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1 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Lettre écrite à Mr de ** sur le livre intitulé, la Vie de Mr de Molière. Je ne fais point de façon,
ne fais point de façon, Monsieur, de vous dire ce que je pense de la Vie de Molière ; votre discrétion m’a accoutumé à vou
son exemple ? En vérité, il répugne en ouvrant ce Livre, de lire : La Vie de Monsieur de Molière. Si l’Auteur n’avait pas c
ement à ce Livre, l’Auteur s’étonne qu’on n’ait point encore donné la Vie de Molière. Pour moi, je ne m’en étonne point du
estique, ou dans son commerce avec ses amis ; nous nous passons de la Vie de bien d’autres personnes illustres dans les Let
teur, je ne vois pas qu’il ait trop bien rempli son grand dessein. La Vie de cet Auteur inimitable, qui nous occupe si souv
t je jurerais que ce quelqu’un est Baron : car ce Livre est autant sa Vie que celle de Molière : et ce qui me le ferait cro
z-vous, Monsieur, que l’histoire de la petite Épinette convienne à la Vie d’un homme grave ? Elle est entièrement épisodiqu
eur. L’Auteur a fait tout ce qu’il a pu pour couvrir le mauvais de la Vie de Molière ; mais comme il aime la vérité, il nou
fait tant de bruit, est le meilleur que cette personne ait fait en sa vie  ; et il n’y a guère eu d’Auteur qui ait plus trav
l s’acquitte avec assez d’applaudissement. C’est en cet endroit de la Vie de Molière que les pauvres Comédiens sont accommo
teur a eu une attention extraordinaire à répandre du plaisant dans la vie d’un homme sérieux. À quel dessein ? Ses actions
uter, qu’importe à la postérité d’avoir cette ridicule vérité dans la vie d’un homme dont elle ne cherchera jamais la basse
ait, c’eût été donner l’histoire du Théâtre de Molière, et non pas sa vie . Eh bien soit, celle-là m’aurait fait beaucoup de
fait beaucoup de plaisir ; celle-ci ne m’intéresse point. On donne la vie d’un homme quand ses actions inspirent de la sain
ait entre ces Grands Seigneurs, ces amis et Molière ? Nous aurions sa vie , puisqu’il a plu à l’Auteur d’essayer de nous la
des faits ou des circonstances. Voilà, Monsieur, mon sentiment sur la Vie de Molière. Je ne suis point entré dans une Criti
e le reprendre. Cependant débarrassé de tout préjugé, j’ai cherché la Vie de Molière telle que l’Auteur nous la promet au c
la voie commune. J’ay vu de plus que les aventures qui offusquent la Vie de Molière, en défiguraient quelques traits série
eur, il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Héros, à quelques endroits près, qui sont un
Chancelier, cette Lettre écrite à M. de *** sur le Livre intitulé, la Vie de M. de Molière ; je n’y ai rien trouvé qui doiv
2 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
t aimable Chapelle, ami trop léger, qui « sans souci des choses de la vie savait prendre le temps comme il vient et les hom
mboles inanimés d’une vertu ou d’un vice ; ce sont des êtres doués de vie , portant le cachet d’une originalité propre et di
e la nature humaine. D’une part, s’élevant au-dessus des scènes de la vie réelle, il étudie l’homme dans sa partie éternell
de nature qui constitue la perfection de l’art dramatique. Donner la vie en spectacle aux vivants eux-mêmes ; peindre dans
me de tous les âges et de tous les pays ; transporter sur la scène la vie intime de la société tout entière ; embrasser d’u
oué par ces cruelles émotions qui laissent une trace profonde dans la vie . Dans le malheur, l’âme a besoin de s’épancher, e
l où le grand homme meurt victime de son art .et des déceptions de la vie . On reconnaissait Molière, même de son temps, dan
e sous ses yeux et par ses soins, il croyait assurer le bonheur de sa vie , oubliant, lui le profond connaisseur du cœur hum
’Alceste et de Célimène 45. » Oui, tous ces souvenirs, évoqués de la vie intime du poëte, se pressent dans notre esprit, e
nçaise l’histoire intime de son cœur et de ses souffrances. De quelle vie , de quelle vérité devaient être empreints ces râl
3. Note sur le duc et la duchesse de Montausier. Voir Montausier, sa vie et son temps, par Amédée Roux, 1861, p.244 et sui
Amédée Roux, 1861, p.244 et suivantes. 4. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. – Geoffroy, Cours de
, 2e édition, 1825, t. I, p. 335. 5. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e éditions Paris, Techner, 1857, p.
219. — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. VIII, p. 314. — F. Genin, Vie de Molière, p. XXVI. 9. Victor Cousin, La sociét
au naturel dans Le Misanthrope. 10. Bazin, Notes historiques sur la vie : de Molière, 2e éditions Paris, Techner, 1857, p.
leau, Art poétique, chant III. 23. Montaigne, Essais. 24. Louandre, Vie de Molière, p. XXVII – « Molière, dit de Barante,
’êtres vivants, qui sont assez eux-mêmes et assez sûrs de leur propre vie pour ne pas aller calquer eux-mêmes et assez sûrs
vie pour ne pas aller calquer eux-mêmes et assez sûrs de leur propre vie pour ne pas aller calquer leurs démarches sur la
avait son original, il voulut le mettre sur le théâtre. » (Grimarest, Vie de Molière. Paris, 1705, p. 189.) « Molière, a d
e Molière et de sa femme, p. 39 ; Mémoires de Grimarest, 31 F. Génin, Vie de Molière. 39. Misanthrope, acte I, sc. II, et
. de Sainte-Beuve et des critiques les plus judicieux. Voir F. Génin, Vie de Molière ; D. Nisard, Hist. de la littérature f
que et littéraire du théâtre français; voir aussi Émile Deschanel, La Vie des Comédiens ; Paul Lacroix (Biblio­phile Jacob)
e Molière, lettre de Félix Delhasse, p.’13; etc., etc. 46. F. Génin, Vie de Molière, p. 45. 47. F. Génin, Ibid. 48. Pou
3 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
mp; aux plaisanteries forcées, qu’à la peinture des mœurs & de la vie civile. Les plus excellentes piéces de Moliere so
mp; ne put achever qu’avec de très-grands efforts. Il lui en couta la vie  ; car s’étant mis au lit en sortant du théâtre, s
pitaphe françoise. Ci gist qui parut sur la scène Le singe de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal ; Qui vou
ui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de la mort, ainsi que de la vie , Etre l’imitateur dans une comedie, Pour trop
mp; des gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise & commune ; & Moliere a joué t
se en quelque chose, & ses dénouemens ne sont point heureux. » Sa vie a été donnée au public par M. Grimarest l’an 1705
contre les comédies de Moliere, & de mémoires instructifs sur la vie & les ouvrages du même comique. On a mis dans
extraits de divers auteurs, contenant plusieurs particularités de la vie de Molieren des jugemens sur quelques-unes de ses
4 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
mp; aux plaisanteries forcées, qu’à la peinture des mœurs & de la vie civile. Les plus excellentes pieces de Moliere, s
mp; ne put achever qu’avec de très-grands efforts. Il lui en couta la vie  ; car s’étant mis au lit en sortant du theâtre, s
pitaphe françoise. Ci gist qui parut sur la scene Le singe de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal ; Qui vou
ui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de la mort, ainsi que de la vie , Etre l’imitateur dans une comedie, Pour trop
mp; des gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comedie que la vie bourgeoise & commune ; & Moliere a joué t
se en quelque chose, & ses denouemens ne sont point heureux. » Sa vie a été donnée au public par M. Grimarest l’an 1705
e theâtre, la Polyxene, des Epîtres, &c. * Memoires historiques. Vie de Moliere.
5 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
erches de l’historien, de provoquer les commentaires du moraliste. Sa vie , sa conception dramatique, sa philosophie ont été
ité nouvelle, aucune de ces conceptions, de ces interprétations de la vie qui enrichissent l’esprit de l’homme et impriment
st comique que parce qu’il est jeune, sans véritable expérience de la vie , et que sa pseudo-misanthropie a pour cause un am
débat notre faiblesse, voilà certes ce qui fait la bouffonnerie de la vie  : l’homme y apparaît comme une marionnette aux ge
: l’antiquité, l’Espagne, l’Italie, le milieu contemporain, sa propre vie lui ont fourni les matériaux de son œuvre. Il sim
e de l’esprit qui, au-dessus des contingences et des nécessités de la vie , peut s’élever jusqu’à la méditation constante de
cheur et si la foi qui n’agit qu’à l’heure dernière peut racheter une vie de crimes et d’erreurs. L’Espagne, dans toute sa
prétentions de quelques « Fils de rois » à vivre sans contrainte leur vie aux dépens de leurs semblables. Qui ne voit l’int
lude de ces âmes ? Elles ont été conçues pour un milieu social que la vie de salon avait singulièrement cultivé, pour une a
pes en quelque sorte figés, conventionnels et fictifs, étrangers à la vie . Or, une des raisons les plus certaines de la pop
les plus certaines de la popularité de Molière, c’est l’intensité de vie qui anime ces figures extérieurement abstraites.
me à lui, ses sentiments intimes, quelque chose du plus profond de sa vie . Arnolphe est le type de l’éternel jaloux, mais c
eur est pénétré de la chaleur, de l’émotion, et pour tout dire, de la vie qu’ils font circuler dans l’âme des personnages,
6 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Addition à la Vie de Monsieur de Molière, contenant une Réponse à l
ntenant une Réponse à la Critique que l’on en a faite. Dès que la Vie de Mr de Molière a paru on m’a menacé de la criti
re mon Livre. Mon Censeur s’étonne que j’aie intitulé mon Ouvrage, La Vie de Mr de Molière. « Un Comédien, dit-t-il, peut-i
n Censeur : Je suis donc obligé de lui dire que je n’ai point fait la Vie de-Molière, comme Comédien, mais comme Auteur : E
Auteur de son temps que l’on n’appellerait pas Monsieur en faisant sa Vie  ? Mais bien plus, mon Censeur, qui insulte Molièr
 ? Mais bien plus, mon Censeur, qui insulte Molière et l’Auteur de sa Vie par des termes un peu trop forts, ne sait pas app
ns son style  : que l’on eût employé les aventures qui offusquent la Vie de Molière pour dire, qui empêchent que l’on ne
un style général. Mon Critique ne voulait point « d’aventures dans la Vie de Molière ; elle en est offusquée ; cela lui ôte
et avec un air de différence, il dit qu’il se serait bien passé de sa vie , puisqu’elle ne touche point l’État. Je ne sais s
par sa naissance et par sa profession, j’ai rapporté des traits de sa vie que les Personnes les plus élevées se feraient gl
x noms près, que je ne lui donnerai point absolument, il verra que la Vie de Molière est plus rassemblée qu’il ne pense. J’
ur ; il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Héros. » Je ne l’ai donc pas broché, comme i
contre encore, dit l’Auteur de la Critique, une contradiction dans la Vie de Molière, l’Auteur lui fait dire en Languedoc q
cord avec lui-même : car tantôt il s’abaisse jusqu’à vouloir toute la Vie de Molière, il daignera la lire ; tantôt il n’en
bien être chargé de la confusion de l’avoir mis sur la Scène dans la Vie de Molière, supposé que je n’aie pas rapporté la
faire tant de bruit pour si peu de chose ; je rapporte un fait de la Vie de Molière ; je ne suis point garant de l’effet q
et de l’amener au sentiment qu’il devait avoir sur chaque trait de la Vie de Molière. Je ne me plains point du succès. Mon
sses de Molière. Pourquoi, dit-il, faire rire le Lecteur en lisant la Vie d’un Homme si grave ? Que de contradiction, dans
Que ce Critique lise, je vais lui fermer la bouche par un trait de la Vie de cet Auteur, qui n’est pas venu jusqu’à moi ava
i ; « d’autres pourraient, dit-il, trouver plus que moi à redire à la Vie de Molière ; je ne donne que ma pensée. À tout pr
r moi, ajoute-t-il, débarrassé de tout préjugé, je n’ai pas trouvé la Vie de Molière dans cet Ouvrage ; l’expression ne m’a
ordre de Monseigneur le Chancelier cette Réponse à la Critique de la Vie de Molière. Je n’y ai rien trouvé qui m’ait paru
7 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
L’Auteur de la Vie de Moliere,Vie de Moliere. imprimée depuis quelqu
L’Auteur de la Vie de Moliere, Vie de Moliere. imprimée depuis quelques jours, chez
te en 1728. Pour lui, il se propose, dans cette courte Histoire de la Vie de Moliere, d’éviter cet écueil. On ne dira, ajou
aux sentimens du Public éclairé. Ainsi les faits, qui composent cette Vie , sont précisement ceux dont la verité a paru cert
traires, plus évidemment certains. Je ne ferai que voltiger sur cette Vie  ; & à l’exemple de l’Auteur qui ne s’est pas
es Maris n’étoit que la copie des Adelphes de Terence. L’Auteur de la Vie de Moliere soutient que la Comédie Latine a fourn
oissent le mieux le prix & les avantages ! Ce que j’ai tiré de la Vie de Moliere, suffit pour en faire connoître le mér
s fines & délicates, avec des détails curieux & interessans. Vie de Moliere. *. M. Nicolaus Mauvilain, filium re
8 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
e nombre des conquêtes de don Juan et le châtiment épouvantable de sa vie indigne ; mais l’homme est un fils de famille du
t sur la famille, vient essayer de lui faire sentir l’indignité de sa vie , et il s’en débarrasse en l’insultant49. Il y a l
e une honte les moindres bons sentiments64, à partager enfin toute la vie et tous les crimes de don Juan, « parce qu’un gra
. Et enfin le voilà usurier de son propre fils98, dont il ne blâme la vie dissipée que parce qu’elle coûte, dont il ne blâm
oir, contre l’acte de désespoir et de lâcheté qui fait rompre avec la vie , plutôt que d’en porter vaillamment les épreuves.
à force d’orgueil et d’énergie, comme le Satan de Milton. » F. Génin, Vie de Molière, chap. III. Voir tout ce chapitre sur
pe de Molière sur le même théâtre (Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I, note 36). Voi
’Église, Paris, 1667), ni celle de A. Bazin (Notes historiques sur la vie de Molière, 2e partie). Mais les premiers étaient
urs de Littérature, part. II, liv. I, chap. VI, sect. 5, et F. Genin, Vie de Molière, chap. V. 78.   Pour l’histoire du
ion vario-rum, Notice du Tartuffe) ;   J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II et III ;   A
es de Molière, liv. II et III ;   A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, IIe partie ;   F. Génin, Vie de Moli
n, Notes historiques sur la vie de Molière, IIe partie ;   F. Génin, Vie de Molière, chap. V ;   D. Nisard, Histoire de l
’en faire un juste discernement. » Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II, note 25. 81
s édits du roi contre les duels. » A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 1e partie. 120. Le Misanthrope, act
e de cette scène est bien appréciée par J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I, à la fin. 1
9 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
t donc naturel que l’on veuille connaître les principaux traits de sa vie , et surtout celui qui en lie un fait très importa
eux frères et sa sœur, et avec lequel elle s’unit pour le reste de sa vie . Le comte de Modène, ainsi débarrassé d’une famil
ami de Molière, dans les Mémoires qu’il fournit à Grimarest, pour la vie de cet homme illustre, reconnaît que la femme de
iquement, même de son vivant. En effet, l’écrivain contemporain de sa vie , de laquelle il y eut deux éditions publiées en 1
t point. M. Bret, Voltaire, Petitot et tous ceux qui ont écrit sur la vie de Molière, n’ont pas même révoqué ce fait en dou
qu’avait pris la femme de Molière en se remariant, et sous lequel sa vie avait été composée et publiée de son vivant ; car
quelin-Molière, par L. F. Beffara. Paris, 1821, p. 13. 9. Grimarest ( Vie de Molière), dit qu’ils avaient contracté un mari
re), dit qu’ils avaient contracté un mariage caché. On trouvera cette vie dans l’édition des Œuvres de Molière. Paris, 1716
des rois des deux Siciles, par d’Égly, t. 4, p. 213. 19. Grimarest, Vie de Molière. M. Petitot, dans son édition de Moliè
e à Nîmes, depuis sa naissance jusqu’à sa réunion avec sa mère. 20. Vie de la Guérin, citée par Bayle et Joly. 21. Hist
me 3. 22. Dissertation de M. Beffara, p. 7. 23. Id., p. 15. 24. Vie de Molière, par Grimarest. 25. Lettres de Racin
10 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ernier article. Nous espérons qu’il ne sera pas moins satisfait de la vie de M. de La Fontaine, et de celle de M. Corneille
y verra en particulier les circonstances les plus intéressantes de la vie du fameux Floridor, dont la réputation s’est cons
otre doute au sujet d’un fait avancé par l’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et par celui de la Vi
es Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et par celui de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages,
rence que ces messieurs s’en sont rapportés à Grimarest, auteur d’une Vie de Molière (in-12, 1705), qui est le premier et l
er par celle de M. de Visé, qui est précédée de quelques faits sur la vie de M. Molière. « [*]Je ne ferai point comme ceux
t eu place en l’histoire, je puis bien vous faire ici un abrégé de sa vie et vous entretenir de celui dont l’on s’entretien
1. [Note marginale] Comédie de P. Corneille. 2. [Note marginale] Vie de Corneille. [*]. [Note marginale] Observations
t de sa troupe à Paris, devant le roi (Louis XIV). a. On trouvera la vie de ce célèbre acteur après la comédie du Misanthr
e du roi Louis XIV. (Monsieur le présenta au roi et à la reine mère.) Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages,
événement sous l’année 1673. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, à la tête des Œuvres
re français que Le Menteur. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. L’auteur des Mémo
r la vie et les ouvrages de Molière. a. L’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière dit que c’est Éraste,
Éraste, mais il s’est mépris. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale]
Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
es jugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]L’affluence
l’empire de la vérité sur l’esprit humain. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
le] Nous en parlerons à la fin de cet article. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. 3. [Note marginale] V
[Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. 3. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
réface de La Cocue imaginaire. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
Molière, avec des jugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Ce sujet du Cocu i
11 (1900) Molière pp. -283
M. Sarcey par le panégyrique absolu de Molière, de sa personne, de sa vie , du rôle politique et social qu’il a joué ou du m
rès dur contre les hypocrites, trace un tableau très peu flatté de la vie et du particulier de Molière. Puis, il y a des te
l’écrivain. Tâchons d’abord de vous donner un caractère général de sa vie et de son théâtre, Ouvrez Molière, messieurs, ouv
nts souhaitent une longue série de fléaux pour qu’il puisse gagner sa vie et prospérer. LE CHIRURGIEN Puisse toti anni Lui
’avait fait rire… que les autres ; lui il avait pleuré tout ce que sa vie contenait de pleurs ; une vie pleine de chutes et
es ; lui il avait pleuré tout ce que sa vie contenait de pleurs ; une vie pleine de chutes et de fautes, souillée par de fl
lermont, il semblait n’avoir devant lui qu’une carrière facile et une vie honorable. Mais, lorsqu’il a vingt-trois ans, la
en dix ans ! Vous pouvez bien regarder ces dix dernières années de sa vie , si vous songez qu’il a écrit vingt comédies en d
e relâche dans ces dix années. Vous pouvez maintenant passer toute sa vie en revue, vous n’y trouverez pas place pour trois
de Béjart. Vous en savez les suites. Il y a deux portions dans cette vie , la portion obscure et la portion glorieuse ; che
. Paris fournit aux auteurs de quoi tailler en pleine étoffe, mais la vie de province est une lice où toutes les passions s
on ennemi, où personne ne peut échapper aux regards, où l’on passe sa vie à s’épier les uns les autres : c’est le vrai cham
ovince, vous avez un moyen très simple. Ce que Molière conçut dans sa vie de province de charmantes et de fécondes idées, a
onvenir qu’il les paya leur prix : nous avons peu de documents sur sa vie de province, mais, en lisant ses œuvres, nous tro
, etc. Ah ! Il y avait dans tout cela de quoi exaspérer pour toute sa vie un homme infiniment moins patient que Molière ! P
vince pour tout ce qu’il y a souffert ; et je crois bien que, dans sa vie de province, ce qu’il détestait encore le plus, p
à coup en disgrâce ; on le met à la réforme, et on l’envoie passer sa vie dans son château de Bussy-Rabutin, dans son manoi
es de son ménage, le scandale de sa femme et le scandale de sa propre vie … Cette histoire du mariage de Molière est infinim
ellement fait pour sentir toutes les joies et tous les bonheurs d’une vie foncièrement régulière et foncièrement honnête, e
mettez-vous devant les yeux cet humiliant collier de servitude, cette vie en promiscuité, avec l’idéal constant d’une vie e
r de servitude, cette vie en promiscuité, avec l’idéal constant d’une vie et d’une vertu austères devant les yeux, la mort
on courage, l’élévation naturelle de son âme, que les désordres de sa vie n’avaient pu entamer, la violence de son caractèr
désespérée du monde, son avilissante servitude d’amuseur officiel, sa vie souillée, ont fait de lui un peintre dont la crud
extrémités où il n’eût pu l’observer et la suivre de ses yeux dans la vie réelle, mais cette pensée, pour cela, n’en était
i essayé de faire pour Molière. J’ai tracé le caractère général de sa vie , de sa conduite, de ses mœurs, tel qu’il ressort
le, discutant avec Dom Juan, lui dit : « Vous croyez bien à une autre vie  ? » Dom Juan hausse les épaules. Sganarelle repre
ns, de vingt-six à trente ans, quand on n’est pas trop avancé dans la vie , on réfléchit un peu ; la course aux apothicaires
pure extravagance ! » dit-on. Mais, lorsqu’on est plus avancé dans la vie , on lit tous les jours dans la Gazette des tribun
Molière, nous la voyons chez ces femmes qui, à peine entrées dans la vie , savent être absolument insensibles pour ceux qui
assion jusqu’à des extrémités où nous la rencontrons rarement dans la vie , un vice agissant dans l’histoire bien au-delà du
on seulement dans sa vie privée et particulière, mais encore clans sa vie de poète ; il prit femme, et dans les conditions
ur, et de sa profession de comédien, usé même par les désordres de sa vie antérieure, imagina, dis-je, d’associer à sa vie
les désordres de sa vie antérieure, imagina, dis-je, d’associer à sa vie une petite fille de dix-sept ans, Armande Béjart,
âtre de cette époque est plein, et parmi les mauvais exemples dont la vie de comédien était alors exclusivement remplie, et
e-jeunesse auxquelles on ne peut guère s’abandonner sans y engager sa vie tout entière, et cette passion fut le tourment de
y engager sa vie tout entière, et cette passion fut le tourment de sa vie . Mais aussi ce fut un singulier stimulant pour so
ituation au théâtre, c’est sa situation transformée ; que si, dans sa vie réelle, il est prêt à donner tous les torts à Arm
Armande et toute la raison à lui-même, une fois qu’il a transformé sa vie réelle en comédie, c’est du côté d’Arnolphe qu’il
ve la première des trois grandes crises dont la dernière terminera sa vie . Nous en savons la date exacte par la gazette de
oins d’incrédulité réelle que de bravade. Plus Molière avance dans la vie , plus la bravade devient forte, plus le défi est
u, ce semble, que les hommes songeassent trop à la fin fatale de leur vie . Mais quand l’idée de la mort s’est mise quelque
lus ferme, plus sincère, plus noble, à remplir tous les devoirs d’une vie qui va finir, et à ne laisser derrière soi que de
me une chose qui lui serait due, un miracle du ciel pour prolonger sa vie  ; quand Louis XI dit au saint qu’il faut qu’il vi
spepsie dans l’hydropisie, et de l’hydropisie dans la privation de la vie  ». — C’est ce qui me fait dire que sous ce nom de
certainement, la plus pressante, la plus absolue, c’est l’amour de la vie  ! Et comment eût-il été possible de peindre mieux
te ne seront pas une imprudence qui retranchera un jour de plus d’une vie déjà trop courte ? Argan, messieurs, n’est pas le
seul personnage dans lequel Molière ait peint cet amour acharné de la vie . Il me semble qu’il l’a peint deux fois, une autr
Il n’aime absolument que ceux qui ont des recettes pour prolonger la vie  ; à genoux devant un apothicaire, il veut de très
e l’amour de soi-même. C’est l’amour de soi-même, c’est l’amour de la vie , avec une avidité plus insatiable, avec une ambit
plus insatiable, avec une ambition plus immense, c’est l’amour de la vie prolongée au-delà du tombeau, victorieuse au-delà
est là que s’arrêtait la pièce ; et cela arrive souvent ainsi dans la vie  ; elle pouvait s’arrêter là, c’était donc une piè
, car, s’étant fait homme de retraite et de méditation à la fin de sa vie , le prince de Conti a écrit contre la comédie et
ière, dans la conception la plus contraire à tout ce qui a inspiré sa vie jusque-là, dans ce grand sens du mot humanité où
sociale qu’il a exercé sur le développement de nos mœurs et de notre vie sociale. Chez nos grands poètes, cette influence
tive qui fournit certaines maximes pratiques pour se conduire dans la vie , et enfin ce regard froid et clair qui voit une é
u plutôt il y en avait deux : affranchir la famille, et affranchir la vie de société de certaines gênes et de certaines ent
famille. Molière a voulu mettre et il a mis dans les relations de la vie domestique une liberté honnête qui de son temps n
qu’à l’état d’exception se produisent, dans la vie privée, dans cette vie qui est et qui doit être murée, des luttes, des r
us les droits dont le père de famille était investi à Rome : droit de vie et de mort, complet, absolu, réel, sur tous les m
choses-là, on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’avec leur droit de vie et de mort, ces fiers et féroces quirites en supp
ions pour les transformer, peut agir de même sur les sentiments de la vie domestique pour les modifier, et même profondémen
ndément. Eh bien, oui, il agit non seulement sur les sentiments de la vie domestique, mais sur toutes nos passions ; et, en
s ; et, en France notamment, il s’est accompli, non seulement dans la vie publique, mais dans la vie privée et dans les aff
ous, vous avez assisté à son éclosion et à ses manifestations dans la vie de tous les jours, dans le drame ou le roman de t
lière, Regnard, Dancourt, Lesage. C’est que c’étaient des faits de la vie journalière, et que, dans le monde réel, pour les
cle ? Non ; est-ce d’un ecclésiastique qui est fâché d’avoir passé sa vie dans les grades inférieurs, et qui murmure un peu
l en était fort peu de son temps. Le mariage une fois accompli, et la vie à deux engagée, c’est ici qu’éclatent tout son ar
vous pouvez le voir à la façon dont il traite de l’éducation et de la vie des femmes, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute
l’invoquaient, et livraient à leur directeur tous les secrets de leur vie , leurs actes les plus intimes. Le tableau des abu
lution. Il a dégagé, si je puis ainsi dire, et mis hors d’entraves la vie de société ; d’abord en rappelant au naturel la l
u clinquant des précieuses ; il a surtout rendu un grand service à la vie de société par sa guerre contre tous les genres d
tout à fait, mais seulement pour adoucir deux monstres funestes à la vie de société, l’orgueil du sang, la morgue, qui par
n avocat, un procureur, un notaire, devinssent des hommes qui dans la vie ordinaire ne différassent pas trop, par leurs man
nde absolument. Dans toutes les conditions, dans tous les états de la vie , nous pouvons tous, perpétuellement et continuell
ulation dont on fait fi, — l’expérience acquise dans le courant de la vie , c’est un vieux préjugé : elle ne sert jamais à r
toutes les fautes que vous pouvez commettre, dans un autre âge de la vie  ? Celles-là, vous les saurez à cinquante-cinq ans
âge attendent et guettent l’homme, dans les différentes saisons de la vie , comme des voleurs sur un chemin. Mais un livre c
sur le caractère de nos relations sociales et les habitudes de notre vie domestique. Le xviie  siècle supportait, en enten
bienséance ; dans nos mœurs, plus de politesse véritable ; dans notre vie de famille, des affections plus fortes, plus de p
ive surtout à cet âge, parce qu’il faut voir pleinement, librement la vie pour écrire la comédie ; il faut avoir beaucoup s
héâtre la catastrophe finale, catastrophe bien longue à venir dans la vie réelle et qui ne vient pas toujours. Plus ils sèm
aux choses de l’esprit. « En 1857, écrivait Weiss vers la fin de sa vie , dans ce coin reculé et isolé du pays de France,
l Blas aurait pu être lui-même Molière, si la première disgrâce de sa vie n’eût été de naître trop tard. Il en est parmi no
à fait, mais seulement pour adoucir ces deux fléaux, si funestes à la vie de société, l’orgueil du sang, qui enfermait chac
n procureur, un avocat, un notaire devinssent des hommes qui, dans la vie ordinaire, ne différassent point trop, par leurs
ins agréable aux hommes parce qu’elle a moins d’aisance, — et dans la vie réelle, comme dans la poésie, ce sont surtout les
us souvent victime que bourreau, vous n’aurez qu’à étudier de près la vie de nos grands comiques, et à sonder les plaies se
s’est accompli parmi nous depuis deux siècles, non seulement dans la vie publique, mais encore dans la vie privée, une sui
le caractère de nos relations sociales et sur les habitudes de notre vie domestique. Nulle part nous ne saisirons mieux au
l, que nous parvenons à nous faire une idée, encore trop vague, de la vie intime d’un peuple. La tragédie nous fournit quel
bienséance ; dans nos mœurs, plus de politesse véritable ; dans notre vie de famille, des affections plus fortes, plus de p
Ç’a été Ève, notre mère commune, réduite à supporter si longtemps la vie sans avoir auprès d’elle aucune de ses pareilles
es remèdes. ——— Une femme meurt deux fois : le jour où elle quitte la vie et celui où elle cesse de plaire. ——— Le monde e
12 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
’un tissu d’allégations calomnieuses et de scandales de coulisses. La vie de M. de Molière publiée en 1705 par Grimarest ne
le mérite de faire faire un troisième pas à l’histoire critique de la vie de Molière, en soumettant le grand comique aux dé
uvée de la destruction et réduite en quelques traits, une image de la vie réglée, saine et facile d’il y a deux siècles pas
roi Louis XIII dans ce fameux voyage de Narbonne qui devait coûter la vie à Cinq-Mars et à de Thou. Il visita donc pour la
-même. Avec Molière donc très chastement elle courut la province ! La vie publique de Molière commence. Son père, bien loin
autre exemple d’une éducation puisée plus directement à l’école de la vie réelle. Qui mores hominum multorum vidit et urbe
’autorisation de donner la comédie, qu’il fallait flatter, puisque la vie matérielle et le succès de la troupe dépendaient
orise pour établir un séjour à Nîmes ne sont aucunement probantes. La vie de Molière, à partir de sa rentrée à Paris, ou du
douter que les ravages du désespoir et de la jalousie aient abrégé la vie de Molière. Ne le plaignons pas trop cependant  :
ennent si loin derrière Molière, en eussent approché plus près, si la vie avait eu pour eux tout ce qu’elle eut pour le maî
Elles sont romanesques ; aucune n’est fondée sur l’observation de la vie   ; ce sont des aventures sans justification  : ri
nérale, elle manque de réalité, elle est en dehors et au-dessus de la vie commune, elle est invraisemblable. Si maintenant
eux  : ils sont convaincus que l’art doit être constamment mêlé à la vie . Ne leur demandons donc pas des sujets au fond n
termes encore, ils se croient sur les livres le môme droit que sur la vie , et les inventions de leurs prédécesseurs leur ap
prédécesseurs leur appartiennent au même titre que les réalités de la vie . Molière a emprunté autant aux comédies d’autrui
aux comédies d’autrui qu’il a lues ou jouées, qu’aux souvenirs de sa vie aventureuse. Comment donc alors les classiques re
’eux-mêmes, de leur expérience, de leur façon de voir ou de rendre la vie . Si nous prenons ce point de vue pour juger l’art
faisaient espagnols et italiens. Par là il rapproche la comédie de la vie commune. Chacun des spectateurs de ses pièces peu
formité des aventures, toujours burlesques, à l’infinie variété de la vie ; — de l’indécis au déterminé, c’est-à-dire des é
ainsi dire, intérieur aux personnages ; il prend sa source dans leur vie , dans leur réalité. Enfin l’on trouve chez Molièr
aire ? On a dit de certains auteurs dramatiques qu’ils ont toute leur vie recommencé la même pièce. Molière est l’écrivain
faibles, pour que les comédies de Molière fussent plus conformes à la vie . Dans la vie tout continue, rien ne se termine ou
que les comédies de Molière fussent plus conformes à la vie. Dans la vie tout continue, rien ne se termine ou s’arrête. Un
our lui chose secondaire. Il nous reste à voir dans l’imitation de la vie le dernier terme de l’esthétique et du système dr
t est d’intéresser non plus par des situations prises en dehors de la vie , à la façon des romanciers, mais par une imitatio
Beaumarchais  : ont-ils autant que lui donné une représentation de la vie moyenne, une sensation pénétrante des intérieurs
s. Tartufe est un autre fragment d’une conception de l’homme et de la vie que le poète essaye de faire partager. Quelle est
us de ses semblables, si ce n’est de vouloir jouir des plaisirs de la vie ? Mais en revanche, précieuses de toute espèce et
le de la « philosophie » de Rabelais. Ses Thélémites employaient leur vie selon « leur vouloir et franc arbitre » et « en l
; qu’il n’y a donc d’espoir de salut qu’à les tenir en bride, que la vie de ce monde nous a été donnée pour ne pas en user
nt de nous-mêmes que de ces sentiments humains qui font le prix de la vie ? N’est-ce pas enfin que les dévots, vrais ou fau
le mépris ou l’effroi du monde, ils nous détournent de l’objet de la vie , qui est d’abord de vivre. C’est ici, je le sais,
que d’elle-même. Dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie , elle lui devient suspecte comme il dit encore, d
uelque chose d’autant plus surprenant que, comme on le sait assez, la vie n’a pas toujours été douce pour lui, et que, dans
’est toujours le langage de l’École des femmes. Ni l’expérience de la vie , ni les tristesses des dernières années n’y ont r
omme les religions, toutes les disciplines qui ne mettent pas dans la vie même et dans le plaisir de vivre l’objet et le bu
dans la vie même et dans le plaisir de vivre l’objet et le but de la vie ? On voit la conséquence, et je n’ai pas besoin d
que comme naturaliste, et pour donner plus d’exactitude encore et de vie à ses dialogues, il emprunte des mots au vocabula
lus le vers de Molière se rapproche ainsi de la conversation et de la vie commune, plus aussi il devient « prosaïque ». Si,
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
nstigateur, au moins le complice des désordres et des scandales de la vie du roi804. Lorsque, vingt après la mort de Molièr
suprême sévérité, a eu l’esprit plein des dangers et des hontes de la vie de comédien, le cœur soulevé par les grossièretés
isante par l’esprit comme par la grâce, se rencontre à l’entrée de la vie devant un jeune homme de cœur, on peut dire que d
auvaise. Pour des génies comme Molière, le rôle qu’ils jouent dans la vie des peuples n’est ni moins beau ni moins terrible
silence, par une lutte humble et continue, les obscurs devoirs de la vie , le peuple en un mot, a besoin de divertissement.
