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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
che de plusieurs personnages qui par des motifs différents ou opposés viennent successivement ou plusieurs ensemble entretenir d
ns titre, en cinq actes en vers, dans laquelle la plupart des acteurs viennent uniquement pour faire parler d’eux dans le Journa
, & quitte les amants pour visiter la maison. Plusieurs personnes viennent se faire inscrire pour occuper un chapitre dans l
grand compositeur d’énigmes, qui, avec toute la prétention possible, vient lire celle-ci, dont le mot est est un vent échapp
infidelle ; il se livre seul à ses réflexions jalouses, quand Léandre vient fort mal-à-propos chanter & danser devant lui
aise de savoir son avis. La Montagne annonce à son maître qu’Orphise vient à lui. Elle arrive, elle calme aisément sa jalous
nant de quitter la promenade. Eraste commence à se rassurer. Alcandre vient rompre brusquement le tête-à-tête, demande excuse
un bon quart-d’heure, j’ai entendu critiquer précisément ce que nous venons d’admirer : « Puisque Moliere, disoit-on, a fait
Orphise. Scene II. Mais vois-je pas Orphise ? Oui, c’est elle qui vient . Où va-t-elle si vîte ? & quel homme la tient
en ce lieu vous devez vous tenir, Assuré que dans peu vous l’y verrez venir . . . . . . . . . . . Eraste. Laisse-moi méditer.
r un air où je la vois se plaire. . . . . . . . . . . (Deux fâcheuses viennent l’interrompre. Orphise arrive : elle est jalouse
ittez pas un si doux entretien. A tort vous m’accusez d’être trop tôt venue , Et vous avez de quoi vous passer de ma vue. (Ell
y trouver plutôt avant qu’après. . . . . . . . . . (Plusieurs fâcheux viennent successivement l’arrêter.) Scene IV.  Quels ma
n traître sein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Va-t’en faire venir ceux que je viens de dire, Pour les mettre en emb
s. Quoi ! celui dont j’avois résolu le trépas, Est celui qui pour moi vient d’employer son bras ! . . . . . . . . . Je rougis
priver d’aucune des parties qui lui sont essentielles, & que nous venons d’admirer en elle. On me soutiendra que la chose
un Auteur de se borner à des pieces dans le genre de celles que nous venons d’analyser, & de les étendre sur-tout au-delà
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
rbieri), s’étant séparé des Fedeli, forma une troupe avec laquelle il vint à Paris où il reçut un très favorable accueil de
qui voit clair toutefois, et qui prend sa revanche quand l’heure est venue . Il est moins facile à duper que Pantalon, mais i
ut il avait conçu ce projet. ACTE DEUXIÈME L’étudiant Cintio Fidenzio vient acheter Celia ; il dit à Mezzetin de remettre la
Au moment où il a compté l’argent et où il va emmener Celia, un sbire vient mettre le séquestre surtout ce que possède Mezzet
pin, qui a été averti du projet par son ami Spacca, prend l’avance et vient au lieu de Cintio, en criant : « O chi conza chia
Celia, dans laquelle il annonce au marchand qu’il est sur le point de venir la chercher et le prie de la garder chez lui au m
Bellorofonte entre en scène. Fils d’un correspondant de Pantalon, il vient toucher une lettre de change de trois cents ducat
le sait, au milieu de la guerre de Trente Ans, et l’Électeur palatin venait , en effet, de perdre ses États. Fulvio, en le voy
x mains des sbires, se porte garant du capitaine. Quand il sait qu’il vient encore de ruiner un stratagème de Scapin, il s’en
é faire de nouvelles acquisitions, passe avec une autre esclave qu’il vient d’acheter. Le capitaine reconnaît sa fiancée Laud
t comique suivait une marche ascendante continue. Après Hardy étaient venus Théophile, Racan, Mairet et Gombault, puis Rotrou
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
s s’il réussira : suivons-le pas à pas. (Valere le salue encore). Ne vient .... Que diable !.... Il se tourne, & voit Erg
. Il se tourne, & voit Ergaste qui le salue de l’autre côté.) Ne vient .... Que diable !....Encore ! que de coups de chap
er j’avois un grand desir. Sganarelle. Soit. Valere. Soit.Et de vous venir , mais sans nul artifice, Assurer que je suis tout
ller chez lui ; d’un autre côté Sganarelle ne devinant pas où veut en venir le godelureau, la scene qu’ils ont ensemble doit
Célimene. Voici les deux Marquis qui montent avec nous. Vous l’est-on venu dire ? Célimene. (A Basque). Vous l’est-on venu
nous. Vous l’est-on venu dire ? Célimene. (A Basque). Vous l’est-on venu dire ?Oui. Des sieges pour tous. (A Alceste.) Vou
ctueuse. Lisons, & nous déciderons après. Clitandre. Parbleu, je viens du Louvre, où Cléonte, au levé, Madame, a bien pa
avagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus fatigants ; Damon, le ra
mene. Le pauvre esprit de femme, & le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir je souffre le martyre, Il faut suer sans
sur mes pas Je reviens en ce lieu pour vuider nos débats. Peut-être viendra-t -il en effet pour faire décider Célimene entre lui
, sautant par la fenêtre. M’y voilà on ne peut pas plus vîte. Colin vient parcequ’on l’appelle : c’est là sa raison. Il ign
n vient parcequ’on l’appelle : c’est là sa raison. Il ignore ce qu’il vient faire ; il ne peut pas nous le dire : c’est à son
ere & ma belle-mere, & dis que je les prie très instamment de venir tout à l’heure ici. Il en est de même des person
est de même des personnages qu’un acteur conduit sur la scene ; ils y viennent parcequ’on les y amene. Dans l’Avare, Cléante, El
s d’autre raison à nous donner. ACTE III. Scene I. Harpagon. Allons, venez çà tous. Harpagon va nous dire présentement pou
enez çà tous. Harpagon va nous dire présentement pourquoi il a fait venir tout son monde ; pour leur donner des ordres dict
& non pas, selon la coutume de certains impertinents laquais, qui viennent provoquer les gens, & les faire aviser de boi
. . . . . . . . . . . . . . Enfin Harpagon nous apprend qu’il a fait venir son Intendant pour l’aider à ordonner un repas ;
il peut aussi, il doit même, ne pas nous dire, en rentrant, ce qu’il vient faire : nous le savons. L’AVARE. ACTE I. Scene VI
dispense, avec raison, de nous dire ce qui le ramene à nos yeux ; il vient y continuer ce qu’il y faisoit auparavant. Enfin,
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ille. Le jeune homme lui raconte toute son histoire avec Agnès, & vient ensuite très exactement lui faire confidence de t
ur réciproque, cependant qu’ils étoient en ces propos amoureux, voici venir Maître Raimon, qui frappe à la porte. Jeanneton,
ainsi que Nérin se promenoit par la place, par fortune, Maître Raimon vint à passer, & Nérin lui fit signe qu’il vouloit
femme, mais épier le temps qu’ils fussent ensemble. Le jour ensuivant venu , Nérin retourna vers Jeanneton : cependant qu’ils
ant qu’il n’y avoit rien, se partit un peu plus content qu’il n’étoit venu , & s’en alla en pratique. Nérin pareillement
ordre. Le jour ensuivant, ainsi que Nérin s’en alloit aux champs, il vint , par fortune, à rencontrer Maître Raimon, & l
 Dit en son cœur, elle est des nôtres. Il retourne au logis : vieille vient  ; rendez-vous. D’en conter le détail, vous vous e
ge qu’elle avoit appris à faire au couvent. Un gentilhomme de Cordoue vint en ce temps-là pour suivre un procès à Grenade :
m’ont dit qu’un jeune homme inconnu Etoit en mon absence à la maison venu , Que vous aviez souffert sa vue & ses harangu
ôt repartant, D’une troisieme aussi j’y repars à l’instant. Il passe, vient , repasse, & toujours de plus belle, Me fait à
érence aussi je lui rendois : Tant que si sur ce point la nuit ne fût venue , Toujours comme cela je me serois tenue, Ne voula
, vos yeux ont fait ce coup fatal, « Et c’est de leurs regards qu’est venu tout le mal ». Hé, mon Dieu ! ma surprise est, f
rs, dis-je ; &, puisqu’il est ainsi, Il peut tant qu’il voudra me venir voir ici. Arnolphe, à part. Ah ! sorciere maudite
nsa en homme libéral, & attendit la nuit avec impatience. La nuit vint , il entra dans le jardin, & monta le plus dou
, tout violent qu’il étoit, & il s’enfuit plus vîte qu’il n’étoit venu , s’imaginant qu’il ne pouvoit assez tôt gagner la
er Laure, qui lui demanda d’abord pourquoi le gentilhomme n’étoit pas venu , & s’il étoit malade. Il n’est pas malade, di
ade. Il n’est pas malade, dit la vieille, & il n’a pas manqué d’y venir  ; mais il trouva un homme armé dans votre chambre
, & admira avec lui la sottise du mari & de la femme. La nuit vint , il entra dans le jardin, monta le petit escalier
sa coutume, & fut bien étonné de voir sa femme en chemise qui se vint coucher auprès de lui. Il lui demanda, tout troub
s, car depuis la derniere lettre que vous m’avez écrite, il n’est pas venu me voir. . . . Le malheureux Don Pedre feignit d’
. Il ordonne à ses domestiques de lui fermer la porte au nez quand il viendra , &, s’il résiste, de lui donner des coups de
he recommande à Georgette & à Alain de repousser Horace lorsqu’il viendra . ACTE IV. Scene IV. ARNOLPHE, ALAIN, GEORGETTE.
oris. Ah ! si vous le saviez ! . . .Je brûle de l’entendre. Léandre. Venez avecque moi, je pourrai vous l’apprendre. (Ils so
raître, en ce moment ; Je retarde sa mort d’une heure seulement. Mais venez là, traîtresse : où sont, où sont vos armes ? Clo
t. Devant nous querelle s’est mue Pour une piece assez connue, Et qui vient d’Auteur assez bon, Moliere, notre mignon. Les un
’en offense, Voulons que cette piece ait cours ; Qu’en ce lieu19 l’on vienne toujours, Et sans craindre que Moliere Se lasse j
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
tabac, en fait l’éloge, en donne à Gusman, & lui demande ce qu’il vient faire. Gusman lui répond qu’il est l’Ecuyer d’Elv
couvent ; qu’il a feint de l’épouser & qu’il l’a délaissée : elle vient lui reprocher sa perfidie. Sganarelle prévoit qu’
r un faux jour. On lui annonce M. Dimanche, son marchand drapier, qui vient lui demander de l’argent ; mais il l’accable de t
mort d’un pere si fâcheux, quand Elvire voilée, & vêtue de noir, vient lui annoncer une punition céleste s’il ne se corr
ocrisie que pour mieux se livrer à toutes sortes de vices. Don Carlos vient lui demander si sa résolution est prise, & s’
ire parler. Le Temps, armé d’une faulx, lui succede. Enfin, la Statue vient sommer Don Juan de tenir sa parole. Le tonnerre t
s soldats. Isabelle prend la fuite. Don Pedre, Ambassadeur d’Espagne, vient à la tête de quelques soldats. Le Roi lui ordonne
tte occasion. Je veux te faire voir combien je t’estime. Tu n’as qu’à venir ce soir à onze heures, tu trouveras ma porte ouve
de flambeaux : il va voir ce que c’est. Don Diego, pere de Don Juan, vient , suivi de la garde, & arrête le Marquis, que
ent. Le valet de Don Juan se mêle parmi les gens de la noce. Don Juan vient , voit la mariée, la trouve à son gré, s’assied au
la chambre de la mariée. Bélisa y dit à la belle Aminta que son mari viendra bientôt la joindre. Elle l’exhorte à se déshabill
u couvent où elle s’est retirée. Il veut la marier à Don Juan. Le Duc vient demander au Roi la permission de se couper la gor
ison de l’affront que Don Juan leur a fait en les déshonorant. Aminta vient se joindre aux autres malheureuses que Don Juan a
oître, il n’en veut rien faire. Isabelle, désespérée, crie. Don Pedre vient avec une bougie : sa fille prend la fuite. Don Ju
obéit. Plusieurs lazzis interrompus par l’arrivée de la Statue. Elle vient prendre un couvert, invite à son tour Don Juan. L
ndeur. Le Roi donne des ordres pour qu’il soit arrêté mort ou vif. On vient demander justice au Roi contre Don Juan qui a séd
ades plaisanteries hors de saison. L’Ombre invite les deux convives à venir souper dans son tombeau : Don Juan promet, s’amus
de débauche de Don Juan. Ils périssent à table en sa présence, & viennent après leur mort l’avertir de changer de vie. Ajou
pour la plupart, méprisent les paysans. Il se cache, parcequ’il voit venir Elisa avec un autre homme. C’est Don Juan vêtu en
ntend que la personne arrivée avec Octave est une femme déguisée, qui vient demander justice d’une offense : elle saisit ce p
une personne extravagante, qui ne sait ce qu’elle veut. Don Alphonse vient reprocher à Don Juan sa perfidie pour une beauté
r. Isabella met l’épée à la main ; ils se battent de rechef. Alphonse vient avec la garde, arrête Don Juan : Elisa sort. Don
viter il fuit dans une autre ville, où il trouve un de ses freres qui vient d’épouser une femme fort riche, & qui le prés
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
i donnant sa niece. Pour en être certaine, elle feint de partir & vient le soir au bal de Géronte avec un domino pareil à
n, mon cher Duc, c’est ce soir que je m’encanaille ; ne manque pas de venir à ma noce, & d’y amener le Vicomte, le Cheval
vous y verrez un Commissaire, un Notaire, une accolade de Procureurs. Venez vous réjouir aux dépens de ces animaux-là, &
asse. » Le Marquis de Moncade. Le Coureur s’apperçoit de sa méprise, vient reprendre la lettre, la porte à son adresse. Monc
, qu’est-ce ? qu’y a-t-il de nouveau, Monsieur Pot-de-vin ? Quoi ! me venir relancer jusqu’ici ? En vérité, vous êtes un terr
amene ? Pot-de-vin. Monsieur le Marquis, c’est par votre ordre que je viens ici. Le Marquis. Par mon ordre ? Ah ! oui, à prop
eu d’argent qu’il a. Stukéli avoit promis de l’argent à Béverley, il vient lui dire qu’il n’en trouve point, qu’il s’est rui
iner. Stukéli envoie à Béverley une lettre conçue en ces termes : «  Venez me voir le plus promptement que vous pourrez ; c’
tantôt. Ainsi n’en dites rien à Madame Béverley ; & hâtez-vous de venir recevoir les adieux de votre ami ruiné ». Stukél
une dette pressante. Stukéli a su que la fortune rit à Béverley, il vient le féliciter, lui conseille de ne plus jouer, &am
excuses. Béverley se peint sa malheureuse situation. Béverley voit venir Leuson, contre lequel Stukéli l’a aigri, en lui d
fait avec son époux. Mais cet acte est beaucoup plus long : Jarvis y vient annoncer que Stukéli a obtenu une sentence contre
a maîtresse, sur le bonheur dont son maître eût pu jouir : il le voit venir pâle, défiguré. Béverley feint d’être plus calme
qu’accroître son désespoir : quand Stukéli, feignant de le plaindre, vient l’accuser d’avoir assassiné Leuson. Les garants d
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
ent de Jacinthe.) Don Lope ayant appris l’affront fait à Don Sanche, vient offrir son bras à son amante. Si ton frere vivoit
e à Cassandre sa sœur la résolution que Jacinthe a prise, lorsqu’elle vient elle-même dire à son amant qu’elle a changé d’avi
prie Don Alvar d’empêcher qu’elle ne soit suivie par le cavalier qui vient . Don Alvar exécute ses ordres : Enrique indigné l
e lave auparavant d’un affront fait à sa famille. Dans ce temps-là on vient dire à Don Lope que Jacinthe l’attend chez elle :
ar des lâches, & que pour modeler la réparation sur l’offense, il vient d’aposter des assassins, qui le délivreront de so
Don Lope avoue qu’il doit la vie au meurtrier de son frere. Don Alvar vient lui dire que s’il tient de lui la vie, il lui a r
prend la fuite : le vieillard projette d’écrire à son fils pour qu’il vienne bien vîte punir l’insolent qui les déshonore. Ac
’instant même le Commissaire frappe à sa porte, lui apprend qu’Arnest vient d’être tué, & que le meurtrier est dans sa ma
amour la fait bien vîte changer de sentiment ; elle souhaite qu’il ne vienne point, quand il arrive. Don Pedre reconnoît sa ma
pprend qu’Arnest n’est pas mort : elle fuit à l’approche du Comte qui vient d’obtenir l’élargissement de Don Pedre : ils reme
sans cet homme noir je n’aurois pu t’aimer ! Je ne me trompe pas, Je viens d’ouir du bruit, des paroles, des pas, Je veux m’
y trouve du danger, Et se munit ainsi d’un secours étranger. Un homme vient à moi l’épée toute nue. Défendons notre poste....
uoi ! mon pere, & mon frere ! Le Comte. Don Pedre, à vos côtés je viens vaincre ou mourir. Léonore. Cher Comte, à tes côt
nt. Fanni montée au rang des Ladis leur sert de modele. 50. Brave vient du mot espagnol bravo, qui signifie un homme brav
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
rappeller Mariane & de renouveller ses transports jaloux. Marton vient demander à Moncade s’il veut passer la nuit à cri
chose : apprends...Ah ! je vous jure... Moncade. Que ce nom, dont tu viens ici m’entretenir, Est un nom dont je veux perdre
voilà tout prêt à t’écouter. Pasquin. Il faut donc qu’un démon me le vienne dicter. Mais, ce conte... (Ma foi, je ne sais que
la triste connoissance, Voilà de mon amour la fatale naissance. Et tu viens dans mon cœur, malheureux ! retracer Des objets q
lle est éprise de Moncade. Marton paroît, Julie lui ordonne de faire venir Mariane. Julie soupçonne que Moncade est aimé, p
lle croit Moncade indigne de grace, & déchire le billet. Moncade vient lui-même jurer de mourir aux pieds de Mariane, si
ve, fait ôter ses coeffes, ordonne à Marton d’appeller Mariane ; elle vient à point nommé. Julie dit à sa fille qu’elle va t
; qu’elle ne fît pas la moindre réflexion là-dessus. Acte IV. Marton vient sur le théâtre pour respirer, elle est lasse de v
ens plus d’amour pour Mariane. Damis. Si son cœur innocent à vos yeux vient s’offrir... Moncade. Que ne la puis-je voir innoc
. . Julie jure à Moncade de garder son courroux contre lui. Marton vient dire qu’on ne peut appaiser Clitandre. Julie ordo
 : soixante vers pour vingt-neuf. L’ANDRIENNE LATINE, Scene IV. Simon vient savoir quelle est la résolution de son fils, &
s ; je vois bien que je vous romps la tête. Simon. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux parler. Dave. Hé, non, bourreau,
non, bourreau, viens çà, je te veux parler. Dave. Hé, non, bourreau, viens çà, je te veux parler.Bon ! Simon. Oui, je te veu
n demande. Dave croit plaisanter le vieillard en le pressant de faire venir l’accordée. Simon lui avoue que Chrémès ne vouloi
Chrémès consent à donner sa fille, après cela il le renvoie. Chrémès vient dire à Simon qu’il a changé d’avis, & qu’il c
e extrême ? Il se fait déja tard. C’est se moquer aussi ! L’épouse ne vient point, & devroit être ici. Nous sommes de la
. Va, Dave, elle y sera plutôt que l’on ne pense. Dave. Elle n’y peut venir assez tôt. Simon. Elle n’y peut venir assez tôt.
ne pense. Dave. Elle n’y peut venir assez tôt. Simon. Elle n’y peut venir assez tôt.Je le crois. Et Pamphile ? Dave. Et Pa
arer. Cette derniere scene est plus vive que la latine : Baron y fait venir Carin, qui dans l’original commence le quatrieme
t adroits ; au lieu d’alarmer Chrémès par la vue de l’enfant, il fait venir Glycerie, qui, toute abattue par sa maladie, &
t citoyenne, & le conjure de ne pas faire son malheur. Alors Dave vient soutenir que rien de tout cela n’est vrai : Glyce
sa parole. Dave sort de chez Glycerion, exhorte encore Simon à faire venir la mariée : il rapporte qu’un homme arrivé de l’i
Glycerion est citoyenne : Pamphile lui répond qu’on l’assure. Criton vient certifier la chose, en donne des preuves : Glycer
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
ête : enfin, ce n’est nullement par hasard que le Souverain des Dieux vient , au bruit du tonnerre, avouer sa supercherie amou
lla & sa suivante qui écoutent, sont alarmées ; heureusement l’on vient interrompre les Cavaliers. Marcella projette de f
s fortunes. Scene IV. Célia, suivante de Laura amante de Dom Félix, vient lui dire que sa maîtresse est fort en colere cont
la jalousie à sa rivale : c’est encore moins par hasard que Dom Félix vient chez Laura, puisque Célia l’y conduit, par l’ordr
l’ignore. Voyons ; continuons. Seconde Journée. Scene I. Marcella vient avouer à Laura qu’elle a un amant à l’insu de son
verte : on lui dit que c’est pour épargner des pas à Marcella qui est venue voir son amie. Fabio demande excuse à Marcella de
e qu’il ne l’a pas apperçue d’abord. Scene VII. L’Ecuyer de Marcella vient l’avertir qu’il est huit heures & demie, qu’i
commence à le croire. Scene XVII. Célia, qui ne voit pas Dom Félix, vient dire à sa maîtresse que le Cavalier est sorti. Do
ra, de lui dire qu’elle s’est brouillée avec son frere, & qu’elle vient passer quelques jours dans sa maison : il espere
al qu’on lui préfere. Scene III. Laura, persécutée par sa jalousie, vient prier Marcella de lui céder son appartement pour
n maître qui a des secrets pour lui. Scene inutile. Scene V. Silvia vient dire à Lisardo que sa belle l’attend dans la mais
voir. Précis de la Cistelaire. Démiphon, jeune marchand de Lemnos, vient à Sicyone pour les affaires de son commerce. On y
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
se d’Escarbagnas de Moliere, & l’on verra que tous les Financiers venus après ce petit Receveur des Tailles, même les Fer
s progrès avant qu’il s’en apperçût. Que ne se dit-il point lorsqu’il vint à se reconnoître ? & quels combats ne sentit-
nelle, se voyant la confidente de sa maîtresse, ne se gêne plus, fait venir dans sa chambre un jeune homme dont elle est amou
. Lothaire le voit sortir un soir avec mystere, se persuade qu’il est venu pour Camille, est furieux, ne songe qu’à se venge
de ce soin. Léandre est impatient de savoir si Damon a parlé. Damon vient dire à Léandre qu’il ne peut se déterminer à parl
les trouvent moins coupables, mais ne veulent plus les voir. Léandre vient apprendre à Damon, d’un air joyeux, que Julie le
’accorde point avec le mensonge qu’a fait l’Olive. Nérine & Julie viennent demander à Damon & à Crispin ce que tout cela
soupçonnent leur tendresse de n’être que feinte. Nérine & Julie viennent accabler de reproches Crispin & Damon ; elles
on lui persuade que ce sont des savants qui disputent : mais le Baron vient le détromper. Le Baron. Allez, vous radotez, s’i
ter Timon & à profiter de sa prodigalité. Les Sénateurs Athéniens viennent l’encenser & rendre hommage à ses richesses.
’aidera ; elle passe, évite ses regards & fuit bien vîte. Evandra vient au contraire offrir à son amant tout ce qu’elle p
faire publier dans Athenes qu’il ne fut jamais plus opulent. Evandra vient joindre Timon, elle lui porte toutes ses richesse
Timon, & veut partager avec lui son honnête misere. Le Philosophe vient se moquer encore de Timon. « Superbe imbécille, l
te, le Musicien & Mélisse ont appris que Timon a trouvé un trésor viennent lui faire la cour, & font exécuter une sympho
bjet : nous citons en passant un exemple qui s’offre de lui-même pour venir à l’appui de cette vérité. LE TRIPLE MARIAGE,
te ce qu’il veut faire de tant de chanteurs, de danseurs. Il les fait venir , dit-il, pour célébrer la convalescence de sa fil
it jours. Pasquin annonce à Valere que la Comtesse de la Trufardiere vient d’irriter son pere contre lui ; Valere déteste la
déteste la vieille folle qui veut absolument l’épouser. La Comtesse vient elle-même se plaindre à Valere de ce qu’il n’a pa
our elle. Pasquin a beau lui représenter qu’elle a tort de n’être pas venue au monde vingt ans avant son maître, elle n’enten
dans l’Etourdi, acte ii, scene xiii. Hé bien, à la malheure est-il venu d’Espagne, Ce courier que la foudre & la grêl
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
Turqueta, & qu’il va la remettre entre les mains de Scapin, Gélio vient , par ses plaintes, s’opposer à la vente, & dé
n Turc, qui, sachant que sa sœur est esclave sons le nom de Turqueta, vient la racheter. Il demande à Scapin la maison du mar
a lui-même avec la lettre d’avis retirer Turqueta, au moment où Gélio vient empêcher Arlequin de la livrer, en disant que ce
tel garni sur la porte d’une maison dont il peut disposer : l’Etourdi vient tout gâter. Scapin met adroitement un pistolet à
meilleures dans l’original que dans la copie. L’aventure du Turc, qui vient tout naturellement avec une lettre d’avis retirer
uelle illusion penses-tu m’éblouir ? Traître ! peux-tu nier ce que je viens d’ouir ? Mascarille. Non. Mais il faut savoir que
cipe, autre amant de Lucrece, qui est arrivé avec elle & sa mere, vient reconnoître l’appartement où elles doivent loger.
le servir. On le présente, il plaît : on va le garder, quand Cléandre vient dire que ce domestique est à lui. Acte IV. Phili
uvert seulement avec de vieux haillons qui lui servoient de chausses, vint trouver le marchand drapier, à qui il dit qu’il a
nt il le faisoit exécuteur, & tuteur de ses enfants, le priant de venir en diligence à Paris pour donner ordre à leurs af
prendre une si mauvaise nouvelle ; &, sachant que cet homme étoit venu exprès de Paris, envoyé par sa belle-sœur, il lui
ris, & Philippe de Chartres, pour faire leur voyage, & qu’ils vinrent tous deux coucher à Bonnelle, qui est environ la
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
é. Le Pédant donne une leçon à son éleve, & le laisse seul. Diana vient lui parler de son amour. L’écolier résiste ; mais
in écolier dont il est jaloux. Silvio promet : ils sortent. Brighella vient au rendez-vous avec son sac ; Colombine lui dit d
les charmes d’Arlequin, & lui dit de s’habiller en Revenant, pour venir lui parler auprès de sa maison, à deux heures apr
le dit un moment après à Brighella de se déguiser en Diable, & de venir la joindre au même lieu & à la même heure : e
Pantalon, à condition qu’il s’habillera comme un Mort. Tous les trois viennent au lieu indiqué, se font peur mutuellement &
ombine a voulu se moquer d’eux, & projettent de se venger. Silvio vient , & reconnoît Pantalon. Il lui apprend que l’E
elle appelle Colombine, qui laisse le Docteur seul. Pantalon, masqué, vient se mettre à côté de lui : le Docteur crie ; Panta
r croit s’être trompé. Colombine sort : Brighella, déguisé en Diable, vient prendre sa place, épouvante le Docteur, & pre
n voyant revenir Colombine. Arlequin, couvert d’un grand linge blanc, vient aussi se mettre à table. Enfin les trois masques
in les trois masques prennent séance. Le Docteur crie : tout le monde vient au secours. Diana reste à l’Ecolier, Silvio épous
où est cet ami : Célio lui montre son bâton. Arlequin, rassuré, fait venir la fausse Tiennette, qui reconnoît Célio : Célio
s’y rencontra dans ce temps-là un gentilhomme de Madrid, qui y étoit venu pour ses affaires particulieres. Il avoit été des
les habitants de Séville. ORGON, DAMIS, TARTUFE. Orgon. Ce que je viens d’entendre, ô Ciel ! est-il croyable ? Tartufe. O
me ?... Mariane. Votre pere, Madame ?...A changé de visée ; La chose vient par lui de m’être proposée. . . . . . . . . . . .
r.) Valere. Holà, Seigneur Valere.Hé ! que veux-tu, Dorine ? Dorine. Venez ici. Valere. Venez ici.Non, non, le dépit me dom
eigneur Valere.Hé ! que veux-tu, Dorine ? Dorine. Venez ici. Valere. Venez ici.Non, non, le dépit me domine. Ne me détourne
e revoir, se revirent, & ne se furent pas plutôt revus, qu’ils en vinrent aux éclaircissements, des éclaircissements aux ex
e ces protestations à toutes les grimaces qu’il faut faire avant d’en venir au baiser de paix. . . . . . . . . . . . . . Le
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
x, trois, à vous, & rendez-moi les armes, » Nous dit-il. Un fusil vient à frapper ses yeux, Il le met sur l’épaule, &
est de si peu de chose, qu’elle ne doit pas en être vaine. M. Lisban vient railler sa femme sur sa migraine, sur le refus qu
rton entraîne Lindor pour le cacher. M. Lisban se trouve bien bon de venir causer avec sa femme ; il lui demande si elle ne
il a surpris Lindor dans le plus vif tête-à-tête avec Marton : il est venu fort heureusement pour la petite, & souhaite
uriers que je vais cueillir ? . . . . . . . . . . . . . . . La guerre vint donner l’alarme aux amours. . . . . . . . . . . .
