e droit de se mêler des choses divines et de la main la défense de la
vraie
dévotion contre la fausse ? Peut-on, d’un autre c
e portaient pas sur le danger de confondre la fausse dévotion avec la
vraie
, mais seulement sur l’inconvenance de mettre sur
tion sur les matières de piété : à qui appartient-il de distinguer le
vrai
du faux en matière de religion, sinon à la religi
était une revendication pour la raison profane du droit de séparer la
vraie
piété de la fausse, de flétrir celle-ci en respec
fausse, de flétrir celle-ci en respectant l’autre ; ce droit, il est
vrai
, n’avait jamais fait défaut à la liberté profane,
se prétendait qu’à elle seule appartenait le privilège de défendre la
vraie
religion ; mais le monde répondait que, toute que
bien plus grave en cette circonstance ? Est-il possible de séparer la
vraie
dévotion de la fausse ? Les traits lancés contre
sses impressions, ou s’en forment de fausses idées au préjudice de la
vraie
piété. » Développant ces trois idées, Bourdaloue
e, puisque nous n’avons aucun critérium pour nous assurer qu’elle est
vraie
après avoir posé intrépidement cette redoutable o
c non moins, de hardiesse : « Je veux, dit-il, qu’il n’y ait point de
vraie
piété dans le monde, ou qu’il n’y ait qu’une piét
e revient sur cette concession apparente et soutient qu’il existe une
vraie
piété : « Grâces immortelles vous soient rendues,
Israël. » On objecte la difficulté de distinguer en cette matière le
vrai
du faux : « Et pourquoi, mon cher auditeur, de de
arce qu’ils trompent quelquefois ? » Il reconnaît que ces exemples de
vraie
piété sont rares ; mais « il y en a jusque dans l
toutes les conduites, et d’étendre à tous les chrétiens ce qui n’est
vrai
que de quelques-uns. Molière ne dit même pas, com
tes suspectes ; au contraire, il sépare et tranche nettement entre la
vraie
et la faussé piété, et caractérise celle-ci par d
-il le seul qu’il sera défendu de flétrir ? De peur de discréditer la
vraie
piété par la fausse, couvrira-t-on la fausse du p
vraie piété par la fausse, couvrira-t-on la fausse du prestige de la
vraie
? Non, dira-t-on ; mais c’est à l’Église elle-mêm
ant avec raison combien il est difficile de fixer une limite entre la
vraie
et la fausse piété ; car la vraie piété serait la
ficile de fixer une limite entre la vraie et la fausse piété ; car la
vraie
piété serait la piété complète, animée par une fo
l’optique du théâtre a ses lois nécessaires, et que si Tartuffe n’est
vrai
que suivant ces lois, il ne doit pas l’être autre
avec génie et exprimé dans des vers admirables ce trait profondément
vrai
: Et je verrais mourir frère, enfant, mère et fe
rtuffe était l’objet. J’ai si peu voulu, semble-t-il dire, flétrir la
vraie
piété que j’ai mis ensuite sur la scène l’incrédu
me et l’hypocrisie étaient l’un et l’autre et également flagellés. La
vraie
piété seule était mise à l’abri de toute atteinte
demment Bossuet, comme Pascal, avait vu à sa cour et autour de lui de
vrais
libres penseurs ; il avait expérimenté, non en lu
it que respect humain et fausse bravade ; chez d’autres, c’étaient de
vraies
insultes préméditées, des étalages insolents d’im
ches comme l’œuvre de dévotion, mais cette œuvre aura disparu. Il est
vrai
que les deux pièces françaises, imitées de l’Ital
lui-même par là la pauvreté et la platitude de son esprit : « Il est
vrai
, dit-il, qu’il y a quelque chose de galant dans l
es traits qui servent à dessiner son caractère d’impie et d’athée. La
vraie
question se déplace et se réduit à celle-ci : Mol
il n’y avait pas eu pour lui une nécessité politique de distinguer la
vraie
et la fausse dévotion. Souvent même il ne charge
a sacrifié à des scrupules puérils et peu littéraires un trait vif et
vrai
qui n’ôtait rien à la solidité de la philosophie
nt en traits si énergiques la fausse dévotion qui ressemble tant à la
vraie
, en associant à tant d’esprit et à tant d’éclat l
types de théâtre, telle était, nous le croyons, sa seule pensée et sa
vraie
ambition. III. On sait que Fénelon, dans sa
ère est certainement judicieuse, et dans une certaine mesure elle est
vraie
; mais je ne sais si elle est suffisante et si el
ne à rire, il conserve toujours le front haut parce qu’il est dans le
vrai
, que c’est lui qui a raison et qu’il a pour lui l
ons avec eux, ce n’est pas avec les mêmes sentiments qu’eux. S’il est
vrai
que le rire n’est pas toujours mauvais signe lors
es travers qui viennent d’un cœur noble et généreux, cela est surtout
vrai
lorsqu’il a sa source dans les circonstances et d
i a lieu dans Le Misanthrope. On dit qu’Alceste est risible, cela est
vrai
, mais pourquoi l’est-il ? C’est ce qu’il faut rec
ort, ce n’est pas lui. Nous touchons ici à ce qui nous paraît être le
vrai
sujet du Misanthrope, à savoir le conflit de la v
onde. Molière, en observateur profond, a été frappé de ce fait que la
vraie
vertu, la vertu rigoureuse et étroite, mise en co
monde, non point égoïste, comme on l’a dit, car il a pour Alceste une
vraie
amitié et ne manque même pas de générosité, puisq
e courtisane. C’est une Célimène de bas étage, qui essaie de jouer la
vraie
. On retrouve encore dans Le Demi-Monde la scène d
e défendre de la fausse Célimène, comme Philinte défend Alceste de la
vraie
. Il accepte le monde où il vit, comme Philinte ac
t d’autre, c’est bien la vertu et l’honneur aux prises avec le monde,
vrai
ou faux, peu importe. Ce conflit peut être comiqu
la vérité sans colère, à défendre la justice sans ostentation, à être
vrai
sans jouer un rôle. Tel est l’Alceste idéal qui s
e de raisonnable sur la scene. On doit bien se garder de confondre le
vrai
avec le vraisemblable ; il y a très grande différ
très grande différence de l’un à l’autre : aussi n’est-ce pas sur le
vrai
qu’il faut imaginer, construire, filer, nouer, dé
construire, filer, nouer, dénouer une piece, parceque bien des faits
vrais
ne peuvent pas se mettre en action, ou que, n’arr
ar le même Peintre, sans en être reconnu : cette singularité, quoique
vraie
, seroit bien difficile à mettre, avec vraisemblan
ns ses cheveux, & du papier brûlé sur ses sourcils. C’est un fait
vrai
qui a souvent produit des scenes très plaisantes
au a prononcé : Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : Le
vrai
peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Les S
s plus servir de principal ressort à la comédie, que ce qui n’est que
vrai
. Je suppose un pere qui dicte à son Notaire un te
onc plus, en combinant un plan, ou en le travaillant : Cela peut être
vrai
, ceci est très possible. Mais qu’ils se demandent
retour T’y souffrît en repos jusques à demain jour. Isabelle. Il est
vrai
; mais... Sganarelle. Il est vrai ; mais...Hé !
es à demain jour. Isabelle. Il est vrai ; mais... Sganarelle. Il est
vrai
; mais...Hé ! quoi ? Isabelle. Il est vrai ; mai
is... Sganarelle. Il est vrai ; mais...Hé ! quoi ? Isabelle. Il est
vrai
; mais... Hé ! quoi ?Vous me voyez confuse, Et je
[Les femmes dans Molière] Dans le tableau si
vrai
et si varié que Molière a tracé de la comédie qui
ner à la nature, de leur montrer tout ce qu’elles ont à gagner à être
vraies
, sensées, indulgentes et bonnes, éclairées sans p
commune, À braver comme moi les coups de la fortune. Il n’est pour le
vrai
sage aucun revers funeste ; En perdant toute chos
mbler dès qu’elle prend son ton, Je ne sais où me mettre, et c’est un
vrai
dragon. Et cependant avec toute sa diablerie, Il
appliquent si bien à la modeste et gracieuse Henriette, expliquent la
vraie
pensée de Molière sur ce que doit être la femme ;
ble décence se montre dans le langage de la jeune fille qui sait être
vraie
, simple, et digne dans l’aveu de son penchant pou
rtage pas cet excès de délicatesse, et je crois que souvent il serait
vrai
de dire de cette pruderie affectée, ce que Célimè
orité morale et intellectuelle de celle qui a su se conserver simple,
vraie
et modeste dans ce milieu tout d’affectation et d
la plus pure un manque absolu de lumières. Arnolphe dit bien, il est
vrai
, à Chrysale son ami : Épouser une sotte est, pou
ouvrant aux plus tendres sentiments ! Comme Mariane et Angélique sont
vraies
, respectueuses et touchantes dans leurs supplicat
es, et que, le plus souvent, elles conduisent à leur gré ; cela était
vrai
surtout du temps de Molière. Le poète philosophe
ue de madame il est ma foi jaloux. En quels excellents termes, aussi
vrais
qu’animés, elle fait justice de l’hypocrisie de t
se elle intervient dans la brouille des deux amants : À vous dire le
vrai
les amants sont bien fous. Vous vous aimez tous d
-je en terminant cet essai si imparfait, que j’étais du moins dans le
vrai
en disant tout d’abord que les divers portraits d
inentes se terminent cependant par un trait qui restera éternellement
vrai
, sous sa forme d’un brutal comique : Tout le mon
ent raisonnable 424. Oui, l’imprescriptible raison règne dans l’amour
vrai
, en fait la grandeur, la bonté, la durée, l’énerg
our vrai, en fait la grandeur, la bonté, la durée, l’énergie. L’amour
vrai
ne naît point au hasard, par une séduction des se
t pourtant, ce court espace lui suffit aussi.pour montrer que l’amour
vrai
est l’amour des âmes, faites par Dieu avec le ten
aimer est aussi irrésistible que la nature qui leur fait connaître le
vrai
et pratiquer le bien. Sans doute tous les instinc
de tous ces tableaux vivants, ressort doucement la figure de l’amour
vrai
, naturel, partant moral. Comme les plantes et
ce Jaloux, montrent, dans une dignité princière, les mêmes sentiments
vrais
et naturels qui animent Isabelle et Valère dans l
c’est la vérité : sous toutes ces erreurs et ces hésitations qui sont
vraies
, il y a l’amour vrai, qu’aucune puissance, aucun
toutes ces erreurs et ces hésitations qui sont vraies, il y a l’amour
vrai
, qu’aucune puissance, aucun intérêt ne pourra arr
t coquette : ce vice la rend incapable de comprendre la.seule passion
vraie
qu’elle ait inspirée dans toute la cour.de galant
le style obligé de la passion. Il pensait avec raison qu’un sentiment
vrai
se fausse et s’émousse à s’exprimer en termes rec
douce et touchante qui va droit au cœur parce qu’elle en exprime les
vrais
sentiments. Est-il besoin de rappeler les charman
ition, au caractère, aux âmes de ceux qui s’y livrent. Quel triste et
vrai
ridicule versé sur Sganarelle, sur Arnolphe ; sur
assion, de toutes la plus belle490, soit complètement instructive et
vraie
, il faut jeter un coup d’œil sur les amours faux,
ressés et voluptueux que Molière a mis quelquefois en face des amours
vrais
, délicats et purs. Quelle leçon ressort des débau
e nul poète n’a jamais conçu ni représenté l’amour d’une manière plus
vraie
, plus touchante, plus morale. 421. Voir Psyché,
II, sc. VI ; act. III, sc. IX-XII. 428. Ah ! qu’il est bien peu
vrai
que ce qu’on doit aimer Aussitôt qu’on le voit
II, sc. VIII-X. 441. « La nature veut toujours être nouvelle, c’est
vrai
; mais elle reste toujours la même... À côté d’un
épourvu d’esprit philosophique, il n’était pas capable de pénétrer la
vraie
nature de la comédie non plus que de la tragédie,
délivra l’esprit de son élément fini, et lui ouvrit les portes de la
vraie
et réelle existence179. Voilà pourquoi l’élément
d’horreur. Mais, sensible à l’héroïsme et à tout ce qui est moral et
vrai
, il professe pour chaque personnage pris à part u
son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et
vraie
, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des se
bstance éternelle, manifestée par lui d’une manière plus pure et plus
vraie
dans ses créations hautement générales, qu’elle n
cène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible , que les idées
vraies
et les bons sentiments de l’homme subissent final
ternelle. Ainsi, tandis qu’un État organisé selon son type naturel et
vrai
, ayant son chef politique et sa hiérarchie social
qui, en enseignant que tout est probable, c’est-à-dire que rien n’est
vrai
, qu’en chaque question le pour et le contre peuve
nettement prêché le mariage et la soumission à l’ordre établi. Il est
vrai
que l’homme moderne put être pathétique autrement
e citoyen ou de roi. Le grand intérêt du drame romantique fut, il est
vrai
, dans les individus, dans le développement varié
x, les impatiente et leur déplaît. Ils ont à un haut degré le sens du
vrai
, non pas de cette vérité large, concrète, réelle,
que grâce à cette parfaite symétrie du mal et du bien, du faux et du
vrai
, de l’absurde et du raisonnable dans les comédies
e les insolents qui osent le trouver plaisant. — Son Tartuffe, il est
vrai
, ne se prend pas lui-même au sérieux, puisqu’il e
ernelle et du lien conjugal, sans l’innocente et débonnaire gaieté du
vrai
comique. Après lui, le mariage fut profané sur la
dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la
vraie
nature du comique, que la comparaison de leurs œu
c’est ce que Cervantes a fait. D’un motif aussi absurde il a tiré un
vrai
poème, parce qu’il en a tiré une comédie. Don Qui
Mais aux yeux de la raison, cette inconséquence est le conséquent, le
vrai
lui-même. Car l’homme est ainsi fait qu’il porte
ence, se continue victorieusement et conserve une existence réelle et
vraie
. T. V, p. 153. 182. Parmi les chefs-d’œuvre d
egardée comme d’autant plus salutaire qu’elle a moins de goût. Il est
vrai
que la plus haute beauté est sans caractère ; mai
les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’art est plus
vrai
que celui de la nature et de l’histoire , t. Ier,
faux et exclusif, elle représente dans leur accord profond, les idées
vraies
que poursuivaient les personnages. Dans la comédi
e et fausse. Sous ce rapport, le risible est souvent confondu avec le
vrai
comique. Tout contraste entre le fond et la forme
e soumettre à l’obligation de ne pas représenter ce qui est en soi le
vrai
, la raison absolue, comme ce qui est faux et se d
en effet, l’apparence, une fausse image de ce qui est substantiel et
vrai
, ou ce qui est mauvais et petit en soi est le côt
se détruit par soi-même, à cause de ce semblant même d’existence, la
vraie
personnalité triomphe encore de cette destruction
pour les spectateurs. Le premier cas seul doit être regardé comme le
vrai
comique. À ce point de vue, un personnage n’est c
nt moral dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la
vraie
foi aux Dieux, l’art solide, qu’Aristophane se mo
scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des
vrais
principes de la vie politique et morale avec les
re, l’ancienne comédie grecque se maintient précisément dam ce cercle
vrai
et substantiel. T. V, p. 194. 213. Rappelons-no
pour les spectateurs, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le
vrai
comique, avait fait de ce dernier caractère seule
s une dépravation de la nature et le plus grand de tous les vices. Le
vrai
misanthrope est un monstre. S’il pouvait exister,
est un songe. Si vous vous rappelez le héros de cette pièce, voilà le
vrai
misanthrope. » Mais Alceste est-il un homme qui,
Et pourquoi aime-t-il le personnage complexe ? — Parce qu’il aime le
vrai
, parce qu’il voit les hommes complexes en effet e
er pour un méchant lui-même… » Eh bien alors ? dirai-je ; Alceste est
vrai
, et que pouvez-vous encore dire contre lui ? Mais
’il reprend pour ainsi dire quand même : « Mais il n’en est pas moins
vrai
que tous les moyens ne sont pas bons à produire c
homme emporté soient deux caractères très différents, rien n’est plus
vrai
; mais encore il faut voir les scènes les unes av
ctère aurait eu quelque chose de monotone, ensuite parce que, quoique
vrai
, il eût été un peu étroit. Il a préféré, comme il
serait impossible à Alceste dans l’état où il est, c’est de faire un
vrai
trait d’esprit, ce qui demande du sang-froid, de
nnel est engagé et oùAlceste n’a pas le détachement que doit avoir le
vrai
misanthrope, le misanthrope par philanthropie. «
ce qui a beaucoup plus d’importance, que le personnage de Molière est
vrai
et le personnage que rêve Rousseau est faux ; et
e que rêve Rousseau est faux ; et que si le personnage de Molière est
vrai
, l’on n’est plus en droit de dire que Molière la
faire rire : il l’a fait tel parce qu’il peint les hommes. Or est-il
vrai
que les aigris que nous rencontrons, de noble et
itement impuissants sur lui. II est donc à la fois très noble et très
vrai
. Mais il n’est noble que dans la mesure où il res
oble et très vrai. Mais il n’est noble que dans la mesure où il reste
vrai
. Plus noble encore, plus détaché, planant plus ha
hèse de Rousseau est toujours que le misanthrope de Molière n’est pas
vrai
et que Molière use de mauvais procédés envers Alc
personne ; qui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas
vrai
que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien gar
sion » d’être le sien. Il ne songe qu’à lui rendre des services et de
vrais
services. Amoureux d’Eliante et par conséquent ay
s, qui ont tous les deux des qualités et des défauts et qui sont très
vrais
l’un et l’autre. Mais Philinte est odieux à Rouss
s caractères en question sur cette idée, chacun des deux eût été plus
vrai
, plus théâtral et que celui d’Alceste eût fait in
ous point occuper de ce passage de Rousseau. Cependant ce portrait du
vrai
Philinte, du parfait Philinte, étant inspiré à Ro
s logiquement et avec verve : « Mais, s’il vous plaît, de même que le
vrai
beau drame que Molière avait en main c’était de f
l’humaine misère et insensible à ses propres mésaventures, de même la
vraie
comédie que Molière avait en main, c’était de mon
ime Eliante d’amitié amoureuse. L’amour d’Eliante pour Alceste est un
vrai
malheur pour Philinte : il le supporte d’une âme
que les légers travers qu’il est impossible qu’il n’ait pas, restant
vrai
, les travers qui sont tels que, s’il ne les avait
nce le Philinte et l’Alceste que Rousseau aurait voulu que, pour être
vrais
, Molière dessinât ; la pièce est conçue, il n’y a
compatissant ? Alceste m’a touché, et ses récits encore M’offrent un
vrai
malheur, Monsieur, que je déplore. Je tremble du
avez perdu du temps… — Oh ! s’écrie Philinte. Alceste ! Est-il bien
vrai
? Quel accident terrible ! — Quoi, Monsieur ? Vou
gros tout cela ; moyennant quoi il pourra se dire : « C’est pourtant
vrai
que le Philinte de Molière contenait ce vilain ho
l ne le dît point. Le caractère de l’Alceste de Fabre est tout à fait
vrai
et il est soutenu jusqu’au bout avec une très gra
rouver le Bourgeois gentilhomme une pièce assez immorale. Il est très
vrai
que le travers de M. Jourdain est une chose fort
Jourdain, pour les raisons que j’ai dites en commençant : il est très
vrai
que M. Jourdain fait en soi une chose bonne, s’él
entilhomme par reflet. C’est lui qui est le bourgeois gentilhomme, le
vrai
, le pur. Il est donc coupable, coupable de vanité
e que Rousseau, en littérature, ne se place jamais au point de vue du
vrai
. La littérature n’est pas pour lui un des moyens
u vrai. La littérature n’est pas pour lui un des moyens de montrer le
vrai
aux hommes, elle est un moyen d’échapper au réel,
e contempteur des hommes qui logiquement devrait dire : « Comme c’est
vrai
et comme vous avez raison », il est l’optimiste i
re] les sots sont victimes des méchants, ce qui, pour n’être que trop
vrai
dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au th
d’approbation… ». — « Les sots sont victimes des méchants, c’est très
vrai
». dit le Rousseau pessimiste. — Eh bien alors !
cateur et doit être un prédicateur, et est ici non pour me montrer le
vrai
, mais pour me guider vers le bien par tous les mo
s personnes. Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et
vraies
du vice pour les montrer à un enfant ? Vous aurie
est impossible de ne pas être pour l’un ou pour l’autre. — Il y a du
vrai
; mais tant s’en faut que ce soit vrai tout à fai
n ou pour l’autre. — Il y a du vrai ; mais tant s’en faut que ce soit
vrai
tout à fait, et le public ne laisse pas, dans une
l’Avare, Molière a eu pour but — s’il en a eu un autre que de peindre
vrai
— de montrer qu’un vice quel qu’il soit, conserva
e et assez près d’être dévergondée. Voilà qui est bien, puisque c’est
vrai
; mais aussi ce fils et cette fille, s’ils ne son
bons mouvements de générosité et de bravoure, c’est d’abord pour être
vrai
, ce qu’il ne peut point se résoudre à n’être pas
t « l’optique de la scène » qui exige du « grossissement ». Il y a du
vrai
dans cette objection à l’objection ; mais la vrai
sement ». Il y a du vrai dans cette objection à l’objection ; mais la
vraie
raison de Molière, c’est sa passion. Dans sa hain
ble pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. » Donc le rôle de Cléante est une simple p
les Femmes savantes sont une famille disloquée par le travers de son
vrai
chef, à savoir par la manie de l’intellectualisme
il écrit un rôle de raisonneur où il logera quelques compliments aux
vrais
dévots, d’autre part il invente le personnage de
ceux qui s’en coiffent et les rend méchants. Et quand même il serait
vrai
que ce n’est que l’excès de la passion religieuse
tombé si j’avais suivi votre doctrine. » Mais il n’y a, pour dire le
vrai
, qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incri
les paroles. C’est à noter. Cléante, du Tartuffe, n’agit pas ; il est
vrai
; mais Molière, par instinct de bon dramatiste, a
me. — Sans doute, répond immédiatement Rousseau ; « ce n’est que trop
vrai
dans le monde » mais d’abord ce n’est pas à dire
ité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fassent ? Oui. Donc la peinture du
vrai
, encore qu’il soit le mal, est légitime et même u
core qu’il soit le mal, est légitime et même utile. Cette peinture du
vrai
, du moment que vous la permettez au sermonnaire,
ousseau et, du reste, de tous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du
vrai
; il y a beaucoup de vrai. Cela est évident par c
ous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du vrai ; il y a beaucoup de
vrai
. Cela est évident par ce qu’a fait Molière et con
« … pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. J’ai employé pour cela deux actes entiers
leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire, il est
vrai
, et n’en devient que plus coupable en forçant, pa
ois, comme étant le paradoxe d’un homme très intelligent. Il est très
vrai
que chez Molière les enfants sont irrespectueux à
, a-t-il le droit de le montrer renversé ainsi ? Sans doute, s’il dit
vrai
. Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’
l dit vrai. Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’à peindre
vrai
, qu’à peindre telles qu’elles sont les choses qui
torique, parce qu’au reproche d’invraisemblance elle répond : « c’est
vrai
; cela a eu lieu », ce qui ferme la bouche aux co
le aussi, pourrait peindre n’importe quoi et dire hautement : « c’est
vrai
», car tout est vrai ; mais l’exceptionnel des mo
indre n’importe quoi et dire hautement : « c’est vrai », car tout est
vrai
; mais l’exceptionnel des moeurs d’un temps est t
des moeurs d’un temps est traité d’invraisemblable, quoique toujours
vrai
, parce que l’on ne peut pas en vérifier l’exactit
peignant ce renversement de l’ordre social, peint-il quelque chose de
vrai
et de vérifiable ? Sans aucun doute. Je reconnais
n valet bâtonne son maître. Mais cela n’est qu’une farce. Mais est-il
vrai
qu’un père avare, d’abord a pour fils un prodigue
e que son fils se moque de lui ? Il n’y a rien de plus commun. Est-il
vrai
qu’un paysan, qui épouse une demoiselle, est trom
u’il y a de plus mauvais dans la vérité qu’on lui montre. Cela est si
vrai
qu’au passage même où il proclame l’amour du beau
olière, ni pour ni contre, et la grande contradiction de Rousseau, la
vraie
, celle-ci, c’est d’avoir dressé un réquisitoire c
homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. » Ici, il y a du
vrai
. Voltaire a eu un mot très judicieux, très précis
n excentrique, et, s’il n’est pas très excentrique, il ne sera pas un
vrai
honnête homme ; il ne sera qu’un mondain aimable.
