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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ntiellement du drame moderne. — Histoire de l’Absolu. — Théorie de la tragédie . — III. L’Antigone de Sophocle. — Les Euménides d
 Sommet de la perfection tragique. — IV. Euripide. — Altération de la tragédie . — Pourquoi Rome n’eut point de théâtre. — V. Inf
— V. Influence du christianisme sur l’art dramatique. — Parenté de la tragédie moderne avec la comédie. — VI. Théorie de la comé
capable de pénétrer la vraie nature de la comédie non plus que de la tragédie , et dans les puérils excès de sa réaction contre
nsemble de son développement historique176, l’histoire générale de la tragédie forme, avec la théorie sommaire de cet art, l’int
tous les temps n’ont agi que par leur impulsion. Mais voici entre la tragédie grecque et la tragédie moderne une différence pro
gi que par leur impulsion. Mais voici entre la tragédie grecque et la tragédie moderne une différence profonde. Dans la première
ont dans notre monde chrétien l’intérêt fondamental de la plupart des tragédies . Leurs personnages se replient sur eux-mêmes, se
qui de nous ou des Grecs a réalisé le plus parfaitement l’idéal de la tragédie  ? Le tragique, c’est la guerre des Dieux dans l’H
de l’Orestie d’Eschyle, Les Euménides, qui appartient néanmoins à la tragédie sous sa forme la plus austère. Clytemnestre, en a
lanté, Les Euménides, avec leur pacification finale, nous montrent la tragédie dans toute sa pureté. Le tragique, ce n’est pas l
re du tragique. Avec Euripide, cette contradiction s’efface ; dans la tragédie moderne, elle n’existe plus. Mais cette forme alt
ais non la plus belle colonne de ces propylées. S’il fit descendre la tragédie des hauteurs de l’impersonnalité divine dans des
rait les rejeter sans perdre son caractère distinctif. Ainsi, dans la tragédie d’Hamlet, les ambassadeurs d’Angleterre et le pri
de sang précieux une offense imaginaire à son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et vraie, qui est l
é absolue de son essence : de là la simplicité du drame grec. Mais la tragédie moderne est encombrée de personnages, et les inci
vre des êtres individuels et réels, peindre des caractères 201. Or la tragédie sort par là de sa véritable nature, et touche aux
un symbole moins clair, moins magnifique, de la Vérité morale, que la tragédie  ; mais, puisqu’elle est un art et un art importan
de mauvais poètes. Aussi, bien que la comédie soit le contraire de la tragédie , il n’est pas possible que le Divin, dont l’éclat
s droits, quand, tout à l’heure, le chef-d’œuvre de Sophocle et de la tragédie me montrait le duel à mort de deux vérités morale
à-dire des sentiments pathétiques, remontés du théâtre sanglant de la tragédie humaine au séjour idéal de leur concorde harmonie
truction également apparente. Je retrouve donc entre la comédie et la tragédie , son contraire, cette belle opposition symétrique
Orient n’a rien produit du premier ordre dans l’art dramatique. Si la tragédie des Indiens est sans pathétique, sans véritable i
ns les familles et au théâtre, les idées morales en dissolution et la tragédie en décadence, tel est le monde comique où d’abord
ure, transparente et idéale, où sa personnalité ne paraissait pas. La tragédie classique s’était bornée à représenter l’harmonie
deviner de la sienne. Cette impersonnalité est bonne surtout dans la tragédie . Mais, dans la comédie, où l’accidentel et l’arbi
nt que trop de facilité à glisser sur cette pente, et, de même que la tragédie moderne a pour écueil le lyrisme, la comédie roma
utre, la pièce se termine pour lui tragiquement. Je sais bien que la tragédie , sous sa forme romantique, a cessé d’être le cont
donc la différence ? la voici, et il n’y en a point d’autre. Dans la tragédie romantique, la personne même périt, enveloppée da
et de la sympathie tragiques plane le sentiment de l’harmonie que la tragédie maintient en laissant entrevoir la justice éterne
suffira pourront se dispenser de lire notre développement : Dans la tragédie , le principe éternel et substantiel des choses ap
dramatique, s’opposer l’un à l’autre comme genres différents. Dans la tragédie , les personnages consomment leur ruine par l’excl
et suiv. La comédie a pour base et pour commencement ce par quoi la tragédie peut finir, c’est-à-dire la sérénité de l’âme abs
urs, sur la sophistique, le genre larmoyant et les lamentations de lu tragédie , sur le verbiage léger, l’amour de la dispute, et
la satire. 214. Expression de Hegel. T. V, p. 206. 215. Dans les tragédies françaises, souvent tes personnages les plus élev
nne d’autant plus de verve et d’imagination. T. V, p. 205. 217. La tragédie n’offre pas la même latitude pour le développemen
2 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
e de règles et de convenances a nécessairement rétréci l’esprit de la tragédie française, en revanche le même système appliqué à
z les Français comme chez les Grecs, la même mesure de vers sert à la tragédie et à la comédie ; c’est une circonstance qui surp
e à la diction soit des vers suit de la prose, a nui, surtout dans la tragédie , au développement d’autres beautés plus essentiel
e Molière à citer à côté de lui. Corneille, avant d’avoir composé ses tragédies , s’était fait un nom en remaniant des comédies es
tués depuis Molière jusqu’à nos jours, les conventions reçues pour la tragédie ont également exercé sur la comédie régulière une
orsqu’elles sont versifiées, ont leurs longues tirades tout comme les tragédies , et il va encore une circonstance qui contribue à
loges. Il fut de bonne heure découragé par Boileau dans ses essais de tragédies  ; mais plus tard il changea de carrière et le dra
s’est attaché à l’histoire, on s’est piqué d’adopter la coupe, de la tragédie , et au moyen de ce sérieux assommant et de cette
longtemps, et où le goût national s’est prononcé décidément contre la tragédie française, ce succès, dis-je, ne peut pas être at
ôlier ivre, font échapper le prisonnier. Combien je souhaiterais à la tragédie des Français, et même à leur comédie en habit de
e développe le motif qui lui fait préférer la prose aux vers, dans la tragédie bourgeoise. Quelques auteurs après lui, et malheu
rot donne une prééminence si peu méritée au drame sentimental et à la tragédie bourgeoise, deux genres qui toutefois sont dignes
choisit un événement arrivé de son temps, pour le sujet d’une de ses tragédies . Mais aussi, comme nous l’avons vu, cet ouvrage d
iderot des peintures sérieuses des mœurs, des drames touchants et des tragédies bourgeoises, et il existait même de meilleures pi
tait en vers, et pourquoi donc leur préférer la prose ? Toutefois, la tragédie bourgeoise dirigée vers l’instruction morale, et
er siècle, a prolongé un peu l’existence du drame larmoyant ; mais la tragédie bourgeoise n’a jamais eu beaucoup de succès en Fr
e la Harpe, sans dire que c’est à lui que l’on doit l’imitation d’une tragédie grecque, Philoctète, la plus fidèle et la mieux a
ses compatriotes, ait soumis aux règles françaises quelques-unes des tragédies du poète anglais, ce n’est pas là ce qui s’appell
ent en quelque sorte leur véritable sens. La vogue dont jouissent ces tragédies est due, sans doute avant tout, à ce qu’elles ouv
nçaise, a remarqué que depuis plusieurs années, il a paru fort peu de tragédies et de comédies régulières, mais que les mélodrame
nce avec le plus grand soin, surtout dans la haute comédie et dans la tragédie . Il serait difficile de surpasser les bons acteur
uis XIV surtout, auraient je crois assez de peine à reconnaître leurs tragédies telles qu’on les joue aujourd’hui. La déclamation
 » Comme à cette époque, et même encore longtemps après, on jouait la tragédie en habit de cour, avec un grand jabot, une épée e
, que dans une représentation idéale, telle que veut être celle de la tragédie française, on doit toujours conserver, même au mi
ment de la gravité solennelle, que semble exiger le ton général de la tragédie française, à une violence de passion vraiment con
3 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
n dégrèvement. D’ailleurs, cette somme allouée à nos établissemens de tragédie et de comédie, ce n’est pas seulement une aide qu
lle, sur les plaques des rues. On se souvient que Voltaire a fait des tragédies , et aussi un certain Crébillon, et avant eux un n
e la Comédie-Française deux spectateurs aussi bien renseignés sur une tragédie de Racine. Est-ce, d’aventure, que MM. les sociét
de Racine, je n’aperçois rien, rue de Richelieu, qui ressemble à une tragédie . Notons à part l’Œdipe roi, de Sophocle, traduit
tembre 1884 à juin 1885. Dans la première de ces périodes, combien de tragédies de Corneille ? Pas une. Dans la seconde, Le Cid,
lésienne, malgré leurs dénoûmens funestes, ne sauraient compter comme tragédies . Pour faire bon poids, admettrons- nous dans le p
tateurs pour rendu aux lettres est une élégance, et qui entendent une tragédie ou une comédie d’autrefois au moins comme la gran
ie d’autrefois au moins comme la grand’messe. D’ailleurs, écouter une tragédie , fût-ce La Fille de Roland, il est convenu, depui
me, M. Albert Lambert fils en est peut-être une bonne ; mais, pour la tragédie  ? Je voudrais m’écrier : « Ah ! qu’ils sont beaux
lémy, Caristie Martel, Antonia Laurent, Baréty, sont des écolières en tragédie  : seront-elles jamais couronnées ? Pour la comédi
4 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
tre qu’il appartient au même homme de savoir traiter la comédie et la tragédie , et que le vrai pacte tragique, qui l’est avec ar
tre le sens ? Le philosophe grec a-t-il aperçu entre la comédie et la tragédie je ne sais quelle profonde et secrète identité ?
l est impossible de pénétrer un peu profondément dans l’essence de la tragédie , sans découvrir du même coup l’idée de la comédie
la critique un procédé infaillible. La comédie est le contraire de la tragédie . C’est là une vérité évidente, et je ne la démont
lles, moi, critique philosophe, de considérer la comédie non dans des tragédies manquées, mais dans la pureté de sa véritable ess
opper l’idée totale de la comédie dans son opposition absolue avec la tragédie . La connaissance du pur idéal me servira sans dou
à abaisser ce qui est élevé. I De tous les genres de poésie, la tragédie est le plus sérieux ; de tous les genres de poési
re a dit qu’il ne faut point disputer. Le sérieux est l’essence de la tragédie  : donc l’essence de la comédie, c’est la gaieté7.
