produits de son imagination, quelques reflets de la réalité, quelques
traits
empruntés çà et là au monde qui l’environne. Auss
t, Une chose qu’il ne croirait ; » le malin Despréaux lui décoche un
trait
de satire et le peint en un vers : « Le ris sur
tes les iniquités passées7. » Encore une fois, on a pu rapporter ces
traits
à Alceste, brusquant, grondant tout le monde, Phi
e un peu compromettants. Et si Molière a réellement emprunté quelques
traits
à ce type, sachons lui gré de ne pas l’avoir copi
s les Mémoires du duc de Saint-Simon, nous trouvons çà et là quelques
traits
qui, détachés du cadre, peuvent faire croire à un
! De ses pareils la bienveillance importe15... » Mais à côté de ces
traits
épars, relatifs à de Lauzun et à de Guiche, il en
ourage même du poète. Ici Alceste devient Molière lui-même ; sous les
traits
de Célimène, on reconnaît sa femme; dans le rôle
e et fugitif de la nature humaine, il vivifie ses conceptions par les
traits
piquants de l’observation, pour donner ¡aux physi
ter et non copier ou contrefaire; n’emprunter à l’observation que des
traits
de caractère et d’effet, en les rendant plus vifs
t pas à dire que Molière n’ait pas pu joindre à ses tableaux quelques
traits
empruntés à ses contemporains : « Le théâtre et l
s poètes comiques ont toujours peint, même involontairement, quelques
traits
du caractère de leur nation 28. » Mais qu’on se
d observateur de Molière. Que le poëte ait en outre emprunté quelques
traits
à ses contemporains, pour achever ses autres cara
, » et Damis, que l’amitié même de Célimène ne protège pas contre les
traits
de sa médisance33. La tradition ne nous renseigne
rt, il est probable qu’il n’a pas dédaigné de leur emprunter quelques
traits
saillants, que ses contemporains ont inévitableme
d’un homme de cour offrait le modèle. Mais, encore une fois, tous ces
traits
particuliers sont venus se fondre dans le tableau
s, Techner, 1857, p. 143. Aimé-Martin cite avec complaisance tous les
traits
du caractère de Saint-Aignan qui se rapportent à
euses leçons d’art : « N’allons point nous appliquer à nous-mêmes les
traits
d’une censure générale : ce sont miroirs publics,
34. Le Misanthrope, acte II, scène V. 35. « Il ne plaçait aucuns
traits
qu’il n’eût des idées fixes, dit Grimarest ; c’es
nte lui avait dit de supprimer... Elle regardait cet endroit comme un
trait
indigne d’un si bon ouvrage. Mais Molière avait s
n n’y sauroit mieux réussir qu’en rassemblant le plus grand nombre de
traits
propres à le faire connoître, & par conséquen
re, si elles sont peintes avec finesse : elles nous font rire, si les
traits
de cette maligne joie, aussi frappans qu’inattend
satyre, mais d’une espece d’hommes répandus dans la société, dont les
traits
les plus marqués sont réunis dans une même figure
ns, d’où résulte l’illusion théatrale. Si l’on considere le nombre de
traits
qui caractérisent un personnage comique, on peut
ifficile en effet, qu’il échappe en un jour à un seul homme autant de
traits
d’avarice que Moliere en a rassemblés dans Harpag
on ; mais cette exagération rentre dans la vraissemblance lorsque les
traits
sont multipliés par des circonstances ménagées av
s par des circonstances ménagées avec art. Quant à la force de chaque
trait
, la vraissemblance a des bornes. L’Avare de Plaut
s ont interprété à leur façon, mais qui doit s’entendre de ces grands
traits
qui approfondissent les caracteres, & qui von
vernement, n’auroient jamais permis que la république fùt exposée aux
traits
insultans de leurs poëtes. Ainsi les premier, com
comique de situation : ou elle présente les vertus communes avec des
traits
qui les font aimer, & dans des périls ou des
p; une force d’imagination qui réunisse sous un seul point de vûe les
traits
que sa pénétration n’a pû saisir qu’en détail. Ce
ere, bien mieux qu’un peintre de l’antiquité ne reconnut son rival au
trait
de pinceau qu’il avoit tracé sur une toile. Si l’
ature ; avec cette différence que nous croyons tous avoir apperçu les
traits
que nous peint Moliere, & que nous nous étonn
ssible de faire des comédies de caracteres. On prétend que les grands
traits
ont été rendus, & qu’il ne reste plus que des
les saisir. On s’amuse à recopier le petit maître sur lequel tous les
traits
du ridicule sont épuisés, & dont la peinture
Dandins avec les Sotenvilles. Si dans ces modeles on trouve quelques
traits
qui ne peuvent amuser que le peuple, en revanche
rendre ton potage, est du comique grossier. La paille rompue, est un
trait
de génie. Ces sortes de scenes sont comme des mir
Le grec né moqueur, par mille jeux plaisans Distila le venin de ses
traits
médisans ; Aux accès insolens d’une bouffonne joi
s, se mocque des dieux, vomit des ordures ; mais tout cela se fait en
traits
, & avec beaucoup de vivacité & d’esprit :
: de sorte que le fond paroît plus fait pour amener & porter ces
traits
, que les traits ne sont faits pour orner & re
le fond paroît plus fait pour amener & porter ces traits, que les
traits
ne sont faits pour orner & revêtir le fond.
besoin ; des ressorts pour former les noeuds & les dénouer ; des
traits
, des pensées pour caractériser ses acteurs ; des
pagon avare, cede sa maîtresse pour avoir sa cassette, ce n’est qu’un
trait
d’avarice de plus, sans lequel toute la comédie n
ropres amis ; c’est Despréaux qui nous l’apprend. Mille de ses beaux
traits
, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits à
erre, Vouloit venger la cour immolée au parterre. Mais sitôt que d’un
trait
de ses fatales mains, La Parque l’eût rayé du nom
lement content ». J’ai dit qu’il étoit généreux, je ne citerai qu’un
trait
pour le prouver. Un pauvre lui ayant rapporté une
leur paroît pas vraissemblable. Je ne puis m’empêcher de citer ici un
trait
admirable de la comédie du Tartuffe, où le divin
areille. Tartuffe. Ces mots dans tous mes sens, font couler à longs
traits
Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le même. Ma
ère Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ces beaux
traits
aujourd’hui si vantés Furent des sots Esprits à n
erre Voulait venger la Cour immolée au parterre. Mais sitôt que, d’un
trait
de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nomb
e, Et peut-être ta plume aux Censeurs de Syrrhus Doit les plus nobles
traits
dont tu peignis Burrhus. Moi-même, dont la gloire
, Tous les jours en marchant m’empêche de broncher. Je songe à chaque
trait
que ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur
, et Pompone, Et mille autres qu’ici je ne puis faire entrer, À leurs
traits
délicats se laissent pénétrer. Et plût au Ciel en
de en bizarres portraits, Dans chaque âme est marquée à de différents
traits
. Un geste la découvre, un rien la fait paraître :
s parce qu’il a peint l’homme qui ne change point. C’est une suite de
traits
dont aucun n’est perdu; celui-ci est pour moi, ce
e, le Tartuffe, les Femmes savantes, et même l’Avare, malgré quelques
traits
de Plaute, que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œ
eaucoup davantage. Oublierons-nous dans les Femmes savantes un de ces
traits
qui confondent? C’est le mot de Vadius qui, après
le, Ah ! çà, n’ai-je pas lieu de me plaindre de vous ? Revoyez cent
traits
de cette force, et si vous avez aimé, vous tomber
autés d’un autre ordre. Mais rien de tout cela n’est Molière. Il a un
trait
de physionomie qu’on n’attrape point. On le retro
Il était d’un caractère doux et de mœurs pures. On raconte de lui des
traits
de bonté. Il était adoré de ses camarades, quoiqu
nce ? Est-il possible de séparer la vraie dévotion de la fausse ? Les
traits
lancés contre celle-ci ne reviennent-ils pas reja
nt entre la vraie et la faussé piété, et caractérise celle-ci par des
traits
si visibles qu’il faut le vouloir pour la confond
it de guerre et de stratégie, et au point de vue historique, c’est un
trait
curieux que ce renvoi réciproque d’une même injur
ce : Segnius irritant… Mais si cette raison est suffisante pour les
traits
extérieurs du caractère, par exemple encore pour
r le mouchoir de Dorine, il me semble qu’elle ne suffit plus pour les
traits
moraux, s’ils étaient véritablement en contradict
et Molière a saisi avec génie et exprimé dans des vers admirables ce
trait
profondément vrai : Et je verrais mourir frère,
e qu’il y a de contraire au caractère de Tartuffe dans les différents
traits
qu’il lui reproche. N’oublions pas enfin que Tart
isme ou l’incrédulité jouent un grand rôle : on n’en cite pas un seul
trait
qui relève de cette idée. Il est probable que le
lice ; il feint de rendre justice à Molière et croit lui décocher les
traits
les plus sanglants sans se douter combien il accu
resse à dona Elvire tombe donc en réalité sur don Juan : c’est un des
traits
qui servent à dessiner son caractère d’impie et d
ant : c’est comme le Satan de Milton, la méchanceté de l’âme sous les
traits
brillants de la grandeur et de la beauté. Et comm
à la défense d’un homme succombant sous le nombre et qui est bien le
trait
d’un gentilhomme, nulle part ailleurs Molière ne
lonté, il tourne sur lui-même ; c’est alors qu’il tombe. Est-ce là un
trait
indigne de la bonne comédie ? Une scène commencée
bourru », il a sacrifié à des scrupules puérils et peu littéraires un
trait
vif et vrai qui n’ôtait rien à la solidité de la
ur à un valet grossier et superstitieux. On répondra peut-être que ce
trait
n’est pas de Molière et qu’il est emprunté à la c
el éclate malgré tout. Néanmoins, nous croyons pour notre part que le
trait
n’est pas juste12 et qu’il est né simplement du b
t par un assentiment donné à une juste critique, d’autant plus que le
trait
n’est pas original, mais emprunté. Quant à la cat
tentions de Molière. Aurait-il eu une arrière-pensée ? En peignant en
traits
si énergiques la fausse dévotion qui ressemble ta
me on le dit, il a emprunté pour la peinture de ce caractère quelques
traits
à sa propre femme, ne sent-on pas qu’il a voulu,
c’est celle-là qui lui devient à charge et qui appelle à son tour ses
traits
et ses railleries, lorsqu’elle se prend au sérieu
s autres les succès qu’elle n’a plus, qui cherche à se venger par les
traits
aiguisés d’une censure hypocrite, mais qui trouve
olière, mais il est dans l’édition de Hollande. C’est probablement un
trait
supprimé par Molière après la première représenta
s spectacles. 11. On trouve dans M. de Camors, d’Octave Feuillet, un
trait
analogue inspiré par la même pensée, et qui pourr
ut faire une grande différence entre le comique & le plaisant. Un
trait
comique prend sa source dans la chose même, naît
s personnages, & tient d’elle seule l’avantage de faire rire : un
trait
plaisant est au contraire une saillie qui ne fait
du neveu, de la fausse veuve ? Comparons-le présentement avec un des
traits
simples, naïfs, qui font rire aux éclats dans Mol
ammes, aux jeux de mots. Je ne dis point qu’on ne puisse y mettre des
traits
fins & malins ; mais il faut que tout le comi
épare toute la finesse, toute la malignité, tout le sel comique de ce
trait
. Que M. & Mad. de Sotenville exaltent moins l
e Sotenville exaltent moins la vertu des héroïnes de leur famille, le
trait
n’est plus rien ; preuve qu’il doit tout à la sit
direction franche et naturelle est détournée dans l’exécution, que le
trait
primitif du dessin tracé dans la pensée de l’aute
ais entendu parler. Pour peindre un personnage idéal, on emprunte des
traits
à vingt figures, sans avoir l’intention d’en pein
s’élève contre ces gens « qui, au lieu de prendre pour eux les divers
traits
semés dans un ouvrage, s’appliquent à découvrir l
la collégiale ? J’ai peint à la vérité d’après nature ; j’ai pris un
trait
d’un côté et un trait d’un autre, et de ces diver
peint à la vérité d’après nature ; j’ai pris un trait d’un côté et un
trait
d’un autre, et de ces divers traits, qui pouvaien
j’ai pris un trait d’un côté et un trait d’un autre, et de ces divers
traits
, qui pouvaient convenir à une même personne, j’en
laudissements. Mais qu’un esprit d’une trempe supérieure saisisse les
traits
les plus saillants du vice ou du ridicule alors à
ure de leurs pièces plusieurs personnages dont ils ont peint à grands
traits
la physionomie. Par ce moyen, ils ont ménagé le p
ions profondes, un naturel, une gaieté souvent admirables, et par des
traits
pleins de force et de vérité. Si la comédie de ca
ésente ses découvertes. Un auteur doit donc commencer par montrer les
traits
principaux et distinctifs du caractère qu’il a mi
ridicule qu’il attaque ; qu’il agrandisse sa marche, qu’il peigne en
traits
vifs et profonds, qu’il ne laisse pas échapper la
qu’il doit intéresser et instruire à la fois le spectateur : tous les
traits
que son esprit observateur réunis doivent alors ê
faut que l’exposition soit claire, fasse connaître au spectateur les
traits
les plus prononcés du caractère principal, et met
pas vraisemblable. Mais qui saura jamais déterminer précisément les
traits
qui distinguent la vraisemblance ? A quels signes
end tous les aspects, change, varie suivant les temps, ses principaux
traits
cependant sont éternels, dureront aussi longtemps
qui concerne Molière, ce reproche n’est qu’à moitié fondé et certains
traits
individuels, non pas seulement moraux, mais physi
des âmes simples, peu complexes, accessibles à tous les publics. Les
traits
saillants de leur caractère sont à la fois peu no
quand il reproche à Molière d’avoir conservé, tout en l’atténuant, le
trait
de Plaute faisant demander par son avare à un val
er par son avare à un valet de lui montrer sa troisième main. Mais ce
trait
, pour excessif, pour invraisemblable qu’il soit,
en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette peinture toute en
traits
légèrement indiqués, en menus détails, que nous a
ile, par un art qui n’a jamais été égalé de trouver et d’exprimer les
traits
significatifs d’un caractère, Molière en impose a
a transposition scénique d’un personnage réel, il est certain que des
traits
d’une réalité parfois individuelle, le plus souve
observateur de ce poète a saisi de toutes parts, et à bon droit, les
traits
qui pouvaient servir à former, le tableau complet
ui, l’Amour médecin, le Malade imaginaire, contiennent à ce sujet des
traits
d’un goût peu délicat : c’était l’esprit de l’épo
ment difficiles dans leur gaîté ; Molière n’a pas manqué d’imiter ces
traits
au moins rachète-t-il les choses de ce genre par
t jamais on n’a su mieux retracer les ennuis de l’importunité : aucun
trait
n’a été omis par le grand peintre, depuis l’homme
prendre son explication, peut-on s’empêcher de rire aux éclats ? Quel
trait
que celui du chasseur qui oublie tout à coup et l
tant Molière s’était moqué des Précieuses, qu’il criblera de nouveaux
traits
dans Femmes Savantes, autant il se raille de la s
x pieds d’Agnès en homme désespéré. Il y a dans ce caractère quelques
traits
de profonde tendresse qui font oublier la singula
istoles pour mener à bien son entreprise. Molière n’oublie jamais ces
traits
-là. Horace est un fils de famille, honnête et bie
Voulez-vous juger de la subtilité de ses remarques ? voici un de ses
traits
les plus piquants : Bien de plus innocent se peu
te classe de maris qui ont le droit d’être jaloux, Montfleury, par un
trait
détourné, cherche encore à atteindre l’honneur de
rels. C’est le style des Plaideurs, moins une correction soutenue; le
trait
suivant nous a paru digue de PetitJean. Bernadill
imagination de l’Arioste, et dans lesquelles le roi apparut sous les
traits
de Roger, avec une armure couverte de diamants. M
royant ressaisir un bien de famille sans doute, a renforcé encore les
traits
de ressemblance. Le Don Juan de Thomas Corneille
u moins dans leur vie. Cette comédie de l’Amour Médecin est pleine de
traits
charmants. Rien n’est plus amusant que la scène o
nte ont vécu âge de patriarches, et voyez s’ils ont conservé quelques
traits
de leur visage et de leur caractère. N’est-il pas
ire partie de la faculté, cette réponse médecin vous-même, est un des
traits
comiques les plus incisifs qui soient au théâtre.