ris, alternèrent de nouveau avec eux. » J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I, note 36. — À
ise. 810. Voir plus haut, chap. IX, p. 172, note 3. 811. F. Génin, Vie de Molière, chap. IX. 812.   Fénelon, Lettre à
cusable de la part d’un ami de Molière et des lettres (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). Le style d
artin, Œuvres de Molière, 1823-1826.   J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, 1825, avec Supplément
ançaise.   F. Génin, Lexique de la Langue de Molière, précédé d’une Vie .   Bazin, Notes historiques sur la vie de Moliè
ue de Molière, précédé d’une Vie.   Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière.   Sainte-Beuve, Portraits littérair
u s haut, chap. X. 824. Voir surtout chap. IX. 825. Voir toutes les vies de Molière, et particulièrement l’histoire de son
un seul jour, le pouvant absolument » (J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). 826. La R
ans sa paroisse de Saint-Eustache. Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. IV, note 1, et p
e bien et mal exercées. » Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, chap. XXIII. 834. Préface du Tartuffe.
14 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
d, nous marchons à tâtons avec Molière. On connaît peu de chose de sa vie , ou plutôt sa vie ne renferme que fort peu de cho
tâtons avec Molière. On connaît peu de chose de sa vie, ou plutôt sa vie ne renferme que fort peu de chose. Elle a été agi
r se dire : il pensait de telle manière dans la première partie de sa vie et dans la seconde il a pensé tout le contraire,
ui nous donne leur langage à eux, en un mot, qui nous représente leur vie à eux, sans qu’elle ait jamais une ressemblance v
aiment le latin ; ils adorent le grec ; la plus grande partie de leur vie se passe dans l’étude de l’antiquité. Ils restent
âtre, qui est condamné par l’Église, et se repent des désordres de sa vie . Les désordres de Racine ! Ce serait la tempéranc
libertin, La Fontaine est toujours entre deux retraites ; il passe sa vie à se réconcilier avec la religion et il a le bonh
re à vingt-sept ans, et il faut peut-être croire que la moyenne de la vie amoureuse a augmenté en même temps que l’autre. A
sorte. Il y a plus. Molière, pour la première et la seule fois de sa vie , a pris la défense de son ouvrage, et il a compos
prenait justement la parole, n’en eût pas dit un mot ? Il y a dans la vie d’un auteur dramatique, dans cette vie si pérille
as dit un mot ? Il y a dans la vie d’un auteur dramatique, dans cette vie si périlleuse et si douloureuse, un plaisir qu’il
et à son blanc et, puisqu’on allait bientôt toucher à la plaie de sa vie , à son martyre conjugal, on l’aurait renvoyé à so
e échappée de l’hôtel Rambouillet, qui termine dans l’imbécillité une vie stérile, employée tout entière aux puérilités de
xisteront toujours. Sa besogne, à lui, est de leur donner une seconde vie , la vie littéraire. Sa besogne est de fixer dans
t toujours. Sa besogne, à lui, est de leur donner une seconde vie, la vie littéraire. Sa besogne est de fixer dans le monde
nagère, qui a reçu une instruction courante, mais qui trouve, dans la vie , un meilleur emploi de son temps que la chimie ou
15 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
umanité ; en sorte qu’il réalise le vœu de Platon, qui demande que la vie du sage soit un effort pour se rendre semblable à
ins ainsi vous vivez en vrais loups, Traîtres, vous ne m’aurez de ma vie avec vous. ... Ce sont vingt mille francs qu’il m
il flagelle tout ce qu’il y a de méprisable, de coupable, dans cette vie creuse, passée en amusements futiles, en conversa
pagne de Molière contre les médecins, campagne qui dura autant que sa vie , puisqu’elle commença avec sa première farce du M
r ! il n’y a pas de position dans le monde ni de circonstance dans la vie , où l’honnête homme puisse s’y soustraire : parto
évite soigneusement les excès de luxe dans la toilette comme dans la vie , et qu’il ne sacrifie point son bien ni sa famill
I. 133. Id., act. I, sc. I. 134. Voir J. Tachereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, N
des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e partie ; F. Génin, Vie de Molière,
Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e partie ; F. Génin, Vie de Molière, chap. IV. 135. Le Misanthrope, act.
oujours de l’homme.   Ce vers renferme toute la pièce. » F. Génin, Vie de Molière, chap. IV. 151. Le Misanthrope, act
loin, chap. X. 161. 1661. — Voir A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e part. 162. La Bruyère, Les Caract
rmelle de réforme scolaire se trompent (J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II). Molière ne
rcher le chirurgien à l’instant, une saignée plus copieuse encore. » ( Vie de Gassendi par Sorbier, en tête de ses Œuvres, F
el, une vraie bravade d’incrédulité, etc. » (Notes historiques sur la vie de Molière, part. Il). C’est puéril et faux : Mol
16 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ne l’ai pas fait. J’ai raconté sans observations, sans réflexions, la vie domestique de Molière, ses troubles et ses souffr
ies; il demandait seulement, non pas pour lui, mais pour nous, que sa vie fut connue. Je l’ai racontée avec tendresse et re
les fit rire en leur parlant sérieux. Puisse au moins le récit de sa vie rendre chère à tous, en sa personne, la mémoire d
mêlait ce vague besoin de connaître. Il ne pouvait se contenter de la vie de marchand. Comment, d’ailleurs, ne pas se senti
et auteur ? C’était de se faire une famille, un ménage, une innocente vie . Mais dans quelles régions trouverait-il une femm
bité. Mille anecdotes bizarres se répandaient de leurs cinq années de vie aventureuse. Scarron ne puisa-t-il point là l’idé
ingt-deux ans, et ils lièrent ensemble une amitié qui dura toute leur vie . Ces pérégrinations, ces succès en province durèr
amusantes, pleines de verve et bien inventées, mais ce n’est point la vie . Tout cela, c’est l’extérieur de l’homme; il y a
ôté de lui. Le véritable confident de sa passion jusqu’à la fin de sa vie , ce fut le public, ce public, qui chaque soir acc
’importe le cadre ? Sans doute, quand il mit au jour cette page de sa vie , il était imbu de Térence, et c’est la plus antiq
s’écouler depuis son retour à Paris, furent les moins troublées de sa vie , et nous ne retrouverons plus jamais ce beau calm
avait cru que, devenue sa femme, elle comprendrait la nécessité d’une vie sérieuse; que, par amitié, par douceur, par raiso
lle si généreux, si tendre  ! Qui lui avait donné treize années de sa vie , et qui, pourtant, avait laissé à son choix liber
il ferait sentir à sa jeune épouse ce qu’il y avait de cruel dans sa vie légère, et qu’il la ramènerait ainsi à de meilleu
ut son propre cœur qu’il étudia. Non pas qu’il n’ait observé toute sa vie , avec une extrême attention, la comédie qui se jo
t et s’efforçant contre lui-même, aspirant à s’élever au-dessus de la vie commune : Ah ! bourreau de destin, vous en aurez
des travaux et des expériences de ceux qui l’avaient précédé dans la vie ; il lisait sans cesse, fouillait et furetait part
vec un beau discours : Tons ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer notre philosophie ; C’est le
teuil. Lui qui aurait tant voulu s’épancher, se confier, qui toute sa vie ne chercha que cela, il lui fallait rester seul a
âtre; là du moins on l’écoutait. Tout ce qui lui avait manqué dans sa vie , il se plaisait à le réaliser sur la scène. Aussi
ande la femme qu’il aurait voulue, au moins sur la scène il donnerait vie à son idéal. Il allait, par des fictions, se cons
ations du Misanthrope. Personne, plus que lui, cependant, n’aimait la vie tranquille; il le disait quelquefois à ses amis e
igle de la troupe, bien qu’il y cumulât plusieurs emplois; mais de sa vie il n’avait réussi à s’attirer le moindre encourag
e de Messieurs les mousquetaires : le pauvre portier y avait perdu la vie . Il semble que le sombre devait se mêler à toutes
quelle chose il souhaitait le plus : « - De rester avec vous toute la vie , répond Baron. - Eh bien ! lui dit Molière, c’es
rentrée de Molière à Paris, ils ne s’étaient plus quittés. Malgré sa vie légère, Molière aimait Chapelle. Celui-ci amena u
e, et prononce, en se versant rasade, un discours sur le mépris de la vie . « - Tu as raison,s’écrient les autres, ce monde
faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie , assurément paru sur le théâtre ; il le lui appri
on. La comédie fut encore cette fois de la réalité. Molière, toute sa vie , ne chercha que cela. Qui croirait, par exemple,
ne croyait assister qu’à une admirable comédie : elle assistait à la vie de Molière : ARMANDE. Je sais combien je dois vo
prêt à n’obéir ? Ensemble et détails, tout était vrai : c’était sa vie , sa maison, son cœur, que Molière livrait ainsi e
s. XX. N’imaginons pas, toutefois, que Molière ait été, dans sa vie , exactement ce qu’est Alceste dans sa pièce ; il
médie, dit vérité, et pour les rendre plus vraies, il puisait dans sa vie , dans celle de ses amis, chez tout le monde : Lag
e jour, Au sein de la vertu fasse un heureux retour; Qu’il corrige se vie en détestant son vice. CONCLUSION DIGNE D’UN OU
ces chimères, son véritable moi ? Était-ce le rêve qui était sa vraie vie , ou la réalité; mais la réalité, où finissait-ell
us montrer Harpagon ! Il le met en scène dans le plus beau jour de sa vie , celui où il marie son fils, où il marie sa fille
re ses personnages au plus terrible ou au plus heureux moment de leur vie  : le misanthrope, par exemple, au jour où, contre
pour se marier, se montrer à la cour... C’est le point glorieux de sa vie . M. Jourdain, le bourgeois-gentilhomme, nous appa
emple, ceux-ci : Quand je plaisais à tes yeux, J’étais content de ma vie , etc. Ce sont les vers d’Horace : Donec gratus e
que, pressentant sa fin, se soit hâté dans les dernières années de sa vie . Les pièces en cinq actes (mais en prose) se succ
ntentons-nous donc de son théâtre, où nous retrouvons un reflet de sa vie entière. Avec Psyché, nous voyons reparaître Baro
uveau malheur, fit-il comme font quelquefois les vieillards, quand la vie leur est devenue tout à fait sans attrait ? détou
de science et d’habileté cette fois, et d’expérience des choses de la vie  ! Les Fourberies de Scapin furent représentées le
nt. Ils firent envisager à celle-ci qu’il y allait de la santé, de la vie de celui à qui elle devait tout, qui l’avait élev
science et le génie de Molière, mais encore avoir aimé la famille, la vie honnête, comme il l’aima, et en avoir été sevré a
appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron : « Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, j
me font peur; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie . » Un instant après, il lui prit une toux extrême
nait l’hospitalité. Elles lui prodiguèrent, à ce dernier moment de sa vie , tout le secours édifiant que l’on pouvait attend
» XXXIII. Ainsi se termina, entre deux sœurs de charité, cette vie si pleine, si agitée. J’aurais pu ajouter que la
17 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
te plus étendue que le texte même. La première, Lettre de M** sur la vie et les ouvrages de Molière, occupe 21 pages du Me
de Mémoires pour servir à l’histoire du théâtre, et spécialement à la vie des plus célèbres comédiens, se trouve presque en
ationné les 90 pages consacrées à « Molière, aux particularités de sa vie , à ses comédies, aux extraits des divers jugement
ecueillir dans les Variétés historiques quelques particularités de la vie de Molière qui ne se trouvent pas dans le Mercure
ont il étoit très aimé ; il en donna des marques jusqu’à la fin de sa vie . A sa mort, le théâtre fut fermé pendant quinze j
furent avec raison préférés par les éditeurs du Molière-Boucher à la Vie du grand homme écrite par Voltaire lui-même. La
d’esprit critique. G. M.-Monval, moliériste. LETTRE DE M** SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE MOLIERE (AOUT 1735) Il est
et les gens de qualité ; les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Moliere a joué tout Par
sçu réformer, non pas les mœurs des chrétiens, mais les défauts de la vie civile, et de ce qu’on appelle le train de ce mon
bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôle de sa vie , et que l’on a beaucoup mieux jugé du prix de ses
’Aristophane. M. Despreaux, qu‌i20 a commencé son portrait pendant sa vie , et qui ne l’a achevé qu’après sa mort, relève ex
rimarest41, et ce mariage répandit l’amertume sur tout le reste de sa vie  ; les dégoûts qu’il eut de ce côté-là le portèren
des excès de ses amis, témoin l’histoire, que rapporte l’auteur de sa vie , de ceux qui, à la fin d’un repas qui avoit duré
ouloit être de la partie, qu’ils avoient raison, que le bonheur de la vie , et la vie même, n’étoit rien, qu’elle étoit plei
de la partie, qu’ils avoient raison, que le bonheur de la vie, et la vie même, n’étoit rien, qu’elle étoit pleine de trave
ntes et aux plaisanteries forcées qu’à la peinture des mœurs et de la vie civile. Saint-Evremond dit qu’il s’étoit formé su
et ne put achever qu’avec de très grands efforts. Il lui en coûta la vie , car, s’étant mis au lit en sortant du théâtre, s
copie. AUTRE 55 . Cy gît sans nulle pompe vaine. Le singe de la vie humaine, Qui n’aura Jamais son égal ; De la mort
e la vie humaine, Qui n’aura Jamais son égal ; De la mort comme de la vie Voulant être le singe en une comédie, Pour trop b
essez ; mais je vous promets quelque chose de plus remarquable sur la vie et les ouvrages de Moliere. Mémoires pour serv
Mémoires pour servir à l’histoire du théâtre et spécialement à la vie des plus célèbres comédiens françois (mai 1738)
 ; Il croyait avoir fait Hercule et Soliman 130 . Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens d
modèles, et en cette partie égal à lui-meme, il donnait une nouvelle vie à ce qu’il avoit copié. Les modèles disparoîssoie
e de janvier 1725 et celui d’octobre 1726.) Deuxième lettre sur la vie et les ouvrages de moliere et sur les comédiens d
une comédie de Moliere intitulée le Festin de Pierre, p. 5. 26. La Vie de M. de Moliere : Paris, 1705, in-12, p. 46. 27
théâtre, et, qui se rapporte à l’une des trois dernières années de la vie de Molière. 45. Page 215. 46. Voir, au sujet de
135. Textuellement reproduit de l’édition de 1734 : Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 136. Ces deux rôles
ouise), la Louison de son Malade imaginaire. 151. Mémoires sur la vie , etc. 1734. 152. Peut-on faire un plus bel éloge
imène, Elmire, Henriette, Psyché, etc. 156. Voir Entretiens galants ( VIe , la Musique), t. II, p. 45-48, 1681. 157. Au thé
18 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
avons pris de n’omettre rien d’essentiel à ce sujet. L’article de la vie de Molière a été fait avec attention : on y a ras
ndent celui dont nous parlons très curieux. Après Andromaque, suit la vie de M. Racine, pour laquelle nous n’avons pas moin
nus, de La Femme juge et partie, etc. On trouvera dans ce volume une vie de M. de Visé (premier auteur du Mercure galant),
eut l’avertir de ce que l’on dit d’elle, et lui fait un tableau de la vie des feintes prudes, dont les couleurs sont aussi
ortes que celles que la prude avait employées pour lui représenter la vie des coquettes ; et ce qui doit faire trouver cett
e. « Ces deux femmes, après s’être parlé à cœur ouvert touchant leurs vies , se séparent, et la coquette laisse la prude avec
que de parler, il fait voir en finissant qu’il le conservera toute sa vie en se retirant du monde. « On peut assurer que ce
de ses mœurs, Le piquent de la belle envie, De mener toute une autre vie . Au reste, chacun des acteurs, Charme et ravit le
venait le chercher*, qu’on n’ajoutera foi à ce qu’avance Grimarest, ( Vie de Molière, p. 48) que Molière travaillait diffic
ons. « Molière, pour nous donner sur la scène un tableau fidèle de la vie civile, dont le théâtre est l’image, étudiait ave
modèles, et en cette partie égal à lui-même, il donnait une nouvelle vie à ce qu’il avait copié. Les modèles disparaissaie
joué dans les autres : il perdit enfin son repos, et la douceur de sa vie  ; mais sans perdre aucuns des agréments de son es
usses, ni les faits étrangers ou peu intéressants, que l’auteur de la vie de Molière a rassemblés ; celui dont Charpentier,
us l’année 1699. « Ve entrée. Clio, muse qui préside à l’Histoire. «  VIe  entrée. Calliope, muse des beaux vers. Les comédi
femme mariée donne un rendez-vous à son amant. » Grimarest, dans sa Vie de Molière, rapporte une anecdote sur la comédie
rose élégante pouvait peindre vivement les actions des hommes dans la vie civile, et que la contrainte de la versification,
elquefois aussi faire perdre une partie de cette chaleur, et de cette vie , qui naît de la liberté du style ordinaire. Il es
rtuffius, « Faut-il que de vous voir, l’envie « Me coûte peut-être la vie  ! » Nul néanmoins n’y suffoqua, Et seulement on d
eurs, Que produit le beau dieu des cœurs ; Concluants que sans lui la vie , N’est pas un bien digne d’envie ; On fut ravi de
s singulier qui ait jamais paru au théâtre. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
ureuse que les précédentes. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Quoique Le
t le 4 juin était un vendredi. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Ces deux familles
re, édition de Paris, en 1682. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Le vendredi 17 fé
donnait l’hospitalité. Elles lui donnèrent, à ce dernier moment de sa vie , tous les secours édifiants que l’on pouvait atte
du père Bouhours, sur Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Mlle Poisson, fil
en La Grange : on ne sait ce qu’elles sont devenues. Voyez Grimarest, Vie de Molière, p. 310. Mémoires sur la vie et les ou
nt devenues. Voyez Grimarest, Vie de Molière, p. 310. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
d’entrer à la comédie sans payer. » (Voici de quelle façon Grimarest, Vie de Molière, p. 310 et suivantes, détaille ce fait
te marginale] Son nom de famille était Mignot. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. C’était l’homme du
Note marginale] Voyez tome VIII, p. 233. a. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, après avoir parlé du
, quoiqu’informe, du troisième acte de George Dandin. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Ce titre semble i
onné qu’à titre de conjecture. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
émoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
édition de Paris, in-12, 1739 [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Molière n’a
nale] De l’Hôtel de Bourgogne. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
inale] La musique de cette pièce est de Lully. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
. a. Voici une preuve sans réplique que l’auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière s’est trompé en donnan
re à la Cour. *. [Note marginale] 16 janvier. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
a point fourni les pensées. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
e la comédie de George Dandin. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
émoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
Molière, avec des jugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. *. [Note marginale] D
s marqué ci-dessus. Si l’on osait rapporter à Grimarest (auteur d’une Vie de Molière), on trouverait à peu près le temps qu
sée dans les commencements. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
nt en quel temps L’Avare parut pour la première fois. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
émoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
marginale] Le sieur Du Croisy. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale]
la même année ; et au même lieu le 9 novembre 1665. » Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 3. [Note marginale]
s camarades de Molière voulurent absolument qu’il eût double part, sa vie durant, toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ;
is régulièrement exécuté. » Voyez Grimarest, p. 196. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. b. « [*]La comédie
rs de Robinet, du 12 octobre. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. b. « [*] Pourceaug
de qui nous employons le passage ci-dessus.) [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
veut le faire assassiner : Sir Charles se souvient qu’il lui doit la vie , la lui rend en le délivrant des assassins armés
s se reconnoissent. Don Alvar se souvient que Don Lope lui a sauvé la vie , il facilite sa fuite ; son pere lui raconte ensu
ar vole au secours de Don Lope. Acte V. Don Lope avoue qu’il doit la vie au meurtrier de son frere. Don Alvar vient lui di
trier de son frere. Don Alvar vient lui dire que s’il tient de lui la vie , il lui a rendu le même service ; qu’ils ne se do
end au contraire le Comte, favorise sa fuite, lui sauve à son tour la vie  : ils projettent de se voir ailleurs. Acte IV. D
areil malheur n’est pas long-temps caché : Où ton bras, punissant une vie ennemie, Auroit-il pu déja venger notre infamie ?
