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1 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
on triste dédain, Fasse un indigne accueil à mon pauvre Dandin, À mon vieux Harpagon, à mes autres ouvrages1 ? Aurait-elle du
e pleure, je crois ! Ma surprise est extrême ! [II] Molière, La Vieille Thalie. Molière. Thalie, est-ce bien vous ? Ne m
-je point ? Se peut-il que vos traits soient changés à ce point ? La Vieille Thalie. En ce monde, Monsieur, que venez-vous don
plaire ? Vous seriez aujourd’hui mal reçu. Molière. Je le vois. La Vieille Thalie. Je vous parais changée, à ce que j’aperço
eu ! Qu’est devenue Cette franche gaîté qui plaisait tant jadis ? La Vieille Thalie. Fi ! le ton exécrable, horrible ! Est-il
nant votre gaîté grossière ? Molière. Mais on ne rit donc plus ? La Vieille Thalie. Fi ! vous dis-je, Molière ; Fi ! je déte
, Vous avez une sœur, la petite Thalie, Dont Picard est le père ? La Vieille Thalie. Ah ! Ne me parlez pas De ce Picard, avec
nds ce jargon ! Le bon ton ! Qu’est-ce donc en langage vulgaire ? La Vieille Thalie. C’est ce qu’on n’avait pas, quand vous cr
plaire. Molière. Mais Regnard et Dancourt, Brueis et Palaprat ? La Vieille Thalie. Ah, dieux ! Quels gens grossiers ! Qu’ils
viez point jadis cette farouche humeur ; Et, soit dit entre nous… La Vieille Thalie. Quoi ? Parlez, qu’est-ce à dire ? Je sais
l’injure, Votre sexe a besoin de fard et de parure ; Je le sais. La Vieille Thalie. Quoi ? Monsieur… Molière. Un moment ; éc
amentables ; Riez, et vous verrez qu’ils essuieront leurs pleurs. La Vieille Thalie. Non, ils chérissent trop les tragiques do
st-ce votre domaine ? Renvoyez ces pleureurs auprès de Melpomène. La Vieille Thalie. À ma sœur ? La superbe a déjà trop d’orgu
s s’être compromis, Rire de tous les traits que vous avez honnis. La Vieille Thalie. Ah ! ah ! de cette humeur je devine la ca
donc, je vous vis, Et d’un pareil affront je ne fus plus surpris. La Vieille Thalie. Je vous ai donc paru, Monsieur, bien sing
ez Molière ; Mais votre air triste et sombre, autrefois si riant… La Vieille Thalie. Voulez-vous m’empêcher de pleurer ? Null
m’empêcher de pleurer ? Nullement. Mais pourquoi pleurez-vous ? La Vieille Thalie. Monsieur, cela m’amuse. Molière. C’est d
a Faculté L’on peut tirer de maux ; c’est dire assez, sans doute. La Vieille Thalie. Chacun plaide pour soi ; mais, quoi qu’il
s, Toujours avec succès. Melpomène pourtant Pourrait se plaindre… La Vieille Thalie. Eh ! quoi, lorsqu’elle en fait autant ; Q
Qu’elle usurpe mes droits… Molière. Comment ! Elle fait rire ? La Vieille Thalie. Trop souvent. Molière. En ce cas, je n’a
us d’excuse, A moins que cependant l’ennui ne vous amuse ; Alors… La Vieille Thalie. Qu’entendez-vous, s’il vous plaît, par l’
en personne ; M’y voilà ! L’on ne peut, je crois, mieux définir. La Vieille Thalie. Brisons là, s’il vous plaît, il est temps
ts ; je ne saurais qu’y faire. Molière. Ainsi, vous me chassez ? La Vieille Thalie. Moi, Monsieur ? Au contraire ! Je ne chas
différence. Molière. Je vous suis obligé de tant de déférence. La Vieille Thalie. Quand avec vous pourtant je reprends ma g
là comme on me traite ! J’irai me présenter à votre sœur cadette. La Vieille Thalie. Eh bien ! Monsieur, allez ! Justement la
donc ? Et qui l’amène ici ? [III] Molière, La Jeune Thalie, La Vieille Thalie. La Jeune Thalie. Haute et puissante dame
andonner l’usage. Vous ne connaissez pas vos richesses, je gage ? La Vieille Thalie. Je ne les connais pas ! Eh bien ! Vous n’
rs, les Ricochets, les Marionnettes, la petite et la grande Ville, la vieille Tante, etc. ? Non, sans doute : comme peintre de
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
x d’un jeune homme qui s’est introduit chez elle par le secours d’une vieille intrigante. La Souche rencontre ce galant, dont i
ts, leur fit sauver la garde-robe, & la fit mettre au logis de la vieille ma...., & l’ayant secrètement ouverte, sans q
udiant   Dit en son cœur, elle est des nôtres. Il retourne au logis : vieille vient ; rendez-vous. D’en conter le détail, vous
pour le moins sa fortune, si elle le servoit auprès de sa voisine. La vieille damnée ne perdit point de temps, se fit introduir
Laure, personne ne l’en empêche. Voilà qui est fort bien, répondit la vieille  ; mais il seroit encore mieux que vos valets &
e du jardin où donne un petit escalier qui conduit à ma chambre ». La vieille lui prit les mains & les lui baisa cent fois,
e toute effrayée ? C’est vous qui l’avez tué, lui dit alors la fausse vieille  ». Laure devint pâle comme si on l’eût convaincue
a su tirer parti de la bêtise de Laure, des discours que lui tient la vieille sorciere, même de l’assiduité de son galant à pas
Fort bien. Agnès. Fort bien.Le lendemain, étant sur notre porte, Une vieille m’aborde, en parlant de la sorte : « Mon enfant,
mot, il languit, le pauvre misérable ; « Et s’il faut, poursuivit la vieille charitable, « Que votre cruauté lui refuse un sec
à côté de l’autre. Le dernier va reprendre le fil de sa nouvelle. La vieille alla trouver son impatient amoureux, & lui re
’étoit pas venu, & s’il étoit malade. Il n’est pas malade, dit la vieille , & il n’a pas manqué d’y venir ; mais il trou
t de rire, & ensuite deux ou trois de pareille étendue, à quoi la vieille ne comprenoit rien. Enfin quand la grande envie q
ssez satisfaite, & lui laissa la liberté de parler, elle dit à la vieille qu’il falloit bien que ce gentilhomme n’eût jamai
p; que c’étoit elle qui se promenoit dans sa chambre, toute armée. La vieille ne comprenoit rien à ce que lui disoit Laure, &am
ur qu’avoit eu le galant. La partie fut remise à la nuit suivante. La vieille rassura le galant, & admira avec lui la sotti
dans une bouche innocente ; ils seroient révoltants dans celle de la vieille sorciere. Moliere n’a-t-il pas bien fait encore d
il l’a tirée du Pecorone de Ser Giovani, Journée 1, Nouv. II. Dans un vieux livre intitulé les Faveurs & les Disgraces de
3 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ate seule est à changer. Il y a, Messieurs, pour l’histoire de notre vieux théâtre, une date importante et fort connue : c’e
ra peut-être quelque chose à notre amour-propre d’avoir édité tant de vieux textes, pour n’arriver qu’à répéter avec Boileau,
es communes était une révolte contre l’oppression féodale ; c’est une vieille idée à laquelle il faut renoncer. Le trop fameux
ces pièces. »Vous avez là, Messieurs, une définition exacte de notre vieux théâtre et de toutes les soi-disant pièces dramat
IIe siècle, revivre dans Polyeucte, dans Esther et Athalie, comme les vieilles peintures sacrées de Michaël Wolgemuth, de Luis M
l n’est pas malaisé de reconnaître dans mainte et mainte scène de nos vieux Mystères les mœurs bourgeoises ou les usages seig
vant, parfois pathétique, parfois aussi tout imprégné de la saveur du vieux sel gaulois; l’autre, tout savant qu’il est, n’of
aits qui puissent vous laisser une impression moins défavorable de ce vieux théâtre des Confrères, qu’il ne faudrait pas non
nt Corneille et Molière, c’est là qu’ils existent. Dans le Mystère du Vieux . Testament, le petit Isaac, revenant de jouer ave
tte sotie se produit, et on y .sent déjà le souffle de la Réforme. Le vieux monde, fatigué d’une longue route, s’est endormi
te survient à propos de Sotte folle ; on se bat et tout s’écroule. Le vieux monde se réveille là-dessus. Il y a là certaineme
que du génie. Un seul homme, au temps de Louis XI et dans toute notre vieille littérature, a eu cette langue et ce génie, c’est
à son terme ; car entre Patelin et Molière, de même qu’entre les plus vieux Mystères et le Cid, il n’y a rien. Le génie de no
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de Molière, puis est venu à Toulouse, où le jeune Poquelin a connu le vieux poète Goudouly ? Pour nous, la question n’est pas
la touchante anecdote, racontée par le trop dédaigné Grimarest, de ce vieux comédien chargé de famille et réduit à la misère,
L. Prosper Blanchemain : Le germe du Tartuffe L’imposture est vieille comme le monde, et l’on peut dire qu’elle a comme
la maison seize rue Saint-Honoré faisant l’un des coins de la rue des vieilles « estuves » contre 1538 livres de rentes et 5600 
Honoré, déclarant que pour ce qui est du corps d’hostel de la rue des vieilles estuves, que le bail qui en a été faict est expir
dont ils faisaient pleuvoir les fruits sur le doyen de la bande. Trop vieux pour grimper il était resté en bas, et, sous la g
d’esprit du monde, ne fit souvent à sa manière que ce que faisait le vieux singe ? On a cependant laissé perdre le vieux pot
e que ce que faisait le vieux singe ? On a cependant laissé perdre le vieux poteau cornier. Au mois de nivôse an X, quand la
recourir à la gravure du tableau de Vincent sur le président Molé. La vieille maison est représentée au fond. II faut relire au
herchent à l’envi à grimper autour pour atteindre les fruits. Mais un vieux singe tranquille et tapis (sic) au bas de l’arbre
us n’en citerons que les derniers vers :              « On dit que le vieux singe, affaibli par son âge,                     
ruit, il y a six mois, dans la rue Saint-Honoré au coin de la rue des vieilles étuves, une maison qui datait du douzième siècle
liaux, représente avec des oranges, leur attribut habituel. 2º Que le vieux singe tapi au bas de l’arbre et « ayant les profi
e, comme dans notre poteau, mais de sauts en rase campagne ; quant au vieux singe campé au pied de l’arbre, dont parle le pas
qu’à une époque postérieure que les travaux de consolidation de cette vieille maison ont dû nécessiter l’aveuglement de ces bai
ieur de Pourceaugnac ; la scène où Éraste lui persuade qu’ils sont de vieux amis est ébauchée dans une nouvelle de Scarron :
ps encore, était située rue Saint Honoré, au coin droit de la rue des Vieilles Etuves, aujourd’hui rue Sauval. Elle est ainsi dé
st ainsi décrite : « Maison et boutique faisant le coin de la rue des Vieilles Estuves appartenant à l’Hostel Dieu à l’enseigne
aujourd’hui le nº 96 de la rue Saint-Honoré et le nº 2 de la rue des Vieilles Estuves est en recul sur les deux rues à cause de
hentique qu’il naquit en 1622, rue Saint Honoré au coin de la rue des Vieilles Estuves, et qu’il est également démontré que la m
en cette ville de Paris rue St. Honoré formant le coin de la rue des vieilles Etuves, appelée la maison des Cinges, par eux ci-
re corps d’hostel à égout sur icelle, et à pignon sur la dite rue des Vieilles Estuves appliqué au rez de chaussée à salle et cu
seize à Paris rüe Saint Honoré, faisant l’ung des coins de la rüe des Vieilles Estuves, consistant, savoir celuy de devant en ca
installer et encastrer dans la paroi extérieure du côté de la rue des Vieilles Estuves un auvent et étal de boucher, voisinage q
e ville de Paris, faisant encoignure sur les rues Saint Honoré et des Vieilles Estuves vis à vis la Croix du Tiroir, consistant
s de logis étant sur le derrière qui a son ouvrée par la dite rue des Vieilles Estuves appliqué à une petite courelle d’entrée,
veuglée et bouchée. Du temps de Molière, nous l’avons dit, la rue des Vieilles Estuves n’était pas encombrée et la boutique du t
ent enclavé près de l’encoignure, contre le mur mitoyen de la rue des Vieilles Estuves, et qui, malgré le mauvais vouloir de l’H
royal » devenu plus tard « Chapeau rouge ». En 1802 (nivôse an X), la vieille maison menaçant ruine il fallut la reconstruire.
