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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
le suit trop les loix, Et tu prends faussement & son nom & sa voix . Il est nuit ; Sganarelle peut ne pas reconnoîtr
lle : prévenu par ce qu’elle lui a dit, il peut encore méconnoître sa voix , puisqu’elle la contrefait. Mais peut-il penser q
dans ses bras. Pourquoi donc Valere ne l’auroit-il pas reconnue à la voix , à la taille ? &c. Sganarelle peut-il penser
s mon nom, Par la petite rue où ma chambre répond, Lui peindre, d’une voix qui contrefait la mienne, Quelques doux sentiment
Léonore auroit-elle pu penser qu’en contrefaisant, avec son amant, la voix d’Isabelle, & lui donnant des espérances sous
2 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
, dit-il encore, a-t-elle d’autres règles, que le bon sens, une belle voix , et de beaux gestes ? » Et c’est justement cela
c’est justement cela dont je me plains : Point de bon sens, point de voix , point de gestes, point de conduite dans le jeu d
sentir ce que l’on dit ; n’avoir pas d’entrailles. Je conviens qu’une voix sonore, et une flexibilité de corps, que nous ten
n trouve presque toujours au spectacle les rôles mal distribués : des voix ingrates qui ne peuvent fournir dans les mouvemen
varier dans la passion ; des Acteurs qui sans raison précipitent leur voix , par hémistiche, et qui font perdre la moitié de
ue les autres. On est désolé d’entendre des Acteurs qui poussent leur voix , comme des possédés, en prononçant, par exemple,
avent l’exécuter. Il faut encore une grande habitude pour donner à sa voix les inflexions qui conviennent ; une bonne poitri
evées au-dessus du commun. Pour réciter cette action il faut avoir la voix grave, noble, sublime ; et prononcer d’un ton pro
a douce satire pour la correction des mœurs. Cette action demande une voix ordinaire, mais agréable, et un ton moins élevé,
genre de déclamation on observe les mêmes principes pour conduire sa voix et ses gestes. Molière pouvait exécuter cette act
3 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
s du soleil ; attachés à la terre qu’ils fouillent, ils ont comme une voix articulée, et, quand ils se lèvent sur leurs pied
us sur le sol de la France, il est devenu tout à fait un homme, et sa voix compte, et sa voix donne l’empire ! Que si le cha
France, il est devenu tout à fait un homme, et sa voix compte, et sa voix donne l’empire ! Que si le chapitre du cœur humai
né si longtemps. Elle annonça cette triste nouvelle à ses amis, d’une voix calme et résignée, sans emphase et sans éclat, to
le divine ! quel geste honnête ! que de feu dans ce regard, et quelle voix  ! C’est cette même voix qui aujourd’hui encore, e
onnête ! que de feu dans ce regard, et quelle voix ! C’est cette même voix qui aujourd’hui encore, en songeant à cet accent
i ressemblât, seulement en intelligence, ou quelque belle douée de sa voix , ou bien ornée de cet esprit si fin, ou tout au m
ez fait jouer, même des drames ; de vous qui avez mis le sanglot à ma voix , la pâleur à ma joue, le désordre à mes cheveux,
talent est jeune, et si rien, dans mon art, ne se fait attendre : la voix , le geste, le sens, le sourire, le talent, la gaî
ur le jour, que le bruit des tribunes et des clubs. En trois cris, la voix tonnante de Mirabeau avait brisé la flûte d’or et
pour arriver comme on arrive quand on a le regard vif et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune, la main d’une f
voulu revoir mademoiselle Mars. Elle l’a redemandée, non pas de cette voix banale et prévue à l’avance qui s’élève dans la s
r ces faux enthousiastes, mais elle a été redemandée nettement, d’une voix unanime, comme jamais je n’ai entendu redemander
éra, dans sa loge, et c’était encore un grand charme d’entendre cette voix qui semblait rappeler toutes les mélodies envolée
be, dans la forme et dans la couleur de ses habits, dans le son de sa voix , cette voix touchante et ingénue, douce musique q
forme et dans la couleur de ses habits, dans le son de sa voix, cette voix touchante et ingénue, douce musique qui allait à
4 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
s, tous ses clignements d’yeux sont comptés. Il y a des moments où sa voix ne s’entend plus ; l’oreille la plus attentive ne
t le croire au théâtre. Quand il parle à Célimène de sa tendresse, sa voix devrait s’adoucir. M. Geffroy n’est pas de cet av
esse, sa voix devrait s’adoucir. M. Geffroy n’est pas de cet avis. Sa voix est toujours la même, toujours mordante, souvent
M. Geffroy comprend le mieux, et s’il pouvait corriger l’âpreté de sa voix , chose plus facile à souhaiter qu’à réaliser, il
e : il n’est pas au pouvoir de M. Geffroy d’assouplir, d’attendrir sa voix . Quant aux personnages d’Elmire et d’Orgon, ils n
ute la conception de Molière. Son regard, son sourire, l’accent de sa voix , la rendent presque aussi coupable que son interl
indre la passion qu’il ne ressent plus. Si Armande prenait garde à la voix , à la pantomime de l’amant qui se dit affranchi d
it pour ne pas paraître singulier. Si quelqu’un se permet d’élever la voix , on le traite d’original, et pour bien des gens,
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
n va fort content. Il n’est pas plutôt éloigné, qu’Arlequin entend la voix d’Argentine. Il s’écrie sur la vertu du sac magiq
esponsable des coups de bâton qu’il donne à Géronte, il contrefait la voix de différentes personnes en le frappant. ACTE III
achez-vous, voici un Spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix .) Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer Géront
amp; quelqu’un, par charité, né m’enseignéra pas où il est ? (Avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. Cadédis, jé lé troubé
ité de scenes dans lesquelles Arlequin, prenant tour-à-tour plusieurs voix , joue lui seul plusieurs personnages. On en voit
n. Arlequin, armé de sa batte, se promene à grands pas, contrefait sa voix , imite le ton des sentinelles, demande qui va là,
mande qui va là, appelle le caporal : le faux caporal prend une autre voix pour appeller le sergent : le sergent ordonne, d’
d une autre voix pour appeller le sergent : le sergent ordonne, d’une voix enrouée, aux soldats d’approcher & de faire f
e pour l’acteur, parcequ’en lui donnant lieu de contrefaire plusieurs voix , elle lui fournit l’occasion d’imiter l’accent de
ien. Elle est filée, elle est une espece de petite comédie, & les voix différentes que prend l’acteur peuvent ajouter au
le dessein de se marier à une autre. (Dans ce récit il contrefait la voix du pere & de la fille.) Léandre. Cela pourroi
er à la procédure. (Il se met d’un côté du fauteuil, contrefaisant la voix d’un Avocat.) « Ma Principale, Messieurs, est une
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
gement ; ou, ce qui est bien pis, à celle de le voir condamner par la voix publique. On affiche une piece nouvelle, tout Par
struit, & qui ne craint pas de déroger en le paroissant, éleve la voix , expose l’avant-scene, rend compte du but de l’Au
ur exceller, doit avoir reçu de la nature une taille, une figure, une voix propres aux rôles auxquels elle le destine. Il es
ur doit encore avoir reçu du Ciel assez de feu pour établir, entre sa voix , ses gestes & sa sensibilité, une harmonie au
xamen ! A combien de variations faut-il qu’il accoutume sa figure, sa voix & toute sa personne, sans qu’il en résulte ja
7 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
, en vain, à tes jeux ton siècle s’instruisait, Des préjugés encor la voix était sacrée, Et de l’Académie ils t’ont fermé l’
uve plus, chez nous, que dans les drames ; L’égoïsme, insensible à la voix du malheur, Aux pleurs de la pitié ferme toujours
biens, Peut seule des Français resserrer les liens, Et, soutenant la voix des fils de l’harmonie, Rendre enfin le courage e
nner que de ces tribunes tutélaires il ne se soit pas élevé une seule voix en faveur de l’indépendance légale de l’art drama
8 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
