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1 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
s images de nos pères et de nos aïeux. Le voyageur, en parcourant nos villes rajeunies, ne croira plus qu’au dix-huitième sièc
ille, la cité ingrate a cru pouvoir séparer les deux frères. D’autres villes m’offrent l’une Guttenberg, l’autre Cuvier, l’aut
Neuilly, le voilà qui se déroule sur la France entière. Il a passé de ville en ville, il ira de bocage en bocage, et le vieux
le voilà qui se déroule sur la France entière. Il a passé de ville en ville , il ira de bocage en bocage, et le vieux tilleul
ortes de son palais. Et cependant H y a peu d’années encore, la noble ville se taisait. Occupée d’élargir ses rues, de plante
ympathie. M. de Rambuteau prit fait et cause et devint l’avocat de la ville de Paris, auprès du conseil municipal un peu conf
aison où mourut Molière ne s’était trouvée en face du carrefour où la Ville voulait reconstruire une fontaine, et si un acteu
uns ; c’est sa gloire et la nôtre. Nous y avons tous contribué, et la ville de Paris, et le Roi, et le peuple, et les académi
a cour montrer leur rage hostile, Esclaves révoltés, l’insultent à la ville  ; Les poètes sifflés et les mauvais acteurs, Unis
t plus convenable d’élever à ce grand homme un monument que Paris, sa ville natale, s’étonne encore de ne pas posséder. Ne se
facilement écartée. N’est-ce pas à l’aide de dons volontaires que la ville de Rouen a élevé une statue de bronze à Corneille
ette occasion, le désir de voir s’élever à Molière un monument que sa ville natale s’étonne de ne pas encore posséder, et vou
projet, et, autant que personne au monde, je me réjouirais de voir la ville de Paris rendre enfin à Molière le même hommage q
la ville de Paris rendre enfin à Molière le même hommage que d’autres villes de France ont déjà rendu à Montaigne et à Pascal,
dministration dans les vues d’intérêt général, j’aime à croire que la ville pourrait accepter, pour être concurremment employ
s registres des procès-verbaux des séances du Conseil municipal de la ville de Paris.SEANCE DU 21 JUIN Présents : MM. Aubé,
la caisse municipale. Considérant, en ce qui concerne la part que la ville de Paris est appelée à prendre dans la souscripti
un mot, il n’y a pas un des rayons de sa gloire qui ne brille sur sa ville natale ; Que lorsqu’il est question de lui ériger
ion du monument. 4° Indépendamment des crédits ci-dessus rappelés, la ville de Paris souscrit pour trente mille francs audit
aboureurs, qui n’avaient jamais quitté leur commune, accoururent à la ville pour y apporter leur offrande. Une pauvre vieille
statue de Beethoven sera coulée en bronze et érigée à Bonn (Prusse), ville natale du grand compositeur. Les statues de Shake
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…………… Et, plus loin : LE POÈTE. Trouvez-moi donc à la Cour, ou à la Ville , des ridicules à copier. ORONTE. Les ridicules ne
  Et des acteurs utiles ; Car, comme les fagots sont communs dans les villes , S’il fait grand froid, s’il gèle : ont-ils joué
s Rolland, vient de découvrir dans les archives communales d’Albi, sa ville natale, trois documents du plus haut intérêt, qu’
nt : L’Instruction en Province avant 1789 : histoire littéraire de la ville d’Albi 3, dont le chapitre intitulé : « Molière e
anguedoc :                      Messieurs   « Étant arrivé en notre ville , j’ai trouvé la troupe des comédiens de M. le duc
a troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon qui m’ont dit que votre ville les avait mandés pour donner la comédie pendant q
troupe des comédiens de Mgr le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze, en cette ville, avec leurs ardes et m
le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze, en cette ville , avec leurs ardes et meubles, et demeurée pendant
ommagement la fortune de 500 livres payées et avancées par la susdite ville d’Albi, résultant par la quittance concédée par s
tait à Nantes ; que, le 18 mai, en la paroisse Saint-Léonard de cette ville , fut baptisée une fille de Pierre Réveillon, en p
’Odyssée complète de Molière en province. L’Histoire littéraire de la ville d’Albi 4 mériterait à coup sûr d’être lue et appr
n. L’auteur de cette découverte, M. Léon Gaudin, bibliothécaire de la ville et très intelligent chercheur, a donné de cette p
de la Gargouille, bête fantastique dont le Saint avait débarrassé la ville , on y délivrait tous les ans un prisonnier (voir
s-là par les théâtres de toutes sorties. Rouen était en outre une des villes de France où l’on aimait le plus la comédie, ains
n hasard, mais que le vert était la couleur préférée du poète.   À la ville , Molière était ordinairement vêtu de drap couleur
rap couleur foncée, ainsi que le prouve l’inventaire de ses habits de ville dressé après sa mort. Ses vêtements étaient en dr
pe du duc d’Épernon que j’ai publiés dans l’Histoire littéraire de la ville d’Albi. Permettez-moi de vous remercier surtout d
comptes des recettes et dépenses de l’administration consulaire de la ville d’Alby, pour l’année 1657 : « A Jean Bayrol et à
éral pour sa Majesté en la province de Languedoc, despuis la présante ville d’Alby, jusques à la ville de Castres, lequel pai
province de Languedoc, despuis la présante ville d’Alby, jusques à la ville de Castres, lequel paiement Messieurs les Consuls
Albi lesquels ont réellement reçu de Messieurs les Consuls de la dite ville par les mains du sieur François Adhémar leur trés
ntrepris de faire des ardes de la dite troupe des commédiens de cette ville d’Alby en la dite ville de Castres, pesant soixan
des de la dite troupe des commédiens de cette ville d’Alby en la dite ville de Castres, pesant soixante-huit quintal et desmy
ur recommander de payer le transport des bagages de la troupe de leur ville à Castres, et il est probable qu’on trouverait da
le à Castres, et il est probable qu’on trouverait dans cette dernière ville des lettres semblables, qui enjoignent aux magist
ue Richelieu, et qui n’est ni le nº 34, comme l’ont cru Beffara et la Ville de Paris, ni le nº 42, comme l’a supposé M. Édoua
val. Elle est ainsi désignée dans l’« état de la taxe des boues de la Ville de Paris pour l’année 1637 ».16 « Maison où pen
erdriel sa femme, à Renée Cousineau, rubannier en fil, demeurant à la Ville « Neuve-St.-Denis sur les fossés de Paris entre l
10 août 1549, testament de Cousineau qui « de présent étant en cette ville de Paris gisant au lit malade en l’hostel du Cing
et en commun leur compétait et appartenait une maison assise en cette ville de Paris rue St. Honoré formant le coin de la rue
aris, paroisse Saint-Jacques du Hault-Pas « une maison scize en cette ville de Paris, faisant encoignure sur les rues Saint H
de cette année 1671, hiver qui fut plus riant qu’un printemps pour la ville de Paris, parce que le Roi l’y passa tout entier4
Il est évident que le lieu nommé le Canal par Dominici, désigne ou la ville de Toulouse ou la maison de Riquet, seigneur de B
ttre ce détail que la première traduction allemande a paru dans cette ville . C’était un recueil de quelques comédies : L’Amou
réaction politique, cette comédie était interdite dans bon nombre de villes d’Allemagne et d’Autriche. Le Malade imaginaire p
s’étend visiblement tous les jours. Par exemple, on projette dans la ville où je demeure, une série de représentations solen
C’est M. Emile Claar — récemment nommé chef du théâtre communal de la ville de Francfort, — l’un de nos plus intelligents dir
de Montpellier, dans le temps où Molière avait été appelé dans cette ville , avec la troupe des Béjart, par ordre du prince d
ographie Didot, 1866, article Vincent. 12. Archives communales de la ville d’Albi : Série CC, registre 335, folio 15. 13. A
bi : Série CC, registre 335, folio 15. 13. Archives communales de la ville d’Albi ; série CC, registre 498. 14. Recherches
nols et italiens à Fontainebleau et les espagnols et leur train en la ville de Bordeaux, la somme de M X X l. t. » — « À Pier
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
D, Canevas en deux actes. Avant-Scene. Pantalon, Gouverneur de la ville où l’action se passe, a une fille nommée Rosaura 
on se passe, a une fille nommée Rosaura : le Docteur, Juge de la même ville , a un fils nommé Silvio : les deux vieillards ont
changé ; il s’en pare, en disant qu’il en vendra mieux son bois à la ville , quand Scapin, qui vient à la tête de quelques so
t Arlequin, forme la résolution de prendre son âne & d’aller à la ville  ; de cette façon, il ne sera pas connu, il pourra
feint de parler à Celio lui-même. On l’envoie en prison. ACTE II. La ville , avec la porte de la prison. Celio, toujours dé
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
rvante de Me. Herman. Le College Politique. Abraham, Echevin de la ville . Sanderus, autre Echevin. La Scene est à Hambour
assiéger Paris par mer. Un autre soutient que Paris ne fut jamais une ville maritime. On fait apporter une carte. Herman. Vo
ures à travers la serrure. . . . . . . . ACTE III. Les Echevins de la ville paroissent, disent entre eux qu’on vouloit d’abor
 ! Crispin. Cela ne sert aussi de rien que je crie davantage ; car la ville est remplie de semblables gens. Dès que l’une est
Sénat pour savoir ce qu’il décidera de lui après une faute qui met la ville dans un grand danger. Le Boug-mestre maudit sa ch
ses Peintres. Moliere étudioit la Cour, mais il ne négligeoit pas la Ville . 54. Boileau, dans ses premieres éditions, ét
5 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
législateurs, philosophes, son nom est écrit quelque part dans chaque ville du royaume. Si ce n’est pas une rue, c’est une pl
endresse des affections privées, que ne nous montrait-on dans la même ville la maison où il naquit , sous les piliers des hal
lonnes possibles de notre temps. Les colonnes antiques dominaient les villes romaines, les hérissaient, leur donnaient une phy
oût, mais du bon sens, ont-ils des colonnes ? Pas l’ombre. Mais leurs villes se nomment Washington, Lafayette, etc. N’est-ce p
hington, Lafayette, etc. N’est-ce pas beau de changer un homme en une ville , c’est-à-dire faire de son nom le nom de tout un
6 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
rlequin gentilhomme par hasard. PROLOGUE. Pantalon, gouverneur de la ville où l’action se passe, a une fille nommée Aurelia 
on se passe, a une fille nommée Aurelia ; le Docteur, juge de la même ville , a un fils nommé Ottavio ; les deux vieillards on
morphose. Il s’en pare, en disant qu’il en vendra mieux son bois à la ville , quand Trivelin paraît à la tête de quelques sold
aint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la ville  ; de cette façon il ne sera pas connu, il pourra
parler à Valerio lui-même. On l’envoie en prison. ACTE DEUXIÈME. (La ville , avec la porte de la prison.) Valerio, toujours d
gée : Arlequin, nouvellement marié avec Diamantine, mange souvent en ville par économie. Il doit aller dîner chez un voisin
sa compagnie, il lui dit qu’Arlequin et sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la dernière conséquence, l’on
7 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
men seculare, pour raconter uniquement les sièges, les batailles, les villes prises et renversées, les traités violés et rompu
net. Quoi qu’on fasse à propos de Paris, vous aurez toujours la même ville , avec les différences que le peintre saura voir,
différences que le peintre saura voir, et voilà tout le problème. Une ville avide à la fois de louanges et de blasphème ; ell
rage ; elle est sublime et elle rampe ! Un aigle… un ver ! Paris, la ville éternelle, non pas par les murailles qu’elle a bâ
ongue, le poème universel du genre humain ! Cette image à faire de la ville où fut engendrée la comédie, où la satire a vu le
ue. On dira, de Paris, dans cent ans, comme aujourd’hui, de Paris, la ville active, ingénieuse, orageuse et turbulente, qu’el
te et de l’intérêt de la ressemblance. Ainsi il fit le portrait de la Ville , il fit aussi le portrait de la Cour. À la ville
it le portrait de la Ville, il fit aussi le portrait de la Cour. À la ville on s’attend au passage, dans une promenade publiq
le étoffe et pour recueillir le prix de leur toilette. Il y a dans la ville , la grande et la petite robe ; il y a les magistr
dans leur famille jusqu’à six chevaux pour allonger un équipage. À la ville , les Sannions se divisent en deux branches : la b
 ; ils ont avec les Bourbons, sur une même couleur, le même métal. La ville possède encore le bourgeois qui dit : Ma meute !