te, parfaitement reconnaissable du reste au Nº 4 actuel de la rue des Vieilles Estuves (maintenant rue Sauval). Il faut confront
tout le prix du service qu’on leur rend. Voyez comme s’y prend cette vieille tourmentante : JULIETTE Eh ! bien, bonne, douce
ues de trottoirs. Voilà, si je ne me trompe, un coin encore intact du vieux Paris ! Maintenant, quel rapport existe-t-il entr
dont un mansardé. La petite porte basse et voûtée, qui fait rêver aux vieilles constructions moyen âge, est peut-être celle-là m
l’on entre par la boutique. En somme, ces deux maisons ont un aspect vieux et sale, et je doute fort que ces constructions a
ives de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais. Ils nous entretenaient des vieux comiques, de Turlupin, Gaultier-Garguille, Gorgib
nsi : « déclarant que pour ce qui est du corps d’hostel de la rue des Vieilles Étuves, que le bail qui en a esté faict ∞ à      
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
œurs, la comédie qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup s
oin de s’enfuir en emportant ses marionnettes, comme Énée emporta son vieux père, Godard fit un appel énergique à tous les ga
eux père, Godard fit un appel énergique à tous les galants, jeunes ou vieux , qui avaient mis à profit l’ombre discrète de sa
natiques avec la race aimable disparue, ou peu s’en faut, de quelques vieux spectateurs, grands écouteurs aux portes du théât
voir passer ces broderies et ces sourires ; demander le nom de cette vieille toute courbée, et savoir, horreur ! que c’est la
le qui se pût faire : autant valait ramasser dans la rue infecte, les vieux pots de fard où rien ne reste du vermillon détein
, les caprices ; les intrigues, les orages, les succès, les chutes du vieux théâtre, avaient un charme sans égal, pour l’amat
voix était rude et fausse ; Saint-Phal était charmant à voir dans Le Vieux Célibataire. Il se rappelle Damas, intelligent et
 ; à celui-là rien ne coûtait ; il était tout à fait le Pasquin de la vieille comédie. — Il était plein de verve, de mouvement
bien vêtu, disant bien la comédie, et c’était tout. Il est mort très vieux  ; il est mort deux fois : c’est-à-dire que le bru
ec quatre chandelles, un morceau de tapisserie, un brin de farine, un vieux paravent et un peu d’esprit comptant, on produisa
n disparaît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les
eviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les vieilles lunes. Ils passent sur la terre en déclamant, pui
, à ses transes, à ses délires ? où est le comédien, qui tôt ou tard, vieux , malade, infirme, délaissé, abandonné, privé de s
beaux vers, son cœur plein de nobles passions ; elle rajeunissait le vieux velours à force de beauté, elle rendait son éclat
nissait le vieux velours à force de beauté, elle rendait son éclat au vieux satin à force de jeunesse. Qu’importe que le vase
ne à pomme d’or, et elle va frapper à toutes les portes, la charmante vieille , et aux jeunes qu’elle rencontre, elle sourit en
s d’Homère. Allons, allons, laissez-vous attendrir, parce que je suis vieille et rieuse, parce que je suis pauvre et seule. Une
va dire à Lacédémone que nous avons vécu ! Heureuse encore, la pauvre vieille qui peut sonner ainsi le glas funèbre de la repré
comédiennes dans la soie et dans l’or qui donnent à peine à la bonne vieille un regard de pitié. — Luxe menteur ! vice impitoy
ment indigne ! Ainsi ils déchiraient ces beaux vers, comme autant de vieux linge ; ainsi ils se disaient des gueulées en réc
éon ; sur sa tête se sont accumulés, à plaisir, les honneurs des plus vieilles royautés et la toute-puissance de la royauté la p
ement, en ce temps-là, une espèce à part. Le théâtre, comme disait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux femmes. « Le
r montrait son pourpoint doublé d’affiches et sa garde-robe comique : vieilles plumes, vieux haut-de-chausses, bas de soie tout
urpoint doublé d’affiches et sa garde-robe comique : vieilles plumes, vieux haut-de-chausses, bas de soie tout pleins de trou
poux. Ce duc d’Ascalio est horrible ; on dirait Robert Macaire devenu vieux et duc. On n’a jamais vu un plus grand misérable
omédiens ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce théâtre dont il était le
ne femme, giovane femmina, en peut-elle savoir plus long que les plus vieux médecins ? — Monseigneur ! répond Gillette, songe
mémoire lui fournisse. — Lady Capulet, c’est le nom de la dame. Toute vieille et toute pauvre que peut être cette dame, elle es
re, le docteur Blanche a vu venir à lui, à demi fous d’épouvante, les vieux poètes de l’Empire épouvantés des premiers bruits
maison du docteur Blanche ; elle se promenait, l’été passé, sous ces vieux arbres qui ont abrité de leur ombre séculaire, So
us haïr, cette mère de famille livrée à des jouets d’enfant, ou cette vieille fille qui se jette dans l’amour idéal, faute d’un
e Boccace, aux folies de la reine de Navarre, aux récits amoureux des vieux fabliaux ! quelle plus gaie et plus vraie science
de tous dans le genre des représentations fidèles et scrupuleuses des vieux temps, Tony Johannot qui vient de mourir, laissan
it laissée ! À coup sûr c’est la comédie la plus latine de Plaute, ce vieux latin qui représenterait, au besoin, toute la lan
nt lui. Certes, nous sommes de grands inventeurs ; nous ravaudons les vieilles comédies, nous rapetassons les anciennes tragédie
etassons les anciennes tragédies, nous mettons des manches neuves aux vieilles chlamydes, nous réparons la bande de pourpre des
neuves aux vieilles chlamydes, nous réparons la bande de pourpre des vieux manteaux ; chez le savetier du coin on n’est occu
cothurnes, à ressemeler des brodequins ; — nous sommes des poètes en vieux , calembour à part. Sentez-vous cette vieille odeu
 nous sommes des poètes en vieux, calembour à part. Sentez-vous cette vieille odeur de laine et de cuir ? c’est la tragédie qui
sse ! Sentez-vous le safran qui vous monte à la tête ? voyez-vous ces vieilles couronnes de lauriers de Pæstum, ces écharpes et
m, ces écharpes et ces roses de Malte, rosas Melithenses ? — c’est la vieille comédie qui passe ! Vous la reconnaîtrez aux fran
archant ainsi sur les brisées de Diderot et de La Chaussée : enfin ce vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vrai
e ses lois et sa façon de se vêtir. Tu es Romain, reste Romain, et le vieux Caton, quand tu sortiras d’une maison décriée, te
rebelle. —  Lydia, dormis ? Nous, cependant, nous, les Parisiens du vieux Paris, les petits-maîtres de la ville et de la co
vait traduire honnêtement, —  ad munditiem  ; nous avons emprunté aux vieux comiques tout l’esprit qui se pouvait assaisonner
et Névius avaient fait leur profit de cette fable qui était déjà une vieille fable. Bien plus, les divers personnages de cette
saveur d’une langue bien faite ; le peuple y retrouvait avec joie ses vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nou
étrange, débris respectables, parfum d’un autre siècle, souvenir des vieux âges, précieux matériaux que la tourbe des traduc
Nuées, et qu’il est mort plein de gloire, plein d’honneur, estimé des vieux soldats qui l’avaient vu combattre et ramener l’a
ixième sens par excellence. Grand danger de traduire les comédies des vieux peuples ; on ne traduit pas l’esprit et la gaîté
t étranger, il a étudié avec un grand soin, avec un rare esprit notre vieux théâtre. Entre autres grands maîtres, notre auteu
s et d’amours en amours jusqu’au jour où sa maison fut déserte, où la vieille Arsinoé elle-même la fit consigner à sa porte. On
n temps aussi qu’on nous en donne de nouvelles ; les nôtres sont bien vieilles et bien usées ; elles ont posé la première pierre
i se meurt est si heureux de se rattacher à une poésie naissante ! La vieille Ninon, à quatre-vingts ans, ne fut pas plus fière
ait attendre M. Baron ! Il se moque des comédiennes, quand elles sont vieilles et laides ; il dit comme cela que le premier devo
ide et piquante, qui ne pense qu’à s’enrichir aux dépens de la pauvre vieille imbécile de créature dont elle exploite le dernie
abitués à la retenue de Molière, qui avez toujours rencontré, dans la vieille comédie, les plus honnêtes sentiments cachés sous
se devinée. On était si las enfin de la grandeur et de la sévérité du vieux roi ! L’atmosphère était si fort chargée des mias
ertu. Elle achète et elle vend ; c’est là son métier. Elle achète les vieilles dépouilles et les jeunes défroques ; son commerce
t au voile de dentelle. Elle habille et elle déshabille à son gré les vieilles femmes et les jeunes femmes, laissant celles-ci t
froid était balayé avec soin ; sur cette table en sapin reposaient de vieux bons livres, les derniers amis du pauvre ; ceux-l
temps et les révolutions ne les aient précipitées dans le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles comé
tées dans le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles comédies ne disparaissent pas entièrement ! Le te
ore un singulier mot, dont vous ne trouveriez le synonyme que dans le vieux français de la reine de Navarre. Et enfin, si vou
sont teints, aussi bien que ses sourcils et sa moustache. Il est plus vieux que. Saturne ; cependant, comme au temps de sa na
ambre, son messager naturel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni belle, et ni laide, ni bourgeoise
que la comédie est l’école des mœurs ! — Qu’il n’y a de moral que le vieux répertoire, et plaignez-vous en vile prose, des h
ucinde de la terre, où est le mal ? Est-ce que je m’intéresse à cette vieille folle, pas plus qu’à Cidalise, pas plus qu’à Aram
ls se mettaient de moitié dans l’œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du théâtre, celui-là ses an
ôté, madame Patin, marchande notre chevalier ; mais, d’autre part, la vieille baronne en est déjà venue à donner des arrhes ; m
omme, lui promet les mille pistoles pour le même soir ; ainsi fait la vieille baronne. Voilà notre chevalier bien content ; mal
et d’elle-même, et cette parodie-là c’est le dandy ! Il paraît que la vieille Comédie-Française représentait à merveille L’Homm
(déjà !) de fumée et de bruit qui tiennent la plume en disant : « ces vieux critiques sont bien lents à mourir ». « Neque co
6 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
permission d’expliquer ma pensée par une simple comparaison. La plus vieille de nos formes dramatiques modernes est connue sou
ent paisible de notre provoquant Desgenais; ce fut ensuite Sganarelle vieux garçon, bien plus brave sous son pseudonyme d’Arn
s n’avons ni la tragédie shakespearienne vibrant aux souvenirs de nos vieux temps, ni même le drame de Schiller poussant nos
capable de vous en trouver quelque part dans les coins, derrière les vieux décors. Est-ce qu’on sait ce qu’il y a dans ce Pa
eaucoup. Il n’est plus jeune. Il a des habitudes et des faiblesses de vieux . Le théâtre n’y peut rien, — et quand par exemple
Elle avait une dame de compagnie qui préférait le genièvre, une bonne vieille tante qui se contentait de bon vieux rhum et un p
éférait le genièvre, une bonne vieille tante qui se contentait de bon vieux rhum et un perroquet qui buvait de tout. Mais san
et se jeta sur la Française, la dame de compagnie la battit, la bonne vieille tante la mordit et milady la chassa!...    A la b
heureux d’avoir, reçu le jour dans ces pays éclairés qui prennent nos vieilles dames aux Camélias pour en faire des duchesses (j
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ur une ville, pour un jardin, pour un palais magnifique ; une actrice vieille & laide pour Vénus, ou l’une des Graces ; un
ikrac, de Thomas Corneille, nous en fournira un exemple plaisant. Une vieille tante ne veut pas consentir que sa niece se marie
eune personne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a p
nommé la Montagne, sous le titre de Baron d’Albikrac, pour engager la vieille à conclure avec lui, & à permettre que sa nie
n indigné le reconnoîtra & le poursuivra en justice. On engage la vieille à se servir du pouvoir qu’elle a sur l’esprit du
ir sa grace. Le but des inventeurs de cette fausseté est de forcer la vieille à permettre le mariage de sa niece pour calmer le
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
en de se racommoder, elle laissera sa porte entre-ouverte dès que son vieux maître sera parti pour la campagne, & qu’il p
ever. Scene IV. Célia, suivante de Laura, accourt pour dire que son vieux maître va paroître : on fait cacher Lisardo dans
nt la porte. Scene XII. On entend du bruit dans la maison ; c’est le vieux Fabio qui a vu Lisardo, qui a cru qu’il venoit po
i va exposer l’enfant nouveau né avec des joujous dans un panier. Une vieille matrone passe par hasard dans ce moment. Lampadis
passe par hasard dans ce moment. Lampadisque se cache, & voit la vieille qui, touchée du sort de l’enfant exposé, l’emport
nu du viol : mais où le prendre ? Lampadisque rencontre par hasard la vieille matrone ; il apprend que la fille en question vit
9 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ci sont les reliques des poésies de mes plus jeunes ans ! » disait un vieux poète au frontispice de son livre1. Quoi, ce peu
nce ce qui s’est passé autrefois à la cour de Russie. — Il y avait la vieille cour austère, solennelle, dévouée aux vieux usage
Russie. — Il y avait la vieille cour austère, solennelle, dévouée aux vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait
Versailles ; du parti de la résistance était la duchesse de Noailles, vieille et dévote, et bel esprit à la Noailles, d’une grâ
, parce que le jeune Versailles, donnait ainsi un démenti formel à la vieille cour de Saint-Germain, parce qu’enfin la nouveaut
absence de ces jeunes fous qui se battaient là-bas de si bon cœur, le vieux parti royaliste et dévot se réveille, il s’oppose
omédie, ou plutôt cette provocation ardente à tous les doutes dont la vieille France, la France prudente et prévoyante de ce te
s, à moins de dangers que le P. Caffaro. Les sirènes sont quelque peu vieilles et peu belles ; elles ont remplacé l’attirail de
les et peu belles ; elles ont remplacé l’attirail de la vanité par de vieilles robes et de vieux souliers ; elles habitent les t
lles ont remplacé l’attirail de la vanité par de vieilles robes et de vieux souliers ; elles habitent les temples de la volup
