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1 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Le théâtre qui commençait à fleurir alors, détermina Pocquel
rmit à sa troupe de s’y établir ; ils s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon*, avec les comédiens Italiens qu
it en état de n’avoir rien de plus à souhaiter ; ce qu’il retirait du théâtre avec ce qu’il avait placé, allait à 30000 livres
agea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le théâtre . Dès l’âge de 19 ans, il lui fit composer la trag
umes et quelquefois les ridicules qu’il avait si souvent joués sur le théâtre . La dernière pièce qu’il composa fut le Malade im
dans cette vie de Molière on ne s’est point étendu sur les pièces de théâtre de cet illustre comique, on y suppléera par le ta
tre-Temps, comédie en cinq actes en vers, représentée à Paris, sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 3 décembre 1758122. On remar
x , comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même théâtre , la même année.124 Trop de complicité dans le nœ
s Ridicules , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même théâtre , le 18 novembre 1659. Cette pièce, quoique mal in
cu Imaginaire , comédie en 3 actes et en vers représentée sur le même théâtre , le 28 mars 1660.126 Tout, dans cette pièce, sem
omédie héroïque en cinq actes et en vers, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 février 1661. Cette pièce i
le des Maris , comédie en 3 actes et en vers, représentée sur le même théâtre , le 24 juin 1661. Cette pièce simple, claire, est
s avec art, amènent un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre français. Les Fâcheux , comédie-ballet, en 3 ac
heux , comédie-ballet, en 3 actes et en vers, représentée sur le même théâtre le 4 novembre de la même année. Cette espèce de c
s , comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même théâtre , le 28 décembre 1662.127 Les ressorts cachés de
des Femmes , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même théâtre le premier juin 1663. Image fidèle d’une partie d
Versailles , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même théâtre , le 4 novembre de la même année. Espèce de vengea
scène du second en vers, le reste en prose,) représentée sur le même théâtre le 9 novembre de la même année.128 Cette pièce f
rcé , comédie-ballet, en un acte et en prose, représentée sur le même théâtre le 15 novembre de la même année129. Dom Juan o
in de Pierre, comédie en 5 actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 15 février 1665. Pièce imitée de l’Espagnol,
die en 3 actes et en prose, avec un prologue, représentée sur le même théâtre , le 22 septembre de la même année. Ridicule jeté
, comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris, sur le même théâtre , le 4 juin 1666. Chef d’œuvre de la comédie ancie
lui , comédie en 3 actes et en prose, représentée à Paris sur le même théâtre , le 6 août de la même année. Petite pièce faite p
r peintre, comédie-ballet, en un acte et en prose, représentée sur le théâtre de Palais royal, le 10 juin 1667. Petite comédie
ur, comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même théâtre , le 5 août 1667, et depuis, sans interruption, le
s actes et en vers, avec un prologue, représentée à Paris sur le même théâtre , le 13 juin 1668131. Comédie imitée de Plaute et
L’Avare , comédie en cinq actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 9 septembre de la même année. Autre imitation
confondu, comédie en trois actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 9 novembre de la même année. Pièce d’un comiq
, comédie-ballet, en trois actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 15 novembre de la même année. Ton peu noble,
s gentilhomme , comédie en cinq actes et en prose, représentée sur le théâtre du Palais royal, le 29 novembre de la même année.
Scapin , comédie en trois actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 24 mai 1671. Dans le sac ridicule où Scapin
, tragédie-ballet, en cinq actes et en vers, représentée sur le même théâtre , le 24 juillet de la même année. Malgré l’irrégul
savantes , comédie en cinq actes et en vers, représentée sur le même théâtre , le 11 mars 1672. Satyre ingénieuse du faux bel e
médie-ballet, en plusieurs actes et en prose, représentée sur le même théâtre , le 8 juillet de la même année. Peinture simple d
t, en trois actes en prose, avec un prologue, représentée sur le même théâtre , le 10 février 1673. Comique d’un ordre inférieur
21. Dans l’édition de 1855, cette partie est nommée Pièces données au Théâtre par Molière. 122. Il y a une erreur sur l’année
on d’un gentilhomme limousin, qui, dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec quelques comédiens, développa tout le ridicu
us vif. » 133. La pièce est représentée pour la première fois sur le théâtre du Palais Royal le 2 » novembre 1670.
2 (1739) Vie de Molière
qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Le théâtre commençait à fleurir alors : cette partie des bel
ur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pierre Corneille tira le théâtre de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année
te société éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’appela l’Illustre Théâtre . On voit par une tragédie de ce temps-là, intitul
é Magnon, et imprimée en 1645, qu’elle fut représentée sur l’Illustre Théâtre . Ce fut alors que Poquelin, sentant son génie, se
De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom de théâtre . Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, a
provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais théâtre italien où il les avait pris, que de son génie, q
rs faire Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre français, Molière eut le courage de préférer son
t la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, sur un théâtre élevé par ordre du roi dans la salle des gardes d
Molière, après la représentation de Nicomède, s’avança sur le bord du théâtre , et prit la liberté de faire au roi un discours,
de Molière de s’établir à Paris ; ils s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon avec les comédiens Italiens, qui
possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le théâtre les mardis, les jeudis et les samedis, et les Ita
igé de remarquer à cette occasion, que nous n’avons aujourd’hui aucun théâtre supportable ; c’est une barbarie gothique, que le
it en état de n’avoir rien de plus à souhaiter : ce qu’il retirait du théâtre , avec ce qu’il avait placé, allait à trente mille
agea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le théâtre dès l’âge de dix-neuf ans. Il lui fit composer la
mes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre . Tant il est vrai que les hommes qui sont au-dess
d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Décembre 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première com
ntrigues assez indépendantes les unes des autres ; c’était le goût du théâtre italien et espagnol, qui s’était introduit à Pari
ures singulières, où l’on n’avait guère songé à peindre les mœurs. Le théâtre n’était point, comme il le doit être, la représen
ts avaient pour lors de tenir des fous auprès d’eux, avait infecté le théâtre  ; on n’y voyait que de vils bouffons, qui étaient
faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au théâtre français que le Menteur. Le Dépit amoureux,
e Dépit amoureux, Comédie en vers et en cinq actes, représentée au théâtre du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit amoureux fut
bord en province, et représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsq
aire, une grosse rave, un phénomène potager. Ce style a reparu sur le théâtre même, où Molière l’avait si bien tourné en ridicu
lli. Il y a aussi des termes que la politesse a bannis aujourd’hui du théâtre , comme, carogne, cocu, etc. Le dénouement, que fa
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août,  et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 Novembre de la même année 1
remier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur notre théâtre . Les Visionnaires de Desmarets étaient dans ce go
s craindre que les Fâcheux tombent dans le même décri. On ignorait le théâtre du temps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés
mes, Comédie en vers et en cinq actes, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 26 Décembre 1662. Le théâtre
tée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 26 Décembre 1662. Le théâtre de Molière, qui avait donné naissance à la bonne
, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le prem
er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre . C’est proprement un dialogue, et non une comédie
lation. Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre de Paris. Ceux à qui la fête est donnée, sont tou
prose et en un acte, représentée au Louvre le 24 janvier 1664, et au théâtre du Palais-Royal le 15 décembre de la même année.
pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scènes tirées du théâtre italien. On y remarque plus de bouffonnerie, que
et en prose, représentée à Versailles le 15 septembre 1665, et sur le théâtre du Palais-Royal le 22 du même mois. L’Amour méde
n de Pierre. Comédie en prose et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février 1665. L’original de
is, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il eut un grand succès sur ce théâtre irrégulier ; on ne se révolta point contre le mon
parle, et les flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché sur le théâtre d’Arlequin, ne soulevèrent point les esprits : so
gogne, mit Le Festin de Pierre en vers, et il eut quelque succès à ce théâtre . Molière voulut aussi traiter ce bizarre sujet. L
it son Festin de Pierre en vers : il eut alors un grand succès sur le théâtre de la rue Guénégaud, et c’est de cette seule mani
Misanthrope, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’Europe regarde
our la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué. Le théâtre fut désert dès le troisième jour. Depuis, lorsque
ème jour. Depuis, lorsque le fameux acteur Baron étant remonté sur le théâtre , après trente ans d’absence, joua le Misanthrope,
malgré lui, Comédie en trois actes et en prose, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 août 1666. Molière ayant s
et en un acte, représentée à Saint-Germain-en-Laye en 1667, et sur le théâtre du Palais-Royal le 10 juin de la même année. C’es
Amphitryon, Comédie en vers et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 13 janvier 1668. Euripide et
séquemment, qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au théâtre , des mêmes Dieux qu’on adorait dans les temples.
s pieds, et non avec tes habits. Ce n’est pas là le comique de notre théâtre . Autant Molière paraît surpasser Plaute dans cett
s plus d’art dans les tragédies. Cela seul fait peut-être voir que le théâtre des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est
are, Comédie en prose et en cinq actes, représentée à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excell
e comédie a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, de même que les autres
rtu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce très froide si
avantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire, que Molière au théâtre . Voyez surtout cet endroit: Allez, tous vos disc
ent d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir. On sait qu’au théâtre il faut peu de chose pour faire réussir ce qu’on
our faire réussir ce qu’on méprise à la lecture. On représenta sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme j
hambord, pour le roi au mois de septembre 1669, et représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 novembre de la même année.
bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au théâtre  : ce sont les extrêmes disproportions des manière
de Scapin, Comédie en prose et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. Les Fourberies d
er, et durant le carnaval de l’année 1670, et donnée au public sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra,
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au théâtre . Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
seul Racine, afin que tout ce qu’il y eut jamais de plus excellent au théâtre se fût réuni pour servir un roi, qui méritait d’ê
mes savantes, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672. Cette comédie, q
fin, pour comble de ridicule, les vers de Trissotin, sacrifiés sur le théâtre à la risée publique, étaient de l’abbé Cottin mêm
réputation. Molière lui-même avait été joué aussi cruellement sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, et n’en fut pas moins es
age deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son théâtre , un astrologue, et un fou de cour. Le monde n’éta
tée devant le roi à Saint-Germain, en février 1672, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 8 juillet de la même année. C
inaire, En trois actes, avec des intermèdes, fut représenté sur le théâtre du Palais-Royal le 10 février 1673. C’est une de
sera toujours le premier de tous les poètes comiques. Depuis lui, le théâtre français s’est soutenu, et même a été asservi à d
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre , & des moyens de le faire refleurir. Le th
e, & des moyens de le faire refleurir. Le théatre françois, ce théâtre élevé sur les ruines de tous les autres ; ce théâ
tre françois, ce théâtre élevé sur les ruines de tous les autres ; ce théâtre , l’objet de l’admiration & de la jalousie de
l’admiration & de la jalousie de toutes les nations policées ; ce théâtre qui a si bien contribué à porter la langue franço
porter la langue françoise dans tous les pays où l’on sait lire ; ce théâtre enfin que les peuples instruits veulent voir chez
& là, comme l’espoir de la scene françoise. La décadence de notre théâtre est si claire, si visible, que nous sommes forcés
dre aux premiers. Disons mieux, tous sont victimes de la décadence du théâtre , tous y contribuent ; mais tous y sont entraînés
mérite ». Tout cela précipite en effet la décadence & la chûte du théâtre  ; mais rien de tout cela n’en est la primitive ca
e des arts, que ce soit sous nos auspices ; ou, loin de nous, loin du théâtre , ton audace infructueuse55. » Il suffit de pense
u’un pouvoir aussi illimité, aussi despotique, n’a pu que détruire le théâtre . Je crois que le moyen le plus facile, le plus pr
est assez éclairé pour juger de l’effet que la piece peut produire au théâtre  ; si elle est dans le genre qu’il aime ou qu’il p
chira avant de rejetter un poëme qui peut attirer la foule à un autre théâtre . Supposons que le sénat comique vous soit favorab
privileges dans le sanctuaire des arts : dites-vous à vous-même qu’au théâtre les vrais nobles, les vrais riches, sont ceux qui
ri si vous voulez le voir paroître au grand jour. Admettons un second théâtre , vous aurez du moins le plaisir d’y voir vos prod
ne lire que les pieces représentées avec fracas. Admettons un second théâtre , donnez-y votre ouvrage sous un autre titre, un j
nitifs très injustes. Un de leurs drames ne réussissoit-il pas sur un théâtre , ils le portoient à l’autre ; & le plus grand
autres. J’entends plusieurs personnes s’écrier qu’il faut protéger le théâtre de la nation, lui conserver ses droits, le faire
ce, d’une supériorité, d’une pompe imposante. Que veut-on dire par le théâtre de la nation ? Parle-t-on de vingt Comédiens qui,
entes troupes, ne composent-ils pas bien plus essentiellement le vrai théâtre de la nation, même lorsqu’ils sont représentés da
voir toujours les mêmes pieces & les mêmes Acteurs sur nos grands théâtres , il court entendre criailler à l’Ambigu comique,
s Corneille, les Moliere, les Racine, s’immortalisoient chacun sur un théâtre différent ? Quel dommage, grand Dieu ! si ce siec
e notre gloire pourroient donc contrarier l’établissement d’un second théâtre  ? Ce ne sera pas certainement un public toujours
ngement ; encore moins MM. les Gentilshommes de la Chambre, puisqu’un théâtre de plus leur fournit un double moyen de faire des
je suis sûr que les trois quarts & demi gémissent de la chûte du théâtre  ; qu’ils donneroient tout au monde pour le voir d
e dont le public a couvert pendant long-temps ceux qui l’amusoient au théâtre  ? Un Comédien qui chercheroit à mettre ses bienfa
e ame de boue, ne seroit-il pas un monstre ? Il est certain que notre théâtre , réduit au point où il est, ne peut qu’être inces
dans laquelle les jeunes Acteurs s’exerceront avant de figurer sur le théâtre de Paris. Ce sera fort bien fait. Mais lorsque no
eces anciennes : elles valent bien les nouvelles. — D’accord. Mais un théâtre ne peut se soutenir sans nouveautés, & je le
ontexture, enfin la machine qui seule doit produire le grand effet au théâtre . Je voudrois qu’avant de lire une piece écrite au
& les bonnes nouveautés se succéderoient sans intervalle. 58. Le théâtre italien, tel qu’il est monté présentement, ne peu
d’hui, l’autre triomphera demain. Les bons sujets qui débuteront à un théâtre , ne seront plus rebutés crainte que l’autre ne s’
ets, les Boursault, & peut-être les Pradon, déja possesseurs d’un théâtre unique, n’en auroient pas interdit l’entrée aux t
ites, ne seroient plus à craindre. 64. Ce qu’on appelle doublure au théâtre , est la chose la plus funeste aux pieces, la plus
ouverois qu’on peut doubler leur fortune en rétablissant la gloire du théâtre françois.
