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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
 ; & avec un discours du Spectateur Anglois. Cette piece parut à Vaux & à la Cour avant d’être jouée à Paris. Les A
Fâcheux furent donc joués pour la premiere fois, le 16 Août 166113, à Vaux , chez Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances.
ant il étoit novice, Que l’indiscrétion est un si fâcheux vice, Qu’il vaut bien mieux mourir de rage ou de regret, Que de vi
t 1661. Aujourd’hui mes soins, mes travaux N’iront qu’à discourir de Vaux . . . . . . . . Mercredi dernier** Le 16 Août 1661
niérement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux , Divertit si bien notre Sire, Et fit la Cour tell
de sa charge. Ce fut encore la protection du Poëte Desportes qui lui valut cette faveur. Les Auteurs avoient donc quelque cr
. Henri IV lui donna une pension de deux mille livres sur l’Abbaye de Vaux dont son oncle étoit revêtu. Les déréglements de
2 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
eur, je l’admirerais presque autant que Molière. Cette injustice nous valut le Médecin malgré lui. Molière, tu riais bien, je
igé de descendre à ces sortes d’ouvrages, qui ont pour objet de faire valoir d’autres talents que les siens, en amenant des da
ours pour composer et faire apprendre les Fâcheux, qui furent jours à Vaux devant le roi, n’en fit pas à la vérité un ouvrag
ès, qu’elles ont suffi pour faire vivre l’ouvrage; et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de comédies. Dès son troisième
de fort bon sens les combat à peu près par les mêmes motifs que fait valoir l’ami d’Arnolphe, l’homme raisonnable de la pièce
ridicule qui divertisse la compagnie. » Les Précieuses avaient déjà valu à leur auteur plus d’une satire. Un sieur de Saum
re un ; mais ce fut le seul qui ne réussit pas. Ce n’est pas qu’il ne valût beaucoup mieux que tous les autres; mais il était
ux, et l’inconvénient de se faire un ennemi gratuitement? La chose en valait -elle la peine? et y avait-il quelque proportion e
nt d’être attentifs sur nous, et indulgents pour les autres ! Cela ne vaut -il pas mieux (même dans les rapports moraux, et e
ramatique) que de nous offrir un modèle presque entièrement idéal! Ne vaut -il pas mieux nous montrer les défauts que nous av
s, et non pas dans un désert, où elle ne peut servir à rien, et qu’il vaut encore mieux avoir un peu de complaisance pour le
’étiez pas tenu de démontrer en conscience à Oronte que son sonnet ne valait rien. Quelques compliments en l’air ne vous aurai
l y a encore ici un excès. On pourrait dire à Alceste : Sans doute il vaudrait mieux que la justice seule pût tout faire; mais d
avec la démarche que je vous conseille. Ne conviendrez-vous pas qu’il vaut encore mieux empêcher une injustice, si l’on peut
nte, et de ne pas lui dire crûment, du premier mot, que son sonnet ne vaut rien ; et il ne s’aperçoit pas que le détour que
mains comme insensé? Quand Scapin démontre au seigneur Argante qu’il vaut encore mieux donner deux cents pistoles que d’avo
s derniers actes. Le roi, dont l’esprit juste avait senti tout ce que valaient les premiers, dit à Molière, qui était un peu con
eures productions de l’auteur. On a souvent demandé de nos jours s’il valait mieux écrire les congédies en prose qu’en vers. C
prime avec une bonhomie qui fait voir que l’ignorance sans prétention vaut cent fois mieux que la science sans le bon sens.
suffisait d’entendre les anciens pour les imiter : c’est ce qui nous valut de lui de fort mauvais ouvrages. Il eut ensuite u
t mauvais ouvrages. Il eut ensuite un tort encore plus grand, qui lui valut de fort bons ridicules; ce fut d’imprimer une sat
ni porté au-delà des bornes raisonnables de la comédie. L’exposition vaut seule une pièce entière : c’est une espèce d’acti
de me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien. Ce caractère de Tartufe est d’une profonde
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
i, le public s’y attend, mais la résistance qu’il oppose à sa défaite vaut la victoire que l’autre remporte : elle lui fait
un démon. Damon. Je pense... Céliante. Je pense...Ecoutez-moi, ceci vaut un sermon. De plus, vous vous croyez un mérite su
honoré ; Que c’est risquer beaucoup qu’insulter ma famille, Et qu’on vaut mieux cent fois que votre belle-fille. Géronte, à
, tous amenés adroitement pour la mettre dans des situations qui font valoir ses caprices ; il seroit bien difficile, dis-je,
ere, où tu trouves la rime. 70. Une tirade seule de l’oncle avare vaut tout le rôle du Dissipateur, si l’on en excepte l
’argent est un ami toujours prompt & fidele. Le plaisir d’amasser vaut seul tous les plaisirs. Dès qu’on sait que l’on p
4 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
avec raison que sa figure, dont le jeu était singulièrement comique, valait mieux, pour exciter le rire, que l’immobilité du
avait placé, en tête de chaque scène, des arguments destinés à faire valoir le talent du poète et celui du comédien. Ces argu
i, par ses gestes et ses grimaces vraiment risibles, faisait beaucoup valoir des scènes grossières et insipides ; mais forcés
résentée le 24 juin 1661, sur le théâtre du Palais-Royal ; ensuite, à Vaux , chez le surintendant Fouquet, devant Monsieur, M
l est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style
onduite qu’il a suivi à son égard ; mais le dénouement de l’action ne vaut rien, puisque, amené par des scènes nocturnes d’u
er surintendant des finances, reçut Louis XIV dans sa belle maison de Vaux , peu de jours avant d’être enfermé pour le reste
de tous les autres courtisans. Louis XIV allait le faire arrêter dans Vaux , et, pour ainsi dire, sous ses yeux. Heureusement
onnaissance les bienfaits du généreux Fouquet, assistait à la fête de Vaux , dont il nous a laissé une description en prose m
5 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
eois gentilhomme… Dansés devant le roi, et quelques-uns par le roi, à Vaux , à Fontainebleau, au Louvre, à Versailles, à Sain
t, mais plusieurs sous divers titres ; et, de même, des impromptus de Vaux , de Saint-Germain, de Chambord, du Louvre et des
fermées : ces figures évanouies, les cadres demeuraient précieux ; il valait la peine de les exposer tout seuls. J’entends bie
rin, à l’heure même où l’on découvrait que ce prince (le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monar
ivertissements ». Je n’espère pas renouveler jamais les splendeurs de Vaux ni de Versailles. Si pourtant je possédais demain
6 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
qui domina toute sa vie, qui lui causa tant de souffrances, qui nous valut les plus beaux traits d’Alceste et la création de
t encore un homme d’esprit et de goût. La critique du sonnet d’Oronte vaut bien les meilleures satires de Boileau. Mais comm
re, mais même un seul instant; et dès lors la pièce n’existe plus. Il valait mieux, dira-t-on, ne pas faire de comédie, que d’
ntaigne. La vertu n’est qu’une chose relative ; le sage est celui qui vaut mieux que ses contemporains ; mais il ne peut jam
7 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
esquelles s’écoula sa vie humaine et l’apothéose que son mérite lui a valu . Les anciens, nos maîtres en fait d’art et d’apot
est le frère jumeau du bien, la tranquillité de cet espace uni a fait valoir l’ornementation des colonnes et de l’architrave.
la méditation et peut-être exprimer le caractère mélancolique que lui valut une vie maladive et chargée d’ennuis. Nous craign
u’on avait à lutter contre ces accessoires défavorables, eût-il mieux valu représenter Molière debout ; alors la tête se fût
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
es Fâcheux parût sur ce dernier théâtre, elle avait été représentée à Vaux , maison qui appartenait alors à M. Fouquet, surin
sa Muse historique du 17 juin 1661, dit que cette comédie fut jouée à Vaux , chez M. Fouquet, le 12, et ajoute : Charme, (à
di dernier2 traita la Cour, En son délicieux séjour. Qui la maison de Vaux s’appelle, Où Le Brun de ce temps l’Apelle, A mi
Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrigue, et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style
Comédie-ballet, en trois actes, en vers, de M. Molière, représentée à Vaux le 16 août, à Fontainebleau le 17 du même mois, e
fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère dans sa maison de Vaux , aujourd’hui appelée Villars. Comme le détail de
      Aujourd’hui, mes soins, mes travaux, N’iront qu’à discourir de Vaux , ………………………………… Mercredi* dernier étant donc, En c
nièrement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux , Divertit si bien notre sire, Et fit la Cour tell
camarades les acteurs, Ayant des personnages drôles, Y font des mieux valoir leurs rôles, Et les femmes mêmement, Car l’agréab
jaloux charmé d’un objet Ravissant et de belle taille, Veut l’épouser vaille que vaille ; Ou du moins il promet cela, Aux pare
mé d’un objet Ravissant et de belle taille, Veut l’épouser vaille que vaille  ; Ou du moins il promet cela, Aux parents de cet
Ce qu’il fait : dont son âme enrage. Mais ce que je dis du ballet, Ne vaut pas un coup de sifflet, Ou du moins ce n’est pas
t il eût été très fâché qu’on n’eût fait que lui en rendre compte. Il vaut donc mieux suspendre l’action pour un moment, que
r ; les plus clairvoyants ne pouvaient le deviner. Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. Le bruit de
a fait une autre excellente, De la première différente, Qui, certes, vaut son pesant d’or, Et surprend cent fois mieux enco
ges, on dit que la comédie des Fâcheux, après avoir été représentée à Vaux , parut ensuite à Saint-Germain. Je ne vois aucune
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
représentations : elle tomba dans les regles à la cinquieme, & ne valut aux acteurs que 75 livres 7 sols. Elle est tirée
la premiere, Guillaume est un frippon qui vend son drap plus qu’il ne vaut , il l’avoue lui-même. Le Drapier. Or n’est-il si
ne, Quand pour vingt & quatre sols l’aulne, A prins drap qui n’en vaut pas vingt. Guillaume veut duper Patelin ; Patel
ue le Muet ne rapporta pas beaucoup d’argent à ses Auteurs. L’Eunuque valut considérablement au Poëte Latin, puisque les Edil
eul. Cependant nous avons été trois à la composer, & le troisieme vaut bien la peine d’être nommé : ce n’est seulement q
a clef de la cave. Poursuivons. . . . . . . . . . . Simon. Tout coup vaille , m’y voilà déterminé. Frontin. Courage. Çà, tandi
10 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
Eunuque de Térence : il y a des situations que le jeu du théâtre fait valoir , mais la conduite est défectueuse. La pièce, qui
i que le troisième acte, qui est tout entier du genre de la farce, ne vaut pas, à beaucoup près, celle de Patelin ; mais les
comme d’autres que l’on néglige de reprendre pour en jouer qui ne les valent pas. Baron, ou plutôt, à ce que l’on croit, le pè
. Boileau, qui n’avait pas encore fait la fortune que ses talents lui valurent depuis, s’étant trouvé aux eaux de Bourbon, malad
it, dont une femme a fait une robe, et plusieurs autres scènes qui ne valent pas mieux; mais il ne fallait pas en retrancher u
trouvent dans les amusements de la jeunesse d’un poète comique, et ne valent pas une scène de ses moindres pièces. Observons e
