bel esprit, les prudes et les coquettes, mais encore ces hommes à la
vertu
souple, ces honnêtes gens, selon le monde, dont i
une verrue : telle est l’humanité. Alceste est maniaque, emporté ; la
vertu
même que Molière lui donne exige cet emportement.
même que Molière lui donne exige cet emportement. Ce n’est pas de la
vertu
chrétienne, modérée, passive ; c’est de la vertu
. Ce n’est pas de la vertu chrétienne, modérée, passive ; c’est de la
vertu
d’application , de la vertu agissante, de la vert
hrétienne, modérée, passive ; c’est de la vertu d’application , de la
vertu
agissante, de la vertu française qui marche droit
sive ; c’est de la vertu d’application , de la vertu agissante, de la
vertu
française qui marche droit à l’obstacle, qui ne r
i ne rêve pas, qui ne gémit pas, qui hait et qui attaque, c’est de la
vertu
révolutionnaire — Alceste est mal nommé le misant
e chef-d’œuvre de Molière était considéré comme une leçon donnée à la
vertu
. Telle est aussi l’opinion des critiques du 18e s
actère du misantrope n’est pas assez soutenu ; 2° Molière a rendu la
vertu
ridicule dans la personne d’Alceste. Est-il vrai
par l’autre ; il fallait donc, pour produire de l’effet, humaniser la
vertu
du misantrope en lui donnant quelques unes de nos
yant et divers, celui qu’a si bien étudié le philosophe Montaigne. La
vertu
n’est qu’une chose relative ; le sage est celui q
n rit. Mais quand il est face à face avec Philinte, avec l’homme à la
vertu
souple, dont on ne rit jamais, comme il l’écrase
Alceste ridicule, et nécessairement ridicule, Molière n’avilit pas la
vertu
, mais il fait le procès à la société tout entière
e, que la pudeur avant tout, et l’honneur, et l’abnégation soient les
vertus
qui l’élèvent et la rendent digne de devenir femm
de tous les autres mérites qui font d’elle une femme accomplie357. Sa
vertu
, douce et cachée, n’est pas pour cela moins ferme
u, douce et cachée, n’est pas pour cela moins ferme que l’intraitable
vertu
d’Alceste. Sur l’honneur et le devoir, elle est i
pas diminués. Ce qui surtout est admirable en elle, c’est, à tant de
vertu
, de joindre tant d’indulgence, de rester si bonne
de Tartuffe, elle ne répond qu’avec le mépris serein de la véritable
vertu
, assez forte pour se défendre sans colère362. Qua
ttaques dont elle est l’objet. Quel coup de maître, que de montrer la
vertu
dans cette épreuve où elle seule peut passer inta
et une hardiesse sans exemple, sont placés face à face le vice et la
vertu
, dans une situation si critique, qu’il fallait to
s aigreur, et à avoir de l’esprit sans médire381. La douceur dans la
vertu
, Molière la réclame toutes les fois que l’occasio
dit du bien du prochain383. »Il veut que, jusque dans sa défense, la
vertu
attaquée reste douce ; il fait exprimer ce précep
u moindre mot dévisager les gens384. Il semble que, sans douceur, la
vertu
ne soit plus vertu à ses yeux, et que, dans l’idé
ager les gens384. Il semble que, sans douceur, la vertu ne soit plus
vertu
à ses yeux, et que, dans l’idée sereine qu’il se
ux vices, et qu’il avait autant de mépris pour celles qui feignent la
vertu
que pour celles qui feignent l’amour. Avec le péd
pentir, et si, dans l’âme desséchée, il reste encore de quoi aimer la
vertu
autrement que par nécessité : après cette jeuness
me, dans le Tartuffe, il est fâcheux de mettre tant de bon sens et de
vertu
dans une égrillarde comme Dorine : elle a trop de
t s’ils ont su plaire quelquefois, ce n’est que par l’introduction de
vertus
impossibles dans des caractères faux, inacceptabl
e pour des qualités de société. Molière a-t-il seulement l’idée de la
vertu
banale et de la morale élastique à l’usage des ge
tte perfection scrupuleuse qui sait joindre la politesse exquise à la
vertu
rigide, et qui constituait de son temps l’honnête
it à ce titre quand on hait en gros le vice, quand on aime en gros la
vertu
, et quand on désire en général se défendre soi-mê
misères adhérentes à l’humanité, qui rendent quelquefois les petites
vertus
plus difficiles à pratiquer que les grandes. Or,
joie sincère à voir Eliante, par sa grâce sereine, apporter à la rude
vertu
d’Alceste cet adoucissement de la vraie politesse
je ne comprends pas ceux qui ont accusé Molière d’avoir là bafoué la
vertu
, à moins qu’ils n’eussent eux-mêmes pour vertus q
e d’avoir là bafoué la vertu, à moins qu’ils n’eussent eux-mêmes pour
vertus
que les ridicules d’Alceste. La vertu d’Alceste e
u’ils n’eussent eux-mêmes pour vertus que les ridicules d’Alceste. La
vertu
d’Alceste est intacte et respectée au milieu de t
eint jusque dans la plus haute vertu, et que j’aime pourtant, pour sa
vertu
et pour lui. Ces réflexions font comprendre la pr
45.[fin citation] Vous avez bien fait, Molière, de frapper sur cette
vertu
insociable et orgueilleuse qui ignore les plus gr
insociable et orgueilleuse qui ignore les plus grandes de toutes les
vertus
, la modestie et la charité ; qui ne sait pas aime
en nous faisant rire de ses travers, nous inspirer ; pour lui pour sa
vertu
,, un sentiment de respect que ne peut diminuer to
me se pique À quelque chose en soi.de noble et d’héroïque. C’est une
vertu
rare au siècle d’aujourd’hui, Et je la voudrois v
comme chez lui151. Oui, on voudrait voir partout la sincérité et la
vertu
d’Alceste, avec plus d’indulgence et moins d’orgu
aveurs des dames ; et ce misanthrope lui-même dont il faut estimer la
vertu
, mais dont l’orgueil bourru fronde la vanité de t
’honnête homme doit être maître de lui cette noble modération est une
vertu
capitale dont rien ne le peut dispenser. Il doit
et faux : Molière n’a pas plus nié la médecine que la religion ou la
vertu
: il a distingué la vraie de la fausse. Il a dit
es l’Église et la raison libre, le spirituel et le temporel. C’est en
vertu
, d’un principe semblable que l’Église se réservai
la morale en général aussi bien qu’à la piété : je puis douter de la
vertu
des hommes comme de leur dévotion ; mais la répon
oue condamne ici dans les libertins, à savoir de suspecter toutes les
vertus
et toutes les conduites, et d’étendre à tous les
ours embarrassée de combattre ce vice, qui se lie si étroitement à la
vertu
. La morale profane n’éprouvera aucun scrupule dir
aut pas oublier non plus que, pour le dévot libertin, il n’y a pas de
vertu
véritable ; il ne voit pas grand mal dans la sédu
paraît devant don Juan que pour essayer de le ramener au bien et à la
vertu
: elle ne pense plus qu’au salut pour elle-même e
imères, là une folie licencieuse qui insulte à toute piété et à toute
vertu
. Molière semble avoir pressenti cette parole prof
avoir donné « un tour plaisant au vice et une austérité ridicule à la
vertu
». On sait que J.-J. Rousseau, reprenant cette th
stait à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la
vertu
. » Il résumait cette critique dans ces deux propo
donne un personnage ridicule. » Molière a donc voulu faire rire de la
vertu
? Cette opinion a été réfutée par Marmontel et pa
pièce et aussi qu’il est quelquefois ridicule ; mais ce n’est pas sa
vertu
qui est ridicule, ce sont les travers qui s’y joi
e qu’il est vertueux et non pas seulement quoiqu’il le soit. C’est sa
vertu
, sa droiture, sa délicatesse, qui l’expose au rid
pour lui comme un ennemi personnel qui rabattait ses prétentions à la
vertu
et sa fastueuse misanthropie. Il traita donc Phil
s paraît être le vrai sujet du Misanthrope, à savoir le conflit de la
vertu
et du monde. Molière, en observateur profond, a é
Molière, en observateur profond, a été frappé de ce fait que la vraie
vertu
, la vertu rigoureuse et étroite, mise en conflit
n observateur profond, a été frappé de ce fait que la vraie vertu, la
vertu
rigoureuse et étroite, mise en conflit avec le mo
rête à rire. Qui a tort dans ce conflit ? Est-ce le monde ? est-ce la
vertu
? Molière ne se charge pas de vous le dire : il n
tes les chaleurs de l’âme, s’émousser tous les courages et toutes les
vertus
. Ce qui rend ce conflit de la vertu et du monde p
tous les courages et toutes les vertus. Ce qui rend ce conflit de la
vertu
et du monde plus piquant, plus plaisant, plus con
monde plus piquant, plus plaisant, plus contradictoire, c’est que la
vertu
d’Alceste n’est pas du tout une vertu ascétique,
us contradictoire, c’est que la vertu d’Alceste n’est pas du tout une
vertu
ascétique, une austérité exagérée, semblable à ce
les gens » ; ce n’est pas la sainteté. S’il s’agissait en effet d’une
vertu
de ce genre, plus préoccupée du ciel que de la te
e chose de prétentieux et légitimerait quelques représailles. Mais la
vertu
d’Alceste n’a nullement ce caractère ; et lorsque
n solitaire de Port-Royal ; il est lui-même un homme du monde ; et sa
vertu
, toute rigoriste qu’elle est, est la vertu mondai
un homme du monde ; et sa vertu, toute rigoriste qu’elle est, est la
vertu
mondaine par excellence, la vertu de l’honneur. S
toute rigoriste qu’elle est, est la vertu mondaine par excellence, la
vertu
de l’honneur. S’il se retire au désert, ce n’est
toute sa légèreté. Il ne s’agit donc pas ici, quoi qu’on dise, d’une
vertu
surhumaine, exagérée et impraticable : il s’agit
tu surhumaine, exagérée et impraticable : il s’agit précisément de la
vertu
mondaine et profane, la vertu de l’honneur. C’est
raticable : il s’agit précisément de la vertu mondaine et profane, la
vertu
de l’honneur. C’est cette vertu elle-même, la seu
t de la vertu mondaine et profane, la vertu de l’honneur. C’est cette
vertu
elle-même, la seule que le monde reconnaisse, c’e
r trop demandé au monde et lui avoir présenté dans toute sa pureté la
vertu
qu’il adore ou qu’il feint d’adorer. Nous pouvons
ue et éclaircit la pièce ancienne : de part et d’autre, c’est bien la
vertu
et l’honneur aux prises avec le monde, vrai ou fa
e imputer à Molière la pensée coupable et frivole de faire rire de la
vertu
? Verra-t-on dans l’auteur du Misanthrope un épic
e l’on ne vive que pour le plaisir, un Montaigne qui ne veut point de
vertu
farouche, un sage indifférent qui demande que l’o
t tout autre ; je dirai même toute contraire. La voici : c’est que la
vertu
et l’honneur doivent se tenir à distance du monde
passion est une violente haine du vice, née d’un amour ardent pour la
vertu
, aigrie par le spectacle continuel de la méchance
en d’autres », outre cela, il ne serait pas mauvais de savoir que la
vertu
même a plusieurs sources qui ne sont pas aussi pu
autres. Rousseau attribue la haine qu’Alceste a pour les hommes à la
vertu
, la vertu à la noblesse d’âme, et de cette nobles
ousseau attribue la haine qu’Alceste a pour les hommes à la vertu, la
vertu
à la noblesse d’âme, et de cette noblesse d’âme i
iligne n’est pas du tout d’un psychologue. Le psychologue sait que la
vertu
vient, certes, de la pureté d’âme, mais qu’elle v
ce qu’il nous indique très précisément. Il fait Alceste vertueux par
vertu
et noble et courageux. Il le fait aussi vertueux
cela est de l’orgueil tout pur. Et cela est une partie au moins de la
vertu
d’Alceste. Sa vertu donc a une source très élevée
l tout pur. Et cela est une partie au moins de la vertu d’Alceste. Sa
vertu
donc a une source très élevée, j’en conviens ; ma
rfection du cœur et, en tant que dérivant de l’une de ces sources, sa
vertu
sera très belle et très vénérable ; en tant que d
our faire rire le parterre aux dépens d’Alceste » et pour « avilir la
vertu
», a adouci, atténué le caractère d’Alceste, de m
que lui fera sa franchise, elle serait une étourderie et non pas une
vertu
. Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes
Gazette. Tel est le caractère d’Alceste. Il est avant tout ami de la
vertu
et ennemi de tous les vices ; il n’est pas détach
n et très probablement elle en est une. Or, il ne faut pas peindre de
vertus
où il entre de l’affectation, parce que c’est le
fectées tout entières, et voilà qu’Alceste paraîtrait un hypocrite de
vertu
, si on le peignait comme Rousseau voudrait qu’il
un homme, capable de renoncer, même aux bienséances par amour pour la
vertu
, soit capable de manquera ses devoirs par intérêt
voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, une
vertu
traitable ; A force de sagesse on peut être blâma
d’exercer notre philosophie : C’est le plus bel emploi que trouve la
vertu
; Et si de probité tout était revêtu, Si tous les
, Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, La plupart des
vertus
nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage
orgueil : De vos soins généreux je suis reconnaissant, Mais la seule
vertu
doit garder l’innocent ; Et j’aurais à rougir qu’
fin, dans un siècle égoïste et barbare, Où le crime est d’usage et la
vertu
si rare, Je prétends qu’un arrêt en termes solenn
qui en rend. Dans Rousseau, Alceste « connaît les hommes », « aime la
vertu
», a « une violente haine pour le vice aigrie par
chancetés personnelles dont il est la victime », et c’est là toute sa
vertu
, qui du reste est honorable. Dans Fabre, Alceste
qui du reste est honorable. Dans Fabre, Alceste non seulement aime la
vertu
, mais il la pratique jusqu’à l’abnégation et jusq
misanthrope, dit Rousseau ; on n’est misanthrope que par amour de la
vertu
, ce qui vous rend inébranlable aux coups du sort
le misanthrope, dit Fabre ; on n’est misanthrope que par amour de la
vertu
, et quand on aime la vertu on est stoïcien, sensi
; on n’est misanthrope que par amour de la vertu, et quand on aime la
vertu
on est stoïcien, sensible et toujours en train de
s sont venues peu à peu s’ajouter à la misanthropie pour en faire une
vertu
, plusieurs vertus, toutes les vertus ! C’est la f
à peu s’ajouter à la misanthropie pour en faire une vertu, plusieurs
vertus
, toutes les vertus ! C’est la force attractive, p
la misanthropie pour en faire une vertu, plusieurs vertus, toutes les
vertus
! C’est la force attractive, pour ainsi parler, d
stait à jouer celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la
vertu
, et c’est ce qu’il a fait dans le Misanthrope ».
