décide leur préférence et leur mépris. Mais quand il peint les grands
vices
, se contente-t-il de les condamner dans ce qu’ils
este encore debout dans les âmes françaises les plus dévastées par le
vice
; et il est bien près de sa fin, quand cette dern
au mérite d’une pièce si difficile à rendre attrayante sans rendre le
vice
lui-même attrayant. Mais le caractère de don Juan
te mystérieuse vérité morale, qu’une chaîne indissoluble lie tous les
vices
, et force presque nécessairement à rouler jusqu’e
is capable de me repentir56. » Voilà certes une grande leçon, que le
vice
arrive à s’emparer de nous jusqu’à nous rendre in
Mais Molière a frappé le coup le plus juste de toute cette satire du
vice
élégant dans le tableau de la corruption que répa
e part un moraliste n’a mieux montré cette sorte d’air funeste que le
vice
répand autour de soi et fait respirer à ceux qui
rité qui ose permettre qu’on le joue. Montrer aux hommes la hideur du
vice
, c’est bien agir ; leur inspirer l’horreur du vic
ommes la hideur du vice, c’est bien agir ; leur inspirer l’horreur du
vice
, c’est être utile : il n’y a pas de considération
vice à l’humanité91. C’est encore au point de vue de l’influence du
vice
qu’on doit étudier l’Avare 92, moins pour la bana
se de son fils, volé par son fils, qu’il a forcé, par l’excès, de son
vice
, à ne plus voir, dans cette tête sacrée du père,
honnête homme de Molière déteste d’abord ces deux sources fécondes de
vice
et de malheur : la luxure et l’avarice. Il ne les
et à se perdre absolument par l’hypocrisie, ce dernier et irréparable
vice
après lequel on ne peut plus se repentir. Car la
et de l’avare, qui à eux trois offrent la réunion de presque tous les
vices
, prouvent que Molière observait l’humanité avec u
rs est évidemment utile, parce qu’il ajoute au tableau artistique des
vices
le tableau plus instructif de leur enchaînement e
qui l’empêche de mettre sur la scène ces accouplements monstrueux de
vice
et de vertu, ces criminels sublimes, ces brigands
choses, incrédule en amour comme en religion et en médecine, type de
vice
élégant et spirituel, qui cependant intéresse et
pour les choses de la religion ne put souffrir celte ressemblance du
vice
avec la vertu qui pouvoient être pris l’un pour l
sots prépara les supplices, Osa dans tous les rangs attaquer tous les
vices
; Le plus bel ornement du siècle de Louis, Gloire
sans héritiers. Si malgré tes efforts, tes succès, tes lauriers, Des
vices
dont gémit notre humaine faiblesse Tu ne corrigea
la postérité : Mais plus souvent, aussi, ta généreuse audace Brave le
vice
altier, l’attaque et le terrasse, Et, marchant dr
s succomber, moraliste imprudent ! Toi seul, tu veux lutter contre un
vice
puissant Qui jamais ne pardonne !… ah ! crains la
enfin, sortant de la nuit des tombeaux, Ton ombre épouvanter tous nos
vices
nouveaux ! Aussi bien, après toi, tes indulgents
édule Nous croira corrigés : cependant, ici bas, Sans heurter quelque
vice
on ne peut faire un pas : Tu l’attaquas en vain,
peuple léger, d’une humeur si commode, L’inconstance toujours est le
vice
à la mode ; Au moindre vent qui souffle aussitôt
s de lui Dorval, fier de ses douze quartiers, Méprisant de Mondor les
vices
roturiers, Se rit des parvenus ; mais, grâce à sa
redoublés immolant nos travers, Je n’écouterais plus que la haine du
vice
; Et la sottise, en tout sa fidèle complice, Par
ère, dit-on, redevient périlleuse : Il est, comme autrefois, quelques
vices
puissants, Qui savent du courage étouffer les acc
impertinence est dans leur apanage ; Ils en usent, Dieu sait ! et les
vices
titrés Pour les auteurs du jour sont des objets s
doit ses progrès, Et sans remords, au moins, jouit de ses succès. Des
vices
de nos jours loin d’être le complice, S’il dédaig
ur espèce chez nous redeviendrait plus rare. Malin observateur de nos
vices
bourgeois, Bon et joyeux Picard, peut-être, quelq
nons dans l’arène Du pauvre genre humain les plus grands ennemis, Les
vices
, trop longtemps ici bas impunis. Le Tartuffe à la
et Molière, qui a rendu la raison aimable, le plaisir honnête, et le
vice
ridicule. Ce Maître, si heureux en Disciples, éta
rie froide, Rabelais sur la Scène, tel est Aristophane. Il attaque le
vice
avec le courage de la vertu, la vertu avec l’auda
ttaque le vice avec le courage de la vertu, la vertu avec l’audace du
vice
. Travestissements ridicules ou affreux, personnag
avoir du génie ; et cette idée sublime de généraliser la peinture des
vices
fut une ressource forcée où ils furent réduits pa
’il aurait plus d’avantage à combattre le ridicule qu’à s’attaquer au
vice
. C’est que le ridicule est une forme extérieure q
cule est une forme extérieure qu’il est possible d’anéantir ; mais le
vice
, plus inhérent à notre âme, est un Prothée, qui,
e, qui, après avoir pris plusieurs formes, finit toujours par être le
vice
. Le Théâtre devint donc en général une école de b
n pernicieux ? Et fera-t-on cet outrage à l’humanité de penser que le
vice
n’ait besoin que de se montrer pour entraîner tou
nt pour les spectateurs une vérité de sentiment. Veut-il proscrire le
vice
? Il a dans ses mains l’arme du ridicule, arme te
nde, celle qu’il importerait de leur donner ; ne point accréditer les
vices
que l’on attaque en les associant à des qualités
u comble de son art, et au-dessus de lui-même, songeait à immoler les
vices
sur la Scène, et commença par le plus odieux. Il
aux satires de Boileau, de tracer une ligne nette et précise entre le
vice
et la vertu, la raison et le ridicule, est le gra
lière. Quelle connaissance du cœur ! Quel choix dans l’assemblage des
vices
et des travers dont il compose le cortège d’un vi
l’assemblage des vices et des travers dont il compose le cortège d’un
vice
principal ! Avec quelle adresse il les fait servi
ilité ! quelle précision sans métaphysique dans les nuances d’un même
vice
! Quelle différence entre la dureté du superstiti
e discernement qui a guidé Molière, lorsque, mettant sur la Scène des
vices
odieux, comme ceux de Tartuffe et d’Harpagon, c’e
femme, qu’il offre à l’indignation publique. Serait-ce que les grands
vices
, ainsi que les grandes passions, fussent réservés
n’écoutait pas la laideur déclamant contre l’art de peindre. Certains
vices
ont formé les mêmes prétentions, et ont trouvé un
les mêmes prétentions, et ont trouvé une faveur générale. Ce sont des
vices
protégés par le Public, dans la possession desque
ité d’une jolie femme. Qui ne croirait, à nous entendre, que tous les
vices
ont disparu de la société ? Ceux mêmes contre les
temps, l’art dramatique s’agrandit bientôt. D’un côté, il attaqua les
vices
des grands, toujours exposés aux regards de la mu
ppelée comédie, fut consacrée à corriger les hommes, à attaquer leurs
vices
, leurs ridicules. La seconde partie, appelée trag
eplis, et à provoquer le rire par la peinture exacte et véridique des
vices
, des ridicules qui influent sur toute notre exist
s apprendre à nous vaincre. On voit quelques personnes afficher leurs
vices
, leurs défauts, en faire trophée lorsqu’elles sav
rit d’une trempe supérieure saisisse les traits les plus saillants du
vice
ou du ridicule alors à la mode, qu’il sache le dé
l esprit pénétrant pour saisir les nuances, les aperçus fugitifs d’un
vice
ou d’un ridicule, quelque passager qu’il paraisse
Dalainval, après avoir d’abord montré ce qu’avait de plus saillant le
vice
ou le ridicule qu’ils ont exposé à nos regards, o
plus avant, qu’il arrache en entier le voile sous lequel se cache le
vice
ou le ridicule qu’il attaque ; qu’il agrandisse s
ger ses semblables, lorsqu’au lieu de leur inspirer du mépris pour un
vice
ou un ridicule, on ne laisse dans leur esprit que
nte et subordonnée au but de la comédie, d’instruire en attaquant les
vices
. Il doit même, comme nous en avons plusieurs exem
rès estimables, où tout l’intérêt ne roule que sur le ridicule et les
vices
des personnages. Telles sont, entre autres, le Lé
ient fait connaître. Ce n’était pas assez pour Molière d’attaquer nos
vices
, de les poursuivre jusque dans leurs derniers ret
ouvert tout le cœur humain, lui a montré la société entière, tous les
vices
attachés à son essence même, les inutiles efforts
ractères, du plan et du style. Analyse du Tartuffe. De tous les
vices
qui dégradent l’homme, lui font perdre l’estime d
nnaissance, etc. Le principal but de la comédie étant de corriger les
vices
, les vertus n’entrent dans son plan qu’accessoire
’entrent dans son plan qu’accessoirement, et pour faire ressortir les
vices
du principal personnage. 2. Je passe ici sous si
veut nous divertir. Il y réussit admirablement par la peinture de nos
vices
et de nos ridicules. Et comme le contraire du vic
a peinture de nos vices et de nos ridicules. Et comme le contraire du
vice
et du ridicule est le bien, en poursuivant tous l
contraire du vice et du ridicule est le bien, en poursuivant tous les
vices
et tous les ridicules, il montre par contraste le
avec la bassesse de leurs actions, en sorte qu’on leur pardonne leur
vice
en faveur de leur grâce, de leur sensibilité, de
eurs succès finit par insinuer doucement au spectateur séduit, que le
vice
, après tout, n’est pas si noir qu’on le fait. C
ne faut que voir, et suivre l’entraînement du rire, pour approuver le
vice
qui y est étalé. Il est vrai que c’est d’une part
pprouver le vice qui y est étalé. Il est vrai que c’est d’une part un
vice
évidemment condamné par le sens universel ; d’aut
une honnêteté supérieure, sublime. Mais, en somme, sur ce théâtre, le
vice
est trop séduisant, l’honnêteté trop dissimulée.
re. Tous ces entremetteurs infâmes, tous ces valets, âmes damnées du
vice
et de la débauche, travaillent cependant à des ca
ner que les qualités les plus délicates puissent s’accoupler avec les
vices
les plus honteux. Un pareil contraste peut ajoute
t des drames, c’est de faire croire à la possibilité de l’alliance de
vices
et de vertus incompatibles. C’est par là qu’on ar
tout l’effet de nous donner dans la pratique moins d’horreur pour les
vices
réels auxquels nous cédons, en nous excusant sur
homme de Molière, on se dit qu’en somme c’est celui qui fuit tous les
vices
, qui évite tous les travers condamnés et flagellé
plaisir à voir jouer sur le théâtre des travers, des ridicules ou des
vices
qui le frappent tous les jours dans la société, q
traiter qu’un caractere du moment, parcequ’étant presque toujours un
vice
du cœur, il est plus frappant ; il a jetté un plu
ir des Pages. Il n’est rien si commode, Vois-tu ? l’hypocrisie est un
vice
à la mode, Et quand de ses couleurs un vice est r
-tu ? l’hypocrisie est un vice à la mode, Et quand de ses couleurs un
vice
est revêtu, Sous l’appui de la mode il passe pour
ntre elle : La censure voudroit y mordre vainement. Contre tout autre
vice
on parle hautement : Chacun a liberté d’en faire
esprit bien fait, s’il craint les mécontents, Se doit accommoder aux
vices
de son temps. Cette tirade fut certainement appl
reprendroient de faire la guerre aux ridicules, aux travers, même aux
vices
naissants : au contraire, je leur ai fait voir le
seulement, dans toute sa carrière dramatique, on l’a vu attaquer des
vices
véritables. Dans Tartuffe, il a mis en scène le p
dans Le Festin de Pierre, il a, pour ainsi dire, personnifié tous les
vices
à la fois, en montrant un scélérat qu’aucun princ
de la sphère commune. Dans L’Avare, au contraire, Molière a peint un
vice
de tous les temps, de tous les pays, de toutes le
ce de tous les temps, de tous les pays, de toutes les conditions ; un
vice
inhérent à notre nature, et dont beaucoup d’homme
t une différence que je remarque et que je constate. L’avarice est un
vice
des âmes basses, des cœurs froids et des esprits
eur de L’Avare par l’auteur de La Nouvelle Héloïse : « C’est un grand
vice
d’être avare et de prêter à usure ; mais n’en est
on. On ne peut nier d’abord que quiconque veut exciter l’horreur d’un
vice
, ne doive montrer tout ensemble ce qu’il a de plu
avares, et celle qui doit le plus effrayer les hommes portés au même
vice
. La leçon donnée par le poète serait donc incompl
er contre la vérité, sans aucun profit pour la morale. Représenter un
vice
puni par un autre vice qu’il a produit, ce n’est
ns aucun profit pour la morale. Représenter un vice puni par un autre
vice
qu’il a produit, ce n’est pas encourager celui-ci
s combattre à la fois tous les deux. Si la censure du poète guérit le
vice
des pères, elle prévient le crime des enfants qui
r, unique artisan d’une fortune ignorée. L’avarice de celui-ci est un
vice
, qu’aucune bienséance ne combat, qu’aucun respect
eut l’être : il ne l’est point par goût, ce qui impliquerait avec son
vice
; mais il l’est par une sorte de nécessité ; et c
ne école de mauvaises mœurs, en nous montrant toujours le triomphe du
vice
sur le ridicule, de la méchanceté sur la sottise.