ux bienséances. Et il faut bien convenir que ce n’est pas tout à fait
vrai
, mais qu’il ne s’en faut pas de beaucoup que ce n
e joli talent de Dancourt, son observation, très superficielle il est
vrai
, mais juste et qui pince, sa plaisanterie facile,
s’il est coupable, il est plus coupable ; et d’une part, il est très
vrai
que les successeurs de Molière héritent de ses pr
re Molière responsable de ses successeurs ; d’autre part, il est très
vrai
aussi que, comparé à ses successeurs, Molière peu
ces plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? Qu’elles n’ont plus de
vrai
comique et ne produisent aucun effet. Elles instr
e les aperçoive pas ; que La Chaussée lui en donne, de mauvais il est
vrai
, et que, encore qu’ils soient mauvais, il ne dise
on ; Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, Et vous irez un jour,
vrai
partage du diable, Bouillir dans les enfers à tou
votion comme d’une faiblesse ou comme d’un crime. Mais l’enseigne des
vrais
dévots est de n’en pas avoir, et pourvu qu’ils vi
ent bien, ils laissent les autres vivre à leur guise. La marque de la
vraie
piété est de ne se soucier que d’elle-même, et dè
ais qui a dit : Comica non virtus, vitium non comica res est. C’est
vrai
au fond, et c’est précisément ce qui excuse les p
is elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour science
vraie
et sagesse solide, et voilà en quoi elle est ridi
une pastoure n’ayant préféré un quadragénaire à un jouvenceau. Il est
vrai
que le bon Arnolphe n’a aucun mérite intellectuel
qu’en dise Rousseau, il en fait peu. Dans le Tartuffe, écrit, il est
vrai
, avant le Misanthrope, mais remanié jusqu’en 1667
nquer de l’être dès que Ion sort de son état… Quand elles auraient de
vrais
talents, leur prétention les avilirait. Leur dign
ne fois, c’est uniquement pour lui qu’elle doit être élevée et que le
vrai
moyen de l’élever exclusivement pour lui est de l
l’aimer très fort (s’en doute-t-il ?), mais qu’encore (et c’est très
vrai
) il y a plus de chance qu’on l’adore dans le cas
n qui leur est propre est l’adresse et non pas la fausseté ; dans les
vrais
penchants de leur sexe, même en mentant, elles ne
ses limites [il ne dit pas quelles elles sont] on la rend modeste et
vraie
et l’on en fait une loi de l’honnêteté. » Et c’es
te protestante très énergiquement et avec ferveur. Elle élève, il est
vrai
, ses enfants sans catéchisme, mais remarquez que
che aussi et consistante que Sophie ! — Tout compte fait, il est très
vrai
; et il faut reconnaître que, de la Nouvelle Hélo
ure sont tous personnages sympathiques. Il n’y a, à mon avis, rien de
vrai
dans ces trois affirmations. 1° Dans Molière, les
ce que je viens de transcrire soit probant, il faut qu’il ne soit pas
vrai
que les médecins donnent la santé et qu’il ne res
n le ridiculisant, c’est le préjugé qu’on ridiculise ; et il est très
vrai
qu’en cette pièce la nature, la bonne nature, rep
, ce me semble, plus qu’un autre. Examinons pourtant. La thèse serait
vraie
, ou du moins elle pourrait être soutenue, plus ou
rait avoir établi que les discours de Cléante sont l’expression de la
vraie
pensée de Molière. Or, on ne le peut pas plus qu’
du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les Femmes savantes,
vraies
filles de la nature s’il en fut, qui ne font poin
i ne nous font rire, qui ne sont comiques ou drôles qu’à force d’être
vraies
. Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous di
en raison. Mais laissons Dorine, puisqu’on nous dit, ce qui est assez
vrai
, que c’est surtout une femme d’esprit, et venons
du bon sens. Mais cette idée, pourquoi ne pas l’accepter, si elle est
vraie
? Pour mon compte, je l’accepte et la proclame av
n de son temps que ce qui est toujours sens commun : il sera toujours
vrai
, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune femm
une. La gloire elle-même est fondée en sottises. Ou, si l’on veut, la
vraie
gloire est de plaire trois siècles après sa mort
et l’idée moyenne en toutes choses que ce commerce vous donne est le
vrai
; l’autre, antisocial foncièrement, qui dit aux h
ès belle et aussi parce qu’elle ne laisse pas de contenir beaucoup de
vrai
. « Aimer Molière, c’est… » Au fond et en résumé,
nsi que vraisemblable, à cause de la mystérieuse intimité qui unit le
vrai
, le beau et le bien, et fait de leur réunion la c
’elle est appuyée uniquement sur l’amour-propre, un des vices que les
vrais
moralistes cherchent d’abord à extirper. Y a-t-il
que par la crainte d’être moqué ? La théorie de l’art pour l’art est
vraie
chez les grands artistes. On va à la comédie pour
sur l’influence morale qu’elles pouvaient avoir10, il n’est pas moins
vrai
qu’il se faisait une opinion plus modeste de ce q
vais qu’elle soit condamnée avec le reste. Mais supposé, comme il est
vrai
, que les exercices de la piété souffrent des inte
lumineux pour exciter les émotions, et s’inquiète médiocrement d’être
vrai
, pourvu qu’il soit émouvant19. Enfin, qu’est-ce e
le elle-même, et par là bien différente de celle que doit proposer un
vrai
moraliste. Sans doute, on peut trouver la moral
il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot ; il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
elon, Lettre à l’Académie-françoise, VII. — C’est son amour absolu du
vrai
qui a fait dire à Boileau : C’est par là que
vait ni les blâmer ni s’en offenser : « Les véritables savants et les
vrais
braves ne se sont point encore avisés de s’offens
s personnages… qu’ils sembloient moins des acteurs de comédie que les
vraies
personnes qu’ils représentoient. » Perrault, Les
eurs filles, leurs épouses, troupe chaste, goûtaient les leçons de la
vraie
morale, — celle qui n’empêche point de vendre à f
t nombre des bons juges est gagné. Tout passe, tout est bon, tout est
vrai
, les critiques perdent leur temps. « L’effroi des
ue Tartuffe parut, dit un commentateur, ne laisse aucun doute sur les
vrais
rapports qu’il avait avec eux. » Un de ces « fau
bruyère. « On fait, s’écriait-il, concevoir d’injustes soupçons de la
vraie
piété par de malignes interprétations de la fauss
trop de recherche ; en somme, ouvrage distingué. M. Bazin n’était ni
vrai
ni faux dévot. Il a vécu sans culte, il est mort
vie ne révèle point une âme fière. L’orgueil peut s’en accommoder, la
vraie
dignité n’y tiendrait pas. Depuis le jour où Cicé
sur saint Jean Chrysostome, dit plus en moins de mots. Il signale la
vraie
cause du déshonneur de la profession comique, dan
nne la confiance et la force ; son talent lui fournissait le reste. A
vrai
dire, il y a de Louis XIV deux créations du même
nte, l’homme bon, juste, tolérant, le « dévot de cœur » qui connaîtra
vraie
religion, qui pratique la vraie morale. Et si que
t, le « dévot de cœur » qui connaîtra vraie religion, qui pratique la
vraie
morale. Et si quelque bruit des propos que son ét
, le premier de notre temps pour l’esprit et pour les sentiments d’un
vrai
philosophe, cet ingénieux censeur de toutes les f
la correction des mœurs. Les moralistes qui ont connu et pratiqué la
vraie
morale pensent tout autrement. Lorsque l’on trait
’il eut sujet de faire ses réflexions et qu’il soutint cette thèse. A
vrai
dire, il ne semble pas beaucoup la prendre lui-mê
ais qu’elle soit condamnée avec le reste : mais supposé, comme il est
vrai
, que les exercices de la piété souffrent des inte
u’il raconte en guise de post-scriptum, et qui renferme, je crois, la
vraie
pensée de toute la pièce. Nous l’avons entendu pa
que le principal intérêt de celte élude sera de laisser à chacun son
vrai
langage. On sentira mieux où est la conviction. R
la nature humaine que tout orateur doit annoncer qu’il va chercher le
vrai
, lors même qu’il médite de s’en détourner et qu’i
la fois restreinte ! grandiose, où il est plus facile d’en saisir le
vrai
caractère et d’en apprécier la portée ; voyons le
mâles que des flatteries dont ils essayent de se scandaliser. Il est
vrai
cependant qu’au milieu de ces splendeurs où il se
a parole de Dieu, disait-il, est un ami qui ne flatte pas . Il disait
vrai
; il ne flattait pas et on le sentait ami. Il éta
uis XIV, et mieux expliquer son caractère et ses erreurs. C’est là le
vrai
de l’homme que l’on vit si violemment orgueilleux
vait savoir, une droiture de raison qui le faisait toujours tendre au
vrai
, une application constante à remplir ses devoirs,
agrins contre le monde, et vos plaintes souvent très injustes… Il est
vrai
, on voit dans le monde des hommes qui, selon le m
aints dans le ciel, le bonheur dont jouissent, même sur la terre, les
vrais
et humbles serviteurs de Dieu, ceux qui disent av
t également, car le beau, ce seul but de l’art, n’est la splendeur du
vrai
que parce qu’il en est l’évidence. Si les caractè
fanatique sans yeux, sans jugement et sans entrailles, représente le
vrai
dévot, par opposition au faux dévot qui est Tartu
s dans la maison de Molière. Où donc sont les « dévots de cœur », les
vrais
gens de bien dont le contraste serait indispensab
sé le masque même que le visage. Le faux dévot est un coquin, mais le
vrai
dévot est un butor. La sincérité de celui-ci n’es
ais une haine effroyable ! Aimable caractère, et propre à relever la
vraie
dévotion dans l’estime de ceux des spectateurs qu
de se laisser plutôt piper une seconde fois que de faire injure au «
vrai
zèle ». Mais cette leçon ne vient guère à propos,
’imposteur. Croirons-nous que Molière, tout rempli d’estime pour le «
vrai
zèle », n’a pas voulu ce résultat, qu’il n’y a là
tations de l’auditoire qui ont tourné contre la dévotion, contre « le
vrai
zèle », ce qui n’était dans son dessein qu’une lé
: « Par ce creux, mon venin passe ! » Si dans le Tartuffe, Orgon, le
vrai
chrétien, n’était pas un sot facile à rendre inju
et l’honneur de son enfant. Bientôt, quelque mouvement naturel de la
vraie
piété ferait reconnaître l’hypocrite en dépit de
enir la convoitise, à quoi tout se termine, sous couleur de venger la
vraie
dévotion. Rien ne donne la gloire à coup plus sûr
et de petit négoce, dont aucun peut-être n’avait rencontré jamais ni
vrai
ni faux dévot, où ces gens-là trouvaient-ils de q
ulier de Tartuffe. Bourdaloue ensuite prononcera le dernier mot de la
vraie
piété sur le sens de l’œuvre, et nous livrera vra
r donner. » Par égard pour eux, il daignera se défendre. « C’est aux
vrais
dévots qu’il veut partout se justifier sur la con
es déshonorent. »En vérité, c’est un fidèle enflammé d’estime pour la
vraie
vertu ! On l’accuse de diffamer les dévots, il n’
le, pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. J’ai employé pour cela deux actes entiers
appelle pas trop en témoignage les véritables gens de bien ? Quand la
vraie
dévotion lui demande, par tant de voix respectées
tes impressions, ou s’en forment de funestes idées au préjudice de la
vraie
piété. » Il veut, en un mot, autant qu’il pourra,
crisie d’autrui pour autoriser leur libertinage et s’élever contre la
vraie
piété. Les seconds, ce sont les chrétiens lâches,
de scandale et de trouble, jusqu’à les dégoûter et les rebuter de la
vraie
piété. Et les derniers ce sont les ignorants et l
se laissent séduire par l’hypocrisie d’autrui et la prennent pour la
vraie
piété. Ainsi, les impies pensent trouver dans l’h
sse de leurs aveux, comme il se soucie peu de leurs protestations. En
vrai
moraliste, il sait lire dans les cœurs ; en vrai
rs protestations. En vrai moraliste, il sait lire dans les cœurs ; en
vrai
chrétien, il ose lire tout haut. Tournons la page
otion. Car comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la
vraie
; comme la fausse et la vraie ont je ne sais comb
otion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la fausse et la
vraie
ont je ne sais combien d’actions qui leur sont co
profiter, en concevant et faisant concevoir d’injustes soupçons de la
vraie
piété, par de malignes représentations de la faus
evoir du père Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est, à dire
vrai
, que parce que je crains Que tout ce bien ne tomb
imbécillité ou à une inactivité loquace qui, Dieu merci, n’est pas la
vraie
nature. Rousseau en a fait la remarque : « Les ho
aint, ni même un sage, capable de distinguer la fausse dévotion de la
vraie
, comment saura-t-il se défendre ou d’une aversion
ue d’enfieller sa satire. Bourdaloue ne se contente pas d’opposer les
vrais
chrétiens aux fourbes qui s’efforcent de les cont
ofitez de cette hypocrisie que vous connaissez bien, pour diffamer la
vraie
piété et vous engager plus avant dans les pratiqu
sée a tous les caractères de la sainteté évangélique ? Est-ce que ces
vrais
chrétiens ne se rencontrent pas dans tous les éta
otre vie que, quoi qu’en pense le monde, Dieu ne manque pas encore de
vrais
serviteurs. A vous d’en être une preuve, d’en con
la guerre « à tous les gens de bien. » C’est le cri de la nature, la
vraie
moralité de la pièce, et il est aisé de prévoir q
s en ont tracé. Le véritable homme de bien, Molière l’avoue, c’est le
vrai
dévot, le « dévot de cœur » : Je ne vois nul gen
n qu’on ne saurait désirer plus nette. Écoutons la suite. Où sont les
vrais
dévots ? Notre siècle, mon frère, en expose à no
... Très bien ; c’est juste le langage de Bourdaloue. Mais enfin ces
vrais
dévots, que font-ils ? quelle est leur manière de
e faut proposer, ils se disent réciproquement : Votre homme, à dire
vrai
, n’est pas de ce modèle. En effet, les traits de
sante. Supposons que la comédie porte le titre indiqué plus haut, son
vrai
titre, qui oserait prétendre que Molière y a voul
t connaître l’impuissance de l’art par lequel il prétendait donner la
vraie
vie à des êtres imaginaires. Que se propose la co
Mais ce beau dessein rencontre un obstacle insurmontable ; la passion
vraie
n’est pas comique. La passion est une maladie, un
point d’argent. Le rire de l’âme n’éclate point à la vue des passions
vraies
, ni des peintures amusantes qu’on en prétend fair
antes qu’on en prétend faire. Lorsqu’il y a du rire, il n’y a plus de
vraie
passion. A cette corde qu’il invente, le poète co
hilinte donc, dans les coulisses du théâtre, était considéré comme le
vrai
sage, le parfait homme de bien, qui montre que so
dit-il à Alceste, est philosophe autant que votre bile . Rien de plus
vrai
, et, malgré la diversité des apparences, c’est ex
e sur son œuvre tout entière, où circule un souffle de désolation. Le
vrai
misanthrope, le malade vi aiment atteint de cette
tant attiédit mon admiration. En un sens, la combinaison est belle et
vraie
: il est naturel qu’un héros de fausse vertu comm
sse aimer, Célimène me semble impossible. Imaginons une Célimène plus
vraie
, qu’Alceste pourrait aimer sans choquer si démesu
me du monde, honnête au fond de sa frivolité, et touchée de cet amour
vrai
et de cette souffrance dont elle est cause, s’int
de son siècle, bon ennemi des jésuite alors exilés car le zèle des "
vrais
chrétiens » qui se rendaient garants des pures i
f l’intention et la façon, c’est ce qu’entreprendrait à sa place tout
vrai
dévot. MmePernelle, qui ne soupçonne point le fou
evoir du père Cette donation qu’il a voulu me faire, Ce n’est, à dire
vrai
, que parce que je crains Que tout ce bien ne tomb
d’enflammer les sens n’avaient scandalisé personne : un ouvrage où la
vraie
piété est mise en honneur, et la scélératesse, dé
opinion, tout en ménageant la susceptibilité des gens d’église et des
vrais
dévots. Pendant ce temps Molière achevait son ouv
e de Versailles ; mais Molière, dans une profession solennelle de ses
vrais
sentiments, n’était pas homme à reculer devant se
et je serai défendu par elle envers et contre tous. Enfin c’est là le
vrai
moyen de faire impunément tout ce que je voudrai.
ottises ; Il est mauvais poète et bon comédien ; Il fait rire, et, de
vrai
, c’est tout ce qu’il fait bien. Molière à son bon
e qu’il y a de plus saint et de plus sacré dans la religion. « Il est
vrai
qu’il y a quelque chose de galant dans les ouvrag
du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le culte du
vrai
Dieu par l’exemple de ses actions, autant l’hume
ces concessions à la haine des faux dévots et à la susceptibilité des
vrais
. Le nom du personnage principal fut changé ; Tart
omme beaux petits saints, S’en allaient en pèlerinage, C’étaient deux
vrais
tartufs, deux archipatelins. Il paraît que le co
madré, mais d’assez bon conseil, qui dirige, pour son intérêt il est
vrai
, un père de famille simple et crédule. Ce père,
dis l’amant d’une des deux pèlerines, et qui connaît Montufar pour un
vrai
chevalier d’industrie, arrive un beau jour à Sévi
nie. Comment se fait-il que La Bruyère, ce peintre si ingénieux et si
vrai
des travers de son temps, n’ait pas vivement sent
n dépouille plus facilement des collatéraux que des enfants ; mais le
vrai
tour de force de Tartuffe est de faire déshériter
ient que mon mari veut dégager sa foi Et vous donner sa fille. Est-il
vrai
, dites-moi ? il se hâte de répondre : Il m’en a
dit que, « comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la
vraie
, comme la fausse et la vraie ont beaucoup d’actio
votion tient en beaucoup de choses de la vraie, comme la fausse et la
vraie
ont beaucoup d’actions qui leur sont communes, co
ensure. Le personnage de Cléante est là pour soutenir l’honneur de la
vraie
religion, et ce n’est pas seulement dans une poés
grimace, Vous voulez que partout on soit fait comme lui, Et qu’aucun
vrai
dévot ne se trouve aujourd’hui ! Gardez-vous, s
rd’hui ! Gardez-vous, s’il se peut, d’honorer l’imposture ; Mais au
vrai
zèle aussi n’allez point faire injure. Ces seul
le public ou le lecteur ne peut un seul instant se méprendre entre la
vraie
et la fausse dévotion. Ce grand poète, avec tout
ce n’est plus un honnête homme, c’est un imposteur. Sans doute, si le
vrai
dévot et l’hypocrite paraissaient ensemble sur la
t à peine les deux caractères seront mis en jeu qu’on dira : Voilà le
vrai
dévot ! Voilà l’hypocrite ! Dans le chef-d’œuvre
aux dévot ne doit pas être livré au ridicule parce qu’il ressemble au
vrai
, l’hypocrite de bienfaisance peut, en toute sûret
ontifes ? Comment n’a-t-on pas dit au proscripteur du Tartuffe, où la
vraie
piété est mise en honneur, que La Calandra, la co
siècles en les éclairant. À une seule époque le Tartuffe cessa d’être
vrai
. Sous le règne affreux de l’athéisme et de l’anar
ces faux dehors d’un patriotisme affecté, qui distingue entre l’amour
vrai
et désintéressé du pays et l’intolérance brutale
ncés dans la civilisation ; c’est le tableau le plus hardi et le plus
vrai
, le plus triste et le plus sublime, c’est l’étude
ugissons point de notre avilissement. A la place de ces traits mâles,
vrais
, vigoureux, qui démasquent le cœur humain, qui ag
elles qui lui faisoient une cour servile. Il offroit sa protection au
vrai
mérite, lui enlevoit la honte de la mendier, &
voyons journellement, ce que nous éprouvons, ce dont conviennent les
vrais
Comédiens, c’est-à-dire, ceux qui, voués au publi
ans le sanctuaire des arts : dites-vous à vous-même qu’au théâtre les
vrais
nobles, les vrais riches, sont ceux qui ont hérit
des arts : dites-vous à vous-même qu’au théâtre les vrais nobles, les
vrais
riches, sont ceux qui ont hérité de Moliere, de C
le bon genre, empêchera le goût de se corrompre, ou nous ramenera au
vrai
beau. Une rapsodie protégée ne forcera plus les é
ifférentes troupes, ne composent-ils pas bien plus essentiellement le
vrai
théâtre de la nation, même lorsqu’ils sont représ
de la futilité la plus déshonorante pour la nation59. Enfin, s’il est
vrai
qu’un Empire soit plus ou moins illustre à mesure
chaleurs, & lorsque la moitié de Paris est à la campagne. Il est
vrai
que les représentations sont peu nombreuses : aus
bientôt besoin d’une nouvelle révolution. Un spectacle qui n’a pas un
vrai
genre ne peut se soutenir s’il ne se varie contin
rédicateur n’osait pas prononcer du haut de la chaire770 ? Ah ! si la
vraie
piété est la vertu surhumaine qui ravit l’homme j
ble pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot ; j’ai employé pour cela deux actes entiers
ELLE Et voilà ce que je ne puis souffrir ; car il n’y a rien de plus
vrai
que le moine-bourru, et je me ferois pendre pour
son indulgence, son dévouement, sa charité, ses belles paroles sur la
vraie
piété789 ; et l’on dira que voilà le vrai chrétie
ses belles paroles sur la vraie piété789 ; et l’on dira que voilà le
vrai
chrétien, qu’il serait à souhaiter que tout le mo
n état moyen de passion, et non pas un état moyen de croyance dans le
vrai
et d’amour pour le bien797. Voilà le principe de
culeux par lesquels il termine brusquement ses comédies. Il n’est pas
vrai
que le bien et le mal soient ainsi divinement réc
es athées soient foudroyés. Ce genre de dénouement n’est ni moral, ni
vrai
, ni vraisemblable : il est simplement pratique, e
que nous avons l’idée du bien, inséparable de l’idée de Dieu. Il est
vrai
qu’elle peut être formulée, et même pratiquée, sa
VI. Voir toute la scène. Molière a voulu faire de Cléante le type du
vrai
chrétien, ayant de la religion et non de la relig
ns sa Préface, où il appelle Cléante « véritable homme de bien » et «
vrai
dévot ; » il lui donne, non-seulement les paroles
en » et « vrai dévot ; » il lui donne, non-seulement les paroles d’un
vrai
chrétien : N’est-il pas d’un chrétien de pard
oie de cette union est aussi nécessaire, comme conséquence de l’amour
vrai
, que le désordre et le dégoût comme conséquences
d’une manière qu’il semble que vous avez raison, et cependant il est
vrai
que vous ne l’avez pas… Je suis tant soit peu sca
i passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure, un
vrai
Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les rem
» en vain les hypocrites comme Tartuffe disent : Le ciel défend, de
vrai
, certains contentements, Mais on trouve avec lui
ez honnête et doux…511. Ce lien honnête seul peut satisfaire l’amour
vrai
sans blesser le respect et la pudeur qui en sont
au début, comme dit le bonhomme Anselme, qui est positifs et qui, en
vrai
négociant, trouve qu’il n’y a pas de mariage rais
sidait à cette, union ; si ceux qui s’unissent s’aimaient de. l’amour
vrai
dépeint au précédent chapitre ; si, considérant a
arquise ; et le Tartuffe restera toujours la peinture la plus crûment
vraie
, c’est-à-dire la condamnation la plus absolue de
iages des théâtres sont sensuels, et qu’ils paraissent scandaleux aux
vrais
chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le mal ; ce
es de Molière. Si les caractères des personnages sont essentiellement
vrais
, si les scènes représentées exposent exactement e
Tel est, chercherai-je à le démontrer, le théâtre de Molière. Il est
vrai
néanmoins que les visées de ce grand génie ne se
ifficiles. Enfin, tout en montrant le vice sous les couleurs les plus
vraies
et les plus repoussantes, il est resté, de même q
entiments et manquant de ceux qui inspirent la justice et les aperçus
vrais
, montrent par leurs paroles insensées et par leur
nt toute la confiance du passionné ; elles représentent à ses yeux le
vrai
, le juste, le bien ; aussi les prend-il pour prém
ssions, il se fût parfois éloigné de la vérité, ce qui est arrivé aux
vrais
poètes. Guidé sans cesse par son génie scientifiq
ce emporté qui perd à tous moments le respect que l’amour inspire aux
vrais
amants ; qui, dans les soins jaloux où son âme se
amour pour Hippolyte, il aurait dû, afin de rester psychologiquement
vrai
, la faire exprimer par un tiers désintéressé dans
hère madame ; mon mal vous touche trop et vous me fendez l’âme.» En
vrai
savant qu’il était, Molière n’a jamais visé aux s
core n’y figure-t-elle pas comme telle. Elle y représente la solution
vraie
d’un problème psychologique que l’on cherche à ré
trer Molière, considère comme représentant la raison, c’est-à-dire le
vrai
, le juste, le bien, tout ce que lui dictent les é
Si l’homme doué de sentiments moraux considère comme représentant le
vrai
, le juste, le bien, les inspirations que ces facu
entiments, prend aussi comme représentant la raison, (c’est-à-dire le
vrai
, le juste, le bien) les inspirations de ces mauva
les esprits de travers ». Cette incorrigibilité si préjudiciable aux
vrais
intérêts de l’individu, cet entêtement absurde da
é son tuteur, et surtout elle n’est point imbécile. Ignorante, il est
vrai
, de tout ce qui s’apprend intellectuellement, ell
des Femmes est tellement persuadé que sa manière de voir est la seule
vraie
, qu’il consent avec plaisir à venir l’exposer au
sentiments moraux. L’idée première de cette comédie n’est pas, il est
vrai
, de Molière, mais les détails psychologiques qu’e
Dieu (dit la paysanne Charlotte à don Juan), je ne sais si vous dites
vrai
ou non ; mais vous faites que l’on vous croit. »
circonstance comme dans tant d’autres, on peut apprécier combien est
vraie
la réflexion suivante que Boileau a exprimée dans
ans l’absence de toute opposition morale à ses désirs, et non dans le
vrai
courage qui sent le danger, qui le redoute même,
s qui se déduisent des connaissances qu’elle procure. Molière, il est
vrai
, ne s’est pas étendu sur le côté pratique de la s
ggèrent les passions qui le dominent comme représentant la raison, le
vrai
, le bien, il considère comme une faiblesse l’amou
es raisons à Alceste pour calmer sa haine ; mais Molière, constamment
vrai
, fait voir qu’une passion montée au diapason de c
rendre avec beaucoup de naturel ces différents effets, tous également
vrais
, des passions ; aucun d’eux ne lui a échappé. Phi
et je vous fais tous deux témoins de ma faiblesse ; mais, à vous dire
vrai
, ce n’est pas encor tout et vous allez me voir la
turelle ; il faut être Molière pour trouver des effets si simples, si
vrais
, et d’un si puissant effet sur la scène. La maniè
utifs de la raison, ne sait pas toujours se tenir dans les limites du
vrai
, du juste, du bien, ce qui est le cas d’Alceste e
ons de Cléante, mais ne restant pas moins convaincu qu’il est dans le
vrai
, que lui seul est raisonnable, se défend par des
la séduire. Il faut savoir, pour comprendre combien Molière est resté
vrai
dans cette circonstance, que les hommes faits com
, tout en professant le plus grand respect pour tout ce qui touche au
vrai
sentiment religieux. Il faut donc être bien préve
dévotion, il y a vraiment de quoi s’étonner que ce ne soient pas les
vrais
dévots qui aient demandé la représentation de cet
s faux dévots, qui certainement les compromettent, il n’est pas moins
vrai
que la représentation de Tartuffe ne leur sera ja
loi tolère la vengeance homicide du mari. Mais il n’en est pas moins
vrai
que les maris qui croient laver leur honneur dans
e plus exquise de forme et de pensée que ce prétendu honneur n’est ni
vrai
ni moral, puisqu’il est en opposition avec la rai
eraient guérissables par des procédés moralisateurs. D’autres, il est
vrai
, parmi les adultes surtout, pour lesquels les hab
la raison trouve dans cette œuvre une place pour se montrer avec ses
vrais
caractères. Et ce n’est pas par les personnages l
ours. De même que les fous raisonnants, Belise prend pour absolument
vraies
ses idées délirantes ; comme eux, la contradictio
ne fait que l’irriter et la convaincre davantage qu’elle est dans le
vrai
; puis, lorsqu’elle n’a plus rien à répondre, ell
maison, et le raisonnement en bannit la raison. » Que de psychologie
vraie
dans cette boutade du bonhomme Chrysale ! La rais
si peu attiré l’attention des philosophes? L’École écossaise, il est
vrai
, s’est beaucoup occupée des bons instincts du cœu
eurs, non seulement les conditions nécessaires à l’existence de cette
vraie
liberté, mais encore celles qui sont nécessaires
cercles, aux cafés, aux toilettes des jolies femmes. Rien n’est plus
vrai
& n’est en même temps plus absurde. Tous les
trembler ; que celui des autres pique notre émulation, nous ramene au
vrai
beau, & nous contienne dans les bornes prescr
sse aisément séduire par les nouveautés, & qui, mêlant ensuite le
vrai
avec le faux, se détourne bientôt, dans ses produ
crits de mille faux brillants, Qui faisoient sous leur joug gémir les
vrais
talents. Ces vers ingénieux, pleins de sel, sont
Bon-sens leur parle ainsi : Qui faisoient sous leur joug gémir les
vrais
talents. Mon aspect vous étonne : Je n’étois sure
Rosalie : il raconte que son maître a jadis été forcé de quitter son
vrai
nom ; qu’en partant des Isles il s’est souvent éc
a intitulée l’Ami sincere 36. C’est un tissu des caracteres de l’Ami
vrai
, & de l’Avare de Moliere. La cassette & l
pandues dans les entretiens sur la différence qu’il y a entre un fait
vrai
& un fait imaginé, des personnages réels &
e avec la fiction ? « Mais comparons un peu plus rigoureusement l’Ami
vrai
du Poëte italien avec le Fils naturel. « Quelles
tere sombre & farouche de d’Orval ? Non. Il n’y a donc dans l’Ami
vrai
aucun de mes caracteres ? Aucun, sans en excepter
ls naturel est le même que le genre dans lequel Goldoni a écrit l’Ami
vrai
, dit un mensonge. « Que celui qui dit que mes car
l y a dans les détails un mot important qu’on ait transporté de l’Ami
vrai
dans le Fils naturel, dit un mensonge. « Que celu
it que la conduite du Fils naturel ne differe point de celle de l’Ami
vrai
, dit un mensonge. « Cet Auteur a écrit une soixan
équivoque de Philinte, la fatuité d’Oronte, y sont exposés sous leur
vrai
jour, et le ridicule dans lequel tombe Alceste, p
e sereine, apporter à la rude vertu d’Alceste cet adoucissement de la
vraie
politesse, qui n’est autre que la fleur de la cha
e bois et de ce coupe-gorge. Puisqu’entre humains ainsi vous vivez en
vrais
loups, Traîtres, vous ne m’aurez de ma vie avec
ons153. Molière a fait une guerre sans trêve à l’amour propre. Il est
vrai
que c’est une des sources comiques les plus fécon
e rapport, Molière a le mérite et l’honneur d’être plus moral et plus
vrai
. Il ne conçoit ni ne peint l’abstraction romanesq
usque dans ces émotions extrêmes, la force de se modérer209. C’est la
vraie
grandeur de l’homme, car la vraie pensée est cell
la force de se modérer209. C’est la vraie grandeur de l’homme, car la
vraie
pensée est celle qui reste palme et maîtresse210.
