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1 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ptu. Nous ne possédons pas le scénario primitif, alors que le rôle du valet de Don Juan était rempli par Trivelin. Celui qui
emps où Dominique avait déjà succédé à Trivelin dans le personnage du valet de Don Juan. Trois ou quatre imitations française
« Le drame s’ouvre par un entretien que le roi veut bien accorder au valet de Don Juan : Sa Majesté paraît choquée du libert
versation, il invite Arlequin à lui conter quelque jolie histoire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à c
oir de Pantalon, qui le voit et donne des coups de poing à l’impudent valet  ; celui-ci les rend avec usure. « Ottavio doit é
lui fait signe de le suivre. “Allons donc, puisqu’il le faut”, dit le valet résigné. « Après quelques scènes, Don Juan pose A
renant le ton du barigel, le maître feint de donner la question à son valet , qui s’empresse de tout avouer. Don Juan, furieux
Des sbires sont à la poursuite de Don Juan, ils offrent une bourse au valet , pour qu’il leur découvre la retraite où son maît
Juan feint de se repentir ; il répète une prière que lui souffle son valet , et finit par donner un coup de pied à l’orateur.
à son maître. Le sermon est assez curieux pour être rapporté ici. Le valet bouffon raconte à Don Juan la fable de L’Âne char
maître s’agenouille de même pour implorer la clémence de Jupiter. Le valet rend grâces au ciel de cet heureux changement, lo
he ensuite une poularde rôtie avec un hameçon, et s’en empare. Un des valets s’en aperçoit et l’enlève de ses mains. Arlequin
rmet de s’asseoir à son côté. « — Allons, canailles, dit Arlequin aux valets , que l’on m’apporte un couvert !” Il se lave les
e le tout avec sa batte et ses pieds37. « On frappe à la porte ; un valet y court, revient saisi d’épouvante et culbute Arl
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
leur tour : ils sont furieux, & chargent de leur vengeance leurs valets . Mascarille & Jodelet s’introduisent chez les
ier mérite, la Grange & du Croisy arrivent, font dépouiller leurs valets devant elles, en leur disant qu’elles peuvent les
ortir leurs ridicules, & rend les amants plus intéressants. Leurs valets , qu’ils emploient à leur vengeance, sont bien plu
us plaisant de voir la Grange & du Croisy faire déshabiller leurs valets en présence des belles, auxquels elles ont donné
é des instructions sur le personnage qu’il doit jouer, il présente le valet travesti sous le nom du Marquis de la Guilloche.
, qu’on croyoit mort. Emilie s’évanouit à cette vue. Guillot, reconnu valet d’Hortense, est chassé comme il le mérite ; &
, & ne sait y voir d’autre mérite que celui d’avoir substitué des valets à son Pensionnaire. M. Chappuzeau dit, dans une é
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet . Les pieces de ce genre sur-tout ont beaucoup
la même chose ; qu’un état ne doit pas empiéter sur l’autre ; que les valets , en un mot, n’ont plus de crédit que chez les vie
que l’Auteur dit dans sa sortie contre les pieces intriguées par des valets , n’est pas bien vu ; mais le commencement décele
t la maison de Pantalon entiérement bouleversée par les amours de son valet Arlequin & de sa servante Argentine. Quatrièm
t sur notre scene seroit sifflé, & mériteroit de l’être ; mais un valet qui serviroit une passion honnête, qui trouveroit
la Foire & sur celui des Italiens ; mais Merlin, intriguant & valet , n’a commencé à figurer que dans le Retour imprév
de vue cette gaieté naturelle avec laquelle on doit faire parler les valets , cet esprit souple, délié avec lequel on doit les
seroient révoltants dans leurs mains ; ils font rire dans celles d’un valet . « Que les valets en un mot n’ont plus de crédit
s dans leurs mains ; ils font rire dans celles d’un valet. « Que les valets en un mot n’ont plus de crédit que chez les vieux
siecle ne le permit, ne l’exigea même davantage. Dans quels temps les valets ont-ils été plus éduqués, plus fins, plus civilis
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
Flaminio. Virginia, amante de Flaminio. Lisette, ruffiana. Testa, valet de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca,
de Flaminio. Lisette, ruffiana. Testa, valet de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’Ar
fiana. Testa, valet de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scè
fiance qu’il a en lui et le bien qu’il lui a fait, l’ayant, de simple valet qu’il était, intéressé dans son négoce, lui dit q
rité contre son ami qui l’accuse d’imposture ; et Flaminio chasse son valet qu’il ne veut plus voir. scène iv. Flaminio seu
pée à la main. scène v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le valet de Fabio, lui demande comment vont les amours de
scarille. ACTE TROISIÈME. scène i. Flaminio, Lisette, Brusco, autre valet de Flaminio. Lisette dit à Flaminio qu’il peut ê
nd la mesure des vêtements. Craignant d’avoir éveillé les soupçons du valet , Tebaldo lui dit qu’il faisait comprendre à Lelio
on dit, à quel saint se vouer. scène iv. Zucca et Testa. Les deux valets se plaignent de servir des maîtres extravagants.
’écoute point et s’en va, ne songeant qu’à se venger de son rival. Le valet le suit. scène ii. Pandolfo, Ricciardo. Pandol
pour leurs enfants. scène iii. Fabio, Zucca. Fabio reproche à son valet la facilité avec laquelle celui-ci a fait des rév
n valet la facilité avec laquelle celui-ci a fait des révélations. Le valet s’excuse par la peur que Tebaldo et Lelio lui ont
vivacités, Virginia rentre chez elle. Pandolfo menace le maître et le valet , et va chercher des armes. Fabio reproche à Zucca
le détromper. scène iii. Fabio, Zucca, Testa, tous armés. Les deux valets font de grandes difficultés d’accompagner Fabio,
récieuses ridicules, eut recours au travestissement de Mascarille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il au
adopte un type moins déterminé, plus mobile ; Mascarille est toujours valet , Sganarelle est placé tour à tour en différentes
t, Sganarelle est placé tour à tour en différentes conditions, tantôt valet ou paysan, tantôt mari, père ou tuteur ; il resse
le montrer successivement tuteur d’Isabelle, futur époux de Dorimène, valet de Dom Juan, père de Lucinde, fagotier. Il approp
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
à Charlotte son accordée, qu’il a rétiré de l’eau Don Juan & son valet . Don Juan n’a pu enlever la fiancée, parcequ’un c
ête, & fait signe qu’elle accepte l’invitation. Grande frayeur du valet  ; surprise du maître. Acte IV. Sganarelle est to
jours avec lui. Elle sort indignée. Don Juan se met à table avec son valet . On frappe ; la Statue paroît, s’assied, invite D
d’Isabelle en l’épousant. Tous sortent. Le Duc Octave arrive avec son valet , qui lui demande où il va si matin : son maître l
s flots de la mer, & qui demandent du secours. Don Juan & son valet Catalinon sont jettés sur le bord de la mer. Le m
ont jettés sur le bord de la mer. Le maître a perdu connoissance : le valet , plus robuste, confie Don Juan à la jeune fille,
ier sa fille Dona Anna avec Don Juan. Ils sortent. Don Juan & son valet s’emparent de la scene. Catalinon reproche à son
me Dona Anna, qu’il destinoit à Don Juan. Le Duc se félicite avec son valet de son bonheur. Le Duc & Don Juan se reconnoi
nce de l’amour que Dona Anna ressent pour lui. Don Juan ordonne à son valet de suivre le Marquis, pour voir apparemment où lo
alinon annonce à Don Juan que le Marquis approche. Don Juan dit à son valet qu’une bonne fortune l’attend. Celui-ci veut lui
noce champêtre & à des bergers qui dansent & qui chantent. Le valet de Don Juan se mêle parmi les gens de la noce. Do
; il ordonne à Catalinon d’entrer dans l’église & d’appeller : le valet n’en veut rien faire. La Statue paroît avec deux
ujours, sans pouvoir atteindre son adversaire. Il reconnoît enfin son valet , lui raconte le tour galant qu’il vient de jouer
eurs d’Italie & d’Espagne ne font pas déguiser Don Juan & son valet comme Moliere ; mais il avoit pris cette idée de
est sortie, paroissent Don Alvaros pere de Don Juan, & Philippin valet de ce dernier. Don Alvaros se plaint des désordre
es de son fils : il est interrompu par les mauvaises bouffonneries du valet . Don Juan paroît : il est fâché de rencontrer son
roque d’habit avec Philippin. Le Prévôt & ses archers prennent le valet pour le maître, & s’enfuient : Philippin surp
de Don Pedre, mort du coup d’épée qu’il lui a donné. Il ordonne à son valet de la prier à dîner. La Statue accepte, se rend à
e femme voilée, & le Temps armé d’une faulx. Moliere déguise son valet en médecin, & ne tire point parti de ce dégui
rs qui ont traité le sujet dont il est question, aient fait mettre le valet de Don Juan à table avec son maître, sans adoucir
rend feu là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve, fait mettre son valet à table pour lui faire plus commodément des quest
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
rande bonté. Don Juan, encouragé par ses succès, veut introduire son valet chez le Jaloux sous l’habit d’une femme. Le valet
veut introduire son valet chez le Jaloux sous l’habit d’une femme. Le valet déguisé & le maître rodent autour de la maiso
a battu avec Don Juan. Tandis que les deux rivaux sont sur le pré, le valet sert son maître auprès de Léonor, malgré Dona Mar
rival, & qui n’a voulu, en se battant, que donner le temps à son valet de parler à Léonor, se laisse désarmer, fait une
Vieillard lui demande mille pardons. Grande surprise de Don Juan. Le valet déguisé reste caché dans la maison. Son maître en
une lumiere qui s’éteint, la gouvernante fait la conversation avec le valet qu’elle prend pour le maître : le Jaloux fait sen
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ia, et les amoureux de ces dernières, Oratio et Flavio. Pedrolino est valet de Pantalon. Arlequin est valet du capitaine Spav
ères, Oratio et Flavio. Pedrolino est valet de Pantalon. Arlequin est valet du capitaine Spavente. Une jeune Milanaise, dégui
reconnaissent la justesse de cette réflexion et se réconcilient. Les valets avisent au moyen de faire rentrer en grâce Silvia
attend Silvia dépouillée de son costume masculin. scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin restent seuls sur le théâtr
ène par quelques lazzi. Un fourbe, muni d’une lanterne, voit les deux valets . Il se met à pleurer, se lamentant parce qu’il a
ent au jeu de cartes. Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’écus. Les valets l’invitent à jouer avec eux. Ils jouent. Le fourb
les habits de Pedrolino et d’Arlequin, et les laisse en chemise ; les valets se désolent. scène XX. Grand tumulte qui s’élève
espoir. scène XXI. Pantalon et Gratiano, se trouvant en face de leurs valets qui sont en chemise, leur demandent ce qui leur e
alets qui sont en chemise, leur demandent ce qui leur est arrivé. Les valets imaginent de dire que ce sont des gens sortant du
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
prendrons pour exemple de la premiere espece, le Jodelet Maître & Valet de Scarron. Le maître de Jodelet doit partir ince
se mettre en route, il veut lui envoyer son portrait ; il charge son valet de ce soin : celui-ci emballe le sien au lieu de
son nom, & de jouer son personnage, tandis qu’il jouera celui de valet . Voilà donc le portrait qui ne fait que donner li
e je vais en faire sera plus étendu que celui de Jodelet Maître & Valet . LE PORTRAIT D’ARLEQUIN, Canevas en trois actes.