et à le maudire7. Ce n’était donc pas du peuple que devait sortir la voix qui demande justice ! 11 fallait qu’une autorité
Bientôt son œil s’éteint, son visage est plus pâle, Les accents de sa voix sont brisés par le râle, Un dernier sentiment sur
eare ! Si tant de vérité dans vos œuvres respire, C’est que par votre voix la nature a parlé : Vos héros ont l’amour dont vo
Que l’impie au saint lieu n’ait pas de sépulture ! » Mille hypocrites voix grossissent ce murmure ; Le peuple qu’il aimait e
lent à la fois,    4 Et les bruits du dehors sont couverts par leurs voix . Dominant le clergé, la volonté royale Veille e
vous vous animiez Comme le commandeur, marbre de sa statue, Et si sa voix parlait à cette foule émue, Que dirait-il ? Hélas
in, si tu vivais de nos jours, ô Molière, Tu maudirais surtout, de ta voix rude et fière, L’amour de l’or, ardente et vile p
9 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
énergiques et touchants, et ils ont été lancés par Coquelin, de cette voix vibrante qui ajoute tant de force à tout ce qu’il
rié : Passez-nous-le ! À cinq heures, nous sortions du théâtre, et la voix du canon, qui continuait de gronder, nous rendait
, d’une foule d’harmoniques. Dans la plupart des cas, dans le son des voix et des instruments, ces harmoniques sont plus ou
mique ardent, plein de verve et de malice, qui ait de la santé, de la voix , de l’autorité, et qui soit en même temps passion
et qu’elle a pris elle-même au théâtre antique. Sa joyeuse figure, sa voix chaude et vibrante, la pétulance de son geste et
l y ait au répertoire ; il le porte avec une aisance incomparable. Sa voix merveilleuse ne faiblit pas un instant ; il lance
de son talent, l’homme du rôle. Il lui prête un visage sévère et une voix morose. Philinte est aimable et onctueux. Maubant
iage. On ne comprend guère que cet homme aux puissantes épaules, à la voix sèche et rude, qui porte dans le raisonné tout l’
ades d’Alceste ; mais c’était toujours avec politesse, bien que d’une voix altérée, qu’il disait : Et ne puis-je savoir ce
de grand-chose à l’artiste, si la nature ne l’avait doué d’une belle voix . Mounet est le Jupiter idéal qu’a rêvé Molière. J
nous a délicieusement remués, c’est l’enchanteresse harmonie de cette voix pleine, sonore et tendre, et cet art délicat de d
endu avant lui, c’était Beauvallet, dont tout le monde se rappelle la voix puissante et profonde. Mais Beauvallet était déjà
s assez haut. Il est juché sur un nuage ; il faut donc qu’il élève la voix davantage ou presse moins le débit, s’il veut que
t la Nuit. Oh ! celle-là, à la bonne heure ! on l’entend toujours. Sa voix perçante et moqueuse entre dans l’oreille comme u
t. Mais, Laroche l’expédie, à la grosse, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe.
public. Mlle Augustine Brohan lançait le fameux : Non, lâche ! d’une voix gouailleuse et indignée qui avait le retentisseme
en aperçoit à certaines façons de détacher les t, à certains ports de voix dont elle se défera plus tard, quand elle aura pa
Oiseaux. On devait s’y attendre ; et son attitude un peu gauche et sa voix un peu faible n’ont étonné personne. On a simplem
qui se dit à mots couverts et à y répondre sans hausser le ton d’une voix paisible et moqueuse à la fois. Ce n’est pas la c
’exprimer dignement ; puis, prenant son parti et changeant soudain de voix , comme si le mot homme résumait toutes les qualit
et. L’acteur dit les trois premières fois les mots un homme, avec une voix de tête, et montant toujours par une sorte de gam
rité doit avoir le personnage ? Autorité d’âge, autorité d’aspect, de voix et de jeu. 28 septembre 1885. [B] L’étude
n cas pendable. » L’autre, remuant, sautillant, et bredouillant d’une voix rapide : « La polygamie… la polygamie… est un cas
le patois de Picardie. C’était jadis Mlle Augustine Brohan qui, de sa voix chaude et joyeuse, débitait le couplet de la Lang
qu’elle disait ! L’artifice, pour l’actrice, consiste à lancer d’une voix rapide, et pour ainsi dire d’un seul bloc, avec u
te. C’est ainsi que Coquelin déblayait (c’est le terme d’argot) d’une voix puissante et gaie le récit de chasse des Fâcheux
e ridicule imbécile. Mais il a ce rare mérite d’être toujours gai. Sa voix perçante amuse l’oreille et éveille le rire. Il y
elle que Molière a peinte si avenante, si gaie, dont les traits et la voix devraient respirer la bonne humeur, une brave bou
e sous les traits de Mlle Jouassain qui a le visage sec et effilé, la voix perçante et criarde, la physionomie morose et rev
e Pauline Oranger, qui a de la bonne humeur dans la figure et dans la voix . Quand Mme Jourdain s’emporte contre un mot du ma
second, les applaudissements éclatent de toutes parts ; deux ou trois voix crient bis, et toute la salle y répond par des bi
s a donné la Vénus guerrière : le front haut, le sourcil olympien, la voix maussade et rauque : une Junon furieuse d’avoir t
eusement les bras autour du cou de son père, et laissant tomber de sa voix harmonieuse les consolations douces et les beaux
ne façon supérieure. Elle est jeune, elle est belle, elle possède une voix charmante, qui n’a qu’une ou deux notes, il est v
e autre femme ces passions pleines de langueur ou de feu ? Il faut la voix d’un homme pour ces mots brûlants, la main d’un h
s a bien dits : l’effet pourtant a été médiocre. Que voulez-vous ? sa voix est naturellement grêle : c’est la voix d’une fem
édiocre. Que voulez-vous ? sa voix est naturellement grêle : c’est la voix d’une femme. Elle se tenait à trois pas de sa Psy
e terme est impropre. Tout dans sa tournure, dans son visage, dans sa voix , le prédispose à ce rôle de mari trembleur, mené
e s’il achevait un mouvement commencé : — Ma Sœur ! ajoutait-il d’une voix éclatante et superbe. C’était tout différent, com
it doué plus spécialement d’un visage empreint de bonté noble ; d’une voix qui ait des accents de tendresse pénétrante ; que
s et timide d’une fillette, qui avoue un amant. Mlle Jouassain, d’une voix forte, le regard haut, tournant d’un geste ample
e son éventail vers sa poitrine qu’elle bombe : — Moi, dit-elle d’une voix éclatante. Toute la salle part d’un fou rire. Le
our ne point vous charger de mon adversité. Que cela était dit d’une voix pénétrante ! Comme on y sentait, sous la discréti
i exprime une idée probable, puis d’un ton plus convaincu, puis d’une voix tout à fait assurée. Elle change d’intonation aus
he, toujours avec le même son ; mais on sent si bien, au timbre de sa voix , que, sous ce sérieux affecté, elle étouffe de ri
re, et par l’expression de la physionomie, et par le geste, et par la voix , les fureurs et les désespoirs d’un homme qui a p
te ans. Il faut que dans votre contenance, dans votre air, dans votre voix , il y ait quelque chose qui avertisse le public e
seize ans à peine, qui tremblait comme la feuille. Elle est jolie, la voix est harmonieuse et douce ; nous verrons ce qu’ell
était impossible de nous donner absolument le même visage et la même voix , nous avons tâché tout au moins d’être, autant qu
situation, c’est que les deux frères étant semblables de figure et de voix , sont très différents, au contraire, par tout le
s, jamais vous ne ferez qu’Amaury ressemble à Rameau, de figure et de voix  ; vous pouvez les costumer exactement de même ; q
it toujours au théâtre par des différences de visage, de taille et de voix . Il est certain que Mlle de Belle-Isle doit être
e rôle dans La Bouquetière des Innocents, le tempérament de fer et la voix d’airain de Mme Marie Laurent, une des plus vaill
tait évidente ; un bout de ruban, un coin du sourire, un accent de la voix , un geste, un mot, que sais-je ? et la ruse aussi
combiné de sorte que, vers le milieu, la mesure se ralentisse et les voix baissent. Bartholo s’assoupit ; les deux amants s
tour. Eh bien ! ma chère enfant, si vous dites ce couplet de la même voix aigrelette et railleuse qui vous a servi aux prem
     Adoucit la rigueur des lois, Protège l’innocence et lui prête sa voix , Aux yeux de ses sujets la rend-elle coupable ?