ne veut pas qu’un gentilhomme sache rien faire ; Molière n’omet aucun
trait
de mœurs; Adraste déclare sa tendresse à Isidore,
te. Mais lorsque l’hypocrisie en personne s’approcha de lui, sous les
traits
de madame de Maintenon, et gouverna ses facultés
de étude de physionomie. Elmire, en effet, est souvent muette, et ses
traits
parlent seuls. Dans la longue et première scène d
l ; l’avare qui demande à voir la troisième main de son valet, est un
trait
d’Euclion. Ce caractère a été merveilleusement dé
apin ne sont pas une farce grossière ; elles contiennent d’excellents
traits
de comédies, et la preuve que Molière destinait c
is dans cette comédie telle qu’elle est, incomplète et précipitée, le
traits
du grand maître se font reconnaître. Si le dessin
un malade imaginaire. L’auteur n’y a pas manqué. Il l’a fait avec des
traits
profonds; il a buriné ce portrait comme celui de
tation de la petite Louison, pour éprouver sa femme, nous rappelle un
trait
de la vieillesse de Lauzun, trait fort comique, r
éprouver sa femme, nous rappelle un trait de la vieillesse de Lauzun,
trait
fort comique, rapporté par le duc de Saint-Simon
Il obtint la bienveillance particulière de Louis XIV. On en cite deux
traits
qui nous paraissent les plus naturels du monde ;
en lui disant : Prenez garde, Dancourt, vous allez tomber ! Ces deux
traits
de grandeur d’âme delà part de Louis XIV ont fait
que lui, de peur de rester au-dessous du modèle. C’est par de larges
traits
empruntés à la nature que le pinceau de Molière a
int pensé à cela, assurément. Cette scène est piquante, et ajoute un
trait
au tableau des mœurs du temps. Les femmes étaient
udeur d’un jeune conseiller. » La pudeur d’un jeune conseiller est un
trait
charmant. Les valets, personnages si importants d
c’est la médiocrité jalouse que Molière avait déjà dépeinte sous les
traits
de Lycidas dans sa délicieuse critique de l’Ecole
Fêtes du Cours, le Vert Galant, la Maison de Campagne, renferment des
traits
charmants; toutes ont un sujet comique vivement d
er le camp, et pour prouver la suprématie de l’armée, on rencontre ce
trait
excellent : « Le père est un fripon, mais la fill
fait présumer sa ressemblance si l’on consulte la plirénologie : ces
traits
, en les débarrassant d’un peu de lourdeur, et en
scène, et presque couplet par couplet. Tous les mouvements, tous les
traits
saillants du dialogue sont indiqués avec justesse
is Cléante et les vers sublimes où il les marque l’une et l’autre des
traits
qui leur sont propres. Mais cette distinction, si
que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moi
nuit profonde, couvrez mes fourberies d’un nuage favorable. » À ces
traits
, il est difficile de méconnaître l’hypocrisie rel
ouis XIV, M. de Guilleragues, qui s’était amusé à recueillir tous les
traits
de cafardée échappés au fameux abbé de Roquette,
ôle d’Elmire. Peut-être aussi cette aventure était-elle au nombre des
traits
fournis à Molière par Guilleragues. Ce ne sont là
mer qu’en effet Molière a tiré parti, de quelque anecdote, de quelque
trait
venu à sa connaissance, tout doit se réduire à ce
édiocrité jalouse fut presque réduite au silence. En butte à tous les
traits
les plus dangereux de la censure religieuse, Le T
appelle Onuphre. La peinture de celui-ci se compose de deux sortes de
traits
, ce que fait le véritable hypocrite, et ce qu’il
ne de ces deux choses, ou que Molière eût peint l’hypocrite des mêmes
traits
dont il l’a peint lui-même, ou qu’il eût renoncé
illeurs une faute qui accuserait le poète de stérilité. Ici, c’est un
trait
de vérité locale, qui sert à marquer que Tartuffe
sent point réussi sur le théâtre français ! Combien d’ornements et de
traits
d’une nouvelle invention n’a-t-il pas fallu que M
ur la vie et les ouvrages de Molière, « qu’on, fut blessé de quelques
traits
hasardés, que l’auteur supprima à la représentati
ontre l’auteur d’odieux et sanglants libelles. Aussi quelques-uns des
traits
qui tombaient le plus directement sur cette facti
de Pierre sacrifia aux susceptibilités philosophiques de ses amis le
trait
qui termine ce bel épisode, mais ce trait seul, q
ilosophiques de ses amis le trait qui termine ce bel épisode, mais ce
trait
seul, que nous retrouvons, dix-sept ans plus tard
che un peu rude du copiste produisait plus d’effet au théâtre que les
traits
plus déliés du modèle. Elles citaient, entre autr
bien de jugements, de portraits, d’esquisses, ont prétendu saisir les
traits
de ce protée ! combien de dissertations, de préfa
Molière a seul fasciné l’Europe. D’autres sans doute y ont ajouté des
traits
exquis et nouveaux ; niais c’est Molière qui le p
s Poètes comiques ont toujours peint, même involontairement, quelques
traits
du caractère de leur Nation. Des maximes utiles r
le plus singulier de l’Antiquité Grecque. Il vit avec étonnement les
traits
les plus opposés se confondre dans le caractère d
quelquefois des beautés inattendues. D’une seule Scène partent mille
traits
de satire qui se dispersent et frappent à la fois
ait produit d’elle-même que des farces méprisables ; et sans quelques
traits
de l’Avocat Patelin, (car pourquoi citerai-je les
nnêtes gens, Aristophane n’était que le bouffon du Peuple. Combien de
traits
dignes de la Scène dans Horace et dans Lucien ? E
ssière, mais toujours naïve de Rabelais et de Verville, dans quelques
traits
piquants de la Satire Ménippée, et surtout dans l
posait à jouer un jour le rôle de ces maris, honteux de leurs anciens
traits
satiriques contre un joug qu’ils viennent de subi
pas moins d’usage que parmi le Peuple. Mais si Molière a renforcé les
traits
de ses figures, jamais il n’a peint à faux ni la
: il croit abjurer son caractère, et l’Auteur le lui conserve par un
trait
de génie. Enfin son pinceau a si bien réuni la fo
ion des anciens et des Italiens modernes, un essai de comédie, où des
traits
de mœurs véritables et des indications de caractè
urtant, à travers tout ce factice de l’imitation espagnole, plus d’un
trait
de nature ; et la grande beauté que la comédie de
n langage qui n’appartient pas en propre aux personnages, qui vise au
trait
, et que gâtait un reste de pointes imitées de l’i
ucun pays, ils sont faits de tête ; et s’ils sont hommes par quelques
traits
généraux, Corneille ne leur a pas donné la physio
ec indulgence, de la supériorité de son système d’éducation. Les deux
traits
les plus caractéristiques de Sganarelle, c’est la
êtes jeunes gens qui respectent ce qu’ils aiment ; et c’est encore un
trait
charmant de vérité, qu’elles aient conservé, malg
qui craint d’être mariée malgré elle, n’ont pas le loisir d’avoir du
trait
; leur esprit, c’est de sentir fortement, et de s
Les gens d’un goût délicat voulaient qu’il n’eût plus besoin ni d’un
trait
hasardé, ni d’une grimace, ni d’un coup de brosse
et le plus propre à la personne. Leurs pensées sont en même temps des
traits
de caractère individuel, et des vérités générales
it fait de tête, ni sur le modèle de la galanterie à la mode ; pas un
trait
qui n’aille à tous les temps et à tout le monde.
passion ; mais un aphorisme de morale n’y peut rien. Molière prend le
trait
à Térence, qui n’a su qu’en faire ; il met ces mê
ne à Flaminia de la part de Pantalon, dit-il, qui le laisse faire. Le
trait
est charmant ; il va doubler de prix par l’emploi
rop développé, il développe ce qu’ils n’ont fait qu’indiquer. Ici, un
trait
lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se ré
un trait lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se résume en un
trait
. Tel indice indifférent le conduit à une veine de
fort que ce qu’il emprunte. Il n’y a pas d’imitation là où, faute du
trait
imité, une belle scène serait incomplète, un pers
tait Molière par sa naissance et par sa profession, j’ai rapporté des
traits
de sa vie que les Personnes les plus élevées se f
e les Personnes les plus élevées se feraient gloire d’imiter ; et ces
traits
doivent plus toucher dans Molière que dans un Hér
’est point ma faute ; et s’il s’imagine que je n’ai rapporté tous ces
traits
que pour faire rire, il se trompe fort. Je lui av
n goût dégénère tous les jours : accoutumé depuis quelque temps à des
traits
grossiers, il n’est plus susceptible de délicates
n’ai rapporté ces petites particularités, que pour relever les grands
traits
qui les terminent, pour faire voir que Molière en
e de Molière, il daignera la lire ; tantôt il n’en veut que les beaux
traits
, le reste le révolte ; tantôt il se déclare le Pr
e souvent de si beaux sentiments, a mauvaise grâce de me demander des
traits
de Satire, qui n’ont nulle apparence de vérité :
xpressions, et de l’amener au sentiment qu’il devait avoir sur chaque
trait
de la Vie de Molière. Je ne me plains point du su
un Héros ! Que ce Critique lise, je vais lui fermer la bouche par un
trait
de la Vie de cet Auteur, qui n’est pas venu jusqu
e moi ; Je l’ai ce me semble, assez ménagé, pour ne plus craindre les
traits
de sa vivacité, dont il me menace à la fin de sa
ction, c’est-à-dire le don de réaliser dans des types individuels les
traits
généraux de la nature humaine, est essentiellemen
l’on ne cherche point de ressemblance, et vous n’avez qu’à suivre les
traits
d’une imagination qui se donne l’essor et qui sou
l’irréligion peut abuser de ce portrait fidèle pour en détourner les
traits
contre la dévotion sincère. Mais, de bonne foi, l
scrètement et si convenablement instruites, ne sont atteintes par les
traits
qui frappent Philaminte, Armande et Bélise. Les F
e donné à La Fontaine. Cette bonhomie qui lui demeure désormais comme
trait
principal de sa physionomie n’exclut ni la finess
ique d’un esprit qui voudrait bien ne pas blesser et qui joue avec le
trait
qu’il ne décoche pas, mais qu’il montre en faisan
lles se refusent à l’analyse. Il vaut mieux montrer ici, par quelques
traits
choisis, à quelle noblesse s’élèvent, par interva
t à s’y reconnaître. Leurs faiblesses, et ils en ont, ne sont que des
traits
de vérité plus frappants et des arguments de sinc
s tumido delitigat ore.Horat. Art. Poet. vers. 94. J’avoue que les
traits
plaisants d’Aristophane me paraissent souvent bas
. Il a embrassé une plus grande variété de sujets. Il a peint par des
traits
forts presque tout ce que nous avons de déréglé e
’on doive marquer chaque passion dans son plus fort degré, et par ses
traits
les plus vifs, pour en mieux montrer l’excès et l
dre les caractères à celui de les faire agir et de faire sortir leurs
traits
de la situation où l’art sait les placer ; mais,
iriques rimer dans la rivière ; et Boileau avait parodié, en 1667, ce
trait
d’humeur de Montausier. Nous avons déjà cité ces
et Pomponne, Et mille autres qu’ici je ne puis faire entrer, À leurs
traits
délicats se laissent pénétrer ! Et plût au ciel e
s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces
traits
n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’éta
ue, était assurément aussi capable que La Harpe d’apprécier les beaux
traits
de cet admirable poêle. Quant à la manière dont m
ant discourir pour prouver que madame de Sévigné n’était en butte aux
traits
ni de la comédie, ni de la satire des grands poèt
savait à qui le poète consentait (tout au moins) qu’on appliquât les
traits
de sa satire. Il importait la vérité historique d
; les Frondeurs, malgré leur nom, n’auraient pas souffert le moindre
trait
qui pût les blesser, et ce mélange singulier du l
oi paraissait lui-même sous l’armure de Roger, et s’abreuvait à longs
traits
des doux poisons de la flatterie et de la volupté
dévot ; et, tout en se couvrant d’une égide sacrée pour repousser les
traits
de la calomnie, il préparait l’attaque décisive e
d’une méchanceté âcre et d’une haine cruelle ; inhabiles à lancer le
trait
de l’épigramme, ils soulèvent péniblement une lou
reils écrits, on voit que Molière y fut aussi livré ; mais un dernier
trait
montrera à quelle impudeur, à quel emportement pe
ertain âge qui blâment tout ce qu’ils ne peuvent plus faire. Ce petit
trait
de satire enflammait encore plus le courroux de m
le était accréditée parmi ses sujets. L’auteur crut devoir adoucir ce
trait
, qui n’en est pas moins précieux pour l’histoire
t péniblement dans Boccace, dans Rabelais et jusque dans Scarron, les
traits
les plus vigoureux et les scènes heureuses de son
langue et dans aucun théâtre : on citera quelques anecdotes, quelques
traits
épars dans les moralistes ou dans les satiriques
çu un sujet, s’il veut tracer un caractère, il le compose de tous les
traits
isolés qui s’y rattachent, soit dans le monde, so
r de nouveau les caractères tracés par une main inhabile. Si quelques
traits
heureux, quelques scènes même survivent à leur ch
poète avait encore emprunté à la nouvelle de Scarron quelques-uns des
traits
les plus heureux dont il a peint la sensualité de
ques, cette opposition si savante des caractères ? Où a-t-il pris ces
traits
si heureux du dialogue, ces tirades où l’éloquenc
. L’un dessine purement un portrait ; la ressemblance est exacte, les
traits
sont fidèles, les nuances même les plus fugitives
’œuvre. Il paraît qu’en effet l’abbé Roquette a fourni les principaux
traits
au peintre du Tartuffe ; l’abbé de Choisi le dit
esque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une, et que les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moi
âchée de cette société semble avoir fourni à Molière quelques-uns des
traits
les plus heureux de son imposteur. Ces vers du qu
aiblesses, sans doute, non de petitesses. Ses biographies abondent en
traits
qui lui font honneur. Rappelons seulement les soi
éfauts des personnes qu’il aime. Ce morceau a bien de la verve et du
trait
; ce n’était pourtant qu’un essai de jeunesse. Mol
aissent le plus dépourvues d’intérêt sérieux, nous surprenons quelque
trait
de caractère, seulement indiqué parfois, mais qui
arit pas, à l’inépuisable fécondité de l’invention, à l’abondance des
traits
et des saillies comiques. À cet égard, il alla to
siècle hypocrite sur les cendres de celui qui avait osé dessiner les
traits
de Tartuffe. Vous savez comment l’archevêque de P
au général de la vie et de l’œuvre de Molière. C’est une vue à grands
traits
que nous avons esquissée; nous allons maintenant
s, ont paru surmontées : Mon cœur, d’un fier mépris armé contre leurs
traits
, N’a pas du moindre hommage honoré leurs attraits
me qui doit nous apprendre à nous affranchir des règles de l’art.» Ce
trait
, quoiqu’il ne porte que sur un détail minime, mon
leur mépris pour le cru gaulois n’ont pas dédaigné d’ajouter quelques
traits
à la peinture du faux dévot. L’Eugène de Jodelle
e de Scarron, Les Hypocrites, à laquelle Molière a emprunté plus d’un
trait
, sans parler d’une foule d’autres œuvres, obscure
sujet peu fait pour attirer, que de voir chaque génération ajouter un
trait
à cette figure repoussante, apporter son tribut à
et l’a fait dans l’intention évidente de corriger Molière. Il reprend
trait
par trait le modèle dessiné par Molière, et, aprè
t dans l’intention évidente de corriger Molière. Il reprend trait par
trait
le modèle dessiné par Molière, et, après avoir so
il ne décèle que l’impuissance de l’auteur. Loin de là. Sauf quelques
traits
peut-être pour lesquels le crayon de La Bruyère,
omédie idéalise en effet, mais dans le sens comique; elle accentue le
trait
comique; elle développe les germes cachés dans la
ngage d’un amour impudique et grossièrement sensuel ; mais ce dernier
trait
l’a convaincu; c’est que ce trait-là touchait à q
sièrement sensuel ; mais ce dernier trait l’a convaincu; c’est que ce
trait
-là touchait à quelque chose de plus chatouilleux
son héros, outre l’astuce du faux dévot, l’effronterie du parvenu. Ce
trait
de caractère est de toute importance, quoiqu’il a
bouche qu’on aime; Leur miel, dans tous mes sens, fait couler à longs
traits
Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le bonheur de
uption tournent souvent au profit du pur instinct brutal. De tous les
traits
dont il a dessiné la physionomie de Tartuffe, cel
! c’est à vous; et vos ris complaisants Tirent de son esprit tous ces
traits
médisants. Son humeur satirique est sans cesse no
ide, oublier vos forfaits : J’en saurai dans mon âme excuser tous les
traits
. Et me les couvrirai du nom d’une faiblesse Où le
ère a réussi, dans La Critique de l’École des femmes, à esquisser les
traits
de quelques figures vivantes. Il y a dans cette p
de la passion se plaît à affecter dans sa bouche, n’est qu’un nouveau
trait
de caractère d’un effet heureux et d’une grande j
sur don Garcie. Mais Alceste est un homme vivant, dont on devine les
traits
énergiques, nobles et sombres, dont on croit voir
mestique qui parle à moitié patois, mais qui n’en lance pas moins des
traits
fort piquants contre le bataillon serré des femme
ulle part Molière n’a déployé plus de finesse. Que d’à-propos! que de
traits
qui frappent avec justesse! que de grâce, que d’e
t toujours cet observateur profond dont les bons mots ne sont pas des
traits
d’esprit, mais des traits de nature; toujours ce
profond dont les bons mots ne sont pas des traits d’esprit, mais des
traits
de nature; toujours ce poète souverain qui, en ab
nd telle qu’elle s’empare de lui, vivante, admirable de mouvement, de
trait
et de relief. Si grands que soient les mérites d’
faibles, mais ce qu’il y a de bien est doublement excellent. Tous les
traits
heureux en sont relevés par une grâce naturelle e
ussi a l’image vraiment poétique, animée du souffle de la vie. Que de
traits
nous aurions à rappeler : ce Damis, dont parle Cé
n poète qui prend les vers à la pipée. Voilà ce que l’on a appelé le
trait
pittoresque, et ce qui est, à proprement parler,