; mais toujours de la sagesse ! Comme elle faisoit ces réflexions, on vient lui dire que les négociations de la paix étoient
peut-être, & je ne le verrai plus ! Lindor arrive en uniforme. Je viens vous dire mes adieux, ma belle Cousine ; je pars 
ce qu’on aime. Mais il n’est pas temps de vous faire des reproches ; venez , embrassez-moi. Lindor transporté usa de cette pe
ement, Madame ! — Oh ! très heureusement, je l’avoue : jamais mari ne vint plus à propos. Nous étions troublés ; ma rougeur
e dit-il, te voilà bien contente ! tu me revois ! Je suis bien bon de venir passer la soirée avec cet enfant ! Tu ne rougis d
te ? Je me retire. Ce n’est qu’en supposant que tu sois libre, que je viens passer la soirée avec toi. Quoi qu’il en soit, lu
ême avec la plus jeune de mes femmes. Il est vrai, disoit-il, je suis venu pour la Marquise ; mais le hasard me sert mieux q
M. le Chevalier, vos galanteries pour Madame, & songez qu’elle va venir . — Hé non ! elle est avec son mari ; ils sont le
antôt qu’ils se disoient des choses tendres. Il seroit plaisant qu’il vînt passer la nuit avec elle ! Quoi qu’il en soit, el
rilas de le prendre chez lui, & le sacrifie ensuite au Gascon qui vient faire la scene suivante. Scene XII. FORLISE, L
m’eût privé du plaisir ... Le Gascon. Eh donc ! jé lé crois bien. Jé viens vous rendre un pétit service. Forlise. A moi, Mon
des connoissances : jé né suis pas un sot, un ignorant. Eh bien ! jé viens mé présenter. Forlise. Vous ? Le Gascon. Moi-même
lise. Assurément . . . . Voyons donc . . . Mais voici M. Dorilas ; il vient fort à propos pour admirer un chef-d’œuvre. Il y
14 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ais tour à tour les conditions et les professions les plus diverses y viennent étaler leurs ridicules et leurs vices. D’où vient
plus diverses y viennent étaler leurs ridicules et leurs vices. D’où vient donc qu’il en est une—la profession d’avocat — qu
e instant la scène de M. Desfonandrès et de M. Tomès 5 ? Tout cela ne vient pas des individus, mais bien de la profession ell
l’audience ne sont pas ouvertes pour que des esprits oisifs ou blasés viennent chercher le plaisir dans le scandale, l’intérêt d
incre les autres, voilà sa tâche; et ceux qui, au fond de l’audience, viendraient l’entendre comme orateur, ne seront jamais un pub
ndividu ? En quoi cela touche-t-il la profession ? Qu’y a-t-il là qui vienne d’elle ? Sont-ce des caractères communs à tout le
contumace, j’ai la voie et conflit de juridiction pour temporiser, et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédu
édure (acte II, scène XII) ; et encore prétend-il que ces mots-là lui viennent sans qu’il les sache, ou qu’il les a retenus en l
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
credi, jeudi et samedi de chaque semaine. Le 3 novembre, les nouveaux venus commencèrent à représenter en public. Les deux tr
nseil, il prendra un parti. scène ii. Tebaldo et Pandolfo. Tebaldo vient à ses ordres. Pandolfo, après avoir rappelé la co
étant, lui Pandolfo, en partie de plaisir avec Ricciardo son ami, ils vinrent sur le propos de sa femme qui était grosse. Ricci
, celui-ci voulait l’appeler en duel. Il lui avait offert, avant d’en venir là, de lui faire voir la vérité, soit en l’accomp
st convaincu qu’elle aime. Lelio l’assure que toute son inquiétude ne vient que de la nécessité de se voir obligée à soutenir
ls blâment Flaminio de vouloir aimer toujours Virginia, et, le voyant venir , ils se proposent de le détourner d’une passion q
s ont vu la nuit. Lorsque tous les deux l’ont assuré que Virginia est venue ouvrir la porte à Fabio qui est entré et qui est
l a passé la nuit tout entière en conversation avec Virginia, qui est venue lui parlera la fenêtre grillée à côté de la grand
Fabio l’épée à la main. scène v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le valet de Fabio, lui demande comment vont les a
ond qu’il y a trop de témoins pour que cela soit possible. Ils voient venir Pandolfo et Virginia et se tiennent à l’écart. s
n et sachant le commerce, elle lui rendra de grands services. Il voit venir son fils ; il se retire à l’écart, ne voulant pas
Ricciardo répond qu’il attend Tebaldo, et que, dès que celui-ci sera venu , Fabio aura le mot de l’énigme. scène v. Flamin
e l’énigme. scène v. Flaminio, Tebaldo, Testa, les précédents. Ils viennent tous en riant et en complimentant Tebaldo de l’he
ise sur cette promesse. Tous entrent au logis de Pantalon. Un acteur vient dire aux spectateurs que tous les personnages son
Pandolfo, consterné, comprend enfin tout ce qui s’est passé. Tebaldo vient à son aide et découvre à Ricciardo et à Fabio que
derniers venus de la comédie de l’art, à Beltrame, à Trufaldin. D’où venait ce type de Sganarelle ? Molière l’avait déjà empl
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
de campagne de laquelle dépend une vigne qu’on nomme Malcrais. Il lui vint dans l’esprit de forcer l’inflexible la Roque, ma
aisément quel fut l’étonnement des soupirants, lorsque M. des Forges vint à Paris se montrer à tous ses adorateurs.   Que d
méditerent. Conaxa invita le lendemain ses filles & leurs maris à venir dîner chez lui, leur disant qu’il vouloit les rég
n deux, de l’argent ? Je ne vous en demanderai point, lui dit Conaxa, venez seulement : ils se rendirent tous dans son appart
frais du repas, le vieillard avança de l’argent au Traiteur qui étoit venu prendre ses ordres. La chere fut délicate & s
s vins exquis en furent l’ame. Après le repas, un facteur du Banquier vint demander le vieillard, qui le fit approcher. Mons
A peine fut-il de retour, qu’il s’apperçut du résultat du conseil. On vint au devant de lui : Ah ! mon pere, lui dit sa fill
nent le mot à Grégoire, métayer de Géronte & pere de Pasquin, qui vient la larme à l’œil annoncer à son maître que le feu
coffret plein de neuf ou dix mille pistoles : & quand ils pensent venir recueillir le fruit de leur fausse générosité &am
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
à toutes ces conquêtes ; il faut abandonner ce vaste royaume ! Il est venu enfin le dernier jour ! — Et cependant voyez-la s
is aussi, dans cette foule attentive et studieuse du Théâtre-Français venue , chaque soir pour l’entendre, quand elle paraît,
jeune femme se sont donné rendez-vous tous les oisifs de la cour. On vient , tout exprès chez cette beauté à la Mode, pour la
s qu’ils puissent montrer à tout venant ; et quant au reste, le reste viendra , si veut Célimène. — Et justement voilà pourquoi
expliquée. Quelle est, je vous prie, votre opinion sur Alceste ? D’où vient -il, ce gentilhomme qui ne sait ni flatter, ni men
der à pas une des nombreuses exigences de la vie de chaque jour ? Que vient -il chercher dans ce monde de courtisans, de flatt
, à vivre ainsi au milieu des élégants mensonges de la cour, d’où lui vient cet emportement subit ? Pourquoi tant de colère à
de Célimène qu’en passant et par hasard, de quel droit, je vous prie, vient -il dire à chacun ces vérités inattendues ? De que
issante qui célébrait la Saint-Charlemagne, la fête des écoliers. Ils venaient , eux aussi, saluer la grande comédienne. De là, g
t aux pieds de sa maîtresse, et comme ses deux laquais tardaient à le venir relever, quelques étourdis du parterre se mirent
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
areille somme au Docteur. Le jour de l’accouchement arrive, une fille vient au monde ; Magnifico, ne voulant point donner la
it qu’il l’a accompagné à son rendez-vous ; que Béatrix elle-même est venue ouvrir la porte du jardin, & qu’elle a tenu à
resse, cherche par-tout Fédéric : elle le rencontre enfin, le prie de venir voir Victoire, l’entraîne en appellant Victoire,
le prie de venir voir Victoire, l’entraîne en appellant Victoire, qui vient déclarer sa passion au faux Fédéric. On se doute
nd désespoir de Béatrix qui proteste de son innocence, quand Flaminio vient demander Béatrix en mariage, & prie Magnifico
ucindo, ce fils bien aimé, qu’il laissa au maillot à Naples, quand il vint s’établir à Rome. Béatrix répond qu’elle se déter
Brighella, qui gémit sur le sort de son maître, & qui, le voyant venir , lui annonce que son frere est son rival, & s
grand désespoir, & sort. Un instant après, Diane & Colombine viennent sur la scene : elles se réjouissent en voyant Bri
seul. Diane & Colombine qui ont observé tout ce qui s’est passé, viennent lui enlever la lettre de Flaminio. Dans le temps
consent, & sort pour s’habiller. Pantalon est enchanté. Flaminio vient troubler sa joie, en lui disant qu’il va incessam
entrer Flaminio chez lui. Dans ce temps-là le Docteur & son fils viennent armés ; ils se saisissent de Pantalon, qui appell
. Lucile. Ne me soupçonne pas d’être foible à ce point. Marinette. Il vient à nous. Eraste. Il vient à nous.Non, non, ne cra
pas d’être foible à ce point. Marinette. Il vient à nous. Eraste. Il vient à nous.Non, non, ne craignez pas, Madame, Que je
re. Pancrace. Donc tous ces vieux Savants n’ont pu nous exprimer D’où vient cet ascendant qui nous force d’aimer. Les uns dis
mort. Il faut, pour en avoir l’entiere connoissance, Savoir que l’ame vient d’une immortelle essence, Et qu’en nous animant,
’un savant qui se tait.Parbleu, tu te tairas. Métaphraste, seul. D’où vient fort à propos cette sentence expresse D’un Philos
as travailler à la réputation de son maître. Comment ! lui dit-il, je viens à Venise exprès pour défier un rival, pour me cou
19 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
que me’muero, de amor... et celui de : Dulce muerte es el amor... vient du Bourgeois gentilhomme. La 2e entrée : Le Barba
ès son chant), avec les paroles : Soyez Adèle. Le soin d’un amant.. vient , comme l’Introduction, du Carnaval de 1668. La 10
rigueur naturelle... Mêlons à la danse la douceur de nos chansons... vient aussi, comme l’introduction et la 9e entrée, du C
e n’a qu’une importance secondaire.) Pourceaugnac, bourgeois italien, vient demander justice sur ce que deux femmes veulent l
r ! Che t’o fattio ! (bis) Deux opérateurs italiens et six matassins viennent pour réjouir » Pourceaugnac dans sa mélancolie, e
. Les paroles qui suivent sont celles des éditions ordinaires ; puis vient la poursuite des matassins, mais cette poursuite
successifs d’une même plaisanterie, qui fatigue, — après les avocats, viennent les suisses, — après les suisses, les sergents. —
gnac que les avocats ne peuvent s’exprimer sans chanter, mais rien ne vient avertir qu’ils connaissent d’avance la question d
c. Lully, après avoir couru longtemps sur le théâtre pour les éviter, vint sauter au milieu du clavecin qui était dans l’orc
Scapin, ou turc : Hali. — Sbrigani fait seul exception : la raison ne viendrait -elle pas de ce qu’il était destiné à renouer conn
deux musiciennes. — Une danse pour deux mariés; 3° Après la sérénade viennent les airs de danse pour les maîtres à danser. — Le
ance à supposer un livret en un acte, avec les modifications que nous venons d’indiquer et fourni de musique comme nous le dis
ur la fin de l’acte, le païsan est interrompu par une bergère qui lui vient apprendre le désespoir des deux bergers ; mais co
té d’autres inquiétudes, il la quitte en colère, et Cloris entre, qui vient faire une plainte sur l’amour de son amant. » Qu
ue faisait ici Georges Dandin ? Après la plainte amoureuse de Cloris, venait le deuxième acte: « C’est une suite des déplaisi
ïsan marié, qui se trouve encore interrompu par la mesme bergère, qui vient luy dire que Tircis et Philène ne sont pas morts,
arbacola (bis). BARBACOLA. Bona sera, Barbacola (bis), Cosi tardi si vienne à la schola ? (bis). LES ECOLIERS. Pardonate noi,
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ndre chez Orphise pendant l’absence de son tuteur ; plusieurs fâcheux viennent encore à la traverse, & font manquer l’entrev
l’intrigue, & l’on ne se trompe point. Tantôt un homme sans bras vient se dire un excellent maître d’armes, & prie P
t : je suois à grosses gouttes. . . . . . . Il me dit tout ce qui lui vient dans l’esprit. — Que cette ville est grande ! voi
amis, & qui connoissoit mon homme à merveille. On s’arrête. D’où venez -vous ? où allez-vous ? Je commence à le tirer par
elevé de moustache, De galoche, de botte & d’un ample panache, Me vint prendre, & me dit, pensant dire un bon mot :
’approuver mon petit jugement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne
nt-neuf s’acheve ; Si plus en paix qu’en guerre un Empire s’éleve. Il vint à définir que c’étoit qu’amitié, Et tant d’autres
. Mais comme Dieu voulut, après tant de demeures, L’horloge du Palais vint à frapper onze heures ; Et lui qui pour la soupe
u’il s’en garde, estant grand, s’il est sage. . . . . . . . . . Voici venir quelqu’un d’assez pauvre façon. Il se porte au de
ut ce que vous voudrez... Voici l’arrest signé... Non, Monsieur, vous viendrez ... Quand vous serez dedans, vous ferez à partie..
ne : Je sais par quelles loix un ouvrage est parfait, Et Corneille me vient lire tout ce qu’il fait. Là-dessus de la piece il
Reine Mere, Monseigneur d’Orléans son frere, Et Madame pareillement Y vinrent par ébattement. . . . . . . . On alla sous une fe
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
l’Amour frappa la nuit à ma porte. Qui est là, m’écriai-je, & qui vient interrompre mon sommeil ? Ouvre, me dit-il, n’app
e vous avez dessein de me faire du mal ? Aglaé. Non, en vérité : nous venons vous chercher pour vous emmener avec nous, &
laircir. A peine fut-elle en liberté avec la blonde, que d’abord elle vint au fait : elles ne se cacherent rien ; la conclus
gentilhomme qui est un fat, dont nous voulons nous divertir ; il doit venir cette après-dînée, il couchera même ici ; il ne f
venoient voir de temps en temps. Sur les onze heures du soir elles me vinrent trouver. La brune me dit : Voici ce que nous avon
sommes convenues que nous vous posséderions tour à tour ; ainsi nous venons coucher avec vous sans façon. Ah ! scélérates, le
me mirent dans mon lit entre deux draps, équipé comme j’étois : elles vinrent ensuite tranquillement se coucher auprès de moi ;
r l’espérance de me venger. Sur les huit heures du matin, une vieille vint me démaillotter ; & lorsque je lui demandai o
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
augure Connoissoit les secrets plus secrets de nature, Qui la chose à venir à chacun prédisoit, Par le vol des oiseaux lesque
alheurs Changeront tes chansons en tristesses & pleurs : Le temps vient , le temps vient, (Dieu ! faites, je vous prie, Qu
nt tes chansons en tristesses & pleurs : Le temps vient, le temps vient , (Dieu ! faites, je vous prie, Que ce que je prév
ous prie, Que ce que je prévois soit pure menterie !) Le temps est jà venu , que (ô malheur !) l’étranger, Possesseur de nos
-ci leur apprend que Charles de Lorraine s’est sauvé de prison, qu’il viendra bientôt, à la tête de ses amis, délivrer le royau
e lui faire violence. Il se cache auprès d’une fontaine où la Bergere vient quelquefois se baigner. Tyrse & Daphné vienne
ntaine où la Bergere vient quelquefois se baigner. Tyrse & Daphné viennent sur la scene, & parlent ensemble de l’amour d
atigué de ses grandes occupations, s’échappe d’auprès de Vénus, & vient habiter parmi des Bergers. Fortunian est un des p
es, il fut découvert dans le bourg de Tourailles. Le Seigneur du lieu vint avec quelques gentilshommes & des soldats pou
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ui le cherchent. Elle enferme dans un autre le valet de Rodomont, qui vient pour la séduire. Sur ces entrefaites, Tabarin arr
farce Tabarin persuade aussi à Rodomont de se mettre dans un sac pour venir chez sa maîtresse, sans être vu des voisins. Les
lla de répondre tac ; ce qu’elle fit. Le galant charmé ajouta : Quand viendrai -je ? La femme, instruite par son mari, répondit,
c enchanté, que d’abord qu’on y est enfermé, on a le pouvoir de faire venir sa maîtresse. Arlequin, fort amoureux d’Argentine
e pendant la nuit devant les fenêtres d’Argentine. Scapin, son rival, vient , entend du bruit, met l’épée à la main. Arlequin,
une famille, & vous vous rendez la fable de la ville. Après cela viendront M. Léonard & sa fille. Le premier vous dira :
Léandre. Je saurai me souvenir en temps & lieu de tout ce que je viens d’apprendre. Mais je veux venir au fait, & qu
en temps & lieu de tout ce que je viens d’apprendre. Mais je veux venir au fait, & que tu me confesses ce que tu as d
inambous, qui demeurent quatre ou cinq cents lieues au-delà du monde, vinrent bien autrefois à Paris ; & l’autre jour encor
écumeurs impitoyables ne me vouloient pas accorder la liberté de vous venir trouver, si je ne me fusse jetté aux genoux du pl
entendre encore quelque chose de plus fâcheux, ou que le diable ne me vînt emporter étant en la compagnie de ces excommuniés
tient au cœur. Géronte. Tiens, Scapin, je ne me souvenois pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, & je
est encore absurde de vouloir lui persuader qu’une galere turque est venue jusqu’au quai de l’Ecole : Moliere sauve cette ex
II. GRANGER, PAQUIER, GENEVOTE. Granger. Mademoiselle, seriez-vous venue autant à la bonne heure, que la grace aux pendus
vous en ordonne, c’est de rire avec moi d’un petit conte que je suis venue ici pour vous faire. Ce conte toutefois se peut a
ut appeller une histoire, car rien ne fut jamais plus véritable. Elle vient d’arriver, il n’y a pas deux heures, au plus facé
c’est l’heure aussi par conséquent que les lambeaux de son manteau se viennent rafraîchir aux étoiles. Leur maître ne les expose
les mêmes dans le fond, puisque Zerbinette, à l’exemple de Genevote, vient dire au pere de son amant comment on l’a trompé p
es pour un cœur amoureux ! Dures extrémités où je me vois réduit ! Tu viens , Sylvestre, d’apprendre au port que mon pere revi
I. Scene IV. Antiphon s’est marié pendant l’absence de son pere : on vient lui annoncer que son pere est arrivé, & qu’il
empêtrés de cette... Chrémès. Je sais. Géta. Tout d’un coup il m’est venu dans l’esprit de le sonder un peu. Je le tire à p
parler de cette affaire, que cette femme se retire, & que vous ne veniez plus nous chagriner. Antiphon. Les Dieux lui auro
voir deux cordes à son arc, c’est-à-dire, deux vieillards à duper. Il vient leur dire que Phormion veut bien se charger de la
époux ; &, pour commencer à se venger, elle permet à Phormion de venir manger chez elle tant qu’il voudra.   Qu’on lise
égligées ? Qu’on me permette de finir cet article par une idée qui me vient . Ne seroit-il pas possible à un Auteur de lier to
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
our solliciter sa grace. Elvire est d’autant plus inexorable, qu’elle vient d’apprendre la mort de Dona Ignès, & qu’elle
Ignès, & qu’elle en est au désespoir. Don Alvar se retire. Elise vient dire à la Princesse qu’un inconnu demande à être
son amie. Don Garcie, désespéré qu’Alvar n’ait pu obtenir son pardon, vient le solliciter lui-même, & veut entrer chez la
ura en effet besoin de combattre, mais que l’heure n’est point encore venue . Il lui apprend que la paix est faite, que le bru
mire que la Duchesse de Tyrol l’assure de ses respects, & qu’elle viendra lui rendre ses hommages, si elle est sure que sa
endre qu’il est entré un homme dans l’appartement de Delmire. Il voit venir Délia, suivante de la Princesse, & Florente ;
le absence. . . . « la mort ! Reviens ici au moins par pitié. . . . «  Viens trouver celle que ton éloignement. . . . « Adieu,
rtement : il jure que Delmire, Délia & Florente mourront. Il voit venir la Princesse, il se contraint pour la mieux confo
ez elle. Elle cherche dans sa mémoire avant que de répondre. Florente vient en cherchant sa manchette. Le Roi lui demande ce
era la mort ! Reviens ici, au moins par pitié, si ce n’est par amour. Viens trouver celle que ton éloignement fait languir. A
ente le cabinet de Delmire. Elle écrit à la Duchesse de Tyrol. Le Roi vient à petits pas. Il brûle de lire ce que son amante
edre entend le bruit des armes, & sort du cabinet en disant qu’il vient défendre sa sœur. A ce mot Rodrigue voit qu’il s’
on par l’opinion. Rodrigue. Mais que voulez-vous que je fasse si vous venez sur moi avec une attaque imprévue qui déconcerte
âcher quelques maugre-bleu : elle lui fait avouer ensuite qu’elle est venue autant pour Don Pedre que pour Delmire. La Duches
. Rodrigue. Parlez donc. Delmire. Loué soit le Ciel ! Ton emportement vient d’avoir vu dans ma chambre Don Célidoro, ce jeune
i vient de lui arriver, & Arlequin le croit fâché de l’avis qu’il vient lui donner. Enfin Arlequin lui dit que des étrang
e italienne doit nous paroître gauchement amenée ! comme la françoise vient naturellement ! comme elle doit confondre le Prin
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
conduit par le hasard, la soutient, & la porte chez elle. Camille vient  ; elle dit qu’elle va tout préparer pour son mari
. Les deux époux armés restent un instant seuls sur la scene ; Scapin vient se jetter entre eux, leur demande quel est le suj
’empare de la lettre qu’elle a fait écrire, & veut la tuer. Célio vient la défendre, & rentre avec elle. Arlequin dés
er la main au Docteur, parcequ’elle est piquée contre Célio. Arlequin vient lui raconter toutes les perfidies de sa femme ave
l’emmene de force. Arlequin est dans la plus grande colere. Eléonora vient , & lui demande ce qui le chagrine ainsi. Arle
re la vraisemblance.   Piece Italienne, Acte II, Scene III. Arlequin vient au secours d’Eléonora, & l’emporte chez elle.
enne, Acte II, Scene X. Eléonora reconnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’il est devenu à Arlequin. Celui-ci
aimerois bien autant boire de la ciguë. Un œil crevé ! Mon Dieu ! que viens -je faire ici ! Que je suis un grand sot de m’hasa
çons. Mon cartel est reçu, je n’en fais point de doute : Mon homme ne vient point ; peut-être il me redoute. Hélas ! plaise a
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
ème acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de l
rappelez cette entrée en scène du Dépit amoureux, lorsque Mascarille vient trouver Albert et que celui-ci, à chaque parole,
h ! qui te peut amener. Mascarille ? MASCARILLE.                   Je viens , monsieur, pour vous donner Le bonjour. ALBERT.
MASCARILLE.                                             Oui ; mais je viens encore Vous saluer au nom du seigneur Polidore. A
antalon l’argent dont Oratio, fils de Pantalon, a un besoin pressant, vient lui raconter que ce fils est tombé entre les main
ascarille, et par elles la dernière période de la carrière de Molière vient se rattacher à son commencement. Molière ne se ra
vaguement, tant l’intérêt présent nous occupe. Quelque autre Molière viendra peut-être, qui, dominant de son regard ce vaste t
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
où cessa l’intime liaison du roi avec madame de La Vallière, et où de vint exclusive celle qu’il eut avec madame de Montespa
e de Tournay, le 6 juillet suivant. Après la prise de Tournay, le roi vint passer quelques jours à Compiègne. Pendant ce séj
elles il mêle madame de Montausier. Elle n’eut pas achevé cela, qu’on vint lui dire qu’elle (madame de Montausier) la demand
tiers lorsqu’elle (madame de Montausier) lui conta que son mari était venu lui dire mille injures, dont elle paraissait si o
quis de Montespan trouva sa femme chez madame de Montausier, quand il vint faire avanie à celle-ci : et au contraire le réci
ur les nobles admirateurs du grand poète, si de nouvelles lumières ne viennent en détruire l’effet. Et il sera plus fâcheux enco
rdinairement un flambeau en plein jour, elle vit une grande femme qui venait droit à elle, et qui, lorsqu’elle en fut proche,
sier qui était malade à Paris depuis longtemps : l’origine de son mal venait d’une peur qu’elle avait eue dans un passage derr
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
bertinage ; il la bat. Elle projette de se venger. Valere & Lucas viennent seconder ses desirs : ils cherchent un Médecin po
onte veut faire pendre le docteur, qui gémit sur son malheur. Martine vient le consoler, & ne veut le quitter que lorsqu’
orsqu’il sera pendu. Heureusement pour lui Léandre ramene Lucinde. Il vient d’apprendre que son oncle est mort, qu’il est son
que son époux avoit un remede infaillible pour la goutte : on le fit venir . Cet homme, étonné, eut beau protester qu’on le p
t pas tant donné ». Tandis qu’elle se plaignoit de la sorte, elle vit venir deux couriers de Cour qui lui demanderent à dîner
ès avoir enlevé Lucinde, la ramene à son pere. Léandre. Monsieur, je viens faire paroître Léandre à vos yeux, & remettre
que je veux la recevoir. Ce que je vous dirai, Monsieur, c’est que je viens tout-à-l’heure de recevoir des lettres par où j’a
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
senta pour défendre la prétention des comédiens français, et Arlequin vint pour soutenir celle des Italiens. Après le plaido
nt moins, que la ressemblance fut plus grande entre eux. En effet, il vint un moment, et ce moment coïncide à peu près avec
ent tout le reste. » Bon ou mauvais, vrai ou faux, tout cela ne nous vient pas d’au-delà des monts. Nos aïeux, du treizième
ur dû. À cela, mot, point de réponse. Ils s’assemblent, ils vont, ils viennent , ils se tourmentent. À la fin, désolés de votre a
yant appris que vous vouliez pourvoir à toutes ces petites choses-là, viennent vous offrir un million ou douze cent mille livres
. Voilà une plaisante bagatelle. Laquais, ne vous avisez jamais de me venir interrompre pour des gueuseries de cette nature-l
. St, st, st, monsieur de La Ressource, dites-moi, je vous prie, d’où vient que ces messieurs-là sont en grand deuil ? ARLEQU
e empire, les maris sont-ils commodes ? ARLEQUIN. La mode nous en est venue presque aussitôt qu’en France. Dans les commencem
s. Et puis, sur les quatre ou cinq heures après minuit, les femmes se viennent coucher dans un appartement séparé de celui du ma
Sa Majesté ne jugeant plus à propos de les garder à son service. D’où venait cette soudaine et brutale mesure ? On prétend que
trajet d’un siècle et demi que nous avons accompli. Il est temps d’en venir aux conclusions que nous avons eues principalemen
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
la plume, en dehors de toute ambition littéraire ; où en voulez-vous venir , avec tout votre style ? à prouver que vous êtes
intelligences médiocres. Une des fêtes de l’esprit, c’est d’aller, de venir , d’être écouté, d’être suivi, d’être obéi, applau
omédien-Français eût appris plus facilement dix mille vers du premier venu , que Le Festin de Pierre, tel que l’écrivit Moliè
ie de Molière, mademoiselle de Brie, sa fidèle conseillère, celle qui venait en dernier ressort, après la vieille Laforest. J’
ion funeste, j’ai évoqué un monstre pire que toi, un abominable démon venu du fond de l’abîme, le démon de l’hypocrisie, et
ime de tes désirs impuissants ! Va-t’en ! va-t’en ! pauvre diable mal venu au monde, horrible avorton dont je ne sais que fa
« que les libertins et les esprits forts passeront, parce qu’un jour viendra où tout sera tenu dans l’indifférence, excepté le
ance, livré à toutes les corruptions de l’esprit et des sens. Laissez venir seulement ces deux corrupteurs de la morale et de
eulement ces deux corrupteurs de la morale et de l’innocence, laissez venir Louis XV et Voltaire, alors Don Juan le scélérat,
e  siècle était en suspens, dans l’attente du chef-d’œuvre qui allait venir , bref, on ne savait rien de Tartuffe, sinon dans
sien veut rire à tout prix ; mais cette fois, ce Don Juan, ce nouveau venu dans le domaine de la comédie, n’est pas et tant
a que Don Juan fit peur à ces timorés et timides esprits. Ils étaient venus au théâtre tout exprès pour y voir une statue qui
endre sa revanche sur ce monde catholique qui a proscrit la comédie ! venir les chercher, jusqu’au pied de l’autel, ces homme
. Ce qui fut dit fut fait. Thomas Corneille fut humblement supplié de venir en aide à l’esprit, à la prose de ce pauvre Moliè
Don Juan dans la tombe du Commandeur et la terrible péripétie qui va venir  ? In flammas et in arma feror. Pourtant, en dé
ces obstacles aux fureurs de Don Juan, le véritable avertissement lui vient du fantôme ; une fois que le fantôme pénètre dans
s ; il vient de faire profession publique d’hypocrisie religieuse, il vient même de refuser un duel, et vous voulez nous fair
Propriété c’est le vol. C’était le 11 décembre 1848, — la France venait d’entrer dans une nouvelle fièvre électorale, et
u’est-ce que cela, le pauvre ? Cela, c’est un obstacle imprévu ? D’où vient cette montagne qui soudain s’oppose à nos volupté
pas, à vous, à enseigner au pauvre qu’il n’y a pas de Dieu ! Un temps viendra où d’autres seigneurs, des catéchistes plus hardi
e ; qui se garda bien de nous ramener ce mendiant qui était le si mal venu dans ce drame de joie, de duels, de dettes non pa
oilà la voix sépulcrale qui s’écrie : — « Don Juan ! je vous invite à venir souper demain avec moi ! En aurez-vous le courage
eure aura sonné, M, Dimanche arrivera avant le pauvre ; le premier il viendra pour vous dépouiller de vos habits d’emprunt, pou
ns, et quand enfin les devoirs et les droits de l’art étaient sauvés, venait la leçon qui n’était que plus profitable pour êtr
plein d’embûches, ce destructeur de nos plus chères libertés, ce mal venu qui a fait reculer trente-deux millions d’hommes,
’outre d’Éole, ne sera pas fâché de lire ce chœur d’Aristophane où la venue du communisme était prédite, il y a tantôt trois
i votre maître vous a prêté sa gousse d’ail pour frotter votre pain ; venez , accourez tous ; notre affaire est au point où vo
que nous veux-tu ? Proudhon. Ce que je veux ? Êtes-vous sourds ? Je viens vous dire et je vous répète que je viens changer
veux ? Êtes-vous sourds ? Je viens vous dire et je vous répète que je viens changer votre misère en opulence, votre travail e
est la fortune, elle est la force, elle est la gloire ; d’elle seule vient le charme du foyer domestique ; elle donne la pui
ause grasse, et leurs discours étaient un peu gras de saupiqué. Puis, venait dame Poucette, qui chantait une chanson restée à
s que M. Alexandre Dumas, qui voulut bien, pour cette fois seulement, venir en aide à l’esprit de Molière. Cette mise en scèn
cène, la sauce et le poisson ! Inde mali labes  ; de cette confusion vint tout le mal, car, pour ce coup-là, il n’y avait p
trée par bonheur, une adorable comédie ! Eh bien ! un homme de talent viendrait aujourd’hui qui arrangerait, de bonne sorte, les
 ! représente l’intérieur de ce couvent des Carmélites de Chaillot où vinrent expirer tant de haines, où furent expiées, si cru
andeur de Louis élève l’âme au-dessus d’une vile tentation. Il semble venir sur la terre pour élever et pacifier nos pensées
La Vallière. Au second acte, Bragelone, inquiet pour sa fiancée, s’en vient dans les jardins de Fontainebleau pour savoir que
« Belle dame quand tu parles, je rêve ce que devrait être l’amour. Tu viens implorante et tu restes juge ; oh ! je m’agenouil
e personne que rencontre le moine chez la duchesse, c’est le roi, qui vient voir comment vont les amours de Lauzun ? Alors, v
du grand roi, M. Bulwer aurait bien dû interroger le premier écolier venu  ; celui-ci lui eût rappelé la conduite du roi, qu
contenait l’injure avec la réparation. » Voilà un poète anglais bien venu à faire dire à Louis XIV : On n’a jamais dit que
own anglais en récitant, à propos de mademoiselle de La Vallière, qui vient d’entrer aux Carmélites, une longue plaisanterie
, très actif, très varié, très compliqué. Peut-être bien ce défaut-là vient -il justement de cette louange que nous donnions t
riage. Quand il a dit à sa victime : Je vous épouse ! il a tout dit ; vienne un accident qui mette quelque bâton dans la roue
dans la roue de ses projets, aussitôt il s’en console, et la première venue , pourvu qu’elle le veuille épouser, lui fait oubl
rlotte se défendait si bien contre Pierrot ! La scène suivante, quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais
om de l’humanité, de même Don Juan peut se faire tuer pour le premier venu , au nom de ce point d’honneur qui remplace tous l
d’épouvante, et maintenant voici que Dona Elvire, une dernière fois, vient chez vous, et, chose étrange, vous la trouvez bel
31 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
où j’écris ces pages funèbres, dans ce cabinet où si souvent elle est venue , et dans ce fauteuil où elle aimait à s’asseoir,
rs. Voilà le seul fil par lequel seront reliées les comédies qui vont venir  ; seulement il faut prévenir le lecteur que madem
elle se retrouvera dans les œuvres modernes, avec les poètes qui vont venir , Hélas ! elle appartenait non seulement à Molière
, que les juges donnèrent gain de cause à l’Hôtel de Bourgogne. Ordre vint aux Confrères de la Passion de fermer leur théâtr
elui-là qui avait fait agir à son gré la comédie des anciens âges, il venait dans les entractes, presque à genoux, pour ranime
parlent, on pourrait aisément s’y tromper), ce maudit Prince des Sots viendra nous enlever les applaudissements, l’attention et
our des vendanges ? Il vécut ainsi sept jours encore. Le dernier soir venu , ces messieurs et ces dames de l’Hôtel de Bourgog
glissait derrière ces grandes toiles une foule oisive et curieuse qui venait chercher, à l’entour de ces tréteaux, comme un so
s marionnettes ont la bouche close, par arrêt même du Parlement. D’où vient cette fête ? et pour qui, juste ciel ! et pour qu
assait dans les travaux ou dans l’oisiveté de sa profession ; le soir venu , vous retrouviez l’amateur à sa place accoutumée,
ve de ce digne homme, que si par hasard un curieux de la province fût venu pour s’asseoir dans cette stalle réservée, Hermio
riés : — Arrête ! profane, tu es assis à la place de l’amateur qui va venir  ! Comprend-on, je vous prie, que la vie d’un homm
meux, Tancrède, Gengis-Kan, Zamore, Vendôme ; que dirait Lekain, s’il venait à apprendre qu’Orosmane aujourd’hui s’appelle Oth
il a repris son nom primitif ? Avec Lekain, après lui, à côté de lui, venaient plusieurs tragédiennes dont on parle encore, made
ple. La première obéissait à l’inspiration, et quand l’inspiration ne venait pas, tant pis pour vous et tant pis pour elle ; l
profane cimetière des comédiens évanouis, je préfère, eh oui ! quand vient la semaine sainte, à l’heure où le printemps va s
n cheveux blancs, les Dugazon en retraite, les Elleviou à la réforme, viennent chercher une planche, garnie d’un quinquet, afin
’un autre pauvre diable de leur espèce, un directeur de province, les vienne passer en revue, comme ferait un amateur de cheva
s gens, braves gens, que rien n’abat, que rien ne décourage. Ils sont venus au monde apportant, pour tout capital, beaucoup d
firme, délaissé, abandonné, privé de sa beauté qui était sa force, ne vienne encore se traîner sur les bancs du Café des Coméd
rdu, ou, si vous aimez mieux, un enfant trouvé de Molière. Elle était venue au monde dans la propre maison de M. Orgon ; Dami
les mains d’une jeune dévote priant le bon Dieu pour son amant qui va venir . Hélas ! et sitôt est venue à la suite de la prem
priant le bon Dieu pour son amant qui va venir. Hélas ! et sitôt est venue à la suite de la première jeunesse, de la vraie,
ie, une seconde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les rôles de la grande coquette ! Célimène a frap
jeunes qu’elle rencontre, elle sourit en leur disant : — Jeunes gens, venez en aide à votre grand-mère ! Prêtez-lui un peu de
s de ce dieu-là, nous sommes à peine ses bâtards, à soixante. Allons, venez à mon aide, enfants, je n’ai rien à me reprocher,
bles que nous trouvions en chemin, les mains gelées sur leur fusil. —  Venez à mon aide, je sais par cœur tout le répertoire d
suis vieille et rieuse, parce que je suis pauvre et seule. Une autre viendra demain, riche, jeune et jolie, vous demander ce q
ne ! » Il exécrait la bassesse et les basses œuvres ; d’un poète bien venu à la cour : — « Le roi, disait-il, dont il faisai
médiocre qui soit excellent tous les jours, à toute heure, au moment venu , quand tout est bien mesuré, combiné, appris, ord
out au rebours, la Dumesnil déchaînée ! À peine lâchée, elle va, elle vient , elle fait bondir la planche ébranlée. Elle s’arr
entre vos bras. Quoi de plus juste, à tout prendre, et de quel droit viendriez -vous exiger de cette créature à part qu’elle se p
oui ! À quoi la voisine répond : — Parme, n’est-ce pas l’endroit d’où viennent les violettes qui n’ont pas d’odeur ? Mais qui vo
duc de Parme compte parmi ses comédiens un certain Mégani, qui est de venu très amoureux d’une jeune ouvrière nommée Paula.