plupart des inventions soi-disant comiques appartiennent au fond à la tragédie  ; car leur rire est sérieux ou même triste. La ga
ronie qu’il étale est si peu comique qu’elle est plus tragique que la tragédie , et son rire est si peu gai qu’il est beaucoup pl
agique, c’est le caractère infini du but proposé à notre activité. La tragédie , en nous offrant le spectacle agrandi de nos devo
érieuse, et nous inviter à l’oubli. Le sérieux, qui est le fond de la tragédie , donne aussi à la forme du drame tragique un cara
lle doit être, par opposition, la forme extérieure de la comédie ? La tragédie se plaît dans l’unité ; la comédie aime donc le c
de lui la disposition sérieuse qui ne convient qu’au spectateur de la tragédie , je veux dire en voulant arrêter jusqu’à la fin s
pour la postérité qu’un objet de curiosité historique. Tandis qu’une tragédie de Sophocle ou d’Eschyle rappelle, par sa structu
ame instructif ou touchant, et l’art en péril est à deux doigts de la tragédie bourgeoise et larmoyante47. Je ne sais pas pourqu
st clair. Et qu’on ne dise point qu’il est trop bas. Si l’idéal de la tragédie consiste dans l’asservissement de l’être sensuel
nt. Cependant, enseignement bien remarquable ! elle captive comme une tragédie , et elle n’a pas même le mérite comique de manque
, et il part de là pour établir que la comédie est le contraire de la tragédie . 6. Nous verrons plus bas ce que c’est que Legra
e nouvelle les caricatures de l’ancienne. — Septième leçon. 25. La tragédie des Grecs était, pour ainsi dire, soumise à la co
erie, cherchèrent une compensation à cette perte, en empruntant de la tragédie un élément sérieux ; ils l’introduisirent dans la
composition, dans le nœud de l’intrigue. — Septième leçon. 35. La tragédie descendit de la hauteur idéale, lorsqu’elle manif
if ou touchant, et il n’y a de là qu’un pas à faire pour arriver à la tragédie bourgeoise . — Septième leçon. 48. Si le poète
5 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
lâches flatteurs : de même dans la vie commune qui est l’objet de la tragédie , on rencontre par-tout & en tout tems de jeun
œurs mise en action : imitation des mœurs, en quoi elle differe de la tragédie & du poëme héroique : imitation en action, en
e moral & du simple dialogue. Elle differe particulierement de la tragédie dans son principe, dans ses moyens & dans sa
amp; dans sa fin. La sensibilité humaine est le principe d’où part la tragédie  : le pathétique en est le moyen ; l’horreur des g
bjet ou la fin de la comédie. Mal-à-propos l’a-t-on distinguée de la tragédie par la qualité des personnages : le roi de Thebes
njurés. Le degré des passions ne distingue pas mieux la comédie de la tragédie . Le desespoir de l’Avare lorsqu’il a perdu sa cas
malheurs, des périls, des sentimens extraordinaires caractérisent la tragédie  ; des intérêts & des caracteres communs const
e ils ont été quelquefois ; l’autre, comme ils ont coutume d’être. La tragédie est un tableau d’histoire, la comédie est un port
& méprisable. Dès que le vice est odieux, il est du ressort de la tragédie  ; c’est ainsi que Moliere a fait de l’Imposteur u
ité, l’action de la comédie nous étant plus familiere que celle de la tragédie , & le défaut de vraissemblance plus facile à
mp; dans un ordre plus régulier. Alors la comédie prit pour modele la tragédie inventée par Eschyle, ou plûtôt l’une & l’aut
se propose : ou elle peint le vice qu’elle rend méprisable, comme la tragédie rend le crime odieux ; de-là le comique de caract
que attendrissant ; peut-être même est-il plus utile aux mœurs que la tragédie , vû qu’il nous intéresse de plus près, & qu’a
. devant lequel elle fut représentée. Cléopatre & Didon sont deux tragédies du même auteur, qui parurent des premieres sur le
ur, qui parurent des premieres sur le théatre au lieu & place des tragédies saintes. Dès qu’Henri III. fut monté sur le thro
dure. POÈTE Poete comique Poete comique, (Art dramat.) la tragédie imite le beau, le grand ; la comédie imite le rid
tiré pour nous la comédie du chaos, ainsi que Corneille en a tiré la tragédie . Il fut acteur distingué, & est devenu un aut
t une piece de caractere, qu’elle l’est à l’action tragique ? Dans la tragédie le dénouement a un effet qui reflue sur toute la
un effet qui reflue sur toute la piece : s’il n’est point parfait, la tragédie est manquée. Mais qu’Harpagon avare, cede sa maît
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
William Schlegel raisonne ainsi : La comédie est le contraire de la tragédie . En effet, quand je ferme les yeux, quand j’oubli
s mon esprit : c’est que la comédie est quelque chose de gai ; or, la tragédie est ce qu’il y a de plus sérieux dans la poésie ;
fables dramatiques, que Goethe lui reprochait283. La structure de la tragédie est simple et forte : donc le nœud de la comédie
forte : donc le nœud de la comédie doit être lâche ou embrouillé. La tragédie est rapide dans sa marche, et va droit au but : d
être pleine de digressions et de hors-d’œuvre. Les personnages de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le principe moral
s notez bien que William Schlegel n’a pas dit : les personnages de la tragédie marchent sur leurs deux pieds : donc les personna
isonne différemment. La comédie, dit-il, n’est pas le contraire de la tragédie . Le théâtre de Shakespeare en est la preuve. Elle
conflit de deux puissances morales. La métaphysique hégélienne de la tragédie est magnifique sans doute ; c’est peut-être la mé
die est magnifique sans doute ; c’est peut-être la métaphysique de la tragédie grecque ; mais ce n’est point celle de la tragédi
métaphysique de la tragédie grecque ; mais ce n’est point celle de la tragédie en soi. Car voici une autre définition a priori d
. En effet, Jean-Paul a démontré qu’elle n’est pas le contraire de la tragédie  ; et, quant à la considérer avec lui comme le con
ilosophe m’affirme que le Tartuffe est une satire, Le Misanthrope une tragédie , et Molière tout ce que je voudrai, excepté un po
grand poète, c’était, au contraire, l’idée beaucoup trop nette de la tragédie telle quelle la voyait exposée par les théoricien
nt rempli la tête d’idées fausses, puériles, sur les conditions de la tragédie parfaite, et elle ajoutait foi à ces doctorales n
e, il sauvait toutes les formes de l’orthodoxie, et lorsqu’une de ses tragédies avait réussi, il expliquait très bien son succès
isqu’il a toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la tragédie . (Préface de Phèdre.) « Je conjure mes critiques
exandre Vinet se fait du tragique. Il voit jusque dans les plastiques tragédies d’Eschyle, la lutte de l’esprit et de la chair. V
7 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
oute ; ils crurent devoir diminuer quelque chose de la sévérité de la tragédie , et pour en faire un spectacle plus riant aux yeu
se, sollicité par M. Fouquet, et comblé de ses bienfaits, il donna la tragédie d’Œdipe, qui fut reçue avec de grands applaudisse
is en œuvre. Homme inimitable, et à qui la comédie doit autant que la tragédie à M. Corneille. « [*]Molière se trouva, par rap
a comédie, dans la même situation où était Corneille par rapport à la tragédie  ; mais avec cette différence que Corneille, pour
tragédie ; mais avec cette différence que Corneille, pour réformer la tragédie , n’eut à combattre que les dispositions présentes
 : et pour y réussir il n’eut besoin que de la première de ses bonnes tragédies , qui dessilla les yeux, et servit du moins à fair
orsque nous avons recouvré un exemplaire de la première édition de la tragédie de Timocrate, à la tête de laquelle se trouve un
 Corneille, donnée en 1738. Comme cet avis tient à l’historique de la tragédie de Timocrate, nous en mettons ici quelques passag
ose et en un acte, de M. Molière, non imprimée, précédée de Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné. Ces deux pièces furent
ait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre ; Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné, fut la pièce choisie pour
leur brigue. Après ce discours, M. Picorin commence la lecture d’une tragédie de sa façon, intitulée : La Mort de Lustucru, lap
nes de son temps. Somaize avait commencé par une critique amère de la tragédie de Théodore, reine de Hongrie. 1. [Note marginal
8 (1739) Vie de Molière
t toutes les autres ; on l’appela l’Illustre Théâtre. On voit par une tragédie de ce temps-là, intitulée Artaxerce, d’un nommé M
dont le nom de famille était Le Grand, s’appelait Belleville dans la tragédie , et Turlupin dans la farce ; d’où vient le mot de
théâtre. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène. Le nouveau Molière fut ignoré pendan
a troupe et lui représentèrent la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, sur un théâtre élevé par ordre du ro
inal de Richelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de Mirame tragédie , dans laquelle ce ministre avait composé plus de
ler pour le théâtre dès l’âge de dix-neuf ans. Il lui fit composer la tragédie de Théagène et de Chariclée ; et quoique cette pi
nu de la postérité. C’est le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de
mble uniforme. On peut dire en passant, que c’est là le grand art des tragédies de l’admirable Racine. La Critique de l’École
e n’ayant ni le plaisant de la comédie, ni les grandes passions de la tragédie , tombe presque toujours dans l’insipidité. Le
ont fait, pendant les entractes. Il n’y avait pas plus d’art dans les tragédies . Cela seul fait peut-être voir que le théâtre des
s Français pussent jamais soutenir trois heures de musique, et qu’une tragédie toute chantée pût réussir. On pensait que le comb
hantée pût réussir. On pensait que le comble de la perfection est une tragédie déclamée, avec des chants et des danses dans les
ants et des danses dans les intermèdes. On ne songeait pas que si une tragédie est belle et intéressante, les entractes de musiq
que Lulli et Quinault nous apprirent qu’on pouvait chanter toute une tragédie , comme on faisait en Italie, et qu’on la pouvait
autrefois tout Paris, tandis qu’on court encore avec empressement aux tragédies de Racine lorsqu’elles sont bien représentées ? C
9 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
rte qu’il fit de si grands efforts enjouant le rôle d’Hérode, dans la tragédie de Mariane 65, que cela lui causa la mort ; ce qu
ne69. Montfleury 70, comédien de la troupe royale, mourut en 1667. La tragédie de la Mort d’Asdrubal est de son fils71. C’étoit
tion. Il joua d’original, en 1672121, le rôle du vizir Acomat dans la tragédie de Bajazet. Il succéda à Montfleury pour les rois
ction des troupes en 1680 ; il joua aussi d’original Antonin, dans la tragédie de Geta 128. La Thuillerie n’étoit que le prête-n
on croit que c’est lui qui a joué d’original le rôle de Cinna dans la tragédie de ce nom. Il étoit en grande réputation du temps
leurs comédiens du monde. Floridor joüoit le rôle de Ptolémée dans la tragédie de la Mort de Pompée de P. Corneille et celui d’A
pendant une année seulement.Elle a joué Ariane d’original222 dans la tragédie de Th. Corneille ; Agrippine, mere de Néron dans
dène, ses deux femmes, et Madeleine Béjart, in-8°, 1886. 11. . Cette tragédie , représentée pour la première fois le 3 mai 1718,
tragédien. 72. Il appartenait dès 1636 à l’Hôtel de Bourgogne. 73. Tragédie représentée pour la première fois à l’Hôtel de Bo
du marquis de Lionne. 75. Attila, roy des Huns, l’une des dernières tragédies de Corneille vieillissant, ne fut pas créé par Mo
édie, 5 actes en vers, 1642. 118. 5 actes en vers, 1649. 119. Cette tragédie est la même que la précédente. 120. François Juv
aison qu’il était mort depuis trois ans, lors de la première de cette tragédie (12 février 1691). 128. Ou l’lllustre Vestale, 5
lui est attribuée : elle n’a pas été imprimée, non plus que Nitocris, tragédie (10 mars 1683), et Aristobule (3o novembre 1685).
die (10 mars 1683), et Aristobule (3o novembre 1685). 130. Hercule, tragédie en 5 actes en vers, représentée le 7 novembre 168
e en 5 actes en vers, représentée le 7 novembre 1681. — Soliman XIII, tragédie en 5 actes en vers, représentée le 11 octobre 168
10 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
voyait la comédie en gai et laissait les Atrides dans la maison de la tragédie  ! Du reste, il faut bien le dire, ce titre de l’É
y a cent ans (ah ! elle n’est plus toute jeune!), elle s’appelait la tragédie bourgeoise, et cela lui allait comme un gant ! El
ents religieux ou patriotiques, était, certes, un enseignement, et la tragédie grecque, évangile païen, résumait la somme entièr
ou mortes. En France, parmi les œuvres illustres, nous n’avons ni la tragédie shakespearienne vibrant aux souvenirs de nos vieu
très élevés et auxquels j’applaudis pour ma part de toute mon âme, la tragédie est morte. De temps en temps, le baiser du génie
c’est pour retomber bientôt dans son sommeil éternel. Jamais plus la tragédie ne s’éveillera tout à fait, — à moins que, par un
era tout à fait, — à moins que, par un miracle ardemment souhaité, la tragédie ne s’éveille un jour moderne, française, chrétien
11 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [55, p. 89] »
ire pour le théâtre. Malgré l’échec d’une comédie en 1743, puis d’une tragédie en 1752, il persévère et obtint le succès en 1760
ait pour ses amis Montesquieu, Voltaire et Saint-Lambert. Ses œuvres, tragédies , comédies, poèmes, sont dans le goût du temps ; l
12 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
veur sur le Parisien ; et, ayant inventé en France, avec Quinault, la tragédie chantée tout entière, c’est-à-dire l’opéra, il ob
’opéra, il est à craindre, selon la remarque de Voltaire, « que si la tragédie est belle et intéressante, les entr’actes de musi
hitecture dans le goût de ces palais qu’on prête maintenant, pour les tragédies , à Pyrrhus et à Thésée ; nous verrons des costume
rie est encadrée, — les personnages de celle-ci, à la fin, jouant une tragédie qui forme une troisième action dans la seconde ?