ngue française des perfections de l’hôtel de Rambouillet. Une voix du vieux parterre (il y avait déjà un vieux parterre, aujo
’hôtel de Rambouillet. Une voix du vieux parterre (il y avait déjà un vieux parterre, aujourd’hui il n’y a plus de parterre)
s français, ne sont amoureux que de femmes espagnoles ; les femmes du vieux théâtre sont d’Espagne ou d’Italie ; elles ont de
jetait avec délices dans l’antiquité, objet de ses études, et dans la vieille farce française qui devait lui rappeler souvent s
l, si fécond, n’en trouva jamais : Sganarelle, Orgon, Scapin, les uns vieux , les autres jeunes, espiègles, imbéciles, ivrogne
s que fait une épée. Allez donc jouer pareille comédie en présence de vieux généraux blanchis sous le harnais, courbés par l’
restait plus de lui-même que son esprit et son cœur ; il était devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait voulu qu’
les tendres prévenances de la bonne Laforêt, sa servante. Ah ! si la vieille Laforêt était là, comme elle viendrait arracher s
nd miracle, aussitôt vous êtes un homme perdu, vous n’êtes plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique fou, u
œuvres antiques, et que vous n’irez pas ramasser les vieilleries des vieux cours de rhétorique. Chaque saison de la littérat
nt comparer à du vent mal tissu ! Il faut donc accepter avec joie ces vieilles et franches comédies qui ont été, pour Molière et
t annoncée, et pas une fête ne se peut comparer à cette fête pour les vieux Parisiens. Certes l’Andromaque est un chef-d’œuvr
quer. Tu subis à ton insu l’admiration qu’on t’a imposée ; tu es trop vieux et trop mal élevé, et trop ignorant des choses po
ripon, comme un lièvre qui est en chasse, et moins elle restera à ton vieux foyer domestique, où brûle une flamme terne comme
nt réussir. Ici la sérénade commence ; on aurait tort de dédaigner la vieille musique de Lulli qui réchauffait autrefois les ve
te naïvement pour les paroles ; elle suffit et au-delà à réveiller le vieux tuteur et à le mettre sur ses gardes. Le vieux Si
au-delà à réveiller le vieux tuteur et à le mettre sur ses gardes. Le vieux Sicilien, qui a entendu chanter à sa porte et qui
e penser que c’est peut-être, en effet, Le Philinte de Molière devenu vieux  ; transporter une comédie et des personnages du x
uire avec un sang-froid imperturbable, jusqu’à la limite fatale où la vieille monarchie et la vieille société vont finir, pour
imperturbable, jusqu’à la limite fatale où la vieille monarchie et la vieille société vont finir, pour faire place au peuple de
mble que je l’entends déjà qui s’écrie : — « Mais puisque toute cette vieille société française est à jamais perdue, et puisque
la galande rentrait trop tard ; il était dans les bonnes grâces de la vieille Laforêt, dont il faisait valoir les fourneaux ; i
tous les amours sérieux des héros de Racine ; Le Misanthrope est plus vieux d’un an qu’Andromaque, et je ne sais personne qui
t cette couronne de roses à peine ternie. Elle ressemble à ces bonnes vieilles toutes ridées, mais non pas décrépites ; elles on
si bien assises dans leur fauteuil ! D’ailleurs, comme cette aimable vieille est bien vêtue, élégante et tirée à quatre épingl
10 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
outes ses qualités charmantes ; elle ranime d’un souffle puissant les vieux chefs-d’œuvre qui vont disparaître avec elle ! Ja
oue le mieux, peut-être. Elle a en elle-même tous les instincts de la vieille société française, depuis longtemps éteinte, et q
, le comédien Molé se montrait dans ce rôle comme le représentant des vieilles mœurs, des vieux usages, de l’obéissance et du re
e montrait dans ce rôle comme le représentant des vieilles mœurs, des vieux usages, de l’obéissance et du respect depuis long
a été renseignement universel de ce temps-ci ; elle a remplacé cette vieille société française que la révolution avait emporté
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
x ! le messager qui seroit venu nous apporter la nouvelle de ta mort, vieux pourri, seroit incomparablement mieux reçu, car o
patience, s’il vous plaît ; laissez-moi continuer. Il m’assure que ce vieux mort lui avoit apparu pendant qu’il dormoit. Theu
Theuropide. Je me tais. Tranion. Voici donc mot à mot le narré de la vieille Ombre. « Je m’appelle Diaponce, je suis un étrang
tout de suite ses ballots. Autre embarras de Merlin, qui exhorte son vieux maître à ne point parler de la vente de la maison
r. Dans ce temps-là Mad. Bertrand arrive ; Merlin persuade à la bonne vieille , que Géronte est devenu fou, & les deux vieil
ie, se peignant, à son exemple, comme un fin renard qui se moque d’un vieux hibou & d’une vieille chouette, le disant à G
xemple, comme un fin renard qui se moque d’un vieux hibou & d’une vieille chouette, le disant à Géronte & à Mad. Bertra
re d’être folle, pour échapper à son tuteur Albert, & paroître en vieille , en musicienne Italienne, en Officier. Il seroit
s fêtes de Bacchus, perd son fils dans la foule, meurt de chagrin. Le vieux Menechme apprend cette triste nouvelle, pleure so
er à donner son bien à sa fille, en lui disant sans cesse qu’elle est vieille  ? Est-il naturel que le Menechme brutal s’humanis
e Menechme brutal s’humanise tout-à-coup jusqu’au point d’épouser une vieille folle qu’il hait, & cela pour avoir la moitié
noissent pas Géronte, ils peuvent fort bien ignorer s’il est jeune ou vieux . — Il falloit du moins pour cela, que Regnard ne
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
ire à une grande piece. Analysons l’intrigue du Baron d’Albikrac. Une vieille femme se croit encore jeune, a l’ambition de plai
le mensonge qui le jette dans un grand embarras, sur-tout lorsque la vieille , écartant tout le monde, se trouve tête à tête av
u monde si chatouilleux sur les bienséances. Premiérement, lorsque la vieille surprend Oronte disant des douceurs à sa niece, &
ernes. Lorsqu’on veut interrompre le tête-à-tête d’Oronte & de la vieille , Angélique se charge encore de ce soin. Voyons si
ne connoissions pas déja Angélique, loin de la croire la niece de la vieille , ne la prendrions-nous pas pour sa servante ? La
13 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
de senteur… on nous a réduits à des exhalaisons d’ail, de tabac et de vieux fromage ! À peine si mademoiselle Madelon cite Cl
cune idée, pas plus que nous n’avons l’idée aujourd’hui des salons du vieux Paris, dans lesquels les moralistes ont trouvé le
l nécessairement que la nouvelle comédie aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! Aujourd’hui, ta comédienne est vivante,
nul ne s’amuse à compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivants ou morts, qu’i
moi toute seule, Molière et Regnard, et Marivaux, et Lesage, tous nos vieux dieux insultés, dont j’étais, moi seule, le grand
a devait adorer, n’a voulu ni la voir, ni l’entendre ; il la trouvait vieille et laide à vingt ans ! De plus anciens que nous,
ce travail de tous les jours. —  Je suis vaincu du temps , disait un vieux poète français. Ce fut le 18 avril 1844 que madem
geons, à cette sentimentalité bête qui est la dernière occupation des vieux comédiens et des vieilles comédiennes à leur retr
talité bête qui est la dernière occupation des vieux comédiens et des vieilles comédiennes à leur retraite, aussitôt elle entrai
du parterre, l’enthousiasme du poète, la résurrection solennelle des vieux chefs-d’œuvre sauvés par sa parole, les luttes ar
triomphes passés. La critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux co
critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien qui se meurt ! 
e n’est rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien qui se meurt ! » au contraire, elle s’ar
as plus loin, un poulain familier Frotte son poil bourru le long d’un vieux pailler, Et des chèvres, debout contre une claire
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
ans la comédie régulière à qui l’antiquité l’avait transmis, c’est la vieille entremetteuse, la Ruffiana. Il faut remarquer qu’
ir ainsi les vices qu’on a, Bisogna dar questa coperta a i vitii. La vieille Donnola, dans Il Tesoro (le Trésor), de Luigi Gro
en conférence sont deux petits chats qui jouent entre ses jambes. La vieille a mis dans son sac dix mocenighi pour payer la co
médiocrité de la somme, l’avocat la rassure : il sait le métier de la vieille , il lui demande de l’obliger. La Ruffiana ne semb
15 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ment ces Vieillards lubriques et avares667, qui ne songent, sur leurs vieux jours, qu’à l’argent dont ils ne jouissent pas, e
l’indulgence, enfin toutes les vertus paternelles sont l’apanage des vieux garçons. Voyez les Cléante 690, les Ariste 691, l
rité honteuse pour le poète moderne et chrétien, si on le compare aux vieux poètes païens706. Qu’on se rappelle les pères de
ne respecte pas le soin jaloux qu’ils mettent à s’entourer pour leurs vieux jours d’une famille aimante ? lis ont la joie de
amour et ^soumission. La société entière est une immense forêt où les vieux arbres sont les pères ; Molière a porté la cognée
e vilain qui ne vous laisse pas, etc.   Moquez-vous des sermons d’uu vieux barbon de père, etc. 667. « Penards chagrins,
16 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
valet nommé Godemer212, qui le servait depuis plus de trente ans. Ce vieux domestique avait l’honneur d’être toujours dans l
la, répliqua Godemer ? Me faire aller à pied présentement que je suis vieux , et que je vous ai si bien servi pendant si longt
17 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
versé cette effroyable crise, servant les pensions qu’elle doit à ses vieux serviteurs, acquittant les gages de tous ceux qui
de détruire, s’ils le peuvent cette maison qui est l’une de nos plus vieilles et de nos plus chères gloires. Ils se vengeront d
en avoir surpris les effets chez les autres. Tout le monde connaît la vieille plaisanterie du paveur en chambre. Eh bien ! on n
e Lapommeraye ajoute spirituellement à ce propos : « Quand il devient vieux , le roi se fait ermite. » Les résultats obtenus
uté qui avait plu chez eux à leur apparition première. Ils sentent le vieux , le moisi, et on n’est plus disposé à en rire ; l
es des images répugnantes, fait tomber des mains des femmes nombre de vieilles pièces de vers qui sont délicieuses. Je tremble q
ous transporte dans le seizième siècle, pour peu que vous ayez lu nos vieux auteurs, et vous prenez pour un instant les façon
i est peu de chose : pas beaucoup plus d’invention que dans un de nos vieux fabliaux, combiné avec des bouts de farce italien
de temps, est-ce qu’il emploierait ses meilleurs acteurs à monter de vieilles pièces, dont il saurait ne pouvoir tirer qu’une d
nd nombre de personnes instruites, et qui aient un goût si vif de nos vieilles œuvres. C’était plaisir de voir avec quelle fines
garderais d’en parler de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vieille maxime, qu’une pièce doit être vue aux chandelles
Misanthrope. Il est dans Lucrèce moitié en grec, moitié en latin. Le vieux poète, en effet, y tournait en ridicule les habit
. Casser sa pipe !… Le marquis a des mots.   Marthe. Oh ! c’est déjà vieux  !… Ça a de la barbe… On a dit depuis : Casser son
u : je ne sais rien de L’École des femmes ; si ce n’est que c’est une vieille pièce et d’un nommé Molière. J’ai pris ma stalle
exclusivement sur les maris trompés. Il a lu tous les fabliaux de nos vieux conteurs ; il se plaît à conter les bons tours de
t, à cette heure : seigneur Arnolphe Le mari trompé était, dans notre vieille langue, désigné d’un mot bien plus énergique, qui
sse retour sur lui-même et se voit, dans ses réflexions moroses, plus vieux encore qu’il n’est réellement. Lui, épouser cette
ait s’appeler tout aussi bien : Arnolphe ou La Précaution inutile. Un vieux prétendant se faire aimer d’un tendron, lui donna
s que la révolte instinctive de la jeunesse et de l’amour, contre une vieille bête qui a cru pouvoir, grâce à des malices cousu
dithyrambes que vous avez lus à propos de Don Juan ; rompez avec une vieille habitude d’admiration générale qui a, en quelque
se rappelle la voix puissante et profonde. Mais Beauvallet était déjà vieux , de visage sévère et même grognon ; il avait de p
hose à changer à leurs rôles pour en faire de respectables figures de vieux gentilshommes à l’aspect un peu étroit, mais à l’
paysan, et non la sottise qu’il a faite en épousant la fille de deux vieilles bêtes. Tout cela est fort bien raisonné ; le mal
tout le monde le déteste. La fille de la maison l’a en horreur, et la vieille gouvernante, qui depuis trente ans a son franc pa
si, qu’elle aime, qu’elle épousera un jour, parce qu’elle, Dorine, la vieille nourrice, se l’est mis en tête. Elle suit d’un œi
nnes choses sur Dorine. Mais pourquoi la vieillir, de grâce ? Dorine, vieille nourrice ! Où diable voyez-vous d’abord qu’elle a
torité, son franc-parler, bien plus que de son âge. Si elle était une vieille nourrice, est-ce qu’elle oserait montrer ce que T
ttrait des mouches ? Elle a trente-cinq ans au plus, et paraît moins. Vieille , cette Dorine plus verdissante encore que la Suza
confondons pas la muse de Molière avec sa servante Laforêt qui était vieille , et il la consultait. Mais Dorine l’inspirait. El
t il la consultait. Mais Dorine l’inspirait. Elle non. Elle n’est pas vieille . Elle ne le sera jamais. Tout cela, bien entendu,
é près d’eux la mère absente. J’ai eu tort de me servir de ces mots : vieille nourrice ! Vous me pardonnerez quand je vous aura
que je vis dans une maison où l’enfant dit tous les jours : Ma bonne vieille nounou, à une fille qui n’a que trente ans. L’exp
e le récit de chasse des Fâcheux ou celui de la prise de bec des deux vieilles au dernier acte de L’Étourdi. Le public entendait
s fouilles profondes exécutées par les archivistes dans la poudre des vieux documents ; voilà le costumes du temps, voilà la
sympathie secrète. Il a une passion vraie, un culte sincère pour nos vieux classiques. C’est lui qui a voulu cette reprise d
nt gain de cause. C’est Corneille qui allait prendre la parole, et le vieux tragique ne devait pas être moins heureux. Psyché
mande un peu ennuyée de subir, pour l’amour du grec, les lèvres de ce vieux cuistre et il arrive enfin devant Henriette ! Ex
r s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours.