ut-être sifflés la veille, à coup sûr inquiets pour le soir ! Et vous viendrez vous dire ensuite tout naturellement, en présence
eau ? cette petite Paula, à qui nul n’accordait un regard, quand elle venait aux premières galeries pour rire ou pour pleurer
embarrassées à écumer leur pot, à acheter leur poisson à la halle, à venir à pied au théâtre, à faire dégraisser leurs gants
me à accepter un petit rôle dans ces comédies ainsi montées ! — L’été venu , quand toute chose est en fleurs, il dresse son t
dorable commencement de la comédie ; Le Mariage forcé. — Enfin, quand vient l’automne, à l’anniversaire de l’art dramatique d
rospere que hoc die operis processit mihi31. La perte de M. Odry lui vint d’une tentative assez malséante, qui lui fut tour
me politique, à force d’être naïf. Puis, enfin, la vieillesse lui est venue tout d’un coup, comme elle arrive aux pauvres dia
pitaine a tout supporté sans trop se plaindre ; son heure n’était pas venue . Mais, juste ciel ! comme il a pris sa revanche d
plus vieux médecins ? — Monseigneur ! répond Gillette, songez que je viens à vous par la volonté de Dieu. Rappelez-vous que
ent défaillir. Quand le parterre put comprendre enfin à quel drame il venait d’assister, le parterre applaudit à outrance… il
peine trente-six ans, il avait, lui aussi, gardé tout son esprit, il venait d’entrer dans la grande fortune de son père ; il
uvres hères qui perdent la raison avant de perdre la vie, et qui s’en venaient , naturellement, sous ce toit hospitalier, pour ch
t des corps qui les subissent ! Jeune encore, le docteur Blanche a vu venir à lui, à demi fous d’épouvante, les vieux poètes
médie lui prodiguait ses plus folles et ses plus enivrantes caresses. Venez … cela sera curieux de voir comment le souvenir de
s malicieux et le plus charmant peut surgir de toute cette misère ! —  Venez , vous verrez l’abîme dans lequel se débat ce malh
! Alors il reparaît. À l’instant où il reparaît, à l’instant où il va venir , on tremble ; le frisson se répand dans la salle.
, les comprend-il ? Et si aucune de ces finesses ne lui échappe, d’où vient que demain, tout à l’heure, il lui sera impossibl
, j’allais me mettre en colère.   Le maître tailleur. « Je n’ai pu venir plus tôt et j’ai mis vingt garçons après votre ha
on aise, et même le prologue, en guise d’invocation au jeune Roi, qui venait d’ajouter la Franche-Comté à la France, atteste u
au peuple romain ; il ne veut pas d’autre client, d’autre protecteur. Venu dix-huit ans après Térence, ce digne enfant de Mé
les. Cette comédie est la fille des vendanges et du hasard ; elle est venue à Rome du fond de l’Étrurie, colportée sur tous l
icatesse française. Il est riche ! la belle excuse pour un public qui vient d’applaudir Le Misanthrope ! — Mais, reprennent l
, quelquefois même son sommeil à ses côtés ! » Au même instant l’idée vient au jeune homme de prendre l’habit de l’esclave ;
ils de la comédie de Térence, quoi de plus facile aux traducteurs qui venaient à la suite de Molière, que de donner une physiono
 ! Comment souffrir que l’insulte, en présence de la multitude avide, vienne salir vos traits, votre honneur, votre famille et
Providence divine, l’immortalité de l’âme, les espérances de la vie à venir  ; il est mort pour avoir parlé à cette république
ns trêve aux accusations de meurtre, et, s’il se peut, cherchons d’où vient donc la gaieté de cette incroyable comédie qui fa
d’Aristophane ! Quelle est cette belle courtisane athénienne qui s’en vient sur les bords de la mer Égée prendre un bain dans
tacle peu consolant des ridicules et des vices de l’humanité. « Cela vient , dit Aristote, que la comédie peint l’homme plus
e la comédie peint l’homme plus laid qu’il n’est en effet. » — « Cela vient , dit Platon, que les fables des poètes sont les m
ances approche ; il est temps de compter ses ressources. Alors l’idée vient au vieillard d’aller frapper à la porte d’une éco
ompeur. — Mais, direz-vous, de quel droit votre nouveau poète comique vient -il ainsi passer la comédie de Molière à l’alambic
cin imaginaire. Anna arrive chez le docteur Loewe comme si elle était venue à la nage. L’eau ruisselle de ses habits ; ses ch
ait dit : Je vous aime ! ce qui est un grand point ; mais quand elle vient à savoir que le baron aimait autrefois une jeune
Amélie a regretté quelquefois cette lourde couronne, son regret n’est venu qu’aux mauvais jours, quand à la place de la cour
esprit et de ses sens. Était-ce la faute de Molière ? Eh ! donc, cela venait tout simplement de ceci : ce beau siècle était en
nouvelle, on s’inquiète, on s’informe, on s’agite. De quel côté nous viendra le nouveau poète ? Quel est son nom ? Où se tient
ont les petits enfants avaient peur. — Vive la joie autour du nouveau venu  ! Vive le vin, la bonne chère, les coups d’épée,
ir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être belle ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout, deux beaux yeux bien
ent ces gens-là qui restèrent bien surpris, quand Regnard, ce nouveau venu , les força à rire de si bon cœur ; quand dans ses
ible. Sa gaîté partait de l’âme, non des lèvres ; sa bonne humeur lui venait tout simplement de ce qu’il était tout à fait et
mac, sans autre ambition que celle qu’il pouvait satisfaire, laissant venir à lui la gloire sans faire un pas au-devant d’ell
ertain pressentiment qui lui faisait deviner les mœurs d’une époque à venir , et cette époque était proche. En effet, les comt
Joueur de Regnard. Vous vous rappelez peut-être une sombre tragédie, venue des pays du Nord : Trente ans ou la Vie d’un joue
jeune encore, mais pâle et déjà ridée, attendait un homme qui devait venir . Autour de cette femme, quelle misère ! Décente m
er, cette chaîne d’une montre absente, tout indiquait chez le nouveau venu l’élégance et la fortune. — Signes trompeurs ! de
itive. L’une résiste aux siècles, l’autre est emportée comme elle est venue , par la mode. Tartuffe, Alceste, Célimène s’en vo
e ce M. Charles qui s’en va ; une autre fois, c’est la belle-mère qui vient en aide à la belle-fille ; toutes les complaisanc
s savez ce que disait ce gentilhomme anglais au roi Louis XV : — Vous venez faire l’amour à Paris ? disait le roi. — Non Sire
jouer sa comédie, ne fût-ce que pour chercher à s’expliquer d’où lui venait l’amitié de Molière, le mépris de La Bruyère et l
ouveauté ? Cet homme à bonnes fortunes, ce Moncade, qui est-il ? D’où vient -il ? C’est un nommé Moncade, un beau, d’un certai
on, à Moncade : Faites-vous réponse ? — Moncade : Non ! — Le grison : Viendrez -vous ? — Moncade : Non ! » — La galanterie du xvi
pour y chercher Moncade. De quel droit, je vous prie, cette Araminte vient -elle ainsi, chez sa voisine, pour y prendre, de f
Lucinde n’a-t-elle pas bien le droit de dire à madame Araminte : Que venez -vous faire ici, je suis chez moi ? Araminte arriv
x dames abusent étrangement de l’abnégation de madame Lucinde ! Elles viennent chez cette dame, uniquement pour se disputer l’am
 de Moncade devait le prévoir, l’affaire des diamants et de la montre vient à se découvrir. Aussitôt Cidalise et Araminte, qu
pour battue. On appelle un certain grison qui promet d’être exact, de venir , sur le minuit, chez Moncade, et de lui bander le
, savant, hardi, qui vivait dans Paris comme un Bohémien, qu’il était venu au monde pour attirer à soi la comédie et pour la
pour les guérir de leur amour, de les laisser mourir de faim. La faim vint , plus tard qu’on ne l’eût espéré ; mais quand ils
notre chevalier ; mais, d’autre part, la vieille baronne en est déjà venue à donner des arrhes ; madame Patin a quarante mil
sse, on s’y tue. L’hôtellerie voisine est encombrée de militaires qui viennent tout exprès pour apprendre comment on pressure un
mmes lui ont rompu la tête. — Arrive à son tour M. Bonaventure : s’il vient un peu tard, c’est que deux mille carrosses qui r
oup sur coup, trois poètes comiques contemporains, on se demande d’où vient donc un pareil succès, et comment il se fait que
t confusément que Don Juan et Don Quichotte, deux héros du même pays, venaient mettre un terme, celui-ci par ses insolences et c
, quand il insulte une femme, voit au moins les frères de cette femme venir lui demander raison de leur honneur ; nos chevali
e Don Juan de Molière est de 1665 ; celui de Regnard est de 1690 ; il venait quatre ans après celui de Baron ! Mais quoi ! il
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
cteur peut se rappeller le Festin de Pierre : & la Religieuse qui vient y faire deux scenes larmoyantes, n’est-elle pas b
. On a mis du complot un subtil Napolitain nommé Sbrigani, qu’on voit venir , & qui nous apporte des nouvelles ; nous les
stances de son rival, & va avec Sbrigani chercher ses hardes pour venir bien vîte se jetter entre les mains de ses ennemi
eaugnac le prie de lui enseigner le logement de M. Oronte, parcequ’il vient épouser sa fille. Sbrigani feint d’être surpris ;
lui dit ; il veut voir le Médecin l’épée à la main, lorsqu’une femme vient , & augmente encore son embarras. Scene VIII.
consulter des Avocats, & l’acte finit. Les Avocats chantants, qui viennent sur la scene, tiennent encore absolument à l’inte
lez le voir, & vous serez surpris. Scene VIII. Sbrigani, voyant venir Oronte, feint d’être désespéré, & lui annonce
chant des Auteurs comiques, mais qu’il auroit pu l’être davantage. Je viens , je crois, de faire voir clairement l’une de ces
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
son masque une gaze très légere. Quatre exemples vont successivement venir à l’appui de ce que j’avance. LE LACS D’AMOUR DIV
il n’effectue rien de ce qu’il promet, elle le renvoie, & en fait venir un autre appellé Faire, qui tient tout ce qu’il a
cela. Ce mal la prit avec violence. Marille. C’est un air empesté qui vient , dit-on, de France. . . . . . . . . . . . . . . .
Ha ! que l’on me soutienne ! Je sauterai bien mieux avant que l’hiver vienne . N’a-t-on rien qui me pût fortifier le cœur ? Mar
sur les secours du Médecin Allemand : par malheur il a la goutte ; il vient trop tard. Enfin, les Médecins concluent à faire
. . . . . . . . . . . . . . . . . . La Hollande. Que mes violons donc viennent dans le sallon. Le François. Hé ! nous vous feron
des champs & une houlette, dès que sa rose seroit fleurie : elle vient d’éclore. La mere surprise de voir la rose si-tôt
e, défend à sa fille d’y laisser toucher, jusqu’à ce que l’Hymen soit venu la cueillir sur le rosier. Elle va le chercher. R
34 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
famille. Soixante-quinze documents authentiques, entièrement inédits, venaient éclairer d’un jour nouveau la personne de Molière
risme. Et voilà qu’au lendemain des Recherches d’Eudore Soulié, Jal y vint apporter un supplément de premier ordre en publia
tre aimé. Nul rapport saisissable entre Arnolphe et Molière : Molière venait d’épouser, et Arnolphe n’épouse pas. Et quelle re
moments n’étaient pas des sœurs de Sainte-Marie, « mais de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le carême » 
ur ce fut pour lui, quand son fils aîné, à peine à vingt-un ans, s’en vint lui réclamer une part de sa légitime ! Ne lui ava
avons pas à parler ici, les ayant longuement racontées ailleurs. Elle venait .retrouver le baron de Modène, délivré d’exil par
avec son frère Joseph, sa sœur Geneviève et sa mère, Marie Hervé, qui venait elle-même d’accoucher d’une fille, le père de tou
ureur au Châtelet, et, suivant d’autres, huissier des eaux et forêts, vint à mourir. Comme il ne laissait rien que des dette
se fait bientôt sentir, et les actes en témoignent. Les honneurs sont venus , mais l’argent est resté en route. L’oncle du jeu
eux enfants. Avec Corneille, avec Racine, avec La Fontaine,, qui nous venaient , l’un, d’une grande ville normande, les deux autr
belle, et, qu’en cela, Paris courait risque d’être surpassé. Molière vient , et il suffit pour rétablir l’équilibre. Avec lui
tain temps fixée à Paris, n’en était pas originaire. On a dit qu’elle venait d’Écosse, et que Molière aurait eu pour ancêtre u
appartient par ses racines, comme par le reste. C’est de Beauvais que vinrent les Poquelin. Dès la fin du XVIe siècle, ils y ét
vanité. En 1769, sur une invitation de l’Académie française, il était venu assister à la lecture de L’Éloge de Molière par C
princes de la Maison royale, et c’est ce qui parait l’avoir décidé à venir à Paris. Malgré son titre, malgré ses armoiries,
ût, cette fois, à se plaindre d’une mésalliance. Marie Cressé, qui ne venait que d’avoir vingt ans, • quand il l’épousa, était
at les plus vantées de Paris ; les valets fripons, comme La Flèche, y venaient en fourniture chez Francœur, l’illustre épicier ;
e, l’amusaient aussi, par tout ce qu’il entendait dire aux valets qui venaient faire les commandes. Ces très grands seigneurs lu
taines circonstances, moitié de galanterie, moitié de politique. Elle venait retrouver le baron de Modène, délivré d’exil par
tat de se payer, même à bas prix, le plaisir du théâtre ; personne ne vient donc. La gêne se fait bientôt sentir. De nouveaux
udore Soulié, n’en témoignent que trop. Les honneurs, toutefois, sont venus , si l’argent est resté en route. L’oncle du petit
pur, aussi vrai que celui des hommes primitifs à qui l’idée en était venue , aurait pu la trouver de lui-même. Cette chanson,
n est de l’instruire, la confidence de ce qu’il souffre ; mais il lui vient du cœur je ne sais quelle crainte de communiquer
de la consolation par les larmes, l’occasion d’en répandre était déjà venue pour lui. C’est cette année-là que commencèrent s
us saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à un tel point, qu’elle va jusqu’à entrer avec co
esse, sans en pouvoir triompher ? » Ne vous semble-t-il pas que vous venez d’entendre parler Molière lui-même ? Quant à moi,
r, du temps que Molière faisait les Femmes savantes, Boileau, l’étant venu voir, le trouva qui sortait pour s’aller promener
oses se passèrent, d’après l’auteur de la Fameuse comédienne. Molière venait d’achever son Malade. Dans l’intention d’offrir à
mes désirs. O célestes plaisirs, doux transports d’allégresse !       Viens , Mort, quand tu voudras,      Me donner le trépas
ur que nous nous intéressions à elle ; mais la lettre de Chapelle est venue éveiller cet intérêt et le rendre fort vif. On y
ecture et de faire même trêve à tout autre entretien ; car le nouveau venu était homme à se rendre tout d’abord maître de la
de Grignan. Après de longs saluts et d’interminables politesses, qui vinrent heureusement en aide au noble comte pour cacher s
. Mais cria ne conclut pas que cette statue ait remué la tète et soit venue se mettre à table chez le don Juan de la comédie,
effet, et fort bien. L’envie nous prend, cependant, d’expliquer d’où vient l’erreur ; pourquoi Molière fut obligé de l’admet
ançaises surgir et graviter autour de la pièce italienne. La première venue est la comédie que Dorimond fit jouer, à Lyon, en
deur, dont la statue s’anime, le nom de Pierre, ainsi que de Villiers vient déjà de vous le dire. De là l’erreur du spectateu
le public routinier n’eût pas reconnu le sujet en vogue et ne fût pas venu voir la pièce ; Molière fit le contresens, comme
L’occasion était bonne, car justement alors la reine-mère, en faisant venir en France une troupe de comédiens espagnols, aux
’il n’invente rien. Comment la scène présente a-t-elle pu survivre et venir jusqu’à nous ? C’est ce qui nous reste à prouver 
quelque peu raccourcie et amendée. La précaution fut inutile : ordre vint du lieutenant de police, M. de la Reynie, d’avoir
ène, d’eux-mêmes, et sans attendre les ciseaux de la Police, qui n’en vinrent pas moins pour cela. L’éditeur de Hollande, au co
eption qu’on lui donne ici ; j’en pourrais citer vingt exemples. D’où viendrait alors que Molière ne l’aurait pas connu et n’aura
u sujet de cette scène, et peut-être pour expliquer comment l’idée en vint à Molière. Un jour, il revenait d’Auteuil à Paris
laindre à M. le comte d’Aubusson, père de M. de la Feuillade : — « Je viens , monsieur, lui dit-il, de voir monsieur votre fil
ibution, détestables, comme tout le reste de la vie à laquelle on les vient mêler. M. de la Feuillade, s’il est vrai, comme j
et de la même manière que Georges Dandin, car sa déconvenue conjugale venait aussi d’un gentilhomme, le marquis d’Erva56. Ains
chants tours ; c’était lui qui recevait les coups de bâton. Dominique vint , qui changea tout cela. Tous savez qu’il jouait l
dre les coups de canne obligés ? Qui donc, enfin, l’Arlequin déniaisé viendrait -il agacer de la pointe et du plat de sa batte ? I
dire, le succès de la pièce des Italiens ; celui qu’obtint sa comédie vint les tenter à leur tour. Il s’était inspiré d’eux,
ours, et, de plus, non débaptisé. On ne comptait guère sur ce nouveau venu  ; aussi, Pavait-on, à tout hasard et comme par ch
ait supérieur, les génies sans pair, comme on les appelait autrefois, viennent au monde avec la prédestination de ce qu’ils doiv
e dramatique, avait à subir ces arrogances boutiquières, dont l’ennui viendrait ajouter pour lui aux autres épreuves du métier, s
faiseur de comédies : le mal était caché, souterrain, et, de là même, venait son plus grand danger. Pour qu’il commençât d’êtr
sorte de fatalité qui voulait que le ? personnages de ses comédies à venir ne cessassent de poser devant lui, fit tout cela,
par les applaudissements des bateliers du port Saint-Paul65. Poquelin venait enfin de s’adjuger ce baptême66, et les spectateu
à merveille. Claude Busset fait lecture, à Molière, d’une Irène qu’il vient d’achever, et qui a fait crier miracle à tous les
de Molière et de la Béjard était en Languedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette Troupe se disposai
qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette Troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arriva une autre à Pézenas,
dé qu’on lui payât au moins les frais qu’on lui avait fait faire pour venir , je ne pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beau
ressé par Sarrasin, que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette
le gouverner ; il se nommait l’abbé Roquette. C’est de Toulouse qu’il venait  ; il y était né, en 1626, et n’avait, par conséqu
le 5 juillet, à l’un de ses amis : « Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petite ville proche d’ici ; il l
es dans cette maison de jansénistes, puisqu’il est du parti opposé, y vienne pourtant avec une assiduité persistante ; mais bi
ps, il ne quittait plus la Cour de Saint-Germain. Pour s’y faire bien venir , il s’ingénia d’un singulier moyen : « Il se vant
ent de haut sur lui. A quoi bon prendre souci de cette attaque ? Elle venait des faux dévots, et les bons n’y étaient pour rie
affermir dans le dessein de son œuvre, peut-être est-ce par ici qu’il vint chercher de courageux conseils ; les prêtres écla
ces foudres toutes prêtes pour écraser l’œuvre maudite, quelques-unes viendraient jusqu’à lui, et comment pourrait-il les braver, l
parties de son économie, et surtout dans son dénouement ? Celui qu’on vient d’indiquer pouvait être bon, dans un temps ordina
retourna, bien étonné de l’empressement qu’on avait eu pour le faire venir et de celui qu’on avait eu pour le renvoyer. » Q
el, qu’il est foudroyé à la fin du drame ; mais Molière, qui en était venu à considérer l’athéisme comme quelque chose de mo
r des Innocents, et y décapite un squelette, qu’il prie, en riant, de venir reprendre sa tête le lendemain et de souper avec
i dit ; « Marchons au plus tôt, Compère, allons vite à table ;     Je viens avec toi souper, Comme tu m’as invité. » L’étudi
s exorcismes, et le charme cesse : Dieu exauça leur prière, Et quand vint le point du jour, Le mort s’éloigna tout court, E
el, mais seulement avec celle de se défendre, si celui qui l’a appelé vient l’y attaquer injustement. Et son action sera tout
hamp, de s’y promener, en attendant un homme, et de se défendre si on vient l’y attaquer ? Et ainsi il ne pèche en aucune man
déclaration », que d’autres suffrages avaient d’ailleurs appuyée. Ils viennent , en effet, disait-il, « et de M. le légat et delà
’avons dit, avait voulu être le parrain de son enfant ; or, une fille vient encore de naître de ce mariage calomnié, et c’est
ble à la fois. La cabale, excitée encore par les bontés que Louis XIV vient d’avoir pour Molière, et qui sont autant de démen
le sait, et nul n’y contredit. Cependant sa grimace est partout bien venue  ; On l’accueille, on lui rit, partout il s’insinu
ême contre Molière ? Il avait assez de fureur, pour que l’idée lui en vînt , et assez de puissance pour croire qu’il pourrait
tendre adresser, il se priva pendant longtemps du plaisir de le faire venir à la cour. Il se sentait embarrassé vis-à-vis de
t à bout d’efforts ; ces fêtes, où il avait tant payé de sa personne, venaient à peine de finir, qu’il se mit au lit et n’en sor
aient pas fort enrichie, on vit arriver un huissier du Parlement, qui venait , de la part de M. le président de Lamoignon, défe
ère, que ses bonnes grâces lui étaient plus que jamais acquises. D’où venait donc que l’interdit était maintenu et que le béné
joua le Malade imaginaire, de même qu’après l’École des femmes était venu le Mariage forcé, et Georges Dandin après Tartuff
écit de quelques spectateurs. On savait toujours qu’après la tragédie viendrait la farce, mais on ignorait quelle serait cette fa
quais, et les forcèrent tous deux de s’y mettre aussy, et puis ils me vinrent prendre avec Perrette, et, comme si, nous désiran
us quand l’occasion se présenteroit. Nous n’attendismes pas qu’ils en vinssent là, et, pour nous mettre à l’abry du malheur, nou
eût été dit qu’elle cesserait après la première année, Henri IV étant venu à l’Hôtel de Bourgogne, c’est une farce renouvel
t, les bouffons 1 ayant amusé, il voulut leur en tenir compte. Il lit venir les principaux de la Troupe de l’Hôtel de Bourgog
a Comédie des Comédiens, il ne le dément pas. Lorsque son Beau-Soleil vient nous dire : « Ils pensent que la farce est l’imag
et bonne vie dans son logis de la rue Pavée-Saint-Sauveur, et, quand venaient les beaux jours, dans la petite maison à colombie
e Bruscambille, ou bien assaisonnée au sel grivois des chansons qu’il venait dire pour terminer le spectacle ; soit encore que
eurent représenté de leur mieux le Nicomède de Corneille, notre homme vint sur le théâtre ; il « remercia Sa Majesté, en des
ste de son répertoire. Désespérant de pouvoir tenir contre ce nouveau venu , qui, larron complet, tuait son homme après l’avo
nié fut le Médecin malgré lui ; la scène de Gorgibus dans le sac, qui venait des tabarinades, passa dans les Fourberies de Sca
, J.-B. Rousseau possédait une copie du Médecin volant. Peut-être lui venait -elle de Baron, qu’il avait beaucoup connu, et qui
t de le mener, il vous mène. Molière eut son tour avec lui. Une heure vint où il en fut le maître. Au moment dont il s’agit,
outa, plus on applaudit. C’est à Lyon que cela se passait. Il y était venu en acteur nomade, en comédien de campagne, après
’il y donna une ébauche de son Malade imaginaire, car un des types en vint , tout baptisé : c’est celui de l’Apothicaire. Un
ce sujet à Luigi Groto ; et Molière, car c’est là que nous en voulons venir , Molière se dit, à son tour, qu’il avait tous les
e son temps. Molière ne la devait qu’aux habitudes parisiennes, quand venait l’époque des libertés du carnaval. …...Je suis a
pleine comédie italienne. Le nom même, fait de maschera, masque, lui venait d’Italie. Pour son nouveau type, il ne chercha pa
les bien jouer, avec leur véritable allure, leur mouvement vrai. Ils viennent d’Italie, ne l’oubliez pas : jouez-les donc à l’i
ine, pour satisfaire, tout ensemble, le surintendant qui l’avait fait venir à Vaux et le public qui le redemandait à Paris. C
s’entendre avec lui au sujet de la fête qu’il méditait, l’avait fait venir à son château, et l’y avait retenu cinq jours, sa
son répertoire, et avoir promis d’y ajouter une pièce nouvelle, qu’il viendrait jouer toute fraîche, le mois suivant. Il n’y manq
omprendre parmi les Fâcheux celui qui avait demandé la pièce, rien ne vint faire croire que Molière en voulait au surintenda
ation de Fouquet, par l’ordre de ce jeune roi, que la mort de Mazarin venait à peine de mettre hors de page, on trouve, à ces
le plus noble possible. Or, noblesse est ennui dans le comique. De là vient que les comédies de Boisrobert, par exemple, avec
udir tout ce qu’il tentait, tout ce qu’il créait. Quand bientôt après vint L’École des Femmes, sa première grande bataille,
anteau dans la boue, Quand auprès de sa porte, accablé de chagrin, Il vient interroger Georgette avec Alain… C’est fort pla
ns les boues ?… ORIANE. L’auteur devoit, avant cette scène… les faire venir avec chacun un ballai pour nettoyer la rue, puisq
citer Aristote et Horace. » Malheureusement, quoiqu’il eût dit : Il viendra  ! ce temps n’est pas venu, et nous avons ainsi pe
Malheureusement, quoiqu’il eût dit : Il viendra ! ce temps n’est pas venu , et nous avons ainsi perdu le Code dramatique le
e, où il dirait bel et bien leur fait à ces braillards. L’idée, ainsi venue , ne tarda pas à grandir, à prendre corps, puis à