lio, selon le rapport de Scapin, est bien surpris devoir celle de son valet . Scapin se félicite d’avoir instruit Pantalon ; i
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
e qu’une Soubrette intriguante peut employer les mêmes ressorts qu’un valet  : elles se trompent. J’ose dire que l’un & l’
amp; l’autre tendent au même but par un art tout-à-fait différent. Un valet fourbe doit faire éclater, dans tous les embarras
il plus difficile de faire filer une intrigue à une Soubrette qu’à un valet . Voilà sans doute la raison pour laquelle nous av
ux ami du mari d’Ismene, est plus humain qu’elle ; il fait partir son valet Champagne pour la Turquie, avec ordre de racheter
rette tenant le billet destiné pour Accante, voit venir Champagne son valet  : elle cache la lettre, mais de façon à la laisse
de signer avec Julie le contrat qui doit les unir à jamais. Frontin, valet de Damis, est le premier à qui le vieillard s’adr
r : de sorte que Damis est obligé de lui révéler le stratagême de son valet . Il espere que son aveu lui vaudra un consentemen
roient minutieuses chez Frontin. Le spectateur, témoin des ruses d’un valet , doit s’écrier avec étonnement : Ah ! le fourbe !
10 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
trigue, de comique. Imitez Mascarille, si vous voulez faire un de ces valets rusés qui mènent tout. LE DÉPIT AMOUREUX. M
ne sublime, la troisième du quatrième acte ; parodie charmante par le valet et la soubrette. LES PRÉCIEUSES. La scène d
ille et celle de Jodelet sont les modèles de toutes les scènes où les valets sont déguisés en maîtres et font les ridicules.
admirer chaque fois davantage. LES FÂCHEUX. Pièce à tiroir. Son valet est le premier fâcheux. La scène cinquième du pre
e Misanthrope. La scène troisième du premier acte entre l’avare et le valet qu’il fouille ; la cinquième entre l’avare, son f
lie ; la scène huitième du quatrième acte, où le Distrait donne à son valet des raisons de sa distraction, est pleine d’espri
et peu agréable. LE DÉDIT. Charmante petite pièce : le rôle de valet est excellent. LE MARIAGE FAIT ET ROMPU. Ch
que à remarquer. Au premier acte, la scène sixième entre Damis et son valet , dans laquelle ils partagent les prix ; au deuxiè
ent les prix ; au deuxième acte, la scène huitième entre Damis et son valet , quand il lui confie sa passion pour l’inconnue d
11 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
rs, nous rapporterons l’avis si sage qu’il donna à Chapelle* et à son valet , avis qui fit rentrer le valet en grâce auprès de
sage qu’il donna à Chapelle* et à son valet, avis qui fit rentrer le valet en grâce auprès de son maître, et ménagea l’amour
naire, eut querelle au milieu de la petite prairie d’Auteuil, avec un valet nommé Godemer212, qui le servait depuis plus de t
oquin de Godemer s’est lancé dans mon carrosse, comme si c’était à un valet de figurer avec moi. Vous ne savez ce que vous di
12 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
sent, ce sont : Pantalon des Bisognosi, Fulvio son fils, Scapin, leur valet  ; Beltrame ; Lavinia sa fille ; Mezzetin, marchan
’esclave Celia, se déclarent la guerre. Fulvio invoque l’appui de son valet Scapin, le roi des fourbes ; ce dernier fait une
mais Fulvio survient après lui, et dit tout le contraire de ce que le valet vient de dire, de sorte que Mezzetin s’écrie : S
e le capitaine et lui raconte son amour et les trames ourdies par son valet . Le capitaine se hâte de reprendre Celia et de l’
rte de supériorité parmi les rôles de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intrigants26. 15. — Scapin.   Quant au caractè
ur le caractère de ce personnage, parce qu’on en fait généralement un valet intrigant, de la même famille que Scapin, et que
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
& les détails avec l’Aulularia de Plaute ; Arlequin & Célio, valets dans la même maison ; le Docteur bigot ; Arlequin
rouve ensuite que le vieillard veut l’épouser. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Acte i. Scene iii. Magnifi
exhorte ce dernier à lui continuer ses leçons. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Magnifico remet à Célio tout
donner des coups.   Cette scene est encore dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison : elle est aussi dans la Mere
ice, & faire donner la question à toute ma maison, à servantes, à valets , à fils, à fille, & à moi aussi. Que de gens
Cette scene est encore dans le troisieme acte d’Arlequin & Célio, valets dans la même maison, & dans le cinquieme de l
se venger des coups de bâton qu’il en a reçus. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Arlequin a volé une bourse,
ntée par Liconide.   Le même quiproquo est dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Nous avons vu qu’Arlequin vo
même maison, a pour lui la plus grande haine. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Célio est amoureux de Léonor
a confiance du vieillard, & toute la haine d’Arlequin, qui, étant valet dans la même maison, devient jaloux de son crédit
eux fondée que celle d’Arlequin. Un commis n’a rien à démêler avec le valet de la maison, au lieu qu’un intendant, qui lésine
amp; je te donne avis que l’argent céans est fort cher. Je suis votre valet , & tu ne connois pas encore le Seigneur Harpa
’autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des étrennes, ou de leur sortie d’a
ice aussi bien que les irrésolutions d’Euclion. Harpagon veut que le valet de son fils attende son maître dans la rue, parce
eque ses yeux sont dans un mouvement continuel. Il fouille ensuite le valet d’un étranger, il l’oblige à montrer ses deux mai
que des mets bien gras & qui rassasient d’abord. Il ordonne à ses valets de ne point provoquer les gens à boire, & de
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
reste de l’ouvrage. J’ai déja critiqué les scenes dans lesquelles les valets parodient leurs maîtres, parcequ’indépendamment d
pourroit-on s’intéresser pour l’amour subalterne & grossier d’un valet & d’une servante, qui ne fait pas marcher l’a
x bandés ; il y consent, & assigne le lieu où on le trouvera. Son valet , jaloux de tâter d’une bonne fortune, prend un ha
e l’autre, elles offrent à-peu-près la même situation ; mais celle du valet , précédant celle du maître, la fait desirer avec
termine ses affaires, est prêt à revenir dans la capitale, quand son valet Crispin, & Lisette, suivante de la veuve, qui
e moyen dont se sert la soubrette est infiniment supérieur à celui du valet . Voyons les autres. Dans la scene XIII, les fourb
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
e la race, ils étaient bien capables d’enrichir la fertile lignée des valets intrigants et impudents du théâtre antique3. 3
semble : on avait le docteur, le capitan, messer Pantalon, les zanni, valets fourbes ou imbéciles, Brighelle, Arlequin, Scapin
au minois éveillé, les Francisquine et les Zerbinette firent face aux valets , et les aidèrent à tromper et à exploiter les vie
tonio Vicentini), le fameux Trivelin du dix-huitième siècle, lorsque, valet de Don Juan, son maître l’obligeait à faire raiso
ns la pièce d’Arlequin dévaliseur de maisons, Arlequin et Scapin sont valets de Flaminia, qui est une pauvre fille éloignée de
commedia dell’arte : Pantalon, le Docteur, le Capitan, le zanni ou le valet . Les personnages extrêmement variés que la suite
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
dernier découvre son intrigue, l’attend avec quatre braves & son valet Orcame, lui fait mettre l’épée à la main, & r
on Pedre voudroit ne pas se couper la gorge avec son libérateur : son valet lui porte les deux cents ducats que son pere lui
attre avec le Comte, est arrêté & conduit en prison ainsi que son valet Phlipin : il est confronté avec Orcame valet d’Ar
en prison ainsi que son valet Phlipin : il est confronté avec Orcame valet d’Arnest ; mais Orcame, né gentilhomme & remp
ent ?... Sir Charles. N’avance pas, ou tu es mort. Scene XV. (Des valets entrent précipitamment avec des flambeaux allumés
les dents serrées. Balancer !... Non, je suis décidé. Mad. Murer, aux valets . Approchez tous. Scene XVII. Les précédents,
 ! Sir Charles. Oui, son frere. . . . . . . . . . . . Mad. Murer, aux valets . Saisissez-le. Sir Charles se jette entre le Comt
x valets. Saisissez-le. Sir Charles se jette entre le Comte & les valets . Arrêtez. . . . . . . . . . . . . . . . Le premie
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
nt celui qui sort, & sur-tout Dom Juan, qui, si l’on en croit son valet , est très occupé ailleurs. Tout au contraire, je
rnard. Dorante, amant d’Angélique, se déguise en peintre, l’Olive son valet , en jardinier, pour s’introduire chez le tuteur ;
ant, que Scapin a donné de ses nouvelles. Léandre, furieux contre son valet , fait ce monologue : ACTE II. Scene IV. Léandre,
met l’épée à la main & veut la passer au travers du corps de son valet , s’il ne lui avoue la perfidie qu’il lui a faite.
