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122. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Sans qu’il prît le souci de m’en écrire rien, Vous pouvez librement disposer de mon bien. […]  Le mari doit, dans les bonnes coutumes,  Ecrire tout ce qui s’écrit chez lui. […] « En vérité, je lui en suis fort obligée, répondit l’innocente Laure, & j’aurois son service fort agréable ; mais la maison est pleine de valets, & jusqu’à tant que quelqu’un d’eux s’en aille, je ne l’oserois recevoir en l’absence de mon mari : je lui en écrirai, si ce gentilhomme le souhaite, & je ne doute point que je n’en obtienne tout ce que je lui demanderai ». […] Oui, lui dit-elle ; mais si beau & si bien fait, que vous serez ravi de le voir : je ne sais pourtant quand nous le verrons, car depuis la derniere lettre que vous m’avez écrite, il n’est pas venu me voir. . . .

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