e dut passer la petite scène de lecture et d’échange d’idées, dont il vient d’être parlé ; cette maison bien modeste, mais bi
temps ; peut-être même l’avait-il connue en Poitou, — d’où elle était venue assez tard, — lorsqu’il y était allé, en faisant
mise pour Clitandre, il l’était encore bien moins pour Alceste. D’où vient donc qu’il le porte, et tout chamarré de rubans,
dévots, qu’il avait fait taire jusqu’alors. D’un autre coté, la paix venait d’être signée, pour un temps du moins, avec le pa
plus bruyante qu’à l’ordinaire, quelqu’un lui ayant demandé d’où lui venait ce surcroît d’admiration : « Ah ! mon ami, dit-il
jouer ainsi. O routine ! ô routine, rouille du progrès ! Les nouveaux venus devraient, au moins, faire ce que les anciens déd
ne si courte joie. A l’époque de L’Amphitryon, cette peine était déjà venue et l’avait brisé. Le corps souffrant, l’âme plus
ain pour qu’elle fût complète. L’à-propos du nouvel amour du roi sera venu l’y engager, et les deux mois qui s’écoulèrent, e
allut une impérieuse invitation de Sa Majesté, pour qu’il consentît à venir égayer de ses comédies le carnaval de Versailles,
ir au maître combien il lui en coûtait de sortir de ses chagrins pour venir l’amuser. Écoutez un peu dès la seconde scène le
da Molière, et qui le rengagea, comme il va nous le dire lui-même. Il vient avec son Amphitryon, mais, pour bien faire voir q
mais de faire rire aux larmes, quand, à l’Hôtel de Bourgogne, Jodelet venait à s’en mêler, avec ses « bonnes rencontres », — c
tant de réminiscences de ce répertoire lui jaillissent au cerveau, et viennent d’elles-mêmes sous sa plume, c’est que, pendant l
au plus vite, de bâcler, une grande pièce. C’est l’Avare. Avant d’en venir à cette extrémité si douloureuse pour lui, qui n’
me, dont le goût, il est vrai, en valait bien un autre ; Boileau, qui vint plusieurs jours de suite le soutenir de sa présen
r, frère du Roi, et Madame, qui voulaient grand bien à Molière, étant venus voir la pièce, il dit : Ces jours-ci, Monsieur et
te qu’on donna même au chef-d’œuvre de Lesage, à Turcaret. D’où cela venait -il ? De ce que la prose n’avait longtemps servi q
gon ne jetterait pas de si grands cris, si on lui disait qu’on a fait venir une corbeille de mandarines. C’est ainsi que s’ap
l’à-propos ou des personnalités, il ne manquait pas d’indiscrets, qui venaient lui conter des histoires, et l’approvisionnaient
ery m’avoua qu’il avait peine à croire ce qu’il avait vu, et ce qu’il venait d’entendre. Il m’a dit quelquefois, depuis, qu’ét
Boileau ajoutait un détail : « Quand le cocher était dehors, et qu’il venait un plaideur, c’est lui qu’on chargeait de panser
remier, et ne nous en plaignons pas : le Bourgeois gentilhomme en est venu . On avait logé ces nouveaux arrivés de Turquie, c
qui ne se défiaient pas, et posaient en plein naturel pour la farce à venir . Elle ne tarda pas à germer, à grandir dans l’esp
tendre encore, lorsqu’une curieuse aventure de l’ambassadeur lui-même vint ajouter à la comédie ce qu’il fallait de romanesq
ucher lui-même dans ses sentiments de gentilhomme, et qui sait… de là venait peut-être son hésitation à applaudir là terrible
sa paresse, pour terminer ce livre, dont la longueur l’effrayait ? Où vint -il le lire, fragment par fragment, et prit-il, ch
i avaient semblé fort propres pour être contées agréablement. » Il ne venait pas leur demander s’il continuerait, mais comment
beur, en ce qu’il a de matériel, et qui tient du prodige, quand on en vient à l’appréciation de son mérite. Corneille n’a jam
t pas, et qui font insulte aux presses qui les impriment, un libraire venait , comme celui de Molière, dire naïvement : « Ceci
e joie du pauvre vieux Corneille. Le bruit que fit ce brillant réveil vint l’égayer un peu, dans l’oubli tout attristé de mi
nsi bien plus naturel. Une montre, lorsqu’alors on en avait une, vous venait toujours d’un grand-père ou d’un grand-oncle. Dès
 si pièce il y a, — l’historique complet des douze fragments. Les uns viennent d’une découverte faite, il y a neuf ans, à Avigno
embre 1666148, et qui ne nous est pas parvenue tout entière. Ensuite, viennent plusieurs scènes de, Don Juan, choisies surtout p
Monsieur, je vous suis bien obligé, et aussi, en récompense, je vous viens avertir de quelque chose qui vous touche. LE JUGE
est celui-ci de la première scène d’Orgon :    ■ Jusque-là qu’il se vint , l’autre jour, accuser D’avoir pris une puce en f
ce qu’on lit dans L’Apologie pour Hérodote 158 et vous saurez d’où il vient  : « A propos de bêtes, dit Henry Estienne, qui se
ce à première vue que Tartuffe ? Un cuistre, Un gueux, qui, quand il vint , n’avait pas de souliers, Et dont l’habit entier
digne ; c’est un cuistre engraissé, voilà tout. D’autres appétits lui viennent , le premier étant repu. La vanité de race, si pro
ler en ce temps-là, se montre en lui la première. Comme on n’est bien venu que si l’on se dit homme de bonne maison, il se p
avrant et plus philosophique ? Dans cette comédie, complétée comme on vient si heureusement de le faire, se cache, en de peti
ité ; mais, avec le temps, j’en suis sûr, cet art surabondant, qui ne vient que d’un excès de zèle, se fondra dans le naturel
our ainsi dire ; leur ridicule n’est pas naturel, mais acquis ; il ne vient pas d’un défaut , mais, au contraire, d’un excès
mence à s’y former. L’ingénuité du bon temps, la bonne, la vraie, lui vient peu à peu. Ses progrès nous ont surpris dans le r
e, à première vue, que Tartuffe ? Un cuistre, Un gueux qui, quand il vint , n’avait pas de souliers, Et dont l’habit entier
digne ; c’est un cuistre engraissé, voilà tout. D’autres appétits lui viennent , le premier étant repu. La vanité de race, si pro
ler en ce temps-là, se montre en lui la première. Comme on n’est bien venu que si l’on se dit homme de bonne maison, il se p
finale, que Mme Campan ne nomme même pas « le vieux médecin » de qui venait l’anecdote. Écoutez-la elle-même maintenant, et j
utrefois partie de la belle collection de M gr le cardinal de Lugner, vient d’être donné au foyer de la Comédie Française. Il
boni me, et, par conséquent, deux pièces. Avant celle d’Arthaud, qui viendrait le second soir, elle en voulait une autre. L’abbé
belles, par l’idée généreuse que, l’avant-veille de la solennité, il vint soumettre à ses camarades, et dont ils se montrèr
ortalité, qui l’efface et la rend légère. Par cette inadvertance, qui vient d’une trop grande préoccupation de la date funèbr
fforts et de sacrifices qu’il a dû dépenser pour arriver où il en est venu , certes, il a bien, contre les malveillants et le
aire son devoir envers Molière, il l’a fait. On ne lui demandait qu’à venir  : il est venu. Ainsi on ne pourra donc pas dire q
envers Molière, il l’a fait. On ne lui demandait qu’à venir : il est venu . Ainsi on ne pourra donc pas dire qu’une solennit
de Saint-Pétersbourg, aujourd’hui directeur du théâtre Cluny, qui est venu tenir, avec un entrain de bonhomie merveilleux, l
du bon temps, avec la « patine » de son meilleur métal, qui nous est venu dégoiser à neuf les plus alertes rôles de l’emplo
il s’habille, des nuances assorties. La couleur, du reste, quoiqu’il vienne chez Célimène un jour où elle reçoit, est celle d
e Vincennes faire au Parlement la belle algarade que l’on connaît, il vint , le fouet à la main, etc. — Saint-Simon ne manque
ujet, mais le fait ne doit pas être exact. Racine, en effet, quand il vint à Paris, n’avait plus qu’à terminer sa pièce. Voi
Robert Poquelin, son fils, et Jean-Baptiste Poquelin, son frère, qui viendra tout à l’heure, formaient une association de comm
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
de drap & l’emporte, en promettant de la payer lorsque Guillaume viendra souper. Guillaume part en effet pour manger l’oie
tent de sa journée, se prépare à se retirer, quand son berger Agnelet vient le prier d’être satisfait des coups qu’il lui a d
. Patelin lui dit que son époux est malade depuis long-temps. Patelin vient lui-même confirmer le mensonge par mille extravag
donne audience, Agnelet y paroît avec la tête enveloppée : Guillaume vient lui-même plaider sa cause ; Patelin est surpris d
au vôtre trois cents écus ; &, comme je suis homme d’honneur, je viens vous payer. M. Guillaume. Me payer ! Attendez, Mo
re qualité d’un honnête homme est de bien payer ses dettes ; & je viens savoir quand vous serez de commodité de recevoir
ommande Pamphila au dernier. Elle rentre, en ordonnant que si Chrémès vient on l’avertisse. Chrémès paroît en effet ; on l’in
s tendre enfance. Il l’exhorte à la défendre contre le Capitaine, qui vient avec plusieurs poltrons comme lui assiéger dans l
isement à l’unir avec Zaïde, de l’aveu même de son pere. Le Capitaine vient pour recommander à la Comtesse de prendre garde à
lier reste avec Zaïde, il va lui parler : son pere & le Capitaine viennent le troubler, il prend la fuite. Frontin se joue d
order Zaïde à son fils : celui-ci ne veut pas la donner à un muet. On vient dire au Baron qu’un homme le demande dans la cour
llons, à toi. (Simon tâche de l’imiter.) Eh ! pas mal, pas mal : cela viendra avec un peu d’exercice. En voilà assez pour le co
s larcins ; mais elle est trop longue. La scene dans laquelle Frontin vient sous la robe d’un Médecin persuader au Baron qu’i
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
lyriques, aux opéras dont la mode prévalait en Italie. En 1645, il en vint une très nombreuse et très remarquable par le tal
cessaire. » Les principaux comédiens faisant partie de la troupe qui vint à Paris en 1645, étaient Tiberio Fiurelli jouant
ccia.   Tiberio Fiurelli, qui s’incarna dans ce caractère, était déjà venu en France en 1639 et en 1640 ; il lui arriva à ce
aient dans l’appartement. Depuis ce jour, chaque fois que Scaramouche venait à la cour, il avait ordre de se rendre auprès du
enait à la cour, il avait ordre de se rendre auprès du dauphin ; il y venait en habit de Scaramouche sur lequel il mettait un
r un fauteuil, et joue en attendant que son maître arrive. Pasquariel vient tout doucement derrière lui, et par dessus ses ép
rices spirituelles et lettrées que nous envoyait l’Italie. Elle était venue à Paris en 1639 et 1640, comme nous l’avons vu da
Les principaux acteurs de cette troupe étaient les mêmes qui étaient venus précédemment : Scaramouche, Trivelin, Aurelia, Ho
ame. — Mais ne m’aviez-vous pas dit, continua Monsieur, que le roi ne viendrait pas à Paris sans prendre des mesures avec moi ? —
, si elle était de mon invention : ce fut Madame elle-même à qui elle vint à l’esprit, aussitôt que Monsieur fut sorti du ca
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
engage, Je me suis doucement assis sur ce nuage,   Pour vous attendre venir . La Nuit. Vous vous moquez, Mercure, & vous n
ire Jupiter ; & je ne comprends pas Tous les déguisements qui lui viennent en tête. Mercure. Il veut goûter par-là toutes so
and honneur aux pasteurs d’aujourd’hui, Que le Prince autrefois étoit venu chez lui, Et que, durant ce temps, il avoit l’ava
aie mal votre franchise. Maître Jacques. Morbleu, Monsieur le nouveau venu , qui faites l’homme d’importance, ce n’est pas vo
faire : riez de vos coups de bâton quand on vous en donnera, & ne venez point rire des miens. Valere. Ah ! Monsieur Maîtr
de mes amis ! M. Dimanche. Monsieur, je suis votre serviteur. J’étois venu ... Don Juan. Allons vîte, un siege pour Monsieur
ez-vous là, vous dis-je. M. Dimanche. Non, Monsieur, je suis bien. Je viens pour... Don Juan. Non, je ne vous écoute point, s
bien ! M. Dimanche. Oui, Monsieur, pour vous rendre service. Je suis venu ... Don Juan. Vous avez un fonds de santé admirabl
voir ! C’est du plus loin, parbleu, qu’il me souvienne. Mad. Adam. Je viens pourtant ici souvent faire ma cour ; Mais vous jo
t.) Vous, Monsieur Galonier, quel sujet vous amene ? M. Galonier. Je viens vous demander... Hector, à Monsieur Galonier. Je
 Galonier. Je viens vous demander... Hector, à Monsieur Galonier. Je viens vous demander...Vous prenez trop de peine. M. Gal
le rompre, & y réussit par le secours d’une fausse nouvelle qu’il vient apporter : il annonce que l’oncle de Léandre est
38 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
peuple de statues sorties tout à coup des murs de son Hôtel de Ville vient aujourd’hui même témoigner de la reconnaissance e
rs de faire aucun service solennel en faveur de celui à qui la France vient d’élever une statue. Tel fut le sort de Molière.
es de Molière, mais sans reconnaissance pour son génie. L’idée ne lui venait pas que le pays pût devoir quelque chose à ce far
e et puissante se portât en avant de la multitude. L’impulsion devait venir d’en haut comme la lumière, et c’est de là qu’ell
lsion devait venir d’en haut comme la lumière, et c’est de là qu’elle vint en effet. L’Académie française prit l’initiative.
t en effet. L’Académie française prit l’initiative. Les temps étaient venus , et en 1769, dans un concours public et solennel
après une étude consciencieuse de la vie et des ouvrages de Molière, vint dire à la France : cet homme qu’on abreuva de mép
par l’Académie française au meilleur poème sur le monument dont nous venons d’esquisser l’histoire. Cette muse charmante, il
e sa voix sont brisés par le râle, Un dernier sentiment sur son front vient errer : Il écoute, il sourit !… Il venait d’expir
nier sentiment sur son front vient errer : Il écoute, il sourit !… Il venait d’expirer, Lorsqu’au pied de sa couche une femme
ent d’autres ont vu ce qu’il croit entrevoir. Alors à quatorze ans il vient demander place Sur les bancs du collège ; il éton
et dont il est sorti, Insensé, contre lui le peuple prend parti ; Il vient , du fanatisme aveugle auxiliaire, Frapper de ses
n monument Ait convié la France à son couronnement ! Mais cette heure viendra  ; vieille et fidèle amie, Revendiquant sa gloire,
Ce théâtre où sa gloire en naissant prit l’essor ; Là, chaque âge est venu , de ce rare génie, Applaudir le bon sens, l’audac
n marche il porte la lumière ; Sentinelle avancée ! il voit les temps venir , Et toujours au génie appartient l’avenir ! » MA
oumettre ? Quand vos fonctions vous le permettent, M. le Préfet, vous venez assister à nos représentations, vous applaudisses
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
s me renvoyez toujours à lui, pardonnez si, vous sachant ensemble, je viens vous importuner jusques dans cette maison. Le Mar
ontre le pere, qui, le voyant se troubler, a la bonté de croire qu’il vient lui parler pour une certaine fille qu’on nomme la
ouse, appelle son pere. Le Chevalier la fléchit ; & quand le pere vient , elle lui demande la clef de la cave pour tirer d
e au bal. Elle fait cette confidence à Nanette sa cousine. Le Marquis vient lui demander, de la part de ce Prince, une entrev
sa protection. Le Procureur voyant le Chevalier chez lui, croit qu’il vient pour le procès de la Comtesse, lui demande encore
fler l’honneur des deux filles. Il voit Catho ; il lui persuade qu’il vient pour elle seule, & qu’elle doit se rendre à s
les. L’action se passe dans un sallon qui n’est pas éclairé ; Manon y vient pour se jetter dans les bras du Prince, Catho dan
us ses secrets, jusqu’à ceux du lit nuptial. Arnaud du Tilh en abusa, vint joindre Bertrande de Rols, à qui il persuada qu’i
réparer sa perte. Ils eurent ensemble deux enfants. Le véritable mari vint enfin troubler la fête, & le faux fut pendu p
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
ille de les flatter toutes l’une après l’autre : il sort. Les Tuteurs viennent proposer trois partis à leur pupille : l’un veut
t ensuite. Damis lui fait sa cour, en lui montrant une lettre qui lui vient , dit-il, du Mogol, & qui lui est adressée par
ndu un autre faux voyageur qui prétendoit à la main de Julie. Géronte vient sur la scene remercier Damis de l’avoir débarrass
lui. Le Barbier se doute qu’Almanzor est amoureux de Zulime. Il voit venir le Cadi : il tremble pour les amants. Le Barbier
ître. Almanzor se montre au Cadi, & lui avoue son amour. Zulime vient se jetter aux pieds de son pere, pour le prier de
prouve sa philosophie en se renfermant dans la vie animale. Carondas vient & se trouble en reconnoissant Crispin. Celui-
mon petit Monsieur...Je suis de bonne foi. Dortidius. Je pourrois en venir à des vérités dures. Valere. Toujours, quand on a
n venir à des vérités dures. Valere. Toujours, quand on a tort, on en vient aux injures. Dortidius. Vous me poussez à bout. V
nous divisons. Il faut bien se passer certaines bagatelles. Tenez, on vient à nous : oubliez vos querelles. On a vu, dans le
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
es bras, il assiste à ses obseques ; & le lendemain, quand on lui vient dire qu’on a servi, il demande si sa femme est pr
t de voir répandre sur son linge & sur ses habits le potage qu’il vient d’avaler. Il oublie de boire pendant tout le dîne
ès à cette heure. Le valet arrive, à qui il demande fiérement d’où il vient  : il lui répond qu’il vient de l’endroit où il l’
Sang, & votre Altesse à un Jésuite. Il entend la messe, le Prêtre vient à éternuer, il lui dit, Dieu vous assiste. Il se
me plaisir. Tranion. Par le Temple de Pollux ! le messager qui seroit venu nous apporter la nouvelle de ta mort, vieux pourr
t mieux reçu, car on la souhaitoit aussi ardemment qu’on craignoit ta venue . Theuropide. Mais, qu’est-ce que cela veut dire ?
qui s’est approché si près de notre maison ? Theuropide. Personne ne vient  : mais du moins, ou j’aurois perdu toute connoiss
is soixante ans, s’est séparée de son corps, ne devoit-elle pas, pour venir voir votre fils, prendre le temps qu’il seroit pl
emande cette somme à Merlin en présence de Géronte : il lui dit qu’il vient d’obtenir sentence par corps, & qu’il fera co
oir l’acquisition de mon fils. Frappe à la porte, Tranion, & fais venir quelques voisins de là-dedans. Tranion. Autre cou
d’imposture : il m’est impossible de me sauver. Theuropide. Fais donc venir quelqu’un, & prie qu’on me fasse voir la mais
s donc aucune mention de l’achat, de peur qu’il ne s’imagine que vous venez ici pour insulter à son malheur, & pour vous
se une robe magnifique, va la porter à sa nymphe, & lui promet de venir dîner avec elle. Le cuisinier de la courtisanne v
dans leurs filets. Il l’exhorte à fuir le piege, quand la courtisanne vient elle-même prier Menechme Sosicle d’entrer. Il la
t de ses malheurs à son pere : le bonhomme tâche de l’appaiser, & vient avec elle pour entendre les raisons de son mari.
avec son véritable patron, comme s’il étoit libre ; il soutient qu’il vient d’être affranchi par lui. Tout est dans le désord
Quelle différence de l’intrigue produite par cette seule robe qui va, vient , circule, passe de main en main pendant toute la
ere hérite de soixante mille écus qu’un oncle lui laisse, & qu’il vient à Paris pour toucher cette somme déposée chez un
rsonne ne lui répond ? Un Gascon, à qui le Chevalier doit cent louis, vient les demander à Menechme l’épée à la main ; celui-
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
ndez-vous à Desronais pour le jeudi prochain : il triomphe. Desronais vient se plaindre à M. Dupuis, en présence de Mariane,
upuis : il prie Mariane de rester dans la galerie prochaine, & de venir le seconder quand il en sera temps : il sort pour
le persécute encore, il dira nettement sa façon de penser. Desronais vient en effet demander un éclaircissement à Dupuis. Ce
spérance sure & certaine... & de quoi ? d’un refus. Une place vient à vaquer... elle étoit déja promise. Une seconde 
ourtisans égarés reviennent sur le théâtre. Le premier Courtisan. Ne venez -vous pas d’entendre quelqu’un ? Ma foi, je commen
ntre vous a volés ? Le quatrieme Courtisan. Fort bien, Messieurs : ne venez -vous pas de nous demander nos bourses ? Le second
e livre à la joie avec ses hôtes, & demande une chanson : on fait venir un valet nommé Joseph qui a une voix admirable. J
it que tout leur but est de remplir leur coffre. Le sien est de faire venir la farine dans son moulin. VI. Il mange quand il
. Richard. Cette action noble & généreuse répare tous tes torts : viens dans mes bras, ma chere Peggy, & laisse-moi r
e gentille avec laquelle Cateau lui donne son bouquet, lorsqu’il voit venir Agathe, une perfide, dit-il, qui a trahi Richard,
peignent l’amour de ses sujets : il répand des larmes de joie. Agathe vient raconter chez Michaud la violence que lui a faite
veut le marier pour l’en punir. Il le renvoie en lui disant qu’il lui vient une idée excellente : il projette d’avoir Madame
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
e, & ne laisse là-dessus rien à desirer au public. Acte I. Sosie vient du port pour annoncer l’arrivée d’Amphitrion son
ouver la vivacité de son amour. D’un autre côté le Général, étonné de venir trop tôt au gré de son épouse, éclate contre son
er entre les deux Amphitrion. Acte V. Bromie, servante d’Amphitrion, vient annoncer que Madame est accouchée de deux garçons
de faussetés. Sosie. Tu n’y penses pas : l’habit avec lequel je suis venu est cousu de fil ; mais pour moi je ne sais ce qu
oudre des tromperies. Mercure. Tu mens grossiérement, car tu n’es pas venu avec ton habit, mais avec tes pieds. Sosie. La re
jettent dans la piece. Scene IV. Jupiter annonce tout uniment qu’il vient pour goûter le plaisir d’un racommodement & s
cene est encore dans Plaute. Jupiter, chez l’un & l’autre Auteur, vient imposer silence au mari qui fait tapage devant sa
Scene VII. Au moment où Sosie veut aller manger comme quatre, Mercure vient l’en empêcher, & le rosse. Sosie a beau le pr
es avoir évités. Dans la piece latine, Bromie, servante d’Amphitrion, vient dire au spectateur, dès le commencement du cinqui
n lui racontant l’histoire du gros garçon qui a étouffé deux serpents venus par les gouttieres. Elle lui répete, crainte qu’i
at le glorieux récit. Amphitrion. Ensuite ? Sosie. Ensuite ?On m’est venu troubler & mettre en peine. Amphitrion. Et qu
té pure ; Ce moi, plutôt que moi, s’est au logis trouvé ;  Et j’étois venu , je vous jure,  Avant que je fusse arrivé. Boil
i promis. Mais dis, en bonne conscience, Au mystere nouveau que tu me viens conter,  Est-il quelque ombre d’apparence ? Sosie
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
faire. D’un travail sérieux veux-je me délasser, Les Muses aussi-tôt viennent me caresser. Je ne contracte point, grace à leur
e s’emporte contre Damis qui ose le quereller. Damis annonce qu’il en viendra à quelque éclat avec lui, parcequ’il ne peut souf
n de voir un inconnu, un gueux, qui n’avoit pas de souliers lorsqu’il vint dans la maison, s’y impatroniser jusqu’au point d
premier acte. Elmire, à Cléante. Vous êtes bienheureux de n’être pas venu Au discours qu’à la porte elle nous a tenu. Mais
n mari : comme il ne m’a point vue, Je veux aller là-haut attendre sa venue . Cléante. Moi, je l’attends ici, pour moins d’amu
t aussi exact dans le Glorieux. ACTE I. Scene I. Pasquin. Lisette ne vient point ! Je crois que la fripponne A voulu se moqu
ne sera pas long-temps question de lui. Scene V. Le timide Philinte vient ennuyer Isabelle. Elle feint d’avoir la migraine,
c ma discipline, Et priez que toujours le Ciel vous illumine. Si l’on vient pour me voir, je vais, aux prisonniers, Des aumôn
45 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
par les applaudissements qu’il reçut de ceux qu’il avait priés de les venir voir. Après le succès de ces deux Pièces, son Thé
faire voir y trouvaient amplement de quoi se contenter. Ainsi l’on y venait par coutume, sans dessein d’écouter la Comédie et
facétieuses du seigneur Straparole, dans uneHhistoire duquel un Tival vient tous les jours faire confidence à son Ami, sans s
oisi, entre tous les sujets que Straparole lui fournissait, celui qui venait le mieux au temps, pour s’être servi à propos des
otre portrait n’ont fait que relever l’éclat de vos couleurs. Et s’il vient à savoir tout ce que vous avez dit à son avantage
t ce qui fera réussir sa Pièce. Il voudrait que la moitié de Paris en vînt dire du mal, ce serait un signe qu’elle ne serait
qu’elle ne serait pas tout à fait méchante, et que l’autre moitié en viendrait ensuite dire du bien. Quand on veut fronder une C
l’on en parle beaucoup, les divers discours que l’on en tient y font venir du monde, et ceux qui vont rarement à la Comédie
46
es vers lui sont naturels », est auteur d’une comédie sur laquelle il vient consulter un certain M. Oronte : M. ORONTE. Voul
pour moi de ce qu’il y a eu un Molière ; et plût au Ciel qu’il ne fût venu qu’après moi. ORONTE. Vous avez tort de n’être pa
qu’il ne fût venu qu’après moi. ORONTE. Vous avez tort de n’être pas venu le premier. LE POÈTE. Assurément, je me serais em
re de la ville d’Albi 3, dont le chapitre intitulé : « Molière est-il venu à Albi ? » occupe douze pages à peine (205 à 216)
Languedoc : « La troupe des comédiens de Mgr le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze, en cette ville, av
ris en 1646, a représenté à Bordeaux La Thébaïde de Molière, puis est venu à Toulouse, où le jeune Poquelin a connu le vieux
s Rolland, et nous dirons, sans point d’interrogation : « Molière est venu à Albi en 1647. » Y revint-il dix ans plus tard ?