a appelé le trait pittoresque, et ce qui est, à proprement parler, le
trait
poétique, tel qu’il convient à la satire. Boileau
rieur à Molière et au vieux Régnier. Il a la création moins naïve, le
trait
moins primesautier, et il lui arrive de n’atteind
ntre cette théorie, qui fut au fond celle de Malherbe : il avait d’un
trait
vengeur fait justice de ces froids poètes dont nu
les exigences d’une sensibilité déplacée. Il ne recule pas devint les
traits
énergiques : il va droit au fait, et, d’une main
acultés, une pratique intelligente du monde : voilà- quelques-uns des
traits
qui le caractérisent. L’homme accompli, tel que l
rs, ont entrevu un idéal semblable et ont contribué à en dessiner les
traits
. Mais peut-être les trois auteurs les plus, préci
le. Les faux dévots citent avec componction les saintes Écritures. Ce
trait
n’est pas un détail que l’on puisse aisément déta
retrancher; il découle du caractère du héros; c’est encore un de ces
traits
hardis et francs comme Molière les aime. Il ne pe
aient à la cour au parti de la jeunesse et du plaisir. Voici quelques
traits
du second : Il est vrai qu’elle vit en austère p
fe, ni Le Misanthrope, mais il renferme des scènes sans égales et des
traits
infiniment précieux. Le don Juan de Molière n’est
ande partie de ses pieces, & principalement son Avare, a pris des
traits
chez une infinité d’Auteurs qui avoient peint ava
ler, qu’il a besoin de prendre le ridicule sur le fait, de saisir ses
traits
au moment où ils sont à peine formés, de peindre
exister depuis si peu de temps, que nous nous rappellons encore leurs
traits
: d’ailleurs les pieces de Moliere peuvent se com
Thalie, est-ce bien vous ? Ne me trompé-je point ? Se peut-il que vos
traits
soient changés à ce point ? La Vieille Thalie. E
ndécence, Et pourtant il osa, sans s’être compromis, Rire de tous les
traits
que vous avez honnis. La Vieille Thalie. Ah ! ah
Dieux ! je m’en doutais ! Mon père, ce me semble, a plusieurs de vos
traits
; Ainsi que vous d’ailleurs c’est un excellent ho
procher de n’avoir plus aujourd’hui que les oreilles chastes. 3. Ce
trait
(ainsi que quelques autres) ne saurait atteindre
s remplis de ces détails qui ne sont rien moins qu’équivoques, de ces
traits
qui fixent les yeux du parterre sur les Dames pou
notre cœur ne pourroit pas jouir. Imitons nos prédécesseurs dans les
traits
qui peignent la candeur de leur ame, & non da
st, chacun se pousse à sa maniere. Il m’auroit été aisé de citer des
traits
plus forts, mais je serois devenu moi-même indéce
ans un autre temps j’eusse peut-être accepté le parti ; mais après le
trait
que sa sœur vient de me jouer.... J’ai assisté p
ence qu’il y a de lui à ses confreres : qu’elle fasse tomber tous ses
traits
sur lui ; mais qu’elle prodigue en même temps au
sa main ? Dom Juan. Parbleu, le voilà bon en Empereur Romain46 ! Le
trait
lancé par Corneille est bien moins fort que celui
par quelques petites-maîtresses, & qui sort sans leur rendre les
traits
piquants dont elles l’ont accablé. Le héros des p
ourceaugnac ou Les Fourberies de Scapin. On ne peut reconnaître à ces
traits
et ranger dans cette catégorie une petite comédie
remarquable que Molière, qui n’épargnait rien, n’a pas lancé un seul
trait
contre les gens de finance. On dit que Molière et
u puissant ministre ; car, si le rôle de M. Harpin ne contient pas de
traits
directement lancés contre la profession des gens
mes que réunissait l’hôtel de Rambouillet. Il semblait ne diriger ses
traits
que contre leurs grossières et maladroites imitat
, auteur vain et jaloux, dont la peinture a également fourni quelques
traits
pour celle de Trissotin. Molière n’employa ni aut
oursuivi, dès qu’il croit que la dot a disparu, ces lâchetés sont des
traits
qui ne peuvent porter sur l’abbé Cotin : sa robe
eut le tort, bien cruellement expié, d’irriter deux hommes, dont un
trait
de plume, suivant l’expression de l’abbé d’Olivet
Vadius fût Ménage, par la raison que le rôle du premier n’offre aucun
trait
qui soit entièrement propre et particulier à la p
ent en vue Molière, lorsqu’il créa le rôle de Vadius. Mais, comme les
traits
empruntés à la figure de ce savant pouvaient appa
ses écrits, et il la blesse sensiblement en perçant devant elle, des
traits
les plus acérés, l’homme dont elle est enthousias
de Chrysale et de Clitandre, dont je viens de marquer les principaux
traits
? Voilà les contrastes tels que les donne la natu
e laisser la question indécise à l’égard de Molière, puisque tous les
traits
qui viennent d’être rappelas semblent avoir pour
alité, parce qu’il en avait repoussé les bienfaits ; et, pour dernier
trait
de ressemblance, plus d’un médecin fanatique crut
de la vertu, la punition de l’un et le triomphe de l’autre, c’est un
trait
, de génie où Molière apparaît tout entier. Dufres
108] Molière ne traitait point de caractères, il ne plaçait aucuns
traits
; qu’il n’eût des vues fixes. C’est pourquoi il n
lire sa pièce à cette princesse. Elle regardait cet endroit comme un
trait
indigne d’un si bon ouvrage, mais Molière avait s
ue dis-je ! je la dois aux bontés de Belfort. Je ne puis rappeller ce
trait
qu’avec transport. S’il se dit mon ami, c’est bie
e. Emilie est aimable, & je lui rends justice : Mais j’admire ses
traits
, sans en être touché ». Du tombeau, par ces mots,
témoin, je signe pour moi-même. La Fleur. Voilà qui va fort bien. Le
trait
est sans égal. Mais il n’a pas suffi pour guérir
e sa générosité & qui dénoue la piece, on s’écrie : Voilà bien le
trait
d’un poëte ! Voyons quelle sensation nous éprouve
eur tient la réponse & peut lire tout haut. Francaleu lit. « Aux
traits
dont vous peignez la charmante Lucile, « Je ne su
s caracteres, que le héros de la piece devoit toujours débuter par un
trait
bien marqué ; nous ajouterons ici qu’il doit en f
p; le stratagême d’Eraste pour tirer la vérité de son valet, sont des
traits
également ingénieux & plaisans. Mais l’éclair
du public ; il ne fit pas même imprimer sa piéce, quoiqu’il y eût des
traits
qu’il jugeât dignes d’être insérés depuis dans d’
Moliere, qui a trouvé le secret de varier ce qui paroît uniforme. Les
traits
naïfs d’Agnès ingénuë & spirituelle, qui ne p
& à l’hôtel de Bourgogne, soit que l’on y fût blessé de quelques
traits
hazardés que25 l’auteur supprima à la seconde rep
les pour développer plus parfaitement ce caractére. Ce sont là de ces
traits
où l’art seul ne peut rien, si l’on n’est inspiré
it être le voleur de son trésor, l’équivoque de la cassette, sont les
traits
principaux que Moliere a puisés dans Plaute. Mais
ustre à cette piéce, qui sera toujours célébre par un grand nombre de
traits
; &, sur tout, par le tour neuf & délicat
sujets qu’il a tirés des auteurs anciens & modernes, ou dans les
traits
qu’il a empruntés d’eux. Toujours superieur à ses
tous les âges & à tous les pays, il les a peints encore avec des
traits
tellement propres à sa nation, que ses comédies p
mp; où les gens de goût, sans en approuver le genre, remarquoient des
traits
que l’usage a consacrés, & a fait passer en p
Pour jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ces beaux
traits
, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits
Vouloit venger la cour immolée au parterre. Mais si-tôt que, d’un
trait
de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du n
qu’il a pour Cidalise, l’adresse qu’ont les Philosophes d’insérer des
traits
hardis dans les ouvrages qu’ils dictent à la viei
init par ces deux vers : Des sages de nos jours nous distinguons les
traits
: Nous démasquons les faux, & respectons les
, tout-à-fait ressemblants, si Valere n’avoit en même temps & les
traits
de Trissotin & ceux du Méchant. Ressemblance
il ne te laisse en paix, Et l’on t’y voit par-tout être en bute à ses
traits
. Trissotin. C’est par-là que j’y tiens un rang pl
e Lecteur impatienté lui dit : Voilà qui est bien, vous avez senti le
trait
lâché contre les meres dénaturées, mais vous avez
mpathiser avec des opinions générales, disposition qui formait un des
traits
de son caractère, soit par cette ambition d’estim
la conserver et de retendre devint en elle une passion qui a formé le
trait
saillant de son caractère. Nous verrons en plusie
e qui avait conservé la fraîcheur de la jeunesse. Elle avait tous les
traits
du visage agréables et surtout la bouche, des veu
ienne. À sa beauté elle joignait la grâce qui faisait passer dans ses
traits
, dans ses mouvements, dans sa parole quelque chos
etenus jusqu’à présent, si seulement je puis faire remarquer quelques
traits
échappés aux recherches et à la sagacité d’un bio
in du moins d’y trouver toujours un inépuisable fonds de saillies, de
traits
comiques, de réparties inattendues, et le mérite
, dit-il, semblait avoir épuisé dans le caractère d’Harpagon tous les
traits
saillants qui peuvent échapper à un avare. La thé
ourt et Destouches. Il était réservé à Le Sage de la peindre à grands
traits
, et son Turcaret en est la satire la plus sanglan
a fait la satire à la fois la plus amère et la plus récréative, et le
trait
qui termine sa comédie est le coup de grâce porté
contre les hautes classes, et les mille abus de l’ancien régime. Les
traits
qui les atteignaient nous semblent moins piquants
public de ce temps, et nombre d’individus exaltés durent se faire des
traits
satiriques des réparties mordantes et des sarcasm
ies sanglantes de ces temps funestes, jurait-elle pu conserver aucuns
traits
de sa physionomie ? Le théâtre ne semblait être a
dû adopter nous l’interdit, et ne nous permet que d’en esquisser les
traits
principaux. Les dissentiments politiques que l’on
légant, élevé, plein d’énergie et de passion; il abonde, en outre, en
traits
heureux, fins, piquants et comiques. Oserons-nous
’un voyage à Bordeaux que lord Pembrock fait à l’un de ses amis : Le
trait
qui m’a dompté Des regards d’une veuve est parti
ent point spécialement quelque travers du jour, où l’on ne trouve des
traits
mordants, de fines railleries et des couplets sat
op fertile peut-être en expédients, en ressources, en bons mots et en
traits
piquants, brillant vernis sous lequel disparaisse
s dramatiques. Si la profondeur, la vérité, l’art de peindre à grands
traits
les caractères et les passions, la force comique
que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux
traits
d’une sérieuse morale sont moins puissants le plu
x l’analyse de ce rôle difficile ; d’ajouter, si je le puis, quelques
traits
aux observations presque toutes excellentes de La
C’est à vous ; et vos ris complaisants Tirent de son esprit tous ces
traits
médisants. Son humeur satirique est sans cesse no
ncentrer sur son personnage, pour en former une figure frappante, les
traits
les plus saillants qu’il avait observés chez ving
e Célimène, et qu’ils se sont retirés après l’avoir accablée de leurs
traits
satiriques et de leurs mépris ; dans cette scène,
ide, oublier vos forfaits ; J’en saurai dans mon âme excuser tous les
traits
, Et me les couvrirai du nom d’une faiblesse Où le
sant ; et, pour y parvenir, ils en adoucissaient le plus possible les
traits
caractéristiques, ils en atténuaient par une dict
tel outrage : Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage. Percé du
trait
mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la ra
ion et de justesse, et lorsque la brillante coquette dessine avec des
traits
si caractéristiques tant d’originaux divers, depu
teur, pour mieux entrer dans sa pensée, ne doit-il pas en adoucir les
traits
plutôt que de les outrer? Il me semble commettre
c. » Cette peinture du faux dévot, dont je ne donne ici que quelques
traits
, est, si l’on veut, d’une ressemblance plus exact
bouche qu’on aime ; Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs
traits
Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le bonheur de
gents, de jouer Tartuffe avec les airs dégagés d’un petit-maître. Les
traits
distinctifs de sa physionomie les frapperont tous
en effet, malgré ses profondes et constantes études, toujours quelque
trait
, quelque nuance, quelque intention échappe à son
s parce qu’il a peint l’homme qui ne change point. C’est une suite de
traits
dont aucun n’est perdu : celui-ci est pour moi, c
que, dans ton excellente farce de Scapin, tu as pris à Cyrano le seul
trait
comique qui se trouve chez lui; que, dans le Tart
pe, le Tartufe, les Femmes savantes, et même l’Avare, malgré quelques
traits
de Plante que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œu
ucoup davantage. Oublierons-nous, dans les Femmes savantes, un de ces
traits
qui confondent? c’est le mot de Vadius, qui, aprè
ole : Ah çà, n’ai-je pas lieu de me plaindre de vous? Revoyez cent
traits
de cette force, et, si vous avez aimé, vous tombe
utés d’un autre ordre, mais rien de tout cela n’est Molière : il a un
trait
de physionomie qu’on n’attrape point: on le retro
vrage, dont le fond est si vicieux, que Molière fit voir les premiers
traits
du talent qui lui était propre. Deux scènes dont
Scarron ne pouvait pas approcher. Il y a pourtant clans ce dernier un
trait
d’humeur et de caractère que Molière a jugé assez
ût demandé, Que, pour le secourir, j’aurais tout accordé. Ce dernier
trait
est le plus fort de vérité et de morale; car, quo
ommes ont pour la vertu? Quand le Misanthrope est indigné de tous les
traits
de médisance que Célimène et sa société viennent
c’est à vous ; et vos ris complaisants Tirent de son esprit tous ces
traits
médisants. Son humeur satirique est sans cesse no
, et le parti extrême qu’il prend à la fin de la pièce est le dernier
trait
du tableau. Il est toujours dans l’excès, et c’es
sion pour Célimène répandent de temps en temps dans la pièce; sur les
traits
profonds dont cotte passion est peinte, sur la be
s que dans d’autres pièces, il y a semé plus que partout ailleurs les
traits
ingénieux, l’agrément et les jolis vers. Il a sur
le même bien sérieuse? Est-ce autre chose, dans cette occasion, qu’un
trait
d’humeur d’un vieillard jaloux et contrarié? Le f
l’amant d’Henriette, et qui appelle cela un accommodement. Le dernier
trait
de ce rôle est celui qui peint le mieux cette fai
A peine Orgon a-t-il parlé, qu’il se peint tout entier par un de ces
traits
qui ne sont qu’à Molière. On peut s’attendre à to
l était d’un caractère doux et de mœurs pures : on raconte de lui des
traits
de bonté. Il était adoré de ses camarades, quoiqu
re, Pour jamais sous la tombe eut enfermé Molière, Mille de ces beaux
traits
, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits,
re, Voulait venger la cour immolée au parterre ; Mais sitôt que, d’un
trait
de ses fatales mains, La parque l’eut rayé du nom
tant de tragédies. Feuilletez avec soin tous nos Auteurs fameux ; Mes
traits
les plus frappants sont tirés d’après eux. Le Pub
peurs. Air. Ce bel ouvrage d’esprit Bien écrit, Où les plus beaux
traits
pétillent, Est semblable au casaquin D’Arlequin,
es & les villes. Le Sultan avoit de l’esprit ; Il sentit bien le
trait
, & le mit à profit. Mercure se rend aux rai
endre & fidele : Et loin d’avoir cette douceur Qu’annonce de tes
traits
la grace naturelle, Tu n’as qu’amertume & qu
mps. Nous ne serions pas aussi frappés que nous le sommes de tous les
traits
qui peignent l’Avare, si Harpagon exerçoit sa lés
ne en veine, Part du cœur, y retourne, ou fait filer la haine A longs
traits
, avec art, comme l’amour enfin, Chez les femmes s
s maligne. Angélique. Eh, mon oncle ! La Marquise. Eh, mon oncle !Ce
trait
de mon frere est indigne. . . . . . . . . . . Ah
t une ame magnanime, De l’honneur, des vertus, & je sais de leurs
traits
... Ne nous laissons jamais séduire par le mauvai
caractéristiques du siècle ; et, malgré cette exagération de tous les
traits
, rien de déplaisant ni de vulgaire, une expressio
uvrir un portrait ancien, à petites moustaches, à grands cheveux et à
traits
accentués, sans le baptiser aussitôt du nom de Mo
re était laid. Non pas, bien entendu, d’une laideur déplaisante : des
traits
que le génie éclaire peuvent être irréguliers, la
au public dans les amoureux tragiques ; mais, mieux fait et avec des
traits
plus fins, aurait-il réussi complètement dans la
e écrite ; on ne veut voir l’auteur du Misanthrope que sous de nobles
traits
. Je me suis constamment applique, au cours de ces
urs plus écrasant avaient ruiné ses forces et altéré profondément ses
traits
. Mais, quelle que soit l’exactitude de ces divers
vres, abaissé les épaules ; tout en conservant la force accentuée des
traits
, il les a poussés de parti-pris à la distinction
nt usé, quelques-uns abusé. Ceux de Molière, par la synthèse de leurs
traits
divers, représenteraient assez bien son propre ca
a fatuité, la passion de la franchise et du naturel. On a reconnu les
traits
essentiels de cette morale des honnêtes gens que
d des choses et ne pas bien choisir ses mots. Admettons qu’un ou deux
traits
du passage qu’on vient de lire soient grossis par
e profession de foi invraisemblable ; elle est toute en action et les
traits
portent d’autant mieux. Les trois années qui suiv
ière tragédien où se trouve certainement une part de vérité. Tous les
traits
essentiels qui y sont tournés en ridicule, le nez
rouver combien son métier lui tenait à cœur et marquer de la sorte un
trait
de son caractère. L’intérêt de cette recherche es
a faire d’autant plus grande à l’arbitraire32, et qu’il a enrichi des
traits
de son esprit et des fantaisies de son imaginatio
consiste à laisser percer son caractère, comme à la dérobée, par des
traits
extrêmement légers59. Nous verrons si Molière a t
éplaise à Molière, de vraies plaisanteries comiques, et nullement des
traits
de caractère. Les Français, en somme, admirent tr
aches, et j’ai dit que ces ridicules ne doivent se trahir que par des
