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1 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
c des marques de bonté très obligeantes, donna des appointements à sa Troupe , et l’engagea à son service, tant auprès de sa pe
s amis lui conseillèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa Troupe dans une Ville voisine : C’était le moyen de prof
de Sa Majesté, qui lui ayant accordé sa protection, et le titre de sa Troupe , le présenta en cette qualité au Roi et à la Rein
it laissés à Rouen en partirent aussitôt, et le 24 Octobre 1658 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et tou
la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toutes sa Troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une Asse
une si grande estime, que sa Majesté donna ses Ordres pour établir sa Troupe à Paris. La Salle du Petit Bourbon lui fut accord
ésenter la Comédie alternativement avec les Comédiens Italiens. Cette Troupe dont Monsieur de Molière était le Chef, et qui, c
re était le Chef, et qui, comme je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de MONSIEUR, commença à représenter en public le
qui réussit parfaitement à la gloire de l’Auteur, et au profit de la Troupe . L’année suivante il fit Le Cocu imaginaire, qui
tres, Elle voulut qu’il y fût compris sur le pied de mille francs. La Troupe qui représentait ses Comédies était si souvent em
ur donna des marques obligeantes de la continuation de son estime. La Troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du R
uation de son estime. La Troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du Roi qu’elle a toujours retenu jusques à la jon
soit par les Ordres du Roi, soit par la nécessité des affaires de la Troupe , sans que son travail le détournât de l’extrême a
la mort de Monsieur de Molière, le Roi eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qui venait de perdre son Illustre chef,
ccommoder, ils supplièrent sa Majesté d’avoir la bonté de laisser les Troupes séparées comme elles étaient, ce qui leur fut acc
arini, au bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la Troupe du Roi. Les commencements de cet établissement on
n il a plu au Roi d’y joindre tous les Acteurs et Actrices des autres Troupes de Comédiens qui étaient dans Paris, pour n’en fa
qui depuis un si grand nombre d’années portaient le titre de la seule Troupe Royale ont été réunis avec la troupe du Roi le 25
s portaient le titre de la seule Troupe Royale ont été réunis avec la troupe du Roi le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’
r une Lettre de Cachet, en date du 21 Octobre. Cette réunion des deux troupes qui a mis les Comédiens Italiens en possession du
Vendredi et le Dimanche, ainsi qu’il s’était toujours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a Comédie
2 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
tice de M. Picard on lit une histoire abrégée, mais suffisante, de la troupe dont Molière était le chef, et dont il suivit les
des personnages de chaque pièce, on a placé le nom des acteurs de la troupe de Molière qui ont rempli, ou, pour employer une
s différents rôles. Cette indication fidèle complète l’histoire de la troupe comique dirigée par Molière. Enfin quelques annot
es sociétés pour jouer la comédie. Poquelin fut admis dans une de ces troupes , composée de jeunes gens pleins de chaleur et d’e
ice où il devait laisser ses nombreux rivaux si loin derrière lui. La troupe dont il faisait partie éclipsa bientôt toutes les
ux ? Tel était chez Molière le goût de la comédie, qu’à la tête d’une troupe ambulante il se mit à parcourir les villes de pro
rapports de caractère leur inspirèrent le désir de se rapprocher. La troupe qu’ils avaient rassemblée arriva à Lyon en 1653.
fier d’avoir composé L’Étourdi. La faveur publique se déclara pour la troupe de Molière dans la cité de Lyon. Une société riva
de tous les divertissements ; et des appointements furent donnés à sa troupe . C’est là qu’il fit représenter Le Dépit amoureux
itale. Monsieur, frère du roi, prit l’affaire à cœur : il autorisa la troupe à s’intituler : Troupe de Monsieur, et lui fourni
du roi, prit l’affaire à cœur : il autorisa la troupe à s’intituler : Troupe de Monsieur, et lui fournit l’occasion de se sign
a grande. Le roi fut charmé du spectacle ; il donna sur-le-champ à la troupe l’ordre de s’établir à Paris, et Molière fut inst
ait Molière, le combla de distinctions et de bienfaits. Il donna à la troupe sept mille livres de pension et mille livres au d
avec ardeur du théâtre : la mort le surprit au milieu d’un succès. Sa troupe venait de monter Le Malade imaginaire ; la foule
n ne manque à sa gloire ; il manquait à la nôtre3. Histoire de la troupe de Molière. Acteurs et actrices de la troupe
Histoire de la troupe de Molière. Acteurs et actrices de la troupe de Molière. Béjart aîné, fondateur de l’Illus
Cet acteur se retira en 1670 avec une pension de mille livres que la troupe lui fit, et qui lui fut continuée jusqu’à sa mort
la comédie ; il la joua quelques années en province dans différentes troupes , et enfin dans celle de Molière. Il suivit le der
ligé de se sauver, et se retira en Hollande, où il s’engagea dans une troupe française qui appartenait au prince d’Orange. Pen
ril de sa vie, lui accorda sa grâce, et lui permit de rentrer dans la troupe de Molière, qu’il quitta en 1664 pour passer dans
r dans celle de l’Hôtel de Bourgogne. En 1680, lors de la réunion des troupes , Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur
ère, dit Grimarest, était continuellement occupé du soin de rendre sa troupe meilleure. Il avait de bons acteurs pour le comiq
is petites personnes, et quelques autres dont Raisin avait, formé une troupe , représentaient tant bien que mal. Ils avaient de
ls faisaient rouler, Tricassin rival, et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin
ques particularités qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir, le petit Baron était en pensio
— Hé bien, répondit l’avocat, que ne le mettez-vous dans cette petite troupe de monsieur le dauphin, qui a tant de succès ? »C
vait apporté en naissant. Ils l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cet
reur, et qui la suivait partout ; de sorte qu’en très peu de temps sa troupe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destitu
rait de faire dans ces trois représentations lui servît à remettre sa troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’e
côté du bon esprit, de manquer une occasion si favorable d’assurer sa troupe , en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui
hose faite ; le roi vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la troupe où vous êtes. » Molière, qui s’était levé dès qua
vous que je fasse ? lui dit-il, le roi veut que je le retire de votre troupe  ; voilà son ordre. » Raisin, voyant qu’il n’y ava
accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa troupe . « Non seulement trois, répondit Molière, mais hu
re il joua Le Misanthrope. Après la mort de Molière, il passa dans la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, où il remplaça Floridor.
rie. De Brie (Edme Wilquin) s’engagea à Lyon avec sa femme dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris. Il joua au Pala
e lui. Duparc, dit Gros-René. Duparc fut un des acteurs de la troupe bourgeoise qui joua en 1645 sur l’illustre théâtr
partie, proposa à ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. Sa proposition fut
ieur du. Croisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de province, lorsqu’il se joignit à celle de Moli
btint son établissement. Du Croisy fut un des meilleurs acteurs de la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière c
x filles : la première, nommée Angélique, qui jouait en 1666, dans la troupe du Dauphin, et mourut en 1670 ; la seconde, Marie
xante-six ans. L’Espy. L’Espy, frère de Jodelet, entra dans la troupe de Molière en 1659, et y resta jusqu’en 1663. On
Charles Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, comédien dans une troupe de province, s’engagea dans celle de Molière ; il
t pas inutiles, La Grange devint un fort bon acteur. Il passa dans la troupe de Guénégaud en 1673. La Grange a toujours joué a
composition. Molière avait cédé à La Grange l’emploi d’orateur de la troupe du Palais-Royal : il l’exerça également sur le th
nt sur le théâtre de la rue Mazarine ; et lorsqu’il fut admis dans la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, à la réunion générale, o
iment ; et celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture de la troupe du roi (le dimanche 9 juillet 1673), était dans l
il avait pour les intérêts communs, et pour toutes les affaires de la troupe , ayant tout ensemble de l’intelligence et du créd
un excellent comédien. Après la mort de Molière, Hubert passa dans la troupe de Guénégaud (en 1673). Il se retira avec une pen
il se détermina à demander à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe de Molière. Le roi, surpris de cette demande, lui
ersista dans son dessein, et sa majesté y consentit. Il entra dans la troupe de Molière au mois de mai 1662. En 1667 Molière l
la ville de Lille en Flandre, sur la défense faite à Molière et à sa troupe , le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuff
Mlle Béjart. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens, en 1637, et parcourut le Languedoc
e. Molière fit alors connaissance avec elle, et fut reçu dans la même troupe . Après avoir parcouru la province jusqu’en 1650,
la même troupe. Après avoir parcouru la province jusqu’en 1650, cette troupe revint à Paris, joua à l’Hôtel de Conti, partit e
1690 celle d’Agatocle. Mademoiselle Hervé-Béjart fut comédienne de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guénégaud ; mais e
e Le Clerc, femme d’Edme Wilquin, sieur de Brie, faisait partie d’une troupe qui jouait à Lyon, lorsque Molière arriva dans ce
nt il fut, dit-on, accueilli très favorablement. Il l’engagea dans sa troupe avec mademoiselle du Parc. S’il faut en croire un
leva jusqu’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de comédiens qui était alors en Hollande. Cet act
lus connu sous le nom de Paphetin, était depuis quelque temps avec sa troupe . Paphetin vit jouer la petite Bourguignon, et, au
talents futurs de cette enfant, il lui fit proposer de passer dans sa troupe avec des appointements, et de l’adopter pour sa f
ndre marque de reconnaissance. Peu de temps après être entrée dans la troupe de Paphetin, elle prit du goût pour Beauval, qui
, elle prit du goût pour Beauval, qui n’était alors que gagiste de la troupe de Paphetin, et dont l’emploi était de moucher le
n 1680 elle fut comprise, ainsi que Beauval, dans la réunion de cette troupe avec celle de Guénégaud. Un moment de petit dépit
le Marotte Beaupré était extrêmement jolie et sage. Elle joua dans la troupe du Marais jusqu’en 1669, époque à laquelle elle p
ait une actrice médiocre ; elle resta pendant quelques années dans la troupe du Palais-Royal, et se retira en 1673. Mlle du
 1671 le rôle d’une des Grâces dans Psyché, mais ne fut reçue dans la troupe qu’après la mort de Molière, au mois de mai 1673.
héâtre sous le nom de Gros-René. Elle s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière lorsque ce dernier partit pour la prov
âtre celui de la danse. Mademoiselle Duparc revint avec Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le t
rie Ragueneau, femme de Charles Varlet de La Grange, comédienne de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de Guénégaud, r
route sans doute lundi, Le matin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe , Qui si fort a le vent en poupe, Et même, où par
3 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
, du Pin, Raisin, etc.2).  Le Roi voulut rendre Molière le chef de sa troupe avec six mille livres de pension. Il représenta à
ira ce sentiment généreux, et accorda la pension de 6,ooo livres à la troupe entière, dont elle a toujours joui, et qui fut au
re, dont elle a toujours joui, et qui fut augmentée à la jonction des troupes vers 1680, à 12,000 livre‌s3. Il avoit un amour d
fermé pendant quinze jour‌s4, et ce ne fut qu’après ce tems-là que la troupe , mortellement affligée, eut le courage de rejouer
ce à l’année 1657. A cette date, son père terminait, comme chef d’une troupe de campagne, cet apprentissage des provinces qui
tourne satisfait. Mondory d’Orléans62. Il étoit, comme le chef de la troupe du Marais, très-excellent comédien, beau parleur 
des Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne69. Montfleury 70, comédien de la troupe royale, mourut en 1667. La tragédie de la Mort d’
ebault80 étoit comédienne de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre81 de la troupe du Marais. La demoiselle Mariane d’Angeville82, a
6. M1le de Montfleury87: elle étoit retirée et touchoit pension de la troupe royale en 1674. Lors du règlement fait en 1681 à
royale en 1674. Lors du règlement fait en 1681 à l’occasion des deux troupes , elle eut mille livres de pension, et mourût le 1
d’aujourd’hui92. Il étoit acteur tragique et des meilleurs, et de la Troupe Royale en 1674. C’étoit un très-gracieux comédien
ur les théâtres 95 dit qu’il étoit gentilhomme96 et officier dans les troupes du Roy97. On prétend que le goût qu’il avoit pour
e le détermina à demander à Sa Majesté la permission d’entrer dans la troupe de Moliere98. Le Roy, surpris de cette demande, l
un placet à Sa Majesté sur la défense qui fut faite à Moliere et à sa troupe , le 6 août, de jouer le Tartuffe jusqu’à nouvel o
anciennes actrices de l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Elle vint dans la troupe de Guenegaud en 1681112, avec une part. Son fort
maginaire. De Villiers114, poète comique, et très-bon comédien de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il s’étoit retiré a
r jouer les rôles de rois ; il étoit des plus anciens comédiens de la Troupe Royale en 1674. Il excelloit encore pour les cara
fort bien fait ; il jouoit les rôles de jeunes rois. Il étoit dans la Troupe Royale en 1674125 et seroit arrivé à un haut degr
hors Tyridate 127 : il avoit sa part entiere lors de la jonction des troupes en 1680 ; il joua aussi d’original Antonin, dans
uite140, et l’on prétend que c’est à l’occasion de cette pièce que la troupe de Moliere haussa le prix des places, qui alors n
de Moliere ; elle épousa François Guérin154, excellent comedien de la Troupe du Roy, d’où elle sortit en 1694. Après la mort d
où elle sortit en 1694. Après la mort de son mari, elle entra dans la troupe de la rue Mazarine lors de son établissement en 1
s Bejar, jouoit le rôle de la Flèche dans l’Avare. Il avoit quitté la troupe du Palais-Royal avant la mort de Moliere. N. de
Dlle Marotte Beaupré, épouse de Verneuil163. Elle étoit actrice de la troupe du Marais et avoit quitté la comédie avant la dém
Belle Brune 168, grand’mère maternelle du Sr du Boccage, acteur de la Troupe du Roy. Elle étoit de la troupe du Marais, et joü
rnelle du Sr du Boccage, acteur de la Troupe du Roy. Elle étoit de la troupe du Marais, et joüa d’original, dans une des trage
Faite, d’une représentation avantageuse, morte en Allemagne, dans la troupe des comédiens du duc de Zell. Elle refusa d’entre
ngulier pour jouer tous les déguisemens en femme. N. Rozely170, de la troupe du Marais, ex-celloit dans les rois et les paysan
urgogne en 1674. Elle avoit quitté la comédie lors de la jonction des troupes  ; il lui fut accordé une pension de 1,000 livres
par le Règlement de 1681. D’Orgemont176, mort avant 1673, étoit de la troupe du Marais, fort bien fait de sa personne et très-
’emploi qu’on apelloit parmi eux, en ce temps-là, de harangueur de la troupe  ; il succéda177 au fameux Mondory, qui avant lui
point : c’étoit le plus ancien comédien lors de l’établissement de la troupe de Guenegaud185 Pierre Messier186, dit Bellerose
Richelieu. On n’avoit point encore vu de si parfait comédien dans la troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne, dont il étoit l’o
leury, et sœur de la Dlle Ennebault. Elle entra avec son mari dans la troupe de la rue Mazarine, lors de son établissement en
avoit joué la comédie à la cour d’Hanovre190, d’où elle vint dans la troupe du Marais. Dorimont191, comédien de Mademoiselle
tier fameux par sa résistance et ses combats, etc. Elle entra dans la troupe de la rue Mazarine, lors de son établissement, en
établissement, en 1673 ; médiocre actrice, mais fort considérée de la troupe par rapport à son mari. Elle avoit quitté la Comé
port à son mari. Elle avoit quitté la Comédie lors de la jonction des troupes , et il lui fut accordé 1,000 livres de pension an
sur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi premier juin 1663 par la troupe de Monsieur. Elle eût un très-grand succès jusqu’
avoit reçû plusieurs grâces, pour lui en son particulier, et pour la troupe en général. Il étoit de la Troupe Royale de l’Hôt
lui en son particulier, et pour la troupe en général. Il étoit de la Troupe Royale de l’Hôtel de Bourgogne ; le talent de la
succéda à Floridor217, et fut longtemps ensuite l’orateur de la même troupe . Il avoit été de la troupe du Marais, d’où l’on r
fut longtemps ensuite l’orateur de la même troupe. Il avoit été de la troupe du Marais, d’où l’on remarque que les meilleurs s
utres théâtres de Paris, étoient sortis ; il avoit succédé dans cette troupe -là à Dorgemont dans l’emploi d’orateur, dont il s
camarade, remplit sa place au Marais dans l’emploi d’orateur de cette troupe . En 1666, Floridor, qu’on ne vouloit pas reconnoi
l’électeur palatin du Rhin, et depuis capitaine de cavalerie dans les troupes du duc de Savoye, où il se maria, après avoir aus
d’Hauteroche224, poète comique. C’étoit le plus ancien comedien de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Il étoit d’une t
talens, mais encore par sa probité et sa droiture. Il avoit été de la troupe du Marais226, où il jouoit les premiers rôles ; m
jouoit que les seconds. En 1681227, il se joignit avec le reste de la Troupe Royale au théâtre de Guenegaud. Hauteroche jouoit
une terre qu’il avoit acquise auprès de Paris. Il étoit retiré de la Troupe Royale, et il en touchoit une pension en 1674. C
251. Guyot, dit Lecomte252, comédien du temps de Moliere, sorti de la troupe avec la pension, en 1704, et mort en 1707253. Il
ôles de Moliere. Il ne voulut jamais se présenter pour entrer dans la Troupe du Roy voulant être reçu sans être obligé de débu
pas créé par Montfleury, mais représenté pour la première fois par la troupe de Molière, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4
is, le 27 février, les 2 et 4 mars 1674. 86. Premier Registre de la troupe du Roy aprez son establissement rue Mazarini, 167
is Juvenon ; voir plus loin, p. 42. 94. En 1673, lorsqu’il quitta la troupe de la Molière pour passer à l’Hôtel de Bourgogne.
ent de Lorraine et maréchal de camp. 98. Il fit d’abord partie de la troupe du Marais et passa de celle-ci au Palais-Royal en
Nicolas Drouin. 106. Maupoint dit que cet acteur fut comédien de la troupe du Marais. 107. Comédie en cinq actes, en vers,
9 janvier 1687. 129. Théâtre de M. de La Thuillerie, comédien de la Troupe royale contenant : Crispin précepteur, 1679 ; Sol
a pre­mière nouveauté donnée à la rue Mazarini depuis la jonction des troupes . (Voir les préfaces de ces deux pièces.) 131. Le
nale, mais il est probable qu’elle faisait partie du répertoire de la troupe espagnole de la Reine venue à la suite du mariage
sieur de Beaupré, comédien du duc d’Angoulême en 1630 et directeur de troupe en 1647, florissait de 1633 à 1636 ; elle joua en
randJmère de Marie-Anne de Châteauneuf, dite Duclos, appartenait à la troupe du Marais. 167. Françoise Petit, femme de Nicola
1757. 168. Un Paul Biet, surnommé Beaubrun, que j’ai trouvé dans une troupe de campagne en 1688, devait être son fils. 169.
médien. 171. Augustin-Pierre Patissier de Châteauneuf, gagiste de la troupe de Molière en 1653, puis en 1670, doit être le pè
190. Où l’on entretenait, « depuis plusieurs années, une excellente troupe de comédiens français riches en habits et qui exé
’abord comédien de campagne à Valence (Espagne), puis directeur d’une troupe en Allemagne. 225. Le 14 juillet; il était retir
4 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
deleine Béjart) ; il en fut longtemps amoureux, donnait des avis à la troupe , et enfin s’en mit et l’épousa. » Cette phrase, p
ère de ces jeunes gens retarda de quelques mois la constitution de la troupe . Le 30 juin, le contrat de société fut passé à Pa
de la troupe. Le 30 juin, le contrat de société fut passé à Paris. La troupe , avec la présomption de la jeunesse, prenait le n
t ensemble pour l’exercice de la comédie afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’Illustre Théâtre ; c’est à sav
raisonnable à personne d’entre eux, aucun ne pourra se retirer de la troupe sans en avertir quatre mois auparavant, comme par
troupe sans en avertir quatre mois auparavant, comme pareillement la troupe n’en pourra congédier aucun sans lui en donner av
aravant. Item que les pièces nouvelles de théâtre qui viendront à la troupe seront disposées5 sans contredit par les auteurs,
t de celles que l’on prévoit que de celles qu’on ne prévoit point, la troupe les décidera à la pluralité des voix sans que per
eux y puisse contredire. Item que ceux ou celles qui sortiront de la troupe à l’amiable suivant lad. clause des quatre mois t
qui auront été faites depuis le jour qu’ils seront entrés dans ladite troupe jusques à leur sortie, selon appréciation de leur
perts dont tous conviendront ensemble. Item ceux qui sortiront de la troupe pour vouloir des choses qu’elle ne voudra, ou que
t de la troupe pour vouloir des choses qu’elle ne voudra, ou que lad. troupe sera obligée de mettre dehors faute de faire leur
ement des frais communs. Item que ceux ou celles qui sortiront de la troupe et malicieusement ne voudront suivre aucun des ar
présents, seront obligés à tous les dédommagements des frais de lad. troupe et pour cet effet seront hypothéqués leurs équipa
ciété, qu’il sera tenu de bailler et payer au profit des autres de la troupe la somme de trois mille livres tournois pour les
s pour les dédommager incontinent et dès qu’il se sera retiré de lad. troupe , sans que lad. Somme puisse être censée peine com
s sceau et sur ses affiches, le 25 août 1680 par la jonction des deux troupes de l’hôtel de Bourgogne et de l’hôtel de Guénégau
el de Bourgogne et de l’hôtel de Guénégaud. L’un de ces affluents, la troupe de Guénégaud, n’était autre que la troupe formée
. L’un de ces affluents, la troupe de Guénégaud, n’était autre que la troupe formée par Molière, et qui, après la mort de son
se trouve aujourd’hui le passage du Pont-Neuf). Or l’origine de cette troupe de Molière ne peut être fixée ni à son installati
ensemble pour l’exercice de la comédie, afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’illustre Théâtre. » La troupe
conservation de leur troupe sous le titre de l’illustre Théâtre. » La troupe était donc constituée depuis quelque temps et s’é
Parfait. Si c’était le même personnage, il devait être le doyen de la troupe  ; il était né vers 1610 et avait par conséquent e
nt, avec J.-B. Poquelin, le noyau solide, le groupe persévérant de la troupe qui aura de si étranges destinées. Continuons not
Mareschal. Les deux autres signatures sont celles d’hommes de loi. La troupe ainsi constituée, il s’agissait d’avoir une salle
Élomire (Molière), racontant ces commencements difficiles : Donc, ma troupe ainsi faite, on me vit à la tête Et, si je m’en s
s hanches, Car alors, excepté les exempts de payer, Les parents de la troupe et quelque batelier, Nul animal vivant n’entra da
dans notre salle. La détresse où nous verrons tomber la malheureuse troupe nous oblige à donner crédit à ces informations ma
illeure actrice de toutes… Elle a joué à Paris, mais ç’a été dans une troupe qui n’y fut que quelque temps. Son chef-d’œuvre c
es : Nymphe excellente dans son art, Et que pas une ne surpasse. La troupe obtint l’autorisation de se dire « entretenue par
er des divers patrons sous lesquels elle se plaça avant de devenir la troupe du roi. Elle fut sans doute maigrement entretenue
mmé Daniel Mallet, demeurant habituellement à Rouen. Il entre dans la troupe de l’illustre Théâtre moyennant trente-cinq sous
te Nicolas Desfontaines, qui, paraît-il, s’était enrôlé dans la jeune troupe . Les historiens du Théâtre Français citent au moi
t, Nicolas Bonnenfant, le clerc de procureur, s’est déjà retiré de la troupe . L’acte du 9 septembre est relatif à un prêt de o
ermite, qu’à acquitter le loyer de la salle. Quinze ans plus tard, la troupe , établie au Petit-Bourbon, jouait encore les deux
pt pièces que nous savons ou pouvons croire représentées par la jeune troupe  : La Mort de Sénèque, de Tristan, La Mort de Cris
nyme) au duc de Guise sur les présents qu’il avait faits à toutes les troupes , qu’on trouve dans un Recueil de diverses poésies
probablement un comédien oublié dans la distribution. Déjà, dans la troupe royale, Beauchateau, devenu plus vain, S’impatien
oix-Noire, six rue de la Barée (des Barrés), proche l’Ave Maria ». La troupe est alors en décadence manifeste. Elle ne se dit
à deux années. Molière s’y jette à corps perdu. Il est en tête de la troupe  ; il prend la plus grosse part de responsabilité,
e et une ambition résolue ; rien ne devait le faire reculer. La jeune troupe prit bravement son parti. Paris ne voulait pas d’
landimare à la poursuite de son neveu Belle-Ombre, s’enrôlant dans la troupe après avoir entendu « une églogue pastorale de l’
ise. On ne sait non plus quels étaient les acteurs qui composaient la troupe au moment de ce départ. Le dernier acte souscrit
rs, l’érudition a pris à tâche de rechercher partout les traces de la troupe nomade et déjà, elle en a reconstitué en partie l
iens à la trace ; ce sont les actes de baptême. Les comédiennes de la troupe étaient d’une singulière fécondité. L’enfant étai
On constate ainsi, grâce aux registres de paroisse, la présence de la  troupe dans la ville. Ce sont les cailloux blancs que le
s des archives des principales villes du Midi, nous pouvons suivre la troupe , ou du moins ne pas la perdre de vue trop longtem
nnées. Ce serait donc dans la première année des pérégrinations de la troupe que le duc aurait secouru la comédienne. Madelein
omédiens destinés seulement aux plaisirs de votre Grandeur et dont la  troupe , que vous avez enrichie par des présents magnifiq
adeleine Béjart, mais aussi ses camarades, puisqu’il avait enrichi sa troupe  « par des présents magnifiques autant que par d’i
atent que cet enrôlement des fondateurs de l’illustre Théâtre dans la troupe de Bernard de Nogaret d’Épernon eut lieu dans les
ossible entre Scarron à la veille de composer son Roman comique et la  troupe de l’Illustre Théâtre voyageant dans l’ouest de l
nt dans l’ouest de la France pendant ces premiers mois de 1646. Cette troupe  n’aurait donc point mené la vie de comédiens de c
pagnons auraient été directement de Paris en Guyenne se joindre à une  troupe déjà constituée et y prendre de nouveaux rôles. I
nde. On y voit que Racine destinait d’abord sa tragédie, non pas à la troupe de Molière mais à celle de l’hôtel de Bourgogne ;
ne tragédie à Bordeaux en 1646, c’est tout à fait invraisemblable. La troupe fit peut-être, il est vrai, d’autres séjours en c
lettre : « Messieurs, étant arrivé en votre ville10, j’ai trouvé la troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon, qui m’ont d
de six cents livres et le port et la conduite de leurs bagages. Cette troupe est remplie de fort honnêtes gens et de très bons
 pour le roi en la province du Languedoc, extrait ainsi conçu : « La troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon étant venue
isez Réveillon) avaient déjà fait partie, à Lyon, en 1643, d’une même troupe comique qui comptait aussi parmi ses membres le p
Berthelot, Réveillon, Molière, Madeleine Béjart, constituent une même troupe  ; nous verrons encore que cette troupe est bien c
e Béjart, constituent une même troupe ; nous verrons encore que cette  troupe est bien celle de Son Altesse d’Épernon, l’une de
cette troupe est bien celle de Son Altesse d’Épernon, l’une des deux troupes provinciales qui passaient pour les plus complète
dée à une actrice qui peut bien être la Béjart, le titre porté par la troupe en passage à Albi, l’association indubitable de c
ur de la Guyenne en 1646, aurait, au printemps de 1647, époque où les  troupes provinciales se reformaient à Paris, renforcé sa 
tués au train de la comédie errante. Dufresne, qui va prendre dans la troupe  le rôle de directeur ou tout au moins de régisseu
t d’octobre à Carcassonne. Au printemps de l’année suivante, 1648, la troupe est en Bretagne et en Vendée. On lit sur les regi
Ce jour est venu au Bureau le sr Morlierre, l’un des comédiens de la troupe du sr Dufresne, qui a remontré que le reste de la
iens de la troupe du sr Dufresne, qui a remontré que le reste de lad. troupe doit arriver ced. jour en cette ville et a suppli
s comédies. Sur quoi, de l’avis commun du Bureau, a été arrêté que la troupe desd. comédiens tardera de monter sur le théâtre
pital de cette ville, ainsi qu’il a été pratiqué ci-devant aux autres troupes de comédiens. De quoi le dit-Dufresne est demeuré
ra pour cet effet. » « Le sieur Morlierre, l’un des comédiens de la troupe du sieur Dufresne », n’est autre que J.-B. Poquel
l’Hôtel de ville donnerait à croire que Dufresne était le chef de la troupe , puisque Molière est désigné comme un de ses comé
te compagnie, c’est-à-dire bien près de la compagnie entière, car ces troupes  de campagne ne comptaient guère qu’une dizaine d’
coup de succès. Les historiens de Nantes racontent que la malheureuse troupe eut de la peine à soutenir la concurrence d’un Vé
ur à Nantes paraît avoir été assez court. Au mois de juin suivant, la troupe alla très probablement à Fontenay-le-Comte en Ven
itants de Bordeaux et leur gouverneur éclata au mois d’avril 1649. La troupe des comédiens, au mois de mai 1649, est à Toulous
nte : « 16 mai 1649, payé au sieur Dufresne et autres comédiens de sa troupe la somme de soixante et quinze livres pour avoir,
iselle Magdelaine de Baisar (sic) de Paris, dénonce la présence de la troupe  à Narbonne. C’est volontairement que nous ometton
signaler une demande adressée au conseil de ville de Poitiers par une troupe de comédiens, et sur laquelle le conseil aurait d
s romans et des pièces de théâtre, fit vers cette époque partie de la troupe et joua la comédie avec Molière et les Béjart : «
à fait beaucoup parler d’elle16. Par une longue marche en retour, la troupe revient à Agen, où elle déploie ses talents au mo
ient pas légères. Un certain matériel était indispensable. Ainsi, une troupe tout à fait semblable à celle dont nous parlons,
e qui est un poids respectable. Il résulte de ces mêmes actes que ces troupes  comiques, quand leurs services étaient réclamés s
, habitants du bout du pont du Tarn, à Albi, s’engagent à voiturer la troupe et ses bagages (du poids de soixante-huit quintau
e jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés à destination. Ainsi, lorsque ces troupes ambulantes remplissaient une sorte d’emploi publi
s. Tous les théâtres fermaient pendant la quinzaine de Pâques, et les troupes ambulantes interrompaient probablement leurs repr
pu l’établir jusqu’ici cette espèce de service officiel de l’ancienne troupe de l’Illustre Théâtre auprès des états de Langued
’Illustre Théâtre auprès des états de Languedoc. Et notez bien que la troupe , ou tout au moins son chef, inspire évidemment co
états y tenaient leur session (31 juillet 1651 - 10 janvier 1652), la troupe y était évidemment avec lui en représentations.