sigeant, ennemi indomptable de tous les vices, ami inébranlable de la
vertu
et prodigieusement vertueux et ramenant à la vert
inébranlable de la vertu et prodigieusement vertueux et ramenant à la
vertu
le genre humain par la façon et dont il la prêche
travers ; si vous lui en prêtez, c’est que vous êtes de ceux à qui la
vertu
est odieuse, ou de ceux qui sont complaisants à c
a vertu est odieuse, ou de ceux qui sont complaisants à ceux à qui la
vertu
est odieuse. » Non, Alceste n’est nullement le mi
uelle qu’elle soit, ou un vertueux ou au moins un homme qui prêche la
vertu
. Il y a trois degrés : la pièce morale, la pièce
la pièce qui, par les actes des personnages, excite et encourage à la
vertu
. Elle se subdivise en deux catégories : la pièce
age à la vertu. Elle se subdivise en deux catégories : la pièce où la
vertu
est si bien récompensée et le vice si bien puni q
ctateur, persuadé qu’il a intérêt à être vertueux, est encouragé à la
vertu
; la pièce où la vertu n’est point récompensée, m
a intérêt à être vertueux, est encouragé à la vertu ; la pièce où la
vertu
n’est point récompensée, mais où une si grande ad
est soulevée à l’égard des vertueux que le spectateur est excité à la
vertu
. La pièce moralisante est la pièce où il n’y a po
il n’y a point de vertueux, mais où un professeur de morale prêche la
vertu
et montre aux vicieux combien ils ont tort d’être
cieux et où l’auteur n’a pas l’air de se soucier de la question de la
vertu
et du vice. Or Rousseau veut une pièce morale ou
ant tout au devoir, ou au moins un Jean- Jacques Rousseau prêchant la
vertu
aux hommes et les encourageant et poussant au bie
savoir. Il y a, pense-t-on généralement, deux manières d’exciter à la
vertu
. L’une consiste à la montrer et à nous en inspire
’on conviendra bien qu’il y a peu d’ouvrages qui fatiguent plus de la
vertu
que la Nouvelle Héloïse. Il se pourrait bien que
ofondément stigmatiser. S’il donne aussi à Don Juan, non pas quelques
vertus
, mais quelques bons mouvements de générosité et d
se subdivise de la manière suivante : Molière « ne fait pas aimer la
vertu
». Molière et ses imitateurs sont « gens qui, tou
t au plus, raillent quelquefois les vices, sans jamais faire aimer la
vertu
; de ces gens, disait un ancien, qui savent bien
l est bien certain, et il faut confesser, que Molière excite peu à la
vertu
. Il n’a pas une âme cornélienne, et je reconnais
l’on y dépeint sont d’autant plus touchantes qu’elles sont pleines de
vertu
et que les âmes sont attendries par ces sortes de
s’attendrir à la vue d’une passion honnête et c’est un haut degré de
vertu
que cette pleine insensibilité où ils veulent fai
t tout à l’heure. Il se borne à dire que Molière ne fait pas aimer la
vertu
et ne l’inspire pas. Il ne faut pas hésiter à dir
ais cependant, dira-t-on, Molière a ses raisonneurs, qui prêchent une
vertu
relative et dont encore il faut tenir compte. — R
énérale. Molière, dit-il, ne se contente pas de ne pas faire aimer la
vertu
, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une éc
e le plus, vous êtes orgueilleux. Votre mépris des hommes est mêlé de
vertu
très véritable et d’une certaine hauteur d’estime
t tort à votre caractère, que dira-t-on de vous ? « Oh ! ciel, que de
vertus
vous me faites haïr ! » Voilà ce qu’il n’est pa
es drames. C’est dans les drames que l’on peint les vices opposés aux
vertus
et que l’on inspire l’horreur des uns et le culte
tait l’histoire d’une institutrice, modèle, à son avis, de toutes les
vertus
et assemblage de toutes les perfections, qui avai
tre, me dit-on, dirigé comme il peut et comme il doit l’être, rend la
vertu
aimable et le vice odieux. Quoi donc ! Avant qu’i
s dans les lieux où il n’y a point de spectacles ? Le théâtre rend la
vertu
plus aimable. —Il opère un grand prodige de faire
fondit] sont puériles et dépourvues de sens ! Ah ! si la beauté de la
vertu
était l’ouvrage de l’art, il y a longtemps qu’il
il affirme que ce serait plutôt le public qui donnerait des leçons de
vertu
aux auteurs, tantôt cédant à sa seconde idée, il
par la grande réputation de l’auteur, et cela parce que l’honneur, la
vertu
, les purs sentiments de la nature y sont préférés
e que l’homme est mauvais et tout pénétré de préjugés contraires à la
vertu
; et, armé de ces deux idées qu’il n’oublie que d
corrompu ; et vous voyez bien que le théâtre ne peut pas inspirer la
vertu
, puisque la pièce la plus vertueuse est sans effe
fait consister la sagesse dans un certain milieu entre le vice et la
vertu
; en ce qu’au grand soulagement des spectateurs,
mauvaises mœurs, non ; mais il n’a pas enseigné les bonnes. La seule
vertu
qu’il ait enseignée avec insistance, — à quoi ses
ns la famille (à quoi il songe toujours) se maintient par les petites
vertus
plutôt que par les grandes ; du moins cela semble
mble tout à fait son avis. En tous cas, ce n’est guère qu’aux petites
vertus
qu’il songe, qui maintiennent le train à peu près
uleversent. Et les grands vices, il y songe rarement ; et les grandes
vertus
, il n’y songe jamais. Il est bien le législateur
usage et les maximes du monde à l’exacte probité », il recommande une
vertu
traitable ; il ne veut pas qu’on exagère l’honnêt
e qu’il se place et place les hommes en un milieu entre le vice et la
vertu
et approuve ceux qui y sont, n’ayant guère plus d
t approuve ceux qui y sont, n’ayant guère plus de goût pour la grande
vertu
que pour les grands vices et souhaitant aux homme
u que pour les grands vices et souhaitant aux hommes des vices et des
vertus
tempérés, pour que vices et vertus soient tolérab
aitant aux hommes des vices et des vertus tempérés, pour que vices et
vertus
soient tolérables : « il fait consister la sagess
fait consister la sagesse en un certain milieu entre la sagesse et la
vertu
. » Et cela va assez loin, comme on peut croire ;
-devant d’un penchant assez naturel aux hommes, qui est de réduire la
vertu
obligatoire au minimum. Ils croient toujours en a
uteur vertueux est ennuyeux, il ne s’ensuit pas nécessairement que la
vertu
soit toujours ennuyeuse. La Chaussée, c’est le dr
u sont celles-ci : patriotisme, civisme, esprit religieux, goût de la
vertu
. Rousseau est toujours resté élève de Plutarque,
ré dans l’association civile. Et enfin Rousseau est un amoureux de la
vertu
, cela a été assez dit dans ce qui précède pour qu
que je n’y insiste point ; niais notez-le bien, il est amoureux d’une
vertu
qui ne soit pas trop « traitable », d’une vertu v
il est amoureux d’une vertu qui ne soit pas trop « traitable », d’une
vertu
volontiers ostentatoire, je le dirai pour lui en
lui en faire un reproche et je le dirai aussi pour l’en louer, d’une
vertu
qui ne se cache point, qui ne se dissimule point,
mmun des hommes. Toujours disciple de Plutarque, il ne tient pas pour
vertu
véritable celle qui n’est pas un peu mêlée d’héro
r les communs usages, et c’est précisément ainsi que Rousseau aime la
vertu
. Patriotisme, civisme, républicanisme, religion,
drait [si elle avait des sentiments religieux] et comme d’ailleurs sa
vertu
n’en est pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire
que cela, absolument que cela. Ce ne sont point du tout fanfarons de
vertu
; On ne voit point en eux ce faste insupportable,
Cela a pu et dû heurter Jean-Jacques Rousseau. Enfin Rousseau aime la
vertu
, et il l’aime un peu active ; il aime un peu qu’e
un peu déclamatoire. Or il est bien certain que Molière n’aime pas la
vertu
déclamatoire et il parait certain qu’il ne croit
la vertu déclamatoire et il parait certain qu’il ne croit pas que la
vertu
soit nécessaire aux hommes. Que Molière n’aime pa
as que la vertu soit nécessaire aux hommes. Que Molière n’aime pas la
vertu
déclamatoire, je n’insisterai point là-dessus ; c
t là-dessus ; c’est le Misanthrope tout entier. Qu’il ne croie pas la
vertu
nécessaire aux hommes, il me semble que c’est l’e
a je ne dis rien ; mais, d’ordinaire, quand il sort des limites de la
vertu
, il n’est point puni du tout ; prenez garde, il n
sa vie. De quoi se mêle-t-il d’être vertueux et de vouloir ramener la
vertu
sur la terre ? Certainement, pour Molière, l’homm
olière. Or personne ne l’ignore, et Rousseau moins que personne, la
vertu
ne va jamais sans un peu de ridicule, qu’elle s’a
n’est pas ridicule du tout ; il n’est pas justiciable du comique ; la
vertu
est un peu ridicule et prête un peu le flanc au c
éral, le grand vice ne fait pas rire parce qu’il fait peur. La grande
vertu
, elle, impose un peu à la foule, à la classe moye
les), des défauts moraux inoffensifs (anomalies morales) et enfin des
vertus
dépassant la moyenne (anomalies morales). Ils se
arement comique, il est mêlé de comique plutôt que comique en soi. La
vertu
a toujours quelque chose de comique et le « bon s
ridicule comme critérium du bon sens, il pousse les hommes à fuir la
vertu
, qui est une anomalie ridicule et qui risque touj
iques et qui soulèvent l’hilarité de la moyenne des hommes, il y a la
vertu
, qui, si réservée qu’elle soit et si petite qu’el
nnelle, avec une naïveté charmante. » Au point de vue du bon sens, la
vertu
est donc, non pas, peut-être, la chose la plus ri
ière, incontestablement, a détourné les hommes de tout effort vers la
vertu
et de tout goût pour elle, très convaincu, du res
s anomalies qui sont des défauts, est dans les anomalies qui sont des
vertus
, mais est surtout, est particulièrement dans l’an
te d’un idéal parfaitement digne de respect. Alceste est, au fond, la
vertu
même ; il n’est ridicule que par l’irritabilité q
dicule que par l’irritabilité que développe en lui sa passion pour la
vertu
; mais il l’est bien. Ainsi de suite. Les hommes
u sens commun sans ambition, à la sagesse « avec sobriété » et « à la
vertu
traitable ». N’ayez aucun idéal et n’ayez aucune
té ; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la
vertu
des femmes ni des filles. C’est l’honneur qui les
Arnolphe expose ses théories sur l’éducation des femmes et sur « les
vertus
d’ignorance que les femmes doivent avoir et doive
à leurs mérites, du cas que nous faisons de leurs charmes et de leurs
vertus
. Par la loi même de la nature, les femmes, tant p
égard contraire à celui de la nôtre ; l’opinion est le tombeau de la
vertu
parmi les hommes [à craindre l’opinion, l’homme p
u de la vertu parmi les hommes [à craindre l’opinion, l’homme perd sa
vertu
] et son trône parmi les femmes ». Nous voici do
mmes corrompus, cette femme serait trop facile à séduire ; souvent sa
vertu
ne tiendrait qu’aux occasions : dans ce siècle ph
ature est vertueuse, que l’homme naturel est vertueux et que c’est la
vertu
même qui est la nature de l’homme. C’est ce que j
ulte du juste milieu en toutes choses, sur ses vices adoucis, sur ses
vertus
médiocres, sur ses énergies tempérées, sur ses lâ
oncilier l’un et l’autre. L’humeur sauvage des pères et des époux, la
vertu
des femmes qui tenait un peu de la pruderie, le s
Scène, tel est Aristophane. Il attaque le vice avec le courage de la
vertu
, la vertu avec l’audace du vice. Travestissements
l est Aristophane. Il attaque le vice avec le courage de la vertu, la
vertu
avec l’audace du vice. Travestissements ridicules
Théâtre devint donc en général une école de bienséance plutôt que de
vertu
, et Molière borna quelque temps son empire pour y
end sa mission que dans l’art de plaire ? Il n’immola point tout à la
vertu
, donc il immola la vertu même : telle fut la logi
’art de plaire ? Il n’immola point tout à la vertu, donc il immola la
vertu
même : telle fut la logique de la prévention ou d
endre. Il est le plus puissant des Moralistes. Veut-il faire aimer la
vertu
? une maxime honnête, liée à une situation forte
e ; que, dans un système d’union fondé sur l’indulgence mutuelle, une
vertu
parfaite est déplacée parmi les hommes, et se tou
périorité constante d’Alceste sur tous les autres personnages, que la
vertu
, malgré les ridicules où son austérité l’expose,
de Boileau, de tracer une ligne nette et précise entre le vice et la
vertu
, la raison et le ridicule, est le grand mérite de
alheureux, en jouant la Comédie la veille de sa mort. Ô Molière ! tes
vertus
te rendent plus cher à ceux qui t’admirent ; mais
es communes, manège ordinaire à la médiocrité, qui appelle de fausses
vertus
au secours d’un petit talent. Aussi déploya-t-il
chez qui tous les ordres de la société allaient prendre des leçons de
vertu
et de bienséance, se voyait retranché de la socié
bon de faire ici nos conventions et de distinguer entre la véritable
vertu
et la pruderie. « La vertu d’une femme, dit Moliè
ntions et de distinguer entre la véritable vertu et la pruderie. « La
vertu
d’une femme, dit Molière, ne consiste pas dans le
ui marque une vocation manquée ; car, suivant un poète célèbre3 : La
vertu
seule est grasse, et les mauvais sujets Ont beau
se soit corrigée pour cela. Puis, est-ce la peur qui doit inspirer la
vertu
des femmes ? Que la religion soit le fondement de
ment y servira-t-elle, si elle n’est soutenue par le mérite et par la
vertu
? Elle ne peut espérer d’épouser qu’un jeune fou,
ux de son caractère. On a souvent reproché à Molière d’avoir rendu la
vertu
ridicule dans la personne du Misanthrope, et beau
ont essayé d’y répondre. On a dit que le spectateur ne rit pas de la
vertu
d’Alceste, mais de l’excès où il la pousse. Comme
l’excès où il la pousse. Comme s’il pouvait y avoir un excès dans la
vertu
! La rudesse d’Alceste part d’une extrême satisfa
ion de soi-même et d’un grand mépris pour les autres ; il manque à sa
vertu
, pour être véritable, la tolérance et la charité.