se de pareil à la révolte du pécheur incorrigible contre le ciel, une
vraie
bravade d’incrédulité, etc. » (Notes historiques
plus nié la médecine que la religion ou la vertu : il a distingué la
vraie
de la fausse. Il a dit que de son temps « les res
s mystères où jusque-là les hommes ne voyaient goutte, » ce qui était
vrai
alors ; et il a déclaré formellement que « ce n’é
les Provinciales étaient publiées depuis cinq ans ! Louis XIV, il est
vrai
, vit mourir Pascal un an après son avènement, et
té le dira, parce que vous l’avez dit. La chronologie n’a pas, il est
vrai
, ces complaisances de courtisan ; mais elle aura
on voit déjà paraître cinq écrivains illustres, qui n’ont pas, il est
vrai
, écrit encore leurs chefs-d’œuvre, mais dont les
à donner des successeurs au Misanthrope et au Tartufe, tout cela est
vrai
. Que de plus le roi ait accordé à ce poète, qui é
e pourtant de ses chefs-d’œuvre comme de bagatelles 3, jolies, il est
vrai
, mais peu dignes d’occuper des gens nés pour s’oc
finit par trouver au coin d’un bois, c’est le mot qui l’avait fui. Sa
vraie
supériorité est dans la satire littéraire ; dans
nt trouvé dans Boileau un peintre plus indulgent. Je ne sais s’il est
vrai
, comme l’affirmait un de ses contemporains, qu’av
et agitée, celle de Montesquieu, de Voltaire et de Rousseau. S’il est
vrai
, comme le prouve le simple exposé des faits, que
nificence, au moins ne faut-il pas oublier celle de Richelieu. Il est
vrai
qu’immédiatement après la mort de son ministre, L
aux, 16,000 pour les étrangers, et le reste en gratifications. Il est
vrai
qu’en 1673 le roi s’avisa envers les académiciens
, et dont il est trop puni par le ridicule de les avoir faits. Il est
vrai
que les grands talens échapperont plus aisément q
mede Sévigné prend la liberté de se moquer un peu de ce choix. Il est
vrai
qu’au lieu d’écrire l’histoire, Racine se content
enfin, il avait puisé dans Plaute et dans Térence le sel attique, le
vrai
ton des sentences comiques et l’art de peindre fi
olière sont encore bien plus outrés. Voltaire l’appelle le père de la
vraie
comédie, et, pour la France, il se peut qu’il ait
et fait souvent perdre de vue le caractère principal. Les scènes d’un
vrai
comique qu’offre cette pièce sont accessoires, et
de la comédie à masques et de l’opéra buffa des Italiens ; à dire le
vrai
, c’est là que ce rôle est à sa place. Molière a m
e donne Le Légataire pour le chef-d’œuvre de la gaîté comique. À dire
vrai
, c’est une triste gaîté. Quel sujet de plaisanter
rop séduisant pour jamais devenir utile. Et d’ailleurs s’il s’agit du
vrai
comique, le relâchement des mœurs de la haute soc
r à la mode de Dancourt, on éprouve non seulement de l’ennui, mais un
vrai
démolit pour cette peinture du dénuement complet
cette peinture du dénuement complet de toute moralité, qui, bien que
vraie
, n’est pourtant ni poétique ni naturelle. Il faut
mèneront ses efforts. Il sacrifiera l’enjouement et l’inspiration, la
vraie
gaité de la poésie, au sérieux composé d’une imit
en conséquence sur le chemin par lequel on y arrivera. Il y aurait un
vrai
sentiment de l’art dans un tel genre, s’il ne dev
forme de ses opéras et de ses prologues souvent allégoriques. Il est
vrai
que la poésie y déploie moins de richesses, mais
ur un ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité. Il est
vrai
qu’il faut y voir jouer ce fameux Brunet, dont le
moitié de ses coups portent en l’air. il confond tellement ce qui est
vrai
et ce qui est erroné, ce qui est connu et ce qui
artage pas le mépris des critiques pour la comédie d’intrigue. Il est
vrai
que les moyens par lesquels Beaumarchais a réussi
aveur précieuse de chaque instant qu’ils passent sur la scène. Il est
vrai
que l’extrême délicatesse du public et la sévérit
là vient que dans leurs tours de force ils passent souvent à côté du
vrai
. Talma est un homme de génie unique, et il est pr
ence du calme extérieur, trahit l’agitation profonde de l’âme. Il est
vrai
que ce n’est pas ce que les auteurs tragiques ont
erre ! termine la pièce. Voilà une idée et des effets qui prouvent un
vrai
sentiment de l’art, mais l’exécution laisse encor
ouvoir très fort, qui ne soit pas bête. Elle se sent aimée — et c’est
vrai
— de son chef et de trois ou quatre ministres qui
chef et de trois ou quatre ministres qui se payent largement, ii est
vrai
, mais qui travaillent, qui sont très attachés au
’est le règne de la bourgeoisie moyenne qui commence. Rien n’est plus
vrai
. Saint-Simon dira plus tard de tout le règne de L
nt de hautes vertus, mais qu’il n’eut point de ridicules. Cela est si
vrai
que, dans tous les violents libelles qu’on a fait
t de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal ». Au
vrai
, et on le voit par les textes empruntés au Cyrus
se soit écrié au milieu du parterre : « Courage ! Molière ; voilà la
vraie
comédie ! ». Ce propos est beaucoup plus vraisemb
ès que cette pièce obtint. En tout cas, le vieillard avait raison, la
vraie
comédie étant la peinture des mœurs du jour, et i
mœurs du jour, et il avait raison encore s’il devinait que c’était la
vraie
comédie de Molière qui faisait son avènement : le
possible. Reste cependant que cette outrance gâte la pièce, du reste
vraie
, juste, fine et spirituelle à souhait. Car enfin
te vraie, juste, fine et spirituelle à souhait. Car enfin il est très
vrai
que c’est une grande chance de bonheur que d’épou
raisonnable, et que devient la thèse ? Sauf ce défaut, capital il est
vrai
, la pièce est d’un grand bon sens et d’une profon
ur est serviable. Il n’y a pas beaucoup de misanthropie là-dedans. Le
vrai
titre serait l’Insociable et la vérité est qu’Alc
pas ». C’est peut-être un peu trop dire, mais il n’est qu’absolument
vrai
que le Misanthrope est moins encore une comédie d
de Condé et tout aussitôt attaquée violemment par les dévots faux ou
vrais
. Molière n’osa pas la jouer sur son théâtre et se
ns pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot et qu’il a employé deux actes entiers à pré
e cinquième est décidément d’une invraisemblance extravagante. Il est
vrai
; mais il se peut que Molière ait voulu indiquer
e Saint Simon dit qu’il était. Il laissait berner ses favoris. Il est
vrai
qu’il laissait dauber aussi sur les marquis. Lui
vertissement, à dire qu’Argan n’est pas un malade imaginaire, mais un
vrai
malade, à savoir un neurasthénique. Je le veux bi
mais, que Dieu était complètement étranger à son esprit. Il est très
vrai
, comme ce fut le principal grief des dévots contr
e n’avoir eu que celles-là. Ce sont des idées de sens commue, dans la
vraie
signification du mot, de sens public et de sens m
ntredit pas la thèse de L’École des maris, mais la confirme. — Il est
vrai
, mais cette thèse eût été bien plus confirmée enc
Molière est un Don Quichotte qui se déguise en Sancho Pança et que le
vrai
Molière, c’est Don Quichotte ? » Ce serait aller
roit à la bonté infaillible de la nature, qui fait de la nature notre
vrai
et sûr guide et qui veut ramener l’humanité à la
pathiques. Dans ces trois affirmations, il n’y a, à mon avis, rien de
vrai
. On nous dit : « La grande leçon à la fois d’esth
. Or pour que son raisonnement soit probant il faut qu’il ne soit pas
vrai
que les médecins savent guérir, et que dès lors i
en le ridiculisant c’est le préjugé qu’on ridiculise. Et il est très
vrai
aussi qu’en cette pièce la nature, la bonne natur
s, et s’il les a attaqués cependant, il reste à dire que ce n’est pas
vrai
, car s’il les avait attaqués la théorie serait fa
le du Bourgeois gentilhommeou Martine encore dansles Femmes savantes,
vraies
filles de la nature s’il en fat, qui ne font poin
ne nous font rire, qui ne sont comiques ou drôles, qu’à force d’être
vraies
. Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous di
exactement la définition de Nisard, c’est une chose que j’estime très
vraie
. Or c’est là précisément, en tant qu’intelligence
commun de son temps ce qui est toujours sens commun. Il sera toujours
vrai
, dans les parties moyennes de l’humanité, qu’à je
s à ce nouveau point de vue. Il ne faut pas être étourdi : c’est très
vrai
, mais il n’y a pas de belles et hautes actions sa
de l’enlisement ; c’est plus peut-être et il est terrible et il a du
vrai
le mot de Mme de Lambert : « Depuis qu’on a fait
uns aux autres, et Molière est ici très cohérent ; car de même que le
vrai
est pour lui ce que tout le monde pense, de même
craindre de ne pas ressembler à tout le monde qui soit contraire à la
vraie
morale qui consiste précisément à vouloir être me
ls l’ont et vous l’avez si vous faites comme eux ; ne cherchez pas le
vrai
, il est trouvé, ils l’ont et vous l’avez si vous
je le défendrai contre les réquisitoires, comme sur d’autres, il est
vrai
, je donnerai raison aux accusateurs. Fénelon, trè
z clairement qu’au quatrième Chrysalde ne dit pas un mot de sa pensée
vraie
et simplement « pousse la satire », et qu’à plus
as peu de chose, je le dirai sans réticences à mon tour. Il n’est pas
vrai
, comme le dit Fénelon, répété par Rousseau, que M
scènes, très courtes, de Don Juan. Molière, d’une part, a voulu être
vrai
et il savait qu’il est vrai que des grands seigne
n Juan. Molière, d’une part, a voulu être vrai et il savait qu’il est
vrai
que des grands seigneurs très vicieux et très méc
gens des propos convaincants et persuasifs ; et ensuite il n’est pas
vrai
que les honnêtes gens se bornent toujours à parle
nent toujours à parler : le Cléante de Tartuffe parle beaucoup il est
vrai
et ce n’était pas inutile ; mais il agit aussi pu
t que c’est lui qui fait le dénouement. Que veut-on de plus et est-il
vrai
que les honnêtes gens de Molière se bornent à par
sont dupés, mais nous méprisons les coquins qui les dupent. Cela est
vrai
et du Dorante du Bourgeois gentilhomme et de l’An
que vous vous en soucieriez au- " tant que de cela ; et c’est presque
vrai
, car vous sacrifiez votre fille en la mariant con
rop aux défauts à l’exclusion des vices, cela ne laisse pas de rester
vrai
. Quand on a nommé comme grands vicieux flagellés
é l’auteur de cette révolution qui a remplacé l’extraordinaire par le
vrai
et l’imagination par le goût des peintures morale
ns l’extraordinaire, est forcée, même fantaisiste, de tenir compte du
vrai
plus que la tragédie. Or, qu’un auteur comique ca
raits d’une imagination qui se donne l’essor et qui souvent laisse le
vrai
pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous p
: le premier point de la poétique de Molière. Un mouvement du côté du
vrai
se marque déjà et surtout un mouvement qui écarte
bon sens et qui avez vu beaucoup de choses ? Donc je suis amusant et
vrai
, c’est tout ce que je veux être. » Quant aux règl
que si elle fait la moindre faute à cet égard, un jour […] elle ira,
vrai
partage du diable, Bouillir dans les Enfers à tou
irréligieuse de la part de Don Juan ; mais ce qu’il y a dans la scène
vraie
, c’est un crime de Don Juan, le crime qui consist
lérat, c’est maintenant que je te connais tout entier. » Il est très
vrai
. Elle le connaît tel qu’il a été, tel qu’il est e
e qui ne plaisait pas à la marquise et qu’elle ne voulait pas qui fût
vrai
: « Vous ne mentez jamais, Monsieur le Prince ? d
ne à la Statue du Commandeur et en disant : « La voilà ». Il est très
vrai
. Tout en le reconnaissant vrai dans ses traits gé
en disant : « La voilà ». Il est très vrai. Tout en le reconnaissant
vrai
dans ses traits généraux puisqu’il met du texte d
il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot ; il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
u gros, et il fait le sien, de temps en temps, insuffisamment fin. Le
vrai
Onuphre, qui veut acquérir et entretenir une répu
ais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule. » Il y a du
vrai
et du faux ici. Du vrai : j’ai fait remarquer moi
t qu’à le rendre très ridicule. » Il y a du vrai et du faux ici. Du
vrai
: j’ai fait remarquer moi-même que, pour que Tart
rmation grotesque. Quand on y réfléchit on le trouve très juste, très
vrai
de grande vérité humaine et presque sans exagérat
Tartuffe, et ce que vous attendiez que dît Orgon, c’était : « Il est
vrai
». Mais Molière n’est pas de ceux que l’on prend
eur, l’homme de lettres, et voilà bien encore, si l’on veut et il est
vrai
, de la comédie professionnelle. Car précisément i
ien loin. Elle ne serait que très respectable si tout cela était bien
vrai
. Mais il n’est vrai qu’à moitié au plus et, à moi
rait que très respectable si tout cela était bien vrai. Mais il n’est
vrai
qu’à moitié au plus et, à moitié au moins, il est
oite son travers. Ce qui la distingue, c’est sa hauteur d’âme qui est
vraie
: elle n’est pas comme Armande qui enrage de voir
allait nier, mais qu’elle n’y a pas pensé : Mon trouble, il est bien
vrai
, m’a si fort possédée, Que de le démentir je n’ai
tends point de mal à tout ce que j’ai fait. […] Et pourquoi, s’il est
vrai
, ne le dirais-je pas ? […] Le moyen de chasser ce
ue de duvet » a dit M. Jules Lemaître. C’est la fille de Chrysale, sa
vraie
fille. Elle est peuple, avec de l’esprit et de l’
ses et si délicates figures de jeunes filles et de jeunes filles très
vraies
, car elles n’ont rien de conventionnel. Il les a
re Gœthe et George Sand pour en retrouver de semblables, à la fois si
vraies
et si attrayantes. Quelques-uns de ces types ne s
qu’un imbécile soit quelquefois un homme d’esprit (et la converse est
vraie
). Cependant Arnolphe n’est pas très complexe pour
e est vraie). Cependant Arnolphe n’est pas très complexe pour dire le
vrai
. Il est presque un. Il est l’homme qui ne veut pa
omme un avare ramasse une épingle. Don Juan est donc complexe, il est
vrai
, mais sans contradiction et d’une complexité très
nnel. Il suffisait que, encore qu’exceptionnel, il ne fût pas hors du
vrai
. Or vous savez tous qu’il n’y est pas. » Il y a
croire qu’au point de vue de L’art c’est le personnage un qui est le
vrai
, encore que par définition il soit faux. C’est qu
rité artistique et la vérité morale. La vérité en soi, car ce qui est
vrai
dans le fond même des choses, c’est que l’homme n
t chose artistique, mais le tableau l’est bien davantage. Cela est si
vrai
que pour donner de la vie générale, de la vie amb
Ils ne sont pas exacts. Non, ils ne sont ; pas exacts, mais ils sont
vrais
de la vérité profonde ; car tous ces mots-là que
ès bien au fond de l’âme et ils sont leur âme même ; et ces gens sont
vrais
de 1a vérité artistique. L’art consistant à être
gens sont vrais de 1a vérité artistique. L’art consistant à être plus
vrai
que le réel en cherchant dans le réel même le car
appellent des descentes de lit. Il ne faut donc pas se tromper sur le
vrai
caractère important. Mais encore quel est le moye
et la leurrât au moins en langage d’amoureux. C’est d’une nuance très
vraie
, très simple et c’est exquis : « Ah ! Que vous sa
hommes ont de leurs mœurs, tout ce qui dit au public : « Cela est-il
vrai
? » J’insiste un peu, peut-être à tort ; mais cet
quée et même, à proprement parler, par la suppression de l’intrigue «
vraie
, logique, amusante », c’est ainsi que Dumas fils
bien faite. Molière s’est peu inquiété de cette logique-là. Il a été
vrai
et amusant et il a été logique dans la compositio
dans leur devenir à travers une situation, mais rien de plus. Il est
vrai
qu’Alceste soit amoureux d’une mondaine, de par c
devienne ridicule malheureux et finalement délaissé et isolé. Il est
vrai
qu’Arnolphe soit un vieux garçon, seigneur et gar
nsieur de la Souche soit très malheureux à la fin de la pièce. Il est
vrai
que Philaminte ait séduit par son esprit et sa di
ite des sottises que son amour du bel esprit lui a fait faire. Il est
vrai
qu’Orgon, au commencement du déclin de l’âge, s’é
par ce personnage aussi loin que vous savez qu’il est poussé. Il est
vrai
qu’il y a des avares et il est logique que, dans
ient prodigues et surtout soient plus ou moins dénaturés. Molière est
vrai
et Molière est logique dans le devenir de ses per
roniques les dernières paroles qu’elle adresse à Armande, mais est-il
vrai
qu’elles soient ironiques ? C’est une question su
iré. Mais, en un mot, je sais, pour toute ma science, Du faux avec le
vrai
faire la différence » Et comme je ne vois nul gen
r avec beaucoup de joie. L’aventure me surprend fort, Et pour dire le
vrai
, je ne m’attendais pas D’avoir un peintre si illu
e l’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est
vrai
que la versification française sa gêné [oui, la v
ification régulière, à preuve ses chevilles et ses délayages], il est
vrai
même qu’il a mieux réussi pour les vers dans l’Am
ferait que les affaiblir. Mais en voici d’autres qui vont jusqu’à un
vrai
transport : Neque virgo est usquam, neque ego, q
, l’Avare est moins mal écrit que les Pièces qui sont en Vers. Il est
vrai
que la versification Française l’a gêné. Il est v
en Vers. Il est vrai que la versification Française l’a gêné. Il est
vrai
même qu’il a mieux réussi pour les Vers dans l’Am
s défenseurs ne manqueront pas de dire qu’il a traité avec honneur la
vraie
probité, qu’il n’a attaqué qu’une vertu chagrine,
si loué ? Car, comme on ne voit pas qu’où l’honneur les conduit, Les
vrais
braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Le
Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et
vrais
dévots, qu’on doit suivre à la trace, Ne sont pas
cratif et de tenir un jour une charge honorable. Après tout, s’il est
vrai
que Molière ait commencé ses humanités assez tard
que nous rencontrons pour la première fois des actes authentiques, de
vraies
preuves, des mentions sur les registres municipau
ncune qui, plus tard, lui souffla M. de Pourceaugnac. Et n’est-il pas
vrai
que Petit Jean, « ce traiteur qui fait si bonne c
die de caractères. En troisième lieu, Molière va chercher le rire aux
vraies
sources du ridicule. La nuance est ici difficile
en a employé quelquefois des moyens de goût douteux. Il est cependant
vrai
qu’il a ses tendances, ses procédés, son but, son
sse, par la faiblesse même de son dénouement, que cette fin n’est pas
vraie
, mais seulement obligatoire. — Molière, semble-t-
raits d’une imagination qui se donne l’essor et qui souvent laisse le
vrai
pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous p
femmes qu’a faites Racine dans ses tragédies ; il n’en est pas moins
vrai
que Molière n’a usé d’aucune subtilité pour compr
Cette remarque préliminaire jette peut-être déjà quelque jour sur le
vrai
sens de Tartufe et sur les intentions de Molière.
avec la chambre des filles. Voilà tout le profit qu’un dévot, faux ou
vrai
, pouvait alors songer à tirer de sa dévotion ; et
ait pas de faux dévots à la cour du jeune Louis XIV, il y en avait de
vrais
, que le spectacle de cette autre espèce de « libe
les jansénistes. Voilà les ennemis ou les adversaires de Molière, les
vrais
dévots, non pas les faux, ceux que l’éclat du suc
mains qui font le prix de la vie ? N’est-ce pas enfin que les dévots,
vrais
ou faux, sont toujours dangereux ? qu’en proposan
x efforts des hommes un but inaccessible, ils les dissuadent de leurs
vrais
devoirs ; et qu’en prêchant enfin, comme ils font
e les « faux dévots », « qui font tant de grimace », et les « bons et
vrais
dévots » qui ne font pas « beaucoup de bruit ». M
votion comme d’une faiblesse ou comme d’un crime. Mais l’enseigne des
vrais
est de n’en pas avoir ; ils se contentent d’être
autres vivre à leur guise. En d’autres termes encore, la marque de la
vraie
piété, pour Cléante, c’est de ne se soucier que d
e traduisit plus éloquemment la douloureuse indignation de tous les «
vrais
dévots », que Bourdaloue, dans son Sermon sur l’h
rôle qu’y tiennent les servantes, Nicole, Martine, Nérine ou Dorine,
vraies
filles de la nature, dont le naïf bon sens s’écha
us font rire, qui ne sont comiques ou « drôles », qu’à force d’être «
vraies
». Ne semble-t-il pas qu’elles soient là pour nou
) Voilà vraiment du Molière, du bon Molière, du meilleur Molière, du
vrai
fils de Jean Pocquelin. Prenons encore le « coupl
vent évoquer, choquent par leur incohérent entassement. Tout cela est
vrai
quand on lit Molière ; mais tout cela apparaît fa
nrent à Paris, où ils jouèrent devant le Roi et toute la Cour. Il est
vrai
que la Troupe ne réussit pas cette première fois
omonts et de leurs rodomontades ; mais jamais elle n’a raillé, ni les
vrais
braves, ni la vraie bravoure. Elle s’est réjouie
odomontades ; mais jamais elle n’a raillé, ni les vrais braves, ni la
vraie
bravoure. Elle s’est réjouie des Pédants et de la
i parfaitement qu’ils semblaient moins des Acteurs de Comédie que les
vraies
Personnes qu’ils représentaient.
che ses dernières victimes... Molière, entre les deux, lui trouve son
vrai
nom : Tartuffe ! Molière, âme vraiment loyale, ne
yeux, le poème de Lucrèce ; ce fut son premier essai poétique. Il est
vrai
que déjà, au milieu de ses occupations sérieuses,
tombe, son vieux grand-père ? N’était-ce pas là toute sa famille, sa
vraie
famille ? Qui l’avait aimé, caressé, élevé; qui l
ntasser sous leur pas moins d’aventures romanesques. Il sentit que la
vraie
comédie ne se contente pas d’aventures risibles;
s’il venait jamais à exprimer ce cœur, on verrait ce que c’est que la
vraie
comédie ! Dès son établissement à Paris, il s’ess
erts de ridicule ; au galimatias des ruelles, il opposait cette prose
vraie
et de bon sens que lui seul a eue. On s’étouffait
de ces noms pour décrier le plus beau roman du monde ? CATHOS. Il est
vrai
, mon oncle, qu’une oreille un peu délicate pâtit
Il avait senti qu’il ne suffisait pas d’avoir en soi le sentiment du
vrai
, qu’il fallait encore le savoir communiquer aux h
de Régnier, de Brantôme), c’était alors la forme qu’il cherchait, la
vraie
forme française. Je n’ai plus que faire, disait-i
nd sérieux qu’on remarquait en lui. Dans ses premières pièces, il est
vrai
, avant les malheurs de son mariage, ce sont plutô
’ils lui disaient, que de fois il se l’était dit à lui-même ! Il est
vrai
, ma raison me le dit chaque jour, Mais la raison.
e, il y donnait cours à tous ses sentiments, la fiction était le côté
vrai
, le côté éternel de son âme, tout le reste était
rait-on que plusieurs prétendaient, avec naïveté, que la fausse et la
vraie
dévotion ayant au dehors beaucoup de ressemblance
el spectacle : le comédien prenant contre les dévots la défense de la
vraie
piété, flétrissant l’hypocrisie avec les pères de
ui, plus que lui, a vulgarisé le bon sens et fortifié le sentiment du
vrai
dans le peuple ? Aussi le peuple ne l’a-t-il jama
rt ; il cherchait à développer en lui un caractère noble, généreux et
vrai
. Il lui enseignait que le théâtre même doit être
mort nous en chasse ? Sortons-en de nous-mêmes avec gloire, comme de
vrais
amis et comme de vrais sages. Embrassons-nous pou
Sortons-en de nous-mêmes avec gloire, comme de vrais amis et comme de
vrais
sages. Embrassons-nous pour la dernière fois, et
oi ! Vous vouliez accomplir sans moi une action si glorieuse ? C’est
vrai
,dit Chapelle, nous l’avions oublié. Viens te noye
elle l’avait, disait-elle, trouvé honnête. Cette bonne fille était un
vrai
bonheur dans la maison de Molière, il trouvait, g
en effet, une personne extrêmement jolie, pleine de douceur, naïve et
vraie
en toute chose. Un air tout engageant, je ne sai
rendait, dans ses colères contre Monsieur Loyal et autres, bien plus
vrai
. Ainsi Debrie faisait le notaire dans l’École des
n cœur en moi tout prêt à n’obéir ? Ensemble et détails, tout était
vrai
: c’était sa vie, sa maison, son cœur, que Molièr
comédies ; mais qui dit comédie, dit vérité, et pour les rendre plus
vraies
, il puisait dans sa vie, dans celle de ses amis,
ure que tout le reste lui manqua. Je veux parler de son amour pour le
vrai
. Dès qu’il s’était vu trahi, abandonné, raillé pa
t d’un genre peu naturel, Molière, qui n’était à son aise que dans le
vrai
, y avançait lentement, et, dans l’intervalle, voi
es tombés dans l’incrédulité se prétendirent ramenés par Molière à la
vraie
religion. Saint Évremont, quelques années plus ta
outes ces chimères, son véritable moi ? Était-ce le rêve qui était sa
vraie
vie, ou la réalité; mais la réalité, où finissait
e pouvaient point finir lorsqu’on le voyait représenter de manière si
vraie
, un personnage en apparence contre nature. De plu
, ajouta-t-il, vous paraissez plus mal que ’’tantôt’’. » - Cela est
vrai
, lui répondit Molière, j’ai un froid qui me tue.
elle n’en avait. « Eh non ! dit-il, les bouillons de ma femme sont de
vraie
eau-forte pour moi ; car vous savez tous les ingr
hions dans la comédie que le Roman (d’amour). Ces sentimens sont fort
vrais
, mais on ne doit pas les apeller jugemens pour la
ique, qui provoque en d’autres circonstances le rire. La chose est si
vraie
que l’on passe souvent pour la même cause des lar
e 1813). Acte 2. — F. 18. recto : Acte 3. Le relieur a fait une
vraie
salade. IV — F. 20. recto et verso : Divers
l’animal » (au crayon) Au verso du dernier feuillet de garde : VUE
VRAIE
SUR LE MANQUE DE LOVE IN MY LIFE « Les (figure) l
ir la fausseté des 3/4 des choses que les charlatans de Paris apelent
vraies
. Vous savez, Monsieur, qu’il entre dans nos conve
t. et le rend insensible aux autres choses. » BEYLE : " Profondément
vrai
. » I, page 35 : V :" Toutes les passions roulent
ns qu’on lui donne dans les salons, et souriant devant un bon feu. Le
vrai
haïsseur d’hommes dans le sens grec, est dans Sha
it lui répondre en riant : mon cher ami, « Passez la Manche », car le
vrai
ridicule d’Alceste est de se révolter contre l’in
que le comique qui leur est présenté ne soit trop grossier. S’il est
vrai
qu’on aimât la farce, dans la jeunesse de Louis X
hir, lui, ni la vérité, Il aide à m’accabler d’un crime imaginaire !
Vrai
sujet de colère pour un misantrope, par la dispro
ce vers comme s’il était précédé de la particule car. Cela montre le
vrai
chagrin de Mme Pernelle, c’est de ne pas avoir pl
iré. Mais, en un mot. je sais, pour toute ma science, Du faux avec le
vrai
faire la différence. Et, comme je ne vois nul gen
’ai traité cela de pure bagatelle. Une critique bien vieille et bien
vraie
, c’est que Dorine n’est pas du tout dans nos mœur
ot. Orgon Ensemble vous vivrez, dans vos ardeurs fidèles, Comme deux
vrais
enfants ; comme deux tourterelles : C’est une de
nte. Mariane Eh ! Dorine de grâce… Jeu de théâtre qui peut être
vrai
au fond, mais qui de la manière dont il est exécu
moi… Dorine Non, vous serez, ma foi, tartuffiée Indécence bien
vraie
et bien bonne que notre bégueulisme actuel siffle
rire extrême, vue du bonheur, on est attendri. Dorine À vous dire le
vrai
, les amants sont bien fous ! Excellent vers qui
pourroit bien avoir douceur de cœur pour elle. Plût à Dieu qu’il fût
vrai
! la chose seroit belle. Enfin, votre intérêt l’o
Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes. Y a ni quelque chose de
vrai
là dedans ou le tout est-il belle hypocrisie tout
ne première] ACTE V Scène première Orgon, Cléante Cléante Mais au
vrai
zèle aussi n’allez pas-faire injure, Et, s’il vou
dé. Les préjugés, ami, sont une loi du vulgaire, est une chose fort
vraie
, mais dans un autre sens que celui de Voltaire ;
sur le Tartuffe La marche de cette pièce n’est pas rapide, il est
vrai
, mais Molière peint parfaitement bien tout ce qu’
facile à un homme tel que Molière de remédier, placer par exemple un
vrai
dévot à côté de Tartuffe, un vieil évêque pieux,
évêque, on pouvait présenter, toute police à part, les ridicules des
vrais
dévots, montrer combien il est facile d’abuser de
s’y prendre pour bien s’en tirer. Cette scène peut être parfaitement
vraie
pour M. de Roicy, mais arrangée à notre manière,
nes, qui ne méritent presque pas la peine d’être dites, mais qui sont
vraies
. » [Acte premier, scène première] ACTE
134. Un caractère plein de force et d’esprit. Pages 136-7. Peinture
vraie
du commencement d’une passion. Page 138. Stile r
II Hyacinte, Octave, Scapin, Silvestre Hyacinthe Page 140. Peinture
vraie
d’une jeune fille amoureuse. Page 140. J’ai ouï
pillard des grands hommes, et cela n’y fait rien. Trouvé parfaitement
vrai
le 7 août 1816. V.George Dandin Notes s
s hommes. Mon commentaire est une collection de choses communes, mais
vraies
. Je les écris pour m’éviter la peine de les réinv
utenez donc la chose. George Dandin Elle est toute soutenue. Cela est
vrai
. Peinture du paysan qui ignore l’honneur et qui
er de très bonne foi les vers de Trissotin. Ils peuvent lui donner un
vrai
plaisir. Quel ridicule y a-t-il à cela ! celui d’
être plaisantée. Ridicule bien du sujet. Bélise s’attache aux mots en
vraie
pédante au lieu de comprendre la chose. Cela pour
voir, du point fixe, écarté Ce que nous appelons centre de gravité ?