er.) D. Carlos. Ah ! mon frere, arrêtez. Je lui suis redevable de la vie , & sans le secours de son bras, j’aurois été
t ici ridicule ; & comme l’honneur est infiniment préférable à la vie , c’est ne devoir rien proprement, que d’être rede
à la vie, c’est ne devoir rien proprement, que d’être redevable de la vie à qui nous a ôté l’honneur. D. Carlos. Je sais la
de ici ce qu’il m’a prêté, & que je m’acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance,
e qui que ce soit, & je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu’il a sauvée ; & pour adresser vos coups il
20 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
royances ne sont ni confirmées ni troublées par les accidents de leur vie , attendu qu’ils n’ont pas de croyances, qu’ils n’
érente pour l’autre ; Alceste y met pour enjeu son cœur, son sang, sa vie , sou âme ; Célimène, une demi-heure de plaisir ou
plaisanterie est volontaire ; le comique est forcé, il résulte de la vie . Dans la plaisanterie, c’est l’auteur qui rit, qu
comédies sont régies par la loi unique de l’art, la loi unique de la vie humaine ; la forme diffère, l’essence est une. Qu
ons pas d’en faire un moraliste. Confronté avec la science et avec la vie , il est une pièce du grand procès et aide l’homme
. Pris en lui-même, isolé des principes qui dominent et expliquent la vie , il est faux et dangereux : il n’a pas compris l’
elle n’est jamais son ange, la fleur, la couronne et la pureté de sa vie . Il sent en elle l’instrument de la chute, il ne
apercevoir au-dessus de lui des horizons qu’il n’ouvre pas. Toute sa vie , Molière a regardé fixement les mêmes points ; il
u le tronc ; personne n’avait conscience de la sève circulante, de la vie intérieure, de la végétation une et ardente. Nous
hose est vue à sa vraie place, le cœur de la science et le cœur de la vie . L’art, comme l’homme, étouffe si l’espace lui es
21 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
re, comment s’y prendre pour être un de vos favoris et pour mener une vie heureuse en faisant des vers. » Horace a dit aus
h ! je vous prie, si ce travail eût été fait, des mille nuances de la vie humaine, seulement à partir d’Aristophane ou seul
s aillent, de peuple en peuple et de siècle en siècle, cherchant leur vie jusqu’au jour où elles revêtent définitivement la
osité publique et aux quolibets des marquis. Ces gens-là passent leur vie à se chercher sans se rencontrer, ignorants, ils
s et défensives et des autres vêtements qu’ils ont aimés pendant leur vie . Nous ne saurions reconnaître cette série de bien
st mort, emportant, avec soi, dans sa tombe ignorée, un lambeau de la vie et de l’histoire universelles ! En vain les curie
ur et du sourire ! À Dieu ne plaise que nous tentions d’écrire ici la vie entière de mademoiselle Mars ; un chapitre comple
quet ! Hélas ! quand mademoiselle Mars prit congé du théâtre et de la vie , il nous sembla que c’était là un de ces bruits i
endait les noms qui devaient compléter le couronnement de cette belle vie . Il y a des voleurs bien bêtes et bien cruels ; t
apportent, en ce monde, et dont elles usent largement, d’ôter de leur vie , les premières années inutiles, les années sans a
plutôt moi qui ne veux plus de vous ; de vous à qui j’ai consacré ma vie et mon génie et les chefs-d’œuvre des maîtres ; d
ce temps-ci, l’artiste qui a duré le plus longtemps, qui a vécu d’une vie à la fois plus entière et plus hautaine, à coup s
eille et laide à vingt ans ! De plus anciens que nous, raconteront la vie et le combat de mademoiselle Mars ; nous autres,
es jusqu’à la fin ; celui-ci austère, sérieux, solennel, même dans sa vie  ; celui-là bienveillant, aimable, charmant, plein
eux que cela, racontaient, en souriant, les heureuses misères de leur vie , et leur théâtre fermé. La femme est jeune, belle
orgueil, soit dans les petites, soit dans les grandes aventures de sa vie  ; attentive, et ne négligeant aucun détail, elle
t un coup d’œil railleur qui ne disait rien de bon. Enfin, dans cette vie active, occupée, en plein bruit poétique, elle n’
se cacha pour mourir. Elle tenait à sa gloire, et jusqu’au bout de sa vie elle se battit, pied à pied, contre la vieillesse
ce style muqueux, morose et glaçant d’une main lourde et dolente ? La vie où est-elle, dans ces pages que l’ennui frappe so
de mademoiselle Mars ! — Elle avait donné à la critique un peu de sa vie et de son accent, un peu de son vif regard et de
dégage de ton corps ! Douce chaleur, abandonne ce beau visage ! noble vie , animée des plus correctes passions, rentre dans
arité et de ce mérite quitter le théâtre, en effet c’était quitter la vie . Mademoiselle Mars aimait, à en mourir de joie, l
ue la petite Monvel, qui était leur pensionnaire, commençait sa douce vie par des chansons. Avec beaucoup moins de respect
ns ! Au contraire, et sur les bords opposés, voyez d’un coup d’œil la vie admirablement heureuse de mademoiselle Mars. Ces
femme en aide à ses victoires, cet entassement de tout ce qui fait la vie fortunée, splendide, radieuse… Eh bien ! s’il fau
e sa légataire universelle. Aujourd’hui l’enfant glane, et cherche sa vie , à travers ces domaines, ravagés par mademoiselle
22 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
compose, élevant les faits à l’idéal, agrandissant les aspects de la vie , ajoutant aux richesses de la civilisation. La po
le confondre avec le goût théâtral. Ce goût naît du besoin de voir la vie où elle n’est pas. Il trahit l’empire de la parti
sses du foyer domestique ; dans ce drame long, monotone et doux de la vie de famille ; dans le retour régulier de ce qu’att
eu touchants que la Providence entremêle à l’épopée de chacune de nos vies  ; dans le souvenir respectueux des vertus réelles
e la terre natale, de tous ses enfants, de tous ses intérêts; dans la vie intérieure du cœur, vaste et profond théâtre où,
suffit de ceux qui, en quelques traits, consacrent et symbolisent sa vie sérieuse, active et tranquille. » Vinet a eu pou
d les désirs insatiables de nos cœurs et les amères déceptions que la vie nous réserve toujours. Tous veulent boire, et il
il n’y a personne qui trouve de quoi étancher sa soif. Le cœur et la vie ne semblent pas faits l’un pour l’autre. Que réso
d’une telle contradiction ? Rabaisserons-nous le cœur au niveau de la vie , ou chercherons-nous les moyens d’élever la vie a
cœur au niveau de la vie, ou chercherons-nous les moyens d’élever la vie au niveau du cœur ? Telle est la question que pos
les vous répondent en répétant l’une après l’autre : « Peu importe la vie , pourvu que le cœur ne s abaisse pas. » III.
n’est pas de Phèdre seulement, c’est de l’ensemble de son cœur que la vie intime de Racine sert à nous rendre compte. On le
tout un drame dans l’œuvre de Racine, un drame qui est l’image de sa vie , qui a ses péripéties, son mouvement progressif,
si recueillis et si pénétrants, méditèrent plus d’une fois sur cette vie aussi riche en instructions chrétiennes que celle
esses de cœur; aussi le suit-il avec sympathie dans les détails de sa vie et de son œuvre. Il dit cette verve inépuisable,
bras de deux religieuses qu’il avait comblées de ses bienfaits. » La vie de Molière, comme celle de Racine, se réfléchit d
23 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
tudie le temps où il a vécu, les livres où il a puisé, sa société, sa vie , ses passions, tout ce qui a ému son cœur, éclair
Pour entendre Molière, je me plais à le répéter, il faut connaître sa vie , ses habitudes, ses sociétés, et son siècle ; il
ne étude plus importante encore, c’est de chercher les passions et la vie d’un auteur dans ses propres ouvrages. Cette idée
une autorité dans la langue. Il me reste à parler des Mémoires sur la vie de Molière, par Grimarest ; Mémoires que j’ai cru
ont tombés, et la critique sévère de Boileau. « Pour ce qui est de la vie de Molière, écrivait Boileau, franchement ce n’es
te qu’on en parle ; il est fait par un homme qui ne savait rien de la vie de Molière ; et il se trompe dans tout, ne sachan
lement ces documents, qui ont été publiés, ne contredisent en rien la Vie de Molière par Grimarest, mais ils y ajoutent peu
l’homme qui devait le mieux connaître toutes les circonstances de la vie de Molière : ce qui prouve au moins que si ces Mé
teintes ? Mon intention n’est pas de soutenir que les Mémoires sur la vie de Molière sont exempts d’erreurs. Le travail que
t un recueil précieux de tout ce qui a été écrit d’intéressant sur la vie et les ouvrages de Molière dans le siècle où il a
issant tout ce que les critiques les plus distingués ont écrit sur la vie et les ouvrages de Molière, j’ai tracé, sans en a
eur de celui qui les donne. » L. AIMÉ-MARTIN. Le 15 janvier 1824. Vie de Molière par Grimarest. Il y a lieu de s’ét
. Il y a lieu de s’étonner que personne n’ait encore recherché la vie de M. de Molière pour nous la donner. On doit s’i
te que le public me saura bon gré d’avoir travaillé : je lui donne la vie d’une personne qui l’occupe si souvent, d’un aute
e la manière dont elle devait se conduire pour passer heureusement la vie ensemble, elle ne profitait point de ses leçons,
olière à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la vie d’un homme dont la mémoire doit lui être chère. U
familier avec lequel il pourrait avec plus de satisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé et à ses principe
t par leur présence importune les moments les plus agréables de notre vie . Baron ne fut pas moins vif que Molière sur les s
fession. En voici un exemple, qui est un des plus beaux traits de sa vie  : Un homme, dont le nom de famille était Mignot,
posées aux sentiments et à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la vie tranquille, et la mienne est agitée par une infin
ois plus raisonnable que je ne le suis, veut jouir agréablement de la vie  ; elle va son chemin ; et, assurée par son innoce
e, on tomba sur la morale vers les trois heures du matin. « Que notre vie est peu de chose ! dit Chapelle ; qu’elle est rem
ui, morbleu ! chagrins, injustices, malheurs de tous côtés dans cette vie  ! — Tu as, parbleu, raison, mon cher ami, répondi
épondit J… en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que
faire à entreprendre mal à propos : c’est la dernière action de notre vie , il n’en faut pas manquer le mérite. On serait as
n, ou du moins en avoir tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle, fatigué d’entendre to
pièce. Les comédiens voulurent absolument qu’il y eût double part sa vie durant toutes les fois qu’on la jouerait ; ce qui
appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron : « Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, j
e font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie . » Un instant après il lui prit une toux extrêmem
nait l’hospitalité. Elles lui prodiguèrent, à ce dernier moment de sa vie , tout le secours édifiant que l’on pouvait attend
onnes de sa naissance ; on doit l’avoir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportés ; et ses ouvrages font juger d
t tous leurs efforts inutilement pour rabaisser son mérite pendant sa vie , s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer
nt été faire plutôt l’histoire du théâtre de Molière, que composer sa vie  ? Il m’eût fallu continuellement rebattre la même
l’estime des connaisseurs. Ainsi, n’ayant eu en vue que de donner la Vie de Molière, j’ai cru que je devais me dispenser d
é dans les faits qui ont donné occasion aux principales actions de sa vie , et qui m’ont aidé à faire connaître son caractèr
re a été avocat. « Voilà tout ce que nous avons pu recueillir sur la vie du fameux Molière : il a été pour le comique ce q
esseurs les plus illustres n’ont pu égaler. »(Extrait en partie de la Vie de Molière, écrite en 1724.) Histoire de la t
à cité un trait de leur bienfaisante courtoisie dans un passage de la Vie de Molière tiré des Mémoires de d’Assoucy. En voi
rendre aucuns aliments… A moins d’un coup du ciel, c’était fait de ma vie . Mais enfin la Providence, qui ne m’abandonna jam
exercer de pareilles vertus, et venir, comme la Providence, rendre la vie à un infortuné qui se croyait oublié du monde ent
dait. Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt jugea bien que sa vie n’était pas en sûreté, et sur-le-champ il revint
n dit Baron135. » Baron mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie , qu’on ignore encore aujourd’hui l’âge qu’il avai
ette notice. Ceux qui auraient la curiosité de connaître en détail la vie de ce grand acteur peuvent consulter : 1° La Let
de Molière en 1659 ; il y reste jusqu’en 1663. On ne sait rien de sa vie ni des rôles qu’ils remplissent. Gueret, dans sa
l pourrait bien s’être trompé, ainsi que l’auteur de la Lettre sur la Vie de Molière et des comédiens de son temps, qui dit
e la bonne foi de l’historien. » (M…au sujet d’une brochure intitulée Vie de Molière, 1739.) 22. Ces notes furent publiées
Ces notes furent publiées en 1824. Déjà M. Taschereau avait donné une Vie de Molière à la tête de son édition des œuvres de
de tous les faits recueillis ici pour la première fois. Cette seconde Vie de Molière, dont je suis loin de contester le mér
re tragique sous le règne de Louis XIII. L’auteur d’une lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et les comédiens de so
, frère du grand Condé, âgé de sept ans, fut un de ses condisciples. ( Vie de Molière par La Grange, préface de l’édition de
éface de l’édition de 1682.) 28. Chapelle, célèbre par sa gaieté, sa vie insouciante, et par le Voyage qu’il composa avec
l n’y avait pas de jour qu’il ne se battit en duel, et l’auteur de sa Vie a remarqué que ce fut presque toujours en qualité
peut présumer cependant, d’après l’aveu de Grimarest, à la fin de la Vie , et surtout d’après la comédie satirique d’Élomir
lors des leçons particulières de ce dernier. (Ménagiana, page 9 ; et Vie de Scaramouche, par Mezzetin.) L’abbé Tallemant,
a comédie, eut quelque part à ce choix. (Ce passage est extrait d’une Vie de Molière, peu connue, écrite en 1724. Nous auro
Molière d’aller le rejoindre à Béziers. Ainsi voilà huit années de la vie de Molière dont tous les détails nous sont inconn
nous fournit quelques détails pleins d’intérêt sur cette époque de la vie de Molière, sur son voyage, et sur la générosité
ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie . Jamais plus gueux ne fut plus gras ; Et quoi qu’
ocuments authentiques qui nous soient parvenus sur cette époque de la vie de Molière. 48. C’est-à-dire quelque employé ou
que commença entre Mignard et Molière une amitié qui dura toute leur vie . Mignard a laissé à la postérité le portrait de M
du au talent de Mignard un hommage qui mérita les éloges de Boileau. ( Vie de Mignard, in-12, 1630, p. 55.) 51. Ce début eu
le roi avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre. ( Vie de Molière, par La Grange.) 52. Nous rétablisson
mmandeur, sortit un jour au second acte de la comédie. L’auteur d’une Vie de Molière, écrite en 1724, dit que le duc de La
rsonne contemporaine qui m’a assuré l’avoir vu de ses propres yeux. »( Vie de Molière, écrite en 1724). 59. Floridor entra
, avoua ingénument qu’il lui devait toute la beauté de son action. » ( Vie de Scaramouche, par Mezzetin, page 188.) Voici un
que l’auteur ne fait qu’indiquer ! Il était temps encore d’écrire la vie de Molière, et le simple récit d’un de ses souper
30.) 84. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière, à la suite de la Vie . 85. Cette pièce ancienne, mais raccommodée par
ent souvent leurs plus heureuses inspirations. (Voyez Mémoires sur la vie de Racine, page 68 ; Vie de Molière, écrite en 17
ureuses inspirations. (Voyez Mémoires sur la vie de Racine, page 68 ; Vie de Molière, écrite en 1724 ; Commentaires de Bros
ugement ne s’épuisent jamais. (Grimarest, Réponse à la critique de la Vie de M. de Molière.).On trouve dans les Anecdotes l
voudrais bien ressembler au misanthrope ! c’est un honnête homme ! » ( Vie du duc de Montausier, tome II, p. 129.) Dangeau r
ez, sur l’anecdote relative à Tartuffe, les Mémoires pour servir à la vie de Chapelle, par Saint-Marc, pages 71 et 74.) 10
Louis Racine raconte aussi cette anecdote. (Voyez les Mémoires sur la vie de Jean Racine, tome I des Œuvres de Racine, édit
ont, il nous est inconnu. 112. L’auteur de la Lettre critique sur la vie de Molière dit que ce valet, qui ne savait pas ch
t les vers furent vus de toute la cour, et la réjouirent. » (Voyez la Vie de Benserade à la tête de ses œuvres.) Pour bien
sique sur le même sujet, reprit tout ce qu’il avait prêté à Molière. ( Vie de Molière, écrite en 1724.) 123. Molière est mo
re obtenu par prière Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière. ( Vie de Molière, écrite en 1724). 129. Le nom d’Élom
lui de Molière. Cette pièce renferme quelques détails précieux sur la vie de Molière, dont nous avons fait usage dans les n
ait demeuré imparfait, sans ce trait d’infidélité qui met en péril la vie de son bienfaiteur. Je ne parle point du Festin
24 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ère, l’homme et le comédien Autant peut-être que l’histoire de sa vie et la critique de ses œuvres, la personne de Moli
pe. Si un homme offre plusieurs aspects aux différentes époques de sa vie et, pour ainsi dire, ne se ressemble pas à lui-mê
elle qui décide les deux époux, quelque temps séparés, à reprendre la vie commune. Aux « parties » de la Croix de Lorraine,
à distance si belle figure autour du grand Condé. III Après la vie mondaine de Molière et ses relations d’amitié, tâ
de Molière et ses relations d’amitié, tâchons de pénétrer jusqu’à sa vie intime et de surprendre l’homme lui-même avec son
e, dit-il, tel qu’il est et même quel qu’il soit. J’entrevois dans sa vie intime de terribles défaillances ; c’était, comme
ulier, il me plaît fort, après y avoir regardé, de ne trouver dans sa vie aucune des « terribles défaillances » entrevues p
és par la façon dont il emploie l’éternel ressort du théâtre et de la vie , l’argent, par la promptitude avec laquelle Valèr
de saisir et de montrer le ridicule, il se manifeste partout dans sa vie . En dépit de la résolution qui lui fit quitter la
ité sophistique et de spécieux. Pour sa morale et sa conception de la vie , c’est encore son théâtre qui peut nous en donner
’indulgence pour les faiblesses de notre nature, la conviction que la vie est bonne en elle-même et qu’il faut en jouir, la
rante gaîté ou la morale trop large reposent sur la même notion de la vie . Dans tout cela, il faut le reconnaître, la pensé
e d’être de purs disciples, il se forma surtout par la pratique de la vie  ; or, son existence, tant à Paris qu’en province,
hrétien ou même un stoïcien ? Il fut donc un épicurien, prenant de la vie tout ce qu’elle mettait à sa portée de désirable 
chrétien. Cherchant le bonheur en ce monde, l’épicurien demande à la vie tout ce qu’elle peut donner. Ce rat le cas de Mol
s par leur nom : avec un sentiment très vif du charme que met dans la vie un entourage familier de belles choses, Molière n
urien ; il y faut encore et surtout l’amour. Il ne manqua pas dans la vie de Molière. Sans parler de la passion qui lui fit
r, à la place qu’il y donne à l’amour, celle que l’amour tint dans sa vie . Il était jaloux, et il peint toutes les sortes d
ens ou modérer leurs regrets, l’esprit de sacrifice et l’espoir d’une vie future. Molière, lui, « était né avec les dernièr
i, comme ailleurs, il faut tenir compte des époques différentes de sa vie . Je ne vois guère sous cet aspect le Molière jeun
es la morale épicurienne à laquelle il avait donné la direction de sa vie . Les voluptueux sont tristes, et l’on sait avec q
us pourrons. Leur plus grand faible, c’est l’amour qu’ils ont pour la vie , et nous en profitons, nous autres, par notre pom
fin que, par surcroit, il souffrait de l’estomac, et sur la fin de sa vie , ne pouvait plus se nourrir que de lait. Ce qui p
ne profession si opposée à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la vie tranquille ; et la mienne est agitée par une infi
Prosper ; il eut Jodelet pour camarade. Mais surtout il fut toute sa vie l’élève et l’ami du grand Scaramouche. Aussi, éco
eux, à les incarner eux-mêmes, la gloire et la joie d’en prolonger la vie par le livre ne leur semblaient pas valoir le tem
emporains, Molière n’a point perdu quelque chose. La conception de la vie réalisée par son existence est largement humaine,
25 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
me évangélique, du grand homme qui fit acte de chrétien en donnant sa vie pour le salut de son ennemi. De pareilles apothéo
nts. Ses jeunes gens aiment pour le seul plaisir d’aimer, comme si la vie n’était rien sans l’amour, comme si l’amour était
si la vie n’était rien sans l’amour, comme si l’amour était toute la vie . Tableau charmant qu’il oppose au tableau de l’am
ier, il ne suffit pas de connaître ses ouvrages, il faut connaître sa vie . Sans cette étude préliminaire, on ne saura jamai
u de sa troupe, cette troupe à laquelle il devait tout donner même sa vie , observant Beauval, Brécourt, Du Croisy, les Béja
vient d’élever une statue. Tel fut le sort de Molière. Là s’arrête sa vie , mais ne s’arrêtent pas les. tribulations. L’hist
es par la vertu et par le génie, après une étude consciencieuse de la vie et des ouvrages de Molière, vint dire à la France
lents de ce rare génie ; la passion cruelle qui fit le tourment de sa vie , et le charme de ses beaux ouvrages ; en un mot,
rdue Accourt, se précipite, et, tombant étendue Près de ce corps sans vie , elle fait retentir Des sanglots où se mêle un ta
livre en livre, Manque enfin de pâture… alors il songe à vivre, Et la vie apparaît à son cœur de vingt ans Belle, riche, ét
t enfin un élément ; À cette âme, où l’instinct l’emporte, Il faut la vie errante et forte, La passion, le mouvement ! L’a
Pourtant, toujours en proie à ce conflit brûlant Qui consumait sa vie et doublait son talent, Il n’était pas heureux ;
ivre du monde. La gloire est à ce prix : hélas ! pour l’obtenir, La vie est l’hécatombe offerte à l’avenir ; L’âme va s’é
s se pressaient Ses amis accourus, sa troupe désolée Par qui sa noble vie est alors rappelée, Qui redit ses bienfaits et pl
à Paris, qu’il y a fait ses études, qu’il y a passé presque toute sa vie , qu’il y a exercé sa profession, qu’il y a écrit
le pouvant faire absolument. Il joua donc, et cet effort lui coûta la vie .   7. « La postérité saura peut-être la fin de
26 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
nous avons cherché à dessiner l’attitude qu’il avait prise pendant sa vie , en face de cette « seule chose nécessaire. » Ple
n des hommes et du ciel, c’était de ne pas partager ce qui faisait la vie même de l’école, son amour, sa passion pour les a
donné de quinquina » (remède nouveau alors) (16), et sur la fin de sa vie , dans un moment d’enthousiasme, entonner en l’hon
phique, d’où découle avec les règles pratiques pour la conduite de la vie la moralité elle-même ; de ce principe que possèd
, — influence qui gagne le cœur, s’insinue jusqu’au centre même de la vie , et de là transforme l’homme tout entier, — et le
son ami, et ferma les yeux en lui disant : « Vous voyez ce qu’est la vie de l’homme. » Or, il faut l’avouer, le nouveau d
admirations faciles. Les passions qui devaient plus tard troubler sa vie , commençaient à s’agiter dans son sein, essayant
rônée par le maître n’est-elle pas celle qui remplit les œuvres et la vie de son illustre élève ? Quelque tristesse que nou
que Ton peut appeler celle de l’homme naturel bien né, et que dans sa vie il réalise bien mieux que La Fontaine dans la sie
n qui le cite (56). — Gassendi enfin désigne nettement pour but de la vie le bonheur et le bien à cause du bonheur. Est-ce
’occupais de l’œuvre, et voici que l’œuvre vient se confondre avec la vie tout entière de l’auteur. Depuis la sortie du col
s la sortie du collège jusqu’à sa mort, je parcours d’un regard cette vie de Molière, et le même mot la résume : Molière ai
humain et ses misères… Torturé par la douleur physique, fatigué de sa vie même et réduit à s’écrier un jour que les chaînes
soler de notre mésaventure. M. Cousin, en effet, avait déclaré que la vie de Gassendi avait été consacrée à renouveler Épic
etit ouvrage est rempli d’un suc précieux : Medulla seatet. Si de sa vie nous passons à ses écrits, pour que ces critiques
es objections, p.256) 46. Le Dépit amoureux, acte IV, sc. ii. 47. Vie de Molière. 48. Cinquièmes objections, p. 300.
27 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ces deux théâtres. Le dixième volume de cette Histoire rassemblera la vie de Molière et celle de Racine, plusieurs articles
la maîtresse la plus illustre de Charles II. Cet homme qui passait sa vie dans le plus grand monde, en connaissait parfaite
rment à leur tour celui d’assassiner l’oncle ? Qu’Éraste lui sauve la vie  ? Que l’oncle se raccommode avec lui ? Qu’il cons
elles-mêmes aucunes des circonstances d’une action humaine, ou de la vie civile, il fallait lier ces scènes à un motif int
es pour produire des ouvrages excellents. » Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, voici le jugement que
ait profession de fournir le théâtre, et d’entretenir durant toute sa vie la satisfaction des bourgeois, ne peut souffrir d
faisait l’entretien, tracer une image fidèle d’une des parties de sa vie civile, en copiant le langage et le caractère des
y donna lieu. Nous nous servirons du récit de Grimarest, auteur d’une Vie de Molière qui parut en 1705, mais avec beaucoup
ait pas beaucoup divertir. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Voyez la scène V
gleterre, Monsieur, et Madame. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
émoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
ginale] Nouvelles nouvelles, troisième partie. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
des menus plaisirs de la Maison du roi. a. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et dans la Vie de Mol
. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, et dans la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages,
place, à la représentation suivante de cette pièce. » L’auteur de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages,
[Note marginale] Mlle de Brie. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]On se révol
, la dernière le 12 août, Registre de Molière. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
es jugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. M. de Visé dans
e lui donner des louanges. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Il fut comp
Paris, 1739, tome III, p. 247. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. [*]Le fameux com
*. [Note marginale] C’est-à-dire le 5 avril. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Grimarest ne parle
ote marginale] Ordinaire de la Musique du roi. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Ce fut à cette fo
en spectacle avec succès pendant du temps. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Grimarest avance u
morale et de bouffonneries. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
uvre qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui qu’il passait sa vie à prier Dieu, et qu’il n’avait pas souvent de quo
et qu’il n’avait pas souvent de quoi manger, ajoutait : “Tu passes ta vie à prier Dieu, il te laisse mourir de faim, prend
n vers : et c’est le seul que l’on joue aujourd’hui. » Mémoire sur la vie de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur l
Mémoire sur la vie de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. *. [Note marginale]
u Tartuffe, sous l’année 1669. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
ie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Cette comédie, qu
pour les comédies de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. c. Il fut proposé, f
ale] Voyez l’Avis au lecteur de L’Amour médecin. 1. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest, p. 76. [*]. [Note mar
rginale] Vie de Molière, par Grimarest, p. 76. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
suis lasse de tes débauches. Je veux que tout le monde sache ta belle vie , & à quelle heure tu reviens au logis. Tofan,
trouvé de quoi se disculper. Elle appelle sa servante, qui savoit sa vie , & qui lui rendoit charitablement tous les se
de toi. Je vais appeller tes parents, & les instruire de ta bonne vie . Ils te traiteront comme ils voudront ; mais pour
ualité, & si vous aviez eu l’impudence de l’entreprendre de votre vie , je vous aurois dévisagé. Vous m’avez battue hier
-elle à ses freres, qu’il veut m’obliger à vous faire le détail de sa vie . Je suis bien persuadée que ce qu’il vous a dit l
ivre à son ordinaire, il est allé coucher avec une femme de mauvaise vie , & qu’après son réveil s’étant trouvé le fil
eues pour lui, va crier à minuit que vous êtes une femme de mauvaise vie . Mais, Messieurs, vous l’avez voulu, & c’est
s je sais bien que, si j’étois en votre place, il lui en coûteroit la vie . Les freres, outrés au dernier point, mais toutef
y avois déja été attrapée deux ou trois fois. On a imprimé, dans une vie de Pocquelin & dans l’Histoire du Théâtre, qu
29 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e devra élever350. Qu’elle s’exerce d’avance à tous les devoirs de sa vie future par la soumission, et qu’elle n’oublie qu’
e devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants deviennent sa vie  ; que le monde, les plaisirs de toute sorte353, l
t de grâce et d’agrément que l’homme tout seul ne peut mettre dans la vie commune380. Qu’elle soit indulgente, polie ; qu’e
ent percer son mépris, son indignation contre celles qui passent leur vie à inspirer de l’amour sans avoir rien que de la v
On trouverait plutôt à redire aux femmes qui, dans la pratique de la vie , par une monstruosité morale déjà signalée409, mê
le à la situation où vous devez être. » J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III. 358. Le T
VII. 387. Le Misanthrope, act. III, sc. V.  388. Voiries diverses vies de Molière, et particulièrement J. Taschereau, Hi
es vies de Molière, et particulièrement J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, N
des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, part. II. Voir aussi plus loin, chap.
30 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ier 1673, & (A) mourut le même jour. Voilà ce que j’ai tiré de sa Vie imprimée à la tête de ses Oeuvres. J’eusse peut-ê
que ce soit, en copiant quelque chose de ce qui se trouve dans cette Vie de Moliere. On n’y a point raporté un fait que bi
quoique fort malade, d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte dans sa vie « Lea 17. Fevrierb 1673, jour de la quatriéme rep
e épitaphe Françoisee : Cy git qui parut sur la Scene Le singe de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant
, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant de la Mort, ainsi que de la Vie , Estre l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bi
nez de juger des choses avec indulgence. Ellef recommença bien-tôt sa vie avec plus d’éclat que jamais.... gMoliere averti
e Mr. Despreaux. †††. Jugem. sur les Poëtes, to. 5, n. 1520. a. Vie de Moliere à la tête de ses Oeuvres : je me sers
la Guerin, auparavant femme & veuve de Moliere, pag. 38, 39. d. Vie de Moliere fol. * 3. e. Elle est dans le i.  