une troisième action dans la seconde ? Le moyen d’empêcher que cette tragédie ne soit fort ennuyeuse, ou de la remplacer par un
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
pas plus difficile à faire qu’une lettre. Si on s’avise de faire une tragédie en vers blancs, & de la jouer sur notre théât
une tragédie en vers blancs, & de la jouer sur notre théâtre, la tragédie est perdue ; dès que vous ôtez la difficulté, vou
culté, vous ôtez le mérite ». Comme M. de Voltaire ne parle que de la tragédie , je puis plus hardiment dire qu’une comédie en ve
es vers à rime couronnée : je n’en citerai qu’un exemple pris dans la tragédie du Mauvais Riche. L’ame du héros descend aux enfe
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
lon eux, ajoute-t-il, un coup de poignard fait souvent l’action de la tragédie , & celle de la comédie ne consiste presque to
acles, y conduisit un de ses fermiers, un jour qu’on représentoit une tragédie de Racine. Après la représentation on demanda au
est très aisé d’appliquer à la comédie ce que je viens de dire de la tragédie . Les Anciens ont encore confondu le nœud avec ce
15 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
arest, p. 148-150 1742, Bolaeana, p. 104-105 Racine voulant donner sa Tragédie au public, la lut à Corneille qui lui dit : « Cet
réussit très heureusement. Le parti que prit Racine de faire jouer sa Tragédie sur un autre Théâtre, fut cause que Mademoiselle
i dit l’Abbé, vous ne savez pas ce qui arriva à Racine au sujet de sa Tragédie d’Alexandre ; il la donna d’abord à la Troupe de
ter devant le Roi et toute la Cour. Elle fut jouée après Nicomède. La Tragédie étant achevée, Molière vint sur le Théâtre, et ap
le Tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus 91 dans la Tragédie de Bérénice 92, il représentait le rôle de Colin9
qui étaient moins la peinture fidèle des Ridicules, que des essais de Tragédie bourgeoise. Ce fut une espèce bâtarde, qui, n’éta
étant ni comique, ni tragique, manifestait l’impuissance de faire des Tragédies et des Comédies. Cette espèce cependant avait un
soit que Molière ne lui ayant donné que six semaines pour achever sa Tragédie , il ne lui fût pas possible de faire autrement. M
par exemple de ce dernier genre de Galimatias, ces quatre vers de la Tragédie de Tite et Bérénice 126 du grand Corneille. Acte
ma mort ?127 Baron* devait faire le rôle de Domitian128 dans cette Tragédie  ; et comme il étudiait son rôle, l’obscurité de c
1). Il remanie Molière dans Sir Martin Mar-all (1667), crée plusieurs tragédies à grand spectacle d’une emphatique grandeur dans
umb (Tom Pouce, 1730) et The Covent Garden Tragedy, des satires de la tragédie pompeuse, et Grub Street Opera, de la famille roy
roman, Tom Jones. Innovateur ironique, il lança des genres hybrides : tragédie burlesque, opéra farce, préfigurant la « revue ».
membre des académies de Caen et de Lyon. Il composa plusieurs pièces, tragédies (Justin, Catilina, Basilide), comédie (Le Misanth
ne, 1670, Bérénice) : roi de Comagène. 92. Racine, 1670, Bérénice : tragédie en 5 actes et en vers. 93. Colin (Brécourt, 166
aussi quelque bonheur au Théâtre-Français avec six comédies et quatre tragédies , notamment Inès de Castro. Il était entré à l’Aca
mme d’Orgon. 123. Racine, 1664, La Thébaïde ou les frères ennemis : tragédie en 5 actes et en vers. 124. Rotrou, 1637, Antig
mis : tragédie en 5 actes et en vers. 124. Rotrou, 1637, Antigone : tragédie en 5 actes et en vers. 125. Selon Pierre Bonval
ère s’est moqué dans l’Impromptu de Versailles. Il est l’auteur d’une tragédie , la Mort d’Asdrubal, en 1647. (DET, C. Scherer p.
à quatorze ans, reçoit des leçons de Racine et fait jouer sa première tragédie à la Comédie-Française en 1694. Une demi-douzaine
igord qu’en 1729 : sa carrière théâtrale parisienne est terminée. Ses tragédies , dont Amasis (1701) et Ino et Mélicerte (1713) on
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ques endroits. Il condamne avec raison tout ce qui aurait l’air d’une tragédie bourgeoise. En effet, que serait-ce qu’une intrig
lement avilir le cothurne ; ce serait manquer à-la-fois l’objet de la tragédie & de la comédie ; ce serait une espece bâtard
âtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une comédie & une tragédie véritable...... « Peut-être les comédies héroïque
être les comédies héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appelle Tragédie Bourgeoise ou Comédie larmoyante. En effet, cette
ites que le goût & la raison ont posées entre la comédie & la tragédie , & si après avoir attendri le spectateur, il
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
issimuler, il s’en faisoit honneur, & disoit en plaisantant : Mes tragédies ne sont que des reliefs des festins d’Homere. Tér
Cid. Il est singulier que notre théâtre doive à l’Espagne la premiere tragédie intéressante & la premiere comédie de caracte
18 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
t une pièce de caractère, qu’elle l’est à l’action tragique ? Dans la tragédie , le dénouement a un effet qui reflue sur toute236
effet qui reflue sur toute236 la pièce : s’il n’est point parfait, la tragédie est manquée. Mais qu’Harpagon, avare, cède sa maî
19 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
arut, trois genres d’ouvrages dramatiques défrayaient le théâtre : la tragédie , imitée des anciens ; la tragi-comédie, imitée de
particulier, avant le Corneille du Cid et de Cinna. L’imitation de la tragédie latine a produit Médée ; l’imitation de la tragi-
re le théâtre espagnol qui avertit Corneille de son propre génie. Une tragédie espagnole avait suscité le Cid ; une comédie espa
du génie, peuvent révéler au poète les caractères et les mœurs de la tragédie  ; mais pour la comédie, qui doit être l’image de
nt l’observation. La comédie est bien plus près de la peinture que la tragédie  ; ce sont deux arts où il est besoin d’yeux ; l’h
i du Menteur, dont les meilleurs endroits se rapprochent du ton de la tragédie  : le langage de la vie familière était tout entie
accents de la comédie dont parle Horace, et qui l’élèvent jusqu’à la tragédie sans l’y confondre17. Enfin, on voulait une image
je n’y vois que des incidents de la vie commune. La perfection de la tragédie , selon Racine, c’est de faire quelque chose de ri
e ? Il y en a des raisons générales, tirées de la nature même de la tragédie . Il entre du savoir dans le plaisir que nous pren
voir s’en va, ou, comme il arrive aujourd’hui, il se tourne contre la tragédie . Le procès qu’on fait à celle-ci, pour avoir donn
20 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
le des Gardes du vieux Louvre, qu’on avait décorée. Molière, après la tragédie de Nicomède, adressa au roi un discours plein d’e
ète encore bien jeune se présenta devant l’auteur du Misanthrope, une tragédie à la main ; l’ouvrage n’était pas susceptible d’ê
ns le tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dan
suivit son mari à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans la tragédie , les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le
et fit jouer sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 décembre 1667, une tragédie intitulée Marc-Antoine et Cléopâtre 10. La Thoril
s, du sieur Aubry, maître paveur, qui donna aux français, en 1680, la tragédie de Démétrius, et en 1690 celle d’Agatocle. Mademo
votre humeur. Le rôle d’Axiane, que mademoiselle Duparc joua dans la tragédie d’Alexandre de Racine, lui fit beaucoup d’honneur
it goûtée du public que dans Les Caractères ; elle ne jouait point la tragédie  : quoique très laide, elle n’en était pas moins c
r à la noble simplicité de Baron, qui ne déclamait jamais, parlait la tragédie , et employait des gestes et des attitudes que l’o
ste trop frappant pour n’être pas ridicule. Lorsque La Motte donna sa tragédie des Machabées, il confia le rôle du jeune Misaël
t de plusieurs témoins, Valent mieux séparés que joints. 10. Cette tragédie n’a pas été imprimée. 11. À cette époque, Molièr
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
Nicolas (Rouen 1644 – Paris 1698) : auteur dramatique français (sept tragédies ), surtout connu pour la rivalité qui l’a opposé à
désespoir de Racine. De 1678 à 1697, il fit encore représenter quatre tragédies . (DET, G. Forestier, p. 1330)
22 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
ient servi à définir des familles264. Shakespeare, plus grand dans la tragédie que dans la comédie, parce que la première compor
4. Louis Moland. 265. La comédie est plus près de la peinture que la tragédie . 266. M. Villemain, Essai littéraire sur Shakesp
23 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
Pierre Corneille ; les situations tendres et pathétiques de quelques tragédies de Thomas Corneille et de Quinault, et enfin dive
rieur dans tous les emplois comiques et à manteau. Ce qui concerne la tragédie d’Alexandre, de M. Racine, termine ce volume. Par
t à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, et à celle du Palais-Royal, la tragédie d’Alexandre, qui parut le même jour sur ces deux
bas des pages les vers espagnols. Le même ordre est observé, dans la tragédie de La Mort de Pompée, pour les imitations de Luca
a souvent surpassé, et que ce qu’il a ajouté est encore supérieur. La tragédie du Cid est précédée de deux romances espagnoles,
abuser le public de deux erreurs qui s’y sont glissées touchant cette tragédie , et qui semblent avoir été autorisées par mon sil
ies, livre III, lettre IX, qui contient l’éloge de la dernière de ces tragédies . Saint Polyeucte étant (pour nous servir des term
la comédie qu’à l’Église , il a jugé à propos de faire précéder cette tragédie par l’abrégé de son martyre, écrit par Siméon Mét
les compositeurs du théâtre anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédies et de nos comédies ; la tragédie anglaise ne capt
is ont fait de quelques-unes de nos tragédies et de nos comédies ; la tragédie anglaise ne captive le goût des spectateurs de ce
ens des bonnes mœurs : avec un pareil goût on peut s’imaginer que les tragédies de Corneille ou de Racine, et les comédies de Mol
ment connaître par un confident, ou par une confidente, comme dans la tragédie . Il était donc en quelque sorte indispensable que
semble uniforme. On peut dire, en passant, que c’est le grand art des tragédies de Racine. » *. [Note marginale] C’est-à-dire l
e 9. 1. [Note marginale] Loret avait dans la même lettre parlé de la tragédie d’Othon. *. [Note marginale] Mlle Molière. [*].
