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109. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques2 que L’Étourdi et Le Dépit amoureux n’avaient pas essuyées : mais toutes ces critiques sont tombées dans l’oubli qu’elles méritaient. » « [*]Un jour que l’on représentait cette pièce, un vieillard s’écria du milieu du parterre : Courage, courage, Molière, voilà la bonne comédie. » « 3 On eut honte de ce style affecté, contre lequel Molière et Despréaux se sont toujours élevés. […] ” Cela arriva comme je l’avais prédit, et dès cette première représentation, l’on revint du galimatias, et du style forcé. » « [*]Cet aveu (de Ménage) n’est autre chose que le sentiment réfléchi d’un savant détrompé, mais le mot du vieillard, qui du milieu du parterre s’écria par instinct, courage, Molière, voilà la bonne comédie, est la pure expression de la nature, qui montre l’empire de la vérité sur l’esprit humain. » [*].

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