e si bon cœur qu’il serait désarmé. Il est évident que Bélise est une vieille minaudière, qui jette de petits cris effarouchés
traduit sur la scène. L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur char
utres ! Et même les premières fois, l’effet n’est pas unanime. Un des vieux habitués de la Comédie-Française, abonné d’infini
ir. Contentez-vous de suivre modestement, humblement, la tradition du vieux papa Provost, qui était un assez bon comédien quo
é huit fois par les Serbes. Mais vous aurez l’approbation de quelques vieux amateurs, comme moi, qui vous serreront discrètem
ne brave fille comme Toinette n’est pas rouée de la même façon qu’une vieille intrigante. Elle porte même dans un [mensonge le
e des Ménechmes avait excité une curiosité extrême. Aucun de nous, si vieux qu’il fût, n’avait vu jouer Les Ménechmes. J’ai l
r saluer le public avant que le rideau fût tombé. Mais elle est de la vieille roche et elle s’est dérobée à ce triomphe. Elle a
ier acte qui rappellent la cassette de Molière ! Et les vers ! Que de vieux amis qu’on salue au passage, sans être un grand c
iss, qui est peut-être avec moi l’admirateur le plus fervent de notre vieille littérature, a répondu par avance dans un des feu
ie pure, où Polichinelle rosse le commissaire, où Colombine trompe le vieux Pantalon, où Scapin et Mascarille se font gloire
ai eu l’occasion de causer plus d’une fois de Mlle Mars avec quelques vieux amateurs ; il y en avait encore, habitués de l’or
ntions qu’on lui prête. Quand le procureur Rémy s’emportant contre la vieille marquise dans Les Fausses Confidences, lui dit br
de Dubois a réussi, du tort qu’il a eu d’y prêter la main ; Rémy, le vieux procureur, est franc comme l’osier ; il a du cœur
é quelques éditions classiques excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux théâtre, et qui, je le savais également, prépare
eux, quoi qu’ils en aient, la chaîne d’une longue tradition. Pour le vieux répertoire, vous aurez beau faire et beau dire, i
it ans ! et que le vers délicieux de Molière remonte à la mémoire des vieux de l’orchestre : Et je me ressouviens de mes jeu
Je la crois donc vraie. Il n’en est pas moins certain qu’une pièce du vieux temps gagnera toujours à être jouée dans le mouve
t joué Marivaux. Mais si nous descendons aux jours où Mlle Mars, déjà vieille , tenait encore d’une main défaillante le sceptre
res mains, nous trouvons des détails sur l’émotion qu’éprouvèrent les vieux amateurs, à cette idée que les rôles, que l’émine
garo part : — Oh ! que oui ! depuis qu’on a remarqué qu’avec le temps vieilles folies deviennent sagesse et qu’avec le temps pet
marchais n’est point le colonel du régiment qui a monté à l’assaut du vieux régime : il en est tout au plus le fifre. 12 jan
eux qui crurent lui faire plus d’honneur dirent que cela était un peu vieux , mais fort gai. MM. Georges d’Heilly et Marescot
de deux amoureux dont l’un baise la main à l’autre sous les yeux d’un vieux barbon dont les précautions sont inutiles. Eh bie
’est que spécieuse. Il n’y a guère de siècle au contraire où la bonne vieille bourgeoisie lit eu des mœurs plus sévères et une
e. — Où est-elle donc à l’heure qu’il est ? — Elle est logée chez une vieille prude de ma connaissance, qui, par charité, retir
lles et pour peu de temps. Je me souviens qu’à la reprise de 1865 les vieux amateurs — il y en avait encore beaucoup à l’orch
de le répéter : on ne devient un bon et vrai comédien qu’en jouant le vieux répertoire. C’est une sorte de palestre où la dic
on partage ou les torts et les peines, Tout cela préjugés, misères du vieux temps. C’est pour le peuple enfin que sont faits
mère, de se battre pour leur sœur, de passer la nuit au chevet d’une vieille tante qui se meurt. La blague a cela de particuli
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
s italien ; le Médecin volant, de Boursault ; une histoire russe ; un vieux conte intitulé Vilain Mire ; un couplet de chanso
il doit sans doute avoir lu dans un manuscrit du troisieme siecle, un vieux conte intitulé Vilain Mire, qui signifie en vieux
roisieme siecle, un vieux conte intitulé Vilain Mire, qui signifie en vieux langage, Médecin de campagne. Le voici à-peu-près
19 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
adit justus. » La fuite d’Annette et d’autres disgrâces accablent le vieux LISEO. Elle devrait avoir honte… GUARDABASSO. Qu
le mine de patriarche confite dans le vinaigre ! Les divagations du vieux Liseo font songer à un autre père malheureux, au
ontent, sauf qu’Ipocrito ne parvient pas à faire sortir de la tête du vieux Liseo la philosophie éphectique dont il l’a « eni
20 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
vice des unions mal assorties et en fondant le repos et l’honneur des vieilles années sur la sympathie et la fidélité des jeunes
accordent à la comédie certaines licences qui sont légitimées par sa vieille devise : Castigat ridendo mores. « C’est une rude
t ses délices, et auquel il a emprunté trop souvent la crudité de son vieux langage. Molière a copié, pour ainsi dire, la scè
oublier le gracioso, personnage bouffon qui égaie presque toutes les vieilles pièces espagnoles, mais il modifia de beaucoup l’
; on y voit don Juan, comme dans l’opéra de ce nom, se battre avec le vieux commandeur, et le tuer, après avoir cherché à séd
a Comédie-Française, où ils rient les premiers des ridicules de leurs vieux confrères. Ils entendent mieux la vie; comprennen
; Adraste déclare sa tendresse à Isidore, qui ne balance pas entre un vieux , et un jeune amant. Il ne s’agit plus que de l’en
s la musique joue un aussi grand rôle que l’amour, et qui montrent de vieux jaloux dupés par de jolies filles et de beaux cav
ion de l’édit de Nantes fut la suite de cet engouement fanatique. Une vieille femme dont les charmes usés étaient obligés d’avo
les portraits sont frappants de vérité, depuis madame Pernelle, cette vieille grand-mère, discoureuse intempestive comme toutes
de la petitesse d’esprit de son époux et de la mauvaise humeur de sa vieille et bavarde belle-mère, elle qui est si haute d’in
nuances. Quelques vers, à la fin du troisième acte, prononcés par le vieux Chrysalde dont le bon sens est entaché d’une terr
ur s’émeut à toutes ces tendresses; Cela ragaillardit tout-à-fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours…
use contre une gueuse de marquise (c’est son expression), qui avec un vieux carrosse traîné par deux chevaux étiques, lui a f
. On voit qu’il ne manque aucun ridicule à cette honorable compagnie. Vieilles ou jeunes, elles ne vivent que d’intrigues, et, d
est un trait charmant. Les valets, personnages si importants de notre vieille comédie, sont tous aussi fripons que leurs maître
es Protases nouveaux, le public siffleur a disparu du théâtre ; cette vieille maladie du parterre, comme la lèpre, ne défigure
tième siècle, était le fruit des galanteries de Louis XIV. En vain le vieux roi chercha à revenir sur les licences de sa jeun
avre, vous n’empêcherez pas la corruption. Il en était ainsi de cette vieille société. La contagion des mœurs répandit dans l’a
il prend parti, pour éviter cette ruineuse compagnie, d’incruster une vieille épée toute rouillée et entourée de lierre au-dess
21 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
en adoptant le sens prêté par M. H. Fritsche au nom de Sganarelle, le vieux roman et le provençal du xviie  siècle l’offraien
langue6, que j’ai la prétention de connaître et de parler un peu, par vieille , très vieille tradition de famille. III Soi
’ai la prétention de connaître et de parler un peu, par vieille, très vieille tradition de famille. III Soit dit entre no
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
orps, & elle n’a ni parents ni amis, personne enfin qu’une pauvre vieille qui lui aide à faire ses funérailles : cela m’a f
reur ? Vois jusqu’où alla sa folie. Dès le lendemain il va trouver la vieille dont je t’ai parlé, il la prie de lui faire voir
e voir ce que c’étoit. Nous entrons dans une salle ou nous voyons une vieille femme mourante, assistée d’une servante qui faiso
ACTE II. Scene III. Eraste, amant d’Agathe, la voit avec Albert, son vieux rival ; il feint de ne pas la connoître : il tâch
23 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
ière. Il a passé de ville en ville, il ira de bocage en bocage, et le vieux tilleul qui verse son ombre sur l’église champêtr
s papiers, des travaux commencés, Et sur les murs pendaient, parmi de vieux volumes, Des attributs bouffons et d’étranges cos
leure, en révélant La bonté de son cœur égale à son talent ; Quelques vieux serviteurs, et les pauvres encore Qui recevaient
Ait convié la France à son couronnement ! Mais cette heure viendra ; vieille et fidèle amie, Revendiquant sa gloire, enfin l’A
n propre intérêt ; Le parvenu, malgré l’égalité conquise, Parant d’un vieux blason sa moderne sottise ; A la fraude exercé, l
ux citoyens. Un empressement vif et spontané répondit à cet appel. De vieux laboureurs, qui n’avaient jamais quitté leur comm
une, accoururent à la ville pour y apporter leur offrande. Une pauvre vieille femme surtout se lit remarquer : toute tremblante
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ennent : ils ont projetté, chemin faisant, de cimenter davantage leur vieille amitié ; en conséquence il est décidé qu’Octave,
lui fait croire qu’il ne s’y étoit caché que pour ne pas épouser une vieille , riche de cinquante mille écus. Lucas, tenté par
n teston sur lequel on a pris la dépense pendant huit jours, & un vieux pourpoint que son oncle quitta l’année du grand h
éronte, avare comme il l’est, peut fort bien se figurer qu’un amas de vieilles hardes vendues aux frippiers fera une somme consi
, par tradition, qu’il fut apporté du Caire, où on le trouva dans une vieille cave, à l’entour de je ne sais quelle momie, sous
squin !.... Mais riez donc. Granger. Ah, ah, ah, ah, ah. Genevote. Ce vieux rat de college a un fils qui, je pense, est recel
s ? Granger Non, en aucune façon. Genevote. Oh bien, écoutez donc. Ce vieux bouc veut envoyer son fils en je ne sais quelle v
ong-temps créancier de cette fourbe. Comment ! vous ne riez pas de ce vieux bossu, de ce maussade à triple étage ! Granger. B
amp; de sa ladrerie ; elle lui rappelle qu’il a voulu faire vendre de vieilles hardes pour racheter son fils ; qu’il a voulu env
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
in. Louis Riccoboni raconte que, dans sa jeunesse, il avait connu une vieille actrice nommée Lavinia qui avait trouvé dans l’hé
barbe et en mourait de chagrin. La commerçante Venise caricaturait le vieux marchand, tantôt magnifique, tantôt avare, vanite
d’extraordinaire : on portait la barbe dans ce temps-là, et d est un vieux , marchand dans son naturel. » Le Docteur est rep
26
angé avec érudition, comme la chambre d’Argan avec… maladie ! Ici, de vieux bouquins, des rouleaux, plans, cartes, estampes,
 : « Je suis la gaîté vive et franche du théâtre, Le rire épanoui du vieux masque de plâtre ! L’idéal du valet rusé, souple
(cela serait plaisant) de l’atelier du tapissier Poquelin, est un bon vieux fauteuil à bras, en bois de noyer tors, à roulett
Saint-Germain, qui est aujourd’hui l’Odéon. La Harpe n’oublia pas le vieux serviteur du maître dans son prologue d’inaugurat
es chez l’imprimeur ou dans les régies ne tardent pas à être mises au vieux papier. Dans les grands théâtres même, les collec
delà de l’an XII. Il faut des circonstances particulières pour qu’une vieille affiche ait survécu. Quelquefois elle aura été co
ien a contenu les plantes d’un herbier. Souvent enfin, employée comme vieux papier et collée à l’envers, elle a garni quelque
mployée comme vieux papier et collée à l’envers, elle a garni quelque vieux carton, ou formé les feuilles d’un paravent. Cett
u carton s’aperçut qu’il y avait quelque chose d’imprimé derrière ces vieux papiers, les décolla avec soin, et les fit de nou
lot dédaigné de papier à la livre, qui contenait l’histoire de notre vieux théâtre, plus précise et plus complète que nous n
jusqu’aux ongles, M. Sardou s’inquiète de tout ce qui se rattache aux vieux souvenirs de son Paris. Il en connaît sur le bout
, et qui date du xviie  siècle, et il avait jeté ou brûlé, comme trop vieille et vermoulue, la rampe de bois que Corneille avai
eille avait touchée. Du moins M. Sardou a-t-il découvert un puits, un vieux puits déjà construit lorsque Molière naquit, un p
s vu le puits mitoyen sur la margelle duquel Molière s’est penché, le vieux puits, qui a pour corde une sparterie roulant sur
rcier, habita Molière ? M. Sardou nous montrait aux deux angles de la vieille rue, à gauche, une maison à trois étages, à droit
a-t-il vécu ? Car il a vécu là, dans quelque mansarde de l’un de ces vieux logis ? Où a-t-il rêvé, à vingt ans, les chefs-d’
cluante : « Je n’ai pas voulu vous répondre avant d’avoir revu cette vieille “rue des Jardins”, où il était si naturel que Mol
répondrais, surtout pour un tel quartier, ce cabaret doit être aussi vieux que la maison. « Ces établissements sont immuable
ses farces perdues, Le Docteur amoureux, dans la salle des gardes du vieux Louvre, Louis XIV l’avait gratifié de l’antique r
an Old’ Game (Le Comte prétendu, ou Une nouvelle manière de jouer une vieille partie). Dans cette comédie, écrite d’un style as
à un rendez-vous, raconte l’ennuyeuse rencontre qu’il a faite « d’un vieux importun de qualité ». — Il m’a fait avec grand m
60, il y aurait là une concordance qui expliquerait la réunion de ces vieux papiers. Voici toutefois ce qui me fait encore hé
u faire au jeune débutant l’honneur qu’elle devait faire plus tard au vieux Corneille, dans Attila, de jouer le rôle de la co
