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35. (1900) Molière pp. -283

Elle en sait déjà presque plus long qu’Agnès qui, à seize ans, sait à peine lire, et a été élevée au village ; cependant, il serait infiniment plus facile de jouer au plus fin avec Célimène qu’avec Agnès. […] C’est encore Armande qui lui inspire dans le rôle d’Alceste cette peinture de l’amour noble, élevé, et, quant à son objet, fourvoyé, qui ne peut éviter par moments une teinte de ridicule, qui est comme l’empreinte de l’indigne objet auquel il s’attache. […] Il est livré à l’inégalité sociale, au privilège, dont les fâcheuses conséquences sont aggravées par les vices éclos dans les rangs élevés, et qui ne connaissent plus aucun frein, si la plus audacieuse des émancipations, l’impiété, vient s’y joindre. […] Cette morale de la pièce, grande et élevée, je la trouve exprimée à plus d’un endroit. […] On t’a élevé des autels à côté du temple de Quirinus.

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