traits
presque imperceptibles. Règle naturelle, évidente
’Élise. Elle est fort amusante ; mais ne se termine-t-elle pas par un
trait
tout à fait exagéré, quand Valère, en présence de
s vous êtes engagé à prendre ma fille sans dot81. » Il y a plusieurs
traits
assez délicats dans la peinture du caractère de C
simplicité ? Il n’a emprunté à Plaute que quelques scènes et quelques
traits
. Le plan de son Avare est tout différent, et c’es
fier et broder l’original. Il a conservé l’apostrophe au parterre. Ce
trait
, du genre d’Aristophane, bien rendu par l’acteur,
laisir de rire de bon cœur pendant quelques instants, on avalait d’un
trait
l’ennui du grand poème didactico-psychologico-dra
morose, cinq actes durant, que tous les spectateurs contractent leurs
traits
par sympathie. Si Le Misanthrope ne rentre ni dan
ici. Mais elle est rare partout ailleurs, et à part un ou deux autres
traits
mordants de la même espèce, une gaieté douce règn
nc point : plus vous serez mutins, Plus vous me fournirez matière aux
traits
malins. 96. Acte I, scène vi. 97. Acte V, scè
çon. Cette anecdote est fausse. Nous citons M. Taschereau, « Ce petit
trait
d’histoire littéraire est original, mais controuv
ntation d’une piece qui portoit le titre de comédie, & rioit d’un
trait
qui n’étoit rien moins que plaisant. « De quoi ri
, qui l’a déracinée. Hé bien, votre satyre S’exerce-t-elle assez d’un
trait
envenimé ? Toujours l’honneur du sexe est par vou
ut que les acteurs vous élevez la voix ; Et tout Paris, témoin de vos
traits
de folie, Rit plus cent fois de vous que de la co
que sur l’extérieur des hommes. Alors elles ne méritent que quelques
traits
décochés en passant. Un Prince a les épaules haut
es peintures en pastel dans lesquelles on peut aisément substituer un
trait
à un autre, témoin le même Auteur. L’AVARE. ACTE
ersonnes, un peu trop faciles à la vérité, placent à ses côtés. A ces
traits
on reconnoît Regnard : nous allons jetter un coup
deux mille personnes pour corriger en leur présence & livrer aux
traits
de leur mépris les enfants du mauvais goût : donn
yeux de tous ses parents, excepté à ceux de son mari, sont autant de
traits
de génie nécessaires pour remplir l’objet de l’Au
Il faudroit transcrire toute la piece, si nous voulions rapporter les
traits
éloquents de cet ouvrage. Ah ! Moliere ! combien
nomma le Contemplateur, et qu’un de ses ennemis nous dépeint sous les
traits
que voici : « Élomire n’a pas dit une seule parol
comme un éclair, la justesse rapide Répande dans les fonds, à grands
traits
non tâtés, De ses expressions les touchantes beau
connaissable, comme le prouvera l’esquisse où nous allons résumer les
traits
des physionomies qu’il nous offre. Les caractè
re querelle58 ? Mais n’est-ce pas son malin démon qui lui souffle ce
trait
plaisant : Hors qu’un commandement exprès du roi
ambre des maréchaux83. Ce souci des mœurs s’accuse également dans les
traits
dirigés contre les marquis. Notons d’abord que Vo
l il intéresse tous les âges aux vérités générales que recouvrent ces
traits
de caractère individuel ; et, pour conclure cette
se vit attaquée de front par cette fameuse tirade dont voici quelques
traits
saillants98 : « L’hypocrisie est un vice à la mod
écurseurs nombreux, et comme une série d’ancêtres, dont il résume les
traits
héréditaires par une création définitive où se fi
e par une expression toute différente. À peine doit-il aussi quelques
traits
à Boccace, et au huitième récit de la troisième j
us prenez ? C’est un homme, entre nous, à mener par le nez. Voilà le
trait
qui l’éclaire enfin ! Alors seulement, il s’éveil
ie de la réalité. Il lui arrive de forcer la couleur et de pousser le
trait
à outrance. Mais cette fougue de pinceau s’imposa
ence. Aussi, après cette longue attente, jugeons-nous incomparable le
trait
de génie qui l’annonce par ces mots : Laurent, s
t usé du droit de prendre son bien où il le trouvait. Sans parler des
traits
dénaturé que lui offrit la chronique contemporain
a Sporta del Gelli eut encore l’honneur de prêter à Molière un de ses
traits
les plus populaires, ce fameux sans dot qui passe
ues dont sa bourse est menacée. S’il est assez sot pour boire à longs
traits
les compliments adressés à son teint frais et gai
, si spontanée, si franche et si populaire, qui sait tout dire par le
trait
le plus énergique et le plus expressif. Quant aux
rieurs à ceux que nous coudoyons dans le monde : car ils résument les
traits
essentiels de l’espèce, et méritent d’en être con
157, Molière lança contre de maladroites et vulgaires imitatrices des
traits
qui atteignirent par ricochet l’espèce tout entiè
-elle risque d’être sacrifiée à un faquin, si la Providence, sous les
traits
d’Ariste, ne venait, par un coup de théâtre, sauv
fait même payer assez cher à Chrysale pour qu’il n’en doute pas. Son
trait
saillant, c’est l’ambition de dominer : elle se t
ne folle et de se faire violence pour l’admirer, il la blesse par les
traits
dont il perce le sot qui l’encense. Gentilhomme p
er de l’esprit à ses moindres propos. Des clartés de tout : voilà le
trait
décisif, et les plus zélés avocats des prérogativ
ie pratique où le ridicule procède des caractères, et est toujours un
trait
de nature saisi sur le vif par un observateur don
n silence s’accrut avec l’âge et les chagrins de la vie. Ajoutez à ce
trait
l’expérience personnelle des passions. 11. À Lyo
. Tous les mots qui expriment cette intention sont attendus comme des
traits
de nature. Le fameux sans dot par exemple est la
isa que cinq ans plus tard. 161. Nous signalerons seulement quelques
traits
empruntés au Fidèle de Pierre de Larivey, par exe
ions d’un pareil original figureroient, je crois, très mal à côté des
traits
mâles & vigoureux que Moliere leur a abandonn
etit Seigneur. Aussi l’Auteur, content d’avoir ramassé ces différents
traits
, qui sont en même temps comiques & moraux, qu
faire une piece en cinq ou en trois actes du Petit Seigneur. Tous les
traits
avec lesquels nous l’avons caractérisé avant que
gaie, Mais je dis d’une gaieté vraie ; Malin, railleur, aimant les
traits
plaisants. C’est sous ces dehors séduisants, C
-même encor ne s’étoient point tournés. Voilà certainement plusieurs
traits
qui caractérisent bien la défiance, & qu’un A
on étrangere ; mais pour ne pas se rencontrer avec eux, soit dans les
traits
principaux qu’on veut donner à son héros, soit da
ses comédies. On voit, dit Sorbière, autre disciple de Gassendi, les
traits
d’une belle philosophie dans les comédies de Moli
la circulation du sang et autres opinions de même farine. » Voilà les
traits
comiques lancés contre le péripatétisme scolastiq
t l’avantage, une certaine sagesse où nous reconnaissons, à plus d’un
trait
, l’esprit de la morale de Gassendi, c’est-à-dire
e Louis XI v, de là l’origine et l’explication d’un certain nombre de
traits
comiques répandus dans quelques-unes de ses pièce
faire rire les hommes en leur peignant au naturel leurs gestes, leurs
traits
, leurs travers, leurs ridicules, leurs vices, enf
. le Chancelier d’Aguesseau compare l’imitation qui ramasse plusieurs
traits
épars dans la nature à une lunette d’approche. D
e, il me semble qu’aucun des comiques anciens ne fournirait autant de
traits
que Molière ; il a ses défauts, j’en conviens ; p
agon, avare, cède sa maîtresse pour avoir sa cassette, ce n’est qu’un
trait
d’avarice de plus, sans lequel toute la comédie n
s, & il leur dit : demandez à mes gens, ils y étoient. Outre les
traits
que j’ai rapportés, Regnard en a pris encore plus
n est telle par sa nature qu’elle peut à la vérité s’annoncer par les
traits
les plus forts & les plus multipliés ; mais e
uer la distraction. M. de la Bruyere a senti qu’en accumulant tant de
traits
de distraction sur Ménalque, il ne faisoit pas un
tes peut amuser dans un ouvrage où il suffit de coudre les différents
traits
l’un à la suite de l’autre sans fixer la durée du
pour la comédie, devient invraisemblable à mesure qu’il accumule ses
traits
? Comment Regnard a-t-il pu surtout imaginer de f
a-t-il pu surtout imaginer de faire naître & ressortir ces mêmes
traits
par des moyens tout-à-fait contre nature ? Agisso
t dire que M. Regnard ne s’est tiré d’affaire qu’au moyen de certains
traits
plaisants, & par les jeux comiques de cette p
eprésentations ; & peut-être en eût-elle mérité davantage par les
traits
plaisants dont elle est remplie, si ces mêmes pla
e léguer une somme, est très plaisant5, & c’est peut-être le seul
trait
naturel qui soit dans la piece. Nous avons exhort
e que Valere est épris de ses charmes, & le lui prouve par un des
traits
le plus ingénieux qu’il y ait dans tous les théât
adroitement peindre une flamme extrême, A la faveur du tour & des
traits
délicats Donner à deviner ce qu’on n’avoueroit pa
fort bon. Il prétend avec vous finit à l’amiable ! Ma foi, ce dernier
trait
lui seul est impayable. Enfin vous le voyez. Dite
e. Hespérie. Cet amant s’est pâmé dès l’heure qu’il m’a vue. De quel
traits
, ma beauté, le Ciel t’a-t-il pourvue ! En sortant
. . . La nuit je n’en dors point ; je n’entends que clameur, Qui d’un
trait
de pitié s’efforce de m’atteindre : Voyez, ma che
n rencontré de plus ingénieux. Clitandre. Ceci n’est point du tout un
trait
d’esprit, Madame, Et c’est un pur aveu de ce que
ces divers rapports, et le lecteur, impatient de te connaître par les
traits
qui te caractérisent le mieux, me saura gré sans
ême, et en prenant la fuite au moment de signer son contrat. C’est un
trait
de caractère si précieux, que je ne comprends pas
la vivacité du dialogue ! elle est si gaie ! elle pétille de tant de
traits
! On trouve même dans cette comédie une quantité
laissez agir, laissez parler votre âme ; elle se peindra sur tous vos
traits
, elle dirigera tous vos mouvements, elle modulera
peu, et, en feignant de peindre les Précieuses de province, il peint
traits
pour traits celles de l’hôtel de Rambouillet, du
feignant de peindre les Précieuses de province, il peint traits pour
traits
celles de l’hôtel de Rambouillet, du Marais, et l
il pas au moins payer d’un soupir tant d’expressions tendres, tant de
traits
délicats échappés successivement du cœur de son a
l l’argent qui doit lui servir à séduire les gardiens d’Agnès ; et ce
trait
, Molière ne le doit qu’à son génie. Sentiment
es rendre, ne serait-il pas à propos de jeter un coup d’œil sur leurs
traits
les plus frappants ? Commençons par Arnolphe. Tha
ir de ridicule ses détracteurs ; par là, il émousse en même temps les
traits
dirigés contre lui et contre le goût. Remerc
ndit le maître ! Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? D’aucun
trait
plus galant se peut-on souvenir ; Et ne dormait-o
s directeurs, peut-être même les hommes en place, applaudiraient à ce
trait
-ci ; Ah ! les étranges animaux à conduire que de
scène se passe-t-elle en Sicile. Quels sont, va-t-on me demander, les
traits
dignes d’être distingués dans l’ouvrage français
ettant en scène ses quatre premiers médecins, et en les accablant des
traits
de la raillerie la plus fine, mais la plus amère
dicté l’une à visage découvert, dans la crainte que la finesse de ses
traits
, de son sourire, de sa malignité, n’échappât à so
sont mauvais, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits. Ce
trait
paraît imité de Malherbe, qui, consulté par un je
e nation qui n’ait sur son théâtre un Misanthrope peint à plus grands
traits
que le nôtre. Les caractères accessoires. — Moli
e caractère ? Que le personnage principal amène la catastrophe par un
trait
bien marqué de son caractère ; qu’elle change en
thrope : « Vous verrez bien autre chose ! » C’est terminer, d’un seul
trait
, l’éloge du Tartuffe ; et nos jeunes auteurs, loi
des soubrettes. Madame Bellecour, naturellement vive, lâchait bien le
trait
; et les plus lestes, grâce à son enjouement, ne
que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci, défigurent celle-là ; et
angereux de prendre ses intérêts ». La Bruyère lâche aussi son petit
trait
, mais à sa manière. « Onuphre, dit-il, ne parle p
e spectateur apprend, par la bouche de Mercure, que Jupiter, sous les
traits
d’Amphitryon, est avec Alcmène, et que, pour prol
our voler son trésor, et il se condamne à ne boire que de l’eau. Quel
trait
profond de caractère ! Harpagon veut se pendre,
orde ; il ajoute : encore eût-il fallu l’acheter. Voici encore un
trait
que Molière a dédaigné. Le maître du quartier doi
t les Vénitiens. » Et Molière pourrait bien avoir imaginé, d’après ce
trait
, son mariage du grand Turc avec la République de
emandent tout un homme. Ces vers ne devraient-ils pas être gravés en
traits
de flamme dans le cœur de tous les auteurs, de to
le supplier d’épouser sa fille. Ajoutons à tout cela une infinité de
traits
comiques amenés naturellement par des situations
leur criant avec force, pille, pille ; personne ne s’aperçut de ce
trait
d’ignorance, on applaudit beaucoup. Je tairai tou
es, loin de démentir leur caractère, ajoutent à leur portrait quelque
trait
nouveau ; dans celui des Femmes savantes, Philami
du nom de la dame et du nom de la terre. C’est dommage que ce dernier
trait
ne soit pas vrai, comme on le verra par une lettr
de ce caractère ne pouvait qu’y faire une ample moisson ; les divers
traits
de malice, de gaîté, de ridicule ne lui échappaie
arquable que Molière, qui n’épargnait personne, n’a pas lancé un seul
trait
contre les gens de finance. On dit que Molière et
tres larcins ! N’a-t-il pas fondu, dans ses rôles de raisonneurs, les
traits
les plus philosophiques de Montaigne ? Un de nos
re, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ses beaux
traits
aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits, à
x, rebutés. ……………………………………………. ……………………………………………. Mais sitôt que d’un
trait
de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nom
omme à faire horreur, et qu’on gâte une pièce dans laquelle il y a du
trait
, de la verve, un bel acte, en osant l’intituler L
rchand parfumeur à Paris. 79. Il y a dans la première scène quelques
traits
contre un gazetier de Hollande qui s’était permis
que La Fontaine la méritât comme épigramme ; n’était-ce pas plutôt un
trait
de malignité contre les beaux esprits qui se trém
moral des diverses situations, les jeux et les coups de théâtre, les
traits
saillants du dialogue, les traditions relatives a
u drame ; et tout cela mêlé des saillies de l’esprit le plus fin, des
traits
de la gaieté la plus franche, et des grâces du la
es maximes sont vulgaires ; il a peu, disons mieux, il n’a pas de ces
traits
pénétrants qui vont comme au fond du cœur humain
ientôt réprimée par lui, dès qu’à son tenir il se voyait en butte aux
traits
de la satire. Au milieu de ces essais informes, o
ersonnages existants qu’elle produisait sous leurs noms et sous leurs
traits
véritables, ne tarda point à se jeter dans un exc
ré pour le savoir. Molière ne pouvait manquer de mettre en action ces
traits
d’observation générale. Mais, hors de ces cas peu
les moins ingénieux qui nous amusent le plus. Us n’aiguisent pas des
traits
d’esprit ; ils laissent échapper des mots de cara
mique, la différence du mérite peut se mesurer à celle du succès. Les
traits
malins, les bons mots éblouissent d’abord ; mais
ns à Molière. Oui, sans doute, il a souvent renforcé et multiplié les
traits
dont ses caractères sont formés. Il est difficile
Fa déjà remarqué, qu’un seul homme, en un seul jour, fasse autant de
traits
d’avarice que Molière en a rassemblé dans Harpago
e, la perspective théâtrale veut de ces proportions exagérées, de ces
traits
chargés, de ces teintes vigoureuses, de ces coups
cependant certaines professions qui sont inévitablement en butte aux
traits
de la Muse comique : ce sont celles qui, disposan
rançaise, et il ne se fit pas même scrupule de s’approprier d’heureux
traits
appartenant à des écrivains de son pays et de son
par un seul mot, tel fait littéraire, telle anecdote personnelle, tel
trait
enfin de l’histoire politique ou morale de l’époq
cte de George Dandin, et qui toutes deux offrent un certain nombre de
traits
que Molière a transportés dans plusieurs de ses c
que j’aie l’honneur de faire le lit du roi avec vous ?Bellocq, que ce
trait
recommande à la postérité plus que tous ses vers,
émir des suites de leur mésintelligence, qui ne fut marquée par aucun
trait
perfide, par aucun éclat fâcheux. Loin de là : on
s aussi, Molière, dans ses ouvrages, semble laisser échapper quelques
traits
de l’humeur que lui inspirait une association plu
que en entier. Nous le voyons dessiner chaque caractère, indiquer les
traits
propres à chaque ridicule, donner des instruction
’exagération ou d’infidélité. Je vais essayer de rassembler le peu de
traits
dignes de confiance qui se trouvent épars dans le
u’avec une pointe 99. On a dit une semblable chose de La Fontaine. Le
trait
, en effet, leur convient à tous deux ; mais leur
n autre assure que ces tablettes lui servaient aussi à recueillir les
traits
sans nombre que les gens de qualité venaient à l’
considération de présence, d’absence, de rang, ni d’amitié. »Tous les
traits
de la vie de Chapelle attestent la parfaite resse
blic, au lieu de s’en corriger ? Et, s’il se voyait lui-même sous les
traits
d’Alceste, s’il s’était peint avec vérité dans ce
utre que cette prétendue Vie de Molière est pitoyablement écrite, les
traits
historiques dont elle est remplie ont quelque cho
pour un jour. » Mercure galant, t. IV, p. 277 et 290. 87. Après les
traits
sans nombre que Molière a lancés dans ses comédie
ernier siècle, qui a donné une édition de Molière, rapporte plusieurs
traits
du galimatias « inconcevable » des Précieuses. To