tième siècle, ou notre Lustucru ne reproduisait-il plutôt lui-même un vieux scénario d’au-delà des Alpes ? Je me contente de
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
mer, en ce cas-là, vous êtes peu capable. Léandre. Mais je suis assez vieux pour être raisonnable. Notre âge est assorti mieu
de votre arrivée, vous m’avez fait un détail de la mort subite d’une vieille plaideuse, & de la maniere dont les Juges veu
vous, les y faisant tomber à tous propos : l’héritier est-il jeune ou vieux  ? l’héritier est-il bien fait ? l’héritier est-il
28 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
cipales et plusieurs des meilleures plaisanteries se trouvent dans le vieux français de la farce de Pierre Patelin, imprimée
tère) vient à bout, d’attraper une pièce de drap, sans la payer, à un vieux marchand avare et retors, est menée avec toute l’
il cru offensé, ou par le poète, qui répétait après tant d’autres ces vieilles et utiles vérités, ou par ceux qui en faisaient é
ussé à bout, avoue que son pouvoir commence à tomber depuis qu’il est vieux et qu’il perd ses dents; qu’autrefois il lui aura
trange qu’on ait imaginé depuis de refaire cette pièce sous le nom du Vieux Garçon, et qu’un autre auteur, tout aussi confian
t une jeune maîtresse qu’il aime, mais une liaison d’intérêt avec une vieille folle dont il est aimé. La douleur de la jeune pe
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
menerai pourtant.... (Se parlant.) Voyez un peu l’imprudence de cette vieille  ! & tout cela parcequ’elles ont accoutumé de
recourir, C’est de pousser ma pointe, & dire en diligence A notre vieux patron toute la manigance. Son fils, qui m’embarr
qui n’a point de confident, sera obligé de dire sur le théâtre à son vieux maître toute l’histoire de son fils. La scene qu’
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
rmes du Duc de Lorraine. Doublette, femme de Raoullet, Vigneron fort vieux , se plaint de ce que sa vigne demeure en friche,
e, à plus forte raison celle dont on triomphe & qu’on opprime. Un vieux proverbe dit aux Auteurs en particulier, qu’entre
n’est pas faite Pour être long-temps sur pied. On n’en vit jamais de vieille  : C’est leur sort infortuné : Le matin fraîche &a
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
as su de quoi remplir ses prologues, s’il n’avoit eu à se plaindre du vieux poëte. Térence, sensible à ce reproche, cherche à
tement, s’il y a parmi vous quelqu’un qui dise ou qui pense que si le vieux poëte n’avoit pas attaqué le nouveau, ce dernier
ntoient d’entendre Térence déclamer dans tous ses prologues contre le vieux poëte, & ils avoient très fort raison. Les Fr
Fanchon promet trente pistoles au poëte s’il veut faire sa cour à la vieille , s’emparer de son esprit, & l’obliger de donn
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
, sans vouloir encore m’obliger à prendre pour trois mille livres les vieux rogatons qu’il ramasse ? Je n’aurai pas deux cent
coup d’œil rapide sur chacun de ses ouvrages. LA SÉRÉNADE. Griffon, vieux usurier, veut se marier avec une jeune personne n
pour rien l’ignominie de vivre aux dépens d’une femme. Il promet à la vieille Araminte de l’épouser, afin de puiser plus aiséme
n ne peut reprocher qu’une honnêteté brusque, est obligé d’épouser la vieille Araminte, pour avoir la moitié de la somme qu’on
ait voir un plus grand nombre de scélérats bien récompensés. Géronte, vieux avare, accablé d’infirmités, promet de récompense
oup meilleur : Et je prise bien moins tout ce que l’on admire, Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous dire.  Si le Roi m’
  J’aime mieux ma mie. La rime n’est pas riche, & le style en est vieux  ; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
i, le fait passer pour mort, & prend le deuil d’avance. Crémente, vieux ami du mari d’Ismene, est plus humain qu’elle ; i
s’arrête à Malthe, y boit de bon vin grec, fait connoissance avec un vieux Parisien qui a été esclave chez les Turcs, se fai
de s’intéresser à leur réussite. Laurette les emploie en faveur d’une vieille coquette dont l’amour nous doit faire rire de pit
34 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
France, il s’informa sans doute de ce que sa fille était devenue. Le vieux Bejard s’était fait procureur. Ses enfants contin
hangea de nom ; elle fut métamorphosée en Armande-Grésinde Bejard. La vieille madame Bejard, Marie Hervé, la reconnut pour sa f
comme le plus intéressé dans cette affaire, les tenait pour tels. Le vieux Bejard, devenu procureur, était mort, ainsi que s
35 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ec moins d’évidence lorsqu’il disculpe.Molière d’avoir fait servir la vieille fable d’Amphitryon au panégyrique de l’adultère r
t oublié. On y retourna, et au fond d’un coffre rempli d’une foule de vieilles bardes, en tout semblable à la malle du Géronte d
t se souvint toujours d’elle. N’a-t-il pas fait d’Agnès Mazuel, cette vieille grand-mère, la marraine de sa plus jeune, de sa p
é Molière, et que son père ne quitta que beaucoup plus tard ; dans le vieux logis, à l’enseigne des Singes, qui faisait le co
de Paris, à la Croix du Trahoir, c’est tout dire pour qui connaît sa vieille ville ; à l’endroit où se multipliaient devant le
ui devait le faire comédien. C’était une aventurière de théâtre, plus vieille que lui de quatre ans au moins, qui. avait déjà c
pour se rengager, c’est lui encore, toujours lui. Il se faisait déjà vieux  ; à cette dernière fois ; c’était trois ans avant
ureux, dont l’imbroglio lui avait été presque en entier fourni par de vieilles comédies italiennes, mais dont l’état de son cœur
e, que tout cet esprit laborieusement ranimé sous la lettre morte des vieux livres. Parmi tous les ridicules mis en scène dan
i, un soir, il avait entendu qu’on racontait une plaisante naïveté du vieux marquis de Nesle, gouverneur de La Fère. Ce brave
écouter et à apprendre, je mets en action l’allégorie sculptée sur la vieille enseigne de la maison de mon père ; je suis le vi
culptée sur la vieille enseigne de la maison de mon père ; je suis le vieux singe, et je laisse les jeunes sapajous s’ébattre
z, je pense, de moi d’abord, puis d’une allégorie, d’une fable, d’une vieille enseigne, que sais-je enfin ? Mais vos paroles n’
l’arbre ébranlé, avant que leurs mains eussent pu les saisir. Or, un vieux singe, le patriarche de la bande, le seul qui fût
quand il eut achevé son apologue, je prenais plaisir à regarder cette vieille sculpture, qui servait d’enseigne à la boutique d
sais beaucoup des ébats des sapajous espiègles et du rire narquois du vieux singe ; mais le sens de cette scène m’échappait e
profit et j’en fis ma devise. Je voulus être dans le monde ce que le vieux singe était au pied de son pommier. Tandis que to
nt je faisais ma moisson. Je riais bien un peu, quelquefois, comme le vieux singe ; mais, plus sage que lui, à mesure que tou
si longuement conté ce vieil apologue, dont le dicton populaire : Au vieux singe la pomme , pourrait être le titre, tandis q
que. Nous le prouverons, en citant les derniers vers : On dit que le vieux singe, affaibli par son âge, Au pied de l’arbre s
lui-même ; c’est lui qu’il eût fait reconnaître dans Arnolphe, moins vieux peut-être, mais plus désenchanté ; moins morose e
eut-être Molière en avait-il emprunté l’idée à une légende, déjà bien vieille de son temps, aux environs de son quartier natal
que j emprunterai au texte encore aujourd’hui en cours, et qui, moins vieux de forme que celui dont Roquefort a cité une part
la pièce de Tirso de Molina, se met à suivre l’idée que lui offre la vieille ballade. Seulement, comme son don Juan est un vic
seul n’en rougit pas. Il avait une sorte d’affection native, pour ce vieux genre si bien français, et il l’aimait d’autant p
cements ; même au milieu de sa plus grande gloire, il n’oublia pas la vieille tradition bouffonne de son passé, et il y revint
ains, qui mélangeaient et pétrissaient avec tant d’art les débris des vieilles inventions italiennes et du vieil esprit français
ens, s’en était permis une, dont le souvenir l’égayait encore sur ses vieux jours et lui faisait conseiller à Laharpe de tent
que celle qui devait tuer la farce la suivit immédiatement, on vit le vieux genre décroître peu à peu sous le dédain et s’abî
ndait, c’était quelques scènes grivoises, bel et bien pétries dans le vieux sel gaulois. Aussi, je le répète, il y eut alors
s une réaction évidente en faveur de l’ancien genre. On rechercha les vieilles farces, on les remit en nouveau langage et on les
ambre. Elle donnait des représentations publiques à l’hôtel d’Argent, vieille maison située rue de la Verrerie, au coin de cell
nsons, semblaient alors faire une sorte d opposition permanente de la vieille gaieté française contre le faux goût prétentieux
héâtre, y étaient presque tous de famille lombarde ou florentine. Les vieilles farces, que Molière avait jouées en d’autres endr
e qu’il me fût impossible de n’y pas reconnaître tous les types de la vieille comédie italienne, et, par conséquent, ceux de L’
était, « par caractère, doux et complaisant », comme l’a dit la bonne vieille comédienne, qui esquissa sa vie vers 1740, il sem
ène, n’était plus du tout de saison. Ce tonnelet était, dès lors, une vieille jupe, qu’il fallait laisser aux ballets de l’Opér
rôle, quoique la nouvelle concurrence dût être surtout contraire à la vieille routine, la servante de Marianne intervient beauc
cret à jamais perdu de son génie. II. Molière était né dans une vieille maison, dont l’enseigne était comme un emblème, u
avec de jeunes singes, jouant dans les branches ; et, au bas, un plus vieux croquant des pommes : voilà ce que représentait l
are lui fût une belle occasion de parler. Je pense, toutefois, que le vieux tapissier, devenu fripier, et, par conséquent, un
ervations, qui lui servirent pour sa comédie : plus d’une pratique du vieux tapissier y avait aussi passé. Dans le nombre, ét
l y était allé voir, avec Gourville, de qui l’on tient l’anecdote, le vieux M. de Palavicini, « un des hommes du monde le plu
s son trésor. Il ordonna partout une impitoyable recherche des nobles vieux , et nouveaux surtout, une vérification minutieuse
rdeur de coquetterie, n’a rien négligé pour paraître belle. Comme ces vieilles douairières, qui, aux jours de gala où il faut fa
orneille. C’était hardi, imprudent peut-être, car le poète était bien vieux , presque détruit, à force de fatigue et d’insuccè
lat que rien n’avait amorti’ fut peut-être la dernière joie du pauvre vieux Corneille. Le bruit que fit ce brillant réveil vi
ute bourgeoisie, lui tournèrent le dos, quelques autres, comme ce bon vieux Crépy, lui restèrent attachés. III - La Valise
’attiser, furent pour Corneille comme l’aiguillon qui réveillerait un vieux lion endormi. Il se mit à l’œuvre, et si bien, av
? encore, la Comédie Française traitait Molière un peu trop comme une vieille connaissance. Elle le recevait entre deux paraven
elui-là, le maître, avec un habit de la fin du règne de Louis XIV. Le vieux répertoire n’était qu’un vestiaire de vieilles ha
du règne de Louis XIV. Le vieux répertoire n’était qu’un vestiaire de vieilles hardes dépareillées. Alceste, en ce temps-là, fai
vers que dit Sganarelle contre les ajustements des muguets jeunes ou vieux , dont la fatuité le met hors de lui, ne touchent
bien, il n’a qu’à le regarder jouer. Mlle Dubois, à qui longtemps le vieux répertoire ne convint guère, et qui ne convenait
ux répertoire ne convint guère, et qui ne convenait guère non plus au vieux répertoire, commence à s’y former. L’ingénuité du
ustiger à plein rire, quelque chose des bons et francs éclats dont la vieille servante devait accueillir ces admirables scènes,
mpan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV (et elle ne nomme
it d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV (et elle ne nomme pas ce vieux médecin). » Comme preuve de ce qu’il dit, Eugène
dit, dans sa parenthèse finale, que Mme Campan ne nomme même pas « le vieux médecin » de qui venait l’anecdote. Écoutez-la el
cdote trop marquante, pour qu’elle soit restée inconnue. Cependant le vieux médecin, nommé M. Delafosse, était un homme d’esp
fille d’un receveur-général des finances, mademoiselle de Lubert. Le vieux Robert Poquelin, son fils, et Jean-Baptiste Poque
tion dont Robert Poquelin était le chef qu’il s’agit certainement. Le vieux Robert vécut jusqu’en 1668, et fit assez de bruit
en parlât : « Il est ici mort, ce matin, écrit-il le 4 août 1668, un vieux marchand, de grande réputation, âgé de près de 80
36 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
it son génie qu’à lui-même, à ses goûts et à ses auteurs favoris, les vieux écrivains du XVIe siècle, il est inutile d’insist
la platitude absolue : vous avez Campistron. On comprend que Boileau, vieux et chagrin, voyant cette décadence, s’écriât : « 
s ridicules, coquettes effrontées, gentilshommes aux gages de quelque vieille débauchée, tous ces héros de Lesage et de Regnard
tte décadence et la déploraient ; La Bruyère et Fénelon regrettent le vieux et rude langage du XVIe siècle, et en même temps,
mort de Molière, et elle dit la tenir de son père, qui la tenait d’un vieux médecin de la cour… Tout cela ne donne pas à cett
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
ure moderne que Molière ait mise à contribution. Sans parler de notre vieux fonds français qui lui fut d’une grande ressource
é, qui, pour lui, était le dix-septième siècle. Polichinelle est plus vieux que cela, sans contredit. Je ne méconnais, je le
38 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
-neuf, et aussi deux douzaines et demie de chemises de jour, dont six vieilles , plus dix-huit chemises de nuit ; mais nous n’avo