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
mps de 1668, commence une nouvelle époque dans l’histoire de l’ancien théâtre italien. D’abord quelques changements eurent lieu
hanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce do
M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. De ce moment, le théâtre italien prend aux yeux de l’histoire un intérêt d
nous imitèrent à leur tour. La comédie de l’art reprit alors à notre théâtre , et notamment à Molière, presque autant que lui d
ition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du théâtre , les Italiens continuaient de jouer impunément le
sait parfaitement les anciens comiques ; mais enfin il a pris à notre théâtre ses premières idées. Vous savez que son Cocu imag
lyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les traits de res
aucoup et en y ajoutant la bastonnade qui était traditionnelle sur le théâtre italien « et inséparable de l’action ». On pourra
ecine, qu’ils s’en fussent emparé presque aussitôt qu’il parut sur le théâtre de Molière, ce qui serait surprenant sans doute,
tuels ; l’équilibre tendait à se rétablir par ce moyen entre les deux théâtres et entre les deux littératures. Par la suite, cet
le du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une révolution dans les théâtres de Paris. Lulli obtint du roi d’installer l’Opéra
ôtel de Bourgogne. La nouvelle compagnie resta seule en possession du théâtre de la rue Mazarine. Les Italiens, à qui les Franç
fait prêtre en Italie. Trivelin était mort en 1671. Aurelia quitta le théâtre en 1683 : elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-ving
que ce nom rappela aux Italiens leur ancien type, si important sur le théâtre des Gelosi. Depuis la transformation d’Arlequin,
s’y échauffa tellement, que, n’ayant pu changer de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de
e, il ne fut pas plus de huit jours malade, et après avoir renoncé au théâtre , il mourut le lundi 2 août 1688, à six heures du
différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au théâtre est curieusement caractérisée dans une anecdote r
Arlequin. Peu de jours après, Dominique y retourna dans son habit de théâtre , avec sa sangle et son épée de bois. Il prit un m
t des vers très beaux. La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre italien. Il s’en releva pourtant. Il résista auss
nger au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps de renoncer au théâtre , et qui fut conduit silencieusement, à neuf heure
qu’il parut en 1673, reproduit d’après la planche 18 de l’Histoire du Théâtre italien de Riccoboni. Pierrot est tout blanc, dep
5 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
Introduction au théâtre de Molière Messieurs, Une grande nation a re
hommage à un grand homme, le jour (1) ou s’est élevé à Paris, près du Théâtre français, le monument qui porte la statué de Moli
assions; nul ne les a traduits sur une scène plus vivante. Aussi, son théâtre est-il toujours jeune, toujours vrai. Les siècles
nous rions de nous-mêmes. C’est, messieurs, ce caractère universel du théâtre de Molière et son intarissable popularité qui m’o
de succès. Jetons d’abord, Messieurs, un coup d’œil sur ce que fut le théâtre français avant Molière : c’est la préface naturel
ule est à changer. Il y a, Messieurs, pour l’histoire de notre vieux théâtre , une date importante et fort connue : c’est celle
représentations des confrères de la Passion. C’est à ce moment que le théâtre en France prend un caractère légal, qu’il jouit d
’à la veille du Cid. Mais si la charte royale de 1402 a constitué le théâtre , elle ne l’a pas créé. On jouait déjà des mystère
dre, j’aimerais encore mieux le sentiment de Boileau sur notre ancien théâtre , quoique ce sentiment ait été fort vertement répr
mémoire, n’en peuvent plus guère sortir : Chez nos dévots aïeux, le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir i
des lettres, puis la galanterie polie et raffinée du XVIIe siècle. Le théâtre ne pouvait échapper à cette double influence. Éco
musique. Bientôt l’amour, fertile en tendres sentiments. S’empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensib
trouver un résumé plus net et plus saisissant de l’histoire de notre théâtre . Je crois avoir vu, Messieurs, pour me guider dan
part, je l’avoue, je n’ai vu les preuves qu’il existât réellement un théâtre français avant l’époque, des confrères de la Pass
es ébauches de mise en scène. Mais est-ce là ce qu’on peut appeler un théâtre ? Laissez-moi, Messieurs, vous énoncer rapidement,
vous énoncer rapidement, siècle par siècle les pièces de ce prétendu théâtre antérieur aux confrères. La liste s’ouvre par le
de la fin du IXe siècle, mais n’a rien de commun avec les origines du théâtre . Nous continuons, au Xe, par un colloque de Vérit
gique de l’époque. M. Ch. Magnin, voué à la recherche des origines du théâtre moderne, donna même à cette collection le titre d
rigines du théâtre moderne, donna même à cette collection le titre de Théâtre de Hroswitha. Ces poèmes furent-ils joués par les
t à l’Allemagne, ne sauraient être regardées comme un commencement de théâtre français. Il serait bien plus juste, en tous cas,
« C’est vers la fin du XIIIe siècle, dit M. Magnin lui-même, que le théâtre renaît dans presque toutes les contrées de l’Euro
s admis tout d’abord, vous le savez, comme l’époque initiale de notre théâtre . Ainsi, Messieurs, des poèmes ecclésiastiques, de
de repas seigneuriaux, voilà quels seraient les antécédents de notre théâtre avant les représentations des Confrères. Ne vaudr
er sur les origines, reconnaître tout simplement qu’il n’y eut pas de théâtre en France avant le XVe siècle. A la vérité, on se
uverait d’accord ainsi avec un ancien critique, qui n’a connu ni « le théâtre  » de Hroswitha, ni les Vierges sages et les Vierg
t de vieux textes, pour n’arriver qu’à répéter avec Boileau, que « le théâtre fut longtemps, chez nos dévots aïeux, un plaisir
intenir devant vous l’autorité. Il nous reste à savoir ce qu’était ce théâtre des Confrères, ce théâtre du XVe siècle, prédéces
rité. Il nous reste à savoir ce qu’était ce théâtre des Confrères, ce théâtre du XVe siècle, prédécesseur plutôt qu’ancêtre du
onfrères, ce théâtre du XVe siècle, prédécesseur plutôt qu’ancêtre du théâtre du XVIIe siècle. C’est encore dans le recueil des
ièces. »Vous avez là, Messieurs, une définition exacte de notre vieux théâtre et de toutes les soi-disant pièces dramatiques qu
réciter. » Vous vous rappelez peut-être, Messieurs, ce qui, dans ce théâtre d’autrefois, correspondait à ce que nous appelons
ableaux. On ne comprendrait pas bien l’état ancien et les origines du théâtre en France, comme chez les autres nations chrétien
as jouant aux échecs. Mais ce qui a fait défaut, disons-nous, à notre théâtre naissant, c’est une langue précise, correcte, éne
e dégage avec peine de ses langes; mais si, par ce côté, notre ancien théâtre s’est rendu à jamais illisible, que de beautés ép
ire est née; une sève nouvelle circule et c’est par là surtout que le théâtre du XVe siècle mérite d’obtenir autre chose qu’une
e froide mention dans nos annales littéraires. Je dis, Messieurs, le théâtre du XVe siècle : celui du XVIe ne saurait être app
ui puissent vous laisser une impression moins défavorable de ce vieux théâtre des Confrères, qu’il ne faudrait pas non plus tro
turel des peintures et des sentiments, c’est encore notre plus ancien théâtre qui, dans le genre comique, nous en fournit des e
et pour que de cet alliage sortît la littérature du XVIIe siècle. Le théâtre , plus qu’aucun autre genre littéraire fut envahi
on tour de n’être qu’une copie de l’antique : « N’attendez donc en ce théâtre , dit un prologue de Grevin en 1558, Ni Farce ni
otre étude sur Molière, trouver l’occasion de revenir en passant à ce théâtre des Jodelle, des Grevin, des Jean de la Taille, d
é. Nous avons franchi, non sans peine, les origines confuses de notre théâtre ; nous aurons nous dédommager en admirant notre ai
6 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
asion où le public était que Corneille avait pour toujours renoncé au théâtre . Six années se passèrent en effet sans qu’il repr
M. de Fontenelle2 ; quoiqu’on l’applaudisse encore aujourd’hui sur le théâtre , j’avoue que la comédie n’était point encore arri
t possible d’y réussir que par degrés. Molière commença par mettre au théâtre les passions qui avaient déjà été traitées ; mais
st plein d’anecdotes en tous genres et particulièrement de celles des théâtres . On se flatte que le lecteur nous saura gré d’avo
eaucoup en donnant cet ouvrage au public ; il a eu tant de bonheur au théâtre qu’il est difficile qu’il en ait autant sur le pa
de son roman, et l’a enrichie d’incidents si bien imaginés, que si le théâtre , dont l’action est plus resserrée, les avait pu s
e l’aîné. Ces deux pièces furent représentées devant le roi, sur un théâtre dressé dans la salle des gardes du vieux Louvre,
e commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la Cour, sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des g
tte représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre , et après avoir remercié Sa Majesté en des termes
urdi, ou les Contretemps Comédie de M. Molière, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbona le 3 novembre 1658. Cette com
1658. Le Dépit amoureux Comédie de M. Molière, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, au commencement de décembre 165
s Comédie en un acte et en prose de M. Molière, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon le 18 novembre. « [*]Quoique
pe des comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur théâtre , Une passion assez folâtre, Autrement un sujet pl
rt de le faire, puisqu’il fait profession ouverte de publier en plein théâtre les vérités de tout le monde : cette raison m’obl
, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute particulière pour le théâtre , se jeta dans la comédie, quoiqu’il se pût bien p
et qu’il savait ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit son théâtre qu’après avoir fait plusieurs visites, et brigué
ait prié de les venir voir. « Après le succès de ces deux pièces, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de g
ut recours aux Italiens ses bons amis, et accommoda les Précieuses au théâtre français, qui avaient été jouées sur le leur, et
e contre Molière, qui cependant n’y est pas nommé. « … Il met sur le théâtre une satire qui, quoique sous des images grotesque
Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâtre , mais encore en leurs postures, contrefaisant san
t à Picorin des nouvelles des pièces jouées l’hiver précédent sur les théâtres de Paris, et voici le compte qu’il en rend. M. P
s, où il réussit fort bien… Je ne puis m’empêcher de vous dire que le théâtre a perdu l’illustre abbé de Boisrobert, qui par gé
es pièces n’étouffassent celles des fameux auteurs qui se sont mis au théâtre depuis peu. Il y en a encore un dont je n’ai poin
e, et que j’entrai dans sa troupe. Quelque temps après, voyant que le théâtre de l’Hôtel du Petit-Bourbon nous ôtait tous nos c
er, apprenez que je suis La Force, dit Gilles le Niais, en mon nom de théâtre  ; que je vous ai rendu trois ou quatre visites po
e Comédie en un acteb, en vers, par M. Molière, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 28 maic. « [*]On remarqua
ène sont extrêmement curieux, parce qu’il y explique tous les jeux de théâtre , et surtout ceux de Sganarelle, qui était représe
s qui n’a pas été représentée ; ainsi elle n’entre dans l’Histoire du théâtre français qu’à titre d’anecdote sur la comédie qui
l’ouvrage le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au théâtre  ; l’on est venu à Paris de vingt lieues à la rond
onnes de condition pour remplir plus de quarante fois les loges et le théâtre du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
s dans un temps où chacun parle à sa mode. » [*]Chappuzeau dans son Théâtre français, livre III, pages 213 et 214, parle d’un
e année du mariage du roi (Louis XIV). La troupe royale lui prêta son théâtre , comme elle avait fait, avant eux, aux Italiens (
impossible de revenir sur ses ouvrages. » a. On a déjà dit1 que le théâtre du Petit-Bourbon était bâti sur le terrain qui a
u dais de Leurs Majestés (Louis XIII et la reine mère) était élevé un théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
hauteur, de huit toises de largeur, et d’autant de profondeur. » Ce théâtre servit longtemps aux représentations des comédien
ta à Paris le 9 août 16533. Ces comédiens étaient en possession de ce théâtre , lorsque le roi permit à Molière et à sa troupe d
es suivants.   Muse historique du 30 octobre 1660. On a mis à bas le théâtre , Fait de bois, de pierre, et de plâtre, Qu’ils av
faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au théâtre français que Le Menteur. » [*]. [Note marginale
le nom de l’acteur qui prit ce caractère, et le temps qu’il parut au théâtre . b. Cette pièce est imprimée en trois actes dans
celle du 28 mars, qui se trouve dans la table générale des pièces de théâtre de Molière, édition in-12, Paris, 1739, attendu q
arent de M. de Visé, auteur du Mercure galant, de nombre de pièces de théâtre , etc. [*]. [Note marginale] Préface de La Cocue
s espagnols que par la seule raison qu’elle joua quelque temps sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne ; il y a toute apparence
7 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
Préface Si les volumes précédents de cette Histoire de notre théâtre ont pu, comme nous osons l’espérer, intéresser no
lus curieux en effet, rien de plus important pour l’histoire de notre théâtre , que le détail dans lequel nous allons entrer dan
roupe française, qui prit le titre de Comédiens de Mademoiselle *. Ce théâtre ne subsista que peu de temps : nous en marquons l
à l’Hôtel de Bourgogne ; La Toison d’or, de Pierre Corneille, sur le théâtre du Marais ; L’École des maris et Les Fâcheux, de
u Palais-Royal. Avant que la comédie des Fâcheux parût sur ce dernier théâtre , elle avait été représentée à Vaux, maison qui ap
que nous sachions qui en ait parlé avec quelque étendue. En 1662, le théâtre fut fertile en nouveautés. Parmi celles qui euren
upe de jeunes acteurs de l’un et de l’autre sexe, qui jouèrent sur le théâtre du Palais-Royal en 1664, et qu’on nomma la Troupe
claircie : ce fut là que débutèrent deux des plus parfaits acteurs du théâtre français, Baron et Raisin le cadet ; le premier s
ce morceau est rempli, il y en a un qui est unique dans l’histoire du théâtre français, et qui a été ignoré jusqu’à présent. M.
s-Royal, la tragédie d’Alexandre, qui parut le même jour sur ces deux théâtres . Le dixième volume de cette Histoire rassemblera
r par les règles de la prudence humaine, aussi bien que par celles du théâtre  ; et tourner sans scrupule le sens du bon homme A
ur la méthode que nous avons observée dans les articles des pièces de théâtres de ce neuvième volume, et que nous suivrons dans
être dispensés de parler du pillage maussade que les compositeurs du théâtre anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédie
e dernier genre, jusqu’à quel point Le Misanthrope est dégradé sur le théâtre anglais ? Nous allons employer les termes d’un éc
 ; mais comme il faut que justice se fasse, et que, dans une pièce de théâtre , le vice soit puni ou la vertu récompensée, il se
bien la plus plaisante créature, et le meilleur caractère qui soit au théâtre . » Nous demandons maintenant à tout lecteur si c
imitations prétendues que les Anglais ont faites des pièces de notre théâtre , si c’était ici le lieu d’en faire la comparaison
ndre, à la fin de ce volume, un catalogue chronologique des pièces du théâtre français, depuis son origine jusqu’à la fin de l’
udront voir, en un moment, le commencement, le progrès et la suite du théâtre français. 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le P
rince jaloux Comédie héroïque de M. de Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royala Cette pièce tomba, et ne fut
Comédie en vers, en trois actes, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 juin. Dans toutes les édi
nent insensiblement un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre . » « [*] L’École des maris affermit pour jamais
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
et sur le génie de Molière, détaille avec une grande connaissance du théâtre , et beaucoup de goût, les beautés de la comédie d
e entière. « Comme il ne convenait pas de mettre un confesseur sur le théâtre , et que nos mœurs défendaient aussi d’y présenter
e fait dans cette vue deviennent, pour ainsi dire, autant de coups de théâtre ou de situations neuves, amenées, intéressantes,
faut de bienséance, a imaginé, en corrigeant son original, un coup de théâtre merveilleux ; au lieu d’une bourse et d’une ceint
à parlé de cette pièce*, il suffira de rappeler en passant le coup de théâtre par lequel Isabelle, feignant d’embrasser son tut
quel art Molière fait usage, pour ainsi dire, d’une ombre de coup de théâtre que Vega lui avait fait entrevoir dans sa comédie
che, autant qu’il lui est possible, de rapprocher toutes les idées du théâtre du côté des poètes italiens ; c’est pourquoi, mal
les pièces que la troupe des comédiens italiens représentaient sur le théâtre du Palais-Royal, ajoute : « Les Italiens avaient
aux le 16 août, à Fontainebleau le 17 du même mois, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 novembre suivant. [*]Ni
appas, On alla sous une feuillée, Pompeusement appareillée, Où sur un théâtre charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un f
Un feu Ronsard, un feu Malherbe, Figurerait l’aspect superbe, Sur ce théâtre que je dis, Qui paraissait un paradis, Fut, avec
danse, et le récit, Ou des mieux chacun réussit, Après ce plaisir de théâtre , Dont la Cour fut presque idolâtre, Et qui lui se
n pressant motif, ou tout au moins une raison plausible de quitter le théâtre , et il ne pourra pas finir la pièce en remerciant
jours *. » La comédie des Fâcheux parut pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal le 4 novembre 1661 et Loret en re
Comédie en vers, en cinq actes, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 26 décembre. Cette comédie,
plus particulièrement L’École des femmes, et dont l’Antiquité ni les théâtres modernes, n’ont donné aucun modèle, c’est que tou
la réussite de Molière. « Le poète qui fait profession de fournir le théâtre , et d’entretenir durant toute sa vie la satisfact
es Comédie en un acte, en prose, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le vendredi premier juin*. Muse
École des femmes et le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre , c’est proprement un dialogue, et non une comédie
olière, représentée à Versailles le 14 octobre 1663 et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 novembre de la même année.
de M. Molière, représentée au Louvre les 29 et 31 janvier, et sur le théâtre du Palais-Royal sans divertissement, et avec quel
d’une pesanteur de tête insupportable, et se mettait dans un coin du théâtre pour dormir ; pendant son sommeil, il voyait en s
Du Croisy. « [*]Quand l’auteur fit représenter cette comédie sur le théâtre du Palais-Royal, il supprima les récits et les en
init. C’est là, si je ne suis trompé, connaître parfaitement l’art du théâtre , et le cœur humain ; Sganarelle ne dit rien, mais
rose), de M. de Molière, représentée à Versailles le 8 mai, et sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre suivantb. « [*]
t le grand nombre de flambeaux et de bougies qui devaient éclairer le théâtre , dont la décoration était fort agréable. Aussitôt
e à sa ménagerie… Le soir, Sa Majesté fit représenter sur l’un de ces théâtres doubles de son salon, que son esprit universel a
avoir un génie supérieur pour juger sûrement de ce qui peut plaire au théâtre , et mériter un applaudissement général. La nature
ne preuve de la justesse de son esprit. Dans cette comédie le coup de théâtre ou surprise de pensée que je crois la plus belle
qu’ils en sont instruits. Molière, en portant cette même surprise au théâtre , semble l’avoir affaiblie, lorsqu’il fait dire à
uva qu’il y avait, dans la scène dont nous parlons, deux surprises de théâtre , et, jugeant qu’il ne fallait n’en laisser domine
ur aller, dit-il, faire la demande à son père. « Voilà la surprise de théâtre à laquelle le spectateur ne s’attendait pas, mais
la dernière scène du troisième acte, la princesse dit, en quittant le théâtre , qu’elle vient d’imaginer un stratagème qui lui f
est un de ces points principaux de l’action, que, selon les règles du théâtre , le spectateur doit voir, et non pas simplement c
n quelque sorte indispensable que la scène ne se passât point hors du théâtre  ; et lorsqu’au commencement du quatrième acte, la
eprend d’en faire usage. » Lorsque La Princesse d’Élide parut sur le théâtre du Palais-Royal, Loret ne manqua pas d’en parler.