e chante deux romances pour charmer le sultan. Mlle Bertiny, qui a la voix très juste et très pure, a fort agréablement modu
aspect, Brutus, qui pénétré de ce qu’il doit à sa patrie, étouffe la voix de la raison, le cri de la nature et envoie ses f
10 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ins. « La femme la plus aventurée, dit Beaumarchais, sent en elle une voix qui lui dit: Sois considérée, il le faut. » Les
uper les uns les autres, les acteurs sont obligés de contrefaire leur voix . Chérubin et le comte Almaviva ne reconnaissent p
in et le comte Almaviva ne reconnaissent pas la comtesse qui prend la voix de Suzanne ; Figaro ne reconnaît pas Suzanne qui
end la voix de Suzanne ; Figaro ne reconnaît pas Suzanne qui prend la voix de la comtesse ; et pas un non plus des personnag
us des personnages enfermés dans le pavillon ne se reconnaissent à la voix . Le style de Beaumarchais est vif, brillant, anim
e, et dans les moindres villes comme dans les plus populeuses, à leur voix s’élèvent aussitôt et splendidement les croix dit
mouvement des cours, que l’huissier, par intervalles, proclame de sa voix criarde. Pour entretenir cette fièvre du jeu, pou
té, au moment de faire passer une loi, s’adresse, pour obtenir quatre voix qui lui sont indispensables, à la jeune femme d’u
manœuvre, se trouve être votée à la majorité honorable de trente-cinq voix . Un autre travers de ces derniers temps, né du tr
t où il va chercher du vin, quand il suffirait à celui-ci d’élever la voix et de frapper derrière la porte pour être entendu
des vers d’Oronte : Quel accommodement veut-on faire entre nous? La voix de ces messieurs me condamnera-t-elle À trouver b
votre âme, au contraire, avec ses élans les plus impétueux, que votre voix , avec ses accents les plus mâles et les plus terr
ÉLIMÈNE. Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise? À la commune voix veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse pas é
ire que la force ne consiste pas toujours dans une grande émission de voix ; qu’on la trouve plus souvent, au contraire, dans
pour être dites ainsi dans les cordes basses ou dans le médium de la voix , n’en sont ni moins chaleureuses ni moins passion
but. C’est dans un rôle comme celui de Tartuffe que l’avantage d’une voix travaillée et rendue, à force d’art, souple et fl
en ne parlant que dans un diapason peu élevé et sans grand volume de voix . La physionomie et le maintien de Tartuffe doiven
ammé, mais ne jetant sur elle que des regards obliques et furtifs, la voix tremblante, la respiration gênée, le maintien mal
gens de son espèce. Dans ce passage, l’acteur doit baisser un peu la voix , ralentir sa diction, et lui donner quelque chose
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
bien : suis-moi ; j’ai des secrets pour déguiser ton visage & ta voix . Si Silvestre ne se déguise point de façon à n’ê
t de façon à n’être pas reconnu, s’il ne change pas bien le son de sa voix , si, sur-tout, la mode des déguisements est passé
12 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
t de perdition ; l’écho du théâtre a gardé les enchantements de cette voix divine ; les trumeaux de ces salons, disposés pou
des enfants ! Qu’est-il devenu ce conquérant sous la pourpre dont la voix faisait trembler le monde romain ? Il allait, ent
npoint, aussitôt se fait entendre aux oreilles de cette infortune une voix , cette voix de la satire de Juvénal où il dit à l
itôt se fait entendre aux oreilles de cette infortune une voix, cette voix de la satire de Juvénal où il dit à l’esclave en
aître ces comédiens qui avaient dix coudées, ces tragédiennes dont la voix évoquait les fantômes d’autrefois, ces belles pri
ogue malin, y chanter tout haut ces mille couplets grivois, prêter sa voix et son geste à ces pauvres créatures rendues muet
con de coulisses, vieillards à tête chauve, à qui chantonnerait d’une voix cassée et d’un œil égrillard, les chansonnettes l
mais en revanche l’intelligence de Lekain était vive et prompte ; sa voix était pleine d’éclat pour la colère, de tendresse
ein de feu, sa taille était élevée et souple, svelte et gracieuse, sa voix était harmonieuse et flexible ; il portait avec a
e souvient aussi de Saint-Phal comme d’un très honnête homme, dont la voix était rude et fausse ; Saint-Phal était charmant
, un comédien qui s’élève si haut. Qui donc arrive ? quelle est cette voix qui sort de ce nez de mauvais augure, un pied de
s comédiens ; il était grand, maigre, osseux des pieds à la tête ; sa voix était aigre et criarde ; l’avare, le joueur, le g
l ! L’amateur se souvient fort bien de mademoiselle Desgarcins, de sa voix touchante, pleine d’accents et de larmes ; de mad
l’Émilie de Cinna, dans l’Ariane abandonnée. — Madame Talma avait une voix charmante, à l’entendre pleurer, on se prenait à
pourpre, que pour eux tout haillon est un manteau de pourpre. À leurs voix puissantes se sont agités les peuples, sont tombe
isait-il, parlant de sa comédienne, je suis content de son âme, de sa voix , de ses entrailles, de ses gestes, de son maintie
né au comédien, les qualités de la personne, à savoir : la figure, la voix , le jugement, la finesse ; il obtiendra plus tard
dans sa tête ; il n’y a que celui-là qui retrouve, à l’heure dite, la voix , la pose et le geste qui lui ont réussi une premi
le se plaint, elle gémit, elle ne sait rien des choses convenues : la voix qui tremble, les larmes qui coulent, les sons éto
tre consiste en ceci : la conformité des actions, des discours, de la voix , du mouvement, du geste, de la figure, avec un mo
eux blancs, par son dos voûté, par les rides de son visage, par cette voix chevrotante, par ce regard éteint ; vénérable par
nce en tremblant auprès du comte de Roussillon, et elle lui dit d’une voix émue : — « Monseigneur, je n’ose vous dire que je
eu ! qui donc rira ? lui dis-je. » Mais elle répondit d’une touchante voix , Que ses sanglots coupaient, hélas ! plus d’une f
es, de M. Decamps, par exemple, que M. Decamps soit aveugle ; — et la voix de madame Dorus, que madame Dorus l’ait perdue. S
est fou ! il est fou ! Et comme Monrose lésa dits ; à chaque fois, sa voix s’élevait d’une façon lamentable. C’est le seul m
voit qu’elle comprend, ou tout au moins qu’elle devine. Cette petite voix douce et tendre suffit à réciter ces admirables p
, il est l’élu des citoyens, le héros du peuple ; c’est un géant à la voix de stentor, le Murat de l’Attique, et pourtant la
n révélée ? Non, non, le dieu de la philosophie antique, l’homme à la voix intérieure, n’est pas sorti vaincu de la fête lic
vinée, aux cheveux épars, chancelante sous le vin, qui fredonne de sa voix rauque des obscénités révoltantes ? c’est la comé
eul a pu dompter, quand la Germanie tout entière se soulevait à votre voix toute-puissante, quand le Rhin, l’Elbe et l’Oder
aujourd’hui pour acheter un arpent de terre, et pour obtenir quelques voix aux élections du conseil municipal. Voilà ce que
ve, a entre autres défauts, une prononciation trop affectée, avec une voix tremblante qui donne un air antique et ridicule à
il donne dans le panneau, joue son tout coup vaille ; elle déguise sa voix pendant toute une longue scène et elle parle à Mo
dialogue, Moncade ne voit pas, que la femme qui lui parle, déguise sa voix  ! Il ne reconnaît pas la voix de Lucinde ! — Il n
que la femme qui lui parle, déguise sa voix ! Il ne reconnaît pas la voix de Lucinde ! — Il ne sait pas que le salon, dans
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
is de ce défaut on la corrigera. Criquet. La la la . . . . . . Quelle voix voulez-vous ? car je les ait toutes, haut-dessus,
aut-dessus, bas-dessus, haute-contre, taille, concordant, discordant, voix entiere, voix claire, basse-taille, basse-contre.