ante, et il y en a peu d’aussi abandonnés que Démocrite. Le Distrait vaut mieux, puisque du moins il amuse; mais la distrac
11 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ain ; il tient la comédie entre ses mains. Le style du Dépit amoureux vaut mieux que le style de l’Etourdi; le tissu dramati
n vain s’écrie-t-il Que l’amour est souvent un fruit du mariage; il vaut mieux que le mariage soit le fruit, et l’amour la
le présomption ! L’intrigue des Fâcheux, cette comédie-ballet jouée à Vaux le 17 août 1661, est moins compacte et moins trav
endant Fouquet donna, à la veille de sa disgrâce, dans son château de Vaux , au superbe Louis XIV. Molière, à ce qu’il paraît
heur que nous ayons été privés de ce cours théâtral, qui aurait mieux valu , à coup sûr, que les préceptes d’Aristote et d’Ho
Ridicules. Nous ne saurions passer sous silence les magnificences de Vaux , auxquelles se rattache cette comédie des Fâcheux
de Vaux, auxquelles se rattache cette comédie des Fâcheux. Ce nom de Vaux rappelle la fidélité au malheur en même temps que
Fouquet eut lieu dix-sept jours après la fête célébrée qu’il donna à Vaux . Quel beau moment dans la vie de Louis XIV ! c’ét
a jeunesse amoureuse ; il perdit tout avec La Vallière, maîtresse qui valait mieux que lui. Vaux a été presque détruit en 1815
il perdit tout avec La Vallière, maîtresse qui valait mieux que lui. Vaux a été presque détruit en 1815 : les Bavarois l’on
ui. Vaux a été presque détruit en 1815 : les Bavarois l’ont saccagé ; Vaux , dans sa situation actuelle, offre un singulier e
it passera présent sur les marches des grands escaliers abandonnés de Vaux , escaliers aussi grands que ceux de Versailles de
rle La Fontaine dans la lettre écrite à M. de Maucroix sur la fête de Vaux , lettre dans laquelle il dit que Molière est son
t à propos même de l’Ecole des Femmes : Que sa plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon ! Molière, dans son Don
êtes assez simples pour donner dans ce panneau. » Ces quelques lignes valent mieux que la comédie tout entière du Portrait du
illes un éclat vif et brillant, éblouissant, il est vrai, mais qui ne vaut pas cette timide lumière que La Vallière y répand
ment égayée par un rôle de fou, comme l’est la Princesse d’Elide, qui vaut mieux. Il s’agit d’un jeune guerrier de condition
ant. M. Jourdain, entouré de ses divers maîtres, intéressés , à faire valoir leur art, et mettant sa robe de chambre pour mieu
’est trouvé immortel lui-même. Voilà un bonheur que ne lui aurait pas valu sa sainteté. Molière ne manqua pas, du reste, des
de Dancourt, et ses pièces en vers, ainsi que ses poèmes lyriques, ne valent guère la peine d’être lus. N’offrant aucune criti
12 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
l’étourderie de Lélie ou par des contre-temps que le hazard amène. Il vaudrait mieux peut-être que ces contre-temps vinssent tou
. Toutes nos réfléxions sur cette rigueur et sur cette indulgence, ne vaudraient pas ce cri énergique de la femme de Molière : quo
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
une question à décider. Il ne s’ensuit pas de ce que j’ai dit, qu’il vaille mieux avoir fait le Malade imaginaire que les Fem
t plus d’honneur, & qu’à mérite égal le choix du sujet lui auroit valu la préférence. Il y a deux especes de caracteres
14 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
soutenu le caractère du Misanthrope, que Beaubourg et Dancour le font valoir  ; plus délicatement grimacé que la Toreillière, e
s par rapport à Molière. Mais n’en parlons plus, aussi bien cela n’en vaut pas la peine, et ne mérite d’être relevé que pour
omédie. Il a épargné tant d’autres vérités à des personnes qui ne les valent pas, tout Comédiens qu’ils sont ; il pouvait bien
s la donner. Ces Messieurs-là n’allaient chez Molière, que pour faire valoir son esprit ; et ce que disent de Grands Seigneurs
15 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
représenter ni l’humanité, ni une phase de son développement ; ils ne valent que par eux-mêmes. Le but de Schiller n’est plein
du cœur ? Telle est la question que pose l’orateur, et vraiment il en vaut la peine. N’est-ce pas là la grande question qui
, Bérénice, qui sont des demi-confidences, vint la période qui nous a valu Mithridate, Bajazet et Iphigénie. Ce fut un temps
a femme à une infériorité irréparable ; c’est en faire un être qui ne vaut pas pour lui-même, mais seulement pour l’homme, s
son Amphytrion de verve et de plaisantes inventions, cette comédie ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute. Son Al
ureusement interdits. Moins il avait de penchants vicieux, mieux cela valait ; toutefois on pouvait lui en passer quelques-uns,
16 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
nelles, un enseignement moral, me parait un pur enfantillage ; autant vaudrait mesurer la portée historique et philosophique des
le talent des comédiens. Turcaret n’a pas besoin d’être loué. S’il ne vaut pas les meilleurs chapitres de Gil Blas, il se re
17 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
affection, la dignité ? Sans doute, la mère a des qualités ; mais que vaut le père ? Que vaut la grand-mère ? quel lien les
té ? Sans doute, la mère a des qualités ; mais que vaut le père ? Que vaut la grand-mère ? quel lien les unit, autre que le
1e père, et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’est, ce que vaut le père. Sous la tente du désert, le père fut le
pourtant qu’un honnête homme, un citoyen, qui ne sait être père ? Que valent tous ses autres mérites, s’il n’est capable de do
18 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
ntiment de ses devoirs et de ses droits pour remplir les uns et faire valoir les autres quand son heure sera venue. Cette alli
vouloir les retrancher entièrement. J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre ; et si l’on veut
teur de la fortune publique, des fêtes plus que royales du château de Vaux à la dure prison de Pignerol. Cette catastrophe q
de la lecture de La Fontaine, mais elles se refusent à l’analyse. Il vaut mieux montrer ici, par quelques traits choisis, à
19 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
taille bien faite ? La comédienne fut vite hors de pair et fit encore valoir la femme. D’abord, Armande était une Béjart, c’es
méprisante, comme le Clitandre des Femmes savantes. Ils se faisaient valoir l’un l’autre et, lorsqu’ils jouaient ensemble, c’
ne, par leur justesse ou leur force, leur finesse ou leur pathétique, valent les tirades les mieux composées. Jamais, chez eux
lui confiait : celui d’Elise ? Il en est peu d’aussi propres à faire valoir une actrice. Élise est une jeune femme sensée, sp
sant, celui-là fat, évaporé, turlupin. Ce premier rôle a si bien fait valoir Armande qu’elle en reçoit un autre du même genre
e célèbre de P.-L. Courier que « la moindre femmelette de ce temps-là vaut mieux pour le langage que les Jean-Jacques et les
t moins irréprochable ; enfin sa liaison avec Molière ne saurait leur valoir à l’un et à l’autre une sympathie sans mélange. E
lui-même. Si ce n’est point là un caractère très sympathique, encore vaut -il mieux que l’Armande de convention. Du reste, u
20 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
’elle avait paru, elle lui avait donné occasion suffisamment de faire valoir dans le monde les dispositions extraordinaires qu
ais il aimait l’indépendance, et il était si rempli du désir de faire valoir le talent qu’il se connaissait, qu’il pria Monsie
pporté une pièce intitulée, Théagène et Chariclée, qui à la vérité ne valait rien ; mais qui lui avait fait voir que ce jeune
r ; les plus présomptueux ne pouvaient le deviner. Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. Le bruit de
s qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisait valoir , le petit Baron était en pension à Villejuif ; et
issiper plus aisément le reste de son bien ; que dans la vue de faire valoir le talent qu’il avait apporté en naissant. Ils l’
ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec autant d’esprit qu’il le faisait
l’enjouement, de l’esprit ; elle est sensible au plaisir de le faire valoir  ; tout cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à re
pour justifier ce que j’avance. « La prose de Mr de Molière, dit-il, vaut beaucoup mieux que ses vers. Je lisais hier son T
e excellente ; et lorsqu’elle fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler, et qui pourtan
ns faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Minime qu’ils trouvèrent dans leur bate
asser les rêveries d’Épicure. Passe pour sa morale ; mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il
nne, il ne pouvait résister au plaisir de dire sa pensée, et de faire valoir un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il
21 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
nt les écrivains du grand siècle autour du grand roi, est-ce qu’il ne vaut pas mieux penser pour eux qu’ils ont été des suje
de trop. Il lui rappellera les obligations qu’elle lui doit ; il fera valoir les avantages qu’il lui apporte ; en même temps,
y mettre du sien ; on fait avec lui de la collaboration posthume. Il vaudrait peut-être mieux, plutôt que d’attendre deux cents
pour en faire d’honnêtes femmes ? Notez que le jeu, comme on dit, en vaut bien la chandelle, et que ce n’est pas là une aff
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
sans manquer à la vraisemblance, lui réitérer ses ordres, en faisant valoir son autorité, & les avantages qui résulteront
ui ne l’avoient pas mérité. Nérine. Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu’on en parle, & vos éloges me font roug
pas faire des choses dont nous serions fâchés. Géta. Je cherche. Cela vaut fait, ou je suis fort trompé ; le voilà hors d’af
isit jusqu’en Lapponie. Il fut esclave à Alger : là sa bonne mine lui valut des bonnes fortunes, qu’il courut grand risque de
23 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
statue. Cela s’est vu. Éteignons l’encensoir. En 1661, au château de Vaux , Molière venait de donner les Fâcheux, lorsque, e
ste pas moins égalé et même supérieure à ses plus grands succès. Elle vaut mieux que sa vogue. Son incroyable vitalité se dé
étier de geôlier domestique n’est pas tout rose et que l’ignorance ne vaut pas mieux que n’importe quel autre verrou. Et apr
attention, ce n’est que Sancho... Mais pourtant, son raisonnement en vaut presque un autre. Suivez bien, voilà ce qu’il dit
24 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ais eu d’autres ennemis que les envieux, et les vicieux. Car son cœur valut son imagination ; et, si le comique est la forme
gravitent tous les autres personnages, qui ne sont là que pour faire valoir ses qualités comme ses défauts, Célimène par sa c
que compromettant, se gardera bien d’aliéner une indépendance qui lui vaut les assiduités dont elle est si fière. Se faire u
l’homme aux rubans verts64 ». Sa conquête, elle l’apprécie ce qu’elle vaut . Bien qu’il ne soit pas toujours divertissant, av
e justifier : Allez, de tels soupçons méritent ma colère, Et vous ne valez pas que l’on vous considère. Bref, les rôles fi
rs d’une coquette et les ridicules d’une prude font ici d’autant plus valoir les mérites de la « sincère Éliante », dont la do