et les biographes, il se peignait lui-même dans cette pièce sous les
traits
de Cléante, l’homme bon, juste, tolérant, le « dé
ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Ce
trait
peint l’homme, et s’il en fallait d’autres, il su
ai que l’amour sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux
traits
d’un beau visage De la beauté d’une âme est un cl
es langueurs d’une plaie invincible Nous montrent que votre âme à ses
traits
est sensible, Je triomphe et mon cœur, d’allégre
ameux eut des charmes secrets, A me faire avec soin rappeler tous ses
traits
; Et mon esprit jetant de nouveaux yeux sur elle,
our toute affaire à tirer mon épingle du jeu. Bonald, dégonflant d’un
trait
le fastueux ballon de la morale dramatique, dit a
se plaît à bénir : « Vous verrez, dit-il, partir quelquefois comme un
trait
de flamme qui viendra tout à coup vous percer le
ommeil, la mort, la corruption, l’odeur infecte du cadavre, comme les
traits
qui caractérisent les divers états de l’âme péche
nérale, comme il convient, s’adresse directement à son auditoire. Les
traits
qui peignent au vif les misères, les déconvenues,
-t-il d’autres que je passe, et que je ne puis marquer ? » Plusieurs
traits
dans cette page nous rappellent Molière et nous r
a une grande vertu pour la correction des vices. » — « Les plus beaux
traits
d’une sérieuse morale, ajoute-t-il, sont moins pu
ant plus violemment qu’ils sont moins en état de se défendre. Un seul
trait
en fera juger. On sait quelle nuée de commentateu
les plaisirs Dont le penchant de l’âge a sevré ses désirs. « Sous les
traits
d’Orante, dit Aimé-Martin, nous reconnaîtrons la
uoi il pèche deux fois contre la plus indispensable vraisemblance, ce
trait
d’Orgon n’étant ni d’un père, ni d’un chrétien qu
en effet, tous ces dictons de Cléante seraient populaires à titre de
traits
d’hypocrisie, si Molière les avait mis dans la bo
lmire, toutes ces charges excessives furent acceptées comme autant de
traits
observés sur nature et comme la figure même de la
ne rappelle quelque simagrée de Tartuffe, ou qui ne chancelle sous un
trait
de Cléante. Il ne peut, dit-il, souffrir les gens
le de l’ère chrétienne ! Son érudition si vantée lui fournit d’autres
traits
non moins décisifs : il cite l’exemple des Espagn
qui éclairent tout de suite l’intelligence chrétienne en y gravant le
trait
de la vérité. Attendite à falsis prophetis, qui v
que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moi
ens de citer. Il prend soin d’abord d’en élaguer, sans rien dire, les
traits
les plus marquants ; puis, avec un air de componc
obligations s’éloignent fort de l’idéal proposé par Molière sous les
traits
du vertueux Cléante. Bourdaloue dit pourtant que
t : Votre homme, à dire vrai, n’est pas de ce modèle. En effet, les
traits
de part et d’autre sont assez marqués et on les p
a passion d’Alceste, ce sont de toutes petites choses, de tout petits
traits
de l’homme, de tout petits accidents de la vie fr
autre n’a la charité. Tel fut le jugement du théologien et ce dernier
trait
signale le vice non-seulement des deux caractères
omédie du Misanthrope nous montre trois femmes : aucune ne déroge aux
traits
caractéristiques de la famille poqueline. Une hyp
e. Mais d’un autre côté je ne trouve pas que ce coup de génie soit un
trait
de caractère. Alceste est orgueilleux, non point
fin, la raison à la place de l’amour amène l’amitié. C’est le dernier
trait
où l’on reconnaît la nature relativement honnête
se à la fois d’être fou et d’être généreux ; il prouve par ce dernier
trait
que ce qu’il aime par-dessus toute chose, ce n’es
en même temps sa punition la plus certaine et sa plus belle folie, le
trait
le plus estimable de son fâcheux caractère et le
es de son sexe, celle-ci lui conta l’histoire d’un hypocrite avec des
traits
si naturels et si forts, qu’à peine se pardonna-t
père prétend que Molière est le seul parmi nous qui ait découvert ces
traits
de la Nature qui la distinguent et qui la font co
Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière. Mille de ces beaux
traits
aujourd’hui si vantés Furent des sots esprits à
e Voulait venger la Cour immolée au Parterre, Mais sitôt que d’un
trait
de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du no
d’un chacun elles blâment la vie, Non point par charité, mais par un
trait
d’envie Qui ne sauroit souffrir qu’un autre ait l
comédiens ; les beaux esprits qui l’entouroient sourioient à tous les
traits
fins, délicats, à toutes les épigrammes dont cett
la fois le simple & le vrai qu’exige la comédie. Ce qu’on appelle
trait
d’esprit, défigure les caracteres, en affoiblit l
igure les caracteres, en affoiblit le ridicule, & substitue à des
traits
naturels, si essentiels pourtant, des bons mots,
sées, Nous avons tous été frapper à nos brisées. A trois longueurs de
trait
, tayaut ; voilà d’abord Le cerf donné aux chiens.
le berger n’y peut résister ; & chaque mot, chaque regard, est un
trait
plein de flamme dont son cœur se sent pénétré. Es
pie la taille, la façon de parler, la conversation, les manieres, les
traits
d’une épouse qu’il adora toujours, & qui, par
ontemporains, il l’a imité de la nature. Disons mieux, il a saisi les
traits
de la nature épars dans les écrits des hommes, da
; tels sont les peintres, qui donnent un beau teint à Mars & des
traits
mâles à Vénus ; les comédiens qui jouent le rôle
te à lui ; qu’elle lui indique, par le moyen du goût, l’attitude, les
traits
, les couleurs qui rendront son portrait aussi fra
p; le raccommodement de Mariane & de Valere dans l’Imposteur ; le
trait
d’hypocrisie employé par Tartufe pour se blanchir
teindre. Nous allons donc, en premier lieu, chercher à déterminer les
traits
caractéristiques du fondateur de la comédie franç
leures plaisanteries, et il dessine des caricatures amusantes par des
traits
fermes et hardis. Toutefois bien d’autres en avai
lorsque les sentiments des hommes se manifestent à leur insu, par des
traits
qui leur échappent involontairement. À ce dernier
des thèses soutenues dans toutes les formes, et ce n’est que par des
traits
d’esprit et par l’agrément du style, que l’auteur
ez à admirer. Molière n’en a emprunté que quelques scènes et quelques
traits
, et le plan général de sa pièce est entièrement d
. Il a conservé l’apostrophe au parterre pour découvrir le voleur. Ce
trait
, du genre d’Aristophane, bien rendu par l’acteur,
s vers de cette pièce sont à la fois des saillies spirituelles et des
traits
de caractères ; d’autres plaisanteries tiennent à
la cour, les fables que l’on voit toujours venir à la suite de chaque
trait
important, sont trop noyées dans une morale proli
que rien n’est plus gai et plus agréable. Il peut souvent y avoir un
trait
d’esprit jusque dans le choix d’un air, ou dans u
ne représentation du Portrait du peintre ; fin de leur querelle. Beau
trait
de Boursault envers Boileau. Critique des comédie
que Molière ait fait prendre aux acteurs des masques représentant les
traits
des médecins du Roi ; il cherche à se réconcilier
tel observateur ne pouvait qu’y faire une ample moisson ; les divers
traits
de malice, de gaieté, de ridicule, ne lui échappa
es premières. L’intrigue de ces deux petites comédies a bien quelques
traits
de ressemblance avec celle du Médecin malgré lui
ois un rôle. Eh bien ! quel est le cœur assez glacé pour y trouver un
trait
à reprendre, un mot à blâmer ? Quel est l’homme q
ans doute on retrouve dans Sganarelle, ou le Cocu imaginaire quelques
traits
assez fidèles des mœurs des petits bourgeois de c
i bon Se trouver à la comédie ; Car ne pense pas qu’on y rie De maint
trait
jadis admiré, Et bon in illo tempore. Nous avons
e dire que Chapelle consentit alors à rompre le silence. Si plus d’un
trait
des Fâcheux fait reconnaître le poète comique, il
n de cent louis. Vauvenargues a dit à ce sujet : « Un des plus grands
traits
de la vie de Sylla est d’avoir dit qu’il voyait d
ndit son maître, Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? D’aucun
trait
plus galant se peut-on souvenir ? Et ne dormait-o
alement bonne Quand un matou trépasse ou quelque autre personne. Ces
traits
n’ont rien de bien méchant, mais il put bien écha
n’était qu’un « impromptu » longtemps médité, et répondit surtout aux
traits
dirigés contre le talent de son père par une cari
écrivains contemporains nous ont laissés de Molière, offre plus d’un
trait
de ressemblance. La couronne de lauriers se trouv
théâtre ; mais l’auteur n’avait pas cherché à rendre bien acérés ses
traits
contre Molière, et en dirigeait également contre
j’aie l’honneur de faire le lit du Roi avec vous ? » On verra par le
trait
suivant que Louis XIV sut également bien faire se
n autre. » Puis il s’écria : « Où la vertu va-t-elle se nicher ! » Le
trait
peint son cœur, l’exclamation son génie. Nous ne
elle, comme sur un athée, un monstre qui s’était peint, mais avec des
traits
adoucis, dans le principal rôle de sa pièce. Deux
e fameux « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse », et une foule d’autres
traits
dignes de cette histoire générale des donneurs d’
re avait déjà porté de dangereux coups aux médecins. À la vérité, ces
traits
sont lancés par un personnage puni à la fin de la
e ces quatre médecins des masques qui reproduisaient exactement leurs
traits
. Il est aussi ridicule qu’injurieux pour la mémoi
ière avait rempli le personnage de Mascarille sous un masque dont les
traits
, comme on le pense bien, ne rappelaient ceux de q
retrouvons dans L’Amour médecin, dans Le Malade imaginaire, plus d’un
trait
satirique de l’auteur des Essais. Ses envieux ne
este et les infidélités de Célimène ; mais, à l’exception de quelques
traits
isolés, d’une ou de deux scènes détachées, on ne
que des souvenirs tels qu’il le peignait dans le même temps sous les
traits
fort ridicules du mystérieux Timante dans la scèn
que d’affreux. Mais ce prétendu portrait est si hideux, il peint en
traits
si noirs un homme qui ne peut guère passer que po
uteur, pour la soutenir, de l’appuyer du Médecin malgré lui. Ce petit
trait
d’histoire littéraire, d’ailleurs fort piquant, e
d’être accueilli sans autre examen, a cela de commun avec beaucoup de
traits
de l’histoire proprement dite, qu’il est original
folie de son dialogue, plus faite pour plaire à la multitude que les
traits
mâles du Misanthrope, il obtint encore plus de su
es poésies de leurs auteurs les plus à la mode, les antithèses et les
traits
brillantés, et prenant encore en cette circonstan
squ’il est constant que celui-ci avait donné à son Philinte plus d’un
trait
de son propre caractère, et précisément cette tol
t réussi à s’en préserver, a fourni à M. Jourdain un de ses meilleurs
traits
: « Comment donc, ma fille, dit madame de Sévigné
vait quelquefois que ces avis étaient intéressés… Il ne plaçait aucun
trait
qu’il n’eût des idées fixes. C’est pourquoi il ne
lire sa pièce à cette princesse. Elle regardait cet endroit comme un
trait
indigne d’un si bon ouvrage. Mais Molière avait s
ation le dialogue rapide de cet ouvrage, l’esprit vif et naturel, les
traits
brillants, mais sans apprêt, dont il est continue
lui avoir fait un sévère reproche, animée d’une juste colère, par un
trait
de sa clémence ordinaire, en laquelle il imite la
ecdote, qu’on lit dans le Menagiana, a évidemment fourni l’idée et le
trait
de celle où l’on s’est calomnieusement plu à fair
é et une tranquille indépendance, et ajouter dans ces écrits, par des
traits
et des sarcasmes nouveaux, à tous les griefs que
er mes enfants de cette force-là sans souffrir comme un damné. » Le
trait
que nous allons rapporter fera également connaîtr
ncement du mois de novembre précédent à l’hôtel de Bourgogne sous les
traits
d’une charmante transfuge, mademoiselle Du Parc.
ux, devenus trop rares, et de faire de malignes applications de leurs
traits
admirables, que l’on doit attribuer l’accueil peu
arpe ne réfléchissait donc pas, en avançant ce fait, qu’il est de ces
traits
rapides et concis qui perdraient la plus grande p
ir au plan de l’ouvrage, sut du moins ajouter au dialogue de nouveaux
traits
que Molière n’eût certes pas désavoués. Mais, du
e les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là ». Il
ère de la pièce la plus originale, les scènes les plus riantes et les
traits
les plus piquants ! Oui, l’on peut dire avec Dide
elle on pouvait reconnaître encore et Molière et son génie à quelques
traits
comiques, à une ou deux scènes ingénieusement fil
ue dans Le Tartuffe il ait courageusement démasqué l’infamie sous les
traits
de la religion ; qu’il se soit érigé dans Le Misa
ar le portrait d’Harpagon, tenté de faire rougir les avares ; que ses
traits
malins et mordants aient été dirigés, dans Les Fe
rsonnage, et qui, sans aucun doute, avait à son insu fourni plus d’un
trait
, pour le peindre, au génie observateur de son maî
l’avait peu flatté, le pauvre Cotin, après avoir essayé de lui rendre
trait
pour trait dans une plate satire, composa encore
flatté, le pauvre Cotin, après avoir essayé de lui rendre trait pour
trait
dans une plate satire, composa encore un pamphlet
otin, puis de Trissotin, à l’idole de ses femmes savantes94. Tous ces
traits
ne pouvaient laisser au spectateur aucune espèce
ce sujet ; car, s’il se fût trouvé quelqu’un aux yeux de qui tous les
traits
de ressemblance que nous avons déjà fait ressorti
grecs le soin de faire prendre à l’acteur un masque reproduisant les
traits
de l’homme qu’ils voulaient vilipender. Ces réfle
aisir qu’en avait donné la comédie. Il produisait chaque jour quelque
trait
nouveau qui réveillait l’auditeur, et marquait la
de ces chefs-d’œuvre a-t-il « fait grimacer ses figures » ? Tous ces
traits
ne pourraient donc tomber tout au plus que sur le
remarquable que Molière, qui n’épargnait rien, n’a pas lancé un seul
trait
contre les gens de finance. On dit que Molière et
eux ont dans le prologue de l’Amphitrion François. Ramassons quelques
traits
épars. PROLOGUE DES MENECHMES. Scene I. MERCURE
, & finit par dire : Vous plairoit-il de m’avancer le mois ? Ce
trait
seul vaut toute la scene, parcequ’il peint le peu
ux pistoles à reprendre sur le droit d’avis7. Le plaisant de ces deux
traits
naît du contraste qui se trouve entre la situatio
épense de l’argent pour faire donner une sérénade à sa maîtresse : ce
trait
seul, qui jure avec son caractere, le place bien
and il est à peine dans le tombeau ; Regnard voulant s’approprier les
traits
frappants des chefs-d’œuvre qu’on représente jour
que Covielle relève les défauts de Lucile, Cléonte les transforme en
traits
de beauté, avec une impatience et une chaleur cro
e, de finesse comique et de grâce, de vérité aussi. Pris un à un, les
traits
d’Armande Béjart étaient défectueux, mais l’ensem
loppé de toutes sortes de restrictions. Elle n’avait, dit-il, « aucun
trait
de beauté ; » mais il confesse que sa physionomie
dire. » L’actrice que sera Mlle Molière se laisse déjà voir avec ses
traits
essentiels dans ces deux rôles de début ; la femm
ne s’est paré de plus vives couleurs ni ses yeux ne se sont armés de
traits
plus vifs et plus perçans. La douceur de sa voix
a question, Molière lui-même. S’il a plusieurs fois emprunté certains
traits
à sa femme pour les appliquer aux personnages qu’
œur et pour le seul plaisir, un homme se représente lui-même sous les
traits
du grotesque tuteur d’Agnès et se bafoue aussi cr
e ; elle n’a ni cœur ni sens. Quant à Molière, si on le voit sous les
traits
d’Alceste, il y apparaît malheureux, mais nulleme
ncorporé dans la bande que pour donner lieu à retourner contre lui le
trait
qu’il avait lancé ? De Villiers ne croyait pas lu
uerait le principal rôle et où il se représenterait-lui-même sous les
traits
d’un de ces vieillards amoureux qu’il dessinait d
vant la fin de cet article la raison pour laquelle je lui rappelle ce
trait
. Quant à présent il nous suffit de sentir que cet
parmi des Bergers. Fortunian est un des premiers sur qui tombent les
traits
de ce Dieu ; mais malheureusement ce Berger s’est
arc, & qu’il attend, dit-il, d’être dans le bois pour lâcher son
trait
. M. Sedaine, si avantageusement connu par le Phil
emblance dans le dénouement ; mais une source de vrai comique, et des
traits
également ingénieux et plaisants. Les Précieuse
vare est un peu outré ; mais le vulgaire ne peut être ému que par des
traits
marqués fortement. Georges Dandin , ou le Mari
rité de la conduite de cette pièce, elle plaît par un grand nombre de
traits
, et sur-tout par le tour neuf et délicat de la dé
ne situation comique ; …… En comédie, on ne peut pas dessiner avec un
trait
noir, comme on fait dans le Roman, Dans le Roman,
Philinte Célimène J’ai des autres ici méprisé le courroux ; Nouveau
trait
de préférence ou de coquetterie. La beauté des dé
mère, et femme, Que je m’en soucierois autant que de cela. Excellent
trait
contre la religion, non pas celle de l’Évangile,
e de l’Évangile, mais celle de nos prêtres. C’est peut-être un de ces
traits
pour lesquels Bourdaloue blâme l’auteur. Molière
er acte. On a souri en reconnaissant l’excellence de quelques-uns des
traits
de Mme Pernelle ou d’Orgon, mais il faut se souve
est jaloux, acte… scène… Orgon Te tairas-tu, serpent, dont les
traits
effrontés… Dorine Ah ! vous êtes dévot, et vous v
t jouer les hypocrites, il fallait que Tartuffe conservât un de leurs
traits
les plus distinctifs, malgré tout leur esprit la
exempt Venant vous accuser, il s’est trahi lui-même, Et, par un juste
trait
de l’équité suprême, S’est découvert au prince un
défaut de Télémaque, les caractères n’y sont pas marqués par assez de
traits
. Tartuffe par exemple gagne une grande fortune à
prix de cela, une journée de travail, oü je ne gagne que dix sous !
