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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
sublime par des especes de connoisseurs, & qui ameute contre les véritables drames, contre les véritables auteurs, contre les
nnoisseurs, & qui ameute contre les véritables drames, contre les véritables auteurs, contre les véritables acteurs, des cense
ntre les véritables drames, contre les véritables auteurs, contre les véritables acteurs, des censeurs d’autant plus dangereux, qu
2 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
e le lien nécessaire par lequel un enfant tient à ses parents. Car le véritable principe du mariage n’est pas l’amour physique et
t réels, peindre des caractères 201. Or la tragédie sort par là de sa véritable nature, et touche aux confins du comique. J’ai t
ent finalement une défaite, et que la Société, la Famille, l’État, le véritable amour, le véritable honneur, l’ambition dans ce q
éfaite, et que la Société, la Famille, l’État, le véritable amour, le véritable honneur, l’ambition dans ce qu’elle a de légitime
ue la comédie ne se glisse point au foyer d’une famille conforme à sa véritable idée, dont le chef sait maintenir sur les siens s
’art dramatique. Si la tragédie des Indiens est sans pathétique, sans véritable intérêt humain, parce qu’elle roule presque tout
est là, c’est dans ces satires fines et animées que l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le théâtre de Plaute et
, et elle se sert de l’écriture pour le tromper. Le Bon Sens et l’Art véritable sont également satisfaits de la mésaventure des P
Idée (Begriff) passe par divers modes d’existence avant d’être l’Idée véritable (Idee)… Le système solaire est pour l’Idée une ma
Dans l’animal, le principe spirituel n’apparaît pas encore comme Âme véritable  ; car il ne se sait pas… La propriété d’être pour
ne se sait pas… La propriété d’être pour soi est ce qui constitue la véritable subjectivité. (Hegel, Cours d’Esthétique, Ire pa
Le cœur de l’homme est grand et vaste. Dans la conscience d’un homme véritable , il y a place pour plusieurs Dieux ; il renferme
stantiel en soi, ni l’élément personnel subjectif En effet, comme art véritable , la comédie doit aussi se soumettre à l’obligatio
n Orient. Le mode tout entier de cette civilisation n’a pas permis un véritable développement de la poésie dramatique. Pour que l
ermis un véritable développement de la poésie dramatique. Pour que la véritable action tragique soit possible, il est nécessaire
210. Comme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais principes de la vie p
altraités. Ainsi, par exemple, le Tartuffe de Molière, ce faux dévot, véritable scélérat qu’il s’agit de démasquer, n’est nulleme
3 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
u bon goût, enfin, de former un parti puissant devant lequel celui du véritable esprit osait à peine se montrer. La comédie serai
omaise, écrivain obscur et bien fait pour l’être, fit une comédie des Véritables Précieuses, en tête de laquelle il mit une préfac
oilà la bonne comédie , celle qui retrace des caractères et des mœurs véritables , qui fronde des vices et des travers réels. Moliè
eur fureur, crut-il devoir faire une distinction entre les précieuses véritables et les précieuses ridicules, et mettre toutes les
passages de Dom Garcie, et ce simple changement de position a été une véritable métamorphose : de médiocres qu’ils étaient, ces p
à ce comique forcé et chargé, qui caractérise la farce plutôt que la véritable comédie. La stupide crédulité de Sganarelle, l’in
re, depuis Les Précieuses ridicules, premier essai, parmi nous, de la véritable comédie de mœurs, avait encore deux fois cédé à l
emps qu’il ne lui en eût fallu seulement pour imaginer le sujet d’une véritable action dramatique. Ce genre, enfin, s’il n’était
4 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
tice à Montausier qu’il ne s’en rendit lui-même. En vertu, en honneur véritable , il n’avait rien à envier à Alceste : s’il lui cé
dans son faux Philinte de Molière, on put admirer du moins un égoïste véritable . L’ouvrage serait achevé peut-être, si l’auteur,
ni temps pour ces larges développements de satire morale qui sont le véritable sujet de la pièce. Je ne crains pas de l’affirmer
Lucien, empruntant la fable du Plutus d’Aristophane, fit de ce Timon, véritable ennemi des hommes, le héros d’un de ses meilleurs
i ce nom convient le mieux. Il y a, dans les autres, plus ou moins de véritable comédie ; on y aperçoit de légères esquisses de c
; il ne fait qu’imiter grotesquement les discours et les manières des véritables docteurs : mais il y a, dans cette caricature, un
n’ayant ni regret du passé, ni soin du présent, ni souci de l’avenir, véritables épicuriens populaires, à qui peut-être l’éducatio
e critique de Boileau. Ni Plaute ni Térence n’ont mis sur la scène de véritables villageois ; car le rustre opulent qui est le hér
5 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
de la comédie de Molière. L’Heureux Stratagème, de Marivaux, est une véritable copie de La Princesse d’Élide ; toutes ses autres
nt été que l’occasion de leur soulèvement ; elles n’en étaient pas la véritable cause. Il existait depuis quelque temps, entre eu
s grand jour. On y remarque cette phrase où est assignée nettement la véritable cause des fureurs auxquelles Molière était en but
oujours eu l’air de mépriser : au fond de l’âme, il ressent un effroi véritable , et la religion à laquelle il insulte est loin d’
ère l’a mis dans sa pièce, c’est-à-dire que son dom Juan est un athée véritable , un athée systématique, dont les idées sont arrêt
du ciel pour commettre et justifier tous les crimes, celui-là est un véritable hypocrite, et cet hypocrite est nécessairement un
6 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
un auteur détruit lui-même tout son ouvrage ; il ne peut atteindre le véritable but. Au théâtre comme à la tribune, la dernière i
instruits saisissent le naturel, la vérité, savent même les démêler. Véritable problème. Non ! tout s’explique. Dans l’état actu
n mauvais goût. Quelquefois son siècle l’encourage, l’applaudit ; les véritables amateurs gémissent et se taisent ; mais le temps
ère a été de dépouiller la vertu de son austérité, de lui marquer ses véritables limites, de la pénétrer de cette grande vérité, q
uraient ce sujet : comment peindre la fausse dévotion sans alarmer la véritable , la première prenant adroitement le masque de l’a
la raison, le juste discernement qui doivent toujours accompagner la véritable piété. Il montra, en outre, le trouble, le désord
7 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
aient calculées que pour le plaisir des yeux, et même trois ou quatre véritables comédies de sa jeunesse, qui sont pourtant écrite
eux imaginé que d’en tirer parti pour la scène, et l’exécution est un véritable chef-d’œuvre. L’intrigue de L’École des femmes es
caractères ; d’autres plaisanteries tiennent à cette gaîté sans but, véritable inspiration du génie comique. On peut juger de là
is se montrent indifférents ou même contraires à tous les élans de la véritable imagination. Pour qu’un ouvrage leur inspire de l
je, ne peut pas être attribué uniquement à la musique, il est dû à un véritable mérite poétique. Pour ne citer qu’un exemple entr
saisir et d’arrêter le moment présent. Comment ne pas reconnaître de véritables inspirations romantiques dans de petits opéras te
s et de situations attendrissantes, dont la partie sérieuse mérite de véritables éloges, et la Chaussée avait déjà introduit en Fr
ages mêmes qui sont traduits mot à mot, perdent en quelque sorte leur véritable sens. La vogue dont jouissent ces tragédies est d
des productions ; avortées du genre romantique. Dans la sphère de la véritable littérature dramatique, les travaux d’un écrivain
e ses nouvelles tentatives mette presque toujours le parterre dans un véritable état de guerre6. Tout ce que je viens de dire sem
é dans ses conséquences, c’est plutôt un respect superstitieux qu’une véritable vénération. L’art de la déclamation a été cultivé
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
es que celles des Gelosi. C’est vraisemblable pour la seconde dont le véritable nom était, comme on l’a vu, Maria Antonazzoni ; c
arler aucune langue. Mais le comble de la bizarrerie est La Centaura, véritable monstre dramatique, dédié cependant à Marie de Mé
635. Quant aux autres types, il serait difficile de désigner les noms véritables des acteurs qu’on voulut copier dans cette fête r
9 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
qu’ils ne soient pas de leur sentiment. — Tout ce que vous dites est véritable , lui répondit Clorante, mais je ne suis pas tout
t pourront difficilement imiter. — Tout ce que vous venez de dire est véritable , repartit Clorante ; mais si vous voulez savoir p
nière à me faire croire que tout ce que vous avez dit à sa gloire est véritable , et les ombres que vous avez placées en quelques
rs obligent les autres à les aller voir. — Tout ce que vous dites est véritable , lui repartit Arimant, et nous en voyons tous les
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
la comédie non dans des tragédies manquées, mais dans la pureté de sa véritable essence ? D’ailleurs, que m’importe la vaine mult
te supériorité universelle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable idée de la comédie, n’est pas encore admise en Fr
considérations prosaïques sont-elles ce qui donne la mesure de l’art véritable et de la poésie ? La comédie nouvelle est moins c
t auteur fait à la science58. Il existe d’autres ridicules ou même de véritables vices, parfaitement connus de la personne chez qu
ons être indulgents pour une nation spirituelle qui ne connaît pas la véritable valeur des mots, parce que le ciel lui a envié l’
e qu’elles nous flattent et qu’il serait à souhaiter qu’elles fussent véritables . Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secouri
rticulier le déguisement de M. de Pourceaugnac en femme, si le danger véritable que court à cette occasion ce pauvre gentilhomme,
montraient pas indifférents ou même contraires à tous les élans de la véritable imagination, ils ne dédaigneraient pas une petite
s mêmes qu’il présente . — Septième leçon. 31. La gaieté sans but, véritable inspiration du génie comique. — Douzième leçon.