24 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Préface I Si Montfleury a créé le jeu de la tragédie , Molière a crié le jeu de la comédie ; mais tandi
r, est-ce que Mlle Beauval tût joué avec tant de succès les reines de tragédies  ? Est-ce que Regnard l’eût mise amoureusement dan
it déjà à la Muse ; voici des vers adressés par elle à Rotrou, sur sa tragédie Hercule mourant : Ton Hercule mourant va te rend
constater deux : une avec Molière, une avec Racine : la comédie et la tragédie . La Fontaine s’arrêta aux bagatelles de la porte 
eurs aux premières représentations, quoiqu’on y jouât Amalazonie, une tragédie de Quinault. Dès que Pierre Corneille vit la Du P
it laissées dans son âme. Les vieillards amoureux, dans les dernières tragédies de Corneille, s’expriment avec une éloquente tris
c tragédienne pour Racine. Elle commença par le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle joua avec beaucoup de sentim
r de Racine pour la Champmeslé et le talent de la Champmeslé dans les tragédies de Racine. Robinet laisse ainsi couler ses larmes
uer que Racine ne fit pas jouer à cette actrice celui des rôles de sa tragédie où respire la passion de l’amour, et que, du rest
roman de Psyché, il a pour ainsi dire consacré les larmes de Racine. Tragédie sans musique. VI Je ne sais pas si Molière
. Elle était de la troupe du Marais, et joua d’original, dans une des tragédies de P. Corneille, le rôle de Rodogune, pour lequel
tement les amoureuses comiques. Elle a joué Ariane d’original dans la tragédie de Thomas Corneille ; Agrippine, mère de Néron, d
menèrent galamment en prison : « Eh bien ! dit le poète, je ferai des tragédies et des comédies. » Au bout d’un an il fut libre d
ôt la maison de Molière, la plus illustre maison de la comédie, de la tragédie et du drame. Qui pouvait croire que ce théâtre de
rs dans le troisième dessous, c’est-à-dire dans les troisièmes rôles, tragédies ou comédies. Quand elle était au théâtre du Marai
d’un regard pénétrant le sentiment amoureux du poète. 9. Toute cette tragédie calomnieuse est éloquemment flagellée par Marc de
s du public ; il avait cinquante-trois sus quand il donna sa première tragédie , Dimitrius, représentée sur le théâtre de la rue
l’année 1689 porte, à cette date, la mention suivante : « Dimitrius, tragédie nouvelle de M. Aubry, première représentation au
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
us l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le père de la tragédie , fut soutenu dans sa puissante initiative par la
e Théâtre, représentait aux fossés de Nesle ou au port Saint-Paul les tragédies de Tristan et de Magnon, ce n’étaient pas seuleme
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
échissant qu’elle peut se conformer au jugement du public. Dardanus, tragédie lyrique de M. la Bruere, musique de Rameau, se pr
 Loger à l’écrevisse,   Lon la,  Loger à l’écrevisse. Edouard III, tragédie de M. Gresset, vient se plaindre de la Critique q
n blâme en moi des scenes applaudies, Qui firent le succès de tant de tragédies . Feuilletez avec soin tous nos Auteurs fameux ; M
27 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
e Platon, qu’il appartient au même homme de traiter la comédie et la tragédie , et que le vrai poète comique est en même temps
donc pas le contraire du tragique, comme on l’a dit. Le fleuve de la tragédie , dans Shakespeare, ne roule pas seulement çà et l
luie de Grenouilles, pour le punir de sa morale affadissante167. — La tragédie française est non seulement terriblement froide,
28 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
anque de force comique. Il y a de belles choses dans Shakespeare. Ses tragédies , malgré quelques taches, sont du premier ordre ;
plus en plus la belle nature, telle qu’elle est à la cour et dans les tragédies de Racine. « … Les fermes, les bois, les champs,
 ! J’ai vu mettre de la bière et de l’eau-de-vie sur la table dans la tragédie d’Hamlet, et j’ai vu les acteurs en boire ! J’ai
ité. Fénelon a pourtant écrit : « Je ne puis goûter le chœur dans les tragédies grecques ; il interrompt la vraie acti on355. » N
e critique doit aller. Eh bien ! je n’ai pas de parti pris contre les tragédies en prose. Je crois qu’un poète dramatique peut se
nçai s382. »« L’Iphigénie de Racine, a répondu Schlegel, n’est qu’une tragédie grecque habillée à la moderne, où les mœurs ne so
sonne n’en a-t-il entendu parler ? Est-ce parce que le héros de cette tragédie tue son excellente femme, par un point d’honneur
arents, les études calmes d’un Bernardin de Saint-Pierre en 1789, les tragédies attiques d’un Goethe à Weimar ? La difficulté n’e
éné Euripide à la façon d’un maître d’école », Euripide, qui dans ses tragédies n’a montré un laisser-aller plus humain, que parc
, il se serait peut-être livré avec succès à son goût naturel pour la tragédie ou pour la philosophie ; mais il n’aurait fait ni
crois et je croirai que Paris est très supérieur à Athènes en fait de tragédies et de comédies. Molière et même Regnard me parais
hène Remporte sur nos avocats. Je vous dirai hardiment que toutes les tragédies grecques me paraissent des ouvrages d’écoliers, e
ers, en comparaison des sublimes scènes de Corneille et des parfaites tragédies de Racine. » Lettre à Horace Walpole. 360. Racin
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ars, et que bientôt nous marcherons dans les sentiers sanglants de la tragédie , à la suite de mademoiselle Rachel. Car ce fut la
il arriva, juste à l’heure où la comédie était vivante encore, où la tragédie expirée allait renaître, et dans cette ombre écla
la comédie avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa suite la tragédie , il faut placer une autre femme, une illustre, un
ine de vivre si longtemps, pour si peu. « Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la comédie, a dit un maître ; l’une représ
ne condition privée, ainsi elle doit prendre un ton moins haut que la tragédie . » — Il ajoute, et cette louange a bien son prix
peuvent se dire l’un à l’autre, comme ces deux conspirateurs dans une tragédie de Schiller : — Nous conspirons ensemble ! Pascal
rends pour ce mot-là, mon Père. Les poésies les plus religieuses, les tragédies d’un Corneille et d’un Racine ne sont pas dangere
z ce qui suit ( erudimini qui tragidificatis ) : « Si l’auteur d’une tragédie ne sait pas intéresser le spectateur, l’émouvoir,
sentiments tendres ! » Il indique aussi, comme bien supérieures à la tragédie de Racine, les tragédies de Sophocle qui avaient
Il indique aussi, comme bien supérieures à la tragédie de Racine, les tragédies de Sophocle qui avaient laissé l’amour à la coméd
is XIV s’agrandit de moitié ; la comédie a son temple et son dieu, la tragédie a son temple et ses dieux. Vous comprenez combien
s nos livres, dans nos tableaux, dans nos romans, même au théâtre. La tragédie , avant de se permettre des héros français, a atte
ins pour faire une comédie ; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragédie , celui-là la comédie, et cet autre le drame ; enf
s’arrête aussitôt, pas une comédie et pas un drame ; en ce moment la tragédie est muette, et même le vaudeville est avare de se
s toujours sans succès et sans gloire. Un jour entre autres, dans une tragédie de M. Lebrun, dans Le Cid d’Andalousie madame Men
ausse alerte ! Il en fut ainsi pour M. Desmousseaux ; dans cette même tragédie  ; il disait, aussi bien que Talma l’eût dit lui-m
l’emporte sur le maître, témoin Mascarille : fourbum imperator. — La tragédie , au contraire, emploie avec un sans-gêne tout roy
rd tout-puissant, et c’était son habitude, avant que de commencer une tragédie , de s’écrier : — Allons ! nous y sommes tous ! Gr
bien malheureux si on lui eût dit qu’il était tout seul ! Une fois la tragédie accomplie, et quand Oreste s’est bien abandonné à
en-être et de joie ? — Ma foi, vivent les chefs-d’œuvre de l’ancienne tragédie  ! se disent tout bas les spectateurs, mais vivent
essé, de bonne heure, à dévorer, du même appétit, les galettes et les tragédies de l’Ambigu, les pommes de terre frites et les co
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
le public glisse aisément sur les deux autres. Cela peut être dans la tragédie . Un beau vers, une sentence dans la bouche d’un R
onfirmer les regles qu’il y donnoit, d’après Aristote, il composa une tragédie intitulée Zénobie : jamais piece n’ennuya plus mé
les d’Aristote d’avoir fait faire à l’Abbé d’Aubignac une si mauvaise tragédie  ». L’Abbé d’Aubignac quêtoit des éloges par-tout
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
d’Italie. « Nous reconnoissons toujours les hommes dans les héros des tragédies , soit que la scene soit à Rome ou à Lacédémone, p
tragédies, soit que la scene soit à Rome ou à Lacédémone, parceque la tragédie nous dépeint les grands vices & les grandes v
œurs romaines, se divisa même en plusieurs especes : on fit aussi des tragédies dans les mœurs romaines. Horace, le plus judicieu
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
premier est une comédie, le second une pastorale, et le troisième une tragédie  ; le tout est écrit en prose mêlée de quelques st
rale, et l’opera musicale proprement dit, et même l’ancien mystère ou tragédie sacrée. C’était la confusion dans la magnificence
33 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
Dans la Critique de l’Ecole des femmes, il avait légèrement traité la tragédie , et le grand Corneille, dit-on, avait reconnu la
nque pas de vraisemblance, bien que Molière n’ait jamais renoncé à la tragédie . Y était-il très bon ? Nous pouvons en douter. D’
on garçon ; je ne sais pas pourquoi tu as la rage de vouloir jouer la tragédie . — Je sais ce que je peux faire, répond l’autre ;
r Molière, c’était toute sa personne qui chagrinait le public dans la tragédie . De plus, il prétendait faire prévaloir un systèm
es qui l’expliquent et le complètent ; de plus, il ne parle pas de la tragédie , mais du drame, ce qui est assez différent. Or, s
u drame, ce qui est assez différent. Or, s’il faut du naturel dans la tragédie , il n’y saurait suffire ; très souvent, les senti
t pour Molière ce qu’il est d’habitude : beaucoup d’aigreur contre la tragédie , jointe au désir d’aborder de biais un genre pour
des femmes, il instituait son fameux parallèle entre la comédie et la tragédie , il y avait pas mal de rancune dans le dédain qu’
l’homme d’un seul genre, et l’on passait aisément de la comédie à la tragédie . N’eût-on pas naturellement cette souplesse, Moli
34 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
n nouvel étonnement. C’est un homme unique ; ses pièces touchent à la tragédie , elles saisissent et personne en cela n’ose l’imi
« Ses imitations de poètes étrangers et ses essais malheureux dans la tragédie ont occupé Molière jusqu’à sa quarantième année.
