/ 126
26. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Ce dernier nous révèle de plus (p. 26) que la belle-mère du lieutenant criminel était la marraine d’Aubry, ce qui, à cette époque, créait une sorte de lien familial. […] A cette époque, son fils, séparé de lui, selon toute vraisemblance, au moins depuis le 6 janvier précédent, époque où il s’était fait rendre son compte de tutelle, était domicilié rue de Thorigny, au Marais, avec sa nouvelle famille, les Béjart, ou tout près d’elle. 2° Que Molière, qui n’est pas né aux piliers des Halles, ne les habita jamais à quelque époque que ce fût de son enfance ou de son adolescence. […] Avant de nous révéler le mot de l’énigme cachée sous le Misanthrope, il juge a propos d’étudier l’état de la société, des idées et des mœurs à l’époque où cette grande œuvre fut conçue. […] Dans la langue conventionnelle de l’époque, le mot dévotion sans qualificatif s’entendait exclusivement (cela résulte d’un passage de La Bruyère) de la fausse dévotion et était juste le contraire de la piété.

/ 126