nner de l’importance morale à ses personnages, ou inspirer un intérêt véritable pour leur situation ; car l’un ou l’autre ramèner
on désire qu’elle ait, avec le monde tel qu’il est, avec un événement véritable . — Septième leçon. 39. Pour qu’un ouvrage soi
ue doit éviter soigneusement tout ce qui pourrait inspirer un intérêt véritable pour la situation de ses personnages : car cela r
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
étaient au-dessus de toute atteinte, et les ridicules, qui étaient un véritable objet de satire ; il assura que ces dernières seu
eur de précieuses que pour faire passer la distinction des grandes ou véritables précieuses et des précieuses ridicules. Pour les
es de précieuses : les précieuses galantes ou du second ordre, et les véritables précieuses. Mais, par le mot Galantes, il entend
tes, je n’en dirai rien, car je fais profession d’être un auteur fort véritable et point médisant ; ainsi, je ne toucherai point
lentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes. Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on j
ce que Molière a eu l’attention de faire en séparant les intérêts des véritables précieuses, des précieuses ridicules, c’est-à-dir
ges puissants, crut devoir déclarer qu’il n’avait point en en vue les véritables précieuses, mais celles qui les imitaient mal. Ad
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
d’amour pour les hommes, d’indulgence pour leur foiblesse, qu’un ami véritable du genre humain en doit avoir ; & tout-à-coup
uestion de l’art d’épuiser un sujet. « Enfin, s’écrie M. Diderot, le véritable contraste est celui des caracteres avec les situa
echercher. Finissons ce Chapitre en répétant, d’après M. Diderot : le véritable contraste est celui des caracteres avec les situa
13 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
erpétuelles angoisses par la crainte qu’il a de les perdre. Voilà les véritables effets de l’avarice. On a, de nos jours, été plus
oduit le plus fidèlement les mœurs. On peut dire que Le Sage a été le véritable historien de cette époque. Le système de Law, ave
de cet infâme Tartuffe, le plus odieux des hommes, il nous montre le véritable dévot, le sage Cléante et l’aimable Elmire, le mo
n, De l’intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un rapport véritable Pour consommer cette œuvre du démon. Ce n’était
ouvelle noblesse. Par malheur, la peinture de ces revirements subits, véritable bonne fortune pour les auteurs comiques, leur fut
composer les ouvrages de théâtre, que sous ce rapport nous sommes en véritable progrès, et qu’il n’est guère de pièce moderne où
ns le personnage d’Alceste, qu’un homme droit, sincère, équitable, un véritable homme de bien que Molière, par les travers qu’il
out, en relevant les erreurs de Rousseau, restitua au Misanthrope son véritable caractère ; il démontra parfaitement en quoi ce p
ué de ce jugement, de cette raison qui font voir les choses sous leur véritable aspect et nous montre les distinctions que l’on d
t, et s’empresse d’en faire l’éloge, moins peut-être pour exprimer sa véritable pensée que pour donner le ton à son ami et lui fa
ntiments, de nos affections ou de nos droits. C’est pourquoi la vertu véritable est d’une pratique si difficile. Eh bien ! De ces
re, pour ne l’avoir placé qu’au second plan, n’en a pas moins fait le véritable sage de la pièce. Dans ses discours comme dans se
e rôle d’Alceste était joué comme il la conçu, c’est moins un intérêt véritable qu’il devrait inspirer qu’un sentiment de compass
n ou mal, rien de ce qui peut nous éclairer, même faiblement, sur son véritable caractère ne devrait être indifférent à nos yeux.
trouverez pas étrange que peu d’acteurs aient donné au Misanthrope sa véritable physionomie. Partageant l’erreur de beaucoup d’éc
peut complètement les bien rendre, non seulement la physionomie et le véritable caractère, mais encore toutes les nuances dont il
firme la véracité de ce jugement. Mais, dit-il à Alceste, ... Il est véritable aussi que votre esprit Se gendarme d’abord contre
f des richesses, la convoitise des biens d’autrui, voilà leur passion véritable  : elle domine chez eux tous les autres sentiments
i que les jeux de scène y contribuent sans doute puissamment; mais le véritable comédien devrait toujours avoir le courage d’y re
des grimaces telles que Orgon, en en étant la dupe, n’est plus qu’un véritable Cassandre; pour donner enfin une juste idée, par
14 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
tateurs le caractère d’un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable homme de bien que je lui oppose772. Je ne doute p
omédie ne remuent bien des ressorts, et ne jettent dans leur parti de véritables gens de bien, qui sont d’autant plus prompts à se
chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle.790 Faudrait-il donc conclure que la mo
ion : « Ô ciel, pardonne-lui comme je lui pardonne ! »   C’est là le véritable vers de Molière. On aura accusé Molière d’avoir p
e la religiosité : il le dit dans sa Préface, où il appelle Cléante «  véritable homme de bien » et « vrai dévot ; » il lui donne,
15 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
la seule hypocrisie, pouvait être d’une fâcheuse conséquence pour la véritable dévotion. Au mois de septembre de la même année,
président défendit les représentations du Tartuffe, quels furent ses véritables motifs ? On les ignore entièrement : c’en devrait
Quel en pouvait être l’effet par rapport à la religion, à la dévotion véritable  ? Molière ne voulut sûrement pas faire retomber s
artuffe, il craignit qu’une trop grande conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met sur le chemin du ciel et ceux qu’une
nture de celui-ci se compose de deux sortes de traits, ce que fait le véritable hypocrite, et ce qu’il ne fait pas. La partie nég
ort divertissante, le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu’u
16 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
caricature ou de la facétie. La Comtesse d’Escarbagnas est donc une véritable comédie, du moins quant au genre, qui est peu rel
frappantes, on admire et l’on ne s’étonne pas. Mais ce qui cause une véritable surprise, c’est d’apercevoir, dans un simple croq
e si cette qualification n’eût pas dû appartenir au genre entier. Les véritables précieuses ne furent pas dupes du détour ; elles
alle, sa vie fut une mort anticipée, qui put être prise pour une mort véritable . S’apercevant qu’on s’éloignait de lui, comme si
emble ; et j’ajouterai que l’histoire littéraire, voulant indiquer le véritable type de la scène, semble hésiter entre quatre alt
auteur du dernier siècle, dont le caractère avait autant d’élévation véritable et la conduite de noblesse réelle, qu’il y avait
re le faux savoir et le faux esprit, il attaque l’esprit et le savoir véritables  ; quand, révolté de voir des femmes qui abandonne
pas indigne de Molière : Bret penche même à croire qu’il est le texte véritable . Quoi qu’il en soit, cette édition de 1674 fut re
l’édition de 1682, leur aurait-il été si difficile de se procurer le véritable texte du reste, ne fut-ce qu’à l’aide de ces mémo
17 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
eurs conséquences éloignées, presque indifférentes à tout autre qu’au véritable homme de bien ? Le plus remarquable vicieux que M
la pièce fût foudroyé avec son athée. » (Sur les tragédies, dans Les Véritables œuvres de M. de Saint-Evremond, 2e édit., Londres
e, Paris, 1665 : « Le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’un
font, par leur fausse vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la véritable . » (Télémaque, liv. XVIII.) — Voir encore sur le
18 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ment, dans toute sa carrière dramatique, on l’a vu attaquer des vices véritables . Dans Tartuffe, il a mis en scène le plus odieux
aminer philosophiquement, plus qu’aucun autre vicieux, l’avare est un véritable fou. Que fait-il, en effet ? Comme l’argent est l
it précisément prendre à Euclion ce parti-là que ne prendra jamais un véritable avare ; et Plaute lui-même semblerait avoir senti
t de terre dans lequel le trésor s’était trouvé renfermé. Quel est le véritable avare, l’avare par tempérament, par habitude, et
il en est peu où il ait mis plus de création réelle et d’originalité véritable . Des traits épars qui circulent dans le monde, ou
a ce conflit, cette lutte du caractère et de la situation, qui est le véritable ressort de l’intérêt comique. Quel lustre ne donn
aux Hippocrate et Galion ; leur théorie est fondée sur des phénomènes véritables  ; de ceux-ci ils tirent des conséquences assez ju
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
iere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. Dufr
paisiblement à réparer sa perte. Ils eurent ensemble deux enfants. Le véritable mari vint enfin troubler la fête, & le faux f
e faux Damis ; celui d’une prude, jadis coquette, qui fut l’amante du véritable Damis : elle se doute bien de la supercherie ; ma
20 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
s représente leur vie à eux, sans qu’elle ait jamais une ressemblance véritable avec la sienne ? Si cet auteur n’a pas consigné d
Il a des valets qu’il a choisis soigneusement et qui sont pour lui de véritables complices. Il les interroge avant de se retrouver
comprendre L’École des femmes. C’est, à mon avis, la bonne, c’est la véritable , et il ne devrait pas y en avoir d’autre. Il y en
s n’avons pas un moyen de nous renseigner ? Est-ce qu’il n’y a pas de véritables témoignages sur lesquels nous puissions nous appu