Trait
de vérité qui fait un grand plaisir en donnant be
as femme ? Je ne comprends pas le grand comique que l’on trouve à ce
trait
. George Dandin Oui, voilà qui est bien, mes enfa
enchère de tous les autres ; et vous n’avez pas de père gentilhomme.
Trait
d’esprit (mais déraisonnable) qui illumine la sit
en rencontré de plus ingénieux. Clitandre Ceci n’est point du tout un
trait
d’esprit, madame ; On rit, je crois. C’est de l’
décisifs condamne Vaugelas. Une des grandes scènes de l’ouvrage, beau
trait
de caractère, mais qui ne me fait pas rire, pourq
us montrer quelque chose, À notre tour aussi nous pourrions admirer.
Traits
excellents dans le genre peignant. Un vers vous m
ndé sur une absurdité, mais il plaît, il fait naître le rire fou. Ses
traits
sont une espèce de plaisanterie. Voyez la définit
ien. Les pédans ont si peu de tact que [je] ne doute nullement que le
trait
ne soit dans La Nature. (Me rappeler M. de Cassin
dre. Voyez ; y donnez-vous votre consentement ? Nouveau et excellent
trait
de faiblesse, cela peint bien mais ne fait pas ri
, Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. Derniers et excellents
traits
de la faiblesse du petit vieillard sanguin. On en
arfait. Je suis convaincu que la vie privée de Mme Dacier donnait des
traits
plus forts que ceux de la pièce. Voirie jugement
onde civilisé, durant tout le dernier siècle. Vous trouverez quelques
traits
de cette histoire dans une étude fort bien faite
uver, à chaque pas, une réminiscence ; L’École du scandale pétille de
traits
empruntés au maître, et si l’on en retirait ce qu
… S’il n’était pas dans la bouteille. Et tant d’antres
traits
que le maître a semés en se jouant, comme pour no
s ses pièces, vous y verrez presque toujours malmenées et criblées de
traits
plaisants toutes les formes de l’hypocrisie. 5 n
l’expression et, le plus souvent, il tâche d’enchérir sur le premier
trait
par un trait plus énergique. N’est-ce pas ce qu’a
et, le plus souvent, il tâche d’enchérir sur le premier trait par un
trait
plus énergique. N’est-ce pas ce qu’a fait ici Mol
finesse et quelle vivacité d’impressions étaient accueillis tous les
traits
de ce dialogue si pétillant de jeunesse, de verve
sagréable bavarde qu’on puisse voir. Quoi ! ce Molière, qui marque de
traits
si précis ses moindres personnages, n’a pas su re
nés contre lui, l’a exposé dans une suite de conversations, semées de
traits
admirables, mais qui manquent à la première condi
ude qu’il en fait. Aussi ne sommes-nous point familiers avec tous les
traits
de ce visage. Aussi n’emportons-nous pas de la re
u porteras du lait et des œufs à la maison. » Jamais on n’a marqué de
traits
plus ingénus et plus cruels, l’abominable infatua
r. Il faut donc que l’idée soit générale ; mais il faut aussi que les
traits
par où elle se marque ne soient pas trop particul
erez reçu. La scène est admirable ; l’idée en est générale ; mais les
traits
dont elle se compose sont si particuliers, qu’ell
t ramasse, au mépris de la vraisemblance vulgaire, un petit nombre de
traits
extrêmement accusés, et il les enfonce dans les y
ir à un vaste alexandrin, qui repose l’oreille, ou d’autres fois à un
trait
qui se détache en un vers de huit pieds. Elles ab
auront pas vécu avec les originaux, qui ne pouvant pas distinguer les
traits
par où ils se rapprochent ou s’éloignent du bourg
es échappés d’une fantaisie bouffonne, qu’il y a dans leurs rôles des
traits
de vérité poignante… Je me charge, quand on voudr
rge Dandin ou il faut le jouer en caricature en marquant la charge de
traits
énormes, à la Daumier, sauvant ce que les situati
tère bien étudié et suivi en ses développements, qu’une collection de
traits
d’avarice, qui ne se tiennent pas tous. Le père G
révention aucun excès ne soit impossible. Mais comme elle marque d’un
trait
lumineux et profond l’entêtement d’Orgon pour Tar
qu’il est bien éloquent, ce Tartuffe ! car Molière, — et c’est là un
trait
de génie, — n’a pas voulu que l’amour de Tartuffe
ntervalles, elles reviennent à la vérité. Car l’auteur l’a marquée en
traits
si expressifs qu’on ne saurait y échapper. Rappel
où éclatent néanmoins, à travers beaucoup de défectuosités, quelques
traits
de génie. La postérité ne les laisse point tomber
me Jourdain, elle que Molière a peinte si avenante, si gaie, dont les
traits
et la voix devraient respirer la bonne humeur, un
e brave bourgeoise du dix-septième siècle, on nous la montre sous les
traits
de Mlle Jouassain qui a le visage sec et effilé,
onvenue, sont exprimés avec un naturel exquis. Le dialogue pétille de
traits
passionnés ou piquants. Il a été fort bien dit pa
acte est un peu plus languissant. On y trouve pourtant encore de ces
traits
qui enlèvent, et l’on sent la main du maître. Psy
ut mettre à peu près tout ce qu’on veut. Il y a, sans doute, quelques
traits
primordiaux de caractère, qu’il faut faire sailli
comédiens qui les ont interprétés, se sont évertués à y découvrir un
trait
inaperçu jusque-là, une façon d’être nouvelle ; l
us aurez bien raison. Et, si vous ajoutez à cette physionomie un seul
trait
qui vous appartienne en propre, croyez que nous v
-il du Cotin qu’il nous exhibe au Vadius dont Molière a crayonné d’un
trait
si puissant l’immortelle caricature de pédant et
i se demandaient avec inquiétude comment ils mettraient en pâleur ces
traits
de caractère, par quel artifice ils leur garderai
our tout ce monde d’entendre ces vers merveilleux ! Regnard abonde en
traits
imprévus qui ont tous été saisis au vol ; Valenti
ouvez les costumer exactement de même ; quant à leur donner les mêmes
traits
et le même organe, il n’y faut pas penser ; vous
ux qui lui sert de mari ; puis tout à coup vous la retrouvez sous les
traits
de la parvenue italienne : fière, sombre, farouch
ns en pleine fantaisie. Plus tard, Crispin, sous les habits, sous les
traits
et sous le nom de Géronte, dicte le testament dud
nde une foule de personnages qui ne sont pas, à vrai dire, marqués de
traits
bien précis, mais qui amusent l’imagination et se
, et surtout les valets de la campagne. Mais peut-être y a-t-il là un
trait
d’observation plus exact que l’on ne croit. Ce ne
n est un naïf ; Coquelin, après Régnier, avait marqué ce caractère de
traits
inoubliables. Il n’y avait pas de raison pour cha
ne des portraits dans Le Misanthrope, si elle appuyait sur chacun des
traits
qui composent cette peinture : « Fiez-vous-y à ce
se rit du mien ; médiocre et rampant, et l’on arrive à tout. Voilà le
trait
. Mais comprenez-le bien : pour que ce trait porte
n arrive à tout. Voilà le trait. Mais comprenez-le bien : pour que ce
trait
porte, pour qu’il éblouisse à la fois les yeux de
aut rendre cette justice à Grimm, il ne s’y trompe pas. À de certains
traits
, il reconnaît évidemment la touche du maître. Mai
rchais de nouveaux abus à signaler, de nouvelles victimes à percer de
traits
, il ajoutait de nouvelles scènes à sa malheureuse
ières années de l’empire. Bien que le temps ait émoussé nombre de ses
traits
, Le Mariage de Figaro n’en est pas moins resté un
re. Mais la discussion est plaisante ; elle permet à Figaro de lancer
trait
sur trait contre la justice et le barreau ; c’est
a discussion est plaisante ; elle permet à Figaro de lancer trait sur
trait
contre la justice et le barreau ; c’est tout ce q
temps, des souvenirs personnels, des railleries sur la politique, des
traits
à l’adresse de ses ennemis, sans oublier par-ci p
ne révolution des mœurs ramène le triomphe des courtisanes. Parmi les
traits
de Figaro, il y en a qui seront toujours applaudi
e Turcaret. On goûte cet esprit à la lecture ; ou s’amuse de tous ces
traits
qui tombent si drus et si perçants sur ce gros fi
z de plus que cet esprit n’est pas pétillant, qu’il ne jaillit pas en
traits
de feu ; il est comme enveloppé, il se dissimule
plantureuses et triomphantes bedaines. Maisons, produits, hommes, le
trait
qui domine tout, c’est la force un peu épaisse, l
ijonnaises. » Cette force, cette redondance que Weiss donne comme le
trait
principal de l’esprit dijonnais, exclut dans une
ns, j’entre en verve et le feu prend aux poudres ; Il part de moi des
traits
, des éclairs et des foudres, dit Damis dans La
l’élargissent pas, vous trahissez l’auteur, vous ne marquez pas d’un
trait
assez appuyé le revirement qu’a ménagé le poète.
ions. Un auteur se résigne encore assez aisément à se voir enlever un
trait
d’esprit, une répartie heureuse, une scène épisod
de nommer leurs victimes, prirent des masques qui représentoient les
traits
de leurs visages. Ce que j’ai dit de la Comédie a
e que j’ai dit de la Comédie ancienne me servira pour la moyenne. Les
traits
d’un homme ne pouvant pas fournir au plaisant néc
les vertus ou les vices humains, afin d’attacher les regards par des
traits
saillants, et de remuer les âmes par des émotions
sont purement imaginaires. La vigueur avec laquelle sont accusés les
traits
des personnages, la mesure savante avec laquelle
sembler en une seule image palpitante de vie et de passion26 tous les
traits
divers ramassés dans mille personnages, le plus p
u’on doive marquer chaque passion dans son plus fort degré et par ses
traits
les plus vifs pour en mieux montrer l’excès et la
Une Soubrette qui se mêle d’intriguer ne doit employer que ces petits
traits
fins, adroits, déliés, auxquels les femmes sont s
rette les faisoit. Je présenterai, pour modele & pour exemple, un
trait
de fourberie pris dans une de mes pieces. Je vois
gueilleux, de téméraire. N’importe, je leur soutiendrai encore que le
trait
dont je parle est sublime, & qu’il n’y en a p
ode ; ou bien son esprit profond sait-il joindre à cette peinture des
traits
qui prouvent qu’il les hait plus vigoureusement q
méprisable qu’il soit ; qu’il ait agréablement mêlé à l’intrigue les
traits
et les situations les plus comiques, pour rester
e vieillard pleurer ridiculement sa marmite et son honneur. Mais quel
trait
de génie, de nous le présenter amoureux de la maî
que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là… Et vo
aux yeux des attitudes si naturelles, des formes si bien senties, des
traits
si bien modelés, qu’on voulut voir des individus
ité qui le rend insociable, a fort inutilement voulu venger l’une des
traits
qui n’étaient dirigés que contre l’autre et ne to
inspirât ce personnage. Dirai-je toute ma pensée ? En rapprochant les
traits
dont se compose le caractère comique d’Alceste, j
’est peut-être la seule où ne se trouve aucune idée de scène ni aucun
trait
de dialogue emprunté aux comiques anciens ou mode
la même pièce, des scènes, des situations, des jeux de théâtre et des
traits
de dialogue. Le sujet du Médecin malgré lui est u
du par la jeune ingénue, qui n’y met pas même de méchanceté. C’est un
trait
du génie de Molière et la leçon même de la comédi
. Elle se complaît surtout dans la galanterie quintessenciée, nouveau
trait
qui lui est commun avec les premières précieuses.
é, s’amusant de tous, sans aimer personne qu’elle-même. Tels sont les
traits
principaux que nous allons reconnaître dans le ca
himère d’Alceste, et l’espérance qu’il exprime ici nous révèle un des
traits
originaux de son caractère. On a souvent reproché
femmes, il les a mises aussi quelquefois dans un beau jour. C’est un
trait
de son génie de savoir garder la mesure, et l’une
e au même titre : Excusez-moi, Monsieur, je ne sais pas le grec. Ce
trait
, qui paraît n’accuser que l’ignorance d’Henriette
fluence d’Elmire. Toutefois je ne me dissimule pas que c’est aussi un
trait
du temps, et je profiterai de l’occasion pour mar
les pour développer plus parfaitement ce caractère. Ce sont là de ces
traits
où l’art seul ne peut rien, si l’on n’est inspiré
: voilà ce qui s’appelle travailler avec art, et représenter avec des
traits
délicats ce qui se passe tous les jours dans le m
stre de nature. Chacun voit donc là sa peinture, Mais de qui tous les
traits
censeurs, Le rendent confus de ses mœurs, Le piqu
’égales beautés ; mais on peut dire que dans les moindres, il y a des
traits
qui n’ont pu partir que de la main d’un grand maî
les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou dans les
traits
qu’il a empruntés d’eux. Toujours supérieur à ses
s à tous les âges et à tous les pays, il les a peints encore avec des
traits
tellement propres à sa nation que ses comédies pe
et où les gens de goût, sans en approuver le genre, remarquaient des
traits
que l’usage a consacrés, et fait passer en prover
manière de faire de certains nobles campagnards, il ne forme point de
traits
qui n’expriment parfaitement leur véritable image
it être le voleur de son trésor, l’équivoque de sa cassette, sont les
traits
principaux que Molière a puisés dans Plaute. Mais
ion, il ne l’a inventée que pour la manquer ; que l’on en juge par ce
trait
seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cet
actère, que Molière en a fait un usage admirable, qu’il en a tiré des
traits
sublimes, et qu’en faveur de ces traits, on peut
dmirable, qu’il en a tiré des traits sublimes, et qu’en faveur de ces
traits
, on peut bien lui pardonner une faute aussi légèr
osé de combattre, c’est l’avarice ; dans ce dessein, il a employé les
traits
les plus forts, soit pour en préserver le spectat
ouvre sa bourse et donne à Scapin des poignées d’argent, pour chaque
trait
de louange qu’il lui rapporte. Cette
rer ; et que pour vingt personnes qui sont susceptibles de sentir des
traits
délicats et élevés, il y en a cent qui les rebute
sent point réussi sur le théâtre français ? Combien d’ornements et de
traits
d’une nouvelle invention n’a-t-il pas fallu que M
, éveille plus de sympathie que l’amant heureux obligé de prendre les
traits
d’Amphitryon pour obtenir les faveurs d’Alcmène.