Vrai
ridicule des savans. Trissotin Bien lui prend de
; Ces deux adverbes joints font admirablement. Cette scène est très
vraie
, mais elle est fade pour moi. Je ne me sens nulle
, Mais j’entends là-dessous un million de mots. Philaminte trouve un
vrai
plaisir à cela, elle a tort comme littérateur, ma
. 36. En réalité il y fut en 1812. 37. Bucci lit Byron. 38. Cf. la
vraie
inscription, p. 133 de Stendhal et ses amis. 39
t il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot. Il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
t. L’ulcère ne périt pas avant que la chair ne soit dévorée. Voilà le
vrai
don Juan, fils du dix-neuvième siècle, expression
st que Célimène a touché l’endroit sensible, et le coup a été sûr. La
vraie
passion d’Alceste, ce n’est pas l’amour, c’est la
c’est une hypothèse, elle est fausse, nous ferons comme si elle était
vraie
, et je vivrai sur elle. Vous mentirez, je ne m’y
s les misérables. Non, il ne se déclare que par ses actes ; c’est un
vrai
criminel qui n’a pas besoin de la rhétorique du c
ndant, comme son observation le prouve, Molière ne tourne pas du côté
vrai
les colères du spectateur ; on dirait presque que
le point d’appui lui manquait. Il trouvera à la fois l’immense et le
vrai
, le grandiose et le simple, le jour où il s’adres
où il touchera le centre de perspective d’où toute chose est vue à sa
vraie
place, le cœur de la science et le cœur de la vie
t pas de liberté, et le théâtre tragique n’eut aucune entrave. Il est
vrai
que la royauté était hors d’atteinte et qu’elle s
relief et de vérité toutes les variétés de la physionomie humaine. Le
vrai
génie comique que Molière seul peut-être a posséd
raits d’une imagination qui se donne l’essor et qui souvent laisse le
vrai
pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous p
ais qu’elle soit condamnée avec le reste ; mais supposé, comme il est
vrai
, que les exercices de la piété souffrent des inte
s que Molière a burinés, pour n’être pas exposés à confondre avec les
vrais
dévots. Ces gens qui par une âme à l’intérêt sou
caractère, comme le bon sens est la règle de son esprit ; il aime le
vrai
, c’est-à-dire la mesure, et il essaye d’y ramener
res de son âge mûr, au langage populaire qu’il a dû mettre, pour être
vrai
, dans la bouche de quelques vauriens de bas étage
utre à ne rien faire. Sans doute il a beaucoup dormi, et il parle du
vrai
dormir avec trop de passion et de reconnaissance
rançais et si humains, si modernes et si antiques, pour tout dire, si
vrais
et si durables. Ils sont bien de leur pays et de
Matamore, qui débute par ces vers qu’il adresse à son valet : Il est
vrai
que je rêve, et ne saurais résoudre Lequel des de
Horace? Les anciens et les modernes t’ont-ils fourni beaucoup? Il est
vrai
que les canevas italiens et les romans espagnols
et Montausier a répondu il y a longtemps à l’orateur genevois. Est-il
vrai
qu’il a fallu que tu fisses l’apologie du Tartufe
omédies à des farces extravagantes. Molière, qui avait un talent trop
vrai
pour réussir dans un genre faux, apprit depuis à
Femmes savantes, que les comédies de caractère et de mœurs étaient le
vrai
genre sérieux; mais il ne leur apprit pas à y réu
nt je viens de parler disparaissent au milieu du bon comique et de la
vraie
gaieté dont cette pièce est remplie. Situations,
fait qu’après avoir ri de bon cœur, on dit à part soi : Que cela est
vrai
! Ainsi; lorsqu’on voit Arnolphe, bien convaincu q
s avez le front de le dire à moi-même ? AGNÈS. Et pourquoi, s’il est
vrai
, ne le dirais-je pas? ARNOLPHE. Le deviez-vous ai
? point du tout. Quel mal cela peut-il vous faire ? ARNOLPHE. Il est
vrai
, j’ai sujet d’en être réjoui. Vous ne m’aimez don
n prendre sa part; mais il ne faut la faire à qui que ce soit. Il est
vrai
que les ennemis de Molière lui en avaient donné l
n auparavant, il avait mêlé beaucoup d’éloges à ses critiques. Il est
vrai
que ses louanges n’étaient pas toujours flatteuse
e d’autant plus volontiers, qu’ils sont encore aujourd’hui tout aussi
vrais
que de son temps. C’est aussi dans cette pièce qu
et brusque, ou d’un rigorisme outré sur l’obligation d’être toujours
vrai
, le poète qui nous le fait sentir n’est-il pas un
n’a point à louer les vers de messieurs tels, le parterre rit, il est
vrai
; mais la raison répond à cette boutade plaisante,
yable haine. Son caractère est conservé : il est parti d’un principe
vrai
; mais l’humeur qui le domine l’emporte beaucoup t
it, et Rousseau l’accuse de fausseté dans l’instant où il est le plus
vrai
, car qu’y a-t-il de plus vrai que d’être soi-même
usseté dans l’instant où il est le plus vrai, car qu’y a-t-il de plus
vrai
que d’être soi-même en s’efforçant de ne pas l’êt
end que ses maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons. Il est
vrai
que Rousseau n’en donne pas la moindre preuve, et
et du Tartufe est beaucoup plus profond; mais il n’y en a pas un plus
vrai
ni plus gai que le personnage de M. Jourdain. Tou
férer celui de Plaute. Il blâme la distinction, un peu longue, il est
vrai
, et même un peu subtile, de l’amant et de l’époux
ès-important que la pureté des sentiments d’Alcmène et sa sensibilité
vraie
rachetât et couvrît ce qu’il y a d’involontaireme
que tous les hommes sont amoureux d’elle, persuasion poussée, il est
vrai
, jusqu’à un excès qui passe les bornes du ridicul
’eut besoin que d’une seule idée pour venir à bout du Tartufe. Il est
vrai
qu’elle est étendue et profonde, et son ouvrage s
essaire pour exprimer un travers très-commun. La distinction entre la
vraie
piété et la fausse dévotion, si solidement établi
a sa femme toute sa vie, et toute sa vie elle fit son malheur. Il est
vrai
que, lorsqu’il fut mort, elle parvint à lui obten
ux marionnettes, ceux qui devaient plus tard fournir la matière de la
vraie
comédie, le jour où un homme de génie devait la c
roides, embrouillées, dont l’intrigue est plus subtile qu’ingénieuse,
vrais
logogriphes à la lecture, il y a une force de lan
lus à la mode, et d’élever le goût du public, avant de lui offrir les
vrais
modèles. Le public même n’en demandait pas plus ;
Et toutefois cette pièce est moins un modèle qu’une indication de la
vraie
comédie. Le principal personnage, le menteur, n’e
le développement d’une comédie et à être un centre d’action, est plus
vraie
que celle du Menteur. Il y a plus d’étourdis qui
la vie. Les mœurs, dans cette partie du théâtre de Molière, sont plus
vraies
que dans le Menteur. Corneille a mis la scène à P
ces locutions parisiennes où le bon sens de Malherbe reconnaissait le
vrai
français. Il y a un écrivain de génie dans L’Étou
ce portrait, et on a raison. Mais d’où vient que nous le trouvons si
vrai
? En dirions-nous autant d’un caractère d’excepti
les situations, ils produisent d’autres caractères. Sganarelle est le
vrai
père d’Isabelle ; de même qu’Arnolphe, dans L’Éco
st jeté, et par la façon dont il en sort. On le sait honnête homme et
vrai
, et les poètes de tout temps sont friands de tels
œur ; si Clitandre s’exalte en lui parlant d’amour, elle le ramène au
vrai
: L’amour, dans son transport, parie toujours ai
s à la fois malhonnêtes et ridicules, l’amour du bien, du naturel, du
vrai
; tout ce qui est, soit une maxime de devoir, soi
Molière lui-même, et qu’au plaisir de voir des personnages peints au
vrai
, se joint je ne sais quelle affection tendre pour
rennent un moment hors de ces limites dans lesquelles est renfermé le
vrai
. Est-ce cette mesure qui a fait de Molière l’homm
if que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? MARIANE. Il est
vrai
qu’il brille beaucoup. CLÉANTE, ôtant du doigt de
ésent que mon père vous a fait. HARPAGON. Moi ? CLÉANTE. N’est-il pas
vrai
, mon père, que vous voulez que madame le garde po
osie & de Cléanthis, & avec les scenes qui font de Jupiter un
vrai
petit-maître François ». Ainsi parloient Despréau
rosser Sosie, à lui voler sa ressemblance, à lui prouver qu’il est le
vrai
Sosie, à le renvoyer au port sans le laisser entr
tes pieds. Sosie. La remarque est ingénieuse, & de plus elle est
vraie
. J’aurois, si je le voulois, dans cette scene se
e vers, il fait débiter à Mercure un monologue de trois pages. Il est
vrai
qu’il s’y divertit à prévenir l’assemblée sur qui
aute fait battre Jupiter & Amphitrion à coups de poings, comme de
vrais
polissons, & nous aurons de la peine à nous i
insi que toutes les scenes de Cléanthis avec son époux. Rien de moins
vrai
. Il suffit de savoir lire pour s’en convaincre. S
suis le plus confus & le plus en souci : Mais il n’est rien plus
vrai
. Amphitrion. Mais il n’est rien plus vrai.Dessus
: Mais il n’est rien plus vrai. Amphitrion. Mais il n’est rien plus
vrai
.Dessus quelle apparence As-tu si fermement fondé
parence As-tu si fermement fondé cette assurance ? Sosie. Il est trop
vrai
, vous dis-je ; & cet étonnement, S’il vous to
e t’impose silence ; C’est trop me fatiguer l’esprit : Et je suis un
vrai
fou d’avoir la patience D’écouter, d’un valet, le
vie de Molière ; on ne dira de sa propre personne, que ce qu’on a cru
vrai
et digne d’être rapporté ; et on ne hasardera sur
e courage de préférer son talent à un poste honorable. Si ce fait est
vrai
, il fait également honneur au prince et au comédi
es ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre. Tant il est
vrai
que les hommes qui sont au-dessus des autres par
ien connu les hommes, que Molière les représenta avec des couleurs si
vraies
et si durables. Les connaisseurs ont dit, que l’É
a précédente. Il n’y a qu’un seul nœud dans Le Dépit amoureux. Il est
vrai
qu’on a trouvé le déguisement d’une fille en garç
er la fadeur et l’affectation. Ses ouvrages, où il se trouve quelques
vraies
beautés avec trop de faux brillants, étaient les
pièces en vers ; on y trouve bien moins de fautes de langage. Il est
vrai
qu’il y a quelques grossièretés : La bière est u
faite, apprise et représentée en moins de quinze jours. Il n’est pas
vrai
, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de
ntesque, dominaient partout. Molière fut le premier qui fit sentir le
vrai
, et par conséquent le beau. Cette pièce le fit co
et ainsi traité ne dût fournir qu’un acte. Mais c’est le caractère du
vrai
génie, de répandre sa fécondité sur un sujet stér
ardiment avancer, que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu
vraie
et éclairée est opposée à la dévotion imbécile d’
ottises : Il est mauvais poëte, et bon comédien ; Il fait rire, et de
vrai
, c’est tout ce qu’il fait bien. On imprima contr
e. Si Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une
vraie
comédie, Despréaux aurait eu raison de dire dans
nd critique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin dans ses
vraies
comédies, où il surpasse Térence : que s’il a déf
le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, et n’en fut pas moins estimé : le
vrai
mérite résiste à la satire. Mais Cottin était bie
le vice ridicule. Ce Maître, si heureux en Disciples, était Gassendi,
vrai
Sage, Philosophe pratique, immortel pour avoir so
e caractère de ce Poète. Satire cynique, censure ingénieuse, parodie,
vrai
comique, superstition, blasphème, saillie brillan
rt des intrigues roulaient sur le point d’honneur et sur la jalousie,
vrai
caractère de la Nation. Le titre de plusieurs Ouv
lutôt que de la jeunesse ? Peut-il changer la nature et renverser les
vrais
rapports des choses ? Il est l’homme de la vérité
e sa Pièce emporte leur condamnation, il a rempli sa tâche, il est un
vrai
Philosophe et un homme vertueux. Si le jeune Cléa
elle justesse dans la manière dont l’Auteur sépare l’hypocrisie de la
vraie
piété ! C’est à cet usage qu’il a destiné le rôle
ment de parties heureusement combinées, sans lequel il n’y a point de
vraie
création, et renouvellera parmi nous ce qu’on a v
isère et la nullité des Poètes. Tous ces drames, mis à la place de la
vraie
Comédie, ont fait penser qu’elle était anéantie p
de de leurs complices met à l’abri des recherches. S’il est ainsi, la
vraie
Comédie n’existera bientôt plus que dans ces dram
ertains côtés de l’art où l’imagination domine, appartiennent, il est
vrai
, à la jeunesse, mais Molière, le poète des réalit
trésor de ses premiers fruits. C’est gracieux, n’est-ce pas? Et c’est
vrai
, aussi, enfin c’est charmant ! Mais ce n’est pas
courage complet de mon opinion, car mon opinion est que vous êtes les
vraies
, les seules coupables. Raisonnons : on écrit en v
ille un jour moderne, française, chrétienne, priant du blasphémant le
vrai
Dieu cherchant son amour et sa haine, trouvant so
st possible. En tout cas, nous n’en sommes pas là. Nous avons, il est
vrai
, pour nous consoler, le drame des instructions cr
e tout de même ? Ceci n’est que la grimace innocente. Pour trouver la
vraie
pruderie, et nous aurons à causer de la pruderie,
ante la mordit et milady la chassa!... A la bonne heure ! voilà la
vraie
pruderie qui se fâche et qui sait pourquoi ! Mesd
l’unisson la complainte de l’adultère... toutes. » C’est encore assez
vrai
! toutes, à l’unisson. « Donc, en présence de cett
y pend un fruit? Laquelle d’entre vous me démentira si je dis que le
vrai
théâtre-femme serait celui qui prendrait le parti
de la routine ajoutent sur le ton de la plus fine raillerie : Il est
vrai
qu’avant vous personne n’avait assez de pénétrati
arrivé à penser que les interprètes de Molière en savent moins sur le
vrai
sens de ses ouvrages qu’un homme attentif après u
ule de ses espérances, de ses prétentions, qu’il intéresse, qu’il est
vrai
. Acceptez comme juste l’intention que les comédie
pour se plier à la pensée de l’auteur, et s’il n’est pas complètement
vrai
, ce n’est pas faute de zèle. — Mirecour rend bien
é d’un marquis bel-esprit. Je crois pourtant qu’il serait encore plus
vrai
si dans la lecture du sonnet il apportait moins d
commencent à savoir qu’ils ne savent pas, ils sont sur la route de la
vraie
science, et la pensée de Molière s’évanouit. J’en
sse route ; mais habitués à croire que le Théâtre-Français possède la
vraie
tradition, ils n’osent se prononcer. Avant d’expr
ils jouent l’ancien répertoire, tout en affirmant qu’ils possèdent la
vraie
tradition, ils ne s’interdisent pas le plaisir de
aux effets d’ensemble. S’ils composaient leurs rôles dans l’acception
vraie
du mot, nous ne les verrions pas recourir à tous
m’a pu suggérer le texte même de Molière sur l’interprétation la plus
vraie
de ses personnages. Ces documents, par malheur, p
mment ni pourquoi, le roi autorise la reprise de l’œuvre, et sous son
vrai
nom, signe de victoire ; et le 5 février 1669, Mo
avons rien. Malheur irréparable, car ce Tartuffe original, c’était le
vrai
. C’était Minerve sortie d’un coup, et tout armée,
Cléante en avait été le contraste parfait. Il n’en avait pas fait un
vrai
dévot, preuve de plus que Tartuffe n’en était pas
Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; et sans le faire un
vrai
dévot lui-même (Molière ne s’y résigna pas), il l
lière , mourut d’apoplexie entre les bras d’une de ses belles. Il est
vrai
qu’il avait soixante-dix ans. Revenons à l’autre
M. de Rancé vient de fonder la Trappe. D’ailleurs, Tartuffe verse de
vraies
larmes ; et Orgon, sans défiance, considère, atte
t il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot. Il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
t il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot. Il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
onsidère comme ce qui reste le plus entier de la première version. Le
vrai
Tartuffe y éclate de toutes parts. C’est l’Église
t l’acte fait après coup en vue de gagner Louis XIV et de rallier les
vrais
dévots ; plein de choses admirables, mais d’altér
qu’il a fait préparer pour Orgon, c’est lui qui s’en va y coucher. Le
vrai
dénouement, ce n’en est pas moins le mot d’Orgon
erres ? Et par excessifs, j’entends les dévots, non pas les faux, les
vrais
aussi. On a joué récemment la Dévote. Cela voulai
oître. C’est la fin logique des pures croyances ; c’est le langage du
vrai
dévot : Qui suit bien ses leçons goûte une paix
ussi ; c’est pourquoi Molière ayant tracé la plus amusante et la plus
vraie
est devenu si populaire. Malgré Alceste, malgré C
eur le premier président ne veut pas qu’on le joue. Le fait n’est ni
vrai
, ni vraisemblable. Molière, quel que fût son dépi
; et, à moins qu’on ne veuille confondre dans une même catégorie les
vrais
et les faux dévots que Molière lui-même a si bien
la fausse piété, pour se persuader à lui-même qu’il n’y en a point de
vraie
, ou du moins qu’il n’y en a point qui ne soit sus
les indévots l’attaquent, et les inductions qu’ils tirent, contre la
vraie
dévotion, du vice qui en emprunte les dehors. «
otion. Car comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la
vraie
; comme la fausse et la vraie ont je ne sais comb
otion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la fausse et la
vraie
ont je ne sais combien d’actions qui leur sont co
profiter, en concevant et faisant concevoir d’injustes soupçons de la
vraie
piété, par de malignes représentations de la faus
indienne, le dieu ne veut pas lâcher prise, et il y a procès entre le
vrai
et le faux mari. Dans l’impossibilité de les dist
objet de leur contestation, un certain genre de combat dans lequel le
vrai
mari passe pour être d’une valeur peu commune. Le
le déguiser, il lui prêtait l’ajustement d’un homme du monde. Il est
vrai
qu’Orgon veut donner sa fille en mariage à Tartuf
ttises ; Il est mauvais poète, et bon comédien ; Il fait rire, et, de
vrai
, c’est tout ce qu’il fait bien. Molière à son bon
ière n’avait eu l’intention de l’attaquer281. C’était le centre de la
vraie
préciosité définie par Huet une galanterie honnêt
e même sujet. Après avoir jour la précieuse ridicule, il osa jouer la
vraie
précieuse 302. Puis, à côté de cette peinture fai
uit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre, etc.328. Telle est la
vraie
vertu, inflexible quand il s’agit de l’honneur, i
oire à marcher bravement au bord d’un précipice qu’on ne voit pas. Le
vrai
mérite connaît le mal et sait l’éviter. Arnolphe
ns les ténèbres, et pour proclamer cette philosophique vérité, que le
vrai
se confond avec le bien, et que si nous savions p
de l’âme qui reste bonne, pure, intelligente, capable et désireuse du
vrai
et du bien, malgré les efforts les plus patients
. Si Bélise est une précieuse ridicule, Philaminte et Armande sont de
vraies
précieuses. Aussi Rœderer, dans son Histoire de l
Rien ne sert devant lui d’être juste, si l’on n’est sublime ; d’être
vrai
, si l’on n’est frappant. « L’histoire d’un tel p
mot et le corrige : « Si Racine est plus naturel, dit-il, il est plus
vrai
, et s’il est plus vrai, il est plus moral. Point
i Racine est plus naturel, dit-il, il est plus vrai, et s’il est plus
vrai
, il est plus moral. Point de moralité dans l’art
lui fermant peut-être telle ou telle carrière; celles-là seules sont
vraies
et dignes d’être honorées des hommes, parce que,
ens. S’il lutte contre le faux goût, c’est qu’il aime le simple et le
vrai
. Il accepte les formes dramatiques que sa positio
ssiers détracteurs, la femme, du temps de Molière, ne manquait que de
vrais
amis. » Mais Molière ne l’a pas traitée mieux qu
igion. Une œuvre pareille fait scandale, et le mot de Macette est ici
vrai
: Le scandale est pire que l’offense. Il pourrait
sans donner prise au scandale. L’autorité de son nom eût rassuré les
vrais
dévots et forcé les autres au silence. Mais Moliè
taille. Cléante fait connaître, par ses discours, le caractère de la
vraie
piété plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres.
r. Mais ce n’en est pas moins une grande figure morale. La nature, la
vraie
nature, droite, saine et forte, l’emporte sans ce
être, ajouta-t-il, qu’elle a ses agréments: vous vous trompez. Il est
vrai
que nous sommes en apparence recherchés des grand
logue du Bourgeois gentilhomme : « Elle a les yeux petits. — Cela est
vrai
; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins d
fecte une nonchalance dans son parler et dans ses actions... — Il est
vrai
; mais elle a grâce à tout cela ; et ses manières
tre les lavandières de la fontaine. Paris était donc à tous égards la
vraie
patrie de Molière en y revenant il rentrait chez
ait lui crier ce vieillard du parterre : « Courage, Molière, voilà la
vraie
comédie. » Des Précieuses au Tartuffe, c’est-à-d
dont elle donne l’heureuse habitude, ajoute au charme des sentiments
vrais
et naturels qu’entretient le foyer de la famille,
ils pouvaient consulter plus librement leur sentiment naturel pour le
vrai
et le beau. Ces observations sont justes et fines
une un sentiment factice et de pure imagination, l’autre un sentiment
vrai
et du cœur. Il importe peu que l’on suppose à Ale
s naturelles, mais non sans y tracer son sentier à part. Telle est la
vraie
portée de cette réforme du goût, que commencèrent
nce entre cette fausse rhétorique, qui juge d’après des règles, et la
vraie
rhétorique, qui, ne faisant de l’éloquence que la
en l’appelant la théorie du succès. Il suffit de la prendre dans son
vrai
sens pour qu’elle repose aussi sur une base durab
de l’isolement peuvent produire quelque curiosité littéraire; mais le
vrai
poète est semblable à Antée; il n’a de force qu’a
ger au héros de Molière. « Tu sembles être un saint hermite. — C’est
vrai
; mais je suis hypocrite. — Tu t’en vas prêchant l
pour lui ce qu’est la parole à la pensée. Mais il n’en est pas moins
vrai
que partout où il est soumis à une forme établie
t il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot: il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croit, sans qu’il le
e. Onuphre et Tartuffe sont deux personnages très distincts. Ils sont
vrais
l’un et l’autre, mais non pas de la même manière.