d’aveux plus plaisants les uns que les autres. Il est clair que si le valet & le vieillard s’étoient trouvés ensemble, il
18 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
rtinage et de faire de la majesté divine le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre, « d’un athée qui s’en rit et d’un val
un maître et d’un valet de théâtre, « d’un athée qui s’en rit et d’un valet qui en fait rire les autres ». À la vérité, l’ath
r Dieu et qui par une chute affectée casse le nez à ses arguments, un valet bizarre dont toute la créance aboutit au moine bo
re, celui « d’avoir mis la défense de la religion dans la bouche d’un valet impudent, d’avoir exposé la foi à la risée publiq
usement ses intérêts. Il fallait réprimer l’insolence du maître et du valet et réparer l’outrage qu’ils faisaient à la majest
un foudre en peinture qui n’offense pas le maître et qui fait rire le valet . » Les mêmes reproches, les mêmes accusations se
athée qui a beaucoup d’esprit, l’acteur confie la cause de Dieu à un valet à qui il fait dire pour la défendre toutes les im
t faire dans les esprits du spectateur, il fait dire en même temps au valet toutes les sottises imaginables sur cette aventur
he de l’homme d’esprit, et il a fait défendre la cause de Dieu par un valet impudent et sot. Pourquoi n’a-t-il pas confié cet
sent les adversaires, que la religion n’a d’autre défenseur qu’un sot valet , qui la rend ridicule par son ignorance et sa sup
éconnaître quelque analogie. De part et d’autre, c’est le bon sens du valet qui met en relief la folie du maître, ici une fol
on croyait que c’était rabaisser Dieu que de le faire défendre par un valet . Mais Molière, plus profond et plus chrétien que
resque toujours la foi dans les classes populaires. Et après tout, ce valet est-il si ridicule et si sot lorsque obéissant à
té, vous en soyez plus habile homme ?… Apprenez de moi qui suis votre valet que le ciel punit tôt ou tard les impies, qu’une
ef et irrité, par lequel don Juan coupe court à la prédication de son valet , ne prouve-t-il pas qu’il a été touché au vif et
ur objet de permettre à don Juan de se tirer de la dialectique de son valet par un sot quolibet ? Eût-il été possible de fair
it à ce propos Molière « de braver la justice du ciel avec une âme de valet intéressé… Voilà le dénouement de la farce ! » On
que c’est un foudre en peinture puisqu’il ne fait pas même peur à un valet grossier et superstitieux. On répondra peut-être
aître riche ne pouvait en aucune façon mettre en péril les gages d’un valet . On pourrait sans doute objecter que don Juan est
-même (sc. i), parce qu’il a peur de lui. Nous répondons que, pour le valet , la mort du maître est précisément la seule chanc
19 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
sée19. On oubliait les vers de l’aveugle d’Adria. Les vieillards, les valets prenaient les masques de Pantalon, de Brighelle o
o, prennent bien vite la physionomie de Pantalon ou de Cassandre. Les valets rusés, dont la création appartient au théâtre ant
éation appartient au théâtre antique, ont tous un air de famille. Les valets balourds et poltrons en arrivent de bonne heure à
est surtout beaucoup moins sage que celles-ci. Elle vient, comme les valets ses camarades, en droite ligne des esclaves cyniq
a l’amour de la cuisine, l’appétit héroïque, le ventre rebondi de son valet . Le contraste de Don Quichotte et de Sancho Panza
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
ce, chez Don André. Don André, las des remontrances que lui fait son valet Mogicon, veut le battre & le mettre à la port
ime, & dont il est aimé. Dès qu’il est sorti, Don André dit à son valet qu’il soupçonnoit sa visite d’avoir une autre cau
sa future, & le prie de lui prêter Mogicon jusqu’au retour de son valet , qu’il a député vers son pere. LA TRAHISON PUNIE.
sagere, en lui disant qu’il seroit charmé de n’y trouver qu’elle. Son valet Fabrice lui représente que ce n’est pas bien à lu
rcer une porte, ait besoin de se faire ouvrir celle de la rue par son valet . D’Ancourt ne s’apperçoit pas d’une faute aussi g
rouve le secret de lui persuader tout le contraire de ce qu’a dit son valet , & de noircir si bien Don Garcie, que Don Jua
mariage. . . . . . . . . Il renvoya dans la ville prochaine Tous ses valets , puis s’en fut au château, Dit qu’il étoit un jeu
entre ses dents : Loué soit Dieu, dont la bonté m’envoie Femme & valet si chastes, si prudents. Ce ne fut tout ; car à g
dinier, & qu’il veut faire peindre les plafonds de sa maison. Son valet l’Olive & lui se déguisent, se présentent &am
he. Monsieur le Bailli, je suis bien votre servante. Le Bailli. Votre valet , Madame Agathe. Hé bien, qu’est-ce, mes enfants ?
bailler des camarades. Hé ! pargué, cet amoureux de Colette & son valet Monsieu de l’Epine. Le défunt ne vouloit pas qu’i
ue. Passons aux deux scenes imitées de Moliere. Scene VII. L’Epine, valet de Clitandre, rencontre Julien & l’engage à d
eroit en joue en cas de veuvage ? Charlot, à part. N’est-ce pas là le valet de ce houberiau qui fait l’amoureux de ma chere C
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
oyens pour mener une vie déréglée, à l’insu de ses parents ; point de valet qui n’y trouve des leçons pour tromper son maître
mmerce avec ces frippons. Dans la comédie ancienne & moderne, les valets trompent leurs maîtres ; cela est vrai : mais on
ouet dont on régale Dave. Qui livre-0t-on sur la scene à la merci des valets  ? Des imbécilles assez simples pour croire tout c
mper, à rendre leurs ruses inutiles. Il en est ainsi des tours de nos valets . Instruisez les maîtres de leurs fripponneries, a
ue je viens de dire pour prouver que la comédie ne corrompt point les valets , peut encore la justifier sur le reproche qu’on l
l’indignité de livrer Géronte son pere à la vengeance d’un frippon de valet  ; si, dans la même piece, Scapin donne des coups
sés. Si, comme nous l’avons dit, la punition de Dave n’engage pas les valets à marcher sur ses traces, croit-on que l’exemple
a avec sa maîtresse que deux petites scenes très maigres ; encore son valet Strabon partage-t-il avec lui les frais de la con
arrive sans être attendu ; & malgré les fourberies d’un coquin de valet , il le surprend en partie de plaisir avec un Marq
LES FOLIES AMOUREUSES. Eraste est un aigrefin qui, de l’aveu de son valet Crispin, ne possede pas un double. Agathe, sa maî
it en même temps sa niece. L’autre Ménechme arrive à Paris. Valentin, valet du Chevalier, prend la valise de ce frere pour ce
t pauvres qu’il a en Normandie. Cette clause n’amuse pas Eraste : son valet Crispin entreprend de le rendre légataire univers
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
gendres et les amoureux de ses filles, un frère jumeau Brizio, et des valets . Dans cette maison s’introduit un parasite, messe
près lui avoir offert une collation, Liseo le fait reconduire par ses valets . Ipocrito se confond en protestations d’humilité.
t de lui ! IPOCRITO. Mais l’avarice est infâme. BRIZIO, à Tanfuro son valet . À qui en veut-il ? il s’adresse ces paroles à lu
égale débilité d’esprit caractérise les deux chefs de maison, et les valets de Liseo n’ont pas l’œil moins clairvoyant ni la
23 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
de’ Bisognosi, Vénitien, avec sa fille Isabelle, son fils Oratio, son valet Pedrolino et sa servante Franceschina. Vous avez,
e avec sa fille ou sa femme Flaminia, son fils Flavio ou Cinthio, son valet Arlequin, sa servante Ricciolina ; puis le capita
valet Arlequin, sa servante Ricciolina ; puis le capitan, Burattino, valet du capitan ou hôtelier ou jardinier, et la vieill
, il revient avec le capitan, son ami, dont il se fait passer pour le valet . Le capitan, qui dit s’en revenir de la guerre de
s’arme d’un poignard pour satisfaire sa vengeance ; mais le prétendu valet du capitan, qui a assisté à ces différentes scène
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
iomphant qui alarme Eraste, amant aimé de Lucile. Eraste interroge le valet de son rival. Celui-ci lui dit que son maître va
nner, & déchire une lettre qu’elle lui envoie. D’un autre côté le valet de Valere avoue à Polidore que son fils est marié
ne à grands pas en rêvant. Il dit que l’intérêt corrompt l’homme. Son valet Brighel paroît, il lui confie son secret & se
on le ruineroit. Le maître se laisse persuader par l’éloquence de son valet , & lui recommande de veiller sur le faux Fédé
sse. Il sort & laisse son amant sur le théâtre, qui raconte à son valet Arlequin une dispute qu’il a eue avec Silvio son
ccupe cette place. D’ailleurs ce dernier n’interrompt qu’un misérable valet  ; & Métaphraste, possédé par son démon babill
ne affaire d’honneur avec son rival dont il a juré la mort. Arlequin, valet de Célio, ouvre la scene avec un crocheteur qui p
retier & le crocheteur avertissent Célio de l’indiscrétion de son valet . Célio, furieux, veut avant que de punir Arlequin
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
nge Jupiter, l’empêche d’en approcher, lui dit que lui-même est Sosie valet d’Amphitrion, qu’il a été député par son maître p
re du Tartufe, du Misanthrope, des Femmes Savantes, si, sur-tout, les valets ne faisoient que parodier leurs maîtres : mais le
inconnu Qui t’a tout raconté ce qui t’est avenu ? Sosie. Il est votre valet . Amphitrion. Il est votre valet.Treve à sa court
ui t’est avenu ? Sosie. Il est votre valet. Amphitrion. Il est votre valet .Treve à sa courtoisie ; Deux me sont superflus, &
Des contes que je vois d’extravagance outrés ? Sosie. Non, je suis le valet , & vous êtes le maître : Il n’en sera, Monsie
n qu’à dire,  Je mentirai, si vous voulez. Amphitrion. Voilà comme un valet montre pour nous du zele ! Passons. Sur les chemi
’un esprit bien posé, bien tranquille, bien doux, Pour souffrir qu’un valet de chansons me repaisse. Sosie.  Si vous vous met
l’esprit : Et je suis un vrai fou d’avoir la patience D’écouter, d’un valet , les sottises qu’il dit. Sosie, à part. Tous les
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
di ou les Contre-temps, de Moliere. Lélie est amoureux de Célie ; son valet Mascarille favorise sa passion : tous deux veulen
e. Toute sa famille desire que ce mariage ne se fasse point. L’Olive, valet de M. Grichard, entreprend de le rompre ; & d
osité avec son attention. Mais dans le Grondeur, où les fourberies du valet n’ont aucun rapport avec la mauvaise humeur du ma
se humeur du maître n’a pas le moindre rapport avec les fourberies du valet , je défie qu’ils puissent se faire valoir mutuell
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
résente séduisant, héroïque, et ne lui donne pour contradicteur qu’un valet absolument ridicule223. Il blâme la brutalité d’A
à l’autre, l’auteur étale la conduite d’un fils débauché, doublé d’un valet digne des galères233, travaillant ensemble, de la
s besoin de donner des explications sur la nature et l’humanité de ce valet philosophe. Avec cette vertu peu scrupuleuse, on
ectacle avec une grande estime pour eux, ni un grand désir d’avoir un valet comme Mascarille, Sbrigani ou Scapin. Sans doute
encore un reproche à faire. Tous ces entremetteurs infâmes, tous ces valets , âmes damnées du vice et de la débauche, travaill
28 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
gneur, et il n’aurait pas arrangé les plis de sa cravate. Il avait un valet , espèce de lourdaud qui était chargé de ce soin.