CHAPITRE IV. LES COMÉDIENS DE MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI La troupe de comédiens de campagne qui porta quelque temps
c des marques de bonté très obligeantes, donna des appointements à sa troupe , et l’engagea à son service, tant pour sa personn
service du prince et appelé annuellement pour la tenue des états. Sa troupe est celle des comédiens de Mgr le prince de Conti
et de réflexion. Il est de tradition que Mlle Duparc n’entra dans la troupe de Molière qu’après le succès de L’Étourdi ; son 
s semaines de 1653. En tout cas, Mlle Duparc est certainement dans la troupe  au mois dé septembre, ainsi qu’il résulte du réci
rent en foule au nouveau théâtre. À partir de 1653, les progrès de la troupe de Molière sont visibles. Elle conquiert une cert
sur l’avenir de Molière. Le prince Armand de Conti, généralissime des troupes de la Fronde, avait traîné jusqu’alors la guerre
des menus plaisirs de ce prince, il me donna ce soin. J’appris que la  troupe de Molière et de la Béjart était en Languedoc ; j
uedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arrive
relle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière troupe à Mme de Calvimont engagèrent à la retenir. Lorsq
ère sur ses ordres, il me répondit qu’il s’était lui-même engagé à la troupe de Cormier, et qu’il était plus juste que je manq
qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette troupe  ne réussit pas dans sa première représentation au
jugement de tout le reste des auditeurs, elle surpassât infiniment la troupe de Cormier, soit par la bonté des acteurs, soit p
louanges, fit avouer à M. le prince de Conti qu’il fallait retenir la  troupe de Molière à l’exclusion de celle de Cormier. Il
même. Il gagna Mme de Calvimont, et non seulement il fit congédier la troupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de
de passion pour la comédie, qu’il entretint longtemps à sa suite une troupe de comédiens afin de goûter avec plus de douceur
eprésentations du théâtre, il conférait souvent, avec le chef de leur troupe , qui est le plus habile comédien de France, de ce
e de cause des relations de Molière avec le prince. La présence de la troupe à Montpellier en janvier 1654 résulte d’un acte d
Roi, la marraine Mlle Magdelaine de l’Hermite. » Au mois de mars, la troupe est revenue à Lyon ; ce sont des actes de baptême
t Marquise Thérèse de Gorla est marraine26. Entre mars et novembre la troupe a fait sans doute de nombreuses excursions. C’est
fois à Pézenas (du 4 novembre 1655 au 22 février 1656). Molière et sa  troupe assistèrent à l’une et à l’autre de ces sessions,
rit L’Étourdi. La session de Montpellier fut très fructueuse pour la troupe . Madeleine Béjart (est-ce en son propre nom ? Est
tait diverti à lire ce livre pendant les entr’actes de la comédie. La troupe de Molière partit de Montpellier peu après la clô
Brouchoud en fac-similé32. Les deux époux y sont dits comédiens de la troupe de M. le prince de Conti. Les témoins signataires
Marseillan pour transporter de là à la Grange-des-Prés Molière et sa troupe . Je n’ai pu m’en procurer la lecture ; elle a été
 habitants de ce bourg pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la comédie. » Mais cette dernière pièce,
m de Molière par un voiturier qui l’avait conduit, ainsi que toute la troupe , à Marseillan et ramené à Pézenas. » À la fin de
i furent clos le 22 février 1656, six mille livres fut accordées à la troupe  par le bureau des comptes. Le reçu de Molière a é
, comme nous le verrons, assez peu satisfaite de ces libéralités. La troupe partit immédiatement pour Narbonne, où elle était
soit, sa protection avait été d’une grande utilité pour Molière et sa troupe . Ne disons pas cependant qu’elle ait tout fait po
peu apprêtée fit de si illustres conquêtes41, à peine entrée dans la  troupe , tourna la tête du jeune directeur. Il en devint 
nt été portées aux états par plusieurs députés de l’Assemblée, que la  troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers fa
n croit un passage des Aventures de Dassoucy (Paris, 1679, in-12), la troupe aurait encore reçu, à Béziers, la visite du music
en errant ait ou non redoublé sa visite. Il n’est pas probable que la troupe soit restée cette fois à Béziers pendant toute la
ntélimart, le 18 février 1655. Molière accompagnait-il Madeleine ? La troupe était-elle avec ses deux principaux directeurs ?
ses deux principaux directeurs ? La question ne peut-être décidée. La troupe était à Lyon un mois après. Le prince de Conti, s
i eu garde de les aller voir… » Quelques jours après, le 16 juin, la troupe est à Dijon ; elle est encore connue, malgré la d
ner bon nombre de gentilshommes et en a écarté beaucoup d’autres. Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petit
u près, dit M. H. Chardon43, les mêmes conditions que pour les autres troupes , sauf que la somme à verser aux pauvres était un
r de la douane, recommandée par Mlle Béjarre (Béjart), comédienne. La troupe passa le carnaval à Grenoble. C’est la notice de
laient de se rapprocher de Paris. Dans les premiers jours d’avril, la troupe , traversant toute la France, vint s’établir à Rou
nvie de jouer à Paris, et je ne doute point qu’au sortir d’ici, cette troupe n’y aille passer le reste de l’année. » M. Bouqu
de l’acteur André Baron, mort en 1655 ; elle n’appartenait point à la troupe de Molière. Au lieu de Mlle Réjac, il lit : Mlle
tre de Thomas Corneille la date approximative de l’installation de la troupe à Rouen. En cette année 1658, deux représentation
livres 15 sols. Ces représentations avaient-elles été données par la troupe de Molière ? C’est probable, au moins pour l’une 
is alors bien changée et devenue janséniste comme son frère Conti. La troupe de Molière aurait donc eu un quatrième patronage
qu’on peut conserver quelques doutes. Il s’agit peut-être d’une autre troupe . Ou peut-être n’était-ce là qu’un souvenir timide
remonter la représentation avant l’année 1653, où elle entra dans la troupe  ? Mais, d’autre part, si Mlle Menou, qui joue Éph
que cette représentation aurait été donnée, car la composition de la troupe , alors bien connue, était fort différente de cell
roi, c’est-à-dire dix-huit ans. On lui fit venir l’envie d’avoir une troupe de comédiens et on lui proposa celle de Molière,
ence et des hasards d’une telle profession. Elle créait au chef de la troupe des soucis sans nombre ; elle lui attirait une in
me qu’il fut installé à Paris, et l’on retrouve dans le journal de la  troupe les titres d’un certain nombre de ces facéties do
as de se former lui-même à l’art du comédien, il lui fallut créer une troupe qui devint entre ses mains un instrument intellig
qui ne s’était pas encore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de comédiens, formée de sa main, dont i
uelle et de l’adresse ! Ce qu’il dépensa de forces pour dominer cette  troupe d’artistes dont plusieurs, surtout dans le genre 
s apprennent à quel prix on s’élève au-dessus du reste des hommes. La troupe , lorsqu’elle rentra à Paris, se composait, outre
, Debrie et Hervé (Geneviève Béjart) ; en tout, onze personnes. Cette troupe , autant qu’on peut le conjecturer d’après les rar
aris ne tardera pas à lui assigner comme son véritable domaine. Cette troupe arrivait à Paris dans une situation assez prospèr
la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une asse
nleva l’autorisation et le titre que sollicitait Molière. La nouvelle troupe eut le droit de s’appeler désormais la « troupe d
Molière. La nouvelle troupe eut le droit de s’appeler désormais la «  troupe de Monsieur, frère unique du roi ", lequel accord
e obtint en même temps la permission de jouer alternativement avec la troupe  italienne du sieur Torelli sur le théâtre du Peti
mercredis, jeudis et samedis. La salle du Petit-Bourbon, que les deux  troupes se partagèrent, était située vis-à-vis du cloître
rsque la cour revint à Paris (28 janvier 1659), le jeune patron de la troupe daigna honorer de sa présence une représentation
cette époque qu’avaient lieu les congés ou les engagements, et que la troupe se reconstituait. À Pâques de cette année 1659, l
, et que la troupe se reconstituait. À Pâques de cette année 1659, la troupe subit d’importantes modifications. Duparc et Mlle
odelet55 et son frère, de l’Épy, acteurs du Marais, passèrent dans la troupe de Monsieur La Grange, Du Croisy et sa femme, « a
femme, « acteurs nouveaux à Paris », y furent enrôlés. Le 11 mai, la troupe jouait au Louvre L’Étourdi pour le roi. Joseph Bé
lques jours plus tard, âgé de quarante-deux ou quarante-trois ans. La troupe resta donc composée de onze personnes : Molière,
de cette même année, les comédiens italiens, qui partageaient avec la troupe de Monsieur la salle du Petit-Bourbon, quittèrent
s, et il n’hésita pas à se faire l’agresseur. Le 18 novembre 1659, la troupe de Monsieur joua Les Précieuses Ridicules. Il par
rendit compte de ce qu’il avait vu, dans les termes suivants : Cette troupe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Repré
une année passée au théâtre du Marais, rentrèrent, à Pâques, dans la troupe de Monsieur. Le 28 mai, pendant que la cour était
impression une épître dédicatoire « à Monsieur de Molière, chef de la troupe des comédiens de Monsieur, frère du roi, » dans l
, dit-il, ne vous pouvait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre  troupe , puisque votre pièce avait été jouée près de cinq
s fêtes magnifiques auxquelles cette entrée donna lieu. Molière et sa troupe eurent à lutter d’abord contre la concurrence des
M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du roi, sans en avertir la  troupe , qui se trouva fort surprise de demeurer sans thé
La méchante intention de M. de Ratabon était apparente. Cependant la  troupe , qui avait le bonheur de plaire au roi, fut grati
rries et étayées, et la moitié de la salle découverte et en ruine. La troupe commença, quelques jours après, à faire travaille
qui était le sieur Torelli, dont il voulait ensevelir la mémoire. La troupe , en butte à toutes ces bourrasques, eut encore à
irer, les uns dans leur parti, les autres dans le leur. Mais toute la troupe de Monsieur demeura stable. Tous les acteurs aima
er ailleurs. Sur ce fondement, le bruit se répandit dans Paris que la troupe subsiste, qu’elle s’établit au Palais-Royal avec
les deux années qu’il venait de passer à Paris. Il est douteux que la troupe fût sortie sans cela du pas scabreux où elle se t
lant appareil que les Mémoires nous décrivent. Le sieur Molière et sa troupe , appelés pour distraire un instant cette fastueus
niers moments du cardinal. » Sa Majesté ou plutôt Mazarin gratifia la troupe de trois mille livres ; ce fut peut-être aussi da
e occasion que Molière obtint la salle abandonnée du Palais-Royal. La troupe de Monsieur, pendant qu’elle se trouva sans abri,
rait de temps en temps dans un grand cabinet). Sa Majesté gratifia la troupe de 3000 livres. Le 23 novembre, un mardi, on a jo
vre, Don Bertrand (de Thomas Corneille) et Jalousie de Gros-René. La troupe a reçu, dans l’intervalle qu’elle n’a point joué
livres. » La salle du Palais-Roval s’ouvrit le 20 janvier 1661 ; la troupe de Monsieur y joua Le Dépit amoureux et Le Cocu i
première représentation, devant un illustre public. Le 11 juillet, la  troupe de Monsieur fut appelée à jouer la nouvelle pièce
acite dont nous avons parlé tout à l’heure. Pendant que le chef de la troupe s’excusait avec un feint embarras, une coquille s
on du théâtre avec Madeleine Béjart, était devenu l’unique chef de la troupe de Monsieur. Il menait un train de vie très large
eux se trouva pendant cette guerre, sur les différents intérêts de la troupe céleste, pour réduire les trois déesses à ses vol
i est certain, c’est qu’aucune personne de ce nom ne fit partie de la troupe comique depuis le retour et l’établissement de ce
monsieur de Molière demanda deux parts au lieu d’une qu’il avait. La troupe lui accorda, pour lui ou pour sa femme s’il se ma
range, constatant plus tard sur son registre le mariage du chef de la troupe , à propos de la double part qui lui fut votée à P
nt presque tous malveillants. Pendant l’été qui suivit ce mariage, la troupe de Monsieur alla passer quelques semaines à Saint
oles de récompense. Brécourt et La Thorillière étaient entrés dans la troupe au mois de juin de cette année 1662 ; et ce fut l
douze et de treize. Il est à propos de signaler aussi le retour de la troupe italienne, qui eut lieu au mois de janvier de cet
te année 166293; les Italiens obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Monsieur sur le théâtre du Palais-Royal, comme
le monde en murmure. » Le prince de Conti, l’ancien protecteur de la troupe de Molière en Languedoc, devenu janséniste et thé
ouvrait les coulisses de son théâtre. Il se montrait, lui et toute sa troupe , dans le travail des répétitions, sans noms d’emp
que les grands comédiens eux-mêmes, ceux de l’unique et incomparable troupe  royale, c’est-à-dire de l’hôtel de Bourgogne, n’o
e cour comptait de plus illustre, de plus élégant et de plus beau. La troupe de Molière servait d’auxiliaire à ces nobles acte
 aussitôt en plein air, éclairé par mille bougies et flambeaux, et la troupe du Palais-Royal y joua La Princesse d’Élide. Moli
omédie ne fut pas oubliée. Le mercredi 30 juillet 1664, Molière et sa troupe jouèrent La Princesse d’Élide devant le nonce rom
éfense fût faite pour eux. Trois mois après la surprise du 12 mai, la troupe de Molière est mandée à Villers-Cotterets, chez M
ui assistèrent à la représentation qui y fut donnée par Molière et sa troupe , or cette représentation fut la première du Tartu
cinq actes, La Grange inscrit sur son registre : « Le 29 novembre, la troupe est allée au Raincy, maison de plaisance de Mlle
ct et précis est manifeste ? Non, évidemment. La Grange, acteur de la troupe de Molière, jouant dans la pièce de Molière le rô
Sevilla y el Convidado depiedra), était déjà vulgarisée en France. La troupe italienne avait joué une imitation de cette coméd
s pièces françaises sur le même sujet avaient été représentées par la troupe de Mademoiselle, à Lyon en 1658 et à Paris en 166
mpête grossissait toujours, il jugea à propos de placer Molière et sa troupe sous sa protection immédiate. Il pria son frère d
der ses comédiens, leur assura une pension de six mille livres, et la troupe de Monsieur devint dès lors (août 1665) la troupe
mille livres, et la troupe de Monsieur devint dès lors (août 1665) la troupe du roi. La Grange écrit sur son registre : « Vend
e du roi. La Grange écrit sur son registre : « Vendredi, 14e août, la troupe alla à Saint-Germain-en-Laye ; le roi dit au sr d
nt-Germain-en-Laye ; le roi dit au sr de Molière qu’il voulait que la troupe dorénavant lui appartient, et la demanda à Monsie
ieur. Sa Majesté donna en même temps six mille livres de pension à la troupe , qui prit congé de Monsieur, lui demanda la conti
, lui demanda la continuation de sa protection, et prit ce titre : La troupe du Roi au Palais Royal. » C’était une réplique pé
lui donner comme auteur, lui ayant donné cette seconde et à toute sa troupe comme à ses comédiens. C’est un titre qu’il leur
dre moins littéraire à signaler. À Pâques 1665, Brécourt sortit de la troupe pour entrer à l’hôtel de Bourgogne. Hubert, l’un
Bourgogne. Hubert, l’un des comédiens du Marais, le remplaça dans la troupe de Molière. Duparc, ce compagnon des premières pé
emboursé, de sa part qu’elle recevait, dit La Grange, la moitié de la troupe , qui n’avait pas voulu consentir à sa dite part,
qui n’avait pas voulu consentir à sa dite part, l’autre moitié de la troupe , qui avait bien voulu consentir, pour cette année
à l’avenir. Ainsi, Mlle Du Croisy se trouva déchue de sa part, et la troupe  se trouva déchargée tant de la part du sr Duparc
r du 14 novembre 1664, La Grange remplaça Molière comme orateur de la troupe , et fut chargé d’annoncer le prochain spectacle,
encore : « Au frère de La Fontaine, blessé, 11 livres. » En outre, la troupe prit le soin de faire venir la garde presque à ch
er, et le parterre en était toujours rempli, au grand détriment de la troupe . Les camarades de Molière le pressèrent d’obtenir
èrent. Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe  ; les femmes croyaient être mortes. Chacun cherch
théâtre ? Quels comédiens allaient y déployer leur talent ? Ce fut la troupe de Molière qui fut appelée à l’occuper. Molière a
e constate ainsi sur son registre la part que s’y donna le chef de la troupe  : « Le vendredi 12 juin, écrit-il, la troupe est
s’y donna le chef de la troupe : « Le vendredi 12 juin, écrit-il, la troupe  est allée à Versailles par ordre du roi, où on a
t mise également en répétition. La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jo
e Bourgogne. Comme la chose était faite de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit M. Ra
ère, qui cessa de voir Racine. Deux ans plus tard. Racine enleva à la troupe  du Palais-Royal Mlle Duparc, la meilleure actrice
t. Les meilleurs rapports s’établirent entre Corneille et Molière. La troupe  du Palais-Royal joua Attila en 1667 ; elle représ
-mère, Anne d’Autriche, survenue le 20 janvier. Le 4 juin suivant, la  troupe du roi joua Le Misanthrope, qui est dans le genre
653. Demeuré orphelin à l’âge de neuf ans, on l’avait engagé dans une troupe de jeunes acteurs dirigée par un nommé Raisin, et
mena chez lui et obtint du roi une lettre de cachet pour l’ôter de la troupe  où il était. Il prit dès lors le plus grand soin
ns Mélicerte. « Objet des innocentes caresses des jeunes femmes de la troupe , dit M. Philarète Chasles, cet enfant, d’une beau
se esquisse qu’on peut considérer comme un modèle d’opéra-comique. La troupe de Molière, qui était partie de Paris le 1er déce
nfirmerait ses allégations, fit partir, le 8 août, deux acteurs de sa troupe , La Thorillière et La Grange, pour aller présente
aint-Germain le 7 septembre, et l’on ne vit pas jouer Le Tartuffe. La troupe , qui avait suspendu ses représentations depuis le
assez difficile de croire qu’il y soit resté tout à fait étranger. La troupe lit, à ce qu’il parait, pendant ce séjour un véri
e et goguenard Et qui fut comme vent en poupe En cette rencontre à la troupe Qu’on nomme la troupe du roi, Qui tout à fait en
ut comme vent en poupe En cette rencontre à la troupe Qu’on nomme la troupe du roi, Qui tout à fait en bel arroi Joua cette p
rta grand honneur Pour elle et pour monsieur l’auteur. Le chef de la troupe ne fut-il pour rien dans ce coup bien joué ? On a
réjouissances publiques eurent lieu à cette occasion. Les différentes troupes de Paris donnèrent la comédie gratis, et celle de
 de Mlle Hubert, nous fournit d’assez curieux détails : L’excellente troupe du roi Fit, à ravir, en bonne foi, Tant dans Les
e jour-là : C’est tout dire, disant cela. On aperçoit ici le chef de troupe dans ses fonctions d’orateur ; et, de plus, on pe
r éducation ne se firent qu’avec lenteur. Le mardi 5 février 1669, la troupe du roi annonça le matin et joua le soir Le Tartuf
on vivant. La Grange inscrit sur son registre : « Jeudi 30 janvier la troupe est allée à Saint-Germain pour le Roi. Le retour 
uelques changements qui méritent d’être rapportés eurent lieu dans la troupe du roi ; Louis Béjart, âgé de quarante ans, prit
t, La Grange, Du Croisy, La Thorillière et André Hubert, composant la troupe du roi, qui, depuis le départ de Mlle Duparc, c’e
ciétaires, y compris Louis Béjart. C’était la première pension que la troupe constituât. Quelques jours après, l’élève de Moli
e engagea, en outre, Beauval et Mlle Beauval, sa femme, sortant de la troupe de campagne où Baron avait été enrôlé. Il leur do
s livres, chaque jour de représentation, à Châteauneuf, gagiste de la troupe . CHAPITRE XIV. MOLIÈRE À AUTEUIL Vers l’épo
gnifient sans doute que Geneviève Jennequin faisait partie de quelque troupe comique parcourant les provinces, comme il y en a
DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES (suite) Le 14 octobre 1670, la troupe représenta à Chambord Le Bourgeois gentilhomme. L
eries dans toute la splendeur de sa mise en scène en janvier 1671. La troupe , par une délibération qui est mentionnée sur le r
sique, onze cents livres, non compris les onze livres par jour que la troupe lui a données, tant pour battre la mesure à la mu
nt à la cour qu’à la ville. Nous avons dit qu’il était rentré dans la  troupe peu après Pâques de 1670. Baron avait alors de di
On l’aperçoit dans les canevas de Flaminio Scala, qui servaient à la troupe des Gelosi, imprimés en 1611. Dans ces canevas, l
rope. À Pâques de cette année, il n’y eut d’autre changement dans la troupe que la réception à demi-part de Marie Ragueneau d
intérêt. Le 17 février 1672, Madeleine Béjart mourut « pendant que la troupe était à Saint-Germain, dit La Grange, pour le bal
éterminer à renoncer à la représentation. N’y a-t-il que vous dans la troupe qui puisse exécuter les premiers rôles ? Contente
ui se nourrissait de poison ; Dans lequel poétique régale L’admirable troupe royale Fit merveilles… Cela ne devait pas consol
ant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe , et en son absence Jean Aubry, son beau-frère ; d
satisfaction du public dont il se voyait aimé, et pour le bien de la troupe , qui n’était soutenue que par ses travaux, qu’il
ière. On peut jusqu’à un certain point l’expliquer. Molière tenait sa troupe sous son autorité par l’ascendant du génie et par
miration que ses ouvrages inspirent. APPENDICE I. LE THÉÂTRE ET LA TROUPE DE MOLIÈRE I. LE THÉÂTRE De 1659 à 1673,
i, quand on était en possession des jours ordinaires, comme le fut la troupe de Monsieur à partir du mois de juillet 1659. Le
ndelles. Le luxe de la mise en scène fit, depuis l’installation de la troupe à Paris jusqu’à la mort de Molière, des progrès c
. Il est facile de se rendre compte de ce que gagnait un acteur de la  troupe de Molière. La Grange a consigné sur son registre
ambrée (on appelait ainsi la recette d’un jour) 1660 livres et que la troupe soit composée de quatorze parts, l’auteur, ce soi
uteur, qui se trouve engagé par là de conserver son affection pour la troupe . Cette générosité des comédiens se porte si loin
u’un auteur, des plus célèbres et des plus modestes, força un jour la troupe  royale de reprendre 50 pistoles de la somme qu’el
arts d’auteur pour sa première pièce, Les Frères ennemis, en 1664. La troupe  étant composée cette année de quatorze parts, cel
de à attribuer à Molière dans les derniers temps de sa vie. II. LA TROUPE Les acteurs qui composaient la troupe de Moliè
s temps de sa vie. II. LA TROUPE Les acteurs qui composaient la troupe de Molière lorsqu’elle arriva à Paris, sont : Béj
de l’illustre Théâtre, et prit part à toutes les pérégrinations de la troupe entre les années 1646 et 1658. On l’a vu figurer
que dans L’Étourdi et dans Le Dépit amoureux. Il ne fit partie de la  troupe de Monsieur que pendant quelques mois ; il tomba 
nté dans la vie de Molière comment le jeune Poquelin s’enrôla dans la troupe , et comment sa destinée fut à jamais fixée par ce
affaires, paraît avoir été associée à Molière pour la direction de la  troupe pendant cet espace de temps. Après le retour de l
ction de la troupe pendant cet espace de temps. Après le retour de la troupe à Paris, elle ne figure plus que comme simple soc
Béjart en 1670. Elle conservait donc toujours une supériorité dans la troupe , en sa qualité de fondatrice et de doyenne. Madel
le corps de feue damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de la troupe du roi, pris hier dans la place du Palais-Royal,
éâtre, du 30 juin 1643. Elle partagea depuis lors les destinées de la troupe , tant en province qu’à Paris. Lorsqu’après la mor
oupe, tant en province qu’à Paris. Lorsqu’après la mort de Molière la  troupe du Palais-Royal fut réunie à celle du Marais, Gen
celle du Marais, Geneviève (Mlle Hervé-Aubry) figure dans la nouvelle  troupe pour une demi-part. Elle mourut deux ans après. L
tre Théâtre. On ne sait à quel moment précis il fut incorporé dans la troupe  formée par ses frères et sœurs. Sociétaire de la
rporé dans la troupe formée par ses frères et sœurs. Sociétaire de la troupe de Monsieur, il joua avec succès, disent les frèr
70, prit sa retraite. « Le sieur Béjart, par délibération de toute la  troupe a été mis, dit La Grange, à la pension de 1000 li
é mis, dit La Grange, à la pension de 1000 livres, et est sorti de la troupe . Cette pension a été la première établie à l’exem
damoiselle Perrine l’Évêque ». La présence de René Berthelot dans la troupe des comédiens de Mgr le duc d’Épernon est constat
’octobre 1647149. Duparc, à partir de cette époque, ne quitta plus la troupe , sauf une absence d’une année, de Pâques 1659 à P
les foires. Il ne paraît pas que Marquise-Thérèse soit entrée dans la troupe de Molière et des Béjart beaucoup avant 1653, épo
i qui, à Pâques de l’année 1667, détermina cette actrice à quitter la troupe de Molière pour entrer à l’hôtel de Bourgogne. El
feu René Berthelot, vivant sieur du Parc, l’une des comédiennes de la troupe royale, âgée d’environ vingt-cinq ans159, décédée
ho, qui est au musée du Louvre. On ne l’aperçoit positivement dans la troupe que lorsqu’elle rentra à Paris au mois d’octobre
térieurement à l’époque où on la faisait ordinairement entrer dans la  troupe à Lyon. Elle figure en qualité de marraine avec M
’a point son acte de décès. DUFRESNE Charles Dufresne quitta la troupe quelques mois après qu’elle se fut installée à Pa
5, etc. Il a, dans les commencements, certaines apparences de chef de  troupe que nous avons essayé d’expliquer. JODELET
est, et c’est à cause de lui qu’il y en a. »Jodelet fit partie de la troupe de Molière un peu moins d’une année : depuis Pâqu
au de L’Épy, le frère de Jodelet, entra en même temps que lui dans la troupe de Monsieur et il y resta jusqu’en 1663. À Pâques
marque sur son registre : « Le sieur de L’Épy, l’un des acteurs de la troupe , âgé de plus de soixante ans s’est retiré auprès
es Varlet, qui portait le nom de sa mère, de La Grange, entra dans la troupe de Monsieur, c’est-à-dire dans la troupe de Moliè
de La Grange, entra dans la troupe de Monsieur, c’est-à-dire dans la troupe de Molière, à Pâques de l’année 1659 ; il ne la q
s. Molière, six ans avant sa mort lui confia l’emploi d’orateur de la troupe . Cet emploi, dont on n’a plus d’idée aujourd’hui,
lle qu’il est besoin de vanter ; dans l’adieu qu’il fait au nom de la  troupe , le vendredi qui précède le premier dimanche de l
teurs, pour tenir le monde en haleine et faire valoir le mérite de la troupe  pour laquelle on s’empresse de travailler… Ci-dev
e la coutume veut que l’on donne à l’auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit représenter163. À l’hôtel de Bourgog
celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture du théâtre de la troupe du roi (le dimanche 9 juillet 1673), était dans l
’il avait pour les intérêts communs et pour toutes les affaires de la  troupe , ayant tout ensemble de l’intelligence et du créd
is, avec mademoiselle Marie Ragueneau, qui est entrée actrice dans la troupe  ». Il n’eut qu’une fille unique qu’il aimait beau
es, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour fai
pouvant résister à la force de ses destins, je l’ai vu avec une autre troupe mouchant les chandelles fort proprement. Voilà le
obablement moucheur de chandelles, comme on vient de le voir, dans la troupe de Molière, alors à Lyon. Sa veuve, Marie Brunet,
ir signer. Elle ne laissait pas d’être fort estimée, puisque toute la troupe , Molière en tête, signa ce contrat de 1659. La fi
lle fut admise à demi-part, et encore avec quelques chicanes, dans la troupe , à Pâques de 1672, en devenant Mademoiselle de La
ilibert Gassot, sieur Du Croisy, gentilhomme beauceron, entra dans la troupe de Molière en même temps que La Grange, à Pâques
ace. » Marie Claveau, femme de Du Croisy, qui entra avec lui dans la troupe , avait peu de talent et dut renoncer au théâtre,
nscrit sur son registre : « Mlle Du Croisy dédommagea la moitié de la troupe de sa part qu’on lui voulait ôter, la troupe se t
dommagea la moitié de la troupe de sa part qu’on lui voulait ôter, la troupe se trouvant mi-partie, de sorte qu’elle tira enco
Croisy ayant remboursé, de sa part qu’elle recevait, la moitié de la troupe  qui n’avait pas voulu consentir à sa dite part, l
 qui n’avait pas voulu consentir à sa dite part, l’autre moitié de la troupe , qui avait bien voulu consentir pour cette année,
de l’une des Grâces, puis de l’une des sœurs de Psyché, entra dans la troupe après la mort de Molière, épousa Paul Poisson, et
aume Marcoureau, sieur de Brécourt, fit pendant deux ans partie de la troupe de Monsieur (de juin 1662 à Pâques 1664). Lorsqu’
eur (de juin 1662 à Pâques 1664). Lorsqu’il y entra, il sortait de la troupe  du Marais ; il quitta le Palais-Royal pour l’hôte
é de quitter la France et se retira en Hollande, où il entra dans une troupe française qui était entretenue par le prince d’Or
Ombre de Molière (1674), Timon (1684), Pendant qu’il fit partie de la troupe du Palais-Royal, il fit jouer une farce intitulée
onvoi, service et enterrement de Guillaume Marcoureau, comédien de la troupe du roi, qui avait renoncé à la comédie par acte d
e 10 juin 1662, La Grange constate l’entrée de La Thorillière dans la  troupe du Palais-Royal, en même temps que Brécourt. C’ét
reflétait sur sa physionomie. Il fut quelque temps le comptable de la troupe . Il a laissé deux registres embrassant la période
rt à l’hôtel de Bourgogne, ce qui a donné lieu à la jonction des deux troupes deux mois après. » Son fils fut un très grand co
siècle et pendant le XVIIIe. HUBERT André Hubert, acteur de la troupe du Marais, entra dans celle du Palais-Royal au re
ouvellement de 1664. Il fut, après La Thorillière, le comptable de la troupe . Son registre commence au 28 avril 1672 et finit
novembre 1700. De Vizé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des comédiens du roi, en 1687, parle ainsi du sie
tit divertissement joué par ses enfants et par quelques autres. Cette troupe juvénile prit le titre de Comédiens de M. le Daup
ent qu’en faire. Sur le conseil d’un avocat, ils l’engagèrent dans la troupe de Raisin, où le précoce comédien reçut des appla
extraordinaires. Nous avons dit170 comment Molière l’engagea dans sa troupe en 1665, et prit dès lors le plus grand soin de s
croyait suffisantes pour donner à Mondorge la facilité de joindre une troupe . « Hé bien, je vais lui donner quatre pistoles po
gné de l’affront qu’il avait reçu, quitta Paris et s’engagea dans une troupe de province. « Par la suite, dit Grimarest, l’âge
ir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce jeune homme dans sa troupe , qui en avait besoin, il lui écrivit à Dijon une 
re : « Deux mois après (juillet 1670), M. de Molière manda de la même troupe de campagne (d’où sortait Baron) M. et Mlle de Be
de Beauval avait commencé par être moucheur de chandelles dans cette troupe de campagne ; il sortit de son emploi inférieur m
ne-Olivier Bourguignon était née en Hollande vers 1649. Actrice de la troupe de campagne dans laquelle Beauval remplissait les
racontent ainsi les circonstances de son mariage : le directeur de la troupe  obtint de l’archevêque un arrêté défendant à tous
en-Laye, le XXXIe juillet 1670. S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet app
et étant informée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mâcon, a tou
Mâcon, a toutes les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle d
pour recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mâcon aient à les laisser 
Signé : LOUIS. Et plus bas : COLBERT172. Mlle Beauval entra dans la troupe de Molière quelque peu avant les représentations
qui ne s’était pas encore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe  de comédiens formés de sa main, dont il était l’â
restent jusqu’à un certain point associés à sa renommée. III. LA TROUPE DE MOLIÈRE APRÈS SA MORT Quelles furent, après
T Quelles furent, après la mort de Molière, les destinées de cette troupe comique qu’il avait si laborieusement formée, don
ermé. On lit sur le registre de La Grange : « Dans le désordre où la troupe se trouva après cette [p.394] perte irréparable,
21. Pendant la clôture de Pâques, quatre des principaux acteurs de la troupe , La Thorillière, Baron, Beauval et Mlle Beauval,
rès du Luxembourg, obtint du roi la salle du Palais-Royal. L’ancienne troupe du Palais-Royal se trouva donc désorganisée et sa
rangements, déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une à l’hôtel de Bourgog
du théâtre du Marais, et il les incorpora, sauf deux, dans l’ancienne  troupe du Palais-Royal. Le 23 juin 1673, un arrêté de M.
’établissement du nouveau théâtre et cassa la compagnie du Marais. La troupe formée de ces deux fameux débris174 continua de p
e formée de ces deux fameux débris174 continua de porter le nom de la troupe du roi, « ce qui, dit Chapuzeau, se voit gravé en
une recette de 744 liv. 15 s. Parmi les auteurs qui avaient suivi la troupe de Molière, se trouvait Thomas Corneille. Ce fut
, à la suite de la mort de La Thorillière, le roi fit savoir aux deux troupes de l’hôtel de Bourgogne et de l’hôtel de Guénégau
mes suivants : « Sa Majesté ayant estimé à propos de réunir les deux troupes de comédiens établies à l’hôtel de Bourgogne et d
oupe176 ; Sa Majesté a ordonné et ordonne qu’à l’avenir lesdites deux troupes de comédiens français seront réunies pour n’en fa
omédiens français seront réunies pour n’en faire qu’une seule et môme troupe , et sera composée des acteurs et actrices dont la
de se perfectionner de plus en plus, Sa Majesté veut que ladite seule troupe puisse représenter des comédies dans Paris, faisa
Colbert. » « C’est ainsi, dit M. Régnier, qu’en bien peu d’années la troupe de Molière eut absorbé les deux théâtres qu’à son
à Paris elle avait trouvés en possession de la faveur publique. » La troupe paya 800 livres aux comédiens italiens, qui allèr
sidus spectateurs de la comédie, et qu’ils ont même voulu vendre à la troupe des maisons qui leur appartiennent dans la rue d’
a répondu fort tragiquement : « Je ne veux point me divertir ! » La troupe de Guénégaud trouva enfin un refuge au jeu de pau
e l’honneur de sa protection, surtout pour obtenir du roi une seconde  troupe , il leur répondit qu’ils ne doivent nullement com
clama la liberté des théâtres, déchirée par les haines politiques, la troupe fut emprisonnée pendant la Terreur. Rendue à la l
ragédies, des comédies, et publia un grand nombre de romans. 17. La Troupe de Molière à Agen, 8 pages. Agen. Noubel, 1874. D
ine et La Fontaine en furent amoureux. 42. Acte I, scène 2. 43. La troupe du Roman comique dévoilée, p. 72. 44. Archives
scientifiques, 2e série, tome I, p. 385. 45. Dans son opuscule : La troupe de Molière et les deux Corneille à Rouen, en 1658
ant la première partie du règne de Louis XIV, il y eut à Paris quatre troupes de comédiens français : l’hôtel de Bourgogne, le 
e comédiens français : l’hôtel de Bourgogne, le théâtre du Marais, le troupe de Monsieur, dont Molière était le directeur ; en
is, le troupe de Monsieur, dont Molière était le directeur ; enfin la troupe de Mademoiselle, qui s’établit, en 1661, rue des 
n 1661, rue des Quatre-Vents, mais dont l’existence fut courte. À ces troupes de comédiens français, il faut ajouter une troupe
fut courte. À ces troupes de comédiens français, il faut ajouter une troupe italienne et une troupe espagnole. On voit combie
es de comédiens français, il faut ajouter une troupe italienne et une troupe  espagnole. On voit combien le goût du théâtre éta
du théâtre était développé dans la nation. 55. Jodelet a changé de troupe , Et s’en va jouer tout de bon Désormais au Petit-
ramassées de toutes parts. 81. Il faudrait lire : en 1643. 82. La Troupe du Roman comique dévoilée, par H. Chardon, p. 13.