31 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
ation tomba insensiblement, vers les trois heures du matin. Que notre vie est peu de chose, dit Chapelle ! qu’elle est remp
ui, morbleu ! chagrins, injustices, malheurs de tous côtés dans cette vie -ci. Tu as parbleu raison ! Mon cher ami, répondit
Tu as parbleu raison ! Mon cher ami, répondit J… en l’embrassant ; la vie est un pauvre partage : quittons-la, pour ne poin
affaire à entreprendre mal-à-propos ; c’est la dernière action de la vie , il n’en faut pas manquer le mérite. On serait as
32 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
er au dialogue plus d’élan et de dignité, de l’élever au-dessus de la vie réelle, c’est seulement de le rendre plus vif et
titude ; ainsi l’unité de temps se présente ici comme d’elle-même. La vie domestique ou sociale, qui forme le cercle où se
vé dans une classe inférieure, Molière eut l’avantage de connaître la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il sut tr
al la morale que l’on peut attendre de la comédie ; c’est l’art de la vie , l’application de la science des mœurs : sous ce
mais qui peuvent pourtant se rencontrer dans le cours ordinaire de la vie  ; les exceptions, les bizarreries hors de la natu
Molière ; cette pièce et d’autres qu’il a composées vers la fin de sa vie , telles que Monsieur de Pourceaugnac, La Comtesse
ence, avec ses éternels plaidoyers en faveur du cours ordinaire de la vie , c’est lui que Molière a voulu peindre comme l’ho
l’entourent, il a parfaitement raison de préférer la solitude « à la vie du monde. Rousseau a déjà relevé cette ambiguïté
it pour la farce : aussi a-t-il écrit des farces jusqu’à la fin de sa vie . Ses pièces sérieuses en vers offrent toujours de
oétique, mais sont uniquement fondés sur cette froide imitation de la vie réelle, qui ne peut jamais satisfaire les besoins
e toutes. L’auteur connaissait par expérience la passion du jeu et la vie qu’elle fait mener ; aussi sa pièce est-elle un t
autres nations, les sujets comiques sont presque tous puisés dans la vie bourgeoise, et cela par des motifs très faciles à
des pièces que l’on nomme en France de haut comique, ce n’est pas la vie mais c’est la société, cette lutte continuelle de
aité de la poésie, au sérieux composé d’une imitation prosaïque de la vie , et à des applications d’utilité journalière, déc
rt supérieur aux auteurs qui se bornent à une stricte imitation de la vie . Il y a même des idées à recueillir dans l’étude
ques. Aussi, j’admire dans ces productions légères, un mouvement, une vie , un attrait, que je ne trouve souvent pas en Fran
es Français, et même à leur comédie en habit de cour, un peu de cette vie dans les détails, de cette réalité, de cette mani
ntassent sur un de ces moments d’abandon si rares tout le superflu de vie qu’ils avaient retenu en eux-mêmes, et qui devrai
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
i le destin jaloux veut épargner ses jours,  Je donnerai deux fois ma vie . Horace. Quoi ! si mes premiers feux, ranimant le
Heureuse également, en des liens si doux,  De perdre ou de passer la vie  ! MOLIERE. Intermede III. Scene VII. Dialogue e
mene. Philinte. Quand je plaisois à tes yeux, J’étois content de ma vie , Et ne voyois Rois ni Dieux Dont le sort me fît e
si digne d’envie, Me chérit plus que le jour ; Et moi, je perdrois la vie Pour lui montrer mon amour. Philinte. Mais si d’u
34 (1801) Moliérana « Préface »
donné des éditions des œuvres de Molière, les ont fait précéder de la vie de cet illustre comique. De toutes ces vies compa
es ont fait précéder de la vie de cet illustre comique. De toutes ces vies comparées les unes aux autres, aucune n’a la même
cunes que nous avons composé cet ana. Après une esquisse rapide de la vie de Molière et un catalogue raisonné, mais court,
35 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
évérence, au sentiment de certains fanatiques, à scruter des faits de vie intime où l’honneur du poète serait engagé. Je me
quer dans son œuvre, imaginent d’étendre cette prohibition jusqu’à sa vie et à celle de sa femme, c’est là une façon si étr
estions fort au-dessus de celles qui se rattachent a l’histoire de sa vie , c’est un point qu’il est juste de concéder. Reco
me, et, pour en saisir l’esprit, pas n’est besoin de pénétrer dans la vie intime de celui qui l’a écrit. Mais n’a-t-il pas
nt il est le premier à rougir ? Ici donc encore la connaissance de la vie du poète est d’un grand secours pour l’intelligen
, en les entretenant des découvertes les plus récentes relatives à la vie du grand poète comique, en leur soumettant les ob
euvent soulever. II. La belle-mère de Molière. Il y a, dans la vie de Molière, deux problèmes qu’on pourra discuter
e5. L’auteur était déjà connu par une thèse agréable sur Marivaux, sa vie et ses œuvres, un joli sujet qui a porté bonheur
n et en homme d’esprit. Mais il est moins facile de tirer parti de la vie de Molière, tant de fois étudiée déjà, que de cel
héâtre, leurs longues pérégrinations dans le Midi de la France, cette vie nomade sur laquelle justement M. Larroumet nous d
ienne n’a jamais eu de bontés pour son camarade, pour l’associé de sa vie errante, pourquoi vous appliquez-vous à démontrer
rmande légataire universelle en usufruit, recevra tous les revenus sa vie durant, mais elle les emploiera en œuvres pies, c
lus âgé qu’elle de vingt ans, eut le tort et le malheur d’associer sa vie , ont fourni matière à d’amples controverses. Bien
qu’était Guichard et pourquoi Lulli l’accusa de vouloir attenter à sa vie . IV. L’affaire Guichard. Henri Guichard po
masque de l’anonyme ; mais enfin les honnêtes femmes, celles dont la vie modeste et régulière appelle le respect et repous
s observations. Mais le judicieux auteur des Notes historiques sur la vie de Molière ne concluait point de ces erreurs (don
coulisses, car il dénote une profonde connaissance des mœurs et de la vie des comédiens ; il part d’une femme, d’une comédi
bibliothèque de l’Arsenal. Tralage était au courant des secrets de la vie galante à Paris et des scandales qui se produisai
ne sorte de catalogue des comédiens de son temps qui se livrent à une vie déréglée, et il y inscrit : « La femme de Molière
solument différente dans le livre intitulé : Les points obscurs de la vie de Molière, où je disais : « La plupart des anci
croit certain que Molière a été condamné par sa femme à jouer dans la vie le rôle de Sganarelle. Ici, je demande à conserve
it-il, la pratique en est constante : on prive des sacrements et à la vie et à la mort ceux qui jouent la comédie, s’ils ne
dien Rosimond, quoiqu’il passât pour bon chrétien et eût composé’ des Vies des Saints fort édifiantes ; elle le fut plus tar
donnée au trésorier de la Bourse de Languedoc, fonctionnaire nommé à vie par les États : J’ay receu de Monsieur le secq t
’hui la maison de Molière, et à qui l’on doit un si joli livre sur la vie de notre grand poète comique, se ferait, je n’en
que M. Lalauze a gravé pour l’ouvrage intitulé : points obscurs de la vie de Molière. Je reproduis ici presque en entier, p
ication fournie par celui qui écrit ces lignes, dans son livre sur la vie de Molière. On s’égare, avais-je dit, et l’on s
hetés, les honteuses transactions qui sont le cortège ordinaire de la vie sociale. De la Port-Royal et ses solitaires. De
ommunié et les rigoureux prescripteurs du théâtre : « Goujet, dans sa Vie de Nicole, traite comme il doit un sot conte qui
e et trop rigoriste, le bon sens, la juste mesure et la science de la vie , comme il a posé Cléante en face de Tartuffe, pou
Hamlet. Molière, Dante, Cervantes, Shakespeare, s’ils revenaient a la vie , souriraient sans doute de ce rôle de sphinx qu’o
nts ont bien voulu accorder quelque valeur : Les points obscurs de la vie de Molière. 5. Numéros des 1er mai et 15 juin 18
Revue des Deux-Mondes cités plus haut. 10. Les points obscurs de la vie de Molière, p. 302. 11. Études critiques, p. 18
36 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
génie. Tout l’ouvrage est précédé d’un Discours préliminaire et d’une Vie de Molière. Dans le Discours préliminaire, m’élev
tes les vues éparses dans les différentes parties du Commentaire. La Vie de Molière a été écrite plusieurs fois. Grimarest
our les personnes et les mœurs. Quant aux événements ordinaires de la vie , ils ne se ressemblaient pas moins à Rome et dans
tempérament qui est excellente pour s’étourdir sur les misères de la vie . Térence a cette plaisanterie de réflexion que fa
omédie véritable, de la comédie de caractère et de mœurs, image de la vie commune et contemporaine. Sa tentative réussit, m
xtrême ; mais qui, grave et moral dans les habitudes ordinaires de la vie , porte, dans ses amusements, un besoin d’émotions
à ses comédies proprement dites, ce ne sont point des tableaux de la vie ordinaire et de la nature réelle ; ce sont les je
lieu mourant, pour retenir le pouvoir qui allait lui échapper avec la vie . Peu après, il avait été spectateur de la Fronde,
entions, de rivalités comiques. Les circonstances particulières de la vie de Molière le placèrent successivement dans les s
se rapporte encore à nous-mêmes, l’amour tient trop de place dans la vie pour n’en pas occuper aussi beaucoup sur la scène
plus entre eux : elle ne procède que par gradation. Les hasards de la vie humaine peuvent rapprocher instantanément deux pe
ur le proclamer Fauteur unique, le poète comique par excellence17. Vie de Molière Avertissement Cette Vie de Mol
mique par excellence17. Vie de Molière Avertissement Cette Vie de Molière, dans sa médiocre étendue, comprend to
mes remarquables avec qui Molière eut des rapports, je faisais, de la Vie de ce grand poète, une sorte d’histoire abrégée d
elles de la compilation sont les plus ridicules que je connaisse. Vie de Molière Plusieurs des circonstances essenti
ilosophe, que celui qui prescrivait la volupté, l’interpréta, dans sa vie comme dans ses vers, plutôt à la manière d’Horace
lui faire préférer à ce poste tranquille, avantageux et honorable, la vie inquiète, nécessiteuse et presque humiliante de c
mpures où ils vont puiser les contes ineptes dont ils barbouillent la vie des écrivains célèbres, et les interprétations ri
n. Ils conçurent l’un pour l’autre un attachement qui dura toute leur vie , et dont ils ne cessèrent de se donner des preuve
me contenter ici de peindre l’homme et de raconter les actions de sa vie . Une des plus importantes fut son mariage ; et ce
ait la fille de son ancienne maîtresse ; et Grimarest, qui écrivit la vie de Molière presque sous la dictée de Baron, son é
xcuse d’avoir interrompu, par cette longue discussion, le récit de la Vie de Molière ? La science des d’Hozier et des Chéri
uns accommodèrent l’affaire. M. et madame de Montalant passèrent leur vie à Argenteuil, où ils moururent sans postérité. Ap
es pensées sérieuses, ils se mirent à moraliser sur les misères de la vie , et à commenter cet axiome des anciens, que le pr
e le lendemain ils se sentirent résignés à supporter le fardeau de la vie . Il est une autre aventure où Molière et Chapelle
e le chef. Il l’avait formée lui-même dans les premières années de sa vie théâtrale ; et presque tous ceux qui la composaie
les foires de Paris et de la province. S’il eût continué ce genre de vie , sa jeunesse se serait flétrie dans les habitudes
incommodé d’une fluxion sur la poitrine avec, crachement de sang. Une vie douce et régulière, un exercice modéré de l’espri
la gloire, et de calmer cette autre passion qui fit le tourment d’une vie dont elle aurait pu faire les délices ? Il consen
hevêque. Les libelles calomnieux avaient poursuivi Molière pendant sa vie  : les épitaphes louangeuses furent entassées sur
on récit ; mais je n’ai rien à dire de madame Guérin : le reste de sa vie n’a droit qu’à mon silence123 . La troupe de Moli
ableau abrégé. 19. On pourrait remarquer que Molière signa, tonte sa vie ,Jean-Baptiste, et qu’ainsi il pourrait bien ne pa
fut enfermé au Havre avec loi par ordre de Mazarin. Vers la fin de sa vie , il tomba dans une dévotion excessive. Ce fut alo
mes dont vous parlez ; mais, tel que je suis, je n’ai rien fait en ma vie dont je sois véritablement content. 29. Le roi
ière, avec les notes de tous les commentateurs, et une Histoire de la Vie et des Ouvrages de Molière.Ce jeune écrivain n’a
de présence, d’absence, de rang, ni d’amitié. »Tous les traits de la vie de Chapelle attestent la parfaite ressemblance de
ment. » 73. Dans ces dernières années, on a réimprimé deux fois la Vie de Molière par Grimarest. Je n’ai point à m’infor
e récit très élégant, mais trop abrégé sans doute, qu’il a fait de la Vie de notre grand comique ; et Voltaire ignorait alo
0). Despréaux écrivait à Brossette (en 1706) :« Pour ce qui est de la Vie de Molière, franchement ce n’est point un ouvrage
ite qu’on en parle. Il est fait par un homme qui ne savait rien de la vie de Molière ; et il se trompe dans tout, ne sachan
ivait, quelques années plus tard, à ce même Brossette :« La prétendue Vie de Molière est tombée, dès sa naissance, dans un
, à laquelle il promettait de donner quelques soins,« cette misérable Vie , où on ne voit ni vérité, ni style, ni sens commu
emps à M. Chauvelin, maître des requêtes :« Outre que cette prétendue Vie de Molière est pitoyablement écrite, les traits h
épondu d’avance. Engageant Brossette, qui songeait aussi à écrire une Vie de Molière, à ne rien avancer que sur des témoign
son imagination au-delà des bornes du vrai. L’auteur de la prétendue Vie de Molière a trop consulté notre ami, et trop peu
it profession de fournir le théâtre, et d’entretenir, durant toute sa vie , la satisfaction des bourgeois, ne peut souffrir
infiniment dans son entretien. Grimarest (Réponse à la Critique de la Vie de M. de Molière) prétend tenir de gens qui l’ont
son érudition et son jugement ne s’épuisent jamais. Voltaire, dans sa Vie de Molière, rapporte les mêmes choses en beaucoup
37 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
VIE DE L’AUTEUR. Ce ne seroit pas un grand malheur
Oeuvres qu’il a composées, & qu’elle ignoreroit les détails de sa Vie comme nous ignorons à présent les détails de la V
les détails de sa Vie comme nous ignorons à présent les détails de la Vie de Plaute. Il faut néanmoins avouer que si nous s
nc à souhaiter que ceux qui ont entrepris jusqu’à present d’écrire la Vie de Moliere, se fussent principalement attachez à
claircissemens. Nous ne manquons point d’Ecrivains qui ont efleuré la Vie de cet excellent Comique. Le plus ancien que je c
excellent Comique. Le plus ancien que je connoisse est l’Auteur d’une Vie assez courte qui a été long-temps à la tête des E
joignoit à la profession de Comedien celle d’homme de lettres ; cette Vie n’est qu’un petit abregé qui contient des dates a
ui ne sont pas à mépriser. En 1688. on imprima une brochure intitulée Vie de la Guerin auparavant femme & veuve de Moli
rimarest Ecrivain de ce dernier siecle a entrepris de nous donner une Vie de Moliere ; & cet ouvrage a eu ses partisans
a eu ses partisans comme ses censeurs. On l’a blâmé d’avoir écrit la Vie de Baron en même temps que celle de Moliere ; de
yle dit que bien des gens lui avoient assuré un fait dont la premiere Vie de Moliere ne fait aucune mention, à savoir qu’il
savoit le rendoit capable d’en bien faire le personnage & que la vie qu’ils méneroient seroit bien plus agréable que c
la maniere dont elle devoit se conduire, pour passer heureusement la vie ensemble. Elle ne profitoit point de ses leçons,
ulgence. Cette Morale ne la changea point, elle recommença bientôt sa vie avec plus d’éclat que jamais. Des gens prenoient
son menage. J’aurai assez d’occasions d’en parler dans la suite de sa Vie  ; je reviens à l’histoire de ses ouvrages. La Pri
oliere à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la Vie d’un homme, dont la memoire doit lui être chere.
familier, avec lequel il pourroit avec plus de satisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé & à ses princ
nt par leur presence importune les momens les plus agreables de nôtre vie . Baron ne fut pas moins vif que Moliere sur les s
fession. En voici un exemple, qui fait un des plus beaux traits de sa vie . Un homme, dont le nom de famille étoit Mignot, &
sées aux sentimens & à l’humeur que j’ai presentement ? J’aime la vie tranquille ; & la mienne est agitée par une i
ois plus raisonnable que je ne le suis, veut jouïr agreablement de la vie  ; elle va son chemin ; & assurée par son inno
a Moliere est plus naturel que celui qu’on trouve du même ami dans la Vie de Moliere. †Chapelle, dit Mr. Grimarest, n’entr
ece, on tomba sur la morale vers les trois heures du matin. Que nôtre vie est peu de chose, dit Chapelle ! Qu’elle est remp
s. Oui morbleu, chagrins, injustice, malheur de tous côtez dans cette vie -ci ! Tu as parbleu raison, mon cher ami, répondit
ondit J... en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que serions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que
faire à entreprendre mal-à-propos : c’est la derniere action de nôtre vie , il n’en faut pas manquer le merite. On seroit as
n, ou du moins en avoir tant de coups, qu’il se souviendroit toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre toû
Piece. Les Comediens voulurent absolument qu’il y eût double part sa vie durant toutes les fois qu’on la joüeroit. Ce qui
sé de le justifier de l’accusation d’avoir encensé Moliere pendant sa vie & de l’avoir satyrisé après sa mort. Ceux qui
raindre les suites de son premier mouvement. *Celui qui a composé la Vie de Benserade que l’on voit à la tête de ses Poësi
erade sont dans le premier Intermede & dans le VI. On voit par la Vie de Bensserade, qu’ils furent faits pour une repre
avez grace à tousser. Ce fut cependant cette toux qui lui abbregea la vie parce qu’il la negligea trop, car d’ailleurs il é
serieux que celui des dernieres heures d’un homme dont il écrivoit la vie . *Le jour que l’on devoit donner la troisiéme re
e appeller sa femme, à qui il dit, en presence de Baron : Tant que ma vie a été mêlée également de douleur & de plaisir
e font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie . Un instant après il lui prit une toux extrêmemen
donnoit l’hospitalité. Elles lui donnerent à ce dernier moment de sa vie tout le secours édifiant que l’on pouvoit attendr
onnes de sa naissance ; on doit l’avoir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportez : & ses Ouvrages font juge
jamais sous la tombe eût enfermé Moliere. Ce detail essentiel à la vie de Moliere, est omis par M. Grimarest dont je rep
nde jaces, &c. Marcel Comedien que j’ai quelquefois cité dans la Vie de Moliere composa le Madrigal, qui se trouve dan
division. *Voilà, ce que j’ai pu recueillir de plus essentiel sur la vie du fameux Moliere. Il a été pour le Comique, ce q
38 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ier 1673, & mourut le même jour (A). Voilà ce que j’ai tiré de sa Vie imprimée à la tête de ses Oeuvres. J’eusse peut-ê
que ce soit, en copiant quelque chose de ce qui se trouve dans cette Vie de Moliere. On n’y a point rapporté un fait que b
quoique fort malade, d’achever son rôle. Voici ce qu’on conte dans sa Vie . « Le 17 Fevrier 16731, jour de la quatriéme repr
e Epitaphe Françoise5 : Cy git qui parut sur la Scene Le singe de la vie humaine, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant
, Qui n’aura jamais son égal, Qui voulant de la Mort, ainsi que de la Vie , Estre l’imitateur dans une Comedie, Pour trop bi
ez de juger des choses avec indulgence 11. Elle recommença bientôt sa vie avec plus d’éclat que jamais – – – – – 12. « Moli
science, que quand on parle ou qu’on écrit des choses communes de la vie civile. Il parle ainsi dans une Préface où il ren
ous répons-je : je croi que s’il avoit fait l’Art Poëtique pendant la vie de Moliere, il y auroit mis la Censure que l’on v
occasion qu’au même Article il faut Polixene, & non Polixeme, 2. Vie de Moliere, à la tête de ses Oeuvres : je me sers
la Guerin. auparavant femme & veuve de Moliere, pag. 38, 39. 4. Vie de Moliere, folio 3. 5. Elle est dans le I Tome
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
t toute la récompense que je vous en demande, c’est de corriger votre vie et de prévenir votre perte. Sauvez-vous, je vous
e jour, Au sein de la vertu fasse un heureux retour, Qu’il corrige sa vie en détestant son vice757. Quant à la sublime hum
par done Elvire à don Juan : « Je sais tous les dérèglements de votre vie  ; et ce même ciel, qui m’a touché le cœur et fait
olles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu’assez de vie pour pouvoir expier la faute que j’ai faite, et m
cule de la vengeance divine. » Que dire à cela ? 767. Voir F. Génin, Vie de Molière, chap. III. 768. Le Festin de Pierre
face du Tartuffe, à la fin ; voir aussi J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. III). 774. Matt
e avait des habitudes religieuses (voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. IV, note 1) : « 
ière. 780. Le Festin de Pierre, act. V, sc. III. 781. F. Génin, Vie de Molière, chap. III. Cf. Pascal, les Provincial
Tartuffe, act. IV, sc. V. 785. Id., act. V, sc. I. 786. F. Génin, Vie de Molière, chap. V. Cf. Pascal, les Provinciales
les actions, surtout dans les actes IV et V. Voir là-dessus F. Génin, Vie de Molière, chap. V. 791. Horace, Epist., lib.
40 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
sées, s’étendoit jusques dans la parure, & dans le commerce de la vie ordinaire. Ce fut dans ces conjonctures que parut
inze jours.16 Le théatre de Moliere, si l’on en croit l’auteur de sa vie ,17 essuya pendant l’année 1662, un de ces revers
faisoit l’entretien, tracer une image fidéle d’une des parties de la vie civile, en copiant le langage & le caractére
rose élégante pouvoit peindre vivement les actions des hommes dans la vie civile ; & que la contrainte de la versificat
quefois aussi faire perdre une partie de cette chaleur & de cette vie , qui naît de la liberté du stile ordinaire. Il es
icule, qui rejaillit sur lui, &, de lui, sur tous les états de la vie . La cérémonie turque, à laquelle Cléonte ne devoi
e rôle de Béline, un caractére malheureusement trop ordinaire dans la vie civile ; & l’on vit, avec plaisir, la sensibl
uë la foiblesse la plus universelle de l’homme, l’amour inquiet de la vie , & les soins trop multipliés pour la conserve
ions ; Moliere, pour nous donner sur la scéne un tableau fidéle de la vie civile, dont le théatre est l’image, étudioit ave
les, &, en cette partie, égal à lui-même, il donnoit une nouvelle vie à ce qu’il avoit copié. Les modéles disparoissoie
ué dans les autres. Il perdit enfin son repos, & la douceur de sa vie  ; mais sans perdre aucun des agrémens de son espr
ausses, ni les faits étrangers ou peu intéressans, que l’auteur de la vie de Moliere a rassemblés. Celui dont Charpentier,
en entrant par la ruë saint Honoré. 3. Voici ce qu’en dit Grimarest, vie de Moliere, page 312. Paris in-12. 1705. On s’éto
uvre qui lui demandoit l’aumône, ayant appris de lui qu’il passoit sa vie à prier Dieu, & qu’il n’avoit pas souvent de
mp; qu’il n’avoit pas souvent de quoi manger, ajoutoit.. Tu passes ta vie à prier Dieu, il te laisse mourir de faim, prend
s camarades de Moliere voulurent absolument qu’il eût double part, sa vie durant, toutes les fois qu’on joueroit Tartuffe ;
20, tome premier, 1718. 58. Voyez ép. II, de Despréaux. 59. Voyez vie de Moliere, par Grimarest, page 48. 60. Acte III
41 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
de ridicule qui rejaillit sur lui, et de lui sur tous les états de la vie . La cérémonie turque, à laquelle Cléonte ne devra
laisant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la vie commune qu’on prend les personnages comiques. Le
ra l’abbé à Saint-Merry l’an 1673 ? Il lui ôte huit ou neuf années de vie  : et ils demeuraient l’un et l’autre dans Paris.
e rôle de Béline, un caractère malheureusement trop ordinaire dans la vie civile ; et l’on vit avec plaisir la sensible Ang
ue la faiblesse la plus universelle de l’homme, l’amour inquiet de la vie , et les soins trop multipliés pour la conservera.
stre de Guénégaud, année 1688. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Le roi, qui
les galanteries dont ils se peuvent aviser. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
oyal, pour le 25 du même mois. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*] Le Bourgeo
nage. *. [Note marginale] Elle est de Lully. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
jours devant sa réception à la charge de secrétaire du roi. Voyez la vie de Quinault, à la tête du théâtre de cet auteur.
arginale] Le cardinal Mazarin. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*](Molière) n
rent pardonner ses défauts. » [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Si Molière
inale] Voyez la première scène de l’Andrienne. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages.
s, édition in-12, Paris, 1739. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale
sur les autres faits connus. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale]
[Note marginale] In-12, 1666. [*]. [Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. M. Perrault, dan
42 (1739) Vie de Molière
e in-4°. édition de Paris. On pria un homme très-connu de faire cette vie et ces courtes analyses destinées à être placées
s la donnons malgré la répugnance de l’auteur écrasé par La Serre. Vie de Molière avec de petits sommaires de ses pièces
. Vie de Molière avec de petits sommaires de ses pièces (1739) Vie de Molière. Le goût de bien des lecteurs pour
1728. On tâchera d’éviter cet écueil dans cette courte histoire de la vie de Molière ; on ne dira de sa propre personne, qu
hysique, et il s’écarta rarement de ces principes dans le cours de sa vie . Son père étant devenu infirme et incapable de se
is il voulut faire un effort sur lui-même, et cet effort lui coûta la vie . Il lui prit une convulsion en prononçant juro, d
onner la sépulture, et les injustices qu’il avait essuyées pendant sa vie , engagèrent le fameux père Bouhours à composer ce
avais repris de leur ingratitude. Non seulement j’ai omis dans cette vie de Molière les contes populaires touchant Chapell
théâtre n’était point, comme il le doit être, la représentation de la vie humaine. La coutume humiliante pour l’humanité, q
ze jours. Il n’est pas vrai, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de Molière, que le roi lui eût alors fourni lui-m
an et un pauvre. Don Juan demandait à ce pauvre, à quoi il passait sa vie dans la forêt. À prier DIEU, répondait le pauvre
pauvre, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. Tu passes ta vie à prier DIEU ? disait Don Juan : Si cela est, tu
ffe. Les comédiens, ses camarades, voulurent que Molière eût toute sa vie deux parts dans le gain de la troupe, toutes les
laisant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la vie commune qu’on prend les personnages comiques. Le
le conduisit au tombeau. Les satires de Despréaux coûtèrent aussi la vie à l’abbé Cassaigne ; triste effet d’une liberté p
uements assez heureux, tant l’art dramatique est difficile. FIN DE LA VIE DE MOLIÈRE, ETC. 1. Toureil 2. Fontenelle 3
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
habillée modestement et magnifiquement, comme une femme qui passe sa vie avec des personnes de qualité. Elle est aimable,
re à la cour87… Pour madame Scarron, c’est une chose étonnante que sa vie . Aucun mortel, sans exception, n’a commerce avec
y a plus qu’à aller à la Trappe pour finir glorieusement une si belle vie . L’abbé Testu m’y croit déjà ; mais dites-lui, s’
s dans la solitude des amis à qui l’on en doit tous les agréments. Ma vie , dites-vous, n’a pas besoin de réforme ; le P. Bo
iminels. Sa piété est douce, gaie, point fastueuse ; mais il veut une vie chrétienne et active ; c’est un homme admirable ;
44 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
ités. Les lieux plus particulièrement consacrés par le souvenir de la vie ou de la mort des grands hommes sont aussi, à moi
ulièrement propres à recevoir les monuments qu’on leur érige. Où leur vie terrestre commença, où elle s’éteignit, c’est là
rrestre commença, où elle s’éteignit, c’est là que le symbole de leur vie de gloire et d’immortalité doit s’élever. C’est f
ison, face à face, les circonstances au milieu desquelles s’écoula sa vie humaine et l’apothéose que son mérite lui a valu.