rs. Un tel, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. Aussitôt ce valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
ille. Dorante s’est battu avec Alcippe. Dorante raconte à Cliton, son valet , les circonstances & la suite de son combat,
lie n’en manque point. Dans le Dépit Amoureux de Moliere, Mascarille, valet de Valere, déclare à Polidore, pere de son maître
. Celui-ci ne sait pas qui peut le trahir : il se doute que c’est son valet , & pour le lui faire avouer, il prend le part
Sotenville, & il peut se douter que le maître paroîtra au lieu du valet . Mais en voici une dans l’Ecole des Maris, qui su
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ement ces comédies compliquées, dans lesquelles les maîtres & les valets entremêlent leurs fourberies. Le spectateur ne sa
es, ou ne met aucune différence entre eux, on ne différencie celui du valet que par un jargon bas & affecté, tout-à-fait
e ; & il n’y auroit aucune différence entre les maîtres & les valets , sans les termes burlesques & les fades équiv
31 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ables et ingénieux, et de bonnes plaisanteries : telle est celle d’un valet fripon à qui l’on donne un diamant pour déposer q
ts, Isabelle et Acante, sont un peu brouillés par de faux rapports de valets que la Mère coquette a gagnés. Cependant Isabelle
sième : il y a un rôle de père d’une crédulité outrée, et la scène du valet déguisé en médecin est une charge trop forte. Je
de Moncade, fat assez commun, que quelques femmes ont gâté, et qu’un valet copie à sa manière. La prose en est très-négligée
s de scènes prises partout, et roulant toutes sur des friponneries de valets , qui dès ce temps étaient usées. Mais le Retour i
sujet est tiré de Plaute), quoique fondé aussi sur les mensonges d’un valet , est ce que nous avons de mieux en ce genre. Les
t amoureux de Molière, et le fond de l’intrigue est un déguisement de valet , comme il y en a dans vingt autres pièces. Dancou
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
l est piqué de cette marque de mépris ; il ordonne à la Montagne, son valet , de suivre l’infidelle ; il se livre seul à ses r
ut donner la mort à Eraste avant que de lui donner sa niece. Quelques valets d’Eraste entendent les projets du tuteur, fondent
ert à la rendre plus piquante. Dans le Mercure galant le héros ou son valet s’amusent aux dépens des divers personnages qui s
e mieux goûter l’adresse de l’Auteur. ACTE I. Scene I. Eraste, à son valet . Maudit soit le fâcheux, dont le zele obstiné M’ô
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
z qu’on les fasse faire par ceux qu’elles ne dégradent point, par vos valets , par vos soubrettes ; laissez-les profiter du pri
e avec Célie, ils ont recours à la même ruse ; mais Mascarille est un valet , & non un homme du bon ton ; mais Célie est u
, que Thomas Corneille emploie, Angélique agit en servante, Oronte en valet , & Léandre parle comme un homme du commun. Ce
ent dénouer cette fameuse intrigue, qu’en appellant à leur secours un valet , auquel ils font prendre le nom & l’équipage
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
iennent, aux caprices du hasard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets  ; & qu’au fond une comédie intriguée de la so
er. Laura. Marcella. Silvia, servante. Célia, servante. Lélio, valet . Primera Jornada, premiere Journée. Scene I.
élix qui le félicite de sa bonne fortune. Scene IX. Scene inutile du valet que Lisardo & Dom Félix prennent pour un espi
iennent, aux caprices du hasard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets  ; & qu’au fond une comédie intriguée de la so
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
lace. Il cherche, il brouille, il crie, il s’échauffe, il appelle ses valets l’un après l’autre. On lui perd tout, on lui égar
e ses ordres. Léandre prend la montre & le tabac des mains de son valet , goûte le tabac, le trouve détestable, veut le je
il ne se présente plus devant moi, je le chasse dès à cette heure. Le valet arrive, à qui il demande fiérement d’où il vient 
r auprès de soi un fils naturel, sous le nom & le personnage d’un valet  ; & quoiqu’il veuille le dérober à la connois
vieillard arrive, & jette dans un grand embarras Merlin, le digne valet de Clitandre, qui fait mille fausses caresses à G
, peut-il se persuader que Crispin, un malheureux réduit au métier de valet , guérisse les folies les plus enracinées avec tro
onné de se voir maltraiter par ses esclaves. Heureusement pour lui le valet de son frere survient, le prend pour son maître,
nçons par le premier, celui qui donne naissance à tous les autres. Un valet , qui doit distinguer la malle de son maître à cen
s les apparences ? Est-il naturel que le Notaire ait été sa dupe ? Le valet du Chevalier s’empare de Menechme, lui offre ses
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
as des filles mises à mal, c’est d’une vérité trop évidente ; mais ce valet , qui croit en Dieu au fond, qui voudrait avertir
crainte réduit d’applaudir bien souvent ce que l’âme déteste65 ; » ce valet , nous le voyons se gâter, s’endurcir, imiter l’es
Il a bien pu parler en l’air, comme tant d’autres, de l’enfer, à son valet  ; se moquer des croyances vulgaires en les assimi
a maison se ligue, depuis l’héritier du nom paternel jusqu’au dernier valet de cuisine ! Quel contraste ressort du déchiremen
nc vite. » À quoi Lélie, rappelé à la raison par le sens froid de son valet , répond fort comiquement : Tu voudrois bien, ma
37 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
attaque, fait des actions de générosité plutôt que d’étourderie. Son valet parait plus étourdi que lui, puisqu’il n’a presqu
ans le théâtre antique, L’Étourdi se sent de cette double origine. Un valet y conduit seul toute l’action ; les incidents son
sujet ; l’intrigue est aussi compliquée que romanesque ; et, des deux valets , l’un, par ses bouffonneries, rappelle le gracios
38 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
MOLIERE (Jean-Baptiste Pocquelin) poëte comique, étoit fils d’un valet de chambre-tapissier du roi, & nâquit à Paris
parmi-nous que Moliere ; car les autres poëtes comiques n’ont que les valets pour plaisans de leur theâtre ; & les plaisan
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
En voici le sujet en quelques mots : Chrisoforo (Epidicus de Plaute), valet de Polipo (Strattippoclès), jeune soldat, fils d’
, nommée Emilia, doit bien avoir à présent une vingtaine d’années. Le valet n’imagine rien de mieux, pour exécuter l’ordre de
as acheté ma maîtresse sous couleur qu’elle fût ma sœur, dit-il à son valet , et j’ai acheté ma sœur croyant acheter une maîtr
le 20 juillet66. Arlequin, vendangeur, en décembre 1681. Arlequin, valet étourdi, représenté à Saint-Germain-en-Laye le 2 
40 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
cte, scène III. Ce n’est pas la première fois que Molière emploie le valet italien, mais c’est la seule fois qu’il emploie,
le valet italien, mais c’est la seule fois qu’il emploie, à Paris, un valet ayant un nom italien. Pourceaugnac est la seule p
st la seule pièce de Molière qui, ne se passant pas en Italie, ait un valet italien, avec un nom italien. Aucun valet n’est I
ssant pas en Italie, ait un valet italien, avec un nom italien. Aucun valet n’est Italien dans les pièces qui ne se passent p
souvent même dans celles dont la scène est à Naples ou en Sicile, le valet a un nom français, par exemple Scapin, ou turc :
lité de Sbrigani (bien que l’italianisme fût alors de formule pour le valet fripon et rusé) servirait à faciliter la reconnai
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
une Grecque, esclave du jaloux Don Pedre, Gentilhomme Sicilien. Hali, valet d’Adraste, s’introduit chez Don Pedre sous prétex
io, marié secrètement à Rosaura, fille du Docteur, est caché avec son valet Arlequin dans un cabinet que la jeune épouse a fa
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
amours a produit ses Fâcheux ; ses Contre-temps ne sont que Arlequin valet étourdi : ainsi de la plupart de ses pièces ; et
ccueillir toutes ces assertions qu’avec beaucoup de réserve. Arlequin valet étourdi n’a pas produit Les Contre-temps, car ce
ation d’Arlequin, ils n’avaient plus de second zanni, c’est-à-dire de valet balourd et ignorant55. Giraton entreprit de resta
43 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ique un capitan Matamore, qui débute par ces vers qu’il adresse à son valet  : Il est vrai que je rêve, et ne saurais résoudr
qu’on appelait de la comédie. Les Jodelets, les paysans bouffons, les valets faisant grotesquement le rôle de leurs maîtres, l
une inconséquence marquée dans le plan de l’Étourdi : c’est que, son valet ne lui faisant point part des fourberies qu’il mé
lui seul pouvait faire, celle de la brouillerie des deux amants et du valet avec la suivante, annonçaient l’homme qui allait
quelques traces dans de meilleures pièces, surtout dans les scènes de valets , il faut l’attribuer au métier qu’il faisait, aux
e rire qu’excite le burlesque, tel que D. Japhet quand il appelle son valet  : Don Pascal Zapata, Ou Zapata Pascal, car il n’
e Molière avait joués déjà dans les Précieuses, en y faisant voir des valets qui étaient les singes de leurs maîtres. Plusieur
omédie; et comme dans toutes les pièces anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même main
nt le ton et les manières de la capitale et de la cour? A l’égard des valets intrigants et fourbes, tels que le Mascarille de
avec la liberté qu’on laisse aux domestiques : aussi les intrigues de valets sont-elles passées de mode sur la scène, parce qu
gues de valets sont-elles passées de mode sur la scène, parce que les valets , du moins ceux qui sont en livrée, ne mènent plus
es dépens la maîtresse d’un autre, et tout le monde, femme, servante, valets , étrangers, se moquent de lui. Mais Molière a su
table et sa bourse; la brouillerie des deux jeunes amants et de leurs valets , sujet traité si souvent par Molière, et avec une
his, il donne un résultat tout différent à l’aventure du maître et du valet , et double ainsi la situation principale en la va
44 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
de Moliere, naquit à Paris en 1620. Il étoit fils & petit-fils de valets de chambre-tapissiers du Roi ; sa mere, fille aus
indigne de son auteur. Elle est partie à l’antique, puisque c’est un valet qui met la scéne en mouvement, & partie dans
s personnages, une source de vray comique ; peres, amans, maîtresses, valets , tous ignorent mutuellement les vûës particuliére
de son pere, & le stratagême d’Eraste pour tirer la vérité de son valet , sont des traits également ingénieux & plaisa
cieuse de celle d’Amphitrion avec Alcméne, quoique le maître & le valet ayent également pour objet de s’éclaircir sur la
ciété : Moliere entreprit de le corriger. Les naïvetés grossiéres des valets qui trompent George Dandin, George Dandin, ou le
verture simple & adroite de la piéce ; Octave y fait redire à son valet , ou plûtôt répéte lui-même une nouvelle dont il e
ûtôt répéte lui-même une nouvelle dont il est affligé, pendant que le valet , comme un écho, la confirme par des monosyllabes.