érance et la charité. Un homme qui se sent faible, qui sait ce que sa
vertu
lui coûte et de quelles imperfections il est enco
indulgence, d’une main douce, comme dit Sénèque27. Telle n’est pas la
vertu
d’Alceste, maussade, grondeuse, enflée de soi et
ueux. Rousseau a pu s’y tromper parce que sa misanthropie et même ses
vertus
avaient le même principe d’orgueil ; il ne faut p
nt arrachait des larmes et qui s’étonnait avec attendrissement que la
vertu
s’allât nicher là, n’a jamais pu songer à jeter l
tu s’allât nicher là, n’a jamais pu songer à jeter le ridicule sur la
vertu
. Quoi qu’il en soit, Alceste aime Célimène, et ce
nt dans leur langage et dans leur conduite l’aimable modération de la
vertu
. Ces personnages manquent dans Regnard. Celui-ci
ge de dire par deux fois que l’homme est un être pervers, pour qui la
vertu
n’est que grimace : Le plus saint est celui qui
vé parmi eux des méchants et des fourbes cachés sous le manteau de la
vertu
ou de la religion ; mais cette méchanceté ou cett
échanceté ou cette hypocrisie n’ont point fermé ses yeux aux sincères
vertus
des autres. Il les a vues, et il s’est plu à leur
e la passion qui le perd. Si nous avions conçu quelques doutes sur sa
vertu
, Molière n’aurait osé risquer ni la déclaration d
e Elmire, sans éclat, mais avec fermeté ; c’est la consécration de sa
vertu
. Voilà la femme qui convient à un honnête homme ;
t avec eux. » Un de ces « faux dévots » fut Bourdaloue. Il tonna. Sa
vertu
éloquente échoua comme la raison fine de Labruyèr
utation de très grand poète comique, il gardera encore la palme de la
vertu
. Il y a monument, consécration, apothéose. Tous l
mais ils s’interdisent strictement de jamais honorer sans réserve la
vertu
. Je ne doute pas que l’homme de lettres qui s’est
e inspire, puisque le véritable honneur, la droite raison, la franche
vertu
ne sont point de leur domaine, et qu’ils ne peuve
née sous la sagesse des consuls, et dans le temps de la vigueur de la
vertu
romaine. » Je pense que cette apologie rieuse et
l’on y dépeint sont d’autant plus touchantes qu’elles sont pleines de
vertu
, et que les âmes sont attendries par ces sortes d
i, cette passion, de toutes la plus belle, Traîne dans un esprit cent
vertus
après elle ; Aux nobles actions elle pousse les c
... Devant mes yeux, Seigneur, a passé votre enfance, Et j’ai, de vos
vertus
, vu fleurir l’espérance ; Mes regards observaient
est l’ennemie de la sagesse, la source de la corruption, la mort des
vertus
; les cinq sens sont cinq ouvertures par où elle
ou contre le vice, il ne s’est pas donné pour mission d’enseigner la
vertu
. Là-dessus, l’expérience ne laisse rien à dire à
’ils nous laissent aussi une douleur, ce n’est pas cette douleur sans
vertu
, sans vergogne et sans fruit, dont le ricanement
nir pour mon compte plus sage et meilleur ! Sagesse et folie, vice et
vertu
, c’est un effet de tempérament. La pièce jouée, A
Le public n’aime le théâtre qu’à la condition de n’y point trouver de
vertu
. « La belle école, dit Cicéron, parlant de la com
. Cette satire du mariage achèvera-t-elle les beaux sentiments que la
vertu
de Pauline aurait commencé d’inspirer ? On vient
e mieux que de céder à sa passion et que c’était là le complément des
vertus
d’un monarque ; il vantait l’air du roi, Cet air
émoignage de n’y avoir jamais dissimulé la sévérité des devoirs de la
vertu
, avouait que son courage était bien soutenu par l
es les prospérités ? Oui. Seigneur ; mais bien plus encore toutes les
vertus
et royales et chrétiennes. Non, nous ne pouvons c
xes et immobiles de chacun semblent craindre de révéler quelle est la
vertu
qui manque. Il n’était pas donné à Bossuet de vai
ssait en lui ces sentiments. Il avait eu peu d’autres secours pour la
vertu
, que celui d’une éducation pieuse et les exemples
vait consister dans le nombre des conquêtes, s’il était attaché à ces
vertus
royales et éclatantes qui font les héros et que l
e personnellement, et accorda autant d’estime à son caractère et à sa
vertu
que d’admiration à son génie. Il n’y a point, dan
ient pour scandaleuses, et qui auraient suffi pour rendre suspecte la
vertu
même, ne sont plus de nulle conséquence. La coutu
e, à épurer sept fois sa parole, assure que « le théâtre a une grande
vertu
pour la correction des vices. » — « Les plus beau
t le théâtre contre le voluptueux ? La belle école pour raffermir une
vertu
chancelante que celle d’Arnolphe, de Sganarelle,
e risquait donc Molière ? Bourdaloue s’était mis à couvert à force de
vertus
, Molière à force de services ; le religieux avait
n courage, sa sincérité, son habileté, tous ses mérites et toutes ses
vertus
. Il a pris corps à corps un ennemi formidable, ca
aucoup de monde, malgré ses longs séjours en province, et d’autant de
vertu
que son mari. »Les filles d’honneur étaient sous
partement, elle tint sur cela conseil avec son mari : « Ils mirent la
vertu
et l’honneur d’un côté ; la colère du roi, la dis
cence de ces relations et qui serait mort plutôt que de soupçonner la
vertu
de son roi, ne pouvait mieux faire que de livrer
. de Molière : Ah ! traître, oses-tu bien, par cette fausseté, De sa
vertu
vouloir ternir la pureté ! Le Tartuffe parut enf
au regarder : ni Périandre, ni Polydore, ni aucun de ces parangons de
vertu
ne se montrent ; ils restent dans la coulisse. Or
ié des révoltes qu’elle flatte, contre les freins qu’elle lime et les
vertus
qu’elle parodie. « Ceux qui ont laissé sur la te
honorent. »En vérité, c’est un fidèle enflammé d’estime pour la vraie
vertu
! On l’accuse de diffamer les dévots, il n’a song
e est moins une satire du vice, qu’une raillerie et une parodie de la
vertu
? Est-il sensible à tant de plaintes qui éclatent
monter en chaire avec tout son talent, toute sa réputation, toute sa
vertu
, pour prêcher contre le Tartuffe. Le texte du ser
Il ne peut pas demeurer dans une froide indifférence à l’égard de la
vertu
qu’il abandonne : il lui fait l’honneur de la haï
e devait pas s’accuser de péchés beaucoup plus graves. faveur de la
vertu
, tandis que le vice et le libertinage triomphent.
nts des âmes : voilà ce qui fait perdre à nos exhortations toute leur
vertu
, et ce qui rend notre ministère inutile auprès de
ant voir que le masque sur lequel ils espèrent flétrir ces importunes
vertus
. Mais ils n’auront pas congé de s’éloigner si vit
ie piété et vous engager plus avant dans les pratiques du vice, cette
vertu
que vous connaissez aussi s’élèvera contre vous,
t de meilleure foi, le libertin rendrait grâce à Dieu et justice à la
vertu
; il s’humilierait, il se confondrait, et peu à p
parce qu’ils trompent quelques fois ? — Ces exemples, ajoute-t-il, de
vertus
véritables et incontestables sont bien rares. — Q
? De grâce, laissez donc là cette hypocrisie ; ne nous parlez plus de
vertu
, ni de morale, ni de combat contre les vices. Dit
loir nous faire saluer l’instrument du vice comme un auxiliaire de la
vertu
. En 1795 les révolutionnaires installèrent dans u
remier principe sur quoi roule la prudence même et à quoi toute cette
vertu
doit se rapporter. Les intérêts de Dieu, c’est-à-
le Molière historique qui se taillait complaisamment cette casaque de
vertu
sans pouvoir parvenir à se l’ajuster, tient le la
ité des petits marquis et la fureur de leurs embrassements, la fausse
vertu
d’Arsinoé, la coquetterie de Célimène et même la
u genre humain, et surtout ne fait rien qui soutienne l’emphase de sa
vertu
; il est simplement un fou dont le poète a justem
qu’il a mise en ce personnage, il avait de l’inclination à outrer sa
vertu
. On démêle très bien tout cela, mais tout cela fa
humeur difficile, les imperturbables sérénités de Philinte sont sans
vertu
et reposent uniquement sur son flegme qu’aucune t
debout dans le Temple, principalement occupé de rendre justice à ses
vertus
: Non sum sicut cœteri hominum raptores, injusti,
oyons ses défauts avec quelque douceur… Il faut, parmi le monde, une
vertu
traitable. A force de sagesse on peut être blâmab
é, Et veut que l’on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des
vertus
des vieux âges Heurte trop notre siècle et les co
’hérésie qui tuent la raison, la dignité, le corps et l’âme. La roide
vertu
des vieux âges n’exigeait pas plus, la vertu de n
corps et l’âme. La roide vertu des vieux âges n’exigeait pas plus, la
vertu
de nos jours ne réclame pas moins. Saint Ambruise
écoutant le pécheur repentant, il versait des larmes de tendresse. La
vertu
est toujours la même et notre siècle en a le même
oir impérieux, n’est pas au-dessus de nos forces. Que nous demande la
vertu
? L’exécution des préceptes. Nous sommes libres d
nte, impuissante ici et là, parce qu’elle est fausse là comme ici. La
vertu
d’Alceste et la sagesse de Philinte avortent par
re semble ne pas croire seulement qu’une femme puisse avoir de telles
vertus
. D’ailleurs, il les aime : Dans le monde on fait
combinaison est belle et vraie : il est naturel qu’un héros de fausse
vertu
comme Alceste soit absurdement amoureux d’une fem
ce flatteur, une couronne de franchise à ce menteur, une renommée de
vertu
à ce corrupteur. J’ai dit ce que j’avais à dire :
ligion eut de la peine à souffrir cette ressemblance du vice et de la
vertu
, et, sans douter des bonnes intentions de l’auteu
l’on y dépeint sont d’autant plus touchantes qu’elles sont pleines de
vertu
, et que les âmes sont attendries par ces sortes d
’attendrir à la vue d’une passion honnête ; et c’est un haut étage de
vertu
que cette pleine insensibilité où ils veulent fai
oût de l’injure et de l’injustice ? La piété, qui contient toutes les
vertus
et qui les achève, ne redoute pas le nom de Tartu
ceux-là n’ont rien à craindre du Tartuffe. Après la religion vient la
vertu
, que Molière a été accusé de tourner en ridicule.
este, tout honnête homme qu’il soit, n’est point vertueux, puisque la
vertu
n’existe pas sans contrainte, sans sacrifice et d
son orgueil et sa sauvagerie, il se prenait lui-même pour un type de
vertu
; de sorte qu’en paraissant défendre Alceste, il
Philinte n’est pas davantage, dans la pensée de Molière, un modèle de
vertu
, comme d’autres l’ont prétendu par une erreur opp
ctateurs qu’elle entraîne. Homère est le seul poète qui possède cette
vertu
au même degré. La Fontaine a réellement sous les
aide leur cause avec éloquence, et dans l’occasion il s’arme de leurs
vertus
contre les vices de l’humanité. Ce qu’on appelle
s de la mort : Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la
vertu
, la jeunesse ; La mort ravit tout sans pudeur : U
omédie lui offrait, l’homme s’étudia et finit par se corriger : où la
vertu
avait échoué, l’amour propre, mobile de nos actio
e ou un ridicule, on ne laisse dans leur esprit que le souvenir de la
vertu
? Il faut encore que tous les personnages accesso
que ; il ne pouvait pas s’arrêter là, il devait donner une leçon à la
vertu
même, lui apprendre à être heureuse au sein de la
mmes et troubler la société. Le but de Molière a été de dépouiller la
vertu
de son austérité, de lui marquer ses véritables l
ructive et amusante. Par un prodige inouï, en attaquant l’excès de la
vertu
, en en montrant tous les dangers, il n’a pas cess
uivre continuellement, c’est l’hypocrisie. Se parant du langage de la
vertu
, elle cache sous cette égide sacrée tout ce que l
ait impunément ses passions, ses désirs, dispute souvent le prix à la
vertu
et le lui arrache quelquefois. C’est contre elle
ue l’on doit avoir pour l’hypocrisie ! 1. Je ne parle pas ici des
vertus
naturelles que l’on observe chez presque tous les
etc. Le principal but de la comédie étant de corriger les vices, les
vertus
n’entrent dans son plan qu’accessoirement, et pou
es courtisanes. On a dit que l’hypocrisie était un hommage rendu à la
vertu
: hélas ! La vertu était si méprisée alors qu’on
a dit que l’hypocrisie était un hommage rendu à la vertu : hélas ! La
vertu
était si méprisée alors qu’on se croyait même dis
ainville contraint sa femme à recevoir une intrigante titrée, dont la
vertu
est plus que suspecte; et quand sa femme lui dema
tandre a l’heur de vous plaire si fort. Sur quel fond de mérite et de
vertu
sublime Appuyez-vous en lui l’honneur de votre es
est de corriger les hommes, nous avons vu que le théâtre a une grande
vertu
pour la correction. Les plus beaux traits d’une s
cette loi difficile, alors même qu’il attaque la noble passion de la
vertu
, dont la fausse appréciation peut entraîner à des
du parterre; aussi ne l’accuse-t-il de rien moins que d’avoir joué la
vertu
et de l’avoir rendue ridicule. Cette opinion soul
énéralement à ce personnage une trop large part sous le rapport de la
vertu
. D’abord il faut admettre que l’on peut posséder
aurons occasion de rappeler ce que Molière veut que l’on entende par
vertu
, et en quoi il l’a fait consister principalement
est permis d’en douter. De quel prix, en effet, serait à nos yeux la
vertu
, si elle ne nous rendait pas meilleurs ? Si son p
, et non à les haïr ? On doit admettre et reconnaître aussi que si la
vertu
chez quelques-uns provient naturellement d’une ex
élevés, ses instincts sont généreux, il ne fait rien qu’en vue de la
vertu
, elle est le mobile de toutes ses actions, et bie
x. Il ne l’est pas, non, comme le dit La Harpe, parce qu’il pousse la
vertu
jusqu’à l’excès, mais plutôt parce qu’il s’en fai
ant il n’est pas vertueux. Est-ce donc un hypocrite ou un fanfaron de
vertu
? Ni l’un ni l’autre. Il ne se couvre d’aucun mas
ement, qui le domine sans cesse et qui le rend, sous le rapport de la
vertu
, ce que l’on voit être plus d’un dévot en matière
’est-ce pas s’avouer à soi-même la supériorité de sa sagesse et de sa
vertu
que de s’arroger un tel droit? Et quand cela sera
éclater avec tant d’aigreur, tant de sévérité, tant de violence ? Sa
vertu
l’a-t-elle donc rendu parfait ? Est-il bien sûr d
x, en vérité on l’obtiendrait sans beaucoup de peine. Par malheur, la
vertu
est une conquête plus difficile, et Philinte, dan
d’exercer notre philosophie ; C’est le plus bel emploi que trouve la
vertu
; Et si de probité tout était revêtu, Si tous les
, Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, La plupart des
vertus
nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage
stice d’autrui. Voilà en effet à quel prix on peut être vertueux. La
vertu
ne consiste pas à signaler les vices humains, à d
i avec douceur et résignation. On pourrait avancer qu’il n’y a pas de
vertu
sans sacrifices, et ces sacrifices sont d’autant
nos sentiments, de nos affections ou de nos droits. C’est pourquoi la
vertu
véritable est d’une pratique si difficile. Eh bie
ui règle l’amour. Enfin, lui démontre-t-on jusqu’à l’évidence que la
vertu
, dont il est un apôtre si passionné, exigerait de
e dont vous ne voulez pas même faire la moindre tentative. Singulière
vertu
, singulière sagesse que celles d’Alceste, on en c
honnêtes d’ailleurs) croient, à son exemple, avoir assez fait pour la
vertu
quand ils ont bien déblatéré contre la perversité
faibles ou orgueilleux. Molière, en nous en montrant toute la fausse
vertu
, toute la fausse sagesse, ne pouvait pas donner d
he autant que votre bile. L’indignation de l’un nous donnerait de sa
vertu
la plus haute idée, la résignation de l’autre nou
e Rousseau. Du reste, il est curieux de voir dans quelle erreur cette
vertu
d’Alceste a fait tomber non seulement des gens se
un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. » Le duc de Montausier, à qui l’on disait que M
périorité constante d’Alceste sur tous les autres personnages que la
vertu
, malgré le ridicule où son austérité l’expose, éc
ur Alceste, et rien ne prouverait là, ce me semble, l’ascendant de sa
vertu
. À la bonne heure s’il éclipsait Philinte ; mais
propose. Est-ce là de l’égoïsme ? N’est-ce pas, au contraire, de la
vertu
? Et pourrait-on en dire autant de la conduite d’
Et pourrait-on en dire autant de la conduite d’Alceste ? Quel acte de
vertu
fait-il dans la pièce ? Aucun. Mais, dira-t-on, a
i élevés, une conduite aussi digne, ne témoignent-ils pas de toute sa
vertu
? Voilà, pour justifier une opinion erronée, comm
us simples. L’action d’Alceste, loin de faire voir ici la force de sa
vertu
, montre plutôt que dans cette circonstance, comme
expliquez-vous le penchant d’Eliante pour Alceste ? Elle a donc de sa
vertu
une opinion plus favorable, puisqu’elle avoue hau
’orgueil, la vanité, l’envie, qui sont sans doute, aussi bien que nos
vertus
, des conditions d’existence de toute société, com
s trois principaux personnages de sa comédie, par les passions et les
vertus
poussées à l’extrême dont il les a doués, que Mol
en attirant dans un piège un fourbe abominable, qu’elle possédât ces
vertus
au plus haut degré, et fût douée, en outre de l’e
coboni, de Moliere, &c. Le Fils naturel, ou l’Epreuve de la
Vertu
, Comédie en cinq actes & en prose, avec l’his
a conversation & dans son maintien, à moins qu’il ne parlât de la
vertu
, ou qu’il n’éprouvât le transport qu’elle cause à
jet, feroit impression sur tous ceux qui ont de la sensibilité, de la
vertu
, & quelque idée de la foiblesse humaine. « Hé
des liens sacrés : Constance passe pardessus tout cela, lui peint la
vertu
des enfants qu’ils auront : elle le quitte pour a
aller travailler au bonheur de son frere. D’Orval se souvient de la
vertu
de Constance pour dire que Rosalie est son éleve
espece de Roman que j’intitulai le Fils naturel ou les Epreuves de la
vertu
, avec l’histoire véritable de la piece. « Sans la
davantage, & bientôt il ne me fut pas plus libre d’attenter à sa
vertu
qu’à sa vie. . . . . . . . . . Hier j’arrivai à m
te, Molière est donc un moraliste ; il enseigne donc les règles de la
vertu
; il met donc en pratique le précepte d’Horace tr
ations sur la nature et l’humanité de ce valet philosophe. Avec cette
vertu
peu scrupuleuse, on n’a pas honte de pratiquer ag
l’Etourdi, et s’il ne pratique pas la même conduite, c’est moins par
vertu
que faute d’occasion. Le Sganarelle du Cocu imagi
rme pour retrouver, après ces impressions, toute la délicatesse de la
vertu
. Et on ne peut douter que les âmes du peuple ne p
, c’est de faire croire à la possibilité de l’alliance de vices et de
vertus
incompatibles. C’est par là qu’on arrive aux sain
cusant sur la compensation que nous établirons par des mérites et des
vertus
possibles, dont nous n’avons pas même l’intention
que de la vie ; personne n’a mieux compris ni montré quel ensemble de
vertus
supérieures doit se rencontrer en un homme pour q
ut ce qui était hors de la voie droite et nette de la raison et de la
vertu
? À l’époque de son mariage, Montausier avait à p
eur digne des premiers temps. Tous y accouraient comme à une école de
vertu
. » C’est ainsi que s’exprimait Petit dans la Ve d
, de ces cabinets qu’on regarde encore avec tant de vénération, où la
vertu
était révérée sous le nom de l’incomparable Arthé
de beaux esprits, de galanterie (galanterie est là pour élégance), de
vertu
et de science, car toutes ces choses s’accordaien
36. T. I, p. 48. 37. Saint-Simon reconnaît en M. de Montausier une
vertu
hérissée et des mœurs antiques. « Parmi toutes s
irmer, ce fait s’explique aisément. Le duc de Montausier donnait à la
vertu
l’apparence de la rudesse. Tandis que Fléchier no
ière n’avait eu d’autre but, dans son Misanthrope, que de « rendre la
vertu
ridicule. » Et voilà comme on avilit le génie !