pe de Monseigneur le Dauphin ; c’est sous ce nom qu’elle parut sur le théâtre du Palais-Royal au commencement du mois de juin d
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son théâtre pour trois jours seulement, afin que le petit gai
en parlèrent si avantageusement que le second jour qu’il parut sur le théâtre , le lieu était si rempli que la veuve Raisin fit
n, dont les événements nous ont paru devoir entrer dans l’Histoire du théâtre français. Terminons cet article par les deux pass
Comédie en cinq actes en prose, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février. Muse historique
rre, Si fameux par toute la terre, Et qui réussissait si bien, Sur le théâtre italien, Va commencer l’autre semaine, À paraître
viennent conter Ceux qui les ont vu répéter ; Pour les changements de théâtre , Dont le bourgeois est idolâtre, Selon le discour
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre , d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impi
 Molière, représentée à Versailles le 15 septembre, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 22 du même mois. « [*] L’A
sonnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu de théâtre 1. La brouillerie entre la femme de Molière et ce
ux son intention. « [*]Dans L’Amour médecin, Molière introduit sur le théâtre quatre médecins qui s’enferment pour consulter :
s un mot de mépris ou d’insulte ; c’est qu’un tel procédé, mis sur le théâtre , devient seul une critique amère. « L’art avec le
aient en récit, comme ceux des anciens, il n’y a jamais eu, sur aucun théâtre de l’Europe, un dénouement aussi bien imaginé que
ée : Plain-Dealer. a. La Troupe de Monsieur commença de jouer sur le théâtre du Palais-Royal le 4 ou le 5 novembre 1660. Voyez
te marginale] C’est-à-dire le 16 août. a. « [*]Jamais entreprise de théâtre ne fut si précipitée que celle-ci ; et c’est une
fut levée, un des acteurs, comme vous pourriez dire moi, parut sur le théâtre en habit de ville et, s’adressant au roi avec le
nde a vue, et l’agréable naïade* qui parut dedans s’avança au bord du théâtre , et d’un air héroïque prononça les vers que M. Pe
autres. Quoi qu’il en soit, c’est un mélange qui est nouveau pour nos théâtres … Il peut servir d’idée à d’autres choses qui pour
[Note marginale] L’auteur a placé la scène de ses personnages sur le théâtre du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à
M. Molière, on met la première représentation du Mariage forcé sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 novembre 1664, mais le Reg
ossible. b. La Princesse d’Élide parut pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le dimanche 9 novembre 1664, et
ui n’est pas bien clair. Molière n’était point en droit de prêter son théâtre sans une permission de la Cour : mais sans doute
aient empruntée des Espagnols, la firent connaître en France sur leur théâtre , sous le titre de (Le convitato di pietra), où il
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
II. De la liaison des Scenes. Puisqu’on ne peut représenter sur le théâtre qu’une seule action sensible, il est raisonnable
que l’action principale marche, ou du moins doit marcher, lorsque le théâtre reste vuide par l’intervalle qu’on met entre les
nt, en se succédant les uns aux autres, doivent sans relâche parer le théâtre . Toutes les scenes qui ne tiennent pas l’une à l’
Plusieurs Dramatiques ont manqué à ces deux regles en même temps ; le Théâtre Espagnol, l’Anglois & l’Italien fourmillent d
ui pechent contre la présence continue des acteurs ; ouvrons tous les Théâtres étrangers, même celui du célebre Goldoni, & n
s parties de la comédie se tiennent & se servent mutuellement. Le Théâtre de Hauteroche fourmille de ces fautes ; & si
taquent un seul ; il vole à son secours. Sganarelle reste seul sur le théâtre , & dit : Voilà l’humeur de l’homme ! Où s’en
t-on le moindre fil qui lie, qui enchaîne ces deux scenes ? Aucun. Le théâtre reste nécessairement vuide tout le temps que Dom
ir les trois. Scene V. DOM JUAN, DOM CARLOS, SGANARELLE au fond du théâtre . Dom Carlos, remettant son épée. On voit par la f
néreuse. On voit que Sganarelle ne quitte pas la scene, & que le théâtre reste toujours occupé. Laisser le théâtre vuide e
pas la scene, & que le théâtre reste toujours occupé. Laisser le théâtre vuide est une grande maladresse de la part d’un A
céder les acteurs les uns aux autres, & de les renouveller sur le théâtre , qu’un Auteur n’est pas excusable lorsqu’il ne le
eux qui les remplacent. Comment lier la scene de ceux qui quittent le théâtre avec ceux qui y paroissent ? Comme ont fait Bruey
ilà sorti, allons. Moyennant cette petite précaution de l’Auteur, le théâtre ne reste point vuide, parcequ’on a vu Frontin ava
oncés par leurs cris. Scene XX. M. Bernard & Lucas, derriere le théâtre . Haie, haie, haie, à l’aide ! Angélique. J’entend
énements & les acteurs se succedent mutuellement, sans laisser le théâtre vuide, sans laisser refroidir l’action ; & l’
9 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ès, et le conserva, dit-on, jusqu’à l’âge avancé où elle se retira du théâtre , parce que le public n’y voulut jamais souffrir u
l’effet serait à peine égalé par tout ce que les jeux et les coups de théâtre peuvent avoir de plus vif et de plus frappant. Pl
ridicule d’Arnolphe ne tient pas, comme celui de tous les tuteurs du théâtre , au contraste de son âge et de ses prétentions en
es comme elle ? Il en est peu qui lui ressemblent, et ce n’est pas le théâtre , c’est quelque Horace qui leur donnera les leçons
rillante reprise. Elle fut imprimée deux mois après avoir paru sur le théâtre . Voici ce que Molière raconte au sujet de cette p
pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre théâtre , on ne m’accusât d’abord d’avoir mendié les louan
uer que, depuis Le Cid, L’École des femmes était la première pièce de théâtre qui eût fourni matière à tant de dissertations et
d’absurdes préventions ; ils ont voulu chasser L’École des femmes du théâtre , il les y traduit eux-mêmes ; ils n’ont pas voulu
prits de profession : « Ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre , que leurs grimaces savantes et leurs raffinement
cole des femmes est la première pièce de ce genre qui ait paru sur le théâtre . Comme tout ce que Molière a créé dans son art, e
e Marcoureau, sieur de Brécourt, prit de très bonne heure le parti du théâtre , et, après avoir joué plusieurs années en provinc
théâtre, et, après avoir joué plusieurs années en province, entra au théâtre du Marais, d’où il passa en mai 1662, dans la tro
de sa tête, lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au théâtre . Voilà tout ce qui est avéré sur les aventures tr
héâtre-Français, M. Lemercier ajoute que ce fut à Brécourt, rentré au théâtre avant la réunion de 1680, qu’elle fut due, et qu’
n, fut conservé à la réunion de 1680, et mourut, sans avoir quitté le théâtre , le 1er mars 1692. C’était un excellent acteur et
teur dans la troupe du Palais-Royal ; après sa mort, il le remplit au théâtre de la rue Mazarine ; il le conserva après la réun
e d’Escarbagnas, etc. Il fut conservé à la réunion de 1680, quitta le théâtre le 18 avril 1689, avec la pension de 1 000 francs
er l’armée où il servait comme capitaine de cavalerie, pour entrer au théâtre du Marais. Le roi fut surpris de cette demande, l
art était brave, et avait beaucoup de présence d’esprit. Il quitta le théâtre à la clôture de 1670, et fut le premier à qui l’o
qui jouait au faubourg Saint-Germain, et prenait le nom de l’Illustre Théâtre . Cette association n’ayant pas été heureuse, Moli
, seconde comédie de Molière, dans laquelle il jouait sous son nom de théâtre , et qu’il faut lire pour connaître le caractère d
demoiselle du Parc, jusqu’à Pâques de l’année 1665. Les historiens du théâtre se sont trompés quand ils ont dit que du Parc qui
nt pour deux. Ces sortes de compensations n’ont pas été très rares au théâtre . [Mademoiselle du Parc] Mademoiselle du Pa
ec Molière en 1658, fut conservée à. la réunion de 1680, et quitta le théâtre à la clôture de 1685, avec la pension de 1 000 fr
té tellement inconnue, que les frères Parfaict, dans leur Histoire du théâtre français, ont paru croire que c’était une débutan
y resta pendant toute la vie de ce grand-homme. Ensuite elle passa au théâtre de Guénégaud, où elle resta jusqu’à sa mort arriv
alais-Royal, fut conservée à la seconde réunion de 1680, se retira du théâtre le 14 octobre 1694, avec la pension de 1 000 fran
ar arrêt du 17 octobre 1675, et on l’exécuta le 24. Les annalistes du théâtre ont regardé cette anecdote comme douteuse. Mais q
l’hôtel de Bourgogne. [Montfleury] Zacharie Jacob, connu au théâtre sous le nom de Montfleury, était un gentilhomme d
nous lisons, dans L’Impromptu de Versailles, qu’ il faut qu’un roi de théâtre soit gros et gras comme quatre, entripaillé comme
tie, a laissé de meilleurs titres. L’une de ses filles fut célèbre au théâtre , sous le nom de madame d’Ennebaut. C’est d’elle q
en Allemagne, et enfin il vint débuter à Paris. Dès 1654, il était au théâtre du Marais ; il passa ensuite à l’hôtel de Bourgog
au moins le mérite d’être fort plaisantes. Il en est resté quatre au théâtre  : Le Deuil, Le Cocher supposé, Crispin médecin, e
s et Beauchâteau y jouaient sous leurs noms. De Villiers se retira du théâtre vers 1670. [Beauchâteau] François Châtelet
upe de l’hôtel de Bourgogne ; mais peu de temps après, elle quitta le théâtre avec une pension de 1 000 francs, et se retira à
avait lancés contre eux, que jaloux des succès toujours croissants du théâtre dont il était le fondateur et le soutien, cherchè
argné. L’ouvrage eut ce succès de scandale qu’obtiendront toujours au théâtre les personnalités cruelles de la satire, substitu
ut composée, et de la vitesse avec laquelle elle fut faite et mise au théâtre . La date de la représentation donnée devant le ro
é, assez compromis surtout. Il écrivit une Lettre sur les affaires du théâtre , dans laquelle il l’accusait, non seulement d’avo
s modes les plus outrées, et se donnaient en spectacle jusque sur les théâtres publics. L’odieuse imputation faite à Molière est
e tous les jours à sa mémoire, celui d’avoir nommé Boursault en plein théâtre . Chose remarquable ! L’auteur de L’Écossaise, et
ce que le roi a commandé à Molière de composer : la scène est donc un théâtre , et les personnages sont des comédiens. Une coméd
seul acte sa pièce qui en avait trois originairement, la donna sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février suivant ; elle y e
nce. Au reste, Molière n’a dû, soit au chevalier de Grammont, soit au théâtre italien, que le dénouement de sa pièce : la pièce
œurs libres et hardies qu’on n’oserait plus mettre aujourd’hui sur le théâtre . L’honnêteté publique a-t-elle gagné à cette rése
rien, sinon qu’il passait pour un grand philosophe, assistant, sur le théâtre , à la représentation de L’École des femmes, hauss
Les frères Parfaict, copiés par la plupart de ceux qui ont traité du théâtre sous le rapport historique ou littéraire, ont mis
comédien de l’hôtel de Bourgogne. Dans une Lettre sur les affaires du théâtre , que La Harpe, dans son Cours de littérature (tom
10 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
premier ouvrage sur les auteurs et les comédiens, la Bibliothèque des Théâtres , de Maupoint, est de 1733 ; le premier volume de
éâtres, de Maupoint, est de 1733 ; le premier volume de l’Histoire du Théâtre François, des frères Parfaict, paraissait à peine
(p. 826 à 836), sous le titre de Mémoires pour servir à l’histoire du théâtre , et spécialement à la vie des plus célèbres coméd
ût de ce tems-là, et le sien particulier, à représenter des Pièces de théâtre en bourgeoisie, c’est-à-dire gratis, dans les mai
ns qu’on ait jamais sçû pourquoi. Les succès que Molière avoit sur le théâtre du Palais-Royal furent partagés et souvent diminu
imé ; il en donna des marques jusqu’à la fin de sa vie. A sa mort, le théâtre fut fermé pendant quinze jour‌s4, et ce ne fut qu
rovinces qui devait le conduire, deux ans plus tard, chez Molière, au théâtre du Petit-Bour-bon ; et c’est probablement dans un
 celle de 1738. La fille de Du Croisy était, il est vrai, retirée du théâtre depuis 1694 ; mais son mari, Paul Poisson, appart
qui avoit dessein de purifier la comédie, et de ne faire faire sur le théâtre que des leçons de vertus morales, comme on veut n
dit le P. Rapin ‌ 14 , n’ont que des valets pour les plaisans de leur théâtre , et les plaisans du théâtre de Moliere sont les m
que des valets pour les plaisans de leur théâtre, et les plaisans du théâtre de Moliere sont les marquis et les gens de qualit
après l’avoir appelé, par rapport à ses talens naturels, Ornement du théâtre , incomparable acteur, Charmant poète, illustre au
t ébloüi les meilleurs yeux, durant qu’il paroissoit lui-même sur son théâtre , remarqua plus facilement ce qui avoit tant impos
ble que fût Moliere, M- Baillet assure qu’il « ne savoit pas même son théâtre tout entier, et qu’il n’y a que l’amour du peuple
de son siècle dans la comédie, ce qu’on n’avoit pas vû encore sur nos théâtres . Il prit les anciens pour modèles, et s’est rendu
fforts. Il lui en coûta la vie, car, s’étant mis au lit en sortant du théâtre , sa toux redoubla avec tant de violence qu’il se
e et les ouvrages de Moliere. Mémoires pour servir à l’histoire du théâtre et spécialement à la vie des plus célèbres comédi
Blandimare 59 et Gandolin sont deux personnages comiques de l’ancien théâtre . Ce dernier étoit une espèce d’arlequin60, à ce q
la même chose de Scaramouche dans le temps qu’il représentoit sur le théâtre des Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne69. Montfleur
ntfleury84. On donna la premiere représentation de cette pièce sur le théâtre de la rue Mazarine, le 10 novembre 1673 ; on la j
ui succéda dans les rôles de rois94. L’auteur de la Recherche sur les théâtres 95 dit qu’il étoit gentilhomme96 et officier dans
e Bourgogne, dont il s’étoit retiré avant l’année 1674. Ses pièces de théâtre sont : Le Festin de Pierre, tragi-comédie, 1660 
, Moliere réünit à la hâte, dans différens intermedes, tout ce que le théâtre lui put fournir de divertissemens propres à flate
e experiencé, avoit apris à distinguer ce qui convenoit aux differens théâtres pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir
uels il travailloit, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le théâtre de Paris. Il ne la fit pas même imprimer137, quoi
2. Elle a pour intrigue des aparences d’infidélité qui font un jeu de théâtre fort agréable, et dont le sujet est pris d’un can
inq actes, fut représenté dans sa nouveauté le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Moliere y joua le rôle du héros
de l’esprit, lui avoit refusé ces dons exterieurs, si nécessaires au théâtre , surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourd
troupe du Marais et avoit quitté la comédie avant la démolition de ce théâtre . C’est une des premieres actrices qui ayent joué
âtre. C’est une des premieres actrices qui ayent joué en femme sur le théâtre , car auparavant il n’y avoit que des hommes ; c’e
eille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des pièces de théâtre pour trois écus, que l’on nous faisoit en une nui
n établissement en 1673 189. Elle avoit auparavant été admirée sur le théâtre du Marais, où elle jouoit tous les premiers rôles
édien de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon. Ses pièces de théâtre sont : L’Ecole des cocus, ou la Précaution inuti
comique, fils du comédien du même nom. On compte, parmi ses pièces de théâtre , la Dame médecin, jouée à Guenegaud, en 1678198 ;
Monsieur, la suite des Mémoires qu’on a pû ramasser sur l’état de nos théâtres depuis environ soixante-dix ans. L’École des fem
isé en sept scènes, représentée pour la premiere fois à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi premier juin 1663 pa
ans le portrait de Lisidas, et que, pour s’en venger, il donna sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne une petite comedie dans l
es au mois d’octobre 1663, et, le 4 novembre suivant, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal. On la joua dix neuf fois de suit
rs l’an 1671215. Cet acteur avoit tous les talens imaginables pour le théâtre dont il a été la gloire dans son temps ; il avoit
que les meilleurs sujets qui ayent paru dans la suite sur les autres théâtres de Paris, étoient sortis ; il avoit succédé dans
conds. En 1681227, il se joignit avec le reste de la Troupe Royale au théâtre de Guenegaud. Hauteroche jouoit parfaitement les
ge Dandin 228, Chicaneau dans les Plaideurs, etc. Outre les pièces de théâtre qui ont paru sous son nom, il est encore auteur d
ix claire, légère, et beaucoup de finesse dans son jeu. Ses pièces de théâtre sont : Le Festin de Pierre 248, en vers. Cette p
610-1695). 44. C’est l’anecdote du Souper d’Auteuil, souvent mise au théâtre , et, qui se rapporte à l’une des trois dernières
ol. in-4°. 50. L. Riccoboni est plus généreux dans sa Réformation du théâtre , 1743. Il conserverait le Misantrope, les Femmes
59. On croit que c’était le personnage de Mondory dans la farce. 60. Théâtre du Marais, en 1634. 61. Par J. Falck, vers 1634
ais représenté pour la première fois par la troupe de Molière, sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 mars 1667, dix mois avant l
t A. P. P. de Châteauneuf, né à Nanteuil ! (Dictionnaire universel du Théâtre en France, p. 124.) 102. Les Brouilleries noct
à 165o, il est plus que probable qu’il avait, à cette date, quitté le théâtre . 117. Tragi-comédie, 5 actes en vers, 1642. 118
ustre Vestale, 5 actes en vers, de Péchantré, 29 janvier 1687. 129. Théâtre de M. de La Thuillerie, comédien de la Troupe roy
Voir les préfaces de ces deux pièces.) 131. Le mardi 6. 132. Sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre 1664. 133. 25 foi
Entretiens galants (VIe, la Musique), t. II, p. 45-48, 1681. 157. Au théâtre Mlle Hervé, du nom de sa mère. 158. Très aînée,
4 comédien de M. de Vendôme. 177. En 1637. 178. Mlle Guiot passa au théâtre de Guénégaud dès 1673. 179. Le 14 avril 1685. 1
trice de l’Hôtel de Bourgogne, quand l’ Ariane fut représentée sur le théâtre du Marais, le 4 mars 1672, pour la première fois.
ntièrement exacte, puisque Mlle Dupin sortit du Marais pour entrer au théâtre de Guénégaud, et non pas à l’Hôtel de Bourgogne.