ode, comme le dit Furetière en son Roman bourgeois. Leurs prétentions valent leur costume : quand ils vont à la comédie, ils p
Quand la fine mouche lui fait le compte de la dot imaginaire que lui vaudront les vertus de Marianne, il n’entre pas dans ces c
ne rapide esquisse. Tous ont ceci de commun qu’ils concourent à faire valoir la figure d’Harpagon, et jouent en quelque sorte
’il parle à l’intérêt bien entendu ? Au lieu de crier au scandale, ne vaut -il pas mieux louer l’adresse avec laquelle le poè
trop crue, trop brusque : soit ! mais pour l’homme fait, son théâtre vaut l’école de la vie ; et c’est sa gloire. Les
elle fut cruelle, nul aujourd’hui ne s’en plaindra, puisqu’elle nous vaut des scènes incomparables. Après tout, Aristophane
il se prend au sérieux, et se rengorge d’aise en sa béate fatuité, il vaut presque Tartuffe par l’odieux de sa bassesse. N’e
de vertes leçons qui tombent d’aplomb sur un benêt ! Sa cuisine doit valoir ses répliques, et c’est grand dommage qu’aujourd’
ens ; car, en cela, il a l’air d’accorder une simple tolérance. Mieux vaudrait dire : je veux, et imposer un devoir. Peut-être d
tte pièce fut accompagnée des Fâcheux, représentés dans cette fête de Vaux , où Fouquet faillit être arrêté. 18. L’École de
ante n’est qu’une des formes de la bonté. 80. Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Boileau.) 81. Voir nos Extr
25 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
on, ainsi qu’un banc de sable, Quand… conclut : Les femmes enfin ne valent pas le diable (11). C’est grâce à elle, surtout,
phe, c’est Gassendi. Avouons que si le trait est d’un disciple, mieux vaudrait peut-être un adversaire. Mais il est un second ré
ier : « Gassendi ! passe encore pour la morale, mais tout le reste ne vaut pas la peine qu’on y pense. »Le mot est dur, mais
’on se fonde De fuir obstinément ce que suit tout le monde ; Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous Que du s
ire il mourra, pour les empêcher de souffrir. Cette mort, à coup sûr, vaut bien celle de Gassendi. En pratique même, ce qui
26 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
écédents de notre théâtre avant les représentations des Confrères. Ne vaudrait -il pas mieux, sans vouloir raffiner sur les germe
« qui a coûté deux deniers à la dernière foire de Bethléem et qui en vaut bien quatre, un beau calendrier de bois pour savo
veuillez moi les yeux cacher Afin que le glaive ne voie, Quand de moi vaudrez approcher : Peut-être que je fouiroie. — Abraham 
n-quarto, où pour notre part nous la laisserons dormir. Les Soties ne valaient guère mieux que les moralités. Celle qui est donn
du reste le plus cher qu’il peut, c’est-à-dire au-delà de ce que cela vaut . Rentré chez lui, Patelin fait la leçon à sa femm
27 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
du jeu des femmes ; les fameux comédiens qui faisaient alors si bien valoir l’Hôtel de Bourgogne étaient présents à cette rep
L’Étourdi, ou les Contretemps. Ensuite il fit Le Dépit amoureux, qui valait beaucoup moins que la première, mais qui réussit
t en un mot est que ces comédiens du Petit-Bourbon ne jouent rien qui vaille , malgré la force de leur brigue. Après ce discou
La salle du Palais-Royal, Où diligemment on travaille, À leur servir vaille que vaille. Après la mort de Molière, Lully obti
u Palais-Royal, Où diligemment on travaille, À leur servir vaille que vaille . Après la mort de Molière, Lully obtint la salle
28 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
e par Molière. Il y a vécu, il y a pensé, il y est mort. Cette maison vaut 40,000 francs; achetons-la. Nous la ferons adroit
e monument à bâtir, fût-il splendide comme le Louvre, pourrait jamais valoir la vieille maison de Molière. Etrange déterminati
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
dire aux jeunes Auteurs, que si des reconnoissances larmoyantes leur valent des applaudissements momentanés, les reconnoissan
re de reconnoissances comiques, que l’on doit y renoncer, & qu’il vaut encore mieux les rendre attendrissantes qu’insipi
ans doute très difficile ; mais Regnard en a mis une sur la scene qui vaut elle seule toutes celles de la Chaussée, &c.
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
t le ciel en le calomniant. Il envoie en effet un Huissier pour faire valoir ses droits. Non content de donner cette preuve in
de me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien. (S’adressant à Damis.) Oui, mon cher fils,
ui cherche dispute sur un prétexte en l’air. La Maison des Pimentels vaut bien celle des Stunigas. C’est tout au plus, Mada
. Je vois bien que ma vue est pour elle un supplice, Et sans doute il vaut mieux que je l’en affranchisse. Dorine, quittant
31 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
la vertu de ce grand homme : Bossuet fut évêque ; d’autres, qui ne le valaient pas, avaient été cardinaux et papes. Bossuet fut
ducation du dauphin avant de songer à Bossuet. Cette éducation nous a valu deux ouvrages immortels ; mais s’il n’eût pas eu
et ce qui est notable, c’est que, au sortir de cet entretien qui lui valut les premières faveurs qu’il reçut du roi, une pen
lucrative. Trouve-t-on que beaucoup de ces chefs-d’œuvre de commande vaillent ce qu’on les a payés ? Quels que soient ces incon
32 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ole ; Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon. Laisse gronder tes envi
iller d’après une idée de Molière, pour le compte de Molière même. Il valait mieux, de toute manière, lui laisser entièrement
r à l’envie leurs grâces et leurs ridicules, et se faire mutuellement valoir par le contraste. Détails biographiques sur le
onne volonté dont il avait donné des preuves au péril de sa tête, lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au th
remiers rôles des pièces de Molière, et celle-ci prouve tout ce qu’il valait . Pour vous, je n’ai rien à vous dire. Dans la b
 ; et ce n’est pas une preuve très forte, quoique d’ailleurs la pièce vaille bien celles de Scudéry. Son fils, Antoine-Jacob M
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ait, que je sache, une histoire complète de l’art dramatique ; autant vaudrait entreprendre l’histoire universelle du genre huma
comme le bistouri qui sauve ressemble au couteau qui égorge ! Encore vaut -il mieux chercher nos pères dans Le Cabinet satyr
es n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femmes de la cour. — Dans cet
et le monde, étonné de tes cheveux blancs, va savoir enfin ce que tu vaux par toi-même, ou si vraiment tu étais assez bien
re société perdue à force d’esprit, d’élégance, de scepticisme ! Elle vaut bien, par les spoliations et les supplices qui l’
eurs d’autrefois. Certes, c’était là un insigne anachronisme : autant valait affubler ces messieurs et ces dames de la Chaussé
 » Il pouvait ajouter qu’une certaine joie aisée, agréable, piquante, vaut cent fois mieux, dans ces dissertations d’art et
34 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
e de la mienne. »( S. Shakespeare ?) II, page 128  V : « L’éloquence vaut mieux que le savoir. » B : « Est plus puissante.
s grecs me choquent. La manière moderne de prendre des noms possibles vaut bien mieux quoiqu’il n’y ait nul mérite à l’avoir
n beau-frère. Cela est fort bien dit : mais pour désabuser Orgon, ne valait -il pas mieux parler des choses qu’il vient de dir
en empêchant notre orgueil de l’attaquer. Dorine Mais, pour vous, il vaut mieux qu’à son extravagance D’un doux consentemen
du coffre quand cet autre parle. Scapin « Tiens, boilà cé qué jé té vaille pour lui. » Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! monsieur ! A
ffisance sotte de Lubin. Lubin Par ma foi. c’est une jeune fille qui vaut de l’argent ; et je l’aime de tout mon cœur. Clit
sse pierre jetée dans le puits comme dans Giamina et Bernardone. Cela vaut mieux en ce que le bruit de la chute fait preuve,
ntérieure, en supposant un cuisinier intelligent qui sache écrire. Ne vaut -il pas mieux pour le bonheur du mari, de la femme
availler utilement, mais à partir de 12 ou 15.000 livres de rente, ne vaut -il pas mieux qu’elle acquière des idées et qu’ell
Ah ! ma Laïs ! voilà de l’érudition. Bélise L’enveloppe est jolie, et vaut un million. Que cela est fade pour moi ! Je sort
Non ; mais je sais fort bien Qu’à ne le point flatter, son sonnet ne vaut rien. Trissotin Beaucoup de gens pourtant le trou
est juste, mais je sens en le faisant qu’il est bien commun. Cela ne vaut presque pas la peine d’être dit. Mais c’est une é
ière, tâchez d’avoir le jugement des contemporains, quand même ils ne vaudraient rien, on y aperçoit toujours de quelle hauteur l’
il eût été très supérieur à David quoique les tableaux de ce dernier valent infiniment mieux que ceux de Cimabue. Hier, au th
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
pport avec les fourberies du valet, je défie qu’ils puissent se faire valoir mutuellement : tout au contraire. Pour le prouver
8. Dans le reste de l’ouvrage l’intrigante & le caractere se font valoir mutuellement avec la même adresse. Voilà comme da
36 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
lus fade, la plus triste comédie du monde, preuve éclatante de ce que vaut le style, même au théâtre. Dans les deux pièces e
argé d’argent. 7. L’ancien texte porte : Trovas à propos facere, qui vaut beaucoup mieux ; mais cette élégance macaronique
37 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
les préceptes dictés par Aristote, Horace, Boileau, sont légitimes et valent quelque chose. Ils sont excellents pour la plupar
ndre d’utiles services, au lieu que dans l’autre ils ne font rien qui vaille . Les sciences ont leur méthode, leur grande roule
38 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
océdure qu’il vient d’essuyer, pour avoir dit que des vers mauvais ne valaient rien. 287. Du Bos, ou Dubos Jean-baptiste, abb
39 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [9, p. 41] »
homme qui présidait. La pièce fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui qui aurait pu s’en fâcher, une partie d
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
iène (la médecine préservatrice) plus sûre que la curative. Ce régime valut à Malouin ce que tant de philosophes ont désiré,
41 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [87, p. 131-132] »
-ils le bonhomme, quoiqu’ils connussent bien d’ailleurs tout ce qu’il valait . Une fois, entre autres, qu’ils étaient à souper
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
’hôtel de Rambouillet. Les périodes suivantes nous apprendront ce que vaut ce bienfait, ici je me borne à insister sur cette
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
voir une maniere à lui, il se jette dans la carriere facile qui lui a valu quelque ombre de succès, & il la suit si bien
t en prose, les corrections ne lui coûteront rien, & la prose lui vaudra son succès ; si la piece est en vers, la difficul
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
eil ou non, peu m’importe. J’ai fait un voyage à la Jamaïque, qui m’a valu cinq mille guinées ; je me suis fait une loi (&am
? On me dit qu’on a deux enfants, & l’on compte celui-là qui n’en vaut pas le quart d’un ! Voilà un plaisant Jardinier !