laient repousser l’apparence même des vices de cour, et promettre des
vertus
qu’il avait très-réellement, mais qu’il gâtait à
amatique, ne sont ni des abstractions, ni des symboles inanimés d’une
vertu
ou d’un vice ; ce sont des êtres doués de vie, po
ge: de Molière. Les brusqueries de Montausier, ce culte exagéré de la
vertu
, cette rigueur et ces airs stoïques, chez un homm
bonder : il y a bien près de l’hypocrite en religion à l’hypocrite en
vertu
32. » Éliante, cette figure sympathique, qui se
physionomies de la coquette et de la prude, est un hommage rendu à la
vertu
simple et douce, que n’a pas atteinte la contagio
découvrir la satire d’un travers ou d’un vice que de reconnaître une
vertu
ou une qualité. Restent quelques personnages seco
élevée, cette jalousie vigilante et confuse d’elle-même; cette fière
vertu
, rebelle à la passion qui la dompte, c’est Molièr
pondre au malade imaginaire que l’opium fait dormir parce qu’il a une
vertu
dormitive. Les péripatéticiens scolastiques croya
ntelles, c’est-à-dire par des entités mystérieuses, des qualités, des
vertus
occultes, qu’au gré de leur imagination ils suppo
s cette pièce celui que le monde pardonne le moins, le ridicule de la
vertu
. Ce n’est pas la vertu, mais les travers d’un hom
le monde pardonne le moins, le ridicule de la vertu. Ce n’est pas la
vertu
, mais les travers d’un homme vertueux que Molière
ire que de ce qui est digne de risée. Cependant s’il ne tourne pas la
vertu
en ridicule, il lui oppose souvent, en lui donnan
dre la vie heureuse, et qui fait de la prudence la mère de toutes les
vertus
? Si donc c’est une exagération de dire avec Rous
font une espèce d’homme de douleur, un être symbolique, un mythe, la
vertu
incarnée, l’idéal humain. Tous sont d’accord en s
in. Ainsi, Alceste n’est pas Molière ; celui qui a dit : Je veux une
vertu
qui ne soit point diablesse ne s’est pas mis en
sur les oignons crus de la Thébaïde. Bref, il est armé de toutes les
vertus
, mais comme le hérisson est armé de ses pointes,
eux son sort de splendeur revêtu Fait gronder le mérite et rougir la
vertu
… Cependant sa grimace est partout bien venue On l
lorieuses exceptions, et certains magistrats méritèrent leur renom de
vertu
. Mais dans l’ensemble, le corps était singulièrem
de compagnie ! Oui, Alceste est un grand cœur, et nous passe tous en
vertu
. Il a sur l’honneur des idées cornéliennes. … La
cuterais sans miséricorde ; pourquoi ? — Parce que l’excès même de sa
vertu
puritaine ne tend à rien moins qu’à rendre la soc
er tous les hommes et se tirer de leur commerce, et cela au nom de sa
vertu
propre : et voilà de quoi Molière le raille. Moli
montré dans Alceste que, quand même on possède réellement toutes ces
vertus
dont Tartuffe n’a que la fausse apparence, on n’a
s d’Alceste, il n’y a pas de fraternité possible avec une si hautaine
vertu
. Restons dans la juste nature. Et si nous avons t
r sainement notre philosophie. Cest le plus bel emploi que trouve la
vertu
. Telles sont, je crois, les leçons qui ressorten
e comique ; et partant de là, il accuse Molière d’avoir ridiculisé la
vertu
. « Molière a voulu faire rire le parterre ! » rép
e. Ce dont on rit, dans Alceste et dans Jean-Jacques, ce n’est pas la
vertu
: c’est la mauvaise humeur de l’un, c’est l’hypoc
t les rubans verts de celui-là, c’est en un mot l’excès nuisible à la
vertu
même et qui la rend impossible à vivre. Ai-je été
de Don Juan celle où don Louis dit : « La naissance n’est rien où la
vertu
n’est pas. » M. de La Pommeraye croit-il qu’en ém
ait du personnage, que c’étoit son ami dont il s’agissoit. Il loua la
vertu
de sa Pénitente, lui promit de faire ce qu’elle s
rerez aucun fruit de votre mauvaise intention, que cette femme est la
vertu
& la sagesse même : ainsi je vous prie de la
Religieux. Elle est sans doute juste, & bien digne d’une femme de
vertu
. Il ne m’a pas tenu parole : mais je vous promets
heur. Ne craignez point la médisance : je rendrai témoignage de votre
vertu
devant Dieu & devant les hommes ». Elle parut
it votre devoir, Madame, & je ne saurois me lasser de louer votre
vertu
: mais puisque vous avez commencé à suivre mes co
es arbres pour aller enfoncer les fenêtres d’une femme d’honneur ! Sa
vertu
est à l’épreuve de vos importunités : vous êtes l
; Et les soins défiants, les verroux & les grilles Ne font pas la
vertu
des femmes ni des filles : C’est l’honneur qui le
ité, Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la
vertu
des femmes ni des filles. C’est l’honneur qui les
ns élevé : c’est qu’un maître sage doit régner par le cœur. Comme la
vertu
est aimable par soi, lui donner un aspect austère
la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de
vertu
ne lui point faire peur. Mes soins pour Lêonor on
eux, à mon gré, que ne fait aucun livre, etc.328. Telle est la vraie
vertu
, inflexible quand il s’agit de l’honneur, indulge
ordre, et qui ne se peut mieux exprimer, que l’ignorance n’est pas la
vertu
. Il n’y a point de gloire à marcher bravement au
de cette triviale énergie pour attaquer l’erreur qui croit sauver la
vertu
par la stupidité et l’ignorance ; ce n’est trop d
ouge de Célimène, etc., étaient des leçons parlant aux yeux. 325. «
Vertu
qui a besoin d’être toujours gardée ne vaut pas l
nger, ou d’un usurpateur, il le fait voir à la dernière épreuve de sa
vertu
; c’est l’injustice de la république à son égard.
t le monde en devoir. Tous ses mouvements sont accompagnés de quelque
vertu
qui le fait aimer. Il serait difficile de dire s’
certaine lumière de gloire et un certain caractère de grandeur que la
vertu
héroïque imprimée sur le visage des à omet mes ;
ur témoignage, ils ont effacé ensuite toutes les grâces et toutes ces
vertus
de la Grèce, et ont laissé son atticisme bien loi
les principes de la haute et ancienne générosité. Vous croyez que la
vertu
se tient lieu de digne et de suffisante récompens
ice ; et il est bien près de sa fin, quand cette dernière trace de la
vertu
oubliée, le point d’honneur, disparaît après tout
ser qu’il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la
vertu
même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seul
rs suites inévitables, pour conserver à son cœur cette sensibilité de
vertu
qu’elles émoussent promptement ; il les hait pour
che de mettre sur la scène ces accouplements monstrueux de vice et de
vertu
, ces criminels sublimes, ces brigands héroïques q
ses de la religion ne put souffrir celte ressemblance du vice avec la
vertu
qui pouvoient être pris l’un pour l’autre, et quo
our se jouer des hommes crédules. Ces hommes, qui avoient abusé de la
vertu
même, quoiqu’elle soit le plus grand don des dieu
mpies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur fausse
vertu
, que les hommes n’osent plus se fier à la véritab
parceque la tragédie nous dépeint les grands vices & les grandes
vertus
. Or, les hommes de tous les pays & de tous le
ables les uns aux autres dans les grands vices & dans les grandes
vertus
, qu’ils ne le sont dans les coutumes, dans les us
umes, dans les usages ordinaires, en un mot, dans les vices & les
vertus
, que la comédie peut copier : ainsi les personnag
La Marquise. Assurément. Ils ont une ame magnanime, De l’honneur, des
vertus
, & je sais de leurs traits... Ne nous laisso
deux peuples, les hommes bons & les hommes méchants ; donner les
vertus
des uns pour exemple, faire la guerre aux vices d
ique s’entend à conserver toutes les apparences de la pudeur et de la
vertu
. Seule avec son mari, elle est cynique et se croi
té ; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la
vertu
des femmes et des filles : C’est l’honneur qui le
eprésenter Molière comme le défenseur immoral de l’instinct contre la
vertu
semblent oublier cette scène touchante de L’École
artuffe ? C’est une chose grave. Sachez que d’une fille on risque la
vertu
Lorsque, dans son hymen, son goût est combattu. Q
pocritement au ciel du soin de réparer ses fautes : « Apprenez que la
vertu
est le premier titre de noblesse, que je regarde
e, dit-il, ni fausse science, ni fausse pudeur, ni la naissance où la
vertu
n’est pas, ni la piété feinte, celle qui nous éca
vivre. Les véritables dévots : Ce ne sont point du tout fanfarons de
vertu
: On ne voit point en eux ce faste insupportable,
noncé à la lutte. Molière le lui reproche. Il savait bien que la pure
vertu
n’est pas de ce monde, le poète qui, dans la préf
? Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, La plupart des
vertus
nous seraient inutiles… Il faut savoir nous rési
te abêtissait Pascal. C’est cette relativité dans la conception d’une
vertu
humaine qui me semble donner à la morale de Moliè
t parler, d’autres Dieux que Rome même. Le patriotisme était la seule
vertu
et la seule passion d’un bon citoyen romain. Mais
dant qu’ils se précipitent l’un contre l’autre de tout l’élan de leur
vertu
exclusive, le chœur représente la majestueuse et
ôt il célèbre, dans un chant magnifique, et leur propre courage et la
vertu
divine qui agit en eux. IV Le comique est l
s raillées sur la scène irréligieuse. Rome n’eut point de théâtre. La
vertu
romaine, virtus romana, était contraire au dévelo
, était contraire au développement de l’art dramatique, autant que la
vertu
grecque l’αρετή des héros y avait été favorable.
truire de lui-même, sans lui opposer ostensiblement la sagesse et les
vertus
du monde idéal. Ce second terme du rapport ne doi
ns, à retracer l’opposition du monde présent avec l’antique ou idéale
vertu
. Le dégoût que conçoit un grand cœur au spectacle
e but qu’ils poursuivent, du néant de leur absurdité avec l’éternelle
vertu
de la morale, ne pourrait jamais suffire qu’à les
aimable et charmante ironie ne parle-t-il pas de sa bonne mine, de sa
vertu
, de sa grâce, de son courage, enfin de « l’aimabl
constamment en regard de la sottise la sagesse, et à côté du vice la
vertu
? Les Dieux sont tranquilles ! Ils savent combien
ue l’État romain, c’est là ce qui fait le sérieux et la dignité de la
vertu
romaine . T. I, p. 162. 196. Le moment où l’Es
rgiques couleurs le tableau du monde réel dans son opposition avec la
vertu
, nous en donne une preuve manifeste. La sottise,
t et confiant dam la vérité de ses principes et dam son amour pour la
vertu
, l’on se met en opposition violente avec la corru
ctère prosaïque. Un esprit élevé, une âme pénétrée du sentiment de la
vertu
, à la vue d’un monde qui, loin de réaliser son id
x. Chez d’autres, la satire n’est qu’un parallèle entre le vice et la
vertu
. T. II, p. 366. 212. Les intérêts dans lesque
nte d’elle pourtant. Dans une mesure fixée par son goût, il outre les
vertus
ou les vices humains, afin d’attacher les regards
er l’influence morale d’un spectacle qui, en animant les vices ou les
vertus
personnifiées, nous les fait voir avec la même ém
r que d’avoir cherché dans ses pièces des types absolus de vice et de
vertu
. Il se serait bien gardé d’en mettre sur le théât
dicules, et qui, habile à emmieller les bords du vase, nous mène à la
vertu
par le plaisir même. » 9. « Si l’emploi de
l y en aura de privilégiés… Nous avons vu que le théâtre a une grande
vertu
pour la correction… Rien ne reprend mieux la plup
un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. » Fénelon, Lettre à l’Académie françoise, VII. —
eune, belle, spirituelle, de naissance illustre, épouse et mère d’une
vertu
exemplaire, se distingue par la pureté, la décenc
si féconde en autres jouissances, si féconde surtout en talents et en
vertus
, cette jouissance enviée à la France par foules l
ang, ou par l’éminence de leurs talents, même par l’éminence de leurs
vertus
, l’élévation de leur caractère, et la grandeur de
ourtisan fut de condamner les vices du roi par l’éloge de ses propres
vertus
. Tout cela est louable. D’ailleurs désirer de pla
prince des chaînes de madame de Montespan, et à l’armer de sa propre
vertu
contre une passion désordonnée.
