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76. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Comment n’avoir pas quelque dédain pour ceux au-dessus desquels on se sentait si élevé ? […] Cependant, soit qu’avant le siècle dernier, les notaires ne se fussent pas encore élevés jusqu’à cette probité délicate qui les distingue aujourd’hui, soit que notre vieille comédie, poussant jusqu’au mensonge la liberté de ses censures, ne craignît pas de flétrir de ses sarcasmes une profession digne de respect, nous voyons, dans quelques anciennes pièces, des notaires proposer, accomplir impudemment des actes d’insigne friponnerie. […] Ils trouvent, dans la nature plus élevée, plus délicate de leur ministère, un préservatif contre la tentation d’en abuser : plus coupables s’ils prévariquaient, ils le sont moins souvent par cette raison même.

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