s-dessus, haute-contre, taille, concordant, discordant, voix entiere, voix claire, basse-taille, basse-contre. Parlez, chois
oix claire, basse-taille, basse-contre. Parlez, choisissez. Comus. La voix que vous voudrez, il ne m’importe guere. Criquet.
e lui dirai. Eraste. Monsieur Frontin fait l’agréable ; il adoucit sa voix  : il en est sans doute à quelque endroit tendre d
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
faux cavalier. Aurore chante sans se montrer ; Dom Lope reconnoît la voix de celle qu’il aime, & n’a pas reconnu le son
econnoît la voix de celle qu’il aime, & n’a pas reconnu le son de voix du faux Mendoce : enfin, cet amant est si peu cla
15 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
rvantes de Dieu, Seules, la nuit, témoins de ton heure dernière, À ta voix expirante unirent leur prière, Quand des jeux de
jaillir ; Ta bouche s’est ouverte, et la sagesse même Proclame par ta voix son oracle suprême : « Ô poètes ! Dis-tu, sans cr
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
e musique composés par les plus grands Maîtres, & chantés par des voix enchanteresses ; pour donner lieu à des ballets e
, A se donner lui-même en spectacle aux humains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu’il veut q
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
. Enfin Lidame saisit l’Etourdi par la main, qui, sans contrefaire sa voix , s’écrie, je suis Philipin. La mere reconnoît l’a
ent ensemble dans cette chambre, Charles s’étant réveillé, ouit cette voix , qu’il jugea approcher de celle de son frere, quo
cri, qui ne donna pas moins d’appréhension à Philippe qui reconnut la voix de son frere, & qui s’en retourna à son lit e
18 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
n ami le reconnaît à ce petit coin du sourire, à ce son argenté de la voix , au feu du regard ; surtout il les reconnaît, par
s effrayaient tout d’abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous parlent toutes à la fois ; bientô
is ; bientôt encore on dirait que la confusion s’arrête et que chaque voix veut parler à son tour. Écoutez-les, et si chacun
chaque voix veut parler à son tour. Écoutez-les, et si chacune de ces voix , qui représente une année, une passion de voire v
, qui en avait alors quatre-vingt bien sonnés. Toujours est-il que la voix de mademoiselle de Lenclos entraîna l’assentiment
a bouche grande et bien meublée, la lèvre ombragée, intelligente ; la voix sonore et grave : il arrive sur le bord de la ram
ge la langue française des perfections de l’hôtel de Rambouillet. Une voix du vieux parterre (il y avait déjà un vieux parte
rit, plus d’invention, plus d’à-propos que tout ce monde-là ; j’ai la voix plus nette, le regard plus fin, le geste plus ani
comprendre, et sans rien deviner ? Pourquoi celle-là, sans nom, sans voix , sans beauté, sans regard, sans éclat, sans émoti
frapper à la porte de son futur beau-père. Le beau-père accourt à la voix de son gendre, et sort de sa maison, mais non pas
petit chef-d’œuvre de Molière que Beaumarchais gaspilla, sans qu’une voix s’élevât pour prendre la défense de l’œuvre origi
ments, moi le véritable et le seul misanthrope, je n’élèverais pas la voix pour reprendre mon titre usurpé par ce trop heure
rais dire à une femme : — Vous êtes laide, vous êtes mal faite, votre voix est aussi rauque que votre main est rouge, si, au
ce odeur d’ambre et de tubéreuses séchées ? N’entendez-vous pas cette voix douce et sonore à la fois ? La comédie de Marivau
tait évidente : un bout de ruban, un coin du sourire, un accent de la voix , un geste, un mot, que sait-on ? et la ruse aussi
t parfaitement contentés de ma petite personne mignonne, de ma petite voix criarde, de mon petit regard agaçant ; ils ont ba
omme, amoureux de la forme et bon juge du style ; à cet homme dont la voix compte, et dont le jugement est un arrêt, il faut
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
de cette odeur de musc et de soufre, et quand il dit au poète, de sa voix stridente ; — Me voilà, que me veux-tu ? Molière
endant que l’autre pleure, où celui-ci accompagne l’orchestre avec sa voix , pendant que l’orchestre déclame l’air que le cha
du Commandeur ! Ô Commandeur ! image terrible ! ô vengeance ! Grande voix qui va tout briser ! Si pourtant Molière, le poèt
que le pauvre… Le pauvre ! Il est le véritable Commandeur ! Voilà la voix sépulcrale qui s’écrie : — « Don Juan ! je vous i
ulu te croire ; il est vrai que tu n’as pas parlé assez haut et d’une voix assez ferme ; enfin, toi aussi, tu as passé devan
utée à la poésie de Quinault, à la prose de Molière, et quelle est la voix puissante qui sait chanter, d’une façon si lament
invocation du Père Liber, étrange Dieu, accompagné de soixante-quatre voix , vingt-huit violes et quatorze luths ! Voilà donc
lmes et mademoiselle de Laval (une Montmorency !) chantaient de leurs voix fraîches et d’un bel accent : Toute la gloire et
nase. En grimpant, le roi a mis le palais en rumeur ; on accourt, une voix crie à mademoiselle de La Beaume (mademoiselle de
lle d’honneur : — « Je vais me mettre au lit », répond-elle. Alors la voix grondeuse s’éloigne, et c’est le roi qui éteint l
espan rencontrait Louis XIV, elle lui faisait à haute et intelligible voix et à brûle-pourpoint, l’aimable déclaration que v
e ! La terre ne pourrait assourdir à son cœur la trompette qui, de sa voix sonore et triomphante, lui dirait que la terre n’
mademoiselle Brohan et mademoiselle Rachel ont récité, celle-ci de sa voix grave, et celle-là de sa voix enjouée, une louang
selle Rachel ont récité, celle-ci de sa voix grave, et celle-là de sa voix enjouée, une louange, une nénie à la gloire de Mo
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
x. Samson s’endort sous un olivier. Pendant son sommeil il entend une voix qui chante les vers suivants :   La gloire en d’
t de guerre,   A ces éclairs, à ce tonnerre,   Du Ciel reconnoisse la voix ,   Et que cet olivier paisible   Disparoisse à l’
ie : Elle a dans un instant changé mon caractere : Le seul son de sa voix a dompté ma fureur ; La douceur de ses yeux a pas
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [28, p. 53-54] »
é du satyrique, et dit : Quest-ce 182 que la raison, avec un filet de voix , contre une gueule comme celle-là. 183 180. On
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
ille & moi n’en ferons pas un pas davantage, ou je n’aurai pas de voix en chapitre : une femme d’honneur a la jambe romp
ssi-tôt il fut accablé de louanges par les courtisans, qui tous d’une voix répétoient, tant bien que mal, ce que le Roi veno
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
ence seule a décidé mon choix, Et que votre raison doit lui donner sa voix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Léandre
s charges, des emplois qui remplissent ce vuide ; Des devoirs dont la voix nous excite & nous guide. A s’en bien acquitt
24 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
. Vous étudiez avec anxiété son geste, son sourire, l’inflexion de sa voix  ; puis, à certains moments inespérés, vous vous r
rouges et les mains comme les coudes, la démarche embarrassée, et la voix très voilée. À peine si on la daignait regarder,
t le bras se remplit, puis la jambe ; un jour le voile tomba de cette voix éclatante, sonore, et touchante. Aujourd’hui, cet
ses ennemis ses ouvrages, sa figure, ses gestes, sa parole son ton de voix , sa façon de réciter, mais il demande en grâce qu
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
st bien. Suis-moi. J’ai des secrets pour déguiser ton visage & ta voix . Silvestre. Je te conjure au moins de ne m’aller
peut être obscur par fois, S’il n’a pour truchement l’écriture ou la voix . Valere. Que faire pour sortir de cette peine ext
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
— Et cependant voyez-la sourire encore, entendez-la parler, de cette voix divine qui sait le chemin de tous les cœurs ; voy