truire le spectateur de la fourberie qu’il médite. Enfin, quoique les valets , qui, comme les esclaves dans Plaute & dans T
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
tte faute dans le Grondeur, comédie en prose en trois actes. L’Olive, valet de M. Grichard, doit lui jouer plusieurs tours so
u’il nous donne pour nous persuader que Géronte ne reconnoîtra pas le valet de son fils, étoit valable autrefois ; celle de B
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
déja, Don Gaston, Comte de Fox, & le Prince de Béarn. Il prie son valet Polilla de l’aider dans son entreprise ; celui-ci
lque avance, il ne pourra s’empêcher de céder. « Fort bien, répond le valet  ; une jeune fille ne diroit pas mieux ». Il ajout
chûte d’un Adam. Carlos vient encore se féliciter de sa ruse avec son valet . On entend chanter derriere le théâtre. La scene
u de partir, afin de tâcher de se guérir par l’absence. Trivelin, son valet , profite de cette circonstance, & s’avise d’u
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
ans le Médecin volant de Boursault, piece calquée sur l’italienne, un valet a recours au même déguisement pour favoriser la t
Médecin ; mais l’amant même déguisé nous intéresse bien mieux que son valet . Dans il Medico volante, Arlequin tâte le pouls d
voir pitié des maux que je souffre ; & je m’en vais savoir de mon valet s’il lui a dit la résolution que j’avois prise de
alors l’Apothicaire dit que le Docteur Merlino est assez bon pour un valet , & lui donne cette pratique. Le Chirurgien le
48 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ont il décrit le menu ? Je n’aime guère l’excuse qu’il en donne à son valet  : J’aime à braver ainsi les conteurs de nouvelle
ents, l’intrigue, en un mot, est tout entière dans la tête de quelque valet , d’un Mascarille, que je retrouve dans trois de c
coin de la salle, des saillies de bon sens de son modèle ? Enfin, ces valets de fantaisie, venus, d’imitation en imitation, de
as deux hommes plus près d’être des égaux qu’un libertin ruiné et son valet . Que dire du langage de ces comédies ? C’était pe
fatal à Horace ; il y emploie même le guet-apens. Mais tandis que ses valets chargent à coups de bâton Horace qui monte à l’éc
es artificiels. Aux Mascarilles il substitua un premier crayon de ces valets qui font partie de la maison, qui ont voix aux co
océdés de la comédie, sans confident, sans figures de fantaisie, sans valets , sinon pour avancer une chaise ou porter une lett
mes discours. » 6. Acte Ier, scène VI. 7. Ce qui fait dire à son valet  : Les gens que vous tuez se portent assez bien.
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
e faux Médecin sort sous prétexte d’aller donner une commission à son valet . Scene XI. Argan est surpris de la ressemblance
ans avant la premiere représentation du Malade imaginaire.   Crispin, valet de Lélio, s’habille en Médecin pour s’introduire
re d’embarras.   Scene XV. FERNAND, CRISPIN. Crispin, en habit de valet .   Vous aurez contentement. Au plus vîte attrapo
commodement. Scene XIX. Crispin vient, en pleurant & en habit de valet , voir si sa grace est obtenue. Fernand lui dit qu
decin dans la maison pour embrasser son frere. Scene XXIV. Philipin, valet de Fernand, a vu Crispin sauter par la fenêtre. I
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
on cœur, il feint de vouloir l’unir à un homme fort riche : c’est son valet qu’il charge de ce personnage. L’ÉPREUVE RÉCIPROQ
ne homme qui veut éprouver le cœur de sa maîtresse, fait déguiser son valet en financier. D’un autre côté la maîtresse fait d
51 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
uns, comme Pandolfe et Anselme, sont traités par leurs fils et leurs valets de vilains et de benêts 666 ; et n’est-ce pas enc
n a partout, des marquis. Dans les Précieuses ridicules, ce sont deux valets qui laissent la livrée pour endosser les canons e
at de Mascarille et leur vicomte de Jodelet 722 : ce ne sont que deux valets rossés ; mais l’habit est rossé aussi, et il est
e ; et comme, dans toutes les comédies anciennes, on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dan
52 (1802) Études sur Molière pp. -355
eta, l’amour le trouble si fort, qu’il est comme un homme hébété. Son valet , Scapin, imagine mille moyens pour enlever la bel
suade du moins, et le coup de pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’e
ire, ne voilà-t-il pas encore mon Lélie qui joue aux barres avec son valet , déploie toutes les feintes des crochets et des d
il n’écoute pas longtemps, grâce à son avarice et aux conseils de son valet Brighel ; ce Brighel est aussi le confident de Di
t punir sévèrement ses héroïnes, fait dépouiller en leur présence les valets dont elles sont charmées. Eh ! bien, nos comédien
e à Lagrange et à Ducroisi pour faire dépouiller et pour bâtonner des valets qui sont d’accord avec eux ; et cependant ils n’o
, comme l’a noté Molière ; il est même plaisant, si l’on veut, que le valet , lorsqu’il donne ce conseil à Valère, se presse c
ui l’observe, et dont il veut capter la bienveillance, permette à son valet de se clouer pour ainsi dire à lui, et que, la tê
ître ne craint-il point que le pantin ne fasse tort à l’amant ? et le valet , qui a voulu faire rire, ignore-t-il que le publi
cœur ; et je félicite le comédien qui l’imagina. Je félicite aussi le valet qui, le premier, a pesé la boîte d’or dans sa mai
sa main, et s’est dépêché d’en enrichir sa poche ; mais que dire des valets qui l’ouvrent, cette boîte, feignent d’y prendre
Sganarelle doit-il souffrir patiemment la burlesque embrassade d’un valet  ? Les derniers transports de Valère ne blessent-i
i, qu’en lui promettant un tête-à-tête dans un lieu commode ; mais un valet , intéressé sans doute à l’honneur de la petite pe
ui de tout préparer pour le faire assassiner ; romanesque, puisque le valet d’Éraste ayant découvert le dessein de Damis, veu
ce ; il est prêt à convenir de sa défaite, mais il est retenu par son valet et la crainte de perdre le fruit de la plus cruel
ne est maintenant en Castille, sur le bord de la mer. Dom Juan et son valet se débattent contre les flots ; la fille d’un pêc
ens de Sganarelle, l’opposition d’un impie à grands systèmes, avec un valet ignorant par qui le premier est sans cesse confon
débauche, ont pu lui trouver de si séduisant ; par quelle raison son valet n’ose le quitter ; pourquoi son père ne le fait p
n médecin, mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même, et non le valet , qui prend l’habit de docteur pour s’introduire a
monde, aussi la multitude préféra-t-elle longtemps Jodelet, maître et valet , et Dom Japhet d’Arménie, au Misanthrope ; mais q
nconstance de l’autre la caractérise bien mieux. Harpagon fouille le valet de son fils ; il examine ses deux mains, et lui d
agnifico lui en fait présent ; Magnifico enrage et n’ose démentir son valet . Jugeons les deux scènes en peu de mots : dans l’
arpagon, montent, dans l’excès de leur joie, sur les épaules de leurs valets . Serait-ce pour fuir plus vite ? Quelques Frosine
i se pénétreront bien de la différence qu’il y a entre un jokei et un valet à grande casaque, genre qu’on laisse disparaître.
e ans, aux nourrices de quinze, aux hommes de cour sans maintien, aux valets de bonne compagnie, aux céladons à grosses épaule
cane, est un intrigant moraliste de la première force ; il devient un valet plus plaisant que profond dans celle du Carteau d
ne seule chose, c’est de plaire à sa belle, à moi, à la suivante, aux valets , aux servantes ; il n’y a pas jusqu’au petit chie
ls la nature les avait condamnés ! Nous aurions vu successivement les valets boiter comme Béjart, les chanteurs imiter l’accen
prêtre pour recevoir les sacrements, et envoya par plusieurs fois son valet et sa servante à Saint-Eustache, sa paroisse, les
lui-ci les parcourt des yeux, l’un après l’autre, puis les rend à son valet , sans effectuer la menace qu’il vient de lui fair
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ntre les mains d’un autre frippon, qui paroît en habit de Médecin. Le valet lui demande cinquante pistoles. Le faux Médecin d
it consolé de toutes les disgraces qui lui étoient arrivées, quand le valet du jaloux Don Diegue, nommé Ordogno, qui passa au
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
croyoit, dit-il, la noce faite. Julie sera bien aise de le voir, son valet le va chercher. Nérine est surprise de voir Léan
se défend, lui peint l’excès de sa folie, & cede enfin. L’Olive, valet de Léandre, feint d’arriver de Lorraine & d’a
qui les met tous dans des situations pressantes. Chez Destouches, les valets , la soubrette ne servent qu’à parodier burlesquem
; qu’elle est secrètement l’épouse de Cléon. Cléon & l’Epine son valet se sont déguisés en danseurs pour s’introduire ch
au désespoir ; Nérine promet de les servir, & veut sonder Pasquin valet de Valere. Pasquin en habit de chasse donne du c
55 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
x Médecins volants, celui de Boursault et celui de Molière, sont deux valets travestis en docteurs, qui servent les amours de
ménechmes. Le piquant de la situation consiste dans l’embarras de ce valet , forcé de jouer le rôle de son prétendu frère en
qui assurément est plus qu’un étourdi, en approuvant les ruses de son valet , les déjoue malgré lui par sa maladresse. Le styl
lards vient à rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la foi de son valet , et le prend pour un fantôme. On voit que Molière
où le théâtre avait vécu jusqu’à elle. Lucile donne un soufflet à un valet effronté. Cela n’arrivera pas à ses sœurs cadette
effet. Mais il a emprunté à un certain Chappuzeau le déguisement d’un valet en marquis, déguisement qui s’opère pour punir un
, et le tuer, après avoir cherché à séduire sa fille. Don Juan et son valet s’embarquent ensuite pour fuir la vengeance du ro
devant son père, ce vieillard cornélien. Dès qu’il est seul avec son valet , don Juan s’abandonne en liberté à toutes ses déb
Byron l’a rajeuni dans un poème immortel. Dans la pièce italienne, le valet de don Juan se nommait Arlequin, selon l’usage, e
ait d’Arlequin, qu’il appelé Sganarelle, nom qui lui était favori, un valet dans le goût de celui de Cliton du Menteur ; et T
pour voir l’adorable Isidore, et pour lui parler. Il est aidé par un valet hardi, entreprenant, astucieux, Hali, qui se plai
hoses de détail ; l’avare qui demande à voir la troisième main de son valet , est un trait d’Euclion. Ce caractère a été merve
ée dans les comédies de Molière, c’est que les pères et les fils, les valets et les maîtres, se querellent avec violence, et q
ière sur ses devanciers : « Les anciens poètes comiques n’ont que des valets pour plaisants de leur théâtre, dit-il ; et les p
seiller. » La pudeur d’un jeune conseiller est un trait charmant. Les valets , personnages si importants de notre vieille coméd
56 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
est amoureux d’une jeune fille, dont il attaque vivement la vertu. Un valet de cette fille, dans le dessein de la débarrasser
u plaisantes naïvetés, D’Agnès, d’Alain ; et de Georgette, Maîtresse, valet et soubrette ; Voilà, dès le commencement, Quel f
ièrement, et à qui elle ne cache rien des mouvements de son cœur, est valet du prince dont elle veut être aimée ; ce valet se
ments de son cœur, est valet du prince dont elle veut être aimée ; ce valet se présente pour la première fois à la princesse
prince à l’aimer, elle s’abandonne entièrement à la discrétion de ce valet et lui donne sa confiance, uniquement fondée sur
ans blesser la bienséance, se livrer de la sorte à la discrétion d’un valet qu’elle connaît seulement depuis un jour. Il chan
ement cette économie : il donna un gouverneur au prince, et fit de ce valet un bouffon qui depuis longtemps était au service
ginal. Pour donner encore plus de vraisemblance à l’engagement que ce valet prend avec le prince, contre la princesse, Molièr
incesse, Molière commence par supposer dans Moron (c’est le nom de ce valet ) du dépit et de l’indignation de la voir se décla
ertinage, et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre, d’un athée qui s’en rit, et d’un vale
’un maître et d’un valet de théâtre, d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impie que son maître, qui en fait rire les a
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
n autre verd : il ne sait plus ni ce qu’il fait, ni ce qu’il dit. Son valet Scapin promet de lui procurer un moment d’entreti
e II. Licipe conduit les deux Dames dans une autre auberge. Philipin, valet de Cléandre, entreprend d’écarter son rival. Il d
aître. Les amants sont ensemble : la mere arrive : le maître & le valet se cachent dans un cabinet. La mere alloit sortir
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
ritoit certainement un plus grand nombre. Il y a un excellent rôle de valet . L’Histoire du Théâtre François va nous dire de q