45 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
elques journalistes mal intentionnés prétendaient que cette satire ne valait rien. Pour répondre à l’inculpation, le satirique
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
e tâche d’une façon plus alerte et plus simple, que peut-être elle en vaudrait mieux ; vous y gagneriez une vie à coup sûr plus
aché au fait principal. Quoi de plus ? La chose est bonne, ou elle ne vaut rien ; allez à la pièce nouvelle, ou bien n’y all
nde, et qui ne finira qu’avec lui : Car en ceste vie terrestre Mieux vaut mourir que povre estre, Et ceulx qui povres apper
’était une dette de la veille, ce M. Dimanche-là ne nous dit rien qui vaille , Monseigneur. Quand l’heure aura sonné, M, Dimanc
; qui s’attache à l’arbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu p
-moi, nous n’aurons pas vécu ensemble, deux ou trois jours, que tu ne vaudras pas grand-chose ! — Essayons, dit le bourgeois, t
ervent de cortège au soleil, voilà tout ce qu’on demande. Le reste ne vaut pas la peine qu’on s’en inquiète. D’art et de goû
Bragelone. Mademoiselle de La Vallière n’a pas l’air de savoir ce que vaut Bragelone. « Ce rôle, dit M. Bulwer, renferme dan
terie royale. Le roi gagne un bracelet de diamants dont chaque pierre vaut un duché ! et il le donne à mademoiselle de La Va
mbitieuse et vaine dont parle Bossuet pour s’en moquer : « Elle croit valoir beaucoup parce qu’elle s’est chargée d’or, de pie
la conscience, ce débat d’une âme qui s’agite entre Dieu et le néant, valent la peine, selon nous, que le rire s’arrête quand
ands seigneurs. M. Dimanche est le proche parent de M. Jourdain, l’un vaut l’autre ; celui-ci berné par un fripon et par une
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ets nous intriguent, tout cela est excellent ; sans quoi tout cela ne vaut rien. « D’ailleurs un Auteur, moins gêné dans un
ué par un bon acteur ; & qui avec cela, toute réflexion faite, ne vaut rien. Il est dans la Coquette de Baron, comédie e
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
des Bourgeoises à la mode, deux pieces excellentes en cinq actes, qui valent elles seules toutes les comédies de d’Ancourt. On
e sa mere. Son oncle vient le gronder. Damis. A prins drap qui n’en vaut pas vingt. Quoi ! vous faites l’étonné ! Ce que d
appris... Voyez : vouloir brouiller la mere avec le fils ! Tout coup vaille , le fils & la mere, il n’importe ; C’est être
vous saviez, Monsieur, comme il m’a attrapée ! M. Thomasseau. Cela ne vaut rien, mon gendre : voilà de mauvaises manieres. V
de pas autre chose. Charlot. Morgué, je ne sais rien ; mais tout coup vaille . Si vous voulez que je nous aimions, il faut dire
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
ctes qui, selon le calcul des Anciens, & de quelques Modernes, ne valent rien. Quant aux vers, je ne prendrai pas la peine
evroit être réguliérement observée, mais pour une autre raison qui ne vaut guere mieux que la premiere. Je transcrits ses pr
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
Rosbif se leve brusquement, après l’avoir écouté très long-temps. Il vaut mieux se taire que de dire des fadaises, & se
s laisser voir pour rien : vous êtes un fort joli bouffon, & vous valez bien un schelling. Boissi est très louable d’av
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
rtunée, pourquoi perdre plus de temps à servir ce cruel ? Rien ne t’a valu la patience, rien les prières, rien les preuves d
ont la France Adorera l’excellence Mille ans après son trépas, (Paris vaut bien l’Italie) L’assistance te supplie Que tu ne
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
it par dire : Vous plairoit-il de m’avancer le mois ? Ce trait seul vaut toute la scene, parcequ’il peint le peu de valeur
Pour le coup...Il me faut de l’argent cependant. Hector. Cette raison vaut mieux que de l’argent comptant. Montrez-nous les
’épuiser en raisonnements pour prouver qu’aucun de ces dénouements ne vaut celui de Moliere. Je suis toujours dans le plus g
53 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
ville, le docteur janséniste Arnauld et le jésuite Bourdaloue, et lui valût d’autre part cette précieuse protection du roi Lo
finira même par se plaire à ce jeu, au point de nous choquer. Mais ne vaut -il pas mieux encore tromper le prétendant jaloux
emblables. Elles veulent la mort ou le couvent… Ces deux solutions se valent à leurs yeux. Béline voulait se débarrasser d’Ang
engager à ne point juger les gens sur l’apparence, mais sur ce qu’ils valent en réalité. Je ne respecte, dit-il, ni fausse sci
54 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
tin, il nous fait voir Molière jouant devant Louis XIV, au château de Vaux , le rôle d’Éraste des Fâcheux 6 qui, dans le fait
s Fâcheux, joués chez le surintendant Fouquet. Sa disgrâce ; fêtes de Vaux . Le Roi indique à Molière le caractère du chasseu
du jeu des femmes. « Les fameux comédiens qui faisaient alors si bien valoir l’hôtel de Bourgogne étaient présents à cette rep
oint ; les actrices seules obtinrent un succès que leurs charmes leur valurent plutôt encore peut-être que leur talent. Somme to
c’est donc cent quarante pistoles que L’Étourdi et Le Dépit amoureux valurent à chacun d’eux en cinq mois, de l’ouverture du th
e plus pour son dixième que les quinze cent quarante livres27 que lui valut le produit des deux comédies, et ce qui le prouve
u de jours après ce mariage. Marie Mignot, à qui chaque veuvage avait valu une élévation nouvelle, veuve d’un roi, n’avait p
donnée par Fouquet le 12 du mois suivant, dans sa magnifique terre de Vaux , devant la reine d’Angleterre, Monsieur, frère du
de ce sombre projet quand Fouquet sollicita la faveur de lui donner à Vaux la fête dont nous avons énuméré les merveilles. L
ole : Tout en est beau, tout en est bon ; Et la plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon. Laisse gronder tes envi
urs et sans ses leçons, n’eût probablement jamais été à même de faire valoir les dons heureux que la nature lui avait prodigué
brillante et plus durable que celle que ses exploits amoureux lui ont valu dans la chronique du temps. Un organiste de Troye
ations qui en furent ensuite données de loin à loin, ne dut guère lui valoir plus de 500 livres. Lui fit-on en outre cadeau d’
coûtaient peu, selon son dire, auquel ils ne coûtaient que ce qu’ils valaient , selon le dire de Linières, fit paraître une trad
retrancher à la seconde représentation ; que la pièce elle-même, qui valait à la troupe du Palais-Royal des recettes auxquell
second vers rimant avec le précédent et avec l’avant-dernier vers, il valait mieux dire “de mon peu de lecture”. Molière décid
aux nues. « Passe pour la morale, répondit Molière ; mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention : n’est-i
ons comme il s’en tirera quand il sera seul” ; et il ne fait rien qui vaille , et le lutin s’en amuse. » Chéri par des hommes
uve convaincante de l’injustice du parterre, se sont accordés à faire valoir la courte faveur qu’obtint cette production, ou p
uver à Oronte, par bonnes et convaincantes raisons, que son sonnet ne valait rien. Un commentateur de Molière a taxé cette mys
n nom. Il est probable que ce fut l’excessive lâcheté de ce moyen qui valut à Molière la permission que son premier placet n’
n des plus empressés courtisans de cette dame, le même dont on a fait valoir les droits à la propriété de ses sermons dans cet
arbier qui en est jaloux… Charron en sa Sagesse (ô le beau livre ! il vaut mieux que des perles et des diamants !) a dit que
pas un couple aussi charmant ; Et dans la Croix-de-Fer91 eux seuls en valent mille Pour faire aux étrangers l’honneur de cette
’ait pas toujours pris cette maxime pour règle de conduite. Mieux eût valu pour sa gloire, comme pour nos plaisirs, que Volt
misère s’il eût quitté le théâtre. C’est aussi l’excuse qu’il faisait valoir lorsqu’on lui reprochait de se livrer quelquefois
ue la pièce n’aurait pas été rendue publique par l’impression, ce qui valut peu après à cette comédie une reprise de trente-s
as plus fondés. Elle continua ses poursuites auprès de Guérin, et fit valoir à ses yeux le brevet de vertu que le Châtelet ven
âton et celui qui les donne. Un des auteurs de nos jours qui ont fait valoir le plus de droits à une partie de la succession d
généreux apôtre. Il obtint le troisième accessit. Mais son éloge « ne valait rien ; un prix d’Académie ne saurait rien prouver
istration de la ville de Paris, représenta la convenance du lieu, fit valoir qu’occasion pareille ne s’était jamais présentée,
e Molière, le fut précisément pour remplacer Du Parc. 27. La pistole valait alors onze livres. 28. Corneille, éloigné de la
t 2 390 livres. Les quinze représentations, du 15 février au 20 mars, valurent à la troupe 19 614 livres, soit, à la moyenne, 1 
55 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
s de la vie de Molière qui ne se trouvent pas dans le Mercure1. Elles valent d’être citées ici, comme appendice au texte qu’on
s le tragique et dans le comique. C’est un de ceux qui a le plus fait valoir les premières pièces de P. Corneille du temps du
isérables, mais les comediens étoient excellens, et ils les faisoient valoir par la représentation. » N. Valiote, morte avant
rôle d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au rôle du Menteur, qu’il fit valoir cet Alcipe autant et plus qu’il ne pouvoit valoir
Menteur, qu’il fit valoir cet Alcipe autant et plus qu’il ne pouvoit valoir . Dans les Mémoires du Cardinal de Retz, on voit q