Molière celle d’un poète. En faut-il conclure que Tartuffe soit moins
vrai
que son digne émule et confrère ? Nullement. Il n
D’ailleurs, si idéalisé qu’il soit, Tartuffe est historiquement aussi
vrai
que le prudent Onuphre. Au XVIIe siècle, l’hypocr
ien d’étonnant ; mais dans Molière elle la sert et la vivifie. Il est
vrai
que, dès la première scène, Le Misanthrope fait s
s contrastes encore nous frappent dans Le Misanthrope. Comme tous les
vrais
chefs-d’œuvre, il étonne par la variété de ses as
ns desquels on met les auteurs classiques. Mais il n’en est pas moins
vrai
que si l’on accuse Molière de ne pas écrire avec
if à leur force. Ce principe, de tout temps méconnu par la foule, est
vrai
dans les domaines les plus divers. En politique,
susceptible de mille applications; en littérature, il n’est pas moins
vrai
. C’est un bonheur pour le poète comique, que la n
cuse la tragédie française; elle est trop simple pour être exactement
vraie
. Et d’abord il est à remarquer que les formes de
celle de Shakespeare. Si paradoxale que semble cette thèse, elle est
vraie
au moins en un point. Le moyen âge n’est pas une
dualisme lui-même. La France est donc, s’il est permis de le dire, la
vraie
patrie du moyen âge, le pays où il a le mieux fai
tre le représentant le plus accrédité. Par là elles sont et demeurent
vraies
. Elles ont contribué à l’éclat de l’antique poési
ni la pédanterie, ne trouvèrent grâce devant lui. Il se plaça dans le
vrai
milieu, qui est celui du bon sens, et, selon les
nous avons parlé précédemment; mais au fond Molière a vu juste et dit
vrai
. Chez les hommes la pédanterie n’est souvent qu’u
ujours. O douce paix, aimable sérénité du foyer domestique ! tu es la
vraie
fontaine de Jouvence, qui entretient la santé mor
haute société, l’esprit chevaleresque subsistait. Au XVIIe siècle, le
vrai
gentilhomme français était encore un homme galant
ssiers détracteurs, la femme, du temps de Molière, ne manquait que de
vrais
amis. Molière lui-même ne l’a pas beaucoup mieux
e différence fût-elle plus grande encore, il n’en resterait pas moins
vrai
que la femme est un être intelligent et moral don
structif. À ce point de vue, l’essentiel pour être moral c’est d’être
vrai
. Quand les leçons que nous donne une œuvre d’art
nt, tandis que la sottise du mari est seule vertement châtiée. Il est
vrai
; mais est-il nécessaire qu’à la fin d’une œuvre
Encore une fois, si, en ce point, Molière est moral, c’est qu’il est
vrai
. Il n’atténue pas le vice dans ses peintures; il
e à Molière renferment le plus grand de tous les éloges : il est trop
vrai
. Des leçons de cette nature, je veux le croire, n
franchise et de l’honnêteté. Bourdaloue objecte, à la vérité, que la
vraie
et la fausse dévotion ont tant d’actions communes
’autre. Mais ne serait-il pas plus conforme à la saine logique et aux
vrais
intérêts de la piété, de conclure au contraire de
igion. Une œuvre pareille fait scandale, et ici le mot de Macette est
vrai
: le scandale est pire que l’offense. C’est qu’il
sans donner prise au scandale. L’autorité de son nom eût rassuré les
vrais
dévots et forcé les autres au silence. Mais Moliè
sa taille. Cléante fait connaître par ses discours le caractère de la
vraie
piété, plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres
la jeunesse et du plaisir. Voici quelques traits du second : Il est
vrai
qu’elle vit en austère personne; Mais l’âge, dans
r. Mais ce n’en est pas moins une grande figure morale. La nature, la
vraie
nature, droite, saine et forte, l’emporte sans ce
dociles entre les mains de directeurs, qu’elles avaient soin, il est
vrai
, de ne pas choisir parmi les plus difficiles; les
t conduire à lui donner un sens plus étendu et plus profond. C’est le
vrai
nom de l’idéal supérieur qu’il entrevoyait déjà l
la piété sont empreintes d’une exaltation passionnée, mais non d’une
vraie
sérénité ; dans le Discours sur l’histoire univer
pour s’en divertir de plus belle. Il ne croyait pas lui-même dire si
vrai
. Peut-être riait-il avec les autres, sauf à être
che à faire concorder, en même temps, certaines anecdotes reçues pour
vraies
, telle, par exemple, celle de Lully sautant dans
Carnaval-Mascarade, ou la Mascarade-Carnaval, ou mieux, et c’est son
vrai
titre, le Carnaval, ballet-mascarade), figure au
que abusivement mis en œuvre. Puis la pièce ne finit pas; cela est si
vrai
qu’à la Comédie-Française (du moins il y a 15 ou
, sans qu’ils puissent savoir qu’il en est question. » Ceci est très
vrai
; mais c’est un fait qui indique, pour nous, qu’a
nt par hasard, à ce qu’on conte, L’original est à Paris... peut-être
vraie
malgré cela et s’appliquer au remaniement, après
est Italien ; ne pourrait-il pas se faire encore, si cette source est
vraie
, qu’on y trouve un argument en faveur d’un premie
d’ailleurs, ce bien d’autrui était peut-être un peu le sien, s’il est
vrai
que souvent il travaillait avec Molière pour -l’o
roi Louis XIV. VI Resterait à dire que rien de tout cela n’est
vrai
et ne réside que dans notre imagination ; — que l
des raisonnements qui ne feraient que se répéter Sommes-nous dans le
vrai
? Sommes-nous sur une fausse voie ? Quoi qu’il en
, elle fit naître ces situations comiques, jaillir ces expressions si
vraies
, si naturelles, qu’elles peignent tout l’homme. L
l’œil le plus attentif ; qu’il évite surtout de la confondre avec le
vrai
. Il n’est pas tenu de montrer aux spectateurs un
ait pu arriver. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : Le
vrai
peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Mais
ividus placés le plus près de la nature, ne sachent pas distinguer le
vrai
et le discerner du faux, tandis que les hommes in
l n’a plus ce naturel si précieux qui seul peut distinguer le faux du
vrai
; seulement l’éducation ne l’ayant pas poli, il a
amour que la nature nous a donné pour tout ce qui est essentiellement
vrai
et simple. Mais si le peuple a perdu cet amour du
e a de plus sublime, l’intérêt de plus pathétique, le comique de plus
vrai
et de plus naturel, et inspire enfin l’horreur et
trop d’efforts, suivant la pente de son caractère insoucieux. Il est
vrai
qu’à tel moment, si elle est mise en présence de
au point de vue de la morale très inférieur à Bourdaloue. Il est très
vrai
que, si Bourdaloue eût mené l’existence de Molièr
, et nourrissant de son travail une nombreuse famille, il eût, il est
vrai
, donné l’exemple de toutes les vertus domestiques
ns du code de la morale mondaine. Molière n’y a jamais failli. Il est
vrai
que M. Louis Veuillot affirme, ou plutôt insinue
ées. Comme il n’affecte d’autres prétentions que de peindre, sous ses
vraies
couleurs, la vie humaine, on le doit tenir quitte
gnée dans le plafond. » Il est bien entendu que je ne donne pas comme
vraie
et prouvée l’observation de mon ami Lavoix. Ce so
Précieuses ridicules de Molière ; le poète a triomphé là comme sur un
vrai
théâtre. M. Larroumet m’a donné le texte des Préc
ent ; c’est qu’il est permis aux comédiens qui la composent d’être de
vrais
artistes, plus amoureux de la gloire du théâtre q
lière a voulu qu’il le fût en effet. Il se trompe quelquefois, il est
vrai
, par trop de précipitation ; mais, le plus souven
o ou sur le confesseur. Non, j’entends une passion sérieuse, un amour
vrai
et profond. Mais c’est un renversement de la loi
beau style les lamentations et les promesses d’Arnolphe, tant il est
vrai
que les mêmes situations provoquent toujours et p
mme, il faut commencer par ne pas lui dire des injures, tussent-elles
vraies
! » Point du tout, il s’irrite contre Agnès, cont
e avec Sganarelle, et lui expose son élégant scepticisme, il donne de
vraies
, bonnes et solides raisons. Le réfuter par un mir
ouait Le Roi Lear. C’est que ni l’un ni l’autre ne sont un drame, au
vrai
sens du mot : car on n’y agit point. La même situ
e sont pas si rares, vous n’avez qu’à rouvrir le volume. N’est-il pas
vrai
qu’à ne considérer que la vraisemblance exacte du
ordinaire, qu’elles s’y laissent prendre. Mais c’est que la scène est
vraie
d’une vérité plus haute, plus idéale. Il s’agit d
s marque de ridicule si vous agissez autrement. Il y a certes plus de
vrai
ridicule à dire des vers qu’on juge exécrables qu
au refus d’un autre, une femme qu’il n’aime point. Mais Philinte, le
vrai
Philinte de Molière, celui que Pressant rendait s
nd Éliante, c’est ce que pensent toutes les mères de famille ; il est
vrai
que la plupart du temps elles ne l’avouent point
es orages qu’elle n’a pas osé affronter de compagnie avec Alceste. Un
vrai
homme, celui-là, et non une poupée de salon ! Alc
sommes loin de compte ! Ces subtilités nous charment ; elles sont si
vraies
au fond ! Est-il si étranger que Jupiter soit un
es par eux-mêmes et par l’appareil qui les entoure. Faites d’Argan un
vrai
malade et de Bélise la meilleure femme du monde,
première, comme dans toutes les comédies fondées sur une observation
vraie
, est profondément triste, et il s’exhale de toute
le monde y pousse franchement jusqu’au grotesque. Si Dandin est trop
vrai
, trop navrant, il n’y a plus unité d’impression,
té, excusé par le public. Mais il ne me semble pas qu’on ait donné la
vraie
raison de ce long retard à introduire celui qui d
s’en désole, s’occupe d’y remédier, mais l’admet comme un fait aussi
vrai
qu’il est inexplicable, et nous l’admettons après
nte ; incapable de sourire maligne ment à l’expression d’un sentiment
vrai
, de s’amuser d’une douleur sincère. La voilà aux
il s’extasie sur sa dentelle, qui est, dit-il, merveilleuse. — Il est
vrai
, répond-elle. Mais parlons un peu de notre affai
veut faire entendre : un homme, enfin, ajoute-t-il, c’est-à-dire : un
vrai
homme, là, ce qu’on appelle un homme ; pas un bou
perdu sa journée. Je ne crois pas, à parler franc, que ce soit là le
vrai
sens du rôle ; mais, l’interprétation une fois ad
pas se sentir pour M. Thierry une sympathie secrète. Il a une passion
vraie
, un culte sincère pour nos vieux classiques. C’es
scène d’adieux, mais qu’elle est douloureuse et pathétique ! Voilà la
vraie
, la grande poésie ! Elle n’est pas dans l’éclat d
elle possède une voix charmante, qui n’a qu’une ou deux notes, il est
vrai
, mais d’une pureté et d’une douceur extrêmes ; el
tations, remplis ad libitum par les acteurs en scène. Molière, il est
vrai
, dans les pièces qu’il a empruntées au répertoire
’est ainsi que disait Régnier, et avant lui, si ce qu’on m’assure est
vrai
, Monrose père. À supposer que cette interprétatio
mis de dire que, de ces interprétations, l’une soit meilleure et plus
vraie
que les autres. Barré voit surtout dans Chrysale
ses notes nombre de preuves du haut prix qu’atteignait la porcelaine
vraie
ou fausse : de Chine, du Japon ou de Hollande. Il
œur ; si Clitandre s’exalte en lui parlant d’amour, elle le ramène au
vrai
: L’amour dans ses transports p
me donner l’air de taquiner Cadet, dont j’estime plus que personne le
vrai
talent. Mais il m’est impossible de ne pas protes
u dix rappels pour une erreur d’interprétation. Qu’eût-ce été pour la
vraie
interprétation ? Vingt-cinq rappels alors ? Voilà
malade en lui disant : — Et celui-ci pour vous garder du serein. Une
vraie
farce de gamin ! C’est elle qui, chargée d’approc
cela est ingénieusement dit ! » Oui, sans doute, mais la physionomie
vraie
du personnage a disparu. L’erreur de Mlle Dinah F
théâtre la vérité n’est rien, la vraisemblance est tout. Il est très
vrai
qu’une fille sensible qui aime son père, et qui v
st la vérité. Mais le vraisemblable, c’est, au théâtre, ce qui semble
vrai
à douze cents spectateurs réunis. L’auteur, pours
oursuivant la vraisemblance, ne doit point s’occuper de ce qui serait
vrai
dans la réalité, sans paraître tel aux douze cent
. J’imprime cette façon de voir, qui m’est personnelle, sur la vérité
vraie
, et je la change ainsi au gré de ma passion prése
liblement tiré, on aurait pu deviner des rages sincères et des larmes
vraies
. Mais Regnard s’arrête aux superficies. Il y a da
nsi, de notre temps (à Paris, tout au moins), les sentiments les plus
vrais
, les plus profonds, les plus terribles, revêtent
cette forme, un homme de génie, un Molière, ira chercher le sentiment
vrai
et l’en dégagera ; un homme de talent, un Regnard
us amusera de cette surface brillante, sans s’inquiéter de la passion
vraie
qu’elle couvre et dissimule. De même au dix-septi
Molière ne s’y arrête pas : il va par là-dessous chercher l’humanité
vraie
et profonde ; il l’en fait jaillir à flots si abo
egnard c’est trahir l’auteur que de vouloir montrer dans Le Joueur un
vrai
joueur. Point du tout ; c’est un marquis fort ric
té ; il escroque un héritage ; il se laisse, par intermédiaire il est
vrai
, traiter de lâche ; il trouve fort bon qu’un autr
avec le goût contemporain qui les pousse à la recherche de la vérité
vraie
, laquelle est toujours la vérité triste. Amaury j
tous deux s’entendent pour négliger la vérité artistique, idéale, la
vraie
vérité, la grande, pour s’attacher à la vérité ph
s de caractère et de langage, ils sont dissemblables, voilà la vérité
vraie
; c’est celle-là que vous devez traduire, et l’au
és se rencontrent dans Le Légataire ? L’intrigue ? Mais la pièce, la
vraie
pièce ne commence qu’à la fin du troisième acte,
ontat, dont l’élégance et l’art de bien dire étaient célèbres. Il est
vrai
que Mlle Contat commençait elle-même, vers ce tem
es de grandes maisons éprises d’un domestique, ne sont pas absolument
vrais
de la vérité réelle et plate ; ils appartiennent
Marivaux avait à lutter contre les prétentions de Quinault-Dufresne,
vrai
type du fat, malgré son grand talent, contre cell
admirables, furent plus ou moins apprêtées et maniérées. Rien, il est
vrai
, ne sentait l’effort chez Mlle Mars. Mais que de
utes les attitudes sont justes, toutes les expressions de visage sont
vraies
, et cependant on se sent dans un monde tout autre
aimer, la pièce sera tout de suite finie. De cet étonnement à l’amour
vrai
, le chemin est court ; Marivaux ne saurait l’abré
e théorie que j’ai exposée et soutenue bien souvent. Je la crois donc
vraie
. Il n’en est pas moins certain qu’une pièce du vi
suis sûre que je ne me soucierais pas si je les avais. Voilà qui est
vrai
, mais d’une vérité subtile et raffinée. Combien p
a semblé qu’elle manquait dans ses rôles à la fois si maniérés et si
vrais
, de l’élément aventureux et romanesque encore plu
elais. » Cette façon de comprendre les héroïnes de Marivaux est-elle
vraie
? Ce n’est pas mon dessein pour le moment de trai
ne certaine grâce chaste, un débit intelligent, un ton de sensibilité
vraie
… » La sensibilité ! il paraît que c’est en effet
! répond Suzanne à Figaro qui lui a promis de dire sa vérité la plus
vraie
, fi donc ! en a-t-on plusieurs ? Et Figaro part :
’avaient écrites Voltaire, Montesquieu et Diderot. Il y a beaucoup de
vrai
là-dedans. Prenez tous ces mots qui ont fait la f
Là, Beaumarchais n’innovait point, il n’était pas révolutionnaire, au
vrai
sens du mot. Il était homme de théâtre. Il prenai
dans l’auditoire un étonnement mêlé d’indignation. Eût-elle été moins
vraie
? Non ; mais elle eût été plus nouvelle. Elle eût
. Il eût, à coup sûr, haussé les épaules, et pourtant rien n’est plus
vrai
. C’est très souvent le malheur des œuvres absolum
Siècle de Louis XIV. La postérité vient, qui remet chaque chose à sa
vraie
place. C’est elle qui a fait et consacré le succè
availlent avec lui et l’achèvent. J’ajoute pourtant que cela est plus
vrai
, ou tout au moins plus sensiblement vrai pour les
e pourtant que cela est plus vrai, ou tout au moins plus sensiblement
vrai
pour les chefs-d’œuvre dont les auteurs ne sont p
avec précipitation. Le jeu de scène est charmant. — Comme il est plus
vrai
! me disait Febvre. Assurément ; mais voyez comme
et comme elles peuvent, il ne s’en préoccupe pas autrement. C’est la
vraie
manière de traduire Beaumarchais. S’il a fait moi
urs que de profit aux comédiens. Les succès d’estime sont froids, les
vrais
trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées
our eux-mêmes. Je ne cesserai de le répéter : on ne devient un bon et
vrai
comédien qu’en jouant le vieux répertoire. C’est
dégelée un instant. Elle a paru ne rien comprendre à la pièce. Il est
vrai
que, si vous n’en prenez que la contexture, elle
face qu’il s’était peint lui-même dans sa Métromanie. Rien n’est plus
vrai
; il a mis quelque chose de son âme dans ce Damis
héros d’une foule d’histoires scandaleuses. Ce Piron-là n’est pas le
vrai
. La légende s’est formée et s’est transmise, on n
oltaire avec une menace de compassion cavalière et hautaine. — C’est
vrai
, répondait gaiement Piron ; mais je m’en… moque,
et. « Le Méchant » Ce titre du Méchant trompe, à mon avis, sur le
vrai
sujet de la comédie. Cléon n’est ni un méchant, a
stance donnée, et démentant ses parole par ses actes, il eût été plus
vrai
, mais moins parfaitement provincial et peut-être
s’opère au troisième acte dans le rôle. Il y a dans cette gamine une
vraie
femme, dont Favart s’est plu à montrer la dignité
e bras ; c’est à peine s’il lui a donné quelques mots à dire ; il est
vrai
qu’elle chante deux romances pour charmer le sult
travaillé sur ces données. Il a composé le chef-d’œuvre du genre ; un
vrai
, un immortel chef-d’œuvre. Les douleurs les plus
est-ce pas qu’au théâtre ce ne serait pas assez pour la vérité d’être
vraie
, simplement, bourgeoisement vraie ? Ne faudrait-i
ait pas assez pour la vérité d’être vraie, simplement, bourgeoisement
vraie
? Ne faudrait-il pas encore qu’elle fut éclatante
ue la comédie, ce que l’art comique a produit de plus humain, de plus
vrai
et de plus libre. En vous disant, mesdames et mes
peinture de la société du xviie siècle, avec des caractères qui sont
vrais
de tous les temps. Si j’ajoute que Molière est un
peinture des mœurs du xviie siècle avec des caractères éternellement
vrais
. C’est le temps seulement, ce sont les progrès de
ut changer plusieurs fois les règles de l’établissement ; tant il est
vrai
que l’éducation n’est pas toujours pour les femme
ture de la société du xviie siècle avec des caractères éternellement
vrais
. Le spectacle que Molière nous présente est exact
ant et met volontiers dans l’une ce qui est dans l’autre, tant il est
vrai
que le morceau serait également à sa place dans t
e pente à confirmer sa crainte ! C’est bien le pendant, n’est-il par
vrai
, de cette autre saillie non moins fameuse : …………
confondues lève la main ! Que celui qui ne s’est jamais trompé sur le
vrai
lieu où on les trouve me jette la pierre ! J’avou
ne pouvait échapper à l’inévitable fatalité des ressemblances. Il est
vrai
que cette curiosité si vivement excitée est l’hom
mises dans la bouche de son héros, ne sont pas pour cela l’expression
vraie
de :ses sentiments personnels, une diatribe socia
es modes24. » En admirant les créations de ce génie puissant, aussi
vraies
, aussi vivantes, aussi variées, que celles de la
apelle dans son jardin d’Auteuil. Il lui raconta, avec des accents si
vrais
et si douloureux qu’ils pénétrèrent le cœur de Ch
noble cœur elle avait blessé à mort ? Cette scène si émouvante et si
vraie
, dans laquelle Alceste laisse éclater son désespo
de Saint-Aignan, » et que « la critique et la louange sont également
vraies
et ne peuvent convenir qu’à lui seul. » 11. Baz
gentilhomme, acte III, scène IX : « Elle a les yeux petits - Cela est
vrai
, elle a les yeux petits, mais, etc. » Ce portrai
abattre de ce jugement, pour la représentation de cette pièce, il est
vrai
de dire qu’en général on se montre un peu trop dé
rouve en nombre pour voir de près un portrait, on sent mieux s’il est
vrai
ou s’il est faux. Je crois donc avoir alors comme
re, il ne se laissait pas mettre dedans, il avait le scepticisme d’un
vrai
trouveur. Au contraire, le bonhomme Soleirol étai
euil. J’exposerai bientôt tous ces portraits, qui aujourd’hui sont de
vraies
pages de l’histoire dramatique. Beaucoup de mes a
ire de Molière au Théâtre-Ventadour. On a pu voir combien ils étaient
vrais
, non seulement par les inscriptions, mais parce q
l est amoureux et noyé, la narine palpite, la bouche sourit. C’est la
vraie
femme touchée par la passion ; dans le dessin au
eur temps ! Mlle Du Parc est m peu plus humaine. Celle-là je la crois
vraie
, parce qu’elle ressemble au portrait peint que j’
ose 1 Madeleine Béjart, une des premières, sinon la première, prit la
vraie
figure de la comédienne, parce qu’elle avait la b
ont la désinvolture toute française d’Alfred de Musset étaient aussi
vrais
en 1865 qu’en 1645. Dites-moi si c’est inconstan
e résiste pas. Il y a des femmes qui fomentent la guerre partout ; de
vrais
diables, jetant feu et flammes ; il en est qui ap
de lauriers comme un César. J’avais déjà dit ailleurs : Il y a là du
vrai
et du faux, comme dans toutes les pages de La Fam
voir sans crime, Permettre à mon respect un aveu si charmant : Il est
vrai
qu’à chaque moment Je songe que je vous estime. C
ste avec une candeur pénétrante, une ingénuité noble qui atteint à la
vraie
beauté, dans ces admirables vers de Martian : J’
toujours gouverné par son cœur dans les actions de sa vie, donna une
vraie
larme à cette femme qui était une des plus fraîch
sonne au monde qui soit moins façonnière que moi ? Molière. Cela est
vrai
, et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous
a est vrai, et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une
vraie
comédienne. Eh bien ! encore une fois, je crois
ier mari, qui était devenu pompeusement, le sieur de Ville-Aubrun, un
vrai
nom de comédie. Elle convola en secondes noces po
nom de Mlle Du Croisy ; sa sœur, sous le nom de Mlle de Bellerose, un
vrai
nom de théâtre primitif ; sa fille, sous le nom d
célèbre Saint-Germain et le célèbre Gillot qui gardent la porte, deux
vraies
cariatides ; comme nous donnerions avec joie notr
nrager, je prétends qu’on la joue. La Beauval fut donc au théâtre la
vraie
servante de Molière ; elle riait toujours, même q
our du printemps et qu’elle le verrait dans l’autre monde. Voilà une
vraie
femme. Aussi Molière trouvait-il un vif plaisir d
plaire au roi, mais elle avait plu à Molière, qui pour elle était le
vrai
roi. Il fallait que Molière fût quelque peu amour
é certaine. Mlle Beauval était la meilleure femme du monde, mais une
vraie
diablesse pour défendre ses droits ; rien ne lui
ère à l’hôtel de Bourgogne, pleurant toujours son cher maître avec de
vraies
larmes. Aussi ce fut avec un sentiment de joie et
fut avec un sentiment de joie et de regret qu’elle revint en 1680 au
vrai
théâtre de la comédie, quand les deux troupes se
cette plainte, puisque celle qu’on enlevait était déjà veuve. Il est
vrai
que le ravisseur n’en était que moins excusable.
dinier et de sa femme de chambre, à ladite Catherine s’il n’était pas
vrai
qu’elle lui avait mal pris et volé le surplus de
stion est de savoir si cette Laforest, qui survit à Molière, a été la
vraie
servante dont il suivait les conseils. U avait dé
emière ? Quoi qu’il en soit, il y eut au moins une Laforêt qui fut la
vraie
servante de la maison, une autre âme qui veillait
ne liberté d’allure, les choses qui lui plaisent le plus. Ceci est le
vrai
ton de la critique aux heures favorables. Non pas
de l’Europe moderne ; allez dans cette voie ; on y rencontre, il est
vrai
, toutes sortes d’intelligences médiocres, toutes
ire à l’improviste, par révocation de son Don Juan, et rencontrant un
vrai
démon, à la place de quelque méchant petit marqui
i passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure, un
vrai
Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les rem
les mêmes métaphores insidieuses, par la même envie de rester dans le
vrai
, pendant que leur maître patauge incessamment dan
on du roi lui-même avait été vaincue par les clameurs des dévots, des
vrais
dévots aussi bien que des faux dévots, comme dit
Molière, ils doublaient les torches du dénouement final. On ôtait au
vrai
Don Juan ses plus belles tirades, en revanche on
ns le souverain comme le cherchait Olivier Cromwell. Cromwell, il est
vrai
, n’en trouva pas d’autre que lui-même. Puis, quan
t. » Notre reste se composait de la reprise de Don Juan en prose, du
vrai
Don Juan du vrai Molière. C’est une belle œuvre,
se composait de la reprise de Don Juan en prose, du vrai Don Juan du
vrai
Molière. C’est une belle œuvre, et plus grande mê
depuis s’est payé de ses gages sur la succession de son maître… C’est
vrai
, on n’a pas voulu te croire, ami Sganarelle, parc
sinage de vices et de mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il est
vrai
que tu n’as pas parlé assez haut et d’une voix as
’avez dit, vous l’avez nommé, l’enchanteur de Versailles naissant, le
vrai
poète de ces poésies, le collaborateur de ces gra
tent de trouver une idée, par la toute-puissance du hasard qui est le
vrai
dieu des musiciens, que de la rencontrer dans sa
r. Entre Molière et Lulli, pour n’oublier personne, il faut placer le
vrai
héraut de ces amours, le jeune poète Quinault, le
ademoiselle de La Vallière avait chanté les louanges de l’Été, il est
vrai
que le roi représentait Cérès, Flava Ceres, la tê
t leur profession, que : l’art et la poésie de la nature expriment le
vrai
au travers du prisme de l’idéal ». Dans sa préfac
tion ne l’accorderait à un éditeur ». Le théâtre d’Hay-Market, il est
vrai
, consentit très volontiers à jouer la pièce sans
ix-neuf pour cent. — Les temps sont bien changés. Nos pères, comme de
vrais
bouchers, assouvissaient leur ambition à coups d’
répondre à Lauzun : — « Insolent ! vous paierez cela ! » — Lauzun, en
vrai
compère de mélodrame, regardait madame de Montesp
e plaisanterie industrielle, dont voici quelques passages : « À dire
vrai
, Messieurs, il y a eu de singuliers changements d
r ces deux êtres, ce sont vraiment deux êtres réels, bien naïfs, bien
vrais
; naïve celle-ci dans sa coquetterie, naïf celui-
té villageoise. Ajoutez que ce Molière parle un patois vif, alerte et
vrai
; même il parle tous les genres de patois, comme
e patois de la ville et celui du village, le patois des provinces, la
vraie
langue des franches natures, la langue qu’il nous
vive, une railleuse, une piquante, a causé dans toute l’assemblée une
vraie
joie ; on se reposait déjà de ce Don Juan, on se
pas un docteur, qui ne dispute avec personne, parce que le faux et le
vrai
, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse
volontiers que cette suite de raisonnements, de proverbes, de choses
vraies
, de choses fausses, d’inductions naïves que Moliè
! L’acte suivant, ou, pour mieux dire, la comédie suivante, serait un
vrai
sermon, si M. Dimanche, dont le nom est devenu un
classes rétrogrades et corriger les éléments progressifs. Sentant la
vraie
nature, plus intellectuelle que sociale, de la ré
s mystères, jusqu’ici, où les hommes ne voient goutte ». N’est-il pas
vrai
que les médecins, au temps de Molière, ne connais
entends. C’est bien la révolte. La peinture de Molière est triste et
vraie
. Mais pourquoi Georges Dandin a-t-il, par vanité,
ien vivre et ne s’appelle catholicisme que par occasion. Ce qui reste
vrai
, incontestable, ce qui explique le déchaînement d
elle tombera bientôt dans l’adultère, avec cette consolation, il est
vrai
, d’être la maîtresse d’un homme d’une dévotion ex
Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de
vrai
, certains contentements, Mais on trouve avec lui
le qui nous écarte de nos devoirs envers la famille et l’humanité. La
vraie
religion consiste à bien vivre. Les véritables dé
u’il faut. Gardez-vous, s’il se peut, d’honorer l’imposture ; Mais au
vrai
zèle aussi n’allez pas faire injure ; Et s’il vou
re essor du journalisme irresponsable et vénal, il n’en est pas moins
vrai
que nous devons toujours agir avec franchise et b
les meilleurs d’entre nous et les emporte vers le juste, le beau, le
vrai
. Cette nécessité absolue, il la proclamait en ren
u faire son Secrétaire du Héros de notre Auteur. Mais si la chose est
vraie