ces trois hommes illustres, les conseils donnés par le créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la comédie hum
le cardinal de Richelieu avait autrefois fait représenter ses propres tragédies et fait parodier Le Cid de son rival Corneille. L
ils, Racine dont il reçut la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au théâtre rival, en enlevant Mlle Du
arisme. C’est lui qui disait de l’Hector de Luce de Lancival, piteuse tragédie , à coup sûr : « J’aime cet Hector, c’est une bonn
it-on point un de ces vers-maximes que Voltaire introduisait dans ses tragédies , comme des engins de guerre ? Ce fut une date que
ans les rôles tragiques, et même exécrable dans les personnages de la tragédie  ; mais M. Régnier, l’éminent comédien, nous faisa
treprise que de faire rire les honnêtes gens. » Ce qu’il dit là de la tragédie en général, il le pensait, sans doute, de la faço
e en général, il le pensait, sans doute, de la façon même de jouer la tragédie . Ses rivaux devaient être plus ronflants ; il éta
et soutenait avec plus ou moins d’esprit que cette comédie était une tragédie , et la preuve c’est que « le petit chat y était m
i reproche d’avoir fait succéder la farce et le tabarinage à la noble tragédie d’autrefois. L’acteur Florimont, dans Élomire, pa
jamais sans des ravissements, Ces chefs-d’œuvre de l’art, ces grandes tragédies Par ce bouffon célèbre en vont être bannies ; Et
chasse, comme un rayon les hiboux, toutes les pompeuses et poudreuses tragédies  ! — Mais la haine littéraire ne dicte pas seule à
réalité dans la comédie, acteur, ait voulu l’introduire aussi dans la tragédie . Son costume est, en effet, à peu de chose près,
it date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua guère en effet de tragédie qu’à cette époque. C’est une bonne fortune pour l
s livres de M. Soleirol, une liste de la distribution des rôles de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste écrite de la ma
egistre de La Grange). Elle représentait à la fois les reines dans la tragédie et les soubrettes dans la comédie. Hervé-Aubry (
onde ne sait pas, c’est qu’il s’attira cette humiliation en jouant la tragédie  ; il ne put jamais réussir dans ce genre, de l’av
35 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
on de genres, de personnages et de styles que chez les Espagnols. Les tragédies et les drames historiques de Shakespeare admetten
ts la passion de Jésus-Christ et les martyres des saints : c’était la tragédie du temps. Vinrent ensuite les moralités, pièces o
ortait des ruines de la barbarie, les mêmes esprits qui évoquaient la tragédie grecque, entreprirent de faire revivre la comédie
pastorale, empruntée aux Italiens, exercèrent, concurremment avec la tragédie , la plume infatigable de Hardy, qui, à lui seul,
médie, en France, de même que naguère le Cid avait ouvert celle de la tragédie véritable. L’Espagne nous avait fait présent de l
pernon un accueil fort bienveillant, et faisant jouer sans succès une tragédie de sa composition, intitulée la Thébaïde, dont il
ont il était le chef. Ils allaient représentant de ville en ville les tragédies et les comédies du temps. Molière, pour varier le
e 24 octobre de la même année, Molière et sa troupe représentèrent la tragédie de Nicomède sur un théâtre qu’on avait fait dress
qui avait excité leur jalousie, crut devoir caresser leur orgueil. La tragédie achevée, il reparut sur le théâtre ; « et, après
al de Richelieu, auteur pour moitié avec Desmarets47 de la détestable tragédie de Mirame, avait fait construire pour la représen
sa les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne à jouer aussi cette dernière tragédie  ; ensuite il leur donna son Andromaque ; et, afin
dans lac omédie plus plaisant, mais aussi le rendait ridicule dans la tragédie , que malheureusement il aimait à jouer. Cette pré
re pays, sous le rapport de l’art dramatique. Il s’agit d’abord de la tragédie . On dit, de part et d’autre, de fort belles chose
n le soupçonna d’impiété : quelques vers, en effet, très-hardis de sa tragédie d’Agrippinepouvaient y avoir donné lien. Sa coméd
taire dit qu’il y avait déjà un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie dePolyxène. Voltaire se trompe doublement. Le Mol
l parle n’était pas comédien, et saPolyxèneétait un roman, et non une tragédie . Racan a fait un sixain pour être mis en tête de
cembre 1663). » 80. On connaît le mot du grand Condé au sujet de la tragédie de Zénobie, par l’abbé d’Aubignac. Je sais bon gr
pardonne pas aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si mauvaise tragédie à l’abbé d’Aubignac. 81. L’abbé d’Aubignac, dans
36 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
, qu’il sera chevalier de la Légion-d’Honneur et grand admirateur des tragédies de Voltaire. C’est à lui, à ce propriétaire, qu’o
mprunt fait aux habitudes de Rome ? Elle est aussi peu à nous que les tragédies et les arcs-de-triomphe. Et en vérité la colonne
37 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ommer l’Orosmane de la comédie, et l’on sait que Le Kain vit assez de tragédie dans ce rôle pour avoir envie de se l’approprier 
ire : Cet homme-là ferait rire des pierres ! Il remplissait dans la tragédie les seconds rôles, et il joua d’original ceux d’A
mé. Il composa et fit jouer, au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédie intitulée Cléopâtre. Elle eut onze représentation
pé du talent qu’elle avait montré en jouant le rôle d’Axiane, dans sa tragédie d’Alexandre, forma le projet de la faire entrer à
fusion dans sa famille . La seule preuve qui reste du sien, c’est une tragédie intitulée La Mort d’Asdrubal, jouée en 1647 ; et
bien reprendre dans les autres : une de ses manies était de jouer la tragédie qu’il jouait mal ; et plus d’une fois il exigea d
38
ndie. Il avait, en 1789, figuré avec plusieurs autres meubles dans la tragédie de Charles IX, et ce fut à cette circonstance qu’
scréditait Quinault à l’aide de Despréaux. Il voulait y être toute la tragédie , le répertoire même tout entier et disputer au Pa
d’amour, s’élancent d’un coup d’aile dans l’empyrée de l’ode ou de la tragédie . À vingt ans, toujours plein de Théagène et Chari
nom, qui devait s’appeler quelque jour le comique larmoyant, puis la tragédie bourgeoise, finalement le drame, se rattachant au
rification de la comédie et au juste honneur revendiqué en face de la tragédie pour « l’étrange entreprise de faire rire les hon
’est un répertoire classique national. C’est à peine si une seule des tragédies en vers du grand Vondel (mort en 1679) Gysbrecht
46, Parfaict s’exprime ainsi à cet égard : « Pour bien exécuter cette tragédie , il faut une dépense considérable. C’est la raiso
roix-Noire, dit M. Colardeau, que fut représenté, en 1645, Artaxerce, tragédie de Magnon, et la seule pièce, jouée par la troupe
maize a l’idée de faire composer par son poète ridicule, Picotin, une tragédie sur la mort de Lustucru, lapidé par les femmes, A
a superbe fête en Normandie, au mois de novembre 1660. Si bien que la tragédie de Corneille ne parut devant le public parisien q
uprès du Théâtre du Marais, où Racine s’était empressé d’apporter une tragédie intitulée Amasie. Le Théâtre du Marais, sans trop
oupe souvent dispersée, souvent refaite et presque toujours bonne. La tragédie avait donc au Marais un refuge honorable, lorsque
essous aux variations de La Roque, et n’eut garde de découvrir que sa tragédie avait pu être refusée, parce qu’elle n’était pas
de l’échec de son Amasie, il ébauchait, l’année suivante, une seconde tragédie  ; mais cette fois, homme de lettres authentique e
Levasseur qu’il venait de faire et de défaire le quatrième acte de sa tragédie , et, en décembre, qu’elle allait bientôt être ach
éâtre que le Palais-Royal, s’il eût ajouté à la comédie de Molière la tragédie du futur auteur d’Andromaque ! C’était le rêve de
, l’Arsace de de Prade, et le Tonaxare de Boyer, c’était la cinquième tragédie nouvelle que donnait la troupe de Molière. Elle r
39 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [61, p. 99] »
du moins intérieurement ». 244. Racine, Alexandre le grand, 1665 : tragédie en 5 actes et en vers.
40 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
gus, sont d’infimes artistes retournés. Quand je lis la théorie de la tragédie par Hegel, je suis frappé d’admiration, comme en
tion, comme en lisant l’Antigone ; mais quand je lis la théorie de la tragédie par M. X…, je n’y fais pas plus d’attention que j
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
comédie ou dans un poëme épique, peut fort bien être déplacé dans une tragédie . Le gentil Théramene dit au jeune Hippolyte qu’il
e. Les Désordres du jeu, comédie en trois actes, en prose. Sigismond, tragédie en trois actes, en vers. L’Auteur, comédie en tro
tes, en prose. Le Défiant, comédie en trois actes, en prose. Alceste, tragédie en trois actes, en vers, représentée sur le théât
42 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [78, p. 118-119] »
ur tous les acteurs de la scène. 266. Ces vers apparaissent dans la tragédie de Racine Britannicus Acte 5, scène 6 v.1691-1692
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
n son temps. Racine lui soumet les quatre premiers actes d’une de ses tragédies […]. Même estime de la part de Bossuet, de la Fon
44 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
availler pour le théâtre. Dès l’âge de 19 ans, il lui fit composer la tragédie de Théagène et Cariché, et quoique cette pièce fû
e la postérité, c’était le comédien Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la comédie. Molière en prit soin comme de son
45 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
autrefois tout Paris, tandis qu’on court encore avec empressement aux tragédies de Racine, lorsqu’elles sont bien représentées ?
ation. Sans contredit, la prédilection qu’elles manifestaient pour la tragédie contribua à faire délaisser à demi le genre comiq
n nouvel étonnement. C’est un homme unique ; ses pièces touchent à la tragédie , elles saisissent ; et personne en cela n’ose l’i
éories du romantisme ; celui-ci, on s’en souvient, ne voulait plus ni tragédie ni comédie ; le drame devait remplacer l’une et l
u’il y a de plus hardi dans le De Natura rerum et dans les chœurs des tragédies de Sénèque ; ni à Bernier, qui lorsque Louis XIV
non pas l’acteur comique, mais l’acteur tragique. Les grands rôles de tragédie , les rôles de héros le tentèrent d’abord. Et il e
’Ibrahim Bassa, tragi-comédie, et Saint Alexis ou l’illustre Olympie, tragédie . L’année suivante, deux pièces également : Le Mar
année suivante, deux pièces également : Le Martyre de Saint-Eustache, tragédie , et L’illustre Comédien ou Le Martyre de Saint-Ge
ache, tragédie, et L’illustre Comédien ou Le Martyre de Saint-Genest, tragédie (antérieure d’un an à la célèbre tragédie de Rotr
Le Martyre de Saint-Genest, tragédie (antérieure d’un an à la célèbre tragédie de Rotrou). Cet écrivain obscur est un de ceux qu
lus tard, la troupe, établie au Petit-Bourbon, jouait encore les deux tragédies mentionnées dans l’acte de 1644. ainsi qu’on le v
des compagnons de Molière. Ce sont, comme vous voyez, toutes grandes tragédies . La tragédie était alors en plus grand honneur qu
s de Molière. Ce sont, comme vous voyez, toutes grandes tragédies. La tragédie était alors en plus grand honneur que la comédie.