65. Ils constituent, pendant cette période, le livre de comptes de la troupe . Le premier registre (1663-1664) a été publié dan
le de spectacle du Palais-Cardinal, inaugurée en 1641, occupée par la troupe de Molière de 1661 à 1673 et par l’Académie royal
ique depuis 1673 jusqu’à l’incendie de 1763. » 132. Histoire de la troupe de Molière, journal L’Ordre, 12 mars 1850. 133.
. 142. Nouvelles pièces sur Molière et sur quelques comédiens de sa troupe , p. 178. 143. Il avait quarante-huit ans. 144.
174. Voici les noms des acteurs et des actrices qui composèrent la  troupe de Guénégaud : Du Palais-Royal :Sieurs : La Gran
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ive cause : la voici. C’est le privilege exclusif accordé à une seule troupe sur les choses les plus libres, les plus franches
nt encore à cueillir, mais les désagréments qu’ils ont à essuyer. Une troupe munie d’un privilege exclusif peut malheureusemen
médiocres, de dégoûter ceux qui pourroient soutenir la scene » ? Une troupe qui jouit d’un privilege exclusif, peut enchaîner
pt, ajoutons, le seul propre à rétablir sa gloire, seroit une seconde troupe françoise. Parcourons rapidement l’histoire de to
ertitude vous tient long-temps dans l’oisiveté. Admettons une seconde troupe  : vous allez la prier de décider votre sort ; que
mais été lue sans la protection d’un Ministre ! Admettons une seconde troupe , vos craintes disparoissent. La premiere a grand
votre piece, s’il la condamne, ne soit jugée différemment par l’autre troupe , & que sa mauvaise foi ou son ignorance ne pa
e, si vous n’avez les plus grandes protections. Admettons une seconde troupe  ; la premiere ne regardera plus comme une chose d
scene. Les Comédiens ont-ils trop de pieces, dispersez-les entre deux troupes . Y a-t-il de la part de la premiere de l’humeur,
n juste mérite. Si nos Comédiens Italiens n’eussent pas eu une petite troupe françoise du temps de Dalainval, de Legrand, de B
ie : le discrédit des Lettres, les privileges tyranniques d’une seule troupe en font quelquefois une des sangsues de l’Etat, o
. Tout veut qu’on élargisse la carriere de l’immortalité58. Quand une troupe adoptera des monstres dramatiques, l’autre, toujo
s monuments éternels du génie françois, quoique joués par différentes troupes , ne composent-ils pas bien plus essentiellement l
ys les plus lointains ? « Mais, ajoutera-t-on, si vous admettez deux troupes , celle que nous avons gagnera moins ». C’est enco
s avons gagnera moins ». C’est encore une erreur. A Paris une seconde troupe françoise ne sauroit faire aucun tort aux autres
érent ? Quel dommage, grand Dieu ! si ce siecle n’eût eu qu’une seule troupe  ! L’un des génies que nous venons de nommer l’aur
our, ou pour les rendre plus brillantes, soit en y appellant les deux troupes séparément, soit en réunissant l’élite de l’une &
préjudiciable à l’art du Comédien qu’a celui du Poëte. Supposons une troupe dont tous les Acteurs soient autant de Roscius. C
essuient les mêmes traitements, & les rendent. De cette façon une troupe excellente ne peut que devenir mauvaise ; & l
tenelle en y courant : Je vais au grenier à sel. 59. Admettons deux troupes , l’art du Comédien y gagnera autant que celui du
6 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
portait au théâtre le nom de Florinda et qui avait fait partie de la troupe des Gelosi, pendant leur dernier séjour en France
i dans sa résolution. Dès l’année suivante, il rassembla une nouvelle troupe qui s’appela les Comici Fedeli, les Comédiens Fid
e troupe qui s’appela les Comici Fedeli, les Comédiens Fidèles. Cette troupe réunit un bon nombre d’artistes distingués. Elle
-Amédée Ier, duc de Savoie, il signor Nicolo Zeccha, fit partie de la troupe des Fedeli ; il paraît y avoir remplacé le Pedrol
la troupe des Fedeli ; il paraît y avoir remplacé le Pedrolino de la troupe des Gelosi, avec une nuance un peu différente du
nocéros). Sa femme, Margharita Luciani, fut également engagée dans la troupe . Il y eut aussi une Francischina (ou Fracischina)
les Gelosi. Cette dédicace donna à la reine le désir de connaître la troupe dirigée par le fils de ses anciens protégés. Les
nts animaient le directeur des Fedeli. Il n’était pas le seul dans la troupe qui en donnât l’exemple. Le capitaine Rhinocéros
dans la résolution de renoncer au théâtre ; il continua à diriger sa troupe jusqu’à l’âge de soixante-treize ans, jusqu’en 16
it à Paris en 1624-1625, ou à l’occasion d’un nouveau voyage de cette troupe , qu’un des organisateurs des divertissements de l
sin qui donne une idée du costume des premiers rôles féminins dans la troupe des Fedeli. 22. Fracischina et Ridulina figurent
7 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ur un théâtre dressé dans la salle des gardes du vieux Louvre, par la Troupe de Monsieur, (frère unique du roi) le 24 octobre 
ogique demande que nous placions ici le début de M. Molièrea et de sa troupe à Paris, devant le roi (Louis XIV), et pour en re
s amis lui conseillèrent de s’approcher de Paris, en faisant venir sa troupe dans une ville voisine. C’était le moyen de profi
e Sa Majesté) qui, lui ayant accordé sa protection, et le titre de sa Troupe , le présenta en cette qualité au roi et à la rein
laissés à Rouen, en partirent aussitôt, et le 24 octobre 1658, cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et tou
la bonté qu’Elle avait eu d’excuser ses défauts, et ceux de toute sa troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une asse
une si grande estime que Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. La salle du Petit-Bourbon lui fut accord
ésenter la comédie alternativement avec les comédiens italiens. Cette troupe , dont M. de Molière était le chef, et qui, comme
re était le chef, et qui, comme je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de Monsieur, commença à représenter en public le
s ce qu’en a dit Loret. Muse historique du 6 décembre 1659.       La troupe des comédiens Que Monsieur avoue être siens, Repr
nir en peu de temps, par son adresse et par son esprit, le chef de sa troupe , et de l’obliger à porter son nom. « Cette troupe
prit, le chef de sa troupe, et de l’obliger à porter son nom. « Cette troupe , ayant un chef si spirituel et si adroit, effaça
un chef si spirituel et si adroit, effaça en peu de temps toutes les troupes de la campagne. Il n’y avait point de comédien da
èces à la campagne, il voulut les faire voir à Paris, où il emmena sa troupe . « Comme il avait de l’esprit, et qu’il savait ce
savais où donner de la tête, et que je lui pouvais être utile dans sa troupe , me pria d’y entrer ; j’y résistai d’abord, ne vo
carillea a faites, que je me laissai vaincre, et que j’entrai dans sa troupe . Quelque temps après, voyant que le théâtre de l’
rs pièces nouvelles. Flanquin que voilà avec moi, et qui est de notre troupe , a bien joué son rôle en contrefaisant le précieu
pas aussi vivement que ceux de l’autre. Cependant, malgré l’envie des troupes , des auteurs et des personnes inquiètes, Le Cocu
u dans son Théâtre français, livre III, pages 213 et 214, parle d’une troupe de comédiens espagnols qui arriva à Paris en 1660
660. Voici ce qu’il en dita. « Nous vîmes aussi arriver à Paris une troupe de comédiens espagnols, la première année du mari
édiens espagnols, la première année du mariage du roi (Louis XIV). La troupe royale lui prêta son théâtre, comme elle avait fa
ds qu’ils ont repassé les Pyrénées. » Loret marque le début de cette troupe espagnole vers le 20 juillet. Muse historique du
e vers le 20 juillet. Muse historique du 24 juillet 1660. Une grande troupe ou famille De comédiens de Castille, Se sont éta
[Note marginale] M. de La Calprenède. [*]. Début de Molière et de sa troupe à Paris, devant le roi (Louis XIV). a. On trouve
t savait presque tous ses ouvrages par cœur, et l’autre, acteur de la troupe de M. de Molière, était un homme d’un vrai mérite
ndés par le roi. Enfin il fut donné à des comédiens italiens, dont la troupe débuta à Paris le 9 août 16533. Ces comédiens éta
en possession de ce théâtre, lorsque le roi permit à Molière et à sa troupe de s’établir à Paris, sous le titre de la Troupe
it à Molière et à sa troupe de s’établir à Paris, sous le titre de la Troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les
r M. Riccoboni, p. 148. Cette pièce a été représentée par la nouvelle troupe italienne, le 10 novembre 1716. Elle est en prose
naire, comédie en un acte et en vers, dédiée à M. Molière, chef de la Troupe des comédiens de Monsieur, frère unique du roi, i
. [Note marginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe de comédiens espagnols que par la seule raison qu
8 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e tout entier. L’édition de 1682, publiée par La Grange, acteur de la troupe de Molière, et par Vinot, ami du poète, a été l’o
qui a eu le bonheur de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe . Il a mis la satire sur le théâtre ; et la promen
ont inspiré l’idée de replacer Molière au milieu de ses livres, de sa troupe et de ses contemporains. Quant aux notes grammati
uvrage, pour être complet, devait être suivi de l’histoire « de cette troupe accomplie de comédiens, formée de la main de Moli
ons de de Visé, etc., m’a fourni quelques traditions curieuses sur la troupe de Molière. On trouvera à la tête de chaque pièce
nter des pièces entre amis. Quelques bourgeois de Paris formèrent une troupe dont Molière était ; ils jouèrent plusieurs fois
aison, même à ses meilleurs amis37. L’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils
on pour la comédie l’emportait sur toutes leurs raisons39. Quoique la troupe de Molière n’eût point réussi, cependant, pour pe
a protection, il lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa troupe pour y jouer la comédie40. Cette troupe était com
trouver en Languedoc avec sa troupe pour y jouer la comédie40. Cette troupe était composée de la Béjart, de ses deux frères41
Grange, femme de chambre de la de Brie42 ; celle-ci était aussi de la troupe avec son mari, et quelques autres43. Molière, en
la troupe avec son mari, et quelques autres43. Molière, en formant sa troupe , lia une forte amitié avec la Béjart, qui, avant
t rien qui dût lui faire faire des réflexions. Molière partit avec sa troupe , qui eut bien de l’applaudissement en passant à L
de ses pièces, qui eut autant de succès qu’il en pouvait espérer. La troupe passa en Languedoc, où Molière fut reçu très favo
ce de Conti. De son côté, Molière était ravi de se voir le chef d’une troupe  ; il se faisait un plaisir sensible de conduire s
Conti49. Après quatre ou cinq années de succès dans la province, la troupe résolut de venir à Paris. Molière sentit qu’il av
de M. le prince de Conti. Molière quitta donc le Languedoc50 avec sa troupe  ; mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant
urtout furent trouvées bonnes. Mais comme Molière sentait bien que sa troupe ne l’emporterait pas pour le sérieux sur celle de
tes de la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de sa troupe , qui n’avaient paru qu’en tremblant devant une as
 » ; en quoi il comptait bien réussir, parce qu’il avait accoutumé sa troupe à jouer sur-le-champ de petites comédies à la man
sir des petites comédies était perdu54 ‌. Le divertissement que cette troupe venait de donner à Sa Majesté lui ayant plu, elle
fussent pas plus contents de lui qu’il ne l’était lui-même ; et si sa troupe , dans les commencements, ne l’avait excité à prof
pas aussi vivement que ceux de l’autre. Cependant, malgré l’envie des troupes , des auteurs, et des personnes inquiètes, le Cocu
La différence de jeu avait fait naître de la jalousie entre les deux troupes . On allait à celle de l’hôtel de Bourgogne ; les
’en avoir une prête pour ce temps-là, afin de figurer avec l’ancienne troupe . Il se souvint qu’un an auparavant un jeune homme
née, et si elle avait été jouée par d’autres comédiens que ceux de la troupe de Molière, qui par leur jeu faisaient goûter au
ce médecin. Molière était continuellement occupé du soin de rendre sa troupe meilleure. Il avait de bons acteurs pour le comiq
ois petites personnes, et quelques autres dont Raisin avait formé une troupe , représentaient tant bien que mal. Ils avaient de
ls faisaient rouler, Tricassin rival, et l’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de comédiens de Monsieur le Dauphin
ques particularités qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir, le petit Baron était en pensio
 Hé bien ! répondit l’avocat, que ne le mettez-vous dans cette petite troupe de monsieur le dauphin, qui a tant de succès ? »
vait apporté en naissant. Ils l’engagèrent donc pour cinq ans dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cet
reur, et qui la suivait partout ; de sorte qu’en très peu de temps sa troupe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destitu
rait de faire dans ses trois représentations lui servît à remettre sa troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’e
côté du bon esprit, de manquer une occasion si favorable d’assurer sa troupe , en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui
hose faite ; le roi vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la troupe où vous êtes. » Molière, qui s’était levé dès qua
ous que je fasse ? lui dit-il ; le roi veut que je le retire de votre troupe  ; voilà son ordre. » La Raisin, voyant qu’il n’y
accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa troupe . « Non-seulement trois, répondit Molière, mais hu
n ? Le roi se plaisait tellement aux divertissements fréquents que la troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’août 1665 Sa
nnant une pension de sept mille livres74. Elle prit alors le titre de troupe du roi, qu’elle a toujours conservé depuis ; et e
ssion de se retirer ; et, incapable de réflexion, il se remit dans la troupe de la Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme da
ntiment. Cette femme prit la résolution de courir la province avec sa troupe , qui réussit assez partout à cause de son acteur.
ir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce jeune homme dans sa troupe , qui en avait besoin, il écrivit à Dijon une lett
parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famille ; qu’il avait été le camarade de
croyait suffisantes pour donner à Mondorge la facilité de joindre une troupe . « Hé bien, je vais lui donner quatre pistoles po
ndorge, qui ne s’était pas attendu à tant de libéralité81. Quoique la troupe de Molière fût suivie, elle ne laissa pas de lang
omédie italienne pendant plus de six mois pour revoir Scaramouche. La troupe de Molière fut négligée pendant tout ce temps-là 
ue ces farceurs d’italiens nous enlèvent tout Paris ? » En un mot, la troupe était un peu dérangée, et chacun des acteurs médi
ins s’ameutèrent, et ils résolurent de forcer l’entrée, ils furent en troupe à la comédie. Ils attaquent brusquement les gens
acun d’eux, en entrant, lui donnait le sien. Ils cherchaient toute la troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux
èrent. Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe  ; les femmes croyaient être mortes : chacun cherc
etirer de la torture où il était. Quand tout ce vacarme fut passé, la troupe tint conseil pour prendre une résolution dans une
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie ; que la troupe serait toujours ravie de les recevoir quand ils v
rdes du corps, venaient remplir le parterre, et ôter injustement à la troupe le gain qu’elle devait faire ; qu’il ne croyait p
is, et si ce n’avait été l’attachement inviolable qu’il avait pour sa troupe et pour les plaisirs du roi, il aurait tout quitt
ns une mollesse philosophique, dont son domestique, son travail et sa troupe , l’empêchaient de jouir. Il y avait d’autant plus
-là ; et ce qui me fâche, c’est qu’il croit que j’y suis obligé. » La troupe , presque tout ivre, approuva les plaintes de Chap
ine, puisque c’était une de ces petites pièces, ou approchant, que sa troupe avait représentées sur-le-champ dans les commence
, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa troupe , plus par conversation que par intérêt, ce qu’ell
en fasse la description, quel plaisir l’ordre du roi apporta dans la troupe , et parmi les personnes de spectacles, mais surto
représentait cette pièce, Champmêlé, qui n’était point alors dans la troupe ‌ 104, fut voir Molière dans sa loge, qui était pr
icat, que quand elles auraient été médiocres elles auraient passé. Sa troupe était bien composée ; et il ne confiait point ses
le à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma troupe  ; ces gens-là ne s’accommoderaient nullement de v
otre tempérament de tenir bon aussi longtemps qu’eux ; mais quand une troupe s’est outrée avec vous, elle s’écarte ; les uns v
‌ 118 ayant dit à celui-ci, à Fontainebleau, qu’il était fâché que sa troupe n’eût pas Alexandre, parce que cette pièce lui au
tonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages ; il conduisait sa troupe , il se chargeait toujours des plus grands rôles ;
e homme trouvait quelque endroit qui lui déplût dans une pièce, cette troupe d’envieux saisissait ce sentiment, se l’attribuai
très comiques. Accablé des détails où l’engageait la direction d’une troupe dont il était l’âme ; en proie aux chagrins domes
t en partie de la Vie de Molière, écrite en 1724.) Histoire de la troupe de Molière. Acteurs et actrices de la troupe
Histoire de la troupe de Molière. Acteurs et actrices de la troupe de Molière. BÉJART Aîné, fondateur de l’illust
Cet acteur se retira en 1670 avec une pension de mille livres que la troupe lui fit, et qui lui fut continuée jusqu’à sa mort
e la comédie, et la joua quelques années en province dans différentes troupes , et enfin dans celle de Molière. Il suivit ce der
ligé de se sauver, et se retira en Hollande, où il s’engagea dans une troupe française qui appartenait au prince d’Orange. Pen
é des preuves, lui accorda sa grâce, et lui permit de rentrer dans la troupe de Molière‌ 133, qu’il quitta vers l’année 1664 p
r dans celle de l’Hôtel de Bourgogne. En 1680, lors de la réunion des troupes , Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur
lorsqu’elle vint à Paris débuter au Palais-Royal, et fut reçu dans la troupe . Comme c’était un faible acteur, Molière étudia s
RIE. De Brie (Edme Wilquin) s’engagea à Lyon avec sa femme dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris. Il joua au Pala
était, proposa à ses camarades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province. Sa proposition fut
sieur du Croisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de province, lorsqu’il se joignit à celle de Moli
btint son établissement. Du Croisy fut un des meilleurs acteurs de la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière c
la Rochelle, parent de Joseph du Landas, sieur du Pin, comédien de la troupe du roi. Mademoiselle du Croisy a joué la comédie,
première, nommée Angélique, âgée de cinq ans, en 1666, jouait dans la troupe du Dauphin, et mourut en vingt-quatre heures, au
III, page 294.) L’ESPY. L’Espy, frère de Jodelet, entre dans la troupe de Molière en 1659 ; il y reste jusqu’en 1663. On
t courut quelques années les provinces ; il s’engagea ensuite dans la troupe de Molière, qui débuta à Paris en 1658. La Grange
olière, qui débuta à Paris en 1658. La Grange se distingua dans cette troupe  ; il fut de celle de Guénégaud en 1673. Il mourut
re avait pris plaisir lui-même à l’instruire. (de M. de Tralage.) La troupe du Palais-Royal avait Molière pour premier orateu
elui-ci s’en acquitta très dignement jusqu’à la rupture entière de la troupe du Palais-Royal, et continua de l’exercer, avec u
exercer, avec une grande satisfaction des auditeurs, dans la nouvelle troupe du roi. Un contemporain a dit de lui : « Quoique
iment ; et celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture de la troupe du roi (le dimanche 9 juillet 1673), était dans l
il avait pour les intérêts communs, et pour toutes les affaires de la troupe , ayant tout ensemble de l’intelligence et du créd
ait, tome XIII, page 296.) HUBERT. André Hubert, comédien de la troupe de Molière, ensuite de la troupe appelée de Guéné
ERT. André Hubert, comédien de la troupe de Molière, ensuite de la troupe appelée de Guénégaud, en 1673, se retira avec une
vembre 1700. M. de Visé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des comédiens du roi, en 1687, parle ainsi du sie
il se détermina à demander à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe de Molière. Le roi, surpris de cette demande, lui
ein de se faire comédien, et Sa Majesté y consentit. Il entra dans la troupe de Molière au mois de mai 1662. En 1667, Molière
la ville de Lille en Flandre, sur la défense faite à Molière et à sa troupe , le 6 août (même année 1667), de jouer le Tartuff
iselle BÉJART. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens en 1637, et parcourut le Languedoc e
tre. C’est alors que Molière fit sa connaissance, et fut reçu dans la troupe dont elle faisait partie. Cette troupe parcourut
naissance, et fut reçu dans la troupe dont elle faisait partie. Cette troupe parcourut la province jusqu’en 1650, revint à Par
noce du sieur Aubry, auteur d’un Démétrius. Elle fut comédienne de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guénégaud ; mais e
vant femme de Molière, mademoiselle de Brie était comédienne dans une troupe qui jouait à Lyon lorsque Molière arriva en cette
nt se résoudre à se séparer de cette demoiselle, il l’engagea dans sa troupe avec mademoiselle du Parc. L’intelligence de Moli
leva jusqu’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de comédiens qui était alors en Hollande, et dont
Monsinge, sous le nom de Paphetin, était depuis quelque temps avec sa troupe . Paphetin vit jouer la petite Bourguignon, et aug
tout ce qu’elle a tenu depuis . Il lui fit proposer de passer dans sa troupe avec des appointements, ajoutant qu’à cet avantag
ndre marque de reconnaissance. Peu de temps après être entrée dans la troupe de Paphetin, elle prit du goût pour Beauval, qui
olière obtint un ordre du roi pour faire passer cette actrice dans sa troupe du Palais-Royal, où elle débuta avec succès, et v
ute, sans doute lundi, Le malin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe , Qui si fort a le vent en poupe, Et même où, pa
n 1680 elle fut comprise, ainsi que Beauval, dans la réunion de cette troupe avec celle vulgairement appelée de Guénégaud. Un
, si l’on s’en rapporte à Robinet. Mademoiselle Marotte joua dans la troupe du Marais jusqu’en 1669, et cette même année elle
roupe du Marais jusqu’en 1669, et cette même année elle passa dans la troupe du Palais-Royal, où elle représenta une des sœurs
des Grâces dans Psyché ; mais il paraît qu’elle ne fut reçue dans la troupe qu’après la mort de Molière, au mois de mai 1673.
au théâtre sous le nom de Gros-René, s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière, lorsque ce dernier en composa une pou
t une nouveauté138. » Mademoiselle du Parc revint avec Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le t
oiselle du Parc, qui l’accepta. Ainsi, lorsqu’elle fut entrée dans la troupe , M. Racine lui fit jouer le rôle d’Andromaque , q
RANGE. Marie Ragueneau, femme du sieur La Grange, comédienne de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de Guénégaud, r
rotte. (Frères Parfait, tome XIII, page 299.) FIN DE L’HISTOIRE DE LA TROUPE DE MOLIÈRE. 1. L’Imposteur ou le Tartuffe,
scours faisaient toujours plaisir à entendre. (Il était orateur de la troupe . Il a joué le rôle du Menteur d’original.) Le car
vague de l’abbé Tallemant ne mérite donc aucune confiance. 36. Cette troupe , connue sous le nom d’illustre théâtre, était dir
à-dire en 1645, Molière quitta Paris et parcourut la province avec sa troupe . Il y resta quatre ou cinq ans pour se perfection
ssa à Lyon toute l’année de 1653. 41. On trouvera une histoire de la troupe de Molière à la suite de ces Mémoires. 42. Ce pâ
es, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour fai
pouvant résister à la force de ses destins, je l’ai vu avec une autre troupe , mouchant les chandelles fort proprement. Voilà l
s d’Italie, page 284.) 43. Ces acteurs ne faisaient pas partie de la troupe au moment de son départ de Paris ; mais Molière,
donna l’Étourdi, y obtint un tel succès, qu’il fil tomber deux autres troupes dont les premiers acteurs s’empressèrent de se jo
cy ne soit pas entré dans de plus longs détails sur Molière et sur sa troupe  ; cependant ce passage est d’autant plus précieux
Molière. 48. C’est-à-dire quelque employé ou quelque comédien de la troupe . Ce mot domestique avait alors un sens beaucoup
de Segrais, page 51.) Le prince de Conti avait été généralissime des troupes de la Fronde. Le cardinal de Retz, qui l’avait vu
une si grande estime, que Sa Majesté donna des ordres pour établir sa troupe à Paris. » (Préface de La Grange dans l’édition d
George Dandin. Ils ont été retrouvés. Il existe deux registres de la troupe de Molière, qui commencent le 6 avril 1663, et se
yeux. »(Vie de Molière, écrite en 1724). 59. Floridor entra dans la troupe du Marais en 1640. Il avait beaucoup de noblesse
éâtre français, par les frères Parfait.) 80. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière. 81. Un autre trait mérite d’être rap
laprat à la tête de ses Œuvres, page 30.) 84. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière, à la suite de la Vie. 85. Cette pièc
se de croire à ses vertus, on ajoutera foi aux faits et aux dates. La troupe de Molière ne jouait que trois fois par semaine l
e fut représenté pour la première fois. 103. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière à la suite de ces Mémoires. La Grange
Tartuffe, et des Fourberies de Scapin. 104. Champmêlé entra dans la troupe de Molière, réunie à celle du Marais, en 1679, c’
10. L’auteur désigne ici mademoiselle de Brie. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière, à la suite de ces Mémoires. 111. Ce
ces deux grands hommes. « Alexandre, dit-il, fut joué d’abord par la troupe de Molière ; mais l’auteur, mécontent des acteurs
terminer à renoncer à la représentation ; n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers rôles ? Conten
ant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe , et en son absence Jean-Aubry son beau-frère*, di
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
ue acteur. « On ne peut disconvenir, disait Riccoboni, le Lélio de la troupe italienne du Régent au dix-huitième siècle, on ne
oucir, soit pour la distraire, que de mander d’Italie la plus fameuse troupe d’acteurs de la commedia dell’arte qu’il y eût al
nni et des Pantalon, et y riait tout son saoul comme une autre. » Une troupe , dirigée par un nommé Ganasse ou Ganassa, était v
bre de représentations publiques. Mais nous n’avions pas eu encore de troupe aussi complète ni aussi renommée que celle des Ge
la seconde amoureuse. Le plus célèbre bouffon qui fit partie de cette troupe paraît avoir été Gabriello de Bologne, créateur d
des Prudenza au milieu d’une telle compagnie. Toujours est-il que la troupe dut subir une captivité très pénible aux mains de
pas été agrément dans l’excursion des premiers Gelosi en France, les troupes de comédiens italiens prirent tour à tour le chem
stractions de son pays. Il appela ou il accueillit la plus excellente troupe d’artistes comiques que l’Italie possédât alors.
pe d’artistes comiques que l’Italie possédât alors. C’était encore la troupe des Gelosi, toujours dirigée par Flaminio Scala,
ala, mais complètement renouvelée. Flaminio Scala avait alors dans sa troupe quatre rôles de vieillards ou de pères nobles, co
ensierati (Sans-soucis) de Florence. L’ornement et la gloire de cette troupe , la perle des Gelosi, c’était la femme de cet act
re de Marie de Médicis et de Henri IV. On distinguait encore, dans la troupe de Scala, le fameux bouffon Burattino, qui donna
de s’en servir. On peut imaginer les équivoques. Les deux zanni de la troupe étaient Pedrolino et Arlecchino. L’acteur qui jou
pièces que jouaient les Gelosi exigeaient un nombreux personnel. Une troupe pareille aurait eu probablement quelque peine à f
de M. de C…, un livre dont voici l’origine. Du temps de Henri IV, une troupe de comédiens italiens (les Gelosi) vint à Paris.