ion et peut-être exprimer le caractère mélancolique que lui valut une vie maladive et chargée d’ennuis. Nous craignons qu’i
t. « Le style, c’est l’homme,» a dit Buffon. Les détails connus de sa vie active et charitable, sa mort, causée par sa pers
45 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
… Je connais et j’aime Molière depuis ma jeunesse et pendant toute ma vie j’ai appris de lui… Ce n’est pas seulement une ex
oujours de ceux qui prennent part aux luttes et aux souffrances de sa vie , de ceux qui suivent avec admiration ses progrès
ir de longtemps, il peint tous les travers qui le frappent dans cette vie de Paris : les modes excentriques, la prétention
sée, son corps émacié. Louis Racine raconte, dans ses Mémoires sur la vie et les œuvres de son père, que Boileau, effrayé d
donnaient un peu plus de fièvre et consumaient en lui un peu plus de vie . Il voulait demeurer à son poste, quitte à y mour
la plus signalée que vous puissiez accorder à celui qui sera toute sa vie , etc.     Réponse de M. le duc de Duras au sieur
rs. Ce Molière à Pézenas était la mise en scène d’un épisode de cette vie de cabotinage que mena le grand homme, au hasard
mena le grand homme, au hasard des rencontres et des chemins. Quelle vie heurtée, hérissée de difficultés, de désillusions
ntpellier, le ballet des Incompatibles, ne menait point sans doute la vie errante de Ragotin. Sa troupe en somme était bien
xempt de soin et d’embarras,                  Je passais doucement la vie  !                  Jamais plus gueux ne fut plus
de cette bouffonnerie date, au contraire, des premières années de la vie littéraire de Molière, et de ces journées de péré
dans son édition des Œuvres de Molière (Paris, 1773), fait suivre la Vie de Molière par Voltaire, qu’il réimprime, d’un su
fit, comme il le dit, que reprendre son bien où il le trouvait18. La vie de province, cette dure vie laborieuse, avait fai
eprendre son bien où il le trouvait18. La vie de province, cette dure vie laborieuse, avait fait que Molière, arrivant à Pa
ente-six ans. Il rapportait de la province une science profonde de la vie et des travers humains. Il n’avait donc plus qu’à
ce, n’avait pas hésité entre cette existence offerte et assurée et la vie de hasard du théâtre. « Je suis un auteur passabl
comme Molière, avec le génie dramatique : ils sont le mouvement et la vie mêmes, la bouffonnerie incarnée. L’Italie, on peu
n’en fut pas moins, on le sait, le malheur à jamais irréparable de la vie de Molière. La coquetterie, l’infatuation d’Arman
posées aux sentiments et à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la vie tranquille et la mienne est agitée par une infini
ois plus raisonnable que je ne le suis, veut jouir agréablement de la vie  ; elle va son chemin, et assurée par son innocenc
bien que les camarades de Molière voulurent que l’auteur eût toute sa vie deux parts dans le gain de la troupe toutes les f
littéraire accueille chez elle un philosophe convaincu dont toute la vie fut vouée aux lettres, à l’étude et à la recherch
ttes, sans honneur et sans foi, il traîne misérablement une misérable vie . C’est à lui, c’est à propos de lui que Molière f
tant l’auteur, Car aux pièces d’autrui, je suis son serviteur ! De sa vie , il n’entra dans le sens d’aucun autre ! Je ne s
s ne lui donnait qu’un prêté pour un rendu. Au dire de l’auteur de la Vie de Benserade, Molière ayant composé une sorte de
e a-t-il été plus bafoué et plus calomnié, calomnié et bafoué dans sa vie , dans ses œuvres, dans sa femme, dans sa douleur,
e, qui ne peuvent se résigner à détester. Ils passent sombres dans la vie et parfois seulement on voit errer sur leurs lèvr
ont pas le génie pour peindre leur douleur, ils glissent à travers la vie comme une barque sur un lac, et, après avoir vécu
-Française. C’est une admirable toile, d’une remarquable intensité de vie , et qu’on n’oublie pas dès qu’on l’a vue. Ce n’es
et homo unius libri que redoutait Jules César, mais ce livre était la vie humaine. Après la bibliothèque, M. Soulié nous mo
e un mort au naturel. ___ Pluton voulant donner aux Gens de l’autre vie              Le plaisir de la Comédie, Ayant pour
, de la netteté absolue dans les actions et dans les paroles, dans la vie et dans le style ; Molière est en outre profondém
, soulevant le rire, excitant la réflexion, nous apprenant à aimer la vie sans en être dupes ; il réapparaît tel qu’autrefo
s, vivantes, aimantes, mères, sœurs et filles. Elles vivent non de la vie du rêve, mais de la vie de l’humanité. Et ce mot
ères, sœurs et filles. Elles vivent non de la vie du rêve, mais de la vie de l’humanité. Et ce mot seul, l’humanité, que Mo
Épitaphes de Molière Ci-gît qui parut sur la scène Le Singe de la Vie Humaine Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulan
Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la Mort ainsi que de la Vie Être l’imitateur, dans une comédie ; Pour trop bi
à Montpellier en juillet 1872, annonce sous ce titre : Additions à la vie de Molière, d’après des documents inédits, précéd
nédite.) 17. Bruzen de la Martinière qui compléta ou plutôt refit la Vie de Molière de Grimarest, et se servit des souveni
sterdam, 1735. Les Œuvres de M. de Molière, augmentées d’une nouvelle Vie de l’auteur, avec figures en taille-douce (Amster
iné par un gentilhomme. 25. Molière et la Comédie italienne. 26. Vie de Moliere, dans l’édition de ses Œuvres (Amsterd
Jules Bonnassies. 29. Œuvres de Molière, édition d’Amsterdam, 1735. Vie de l’auteur, p. 57. 30. La de Brie ne devait pa
es Œuvres de M. de Molière (à Toulouse, chez Dupuy, M. DC. XCVII). La vie de Molière qui forme la préface est de Marcel. J’
ous avez grâce à tousser.” Cependant c’est cette toux qui a abrégé sa vie de plus de vingt ans. Il était d’ailleurs d’une t
46 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
é politique. Les idées et les sentiments, qui sont le fondement de la vie sociale, furent personnifiés dans les Dieux. Jupi
sacrifice de l’Homme-Dieu. La terre ne fut plus qu’un lieu d’exil, la vie que le rêve d’une ombre, et la mort, anéantissant
devant tous les citoyens la défense de l’ensevelir, sous peine de la vie , afin que son corps maudit, exposé nu à la corrup
ur un choix libre et volontaire, qui unit à l’homme la compagne de sa vie , est d’un ordre plus élevé que le lien nécessaire
manquer de richesse intérieure. Loin d’être morts, ils sont pleins de vie , mais d’une vie en quelque sorte idéale. Les héro
sse intérieure. Loin d’être morts, ils sont pleins de vie, mais d’une vie en quelque sorte idéale. Les héros d’Eschyle et d
gique, furent reléguées à l’arrière-plan sur le théâtre comme dans la vie . Mais elles ne disparurent pas entièrement du mon
idées indestructibles, qui ne peuvent périr que pour ressusciter à la vie divine de l’Identité absolue : c’est leur masque
point de supposer que l’homme put dès lors cesser de participer à la vie générale de la Société, pour s’enfermer, d’une fa
s mœurs étaient simples. « Pour se procurer l’ordinaire soutien de la vie , personne, parmi les hommes n’avait d’autre peine
cela finira. Ce pauvre garçon deviendrait imbécile, si la prose de la vie contre laquelle il proteste, ne se chargeait pas
pour me action énergique et qui, plein de dégoût pour le monde et la vie , chancelant dans ses résolutions et ses préparati
cité de ses incidents, à la fois quant aux détails particuliers de la vie intime et aux circonstances extérieures au milieu
vent au-dessus, et qu’en face des mécomptes et des désagréments de la vie elles restent fermes et sûres d’elles-mêmes. … C’
 166. 207. Ce n’est pas sur ce qu’il y a de vraiment moral dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la
n absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais principes de la vie politique et morale avec les idées, les passions
il livre publiquement su propre personne et les particularités de sa vie . T. V, p. 124. 218. Il y a pour Hegel deux princ
oman est la chevalerie de nouveau prise au sérieux et rentrée dans la vie réelle… Les jeunes gens sont ces nouveaux chevali
47 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
précieuses.   Lorsque Madelon, qui veut s’appeler Polyxène, et de sa vie à Paris faire un roman comme ceux de Mandane et d
croit ni ciel, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou503 ; qui passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure,
ortune même521, en tant qu’indispensable pour rendre le bonheur et la vie possibles ! Pour tout résumer en trois mots, le l
uceurs d’une innocente vie543. » IV. « Le mariage est pour toute la vie , et de là dépend tout le bonheur544. » V. « Un
e tant l’ardeur de ce nœud Que les fâcheux besoins des choses de la vie  ; Et l’on en vient souvent à s’accuser tous deux
r de ce nœud qui nous lie   Que les fâcheux besoins des choses de la vie  ;   Et l’on en vient souvent à s’accuser tous de
st une grande affaire ; il y va d’être heureux ou malheureux toute sa vie . » 545. L’Avare, act. I, sc. VII. 546. L’Ava
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
et madame de Montespan se sont quittés, s’aimant, dit-on, plus que la vie , purement par un principe de religion. On dit qu’
s à la Pentecôte108. Madame de Montespan les a faites de son côté. Sa vie est exemplaire. Elle est très occupée de ses ouvr
d’envie de vous voir que dans cette affaire-ci. Mais nous faisons une vie qui m’ôte toute espérance de pouvoir vous donner
prenait plaisir favoriser son beau repentir, et sa résignation à une vie plus régulière. Ici je n’ai rien de mieux à faire
e héroïque, ou pour qu’elle fût en position de continuer son ancienne vie , en se couvrant d’un voile imposteur. Puis-je me
être point brouillée. Cela est difficile à accommoder, et je passe ma vie dans des horribles qui m’ôtent tous les plaisirs
’est-à-dire qu’elle ne se bornât pas à suspendre le dérèglement de sa vie à l’époque des grandes fêtes de l’église. 112.
49 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Leçon première. Aperçu général de la vie et de l’œuvre de Molière. Messieurs, Jean-Bap
lui suffire. Son esprit, noblement exigeant, avait trop de sève et de vie pour demeurer dans une médiocrité vulgaire. Il pr
écessité de subir l’insolente protection des grands, remplissaient sa vie d’affronts dévorés en silence. Molière avait le c
a gaîté de son génie et la tristesse de son cœur allait croissant. La vie de Molière ressemble à cette comédie d’Aristophan
sa dernière et sa plus vive expression. De même, dans le drame de la vie de Molière, le contraste entre le rire et les ple
s essayé dans notre dernière leçon de tracer un tableau général de la vie et de l’œuvre de Molière. C’est une vue à grands
’hôtel de Rambouillet, au commencement du XVIIe siècle : centre d’une vie de société très brillante et très active, il devi
iété très brillante et très active, il devint bientôt le centre de la vie littéraire du temps. L’influence de la société, l
politique peut encore servir de contrepoids aux préoccupations de la vie élégante. Mais si tous les contrepoids font défau
s de la vie élégante. Mais si tous les contrepoids font défaut, si la vie de société s’empare de l’homme tout entier, son i
se perdait dans les intrigues auxquelles on dut la Fronde. Restait la vie de société : son influence exclusive produisit se
-lettres, apporta un contrepoids à l’influence jusque-là unique de la vie de société. Il représentait la seule idée qui pût
et maniéré, mais sans porter atteinte aux exigences recherchées de la vie de société. Après comme avant, cette pudeur ombra
are finesse de touche plusieurs types heureux, pleins d’intérêt et de vie . Après une discussion des plus piquantes sur les
deux puissances divines, qui perdent tout en perdant la liberté et la vie , on a fait  des catéchismes. Des hommes de talent
s, il nourrissait les enthousiasmes, il renouvelait les sources de la vie . Sa part était plus modeste, mais elle était meil
n du papegaut : à ces sacrés oiseaux ne touche, d’aultant qu’aimes la vie . »N’est-ce pas exactement le mot du grand Condé :
s il ne saurait accepter celui de Tartuffe. Lorsque Marivaux, dans sa Vie de Marianne, a mis en scène M de Climal, il a dû
poésie, en les achevant, les appelle à une vérité plus haute et à une vie plus complète. D’ailleurs, si idéalisé qu’il soit
st beaucoup moins commun d’en trouver qui soient de force à donner la vie a des créations plus complexes et plus riches. Mo
pparence même d’un partage; si par malheur ses vœux sont acceptés, sa vie ne sera plus qu’une longue suite d’inutiles souff
tandre, deux marquis aux manières élégantes, qui vont glissent sur la vie , fort contents d’eux-mêmes, faisant la cour aux b
et prosaïque, comme le sont plus ou moins toutes les nécessités de la vie , un mariage, une séparation, une mort. Ici tout e
r la compliquer; mais ils suffisent à développer tout ce qu’il y a de vie et de ressources dramatique dans l’âme orageuse d
se dissipe. Dès cet instant, elle perd tout intérêt dramatique, toute vie , et par cet excès comme par l’autre, elle sort du
ue et le bon sens : il a cette philosophie assez répandue qui rend la vie facile parce qu’elle consiste à ne pas trop exige
pas de n’être, lui aussi, qu’une pâle abstraction. Alceste, c’est la vie même; c’est la nature dans toute sa richesse et s
, et, après les avoir maudits, il va s’enfoncer dans un désert, où sa vie n’est plus qu’une longue suite d’imprécations. De
e satire, nous n’avons pas reçu une leçon; nous avons vu un monde, la vie s’est révélée à nous sous des aspects nouveaux. À
ces qu’avait faites la société française, soit par celles que dans sa vie intime avait faites Molière lui-même. La question
par lesquels le poète amuse et charme la foule, mais aux dépens de sa vie et de son cœur. Leçon cinquième. Les Femmes sa
ux spectateurs. Elle cherche d’ailleurs toutes ses ressources dans la vie réelle, dont elle nous présente, sans dépasser le
ar le laminoir des études classiques, et par l’éducation que donne la vie élégante, se dépouilla comme d’un vieux reste du
e. Molière aussi a l’image vraiment poétique, animée du souffle de la vie . Que de traits nous aurions à rappeler : ce Damis
e, les fabliaux religieux, qui disent naïvement, les merveilles de la vie des saints, se multiplient en même temps que les
s non préoccupé. Dans cette heureuse disposition, nous jouons avec la vie et avec le monde; nous en faisons ce que les jeun
es victimes debout devant lui; il leur communique quelque chose de la vie qui bouillonne dans son sein, et cette vie même p
unique quelque chose de la vie qui bouillonne dans son sein, et cette vie même pousse au dehors tout ce qu’elles ont de lai
Saint-Simon sont ressemblants, à cela près que les gens y ont plus de vie qu’ils n’en avaient dans la réalité. Les bons y g
à gagner à s’en affranchir. Molière ne nous a donné qu’un jour de la vie d’Alceste; mais ce jour vaut une vie. Que si enfi
ne nous a donné qu’un jour de la vie d’Alceste; mais ce jour vaut une vie . Que si enfin l’on considère que ces formes ne so
et suppose l’oubli du rôle que lui a départi la Providence. Dans une vie dont les intérêts du cœur doivent être la grande
e l’on met à défendre nnon seulement son bien, mais sa personne et sa vie . Aussi voit-on sans cesse les femmes tomber dans
iques et de ces soins d’intérieur, qui occupent tant de place dans la vie ; d’autre part, ce trésor de sentiments qu’elle a
s verdoyants. Un souffle venu des plages bretonnes en avait ranimé la vie . Mais la chevalerie ne conquit qu’un terrain limi
e la plupart des erreurs et des préjugés dont elle est la victime. La vie de la femme qui n’a pas connu les joies de la fam
es influences diverses qui agissent ouvertement ou secrètement sur la vie politique d’un peuple, l’une des plus considérabl
ulte de son œuvre est de même nature que celles de l’exemple ou de la vie . Le poète nous montre les choses et les choses pa
qu’il enfante le vice : voilà ce que nous apprend le spectacle de la vie et ce que Molière ne cesse pas de nous dire. Que
ier : on ne saurait tout dire à la fois. Elle prend un moment dans la vie , une scène dans la grande comédie du monde, et le
ait reçus; c’étaient les lettres de créance de tout honnête homme. La vie n’était complète alors qu’autant qu’elle se parta
eillir toutes les fleurs et pour en épuiser tous les parfums. Il a la vie qui déborde; il a l’ivresse sans la satiété. Celu
50 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
a multitude révère, et que le sage respecte, l’avait privé pendant sa vie des honneurs littéraires, et ne lui avait laissé
trangères ; Chapelle, fameux pour avoir porté la Philosophie dans une vie licencieuse ; et Molière, qui a rendu la raison a
les Siècles. La force de cette éducation philosophique influa sur sa vie entière ; et lorsque dans la suite il fut entraîn
ection immédiate d’un grand Prince, il mêla les études d’un Sage à la vie tumultueuse d’un Acteur, et sa passion pour jouer
au spectateur, nous montrant Harpagon dans le plus beau moment de sa vie , le jour qu’il marie ses enfants, qu’il se marie
odernes. Les Grecs et les Romains n’étant point emprisonnés pour leur vie dans la sphère d’un seul état de la société, ne c
anciens traits satiriques contre un joug qu’ils viennent de subir. La vie retirée des femmes privait le Théâtre d’une autre
Boursault, qui força Molière de faire la seule action blâmable de sa vie , en nommant ses ennemis sur la Scène ; Montfleuri
u’on lui faisait envisager en quittant le Théâtre, sacrifiant même sa vie à la pitié qu’il eut pour des malheureux, en joua
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
opérèrent la révocation de l’édit de Nantes, ni de faire connaître la vie politique de madame de Maintenon, je veux indique
passé les bornes de mon sujet. Je n’ai pas eu le dessein d’écrire la vie entière de madame de Maintenon, et de la suivre d
que. J’ai voulu seulement montrer, dans le plus grand événement de sa vie , le triomphe d’une des plus illustres personnes d
oirs envers la reine dont il faisait le malheur par le désordre de sa vie , et d’avoir mis fin à la contagion de son exemple
is le cœur du roi et obtenu sa renonciation aux maîtresses, durant la vie de la reine plus jeune qu’elle ! Sans doute, aprè
érêt et toujours à propos, provoquait les siens, lui communiquait une vie nouvelle, une existence inconnue, créait en lui u
Motteville, âgée de 60 ans : elle voyait peu de monde. Elle finit sa vie à la Visitation de Chaillot. Ajoutons mademoisel
apelain, âgé de 85 ans ; Cottin, âgé de 70 ; tous deux finissant leur vie entre la caducité et la décrépitude. Dans cette m
n, les facultés que la nature a départies aux Français pour rendre la vie sociale, douce, heureuse, et faire envie à tout l
52 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ques sévérités apparentes pour le comédien, dont il confesse que « la vie et les mœurs ne sont pas exactement conformes à t
l nous a donné la plus forte et la meilleure critique du Tartuffe. Sa vie , si différente de celle de l’auteur comique, parl
prit de Dieu, origine et fond de toutes les choses de ce monde. I. Vie de Molière Il existe un petit livre intitulé :
lière Il existe un petit livre intitulé : Notes historiques sur la vie de Molière, fort recommandé des libres penseurs.
voulu débarbouiller la statue du héros et nous dire exactement sur la vie de Molière tout le peu qu’il est possible de savo
uré une lettre de cachet pour arrêter son garnement au seuil de cette vie vagabonde, il aurait pu étouffer en germe trois o
et sur l’avenir de leurs enfants. Pendant treize ans, Molière mena la vie de comédien nomade. Il jouait dans les campagnes,
u premier manant qui donne cinq sous pour qu’on le fasse rire ! Cette vie ne révèle point une âme fière. L’orgueil peut s’e
oir en un temps comme le sien : il aura fait le Tartuffe. » Toute la vie littéraire de Molière, à partir de 1601, démontre
a vie privée de Molière n’était pas aussi douce et triomphante que sa vie publique. Le luxe et l’opulence n’y manquaient pa
t amèrement le fruit de ses exemples. Les onze dernières années de sa vie , pleines de succès et de cette sorte de gloire hu
ait davantage ses forces ; il voyait venir la gloire et s’en aller la vie . Le bonheur n’avait été qu’une espérance envolée
i il était depuis peu de temps réconcilié. Il lui dit : « Tant que ma vie a été également mêlée de peine et de plaisir, je
lque piège où il prit et où il fût pris, et il trouvait ennuyeuse une vie où il n’y avait point de ces lacets. Tout en est
justice, exhortent, supplient, menacent. Quelquefois ils payent de la vie leur courageuse intervention. A la cour des rois
monde, il ne le fuyait pas ; il avait dans le commerce habituel de la vie le charme, la paix, la douce gaieté d’une conscie
à une telle hauteur, qu’il n’y ait plus rien à vous souhaiter que la vie éternelle. » On trouve fréquemment, dans les ser
ansparentes et sévères aux scandales que donne tout cet orgueil de la vie  ; il dit à ce roi triomphant qu’il n’est qu’un ho
se, et qui rendirent les derniers jours et les derniers moments de sa vie si dignes d’admiration. » On ne saurait plus équ
père, à la suite des Béjart. Cette rencontre et ce contraste dans la vie de ces deux hommes ne sont pas les seuls que nous
itannicus ; Boileau publiait les Satires VIII et IX ; la Fontaine, le VIe livre des Fables. Quels juges ! Enfin les supérie
mènent le monde où ils veulent, si grand est l’amour qu’on a pour la vie éternelle19. » Celte note aigre de Guy-Patin fai
s, Bourdaloue fut, dès le premier jour, et resta jusqu’à la fin de sa vie , l’homme du Paris catholique, peuple, bourgeois e
à qui il donna héroïquement une part notable de sa grande et modeste vie . Chose bizarre ! Bourdaloue eut le don de partage
ue, suivant que l’opinion donnera ou refusera sa faveur, la parole de vie , et ici et ailleurs, aura plus ou moins d’efficac
e la terre ne se peut dire sûrement : Satiabor. « En effet, dès cette vie nous voyons des hommes qui, par un esprit de reli
eux événements seulement sont à noter dans le cours uniforme de cette vie si pleinement dévouée au plus noble et au plus né
avons vu, voulait rester sur la scène à tout prix, même au prix de la vie  ; Bourdaloue voulait se retirer, quitter Paris, s
chose nécessaire. Je souhaite de me retirer et de mener désormais une vie plus tranquille ; je dis plus tranquille, afin qu
, d’employer uniquement pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie , et de me disposer par-là à mourir en religieux.
es choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les années de ma vie dans l’amertume de mon âme. Voilà le sujet de tou
la firent retirer. Bourdaloue voulut obéir et demeura. Il continua sa vie laborieuse. On voit dans le journal de l’abbé Le
x moralistes dont nous avons tracé le portrait général et esquissé la vie . Voyons ce qu’ils ont dit à l’Homme, ce qu’ils on
montrent, que les événements s’y passent comme dans l’ordinaire de la vie  ; que toutes les péripéties, jusqu’à la dernière,
r de l’esprit humain, le poème dramatique doit offrir un abrégé de la vie humaine ; il doit se terminer toujours comme elle
ons sous les yeux, et non pas un épisode du spectacle ordinaire de la vie . Notez que ce brutal Orgon, ce fanatique sans yeu
peu son compte à se persuader que ce croyant ne croit pas, et que sa vie austère est le calcul d’une hypocrisie raffinée o
réfléchir sur lui-même, non pour imaginer quelque moyen d’assainir sa vie et de purifier son cœur, mais tout simplement pou
 ; il la connaissait et il en connaissait aussi les ravages. Toute sa vie il l’a signalée et combattue avec une vigueur don
ns un mauvais tour, et l’on en rira. Ainsi on demeure dans un état de vie d’où l’on souhaiterait de sortir, et pour éviter
secondement, tout autour de la figure uniquement éclairée, fausse la vie . Cette critique s’applique à tous les grands ouvr
détruire ces soupçons, de réfuter ces jugements, de montrer par votre vie que, quoi qu’en pense le monde, Dieu ne manque pa
ne le corrompt pas, qui le trompe sur les plus grands intérêts de sa vie et de son âme, et qui, après l’avoir trompé, ne v
tement et faisons-lui la partie belle. Je laisse de côté sa misérable vie  ; j’oublie ses cohabitantes, les Madelaine et les
e voulait-il par là nous marquer, sinon qu’il y a dans le cours de la vie des conjonctures où il est impossible de satisfai
le langage de Philinte, tient le langage de Cléante, mais il mène la vie de Sganarelle et de Tartuffe. Il lui manquait que
ses, de tout petits traits de l’homme, de tout petits accidents de la vie frivole et inutile. La pièce nous met simplement
eau de Vizé, « fait connaître qu’il conservera son caractère toute sa vie  ».Ainsi Molière, condamnant cette fois la plupart
aître l’impuissance de l’art par lequel il prétendait donner la vraie vie à des êtres imaginaires. Que se propose la comédi
s ! Eux seuls savent s’y prendre. Ils savent … Mettre le poids d’une vie exemplaire Dans les corrections qu’aux autres on
tte vanité, Monsieur, ne siedpas bienavec la piété. Qui, d’une sainte vie , embrasse l’innocence, etc.   Est-ce bien la soub
53 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
s, que ce n’est qu’à regret qu’il frappe ces chers tourments de notre vie , qu’il faut aimer quoiqu’on en aie, et d’autant p
âture à la malignité publique les incidents les plus douloureux de sa vie intime, je croirai volontiers, avec notre spiritu
rétentieuses du tout rond Gorgibus ? Plus tard, presqu’à la fin de sa vie , et comme s’il avait voulu couronner son œuvre pa
onnête ? Outre qu’il est assez ennuyeux que je croi, D’avoir toute sa vie une bête avec soi. Cette complète ignorance dans
elle avait blessé, et à qui sa douce présence pouvait seule rendre la vie comme le lui avait dit la messagère du blessé. V
en diminuent la valeur et la solidité. Or, l’étoffe dont est faite la vie de deux époux est assez délicate et assez précieu
faits, trahit la foi qu’il avait mise en elle et fit le malheur de sa vie . Je le croirais volontiers à la manière généreuse
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
. Elle reconnoît l’objet de son amour dans le héros qui lui sauve la vie . Samson ne peut à son tour être insensible à tant
ris contre ce peuple impie ; Il lui donna la mort : qu’il me rende la vie  : Semblable à ce rocher dont Moïse autrefois Vit
se trouve dans cette piece en dépit du bon sens ? Voyons l’autre. LA VIE EST UN SONGE, Comédie héroïque, en trois actes, e
nce ? Clotalde. Et l’espérance ?Un appât séducteur. Sigismond. Et la vie  ? Clotalde. Et la vie ?Et la vie est un songe tr
spérance ?Un appât séducteur. Sigismond. Et la vie ? Clotalde. Et la vie  ?Et la vie est un songe trompeur : La vertu seule
n appât séducteur. Sigismond. Et la vie ? Clotalde. Et la vie ?Et la vie est un songe trompeur : La vertu seule est consta
en grande considération auprès du Roi Don Alphonse, à qui il sauva la vie en un jour de bataille : mais comme ce Monarque é
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
ur les eaux avec sa compagne, cette jeune personne qui lui a sauvé la vie  : bien-tôt ils alloient être engloutis, quand ils
ied en cap. Elle devint même si amoureuse de lui, qu’inquiete pour sa vie elle le conduisit dans une caverne, & qu’aprè
; fit passage à une infinité de sanglots. Un pere à l’extrémité de sa vie , une épouse adorée, quatre aimables enfants, &
devoit être d’entrer dans les chaînes des Turcs, & d’y mener une vie misérable dans l’esclavage. On ne tarda point à l
st donc à vous-même que le ciel me met en état d’offrir mes biens, ma vie , & tout ce que j’ai de plus précieux ! Tout v
heureux. Mais ce n’est point la liberté que je vous demande, c’est la vie . Je la perds si vous ne trouvez le moyen de me re
maîtresse. Un de vos jeunes Turcs me l’enleve. Je ne veux point de la vie ni de la liberté sans elle. Le Musulman, après s’
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
s chimériques des romans d’aventures pour entrer sur le terrain de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la femme pa
t Agnès ; mais qui ne sent que la leçon va plus loin, et que, dans la vie , qui n’est point une comédie, c’est à la perte et
helet, article Rambouillet. 283. Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I. 284. Le Bou
française, liv. III, chap. IX, g 2, et J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I. Voir aussi le
l celle pièce immorale. Voir la très-spirituelle réponse de F. Génin, Vie de Molière, chap. X. 303. Les Femmes savantes,
Église, par le prince de Conti (1667) ; J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, N
des ouvrages de Molière, liv. II ; A. Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e partie, etc. 335. L’École des Fe
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
aisons de campagne, plus qu’urbaines, de notre temps. Elle regarde la vie campagnarde, la chasse, la pèche, et même, il fau
n’est pas moins puissant que l’amour ; il l’est plus que le droit de vie et de mort. Qu’on ne pense pas que ce soient les
mains en cérémonie, vous les voudriez voir en conversation et dans la vie commune… Je croyais, en être quitte pour vous avo
la violence de fin… Ce repos, ces distractions sont des besoins de la vie humaine, quelque riche et suffisante à soi-même q
ue le repos et le divertissement n’étaient pas moins nécessaires à la vie que les repas et la nourriture… Mais il ne veut p
58 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ême absolument séparé de sa femme pendant quatre ans. Il ne reprit la vie commune avec elle que quelques mois avant sa mort
ateur », c’est-à-dire le méditatif.Il ne semble pas avoir, pendant sa vie si remplie, complété les études, évidemment somma
a mis en pratique sa fameuse maxime : Il faut mettre le poids d’une vie exemplaire Dans les corrections qu’aux autres on
exemplaire Dans les corrections qu’aux autres on veut faire, car sa vie ne fait pas exemplaire pleinement ; mais encore c
je prends comme favorable à Molière, un homme à différents âges de sa vie , mais ceux qui ont vécu un peu longtemps savent q
ram d’Horace : — Quand je plaisais à tes yeux, J’étais content de ma vie , Et ne voyais rois ni dieux Dont le sort me fît e
e Province. Tous ces types, bien groupés, forment un tableau plein de vie , d’une couleur et d’un relief extraordinaires et
st se compléter. À ce compte il y a beaucoup de gens qui passent leur vie à se compléter. Mais ce genre d’apologie a toujou
nt par cet amour du bien qui doit accompagner fous les actes de notre vie pour, la rendre un peu noble et ne fût-ce du rest
justement parce qu’ils n’en sont pas, ressemblent d’autant plus à la vie , où rien ne commence et rien ne finit. » Ceci ne
Ceci ne prouve aucunement que Molière veuille qu’on obéisse, dans la vie , aux suggestions de la nature ; il prouve seuleme
la nature ; il prouve seulement que, comme auteur, il veut peindre la vie telle qu’elle est plutôt que suivre le mouvement
aincu que l’homme doit suivre son mouvement naturel, Molière, dans sa vie à lui et c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivr
mouvement naturel, Molière, dans sa vie à lui et c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivrait son mouvement naturel d’auteur
us de ses semblables, si ce n’est de vouloir jouir des plaisirs de la vie . » Voilà donc Molière qui n’a jamais attaqué ni
aient-ils craindre de manquer dans leur caducité des commodités de la vie puisqu’ils s’en privent eux-mêmes volontairement
solitude ; qui souffrent du présent, du passé et de l’avenir, dont la vie est comme une pénitence continuelle et qui ont ai
e vanité que de distinction d’avoir su, pendant tout le cours de leur vie , tromper les autres. Comment voulez-vous qu’Eroph
homme, la bassesse, la pleutrerie, la crainte puérile du ridicule, la vie prudente, circonspecte et un peu lâche ; c’est dé
c’est le naturel » Qu’entend-il par naturel ? La ressemblance avec la vie . Le passage de l’Impromptu de Versailles sur la d
» Le naturel dans la façon de réciter, c’est la ressemblance avec la vie . Le naturel dans tout l’art théâtral, c’est la re
e. Le naturel dans tout l’art théâtral, c’est la ressemblance avec la vie . C’est pour cela qu’il a été l’ennemi des fameuse
esse ridicule. » Et c’est-à-dire, ce me semble : Je ne cherche que la vie  ; Je tâche à l’atteindre ; Et je dis au public :
s naturel, soit du peuple, soit de la Cour avec la connaissance de la vie , voilà les deux choses où en appelle toujours Mol
circonstances, dans différents mondes et même à différents âges de sa vie . Retour à la nature, sans que l’auteur s’interdis
des règles ; se proposer pour but de plaire à ceux qui connaissent la vie et par conséquent faire semblable à la vie, voilà
à ceux qui connaissent la vie et par conséquent faire semblable à la vie , voilà les traits essentiels de la poétique de Mo
e l’humanité, qui aient réussi le plus pleinement à dresser en pleine vie des types humains. Ce n’est pas qu’il en ait dres
e tout ce qui s’écrit chez lui. Ne lui dites pas qu’avec une bête la vie conjugale est peu agréable. S’agit-il de causer a
uan et un pauvre. Don Juan demandait à ce pauvre à quoi il passait sa vie dans la forêt. « A prier Dieu, répondait le pauvr
vre, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. — Tu passes ta vie à prier Dieu, disait Don Juan ; si cela est, tu d
as encore méchant. Il est sensuel, curieux et avide de mettre dans sa vie le plus de sensations neuves possible, et c’est d
croit que l’on peut, en ce monde (et en France !), vivre de sa propre vie et selon son propre goût et qui, de plus, ne lais
tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer notre philosophie : C’est le
» Foudroyé par un ordre du Roi qui brise tout son dessein et toute sa vie , il est plus beau encore, dans un silence absolu
’être meilleur que d’autres, ne fait rien pour le rôle et suppose une vie intérieure ; or il n’a pas de vie intérieure et i
it rien pour le rôle et suppose une vie intérieure ; or il n’a pas de vie intérieure et il joue toujours un personnage : « 
un homme de ne pas parler un peu, dans toutes les circonstances de sa vie , le langage de sa profession. Or, la profession d
nnage de Molière ne peut être une abstraction, il a trop le don de la vie et le goût de la matière vivante. Mais encore Har
caractère de la profession où le hasard les a mis et n’ont toute leur vie que celui-ci ; que tel homme né aussi bien pour l
transposé. Harpagon est l’avare de son bien, Argan est l’avare de sa vie . Remarquez en passant qu’Argan est avare aussi de
nt les mémoires de Monsieur Fleurant. Mais il est surtout avare de sa vie et il n’est acte héroïque qu’il n’accomplisse pou
roïnes des aventures d’amour, et transportant cette mentalité dans la vie réelle, elle n’a vu quoi que ce fût qui ne fût un
oulu sortir du commun, ce que Molière ne pardonne jamais et ce que la vie rarement pardonne, à vrai dire. Sa punition sera
oir un salon, qui en a un, qui veut le garder, dont « on salon est la vie même et qui sacrifierait à peu près tout à cela.