, les amis de ce pauvre Comédien avaient bien rais
bien raison de le blâmer de n’avoir point accepté cet emploi. Il est
vrai
qu’il en donne d’assez bonnes raisons ; mais je c
ait, est-ce l’éducation qui donne la déclamation ? Si ce principe est
vrai
, les Comédiens doivent tous être de bons Acteurs,
ne bien sérieusement pour une vérité. Je conviens que si la chose est
vraie
, Molière y fait le personnage d’homme d’esprit. M
at, et d’un mauvais caractère. Oh, mais, me dirait l’Auteur, cela est
vrai
. Eh bien, quand on n’en pourrait douter, qu’impor
munes n’est bonne que pour ces Lecteurs qui s’amusent de rien. Il est
vrai
, que l’Auteur qui a senti par avance cette object
tions et de costumes qu’un spectacle aussi singulier exige, le pur et
vrai
Don Juan de Molière, ce drame en prose et pourtan
« d’adoucir certains passages qui avoient blessé les scrupuleux. » A
vrai
dire, en effet, le remaniement qu’il entreprit, e
t complété du Festin de Pierre 8. Si cette résurrection solennelle du
vrai
Don Juan a profité à la gloire de Molière, elle a
ur empêcher la conclusion d’une des mille et une amourettes du héros,
vraie
peccadille assurément dans une vie aussi abominab
os bibliothèques, et étudions, au grand jour de la représentation, la
vraie
, la poétique, la profonde création du maître. Je
ue et exécutée par Molière dans le sentiment le plus juste et le plus
vrai
du drame romantique16 ? La figure même de don Jua
isté à la toilette de Moncade & à celle de Pasquin : n’est-il pas
vrai
que la derniere est assez insipide ? elle nous le
premiere est très agréable. On y rit par-tout, me dira-t-on. Cela est
vrai
; mais c’est de voir Pasquin mettre ses deux pied
relisant. « Et comme c’est ce qui vous intéresse le plus.... Il est
vrai
que ces mots.... Lisette. Il est vrai que ces mo
intéresse le plus.... Il est vrai que ces mots.... Lisette. Il est
vrai
que ces mots....Ils disent tout au monde. Oh ! ce
mps où l’on intitulait modestement, Les Œuvres de Jean un tel. Il est
vrai
que je traiterai également de Monsieur, le Grand
aventure des personnes qui voulurent se noyer à Hauteuil ne peut être
vraie
. Pourquoi Monsieur le Prince de Conti n’aurait-il
it son métier ; celui-ci maître de sa matière donne à son jeu tout le
vrai
, toute la délicatesse que la nature exige. Mais,
aucun sentiment de Religion ; mais cependant il ne laisse pas d’être
vrai
que la vue générale de ces deux professions si op
s dit ; c’est le Public qui a fait son application, donc la chose est
vraie
; la conséquence n’est pas juste. Ces caractères
’ai examiné avec plus de soin que mon Censeur, j’ai vu que cela était
vrai
. En vérité je ne saurais comprendre l’Auteur de l
ment à l’envers : Ou l’Histoire qu’il nous fait de ce grand Homme est
vraie
, ou elle ne l’est pas. Si elle est vraie, quel or
s fait de ce grand Homme est vraie, ou elle ne l’est pas. Si elle est
vraie
, quel ornement son nom aurait-il donné à mon Livr
r à la simple lecture, que l’Ouvrage qu’il cite à son occasion, comme
vrai
, déshonorait la mémoire d’un Auteur illustre ; co
singula, si possint sentiri omnia ! C’est une remarque ingénieuse et
vraie
à coup sûr, d’un très habile élève des écoles d’A
capit animos ut enervet 9. » Cette définition de la comédie est plus
vraie
et plus sincère que la fameuse définition de Sant
du théâtre. Laissez-moi dire, et ne vous emportez pas ; n’est-il pas
vrai
que cette petite Agnès n’a rien de naïf, et que c
rand art, qu’on ne pouvait lui faire de trop rares sacrifices ; — que
vrai
ment il se faisait bien temps qu’on n’allât pas c
ouvez admirer, si fort et en même temps, Molière et Marivaux, l’un si
vrai
et si net, l’autre si faux et si retors ; celui-c
x honnêtes gens sont ceux qui déguisent leurs défauts aux autres. Les
vrais
honnêtes gens sont ceux qui les connaissent parfa
confessent. » Cette maxime de M. de La Rochefoucauld s’applique aux
vrais
et aux faux hommes de lettres. Saint-Évremond, un
s que par leurs expressions et par leurs images : il faut exprimer le
vrai
pour écrire naturellement, fortement, délicatemen
défaut d’esprit, il y a encore ce danger : le trop d’esprit ! Il est
vrai
de dire que ce danger est assez rare. — « Il y en
. Voilà une déduction a priori assez bonne de l’idée du singe. Il est
vrai
que le deuxième logicien pourra se lever et dire
e un peu moins grandiose, ne me paraît pas plus contestable, ni moins
vraie
: Le tragique, c’est la personnalité triomphant d
ent tous les critiques ; la perfection n’est pas de ce monde ! Il est
vrai
; elle habite le inonde intelligible. Mais qu’est
maginons pas d’exemplaire idéal supérieur à l’un et à l’autre. Il est
vrai
que nous pouvons découvrir des défauts dans l’un
tion ses propres actes, qu’elle détruit par eux-mêmes298, et les plus
vraies
définitions de la comédie sont après tout celles
on imagination ou son esprit, mais à peindre le cœur humain et à être
vrai
, qu’en un mot son comique est un comique moral. L
usse, si elle est originale et précise ; banale et vague, si elle est
vraie
. Il n’est pas possible de la définir a posteriori
eront plus précis, ils ne seront plus originaux, mais ils deviendront
vrais
; ils nous édifieront moins par leur imagination,
ranie commence par quelques exclamations profondément senties, il est
vrai
, mais un peu générales peut-être et médiocrement
sa langue), un instinct du bon et du mauvais, du beau et du laid, du
vrai
et du faux, un véritable tact littéraire. Uranie,
plit son âme d’une certitude intime qui défie tous les doutes. Il est
vrai
; sa certitude n’est point logique ; M. Lysidas l
ument impossible de prouver que Molière soit un poète comique. Il est
vrai
qu’elle s’y résigne, en considérant que les vérit
’Eschyle, la lutte de l’esprit et de la chair. Voyez aussi Cousin, Du
vrai
, du beau et du bien. — Dixième leçon. 286. Non,
ne des commentateurs autorisés pour Molière ! C’est inouï, mais c’est
vrai
. Je suis de ceux qui voudraient couper court à ce
reconnaître et chaleureusement féliciter en moi « un fils de race, un
vrai
méridional », et cela à propos de notre langue6,
ginaire du Languedoc. — Il est de provenance italienne, ce nom, aussi
vrai
que « le prefix S » n’a jamais existé en provença
es savants d’Outre-Rhin, grands « inspectateurs d’enseignes ; » mais,
vrai
! je sais qu’un irrésistible instinct me porte à
disent-ils, de prouver une seule de vos théories. Nous savons, il est
vrai
, qu’on ne prouve pas qu’il fait jour, qu’on ne pr
avec l’accent de l’enthousiasme et de la foi : « Voilà le fond d’une
vraie
beauté ! » Est-il donc impossible de concevoir un
rès des esprits les plus graves de notre époque, si vous dites que le
vrai
poète doit être une espèce de don Juan fatal, vic
e qui, ai-je dit, est bien connue. Tout le monde lui a déjà donné son
vrai
nom et l’appelle l’école historique. Mettre en pr
se lasse pas de le prouver, l’histoire est toujours à faire, cela est
vrai
surtout de l’histoire des lettres, où les tentati
rt, des enseignements utiles pour le présent, des encouragements à la
vraie
nouveauté, des préservatifs contre la fausse et s
el des accommodements ! » maxime impie et téméraire, au lieu du texte
vrai
: Mais on trouve avec lui des accommodements, q
texte vrai : Mais on trouve avec lui des accommodements, qui est un
vrai
propos de casuiste. Il est temps d’en revenir aux
0, en passant par une ville du Languedoc, Nîmes peut-être, où le seul
vrai
portrait d’Armande Béjard fut longtemps conservé,
omme témoignage. On voit bien que c’est la riche Madeleine Béjard, la
vraie
mère, qui dote, quand c’est Marie Hervé, la fauss
e mère, qui donne. Elle ne déboursa pas un écu, lorsque Geneviève, sa
vraie
fille, se maria, et elle aurait donné 10,000 livr
llande, en 1873, au Théâtre-Italien, on ne trouva pas un Poquelin, un
vrai
, pour y assister ! Le dernier était mort, le 11 m
il a commencé par le nom, ce sera bientôt le tour de l’argent. Il est
vrai
que tous en sont là dans la troupe. Clérin, tout
iquité, il en est peu qu’il ignorât ; mais son cœur, aussi pur, aussi
vrai
que celui des hommes primitifs à qui l’idée en ét
uelques instants, et le dépit deviendra de la colère ; des larmes, de
vraies
larmes couleront… Mais, non, un sourire a brillé,
lle, le valet à qui l’amour n’a pas ôté la clairvoyance. — Cela est
vrai
, répond Molière par la bouche de Cléonte, elle a
moins la plus habile. Le petit Poquelin, tout frais sorti des écoles,
vrai
Des Grieux de Sorbonne, vit jouer ces amateurs su
ce que devait être mademoiselle Menou : une toute jeune personne, un
vrai
fruit vert, comme devait les aimer Molière, qui,
ureusement constitués ; ce sont, comme il eût pu le dire lui-même, de
vrais
ridicules en chair et en os ; il ne fallait donc
la Critique, et qu’elle avait daigné accepter, l’avait depuis, il est
vrai
, remis un peu en faveur ; mais ce n’était point a
bien réellement l’auteur de cette incroyable scène, et s’il est bien
vrai
, qu’elle fut jouée de son temps. Ces jours-ci, lo
ieux attirer l’attention du poète, qui sans cela ne l’eut pas, il est
vrai
, manqué davantage, s’était avisé de prendre de l’
de son habit, en lui criant : Tarte à la crème. C’était agir comme un
vrai
turlupin de cour ; c’était grossier, brutal, et,
de la vie à laquelle on les vient mêler. M. de la Feuillade, s’il est
vrai
, comme je persiste à le penser, que Molière l’eût
court de rimes, pourquoi Boileau ne lui disait-il pas en poète et en
vrai
penseur : « Où trouves-tu tes comédies ? Ces obse
es observations, où vas-tu les chercher ? Ces caractères, qui sont si
vrais
, qui revivent si bien sous ta plume, où les as-tu
articularité d’époque, s’en prenait seulement aux choses immuablement
vraies
et éternellement humaines. A ne les considérer qu
le discours moral, que vous appelez un sermon, il est certain que de
vrais
dévots qui l’ont ouï n’ont pas trouvé qu’il choqu
pre dignité, Molière et Tartuffe furent sacrifiés. Les intérêts de la
vraie
piété, trop facile à confondre avec l’hypocrisie,
du nombre : c’est la fameuse tirade de Cléante sur la différence des
vrais
et des faux dévots. On croyait que Molière ne l’a
Où les juifs ramassez demeurèrent jadis. Et Élomire répond : Il est
vrai
, je suis né dedans la Friperie, Qu’autrement à Pa
t déjà : « Pour mieux conserver l’estime et le respect qu’on doit aux
vrais
dévots, j’en ai distingué le plus que j’ai pu le
que Molière reçut à cette occasion. La pièce y est indiquée sous son
vrai
titre, ce qui prouve que celui de L’Imposteur n’é
s, qu’il sentait que le public l’aimait tout autant que lui, comme un
vrai
fruit du terroir. Quoi que pût dire Boileau, qui
mais florissant, de la tragi-comédie, et, de l’autre, la farce, genre
vrai
, mais tombé, que le public de Paris, après l’avoi
ttendait à Paris et tenta de le séduire. Il céda presque, tant il est
vrai
que les esprits ardents sont faciles à se laisser
r par tout ce qui peut leur sembler un glorieux exercice, tant il est
vrai
que nous recherchons toujours plus volontiers ce
avec laquelle il ne pouvait avoir de ces mécomptes ; car, lui,l’homme
vrai
, il rentrait ainsi dans la vérité. Que serait-il
n et enjoué dans la satire, enfin pour toutes ces qualités de comique
vrai
et de verve scénique, qui lui permirent de faire
ainsi en action la mésaventure d’un boulanger avec sa chambrière ? La
vraie
farce satirique, dont le sujet était pris, pour a
t, se trouvent bel et bien rossés et puis après mis en farce : il est
vrai
que ce sont des gentilshommes, qui, après les avo
le coup. A Lyon, en 1606, on avait publié le Valet ci tout faire, une
vraie
farce du bon temps ; et, à Rouen, en 1599, cette
ix !), n’avait pu que doter très grassement sa fille ; et cela est si
vrai
, quêtant devenue veuve, elle put, avec son bien e
tait trouvé un autre comédien, qui s’appelait Nicolo Barbicri, de son
vrai
nom, et Beltrame, de son nom du théâtre. Tout à l
enant, se trouva bel et bien lui-même ; c’est là qu’enfin mis dans sa
vraie
voie, sur son véritable sol, il se dit, ne faisan
rtout pour les bien jouer, avec leur véritable allure, leur mouvement
vrai
. Ils viennent d’Italie, ne l’oubliez pas : jouez-
on ne distinguait plus rien ; mais c’était bien, sauf la netteté, le
vrai
mouvement qu’il fallait. Il en avait appris le ry
n verrait un coup de sa façon. » Je ne sais ce qu’il peut y avoir de
vrai
dans ce projet, prêté ici à Molière. Peut-être la
d’intrigues. L’École des Femmes commença pour Molière la comédie, la
vraie
comédie humaine, où l’on trouve l’homme même, non
lière, dès le premier trait. M. Lycidas signa, et cette fois sous son
vrai
nom ; l’affiche porta : Le Portrait du Peintre, p
d’habiller le Misanthrope, puisse faire encore question. Rien de plus
vrai
, cependant, et la reprise du chef-d’œuvre, ces jo
pe des feuilletons d’aujourd’hui. Plaisant ! tel est le grand mot, le
vrai
mot. Alceste est un « plaisant. » L’excès de rais
ncore des gens qui s’en étonnaient. Le mot le plus profond et le plus
vrai
sur cette surprise universelle, dont, pour peu qu
onner qu’un pauvre petit acte en prose, le Sicilien. Sa verve, il est
vrai
, pouvait se réveiller, et il le fit bien voir ; c
uis débrouiller le funeste chaos. Jupiter, à la fin, se fait, il est
vrai
, une bien splendide apothéose, qu’eût enviée Loui
déjà vieillissante de Corneille n’avait guère bégayé. Le secret de la
vraie
forme à prendre entre le vers iambique de L’Amphi
, de ce temps-là. Il n’eut pour lui qu’un homme, dont le goût, il est
vrai
, en valait bien un autre ; Boileau, qui vint plus
is, Où leur présence est assez rare, Et le divertissant Avare — Aussi
vrai
que je vous le di, — Dimanche, fut très aplaudi.
binet en jure trop, pour qu’on n’ait pas quelque doute ; son : Aussi
vrai
que je vous le dis me met fort en défiance. Un p
ela, plus de Don Juan. Ce n’est que de notre temps, vers 1840, que le
vrai
nom fut rendu à la pièce. Jusque-là, on l’avait l
scène à Molière, pour la mettre dans sa comédie de l’Avare. » Il est
vrai
qu’elle y eût fait très bonne figure, mais Molièr
or qu’elles enfouissent, et font que le trop petit nombre des bons et
vrais
riches sont compromis par ceux qui ne savent pas
ièces de Molière doivent être ramenées à leur époque et remises à son
vrai
point, pour se faire bien comprendre, avec le sen
e pas les costumes donnés à M. Jourdain. Il était si aisé d’avoir les
vrais
, tels que Molière les portait lui-même. La robe d
ontaine, Racine et Boileau, on s’étonnera moins, et l’on tiendra pour
vrai
ce que nous venons de lire. C’est dans une pauvre
c venue de son grand-oncle ! C’est fort simple, comme tout ce qui est
vrai
; mais, pour nous, de plus, c’est fort intéressan
de la valise, il a retenu et garde au secret le manuscrit, qui est le
vrai
fond du sac, l’œuvre importante : ce n’est pas mo
rois, ce qu’il fallait ; le public l’a pensé de même, car, et j’ai un
vrai
plaisir à le répéter, il s’est montré satisfait.
e, femme de Don Juan. Là, c’est un barbon, ici, c’est un Scapin, qui,
vrai
devancier du Gusman de la chanson, ne connaît pas
é, regardant Bressant, de croire qu’elle se trompe, et qu’Orgon a dit
vrai
. Une partie du contresens dont je parlais est là.
côté, la comédie, où il ne se permet que d’être observateur sévère et
vrai
; de l’autre, la farce, pour laquelle toute bouff
rop pousser au gros rire dans quelques-unes de ses pièces. Ce sont de
vraies
farces, dit-on ; eh ! c’est justement ce qu’il vo
ité plus naturelle et plus vivante, cette comédie si merveilleusement
vraie
a su gagner à tout cela. Voyez comme à présent le
tient d’une façon non moins excellente le personnage d’Ariste. Il est
vrai
dans sa bonhomie, comme l’autre dans sa brusqueri
ne anecdote qu’on fit courir sur lui de son temps. Je ne la crois pas
vraie
, mais le ridicule de quelques-unes de ses annotat
ords le flot de ses phrases bourbeuses, est le fleuve d’oubli pour la
vraie
comédie. Mlle Judith fut plus heureuse ; elle a v
rtoire, commence à s’y former. L’ingénuité du bon temps, la bonne, la
vraie
, lui vient peu à peu. Ses progrès nous ont surpri
é, regardant Bressant, de croire qu’elle se trompe, et qu’Orgon a dit
vrai
. Une partie du contre-sens dont je parlais est là
alors qu’elle n’en jouait qu’une ou deux scènes ? Où donc est-elle la
vraie
servante de Molière, la Dorine idéale et parfaite
lutte a été vaillante, franchement soutenue, et, chose rare, sur son
vrai
terrain, celui de la comédie, sans trop s’égarer
s comique des contrastes, ce que le naturel d’Agnès a de malice et de
vraie
science humaine sous son ignorance. Écoutez-les p
tions creuses. Concluons : plus on jouera Arnolphe comiquement, et en
vrai
ridicule, mieux on le jouera ; plus on en fera un
dondant, un pédant de noblesse et de belles sentences, plus on y sera
vrai
, et plus on rendra tout son esprit et toute sa mo
: » son succès a été immense, parmi ce populaire, qui, retrouvant le
vrai
, ne le manquait pas. Bressant doit se le tenir po
donne la clef ; l’autre en affirmerait le seul et en éterniserait le
vrai
mouvement. Plus que personne, les comédiens et le
er qu’au Théâtre-Français : sans fracas joué, sans bouquets de fleurs
vraies
… et d’enthousiasme artificiel, mais avec des brav
imène particulière, d’un charme singulier, qui n’est peut-être pas le
vrai
, mais qui s’impose, quoiqu’on en puisse dire, et
. C’est un naturel différent des autres, opposé même, mais tout aussi
vrai
en ce qu’il est. Mme Plessy ne le prend pas en s’
le choc de deux extrêmes, l’un et l’autre absolument sincères, sinon
vrais
, en ce qu’ils sont. Lafontaine, je m’en tiens à c
n, en a manqué parfois. La grande science de Tartuffe est de paraître
vrai
dans ce qui ne l’est pas. Il s’est fait un nature
non pas béate, mais profonde et terrible. Quand il aura bien ainsi le
vrai
souffle du rôle, et qu’il en jouera vraiment la g
turait, plus il fit rire avec ce qui semblait exagéré, et n’était que
vrai
pour sa nature passionnée, plus il réussit. Comme
musante, et d’un tour de vers comique et leste, il est dommage que le
vrai
Molière, qu’elle devait célébrer, s’y trouve si p
ise. » C’est fort joli, fort ingénieux, mais ce l’est trop, pour être
vrai
. Dans cette tradition de machinistes, tout est fa
é victorieusement que l’anecdote du déjeuner de Versailles n’était ni
vraie
, ni vraisemblable. Désormais, il faudra la rayer
la vénération profonde que nous devons avoir pour le fondateur de la
vraie
comédie, et qui n’est pas moins recommandable à n
omique. » Vous avez lu : « Beaucoup de zèle et de gaieté ! » C’est la
vraie
note qu’il fallait prendre. du zèle pour le grand
ssantes, et parfois très hautes. Le souffle s’y soutient dans la note
vraie
de la vie douloureuse de ce grand rieur qui souff
. Contentez-vous donc de savoir, que M. Sarcey, qui commença le feu —
vrai
feu d’esprit et d’érudition — fut mieux que jamai
se croyait revenu à l’Odéon, où il a passé trop vite, et Mlle Picard,
vraie
soubrette du bon temps, avec la « patine » de son
lerie. Dans toutes ces ressemblances si diverses, quelle peut être la
vraie
? Il en est deux, selon moi, qui s’imposent : pou
u plus vivant, ni plus fière palette ; peu nous importe. Il doit être
vrai
, voilà l’intéressant. Je crois même que celui qui
149. Pour l’orthographe que j’emploie ici, et qui est évidemment la
vraie
, je renverrai à une très curieuse petite brochure
au même homme de savoir traiter la comédie et la tragédie, et que le
vrai
pacte tragique, qui l’est avec art, est en même t
contraire. C’est dans ce sens seulement que Socrate a pu dire qu’« un
vrai
poète tragique est en même temps poète comique, »
nt guère que cette gaieté fausse et triste, qui est aussi éloignée du
vrai
comique que l’ironie. Enfin, et c’est ici le poin
cène les hommes et les choses que nous voyons tous les jours ? Il est
vrai
que l’art, répandant sa lumière sur des caractère
qu’elle soit écrite en prose. Mais si, réserve faite de deux ou trois
vrais
poèmes, nous jetons les yeux sur les œuvres les p
d’intrigue n’est qu’un jeu dont il ne nous reste rien. Tout cela est
vrai
. Mais pourquoi ne nous serait-il pas permis de no
ste que l’intrigue n’est pas plus essentielle que les caractères à la
vraie
comédie. Je ne parle ici que de la comédie mêlée
uant de la fausse science, n’a pas rendu un assez humble hommage à la
vraie
. L’orgueil de l’ignorance et le mépris de toute c
che sur ses qualités. J’arracherai le voile qui cache aux Français la
vraie
figure de leur poète favori, non pour faire tombe
si pauvres qu’on le prétend en plaisanteries proprement dites. Il est
vrai
que, dans La Critique de l’École des femmes, Moli
e, tâte le pouls à son père77 ce sont là, n’en déplaise à Molière, de
vraies
plaisanteries comiques, et nullement des traits d
ur, banale, pesamment conduite, occupe trop de place. Les scènes d’un
vrai
comique, telles que celle où Valère et maître Jac
t Pour toute leur science, Du faux avec le
vrai
faire la différence96, le poète, mêlant l’utile
Roi de Cocagne. Opposons à L’Avare, au Tartuffe et au Misanthrope une
vraie
comédie. Le second des critiques allemands, je vi
arter du cours naturel des événements. Le poète nous présente, il est
vrai
, tout ce qu’il y a de plus extraordinaire ou même
ront pas. Elles sont cependant dans la nature, me dira-t-on. Cela est
vrai
; mais, excellentes pour peindre la jalousie de d
é ces grands témoins, vous avouerez peut-être Que ce qu’on prend pour
vrai
, souvent ne sauroit l’être. Damis. A sa place, Ma
à quel propos son pere le presseroit d’épouser Philumene, s’il étoit
vrai
que Chrémès la lui refusât. Dave assure que son p
e : Est-il possible qu’on ne puisse plus se fier à personne ! Il est
vrai
que charité bien ordonnée commence par soi. Je me
sible ; De l’état de son cœur c’est la preuve sensible. Simon. Il est
vrai
que j’ai lieu d’en être fort content. Mais il m’a
vous, lui dit-il, je ferai parler Dave, & vous verrez que je suis
vrai
. Dave persiffle Simon, en lui disant que son fil
sage-femme, ses ordonnances, & les cris de l’accouchée ; cela est
vrai
: mais il devoit substituer quelque chose d’équiv
dira que sa maîtresse est citoyenne. Mysis assure que rien n’est plus
vrai
. Chrémès troublé va joindre Simon. Misis regarde
re son malheur. Alors Dave vient soutenir que rien de tout cela n’est
vrai
: Glycerie le regarde avec la derniere indignatio
it forcée de respecter. Il est encore un autre inconvénient. S’il est
vrai
qu’on doive mettre les caracteres à la portée de
e plus fort, je le terrasse. Il se leve, & prend la fuite. Il est
vrai
qu’en nous roulant à terre, il laissa tomber de s
au secrétaire de mon Rapporteur ? Grapignant. Un chapeau de castor ?
vrai
castor ? Le Chapelier. Des meilleurs qui se fasse
nce, & cela me suffit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il est
vrai
quelquefois que le diable me tente, Que l’ardeur
us haut, sont des exemples de probité, de générosité, de modestie, de
vraie
grandeur, ne sont pas de son ressort. L’illustre
; Ariste dans l’Ecole des Maris. ACTE I. Scene I. Sganarelle. Il est
vrai
qu’à la mode il faut m’assujettir, Et ce n’est pa
qui nuancent les fleurs de sa robe. Les comédies de nos jours sont de
vrais
portefeuilles de peintre en miniature. Une piece
i est honnête ! il n’y a pas lieu de se plaindre. La Fleche. Cela est
vrai
. Mais comme ledit prêteur n’a pas chez lui la som
Arabe est-ce là ? C’est plus qu’au denier quatre ! La Fleche. Il est
vrai
, c’est ce que j’ai dit. Vous avez à voir là-dessu
ancienne & moderne, les valets trompent leurs maîtres ; cela est
vrai
: mais on a grand soin de leur prouver que quelqu
n de poésie à la mode parmi le beau monde. SONNET. L’espoir, il est
vrai
, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui
t M. de Voltaire, que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu
vraie
& éclairée est opposée à la dévotion imbécill
x braves ; Et comme on ne voit point qu’ou l’honneur les conduit, Les
vrais
braves soient ceux qui font beaucoup de bruit ; L
vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit ; Les bons &
vrais
dévots qu’on doit suivre à la trace, Ne sont pas
. . . . . . . . . . . Je sais, pour toute ma science, Du faux avec le
vrai
faire la différence ; Et, comme je ne vois nul ge
htongues, au sourcil dédaigneux, qui ne trouvent rien de bon, rien de
vrai
, rien de juste et de naturel ? Au sens de ces hom
errante dans les nues du journal de chaque jour, s’est abattue en son
vrai
champ de bataille ? Est-ce mourir si, même après
ochent du galimatias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers. Il est
vrai
que la versification française l’a gêné ; il est
es vers. Il est vrai que la versification française l’a gêné ; il est
vrai
même qu’il a mieux réussi dans l’Amphitryon, où i
s défenseurs ne manqueront pas de dire qu’il a traité avec honneur la
vraie
probité, qu’il n’a attaqué qu’une vertu chagrine
n, dit-il, les exercices de la piété ont des intervalles, et s’il est
vrai
que les hommes ont besoin de divertissements, on
et des couleurs sèches qui existent, mais des personnages vivants, de
vrais
yeux, ou ardents, ou tendres, ou plongés dans la
acteurs, qui en attirent d’autres dans ceux qui regardent, et puis de
vrais
mouvements qui a mettent en feu le parterre et to
de votre temps ? Oh ! que je vous porte envie ! Quoi ! vous aviez de
vrais
yeux au théâtre ? des vraies passions ? des larme
e vous porte envie ! Quoi ! vous aviez de vrais yeux au théâtre ? des
vraies
passions ? des larmes véritables ? assez d’amour
heure, au théâtre, tout est faux, même les larmes, même les yeux. De
vrais
yeux, Monseigneur ! Vrai Dieu ! ne craignez-vous
st faux, même les larmes, même les yeux. De vrais yeux, Monseigneur !
Vrai
Dieu ! ne craignez-vous pas avec cette belle pein
nexorable ennui qui fait le fond de la vie humaine ». Ce qui est très
vrai
et magnifiquement exprimé ; il termine par conjur
le monde, et en médisant de toutes choses. Ô la belle Française ! la
vraie
Française. Coquette, spirituelle, et frivole, et
s que se montrent les hommes et les vices à châtier. On passe, il est
vrai
, sa vie à la cour, oui, mais on est compté à pein
ne riait guère ; il était un contemplateur comme le sera toujours le
vrai
poète comique. Or, voici ce qu’il faut dire et ce
ont été, pour Molière et pour son peuple, une cause si féconde et si
vraie
de bonne et limpide gaieté. Le petit goût précieu
rfection, L’Étourdi est un essai, l’essai d’un homme de génie, il est
vrai
; pourtant Andromaque, avant L’Étourdi fut impati
t friponne Dorimène aux folies de Sganarelle est ce qu’il y a de plus
vrai
et de plus naturel. Elle est tout à fait aise de
domestique imaginaire de notre Sicilien, il ne se montre pas, il est
vrai
, mais il est plus amusant cent fois que Lajeuness
moins compliquée que Bartholo ne surveille Rosine. Don Pèdre, il est
vrai
, ne compte pas les feuilles de papier qui sont su
personne ; qui, autour d’une bonne table, soutiennent qu’il n’est pas
vrai
que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien gar
e protestations mensongères d’amitié et de dévouement ; Éliante, plus
vraie
, le reçoit simplement et avec une grâce toute uni
c’était M. de Montausier, M. de Montausier répondait que, s’il était
vrai
, Molière lui avait fait trop d’honneur ; M. de Mo
a comédie s’y montrent enfin dans toute leur vérité. Le poète, il est
vrai
, les maltraite à outrance, mais toujours comme un
in de Paris et de Versailles. Toute la cour se rend chez elle, il est
vrai
, mais je doute fort qu’elle ait un tabouret chez
ne vue plus fine et plus déliée ? C’est un esprit qui pétille, il est
vrai
, et qui jette partout en son chemin, mille étince
est en plus grand honneur que la langue parlée, on a conservé — c’est
vrai
— mieux que chez nous le ton, l’accent, l’ornemen
demoiselle Anaïs et sa camarade, il se mit à regretter, tout haut, la
vraie
, la seule vivante et la seule élégante Sylvia, la
rique, Traças pour tous les temps la peinture historique, Ô Molière !