21 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
Le Campagnard. Mais tous ces ouvrages ne présentaient point encore la véritable comédie. Ils manquaient de mœurs, de caractères,
e, était alors honorable, et Molière même dit dans la préface que les véritables précieuses auraient tort de se piquer, lorsqu’on
de Somaizea, auteur très ignoré, voici le titre de cet ouvrage : Les Véritables Précieuses, comédie en un acte, en prose, in-12,
Somaize répète encore tout ce qu’il avait dit contre Molière dans ses Véritables Précieuses. 1660. Sganarellea, ou le Cocu imag
favoriserait pas. « Mais voyons si le pronostic de ces messieurs est véritable , et si Le Cocu imaginaire, qu’il a fait ensuite,
22 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
662, le théâtre fut fertile en nouveautés. Parmi celles qui eurent un véritable succès, on peut citer Sertorius, de Pierre Cornei
i servira de supplément à l’article de cette pièce* ; il découvre les véritables sentiments de l’auteur. « Je me sens obligé, dit
endu le faux si doux, et si aimable, Que sans m’en aviser, j’ai vu le véritable , Ruiné de crédit, et ai cru constamment, N’y avo
le-même, à cet ami fidèle, sur lequel il compte si fort. Cependant le véritable honnête homme, dont il se défie tant, s’embarque
ur de claires eaux, Si radieux et si nouveaux, Que si les bruits sont véritables , On n’en vit jamais de semblables. Enfin tant de
ort divertissante, le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du Ciel, [et] ceux qu
fait dire à la princesse qu’elle a imaginé un moyen de découvrir les véritables sentiments du prince. Quiconque ignore les mystèr
princesse ; on sait qu’elle n’a d’autre dessein que de découvrir les véritables sentiments du prince, pour ne lui faire ensuite é
règles du jeu qu’il a parlé de la sorte, et que ce ne sont point ses véritables sentiments qu’il a exprimés. Par là, il pique viv
t d’imaginer un stratagème qui lui fera découvrir infailliblement les véritables sentiments du prince. Dans ce dessein, elle sort
23 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
(car vous jugez aussi) l’étroitesse, l’exclusisme et la passion ? La véritable largeur n’est point dans la sensibilité littérair
uis, il a sa théorie du génie. On sait que, d’après cette théorie, le véritable artiste doit être possédé du diable, et si exclus
24 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
r cependant qu’il a peu de pièces où brille davantage le mérite de la véritable invention comique, et qu’il n’en a peut-être pas
er une fille de seize ou dix-sept ans, et de vouloir en être aimé son véritable travers est de croire qu’une femme d’esprit est n
. Laure (c’est l’héroïne de la nouvelle tragi-comique), Laure est une véritable sotte. Son mari est dupe de sa stupidité, parce q
ut un des premiers à signaler son courroux. Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de
uvrage, au risque de demeurer inférieur à lui-même, et de procurer un véritable triomphe à ses adversaires, loin de leur faire es
er d’un pas si difficile : son art ne lui fut pas infidèle. Le sujet véritable de L’Impromptu de Versailles est la satire des ac
25 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
amatiques, tome I, p. 361 Le Festin de Pierre eut peu de succès. La véritable raison fut qu’on ne permit pas à Molière, qui ava
26 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
e musique, qu’il est si difficile de faire sortir naturellement d’une véritable action comique. On dirait un de ces monuments à m
urrait même sembler vicieuse, si, dans ces deux premiers actes, où la véritable action n’est pas même entamée, et où le personnag
i bon cœur, et dont le rire est si communicatif ? Elle est une de ces véritables servantes que Molière a mises le premier sur le t
omique de Zémire et Azor. Je reviens à la tragédie-ballet de Molière, véritable et seul objet de cette Notice. C’est sans doute u
27 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
tres faits que j’ai rapportés, et qui font connaître Molière dans son véritable caractère. Si mon Censeur ne s’en est pas aperçu,
des Mémoires de Mr le Baron : Donc il est mauvais ; donc il n’est pas véritable . La plaisante et injurieuse conséquence ! A-t-on
e fait parler Molière contre la Troupe, et supposant que le fait soit véritable , il est de sentiment, que je devais sauver de par
re critique. C’est un Auteur grave qui a parlé, donc ce qu’il dit est véritable . J’honore parfaitement Mr Baile, et je connais pe
28 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
toire qui comblerait ses jours de bonheur et de gloire. » Tel est le véritable sentiment du flatté à l’égard du flatteur. Et l’o
sions: « Seigneur, nos passions nous font prendre souvent pour chose véritable un objet décevant. » A ces sages paroles, le jal
même que les grands criminels de sang-froid poursuivis par le remords véritable , sont des conceptions idéales, poétiques, qui ne
on de psychologie sur les effets naturels des passions qu’une comédie véritable , a pour but, non seulement de faire ressortir ces
moraux les plus nobles et les plus élevés. L’exagération, qui est une véritable perversion, ternit et modifie tellement cette sou
lace l’intérêt de celle-ci bien au-dessus de son intérêt rationnel et véritable , parce que cette passion a plus de poids sur l’es
jour de vous voir tenir tout des mains de mon amour. » Voilà bien le véritable caractère égoïste de l’amour avec ses transports
isonnables, il n’est point aveuglé cependant à l’égard de son intérêt véritable . Les sentiments qui l’inspirent parlent en ce mom
 » ce n’est pas qu’il croie que Tartuffe puisse éprouver le remords véritable  ; car non seulement il ne lui en fait exprimer au
nt par leurs simagrées les choses qu’ils vénèrent. Si Tartuffe est le véritable antidote de la fausse dévotion, il y a vraiment d
it pu prendre crédit. Oh ! fasse le ciel équitable que ce penser soit véritable et que pour mon bonheur elle ait perdu l’esprit !
, la nature crée des conformations incomplètes, vicieuses, et même de véritables monstruosités. Si la science a étudié les monstru
29 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
aussi que, pour quelques-unes de ces œuvres, l’établissement du texte véritable et primitif a été l’objet principal. Nous aurons
on, d’un autre côté, attaquer la fausse dévotion sans compromettre la véritable , les signes de l’une et de l’autre étant extérieu
prévalent de la fausse piété pour se persuader qu’il n’y en a pas de véritable ou du moins qui ne soit suspecte. C’est donc par
ujours. Par la même raison on ne peut dire qu’il existe un seul dévot véritable  : car, plus il sera parfaitement hypocrite, mieux
s oublier non plus que, pour le dévot libertin, il n’y a pas de vertu véritable  ; il ne voit pas grand mal dans la séduction qu’i
ste, dans cette pièce, ne soit un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne u
cérité ; il le supplie de ne pas le flatter et de le traiter comme un véritable ami. Alceste ne commence-t-il pas par employer to
30 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
de nos jours a montré, dans un livre excellent, que la famille est la véritable source de la moralité des peuples658 : Molière n’
ne point dégénérer de leur vertu, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. Ainsi, vous descendez en vain des aï
inutilité, qui seraient à peine excusables ailleurs, deviennent là de véritables crimes envers la société qu’on doit servir à prop
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
pour l’en récompenser ; celle encore où les vieillards, instruits du véritable sexe d’Ascagne, disent à Valere qu’il ne connoît
manque de vraisemblance. Comment se peut-il que rien n’ait dévoilé le véritable sexe d’Ascagne aux yeux de sa sœur, de son précep
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
e. Elle apparaît pour la première fois dans la comédie Zélinde, ou la véritable critique de l’école des femmes et dans La Critiqu
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
res51. Je serois encore plus rigoureux & j’exigerois que l’action véritable ne fût censée avoir duré que le temps nécessaire
ls ont besoin ? & n’est-ce pas vouloir faire de notre théâtre une véritable lanterne magique ? Les Espagnols sont ceux de nos
34 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
llé, des Piron, des Favart, il fut admis par eux à cet ancien caveau, véritable académie du plaisir, qui fut aussi, plus souvent
steur de l’homme religieux ; tu saurais séparer le faux philosophe du véritable ami de la sagesse ; le novateur factieux, du cito
35 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ienne ? Et si, en effet, ce n’est là qu’un gentilhomme dans sa sphère véritable , s’il est habitué, depuis longtemps, à vivre ains
ité à la mode. À notre sens, rien ne ressemble moins à l’enthousiasme véritable , que ce jet de bouquets et de fleurs. Le rire et
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
sympathie, en s’exaltant dans leur âme, aidait le roi à concevoir le véritable amour où les puissances morales surpassent les jo
que la douceur, la patience et les exhortations évangéliques sont les véritables armes a un évêque pour combattre les passions et
37 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
de commun avec la vraie religion : elle est même sa pire ennemie. Le véritable motif pour lequel il sera bon désormais de s’abst
rant que vérifie le bonhomme Argan : ils ont leur explication dans un véritable compte d’apothicaire contemporain, compte que le