omique. Nous faisons appel à nos confrères du Midi, et peut-être nous viendra-t -il de Castres ou de Carcassonne quelque pièce pro
gens ! Que Cléante se trouvait chez Elmire, lorsque Mme Pernelle est venue rendre une visite à sa bru ou qu’il est monté lui
ls se tirent à l’écart et s’assoient du côté de la fenêtre. On va, on vient , on change de position à chaque instant. Elmire e
t plus diligente que personne à remplir son devoir. Damis et Marianne viennent ensuite, parce qu’ils sont les petits-fils de Mme
nt chercheur, a donné de cette pièce un commentaire intéressant. Nous venons signaler à notre tour ce même acte et le publier
ente. Dorine ne ressemble donc ni à Martine ni à Nicole ; son nom ne vient pas du même calendrier que les leurs, et c’est se
le rideau se lève pour le second acte, Marianne sort de sa chambre et vient chercher quelque chose sur la table de droite. Or
e raison à l’entrée de Dorine et ne pas sortir de la tradition. Orgon vient secrètement à la chambre de sa fille ; Dorine, qu
il n’en avait pas fait son invention et son chef-d’œuvre. Elmire, qui vient trouver Tartuffe à la salle basse, ne lui propose
liques comme seigneur, mais bien en qualité de marchand. Ce qui étant venu à la connaissance de l’acquéreur, il fit faire de
er leurs intentions dans leurs prières. « Le seigneur de Franconville vint supplier le Prélat de réduire cet obstiné à la ra
Pinel, Madelaine Malingre et Catherine Bourgeois, dont le fac-similé vient d’être publié par M. G. Desjardins dans le magnif
r le bâton. » C’est à peu près tout, si je ne me trompe. Valère, qui vient chercher Orgon pour le conduire en lieu sûr, ne p
on de l’ancien catéchisme poissard. Quelle idée a eue Mme Thierret de venir jouer Molière au quartier latin en quittant le Pa
tous deux, l’un pesant, l’autre agile ;           « Le Fruit tombe et vient se planter           « Dans la bouche du malhabil
r de scepticisme parce que j’ai intitulé mon travail : Molière est-il venu à Albi ? Croyez, Monsieur, que j’ai été sensible
ttendu. Lisette contrefaisant une Languedocienne, Nérine une Picarde, viennent successivement rappeler à Pourceaugnac, l’une qu’
e de Scarron (1656) ? Stéphanie dame portugaise, espèce d’intrigante, vient accompagnée de Louise et d’Olivarès (suivante et
tait la rue Saint-Honoré sur la paroisse Saint-Eustache. C’est là que vint au monde, un peu moins de neuf mois plus tard15,
retrouver également celles du Nº 31 de la rue du Pont-Neuf. La maison venait d’être acquise en 1877 par un Sr Delabie, boucher
en ce lieu vous devez vous tenir, Assuré que dans peu vous l’y verrez venir . Ici encore, on en conviendra, l’analogie est fr
645, Molière demeurait au coin de la rue des Jardins. À quelle époque vint -il s’y fixer ? Vers le 20 décembre 1644. la troup
omme on sait, au faubourg Saint-Germain, près la porte de Nesle, pour venir s’établir au jeu de paume de la Croix-Noire, rue
mité de son théâtre. On peut donc répondre avec certitude que Molière vint demeurer rue des Jardins en décembre 1644 ou, au
lle du jeu de paume occupait tout le côté Est du marché neuf que l’on vient d’inaugurer, ainsi que l’a déjà prouvé M. Collard
t ce qu’il est impossible de dire, jusqu’à ce qu’un document inespéré vienne jeter un jour nouveau sur ce séjour de Molière da
ison de la rue des Jardins. Moins de cent ans après, en 1645, Molière venait y demeurer. Étrange coïncidence ! La même rue qui
ssée, que par le glorieux ouvrage de la jonction des mers, avait fait venir Vario de Florence, pour orner de plusieurs belles
les deux ou trois années qu’il y avait travaillé. Mon Florentin était venu à Paris, et il n’y avait pas été plutôt établi, q
doit une partie des peintures décoratives du château de Windsor54. Il vint en France à une date postérieure à 1661 et il pei
s il lia commerce d’amitié ; de sorte qu’en fraternisant avec eux, il vint à prévariquer dans sa foi et à professer leur rel
saisi d’une suffocation, et quoique la compagnie se fût empressée de venir à son secours avec une barque, tout fut vain, on
emier plan, un jeune homme, qui pourrait bien être l’auteur lui-même, vient à la rencontre d’une dame qui s’avance les yeux b
125. 27. Par une particularité aussi curieuse, en mai 1656, Molière vint loger à Narbonne à l’auberge des Trois Nourrices,
it la maison aujourd’hui numérotée 36, à deux pas de celle où Molière vint mourir onze ans plus tard. M. Campardon s’y est t
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
et toujours vaine ; quelquefois sage et toujours suffisante ; et là, viennent à ses pieds les plus illustres de cette cour pour
de l’appartement. Le chevet du lit s’appuyait au mur du fond, le pied venait en avant, et l’on avait accès de trois côtés. Cet
au lit à l’heure où sa société habituelle lui rendait visite. Chacun venait se ranger dans son alcôve, dont la ruelle était o
g tout particulier. Elles sont, dit-il, une secte nouvelle ». Somaise vient encore à l’appui de ces dates. Il dit au mot Anti
procurer la comédie des Précieuses de de Pure. Cependant, avant d’en venir à l’année 1659, où Les Précieuses ridicules de Mo
e la barbarie. Les questions sur la langue sont innombrables ; elles viennent à tout propos. Je ne sais qui de Somaise ou de de
our peu que Claristène (monsieur Leclerc) leur voulût aider, elles en viendraient bientôt à bout. Il était trop civil pour ne pas r
de la diphtongue oi, qu’on remplace par l’é ouvert. La diphtongue oi venait probablement des Celtes, comme le gaulois, et ell
plus de décence et de réserve ; mais le fond des mœurs était le même. Venons à la comédie de Molière. Il importe beaucoup aux
igneurs du meilleur ton, de l’esprit le plus distingué. Certes, il ne viendra dans l’esprit de personne que cela regarde la mai
le ne faisait plus autorité ni bruit dans le monde, quand Molière est venu à Paris ; mais il avait entendu parler d’elle, co
ses traditions et à ses habitudes. Il eut donc l’intention de laisser venir sous ses pinceaux toutes ses réminiscences et de
bien assurée sans doute de rire un moment à leurs dépens, et qu’il ne viendrait dans l’idée de personne de rire aux siens ; et en
ée, elle publia sous son nom le roman de Clélie, en 1656, 1658, 1660. Vint ensuite Almahide ou L’Esclave reine, en 1660 ; et
ités ne rachetaient pas le ridicule ; après le besoin de parler était venu le besoin de rire. On pouvait aussi se croire eu
iselle s’y fit porter dans la chaise de la reine : « Il (le cardinal) vint au-devant de moi, dit-elle ; puis nous nous mîmes
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
& mon bien pour moi. Il est dans cette résolution, quand Lisette vient lui annoncer que sa fille s’est trouvée mal. Sgan
ée. Il dit tout bas au pere qu’il va flatter sa manie, en feignant de venir dans la maison pour l’épouser. Le pere se prête à
n, indigné contre les quatre premiers, qui ont fini par se quereller, vient leur reprocher de ruiner leur art par leurs conte
leur personnage ? Granger le jeune. Toutes les épées de votre beauté vinrent en gros assiéger ma raison ; mais il ne me fut pa
solution que j’avois prise de lui désobéir, car je l’en avois chargé. Viens çà, Paquier : as-tu dit à mon pere que j’étois ré
ent pour notre mariage. Granger le jeune. Allons-y donc. Monsieur, je viens vous conjurer d’avoir pitié de moi, &... Gene
e doit pas en effet s’intéresser aux grandes nouvelles. Un domestique vient , de la part du Marquis Asdrabale, demander un Méd
ettre la bouteille d’eau sur son mémoire. Lélio, amoureux de Rosaura, vient prier le Docteur Onesti d’entretenir de lui sa be
i l’a ordonné : alors elle fait tout ce qu’on veut en riant. Béatrice vient visiter son amie. Elle la voit rire toutes les fo
tion ; la scene où les Médecins, l’Apothicaire, Lélio, le Chirurgien, viennent offrir des ordonnances, des vésicatoires, des sai
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
espan est à Bourbon, où M. de La Vallière a fait donné ordre qu’on la vint haranguer de toutes les villes de son gouvernemen
ance qu’elle avait en sa bonté, et mit à tout cela un air qui ne peut venir que de Dieu. Ses paroles m’ont paru toutes choisi
ut bien aise d’aller à Versailles pour le visiter avant que la cour y vienne . Ce sera dans peu de jours, pourvu qu’il n’y ait
un quart d’heure avant Quanto ; et comme il causait en famille, on le vint avertir de l’arrivée. Il courut avec un grand emp
nconvénients de la surprise. Sur ce principe il fut conclu que le roi viendrait chez madame de Montespan ; mais pour ne pas donne
ue le roi ne verrait madame de Montespan qu’en leur compagnie. Le roi vint donc chez madame de Montespan, comme il avait été
s retours sont pour le monde. Voilà ma grande raison ; celle de l’âge vient ensuite. Madame de Richelieu est présentement ave
50 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
les formes vraies qu’elle comportait. On est donc, à notre avis, mal venu d’excuser ou de plaindre l’architecte du monument
qui ont fait, exécuté 1e monument. Lorsque le voile qui cache l’œuvre vient à tomber, les applaudissements qui éclatent d’ord
n reste quelque temps à contempler l’œuvre, la réflexion s’éveille et vient demander compte des formes employées ; rechercher
relative. D’ailleurs si, comme il en est question, la ville de Paris vient à acheter plus tard la maison qui est derrière l’
oiles sous lesquels se cachent les vices et les ridicules, puis était venu dire sur la scène avec toute la hardiesse du géni
causée par sa persistance à jouer alors qu’il était déjà fort malade, viennent , du reste, corroborer l’idée qu’on se fait de la
un peuple moderne ? Aussi, espérons-nous que bientôt une souscription viendra réparer cet oubli, qui serait une preuve d’ingrat
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
; & après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la bergere, & voit une jeune personne qui,
oudre. Il y rencontre les apprêts de tout ce qu’il craint ; il y voit venir l’indigne rival que le caprice d’un pere oppose a
ez-vous comparer votre bonheur au mien ?   Mais, Philis, une pensée    Vient troubler ce doux transport, Un rival, un rival...
s donne50. Toutes les scenes où Toinette, sous la robe d’un Médecin, vient voir monsieur Argan son maître, ont été imitées d
ns-nous d’abord les scenes de Moliere.   Acte III. Scene X. Toinette vient en Médecin offrir ses services à monsieur Argan,
d se félicite d’avoir commencé le raccommodement. Scene XIX. Crispin vient , en pleurant & en habit de valet, voir si sa
i... Paix, Monsieur le badaud ; Paix, frippon ! paix, bélître ! & venez ici haut : C’est moins par amitié que ce n’est pa
venez ici haut : C’est moins par amitié que ce n’est par contrainte : Venez , dis-je. (Crispin met son chapeau sur son coude,
, qu’il semble que ce soit une autre personne.) Fernand, à Philipin. Venez , dis-je.Tu vois, ce n’est pas une feinte. Philipi
ai fait défense au coquin de me suivre ; J’en aurois de la honte : il viendra par après. Adieu. (Il sort, & met bas la sout
gé de mettre en usage pour n’être pas découvert, au lieu que Toinette vient trop aisément à bout de son dessein. Elle ne pouv
rapport des modes avec les situations qu’ils peignent par le son, ne vient qu’après coup ; c’est un plaisir réfléchi qui ne
52 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
n’est pas davantage la religion qui lui en a fourni le principe. D’où viennent donc, et son idée de Dieu, et le principe de sa m
, C’est pourquoi le cousin Aristote souvent La compare à la mer. D’où vient qu’on dit qu’au monde On ne peut rien trouver de
in de votre conseil sur une petite affaire dont il s’agit, et je sais venu ici pour cela. MARPHURIUS. Seigneur Sganarelle, c
s son jugement et, par cette raison, tous ne devez pas dire : Je suis venu , mais : il me semble que je suis venu. SGANARELLE
ous ne devez pas dire : Je suis venu, mais : il me semble que je suis venu . SGANARELLE. Il me semble ? MARPHURIUS. Oui. SGAN
se soit véritable, SGANARELLE. Comment! il n’est pas vrai que je suis venu  ? MARPHURIUS. Cela est incertain, et nous devons
Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. Je viens vous dire que j’ai envie de me marier. MARPHURIUS
is qu’on ait un corps (34). Enfin, pour achever de la ruiner, Belise vient lui prêter son appui : Nous, nous établissons un
sait pas, l’histoire est là pour l’appuyer. Un témoignage catégorique vient éclairer les ténèbres de notre incertitude, et no
ux et pensif. Avide de tout connaître, capable de tout comprendre, il venait au philosophe : il était vaincu d’avance. Comment
t, dans ces jours où brisé par la lutte, le choc même de ses passions venait illuminer comme d’un éclair le fond de son cœur,
grandir en importance. Je m’occupais de l’œuvre, et voici que l’œuvre vient se confondre avec la vie tout entière de l’auteur
(Damiron, p. 421); 3° Où il déclare que toute science est des sens ou vient des sens (Damiron, p. 400 ; Cinquièmes objections
comme conséquence de tout son système, il avoue son scepticisme. Tout vient des sens ; les sens ne saisissent que l’apparence
53 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
tre-Français, une bouffée d’orgueil lui monta au cerveau, comme il en vient aux jeunes gens et fit éclore les vers suivant qu
in volant, dont Jean-Baptiste Rousseau a possédé les manuscrits, sont venus jusqu’à notre époque, et nous les ayons sous les
e et un an ayant eu peu de succès avec sa troupe à Paris, où il était venu pour se fixer en 1650, dans le jeu de paume de la
ui-ci souhaite de posséder, invente fourberies sur fourberies pour en venir à ses fins ; et Lélie, qui assurément est plus qu
son essai sur l’Art de la comédie; c’est celle où l’un des vieillards vient à rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la fo
n 1654, aux états de Languedoc, qu’il devait tenir, engagea Molière à venir charmer son séjour. Molière se rendit à cette inv
es regrets amers et superflus d’un cœur qui aime sans être aimé; puis viendront les emportements d’Alceste aux prises avec la coq
ville, et que Molière s’avisa de tourner en ridicule, lui, le nouveau venu , à peine encore établi. Molière eut toujours bon
es ridicules. Cette pièce semble s’être trompée de date ; elle eût dû venir après la Jalousie de Barbouillé, qui, du reste, e
mours. Le croirait-on ? Molière, se voyant accuser de bas comique, en vint presqu’à vouloir prendre pour modèles les héros d
pleine de naïveté : mais pour sotte, elle ne l’est pas. L’esprit lui vient avec l’amour. Sitôt que le regard du jeune Horace
du peintre. Pourquoi Molière se serait-il abstenu de le nommer ? D’où viendrait que l’auteur dramatique n’eût pas le droit de sti
s les plus piquants : Bien de plus innocent se peut-il voir Arnolphe vient des champs, et désire savoir. Si, depuis son abse
s galant se peut-on souvenir, Et ne dormait-on pas s’il n’en eût fait venir  ? Tout le reste est dans le même goût. N’admirez
sur ses antagonistes, arrive à une réponse plus sérieuse. On en était venu jusqu’à toucher à son caractère. L’esprit s’effac
et les livres, comme une satire de Boileau nous l’apprend. Un marquis vient pour acheter les pièces de Molière, qu’il appelle
re. Voici le portrait qu’en trace Alcidor, l’un des personnages : Il vient , le nez au vent, Les pieds en parenthèse et le co
ait eu le temps que de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donner des marques de son obéissance, un pied cha
re parvenu, et qui fait pressentir Tartufe, comédie que, du reste, il venait d’achever, mais dont les faux dévots s’étaient mi
ons nous exprimer ainsi, séduit les spectateurs. Pour que don Juan en vienne à inviter à souper la statue du commandeur, ne fa
aît que la volupté ! Voyez-le quand dona Elvire, vêtue de deuil, s’en vient , par un dernier effort de tendresse, le prier de
n ce temps, mais il était impossible. L’heure de Mirabeau n’était pas venue au dix-septième siècle. Personne n’avait le regar
es mœurs avant de chercher à établir les lois, Le dix-huitième siècle viendra poursuivre son œuvre; la comédie perdra de sa gaî
ment choquée, accoutumée qu’elle est à ces abus ; et la pensée ne lui vient pas que son souffle pourrait abîmer un matin cett
SCARAMOUCHE Hélas, oui. ARLEQUIN Et tu es bagatelle. Ali ! mon cher, viens que je t’embrasse ; tu es né pour Paris ; tu es n
ic ; il ne se permet pas un à parte ; il y a plus, c’est qu’il en est venu à croire en son hypocrisie, comme les menteurs da
lles plaintes retentissent, et l’on sait que bien peu de personnes en viennent à la fâcheuse extrémité d’une séparation illusoir
dans la vie ordinaire ! quelle est la famille où les grands orages ne viennent à gronder et ne se dissipent avec une semblable r
bien que d’un rire quelquefois déshonnête, en voyant ce bon Limousin venir pour se marier à Paris , et puis s’en retourner d
 ; Menez-la dans sa chambre ; ah ! les douces caresses !… (A Ariste.) Venez  ; mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses; Cela
é capable de quelque extravagance de la sorte, lorsque la maladie est venue l’éprouver. Molière a attaqué vivement la faibles
Si la lumière arrive un jour aux hommes, c’est de la médecine qu’elle viendra . Je ne sais pourquoi le Théâtre-Français semble
ptice dans sa chambre, et comprit que, impatiente de l’héritage, elle venait pour tâcher de s’assurer, par elle-même, s’il mou
mme on le sait, entre les bras de deux sœurs de la charité, anges qui vinrent s’agenouiller auprès de son fauteuil. Il expira l
qu’il y avait d’extravagants, d’oisifs et de fripons se faisait bien venir . Cette manie prit un caractère si violent, que la
leur contestons pas celte supériorité sur Corneille. M. de la Protase vient voir MmeThibault, que Dancourt appelle une femme
on intention qu’on siffle personne, et c’est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta maîtresse. Elle co
à quoi s’en tenir, ne le lâche pas ainsi. Au mot de baigneur, il lui vient une idée bizarre. Comme il est teinturier de son
ande importance ; il fondait sur elles l’espérance de sa réputation à venir  : cependant il n’a vécu que pour les pièces qu’il
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
olie. Ecoute, ma femme, repartit Sancho, je te jure ma foi, que si je viens à être Gouverneur, je marierai si bien notre fill
Palais, où personne ne l’entendra, ni elle n’entendra rien elle-même. Viens çà, bête & femme opiniâtre, répliqua Sancho ;
s le corps ! Et où, mille diables, prends-tu toutes les choses que tu viens d’enfiler ? Qu’est-ce que tes Cascayo, tes Vertug
Vertugadins, & tes Présidents ont à voir avec ce que je te dis ? Viens ici, ignorante & étourdie ; je te puis bien a
côte de S. Louis ? M. Jourdain. Taisez-vous, ma femme ; je vous vois venir . Mad. Jourdain. Descendons-nous tous deux que de
i aient honte de m’appeller leur grand-maman. S’il falloit qu’elle me vînt visiter en équipage de grand-Dame, & qu’elle
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ion telle, que le public n’eût pas été content si le roi même n’était venu frapper ce monstre par sa justice exceptionnelle
t le vrai moyen De savoir ce qu’on en doit croire624. Et après elles viennent des bergers héroïques qui vident ainsi la questio
du jour qu’il sait aimer. Quelque fort qu’on s’en défende, Il faut y venir un jour ; Il n’est rien qui ne se rende Aux doux
e Daphné et la trop aimable Eroxène 626 suivent ces sages maximes, et viennent s’offrir 627 au jeune Myrtil, qui chante à son mo
et moi, faire mieux. Quand l’hiver a glacé nos guérêls, Le printemps vient reprendre sa place, Et ramène à nos champs leurs
sir faisons notre affaire ; Des chagrins songeons à nous défaire : Il vient un temps où l’on en prend assez631. Sur le même
t le reste n’est rien637. À la fin de la pièce, une foule de masques viennent se joindre aux musiciens pour chanter tous ensemb
assez puissants. La beauté passe : Le temps l’efface ; L’âge de glace Vient à sa place Qui nous ôte le goût de ces doux passe
627.   Id., act. I, sc. II, IV, et V :   Deux nymphes, ô Myrtil, viennent s’offrir à vous :   Contentez nos désirs, etc.
ionnés, pénètrent le cœur par les oreilles. Quelquefois la corruption vient à grands flots ; quelquefois elle s’insinue comme
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
modèle incroyable qu’il avait sous les yeux, laissant aux lecteurs à venir , le soin de juger du mérite et de l’intérêt de la
as pas plus loin ! et il fallut attendre que le roi fût mort, pour en venir à songer que le roi lui-même, serait quelque jour
er de ces ridicules oubliés, et de ces vices disparus ; d’autres sont venus à la suite de ceux-ci ; nous n’avons plus Les Fem
a rencontrée, en songeant aux difficultés de la comédie aux siècles à venir  ! « Nos pères, disait La Bruyère, nous ont transm
a cherche çà et là, répandue à chacune de ces pages, et des pages qui viendront , plus tard, comme on ramasse, dans un jardin cult
tection d’un tas de poètes nouveaux qu’elle avait vus enfants, et qui venaient abriter, à cette ombre charmante et féconde, les
s avez-vous reconnues ? Comment sont-elles faites, je vous prie, d’où viennent -elles, et par quels efforts surnaturels pourrez-v
r ; il y a quelques petites filles qui la copient (Va-t’en voir s’ils viennent , Jean), il y en a qui pleurent la comédie, d’autr
eux que cela, je dirai que vous êtes un heureux artiste. Mais laissez venir les années et les chagrins ; que votre tête soit
ébattues ; nul ne songe à vous demander qui vous êtes, et ce que vous venez chercher en cette arène ouverte à la jeunesse, à
re jeune, impunément ! Honneur à la durée en toutes choses ; elle est venue en aide à bien des rois tout-puissants ; elle a m
mençaient à comprendre le danger, lorsque la révolution française est venue interrompre brusquement cette aimable causerie. À
s’imaginaient que c’était tout simplement un coup de tonnerre qui les venait surprendre : « Allons, disaient-ils en se séparan
que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si fin qui s’en va d’où il est venu , qui retourne à Molière ! ainsi l’émotion était d
rs. En ces moments elle était gaie et souriante, elle aimait qu’on la vînt voir au Théâtre-Italien, au théâtre de l’Opéra, d
ndre comme l’amour. Cette noble femme restera, pour les comédiennes à venir , un encouragement, un conseil, un exemple en beau
uera pas, disait le Feuilleton, de remarquer dans les biographies qui viendront , plus tard, de cette artiste inimitable, qu’elle
au à l’ombre du berceau de la princesse royale… Bientôt l’orage était venu qui avait jeté dans ces prisons du Temple, le roi
jeunes gens se hâtaient pour en conserver la mémoire ; les vieillards venaient chercher à ses pieds quelques souvenirs de ces be
titué une pension de douze cents livres sur la tête de chaque enfant, venu au monde le même jour que la princesse royale, et
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
uerellez, Monsieur, querellez ; cela vous soulagera. Dès qu’elle sera venue , j’aurai soin de vous faire avertir. M. Simon. N’
l’intervalle la plupart des acteurs quittent la campagne où ils sont, viennent à Paris voir jouer une piece, & reviennent à
es qui sont autour de la table à thé, il en emporte le cabaret, & vient remettre la table à sa place, auprès du mur de cô
endre par-tout parler de son mariage, qui doit se faire le lendemain, vient ordonner à Drink d’écarter tous ceux qui pourroie
: Vengeance, soutiens mon courage ! je vais écrire moi-même au Comte. Viens ... traître ! tu paieras cher les peines que tu no
le cœur, & le menace de le tuer s’il fait un pas. Des domestiques viennent avec des flambeaux : le pere & le fils se rec
ectateur la table sur laquelle on a mis la lettre, il faut bien qu’on vienne la prendre dans l’entr’acte, puisqu’elle doit fai
la résolution du pere : je tremble pour le fils : je bénis l’Ange qui vient arrêter le glaive fatal. Le curieux me montre ens
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
e. Où me cacher ? où fuir ? & par où désarmer L’honnête oncle qui vient pour me faire enfermer ? Quelle égide opposer aux
a Métromanie annoncée dans le titre. Les différentes beautés que nous venons d’indiquer ont beau être accumulées, elles ne fon
e à prendre tout ce qu’on lui donne. Harpagon, enchanté de ce qu’il vient d’entendre, ordonne à sa fille de faire tout ce q
ins des Juifs, des Arabes. Scene II. Maître Simon, courtier d’usure, vient parler à Harpagon d’un jeune homme qui a besoin d
r & le prêteur ; ils s’accablent de reproches. Scene IV. Frosine vient parler à l’Avare de ses amours ; il la quitte pou
à ses compliments. Frosine dit que c’est par pudeur. Scene X. Elise vient saluer Marianne : Harpagon la lui présente. Maria
l’oblige à le garder, malgré le désespoir d’Harpagon. Scene XIII. On vient dire au héros qu’un étranger veut lui parler ; il
endra lui-même s’il ne retrouve son argent. ACTE V. Scene I. Harpagon vient avec un commissaire, & promet de demander jus
59 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
un spécimen des représentations que donnaient alors ces comédiens qui vinrent s’établir définitivement à côté de Molière. L’aid
e prie de feindre encore, et lui promet de le récompenser. Le geôlier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant le
ison qu’elle a dans sa poche. Dès que Diamantine est partie, Trivelin vient annoncer à Arlequin que M. Pantalon, suivi de tou
par exemple, emprunter au scénario des Quatre Arlequins : « Arlequin vient , tenant une guitare à la main, et dans le dessein
dez-vous ? Allez vous promener. » Dans Le Médecin volant, le capitan vient consulter Arlequin qui fait le médecin, et lui de
répond Arlequin, je n’ai pas moyen d’en avoir davantage. » Isabelle vient pour voir le Docteur, et, ne le trouvant pas, ell
trépaner seulement, pour vous désennuyer en attendant que le Docteur vienne . » Et comme, en s’en allant, elle le traite de fo
braver les défenses obtenues par les comédiens français, sept acteurs venaient l’un après l’autre réciter leur rôle.
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
nts qu’elle trompe également : elle est avec Dorante lorsqu’elle voit venir Lisimon dont elle craint la pétulance ; elle cach
on maître lui permet alors de lui continuer ses moralités. Don Garcie vient prier Don André de cesser ses assiduités auprès d
invraisemblances les plus ridicules. Ces mêmes Auteurs sont cependant venus après Moliere. Ils ont pu voir l’art qu’il a mis
elui-ci a fait couper le bois qui faisoit son principal ornement ; il vient s’en plaindre. . . . . . . . . . . Dorante. Ah !