11
traduction des Femmes savantes est du savant Dr Werther, directeur du théâtre de Mannheim. Les costumes sont magnifiques et exa
ns Molière ». L’Extrablatt se fait prophète et présage que « deux des théâtres de Vienne se livreront bataille pour acquérir la
zarre. Scapin se nomme à lui : « Je suis la gaîté vive et franche du théâtre , Le rire épanoui du vieux masque de plâtre ! L’id
Compiègne, on avait dû renoncer à la Cérémonie d’usage. Le Troisième Théâtre français a joué Le Dépit amoureux, Le Misanthrope
buste, M. J. Renot a dit la poésie : À Molière, de M. Ch. Tournay. Le Théâtre Cluny, quoique en retard de trois jours, a très d
ai poète, représenté pour la première fois le 17 janvier 18742 sur le théâtre de l’Alhambra (faubourg du Temple) et augmenté d’
ville, dites par Mme Marie Laurent au couronnement du buste. Un autre théâtre de Bordeaux, les Variétés, a aussi célébré le 15 
ocratie ; Mme Pernelle ne semble pas d’une classe sociale élevée ; au théâtre , le costume de la seconde, comme celui du premier
e famille ? J’ose penser que dans la différence de costume adoptée au théâtre il doit y avoir une erreur : Orgon doit être vêtu
euilleton sur l’ouvrage nouveau de M. Jullien, Histoire du costume au théâtre , ne présente pas des caractères suffisants de vér
e Béralde. À Pâques suivant, la troupe quitte le Palais-Royal pour le théâtre de Guénégaud, rue Mazarine ; La Thorillière émigr
s souvent à Baron, l’élève et l’ami de Molière. On ne le porte sur le théâtre que pour le service du Malade, représenté success
ès la Révolution, qui dispersa la Comédie, le fauteuil était resté au théâtre de la rive gauche avec les bustes, les portraits,
ns ses Reliques de Molière, le nom du sauveteur : « Pontus, garçon de théâtre . » Malheureusement, il n’y avait pas d’employé de
t pas d’employé de ce nom à la rive gauche en l’an VII : le garçon de théâtre s’appelait Mayeux. D’autres, surenchérissant, rap
vation. Quand Talma remit la fameuse pièce de Marie-Joseph Chénier au théâtre de la République (8 janvier 1799), l’Odéon prêta
é par le tapissier aux commissaires nommés pour faire l’inventaire du théâtre de la République, à leur vacation du 17 avril 179
« Magasin du tapissier. — Mobilier et accessoires pour le service du théâtre . » Le fauteuil de Figaro, recouvert en camelot
osie de fabrique nouvelle, et conservé comme relique soit au foyer du théâtre , soit dans le Musée de la Comédie, soit aux Archi
s jours, avait pris parti contre la pièce par trop de respect pour le théâtre et sifflé, par un dangereux excès d’estime, la co
simplement d’essayer quelques-unes des témérités d’Aristophane sur le théâtre de Scaramouche. Le théâtre de Scaramouche ! Le th
es-unes des témérités d’Aristophane sur le théâtre de Scaramouche. Le théâtre de Scaramouche ! Le théâtre des bouffons italiens
tophane sur le théâtre de Scaramouche. Le théâtre de Scaramouche ! Le théâtre des bouffons italiens au Petit-Bourbon ! — Je dis
Soit ; mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son théâtre , et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le Th
ne fermait son théâtre, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le Théâtre des bouffons italiens au Petit-Bourbon. À cette é
et Chariclée, Racine composait son Amasie pour Mlle Roste et pour le Théâtre du Marais qui refusait la pièce ; mais il eût déd
talienne faisait sa rentrée au Palais-Royal et s’y établissait sur un théâtre remis à neuf, l’ancien théâtre de Richelieu, dont
Palais-Royal et s’y établissait sur un théâtre remis à neuf, l’ancien théâtre de Richelieu, dont les Comédiens-Français avaient
u’on lui persuade de demander la pièce qui n’a fait que passer sur le théâtre . Louis XIV surtout qui a de l’honnête homme en to
intenant si peu à la plupart de nos écrivains et qui font retomber le théâtre dans la turpitude … » C’était le mot des ennemi
mot des ennemis de Tartuffe, je pourrais dire des ennemis de tout le théâtre  ; mais on se coalise si aisément avec ses ennemis
e, on a vu Racine reprocher à Despréaux d’avoir ri ouvertement sur le théâtre où, selon lui, Despréaux était seul à rire. Avant
différente physionomie des représentations, à l’origine, sur les deux théâtres . Si L’Avare avait eu véritablement l’air d’une pi
De l’agrément des Plaideurs est sortie la décadence aimable de notre théâtre comique : Collin d’Harleville, Andrieux, Casimir
e. [1880-04] Édouard THIERRY. (Extrait d’une Étude inédite sur Le Théâtre de Molière.) Tome II, numéro 14, 1er mai 188
ait dire à ce valet : « … nous étions tout à l’heure sur toi. » Notre théâtre (le théâtre Italien) ne permettrait pas l’emploi
e valet : « … nous étions tout à l’heure sur toi. » Notre théâtre (le théâtre Italien) ne permettrait pas l’emploi d’une pareil
qui faisait d’elle un « ange adorable » 6 : « Les scrupules de notre théâtre (italien) sont très grands. Les Espagnols peuvent
un ange, on dirait un ange, vous êtes un ange.” Molière le disait au théâtre , où étaient les courtisans si polis, si élégants
en… » Mais Compagnoni sait trop ce qu’il doit aux pieux scrupules du théâtre italien de son époque, pour rendre une semblable
ate du 25 février 1794, les licences nécessaires pour l’impression du Théâtre français traduit en italien, reconnu pur de toute
Que de matériaux épars pour le grand livre qu’il rêvait : Molière au théâtre et chez lui, annoncé dès 1863 par la librairie Di
en Hollande, s’occupent de littérature française et s’intéressent au théâtre . Et l’on sait que leur nombre est considérable da
procurer des traductions de l’auteur français. Car ce qui manque à ce théâtre , c’est un répertoire classique national. C’est à
le ne se prête plus à être jouée. Le goût du public a trop changé. Le théâtre national de Hollande vit donc presque exclusiveme
raiment remarquables et qui permettent de bien augurer de l’avenir du théâtre hollandais. Le répertoire possède, en outre, un c
s hommes distingués qui prennent sérieusement à cœur le relèvement du théâtre national songent surtout à combler les lacunes ca
tous les amis de l’art dramatique en Hollande lorsqu’il a présenté au théâtre hollandais une traduction nouvelle du Tartuffe. R
é, par exemple, l’expression énergique et qui est d’un grand effet au théâtre  : « …et planter dans mon âme une constante foi. 
t et d’un versificateur aussi habile. Nous apprenons que la troupe du théâtre hollandais a joué la pièce le 18 avril à La Haye
hym a largement mérité par l’éminent service qu’il vient de rendre au théâtre hollandais. Il a enrichi le répertoire d’un Tartu
s régies ne tardent pas à être mises au vieux papier. Dans les grands théâtres même, les collections d’affiches ont été formées
xviie  siècle un fabricant qui se servait spécialement d’affiches de théâtre , les retournant et peignant à la gouache, sur un
ense considérable. C’est la raison qui fait qu’elle n’a point paru au théâtre depuis longtemps, les comédiens n’étant plus guèr
e devant S. M. le 24 octobre 1658 […] Le lundi 11e octobre (1660), le théâtre du Petit-Bourbon commença à être démoli… ». Le s
rtain qu’elles aient toujours été mentionnées. Nos affiches des trois théâtres se rapportent donc à une période de 1658 à 1665 a
t il paraît certain qu’à cette époque, comme de nos jours, les divers théâtres avaient un seul et même imprimeur24. Cette imprim
édaigné de papier à la livre, qui contenait l’histoire de notre vieux théâtre , plus précise et plus complète que nous ne la pos
M. Philéas Colardeau, a publié, il y a trois ans, sur cette salle de théâtre au port Saint-Paul, une brochure des plus attacha
Soulié : « Dès le 20 décembre 1644, dit-il, la troupe de l’Illustre Théâtre , — ainsi s’appelaient les premiers compagnons de
er où la population n’était guère agglomérée. En outre, les abords du théâtre étaient difficiles, car nous voyons que, pour en
gédie de Magnon, et la seule pièce, jouée par la troupe de l’Illustre Théâtre , dont le titre et l’analyse soient arrivés jusqu’
ssi pendant son séjour au port Saint-Paul que la troupe de l’Illustre Théâtre , laquelle était entretenue par Gaston d’Orléans e
e 7 février 1645. Molière, à cette époque, logeait à proximité de son théâtre , au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul, « en l
ec leur premier livre ou leur première pièce. La troupe de l’Illustre Théâtre quitta le port Saint-Paul peu de temps après avoi
, de la salle où s’exerça, pendant une année, la troupe de l’Illustre Théâtre , se borne au pied des murs laissés à nu, du côté
t alors aux sonnettistes italiens. Il est certain que la tradition du théâtre voulait que le sonnet du Misanthrope fût l’œuvre
ire un présent ; Sachons au vrai quel goût règne à présent : En plein théâtre il faudra qu’on le lise ». Certain caustique en f
ffiches, soit dans les annonces verbales que l’orateur faisait sur le théâtre . Est-ce exact ? L’examen du registre de La Grange
u double ou à l’extraordinaire, comme l’on disait, ait été observé au théâtre du Petit-Bourbon, ni même dans les premiers temps
gistre de La Grange, jusqu’au 11 octobre 1660, où la troupe quitte le théâtre du Petit-Bourbon, c’est-à-dire dans l’espace d’un
07] Louis MOLAND. Daspit de Saint-Amand : Claude Perrault et le Théâtre du Petit-Bourbon Le Moliériste : revue mensu
t : « Mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son théâtre , et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le th
ne fermait son théâtre, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le théâtre des bouffons italiens au Petit-Bourbon. À cette d
Cocue imaginaire, pour remplir plus de quarante fois les loges et le théâtre du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
— la jalousie — et ligués dans un but identique, — la suppression du théâtre de Molière et la dispersion de sa troupe, — redou
r. « Le lundi 11 octobre 1660, écrit La Grange dans son registre, le théâtre du Petit-Bourbon commença être démoli par M. de R
sans avertir la Troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans théâtre . » Ce n’est donc pas Claude Perrault qui jeta le
connaissance de cause, l’absoudre du crime d’avoir chassé Molière du théâtre où venaient de se produire L’Étourdi, Le Dépit am
t rien de cette pièce, si ce n’est qu’elle fut jouée en 165632 sur le théâtre du Petit-Bourbon33. J’ai retrouvé dans La Précieu
laisse la parole à Aurélie : « Vous savez la manière et l’air de ce Théâtre , l’esprit et la liberté des Acteurs. Véritablemen
ssait de temps en temps, je connus bien que l’on m’avait jouée sur le Théâtre , et que ma passion avait été exposée au peuple po
rdi, imité par Guillaume Cavendish, duc de Newcastle, arrangé pour le théâtre par John Dryden, le grand poète anglais. Cette pi
la saine raison et au bon sens ? » L’Homme de goût fut représenté au théâtre royal de Drury Lane, tandis que des acteurs franç
ne, tandis que des acteurs français attiraient la foule dans un autre théâtre , et que Farinelli, le fameux soprano italien, fai
Farinelli, le fameux soprano italien, faisait courir tout le monde au théâtre de Lincoln’s Inn Fields. De là vient l’allusion à
lliam Davenant a écrit une sorte de comédie, The Playhouse to Let (Le Théâtre à louer), en cinq actes, dont chacun forme une pi
’ajuster pour le rendre plaisant, et si, quand on le bernerait sur le théâtre , il serait assez heureux pour faire rire le monde
nous ; qu’ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre , et tâchent à profiter de quelque agrément qu’on
ns et l’un des plus précieux documents pour l’histoire anecdotique du théâtre au xviie  siècle. Molière n’y critique-t-il pas l
imite ; et n’est-ce pas un des petits détails les plus piquants de ce théâtre de Molière, d’y retrouver ces imitations, qui fon
ne des plus joyeuses répliques qu’il soit possible de trouver dans le théâtre de Molière, lorsque Jodelet, qui ignore absolumen
e. [1880-09] Jules GUILLEMOT. Charles Nuitter : Les affiches du Théâtre du Marais [I] Le Moliériste : revue mensuell
1880-09] Ch. NUITTER. Charles-Jules Revillout : Les affiches du Théâtre du Marais [II] Le Moliériste : revue mensuel
nº 18, 1er septembre 1880, p. 181-186. Parmi les quatre affiches de théâtre auxquelles M. Ch. Nuitter a consacré dans Le Moli
la saison elle fit concurrence aux Précieuses ridicules. Tandis qu’au théâtre du Petit-Bourbon, le faux marquis de Mascarille f
ent mise en dehors du débat, puisque, dès le mois de juillet 1673, le théâtre du Marais avait cessé d’exister. Je ne vois pour
d’or ne fut pas représentée, soit dans la maison du marquis, soit au théâtre du Marais, aux époques espérées. Ce fut seulement
61, avait parlé des grands apprêts auxquels elle donnait déjà lieu au Théâtre du Marais, annonce-t-il cette première représenta
donne à penser que le temps était beau, que la promenade fit tort aux théâtres , et que Molière avait besoin de renouveler son af
tait d’ailleurs à Fontainebleau. Rien, de ce côté-là, qui obligeât le théâtre à allumer ses chandelles. Il suffisait d’un préte
teur comique en vogue auprès du public et en crédit auprès du Roi, un théâtre voué à la comédie, comme celui de Molière, n’étai
’Harcourt, l’abbé Levasseur, lui avait ménagé une ouverture auprès du Théâtre du Marais, où Racine s’était empressé d’apporter
Racine s’était empressé d’apporter une tragédie intitulée Amasie. Le Théâtre du Marais, sans trop pousser la comparaison, étai
rançais, et, de plus, il avait quelque ressemblance avec notre ancien Théâtre du Cirque. Les deux troupes, entretenues par le R
il a ses visées ailleurs pour sa pièce. L’Hôtel de Bourgogne est son théâtre préféré. Il a l’esprit de la maison. Il en est pa
rd. Il sentait le don merveilleux dans le charme de la jeunesse. Quel théâtre que le Palais-Royal, s’il eût ajouté à la comédie
tragédie du futur auteur d’Andromaque ! C’était le rêve de l’Illustre Théâtre accompli dans des conditions sans pareilles. Le r
par la troupe de Molière. Avec quelle distribution ? Comme on dit au théâtre  ; il est assez difficile de le retrouver aujourd’
offrir un échantillon des Fêtes de Versailles. Molière ferma donc son théâtre . Les comédiens du Palais-Royal partirent pour Fon
t de M. Du Parc40. » On ne joua pas non plus le vendredi suivant. Le Théâtre rouvrit, le dimanche, par La Princesse d’Élide.