Valere un dédit de cent mille livres. Voilà l’avant-scene. Frontin, valet de Valere, entreprend de faire avoir bien vîte à
t modele, si Valere ne blessoit pas la décence, en permettant que son valet joue ses tantes. LE MARIAGE FAIT ET ROMPU, Com
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
rès en colere, & se querellent. Acte II. Damis & Crispin son valet , ridiculement habillés, jouent auprès du premier
ualité de Philosophe & de Secrétaire, sous le nom de Carondas, un valet nommé Frontin. Il dévoile à ce gredin le mépris q
. Dans le Tartufe, l’imposteur entre sur la scene en ordonnant à son valet de serrer sa haire avec sa discipline. Dans les P
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
capitan. Francesco Andreini, par exemple se faisait annoncer par son valet de la manière suivante : « Tu diras que je suis l
urdain, le bourgeois gentilhomme. Le capitaine Spavente, envoyant son valet Trappola à l’ambassadeur du grand-sophi, avait so
s, qu’on appelle encore des burattini. Burattino faisait les rôles de valet grognon et maladroit, mais plus souvent de courri
61 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
it en ont bien su connaître les finesses. Dans le reste de l’acte, le valet du Misanthrope vient chercher son maître, pour l’
que dans les grandes, on en voit beaucoup dans cette scène puisque le valet exerce la patience du Misanthrope, et que ce qu’i
ffet s’il était à un maître qui fût d’une autre humeur. « La scène du valet , au quatrième acte, devait faire croire que l’on
om de Molière, naquit à Paris en 1620. Il était fils et petit-fils de valets de chambre-tapissiers du roi ; sa mère, fille aus
vicieuse de celle d’Amphitryon avec Alcmène, quoique le maître et le valet aient également pour objet de s’éclaircir sur la
viennent aux caprices du hasard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets  ; et qu’au fond une comédie intriguée de la forte
ire… « L’ouverture du théâtre se fait par quatre bergersa déguisés en valets de fêtes, qui, accompagnés de quatre autres berge
ciété : Molière entreprit de le corriger. Les naïvetés grossières des valets qui trompent George Dandin, le caractère chargé d
omplures ; et cet autre endroit encore où, ayant examiné les mains du valet qu’il soupçonne, il demande à voir la troisième.
L’Amante tradito, et jouée à Paris sous le nom de Lélio et Arlequin, valets dans la même maison. La première scène du second
 » Scènes italiennes. Scènes de Molière. Lélio et Arlequin, valets dans la même maison. L’AVARE, acte I Léli
dans le commerce, et le prévient sur-le-champ en sa faveur. Arlequin, valet de Pantalon, devient jaloux de son crédit, et ne
, qui se querellent au sujet de Marianne.     Lélio et Arlequin, valets dans la même maison. ACTE V. Scènes II et III.
urs : il ne savait s’il avait eu tort de croire que Jodelet maître et valet , et Dom Japhet d’Arménie, fussent dans le bon goû
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
s remords de l’Intendant font trembler le Lord ; il donne ordre à son valet Drink d’arrêter toutes les lettres, en cas qu’il
t chez Madame Murer, qui est alors censée leur donner ses ordres. Les valets repassent dans le sallon, courent dehors par le v
elle rentre chez Eugénie. Un moment après les acteurs paroissent ; le valet se retire, & le cinquieme acte commence. Il s
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ager un tête-à-tête dans un lieu plus commode qu’elle lui indique. Un valet de cette fille, qui s’intéresse à son honneur, im
a-t-elle besoin de lui susciter des embarras, & de faire agir son valet pour cela ? il lui suffit de ne pas se trouver au
u personnage : je marche vîte ; je m’arrête ; je parle tout bas à mon valet  : je suois à grosses gouttes. . . . . . . Il me d
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
être malade. Fernand, pere de Lucrece, envoie chercher un Médecin. Le valet de Cléon se présente sous l’habit d’un Docteur :
Il amuse ensuite Fernand, en paroissant tantôt en Médecin, tantôt en valet . Il saute par une fenêtre, comme dans la piece it
65
he du théâtre, Le rire épanoui du vieux masque de plâtre ! L’idéal du valet rusé, souple et moqueur, Qui déteste les sots et
nterie, Ruse, mensonge, adresse, intrigue, fourberie ! Scapin, fripon valet d’un maître aussi fripon ! Argante le sait bien,
nsulter en ce moment. [1880-02] Ch.-L. LIVET. Eugène Noël : Les valets de Molière Le Moliériste : revue mensuelle,
dans quelques comédies de Molière, existent entre les maîtres et les valets  : Gros-René dans Le Dépit amoureux, Scapin dans L
de la camaraderie très réelle qui s’établissait entre le maître et le valet un témoignage décisif. Patru, le célèbre avocat P
de M. d’Ablancourt ; et comme ils étaient à peu près du même âge, le valet vivait fort familièrement avec son maître, qui qu
souper. » En voici une autre qui n’est guère moins plaisante : « Le valet s’était mis en fantaisie de marier son maître. M.
rement, car je n’ai que des reproches de vous… » Ce dernier trait du valet au maître : « Je n’ai que des reproches de vous… 
ion que Molière a mise dans la bouche de Gros-René. Il fait dire à ce valet  : « … nous étions tout à l’heure sur toi. » Notre
r le bon goût. Encore qu’il soit permis de mettre dans la bouche d’un valet et d’une suivante, amoureux l’un de l’autre, quel
de ses Véritables Précieuses : « C’est la même chose : ce sont deux valets tout de même qui se déguisent pour plaire à deux
n. Il y a seulement cette petite différence que dans la première, les valets le font à l’insu de leurs maîtres, et que, dans l
x fournis par Somaize ; nous n’y voyons point « deux femmes », « deux valets  », non plus que « leurs maîtres », mais seulement
e de L’Étourdi. L’héroïne, Mme Millicent (Clélie), épouse à la fin le valet Warner (Mascarille), qui est le parent d’un certa
d’un « amant agréable » ; de Mascarille et de Gros-René il a fait un valet qu’il nomme Crispin, et il emprunte un personnage
à Leporello : « Chante-moi donc cet air si fort à la mode ! ». Et le valet entonne les couplets que Figaro, dans Les Noces,
tes se passent autour du même arbre, sous lequel l’Aurore éveille les valets de chiens et sur lequel se réfugie Moron poursuiv
Académie du jeu de la roue de fortune ; dixième, un Vielleur avec son valet  ; onzième, un Vendeur d’oranges et de nougats, et
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ourdi. Je l’ai vu, te dis-je : il y a une Angélique, une Suivante, un Valet ...... Valere. Il y a une Angélique, une Suivante,
ivante, un Valet...... Valere. Il y a une Angélique, une Suivante, un Valet & un Joueur aussi, dans le Joueur qu’on va re
reusement pour toi, celle-ci commence, aussi bien que l’autre, par le Valet & la Suivante. Si-tôt que tu les verras paroî
67 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ux. Son nom fut Jean-Baptiste Poquelin ; il était Parisien, fils d’un Valet de Chambre Tapissier du Roi, et avait été reçu dè
e de la Comédie ne l’empêchait pas de servir le Roi dans sa Charge de Valet de Chambre où il se rendait très assidu. Ainsi il
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
parcequ’elle est épouvantée par le ton de son oncle. Il fait avec son valet la scene suivante. Acte II. Scene XXI. PICARD
Baccelli est dans cette piece une riche fermiere : sa fille & le valet de la ferme s’aiment secrètement ; mais l’humeur
69 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
parmi nous, que Molière. Car les autres Poètes Comiques n’ont que les valets pour plaisants de leur Théâtre, et les plaisants
70 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
t vrai, si son métier de comédien ne lui faisait tort ; et les autres valets de chambre ne souffrent qu’impatiemment de partag
malheur il a eu soin de choisir, pour veiller sur son innocente, deux valets aussi simples qu’elle ; et ces deux naïfs, disput
out bouffi ; il enrage. Il n’a pu rejoindre Horace ; il interroge ses valets . L’amusante scène et que cela est joué ! Les pauv
s son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, À son supérie
éjouit, et qui met le sceau au succès. Puis le jaloux s’assure de ses valets , il les style, leur fait répéter la façon dont il
ntage ; et, le compère aussitôt renvoyé, il court s’armer, lui et ses valets , de bâtons bien en main, dont ils accueilleront H
eprésente si gaiement berné par sa pupille, une innocente, et par ses valets , deux imbéciles ? Pourquoi j’y tiens ? mais parce
71 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
le ridicule. Obligées de soutenir les travers ou les vices du dernier valet qui porte leurs livrées, elles sont forcément int
été la plus fervente. Qu’on médite bien les raisons qu’il donne à son valet Sganarelle de sa brusque conversion. « La profes
personnages. L’auteur inconnu de cette diatribe met en scène Laurent, valet de Tartuffe, qui n’est nommé qu’une fois dans la
Il n’est pas besoin. Non. Quoi ! tu serais sujet à la tentation ! Un valet tel que toi de l’amour se consomme ! Laurent. Ah 
Un valet tel que toi de l’amour se consomme ! Laurent. Ah ! Pour être valet , on n’en est pas moins homme. Lise. Ce vers est
ertinage, et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre ? Ce serait trahir visiblement la caus
. Montufar et Hélène couchaient ensemble de peur des esprits, et leur valet et leur servante, qui étaient de même complexion,
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
i vouloit le désespérer lui-même. ACTE I. Scene IV. Eraste & son valet Gros René apperçoivent Mascarille, domestique de
, aux yeux de la soubrette, l’écrit de la maîtresse, & sort : son valet le suit, en donnant toutes les femmes au diable ;
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
lere, dans le Dépit amoureux, s’est marié secrètement Mascarille, son valet , craint que l’affaire n’éclate, & qu’on ne le
la bouche d’un Magistrat, d’un Général d’armée : mais dans celle d’un valet , d’un homme simple, ou d’un plaisant, ils sont ex
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
cipaux acteurs, mais non au gré du spectateur, puisque le mensonge du valet & le dénouement qu’il amene, ne tiennent pas
us resteroit encore à décider dans quelle occasion les maîtres ou les valets peuvent faire le dénouement ; mais comme cela dép
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
cet homme qu’il n’aime pas ; & malgré les représentations de son valet Mausecret, qui veut éviter tout éclat entre le ma
Poussons, poussons, poussons fort,  Mais poussons d’accord. Colin, valet chez Rosette, survient, & trouble l’Amour. Ro
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
l’aimons tous tant que nous sommes :   Car, malgré l’inégalité,   Ses valets sont pour lui des hommes. Une chose sur-tout l’ho
heval anglois s’est noyé ; il en est furieux, & veut étrangler le valet qui, par son imprudence, l’a privé d’un coureur d
77 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
plus fiers que Mascarille ! Aussi quand son maître, L’Étourdi, dit au valet qui est sa providence, ces vers sanglants ; Lors
ro. À ces causes, Monrose était excellent dans cette vivante image du valet de l’ancienne comédie. Pendant ces quatre actes,
promènent sous les fenêtres de Rosine le comte Almaviva et son ancien valet le barbier Figaro. Mais quelle différence entre c
reux de la belle Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ; son valet Ali, qui est un très naïf confident, conseille à
ce fâcheux, ce bourreau. À ces mots, le Sicilien donne un soufflet au valet d’Adraste, en disant : Qui va là ! À quoi Ali rép
er à son but Adraste n’a pas besoin, comme le comte Almaviva, que son valet lui prépare toutes les voies. « Moi je reste ici
étrange dans la pièce de Beaumarchais, c’est la façon dont Figaro, le valet du comte, ose parler de Rosine à Rosine elle-même
en verra bien d’autres, plus tard. Tout à coup voici venir Dubois, le valet que Molière a donné à Alceste, et vous pensez si
t que Molière a donné à Alceste, et vous pensez si Alceste tient à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annonce son maît
bonjour à son amie Éliante. Puis, tout d’un coup, Alceste crie à son valet  : … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et
du Jeu de Paume. Va me chercher un avocat ! Cette parole jetée à son valet par un homme en fureur, à ce moment de l’histoire
a visiter ses juges pour son procès ; il n’y a pas jusqu’à son pauvre valet Dubois qui ne profite de la bonne humeur de son b
s jusqu’à Flipotte, la servante de madame Pernelle, à qui Laurent, le valet de M. Tartuffe, ne fasse un enfant adultérin… Elm
en 4 vol. in 4º. 2. In multitudine regenda plus pœna quam obsequium valet . 3. Réflexions sur la grammaire, la rhétorique
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
me. Angélique, leur fille. Me. Antoine, amant d’Angélique. Crispin, valet de Me. Herman. Annette, servante de Me. Herman.