die, défendit bien sa cause, et la gagna contre les traitans, faisant valoir une déclaration du Roy Louis XIII rendue en 1641,
56 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
é quelque temps, et qui eut un si grand succès, lorsque, à la fête de Vaux , elle sortit comme une nymphe de sa merveilleuse
ares, sont bien autrement amusantes. La gaucherie en habit de bure ne vaut pas la gaucherie en habit de cour. Comme certaine
istrait par la composition des Fâcheux, destinés aux grandes fêtes de Vaux , et fort occupé par la polémique à laquelle L’Éco
pas riche, et le style en est vieux : Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens m
. De là une polémique qui obligea Molière à se défendre et qui nous a valu deux pièces d’un genre tout particulier, La Criti
second vers rimant avec le précédent et avec l’avant-dernier vers, il valait mieux dire de mon peu de lecture. Molière décida
e. Le clergé et le pouvoir royal se partagèrent ses dépouilles. Paris vaut bien une messe, avait dit Henri IV : ce mot-là es
rsement soudain de cette haute fortune. Mais le caractère de Timon ne vaut pas celui d’Alceste : il a moins d’originalité, i
des réalités palpables le cercle de ses doutes ; il se demande ce que vaut en réalité la vertu des hommes ; et, la trouvant
français : c’est, nous l’avons dit déjà, la question de savoir ce que vaut en fait la vertu des hommes, et s’ils méritent pl
blouit; la beauté qui se cache attache, ce qui est plus sûr et ce qui vaut mieux au fond. Elle est aimante et sensible; mais
libre aisance. En fait de style, ce que le génie rencontre par hasard vaut presque toujours mieux que ce que cherche le tale
Molière ne nous a donné qu’un jour de la vie d’Alceste; mais ce jour vaut une vie. Que si enfin l’on considère que ces form
la femme à une infériorité irréparable, c’est en faire un être qui ne vaut pas pour lui-même, mais seulement pour l’homme, s
science moderne, se cache le levain du mépris. Ici encore la femme ne vaut que par l’homme et pour l’homme. Là est le point
e plaisantes inventions, cette comédie , qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute. Le rôl
ureusement interdits. Moins il avait de penchants vicieux, mieux cela valait ; toutefois on pouvait lui en passer quelques-uns,
olière les plus intéressantes à méditer. Ce chef-d’œuvre improvisé ne vaut , dans l’ensemble, ni le Tartuffe, ni Le Misanthro
57 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
les prennent fortement, par leur côté sérieux et mélancolique. Il ne vaut rien pour nous, qui avons dans l’esprit plus de s
. Molière l’avait reconnu lui-même tout le premier : il avouait qu’il vaudrait mieux passer la soirée dans la prière et les pieu
contre vos paroles. La renommée accuse juste, en contant ce que vous valez , et vous allez faire pic, repic, et capot tout ce
et la vois qui tient du matamore ou du capitan. Ils sentent ce qu’ils valent , et un peu d’exagération ne messied pas à ces per
e journal, refait sans grâce les histoires d’Armand Silvestre, qui ne valent que par le tour d’esprit du conteur ; il rit le p
plus admirer, ou de la beauté des vers, ou de la diction qui les fait valoir . 5 juillet 1886. « L’École des femmes »
t de la comédie sous prétexte qu’il offense les oreilles ! Mais mieux vaudrait supprimer la comédie elle-même ; car sans ce mot,
illes, qui s’y trouvait implicitement enfermée. On s’est demandé s’il valait mieux, dans l’éducation prise en soi, donner aux
et bien peignés. Horace ne se les arrache pas, il les soigne, ce qui vaut infiniment mieux. — Veux-tu que je me batte, dite
ns le sens. Alceste n’est pour lui qu’un désagréable original, qui ne valait guère la peine d’être peint, n’étant qu’une assez
refusa énergiquement à cette substitution, et elle eut raison. Autant vaudrait ne pas jouer la pièce. Mais il faut, pour sauver
ait pas parlé ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce qu’il vaut , en femme qui en a vu bien d’autres, et qui sait
de que j’ai faite, dans mon dernier feuilleton, du rôle de Dorine m’a valu la lettre suivante, qui m’a paru très intéressant
itait d’avoir eu le sort tranquille de tant d’autres écrivains qui ne valent pas mieux que lui, et qui peut-être valent moins.
d’autres écrivains qui ne valent pas mieux que lui, et qui peut-être valent moins. » Molière, et c’est un tort grave, avait
qu’il a, lui-même, un goût très vif de théâtre, et que son sentiment vaut le mien. Mais il nous a changé tout le mouvement
pels, et des rappels de Serbes, s’il vous plaît, c’est une raison qui vaut le sans dot du maître. Ce n’est pas, pourrait obj
suis si longuement étendu sur ce sujet que parce que Mlle Dinah Félix vaut la peine qu’on la discute. Elle est intelligente,
ère ; du moment qu’elle est admise, elle fait office de vérité. Mieux vaut donc (et c’est le troisième moyen) la proposer fr
, bafoué, bousculé, volé, à moitié tué — s’il n’est pas mort, il n’en vaut guère mieux — voilà ce qui vous ôte le goût de pa
amilières ; ses pensées les plus belles sont revêtues de haillons. Il valait mieux les laisser toutes nues. » En avez-vous as
uise dans Les Fausses Confidences, lui dit brutalement qu’un homme en vaut un autre, je crains bien que ce ne soit nous qui
ntisme sémillant et joli. Mais l’écrivain, considéré dans l’ensemble, vaut mieux que la définition à laquelle il a fourni oc
ttardez pas à mettre chacune de ces petites phrases en valeur ; mieux vaut les lancer d’un train rapide, à coups pressés de
oire ; car il s’y trouve deux scènes brillantes, très propres à faire valoir la grâce piquante d’une ingénue de théâtre. Cette
leu. — Une réputation détestable ! dit le comte à Figaro. — Et si je vaux mieux qu’elle ! Y a-t-il beaucoup de seigneurs qu
ie, le tableau qu’il donne de la famille d’un simple horloger, qui ne valait ni mieux ni pis que la plupart de ses voisins. Il
n’y eut jamais intrigue si embrouillée, si difficile à suivre et qui valut si peu la peine d’être démêlée. Mais il ne faut j
été cent fois constatés et qui sont dès lors comme non avenus. Mieux vaut ne tenir compte que des grandes qualités qui ont
illes, et quelles chevilles ! je vous en citerai par douzaines qui ne valent pas mieux. Piron travaillait difficilement, et qu
ent pas mieux. Piron travaillait difficilement, et quand un détail ne valait pas la peine qu’il eut prise à l’exprimer égaleme
n de cette entrevue, dont les résultats ont été si décisifs. La scène valait la peine d’être écrite. Gresset n’avait pas le dr
utant, se fâchant, revenant, comme un sot qu’il est, pour mieux faire valoir les gentillesses de sa partenaire. Il faut remerc
tons et va nous le rendre : c’est une petite histoire curieuse et qui vaut la peine d’être contée. Je ne sais si vous vous ê
ne dernière fois avant de partir. Puis il se ravisait, trouvait qu’il valait mieux ne pas la jeter par avance dans quelque inq
58 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
doit beaucoup divertir le spectateur. Il lui fait voir que son sonnet vaut moins qu’un vieux couplet de chanson, qu’il lui d
protecteura, aussi attentif à composer pour eux des rôles qui fissent valoir leurs talentsa, que soigneux d’attirer dans sa tr
Les Fâcheux, comédie-ballet, en trois actes, en vers, représentée à Vaux et à Paris, 1661. L’École des femmes, comédie en
decin fait par force, Qui pour rire chacun amorce : Et tels médecins, valent bien Par ma foi ceux… je ne dis rien. Subligny,
Comme étant tout à fait charmantes ; Et dont enfin les riches mantes, Valent bien de l’argent, ma foi : Ce sont aussi présents
le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le prologue de Plaute vaut mieux que celui du comique français. Il ne pouvai
Dont les sens étaient enchantés, Molière avait fait les paroles, Qui valaient beaucoup de pistoles, Car en un mot, jusqu’en ce
ée excellente, et lorsqu’elle fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler, et qui pourtan
Marianne, avec cette différence, qu’elle est bien plus propre à faire valoir le caractère principal, puisque Harpagon est avar
issance qu’ils avaient du théâtre, que ce nouveau genre de comédie ne valait rien. Le public hésita donc durant quelques jours
giana *, pour justifier ce que j’avance. « [*]La prose de M. Molière vaut beaucoup mieux que ses vers. Je lisais hier son T
59 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
’elle avoit paru, elle lui avoit donné occasion suffisamment de faire valoir dans le monde les dispositions extraordinaires qu
ere aimoit l’indépendance, & il étoit si rempli du desir de faire valoir le talent qu’il se connoissoit, qu’il pria Monsie
r ; les plus presomptueux ne pouvoient le deviner. Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. Le bruit de
z qui regardent Moliere. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisoit valoir , le petit Baron étoit en pension à Villejuif ; &a
issiper plus aisément le reste de son bien ; que dans la vûë de faire valoir le talent qu’il avoit apporté en naissant. Ils l’
ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec autant d’esprit qu’il le faisoit
l’enjouëment, de l’esprit ; elle est sensible in plaisir de le faire valoir  ; tout cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à re
« pour justifier ce que j’avance. La prose de M. de Moliere, dit-il, vaut beaucoup mieux que ses vers. Je lisois hier son T
xcellente ; & lorsqu’elle fut joüée, personne ne la faisoit mieux valoir que celui dont je viens de parler, & qui pour
ns faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Minime qu’ils trouverent dans leur bate
asser les rêveries d’Épicure. Passe pour sa morale ; mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il