n’était que de 233 livres. Pour les décorations ou la décoration, le théâtre en fut quitte avec le produit de deux visites, l’
on devant lesquels se désavoue — se désavouait lui-même le plaisir du théâtre . Aux fêtes de Versailles, parmi tous les bonheurs
e collection moliéresque, des « Notes et documents sur l’histoire des Théâtres de Paris, extraits du manuscrit de J. N. du Trala
e, n’a pas été mentionnée par Beauchamps, dans ses Recherches sur les théâtres de France. Beauchamps n’a pas connu davantage une
sé à Lyon le 16 février 1654 », que ce ballet a été représenté sur le théâtre que la troupe de Molière et des Béjart occupait à
Précieuses ridicules, les spectateurs, plus fins et plus lettrés, du théâtre du Petit-Bourbon. Après tout, ce successeur des T
’autre, cette distraction était bien vite épuisée. Enfin, j’avisai un théâtre de marionnettes, avec cette affiche alléchante :
e barbe. Quand les sœurs Marchisio chantaient Sémiramide sur le grand théâtre de Parme, Barbara, qui représentait Arsace, jouai
s, ne cite qu’un petit nombre de localités où la troupe de l’Illustre Théâtre aurait séjourné. De plus, ce livre est sobre de p
onne à partir du 13 février. En février 1649, la troupe de l’Illustre Théâtre errait, encore indécise, aux écoutes, sur les fro
olas Desfontaines, auteur dramatique fécond et créateur de l’Illustre Théâtre avec Molière et les Béjard46. Nicolas Desfontaine
ru, les fleurs étaient rentrées dans les serres de la Ville, l’âge du Théâtre ne flamboyait plus au dehors en chiffres de feu,
oulons ici que signaler l’hommage rendu à la Comédie-Française par le Théâtre hongrois de Pesth, qui a envoyé une très belle co
ts artistes du Burg-Theater de Vienne ; mais le directeur général des Théâtres impériaux-royaux, M. le baron de Dingelstedt, cel
mes sortis de cette fameuse semaine, qui marquera dans les annales du Théâtre , absolument stupéfait de la froideur indifférente
que nous aimions mieux la mise en scène de la Gaîté : là, c’était du théâtre  ; ici, ce n’est plus que du bric-à-brac archéolog
. de large. Ce format est à peu près celui qu’avaient les affiches de théâtres il y a une quarantaine d’années, et que la Sociét
ur lesquelles un collet empesé se tenait étendu en rond en manière de théâtre  ; qu’après l’on a porté des espèces de pignoirs s
de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. Le convoi eut lieu le lendemain. Le théâtre ne joua pas dans l’intervalle du dimanche 26 octo
1er juin. 46. Soulié, Recherches, etc., et C. Brouchoud, Origines du Théâtre de Lyon, ont parlé longuement de Nicolas Desfonta
12 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
de Molière qui ont rempli, ou, pour employer une expression reçue au théâtre , qui ont créé les différents rôles. Cette indicat
tes ! Ce n’était pas seulement lui qui était dévoré par la passion du théâtre  ; la France entière était alors avide de cet amus
illants que le public lui donna le titre un peu emphatique d’Illustre théâtre . Poquelin, qui se distinguait parmi ses camarades
les comédiens. L’usage d’adopter un nom étranger a duré longtemps au théâtre  ; il est presque entièrement tombé en désuétude,
sances que l’on n’en réclame aujourd’hui. Combien de nos coryphées de théâtre renonceraient au métier, s’il s’exerçait encore c
Madame Béjart n’avait pas seulement un penchant irrésistible pour le théâtre  ; cette passion était légitimée par un beau talen
ements. Heureusement Molière refusa cette faveur ; il était dévoué au théâtre , et préférait sa condition un peu orageuse aux do
ment comique. » Il oubliait ses chagrins en s’occupant avec ardeur du théâtre  : la mort le surprit au milieu d’un succès. Sa tr
 : on assure que lorsqu’il mourut il était sur le point de quitter le théâtre pour se faire recevoir. L’Académie regrettant que
ces de la troupe de Molière. Béjart aîné, fondateur de l’Illustre Théâtre . Béjart cadet. Brécourt. Baron. Beauval. De
ue son frère, ses deux sœurs, Duparc et Molière, partie de l’illustre théâtre . Cet acteur était bègue ; il mourut en 1659. Béja
e Béjart faisait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous, les théâtres de province, non seulement dans le rôle de La Flè
union des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le théâtre de Guénégaud encore environ cinq années. Il se ro
’un faible talent pour le genre dramatique. On a de lui les pièces de théâtre suivantes, qui sont du genre le plus bas et le pl
t, dans la tragédie, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre avec une pension, dont elle jouit jusqu’à sa mort
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le théâtre . Il se présenta une occasion favorable de remplir
lleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son théâtre pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le théâtre , le lieu était si rempli que la Raisin fit plus d
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le théâtre , il restât en si mauvaises mains. Ce fut cette fâ
ns d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. Baron ? Baron débuta en 1670 par l
eu précipitée de ce grand acteur ; les uns prétendent qu’il quitta le théâtre pour traiter d’une charge de valet de chambre du
e ; les autres assurent qu’ayant aspiré à la direction suprême de son théâtre , régi jusqu’alors en société libre par les acteur
ouis XIV. Quoi qu’il en soit, il parait qu’il renonça formellement au théâtre , afin de pouvoir jouir des droits que l’église re
restée indécise. Quoi qu’il en soit, voici la liste de ses pièces de théâtre  : Le Rendez-vous des Tuileries, ou le Coquet tro
était frère de Pitel de Longchamp, comédien qui suivit la carrière du théâtre en province. La réputation de madame Beauval ayan
jusqu’à Paris, Molière obtint un ordre du roi pour la faire passer au théâtre du Palais-Royal, où son mari la suivit ; tous deu
n des acteurs de la troupe bourgeoise qui joua en 1645 sur l’illustre théâtre . Le dessein que cette société avait formé de s’ét
de province, s’engagea dans celle de Molière ; il débuta en 1658, au théâtre du Petit-Bourbon, avec cet homme illustre, qui av
d’orateur de la troupe du Palais-Royal : il l’exerça également sur le théâtre de la rue Mazarine ; et lorsqu’il fut admis dans
r cet emploi. Chapuzeau et les frères Parfaict (dans leur Histoire du Théâtre français) lui rendent à cet égard le témoignage l
les sentiments dont il semblait animé. Il composa et fit jouer sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 décembre 1667, une tragédi
, et Pierre Le Noir de La Thorillière, fils, de ce dernier, acteur du Théâtre français depuis 1722, où il remplissait l’emploi
aris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre théâtre . Molière fit alors connaissance avec elle, et fut
avec une telle supériorité, que quelques années avant sa retraite du théâtre , ses camarades l’ayant engagée à céder son rôle d
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre . Elle le jouait encore à soixante et cinq ans13.
soin particulier. Croyant reconnaître en elle quelque talent pour le théâtre , il lui fit jouer quelques petits rôles, dont ell
les marier ; et, quoique Beauval eût alors très peu de talent pour le théâtre , Paphetin le reçut au nombre de ses acteurs. Un a
’à Paris. Molière obtint un ordre du roi pour la faire passer sur son théâtre du Palais-Royal. Elle y débuta avec succès14 ; ma
c celle de Guénégaud. Un moment de petit dépit l’engagea à quitter le théâtre . Mademoiselle Desmares, ayant paru à Versailles d
ploi ; ainsi je me retire. » En effet, elle et son mari quittèrent le théâtre à la clôture de Pâques de l’année 1704. Mademoise
a seule personne dont elle pût lire l’écriture. Depuis sa retraite du théâtre , mademoiselle Beauval fut appelée à plusieurs fêt
673. Mlle Duparc. Cette actrice était femme de Duparc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René. Elle s’engagea avec son
es et comiques. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. Mademoiselle Duparc revint ave
Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le théâtre du Petit-Bourbon, et sur celui du Palais-Royal, q
son succès ; cependant sa perte causa de vifs regrets aux amateurs du théâtre et à ses camarades. Mademoiselle Duparc mourut le
ccomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le théâtre , Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
res atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre , Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un roi de théâtre , comme moi, se ferait huer avec une jambe de bois
nte-treize ans). Cet acteur, dit l’auteur de la Galerie historique du Théâtre Français, que l’on ne pourra jamais louer autant
la nature. Sa manière de jouer les grands rôles fit une révolution au théâtre  ; mais on ne l’admira pas sur-le-champ autant qu’
abées, il confia le rôle du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du théâtre , imaginant sans doute que les enfants juifs étaie
13 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
x fonds français qui lui fut d’une grande ressource, il y a encore le théâtre espagnol qu’il ne négligea point. Il possédait, d
ie. Toutefois, cette part est bien moins considérable. L’influence du théâtre espagnol sur notre grand poète comique n’est pas
notre grand poète comique n’est pas comparable à celle exercée par le théâtre italien. Les principales créations de l’Espagne q
méridionales lui ont apporté. L’étude des rapports de Molière avec le théâtre italien était donc la première qu’il y eût à fair
très nombreuses qui existent entre l’ancienne comédie italienne et le théâtre de Molière. J’étais obligé, toutefois, de m’en te
ir d’incomplet, si on le considérait comme ayant pour objet direct le théâtre italien dans son ensemble ou dans tel développeme
ille émerveillés. Remis de leur émotion, selon la coutume des gens de théâtre qui tirent profit de toute chose, ils pensèrent f
xemple, et bientôt le masque de Polecenella se répandit dans tous les théâtres d’Italie et d’Europe2. » Au fond, c’est là proba
ais il a eu chez nous une destinée à part : il n’a brillé que sur les théâtres de marionnettes ; il n’apparaît point ou guère da
ans la première moitié du dix-huitième siècle, l’Histoire de l’ancien théâtre italien, publiée par les frères Parfait en 1753,
our son Histoire des marionnettes, et surtout pour son article sur le Théâtre céleste dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décem
urice Sand, publiés en 1862 ; un article de M. Jules Guillemot sur le Théâtre italien de Gherardi, dans la Revue contemporaine
14 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
nte au lecteur une partie des plus brillantes années de l’histoire du théâtre français, puisqu’il renferme la suite des comédie
it peut-être enseveli pour longtemps une de nos plus jolies pièces de théâtre . La tragédie de Britannicus, qui fait tant d’honn
me ne sont pas moins intéressantes dans leur genre pour l’histoire du théâtre français ; nous espérons que le lecteur verra ave
r auteur du Mercure galant), qui a composé beaucoup de pièces pour le théâtre français. Ce que l’on a dit de cet écrivain dans
Comédie en cinq actes, en vers, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi 4 juin. Voici le p
pour la multitude, et plus propre encore à être lu qu’à être joué. Le théâtre fut désert dès le troisième joura… Si on osait ch
écider au juste de l’effet qu’un ouvrage dramatique peut faire sur le théâtre . Cependant, parmi les divers talents qui sont néc
ère avait eu une connaissance si parfaite de ce qui devait réussir au théâtre , il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusie
squelles il se trouvait. « Molière ouvrait une nouvelle route pour le théâtre  ; et comme les nouveautés, quelque sensées qu’ell
ots. « Le Misanthrope étant tombé, Molière le retira : il le remit au théâtre un mois aprèsa, et le fit précéder, à la première
ière, avait fait représenter quelques pièces de sa composition sur le théâtre du Palais-Royal, M. de Visé, dis-je, crut devoir
s sont raillés dans les deux lettres, et quoique cela soit nouveau au théâtre , il fait voir néanmoins la véritable manière d’ag
ré dans le jardin du Palais-Royal, après avoir parlé des nouvelles de théâtres et d’autres, le même sieur Angelo dit à Molière q
ée jusqu’à sa mort ; mais à son retour à Paris, cette passion pour le théâtre qui l’avait porté à faire ses études se réveilla
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre a. Ce fut alors qu’il changea de nom pour prendre
’exemple des premiers acteurs de l’Hôtel de Bourgogne, qui avaient au théâtre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieu
urdi, pièce en cinq actes, qui enleva presque tous les spectateurs au théâtre d’une autre troupe de comédiens établis dans cett
u collège, et s’était amusé à Paris des représentations de l’Illustre Théâtre , qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. Non c
roupe représenta la tragédie de Nicomède devant toute la Cour, sur un théâtre élevé dans la salle des gardes du Vieux Louvre. À
Monsieur, de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur le théâtre du Petit-Bourbon. « Au mois d’octobre 1660, la sa
e fut à Sa Majesté, M. Molière continua de donner plusieurs pièces de théâtres , tant pour les plaisirs du roi que pour les diver
amais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du théâtre . Il a épuisé toutes les matières qui lui ont pu f
ter les deux pièces dont nous venons de parler.       [*]Ornement du théâtre , incomparable acteur,             Charmant poète,
nous donner sur la scène un tableau fidèle de la vie civile, dont le théâtre est l’image, étudiait avec soin le geste, le ton,
es d’intrigue, il se conforma à l’usage qui était alors établi sur le théâtre français, et crut devoir ménager le goût du publi
’elle en recevait, de l’effet que la représentation produirait sur le théâtre . Il est peu vraisemblable qu’il l’ait consultée s
s de l’esprit, lui avait refusé ces dons extérieurs si nécessaires au théâtre , surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourd
ns la sienne. La Beauval quitta la province pour venir briller sur le théâtre du Palais-Royal. « Molière, qui s’égayait sur le
iller sur le théâtre du Palais-Royal. « Molière, qui s’égayait sur le théâtre aux dépens des faiblesses humaines, ne put se gar
nsola, et joignit au présent qu’il lui faisait un magnifique habit de théâtre , pour jouer les rôles tragiques. C’est par des ex
et les ouvrages de Molière. « [*]Molière récitait en comédien sur le théâtre et hors du théâtre, mais il parlait en honnête ho
Molière. « [*]Molière récitait en comédien sur le théâtre et hors du théâtre , mais il parlait en honnête homme, riait en honnê
d’un sujet si digne de la remplira. Ordre chronologique des pièces de théâtre de M. Molière. L’Étourdi, ou les Contretemps, co
u les Contretemps, comédie en cinq actes, en vers, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1658. Le Dépit amoureux, coméd
Le Dépit amoureux, comédie en cinq actes, en vers, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1658. Les Précieuses ridicules
récieuses ridicules, comédie en un acte, en prose, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1659. Sganarelle, ou le Cocu i
u le Cocu imaginaire, comédie en un acte, en vers, représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1660. Dom Garcie de Navarre, o
e jaloux, comédie héroïque en cinq actes, en vers, représentée sur le théâtre du Palais-Royal*, 1661. L’École des maris, coméd
comédie-ballet, en un acte, en prose, représentée au Louvre et sur le théâtre du Palais-Royal, avec quelques changements, 1664.
cru devoir mettre ici, pour proposer notre conjecture aux amateurs du théâtre français. Année 1663. Du 13 avril, Le Docteur péd
Comédie en trois actes, en prose, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 6 août « [*]Molière, ayant
ses et des récits en musique, mais encore plusieurs petites pièces de théâtre , qui furent représentées par la troupe de Molière
our venir à sa cour. Mnémosyne (c’est la Mémoire) fait l’ouverture du théâtre par un récit. Mnémosyne, Mlle Hilaire. « Ire ent
Muses à Saint-Germain-en-Laye, au mois de janvier, et à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 juin suivant. « [*] Le
arc, Dufeu, Arnald, Vagnard, Bonard. Lorsque Le Sicilien parut sur le théâtre du Palais-Royal, voici de quelle façon Robinet l’
, en vers libres, avec un prologue, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, au commencement de janviera, et
nséquemment qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au théâtre des mêmes dieux qu’on adorait dans les temples.
tes pieds et non avec des habits. Ce n’est pas là le comique de notre théâtre  ; autant Molière paraît surpasser Plaute dans cet
s plus d’art dans les tragédies, cela seul fait peut-être voir que le théâtre des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est
l’on avouera qu’il était difficile de terminer plus finement, sur le théâtre français, une intrigue aussi galante. L’on rit,
et selon Félibien, le mercredi 18 juillet, et sans intermèdes, sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre suivant. « [*]L
tion des feux d’artifice. « Le sieur Vigarani eut ordre de dresser le théâtre pour la comédie ; le sieur Gissey d’accommoder un
du Roi que le sieur Vigarani avait disposé le lieu de la comédie. Le théâtre , qui avançait un peu dans le carré de la place, s
était percée par deux grandes arcades, dont l’une était vis-à-vis du théâtre , et l’autre du côté qui va vers la grande allée.
éâtre, et l’autre du côté qui va vers la grande allée. L’ouverture du théâtre était de trente-six pieds ; et de chaque côté, il
au milieu du parterre, on leva la toile qui cachait la décoration du théâtre  ; et alors, les yeux se trouvant tout à fait trom
effectivement un jardin d’une beauté extraordinaire… « L’ouverture du théâtre se fait par quatre bergersa déguisés en valets de
sorte que le sieur Molière a de coutume de faire ses autres pièces de théâtre , c’est-à-dire qu’il y représente avec des couleur
mour. « Ici la décoration change en un instant… On ne découvre sur le théâtre que de grandes roches entremêlées d’arbres, ou l’
, et Climène chante, etc., à ces mots l’on vit s’approcher du fond du théâtre un grand rocher couvert d’arbres, sur lequel étai
plus de cent personnes, que l’on a vues toutes à la fois sur un même théâtre joindre ensemble leurs instruments, leurs voix et
» La suite de cette fête de Versailles ne regardant plus le genre du théâtre , nous croyons pouvoir nous dispenser d’en parler.
e, Dans les limites d’une lettre, En ce beau rendez-vous des jeux, Un théâtre auguste et pompeux, D’une manière singulière, S’y
èce étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le théâtre un caractère à son original a été trouvé si bon q
Comédie en prose, en cinq actes, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 septembrea. « [*]Le méri
t convenir que Molière a ramené la conduite et les bienséances sur le théâtre , qui avant lui était licencieux à tous égards. S’
re ce qu’il avait protégé. Ainsi, Molière trouva l’amour souverain du théâtre , et ne voulant pas l’en bannir tout à fait, il n’
les mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que si le théâtre n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit
comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans la peinture des caractères cette
st presque le seul dont les ouvrages plaisent à ceux qui entendent le théâtre et à ceux qui ne l’entendent pas ; tout y est si
x que je fis de L’Avare, joint à quelques connaissances des règles du théâtre , m’inspira le dessein d’étudier Molière, persuadé
et même l’admiration des connaisseurs. Cependant, comme les scènes du théâtre italien, jouées à l’impromptu, dont je viens de p
doctes Sœurs, Dont il reçoit mille douceurs, Donne à présent sur son théâtre , Où son génie on idolâtre, Un Avare qui divertit,
Comédie en cinq actes, en vers, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 5 août 1667 (et défendue le le
roi donna une permission authentique de remettra cette comédie sur le théâtre . Elle reparut à Paris le 5 février de cette année
olière, représentée à Chambord le lundi 6 octobre1, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 novembre suivant. « [*]
est à mon sens le caractère le plus singulier qui ait jamais paru au théâtre . » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec d
Molière juraient en même temps, sur la connaissance qu’ils avaient du théâtre , que ce nouveau genre de comédie ne valait rien.