it fait jouer sur l’Illustre Théâtre son Artaxerce, qui n’est pas une tragédie à dédaigner. Cela créa entre Molière, les Béjart
lons-nous point, au moins pour ce moment, la tradition relative à une tragédie de la Thébaïde ou d’Étéocle et Polynice que Moliè
lle Molière passait pour avoir donné à Racine le sujet de sa première tragédie .Quand Racine dit, dans la préface de sa Thébaïde 
s mains de quelques personnes d’esprit ; ils m’excitèrent à faire une tragédie  et me proposèrent le sujet de la Thébaïde. » Ces
démolissent cette légende. On y voit que Racine destinait d’abord sa  tragédie , non pas à la troupe de Molière mais à celle de l
ulier, aucune dette personnelle. Que Molière ait fait représenter une tragédie à Bordeaux en 1646, c’est tout à fait invraisembl
édons, s’était jusqu’alors plus particulièrement appliquée à jouer la tragédie . Lisez attentivement Dassoucy, Cosnac ; rappelez-
snac ; rappelez-vous les titres des pièces qu’elle a représentées. La tragédie domine, en dehors des petites pièces dont nous av
 de véritables intermèdes à la mode espagnole. Cette application à la tragédie la rendit plus propre peut-être à élever ensuite
ait dresser dans la salle des Gardes du vieux Louvre. Ils jouèrent la tragédie  de Nicomède, de Pierre Corneille. Après la grande
c le samedi 2 novembre 165853. Il persista d’abord à vouloir jouer la tragédie , si l’on en croit Le Boulanger de Chalussay, qui,
ceux qui, pour déprécier ses ouvrages, leur opposaient sans cesse les  tragédies de Corneille. L’auteur de la Lettre sur les affai
de cette pièce qu’une caricature assez méchante de Molière jouant la tragédie . Un personnage nommé Alcidon s’exprime en ces ter
mois, à la grande surprise des comédiens du Palais-Royal, cette même tragédie  parut sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, où l’
e. La troupe du Palais-Royal joua Attila en 1667 ; elle représenta la  tragédie de Tite et Bérénice en même temps que la Bérénice
Misanthrope, qui est dans le genre comique ce qu’Athalie est dans la tragédie . On voit combien Molière demeurait maître de lui-
comédie (septembre 1707), dit : « Croyez-moi, monsieur, attaquez nos tragédies et nos comédies puisqu’elles sont ordinairement f
squ’elles sont ordinairement fort vicieuses, mais n’attaquez point la tragédie et la comédie en général, puisqu’elles sont d’ell
ns sa lettre du 18 février 1673, constate en effet le succès de cette tragédie à Saint-Germain : La cour, à Saint-Germain-en-La
tre autres gracieux ébats, À celui de la comédie, Et voit, dit-on, la tragédie Du roi Mithridate ayant nom Qui se nourrissait de
val, se souvint en ce moment de la première passion du défunt pour la tragédie et lit ce dizain, qui n’est bienveillant qu’à dem
mi-louis (550 livres) dans une bourse brodée d’or et d’argent pour la tragédie de Tonnaxare ; Le 4 mars 1667, à Pierre Corneille
e année de quatorze parts, cela faisait 2/16 ou 1/8 de la recette. La tragédie de Racine fut jouée seule, sans petite pièce, jus
orsqu’elle adressa à Rotrou un quatrain qui fut imprimé en tête de la tragédie de Hercule mourant, en 1636 : Ton Hercule mouran
nte-six ans, paveur ordinaire des bâtiments du roi. Aubry composa une tragédie de Démétrius jouée le 10 juin 1689 et non imprimé
e Duparc était bonne comédienne : elle jouait les princesses dans les tragédies et « était l’héroïne du théâtre », comme dit l’au
 avait vue remplir, avec un brillant succès, le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, pendant les quelques représentations
agédie d’Alexandre, pendant les quelques représentations qu’eut cette tragédie sur le théâtre du Palais-Royal. Aussi ce fut lui
665. Il composa et fit jouer au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédie intitulée Marc-Antoine et Cléopâtre. Elle eut dou
de la postérité : c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la comédie… Son mérite était dans la perfectio
ans réserve à son goût pour la littérature ; elle fit représenter des tragédies , des comédies, et publia un grand nombre de roman
ette salle consacrée après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyriques appelées opéras, fut détruite en 1763 pa
46 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s. — 1646. Ses courses en province : à Bordeaux, où il fait jouer une tragédie de sa composition ; à Lyon ; à Vienne en Dauphiné
société jouaient quelquefois des ouvrages nouveaux, et il existe une tragédie intitulée Artaxerce, d’un auteur nommé Magnon, im
Montesquieu accordait une entière confiance, il y fit représenter une tragédie de lui qui avait pour titre La Thébaïde, et dont
qu’il regardait ce sujet de La Thébaïde comme tout à fait propre à la tragédie , puisque ce fut lui qui plus tard le donna à trai
illes, ils représentèrent une Irène de Claude Basset, alors auteur de tragédies , depuis secrétaire de l’archevêché de Lyon. Pour
vait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre. Nicomède, tragédie de M. Corneille l’aîné, fut la pièce choisie pour
lir sa troupe à Paris. » À quoi tiennent les destinées du génie ! La tragédie n’était pas le genre dans lequel excellaient Moli
s, jouait dans la comédie les pères et les seconds valets, et dans la tragédie , les troisièmes et quatrièmes rôles. Nous le verr
e genre tragique. Mademoiselle Du Parc jouait les princesses dans la tragédie  ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds r
était bien sûr de ne pas laisser chômer ses camarades. Mais, pour la tragédie , ils avaient dû accueillir les propositions de de
frir leurs ouvrages à ces comédiens sans journaux. La première de ces tragédies , « Pylade et Oreste, pièce nouvelle de M. Coquete
Cet exemple se reproduira. Malheureusement il ne paraît pas que cette tragédie fut de nature à vaincre la ligue silencieuse : el
non ; ils donnèrent néanmoins, malgré cet échec, trois fois encore sa tragédie , en lui prêtant le puissant appui des Précieuses.
ce n’est pas en vain, Puisque de ce rare écrivain, Pour poème et pour tragédie , La plume féconde et hardie Écrit d’un style auss
Royal. Richelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de Mirame, tragédie jouée en 1639, sous le nom de Desmarets, dans laq
salle qui, consacrée après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyriques, appelées depuis opéras, fut détruite en
nd succès naît quelquefois d’un grand revers : c’est à la malheureuse tragédie de Théodore que nous devons Héraclius ; Zaïre fit
’état ecclésiastique. Il vint trouver notre auteur, et lui soumit une tragédie qu’il avait composée pendant cette absence. Le su
n dit qu’il lui donna cent louis pour l’encourager à entreprendre une tragédie . Cette générosité de la part d’un comédien qui n’
Quoi ! le trépas d’un chat ensanglante la scène ? AMARANTE. Dans une tragédie , un prince meurt, un roi. DORANTE. « Nous sommes
s gestes apprêtés, sa déclamation fausse et ses cris forcenés dans la tragédie . On pourrait douter du fondement de ces accusatio
s leur confier de préférence leurs ouvrages. Il résolut de monter une tragédie qui pût, mieux que ne l’avaient fait Pylade et Or
acteurs de l’hôtel de Bourgogne, supérieurs à tous les autres dans la tragédie , sans considération pour les intérêts de son ami,
les comédiens de Molière jouer de la manière la plus désespérante sa tragédie d’Alexandre. Cette excuse, bien faible lors même
rage atteignait difficilement alors, si l’on en excepte toutefois les tragédies de Thomas Corneille, Le Misanthrope, seul, sans p
gogne se réunirent pour cette fois à ceux du Palais-Royal. La fameuse tragédie de Pyrame et Thisbé fut choisie pour cette solenn
rs après, le 4 mars suivant, elle représenta pour la première fois la tragédie d’Attila, « pièce nouvelle de M. de Corneille l’a
t à l’adresse de mademoiselle Molière, qui débuta par ce rôle dans la tragédie et sut y faire preuve de talent. Le Sicilien ne
u Palais-Royal la première comédie critique et parodie à laquelle une tragédie eût jamais donné lieu jusqu’alors, La Folle Quere
dée à Lulli, qui avait obtenu un privilège pour la représentation des tragédies lyriques. Sans théâtre et sans premiers sujets, m
le Molière, qui remplissait alors avec talent le rôle principal de la tragédie de Circé, de Thomas Corneille ; mais il se gardai
oduit un passage d’une de ces lettres, relatif à La Clairière et à sa tragédie , tous ont mal lu, ou plutôt le premier a mal lu e
cès dans Nicomède, « réussit si mal la première fois qu’il parut à la tragédie d’Héraclius, dont il faisait le principal personn
de deux pièces de théâtre : l’une intitulée Arsace, roi des Parthes, tragédie composée par le sieur de Prades, et l’autre intit
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
on qu’ils ont eue de l’établir ». « Selon Aristote, les mœurs dans la tragédie , qui est une imitation des meilleurs, doivent êtr
48 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
uscité dans les États du Souverain Pontifea, redevable de la première Tragédie à un Archevêqueb, de la première Comédie à un Car
e naître dans la Grèce, et demeurer trop longtemps dans l’enfance. La Tragédie l’avait devancée, et l’art de représenter les Hér
mmes. Les Magistrats, en réservant la protection du Gouvernement à la Tragédie , dont l’éclat leur avait imposé, et qu’ils cruren
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ès qui continuèrent après la révocation de l’édit de Nantes, c’est la tragédie à Esther qu’elle fit composer par Racine pour la
ns cette même année, le grand Corneille donna son dernier ouvrage, la tragédie de Suréna. Il vécut encore six ans, dans la retra
traduit des hymnes, pour les insérer dans les Heures de Louis XIV. La tragédie , devenue si tendre par la muse de Racine, devient
50 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
promptu non seulement des comédies, mais encore des pastorales et des tragédies . Toutefois les comédies sont beaucoup plus nombre
rencipessa (la Princesse qui a perdu l’esprit) est seule qualifiée de tragédie . Rosalba incantatrice (Rosalba magicienne) est in
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
la nature à une lunette d’approche. De l’imitation par rapport à la Tragédie . . . . . . . . . . . « Que fait donc l’imitatio
52 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
rais : c’est le poète Desfontaines, qui, dernièrement, lui a dédié sa tragédie de Perside, et que la société théâtrale compte de
te autre sorte : il le menait à l’Hôtel de Bourgogne, où se donnaient tragédies et comédies ; au Théâtre de la troupe italienne,
. Chaque distribution de prix avait là son théâtre, son spectacle, sa tragédie . Molière y brilla, j’en réponds, mieux encore que
du jeu de paume, le paveur Léonard Aubry, qui, se mêlant lui-même de tragédies , les traita en confrères et resta leur ami. Voilà
cette somme, pour payer leur loyer d’abord ; puis, pour acheter deux tragédies , dont leur répertoire, un peu trop dénué, éprouve
joué à Rouen son Esther avec grand succès, leur fait livraison de sa tragédie de Scévole, qui restera de ses meilleures. Les ce
Marais : c’est le poète Desfontaines, qui dernièrement lui a dédié la tragédie de Perside et que la société de l’illustre Théâtr
à d’autres, de bien moindres douleurs, pour se croire le sujet d’une tragédie ou d’un mélodrame ; lui, ne fit qu’une comédie, o
ie, Jean Magnon, le remercie par ces quelques phrases de son Séjanus, tragédie toute d’allusion à la louange du duc, et jouée al
quatre ou cinq ans, pendant lesquels Molière fit jouer à Bordeaux une tragédie , que nous n’avons plus21, et obtint de grands suc
elui-là, toutefois, n’en veut point à son âme. Il est poète aussi, la tragédie est sa chimère : or, comme déjà la seule vanité d
de notre grand comique est d’être lui-même un auteur et un acteur de tragédie , ils s’entendent à merveille. Claude Busset fait
ine encore, il se décide avec une bonne grâce parfaite à monter cette tragédie  ; il la fait jouer sur le théâtre de Lyon, et lui
’avait traité comme un fils, l’avait encouragé à composer une seconde tragédie , et, une fois cette nouvelle œuvre achevée, il s’
bontés du grand homme ? Soit, comme il le prétendit, qu’il trouvât sa tragédie mal interprétée par les acteurs de Molière, soit
e acoquiné dans ce déplorable genre ; il eût pris plaisir à faire des tragédies , comme il aimait à en jouer ; il eût quitté le th
par le récit de quelques spectateurs. On savait toujours qu’après la tragédie viendrait la farce, mais on ignorait quelle serai
elle école classique ; il ne fallait, ni pastorales à l’italienne, ni tragédies à l’antique, pour ce vert-galant, pour ce diseur
une scène où trônait Mondory, il ne pouvait y avoir place que pour la tragédie . Molière, sans repousser celle-ci, fit à l’autre
s. L’épreuve était hardie, en ce temps où les deux genres connus, la tragédie et la farce, n’étaient acceptés qu’en dehors l’un
opposés, que ce mélange ne pouvait en nul cas être possible entre la tragédie , si solennelle, si haut montée, même lorsqu’elle
s employé. L’alexandrin ne servait guère alors, en effet, que dans la tragédie . C’était, pourrait-on dire, le style du cothurne.