de son temps, ni des épreuves qu’il avait lui-même subies. Plus d’un
trait
sans doute s’adresse aux courtisans. Quant aux ch
rigeas pas l’incorrigible espèce, Laissant sur nos défauts tomber tes
traits
railleurs, Dans l’emploi périlleux de nous rendre
Tu conserves toujours à chaque personnage Son état et ses mœurs, ses
traits
et son langage ; Et, par l’illusion complétant no
6. Il est inutile de faire observer que ce vers et les suivants n’ont
trait
qu’à la censure exercée sur les ouvrages dramatiq
ement, sont beaucoup au-dessous de leurs œuvres qu’il faut retenir ce
trait
de Molière et bien s’en souvenir, pour que les sé
édie italienne ; mais celui du Dépit amoureux est original ; il a son
trait
particulier. C’est plutôt encore le bavard que le
ouler ; Il est l’axe du monde et lui permet d’aller. Oui, tous ces
traits
par lesquels Musset définit, le Don Juan de Richa
l’exploitait avec cette obstination légère et allègre qui est un des
traits
de son caractère. Ce qu’il a poursuivi chez les m
inconnue, pour faire contraste et pour mieux faire ressortir tous les
traits
, un paysan du Danube, très civilisé du reste, qui
nemain et guérit aussi bien qu’un médecin pourrait faire. C’est là le
trait
de talent, de très grand talent et qui met le Méd
L’Avare a été très bien traduit par Fielding qui a ajouté plusieurs
traits
fort heureux, à la pièce de Molière. Voltaire se
e pauvre homme ! » C’est la marque de la portée d’une comédie que ses
traits
caractéristiques soient éternels ; c’est la marqu
e. C’est une étude de mœurs provinciales, À peine y avait-il quelques
traits
rapides de mœurs de la province dans Monsieur de
os mœurs actuelles des choses qu’il soulignerait seulement d’un léger
trait
de ridicule et qui, dans cinquante ans, paraîtrai
comme un éclair, la justesse rapide Répande dans ses fonds, à grands
traits
non tâtés, De ses expressions les touchantes beau
ur y paraît, l’équité, la sagesse, La bonté, la puissance ; enfin ces
traits
font voir Ce que l’esprit de l’homme a peine à co
assène le coup : Quoi qu’on en puisse dire enfin le cocuage Sous des
traits
moins affreux aisément s’envisage ; Et, comme je
rai que l’amour sied bien à vos pareils, Que ce tribut qu’on rend aux
traits
d’un beau visage De la beauté d’une âme est un cl
es langueurs d5une plaie invincible Nous montrent que votre âme à ses
traits
est sensible, Je triomphe, et mon cœur, d’allégre
r : Regarde, Amphitryon, quel est ton imposteur, Et sous tes propres
traits
vois Jupiter paraître : A ces marques tu peux ais
l’on ne cherche point de ressemblance ;et vous n’avez qu’à suivre les
traits
d’une imagination qui se donne l’essor et qui sou
olière, mais qui l’est peut-être aussi et qui en -tout cas a quelques
traits
de lui, soutiendra tantôt en riant, tantôt sérieu
voilà la comédie d’imagination brillante et fantasque, avec quelques
traits
de caractère. Molière l’imite une fois, mais d’or
naissent la vie et par conséquent faire semblable à la vie, voilà les
traits
essentiels de la poétique de Molière. Les type
me sa puissance, et Nietzsche ne tarit, pas là-dessus, est le premier
trait
, le trait essentiel et presque le tout de Don Jua
sance, et Nietzsche ne tarit, pas là-dessus, est le premier trait, le
trait
essentiel et presque le tout de Don Juan. On le v
La voilà ». Il est très vrai. Tout en le reconnaissant vrai dans ses
traits
généraux puisqu’il met du texte de Molière dans s
’il fait de ces personnes avec lui-même et où il trouve son compte. »
Trait
faux ou douteux ; Onuphre aurait donc une certain
éclatantes de donner raison aux faibles, et il donnera à ces quelques
traits
d’intégrité une publicité énorme pour pouvoir, pa
vivant, ce dont je vous félicite ». L’Avare ressemble par plus d’un
trait
à ces comédies du xviiie siècle où le personnage
original qu’un sac ou qu’un portefeuille où l’on a accumulé tous les
traits
, toutes les pièces d’un vice connu ; ce n’est pas
t de son voisin pour lui avoir dérobé un reste de gigot ; enfin mille
traits
d’avarice sont ramassés sur lui qui ne concordent
oublier toute prudence, et l’auteur en lui l’emporte sur l’intrigant,
trait
extrêmement caractéristique, lorsque sa vanité a
uette d’auteur de salon est Oronte, jeune auteur, lui, qui a déjà les
traits
principaux de l’homme de lettres, qui flatte son
e prompte et effrayée devant la vie, n’est qu’une esquisse ; mais les
traits
en sont bien-choisis et fort heureux, et c’est un
Mais parce que jamais une passion ne se marque mieux, ne se marque en
traits
plus vifs que quand elle est combattue par une au
a famille. Voilà précisément la génération des sentiments marqués en
traits
à n’en pas souhaiter de plus nets. Coiffé de son
térer l’exactitude pour entrer plus avant dans la vérité. Exagérer le
trait
essentiel pour faire prédominer le caractère esse
ion a procédé devant la nature, vous arrives à ne plus donner que les
traits
les plus généraux. Tels, seront ceux qui feront d
de mourir de faim, donc une sorte de malade, et négligeant les autres
traits
.(volonté de puissance aspirant à l’emporter sur l
rend plaisir à voir s’allonger sa galerie, etc.), négligeant tous ces
traits
il a ramené son avare à n’être qu’un prodigieux t
n du public français, l’auteur était forcé de laisser tomber tous les
traits
de caractère romain, de couleur romaine ; que res
stait-il ? L’abstraction avarice. Il pouvait sans doute remplacer les
traits
de caractère romain par des traits de caractère f
l pouvait sans doute remplacer les traits de caractère romain par des
traits
de caractère français. C’est ce qu’il a fait. Mai
chesses, de Dalainval ; une scene de Mithridate de Racine, & deux
traits
imités par les Anglois. On ignore quel jour vit
ur avare de son patron. Nous ne rapporterons pas ici les différents
traits
cités par la Fleche & Strobile, parcequ’ils n
pour t’en servir à quelque chose, il ne te la donneroit jamais. Autre
trait
fort plaisant ! il y a quelque temps que le barbi
il ne me restoit que la corde, encore eût-il fallu l’acheter ». Ce
trait
d’un homme qui, obligé de se pendre, regrette la
ui, obligé de se pendre, regrette la corde qu’il faudroit acheter, ce
trait
, dis-je, me paroît de la plus grande vigueur. Il
is encore fâché que notre Poëte n’ait pas enrichi notre théâtre de ce
trait
; mais nous devons le lui pardonner, en faveur de
indre, belle Molière, Il faudrait qu’un dieu jeune et beau Guidât les
traits
de mon pinceau. C’est une grâce singulière Qui br
l’esprit. Il se moquait d’Arnolphe et riait de Sganarelle, et que de
traits
, pour les peindre, il empruntait à son propre car
ù Molière a sans doute mis le plus de lui-même. On a cherché dans les
traits
de M. de Montausier le portrait d’Alceste. Ce por
re, je te le donne par amour de l’humanité ! » Quand on rencontre un
trait
pareil dans une œuvre passée, on s’arrête un mome
s les cœurs. Mais quoi ! cette pièce de Dom Juan est ainsi remplie de
traits
qui sont comme des cris jetés à l’avenir. Nous po
sur les herbettes L’image de vos chaussons ! Le
trait
fut sensible à Molière qui s’en vengea gaiement e
istesse à feuilleter ces pages vénéneuses et à se dire que chacun des
traits
empoisonnés qu’elles contiennent allait frapper l
ours traité comme son propre père… On reconnaît, çà et là, plus d’un
trait
du caractère de Molière. Par exemple, Isabelle se
1664), et Molière, sous le nom d’Alcidor, y est ainsi peint, en deux
traits
: « Il lit tous les livres satiriques, il pille
mains. Tantôt ce digne personnage Faisait voir dedans son visage Les
traits
d’un homme généreux, Tantôt d’un niais, tantôt d’
s qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai portrait. Voilà le
trait
lancé, il est entré dans la plaie ; il ne s’agit
tte peinture, dépassé la quarantaine. Le chagrin a creusé et miné ces
traits
mâles et bons. Un sourire ou plutôt un rictus d’u
dans son art c’est être un ouvrier parfait, Que savoir
trait
pour trait Imiter la natu
t c’est être un ouvrier parfait, Que savoir trait pour
trait
Imiter la nature,
lière auteur, puis de Molière acteur, et ici encore nous trouvons des
traits
intéressants pour sa biographie : « Non seuleme
nir, et ne caractérise-t-il pas ce génie purement humain ? De pareils
traits
d’ailleurs, qui ouvrent de telles perspectives, n
’il leur donnait lui rendaient la physionomie très comique. » — À ces
traits
, à cette gravité et à ce sérieux, qui ne reconnaî
Monsieur de Pourceaugnac, cette mascarade burlesque où perce à chaque
trait
le ressentiment d’un esprit quinteux et rancunier
ler faire dans la galère d’un Turc ! — Il avait peut-être emprunté le
trait
aux premiers essais de Molière. D’ailleurs, il gâ
ailleurs, il gâte bien vite ce que l’exclamation a de charmant par un
trait
de mauvais goût : Ô galère ! galère ! s’écrie Gr
ision des emplois nous fait voir ordinairement ce personnage sous les
traits
de l’acteur à qui appartiennent les rôles d’amour
oloris qu’elles ne pouvaient avoir dans une simple esquisse. Quelques
traits
détachés du rôle de Climène et du portrait d’Aram
femme sous le nom de Lucile, et cela est fort vraisemblable. Sous les
traits
de Célimène du Misanthrope, d’Elmire du Tartuffe,
rt avec la Le Doux, abusant de la ressemblance qu’elle avait dans ses
traits
et dans sa taille avec madame Molière, avait osé
ccès. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, moins piqués de quelques
traits
qu’il avait lancés contre eux, que jaloux des suc
s discours étaient sages, ne recevait la moindre atteinte de quelques
traits
lancés contre quelques étourdis qui s’embrassaien
ut ici réclamer pour lui. Molière, qui semblait déjà avoir épuisé les
traits
du ridicule contre ses ennemis de la cour et de l
nature, et le dialogue est de la plus grande vérité. Il est plein de
traits
naïfs et plaisants, qu’on a retenus et qui sont,
l’heure à un avocat de nos jours, comme une chose toute nouvelle, un
trait
si frappant d’une pièce aussi connue que l’Ésope
, qui a pour titre le Tombeau de Boileau, et dans laquelle il y a des
traits
dignes de Boileau lui-même. Il suppose que ce gra
utenue qui lui est particulière, un fonds inépuisable de saillies, de
traits
plaisants : il ne fait pas souvent penser, mais i
rtit, et l’on se prête à l’illusion pour l’intérêt de son plaisir. Un
trait
d’habileté dans l’auteur, c’est d’avoir donné au
s simples sont les meilleurs ; il lui suffit de ceux qui, en quelques
traits
, consacrent et symbolisent sa vie sérieuse, activ
, vous l’avez quitté il y a longtemps4. » M. Rambert relève d’autres
traits
, plus noirs encore, de l’ingratitude de Racine en
rs, ont entrevu un idéal semblable et ont contribué à en dessiner les
traits
; mais il y a pourtant des différences entre eux C
ndant des siècles, autour de ce sujet, chaque siècle ajouter quelques
traits
à cette figure repoussante et apporter son tribut
Musa vetat mori . Son style, abondant en poésie, a de la clarté, du
trait
et de la vigueur. On y sent le mouvement d’un san
Père prétend que Moliere est le seul parmi nous qui ait découvert ces
traits
de la, nature qui la distinguent et qui la font c
re, Pour Jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ses beaux
traits
, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits à
e, Vouloit venger la Cour immolée au parterre-, Mais, si-tôt que d’un
trait
de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nomb
s-là ignorent les ressorts qui émeuvent le public, auquel il faut des
traits
marquez fortement, et lorsque Moliere en employoi
33. A l’exemple des peintres et des sculpteurs, qui donnent de grands
traits
aux visages que l’on veut voir de loin, « Moliere
les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou dans les
traits
qu’il a empruntés d’eux. Toujours supérieur à ses
s à tous les âges et à tous les pays, il les a peints encore avec des
traits
tellement propres à sa nation, que ses comédies p
et ses petits discours faisoient toujours plaisir à entendre par les
traits
nouveaux dont il prenoit soin chaque jour de les
tion : il se présente, il le saisit bien vîte, & débite d’un seul
trait
cette tirade. ACTE III. Scene III. Tartufe. L’am
es. Rôt....Ha ! traître, tu manges tout mon bien ! Comme ce dernier
trait
est vigoureux ! comme ce coup de pinceau est fort
des pour avoir imaginé ces deux-là ! Elles effacent non seulement les
traits
les mieux caractérisés du principal personnage, e
e. Comment admettre, par exemple, que Molière se fût dépeint sous les
traits
d’Arnolphe dans une comédie assurément contempora
’est plu à rechercher ailleurs que dans une peinture individuelle les
traits
complémentaires du personnage, et ceux qu’il a re
qui ressemblait tant à sa mère, ne lui dut rien, à lui, que quelques
traits
peut-être de son Harpagon. Une particularité de l
e nous semble pas avoir compris la signification, est, à nos yeux, un
trait
de lumière pour le caractère de l’homme et sa mor
plaisir à peindre Lucile, qui affolait et désolait Cléonte, sous les
traits
mêmes d’Armande Béjard. « Elle a les yeux petits
i en savait les effets, semble avoir craint de parler : c’est le seul
trait
qui manque à son esquisse ; mais, lors même que l
madame de Sévigné ; et de là, on serait porté à croire que plus d’un
trait
du caractère de don Juan fut dérobe à celui du gr
doit si bien l’art de caractériser les hommes, que quand il savoit un
trait
de quelqu’un, sans le connoître, il était assuré
rsonne, et de lui faire dire et faire plusieurs choses conformes à ce
trait
original et à son caractère. » Ces quelques lign
falloit que fût fait le poète ; Et j’en avois si bien deviné tous les
traits
, Que, rencontrant un homme, un jour, dans le Pala
es figures : c’est-à-dire de rassembler mille linéaments épars, mille
traits
recueillis, l’un ici, l’autre là, et de les fondr
ce ; afin surtout de n’arriver à dessiner son personnage, qu’avec des
traits
sûrs et choisis ; afin, pour ainsi dire, de ne pé
sais au juste qui lui servit pour l’athée ; mais, du moins, il est un
trait
des plus saillants, et même, en ce point, le mot
partie du personnage, et Molière dut regretter de n’en savoir que ce
trait
; mais vous avez vu qu’il ne lui en fallait pas d
ux Écoles sorbonniques, qu’était-il resté à J.-B. Poquelin ? Quelques
traits
nouveaux, pris sur le vif, et que nous trouverons
à tous : Je suis des vôtres. Or, comme nous le ferons voir, c’est un
trait
de ressemblance de plus qu’il eut avec Tartuffe,
ce que La Bruyère a dit tout à l’heure, on a pu pressentir un dernier
trait
du caractère de l’abbé Roquette, trait capital, e
on a pu pressentir un dernier trait du caractère de l’abbé Roquette,
trait
capital, et sur lequel il nous faut insister, car
point de mire ; et, pour que tout le monde sache bien à qui vont ses
traits
, il les emprunte à leur plus célèbre adversaire.