donne obscurément des fêtes magnifiques à Élamire. On rencontre à la ville , le beau Narcisse qui se lève le matin pour se co
singe de la Cour. Pour imiter les dames de la cour, les femmes de la ville se ruinent en meubles et en dentelles ; le jour d
e point distinguer le chêne de l’ormeau, et l’avoine du froment. À la ville , à la cour, au temps de La Bruyère, on se ruinait
leurs pères n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femmes de la cour
ui faisait peindre alcôves et lambris, qui jouissait d’un palais à la ville et d’un palais à la campagne, et qui finissait pa
on bien et ses couronnes ; elle exécrait la campagne, elle adorait la ville , et qui lui voulait parler des splendeurs de la m
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
its contemporains, dit-il, nous apprennent que le gouverneur de cette ville ayant appelé, en 1583, Adriano Valerini avec la t
ricatures nouvelles, des parodies satiriques. Chaque province, chaque ville concourait à la fête, fournissait son personnage.
e, chaque ville concourait à la fête, fournissait son personnage. Les villes d’université comme Bologne enfantèrent tout natur
ils en feraient des masques comme les Italiens. En Italie, de petites villes , comme Bergame ou Bisceglia, eurent le privilège
Bologne qui avaient une robe qu’ils portaient dans l’École et par la ville . Le masque noir ne couvrait que le front et le ne
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
son des scenes qui ne seroient pas vraisemblables dans les rues d’une ville , transportez l’action à la campagne. On trouveroi
le de placer la scene dans les provinces. Il est certain que dans les villes du second ordre, où il y a moins de morgue, moins
avec plus de décence certains personnages dans les rues d’une petite ville que dans celles de la capitale ; par conséquent i
confreres. La plupart sont des enfants ingrats. Une fois sortis de la ville qui a vu naître leurs talents, qui les a même cul
t l’action devoit nécessairement se passer dans les rues d’une petite ville  ; ce qui jetteroit un ton ignoble & de mauvai
dier, de n’estimer que les habitants des grands palais ou des grandes villes  ? Les hommes ne sont-ils pas les mêmes par-tout,
10 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ndre attention. Ainsi, ajoute le tragédien, ce bénéfice qui, dans les villes d’Athènes, de Rome et de Londres, aurait suffi po
t estropiée comme il suit : Si l’on voulait me donner Paris la grand ville Et qu’il me fallût quitter L’amour de ma mie, Je
io arménien, il y a une dizaine d’années, avait monté au centre de la ville un théâtre où George Dandin, Le Médecin malgré lu
trations toutes locales, des hommes bienfaiteurs d’une contrée, d’une ville , qui ne doivent être honorés pour ainsi dire qu’e
au nom de la société ? La question n’est donc pas de savoir si telle ville est assez riche pour glorifier son grand homme, m
est assez grand pour mériter autre chose que les seuls honneurs de sa ville , et si la munificence de l’État ne lui est pas du
ue pour l’année 1637. Un extrait de l’État de la taxe des boues de la Ville de Paris pour l’année 1637 porte en effet cette m
membres de cette famille avaient fourni des juges et des consuls à la ville de Paris. En 1631, Jean Poquelin succéda à la cha
rent pour Rouen. La première chose qu’ils font en arrivant dans cette ville , c’est de signer, par-devant maître Cavé, notaire
enommée. On manque d’autres renseignements sur leur séjour dans cette ville , où la présence de Corneille, alors dans toute sa
Ils résolurent de transporter leur théâtre à l’autre extrémité de la ville , sur la rive droite. Le 19 décembre 1644, Jean-B
 : d’abord les requêtes ou permissions enregistrées par le bureau des  villes  : car avant d’installer leur théâtre dans quelque
si, grâce aux registres de paroisse, la présence de la troupe dans la ville . Ce sont les cailloux blancs que le Petit-Poucet
de ces deux sortes de documents exhumés des archives des principales villes du Midi, nous pouvons suivre la troupe, ou du moi
Thébaïde ou d’Étéocle et Polynice que Molière aurait joué dans cette ville . L’éditeur Bret, en 1773, met cette tradition au 
able. La troupe fit peut-être, il est vrai, d’autres séjours en cette ville , pendant les trois ou quatre années qui suivirent
troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon, qui m’ont dit que votre ville les avait mandés pour donner la comédie pendant q
troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze en cette ville (Albi) avec leurs ardes
. le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze en cette ville  (Albi) avec leurs ardes et demeurée pendant le sé
édommagement la somme de 500 livres payées et avancées par la susdite  ville d’Albi, résultant par la quittance concédée par s
remontré que le reste de lad. troupe doit arriver ced. jour en cette ville et a supplié très humblement Messieurs leur perme
re la pièce qui doit être demain représentée, pour l’hôpital de cette ville , ainsi qu’il a été pratiqué ci-devant aux autres
mme cela n’arrivait que trop souvent, par le greffier du bureau de la ville de Nantes. Un autre acte achève de dissiper tout
à cet égard : le dix-huit mai, en la paroisse Saint-Léonard de cette ville , fut baptisée une fille de Pierre Réveillon, le m
reffier avait appelé Pierre Rebelhon dans l’extrait des comptes de la ville d’Albi, l’année précédente. Les témoins sont Dufr
rvé et sa fille, Madeleine Béjart. Le texte du registre de l’Hôtel de ville donnerait à croire que Dufresne était le chef de
illon, contenant une requête adressée au lieutenant particulier de la ville , en date du 9 juin 1648, que Dufresne, étant à Na
esteau, maître paumier, le logis où se tient le jeu de paume de cette ville de Fontenay-le-Comte, pour vingt et un jours, qui
quelques jours de retard. De Fontenay, ils durent gagner les grandes villes de l’Ouest, mais nous cessons d’avoir la preuve a
t mise précisément sous l’invocation de Saint-Étienne ; une rue de la ville porte encore le nom de faubourg des Arènes13. »
gente Anne d’Autriche s’enfuit de la capitale du royaume, laissant la ville au Parlement, au coadjuteur, au prince de Conti,
t à Toulouse. M. Galibert a relevé sur les anciens registres de cette ville la mention suivante : « 16 mai 1649, payé au sieu
essieurs les capitouls, joué et fait une comédie à l’arrivée en cette ville du comte de Roure, lieutenant général pour le roi
ment que nous omettons de signaler une demande adressée au conseil de ville de Poitiers par une troupe de comédiens, et sur l
t acte certifiée conforme par les archivistes et bibliothécaire de la ville . Depuis lors, Le Moliériste, dans la livraison du
Madeleine Béjart15. Il y est qualifié de noble homme, habitant de la ville de Brioude en Auvergne. Catherine Leclerc du Roze
mention suivante, relevée par lui sur un vieux registre de l’Hôtel de ville , intitulé Journal pour l’année 1649 et finissant
e même jour, le sieur du Fraisne comédien, est venu dans la Maison de ville nous rendre ses devoirs de la part de leur compag
oirs de la part de leur compagnie et nous dire qu’il étaient en cette ville par 1’ordre de monseigneur notre gouverneur17. »
issent tout simplement les consuls de leur présence. Ils sont dans la ville par l’ordre de monseigneur le gouverneur. Ce gouv
soit par de hauts fonctionnaires, étaient transportées aux frais des villes qui étaient sur leur passage. Nous avons vu précé
ous avons vu précédemment dans la lettre du comte de Breteuil, que la ville d’Albi avait promis de rembourser leurs frais de
à Castres de pareils ordres pour les faire transporter dans une autre ville , et ainsi d’étape en étape jusqu’à ce qu’ils fuss
pérégrinations provinciales : Nous primes la campagne, où la petite ville , Admirant les talents de mon petit troupeau, Prot
ur de là rayonner dans tout ce coté de la France. Elle est dans cette ville au mois de décembre, car un des acteurs, Pierre R
t que de leur manquer de parole. Comme ils étaient près de jouer à la ville , M. le prince de Conti, un peu piqué d’honneur pa
généraux de Languedoc, tenus par S.A.R. Mgr le prince de Conti, en la ville de Montpellier, l’année 1654 ». L’ouvrage, imprim
2 février 1656). Pendant ce séjour et d’autres qu’ils firent en cette ville , ils ne manquèrent pas de faire des excursions da
source avait été détournée par les soins d’un consul de cette petite ville , M. de Laurès, et, confondue avec un ruisseau, av
oute sorte que la réunion des États ne manquait pas d’attirer dans la  ville , et ceux, en grand nombre aussi que fournissait l
la visite des plus riches personnages et des plus belles dames de la ville  ; une d’elles s’est éprise d’un violent amour pou
e, où elle était le 26 février 1656. Les archives communales de cette  ville contiennent à cette date la mention suivante : « 
r à son retour de Paris, désireraient de passer quinze jours en cette  ville pour la satisfaction publique, et comme il n’y a
nseillère, ils la demandent, et avec eux tous les honnêtes gens de la ville , à l’assemblée d’y délibérer. Sur quoi Mrs les co
s députés de l’Assemblée, que la troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers fait distribuer plusieurs billets aux
25 juillet 1662 : « M. le prince de Conti est à trois lieues de cette ville et se fait furieusement craindre dans la province
autres. Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petite ville proche d’ici : il les a chassés, et ils ont passé
la France, vint s’établir à Rouen. Leur séjour assez long dans cette ville a laissé quelques vestiges qui ont été soigneusem
erci de toutes les tyrannies locales. Il fallait déployer dans chaque ville , dans chaque bourgade, des prodiges de diplomatie
e costumes, de types et de mœurs. Il y avait plus de contrastes d’une ville à la ville prochaine qu’il n’y en a maintenant d’
de types et de mœurs. Il y avait plus de contrastes d’une ville à la ville prochaine qu’il n’y en a maintenant d’une ville d
stes d’une ville à la ville prochaine qu’il n’y en a maintenant d’une ville de la frontière belge à une ville sise au pied de
ine qu’il n’y en a maintenant d’une ville de la frontière belge à une ville sise au pied des Alpes ou des Pyrénées. Battre l’
us que des farces, et qui furent un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient. » I
populaire, car la nouvelle de la paix venait d’arriver à Paris et la ville était en liesse. La noblesse se trouvait d’ailleu
et consacrèrent par leurs applaudissements les applaudissements de la ville . C’était un grand point pour Molière, qui se sent
à la salle du Palais-Royal, on a joué plusieurs fois la comédie à la ville . Une visite chez M. Sanguin (c’était le maître d’
e. Lorsque la toile fut levée, Molière parut sur la scène en habit de ville et, s’adressant au roi avec le visage d’un homme
es et conquêtes immeubles, suivant et au désir de la coutume de cette ville , prévôté et vicomté de Paris. Ne seront tenus des
vail des répétitions, sans noms d’emprunt, chacun dans son costume de ville , chacun avec sa personnalité réelle et son propre
nesse du roi faisait rayonner sur Versailles, il scruta la cour et la ville , il pressentit le péril, il devina les menaces de