la leçon morale. La mission du poète comique consiste à combattre les
vices
et les ridicules, et plus souvent ; les ridicules
e les vices et les ridicules, et plus souvent ; les ridicules que les
vices
, par la raison que ceux-ci ont quelque chose d’od
muser et de faire rire les honnêtes gens. Mais, soit qu’il attaque un
vice
, soit qu’il fronde un ridicule, il faut, de toute
perverse de dom Juan et la scélérate hypocrisie de Tartuffe sont des
vices
ou plutôt des crimes qui n’appartiennent pas à la
e George Dandin en particulier, ont été condamnées comme ménageant le
vice
et même le favorisant. Elles attaquent principale
ent les ridicules, mais comme d’abondantes sources de désordres et de
vices
; elles peignent de mauvaises mœurs, mais pour co
s libertins pervers, un de ces vils chevaliers d’industrie, en qui le
vice
né peut être que hideux, et qui se chargent le pu
élicate et la gaîté plus facétieuse ; c’est parce qu’elle ne peint ni
vice
, ni travers, ni passion ; qu’elle n’est une censu
nt crus l’ouvrage de Benserade ; mais il y aurait outré à dessein les
vices
de son style, afin que la cour se divertît à ses
ur inspirer la vertu, on ne doit pas, au moins, en faire une école du
vice
; et qu’un pareil caractère pourrait diminuer, da
amp; plus sûr de faire servir la malice humaine à corriger les autres
vices
de l’humanité, à-peu-près comme on employe les po
es traits les plus marqués sont réunis dans une même figure. Enfin le
vice
n’appartient à la comédie, qu’autant qu’il est ri
la comédie, qu’autant qu’il est ridicule & méprisable. Dès que le
vice
est odieux, il est du ressort de la tragédie ; c’
sonnages connus & nommés, dont on imitoit les ridicules & les
vices
: telle fut la comédie ancienne. Les lois, pour r
comédie satyrique présentoit d’abord une face avantageuse. Il est des
vices
contre lesquels les lois n’ont point sévi : l’ing
. On ne fut pas longtems à s’appercevoir que le talent de censurer le
vice
pour être utile, devoit être dirigé par la vertu
traits qui approfondissent les caracteres, & qui vont chercher le
vice
jusque dans les replis de l’ame, pour l’exposer e
tent, devoit se plaire à voir exposer sur la scene, non-seulement les
vices
des particuliers, mais l’intérieur du gouvernemen
la comédie elle-même changea son âpreté en douceur ; & comme les
vices
des Grecs avoient passé chez les Romains, Térence
ularités personnelles, qui donnent prise à la plaisanterie ; & le
vice
dominant de la société est de n’être pas sociable
it présenter que des caracteres adoucis par les égards, & que des
vices
palliés par les bienséances. Tel est le comique F
la différence des objets que la comédie se propose : ou elle peint le
vice
qu’elle rend méprisable, comme la tragédie rend l
s rare : le plus utile aux mœurs, en ce qu’il remonte à la source des
vices
, & les attaque dans leur principe ; le plus f
rope : entre ces deux excès paroît la modération du sage, qui hait le
vice
& qui ne hait pas les hommes. Quel fonds de p
actere, c’est-à-dire dans lequel les personnages sont engagés par les
vices
du cœur, ou par les travers de l’esprit, dans des
comiques ! La difficulté de saisir comme eux les ridicules & les
vices
, a fait dire qu’il n’étoit plus possible de faire
aura le talent & le courage de les traiter. La politesse gase les
vices
; mais c’est une espece de draperie légere, à-tra
C’est le but que se propose la comédie ; & le théatre est pour le
vice
& le ridicule, ce que sont pour le crime les
nçois particulierement, d’exciter à la vertu, d’inspirer l’horreur du
vice
, & d’exposer les ridicules : ceux qui l’occup
urs si le comique porte sur des caracteres généraux & sur quelque
vice
radical de l’humanité, il ne sera que trop ressem
e haine pour les avantages qu’on n’a pas ; l’hypocrisie, ce masque du
vice
déguisé en vertu ; la flatterie, ce commerce infa
erie, ce commerce infame entre la bassesse & la vanité : tous ces
vices
& une infinité d’autres, existeront par-tout
où il y aura des hommes, & par-tout ils seront regardés comme des
vices
. Chaque homme méprisera dans son semblable ceux d
reve. Son exemple doit apprendre à ses imitateurs à ne pas ménager le
vice
, & à traiter un méchant homme sur le théatre
uple & de la bourgeoisie moins par le fond, que par la forme. Les
vices
des grands sont moins grossiers, leurs ridicules
des grands sont si bien composés, qu’ils sont à peine visibles. Leurs
vices
sur-tout ont je ne sai quoi d’imposant qui se ref
ce caractere du peuple, en ne le flatant pas également dans tous ses
vices
; mais l’auteur lui-même les ayant tous, il s’est
e, il a peint la cour & la ville, la nature & les moeurs, les
vices
& les ridicules, avec toutes les graces de Té
Il joue la cour, le peuple & la noblesse, les ridicules & les
vices
sans que personne ait un juste droit de s’en offe
un Sujet, un Caractere. Bien des gens disent que, pour peindre un
vice
, un ridicule, un travers, il faut suivre un homme
l soit, ne peut réunir sur lui seul tous les traits du ridicule ou du
vice
qui le caractérise. Si vous vous contentez de cop
cesse, ont un ton tout-à-fait différent, & qu’il en est ainsi des
vices
, des travers, des ridicules, de la vertu même des
sé cette réflexion, a très bien vu les nuances différentes que chaque
vice
ou chaque ridicule a, selon l’état du personnage.
e. Il en est de l’âge comme des conditions : la même passion, le même
vice
, le même ridicule agissent plus ou moins sur un h
leurs qu’un Auteur devoit donner à son héros l’âge où sa passion, son
vice
, son ridicule ont ordinairement le plus de force
t donner dans plusieurs pieces suivies l’histoire d’une passion, d’un
vice
, d’un ridicule, &c. La chose n’est pas sans e
& il parle en conséquence. Tartufe renferme dans son ame tous les
vices
de l’hypocrisie & de l’irréligion. Il n’est p
faut ; mais une dépravation de la nature et le plus grand de tous les
vices
. Le vrai misanthrope est un monstre. S’il pouvait
re ; qu’Alceste « hait dans les hommes les maux qu’ils se font et les
vices
dont ces maux sont l’ouvrage » [dans l’ordre inve
ture de sa passion dominante. Cette passion est une violente haine du
vice
, née d’un amour ardent pour la vertu, aigrie par
L’horreur et le mépris qu’y nourrit cette même passion pour tous les
vices
qui l’ont irritée sert encore à les écarter du cœ
’autres termes, il est absolument nécessaire qu’un homme qui hait les
vices
soit un stoïcien, et il est absolument nécessaire
que et froid, parce que l’étourderie du valet de chambre n’est pas un
vice
. Le misanthrope et l’homme emporté sont deux homm
nage inébranlable aux coups qui le frappent et sensible seulement aux
vices
dont il est témoin, il n’aurait pu que prêcher to
il s’inquiète de la coquetterie de Célimène et il l’attribue à des «
vices
du temps » qu’il espère corriger ; il fustige un
lation, ou même quand elle s’adresse à lui, et tout de suite c’est au
vice
général qu’il s’en prend : Eh ! Madame, l’on lou
re d’Alceste. Il est avant tout ami de la vertu et ennemi de tous les
vices
; il n’est pas détaché, et les vices dont il est
e la vertu et ennemi de tous les vices ; il n’est pas détaché, et les
vices
dont il est victime, il ne les ignore pas parce q
ou de cinquante qui pourrait en effet, à la rigueur, être habitué aux
vices
et défauts des hommes, continuer de les haïr, mai
a liaison avec Alceste. C’est un misanthrope très clairvoyant sur les
vices
et les travers des hommes et extrêmement sévère p
pas au moins : Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme
vices
unis à l’humaine nature ; Et mon esprit enfin n’e
pe désabusé. Il a été probablement, comme Alceste, indigné contre les
vices
des hommes et tempêtant plus ou moins ouvertement
dire qu’il fallait que le misanthrope fût toujours furieux contre les
vices
publics et toujours tranquille sur les méchanceté
en lui l’égoïste fieffé et l’égoïste, du reste, un peu borné que les
vices
sociaux et les crimes sociaux n’émeuvent point, m
point, mais qui crierait du haut de sa tête du moment que l’un de ces
vices
lui ferait quelque tort ; et, partant de là, il d
ière avait en main, c’était de montrer Philinte insensible à tous les
vices
de l’humanité et extrêmement sensible à ces mêmes
le à tous les vices de l’humanité et extrêmement sensible à ces mêmes
vices
quand ils le lèsent. Et alors… » Nous voilà donc
lois et la justice ! Lorsqu’en un tel procès on se trouve engagé, Le
vice
impunément sera-t-il ménagé ? Perdez tout votre
nnaît les hommes », « aime la vertu », a « une violente haine pour le
vice
aigrie par le spectacle continuel de la méchancet
nuel de la méchanceté des hommes », est « toujours furieux contre les
vices
publics et tranquille sur les méchancetés personn
à l’abnégation et jusqu’au dévouement, et non seulement il déteste le
vice
, mais il tient pour un vice et il déteste comme t
évouement, et non seulement il déteste le vice, mais il tient pour un
vice
et il déteste comme tel l’absence de dévouement e
droit, franc, sincère, intransigeant, ennemi indomptable de tous les
vices
, ami inébranlable de la vertu et prodigieusement
is gentilhomme il dit ceci : « J’entends dire que Molière attaque les
vices
; mais je voudrais bien que l’on comparât ceux qu
s moins sévère pour l’Avare que pour George Dandin : « C’est un grand
vice
d’être avare et de prêter à usure ; mais n’en est
deux catégories : la pièce où la vertu est si bien récompensée et le
vice
si bien puni que le spectateur, persuadé qu’il a
l’auteur n’a pas l’air de se soucier de la question de la vertu et du
vice
. Or Rousseau veut une pièce morale ou au moins mo
inspirer l’admiration et l’amour ; l’autre consiste à nous montrer le
vice
et à nous en inspirer la salutaire horreur. L’une
s. Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et vraies du
vice
pour les montrer à un enfant ? Vous auriez trop p
up sa conscience. Or la majorité du public est enfant. Lui peindre le
vice
le corrompt plus par la peinture qu’il ne l’édifi
peinture qu’il ne l’édifie par une réflexion salutaire sur ce que le
vice
a de répugnant, réflexion qu’il n’est pas très ca
ur but — s’il en a eu un autre que de peindre vrai — de montrer qu’un
vice
quel qu’il soit, conservateur même, disloque, rui
il produise un violent effet comique, il est satisfait. Il heurte les
vices
les uns contre les autres pour en faire jaillir d
, et des travers inoffensifs et pardonnables, et n’attaque jamais les
vices
, qu’il censure les hommes ridicules et non jamais
s et non jamais les criminels. Or, cette fois, Molière s’attaque à un
vice
et même à plusieurs et fait procès criminel à un
inspire à Molière, c’est de toute première importance. Le dernier des
vices
, pour Molière, étant l’hypocrisie, l’homme à qui
ès lors l’opinion que Molière n’attaque que les travers et ménage les
vices
, n’incrimine que les burlesques et fait grâce aux
parce que dans Tartuffe, comme dans Don Juan, Molière attaque bien un
vice
et non pas un travers — c’est la seconde fois ; i
rs — c’est la seconde fois ; il n’y en aura pas une troisième — et un
vice
épouvantable, un crime continu contre un homme, c
omposition du rôle qu’il joue. Mais quoi ? Il faut qu’il ait tous les
vices
et tous les ridicules encore s’il se peut. Il le
st analogue au cas de Don Juan. Dans les deux pièces, c’est contre un
vice
et non contre un travers que Molière s’escrime. M
an, parce que, dans Tartuffe, Molière, en même temps qu’il fustige un
vice
, ridiculise aussi un travers, et en même temps qu
qu’une des passions mauvaises et funestes du genre humain, qu’un des
vices
de l’humanité. » — Mais il y a le rôle de Cléante
le prendre d’ensemble, comme l’Avare est une famille disloquée par le
vice
de son chef, à savoir par l’avarice, comme les Fe
e l’intellectualisme, de même Tartuffe est une famille ravagée par le
vice
de son chef, à savoir par la religion. C’est donc
es imitateurs sont « gens qui, tout au plus, raillent quelquefois les
vices
, sans jamais faire aimer la vertu ; de ces gens,
, ne se contente pas de ne pas faire aimer la vertu, il fait aimer le
vice
; « son théâtre est une école de vices et de mauv
imer la vertu, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une école de
vices
et de mauvaises mœurs plus dangereuse que les liv
« Examinez le comique de cet auteur : partout vous trouverez que les
vices
de caractère en sont l’instru ment et les défauts
excellente du reste, n’est pas assez claire, que Molière se sert des
vices
de l’un pour mettre en exercice et pour mettre en
er, dont ne sont guère responsables ceux qui les ont ; tandis que les
vices
des vicieux sont des vices de caractère (méchance
onsables ceux qui les ont ; tandis que les vices des vicieux sont des
vices
de caractère (méchanceté, perfidie) qui dépendent
sermonnaires ? Oui. Ignorez- vous qu’ils font la peinture de tous les
vices
de l’humanité ? Non. Admettez-vous qu’ils la fass
ettres. » Généralisant la question, nous dirons : la vérité sur les
vices
de l’humanité, la vérité sur l’humanité, permise
un sermonnaire on permet sans hésitation ni scrupule la peinture des
vices
, c’est que, par son caractère et par la secte à l
rgane, il ne peut pas être suspect d’un faible, même secret, pour les
vices
qu’il peint ni pour les vicieux qu’il représente,
ans une œuvre pleine des intentions les meilleures un homme enclin au
vice
peut puiser les plus mauvaises leçons, les pires
n observé ce que Rousseau ne veut pas voir, qu’entre la sottise et le
vice
il n’y a pas la différence radicale que dit Rouss
ndait-il. C’est la différence entre les « défauts naturels » et les «
vices
de caractère » dont nous parlait Rousseau. Aune c
mite cette diflérence devient insensible. On est responsable de ses «
vices
de caractère » et non de « ses défauts naturels »
re Rousseau. Peut-être ; mais quand le défaut naturel se rapproche du
vice
de caractère de manière à en être peu discernable
, autant les uns que les autres ; et je hais la sottise autant que le
vice
lorsqu’elle en arrive à se confondre avec lui. »
le soin de le faire savoir ; mais vous êtes dévot, et ce n’est pas un
vice
; je dis seulement qu’en tant que pouvant vous me
eillement votre fils, qui de plus vous volera ; votre sottise devenue
vice
aura complètement désorganisé votre famille. Vous
toujours attaqué les défauts, les petits défauts, même, et laissé les
vices
tranquilles. « J’entends dire qu’il attaque les v
, et laissé les vices tranquilles. « J’entends dire qu’il attaque les
vices
, mais je voudrais bien que l’on comparât ceux qu’
que l’on comparât ceux qu’il attaque avec ceux qu’il favorise. » Les
vices
qu’il attaque, c’est le jargon des précieuses, le
querie d’humeur ; le compte y est, et c’est bien tout. Quels sont les
vices
qu’il n’attaque pas ? L’ambition désordonnée qui
vindicatif, la férocité, le jeu ; j’en oublie. Il semble que tous les
vices
qui sévissaient et débordaient autour de lui, il
l avait vaguement rêvé. Toujours est-il qu’il a peu traité des grands
vices
et qu’il semble y avoir à peine songé. Rousseau a
cessons pas de répéter que Molière a touché deux fois aux très grands
vices
et que, l’on dira ce que l’on voudra, il ne laiss
uons bien ceci, que Molière a pu croire, a dû croire et a cru que les
vices
ne sont point le domaine et la matière de la comé
demande de faire des drames. C’est dans les drames que l’on peint les
vices
opposés aux vertus et que l’on inspire l’horreur
crime est le plus criminel. Aussi remarquez : quand Molière peint un
vice
, pour rester dans le ton de la comédie, il le pei
n ne le prend pas assez au sérieux. Dans Don Juan seul, il a peint le
vice
sans mélange de ridicule ni de burlesque. Poursui
oursuivons. De ce que la comédie est pour faire rire, et de ce que le
vice
n’est pas risible, et de ce qu’à le rendre risibl
n office. Voyez Turcaret le modèle même de la comédie visant un grand
vice
. D’abord, comme Molière dans Tartuffe et dans l’A
in Molière ne fait pas le drame, à l’ordinaire ; il n’attaque pas les
vices
, il attaque et ridiculise les défauts et travers,
, de son naturel même, se moquer des défauts que s’irriter contre les
vices
. Il n’aime point du tout les méchants ; mais il a
ces haines vigoureuses Que doit donner le
vice
aux âmes vertueuses. Il est moyen de caractère e
gé comme il peut et comme il doit l’être, rend la vertu aimable et le
vice
odieux. Quoi donc ! Avant qu’il y eût des comédie
en ce qu’il fait consister la sagesse dans un certain milieu entre le
vice
et la vertu ; en ce qu’au grand soulagement des s
aintiennent le train à peu près supportable des choses, et aux petits
vices
qui l’embarrassent, le troublent et le bouleverse
es qui l’embarrassent, le troublent et le bouleversent. Et les grands
vices
, il y songe rarement ; et les grandes vertus, il
c’est-à-dire qu’il se place et place les hommes en un milieu entre le
vice
et la vertu et approuve ceux qui y sont, n’ayant
, n’ayant guère plus de goût pour la grande vertu que pour les grands
vices
et souhaitant aux hommes des vices et des vertus
a grande vertu que pour les grands vices et souhaitant aux hommes des
vices
et des vertus tempérés, pour que vices et vertus
s et souhaitant aux hommes des vices et des vertus tempérés, pour que
vices
et vertus soient tolérables : « il fait consister
es hommes faits ont bien de la peine à se garantir de la séduction du
vice
! » Que les hommes faits aient grand’peine à ne p
s ont un aiguillon qui les pousse à faits vertueux et les repousse du
vice
? » J’ajouterai ceci : que si Molière prenait au
t pas de mon domaine. » Mais cependant remarquez la nuance : le grand
vice
n’est pas ridicule du tout ; il n’est pas justici
opulaire, trouvant ridicule tout ce qui s’écarte de lui. Or, le grand
vice
s’écarte de lui et il en rirait volontiers comme
ées qui peuvent l’atteindre, lui ou les siens. Il ne rit que du grand
vice
qui ne fait de mal qu’à celui qui en est atteint,
joueur et grand avare peuvent, devenir voleurs. En général, le grand
vice
ne fait pas rire parce qu’il fait peur. La grande
s inoffensives. Elles sont matière de ridicule et de comique. Donc le
vice
, aux yeux du vulgaire, est très rarement comique,
? L’égoïsme féroce n’est pas un préjugé ni une convention ; c’est un
vice
; et notez qu’il est si naturel, qu’il est la nat
e par la nature et où est la victoire de la nature ? Il n’y a que des
vices
, mouvements naturels, s’il en est, qui finissent
a nature et la convention, pas l’ombre. Dans l’Avare ? Peinture d’un
vice
et de ses conséquences soit comiques soit quasi t
i, comme on le sait, il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
vice
ou le ridicule est de masquer, de fausser, d’alté
t manifesté l’intention de les attaquer jamais. En effet, ce sont des
vices
qui opèrent dans le sens de l’instinct conforméme
opèrent dans le sens de l’instinct conformément à la nature ; ce sont
vices
qui s’avouent et, au besoin, dont on se pare. Quo
débauche ? Qu’est-ce donc que ce même Tartuffe (qui collectionne les
vices
et les appétits) et qu’est-ce donc que Don Juan ?