du potier ; il va la lui demander en mariage ; il rencontre Crispin, valet de Maître Herman, qui est le potier : ils ont la
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
. Piece Françoise, Acte II, Scene I. Lélie arrive avec Gros René son valet . On a dit au maître que Célie doit se marier ince
que nous venons de citer est moins rapide que celle de l’Italien. Le valet de Lélie & le parent n’y contribuent pas peu.
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
est à Paris dans une salle de la maison de Julie.) Acte I. Pasquin, valet de Moncade, commence à peindre la jalousie de son
coups de pied que Pasquin reçoit. L’endroit où Moncade ordonne à son valet de lui dire un conte, ressemble d’abord à cette s
isposer de sa main. Le vieillard est surpris. Dave triomphe. Byrrhia, valet de Charinus, écoute à part, & sort pour racon
urdi, avec la différence que l’amante intéressée écoute, & non un valet . L’ANDRIENNE LATINE, Scene VI. Dave dit à part qu
81 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
indigne de son auteur : elle est partie à l’antique, puisque c’est un valet qui met la scène en mouvement, et partie dans le
s personnages une source du vrai comique ; pères, amants, maîtresses, valets , tous ignorent mutuellement les vues particulière
de son père, et le stratagème de Valèrea pour tirer la vérité de son valet , sont des traits également ingénieux et plaisants
attaque, fait des actions de générosité plutôt que d’étourderie. Son valet paraît plus étourdi que lui, puisqu’il n’a presqu
82 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
Térence la première scène de sa comédie). Octave y fait redire à son valet , ou plutôt répète lui-même une nouvelle dont il e
utôt répète lui-même une nouvelle dont il est affligé, pendant que le valet , comme un écho, la confirme par des monosyllabes.
truire le spectateur de la fourberie qu’il médite. Enfin, quoique les valets , qui, comme des esclaves dans Plaute et dans Tére
re entendre. [*]. [Note marginale] ACTE I. scène I. LÉLIE, ERGASTE, valet de Lélie. [*]. [Note marginale] ACTE I, scène I
de Lélie. [*]. [Note marginale] ACTE I, scène I. OCTAVE, SILVESTRE, valet d’Octave. [*]. [Note marginale] Avertissement de
83 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
eu connaissance de ses richesses. Les apprêts de la noce amènent des valets étrangers dans sa maison, il ne croit plus son tr
ompliquée. Dans sa pièce nous voyons un amant de la fille, déguisé en valet , et qui flatte l’avarice du vieillard, un fils pr
llard, un fils prodigue qui fait la cour à la future de son père, des valets intrigants, un usurier, et il y a en outre une re
parler de ses inquiétudes, et le spectateur tombe des nues, quand le valet apporte tout d’un coup la cassette volée, parce q
te pour femme à Sosie. Il est ingénieux d’avoir fait des aventures du valet la parodie de celles de son maître, et la remarqu
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
leur monde. Du Croisy. Et comment encore ? La Grange. J’ai un certain valet , nommé Mascarille, qui passe, au sentiment de bea
ordinairement de galanterie & de vers, & dédaigne les autres valets , jusqu’à les appeller brutaux. Du Croisy. Eh bien
ernier tiennent seuls à la piece ; les uns annoncent qu’Hector est le valet du Joueur, & l’autre, que Nérine paroît. Mais
85 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
oir mis sur le théâtre un neveu malhonnête homme, qui, secondé par un valet fripon, trompe un oncle crédule, le vole, fabriqu
érêt à personne, est dépouillé tout vivant par ses collatéraux et ses valets . Il eût intitulé sa pièce Le Célibataire, et enri
gloire d’un autre. Ce genre de Comique où l’on admet des intrigues de valets , des personnages d’un ridicule outré, lui donnait
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
domestique : S’il lui disoit un mot il croiroit s’abaisser. Et qu’un valet lui parle, il se fera chasser. Enfin, pour ébauch
jours concerté, Prodigue les excès de sa civilité : Pour les moindres valets rempli de déférences, Et ne parlant jamais que pa
87 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
p de matines. » Coquelin a toute la verve endiablée qu’il faut à ces valets insolents et gouailleurs que Molière a empruntés
attraper, qui s’en veut de ses fautes de mémoire, et qui consulte son valet de l’œil pour se remettre dans le droit chemin ;
en ce qu’est réellement un personnage et ce qu’il veut paraître. Deux valets se sont travestis en gens du bel air ; le contras
rhétorique est de tous les temps ; le commentaire qui est fait par un valet affectant le bel esprit sera donc toujours comiqu
oi, à chercher les pièces où avait été exploitée cette situation d’un valet se déguisant en maître ou même d’un maître emprun
se déguisant en maître ou même d’un maître empruntant les habits d’un valet . Nous allâmes d’un côté jusqu’au Truc d’Arthur, q
nnage sous toutes ses faces ; philosophe railleur et cynique avec son valet , ironique avec son père, brave dans le danger et
Pourquoi hésite-t-il à faire l’achat d’une souquenille neuve pour ses valets , quand il lui serait si facile de se passer de ce
’est une scène toute de convention. L’arrangement en est factice : le valet répète à tous coups ce qu’a dit le maître et la s
onde en traits imprévus qui ont tous été saisis au vol ; Valentin, le valet du chevalier, lui dit qu’il faut changer de costu
vés sous six chevaux d’Espagne. Un suisse à barbe torse, et nombre de valets , Intendants, cuisiniers rempliront mon palais : M
e qui existe. Un neveu intrigant et escroc, une servante friponne, un valet faussaire, qui sont les héros de la comédie et qu
igner sa sympathie et il les met dehors au dernier acte ; quant à ses valets les plus fripons, leurs fourberies sont des plais
forme plus gracieuse et plus poétique ? Non, ces marquis déguisés en valets , ces jeunes filles de grandes maisons éprises d’u
ucun écrivain ne se fut avisé de revêtir Dorante d’une souquenille de valet et de le faire aimer sous cet habit. Ils en concl
r en réformateur. C’était d’ailleurs une tradition à la scène que les valets ont toujours eu plus d’esprit que les maîtres. Le
es préjugés on puisse être indulgent. Sainte-Beuve a remarqué que les valets et les soubrettes de Marivaux ont un caractère à
Regnard sont ordinairement des gens de sac et de corde. Chez lui, les valets sont plus décents, ils se rapprochent davantage d
s ses romans ? Je ne vois guère (sauf exception bien entendu) que les valets qui marivaudent, au mauvais sens du mot, et surto
ue les valets qui marivaudent, au mauvais sens du mot, et surtout les valets de la campagne. Mais peut-être y a-t-il là un tra
l plaisait surtout par l’aisance et l’absence d’affectation. Pour les valets , l’un d’eux, Vicentini, a laissé une grande réput
, le défaut était moins sensible ; mais il existait encore. Quant aux valets , Got et Coquelin les ont joués avec une verve irr
e, il a trouvé le moyen de rendre insupportable le rôle si amusant du valet . Got et Coquelin, ses prédécesseurs, brûlaient le
Pasquin me semble consister dans le contraste entre la grossièreté du valet , qui ne peut être qu’un chevalier d’antichambre,
cer une nouvelle série de sottises, tandis que son maître, déguisé en valet , tâche de les arrêter ou de les raccommoder. Il e
ne voie pas du premier coup d’œil, qu’elle a affaire à un imbécile de valet  ; mais si elle s’en aperçoit trop tôt, il n’y a p
losophe ; elle observera Dorante. Ah ! va-t-on s’amuser ! — Et si son valet te faisait la cour ; car il serait ton égal. — Oh
mmage ! Elle n’a pas l’idée qu’elle pourra jamais aimer et épouser un valet et elle sent avec tristesse qu’elle ne pourra jam
un certain point de vue, être considérée comme sérieuse. L’idée qu’un valet , un Bourguignon pût être amoureux — et qui pis es
ro : — Avec du caractère, et de l’esprit, dit le grand seigneur à son valet , tu pourrais un jour t’avancer dans les bureaux.