sionomie éloquente ! que d’esprit même dans son silence ! quel son de voix enchanteur ! quelle mesure ! Victoire à mademoise
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
S’oppose à cet honneur qu’à l’Amour osent rendre Vos musettes et vos voix . À des titres si beaux Bacchus seul peut prétendr
as. LES DEUX CHŒURS.’ Mêlons donc leurs douceurs aimables, Mêlons nos voix dans ces lieux agréables, Et faisons répéter aux
spectacle enchanteur la pompe harmonieuse,   Ces danses, ces héros à voix luxurieuse,   Entendra ces discours sur l’amour
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
amant, vit familiérement avec lui, le charme par les agréments de sa voix , & lui donne son portrait sans en être reconn
situation où je me trouve, interrompit le vieux Marquis, d’un ton de voix mal assuré, & les yeux remplis de larmes ? —
29 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
eux de ceux qui n’adorent que les bagatelles, qui n’osent démentir la voix publique lorsqu’elle a une fois approuvé une chos
peu qui le puissent égaler. L’on dit, continua le même en haussant la voix , que l’on doit jouer un de ces jours une Pièce à
30 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
mort fera du bruit. Ainsi ce glorieux dessein fut approuvé tout d’une voix . Ces ivrognes se lèvent et vont gaîment à la rivi
31 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
n’ont voulu, en prenant la parole en ce monde, que faire entendre une voix consolante ! Outre les pièces de Corneille, outre
s son maintien, pleine de grâces et d’attraits dans ses yeux, dans sa voix , touchait à sa dixième année ; c’est pour elle, d
e fort rond de toutes les manières. Au comédien Lespy, qui avait une voix de Stentor, il donnera le nom de Gorgibus. De Mon
mon homme. Te souvient-il bien qu’autrefois Nous avons conclu, d’une voix , Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’
public d’aujourd’hui ; mais on allait le voir. Sa figure, son jeu, sa voix entrecoupée, sa toux même, dans les rôles de viei
ien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix ; tout parlait en lui; et d’un pas, d’un sourire,
aiblissait quelquefois, surtout dans le tragique, qui allait mal à sa voix saccadée, à sa volubilité d’expression. Sa figure
ge. Quoique satirique à l’excès, sa conversation était ravissante, sa voix la plus touchante qu’il y eût. Il fallait l’enten
du sac, à sa volubilité d’expression. Il semblait qu’il eût plusieurs voix . Puis, se tenant toujours dans son passé, il rec
32 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
vent les femmes sur les amants, en changeant seulement le ton de leur voix , et prenant un air qui paraît ensemble et fier et
eurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures, une volubilité de l
à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tous d’une voix les donna à Benserade, qui ne fit point de façon
x bergères amies, entendant le son des flûtes, viennent joindre leurs voix à ces instruments, et chantent, etc. « Tircis et
toutes sortes d’instruments. Cloris commence la première à joindre sa voix au son des flûtes et des musettes. « Pendant que
e.          Mêlons donc leurs douceurs aimables,          Mêlons nos voix dans ces lieux agréables,          Et faisons rép
t des auditeurs. Mais ce qui n’a jamais été vu, est cette harmonie de voix si agréable, cette symphonie d’instruments, cette
que s’est augmentée ; et qu’enfin, après avoir commencé par une seule voix , elle a fini par un concert de plus de cent perso
la fois sur un même théâtre joindre ensemble leurs instruments, leurs voix et leurs pas, dans un accord et une cadence qui f
ne d’envie ; On fut ravi des belles voix2, Qui chantaient ses divines voix . Force masques, non pas célestes, Mais, à ce qu’o
33 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
avantages extérieurs ; on dit qu’en effet ils lui manquèrent ; qu’une voix sourde, des infléxions dures, une volubilité désa
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
: & quoiqu’elle dit de temps-en-temps, hélas ! j’en ai assez ; sa voix étoit si languissante, & le jaloux si transpo
x-freres & de sa belle-mere : il frappe, on lui ouvre, & à sa voix tout le monde se leve. On lui demande le sujet de
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
nt lâché une mauvaise odeur ? . . . . . . . . . Mercure. Une certaine voix a volé jusqu’à mes oreilles. Sosie. Il faut que j
i été un malheureux, un homme maudit du destin ! Pourquoi, puisque ma voix a des plumes, & qu’elle vole comme un oiseau,
 ? je vous l’ai dit cent fois, Et vous verrez l’effet s’accorder à ma voix . A quoi tant répéter ce discours inutile ? Me voi
36 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
Le Sicilien, ce qu’il nomme “un fragment de comédie”. Comédie à trois voix , suivie de deux divertissements chantés et dansés
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
oux :  Chloé n’avoit pas su vous plaire. Horace. Par son luth, par sa voix , organe des amours,  Chloé seule me paroît belle.
38 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
arole ; car je n’en comptais point d’autre que le bon sens, une belle voix , et de beaux gestes. Il semble, à l’entendre parl
Livre-ci ne cause aucune altération à sa réputation : elle n’a qu’une voix . La conversation de Molière avec Bernier me paraî
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
e mariage, seulement. Le bon sens le dit, et Molière le répète par la voix de la fille fraîche, spirituelle et chaste qui di
sse suivie, Se faire les douceurs d’une innocente vie510 ? —  par la voix de l’homme honnête et sensé qui dit avec autant d
40 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
eureusement servi la renommée de Thomas Corneille. Il n’y a eu qu’une voix dans la presse et dans les salons pour rendre hom
corpions et en vipères ; le vin est du fiel ; pour toute musique, des voix étranges et formidables sortent des quatre pilier
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ère de l’harmonie, Giulia Gabrielli et Marguerite Bertolazzi, dont la voix était si ravissante qu’on ne pouvait les louer di
ce sera exécuté par la très excellente Marguerite Bertolazzi, dont la voix est si ravissante, que je ne puis la louer assez
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
la Princesse change d’avis, aime mieux faire cette confidence de vive voix . Elle avoue en effet au Prince qu’il est aimé. El
rises, ce que l’on veut. Le Prince est surpris de ne pas connoître la voix de la personne qui lui parle. Thérese sort avec u
entre les mains d’un homme, elle se détermine à faire l’aveu de vive voix  ; & c’est la moitié de cet écrit qui alarme l
43 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
. Chaque peuple en exprime une idée, chaque homme une lettre ; aucune voix ne J’achève. S’il faut lui trouver une règle, M.
qu’à la solitude de la pensée s’ajoutait la solitude de l’exil, et sa voix s’est perdue dans le vide. » M. Rambert s’attach
e tut; sa carrière dramatique était achevée, ou, s’il éleva encore la voix , ce fut pour célébrer la lumière dont son cœur av
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
ur porte, & croit être bien sûr de son fait, parcequ’il entend la voix d’un homme qu’il prend toujours pour Don Juan ; m
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
l’amour de mes anciens maîtres, tout me crie d’étouffer pour vous la voix de la nature. Alise respire encore ; sa vie m’éto
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
quatre mille veilles. On vous juge, vous frémissez : on recueille les voix , une seule fait pencher la balance ; la piece est
peu le public à ses défauts, agence quelques rôles à sa taille, à sa voix , à sa poitrine, à son tempérament, à ses petites
47 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
le fort animé contre la pièce ; le mot d’obscénité est prononcé ; Une voix forte répète sur la scène : « Tarte à la crème ! 