es mouvements naturels de l’homme, pardonnez-moi de vous le dire, ses
vices
mêmes ; et parce que vous croyez qu’ils sont la n
sur son amour et son culte du juste milieu en toutes choses, sur ses
vices
adoucis, sur ses vertus médiocres, sur ses énergi
à Rome ou à Lacédémone, parceque la tragédie nous dépeint les grands
vices
& les grandes vertus. Or, les hommes de tous
s les siecles sont plus semblables les uns aux autres dans les grands
vices
& dans les grandes vertus, qu’ils ne le sont
nt dans les coutumes, dans les usages ordinaires, en un mot, dans les
vices
& les vertus, que la comédie peut copier : ai
cas, Si la terre d’autrui ne m’appartiendra pas, Par quelque nullité,
vice
de procédure ? Peut-être, à mon profit, dans une
e & de la Marquise sert de base à la piece, & que la chicane,
vice
reproché aux Normands, n’est qu’accessoire. Le Co
. Moliere, loin de bâtir l’intrigue d’une seule de ses pieces sur le
vice
ou le ridicule attribué à quelques-unes de nos pr
es especes d’incursions permises, à la vérité, mais indépendamment du
vice
inséparable des pieces qui nous offrent des mœurs
échants ; donner les vertus des uns pour exemple, faire la guerre aux
vices
des autres, mais toujours sans égard à la distanc
tere des Professions. Chaque profession a, comme chaque homme, son
vice
, son ridicule, son caractere enfin, plus ou moins
’une scene, tout au plus. Il faut donc aller au vif, & peindre le
vice
des professions : mais si la Muse de l’Opéra Comi
de tout le monde, comment veut-on que les travers, les ridicules, les
vices
d’une profession, connus seulement par ceux qui s
es dans les plaidoyers de Petit Jean & de l’Intimé. Il en est des
vices
d’une profession comme de ses ridicules, ils sont
mes. Je vais plus loin. Supposons pour un moment qu’on nous livre les
vices
de toutes les professions : supposons que leurs t
our de bâton, pourquoi les mettre sur la scene ? S’ils ont encore les
vices
qu’on a jadis reprochés à leur profession, pourqu
ra sans doute qu’il est deux façons de représenter sur le théâtre les
vices
d’une profession, & qu’un Auteur moderne pour
ur. J’aurois à batailler en demandant si cette façon de présenter les
vices
changeroit leur nature, ou les rendroit plus comi
& nous ne ferons pas une comédie. Il est question de peindre les
vices
de la finance moderne pour corriger ceux d’entre
oge, puisqu’ils ont encore distingué des caracteres ou des mœurs, les
vices
du cœur, les vices de l’esprit, la coutume d’une
encore distingué des caracteres ou des mœurs, les vices du cœur, les
vices
de l’esprit, la coutume d’une nation, les travers
ces à caractere, celles ou les mœurs, les passions, les coutumes, les
vices
, les ridicules, les travers, &c. &c. joue
ura tracé un portrait des travers, des ridicules, des foiblesses, des
vices
du cœur ou de l’esprit d’un homme, nous aura pein
uoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres
vices
des hommes sont exposés à la censure, et chacun a
cun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un
vice
privilégié qui, de sa main, ferme la bouche à tou
faite de bonne foi, et j’y vais répondre de même. L’hypocrisie est un
vice
odieux, sans doute ; et, si le préjudice qu’on re
nnemis ouverts sont toujours prêts à abuser. Molière, en attaquant un
vice
que l’église croit souvent devoir ménager, ou que
de confondre ce qu’elle sépare, et d’envelopper dans un même blâme le
vice
et la vertu dont elle a si bien assigné les diffé
mpêche pas d’en commettre de mauvaises, ne fît prendre la vertu et le
vice
l’un pour l’autre par les personnes incapables d’
aquent, et les inductions qu’ils tirent, contre la vraie dévotion, du
vice
qui en emprunte les dehors. « Si le libertin, di
ne vertu plus difficile, plus haute et conséquemment plus honorée, le
vice
qui la contrefait est devenu plus profitable et n
se cacher, et l’hypocrite le veut plus qu’aucun autre, parce que son
vice
est le plus odieux de tous ; il le sait mieux qu’
us odieux de tous ; il le sait mieux qu’un autre aussi, parce que son
vice
est la dissimulation même. Mais l’art du poète qu
éviter toute son adresse ; surtout à soulever contre lui ceux de ses
vices
dont il est le moins maître, afin que, dans le co
ypocrite, ne serait-il ni luxurieux, ni cupide ? Et pourquoi ces deux
vices
, éternels ennemis de toute prudence humaine, ne l
figurer aucun personnage parfait. Cette règle exclut la perfection du
vice
, aussi bien que celle de la vertu. La perfection
pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du
vice
avec la vertu qui pouvaient être pris l’un pour l
pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du
vice
avec la vertu », on a substitué aux mots ne put
pas de poser cette question : Par où est-ce que la comédie frappe les
vices
? — Par le ridicule. Si donc sa morale n’a point
morale, puisqu’elle est appuyée uniquement sur l’amour-propre, un des
vices
que les vrais moralistes cherchent d’abord à exti
vraiment superflu pour développer le lieu commun que l’avarice est un
vice
honteux, et que les débauchés font souvent une ma
rtant. Dans une mesure fixée par son goût, il outre les vertus ou les
vices
humains, afin d’attacher les regards par des trai
e. Comment nier l’influence morale d’un spectacle qui, en animant les
vices
ou les vertus personnifiées, nous les fait voir a
t une erreur que d’avoir cherché dans ses pièces des types absolus de
vice
et de vertu. Il se serait bien gardé d’en mettre
sage… Grand homme, qui a reçu du ciel le don puissant de corriger les
vices
et les ridicules, et qui, habile à emmieller les
isir même. » 9. « Si l’emploi de la comédie est de corriger les
vices
des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y
que je ne puis lui pardonner, c’est qu’il a donné un tour gracieux au
vice
, avec une austérité ridicule et odieuse à la vert
morale paraît moins intéressée, et où elle l’est pourtant. Il y a des
vices
de bonne compagnie qui passent, aux yeux indulgen
e condamne le code ? A-t-on droit à ce titre quand on hait en gros le
vice
, quand on aime en gros la vertu, et quand on dési
tout genre, à poursuivre le bien en toutes choses, à fuir, après les
vices
, les défauts, les travers, les ridicules même, et
ce qu’ils se laissent aller sans résistance aux premières poussées du
vice
, qu’il faut appeler par son nom, si poli, si élég
Oui, il commet la faute de porter sur les hommes qui s’abandonnent au
vice
la haine qu’il devrait réserver au vice seulement
s hommes qui s’abandonnent au vice la haine qu’il devrait réserver au
vice
seulement129. Je ris, quand je le vois, par ses b
viennent une faute véritable quand, pour tous les ridicules, tous les
vices
qu’il voit autour de lui, il conçoit contre l’hum
s, Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le
vice
aux âmes vertueuses144. ... Allons, c’est trop so
es vicieux avec autant de douceur qu’elle doit avoir de haine pour le
vice
; qui ne veut pas connaître cette forme délicate
s tempêtes soulevées par le cinquième acte, où le libertin, à bout de
vices
, se drape dans le manteau court de Tartuffe. On n
nsible à tous la loi de progression, en quelque sorte fatale, qui, de
vice
en vice, conduit un jeune cavalier de distinction
tous la loi de progression, en quelque sorte fatale, qui, de vice en
vice
, conduit un jeune cavalier de distinction au comb
is de l’autorité paternelle ; enfin, pour l’achever, survient le seul
vice
qui lui manquât, l’hypocrisie, qui réunit en elle
i lui manquât, l’hypocrisie, qui réunit en elle seule tous les autres
vices
, et après laquelle il n’y a plus que la damnation
u’il y a de grandeur dans la peinture de cette échelle ascendante des
vices
, de ces degrés qu’on monte fatalement et au bout
t et de rare, en mêlant quelques gouttes de philosophie à beaucoup de
vices
, à beaucoup d’esprit et à beaucoup d’élégance. La
it des débauches du duc d’Orléans. « C’est, disait-il, un fanfaron de
vices
; il vaut mieux que sa réputation. »Par malheur ce
effet, peut-il parler ainsi : Plus on aime l’argent et moins on a de
vices
; Le plaisir d’entasser vaut seul tous les plaisir
ment l’avarice ? Ne sait-il pas que partout elle est flétrie comme un
vice
détestable ? Or, on n’avoue point qu’on est vicie
vigueur, avec une vérité souvent effrayante, a mis en action tous ces
vices
; il en a fait la satire à la fois la plus amère e
jours se proposer. C’est déjà beaucoup, sans doute, que d’humilier le
vice
et que de rendre son humiliation comique, comme l
lière, du moins, a fait plus encore. Il ne se borne pas à peindre nos
vices
et nos travers, il peint l’humanité tout entière,
es choses doit naturellement porter celui qui l’éprouve à relever les
vices
et les travers du temps où il vit, non pour s’en
our tout ce qui pouvait réprimer les passions, l’apologie de tous les
vices
, etc., » on ne peut nier qu’il n’ait exercé une g
s ; Têtebleu ! Ce me sont de mortelles blessures De voir qu’avec le
vice
on garde des mesures ; Et parfois il me prend des
en faisant parler un personnage passionné, à qui sa haine contre les
vices
devait inspirer pour les flétrir les mouvements d
naison pour le développement de son principal caractère ; combien les
vices
élégants de cette haute société, dont il devait n
et la fiction à la peinture fidèle des travers, des ridicules et des
vices
, dont ses yeux sont incessamment frappés, s’ensui
sent, et Molière pensait que le meilleur de tous, ayant à peindre les
vices
humains, était de les revêtir d’une forme ridicul
mmes que la peinture de leurs défauts ; c’est une grande atteinte aux
vices
que de les exposer à la risée du monde. On souffr
réciation peut entraîner à des erreurs funestes, ou qu’il flétrit les
vices
les plus odieux, tels que l’hypocrisie et l’ingra
ieux avantage n’était pas de disposer nos cœurs, quels que soient les
vices
et les imperfections de nos semblables, à les aim
s. Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le
vice
aux âmes vertueuses. Et cependant il n’est pas v
dit pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit partout se prendre Des
vices
où l’on voit les humains se répandre. Et cependa
e je serais fâché d’être sage à leurs yeux ! Il n’a certes aucun des
vices
qu’il relève et condamne dans les autres, et cepe
s que personne. S’il suffisait, pour mériter ce titre, de détester le
vice
ou de déclamer contre les vicieux, en vérité on l
l prix on peut être vertueux. La vertu ne consiste pas à signaler les
vices
humains, à déclamer contre eux, à les détester, à
’un des préceptes de l’art prescrit de n’exposer sur la scène que des
vices
et des ridicules généraux. Sans doute un personna
saillants qu’il avait observés chez vingt individus affectés du même
vice
ou du même travers; aussi n’est-ce pas seulement
ut-être sur les mœurs une influence plus lâcheuse que beaucoup de nos
vices
dont la laideur même est un puissant préservatif
c Philinte : Je vois tous ces défauts, dont votre âme murmure, Comme
vices
unis à l’humaine nature ; Et mon esprit enfin n’e
l fallait, dit-il, que le Misanthrope fût toujours furieux contre les
vices
publics, et toujours tranquille sur les méchancet
je n’ai garde de lui pardonner, est qu’il a donné un tour gracieux au
vice
, avec une austérité ridicule et odieuse à la vert
en s’éloignant qu’il va . . . Sortir d’un gouffre où triomphent les
vices
, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d’
er tous les traits, Et me les couvrirai du nom d’une faiblesse Où les
vices
du temps portent votre jeunesse, Pourvu que votre
lus forte. Il ajoute, il est vrai : Et sans doute ma flamme De ces
vices
du temps pourra purger son âme. Il est vrai qu’i
idée, qu’un but qu’il poursuit avec persévérance; sachant couvrir ses
vices
d’un voile impénétrable, et toujours trop sur ses
siller les yeux de sa victime (car au théâtre la peinture de certains
vices
est moins faite pour corriger ceux qui en sont at
ses ? Pour intéresser les spectateurs à la peinture des passions, des
vices
et des travers humains, un des moyens employés so
appliquer ce mot à l’hypocrisie) est chose rare en tout, même dans le
vice
, on pourrait dire de La Bruyère qu’il a peint l’e
s de la cour qui aspiraient à le devenir8. » Préparer le triomphe du
vice
, tel serait donc le sens mystérieux du caractère
ses inférieurs, ces défauts semblaient repousser l’apparence même des
vices
de cour, et promettre des vertus qu’il avait très
ont ni des abstractions, ni des symboles inanimés d’une vertu ou d’un
vice
; ce sont des êtres doués de vie, portant le cach
férentes : l’une, la société qui l’entoure, avec ses ridicules et ses
vices
particuliers ; l’autre, le fond invariable -de la
xvIIe siècle et les hommes de tous les siècles, les faiblesses et les
vices
qui survivent à toutes les transformations social
urs de clefs, plus avides de découvrir la satire d’un travers ou d’un
vice
que de reconnaître une vertu ou une qualité. Rest
este : « Sa grâce est la plus forte ; et-sans doute ma flamme De ces
vices
du temps pourra purger son âme. » Vaines illusio
timent de mépris pour Célimène ? Car la coquetterie après tout est un
vice
, et le poëte était maître de le rendre odieux; ma
immortalisé la gloire : Molière en a immortalisé les ridicules et les
vices
. C’est lui qui, ouvrant au génie la plus vaste et
geoisie veut copier la cour, elle n’en imite que les ridicules et les
vices
, sans en emprunter l’éclat et les grâces ; enfin,
contrainte, plus de frein, plus de masque ; l’hypocrisie est le seul
vice
qu’on n’ait plus. Que dis-je ? elle existe encore
à cacher son bonheur le soin que Tartuffe prenait pour dissimuler ses
vices
. Quelle époque de corruption que celle où un homm
comédie est fermée ! Ne semblent-ils pas nous dire : Il n’y a plus de
vices
, plus de ridicules ? Non, Messieurs, la comédie e
sages. Ils consentent à se priver de glorifier toujours et en tout le
vice
, mais ils s’interdisent strictement de jamais hon
avait d’autres moyens de plaire au roi : il servait et glorifiait ses
vices
. Nous aurons occasion de le voir dans plus d’un e
fession d’une sagesse si austère et qui criaient sans cesse après les
vices
de leur siècle. Elle nous fera voir qu’Aristote a
ux. Si Molière a formé quelques plans contre le ridicule ou contre le
vice
, il ne s’est pas donné pour mission d’enseigner l
r cet abîme, s’y est égaré et perdu. Il ne pénètre pas à la racine du
vice
, il ne donne la raison de rien, et n’indique le r
t ou fourbes ou fous ; d’avoir vu sur la scène leurs ridicules, leurs
vices
et les miens mêmes, lorsque vous ne m’apprenez ni
i à devenir pour mon compte plus sage et meilleur ! Sagesse et folie,
vice
et vertu, c’est un effet de tempérament. La pièce
: « Terrible pensée de ne rien voir sur sa tête !… De là naissent des
vices
inconnus, des monstres d’avarice, des raffinement
ens ? la grande puissance, féconde en crimes. » Mais il y avait un
vice
plus redoutable, que l’on voyait poindre, dont le
scendre les maîtresses du roi d’un degré plus bas dans l’abjection du
vice
. Derrière Mmede Fontanges, il y en avait d’autres
té, puisque saint Grégoire nous assure que ce démon, ou plutôt que le
vice
qu’il entretient dans nos cœurs, est la cause la
jour les beaux esprits, pour louer Molière de la guerre qu’il fit aux
vices
de son temps, imagineraient, afin de relever enco
envers ses auditeurs, ou plutôt envers Dieu. Il prit corps à corps le
vice
, royal, et sans garder d’autres ménagements que c
t de cette régularité que Dieu vous avait donnée en partage et que le
vice
même respectait en vous, il y en ait parmi vous d
le, assure que « le théâtre a une grande vertu pour la correction des
vices
. » — « Les plus beaux traits d’une sérieuse moral
ommes que la peinture de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux
vices
, que de les exposer à la risée de tout le monde.