n soir il manqua à cette promesse et s’introduisit dans la loge de la véritable Molière, qui s’y déshabillait après avoir joué le
ns une ligne de conduite décente, eût été une comédienne anormale, un véritable phénomène dont l’étrangeté aurait frappé les cont
cents livres au profit de Rohault, qui la rétrocéda tout de suite au véritable créancier. Quelle est au juste la valeur morale
Ne nous attachons qu’à la phrase du vieux Chapelain où le lieu de la véritable sépulture est indiqué. Eh bien, cette phrase, pri
de la relique offerte à ses respects ; elle ne se trompe point sur le véritable objet de son culte. IX. L’excommunication des
nces découvertes aux archives de l’Hérault comme attribuées a tort au véritable . Et l’on y a pas manqué en effet. Il existait, a-
autre que des signatures est inconnu. Ceci dit, on comprendra le sens véritable de ma note du catalogue Bovet. Mon affirmation s’
la nature humaine et pour ses faiblesses, pensait de Philinte : « Le véritable Philinte de Molière n’est pas sans doute, comme l
38 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ourgogne et les Confrères de la Passion. Ces comédiens primitifs, les véritables enfants sans souci et sans art, vivaient encore,
éâtre-Français, fait obstacle aux comédiennes sincères, aux comédiens véritables  ; elle a dominé la ville, elle a dominé la cour,
envers ces grandeurs impérissables, lorsque je fis la rencontre d’un véritable amateur du Théâtre-Français, c’est-à-dire un amat
ur-propre, d’orgueil, d’admiration pour soi-même, que s’il eût été un véritable comédien français. Paula, qui pense tout à fait c
e plus revenir. Quoi ! un vrai cacochyme entre ces deux médecins ! Un véritable vieillard poursuivi par tous ces apothicaires ! u
plutôt il se revoit avec joie dans ce monde idéal qui est pour lui le véritable univers. Rien n’est changé. Voici la maison de Ba
r que nous portions un vif intérêt à cette aimable héroïne d’un drame véritable . Supposez en effet, que Molière ait oublié, un in
clats les descendants de Lucrèce et de Virginie. Ils applaudissaient, véritables enfants de la louve, à l’espièglerie abominable d
ne du quatrième livre. À cette comédie de Térence, commence la langue véritable de l’amour. En ce moment la courtisane disparaît 
e n’est pas celle-là à qui sa mère coupe les vivres, pour en faire un véritable roseau ! — Elle est si jolie ! — La fraîcheur mêm
its sur le conteur de facéties ; Aristophane s’enivre de cette poésie véritable , en oubliant la raillerie commencée ; en vain Str
Le malade de Molière est un grand enfant, mais madame Sturmer est le véritable malade imaginaire ; on rit de celui-là, mais on d
eur Loewe finit par mettre aux pieds d’Anna sa fortune et sa main. En véritable malade imaginaire, madame de Sturmer ne demande p
ean qui a des scrupules et Jean qui n’a pas de scrupules… Il n’y a de véritable Jean que le premier, l’autre est un niais qui vou
, voilà pourtant comme nous serons à notre tour ! D’où il suit que le véritable poète comique de la Régence et de Louis XV, ce n’
ger le poète, et non loin de Béranger, à l’enseigne du Chat noir — le véritable chat qui pelote en attendant la partie, est né au
lettre à madame Adèle. Remarquez donc que si l’on voulait trouver le véritable sujet de cette comédie, il faudrait l’intituler :
r le respect qu’il portait au hasard. En effet, le hasard est le dieu véritable de ces sortes d’esprits primesautiers qui vont to
la portée de tous les entrepreneurs ; des gens qui riaient toujours, véritables enfants de ce bon père Molière, qui avait gardé p
uelle était Célimène, il l’a retrouvée, et surtout il l’a remise à sa véritable place, non plus face à face avec les plus honnête
amusées du Chevalier à la mode, et de L’Homme à bonnes fortunes ! La véritable , la seule explication qu’on en peut dire, c’est e
dire, c’est encore et c’est toujours le Don Juan. Don Juan ! voilà le véritable chevalier à la mode, le véritable homme à bonnes
rs le Don Juan. Don Juan ! voilà le véritable chevalier à la mode, le véritable homme à bonnes fortunes, celui à qui pas une ne r
39 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
assèrent sur ses traces, achevant de raser le vieil édifice. Mais les véritables continuateurs de son œuvre furent les savants qui
ques reçurent dès la fin du dix-huitième siècle une impulsion dont le véritable promoteur est Kant. Avec les érudits parurent les
n Cours de littérature dramatique : « Il n’y a point dans les arts de véritable juge sans la flexibilité qui nous met en état de
lantée dans un climat où elle ne saurait vivre. Qu’on la remette à sa véritable place, qu’on lui rende son soleil, sa terre, qui
l’insulte, et osent faire des reproches à Dieu394. Aux yeux du savant véritable , tout est bien, parce que tout est naturel. Il ex
Molière fit ses premières armes. La conversation en France est un art véritable , et cet art né au dix-septième siècle avec la for
p mieux passer pour sévère auprès de ceux qui ne connaissent point la véritable vertu, que de s’exposer à passer pour flatteur. A
s expliquées, et il me semble que peu à peu la lumière se fait sur le véritable sens de son théâtre, obscurci par les apologistes
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
pagne : on lui dit que son Eunuque a violé Pamphila. Il questionne le véritable Eunuque : il découvre que son frere a fait le cri
mp; les ames honnêtes les siffleront à coup sûr. Ce qui prouve que la véritable Thalie, amie des bienséances & de l’honnêteté
rlant de la comédie du Muet, que j’ai toujours eu pour cette piece un véritable foible d’Auteur, aussi grand que si je l’avois fa
41 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
e, désavoué par sa Patrie, et privé des droits de Citoyen ; l’honneur véritable séparé de tous les honneurs de convention ; le gé
médire. Une intrigue, trop souvent faible, mais prise dans des mœurs véritables , attaqua, non les torts passagers du citoyen, mai
ique ; il eût peint la destinée d’un vieux garçon, qui n’inspirant un véritable intérêt à personne, est dépouillé tout vivant par
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
is non le style de Madelon ou de Cathos. Molière a donc cette fois la véritable initiative, il aborde la critique des mœurs conte
r énergie et tout leur abandon ; les emportements de Rodrigue sont de véritables fureurs ; ses retours sont sans réserve : aux inj
e siècle. 40. Acte III, scène ix du Dépit amoureux. 41. Préface des Véritables Précieuses, 1660. 42. La Vengeance des Marquis,
43 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
nt le développement des caractères, aient pris ces caractères pour de véritables signalements et traduit les noms de théâtre par d
ent froid dans ses démonstrations, comme tout homme d’une sensibilité véritable et profonde ; Molière, doué de cette mélancolie q
ntemporain, une telle supposition étant incompatible: avec une notion véritable et complète de l’art. On peut en dire autant de t
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
dans la premiere, si Dufresny, en homme d’esprit, n’avoit supposé le véritable Damis mort. Il a tout réparé par ce coup d’adress
e du manque de mémoire, ce qui amene des situations très comiques. Le véritable Mario revient à Milan avec la sœur de Lélio qui l
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
traires au goût. Un soir, après avoir assigné à chaque Auteur mort sa véritable place sur le Parnasse, & distribué aux vivant
, le titre pompeux d’embonpoint ! Il est très facile de distinguer le véritable embonpoint d’une piece, d’avec le boursoufflage q
46 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
es d’un Purgon. Alceste n’est comique que parce qu’il est jeune, sans véritable expérience de la vie, et que sa pseudo-misanthrop
se d’être faux et il commet des maladresses, des exagérations dont un véritable hypocrite se garderait prudemment : mais il est t
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
nus grâce à Baldassare Peruzzi et à ses élèves ; mais là n’est pas le véritable intérêt du recueil de Flaminio Scala. Les comédie
et sous chaque arcade on voit posée, sur un terrain en pente, une rue véritable , bordée de maisons de bois, qui vient du fond du
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
eauté ; rendre cette même beauté plus sensible en la plaçant dans son véritable point de vue, & coudre à un même sujet des id
49 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
ocurer les moyens, et lui faire connaître que ce qu’il avançait était véritable . Il déclama quelques scènes détachées, sérieuses
50 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ertes il faut avouer que Molière est lui-même un tartufe achevé et un véritable hypocrite. Si le véritable but de la comédie est
lière est lui-même un tartufe achevé et un véritable hypocrite. Si le véritable but de la comédie est de corriger les hommes en l
e en voulant lui ravir sa renommée : tel est le châtiment, tel est le véritable supplice de l’envie. Mais ce ne fut pas sur le tr
raison suffisait pour mettre au néant cette nuée de méchants rimeurs, véritables insectes qui bourdonnent autour du talent, et qui
les hôpitaux ; enfin, à force de grimaces, ils sont bientôt dans une véritable odeur de sainteté ; les plus grandes familles s’e
n Tartuffe. On se fût alors écrié avec justice : Ce n’est point là un véritable dévot ; c’est un hypocrite. Pour jouer les person
51 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
s les Femmes savantes, il a tracé, grâce aux contrastes comiques, les véritables devoirs de la femme ; il la veut simple, modeste.