, l’esprit de conduite, la modération, l’indulgence, enfin toutes les
vertus
paternelles sont l’apanage des vieux garçons. Voy
par l’esprit de famille : c’est un fruit que les enfants doivent aux
vertus
des parents, aux traditions d’ordre et de bonté d
sque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où la
vertu
n’est pas. Aussi, nous n’avons part à la gloire d
suivre les pas qu’ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leur
vertu
, si nous voulons être estimés leurs véritables de
qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la
vertu
est le premier titre de noblesse ; que je regarde
qui avait d’abord pour titre : Discours sur la noblesse dépourvue de
vertu
. Ce fut un renfort pour Molière, qui dut être heu
blique. Si le divin philosophe peut avoir oublié, dans l’extase de la
vertu
idéale, la limite où l’on sort de l’humanité pour
un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
; » et il lui fait ce reproche aussi légèrement q
« inexcusable » d’avoir joué dans le Misanthrope « le ridicule de la
vertu
, » se permet « d’accuser cet auteur d’avoir manqu
entiments moraux de Molière, ce qu’il pensait lui-même du vice, de la
vertu
, du devoir. Certes, il a aimé l’honnêteté et l’ho
mme est accompli de cœur et d’esprit ; il pousse la délicatesse de la
vertu
jusqu’à l’extrême, et la minutie du devoir jusqu’
e peut faire plus de mal que n’a fait de bien un beau discours sur la
vertu
. Bref, les conclusions seraient, sauf quelques ré
ui ne périront jamais. C’est que Molière fut éminemment doué de cette
vertu
singulière que l’on pourrait appeler le don des m
l’éloge qu’il fit de Mignard, dans une épître où il célèbre ainsi les
vertus
de la fresque, cette peinture dont la grâce Se c
va trouver Timon, qu’entourent la sagesse, le courage, et toutes les
vertus
compagnes de l’indigence. À peine celles-ci ont-e
changer en un sentiment plus tendre. Si cet honnête homme, malgré sa
vertu
farouche, se trouve engagé parmi les ridicules d’
n travers innocent par une contrariété passagère, et récompensé de sa
vertu
par l’avantage d’échapper à un malheur certain47.
ment parce que, les jugeant d’après lui-même, il cherche en eux cette
vertu
trop haute dont il porte l’idéal en son cœur. Son
aime ainsi. Oui, le coup de maître fut ici de donner à cet ami de la
vertu
le travers d’un amour mal placé qui va mettre le
e. Ne disons donc pas que le poète a le dessein pervers de tourner la
vertu
en dérision ; car Alceste n’offre prise au ridicu
erie impuissante. Sous prétexte d’héroïsme, elle méprisera toutes les
vertus
dont le devoir quotidien est indispensable aux pl
se venge de l’oubli qui l’irrite. Ce zèle sombre qui fait étalage de
vertu
recouvre donc une jalousie compliquée de méchance
risie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour
vertus
.… Cette profession a de merveilleux avantages. C’
n lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d’une honnête
vertu
; Leur cœur qui se connaît et qui fuit la lumière
vice à l’égal de tous les autres. Mais, comme il prend le masque des
vertus
qui lui sont chères, il faut bien avouer que, pou
par aucun ne leur est débattu ; Ce ne sont point du tout fanfarons de
vertu
; On ne voit point en eux ce faste insupportable,
omine un culte épuré. Le paganisme était trop sensuel pour exiger ces
vertus
difficiles dont l’Évangile fait un devoir117. Si
rnée de son Décaméron. Il y put rencontrer le germe de la scène où la
vertu
d’Elmire est mise à l’épreuve. Encore est-il plus
e et à notre prudence qu’il dénonce le malfaiteur ; et son œuvre a la
vertu
d’une garantie préventive contre des embûches qui
sûre d’elle-même, n’a jamais besoin de se gendarmer pour défendre sa
vertu
! Mais hâtons-nous d’analyser rapidement un rôle
tort est de s’en tenir aux paroles. N’entrant pas dans l’action, ses
vertus
philosophiques opposent une trop faible antithèse
e mouche lui fait le compte de la dot imaginaire que lui vaudront les
vertus
de Marianne, il n’entre pas dans ces calculs. « C
e par un père brutal, livrée à elle-même sans autre sauvegarde que sa
vertu
, sans autre confidente qu’une vieille servante, e
ucoup plus grave si le fils, au lieu d’être un libertin, avait eu des
vertus
qui eussent donné du poids à ses reproches. Grâce
s suffrages, et elle n’embrasse les gens que pour l’amour du grec. Sa
vertu
, elle la fait même payer assez cher à Chrysale po
qu’il permet lui semble un luxe, un art d’agrément. Or, elle est une
vertu
d’obligation, une sorte de pain quotidien. Toute
sser pour sévère aux yeux de ceux qui ne connaissent pas la véritable
vertu
que de s’exposer à passer pour flatteur. S’il eût
d malheureux, ce n’est pas d’avoir été trop fidèle à ses principes de
vertu
rigide, mais plutôt d’avoir transigé avec sa prop
sse idéale nous trouvons une Célimène qui a le cœur, la raison et les
vertus
d’Éliante. Armande Béjart prit sa retraite, ses i
seulement si vous oseriez soutenir à la face du ciel des pièces où la
Vertu
et la Piété sont toujours ridicules, la corruptio
rton se connoît mieux, & dit qu’on est sage quand on le peut : sa
vertu
a couru de grands risques ; &, si elle a trio
érer pour lui tous ses amants : il est vrai qu’il compte moins sur la
vertu
de sa femme que sur son étoile ; elle ne permet p
oux : Comptez que je prendrai tout le soin nécessaire Pour sauver ma
vertu
d’un lâche attachement : Mais si je me pouvois ou
ace, je laisserois bien vîte cette Bélise si sévere s’ennuyer avec sa
vertu
: car enfin, la sagesse est bonne quelquefois ; m
la vieille Marquise de Lisban, je ne puis croire que ce qu’on appelle
vertu
dans une femme soit aussi rare qu’on le dit ; &am
peux ; je n’en serai pas moins tranquille. — Vous vous prévalez de ma
vertu
. — De ta vertu ? Oh ! point du tout : je ne compt
serai pas moins tranquille. — Vous vous prévalez de ma vertu. — De ta
vertu
? Oh ! point du tout : je ne compte que sur mon é
celle d’une franche amitié dans une parfaite parité de condition, de
vertu
et d’honneur ? Madame de Sévigné va nous apprendr
P. de La Chaise est un honnête homme ; mais l’air de la cour gâte la
vertu
la plus pure, et adoucit la plus sévère. » M. de
conduite, par ses utiles instructions, et surtout par ce caractère de
vertu
et de sagesse qui ne l’abandonnait jamais dans le
et il en cite l’extrait suivant : « Bossuet était un homme dont les
vertus
, la droiture et l’honneur étaient aussi inséparab
x... Devant mes yeux, seigneur, a passé votre enfance, Et j’ai de vos
vertus
vu fleurir l’espérance... Votre cœur, votre adre
ion. Quoi que puisse dire l’ami des arts et de la poésie, l’ami de la
vertu
ne peut approuver un seul pas sur une pente si fl
sant, entraînant, irrésistible, ce qui tout d’abord aurait révolté la
vertu
. S’il y a un moyen terrible de démoraliser, c’est
t plus de repos.. J’aime mieux un vice commode Qu’une fatigante
vertu
. Voir aussi l’École des Femmes, act. IV, sc.
st intéressant, ennobli par la passion ; il emprunte les dehors de la
vertu
, tout au plus est-il présenté comme une faiblesse
mour, comme au seul dieu suprême, On doit immoler tout, jusqu’à la
vertu
même ; Qu’on ne sauroit trop tôt se laisser en
aient ne pas suffire à quelques esprits. S’ils refusent de croire aux
vertus
des hommes, ils ajouteront foi, je l’espère, aux
e ce qu’elle sépare, et d’envelopper dans un même blâme le vice et la
vertu
dont elle a si bien assigné les différences ? Cel
s œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, ne fît prendre la
vertu
et le vice l’un pour l’autre par les personnes in
culièrement sous l’empire du christianisme que, la piété devenant une
vertu
plus difficile, plus haute et conséquemment plus
s ont été plus longtemps contraints et comprimés sous l’apparence des
vertus
contraires. Tartuffe dit : Ah ! pour être dévot,
Cette règle exclut la perfection du vice, aussi bien que celle de la
vertu
. La perfection de l’hypocrisie serait de ne jamai
ses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la
vertu
qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et, q
ses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la
vertu
», on a substitué aux mots ne put souffrir , ceu
est le moyen ; l’horreur des grands crimes & l’amour des sublimes
vertus
sont les fins qu’elle se propose. La malice natur
talent de censurer le vice pour être utile, devoit être dirigé par la
vertu
; & que la liberté de la satyre accordée à un
tre plus sage & plus vertueux que son siecle. La sagesse & la
vertu
de Socrate étoient parvenues à un si haut point d
ms que Sophocle & Euripide s’y disputoient la gloire de rendre la
vertu
intéressante, & le crime odieux, par des tabl
des évenemens ; de-là le comique de situation : ou elle présente les
vertus
communes avec des traits qui les font aimer, &
de philosophie ne faut-il point pour saisir ainsi le point fixe de la
vertu
! C’est à cette précision qu’on reconnoit Moliere
que de n’y voir aucun nouveau caractere à peindre. L’hypocrisie de la
vertu
est-elle moins facile à démasquer que l’hypocrisi
e, dont la foiblesse & l’orgueil sont les esclaves, & dont la
vertu
même a tant de peine à s’affranchir. Les hommes,
intenant, sur notre théatre François particulierement, d’exciter à la
vertu
, d’inspirer l’horreur du vice, & d’exposer le
avantages qu’on n’a pas ; l’hypocrisie, ce masque du vice déguisé en
vertu
; la flatterie, ce commerce infame entre la basse
rapporté une piece d’or qu’il lui avoit donnée par mégarde : « Où la
vertu
va-t-elle se nicher, s’écria Moliere, tiens, mon
jourd’hui ? Laissez aux libertins ces sottes conséquences, Démêlez la
vertu
d’avec ses apparences ; Ne hazardez jamais votre
armée Le desir de la gloire & l’oubli de mes maux ; Pour la seule
vertu
je la sens enflammée : Et d’un tyran, en moi, l’a
jamais avoir, même en songe, des pensées qui puissent faire rougir sa
vertu
. Sigismond. . . . . . . . . . Mais tout l’éclat
t la vie ? Clotalde. Et la vie ?Et la vie est un songe trompeur : La
vertu
seule est constante & réelle : Le vrai bonhe
d’avoir trop légérement ajouté foi aux prédictions des astres que la
vertu
sait toujours démentir. Il cede le trône à Sigism
. . Soit que j’aime Carlos, soit que par simple estime Je rende à ses
vertus
un honneur légitime, Vous devez respecter, quels
cable. Souhaitez bien plutôt que son cœur, en ce jour, Au sein de la
vertu
fasse un heureux retour, Qu’il corrige sa vie en
pas prononcer du haut de la chaire770 ? Ah ! si la vraie piété est la
vertu
surhumaine qui ravit l’homme jusqu’à Dieu, et si
cœur sont aisés à connoître… : Ce ne sont point du tout fanfarons de
vertu
: On ne voit point en eux ce faste insupportable,
des moqueries d’autrui, tombe dans le défaut de l’amour-propre, et sa
vertu
n’est qu’une hypocrisie : il est impossible d’adm
usement acquise ; dans l’espoir du bonheur pur et sans remords que la
vertu
seule peut donner ; dans la sérénité d’âme et la
âche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d’une austère
vertu
; Leur cœur, qui se connoit et qui fuit la lum
ssayer sa défense, Et, sans désespérer de sa conversion, Blâmer de la
vertu
l’exagération ; Quand ta brillante verve exposa s
Optimistes prudents nous disons : tout est bien. Ô sainte humanité !
vertu
des belles âmes ! On ne te trouve plus, chez nous
intrigant, hélas ! comme autrefois prospère ! Dépourvu de talents, de
vertus
et d’honneur, Et ne sachant que faire, il s’est f
vices roturiers, Se rit des parvenus ; mais, grâce à sa naissance, De
vertus
, comme lui, Monseigneur se dispense. Vétérans de
échant, qui ne voulut être Alceste avec ses ridicules. Tu honorais la
vertu
en lui donnant une leçon, et Montausier a répondu
et absurdes ceux qui voudraient faire de l’esclavage le garant de la
vertu
. Quand Lisette dit si gaiement : En effet, tous
te que de commencer par les avilir pour leur donner des sentiments de
vertu
! Point de milieu : il faut ou les enfermer comme
Molière une accusation très-grave, et lui a reproché d’avoir joué la
vertu
et de l’avoir rendue ridicule. Rousseau débute ai
arme qui lui est propre ? Je dis plus : si ce ridicule tombait sur la
vertu
même, il ne serait pas supporté; l’auteur le plus
ossière ? Aurait-il ignoré le respect que tous les hommes ont pour la
vertu
? Quand le Misanthrope est indigné de tous les tra
able, peut être fort ridicule? Et qui est-ce qui l’est ici? Est-ce la
vertu
d’Alceste, ou sa mauvaise humeur si mal placée, e
nsure comique, sur ce qui est outré, déplace, répréhensible : donc la
vertu
n’est point compromise, puisqu’un homme honnête n
ant d’autres poètes, aux vicieux, aux sots, à la multitude, mais à la
vertu
, à la sagesse , en leur apprenant dans quelles ju
sseau, qui ajoute tout de suite : « En cette occasion, la force de la
vertu
l’emporte sur l’art du poète. » Un homme qui aura
nir, aurait dit : Rien ne fait mieux voir à la fois et la force de la
vertu
, et celle du talent de Molière, puis qu’en faisan
s qu’en faisant rire des défauts réels, il fait toujours respecter la
vertu
,et ne permet pas que le ridicule aille jusqu’à el
llement déterminé à ne voir en lui que le projet absurde d’immoler la
vertu
à la risée publique, qu’il croit saisir cette int
uve insuffisante, et revient à son refrain : Voilà comme on avalit la
vertu
. En vérité, s’il ne faut qu’un calembour pour la
e; mais aussi Orgon n’est pas un homme qui connaisse le langage de la
vertu
et de la probité. Celui de la raison, dans la bou
es nôtres. Aussi le peuple restait-il dans l’ignorance de ses propres
vertus
; excepté les statues de quelques-uns de ses rois
sort de l’humanité qu’il n’y a pas un monument élevé au génie et à la
vertu
qui ne réveille le souvenir de quelque grande dou
d’instruire les peuples de leur histoire, et par leur histoire, de la
vertu
. La statuaire devenait ainsi une école de patriot
e bien qu’ils ont fait au monde, et Dieu a voulu que les fruits de la
vertu
et du génie fussent le patrimoine de l’humanité.