vons dire, c’est que Jean Pocquelin, père de Molière, était de bonne, vieille et riche bourgeoisie. Tapissier de son métier, il
un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre ». 2° Les étapes moins certaines sont Alb
omène », et l’église Saint-Etienne, ont tout l’air d’être pour lui de vieilles connaissances et des appellations familières ? La
opre fille ; mais, hélas, quand il n’aurait épousé que la fille de sa vieille maîtresse, en dépit de la mère, après neuf mois d
de Cigarral est imité de Francisco de Rojas. En voici le sujet  : un vieux barbon, cacochyme, couvert de gale et d’emplâtres
t à celles que le « petit Arouet » recevra plus tard à son tour de la vieille Ninon de Lenclos et des habitués de la société du
es retire de vice ? » Dans sa situation difficile de jeune femme d’un vieux mari, comme de belle-mère d’une grande fille et d
e même modèle. Or la conversation familière recèle un grand nombre de vieux mots, souvent très pittoresques, et qui, pour cet
de Molière — Molière a-t-il à ce qu’il semble, recherché parfois les vieux mots pour réagir contre l’influence des salons pr
39 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
it une suite des mœurs de la Ligue et des désordres de la Fronde ; ce vieux levain des troubles civils fermentait encore dans
r des lettres et vainqueur de l’étranger, au-dessus des faiblesses du vieux roi ordonnant les dragonnades, et tournant, à la
ement imaginée ; on croit avec beaucoup plus de raison que c’est à un vieux mot français que Molière doit le nom de son hypoc
ût pas aperçu, opposait à l’éloge d’une bigote que venait de faire la vieille les portraits de plusieurs personnes vraiment pie
uvais auteur. Les uns lui reprochaient d’avoir mis à contribution les vieux comiques italiens, ceux-là recherchaient péniblem
é Montufar est lié avec deux filles suspectes, l’une jeune et l’autre vieille  : après avoir joué successivement tous les rôles
une triste et froide enluminure ; on ne refait pas plus le style des vieilles comédies qu’on ne corrige l’orthographe des antiq
sse excitée par l’aspect d’une femme jeune et belle, dont le mari est vieux et dévot, et qui paraît d’ailleurs un peu portée
us les fourbes du bas étage, va courir les successions à la porte des vieux célibataires, et extorquer quelques sommes à la t
40 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ainsi dire, ne se ressemble pas à lui-même, selon qu’il est jeune ou vieux , heureux ou malheureux, tranquille dans son intér
l fût excommunié. » Ce digne bailli nous fait entrevoir un coin de la vieille France, où l’on vivait largement, avec bonne hume
ins et dit des injures aux dieux. » De là une vire irritation chez le vieux poète, d’autant plus sensible aux allusions de ce
st généralement regardée comme un type de beauté, un lieu-commun déjà vieux le comble de toutes les vertus morales. Celui-ci
un beau caractère. J’avoue, pour ma part, conserver quelque chose du vieux préjugé, et ne pas sentir tout le charme du dilet
peut-être parce que Molière l’avait ramené de Provence. La Forest, la vieille La Forest, est presque aussi populaire que son ma
érature6, elle donne lieu d’admirer l’attachement de Molière pour ses vieux domestiques et la familiarité, pleine de bonhomie
ours. Il y avoit peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut, et la vieille servante La Forest y étoit prise aussi souvent qu
pour le divertissement qu’ils y prenoient (car l’on n’y jouoit que de vieilles pièces) que parce que, le monde ayant pris l’habi
41 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
lus soudainement425, comme les belles passions de don Juan 426 ou les vieux désirs d’Harpagon 427. Il naît d’une conformité d
bon naturel de l’esclave égyptienne paraît dans son affection pour sa vieille nourrice ; la noblesse de Cléante éclate dans son
r s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours4
est qu’aimer467, et la comtesse d’Escarbagnas, dans sa coquetterie de vieille provinciale’, montre en caricature extravagante q
42 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
Marphurius, c’est le Chevalier. Et Pancrace ? c’était moi ; c’est le vieux Lysidas. Mais Lysidas a dépouillé le vieil homme,
peare, de Molière, et ne trouvant à reproduire sur leur compte que de vieilles banalités, à peine rajeunies dans la forme ; occu
re d’Apollon. À peine le mois écoulé ! avant que ces souliers fussent vieux , avec lesquels elle avait suivi le corps de mon p
si ingrat que bizarre de rechercher curieusement des cailloux dans de vieilles ruines, quand on a des palais modernes343. Qu’on
ance servir de garçons bourreaux à Vulcain, et dans Les Euménides une vieille pythonisse sur la scène avec des Furies347 ». Nou
e ne vois point comment il pourrait éviter de rentrer dans le sein du vieux dogmatisme qui lui tend les bras. Le sentiment de
ne maison solide que je vais définitivement établir sur les ruines du vieux palais détruit par la main du Chevalier, sur les
e commençai : Mon cher Chevalier, vous êtes naïf. Vous me rappelez un vieux professeur de philosophie, qui, pour réfuter Spin
sée et ses premières luttes contre l’entêtement de l’ignorance et des vieilles doctrines : tels sont les principaux caractères d
agréable et des bavards qui faisaient déraisonner l’esprit. Ce que la vieille marquise aimait, ce qu’elle aurait voulu entreten
Molière et La Fontaine exceptés. Ils goûtaient, comme il faut, notre vieille littérature. 363. Diderot est le premier qui ait
43 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
e qu’ils voulurent. N’avait-il pas pour lui, au fond de sa tombe, son vieux grand-père ? N’était-ce pas là toute sa famille,
génie de la France, et ils adoucirent, au fond de leurs donjons, ces vieux tyrans de nos provinces lointaines. « Nous jouâm
les anciens ; mais tout annonce qu’après cette pièce, il passa à nos vieux français (voyez le long sermon d’Arnolphe, le por
os vieux français (voyez le long sermon d’Arnolphe, le portrait de la vieille , etc. Tout empreints de Rabelais, de Régnier, de
la vie; il lisait sans cesse, fouillait et furetait partout. Latins, vieux Français, Italiens, Espagnols, point de bouquin,
sans consolations domestiques, excepté, peut-être, le souvenir de son vieux grand-père; mais qu’était-ce que des souvenirs, l
, Mme de la Sablière, le grand Condé, tous se plaisaient avec lui. Le vieux Corneille lui-même, si pauvre et si fier, venait
se battait à coups de poing dans la petite prairie d’Auteuil avec un vieux valet appelé Godemer, qui le servait depuis plus
le et les combattants acharnés. De quoi s’agissait-il ? Le voici : Ce vieux Godemer avait été accoutumé, par Chapelle, à être
il de la justice à cela ? me faire aller à pied à présent que je suis vieux , et que je vous ai bien servi si longtemps ! Il f
uges mieux qu’homme de France. » Cette batterie, de Chapelle avec le vieux Godemer, nous montre qu’il y avait alors, entre l
ter les planchers. C’est ainsi que Molière lui-même avait chez lui la vieille Laforêt, qui présidait au ménage, tandis que, sou
emplis par sa femme et Baron, il en charge Corneille, et voilà que le vieux poète, retrouvant toute sa verve, que l’on croyai
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
’autre ; que les valets, en un mot, n’ont plus de crédit que chez les vieux garçons ». Il faut être vrai : tout ce que l’Aut
valet. « Que les valets en un mot n’ont plus de crédit que chez les vieux garçons ». Voilà qui est très singulier. Je ne s
45 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
rancs; achetons-la. Nous la ferons adroitement étayer; en la laissant vieille , nous tâcherons qu’elle ne s’écroule pas. Nous su
à bâtir, fût-il splendide comme le Louvre, pourrait jamais valoir la vieille maison de Molière. Etrange détermination ! Mais d
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
ui doit arrêter son bienfaiteur. Madame Pernelle, mere d’Orgon, & vieille bavarde, ne veut rien croire de tout ce qu’on rep
ent, & que personne n’entrera. Tiennette connoît heureusement une vieille sorciere très habile : elle vend des fleurs qui e
’habilla en dévote, & emprisonna ses cheveux dans une coeffure de vieille  ; & Mendez, vêtue en béate, fit gloire d’en f
je suis persuadé qu’il l’a faite d’après une situation prise dans un vieux roman. Je vais rapporter ce qui m’a frappé. Ne p
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
l’emprunteur sera obligé de prendre, pour les mille écus restants, un vieux lit, un fourneau de brique, un luth, un trou-mada
ne liste des choses qu’il lui destine pour l’autre tiers : ce sont de vieilles hardes, la barbe d’Aristote, la ceinture de Vulca
J’en suis fâché, répond le pere. J’ai fait réflexion que je suis trop vieux pour l’épouser, & que tu aurois acquitté ma p
il feint avec elle de se rendre justice, de se trouver lui-même trop vieux pour unir son sort au sien, & lui offre de cé
ement vos jours. Euclion, à part. Ah ! il n’en faut point douter : la vieille sorciere l’aura instruit du trésor : la chose est
48 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
a trouvé un trésor qu’il cache avec les plus grandes précautions. Un vieux célibataire demande sa fille en mariage, cette ci
i a usurpé trop tôt les droits du mariage, se trouve être le neveu du vieux célibataire, et celui-ci de son propre gré se ret
opposer à Molière. Je mettrais fort au-dessus de ces trois pièces Le Vieux Célibataire, de Collin d’Harleville. Mais si je v
ux ou trois phrases, la bigarrure qui résulte de l’entassement de ces vieilles romances et de ces ponts-neufs, de styles tout à
e est toutefois un symptôme remarquable du dégoût que l’on a pour les vieilles routes battues, et du besoin que l’on éprouve d’ê
s dramatiques des autres nations, et que ce qui soutient en France un vieux système, étroit et borné dans ses conséquences, c
49 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [16, p. 46-47] »
1724, Carpenteriana, p. 223-224 Molière lisait ses comédies à une vieille servante nommée Laforest ; et lorsque les endroit
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [75, p. 114-115] »
rs ; il y avait peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut ; et la vieille servante Laforest y était prise aussi souvent que
51 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [85, p. 129-130] »
nom de Timante279, un monsieur de St-Gilles qui était un homme de la vieille cour, et d’un caractère singulier. Molière prenai
52 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
un Théâtre que le Roi avait fait dresser dans la Salle des Gardes du vieux Louvre. Nicomède, Tragédie de Monsieur de Corneil
; ce qui a fait dire que les Médecins étaient pour Molière, ce que le vieux Poète était pour Térence. Lorsqu’il commença les
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
vérité sous prétexte qu’elle n’est pas neuve. Toutes les vérités sont vieilles  ; mais apercevoir la portée nouvelle d’une vieill
les vérités sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvelle d’une vieille vérité, c’est vraiment découvrir. Et quel bien pr
54 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
igné de ses fourberies, l’accable de reproches qui rappellent ceux du vieux Chrémès dans Térence, que Corneille surpassait sa
arelle, sans estimer son jugement par-dessus tout. Il affectionne les vieilles modes, pour le plaisir de ne pas faire comme son
mieux Arnolphe muet, tandis qu’Agnès lui raconte les intrigues de la vieille entremetteuse et les visites d’Horace, que son dé
r s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours2
be le bien d’autrui, quand il n’égale pas ce qu’il emprunte. C’est la vieille image du geai paré des plumes du paon. Il reprend
lais-Cardinal. Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d’un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer,
55 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
oire d’Allemagne. Kant et la Critique du Jugement Bien que mes vieilles objections me semblent n’avoir rien perdu de leur
rouvant par une mort feinte l’affection des siens, est une idée aussi vieille que la comédie, comme Schlegel le remarque avec u
er à leur amour effréné des théories, qu’ils s’en tiennent aux bonnes vieilles définitions de Platon et d’Aristote ; qu’ils nomm
int de raisonnements pour nous empêcher d’avoir du plaisir . Voilà ma vieille thèse. Mais la science nouvelle de M. Lysidas me
lière a voulu peindre, c’est, vous le savez comme moi, le ridicule du vieux jaloux, ses angoisses, ses éclairs d’espérance, e
Barni. § xxxiii. 282. Dorante répète ici, sur la foi de Virgile, un vieux conte. Si quelque chose est propre, au contraire,
56 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
e chanson à jamais charmante, éclose sous le ciel de Naples, après un vieux refrain de canotiers retrouvé dans les échos de B
nnêtes bourgeois parisiens, enrichis par leur constant labeur et leur vieille probité. Molière, lui, allait et venait, courait
rs vélins ? Qui sait s’il n’y a pas, dans l’angle poudreux de quelque vieille bibliothèque, un rouleau sali dont on ne touchera
aimant qu’aimé. Aussi fut-il méconnu et même de son père. En 1668, le vieux tapissier Poquelin, qui jadis tenait, à l’enseign
son gendre. Pauvre, il avait peine à faire face à ses engagements de vieux et bon bourgeois et de commerçant honnête. Un jou
ente actrice, à Molière ; Baron, qu’il aima comme un fils ; Corneille vieux , dont il reçut l’Attila en le payant 2 000 livres
souriante qui peut donner le change. Lorsque Mme du Deffant, devenue vieille , parle de sa jeunesse en disant : Du temps que j
immobilité ou aux lisières à perpétuité. À nous, Molière ! À nous, ce vieux génie narquois et vengeur de la vieille France !