demi berné, se retirera pour toujours en considération de ceci que la vie est courte ; enfin £on pareil, Don Juan, qui par
ce que nous savons, au temps où les salons étaient si multipliés, la vie de salon si active et où presque toute femme avai
’aimer véritablement et qui prétends en faire tout rattachement de ma vie , je vous avoue que j’y cherche quelque précaution
tte union, de tendresse suivie, Se faire les douceurs d’une innocente vie  ? La littérature et le bel esprit lui déplaisent
à la volonté faible, à la désespérance prompte et effrayée devant la vie , n’est qu’une esquisse ; mais les traits en sont
rde soigneusement, ou instinctivement, dominé par son sentiment de la vie , à son personnage cette marque du réel. C’est à p
Cela le fait très vivant ; car il n’y a rien qui ressemble plus à la vie que de n’avoir pas tous les jours absolument le m
re plus nettement qu’ailleurs, est une ressemblance éclatante avec la vie . Orgon est complexe et même d’une duplexité très
i Orgon : sa complexité est tout à fait dans le train ordinaire de la vie , et est, je crois, immédiatement comprise par le
ce est une crainte continuelle de manquer des choses nécessaires à la vie , l’avarice est’ une crainte continuelle de mourir
st empêché d’être amoureux, par son avarice, pendant trente ans de sa vie . Son avarice fait inhibition, comme vous dites, p
e : ma part le même procédé. J’avais donc le droit de prendre dans la vie d’Harpagon un moment et un moment exceptionnel. I
e donner ou de laisser de la complexité soit pour leur donner plus de vie , soit parce que, les prenant dans la vie même, il
oit pour leur donner plus de vie, soit parce que, les prenant dans la vie même, il ne pouvait pas les simplifier jusqu’à le
est faux lui-même et qu’à vouloir rivaliser de compréhension avec la vie il sort de sa définition et renonce à son essence
gré qu’il en ait. Retenir dans l’abstraction tout ce qu’on peut de la vie , c’est ce qu’il doit faire, c’est son mérite, c’e
l’entourer sans l’effacer, sans l’offusquer, de tout ce qui, dans la vie réelle, l’entourerait en effet et la compléterait
quefois des personnages complexes, par un désir de complexité avec la vie pu et plutôt parce que, tout au milieu de son tra
e pu et plutôt parce que, tout au milieu de son travail d’artiste, la vie s’imposait à lui. Et c’est assurément le moment d
me. Le réalisme étant la ressemblance la plus grande possible avec la vie entraîne un certain mélange du tragique et du com
n mélange du tragique et du comique puisque ce mélange existe dans la vie réelle. Le interdum vocem comœdia tollit d’Horac
le goût des ensembles. L’homme réel et non abstrait, l’homme dans la vie tient à une foule de choses qui sont ses causes,
tableau l’est bien davantage. Cela est si vrai que pour donner de la vie générale, de la vie ambiante à un portrait, on me
davantage. Cela est si vrai que pour donner de la vie générale, de la vie ambiante à un portrait, on met auprès de la figur
Donc même au seul point de vue artistique c’est le tableau qui est la vie et le portrait qui est la vie beaucoup moins comp
artistique c’est le tableau qui est la vie et le portrait qui est la vie beaucoup moins complète. Destouches dans le Glori
re qui ressemblera à tous les avares) mais qui ne sera pas vivant, la vie étant toujours individuelle. On arrive à cet excè
. À regarder beaucoup, à voir beaucoup il s’établit une lutte pour la vie entre les images et c’est la plus répétée qui res
t, je suppose, celui que tenaient en ce temps-là les amoureux dans la vie réelle, puisqu’il est celui qu’ils ont de nos jou
eur de ce nœud qui nous lie, Que les fâcheux besoins des choses de la vie  ; Et l’on en vient souvent à s’accuser tous deux
ridicules ; ils sont simplement accidentels et l’accident est dans la vie tout autant que la logique, si tant est qu’il ne
issantes, et il demande à d’autres ou à lui-même les directions de sa vie . J’admettrais même qu’il dît, avec un peu d’ironi
59 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
vécu une heure, ou vécu des siècles, et pour peu qu’un brin de cette vie à part dans les lettres humaines se retrouve en n
l’heure encore elle inondait de fleurs. — Ainsi, chaque instant de la vie est un avertissement des vanités de l’état où Tal
d’ouvrage pour ces admirables vagabonds ; l’improvisation était leur vie . Ils étaient faits tout exprès pour trouver, chaq
on mépris et dans son repos. Le Vieil A mateur Ce débat de la vie et de la mort, du bois blanc et de la chair, de l
a place de l’amateur qui va venir ! Comprend-on, je vous prie, que la vie d’un homme sage se passe ainsi à entendre, chaque
s. Tel s’est passé d’une louange méritée, pour avoir pris congé de la vie un jour de quelque première représentation. Tel a
l se cachait sous un voile noir qui la couvrait de la tête aux pieds. Vie austère et lugubre ! — Pour cette femme, pas de j
gayées, pas même une larmes dans les yeux qu’ils ont fait pleurer. La vie et l’action, voilà tout le théâtre ! À ces grande
urs prête à rire de tout, et même des plus terribles événements de la vie . C’était un homme gros, court, réjoui, vêtu en pa
un théâtre. Galimafré, las de rire aux éclats, voulut rentrer dans la vie vulgaire. Bobèche perdit tout, en perdant ses tré
vous dirons l’histoire tout à l’heure ; il s’appelait Rosambeau ; sa vie entière s’est passée au milieu de la foule ingrat
médiens. Ces braves gens ont gardé la mémoire de Rosambeau ; de cette vie abandonnée à l’heure présente, ils n’ont pas été
s’inquiètent de n’être pas entendus aujourd’hui ? Ils ont passé leur vie parmi tant de péripéties cruelles ou imprévues, q
appartenions corps et âme à l’art dramatique, c’était là toute notre vie . Molière, notre père, avait soin de nourrir ses e
e, enfants, je n’ai rien à me reprocher, car j’ai été fidèle toute ma vie à la comédie, notre mère-nourrice. Quand j’ai été
es viagère qui la console de tout l’argent qu’elle a gaspillé dans sa vie , heureuse, si elle ne meurt pas de regret et de d
, il peut comprendre ce qu’il ignore ; il peut trouver en lui-même la vie et l’accent des éloquentes paroles ; il peut réve
vous, et je romps pour jamais Puisque vous le voulez, que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l’envie. L
la joie ou les larmes, l’exclamation ou l’abattement, appartient à la vie ordinaire, à l’existence de chaque jour, et s’il
mettaient du leur. Elles auraient cru voler le public en vivant de la vie des petites gens ; d’ailleurs, en ce temps-là, el
s dans Gil Blas, que l’on pourrait appeler à bon droit le roman de la vie comique, la rencontre que fait Gil Blas d’un jeun
te voilà devenu muet et bâillonné ! « Qui m’eût proposé une pareille vie , je me serais pendue ! » ainsi parlait, mademoise
suis la propre fille du fameux médecin Gérard de Narbonne ; enfin ma vie vous répond de la vôtre ; si donc dans huit jours
 ! C’est moi qui me donne à vous tout entière — votre esclave pour la vie , Monseigneur ! » Alors le roi crie au comte : « 
t précédé dans cette œuvre futile qui ne vous demande guère que votre vie entière, — il est mort, sous ce toit bienveillant
erte à tant de pauvres hères qui perdent la raison avant de perdre la vie , et qui s’en venaient, naturellement, sous ce toi
 ! Bon homme et digne homme, et bienveillant à quiconque vivait de la vie exceptionnelle de la poésie et des beaux-arts ! S
umée de la poésie dramatique s’éloigne de cet homme qui en faisait sa vie . Tout d’un coup la sombre humeur remplace cette g
re, il n’a plus besoin de personne. Il va donner, ô l’instinct ! — la vie et le mouvement à toute cette comédie. Chacun tre
rare bon sens, forcée de vivre dans les abominables dissensions de la vie littéraire. Ceci nous explique comment cette comé
it, à la taille, à la jeunesse, à la gaîté de mademoiselle Brohan, la vie et la grâce et la charme de cette génération nouv
du génie incroyable qui a donné la forme à ces nuages, la parole, la vie et la gaieté comique à ces solennelles fictions.
dans la cité athénienne), payer de sa liberté, de sa fortune et de sa vie ces horribles bacchanales de l’esprit, que Socrat
qui s’est fait le vengeur du gouvernement a dit juste, une fois en sa vie , si cet ardent délabreur de réputations n’a fait
ns la Providence divine, l’immortalité de l’âme, les espérances de la vie à venir ; il est mort pour avoir parlé à cette ré
e à la bataille de Delium, aimé des historiens, car il avait sauvé la vie au jeune Alcibiade sous les murs de Potidée, et à
teurs de Socrate, à ce point que plusieurs, pour se délivrer de cette vie infâme, se pendirent au figuier de leur jardin, p
st la chose qui tient aux mœurs, au langage, au je ne sais quoi de la vie humaine ; c’est le chic, c’est le truc, c’est le
e s’était figuré tout simplement, l’orgueilleux ! qu’il vivrait de la vie de Molière et qu’il vivrait aussi longtemps que M
uement d’avoir chanté toutes les passions qui sont le printemps de la vie  ! Surtout le scandale avait été grand dans la bon
’en ceci, la curiosité publique était singulièrement favorisée par la vie même du héros de son adoption. Regnard avait été
é tracer à leurs survivants… le sentier de la licence poétique, de la vie facile, des amours vulgaires, des joies de la tav
, si son tour de gorge est dérangé quelque peu. Facile gloire, facile vie , heureuse popularité, succession de Molière digne
u’il est incorrigible. Il joue à toute heure et toujours, et voilà sa vie  ! Il ne va pas plus à la Porte-Saint-Martin pour
ous savez d’ailleurs que Regnard est mort d’une façon convenable à sa vie . Il était grand chasseur, grand mangeur, grand bu
ez que c’en est une bénédiction ! Oh ! ce beau Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la chance, la fortune, le bon
ne fait pas d’emprunt à messieurs les Comédiens, qui vit de sa propre vie , et sur son propre bien, à son propre soleil ! C’
ber votre manteau, en plein mois de janvier. Oh ! la gaîté, elle a la vie dure ! rien ne la tue et rien ne l’afflige ! On p
nts. La gaîté, dans le poème, c’est l’air, l’espace, le soleil, et la vie  ! Même les plus rares productions de l’esprit hum
laboussure. Il tient à toutes les choses et à toutes les œuvres de la vie . Il est le père du génie français. Aussi, quand u
t-être une sombre tragédie, venue des pays du Nord : Trente ans ou la Vie d’un joueur… C’était le héros de Regnard, pris au
onnes fortunes Si nous avions besoin d’un cruel contraste à cette vie éclatante, à ce bonheur innocent, hélas ! nous n’
ranquille, on n’entendait pas un seul bruit, rien qui ressemblât à la vie , à l’espoir. À la fin, et après de longues heures
ale le génie, le cynisme des esprits a passé dans les habitudes de la vie littéraire. À force de montrer leur âme à nu, les
es uns et les autres, ils vous feront une confession générale de leur vie , sans oublier une seule de ces hontes secrètes qu
ope que lorsqu’il peut payer son écot. Celui-là, par la dignité de sa vie , par la supériorité de son orgueil, il appartient
de la bonne compagnie, grâce aux progrès que nous avons faits dans la vie élégante, nous paraît aujourd’hui très supportabl
plus rempli de lui-même. Il a passé les douze premiers lustres de sa vie dans une ignorance crasse ; mais pour devenir sav
t c’est là un habile et hardi scélérat, Tartuffe ! Tant il y va de la vie et de l’honneur, pour toute cette honnête famille
s difficile des professions ; ils s’estimaient heureux de gagner leur vie à si bon compte ; ils ne mettaient pas à ce métie
paresseux qui n’avait pas osé aborder les occupations sérieuses de la vie  ; celle-là pour une fille vaniteuse et coquette q
les folles joies, toutes les licences permises, tout ce qui a fait la vie du comédien, depuis Thespis, l’heureux ivrogne, j
es Nuées d’Aristophane. 34. Il a raconté, lui-même, les fêtes de sa vie , et ses vers, dignes de son contemporain, M. de C
     Pour être heureux, je l’avoûrai,    Je me suis fait une layon de vie , Tous ceux qui la suivront seront dignes d’envie,
60 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
uppression des assemblées disparaissait la forme essentielle de cette vie collective. Seuls, les « officiers »se réunissaie
ata ce scandale de l’Ermitage qui mit presque complètement au jour la vie intime et l’ambition de la Compagnie. Sganarelle
Patrocle, gentilhomme de grande vertu qui a laissé une bonne odeur de vie par ses bons exemples. » La date (1612) empêche q
incommodes, »et ils sont « dangereux : » ils appliquent à leur propre vie extérieure la rigueur fâcheuse des maximes chréti
s chrétiennes, et ils prétendent l’imposer, en vue du « salut, » à la vie du prochain. Mais de celte double prétention, ant
ons de Notre-Dame secondèrent leurs efforts. Même l’immixtion dans la vie publique de ces petites sociétés, créées et dirig
ienfaisante n’apparait point aux Jansénistes comme le principal de la vie chrétienne, et ne pouvait pas être, pour eux, l’i
association de dévots. Quelle est, pour eux, la fin rationnelle de la vie chrétienne? C’est le soin que chaque individu doi
janséniste, n’enseigne pas autre chose : le péril spirituel, c’est la vie courante, quelque innocente qu’elle soit, mais af
voir sa condamnation. Au fond, il y avait, entre sa conception de la vie chrétienne et celle des Jansénistes, une divergen
Gazier : Modèle de foi et de patience dans toutes les traverses de la vie et dans les grandes persécutions, ou Vie de la mè
s toutes les traverses de la vie et dans les grandes persécutions, ou Vie de la mère Marie des Anges [Suireau], p. 585-618.
savons un peu plus. 23. G. Lafenestre, Molière, p. 16. 24. Faillon, Vie de M. Olier, 4* édit., 1873, t. II, p. 374-375.
61 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
la rendre utile, noble, et faire d’elle le soutien et le charme de la vie . Qui n’aura plaisir à rechercher, dans tant de fi
un irrésistible attrait les pousse à se chercher et à s’unir pour la vie . Cet attrait, ce n’est point la grâce du corps qu
resque divines, rester sur la terre, et ne s’égarer jamais hors de la vie pratique et de la vérité humaine, là où Platon lu
ngéliques459. Il sera dévoué et fidèle absolument460. Il deviendra la vie même de ceux dont il s’empare461. Il leur fera un
ir dans un désert ses fautes et son repentir471, il laisse deviner la vie qu’elle mènera dans v le monde : Peut-être avant
423. Voir, sur le mariage de Molière, J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II et passim. Il
sous la rosée aux premiers rayons du soleil. Chaque matin, l’ange de vie et de mort apporte à la mère commune une nouvelle
ation d’effort on d’industrie :   Suppression de vœux, extinction de vie ,   Du corps d’avec l’esprit séparabilité,   Sur
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
d’une société. Représentation des mœurs sociales dans le cercle de la vie privée249, le drame comique a pour condition l’ob
ler davantage à une peinture265, Shakespeare ne met presque jamais la vie réelle sur la scène comique266. Nulle vraisemblan
Leçons d’esthétique. 245. Jouffroy. 246. Louis Moland, Molière, sa vie et ses ouvrages. 247. Guillaume Guizot, Ménandre
63 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
de siècle, — « ce qui représente un grand chemin à parcourir dans la vie humaine », allais-je trouver un fil à me conduire
it encore la trace des lecteurs oisifs, voilà, voilà mon livre, et ma vie entière, et mon âme, et mon talent, et le bon sen
i chacune de ces voix, qui représente une année, une passion de voire vie , arrive à vous, racontant des opinions auxquelles
s imitation et sans gêne, il profita infiniment d’avoir vécu toute sa vie avec les personnes du a monde qui toutes en avaie
s, on dira : Voilà-t-il pas des gens bien avisés ; ils ont perdu leur vie à aligner des syllabes ; ils se sont privés de to
t la vieille cour austère, solennelle, dévouée aux vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour, fo
et se jetant aux genoux de la princesse de Condé, qui lui demande la vie du prince. Il y a du tigre et du chat dans ce car
out occupé de batailles le matin, et de fêtes le soir ; partageant sa vie entre M. de Vauban et mademoiselle de Lavallière.
calmer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie humaine ». Ce qui est très vrai et magnifiquement
e semble qu’il n’y a rien à reprendre, ou bien peu s’en faut, à cette vie heureuse, occupée, honorée, et remplie à ce point
rares et des plus difficiles chefs-d’œuvre de l’esprit humain. La Vie et les commencements de Molière En effet regar
ane et de Térence, voilà Molière qui se livre aux enchantements de la vie errante du comédien nomade. Vie enchantée, à ving
qui se livre aux enchantements de la vie errante du comédien nomade. Vie enchantée, à vingt ans ; le bonhomme Scarron, dan
 ; un grand poète, en revanche, a écrit, de nos jours, ce poème de la vie errante, et Wilhelm Meister et Mignon nous ont fa
et dans la vieille farce française qui devait lui rappeler souvent sa vie errante ! Alors sa verve ne tarissait pas. Avec u
que Molière, soutenu de toute la bienveillance du grand roi ! Quelle vie et quelle suite incroyable d’émotions, de triomph
montrent les hommes et les vices à châtier. On passe, il est vrai, sa vie à la cour, oui, mais on est compté à peine comme
e fêtes, qui, de son théâtre, pouvait voir tous les enivrements de la vie au milieu de cette cour galante où les femmes éta
t malade, et il disputait courageusement les restes précieux de cette vie à laquelle tant d’existences étaient attachées. C
ntait mourir ; mais pour lui la mort était la délivrance. Tant que sa vie avait été mélangée de plaisirs et de peines, il s
mplissait le travail de ces sept hommes, et il l’a accompli, toute sa vie , pendant que, chez nous, les sept hommes en quest
rce, au bout de dix ans, il aura conservé toutes les apparences de la vie  ! Ainsi, la critique bien faite, sérieuse, utile,
le plus amoureux et le plus heureux des hommes. Il menait la joyeuse vie du Bohémien, qui est un des attributs de la coméd
e occupation de Sganarelle, et voilà la seule ambition légitime de sa vie  ! Notre homme, enrichi, veut prendre femme, et en
ute sa rigueur, un arrêt de l’an 1624 qui défendait, sous peine de la vie , d’enseigner aucune doctrine contraire aux opinio
vements les plus impétueux de l’orateur. Il n’a jamais su rire, de sa vie , et toute sa vie il a été colère et fantasque ; —
impétueux de l’orateur. Il n’a jamais su rire, de sa vie, et toute sa vie il a été colère et fantasque ; — il avait remplac
ocentes formules que le monde appelle la politesse, et qui rendent la vie à ce point complaisante et facile, qu’il faut êtr
ir de l’autre et : Bonsoir. Voilà justement ce que j’ai fait toute ma vie , oubliant les pauvres gens qui ne méritaient que
us raconter les secrets les plus intimes et les plus douloureux de sa vie . Non content de s’être représenté dans le rôle d’
ait aimée. Pauvre Molière ! Toute cette comédie du Misanthrope est sa vie . Ce sont ses mœurs, ses amours, ses amitiés, qu’i
ble au plaisir de se faire valoir, elle veut jouir agréablement de la vie , elle va son chemin, elle dédaigne de s’assujetti
e Béjart avait perdu Molière, pour n’avoir pas voulu renoncer à cette vie de galanteries sans fin. Molière, le cœur brisé,
e Versailles, et que son humble naissance a réduite à n’être toute sa vie qu’une modeste bourgeoise de la ville, honnête fe
Misanthrope, vous la voyez, non seulement dégagée des entraves de la vie bourgeoise, mais encore dégagée même des plus sim
le ; après quoi il a marché, droit son chemin, sans s’inquiéter de la vie qu’il allait donner aux œuvres de son esprit. Cet
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
onçu pour elle une estime et une tendresse qui ne finirent qu’avec sa vie , plus de vingt ans après. Le duc de Saint-Simon a
-même. Voilà ce qui donna du charme à sa beauté, de la grâce et de la vie à son esprit éminemment sage et éclairé, et une p
l n’était pas sincère. C’est, dit-il, une singularité de plus dans la vie de madame de Maintenon, qu’elle a commencé par dé
n ans : c’étaient trois ans de plus que madame de Montespan. Mais une vie toujours chaste et réglée qui avait conservé la f
mal est venu de ce que ces éditeurs sont en même temps auteurs d’une vie de madame de Maintenon ; qu’ils ont composé leur
l suppose que Scarron, mort en 1660, mourut 2 ans après son mariage. ( Vie de Maintenon, p. 41). 78. Mémoires de Maintenon
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
aient mêmes idées, mêmes principes, mêmes habitudes ; dans toutes une vie régulière et décente, des mœurs chastes, un espri
eligieux, si la mère des enfants qu’elle allait élever lui rendait la vie désagréable, et que le roi ne la dédommageât poin
à voir plusieurs personnes de nom et de distinction s’intéresser à sa vie , à sa santé, et à ménager pour les autres et pour
et processif. La Beaumelle dit qu’il plaida, prêcha et rampa toute sa vie . Tous les biographes81 s’accordent, avec raison,
pour m’empêcher de rougir. » On voit qu’une des précautions de cette vie mystérieuse consistait à lui ôter tout air de mys
le duc du Maine ne naquit que six jours après la lettre. 81. Auger, Vie de Maintenon. M. de Monmerqué, Biographie univers
66 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
lontaire qui fait tomber pour un moment de nos épaules le poids de la vie . Le gros rire d’ailleurs, comme le rire délicat,
la peine soit en proportion de la faute, voilà un caractère, voilà la vie . Les mœurs, dans cette partie du théâtre de Moliè
eurs endroits se rapprochent du ton de la tragédie : le langage de la vie familière était tout entier à créer. Ce vers ferm
’est pas tragique, ni la récompense romanesque ; tout est imité de la vie , où le bonheur qu’on tire du bien penser et du bi
tificielle, des caractères produisant des situations. La vérité de la vie remplaçait la vérité de convention. La création d
de son mérite, n’est pas plus d’usage dans cette comédie que dans la vie dont elle est l’image. Un jaloux dont le bien est
édie sans l’y confondre17. Enfin, on voulait une image complète de la vie dans une comédie sans incidents, sans coups de th
e une fable dans le Misanthrope ; je n’y vois que des incidents de la vie commune. La perfection de la tragédie, selon Raci
roit nous avoir donné l’original ; nous n’en avons que le masque : la vie est restée sur la muraille, où une main légère a
s son sang-froid. En sorte que la morale des sages et la morale de la vie sont également satisfaites, quand on le voit puni
us acariâtre qu’elle n’était ; à la romanesque Bélise qui a appris la vie dans la Clélie de madame de Scudéry, et qui croit
ul, qui fut sans commencement et sans déclin, et qui anima de la même vie les premiers croquis où il s’essayait dans son ar
deux sources principales où Molière puisa pour toutes ses pièces : sa vie d’abord, par laquelle il toucha à presque toutes
runte ; il est, dans son art, ce que sont tels habiles hommes dans la vie civile, lesquels savent mieux nos propres affaire
67 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
défendu, obstinément, cette illustre artiste ; tant sur la fin de sa vie elle avait peine à se défendre contre les impatie
er, ni mentir, ni rien céder à pas une des nombreuses exigences de la vie de chaque jour ? Que vient-il chercher dans ce mo
e le dernier confident des pensées du maître, et jusqu’à la fin de sa vie il l’entoura d’attentions et de respects. Lui, ce
à saluer, à vivre, enfin ; que disons-nous, les moindres choses de la vie ordinaire, cette aimable femme les a apprises à c
nir un éventail, à prendre un fauteuil, et les moindres détails de la vie élégante ! — À elle seule, cette femme, et grâce
68 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
Tout semble avoir été dit sur Molière, sa vie , son entourage, son caractère, ses œuvres, sa mor
ellement prétendre, la bienveillance, la bonté, la franchise et cette vie de famille saine, affectueuse, cette existence ca
et paisible, que lui ne connut jamais. Ce comédien intrépide, dont la vie fit un penseur, eut sur les gens de lettres et su
ect de ces couvents silencieux, où des femmes à genoux consument leur vie entière à prier pour le salut des âmes en péril.