comme aujourd’hui, que l’allusion ne lui avait valu aucun succès à la ville , et qu’elle ne choqua nullement le roi ni la cour
ans lesquels la distinction de l’acteur à la scène et de l’homme à la ville n’est évidemment pas très bien faite. Molière, to
es devant le roi, qui en a bien ri. »Lorsque la pièce fut donnée à la ville , le 22 septembre, il écrit encore : « On joue pré
ne l’oublie pas, était donnée non plus à la cour elle-même, mais à la ville . Versailles, ce monde à part, paré et doré, est f
t le monde et met d’accord les goûts les plus divers. Molière, que la ville avait possédé toute cette année, allait être ress
gagné à Paris. Elle était revenue sans ressources dans cette dernière ville en 1665 et avait demandé à Molière de lui prêter
Palais-Royal que le 25 février suivant. Le Sicilien ne fut joué à la ville que le 10 juin. Molière, épuisé de fatigues, épro
ge apostolique archevêque de Paris, à tous curés et vicaires de cette ville et faubourgs, salut en Notre-Seigneur. Sur ce qui
di cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville , sous le nouveau nom de L’Imposteur, une comédie
u Cours la Reine. On était donc la à la campagne, séparé de la grande ville par assez d’espace pour n’en plus entendre le bru
a Seine. Après avoir passé en diverses mains, elle fut achetée par la ville de Paris, en 1867. Les bâtiments furent démolis p
bien rassasiée de ce spectacle, Molière fut autorisé à en réjouir la ville . Le Bourgeois gentilhomme fut donné au Palais-Roy
cès. Ce fut Baron qui joua le rôle de l’Amour, tant à la cour qu’à la ville . Nous avons dit qu’il était rentré dans la troupe
, Molière travaillait pour les divertissements de la cour. C’est à la ville qu’il donna (le 24 mai) Les Fourberies de Scapin,
ur. Il avait appris à ses dépens à connaître ces importants de petite ville , ces hobereaux hargneux, ces arrogants fonctionna
nes mains. Ci-gît ce Moine de la terre Qui si souvent fit rire et la ville et la cour. Et qui, dans ses écrits que chèrement
e sont instruits, en ne pensant qu’à rire. En vain tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fut ta récompense ? L
prendre le goût du siècle et s’accommoder de sorte à la cour et à la ville , qu’il eut l’approbation universelle de côté et d
onversation si douce et si aisée que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir. Enfin il avait tan
eline. Nous transcrivons encore les articles concernant les habits de ville à l’usage du défunt : Item. Un juste-à-corps125,
rte de ladite Molière ; et ce fait, être bannies pour trois ans de la ville , prévôté et vicomte de Paris, etc. » Jeanne Ledou
figure Contre vous quelque temps cause un fâcheux murmure, Un tour de ville y mettra fin, Et vous rirez de l’aventure. C’éta
trop célèbres de L’Art poétique : Étudiez la cour, et connaissez la ville  : L’une et l’autre est toujours en modèles fertil
charités que vous distribuez aux pauvres maisons religieuses de cette ville de Paris, dont ils sont du nombre, et ils prieron
lle de Giacomo de Gorla, se qualifiant premier opérateur du roi en sa ville de Lyon, et de damoiselle Marguerite Jacquerl, sa
on corps, porté et inhumé aux religieux carmes des Billettes de cette ville de Paris ; présents au convoi Rault Régnier, marc
’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville . On peut juger des acclamations quelle reçut ; et
isait ondoyer une fille née le 14 mai. On croit qu’il partit de cette ville pour aller a Amiens, et que c’est là que Charles
une trace de leur union, dit-il, dans les diverses paroisses de notre ville , et rien ne révèle l’intervention attribuée à l’a
ant défense à tous autres comédiens français de s’établir dans ladite ville de Paris et faubourgs, sans ordre exprès de Sadit
années qui suivirent le retour de Molière à Paris, il y eut en cette  ville jusqu’à six théâtres, dont quatre d’acteurs franç
29. Imprimé à Montpellier, par Daniel Pech, imprimeur du roi et de la ville , 1655, in-4°. 30. On l’a déjà vu figurer dans l’
107. Édité par M. J.-A. Le Roy, conservateur de la bibliothèque de la ville de Versailles, Paris, 1862. 108. Ces vers de Rob
11 (1871) Molière
es, qui représentaient un monde à part dans les passions de la grande ville . On appelait, naguère, M. le duc de Beaufort : le
hmes. Ce nouveau Parisien nous consolera de la mort de Molière, et la ville , charmée, oubliera, un instant, le divin Poquelin
erai aussi bien mourir une personne qu’aucun médecin qui soit dans la ville … » L’histoire a conservé les noms des comédiens
et reviendront quand sera signée la paix des Pyrénées. Cependant, la ville , attentive, a déjà pris le chemin du nouveau théâ
e en sa toute-puissance, et les délicats des deux sexes, honorés à la ville , écoutés à la cour, étaient restés les rois de la
s Précieuses ridicules du Petit-Bourbon firent un grand bruit dans la ville . Hommes et femmes de la place Royale s’en inquiét
un honnête amour ! Quoi de plus rare : un mariage assorti ? Après la ville , on vil la cour s’amuser de ces aimables leçons.
e, un héros de vertu, tourmenté et complété par Célimène. Est-ce à la ville  ? est-ce à la cour ? chez madame de Sévigné ? che
vée. Il avait des amis qui ne le quittaient guère. Un beau logis à la ville , un grand jardin dans le doux village d’Auteuil,
12 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
père Bouhours229 à composer l’épitaphe suivante : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fût la récompense ?
e la garnison de Dunkerque. Un mémoire qu’il rédigea sur l’état de la ville attira sur lui l’attention de Colbert qui le choi
13 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
ue dans une même nation les usages varient encore non-seulement de la ville à la cour, d’une ville à une autre ville, mais mê
les usages varient encore non-seulement de la ville à la cour, d’une ville à une autre ville, mais même d’une société à une
t encore non-seulement de la ville à la cour, d’une ville à une autre ville , mais même d’une société à une autre, d’un homme
de ses officiers ; il leur permit même d’aller & de venir par la ville habillés suivant le suject & la qualité des m
p; les pauvres voyageurs qui arrivoient trop tard pour entrer dans la ville , dont les portes se fermoient alors. Dans cette m
il se joüoit devant le chastelet où est la justice du roi. Et emmy la ville , y avoit plusieurs autres jeux de divers mysteres
actes capitulaires, fol. 153. De Rubis, dans son histoire de la même ville , liv. III. ch. liij. fait mention d’un théatre pu
res de la passion, de joüer, ni représenter aucuns jeux, tant dans la ville , faubourgs, que banlieue de Paris, sinon sous le
eurs autres troupes qui ont des théatres fixes dans plusieurs grandes villes du royaume, comme Strasbourg, Lille, &c. &
, &c. & les comédiens qui courent les provinces & vont de ville en ville, & qu’on nomme comédiens de campagne
& les comédiens qui courent les provinces & vont de ville en ville , & qu’on nomme comédiens de campagne. La pro
qu’elle ait jamais été. Plaute (Marcus Actius Plautus), né à Sarsine ville d’Ombrie, ayant donné la comédie à Rome, immédiat
mp; par leur maniere de mettre en oeuvre, il a peint la cour & la ville , la nature & les moeurs, les vices & les
14 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
r, Contredire, combattre, réfuter. (Furetière, 1690). 238. Numance : Ville de l’ancienne Espagne (près de l’actuelle Soria)
133), Scipion Émilien réduisit les habitants par la famine et rasa la ville . (Le Petit Robert des noms propres 2007). 239.
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
boutiques, cabarets, jeux de boules & autres lieux de votre bonne ville de Paris, en ce que certains ignorants, composite
ans l’espérance qu’il contribueroit beaucoup à l’embellissement de la ville , & à chasser la barbarie de nos rues. Pour mo
e commet tous les jours de lourdes bévues dans les enseignes de cette ville , au grand scandale des étrangers, & de ceux d
ploi, ma premiere tâche seroit, à l’exemple d’Hercule, de nettoyer la ville de monstres.... En troisieme lieu, j’ordonnerois
. . . . . Il me dit tout ce qui lui vient dans l’esprit. — Que cette ville est grande ! voilà une belle rue ! | De mon côté,
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
’observer : en conséquence ils ont pris pour le sol de leur scene une ville , une province, un royaume. Les autres assurent au
e sifflet, il transporte à la bienséance des acteurs, les différentes villes ou provinces dont ils ont besoin ? & n’est-ce
nols sont ceux de nos voisins qui ont plus souvent fait voyager leurs villes & leurs acteurs. Nos premiers poëtes François
usion, bien loin de la détruire, comme font toutes ces murailles, ces villes qui disparoissent à volonté, ou se bâtissent au s
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
Nouvelle intitulée le Curieux impertinent 20. Il y avoit à Florence, ville fameuse d’Italie, dans la province de Toscane, de
venu très passionnément amoureux d’une très belle personne de la même ville  ; & c’étoit un parti si grand, & pour le
. . . . . . . . . . Un jour qu’ils se promenoient ensemble hors de la ville , Anselme, prenant Lothaire par la main, lui parla
Crispin demande à Damon son maître pour quelle raison il revient à la ville . Damon répond que c’est pour plaire à son ami Léa
Acte IV. Timon lance mille malédictions sur Athenes en fuyant cette ville . (Le théâtre représente le Sénat d’Athenes.) Al
, elle se tue en voyant expirer son amant. (Le théâtre représente la ville d’Athenes.) Mélisse, instruite du triomphe d’Alc
té qu’à un quart de lieue de Paris, & sont revenus bien vîte à la ville . Oronte arrive furieux contre son fils ; la Comt
18 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
à la façon du peuple. Même ces pièces diverses portaient les noms des villes et des bourgs où elles avaient été représentées p
pour la première fois : Atellanæ fabulæ, les atellanes, du nom d’une ville élégante : Atella, située entre Naples et Capoue,
eau milieu des délices romaines. — Poésies fescéniennes, du nom d’une ville de la Toscane savante. On appelait des mimes, cer
leil était pâle ; le dimanche jetait son froid et son silence dans la ville . — Allons, leur dis-je, vous êtes heureux, vous a
ils marchaient à la suite de ce grand homme, l’honneur du théâtre. La ville et la cour avaient les yeux fixés sur eux ; ils v
stre de l’intérieur, avait indiqué cet emplacement au monument que la Ville de Paris devait élever à l’auteur du Misanthrope 
re et le projet de M. Régnier trouvèrent le Ministère attentif, et la ville de Paris poussa à l’œuvre commune. Ainsi, c’est à
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
i a volé un habit & de l’argent ; il va le faire chercher dans la ville . Arlequin l’étranger paroît avec l’habit volé sur
r Rosaura ; il aimeroit mieux s’unir à Camille. Pantalon arrive de la ville avec un habit magnifique qu’il vient d’acheter ;
héros est un provincial, tout prêt à reprendre le chemin de sa petite ville . Il se promene au Palais Royal ; plusieurs person
a daigné donner à cet ouvrage sur les théâtres de la Cour & de la Ville , sont un peu mérités.
