Il ne faut que lire ce qui nous reste d’Aristophane, pour juger, comme Plutarque, que c’est moins pour les honnêtes gens qu’il a écrit, que pour la vile populace, pour des hommes perdus d’envie, de noirceur, & de débauche. […] Il n’a manqué à Moliere que d’eviter le jargon, & d’écrire purement : quel feu ! […] Nous n’avons dans ce genre que le Carnaval & la Folie, ouvrage de la Mothe, fort ingénieux & très-bien écrit, donné en 1704, qui soit resté au théatre. […] Il falloit plaire, & le nombre des connoisseurs étoit si petit, que s’il n’eût écrit que pour eux, il n’eût point du tout travaillé pour le public. […] Mais ce mot est surtout d’usage dans les écrits de spiritualité.