ette fois, rien ne vient adoucir la protestation de Molière contre la vie de couvent, parce qu’elle est, par essence, la vi
Molière contre la vie de couvent, parce qu’elle est, par essence, la vie contraire à la nature. Derrière les grilles, la p
es dogmes chrétiens qui lui déplaisent et non pas les règles de bonne vie destinées à contenir les appétits égoïstes et vul
de mettre en scène les hommes et les femmes livrés aux épreuves de la vie , aux luttes de conscience, et de faire sortir de
et, en effet, ne se trouvent-ils pas là nécessairement, comme dans la vie  ? Ils font partie du salon, de la famille, de la
naissance pour un homme uniquement occupé du ciel : Qui d’une sainte vie embrasse l’innocence Ne doit pas tant prôner son
69 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
Aussi n’est-ce pas seulement un grand écrivain, c’est un type, et sa vie est en quelque sorte le mythe de la comédie. Voic
siècles on réimprime, on juge, on critique ses œuvres ; on retrace sa vie , on joue ses pièces sur le théâtre. Comment s’est
ssister jusqu’au bout à une représentation de L’Avare. À la fin de sa vie , son goût pour Molière s’étant réveillé, à ce que
de, Où, doublement perfide, un calomniateur Ravissait à la fois et la vie et l’honneur. Celui-ci ne pouvant, au gré de son
oétique, mais sont uniquement fondés sur cette froide imitation de la vie réelle qui ne peut satisfaire les besoins de l’im
omparables à celles qu’il provoque en Allemagne. Shakespeare, dont la vie est, comme celle de Molière, pleine d’obscurités
ions du goût et des progrès des études en ce qui concerne Molière, sa vie et ses œuvres, jusqu’à la date où nous publions c
était propre à donner à l’enfant une notion variée et complète de la vie réelle. Le poste de l’observateur était bien choi
faut pas leur permettre, c’est de dénaturer l’aspect véritable de la vie de l’écrivain. Les biographes qui rapportent les
 ; ni à Bernier, qui lorsque Louis XIV l’interrogea sur le pays où la vie lui semblait meilleure, répondit que c’était la S
de leurs grands poètes avec le souvenir des grands événements de leur vie nationale et comme ils se plaisaient à raconter q
nt pas brusquement à monter sur la scène et à embrasser résolument la vie de théâtre, sans avoir donné quelques signes du p
er transport de ton âme ravie Tu les nommas cent fois ton salut et ta vie . Jean-Baptiste Poquelin était donc, au dire de c
de monter sur la scène qu’il en perdait la tête et qu’on lui sauva la vie en lui en donnant le moyen. Donneau de Vizé, un a
tions de cet ambassadeur, répliqua par une si agréable peinture de la vie de théâtre qu’il séduisit celui qui le voulait co
ocuments, de relatif à ce troisième séjour. La première période de la vie théâtrale de Molière se limite donc certainement
éritantes comédiennes de France, n’est pas la moindre action de votre vie , et, si j’ose entrer dans vos sentiments, je veux
ce où, sous des noms empruntés, on va représenter une partie de votre vie . » On s’est demandé quelle était cette actrice q
t ces premiers mois de 1646. Cette troupe n’aurait donc point mené la vie de comédiens de campagne à cette époque ; la Béja
n de ces fusiliers ». C’étaient là les accidents journaliers de cette vie nomade. On y respirait un air libre que nous auri
serait Molière tout simplement. Grimarest raconte l’anecdote dans sa Vie de Molière, en 1705. La Grange-Chancel la confirm
ui avait donné le plan, etc. » Voltaire surenchérit là-dessus dans sa Vie de Molière. Il fournit de sa propre imagination u
u Rozet (voyez l’article de Jal), qui aura une part si grande dans la vie de Molière, apparaît ici pour la première fois. O
plus de vraisemblance l’anecdote racontée par Nicolas Chorier dans la vie de Pierre de Boissat, de l’Académie française. Ce
C’est alors que l’incident dont nous allons parler aurait eu lieu. La vie de Pierre de Boissat, écrite en latin28, fut comp
ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie . Jamais plus gueux ne fut plus gras ; Et, quoi qu
premiers mois de 1656, la conversion du prince est un fait accompli. ( Vie de Pavillon, évêque d’Alet) . Au moment où la ses
liaisons changeantes que ne pouvait manquer de nouer la liberté de la  vie comique. Il prit pour confidente de ses chagrins 
commença alors à le consoler, et elle continua pendant le reste de sa vie  à être son recours dans les afflictions de ce gen
s et ses costumes sont riches, suivant Cosnac ; elle mène un train de vie fort large et fort hospitalier, suivant Dassoucy.
é le maître de Molière ; au-dessous du portrait qui est en tête de La Vie  de Scaramouche (Tiberio Fiorelli) par le sieur An
est là un des côtés les plus frappants et les plus remarquables de sa vie , et qui explique seul tout ce qu’il lui a été per
ns ; ils en rencontraient même plus rarement dans le monde et dans la vie réelle. La création était donc à leurs yeux bien
itique, n’est ni un sermon, ni une œuvre didactique. Hélas ! c’est la  vie . » Sans doute, mais c’est la vie avec ses féconds
e œuvre didactique. Hélas ! c’est la vie. » Sans doute, mais c’est la vie avec ses féconds enseignements. L’École des Mari
’il recevait tous les jours, il aurait eu de quoi travailler toute sa vie , s’il ne se fût avisé, pour satisfaire les gens d
a condamnation ne fut pas obtenue sans peine du parlement, et dont la vie s’acheva dans les cachots de Pignerol. La comédie
re un sacrifice qu’il faisait à l’art qui était le but exclusif de sa vie . CHAPITRE VII. INTÉRIEUR DE MOLIÈRE ; SON MARI
devenu l’unique chef de la troupe de Monsieur. Il menait un train de vie très large et même somptueux. Il avait non seulem
age beaucoup moins rassurant pour la tranquillité et le bonheur de sa vie  : il cheminait au milieu d’un groupe de femmes qu
beauté, et il s’éprit pour elle d’un amour qui devait durer toute sa vie . Au commencement de cette année 1662, il se déter
lement lui faire partager sa passion pour l’art auquel il dévouait sa vie , et enchaîner ainsi la jeune artiste, qui annonça
présenter Molière comme le montrent ses écrits et ce qu’on sait de sa vie , comme le peignent, quelques années après sa mort
yant Molière ainsi posé, voulut l’avoir pour gendre. Molière, dans la vie infernale de travail et d’affaires qu’il menait à
e de ces grandes leçons morales comme on n’en peut recevoir que de la vie  elle-même. Arnolphe a des cris, des lâchetés qui
stinguer et de démêler ce que Molière a mis, dans ses ouvrages, de sa vie et de son cœur, font merveille, pourvu qu’ils n’a
t pas la raillerie aussi complaisamment que les autres. C’est dans la Vie de Molière. attribuée à Bruzen de La Martinière (
ur des personnes qui ont tant de fois et si généreusement exposé leur vie pour la gloire de leur prince ? Et tout cela, par
ui voudrait leur retrancher ce qui fait le charme et l’agrément de la vie  : « S’il en était cru, dit l’un deux, les hommes
ries, collations ; une semaine entière (du 7 au 14) passée hors de la vie commune dans les régions de la féerie. » « Les pl
donner le temps d’en faire pénitence publique et solennelle toute sa vie . » Le livre du sieur de Rochemont a pour titre :
éder au nombre, il jeta son épée, espérant que, désarmé, il aurait la vie sauve. Les assaillants le percèrent de cent coups
est le seul qui ait survécu à Molière. À côté des rudes combats de sa vie d’artiste et d’écrivain, Molière était à cette ép
d’artiste et d’écrivain, Molière était à cette époque éprouvé dans sa vie intime par de cruelles souffrances. Les infortune
ominique, des Carlin, de tant d’autres. Chaque fois qu’il touche à sa vie intime, et il ne le fait jamais qu’avec une discr
rnommer par Boileau le contemplateur. Il avait dans les choses de la vie pratique un grand sens, beaucoup d’ordre et beauc
vers le soir, être en goguettes. On trouve dans les Mémoires pour la Vie de Chapelle, de Saint-Marc, beaucoup d’anecdotes
malheureusement fléchir sa conviction. Mais, d’autre part, et dans sa  vie et dans ses ouvrages, on trouve la preuve qu’il e
lus parfaite de l’art comique soit sortie de sa plume au moment où sa vie était si troublée et assombrie. La maladie venait
ir à peu près la même situation réciproque sur le théâtre que dans la vie , et leurs rôles ne pouvaient qu’emprunter à cette
lleurs que, dans un temps où ce grand monarque expose si librement sa vie pour le bien de son État, et où notre principal s
ur Tartuffius, Faut-il que de vous voir l’envie Me coûte peut-être la vie  ! » Quarante-quatre représentations consécutives
est pas près de finir et qui est presque toute l’histoire et toute la vie de notre civilisation. Molière, que ne troublèren
que ce dernier a publié dans son ouvrage sur les Points obscurs de la vie  de Molière. Une querelle s’éleva entre Jacques d
Molière expiré, à Versailles avec la veuve, pour attester les bonnes vie et mœurs de son paroissien. Le 30 mars 1671, Moli
io intitulés les Œuvres de Balzac ; deux autres volumes des Œuvres et vies de Plutarque ; un autre des Essais de Montaigne ;
l’on s’en rapporte aux anecdotes concernant la dernière partie de sa vie . La moins vraisemblable et pourtant la plus authe
par Grimarest et confirmée par Louis Racine dans ses Mémoires sur la vie de Jean Racine. Boileau, Lulli, de Jonsac, Nanto
emain matin ils ne songeaient plus à se débarrasser des misères de la vie . Je crois bien, entre nous, que les buveurs arriv
le plus de tenue et de gravité dans la conduite. Jusqu’à la fin de sa vie , Molière affectionna ce séjour d’Auteuil. Au moin
fils lui a joué par l’intermédiaire de son valet. Les souvenirs de sa vie errante et de son odyssée provinciale fournirent
ué à plus forte partie que lui : son nom fut, pour le demeurant de sa vie et pour l’éternité, voué, au ridicule. Molière ne
lorsque le moment est venu de choisir sérieusement une compagne de sa vie . Chrysale est faible, et son bon sens est un peu
Molière s’était absolument donné au théâtre ; il y avait mis toute sa vie et tout son cœur. On a dit avec raison que, pour
séparation subsistait : la confusion était à peu près complète, et sa vie de théâtre, où tant de vérité se mêlait au menson
énué, il entreprit de railler sur le théâtre l’amour tyrannique de la vie , la crainte pusillanime de la mort. Lui qui était
appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron : « Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, j
e font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie . » Un instant après il lui prit une toux extrêmem
donnait l’hospitalité. Elles lui donnèrent à ce dernier moment de sa vie tout le secours édifiant que l’on pouvait attendr
fini son destin. Hier, quittant la comédie. Il perdit tout soudain la vie . — Serait-il vrai ? » Clion, adieu ! Pour rimer j
qu’à Paris on dénie La terre après le trépas À ceux qui, pendant leur vie , Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas
à son aide aucun des médecins Il déclama contre eux presque toute sa vie , Et néanmoins par eux il finit ses destins120. C
i de malade imaginaire Le devint véritablement. Et comme la fin de la vie Se rapporte au commencement. Ce pauvre acteur en
roupe, qui n’était soutenue que par ses travaux, qu’il tâcha toute sa vie de leur en donner des marques indubitables. Bréc
et les gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Par
e lendemain ; l’amoureux président lui promit de se souvenir toute sa vie du service qu’elle lui rendait ; il prit l’heure
lui adresse les vers suivants : Cette ligne qui croise avec celle de vie Marque pour votre gloire un moment très fatal : S
e, retirée habituellement dans sa maison de Meudon, elle y menait une vie exemplaire. Il n’entre nullement dans notre inten
olière n’a négligé aucun des éléments de comédie que lui offraient la vie et le monde. Il a cherché partout des modèles. Ni
rche à imposer au poème en général, et il ne se rend pas compte de la vie propre de cet art distinct et complexe. Molière é
ues erreurs ou quelques faiblesses ; et, en effet, le spectacle de sa vie ne fait pas tort à l’admiration que ses ouvrages 
s qu’on s’accorde à attribuer à Molière dans les derniers temps de sa vie . II. LA TROUPE Les acteurs qui composaient
suite de personnages qui ont été associés à l’œuvre de Molière. Leur vie nous intéresse surtout par les côtés où elle touc
ôtel de Bourgogne et le théâtre du Marais. Nous avons raconté dans la vie de Molière comment le jeune Poquelin s’enrôla dan
re. Un trait de bienfaisance qui se réfère aux dernières années de sa vie mérite d’être rapporté. Celui qui en fut l’objet
prendre aucun aliment. À moins d’un coup du ciel, c’était fait de ma vie . Mais enfin la Providence, qui ne m’abandonna jam
ut d’une petite culotte ». On retrouve, dit-on, dans la Lettre sur la vie de Molière et les comédiens de son temps, d’où ce
Catherine Leclerc, qui fut plus tard Mlle Debrie, apparaît dans la vie de Molière pour la première fois à Narbonne en ja
Molière lui attribua. C’est d’elle que veut parler Grimarest dans sa  Vie de Molière, lorsqu’il dit : « La […] l’amusait qu
ira à Argentan, son pays natal. Il ne fut associé par conséquent à la vie de Molière que pendant ses pérégrinations provinc
les changements survenus dans la compagnie, les événements tant de sa vie théâtrale que de sa vie privée. Ce précieux regis
’en fia à lui. Le coup manqua cependant ; et Brécourt, jugeant que sa vie n’était pas en sûreté après la découverte d’un se
e mot, sous une forme un peu différente, est dans les Mémoires sur la vie de Jean Racine, Louis Racine, édition de Lausanne
-Marc Girardin et Louis Moland, tome VII, p. 408. 87. Études sur la vie et les œuvres de Molière, 1885, p. 19. 88. Voyez
i-devant, page 111. 104. Mercure de France, mai 1740. Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens d
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
cissitudes n’étaient pas de nature à y rappeler les esprits sages. La vie intime de Louis XIII avec la jeune reine n’était
ur des scandales, à la profonde appréhension (les conséquences que la vie et la mort de Henri IV avaient répandues dans les
iée à seize ans, en 1600, était déjà mère de sept enfants en 1610. Sa vie était toute sédentaire ; son amusement dessiner o
ur, par sa mort, dont la cause est aussi honorable que le reste de sa vie . Ménage ne parle de madame de Rambouillet qu’avec
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
compter tous ses malheurs, Tu n’auras qu’à compter les moments de sa vie . Dès 1645 donc, le temps était venu où cette fem
ontinence grossière, cet amour qui donne tant d’heureuses années à la vie humaine, appelée seulement à d’heureux moments pa
un demi-siècle de son nom. « Les grands », dit le P. Petit, dans la vie de Montausier, « venaient y chercher cette noble
moins que sur les ouvrages qui s’y portaient à l’examen37. » 35. Vie de Montausier, par le sieur Petit. T. I, p. 99.
72 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
monde ancien et fantastique, qui de loin en loin vient visiter notre vie lasse et désenchantée, traverse notre ombre d’un
ous invite à rentrer en nous-mêmes et à réfléchir profondément sur la vie  ; c’est là sa mission : mais que la comédie s’en
on, et tous ces incidents minutieux, importuns, qui entravent dans la vie réelle le cours des grands événements, afin de co
ernière analyse ? Je la définirais volontiers une sorte d’oubli de la vie , un état de bien-être et de vitalité plus haute o
. Si l’on me la vante comme une imitatrice beaucoup plus exacte de la vie réelle, oh n’aura pas besoin de longs développeme
ersonnages publics de leur tragique solennité, et pour les remplir de vie et de liberté comiques. Ce grand secret, c’est un
ar excellence, et l’imagination n’a plus qu’un emploi subalterne. « Ô vie humaine, et toi Ménandre ! qui de vous deux a imi
le comédie, quel prosaïsme partout ! Prosaïques par l’imitation de la vie réelle, elles le sont aussi par le but pratique,
satisfaites de ces comédies utiles qui ne sont que des tableaux de la vie domestique où s’inscrivent çà et là de solides pr
onserver la chaleur naturelle, et d’avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années, il vous dit justement le rom
e jour Au sein de la vertu fasse un heureux retour ; Qu’il corrige sa vie en détestant son vice, Et puisse du grand prince
poétique, et sont fondés uniquement sur cette froide imitation de la vie réelle, qui ne peut jamais satisfaire les besoins
c’est-à-dire, vers le but d’enseigner aux hommes à bien arranger leur vie bourgeoise et domestique. Aristophane a souvent p
énéral par le mariage, comme si le sérieux faisait son entrée dans ta vie avec cet événement. — Septième leçon. 37. Sat
même aux fictions idéals de l’imagination l’imitation prosaïque de la vie réelle, ce n’est plus le génie et le sentiment de
terle moins du monde de ce qu’un auteur peut nous offrir de grâce, de vie , de politesse et d’élévation dans les sentiments.
73 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
Approbation. J’ai lu par ordre de Monseigneur le Chancelier, La Vie de Moliere, et j’ai cru que le Public la verrait
eur si Illustre. Fait à Paris ce 15 Décembre 1704. Fontenelle. La Vie de Mr de Molière. Il y a lieu de s’étonner qu
. Il y a lieu de s’étonner que personne n’ait encore recherché la vie de Mr de Molière pour nous la donner. On doit s’i
te que le Public me saura bon gré d’avoir travaillé : je lui donne la Vie d’une personne qui l’occupe si souvent, d’un Aute
la manière dont elle devait se conduire, pour passer heureusement la vie ensemble. Elle ne profitait point de ses leçons,
olière à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la Vie d’un homme, dont la mémoire doit lui être chère.
familier, avec lequel il pourrait avec plus de satisfaction mener une vie tranquille, conforme à sa santé et à ses principe
t par leur présence importune les moments les plus agréables de notre vie . Baron ne fut pas moins vif que Molière sur les s
ofession. En voici un exemple qui fait un des plus beaux traits de sa vie .   Un homme, dont le nom de famille était, Mignot
osées aux sentiments, et à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la vie tranquille ; et la mienne est agitée par une infi
ois plus raisonnable que je ne le suis, veut jouir agréablement de la vie  ; elle va son chemin : et assurée par son innocen
, on tomba sur la morale vers les trois heures du matin. ―  Que notre vie est peu de chose ! dit Chapelle. Qu’elle est remp
épondit J. en l’embrassant ; sans ce plaisir-ci que ferions-nous ? La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que
faire à entreprendre mal à propos : c’est la dernière action de notre vie , il n’en faut pas manquer le mérite. On serait as
n, ou du moins en avoir tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre tou
pièce. Les Comédiens voulurent absolument qu’il y eût double part sa vie durant toutes les fois qu’on la jouerait. Ce qui
appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron. —  Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, j
e font peur ; il ne faut rien pour me faire perdre ce qui me reste de vie . Un instant après il lui prit une toux extrêmeme
donnait l’Hospitalité. Elles lui donnèrent à ce dernier moment de sa vie tout le secours édifiant que l’on pouvait attendr
sonnes de sa naissance, on doit l’avoir remarqué par les traits de sa vie que j’ai rapportés : et ses Ouvrages font juger d
t tous leurs efforts inutilement pour rabaisser son mérite pendant sa vie , s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer
nt été faire plutôt l’histoire du théâtre de Molière, que composer sa vie  ? Il m’eût fallu continuellement rebattre la même
r l’estime des connaisseurs. Ainsi n’ayant eu en vue que de donner la vie de Molière, j’ai cru que je devais me dispenser d
é dans les faits qui ont donné occasion aux principales actions de sa vie  ; et qui m’ont aidé à faire connaître son caractè
74 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
e génie vient à l’heure favorable, il leur imprime le mouvement et la vie  ; et les éléments épars se disposent et s’élèvent
oître, à mesure qu’on a pénétré la plupart de ses secrets. Pendant sa vie , c’était l’esprit de dénigrement qui appelait l’a
gne, Régnier. Sa philosophie, c’est-à-dire sa manière de concevoir la vie et d’expliquer ce monde, ne doit rien non plus au
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
u souffrez que, pour me punir de vous avoir offensé, je m’arrache une vie qui me devient odieuse si j’ai le malheur de vous
e sentois forcé à commettre tant d’injustices ; je ne la verrai de ma vie . J’allois, sans vous, me couvrir d’un opprobre ét
nué de tout ce qu’en naissant Le plus vil des mortels apporte avec la vie  : Malheureux d’être né, je vais porter envie A to
malheurs doit-elle être suivie ? Qu’une seconde fois je vous doive la vie  ! Je ne veux en jouir que pour vous honorer, Je n
e outrage. Osez donc me punir puisque vous le devez ; Prenez aussi ma vie , elle me désespere. Le Marquis. Malheureux !... Q
76 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
l’inimitable Molière, M. Picard, a bien voulu se charger d’écrire la vie d’un grand homme dont il est, plus que tout autre
avoir parcouru le Dauphiné et la Normandie, Molière, fatigué de cette vie aventureuse, tourna ses regards vers le lieu de s
ur les pièces de notre grand auteur : les principaux événements de la vie d’un écrivain ne sont-ils pas ses ouvrages ? Nous
ait le don de s’oublier lui-même, et de prendre, pour ainsi dire, une vie étrangère. Un des grands secrets de l’art, qu’il
inentes on doit penser que Molière se fit plus d’un ennemi, et que sa vie littéraire ne fut pas exempte de persécutions. Le
au nom de Tartufe des noms contemporains. On aime à pénétrer dans la vie intérieure de ces génies privilégiés que la posté
e jeter dans des transes continuelles, les soupçons empoisonnèrent sa vie  ; des querelles de ménage déchirèrent son cœur. I
prendre aucun aliments… À moins d’un coup du ciel, c’était fait de ma vie . Mais enfin la Providence, qui ne m’abandonna jam
dait. Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt jugea bien que sa vie n’était pas en sûreté, et sur le champ il revint
é de la bonne volonté dont il avait donné des preuves, au péril de sa vie , lui accorda sa grâce, et lui permit de rentrer d
olière à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la vie d’un homme dont la mémoire doit lui être chère. »
venir à son âge7. Baron mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie , qu’on ignore aujourd’hui l’âge qu’il avait au mo
quel était son emploi, et on ne connaît aucunes particularités sur sa vie . Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste
ever par Rachel de Montalant, qui l’épousa dans la suite, et passa sa vie avec elle à Argenteuil. 13. Si mademoiselle de B
77 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
belle marquise. Molière était jeune encore, mais il avait surmené la vie  ; à force de jouer toutes les figures, il avait f
Exempt de soins et d’embarras,                 Je passai doucement la vie .                 Jamais plus gueux ne fut plus gr
xécuteur testamentaire sous-nommé. Item veut son corps étant privé de vie être inhumé en l’église Saint-Paul, dans l’endroi
sans être tenue d’en rendre aucun compte à qui que ce soit durant sa vie qu’elle les touchera, ni être obligée de s’expliq
sède lesdits héritages, pour en jouir par elle en usufruit pendant sa vie , à compter du jour du décès de ladite damoiselle
s filles si elle n’avait point de mâles, jouira en usufruit, aussi sa vie durant, desdits héritages que ladite damoiselle t
eine qui avait mené grand train avec le comte de Modène, finissait sa vie en bien petite bourgeoise. C’est qu’elle était re
a pauvre Madeleine à Saint-Paul, il sentit que c’était une part de sa vie qu’il mettait au tombeau. Celle-là l’avait aimé c
de jouer « dans son habit de ville. » Ce fut le plus beau jour de sa vie — au théâtre. — Elle en avait eu d’autres avec Mo
r de Pierre Corneille pour la marquise. Mlle du Parc l’a arraché à la vie de province où le grand homme s’était confiné ava
veau. Oui, Corneille, revenu des grandeurs du génie, voulait finir sa vie à Rouen, quoique jeune encore, car en ce temps-là
ettre ici. Mathieu Marais, dans son recueil des Mémoires touchant la vie de Boileau-Despréaux, rapporte ces paroles de Boi
olière, presque toujours gouverné par son cœur dans les actions de sa vie , donna une vraie larme à cette femme qui était un
dans le cimetière de Port-Royal-des-Champs « par les scandales de sa vie passée » ? Molière eut toujours pour la Du Parc u
nt ses rôles. » Maintenant, passons à la fille qui commence aussi la vie par le chapitre des enlèvements. Nous donnerons d
que, une ces mille négociations que veut le commerce journalier de la vie , notre philosophe n’est plus un homme, c’est une
Jeanne Beauval ? C’est Jeanne Beauval. II Voulez-vous savoir sa vie aventureuse ? Elle naquit en Hollande ; elle fut
savait pas lire ses rôles, mais comme elle savait bien le livre de la vie  ! Sur ce chapitre, il n’y avait pas à lui en remo
le jouait les servantes, elle demanda en riant un certificat de bonne vie et mœurs. « N’ai-je pas toujours bien fait mon se
cela finissait par des chansons. On ne saurait mieux pénétrer dans la vie intime de ces figures originales, comédiens et co
me. N’entre-t-on pas de plain-pied par ces précieux documents dans la vie intime des gens de théâtre au temps de Molière ?
croie pas ni moi non plus. Parmi les légendes, dans l’histoire de la vie de Molière, il y a encore le mot de Racine ou de
es, la servante que Brossette nomme Laforest, comme Grimarest dans sa Vie de M. de Molière ? » Les très heureuses découver
lière surtout aimait trop à simplifier dans les enchevêtrements de sa vie pour donner un nouveau nom à chacune de ses serva
ellement ; c’est qu’elle avait été fort éprise, au premier acte de sa vie , du célèbre Dancourt, qui se fit comédien pour el
a province avec Molière. 16. Qui a le mieux peint en une page cette vie en plein orage avec de rares arcs-en-ciel que ce
78 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [96, p. 140-141] »
maginaire 291 :   Ci gît, sans nulle pompe vaine,   Le singe de la vie humaine,   Qui jamais n’aura son égal.   De la
vie humaine,   Qui jamais n’aura son égal.   De la mort comme de la vie , Voulant être le singe en une comédie, Pour trop
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [28, p. 53-54] »
alement dans Les Œuvres de Molière de Bret, dans le « Supplément à la vie de Molière », 1773. Plus tard, elle sera utilisée
Molière », 1773. Plus tard, elle sera utilisée dans L’Histoire de la vie et des ouvrages de Molière de Taschereau, 1825. (
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
nête ? Outre qu’il est assez ennuyeux, que je crois, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre, &
x dessein que pouvoit jamais former un homme qui avoit passé toute sa vie pour un homme d’esprit. Plus sot encore que sa fe
connu. Scarron va continuer. « Savez-vous, poursuivit Don Pedre, la vie que doivent mener les personnes mariées ? Je ne l
t une épée, & lui ayant mis une lance à la main, lui dit « que la vie des femmes mariées qui vouloient être estimées ve
ieu, & de lui déplaire, d’observer exactement, en son absence, la vie des personnes mariées. Ceux qui ont des affaires
souvent devant ses fenêtres. Elle lui dit qu’il l’aimoit plus que la vie , & qu’il avoit une forte passion de la servir
& les lui baisa cent fois, lui disant qu’elle alloit redonner la vie à ce pauvre gentilhomme qu’elle avoit laissé demi
er qu’elle étoit, & elle le reçut comme si elle l’eût vu toute sa vie . Enfin il lui demanda ce qu’elle vouloit faire de
a désabuser & à lui persuader qu’elle étoit trompée, & que la vie des personnes mariées étoit toute autre. Enfin il
81 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [87, p. 131-132] »
nt cité dans Les Réflexions sur la poésie et dans Les Mémoires sur la vie de Jean de Racine de Louis Racine de 1747 (Tome I
Œuvres de Molière par Bret, datant de 1773, dans le « supplément à la vie de Molière » (Tome II, p. 64). 282. Nous n’avons
82 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
cle pour les exploits dont il s’agit : un homme qui, vingt fois en sa vie , pour sauver ses amis, a généreusement affronté l
rrais vous en donner avec plus de justice sur les merveilles de votre vie , et principalement sur la gloire que vous acquîte
le langage du bon sens, qui doit nous conduire dans la pratique de la vie  ; personne n’a mieux compris ni montré quel ensem
ie, de verve et de grossièreté, etc. » J. Taschereau, (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. I. Voir aussi D.
aginaire (act. II, sc. XII ; act. III). — Voir sur Cléante, F. Génin, Vie de Molière, chap. V.