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
nes très multiplié. Le lieu de la scène est indiqué dans les diverses villes d’Italie, à Rome, à Venise, à Florence, à Naples,
rgé de réciter le prologue indiquait ordinairement aux spectateurs la ville et les monuments qu’ils avaient devant leurs yeux
, et parvint à Rome. Le capitaine, de son côté, était venu dans cette ville et était sur le point d’y prendre femme. Isabelle
s’était épris d’Isabelle, qu’il avait suivie à Rome. C’est dans cette ville que se passe la pièce. Elle est fondée surtout su
21 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
l était devenu « de notoriété publique»qu’il s’assemblait, dans cette ville , « une congrégation illicite de plusieurs personn
ire connaistre l’esprit et la conduite de la Compagnie establie en la ville de Caen, appellee l’Hermitage, et un Extrait d’un
près avoir communié à Saint-Ouen » s’étaient ensuite « répandus en la ville , tête nue et le pourpoint déboutonné, »proclamant
e l’existence « d’autres semblables compagnies dans plusieurs grandes villes du Royaume. » On disait expressément « leurs occu
et allaient bouleverser les réjouissances traditionnelles des grandes villes . On sait quelle institution intangible c’était à
mblées, congrégations et communautés dans plusieurs endroits de cette ville , notamment sur les paroisses Saint-Eustache, Sain
té et condition quelles fussent, de faire aucunes assemblées en cette ville et partout ailleurs, sans l’expresse permission d
u Saint-Sacrement, les rancunes et les appréhensions, provoquées à la ville et à la Cour par les agissemens indiscrets de la
pagnie, rayonnait de Paris à Goa, » et de Rome jusqu’à la plus petite ville . On peut supposer, sans invraisemblance, que le s
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
uin, qui lui livre Turqueta. Elle demande quelques jours pour voir la ville avant son départ. Scapin suspend un écriteau d’hô
a rançon de cette musicienne, vous l’enverrez quelque part hors de la ville , à moins que le cœur ne vous dise autre chose. .
I, page 365. Tour subtil d’un Filou. Il y eut deux freres dans la ville de Chartres, l’un nommé Charles d’Estampes &
& l’autre Philippe d’Estampes, fils d’un riche marchand de cette ville . Charles d’Estampes qui étoit l’aîné, fut par son
23 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
des éditeurs, « il ne l’achève pas. » Elle ne sera jamais jouée à la ville , cette Mélicerte, non plus que la Pastorale comiq
e sous les costumes de Neptune et d’Apollon, ne seront pas joués à la ville du vivant de Molière ; et après 1711, on n’en tro
esse d’Élide (disparue du théâtre depuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi bien qu’à la cour ; le Mariage forcé, de mê
l fallait passer le temps jusqu’au feu d’artifice. Direz-vous qu’à la ville , trois mois après, les Fâcheux surent se priver d
24 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
illèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa Troupe dans une Ville voisine : C’était le moyen de profiter du crédit
ption, ce qui a été une nouveauté utile aux plaisirs de cette superbe Ville , dans laquelle avant la jonction il n’y avait com
y a Comédie à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. La Comédie en es
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ire, les connaisseurs rendirent bientôt à Molière les suffrages de la ville , et un mot du roi lui donna ceux de la cour. » L
explique très bien celui de la cour, et celui des connaisseurs de la ville , s’explique très clairement lui-même par l’intérê
servir à une même entrée ? Nommant des personnes de la cour et de la ville à qui je n’ai jamais parlé, que je ne connais poi
26 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
’instruire l’ignorance ; et je vois dans cette salle ce que l’une des villes les plus éclairées de l’empire renferme d’hommes
pour le célébrer ; d’autre part, les eaux de la mince fontaine que la ville de Paris lui a consacrée ne suffiront jamais à la
nt comme deux bons époux dont aucun ne rougit du passé. Dans Athènes, ville si renommée pour l’élégance de ses mœurs, les fem
qu’on y voit figurer sont des familiers de Versailles qui, venus à la ville , se réunissent chez une femme de leur condition.
lle y doit avoir, et ne lui laissez point goûter les amusements de la ville … Si elle est d’une condition médiocre de la ville
es amusements de la ville… Si elle est d’une condition médiocre de la ville , ne lui faites point voir des gens de la cour : c
pagne, pour les rentes et pour les maisons qui sont les revenus de la ville … et enfin le détail des autres occupations d’affa
sprit a établi entre nous un lien solide. J’étais étranger dans cette ville  ; votre bienveillance m’a fait en quelque sorte v
27 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
 ; il représenta cette comédie à Lyon, en 1658. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut aban
ans l’avoir cultivé, ramena souvent par son approbation la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eut des ennemis cruels,
pression. Fragment d’une pastorale comique, représentée dans la même ville et la même année, dans le ballet des Muses, à la
28 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
il est le héros. Il donne des représentations dans plusieurs petites villes voisines. — 1654. Il va à Montpellier pendant les
Il va à Montpellier pendant les états. Preuve de son séjour en cette ville . Vacance de la place de secrétaire du prince de C
cadet ; frayeur d’Hubert. Représentation de La Princesse d’Élide à la ville . Mort de Du Parc ; traduction du poème de Lucrèce
e indisposition de Molière retarde la représentation du Sicilien à la ville . Livre troisième. 1667-1673 1667. Persécut
nt l’opinion de la cour. Le succès de cette pièce grandit encore à la ville , et la vogue se partage entre elle et la Bérénice
mmerce. Mais plusieurs de leurs parents furent juges et consuls de la ville de Paris, fonctions importantes qui donnaient que
loin à loin constater sa présence et celle de sa troupe dans quelque ville de l’Ouest ou du Midi. On pense qu’il se rendit d
revenir plus tard, et à Vienne, en Dauphiné. Dans la première de ces villes , ils représentèrent une Irène de Claude Basset, a
mairie le montre, à la date du 23 avril, venant demander au corps de ville , pour lui, pour le sieur Du Fresne et leurs camar
10 janvier Molière figurait comme parrain, dans une paroisse de cette ville , à l’acte de baptême de l’enfant d’une demoiselle
e de baptême de l’enfant d’une demoiselle Anne14. Il était dans cette ville avec ses comédiens, dont l’accouchée était peut-ê
complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un autre théâtre que leur ville possédait depuis quelque temps, et dont les princ
que de leur manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville , M. le prince de Conti, un peu piqué d’honneur pa
été détournée, par les soins de M. de Laurès, consul de cette petite ville , d’une prairie où elle serpentait, et, confondue
auvais traitements, de sauter par une fenêtre. Il existe dans la même ville un grand fauteuil de bois auquel une tradition a
l se rendait assidûment, dans l’après-dinée, chez un barbier de cette ville , nommé Gély, dont la boutique très achalandée éta
des agréables ; car, avant l’établissement des cafés dans les petites villes , c’était chez les barbiers que se débitaient les
De Pézenas Molière allait donner des représentations dans les petites villes voisines, Marseillan, Agde, Montagnac ; et on tro
 ; et on trouve encore dans les archives de la première de ces quatre villes l’ordre adressé par le prince de Conti aux consul
i avait quitté depuis un certain temps son château, arriva dans cette ville le 31 décembre 1653, se rendant à Paris pour rent
es États de Languedoc, fixée au 7 décembre. À peine arrivé dans cette ville , le prince y reçut la nouvelle de la mort d’un de
ère et ses compagnons se rendirent à Avignon, où il les suivit. Cette ville , d’après les aveux de ce troubadour épicurien, le
ieutenant général du Roi en Languedoc, fut chargé d’ouvrir dans cette ville , il y donna pour la première fois son Dépit amour
s députés de l’assemblée, que la troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers a fait distribuer plusieurs billets au
eillèrent de s’approcher de Paris en faisant venir sa troupe dans une ville voisine », pour être à même de profiter des dispo
« d’abord que la toile fut levée, il parut sur le théâtre en habit de ville , et, s’adressant au Roi avec le visage d’un homme
che me touche autant que la magnanimité d’un conquérant qui donne des villes et des royaumes. Il ne faut pas mesurer les homme
5 : « Une troupe de comédiens s’étaient venus établir dans une petite ville proche d’ici, il les a chassés, et ils ont passé
Le dimanche 9 du même mois fut donnée la première représentation à la ville de La Princesse d’Élide, montée à grands frais et
et représenté. La cour l’applaudit à Versailles le 15 septembre70, la ville confirma son jugement le 22. Dans son avis Au Lec
rent plainte devant les tribunaux contre les apothicaires de ces deux villes pour empiétement de droits. Les mémoires qui fure
es Romains défendant, pendant près de six cents ans, l’entrée de leur ville aux médecins, et les en chassant plus tard, quand
chez elle, et qu’elle se vit obligée de venir jouer dans son habit de ville . Elle fut accueillie par plusieurs salves d’appla
agédie et sut y faire preuve de talent. Le Sicilien ne fut joué à la ville que le 10 juin suivant, avec la dix-huitième repr
e apostolique, archevêque de Paris, à tous curés et vicaires de cette ville et faubourgs, salut en Notre-Seigneur. Sur ce qui
di cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville , sous le nouveau nom de L’Imposteur, une comédie
s suffrages des courtisans, qui virent leur décision confirmée par la ville le 9 novembre suivant, époque où, dégagée de ses
romit pas un seul instant le succès. La cour rit et fut désarmée ; la ville , comme nous l’avons déjà dit, ne montra pas des d
e l’accueil peu agréable que sa troupe et lui avaient reçu dans cette ville  ; mais Grimarest assure que ce fut le ridicule qu
de l’avis de Louis XIV ; et Le Bourgeois gentilhomme, représenté à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son succès à a
ès, en 1686, l’abbé de Saint-Martin, homme estimable, qui enrichit la ville de Falaise de monuments agréables et d’établissem
r à rentrer. Ce prince, malgré ses anciennes menaces, y consentit. La ville désapprouva fort cette condescendance ; mais elle
ent absolument de s’initier à ce savoir-vivre aimable que les grandes villes acquièrent presque toujours aux dépens de leur mo
eux seuls en valent mille Pour faire aux étrangers l’honneur de cette ville . Ils ne se quittent point. Ô ciel ! quelle amitié
troupe en 1653, passant un jour dans la rue Saint-Dominique de cette ville , aperçut, sur le seuil de la boutique d’un apothi
nversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir. » Nous aurions co
ademoiselle Molière, et en outre à un bannissement de trois ans de la ville de Paris. Madame Le Doux subit seule son jugement
iétaire de la Comédie, M. Régnier, fit appel à l’administration de la ville de Paris, représenta la convenance du lieu, fit v
Boileau, qu’ils n’y fussent pas : Étudiez la cour, et connaissez la ville , L’une et l’autre est toujours en modèles fertile
. Nous conviendrons que nous n’avions pas de correspondant dans cette ville , mais nous avions eu le soin de dire à quel journ
combattue par M. Arnaud-Delcheverry, archiviste de la mairie de cette ville , pages 12 et suivantes de son Histoire des théâtr
x de la province de Languedoc, tenus par Mgr le prince de Conti en la ville de Montpellier, l’année 1654, ouvrage qu’il dédia
où elle dut être remplacée par Hubert quand la pièce fut donnée à la ville . Elle était fille de Ragueneau de Lestang, entré
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
n voit, dès que la toile se leve, si la scene est dans les rues d’une ville ou à la campagne, même dans l’appartement d’une m
tout-à-fait opposée à la sienne ; que lui Micio a toujours vécu à la ville d’une maniere douce & tranquille, qu’il a pri
causa quelque émeute civile, Dont il fut seulement soupçonné dans sa ville , (De fait, il n’est pas homme à troubler un Etat)
en eut la nouvelle, &, dans ce grand ennui, Voulant dans quelque ville emmener avec lui, Outre ses biens, l’espoir qui r
 : Si bien que, les jugeant morts après ce temps-là, Il vint en cette ville , & prit le nom qu’il a : Sans que de cet Albe
30 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
dans la république des lettres par une Histoire des révolutions de la ville et du royaume de Naples 2, où lui-même avait joué
uva qu’il en était digne. En moins d’un mois il soumit plus de trente villes  ; mais ses armes ne furent pas toujours heureuses
range, pour 1662, 1665, 1670 et 1672. 29. Histoire manuscrite de la ville de Pernes, par Giberti. 30. Dictionnaire de Bay
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
actrice de la troupe recevait beaucoup de visites. Un cavalier de la ville l’ayant été voir, elle lui enleva du cou un joyau
cet usage de faire des cadeaux aux comédiens, usage répandu parmi les villes d’Italie et auquel ne manquent guère les personne
beaucoup de solennité ; les échevins y envoyèrent les bannières de la ville avec leurs massiers ; la corporation des marchand
32 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
