Comment j’ai été amené à l’entreprendre, c’est ce que s’expliqueront aisément ceux des lecteurs qui savent que j’ai publié une édition des œuvres de Molière avec toutes les recherches et tous les développements qu’une telle publication comporte1. Il y a, à mon avis, deux manières de concevoir une édition des œuvres de Molière : ou publier le texte dans sa nudité magistrale, ou fournir en même temps tout ce que peut recueillir sur l’homme et sur ses ouvrages une érudition spéciale. […] Un seul document de quelque importance a dû être reproduit tel ou à peu près tel qu’il avait figuré dans la notice du Festin de Pierre, au tome III de l’édition ; c’est le canevas du Convitato di pietra.