. . . . . Dorante. Ah ! votre bois ? Fort bien ! Merlin. M. Grumelin vient pour son bois qu’on a fait couper. Merlin. Ce boi
Dorante a vendu un bois qui ornoit le château de sa mere. Son oncle vient le gronder. Damis. A prins drap qui n’en vaut p
ous ses biens : elle est d’accord pour cela avec un Notaire. Celui-ci vient lui présenter un contrat : cette femme si fine, s
de celle de Pourceaugnac. Le héros, sot comme le Limousin de Moliere, vient épouser une fille qui ne l’aime point. On lui fai
ge. Trois Officiers de Dragons de mes bons amis qui m’ont engagée d’y venir en vendanges : comme j’ai su, par occasion, que M
our épouser la fille de Monsieur, j’ai cru ne pouvoir me dispenser de venir mettre empêchement à ce mariage. Vivien. Mettre e
haut ; Car qui croiroit une telle entreprise ? Dedans l’esprit il me vint aussi-tôt De l’étrangler & lui manger la vue 
ut plus forte dupe Que ce vieillard, bon-homme au demeurant. Le temps venu d’attraper le galant, Messire Bon se couvrit d’un
n parfait amour ? Dieu soit témoin que pour toi j’en ai honte ; Et de venir ne tenois quasi compte, Ne te croyant le cœur si
, que ce sera drôle ! M. Bernard. Ne perdons point de temps : allons, viens , Lucas. Angélique. Non, Monsieur, ce n’est point
ere femme apprend tout ce qui se passe, elle est furieuse : son époux vient précisément dans ce temps à la provision, Dieu sa
déposition, & je vais tout de ce pas chercher le Greffier pour la venir recevoir. Charlot. Qu’il écrive ce qu’il voudra,
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
ONTE. Toutabas. Avec tous les respects d’un cœur vraiment sincere, Je viens pour vous offrir mon petit ministere. Je suis, po
rent d’avoir trop mis à la réjouissance. Toutabas. Et c’est de là que vient la beauté de mon art. En suivant mes leçons on co
ouze trous. Toutabas. Et, Monsieur Toutabas, vous avez l’insolence De venir dans ces lieux montrer votre science ? Toutabas.
long de vos reins...Monsieur, point de colere ; Je ne suis point ici venu pour vous déplaire. Géronte, le poussant. Maître
E MARQUIS. Le Chevalier. C’est Monsieur le Marquis. Hé ! de quel pays venez -vous donc ? Quoi ! des mois entiers sans visiter
sont si honnêtes, pourquoi nous défierions-nous du succès ? Beverley. Venez donc... Où nous trouverons-nous ? Stukely. Chez W
séduit. Beverley. Nous nous sommes séduits l’un & l’autre... Mais venez  : la fortune est volage : elle est peut-être lass
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
n terrain en pente, une rue véritable, bordée de maisons de bois, qui vient du fond du théâtre aboutir sur l’avant-scène, cen
e d’un serviteur, et parvint à Rome. Le capitaine, de son côté, était venu dans cette ville et était sur le point d’y prendr
sfait de l’hymen qu’on lui préparait, s’était enfui de Gênes et était venu à Bologne, où il s’était épris d’Isabelle, qu’il
sied au milieu de la scène et se dispose à manger, quand deux voleurs viennent , le saluent très poliment et s’assoient sans faço
reproches, en lui recommandant bien, lorsqu’une pareille volonté lui viendrait encore, de ne pas hésiter à l’avertir. Or, la log
est complice, s’y tient caché. À quelques scènes de là, le jardinier vient demander à Oratio de l’indemniser pour son bois d
uisé en mendiant, s’arrête à la porte de l’hôtelier. Un faux marchand vient remercier tout haut le faux mendiant du service q
63 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
 ? c’était de fuir cette sombre boutique, cette marâtre, ces nouveaux venus préférés... Et puis il avait ses quatorze ans, et
. Molière, devant cette enfant, se prenait à rêver... Des projets lui vinrent , vagues d’abord, mais qui peu à peu s’affermirent
edoc, la troupe s’arrêta à Grenoble, y joua pendant le carnaval, puis vint à Rouen. Molière comptait bien que de là leur ren
entait combien son art était encore au-dessous de son cœur. Oh ! s’il venait jamais à exprimer ce cœur, on verrait ce que c’es
nchait avec elle, lui confiait son âme et continuait son œuvre. Alors venaient les réponses aux Philintes, aux Aristes... Cepend
x, courses; le roi y remporta quatre prix. Après les courses, la nuit venue , il y eut des collations féeriques, éclairées par
s insinuèrent doucement qu’il n’y avait pas à punir, puisque ce livre venait d’un impie protégé par Sa Majesté. Molière en éta
rt bien que ce monde que nous voyons n’est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit... » Peu de temps auparava
de ses amis, était mort. Molière aimait ce jeune homme, il le faisait venir à Auteuil de temps en temps, avec Chapelle et ses
aient entrer à la comédie sans payer, en sorte que tous les soirs ils venaient emplir le parterre de leurs colossales et tumultu
signé, pour s’y entendre admonester par Monsieur de Molière. Celui-ci vint , en effet, leur faire la harangue. Il leur donna
abusant du nom et de la bandoulière de Messieurs les gardes du corps, venaient emplir le parterre... ; qu’ils ne croyait pas que
eux comprendre un de ses comédiens; ce fut ce brave Hubert, dont nous venons d’entendre les prouesses. Le pauvre garçon ne po
n Morin, pour quelques pensées mystiques. Boileau, sentant le danger, vint à l’appui de Molière; il écrivit au roi sa noble
gon, ayant ses relations depuis l’huissier jusqu’au trône ; mais d’où vient -il ? Qui est-il ? À quelle classe appartient-il ?
rs malades au sujet de la circulation et du vin émétique. De plus, il venait d’y avoir, à propos de lavements et de seringues,
ruinée par suite de désordres, comptant sur la générosité de Molière, vint le prier de lui prêter son théâtre pour trois rep
e qu’un jour, un pauvre comédien nommé Mondorge, réduit au dénuement, vint à Auteuil où était alors Molière, sachant bien qu
vous n’aviez peut-être pas l’intention de me donner un louis d’or, je viens vous le rendre. - Tiens, mon ami,dit Molière, e
aisaient avec lui. Le vieux Corneille lui-même, si pauvre et si fier, venait le voir; et l’aimait, et l’on dit qu’il ne fut po
ient MM. Lulli, Jonsac, Nantouillet, Boileau et quelques autres ; ils venaient , disaient-ils, pour se bien divertir. Molière, qu
action si glorieuse ? C’est vrai,dit Chapelle, nous l’avions oublié. Viens te noyer avec nous. Doucement,dit Molière, une si
re toujours avec lui dans son carrosse; mais ce jour-là, la fantaisie vint à Chapelle, un peu pris de vin, de lui ôter tout
l pas cru bonnement aux prétendus ambassadeurs du roi de Siam, qui le venaient complimenter sur la beauté de ses ouvrages, et ne
ses pièces, il ne voulait pas qu’elle les entendît seule. Il faisait venir les enfants de tous ses comédiens ; il lisait Pou
s tendre et plus expansif à la campagne, lui avoua que ce chagrin lui venait d’être obligé de vivre éloigné de sa femme et de
ceste, il endossait à la hâte l’habit jaune et vert de Sganarelle, et venait , la bouteille à la main, se consoler dans un char
a fièvre. À cette gaîté si franche et si française, qui, chaque soir, venait égayer les esprits rendus sérieux par le Misanthr
fois, arrivant par le coche, il fait son entrée dans la capitale. Il vient pour être présenté au roi, pour se marier, se mon
combien cela lui pourrait être agréable et confondrait l’intrigue, de venir donner chez lui, à Chantilly, une représentation
n’avait pourtant encore que cinquante-et-un ans ! XXXI. Boileau vint le voir et le trouva fort incommodé de sa toux et
ut le reste lui avait manqué. Ce public, assemblé tous les soirs, qui venait l’écouter depuis plus de trente ans, il lui avait
le monte. » Il resta assisté de deux sœurs religieuses, de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le carême, e
64 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
rd’hui des fautes de diction, prouveront jusqu’à l’évidence ce que je viens d’avancer ; et ces rapprochements, en écartant ce
de ses comédies s’accroît ; ensuite, lorsque des fautes déjà relevées viennent à se reproduire, je me contente le plus souvent d
vant l’édition originale, publiée en 1663, Mascarille dit à Lélie qui vient , pour la sixième fois, de déconcerter, par son ét
us étendu de Plaute et de Térence doit trouver ici sa place. Térence vint au monde huit ans avant la mort de Plaute, et tre
deux parts, comme pour offrir une proie plus facile aux barbares qui venaient s’en disputer les lambeaux, la comédie disparut a
sus-Christ et les martyres des saints : c’était la tragédie du temps. Vinrent ensuite les moralités, pièces ordinairement allég
on qui avait déshonoré notre littérature naissante et le bon goût qui venait y établir son empire : de là une foule de contras
prement dits que la comédie doit combattre de préférence. Bien qu’ils viennent d’une cause interne, comme ils ne sont ordinairem
es bien éprises l’une de l’autre, les plus vives sont celles qui leur viennent d’elles-mêmes, la jalousie est l’aspect sous lequ
placement et la dépense rendent exigeants à double titre, ne sont pas venus , n’ont pas payé pour écouter et voir exactement l
alade imaginaire, on peut dire qu’il est mort en les combattant. D’où vient cet acharnement extraordinaire ? Sans contredit d
uyé d’injustes reproches, dont, enfin, une critique plus éclairée est venue le venger. Le dénouement est bon et nécessaire :
s le marché, paie les écritures du commissaire que lui-même il a fait venir . Cet écrit, où sont analysées toutes les qualités
présomptueuse et entreprenante commune à tous les hommes de son pays, vint s’y associer de lui-même, et fut toléré malgré so
était un théâtre d’intrigues sanglantes. La conspiration de Cinq-Mars venait d’être découverte. Cet imprudent favori d’un roi
t un jour de son génie comme poète comique. Les troubles de la Fronde vinrent interrompre ces jeux. Molière disparaît dans cett
révolté contre son souverain, que de vices, de travers, de ridicules venaient étourdiment s’offrir aux regards de Molière et pr
fin de ses jours, la combattre en casuiste, avait plusieurs fois fait venir , à son hôtel à Paris, son ancien condisciple, che
de l’Hôtel de Bourgogne assistaient à la représentation. Ils étaient venus , plus disposés à la pitié qu’à l’envie, juger le
8. Molière ne connut la mère qu’en 1645 environ. Françoise était donc venue au jour sept ans avant cette liaison, lorsqu’il a
il ne le pouvait plus, parce que la dénonciation de Montfleury était venue après son mariage, et qu’un des effets de ce mari
on père était engagé dans les liens du mariage. La crainte qu’elle ne vînt un jour troubler les héritiers Modène dans l’exer
cre l’artifice de leurs innombrables métamorphoses, pour les forcer à venir se trahir et s’accuser elles-mêmes sur la scène,
atéraux, dont les derniers, les derniers du moins qui fussent connus, vinrent prendre une place honorable à la séance de l’Acad
justice, et se défendre réciproquement au sujet de leurs ouvrages.On vint annoncer à Racine que le Misanthrope était tombé.
vre comédien, nommé Mondorge, qui avait été son camarade en province, vint un jour chez lui pour solliciter quelque secours.
ent aussi à recueillir les traits sans nombre que les gens de qualité venaient à l’envi lui fournir contre leurs pareils, et que
lui étaient dénoncés par ces officieux courtisans, que de ceux qu’ils venaient étaler eux-mêmes à cette occasion. Molière aperce
r, vous n’aviez peut-être pas dessein de me donner un louis d’or ; je viens vous le rendre. Tiens, mon ami, lui dit Molière,
as sûr qu’il se fût trompé en donnant un louis d’or à ce mendiant qui vint le lui rendre. Il avait aussi du goût pour le com
eurs fois les sacrements. Deux prêtres ayant successivement refusé de venir , son beau-frère alla lui-même en chercher un troi
ercher un troisième. Quand il arriva, il n’était plus temps ; Molière venait d’expirer. Deux de ces religieuses qui venaient q
it plus temps ; Molière venait d’expirer. Deux de ces religieuses qui venaient quêter à Paris pendant le carême, étaient alors d
e l’argent par les fenêtres ; et cette multitude, qui était peut-être venue pour insulter son cadavre, se retira paisiblement
re depuis quelques années. En 1800, Kemble, le fameux acteur anglais, vint à Paris. Les comédiens du Théâtre-Français lui fi
la scène de Paris et celle de Londres. Il était difficile qu’on n’en vînt pas à disputer un peu sur la prééminence de l’un
avait reçu une excellente éducation, et qu’enfin Malherbe était déjà venu donner des lois à votre Parnasse. Shakespeare, au
ur, l’esprit, le langage, le geste des hommes de tonte condition, qui venaient , pour ainsi dire, passer en revue devant lui. Le
tous nos désirs. Ô célestes plaisirs ! Doux transports d’allégresse ! Viens , mort, quand tu voudras, Me donner le trépas : J’
comptedes bâtiments du Roi. Suivant l’état de ces gratifications, qui vient d’être imprimé par la société des Bibliophiles fr
qui suit immédiatement celle où est le roi, en cas que cette dernière vienne à éprouver quelque accident ; l’en cas de nuit, c
prêtres habitués en ladite paroisse, qui refusèrent plusieurs fois de venir  ; ce qui obligea le sieur Jean Aubry d’y aller lu
; ce qui obligea le sieur Jean Aubry d’y aller lui-même pour en faire venir  ; et de fait fit lever le nommé Paysan !, aussi p
emps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva comme il venait d’expirer : et, comme ledit sieur Molière est déc
qui l’ont, entendu, qu’un jour le prince dit à Molière : Je vous fais venir peut-être trop souvent, je crains de vous distrai
nverrai plus chercher ; mais je vous prie, à toutes vos heures, de me venir trouver : faites-vous annoncer par un valet-de-ch
et-de-chambre, je quitterai tout pour être avec vous. Lorsque Molière venait , le prince congédiait tous ceux qui étaient avec
ns de paroles. « Le grand Condé, dit-il, exigeait de Molière qu’il le vînt voir souvent, et disait qu’il trouvait toujours à
65 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
goureuse et bien portante, quelque faible côté par où la ruine allait venir  ; si elle a ôté un brin de rouille à cet acier qu
l’on veut, plus tard, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite. Admirez Molière, avant tout, et de to
ttendue, et voyant remettre en question cette question tant débattue, vint annoncer sa défaite à cette foule inquiète et att
ncore, par se livrer aux impressions de l’amour, le remède du mariage vient trop tard, déjà le faible du cœur est attaqué, s’
re poète-comédien, c’est que probablement l’heure de la justice était venue . À ces foudres, Molière, et ceci est un éloge éno
originalité à notre poète, de mettre des Français sur la scène. Quand vint Molière, le Français n’était guère à la mode dans
t de libertinage dans cet esprit qui se trompe d’époque et de moment, viennent pour Molière les mauvais jours, les cabales, les
résentation fidèle des tortures de l’espèce humaine, l’idée leur soit venue qu’après tout, les uns et les autres, ils étaient
parterre, et figurez-vous l’auteur du Misanthrope, frappé à mort, qui vient , tout exprès, sur ce théâtre en deuil pour vous f
l subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait beau, le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant pis pour ceux qui vien
au, le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant pis pour ceux qui viendront , ils verront le phénomène un autre jour ! Molière
Laforêt, sa servante. Ah ! si la vieille Laforêt était là, comme elle viendrait arracher son maître à cette Toinette effrontée et
ntée et sans pitié, qui l’obsède de sa grosse gaieté ! Après Toinette venait madame Argan, et voyant madame Argan si violente
mêlé de colère, que vous allez prodiguer à l’improvisation du premier venu , vous en seriez avare quand il s’agit de l’étude
ontemplation d’une œuvre-maîtresse des poètes passés, et des œuvres à venir  ! S’il en était ainsi ce serait vraiment une gran
c’est du bel et bon drap que vous pouvez tâter à pleines mains et qui vient directement de la rue Saint-Denis ; fi de ces éto
: Oui, je te vais servir un plat de ma façon ! et l’eau déjà lui en vient à la bouche ; il est fier de lui-même, et il a bi
ous ne comprenez rien à tant de succès ; vous regardez d’où cela peut venir , vous vous demandez si en effet vous êtes bien un
loin, quelque chose est là qui refroidit le parterre au moment où il vient à moi, les bras ouverts. — Ô damnation ! ô misère
où il vient à moi, les bras ouverts. — Ô damnation ! ô misère ! D’où vient l’obstacle ? Pourquoi moi et pas celui-là, celui-
gédie ; il disait, aussi bien que Talma l’eût dit lui-même : — Faites venir un prêtre ! Et Desmousseaux avait été si terrible
s à l’orchestre, je me sentais écrasé par ce regard de basilic ; d’où vient maintenant que le sang circule plus légèrement da
ais le premier mot, cher pauvre orchestre ? Est-ce que vraiment tu es venu là pour écouter Racine ou Corneille, avec ce recu
nt-Martin, tes amours ? Messieurs de l’Orchestre et du Parterre, vous venez au théâtre par oisiveté, par caprice, et pour lor
accidents qui le menacent. « Si l’on m’apporte de l’argent, qu’on me vienne quérir vite chez le seigneur Géronimo ; et si l’o
t, qu’on me vienne quérir vite chez le seigneur Géronimo ; et si l’on vient m’en demander, qu’on dise que je suis sorti et qu
ette belle femme qui devait lui faire mille caresses, le dorloter, et venir le frotter quand il sera las ! Et qu’il est loin
p applaudir. Sganarelle, resté seul et encore tout ébloui de ce qu’il vient d’entendre, a recours à son premier conseiller, l
ore, et de l’avoir toujours à ses côtés. Et cette nuit dit-il, on est venu chanter sous mes fenêtres. Si le jaloux don Pèdre
menace de s’enfuir de cette maison et de demander retraite au premier venu . Et dans la scène principale, qui est toute la co
révolution qui s’avance, et à force de sophismes et de véhémence, en venir à nous faire penser que c’est peut-être, en effet
dire l’autorité, en verra bien d’autres, plus tard. Tout à coup voici venir Dubois, le valet que Molière a donné à Alceste, e
autre, il s’agit d’un homme dont la ruine est immanquable, si l’on ne vient pas à son secours. Mais cet homme, menacé par un
tre Philinte dans tout son horrible égoïsme. Comment ! lui, Philinte, venir au secours d’un inconnu, d’un imbécile qui s’est
uissier Loyal de Molière ; seulement Molière, ce grand maître, a fait venir l’huissier Loyal à la dernière scène du dernier a
rle pas, soyez sûr que vous n’aurez rien à regretter. Ils étaient mal venus  ; elles étaient peu intelligentes ; ils étaient c
n que les petits et les faibles aient le droit, de temps à autre, d’y venir essayer leurs premiers roucoulements dramatiques.
est impossible que le rôle d’Alceste soit ainsi abandonné au premier venu qui se sentira le courage de déclamer ces beaux v
ridicule, tous ces rares trésors dont personne ne veut sa part. De là vient le chagrin qui aigrit cet homme, de là vient cett
e ne veut sa part. De là vient le chagrin qui aigrit cet homme, de là vient cette mauvaise humeur qu’il nous fait subir. Ah !
voir enfin tête à tête, cette adorable et adorée Célimène, et si elle venait un seul instant à oublier sa moquerie ingénieuse,
ce dialogue à demi-voix, cet intérêt, si facilement éconduit quand on vient à s’en fatiguer par hasard ; cette piquante cause
grandes avances, et qu’il ne se laisse guère attraper par le premier venu . Les gens qui se vantent d’écrire sans peine, et
M. de Sèze et M. Chauveau-Lagarde. 7. Pourquoi Vienne (en Dauphiné) venait -elle ainsi sous ma plume ? Elle allait, avant peu
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
core avec dignité, ses mépris et ses injustices. Jamais il ne lui est venu dans l’esprit de se venger d’elle par une guerre
en être sortis. Après avoir fait des miracles de courage, ces gens-là venaient savoir s’ils avaient bien fait ou non ; ils venai
age, ces gens-là venaient savoir s’ils avaient bien fait ou non ; ils venaient rendre compte de la victoire de laquelle il falla
plus noble que l’indigne prospérité des heureux ? » Plusieurs traits viennent à la suite de ceux-là, qui n’ont pas été dédaigné
qu’il suppose à la personne pour qui il l’écrit ; et enfin cet éloge vient si naturellement à la place où il se trouve, qu’o
e, qu’on ne peut y méconnaître une sorte d’à-propos qui ne serait pas venu à l’auteur pour une femme vulgaire. L’auteur cite
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
celle de son valet. Scapin se félicite d’avoir instruit Pantalon ; il vient lui vanter son zele : mais son maître, loin de l’
in se venge en accablant d’injures le portrait de son rival. Arlequin vient à petit bruit ; il reconnoît son portrait ; il en
pporte la seconde copie de Celio : Arlequin l’examine ; la sœur aînée vient & la lui enleve. Arlequin veut encore voir ce
tinuellement, mais ne la dénouent point. L’Auteur est obligé de faire venir un valet-de-chambre qui annonce la mort d’un oncl
68 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
x, nous avons tenu à ce que toute cette partie complémentaire qui est venue prendre place dans notre récit, fût accompagnée d
osant par cette complaisance à toutes les sévérités de la loi si elle venait à être découverte ; — et dans quel intérêt, s’il
m d’un port pour un nom d’ouvrage. Mais ne voilà-t-il pas que le tout vient d’être consciencieusement reproduit par le plus n
cru longtemps qu’il était né sous les piliers des Halles, où Regnard vint au monde trente-cinq ans plus tard ; mais on a au
à convaincre l’ambassadeur de ses parents, et il le détermina même à venir prendre part à ces jeux dont il était idolâtre. L
n fournit la preuve. Après qu’il fut installé à Paris, un jeune homme vint un jour le trouver, lui avoua qu’un penchant insu
iste Molière, acteur distingué et excellent auteur de comédies, était venu à Vienne. Boissat lui témoignait beaucoup d’estim
tait relégué à son château de La Grange des Prés, près de Pézenas, et venait d’y installer une madame de Calvimont dont il s’é
de Molière et de la Béjart était en Languedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à La Grange. Pendant que cette troupe se disposai
qu’ils vinssent à La Grange. Pendant que cette troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arriva une autre à Pézenas
dé qu’on lui payât au moins les frais qu’on lui avait fait faire pour venir , je ne pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beau
pressé par Sarrasin que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette
s un grand réservoir destiné à l’usage public. Le magistrat municipal venait provisoirement de faire écrire au-dessus de ce ré
diverses. Molière passe, il aperçoit le rassemblement, s’approche et vient écouter et étudier les orateurs. Il est mis au co
l montait. Une de ces paysannes s’en aperçut, quitta ses compagnes et vint couvrir de la rotondité de ses jupes l’objet qu’e
nd vicaire des abbayes du prince fiancé au-devant duquel l’abbé était venu , nous apprend Daniel de Cosnac. On veut que la ph
e L’Étourdi, représenté à Lyon pour la première fois. La belle saison venue , elle reprit sa vie nomade, nous la retrouvons à
ant M. le prince de Conti. » Est-ce pendant le spectacle que serait venue à celui-ci l’idée qu’on lui a attribuée, mais don
e le prince, dont la présence eût pu seule lever toute difficulté, ne viendrait pas ouvrir les États suivants, et préférant un sa
656 que Molière en fit jouer un bien plus digne des applaudissements. Venu à Béziers avec sa troupe pour les États que le co
ement de 1658, « lui conseillèrent de s’approcher de Paris en faisant venir sa troupe dans une ville voisine », pour être à m
résents à cette représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre, et, après avoir remercié Sa Majes
se fixer à Paris, et que le siècle de Louis XIV et tous les siècles à venir doivent peut-être ces admirables chefs-d’œuvre qu
. En s’y établissant, elle avait fait des dépenses, dont les nouveaux venus allaient profiter ; ceux-ci eurent à lui compter
à se voir, y trouvaient amplement de quoi se contenter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la comédie
il suit presque la même règle pour toutes les deux. Le discours qu’il vient faire à l’issue de la comédie a pour but de capti
ce qui doit suivre celle qu’on vient de représenter, et l’invite à la venir voir par quelques éloges qu’il lui donne ; et ce
au lit à l’heure où sa société habituelle lui rendait visite. Chacun venait se ranger dans son alcôve, dont la ruelle était o
r, lui dis-je, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être critiquées si finement et avec tant de bon
es, négociant pour la paix et pour son mariage, dont le double traité venait d’être signé le 7 novembre à Saint-Jean-de-Luz, e
û accueillir les propositions de deux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrages à ces comédiens sans journa
pour le nom de l’auteur incomparable. À ce chorus d’applaudissements vinrent encore se joindre ceux de la cour. L’ouvrage fut
grand maître de l’artillerie l’avait, pour cette première fois, fait venir à son château de Chilly, près de Longjumeau, il f
rre, Monsieur, frère du Roi, et Henriette d’Angleterre, que ce prince venait d’épouser ; le 13, dans le jour, à Fontainebleau,
it meilleure contenance, quand le refus d’une obscure fille d’honneur vint mettre fin à cette longue suite de succès. Le sur
, tout plein d’Homère, Dis-toi bien qu’en vain l’homme espère Pouvoir venir jamais à bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire
ses parents l’avaient envoyé pour embrasser l’état ecclésiastique. Il vint trouver notre auteur, et lui soumit une tragédie
écrivait de lui à la date du 25 : « Une troupe de comédiens s’étaient venus établir dans une petite ville proche d’ici, il le
ette autre représentation incertaine. Oui, Molière tint parole ; il y vint prendre une place sur la scène de l’hôtel de Bour
galant se peut-on souvenir ? Et ne dormait-on pas s’il n’en eut fait venir  ? l’autre où Dorante, marquis ridicule, dit en p
E MARQUIS. Belles railleries ! ALCIDON. Il est fait tout de même ; il vient le nez au vent, Les pieds en parenthèse et l’épau
son Portrait du peintre à M. le Duc ; la troupe du Palais-Royal était venue , comme nous l’avons annoncé, jouer, moins d’un mo
yée, à cette époque était récompensé par deux parts comme auteur, qui venaient s’ajouter à celle qu’il retirait comme acteur et
’idée d’une des plus jolies scènes du Mariage forcé, celle où Alcidas vient proposer à Sganarelle de se couper la gorge avec
onnaître ce prodige dont il avait tant de fois entendu parler, le fit venir à Saint-Germain. La Reine assista à ces exercices
C’est parmi ces enfants que Molière distingua Baron, et Raisin étant venu presque aussitôt à mourir, il prit le petit acteu
nce, se trouvant sans ressources, hors d’état de rejoindre sa troupe, venait implorer sa bienfaisance. Molière demanda à Baron
vous n’aviez probablement pas dessein de me donner un louis d’or. Je viens vous le rendre. — Tiens, mon ami, dit Molière, en
al pour l’hôtel de Bourgogne. Nous devons dire l’entrée d’Hubert, qui venait du Marais, parce qu’on va le voir bientôt figurer
qu’on lui faisait et par la peur qu’il avait que quelque gendarme ne vînt lui donner un coup d’épée par derrière. Le tumult
ureux qui tous les jours, abusant de leur nom et de leur bandoulière, venaient remplir le parterre et ôter injustement à la trou
ntre Molière la Reine mère et le monarque lui-même. Un nouveau succès vint inaugurer ce titre nouveau. Demandé pour un diver
e que depuis le moment où une connaissance profonde de l’anatomie est venue mettre ceux qui l’exercent à même d’entrevoir la
p fondée, le ramenaient bientôt près d’elle. De nouveaux dérèglements vinrent la rendre la fable de toutes les conversations, e
s son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant pl
us saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à un tel point qu’elle va jusqu’à entrer avec com
urs superbes, et regardait « une grisette connue un trésor » : On en vient aisément à bout : On lui dit ce qu’on veut, bien
fut forcé de l’aller chercher chez elle, et qu’elle se vit obligée de venir jouer dans son habit de ville. Elle fut accueilli
du conducteur, trop lent pour son impatience, il mit pied à terre et vint l’aider à pousser la voiture. Il ne s’aperçut de
u’en entendant les éclats de rire de celui au secours duquel il était venu pour abréger la durée du voyage. Nous n’avons vu
li des ennuis et des chagrins qui le poursuivaient chez lui. Ses amis venaient souvent l’y visiter. Un jour qu’il souffrait plus
leu raison, dit Chapelle ; voilà une injustice que nous lui faisions. Viens donc te noyer avec nous. — Oh ! doucement, répond
ard, le sort de deux pièces nouvelles à la troupe du Palais-Royal. Il venait quelquefois voir notre premier comique et souper
ndait pas non plus, “Mais attendez, dit-il à Baron, M. Corneille doit venir souper avec nous aujourd’hui, et vous lui direz q
ur s’entretenir avec lui. « Molière, lui dit-il un jour, je vous fais venir peut-être trop souvent ; je crains de vous distra
i plus chercher ; mais je vous prie, à toutes vos heures vides, de me venir trouver. Faites-vous annoncer par un valet de cha
terai tout pour être avec vous. » En effet le prince, lorsque Molière venait , congédiait tout le monde, et ils demeuraient sou
r entièrement. Dans le temps même où Molière perdait son ami, la mort vint lui enlever une protectrice. La Reine, mère de Lo
it aujourd’hui, si un succès, légitimé lui-même par sa durée, n’était venu la couronner. Il y a deux choses seulement à repr
er de nature ; mais n’anticipons pas sur les événements. Le Sicilien vint ensuite prendre également place dans Le Ballet de
r du pape pour jouer des pièces ridicules, et que M. le légat ne soit venu en France que pour leur donner son approbation. »
. Un marchand de truffes s’y présenta, et le parfum de sa marchandise vint animer les physionomies béates et contrites des c
truffes », ajoute M. Étienne, après avoir indiqué la même étymologie, viendraient donc de la tartufferie : peut-être n’est-ce point
on embarras, lui dit : « Ne soyez pas surpris de mon emportement : je viens d’entendre un acteur déclamer faussement et pitoy
e-là détournée de former une union. Il y avait dans la troupe où elle venait d’être enrôlée un homme d’une simplicité à toute
les jeunes seigneurs. Mais le glorieux traité d’Aix-la-Chapelle étant venu mettre fin à ces débats sanglants et rendre les v
devoirs qu’elle maudit intérieurement plus d’une fois ! c’est lui qui vient accuser Molière « d’avoir troublé tout l’ordre de
lus d’un point semblables à celles du héros de sa pièce, et qui, s’il venait à se reconnaître dans ce personnage, pourrait, pa
. Depuis longtemps déjà de nouveaux défauts, de nouveaux travers sont venus leur succéder ; et ce n’est qu’à l’espèce d’impos
r à bout. Le bruit et sa résistance vigoureuse firent que les voisins vinrent au secours et frappèrent à la porte. Cela obligea
s qu’il est bien glorieux. » Les lettres qui suivent celle dont nous venons d’extraire ce récit donnent à entendre que la fem
es lui avaient assuré un grand nombre d’admirateurs. Molière, pour en venir à ses fins, inséra dans le premier intermède des
es, recevoir très gravement trois prétendus ambassadeurs de Siam, qui venaient lui annoncer que leur monarque, ayant lu ses ouvr
qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Des intrigues nouvelles vinrent faire oublier celle-ci à mademoiselle Molière. Qu
t avec hauteur ce qui pouvait l’amener, il s’excusait en disant qu’il venait chercher son bonnet de nuit, qu’il avait oublié l
la littérature, la noblesse et le clergé comptaient de plus distingué venait chaque jour conspirer contre le bon goût et le na
re, chez Mademoiselle, son sonnet à la princesse Uranie, quand Ménage vint faire sa cour à la princesse. Mademoiselle fit vo
Quoi ! vous barbouiller le visage d’une moustache de Sganarelle pour venir sur un théâtre recevoir des coups de bâton ! voil
eux ecclésiastiques de Saint-Eustache, sa paroisse, s’étant refusés à venir lui administrer les sacrements, il s’écoula quelq
et expira entouré des siens et de deux pauvres sœurs religieuses qui venaient quêter à Paris pendant le carême, et trouvaient c
u vendredi 17 au mardi 21 février. Ce dernier jour, quand la nuit fut venue , des milliers de gens du peuple se réunirent deva
hangea ces dispositions tumultueuses. Ces mêmes individus qui étaient venus pour troubler l’enterrement de Molière accompagnè
session de rôles dans beaucoup de pièces, et que l’hôtel de Bourgogne venait d’engager. Pour comble d’infortune, la salle du P
ite de celle de l’hôtel du Marais, supprimé presque à ce même moment, vint se fondre, à s’installer dans la salle d’opéra qu
les pieds jusqu’à la tête ». Tous les témoignages les moins suspects viennent confirmer cet hommage rendu à la supériorité de s
ajoute cet historien du théâtre qui écrivait en 1674, quand l’orateur venait annoncer, toute l’assemblée prêtait un très grand
; mais, un jour que mademoiselle La Tourelle avait promis à Lescot de venir déjeuner avec lui chez madame Le Doux, elle manqu
eu de temps avant sa mort, désigné pour remplir la première place qui viendrait à vaquer, et que le futur académicien avait, par
ieux. Le rêveur voit en songe Apollon tenir son tribunal et les Muses venir lui dénoncer les coupables et leurs délits. Une d
passage de Molière et de sa troupe à Bordeaux au commencement de 1646 vient d’être combattue par M. Arnaud-Delcheverry, archi
parce qu’il lui paraît difficile d’admettre que si cette troupe était venue alors à Bordeaux, la correspondance administrativ
ssadeur, le cardinal-légat arriva à Fontainebleau le 12 juillet 1664, vint faire son entrée à Paris le 9 août, et en reparti
taine, blessé, 11 livres ». En outre, la troupe prit le soin de faire venir la garde presque à chaque représentation de ce mo
(fº 88 verso), devenu O 1er, deux formules de Veniat, l’un pour faire venir un comédien au Marais, l’autre pour faire venir u
niat, l’un pour faire venir un comédien au Marais, l’autre pour faire venir un capucin prêcher l’avent devant le Roi, conçus
Retz, qui, s’ennuyant dans sa somptueuse retraite de Commercy, était venu passer quelques jours à Paris, où il était entour
e du 4 juin 1673, à Ottavio Ferrari, savant professeur de Padoue, qui venait d’être malade d’une affection de poitrine : « Not
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
prit et du bon sens. Plus vous étudierez les maîtres et les disciples venus après eux, —  pater et juvenes patre digni , et p
’insolence, la violence et le besoin de nuire ! De grands poètes sont venus qui ont corrigé ces excès, je le veux bien, mais
s parties de ce travail que je voudrais rendre utiles aux écrivains à venir , afin de compenser le peu de renommée que j’en es
t bonne précaution que j’indique à tous les écrivains de feuilleton à venir  ; pendant que vous écrivez lentement ces formules
est bien simple, elle est facile à raconter ; et si vous n’étiez pas venu me chagriner par votre sortie contre Molière, je
ard ? — J’avoue, dis-je à Henri, que bien souvent cette idée-là m’est venue  ; mais cependant ce même piano d’Érard ne contien
à l’amour de ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle. Tant que vous voudrez, Molière est
rds de la petite Agnès, vous ne voulez pas que je m’attriste quand je viens à reconnaître, dans cette enfant qui débite en ro
a peu à peu tous les petits rôles de Molière ; peu à peu l’esprit lui vint , puis sa main blanchit, puis son coude et le bras
tes brillantes qu’admirait l’Europe entière. Récemment encore, le roi venait d’écrire le nom de Molière sur cette glorieuse li
parvenus de la poésie, se faisait toute la comédie de leur temps. On venait leur apporter, des plus beaux salons, toutes sort
l était entre Paris et Versailles, sur les limites de deux mondes qui venaient à elle ; elle n’appartenait qu’à demi à ce monde-
70 (1871) Molière
ait ignorante. Trente ans plus tard, sous ce thème pilier des halles, vint au monde un des plus heureux et des plus beaux es
ge de Louis-le-Grand. Dans cette enceinte illustre où le jeune Arouet viendra plus tard, le nouveau venu rencontra parmi tant d
te enceinte illustre où le jeune Arouet viendra plus tard, le nouveau venu rencontra parmi tant de condisciples qui l’ont ai
; et pour moi, j’aurais toutes les hontes du monde s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurais vu quelque chose de nou
avarre, assez peu digne de tenir sa place au rang des œuvres qui vont venir . Que de fois celui qui écrit ces lignes eut voulu
ar les disgrâces de son tuteur, elle s’adresse à lui-même, afin qu’il vienne en aide à ses innocentes amours. Ainsi, l’amoureu
 : il fallut renoncer à ce vaste espoir par l’ordre même du cardinal. Venaient ensuite madame de Mazarin, madame d’Armagnac, fil
sprit, qu’il les abandonnait à qui les voulait prendre, et le premier venu s’arrogeait ce droit-là. L’École des maris, dédié
rôle excellent de Célimène, pour la jeune dame Armande Béjart, qu’il venait d’épouser. Elle était une des bonnes comédiennes
omme de pierre, l’immortalité de Tartuffe. Oui, mais à cette heure il venait d’atteindre à la plus extrême limite de son art.