ne nation : les délicatesses du goût sont les premiers éléments de la
vertu
. Mais ce n’est là qu’une très petite partie de Mo
éraire de l’Europe, une assemblée d’hommes également illustres par la
vertu
et par le génie, après une étude consciencieuse d
aux sentiments sont par lui découverts : Le Bourgeois, dédaignant les
vertus
paternelles, Cherche parmi les grands de dangereu
un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. Je comprends que ses défenseurs ne manqueront pa
u’il a traité avec honneur la vraie probité, qu’il n’a attaqué qu’une
vertu
chagrine, et qu’une hypocrisie détestable. Mais,
r né du respect le plus profondément senti et d’une vive sympathie de
vertu
. Montausier est sans contredit le plus beau carac
iècle après sa mort, l’Académie française aussi appelé sur ses hautes
vertus
l’éloquence philosophique ; le prix qu’elle offri
e avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Ces modestes
vertus
, la gracieuse Henriette tient à honneur de les pr
ne pût un seul instant admettre cette possibilité, il fallait que sa
vertu
apparût si ferme qu’elle fut une garantie de l’in
ercure dit : La douceur d’une femme est tout ce qui me charme, Et ta
vertu
fait un vacarme Qui ne cesse de m’assommer. Moli
iage aussi odieux que ridicule : Sachez que d’une fille on risque la
vertu
, Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; E
d’un jeune étourdi, lui fait avouer des impertinences qu’il érige en
vertus
, & critique par-là tous les fous de son espec
s, Chez des femmes de bien, dont l’honneur est entier, Et qui de leur
vertu
parfument le quartier : Là nous passons la nuit d
du moins sur un portrait frappant des vices que la flatterie érige en
vertus
dans les Cours ? Hélas ! Démocrite s’amuse à pers
s dangereux, un de ces humains isolés sur la terre, qui, regardant la
vertu
comme quelque chose d’imaginaire, pensent que l’h
blesse de se croire déshonorés, parcequ’une femme, qui leur a paru la
vertu
même jusqu’au moment de leur mariage, se démasque
çon continuelle de morale, dans laquelle chaque mot est l’éloge de la
vertu
& la satyre du vice. « On peut hardiment avan
er, dit M. de Voltaire, que les discours de Cléante, dans lesquels la
vertu
vraie & éclairée est opposée à la dévotion im
i tout doucement une haine irréconciliable. Je serai le vengeur de la
vertu
opprimée, et, sous ce prétexte commode, je pousse
il soutient que Molière, en faisant arrêter l’hypocrite, a outragé la
vertu
, et qu’en assurant le triomphe d’Orgon, il a donn
’hérésie, et Molière élève des autels à l’impiété ; et autant que la
vertu
du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses
six ou sept qu’il montrait comme réunissant tous les caractères d’une
vertu
solide. C’est alors que la bile de la bonne femme
e plus odieux, aurait pour triste résultat de désenchanter même de la
vertu
. Quand la ferme volonté du roi et les applaudisse
et de faire jaillir du choc des plus viles passions le triomphe de la
vertu
? Presque tous les commentateurs de Molière sembl
gures qui font ressortir la sienne ; il met en présence le vice et la
vertu
, l’hypocrisie et la bonne foi ; il presse, il ani
ssant et sa nudité dégoûtante : c’est le vice paré des couleurs de la
vertu
qu’il faut redouter dans une société qu’une extrê
seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la
vertu
et la piété sont toujours ridicules, la corruptio
nous avons entendus ériger l’ingratitude en devoir et la délation en
vertu
? Le Tartuffe de Molière est donc rajeuni et ses
utes les lois de l’honneur ; l’honnêteté, la pudeur sont bravées ; la
vertu
n’est plus qu’un vain mot !!! N’ai-je pas fait, M
bien d’autres ; tu pourrais presque faire un Tartuffe pour toutes les
vertus
! Le monde où nous vivons ne t’offrirait plus le
te, et peut-être jugerais-tu inutile de prouver à notre siècle que la
vertu
peut avoir ses excès ? mais tu démasquerais ces p
on ami, reprit Molière, en voilà un autre. »Puis il s’écria : « Où la
vertu
va-t-elle se nicher ? » Toutefois Molière trouva
te d’un Harlay de Champvalon, l’intolérance est odieuse; associée aux
vertus
d’un Bossuet, elle est doublement triste et funes
s le souvenir de cette malheureuse princesse, que son innocence et sa
vertu
n’ont pu défendre contre votre injustice. Je ne p
ubsiste, et que ce qu’il a de mauvais se modifie et se transforme. La
vertu
dépend peu de la mode ; ce qui était honorable hi
nce semble avoir imposé à chacune la mission de porter haut certaines
vertus
, mais aussi d’approfondir certains vices, et de
n, soit pour le mal. La France a poussé à l’extrême quelques-unes des
vertus
et des qualités sociales, mais non sans cultiver
les le cercle de ses doutes ; il se demande ce que vaut en réalité la
vertu
des hommes ; et, la trouvant partout mélangée de
, nous l’avons dit déjà, la question de savoir ce que vaut en fait la
vertu
des hommes, et s’ils méritent plus de louange ou
losophique et la nature intime du bien; mais il se plaît à prendre la
vertu
sur le fait et à l’examiner de très près pour sav
héros de Molière ! Le duc de La Rochefoucauld a reconnu la vanité des
vertus
dont le faux éclat avait pu éblouir sa jeunesse ;
ui ont d’autant plus de prix dans ses œuvres, que ce sont presque des
vertus
surérogatoires, dont on l’eût plus facilement dis
es de nos adversaires, à découvrir et à mettre à nu le néant de leurs
vertus
et de leurs qualités. De plus, la passion inspire
n bien? Est-ce un mal? D’autres le diront; mais il est de fait que la
vertu
devient tous les jours plus difficile, parce que
sociétés primitives les voies étaient toutes tracées : le vice et la
vertu
ne se présentaient que sous un petit nombre de fo
d principe est sujet à n’être qu’une grande phrase : une toute petite
vertu
est une garantie bien autrement sérieuse. Or, de
teux qui s’allie à la noblesse : peu lui importe que sa femme ait des
vertus
; ce sont des titres qu’il lui faut. Mais il est b
Si la comédie nous représentait le vice toujours aussitôt puni et la
vertu
toujours immédiatement récompensée, elle ferait u
’on court de grands risques lorsque l’on attire ainsi les hommes à la
vertu
par l’appât de l’intérêt. D’ailleurs une œuvre d’
e le sourire ironique fait aussitôt place au respect. L’auréole de la
vertu
efface sur son front la tache d’une mésaventure b
e t’en conjure, grâce! pardonne-moi, ne sois plus fâchée. ALCMÈNE. Ma
vertu
réfutait tes injures. Maintenant, tu ne me reproc
? ALCMÈNE. Tu ne le veux pas. Hé bien, je m’en irai accompagnée de ma
vertu
. Une nuance de galanterie de madrigal suffit à f
t et plus qu’une autre. On aimait à trouver en lui un fonds solide de
vertus
; mais toutes ses vertus devaient avoir bonne faço
On aimait à trouver en lui un fonds solide de vertus; mais toutes ses
vertus
devaient avoir bonne façon, et être accompagnées
ttérature chrétienne du temps. Le christianisme, en effet, malgré les
vertus
et le génie de quelques prélats illustres, se pré
l quitte un monde où il n’y a plus de place pour la solide et franche
vertu
. Célimène y reste seule : elle s’amusera, elle se
nd roi, jusqu’au moment où l’édifice vermoulu, privé de l’appui de la
vertu
d’Alceste, s’écroula tout à coup sous le poids de
ent cet esprit de la Ligue que Henri alors dans sa sagesse et dans sa
vertu
avait pris tant de soin à calmer et à éteindre, c
par les sympathies mutuelles de leurs membres, dans les traditions de
vertus
où elles sont nées. Tel fut le caractère des fami
iste encore en Angleterre et en Allemagne ; émulation de mérite et de
vertu
pour les nobles héritières des traditions d’Anne
un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. Je comprends que ses défenseurs ne manqueront pa
u’il a traité avec honneur la vraie probité, qu’il n’a attaqué qu’une
vertu
chagrine et qu’une hypocrisie détestable ; mais s
e monde si correct, et en butte à toutes les déclamations faciles des
vertus
bourgeoises, vous pensez si mademoiselle de Lencl
née, sous la sagesse des consuls et dans le temps de la vigueur de la
vertu
romaine. — En même temps, il combat pour l’emploi
une seule comédie, a fait représenter des pièces « où la piété et la
vertu
sont toujours ridicules, la corruption toujours d
pensée s’agrandit, il s’éleva au Misanthrope ; il osa lutter avec la
vertu
elle-même, et la regarder en face, et soulever so
ue le Misanthrope est ridicule, et vous vous écriez : « Voilà donc la
vertu
ridicule ! » Vous vous trompez, la vertu d’Alcest
ous écriez : « Voilà donc la vertu ridicule ! » Vous vous trompez, la
vertu
d’Alceste n’est pas ridicule. Au contraire, dans
e une fois, Molière n’a jamais eu l’intention de vouer au ridicule la
vertu
d’Alceste, pas plus qu’il n’a eu l’intention de r
être un gentilhomme ; Alceste, cet honnête gentilhomme, a donné à sa
vertu
je ne sais quelle âpreté qui lui ôte de ses agrém
ourgeoise, à l’estime de ses voisins ; quant à Alceste, quant à cette
vertu
si sauvage qu’elle en est presque insolente, Moli
e en est presque insolente, Molière n’a pas reculé devant elle. Cette
vertu
farouche avait besoin d’une leçon de modération e
Ne dites donc pas, citoyen de Genève, que Molière a voulu rire de la
vertu
: Molière ne s’est attaqué qu’aux excès de cette
ulu rire de la vertu : Molière ne s’est attaqué qu’aux excès de cette
vertu
; il a déclaré une guerre généreuse à cette mauva
ut ce que Molière a voulu prouver contre Alceste. Quant à insulter la
vertu
dans la personne d’Alceste, nous respectons trop
t un furieux qui ne se donne à lui-même ni repos ni trêve, à force de
vertus
et de dévouement à tous les malheurs. — Plaignons
agent l’arrête, quand il entend le nom d’Alceste. Alceste, à force de
vertu
inquiète et turbulente, est brouillé avec toutes
urs ainsi jusqu’à la fin. Il faut que la critique ait quelque peu les
vertus
contraires de la lance d’Achille, qui blessait et
e il faut qu’en effet Elmire soit une femme de bon goût et de sincère
vertu
, pour que, non seulement M. Orgon, son mari, mais
ans les chimères généreuses ; son architecture a pour beautés et pour
vertus
la stabilité, la carrure et la belle ordonnance a
e de moyen ordre. II est très remarquable qu’il n’eut point de hautes
vertus
, mais qu’il n’eut point de ridicules. Cela est si
siècle qui ne croyons pas à la bonté de la nature, qui croyons à la
vertu
de l’éducation et qui, sans tomber dans le béat o
qu’Alceste n’est pas autre chose que l’insociable par impétuosité de
vertu
; et c’est un type du reste très intéressant qui
le. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de
vertu
occulte sont si subtiles et délicates, qu’elles é
au roi, que l’on n’aimât que le roi et, comme c’était son devoir, des
vertus
qu’il voulait qu’on eût, il donnait l’exemple.
étestables ; il faut être vertueux et franc et avoir le courage de la
vertu
et de la franchise et ceux qui sont ainsi ne sont
bons intérêts de la nature humaine, qui rêve de belle franchise et de
vertu
ne craignant pas de se montrer. Il condamne en dé
chant, mais n’être pas bon, n’être pas vicieux, mais à n’avoir qu’une
vertu
traitable et une sagesse avec sobriété ; en un mo
ien qu’il pense à Don Juan, et une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
, et il me semble qu’il pense à Alceste (de quoi R
bien, Dont la mauvaise humeur fait un procès sur rien, Ces dragons de
vertu
, ces honnêtes diablesses Se retranchant toujours
né un tour généreux au vice et une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. La première partie de cette phrase vise sans dou
ut s’appliquer. Par ces mots « une austérité odieuse et ridicule à la
vertu
», Fénelon vise sans doute Alceste. Or Alceste n’
et de l’intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la
vertu
, capables d’une seule volupté qui est celle d’acq
tes orgueilleux. Il y a dans votre irritation contre les hommes de la
vertu
véritable et une certaine hauteur d’estime où vou
le et insupportable et vous dira intérieurement : « Oh ! ciel, que de
vertus
vous me faites haïr ! » Ainsi parle Molière ; il
i, cette passion, de toutes la plus belle, Traîne dans un esprit cent
vertus
après elle ; Aux nobles actions elle pousse les c
. — Devant mes yeux, Seigneur, a passé votre enfance., Et j’ai de vos
vertus
vu fleurir l’espérance ; Mes regards observaient
il fait consister la sagesse en un certain milieu entre le vice et la
vertu
; en ce que ; au grand soulagement des spectateur
ion, surveillance de soi, ne quid nimis, ce sont précisément, non des
vertus
, non même des qualités, non des beautés, non pas
n’a pas beaucoup de portée. L’amour de Dieu ? Il y a doute. La seule
vertu
qu’il ait prescrite avec insistance, et ses apolo
taire a encore raison. Et c’est bien là ce milieu entre le vice et la
vertu
dont parle Mousseau, trop sévèrement du reste. Ve
ce qui peut ôter le plaisir […] » Cela veut dire que pour Molière la
vertu
des règles est toute négative. Elles n’indiquent
les hommes beaux ; c’est le fond commun de tous deux ; ils aiment la
vertu
et sont très honnêtes gens ; c’est encore le fond
oir le même caractère que lui. Le fond de son âme est certainement la
vertu
et l’amour du bien, mais aussi il y a, dans le fo
oyons ses défauts- avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, une
vertu
traitable ; A force de sagesse, on peut être blâm
as de ces défauts comme d’une occasion d’exercer sa philosophie et sa
vertu
, et l’on a à leur égard une espèce de gratitude e
d’exercer notre philosophie : C’est le plus bel emploi que trouve la
vertu
; Et si de probité tout était revêtu, Si tous les
, Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, La plupart des
vertus
nous seraient inutiles, Puisqu’on en met l’usage
s accoutumé de réfléchir et ensuite cela veut dire qu’elles aiment la
vertu
et la force et un peu la violence, et qu’un sourd
cette épreuve soit faite, c’est précisément parce qu’il est sur de la
vertu
de Tartuffe et que cette épreuve ne lui ménage qu
’était qu’une épreuve Par où le ciel voulait qu’on se pût assurer Des
vertus
de Madame et les bien admirer, Ou découvrir un fo
lière, et j’ai eu l’occasion de le dire, le vice d’Argan n’est qu’une
vertu
pratiquée sottement et gauchement. L’amour de soi
u’une vertu pratiquée sottement et gauchement. L’amour de soi est une
vertu
. Il faut, pour les siens, pour la cité, pour la p
estimable qu’en fonction de l’altruisme, et l’amour de soi n’est une
vertu
qu’à la condition qu’on en ait au moins quelques
nt un demi-siècle et qu’elle l’a désespéré par les escarpements de sa
vertu
. Toutes les filles qu’on ne peut pas saluer sans
ager les gens : Me préserve le Ciel d’une telle sagesse ! Je veux une
vertu
qui ne soit point diablesse, Et crois que d’un re
ni méchante, ni criarde, ni indiscrète, ni fière à faire parade de sa
vertu
, ni intéressée à déclarer une intrigue dont elle
peu nonchalante, discrète, sensée, de commerce sûr avec les siens, de
vertu
solide sans affectation, ni grimaces, ni déclamat
’on en ait dit et qui ne pousse pas plus au vice qu’il ne pousse à la
vertu
, à quoi il ne pousse aucunement, un faiseur de ty
nt à la derniere épreuve. Car enfin je m’imagine que ce qu’on appelle
vertu
dans les femmes, est comme ces pieces fausses qui
l’or ou de l’argent, mais que la coupelle dissipe en fumée. Ce mot de
vertu
est un nom spécieux & une belle apparence qui