de comédiens italiens (les Gelosi) vint à Paris. L’Arlequin de cette troupe voulait engager le roi à lui faire présent d’une
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
de Richelieu et du roi Louis XIII, sous le ministère de Mazarin, les troupes italiennes affluèrent à Paris. Ces troupes étaien
ministère de Mazarin, les troupes italiennes affluèrent à Paris. Ces troupes étaient à cette époque moitié improvisatrices et
au temps nécessaire. » Les principaux comédiens faisant partie de la troupe qui vint à Paris en 1645, étaient Tiberio Fiurell
rte. Le personnage de Scaramuccia (Escarmouche) existait déjà dans la troupe des Fedeli ; il y était représenté par un acteur
s. Scaramouche fut mandé à Paris toutes les fois qu’on y appelait une troupe italienne ; et Louis XIV rappelait volontiers à F
nous en croyons Loret. La pièce la plus remarquable que représenta la troupe de Giuseppe Bianchi, à ce voyage, fut une œuvre d
les Italiens offraient au public ces attrayants spectacles, une jeune troupe d’enfants de famille, la plupart Parisiens de nai
Saint-Paul, des représentations beaucoup moins fastueuses. Dans cette troupe s’était engagé le fils d’un tapissier, valet de c
du roi, Jean-Baptiste Poquelin, qui se fit appeler Molière. La jeune troupe , obligée de lutter contre la mise en scène splend
ir faire honneur aux obligations qu’il avait contractées au nom de la troupe . Mis en liberté sous caution, ayant, à l’aide de
solut de quitter Paris avec ses associés, laissant le champ libre aux troupes qui accaparaient la faveur publique. On pense bie
bien cet affront, Qu’il a la rage au cœur et les cornes au front. La troupe italienne ne fit pas cette fois un long séjour à
tendre. Loret, dans La Muse historique, nous signale l’arrivée D’une troupe de gens comiques Venant des climats italiques, q
1653, dans la salle du Petit-Bourbon. Les principaux acteurs de cette troupe étaient les mêmes qui étaient venus précédemment 
ureux sous le nom de Virginio. La soubrette se nommait Béatrix. Cette troupe avait en outre un acteur jouant les rôles niais,
i, très illustre poète italien, qui se doit représenter par la grande troupe royale des comédiens italiens entretenus par Sa M
11 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
nter des Pieces entre amis. Quelques Bourgeois de Paris formerent une Troupe , dont Moliere étoit ; ils joüerent plusieurs fois
re, son Camarade le Comedien se fit Avocat. Quoi qu’il en soit, cette troupe qui fut l’école de Moliere, ne remplit pas le tit
a protection, il lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa Troupe , pour y jouer la Comedie. Cette Troupe étoit comp
r trouver en Languedoc avec sa Troupe, pour y jouer la Comedie. Cette Troupe étoit composée de la Béjart, de ses deux freres,
e la G**, femme-de-chambre de la De-Brie ; celle-ci étoit aussi de la Troupe avec son mari, & quelques autres. Moliere en
la Troupe avec son mari, & quelques autres. Moliere en formant sa Troupe , lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant q
t rien qui dût lui faire faire des reflexions. Moliere partit avec sa Troupe , qui eut bien de l’applaudissement en passant à L
de ses Pieces, qui eut autant de succès qu’il en pouvoit esperer. La Troupe passa en Languedoc, où Moliere fut reçu très favo
ûtoit Moliere & qui aimoit passionnément la Comedie, retint cette Troupe à son service & voulut qu’elle le suivît aux
e parut à Paris pour la premiere fois lors qu’il y fut établi avec sa Troupe . Mr. le Prince de Conti* ayant remarqué en peu de
ce de Conti. De son côté, Moliere étoit ravi de se voir le Chef d’une Troupe  ; il se faisoit un plaisir sensible de conduire s
es amis lui conseillerent de s’approcher de Paris en faisant venir sa Troupe dans une Ville plus voisine de la Capitale. C’éto
étoient presents à cette representation ; Moliere sentoit bien que sa Troupe ne leur seroit pas superieure pour le serieux ; c
bonté qu’elle avoit eue d’excuser ses defauts & ceux de toute sa Troupe qui n’avoit paru qu’en tremblant devant une Assem
si grande estime que sa Majesté* donna ses ordres pour faire venir sa Troupe à Paris. La Salle du petit Bourbon lui fut accord
ui fut accordée pour y jouer alternativement avec les Italiens. Cette Troupe prit la titre de la Troupe de Monsieur & comm
r alternativement avec les Italiens. Cette Troupe prit la titre de la Troupe de Monsieur & commença à representer en Publi
pas aussi vivement que ceux de l’autre. Cependant malgré l’envie des Troupes , des Auteurs, & des personnes inquietes, le C
s bien rempli ce dessein dans la Comedie des Visionnaires. Les autres Troupes de Comediens, à qui le grand succès de la sienne
La difference de jeu avoit fait naître de la jalousie entre les deux Troupes . On alloit à celle de l’Hôtel de Bourgogne ; les
oir une toute prête pour ce temps-là, afin de figurer avec l’ancienne Troupe . Il se souvint qu’un an auparavant un jeune homme
r. Racine donna au public sa tragedie d’Alexandre le Grand. Ce fut la troupe de Moliere qu’il préfera ; quand il eut fait cett
ns de l’Hôtel de Bourgogne & Mr. Racine vouloit que ce fût par la troupe de Moliere. Comme ils étoient en grande contestat
rnay qui étoit d’ailleurs tres obstiné & la piéce fut donnée à la troupe de Moliere. Le Roi connoissant le merite de Molie
uneste au repos de notre Comique se fit peu après qu’il eut établi sa troupe à Paris, mais sa femme ne prit l’essor qu’après q
étoit point sortie depuis leur mariage. C’étoit une Comedienne de la troupe que Moliere trouva à Lion la premiere fois qu’il
a. Il devint amoureux d’elle & en fut aimé & l’attira dans sa troupe . Les soins qu’on prit pour appaiser la Moliere fu
, & si elle avoit été joüée par d’autres Comediens que ceux de la Troupe de Moliere, qui par leur jeu faisoient goûter aux
orneille de l’Isle aiant versifié le Festin de Pierre de Moliere, les troupes se sont accoutumées à ne le plus jouer qu’en vers
ce Medecin. Moliere étoit continuellement occupé du soin de rendre sa Troupe la meilleure. Il avoit de bons Acteurs pour le Co
petites personnes, & quelques autres, dont Raisin avoit formé une Troupe , representoient tant bien que mal. Ils avoient de
faisoient rouler, Tricassin rival, & l’Andoüille de Troyes. Cette Troupe prit le titre de Comediens de Monsieur le Dauphin
ques particularitez qui regardent Moliere. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisoit valoir, le petit Baron étoit en pensio
. Et bien, répondit l’Avocat, que ne le mettez-vous dans cette petite Troupe de Monsieur le Dauphin, qui a tant de succès ? Ce
voit apporté en naissant. Ils l’engagerent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari étoit mort alors. Cett
, & qui la suivoit par tout ; de sorte qu’en très-peu de temps sa Troupe fut reduite dans un état pitoyable. Ainsi destitu
roit de faire dans ces trois representations lui servît à remettre sa Troupe en état. Moliere voulut bien lui accorder ce qu’e
côté du bon esprit, de manquer une occasion si favorable d’assurer sa Troupe , en y faisant entrer le petit Baron. Moliere lui
chose faite, le Roi vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la Troupe où vous êtes. Moliere, qui s’étoit levé des quatr
ous que je fasse ? lui dit-il ; le Roi veut que je le retire de vôtre Troupe  : Voilà son ordre. La Raisin voyant qu’il n’y avo
accorder du moins que le petit Baron joüât encore trois jours dans sa Troupe . Non seulement trois, répondit Moliere, mais huit
te. aLe Roi se plaisoit tellement aux divertissemens frequens que la Troupe de Moliere lui donnoit, qu’au mois d’Août 1665. S
nant une pension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du Roi, qu’elle a toûjours conservé depuis, &
rmission de se retirer. Et incapable de reflexion il se remit dans la Troupe de la Raisin, qui l’avoit excité à tenir ferme da
ntiment. Cette femme prit la resolution de courir la Province avec sa Troupe , qui réussit assez par tout à cause de son Acteur
ir contre l’envie qu’il avoit de faire revenir ce jeune homme dans sa Troupe , qui en avoit besoin, il lui écrivit à Dijon une
parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque Troupe avec sa famille ; qu’il avoit été le camarade de
croyoit suffisantes pour donner à Mondorge la facilité de joindre une Troupe . Eh bien, je vais lui donner quatre pistoles pour
Mondorge, qui ne s’étoit pas attendu à tant de liberalité. Quoique la Troupe de Moliere fût suivie, elle ne laissa pas de lang
edie Italienne pendant plus de six mois, pour revoir Scaramouche : la Troupe de Moliere fut negligée pendant tout ce temps-là 
que ces Farceurs d’Italiens nous enlevent tout Paris ? En un mot, la Troupe étoit un peu dérangée, & chacun des Acteurs m
s’ameuterent ; & ils resolurent de forcer l’entrée. Ils furent en troupe à la Comedie. Ils attaquent brusquement les gens
chacun d’eux en entrant lui donnoit le sien. Ils cherchoient toute la Troupe , pour lui faire éprouver le même traitement qu’au
t. Le bruit & les cris avoient causé une allarme terrible dans la Troupe  ; les femmes croioient être mortes : chacun cherc
etirer de la torture où il étoit. Quand tout ce vacarme fut passé, la Troupe tint conseil, pour prendre une resolution dans un
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comedie ; que la Troupe seroit toûjours ravie de les recevoir, quand ils
s-du-Corps, venoient remplir le Parterre, & ôter injustement à la Troupe le gain qu’elle devoit faire ; Qu’il ne croyoit p
ne mollesse Philosophique, dont son domestique, son travail, & sa Troupe l’empêchoient de joüir. Il y avoit d’autant plus
n-là & ce qui me fâche, c’est qu’il croit que j’y suis obligé. La Troupe presque toute yvre approuva les plaintes de Chape
rce qu’il connoissoit le vin de ses amis. Pendant qu’il se levoit, la Troupe avoit gagné la riviere, & ils s’étoient déja
ine, puisque c’étoit une de ces petites pieces, ou approchant, que sa Troupe avoit representées sur le champ dans les commence
, il se prépara à le faire paroître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe , plus par conversation que par interêt, ce qu’ell
en fasse la description, quel plaisir l’ordre du Roi apporta dans la Troupe , & parmi les personnes de spectacle. Mais sur
jouer. Ce même mot fut tourné d’une maniere un peu differente par une troupe de Comediens de Campagne. Elle étoit dans une Vil
entoit cette Piece, Champmêlé, qui n’étoit point encore alors dans la Troupe , fut voir Moliere dans sa loge, qui étoit proche
cat, que quand elles auroient été mediocres elles auroient passé : Sa Troupe étoit bien composée ; & il ne confioit point
à une foule de peuple, & à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma Troupe  ; ces gens-là ne s’accommoderoient nullement de v
tre temperament, de tenir bon aussi long-temps qu’eux. Mais quand une Troupe s’est outrée avec vous, elle s’écarte ; les uns v
e P... ayant dit à celui-ci à Fontainebleau, qu’il étoit fâché que sa Troupe n’eût pas B... parce que cette piece lui auroit f
tonner du temps que Moliere mettoit à ses ouvrages ; il conduisoit sa Troupe , il se chargeoit toûjours des plus grands rôles,
e homme trouvoit quelque endroit qui lui deplût dans une Piece, cette troupe d’envieux saisissoit ce sentiment, se l’attribuoi
ce. *Après la mort de Moliere, le Roi eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qui venoit de perdre son illustre chef,
ccommoder, ils supplierent Sa Majesté d’avoir la bonté de laisser les Troupes separées comme elles étoient ; ce qui leur fut ac
ne, au bout de la ruë de Guenegaud, toûjours sous le même titre de la Troupe du Roi. Ce Theâtre est fermé depuis long-temps. L
il plut au Roi d’y joindre tous les Acteurs & Actrices des autres Troupes de Comediens qui étoient dans Paris, pour n’en fa
e, qui depuis un grand nombre d’années portoient le titre de la seule Troupe Royale, furent réunis avec la Troupe du Roi le 25
s portoient le titre de la seule Troupe Royale, furent réunis avec la Troupe du Roi le 25. Août 1680. Cela se fit suivant l’or
une Lettre de Cachet, en datte du 21. Octobre. Cette réunion des deux Troupes fut d’autant plus agréable à Sa Majesté, qu’elle
redi, & le Dimanche, ainsi qu’il s’étoit toûjours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse, que fort souvent en même jour i
e réflexion sur la necessité où étoit l’Auteur de faire subsister une Troupe fort nombreuse. Il faloit menager un peuple qui a
-interessantes. Accablé des détails où l’engageoit la direction d’une Troupe dont il étoit l’ame, devoré par les chagrins dome
12 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
nsé que quelques détails biographiques sur tous les comédiens dont la troupe de Molière était composée à l’époque où fut joué
 : je les donne tels qu’il a pris la peine de les rédiger lui-même. Troupe de Molière [Brécourt] Guillaume Marcoure
vince, entra au théâtre du Marais, d’où il passa en mai 1662, dans la troupe de Molière. Il en sortit à la clôture de 1664, po
pe de Molière. Il en sortit à la clôture de 1664, pour se réunir à la troupe de l’hôtel de Bourgogne. À la réunion des deux t
se réunir à la troupe de l’hôtel de Bourgogne. À la réunion des deux troupes , qui eut lieu le 25 août 1680, Brécourt ne fit po
de quitter la France, et se retira en Hollande, où il entra dans une troupe française qui était entretenue par le prince d’Or
nt été fournis. Avant la réunion, Brécourt ne faisait partie ni de la troupe de la rue Mazarine, ni de celle de l’hôtel de Bou
e] Charles Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, entra dans la troupe de Molière le 25 avril 1659, après avoir exercé s
cette phrase si simple ! Molière lui céda l’emploi d’orateur dans la troupe du Palais-Royal ; après sa mort, il le remplit au
du Croisy, était un gentilhomme de Beauce, qui se trouvait chef d’une troupe de province lorsqu’il entra dans celle de Molière
filles, Marie-Angélique Gassaud, femme de Paul Poisson, entra dans la troupe de Molière en 1670, et mourut en 1756, à 98 ans.
sonnes qui aient entendu parler de Molière à l’une des actrices de sa troupe , et il y a cent quarante-cinq ans qu’il est mort.
rsisté dans son dessein, il y consentit. La Thorillière entra dans la troupe du Palais-Royal, en même temps que Brécourt, la q
ené] Du Parc, dit Gros-René, était un des meilleurs acteurs de la troupe de Molière. En 1645, il faisait partie d’une trou
urs acteurs de la troupe de Molière. En 1645, il faisait partie d’une troupe bourgeoise, qui jouait au faubourg Saint-Germain,
es camarades de courir la province. Ils agréèrent son projet, et leur troupe fut bientôt aussi célèbre que l’avaient été celle
ns du théâtre se sont trompés quand ils ont dit que du Parc quitta la troupe du Palais-Royal pour entrer à l’hôtel de Bourgogn
dme Wilquin, sieur de Brie, faisait partie, ainsi que sa femme, de la troupe de Molière, lorsque cette troupe quitta la provin
it partie, ainsi que sa femme, de la troupe de Molière, lorsque cette troupe quitta la province avec son chef, pour venir débu
de Brie fut conservé, mais seulement avec demi-part, dans la nouvelle troupe formée de la réunion de celles du Marais et du Pa
Parc] Mademoiselle du Parc. Elle s’engagea avec son mari dans la troupe de Molière lorsqu’il partit pour la province, et
dant plusieurs années en Languedoc et en Provence, prit parti dans la troupe de Molière en 1645, vint à Paris avec lui, en 165
, femme de Philibert Gassaud, sieur du Croisy, entra avec lui dans la troupe de Molière, en 1659. Cette actrice était si médio
ocre, pour ne pas dire plus, qu’à la clôture de 1664, la moitié de la troupe ne voulait plus qu’elle eût part, et qu’un an apr
ut pas reçue. Elle le fut si bien, qu’arrivée à Paris en 1658 avec la troupe de Molière, Mademoiselle Hervé y resta pendant to
rt entière, excepté dans les deux années qui suivirent la réunion des troupes du Palais-Royal et du Marais. Cela s’explique qua
avec Isaac-François Guérin, sieur d’Estriché, excellent acteur de la troupe du Marais, réunie à celle du Palais-Royal, fut co
dote comme douteuse. Mais que dire contre un arrêt en parchemin ? Troupe de l’hôtel de Bourgogne. [Montfleury] Za
u duc de Guise, il le quitta bientôt pour courir la province avec une troupe de comédiens, et vers 1635 il entra dans celle de
es comédiens le recueillirent à Valence ; puis il fut directeur d’une troupe en Allemagne, et enfin il vint débuter à Paris. D
sait le rôle de l’Infante. En 1673, elle faisait encore partie de la troupe de l’hôtel de Bourgogne ; mais peu de temps après
ut et exécuta cet ordre pendant un séjour qu’il fit à la cour avec sa troupe , du 11 au 26 octobre 1663 : le titre même d’Impro
médiens, et que dira le roi ? Voilà le nœud. Un homme vient dire à la troupe que le roi, informé de son embarras, renonce à la
13 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
nter des pièces entre amis. Quelques Bourgeois de Paris formèrent une troupe , dont Molière était ; Ils jouèrent plusieurs fois
raison, même à ses meilleurs amis. L’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils
sion pour la Comédie l’emportait sur toutes leurs raisons. Quoique la troupe de Molière n’eût point réussi : cependant, pour p
a protection, il lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa troupe , pour y jouer la Comédie. Cette troupe était comp
r trouver en Languedoc avec sa troupe, pour y jouer la Comédie. Cette troupe était composée de la Béjart, de ses deux frères,
la G**b, femme de chambre de la De-Brie ; celle-ci était aussi de la troupe avec son mari, et quelques autres. Molière en for
de la troupe avec son mari, et quelques autres. Molière en formant sa troupe , lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant q
t rien qui dût lui faire faire des réflexions. Molière partit avec sa troupe , qui eut bien de l’applaudissement en passant à L
de ses Pièces, qui eut autant de succès qu’il en pouvait espérer. La Troupe passa en Languedoc, où Molière fut reçu très favo
ce de Conti. De son côté, Molière était ravi de se voir le Chef d’une Troupe  ; Il se faisait un plaisir sensible de conduire s
de Conti. Après quatre ou cinq années de succès dans la Province, la Troupe résolut de venir à Paris. Molière sentit qu’il av
Monsieur le prince de Conti. Molière quitta donc le Languedoc avec sa Troupe  : Mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant
urtout furent trouvées bonnes. Mais comme Molière sentait bien que sa Troupe ne l’emporterait pas pour le sérieux sur celle de
. En quoi il comptait bien de réussir, parce qu’il avait accoutumé sa Troupe à jouer sur-le-champ de petites Comédies, à la ma
plaisir des petites Comédies était perdu. Le divertissement que cette Troupe venait de donner à sa Majesté, lui ayant plu, Ell
ne fussent pas plus contents de lui, qu’il l’était lui-même. Et si sa troupe dans les commencements ne l’avait excité à profit
pas aussi vivement que ceux de l’autre. Cependant malgré l’envie des Troupes , des Auteurs, et des personnes inquiètes, le Cocu
leur art, commencent à perdre ceux que Molière avait établis dans sa Troupe . La différence de jeu avait fait naître de la jal
La différence de jeu avait fait naître de la jalousie entre les deux Troupes . On allait à celle de l’hôtel de Bourgogne ; les
oir une toute prête pour ce temps-là, afin de figurer avec l’ancienne Troupe . Il se souvint qu’un an auparavant un jeune homme
née, et si elle avait été jouée par d’autres Comédiens que ceux de la Troupe de Molière, qui par leur jeu faisaient goûter au
e Médecin. Molière était continuellement occupé du soin de rendre sa Troupe meilleure. Il avait de bons Acteurs pour le Comiq
ois petites personnes, et quelques autres dont Raisin avait formé une Troupe , représentaient tant bien que mal. Ils avaient de
ils faisaient rouler, Tricassin rival, et l’Andouille de Troie. Cette Troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin
ques particularités qui regardent Molière. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisait valoir, le petit Baron était en pensio
  Et bien, répondit l’Avocat, que ne le mettez-vous dans cette petite Troupe de Monsieur le Dauphin, qui a tant de succès. Ce
vait apporté en naissant. Ils l’engagèrent donc pour cinq ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari était mort alors. Cett
reur, et qui la suivait partout ; de sorte qu’en très peu de temps sa Troupe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destitu
rait de faire dans ses trois représentations lui servît à remettre sa Troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’e
côté du bon esprit, de manquer une occasion si favorable d’assurer sa Troupe , en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui
chose faite, le Roi vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la Troupe où vous êtes. Molière, qui s’était levé dès quat
vous que je fasse, lui dit-il ; le Roi veut que je le retire de votre Troupe  ; voilà son ordre. La Raisin voyant qu’il n’y av
accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa Troupe . ―  Non seulement trois, répondit Molière, mais h
n ? Le roi se plaisait tellement aux divertissements fréquents que la Troupe de Molière lui donnait, qu’au mois d’Août 1665, S
nant une pension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du Roi, qu’elle a toujours conservé depuis, et el
mission de se retirer. Et incapable de réflexion, il se remit dans la Troupe de la Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme da
ntiment. Cette femme prit la résolution de courir la Province avec sa Troupe , qui réussit assez partout à cause de son Acteur.
ir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce jeune homme dans sa Troupe , qui en avait besoin, il lui écrivit à Dijon une
parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famille ; qu’il avait été le camarade de
croyait suffisantes pour donner à Mondorge la facilité de joindre une Troupe .―  Eh bien, je vais lui donner quatre pistoles po
Mondorge, qui ne s’était pas attendu à tant de libéralité. Quoique la Troupe de Molière fût suivie, elle ne laissa pas de lang
édie Italienne pendant plus de six mois, pour revoir Scaramouche : la troupe de Molière fut négligée pendant tout ce temps-là 
l que ces Farceurs d’Italiens nous enlèvent tout Paris ? En un mot la troupe était un peu dérangée, et chacun des Acteurs médi
ns s’ameutèrent ; et ils résolurent de forcer l’entrée. Ils furent en troupe à la Comédie. Ils attaquent brusquement les Gens
chacun d’eux en entrant lui donnait le sien. Ils cherchaient toute la Troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux
rent. Le bruit, et les cris avaient causé une alarme terrible dans la Troupe  ; les femmes croyaient être mortes : chacun cherc
retirer de la torture où il était. Quand tout ce vacarme fut passé la Troupe tint conseil, pour prendre une résolution dans un
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comédie : que la Troupe serait toujours ravie de les recevoir quand ils v
rdes-du-Corps, venaient remplir le Parterre, et ôter injustement à la Troupe le gain qu’elle devait faire ; Qu’il ne croyait p
s une mollesse Philosophique, dont son domestique, son travail, et sa Troupe l’empêchaient de jouir. Il y avait d’autant plus
in-là : et ce qui me fâche c’est qu’il croit que j’y suis obligé. La Troupe presque toute ivre approuva les plaintes de Chape
rce qu’il connaissait le vin de ses amis. Pendant qu’il se levait, la Troupe avait gagné la rivière ; et ils s’étaient déjà sa
ine, puisque c’était une de ces petites pièces, ou approchant, que sa troupe avait représentées sur-le-champ dans les commence
, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe , plus par conversation que par intérêt, ce qu’ell
en fasse la description, quel plaisir l’ordre du Roi apporta dans la Troupe , et parmi les personnes de spectacles. Mais surto
entait cette pièce, Champmêlé, qui n’était point encore alors dans la Troupe , fut voir Molière dans sa loge, qui était proche
cat, que quand elles auraient été médiocres elles auraient passé : Sa troupe était bien composée ; et il ne confiait point ses
rle à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma Troupe  ; ces gens-là ne s’accommoderaient nullement de v
votre tempérament de tenir bon aussi longtemps qu’eux. Mais quand une Troupe s’est outrée avec vous, elle s’écarte ; les uns v
r de P… ayant dit à celui-ci à Fontainebleau qu’il était fâché que sa Troupe n’eût pas B… parce que cette pièce lui aurait fai
tonner du temps que Molière mettait à ses ouvrages ; il conduisait sa Troupe , il se chargeait toujours des plus grands rôles,
e homme trouvait quelque endroit qui lui déplût dans une pièce, cette troupe d’envieux saisissait ce sentiment, se l’attribuai
ébaïde : 59 Théophile : 191 La Torellière : 200 Tricassin Rival : 88 Troupe de Molière : 15, 20 — Elle va en Languedoc : 22 —
33, 34 — Le Roi lui donne une pension et la prend à son service : 106 Troupe de Monsieur le Daufin : 88   V Mr le Maréchal de
14 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ant la date certaine du temps de Louis XIV et de la Régence, toute la troupe de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le Théâtr
seul instant, comme authentiques les portraits des comédiennes de la troupe de Molière, gravés à l’eau-forte par Frédéric Hil
as une des comédiennes qu’il a peintes ne représente les femmes de la troupe de Molière. Voyons sa galerie : Voici Madeleine B
lière courait pour jouer la comédie, raconte ainsi son voyage avec la troupe  : « Ce qui me charma le plus, ce fut la rencontr
t, comme dit La Grange dans son registre, « le sieur de Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658 et se d
de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque comédien. La troupe de Monsieur commença au Louvre devant Sa Majesté,
evait pas porter bonheur à Molière, c’était le jour des trépassés. La troupe se composait alors, côté des hommes, de Molière,
u Parc, de Brie. Aux vacances de Pâques, Mlle du Croisy entra dans la troupe , qui perdit pour quelque temps Mlle du Parc. Étud
ui perdit pour quelque temps Mlle du Parc. Étudions les figures de la troupe . Saluons d’abord Madeleine Béjart. II Le th
dire adieu à Molière ni à sa fille Armande, parce que ce jour-là « la troupe était à Saint-Germain pour le ballet du Roi ».
le corps de feue damoiselle Marie Magdelaine Béjart, comédienne de la troupe du roi, prise hier dans la place du Palais-Royal
u la part entière, elle pour son talent, lui, à cause de sa femme. La troupe nouvelle trouva le mari trop bien traité. Elle av
e excellentissime comédienne. Si la Du Parc était la plus belle de la troupe , la de Brie était la plus jolie, même devant Arma
Brie : « Quand ils furent arrivés à Lyon, ils y trouvèrent une autre troupe de comédiens établie, dans laquelle étaient la Du
c l’eût traité « avec tant de mépris », il ne l’eût pas prise dans sa troupe avec la de Brie. Que pouvait donc espérer de mieu
Molière avec tant de mépris que cela, pourquoi l’eût-il prise dans sa troupe , puisqu’alors c’était moins une comédienne qu’une
u’à un homme ? Je crois fermement que Molière menait les femmes de sa troupe , comme le Turc mène son harem. Il avait alors tou
rce que Racine lui enleva la Du Parc, qui n’était pas seulement de la troupe de son théâtre, mais qui était de sa maison. Aim
cinq ans ; c’était là un âge de théâtre, puisqu’elle était déjà de la troupe de Molière dans ses premières caravanes. Il faudr
feu René Berthelot, vivant sieur Du Parc, l’une des comédiennes de la troupe royale, âgée d’environ 25 ans, décédée le onzième
n peut consulter plusieurs historiens de cette équipée, Molière et sa troupe à Rouen, par M. Bouquet, Les Amours de Corneille,
t, Les Amours de Corneille, par M. Levallois. Molière trouva donc une troupe qui avait pris pied devant lui, c’était la troupe
ère trouva donc une troupe qui avait pris pied devant lui, c’était la troupe de du Croisy ; mais dès que Molière parut, du Cro
ère parut, du Croisy lui céda la place : il fit mieux, il lui céda sa troupe et devint bientôt lui-même un des comédiens de Mo
ôle, il la faisait répéter comme une écolière. Il la fit sortir de la troupe de Molière, et la mit dans celle de l’hôtel de Bo
e bouffée. On appelait cela jeter son feu. Du Croisy, qui fut chef de troupe , était un des bons camarades de Molière. On peut
 Du Croisy, la mère, resta, disent les historiens du théâtre, dans la troupe de Molière quoiqu’elle n’eût aucun talent et qu’e
us la date de 1659 : Le sieur du Croisy et sa femme entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux. Il a créé vingt-deux rôle
e la gamme des passions et du caractère. Mais, quoique ancien chef de troupe , il se reconnaissait l’écolier de Molière. Il rac
n’y avait pas de meilleur historien contemporain de Molière et de sa troupe comme de la troupe de Montfleury. C’est bien peu
eilleur historien contemporain de Molière et de sa troupe comme de la troupe de Montfleury. C’est bien peu dire, car voici les
la Dlle Marotte Beaupré, épouse de Verneuil. Elle était actrice de la troupe du Marais et avait quitté la Comédie avant la dém
d mérite. « Petit de Beauchamp, dite la Belle Brune. Elle était de la troupe du Marais, et joua d’original, dans une des tragé
s gardé plus vivante la tradition de Molière, quand une actrice de sa troupe parlait encore de lui en 1756 ? En effet, Mlle Du
ut l’honneur d’épouser Charles Varlet, sieur La Grange, orateur de la troupe de Molière, un des meilleurs acteurs de cette tro
e, orateur de la troupe de Molière, un des meilleurs acteurs de cette troupe illustre. Comme sa femme, La Grange avait parcour
école pour la comédie, et, du reste, à Paris aussi bien que dans les troupes de campagne, tout le monde faisait à peu près tou
te lunatique, le joueur affolé, est un des meilleurs historiens de la troupe de Molière quand la troupe battait les campagnes.
olé, est un des meilleurs historiens de la troupe de Molière quand la troupe battait les campagnes. Il jouait le rôle d’un hom
es, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour fai
pouvant résister à la force de ses destins, je l’ai vu avec une autre troupe , mouchant les chandelles fort proprement. Voilà l
comique, avait-il rêvé des physionomies plus drôles que celles de la troupe de Molière ? Il commença donc par être pâtissier 
avec Mlle Marie Ragueneau de l’Étang, qui est entrée actrice dans la troupe . » De l’Étang ! On voit que le pâtissier lui-mêm
ut le monde se demande comment M. de Molière peut y suffire : chef de troupe , ce qui est plus compliqué que de conduire une ar
a caché les acteurs. Heureusement, grâce à la forte en gueule de la troupe qui jette un regard furieux sur les fâcheux, le •
la toile de Hollande, c’est ennoblir ses mains. Filandre, chef d’une troupe vagabonde, adopta à son tour l’enfant anonyme. Il
la garda pas longtemps. À peine fut-il en France, qu’un autre chef de troupe , Paphetin, enleva la jeune fille qu’il adopta par
enleva la jeune fille qu’il adopta pareillement. Il y avait, dans la troupe de Paphetin, un moucheur de chandelles. La jeune
onomie expressive. » Et à ce propos Filandre, le comédien, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flandres et les provinc
lle courut les Flandres et la Hollande. On la retrouve à Lyon dans la troupe de Filandre au temps où la troupe de Paphetin y d
ande. On la retrouve à Lyon dans la troupe de Filandre au temps où la troupe de Paphetin y donnait des représentations. « Les
dans le camp de Paphetin. » Ce n’était que le commencement. « Dans la troupe où l’ingrate venait d’entrer était un gagiste, ne
ment d’une Soubrette et d’un Niais. C’était de la haute politique. La troupe dont faisaient partie les Beauval était à Mâcon,
vant17 : « De par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet pre
et étant informée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mascon, a to
Mascon, a toutes les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle d
ur y recevoir ses ordres ; veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mascon, aient à les laisse
et eut une part. Et « deux mois après, M. de Molière manda de la même troupe de campagne M. et Mlle Beauval pour une part et d
route, sans doute lundi, Le matin ou l’après-midi, Avec sa ravissante troupe , Qui si fort a le vent en poupe, Et mime où, par
disait que le prince par excellence était le public. Elle passa de la troupe de Molière à l’hôtel de Bourgogne, pleurant toujo
qu’elle revint en 1680 au vrai théâtre de la comédie, quand les deux troupes se réunirent. Celle qui n’obéissait qu’au prince
droits à la vertu pour avoir aimé Molière. C’était le Louis XIV de sa troupe . Or, hormis La Vallière, est-ce que toutes les fe
rt à l’hôtel de Bourgogne, ce qui a donné lieu à la jonction des deux troupes  ». Le mariage avait été célébré à Saint-Méry, tro
n pense que Catherine et Étiennette des Urlis ont été un moment de la troupe de Molière, quoique l’histoire ne les représente
roquis à l’encre rehaussé de bistre, dans la galerie historique de la troupe de Molière. On nommera ici, avec tous les égards
la date de 1659 : « Le sieur Du Croisy et sa femme entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux à Paris. »La femme était u
encontre Les appas dont elle fait montre. 21. Elle fut aussi de la troupe de Molière parce qu’elle jouait une Grâce dans Ps
ssi criait-elle par-dessus les toits : « Et moi aussi, j’ai été de la troupe de Molière ! »
15 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
’École des femmes, en 1662, mademoiselle Beauval, qui n’entra dans la troupe que huit ans après ; et dans nombre d’autres pièc
aris. — 1645. Son goût pour les spectacles. Il se met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre
ti ; il détourne plus tard un jeune homme de l’imiter. Détails sur sa troupe . Naissance d’Armande Béjart, qu’il épousa dix-sep
l passe le carnaval à Grenoble ; se rend à Rouen, puis à Paris, où sa troupe se donne à Monsieur. Elle joue devant la famille
èce après la grande. Il s’établit au Petit-Bourbon. Composition de sa troupe . Succès de L’Étourdi et du Dépit amoureux. — 1659
habituelle ; anecdote d’un pauvre. Entrée de l’acteur Hubert dans sa troupe . Fêtes de Versailles : La Princesse d’Élide ; dét
par ordre dans l’édition posthume. Louis XIV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du Roi. L’Amour m
iselle Molière donne un soufflet à Baron, qui, de dépit, abandonne la troupe . Le Sicilien, joué à Saint-Germain dans Le Ballet
 1670. Publication d’Élomire hypocondre. Changements survenus dans la troupe de Molière. Retraite de Béjart cadet. Constitutio
re. Fauteuil de Molière à la Comédie française. Désorganisation de la troupe , à laquelle s’adjoignent peu après les comédiens
lui d’un autre contemporain, l’acteur La Grange, qui fit partie de la troupe de Molière, concordant avec ce qu’on affirma plus
gie ; mais que « devenu amoureux de la Béjart, alors actrice dans une troupe de campagne, il quitta les bancs de la Sorbonne p
iens bourgeois dont Paris comptait alors un assez grand nombre. Cette troupe , après avoir joué la comédie par amusement, la jo
a son acte de mariage. Vainement, quand il fut établi à Paris avec sa troupe , donna-t-il aux Poquelin leurs entrées : nul n’en
s de la scène : aussi lui fallut-il quitter Paris pour aller, avec sa troupe , tenter une fortune lointaine. Les circonstances
el on ne peut que de loin à loin constater sa présence et celle de sa troupe dans quelque ville de l’Ouest ou du Midi. On pens
nt des menus plaisirs du prince, il me donna ce soin. J’appris que la troupe de Molière et de la Béjart était en Languedoc ; j
uedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à La Grange. Pendant que cette troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arriva
relle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière troupe à madame de Calvimont engagèrent à les retenir. L
ses ordres, il me répondit qu’il s’était depuis lui-même engagé à la troupe de Cormier, et qu’il était plus juste que je manq
qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa première représentation au
jugement de tout le reste des auditeurs, elle surpassât infiniment la troupe de Cormier, soit par la bonté des acteurs, soit p
louanges, fit avouer à M. le prince de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Molière, à l’exclusion de celle de Cormier. Il
e. Il gagna madame de Calvimont, et non seulement il fit congédier la troupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de
s charrettes nécessaires pour transporter le théâtre de Molière et sa troupe de Marseillan à La Grange. On voit aussi dans les
ière, de qui le prince, on le verra, avait en quelque sorte adopté la troupe , ne dut pas manquer de l’aller saluer, et put se
futur auteur du Tartuffe. L’hiver de 1653 fut rendu fructueux pour la troupe par le succès de L’Étourdi, représenté à Lyon pou
« des marques de bonté très obligeantes, donna des appointements à sa troupe et l’engagea à son service, tant auprès de sa per
vait assez d’appas…, je suivis encore Molière jusqu’à Narbonne. » La troupe de Molière avait eu pour principale rémunération
jouer un bien plus digne des applaudissements. Venu à Béziers avec sa troupe pour les États que le comte de Bioule, lieutenant
nt été portées aux États par plusieurs députés de l’assemblée, que la troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers a
s, la tradition, les calculs basés sur le temps que réclamèrent de la troupe de Molière les voyages et les séjours que nous al
Il y avait treize ans que Molière courait la province, et, quoique sa troupe fût la meilleure de toutes les troupes nomades, b
ait la province, et, quoique sa troupe fût la meilleure de toutes les troupes nomades, bien qu’il eût composé déjà pour elle se
is on dit que c’est la meilleure actrice de toutes. Elle est dans une troupe de campagne ; elle a joué à Paris, mais c’a été d
pe de campagne ; elle a joué à Paris, mais c’a été dans une troisième troupe (l’Illustre Théâtre), qui n’y fut que quelque tem
s pour la suivre… Il en fut longtemps amoureux, donnait des avis à la troupe , et enfin s’en mit… ; ce n’est pas un merveilleux
un merveilleux acteur, si ce n’est pour le ridicule. Il n’y a que sa troupe qui joue ses pièces ; elles sont comiques. » Mol
é de comédiens devant laquelle fuyaient ou se dissolvaient les autres troupes , était condamné, quoi qu’il fît, à mourir « garço
1658, « lui conseillèrent de s’approcher de Paris en faisant venir sa troupe dans une ville voisine », pour être à même de pro
Grenoble le carnaval de 1658, Molière se rendit donc à Rouen avec sa troupe vers les fêtes de Pâques. « Il y séjourna pendant
rivaux puissants et nombreux. Il y avait à cette époque à Paris trois troupes  : les Comédiens italiens, qui avaient naturelleme
urellement accès auprès du premier ministre, le cardinal Mazarin ; la troupe des Comédiens du Roi, établie au Marais depuis lo
omédiens du Roi, établie au Marais depuis longues années, et enfin la troupe Royale, dite de l’hôtel de Bourgogne. Toutes avai
onsieur, frère unique du Roi. Celui-ci le présenta, connue chef d’une troupe qu’il adoptait, au Roi et à la Reine mère, et Mol
ant parler La Grange dans son Registre : « Le sieur de Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658, et se
une frère de Louis XIV avait été plus séduit par la pensée d’avoir sa troupe , comme le Roi avait la sienne, qu’il n’était péné
ce patronage. « Le 24 octobre 1658, disent La Grange et Vinot, cette troupe commença de paraître, devant Leurs Majestés et to
la bonté qu’Elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une asse
une si grande estime que Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. » À quoi tiennent les destinées du géni
eur valurent plutôt encore peut-être que leur talent. Somme toute, la troupe nouvelle, à laquelle les leçons de Molière n’avai
ion ampoulée et ce jeu emphatique si fort à la mode dans ce temps, la troupe nouvelle avait évidemment paru bien au-dessous de
temps, la troupe nouvelle avait évidemment paru bien au-dessous de la Troupe Royale, et, dans la salle du vieux Louvre, il n’é
de s’établir au théâtre du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la troupe de Molière. Ce théâtre était bâti dans l’aligneme
struite la colonnade du Louvre. Cette salle était déjà occupée par la troupe des comédiens italiens que dirigeait Torelli. En
ent obtenus ; restait, pour Molière et pour ses camarades, devenus la Troupe de Monsieur , frère unique du Roi, l’attention du
ans ces feuilles, aucune des deux ne dit mot du début au Louvre de la troupe nouvelle. Sur Molière, sur l’accueil fait aux nou
C’est dans ces conditions que la lutte se présentait pour la nouvelle troupe . Voyons maintenant de qui elle se composait. « L
la nouvelle troupe. Voyons maintenant de qui elle se composait. « La troupe , dit La Grange, était composée de dix parts et un
e tort, pour sa gloire, de mourir six mois après l’installation de la troupe à Paris, c’est-à-dire avant que la renommée eût c
vait pris le surnom de « Gros-René », auquel il laissa du lustre. Les troupes rivales vont bientôt se le disputer. Du Fresne es
, dit dans son Registre manuscrit : « Le sieur Du Fresne sortit de la troupe et se retira à Argentan, son pays natal. » Voilà
, selon le terme d’aujourd’hui, tout ce que nous savons, c’est que la troupe y tenait peu, car, à Pâques suivant, on fit, en l
es deux livres par jour. Nous voici arrivé à la partie féminine de la troupe , celle dont le jeu et les agréments surent, avec
ous apprend que, dans cette même année 1658, pendant le séjour que la troupe avait fait à Rouen, les deux Corneille en raffolè
utilité. Nous avons passé la revue complète de tous les sujets de la troupe de Molière ; mais n’oublions pas ce qui suppléait
à Lyon, où il devait séjourner pendant près de trois mois. Le chef de troupe avait donc saisi le dernier moment qu’il pût mett
ent après le 24 octobre, « le jour des Trépassés, 3 novembre 1658, la troupe commença à représenter en public », dit La Grange
Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un comédien, directeur d’une troupe nomade, qui, bien qu’âgé de trente-deux ans, n’av
, qui bientôt le permettra par son journal quotidien, n’entra dans la troupe et ne s’en fit le garde-note qu’à partir de la re
rze cents pistoles que ces deux pièces procurèrent à l’ensemble de la troupe , tous frais payés. Si nous insistons autant sur l
ies de Molière, c’est que nous en voulons tirer la conséquence que la troupe ne varia pas autrement son répertoire, du 3 novem
rant ces cinq mois. S’il en était autrement, le succès d’argent de la troupe de Molière, considérable déjà dans notre hypothès
de pièces amusantes et inconnues permettait de gagner le temps où la troupe , recrutée, serait à même d’étendre son répertoire
et sans savoir ce qu’on y jouait. » On doit se demander comment une troupe , sur les représentations de laquelle la prose ni
tre d’une pièce et le nom des acteurs devant y jouer. L’orateur d’une troupe avait deux fonctions principales. « C’est à lui,
es affiches, de regretter qu’on ne nous ait pas conservé celles de sa troupe  ; mais on comprend de reste qu’elles aient dû suf
, quoiqu’il n’ait pas encore entretenu ses lecteurs de cette nouvelle troupe , il entre en matière comme s’il n’avait jamais fa
neur De jouer devant tel seigneur. L’année 1659 fut heureuse pour la troupe et pour la gloire de Molière. À Pâques, il vit bi
ec Vinot, la première édition complète des Œuvres de notre auteur. La troupe s’était trouvée, par ces mouvements, portée à dou
mémoire d’un vieux camarade qui comptait un frère et une sœur dans la troupe , et une conséquence du trouble momentané que deva
voir simultanément deux en répétition. Depuis son arrivée à Paris, la troupe du Petit-Bourbon n’avait composé son répertoire t
é de mentionner ce succès, mais toujours sans nommer Molière : Cette troupe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Repré
us la plume d’aucun gazetier, il était dans toutes les bouches, et sa troupe , qui précédemment n’avait été appelée qu’une seul
en 1661. La Grange ne nous dit pas si M. de Guénégaud, chez lequel la troupe se rendit, était le secrétaire d’État de la marin
e second mari, le 20 avril 1660, quarante jours après la visite de la troupe de Molière à son hôtel de la rue des Fossés-Montm
r ; comme aussi, d’un autre côté, dès qu’une pièce était publiée, les troupes rivales de celle qui l’avait mise à la scène deve
la faire précéder d’une dédicace : À Monsieur de Molier, chef de la Troupe des Comédiens de Monsieur , frère unique du Roi.