maîtresses ! Si l’on parle de guerre courageuse et hardie contre les
vices
du temps, il nous semble que le jésuite Bourdalou
et par le zèle avec lequel il immolait au roi tout ce qui gênait ses
vices
. Lorsque Bourdaloue eut prêché le sermon sur l’im
ie. Voyons ce qu’ils ont dit à l’Homme, ce qu’ils ont fait contre ses
vices
, et comment ils s’y sont pris chacun à sa manière
de Cléante. Il ne peut, dit-il, souffrir les gens qui couvrent leurs
vices
de l’intérêt du ciel. Néglige-t-il de s’en couvri
en couvrir, lorsqu’on lui montre que sa pièce est moins une satire du
vice
, qu’une raillerie et une parodie de la vertu ? Es
ant cinq actes le spectateur a sous les yeux toutes les turpitudes du
vice
paré de dévotion et toutes les abjections de la s
sans foi, pleins d’artifices Et sachant ajuster leur zèle avec leurs
vices
? Mais non, il n’y a point de faux moralistes, n
fatalement, par une pente de nature irrémédiable qui constituerait au
vice
une sorte d’innocence. Il y a les acheminements e
lus de force que contre l’hypocrisie, qui était à ses yeux presque le
vice
capital du temps. Il appelle quelque part le sièc
r de péchés beaucoup plus graves. faveur de la vertu, tandis que le
vice
et le libertinage triomphent. » Bourdaloue est v
dans les plus saints états, se trouvant blessé du seul soupçon de ce
vice
, nous devons aisément et naturellement nous dégoû
famer la vraie piété et vous engager plus avant dans les pratiques du
vice
, cette vertu que vous connaissez aussi s’élèvera
; ne nous parlez plus de vertu, ni de morale, ni de combat contre les
vices
. Dites-nous simplement que le théâtre excite, car
insupportable hypocrisie de vouloir nous faire saluer l’instrument du
vice
comme un auxiliaire de la vertu. En 1795 les révo
as toujours muets contre l’ardeur qui ne peut soutenir l’insolence du
vice
et qui se lève enfin pour prendre la cause de Die
répond Bourdaloue, c’est donner aux ennemis de Dieu, à l’impiété, au
vice
, tout l’avantage qu’ils demandent et les mettre e
même doit tendre. Tant de discrétion qu’il vous plaira, pourvu que le
vice
soit corrige, pourvu que le scandale soit réparé,
avait de son personnage réel. Un juste, volontiers irrité contre les
vices
des hommes, mais en même temps plus volontiers cl
La médisance est un des grands travers, un des grands et redoutables
vices
du genre humain. Mais, s’il s’agit d’une peinture
l’humanité ou seulement l’homme ? Encore une fois il n’a peint qu’un
vice
, et encore l’a-t-il réduit aux proportions d’un s
, n’a point de secret qui puisse contraindre l’âme humaine à rire des
vices
, c’est-à-dire des difformités et des misères de l
our nous. L’obstination de ne point fléchir au temps n’est donc ni un
vice
ni un défaut, mais au contraire une chose très lo
isants et des loups pleins de rage. Oui, je vois ces défauts... Comme
vices
unis à l’humaine nature. L’homme qui parle ainsi
ix de leur conscience tandis qu’ils seraient libres de lui obéir. Les
vices
ne sont pas unis à la nature humaine. La nature h
ité. Tel fut le jugement du théologien et ce dernier trait signale le
vice
non-seulement des deux caractères d’Alceste et de
eux caractères d’Alceste et de Philinte et de toute la pièce, mais le
vice
capital du génie de Molière. Son âme était sans a
en même temps très adoucie, qui ne prend le grand travers et le grand
vice
que par ses petits côtés, pour s’en amuser et non
rend pour corriger la médisance. Le tragique tableau qu’il fait de ce
vice
attristerait les esprits que Molière redresse en
hoses de la Religion eut de la peine à souffrir cette ressemblance du
vice
et de la vertu, et, sans douter des bonnes intent
s pour supporter le ridicule. Obligées de soutenir les travers ou les
vices
du dernier valet qui porte leurs livrées, elles s
lui avaient tour à tour servi de modèle ; mais l’hypocrisie était le
vice
qui avait le plus exercé ses méditations, le plus
seule comédie, déclarer la guerre à toutes les passions et à tous les
vices
, déchirer le voile sous lequel ils se cachent, et
uoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres
vices
des hommes sont exposés à la censure, et chacun a
cun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un
vice
privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout
fiter des faiblesses des hommes, et qu’un sage esprit s’accommode aux
vices
de son siècle. » Certes une pareille scène a été
u, et qu’en assurant le triomphe d’Orgon, il a donné gain de cause au
vice
. Les injures des faux dévots ne vont guère sans l
e s’allie plus facilement que l’intolérance et la débauche, et que le
vice
ne se déguise jamais mieux que sous le manteau de
fléaux ; c’est le voile de toutes les passions, le masque de tous les
vices
, le manteau de tous les crimes ; la justice elle-
, il l’a mis à nu au pied de ces mêmes autels qu’il profanait par ses
vices
, et en présence de la foule qu’il trompait par se
d’autres figures qui font ressortir la sienne ; il met en présence le
vice
et la vertu, l’hypocrisie et la bonne foi ; il pr
de Bourdaloue, il serait impossible de démasquer l’hypocrisie, et ce
vice
odieux jouirait de tous les privilèges de l’impun
en cela il rend un service éminent à l’humanité, car ce n’est pas le
vice
, brutal qui est le plus dangereux, son aspect seu
ux, son aspect seul est repoussant et sa nudité dégoûtante : c’est le
vice
paré des couleurs de la vertu qu’il faut redouter
républicaines, et s’abandonnaient, sous le manteau du stoïcisme, aux
vices
les plus honteux et aux passions les plus crimine
ts, parce que les Tartufes changent de manteaux et ne changent pas de
vices
. Mais le règne de la terreur n’a été qu’une éclip
ns qu’il soit permis à la comédie d’attaquer, à son point de vue, les
vices
qui relèvent de la religion. N’y a-t-il pas un au
risie et « les égarements de la foi » ? L’orgueil de l’hérésie est un
vice
que l’on peut blâmer mais lorsqu’on parle d’hypoc
à ? Que l’hypocrisie ne doit pas être blâmée ? Ne sera-ce pas pour ce
vice
un singulier privilège ? Sera-t-il le seul qu’il
e. On ne dira donc rien sur l’hypocrisie, et encore une fois voilà un
vice
qui bénéficiera d’une indemnité privilégiée. Ce q
ion. L’Église, au contraire, est toujours embarrassée de combattre ce
vice
, qui se lie si étroitement à la vertu. La morale
t de vue religieux, ce que peut être l’hypocrisie. Le mal est dans le
vice
, mais jamais dans la piété, même extérieure. Corr
le vice, mais jamais dans la piété, même extérieure. Corrigez-vous du
vice
, si cela se peut ; fortifiez-vous dans la foi ; m
ous présente un caractère si nouveau et si brillant, une insolence de
vice
si élégante et si fière, en un mot, une peinture
gnole, don Juan n’est pas un athée, mais un débauché : c’est pour ses
vices
et ses mœurs, et non pour sa foi, qu’il est puni.
théâtre les choses sacrées, et de peindre, même pour les blâmer, les
vices
qui touchent à la religion ? Nous persistons à cr
, qui le frappe, qui l’insulte, qui veut se jouer de lui. C’est là un
vice
qui peut se joindre à l’athéisme par une sorte de
ait en effet rendre don Juan plus coupable qu’en le faisant passer du
vice
au crime ; il faisait alors un drame et non une c
ès tout que la séduction des femmes, et Lovelace, qui n’a pas d’autre
vice
et qui a même des parties de grandeur d’âme qui m
manquent à don Juan, n’a-t-il pas laissé un nom odieux ? Joignez à ce
vice
le persiflage glacé par lequel don Juan accueille
e française, reprochait à Molière d’avoir donné « un tour plaisant au
vice
et une austérité ridicule à la vertu ». On sait q
de de l’homme désenchanté qui a vu le fond de tout et qui vit avec le
vice
, quoique ayant encore au fond du cœur l’amour du
e plus honnête homme de son royaume, était particulièrement ennemi du
vice
et du désordre ; mais les mœurs générales dominen
punirait comme d’insultantes moqueries. Tandis que le ridicule et le
vice
sont amplement représentés dans cette comédie par
aire encore qu’aucun personnage comique ne soit entièrement exempt de
vice
ou de ridicule. D’après ce principe, auquel Moliè
les mauvaises mœurs, comme immolant l’honnêteté sotte et ridicule au
vice
ingénieux et élégant. « Quel est le plus blâmable
l’occasion de L’Avare et de George Dandin ; c’est toujours ce double
vice
de raisonnement, qui consiste, d’une part, non pa
is le personnage qui, étant exactement opposé à celui dont on joue le
vice
ou le ridicule, obtient au dénouement le triomphe
ées sont plus naturelles que ses expressions ; son style, infecté des
vices
communs à son siècle et propres à son pays, brill
moralité de la peinture des plus mauvaises mœurs, place, à côté d’un
vice
, le vice même qui en est, à la fois l’effet et le
de la peinture des plus mauvaises mœurs, place, à côté d’un vice, le
vice
même qui en est, à la fois l’effet et le châtimen
ouvait devenir une école pour réformer les travers de l’esprit et les
vices
du cœur, ou, tout au moins, pour les déconcerter
pli avec génie ? Tous les moralistes reconnaissent qu’il n’y a pas de
vice
au-dessus de l’hypocrisie sur l’échelle de l’immo
bûches. Orgon même et madame Pernelle, si la faiblesse n’était pas un
vice
incurable, n’auraient pas, grâce à Molière, besoi
d’yeux et d’élans affectés ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs
vices
, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’ar
à l’humanité, qu’il amuse de l’image fidèle de ses travers et de ses
vices
. La bonté est le fond de son caractère, comme le
isie, obligé de vivre avec les grands, il ne ménage pas davantage les
vices
de la cour. Qu’on ne s’imagine pas non plus que M
ec éloquence, et dans l’occasion il s’arme de leurs vertus contre les
vices
de l’humanité. Ce qu’on appelle la naïveté de La
, pendant près de quatre années, l’observateur, le peintre fidèle des
vices
et des ridicules de la société n’avait, pour ains
ré que les personnages mis par Molière sur la scène, et qu’en fait de
vices
ou de travers, il est impossible de rien concevoi
t à Molière par Rousseau fût fondé, il faudrait que l’homme exempt de
vices
fût indispensablement un censeur outré et amer de
me exempt de vices fût indispensablement un censeur outré et amer des
vices
d’autrui. Heureusement il n’en est pas ainsi. L’h
Il est égoïste, car il ne s’emporte jamais plus violemment contre les
vices
des hommes et les abus de la société, que lorsqu’
’est au fond qu’une philanthropie chagrine qui s’irriterait moins des
vices
, si elle affectionnait moins les hommes. Aussi, t
ir. Molière, voulant ouvrir un champ vaste et fertile à la satire des
vices
et des ridicules, élargit, pour ainsi dire, la sc
Tandis que Alceste, vertueux et inflexible, gourmande éloquemment les
vices
qui sont seuls dignes de sa colère, Célimène, vic
ndre toute une famille et à montrer cette famille désorganisée par le
vice
du personnage principal. Ce genre de comédie est
rtuffe est le tableau d’une famille dévastée ou près de l’être par le
vice
de son chef. Le vice d’Orgon c’est la bêtise et l
d’une famille dévastée ou près de l’être par le vice de son chef. Le
vice
d’Orgon c’est la bêtise et la dévotion étroite et
est pas un préjugé social, n’est pas une convention sociale, c’est un
vice
naturel, c’est même la nature en soi. Or c’est l’
gé social qui est battu en brèche dans Don Juan ? Il n’y a là que des
vices
: libertinage, méchanceté, fourberie. Ce sont des
préfère ». Dans l’Avare ? Il n’y a dans l’Avare que la peinture d’on
vice
et de ses conséquences soit comiques soit tout pr
u tout. L’auteur nous fait rire par l’exposition pure et simple de ce
vice
dans tout son détail et non en le faisant battre
i, comme on le sait, il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
vice
ou le ridicule est de masquer, de fausser, d’alté
qu’il ait eu l’intention de les attaquer jamais. En effet ce sont des
vices
qui opèrent dans le sens de l’instinct, conformém
pèrent dans le sens de l’instinct, conformément à la nature ; ce sont
vices
qui s’avouent et au besoin dont on se pare. Quoi
que ce même Tartuffe (en qui Molière, tant il le hait, a accumulé les
vices
et les appétits) et qui convoite la femme de son
d, se borne à dire qu’il lui est arrivé de donner un tour généreux au
vice
, et il me semble bien qu’il pense à Don Juan, et
été cent fois répété depuis : il attaque les ridicules et non pas les
vices
; il aurait fallu attaquer les vices et non pas l
que les ridicules et non pas les vices ; il aurait fallu attaquer les
vices
et non pas les ridicules. Je commence par discute
général : Molière a toujours attaqué les ridicules et non jamais les
vices
; il est presque juste. On sait qu’il a été rappe
it qu’il a été rappelé à satiété par Rousseau : « Molière attaque les
vices
! Mais je voudrais bien que l’on comparât ceux qu
de celle-ci et rit de la bêtise du manant puni ? » — « C’est un grand
vice
d’être avare et de prêter à usure ; mais n’en est
des gens qui agissent. » — « Examinez le comique de cet auteur : les
vices
de caractère en sont l’instrument et les défauts
car la formule, trop condensée, est obscure, que Molière se sert des
vices
de l’un pour mettre enjeu et pour mettre en lumiè
nelon, répété par Rousseau, que Molière ait donné un tour généreux au
vice
et une austérité ridicule et odieuse à la vertu.