Baudeau se déclara contre lui ; il s’avisa d’une pièce intitulée les Véritables précieuses, pour montrer toute la noirceur de Mol
rée par l’expérience et vivifiée par le sentiment, ait enseigné leurs véritables devoirs. Il ne craint pas, pour atteindre son but
s prend en vérité, à voir ce malheureux Arnolphe atteint au cœur d’un véritable amour, et se jetant aux pieds d’Agnès en homme dé
’efface alors pour faire place au cœur. La réplique de Molière est un véritable modèle pour tout homme que sa position expose, sa
du mari. On ne peut se passer d’eux dans aucune maison bien réglée : véritables gens à la mode, élégants et beaux parleurs, on le
. Molière conçut l’idée de changer le mot médecin, même en une injure véritable , et lorsque Sganarelle est accosté par deux perso
à M. Loyal, ce type des huissiers; Tartufe, ainsi qu’on l’a remarqué, véritable hypocrite, à moins qu’il ne soit emporté par sa c
a fait entrer le plus d’éléments connus, et pourtant elle possède une véritable originalité. Toutes les couleurs étrangères se so
l est revenu encore sur les devoirs de la femme; il a enfin établi sa véritable condition sur la terre; il trouve que Dieu avait
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
résenter Tartuffe, dont il a vu chez lui les trois premiers actes. Le véritable critique, en ce temps-là, c’était le roi. Il étai
nnêtes gens que le poète appelle un public. Voilà toute l’ambition du véritable critique ; — il demande un seul moment de puissan
part ; c’était beaucoup pour la pièce et c’était peu pour Molière. En véritable enfant de Paris, Molière n’estimait guère comme d
prétexte aux honnêtes gens, il écrivit cette admirable définition du véritable chrétien qui est un des plus beaux morceaux de la
éâtre et l’église. Comme il était un véritablement honnête homme, les véritables gens de bien, qui désapprouvaient hautement sa co
ous aviez de vrais yeux au théâtre ? des vraies passions ? des larmes véritables  ? assez d’amour pour mettre en feu le parterre et
bonnet et affaissé dans ses coussins, ne diriez-vous pas d’un malade véritable  ? N’est-ce pas qu’il est amusant à voir ainsi ? R
dois revenir de toute la journée ! » L’argent ! voilà, en effet, la véritable occupation de Sganarelle, et voilà la seule ambit
on, à leurs secours ; moi qui ai même abdiqué leurs vêtements, moi le véritable et le seul misanthrope, je n’élèverais pas la voi
Philinte de Jean Jacques Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable père de cette comédie ; il en a tracé lui-même, a
omédie déclamatoire, furibonde, pédante, mais enfin, malgré tout, une véritable comédie, voilà pourtant ce qui a été accompli ave
mmes, la plus intelligente, la plus réservée, et la plus modeste, une véritable enfant de Molière et du xviie  siècle, ce beau si
53 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
spérée nous ayant mis à même d’établir ici, pour la première fois, le véritable texte de Molière. Les bibliophiles n’ont point ou
682, avait échappé aux ciseaux de la censure. Là devait se trouver le véritable texte de Molière. Nous ne ferons pas l’histoire d
t d’en faire usage pour établir le texte de cette édition, a rendu un véritable service aux admirateurs de Molière, c’est-à-dire
t que notre édition est la seule qui jusqu’à ce jour ait reproduit le véritable texte de Molière. Nous avons également rétabli l’
s les avons recueillies dans l’édition de Jean Ribou 1667 : c’est une véritable restauration. Boileau regrettait qu’on eût laissé
ernative de le suivre ou de s’égarer. Ses comédies renferment donc la véritable poétique du genre; c’est là seulement qu’on peut
vez point encore copié. » Je n’ai pu savoir absolument si ce fait est véritable  ; mais j’ai été mieux informé que M. Ménage de la
pas. Mais pour être trop à tout le monde, il n’était point assez à un véritable ami : de sorte que Molière s’en fit deux plus sol
rnières pièces, que l’on a mise dans les Œuvres de Molière, n’est pas véritable , puisque l’on marque qu’elles ont été jouées dès
ocurer les moyens, et lui faire connaître que ce qu’il avançait était véritable . Il déclama quelques scènes détachées, sérieuses
sait vivre à sa fantaisie, quoiqu’il conservât toujours pour elle une véritable tendresse. Cependant ses amis essayèrent de les r
Conti, on trouve la phrase suivante, qui ne laisse aucun doute sur le véritable auteur de l’ouvrage. « J’avoue que Votre Altesse
e (il le croyait auteur d’une satire contre Andromaque, dont l’auteur véritable était Subligny), dit un jour à Boileau : Je vous
olie de sa jeunesse, et que ce souper, quoique peu croyable, est très véritable . »(Voyez Œuvres de Jean Racine, édition de Lefèvr
du poète qu’il dépouille. Nous avons cru nécessaire d’établir ici les véritables principes, afin de repousser une fois pour toutes
proscrire le galimatias scolastique, et à ramener les sciences à leur véritable objet, l’élude de la nature : on en peut voir la
si entendu admirablement les habits des acteurs, en leur donnant leur véritable caractère ; et il a eu encore le don de leur dist
54 (1802) Études sur Molière pp. -355
en même temps dans la tête, dans l’âme de son auteur, et y puiser la véritable , l’infaillible tradition ; l’acteur qui n’a pas r
re désabusé : même avarice dans la conduite de ce père qui déguise le véritable sexe de sa fille, pour usurper le bien d’autrui ;
es, il éloigna du beau naturel ; enfin, c’en était fait du goût et du véritable esprit : le galimatias allait pour jamais prendre
sa pièce ; en vain Somaize 16 essaya d’en faire la critique dans Les Véritables Précieuses et dans Le Procès des précieuses, deux
actère, et si fortement prononcé, que depuis Molière on n’a pas vu un véritable jaloux sur la scène française. L’exposition. — T
outer jamais les vœux d’autre personne. Dans ce moment, se fait leur véritable mariage ; et cet acte imposant, cet acte… pour ai
uvrage. Mais Molière lui fit dire par Boileau qu’il avait conservé sa véritable scène, et le menaça de la rendre publique, s’il c
rigue. Le titre. — Pas juste, en ce qu’il détourne tout à fait de la véritable moralité de la pièce, à moins que Molière n’ait p
du feu le plus vif, le plus pur ; qu’il croit avoir dans Arnolphe un véritable ami ; que, d’après tout cela, s’il est moins sens
l’École des femmes. Devisé assure que l’abbé Dubuisson était le véritable auteur de cette critique, qu’il l’avait portée à
rché par tout ce qu’il y avait d’hommes de bien à la cour, et par les véritables savants de la ville, généralement estimé pour la
personnages qui composent le cercle de Célimène étaient parés de leur véritable costume ; et nos acteurs n’y perdraient certainem
bondent en Marton, en Finette ; pourquoi faut-il demander où sont les véritables Dorine ? J’ai trouvé, dans celle que nous venons
st la seule pièce de Molière que les comédiens daignent jouer avec le véritable costume des personnages qu’ils représentent. Ne p
faisaient l’admiration de Paris64. Le goût mit peu à peu L’Avare à sa véritable place, malgré les jaloux, malgré Racine même ; c’
r, et les lazzis de maître Jacques ; si nous voulons enfin ne voir le véritable dénouement que dans le sacrifice de l’Avare renon
nre. — D’intrigue. Le titre. — La pièce en a deux : le second est le véritable , il nous annonce le sujet ; à quoi sert le premie
rs ouvrages ; il avait à les punir de l’insulte qu’elles faisaient au véritable savoir, en alliant les petitesses du demi-bel esp
vent plaire au public, Molière, dans la première scène, nous donne la véritable date de son mariage, en s’y faisant dire par sa f
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
l’avoir découverte. Nous avons dit dans le Chapitre précédent que les véritables contrastes étoient ceux des situations avec les c
ilosophe. Plus ces scenes sont brillantes, plus elles font oublier le véritable héros, lui pour qui le spectateur vient sur la fo
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
outrés de ce qu’ils venoient d’entendre, qu’ils ne croyoient que trop véritable , font allumer des flambeaux, & se mettent en
Les contes que j’ai cités démentent cette fausseté, en indiquant les véritables sources dans lesquelles Moliere a puisé.
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ve de la Vertu, Comédie en cinq actes & en prose, avec l’histoire véritable de la Piece. Histoire de la Piece. « Le six
ntitulai le Fils naturel ou les Epreuves de la vertu, avec l’histoire véritable de la piece. « Sans la supposition que l’aventure
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
lle le soutient même à Valere. L’imbroglio finit quand on découvre le véritable sexe d’Ascagne. On confirme son mariage avec Vale
ur célébrer l’heureux retour du prétendu Lucindo. Dans ce temps-là le véritable arrive : il se présente à son pere, qui le croit
urbe. On met les deux Lucindo en présence l’un de l’autre : enfin, le véritable montre des lettres qui justifient ce qu’il est. O
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
piece, est un de ces prétendus protecteurs qui voudroient avilir les véritables personnes à talent, & s’engouent des originau
être  Un original d’un tel prix ? Criquet. Je le connois ; c’est une véritable encyclopédie, id est, l’abrégé de toutes les scie
eux : Le parfait Domestique. Fort bien ! Ou l’Histoire curieuse & véritable du célebre Frontin. Charmant début ! . . . . . .
60 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
oètes qui ont souvent un goût équivoque, mais où l’on sent encore une véritable sève ou tout au moins beaucoup d’esprit : Rotrou,
de vie avant Louis XIV, soit arrivée promptement sous son règne à un véritable dépérissement, qu’en faut-il conclure ? C’est que
seule, devenue l’état des pensions de 1663, si souvent cité comme une véritable curiosité. Nous nous bornerons à rappeler que Cha
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
soit incroyable ; mais que tout ce qu’il venoit de me dire étoit très véritable , n’ayant aucun intérêt de déguiser la vérité ».