que cela ne vous pouvait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe , puisque votre pièce a été jouée près de cinquant
n noble orgueil : L’État, c’est moi. La salle du Petit-Bourbon, où la troupe de Molière donnait ses représentations, fut abatt
, reconstruite peu après, fut incendiée de nouveau le 8 juin 1781. La troupe de Molière y débuta le 20 janvier 1661 par Le Dép
M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du Roi, sans en avertir la troupe , qui se trouva fort surprise de demeurer sans thé
a méchante intention de M. de Ratabon était apparente41. Cependant la troupe , qui avait le bonheur de plaire au Roi, fut grati
rries et étayées, et la moitié de la salle découverte et en ruine. La troupe commença quelques jours après à faire travailler
qui était le sieur Torelli, dont il voulait ensevelir la mémoire. La troupe , en butte à toutes ces bourrasques, eut encore à
irer, les uns dans leur parti, les autres dans le leur. Mais toute la troupe de Monsieur demeura stable. Tous les acteurs aima
er ailleurs. Sur ce fondement, le bruit se répandit dans Paris que la troupe subsiste, qu’elle s’établit au Palais-Royal avec
l les libéralités de Monsieur n’entrèrent pour rien, car il avait une troupe sans lui payer sa pension et sans la faire jouer,
14, La Grange nous l’apprend, « M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École des maris devant les filles de
urs comptable exact, ajoute : « M. le marquis de Richelieu donna à la troupe 80 pistoles d’or, ou 880 livres. — M. le surinten
le mari les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au directeur de troupe  ; mais Molière, qui n’avait plus assez d’empire s
ers publics ; pourquoi faut-il qu’il le soit devenu envers le chef de troupe qui l’avait aidé de sa propre épargne ! Le 26 déc
qui se trouvait alors à Uzès, écrivait de lui à la date du 25 : « Une troupe de comédiens s’étaient venus établir dans une pet
’apparition de sa Critique. Mais bientôt la vérité se fit jour, et la troupe du Palais-Royal s’empressa de faire joindre des p
remier gentilhomme de la chambre du Roi disposa de la salle et que la troupe eu fut récompensée plus tard. Non content d’avoir
ontre-Critique de l’École des femmes, par M. Boursault. Molière et sa troupe étaient mandés à Versailles, où la cour s’était r
ar le duc de La Feuillade, menacé par l’affiche de Boursault et de la troupe rivale, donna à la cour le spectacle le plus inat
opre nom, appelant par leurs noms également acteurs et actrices de sa troupe , et ceux-ci, au lieu de jouer des personnages, se
rire avec tous les autres de ce portrait qu’on avait fait de lui. La troupe était arrivée à Versailles le 16, elle en reparti
le Duc, fils du prince de Condé, pour le mariage duquel Molière et sa troupe étaient précisément appelés, le 11 du mois suivan
avantage ses ennemis de l’hôtel de Bourgogne. La rivalité entre cette troupe et celle du Palais-Royal avait pris depuis longte
émoignages de sympathie pour son talent d’auteur et pour le jeu de sa troupe continuaient à lui être prodigués de toutes parts
t avait cru habile de dédier son Portrait du peintre à M. le Duc ; la troupe du Palais-Royal était venue, comme nous l’avons a
ne le servait pas moins que la faveur. Le montant des recettes de sa troupe s’était considérablement accru, et chaque part de
cret. Le Roi, touché de sa position, l’autorisa à établir à Paris une troupe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur
n, l’autorisa à établir à Paris une troupe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le thé
en province, se trouvant sans ressources, hors d’état de rejoindre sa troupe , venait implorer sa bienfaisance. Molière demanda
e suivre dans toutes ses modifications successives le personnel de la troupe du Palais-Royal, mais nous devons mentionner, à l
Huit jours après la réouverture qui suivit Pâques, le 30 avril, « la troupe , dit La Grange, est partie par ordre du Roi pour
ne savons pas bien, car aucun registre ne nous l’apprend, pourquoi la troupe du Palais-Royal, libre, à ce qu’il semble, dès le
é au sieur Prévost. Prévost et sa femme étaient deux serviteurs de la troupe . Le mari était utilisé parfois comme assistant et
ndre aux comédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc en troupe au théâtre, résolus d’en forcer l’entrée. Le port
’on agrandit le trou pour le retirer de la torture où il était. » La troupe alla aux voix sur le parti qu’on avait à prendre.
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie ; que la troupe serait toujours ravie de les recevoir quand ils v
ur bandoulière, venaient remplir le parterre et ôter injustement à la troupe le gain qu’elle devait faire ; qu’il ne croyait p
n janvier 1673 une semblable ordonnance, sollicitée cette fois par la troupe de l’hôtel de Bourgogne. C’est le 20 de ce malenc
entée La Thébaïde de Racine. La pièce fit peu d’argent ; néanmoins la troupe du Palais-Royal la joua quinze fois consécutives
ge de sa première jeunesse, qui ne pouvait être d’aucune utilité à sa troupe , ne songea point à le faire imprimer. Ses manuscr
à la seconde représentation ; que la pièce elle-même, qui valait à la troupe du Palais-Royal des recettes auxquelles elle n’av
saient les rangs de ses ennemis acharnés. Appelé à Versailles avec sa troupe pour y jouer, le vendredi 12 juin, « Le Favori (c
en attachant à sa personne, avec une pension de sept mille livres, sa troupe , qui jusque-là n’avait été que la troupe de Monsi
ion de sept mille livres, sa troupe, qui jusque-là n’avait été que la troupe de Monsieur. Les acteurs qui la composaient prire
déchiré, la santé appauvrie par ces chagrins poignants, conduire une troupe qui n’avait de ressources qu’en lui et dont l’ens
t l’on doit bien plutôt en croire mademoiselle Poisson, actrice de la troupe du Palais-Royal, qui, ayant sur Grimarest l’avant
ité il avait été à même de rendre plus d’un service à Molière et à sa troupe  ; qu’il n’était probablement pas étranger aux nom
a d’ailleurs, un peu plus tard, le sort de deux pièces nouvelles à la troupe du Palais-Royal. Il venait quelquefois voir notre
s considération pour les intérêts de son ami, autorisa secrètement la troupe rivale à étudier et à représenter simultanément s
ait de réussir sur son théâtre. La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jo
e Bourgogne. Comme la chose était faite de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit M. Ra
parfaite dans les deux genres et l’un des plus utiles soutiens de la troupe de Molière, pour l’hôtel de Bourgogne où elle déb
s’était que soutenue depuis son École des femmes, et par celui de sa troupe , qui devait soupirer après une pièce nouvelle, il
uer, soit que ses yeux se fussent dessillés, soit plutôt parce que la troupe du Palais-Royal avait donné le 5 octobre précéden
eune protégé jusqu’à lui donner un soufflet. Baron voulait quitter la troupe aussitôt ; mais on parvint à lui faire sentir qu’
n devant le Roi eût eu lieu. Il s’enrôla immédiatement après dans une troupe de province. Plus tard il éprouva de vifs regrets
Le Sicilien. Ces divertissements consécutifs de la cour retinrent la troupe de Molière pendant près de trois mois à Saint-Ger
teurs. Il combla toutefois, comme nous l’avons déjà vu, Molière et sa troupe de faveurs nouvelles, mais il ne leva pas l’inter
emier président de Lamoignon, au nom du parlement, fit signifier à la troupe de Molière la défense de jouer L’Imposteur. La pr
attendre un nouvel ordre de Sa Majesté. Le 8 août, deux acteurs de la troupe , La Thorillière et La Grange, partirent de Paris
parcouru la Hollande avec des comédiens ambulants, s’engagea dans une troupe qui se trouvait à Lyon. Elle était d’un caractère
i l’avait jusque-là détournée de former une union. Il y avait dans la troupe où elle venait d’être enrôlée un homme d’une simp
cieux pour le mariage : aussi convinrent-ils de s’unir. Le chef de la troupe , père adoptif de la fiancée, voulut mettre des ob
verrons plus tard, à Pâques 1670, Beauval et sa femme entrer dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci créa plusieurs rôles av
l n’y a rien d’exagéré dans les éloges que Segrais a donnés à « cette troupe accomplie de comédiens, formée de la main de Moli
piter descend sur un nuage avec fracas, fut terminé, le Jodelet de la troupe s’avança aussitôt sur le devant de la scène comme
re voulut se venger par cette charge de l’accueil peu agréable que sa troupe et lui avaient reçu dans cette ville ; mais Grima
et eut une part. Et, deux mois après, M. de Molière manda de la même troupe de campagne M. et mademoiselle de Beauval83 pour
is livres chaque jour de représentation à Château neuf, gagiste de la troupe . » Nous ferons connaître plus tard les détails f
gue. M. Jourdain eut seul le talent de la ramener au Palais-Royal. La troupe de Molière avait repris depuis 1660 une ancienne
e  mars de la présente année 1671, avant que de fermer le théâtre, la troupe a résolu de faire rétablir les dedans de la salle
qu’après la représentation de Psyché. « Sur ladite délibération de la troupe , on a commencé à travailler auxdits ouvrages de r
t la musique, 1 100 livres, non compris les 11 livres par jour que la troupe lui a données tant pour battre la mesure à la mus
jour de Molière en Languedoc, à D’Assoucy. Cet ancien commensal de la troupe , cet hôte compromettant et compromis, avait cherc
arle à une foule de peuple et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma troupe  : ces gens-là ne s’accommoderaient nullement d’un
nne tradition de Lyon, Molière, pendant le séjour qu’il y fit avec sa troupe en 1653, passant un jour dans la rue Saint-Domini
M. Loyal, pour une signification, 1 livre 10 sous. » L’huissier de la troupe s’appelait donc Loyal, et il avait fourni son nom
la foule. Mais quelques-uns des principaux acteurs qui composaient la troupe se souciaient peu de rester sous la direction de
ontés du Roi, qui, par égard pour le nom qu’elle portait, autorisa sa troupe , dans laquelle l’élite de celle de l’hôtel du Mar
cutives. À cette compagnie, sept ans plus tard, en 1680, se réunit la troupe de l’hôtel de Bourgogne. Il n’y eut plus dès lors
ors, à Paris, qu’une société de comédiens français sous le titre de «  Troupe du Roi ». Molière mourut âgé de cinquante et un a
on service de valet de chambre tapissier du Roi et la direction de sa troupe ne devaient lui laisser que peu de loisirs. Encor
grande estime, que Sa Majesté donna des ordres pour faire établir sa troupe à Parisk » ; que « il excellait comme acteur par
difficiles. » Il remplissait également les fonctions d’orateur de la troupe  ; et ses contemporains se sont généralement accor
e la coutume veut que l’on donne à l’auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit représenter. « Molière, dit le même h
cadre si nous avions voulu suivre constamment Molière au milieu de sa troupe , montrer, en chaque occasion, l’activité qu’il sa
opulents qui achetaient chèrement la faveur d’une visite, tant que la troupe voulut bien leur en accorder. Tous les noms histo
cents livres environ. Les frais de déplacement et de nourriture de la troupe étaient de plus payés dans toutes les occasions o
randes économies. Il est certain du moins que, grâce aux succès de sa troupe et à la fréquente représentation de ses ouvrages,
emps un commerce amoureux avec Guérin d’Estriché, comédien de la même troupe . Elle conçut le dessein de troubler cet accord et
radition, si ancienne et si constante, du passage de Molière et de sa troupe à Bordeaux au commencement de 1646 vient d’être c
la répudier, parce qu’il lui paraît difficile d’admettre que si cette troupe était venue alors à Bordeaux, la correspondance a
tenue des États, ignoraient ou avaient oublié que Béjart aîné, de la troupe de Molière, fit paraître un Recueil des titres, q
la comédie qu’on représentait devant Elle. » C’est un comédien de la troupe de Molière qui parle. * Bazin, Notes historiques
659, tous les historiens disent que Jodelet, appelé du Marais dans la troupe de Molière, le fut précisément pour remplacer Du 
r le dossier de ladite chaise de Son Éminence. Sa Majesté gratifia la troupe de trois mille livres. » La Grange ajoute en marg
urcroît si considérable de frais quotidiens, qu’il est évident que la troupe avait voulu dépasser en éclat tout ce qu’elle ava
repartit le 12 du même mois pour aller se réembarquer. Molière et sa troupe avaient été appelés le 21 juillet à Fontainebleau
di 1er : « Au frère de La Fontaine, blessé, 11 livres ». En outre, la troupe prit le soin de faire venir la garde presque à ch
. Les quinze représentations, du 15 février au 20 mars, valurent à la troupe 19 614 livres, soit, à la moyenne, 1 307 livres 1
rs, et le 18 septembre on le mena au théâtre du Palais-Royal, où « la troupe de Molière représenta l’Amphitryon avec des machi
 livres ; jamais spectacle n’avait fait encaisser pareille somme à la troupe du Palais-Royal. La part de chaque sociétaire fut
le jouer cinq fois en visite, usage bien près d’être abandonné par la troupe des Comédiens du Roi, que la noblesse de son nouv
Laye, le xxxie  juillet 1670. — S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet les
; et étant informé que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mâcon, a tou
Mâcon, a toutes les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses Comédiens qui représentent dans la salle d
ur y recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de la dite troupe qui est présentement à Mâcon aient à les laisser
Corneille, actrice peu célèbre du Marais, ne fit jamais partie de la troupe du Palais-Royal, le Registre de La Grange est là
ville. Elle était fille de Ragueneau de Lestang, entré à Lyon dans la troupe de Molière. Elle fut successivement utilité à tro
16 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ec des marques de bonté très-obligeantes, donna des appointemens à sa Troupe , & l’engagea à son service tant auprès de sa
à Monsieur, qui lui ayant accordé sa protection, & le titre de sa Troupe , le presenta en cette qualité au Roi & à la R
upe, le presenta en cette qualité au Roi & à la Reine Mere. Cette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez &
tobre 1660c. Moliere obtint une pension de mille francs l’an 1663. Sa troupe fut arrêtée tout-à-fait au service de sa Majesté
sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef (I) : cela
8. Moliere épousa la petite Bejard quelque tems après avoir établi sa troupe à Paris ; il fit quelques pieces de theatre, &
sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef.] Voici ce
que j’ai trouvé sur ce sujet dans un Ouvrage de Mr. Chappuzeau. Cette troupe avant que d’être établie au Palais Roial, avoit f
rc, étoient du nombre de ses principaux Acteurs. Du Croisi Chef d’une troupe de Campagne & la Grange très-bon Comédien se
1673. Moliere étant mort en ce tems-là, il eut quatre Comédiens de sa troupe qui prirent dans celle de l’Hôtel de Bourgogne, &
s en état de continuer, il plut au Roi de réduire en un seul corps la troupe du Marais37, & la troupe du Palais Roial. Mr.
ut au Roi de réduire en un seul corps la troupe du Marais37, & la troupe du Palais Roial. Mr. Colbert fut chargé de faire
chargé de faire choix des plus habiles Acteurs qui restoient dans la troupe du Palais Roial, & des plus habiles de celle
amp; des plus habiles de celle du Marais, & d’en former une belle troupe sous le nom de la Troupe du Roi. Elle fut établie
celle du Marais, & d’en former une belle troupe sous le nom de la Troupe du Roi. Elle fut établie dans l’Hôtel du Roi à la
ts aux Comédiens. Notez que Moliere, qui fut le prémier Orateur de la troupe du Palais Roial, résigna cette charge six ans ava
nt amoureux de cette femme, & en fut aimé, & l’attira dans sa Troupe . Histoire de la Guerin, pag. 8. 14. Hist. de la
stres, pag. 79. 37. Elle fut établie l’an 1620, sous le titre de la troupe du Roi. 38. Dite autrement des fossez de Nesle
17 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
timents, leurs intérêts furent communs : ils formèrent de concert une Troupe , et partirent pour Lyon. On y représenta l’Étourd
ourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville. Quelques-u
rdes du vieux Louvre, et ensuite dans celle du Palais Royal. Enfin sa Troupe fut arrêtée au service du Roi en 1665 ; et ce fut
fondé ; mais il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de Comédiens, avait besoin de plaire à la multitu
ns, avait besoin de plaire à la multitude, sans laquelle une pareille Troupe ne peut vivre : il était même souvent obligé d’am
de la bonté de sa Pièce ; sur cette confiance, il la fit jouer par la Troupe de Molière ; et la Pièce tomba. Il s’en plaignit
Pièce est excellente, lui répondirent-ils ; mais vous la donnez à une Troupe qui n’entend que le Comique ; faites-la jouer à l
âtre, fut cause que Mademoiselle du Parc*, la meilleure Actrice de la Troupe de Monsieur, la quitta pour passer dans celle de
Racine au sujet de sa Tragédie d’Alexandre ; il la donna d’abord à la Troupe de Molière ; et elle n’eut pas de succès ; mais l
s par le Dieu ». Tome I, p. 155-156 Mlle Beauval, Actrice de la Troupe de Molière, devait jouer devant le Roi à Chambord
la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts, et ceux de toute sa Troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une asse
ans une si grande estime, que le Roi donna ses ordres pour établir sa Troupe à Paris. […] Le Docteur Amoureux fit renaître la
le, etc. On a cru que, dans ces sortes de Pièces, chaque Acteur de la Troupe de Molière, en suivant un plan général, tirait le
74 1705, Grimarest, p. 76-77 Don Quichotte, Comédie, jouée par la Troupe de Molière après le retour de Baron, qui avait qu
la Troupe de Molière après le retour de Baron, qui avait quitté cette Troupe , pour se mettre dans celle de campagne de la Rais
yal, et la première qu’il ait fait imprimer. Sa qualité de Chef de la Troupe de Monsieur, fut un devoir pour lui de la dédier
oiselle Molière*, en ces termes : je soussigné confesse avoir reçu de Troupe , en deux payements, la somme de deux mille deux c
e pour M. Corneille, de laquelle somme je suis créancière avec ladite Troupe , et dont elle est demeurée d’accord pour l’achat
Statue Conviée, représente un Commandeur nommé Don Pedro. Toutes les Troupes de Comédiens ont ajusté ce sujet à leur Théâtre.
ers. Rosimond68 fit encore une autre Comédie sur le même plan pour la Troupe du Marais. Enfin Corneille le jeune* a tourné en
éterminer à renoncer à la représentation. N’y a-t-il que vous dans la Troupe qui puisse exécuter les premiers rôles ? Contente
tins s’ameutèrent, et résolurent de forcer l’entrée ; ils allèrent en troupe à la Comédie, et attaquèrent brusquement les gens
acun d’eux, en entrant, lui donnait le sien. Ils cherchaient toute la Troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux
irent. Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la Troupe . Les femmes croyaient être mortes ; chacun cherch
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la Comédie ; que sa Troupe serait toujours ravie de les recevoir quand ils v
rdes-du-Corps, venaient remplir le Parterre, et ôter injustement à la Troupe le gain qu’elle devait faire ; qu’il ne croyait p
été comme forcés. Tome I, p. 561 Angelo, Docteur de l’ancienne Troupe Italienne, disait à Molière, qu’il avait vu repré
, quinze jours après, Angélo fut surpris de voir dans l’affiche de la Troupe de Molière, la Comédie du Misanthrope annoncée et
es critiques. 1801, Moliérana, 88, p. 132 Tome II, p. 94 La Troupe de Molière fit doubler, pour la première fois, à
entilhomme du pays de Beauce, était avec distinction, à la tête d’une Troupe de Comédiens de Province, lorsqu’il se joignit à
s après, vint à Paris. Ducroisy* y fut un des meilleurs Acteurs de la Troupe du Palais Royal ; et ce fut pour lui que Molière
t courut quelques années les Provinces : il s’engagea ensuite dans la Troupe de Molière, qui prit plaisir lui-même à l’instrui
timents, leurs intérêts furent communs : ils formèrent de concert une Troupe , et partirent pour Lyon. On y représenta l’Étourd
ourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville. Quelques-u
rdes du vieux Louvre, et ensuite dans celle du Palais Royal. Enfin sa Troupe fut arrêtée au service du Roi en 1665 ; et ce fut
fondé ; mais il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de Comédiens, avait besoin de plaire à la multitu
ns, avait besoin de plaire à la multitude, sans laquelle une pareille Troupe ne peut vivre : il était même souvent obligé d’am
leurs Comiques que nous ayons eus, fille de Ducroisy*, Comédien de la Troupe de Molière, et qui avait joué le rôle d’une des G
célèbre, auteur et critique dramatique. En 1716, le Régent donne à sa troupe de comédiens la salle de l’hôtel de Bourgogne : R
0 – 1678) : acteur. On ne peut déterminer la date où il entre dans la troupe de Molière ; en tout cas, il est du nombre des ac
le prit part à la Fronde et fit tirer le canon de la Bastille sur les troupes royale pour défendre Condé, lors de la bataille d
uatre-Vents à Paris, 1660 ; Pays-Bas, 1662-1663. Sa compagnie, dite «  troupe de Mademoiselle », comprenait dix personnes, dont
ien, joua à Rouen, puis sans doute à Grenoble. En 1673, il entra à la troupe du Marais où il reprit le rôle de Molière dans Le
arrière à la comédie-français à l’âge de 16 ans. Elle se retira de la troupe en 1721. Elle fut la maîtresse de Philippe, duc d
que la substitution ait été effectuée lors des représentations de la troupe de Molière. » (note 21, p. 1403). 121. Coquille
l voyagea en Italie en 1760 et, en 1769, il était en Espagne avec une troupe d’acteurs et de chanteurs français et italiens, l
avec Armande Béjart, il finit par épouser une autre comédienne de la troupe de Molière, Madeleine l’hermite […]. (DLF XVII, p
e Charles Varlet (Amiens 1635 – Paris 1692) : comédien français de la troupe de Molière à partir de 1659. Spécialisé dans les
à la mort de Molière, mais aussi après, une place essentielle dans la troupe . Orateur chargé à la fin du spectacle de présente
ièce suivante, économe, secrétaire, il sut représenter et défendre la troupe à la cour et dans des procès, surtout après 1673.
18 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
ter des Pieces entre amis : quelques Bourgeois de Paris formerent une Troupe , dont Pocquelin étoit : ils jouerent plusieurs Pi
pour y tenir les Etats, ordonna à Moliere de le venir trouver avec la Troupe qu’il avoit formée, pour y jouer la Comédie : Mol
qu’il avoit formée, pour y jouer la Comédie : Moliere partit avec sa Troupe , qui eut bien de l’applaudissement en passant à L
e ses Pieces, qui eut autant de succès qu’elle en pouvoit esperer. La Troupe passa en Languedoc, où Moliere fut reçu très-favo
ois de les abandonner. Moliere enfin étoit ravi de se voir Chef d’une Troupe  ; il se faisoit un plaisir sensible de conduire s
uitta le Languedoc avec l’agrément du Prince de Conti, & amena sa Troupe à Paris : Monsieur, frere unique du Roi, lui acco
té de le presenter au Roi & à la Reine sa mere, & permit à sa Troupe de prendre le nom de Comédiens de Monsieur ; il l
tent de Moliere & des Spectacles qu’il faisoit representer par sa Troupe , en fit ses Comédiens, & leur accorda une pen
ce & aux personnes du premier goût, & qu’à faire subsister sa Troupe . Il avoit un grand nombre d’amis distinguez dans
amp; d’un Comique un peu trop boufon : il falloit faire subsister une troupe de Comédiens, & attirer le Peuple & l’hom
e Peuple, qui venoit en foule apporter un argent très-necessaire à sa Troupe . D’ailleurs dans les Spectacles n’est-il pas just
19
moineaux. Ce que faisaient les voleurs pour doubler leurs bandes, les troupes de comédiens le faisaient pour remplacer la figur
par contraste La Mégère amoureuse. Avec La Mégère, on peut réduire la troupe à deux ou trois acteurs. Et Dieu sait les bénéfic
ent ! Trois comédiens ! dit Hauteroche : À ce compte on ferait trois troupes de la nôtre ! LE POETE. Cinq ? J’en ferais bien d
é leur jeu, Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un acteur au feu. Les Troupes de campagne ont cela d’ordinaire. Sans des acteur
           Messieurs   « Étant arrivé en notre ville, j’ai trouvé la troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon qui m’ont di
me de six cents livres et le port et conduite de leurs bagages. Cette troupe est remplie de fort honnêtes gens et de très bons
, lieutenant général pour le Roi, en la province du Languedoc : « La troupe des comédiens de Mgr le duc d’Épernon étant venue
ard Bruel, notaire, le 24e Octobre dudit an 1647. » Quelle est cette troupe du duc d’Épernon, dont font partie Du Fresne, Ren
neur de Guyenne, qui aimait passionnément le théâtre et accueillit la troupe avec une grande bienveillance (Notes manuscrites
duc d’Épernon ; Qu’en avril 1648, Molière « l’un des comédiens de la troupe du sieur Du Fresne » était à Nantes ; que, le 18 
ait transporter les bagages de leurs camarades jusqu’à Castres, cette troupe se rendant aux États de Pézenas et auparavant au
implorer de lui quelque secours et se mettre en état de rejoindre une troupe nomade : « Ce pauvre homme, dont le nom de famil
parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famille ; qu’il avait été le camarade de
, mais nous ne pensons pas qu’ils fissent, à cette date, partie de sa troupe qui paraît avoir — non pas fait le service de cet
des accessoires de la représentation, plus il tirait de lui-même. La troupe de Molière était excellente, et Molière aussi, qu
voyages de Molière, pour sa biographie et pour la connaissance de sa troupe . La marraine est cette jeune personne qui, douze
uin 1879, p. 79-80. Il n’est douteux pour personne que Molière et sa troupe ambulante, durant leurs treize ou quatorze années
mina en 1658. La Grange, son camarade, avait constaté ce séjour de la troupe dans la patrie de Corneille durant tout l’été de
voulu signaler aux lecteurs du Moliériste les documents relatifs à la troupe du duc d’Épernon que j’ai publiés dans l’Histoire
er mes conclusions en ce qui touche la présence de Molière dans cette troupe du duc d’Épernon où figurent du Fresne, du Parc e
de mes conclusions, vous montrez plus de réserve pour la seconde. La troupe du duc d’Épernon est bien pour vous la troupe des
rve pour la seconde. La troupe du duc d’Épernon est bien pour vous la troupe des Béjart, mais vous doutez que celle du duc d’O
équent qu’il est inutile d’y chercher Molière. La présence dans cette troupe de Mignot qui fut, d’après Grimarest, le camarad
s sur l’organisation et le matériel de campagne du xviie  siècle. Les troupes de campagne firent, à cette époque, de fréquentes
rchives communales. Mais aucune n’y a séjourné autant de temps que la troupe du duc d’Orléans dont faisaient partie Mignot et
el et des bagages. Je me suis souvent demandé comment voyageaient les troupes de campagne. Avaient-elles des voitures et des bê
livres pour paiement du port et voiture par eux faite des ardes de la troupe des commédiens de Monseigneur le duc d’Orléans on
evant notaire entre les consuls, Mignot et Dubois représentants de la troupe du duc d’Orléans et les charretiers qui s’engagen
nts et en la présance des sieurs Mingot (sic) et Nicolas Dubois de la troupe des commédiens de monseigneur le duc d’Orléans on
s sieurs Barrau et Bayrol ont entrepris de faire des ardes de la dite troupe des commédiens de cette ville d’Alby en la dite v
13                 Que penser de ces deux documents, si non que les troupes de campagne, lorsqu’elles étaient engagées au ser
u’elles étaient engagées au service des États, comme cela arriva à la troupe des Béjart pendant son long séjour dans le midi,
d’Albi pour leur recommander de payer le transport des bagages de la troupe de leur ville à Castres, et il est probable qu’on
es États du Languedoc. On remarquera, en outre, que les bagages de la troupe sont assez considérables qu’il est question de 68
ins. À quelle époque vint-il s’y fixer ? Vers le 20 décembre 1644. la troupe de l’Illustre Théâtre après avoir, au moyen de qu
ral, la composition dramatique et les affaires. Comme directeur de la troupe du Palais-Royal, Molière se trouva lié d’intérêts
éâtre du Petit-Bourbon (novembre 1658), où jouait depuis longtemps la troupe italienne, Molière et ses camarades lui donnèrent
ercredis, jeudis et samedis28. Entre le 7 et le 11 juillet 1659, « la troupe italienne », dit La Grange, « s’en retourna en It
anvier 166230, ils trouvèrent la salle du Petit-Bourbon démolie et la troupe de Molière installée au Palais-Royal. Ce fut à le
que lui avait coûtées le Petit-Bourbon ; c’était le principal. Cette troupe italienne, qui avait pour chef Tiberio Fiorilli d
e à l’hôtel de Bourgogne, rue Mauconseil, par suite de la réunion des troupes françaises à la salle de la rue Mazarine, elle se
vec Trivelin, était restée à Paris, en 1659, alors que le reste de la troupe repassait les monts35. Son fils Marc Antonio dit
e Molière. Le Roi tenait, on le voit, la balance égale entre les deux troupes , et je ne disconviens pas que ce rapprochement ne
00 livres en 1666 ; Enfin, Annibal Barbieri était le pourvoyeur de la troupe . La Comédie-Italienne était fort goûtée à la Cour
e 15 000 livres, plus du double de celle qu’il accorda plus tard à la troupe de Molière38. Scaramouche touchait en outre, sur
sont les noms caractéristiques de la soubrette et des amoureux de la troupe italienne. Les acteurs de la Comédie-Italienne de
ne. Les acteurs de la Comédie-Italienne demeuraient, comme ceux de la troupe française, dans le voisinage du Palais-Royal, à l
an François Mansac et Giuseppe Giaratone ou Jeraton47. Ainsi les deux troupes , celle de Molière et celle de Tiberio Fiorilli, n
ami, cousin, camarade et compère de tous les excellents acteurs de la troupe italienne de ce temps-là : elle jouait au Palais-
u Palais-Royal et avait ses jours marqués sur le même théâtre avec la troupe de Molière. Ce grand comédien, et mille fois enco
aires du duc de Meiningen une Bernhardt, un Got, un Coquelin aîné. La troupe ducale joue Le Malade imaginaire, dans l’adaptati
tre, et que Le Boulanger de Chalussay avait été comédien dans une des troupes de province rivales de celle des Béjart. Quoi qu’
, dans le temps où Molière avait été appelé dans cette ville, avec la troupe des Béjart, par ordre du prince de Conti, pour « 
20 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
lage, voici ce que c’est : « Le sieur Angelo, (docteur de l’ancienne troupe italienne) m’a dit (c’est ce M. de Tralage qui pa
jours après, le sieur Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la troupe de Molière la comédie du Misanthrope annoncée et
timents, leurs intérêts furent communs ; ils formèrent de concert une troupe , et partirent pour Lyon en 1653a. « On y représe
actes, qui enleva presque tous les spectateurs au théâtre d’une autre troupe de comédiens établis dans cette ville ; quelques-
de Bourbon le reçut avec bonté, et fit donner des appointements à sa troupe . Ce prince avait connu Molière au collège, et s’é
se en décida autrement. « Sur la fin de l’année 1657, Molière avec sa troupe partit pour Grenoble, il y resta pendant le Carna
nta au roi et à la reine mère. Dès le 24 octobre de la même année, sa troupe représenta la tragédie de Nicomède devant toute l
acteurs que le roi leur permis de s’établir à Paris, sous le titre de Troupe de Monsieur, de jouer alternativement avec les co
e. Ce que ses plus particuliers amis ont remarqué bien des fois. « La troupe qui représentait ses comédies était si souvent em
donna des marques obligeantes de la continuation de son estime. « La troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du r
tion de son estime. « La troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du roi, qu’elle a toujours retenu jusqu’à sa jonc
soit par les ordres du roi, soit par la nécessité des affaires de sa troupe , sans que son travail le détournât de l’extrême a
urs, une critique trop sévère ne s’accorde guère avec l’intérêt d’une troupe que la gloire seule ne conduisit pas, et qui ne j
les qui fissent valoir leurs talentsa, que soigneux d’attirer dans sa troupe des sujets qui pussent la rendre plus célèbre. On
Molière à demander au roi un ordre pour faire passer cet enfant de la troupe de la Raisin dans la sienne. La Beauval quitta la
decin volant. La Jalousie de Barbouillé a. Dans deux registres de la troupe de Molière, dont le premier commence le 6 avril 1
e plusieurs petites pièces de théâtre, qui furent représentées par la troupe de Molière et par celle de l’Hôtel de Bourgogne :
n partage une pièce comique, représentée par les Comédiens du roi (la troupe de Molière), et composée par celui de tous nos po
 VIe entrée. Calliope, muse des beaux vers. Les comédiens de la seule Troupe royale*, représentèrent une petite comédie, où so
noyer dans le vin toutes ses inquiétudes, et l’emmène pour joindre sa troupe , voyant venir toute la foule des bergers amoureux
re un grand rocher couvert d’arbres, sur lequel était assise toute la troupe de Bacchus, composée de quarante satyres. L’un d’
cher et glorieux, Du bas Olympe de nos dieux. Lui-même, donc, avec sa troupe , Laquelle avait les ris en croupe, Fit là le débu
t très jeune) occasionna des réjouissances publiques. Les différentes troupes de comédiens de Paris ne furent pas des derniers
je fus en très bonne place, À Mademoiselle Hubert grâce, L’excellente Troupe du roi *, Fit à ravir, en bonne foi, Tant dans Le
ste, il est si bien joué, (C’est un fait de tous avoué,) Par toute sa troupe excellente, Que cet Avare que je chante, Est prod
les acteurs, Ravirent leurs grands spectateurs, Et cette merveilleuse troupe , N’eut jamais tant le vent en poupe ; On admira l
ine, puisque c’était une de ces petites pièces, ou approchant, que la troupe avait représentée (en province). La troisième rep
une espèce de petite farce, intitulée : Le Divorce comique. C’est la troupe du Palais-Royal qui veut quitter Élomire, ou l’ob
mais leur projet ne réussit pas : *l’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils
de l’Illustre Théâtre ; mais il ne parle qu’en général du début de la troupe sur les fossés de Nesle. Voici le passage, c’est
celler dans un si grand emploi. …………………………………………………………………………… Donc ma troupe ainsi faite, on me vit à la tête, Et si je m’en s
s hanches, Car alors, excepté les exempts de payer, Les parents de la troupe , et quelque batelier. Nul animal vivant n’entra d
fait, il ne parle de Molière que lorsqu’il joua en Languedoc avec sa troupe en 1653. Ce passage nous apprend en même temps le
cteurs qui s’engagèrent avec Molière lorsqu’il partit pour Lyon. « La troupe du Palais-Royal fut établie sur la fin de l’année
le, et au quartier de Saint-Paul, à Lyon, etc., en Languedoc où cette troupe entretenue alors par M. le prince de Conti, qui a
avec les demoiselles Béjart, de Brie et Du Parc, composaient alors la troupe qui passait, avec raison, pour la première et la
sy, qui avait paru avec réputation dans les provinces à la tête d’une troupe , et La Grange, dont le mérite est connu, se joign
a. « [*]Après quatre ou cinq années de succès dans la province, la troupe résolut de venir à Paris. Molière sentit qu’il av
de M. le prince de Conti. « Molière quitta donc le Languedoc avec sa troupe  ; mais il s’arrêta à Grenoble, où il joua pendant
de imaginaire, mourut M. Molière à dix heures du soir. Registre de la troupe de Molière. b. Frosine y fait allusion dans L’Av
ages de Molière. a. Mlle Poisson, fille de Du Croisy, comédien de la troupe de Molière (actuellement vivante en 1747), elle a
ale] ACTE III, scène V. 4. [Note marginale] Scène XII. a. « Chaque troupe avait dans ce temps-là un acteur qui seul faisait
omédien La Grange. » a. « Non seulement en 1665 il obtint pour sa troupe le titre de Troupe du roi, avec sept mille livres
» a. « Non seulement en 1665 il obtint pour sa troupe le titre de Troupe du roi, avec sept mille livres de pension, mais s
ns s’ameutèrent, et ils résolurent de forcer l’entrée ; ils furent en troupe à la comédie, ils attaquèrent brusquement les gen
chacun d’eux en entrant lui donnait le sien. Ils cherchaient toute la troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux
èrent. Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe  ; les femmes croyaient être mortes, chacun cherch
ns le mur du Palais-Royal, etc. « Quand tout ce vacarme fut passé, la troupe tint conseil pour prendre une résolution dans une
Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la comédie ; que sa troupe serait toujours ravie de les recevoir quand ils v
ardes du corps, venaient remplir le parterre et ôter injustement à la troupe le gain qu’elle devait faire ; qu’il ne croyait p
a pensé jusqu’ici que dans ces sortes de pièces, chaque acteur de la troupe de Molière, en suivant un plan général, tirait le
e la Cour. *. [Note marginale] De Bourgogne. *. [Note marginale] La troupe de Molière. *. [Note marginale] Le Médecin malgr
ère, avec des jugements sur ses ouvrages. 1. [Note marginale] Par la troupe de Molière. 2. [Note marginale] Lundi 6 octobre.