choses, constatons ici la sollicitude du conseil municipal à doter la ville de Paris de monuments qui, dans son intention, do
té et de vérité relative. D’ailleurs si, comme il en est question, la ville de Paris vient à acheter plus tard la maison qui
r le dix-huitième siècle. Voltaire n’a pas de monument dans Paris, sa ville natale. Une statue, magnifique il est vrai, mais
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
es tablettes : il lui demande s’il a eu déja quelque aventure dans la ville . Le jeune homme lui raconte toute son histoire av
ites beaucoup d’honneur. J’ai pitié des gens neufs comme vous : notre ville Ne vous est pas connue, autant que je puis voir :
faut....Laissons ce style. Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville  ? Horace. Nombreuse en citoyens, superbe en bâtim
liciter ou de s’en repentir. Toutes les personnes de condition de la ville assisterent aux noces, & furent autant satisf
es qui lui avoient autrefois servi en une magnifique réception que la ville avoit faite au Roi d’Espagne ; il en arma son idi
cque les coucous. Philis. Allez dire aux maris des champs & de la ville Que la précaution leur est chose inutile. Dans t
34 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
des guerriers en habits de bal, des combats livrés en cadence, et des villes prises au son du violon. Les personnages qui prép
omédie, qu’à la tête d’une troupe ambulante il se mit à parcourir les villes de province. On exigeait alors des comédiens plus
était âgé de trente-trois ans : il débuta devant le parterre de cette ville par la comédie de L’Étourdi : c’était sa première
ords du Rhône : il fut appelé par l’amitié du prince de Conti dans la ville de Béziers, où devaient se tenir les états de Lan
ge, son camarade, présenter un placet au roi, dans son camp devant la ville de Lille en Flandre, sur la défense faite à Moliè
tie d’une troupe qui jouait à Lyon, lorsque Molière arriva dans cette ville  ; il devint amoureux de mademoiselle du Parc, cam
de l’aller chercher chez elle. Elle vint et joua le rôle en habit de ville , parce qu’on ne voulut pas lui donner le temps d’
Petit-Bourbon, et sur celui du Palais-Royal, que dans les différentes villes du royaume qu’elle avait parcourues. Molière l’es
tes. Les princes de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. 5. Le père et la mère de Baro
35 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
us en vogue alors était celui de l’Hôtel de Bourgogne ; la cour et la ville y couraient applaudir, dans leur nouveauté, les p
quel chef ils avaient ! Habile, méditatif et sérieux. Ils allèrent de ville en ville et de châteaux en châteaux, jusqu’aux ex
ils avaient ! Habile, méditatif et sérieux. Ils allèrent de ville en ville et de châteaux en châteaux, jusqu’aux extrémités
une colonie florentine. Pour plaire aux Italiens qui peuplaient cette ville , il plaça son action à Messine. Qu’on se figure,
pprenant jusqu’aux patois des pays qu’il traverse ? À chaque nouvelle ville , nouveaux rôles à apprendre : comédies, tragédies
air et en plein jour, que le bouffon de la troupe se promenait par la ville avec un tambour pour avertir qu’on allait commenc
que le mariage du roi tenait toute la cour éloignée de Paris; mais la ville , pendant ce temps, n’en fit que mieux connaissanc
t-il, Madeleine Béjart. Et l’infâme bruit aussitôt se répandit par la ville , courut, grandit... Que se passait-il, cependant,
ois actes devant la cour, fut réduite en un seul pour être jouée à la ville . Molière y faisait Sganarelle : encore un pauvre
epuis longtemps un grand sujet de rire : ils couraient crottés par la ville , en longues robes noires, ne parlaient que latin;
te troupe, un petit miracle de treize à quatorze ans, nommé Baron. La ville entière le courut voir, et la Raisin, en une seul
le du jaloux don Pèdre. Mais la pièce ne put être jouée de sitôt à la ville , parce qu’après cette première représentation, qu
et Tartuffe fut pour toujours livré au public (le 5 février 1669). La ville entière, durant trois mois, par son empressement,
ais riche d’espoir, de jeunesse et d’amour, il courait la province de ville en ville et de châteaux en châteaux, écrivant l’É
d’espoir, de jeunesse et d’amour, il courait la province de ville en ville et de châteaux en châteaux, écrivant l’Étourdi, l
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
ntre ses oreilles, & à qui il manque une perruque. S’il va par la ville , après avoir fait quelque chemin, il se croit éga
de la compagnie : on le voit ce jour-là dans tous les endroits de la ville , hormis celui où il a donné un rendez-vous précis
a dame n’a pas tout-à-fait tort, puisque son époux a une maîtresse en ville , qu’il comble de bienfaits. Il vole à son épouse
mort chez lui, sur-tout lorsqu’on apprend qu’il s’est égaré dans une ville qui lui est tout-à-fait inconnue, & que son p
nard étoit à toute extrémité ; il envoie chercher un Notaire dans une ville voisine pour écrire le testament qu’il veut faire
Rions sur-tout de lui lorsque, dans le même temps & dans la même ville , Strabon parle de clochers. Acte I. Scene II.
n quarante ans & mariés ensemble, furent chez un Notaire de cette ville , lui dirent qu’ils vouloient faire un testament e
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
tous monter sur un rocher, auquel il ordonne de les transporter à la ville . Arlequin arrive en nageant d’une main, & en
qu’à le pendre bien vîte, parcequ’après cela il doit aller souper en ville . On l’attache à un arbre : ses membres tombent l’
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
Arlequin, nouvellement marié avec Argentine, aime fort de manger en ville pour épargner. Il doit aller dîner chez un voisin
compagnie, il lui dit qu’Arlequin & sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la derniere conséquence, l’on
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
ain. « Au siècle passé, dit l’abbé Galiani, il y avait dans Acerra, ville de la Campanie Heureuse, une troupe de comédiens
es comédiens, honteux, prirent le parti de s’en aller et revinrent en ville émerveillés. Remis de leur émotion, selon la cout
40 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
uissance d’un instant ! Chaque matin, quand se réveillent les grandes villes de l’Europe, — à peine réveillées, elles prêtent
ès quoi elles se mettent à l’œuvre, et cette feuille imprimée, que la ville entière ouvrait, au matin, frémissante de curiosi
acheteur ? Au moins, cette page errante à travers les caprices de la ville et les oisivetés de la province a vécu, ne fût-ce
taires, à l’oisiveté des salons parisiens ; parfois même, au fond des villes les plus lointaines, elle s’est fait jour dans qu
pour leur voyage. Les députés, partis en poste, arrivèrent devant la ville de Lille le 6 août. M. le prince de Conti, le con
qualité de grand roi, il savait que la gloire et la majesté de cette ville nouvelle qu’il avait créée, n’étaient pas dans le
Gassendi le philosophe, et Conti, le prince du sang royal, quitte la ville de Hardi et de Corneille, et s’en va, à travers c
e la ville de Hardi et de Corneille, et s’en va, à travers champs, de ville en ville, en quête du rire, du bon sens et de l’a
e de Hardi et de Corneille, et s’en va, à travers champs, de ville en ville , en quête du rire, du bon sens et de l’amour. Et
ignes de son application et de son étude. À présent il a besoin de la ville  : il a besoin de ce Paris qui va devenir le Paris
Molière est le premier qui l’ait vue. Est-ce à la cour ? est-ce à la ville  ? est-ce chez Ninon de Lenclos ou chez madame de
 ! De sa naissante comédie il avait entretenu la province, et déjà la ville et la cour adoptaient L’Étourdi comme une œuvre p
dans la maison, qui m’appelleront leur papa quand je reviendrai de la ville , et me diront de petites folies les plus agréable
d’Églantine. Le Misanthrope. — Les Débutants. — M. Devéria. — La Ville et la Cour. — Alceste. — Molière. — Chapelle
t, autrefois, deux sociétés bien différentes, Paris et Versailles, la ville et la cour ; ces deux sociétés étaient bien plus
e de l’autre, que si elles l’eussent été par des montagnes et par des villes , elles étaient séparées par les usages et par les
onnage de Célimène, ne demandez pas s’il appartient à la cour ou à la ville  ; il est moitié l’un, moitié l’autre. En ceci la
sance a réduite à n’être toute sa vie qu’une modeste bourgeoise de la ville , honnête femme d’esprit parvenue, à force de bon
oute règle, n’appartient pas plus à la cour qu’elle n’appartient à la ville  ; elle est placée à moitié chemin de Paris et de
41 (1739) Vie de Molière
édiens fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville. Ils jouaient des pièces de Hardy, de Mo
xes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville . Ils jouaient des pièces de Hardy, de Monchrétien
di. Il représenta cette comédie à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut aban
il se trouva depuis, que l’ouvrage pouvait corriger et la cour et la ville . Molière avait alors trente-quatre ans ; c’est l
s l’avoir cultivé, ramena souvent, par son approbation, la cour et la ville aux pièces de Molière. Il eût été plus honorable
qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses ouvrages : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fut la récompense ? L
mais les connaisseurs rendirent bientôt à Molière les suffrages de la ville  ; et un mot du roi, lui donna ceux de la cour. L’
42 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
ris pour le bel esprit, s’apperçurent à l’arrivée de Moliere en cette Ville , qu’il connoissoit mieux qu’un autre le vrai &
y sont instruits en ne pensant qu’à rire. Enfin tu reformas et la Ville & la Cour ;    Mais quelle en fut la recompe
ue, Vers 391. & les suivans. Etudiez la Cour, et connoissez la Ville , L’une & l’autre est toûjours en modéles fe
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
’un jeune homme, nommé Dupont, benêt s’il en fut jamais dans la bonne ville de Paris, recherche sa fille. Il dit à Desronais
te point, il l’emmene chez lui. (La scene change & représente la ville de Mansfield.) Richard, fils du Meûnier, lit cet
rien dit encore de ce que tu as vu. Richard. Londres ! oh ! c’est une ville charmante ! J’ai vu de grandes maisons & très
la quittant, Gulphar alla tout droit Conter ce cas, le corner par la ville , Le publier, le prêcher sur les toits. De l’en bl
44 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
n académique, et j’ai cru que ce choix pouvait être approuvé dans une ville où naguère2 encore le 225e anniversaire du grand
’un mystère manuscrit qui se trouve, paraît-il, aux archives de cette ville , et dont M. votre savant bibliothécaire m’a bien
II à Paris et l’expulsion définitive de l’étranger. Metz était alors, ville impériale libre ; mais déjà son cœur était frança
se conserve encore la chape de Charlemagne. Puis on se rendit hors la ville , dans une plaine où un vaste amphithéâtre à neuf
meux Sépulcre de Ligier Richier, dont s’enorgueillit à juste titre la ville de Saint-Mihiel. J’ai souvent admiré ce chef-d’œu
45 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
in rentra à Paris, il n’aurait peut-être pas fait très bon dans cette ville pour les compatriotes du cardinal-ministre. Mais
e son ministre. Scaramouche et Jean Doucet eurent tant de succès à la ville et à la cour, que les baladins et figurants, qui
es du moment ; on leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville , et hors du théâtre. Loret, dans La Muse historiq
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
Messire Bon l’a prise en mariage. . . . . . . . . Il renvoya dans la ville prochaine Tous ses valets, puis s’en fut au châte
e est fille d’un Huissier nommé Pillard18, qui est cabaretier dans la ville . Il prend un appartement chez le pere de sa belle
soupçons de l’affaire. L’Epine. Vous avez un grand foible pour cette ville -là, Monsieur Julien. Julien. Et vous itou, Monsie
z, Messieurs, voyez mon spectacle : toute la Cour a vu cela, toute la Ville a vu cela, cela n’est pas cher, cela se voit tout
z, Messieurs, voyez mon spectacle : toute la Cour a vu cela, toute la Ville a vu cela, cela n’est pas cher, cela se voit tout
a d’Ancourt & ses deux filles : toute la Cour a vu cela, toute la Ville a vu cela, cela n’est pas cher, cela se voit tout
47
lphonse Scheler, professeur de diction au Gymnase académique de cette ville , a donné, à cette occasion, dans la salle de l’At
t. Le rire du Roi gagne naturellement la Cour, et la Cour entraîne la Ville . Lorsque Racine écrit sa préface, l’orage des pre
e et même homme de cour, j’exprimais le regret de ne pouvoir, dans la ville où j’écrivais, comparer entre elles les gravures
le, et la tint au courant de tout ce qui se passait à la Cour et à la Ville , et des ouvrages nouveaux. En peu de temps, il ét
ileries », énumérant, dans ce vers, les principales promenades de la ville . Je ne parle pas des courtisans se rendant au Lou
crotté, mais nous avons la chaise. » — « Comment trouvez-vous cette ville  ? » demande Arnolphe à Horace. — « Nombreuse en c
e respect à la Majesté Royale s’il n’eût pas trouvé assez bon pour la ville ce qui s’était joué avec l’applaudissement de la
ar P. Jacob Spon dans sa Recherche des antiquités et curiosités de la ville de Lyon (Lyon, imprimerie de Jacques Koetn, 1673)
s, imprimé en 1655 à Montpellier, chez Daniel Pech, et dansé en cette ville devant le prince et la princesse de Conti. » Il
gade est riche en œuvres d’art et en beautés naturelles, cette petite ville est d’une pénurie et d’une insignifiance uniques.