62 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
ssi entendu admirablement les habits des Acteurs en leur donnant leur véritable caractère, et il a eu encore le don de leur distr
63 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
er, une femme hardie mettait Molière en mélodrame. Non pas le Molière véritable , tel que le montrent ses œuvres, plus accusatrice
n du premier rang la muse comique et ceux qu’elle inspire, puisque le véritable honneur, la droite raison, la franche vertu ne so
ante. Molière, soutenant qu’il a tout de bon voulu venger la dévotion véritable , ressemble à Pascal soutenant que les cinq propos
tateurs le caractère d’un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable homme de bien que je lui oppose. » Vous nous paye
trop la main sur la conscience, n’appelle pas trop en témoignage les véritables gens de bien ? Quand la vraie dévotion lui demand
ui veut-on ? A Tartuffe, n’a-t-il pas pris soin d’opposer Cléante, le véritable homme de bien, Elmire, la véritable femme de bien
s pris soin d’opposer Cléante, le véritable homme de bien, Elmire, la véritable femme de bien, et encore Dorine qui est certainem
la véritable femme de bien, et encore Dorine qui est certainement la véritable fille de bien ? Les « zélés indiscrets » qui le t
un peu madré sait se garer, Bourdaloue la remplace par la Providence véritable , qui voit tout, à qui rien n’échappe et que sa vo
ec elle les fruits de la grâce et les semences d’une piété sincère et véritable . C’est pourquoi, au lieu d’employer son zèle à co
à effacer, autant qu’il est possible, de son esprit, toute idée de la véritable piété et à lui faire juger que tout ce qui s’appe
u’ils trompent quelques fois ? — Ces exemples, ajoute-t-il, de vertus véritables et incontestables sont bien rares. — Quoique rare
t qualité pour cela sans contestation possible, nous en ont tracé. Le véritable homme de bien, Molière l’avoue, c’est le vrai dév
oi donc en faire, si ce n’est pour empêcher ce que vous savez être un véritable désordre soit dans l’intérieur de votre famille,
le 12 mai 1661, « le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’un
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
Damis. Oui, j’ai depuis huit jours imité mes confreres. Sous leur nom véritable ils ne s’illustrent gueres ; Et, parmi ces Messie
avec une impertinence qui ajoute un ridicule à leurs prétentions. Un véritable glorieux préfere une naissance illustre à tout. I
65 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ni ciel, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou503 ; qui passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure, un vrai Sarda
n ensemble de maximes, qui, réunies et mises en ordre, constituent un véritable code moral du mariage : je demande de quel auteur
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
                Est une espèce de folie ;                    La vertu véritable est la poltronnerie,                    Qui nous
       Pour nous surprendre avec adresse ;                    Mais la véritable sagesse                    Consiste en l’obstinat
67 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
nnée à Scaramouche, il ne semble même pas qu’il y ait eu parmi eux un véritable chef, comme l’était Molière, par exemple, parmi l
uement : “Qui es-tu ?” et se répondent en même temps : “Arlequin.” Le véritable est tout à fait confondu lorsqu’il voit paraître
68 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
ois il est bon de faire ici nos conventions et de distinguer entre la véritable vertu et la pruderie. « La vertu d’une femme, dit
de sciences comme de vers. Elle possède d’ailleurs des connaissances véritables , quelque mauvais usage qu’elle en fasse. Malgré s
t d’un grand mépris pour les autres ; il manque à sa vertu, pour être véritable , la tolérance et la charité. Un homme qui se sent
honnête et dévoué. Le dévouement est en effet l’un des caractères du véritable amour ; et quelle femme est plus dévouée qu’Henri
69 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
înement »est historiquement très saisissable. Entre 1663 et 1670, une véritable campagne de plume se mène contre les Dévots, de l
es36 de la pièce de Molière, mais encore dans ce Charpy le personnage véritable qui a dû « fournir le plus de traits » au portrai
comme un simple groupement d’« honnêtes gens » pieux, mais comme une véritable société de « personnes ôtées du monde ; » — néanm
r du prochain, qu’au contraire, par une miraculeuse contradiction, le véritable solitaire s’ouvre à toute sorte de compassion sur
70 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
altérations7. Aucune édition des œuvres de Molière n’en donne donc le véritable texte. Ce texte se trouve seulement dans les édit
re de Molière, Goldoni, voulut faire présent à son pays de la comédie véritable , de la comédie de caractère et de mœurs, image de
France, de même que naguère le Cid avait ouvert celle de la tragédie véritable . L’Espagne nous avait fait présent de l’une et de
du troisième. Une seule fois, Molière sembla prétendre à corriger un véritable vice, en l’attaquant de front et en forme, c’est-
ges existants qu’elle produisait sous leurs noms et sous leurs traits véritables , ne tarda point à se jeter dans un excès contrair
de vue, que les justes dimensions, les formes exactes et les couleurs véritables de l’homme. Et quel peintre de la société a mieux
on roi un fastueux surintendant ne lui permettant pas de composer une véritable comédie, il fait succéder les unes aux autres des
prochent de les ignorer. Ils se trompent encore en ce point ; car les véritables hommes de lettres les connaissent, quoiqu’ils ne
raisemblable ; mais que Molière, qui était certainement informé de la véritable naissance de sa femme, Molière, dont la raison et
l’aventure est peu croyable, déclare qu’elle n’en est pas moins très véritable  ; et il y a tout lieu de croire qu’il la tenait d
elui qui mit dans la bouche de Cléante un si admirable portrait de la véritable piété, n’eut pas le malheur de repousser les véri
roirait, d’après de pareilles assurances, que le texte de 1734 est le véritable  ? Il n’en est cependant rien. Ce que l’éditeur di
71 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
causé une certaine joie à mener à bonne fin, nous ajouterons aussi un véritable profit. On gagne toujours en effet quelque chose
is il nous faut aujourd’hui honorer, respecter, mettre en lumière les véritables gloires qui nous restent. Nous ressemblons assez,
à Molière de ce côté ; Rohaut et Mignard, plus graves, devinrent les véritables confidents du malheureux. « C’était à ces deux me
le curé Roulès se plaint de Turenne, « qui n’est point de la religion véritable et catholique ». Il se trouverait bien encore, en
seulement le bon sens qui raille ou s’indigne, il y a là une grandeur véritable , je ne sais quoi de plus profond, un sentiment pl
découverte que Molière fut le premier conférencier. Oui, c’étaient de véritables conférences que ces causeries où Molière commenta
des maris. Un ennemi violent, Baudeau de Somaize, dans sa comédie des Véritables Précieuses (Jean Ribou, 1660), se moque de Molièr
r, c’est le portrait qu’a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’Ecole des femmes. L’auteur de cette
e marqué l’heure où Molière acheva quelqu’un de ses chefs-d’œuvre. Le véritable cadre de ce portrait, ce sont les documents que M
étudie est plus borné que celui de cet infini Shakespeare. Mais si le véritable génie consiste dans la pondération absolue, dans
x frères Jacques et Louis Béjart, Madeleine Béjart, femme entendue et véritable directrice, qui remaniait parfois les pièces selo
tre depuis si longtemps annoncée par M. Ed. Thierry sera un événement véritable . Du Croisy (Philibert Gassot, sieur), gentilhomm
72 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
oi. Il donna avant & depuis ce temps-là, plusieurs piéces dans le véritable goût de la comédie, que nos auteurs avoient négli
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
t incomparablement plus simples, plus naturelles, et de plus d’esprit véritable que celles de sa jeunesse. On trouve même dans un
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
ours, qu’il n’a ajoute à leur gloire par sa protection. Voilà donc un véritable quatrumvirat constitué à la cour, et par cette ra
75 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
eille le sentiment de la grandeur, mais il ne montre pas où réside la véritable grandeur : « Il renfle l’âme et ne la nourrit p
agitent, le ciel s’ouvre et nous invite à chercher plus haut le héros véritable de cette poésie nouvelle. Dieu, ce même Dieu que
ct pour ne jamais trop appuyer ; c’est le sage formé par le monde, le véritable honnête homme, tel qu’on, l’entendait au dix-sept
76 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
et la vieille Laforest, voilà les deux amies de Molière, et ses deux véritables gardes du corps, aussi sont-elles inséparables da
it ni ciel, ni saint, ni Dieu ; un loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute ; un pourceau d’Épicure, un vrai Sarda
elle cette bête fauve ; comment enfin il parvient à faire une comédie véritable , de la biographie ardente de ce fatal Don Juan. C
âne entra tout seul, ce qui vous prouve bien que ce n’était pas l’âne véritable de Sancho Pança. On a beaucoup parlé, de nos jour
Pourtant, en dépit de tous ces obstacles aux fureurs de Don Juan, le véritable avertissement lui vient du fantôme ; une fois que
te tout exprès pour nous montrer un fantôme, est devenue une tragédie véritable  ; le fantôme est un être réel, l’abîme existe et
lle, il ne sait pas ce que c’est que le pauvre… Le pauvre ! Il est le véritable Commandeur ! Voilà la voix sépulcrale qui s’écrie
trop versé dans les choses historiques et trop habitué à respecter la véritable grandeur, pour ne pas prendre en main la défense
elle eût été la reine, c’était madame la duchesse de Montpensier ! —  Véritable fille de l’Espagne, élégante jeunesse, visage cha