érosité et du courage ; d’autre part, accumulant en Don Juan tous les
vices
, il a voulu, en lui laissant un reste des belles
aurait pas pu faire si L’auteur l’avait donné comme crime tout pur et
vice
tout cru ; d’autre part enfin, il l’a fait assez
d’autre part enfin, il l’a fait assez odieux, lui donnant le dernier
vice
à ses yeux, c’est à savoir l’hypocrisie, pour qu’
ur. Molière a toujours attaqué les travers, il n’a jamais attaqué les
vices
. — Jamais est étonnamment excessif. Il est probab
rus du Malade Imaginaire et de Monsieur Tartuffe. Molière se sert des
vices
et des crimes de ses coquins pour mettre en jeu e
er les sots aux coquins et de s’en prendre aux- travers plutôt qu’aux
vices
, c’est d’abord qu’il est de l’essence de la coméd
e la comédie ; que la comédie raille les travers et non les horribles
vices
et les profondes scélératesses, lesquels ne sont
privent eux-mêmes volontairement pour satisfaire à leur avarice ? Ce
vice
est plutôt l’effet de l’âge et de la complexion d
ous méprisera, pareillement votre fils qui de plus vous volera. Votre
vice
aura complètement désorganisé votre famille. Cela
fait de temps en temps une excursion du côté du drame et flagelle les
vices
; mais alors elle est plutôt la satire que la com
ires. Molière s’est attaché un peu trop aux défauts à l’exclusion des
vices
, cela ne laisse pas de rester vrai. Quand on a no
ies et des turpitudes. Car enfin nous avons compté tout à l’heure les
vices
qu’il a attaqués. Quels sont ceux qu’il n’attaque
63 et en octobre 1663. Il est très curieux, ce programme ; les grands
vices
et les petits défauts y sont juste dans la même p
s et remporte sur toute autre intention morale. Inspirer l’horreur du
vice
, convenons donc qu’il y songe un peu, mais inspir
; en ce qu’il fait consister la sagesse en un certain milieu entre le
vice
et la vertu ; en ce que ; au grand soulagement de
nces et Voltaire a encore raison. Et c’est bien là ce milieu entre le
vice
et la vertu dont parle Mousseau, trop sévèrement
es les manières d’être odieux et que particulièrement il lui donne ce
vice
de l’hypocrisie qui est celui que Molière déteste
r qu’il a pour une mondaine, et il est sans cesse en contact avec les
vices
et surtout avec les défauts du monde, ce qui redo
êtes gens, ne s’attachait qu’aux défauts des honnêtes gens et non aux
vices
des coquins, ou du moins beaucoup plus à ceux-là
ces comédies du xviiie siècle où le personnage principal n’est qu’un
vice
à qui l’on a donné un nom propre et qui le sont q
rtefeuille où l’on a accumulé tous les traits, toutes les pièces d’un
vice
connu ; ce n’est pas un portrait, c’est un dossie
aginaire s’inflige l’état valétudinaire de peur de devenir malade. Ce
vice
vient de l’égoïsme et le renforce. Le malade imag
a maison et l’autre diafoirise la sienne pour assainir sa demeure. Ce
vice
vient de la bêtise et la renforce Argan a épousé
rum. Comme souvent dans Molière, et j’ai eu l’occasion de le dire, le
vice
d’Argan n’est qu’une vertu pratiquée sottement et
elle de la peur et dans une sorte d’hypnotisation de la tombe, est un
vice
grave qui ne s’appelle plus que la lâcheté. Et ne
complexe pour cela, parce qu’il est l’homme qui est irrité contre les
vices
des hommes quels que soient ces vices, et si c’en
homme qui est irrité contre les vices des hommes quels que soient ces
vices
, et si c’en est un d’être infortuné, d’être préte
il n’est pas parfait, ce que La Bruyère exigerait qu’il fût. Il a des
vices
à côté de son vice principal. Il a une famille de
, ce que La Bruyère exigerait qu’il fût. Il a des vices à côté de son
vice
principal. Il a une famille de vices dont l’ambit
fût. Il a des vices à côté de son vice principal. Il a une famille de
vices
dont l’ambition n’est que l’aînée. Il est gourman
il l’a fait amoureux. Cela ne laisse pas d’être un peu étrange. Aucun
vice
plus que l’avarice, autant que l’avarice n’est ex
te, à mon avis, n’est pas complexe du tout. Peut-on faire rentrer les
vices
latéraux de Tartuffe dans sa passion maîtresse qu
passion maîtresse et prouver que ses défauts latéraux dérivent de son
vice
essentiel. Il est amoureux : peut-être l’est-il p
e, il ne pouvait pas les simplifier jusqu’à les enfermer dans un seul
vice
ou un seul défaut. À cet égard Balzac est beaucou
médies, fait des tableaux. La vérité morale : car lorsqu’on peint les
vices
on doit les peindre en leurs causes en soi et dan
ensuite de ne pas être instructif et moralisateur. D’où viennent les
vices
ou défauts, ce qu’ils sont, le mal qu’ils font au
terais être plus guidé, leur étiologie. Pour ce qui est des effets du
vice
, Molière les a soigneusement et admirablement mon
s’en serait suivi très probablement. Une famille désorganisée par le
vice
de son chef, c’est le Bourgeois gentilhomme ; car
a apparaît en 1666 (le Misanthrope), et un personnage central dont le
vice
désorganise toute une famille, cela n’apparaît qu
avoir. Un accident peut nous tirer de la mésaventure où notre sottise
vice
ou défaut, nous a jeté, il ne nous corrige pas de
faut, nous a jeté, il ne nous corrige pas de notre sottise, défaut ou
vice
. Il dénoue l’intrigue, du côté du caractère il ne
etraite au milieu de la cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs
vices
, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’ar
alisateur du reste quoi qu’on en ait dit et qui ne pousse pas plus au
vice
qu’il ne pousse à la vertu, à quoi il ne pousse a
x classes d’écrivains, ayant principalement pour objet de peindre les
vices
et les ridicules de leur siècle, font allusion so
e de rôles de paysans, écrits en patois, et du rôle de Martine où les
vices
d’oraison ne sont qu’un moyen de mettre en jeu le
de l’homme, qui est né malin et imitateur. Le premier qui, frappé des
vices
ou des ridicules d’autrui, imagina de les retrace
en avaient tirées, soit que, dans ces temps d’abjection profonde, les
vices
des particuliers même fussent comme des puissance
èces ordinairement allégoriques, qui avaient pour but de combattre le
vice
et d’exciter à la vertu ; ce fut le drame de l’ép
incipal personnage est plus une habitude, effet de l’éducation, qu’un
vice
, résultat du caractère ; plutôt un ressort dramat
érale si elle n’était limitée par la seconde, semblent soustraire les
vices
à la juridiction comique ; car on ne les corrige
ème. Une seule fois, Molière sembla prétendre à corriger un véritable
vice
, en l’attaquant de front et en forme, c’est-à-dir
e, en l’attaquant de front et en forme, c’est-à-dire en faisant de ce
vice
l’objet principal de sa composition. Je veux parl
Molière, dans son plus bel ouvrage, a démasqué le plus détestable des
vices
, l’hypocrisie, peut-on croire qu’il eût le projet
l’utilité morale, il est résulté qu’ordinairement Molière a montré le
vice
triomphant du ridicule, et la méchanceté de la so
e chagrine et sophistique. Molière, il faut le répéter, a épargné les
vices
, parce qu’il les aurait attaqués sans profit pour
société. Dans ce dessein, il a dû placer à coté de chaque ridicule le
vice
particulier qu’engendre ou nourrit sa faiblesse,
il montrât le ridicule faible et confiant de sa nature, triomphant du
vice
armé de toutes ses ruses ? La peinture eût été fa
en gardé de ces contrastes factices et systématiques. Il est quelques
vices
, quelques ridicules qui, pour ainsi dire, engendr
dont un proverbe fait foi, qu’un père avare trouve la punition de son
vice
dans le vice opposé de ses enfants. De même encor
rbe fait foi, qu’un père avare trouve la punition de son vice dans le
vice
opposé de ses enfants. De même encore, le goût ex
’il voulait combattre, que la raison qui en enseigne le danger, et le
vice
qui le démontre. C’est ainsi que Cléante et Tartu
Dans la comédie de caractère, il résulte du contraste, du conflit des
vices
, des ridicules, des passions, des intérêts, des d
scène le beau idéal des difformités intellectuelles, je veux dire du
vice
, de la folie et de la sottise. Cette différence q
ai, se distinguait déjà, du temps de Molière, par l’art de cacher ses
vices
et ses ridicules sous des dehors élégamment unifo
le et à la noblesse, n’avait ni les défauts grossiers de l’un, ni les
vices
raffinés de l’autre. C’est dans les rangs inférie
Bourgeois gentilhomme est un aimable escroc : ils ne tirent pas leurs
vices
de leur qualité ; ils n’empruntent d’elle que les
sions, et peut-être aussi afin de rendre plus générale sa censure des
vices
et des ridicules, s’est abstenu ordinairement de
ntérêt et sur gage, que fait Harpagon : l’usure est une partie de son
vice
, et il ne la fait qu’en amateur. Il est cependant
ne d’elles est conduite de manière à montrer sous toutes ses faces le
vice
ou le ridicule qui est le sujet comique de la piè
e se proposait de peindre, dans des scènes largement développées, les
vices
et les ridicules innombrables qui infestent la so
u grand nombre, et du Méchant, chef-d’œuvre d’élégante diction, où un
vice
, heureusement passé de mode, s’exprime dans un la
eproduisait plus que des caractères effacés, des mœurs relâchées, des
vices
de convention, des ridicules de coterie et un lan
ur maître, que d’un grand peuple révolté contre son souverain, que de
vices
, de travers, de ridicules venaient étourdiment s’
obée les paroles, les gestes même qui peignaient, qui trahissaient un
vice
, une passion ou un ridicule100. Un autre assure q
une plus élevée, une plus généreuse. La contemplation habituelle des
vices
et des travers de l’humanité ne lui avait fait ni
utes les conditions étalaient leurs travers, leurs ridicules ou leurs
vices
. Nul aveu ne devait être perdu pour celui qu’un d
e représente au vif tous les caractères, tous les ridicules, tous les
vices
, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, dupeurs et
lle a suscitées. Fénelon lui reproche « de donner un tour gracieux au
vice
avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu
us apprennent à pratiquer cette tolérance qui, sans transiger avec le
vice
, supporte les travers dont nul n’est exempt, et e
aimer52 ; Sa grâce est la plus forte ; et sans doute ma flamme De ces
vices
du temps pourra purger son âme. Cette excuse, à
Montausier, l’amant de Julie, il eût encore été l’ennemi déclaré des
vices
; mais nous ne le verrions plus fantasque, aigri,
évérence ces haines vigoureuses Que doit donner le
vice
aux âmes vertueuses. Bien au contraire : n’a-t-i
tirade dont voici quelques traits saillants98 : « L’hypocrisie est un
vice
à la mode, et tous les vices à la mode passent po
raits saillants98 : « L’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les
vices
à la mode passent pour vertus.… Cette profession
uoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres
vices
des hommes sont exposés à la censure…, mais l’hyp
vices des hommes sont exposés à la censure…, mais l’hypocrisie est un
vice
privilégié qui, de sa main, ferme la bouche à tou
ine se mesurait au préjudice causé, l’Église devrait donc détester ce
vice
à l’égal de tous les autres. Mais, comme il prend
l’édition de mars 1669. En revendiquant le droit de censurer tous les
vices
, il demandait pourquoi une exception serait faite
L’hypocrisie et les religions formalistes L’hypocrisie est un
vice
qui n’a pas de patrie spéciale ; mais cependant o
gayé, sans nous indigner. Or, il est visible qu’il s’attaque ici à un
vice
qui répugne non plus à son bon sens, comme une fa
dire : « Entre toutes les pièces de Molière, L’Avare, dans lequel le
vice
détruit la piété paternelle et filiale, a une gra
ations et la comédie de caractères. Dans L’Aululaire, ce n’est pas le
vice
d’Euclion qui produit les péripéties du drame ; c
ie de caractères. Leçon universelle Dérouler les conséquences d’un
vice
dont la contagion étend ses ravages sur toute une
rtance du milieu. Il faut qu’Harpagon soit riche. Pièges tendus à son
vice
. Il faut qu’il soit père. Scandale flagrant Or
ment la note jusqu’à la moquerie la plus transparente, parce que tout
vice
est sottise, et croit volontiers à ce qu’il désir
us être sympathique. Le poète voulant nous montrer les contrecoups du
vice
paternel dont il est la première victime, il faut
de J.-J. Rousseau. Erreur et paradoxe. Harpagon puni par Cléante. Le
vice
châtié par le vice Mais il importe de savoir s
Erreur et paradoxe. Harpagon puni par Cléante. Le vice châtié par le
vice
Mais il importe de savoir si la leçon a toute
usseau l’a provoquée par le réquisitoire que voici : « C’est un grand
vice
assurément d’être avare et de prêter à usure ; ma
celui de l’expérience, qui ne corrige guère, ne vise qu’à montrer les
vices
punis par les vices. C’est le cas d’Harpagon : l’
e, qui ne corrige guère, ne vise qu’à montrer les vices punis par les
vices
. C’est le cas d’Harpagon : l’aversion et l’irrévé
et nous montre le mal produisant tous ses fruits. Loin d’atténuer le
vice
par des ménagements pusillanimes, il le place en
qui doit être un voile pour l’esprit, elle menace de se tourner en un
vice
qui atteint le caractère et le cœur, puisqu’elle
Il arrive tous les jours qu’un esprit possédé de sa passion ou de son
vice
ne voit, n’entend rien en dehors de cette préoccu
sourcils que ta sage malice Semblait froncer exprès pour effrayer le
vice
, Tes lèvres d’où jaillit ce langage nerveux, Qui,
on oracle suprême : « Ô poètes ! Dis-tu, sans crainte ni pitié Que le
vice
insolent soit par vous châtié ! Vertueux délateur
ma statue. L’un vous dira comment, suppléant à la loi, La Comédie au
vice
inspire un juste effroi ; L’autre comment les Art
la satire ni la comédie155. — La satire tonne et s’indigne contre les
vices
individuels, trop sérieux pour être joués. La com
ques-unes de leurs œuvres comiques les Français ont mis le sérieux du
vice
, et dans les autres ils ont supprimé la vertu et
e sérieux du vice, et dans les autres ils ont supprimé la vertu et le
vice
, en faisant passer sur le vice, la vertu et toute
autres ils ont supprimé la vertu et le vice, en faisant passer sur le
vice
, la vertu et toutes choses, l’esprit, ce niveleur