unales de Carcassonne les traces de deux arrêts de Molière dans cette ville . I La première de ces étapes aurait eu lieu
tenaient séances. Rappelons les dates de ces sessions et les noms des villes où elles eurent lieu de 1648 à 1658, noms et date
es comédiens s’étaient préparés depuis longtemps à se trouver dans la ville qui serait désignée pour la tenue de l’Assemblée.
rronées, elle apparaît à Carcassonne. Molière devait être, dans cette ville le 21 décembre, en route pour Narbonne, où sa pré
oupe de comédiens lyonnais à Carcassonne. C’est, en effet, dans cette ville que mourut François de la Cour, dont M. Brouchoud
après les États, terminés le 14 mars. Elle aurait séjourné dans cette ville et peut-être à Narbonne avant de revenir à Lyon,
es avaient disparu, les fleurs étaient rentrées dans les serres de la Ville , l’âge du Théâtre ne flamboyait plus au dehors en
1649. On se décida enfin à convoquer les États pour le 26 mai dans la ville de Montpellier, où cependant ils subirent encore
48 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
nités ! Qu’est-ce à dire et quels changements en si peu de jours ? La ville était aux pieds de l’enchanteresse, attendant son
i… Nicolas Joubert, le dernier prince des sots, était mort ! Toute la ville le pleura, les vieillards par souvenir, les jeune
tés de tout genre ; c’était comme un long carnaval où se rendaient la ville et la cour, pour vivre pêle-mêle, non pas sous le
aux comédiennes sincères, aux comédiens véritables ; elle a dominé la ville , elle a dominé la cour, elle a bâti le château de
fut hissé bel et bien, haut et court, aux fourches patibulaires de la ville de Rouen, pour crime de révolte et de conspiratio
En ce temps-là, vous auriez mis un bas troué à cette jambe, toute la ville eût demandé en quel lieu donc l’enfant avait ache
lisait guère, il voyait beaucoup ; il aimait la rue et le sentier, la ville et le faubourg, la taverne et le salon ; il fréqu
médien. » C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à reconnaître à la ville , l’homme que l’on a vu agir sur un théâtre. « Ah 
t de respirer le même air ? La belle comtesse inconnue arriva dans la ville du Dante, qui allait être bientôt la ville de Boc
se inconnue arriva dans la ville du Dante, qui allait être bientôt la ville de Boccace, à l’instant même où il n’était questi
rs sur lesquelles Florence est assise, et qui ont donné leur nom à la ville des Médicis. Heureusement que la dame veuve était
ne lui restera pas assez de bon sens pour être un bon bourgeois de la ville de Paris, qui se promène, sur le boulevard, au so
e chantait mille insolences lascives. Elle plut aux jeunes gens de la ville éternelle, jeunes gens de joie et de malice, qui
affiché, lui aussi, L’Eunuque de Térence ; mais je sais aussi que la ville et la cour sifflèrent de compagnie, ô singulier a
pendant, nous, les Parisiens du vieux Paris, les petits-maîtres de la ville et de la cour ; nous, les fils des bourgeois enri
ivant, le poète favori des Athéniens et la gloire la plus fêtée de la ville d’Athènes… c’est tout dire, et je ne connais pas
lus grand éloge que celui-là ! On aimait surtout trois choses dans la ville d’Athènes, la déclamation, le bel esprit et l’inj
à les conditions de la gloire athénienne. — Le plus grand homme de la ville de Minerve (ainsi le voulait cette injuste démocr
gue ramassé dans les carrefours… et dans les meilleurs endroits de la ville  ; — plaisanterie digne d’Aspasie, et l’instant d’
é pour personnifier les professeurs de philosophie qui infestaient la ville d’Athènes, si bien que la personnalité est moins
e Anna d’aller chercher à l’instant même le plus habile médecin de la ville . Anna obéit. Elle prend un parapluie et elle s’en
, et elles y ont laissé leur dernière dent ! Ainsi l’on parle dans la ville . Depuis que Molière est mort, jamais plus grande
intemps de la vie ! Surtout le scandale avait été grand dans la bonne ville , quand elle eut appris que La Fontaine lui-même,
n qu’un poète, et un poète comique, ne fût pas le bienvenu dans cette ville avide de nouveautés ? Ainsi fut fait pour Regnard
! Étranger, qui demandez à voir le plus noble endroit de cette grande ville , laissez là même le Louvre, et laissez la Notre-D
rnale, le brin de gaze ou de soie, colporté dans tous les coins de la ville , va passer, tour à tour, des plus fangeuses aux p
sine de L’Avare. Elle a la main dans toutes les sales intrigues de la ville  ; quand on ne l’y met pas, elle s’y met d’elle-mê
Ce n’est pas un marquis, ce n’est pas un bourgeois, il n’est ni de la ville , ni de la cour. Pour comble d’invraisemblance, la
e et de Louis XIV, de Ninon de Lenclos et de madame de Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux be
49 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
tateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville . Quelques-uns d’entre eux prirent parti avec Moli
âtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur philosophe, rien n’échappa
intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, et de se guinder à la Ville . On vit encore, je l’avoue, des avares et des hyp
mer, qui juge sottement Tel s’est fait, par ses vers, admirer dans la Ville , Qui jamais, de Lucain*, n’a distingué Virgile*.
il n’y entendait point malice ; cette Scène se répandit dans toute la Ville  ; il parvint à Ninon* qui en rit longtemps. Moliè
’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de Ville . On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; e
dès que la toile fut levée, Molière parut sur le Théâtre en habit de Ville , et, s’adressant au Roi, avec le visage d’un homm
104 Tome II, p. 209 Des acteurs de Province jouaient dans une ville dont l’Évêque était mort depuis peu de temps. Le
tateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville . Quelques-uns d’entre eux prirent parti avec Moli
âtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. Spectateur philosophe, rien n’échappa
intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, et de se guinder à la Ville . On vit encore, je l’avoue, des avares et des hyp
deux se sont instruits, en ne pensant qu’a rire. Enfin tu réformas la Ville et la Cour :      Mais quelle fut ta récompense 
50 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
i répond par une longue kyrielle de mets suffisants pour festiner une ville entière. Voilà le crime de La Grange ; c’est le c
thrope ; c’est là qu’on retrouve le siècle tout entier, la cour et la ville , les vices et les ridicules, les choses et les ho
ans la province, et ils commencèrent à représenter, dans cette grande ville , le 3 de novembre 1658. L’Étourdi, la première de
n doit réprimer l’insolence de ces gens-là ; ce sont les pestes d’une ville  ; ils observent tout pour le tourner en ridicule.
t divertissante et utile. Cependant l’homme de cour, comme l’homme de ville , qui croyait voir le ridicule de son caractère su
es farces qu’il avait hasardées dans les provinces ; et la cour et la ville lui présentaient tous les jours des originaux de
e répétait par écho parmi tous les petits esprits de la cour et de la ville , qui ne se prêtent jamais à rien, et qui, incapab
corde, c’est son amant. Molière s’imagina que toute la cour, toute la ville en voulait à son épouse. Elle négligea de l’en dé
eut la bonté de lui permettre de revenir. Son retour réjouit toute la ville . On alla avec empressement à la comédie italienne
. Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièce à la cour et à la ville , en 1667 ; et l’Amphitryon passa tout d’une voix
homme, un jeune homme en vieillard. Étudiez la cour, et connaissez la ville  ; L’une et l’autre est toujours en modèles fertil
ge, son camarade, présenter un placet au roi, dans son camp devant la ville de Lille en Flandre, sur la défense faite à Moliè
nne dans une troupe qui jouait à Lyon lorsque Molière arriva en cette ville  ; ce dernier devint amoureux de mademoiselle du P
’aller chercher chez elle, et on l’obligea de jouer dans son habit de ville . On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; e
Petit-Bourbon et sur celui du Palais-Royal, que dans les différentes villes du royaume où elle avait représenté. Molière l’es
rt que cinq des parents de Molière avaient été juges et consuls de la ville de Paris (depuis 1647 jusqu’en 1685), fonctions c
troubadour, bon musicien, poète agréable, qui courait joyeusement de ville en ville, son luth à la main, et suivi de deux je
ur, bon musicien, poète agréable, qui courait joyeusement de ville en ville , son luth à la main, et suivi de deux jeunes page
lière, encore comédien de campagne, avait fait représenter dans cette ville une tragédie de sa façon, qui avait pour titre la
tes. Les princes de Vendôme l’admettaient à leur table. La cour et la ville se le disputaient. (Desp.) 73. Le père et la mèr
moges que Molière se vengea du mauvais accueil qu’il reçut dans cette ville , en composant sa comédie de Pourceaugnac. 114. R
ieu ; c’est en face de cette maison, aujourd’hui numérotée 34, que la ville de Paris vient d’élever un monument à Molière.
nversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir* » Molière réunissa
51 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
y sont instruits en ne pensant qu’à rire. Enfin tu réformas et la Ville et la Cour. Mais quelle en fut la récompense ?
utement dans Paris, qu’il a corrigé plus de défauts à la Cour et à la ville lui seul que tous les prédicateurs ensemble. Il f
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
éder leur femme à leur patron. La Cassine. Un esclave allant par la ville au point du jour, rencontre une femme qui exposoi
n vers, de Joseph de la Font, né à Paris l’an 1686, mort dans la même ville le 20 Mars 1725.