, il ne pouvoit resister au plaisir de dire sa pensée, & de faire valoir un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il
60 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
nds la cohorte pressante Avec un vaudeville ou bien une courante ? Ne vaut -il pas bien mieux qu’un jeune cavalier Dans mon a
auches du duc d’Orléans. « C’est, disait-il, un fanfaron de vices; il vaut mieux que sa réputation. »Par malheur cette réput
Plus on aime l’argent et moins on a de vices; Le plaisir d’entasser vaut seul tous les plaisirs. Dès qu’on sait que l’on p
courut dans l’eau...— Eh ! que m’importe cela ? répond Harpagon ; il valait bien mieux pour moi qu’il te laissât noyer que de
anière et de mauvais goût; elle est libre et coulante, mais peut-être vaudrait -il mieux qu’elle ne le fût pas autant. On a repro
es ouvrages, le roman à la comédie, et c’est là surtout ce qui leur a valu le succès et la vogue ; mais c’est là peut-être a
as être les mêmes. D’où l’on aurait tort de conclure que celles-là ne valaient pas celles-ci. Molière, au lieu d’une intrigue co
igoureusement au point de vue de l’art, il l’apprécie pour ce qu’elle vaut , et s’empresse d’en faire l’éloge, moins peut-êtr
rait pour vous un hommage trop bas Que le rebut d’un cœur qui ne vous valait pas. Eliante ne cherche point à le faire revenir
arties plus importantes du rôle n’en souffrent en rien, auquel cas il vaudrait mieux y renoncer tout à fait. Si donc l’acteur ch
effet d’un homme qu’on a mis accidentellement en colère. Il eût mieux valu , ce me semble, pour être plus le personnage, au l
sa diction, et lui donner quelque chose de mystérieux. Il doit faire valoir certaines expressions en les détachant ou les mar
61 (1739) Vie de Molière
l est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. Le style
. Les Fâcheux, Comédie en vers et en trois actes, représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août,  et à Paris sur le
fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère, dans sa maison de Vaux , aujourd’hui appelée Villars. Molière n’eut que q
iocres, dépend uniquement d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir . On sait qu’au théâtre il faut peu de chose pour
e l’abbé Cottin même. S’ils avaient été bons, et si leur auteur avait valu quelque chose, la critique sanglante de Molière e
62 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
nt dans la vie de Molière, comme dans ses œuvres. Les actes retrouvés valent , passez-moi l’équivoque, valent presque tous des
dans ses œuvres. Les actes retrouvés valent, passez-moi l’équivoque, valent presque tous des actes de comédie. Molière, et ce
ière est comique, même par-devant notaire. La comédie de ses affaires vaut parfois celle de son théâtre ; elle l’éclaire, d’
coupé du collet ont si bon air, qu’il n’y a pas de nouveautés qui les vaillent . Et quels bijoux ! Les financières d’aujourd’hui
ce quartier, où le voisinage du palais de Gaston, le Luxembourg, n’a valu à la troupe qu’un titre illusoire et pas une rece
valu à la troupe qu’un titre illusoire et pas une recette. Le Marais vaudra mieux : les Béjard y sont nés, et Madeleine y a l
moyens : quitter ce quartier, où le voisinage du palais de Gaston n’a valu à la troupe qu’un titre illusoire, sans une recet
a valu à la troupe qu’un titre illusoire, sans une recette. Le Marais vaudra peut-être mieux. Les Béjard y sont nés, et Madele
Tristan dans son Page disgracié ; mais enfin, trouvant qu’être acteur valait alors mieux qu’être auteur, et qu’il fallait plut
e Dassoucy et de ses deux pages de musique. C’est alors aussi, ce qui vaut mieux, qu’il faisait jouer pour la première fois
queues de paon qui sont en France. — Eh ! que t’imagines-tu que cela vaille  ? lui dit M. de la Feuillade. — Ma foi ! monsieur
dit Gaveau, cela est trop beau, pour n’être pas cher. Je crois qu’ils valent tout au moins mille écus. — Tu as raison de dire
 Tu as raison de dire tout au moins, repartit M. de la Feuillade, ils valent davantage ; mais, comme je n’ai pas d’argent prés
gentilhomme, et Orgon le croit aussitôt, Orgon le répète, ce qui nous vaut cette réplique de Dorine, qui va si directement à
es détails de galanterie sournoise et pour quelques autres encore, le valait bien, je vous assure, à ce point même qu’au dire
complicité avec le poète, les sévérités de l’opinion publique, mieux valait la calmer par une concession et se gagner ainsi s
énouement était un procès, et je lui ai ouï dire que les Plaideurs ne valaient rien. » Si, comme je pense, Molière eut l’idée q
l donna son approbation à la comédie de Molière, et cette parole, qui valait bien une bulle, servit de justification à Louis X
e ce trait, on aurait pu ne pas le reconnaître. Malgré ce conseil qui valait un ordre, la phrase ne fut donc pas effacée. Il m
rieux qu’il en avait rapporté dans ses bagages, ne lui avait-elle pas valu , de la ville et de la cour, le bon accueil que to
ôtel de Bourgogne, où ils sont assez coutumiers de ne jouer chose qui vaille . Si l’Estoile ne nous avait formellement dit que
de comédien de la Troupe royale lui fût compté pour beaucoup, et lui valût presque un titre de noblesse, aux yeux du valet h
d’insistance. Les deux farces, à son avis, ne lui semblaient pas tant valoir . L’une n’avait qu’un mérite, celui d’être, comme
int de départ de quelques scènes du Médecin malgré lui, et l’autre ne valait elle-même quelque chose, qu’en raison de George D
ter, à quoi bon prendre ? Chaque fois que j’emprunte, ce que je rends vaut mieux que ce qu’on me prête ; je suis dupe. Redev
omédien. III - Les Fâcheux (1661) Chez Fouquet, au château de Vaux , où les Fâcheux, comme vous savez, furent joués p
« Le sujet — dit La Fontaine dans une lettre à son ami Maucroix, qui vaut , sur cette fête et sur la pièce, dont il fut alor
r satisfaire, tout ensemble, le surintendant qui l’avait fait venir à Vaux et le public qui le redemandait à Paris. C’était
entat. Quand on se rappelle ce qui suivit de près la fameuse fête de Vaux  : l’arrestation, le jugement et la condamnation d
du jeu de Molière dans Arnolphe : elles auront fait plus qu’elles ne valent . II. Molière ne détestait pas la critique.
à leur manière, les derniers échos de la tradition de Molière. Ce qui vaut encore mieux, son texte, tel qu’il le revit, en l
l’aura encouragée à retomber le lendemain dans la faute qui lui avait valu son succès. Celles qui jouèrent ce rôle après ell
e sa fantaisie de dieu, ce pauvre Amphitryon, est intéressant, ce qui vaut mieux. Molière, qui, à ce moment, souffrait des m
emps-là. Il n’eut pour lui qu’un homme, dont le goût, il est vrai, en valait bien un autre ; Boileau, qui vint plusieurs jours
n grand travail depuis longtemps préparé, la joie de la découverte ne vaudrait pas les contradictions sceptiques, que l’on renco
rs de quoi répondre, et alors, ou bien ils répondent trop, ou, ce qui vaut mieux, ils restent bouche close. L’autre soir, au
, qui, quand il vint, n’avait pas de souliers, Et dont l’habit entier valait bien six deniers. Entré chez Orgon, il se décras
x qui, quand il vint, n’avait pas de souliers, Et dont l’habit entier valait bien six deniers. Entré chez Orgon, il se décras
rmettrais de dire à l’auteur « qu’immortelle » aurait peut-être mieux valu . Quand on parle de Molière et de son œuvre impéri
ne belle œuvre courageusement conduite. Ce qu’on perd, en pareil cas, vaut souvent mieux que ce qu’on gagne autrement. Et qu
d’honneur, et faire la foule, là où il fait le vide. Il ne voudra pas valoir moins que sous la Du Barry, et délaisser sans hon
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
r contrat de mariage. Desronais l’exhorte, si cela n’est pas, à faire valoir ses droits : elle déclare qu’elle n’en a point :
ds hommes faire de petites actions, de belles Dames ne rien faire qui vaille . J’ai vu les honnêtes Avocats de Westminster, &am
end le soutien de sa vie que de ses bras & de son moulin. Cela ne vaut -il pas mieux que de ramper à la Cour ? II. Qu’imp
64 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
de carnage, Des singes malfaisants et des loups pleins de rage. Qui vaut le mieux de cette noble et vertueuse indignation
passer les rêveries d’Épicure. Passe pour sa morale, mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. » Chapel
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
ds la cohorte pressante Avec un vaudeville, ou bien une courante ? Ne vaut -il pas bien mieux qu’un jeune cavalier Dans mon a
fournira-t-il à nos besoins ? Non sans doute : il faut donc le faire valoir . Je ne sais si c’est folie de ma part, ou un pres
66 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
inte de passer pour ridicules, et disant par complaisance qu’elles ne valaient rien. Comme il y a des critiques, continua-t-il,
e L’Étourdi ou les Contretemps. Ensuite il fit Le Dépit amoureux, qui valait beaucoup moins que la première, mais qui réussit
67 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
fait autrefois d’assez bons vers, ne rimait plus maintenant rien qui vaille , et qu’il fallait laisser cela aux jeunes gens. S
e mérite du ménagement, tout labeur mérite du respect ; et une pensée vaut bien une politesse. Je tâche donc à me faire comp
it se fâcher : Allez, de tels soupçons méritent ma colère Et vous ne valez pas que l’on vous considère ; Je suis sotte et ve
a gros à parier qu’ils n’ont pas tort, ce me semble ; et leur opinion vaut bien en tous cas qu’on la considère autant que ce
uis, comme on abuse des mots ! M. de La Pommeraye dit qu’une œuvre ne vaut précisément que par ce que l’auteur y met de soi.