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
d’une manière permanente. Ils obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Molière ; ils prirent à leur tour les jours ex
r leur part aux frais d’établissement de la salle du Palais-Royal. La troupe italienne comprenait la plupart des artistes qui
soubrette Béatrix était remplacée par Diamantine (Patricia Adami). La troupe s’était adjoint Andrea Zanotti, second amoureux s
janvier… 3 750 liv. « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, chef de la troupe des Comédiens italiens, tant pour lui que pour sa
quadrupler cette somme si l’on veut en avoir l’équivalent actuel. La troupe se composant de dix personnes, chacune d’elles av
e celui-ci : « Item, pour voiturer lesdits comédiens… 200 liv. » La troupe italienne était traitée, sous ce rapport, comme l
liv. » La troupe italienne était traitée, sous ce rapport, comme les troupes françaises de l’Hôtel de Bourgogne et du Palais-R
te de ses spectacles. On aura remarqué encore que les comédiens de la troupe italienne touchent tour à tour la pension de la t
omédiens de la troupe italienne touchent tour à tour la pension de la troupe . On en peut conclure qu’ils étaient en société, c
e la reproduire ; mais il nous sera permis de rétablir les noms de la troupe qui joua à Paris de 1662 à 1671. Le premier est i
Arlequin, parce que, si le roi le savait, il me congédierait avec ma troupe . » Dominique joignait l’étude à ses dispositions
22
Opéra-Comique Viennois, une représentation des Femmes savantes par la troupe , en ce moment ambulante, du Duc de Meiningen. Ces
ion philosophique” Mlle Armande. » On ne peut donc trop remercier la troupe ducale de Meiningen de nous avoir rendu il y a qu
olière, dite par M. Marais au couronnement du buste. Une partie de la troupe étant allée jouer à Compiègne, on avait dû renonc
rôle d’Argan après avoir créé celui de Béralde. À Pâques suivant, la troupe quitte le Palais-Royal pour le théâtre de Guénéga
était aussi l’ambition de l’Hôtel de Bourgogne. Quel triomphe pour la Troupe Royale si elle pouvait la réaliser, grâce à Racin
lle du Palais-Royal. — Voici qui ouvre une perspective inattendue. La troupe italienne était-elle donc autorisée à jouer de vé
l l’avoue ; avant qu’il mît son projet à exécution, Scaramouche et la troupe italienne avaient repris le chemin de l’Italie. S
epris le chemin de l’Italie. Soit ; mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son théâtre, et voilà pourquoi
amouche n’était pas pour rester toujours absent : en janvier 1662, la troupe italienne faisait sa rentrée au Palais-Royal et s
6 novembre. Louis XIV quitta Paris le 2, il y rentra le 7. Ce fut la troupe de Molière, la troupe du Roi proprement dite, qui
quitta Paris le 2, il y rentra le 7. Ce fut la troupe de Molière, la troupe du Roi proprement dite, qui fit son service, et i
si instruit et d’un versificateur aussi habile. Nous apprenons que la troupe du théâtre hollandais a joué la pièce le 18 avril
p de son cheval, il devançait les premiers guides en attendant que la troupe le rejoignît. Pendant que l’on se battait, il pre
pillage des églises et couvents de Burgos, en novembre 1808, par les troupes françaises. Ces fragments doivent avoir été rappo
ournies par le registre de La Grange sont précises à cet égard : « La troupe de Monsieur, frère unique du Roi, commença au Lou
ait de lui donner, ce sont les formules ordinaires de l’orateur de la troupe . Il nous reste un mot à dire au sujet du fragment
ications de M. Eudore Soulié : « Dès le 20 décembre 1644, dit-il, la troupe de l’Illustre Théâtre, — ainsi s’appelaient les p
1645, Artaxerce, tragédie de Magnon, et la seule pièce, jouée par la troupe de l’Illustre Théâtre, dont le titre et l’analyse
squ’à nous. Ce fut aussi pendant son séjour au port Saint-Paul que la troupe de l’Illustre Théâtre, laquelle était entretenue
tait entretenue par Gaston d’Orléans et portait également le titre de Troupe de Son Altesse Royale, figura très probablement d
rt anciennes, et bien probablement celle qu’habita le directeur de la troupe de Son Altesse Royale le duc d’Orléans, est encor
e font pas fortune avec leur premier livre ou leur première pièce. La troupe de l’Illustre Théâtre quitta le port Saint-Paul p
ourd’hui, ajoute-t-il, de la salle où s’exerça, pendant une année, la troupe de l’Illustre Théâtre, se borne au pied des murs
où commence le registre de La Grange, jusqu’au 11 octobre 1660, où la troupe quitte le théâtre du Petit-Bourbon, c’est-à-dire
nous lisons le passage suivant : « Mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son théâtre, et voilà pourquoi
e se contint plus. Les grands comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et la troupe du Marais, inspirés par le même sentiment — la ja
ntique, — la suppression du théâtre de Molière et la dispersion de sa troupe , — redoublèrent d’acharnement dans leurs attaques
par M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du Roi, sans avertir la Troupe , qui se trouva fort surprise de demeurer sans thé
articipa donc, ni directement ni indirectement, à l’avanie faite à la troupe de Monsieur, et nous pouvons, en connaissance de
e  siècle. Molière n’y critique-t-il pas les principaux acteurs de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, rivale de la sienne : Mo
procédés et leur méthode. Quand Cathos demande à Mascarille à quelle troupe il donnera sa comédie : « Belle demande ! répond-
Limoges, dont les dîners ont sans doute laissé de bons souvenirs à la troupe des comédiens nomades : ÉRASTE. Comment appelez-
écrivain, et qu’il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes  ; et de là s’est jeté à corps perdu dans le raiso
tres au point de vue littéraire. Ce sont celles qui proviennent de la troupe du Marais. La première, imprimée à l’encre noire,
pièce à Corneille, qui avait déjà fait Andromède, et les acteurs à la troupe royale du Marais. C’était en 1659 que lui était v
 : revue mensuelle, tome II, nº 19, 1er octobre 1880, p. 195-209. La troupe du Palais-Royal avait quitté Paris le 30 avril po
hautement son protecteur, et le mit probablement en relations avec la troupe du Palais-Royal, par Molière. Ce n’était pas préc
it quelque ressemblance avec notre ancien Théâtre du Cirque. Les deux troupes , entretenues par le Roi, s’appelaient également t
que. Les deux troupes, entretenues par le Roi, s’appelaient également troupes royales. Les pièces à grand spectacle se jouaient
issaient, tantôt périodiquement, tantôt par malchance. En général, la troupe s’en allait à Rouen exploiter la saison d’été. C’
airement Le Cid, et qu’elle avait eu l’honneur de le ramener à Paris. Troupe souvent dispersée, souvent refaite et presque tou
s, homme de lettres authentique et pensionné, ce n’était plus pour la troupe du Marais, c’était pour les grands comédiens, les
sulterait naturellement que la pièce eût appartenu dès l’origine à la troupe de Monsieur. Eh bien ! cela n’est pas. Dans la mê
e fois devant le public, le vendredi 20 juin 1664, représentée par la troupe de Molière. Avec quelle distribution ? Comme on d
axare de Boyer, c’était la cinquième tragédie nouvelle que donnait la troupe de Molière. Elle réussit à petites recettes. La c
Frères ennemis en étaient à leur douzième représentation, lorsque la troupe fut appelée à Fontainebleau. Le Roi y recevait en
Villers-Cotterêts où Monsieur, recevant le Roi son frère et ayant sa troupe de comédiens pendant huit jours, profita de l’occ
médiens de l’Hôtel de Bourgogne. Pour revenir à Villers-Cotterêts, la troupe de Monsieur passa huit jours au château, du 20 au
ssurée, elle pouvait venir, et elle se présenta d’autant mieux que la troupe fut encore appelée pour douze jours à Versailles
Les fêtes recommençaient et, le 29, sur un ordre de M. le Prince, la troupe de Monsieur partit pour donner une représentation
éclarer avec moi que Molière seul avait pu composer ce ballet pour la troupe dont il était le chef et le directeur. Toutes les
 février 1654 », que ce ballet a été représenté sur le théâtre que la troupe de Molière et des Béjart occupait à Lyon depuis l
et des Béjart occupait à Lyon depuis le mois de décembre 1652. Cette troupe , après avoir suivi le prince de Conti aux États d
e Chappuzeau, précédemment cité. Au cours de l’été suivant (1654), la troupe reprit ses tournées dans le Midi et se dirigea en
ant le prince et la princesse de Conti. » Il est donc certain que la troupe des Béjart et de Molière dansait des ballets, et
ans ses Pérégrinations, ne cite qu’un petit nombre de localités où la troupe de l’Illustre Théâtre aurait séjourné. De plus, c
avait siégé à Carcassonne à partir du 13 février. En février 1649, la troupe de l’Illustre Théâtre errait, encore indécise, au
de Charles du Fresne, qui devint peu après le directeur nominal de la troupe de nos comédiens, le même Du Fresne qui les condu
États, comme on l’a vu, se terminèrent le 31 mars. L’itinéraire de la troupe , après la levée de cette session et en attendant
ocument d’un mois antérieur témoigne de la présence à ce moment d’une troupe de comédiens lyonnais à Carcassonne. C’est, en ef
lle annonce Ligdamon et Lidias de Scudéry, par les « commédiens de la Troupe choisie » vers 1630. 24. Ces affiches selon l’us
23 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
e qu’à dix-huit ans Madeleine — qui faisait probablement partie de la troupe du Marais — avait économisé cinq ou six milles li
des Béjart, cautionne le bail du jeu de paume dit des métayers, où la troupe de l’Illustre Théâtre va dresser la scène de ses
ntations. Le succès fut loin de répondre au titre présomptueux que la troupe s’était donné. Peut-être la vogue des comédiens i
au Châtelet. Je ne mentionne que pour mémoire un court passage de la troupe sur une troisième scène, au jeu de paume de la Cr
rir la province, et formant avec les débris de l’Illustre Théâtre une troupe nouvelle, grossie de quelques recrues, il part po
, qu’il fallait flatter, puisque la vie matérielle et le succès de la troupe dépendaient de leur bon plaisir. Ne serait-ce pas
ipaux. Le 24 avril 1848, « le sieur Molière, l’un des comédiens de la troupe du sieur Dufresne… supplie très humblement messie
ter sur le théâtre pour représenter leurs comédies ». En mai 1649, la troupe contribue de sa part aux fêtes données à Toulouse
fant sur les fonts à Narbonne. Le 15 février 1650, nous retrouvons la troupe à Agen. Le Journal des Consuls porte cette fois q
es 70 ou 80 lieues qui sépare Agen de Narbonne, s’il appelle à lui la troupe de Molière, on peut admettre qu’il la connaît. Le
ux. Molière se fixe ; et Lyon est désormais le quartier général où la troupe , après chaque campagne, viendra chercher le repos
urdi a été joué à Lyon pour la première fois. Au mois d’août 1653, la troupe est à Pézenas. Armand de Bourbon, prince de Conti
e, Daniel de Cosnac, gentilhomme de la Chambre, appelle au château la troupe de Molière. Mais Molière arrive trop tard ; la pl
ce de Cosnac, qui veut dégager sa parole, on n’admettrait même pas la troupe à l’honneur de jouer devant le prince… Cette anec
Molière au souvenir de leur camaraderie du collège de Clermont. — La troupe reçut pension d’Armand de Bourbon, et l’on s’inti
édecins et les apothicaires fourniraient un jour à sa raillerie. — La troupe demeure là près de cinq ou six mois. La campagne
0 livres sur le fonds des étapes de la province. Dès cette époque, la troupe n’était pas seulement à l’abri du besoin  : elle
e est à Avignon, où il connaît Mignard, qui revient d’Italie, puis la troupe passa le carnaval de 1658 à Grenoble ; de là, qui
es amis de Molière persuadent à Monsieur, frère du roi, de prendre la troupe sous sa protection. Il y consent, lui permet de p
obre 1658, après tout un été de démarches et de négociations, « cette troupe commença de paraître devant Leurs Majestés et tou
bi contiennent la mention d’une somme payée, le 24 octobre 1647, à la troupe des comédiens de M. le duc d’Epernon, dont la qui
ssons ces noms  : ils ont effectivement tous les trois figuré dans la troupe de Molière. Mais Molière, en 1647, faisait-il par
a troupe de Molière. Mais Molière, en 1647, faisait-il partie de leur troupe : c’est là le point. — A Fontenai-le-Comte, c’est
rnon, gouverneur de Guyenne, paraît connaître depuis quelque temps la troupe de Molière. Or les Bordelais ont commencé à se so
qui, sous prétexte que Scarron, dans son Roman Comique, a dépeint une troupe de campagne, veut que cette troupe, à tout prix,
s son Roman Comique, a dépeint une troupe de campagne, veut que cette troupe , à tout prix, soit celle de Molière, et que Moliè
t, l’hypothèse a fait fortune  : Dufresne donc, le chef nominal de la troupe , s’avançant « courbé sous le poids d’une basse de
à l’antique », tous ces traits, et d’autres encore, ce tableau de la troupe et du grand homme en débraillé, traversant allègr
ées tous les jours, de son triple métier d’acteur, de directeur d’une troupe difficile à conduire, et d’auteur ; il n’est pas
24 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
elosi ne sont pas sans doute, ainsi que nous l’avons dit, la première troupe d’artistes italiens qui visitèrent la France. À L
devant Henri II et Catherine de Médicis, en 1548. Nous avons cité la troupe de Ganassa, qui fit, à ce que l’on croit, connaît
e princesse et devenir, dès lors, de plus en plus fréquente. Mais les troupes italiennes n’ont laissé que peu de traces sur not
la demoiselle Hilaire, pour leurs habits… 900 » Aux comédiens de la troupe du Palais-Royal, pour leurs habits… 4400 » À Du
rès régulièrement, sur le théâtre de ces résidences royales, avec les troupes françaises ou avec la troupe française, quand il
tre de ces résidences royales, avec les troupes françaises ou avec la troupe française, quand il n’y en eut plus qu’une à part
sitions d’Auguste Ier, roi de Pologne, qui le chargea de recruter une troupe . Mezzetin s’acquitta si bien de cette mission que
sionné par des allusions plus ou moins piquantes la suppression de la troupe à laquelle il appartenait, son humeur agressive j
paraît-il, le privilège de la fourniture des pierreries à toutes les troupes jouant à la cour. 66. Comptes de la cour, pour l
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
ien. D’abord quelques changements eurent lieu dans le personnel de la troupe  : Mario Antonio Romagnesi, fils de Marc Romagnesi
e en même temps que la dernière œuvre de Molière était reprise par la troupe française. À la fin de cette pièce du Triomphe de
Neuf ; ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680. À cette date, la troupe française de la salle Guénégaud fut, par mesure a
ise de la salle Guénégaud fut, par mesure administrative, réunie à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. La nouvelle compagnie re
utriche. De nouveaux artistes étaient venus d’autre part renforcer la troupe  : Giuseppe Giraton ou Giaratone, d’abord gagiste,
20. — Pierrot.   Voici quelle était, en 1682, la composition de la troupe italienne, d’après « l’état de la dépense pour le
ur. Il y avait, à cette dernière date, un peu plus d’une année que la troupe italienne avait perdu le fameux Dominique. Domeni
26 (1739) Vie de Molière
on siècle, qu’elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu’une troupe de comédiens s’établit à Paris. Bientôt après, la
résenta cette comédie à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut abandonnée dès
ée dès que celle de Molière parut. Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pou
à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc, avec une troupe assez complète, composée principalement de deux f
du roi Louis XIV ; Monsieur le présenta au roi et à la reine mère. Sa troupe et lui représentèrent la même année devant leurs
hôtel de Bourgogne. Ces comédiens assistèrent au début de la nouvelle troupe . Molière, après la représentation de Nicomède, s’
èces d’un acte, ou de trois, après les pièces de cinq. On permit à la troupe de Molière de s’établir à Paris ; ils s’y fixèren
ens Italiens, qui en étaient en possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le théâtre les mardis, les
dis, les jeudis et les samedis, et les Italiens, les autres jours. La troupe de l’hôtel de Bourgogne ne jouait aussi que trois
semaine, excepté lorsqu’il y avait des pièces nouvelles. Dès lors la troupe de Molière prit le titre de la Troupe de Monsieur
s pièces nouvelles. Dès lors la troupe de Molière prit le titre de la Troupe de Monsieur, qui était son protecteur. Deux ans a
Les bonnes pièces sont en France, et les belles salles en Italie. La troupe de Molière eut la jouissance de cette salle jusqu
é Molière. Il n’eut à la vérité qu’une pension de mille livres, et sa troupe n’en eut qu’une de sept. La fortune qu’il fit par
résenter, lui demandait quelques légers secours pour aller joindre sa troupe . Molière ayant su que c’était un nommé Mondorge,
la province, fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de suite. La troupe de Molière fit doubler pour la première fois le p
fut joué ensuite en Italie, sous le titre de Convitato di Pietra. La troupe des comédiens italiens le joua à Paris, et on l’a
voulurent que Molière eût toute sa vie deux parts dans le gain de la troupe , toutes les fois qu’on jouerait cette pièce ; ell
de la même année. Ce fut à la représentation de cette comédie, que la troupe de Molière prit pour la première fois le titre de
e, que la troupe de Molière prit pour la première fois le titre de la troupe du roi. Pourceaugnac est une farce ; mais il y a
bas comique ; et que ce bas comique était nécessaire pour soutenir sa troupe . Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Sc
27 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ésenta cette comédie à Lyon, en 1658. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut abandonnée, dès
e, dès que celle de Molière parut. Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pou
à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc, avec une troupe assez complète, composée principalement des deux
s toutes les provinces, il vint enfin à Paris en 1658. On permit à sa troupe de s’y établir ; ils s’y fixèrent, et partagèrent
ens Italiens qui en étaient en possession, depuis quelques années. La troupe de Molière prit le titre de la troupe de Monsieur
ion, depuis quelques années. La troupe de Molière prit le titre de la troupe de Monsieur, qui était son protecteur ; deux ans
x ans après, en 1650, il leur accorda la salle du Palais-Royal. Cette troupe eut la jouissance de cette salle jusqu’à la mort
28 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
entimens, leurs intérêts furent communs. Ils formérent de concert une troupe , & partirent pour Lyon en 1653. On y représen
actes, qui enleva presque tous les spectateurs au théatre d’une autre troupe de comédiens établis dans cette ville. Quelques-u
e Bourbon le reçut avec bonté, & fit donner des appointemens à sa troupe . Ce prince avoit connu Moliere au collége, &
n a pensé jusqu’ici que dans ces sortes de piéces chaque acteur de la troupe de Moliere, en suivant un plan général, tiroit le
ation auquel il aspiroit. Sur la fin de l’année 1657, Moliere avec sa troupe partit pour Grenoble ; il y resta pendant le carn
au Roi & à la Reine mere. Dès le 24 octobre de la même année, sa troupe représenta la tragédie de Nicoméde devant toute l
t fit tant de bruit chez les italiens, dit Rosimond,24 que toutes les troupes en voulurent régaler le public. En 1660, Villiers
marais, traitérent en vers le même sujet pour leur théatre. Enfin la troupe formée, en 1673, des débris de celle du marais &a
, une critique trop sévére ne s’accordoit guéres avec l’intérêt d’une troupe que la gloire seule ne conduisoit pas, & qui
plus difficiles. Il s’étoit encore réservé l’emploi d’orateur67 de sa troupe . Le soin avec lequel il avoit travaillé à corrige
rôles qui fissent valoir leurs talens, que soigneux d’attirer dans sa troupe des sujets qui pûssent la rendre plus célébre. On
oliere à demander au Roi un ordre pour faire passer cet enfant, de la troupe de la Raisin,70 dans la sienne. Baron, élevé &
Voyez muse historique de Loret, lettre 48 du 6 novembre 1659. Cette troupe de comédiens Que Monsieur avouë être siens. I
p. 218. 56. Mademoiselle Poisson fille de du Croisy, comédien de la troupe de Moliere elle a joué le rôle d’une des Graces d
céne IV. 65. Acte II, scéne XIV. 66. Acte II, scéne VI. 67. Chaque troupe avoit, dans ce tems-là, un acteur, qui seul faiso
au comédien la Grange. 68. Non seulement, en 1665, il obtint pour sa troupe le tître de troupe du Roi, avec sept mille livres
ge. 68. Non seulement, en 1665, il obtint pour sa troupe le tître de troupe du Roi, avec sept mille livres de pension ; mais,
iché. 70. La Raisin, veuve d’un organiste de Troyes, avoit formé une troupe de jeunes enfans, sous le nom de troupe Dauphine 
te de Troyes, avoit formé une troupe de jeunes enfans, sous le nom de troupe Dauphine ; elle pria Moliere, en 1664, de lui prê
obtint le lendemain un ordre du Roi, pour faire entrer Baron dans sa troupe . Voyez Grimarest, pages 95 & 101. 71. Baron
29 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ien, un avare bonhomme, qui cependant finit par entendre raison. » La troupe tout entière, à ses côtés, a été vivement applaud
préparer, les représentations à Bordeaux, en pleine guerre civile, la troupe de Molière chassée par les arquebusades des parti
compatibles, ne menait point sans doute la vie errante de Ragotin. Sa troupe en somme était bien payée, bien traitée et presqu
es pérégrinations dans le Languedoc. C’est là que nous rencontrons la troupe ambulante de Molière voyageant à cheval à travers
seul. Comment M. Raymond le sait-il ? La vérité est que Molière et sa troupe voyageaient comme ils pouvaient, tantôt en carrio
rettes nécessaires pour transporter le petit théâtre de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curieuse montre quelle sorte
uvre un théâtre sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord, la troupe joua Nicomède, de Corneille ; le succès fut modér
emps, parurent charmantes. Ce vif succès décida l’établissement de la troupe de Molière à Paris16. La salle du Petit-Bourbon f
e aux comédiens pour y jouer alternativement avec les Italiens. Et la troupe de Molière prit dès lors le nom de la Troupe de M
avec les Italiens. Et la troupe de Molière prit dès lors le nom de la Troupe de Monsieur. Les débuts furent difficiles au Peti
libre la construction du grand portail du Louvre. Le roi accorda à la troupe de son comédien favori la salle de théâtre du Pal
sur son premier feuillet, cette mention : « Le sieur de Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658 et se d
et sans équivalent, la liste de ces visites ou représentations de la troupe de Molière chez le roi, les princes, les particul
e copie deux de ces notes intéressantes. « Vendredi 14 août 1665, la troupe alla à Saint-Germain-en-Laye, le roi dit au sieur
-Germain-en-Laye, le roi dit au sieur de Molière qu’il voulait que la troupe dorénavant lui appartînt et la demanda à Monsieur
Monsieur. Sa Majesté donna en même temps 6000 livres de pension à la troupe qui prit congé de Monsieur, lui demanda la contin
, lui demanda la continuation de sa protection, et prit ce titre : La troupe du roi. » « Le vendredi 12 juin 1665, la troupe e
et prit ce titre : La troupe du roi. » « Le vendredi 12 juin 1665, la troupe est allée à Versailles par ordre du roi ; on a jo
voulurent que l’auteur eût toute sa vie deux parts dans le gain de la troupe toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ; mais, à
s l’avons vu dans L’Avare. M. Soleirol, dans son livre, Molière et sa Troupe , nous a donné deux gravures représentant Molière
e réflexion sur la nécessité où était l’auteur de faire subsister une troupe fort nombreuse. Il fallait ménager un peuple qui
es faiseurs d’aujourd’hui, entrepreneurs de succès, qui n’ont d’autre troupe à nourrir que leurs appétits personnels et qui ce
lé des portraits contenus dans le livre de M. Soleirol, Molière et sa Troupe (1858) ; il faut signaler aussi tout particulière
ric Hillemacher, Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (2e édit., 1859. Lyon, Scheuring). Ces
ons avec Molière « le soldat de l’humanité ». Appendice I. La troupe de Molière Après avoir parlé de Molière, il es
e MM. Bazin, Soleirol, Hillemacher, fournissent sur les acteurs de la troupe de Molière des détails intéressants et bons à ret
e Molière (Bibliothèque-Charpentier), a consacré une longue note à la troupe du grand comique. Mais c’est surtout au volume (a
nements en un tel sujet56. Lorsque Molière parcourait la province, sa troupe , qu’il est bien difficile de reconstituer pour ce
rvé, Menou, Magdelon et Vaucelles, faisaient, vers 1650, partie de la troupe ambulante de Molière. Mais, pour nous en tenir à
e de Molière. Mais, pour nous en tenir à ce qu’on pourrait appeler la troupe fixe de Molière, la troupe du Palais-Royal, nous
us en tenir à ce qu’on pourrait appeler la troupe fixe de Molière, la troupe du Palais-Royal, nous allons donner rapidement qu
peintre du roi. On le trouve à Lyon, à Narbonne, à Toulouse, avec la troupe de Molière. Du Parc (René Berthelot), dit Gros-R
meilleurs comédiens du xviie  siècle, un vrai bouffon, appartint à la troupe du Marais et de l’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le
ue agréable. L’Espy (Bedeau, sieur de), frère de Jodelet, quitta la troupe du Marais pour entrer, en 1659, dans la troupe de
de Jodelet, quitta la troupe du Marais pour entrer, en 1659, dans la troupe de Molière. Joua Gorgibus dans Les Précieuses rid
mp (Henri Pitel, sieur de), son frère cadet, marqua assez peu dans la troupe de Molière, joua plus tard les Crispins. La Thor
hé. La Thorillière (Pierre Le Noir, le fils) ne figura guère dans la troupe de Molière que pour jouer un petit Amour dans Psy
étonnera-t-on de trouver le compositeur Lulli parmi les acteurs de la troupe de Molière ? Non seulement Lulli dansa souvent da
de ses filles, joua une des Grâces dans Psyché, mais n’entra dans la troupe qu’après la mort de Molière. Molière (Armande-Gr
n Isaac-François Guérin, sieur d’Estriché ou du Trichet, acteur de la troupe du Marais alors réunie à la troupe du Palais-Roya
triché ou du Trichet, acteur de la troupe du Marais alors réunie à la troupe du Palais-Royal. Elle expia par lui les légèretés
3. Marotte (mademoiselle), dite aussi Marotte Beaupré, actrice de la troupe du Marais, médiocre comédienne, mais extrêmement
e lecteur connaît, par ce qu’on a dit plus haut, la composition de la troupe de Molière. II. Louis XIV et les marionnettes
, sieur de la Grille, pour ses nouvelles marionnettes, sous le nom de troupe royale des Pigmées. Louis par la grâce de Dieu r
en Normandie, la brochure de M. le professeur Bouquet, Molière et sa troupe à Rouen. 13. Le Fauteuil de Molière à Pézenas
re de Grimarest, et se servit des souvenirs d’un vieux comédien de la troupe de Molière, nommé Marcel. L’édition que j’ai cons
Après la mort de M. de Molière, le Roi eut dessein de ne faire qu’une troupe de celle qui venait de perdre son illustre chef e
’accommoder, ils supplièrent Monsieur d’avoir la bonté de laisser les troupes séparées comme elles étaient, ce qui leur fut acc
arine, au bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la troupe du Roi. » 22. Le Livre d’or, Plutarque univer
te. Son portrait, gravé par Fréd. Hillemacher, dans sa Galerie de la troupe de Molière, confirme la vérité de ce quatrain.