ent : « Le Misanthrope, dès sa première représentation, ayant reçu du théâtre l’approbation que le lecteur ne lui pourra refuse
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le théâtre , son camarade de comédien se fit avocat. « Dans u
d’Élomire hypocondre, l’auteur n’oublie pas l’histoire de l’Illustre Théâtre  ; mais il ne parle qu’en général du début de la t
le goûta et l’honora de son amitié. Chappuzeau, p. 193 et 194 de son Théâtre français, ne rapporte point ce fait, il ne parle
ut faire Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre français, Molière eut le courage de préférer son
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses comédie
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissaient point ; ces ex
lé en vieillard, pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre  : Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins
orte le chapeau. 2. [Note marginale] Discours sur la question si le théâtre est une bonne école pour les mœurs, in-4°. 1. [N
toutes celles de Molière, jusqu’à sa mort, furent jouées sur le même théâtre . *. [Note marginale] Voyez tome VIII, p. 233. a
retrancher de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâtre français ? Combien d’ornements et de traits d’une
davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au théâtre … Presque tous les caractères de cette pièce sont
rtu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce très froide, si
sin, qui, un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les comédiens, étala une partie du ridicule
; Molière, pour se venger de ce campagnard, le mit en son jour sur le théâtre , et en fit un divertissement au goût du peuple, q
15 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
piration : « toute son étude et son application ne furent que pour le théâtre  », disent ses camarades La Grange et Vinot. Entra
on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on joue ses pièces sur le théâtre . Comment s’est comporté à son égard le goût du pu
ns, les disciples s’en vont à leur tour. Il semble que le sens de son théâtre se perde avec eux. L’interprétation faiblit. Loui
donne Voltaire du demi-abandon où tomba l’œuvre de Molière sur notre théâtre n’est pas la seule. Il en est, à notre avis, une
. Encore ne purent-ils avoir qu’un buste pour le foyer public de leur théâtre . Cela confirme bien ce que nous venons de dire de
eurs eurent pour ambition de briller dans les principaux rôles de son théâtre . L’Italie eut aussi les œuvres de Molière dans sa
ionale, c’est Molière qu’il prit pour modèle. Au delà du Sund, sur le théâtre de Stockholm, ce qu’on représentait au dix-huitiè
la farce… La réputation classique de Molière maintient ses pièces au théâtre , quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le
n spéciale approfondie, et, pour les publications qui intéressent son théâtre , ils nous ont plusieurs fois devancés. Le prestig
seule de nos œuvres classiques qu’il serait possible de suivre sur le théâtre sans comprendre la langue française… Je ne comp
en, il y a une dizaine d’années, avait monté au centre de la ville un théâtre où George Dandin, Le Médecin malgré lui et Le Mar
(salle Ventadour). Un Musée de Molière fut installé dans le foyer du théâtre . Des conférences et des représentations diurnes e
bon père de famille. On raconte que le goût du jeune Poquelin pour le théâtre eut l’occasion de se déclarer dès sa première jeu
aphes qui rapportent les visites fort plausibles du jeune Poquelin au théâtre semblent dire que c’est par là que Molière enfant
jour. Molière fut élevé comme un fils de famille, et il put aller au théâtre aussi tôt et aussi souvent que pas un jeune Paris
qu’on a attribué l’exactitude avec laquelle Molière emploie dans son théâtre les termes du langage juridique. Mais il est vrai
brusquement à monter sur la scène et à embrasser résolument la vie de théâtre , sans avoir donné quelques signes du penchant don
, le jeune Poquelin, emporté par la folle passion qu’il avait pour le théâtre , aurait été jusqu’à se proposer pour servir de pi
d lui supprimer la moitié. CHAPITRE II. DÉBUTS À PARIS, L’ILLUSTRE THÉÂTRE On touchait à un moment remarquable de notre h
ayant eu, dès sa jeunesse, une inclination toute particulière pour le théâtre , se jeta dans la comédie, quoiqu’il se pût bien p
expliquer la résolution du jeune homme, de sa passion notoire pour le théâtre . Il est de plus admis communément et de tradition
as. Ainsi le jeune Poquelin, transporté d’aise de monter enfin sur un théâtre , aime la comédie et Madeleine Béjart tout ensembl
e cet ambassadeur, répliqua par une si agréable peinture de la vie de théâtre qu’il séduisit celui qui le voulait convertir et
même à ses débuts, exprimait l’intention d’embrasser la profession du théâtre . Et, en effet, il n’est que sage d’opposer à la j
la sanction de démarches officielles. Le projet de fonder un nouveau théâtre à Paris ne se réalisa pas immédiatement après la
s, on ne l’aurait point fait figurer parmi les actrices de l’Illustre Théâtre . C’est elle, sans doute, qui était née le 2 juill
upe, avec la présomption de la jeunesse, prenait le nom de l’illustre Théâtre , l’adjectif illustre étant alors fort à la mode.
. 30 juin 1643. Contrat de société entre les Comédiens de l’illustre Théâtre . Furent présents en leurs personnes : Denis Beys,
médie afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’Illustre Théâtre  ; c’est à savoir : Que pour n’ôter la liberté rai
er avis les quatre mois auparavant. Item que les pièces nouvelles de théâtre qui viendront à la troupe seront disposées5 sans
ôle qui lui plaira. Item que toutes les choses qui concerneront leur théâtre et les affaires qui surviendront, tant de celles
, si aucun d’eux voulait auparavant qu’ils commenceront à monter leur théâtre se retirer de lad. société, qu’il sera tenu de ba
édie, afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’illustre Théâtre . » La troupe était donc constituée depuis quelque
es fous et de trois ou quatre autres pièces citées dans L’Histoire du Théâtre français des frères Parfait. Si c’était le même p
n 33 ans. Dans tous les actes où il figure comme acteur de l’Illustre Théâtre , il signe Denis Beys ou D. Beys ou Beys. Les frèr
onnu ; il est nommé ailleurs sieur de Villars, probablement un nom de théâtre . J.-B. Poquelin avait quitté, à ce que l’on voit,
Geneviève ne faisait probablement qu’aborder la carrière. Le goût du théâtre s’était développé de bonne heure dans cette famil
une tournée avec les deux aînés de ses enfants et monter même sur le théâtre . Il ne s’explique que comme un nom de théâtre ce
s et monter même sur le théâtre. Il ne s’explique que comme un nom de théâtre ce nom de sieur de Belleville qui lui est donné d
s destinées. Continuons notre revue des jeunes artistes de l’Illustre Théâtre . Nicolas Bonnenfant était un clerc de procureur,
que sa mère signe avec elle le contrat de constitution de l’illustre Théâtre . Elle entra plus tard au théâtre du Marais. Mari
ontrat de constitution de l’illustre Théâtre. Elle entra plus tard au théâtre du Marais. Marie Hervé signe l’acte, comme Franç
a Généreuse Allemande, tragi-comédie en deux journées, huit pièces de théâtre  : L’Inconstance d’Hylas (1630), La sœur Valeureus
s conditions du marché furent exécutées, l’inauguration de l’Illustre Théâtre put avoir lieu le premier jour de l’année 1644. S
ination. « Ces tapisseries, dit Perrault en parlant de ce qu’était le théâtre dans les souvenirs des vieilles gens de son temps
en croix, portant chacun quatre chandelles, pour mettre au devant du  théâtre . Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
meurant habituellement à Rouen. Il entre dans la troupe de l’illustre Théâtre  moyennant trente-cinq sous par jour, jouant ou ne
ui, paraît-il, s’était enrôlé dans la jeune troupe. Les historiens du Théâtre Français citent au moins onze pièces de ce poète
poète antérieures à 1645 ; il put accroître le répertoire du nouveau théâtre . Il donna en 1644, d’après les frères Parfait : P
es de leurs ouvrages, abusèrent davantage du mot illustre. L’Illustre Théâtre était donc bien fait pour lui, et les quatre pièc
n 1645, et portant expressément qu’il a été représenté sur L’Illustre Théâtre . En tout huit pièces ; c’est un aperçu du réperto
consentit à entrer dans la voie où la gloire l’attendait. Le nouveau théâtre , cependant, se débattait contre la fortune ennemi
on du local qu’ils avaient choisi. Ils résolurent de transporter leur théâtre à l’autre extrémité de la ville, sur la rive droi
nt en son nom que comme se faisant fort de la compagnie de l’Illustre Théâtre , se désista du bail passé avec Noël Gallois. Leur
e, si le charpentier fut exact, que les représentations de l’Illustre  Théâtre purent recommencer. Molière, pour se rapprocher d
e l’Arsenal. Ce déplacement ne changea guère la fortune de l’Illustre Théâtre . Les recettes ne furent pas plus brillantes au po
ret de prise de corps. Le 4 août, le chef des comédiens de l’Illustre Théâtre est encore au Grand-Châtelet. Le paveur Léonard A
de ladite somme le 1er juin 1649. Les pauvres comédiens de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils la Seine, comme on le dit communé
il va et qui ne livre rien au hasard. En entrant dans la carrière du théâtre , il y portait une volonté arrêtée et une ambition
t. Le dernier acte souscrit en commun par les comédiens de l’Illustre Théâtre offre sept signatures ; celles de quatre acteurs 
ns enregistrées par le bureau des villes : car avant d’installer leur théâtre dans quelque jeu de paume, manège ou grange, les
indications que l’on possède sur ce qui suint la chute de l’Illustre Théâtre . Parmi les poètes, tombés aujourd’hui dans l’oubl
it Loret, un auteur alors estimé, qui avait fait jouer sur l’Illustre Théâtre son Artaxerce, qui n’est pas une tragédie à dédai
d’un précipice où son mérite l’avait jetée, et vous avez remis sur le théâtre un des beaux personnages qu’il ait portés. Elle n
orte-il à des aventures plus anciennes que la fondation de l’Illustre Théâtre , à des infortunes qui auraient marqué les courses
é le don que je lui ai fait avec crainte et respect de cette pièce de théâtre pour la faire passer heureusement de vos mains li
s ». Elles constatent que cet enrôlement des fondateurs de l’illustre Théâtre dans la troupe de Bernard de Nogaret d’Épernon eu
à la veille de composer son Roman comique et la troupe de l’Illustre Théâtre voyageant dans l’ouest de la France pendant ces p
ce, peignît en laid plutôt qu’en beau, et que les scènes qui ont pour Théâtre Le Tripot de la biche soient poussées souvent à l
t évident que le poète ne croyait avoir envers l’un ou l’autre de ces théâtres aucun engagement particulier, aucune dette person
le poète Nicolas Desfontaines, celui qui s’était agrégé à l’Illustre Théâtre  en 1644. S’ils étaient devenus « comédiens du duc
t a supplié très humblement Messieurs leur permettre de monter sur le théâtre pour représenter leurs comédies. Sur quoi, de l’a
, a été arrêté que la troupe desd. comédiens tardera de monter sur le théâtre jusques à dimanche prochain, auquel jour il sera
u […] défenses sont faites aux comédiens de commencer à monter sur le théâtre jusques à ce qu’on aie nouvelles de sa reconvales
e du sieur Dufresne », n’est autre que J.-B. Poquelin, dont le nom de théâtre a été défiguré, comme cela n’arrivait que trop so
plus tard dame de Villedieu, qui composa des romans et des pièces de théâtre , fit vers cette époque partie de la troupe et jou
us êtes un ingrat ; quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour me voir. » Mme de Villedieu entend peut
ue pour me voir. » Mme de Villedieu entend peut-être qu’on allait au théâtre pour la voir, non pas jouant elle-même un rôle, m
onseigneur notre gouverneur, avons fait faire dans le Jeu de Paume un théâtre pour les comédies et une galerie pour mon dit sei
besoins. L’année théâtrale finissait vers le mois de mars. Tous les théâtres fermaient pendant la quinzaine de Pâques, et les
ces venaient souvent à Paris passer le carême, dit Chapuzeau dans son Théâtre Français, soit pour y contracter de nouveaux enga
i cette espèce de service officiel de l’ancienne troupe de l’Illustre Théâtre auprès des états de Languedoc. Et notez bien que
obtint un brillant succès. Les Lyonnais coururent en foule au nouveau théâtre . À partir de 1653, les progrès de la troupe de Mo
is procédé me touchant de dépit, je résolus de la faire monter sur le théâtre de Pézenas, et de leur donner deux mille écus de
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa
vertissement, et, ne se contentant pas de voir les représentations du théâtre , il conférait souvent, avec le chef de leur troup
qu’il y avait peu de personnes qui pussent mieux juger d’une pièce de théâtre  que ce prince. Mais après s’être donné tout entie
e grave querelle à Boissat. Il avait fait retenir plusieurs places au théâtre , parce qu’il devait conduire des femmes de distin
ans le programme du ballet, n’étaient pas, d’ailleurs, récités sur le théâtre . Je fais d’aussi beaux vers que ceux que je réci
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . Après donc avoir passé six bons mois, dans cette
zi à l’italienne qu’il a si bien connues et qui ont tant fourni à son théâtre . Telles sont, par exemple, les scènes de la Barbe
point de contradiction ; il écrit sur son registre : « Cette pièce de théâtre  a été représentée pour la première fois aux états
perte et d’en répondre en son propre et privé nom. » Les billets de théâtre qui provoquèrent cette délibération avaient-ils é
es magistrats de Dijon accordent à Molière la permission d’ouvrir son théâtre , à charge de verser 90 livres pour les pauvres de
éjà aux représentations théâtrales, puisque les loges, décorations de  théâtre , chandeliers de cristal, font partie du marché. C
re, avec ses camarades, introduit à la cour. Paris était déjà le seul théâtre où des artistes pussent s’illustrer. Le peintre M
 Molière avait trente-six ans au moment où il allait trouver enfin un théâtre digne de lui. Jetons un coup d’œil sur le chemin
Ménandre : il s’assimila par un travail merveilleusement attentif le  théâtre de Plaute et de Térence, tellement que les traduc
n et d’énergie avec le modèle ancien. À quel point il fouilla dans le théâtre  italien et le théâtre espagnol, c’est ce qu’il es
 modèle ancien. À quel point il fouilla dans le théâtre italien et le théâtre espagnol, c’est ce qu’il est facile d’apercevoir
lle Poisson47, lui avait refusé les dons extérieurs si nécessaires au théâtre , surtout pour les rôles tragiques : il avait la v
, et il rend originaux ceux-là même qui sembleraient devoir gâter son théâtre . De l’Espy, qui ne promettait rien que de très mé
prit soin de faire valoir cette réforme, qui est devenue générale au théâtre , en la faisant observer à ses acteurs et en les d
faut de cette manière de prononcer que nous ne voyons pas un homme de théâtre qui ne s’en soit entièrement défait, et qui ne pr
l’honneur de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des G
ouer alternativement avec la troupe italienne du sieur Torelli sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cet événement, qui eut des suit
la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés, est élevé un théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
ement, est véridique sur ce point. Là, par Héraclius nous ouvrons un théâtre Où je crois tout charmer et tout rendre idolâtre.
discours. Molière, alternant avec les comédiens italiens sur le même théâtre , dut contracter avec eux des relations étroites.
ues, sollicitant et intriguant pour étouffer un livre ou une pièce de théâtre , comme elles eussent fait pour gagner un procès56
Jodelet ; le vicomte de Jodelet, représenté par le fameux Jodelet du théâtre  du Marais, la figure enfarinée suivant sa coutume
upe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur théâtre Une action assez folâtre, Autrement un sujet plai
passé pour le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au  théâtre  : on est venu à Paris de vingt lieues à la ronde,
ue les ridicules qui les imitent mal64. » Enfin, il fit jouer sur son théâtre , en 1660, une comédie de Gilbert intitulée La Vra
Clothon, pour nous pleine de fiel, Eût ravi d’entre nous cet homme de théâtre , Cet homme archiplaisant, cet homme archifolâtre
e ciel. Duparc (Gros-René) et Mlle Duparc, après une année passée au théâtre du Marais, rentrèrent, à Pâques, dans la troupe d
la cour était toujours dans le Midi, Molière fit représenter, sur le théâtre du Petit-Bourbon, une comédie en un acte et en ve
rderons pas à le revoir. » Sainte-Beuve ajoute : « Né probablement du théâtre italien, employé de bonne heure par Molière dans
e heure par Molière dans la farce du Médecin volant, introduit sur le théâtre régulier en un rôle qui sent un peu son Scarron,
onnes de condition pour remplir plus de quarante fois les loges et le théâtre du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
ce que La Grange nous apprend à ce sujet : « Le lundi, 11 octobre, le théâtre du Petit-Bourbon commença à être démoli par M. de
ns en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans  théâtre . On alla se plaindre au roi, à qui M. de Ratabon 
uine. La troupe commença, quelques jours après, à faire travailler au théâtre et demanda au roi le don et la permission de fair
le avait son entrée rue Saint-Honoré. Elle passait pour le plus grand théâtre du monde, le « mieux entendu et le plus commode q
un si petit lieu tient jusqu’à quatre mille personnes… Les degrés des théâtres  anciens, qui n’avaient guère moins d’un pied et d
aisse là les autres commodités qui s’y trouvent. Au reste, lorsque ce théâtre fut rendu au public, on couvrit ces degrés, qui p
euse ; et, dans l’intervalle de trois mois qui s’écoula avant que son théâtre fût prêt, elle gagna cinq mille cent quinze livre
aginaire. Mais Molière faisait répéter pour l’inauguration du nouveau théâtre une nouvelle œuvre. Le retour de la cour et des c
ême de la reprendre en novembre 1663 (le 4 et le 6 de ce mois) sur le théâtre du Palais-Royal, en l’accompagnant de la première
et Sganarelle ; il y a une comédie parfaite en son genre ; il y a un  théâtre . Molière en fût-il resté là, c’était assez pour ê
ur les destinées du poète comique. CHAPITRE VI. DEUXIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE L’ÉCOLE DES MARIS Louis XIV, âgé de
le, disait Charles Nodier, qu’une édition du plus parfait de tous les théâtres du monde fût mise au jour sous ce titre singulier
part d’une nouvelle série d’œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau  théâtre . L’École des maris marque, dans la manière du po
presque infini, et il n’est guère de comédies parmi celles que notre théâtre produit chaque jour, où ce personnage essentiel n
es ont l’air d’être des veuves, n’appartiennent donc pas seulement au théâtre de Molière, elles appartiennent aussi à l’histoir
nements. L’École des Maris, représentée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 juin 1661, effaça l’impres
lée de sapins, où l’on avait construit sous la feuillée un magnifique  théâtre . Lorsque la toile fut levée, Molière parut sur la
’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein théâtre , lorsqu’on les jouait, les mêmes actions que les
que l’on puisse imaginer et qui ne doit pas être appelé une pièce de  théâtre  : ce n’est qu’un amas de portraits détachés et ti
 : Le premier écrivain qui l’ait lancée, dit-il dans son livre sur Le Théâtre français sous Louis XIV, est Mme Campan, en 1823.