68 (1884) Tartuffe pp. 2-78
lgence pour certaines assertions qui, faute de ce modeste aveu, m’ont valu d’assez vives critiques. Je réponds que, dans mon
éros : Tartuffe devint Panulphe. Je ne dirai pas que les deux noms se valent  ; il y a dans tous les deux, aussi bien que dans
les anathèmes du curé Roullé : la forme est meilleure ; le fond n’en vaut pas mieux. Quant aux jansénistes, ils étaient bro
nde me prend pour un homme de bien, Mais la vérité pure est que je ne vaux rien. Plus vous direz cela d’un ton convaincu, p
ste à l’heure où on l’attrape, lui ; il daube sur Orgon pour se faire valoir . « Bon, quand il nous surprendrait ! il n’en sera
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
jusqu’aux parties de ce qu’il a subdivisé. Cette expression : cela ne vaut pas grand-chose, n’est point comique ; cela ne va
ression : cela ne vaut pas grand-chose, n’est point comique ; cela ne vaut pas un liard, l’est davantage ; cela ne vaut pas
point comique ; cela ne vaut pas un liard, l’est davantage ; cela ne vaut pas un liard rogné , l’est tout à fait. Quoy voy
ce caractère général qui constitue le fond de toute œuvre comique, ne vaut pas le quart de la peine que se donnent, pour l’e
comment, la gaieté étant l’essence du comique, les farces de Molière valent beaucoup mieux que Le Misanthrope, elle a trouvé
70 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ti-pris à la distinction et à la finesse. Cette transformation nous a valu un chef-d’œuvre, et il y reste assez du Molière a
homme y trouverait de la ressource pour sa profession ; » et, ce qui vaut mieux encore, « il assaisonna ce présent d’un bon
tant de malice et je me décide à donner leur théorie pour ce qu’elle vaut . V S’il fallait en croire deux propos rappo
rtait de province, l’Étourdi et le Dépit amoureux, lui auraient enfin valu le succès. Telle est la version de ses ennemis, e
scènes que l’on a souvent imitées depuis. Lui-même nous apprend qu’à Vaux , avant les Fâcheux, il « parut sur le théâtre en
et la joie d’en prolonger la vie par le livre ne leur semblaient pas valoir le temps qu’elles auraient pris à leur occupation
71 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
d vers rimant avec le vers précédent et avec l’avant-dernier vers, il valait mieux dire de mon peu de lecture. Molière décida
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
uement. Non. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Votre affaire ne vaut pas le diable... ce qu’on appelle pas le diable,
leur, sans couleur & sans force ». Je ne discuterai point s’il ne vaut pas mieux faire de l’honnête gai que de l’honnête
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
ous faire voir peut-être que l’épée d’un simple gentilhomme comme moi vaut quelquefois bien celle d’un Marquis comme vous. L
ont fait tomber les pieces de Dufresny : passons à celles qui lui ont valu des succès dans la nouveauté de ses pieces, ou à
74 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
e dénouement, que l’on blâme, était impossible autrement. Cette pièce vaut peut-être Le Tartuffe et Le Misanthrope. La scène
ec elle : voilà les beautés de cet ouvrage, dont le cinquième acte ne vaut pas les autres. LES FOURBERIES DE SCAPIN. S
75 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
aimoit l’indépendance ; & il étoit si rempli du dessein de faire valoir les talens qu’il se connoissoit, qu’il pria Monsi
roit bien au-dessous des idées que les personnes d’esprit en ont ; il vaut mieux renvoyer à la lecture & à la representa
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
point. Il est frais & gaillard, il s’admire sans cesse, Et pense valoir mieux que toute la jeunesse. Les caracteres de M
s en état qué moi dé vous dire à quoi jé suis propre, & cé qué jé vaux . Forlise. Mais, Monsieur ...... Le Gascon. On né
ais cette comparaison-là effraiera ma maîtresse . . . . . . Tout coup vaille , écrivons. Forlise. Voyons, que j’arrange ma situ
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
, vous l’êtes D’une vingtaine d’ans, à ne vous rien céler, Et cela ne vaut pas la peine d’en parler ; Ne voudriez-vous point
’on se fonde, De fuir obstinément ce que suit tout le monde, Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous, Que du
our avoir la moitié de la somme qu’on lui a dérobée. Chez Regnard, il vaut mieux être frippon qu’honnête homme. LE LÉGATAIRE
riche, & le style en est vieux ; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens m
78 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
r ; les plus présomptueux ne pouvaient le deviner. Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. Le bruit de
s qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir , le petit Baron était en pension à Villejuif ; et
dissiper plus aisément le reste de son bien, que dans la vue de faire valoir le talent qu’il avait apporté en naissant. Ils l’
ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fit valoir une passion avec autant d’esprit qu’il le faisait
lie, Ces gens de France et d’Italie, Au rapport de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints. 10. Cette tragédie n
79 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
doit être à la fois, pour ses devanciers, un ami officieux qui fasse valoir leurs recherches sans jamais s’en attribuer l’hon
’elle avait paru, elle lui avait donné occasion suffisamment de faire valoir dans le monde les dispositions extraordinaires qu
olière aimait l’indépendance, et il était si rempli du désir de faire valoir le talent qu’il se connaissait, qu’il pria M. le
porté une pièce intitulée Théagène et Chariclée, qui, à la vérité, ne valait rien, mais qui lui avait fait voir que ce jeune h
r ; les plus présomptueux ne pouvaient le deviner. Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. Le bruit de
s qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir , le petit Baron était en pension à Villejuif ; et
dissiper plus aisément le reste de son bien, que dans la vue de faire valoir le talent qu’il avait apporté en naissant. Ils l’
ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec autant d’esprit qu’il le faisait
e l’enjouement, de l’esprit, elle est sensible au plaisir de le faire valoir  ; tout cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à re
e excellente ; et lorsqu’elle fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui dont je viens de parler, et qui pourtan
ns faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un minime qu’ils trouvèrent dans leur bate
asser les rêveries d’Épicure. Passe pour sa morale ; mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. N’est-il
nne, il ne pouvait résister au plaisir de dire sa pensée, et de faire valoir un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il
lie, Ces gens de France et d’Italie, Au rapport de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints. Gros-René mourut le 4
A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge, Vous ne vaudrez guère mieux. Mademoiselle LA GRANGE. Marie
que trop su lire, Depuis que tu fais imprimer ! Racine soutint qu’il valait mieux écrire : De mon peu de lecture , pour évit
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
vre, à s’unir avec la fille d’un roturier, il croira que son alliance vaut les biens que sa future doit lui apporter, &
u’il ne faut presque point d’action dans une comédie de caractere. Il vaut mieux sans contredit n’en pas mettre, que de l’an
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
dans sa maison quand elle y voit Béverley ; & son fils, obligé de valoir , en vaudra mieux. Jarvis, ancien domestique de l
son quand elle y voit Béverley ; & son fils, obligé de valoir, en vaudra mieux. Jarvis, ancien domestique de la maison, p
82 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
nt des œuvres des grands poètes Cependant l’ignorance, même complète, vaudrait mieux que la pédanterie d’Armande. Ce défaut n’e
utades en sûreté de conscience. Nous devons l’estimer, parce que nous valons pour la plupart moins que lui ; mais nous aurions
t même pas qu’il y en eût de supportable : « Les femmes en un mot ne valent pas le diable. » Aussi est-il résolu à ne pas se
ysale n’est pourtant point un sot ; il estime les gens pour ce qu’ils valent , non pour ce qu’ils ont. II a même voyagé, et il
83 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
blime Harpagon, ce sera quelque ignoble pince-maille, dont l’image ne vaudra pas mieux que la figure, aussi rebutant à voir au
er sur une personne. Tout simplement sot, il ne mériterait pas, il ne vaudrait pas les tours sanglants qu’on lui joue ; et l’ext
sur les herbettes Les images de vos chaussons. Le petit distique ne valait rien ; mais la turlupinade ne valait pas grand-ch
chaussons. Le petit distique ne valait rien ; mais la turlupinade ne valait pas grand-chose. Elle déplut à Molière, qui, dit-
84 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
a cérémonie du Malade imaginaire. Je donne l’anecdote pour ce qu’elle vaut . Toujours est-il que ce repas chez la future prot
consentissent à valider la proposition faite par Lekain. Au reste, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibérat
ous les contemporains, et lorsque, dans les fêtes que Fouquet donna à Vaux , Molière la fit paraître en naïade, — ce qui étai
l’enjouement, de l’esprit ; elle est sensible au plaisir de le faire valoir  ; tout cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à re
t la cause du déchaînement de Molière contre les médecins. L’anecdote vaut la peine d’être rapportée : « Il logeait, dit La
is, le 12 du même mois. » Il faut prendre l’anecdote pour ce qu’elle vaut , mais, dans tous les cas, elle donne bien la note
. Argan dans Le Malade imaginaire. Au dire de ses ennemis, Molière ne valait ni Gros-Guillaume, ni Gautier-Garguille, ni Turlu
mais on n’a point cité d’ordinaire les attaques et les injures. Elles valaient cependant d’être recueillies, ne fut-ce que pour
r d’une admiration personnelle pour un tel génie. Je sais trop ce que valent les études, définitives sur certains points, des
e par M. Paul Albert. Cette opinion humouristique de l’acteur anglais vaut bien celle d’un critique allemand ou français. 2
se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué les femmes
aphe, et intitulée Le Quérard (tome II, p. 640), un renseignement qui vaut d’être recueilli sur un factum curieux : Requeste
85 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
s comédiennes accomplies ! Hélas ! leur tâche à peine achevée, autant vaudrait courir après l’oiseau qui chante, après le parfum
ollection la plus triste et la plus inutile qui se pût faire : autant valait ramasser dans la rue infecte, les vieux pots de f
Fi ! du comédien imitateur qui copie assez bien toutes choses, mieux vaut cent fois le comédien de nature, atroce aujourd’h
comédiens sans art, sans prétention, d’une naïveté incroyable, qui ne valent quelque chose que par eux-mêmes. On eût dit, à le
it rien, s’est mis à rire de son rire bête. — On eût dit un crétin du Valais qui rencontre un éléphant. J’ai lu dans l’histoir
us faisait envie, pourquoi le séparer de l’action principale ? Autant vaudrait tirer Gros-René du Dépit amoureux, et l’isoler, m
à-dire un rideau qui n’est pas le rideau. Fiction pour fiction, mieux vaut encore la parabase ! Cependant le bourgeois Strep
à qui il avait juré un amour éternel. Sous aucun rapport ce baron ne vaut notre roturier Cléante. Cléante est un honnête ga
cesse ; il ne la quitte ni des yeux, ni du cœur ; de bonne foi, cela vaut bien autant que d’être baron, voire un des premie