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
verainement sur le théâtre. Dans ce qui est aux yeux, des Italiens le véritable art comique, dans la Comédie de l’art, la parole
78 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
, présentée comme type à suivre désormais, ne donnait pas toujours le véritable texte de Molière que nous devions dès lors nous a
commença à paraître dans le monde. Elle était faite pour y obtenir de véritables succès ; mais l’affectation dans laquelle elle av
nouveau, s’écria du milieu du parterre : Courage, Molière ! voilà la véritable comédie ! Ce mot, qui est devenu le jugement de l
e de personnages puissants, déclarer qu’il n’avait pas eu en vue les véritables précieuses, mais celles qui les imitaient mal (c
ffectionné le public. Dom Garcie de Navarre, que, dans sa préface des Véritables Précieuses de janvier 1660, Somaize nous a appris
ffet qu’au mérite de la discrétion », Boileau fut alors chargé par le véritable auteur de dire à Chapelle que, s’il ne démentait
Critique de l’École des femmes avait fait imprimer une clef des noms véritables que couvraient ceux des personnages de sa pièce ;
oute espérance : « Le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu’u
s d’imprimer est à la date du 8 avril 1665. Cet écrit portait le nom, véritable ou supposé, d’un sieur de Rochemont, qui appelait
luence que les meilleures satires de Boileau. Le Misanthrope est une véritable galerie des travers et des ridicules alors en fav
tes, il faut avouer que Molière est lui-même un tartuffe achevé et un véritable hypocrite… Si le dessein de la comédie est de cor
Nous, sachant combien il serait en effet dangereux de souffrir que la véritable piété fût blessée par une représentation si scand
dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci créa plusieurs rôles avec un véritable talent ; et son mari, dont on avait désespéré abs
s d’amour et de vigueur serait présumé être fondé dans sa demande. Le véritable époux atteignit, au grand étonnement de ce singul
te pièce eut dix-sept représentations consécutives. La Préface de son véritable auteur, Subligny, qui ne se fit pas tout d’abord
gue. C’est déjà beaucoup pour lui de s’être montré si supérieur à ses véritables contemporains les Scarron et autres ; et, pour ne
t la pâle couleur de ce nouveau vêtement, auprès du brillant éclat du véritable , donnera la mesure de la folie dont on s’est plu
extraire ce récit donnent à entendre que la femme du barbier était le véritable malade que le médecin allait visiter de temps à a
elques autres personnes, pour les guérir de leur incrédulité, que les véritables grands hommes avaient toujours respecté les médec
posa les règles de la comédie avant l’Art poétique ; la ramena à son véritable genre, l’imitation de la société ; découvrit son
mena à son véritable genre, l’imitation de la société ; découvrit son véritable but, la critique de nos ridicules et le châtiment
tés de sa veuve, et dont il adopte tous les ouvrages ? » (Préface des Véritables Précieuses, comédie en un acte, en prose, par Som
re Somaize, qui, non content d’exploiter le succès de Molière par ses Véritables Précieuses, son Procès des Précieuses, ses Dictio
us solide jugement, 3 000 livres. » 48. De Visé, dans Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes et la Critique de
e bâton si vous la jouiez. Plusieurs personnes ont cru que cela était véritable . » Ces menaces anonymes n’avaient rien que de vra
it, vivant, un infâme commerce. Satirisant chacun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fu
79 (1739) Vie de Molière
olière même dit dans sa préface, qu’il a beaucoup de respect pour les véritables Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les faus
it amoureux n’avaient pas essuyées. Un certain Antoine Bodeau fit les Véritables Précieuses ; on parodia la pièce de Molière : mai
it Panulphe. Et ce n’était qu’à la dernière scène qu’on apprenait son véritable nom de Tartuffe, sous lequel ses impostures étaie
e judiciaire ; on y croyait d’autant plus, qu’on connaissait moins la véritable astronomie. Il est rapporté dans Vittorio Siri, q
80 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
et la dernière de toutes, Le Malade imaginaire, qui se termine par de véritables fusées de folle et d’étourdissante gaîté. Étourdi
erreur et d’avoir ramené les esprits à un plus juste sentiment de la véritable mesure. D’autres écrivains lui vinrent en aide, B
ment vrai et du cœur. Il importe peu que l’on suppose à Alexandre une véritable passion; il ne parle qu’en homme habitué à manier
répéter sa troupe devant lui, il indique les principes naturels de la véritable déclamation, et, chose intéressante, les principe
ux. Us gardent une foi et un culte. Nulle part l’adoration n’est plus véritable que dans ce pays, qui ne recule devant aucune des
vrai que partout où il est soumis à une forme établie et jugée seule véritable , partout où l’hétérodoxie est plus dangereuse que
tique et dramatique. Mais ce n’est pas tout. Elle renferme encore une véritable action, toute intérieure sans doute, mais réelle:
fond, Philinte est moins le contradicteur que l’ami d’Alceste, un ami véritable , sur qui retombent les dures incartades du misant
nt inattendue au milieu d’une société trompeuse ; celle de la passion véritable éclatant au milieu d’un monde où elle ne saurait
n aux hommes. Toutefois cette hardiesse de Molière est pour nous d’un véritable intérêt. Elle nous le montre prenant au milieu de
ut lorsqu’il se présente sous une autre. Comment faire pour saisir la véritable figure de ce Protée ? Je n’entreprendrai pas de l
éâtrale que le XVIIIe siècle y a ajoutée, de les rendre par là à leur véritable signification, qui n’est pas autre chose qu’une i
act pour ne jamais trop appuyer; c’est le sage formé par le monde, le véritable honnête homme, tel qu’on l’entendait au XVIIe siè
e du poète comique ! Qu’il se nomme Aristophane ou Molière, il est le véritable prophète de ces sociétés déjà atteintes au cœur,
81 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
sier. Le parrain, Jean Pouguelin était aïeul paternel de Molière. Le véritable nom de cette famille était Poquelin ; mais les re
art, ce qu’il ne faut pas leur permettre, c’est de dénaturer l’aspect véritable de la vie de l’écrivain. Les biographes qui rappo
s sont suspects sans doute ; mais le fond, selon toute apparence, est véritable . Et, à ce propos, on ne se fait point faute d’acc
avers ses pérégrinations provinciales, et en arriver finalement à son véritable point de départ, à l’acte de constitution du 30 j
nce d’Hylas (1630), La sœur Valeureuse (1633), Le Railleur (1636), Le Véritable Capitan Matamore (1637). Lisanor ou la cour bergè
t du Médecin malgré lui eût été entraîné d’abord si loin de son génie véritable , si l’on ne savait combien c’est là une méprise f
pièces dont nous avons parlé tout à l’heure et qui formaient comme de véritables intermèdes à la mode espagnole. Cette application
comédie, que le goût de Paris ne tardera pas à lui assigner comme son véritable domaine. Cette troupe arrivait à Paris dans une s
udissements de l’autre, le contraindront impérieusement à céder à son véritable  génie. Mais combien d’épreuves il aura fallu pour
tre, allait seulement voir le jour. L’hôtel de Rambouillet restait le véritable distributeur de la renommée. À le juger à un poin
it à composer coup sur coup Le Grand dictionnaire des précieuses, Les Véritables  précieuses, Le Procès des précieuses, La Pompe fu
nsistance la distinction qu’il avait indiquée dans sa pièce entre les véritables précieuses et les précieuses ridicules. Ni L’Étou
us parfait ont été de tout temps la matière de la comédie, et que les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on j
. Il avait alors près de trente-huit ans. Il est enfin éclairé sur sa véritable voie ; il voit la carrière qui s’ouvre devant lui
é certaines imaginations. M. Ed. Fournier a bâti, pour y échapper, de véritables romans des plus compliqués et des moins vraisembl
lus forte raison, si l’on suppose un complot tramé pour dissimuler la véritable naissance d’Armande et abuser les Poquelin, sera-
sition, mais elle ne s’enorgueillit pas de ce qui aurait dû faire son véritable orgueil, c’est-à-dire du génie de son mari, et du
« se peindre en tous lieux » on court grand risque de méconnaître sa véritable originalité. Nous serons obligé de signaler plus
ort divertissante, le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel, et ceux qu’u
le parut d’abord, une récidive, une aggravation du Tartuffe, mais sa véritable contre-partie et le complément de l’idée de Moliè
de La Princesse d’Élide avait été pour Armande Béjart l’occasion d’un véritable triomphe. La coquetterie l’emporta décidément, et
dylle sentimentale et la mascarade burlesque ; la Pastorale était une  véritable folie du carnaval royal109. Molière y remplissait
Nous, sachant combien il serait en effet dangereux de souffrir que la véritable piété fût blessée par une représentation si scand
fait étranger. La troupe lit, à ce qu’il parait, pendant ce séjour un véritable tour de force, en jouant L’Accouchée ou l’Embarra
un versificateur expert et d’un écrivain qui n’est pas sans verve. La véritable opposition au Tartuffe eut lieu dans les chaires
côté de la réalité ; parfois, sans doute, il ne sait plus où est son  véritable moi, où est l’illusion. On peut aller plus loin e
it, vivant, un infâme commerce. Satirisant chacun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fu
ton de raillerie intempestif et malsonnant inspire des doutes sur les véritables sentiments de l’auteur. Contentons-nous d’en extr
ent, ont affirmé, au contraire, que les mauvaises passions furent les véritables ressorts de son génie. Il y a de l’exagération da
pe (24 janvier 1673), moins d’un mois avant la mort de son maître. La véritable carrière de Baron, toutefois, ne commence qu’aprè
n exactement M. Le Baron et M. Béjart. 46. Zélinde, comédie, ou la Véritable Critique de l’école des femmes et la Critique de