emplaires numérotés). 38. Voyez le livre de M. F. Hillemacher sur La Troupe de Molière. 39. « Il aimait à parler en public,
. ; 4º l’indication des ouvrages en tout genre concernant Molière, sa troupe et son théâtre, avec notes et commentaires, par l
e Molière. 56. Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (Lyon, Nicolas Scheuring, in-8. 1869,
30 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
théâtrales des comédiens de cette nation, puisque, de 1660 à 1673, la troupe de Joseph de Prado, entretenue par la reine Marie
, notamment dans le Ballet des Muses, en 1666-1667, auquel les quatre troupes concoururent à la fois. Il y a donc, dans l’œuvre
é Galiani, il y avait dans Acerra, ville de la Campanie Heureuse, une troupe de comédiens qui parcourait la province pour gagn
ampagnard, à savoir la camisole et le pantalon de toile blanche. « La troupe gagnait gros et le nom de Puccio d’Aniello était
les théâtres de marionnettes ; il n’apparaît point ou guère dans les troupes italiennes qui vinrent en France ; il ne s’est po
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
tée sous un jour avantageux. Voici l’argument de cette pièce : « Une troupe de comédiens jouait à Parme. Comme de coutume, la
médiens jouait à Parme. Comme de coutume, la principale actrice de la troupe recevait beaucoup de visites. Un cavalier de la v
ez elle. Vittoria rit de plus belle, disant que là où se trouvent les troupes de comédiens, les dames mariées ont la bouche sèc
près qu’elle divertissait le roi Henri IV et Marie de Médicis. Cette troupe demeura à Paris pendant trois années : long espac
demeura à Paris pendant trois années : long espace de temps, car les troupes italiennes avaient le caractère essentiellement a
nt. 10. — Médaillon d’Isabelle Andreini.   Avec Isabelle mourut la troupe des Gelosi. Francesco Andreini quitta le théâtre.
nio Scala édita, comme nous l’avons dit, une partie des canevas de la troupe . Ils ont l’un et l’autre attaché leur nom aux œuv
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ère à Paris À la fin de l’année où l’on représenta La Rosaure, une troupe de campagne, ayant obtenu le patronage de Monsieu
ernativement avec les Italiens sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette troupe de campagne, c’était, sauf quelques changements s
e, c’était, sauf quelques changements survenus dans son personnel, la troupe de l’Illustre Théâtre, qui avait quitté Paris une
re, les nouveaux venus commencèrent à représenter en public. Les deux troupes qui occupaient la même scène ne différaient notab
t dont l’une, Le Docteur amoureux, valut principalement à la nouvelle troupe , dans l’importante représentation du 24 octobre,
el. En ce qui concerne les Farces que Molière avait composées pour sa troupe , et qu’il rapportait de province, la part qui dev
y en a. » Aussi se trouva-t-il capable, avec un artiste formé dans la troupe de Molière, Duparc-Gros-René, de tenir tête aux I
st à-dire dans les conditions habituelles de la comédie impromptu. La troupe de Molière, qui avait fait son apprentissage dans
registre de La Grange à la date de 1665 : « Le vendredi, 12 juin, la troupe est allée à Versailles, par ordre du roi, où l’on
le, placée au milieu de l’assemblée. » Ainsi, non seulement les deux troupes qui se partagèrent la salle du Petit-Bourbon, à l
it rompre bientôt ces liens trop étroits. Au mois de juillet 1659, la troupe italienne s’en retourna en son pays, laissant Mol
33 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
rendons compte. Ce volume commence par l’établissement d’une nouvelle troupe française, qui prit le titre de Comédiens de Made
et plusieurs autres qui ne sont pas moins curieux, nous parlons d’une troupe de jeunes acteurs de l’un et de l’autre sexe, qui
ui jouèrent sur le théâtre du Palais-Royal en 1664, et qu’on nomma la Troupe du Dauphin. L’origine de cette petite société nou
, et qui a été ignoré jusqu’à présent. M. Racine donna également à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, et à celle du Palais-Roy
ée, Sujet si riant et si beau, Qu’il fallut qu’à Fontainebleau, Cette troupe ayant la pratique, Du sérieux et du comique, Pour
que Molière a pris quelques-uns de ses sujets dans les pièces que la troupe des comédiens italiens représentaient sur le théâ
pointu, Avait composé impromptua. D’une manière assez exquise, Et sa troupe en trois jours apprise, Mais qui (sans flatter pe
rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts Et par commandement exprès, La troupe comique excellente, Qui cette pièce représente, E
d’un air assez jovial, Se fait voir au Palais-Royal ; Non pas par la Troupe royale, Mais par la Troupe joviale, De Monsieur l
fait voir au Palais-Royal ; Non pas par la Troupe royale, Mais par la Troupe joviale, De Monsieur le duc d’Orléans, Qui les a
and agrément. (Cet auteur ayant vent en poupe) Occupa tant lui que sa troupe , Avec de célestes récits1, À toucher les plus end
l’un et de l’autre sexe qu’il joignit à ses enfants, dont il fit une troupe qui prit le titre de la Troupe de Monseigneur le
joignit à ses enfants, dont il fit une troupe qui prit le titre de la Troupe de Monseigneur le Dauphin ; c’est sous ce nom qu’
pos de ce noble enfant1… Pour quoi de zélé je me pique, Sur ma foi sa troupe comique, (Qui ne sont pourtant que ragots) Avec l
sonne Plaignit l’argent que l’on leur donnea. Ce fut dans cette même troupe que le fameux Baron, mort en 1719, débuta. Nous e
eur, et qui la suivait partout ; de sorte qu’en très peu de temps, la troupe fut réduite dans un état pitoyable ; ainsi destit
rait de faire dans ces trois représentations lui servît à remettre sa troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’e
binet dans sa lettre en vers ; car voici ce qu’il dit de cette petite troupe  : Lettre en vers de Robinet, du 22 février 1666.
ependant au Palais-Royal, Avec un plaisir sans égal, On peut voir la troupe enfantine, Qu’on nomme la Troupe Dauphine, Dont l
plaisir sans égal, On peut voir la troupe enfantine, Qu’on nomme la Troupe Dauphine, Dont les acteurs à peine éclos, Des plu
de Robinet, de cette même année, deux passages où il est parlé de la Troupe du Dauphin jouant encore au Palais-Royal. Mais il
euve Raisin, soit parce qu’une partie des acteurs passa dans d’autres troupes . Ainsi finit celle du Dauphin, dont les événement
ler. Lettre du 6 mai 1666.       Vous aurez pour tout dire enfin, La Troupe du charmant Dauphin, Dont les acteurs encore en g
rginale] La comédie de Wycherley est intitulée : Plain-Dealer. a. La Troupe de Monsieur commença de jouer sur le théâtre du P
ie d’Othon. *. [Note marginale] Mlle Molière. [*]. [Note marginale] Troupe du Dauphin. *. [Note marginale] C’est-à-dire le
ois enfants de Raisin, et quelques autres dont Raisin avait formé une troupe , représentaient, tant bien que mal, deux petites
ils faisaient rouler, Tricassin rival et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de Comédiens de Monseigneur le Daup
s en 1659. Voyez aussi Le Festin de Pierre de Dorimon, comédien de la Troupe de Mademoiselle, en 1661. a. « Dom Juan, dans u
représentée à la fin de 1669, ou au commencement de 1670. « Enfin la Troupe de Guénégaud donna en 1677 Le Festin de Pierre de
34 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
I des lettres qui confirmaient leur établissement. Ce fut la première troupe de comédiens autorisée par le pouvoir royal, et l
entôt toutes les sociétés rivales, fut appelée l’Illustre Théâtre. La troupe avait joué d’abord pour son amusement et celui de
s comme dans les choses, où la France présentait plutôt l’image d’une troupe d’écoliers mutinés contre leur maître, que d’un g
frères Béjart et Madeleine Béjart, leur sœur, faisaient partie de la troupe errante dont il était le chef. Ils allaient repré
e succès. À son arrivée dans cette ville, il y avait trouvé une autre troupe de comédiens, que le public abandonna promptement
engagea Molière à se rendre auprès de lui à Béziers avec sa nouvelle troupe . Chargé d’amuser la ville, les états et le prince
ime et plus tendre ; que, par la suite, ayant admis à la fois dans sa troupe mademoiselle de Brie et mademoiselle du Parc, il
n qui répugne absolument à l’idée qu’on peut se faire des mœurs d’une troupe de comédiens ; mais, pour attribuer affirmativeme
e fortune et d’une plus grande renommée. Il se rendit à Rouen avec sa troupe , fit secrètement quelques voyages à Paris pour s’
uer en, leur présence. Le 24 octobre de la même année, Molière et sa troupe représentèrent la tragédie de Nicomède sur un thé
venus, plus disposés à la pitié qu’à l’envie, juger le début de cette troupe de province : ils ne durent pas être aussi satisf
la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe , qui n’avait paru qu’en tremblant devant une asse
a toujours subsisté depuis43. Le roi fut si satisfait de la nouvelle troupe , qu’il lui permit aussitôt de s’établir dans la s
lternativement avec les comédiens italiens44. Elle obtint le titre de Troupe de Monsieur, et donna sa première représentation
ublic devint telle que, pour la diminuer et en profiter à la fois, la troupe augmenta le prix des places. La cour était alors
i pour y faire jouer l’opéra, et qu’un incendie détruisit en 1768. La troupe de Molière y commença ses représentations le 4 no
onner de fréquents témoignages de sa munificence57, de vouloir que sa troupe , honorée de son nom, fût particulièrement chargée
ôla pour eux mademoiselle Duparc, la meilleure actrice tragique de la troupe du Palais royal. Molière ressentit vivement ces p
Corneille, blessé de cette ingratitude, fit représenter Attila par la troupe de Molière. Plus tard, Molière, trop pressé par l
la cour et avec ses amis. Il me reste à le faire voir au milieu de sa troupe . Cette troupe était sa famille ; il en était le p
c ses amis. Il me reste à le faire voir au milieu de sa troupe. Cette troupe était sa famille ; il en était le père plus encor
ui ne s’était pas encore vu, et ce qui ne se verra jamais ; c’est une troupe accomplie de comédiens formée de sa main, qui ne
curieuse de savoir de quelle manière ils instruisent et dirigeait sa troupe , nous fait assister, dans l’Impromptu de Versaill
goût conspirent à l’envi pour la détruire. De tous les acteurs de sa troupe , celui que Molière chérit le plus et à qui il don
s de soins, ce fut Baron96. Il faisait, à douze ans, la fortune d’une troupe enfantine qui courait les foires de Paris et de l
propre. Les soucis, les dégoûts attachés aux fonctions de chef d’une troupe de comédiens, semblaient être compensés pour lui
n public, non-seulement comme acteur, mais encore comme orateur de sa troupe . On a été jusqu’à dire qu’il n’en laissait pas éc
madame Guérin : le reste de sa vie n’a droit qu’à mon silence123 . La troupe de Molière avait tout perdu. Ses regrets égalèren
24. Avant la rentrée de Pâques, quatre des principaux sujets de cette troupe s’engagèrent dans celle de l’Hôtel de Bourgogne,
tes, le roi déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une au théâtre de l’Hôte
rgogne, et l’autre au théâtre de la rue Mazarine. En conséquence, une troupe fut formée de l’élite de la troupe du Marais et d
rue Mazarine. En conséquence, une troupe fut formée de l’élite de la troupe du Marais et des débris de celle de Molière. Sept
ris de celle de Molière. Sept ans après, le roi, jugeant qu’une seule troupe suffirait pour le service de la ville et de la co
renseignements qui m’aient été fournis, un extrait du registre de la troupe de Molière, tenu par Lagrange. Ce registre, qui i
Figaro, Pinto, les Mœurs du Jour, etc., ont été joués seuls. 44. La troupe de Molière jouait les mardis, les jeudis et les s
nt le Menteur, avec un succès qui se soutint fort longtemps. 48. La troupe italienne partagea aussi cette salle avec la trou
ngtemps. 48. La troupe italienne partagea aussi cette salle avec la troupe de Molière, qui jouait les mardis, les vendredis
en février 1673, ne fut point porté sur l’état de 1672. 58. « Cette troupe ,dit La Grange dans sa préface des Œuvres de Moliè
lui donnant une pension de sept mille livres ». Précédemment appelée troupe de Monsieur, elle prit alors le titre de troupe d
Précédemment appelée troupe de Monsieur, elle prit alors le titre de troupe du roi, qu’elle garda jusqu’à sa fusion avec la t
rs le titre de troupe du roi, qu’elle garda jusqu’à sa fusion avec la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. 59. Chacun sait que Lou
re des dieux se trouva pendant cette guerre, sur les différents de la troupe céleste, pour réduire les trois déesses à ses vol
i rien à vous dire. »Il était, sous un autre rapport, très utile à la troupe , dont il gérait les affaires avec probité, et ten
éterminer à renoncer à la représentation. N’y a-t-il que vous dans la troupe , qui puissiez exécuter les premiers rôles ? Conte
nt-Joseph, aide de la paroisse Saint-Eustache. Dans le désordre on la troupe se trouva après cette perte irréparable, le roi e
ant valet-de-chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe , et, en son absence, Jean Aubry, son beau-frère ;
tint aussi à d’autres causes, telles que le désordreoù se trouvait la troupe , et l’attente des ordres du, qui avait pensé un m
t l’attente des ordres du, qui avait pensé un momentà fondre les deux troupes du Palais royal et de l’Hôtel de Bourgogne, proje
tations du dimanche 19 et du mardi 21 furent les seules que perdit la troupe . 125. Le théâtre del’Hôtel de Bourgogne était s
héâtre de la rue Mazarine était situé en face de la rue Guénégaud. La troupe du Marais occupait une maison, appelée l’hôtel d’
35 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ne pouvait qu’être flattée de se voir rechercher par le chef de cette troupe à laquelle appartenaient tous les siens et où ell
applique son nom. Toujours d’après la Fameuse Comédienne, lorsque la troupe , relativement plus stable, eut pris Lyon pour qua
g distingué », et, depuis, elle ne quitta plus sa famille. A Lyon, la troupe joua l’Andromède de Corneille. Un exemplaire de c
sur le théâtre qu’après son mariage ; elle ne fait point partie de la troupe de Molière telle que nous la trouvons constituée
e qu’éprouvait Molière au milieu des trois principales actrices de sa troupe  ; Chapelle l’y compare à Jupiter tiraillé entre J
il faut donc admettre qu’elle était déjà un des premiers sujets de la troupe , et c’est peu vraisemblable, car elle n’avait enc
. Molière se serait bien gardé de la tenir à l’écart, au moment où sa troupe avait besoin de toutes ses forces pour soutenir d
ctions. Le plus sage est de se résigner à ne la voir paraître dans la troupe qu’en 1663, lorsqu’elle est devenue la femme de M
ébut d’une nouvelle année théâtrale, de lui assurer une place dans la troupe . A la rentrée, La Grange écrivait sur son registr
Royal, M. de Molière demanda deux parts au lieu d’une qu’il avait. La troupe (les) lui accorda, pour lui ou pour sa femme s’il
ades assemblés. Rencontre piquante : c’était l’École des maris que la troupe donnait ce jour-là. Les encourageantes répliques
part, et des plus brillantes, avec Mlle du Parc, l’autre étoile de la troupe  ; elle reprend le malheureux Lysidas, ramené sous
u de près Molière et Armande, elle a probablement fait partie de leur troupe , elle connaît par le menu l’histoire de leur théâ
’Armande, qu’il dut même, rebuté par ses mauvais procédés, quitter la troupe pendant quelque temps, et qu’il y rentra malgré e
à l’hôtel de Bourgogne, dans un moment où Armande, devenue chef de la troupe , aurait eu grand besoin de lui. A côté de toutes
e pièce, qui, l’on ne sait trop pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe de Molière, parut sur le théâtre du Marais ; pièc
, de poésie et de gaîté ? Malgré le coup terrible qui la frappait, la troupe ne fit relâche que six jours ; il n’y avait pas d
t un jour y avoir réunion, il fallait non pas que l’hôtel absorbât la troupe de Molière, mais qu’il fût absorbé par elle, qu’i
ntérêts dans l’exploitation du théâtre, sa situation jalousée dans la troupe , elle avait eu de très graves ennuis. Ç’avait été
36 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
u de plaider, il joue la comédie à la Porte-de-Nesle, au milieu d’une troupe bourgeoise organisée depuis peu par les deux frèr
lleures vues qu’eux sur leur art. Heureusement, le gouvernement de la troupe , après cet échec, passa dans ses mains; et, sous
ajouter un seul point, mais essentiel. Molière, dit-on, en formant sa troupe , lia une forte amitié avec la Béjart... C’était u
son côté, n’était heureuse qu’avec Molière. Elle n’avait pas dans la troupe d’autre famille que lui. Lui seul, en effet, semb
up parler tout au moins. D’ailleurs, il commençait à être bruit de la troupe ambulante, Molière surtout attirait l’attention p
Lyon, qu’il y eut le plus grand succès, qu’il y mit à bas deux autres troupes dont les meilleurs le suivirent, tels que Lagrang
acune ici, J’ai des démangeaisons de mariage aussi, Etc. V. La troupe , après s’être fait applaudir dans l’Étourdi, quit
mes. Nous le verrons faire l’éducation de sa femme, l’éducation de sa troupe , l’éducation de Baron. Aurait-il fait l’éducation
Réné fut même écrit exprès pour Duparc, qui venait de se joindre à la troupe . Il lui donna ce nom de Gros-Réné, parce qu’en ef
après quoi l’on commença à se rapprocher de Paris. Molière voyait sa troupe assez formée pour oser la produire devant la cour
, patrie de Monsieur de Pourceaugnac. Qui n’eût voulu le voir avec sa troupe et tout son attirail de théâtre : costumes, décor
tout y passait ; un public à haranguer, des acteurs à instruire, une troupe à conduire, que d’affaires ! Et Plaute, et Térenc
embrasser et chérir sa belle petite Armande. Partie du Languedoc, la troupe s’arrêta à Grenoble, y joua pendant le carnaval,
assurée, il rentra à Paris au mois d’octobre de la même année, et sa troupe , présentée au roi par Monsieur, fut admise à l’ho
comédie se jouait en plein air et en plein jour, que le bouffon de la troupe se promenait par la ville avec un tambour pour av
ps sur leur théâtre et les remit en vogue. Aussitôt toutes les autres troupes comiques et tragiques (et il y en avait alors cin
théâtre, meubles, riches costumes ; et, la même année, conférait à la troupe le titre de Troupe du Roi. Molière désirait ce t
iches costumes ; et, la même année, conférait à la troupe le titre de Troupe du Roi. Molière désirait ce titre depuis longtem
Ils pérorent, mettent la main à leurs sabres, s’ameutent, courent en troupe à la comédie, brisent les portes, attaquent, tuen
ouesses. Le pauvre garçon ne pouvait guère passer pour l’aigle de la troupe , bien qu’il y cumulât plusieurs emplois; mais de
e temps-là une coureuse, nommée la Raisin, directrice ambulante d’une troupe d’enfants, ruinée par suite de désordres, comptan
t, afin de pouvoir, par le gain qu’elle espérait y faire, remettre sa troupe en état. Molière y consentit. On annonçait, dans
ttre sa troupe en état. Molière y consentit. On annonçait, dans cette troupe , un petit miracle de treize à quatorze ans, nommé
e sa femme et Baron, ne forma-t-il pas un à un tous les acteurs de sa troupe , ainsi qu’on le voit dans l’Impromptu de Versaill
inconnue jusque-là sur les théâtres de Paris. » Que devait-être une troupe de. comédiens, habiles d’ailleurs, dirigée par un
ission de se retirer, et, incapable de réflexion, il se remit dons la troupe de la Raisin. » Molière, malgré ces chagrins dom
e put point rester avec cette aventurière : il se joignit à une autre troupe ambulante un peu meilleure, mais il regrettait bi
eune, coquette et dépensière; qu’ayant à gouverner économiquement une troupe de comédiens, pour la plupart, peut-être, un peu
terminer à renoncer à la représentation ; n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers rôles ? Conten
37 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ec des marques de bonté très-obligeantes, donna des appointemens à sa Troupe , & l’engagea à son service tant auprès de sa
à Monsieur, qui lui ayant accordé sa protection, & le titre de sa Troupe , le presenta en cette qualité au Roi & à la R
upe, le presenta en cette qualité au Roi & à la Reine Mere. Cette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez &
ctobre 1660. Moliere obtint une pension de mille francs l’an 1663. Sa Troupe fut arrêtée tout-à-fait au service de sa Majesté
c. Moliere épousa la petite Bejard quelque tems après avoir établi sa troupe à Paris ; il fit quelques pieces de theatre, &
nt amoureux de cette femme, & en fut aimé, & l’attira dans sa Troupe . Histoire de la Guerin, p. 8. b. Ibid. p. 28.
38 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
suivre le penchant qui l’entraînoit sur le theâtre. Il entra dans une troupe de comediens de campagne, & se fit connoître
653. par sa premiere piece, qui fut l’Etourdi. Quelque tems après, sa troupe fut honorée de la protection de M. le prince de C
s en 1660. Il obtint une pension de mille livres en 1663. En 1665. sa troupe fut arrêtée au service du roi. Il donna avant &am
39 (1871) Molière
vé les noms des comédiens qui composaient la première… et la dernière troupe de Molière. Il a commencé par engager les deux fr
jà monté sur les planches, et vous eut dit le faible et le fort de la troupe du Petit-Bourbon, et de la troupe de l’hôtel de B
eut dit le faible et le fort de la troupe du Petit-Bourbon, et de la troupe de l’hôtel de Bourgogne. O la chose étrange ! on
Mazarin, l’épée à la main. La tradition veut aussi que Molière et sa troupe , en courant le monde, aient traversé Vienne, et l
eut charmé les habitants de Lyon, on voit, cette fois, Molière et sa troupe , se diriger sur Pézenas, où se trouvaient les éta
d’adresser un placet à Monsieur, frère du roi, disant : que lui et sa troupe représentaient ses comédiens ordinaires, et qu’il
, qu’il venait d’épouser. Elle était une des bonnes comédiennes de sa troupe (on ne disait pas encore la compagnie) ; elle éta
» Jules Janin. 1. Théâtre complet de Chevalier, comédien de la troupe du Marais. 3 vol. petit in-12, v. f., contenant d
mps a contenu toute l’histoire de Molière, les détails que voici : La troupe se composait, dans l’origine, de onze personnes e
fiches rouge et noire et afficheurs     8 liv. 4 s. Collation pour la troupe      1 liv. Charités     1 liv. Valets communs    
40 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
e. Notice historique et littéraire sur Le Festin de Pierre La troupe de comédiens italiens qui jouait alternativement
es pays est idolâtre : il ne faut que des yeux pour les admirer. Deux troupes françaises, jalouses du succès de la troupe itali
x pour les admirer. Deux troupes françaises, jalouses du succès de la troupe italienne, voulurent en avoir leur part. De Villi
à envier pour l’abondance des recettes, au théâtre de Scaramouche. La troupe de Molière, fâchée sans doute d’avoir été devancé
formité, ce fut encore un comédien, Rosimond, qui en fit présent à sa troupe . De ces quatre Festin de Pierre, trois sont des m
mples et de ses pernicieux principes. Peu de temps après, il fit à la troupe de Molière une pension dans le brevet de laquelle
e Molière une pension dans le brevet de laquelle elle était qualifiée troupe du roi.
41 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
s gens de son âge et de son goût, et prit la résolution de former une Troupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer
en plus agréable que celle d’un Homme qui tient des Pensionnaires. Sa Troupe étant formée il alla jouer à Rouen, et de là à Ly
s, où ils jouèrent devant le Roi et toute la Cour. Il est vrai que la Troupe ne réussit pas cette première fois : mais Molière
42 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
jard associées, au risque et péril de ce qu’elles possèdent, dans une troupe de comédiens, qui modestement se fait appeler l’I
r parmi les dupes : la Des Urlis est une madrée, qui n’est dans cette troupe que comme l’oiseau sur la branche, et Beys est un
astille, et, si on le met en prison au Châtelet, cela le changera. La troupe étant ainsi tant bien que mal organisée, on cherc
igne, et comme l’on connaît son goût pour les ballets, on enlève à la troupe de Cardelin un danseur, Daniel Mallet, et, par ac
r, Daniel Mallet, et, par acte du 28 juin 1644, on l’enrôle. Toute la troupe signe l’engagement, et pour la première fois on v
le nom, ce sera bientôt le tour de l’argent. Tous en sont là, dans la troupe . Clérin commence : le 17 septembre 1644, il se fa
er, où le voisinage du palais de Gaston, le Luxembourg, n’a valu à la troupe qu’un titre illusoire et pas une recette. Le Mara
La caution n’est pas solide, et 300 livres, ce n’est guère ; mais la troupe a promis, dans l’acte, de livrer toutes les recet
du monde, pour faire une belle recette, à cinq sols par personne ! La troupe , en effet, ne comptant que comme troupe de campag
à cinq sols par personne ! La troupe, en effet, ne comptant que comme troupe de campagne, ne fait pas payer davantage. On s’in
aris, n’avait sans doute pas tardé à mourir dans un des voyages de la troupe en province. C’est sa place qui fut donnée à Arma
y, comédien de l’Hôtel de Bourgogne, qui enrageait de la faveur de la troupe du Palais-Royal et de son chef, usa de son crédit
e Bourgogne, où se donnaient tragédies et comédies ; au Théâtre de la troupe italienne, où Scaramouche, qu’il devait tant imit
r rôle pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègue, s’associe à une troupe ,.formée récemment par « des enfants de famille »,
l ne tarde pas à être épris, lui fait bientôt changer de rôle dans la troupe . C’est alors qu’il « s’en met », comme dit Tallem
nenfant, Catherine Bourgeois, Madeleine Malingre, etc., etc. Quand la troupe se croit organisée et a fait quelques essais de r
ucoup aimé le divertissement du théâtre, a pris sous son patronage la troupe aventureuse. Il ne veut pas qu’elle se soit établ
crobate Cardelin, et, par acte du 24 juin 1644, on l’enrôle. Toute la troupe signe l’engagement, et pour la première fois, on
bientôt le tour de l’argent. Il est vrai que tous en sont là dans la troupe . Clérin, tout des premiers, a dû s’engager pour c
ent livres prêtées à Clérin et les onze cents empruntées par toute la troupe , ne devaient être qu’une goutte d’eau dans leur g
uitter ce quartier, où le voisinage du palais de Gaston n’a valu à la troupe qu’un titre illusoire, sans une recette. Le Marai
ion n’est pas très solide, et trois cents livres, ce n’est guère : la troupe doit donc promettre, en outre, qu’elle livrera to
monde pour faire une belle recette, à « cinq sols » par personne ! La troupe , en effet, ne comptant que comme troupe de campag
cinq sols » par personne ! La troupe, en effet, ne comptant que comme troupe de campagne, ne peut pas faire payer davantage. O
ue, ainsi que nous le verrons, il s’était engagé, tout jeune, dans la troupe de la mère, Madeleine Béjard, dont il fut le comé
a gloire, et dans cette autre passion où il rencontra le malheur. Une troupe de jeunes gens s’était formée en compagnie dramat
même déjà14, l’empêchèrent de prendre part aux représentations de la troupe . Il ne s’y mêla que comme conseiller, au sujet de
lors mieux qu’être auteur, et qu’il fallait plutôt faire partie d’une troupe que passer son temps à lui donner des avis, il se
irés de sa garde-robe pour en faire don aux comédiens des différentes troupes  ?15. Molière (il est déjà désigné sous ce nom, da
métier leur eût permis la fierté, le besoin la leur eut interdite. La troupe alors n’était pas heureuse, et je jurerais que, s
éclat : en 1646, nous la trouvons donc, qui court la province avec sa troupe . Elle est à Bordeaux, où le gouverneur de Guyenne
M. de Modène, pouvait avoir intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de comédiens et de comédiennes, où le comte s’éta
, que les héros et les héroïnes de la burlesque Odyssée étaient de la troupe de Molière. En 1650, M. de Modène, après une foul
 : un de ses membres, L’Hermite, de Vauselles, était comédien dans la troupe de la Béjard ! Ce qui avait touché le comte, c’ét
mique, fut écrit par lui, dans le temps qu’il était à Béziers avec sa troupe , augmentée de Dassoucy et de ses deux pages de mu
Andromède, possédé par M. de Soleinne28, qu’elle faisait partie de la troupe de Molière quand il joua cette pièce à machines,
ins tout le donne à croire, car on ne la trouve pas longtemps dans la troupe de Molière. En 1658, lorsque cette troupe, après
rouve pas longtemps dans la troupe de Molière. En 1658, lorsque cette troupe , après une dernière tournée dans le Midi, revient
e ; Arsinoé, c’est mademoiselle du Parc, qui, transfuge ingrate de la troupe de Molière, qu’elle venait de quitter alors pour
, de là, elle partait pour faire son tour du monde dans le bagage des troupes comiques que l’Italie envoyait de tous côtés. Cin
, en 1658, et qu’il donna, trois ans après, à Paris, comme chef de la troupe des comédiens de Mademoiselle, sur le théâtre éph
même ne put s’y soustraire, quand, tenté par le succès que les autres troupes s’étaient conquis avec cette pièce espagnole, il
ne, car justement alors la reine-mère, en faisant venir en France une troupe de comédiens espagnols, aux représentations desqu
en prose n’était pas fort viable, et qu’elle rencontrerait, dans les troupes de province, pour qui déjà les pièces étaient sur
à tout hasard et comme par charité, confié à un pauvre gagiste de la troupe , nommé Giraton59. Il fit merveille. Les autres eu
elui même qui lui fit ses premiers rôles, puisqu’il travailla pour la troupe de L’Illustre théâtre, était certainement de cett
our parader sur ses tréteaux, et ensuite aux Béjard pour être de leur Troupe . Mais il fallait un nom de guerre à tout nouvel e
ative à Molière, avait échappé à tout le monde69. L’année d’après, la Troupe vagabonde était, avec son chef, aux environs de P
é de Cosnac lui-même qui raconte celle-ci70. J’appris,dit-il, que la Troupe de Molière et de la Béjard était en Languedoc ; j
uedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à la Grange. Pendant que cette Troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arriva
relle de M. le prince de Conti et les présents que fit cette dernière Troupe à madame de Calvimont engagèrent à les retenir. L
ses ordres, il me répondit qu’il s’était depuis lui-même engagé à la Troupe de Cormier, et qu’il était plus juste que je manq
qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette Troupe ne réussit pas, dans sa première représentation,
jugement de tout le reste des auditeurs, elle surpassât infiniment la Troupe de Cormier, soit par la bonté des acteurs, soit p
ouanges, fit avouer à M. le prince de Conti, qu’il fallait retenir la Troupe de Molière, à l’exclusion de celle de Cormier. Il
e. Il gagna madame de Calvimont, et non seulement il fit congédier la Troupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de
eurs de dents, qu’un de ces opérateurs du Pont-Neuf qui, suivis d’une troupe de tabarins, s’en allaient, en certaines saisons,
n habit de bal79. Enfin vous l’avez vu pour ce qui est arrivé avec la Troupe de Molière et celle de Cormier ; on aimait tant l
lut plus souffrir dans son gouvernement. Au mois de juillet 1662, une Troupe , qui pouvait se croire là sur une terre amie, s’é
, qui était à Uzez, écrivit, le 5 juillet, à l’un de ses amis : « Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petit
édit. Peu de temps après son arrivée à Paris, il avait obtenu pour sa troupe le titre de Comédiens de Monsieur, et depuis lors
ries de toutes sortes son nouveau palais de Versailles. Molière et sa troupe étaient de ces fêtes, pour lesquelles il avait dû
ailles ; il n’en était pas de même à Paris. Quand il y revint avec sa troupe , il y trouva les esprits en rumeur. Ce qui s’étai
XIV fit savoir à Molière, qu’il l’attachait à sa personne, et que sa troupe , cessant d’appartenir à Monsieur, devenait troupe
personne, et que sa troupe, cessant d’appartenir à Monsieur, devenait troupe du roi, avec 7,000 livres de pension. N’était-ce
faire rire le public et donner du pain à tous les pauvres gens de sa troupe  ; ou bien, tandis que, retiré à sa petite maison
portée d’abord et d’avoir même songé, pour la faire représenter, à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne124. Il l’avait traité com
velle œuvre achevée, il s’était hâté de la faire jouer par ceux de sa troupe , à qui ce genre convenait le mieux, et cela, au m
u’avait fait le poète transfuge : « Vendredi 18 décembre. Ce jour, la troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jo
Bourgogne. Comme la chose s’était faite de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit M. Ra
a comédie. XIII. Louis XIV, nous l’avons dit, avait donné à la Troupe de Molière le titre de Troupe royale ; mais cette
XIV, nous l’avons dit, avait donné à la Troupe de Molière le titre de Troupe royale ; mais cette grâce était, en quelque façon
ette d’Angleterre, toujours bonne et conciliante, manda Molière et sa Troupe , le 26 novembre 1666, et leur fit jouer le Misant
ient tenu les rôles. Alors, en effet, se trouvait à Paris une seconde troupe de comédiens que le roi voulut bien admettre plus
ns la grande ville. Ils gagnaient d’abord Rouen, de préférence, et la Troupe dont nous parlons, plus qu’aucune autre, selon Ch
sé, il voulut leur en tenir compte. Il lit venir les principaux de la Troupe de l’Hôtel de Bourgogne, leur dit que leurs repré
ue de Gaultier Garguille, ou que du moins son titre de comédien de la Troupe royale lui fût compté pour beaucoup, et lui valût
s : « C’étaient des femmes communes, et même aux comédiens de l’autre Troupe , dont elles n’étaient pas. » Telle est l’opinion
nt que la femme d’un de nous autres l’est indubitablement de toute la Troupe  », il ne dit que la vérité. Gaultier Garguille, q
ue charlatan, et qui disait charlatan disait comédien on directeur de Troupe comique. Au lieu de cette explication si simple,
’avait jouée, on ne voulait plus la voir représenter par personne. La Troupe italienne s’en aperçut bientôt, non seulement pou
ès, car il fallait vivre malgré tout, et il avait avec lui une grosse Troupe , qui ne vivait que de ce qu’il trouvait, qui n’av
n de ces canevas, l’Inavertio, l’Imprudent, que jusqu’alors lui et sa Troupe n’avaient joué qu’à l’improvisade, ail impro-viso
mprima le respect à toute l’assemblée. M. de Louvois, qui était de la troupe du roi, tira le président à part, et, s’étant dém
oici le moment d’écouter parler La Grange : « Le lundi 11 juillet, la Troupe est partie pour aller à Vau {sic), pour M. Fouque
let, la Troupe est partie pour aller à Vau {sic), pour M. Fouquet… La troupe revint à Paris, la nuit, arriva à Essone, le vend
reste, il avait les moyens. Il fit une comédie, que les acteurs de la Troupe rivale, MM. de l’Hôtel de Bourgogne, se hâtèrent
ne voulaient pas paraître, notamment celui de Montfleury, chef de la Troupe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il connaissait asse
e son fils. Cette nouvelle faveur, qui empiétait sur les droits de la Troupe royale et la violentait dans la jouissance d’un p
l’écrivit, était comédien au théâtre du Marais, c’est-à-dire dans la Troupe intermédiaire, où l’on jugeait le mieux des coups
ir amusé Paris, se perpétuèrent à l’infini dans les provinces. Chaque troupe emporta les Sosies dans son bagage et, avec eux,
de jouer l’Avare. Tout le lui prenait : ses embarras de directeur de troupe , ses ennuis de ménage, ses souffrances, — il comm
enne, que Molière avait retirée tout exprès, avec ordre du roi, de la troupe des comédiens de Màcon, où elle était engagée, la
l’avait quitté pour se fourvoyer par là, et Cormier se trouvant sans troupe , sans pièce, sans emploi, il le fait moucheur des
ernier à Vienne et à Lyon, lorsqu’il parcourait les provinces avec sa Troupe , et Chorier lui-même a consigné deux fois ce souv
ait fait le voyage, combien de jours avait-il duré pour Molière et sa troupe , et quels profits chacun des douze comédiens ou c
et mathématique Lagrange : « Vendredi 3 octobre (1670), écrit-il, la Troupe est partie pour Chambord, par ordre du roi. On y
t bien aussi quelques visées sur le théâtre occupé par le poète et sa Troupe au Palais-Royal, fort belle salle, qui eût conven
ns la nuit, il rendait le dernier soupir. Fort peu de temps après, sa troupe délogeait du Palais-Royal ; sans orchestre, sans
cinq ou six portraits intéressants de Molière et des Comédiens de sa Troupe , que M. Vitu a bien voulu faire sortir, pour la p
43 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
années, je vous prie de m’apprendre qui est un certain Comédien de la Troupe de Monsieur, dont les pièces font tant de bruit e
nir en peu de temps, par son adresse et par son esprit, le Chef de sa Troupe et de l’obliger à porter son nom. Cette Troupe, a
esprit, le Chef de sa Troupe et de l’obliger à porter son nom. Cette Troupe , ayant un Chef si spirituel et si adroit, effaça
un Chef si spirituel et si adroit, effaça en peu de temps toutes les Troupes de la Campagne, et il n’y avait point de Comédien
èces à la campagne, il voulut les faire voir à Paris, où il emmena sa Troupe . Comme il avait de l’esprit et qu’il savait ce qu
44 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
et sous l’influence de nécessités de répertoire que Molière, avec sa troupe de comédiens à soigner et à faire vivre, se trouv
ait à lui seul un prétexte suffisant pour faire défiler et sauter des troupes de masques sur la scène. Les divers intermèdes on
rée est le Pourceaugnac. La 4e entrée : La Bergerie (Philène, Tircis, troupe de bergers, de bergères et de paysans) avec l’air
on ne le trouva pas, et on le vit prendre le principal rôle dans une troupe où certes on ne se serait pas attendu à le rencon
noyer dans le vin toutes ses inquiétudes, et l’emmène pour joindre sa troupe , composée des bergers célébrant Bacchus et l’Amou
anecdote rapportée par Grimarest raconte qu’au mois d’octobre 1658 la troupe de Molière joua, devant la Cour, la tragédie de N
ces deux pièces, et ce fut après cette soirée que le roi accorda à la troupe de Molière la permission de jouer au Petit-Bourbo
45 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
r ses pièces, à relire surtout le Remercîment au roi. Au milieu de la troupe dorée des courtisans, qui bruit et papillonne, il
ient mutuellement aux comédies de Molière. Dans les « visites » de sa troupe chez les grands seigneurs, il observe les manière
manière il accueillit ce Mignot, dit Mondorge, qu’il avait eu dans sa troupe provinciale et qui lui arrivait un jour dénué de
fois même jusqu’à cinq ; or, dans les bonnes années, une part dans la troupe du Palais-Royal allait de 4, 000 à 5, 500 livres.