aurai pas le cœur… l’extravagant lui coupe la parole, et, enflant la voix , d’un ton.de parodie : Je suis maître, je parle 
au public : il est pâle sous son fard ; il y a du tremblement dans sa voix , tout à l’heure si ferme et si chaude : c’est l’h
tier, son éducation, ses travers, ses passions, avec ce souffle de la voix si uni, si égal en apparence, si merveilleux en r
e, en face d’un verre d’eau et d’un encrier, n’ayant que son filet de voix et l’art d’en jouer pour créer une illusion compl
48 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
uleur naturelle de son visage ; il renforce le volume accoutumé de sa voix  ; il rend son geste plus fréquent et plus express
, la ferme des habits, la mesure du geste, et jusqu’à l’étendue de la voix , et, d’une société d’hommes si diversement organi
grette de n’en pas prendre encore davantage. Cependant son visage, sa voix , la violence de ses cris et de ses gestes, tout m
onale ; et tous les pays, comme tous les siècles, semblent unir leurs voix pour le proclamer Fauteur unique, le poète comiqu
qu’il avait contracté en voulant modérer l’excessive volubilité de sa voix , rendait son jeu dans lac omédie plus plaisant, m
enant au secours de la France qui périclitait, élevasolennellement la voix , et dit à Kemble : « Fort bien, monsieur, fort bi
oie, par Pierrotin, Son page de musique, celui-ci, qui avait perdu la voix à force de boire, s’acquitta au plus mal de la co
cepter le buste de Molière, fait par M. Houdon. La compagnie a, d’une voix unanime, accepté le don de M. le secrétaire, qui
la plus convenable. Du jeudi 26 novembre. L’Académie a choisi, d’une voix unanime, pour le buste de Molière, l’inscription
ien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix  ; tout parlait en loi ; et, d’un pas, d’un sourir
a vers Boileau, et lui dit : Qu’est-ce que la raison avec un filet de voix contre une gueule comme celle-là ? 98. Il est pe
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
le Prince d’amour. Elle projette de l’attendrir par les charmes de sa voix  : elle ordonne au Médecin de le conduire dans le
ugmente son dépit, en lui disant que Carlos, loin d’être touché de sa voix , a trouvé qu’elle chantoit comme un polisson d’éc
50 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
es personnages ; sous leurs intonations diverses, on reconnaissait sa voix . Dans la comédie de caractère, le poète disparait
rait ; ces gens-là ne lui appartiennent pas ; chacun a son visage, sa voix , et n’a que l’esprit qu’il peut. En même temps, e
un premier crayon de ces valets qui font partie de la maison, qui ont voix aux conseils de l’honnête bourgeois, et font paye
droit contre un esprit faux ; puis, à mesure que Philaminte élève la voix , sa fermeté tombant, son caractère retirant peu à
51 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ne nous déplaçons jamais ; je suis passable auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais secrétair
s d’un établissement. Toutes ces femmes, dit-il encore en haussant la voix , sont des animaux qui sont ennemis jurés de notre
t fera du bruit. » Ainsi, ce glorieux dessein fut approuvé tout d’une voix . Ces ivrognes se lèvent, et vont gaiement à la ri
e à la cour et à la ville, en 1667 ; et l’Amphitryon passa tout d’une voix au mois de janvier 1668. Cependant un savantasse
ussitôt il fut accablé de louanges par les courtisans, qui tout d’une voix répétaient, tant bien que mal, ce que le roi vena
à Sa Majesté. Toute la cour trouva ces vers très beaux, et tout d’une voix les donna à Benserade, qui ne fit point de façon
e-cinq ans. Mademoiselle Molière, disent les frères Parfait, avait la voix extrêmement jolie ; elle chantait avec goût le fr
Cependant ce monarque parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette comédienne. Mademoiselle Beauval continu
l’abandonna.) « Ayant ouï dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus, dont je pourrais facilement disposer,
ais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix , aussi bien que les plus beaux fruits, je résolus
t excellent acteur une figure noble, une taille bien prise, un son de voix qui, quoique mâle, avait quelque chose de pénétra
scène IX.) Élève de Molière, elle devint une excellente actrice : sa voix était si touchante, qu’on eût dit, suivant un con
mais enfin, avec tous ces avantages, elle ne plairait pas tant si sa voix était moins touchante ; elle en est si persuadée
ien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix , tout parlait en lui ; et d’un pas, d’un sourire,
52 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ses rencontres. Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, j
ais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix , aussi bien que les plus beaux traits, je résolus
a gorge d’ivoire, Mais plus, de son esprit les brillantes clartés, Sa voix qui tient les cœurs par l’oreille enchantés ; Que
t à la cuisine. Je crois bien, par exemple, que quelques-unes avaient voix au chapitre, que ce fût Madeleine Béjart, Thérèse
us ! Ah ! vous ouvrez, belle farouche ! J’entends la clé, c’est votre voix … O belle main ! ô belle bouche ! Que je vous bais
punissant pas. Une heure de grimace ou froide ou sérieuse, Un ton de voix trop rude ou trop impérieuse, Un sourcil trop sév
ses rencontres. Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, j
e Molière est un prodige16. Silence ! Les six violons chantent d’une voix claire et vibrante une mélodie de Lulli, les cœur
53 (1802) Études sur Molière pp. -355
me si nous venions de l’entendre : Au nom de Zanobio Ruberti, que sa voix , Pendant tout ce récit, répétait mille fois. Apr
mine, le caractère qu’il prenait ; j’entends même jusqu’au son de sa voix . Oui ; je lis tout cela dans un grimoire, dont je
r d’amour ; elle espère le toucher par la douceur enchanteresse de sa voix  ; son cœur, le dépit et l’espoir lui dictent les
ers Boileau, en lui disant : « Que ferait la raison, avec un filet de voix , contre une gueule comme celle-là ? » Lisez la
leur entrée, avec Laflèche, qu’ils s’épuisent, et qu’ils manquent de voix au moment où ils en ont le plus grand besoin. Vou
ssitôt il fut accablé de louanges par les courtisans, qui tous, d’une voix , répétaient tant bien que mal ce que le roi venai
re mieux pénétré de sa passion, et pour éluder les désagréments d’une voix aigre et chevrotante, il martèlera chaque syllabe
assons sur la mascarade et les mines. Comment feriez-vous, avec votre voix discordante, pour ne pas nuire à ce précieux unis
ont froids et monotones : parlez-moi de ces théâtres sur lesquels les voix rauques, les voix de fausset, les voix d’Arlequin
tones : parlez-moi de ces théâtres sur lesquels les voix rauques, les voix de fausset, les voix d’Arlequin, les voix de Poli
ces théâtres sur lesquels les voix rauques, les voix de fausset, les voix d’Arlequin, les voix de Polichinelle, semblent se
quels les voix rauques, les voix de fausset, les voix d’Arlequin, les voix de Polichinelle, semblent se défier et ne se répo
dans Le Malade imaginaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix , je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui
léante ? Le rôle de Cléante. Un élève. Mon extérieur, mon son de voix , ont-ils quelque chose qui vous déplaise ? Le pr
uer le rôle d’Argan ? Je vous préviens que si trop de maigreur et une voix grêle ne contrastent pas assez avec l’accoutremen
54 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
malade le dévorait d’un feu intérieur et lui donnait cette admirable voix musicale, vibrante et profonde, qu’ont parfois le
si noble monument. En conséquence, il a été décidé à la pluralité des voix , que le sieur Lekain se chargerait de l’annoncer
et infatigable, discutait devant lui avec Boileau-Despréaux, dont la voix était faible et aiguë : « Ah ! bon Dieu, dit Mol
lière, en montrant Fourcroi, qu’est-ce que la raison avec un filet de voix contre une gueule comme celle-là ? » Mais Molièr
ule comme celle-là ? » Mais Molière savait aussi de quel prix est la voix qui enseigne, commente, explique, persuade. De là
ucoup de prise sur le public par ce charme souffrant et musical de sa voix de malade. « Bref, conclut La Martinière, dans l
en depuis les pieds jusqu’à la tête ; il semblait qu’il eut plusieurs voix , tout parlait en lui ; et d’un pas, d’un sourire,
um romain, à tous ceux qui ont dans les veines, dans le cœur, dans la voix cet accent particulier qui rendit à la fois redou