Mémoires de Guillot-Gorgeu qu’il a acheté de la veuve.” (Préface des Véritables Précieuses, du sieur de Somaize ; 1660.) 64. La
82 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
de Molière, cherchons de plus près quelle est, en cette occasion, sa véritable pensée, et nous rencontrerons bientôt divers pass
e. Il ne pouvait même, dans le Tartuffe, refuser quelques fleurs à la véritable piété. Tartuffe est un « faux dévot ». Cléante se
a famille et l’humanité. La vraie religion consiste à bien vivre. Les véritables dévots : Ce ne sont point du tout fanfarons de v
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
ces mots, je me vis arraché. La Fleur. Voilà ce qu’on appelle un ami véritable . Le Marquis. Un obstacle cruel, & presque ins
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
, dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon cœur. Je n’ai jamais aimé que v
tte circonstance, & s’avise d’un stratagême propre à éprouver les véritables sentiments de Flaminia pour son maître : il feint
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
cin & la malade s’évadent ensemble, & que Sganarelle signe un véritable contrat de mariage en croyant plaisanter. Dans le
baucher un raccourci. Donc, ce que je desire vous représenter est une véritable histoire, & vous le connoîtrez quand la scene
86 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
BLIOTHÈQUE DU ROI Paris, le 9 mai 1829. Monsieur, J’ai reçu avec un véritable plaisir la lettre que vous m’avez fait l’honneur
vous plaire. Je vous prie d’en agréer l’assurance, ainsi que celle du véritable dévouement avec lequel j’ai l’honneur d’être, Mon
e qu’il dit se trouve n’être plus naturel. Ces gestes gâtent ainsi la véritable réponse. Sur le degré de fausseté nécessaire à ch
après cette première scène, et celle de 1’incrédulité ? Voilà un des véritables avantages d’être venu le premier. Nous avons des
ose au monde et plus noble, et plus belle, Que la sainte ferveur d’un véritable zèle ; Le raisonnement ci-dessus sur l’égoïsme d
e. Valère      Sans doute ; et votre cœur N’a jamais eu pour moi de véritable ardeur. Mariane Hélas ! permis à vous d’avoir cet
go. III.L’Avare L’Avare peut-il être ridicule 75 ? Oui. 1º Le véritable Avare, en le montrant pusillanime à force d’avari
Le caractère de Femme savante ne me paraît donc pas susceptible d’un véritable ridicule, comme par exemple le caractère de l’hom
a le tempérament de Mme Lanfant qui parle de Zizette avec une horreur véritable . Ce point ci a été très bien vérifié. Approuvé le
87 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
des deux femmes sur cette question si souvent agitée, s’il faut qu’un véritable amant soit jaloux ou ne soit pas jaloux, est le s
ses ridicules, quoique ce ne fût qu’un acte sans intrigue, firent une véritable révolution : l’on vit pour la première fois sur l
jà valu à leur auteur plus d’une satire. Un sieur de Saumaise fit les Véritables Précieuses ; car il est bon d’observer qu’origina
le titre de la pièce, il déclara dans sa préface qu’il respectait les véritables Précieuses. Mais comme en effet presque toutes al
u’Alceste est dans cette pièce un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien; l’autre, que l’auteur lui donne un
à un Dieu; ce qui n’est nullement vraisemblable. S’il peut y avoir de véritables athées, ce sont surtout les hypocrites. Le seul r
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
à ses diverses situations, qu’autant qu’il se persuade voir le héros véritable d’une action réelle. L’instruire de son erreur, c
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
se sentent hors d’état de le traiter avec succès. On peut comparer la véritable Thalie à une femme charmante déchirée en secret p
90 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
George Dandin ». Antoine Baudeau, dans la Préface de la Comédie des véritables Prétieuses, reproche à Moliere d’avoir imité le M
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
lle amitié (de mesdames de Montespan et Scarron) s’est changée en une véritable aversion, une aigreur, une antipathie comme du bl
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
tié tout ce que chacun dit. Acaste. Dieu me damne, voilà son portrait véritable . Clitandre, à Célimene. Pour bien peindre les gen
e, Et vous pouvez pousser contre moi la satyre. Philinte. Mais il est véritable aussi que votre esprit Se gendarme toujours contr
93 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
jusqu’ici excusables, nobles, héroïques même143, deviennent une faute véritable quand, pour tous les ridicules, tous les vices qu
u’Alceste est dans cette pièce un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne u
94
inattendue. La troupe italienne était-elle donc autorisée à jouer de véritables pièces françaises, entièrement françaises ? Racin
s Plaideurs et de Tartuffe, suivant la thèse enveloppée de Racine, la véritable comédie n’est pas la seconde, c’est la première.
x avocats autour d’un chien accusé que d’avoir mis sur la sellette un véritable criminel et qu’on eût intéressé les spectateurs à
ie a porté un de ces coups dont on ne sauve sa tête qu’en fuyant ? Ce véritable criminel mis sur la sellette, n’est-ce pas Tartuf
s dimensions celle qui décorait la maison natale du poète, puisque la véritable sculpture, sauvée par Alexandre Lenoir, a si malh
de dire, quoique Somaize réponde, par l’intermédiaire du poète de ses Véritables Précieuses : « C’est la même chose : ce sont deu
el Molière jette à ses calomniateurs cette réclame qui semble le seul véritable objet de leurs désirs ; rien de juste et de sensé
mais mieux appliqué39. » Voilà pourquoi, lorsque dans sa comédie des Véritables précieuses, imprimée le 7 janvier 1660, Somaize a
, nº 19, 1er octobre1880, p. 214-215. Je viens enfin de découvrir le véritable Vinot, qui a donné, en 1682, de concert avec La G
résente le texte de ces actes et de la difficulté de connaître le nom véritable de quelques-uns des signataires, nous nous sommes
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ot.   Dans Moliere, Eraste remet Pourceaugnac entre les mains de deux véritables Médecins ; il ajoute par-là un comique infini, pu
96 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
au monde « chose plus noble et plus belle que la sainte ferveur d’un véritable zèle » : Point de cabale en eux, point d’intrigu
les animaux, il s’est pris pour eux, comme pour la nature, d’un amour véritable  ; il les porte dans son cœur, il plaide leur caus
97 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
nom de Médecin volant. Il est probable que c’est là l’interprétation véritable . Le Médecin volant fut joué en province et sembl
que celles qui étaient « ridicules ». Il dit dans sa Préface : « Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on j
prétends réhabiliter Don Garcie en disant qu’il en est. Il s’agit du véritable amour : Mais que contre ses vœux on combat vaine
savent que ce n’est pas loin d’être Sa même chose » Il y a snrtout.de véritables dépressions du sujet ou du personnage principal.
tryon » celui qui donne à dîner, à cause des deux vers de Sosie : Le véritable Amphitryon Est l’Amphitryon où l’on dîne. Il me
le comprendre et à le croire, et j’ai trouvé cela trop beau pour être véritable . Toutes ces belles raisons de sympathie, de force
ifférente, les érudits en ont donné des preuves, de ce qu’étaient les véritables soutenances et réceptions de ce temps-là et qu’il
i lui sont chères par des servantes est si forte qu’elle l’amène à de véritables bizarreries dans l’attribution des offices. On pe
et de Molière qu’ils sont moraux comme inexpérience. C’est absolument véritable . Mais, je vous prie de considérer ceci, est-ce qu
sorte que son comique a pour instrument les coquins, mais pour sujet véritable , pour objet véritable, les sots ; rien n’est plus
a pour instrument les coquins, mais pour sujet véritable, pour objet véritable , les sots ; rien n’est plus exact. Mais d’abord s
coquins, sans du reste rendre les coquins sympathiques, il remplit le véritable office, même moral, de la comédie, La comédie ne
par ces défauts ils se prêtent à être victimes des coquins. Voilà le véritable office de la comédie, voilà, pour ainsi parler, s
gueilleux. Il y a dans votre irritation contre les hommes de la vertu véritable et une certaine hauteur d’estime où vous êtes de
très inutile, ce n’est pas l’essentiel de la tâche. Voilà la comédie véritable et voilà la comédie normale de tous les temps. El
nte, non seulement cette « sagesse » qu’il vient de décrire, mais une véritable bonté, ou, si l’on veut, et c’est plutôt cela, sa
e point ; elle supporte la perte de sa fortune avec un stoïcisme très véritable et très simple ; elle est une grande intellectuel
hose au moo.de et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle, Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux
furie ? Ne m’as-tu pas roué de coups ? Ah ! Tout cela n’est que trop véritable  ; Et plût au ciel le fût-il moins ! Gesse donc d’
98 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
s ouvrages, il s’élance, avec autant de bonheur que d’audace, vers le véritable but de la comédie, celui de combattre nos travers
Marphurius suffiraient pour donner un rang distingué à cette comédie, véritable peinture de mœurs où brillent des éclairs de géni
i n’est jamais la soubrette de convention des autres auteurs, mais la véritable servante de la maison où la scène se passe. Quell
mystique et les formes péniblement contournées de sa conversation. Le véritable public devint l’instrument de quelques sots et de
99 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
s un portrait, une image semblable ; C’est un Amant, un Fils, un Père véritable . J’aime sur le Théâtre un agréable Auteur Qui, sa
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
Celia. Scapin s’empresse d’exécuter ces ordres, mais au profit de son véritable maître. Au moment où il a compté l’argent et où i
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