Vrai
sage et hardi novateur, Qui, même en imitant, dem
temps dont tu subis l’essai, Le temps vieillit le faux et rajeunit le
vrai
; Tu vivras donc toujours, et ton riche domaine N
Qui, sans prudes détours disant ce que tu veux, Fort comme ta raison,
vrai
comme la nature, Reste du monde entier l’éternell
; bien fait, qu’un gentilhomme gueux & mal bâti. Nicole. Cela est
vrai
. Nous avons le fils du gentilhomme de notre villa
Dorine. L’exemple est admirable, & cette Dame est bonne : Il est
vrai
qu’elle vit en austere personne ; Mais l’âge, dan
Diction d’esprit. Les Auteurs qui sont venus après le pere de la
vraie
comédie, ont, je n’en doute point, tenté de march
ont su se préserver de la contagion. Les esprits justes, les esprits
vrais
ne souffrent qu’avec peine que l’on préfere aujou
ressions forcées, parcequ’elles blessent à la fois le simple & le
vrai
qu’exige la comédie. Ce qu’on appelle trait d’esp
ses médecins, qui n’oublient pas un seul terme de leur art. Cela est
vrai
: Tartufe parle, je l’écoute, j’entends : J’aura
tient au même homme de traiter la comédie et la tragédie , et que le
vrai
poète comique est en même temps poète tragique 1
ie a donné aux Français pour les termes généraux un goût contraire au
vrai
style comique. De même que les expressions généra
de lui-même : ce qui est, vous le savez, Monsieur, un des éléments du
vrai
comique. Mais dans ses pièces dites régulières, j
n’est qu’une épigramme prolongée. Pour un Français le sens commun, la
vraie
logique, c’est un bon mot. § 93. 170. § 36. 17
antatrices, « la gentille et jolie Gabrielle Locatelli, qui était une
vraie
lumière de l’harmonie, Giulia Gabrielli et Margue
nant la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le
vrai
portrait. Après, poussant plus loin cette triste
it ainsi En regardant saigner sa plaie. Que l’aventure, ou non, soit
vraie
, En la saison de maintenant, Tout est de carême-p
que trop dit, mais vous ne l’avez pas cru.” Monsieur reprit : “Il est
vrai
; je ne me plains que de cette maudite Espagnole.
i, dite Lucile, qui, avec sa vivacité, fera connaître qu’elle est une
vraie
lumière de l’harmonie. » À la page 7 : « Cette s
courage, Que tout cela, Marton, le rend intéressant. Marton. C’est un
vrai
polisson, un polisson charmant. Il s’aime, il se
si constamment, & de désespérer pour lui tous ses amants : il est
vrai
qu’il compte moins sur la vertu de sa femme que s
ar des présages qui me font trembler. — Voyez-vous si je n’ai pas dit
vrai
? Çà, ma belle Cousine, vous pouvez vous fier à m
net de toilette. — Retraite dangereuse, Madame la Marquise ! — Il est
vrai
; mais ce cabinet avoit une issue, & je fus t
ute : c’étoit Luzel lui-même avec la plus jeune de mes femmes. Il est
vrai
, disoit-il, je suis venu pour la Marquise ; mais
é par lé monde qué vous aviez bésoin d’un Secrétaire. Forlise. Il est
vrai
. Le Gascon. Vous êtes un homme dé mérite ; vous a
s aux plaisirs de l’Hiver pendant son séjour en France. Comus. Il est
vrai
. Criquet. Avec votre permission, & sauf le me
us les temps, exercer une grande influence sur la comédie, puisque la
vraie
mission de celle-ci est en partie de les reprodui
nement au répertoire. Ses combinaisons dramatiques ne sont guère plus
vraies
que son style, et néanmoins elles séduisent par l
sance qu’il possédait de leur cœur. Pourquoi faut-il que cette scène,
vrai
chef-d’œuvre d’exécution, offre, sans motif, un t
sion de ses mœurs. Si cette supposition n’est pas plus ingénieuse que
vraie
, le répertoire de M. Scribe pourrait offrir en pa
aux spectateurs ravis l’imitation d’un travers à la mode, une comédie
vraie
, où tous les personnages étaient des portraits d’
est au moins hasardée l’assertion de M. Scribe ? Et quand elle serait
vraie
d’ailleurs ; quand le goût du public le porterait
st peut-être encore dans l’insouciance de beaucoup d’auteurs pour les
vrais
principes de l’art, insouciance par suite de laqu
mettre à la mode, tandis qu’ils oublient ou dédaignent ces principes
vrais
dont nous parlons, et que l’immortel auteur de Ta
r quand par malheur il n’est pas un don de la nature; car sans lui le
vrai
but de la comédie ne saurait jamais être atteint.
er son mérite, serait un choix plus digne de lui, il répond : Il est
vrai
, la raison me le dit chaque jour, Mais la raison
s dont il a fait à la fois la peinture la plus saisissante et la plus
vraie
. Mais si la complète ressemblance d’Alceste n’exi
Et je vous fais tous deux témoins de ma faiblesse. Mais, à vous dire
vrai
, ce n’est pas encor tout, Et vous allez me voir l
uteur philosophique, a raisonné de l’humanité dans la seule hypothèse
vraie
, celle de sa corruption, non pour nous inspirer c
tieuse et peu utile ; cependant, comme c’est d’après l’idée fausse ou
vraie
que nous nous faisons d’un personnage que nous le
remarque à ce sujet que la meilleure manière peut-être d’arriver à la
vraie
connaissance d’un personnage serait le soin atten
te scène. On souffre sans doute de voir un amour comme le sien, aussi
vrai
, aussi passionné, payé de tant de perfidie; mais
t elle se fiait aimer. Sa grâce est la plus forte. Il ajoute, il est
vrai
: Et sans doute ma flamme De ces vices du temps
doute ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme. Il est
vrai
qu’il dit encore, au cinquième acte, quand Célimè
charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
vrais
sentiments sont combattus par lui Aussitôt qu’il
d’être stupide, il n’est pas permis de devenir sa dupe. Orgon, il est
vrai
, dit, en racontant comme il fit connaissance de T
es du diable. Tartuffe agit et parle différemment; il montre, il est
vrai
, sur toutes choses un esprit fort rigide; et, com
t il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un homme dévot; il est
vrai
qu’il fait en sorte que l’on croie, sans qu’il le
rompre son dessein et calmer ses transports. Mon trouble, il est bien
vrai
, m’a si fort possédée Que de le démentir je n’ai
ment une pleine réussite, qu’il reposât sur l’observation profonde et
vraie
de la bizarrerie de notre nature. La passion amou
Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de
vrai
, certains contentements ; Mais on trouve avec lui
Argan, les Harpagon ; l’injustice et la tyrannie dans l’amour le plus
vrai
, comme dans Arnolphe et dans tous ses jaloux ; et
n, comme ses dix Sganarelle, comme tant d’autres. Tous sont également
vrais
et vivants, mais aucun n’est Molière. Croyez-vous
r cœur, et s’en consolant en mauvais lieu. Il eût bien vite démêlé le
vrai
et le faux de ces romantiques désespoirs et quelq
le prendre. Qu’on dise blanc, qu’on dise noir : il contredit. « … Ses
vrais
sentiments sont combattus par lui, aussitôt qu’il
invinciblement à embrunir tout, à exagérer tout : et l’exagération du
vrai
, c’est déjà le faux. Voyons-le dans sa première s
éjà le faux. Voyons-le dans sa première scène. Certes, il est dans le
vrai
, dans sa querelle avec Philinte, lorsqu’il déclar
tout, Et cependant mon cœur est encore assez lâche, Oui, cœur lâche,
vrai
cœur de poule, Pour ne pouvoir briser la chaîne
seul m’aurait condamné. Sur un rôle créé par Molière même, la théorie
vraie
ne peut pas être nouvelle, il faut au moins qu’el
prends autrement que vous, voilà tout. Mais si votre assertion était
vraie
, avouez qu’elle serait bien puissante en faveur d
ère qu’après un stage quelquefois un peu long : « Il y a aussi de la
vraie
critique dans le Misanthrope et l’Auvergnat. L’ho
e le mette plus haut ? — Prenez-y garde, c’est vous qui rapetissez le
vrai
Molière en en faisant aimer un faux. Ce n’est pas
rchaient avant tout à exprimer leur idée nettement et avec les formes
vraies
qu’elle comportait. On est donc, à notre avis, ma
ulpture soigneusement faits, enfin, comme considération vulgaire mais
vraie
, un édifice tout neuf, tout orné qui apparaît à l
ndiculaires à cette façade. On obtenait ainsi un ensemble qui, il est
vrai
, ne s’accordait plus avec l’alignement des rues,
e monument dans Paris, sa ville natale. Une statue, magnifique il est
vrai
, mais cachée sous le vestibule du Théâtre-Françai
s usages, les expressions et les modes de la capitale. Il est presque
vrai
de dire qu’à cent lieues de distance de Paris, on
enre, qui est peu relevé sans doute, mais qui est toujours naturel et
vrai
. Sous le rapport de l’action, cette comédie est m
s, ayant tous des physionomies différentes, qui sont toutes également
vraies
et frappantes, on admire et l’on ne s’étonne pas.
d’autre autorité que celle de Chamfort. En admettant l’anecdote pour
vraie
, il faudrait convenir que Molière n’a pas tout à
vaut le mieux du modèle ou de l’imitation. La Comtesse d’Escarbagnas,
vraie
du temps de Molière, l’est donc beaucoup moins au
vantes, il ne s’était pas écoulé moins de dix années. Ce qu’il y a de
vrai
, c’est que, pendant tout cet intervalle, sa vie f
ns. Plus d’un écrivain, comme il est dit de Vadius, et comme il était
vrai
de Ménage, n’avait vu son nom enchâssé qu’une seu
ue leurs filles pour maris. On parle de contraste : en est-il un plus
vrai
, mieux ménagé, plus suivi, et toutefois moins tra
e Molière a choisi pour le héros de sa dernière comédie. Argan est le
vrai
pendant d’Orgon. La nature ne leur a refusé ni à
orme du principal personnage, et parce qu’il paraît être l’organe des
vrais
sentiments de Molière sur un des objets qui intér
fondu avec les autres. Quoi de plus original et en même temps de plus
vrai
, que cette figure grotesque du jeune Diafoirus, d
dance littéraire, raconte l’anecdote suivante : « Le docteur Malouin,
vrai
médecin de la tête aux pieds, et dont madame de G
exion présumera avec moi que ce fait n’a aucune vraisemblance. Il est
vrai
que les parents de Molière essayèrent par toutes
Cependant ils ne furent pas longtemps en bonne intelligence, s’il est
vrai
que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de
outes les occasions qu’il en a pu amener, bonnes ou mauvaises. Il est
vrai
qu’il avait peu de confiance en leur savoir ; et
On y fut en foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est
vrai
que le Public goûte rarement les bonnes choses qu
ent à un homme fort riche, l’idée d’un camarade fort gueux. ― Il est
vrai
que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Moli
aventures, et prît sur lui les Personnages les plus comiques. Il est
vrai
qu’il s’en est lassé plus d’une fois, et si ce n’
nous noyer de compagnie ; la rivière est à notre portée. ― Cela est
vrai
, dit N. Nous ne pouvons jamais mieux prendre notr
pièces excellentes qui mettaient la vertu dans son jour. ― Cela est
vrai
, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très d
pas ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les représentent. Il est
vrai
que Molière n’était bon que pour représenter le C
e reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas
vrai
, mon Père , ajouta Molière, au Minime. Le Religie
il a pillé ses rêveries partout, et cela n’est pas bien. N’est-il pas
vrai
, mon Père , dit-il, au Minime. Le Moine qui conve
de m’ajuster au Théâtre, sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien
vrai
? ― Moi, Monsieur ! lui répondit Molière, je n’a
paraissent assez dans le monde, personne ne vous ignore. ― Cela est
vrai
, répondit le Comte ; mais je serais ravi que vous
ns la Scène suivante, que dans celle du Courtisan ; il se mit dans le
vrai
à son aise, et donna des marques désintéressées d
tre, ajouta-t-il, qu’elle a ses agréments ; vous vous trompez. Il est
vrai
que nous sommes en apparence recherchés des grand
Florimont sont de ses amis ; qu’elle n’est point belle, que c’est un
vrai
squelette ; et qu’elle n’a pas le sens commun. ―
un commerce particulier avec Mr R…i Je n’ai point trouvé que cela fût
vrai
, dans la recherche que j’en ai faite ; Au contrai
sentiments, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il vivait en
vrai
Philosophe ; et toujours occupé de plaire à son P
ais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est
vrai
, lui répondit Molière, j’ai un froid qui me tue.
elle en avait. — Eh ! non, dit-il, les bouillons de ma femme sont de
vraie
eau forte pour moi ; vous savez tous les ingrédie
mœurs, est aussi complète que possible. Isabelle et Colombine sont de
vraies
Parisiennes. L’esprit gaulois a remplacé la fanta
t le chapitre des chagrins contient tout le reste. » Bon ou mauvais,
vrai
ou faux, tout cela ne nous vient pas d’au-delà de
ens. Un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges : cela est
vrai
. Mais, messieurs… SOTINET. Mais, monsieur l’avoca
e chandelier que sa femme lui a donné. SOTINET, en pleurant. Cela est
vrai
. Je ne saurais m’empêcher de pleurer toutes les f
nes directions, et ne t’endors jamais sur une consignation ; c’est le
vrai
patrimoine des procureurs. Voilà, mon cher enfant
ien le droit d’en sourire. La superstition n’a rien de commun avec la
vraie
religion : elle est même sa pire ennemie. Le véri
Scherer. C’est Victor Hugo, en effet, qui, jugeant Molière bien plus
vrai
que nos tragiques, parce que la comédie est bien
la capacité des impétrants ? Quand Madeleine, qui de bonne heure, en
vraie
fille d’huissier qu’elle était, eut le goût des a
. C’est bien de l’histoire, en effet, de la plus intime et de la plus
vraie
. Ces épanchements d’une âme tendre et blessée, ce
ne s’accorde pa3 du tout avec les faits. N’est-il pas évident que la
vraie
générosité consiste, de la part d’un dis, à venir
moins la version que Victor Hugo nous a transmise, sans dire, il est
vrai
, de qui il la tenait15. Si elle est exacte, et ce
rte de tenir grand compte, car elles placent cette question. sous son
vrai
jour. Je me suis expliqué là-dessus il y a déjà l
, élancée, autant celle du devis de 1660 est lourde et posée. Il est
vrai
, et je l’ai dit en commençant, que la quittance d
cune addition. C’était le nom de théâtre de l’acteur, le seul, il est
vrai
, qui fût populaire ; mais comment les trésoriers
èges des éditions originales des pièces de ce dernier portent, il est
vrai
, tantôt de, tantôt Moliere seulement. Mais un act
-on pas la preuve que celui qui fut appelé à Pézenas en 1656 était le
vrai
, le seul qui compte, l’auteur-acteur dont plusieu
é de cette ville pendant la durée de ces États, n’exprime pas, il est
vrai
, que la somme fut allouée à des comédiens ni le g
Un misanthrope n’est pas nécessairement janséniste ; mais, dans tout
vrai
janséniste, il se trouve un peu du misanthrope. I
re de leur antagonisme ? C’est que ni l’un ni l’autre ne sont dans le
vrai
. Il y a bien de la fantaisie, de l’imagination, d
encontrait alors chez quelques personnes, en bien petit nombre il est
vrai
, un amour outré de la vérité et une vertu trop ri
rtuffe, pour revendiquer, devant la fausse dévotion, les droits de la
vraie
piété. Mais ni le bon sens ni la piété ne prêtent
n on créerait, si l’on rendait ce musée permanent et public. Tous les
vrais
moliéristes y apporteraient leur tribut ; il s’en
die-Française : ce musée deviendrait ainsi l’annexe du théâtre, de la
vraie
maison de Molière. Voilà l’idée jetée au vent : q
il en a concentré les traits dans son portrait, et quels ils sont. Le
vrai
texte de Cousin, notablement altéré par M. du Bou
n et pas un mot de L’Avocat Patelin ? Pourquoi cette histoire (il est
vrai
que ce livre est mal nommé) ne remonte pas plus h
dre, et messieurs du Parlement se trouvaient bien embarrassés. Il est
vrai
que nos seigneurs les illustres de l’Hôtel de Bou
l’homme de guerre, et surtout que de fois la poupée a triomphé de la
vraie
et sincère beauté intelligente, honnête et formée
dant il jouait, à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… Il est
vrai
qu’il jouait encore mieux le rôle d’Ésope à la co
née par Bobèche. Galimafré, au contraire, était le représentant de la
vraie
joie, de cette bonhomie sans façon toujours prête
e-boutique du Café des Comédiens, l’hôpital. — Le mot est dur, il est
vrai
. Le comédien est resté l’être imprévoyant par exc
Hélas ! et sitôt est venue à la suite de la première jeunesse, de la
vraie
, une seconde jeunesse, et avec cette jeunesse de
dien ! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le
vrai
comédien doit avoir des actions de grâces à rendr
s exiger de cette créature à part qu’elle se passionnât d’une passion
vraie
, et qu’elle fût sincèrement Auguste, Cinna, Cléop
e fût sincèrement Auguste, Cinna, Cléopâtre, Mérope, Agrippine ? Être
vrai
! cela veut-il dire que le théâtre va nous montre
vous feriez grande pitié si vous tombiez dans la vérité triviale, la
vraie
et pure vérité. « La vérité du théâtre consiste e
re entre eux qu’entre les auteurs, c’est beaucoup dire, mais cela est
vrai
. Un poète pardonne beaucoup plus aisément à un po
entendu parler d’un poète nommé Molière, s’il n’avait pas quitté son
vrai
domaine, à savoir les œuvres faites pour lui seul
n vieillard, soudain ma gaîté s’en va pour ne plus revenir. Quoi ! un
vrai
cacochyme entre ces deux médecins ! Un véritable
vre capitaine a été couvert d’outrages et d’insultes, rien n’est plus
vrai
. On l’a accablé de mépris, d’ironie et de dédain
is, d’ironie et de dédain : qui le nie ? Comme aussi, rien n’est plus
vrai
, le pauvre capitaine a tout supporté sans trop se
ulez-vous boire de ce vin clairet ? — Ô mon Dieu, Monsieur ! — Est-il
vrai
que vous ayez reçu, ces jours passés, des coups d
t rencontré tout d’abord les meilleurs sympathies ; même un poète, un
vrai
, sincère et digne poète, Antoni Deschamps, s’étai
apportés à cet amour légitime, le caractère ingénu de son père, cette
vraie
tendresse mêlée de faiblesse et d’enjouement, ce
tendre suffit à réciter ces admirables passages d’un amour sincère et
vrai
, comme on n’en met guère dans le vaudeville ; ces
re, aux récits amoureux des vieux fabliaux ! quelle plus gaie et plus
vraie
science que celle-là ? Bien souvent j’ai entendu
es ; et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans que ça c’est une
vraie
piquiè ; ignia pas jusqu’aux souliers qui n’en so
nes même à la délicatesse de notre goût ; nous voulons rester dans le
vrai
, n’allons pas froncer le sourcil à des œuvres qui
l vous plaît, nous réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le
vrai
père de la comédie. C’est d’ailleurs une expérien
s brisées de Diderot et de La Chaussée : enfin ce vieux bonhomme d’un
vrai
génie n’a pas dédaigné la vraie comédie, la coméd
haussée : enfin ce vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la
vraie
comédie, la comédie où l’on rit, sans rien qui re
ellir aux mœurs qu’elle raconte, de peur de tout gâter : telle est la
vraie
comédie latine que Livius Andronicus devait ensei
e du poète, on s’intéresse à cette Thaïs, elle a des accents qui sont
vrais
et justes ; elle veut sauver sa jeune amie, et sa
ublique d’Athènes. Mais qu’y faire ? À ce prix terrible s’achetait la
vraie
gloire, et les avides ne trouvaient pas quelle fû
dérobé un de ses plus plaisants caractères, et cette belle pensée… un
vrai
proverbe : Que les Athéniens étaient plus heureux
, dans l’œuvre traduite, quelqu’un de ces traits vifs, acérés et très
vrais
, tirés de l’âme humaine, qui sont de tous les pay
trepsiade. Ô bonheur ! son fils a déjà la pâleur et l’œil affamé d’un
vrai
philosophe. Oui, mais le vrai philosophe bat son
s a déjà la pâleur et l’œil affamé d’un vrai philosophe. Oui, mais le
vrai
philosophe bat son père au nom du Juste et de l’I
; il parle à tort et à travers ; il ne paie pas ses créanciers, c’est
vrai
, mais, par suite de la même philosophie, il ne ve
dapter à nos mœurs. Le Plutus qui a retrouvé la vue, contient, il est
vrai
, une scène très amusante je parle de ce prêtre d’
iseaux ne chantent que des impiétés malséantes. La Paix offre, il est
vrai
, l’admirable plaisanterie des vendeurs de casques
s, mais il ne faudrait pas nous faire détester les soubrettes. Il est
vrai
que la soubrette est un produit éminemment frança
nt tout seul, et qu’après tout, deux beaux yeux bien limpides et bien
vrais
, valent mieux que cette chose capricieuse : le ta
vengeance, Mais aussi c’est qu’elle est sûre par excellence. Il est
vrai
que Molière avait dit, dans son vers incisif : Q
,… Je ne la conçois plus ! Concevoir une tête ! Il est
vrai
que l’on dit : piquer une tête, à l’École de Nata
n pour excuse, me paraissent aussi loin d’être dramatiques que d’être
vraies
; le dégoût est l’unique sentiment que l’on éprou
te famille ! Moncade au contraire Que nous importe Moncade ? C’est un
vrai
drôle qui tombera dans tous les pièges qu’on voud
on. Ceux qui ont dit que Baron s’était mis en scène lui-même, ont dit
vrai
, et il a pris là une triste copie. Mais ceux qui
la dentelle en désordre, en même temps il s’y montre bien vêtu, bien
vrai
, bien naturel, bien railleur. Tout au rebours de
our et leur avarice, et traités par l’objet de leur passion, comme de
vrais
va-nu-pieds ! Mais non, ces deux gredins sont tou
Le Grondeur doit être mis fort au-dessus de l’Avocat Patelin : il est
vrai
que le troisième acte, qui est tout entier du gen
e, de Beauchamps, quelle fut jouée quatre-vingts fois. Si le fait est
vrai
, ce nombre extraordinaire de représentations ne l
peu de pièces qu’on joue aussi souvent que le Mercure galant. Il est
vrai
que le talent rare de l’acteur qui la jouait à lu
is, et d’une tournure de vers si aisée, si naturelle et si adaptée au
vrai
ton de la comédie, que j’oserai dire (sous ce rap
fils, est de la tournure la plus gaie. Les autres personnages, il est
vrai
, ne sont pas tous si bien traités. La comtesse es
ous ses personnages, même ses paysans, n’en ont point d’autre ; et le
vrai
talent dramatique consiste au contraire à se cach
aysans, ont toutes un air de ressemblance. Mais il n’en est pas moins
vrai
que le Galant Jardinier, le Mari retrouvé, les Tr
de la gaieté, incompatible avec le mépris & l’indignation. Il est
vrai
qu’on rit au Tartufe, mais ce n’est pas de son hy
s de l’Auteur pour éluder l’éclaircissement, tout est perdu, & le
vrai
comique disparoît. Au reste, je ne m’étendrai poi
inion des hommes. Mais pour moi, du premier coup d’œil, je connois le
vrai
mérite. Mondor. Que ces paroles me rassurent ! Je
e Maréchal a de la peine à le croire. — Eh ! rien n’est pourtant plus
vrai
. — Quoi ! Madame, sérieusement ? — Très sérieusem
toujours l’admiration des personnes de goût, ne fut approuvé que des
vrais
connaisseurs : le plus grand nombre des spectateu
s qui mettaient la vertu dans tout son jour , il répondit : Cela est
vrai
, mais je trouve qu’il est très dangereux de prend
int des faits, je conviendrai même, si l’on veut, que l’induction est
vraie
dans un sens. Il faut avouer que plusieurs comédi
rté à faire ses études se réveilla plus vivement que jamais. S’il est
vrai
, comme on l’a dit, qu’il ait étudié en droit, et
’il donnait au public. Rien de ce qui pouvait rendre l’imitation plus
vraie
et plus sensible n’échappait à son attention. Il
cule, Ou que sa chemise me brûle. Outre cela, sous sept habits, Aussi
vrai
que je vous le dis, Ce brave auteur, le sieur Mol
is, Où leur présence est assez rare ; Et le divertissant Avare, Aussi
vrai
que je vous le di, Dimanche1 fut très applaudi. J
tant de justesse, Et bref tant de délicatesse, Qu’il charme tous les
vrais
dévots, Comme il fait enrager les faux. Et les ca
pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens impies et faciles à séduire, les
vrais
dévots étaient mêmes alarmés, quoique l’ouvrage n
à Paris le 5 février de cette annéea. Dès qu’elle eut été connue, les
vrais
dévots furent désabusés, les hypocrites confondus
on des leçons aigres qui les caractérisent tous : car on distingue le
vrai
jusque dans le langage de la prévention. Dès ce m
rtuffe dans le portrait de l’hypocrite, que Cléante oppose à celui du
vrai
dévot. Tartuffe, annoncé pendant deux actes, para
u’on veut leur donner. Voilà ce qui m’oblige à me défendre. C’est aux
vrais
dévots que je veux partout me justifier sur la co
le, pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du
vrai
dévot. J’ai employé pour cela deux actes entiers
omédie en général, et finit ainsi : « [*]Mais, supposé, comme il est
vrai
, que les exercices de la piété souffrent des inte
us tous citoyens de Lutèce, Vous avouerez, en bonne foi, Que c’est un
vrai
plaisir de roi. Nous ne rapportons point les nom
re alors le genre de comique noble qui commet ensemble des caractères
vrais
, mais différents, de manière qu’il en résulte des
e courage de préférer son talent à un poste honorable. Si ce fait est
vrai
, il fait également honneur au prince et au comédi
On y fut en foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est
vrai
que le public goûte rarement les bonnes choses qu
ces pièces excellentes qui mettaient la vertu dans son jour. Cela est
vrai
, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très d
hardiment avancer que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu
vraie
et éclairée est opposée à la dévotion imbécile d’
de cette affection où il pouvait y avoir quelque chose de noble et de
vrai
, à la grossière passion qui lui fait séduire deux
re a pris toutes les précautions pour empêcher qu’on n’attribuât à la
vraie
piété une seule des paroles ni des actions de l’i
t haï par ses gens, sans ami, soupçonneux, et avec cela amoureux : la
vraie
morale de l’Avare est dans ses enfants. Par sa né
s haut.) « Comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la
vraie
..., comme les dehors de l’une et de l’autre sont
rtinage pût profiter, en… faisant concevoir d’injustes soupçons de la
vraie
piété par de malignes représentations de la fauss
plus certain, leur ai-je répondu quelquefois en plaisantant ; il est
vrai
qu’ils laissent manquer leurs femmes & leurs
f que celui que vous voyez que mon pere a au doigt ? Marianne. Il est
vrai
qu’il brille beaucoup. Cléante, ôtant le diamant
présent que mon pere vous fait. Harpagon. Moi ! Cléante. N’est-il pas
vrai
, mon pere, que vous voulez que Madame le garde po
orace ? les anciens et les modernes t’ont-ils fourni beaucoup? il est
vrai
que dans ton excellente farce de Scapin, tu as pr
Montausier a répondu, il y a long-temps, à l’orateur Génevois. Est-il
vrai
qu’il a fallu que tu fisses l’apologie du Tartuff
a sa femme toute sa vie, et toute sa vie elle fit son malheur. Il est
vrai
que lorsqu’il fut mort elle parvint à lui obtenir
a commedia dell’arte qui lui apporta le premier, qu’elle-même, il est
vrai
, avait été chercher en Espagne. C’est la comédie
bien. Honorer ceux qui sont dignes, c’est à cela que se reconnaît la
vraie
noblesse. TANFURO. Vous êtes savant, très savant.
range, par avoir le beau rôle ; il pacifie la maison troublée. Il est
vrai
qu’on doit trembler pour la famille où cet intrus
Elles ont le tort, à ses yeux, le grand tort d’être, en un sens, trop
vraies
, c’est-à-dire voisines encore, trop voisines de l
ésent à l’esprit : eh bien, cette tirade de Gros-René sur les femmes,
vrai
tourbillon de fureur comique, qui, si elle eût éc
ui était pas encore exactement connu par son nom. Un an après, il est
vrai
, il peut dédier L’École des maris au duc d’Orléan
regards, où l’on passe sa vie à s’épier les uns les autres : c’est le
vrai
champ de l’espionnage. Si vous voulez voir ce que
front, dans sa colère, de dix vers qui sont ineffaçables, et qui sont
vrais
aujourd’hui, dans leur impitoyable vérité, tout a
vie réelle, mais cette pensée, pour cela, n’en était pas moins juste,
vraie
et nécessaire. Il était visionnaire à un tel poi
ent fausse route, elle est toujours maladive ; chez Molière, elle est
vraie
et saine ; dans Saint-Simon, elle est circonscrit
nsés dans cette pièce, à nous peindre cette lutte si singulière et si
vraie
d’une petite fille qui vient à bout de toute la d
s la fausserais pas, mais je vous la donnerais incomplète. Le procédé
vrai
, historique, celui qui donne la vérité absolue, c
se trouve dans L’Etourdi, une des premières pièces de Molière, il est
vrai
. Dans Le Dépit amoureux, quand il s’agit d’expose
s les croyances de Sganarelle la plus singulière et cependant la plus
vraie
des gradations. Sganarelle, discutant avec Dom J
bourru… ? Voilà ce que je ne puis souffrir, car il n’y a rien de plus
vrai
que le moine bourru, et je me ferai pendre pour c
oges, dans le Limousin et dans le centre de la France, tant la vérité
vraie
a été saisie et embrassée d’une manière complète
du caractère féminin, telle qu’elle est dans Molière, est tout à fait
vraie
, elle est aussi tout à fait particulière. Molière
’est pas l’avis de madame Pernelle que sa bru est si honnête ! Il est
vrai
que c’est une belle-mère ; mais, enfin, voici ce
a est naturel, comme cela est charmant ; quelle femme achevée, quelle
vraie
femme, et en même temps quelle femme ayant le deg
s beau plaidoyer qu’on puisse faire en faveur de l’égalité ; cela est
vrai
; mais c’est nous qui faisons ce raisonnement deu
de l’amour absolument ridicule en lui-même, mais qui, à force d’être
vrai
, sincère, devient à certains moments pathétique.
e de folie, disent tranquillement les médecins. Cette scène-là est si
vraie
qu’elle doit se passer encore aujourd’hui, demain
on ; Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, Et vous irez un jour,
vrai
partage du diable, Bouillir dans les enfers à tou
iquât et commentât Les Maximes du mariage pour qu’il fût un caractère
vrai
, et Molière n’a sans doute pas eu d’autre intenti
ère n’a sans doute pas eu d’autre intention que de faire un caractère
vrai
. Mais, par malheur, il a si bien trouvé le titre
e naîtra qu’en 1665 ; toute cette cour brillante dont Racine a été le
vrai
poète, et dont madame de Sévigné était, à ce mome
t je serai défendu par elle envers et contre tous. Enfin, c’est là le
vrai
moyen de faire impunément tout ce que je voudrai.