seul, et qu’après tout, deux beaux yeux bien limpides et bien vrais, valent mieux que cette chose capricieuse : le talent d’u
e ; rempli de son sujet, c’est-à-dire de toutes les passions qui font valoir la comédie, et lui donnent vérité, vraisemblance,
de bénéfice ! Si le mari arrive, la marchande à la toilette lui fait valoir l’hésitation de madame : madame ne veut pas, mada
ombinées du drame de la Porte-Saint-Martin. Ce poète-là, convenez-en, vaut bien la peine qu’on s’y arrête, et qu’on l’étudie
lie, le style surtout est réduit à rien. Certes, le vers de Boissy ne vaut pas qu’on l’admire bien fort : cela est languissa
Certes, l’homme qui a occupé à ce point Molière, La Bruyère, Le Sage, vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa comédie,
ne jamais voir Moncade s’il donne dans le panneau, joue son tout coup vaille  ; elle déguise sa voix pendant toute une longue s
ils ne mettaient pas à ce métier-là plus d’importance que la chose ne vaut  ; ils se donnaient pour ce qu’ils valaient : celu
s d’importance que la chose ne vaut ; ils se donnaient pour ce qu’ils valaient  : celui-ci pour un grand paresseux qui n’avait pa
opos de ces comédiens, plus ou moins grands et célèbres, qui ont fait valoir toutes ces choses tombées, moites avec eux : « N
86 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
ines complaisances ; et cent mille écus plus ou moins à une maison ne valent pas la peine de faire piailler une femme. (Le maî
ceux qui en ont besoin. Monsieur Persillet faisait état que cela lui vaudrait plus d’un million. Pour cela, il a fallu faire de
87 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
cinq ou six pièces de Molière auxquelles leur genre de construction a valu le titre de régulières, les autorise à rabaisser,
édies ; mais plus tard il changea de carrière et le drame musical lui valut de grands succès. Mazarin avait introduit en Fran
tat, le plus grand éloge qu’un puisse lui donner, c’est de dire qu’il vaut pourtant la peine de débrouiller tout ce chaos. L
ôle comme une mosaïque de passages brillants qu’ils cherchent à faire valoir indépendamment les uns des autres ; ils ne saisis
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
ela je persiste à vous nommer mon gendre. Ma fille, en cas pareil, me vaudra bien, je crois, Et n’est pas un parti moins sorta
89 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ux Les fâcheux, comédie-ballet en trois actes en vers, représentée à Vaux au mois d’août 1661, & à Paris, sur le théatr
du palais royal, le 4 novembre de la même année. furent représentés à Vaux chez monsieur Fouquet, surintendant des finances,
otecteur ; aussi attentif à composer pour eux69 des rôles qui fissent valoir leurs talens, que soigneux d’attirer dans sa trou
1. Les fâcheux, comédie-ballet en trois actes en vers, représentée à Vaux au mois d’août 1661, & à Paris, sur le théatr
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
avoir comment il se tirera d’affaire : mais l’intérêt de curiosité ne vaut pas celui de sentiment ; l’un n’amuse que l’espri
91 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
ôtel de Bourgogne, où ils sont assez coutumiers de ne jouer chose qui vaille . » Telle était la Farce française pendant les pr
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
dans laquelle apparaissent la Mort et les Esprits follets. La Ferinda vaut un peu mieux : c’est une comédie chantée, une sor
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
èle que courtisan habile, quand il écrivait son élégie Aux Nymphes de Vaux , en faveur de Fouquet, il implorait pour lui la c
94 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
boutades, servir de risée à tout un salon de gens raffinés qui ne le valent pas130 ; je ris, quand je le vois offrir sa main,
Malade imaginaire, act. III, sc. III). — Voir sur cette question, qui vaut un livre à elle seule, M. Raynaud, les Médecins a
95 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
uite ; il montra pour ses ennemis de la douceur et de l’oubli, ce qui vaut mieux que du mépris. Et, si étonnant que cela pui
trônes politiques, peut-être qu’une appréciation exacte de ce qu’elle vaut pourra en rendre pour l’avenir le joug plus profi
96 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
t Le Misanthrope. — Embrassez-moi, dit Despréaux : voilà un aveu qui vaut la meilleure comédie. » Cette anecdote a le cara
omme du monde, d’homme de bonne compagnie, s’établit également et lui vaut des amitiés solides. En cet automne de 1656, Chap
ans ses Nouvelles nouvelles : « Ensuite il fit Le Dépit amoureux, qui valait  beaucoup moins que la première (L’Étourdi), mais
ge À quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux, etc. Thomas marcha sur les brisées
é fermé : acheter une maison. « Molière, dit-il, prit soin de faire valoir cette réforme, qui est devenue générale au théâtr
l, La salle du Palais-Royal Où diligemment on travaille À leur servir vaille que vaille. Cette salle du Palais-Royal, autrefo
du Palais-Royal Où diligemment on travaille À leur servir vaille que vaille . Cette salle du Palais-Royal, autrefois magnifiq
emble, remarque M. Bazin, qu’il y aurait là le sujet d’un tableau qui vaudrait bien celui qu’on a fait des derniers moments du c
pièce chez le surintendant Fouquet, qui avait reçu dans sa maison de Vaux la reine d’Angleterre, M. le duc d’Orléans et sa
is suivant, le surintendant Fouquet donna dans sa magnifique terre de Vaux ces fêtes fameuses qui précédèrent de si peu de j
mérité beaucoup de gloire. » Les écrivains dramatiques savent ce que valent ces prétendus mémoires fournis par le public. Tou
t, et qui les paya d’une noble reconnaissance, assistait à la fête de Vaux  ; il en fit la description à M. de Maucroix dans
fut commandé sans doute par les événements qui suivirent les fêtes de Vaux . Depuis longtemps déjà Colbert, penché sur sa tab
parcourant du regard les magnificences plus que royales du séjour de Vaux , n’y avait vu que l’aveu des dilapidations qui ru
ne n’est pas la sœur, mais la mère de la future épouse. L’argument ne vaut rien. En admettant que les dix mille livres vinss
ole : Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon. Laisse gronder tes envi
hommes, en ce temps-là comme aujourd’hui, que l’allusion ne lui avait  valu aucun succès à la ville, et qu’elle ne choqua nul
int-Cloud : « Je lui ai entendu dire (à Molière) que les Plaideurs ne  valaient rien. » Mais Guéret, avocat et jurisconsulte, éta
ée par cette mort presque soudaine : Notre vrai Térence françois Qui vaut mieux que l’autre cent fois, Molière, cet incompa
ntrer ! On lui fit payer cher sans doute la supériorité que lui avait valu le nom qu’elle portait ; et l’éclat de ce nom mul
er. Enfin, quand la Ledoux eut pris le temps qu’il fallait pour faire valoir ses peines, elle dit au président avec beaucoup d
son rôle qu’un homme plus connaisseur y eût été trompé. Elle lui fit valoir l’obligation qu’il lui avait d’être venue dans ce
nt la noblesse, la bourgeoisie et les classes populaires : Dorante ne vaut pas mieux que M. Jourdain, M. de Sotenville que S
lie. Ces gens de France et d’Italie. Au rapport de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints. Duparc paraît avoir ét
L’Impromptu de Versailles : « Pour vous, je n’ai rien à vous dire », vaut les plus grands éloges. Molière, six ans avant sa
nouvelles de divers auteurs, pour tenir le monde en haleine et faire valoir le mérite de la troupe pour laquelle on s’empress
nne volonté dont il avait donné des preuves au péril de ses jours lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au th
le principal rôle de sa comédie de Timon, et en s’efforçant de faire valoir ses vers par le feu de son débit. Mais l’anecdote
pour but de justifier l’emplacement de ce monument ; c’est en faisant valoir cette circonstance que la maison mortuaire de Mol
97 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ce qui pourra m’être indiqué d’utile ou de curieux. Je ne ferai point valoir les peines que j’ai prises ; l’exactitude laborie
? La peinture eût été fausse et la leçon donnée à contre-sens. Autant vaudrait -il, dans un tableau, représenter les moutons terr
res. Un principe commun à tous les arts, c’est que les choses se font valoir les unes les autres par le contraste ; mais il fo
oyens possibles pour s’assurer l’amour ou la fidélité d’une femme, ne valent rien de mieux à faire que de renoncer à toutes. A
ses deux petits pages ou enfants de musique, société suspecte qui lui valut les épigrammes de Chapelle, et, ce qui était beau
yons comme il s’en tirera quand il sera seul ; et il ne fait rien qui vaille , et le lutin s’en amuse. Il m’en coûterait, je l
quel nombre de représentations elles ont eu, enfin combien elles ont valu d’argent tant à la comédie qu’à l’auteur. Ces pet
d’excellentes raisons à opposer, et ils étaient gens à les bien faire valoir  ; mais, la courtoisie les obligeant â ne point tr
bien plus ridicule encore d’enêtre fier. 105. Le marc d’argent, qui valait alors moins de trente francs, en vaut maintenant
. 105. Le marc d’argent, qui valait alors moins de trente francs, en vaut maintenant cinquante-quatre. Ainsi, trente mille
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
vers, vos romans, Vos lettres, billets doux, toute votre science, De valoir cette honnête et pudique ignorance. Cela est san
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
autre, doit naturellement jouer à son pauvre époux des tours qui lui valent des injures ; tout cela se suit, & coule de s
; de tempérament, & qui fait son mari cocu avec une bonne foi qui vaut mieux que la malice des Dames les plus expertes »
100 (1910) Rousseau contre Molière
a preuve, c’est que la jouissance de constater la bassesse des hommes vaut pour moi une fortune. » Et le propos est d’un hom
ce du caractère voulait qu’il lui dît brusquement : « Votre sonnet ne vaut rien, jetez-le au feu », mais cela aurait ôté le
èles, qu’il règne un bien mauvais goût et que la chanson du roi Henri vaut mieux que Voiture. Ce n’est que sur une sottise é
me Rousseau le voudrait, disait d’emblée à Oronte : « Votre sonnet ne vaut rien, jetez-le au feu », le public dirait : « Voi
juge à faire une mauvaise action, c’est la faire soi-même, — et qu’il vaut mieux perdre une cause juste que de faire une mau
uve une admiration profonde pour celui qui a retiré la chaise. Autant vaudrait dire que le public admire Tartuffe, que Tartuffe
s des méchants, ce qui, pour n’être que trop vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au théâtre avec un air d’appro
ai ; mais Molière, par instinct de bon dramatiste, a bien senti qu’il vaudrait mieux qu’il agît et il l’a rattaché à l’action un
beaucoup, si l’on veut, mais elles ennuient encore davantage. Autant vaudrait aller au sermon. » — « Et voilà précisément la ju
ire sans aller plus loin, c’est que, pour que la thèse de Cléante eût valu et pour qu’elle parût être celle véritablement de
s vers, vos romans, Vos lettres, billets doux, toute votre science De valoir cette honnête et pudique ignorance. Ce n’est poin
ont bien raison de rester ignorantes. Pourquoi ? Parce que la femme «  vaut mieux comme femme » [en restant femme] « et moins
mme » [en restant femme] « et moins comme homme. Partout où elle fait valoir ses droits, elle a l’avantage ; partout où elle v
oin de vouloir l’assujettir à ses goûts, elle prendra les siens. Elle vaudra mieux pour lui que si elle avait été savante ; il
Femmes savantes, dans la bouche d’Henriette. Il croit que cette thèse vaut par elle-même et il a bien raison. Mais laissons
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