. » A la scène première du Misanthrope, je le retrouve avec les mêmes
traits
: Au travers de son masque, on voit à plein le t
nt bon. « Il avait son original », dit Grimarest137 ; et, faute de ce
trait
, on aurait pu ne pas le reconnaître. Malgré ce co
t rien là qui ne fût convenable et tout à fait d’accord avec certains
traits
du rôle, puisque Tartuffe, en effet, se targue d’
amais eue, et, à l’autre aussi, grâce à ce voisinage, une vivacité de
trait
, un vis comica soutenu, que son esprit ne lui aur
es commentateurs de Molière a fort bien remarqué que, pour de pareils
traits
, il fallait qu’il imitât quelqu’un ; il ne les eû
roi. Il n’y a pas, dans le récit que Molière lui fait faire, un seul
trait
qui ne portât coup, en ce temps-là, un seul mot,
es complices, il n’avait riposté, payant en même monnaie, que par les
traits
bien aiguisés de son Impromptu de Versailles. Tou
pût, avec un peu de méchanceté, y reconnaître Molière, dès le premier
trait
. M. Lycidas signa, et cette fois sous son vrai no
notre peintre on faisait le portrait, Et que l’on le croyoit tiré là
trait
pour trait, Tu sauras que, luy-mesme, en cette co
tre on faisait le portrait, Et que l’on le croyoit tiré là trait pour
trait
, Tu sauras que, luy-mesme, en cette conjoncture,
e du roman royal, et surtout personnifier faîtière Montespan sous les
traits
de la douce et tendre Alcmène, qui serait bien pl
ions dans le jeu de paume le plus commode, nous donnent l’origine des
traits
sans nombre qui sont passés de là dans les pièces
de l’effet, dont, avec ce vers bien manié, rien ne se perd et chaque
trait
porte, il fit une merveille de grâce et d’esprit,
ait si bien l’art de caractériser les hommes, que lorsqu’il savait un
trait
de quelqu’un, sans le connaître, il était assuré
rsonne, et de lui faire dire et faire plusieurs choses conformes à ce
trait
original et à son caractère. » En cela, le Clita
fallait que fût fait le poète, Et j’en avais si bien deviné tous les
traits
, Que rencontrant un homme un jour dans le Palais,
uent, un peu usurier, sur la fin de sa vie, se retrouve, par quelques
traits
, dans la pièce. S’y reconnût-il ? Je ne sais. En
elle, que le père avare ne veut pas relever, n’était-ce pas encore un
trait
excellent pour le caractère d’Harpagon ? Molière
toires, et l’approvisionnaient ainsi d’observations. Toutes sortes de
traits
lui arrivèrent de cette façon, pour compléter le
uva, comme en héritage, pour le complément de son caractère, quelques
traits
du plus vif relief, et auxquels même c’est un ava
s notes de province cette esquisse, où le temps n’avait estompé aucun
trait
. Il la ranima par quelques coups de crayon, et, a
bservateur, le curieux, qui ramasse un peu partout les détails et les
traits
particuliers. Personne ne le sait mieux que vous,
ant sa prière, Et de l’avoir tuée avec trop de colère. Rapprochez ce
trait
de ce qu’on lit dans L’Apologie pour Hérodote 158
re réellement, comme le voulait Henry Estienne, Molière fit passer le
trait
de la Légende dans sa comédie. Nous en trouvons u
facé leur empreinte. Ils se sont usés par certains côtés, et quelques
traits
ne sont plus visibles. On se demande : Que veut d
miné, quand il écrivit le Malade imaginaire, par quelques idées ayant
trait
à la musique et à l’opéra. Mais quel genre de pen
caractère de ces deux hommes. Il y tient ; c’est pour lui un premier
trait
, d’où tous les autres se dérouleront, comme des c
ent maître ; on le sent à sa manière d’accentuer et de nuancer chaque
trait
. Je ne lui reprocherai qu’un soin un peu trop pré
a jambe comme les plumes d’un volant renversé. A propos de ce dernier
trait
, si facile à comprendre, croiriez-vous qu’il s’es
ublic d’aujourd’hui, qui ne sait plus rien de ce répertoire, c’est un
trait
inaperçu ; pour celui du temps, à qui il 11e pouv
lui-même, qui laissa dans ce rôle une tradition toute de comique. Un
trait
, le seul malheureusement qui ait survécu de l’exé
, pour le reste de la pièce, il pouvait ainsi reparaître par quelques
traits
, et greffer le comédien sur le poète, il me sembl
sa main aurait pu trembler, sont d’une netteté et d’une régularité de
traits
à défier le burin. L’art de maître Pinel a passé
fouet à la main, etc. — Saint-Simon ne manque pas d’ajouter, comme un
trait
de plus de son sans-gène insolent — « en habit gr
e : aussi l’aborde-t-on souvent sans le saisir, et pour apprécier les
traits
de son génie, ce n’est pas trop que de s’y repren
calomniées, dans lesquelles il faut toujours finir par reconnaître un
trait
de morale et de génie ! Et combien peu de critiqu
le Roman comique, et qui a le double mérite d’avoir fourni plus d’un
trait
à l’auteur du Cocu imaginaire et à celui de Gil B
ière connaissait déjà le point de vue du théâtre, qui demande de gros
traits
pour affecter le public ; et ce principe lui a to
tte pièce est remplie, et la nature que l’on y voyait peinte avec des
traits
si vifs, enlevaient tous les applaudissements du
rien, et qui, incapables de sentir le bon d’un ouvrage, saisissent un
trait
faible pour attaquer un auteur beaucoup au-dessus
e dans sa profession. En voici un exemple, qui est un des plus beaux
traits
de sa vie : Un homme, dont le nom de famille étai
main à sa réputation. Il avait marqué le caractère de l’hypocrisie de
traits
si vifs et si délicats, qu’il s’était imaginé que
irer, et que pour vingt personnes qui sont susceptibles de sentir des
traits
délicats et élevés, il y en a cent qui les rebute
éressés. Molière ne traitait point de caractères, il ne plaçait aucun
trait
qu’il n’eût des vues fixes.C’est pourquoi il ne v
lire sa pièce à cette princesse. Elle regardait cet endroit comme un
trait
indigne d’un si bon ouvrage ; mais Molière avait
armi les personnes de sa naissance ; on doit l’avoir remarqué par les
traits
de sa vie que j’ai rapportés ; et ses ouvrages fo
ent imiter, qui soupçonnent la conduite de Molière, qui cherchent les
traits
faibles de ses ouvrages pour le décrier. Mais j’a
s n’abandonnaient point leurs amis dans le malheur. J’ai déjà cité un
trait
de leur bienfaisante courtoisie dans un passage d
e sa succession. Brécourt avait beaucoup de valeur, et on rapporte un
trait
qui mérite d’être placé ici. En l’année 1678, ce
adressé les délicieuses stances : Marquise, si mon visage A quelques
traits
un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge, Vous n
ont précieuses, et l’on peut dire que leur rapprochement est comme un
trait
de lumière qui nous montre la grande âme de Louis
tes de tous les commentateurs, 1844, t. VI, p. 123. 62. Ceci est un
trait
lancé contre Beaubourg, qui avait remplacé Baron,
rfait.) 80. Voyez l’Histoire de la troupe de Molière. 81. Un autre
trait
mérite d’être rapporté. Molière revenait d’Auteui
itain appelé Tiberio Fiorelli. Il excellait dans la pantomime ; et le
trait
suivant, rapporté par Gherardi, peut donner une i
les charmes de la nature jouant elle-même à visage découvert sous les
traits
de Scaramouche ? » (Préface des Œuvres de Palapra
tuffe, dont on ne connaissait encore que les trois premiers actes. Ce
trait
prouve la préférence qu’il donnait à ce dernier o
pour le théâtre, qui demande plus d’action que de paroles, et où les
traits
ne sauraient paraître naturels dans la perspectiv
up de pinceau à son personnage, qui serait demeuré imparfait, sans ce
trait
d’infidélité qui met en péril la vie de son bienf
ête oncle qui vient pour me faire enfermer ? Quelle égide opposer aux
traits
de la satyre ? Comment paroître aux yeux de celle
issipateur, dans le Philosophe marié, le Glorieux, &c. ou par des
traits
qui n’appartiennent pas du tout au caractere anno
ager les moyens de dénouer cette même action avec éclat, & par un
trait
qui le caractérise bien.
où il ait mis plus de création réelle et d’originalité véritable. Des
traits
épars qui circulent dans le monde, ou qui sont en
l’écrivain, pour le poète : c’est l’art de la composition qui de ces
traits
fait un ouvrage, et c’est le génie qui de cet ouv
rroucé, foudroyant la tête d’un enfant coupable ; c’est simplement le
trait
d’humeur, la saillie de colère d’un vieillard jal
donne à sa figure un jeu de physionomie si comique. C’est par un même
trait
de génie, et pour produire un même effet, que Mol
s caractères en sont comme les grotesques de Calot, où les principaux
traits
de la figure humaine sont conservés. Il n’est pas
fines et recherchées ; aux saillies d’une gaîté vive et franche, les
traits
d’une plaisanterie froide et forcée. Toutefois, s
e personnage dans la pièce de l’Arétin, intitulée Lo Ipocrito 38. Ses
traits
y sont déjà bien arrêtés, quoique accusés avec mo
tresse des biens, de l’honneur et de l’esprit des gens… C’est un beau
trait
que celui du démon se faisant adorer comme un sai
edien Guerin second mari de la Moliere, ne laisse pas de contenir des
traits
singuliers touchant la personne de Moliere, &
qu’il connoissoit déjà le point de vûë du Theatre qui demande de gros
traits
pour affecter le public. Ce principe a toûjours r
Piece est remplie, & la nature que l’on y voyoit peinte avec des
traits
si vifs, enlevoient tous les applaudissemens du p
ien & qui incapables de sentir le bon d’un Ouvrage, saisissent un
trait
foible pour attaquer un Auteur beaucoup au dessus
n’auroient plus d’habitude ensemble. Quoique l’Auteur qui fournit ces
traits
, soit piqué au jeu & qu’il ait eu en vuë de f
e dans sa profession. En voici un exemple, qui fait un des plus beaux
traits
de sa vie. Un homme, dont le nom de famille étoit
à sa reputation. Il avoit manié le caractere de l’hypocrisie avec des
traits
si vifs & si délicats, qu’il s’étoit imaginé
; & que pour vingt personnes qui sont susceptibles de sentir des
traits
délicats & élevez, il y en a cent qui les reb
de, oublier vos forfaits, J’en saurai dans mon ame excuser tous les
traits
, Et me les couvrirai du nom d’une foiblesse O
essez : Moliere ne traitoit point de caracteres, il ne plaçoit aucuns
traits
, qu’il n’eût des vûës fixes. C’est pourquoi il ne
lire sa Piece à cette Princesse. Elle regardoit cet endroit comme un
trait
indigne d’un si bon Ouvrage : Mais Moliere avoit
ire des siquenilles. On m’a assuré que le caractere de Bobinet est un
trait
de vengeance contre un bon Ecclesiastique nommé G
armi les personnes de sa naissance ; on doit l’avoir remarqué par les
traits
de sa vie que j’ai rapportez : & ses Ouvrages
Pour jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ces beaux
traits
aujourd’hui si vantez, Furent des sots esprits
Vouloit vanger la Cour immolée au Parterre. Mais si-tôt que d’un
trait
de ses fatales mains, La Parque l’eût raié du n
ou du moins qu’il en diffère notablement et s’en éloigne par certains
traits
et par l’ensemble ; que, sans être diminué, ils e
cilité entraînante, une abondance, un abandon sans cesse traversés de
traits
expressifs, de mots qui se gravent, de vives sail
a vie de province, mais, en lisant ses œuvres, nous trouvons bien des
traits
de lumière sur ce qu’était alors la province. Fig
n de sa grandeur naturelle ! Eh bien, maintenant, rassemblez tous ces
traits
, mettez-vous devant les yeux cet humiliant collie
iner de grotesque et de pénible ; quand vous aurez rassemblé tous ces
traits
, supposez que tout cela, jeté dans un cerveau de
ressemble à Corneille ; il en a la rudesse, les formes oratoires, les
traits
sublimes : il en a aussi le forcé et le prétentie
nder si c’est en long ou en large18. Eh bien, si on ne trouve pas ce
trait
si simple tout à fait sublime, c’est qu’on n’est
ourru, et je me ferai pendre pour celui-là ! » Voulez-vous encore un
trait
, un trait admirablement choisi pour peindre l’esp
je me ferai pendre pour celui-là ! » Voulez-vous encore un trait, un
trait
admirablement choisi pour peindre l’esprit d’une
c’est un portrait que Molière met dans la bouche d’un personnage. Les
traits
choisis, recueillis à cet effet, s’assemblent, se
gue, autour d’une de ces figures qu’il crée toutes vives, beaucoup de
traits
accessoires, de circonstances, dont l’effet est d
-à-dire que voulant peindre la passion et ses crédulités, il prend un
trait
ici, un autre là, les assemble, les rapproche, le
es, Dom Juan a conservé le point d’honneur et le courage. Et voyez un
trait
où éclate la profonde impartialité du génie : Dom
— sur les livres recommandés par lui. Il est probable qu’à ce premier
trait
, certaines gens commencèrent à dresser l’oreille.
ène et à l’entendre comme Molière l’avait entendue, dans le sens d’un
trait
bon à ajouter au caractère d’Arnolphe, et non pas
tous les caractères, même les plus épisodiques, sont accusés à grands
traits
, d’une manière qui rappelle la largeur et la simp
de langage, ces mots et ces expressions « bravant l’honnêteté », ces
traits
de mœurs brutales et grossières, qui çà et là nou
a rien enlevé de leur popularité, et où il n’a fallu que rajeunir les
traits
du visage, sans altérer la physionomie, pour les
açon qu’elle a été conçue en France, peignant les passions sous leurs
traits
les plus généraux, choisissant ses héros dans l’a
e la Paix ». 2. Ce mot sur Molière, mot risqué et bien sévère, avait
trait
à son rôle de poète amuseur du roi Louis XIV et d
lequel il languit, au lieu de tourner contre les ennemis de Dieu ces
traits
qu’il n’emploie que contre des animaux. Samson s’
ai sur l’heure, & vas l’attendre. Adieu. Que de beautés ! que de
traits
sublimes dans ce que je viens de transcrire ! Il
ndeur, il y en a toujours dans les pieces espagnoles. Mais ces grands
traits
de lumiere qui percent l’ombre de temps en temps,
les du monde venaient se présenter en foule et comme d’eux-mêmes, aux
traits
qu’il savait si bien lancer. La belle journée du
ère était sujet à de fréquentes distractions. On a rapporté de lui ce
trait
comique : Un jour qu’il était pressé par l’heure
ule, quelque vicieux qu’il soit, ne peut réunir sur lui seul tous les
traits
du ridicule ou du vice qui le caractérise. Si vou
seul original, d’étudier tous ceux qui se présentent, de saisir leurs
traits
les mieux marqués, de les réunir ensuite, & d
quelques vers près, celle du quartus doctor des éditions communes. Un
trait
pourtant est à relever : Tombavit in meas manus
je te le donne par l’amour de l’humanité » de la scène du pauvre. Ce
trait
caractérise une certaine partiede la société du x
moignaient une certaine indulgence. On a souvent, cité à ce propos le
trait
curieux de l’administration de saint Charles Borr
die de l’art. Chacun pouvait se faire un fonds plus ou moins riche de
traits
conformes à son caractère. « Les comédiens, disai
Beltrame) que le genre comportait. Il résulta de ces échanges que les
traits
de ressemblance entre la comédie régulière et la
equin poltron et balourd dont Molière n’a pas complètement effacé les
traits
, tandis que le Mascarille de L’Étourdi n’était au
de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les
traits
de ressemblance qu’il présente avec la fameuse co
près certainement que Il Basilico di Bernagasso s’est enrichi de ces
traits
aux dépens du Tartuffe. Si ces erreurs étaient dé
nous avons là, comme sauvée de la destruction et réduite en quelques
traits
, une image de la vie réglée, saine et facile d’il
maître tapissier, Catherine Fleurette, qu’il ait représentée sous les
traits
odieux de la Béline du Malade imaginaire. On pour
d fusil sur l’épaule et chaussé de brodequins à l’antique », tous ces
traits
, et d’autres encore, ce tableau de la troupe et d
une, elle est invraisemblable. Si maintenant nous voulons résumer les
traits
que nous avons rapidement notés, la comédie de ce
médie de Molière se dégage du romanesque pour se caractériser par des
traits
qui lui soient personnels. Elle passe de l’homogè
n ne recherche point de ressemblance ; et vous n’avez qu’à suivre les
traits
d’une imagination qui se donne l’essor et qui sou
rgon est sincère, car pas un instant on ne nous l’a présenté sous les
traits
d’un malhonnête homme, et encore moins d’un hypoc
t en hachis, l’intention comique n’était pas marquée fortement, et le
trait
de caractère accusé, tout le monde sait bien que
oulant plus écouter son amant, elle part pour la chasse, mais avec le
trait
dans le fond du cœur. Elle ordonne de sonner le d
ai que l’amour sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux
traits
d’un beau visage, De la beauté d’une ame est un v
es langueurs d’une plaie invincible Nous montrent que votre ame à ses
traits
est sensible, Je triomphe ; & mon cœur, d’alé
èce, lui étant arrivées. Ce secret de faire passer sur le théâtre des
traits
un peu hardis, a été trouvé si bon que plusieurs
e prodige de l’art, pour se tirer d’une situation difficile, c’est ce
trait
du caractère du Tartuffe : Oui, mon frère, je su
les. Attentif à ce tableau, qui peut-être lui fournit encore d’autres
traits
, il conçut alors le nom de son imposteur d’après
urellement portés à la raillerie, se mirent à l’agacer par différents
traits
plus vifs et plus piquants les uns que les autres
e Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes Savantes, etc ; mais plus d’un
trait
, dans ces première productions, décèle le génie q
emande encore les autres. Voici comment Chapuzeau38 a mis en œuvre ce
trait
comique : Crispin (C’est le Riche Vilain). Çà,
ière, comptant sans doute qu’il ne le serait jamais, en tira quelques
traits
qu’il jugea dignes d’être insérés dans d’autres P
aitant le sujet bizarre du Festin de Pierre, y avait hasardé quelques
traits
un peu forts qu’il a retranchés, entre autres cel
ièce lui étant arrivées. Ce secret de faire passer sur le Théâtre des
traits
un peu hardis a été trouvé si bon, que plusieurs
. 560-561 1742, Bolaeana, p. 151 Il y a dans cette même Comédie un
trait
que Molière, habile à saisir le ridicule partout
bien autre chose ». il mettait alors la dernière main au Tartuffe. Ce
trait
fait voir la préférence qu’il donnait à ce dernie
ue la même raillerie qui attaque l’une, intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci, intéressent celle-là ; et
quer le Tartuffe : nous ne mettrons sous les yeux du Lecteur, que les
traits
qui frappent ouvertement sur cet ouvrage : « Onup
: les beaux esprits Français qui l’entouraient, souriaient à tous les
traits
fins, à toutes les Épigrammes, dont cette Pièce e
e Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes Savantes, etc ; mais plus d’un
trait
, dans ces premières productions, décèle le génie
nvenablement, une plume légère qui sème à chaque pas de sa course des
traits
brillants et gracieux, comme Le Petit Chien de La
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