corations et des machines imitant parfaitement la danse et faisant la voix humaine, lesquelles serviront non-seulement de di
diatement relevée par des spectateurs peu endurants, inde iræ. » La Voix de la province, revue littéraire, année 1862, ier
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
risotin ou de Tricotin 47, eut le soin de prendre un habit, un son de voix & des gestes propres à faire reconnoître l’or
urois dans ce moment : je n’ai pas encore pris mon chocolat ; j’ai la voix & l’estomac un peu foibles. Ottavio. Revenez
56 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ion et l’instinct du théâtre. Outre sa beauté, elle y apportait « une voix extrêmement jolie, » elle « chantoit avec un gran
mais semblable à elle-même ; elle change à volonté le caractère de sa voix  ; « elle prend autant de divers tons qu’elle a de
e se sont armés de traits plus vifs et plus perçans. La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charma
mens niais de Thomas Diafoirus, aux éclats de colère de M. Purgon. La voix touchante d’Armande était bien celle qu’il fallai
57 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
attendre. Sans doute, lorsqu’il écrivait cette bluette immortelle, la voix intérieure lui disait à l’avance ce que devait lu
le fait dans La Légende des Siècles, il ne manque pas de s’élever des voix pour lui imposer silence : « Cela ne te regarde p
abinet, animé d’un enthousiasme solitaire. Il lui faut des échos, des voix qui répondent à sa voix et la soutiennent. Le poè
usiasme solitaire. Il lui faut des échos, des voix qui répondent à sa voix et la soutiennent. Le poète entonne ; mais le peu
à nous encore vibrant et sonore, c’est qu’il n’était pas l’écho d’une voix perdue, mais bien d’un immense concert, d’un chœu
ète du bon vieux temps, qui ne croyait pas s’humilier en écoutant les voix de la terre, et dont les plaintes, les colères, l
qu’à la solitude de la pensée s’ajoutait la solitude de l’exil, et sa voix s’est perdue dans le vide. Elle est bien simple l
elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte. Mais ce n’est pas sa voix que nous entendons, c’est une voix d’homme, mâle
plus forte. Mais ce n’est pas sa voix que nous entendons, c’est une voix d’homme, mâle et franche, sombre et chagrine. Ser
sorte de duo, qui se perpétue de siècle en siècle : ce sont les deux voix de la poésie. Elles se répondent l’une à l’autre,
duo sans fin que jouent la poésie héroïque et la poésie comique, les voix ne sont pas toujours égales. Tantôt c’est l’une q
nd Jupiter verse la pluie, du fond de nos demeures, nous unissons nos voix agiles au bruissement des gouttes. Brékékékex, co
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
& comptant vos exploits, Plus haut que les acteurs vous élevez la voix  ; Et tout Paris, témoin de vos traits de folie, R
ent fois de vous que de la comédie. Quelquefois Thalie empruntant la voix , les gestes & le ton d’un jeune étourdi, lui
iomphas de l’hypocrisie, & que tu fis reconnoître ce monstre à sa voix , à ses affectations, à son adresse, à ses amours
59 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
au Fidèle Berger! Mesdames, je le constate avec des sanglots dans la voix , Berquin, le pauvre Berquin... Oui, quand un de v
’est l’enfant que je voudrais surtout interrogerai l’enfant avait une voix . J’en ai tant vu de ces orphelins du divorcé, qui
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
se plaint du silence de Valere : celui-ci lui dit qu’au défaut de la voix , un regard, un soupir, un geste servent souvent à
61 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
pour le lendemain : ce lieu, c’est l’Église. Là seulement s’élève la voix qui constate et qui produit l’harmonie ; partout
prêchant à Metz devant la Reine Mère, n’avait pas craint d’élever sa voix contre celle des flatteurs qui ne voulaient parle
qu’aggravait « je ne sais quoi de déréglé dans toute la nature. » La voix de l’orateur devient le cri des malheureux : « Da
joie : car une grande récompense vous est réservée dans le ciel. Sa voix est rapide, nette et sonore ; lorsqu’il le faudra
ion des Précieuses ridicules, un vieillard placé au parterre éleva la voix et cria : Courage, Molière, voilà de la bonne co
carême 1680, Bourdaloue monte en chaire. Il prononce son texte d’une voix ferme : « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un
ables gens de bien ? Quand la vraie dévotion lui demande, par tant de voix respectées, à n’être pas sa cliente, l’ardeur enr
rs se condamne, car ses œuvres ni son visage ne sont d’accord avec sa voix  ; il se mêlait sans doute d’un peu d’autre chose
a Providence véritable, qui voit tout, à qui rien n’échappe et que sa voix éloquente sait rendre présente aux cœurs les plus
que celte conscience, si elle n’est pas morte, remue et frémisse à sa voix , et tout endurcie ou rassurée quelle est sur les
quité, savent ce qu’ils font et le veulent faire ; ils résistent à la voix de leur conscience tandis qu’ils seraient libres
62 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
it à se montrer ; tous les arts et tous les plaisirs accouraient à sa voix , et Versailles éblouissait la France de la magie
faiblesses du vieux roi ordonnant les dragonnades, et tournant, à la voix d’un prêtre, le fer de ses soldats contre la cons
et des hommes, qui représente l’autre faisant vainement entendre une voix fervente et pieuse, et obligée d’étouffer les scr
t jamais infecté les oreilles des chrétiens ! Comment des milliers de voix ne lui ont-elles pas répondu que les pièces les p
63 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
egel Et ne faut-il pas bien que Monsieur contredise ? À la commune voix veut-on qu’il se réduise ?     Le Misanthrope, a
in s’envelopper dans la robe de chambre du moribond et contrefaire sa voix cassée. Mais quel triste sujet de gaieté, grand D
sez de tact moral pour empêcher que ma conscience ne vienne élever sa voix au milieu delà fête qu’il donne à mon esprit. Il
spect ! car s’il oubliait un instant qu’elle est là, on entendrait sa voix importune s’élever dans la salle du festin. Qu’of
64 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ne nous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secrétair
’un établissement. Toutes ces femmes, dit-il encore, en haussant la voix , sont des animaux qui sont ennemis jurés de notre
ort fera du bruit. Ainsi ce glorieux dessein fut approuvé tout d’une voix . Ces Ivrognes se lèvent, et vont gaiement à la ri
ce à la Cour, et à la Ville en 1667. Et l’Amphitryon passa tout d’une voix au mois de Janvier 1668. Cependant un Savantasse
ussitôt il fut accablé de louanges par les Courtisans, qui tous d’une voix répétaient tant bien que mal ce que le Roi venait
à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et tout d’une voix les donna à Benserade, qui ne fit point de façon
65 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
lle, aux êtres réels une vie, en quelque sorte, idéale, un corps, une voix à des nuages, une constitution politique aux habi
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
us l’ont dit mille fois ; Et pour mieux m’expliquer, j’emploie ici la voix . Que si vous contemplez, d’une ame un peu bénigne
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
porter un jugement sain, il doit attendre, pour le prononcer, que la voix publique l’ait confirmé29. Nous nous contenterons
68 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
e, comme la musique existe dès qu’on essaye de moduler les sons de la voix . Elle ne devient un art que lorsqu’elle prend con
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
; il dit lui-même qu’on doit s’en rapporter à son cœur & non à sa voix . Il répete seul en grondant une partie d’échecs q
70 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ragique, mais il n’y réussit pas ; il avait une volubilité118 dans la voix et une espèce de hoquet qui ne pouvait convenir a
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
seconde lettre de Balzac est intitulée : Suite d’un entretien de vive voix , ou de la Conversation des Romains, à madame la m
72 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
t aussi l’opinion des critiques du 18e siècle. Mais Rousseau élève la voix  ; il accuse l’auteur d’avoir fait de Philinte son
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