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
Un jeune Génois quitta sa patrie pour aller visiter les principales villes d’Italie. S’étant arrêté d’abord à Ligourne, il y
nt arrêté d’abord à Ligourne, il y passa quelque temps à parcourir la ville , pour satisfaire sa curiosité. Rien ne le frappa
ange surprise à tous les autres Turcs. Le bruit s’en répandit dans la ville . Quelque sensible que le Génois pût être à cette
54 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »
moins satirique, par des comédiens de province. Ils étaient dans une ville dont l’évêque était mort depuis peu : le successe
55 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
olière, au théâtre du Petit-Bour-bon ; et c’est probablement dans une ville de Bourgogne, — d’après une récente indication do
x s’y sont instruits en ne pensant qu’à rire. Enfin tu réformas et la Ville et la Cour ; Mais quelle en fut la récompense ? L
ci dans les originaux que lui fournissoient abondamment la Cour et la Ville . M. de Grimarest‌ 27 remarque qu’il travailloit a
Boileau dans son Art poétique 34 : Etudiez la Cour et connoisse\ la Ville , L’une et l’autre est toujours en modèles fertile
ere ont soutenu qu’il avoit plus corrigé de défauts à la Cour et à la Ville que tous les prédicateurs ensemble. Mais, disons
e de son Conseil, pour la recherche des usurpateurs de noblesse de la ville et fauxbourgs de Paris, pour représenter les titr
et autres commis à la recherche des usurpateurs de noblesse de ladite ville et fauxbourgs de Paris, de faire aucunes poursuit
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
ui suis Arlequin. » La différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au théâtre est curieusement caracté
ie d’avoir quelques vers latins de lui, et il l’alla voir en habit de ville . Santeul se refusa absolument à le reconnaître et
57 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [37, p. 67-68] »
n doit réprimer l’insolence de ces gens-là : ce sont les pestes d’une ville  ; ils observent tout pour le tourner en ridicule.
58 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ncontrait, comme Molière dut le faire, chez les magistrats de petites villes qui refusaient ou accordaient l’autorisation de d
données à Toulouse pour l’entrée du lieutenant général du roi dans la ville . Le 10 janvier 1650, Molière tenait un enfant sur
st venu… nous rendre ses devoirs et nous dire qu’ils étaient en cette ville par l’ordre de Monseigneur le gouverneur ». Les c
s. Un sieur Dufresne présente requête au lieutenant particulier de la ville , le 9 juin 1648, pour être mis en possession d’un
t mise précisément sous l’invocation de saint Etienne ; une rue de la ville porte encore, je crois, le nom de faubourg des Ar
d’une basse de viole », Madeleine Béjart faisant son entrée dans les villes « juchée comme une poule sur le haut du bagage »,
e, au plus tôt, qu’en 1646, et Scarron, à cette date, avait quitté la ville depuis déjà dix ans. Pour Angoulême, on veut qu’i
que ; l’Écoles des Femmes : sa philosophie. Molière au théâtre, à la ville et à la cour : ses ennemis et ses amis ; son ména
59 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
tée. Le roi ayant applaudi l’ouvrage, la cour crut l’avoir admiré. La ville l’accueillit presque aussi favorablement, lorsque
ne ; et là il faut suivre les personnages d’une cité à l’autre, de la ville aux champs, et des champs à la cour. La durée de
x déplacements dans un petit espace ; et l’action, commencée dans une ville maritime de la Sicile, borne ses excursions à la
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
oint d’être un grand inutile, Et de grossir l’essaim des oisifs de la ville  ? Du destin qui t’attend, il faut remplir l’éclat
es compagnies de plaisir ; si vous attiriez ici les jeunes gens de la ville de Rennes... La Présidente. C’est à vous à les y
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
e la reine, et d’elle, Mademoiselle, on s’arrêta trois jours dans une ville dont le nom est resté en blanc, et que là s’établ
ureux Montespan, divertissait la partie corrompue de la cour et de la ville . Le 13 avril 1671, madame de Montausier mourut à
62 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
tilhomme avait trop déplu à la cour, pour ne pas plaire beaucoup à la ville . Ce n’était pas, en cette occasion, différence de
e comédie à part, qu’on intitulerait, si l’on voulait : Les Leçons en ville , ou les Coureurs de cachets. Le Bourgeois gentilh
ns la connaissance des aventures de Psyché, est Apulée, né à Madaure, ville d’Afrique, vers la fin du deuxième siècle : elles
leau a dit, dans son Art poétique : Étudiez la cour et connaissez la ville  ; L’une et l’autre est toujours en modèles fertil
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
peut voir rien d’égal Au superbe dehors du palais cardinal. Toute une ville entiere, avec pompe bâtie, Semble d’un vieux foss
oupçonne même l’Auteur d’avoir pris son idée dans l’inscription de la ville de Venise, par Sannazar. Scarron, en donnant un
ouvent, ne sont de mode que vingt-quatre heures, & dans une seule ville . La piece est applaudie à Paris dans sa nouveauté
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
si vous ne leur donnez  Trente villages ruinés,  Item, quelque petite ville . Oh ! frere, a répondu l’autre hibou, d’accord, C
regne soit long, nous aurons pour asyles  Tous les villages & les villes .  Le Sultan avoit de l’esprit ; Il sentit bien le
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
de mêlées ; il s’en forma même des partis opposés de la cour et de la ville  ; la pruderie et la galanterie se mêlèrent. Le mo
oucauld, âgé de quarante-huit ans en 1661, époque où madame de Longue ville commença à se retirer du monde, fréquemment attaq
66 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
our former le projet d’attaquer un travers de mœurs que la cour et la ville offraient incessamment à ses regards ? Sous Louis
oué à Paris le 15 novembre de la même année, ne fit pas moins rire la ville que la cour, et eut vingt représentations consécu
et en même temps flatté de l’idée qu’on connaît lui, les siens et sa ville , il aide à la lettre, vient au secours des hésita
t l’Histoire de l’Abbaye de Saint-Denis, et commença l’Histoire de la ville de Paris, achevée par dom Lobineau, son confrère.
s en abondance ; mais depuis que j’ai été assez sot pour prendre à la ville une femme dépensière, délicate, et plus glorieuse
67 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
e, toutefois, ne négligea pas de peindre les nobles de la cour, de la ville et de la province ; mais il les plaça ordinaireme
la troupe errante dont il était le chef. Ils allaient représentant de ville en ville les tragédies et les comédies du temps.
errante dont il était le chef. Ils allaient représentant de ville en ville les tragédies et les comédies du temps. Molière,
, y fut représentée avec beaucoup de succès. À son arrivée dans cette ville , il y avait trouvé une autre troupe de comédiens,
e auprès de lui à Béziers avec sa nouvelle troupe. Chargé d’amuser la ville , les états et le prince, Molière fit passer en re
nversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir, il possédait toute
, le roi, jugeant qu’une seule troupe suffirait pour le service de la ville et de la cour, ordonna que les comédiens de l’Hôt
Harleville et Andrieux. 16. MM. Picard, Duval, Étienne, Roger, de La Ville , Casimir de La Vigne, Casimir Bonjour, et de plus
5. Jean Hesnault, fils d’un boulanger, né à Paris, et mort dans cette ville , en 1682. On ade lui quelques pièces de vers dont
Charles Coypeau d’Assoucy, né à Paris vers 1604, et mort dans la même ville vers 1679, âgé d’environ soixante-quatre ans. Il
jour-là, à cause du marché, le rendez-vous d’une foule d’hommes de la ville et de la campagne. Dana un coin de cette boutique
uteuil en question existe encore àPézenas ; et l’on croit, dans cette ville , aufauteuil de Molière, comme, à Montpellier, on
la main au titre d’un exemplaire appartenant à la bibliothèque de la Ville . 37. C’est ainsi que l’abbé Lenglet Dufresnoy, c
ris, 1755. 46. Paul Scarron, né à Paris vers 1610, mort dans la même ville , en 1660. Racine se cachait de Boileau pour lire
rement appelée Ninon, naquit à Paris, en 1616, et mourut dans la même ville en 1706, âgée de quatre-vingt-dix ans. 85. Ce pa
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
La Vallière a fait donné ordre qu’on la vint haranguer de toutes les villes de son gouvernement : elle ne l’a point voulu, El
31 mars. Il se rend au camp devant Condé, le 21 avril, et prend cette ville le 28. Il prend Bouchain à la fin de juin, et qui
69 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
eillerent de s’approcher de Paris en faisant venir sa Troupe dans une Ville plus voisine de la Capitale. C’étoit le moien de
n doit reprimer l’insolence de ces gens-là ; ce sont les pestes d’une Ville  ; ils observent tout pour le tourner en ridicule.
ivertissante & utile. Cependant l’homme de Cour, comme l’homme de Ville , qui croyoit voir le ridicule de son caractere su
ces qu’il avoit hazardées dans les Provinces ; & la Cour & la Ville lui presentoient tous les jours des originaux de
epetoit par écho parmi tous les petits esprits de la Cour & de la Ville qui ne se prêtent jamais à rien & qui incapab
corde, c’est son amant. Moliere s’imagina que toute la Cour, toute la Ville en vouloit à son épouse. Elle negligea de l’en de
Paris l’avoit trouvé fort à dire ; & son retour réjouït toute la Ville . On alla avec empressement à la Comedie Italienne
e Sicilien fut trouvé une agreable petite Piece à la Cour, & à la Ville , en 1667. Et l’Amphitryon passa tout d’une voix a
fferente par une troupe de Comediens de Campagne. Elle étoit dans une Ville de Province dont l’Evêque étoit mort depuis peu.