divertissement gai ne peut se produire que dans la représentation des
vices
, des ridicules, des bizarreries de caractère. Quo
es et les plus variées. Ce n’est pas que, dans les représentations du
vice
et de l’extravagance, la sagesse et la raison ne
’il est un exemple cependant où le ridicule déversé au théâtre sur un
vice
ait fait disparaître ce vice, ce résultat n’a été
où le ridicule déversé au théâtre sur un vice ait fait disparaître ce
vice
, ce résultat n’a été obtenu que par les Précieuse
s dans les passions inhérentes à l’humanité. Quant aux travers et aux
vices
qui proviennent directement de ces passions, pas
se pour un grand nombre de cas difficiles. Enfin, tout en montrant le
vice
sous les couleurs les plus vraies et les plus rep
les sentiments moraux lui font plus ou moins défaut, soit parce qu’un
vice
congénial ou une cause pathologique accidentelle
timents ; mais, affligé d’une nature morale trop impressionnable, les
vices
de la société l’irritent. Ses bons sentiments, bl
ociété l’irritent. Ses bons sentiments, blessés et surexcités par ces
vices
, tombent dans l’exagération et deviennent des pas
iques, a été parfaitement rendu par Molière. Alceste, froissé par les
vices
de la société, est animé contre elle d’une haine
tte scène, Molière prouve une fois de plus qu’en voulant réformer les
vices
par des attaques directes au moyen de paroles ble
bien, que par le chagrin que lui causent l’injustice des hommes, les
vices
de ses semblables. « Sans condamner le Misanthro
r. L’hypocrisie dont Molière a si bien tracé le modèle n’est point un
vice
particulier ; elle est, de même que l’adresse, la
er après Molière lui-même que dans Tartuffe il a voulu stigmatiser le
vice
qui se revêt du manteau de la religion, tout en p
si que l’a fait M. De Laprade, que dans Tartuffe l’attaque dépasse le
vice
pour aller tomber sur la chose respectable qui se
chose respectable qui se trouve la plus voisine, et qu’en frondant un
vice
Molière offense une vertu. « Puis, ajoute-t-il, q
es qui, pour mieux tromper, feignent d’appartenir à ce corps. Mais ce
vice
de logique enfanté par la passion n’est pas un mo
sionnés de dures vérités, en heurtant de front leurs défauts et leurs
vices
. Maître Jacques dit à Harpagon qu’il ne peut pas
s tendances ; loin de l’en blâmer, on ne peut que l’en applaudir. Les
vices
produisent des résultats bien plus sérieux chez u
z un chef de famille que chez un célibataire, car chez le premier les
vices
rejaillissent forcément sur toute la famille. Les
devant partir d’en haut, il fallait montrer ce qu’a de désastreux le
vice
partant également d’en haut. Et puis, autour du c
s plus nobles sentiments et de les exprimer à un fils voué à tous les
vices
s’est présentée, il a bien su en profiter. Quel b
e parte du cœur… Ce me sont de mortelles blessures De voir qu’avec le
vice
on garde des mesures. Mais Molière n’approuve-t-
ce qu’ils font… Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme
vices
unis à l’humaine nature; Et mon esprit enfin n’es
e faire. Recommander d’être sage avec sobriété et de s’accoutumer aux
vices
des hommes, n’est-ce pas mettre en pratique la mo
es fripons, il faut y reprendre une trop grande complaisance pour les
vices
à la mode, une tolérance portée à l’excès, sous l
en œuvre, il a peint la cour et la ville, la nature et les mœurs, les
vices
et les ridicules, avec toutes les grâces de Téren
ions. Il joua la cour, le peuple et la noblesse, les ridicules et les
vices
, sans que personne eût droit de s’en offenser. En
Molière, d’une manière générale, « qu’il a donné un tour gracieux au
vice
, avec une austérité ridicule et odieuse à la vert
taient les sentiments moraux de Molière, ce qu’il pensait lui-même du
vice
, de la vertu, du devoir. Certes, il a aimé l’honn
u devoir jusqu’au détail le plus puéril en apparence ; son horreur du
vice
est vigoureuse, et en même temps sa charité indul
ns cesse devant eux le tableau du choix qu’ils peuvent faire entre le
vice
et l’honnêteté et en appeler à leur conscience po
vite à excuser, à aimer une si joyeuse et séduisante immoralité. Le
vice
moral du théâtre de Molière ne consiste pas du to
bien dans les familles. Il s’attacha à jeter du ridicule sur ces deux
vices
, ce qui a eu un effet beaucoup au-delà de tout ce
ande considération, et aussi parce qu’on prétendit que la vertu et le
vice
en cette matière se prenant aisément l’un pour l’
être débités devant une assemblée plus nombreuse. Qu’arrive-t-il ? le
vice
de leur sujet, de leur intrigue, de leur contextu
ts, Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le
vice
aux ames vertueuses. De cette complaisance on voi
rter. Têtebleu, ce me sont de mortelles blessures, De voir qu’avec le
vice
on garde des mesures ; Et, par fois, il me prend
ste, c’est le ridicule ; l’imperfection de Célimène, c’est presque le
vice
. Ce qui approche du vice chez elle n’est cependan
l’imperfection de Célimène, c’est presque le vice. Ce qui approche du
vice
chez elle n’est cependant qu’une qualité outrée d
idérée comme une beauté nouvelle ? Molière, pour nous faire juger des
vices
de la haute société, introduit, parmi ceux qui la
par ses actions un portrait frappant des travers, des ridicules, des
vices
dont nous sommes blessés journellement. Voilà ce
e que les Auteurs après avoir nommé leurs héros, représentoient leurs
vices
, ce qu’ils ne pouvoient faire sans peindre leur c
ler. Le luxe a ses modes, le faux goût a les siennes, l’orgueil et le
vice
ont aussi les leurs. Les travers qui régnent un j
, châtiment du ciel, qui surprend à la dernière heure les âmes que le
vice
a flétries, tous ont répété sa prière avec pleurs
uoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres
vices
des hommes sont exposés à la censure, et chacun a
acun a la liberté de les attaquer hautement; mais l’hypocrisie est un
vice
privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à to
ravages. La France en a fait l’expérience. Certes l’hypocrisie est un
vice
humain, qui n’a pas de patrie spéciale; mais, com
ffrir un sol bien préparé. Mais l’hypocrisie ne devient nulle part un
vice
commun sans que la conscience proteste; et la pro
des trouvères, au lieu d’un fabliau narquois, on eut le Tartuffe. Le
vice
avait été poussé à sa perfection, le châtiment de
n de porter haut certaines vertus , mais aussi d’approfondir certains
vices
, et de manifester ce dont l’homme est capable dan
on sans cultiver aussi, et avec un succès trop réel, quelques-uns des
vices
correspondants : c’est la plaie qui la rongeait q
vention très invraisemblable du roi. Ce dénouement, dit-on, montre le
vice
du sujet; mais rien ne prouve qu’il fût le seul p
n ne prouve qu’il fût le seul possible. À nos yeux il ne trahit ni le
vice
du sujet, ni l’impuissance de l’auteur, mais bien
Sous les dehors perfides de cet homme avili par le plus dégoûtant des
vices
qu’enfantent la vieillesse et la corruption des s
it : il est pris d’une de ces haines vigoureuses, Que doit donner le
vice
aux âmes vertueuses, et il s’écrie dans l’excès
ser tous les traits. Et me les couvrirai du nom d’une faiblesse Où le
vice
du temps porte votre jeunesse, Pourvu que votre c
plus qu’à une chose : Il veut sortir d’un gouffre où triomphent les
vices
, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d’
t; mais les travers de l’esprit se rattachent à l’ordinaire à quelque
vice
secret et profond : ils sont comme ces tares impe
vait pu éblouir sa jeunesse ; il ne croit plus qu’aux déguisements du
vice
et aux travestissements de l’égoïsme. Mais il en
ire d’Alfred de Musset, intitulée La Paresse. En faisant la revue des
vices
et des travers de ce siècle, il en vient au journ
rs et narquois, qui font une grotesque peinture de l’ignorance et des
vices
du clergé. Au XVIIe siècle, époque de régularité
s. Dans les sociétés primitives les voies étaient toutes tracées : le
vice
et la vertu ne se présentaient que sous un petit
ntre le mal produisant tousses fruits. La malédiction qui pèse sur le
vice
c’est qu’il enfante le vice : voilà ce que nous a
es fruits. La malédiction qui pèse sur le vice c’est qu’il enfante le
vice
: voilà ce que nous apprend le spectacle de la vi
du monde. » On dit aussi que ce spectacle est immoral. On dit que le
vice
, représenté par la noble épouse de Georges Dandin
d parfois que dans un autre monde. Si la comédie nous représentait le
vice
toujours aussitôt puni et la vertu toujours imméd
e point, Molière est moral, c’est qu’il est vrai. Il n’atténue pas le
vice
dans ses peintures; il va jusqu’au fond et jusqu’
es faibles. Aucun poète comique n’a été plus loin dans la peinture du
vice
. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité par Pla
n ambition terrestre et son intolérance barbare. Complaisante pour le
vice
, surtout lorsqu’il était assis sur le trône, elle
prits forts, des enfants de don Juan, souillés comme lui de plus d’un
vice
et de plus d’un désordre, qui réclament sans relâ
, corrigeant les premiers par les derniers, et triomphant de tous les
vices
que peut atteindre son ardente raillerie. On a di
u Home et la Grèce antique, Et de l’humanité courageux défenseur, Des
vices
de son siècle il sera le censeur. Longtemps ce gr
, Il voit le Gentilhomme avilir la noblesse. Enfin, en descendant des
vices
aux travers, Tous les faux sentiments sont par lu
on verrait sa sévère justice Censurer chaque erreur, combattre chaque
vice
; Il oserait railler sous leur masque moral L’int
-toi, dis à ceux qui gouvernent la France : « Osez combattre aussi le
vice
et l’ignorance ; Imitez du grand Roi l’exemple gl
le fond affecté aux beaux arts, ci 5,000. 2° Une lettre de M. Vedel,
vice
président de la commission de souscription du mon
pant dans cette piece. Pourquoi cela ? parceque l’avarice, qui est un
vice
de tous les pays, de tous les états, forme un car
ous me le demandiez, tant la démangeaison de lire ses ouvrages est un
vice
attaché à la qualité de poëte. SONNET. C’est tr
s générales. On faisait tomber les ridicules, mais on les immolait au
vice
, et l’honnêteté des femmes était traitée d’hypocr
urs louanges. Un de leurs artifices de courtisan fut de condamner les
vices
du roi par l’éloge de ses propres vertus. Tout ce
oins bons. Ils ont cependant leur prix quand ils servent à peindre le
vice
que l’Auteur attaque. La scene de Toutabas, dans
cela faire une étude particuliere de l’homme ; bien réfléchir sur le
vice
, le travers ou le ridicule qu’on veut peindre, en
savoir pénétrer dans les replis de l’ame, & y lire quels sont les
vices
, les défauts, quelquefois les vertus, qui accompa
rce qu’elle est profondément impartiale et indifférente. Il peint des
vices
et des passions ; il les peint tels qu’ils sont ;
e pas de nous intéresser, si parfois nous ne nous intéressons pas aux
vices
. Il nous intéresse très bien aux vicieux qu’il me
sommes toujours pour Dom Juan ; pourquoi ? C’est qu’au milieu de ses
vices
, Dom Juan a conservé le point d’honneur et le cou
impartialité du génie : Dom Juan, ce sont les mauvaises passions, les
vices
, les crimes : eh bien, Molière les punit dans une
usqu’à des extrémités où nous la rencontrons rarement dans la vie, un
vice
agissant dans l’histoire bien au-delà du temps où
traite au milieu de la Cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs
vices
, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’ar
ffe. Il n’y a plus de honte maintenant à cela ; l’hypocrisie est un
vice
à la mode, et tous les vices à la mode passent po
e maintenant à cela ; l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les
vices
à la mode passent pour vertus. Le personnage d’ho
uoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres
vices
des hommes sont exposés à la censure, et chacun a
cun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un
vice
privilégié qui, de sa main, ferme la bouche à tou
fiter des faiblesses des hommes, et qu’un sage esprit s’accommode aux
vices
de son siècle38. « La cabale », Molière a pronon
au privilège, dont les fâcheuses conséquences sont aggravées par les
vices
éclos dans les rangs élevés, et qui ne connaissen
trecoup des hypocrisies signalées dans Tartuffe, l’impiété devient un
vice
social. Dom Juan est d’une part le grand seigneur
blement le premier. Est-ce que, sous les yeux de Molière, ce dernier
vice
sévissait ou menaçait beaucoup ? L’impiété, en 16
nulle part (pas plus que la dévotion outrée) comme mal social, comme
vice
social, comme état général, ou répandu, des espri
tout autre chose en 1715, au lendemain de la mort de Louis XIV ; les
vices
propres à Tartuffe qui ont grandi, ont produit le
ue une mode comme l’avait été la fausse dévotion, elle est devenue un
vice
social, particulièrement dans la noblesse. Molièr
que tel ait été le rôle de Molière. Si, dans la peinture de certains
vices
sociaux tels que l’hypocrisie et l’athéisme, il a
. Ou plutôt, messieurs, prenons garde tous tant que nous sommes : nos
vices
sont éternels, et éternelle doit être l’attention
us temps ; toutes les passions, selon le mot d’un moraliste, tous les
vices
propres à chaque âge attendent et guettent l’homm
celui qui prête le moins aux illusions, qui ne nous dissimule ni les
vices
, ni les fautes et les malheurs mérités, ni l’odie
i nous montre un type monstrueux comme celui de Turcaret, où tous les
vices
, la cruauté, l’avarice, la cupidité, sont réunis
court, d’un pas alerte, effleurant tout ce qu’elle touche, passions,
vices
et ridicules, et précédant de loin ce chœur d’esp
e est la volonté d’un poète tout-puissant, vont se porter même sur le
vice
et même sur le crime, à condition qu’ils seront m
tur adulterium dum videtur ! » Est-ce qu’un poète a jamais préféré le
vice
honteux au vice aimable ? Ils savent trop bien le
um videtur ! » Est-ce qu’un poète a jamais préféré le vice honteux au
vice
aimable ? Ils savent trop bien leur métier, les p
e leçon éclairée, une morale abondante, en dépit de ses origines : le
vice
, l’insolence, la violence et le besoin de nuire !
