La naïveté malicieuse de son Agnès a plus corrompu de vierges que les écrits les plus licencieux, et plus de femmes se sont débauchées à son école qu’à celle du philosophe d’Athènes8 ». Déjà, dans L’École des femmes, Molière raillait les mystères et se moquait « de l’enfer et de ses chaudières bouillantes ». […] Il ne s’agit donc pas de savoir si Molière avait le droit de mettre un athée sur la scène, mais si en faisant cela il tenait école d’athéisme. […] Dans L’École des femmes, personne n’est chargé de dire à Arnolphe qu’il est un fou. […] Molière n’a donc pas appris l’athéisme à l’école de Gassendi.