e, un jeune homme en vieillard. Etudiez la Cour & connoissez la Ville  ; L’une & l’autre est toûjours en modeles f
ption, ce qui a été une nouveauté utile aux plaisirs de cette superbe Ville , dans laquelle, avant la jonction, il n’y avoit C
e jour il y a Comedie à la Cour & à Paris, sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. *Voilà, ce que
70 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
fois de son trou, eut la fantaisie de voyager, de voir la nature, les villes , les mœurs des hommes, le monde enfin. Il n’était
ent. Figurez-vous donc que Télèbe, Madame, est de ce côté ; C’est une ville , en vérité, Aussi grande quasi que Thèbe. La rivi
e plus tragique des poètes, que Ménandre admirait, que Sophocle et la ville d’Athènes pleurèrent en vêtements de deuil. Si tu
nt voir la pièce qui mettait Paris en émoi. Ils applaudirent comme la ville . Ils n’aimaient pas l’hôtel de Rambouillet. Les s
IV un caractère moral et religieux. La cour écoutant les jésuites, la ville fut et resta favorable au jansénisme, et ce parti
e possible, et cette satire était donnée non pas à la cour, mais à la ville  ; Le Misanthrope fut représenté à Paris. La foule
ait le présent de minute en minute, et devinait le lendemain458. À la ville comme à la cour, partout où étaient ses yeux et s
ombe élevée d’un pied hors de terre. » 322. La Cuisinière de la ville et de la campagne, p. 215. 323. M. Lysidas n’est
71 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
gouffre, il l’ait légué à ses successeurs. Corneille, dans sa petite ville , va aux offices et traduit les Psaumes. Racine, e
p pauvre pour la garder. Arnolphe a envoyé la petite Agnès loin de la ville , dans une sorte de couvent, et là, sur ses ordres
leste, il est coquet, il est aventureux. Comment est-il entré dans la ville  ? Le nez en l’air, en regardant aux fenêtres. Il
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ire pour sa propre satisfaction ; comme de prendre une toile pour une ville , pour un jardin, pour un palais magnifique ; une
apporter une histoire qui m’en a fait sentir tout le mérite. Dans une ville étoit une jeune actrice assez jolie. Elle avoit d
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
isle déserte. L’Ariane comique se sauve par miracle, revient dans sa ville habillée en homme, obtient la charge de Prévôt, &
La plupart des acteurs ne sont plus, & la scene se passe dans une ville de province. La nature avoit doué la grosse Prési
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
cette différence que le héros de la premiere donne ses audiences à la Ville , & l’autre à la Cour. Une fois qu’on a décidé
ssemblé le ridicule des fâcheux qui inondoient alors la Cour & la Ville . Son titre annonce son projet. Des scenes tendres
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
ement payés. . . . . . Une nouvelle aussi singuliere révolta toute la ville . Il n’y eut pas une personne de considération qui
us touchant ; &, malgré les conseils des plus honnêtes gens de la ville , il intenta une action contre sa femme, & pré
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
iens et par leur manière de mettre en œuvre, il a peint la cour et la ville , la nature et les mœurs, les vices et les ridicul
77 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ans la Province, et ils commencèrent à représenter, dans cette grande Ville , le 3e de Novembre 1658. L’Étourdi, la première d
n doit réprimer l’insolence de ces gens-là : ce sont les pestes d’une Ville  ; ils observent tout pour le tourner en ridicule.
t divertissante et utile. Cependant l’homme de Cour, comme l’homme de Ville , qui croyait voir le ridicule de son caractère su
es farces qu’il avait hasardées dans les Provinces ; et la Cour et la Ville lui présentaient tous les jours des originaux de
e répétait par écho parmi tous les petits esprits de la Cour et de la Ville , qui ne se prêtent jamais à rien, et qui incapabl
orde ; c’est son amant. Molière s’imagina que toute la Cour, toute la Ville en voulait à son Épouse. Elle négligea de l’en dé
la bonté de lui permettre de revenir ; et son retour réjouit toute la Ville . On alla avec empressement à la Comédie Italienne
Le Sicilien fut trouvé une agréable petite pièce à la Cour, et à la Ville en 1667. Et l’Amphitryon passa tout d’une voix au
mme, un jeune homme en vieillard.    Étudiez la Cour et connaissez la Ville  : L’une et l’autre est toujours en modèles fertil
78 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
n obtint des lettres patentes portant permission d’établir dans cette ville une académie de musique pour chanter en public de
s. J. B. P. Moliere. Piganiol de la Force, dans sa Description de la Ville de Paris, a parlé de cette salle des machines don
e des documents et papiers des archives de la maison commune de cette ville , et l’écriture de ce document est parfois étrange
vec eux à Pézenas ? » Quoi de plus positif22 ? Le reçu, daté de cette ville pendant la durée de ces États, n’exprime pas, il
icle, notre éminent collaborateur, M. Loiseleur, bibliothécaire de la ville d’Orléans, a appelé l’attention des lettrés sur l
sprit public si elle était lancée par une main autorisée. Pourquoi la ville de Paris, qui professe un culte si ardent pour Mo
soit dans la maison de la rue Richelieu où mourut Molière, et que la ville de Paris achèterait à cet effet, soit, ce qui vau
dans le Moliériste d’avril 1881. C’est une délibération du conseil de ville de Narbonne datée du 26 février 1656, et qui comm
à son retour de Paris, désireraient de passer quinze jours dans cette ville pour la satisfaction publique… » 23. En réalit
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
, & morilles. Harpagon. Que diable ! voilà pour traiter toute une ville  ! Maitre Jacques. Rôt dans un grandissime bassin
s, entrées.... Harpagon. Que diable ! voilà de quoi traiter toute une ville entiere ! Cette exclamation d’Harpagon n’est-ell
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
ait défense à tous autres de représenter des jeux dramatiques dans la ville , faubourgs et banlieue de Paris, s’émurent de la
ini. En France elle allait exciter l’enthousiasme de la cour et de la ville , et jouir de la faveur particulière de Marie de M
81 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
Rodrigo, fut imprimée, suivant l’usage d’Italie, dans les différentes villes où elle fut représentée : la première édition con
Fâcheux furent joués, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, et la ville joignit ses applaudissements à ceux de la cour. L
ois allusion à cette plaisante réponse. 5. L’un, intitulé Ésope à la ville , l’autre, Ésope à la cour. Ce dernier est seul re
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
s le nom de Tiennette. Quelque temps après, Célio arrive dans la même ville , vêtu en mendiant, un bâton à la main & des b
trois si méchantes personnes abusassent de la crédulité de toute une ville , fendit la presse, & donnant un coup de poing
s desiroient tous deux ; car le Comte de Benevent, qui revenoit de la ville , ayant rencontré Don Diegue assez près de son log
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
ûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville  ; M’ôter, pour faire bien, du grenier de céans Ce
84 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
èrent si bien là-dessus qu’on n’en trouva plus, ni à la Cour, ni à la Ville , et même depuis ce temps-là elles ont été plus en
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
t celle du cardinal, qui était alors tout opposée. Ce fut à Rouen, sa ville natale, qu’un secrétaire de Catherine de Médicis
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
apparut en même temps comme la divine et vivante image du génie de la ville d’Athènes. Rome n’eut point, à proprement parler,
battant pour la patrie. Mais quant à Polynice qui voulait détruire sa ville natale, Créon fait proclamer devant tous les cito
ignaient l’agriculture, te mariage et la politique, constructeurs des villes , fondateurs des États, l’ordre social venait d’eu
érieur de l’art, qu’on appelle proprement la satire. C’est à Rome, la ville sans sérénité, la ville de la loi roide et des co
ppelle proprement la satire. C’est à Rome, la ville sans sérénité, la ville de la loi roide et des codes de morale stoïque. T
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
VARE. ACTE I. Scene X. Harpagon. Je m’en vais faire un petit tour en ville , & reviens tout-à-l’heure. Cette promenade r
e félicite sur un riche mariage qu’il va faire, à ce que dit toute la ville . Le Lord nie, rassure Eugénie, & part. Le Bar
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
patron, & il lui avoue sa méprise lorsqu’ils sont arrivés dans la ville où la future fait son séjour. Le maître veut prof
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
 Fontaine était de Château-Thierry ; Racine de La Ferté-Milon, petite ville peu éloignée de Château-Thierry. Le voisinage les
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
es agréments divers, Qui chez eux attirent le monde, Dont notre vaste ville abonde. Entre ces différents Auteurs, Thomas Cor
tent. Carino se félicite de leur départ, il n’aime pas les gens de la ville , qui, pour la plupart, méprisent les paysans. Il
cuté par plusieurs créanciers. Pour les éviter il fuit dans une autre ville , où il trouve un de ses freres qui vient d’épouse
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville , les gens du monde poli et les gens de lettres ;
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
s prostituez toute une famille, & vous vous rendez la fable de la ville . Après cela viendront M. Léonard & sa fille.
; ne s’en trouvant point par toute l’Europe de mignons comme en cette ville , il devoit en porter là : c’est pourquoi nous pas
 : Moliere sauve cette extravagance en transportant l’action dans une ville maritime. La troisieme scene du troisieme acte de
coutez donc. Ce vieux bouc veut envoyer son fils en je ne sais quelle ville , pour s’ôter un rival ; &, afin de venir à bo
93 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
illèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa troupe dans une ville voisine. C’était le moyen de profiter du crédit q
us que des farces, et qui furent un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient. Ens
curiosité avait attiré tout ce qu’il y a de gens de qualité de cette ville  : elle n’en a toutefois pas moins réussi, et quoi
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
position avec celle de la cour qu’avec les précieuses ridicules de la ville . Quels furent ses mœurs, son esprit, son langage
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
oductions informes. Le marquis s’éloigna et alla rêver dans une autre ville aux liens d’un amour exempt de désirs grossiers e
96 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ien dit cette histoire : « Il paraît que, pendant son séjour en cette ville , le futur auteur de George Dandin ne se contentai
nt à verge au Châtelet de Paris, juré priseur, vendeur de biens en la ville , prévôté et vicomté dudit lieu. » Nous sommes sur
u’on entraîna malgré elle et qu’on força de jouer « dans son habit de ville . » Ce fut le plus beau jour de sa vie — au théât
son corps porté et inhumé aux religieux carmes des Billettes de cette ville de Paris, présents au convoi Régnier, marchand ap
. Et ayant icelui continué ses poursuites et recherché jusqu’en cette ville , lesdits suppliants l’auraient prié par plusieurs
t faite en la maison desdits suppliants sise rue Fromenteau, en cette ville , un paysan dudit village de Chennevières qui leur
gé de l’aller chercher chez elle. Elle vint, joua le rôle en habit de ville , parce qu’on ne voulut pas même lui donner le tem
e il aurait fait diverses perquisitions depuis lundi 8 jours en cette ville de Paris et enfin aurait découvert que ladite Ang
97 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
à naquit un jargon précieux, qui ne tarda pas à envahir la cour et la ville , et que Molière s’avisa de tourner en ridicule, l
se importante. La fureur de rimer gâtait tout le monde à la cour à la ville . On ne rencontrait dans les ruelles et aux promen
imousin venir pour se marier à Paris , et puis s’en retourner dans sa ville , bafoué, mystifié, avec une crainte horrible d’êt
aphrodites n’appartenant à aucune classe.  En ce temps, il y avait la ville et la cour, deux pays voisins, mais de mœurs diff
moment, Dancourt devint acteur et auteur, et se fit distinguer de la ville et de la cour dans ces deux professions. Il obtin
urs modernes et dramatiques, tant en vers qu’en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement
gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses inclinations. La ville seule riait de ses naïfs et spirituels tableaux.
la maison de Bracassaks, à un homme de fortune, à un prévôt de petite ville  ? Quelle mésalliance ! Pour nous autres Parisiens
98 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
-moi ; j’ai su divertir tour à tour L’une aux dépens de l’autre et la ville et la cour. La source du comique est loin d’être
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
bon ni de prêt chez moi, & je veux croire que vous êtes priés en ville . Cependant, si vous voulez donner votre approbati
100 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
Nation & à former le bon goût. La voici : Tu réformas & la Ville & la Cour ; Mais quelle en fut la récompense 
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