e sa vie à observer les hommes, et il use son esprit à en démêler les
vices
et les ridicules. S’il donne quelque tour à ses p
, châtiment du ciel, qui surprend à la dernière heure les âmes que le
vice
a flétries, tous ont répété sa prière avec pleurs
le s’acharne à cette conception du Romain, dont nous avons signalé le
vice
, Racine multiplie les héroïnes qui souffrent et n
nteté dans Josabeth et dans Abner. La profondeur de ses études sur le
vice
et sur la passion se retrouvent dans Athalie et M
ans M. Veuillot. Assurément l’hypocrisie, cette lèpre hideuse, est un
vice
humain qui n’a pas de patrie spéciale ; mais, com
iales, mais non sans cultiver aussi, et avec un succès trop réel, des
vices
correspondants. Eh bien, c’est la plaie qui la ro
L’on doit bien se garder de confondre le comique avec le risible. Les
vices
de l’homme ne sont pas comiques, et ils ne sont g
vers, plus amusants que dangereux, ils étalent leurs défauts ou leurs
vices
aux regards du public avec une sorte de coquetter
et effronté poltron, cette énorme tonne de vin d’Espagne, ce doyen du
vice
, cette iniquité en cheveux gris », Falstaff est u
bonhomme Chrysale, pour opposer leur caractère divin à l’impiété, au
vice
, à la vanité folle, au mauvais goût littéraire. L
n mettre constamment en regard de la sottise la sagesse, et à côté du
vice
la vertu ? Les Dieux sont tranquilles ! Ils saven
pour le comique, nous devons exiger une condition plus profonde. Les
vices
de l’homme, par exemple, n’ont rien de comique. L
nde qui, loin de réaliser son idéal, ne lui offre que le spectacle du
vice
et de la folie, s’élève contre lui avec indignati
ous les yeux. Chez d’autres, la satire n’est qu’un parallèle entre le
vice
et la vertu. T. II, p. 366. 212. Les intérêts
en prenant à nos yeux tous les ridicules, tous les travers, tous les
vices
dont elle veut purger nos cœurs, & en nous ex
moque d’eux & ils sont privés de ce qu’ils aiment : Tartufe a des
vices
, c’est un scélérat, on l’accable de mépris, &
le détruire ? Qui ne compteroit du moins sur un portrait frappant des
vices
que la flatterie érige en vertus dans les Cours ?
r le Misanthrope ; nous y verrons Moliere y démasquer une infinité de
vices
, & leur déclarer la guerre dans l’espoir de c
, dans laquelle chaque mot est l’éloge de la vertu & la satyre du
vice
. « On peut hardiment avancer, dit M. de Voltaire,
traite au milieu de la Cour ; Qui savent ajuster leur zele avec leurs
vices
, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’ar
erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un
vice
ils pensent me confondre, C’est en m’en guérissan
rs bouillant dans ses caprices Est prompt à recevoir l’impression des
vices
, Est vain dans ses discours, volage en ses désirs
s qui posaient devant le poète pour amuser Louis XIV ! Cette fois, le
vice
l’emportait sur le ridicule, le vice était poussé
muser Louis XIV ! Cette fois, le vice l’emportait sur le ridicule, le
vice
était poussé jusqu’à l’horrible. Il y avait dans
à cette heure, je ne veux pas de toi, tu me fais peur, tu as trop de
vices
sérieux à ta suite ; il y a dans ton regard quelq
altraitée de son vivant, devait, reconquérir (voilà le malheur de nos
vices
!) les droits de l’histoire, dans ce royaume de F
des grincements de dents. — Il ne s’agit plus, cette fois, des petits
vices
de chaque jour, des petits ridicules qui obéissen
Candide ne marche pas autrement dans ces sentiers semés de doutes, de
vices
, d’ironies et d’épines de tout genre. Quels blasp
et terrible. Le poète a poussé si loin l’enquête de ces crimes, de ce
vice
et de ce libertinage, il a chargé son héros de ta
coup par curiosité, et un peu parce que le spectacle et le langage du
vice
lui plaisent et l’amusent, suit son seigneur et m
abusées, de pères conspués ; un drame où tout abonde de ce qui est le
vice
, l’ironie, la grâce, l’éloquence, l’art, la passi
ent, le bon moment pour voir ce vil fantôme d’un gentilhomme perdu de
vices
, de dettes et de débauches, aux pieds de marbre d
mptueuses, pour vous montrer à la multitude tel que vous ont fait vos
vices
et vos crimes, seul, pauvre et nu. — Prenez garde
déclamant contre Don Juan, tu es resté dans son frivole voisinage de
vices
et de mensonges ! On n’a pas voulu te croire ; il
se montrent à nu les plus honteuses passions du cœur de l’homme : le
vice
sans frein, l’ironie sans respect, le doute sans
est la raillerie méprisante d’un homme fatigué qui obéit, même à ses
vices
, plutôt par habitude que par plaisir. Non, non, c
ière en matière de morale, de quels procédés il usa pour dénoncer les
vices
et les travers de ses contemporains et des hommes
et, parlant, à se vaincre parfois eux-mêmes et à se corriger de leurs
vices
. Il comprendra la nécessité d’un nouveau « princi
t de ce qu’ils voient, ils redoutent, ils réprouvent, ils raillent ce
vice
, ce ridicule qu’ils ont constamment sous les yeux
se montrer bienveillant et digne. Un père qui se laisse avilir par un
vice
, dégrader par une passion, déconsidérer et rapeti
érale où il faudrait se garder de voir une coupable tolérance pour le
vice
), le scandale ne saurait rien enfanter que de dép
nnent à peine à la bonne vieille un regard de pitié. — Luxe menteur !
vice
impitoyable ! Ces fortunes ne sont faites que pou
menteur ! vice impitoyable ! Ces fortunes ne sont faites que pour le
vice
, et celui-là se tromperait qui voudrait y atteind
limpide ! Voilà comment on garde à chacun ses mœurs, son langage, ses
vices
, et comment la variété peut pénétrer dans les œuv
erte et de bon goût de cette enfant obligée de se défendre contre les
vices
du bel-esprit si difficiles à saisir, et si dange
ir, et si dangereux, par cela même qu’ils ne sont pas tout à fait des
vices
; ce petit grain de coquetterie dédaigneuse qui s
vers ingénieux et piquant qui donnait une forme supportable, même aux
vices
cruels de ce bon peuple romain, alléché à son thé
, en France, ce système de traductions littérales) nous ramener à des
vices
corrigés par leurs propres excès, à des ridicules
qui les nourrit. Par l’esclavage, ou, ce qui revient au même, par le
vice
, vous pouvez rattacher les personnages de la comé
ble du crime dont on l’accuse, si le poète n’a fait que la satire des
vices
personnels du général athénien, si le bouffon qui
n le bâton de Diogène pour les frapper. Aristophane, c’est parfois le
vice
vêtu de pourpre, et souvent le bon sens couvert d
us rencontrez dans ce pêle-mêle moins de feu que de fumée, et plus de
vices
que de vertus ; à votre compte si l’oiseau de Psa
re compte si l’oiseau de Psaphon ne chante guère, au plus fort de ces
vices
, qui hurlent dans tous les tons du mode dorique o
de suite le motif de ce spectacle peu consolant des ridicules et des
vices
de l’humanité. « Cela vient, dit Aristote, que l
gouvernement, ni de la chose publique, mais des mœurs, des lois, des
vices
, des usages, des passions… et pourquoi donc compt
ête cour toute composée d’affables grands seigneurs, que l’aspect des
vices
importune et fatigue. Excepté deux ou trois mots
rés en passant et comme si l’on avait peur de s’y arrêter. — Les gros
vices
sont traités tout à fait comme la révolution de 1
endurcis, avaient dissimulé plus que jamais leurs ridicules et leurs
vices
. Ce serait un beau livre à faire, celui-là : l’in
nt-ils devenus depuis que Molière est mort ? Qu’ont-ils fait de leurs
vices
, de leurs ridicules, de tous les travers que Moli
le lézard empaillé, le luth de Bologne et le trou-madame. Il y a des
vices
que l’on ne corrige pas : Molière le savait mieux
du nouveau poète. On ne compte plus ses maîtresses, non plus que ses
vices
; celui-là a été sauvé, en effet, par ses vices,
ses, non plus que ses vices ; celui-là a été sauvé, en effet, par ses
vices
, comme Molière l’a été par sa modération. On étai
y a de tout, du rire et des larmes, de la misère et de l’opulence, du
vice
et de la vertu. Elle achète et elle vend ; c’est
e. Ne cherchez pas dans sa comédie une leçon, une réforme, ou même un
vice
relevé avec ce soin tout paternel de Molière ; le
c ce soin tout paternel de Molière ; le vicieux de Regnard rit de son
vice
; le ridicule de Regnard ne demande qu’à amuser c
les misères, les hontes, les crimes, les lâchetés. On le traînait de
vice
en vice, de crime en crime, à l’échafaud. À quoi
ères, les hontes, les crimes, les lâchetés. On le traînait de vice en
vice
, de crime en crime, à l’échafaud. À quoi devait a
mier est un terrible gaillard, armé des plus franches passions, • des
vices
les plus décidés ; le second est à peine l’ombre
nthrope, Tartuffe, Les Femmes savantes, L’Avare, Don Juan, les grands
vices
, les grands ridicules, les caractères hardis, Mol
us les ennuis de la profession, laissant à ses heureux camarades, les
vices
heureux, les faciles plaisirs, les folles joies,
oup. Les théâtres étrangers avaient communiqué au nôtre bien d’autres
vices
non moins révoltants. Les farceurs italiens, qui
ortel à l’hypocrisie, qui en effet ne s’en est pas relevée : c’est un
vice
dont l’extérieur au moins a depuis passé de mode
a-t-il joint ce titre à celui de l’Étourdi; ce qui ne répare point le
vice
du sujet. Mais si les plans de Molière étaient en
lâmable et dangereux, la comédie n’a-t-elle pas droit d’en montrer le
vice
et le danger? Et si elle y joint le ridicule, ne
udit pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs ou doit partout se prendre Des
vices
où l’on voit les humains se répandre. La semonc
ici : « Il fallait que le Misanthrope fût toujours furieux contre les
vices
publics, et toujours tranquille sur les méchancet
femme celle qu’il vous est impossible d’estimer? C’est à cause de ses
vices
qu’il faut la quitter, et non pas parce qu’elle r
ge de Philinte est effectivement celui d’un honnête homme qui hait le
vice
, mais qui se croit obligé de supporter les vicieu
ore à faire. Molière, qui croyait que la comédie pouvait attaquer les
vices
les plus odieux pourvu qu’ils eussent un côté com
l’auteur ne lui a donné ni confident ni monologue ; il ne montre ses
vices
qu’en action. C’est qu’en effet l’hypocrite ne s’
tiques de réputation qui ont eu de l’indulgence pour Molière, que ces
vices
qu’il a corrigés fussent autre chose que des mani
ion de croire que Dieu voulait bien se servir de lui pour corriger un
vice
répandu par toute l’Église, et dont la réformatio
olière, ils comparent les ouvrages de ce grand comique à un gibet. Le
vice
, dit-on, et le ridicule y ont été exécutés, et y
a coulisse et le foyer du théâtre ; ils en savent les passions et les
vices
, ils en savent l’argot… Nous ne sommes pas de ces
et ce qu’on appelle la société, va changer, en vingt-quatre heures de
vices
et de ridicules, tout comme une habile coquette a
t un poète en se contemplant lui-même, qu’ai-je fait, malheureux, des
vices
éclatants de ma jeunesse ? Voici maintenant que j
éclatants de ma jeunesse ? Voici maintenant que je n’ai plus que des
vices
médiocres, ennuyeux, insipides, plus dignes de pi
e pardon. » Mediocribus aquas Ignoscos vitiis temor À ce
vice
épuisé s’arrête la comédie, elle est comme le roi
Ærugomera ! le fer est rongé. Heureusement qu’à chaque génération les
vices
et les ridicules renaissent comme la feuille de l
ut pas non plus se trop féliciter de ces ridicules oubliés, et de ces
vices
disparus ; d’autres sont venus à la suite de ceux
irrégulier du Convié de pierre ; mais du moins ils en ont atténué le
vice
, et l’ont rendu plus tolérable, en rapprochant le
né de mille qualités brillantes dont il s’est fait des instruments de
vices
, et capable de subjuguer ou de séduire tout ce qu
blable l’hypocrisie à laquelle il a recours à la fin pour masquer ses
vices
et protéger ses forfaits. On peut, sans être coup
amais jailli du chatouillement obscène ni du sarcasme amer ! Il n’est
vice
, ou faiblesse, ou sottise qui n’y passe ; il ne s
ne bagatelle. Mettant sur le même pied le plus innocent travers et le
vice
le plus décidé. Tournant tout à mal et tempêtant
sera que nous confessions publiquement nous-mêmes nos travers et nos
vices
. Y sommes-nous prêts ? — Et si nous ne pouvons co
e vais plus loin qu’Alceste, qui ne doutait pas de la corriger de ces
vices
du temps, — qui sont restés ceux du nôtre ; — je
moins qu’à rendre la société impossible ! Parce qu’à force de haïr le
vice
, il prend l’homme même en aversion, parce qu’il e
t pas pour le mensonge, il est pour la société ; il n’est pas pour le
vice
, il est pour l’homme. On l’a dit avant moi, son d
décrédité ces ouvrages, avoit passé dans les conversations ; enfin le
vice
d’affectation répandu dans le langage, & même
Lorsqu’il avoit en vûë de corriger un ridicule plus essentiel, ou un
vice
contraire à la société, il réservoit la premiére
amp; si admirable du quatriéme acte, que la nécessité de démasquer un
vice
aussi abominable que l’hypocrisie, rendoit indisp
s la bouche de l’éxemt, ne peut justifier, aux yeux des critiques, le
vice
du dénouement. Si ce fut sans fondement qu’on acc
es de Rome. Le poëte françois a non seulement exposé sur la scéne les
vices
& les ridicules communs à tous les âges &
n même sujet, les incidens les moins vraysemblables ; c’est plûtôt un
vice
du tems, qu’un défaut des fêtes ordonnées par Lou
s, Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses, Que doit donner le
vice
aux ames vertueuses. . . . . . . . . . Et par foi
ux ? Philinte. Oui, je vois ces défauts dont votre ame murmure, Comme
vices
unis à l’humaine nature ; Et mon esprit enfin n’e
autre chapitre que les poëtes comiques doivent peindre seulement les
vices
du cœur, ou ceux de l’esprit, parceque ce sont le
morale comique. C’est, me dira-t-on, la critique d’un travers ou d’un
vice
, avec la peinture des ridicules ou des malheurs q
malheurs qu’ils entraînent, selon leur nature. Ne parlons ici que du
vice
, puisque la passion du jeu en est un. Je demande
ue la passion du jeu en est un. Je demande encore si la peinture d’un
vice
n’est pas plus ou moins morale, selon que les mal