nnes, Mlle Menou, et qu’il excitait par là de vives jalousies dans la troupe . Plus tard, il est l’amant heureux ou malheureux
une énergie et une force de volonté admirable, donna rapidement à sa troupe la force nécessaire pour vivre, durer, s’imposer
’ils pussent trouver ailleurs. » Ceci se rapporte à l’expulsion de la troupe du Petit-Bourbon, et il se peut bien, en effet, q
éveloppement haineux sur le thème de l’Impromptu, et nous y voyons la troupe entière en révolte déclarée. Confirmant ce que di
qui ne s’étoit pas encore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de comédiens, formée de sa main, dont
rompait en partie ; la tradition de Molière devait rester l’Âme d’une troupe qui, survivant à son chef et toujours renouvelée,
cer le prochain spectacle, mais aussi à commenter, pour le bien de la troupe , tous les événemens intérieurs qui pouvaient inté
relle et à recevoir des coups de bâton, » mais à ne pas abandonner la troupe dont il était l’âme, à ne pas lui enlever, en se
i des comédiens du Palais-Royal, quelque chose comme l’aumônier de la troupe  ; homme précieux, car ils ne trouvaient pas facil
46 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
de la main de M. de Tralage. Le Sieur Angelo, (Docteur de l’ancienne Troupe Italienne) m’a dit, (c’est ce M. de Tralage qui p
jours après le sieur Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la troupe de Moliere, la Comédie du Misanthrope, annoncée &
éterminer à renoncer à la représentation. N’y-a-t-il que vous dans la troupe , qui puisse exécuter les premiers rôles ? Content
t les hommes. XXX. Racine, après avoir donné son Alexandre à la troupe de Moliere pour le jouer, le retira pour le donne
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
éjà parlé : c’est un de ses meilleurs écrits. Molière obtint pour sa troupe le brevet de comédiens du roi, au lieu du titre d
int pour sa troupe le brevet de comédiens du roi, au lieu du titre de troupe de Monsieur. Il obtint de plus une pension de 7 0
48 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
très fructueuse de leur chef et de leur camarade, les comédiens de la troupe de Molière, dont faisait partie sa veuve, furent
igés de solliciter une lettre de cachet portant défense à toute autre troupe de représenter cet ouvrage, tant qu’il ne serait
llet 1674, chez Guillaume Adam, libraire et imprimeur ordinaire de la troupe du roi. Ces deux impressions présentent dans le p
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
e au sujet du Misanthrope. « Le sieur Angelo, Docteur de l’ancienne Troupe Italienne, m’a dit (c’est M. de Tralage qui parle
jours après, le sieur Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la Troupe de Moliere la comédie du Misanthrope annoncée &am
50 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
e Molière, par suite d’un arrangement pris par Armande Béjart avec la troupe de la rue Mazarine1 ‌, on vit tout à coup la pros
Festin de Pierre qu’à contrecœur et entraîné par les instances de sa troupe . Je n’ai qu’assez peu de foi dans cette anecdote,
MAGNIN. 1. On peut voir une quittance de Mlle Molière donnée à la troupe de la rue Mazarine, pour l’achat du Festin de Pie
lée le Nouveau Festin de Pierre ou l’Athée foudroyé, fut jouée par la troupe du Marais, de laquelle l’auteur faisait partie. P
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
igieuse de pieces que M. Goldoni a composées en Italie, ou pour notre troupe italienne. Deux volumes ne nous suffiroient pas :
nis d’agrément à tous les vices. Troisiémement, en qualité de chef de troupe , il étoit à portée de faire des voyages à la Cour
été en son pouvoir d’y faire paroître les mêmes sujets que les autres troupes représentoient journellement ? Indépendamment de
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
, de Rosimon, de Goldoni, de Thomas Corneille, de l’Abbé Chiari. La troupe italienne avoit donné il Convitato di pietra, le
t vrai qu’il étoit plus excusable que les autres poëtes, en ce que sa troupe brillant particuliérement par les décorations &am
aux ornements Qui sembloient des enchantements ; Et Rosimon, de cette troupe , Grimpant le mont à double croupe, A mis ce grand
erez pas le nom de quelques-unes de vos parentes ». 28. Dans chaque Troupe Italienne il y a ordinairement un acteur qui se m
rté en France, & il a fait tant de bruit chez eux, que toutes les Troupes en ont voulu régaler le public. M. de Villiers l’
pour m’être flatté d’en faire quelque chose d’excellent, & que la Troupe dont j’ai l’honneur d’être, étant la seule qui ne
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
eignement qu’ils pouvaient donner. Jeune, il alla voir sans doute les troupes italiennes qui se succédaient à Paris, aussi souv
t où Jean-Baptiste Poquelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre Théâtre, représentait aux fossés de
54 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e marche devant eux, l’âme tout inspirée… Je m’écrie, au milieu de la troupe sacrée Dont les bustes de marbre éblouissent mes
ourdi, sa première comédie régulière, composa plusieurs pièces que sa troupe , dite de l’Illustre Théâtre, joua en province ave
tés, comme directeur de théâtre, il la fit jouer sans scrupule par sa troupe provinciale. Si l’on veut se faire une idée de la
ère était alors âgé de trente et un an ayant eu peu de succès avec sa troupe à Paris, où il était venu pour se fixer en 1650,
lanche, au faubourg St-Germain, il retourna en province. On trouve sa troupe , à Lyon, composée de Duparc, dit Gros-René, des d
mer son séjour. Molière se rendit à cette invitation, et joua avec sa troupe le Dépit amoureux, sa seconde grande comédie. Ell
pour commander, et non pour obéir. Il aimait mieux être le chef d’une troupe de comédiens que l’humble serviteur d’un prince.
entation à Paris, en dépit des privilèges de l’Hôtel de Bourgogne. Sa troupe représenta Nicomède et le Docteur amoureux, celte
e regrettée par Boileau. Le roi fut si satisfait des mérites de cette troupe , qu’il lui permit de s’établir sur le théâtre du
uer alternativement avec les Italiens. Elle reçut, de plus, le nom de troupe de Monsieur : voilà donc Molière au comble de ses
remarqué que dans la distribution des rôles faite par Molière pour sa troupe , celui de Léonor appartenait à Mlle Béjart, qui d
ses de Molière, en ce qu’elle nous bien connaître et ses rivaux et la troupe qu’il dirigeait; elle nous montre l’auteur dans l
ces de nos ancêtres, se retire de plus en plus de notre éducation. La troupe que dirigeait Molière, et qui prit bientôt le nom
on. La troupe que dirigeait Molière, et qui prit bientôt le nom de la troupe du roi, servait aux plaisirs de la cour, comme no
mystifié, avec une crainte horrible d’être toujours poursuivi par une troupe de garçons apothicaire, armés des instruments de
médien qui mourut sur son théâtre, parce qu’il voulut être utile à sa troupe jusqu’à ces derniers instants. Le buste de Molièr
, le comédien avait l’honneur de parler au roi sur les intérêts de sa troupe , au moment où Sa Majesté sortait de la messe ; co
55 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
avoir la tête tranchée, il se rendit à Bruxelles, pour commander les troupes confédérées de la maison d’Autriche contre la Fra
chements de cette fille était le fils d’un tapissier, qui formait une troupe de comédie en 1645. C’est le célèbre Molière qu’e
ait : « Le baron de Modène eut de la nommée Bejard, comédienne de la troupe de Molière, une fille naturelle que celui-ci épou
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
Convié de pierre) L’œuvre la plus importante que joua la nouvelle troupe italienne pendant son séjour en France, fut la fa
nte. On verra plus loin comment Dominique Biancolelli, engagé dans la troupe pour l’emploi de second zanni sous le nom d’Arleq
olière. Il Convitato di pietra fut un des grands succès qu’obtint la troupe du Petit-Bourbon. Ce succès fut, du reste, égalé,
57 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
is XIV lui-même lui désignant ses modèles. Je le vois au milieu de sa troupe , cette troupe à laquelle il devait tout donner mê
e lui désignant ses modèles. Je le vois au milieu de sa troupe, cette troupe à laquelle il devait tout donner même sa vie, obs
rt obscur comédien ! De province en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa jeunesse heureuse ; Pour des c
Du monarque d’abord il excite le goût. Puis, lorsque, secondé par une troupe habile Il a fait applaudir et sa verve et son sty
rès du corps de Molière en larmes se pressaient Ses amis accourus, sa troupe désolée Par qui sa noble vie est alors rappelée,
mande Béjart, jeune sœur d’Armande Béjart et actrice comme elle de la troupe de Molière. 17. On a longtemps supposé que le du
58 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
l seulement le Menteur ? Est-il, en qualité de doyen, l’orateur de la troupe  ? Non pas, mais il était de passage : ses camarad
acteurs pour les jouer. Des tragédiens ? Passez en revue la nombreuse troupe de la Comédie-Française. Après M. Mounet-Sully, t
s encore empiré à ce point. Au Théâtre-Français, il reste une tête de troupe  ; elle est affaiblie cependant, et voyez ce qui l
ecteurs, et notamment à M. Perrin, de ne pas exercer assez leur jeune troupe . On aurait cultivé avec plus de zèle M. Joliet et
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
ne, & d’une scene des Bacchides de Plaute. J’ai fait jouer par la troupe Italienne le Cabriolet volant, ou Arlequin Mahome
gédies modernes. Quant à mes pieces données au théâtre italien par la troupe lyrique, un Conte m’a fourni l’idée du nouveau Ma
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
qu’il faut l’étudier. Cela nous est facile, grâce au directeur de la troupe , Flaminio Scala, qui prit soin de rassembler les
gnait sur le théâtre des Gelosi, et pourtant il est certain que cette troupe était en progrès sensible sous ce rapport et qu’e
sait tout à fait remarquable et de nature à écarter tout reproche. La troupe n’avait-elle pas pour devise un Janus à double fa
61 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ar l’immoralité ou la médiocrité des pièces que, dans l’intérêt de sa troupe , il se faisait un triste devoir de jouer lui-même
cations, et qui a dû être rédigée par Boursault lui-même. 808. « La troupe de Molière jouait d’abord sur le théâtre du Petit
liens jouaient les autres jours… En janvier 1662, quand Molière et sa troupe étaient installés au Palais-Royal, les Italiens é
s d’être un habitué, il était impossible de ne pas confondre les deux troupes  ; et les pièces des Italiens étaient aussi plates
62 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
sieurs : le Marais, l’Hôtel de Bourgogne, le Palais-Royal ; il y a la troupe espagnole qui a fait four à la ville, mais que la
la cour ; il y a les Italiens, qui alternent au Palais-Royal avec la troupe de Monsieur. La mort de Mazarin a porté un coup à
rs que Madame de Longueville, charitable, appelait des incommodés. La troupe royale, ceux qu’on nomme les Grands Comédiens, ce
les Beauchâteau, la laide et sublime Desœillets. Ils jouent, comme la troupe de Monsieur, les mardis, vendredis et dimanches ;
s bâtiments, eut commencé à démolir le Petit-Bourbon sans prévenir la troupe , qui se trouva une belle après-midi sans théâtre.
, ce Molière est à Paris ! — Depuis quatre ans ; Monsieur patronne sa troupe  ; et il plaît au Roi, dont il est valet de chambr
ls… — On en a brûlé pour moins que cela. — Et Monsieur patronne cette troupe  ! — Oh ! il est censé leur faire une pension, mai
rtant. On sait que Molière va reparaître ; car il est l’orateur de sa troupe  ; en cette qualité c’est lui qui fait l’annonce d
maris bigames et par ses duels, et qui avait été, en un temps, de la troupe même de Molière, — ce jour-là donc, Molière en ve
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
le 15 Novembre de la même année. Ce fut à cette représentation que la Troupe de Moliere prit pour la premiere fois le titre de
ation que la Troupe de Moliere prit pour la premiere fois le titre de Troupe du Roi. Grimaret, Auteur d’une vie de Moliere, di
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
nèrent encore Louis XIII et Richelieu, la France ne fut pas privée de troupe italienne. Beltrame (Nicolo Barbieri), s’étant sé
nne. Beltrame (Nicolo Barbieri), s’étant séparé des Fedeli, forma une troupe avec laquelle il vint à Paris où il reçut un très
65 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Mais nous voyons malgré le Système de notre Auteur, que ceux de leur troupe qui ont le plus étudié, sont presque les plus fai
ourdiment, l’Auteur devait sauver [cette peinture mortifiantea] à une troupe de gens qui ne lui ont rien fait, que de le diver
as, tout Comédiens qu’ils sont ; il pouvait bien encore épargner à la Troupe le chagrin que de tels sentiments partissent d’un
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
p;c. selon les différents talents des acteurs qui se trouvent dans la troupe . Opposons à tous ces bateleurs le moindre Fâcheux
demande : Etes-vous à cheval ? Avez-vous point ici quelqu’un de votre troupe  ? Je suis tout seul à pied. Lui, de m’offrir la c
rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La troupe comique excellente, Qui cette piece représente, E
67 (1802) Études sur Molière pp. -355
acteur, et, sous le nom de Molière, partir pour la province, avec une troupe qu’il organise en homme de goût : peu d’acteurs,
Depuis 1654 jusqu’à la fin de 1657. Les principaux comédiens de la troupe dirigée par Molière, sont mademoiselle Béjart, le
irecteur fait donner L’Étourdi ; il obtient le plus grand succès : la troupe qui était dans cette ville est abandonnée, ses ac
en faire son secrétaire ; mais, Molière qui, en qualité de chef de sa troupe , n’était pas indifférent au plaisir de parler en
il obtint la permission de s’y établir ; ce fut le 23 octobre, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur
isfait des nouveaux comédiens, leur permit de prendre le titre de, la troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les
ière prit les mardis, les vendredis, les dimanches ; et peut-être, la troupe de Louis XV, en jouant de préférence Molière, ces
rattrape son argent n’est certainement pas d’une bête. Notre dernière troupe italienne représentait assez souvent la pièce de
r, rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les comédiens des cinq troupes , qui rivalisaient alors avec la sienne, ne cherch
irait depuis quelques mois un concours prodigieux de spectateurs à la troupe italienne ; les actrices, surtout, poursuivaient
ses paroles. Voilà, dès ce moment, la guerre déclarée entre les deux troupes  ! mais les auteurs tragiques prennent le parti de
e, plus utile. Baron, âgé pour lors de neuf à dix ans, était dans la troupe de la Raisin, à qui Molière venait de prêter sa s
’il lui montra l’ordre par lequel le roi lui permettait de quitter la troupe de la Raisin pour entrer dans celle de son bienfa
depuis longtemps le théâtre italien, celui du Marais, et ruinaient la troupe de Molière en lui enlevant ses spectateurs. Elle
ort de l’auteur, et la fit donner sur le théâtre de Guénégaud, par la troupe formée en 1673, des débris de celle du Marais, et
ée, Louis XIV, satisfait des efforts que faisait, pour lui plaire, la troupe de Molière, voulut la fixer tout à fait à son ser
service, en lui accordant une pension de 7 000 livres, et le titre de troupe du roi. Qu’on juge de l’empressement avec lequel
re de près, et qu’il amenait sans façon de Paris. D’un autre côté, sa troupe , toujours plus avide, ne lui permettait pas de re
e s’écartait du respect dû à la volonté du monarque. Le lendemain, la troupe s’assembla : encore effrayée du danger qu’elle av
quelque temps avec moins de facilité ; d’ailleurs, les affaires de sa troupe , les visites qu’il était obligé de faire aux gran
ns sa retraite d’Auteuil, tous les moments qu’il pouvait dérober à sa troupe , trop souvent ingrate ; aussi, ne faut-il pas s’é
rseillan pour transporter, de là à la Grange-des-Prais, Molière et sa troupe . Je n’ai pu m’en procurer la lecture, elle a été
habitants de ce bourg, pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la comédie.   Poitevin de Saint-Cristol.
quelques camarades de votre force, et je ferai représenter, par cette troupe d’élite, une excellente parodie de la réception b
vivant valet-de-chambre tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe , et en son absence, Jean Aubry son beau-frère, di
ecret avec M. de Modène, gentilhomme d’Avignon ; cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari. 8
68 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
e la communauté d’intérêts qui unit si longtemps les deux chefs de la troupe de 1’Illustre théâtre, leurs longues pérégrinatio
t d’ouvrir et de fermer les théâtres, de transférer les acteurs d’une troupe à l’autre, malgré les engagements contraires, le
avement à se plaindre de Lulli, la veuve de Molière, directrice de la troupe que ce musicien chassait du Palais-Royal, n’avait
que. Ils s’appuyaient de plus, en ce qui concernait les acteurs de la troupe royale, sur la volonté du prince à laquelle ces c
e qui relevait de l’appréciation du. prêtre à qui les comédiens de la troupe du roi demandaient les sacrements. Question d’app
rintendant des bâtiments du roi, le même qui joua un vilain tour à la troupe de Molière en jetant bas, sans façon, la salle du
est conforme à l’emploi de chacun des comédiens et comédiennes de la troupe de Molière, qui, lui-même, est inscrit comme remp
0, et telle serait la date de l’autographe. Bien qu’à cette époque la troupe de Molière, qui n’était à Paris que depuis dix-hu
et envers les comédiens de l’illustre Théâtre. Là, le directeur de la troupe a signé de Moliere. Mais ce de est de grande cons
ces Molière, en trouve-t-on un seul qui fut acteur et directeur d’une troupe de comédiens ? Et quand même on le trouverait, n’
in : c’était une faveur qu’il accordait volontiers aux actrices de sa troupe qui devenaient mères. 21. Voir le Moliériste de
. A ceux qui objecteraient que les représentations pour lesquelles la troupe de Molière fut appelée à Pézenas pourraient bien
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
ent le chef d’une bande de voleurs. Il ouvre la scene à la tête de sa troupe . Plusieurs braves gens viennent de s’y enrôler :
lle douleur ! quel outrage ! Mais vous n’échapperez pas de mon antre, troupe vile & méprisable. Plaçons-nous à l’entrée de
70 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
que cela ne vous pouvait apporter aucun dommage, non plus qu’à votre troupe , puisque votre pièce a été jouée près de cinquant
ge nouveau que Molière donnait à ce théâtre, depuis trois mois que sa troupe en avait pris possession. Cette espèce d’inaugura
imprimer la pièce dans sa nouveauté, et la dédia au protecteur de sa troupe , Monsieur, frère du Roi2. Molière avait emprunté
l’année où parut L’École des maris, Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Mademoiselle, avait fait jouer une comédie int
71 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [22, p. 50-51] »
eprésentait le Tartuffe, Champmêlé166 qui n’était point alors dans la troupe , alla voir Molière dans sa loge qui était près du
72 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [61, p. 99] »
es, tome I, p. 128 Racine, après avoir donné son Alexandre 244 à la troupe de Molière, pour le jouer, le retira pour le donn
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »
45, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait de l’auteur du
74 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
Pelissier dit (16.. – 1665) : comédien français. Il fait partie de la troupe du Marais de 1660 à 1665. Il se maria avec Marie
75 (1884) Tartuffe pp. 2-78
choses de la religion, prête son château du Raincy ; et Molière et sa troupe y jouent la pièce entière. Le fait est consigné s
l’Amour médecin, Louis XIV l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur devient troupe royale avec six mille
l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur devient troupe royale avec six mille livres de pension. Haute fa
e. Tout à coup, le roi étant à l’armée de Flandre, le 5 août 1667, la troupe du Palais-Royal joue en public l’lmposteur, coméd
comédiens n’oublieront jamais, la leur était inépuisable ; il n’était troupe de campagne, si gueuse qu’elle fût, qui ne jouât
taille, de bonne mine et très plaisant. C’était, des comédiens de la troupe , celui qui avait le jeu le plus en dehors. Au res
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
èrent la porte de la comédie, tuèrent les portiers, et cherchèrent la troupe entière pour lui faire éprouver le même traitemen
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
long-temps dans la France un plaisir ignoré. De pélerins, dit-on, une troupe grossiere, En public à Paris, y monta la premiere
é par eux de délivrer des commissions d’Officiers, & de lever des troupes , il fut découvert dans le bourg de Tourailles. Le
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
devons lui savoir gré de ne l’avoir pas prise en entier. La nouvelle Troupe Italienne23 ne l’a jamais risquée sur son théâtre
icirlicitudes des choses humaines. Le premier registre de la nouvelle Troupe Italienne commence ainsi : Au nom de Dieu, de la
79 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
long-tems dans la France un plaisir ignoré. De pélerins, dit-on, une troupe grossiere En public à Paris y monta la premiere,
enoient plus au titre religieux qui caractérisoit leur compagnie. Une troupe d’autres comédiens se forma pour la premiere fois
mp; 211. La licence s’étant également glissée dans toutes les autres troupes de comédiens, le parlement refusa pendant long-te
rlé plus haut. Voyez Comédie sainte. A ces confreres ont succédé les troupes de comédiens, qui sont ou sédentaires comme les c
nçois, les comédiens Italiens établis à Paris, & plusieurs autres troupes qui ont des théatres fixes dans plusieurs grandes
uvoit alors au voyage des Pyrénées. De retour à Paris, il établit une troupe accomplie de comédiens, formés de sa main, &
80 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
comédien finit sur son champ de bataille, le chef se sacrifie pour sa troupe . Il traîne son agonie sur la scène, offre sa mort
81 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
-Neuf, les Italiens et Scaramouche, il ne tarda pas à entrer dans une troupe de fils de famille qui, sous le titre de l’Illust
s, aux ordres du roi comme aux plaisirs du public, aux intérêts de sa troupe comme à ceux de sa gloire. Attaqué par mainte cab
e, et dont il ne voulait pas rougir, mais à soutenir la fortune de sa troupe , c’est-à-dire de cent personnes que sa retraite e
ze jours, cette apologie dut, elle aussi, rentrer dans l’ombre. La Troupe de Molière devient celle du Roi Il y eut cepen
e qui ne désarmait, pas : car, le 14 août 1665, Louis XIV gratifia sa Troupe d’une pension de six mille livres : dès lors, ell
prit congé de Monsieur à qui elle appartenait, et reçut ce titre : La Troupe du Roi, au Palais-Royal 101. À cette distinction
plus tard, sur la scène du Palais-Royal ; car, dans le Registre de la Troupe , tenu, comme on sait, par La Grange dont l’exacti
12. Mais Molière refusa, par amour de son art. 13. Sous le titre de troupe de Monsieur. Lorsqu’on commença de bâtir, en 1660
n 1660, la colonnade du Louvre sur l’emplacement du Petit-Bourbon, la troupe de Monsieur passa au Palais-Royal ; elle devint t
it-Bourbon, la troupe de Monsieur passa au Palais-Royal ; elle devint troupe du roi en 1665 ; plus tard, à la mort de Molière,
troupe du roi en 1665 ; plus tard, à la mort de Molière, réunie à la troupe du Marais d’abord, et sept ans après (1680), à ce
ve, avec intermèdes et ballets, au pas de course ? Les intérêts de sa troupe furent tout aussi pressants. N’a-t-il pas dépêché
alents militaires des prétentions littéraires. 38. Comédiennes de la troupe de Molière. 39. Dans le grand Cyrus (t. VII, liv
82 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
rce qu’il connaissait le vin de ses amis. Pendant qu’il se levait, la troupe avait gagné le rivière, et ils s’étaient déjà sai
83 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
eurs et de ses contemporains, entraîné par la nécessité de nourrir sa troupe et de faire rire à tout prix : c’est en 1669, qua
oyeuse corruption, qu’on entend sans indignation chanter par toute la troupe  : Ne songeons qu’à nous réjouir : La grande affa
84 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
e, par le sieur Angelo Constantini, comédien ordinaire du roi dans sa troupe italienne, 1698, chap. 25. L’ouvrage est dédié à
ns à son goût, c’est que, tandis qu’il donnait sept mille livres à la troupe de Molière, il donnait à la troupe de Scaramouche
’il donnait sept mille livres à la troupe de Molière, il donnait à la troupe de Scaramouche quinze mille livres de pension. En
85 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
s en 1660. Il obtint une pension de mille livres en 1663. En 1665, sa troupe fut arrêtée au service du roi. Il donna avant &am
86 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
son genre ; et qu’il prenne si fortement le parti des restes de leur troupe . Comment ! à lire les expressions de mon Censeur 
s, ne trouve pourtant pas bon que j’aie fait parler Molière contre la Troupe , et supposant que le fait soit véritable, il est
is Molière les connaissait mieux que moi. Cependant il y en a dans la Troupe que j’estime fort, et si les autres leur ressembl
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
t la prose élégante de Marivaux ! L’Impromptu de Versailles. — La Troupe de Molière Quand Molière improvisa L’Impromptu
t qui avait un si grand air ! — C’est Molière lui-même qui éveille sa troupe , car en ce temps-là il était comédien, il était d
viée et toute nouvelle, qui ne devait durer qu’autant que durerait la troupe de Molière. J’ai entendu demander, plusieurs fois
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
l’armée. Le hasard veut que Philopoleme soit fait prisonnier par les troupes d’Elide, & que son frere Tindare, accompagné
& intéressée, pas même de soldat fanfaron. Scene derniere. La Troupe . On a tâché d’accommoder cette comédie aux bonnes
89 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En publie à Paris y monta la première ;
e, et que l’on se figure difficilement avoir été représentées par une troupe de nonnes devant leur abbesse. Quoi qu’il en soit
rrection, il y avait cent personnages: il fallait donc non une simple troupe , mais une confrérie pour suffire à la tâche. Et p
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
, dit-il, surprenant ; il donna lieu à l’établissement d’une nouvelle troupe de comédiens malgré le mérite de celle qui était
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
es invite jamais. Mais si vous voulez, Messieurs, témoigner que notre troupe & cette comédie vous ont contentés, je vous p
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
lusieurs Musiciens chantants, plusieurs autres Joueurs d’instruments, troupe de Danseurs. Dialogue d’une Musicienne & d’u
93 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
n, au milieu des agitations d’une vie nomade et de la direction d’une troupe d’acteurs plus difficile à régir qu’un empire, il
t si bien qu’il l’enrôla lui-même pour jouer les pères nobles dans la troupe improvisée de ses acteurs nomades. Là encore il e
94 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ui n’est ni sans importance ni sans difficulté. Le 7 janvier 1674, la troupe de Molière obtint une lettre de cachet, portant d
inaire de son inflammation de poitrine, mais ne voulant pas priver sa troupe d’une recette qui paraissait devoir être considér
a Semaine-Sainte. La pièce fut reprise, le 4 mai 1674 par la nouvelle troupe , formée des débris de la troupe de Molière et de
eprise, le 4 mai 1674 par la nouvelle troupe, formée des débris de la troupe de Molière et de l’élite de celle du Marais. Repr
95 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
onge à chaque trait que ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur troupe me regarde : Je sais sur leurs avis corriger mes
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
istice de vingt années, à peine commencées, et qui voulait rendre ses troupes nécessaires par la persécution des huguenots, (el
paix, était toujours une menace de guerre. Le roi, gardant toutes ses troupes , quand l’Empire d’Espagne, la Hollande, licenciai
97 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
ble à l’autre. Il était cependant à-la-fois auteur, acteur et chef de troupe . Il fut toujours bien venu du roi, et considéré d
98 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ce en la servant selon son goût. L’homme de génie était aussi chef de troupe , et les principes de l’un étaient quelquefois sub
eut pas moins de succès à Paris sur le théâtre d’Arlequin. Toutes les troupes comiques (il y en avait alors quatre à Paris) vou
e de peu d’années, cinq Festins de Pierre. Molière, pour contenter sa troupe , fut obligé d’en faire un ; mais ce fut le seul q
ait pas assez pour cela d’être Molière, il fallait aussi être chef de troupe . Section III. Le Misanthrope. Autant Molièr
on seulement de sa gloire particulière, mais aussi des intérêts de sa troupe , dont il était le père plutôt que le chef, et il
99 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
aurait sans doute pas manqué ; mais Molière était en province et les troupes de campagne ne pouvaient faire entrer dans leur r
100 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
iage forcé, La Princesse d’Élide, et L’Amour médecin. Chef zélé d’une troupe de comédiens, il avait consenti, pour l’intérêt d
qu’on y substitue depuis plus d’un siècle. Suivant le registre de la troupe de Molière, on joua, le 14 septembre 1661, Le Fag
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