vient de se moquer, en pleine Galerie du Palais, de Molière jouant la tragédie  ; le marquis l’arrête tout à coup, dans l’imitati
rçaient par des représentations de pièces antiques, on de comédies et tragédies qu’ils avaient faites eux-mêmes, il avait dû être
s pièces de Rotrou, qui, avant Corneille, eut ses beaux jours dans la tragédie , et, avant Molière, sa popularité comique. Madele
une exception qui n’avait pas été heureuse, parce qu’il s’agissait de tragédie , mais qui pouvait le devenir en se renouvelant po
e encore. On lui doit aussi, par un autre contre-coup d’influence, la tragédie de Bajazet, que Racine crut devoir faire, ainsi q
dorable roman de La Fontaine, qui fut lui-même l’inspirateur de cette tragédie  ? Comment le Bonhomme mit-il au jour les Amours d
t déjà, depuis un an, conçu le plan et esquissé quelques scènes de la tragédie lyrique, que les lectures faites dans le petit cé
eule fois, Corneille trouve une pensée, qu’il a déjà exprimée dans sa tragédie d’Horace, et, croyant ne pouvoir la formuler mieu
lu se faire bien venir de Molière, directeur de théâtre, pour quelque tragédie ou comédie à représenter. Or, pas un poète, ni tr
s ne suivissent cette pente, et vite, il lit avancer sa réserve : une tragédie nouvelle de Corneille, Tite et Bérénice. Cinq j
s d’amour, désirait que l’aventure de Bérénice avec Titus fut mise en tragédie , et, afin d’obtenir plus sûrement un chef-d’œuvre
2,000 livres, versée le jour même de la première représentation de sa tragédie nouvelle. Lagrange écrit, en effet, à la marge de
le de M. Corneille l’aîné, dont on lui a payé 2,000 livres. » Pour la tragédie d’Attila, il avait ajouté : « prix faict. » Moliè
pauvre fillette, il se donne le grand air de déclamer, comme dans une tragédie  :                               …...C’est assez,
se. » En tout cela, vous l’avez vu, par l’absence de ses acteurs, la tragédie n’avait été pour rien. Elle avait laissé Molière
iothèque de l’abbaye de Saint-Victor, in-4. Q. Q. 688, art. 77. Cette tragédie n’était autre que la Thébaïde. 22. Lettres de
53 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
besoin d’échapper aux grands comédiens, aux célèbres comédiennes, aux tragédies aux vers alexandrins. Il faut dire aussi que l’in
rds ! La poupée a récompensé, royalement, des œuvres misérables : les tragédies de Boyer, les comédies de Laplace, les ballets de
le, dans cinquante ans ?) Le Fat puni, par M. de Pont-de-Veyle, Géta, tragédie de Péchantré, Habis, tragédie de madame Gomez, de
at puni, par M. de Pont-de-Veyle, Géta, tragédie de Péchantré, Habis, tragédie de madame Gomez, deux Hypermnestre en cinq actes,
, sous le coup des lettres de cachet, quand une allusion dans quelque tragédie où le censeur avait passé trois fois, éclatait so
rsace ; il était, par excellence et par grand privilège, le héros des tragédies de Voltaire, j’aurais mieux aimé pour ma part qu’
Voltaire, j’aurais mieux aimé pour ma part qu’il eût été l’homme des tragédies de Corneille. — Aujourd’hui, maître Lekain, que d
rd’hui, maître Lekain, que dirait-il s’il pouvait savoir où en est la tragédie de son poète bien-aimé. — Pour jamais ils se sont
val aînée, corps si frêle, âme si grande. Quand elle ne jouait pas la tragédie , madame Sainval se cachait sous un voile noir qui
ous parlons tous, avec toutes sortes de regrets et de sympathies ; la tragédie est morte avec Talma ; la comédie aussi devait mo
o, vous rencontrez plus d’une douleur vive et bien sentie, plus d’une tragédie sanglante, plus d’un soupir parti du cœur. C’est
is, vingt lignes de bonne politique. Un de ses malades lui lisait une tragédie , et la tragédie, écoutée en riant, devenait un va
de bonne politique. Un de ses malades lui lisait une tragédie, et la tragédie , écoutée en riant, devenait un vaudeville ! Il re
u de ces tortures de l’esprit et du cœur, il faut sourire ! Allons la tragédie arrive, entre Vadius et Trissotin… Il faut détour
nous ravaudons les vieilles comédies, nous rapetassons les anciennes tragédies , nous mettons des manches neuves aux vieilles chl
part. Sentez-vous cette vieille odeur de laine et de cuir ? c’est la tragédie qui passe ! Sentez-vous le safran qui vous monte
ardinal de Richelieu, comme Britannicus appartient à Louis XIV, et la tragédie d’Esther à madame de Maintenon ; par l’honneur de
a raison, dit-il, que l’art n’enseigne pas à faire rire. À côté de la tragédie grecque, à côté de ces belles œuvres au cothurne
és à la mode antique. La comédie grecque, autant pour le moins que la tragédie , était la fille des yeux et des sens, de l’imagin
danses, des décorations, de la musique, et tout exprès il écrivit une tragédie déplumée intitulée : Eolosicon. À voir ce théâtre
refaire Le Joueur de Regnard. Vous vous rappelez peut-être une sombre tragédie , venue des pays du Nord : Trente ans ou la Vie d’
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
es Céladons ? Des fureurs ? des emportements ? ils appartiennent à la tragédie . Pourquoi mettre nos amoureux comiques dans le ca
née 1694. Il voulut d’abord suivre la carriere de Melpomene ; mais sa tragédie d’Admete & d’Alceste ayant été mal reçue, il
55 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
dénouement, voilà la victoire ; la victoire est une harmonie achetée. Tragédies et comédies sont régies par la loi unique de l’ar
it des vers, l’autre de la prose ; celui-ci une comédie, celui-là une tragédie  ; chacun secouait une branche de l’arbre, et pers
56 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ituait la tragi-comédie, c’était que des personnages appartenant à la tragédie par leur condition, figurassent, comme ceux de la
exciter ni pitié ni terreur. La comédie héroïque est l’inverse de la tragédie bourgeoise : notre goût les repousse toutes deux 
de commisération ou d’effroi qui sont exclusivement du ressort de la tragédie . Si, au contraire, écartant tout ce que ses visio
57 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
ne condition privée. Ainsi elle doit prendre un ton moins haut que la Tragédie . Le Socque est inférieur au Cothurne ; mais certa
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
us verrons le sacrifice du roi, célébré à la suite par Racine dans sa tragédie de Bérénice. Des fêtes magnifiques et continuell
59 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
parurent. Chacun connaît la déclaration d’amour qu’Alexandre, dans la tragédie de Racine, fait à la princesse Cléophile; elle es
u catéchisme qu’il avait appris de Boileau. Que sont les préfaces des tragédies de Voltaire, malgré tout ce qu’elles renferment d
ique un genre à part, moitié comique, moitié sérieux, qui n’est ni la tragédie , ni la comédie pure, et qui pourtant n’en a pas m
ie et sans sortir d’un intérieur de famille. Elle se montre, comme la tragédie sa sœur, strictement régulière; l’action se dével
ine. Le XVIIe siècle devait isoler l’homme dans la comédie et dans la tragédie . Mais l’homme peut éprouver divers sentiments, il
rsqu’il s’appuie sur Aristophane pour établir, entre la comédie et la tragédie , un contraste absolu, analogue à celui qui existe
es œuvres de Molière crée de nombreux rapports entre la comédie et la tragédie française au XVIIe siècle. Nous nous attacherons
XVIIe siècle, ne manquait pas aussi complètement de traditions que la tragédie . Elle avait des privilèges dont Molière ne se lai
ce qu’elle a de plus saillant et au besoin déplus vulgaire. Dans les tragédies de Racine, les coups d’épées se donnent dans la c
, en quelques points essentiels: elle a le défaut dont elle accuse la tragédie française; elle est trop simple pour être exactem
ur, sans le jeter dans le moule shakespearien. Certaines formes de la tragédie de Shakespeare tiennent moins à la nature des tré
conclusion positive et sans correctif que les formes resserrées de la tragédie française appartiennent à un art dépassé. Il faud
ance. En second lieu, il n’est pas exact d’envisager les formes de la tragédie française comme un emprunt hors de saison fait à
se a eu part aussi à ses dépouilles, et l’on pourrait soutenir que la tragédie de Racine, malgré ses airs aristocratiques et ses
ais. Vainement oppose-t-on que, pour renouveler la sève épuisée de la tragédie française, il a fallu recourir à Shakespeare. Il
60 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
on ignore communément que cette comédie, fort supérieure à toutes les tragédies du même auteur, est en effet son meilleur ouvrage
une amitié qui dura autant que leur vie. Il ne faut pas parler de ses tragédies , qui sont entièrement oubliées et qui doivent l’ê
anicus ait eu d’abord un si grand succès, que Corneille l’égalait aux tragédies de Racine. Ce jugement, encore plus étrange que l
61 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
songeait soit à la liberté politique, soit à celle de la pensée. Les tragédies du poète allemand ressemblent parfois à une inter
M. Rambert5, qui ne l’a vu se montrer que par un côté dans ses autres tragédies . Dans Eliacin se trouvent les souvenirs de sa jeu
llay, Malherbe, Boileau, La Harpe, Voltaire, dans les préfaces de ses tragédies , Victor Hugo dans celle de son Cromwell, qui n’a
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ear ? Prenez toutes les pièces de Shakespeare, et dans pas une de ces tragédies , qui embrassent le ciel et la terre, vous ne trou
resse, implorant un regard qu’il n’obtient pas toujours ; — quoi ! la tragédie de Racine enseigne aux plus grands seigneurs de c
édie, faite tout exprès pour nous montrer un fantôme, est devenue une tragédie véritable ; le fantôme est un être réel, l’abîme
’esprit, soit que M. Bulwer fasse des comédies, soit qu’il écrive des tragédies , soit qu’il invente des romans…, ne vous adressez
t qu’il invente des romans…, ne vous adressez ni aux comédies, ni aux tragédies ni aux romans, ni aux poèmes, ni à l’esprit, ni a
malin inventait la musique du grand siècle, comme Racine a inventé la tragédie . Il avait — ce vil bouffon — la verve ingénieuse
n à distinguer M. Benjamin de M. Bulwer. Au reste, ce chapitre sur la tragédie historique de M. Bulwer, le poète anglais me l’a
ons notre propre histoire ! Alors de quel droit nous fâcher contre la tragédie anglaise, et même de quel droit nous en moquer ?
ance de toutes choses ! — Si M. Bulwer eût seulement lu une seule des tragédies de Racine, il eût appris comment pleuraient, comm
63 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
français, puisqu’il renferme la suite des comédies de Molière et des tragédies de Racine. Le mérite supérieur des ouvrages de ce
ns d’ennemis, mais il eut autant de mauvais juges de ses ouvrages. Sa tragédie d’Andromaque fut à la vérité applaudie, mais on a
enseveli pour longtemps une de nos plus jolies pièces de théâtre. La tragédie de Britannicus, qui fait tant d’honneur à Racine,
lle, première critique et première parodie en forme de comédie (de la tragédie d’Andromaque), des Faux Moscovites, du Courtisan
monde. Subligny, dont nous aurons occasion de parler, au sujet de la tragédie d’Andromaque de M. de Racine, et de quelques autr
et de la tragédie d’Andromaque de M. de Racine, et de quelques autres tragédies du même auteur, Subligny, dis-je, dans un ouvrage
ine mère. Dès le 24 octobre de la même année, sa troupe représenta la tragédie de Nicomède devant toute la Cour, sur un théâtre
ranie et les sept Planètes. « IIe entrée. Melpomène qui préside à la tragédie  : l’on fait paraître Pyrame et Thysbé, qui ont se
ont fait pendant les entractes ; il n’y avait pas plus d’art dans les tragédies , cela seul fait peut-être voir que le théâtre des
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
sances si belles, si sublimes, que vous me citez, sont-elles dans une tragédie bourgeoise ou de qualité ? Fi, me répondra-t-on !
uvre ; elle en deviendra un d’impertinence si vous la placez dans une tragédie . Je n’entreprendrai pas de discuter, dans cet art
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
ents, des passions, ou de la vraisemblance qui caractérisent la bonne tragédie , trop peu naturelles, trop boursoufflées pour ent
tte piece : A qui, Carlos ? — A mon vainqueur. Cela est digne de la tragédie la plus sublime. Dès qu’il s’agit de grandeur, il
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
eulent se faire un nom à la suite des peres de la comédie & de la tragédie , un seul y réussit à peine, & que les autres,
piter, Hébé, les Graces veulent rire à la comédie, & pleurer à la tragédie  : à la Ville les drames ont désormais besoin de s
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
t nous allons parler. 24. Pierre Corneille, surnommé le Pere de la tragédie , naquit à Rouen en 1606, d’un Maître des eaux &am
68 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
t au début de sa longue et féconde carrière. C’étaient presque toutes tragédies , tragi-comédies ou pastorales ; la comédie, malgr
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
ée la Conspiration manquée, parodie en un acte, en vers, de Maximian, tragédie de la Chaussée. L’Esprit & Clinquant son conf
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
ions les plus pathétiques sont puisées dans nos Drames & dans nos Tragédies modernes. Quant à mes pieces données au théâtre i
71 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
s talents naissants. Le grand Racine, alors à son aurore, lui lut une tragédie . Molière ne la trouva pas bonne, et elle ne l’éta
72 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
à l’Illustre Théâtre, alors établi au jeu de paume des Métayers, ses tragédies de la Mort de Sénèque et de la Mort de Crispe 3.
