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14. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Il n’oppose la conduite au talent que pour reconnaître dans les faiblesses de l’âme, avouées et senties, les sources où le poète a puisé la magie de ses couleurs. […] Après telle œuvre d’un caractère presque intime et qui laissait voir dans son âme, le poète s’oubliait davantage ; mais ce n’était pas pour longtemps. […] Par contre-coup, les âmes pieuses s’alarment; elles soupçonnent un piège, et, somme toute, ce n’est pas la religion qui y gagne. […] Il respecte, il aime la piété; mais ce qui frappe chez lui, c’est moins la ferveur de son Âme que la rectitude de sa raison. […] c’est une chose indigne, lâche, infâme, De s’abaisser ainsi jusqu’à trahir son âme.

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