iller que les maîtres. Et Figaro répond : — C’est qu’ils n’ont pas de valets pour les y aider. N’examinons le mot qu’au point
nons le mot qu’au point de vue de la vérité. Il est absurde ; oncques valet (s’appelât-il Figaro) ne répondit de la sorte à s
s là pour vous y aider. À votre place, si j’avais à ma disposition un valet tel que je suis, je me ferais fort d’aller aussi
88 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
le de la Flêche 19 dans la Comédie de l’Avare ; et Harpagon dit de ce Valet , par allusion : « Je ne me plais point à voir ce
ui en fait Covielle23, et prête des charmes à tous les défauts que ce Valet relève dans le portrait de sa Maîtresse. Tome 
st un vieillard qui veut épouser Isabelle. Il confie son projet à son Valet , Tarabin, et lui ordonne d’aller acheter des prov
à la vue des Sergents qui le cherchent. Elle enferme dans un autre le Valet de Rodomont, qui vient pour la séduire. Sur ces e
er sa commission. Francisquine, pour se venger, et de son mari, et du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce sont deux cocho
ent, qui le rendait extrêmement plaisant. Molière, qui, en qualité de Valet de chambre, avait fait le voyage, fut témoin de c
528) fait vivre le monde authentique des faubourgs de Ferrare, où les valets comme les maîtres, tout comme l’entremetteuse Len
ut le 13 octobre 1678. (DLF XVII p. 129) 19. La Flèche ( L’Avare) : Valet de Cléante. 20. L’Avare, Acte I, scène 3. 21.
e) : amoureux de Lucile. 23. Covielle ( Le Bourgeois gentilhomme) : valet de Cléonte. 24. Montpensier, Anne Marie Louise
89 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
du comique dans le Dépit Amoureux repose encore sur les saillies des valets . L’intérêt naissait, dans l’Étourdi, de mille con
permettre à deux de ses camarades de faire valoir leurs talents comme valets . Le rôle de Gros-Réné fut même écrit exprès pour
amoureux sous le balcon d’une belle, à la manière espagnole, puis des valets rusés jouant mille bons tours à de risibles Géron
médien, et le relevant ainsi aux yeux de tous du mépris de ses nobles valets de chambre. On voit, en effet, combien, dès cette
ait métier de libertinage ; qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un valet de théâtre !... La colère du gentilhomme, chose é
ttait à coups de poing dans la petite prairie d’Auteuil avec un vieux valet appelé Godemer, qui le servait depuis plus de tre
oquin de Godemer s’est lancé dans mon carrosse, comme si c’était à un valet de figurer avec moi. Vous ne savez ce que vous
u patrimoine. Il ne faut pas d’ailleurs confondre le domestique ni le valet avec le simple laquais, pas plus que la suivante
lière joua lui-même le rôle du pauvre mari. La pièce commence par des valets de fête qui obligent Georges Dandin de danser ave
90 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
MOLIÈRE, (Jean Baptiste Poquelin de) fils et petit-fils de valets de chambre tapissiers du roi, né en 1620, mort le
91 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
es fils, ses mères et ses filles, ses amoureux et ses amoureuses, ses valets et ses servantes, ne sont point sortis d’un même
i son père voulait transmettre en même temps son état et sa charge de valet de chambre-tapissier du roi, reçut une première é
ge des vers pour les seules descriptions poétiques.On a raconté qu’un valet ayant déchiré par mégarde quelques feuillets de c
aud de vin comme à son ordinaire, il lui prend fantaisie de bannir ce valet de sa place accoutumée, et de le faire monter der
se met à employer la force. Godemer fait résistance. Le maître et le valet se gourment, et le cocher fait d’inutiles efforts
roit qui était du côté du maître, avec la raison qu’avait pour lui le valet , il prononce cette sentence : Godemer, je vous co
e sur la profonde sagesse de ce jugement, et fait grâce entière à son valet . Ma foi, dit-il à Molière, je vous suis obligé ;
, qu’insensiblement il n’aurait pas fait grand fonds sur les rôles de valet dans ses comédies. (Préface des Œuvres de Palapra
norait-il donc que Molière n’a confié la conduite de l’intrigue à des valets que dans ses deux premières pièces, et, plus tard
s, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, etc., les valets ne tiennent pas une autre place et n’ont pas une
que causa un jour à Molière la maladresse on plutôt la stupidité d’un valet qui, plusieurs fois de suite, lui mit on de ses b
fut assez à plaindre pour ignorer le nom, la famille et le paysde ce valet  ; mais un autre eut la joie d’apprendre qu’il se
prêtre pour recevoir les sacrements, et envoya par plusieurs fois son valet et servante à Saint-Eustache, sa paroisse, lesque
92 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
se permettant le vers à la Molé, le vers de quinze pieds. En fait de valets et pour porter dignement cette belle livrée brodé
tout prendre, était plutôt l’intendant et l’homme de confiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la c
nes transitions) nous amène à Monrose. Monrose était un des meilleurs valets qui eussent jamais porté la livrée honorable de M
Dubois, le spirituel Figaro, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des beaux petits messieurs de vingt
es vents de la vanité. Il s’était figuré qu’il n’était plus l’heureux valet des plus folles et des plus aimables passions que
Térence. En opposition avec Gnaton le parasite, vous avez Parménon le valet . Ce Parménon est encore une création de Térence ;
jarret qu’à un honnête homme. De ce gueux-là, Térence a fait un digne valet , hâbleur, mais dévoué, imprudent, mais capable d’
rasite, et de lui prouver davantage toute sa bassesse ; bien plus, ce valet Parménon est si contenu dans son mépris, que Moli
grec, voilà qui tient à la chasteté antique ! Entre le bouffon et le valet , cette fille passe, la tête haute, esclave, mais
espectée en public, moins elle sera proche du bouffon, du capitan, du valet  ; de la courtisane, et plus la belle esclave nous
t à la suite de Molière, que de donner une physionomie égrillarde aux valets de Térence, un air militaire et menaçant à ses ma
, fatiguant sans cesse les gens et grondant jour et nuit servantes et valets . » Certes le portrait n’est pas flatté ; mais c’e
t à tout propos, des oncles et des neveux, des pères et des fils, des valets et des soubrettes. Elle va enseigner comment on s
usante comédie du Théâtre-Français. De quoi s’agit-il en effet ? D’un valet digne (au moins) ! des galères, d’une soubrette p
te, d’une malheureuse maison bourgeoise au pillage, à ce point que le valet , non seulement dérobe l’argent du défunt, mais en
che. En effet, les comtes, les chevaliers, les marquises, et même les valets et les soubrettes de Regnard ne sont déjà plus de
l’auteur, en homme habile, a placé en dehors de ses personnages, deux valets qui font justement tout le contraire de ce que fo
s manières, au savant langage ! Ce Moncade arrive un jour, lui et son valet , comme fait Tartuffe chez Orgon, dans la maison d
nvenez-en, de quoi perdre la galanterie la mieux établie, et le digne valet Pasquin a fort raison de s’écrier avec un soupir
arde loyalement ce bandeau qui l’empêche de voir les cinq femmes. Son valet Pasquin qui est là présent, et qui n’a pas d’autr
faut déloger !dit-il avec un gros soupir. Et ils s’en vont comme deux valets congédiés ! Je ne ferai pas l’injure aux femmes d
93 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
e Tradito, & jouée à Paris sous le nom de Lelio & d’Arlequin, valets dans la même maison : que la premiere Scene du se
étoit un Marchand Parfumeur, & joignoit à cette qualité celle de Valet de Chambre de Monsieur. (frere du Roi.) XV.
94 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
e chère, point de feu d’artifice, point de roi ! A la fin, lorsque le valet annoncera : Monsieur, ce sont des masques Qui po
par le spirituel entretien de l’Amour, ce Prince Charmant, et de son valet Zéphire : — voilà pour Molière ; — aussitôt après
95 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ée du bel esprit, et qui, pour se venger, introduit auprès d’elle son valet travesti en marquis magnifique et ridicule, dont
nteries sont beaucoup mieux accueillies que celles de son maître : ce valet , démasqué et laissant sa dupe couverte de confusi
ourgeois, rappelle, en plusieurs endroits de son rôle, l’humeur de ce valet poltron, fanfaron et facétieux. Jodelet duelliste
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
ve la porte ouverte ; il s’introduit dans la maison, & charge son valet Brighella de faire sentinelle. Celui-ci s’endort.
vient avec Arlequin. Le maître dit à Colombine qu’il adore Diana ; le valet parle pour son compte à la soubrette : elle les r
Vous le haïssez tous, & je vois aujourd’hui Femme, enfants & valets déchaînés contre lui. On met impudemment toute ch
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
un moment, Mouseu. Après avoir eu le bonheur inespéré d’esquiver vos valets , il né séra pas dit qué vous m’échappérez. Jé né
ropos pour admirer un chef-d’œuvre. Il y a dans l’Amant Auteur & Valet , Comédie en un acte de M. Cerou, une scene qui re
secrètement amoureux de Lucinde. Il s’introduit chez elle à titre de valet  : il n’ose lui parler de son amour ; mais il pein
98 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
e du peuple. Les anciens poètes, dit le P. Rapin ‌ 14 , n’ont que des valets pour les plaisans de leur théâtre, et les plaisan
urdi, qui est la premiere comedie de Moliere, on doit observer que le valet fourbe ne fait pas l’intrigue de la fable, comme
ns ; mais, l’étourdi détruisant par son caractère tout ce que fait le valet , et ce valet se piquant de réussir, ils composent
étourdi détruisant par son caractère tout ce que fait le valet, et ce valet se piquant de réussir, ils composent tous deux un
tère de l’Etourdi est le premier mobile. On reprocha à Moliere que le valet paroît plus étourdi que ce principal personnage,
99 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
es deux comédies que pour faire observer qu’en y plaçant les rôles de valets sur le premier plan, Molière avait cédé à une sor
. Les esclaves d’Aristophane, de Plaute et de Térence ont enfanté les valets de Scarron, de Corneille et de Molière : les Dave
du dix-septième siècle que dans nos habitudes actuelles : jamais les valets n’ont mené leurs maîtres aussi tyranniquement ; m
is en 1658. Son emploi dans le comique était les pères et les seconds valets , et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes
e grande union. Son talent était borné aux rôles de niais, à quelques valets et aux vieilles ridicules ; mais il a toujours re
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
liothèque de Saint-Victor. En veut-on quelque spécimen ? Arlequin est valet de Pantalon. Ils arrivent ensemble et trouvent Oc
, et, ne le trouvant pas, elle le veut attendre. Arlequin, qui est le valet de la maison, lui donne un fauteuil ; après quoi,
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