village d’Auteuil, où Racine, Despréaux, La Fontaine, égal à Molière, venaient partager sa vie et ses plaisirs. Il n’était pas j
e du dix-neuvième siècle. Cette plaisanterie était la dernière ; elle venait après Le Malade imaginaire, où Molière lui-même s
71 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
gard de son Misanthrope, est une preuve trop authentique de ce que je viens d’annoncer, pour n’en pas rapporter ici l’histoir
 : on commença de la goûter ; le nombre des spectateurs augmenta ; on vint exprès pour Le Misanthrope, et les applaudissemen
mme nous verrons dans la suite. Pendant leur entretien, quelques gens viennent visiter sa maîtresse, il voudrait l’obliger à ne
naître les finesses. Dans le reste de l’acte, le valet du Misanthrope vient chercher son maître, pour l’avertir qu’on lui est
u Misanthrope vient chercher son maître, pour l’avertir qu’on lui est venu signifier quelque chose qui regarde son procès. C
upe partit pour Grenoble, il y resta pendant le Carnaval de 1658a. Il vint passer l’été à Rouen ; et dans les fréquents voya
quante-trois ans, entre les bras de deux de ces sœurs religieuses qui viennent quêter à Paris pendant le Carême, et qu’il avait
nt partie de ses devoirs, on croira plutôt avec Despréaux que la rime venait le chercher*, qu’on n’ajoutera foi à ce qu’avance
roupe de la Raisin dans la sienne. La Beauval quitta la province pour venir briller sur le théâtre du Palais-Royal. « Molière
Nos petits-maîtres rengorgés, Nos robins toujours arrangés, Chez toi, venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’
tous les arts dans l’étendue de son empire, quittent le Parnasse pour venir à sa cour. Mnémosyne (c’est la Mémoire) fait l’ou
u-dessus de l’Amphitryon latin. Dans Plaute, Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourberies cousues ; Sosie répond : Je v
it à Sosie : Tu viens avec des fourberies cousues ; Sosie répond : Je viens avec des habits cousus ; tu as menti, réplique le
: Je viens avec des habits cousus ; tu as menti, réplique le Dieu, tu viens avec tes pieds et non avec des habits. Ce n’est p
chez les anciens apprendre au spectateur quelque événement, un acteur venait sans façon le conter dans un monologue ; ainsi, A
sans façon le conter dans un monologue ; ainsi, Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait p
es qu’il prétendait plus naturel que ces deux de Molière. Et j’étais venu , je vous jure, Avant que je fusse arrivé. » Or
x-huitième jour de juillet 1668, le roi étant parti de Saint-Germain, vint dîner à Versailles avec la reine, Monseigneur le
t Clorisc, qui sont deux bergères amies, entendant le son des flûtes, viennent joindre leurs voix à ces instruments, et chantent
Sur la fin de l’acte le paysan est interrompu par une bergère qui lui vient apprendre le désespoir des deux bergers ; mais co
té d’autres inquiétudes, il la quitte en colère, et Cloris entre, qui vient faire une plainte sur la mort de son amant. « Apr
n marié, qui se trouve encore interrompu par la même bergère, qui lui vient dire que Tircis et Philène ne sont point morts, e
in toutes ses inquiétudes, et l’emmène pour joindre sa troupe, voyant venir toute la foule des bergers amoureux, qui commence
lui que sa compagnie, De qui chacun le Ciel bénie, (Car je suis bien venu chez eux,) Firent sans doute de leur mieux ; Et c
c’est de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l’Avare prend pour le vole
e trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène, il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-mê
ue le public par conséquent serait fâché qu’on lui enlevât, mais il y vient avec le temps. Peu à peu il développe son système
vait eu en effet des sentiments contraires à son devoir, bien loin de venir apprendre à son père que la cassette était retrou
ACTE IV. Scènes IV et V. Pantalon et le Docteur, rivaux, en viennent aux mains, et sont deux fois séparés par Scapin,
gesse eut du dessous. Un petit livre, dont je tire, Tout ce qu’ici je viens d’écrire*, Se tait des décorations, Dans ses bell
ts que les femmes sur le mérite de leurs rivales en beauté, il en est venu avec un peu de temps à l’admirer. « Les personnes
quelque peu devant, Je sortis du collège, et j’en sortis savant, Puis venu d’Orléans, ou je pris mes licences, Je me fis avo
uatre ou cinq années de succès dans la province, la troupe résolut de venir à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de forc
enoble, où il joua pendant tout le Carnaval, après quoi ces comédiens vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de Paris, le
« [*]Molière mourut assisté par deux sœurs religieuses, de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le Carême, e
de leurs noms, et de la bandoulière de messieurs les gardes du corps, venaient remplir le parterre et ôter injustement à la trou
72 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
Molière, où tu trouves la Rime. On dirait, quand tu veux, qu’elle te vient chercher : Jamais au bout du vers on ne te voit b
Enfin quoi que je fasse, ou que je veuille faire, La bizarre toujours vient m’offrir le contraire. De rage quelquefois ne pou
erments perdant le souvenir, J’attends de vers en vers qu’elle daigne venir , Encor, si pour rimer, dans sa verve indiscrète,
en ses vers l’embarras de choisir : Et toujours amoureux de ce qu’il vient d’écrire, Ravi d’étonnement, en soi-même il s’adm
ur à ses naissantes pièces En habit de Marquis, en robes de Comtesses Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secoua
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
on se passe chez Elmire, femme d’Orgon. Laissez, ma bru, laissez, ne venez pas plus loin ; Ce sont toutes façons dont je n’a
Alceste a soin de nous dire que la scene est chez Célimene. Et je ne viens ici qu’à dessein de lui dire Tout ce que là-dessu
le : Un rien presque suffit pour le scandaliser ; Jusques-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce, en fa
qu’ils sont très intéressés à savoir tout ce qui regarde un homme qui vient pour traverser leur amour, & duquel ils veule
e, on se demande, que veut cet homme ? Et les plaisants répondent, il vient pour faire le dénouement. En revanche, il faut au
six. Les bons morceaux de tout, il faut qu’on les lui cede ; Et s’il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. Enfin il en
sceau couvert, Bornoit sa garderobe à son justaucorps vert. Quelqu’un vient . Si matin, Nérine, qui t’envoie ? Les trois prem
ACTE I. Scene I. Davus. Mon meilleur ami & mon compatriote Géta vint hier me trouver : je lui devois encore quelque pe
sa maîtresse aura accouché, quand le jour de la naissance de l’enfant viendra , quand il sera initié aux grands mysteres : enfin
voir personne : Si bien que, les jugeant morts après ce temps-là, Il vint en cette ville, & prit le nom qu’il a : Sans
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
, le dénouement naisse d’une fausse nouvelle apportée par Carlin ? Il vient nous dire que l’oncle de son maître est mort, qu’
hrémès. Je vais la voir tout-à-l’heure. Allons, je vous prie, Criton, venez -y avec moi, car je crois qu’elle ne me connoîtra
our est heureux pour moi ! Scene V. CARINUS, PAMPHILE. Carinus. Je viens voir ce que fait Pamphile ; mais le voilà. Pamphi
able ; mais je vais lui parler. Pamphile. Qui est ici ? Carinus, vous venez bien à propos. Carinus. Je suis ravi de votre bon
ais il seroit trop long d’attendre ici qu’il sortît de chez sa fille, venez avec moi le trouver. Et toi, Davus, cours au logi
venez avec moi le trouver. Et toi, Davus, cours au logis, & fais venir des gens pour porter Glycérion. Pourquoi donc tar
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
eur. Comme vous êtes le plus honnête homme de tous les Procureurs, je viens vous prier de m’aider de votre bon conseil dans u
heval, & je m’en revins comme si de rien n’étoit. Présentement je viens d’apprendre que ce coquin-là, Monsieur, fait info
pas qu’il pousse à bout un honnête homme comme vous. Le Patissier. Je viens vous prier de retenir un peu vos poursuites. (A s
casions, & ne pas pousser à bout des gens qui s’aident, & qui viennent au-devant de vous. . . . . . . . . . . . . . . .
on se laisse séduire. Ariste. Non, non. Lisette. Non, non.Quelqu’un viendra vous dire avec ardeur : Voilà trois cents louis ;
? C’est la maudite robe. Elle fait son métier. Ces inspirations ne me viennent que d’elle. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
aider votre entreprise. Ce n’est point pour plaider qu’ici l’on doit venir . J’arrête les procès, loin de les soutenir. Je su
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
t enfin : C’est temps perdu ; tu ne saurois entrer : retourne d’où tu viens  : tu ne mettras jamais le pied dans ma maison, qu
ater leur commune infamie. Les prieres ne pouvant l’émouvoir, elle en vint aux menaces, & lui dit que, s’il ne lui ouvro
ois endormi, il dormoit profondément : elle fit savoir à son amant de venir à sa porte vers minuit, avec promesse de l’aller
guier ne voulant pas être reconnu, se retira aussi savant qu’il étoit venu . La belle s’étant éveillée pendant le combat, &am
moins. Aussi-tôt que la belle, qui s’étoit postée sur l’escalier, vit venir ses freres, elle se leva pour aller à eux. Qu’est
e ? vous est-il arrivé quelque chose de fâcheux, qui vous oblige à me venir voir à cette heure ? Ses freres, la voyant tranqu
ra comme une misérable, une femme de votre qualité ! Ces petites gens venus du village, & faits comme des ramonneurs de c
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ui lui ont découvert la tendresse de Rosalie. Clairville, impatient, vient apprendre son sort de la bouche de d’Orval, &
rval, & l’autre que d’Orval étoit amoureux de Rosalie. Constance vient peindre à son frere & à d’Orval les alarmes q
lle est outrée contre d’Orval, elle croit en être trompée. Constance vient pour consoler Rosalie, & y réussit très mal p
ra la permission de garder Posalie auprès d’elle. Cette derniere voit venir d’Orval, & fuit. D’Orval veut éluder son mar
& empêcher son pere d’y entrer. Clairville, instruit par André, vient s’opposer aux desseins de Rosalie, il veut la flé
le Fils naturel ne peut subsister ? Aucune. Voilà pour l’intrigue. «  Venons aux caracteres. Y a-t-il un amant violent tel que
a à se joindre à lui pour obtenir du Docteur son pere une grace qu’il vient lui demander pour son ami Lélio ; en effet le Doc
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
à vous à vous mêler des affaires de la Cour ! Un bourgeois sensé qui vient à la comédie pour se délasser en y riant du ridic
Cabaretier. Ce Danube coule un peu trop fort. Scene II. Madelaine vient troubler le College, dire des injures aux membres
sa femme. Madelaine. Ah ! méchant que tu es ! penses-tu que je sois venue ici pour boire ? Herman. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,
alité ne l’empêche d’épouser Antoine, pleure. Les femmes des Echevins viennent complimenter l’épouse du nouveau Bourg-mestre, se
t plus où il en est, lui fait refuser la porte. Les Echevins qui sont venus le nommer Bourg-mestre, reviennent pour se plaind
ne sachant plus où donner de la tête, il va se pendre, quand Antoine vient lui annoncer qu’on n’a feint de l’élire Bourg-mes
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
rlequin à lui conter quelque jolie histoire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à côté du prince, et lui
sur le commandeur étendu par terre, se relève et s’enfuit. Dona Anna vient demander vengeance au roi. Dix mille écus et la g
écoulé que l’impudent marcassin, abusant des bontés de son seigneur, vint galoper dans la salle à manger, au moment où l’on
ur table, que le facétieux Arlequin se hâte d’annoncer qu’un incendie vient d’éclater dans la cuisine. Tout le monde y court 
le du banquet, Don Juan lui dit : “Si j’avais pu croire que tu fusses venu souper, ô convié ! j’aurais dépouillé Séville de
s le tombeau du commandeur où celui-ci a invité à son tour Don Juan à venir souper. Arlequin, voyant que tout est sombre, dit
80 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
r à ses naissantes pièces, En habit de marquis, en robe de comtesses, Venaient pour diffamer son ouvrage nouveau, Et secouaient
1658, ses amis lui conseillèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa troupe dans une ville voisine. C’était le moye
l avait passé le Carnaval à Grenoble, d’où il partit après Pâques, et vint s’établir à Rouen. Il y séjourna pendant l’été, e
résents à cette représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre, et après avoir remercié Sa Majest
par les applaudissements qu’il reçut de ceux qu’il avait prié de les venir voir. « Après le succès de ces deux pièces, son t
aire voir, y trouvaient amplement de quoi se contenter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la comédie
e de Flanquin, valet de chambre du baron de La Taupinière. Ce dernier vient chez Artémise et Iscarie, à titre de bel esprit,
charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au théâtre ; l’on est venu à Paris de vingt lieues à la ronde, afin d’en avo
ps toutes les provinces, et avoir joué à Grenoble, à Lyon et à Rouen, vint enfin à Paris en 1658. Le prince de Conti lui don
“M. lui dis-je, nous approuvions vous et moi toutes les sottises qui viennent d’être critiquées si finement, et avec tant de bo
t. M. Ribercourt, gentilhomme manceau, est député de sa province pour venir à Paris demander la suppression du langage précie
picarie lui remet une lettre, par laquelle il apprend que tout ce qui vient d’arriver a été concerté pour se moquer de lui.
81 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
plus d’une fois l’occasion de comparer à Molière les auteurs qui sont venus après lui, non sans doute pour faire ressortir le
u, comme elle le dit elle-même, Quatre mois, sans reproche, Quand il vint à Paris, en guêtres, par le coche. À l’en croire
ait pu les arrêter, lorsque l’exemple de la licence et de la débauche venait d’en haut ? L’amour du luxe et le besoin des plai
ui nous lie Que les fâcheux besoins des choses de la vie ; Et l’on en vient souvent à s’accuser tous deux. De tous les noirs
rendre publique leur ingratitude réduit à cette cruelle extrémité de venir eux-mêmes remettre aux mains du vieillard l’acte
-il pas de dire à M. Dupré : Le jour de votre fête, elle n’est point venue  ; Je n’en suis pas surpris. Comment l’auriez-vous
air de leurs biens. Le jeune Charles, ruiné par une de ces faillites, vient en annoncer la nouvelle à son protecteur. J’ai vu
ti cet été. Je roulais vers Bordeaux, où tendait mon voyage : Soudain vient à passer un brillant équipage Qui, par mon phaéto
eille matière. Celle-ci ne trouve pas de moyen plus efficace, pour en venir à ses fins, que de conseiller à son vieil époux,
s irréprochables sans doute, mais d’après l’espèce d’analyse que nous venons d’en donner, on peut apprécier la pensée qui prés
laré coupable et condamné à mort. Scène pathétique, où la mère d’Éric vient dans la nuit supplier Christine de sauver son fil
ocence d’Éric, se charger pour la reine d’une lettre que sa fille lui vient d’écrire, et qui pourrait le sauver. « Ah ! c’en
que celui d’aller chercher du vin à sa cave pour le souper auquel il vient d’inviter les promoteurs de son triomphe ? Non, s
itude. Si Le Misanthrope et Le Tartuffe n’existaient pas, et que l’on vînt nous en dire la fable et le plan, dont quelque au
ndamne dans les autres, et cependant il n’est pas vertueux. Mais d’où vient qu’il ne l’est pas ? Cela vient d’un seul défaut,
dant il n’est pas vertueux. Mais d’où vient qu’il ne l’est pas ? Cela vient d’un seul défaut, et ce défaut, c’est une sorte d
toutes les manières ; Et comme votre esprit a de grandes lumières, Je viens , pour commencer entre nous ce beau nœud, Vous mon
. L’importance qu’Oronte attache à son sonnet, le soin qu’il prend de venir consulter pour savoir s’il doit le publier, montr
ire enfin, si Alceste n’est pas en effet véritablement vertueux, d’où vient la sympathie qu’on éprouve pour lui, et pourquoi
eut-être trouverez-vous, mon cher Eugène, que ces longs détails où je viens d’entrer n’ont pas avec le sujet qui nous occupe
du théâtre. Deuxième lettre sur le Misanthrope. D’après ce qui vient d’être dit, vous ne trouverez pas étrange que peu
s. PHILINTE. Vous devez faire voir des sentiments traitables. Allons, venez . ALCESTE. J’irai; mais rien n’aura pouvoir De me
du quatrième acte, celle où le Misanthrope, armé de la fatale lettre, vient s’en expliquer avec Célimène. Quelle scène toucha
oi, dit Philinte à son ami, pourquoi montrez-vous pour les gens qu’on vient d’attaquer, Un intérêt si grand ? Vous qui cond
nt comme il fit connaissance de Tartuffe : Chaque jour à l’église il venait , d’un air doux,’ Tout vis-à-vis de moi se mettre
qui lui sert de garçon Oui ne se mêle aussi de nous faire leçon : Il vient nous sermoner avec des yeux farouches, Et jeter n
vait faire une si grande impression enfin si les appas de la première venue excitaient à ce point sa convoitise, il est à pré
aire de l’éclat, et il l’appréhende ; sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du prince, à qui il dérobe sa marche
jamais dans aucun piège, par conséquent bien assuré tôt ou tard d’en venir à se fins; un tel personnage n’aurait assurément
sonne n’en eût eu l’idée. À qui donc, en effet, la pensée serait-elle venue qu’une femme comme Elmire eût pu jamais descendre
 ? Et lorsque j’ai voulu moi-même vous forcer À refuser l’hymen qu’on venait d’annoncer, Qu’est-ce que cette instance a dû vou
s’avise de prendre ; Et l’ennui qu’on aurait que ce nœud qu’on résout Vint partager du moins un cœur que l’on veut tout ? O
s propos si doux, Qu’un peu de vos faveurs, après quoi je soupire, Ne vienne m’assurer tout ce qu’ils m’ont pu dire, Et plante
de l’espèce, et que Molière en a peint la généralité. D’après ce qui vient d’être exposé, l’un des points les plus important
 : Ah ! pour être dévot, je n’en suis pas moins homme ; Et lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse pren
btenu aux dépens de la vérité. On ne saurait admettre que l’homme qui vient d’implorer à genoux et les larmes aux yeux la grâ
ait grossière sur l’ensemble d’un rôle, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d’aucun comédien, pas même des moins int
82 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
cessé d’être une grande nation ! » Heureusement, ce jour-là n’est pas venu ni près de venir : Corneille est populaire chez n
grande nation ! » Heureusement, ce jour-là n’est pas venu ni près de venir  : Corneille est populaire chez nous, autant que p
: revu ; mais combien sont-ils avec moi qui ne l’ont jamais vu, étant venus trop tard, après Bressant trop vieux ? Ainsi Moli
ls ? Voici Voltaire tout seul, avec Mahomet tout sec. Ensuite il faut venir jusqu’au Charles VII de Dumas père, à la Marie St
 ! Mais M. de La Rounat, à qui je l’avais d’abord présentée, m’a fait venir  : Monsieur, m’a-t-il déclaré, vous n’avez pas le
, nous déplorerons que le culte des grands classiques, et de ceux qui viennent tout de suite après les grands, y soit négligé co
Je voudrais m’écrier : « Ah ! qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui viennent chausser le cothurne ! » Je ne vois venir que des
ux les pieds de ceux qui viennent chausser le cothurne ! » Je ne vois venir que des pieds à brodequins et à souliers vernis.
83 (1739) Vie de Molière
ppelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la farce ; d’où vient le mot de turlupinage. Hugues Guéret était connu,
s toutes les provinces, et avoir joué à Grenoble, à Lyon, à Rouen, il vint enfin à Paris en 1658. Le prince de Conti lui don
ui comme Lélius avec Térence. Le grand Condé exigeait de lui qu’il le vînt voir souvent, et disait qu’il trouvait toujours à
omédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu’un comédien de campagne, que la p
ur, vous n’aviez peut-être pas dessein de me donner un louis d’or, je viens vous le rendre. — Tiens, mon ami, dit Molière, en
Il fut assisté quelques moments par deux de ces sœurs religieuses qui viennent quêter à Paris pendant le carême, et qu’il logeai
ameux Chapelain : Nous adorions vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être si bien critiquées ; croyez-moi, il nous f
s, nimium patienter utrumque. Dans Plaute, Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourberies cousues. Sosie répond : Je
à Sosie : Tu viens avec des fourberies cousues. Sosie répond : Je viens avec des habits cousus. Tu as menti, réplique le
: Je viens avec des habits cousus. Tu as menti, réplique le Dieu, tu viens avec tes pieds, et non avec tes habits. Ce n’est
ez les anciens apprendre aux spectateurs quelque événement, un acteur venait sans façon le conter dans un monologue ; ainsi Am
sans façon le conter dans un monologue ; ainsi Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait,
c’est de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l’Avare prend pour le vole
trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-mê
; ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais émouvoir, et l’on ne vient au spectacle que pour être ému. Il faut encore co
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
Arlequin, il dit qu’il est noyé. Un Génie, monté sur un cheval marin, vient au secours des Amants & d’Argentine ; il ench
trône. Neptune, des Dieux marins, des Tritons, sortent des eaux & viennent , par leurs danses & par leurs chants, encoura
’épée à la main pour punir Arlequin ; celui-ci l’enchante. Le Docteur vient pour parler au Prince, le touche, & demeure e
fin, un barbouilleur touche Argentine & prend sa place : Arlequin vient , rit de l’attitude du barbouilleur, & s’amuse
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
question de le lui faire manquer, en lui suscitant des importuns qui viennent l’un après l’autre l’arrêter. L’homme qui l’entre
on lui voit trahir & la passion & la bourse, pour le premier venu qui lui donnera dans la vue. Mais ne trouvez pas
pe d’une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, & que je vienne vous assurer, devant bonne compagnie, que je romp
viens de lui dicter sur une Épître de Cicéron. La Comtesse. Faites-le venir , Monsieur Bobinet. Bobinet. Soit fait ainsi que v
86 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
Royaume, où il commença de s’acquérir une fort grande réputation. Il vint à Lyon en 1653 et ce fut là qu’il exposa au publi
1658, ses amis lui conseillèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa Troupe dans une Ville voisine : C’était le moy
l avait passé le carnaval à Grenoble, d’où il partit après Pâques, et vint s’établir à Rouen. Il y séjourna pendant l’Été, e
t à cette représentation. La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Théâtre, et après avoir remercié Sa Majest
, il la fit jouer le premier jour au prix ordinaire, mais le peuple y vint en telle affluence, et les applaudissements qu’on
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
, pour abréger, voyez, magister, à quoi vous voulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie
e français ; elle est surtout beaucoup moins sage que celles-ci. Elle vient , comme les valets ses camarades, en droite ligne
eriera (la Femme de chambre) de Nicolo Secchi (1587) : ALBERTO. Vous venez bien à propos, madonna. BUONA. La Madonna est dan
re : celle-ci a fait ceci, cette autre a fait cela. Hélas ! Où en est venu le monde ? ALBERTO. Vous ne dites que trop vrai.
et d’autre ; ils sont à peu près les mêmes toujours et partout. Nous venons d’indiquer ce que la comédie soutenue ajoute aux
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
e de la part de son époux. Mais... qu’ai-je vu ? comment ? d’où vous vient mon portrait ? Vous n’en êtes chargé que pour me
ainsi n’en parlons plus. Angélique meurt de dépit, quand Sainville vient savoir quel effet a produit son billet amoureux.
mpatience où je suis est trop vive. Angélique. Fuyons ; sans doute il vient jouir de son forfait. Sainville. Vous me fuyez ?
part. De peur que je n’en doute encore, il en convient. Sainville. Je viens vous assurer de tout ce qu’il contient. Angélique
obé ? Me. Jacques Je parle d’un cochon de lait que votre Intendant me vient d’envoyer, & je veux l’accommoder à ma fantai
Sérieusement ? — Oui, la premiere fois que vous me ferez l’honneur de venir chez moi, il me sera facile de prendre un prétext
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
que pour un tigre altéré de mon sang ; &, puisque tu en as soif, viens donc percer ce cœur que tu dis qui ne t’appartien
éponse du Marquis, qui le releva, & l’embrassa tendrement. — Vous venez , mon cher fils, lui dit-il, de déchirer le voile
rai de ma vie. J’allois, sans vous, me couvrir d’un opprobre éternel. Venez , Comte, venez être témoin de mon repentir, &
J’allois, sans vous, me couvrir d’un opprobre éternel. Venez, Comte, venez être témoin de mon repentir, & des pardons qu
Elle n’a pu voir son époux, parcequ’elle se cache toujours lorsqu’il vient du monde chez son amie. Un jour elle l’apperçoit,
ransport indiscret, Avec quelque bonté daignerez-vous m’entendre ? Je viens chercher ma grace ; à quoi dois-je m’attendre ? L
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
aimerois bien autant boire de la ciguë : Un œil crevé, mon Dieu ! que viens -je faire ici ? Que je suis un franc sot de m’hasa
çons. Mon cartel est reçu, je n’en fais point de doute : Mon homme ne vient point, peut-être il me redoute. Hélas ! plaise au
s notre cœur un peu trop retenu. Çà, je pose le cas que mon homme est venu  : Nous avons dégaîné, nous sommes en présence, Tâ
ré ton coup. Courage ! il est à moi. Tu recules, poltron ! Pare cette venue . Plus bas, plus bas, coquin ; j’ai défendu la vue
te de saint Louis ? M. Jourdain. Taisez-vous, ma femme ; je vous vois venir . Mad. Jourdain. Descendons-nous tous deux que de
ous. Je suis persuadé que le goût d’expression qui regne aujourd’hui, vient moins d’une imagination heureuse que de la stéril
uffit pour le prouver. Diction d’esprit. Les Auteurs qui sont venus après le pere de la vraie comédie, ont, je n’en d
en haleine, Qu’on les auroit couverts tous d’un seul justaucorps. Il vient à la forêt : nous lui donnons alors La vieille me
91 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, et Dieu, par piété. Viennent ensuite, d’abord la renaissance des lettres, puis
ire christianisme et paganisme, chanté à quelque repas d’évêque. Puis viennent les poèmes allégoriques de Hroswitha, dont on a v
de Théophile, enfin le Jeu de la Feuillée (car les six poèmes que je viens d’indiquer composent tout l’inventaire dramatique
ont œillades Les Nymphes les écouteront, Et les Dryades danseront Pan viendra faire ses gambades, Revenant des champs Elysées ;
émons, envoyés par Lucifer, « issirent » de la gueule infernale, pour venir observer celle qui menaçait leur empire ; et d’un
fait autant de scènes, sans compter les démons qui sans cesse vont et viennent pour examiner ce qui se passe, et qui, voyant que
tirer un ciel couleur de feu, auquel sera écrit Cœlum empyrœum. »Puis venaient les anges et parmi eux Lucifer. Dieu créait alors
du Mystère de Metz. C’est la 12e de a 4e journée : Joseph d’Arimathie vient , avec Nicodème, de détacher Jésus de la croix; Sa
de rôtir et d’un prétendu vin d’ami dont son client lui a fait fête, vient pour toucher son argent, et faire en même temps u
n est vaincu, non sans peine; il se sauve, persuadé que le diable est venu , sous la figure de Patelin, prendre son drap : .
s Pyrrhe et des Ulysse : il semble qu’un nouveau cheval de Troie soit venu ouvrir ses flancs sur notre scène. La comédie, qu
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ressa à l’assemblée les vers suivants : Par de longs compliments on vient pour vous séduire,   Et pour mendier des succès :
e rapport à la querelle des deux Auteurs. PROLOGUE. Un jeune étourdi vient fendre la presse sur le théâtre en cherchant Vale
m’as donné rendez-vous ici pour voir une piece nouvelle, & on me vient dire que c’est le Joueur. Belle nouveauté ! il y
its : le poëte dit que Moliere a gâté le théâtre. Scene IV. Fanchon vient avertir Oronte d’aller chez son procureur. Oronte
tichambre ; & pour prologue vous mettrez la conversation que nous venons d’avoir. Fanchon se charge de fournir l’intrigue,
i le commencement. LE LUXE ET LA DISETTE. Le Luxe. Allons, ma fille, venez avec moi, afin que vous fassiez votre office. La
on ami, arrête ! que diable veux-tu dire ? Je vois déja où tu en veux venir . Quoi ! toujours des Auteurs, des Marquis ! Eh !