? Toutes leurs qualités seront-elles donc changées en ridicules ou en
vices
par les années ? Cléonte et Clitandre deviendront
nt de vue paternel est signalée par J.-J. Rousseau : « C’est un grand
vice
assurément d’être avare, et de prêter à usure ; m
les par leur caractère de père, de mari et de vieillard, mais par les
vices
et les passions qui déshonorent en eux ce caractè
t qu’à l’esprit. Celles qui attaquent les ridicules, les travers, les
vices
, & qui développent à nos yeux le cœur humain
e à l’amour conjugal : Le devoir est mesquin, la vertu ménagere, Le
vice
seul est libéral. J’ai cité de préférence cette
gestes, dans ses propos, qu’une Laïs du palais d’Armide. De tous les
vices
de Thalie, le dernier est sans contredit le plus
ene nécessairement des situations qui ne se ressentent que trop de ce
vice
, & ces mêmes situations donnent lieu à des dé
qu’ils sont obligés d’observer eux-mêmes en critiquant les mœurs, les
vices
ou les ridicules de quelqu’un qui tient à un Corp
elles d’un autre, et que, par un certain enchaînement de vertus et de
vices
, il y a un progrès nécessaire de lumières comme d
n lâche ou coupable égoïsme ; ils vont jusqu’à donner naissance à des
vices
et à des crimes : le moins fâcheux de leurs effet
’un être dégradé par une manie qui le rend imbécile et insensible. Le
vice
de Béline est la conséquence et la punition du tr
st celui d’un assez grand nombre pour avoir au moins l’apparence d’un
vice
caractéristique de la profession, et pour prêter
urer d’un même coup, et par le plus simple moyen, la manifestation du
vice
et celle de la vertu, la punition de l’un et le t
a manie, heureusement rare, est un travers de l’esprit, et non pas un
vice
de l’organisation ; elle prête d’autant plus au r
ée, s’attaque aux charlatans, aux parvenus, aux vaniteux du jour, aux
vices
fonciers de l’homme et de la femme. Il met la rai
age. Cet endroit est tout à fait judicieux. Comme la médisance est un
vice
, il était nécessaire qu’à la fin de la comédie, e
ienne, Et l’on connaît évidemment, Que dans son noble emportement, Le
vice
est l’objet de sa haine, Et nullement la race hum
es de Rome. Le poète français a non seulement exposé sur la scène les
vices
et les ridicules communs à tous les âges et à tou
n même sujet les incidents les moins vraisemblables ; c’est plutôt un
vice
du temps qu’un défaut de l’auteur. Dans les pièce
pour inspirer la vertu, on ne doit pas du moins en faire une école du
vice
; et qu’un pareil caractère pourrait diminuer, da
re et de corriger les mœurs, il ne doit jamais donner des exemples du
vice
; il a donc sacrifié les mœurs à l’esprit, et son
actère subalterne ; il ne s’est attaché qu’au caractère principal. Le
vice
qu’il s’est proposé de combattre, c’est l’avarice
spectateurs, et à l’horreur qu’ils en doivent ressentir à la vue d’un
vice
semblable ; et s’il est nécessaire que lui-même i
gulière et si admirable du IVe acte, que la nécessité de démasquer un
vice
aussi abominable que l’hypocrisie rendait indispe
la bouche de l’Exempt, ne peut justifier, aux yeux des critiques, le
vice
du dénouement. » Après avoir rapporté les sentim
risie était vivement combattue dans cette pièce, fut bien aise que ce
vice
, si opposé à ses sentiments, fût attaqué avec aut
ussé au degré suprême, ne modifie pas tout l’être. Et d’ailleurs quel
vice
le Dorante de Corneille possède-t-il, dont on pui
dont on puisse dire qu’il est une conséquence ou un contrecoup de son
vice
principal ? En dépit de son titre, le Menteur n’e
istence propre. Mais avec Molière, nous rions du ridicule inhérent au
vice
ou à la passion ; —à l’amour d’Arnolphe pour Agnè
: et nous verrons qu’il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
vice
ou le ridicule est de masquer, de fausser, d’alté
l ait manifesté l’intention de les attaquer jamais. En effet, ce sont
vices
qui opèrent dans le sens de l’instinct, conformém
pèrent dans le sens de l’instinct, conformément à la nature ; ce sont
vices
qui s’avouent et au besoin dont on se pare. Quoi
es… ont un aiguillon qui les pousse à faits vertueux et les retire de
vice
? » Dans sa situation difficile de jeune femme d’
e à leur place dans un homme instruit & en place. Mais il est des
vices
, des ridicules, des travers qui vont à tous les h
rel leurs gestes, leurs traits, leurs travers, leurs ridicules, leurs
vices
, enfin toutes les vérités que leur amour-propre l
our un brave qui revient des guerres d’Allemagne, je le conçois : son
vice
peut lui servir. On sait de tout temps l’effet du
instant, c’est déjà la comédie. Imaginez un travers plus sérieux, un
vice
, et que la peine soit en proportion de la faute,
tour de sa vanité et de sa malveillance, et plus souvent de ces deux
vices
à la fois, que vont naître les situations où nous
esse qu’on ne la marie de force ; on demandait la représentation d’un
vice
à la fois redoutable et ridicule, qui scandalisât
en a horreur du moins. C’est la révolte de sa noble nature contre ce
vice
, le plus odieux de tous, parce qu’il sert de couv
connaître la faveur du roi, en faisant la guerre aux ridicules et aux
vices
de son temps. Son regard satirique tomba d’abord
s. La comédie de Molière apprend à le faire, ce choix, en montrant le
vice
des unions mal assorties et en fondant le repos e
lceste, est de ne s’en prendre qu’à des ridicules privés et non à des
vices
publics. Cette vigoureuse haine qu’il avait dans
it incurable, lorsqu’il s’aperçoit qu’elle est près de tomber dans le
vice
de la galanterie, que, la main crispée sur un cœu
mme celui de Fabre : le premier porte en germe dans son sein tous les
vices
du second. Cela arriva à la société, dont Philint
ène la satire du gouvernement. Ce n’est plus la peinture générale des
vices
et des défauts de l’espèce humaine, c’est le tabl
a dévoilé, dans cet intérieur de famille, les désordres auxquels les
vices
des pères entraînent les enfants, et c’est avec p
in, mon pire, parlez-moi latin. Tel fut Molière, ce grand censeur des
vices
de son temps, lui qui sut trouver le ridicule de
de lui. Les robins ne sont pas plus flattés que les traitants, et le
vice
de la vénalité des charges de la magistrature, qu
mede Maintenon. Son hypocrisie religieuse n’arrêta pas les progrès du
vice
. Jetez un lambeau de pourpre sur un cadavre, vous
types qui soient demeurés l’expression éternelle d’un sentiment, d’un
vice
, d’une passion ; il n’a pas perpétué dans la lang
écessaire, pour mettre à profit nos remarques, d’aller à la source du
vice
: je crois l’avoir découverte. Nous avons dit dan
uement. ACTE III. Scene V. Plus on aime l’argent & moins on a de
vices
. Le soin d’en amasser occupe tout le cœur, Et qui
vérité crue et une hardiesse sans exemple, sont placés face à face le
vice
et la vertu, dans une situation si critique, qu’i
e et Arsinoé 387, Molière a montré qu’il détestait également ces deux
vices
, et qu’il avait autant de mépris pour celles qui
e plus grand des bienfaits pour la société, si ses sorties contre les
vices
et les ridicules avaient toujours un résultat aus
le qui retrace des caractères et des mœurs véritables, qui fronde des
vices
et des travers réels. Molière, dans ses deux prem
mant d’une franche coquette en dépit de son humeur bourrue contre les
vices
du temps, est un personnage de comédie dans une s
je n’ai garde de lui pardonner, est qu’il a donné un tour gracieux au
vice
, avec une austérité ridicule et odieuse à la vert
ver cette source qu’ils le sont d’y trouver l’origine des plus grands
vices
. Nous aurons occasion de revenir sur cette maxime
e rigidité affectée. Il ne souffrira, près du berceau de son fils, ni
vice
, ni ridicule. La considération de la gouvernante
& d’éloges. Quand un enfant s’est annoncé avec ce caractere, ses
vices
se fortifient nécessairement avec l’âge. Je veux
Ciel, Leuson débite ces vers moraux : Tel qu’un torrent fougueux, le
vice
nous entraîne. Si dans son premier cours il n’est
je n’ai garde de lui pardonner, est qu’il a donné un tour gracieux au
vice
, avec une austérité ridicule et odieuse à la vert
tuffe s’est élevé jusqu’au sacerdoce ; l’hypocrisie est encore un des
vices
des sociétés modernes dont l’antiquité se doutait
ces des sociétés modernes dont l’antiquité se doutait à peine, odieux
vice
ou plutôt crime abominable qui méritait une histo
ines mains, le sarcasme et le ridicule autour de soi ; de flétrir les
vices
, d’arracher d’insolents masques, de forcer à la r
et grandit la haine, en même temps que se montrent les hommes et les
vices
à châtier. On passe, il est vrai, sa vie à la cou
endez ni un plan tracé à l’avance, ni un but nettement indiqué, ni un
vice
signalé, ni une leçon, ni une moralité, ni rien d
fait plus tard le frère de Manon Lescaut, protégeant de son épée les
vices
de sa sœur dont il profite et qu’il exploite. Le
etteur Alcidas, est descendu au dernier degré du gentilhomme perdu de
vices
et de misères ; — c’est Molière qui l’a indiqué l
bien différent. Molière a vu de l’homme, ses ridicules plutôt que ses
vices
. Rousseau n’a fait la guerre qu’aux vices de l’ho
es ridicules plutôt que ses vices. Rousseau n’a fait la guerre qu’aux
vices
de l’homme, il a laissé de côté ses ridicules, co
jamais parlé un plus fier langage, que la morale n’a jamais flétri le
vice
avec plus d’indignation ! Cette véhémente colère
t resté au théâtre. Cependant la critique, même en mettant de côté le
vice
du genre, peut y trouver des défauts très marqués
dans une épître où il s’efforce de prouver qu’il n’y a réellement ni
vice
ni vertu, puisque telle action est criminelle dan
t un caractère, une habitude morale : c’est un défaut de l’esprit, un
vice
d’organisation, qui n’est susceptible d’aucun dév
fectations hypocrites d’avec un juste éloignement pour l’impudence du
vice
. Il est néanmoins certain, et il sera prouvé que
, accablé d’injustices, Je vais sortir d’un gouffre où triomphent les
vices
, Et chercher sur la terre un endroit écarté, Où d
ns un très grand nombre de pieces intriguées par des déguisements, un
vice
que nos prédécesseurs tiennent de nos voisins : i
est mensonge. Célimène n’aime point, parce qu’elle est coquette : ce
vice
la rend incapable de comprendre la.seule passion
e 476 n’est pas moins blâmée par Molière que celle de Célimène, et le
vice
à ses yeux n’est pas moindre en l’homme qu’en la
ma devise : Moins d’honneur et plus de repos.. J’aime mieux un
vice
commode Qu’une fatigante vertu. Voir aussi
voir plus haut, p. 170, note 5), dit avec beaucoup de justesse : « Le
vice
d’Angélique n’est que spirituel ; dans Julie, il
vide causé par l’absence des principes, ce vide immense que tous les
vices
viennent remplir ! Tour à tour séducteur, hypocri
mis ; ces traits incisifs et profonds ont porté le dernier coup à un
vice
que l’auteur avait déjà attaqué dans Les Précieus
risiens. Molière n’avait voulu attaquer que d’une manière générale le
vice
le plus funeste à la société, mais le public d’al
fléchir sur la vertu d’un pauvre, et sans doute en même temps sur les
vices
des grands et des riches, pourrait-on lui contest
V : « Le peuple et les grands n’ont ni les mêmes vertus ni les mêmes
vices
. " B : « Les vices du peuple et des grands diffè
les grands n’ont ni les mêmes vertus ni les mêmes vices. " B : « Les
vices
du peuple et des grands diffèrent plus par la for
» II, page 89 : V : « La licence étend toutes les vertus et tous les
vices
. » B : " Mirabeau. " II, même page : V : « La p
l l’auteur l’a faite. » II. page 117 : V : « Combien de vertus et de
vices
sont sans conséquence ! » B : « Ko es verdad. »
nt que nos sots écrivains actuels le recherchent. Voilà un des grands
vices
de la conversation actuelle. La monarchie en viei
qui suit sont des galanteries de dévot (on m’annonce la Ballu que le
Vice
Roi a tourné casaque et que 60,000 hommes arriven
n publique ? fichue scène, d’autant plus mauvaise qu’elle redouble le
vice
auquel l’ouvrage ne penche déjà que trop. Cette s
ances qu’elles ont en littérature, en physique et en morale. Voilà le
vice
radical de la pièce. Que ces femmes croient tenir
pièce ; c’est ainsi que, dans cette comédie de L’Avare, peinture d’un
vice
qui se soutient difficilement au théâtre, il mit
fessions les plus diverses y viennent étaler leurs ridicules et leurs
vices
. D’où vient donc qu’il en est une—la profession d
e don Juan fait l’aumône d’une pièce d’or, mais qui est entachée d’un
vice
irrémédiable, l’orgueil756. Voilà le pardon des i
t-on ni dans le ridicule798. On l’a déjà dit799 : l’homme qui fuit le
vice
uniquement par crainte des moqueries d’autrui, to
igieuse. Pour les sociétés corrompues, elles ne firent que changer de
vices
, et les couvrir d’un vice de plus, celui de l’hyp
corrompues, elles ne firent que changer de vices, et les couvrir d’un
vice
de plus, celui de l’hypocrisie. Si le triomphe de
urdi, lui appartient tout entier, et ce dialogue, malgré les nombreux
vices
de diction qui le déparent, est peut-être encore
ontraire, je défie le menétrier le plus machine, ou le plus adonné au
vice
chéri des Musiciens, d’avoir seulement l’intentio
mortel à l’hypocrisie, qui en effet ne s’en est pas relevée. C’est un
vice
dont l’extérieur au moins est passé de mode, et c
anement, j’allègue la fragilité de la chair. Qui ne se montre ami des
vices
devient ennemi des hommes. Mais j’entends quelqu’
que des ridicules, mais il lui est permis de produire sur la scène le
vice
lui-même, pourvu que le poète ait une assez grand
it à la science58. Il existe d’autres ridicules ou même de véritables
vices
, parfaitement connus de la personne chez qui ils
vertu fasse un heureux retour ; Qu’il corrige sa vie en détestant son
vice
, Et puisse du grand prince adoucir la justice92.
ante de l’hypocrisie, et qui donne le signalement le plus exact de ce
vice
; c’est une excellente satire sérieuse, mais à qu
ous ne pouvons nous déguiser que nos pieces dans ce genre ont le même
vice
. Combien de comédies où l’acteur qui est l’ame de
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