Quant à Oronte, il nous représente le travers le plus commun de cette époque, où tout cercle avait son poëte : « L’habit d’Oronte, ce bel esprit de cour, moins modeste encore qu’un poëte de profession, qui a toute la rancune de l’orgueil blessé et toute la lâcheté de la sottise, allait à la taille d’une foule de grands seigneurs31 » Les Clitandres et les Acastes, ces fringants de l’OEil-de-Boeuf, fourmillaient : à l’orchestre, dans les coulisses, dans les ruelles, dans les salons, partout on les voyait papillonner. […] On trouve le portait suivant dans un manuscrit de l’époque, également relatif à Mmede Longueville convertie, et dont al date ne doit pas être bien éloignée de celle du Misanthrope. […] XIII, p. 66 et suiv., passim. — A l’époque du Misanthrope de Guiche avait 28 ans et était au plus beau moment de sa carrière; de Lauzun en avait 34, et trois ans plus tard prenait le chemin de la Bastille.