e la corrompre & de m’en faire aimer ! Mais si tu es assuré de sa
vertu
, que te faut-il davantage, & qu’est-ce que me
ce dernier qu’il n’y a désormais qu’à faire des vers pour chanter la
vertu
de Camille. Quelque temps après il apprend son in
s richesses. Timon est forcé de convenir que l’univers n’est pas sans
vertu
: il montre son trésor à Evandra, lui déclare qu’
rive pas même jusqu’à lui. Il n’entend qu’à travers un porte-voix. La
vertu
qui ne sait pas se poser, et qui ne représente pa
à l’épopée de chacune de nos vies ; dans le souvenir respectueux des
vertus
réelles et pratiques des ancêtres; dans l’estime
té plus qu’aucune autre. On aimait à trouver en lui un fond solide de
vertus
; mais ces vertus devaient avoir bonne façon et êt
autre. On aimait à trouver en lui un fond solide de vertus; mais ces
vertus
devaient avoir bonne façon et être accompagnées d
a société française. La France a poussé à l’extrême quelques-unes des
vertus
et des qualités sociales, mais non sans cultiver
tant plus vive et plus belle, qu’ils seront plus parfaits ; car toute
vertu
, toute intelligence, toute grâce les rendront plu
rsinoé ne peut pas davantage connaître l’amour dans la coquetterie de
vertu
que son âge lui impose466. Armande et Bélise, dan
tés 473 : Rien n’égale en fureur, en monstrueux caprices, Une fausse
vertu
qui s’abandonne aux vices474. Jamais celle qui s
cette passion, de toutes la plus belle, Traîne dans un esprit cent
vertus
après elle ; Aux nobles actions elle pousse le
eur : Ma chere Béverley, je ne veux de bonheur Que celui d’adorer tes
vertus
& tes charmes. PIECE FRANÇOISE, Acte III. S
t d’avoir soin & du pere & du fils. Jarvis réfléchit sur les
vertus
de sa maîtresse, sur le bonheur dont son maître e
biage. Madame Béverley a mal fait d’annoncer au troisieme acte que la
vertu
seroit récompensée. Je ne vois pas qu’elle ait de
n si nécessaire à composer une union parfaite552. » XI. « … Que la
vertu
seule anime ce dessein553 : » « Quand on ne prend
e des crimes, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de
vertu
ne lui point faire peur571. » XXI. « Mais le de
XX. « J’aime qu’avec douceur elles se montrent sages..., Et veux une
vertu
qui ne soit point diablesse584. » 496. On est
échant, qui ne voulût être Alceste avec ses ridicules. Tu honorais la
vertu
en lui donnant une leçon, et Montausier a répondu
s. Nos mœurs sont plus corrompues, et nous aimons qu’on nous parle de
vertu
. Nos mœurs sont plus raffinées, et la satire est
… Ceux qui me nourrissent, je les loue de leurs œuvres pies, de leurs
vertus
, de leur charité ; je les rassure sur leurs débau
eilles entende ! IPOCRITO. La libéralité est comme la substance de la
vertu
du magnanime. TANFURO. Messer, ne craignez pas qu
e et demi. N’a-t-on pas le droit de dire aux nouveaux champions de la
vertu
de Madeleine Béjart : Si vous croyez que cette co
e flambeau de l’histoire à la main. Mais les nouveaux champions d’une
vertu
fort problématique n’ont pas l’honneur de la démo
ent qui puisse justifier l’opinion peu flatteuse par lui émise sur la
vertu
de Mlle Molière. Aussi glisse-t-on d’ordinaire su
des faits coupables ? Où l’on affirme, j’hésite. Jamais, en effet, la
vertu
d’Armande n’a été attaquée que par des ennemis ou
il avait adressé ses hommages et plus tard ses injures à une femme de
vertu
suspecte. Cette même femme est épousée en seconde
es cherchèrent une sorte de régénération sociale dans la pratique des
vertus
vraiment chrétiennes. Leur erreur fut de désespér
en bien petit nombre il est vrai, un amour outré de la vérité et une
vertu
trop rigoureuse ». Alceste n’est point une énig
ant moi. C’est, sans compromettre le respect dû à la droiture et à la
vertu
, de démontrer que ces qualités ne valent que par
e ; que, dans un système d’union fondé sur l’indulgence mutuelle, une
vertu
parfaite est déplacée parmi les hommes et se tour
périorité constante d’Alceste sur tous les autres personnages, que la
vertu
, malgré les ridicules où son austérité l’expose,
ière a placé Philinte auprès d’Alceste pour représenter, à côté de la
vertu
intolérante, hérissée et trop rigoriste, le bon s
est pas sans doute, comme le misanthrope Alceste, un Don Quichotte de
vertu
et de philanthropie ; il ne se croit pas obligé d
ersuader au duc de Montausier*, renommé pas ses mœurs austères, et sa
vertu
sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans
endons plus de justice à Montausier qu’il ne s’en rendit lui-même. En
vertu
, en honneur véritable, il n’avait rien à envier à
eusement que Molière, en créant ce personnage, avait voulu tourner la
vertu
en ridicule : accusation fausse et presque calomn
sseau, confondant très mal à propos, dans le personnage d’Alceste, la
vertu
qui le fait estimer, avec la morosité qui le rend
e sauvage Alceste des prétendus outrages que Molière avait faits à la
vertu
dans sa personne, sans lui immoler l’homme du mon
ura que Le Tartuffe était de ces pièces excellentes qui mettaient la
vertu
dans tout son jour , il répondit : Cela est vrai
uvre de l’esprit, et de montrer avec quel art un homme, qui pousse la
vertu
jusqu’au ridicule, est si rempli de faiblesse pou
is de Molière voulurent persuader au duc de Montausier, fameux par sa
vertu
sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans
ce mot est plutôt l’expression vive du cas que l’on doit faire de la
vertu
, quand même elle serait poussée trop loin, qu’une
ce qui en était la source et le principe ; c’est sur la rudesse de la
vertu
peu sociable, et peu compatissante aux faiblesses
sieur, vous n’avez pas eu dessein de me donner une pièce d’or ? Où la
vertu
va-t-elle se nicher ? s’écria Molière, après un
exigeait de tout le mondea, et même il était prévenu que c’était une
vertu
; de sorte que celui de ses amis qui était le plu
rand maître, ………………………………………………………… Or ce médecin tout nouveau, Et de
vertu
si singulière, Est le propre Monsieur Molière, Qu
lessées ; on ajoute que si le théâtre n’est pas fait pour inspirer la
vertu
, on ne doit pas du moins en faire une école du vi
iers : Mais contre ma puissance, on n’en murmure pas, Et chez moi la
vertu
ne fait jamais naufrage. [*]. [Note marginale]
dire que Le Tartuffe était de ces pièces excellentes qui mettaient la
vertu
dans son jour. Cela est vrai, disait Molière ; ma
peut hardiment avancer que les discours de Cléante, dans lesquels la
vertu
vraie et éclairée est opposée à la dévotion imbéc
primait cet ouvrage (la comédie de Tartuffe), qui était l’éloge de la
vertu
et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu
e exigeait de tout le monde, et même il était prévenu que c’était une
vertu
; de sorte que celui de ses amis qui était le plu
nez garde à ce que vous dites. Ma fille est d’une race trop pleine de
vertu
pour se porter jamais à faire aucune chose dont l
omique de ce trait. Que M. & Mad. de Sotenville exaltent moins la
vertu
des héroïnes de leur famille, le trait n’est plus
& qu’il en est ainsi des vices, des travers, des ridicules, de la
vertu
même des hommes, si l’on veut. Tout agit différem
it sa dévotion, celle de toute femme estimable : elle n’arme point la
vertu
de griffes & de dents. Moliere laisse-t-il ri
cé son inclination, voulut le dégoûter de cette comédienne. Est-ce la
vertu
, la beauté ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font
i, cette passion, de toutes la plus belle, Traîne dans un esprit cent
vertus
après elle : Aux nobles actions elle pousse les c
urs. Devant mes yeux, Seigneur, a passé votre enfance, Et j’ai de vos
vertus
vu fleurir l’espérance : Mes regards observoient
traitent l’amour avec la même gentillesse, tous les deux l’érigent en
vertu
, tous les deux conseillent à leurs éleves de se l
sormais sont mes seuls ennemis. C’est l’erreur que je fuis, c’est la
vertu
que j’aime. Je songe à me connaître, et me cherch
oi voluptueux d’un tyran. Dans la même année, il montra dans Titus la
vertu
triomphant d’une passion désordonnée ; c’était en
triomphant d’une passion désordonnée ; c’était encourager le roi à la
vertu
par son propre exemple et rappeler à l’adorateur
En un mot, il aime l’argent plus que réputation, qu’honneur & que
vertu
: & la vue d’un demandeur lui donne des convu
son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite & rougir la
vertu
. Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui
si vanté Surpasse-t-il Lucinde en esprit, en beauté ? Sa personne en
vertus
est-elle plus brillante ? Léandre. Oui, cent fois
r pour vous est fondé sur l’estime ; Que la raison l’éclaire & la
vertu
l’anime ; Qu’elles l’ont affermi dans son culte s
t voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut parmi le monde une
vertu
traitable ; A force de sagesse on peut être blâma
é, Et veut que l’on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des
vertus
des vieux âges Heurte trop notre siecle & les
sieur, vous n’avez pas eu dessein de me donner une pièce d’or ? Où la
vertu
va-t-elle se nicher ! s’écria Molière, après un m
is ont mis le sérieux du vice, et dans les autres ils ont supprimé la
vertu
et le vice, en faisant passer sur le vice, la ver
s ont supprimé la vertu et le vice, en faisant passer sur le vice, la
vertu
et toutes choses, l’esprit, ce niveleur universel
le prit comme il demandait un oreiller rempli d’une certaine drogue à
vertu
dormitive ; une veine se rompit dans sa poitrine,
que Molière s’inspira, pour cette grande figure d’Alceste, des rudes
vertus
de M. de Montausier ! Molière avait vraiment bien
domestique. J’ai cru que ma femme devait assujettir ses manières à sa
vertu
et à mes intentions ; et je sens bien que dans la
» Tout à l’heure nous allons le voir lutter contre les hypocrites de
vertu
et les faux dévots, avec Tartuffe et Don Juan. Ma
bonheur, le courage dans la souffrance, il a surtout la pitié, cette
vertu
suprême, cette vertu des grands cœurs, et l’on ne
dans la souffrance, il a surtout la pitié, cette vertu suprême, cette
vertu
des grands cœurs, et l’on ne peut s’empêcher de l
ullition, les ennemis sur pied, les dévots en armes, les fanfarons de
vertu
prêts au combat. Lorsque, six mois après la repré
ervention du roi pour laisser se produire publiquement cette leçon de
vertu
que Cléante, parlant à Orgon, donnait si vaillamm
uand nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où la
vertu
n’est pas. » Ne dirait-on point un de ces vers-m
lière. Par exemple, Isabelle se plaint que son mari ne croit pas à la
vertu
des femmes : Pour leur commun malheur il s’est m
teur, faisant allusion à Molière, écrit qu’il « cache sous une fausse
vertu
tout ce que l’insolence a de plus effronté ». «
it, au rire de tout le parterre, de sa femme « acariâtre et gueuse de
vertu
». Ainsi, la Béjart elle-même n’était pas épargné
de leurs passions et de leurs vices, de leurs faiblesses et de leurs
vertus
, il semble qu’il ait proclamé avant tout cette vé
le, le bon, la clarté et le bon sens, tout ce qui fait la force et la
vertu
de notre vieille humeur française ! Aussi la Fran
iie siècle, s’est vaillamment écrié : La naissance n’est rien où la
vertu
n’est pas ? L’auteur du Vieux Cordelier, Camille
ièces. J’aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Je veux une
vertu
qui ne soit point diablesse (53). Et pour abrége
s le rencontrons tout seul, incomplet, et privé de ce qui en fait une
vertu
, la première des vertus. Le dirai-je même I ainsi
eul, incomplet, et privé de ce qui en fait une vertu, la première des
vertus
. Le dirai-je même I ainsi dépouillé et isolé, il
comme s’il eût douté du bien même, il a dit avec étonnement : « Où la
vertu
va-t-elle se nicher » — Il a répété avec Hamlet :
tibles avec celles d’un autre, et que, par un certain enchaînement de
vertus
et de vices, il y a un progrès nécessaire de lumi
amitié qui l’unissait à madame Necker, personne douée des plus hautes
vertus
, mais qui avait reçu, du côté de l’esprit, une éd
lation ; qui aime Henriette bien moins pour sa richesse, que pour ses
vertus
, ses charmes et ses grâces, et qui se montre dési
duisent tous les arts utiles, et engendrent même quelques-unes de nos
vertus
. Dans une âme faible ou perverse, au contraire, i
onorable importance de leurs fonctions leur inspire naturellement les
vertus
nécessaires pour les bien remplir. Ils ont besoin
et par le plus simple moyen, la manifestation du vice et celle de la
vertu
, la punition de l’un et le triomphe de l’autre, c
aîté? Est-ce en représentant le bon sens et la raison? Hélas! non. La
vertu
et la sagesse sont trop sévères, trop calmes, tro
s, et par conséquent trop monotones. En faisant de l’exposition de la
vertu
le but des comédies, le spectacle, manquant d’att
qui proviennent directement de ces passions, pas plus les exemples de
vertu
exposés sur la scène que les livres de morale ne
ne sont ni l’ignorance, ni la sottise, qui sont les sauvegardes de la
vertu
de la femme. Aux raisons les plus sensées par les
t et modifie tellement cette source pure et limpide, que ce qui était
vertu
devient passion dangereuse et souvent même des pl
d’exercer notre philosophie. C’est le plus noble emploi que trouve la
vertu
, et si de probité tout était revêtu, si tous les
, si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, la plupart des
vertus
nous seraient inutiles, puisqu’on en met l’usage
t l’épouse tout en cherchant à épouser la fille ; ne croyant pas à la
vertu
de la femme, ils lui font, pour une simple fantai
trouve la plus voisine, et qu’en frondant un vice Molière offense une
vertu
. « Puis, ajoute-t-il, quels sont les gens qui doi
victimes des fripons qui chercheraient à les exploiter en simulant la
vertu
. En second lieu, bien que les personnes pieuses d
ion, les personnes qui, dans ses œuvres, représentent la raison et la
vertu
? L’exemple à suivre, d’après Molière, se trouve d
s goûts. Il faut la jeunesse à la jeunesse, la beauté à la beauté, la
vertu
à la vertu. Telle est la loi de son théâtre : est
faut la jeunesse à la jeunesse, la beauté à la beauté, la vertu à la
vertu
. Telle est la loi de son théâtre : est-il un code
’arrivera pas à ses sœurs cadettes ; elles seront mieux élevées. Leur
vertu
sera moins diablesse, comme dit Elmire en parlant
e mettre son nom sous la presse; cependant il cache sous cette fausse
vertu
tout ce que l’insolence a de plus effronté ; et c
a des appas que tout le monde approuve, Et c’est un rendez-vous où la
vertu
se trouve ; On y traite l’amour, mais c’est d’une
i, cette passion, de toutes la plus belle, Traîne dans un esprit cent
vertus
après elle… C’était ainsi que Molière reconnaiss
elle nature, que celle d’Alceste ! Qui donc, ayant le sentiment de la
vertu
et de l’honneur, n’est pas tout prêt à s’écrier,
igoureuse contre les méchants, il ne fait rien en faveur des bons. Sa
vertu
n’agit point pour l’avantage de l’humanité sa col
ruderie, qui sait se défendre et se faire respecter sans simagrées de
vertus
, sans fermer l’oreille aux propos du monde, parce
ce Amphytrion est le jouet d’une erreur; sa femme n’a pas manqué à la
vertu
. Il est bien vrai qu’Alcmène n’a été fidèle que d
e. Les trouvères et les troubadours chantaient leurs charmes et leurs
vertus
. Quand un amour fatal les atteignait, elles mour
ens, mon ami, dit Molière, en voilà un autre. ; et il s’écria : Où la
vertu
va-t-elle se nicher ! Exclamation qui peut faire