dera de son sort. Molière, longtemps associé pour l’administration du théâtre avec Madeleine Béjart, était devenu l’unique chef
considérables. Il recevait jusqu’ici deux parts dans les bénéfices du théâtre  : l’une comme acteur, l’autre comme auteur. À par
ographe cite à ce propos une anecdote qui a bien l’air d’une scène de  théâtre , d’une pantalonnade italienne, et qui mérite fort
e, à qui il fit donner par Baron vingt-quatre pistoles et un habit de  théâtre qui avait coûté deux mille cinq cents livres. « O
e était destinée, comme tous les Béjart, à entrer dans la carrière du théâtre . Molière prenait plaisir à former son esprit, à s
était guère propre à la préparer aux vertus domestiques ; ce monde du théâtre où elle était lancée de si bonne heure ne pouvait
tre aussi que le repas, la fête donnée par Molière à ses camarades de théâtre à l’occasion de son mariage, ait eu lieu le 14 fé
ens obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Monsieur sur le théâtre du Palais-Royal, comme ils avaient fait autrefois
r le théâtre du Palais-Royal, comme ils avaient fait autrefois sur le théâtre du Petit-Bourbon. Ils prirent à leur tour les jou
est conservée jusqu’à nos jours. CHAPITRE VIII. DEUXIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE L’ÉCOLE DES FEMMES ET SES SUITES L’
lorsque, dans L’Impromptu, il se fait rappeler par sa femme, en plein théâtre , les dangers auxquels leurs manières trop brusque
nt rire. Représentée pour la première fois le 26 décembre 1662 sur le théâtre du Palais-Royal, L’École des Femmes, accueillie d
ule immortalité qu’il pût atteindre, celle du ridicule : placé sur le théâtre , il haussait les épaules chaque fois que le parte
les tragédies de Corneille. L’auteur de la Lettre sur les affaires du théâtre , qui s’est fait l’écho de toutes ces clameurs, dé
il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
même que dans les chefs-d’œuvre, le génie spécial de la comédie et du théâtre . Mais l’agression était vive ; elle donna lieu im
ntèrent pas l’œuvre de Donneau de Vizé, qui n’était pas faite pour le théâtre . Ils demandèrent une pièce à un jeune auteur de v
ui était confié, avait soin de se nommer et de se faire nommer sur le théâtre à plusieurs reprises : DORANTE. Et qui donc la f
suites dangereuses pour celui qui en était l’objet. Représenté sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne à la fin de septembre ou
s’exerçait contre lui, alla voir jouer cette pièce et se plaça sur le théâtre , selon la coutume du temps. Son arrivée excita un
outre à exercer de nouvelles représailles, et lui offrit pour cela le théâtre même de la cour. En huit jours, Molière composa e
spect d’un salon mondain ; cette fois il ouvrait les coulisses de son théâtre . Il se montrait, lui et toute sa troupe, dans le 
: « Qui diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre  ? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la co
ajuster pour le rendre plaisant ; et si, quand on le bernerait sur un théâtre , il serait assez heureux pour faire rire le monde
re ce but : il leur reproche de « se laisser traiter de valets sur le théâtre à la vue de tout le monde ». Il montre Philipin p
it vu jouer, elle n’en voulait point. » La Lettre sur les affaires du théâtre  (1664), qui est probablement du même auteur, revi
ère. Je tremble pour cet auteur, lorsque je lui entends dire en plein théâtre que ces illustres doivent, à la comédie, prendre
le, c’est-à-dire de l’hôtel de Bourgogne, n’osent plus jouer sur leur théâtre ces beaux poèmes et sont obligés de donner des ba
un peu critiqué à la fin. Auger remarque justement qu’aucune pièce de théâtre , depuis Le Cid, n’avait soulevé de telles controv
jour (8 mai), le paladin Roger voulut donner la comédie aux dames, un théâtre se dressa aussitôt en plein air, éclairé par mill
sa défaite. Ce parti ne tendait rien moins en effet qu’à supprimer le théâtre , ainsi qu’il résulte du manifeste du prince de Co
isait-on dans les compagnies austères, lorsqu’on parlait ainsi sur le théâtre  ? Quelles influences considérables pouvaient être
opposé à leurs adversaires : les premiers, jugeant que l’hypocrite de théâtre jouait la religion outrée, puritaine, chagrine et
e solution du problème. Le 16 février 1665, Molière représenta sur le théâtre du Palais-Royal Don Juan ou le Festin de Pierre.
ne avait joué une imitation de cette comédie, en 1657 ou 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Des pièces françaises sur le mê
contenter ses comédiens, qui voulaient avoir, comme les quatre autres théâtres , leur statue du Commandeur. Il est vrai qu’on ne
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le théâtre , à la dérision de toute l’église et au mépris du
u, craint Tartuffe et Molière. CHAPITRE X. TROUBLES À LA PORTE DU THÉÂTRE ET AU PARTERRE LE FAVORI À VERSAILLES Pendant
chives de la Comédie-Française101, que les indemnités aux portiers du théâtre avaient été multipliées pendant les mois de juin
lets, se croyaient au-dessus des lois. C’était surtout à la porte des théâtres qu’éclatait l’humeur querelleuse de tout ce monde
es gendarmes et les chevaux-légers, étaient en possession d’entrer au  théâtre sans payer, et le parterre en était toujours remp
dont ils avaient joui jusque-là s’ameutèrent pour forcer la porte du théâtre , attaquèrent les gardiens et les dispersèrent. Le
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre  : « Hé ! messieurs, leur dit-il, épargnez au moin
le portier Germain est attaqué par cinq quidams qui veulent entrer au théâtre . C’était jour de comédie italienne ; mais les com
Molière était en scène dans cette dernière pièce, il fut lancé sur le théâtre des pierres et le gros bout d’une pipe à fumer, c
iait qu’on l’assassinait. Le procureur du roi, de Ryant, était sur le théâtre , en robe, ce qui indique qu’on craignait du tapag
Sa Majesté, frère de Boileau Despréaux, qui était fortuitement sur le théâtre , intervint et dit : « Messieurs, vous devriez con
ent pour parler au procureur du roi ; d’autres gens, qui sortaient du théâtre , les retenaient en disant : « Que voulez-vous fai
t part, bien entendu ; il n’y avait point alors de fête sans elle. Un théâtre avait été élevé dans le parc ; que disons-nous :
elle. Un théâtre avait été élevé dans le parc ; que disons-nous : un théâtre  ? Il y en avait trois : un au milieu, destiné à l
destiné à la comédie ; les deux autres pour la musique. C’étaient des théâtres de verdure : ils avaient été construits par Vigar
à gauche de chacun d’eux, faisaient l’admiration de tout le monde. Le théâtre de comédie représentait un vaste jardin d’espalie
tre mille autres lumières102. » Qu’allait-on jouer sur ce magnifique théâtre  ? Quels comédiens allaient y déployer leur talent
illes par ordre du roi, où on a joué Le Favori dans le jardin, sur un théâtre garni d’orangers. M. de Molière fit un prologue e
e Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risibl
ère le connaissait, le pratiquait déjà. Il ne resta rien à innover au  théâtre après lui. CHAPITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE
s habitassent toujours la même maison, et ils ne se virent plus qu’au théâtre . Molière continua d’avoir pour sa jeune femme, ma
essinait leurs grimaces pour les faire représenter au naturel sur son théâtre . — S’il ne les a dessinées sur ses tablettes, je
r ; il avait sa renommée acquise, sa faveur à la cour, sa position au théâtre . Or, dans le quatuor décrit par La Fontaine, Géla
ier ouvrage dramatique, Les Frères ennemis, représenté en 1664 sur le théâtre du Palais-Royal. Molière accueillit encore sa sec
La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était fai
n’y ayez pas ri vous-même, du moins intérieurement. » C’est sur le théâtre de Molière que trouva asile le grand Corneille à
e ordonnance (signée le 14 avril 1672) qui portait défense aux autres théâtres d’employer dans leurs représentations plus de six
ent à son art, ajouterons-nous, il aurait pu de ce moment renoncer au théâtre , s’épargner des fatigues accablantes, se soigner
toux de Molière resta longtemps après lui une tradition et un jeu de théâtre . CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE
tradition et un jeu de théâtre. CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES
ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES Le théâtre du Palais-Royal était resté fermé du 27 décembre
trouvaient donc avoir à peu près la même situation réciproque sur le  théâtre que dans la vie, et leurs rôles ne pouvaient qu’e
presque toujours lorsqu’ils prétendaient trouver des portraits sur le théâtre  de Molière ; nous ne pourrions qu’ajouter considé
si concluante qu’une œuvre de premier ordre peut éprouver un échec au théâtre . Le Misanthrope, seul, sans autre pièce pour l’ac
let des Muses, il substitua à Mélicerte la Pastorale comique. Ici le théâtre de Molière change encore de face : la fantaisie r
sques et ces rôles extravagants ; Molière était encore exposé sur son théâtre à toutes sortes de risibles aventures, celle-ci,
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le théâtre pour arrêter l’âne : et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de laisser glisser l’animal entre ses jambes p
amais aucun emploi, même subalterne. Il resta tout entier la proie du théâtre . Lui, qui soutenait cette périlleuse gageure que
qui était partie de Paris le 1er décembre 1666, ne fit sa rentrée au théâtre  du Palais-Royal que le 25 février suivant. Le Sic
dire de M. de Sévigné, était désert, Molière joua, le 5 août, sur le théâtre du Palais-Royal, la comédie qui était interdite d
eur que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteu
La Thorillière, ne les reprit que le 25 septembre 1667. Ce jour-là le théâtre rouvrit par Le Misanthrope. Robinet, parlant de l
mps. Il ne parut pas dans la Délie de de Vizé, qui fut donnée sur son théâtre le 28 octobre110. On ne voit pas son nom dans les
au Palais-Royal mardi : Molière, que l’on idolâtre, Y remonte sur son théâtre . Molière joua ce mardi 3 janvier 1668 au Palais-
oyal, le 5 aux Tuileries ; puis, le 13 janvier, il représenta sur son théâtre Amphitryon. On a vu une plainte et un aveu de Mol
échappé par sa laideur aux châtiments de la scène, paraissait sur le théâtre du Palais-Royal. Sous la forme comique, cette piè
zarre, nous la donnons pour ce qu’elle est. On s’écrasa aux portes du théâtre pour voir cette pièce dont on avait tant parlé ;
entations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et à la risée publique un hypocrite imaginaire, o
let intitulée Les Amants magnifiques, qu’il ne représenta pas sur son théâtre et qui ne fut pas imprimée de son vivant. La Gran
er le Britannicus de M. Racine, où la fureur de Néron à monter sur le théâtre est si bien attaquée… Pour toute ambition, pour
ennequin, « officier du roi », cela veut dire comédien (il portait au théâtre le nom de Rochefort), et de Madeleine Desurlis, é
olumes mentionnés en bloc, il n’y a rien là pour l’auteur comique. Le théâtre est tout à fait absent de la bibliothèque d’Auteu
e ou la rectifier, s’il y a lieu. CHAPITRE XV. TROISIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES (su
auvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le théâtre , il va tomber. Cet homme-là donne dans la farce i
de La Grange, résolut de représenter la nouvelle tragi-comédie sur le théâtre du Palais-Royal. II fallut, bien entendu, rabattr
it été faite pour le roi l’hiver dernier, et représentée sur le grand théâtre du palais des Tuileries, on commença à faire trav
quelque légère dépense on trouva des personnes qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les comédiens
e à la musique que pour entretenir les ballets. » On voit combien le théâtre était différent de ce que nous l’avons vu au débu
devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre . Baron, à qui cette manière de reproche ne déplai
es dont on a besoin. L’intervention des Turcs a dû se produire sur le théâtre  italien, et j’oserai presque dire sur le théâtre
û se produire sur le théâtre italien, et j’oserai presque dire sur le théâtre italien de Paris. Là, quelque Pantalon a dû trouv
Il écrivit, dans la plus belle langue qui ait jamais été entendue au théâtre , Les Femmes savantes. Les deux pédants qui appor
s savantes, à un plus haut degré que dans toutes les autres pièces du théâtre de Molière une intelligence saine et élevée de la
cées depuis longtemps, Les Femmes savantes furent représentées sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1671. Elles eurent à p
Au mois de septembre 1671, pendant les représentations de Psyché au théâtre du Palais-Royal, Armande Béjart (Mlle Molière) ét
nonce, dans sa lettre du 24 octobre, la rentrée de Mlle de Molière au théâtre . L’assistance se sent saisir, Sans doute, d’un n
elle avait reçu les derniers sacrements, et par conséquent renoncé au théâtre , ainsi que l’exigeaient les rituels. Madeleine av
famille. Madeleine Béjart mourait riche. Sans parler des costumes de théâtre , non plus que de l’argenterie et des bijoux prisé
ts du roi, qui avait fait esplanader en 1643 les abords de l’illustre Théâtre aux fossés Saint-Germain. Armande ne signa pas ce
e l’envahissait. On essaya en vain d’obtenir de lui qu’il renonçât au théâtre . Voici ce que nous lisons dans Cizeron-Rival : « 
lle de votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre théâtre , tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
st toujours le mot de la passion. Molière s’était absolument donné au théâtre  ; il y avait mis toute sa vie et tout son cœur. O
ion subsistait : la confusion était à peu près complète, et sa vie de théâtre , où tant de vérité se mêlait au mensonge, avait p
us décidée. À bout de forces, exténué, il entreprit de railler sur le théâtre l’amour tyrannique de la vie, la crainte pusillan
imaginaire eut lieu le 10 février 1673, au Palais-Royal. Pourquoi au théâtre du Palais-Royal ? Pourquoi pas à la cour, à laque
vilège, ne cessait de retendre et de le rendre plus gênant aux autres théâtres . Lorsque La Comtesse d’Escarbagnas fut jouée au P
usement l’emploi des musiciens et des instruments de musique, sur les théâtres autres que l’Opéra. La partition de Charpentier o
oute la cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
’honneur de Molière des vers qui méritent d’être cités : Ornement du théâtre , incomparable acteur, Charmant poète, illustre au
acun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre so
s Turlupins d’aujourd’hui. Que ce comédien folâtre A joués dessus son théâtre . Et quoique ce fou, leur ami. Les faquine en diab
Samuel Chapuzeau qui publia en 1674 un précieux petit volume sur le Théâtre français, s’exprime ainsi : Molière sut si bien
a fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du  théâtre . Outre ces grandes qualités, il possédait celles
ciens poètes comiques n’ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre  ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
e des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualit
plus achevé, et ensemble le plus singulier qui ait jamais paru sur le théâtre . Il est donc exact de dire qu’il y eut immédiat
lus curieuses de cet inventaire sont celle qui concerne les habits de théâtre et celle ou sont énumérés les livres du défunt. L
 sont énumérés les livres du défunt. La partie relative aux habits de théâtre indique es costumes adoptés par Molière dans la p
ie effroyable, cette haine sans nom, qui est propre aux coulisses des théâtres , ait sévi contre elle avec une rage particulière.