. Que fait ma fille ?Quoi ! ce n’est que pour cela ? Vous avez bonne voix . Quel bruit ! A vous entendre, J’ai cru qu’à la m
cien des Italiens, à qui l’on ne peut refuser un très grand volume de voix , a toujours été connu sous le nom de Tout-voix. U
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
é au Ciel pour cela ; mais lorsque je l’ai consulté, j’ai entendu une voix qui m’a dit que je ne devois pas songer à votre s
on Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? Don Juan. J’obéis à la voix du Ciel. Don Carlos. Quoi ! vous voulez que je me
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
te, vous qui savez sentir les vraies beautés, élevez tous ensemble la voix pour chanter les louanges de Moliere. C’est peut-
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
hantera la terre, O Théâtre François, quel sera ton bonheur !   De sa voix le son séducteur12,   Aidé du rare don de plaire,
77 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
férence de l’entonnoir enveloppait le vaisseau et tout l’équipage. La voix la plus faible entrait dans les fibres circulaire
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
ile. On veut le forcer à donner la main au Docteur ; il contrefait sa voix , & dit qu’il a promis sa foi. On lui demande
79 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
e son char de triomphe, il te tendrait une main protectrice. Alors ta voix éloquente célébrerait ses bienfaits : dans l’ivre
80 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
urs, si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures, une volubilité de l
n mari155, qu’il travailloit exprès pour ses talens. Elle avoit de la voix , et chantoit ordinairement avec la Grange dans le
oit les seconds rôles comiques, et les jouoit très-bien ; il avoit la voix claire, légère, et beaucoup de finesse dans son j
81 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
Cléonte. Madame Molière était excellente comédienne ; elle avait une voix charmante, chantait avec beaucoup de goût le fran
ctrice. » Cependant il parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette comédienne. Mademoiselle Beauval continu
onné, selon les différents personnages qu’il avait à représenter ; sa voix était sonore, juste et flexible ; sa prononciatio
82 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ne nous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretair
s d’un établissement. Toutes ces femmes, dit-il encore en haussant la voix , sont des animaux qui sont ennemis jurez de nôtre
mort fera du bruit. Ainsi ce glorieux dessein fut approuvé tout d’une voix . Ces yvrognes se levent, & vont gayement à la
la Cour, & à la Ville, en 1667. Et l’Amphitryon passa tout d’une voix au mois de Janvier 1668. Cependant un Savantasse
ssi-tôt il fut accablé de loüanges par les Courtisans, qui tous d’une voix repetoient tant bien que mal ce que le Roi venoit
a Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très-beaux, & tout d’une voix les donna à Benserade, qui ne fit point de façon
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
les deux jumeaux, ou les deux personnes qui se ressemblent, un son de voix différent, une démarche, une façon de se mettre,
84 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
s, qu’on l’aime, qu’on le haïsse, on s’incline devant son génie et la voix publique le place sur cette cime accessible à un
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
gé de toutes nos pensées, le mot moi ; enfin elle donne sa force à la voix . Les vers les plus nobles, les plus doux, les plu
i aux mots foi, roi, foi, qu’elle exige une plus forte émission de la voix que lé, ré, fé, qu’elle oblige à desserrer les de
86 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
qu’un peu de vent et de fumée, et encore de nous le dire d’un ton de voix fière et contente ? » Ces gens, qui font les empo
gens, qui font les emportés, qui ont secoué le joug, qui disent d’une voix fière et contente qu’il n’y a pas de Dieu et que
ès tout, ce valet est-il si ridicule et si sot lorsque obéissant à la voix de sa conscience et faisant violence à la peur qu
87 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
s dont je vous viens de parler étoient-elles sorties, que j’ai ouï la voix d’un homme qui crioit à son cocher d’arrêter, et
qu’il avait une toux continuelle, des oppressions, des extinctions de voix , enfin que, par surcroit, il souffrait de l’estom
n, depuis les pieds jusqu’à la tête ; il sembloit qu’il eût plusieurs voix  ; tout parloit en lui, et d’un pas, d’un sourire,
88 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ésirer et vouloir se soustraire à leur joug, il faut qu’il entende la voix des sentiments moraux qui éclairent la conscience
oles, le jaloux, dominé par sa passion et ne pouvant plus entendre la voix de la raison, donne une réponse qui fait comprend
s sont mauvais, imparfaits, ou qui n’entend dans sa conscience que la voix de ses passions parce qu’elles y occupent momenta
seille de fuir pour ne pas être envahi par cette passion, et c’est la voix des sentiments qui inspirent cet intérêt rationne
qui l’inspirent parlent en ce moment plus haut dans son esprit que la voix de sa passion, ce qui n’avait pas lieu lorsqu’il
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
, nous verrons bien autre chose. Lucile continue : Au seul son de sa voix mon cœur se sent renaître, Et l’amour près de lui
90 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
côté du Satyrique, lui dit : Qu’est-ce que la raison avec un filet de voix contre une gueule comme cela ? XXIX. Deux
91 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
rrière, » et tout le récit de la chasse remplissent la salle comme la voix d’un Regnard qui aurait des poumons plus puissans
92 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
e ce poète : « Je veux être fâché, » dit Gros-René. Molière, c’est la voix même de la faiblesse humaine ; il ne devait pas c
93 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
onneur, qui fait penser à la gracieuse légende de l’hermine. C’est la voix du cœur et du bon sens ; et il ne serait pas malh
94 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
e des autres par le secours de la mémoire… Le geste et l’inflexion de voix se marient toujours avec le propos au théâtre, ta
95 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
e nous deplaçons jamais, je suis un passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretair
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
intéressants doivent, avant leur sortie, avoir employé les gestes, la voix & les expressions les plus fortes pour nous p
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
, & veut passer la nuit sur une pierre. Madame Béverley entend la voix de son mari : elle sort avec une lanterne, le voi
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
nce une fois en votre vie. Y a-t-il du mal à se promener ? L’Olive, à voix très basse. Je suis pris, Monsieur. Dorante. Et m
Laurent : il fit imiter jusqu’à l’habillement, la coeffure, le son de voix de Lerat ; & l’acteur qui le représentoit eut
99 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
inconvénients, il n’y a pas de chanteuse et le Masaniello n’a pas de voix du tout. Tout se passe en chœurs, ils chantent av
Manuscrits a l’initiative pour la présentation du candidat : j’ai une voix dans cette initiative, mais de droit seulement et
seul en quelque sorte qu’il faudrait s’adresser. Il y a une troisième voix à concilier, dans le département des Manuscrits (
e que j’en ai dit. Jeu. Mlle de Vienne a grande raison de grossir sa voix d’une manière comique en disant ce vers. [Acte
rs 1810, écrivait (Journal, p. 159) : « Fleury n’a décidément plus de voix dans le Misanthrope ; mais, en revanche, Mars est
100 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux, et, tous d’une voix , les donna à Benserade*, qui ne fit point de faço
, ses yeux se remplissaient de pleurs ; les sanglots lui coupaient la voix  ; on sentait de la difficulté à se refuser à l’es
: Le pauvre homme ; et chaque fois il assaisonnait ce mot d’un ton de voix différent, qui le rendait extrêmement plaisant. M
rruption. Son thème favori, la répétition théâtrale, fait entendre la voix de l’auteur, comme dans son roman, Tom Jones. Inn
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