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
u’il s’ensuit souvent des réponses dures, & que des duretés on en vient ordinairement aux mains, j’ai mieux aimé, crainte
p; que je vous en ai fait mes plaintes ». Le même jour le jeune homme vint voir le Pere, qui, après une longue conversation,
. Le Moine envoya chercher son ami, & dans son emportement il en vint jusqu’aux injures. « Vous m’aviez solemnellement
le prie le Docteur de mettre ordre aux insolences de son écolier, qui vient , dit-elle, continuellement sous ses fenêtres lui
s dernieres intentions. Léandre est incorrigible, dit-elle :  Il est venu par le mur du jardin, A monté par-dessus ; il s’e
soudain Tout le long d’un figuier, &, sans se faire entendre, Est venu justement au-dessus de ma chambre ; A grimpé comm
t au Capitan qu’il est l’esprit du meilleur de ses parents, qu’il est venu pour garder son honneur pendant son absence : il
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
énéreusement cinquante mille écus. Il trouve Belti charmante, la voit venir , & sort. Belti est enchantée de retrouver so
bois. Mowbrai, touché, appelle John. Mowbrai ordonne à John de faire venir le Notaire : il félicite Belton de posséder le cœ
d’un endroit couvert de buissons qu’il y avoit derriere lui, & le vint trouver. Surpris d’abord l’un & l’autre de ce
s à l’approche de cette isle, notre jeune homme, rêveur & pensif, vint à considérer le temps qu’il avoit perdu & à c
s la sienne ; on lui a dit en France que cela portoit malheur. Zaïde vient joindre son mari ; elle s’est amusée à voir rentr
Nébi, furieux, se plaint du Marchand : le Médecin qu’il lui a vendu vient d’ordonner l’air natal à son esclave favorite. Il
vie, & tout ce que j’ai de plus précieux ! Tout vous appartient ; venez être mon maître à Smyrne ; je suis à vous comme j
95 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ives. Il plut des réponses et ce fut un beau bruit. Les échos en sont venus jusqu’à nous, fournissant une ample tablature à m
s, s’il ne l’eût trahi ; il en naîtra l’année prochaine un fils, à la venue duquel assistera pieusement Colbert. Le roi, ador
aux abbés ; et l’un deux, le d’Aubignac, si fort ennemi de Corneille, vient d’en fonder une autre, l’académie des Allégoriste
art, pardieu ; Madeleine Béjart, dont, toute réflexion faite, Molière vient d’épouser la sœur. — Il en a épousé la sœur ? — T
qu’une rime, Et s’il faut qu’avec elle on joue au corbillon, Et qu’on vienne à lui dire à son tour : Qu’y met-on ? Il veut qu’
dit à le faire pâmer de joie ; jusque là que, l’autre jour, elle est venue lui demander Avec une innocence à nulle autre pa
s, hé ? Contez-moi ça ? — Et voyez comme son œil pétille ; l’eau lui vient à la bouche. Horace d’ailleurs ne le fait point l
e est une étrange chose, Agnès ! On prétend qu’un jeune homme est ici venu , que vous avez écouté ses harangues ; j’ai gagé q
es naïves d’une innocente ! Horace donc lui raconte comment Agnès est venue aussi voir s’il était mort ; et quelle joie elle
; Arnolphe se relève exaspéré, fait enfermer Agnès, trahit Horace qui vient le prier d’intercéder pour lui près de son père…
, tout à l’heure si ferme et si chaude : c’est l’homme cette fois qui vient à nous. Des applaudissements s’élèvent au parterr
, à s’en tenir les cotes. On continua, certes, à la fronder ; mais il vint tant de monde Que jamais sujet important Pour le
voir sa muse altière éclipsée par la muse gaillarde du génie nouveau venu . Le Portrait du Peintre eut du succès. C’est exac
rs à Molière. Il avait conquis son public, il faisait de l’argent, il venait d’épouser la femme qu’il aimait, elle allait le r
pendant treize ans, Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache Me la vienne enlever jusque sous la moustache ! Mais ce n’est
n voulez à Agnès ? Avez-vous ce courage ? Je vous en prie, laissez-la venir à vous,comme les petits enfants, avec cette cande
-la venir à vous,comme les petits enfants, avec cette candeur qui lui vient bien plus de.la droiture de sa jeunesse que de l’
de ; elle sera sa digne compagne et non sa servante avilie ; et quand viendront ces enfants, qu’elle envisage d’avance sans friss
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
. Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? Valere. Celui qui te viendra le premier sous la main, Il m’importe peu ; prend
citer, je vais leur avouer mon secret, & leur dire où je veux en venir . Mon dessein est de me servir de ces mêmes exempl
uger de sa puissance extrême, Puisque, seule, à cette heure, elle est venue ici Me découvrir, à moi, son amoureux souci, Me d
appris le désespoir Où j’ai précipité celui qu’elle aime à voir, Elle vient me prier de souffrir que sa flamme Puisse rompre
Où me faisoit du sang relâcher la tendresse, J’allois faire avec moi venir coucher Lucrece, Dont vous me vantez tant les ver
97 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
. Ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais émouvoir, et l’on ne vient au spectacle que pour être ému. » Il en fut ains
ce canevas fort simple. Aussitôt qu’il apercevait, dans le lointain, venir une des bévues où tombe l’étourdi, c’étaient part
aissé vide, une fontaine nouvelle allait être reconstruite, lorsqu’on vint à se rappeler qu’en face de ce terrain étaient le
heureuses de M. Eudore Soulié dans les archives du notariat parisien, viennent compléter celles faites par M. Beffara et par M.
stoïque, Qui fête le génie au bruit de leur canon… En 1873, lorsque vint le deux-centième anniversaire de la mort de Moliè
quelque peu devant, Je sortis du collège et j’en sortis savant ; Puis venu d’Orléans où je pris mes licences, Je me fis avoc
oute cependant que cette vocation ne se fût déjà révélée, car on n’en vient pas brusquement à monter sur la scène et à embras
t ans, lorsque Molière en avait vingt-trois. Marie de Rabutin-Chantal venait d’épouser, à l’âge de dix-huit ans, le marquis de
de ses amis chez une jeune fille dont il était amoureux ; le nouveau venu s’établit chez la demoiselle sur les ruines de so
quatre mois auparavant. Item que les pièces nouvelles de théâtre qui viendront à la troupe seront disposées5 sans contredit par
rtain de ce que j’écrirais ; mes idées étaient confuses ; cet ouvrage vint  les fixer. Le dialogue me fit voir comment causai
ince, moins exigeante, un plus favorable accueil. L’esprit d’aventure venait volontiers en aide, à cette époque, au goût de la
de Madeleine Béjart. Mais quand le duc d’Épernon eut-il l’occasion de venir au secours de Madeleine ? Cela se rapporte-il à d
e Molière poète tragique reste à l’état d’hypothèse pure ; rien n’est venu la confirmer jusqu’ici. On voit que l’année 1646
ainsi conçu : « La troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon étant venue exprès de la ville de Tholoze en cette ville (Alb
« Du jeudi 23e jour d’avril mille six cent quarante-huit… Ce jour est venu au Bureau le sr Morlierre, l’un des comédiens de
bien possible que Louis Béjart, celui qu’on surnommera l’Éguisé, fut venu se joindre au reste de la famille ; il avait alor
de chez… (en blanc). Le même jour, le sieur du Fraisne comédien, est venu dans la Maison de ville nous rendre ses devoirs d
age était long et le déplacement coûteux. Le duc n’hésite pas à faire venir ses comédiens, et ceux-ci s’empressent de répondr
tations pendant un espace plus long encore. Leurs acteurs et actrices venaient souvent à Paris passer le carême, dit Chapuzeau d
n en pourrait conclure que ces comédiens n’étaient point des nouveaux venus . Nous allons désormais les voir presque tous les 
la mauvaise qualité de mon manteau qui lui semblait trop lourd ; cela vient du grand amour qu’il a pour ses chevaux, qui doit
face des œuvres de Molière de 1682 s’expriment ainsi : « Il (Molière) vint à Lyon en 1653, et ce fut là qu’il exposa au publ
r coup, ce jeu de Collin-Maillard que semblent jouer les personnages, vient bien à son heure, quoiqu’elle n’ait aucune préten
t traîné jusqu’alors la guerre civile dans cette province ; un traité venait d’être conclu avec lui, et ce traité lui assignai
ques mois ; puis, vers la fin de l’année, il se rendit à Paris : il y vint épouser (le 24 février 1654) la nièce du ministre
de Molière et de la Béjart était en Languedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette troupe se disposai
qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arrive une autre à Pézenas,
emandé qu’on lui payât au moins les frais qu’il avait fait faire pour venir , je ne pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beau
du prince de Conti) que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient  jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette
y est-il dit, acteur distingué et excellent auteur de comédies, était venu à Vienne. Boissat lui témoignait beaucoup d’estim
dite cour, lequel, après avoir laissé passer les trois ordres, serait venu à eux et leur aurait dit qu’il était forcé de les
le précieux papier dans sa gorgerette et s’en retourne comme elle est venue , après une belle révérence à Molière accompagnée
tous mes désirs : Ô célestes plaisirs, Doux transports d’allégresse ! Viens , mort, quand tu voudras, Me donner le trépas, J’a
mes et en a écarté beaucoup d’autres. Une troupe de comédiens s’était venue  établir dans une petite ville proche d’ici : il l
ns les premiers jours d’avril, la troupe, traversant toute la France, vint s’établir à Rouen. Leur séjour assez long dans ce
que constaterait la distribution d’Andromède. Les comédiens n’étaient venus à Rouen, comme le disent les auteurs de la préfac
eux années de moins que le roi, c’est-à-dire dix-huit ans. On lui fit venir l’envie d’avoir une troupe de comédiens et on lui
e dans Le Bourgeois gentilhomme ; Pancrace, Marphurius et Métaphraste viennent  sans doute de là. Le Fagotier, enfin, devait, plu
est maintenant, J’entends comédien, dont il tire la gloire Qu’il nous vient d’étaler racontant son histoire. Le langage est
ua surtout comme acteur dans le rôle de Mascarille. Le Dépit amoureux vint ensuite, dans le mois de décembre, et ne fut pas
la vieille souche gauloise, écrivain d’une veine libre et hardie, il venait  dresser drapeau contre drapeau ; il comprit qu’il
un nombreux public bourgeois et populaire, car la nouvelle de la paix venait d’arriver à Paris et la ville était en liesse. La
écolières, qui semblaient avoir pris ses Conversations pour modèles. Venaient enfin les héros qui se chargent d’éblouir et de m
r, lui dis-je, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être critiquées si finement et avec tant de bon
s charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au théâtre : on est venu à Paris de vingt lieues à la ronde, afin d’en avo
roché à Molière de n’avoir pas continué à marcher dans la route où il venait d’entrer ; quelques critiques auraient voulu qu’i
lace, et que, servant en même temps de siège et de marchepied, chacun venait à s’entrecrotter, marchait sur les habits de ceux
te personnifient, l’un ce fonds de rugosité et de barbarie morale qui venait du passé, l’autre la société nouvelle qui tendait
miracle, que la nature opère pour plaire au plus grand roi du monde, vient à propos tirer de peine le directeur aux abois, e
aurait eu là peut-être une tradition de famille. Que l’anecdote soit venue au jour tardivement, c’est ce qui ne peut être ni
de Versailles, fit sortir avec humeur un contrôleur du roi qui était venu prendre sur une banquette la place que lui assign
ans un de ses régiments. Ainsi honteusement chassé de cette salle, il vint se placer sur le passage du roi dans la grande sa
’est pas odieuse, et la fantaisie me prit de la suivre, quand elle me vint . Qu’il vous souvienne donc de l’embarras où ce ma
, tout plein d’Homère, Dis-toi bien qu’en vain l’homme espère Pouvoir venir jamais à bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire
nq ans après l’autre, aurait été une preuve d’infidélité. Un fait est venu ruiner l’échafaudage que M. Fournier a laborieuse
es n’ont pas seulement porté la lumière sur le point capital que nous venons d’examiner ; ils ont rectifié encore plus d’une f
i durant treize ans, Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache Me la vienne enlever jusque sur la moustache, Lorsqu’elle est
à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau Et secouai
t, qui, pour la première fois peut-être, paraissait sur la scène et y venait défendre son mari. C’est la précieuse, la prude C
ntéressantes dans cette rapsodie, où il n’a manqué que le talent pour venir en aide à la méchante volonté. Les comédiens de l
LE MARQUIS. Belles railleries ! ALCIDON. Il est fait tout de même; il vient le nez au vent, Les pieds en parenthèse et l’épau
ait eu que le temps de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donner des marques de son obéissance un pied chau
ant ce public de princes, de grands seigneurs et de grandes dames qui venaient d’admirer le ballet des douze signes du Zodiaque,
nt fort à leur gré : ainsi s’exprime le gazetier Loret. Mais le blâme vint ensuite, et probablement du dehors, de Paris, sui
rincesse d’Élide devant le nonce romain. Il paraît même qu’on lui fit venir l’envie d’entendre une lecture de cette pièce du
Molière. Si M. le Notre est à Paris, il faudrait faire en sorte qu’il vint le plus tôt qu’il pourrait. Parlez-lui et dites-l
qui l’a poursuivie partout et ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que Molière est vraiment diabo
l’a vu, de Pierre Roullé) ; et, pour le punir comme il le mérite, il vient d’ajouter une nouvelle pension à celle qu’il lui
taine, blessé, 11 livres. » En outre, la troupe prit le soin de faire venir  la garde presque à chaque représentation de ce mo
lle, vêtu d’un habit de camelot gris-blanc doublé de rouge, le serait venu accoster, et entendant le plaignant parler de ce
s son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant pl
us saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à un tel point qu’elle va jusqu’à entrer avec com
ant ensemble. » Mais une querelle qui s’éleva pendant les répétitions vint déconcerter ses projets. « Mademoiselle Molière,
medi, jour où l’on ne jouait pas, un huissier de la cour du Parlement  vint , de la part du premier président de Lamoignon, dé
it essayer presque d’inquiéter le monarque pour ses divertissements à venir . Le 11 août, une ordonnance de l’archevêque de Pa
e sieur de La Vallée et le jardinier, on ne dit pas à quel propos, en  vinrent aux mains, se colletèrent et se renversèrent l’un
oileau, Lulli, de Jonsac, Nantouillet, conduits par Chapelle, étaient venus demander à souper à Molière dans sa retraite d’Au
ère dans le quartier, jusqu’à ce que des recherches plus approfondies viennent en confirmer l’exactitude ou la rectifier, s’il y
o, afin d’arracher à Pantalon l’argent dont son fils Horace a besoin, vient lui dire que ce fils est tombé entre les mains de
eut en dire autant, presque avec certitude, de la scène où Zerbinette vient raconter à Géronte lui-même le tour que son fils
oupe que la réception à demi-part de Marie Ragueneau de l’Estang, que venait d’épouser La Grange. CHAPITRE XVI. DERNIÈRE ŒU
le monte. » Il resta assisté de deux sœurs religieuses, de celles qui  viennent ordinairement à Paris quêter pendant le carême, e
t aller en faire lever un troisième, qui n’arriva que lorsque Molière venait d’expirer. Mais, grâce à la présence des deux sœu
culté de médecine, Tant soit peu, dit-on, s’en chagrine, Et… mais qui vient en ce moment M.’interrompre si hardiment ? Ô dieu
prêtres habituez en ladite paroisse, qui refusèrent plusieurs fois de venir  ; ce qui obligea le sieur Jean Aubry d’y aller lu
; ce qui obligea le sieur Jean Aubry d’y aller lui-même pour en faire venir , et de fait fit lever le nommé Paysant, aussi prê
emps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva comme il venait  d’expirer ; et comme ledit feu Molière est décédé
 de l’ami de Despréaux, écrivait à un savant professeur de Padoue qui venait d’être malade d’une affection de poitrine : « Not
r ami. Les faquine en diable et demi. Ces marquis de haut apanage Lui viennent encor rendre hommage… J’aurais pu jouir davantage
ouir davantage D’un si facétieux langage : Mais un tintamarre soudain Vint interrompre ce lutin. Lorsque, par une ample sati
à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secoua
nce. Le président la conjura de nouveau d’y donner tous ses soins, et venait tous les jours savoir s’il y avait lieu d’espérer
ient opposés à sa passion, et qu’elle avait parole de la Molière pour venir chez elle le lendemain ; l’amoureux président lui
re du rendez-vous, où il se trouva longtemps avant la demoiselle, qui vint avec un habit fort négligé, comme une personne qu
t été trompé. Elle lui fit valoir l’obligation qu’il lui avait d’être  venue dans ces sortes de lieux dont le nom seul lui fai
et quand vous manquez au rendez-vous que vous m’avez donné et que je viens tout inquiet vous trouver, craignant qu’il ne vou
qu’elle voyait. Le président, de son côté, ne pouvait comprendre d’où venait le silence de la Molière. « Enfin, lui dit-il, do
ssait si loin qu’elle ne la pouvait plus supporter ; surtout d’où lui venait son obstination à lui soutenir qu’elle lui avait
es, mais vous êtes indigne qu’on en conserve pour vous ; après m’être venue trouver vingt fois dans un lieu comme celui où je
livre raconte que, se promenant au bas des vignes avec un ami, il vit venir « un vieux monsieur qui levait haut la tête, avec
Molière, où tu trouves la rime. On dirait, quand tu veux, qu’elle te vient chercher ; Jamais au bout du vers on ne te voit b
omédiens de l’hôtel de Bourgogne à la fin de 1652, on lit ces vers : Venez en foule, apportez tous, Dans le parterre quinze
commencements d’incendie, s’il s’en manifestait. Aussi les faisait-on venir  surtout lorsque la mise en scène comportait quelq
; Madeleine Béjart, Mlles Duparc, Debrie et Hervé. Ceux ou celles qui vinrent s’y joindre ensuite sont : En 1659 : Jodelet, son
médien populaire se soit, au dernier moment, tourne vers ces nouveaux venus , comme s’il eût pressenti qu’avec eux commençait
: C’est, dit-il, à l’orateur de faire la harangue… Le discours qu’il vient faire à l’issue de la comédie a pour but de capti
ce qui doit suivre celle qu’on vient de représenter, et l’invite à la venir voir par quelques éloges qu’il lui donne ; et ce 
pour laquelle on s’empresse de travailler… Ci-devant, quand l’orateur venait annoncer, toute l’assemblée prêtait un très grand
diesse nécessaire à l’orateur, il y a du plaisir à l’écouter quand il vient faire le compliment ; et celui dont il sut régale
le bonheur d’assurer la prospérité de la nouvelle société, à laquelle  vinrent se joindre, en 1679, la célèbre Champmeslé et son
s sa paroisse que des auberges et des coquetiers ; si les comédiens y viennent , que son église sera déserte. Les grands augustin
us les bourgeois qui sont gens de palais, trouvent fort étrange qu’on vienne embarrasser leurs rues. M. Billard177, surtout, q
Du Croisy. 93. Ils avaient été cinq mois à Fontainebleau, lorsqu’ils vinrent à Paris. 94. Muse historique, lettre du 13 janv
98 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
t, Molière, qui jouissait de la plus belle salle qu’il y eût à Paris, vint à mourir. Il avait jadis été fort lié avec Baptis
fait aux comédiens de la rue Guénégaud. Molière, du fond de sa tombe, venait encore au secours de ses anciens camarades. On vo
u moyen de tabac mêlé d’arsenic ; mais Aubry, saisi de remords, était venu dénoncer le complot au principal intéressé. Pari
es imputations d’Aubry paraissaient calomnieuses. Armande se décida à venir à son secours. Céda-t-elle aux sollicitations de
ait un avertissement donné aux fidèles instruits d’un crime d’avoir à venir , sous peine d’encourir les foudres de l’Église, r
de l’année précédente, le sieur Guichard étant à souper chez elle, on vint a parler du sieur Lulli et que, sur ce sujet, Gui
Lulli crèverait bientôt » ; déclaration fort habile par laquelle elle venait au secours d’Aubry, tout en évitant de rien dire
cu d’avoir fait la proposition d’empoisonner Lulli et le condamnait à venir en la chambre du conseil, et la, nu-tête et à gen
is par le Gaulois et le Figaro. Mais j’ai le plaisir de voir qu’elles viennent d’être adoptées, bien que timidement et avec quel
d’hui rue Sauvai. Le 30 septembre 1638, son père, Jean Pocquelin, qui venait d’épouser en secondes noces Catherine Fleurette,
e, avec lequel il est brouillé, et voulant ménager sa susceptibilité, vient délicatement à son secours en se dissimulant sous
pas évident que la vraie générosité consiste, de la part d’un dis, à venir directement et sans bruit au secours de son père
fils à plusieurs reprises, et enfin le réduisant à se cacher pour lui venir en aide. Je ne vais pas pourtant jusqu’à croire,
médiens morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bien celle qui vient d’être exposée, il faut reconnaître qu’elle vient
tant bien celle qui vient d’être exposée, il faut reconnaître qu’elle vient à l’appui de certaine hypothèse d’après laquelle
veuve si empressée à détériorer par l’action du feu la tombe qu’elle vient d’élever et qu’elle doit pourtant avoir à cœur de
tre édition de la Fameuse Comédienne, en est une première preuve, que vient confirmer un passage du Journal des voyages de Mo
chargé de famille. En outre, les médecins diront si Mlle Molière, qui venait d’accoucher, six semaines avant les fêtes, était
se, c’est qu’avant d’expirer elle s’était soumise aux ordonnances qui viennent d’être rappelées. Aussi la veuve de Molière, dans
opposèrent à la requête du mourant et du temps que le troisième mit à venir , ce qui fit qu’il arriva trop tard. Elle note en
contradiction avec les ordonnances et les défenses canoniques que je viens d’exposer. Mais il faut dire que certains confess
s que je viens de présenter. L’Église a toujours admis les pécheurs à venir à résipiscence, et l’on a vu que le clergé savait
possible, être attribuée à l’auteur du Misanthrope. La découverte qui vient d’être faite à Montpellier sera-t-elle plus heure
, à mon avis, depuis que sa congénère, écrite six ans auparavant, est venue prêter son appui à la première. Que peut-on désor
Aurait-il donc existé à la fois deux Molière ? C’est là qu’il en faut venir si l’on tient à représenter les quittances découv
btilités et de distinctions, et l’indulgente casuistique des jésuites vient en aide a la démoralisation publique. Une réactio
onde. Après avoir cherché Mazarin pour lui faire un mauvais parti, il vint lui offrir ses services pour négocier avec Condé 
99 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
« Après qu’il fut installé à Paris, dit M. Taschereau, un jeune homme vint un jour le trouver, lui avoua qu’un penchant insu
vous n’aviez probablement pas dessein de me donner un louis d’or. Je viens vous le rendre. Tiens, mon ami, reprit Molière, e
s son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant pl
us saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à un tel point qu’elle va jusqu’à entrer avec com
des pédants applaudisse à la satire des hypocrites, en attendant que vienne son tour. Dans les petits centres, au contraire,
ant que, toutes choses étant incertaines, il ne faut pas dire je suis venu vous consulter, mais il me semble que je suis ven
t pas dire je suis venu vous consulter, mais il me semble que je suis venu , puis criant sous les coups de bâton qu’il en reç
ère. Vous savez avec quelle violence de langage de vénérables prélats vinrent plus tard s’associer aux clameurs de cette vengea
n plus juste sentiment de la véritable mesure. D’autres écrivains lui vinrent en aide, Boileau par ses satires, Racine par ses
r, lui dis-je, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d’être critiquées si finement et avec tant de bon
uple n’était pas encore; mais, comme état, comme puissance, la France venait , au travers de luttes séculaires, d’atteindre au
ien d’autres pareils, Molière n’en était pas encore au point où il en vint plus tard ; il n’eût pas encore pu écrire cette f
fférents ! Ce grand nom de vainqueur n’est plus ce qu’il souhaite; Il vient avec plaisir avouer sa défaite : Heureux si, votr
vait tourmenté plus d’un esprit. Les artistes de second ordre peuvent venir en tout temps et ne devoir rien qu’à eux-mêmes ;
ue à la hauteur d’une tribune. Mais, en entrant dans la lice, Molière venait -il au secours de Pascal, ou bien ne prenait-il en
esser, quereller pour rompre le carème dès son commencement, et il en vient là par complaisance. S’il se trouve bien d’un hom
faire de l’éclat, et il l’appréhende, sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du prince, à qui il dérobe sa marche
n’aime point, à qui il veut nuire et dont il désire la dépouille. Il vient à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir
déclarait un chef-d’œuvre, ou dans cette scène du dénouement qu’elle vient égayer tout à coup, lorsque la situation, de plus
ostentation : voilà un contraste heureux, propice à la comédie. De là vient , par parenthèse, que, malgré le dire de plusieurs
sé prendre aux filets de Célimène ? C’est lui-même, c’est Alceste; il vient accompagné de Philinte qu’il gronde fort pour que
elle s’est réfugiée dans la haine. Mais voici Célimène. Alceste était venu pour s’expliquer avec elle et il va droit au fait
 : Je ne querelle point. Mais votre humeur, madame, Ouvre au premier venu trop d’accès dans votre àme : Vous avez trop d’am
envoie le destin. À côté d’eux, ou plutôt entre Célimène et Philinte, vient se placer Eliante, excellente fille, d’un caractè
lus vifs qu’ils sont de jour en jour plus hors de saison. Elle en est venue à ce point où les passions se changent en dépits
ne l’applaudit pas. Et il continue sur ce ton jusqu’à ce qu’un valet vienne le chercher pour une affaire d’honneur à laquelle
a franchise. Mais Alceste ne s’éloigne pas pour longtemps. Bientôt il vient reprendre le fil de son explication brusquement i
olière n’est pas purement gratuit. Sans doute, Molière n’en était pas venu à argumenter contre le genre humain; on nous assu
été généralement blâmée. Aujourd’hui un poète comique serait très mal venu à suivre l’exemple de Molière. Il n’y a plus guèr
e. Trissotin n’a pas de ces scrupules. En vain Henriette le fait-elle venir pour en appeler à son honneur et le supplier de n
tendants sont en présence et aux prises. Trissotin à Philaminte. Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l’avons,
imez point, voulant qu’on vous seconde, Quelque petit savant qui veut venir au monde. Il ne faut pas dire trop de mal de cet
ogatoires, dont on l’eût plus facilement dispensé. Grand exemple, qui vient après mille autres prouver qu’il n’a pas de dével
sse. En faisant la revue des vices et des travers de ce siècle, il en vient au journalisme : Le seigneur Journalisme et ses
trait poétique, tel qu’il convient à la satire. Boileau, dont le nom vient si facilement sur les lèvres lorsqu’il s’agit de
ivre avec moi dans mon ciel, il te sera ouvert toutes les fois que tu viendras . » Donc, si nous en croyons cette belle allégori
ilosophes, des législateurs, des devins, des avocats, des dieux même, viennent -ils frapper aux portes de la ville nouvelle; ils
ques dans une comédie comme Le Misanthrope, il est difficile qu’il ne vienne pas des doutes sérieux sur une théorie très en vo
nouvelant à l’image du siècle, l’art de Sophocle avec des pensées qui venaient d’ailleurs. Racine est celtique par le fond, nous
vu ; par la forme il est grec. Mais le fond et la forme, tout lui est venu par le moyen âge: le problème qu’il a essayé de r
e péchera par ignorance, et se jettera à la tête du premier damoiseau venu . Heureusement pour elle que le hasard la sert ass
généraliser. Ils ont le genre d’esprit, qui porte aux systèmes. De là vient qu’une demi-culture est pour eux doublement funes
raîchir, pour faire une nouvelle provision de force et de courage. Il vient dérider son front ou reposer ses bras. Heureux es
di ; il pose sa bêche et jette les yeux du côté du sentier. Une femme vient à lui; elle chemine d’un pas alerte; elle lui app
e une position de plus en plus dépendante. Enfin l’idée chevaleresque vint lui ouvrir une carrière. Celte idée noble et touc
se mirent un beau jour à pousser des bourgeons verdoyants. Un souffle venu des plages bretonnes en avait ranimé la vie. Mais
a trouvé un port ou simplement un refuge momentané. Mais d’où lui est venue cette impuissance au milieu de tant et de si bril
tinuait son œuvre ambitieuse, ou se reposait sur ses richesses, voici venir des impies et des esprits forts, des enfants de d
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
s de la comédie régulière et de la comédie de l’art. Lorsque celle-ci vint s’installer en France, elle apporta par conséquen
e autre. » Une troupe, dirigée par un nommé Ganasse ou Ganassa, était venue à Paris en 1570 et avait donné un certain nombre
s ; et leur permit le roi de prendre demi-teston de tous ceux qui les viendraient voir jouer. » Le demi-teston avait alors une vale
’émurent de la redoutable concurrence que leur faisaient les nouveaux venus . Ils s’adressèrent au Parlement pour qu’il fit re
agne, et qui fut anobli par cet empereur. Cecchini ne paraît pas être venu en France, mais son personnage Fritelin ou Friste
. Du temps de Henri IV, une troupe de comédiens italiens (les Gelosi) vint à Paris. L’Arlequin de cette troupe voulait engag
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