Le prince de Conti, originairement un des chefs de la révolte, épousa ensuite Marie Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin, et se rangea du parti de la cour. […] Il fit épouser Marie Martinozzi par le prince de Conti. […] La reine-mère trouvait bon que le jeune roi fréquentât la maison de la comtesse de Soissons, sachant bien que Marie Mancini, la plus jeune des trois sœurs, attirait son attention, mais persuadée qu’il n’aurait jamais la pensée d’épouser cette étrangère, et que sa société serait pour lui un amusement sans autre conséquence possible que le déshonneur d’une bourgeoise italienne.