83 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ment. Molière a été particulièrement bien servi, entre notamment : La Vie de M. de Molière de Grimarest (1705) et le Moliér
isans de Pocquelin, de Molière, Paris. Anecdotes dramatiques Vie de Molière Molière (Jean-Baptiste Poquelin, si
claves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre
èrent contre elle ; mais le peuple pour qui Molière l’avait faite, la vie en foule et avec plaisir. Le rôle de la Comtesse
je suis mort, je suis perdu. Enseignez-moi qui m’a dérobé mon âme, ma vie , mon cœur, et toute mon espérance ? Que n’ai-je u
ui est ce cruel qui tout-à-coup m’a ravi mes biens, mon honneur et ma vie  ? Ah ! Chétif que je suis : que ce jour m’a été m
uvre qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui qu’il passait sa vie à prier Dieu71, et qu’il n’avait pas souvent de q
t qu’il n’avait pas souvent de quoi manger, ajoutait : « Tu passes ta vie à prier Dieu ; il te laisse mourir de faim ! Pren
ragique et comique. Il était froid ; cependant il eut une fois, en sa vie , de la chaleur dans un rôle. On avait remis Psych
fit le récit à Molière, est ainsi racontée par M. de Voltaire dans la vie de cette fille célèbre. « Lorsque M. de Gourville
s Camarades de Molière voulurent absolument qu’il eût double part, sa vie durant, toutes les fois qu’on jouerait le Tartuff
claves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre
vrage155.      Ci-gît qui parut, sur la scène,      Le singe de la vie humaine,      Qui n’aura jamais son égal ; Mais
Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la mort, ainsi que de la vie , Être l’Imitateur, dans une Comédie, Pour trop bi
savait, le rendrait capable d’en bien faire le personnage, et que la vie qu’ils mèneraient, serait bien plus agréable que
rs de théologie et se lia d’amitié avec Thomas More. L’histoire de sa vie n’est ensuite que celles de ses voyages et de ses
contemporains, en particulier aux premières dramaturges à gagner leur vie par leur plume, Mrs. Behn et Mrs. Mary Aix. (DET,
qui, au XVIIe siècle, donne de nombreux renseignements sur le mode de vie des comédiens. Il traite : « I. De l’Usage de la
Guillaume en 1824.Taschereau utilise dans son ouvrage Histoire de la vie et des ouvrages de Molière. Elle est notamment ut
évigné. Ses Mémoires « sont les souvenirs d’un homme heureux, dont la vie a été marquée de nombreuses faiblesses et qui mon
à dix-huit ans, il faisait applaudir une parodie, Totinet. Sa courte vie fut laborieuse : il a composé de nombreuses pièce
t, Jean dit Mondorge : comédien français. On sait peu de chose sur sa vie . Sa mère se nomme Jeanne Imbert et son père Étien
84 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
Vie de Molière Jean-Baptiste Pocquelin naquit en 1
is il voulut faire un effort sur lui-même, et cet effort lui coûta la vie . Il lui prit une convulsion en prononçant Juro, d
eph, rue Montmartre, où il fut mis derrière l’autel. Comme dans cette vie de Molière on ne s’est point étendu sur les pièce
le même théâtre le premier juin 1663. Image fidèle d’une partie de la vie civile. Copie du langage et du caractère des conv
85 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
encontre un pauvre dans la forêt, et lui demande à quoi il y passe sa vie . Le Pauvre A prier Dieu pour les honnêtes gens qu
pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. Dom Juan Tu passes ta vie à prier Dieu ? Si cela est, tu dois être fort à t
86 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
9. Cette anecdote vient de l’ouvrage de La Serre, Les mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, 1734. On peut la retr
la vie et les ouvrages de Molière, 1734. On peut la retrouve dans La Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages d
87 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
l savait le rendrait capable d’en bien faire le personnage, et que la vie qu’ils mèneraient serait bien plus agréable que c
l savait le rendrait capable d’en bien faire le Personnage, et que la vie qu’ils mèneraient, serait bien plus agréable que
88 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
696) : épistolière française. Très cultivée, enjouée et douée pour la vie mondaine, elle avait épousé en 1644 le marquis de
i fut tué en duel en 1651. Veuve à vingt-cinq ans, elle entrecoupa sa vie retirée aux Rochers (Bretagne) de séjours à Paris
89 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
e ; grave imprudence qui livre au hasard l’acte le plus sérieux de la vie . Comment donc faire, si l’expérience nous vient t
auts sont de voler le maître et de boire son vin. Les habitudes de la vie publique qui éloignaient les hommes des femmes re
tionné… Formez son esprit pour les choses qu’elle doit faire toute sa vie  ; apprenez-lui l’économie d’une maison bourgeoise
mes ne savent pas ce qu’elles se préparent de désagréments dans cette vie et peut-être de remords dans l’autre pour avoir l
Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme. Henriette prend la vie et le mariage pour ce qu’ils sont, sans tant raff
pas songé. Le bon sens qui inspire celle-ci la guidera dans toute sa vie . C’est sa qualité dominante ; elle la tient de Ch
nt fait l’amour pendant six mois, et la moue pendant le reste de leur vie  ! Enfin, Henriette a de la tête, ce qui est loin
est du mariage, comme de toutes les conditions humaines, comme de la vie prise dans son ensemble. « La vie, a dit M. de To
es conditions humaines, comme de la vie prise dans son ensemble. « La vie , a dit M. de Tocqueville, la vie n’est ni un plai
la vie prise dans son ensemble. « La vie, a dit M. de Tocqueville, la vie n’est ni un plaisir ni un supplice, c’est une aff
90 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
t, les traits qui pouvaient servir à former, le tableau complet de la vie humaine. Molière a résumé la sagesse et l’expérie
complu dans le détail des infirmités physiques et des fonctions de la vie animale ; le Médecin malgré lui, l’Amour médecin,
utes du monde, et briller dans les bureaux d’esprit; qu’elle rende la vie aimable et heureuse à ceux qui l’entourent ; qu’e
inée à la sienne, et avec laquelle il puisse tranquillement passer sa vie ; leur bonheur dépend du choix qu’ils font. Ce cho
s bourgeois pleins de sens, qui connaissent si bien la pratique de la vie , et veulent qu’on s’y accommode du mieux possible
hrope les discours les plus sensés là-dessus. Molière, guidé toute sa vie par de tels principes littéraires, hésitait à liv
s après la fête célébrée qu’il donna à Vaux. Quel beau moment dans la vie de Louis XIV ! c’était l’heure où le cœur lui bat
bien élevé, mais qui pense que l’on doit se contenter un peu dans la vie , et qu’épouser une belle personne est ce qu’on pe
ivent pas s’offenser de plaisanteries naturelles sur les choses de la vie  ; le monde, après tout, n’est ni un cloître ni un
à recevoir un coup d’épée ? il aime mieux risquer son honneur que sa vie . Molière s’est, cette fois, inspiré de Rabelais,
’en vient, par un dernier effort de tendresse, le prier de changer de vie , de peur d’attirer la foudre sur lui. Don Juan ac
ient fait pleurer si souvent fissent rire une fois au moins dans leur vie . Cette comédie de l’Amour Médecin est pleine de t
emiers des ridicules de leurs vieux confrères. Ils entendent mieux la vie ; comprennent-ils mieux la mort ? Nous reviendrons
se feront jour au travers de sa mauvaise humeur. Après avoir mené la vie de grand seigneur, que nous avons peinte, il sent
ssible qu’ils n’eussent pas été rencontrés. Il en est de même dans la vie ; nous croyons les hommes de génie et même quelque
parler ainsi à Louis XIV,  il était jeune, amoureux et puissant ; sa vie était ouverte et brillante. Mais lorsque l’hypocr
me familiarité qu’auparavant. N’est-ce pas là ce qui se passe dans la vie ordinaire ! quelle est la famille où les grands o
ait les vers; elle s’adapte plus étroitement à tous les détails de la vie ordinaire, et Molière, qui possédait un tact si s
arquer que le mariage étant une des choses les plus importantes de la vie , il serait bon d’y regarder de près, et que par u
nt la faiblesse la plus inhérente à l’humanité, l’amour exagéré de la vie , et sa dernière pièce fut l’œuvre la plus philoso
nt tout seul, une oraison jaculatoire, à demander pardon à Dieu de sa vie passée, à s’exprimer comme un homme bien persuadé
ue voie que Dieu lui laisse pour faire son salut, après une si longue vie passée sans y avoir jamais songé comme il le faut
et les gens de qualités. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué Paris et
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
Saint. Il fut porté par terre, roué de coups, & y auroit perdu la vie , si Montufar, par une présence d’esprit admirable
ue vous me voyez vêtu en homme de bien, que je n’aie pas été toute ma vie un larron, le scandale des autres & la perdit
uité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures ; Elle n’est qu’un amas
à genoux, souffrir l’ignominie, Comme une honte due aux crimes de ma vie . Orgon. (A Tartufe.) (A son fils.) Mon frere, c’e
ir, puisque, vous sorti d’ici, vous promettez de n’y rentrer de votre vie , je voudrois que vous en fussiez déja dehors. Vou
eux. Valere, revenant. Tant mieux.Vous me voyez, c’est pour toute ma vie . Mariane. A la bonne heure. Valere, se tournant l
ur Tartufius ! Faut-il que de vous voir l’envie Me coûte peut-être la vie  ? . . . . . . . . . . . . . . 35. On appelle D
92 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
ère : Philinte. Quand je plaisais à tes yeux ; J’étais content de ma vie , Et ne voyais Rois ni Dieux Dont le sort me fit e
si digne d’envie, Me chérit plus que le jour ; Et moi je perdrais la vie Pour lui montrer mon amour. Philinte. Mais si d’u
93 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
Sylvie, Ah ! qu’il est doux de s’enflammer ! Il faut retrancher de la vie Ce qu’on en passe sans aimer. CHLORIS. Ah ! les b
quel plaisir de boire ! LE PARTI DE L’AMOUR. À qui vit sans amour la vie est sans appas. LE PARTI DE BACCHUS. C’est mourir
son nous y convie. Hélas ! si l’on n’aimoit pas, Que seroit-ce que la vie  ? . Ah ! perdons plutôt le jour Que de perdre not
y mêle ses ardeurs638. Il n’est point sans l’amour de plaisir dans la vie , Soyons toujours amoureux, C’est le moyen d’être
is et Amarante). 617. Art poétique, ch. II, v. 176. 618. F. Génin ( Vie de Molière, chap. VI), dans sa défense du Mari co
s des Plaisirs de l’Ile enchantée. Voir J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. II. 653. Toute
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
son valet de lui dire un conte, ressemble d’abord à cette scene de la vie n’est qu’un songe, dans laquelle Sigismond veut q
l, as-tu formé l’envie, Dis-moi, de m’arracher & le cœur & la vie  ? Va, ne lui prête point un si cruel secours, Et
riane. Vous me jurez ?... Moncade. Vous me jurez ?...Que je perde la vie , Si jamais contre vous la moindre jalousie... Si
ille coups d’étriviere & t’enverrai sur l’heure au moulin pour ta vie , à condition & avec serment que si je t’en re
SIMON, DAVE. Dave, à part. Il me regarde : il croit, je gagerois ma vie , Que je reste en ce lieu pour quelque fourberie.
sieur, tout au plutôt. Simon. Ce sera fort bien fait : une fois en ta vie ... Dave. Vous voulez bien, Monsieur, que je vous
ore craindroit-il qu’un démon ne le retînt en l’air pour conserver sa vie . Pamphile est furieux contre Dave : Carin fait à
entures, ne se fût pas abusé sur leur compte, & leur eût donné la vie & la force qu’exige l’optique du théâtre. Il
95 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
de ses parents, de ses alliés et des principaux collaborateurs de sa vie domestique ou littéraire. C’était, quarante ans a
de les mettre à profit et de les enchaîner pour édifier sur elles une vie de Molière, je ne dis pas complète et définitive,
que comte de Modène ? En un mot, Molière fut-il, à son entrée dans la vie , le jeune amant de Madeleine Béjart ? On l’a dit 
ndent que le comte de Modène vécut jusqu’aux dernières années de leur vie dans une étroite liaison d’affection et d’intérêt
ns et ces raisons de douter sur chacune des phases essentielles de la vie de Molière. Ce n’est pas le lieu d’aborder incide
aisant ni du flatteur. Ainsi, parcourant d’une plume agile, tantôt la vie et tantôt les œuvres de son écrivain préféré, Édo
mémoire de ? lettrés. Auguste VITU. Première partie. Études sur la vie de Molière I - Le dossier de Molière1 I
I - Le dossier de Molière1 Il ne s’agit pas moins que d’une vie inédite de Molière. Les archives de théâtre n’y s
vestigation, n’épouvante pas ceux qui ne veulent qu’amusement dans la vie de Molière, comme dans ses œuvres. Les actes retr
, par mille petites lueurs nouvelles, combien son œuvre procède de sa vie , et combien l’une, ainsi que nous l’avons dit sou
tre jour, avec assurance, cette préoccupation de Molière à répéter sa vie dans ses comédies, et à se jouer ainsi lui-même,
s douleurs. Qu’il lise avec soin ce volume, qu’il y apprenne enfin la vie de Molière, et il verra si ceux qu’il critique se
de la succession de sa mère, ainsi en laisser jouir son dit père, sa vie durant ; le semblable, ajoute-t-il, parlant de sa
laissé de nombreuses connaissances, dans le temps où, menant joyeuse vie en sa petite maison du cul-de-sac Thorigny, elle
dre définitivement pied à Paris, où s’arrêteront les agitations de sa vie , où commenceront les agitations de son âme. Vers
dit l’auteur de la Fameuse Comédienne, qui ne connut pas très bien sa vie , mais qui connut à fond son cœur. Son amour pour
ille Cressé. Un médecin qui fut alors des plus en vue à Paris, par sa vie , où ne manquèrent pas les aventures galantes, et
e y a laissé de nombreuses connaissances, au temps où, menant joyeuse vie dans sa petite maison du cul-de-sac Thorigny, ell
, mais son cœur s’y relève, son esprit s’y mûrit. Il ne laisse que sa vie aux.ronces du rude chemin, où sa pensée, en revan
est dans cette scène antique, où se trouve aussi l’image fidèle de la vie amoureuse de Molière. Partout où nous le rencontr
s de dépit jaloux, et cependant, il ne cesse jamais d’aimer. Ainsi sa vie se passe dans ces continuelles variations du chan
t trop connues, que mari il connaissait plus encore. Sur la fin de sa vie , pendant le temps qui s’écoula depuis la Psyché,
ition d’esprit semblable. Il en est ainsi avec lui : si un fait de sa vie échappe, on peut, en cherchant bien, le retrouver
es. Par ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît sa vie . Ce premier fils devait avoir huit ans à peu près
eul amour de Molière. Il en eut d’autres, qui furent la comédie de sa vie , comme celui-là en fut, pour ainsi dire, le drame
où, sous des noms empruntés, l’on va représenter une partie de votre vie . » Molière, on le devine, était de ce voyage de
contre des marionnettes italiennes qui lui faisaient concurrence. Sa vie rappela souvent les péripéties du Roman comique.
onnaître aussi. Les œuvres de Molière sont ainsi l’indiscrétion de sa vie  ; elles en éclairent, pour qui les étudie bien, t
goguettes, doit être de ce temps-là. C’est un détail curieux dans sa vie , en ce qu’il explique un des cotés joyeux de son
dies italiennes, mais dont l’état de son cœur et les péripéties de sa vie , à ce moment même, lui avaient seuls inspiré tout
était réellement ainsi, et quand même plusieurs particularités de sa vie ne nous l’apprendraient pas, il nous suffirait d’
ue mise à la scène, elle ou toute autre du même genre, empruntée à sa vie de jeune homme, il eût cessé d’y trouver autant d
ait seul de cette attribution, détestables, comme tout le reste de la vie à laquelle on les vient mêler. M. de la Feuillade
e lecteur de me les pardonner, en son nom. VI - Un chapitre de la vie De Molière. Comment Molière fit Tartuffe. I.
n pourrait dire qu’ils ne naissent que pour leur œuvre, et toute leur vie se consume dans son élaboration. Pour eux, ce qu’
vent, et tout les y pousse, tout les y entraîne. Quand on résume leur vie , on voit qu’il n’y est rien, travaux, épreuves, m
compris qu’il pouvait répondre, et sa réponse eût été le récit de sa vie . Pour les Précieuses ridicules, il eût raconté ce
sans nombre, que son cœur de jeune homme, aussi nomade que l’était sa vie , avait trouvées à chaque pas, dans le temps de se
re temps, si quelque Chatterton incompris, après s’être dérangé de la vie bourgeoise pour se jeter dans la littérature dram
que l’analyse très sommaire, et en latin, donnée par Chorier dans sa Vie de Boissat 68. Jusqu’ici même, le passage qu’il l
te vanité, Monsieur, ne sied pas bien avec la piété. Qui d’une sainte vie embrasse l’innocence, Ne doit pas tant prôner son
illeurs, et qu’il est aussi plus rapproché de l’élément fangeux où sa vie de reptile s’agite plus à l’aise. L’homme politiq
poésie licencieuse et libertine, elle lui a ordonné, sur peine de la vie , d’en supprimer et déchirer, étouffer et brûler t
, sentant son impuissance à pouvoir continuer, le front découvert, sa vie de débauche et d’infamie, il songe à se donner un
rs mois de l’année suivante, 1666, l’époque la plus douloureuse de sa vie , le temps de son plus cruel martyre. Alors tout l
bons médecins, que l’Écriture nous enjoint d’honorer. » On scrute sa vie jusque dans ses origines, et de ce qu’il est né d
et qui l’obligea de ne plus boire que du lait pendant le reste de sa vie , avait rendu quelque force à son corps, brûlé de
uffi pour faire considérer comme une farce, il atteignit la fin de sa vie et de son œuvre, toutes deux si bien remplies et
ce qu’il finit : aussi, le nom de bouffon, qui l’avait suivi toute sa vie et qu’il n’avait jamais récusé, lui survécut-il l
our l’effet de la scène, pour l’observation prise sur le fait dans la vie et aussitôt transportée sur le théâtre ; c’est pa
eil vient nous dire : « Ils pensent que la farce est l’image de notre vie et que nous ne faisons que représenter ce que nou
et j’aime à croire qu’il y parvint. En somme, il mena douce et bonne vie dans son logis de la rue Pavée-Saint-Sauveur, et,
e Plaute, qui ont passé dans l’active et souveraine domesticité de la vie italienne, où tout se mêle et se confond encore s
on amour beaucoup trop dérangé, les plus grands fâcheux du monde ! Sa vie , quand on l’étudie bien, se trouve ainsi remplie
laisant », comme l’a dit la bonne vieille comédienne, qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir alors je ne sais que
même, non plus seulement avec le roman plus ou moins aventureux de sa vie , mais avec ses passions et son cœur. Le Misanthro
uerre ; souterrainement, il s’en prenait à l’homme, remontait dans sa vie , la scrutait dans ses moindres recoins, et traves
rien leur répondit, tous ceux qui, comme nous, se sont occupés de la vie de Molière. Le fait seul de l’existence de ce fac
int de vue historique, non pas comme œuvre, mais comme action dans la vie du poète. Quelques-uns, et dans le nombre, M. Mic
, mais ce n’est certes pas une de ses meilleures. Pourquoi ? C’est sa vie qui va nous l’expliquer ; ce sont les épreuves et
ieu de laquelle, homme de cour, homme de théâtre, homme de ménage, sa vie l’avait jeté : il travaillait, en écoutant, en re
à les fondre dans l’ensemble d’un personnage, qui paraît vivre de sa vie propre, tandis que, par le détail, il vit de l’ex
devenu fripier, et, par conséquent, un peu usurier, sur la fin de sa vie , se retrouve, par quelques traits, dans la pièce.
pas les confondre dans l’histoire plus qu’ils ne se mêlaient dans la vie . La gloire de Molière les rapproche. Longtemps le
nous allons voir figurer ici, et qui dut être certainement pendant sa vie un des plus dédaigneux pour le comédien. Les fami
rochement des textes, aussi bien que par quelques circonstances de la vie de Molière. Tout le monde connaît, au moins de ti
et Chorier lui-même a consigné deux fois ce souvenir, d’abord dans sa vie de Boëssat155 puis, dans un ouvrage posthume,rest
onnaître, dans tous ses détails, cet épisode inaperçu jusqu’ici de la vie de Molière. L’Ombre du poète, elle-même, prend la
ureuses qui me donnèrent beaucoup à courir pour conserver, pendant ma vie , quelques ornements à mon théâtre. » Ces dernièr
drait faire l’histoire du jeu de Molière, comme on a fait celle de sa vie . Celle-ci explique souvent son œuvre et en donne
ettant son fard : il est en elle, ou plutôt c’est elle-même, c’est sa vie , et elle en fait vivre le rôle dès qu’elle y entr
ait un homme et eut le malheur, pour la première fois peut-être en sa vie de dévotion, de s’adresser à une honnête femme !
u’il savait le rendait capable de bien faire ce personnage, et que la vie qu’ils mèneraient serait plus agréable que celle
Le rôle du cuistre Pinel et celui du jeune Poquelin sont étonnants de vie et de réalité. Nous ne parlons pas du père, qui n
nt sonore, et dans ce flux qui passe après avoir tout emporté, quelle vie et quelle lumière ! Coquelin cadet, qui s’est un
ris, avec leurs apothéoses, qu’ils faisaient rayonner, non pas sur la vie de ces hommes aux œuvres presque divines, mais au
parfois très hautes. Le souffle s’y soutient dans la note vraie de la vie douloureuse de ce grand rieur qui souffrit tant.
faire revivre ce multiple chapitre des Amours, qui fut le roman de la vie de Molière ; et M. Émile Deschanel, pour son inci
erches de M. Beffara, et les dissertations de M J. Taschereau dans sa Vie de Molière, ont suffisamment prouvé que c’est dan
e des Estuvées (Vieilles-Étuves), taxée à huit livres. » (Taschereau, Vie  de Molière, p. 206.) 38. Quand on démolit cette
urnal de Barbier, première édition, in-8, t. II, p. 40. 64. Voyez la Vie de Pascal, par Gilberte, sa sœur, dans la premièr
dut avoir lieu. 66. Il est certain que, des les premiers temps de sa vie de comédien, Poquelin prit le nom de Molière. On
de Molière intitulée le Festin de Pierre, Paris, 1605. — Taschereau, Vie de Molière, 8e édit., p. 118, 251. — P. Roullès,
férence, la Famille et la Jeunesse de Molière, dans les Éludes sur La Vie de Molière, p. 20 et suiv. (Note de l’Éditeur.)
96 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ée à Paris avec beaucoup de succès. Presque tous les historiens de la vie de Molière et ses commentateurs prétendent que ce
it donné par le premier président Lamoignon. On a cité dans plusieurs vies de Molière, on a répété dans tous les recueils d’
qui, selon tous les commentateurs de Molière et les historiens de sa vie , n’avait pu être retrouvé jusqu’à ce jour. C’est
l’amitié. Quelques écrivains, et entre autres Grimarest, auteur d’une Vie de Molière que Voltaire traite avec raison de fab
, et cette décision honorable fut fidèlement exécutée durant toute la vie de l’auteur. À cette solennelle reprise, Molière
de cette vile jonglerie, il va droit à l’aventurier, lui rappelle sa vie passée, et cherche à dissuader le peuple de sa st
ue vous me voyez vêtu en homme de bien, que je n’aie pas été toute ma vie un larron, le scandale des antres et la perdition
Voici comment le burlesque auteur de Jodelet a représenté le genre de vie de Montufar et des deux aventurières de Séville.
faut pas demander s’ils avaient de l’embonpoint, menant une si bonne vie . Chacun en bénissait le Seigneur, et ne pouvait t
saisies ; mais ce n’est qu’une figure isolée, sans mouvement et sans vie  : l’autre conçoit un vaste sujet ; il groupe auto
rofanes, et qui condamnait la jeunesse elle-même aux austérités de la vie des anachorètes. C’est donc le devoir des moralis
lhava l’avait refait : il est fâcheux qu’un auteur qui avait passé sa vie à commenter Molière, et qui n’a guère de célébrit
de, Où, doublement perfide, un calomniateur Ravissait à la fois et la vie et l’honneur ; Celui-ci, ne pouvant, au gré de so
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ece. Nos Romanciers remplissent ordinairement un premier volume de la vie du pere & de la mere de leurs héros : les Dra
m, il le fit boire & manger tant qu’il voulut, & lui sauva la vie . Dans ce temps-là un Roi d’Occident offrit un gra
Prince, il y a ici un traître qui a de mauvais desseins contre votre vie . Le Roi demanda avec empressement quel étoit le t
chevaux ; il s’ouvrit un passage entre les montagnes, & sauva la vie à Tchao-tun. Quel étoit ce brave ? celui-là même
oi ne se differe point : Tchao-so, obéissez, ôtez-vous promptement la vie . Tchao-so. Ah ! Princesse, que faire dans ce malh
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ir que tu as été apprécié ; que je suis ta caution, & qu’ainsi ma vie est engagée pour ta personne. Ne va pas faire com
t plus . . . . Conserve précieusement un ami qui ne te manquera de sa vie . . . . Encore une fois, je t’en conjure par cett
u es mon pere ; je te recommande mes espérances, mon bonheur & ma vie ...... Adieu, mon ami ; bon voyage. Philocrate. Et
-il rien de plus grand que le dévouement de cet esclave qui risque sa vie pour avancer de quelques jours la liberté de son
e voulut élire, Et ce sont des papiers, à ce qu’il m’a pu dire, Où sa vie & ses biens se trouvent attachés. . . . . . .
99 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
avec la rime enchaîner la Raison. Sans ce métier fatal au repos de ma vie , Mes jours, pleins de loisir couleraient sans env
n ouvrage, Retouchant un endroit, effaçant une page, Enfin passant ma vie en ce triste métier, J’envie en écrivant le sort
res Amis lui fait des Envieux. La mort seule ici bas, en terminant sa vie , Peut calmer sur son nom l’injustice et l’envie,
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
rt.) M. Desfonandres. Si vous la faites saigner, elle ne sera pas en vie dans un quart d’heure. (Il sort.) Sganarelle,
phe qui dit : « Les hommes sont plus attachés à la conservation de la vie qu’ils ne tiennent au gain ou à la perte d’un pro
s d’une aveugle foiblesse que leur inspire l’amour trop inquiet de la vie , & on démasquera les charlatans qui en abusen
belle : mais apprenez qu’elle est de celles qui durent autant que la vie . Nous vous en avons tantôt fait le récit comme d’
guérira bien vîte. Il le renvoie au Médecin Onesti, qui répond de la vie de Rosaura. Lélio conclut de là que les Médecins
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