à lui seul tout un monde ; Dom Juan contient une conception complète,
vraie
ou fausse, de l’univers et d’un état social, comm
érogatives et des avantages de son rang pour faire le mal, devient un
vrai
monstre déchaîné. C’est ainsi que l’entend Sganar
n : les passions sont ce qui change le moins dans l’homme. Oui, c’est
vrai
; mais elles changent cependant ; non pas dans le
où le discours de Chrysale sera éternellement juste et éternellement
vrai
; comme « coudre et filer », c’est, en réalité, l
dité, bien lu, bien considéré, pouvait tenir lieu d’expérience. C’est
vrai
. Je dirai même plus. Lisez-le bien dès la jeuness
pose ne s’achètent qu’au prix de bien des souffrances morales ; c’est
vrai
de Molière, et de tous les autres. Est-ce que ce
Vénus pour tige. Comme il était difficile de savoir si la chose était
vraie
ou fausse, je ne m’en suis pas autrement inquiété
pour rire de la comédie, il faisait succéder ce prologue d’une pièce
vraie
, autrement sérieuse, et qui devait tourner au dra
eur croissantes : « Premièrement, elle a les yeux petits. — Cela, est
vrai
, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins d
affecte une nonchalance dans son parler et dans ses actions. — Il est
vrai
, mais elle a grâce à tout cela, et ses manières s
de longs applaudissemens : « Elle est adorable en tout temps, il est
vrai
; mais ce moment l’a emporté sur tous les autres,
uetterie, qui, loin d’en altérer le caractère, le rendait encore plus
vrai
, et aussi le rapprochait davantage des moyens d’A
telle actrice de génie, comme Rachel, y échoua misérablement, et une
vraie
Célimène, comme Mlle Mars, est sûre de transmettr
nger. Il y a, dans le rôle d’Alceste, je ne sais quoi de profondément
vrai
que la puissance créatrice du poète ne suffirait
se, une scène bien venue, sont peu de chose au théâtre ; un caractère
vrai
, une action qui donne l’illusion de la vie, sont
les moyens les plus sûrs. Aussi notre auteur fait-elle d’Armande une
vraie
Messaline, et une Messaline du dernier ordre, de
idence que l’auteur du pamphlet prétend reproduire tout au long et au
vrai
: Je suis né, disait-il, avec les dernières dispo
de la sienne ; mais elle dut souffrir autant que lui. C’était, il est
vrai
, un homme de génie ; avec un jugement plus large,
il. Il est difficile de juger Molière. Son esprit est comique, il est
vrai
, mais sa morale est sérieuse et son âme profonde
d’auteur, avait acquis quelque expérience de la scène, essaie, il est
vrai
, d’en faire l’application ; mais ses essais manqu
ations, qu’il me serait trop facile de multiplier, ne portent, il est
vrai
, que sur des objets de détail ; mais tout ce qui
er par son imagination et son talent de peindre au-delà des bornes du
vrai
. » Suivant eux, « Grimarest aurait trop consulté
assez la raison, en transportant sur le papier toutes les bagatelles
vraies
ou fausses qu’il lui aurait ouï conter20. » Ainsi
un peu considérables que nous possédions sur Molière ; et cela est si
vrai
, que la plupart de ceux qui les ont blâmés n’ont
on, présumera, avec moi, que ce fait n’a aucune vraisemblance. Il est
vrai
que les parents de Molière essayèrent, par toutes
Cependant ils ne furent pas longtemps en bonne intelligence, s’il est
vrai
que ce soit celui-ci qui ait fait la critique de
outes les occasions qu’il en a pu amener, bonnes ou mauvaises. Il est
vrai
qu’il avait peu de confiance en leur savoir ; et
y courut en foule, et il fut joué presque toute l’année : tant il est
vrai
que le public goûte rarement les bonnes choses qu
ement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est
vrai
que nous avons joué la comédie ensemble, dit Moli
aventures, et prît sur lui les personnages les plus comiques. Il est
vrai
qu’il s’en est lassé plus d’une fois, et si ce n’
ns-nous noyer de compagnie, la rivière est à notre portée. — Cela est
vrai
, dit N., nous ne pouvons jamais mieux prendre not
s pièces excellentes qui mettaient la vertu dans son jour. « Cela est
vrai
, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très d
ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les représentent105. Il est
vrai
que Molière n’était bon que pour représenter le c
e reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas
vrai
, mon père ? » ajouta Molière au minime. Le religi
l a pillé ses rêveries partout ; et cela n’est pas bien, n’est-il pas
vrai
, mon père ? » dit-il au minime. Le moine, qui con
de m’ajuster au théâtre, sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien
vrai
? — Moi ? monsieur, lui répondit Molière ; je n’a
s paraissent assez dans le monde, personne ne vous ignore. — Cela est
vrai
, répondit le comte ; mais je serais ravi que vous
ans la scène suivante que dans celle du courtisan ; il se mit dans le
vrai
à son aise, et donna des marques désintéressées d
tre, ajouta-t-il, qu’elle a ses agréments ; vous vous trompez. Il est
vrai
que nous sommes en apparence recherchés des grand
t Florimont sont de ses amis, qu’elle n’est point belle, que c’est un
vrai
squelette, et qu’elle n’a pas le sens commun. — J
ommerce particulier avec M. Racine. Je n’ai point trouvé que cela fût
vrai
, dans la recherche que j’en ai faite ; au contrai
sentiments, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il vivait en
vrai
philosophe, et, toujours occupé de plaire à son p
Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est
vrai
, lui répondit Molière ; j’ai un froid qui me tue.
elle en avait. « Eh, non ! dit-il, les bouillions de ma femme sont de
vraie
eau-forte pour moi ; vous savez tous les ingrédie
actrice n’a jamais cessé de jouer plus de dix ou douze jours. (Il est
vrai
qu’elle eut vingt-quatre enfants.) Au reste, made
ersonne au monde qui soit moins façonnière que moi. MOLIÈRE. Cela est
vrai
; et c’est en quoi vous faites mieux voir que vou
e dans Andromaque ; c’est une erreur : il mourut de la fièvre, il est
vrai
, peu de jours après avoir joué ce rôle. Montfleur
ait appuyé par des personnes puissantes. 71. Que cette anecdote soit
vraie
ou fausse, peu importe. Ce qui est absurde, c’est
tions, et onze deux mois après. Ces premières représentations, il est
vrai
, furent presque désertes ; mais Boileau s’y montr
ur le premier président ne veut pas qu’on le joue. » Le fait n’est ni
vrai
ni vraisemblable. Molière, quel que fut son dépit
, le premier de notre temps pour l’esprit et pour les sentiments d’un
vrai
philosophe, cet ingénieux censeur de toutes les f
grâce, et était à la fois bon poète, bon comédien, et bon orateur, le
vrai
trismégiste du théâtre. Outre ces grandes qualité
parfaitement , qu’ils semblaient moins des acteurs de comédie que les
vraies
personnes qu’ils représentaient . (Perrault, Élog
velles bases, plus modestes et plus sûres. Après lui il y eut, il est
vrai
, des métaphysiciens qui crurent avoir trouvé dans
, et de faire respirer ce bouquet, non avec distraction, mais avec un
vrai
plaisir, aux innombrables oisifs qui ne demandent
e puis goûter le chœur dans les tragédies grecques ; il interrompt la
vraie
acti on355. » N’est-ce pas à peu près comme si l’
nthousiasmes, elle n’a rien à faire dans la critique sérieuse. Il est
vrai
que, pour le Chevalier, la critique n’est pas une
la théorie, venant s’en emparer, lui donne la conscience claire et la
vraie
possession d’elle-même. L’esprit organisateur qui
’être, et leur ordre de beauté dans l’ample sein de la nature. Il est
vrai
qu’elles n’ont pas la grâce de l’antilope, ni la
tion que dans la fougue désordonnée. L’harmonie réjouit l’œil, il est
vrai
, par cette proportion de toutes les parties et ce
pondit Eckermann. Mais Goethe fut indulgent, comme toujours, « Il est
vrai
, avoua-t-il, qu’à beaucoup d’égards, ce n’est cer
leurs jours dans la contemplation du bout de leurs pieds. Ce qui est
vrai
, c’est que tout fait à sa cause. Si examiner et c
miers symptômes de la décadence qui l’a suivie. Là se réunissaient de
vraies
et de fausses précieuses, de grands et de petits
cet abandon plein de noblesse et de charme qui accompagne toujours la
vraie
aristocratie. Mais déjà sa plus jeune fille, Angé
ttre la fausse dévotion, il lui fallait faire bien haut l’éloge de la
vraie
, et même inventer un personnage qui la représentâ
avant, le prétexte de la comédie des Femmes savantes, ce fut, il est
vrai
, la pédanterie de ces ménagères bourgeoises, comm
éel ou physique, à la suite duquel seulement il ouvre les yeux sur la
vraie
différence de l’amour de ses fils. Hegel, Esthét
Pour un être comme Schlegel, une nature solide comme Molière est une
vraie
épine dans l’œil ; il sent qu’il n’a pas une seul
d’une constante étude de lui-même et des autres, il a trouvé enfin la
vraie
comédie. Molière, en effet, n’a jamais cru être n
abandonné Molière dans la suite, du reste, l’intrigue est pleine d’un
vrai
comique. Dira-t-on que cette pièce offre un table
r la sincérité de l’amour des deux jeunes gens. Isabelle sort, il est
vrai
, des limites que lui assigne la pudeur de son sex
à lui sans qu’il puisse les éconduire. C’est la même position, il est
vrai
, depuis le commencement jusqu’à la fin, mais les
u’on ne se trouve pas du sien, est un personnage très amusant et très
vrai
; tels sont les demandeurs de conseils en général.
e château de Versailles un éclat vif et brillant, éblouissant, il est
vrai
, mais qui ne vaut pas cette timide lumière que La
nner en se corrigeant. Lorsqu’on part de cette idée, que nous croyons
vraie
, le caractère d’Alceste est le plus beau qu’ait c
Femmes Savantes, et d’appliquer à ce mot le vers de Bélise : Il est
vrai
qu’il dit plus de choses qu’il n’est gros. Mais
voir porté jusqu’à l’abnégation d’elle-même, ce qui constitue la plus
vraie
et la plus belle des poésies. Il y a bien des sou
e jouet d’une erreur; sa femme n’a pas manqué à la vertu. Il est bien
vrai
qu’Alcmène n’a été fidèle que de pensée, mais ell
es un peu forcées, Plaute emploie le style le plus incisif et le plus
vrai
. Euclion est tellement ébloui par son trésor, qu’
nt le roi, à Saint-Germain-en-Laye, en 1670. Quel abus de quitter le
vrai
non de ses pères ! S’écrie le sage Chrisalde de
a mort, qui en suivit la quatrième représentation. C’est une des plus
vraies
, mais en même temps une des plus désespérantes du
onheur de son fils, et l’utilité du lansquenet. L’intendante Cela est
vrai
, madame ; il y a mille gens intéressés dans cette
u ? vous ne jouez quasi-point, non plus que Dorante. Eraste Cela est
vrai
; mais on croyait que je jouais du moins, et le la
ionnaire, elles joueraient à l’ombre et à la bassette. » Il est bien
vrai
que Molière, dans le rôle de Dorante du Bourgeois
ur commettre sur les bourses particulières toutes sortes d’exactions,
vraies
sangsues gonflées du sang du peuple ; ces loups c
sont encore les gens qui ne se plaignent jamais d’être dupes ; il est
vrai
qu’ils le sont si souvent, qu’on ne s’entendrait
as des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n’est que trop
vrai
que c’est assez d’être bel esprit pour être mal a
pas encore parlé. Personne n’a su prêter aux paysans un langage plus
vrai
, et n’a mieux caractérisé cette finesse mêlée de
C’est un genre faux, agréablement touché par un homme de génie271. La
vraie
comédie doit arriver au plaisant par le sérieux,
s Moland. 255. Sainte-Beuve. 256. Louis Moland. 257. M. Cousin, Du
vrai
, du beau et du bien. 258. Louis Moland. 259. Lo
el homme que Molière ! quelle âme grande et pure ! — Oui, c’est là le
vrai
mot que l’on doit dire sur lui : c’était une âme
us rafraîchir la vue et la mémoire.” » « Depuis quelque temps, il est
vrai
, nous avons été témoins de courageux efforts tent
rsonne ». « Eh ! non, dit Molière, les bouillons de ma femme sont de
vraies
eaux-fortes ; vous savez tous les ingrédients don
la vénération profonde que nous devons avoir pour le fondateur de la
vraie
comédie, et qui n’est pas moins recommandable à n
é cette noire parodie. S’il fut sifflé à Limoges, le coup dut, il est
vrai
, lui être sensible. Point de recette, bourse vide
de nos goussets ne blessa point nos poches. Propos d’ennemi, il est
vrai
. Dassoucy se contentait, on l’a vu, de l’ordinair
trouvé un encouragement chez son grand-père, qui l’adorait et qui, en
vrai
Parisien, adorait aussi le théâtre. Lorsque Poque
: COVIELLE. Premièrement, elle a les yeux petits. CLÉANTE. Cela est
vrai
, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins d
une nonchalance dans son parler et dans ses actions. CLÉANTE. Il est
vrai
, mais elle a grâce à tout cela. Ses manières sont
reux Arnolphe de L’École des femmes. La de Brie était d’ailleurs « un
vrai
squelette ». On s’étonnait de voir Molière aller
anthropie : La misanthropie n’est qu’un amour rentré . Cela est très
vrai
. Il faut, nous le répétons, avoir beaucoup aimé l
ttises ; Il est mauvais poète et bon comédien. Il fait rire, et de
vrai
c’ est tout ce qu’il fait bien. « Il fait rire
faux dévot, les partisans stupides du passé. Quel contraste les idées
vraies
, solides, humaines, que Molière met dans la bouch
êmes qualités que Molière, en tant que comédien. On n’a point, il est
vrai
, pour Shakespeare, les documents et les données q
trouvait surtout admirable dans l’Ombre du père d’Hamlet, et, à dire
vrai
, il ne faut pas être médiocre pour interpréter un
à-dire qu’il n’oubliait ni un tic, ni une ride, ni un geste. « Il est
vrai
, ajoute-t-il, qu’il n’était bon que pour représen
ersonne qu’on puisse lui comparer. (Ceci était écrit en 1745 et reste
vrai
en 1873.) On a reproché à Molière qu’il donnait d
ré toute sa gloire ! Et l’auteur reprend, après Molière, restitue le
vrai
langage des Précieuses et nous parle de « l’agrém
it composer des vêtements de Scaramouche et de Turlupin, auxquels, en
vrai
Arlequin, il empruntait pour se vêtir. Quelle att
ment trop percer son dépit et connaître la source de son fiel. À dire
vrai
, il est peut-être clément et modéré dans ses calo
Le miroir me l’a dit tout de même, Et ces bras qui naguère étaient de
vrais
gigots, Comment les trouves-tu ? LAZARILLE.
nant la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le
vrai
portrait. Voilà le trait lancé, il est entré dan
le qu’il ait proclamé avant tout cette vérité suprême : N’aime que le
vrai
, le simple, le bon, la clarté et le bon sens, tou
fondément ce génie né de ses entrailles, et sera-t-elle éternellement
vraie
, cette parole de Sainte-Beuve, éloquent et défini
ontre les exagérations exotiques. Revenons donc, revenons en hâte aux
vrais
fils des Gaules, à Rabelais, le bon sens sublimé,
ulien Bedeau, dit). — Un des meilleurs comédiens du xviie siècle, un
vrai
bouffon, appartint à la troupe du Marais et de l’
uit, et j’oublie Que je viens visiter l’une et l’autre Thalie. Est-il
vrai
que l’aînée, en son triste dédain, Fasse un indig
nd Ose vous faire rire, on crie au mauvais ton ; Et ses discours trop
vrais
excitent le scandale. Eh ! Messieurs, les badauds
excellent homme. Le père des auteurs, c’est ainsi qu’on le nomme, Du
vrai
talent toujours le modèle et l’appui : Vous sympa
? L’autre âgé de deux ans fut pris dans cette barque. FRIPESAUCES Son
vrai
fils sur son corps peut avoir quelque marque, Qu’
e sauriez-vous tout seul fonder cette fabrique ? (P. 62-64.) Il est
vrai
que Lisandre est déguisé en Turc, non en Arménien
r voir s’il n’a pas fait un fabuleux voyage. (III, 7, p. 86.) Il est
vrai
encore que Lélie ne se donne pas pour le fils de
, lorsque sa femme lui dit qu’elle se tue, rien n’annonce qu’elle dit
vrai
, & qu’il est obligé de l’en croire sur sa par
t à l’autre ; &, pour leur faire voir qu’il ne disoit rien que de
vrai
, il leur montre les cheveux qu’il croyoit avoir c
nt fort de vous, Madame, & le mieux pour vous est de nous dire au
vrai
ce qui en est. Je ne sais ce que vous voulez dire
mis dans sa piece des traits arrivés à un homme puissant qui étoit un
vrai
Dandin. On ajoute que l’Auteur, craignant son cou
stinguons les traits : Nous démasquons les faux, & respectons les
vrais
. Ressemblance dans le fond de la Fable. Le fon
ux temporelles. Cidalise peint ainsi son époux : Votre pere ! Il est
vrai
que je n’y songeois guere. Plaisante autorité que
e tu prends, je t’en croirois le pere. Dortidius. Hé bien, s’il étoit
vrai
... Valere. Hé bien, s’il étoit vrai...Ma foi, ta
. Dortidius. Hé bien, s’il étoit vrai... Valere. Hé bien, s’il étoit
vrai
...Ma foi, tant pis pour toi. Dortidius, plus fâch
joie. Je le viens de quitter ; il est fort mon ami. Crispin. S’il est
vrai
, je ne sens ma douleur qu’à demi ; Car, Monsieur,
oit pas, me dira-t-on, escalader une fenêtre, comme Crispin. Cela est
vrai
; mais elle pouvoit se dispenser d’emprunter son
eurs ! La Folie conduit les Auteurs à Paris, qui est, dit-elle, leur
vrai
séjour ; tous la suivent en chantant & en dan
gnes de vous. Premiérement, elle a les yeux petits. Cléonte. Cela est
vrai
, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins
onchalance dans son parler & dans ses actions.... Cléonte. Il est
vrai
; mais elle a grace à tout cela ; & ses manie
promis de le prouver par les ouvrages mêmes de cet Auteur : voici le
vrai
moment pour tenir ma parole. Scarron avoit certa
ophe des philosophes, ou encore le philosophe tout court (23). Il est
vrai
qu’un certain Sganarelle ose traiter ce grand hom
nd, après tout, mais de se laisser galamment couper la gorge ? Il est
vrai
aussi qu’un autre Sganarelle, le valet de don Jua
r sans que la chose soit véritable, SGANARELLE. Comment! il n’est pas
vrai
que je suis venu ? MARPHURIUS. Cela est incertain
re, peut-être, d’un spiritualisme poussé à l’extrême ; il serait plus
vrai
de dire à l’excès. Faut-il aller plus loin, faut-
ile de Molière, et la philosophie de celui que Gui Patin appelle « un
vrai
épicurien mitigé? »La morale du juste milieu prôn
rmer. De là peut-être l’erreur de quelques critiques. Au fond, il est
vrai
, il s’agit surtout d’une question de mots ; mais
il faut oublier que Gassendi était appelé par son ami Gui Patin « on
vrai
épicurien mitigé. » Il faut oublier que toute sa
visites nocturnes, est absolument dénué de fondement, cette clôture,
vraie
ou supposée, n’a point été la cause de la disgrâc
se de Navailles étaient les plus honnêtes gens de la cour. Cela était
vrai
; aussi le roi fut-il détrompé à la suite, et ne
comme groupe, sans que chaque pierre de cette couronne ducale soit un
vrai
diamant. Nous en exceptons pourtant Mme Moser-Spe
la pièce, la lecture du sonnet de Trissotin, a été manquée. » Il est
vrai
qu’on a joué cette scène un peu trop vite. « Nous
avec finesse ». Le Tagblatt, enfin, pense que « Molière aurait eu une
vraie
joie s’il avait pu être présent à la résurrection
re Saint-Joseph, à-propos en un acte en vers, de M. Gustave Rivet, un
vrai
poète, représenté pour la première fois le 17 jan
d Rire cruel Qui vient de Rabelais et de Pantagruel. À la Justice, au
Vrai
triomphant, à Molière ! À celui qui peignit la gr
e appartiennent Orgon et Tartuffe ; puis, si l’on peut admettre comme
vraie
l’anecdote qui nous montre Molière reprochant à s
ent l’Italie ; À nos gourmets j’en veux faire un présent ; Sachons au
vrai
quel goût règne à présent : En plein théâtre il f
sont point représentées pour la première fois à l’extraordinaire. La
Vraie
et la Fausse Précieuse, de Gilbert, fait une prem
t en scène, et la colère des « dévots » est sans objet, puisqu’il est
vrai
que ce n’est point des attaques contre la religio
ient que mon mari veut dégager sa foi Et vous donner sa fille. Est-il
vrai
? dites-moi. TARTUFFE. Il m’en a dit deux mots ;
ndique qu’on était alors en plein carnaval : ce qui était tout à fait
vrai
en 1660, puisqu’en cette année-là, comme en 1880,
tion, il faut bien l’avouer, n’est que plausible : mais si elle était
vraie
, elle exclurait toutes les années postérieures à
ivres, aussi sèches que possible, et le même Néant au partage. Il est
vrai
que Molière annonçait La Thébaïde pour le prochai
Molière dans l’œuvre de début du futur rival de Corneille. S’il était
vrai
que Molière eût proposé à Racine le sujet de La T
et modernes. » J’en appelle à tous les moliéristes, n’est-ce pas le
vrai
Vinot, le seul Vinot, l’ami de Molière, le collab
ibués à Molière, outre celui des Incompatibles, étaient le Ballet des
Vrais
Moyens de parvenir et le Ballet de l’Oracle de la
Gaston d’Orléans. Il suffit de citer la douzième entrée du Ballet des
Vrais
Moyens de parvenir, dans laquelle sont mis en scè
mmes Disent que c’est le seul qui peut fournir aux hommes Les
vrais
moyens de parvenir. Nous trouverions sans peine,
uchamps n’a pas connu davantage une mascarade intitulée également Les
Vrais
Moyens de parvenir, que nous avons réimprimée aus
page 63 de la 3e partie) décrit aussi une autre édition du Ballet des
Vrais
Moyens de parvenir, que le duc de La Vallière ne
ue nous n’avons pas encore eu la chance de rencontrer : « Ballet des
Vrais
moyens de parvenir, dansé à Lion, le 16 février 1
raisemblablement de l’existence d’une édition lyonnaise du Ballet des
Vrais
Moyens de parvenir, avec cette indication formell
ade, entre autres le Ballet des Fêtes de Bacchus, et la Mascarade des
Vrais
Moyens de parvenir, tous deux dansés par le Roi,
agère appelait quelques remaniements (la réciproque eût peut-être été
vraie
, si les femmes eussent été libres d’apporter les
téraires, ce culte sacré des génies nationaux qui nous semble être le
vrai
patriotisme ! Quoi ! l’on fête, en son antique Ma
généralement estimé ; il faut donc, si ce que nous venons de dire est
vrai
, qu’il soit après Moliere celui qui a le plus imi
on voit le pain se multiplier en un moment sur son assiette : il est
vrai
que ses voisins en manquent aussi bien que de cou
& d’un meilleur commerce, ce sont ces mots : Oui vraiment : C’est
vrai
: Bon ! Tout de bon ! Oui dà ! Je pense qu’oui :
l’art de Cicéron. Léandre, écrivant ce que Carlin dit. Cela peut être
vrai
pour de serviles ames Qui trafiquent un cœur...
igneur Neptune, d’avoir bien voulu me permettre de débarquer ; il est
vrai
qu’il étoit temps, mon ame s’échappoit, je n’avoi
cette maniere-ci. Theuropide. Toujours en dormant ? Tranion. Cela est
vrai
; il a eu grand tort, & j’en suis tout étonné
n pere : tout jeune qu’il est, il entre déja dans le commerce. Dis-tu
vrai
? A-t-il fait cette acquisition-là ? Quoi ! une m
e, regardez de mon côté, afin que la corneille vous paroisse dans son
vrai
point de vue. La voyez-vous dans l’attitude que j
nœud, et peu de vraisemblance dans le dénouement ; mais une source de
vrai
comique, et des traits également ingénieux et pla
y est parfaitement dévoilée, les caractères en sont aussi variés que
vrais
, le dialogue également fin et naturel. Amphitri
tre, le 10 février 1673. Comique d’un ordre inférieur ; mais peinture
vraie
de la galanterie et du pédantisme des médecins. R
pensées en sont justes et pleines de raison ; les sentiments en sont
vrais
, élevés et profonds : on peut dans ces écrits ren
dégoût. « Il exige encore une franchise naïve et une coutume de dire
vrai
, aux choses même indifférentes, sans vaine ostent
nnaissance, et que les seuls Romains, même en Italie, en ont connu le
vrai
et le légitime usage. Les citoyens romains apport
rimarest ils ne furent pas long-temps en bonne intelligence, s’il est
vrai
que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de
satire que l’histoire de la veuve de Moliere, il ne laisse pas d’être
vrai
que jamais mariage ne fut plus mal assorti que ce
outes les occasions qu’il en a pû amener, bonnes ou mauvaises. Il est
vrai
qu’il avoit peu de confiance en leur savoir ; &am
y fut en foule, & il fut joüé presque toute l’année ; tant il est
vrai
que le Public goûte rarement les bonnes choses qu
blement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. Il est
vrai
que nous avons joüé la Comedie ensemble, dit Moli
antures, & prît sur lui les Personnages les plus comiques. Il est
vrai
qu’il s’en est lassé plus d’une fois ; & si c
ons-nous noyer de compagnie ; la riviere est à nôtre portée. Cela est
vrai
, dit N.. Nous ne pouvons jamais mieux prendre nôt
Et je vous fais tous deux témoins de ma foiblesse. Mais à vous dire
vrai
, ce n’est pas encor tout, Et vous allez me voir
ces Pieces excellentes qui mettoient la vertu dans son jour. Cela est
vrai
, disoit Moliere ; mais je trouve qu’il est très-d
pas ses Ouvrages dans la bouche de ceux qui les representent. Il est
vrai
que Moliere n’étoit bon que pour representer le C
e reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il pas
vrai
, mon Pere, ajoûta Moliere au Minime ? Le Religieu
pillé ses reveries par tout, & cela n’est pas bien. N’est-il pas
vrai
, mon Pere, dit-il au Minime ? Le Moine, qui conve
de m’ajuster au Theâtre, sous le titre d’Extravagant ; seroit-il Bien
vrai
? Moi, Monsieur ! lui répondit Moliere, je n’ai j
les paroissent assez dans le monde, personne ne vous ignore. Cela est
vrai
, répondit le Comte ; mais je serois ravi que vous
ns la Scéne suivante, que dans celle du Courtisan ; il se mit dans le
vrai
à son aise, & donna des marques desinteressée
être, ajoûta-t-il, qu’elle a ses agremens ; vous vous trompez. Il est
vrai
que nous sommes en apparence recherchez des grand
Florimond sont de ses amis ; qu’elle n’est point belle, que c’est un
vrai
squelette ; & qu’elle n’a pas le sens commun.
n commerce particulier avec M. R... Je n’ai point trouvé que cela fût
vrai
, dans la recherche que j’en ai faite. Au contrair
prit le parti de ne rien répondre, & de se retirer. Il vivoit en
vrai
Philosophe ; & toûjours occupé de plaire à so
t. Mais, ajoûta-t-il, vous me paroissez plus mal que tantôt. Cela est
vrai
, lui répondit Moliere, j’ai un froid qui me tuë.
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