é. À nous, Molière ! À nous, ce vieux génie narquois et vengeur de la vieille France ! À nous cette humeur satirique des diseur
r sa phrase, à se contraindre lui-même à un débit moins précipité. Le vieux comédien Marcel a donné à La Martinière maintes t
        Ce ne sont que des os, Et je crois que bientôt, plus secs que vieux squelettes, On s’en pourra servir au lieu de cast
poète, mais encore un grand philosophe. » « Il a joué les Jeunes, les Vieux , les Sains, les Malades, les Cocus, les Jaloux, l
ains sans alliage qui gardent dans leurs veines le sang même de notre vieille Gaule, les Rabelais, les Montaigne, les anciens c
clarté et le bon sens, tout ce qui fait la force et la vertu de notre vieille humeur française ! Aussi la France aime-t-elle pr
écrié : La naissance n’est rien où la vertu n’est pas ? L’auteur du Vieux Cordelier, Camille Desmoulins, n’a pas craint d’é
refit la Vie de Molière de Grimarest, et se servit des souvenirs d’un vieux comédien de la troupe de Molière, nommé Marcel. L
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
eine, ils prouvent combien la partie est peu intéressante. Ce sont de vieilles femmes de condition & des gens de lettres qui
ansports jaloux, de ses déclarations, de ses soupirs ? Parcequ’il est vieux , qu’Agnès est jeune ; & que le mot d’amour, t
ctime des bienséances, elle est obligée à le paroître. Faites-la plus vieille , elle n’a plus de quoi plaire, elle cesse d’être
les les plus ignares sont blessées d’entendre appeller M. le Baron du vieux Bois 13, Madame la Comtesse des Guerets ; j’aime
58 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
se rapproche de cette dissertation entre le pauvre et le riche, aussi vieille que le monde, et qui ne finira qu’avec lui : Car
sa fidèle conseillère, celle qui venait en dernier ressort, après la vieille Laforest. J’ai toujours aimé mademoiselle de Brie
t elle était le courage et la consolation. Mademoiselle de Brie et la vieille Laforest, voilà les deux amies de Molière, et ses
ferez justice ; — en même temps vous aurez un charmant contraste : la vieille servante et l’élégante comédienne ; ce gros rire
rte par un citoyen d’Athènes ; l’Athénien, à l’aspect de ce bonhomme, vieux , aveugle, infirme, en besace, prend pitié de tant
Batteurs de fusil, la Demoiselle jouant de la basse et le Vendeur de vieilles ferrailles, autant de marchands et de colporteurs
a tête couronnée d’une couronne d’épis d’or ; Molière était changé en vieux berger maussade et grognon, Lulli lui-même était
ataille, qui flaire de loin les glorieuses fanfares de la guerre ! Le vieux Bertrand, resté seul, se dit à lui-même : « Le cœ
ie se consume. » À quoi bon ? vous n’avez sous ces ajustements qu’un vieux corps, une âme vide, un pauvre esprit, un fantôme
misère, il s’en revint chez lui en grand deuil ; il s’enferma dans un vieux château, non loin de Toulouse, et quand ses enfan
mme une bacchante à jeun, Louis XIV, de son côté, lui répond comme le vieux célibataire ne répondrait pas à sa servante Babet
gelone, en habit de moine, rapporte à mademoiselle de La Vallière une vieille écharpe qu’elle lui a donnée il y a huit ans ; la
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
lais cardinal. Toute une ville entiere, avec pompe bâtie, Semble d’un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer,
n état & son éducation. Entendons-la repousser la médisance d’une vieille prude. ACTE I. Scene I. Dorine. L’exemple est ad
’un seul justaucorps. Il vient à la forêt : nous lui donnons alors La vieille meute ; & moi, je prends en diligence Mon che
60 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
gence des textes, soutenue pendant quelques années (1720-1729) par le vieux Baron, élève de Molière. Le respect qu’elle inspi
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
e tout ? un chat du complot,  Un beau matin en fit pâture ; A quoi le vieux matois donna telle tournure,  Que le maître n’en
u Parterre, &c. On lit encore plusieurs autres critiques. Damon, vieux libertin, vient consulter le Chevalier sur des em
62 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
tées devant le roi, sur un théâtre dressé dans la salle des gardes du vieux Louvre, par la Troupe de Monsieur, (frère unique
un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre ; Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîn
lui fut cause qu’on le souffrit. « Après avoir quelque temps joué de vieilles pièces, et s’être en quelque façon établi à Paris
pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles pièces), que parce que le monde ayant pris habitu
63 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
nd Gascon, le sieur Gingan le cadet. Un Suisse, le sieur Philbert. Un vieux Bourgeois babillard, le sieur Blondel. Une vieill
e sieur Philbert. Un vieux Bourgeois babillard, le sieur Blondel. Une vieille Bourgeoise babillarde, le sieur Langeais. Troupe
n ouverture jusqu’à la muraille qui est du côté du pavillon, vers les vieilles Écuries, a de profondeur vingt-deux toises. Son o
u’il ne se peut jamais relever de cette funeste chute : le goût de la vieille Cour n’est pas un rempart bien ferme ; la républi
cour de Roboam, l’avis des jeunes conseillers est préféré à celui des vieux . « Vous n’étiez point encore en état de lire, lor
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ur mort, & prit le deuil d’avance. Tu sais fort bien aussi que la vieille amitié Fit qu’enfin mon vieux maître en eut quelq
vance. Tu sais fort bien aussi que la vieille amitié Fit qu’enfin mon vieux maître en eut quelque pitié, Et me chargea de fai
t jalouse de M. son époux, & ce n’est pas sans raison, puisque le vieux libertin veut faire de Lisette une beauté à la mo
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
que dans l’ancienne, y devient plus intéressant ; il ne vole pas son vieux maître pour son compte ; son rôle est sur-tout bi
aller le secourir, crainte d’un sort pareil. Il rencontre Lachès son vieux patron, lui répete ce que Pythias lui a dit. Le v
! fi ! fi ! que diantre fais-tu ? voilà des révérences de crieuses de vieux chapeaux. Regarde-moi bien ; remarque ces airs, c
66 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
nnaître ; et un esclave imaginant mille stratagèmes pour tirer de son vieux maître l’argent nécessaire au fils de la maison.
Alceste tout entier m’est connu par cette seule boutade. Ailleurs une vieille femme marche à pas précipités et se dispose à sor
contribution les théâtres étrangers ; il alla fouiller dans les plus vieilles archives de la malice et de la gaieté française,
n théâtre qu’on avait fait dresser exprès dans la salle des gardes du vieux Louvre. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ass
un fou, et que Molière s y conduit comme un sage. Le premier avait un vieux domestique à qui il permettait, depuis longtemps,
accoutumée, et de le faire monter derrière. Godemer (c’est le nom du vieux serviteur), Godemer, qui connaît son maître, ne f
las ; et les comédiens semblaient, ainsi que la fortune, délaisser le vieux poète, pour se tourner du côté de son jeune et br
et de la maturité. De même, il lisait quelquefois ses comédies à une vieille servante qu’il avait, nommée La Forêt, et il disa
lle des hommes et des époques. Nos comédiens citaient avec orgueil le vieux Corneille. L’Anglais opposait, avec quelque avant
orneille. L’Anglais opposait, avec quelque avantage, Shakespeare plus vieux encore. « Messieurs, disait-il à peu près, M. Cor
ives de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais. Ils nous entretenaient des vieux comiques, de Turlupin, Gauthier-Garguille, Gorgib
dame Campan, qui rapporte cette anecdote dans ses Mémoires, dit qu’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait enco
nte est restée ignorée ; mais elle se hâte d’ajouter : « Cependant ce vieux médecin, nommé M. Lafosse, était un homme d’espri
nt le poème dramatique, reproche à Corneille de s’être avisé, sur ses vieux jours, d’accroître son nom, en se faisant appeler
67 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
coup meilleur; Et je prise bien moins tout ce que l’on admire, Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous dire. Si le roi m’a
ué ! J’aime mieux ma mie. La rime n’est pas riche, et le style en est vieux  : Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux
que par l’ascendant de son caractère. Bélise, sa belle-sœur, est une vieille fille un peu simple, chez qui les mêmes travers s
transformé la réalité en une suite de féeries toujours nouvelles. Le vieux génie gaulois avait une inclination naturelle pou
et par l’éducation que donne la vie élégante, se dépouilla comme d’un vieux reste du cru gaulois, de ce goût pour les caricat
u’il s’agit de satire, est à cet égard bien inférieur à Molière et au vieux Régnier. Il a la création moins naïve, le trait m
rimer de la prose. Mais le génie de Malherbe a prévalu sur celui du vieux Régnier. C’est là certainement une des causes du
contrastés et vivement comiques. Supposez le rossignol caché dans un vieux saule et entonnant sa chanson divine, puis de tem
e se demander si l’horizon de Molière a autant d’étendue que celui du vieux poète grec. Deux institutions auxquelles, au XVII
tions montrent bien plutôt qu’en jetant par-dessus le bord, comme une vieille défroque du passé, cet esprit de régularité et d’
ce à ce sang latin que de longues et fécondes révolutions ont mêlé au vieux sang gaulois dans les veines de tout homme né fra
re lui une guerre sourde, dont le succès n’est pas douteux : c’est la vieille lutte de la ruse contre la force. La nécessité ne
vint lui ouvrir une carrière. Celte idée noble et touchante avait de vieilles racines oubliées dans le sol celtique de la Gaule
s traces nombreuses de l’esprit terre à terre qui nous frappe dans la vieille comédie française. À cet égard, Molière ne l’empo
ide était le plus habile des poètes novateurs, qui rompaient avec les vieilles traditions. Il persécuta Socrate, parce que Socra
vain des traces d’une élévation semblable, où l’on ne retrouve que le vieux génie gaulois, si complaisant pour la ruse qui tr
seule présence risque fort d’exciter des quolibets irrévérencieux. Le vieux Plaute l’a senti; aussi a-t-il donné à son Alcmèn
68 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ctobre 1658, sur un Theatre dressé exprés dans la salle des Gardes du vieux Louvre, & eut le bonheur de plaire, de sorte
es pensées d’Horace, d’Ovide, de Juvenal, &c. montrez les leur en vieux Gaulois ; faites en la traduction la plus plate q
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
ort tendre, qui, étant adressée à Mademoiselle Cléonte, parvient à la vieille folle : celle-ci est enchantée de sa conquête ; e
avertit sa maîtresse, & l’instruisit si bien, qu’elle surprit son vieux perfide prosterné humblement aux pieds de la frip
70 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
lui fut cause que l’on le souffrit. Après avoir quelque temps joué de vieilles Pièces et s’être en quelque façon établi à Paris,
pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles Pièces), que parce que, le monde ayant pris l’hab
71 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
ceptibles de les accuser et de faire impression sur le public. Argan, vieux , malade, ne serait point ridicule à prendre médec
monde. Chacun la comprend et l’approuve, car elle éveille en nous le vieux fond de sagesse qui sommeille sous la brutalité d
72 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
es courtisans ; Et, montrant la sottise en robe de comtesse, Sous ses vieux parchemins il tança la noblesse. Autres temps, au
nir, et, toujours en arrière, Reportent leurs regards dans la nuit du vieux temps. Pour redresser nos torts ces Chevaliers er
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
. Opiniastreté, opiniâtreté. Qualité, qualité. Froideur, frédeur. Vieux , vieu. Effects, éfets. Desplust, déplût. Brusl
dans l’idée de personne de rire aux siens ; et en effet, elle et ses vieux amis y applaudirent de tout leur cœur52. Il faut
ises pour représenter le ridicule de femmes de haute naissance ; deux vieilles folles de petite condition, dont la vanité est de
mis la famille ? Ne serait-il pas absurde de mettre sur la scène deux vieilles filles qui s’émancipent, et qui sont rappelées au
74 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
n de s’établir à Paris, & de jouir de la salle des gardes dans le vieux louvre. On lui accorda ensuite celle du palais ro
75 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
nouvelle maternité. Elle n’est pas femme à s’y refuser, cette ignoble vieille , le type de Madame Cardinal, qui, jadis, s’est pr
ineurs, » le juge n’eût pas manqué de la rabrouer d’importance, et le vieux procureur, Pierre Béjart, aurait baissé le nez pi
emises au prêteur à titre de garantie. On alléguera sans doute que le vieux tapissier n’avait pas seulement hypothéqué sa mai
e sont pas susceptibles d’hypothèque, ils étaient si peu nombreux, si vieux et si délabrés, qu’ils ne furent à sa mort estimé
nement interprétés. S’ils laissent au service rendu par Molière à son vieux père tout son caractère délicat et désintéressé,
lain. » C’est sur cette dernière phrase, c’est sur l’autorité de ce vieux chapelain, relatant des faits accomplis depuis pr
mation en terre sainte. Il est cependant bien suspect, ce racontar du vieux chapelain, dont l’auteur du Parnasse français ne
rappelât et conservât sa mémoire. Ne nous attachons qu’à la phrase du vieux Chapelain où le lieu de la véritable sépulture es
re. En réalité, ce fut ce dernier, successeur à long intervalle de ce vieux chapelain dont du Tillet nous a transmis le récit
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
, & tel qu’il le faut pour éventrer la bourse de votre pere. Deux vieux à la fois ! quelle capture ! Je vais donc me méta
. Ce filou, en fort mauvais équipage, & couvert seulement avec de vieux haillons qui lui servoient de chausses, vint trou
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
e de huit années n’est pas encore mûr. Il faut commencer par payer le vieux . L’Intendant. Des créanciers, Monsieur ! Avec ces
oujours avoir l’argent à la main. Le Tailleur. N’appellez-vous pas le vieux un mémoire de huit années ? Le Marquis. Non vraim
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
hes d’insérer des traits hardis dans les ouvrages qu’ils dictent à la vieille folle, & qu’elle croit composer. Il lui dit s
n goût, est une chose fade : Ce n’en est plus la mode ; elle sent son vieux temps. Vadius. La ballade pourtant charme beaucou
79 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
semble, de la façon la plus plaisante du monde, à duper et à voler un vieux père et son vieil ami234 ? Ce qui ajoute à l’immo