t, et de montrer avec quel art Molière a peint un homme qui pousse la
vertu
jusqu’au ridicule, rempli de faiblesse pour une c
is de Molière voulurent persuader au duc de Montausier, fameux par sa
vertu
sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans
joue. Pendant qu’on supprimait cet ouvrage, qui était l’éloge de la
vertu
et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu
peut hardiment avancer, que les discours de Cléante, dans lesquels la
vertu
vraie et éclairée est opposée à la dévotion imbéc
spirituelle Uranie » révéler par un exemple effectif la merveilleuse
vertu
de ce goût qui suffit à la critique. Ce petit mor
e d’exagérer. Des critiques sont heureux de nous dire que le vice, la
vertu
, le génie, le talent sont de simples produits com
ne point fâcher sa mère445 ». Montausier avait, comme elle, quelques
vertus
réelles et solides, et, surtout, une grande appar
lques vertus réelles et solides, et, surtout, une grande apparence de
vertu
qui imposait aux contemporains. « C’est une sincé
sser pour sévère auprès de ceux qui ne connaissent point la véritable
vertu
, que de s’exposer à passer pour flatteur. Aussi n
ort en est barbare aux yeux de l’univers, Et c’est brutalité plus que
vertu
suprême. On sait bien que les pleurs ne ramènero
mprévu trépas ; Mais la perte par là n’en est pas moins cruelle. Ses
vertus
de chacun le faisaient révérer ; Il avait le cœur
u sûrs, dont le simple vulgaire Croit que vous connaissez l’admirable
vertu
, Pour les maux que je sens n’ont rien de salutair
otre aise et justement en celle-là tant de fins mérites et de solides
vertus
; mais, en songeant à son avenir de femme (comme
t en lui des parties de cuistre, faisant des phrases pompeuses sur la
vertu
, et c’étaient ces parties-là que choquait Molière
e, cette vie en promiscuité, avec l’idéal constant d’une vie et d’une
vertu
austères devant les yeux, la mort sans cesse défi
e veux pas dire absolument qu’il y a un type et un idéal supérieur de
vertu
qui a tout à fait manqué aux femmes de Molière ;
fin avec Célimène qu’avec Agnès. On nous a célébré, comme un type de
vertu
et d’honnêteté, Elmire, la femme d’Orgon ; presqu
personne qui parle ainsi douée de charme ; je lui reconnais autant de
vertus
solides qu’on voudra ; mais elle n’est pas façonn
x discours de Dom Juan ! Le bourgeois, chez Molière, n’a qu’une seule
vertu
, et elle n’est pas héroïque : la prudence ; il n’
va finir, et à ne laisser derrière soi que des souvenirs de force, de
vertu
et de bonté. Molière a subi cette idée de la mort
risie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour
vertus
. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de
… Que les soins défiants, les verrous et les grilles, Ne font pas la
vertu
des femmes et des filles. Vers qui ne paraissent
rmeront jamais que des engagements irréprochables, tant est grande la
vertu
d’une réforme faite à propos. Nous voilà loin, à
es et le rang de leur orgueil, le mérite de sa fierté susceptible, la
vertu
même ces airs tristes qu’elle a quelquefois et qu
idéaux, astreinte, à ce titre, à des traditions rigoureuses et à des
vertus
de convention que les dernières années du xviiie
été un charme que bientôt, peut-être, on cherchera vainement dans les
vertus
de la nouvelle. L’homme de science et le bourgeoi
sur toute espèce de sujets D’une femme tout est croyable, même la
vertu
. ——— Il ne manque pas de femmes fidèles à leur de
tant de soi, consumé et pour ainsi dire flétri par le sentiment d’une
vertu
qu’il n’aura jamais occasion de déployer, rencont
nous servir ici de modele ; Alceste y veut ériger sa misanthropie en
vertu
, & Philinte lui prouve qu’il se rend ridicule
l a de préférer Tartufe à tout. Orgon fait l’éloge de Tartufe, de ses
vertus
, raconte la maniere dont il fit sa connoissance,
elles Qui, sans le lansquenet & son produit caché, De leur foible
vertu
feroient fort bon marché, Et dont, tous les hiver
’ame, & y lire quels sont les vices, les défauts, quelquefois les
vertus
, qui accompagnent une passion parvenue à un certa
ouis Halberg qu’un Artisan : l’ambition du premier seroit devenue une
vertu
, du moins par rapport à nos mœurs, s’il n’eût amb
, dans les épîtres de Boileau, et dont le Lutrin chante les louanges…
Vertu
sincère, universellement respectée ; ce qui rend
e ; c’est le vers d’Elmire (acte V, scène v) : Ce procédé détruit la
vertu
du contrat. Au reste, on a remarqué les traces d
t homme-là n’aura jamais un sol… N’est-ce pas conscience aussi qu’une
vertu
si parfaite dépende de la merci d’un hôtelier, qu
nd Latouche dit dans Iphigénie : Pour être criminel me crois-tu sans
vertu
? Tartuffe aurait le droit de vous dire : Pour
un saint ! … Traître ! oses-tu bien par cette fausseté Vouloir de sa
vertu
ternir la pureté ?… Et Orgon menace son fils ; e
l’âme peu cruelle de mademoiselle Béjart, dont toute la prétention de
vertu
était, dit-on, de n’avoir jamais eu jusque-là de
garde encore avec tant de vénération, où l’esprit se purifiait, où la
vertu
était révérée sous le nom de 1’“incomparable Arth
des acteurs, sollicita et obtint, le 26 juillet 1660, un privilège en
vertu
duquel la pièce imprimée parut, avec des argument
ussy-Rabutin, on était le pensionnaire sitôt qu’on voulait l’être. La
vertu
des femmes les plus belles, les plus aimables de
bonheur. Mademoiselle de La Vallière, dont le nom rappelle d’aimables
vertus
et de tendres faiblesses, était attachée à la mai
st point né pour l’empire …………………………………………… Pour toute ambition, pour
vertu
singulière, Il excelle à conduire un char dans la
Baron excella depuis, il chercha encore à former son jeune cœur à la
vertu
, par une sage direction et par de bons exemples.
mon ami, dit Molière, en voilà un autre. » Puis il s’écria : « Où la
vertu
va-t-elle se nicher ! » Le trait peint son cœur,
ses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la
vertu
, qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et,
tion du rôle d’Alceste que l’intention de faire rire aux dépens de la
vertu
. Les attaques du citoyen de Genève contre cette p
un tour gracieux au vice avec une austérité ridicule et odieuse à la
vertu
. » Nul doute que Fénelon ne lui ait adressé ce re
ces : et comment y serait-il parvenu en faisant rire aux dépens de la
vertu
? Quel meilleur moyen, et nous osons le dire, que
en bien petit nombre il est vrai, un amour outré de la vérité et une
vertu
trop rigoureuse. « Si jamais, a dit Chamfort, aut
; que, dans un système d’union fondé sur l’indulgence naturelle, une
vertu
parfaite est déplacée parmi les hommes et se tour
périorité constante d’Alceste sur tous les autres personnages, que la
vertu
, malgré les ridicules où son austérité l’expose,
abonder. Il y a bien près de l’hypocrite en religion à l’hypocrite en
vertu
. Une femme longtemps adonnée aux plaisirs du mond
’hérésie, et Molière élève des autels à l’impiété ; et, autant que la
vertu
du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses
en public une aussi grossière attaque envers un homme dont toutes les
vertus
ne pouvaient être effacées à ses yeux par une mes
venances, ne les eût point violées à l’égard d’un citoyen chez qui la
vertu
était austère, mais sans rudesse, la religion zél
ui pourrait séduire les âmes faibles et les détourner du chemin de la
vertu
, notredit promoteur nous aurait requis de faire d
, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants, le vice l’emportera sur la
vertu
, et le mépris dont vous vous chargez étouffera le
eulent apprendre aux pères à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la
vertu
de leurs enfants. » L’Avare fut, en 1733, trans
s temps de révolution, où l’hypocrisie de religion eût été, sinon une
vertu
, du moins un acte de courage, et il y a plus de t
seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la
vertu
et la piété sont toujours ridicules, la corruptio
et de se dépouiller de cette simplicité grossière, source féconde de
vertus
comme de ridicules. Cependant notre premier comiq
isant qu’il jouait ouvertement le duc de Montausier, dont en effet la
vertu
austère et inflexible passait mal à propos, dans
rmi ses adorateurs un sieur Du Boulay, qui réunissait les principales
vertus
des amants de ces sortes de femmes, l’opulence et
amante trompée vit trop tard quels pièges sont sans cesse tendus à la
vertu
des femmes ; et, sentant qu’il fallait renoncer à
es poursuites auprès de Guérin, et fit valoir à ses yeux le brevet de
vertu
que le Châtelet venait de lui octroyer. Cet acteu
Satirisant chacun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et
vertu
: Sur un théâtre il fut surpris par la mort même.
ans le genre même qu’il abandonnait, et il ne le forma pas moins à la
vertu
qu’au talent ; il lui donna de grands exemples de
ui vantant le bonheur qu’il a de tenir à une famille dans laquelle la
vertu
est aussi héréditaire aux femelles que la valeur
le a été trop bien élevée pour être capable d’une action si lâche. La
vertu
est héréditaire dans notre maison, & il y a a
oralités à l’Hôtel de Bourgogne, et qui jouissaient d’un privilège en
vertu
duquel il était fait défense à tous autres de rep
ares talents, et, ajoutent tous les témoignages contemporains, par sa
vertu
. Non seulement elle remplissait avec une grâce in
t conduire dans un précipice par leurs passions effrénées. Il loue sa
vertu
& sa chasteté. Il maudit cette échelle fatale
ocrite, pour être le plus accompli scélérat du monde ! Ces actions de
vertu
du moins vertueux de tous les hommes lui donneren
n fils. Ah ! traître, oses-tu bien, par cette fausseté, Vouloir de sa
vertu
ternir la pureté ? Damis. Quoi ! la feinte douceu
s de la cymbale et je mange du tambour », qui font de la calomnie une
vertu
, de la délation une gloire ! Il haïssait les faqu
ource, jamais un choix. Jamais on ne se fit comédien par goût pour la
vertu
, par le désir d’être utile dans la société et de
était en l’an de grâce 1840. Il n’avait entendu parler ni du prix de
vertu
, ni de la caisse d’épargne. Les comédiennes aurai
s passons. Tenez, Messieurs les moralistes, reprenez votre manteau de
vertu
, il est trop chaud pour nous, rendez-nous nos bas
ante et d’un petit garçon ; le gendre qu’il s’est choisi est riche en
vertus
, et c’est là tout. Donc à quoi bon ces diamants ?
et mille agréments qui les font adorer. Le moyen de leur demander une
vertu
qu’elles ignorent, un désintéressement que person
maison décriée, te dira tout haut : — Courage, jeune homme, voilà la
vertu
! Tu es Romain, c’est-à-dire tu es retranché de l
, les plus illustres génies, les plus dédaigneuses et les plus hautes
vertus
. Par quelle force (de nos jours cet accident n’es
t, en fin de compte, la consécration dernière de tout ce qui était la
vertu
et le génie dans la république d’Athènes. Mais qu
s, c’est la mythologie expirante, c’est la populace ameutée contre la
vertu
! En toute cette immolation, Aristophane n’a rien
cette réaction d’un peuple entier qui pleure tant de génie et tant de
vertu
? « Tes furies vieillissent », se seraient écriés
dans ce pêle-mêle moins de feu que de fumée, et plus de vices que de
vertus
; à votre compte si l’oiseau de Psaphon ne chante
la garde-robe et du petit Châtelet, Regnard ôte leur innocence, leur
vertu
, leur probité, leurs scrupules ; il n’en veut qu’
orante et Dorimène, qui se montraient à peine au milieu de toutes ces
vertus
bourgeoises, ont fait pousser au public de Paris
u rire et des larmes, de la misère et de l’opulence, du vice et de la
vertu
. Elle achète et elle vend ; c’est là son métier.
efois, on y revient toujours. Elle a été la grande passion… la grande
vertu
de nos pères ; la gaîté, fille du courage, de la
t tout au plus ridicule, la femme que vous donniez comme un modèle de
vertu
, est bien près de se faire enlever par son cousin
lle, avec son éternel refrain : J’ai pitié de ma fille, et malgré sa
vertu
, Je commence vraiment à n’être plus tranquille !
ongtemps ce me semble que la bonne femme n’est plus tranquille sur la
vertu
de sa bru ; car elle est femme ! Ce n’est pas vou
-là pour une fille vaniteuse et coquette qui faisait bon marché de la
vertu
; tous enfin pour de bons vivants, très contents
sonnes de grande considération, et aussi parce qu’on prétendit que la
vertu
et le vice en cette matière se prenant aisément l
qui se conduisait en Comédienne peu scrupuleuse sur le chapitre de la
vertu
. Cette vérité n’était point trop bonne à dire si
quelques-uns qui n’édifient pas, il y en a d’autres qui cultivent la
vertu
. Je vous avoue, Monsieur, que ce discours de Moli
es détours affreux ; Je me sentis atteint de desirs ruineux : Mais ma
vertu
pour lors en moi fit un prodige. Vous en aurez me
amour est chez eux un penchant bien intéressant, qu’on peut ériger en
vertu
; & que les années d’Arnolphe l’ont rendu, ch
ACTE III. Scene II. Caritidès. Oui, je suis un savant charmé de vos
vertus
; Non pas de ces savants dont le nom n’est qu’en
sais sans nom, avec des comédiens sans talent et des comédiennes sans
vertu
, son illustre découverte, et maintenant, déjà fat
vait des poètes comiques, n’avait imaginé le Misanthrope, un héros de
vertu
, tourmenté et complété par Célimène. Est-ce à la
toire du mendiant qui rapporte à Molière un louis d’or : « Où donc la
vertu
va-t-elle se nicher ? » Nous pourrions vous dire
la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de
vertu
ne pas lui faire peur. Mes soins pour Léonor on
la liberté. Les verroux et les grilles, avait-il dit, Ne font pas la
vertu
des femmes ni des filles ; C’est l’honneur qui le
d’exercer notre philosophie ; C’est le plus bel emploi que trouve la
vertu
. Molière se sauvait à Auteuil. Lui qui aurait ta
pas une œuvre de raillerie, mais une œuvre de fondation morale, où la
vertu
devait briller dans sa force et sa grâce. Cette œ
lâche orgueil leur esprit revêtu, Se couvre du manteau d’une austère
vertu
; Leur cœur, qui se connaît et qui fuit la lumièr
cond. »Puis, se tournant vers Charpentier, il ajoute : « Où diable la
vertu
va-t-elle se nicher ! » Il donna au jeune Racine
cable ; Souhaitez bien plutôt que son cœur en ce jour, Au sein de la
vertu
fasse un heureux retour; Qu’il corrige se vie en
e ne puis comprendre, Vous dis-je plus que je ne dois ; Moi de qui la
vertu
devrait du moins attendre Que vous m’expliquassie
es couleurs un vice est revêtu, Sous l’appui de la mode il passe pour
vertu
. Sur tout ce qu’à jouer il est de personnages, Ce
quand il revient chez lui le soir, amenant avec soi des femmes d’une
vertu
délabrée ; et qu’il maltraite celle pour qui je s
s’établir du mieux qu’il peut aux dépens d’autrui ; et la plus grande
vertu
dans mon empire, c’est d’avoir beaucoup de bien.
intéresse les ames honnêtes à une passion pure & délicate, que la
vertu
même approuve, & qui n’est pas couronnée de l
. « Quel mal trouves-tu « Dans un dessein honnête & tout plein de
vertu
? Alain. Vous êtes un frippon. Arnolphe. Vous êt
s, ou qu’il a fait soigneusement observer. Lucinde vante elle-même sa
vertu
: elle est interrompue par une douleur subite qui
lle souplesse, nul manege ; ce qui l’a rendu très propre à peindre la
vertu
romaine, & très peu propre à faire sa fortune
lesser tout ensemble la vérité, la morale et le goût. C’est que où la
vertu
règne, la bienséance est inutile31 ; que la puret
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