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
en de tragique dans ses comédies ; Corneille rien de comique dans ses tragédies , rien de tragique dans ses propres comédies. Moli
74 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
courtes — la musique religieuse doit être grave — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’une comédie ne d
75 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
’au mois d’octobre 1658 la troupe de Molière joua, devant la Cour, la tragédie de Nicomède. Molière, sentant que ses acteurs ne
die de Nicomède. Molière, sentant que ses acteurs ne valaient pas, en tragédie , les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, s’avança
76 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
n changement encore plus marqué que le genre comique. En général, les tragédies n’eurent plus, au-dessus de celles de Rotrou, de
vembre, Robinet, après avoir annoncé la première représentation de la tragédie de Bérénice, de M. Corneille l’aîné1, ajoute :  
de cette occasion pour parler aussi d’un cabinet curieux, surtout en tragédies et en comédies, appartenant à M. le comte de Boul
77 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
vait fait dresser dans la Salle des Gardes du vieux Louvre. Nicomède, Tragédie de Monsieur de Corneille l’aîné, fut la Pièce qu’
78 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ses passions et ses délicatesses, est tout ce qu’on cherche dans les tragédies  ; qu’on n’écoute pas le reste ; que dans le Cid,
l’imagination, infecter les mœurs, ce sont les moindres crimes de la tragédie , s’écrie-t-il. Hélas ! ce n’est plus guère cela q
e, s’écrie-t-il. Hélas ! ce n’est plus guère cela qu’on reproche à la tragédie  ; c’est plutôt par esprit de pénitence qu’y vont
79 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
que vous venez de donner ne conviennent point à l’Acteur Comique. La Tragédie est une représentation grave et sérieuse d’une ac
ans la suite il ne l’aurait pas fait, s’engageât à fournir un Acte de Tragédie par semaine, et que Molière le lui eût demandé. M
80 (1871) Molière
s au collège de Louis-le-Grand, dont les régents ne rêvaient déjà que tragédies et comédies. Ce fut même au sortir de l’un de ces
isait à tontes les exigences du répertoire dans la comédie et dans la tragédie . Voici la liste des frais de chaque jour : À Sain
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
mble qu’un monologue comique dans ce goût, seroit, tout comme dans la tragédie , plus ou moins intéressant, selon ce que l’acteur
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ce dépend souvent du titre ? 72. M. Saurin est auteur de plusieurs tragédies , des Mœurs du temps, petite comédie charmante, &a
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
roche qu’on faisoit à ses rivaux, en mettant ces mots à la tête de sa tragédie du Ravissement de Proserpine : « La scene est au
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
d’abord ses talents : il s’adonna sans succès à la comédie & à la tragédie . Il regne dans ses pieces tragiques un ton fade &
85 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
Lyon, la troupe joua l’Andromède de Corneille. Un exemplaire de cette tragédie , qui faisait partie de la bibliothèque Soleinne,
eur et la force manquaient à Armande ; elle ne put donc tenir dans la tragédie que les seconds emplois ; mais, là même, relevant
n voilée ne suffit pas au poète ; il voulut écrire pour sa déesse une tragédie dont elle jouerait le principal rôle et où il se
86 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
trefaire les acteurs tragiques (ce fut la dernière fois qu’il joua la tragédie ) et vilipender à cœur joie, et nommément Boursaul
s Béjart. Si je m’occupais des mœurs, ce serait comme si je jouais la tragédie  : je ne ferais pas mes frais ! » C’est la derniè
de savoir qui porte le plus de préjudice à la morale publique, ou la tragédie , ou la comédie, ou l’opéra. Mais après avoir bien
vertu. « La belle école, dit Cicéron, parlant de la comédie et de la tragédie tout à la fois ; ôtez-en tout ce qu’elle offre de
tout ce qu’elle offre de vicieux, il n’y a plus de spectateurs ! » La tragédie toute seule, même avec ses grands éclats de la pa
is l’usage de donner toujours une pièce comique ou bouffonne après la tragédie  : « On vient de jouer Polyeucte ; le théâtre chan
plus cher déguisement de théâtre, depuis qu’il n’osait plus jouer la tragédie . L’Ariste de l’École des maris, le Chrysale de L’
’arrêter partout et manquer de respect à la vérité, ou tomber dans la tragédie . C’est là que Molière avait aspiré au commencemen
die, mais il a gâté en vain l’hypocrite et l’hypocrisie, et c’est une tragédie qu’il a faite. Qu’y a-t-il là pour exciter le rir
87 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
cie de Navarre ou Le Prince jaloux Don Garcie de Navarre est une tragédie ou une « comédie héroïque », comme sa intitulée L
qui fût bien vif. On peut croire que l’animosité de Molière contre la tragédie , telle qu’elle se marque dans la Critique de l’Éc
que Molière a dit, plus ou moins consciemment : « J’ai échoué dans la tragédie  ; mais la comédie est beaucoup plus difficile que
dans la tragédie ; mais la comédie est beaucoup plus difficile que la tragédie et je suis l’homme qui échoue dans un genre infér
re, est forcée, même fantaisiste, de tenir compte du vrai plus que la tragédie . Or, qu’un auteur comique capable d’attirer la fo
ction visible que les Comédiens de Monsieur ont mal joué une certaine tragédie de M. de la Clairière et qu’il ne les croit capab
dérer la comédie comme ayant une aussi haute valeur dramatique que la tragédie , ce qui est une idée toute nouvelle. Les plaintes
jamais sans des ravissements, Ces chefs-d’œuvre de l’art, ces grandes tragédies , Par ce bouffon célèbre en vont être bannies ; Et
ès 1603, dans la Critique de l’École des femmes, il dit son fait à la tragédie et sans douceur : « Vous croyez donc, Monsieur Ly
louange ? — Ce n’est pas mon sentiment, pour moi, observe Uranie. La tragédie , sans doute, est quelque chose de beau quand elle
exactement les mêmes idées. Comédie, en soi, à la même hauteur que la tragédie , en fait très supérieure parce qu’elle est plus d
par exemple, pourrait-il accepter cette définition d’Aristote que la tragédie fait les hommes meilleurs qu’ils ne sont et que l
re deux, comme dit Pascal ; mais ceux-ci sont plutôt du domaine de la tragédie , et puis il est possible aussi qu’ils n’existent
er à Agnès si elle veut qu’il se tue, ce qui n’est propre que dans la tragédie à laquelle on réserve les plaintes, les pleurs et
88 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
tre théâtre, durent avoir sur la comédie la même influence que sur la tragédie . Nous empruntâmes aux Italiens leurs pastorales g
crois cette partie bien moins importante dans la comédie que dans la tragédie . Comme celle-ci offre de grands intérêts à démêle
s talents naissants. Le grand Racine, alors à son aurore, lui lut une tragédie  : Molière ne la trouva pas bonne, et elle ne l’ét
ue Corneille, qui exhorta Racine à faire des comédies et à quitter la tragédie . Molière n’était point envieux : quelques grands
89 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
accorderait-il pas un encouragement à l’auteur d’une comédie ou d’une tragédie qui aurait eu du succès au Théâtre Français ? Mal
90 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ns le tragique et dans le comique. Après avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dan
de la postérité : c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la comédie… Son mérite était dans la perfectio
, que mademoiselle du Parc représenta avec beaucoup de succès dans la tragédie d’Alexandre, de M. Racine, fit tant de plaisir, p
l parle pour attirer l’admiration de tout le monde. » (Critique de la tragédie de Sophonisbe.) La nature avait encore accordé à
ore comédien de campagne, avait fait représenter dans cette ville une tragédie de sa façon, qui avait pour titre la Thébaïde, ma
70, explique l’empressement du public. Le Bourgeois gentilhomme et la tragédie de Tite et Bérénice de Corneille, jouée le 28 nov
ournies par Lulli. Quinault, ayant ensuite jugé à propos de faire une tragédie en musique sur le même sujet, reprit tout ce qu’i
ussi heureusement que Molière ; car, quelque parfaites que soient des tragédies de Racine, et les bonnes pièces du grand Corneill
pas assurer qu’ils eussent rempli toute l’idée qu’on peut avoir de la tragédie , et qu’il n’y eût pas quelque autre route à suivr
91 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
Corneille le jeune, ou Persée et Démétrius. L’hiver est la saison des tragédies , à cause des belles recettes qu’elles font ; cela
t la fin du spectacle, pour ne pas ouïr la farce qu’on donne après la tragédie . Le décor est fort simple : c’est deux maisons su
drait accuser : Agnès, cette âme exquise ! Ah ! ce serait pis qu’à là tragédie  ; où l’on pleurait sur ce pauvre Holopherne si ;
92 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
uaire serait interdite comme contraire à la pudeur ; la comédie et la tragédie comme excitant les passions ; la satire comme con
aractère comique de la pièce, qui dans la catastrophe tournerait à la tragédie  ; mais ce n’est pas moins un démenti donné au car
aines, les mémoires, les correspondances, les maximes, la comédie. La tragédie elle-même, au moins dans Racine, a le même caract
93 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
beries de Scapin, Comédie en Prose, trois Actes, 1671. XXVII. Psiché, Tragédie , Ballet en Vers, un Prologue & cinq Actes, 16
94 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
raconte que Molière accueilli, dans Héraclius peut-être, ou dans une tragédie de sa façon, par les huées et les sifflets du pub
t d’une fécondité plus rare encore que son aîné. Il a laissé, tant en tragédies ou tragi-comédies qu’en comédies, trente-sept piè
de toutes les fines « études » de femmes qu’a faites Racine dans ses tragédies ; il n’en est pas moins vrai que Molière n’a usé
95 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
olière avait bien peu de raison de demander à M. Racine un Acte d’une Tragédie par semaine ; ou celui-ci était un terrible Poète
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
dit de lui qu’il jouoit noblement la comédie, & bourgeoisement la tragédie . Il mourut en 1726, âgé de 65 ans.
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
ur ressent le plaisir le plus vif en voyant Francaleu, enchanté de sa tragédie , s’accrocher au premier qu’il rencontre pour la l
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
remanié par Boisrobert. Il ne nous dit pas s’il a prétendu faire une Tragédie ou une Comédie. On n’avoit pas encore imaginé de
99 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
ragiques, parce que la comédie est bien plus près de la nature que la tragédie , n’hésite pas à repousser toutes les critiques am
e genre : défense fut faite à tout autre de faire jouer en France des tragédies lyriques. Pourvu de ce monstrueux monopole, il lu
, qui s’y déshabillait après avoir joué le rôle principal dans Circé, tragédie de Thomas Corneille. Un éclat s’ensuivit : ne com
é en 1843 par Paul Lacroix, figure, sous le n° 1,147, un exemplaire d tragédie de Corneille, imprimée à Rouen en l’année 1651. C
100 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
, à attaquer leurs vices, leurs ridicules. La seconde partie, appelée tragédie , si féconde en grands effets, resta uniquement de
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