ues même que l’on offre à sa maîtresse ; la laisser entretenir par un vieux fou qu’on flatte, et faire argent de l’honneur de
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
Pasquati ; Cassandro da Siena, joué on ne sait par qui ; Zanobio, le vieux bourgeois de Piombino, représenté par Girolamo Sa
a Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieilles étaient jouées sous celui de Pasquella ou de Pasq
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
rie avec une suivante de Lucida ; Lucida devient la femme légitime du vieux Polidoro, ce qui ne fait pas moins de quatre mari
de sortir immédiatement des États du prince rancunier. Mezzetin était vieux alors, « presque sexagénaire ». S’il avait réelle
82 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
achevée. Il a vécu dans l’état social le plus favorable lorsque, les vieilles mœurs persistaient encore et conservaient aux tra
n affubla Molière de la carmagnole. Camille Desmoulins disait dans Le Vieux Cordelier : « Molière, dans Le Misanthrope, a pei
, Dugazon, Baptiste aîné, Mlles Contât, Devienne, Mlle, Mars déjà. Le vieux Préville, reparut même deux ou trois fois dans Le
s Singes. C’était une construction très ancienne, spécimen curieux du vieux Paris, remarquable par un poteau cornier ou longu
mémorial, où les « bons becs de Paris »soutenaient depuis Villon leur vieille renommée. « Il n’est bon bec que de Paris » ; c’e
ue Jean-de-Lespine, pare St-Jean en Grève ; Lad. Magdelaine Malingre, vieille rue du Temple, pare St-Jean en Grève ; Et lad. De
Perrault en parlant de ce qu’était le théâtre dans les souvenirs des vieilles gens de son temps, ces tapisseries donnaient des
is de juillet. C’est probablement alors que Molière y aurait connu le vieux poète Goudouly, et non, comme on le prétend, en m
omène », et l’église Saint-Étienne, ont tout l’air d’être pour lui de vieilles connaissances ? La cathédrale de Limoges est mise
he Magen a fait connaître la mention suivante, relevée par lui sur un vieux registre de l’Hôtel de ville, intitulé Journal po
e fait furieusement craindre dans la province. Il fait rechercher les vieux crimes, qui y sont en fort grand nombre. Il a fai
es souvent citées : Marquise, si mon visage À quelques traits un peu vieux , Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère
tait rendu familiers Montaigne, Noël du Fail, Brantôme, Rabelais, les vieux conteurs, en remontant jusqu’aux Quinze Joies de
es, prendre dans l’espagnol, prendre dans l’italien, et lire tous les vieux bouquins. Il faut avouer que c’est un galant homm
e s’il n’était que le plus ignorant des histrions populaires, dans la vieille farce telle que le XVIe siècle l’avait transmise
un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des Gardes du vieux Louvre. Ils jouèrent la tragédie de Nicomède, de
qué son siècle de Louis XIV ? Molière conjura le péril. Esprit de la vieille souche gauloise, écrivain d’une veine libre et ha
rave et imperturbable, faisant de grands gestes, vêtu à la mode de la vieille cour, le pourpoint de couleur sombre boutonné jus
ancho à Cervantès ; c’est le côté du laid humain personnifié, le côté vieux , rechigné, morose, intéressé, bas, peureux, tour
ait incognito à la comédie ; ce jeune prince, qui plus tard disait du vieux  ministre : « S’il eût vécu plus longtemps, je ne
faire le lit du roi avec vous ? » Le père de Mme Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV une anecdote du mê
du même genre. Voici les termes mêmes dont se sert Mme Campan : « Un  vieux médecin ordinaire de Louis XIV, qui existait enco
ecdote trop marquante pour qu’elle soit restée inconnue. Cependant ce vieux médecin, nommé M. Lafosse, était un homme d’espri
mpan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. Et elle ne nomme
it d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. Et elle ne nomme pas ce vieux médecin. On a vu, par l’extrait que nous venons d
, s’inclinant devant Sa Majesté, lui demanda de rendre l’honneur à un vieux militaire qui avait voulu terminer ses jours en s
Il ne reste que le sceptique, le railleur qui sera dupe, l’homme des vieux contes, disant avec un air fin : Je sais les tou
ajoute : « On croyait nous faire trouver beaucoup de jeunesse dans un vieux poisson." Mais son idée fixe, c’est toujours d’év
ls rétabliraient la rotondité et le petit collet pour représenter les  vieux siècles ; ils paraîtraient dans une stérilité uni
acine se donnait à l’hôtel de Bourgogne. Molière payait ces pièces au vieux Corneille deux mille livres, ce qui était alors u
de la Faculté. Après des luttes très vives contre les docteurs de la vieille roche, Mauvillain fut élu doyen en 1666. Novateur
r s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours 
i, a des titres divers, méritaient d’être entendus. N’omettons pas le vieux poète Chapelain, qui, oubliant qu il parlait de l
te que, se promenant au bas des vignes avec un ami, il vit venir « un  vieux monsieur qui levait haut la tête, avec une dame e
e-Beuve : « II considérait volontiers cette triste humanité comme une vieille enfant et une incurable qu’il s’agit de redresser
 Poquelin, marchand tapissier, rue Saint-Honoré, au coin de celle des Vieilles Étuves. Voilà un ensemble de documents qui semb
a bigamie. Peu de temps après la mort de son mari, Hortense épousa un vieux marquis bigame comme Villedieu ; mais cette nouve
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ris. C’est dans il Gabinetto, le Cabinet, canevas en cinq actes, très vieux & très bon. Voyons ce qui a quelque rapport a
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
amants & leur montre des perfections qui n’existent pas. Un objet vieux & difforme captive leur cœur & fixe leur
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
st du reste un tic commun à beaucoup d’écrivains, d’indiquer dans nos vieilles cours l’origine du génie en tout genre, comme s’i
86 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
cour composée d’éléments si hétérogènes ? Là fermentaient encore les vieilles passions de la Ligue, mais si usées, qu’elles n’é
présentation eut lieu le 24 octobre 1658, dans la salle des Gardes du vieux Louvre, qu’on avait décorée. Molière, après la tr
u’il le faisait. La Raisin s’était établie, après la foire, proche du vieux Hôtel de Guénégaud ; et elle ne quitta point Pari
. Son talent était borné aux rôles de niais, à quelques valets et aux vieilles ridicules ; mais il a toujours rempli ces deux em
passablement originale, aussi fit-on l’épigramme suivante :      Le vieux Baron, pour l’honneur d’Israël, Fait le rôle enfa
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
rence : le roi, fatigué de madame de Montespan comme eut pu l’être un vieux mari, commençait à cédera l’attrait de madame de
Quantova (madame de Montespan) ; si elle peut ne point reprendre ses vieilles brisées, elle poussera sa grandeur au-delà des nu
88 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
d’argent ! Un manteau de velours ! Ma tante était bien laide avec ses vieux panaches Hier soir à souper. — Comme mon bras est
finesse de son observation. C’est d’abord Bélise, la précieuse de la vieille roche. Elle est plus âgée que Philaminte ; elle e
ion : … Oh ! Les douces caresses ! Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours.
hir ceux qui approuvent en elles de telles marques d’indépendance. Le vieux sénateur, abandonné par sa fille, lance au Maure
89 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
s ne visaient que des désordres récens, les autres s’attaquaient à de vieilles habitudes et allaient bouleverser les réjouissanc
, des descentes de justice n’était pas sans effrayer les timides. Les vieux confrères « quand ils se rencontraient se demanda
fit comédien, on sait que ce fut près de la porte de Nesles, dans la vieille salle du Jeu de Paume des Mestayers, que la dizai
ns les bibliothèques. Ils sont aussi réimprimés partiellement dans un vieux livre de 1754 que me signale l’obligeante éruditi
90 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
n de s’établit à Paris, & de jouir de la salle des gardes dans le vieux Louvre. On lui accorda ensuite celle du palais ro
91 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
nous l’avons dit, bien avant la mort de Louis XIV. Ce prince, devenu vieux et tombé dans la dévotion, ne voulait point croir
uatrième acte du Mariage : « Depuis qu’on a remarqué qu’avec le temps vieilles folies deviennent sagesse, et qu’anciens petits m
lesquelles il faut surtout distinguer : Le Philinte de Molière et Le Vieux Célibataire. Ces ouvrages, on doit le supposer, a
es, qui lui ouvrit les portes de l’Institut, fut jugée alors, par les vieux amateurs de théâtre, digne d’être comprise parmi
Les défauts des maîtres échappent rarement aux domestiques, aussi le vieux Comtois ne manque-t-il pas de dire à M. Dupré :
tigmatiser leur jactance, le poëte national a pu s’écrier : Voyez ce vieux marquis Nous traiter en peuple conquis ! Sous le
publiques sont autorisées; et l’on voit, sans en être bien édifié, de vieux guerriers, les amis, les soutiens, les premiers l
conditions infâmes que, pour la tirer d’embarras, ose lui proposer un vieux et riche libertin. Dans La Camaraderie, il peint
btenir quatre voix qui lui sont indispensables, à la jeune femme d’un vieux pair de France, dont il connaît le génie inventif
e à vos yeux sur la crainte de déplaire; mais si vous allez dire à la vieille Emilie, par la seule raison que ses prétentions à
92 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
son sourire, son doux regard, et qui circule lestement à travers les vieux hommes qui l’entourent. Certes, voilà ce qui ne v
rtations conjugales du seigneur Arnolphe, et ces mots grossiers de la vieille langue bourgeoise que M. Paul de Kock ose seul im
ceptes de prudence, de modération, de finesse, et comme dit un de nos vieux auteurs : En délectant profiteras. En profitant
93 (1871) Molière
e. O la chose étrange ! on a découvert, récemment, dans les ruines du vieux Paris, que sur l’emplacement de ce fameux hôtel d
L’École des maris est une de ces œuvres aimables où sont débattus les vieux paradoxes sur lesquels la comédie est fondée. Ari
dans le sérieux. Molière était perdu ; il le sentait. Il était devenu vieux avant l’heure ; il succombait sous sa triple tâch
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
étoit à mon pere, un bracelet d’agate que ma mere m’a mis au bras, le vieux Pédro, ce domestique qui se sauva avec moi du nau
ne sortit des enfers. C’étoit un vrai lutin, un esprit de travers, Un vieux singe en malice, insolente, revêche, Coquette, sa
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
teur & de pere, Sous les loix de l’hymen vouloit m’assujettir. Un vieux Président veuf, à ne vous point mentir, Me déplut
; non un valet. L’ANDRIENNE LATINE, Scene VI. Dave dit à part que son vieux maître s’attend à quelque fourberie. Simon le pri
comme il faut. Que signifie tout ce dialogue ? & que veut dire ce vieux routier ? S’il arrive quelque désordre en cette a
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
l ami protege, « Entre votre hôte & moi renouvelle à jamais  « La vieille amitié de college ». Métrophile. Maîtresse, am
97 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
endre compte des choses par le menu ; on feuillette une collection de vieilles affiches1; qu’importent un à-propos de plus ou de
oi qui ne l’ont jamais vu, étant venus trop tard, après Bressant trop vieux  ? Ainsi Molière lui-même, dînant chez Molière, es
98 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
se attendent toujours la mort et c’est ce qui fait la misère de leurs vieux jours. » II, page 30 : V : « On peut aimer de to
ffecté, le sot qui est derrière moi, il ajoute en raisonnant avec une vieille badaude aussi affectée que lui : « D’abord, c’est
t c’est tout justement la cour du roi Pétaud. Excellent caractère de vieille , bilieuse et active. Toutes les vieilles à l’exce
taud. Excellent caractère de vieille, bilieuse et active. Toutes les vieilles à l’exception de celles qui ne le sont pas comme
e Mme Du Deffand69, ressemblent à Mme Pernelle. Qui osera peindre une vieille après cette première scène, et celle de 1’incrédu
’esprit, mais soutenues avec opiniâtreté, sera encore le caractère de vieille dans deux mille ans. Madame Pernelle Vous êtes,
a nouvelle. Et j’ai traité cela de pure bagatelle. Une critique bien vieille et bien vraie, c’est que Dorine n’est pas du tout
de ses petits scrupules bourgeois. Troisième situation : Le père, vieux courtisan, portant sa fille à écouter l’amour d’u
ville. Les amants sont froids. Pour expliquer Bélise jeune et non pas vieille comme on la montre au Théâtre-Français, elle a tr
99 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
rie au Marais. Les acteurs étaient toujours obligés d’en revenir à la vieille Farce, à la Farce « garnie de mots de gueule », a
100 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
gentil, gentille, explication qui ne donne aucune idée du sens de ce vieux mot, dont La Bruyère regrettait la perte, et qui
servante, dit à part : Que ce baiser m’a semblé doux, En dépit de ma vieille amie ! Qu ’ eût-elle été bien endormie, Au lieu
u’il le faisait. La Raisin s’était établie, après la foire, proche du vieux hôtel de Guénégaud ; et elle ne quitta point Pari
un valet nommé Godemer, qui le servait depuis plus de trente ans. Ce vieux domestique avait l’honneur d’être toujours dans l
à cela ? dit Godemer : me faire aller à pied présentement que je suis vieux , et que je vous ai bien servi si longtemps ! Il f
rs : il y avait peu de domestiques qu’il ne trouvât en défaut ; et la vieille servante Laforest y était prise aussi souvent que
e la représentation plus heureuse, Molière fit dessein d’emprunter un vieux chapeau de M. Rohault, pour le donner à du Croisy
licieuses stances : Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux , Souvenez-vous qu’à mon âge, Vous ne vaudrez guè
un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre. (Vie de Molière, par La Grange.) 52. Nou
e anecdote du même genre, et que le père de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. « Ce médecin se n
e ; et je me souviens que Molière m’a montré aussi plusieurs fois une vieille servante, qu’il avait chez lui, et à qui il lisai
une autre scène on pourrait faire venir tous les auteurs et tous les vieux bouquins où il a pris ce qu’il y a de plus beau d
ives de l’hôtel de Bourgogne et du Marais. Ils nous entretenaient des vieux comiques, de Turlupin, Gauthier-Garguille, Gorgib
le dernier de ces deux personnages, il eut soin de se procurer un des vieux habits de Cotin, et c’est avec cet habit que le r
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