é Lescot, qui était devenu amoureux de la Molière en la voyant sur le théâtre  cherchait dans tout Paris quelqu’un qui lui en pû
u même endroit et elle lui recommandait de ne lui point parler sur le théâtre , parce que ce serait le moyen de la perdre entièr
à l’hôtel de Guénégaud, et la première personne qu’il aperçut sur le théâtre fut la Molière. Il se détermina d’abord à y monte
l avait de ne l’avoir pas vue l’après-dîner. D’abord qu’il fut sur le théâtre il ne put lui parler, à cause d’un nombre infini
lus Mlle Molière, mais Mlle Guérin, eut encore de brillants succès au théâtre , ainsi que le constate notamment l’auteur des Ent
t tout entière attachée à son ménage, et les auteurs de L’Histoire du Théâtre français ajoutent que, retirée habituellement dan
t pour attacher les hommes et pour les rebuter. Il était directeur de théâtre et acteur en même temps que poète, et il ne pouva
e abstraction du milieu où son œuvre allait se produire. Directeur de théâtre , il avait une entente extraordinaire de la mise e
ude de talents fit la force de Molière, et c’est à cela aussi que son théâtre doit d’échapper à toutes les vicissitudes et de n
précié par les littérateurs purs et les écrivains à période. C’est au théâtre qu’il faut le juger, de même que l’effet d’une fr
as tort à l’admiration que ses ouvrages inspirent. APPENDICE I. LE THÉÂTRE ET LA TROUPE DE MOLIÈRE I. LE THÉÂTRE De
pirent. APPENDICE I. LE THÉÂTRE ET LA TROUPE DE MOLIÈRE I. LE THÉÂTRE De 1659 à 1673, Molière changea une fois seule
joué au Palais-Royal. On peut donc dire absolument que ce fut sur ce théâtre , construit par Richelieu et situé à l’angle de la
ent les places et quel était le prix de chaque catégorie : Billet de théâtre  : 5 livres 10 sous. Billet de loge : 5 livres 10
us ne laissaient pas que d’être un prix assez élevé pour une place de théâtre , puisqu’ils représentaient alors vingt francs de
ions l’on doublait le prix de certaines places. Le prix des places de théâtre  et des premières loges restait le même, 5 livres
naire produisit 1992 livres. Malgré la différence de la dimension des théâtres (le théâtre actuel contient 1650 places), si l’on
it 1992 livres. Malgré la différence de la dimension des théâtres (le théâtre actuel contient 1650 places), si l’on tient compt
mme le fut la troupe de Monsieur à partir du mois de juillet 1659. Le théâtre était, en outre, souvent fermé, soit que les comé
’origine du droit des pauvres qui se perçoit aujourd’hui sur tous les théâtres de France. Les sociétaires, après le prélèvement
auteurs avaient bien changé depuis un quart de siècle. Une actrice du théâtre du Marais, Mlle Beaupré, disait naguère : « Monsi
eille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des pièces de théâtre pour trois écus que l’on nous faisait en une nuit
’avons dit136, en 1616 ou 1617, il fut un des comédiens de l’illustre Théâtre , et prit part à toutes les pérégrinations de la t
tait née le 8 janvier 1618. Elle avait eu, de bonne heure, le goût du théâtre . Elle avait dix-huit ans lorsqu’elle adressa à Ro
frère Joseph la principale initiative dans la fondation de L’illustre Théâtre , qui ne craignit pas d’entrer en lutte avec l’hôt
qui ne craignit pas d’entrer en lutte avec l’hôtel de Bourgogne et le théâtre du Marais. Nous avons raconté dans la vie de Moli
ève Béjart fut une des signataires de l’acte de société de l’illustre Théâtre , du 30 juin 1643. Elle partagea depuis lors les d
écembre 1630 ; il n’avait que treize ans lorsque fut fondé l’illustre Théâtre . On ne sait à quel moment précis il fut incorporé
t du sang-froid. On en a vu une preuve dans le récit de l’invasion du théâtre du Palais-Royal par les soldats de la Maison du r
de nous citer, poursuivit Bérélie, n’a-t-elle pas toujours eu sur le théâtre de Guénégaud un agrément qu’elle n’aurait jamais
de la seule apparence. En un mot, ils entendent admirablement bien le théâtre , et leurs rôles ne réussissent jamais bien lorsqu
s ne les jouent pas eux-mêmes. Tous ceux qui ont quelque goût pour le théâtre , répartit Philémon, seront bien persuadés de ce q
lors même que leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre  : ils jouent presque aussi bien quand ils écouten
ée aux aventures de sa vie privée qu’aux succès qu’elle obtint sur le théâtre . Elle souleva des jalousies et des inimitiés viol
tan à Paris, souvent associé à des comédiens ou farceurs, élevant des théâtres sur les places ou dans les foires. Il ne paraît p
elle jouait les princesses dans les tragédies et « était l’héroïne du  théâtre  », comme dit l’auteur de La Fameuse comédienne. E
re, pendant les quelques représentations qu’eut cette tragédie sur le théâtre du Palais-Royal. Aussi ce fut lui qui, à Pâques d
accomplis objets Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le théâtre Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cett
res atours. Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre , Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
que dans l’âge le plus avancé. « Quelques années avant sa retraite du théâtre , dit une note de M. du Tralage161, ses camarades
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre . » Il semble constant que Mlle Debrie était bien
i qui précède le premier dimanche de la Passion ; et à l’ouverture du théâtre après les fêtes de Pâques, pour faire reprendre a
mpliment ; et celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture du théâtre de la troupe du roi (le dimanche 9 juillet 1673),
ille avec plus de feu. Ragueneau ou M. de Lestang (ce fut son nom de théâtre ) était, lorsqu’il mourut, à un titre assez humble
entra avec lui dans la troupe, avait peu de talent et dut renoncer au  théâtre , où elle ne rendait que de médiocres services. À
de ses jours lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au théâtre . Brécourt est auteur de quelques pièces de théâtr
tion de rentrer au théâtre. Brécourt est auteur de quelques pièces de théâtre qui ne sont point toutes dépourvues de mérite. En
t d’infanterie de Lorraine. »C’est qu’il avait quitté l’armée pour le théâtre et était entré au Marais. Le 10 juin 1662, La Gra
rice de grand renom, Dont la Baronne était le nom, Cette merveille du théâtre Dont Paris était idolâtre… Est depuis deux jours
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de théâtre dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’
us devons des renseignements au lecteur. Du 17 au 24 février 1673, le théâtre du Palais-Royal fut fermé. On lit sur le registre
L’ancienne troupe du Palais-Royal se trouva donc désorganisée et sans théâtre . Il existait alors rue des Fossés-de-Nesle (rue M
séquence Colbert se fit donner un état des acteurs et des actrices du théâtre du Marais, et il les incorpora, sauf deux, dans l
673, un arrêté de M. de La Reynie autorisa l’établissement du nouveau  théâtre et cassa la compagnie du Marais. La troupe formée
e Champmeslé et son mari. Les comédiens italiens jouèrent sur le même théâtre les jours extraordinaires, c’est-à-dire les lundi
er, qu’en bien peu d’années la troupe de Molière eut absorbé les deux théâtres qu’à son arrivée à Paris elle avait trouvés en po
tablir à l’hôtel de Bourgogne, et elle eut seule la jouissance de son théâtre . Elle joua tous les jours. Un brevet du 24 août 1
tenu qu’ils ne seraient point à l’hôtel de Sourdis, parce que de leur théâtre on aurait entendu tout à plein les orgues, et de
s maisons qui leur appartiennent dans la rue d’Anjou, pour y bâtir un théâtre , et que le marché serait déjà conclu si le lieu e
ent le retour de Molière à Paris, il y eut en cette ville jusqu’à six théâtres , dont quatre d’acteurs français et deux d’acteurs
n seul (à ne point compter l’Académie de musique). On voit combien le théâtre avait perdu de la faveur dont il avait joui sous
ajoute que ce parti eût été sans doute celui de laisser subsister le théâtre , en le réformant sur le modèle des pièces composé
jusqu’au 9 avril 1782. À cette époque, elle se transporta au nouveau théâtre que les architectes Peyre et de Wailly lui avaien
m d’Odéon. Bouleversée par la loi de 1791 qui proclama la liberté des  théâtres , déchirée par les haines politiques, la troupe fu
e et se partagea entre la salle du faubourg Saint-Germain (Odéon), le théâtre Feydeau, et un nouveau théâtre, élevé rue Richeli
du faubourg Saint-Germain (Odéon), le théâtre Feydeau, et un nouveau  théâtre , élevé rue Richelieu, qui portait le nom de théât
au, et un nouveau théâtre, élevé rue Richelieu, qui portait le nom de théâtre  de la République. Le gouvernement du Directoire p
Auteuil dont il est parlé ci-dessus, page 283, et celle concernant le théâtre du Palais-Royal dont il est question à la page 34
Paris quatre troupes de comédiens français : l’hôtel de Bourgogne, le  théâtre du Marais, le troupe de Monsieur, dont Molière ét
troupe italienne et une troupe espagnole. On voit combien le goût du théâtre était développé dans la nation. 55. Jodelet a
struite peu après, et incendiée de nouveau en 1771. On bâtit alors le théâtre de la Porte-Saint-Martin. 69. Muse historique,
2. Mémoires de Mme Campan. Anecdotes du règne de Louis XIV. 73. Le Théâtre français sous Louis XIV, Paris, Hachette, 1874, l
omplètes de Racine, édit. Moland, tome VII, p. 408. 99. Jouée sur le théâtre du Marais, et imprimée avec privilège du 30 janvi
s la rue qui est aujourd’hui la rue de l’École-de-Médecine. 135. Le Théâtre français, page 85. 136. Voyez page 40. 137. Voy
rer, elle était née en 1624. 140. Voyez page 229. 141. Histoire du Théâtre français, tome XI, p. 305. 142. Nouvelles pièce
r la montée du corps de logis de derrière pour avoir communication au théâtre . (Jules Bonassies, La Fameuse comédienne ; Paris,
p. XX.) 147. Voyez page 332. 148. Voyez Brouchoud, Les Origines du théâtre de Lyon, p. 55. 149. Voyez ci-devant, p. 60. 15
ez p. 90. 161. Recueillie par les frères Parfait, dans L’Histoire du Théâtre français, tome XII, page 472. 162. Portraits des
l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse Comédienne. 163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le théâ
enne. 163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le théâtre français, p. 282. 165. Aventures d’Italie, ch.
16 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
er dans ce onzième volume, nous montrent le degré de perfection où le théâtre français est enfin parvenu, soit dans le genre tr
la rue Mazarine, où quelques années auparavant on avait construit un théâtre . Personne jusqu’à présent n’avait donné ni dans u
lexions que nous croyons nécessaires sur les ouvrages qui parurent au théâtre français, jusqu’à la fin du siècle passé. Le genr
suivirent ce grand homme, ses ouvrages occupèrent longtemps seuls le théâtre français, avec la supériorité et la justice qui l
t, mais on devrait, ce me semble, distinguer l’esprit qui convient au théâtre d’avec celui dont on peut faire parade dans un di
. Racine, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre auteur donna au théâtre français, le genre tragique éprouva un changement
de février, sous le titre de DIVERTISSEMENT ROYAL, et à Paris, sur le théâtre de Guénégaud, le vendredi 15 octobre 1688a. « 
e, Molière réunit à la hâte dans différents intermèdes tout ce que le théâtre lui put fournir de divertissements propres à flat
expérience, avait appris à distinguer ce qui convenait aux différents théâtres pour lesquels il travaillait, ne crut pas devoir
uels il travaillait, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le théâtre de Paris, il ne la fit pas même imprimer, quoiqu’
age deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son théâtre , un astrologue et un fou de cour. Le monde n’étai
Bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au théâtre  : ce sont les extrêmes disproportions des manière
tragédie de Bérénice, de M. Corneille l’aîné1, ajoute :       Sur le théâtre de Molière ; Et que par grâce singulière, Mardi2,
de MM. Corneille, l’aîné, Molière, et Quinault a, représentée sur le théâtre du palais des Tuileries, au mois de janvier, et s
rendre compte de cette pièce, il nous paraît nécessaire de parler du théâtre où elle fut représentée. Voici ce qu’en dit un au
aller travailler à la paix sur la frontière, avait prétendu faire un théâtre de bois, dans la place qui est derrière son palai
a salle est partagé en deux parties inégales. La première comprend le théâtre , et ses accompagnements ; la seconde contient le
seconde contient le parterre, les corridors et loges qui font face au théâtre , et qui occupent le reste du salon de trois côtés
roisième le corps du palais des Tuileries « La première partie, ou le théâtre , qui s’ouvre par une façade également riche et ar
es machines, il y a trente-sept pieds. Sous le plancher ou parquet du théâtre , pour les Enfers, ou pour les changements des mer
s pieds ; entre les corridors quarante-neuf. Sa profondeur, depuis le théâtre jusqu’au susdit appartement, est de quatre-vingt-
uarante toises ; elle est partagée en deux parties, l’une est pour le théâtre , et l’autre pour l’assemblée. Cette dernière part
nt les regards, jusqu’au moment où la scène doit s’ouvrir. La face du théâtre , ainsi que les deux retours, est un grand ordre c
s sur des piédestaux, et des pilastres carrés, élevés à la hauteur du théâtre  : on monte ensuite sur un haut dais, réservé pour
Comédie en trois actes, en prose, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai. « [*]Si l’on faisa
intitulé : Le Ballet des Ballets, et ensuite sans intermèdes, sur le théâtre du Palais-Royal le 8 juillet 1672. (Registre de M
ivis chacun d’un intermède. La Comtesse d’Escarbagnas ne parut sur le théâtre du Palais-Royal qu’en un acte, au mois de juillet
s auteurs comiques ont depuis si souvent traités et développés sur le théâtre . Cette comédie, suivie d’une Pastorale comique do
Comédie en cinq actes, et en vers, de M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 11 marsa. « [*]Molière tra
areil ne fournit rien en apparence qui puisse être intéressant sur le théâtre  ; préjugé qui nuisit d’abord au succès de la pièc
; mais Molière acheva de le perdre de réputation en l’immolant sur le théâtre à la risée publique, dans la comédie des Femmes s
« [*]Jamais dans une seule année l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre , et le fameux Molière ne nous a point trompés dan
Molière, qui acheva de le ruiner de réputation, en l’immolant sur le théâtre à la risée de tout le monde. Je vous nommerais, s
avec un prologue en vers lyriques, par M. Molière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le vendredi 10 février. (La musi
la dire plus finement. » a. M. Moussinot, amateur de pièces de théâtre , nous a prêté beaucoup de ces critiques, dont il
auteur. Les Comédiens-Français firent de la dépense pour la mettre au théâtre , où elle parut le 15 octobre 1688, mais elle ne f
onner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux que le théâtre peut fournir ; et pour embrasser cette vaste idée
e, annonce la première représentation du Bourgeois gentilhomme sur le théâtre du Palais-Royal, pour le 25 du même mois. [*]. [
homme extravague : il est épuisé, si quelque autre auteur ne prend le théâtre , il va tomber : cet homme-là donne dans la farce
a charge de secrétaire du roi. Voyez la vie de Quinault, à la tête du théâtre de cet auteur. a. « [*]Cet ouvrage n’est pas to
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au théâtre . Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
nonce du bas comique, et que ce bas comique était nécessaire pour son théâtre . Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Sca
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi C’est sur le théâtre des Gelosi qu
Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi C’est sur le théâtre des Gelosi que la commedia dell’arte a atteint so
ence, à Naples, à Ferrare, à Pérouse, à Parme, à Pesaro, etc. Mais le théâtre représente presque toujours le même décor traditi
décor traditionnel, au moins dans ses dispositions principales. « Le théâtre se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand d
théâtre se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand décrivant le théâtre construit par Palladio à Vicence ; l’avant-scène,
les décors. Mais les décors sont plantés différemment de ceux de nos théâtres . La scène est divisée en trois arcades, et sous c
e, une rue véritable, bordée de maisons de bois, qui vient du fond du théâtre aboutir sur l’avant-scène, censée une place publi
t des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’aspect général du
ne sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’aspect général du théâtre figuré dans les comédies imprimées avec vignettes
t danser sa femme, ses enfants, les soldats et jusqu’au capitaine. Le théâtre représentait aussi des jardins, des forêts, des c
ur des intrigues amoureuses. L’amour règne plus souverainement sur ce théâtre que sur aucun autre ; il est le seul mobile qui f
la solitude, et quant à elle, elle épouse Cinthio. On voit que sur le théâtre des Gelosi et dans les comédies même, l’élément c
i les pires, suffisent à montrer qu’une grande licence régnait sur le théâtre des Gelosi, et pourtant il est certain que cette
les Isabelle, les Flaminia, les Flavio et les Oratio arrivent sur le théâtre in camiscia. Mais enfin il est constant que les G
fama ed onor n’ ser gelosi. Les bizarres équipées attribuées sur le théâtre aux Isabelle, aux Célia, aux Aurélia ne les empêc
vultusque decore. Et plus tard, son fils Giovanni-Battista, dans Le Théâtre céleste, revendiqua presque pour elle l’auréole d
18 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre . Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre
On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cett
Collège, et s’était amusé à Paris des représentations1 de l’Illustre Théâtre , qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. L’Éto
et ce fut alors, que l’on vit règne le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre Français.   Les Pièces de Molière sont l’Étourdi,
s Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre , que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua
ent. Le parti que prit Racine de faire jouer sa Tragédie sur un autre Théâtre , fut cause que Mademoiselle du Parc*, la meilleur
e Comédie a été traduite en plusieurs Langues, et jouée sur plus d’un Théâtre d’Italie et d’Angleterre. La Traduction surtout d
uvrages de Molière. Avec une plus grande connaissance de notre ancien Théâtre , M. Riccoboni aurait vu que la Belle Plaideuse, m
ui dit Racine, à la Pièce de Molière ; et vous riiez tout seul sur le Théâtre . Je vous estime trop, lui répondit son ami, pour
farceur. Il eut beau leur dire qu’il n’avait jamais représenté sur le Théâtre que trois fois, dans le Bourgeois-Gentilhomme, et
76 Le Carnaval : Lorsque cette Mascarade a été représentée sur le Théâtre de l’Opéra, elle a toujours été précédée de quelq
nt, lui dit-il, un Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre un homme comme moi ! »... « De quoi vous plaignez
evas de cette Pièce, qui est la seconde qu’il ait fait représenter au Théâtre du Petit-Bourbon*. Elle avait été jouée auparavan
jouée après Nicomède. La Tragédie étant achevée, Molière vint sur le Théâtre , et après avoir remercié Sa Majesté en des Termes
e les Dom Quichotte et les Sancho n’ont jamais fait grande fortune au Théâtre . 1801, Moliérana, 72, p. 106-108 Tome I, p
ions. Plapisson43, qui passait pour un grand Philosophe, était sur le Théâtre , pendant la représentation ; et à tous les éclats
ui savait en être l’original, fut si vivement piqué d’être mis sur le Théâtre , qu’il s’avisa d’une vengeance aussi indigne d’un
qu’elle rendait supérieurement. Quelques années avant sa retraite du Théâtre , ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Ag
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès, jusqu’à ce qu’elle quitta le Théâtre . Elle le jouait encore à 65 ans. Tome I, p. 28
e comme Desmarets*, dans ses Visionnaires, qui a justement mis sur le Théâtre des fous des Petites-Maisons. Mais le dessein du
ole des femmes] est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au Théâtre  ; c’est un Dialogue plutôt qu’une véritable Coméd
[l’École des maris] est la première de cet Auteur, représentée sur le Théâtre du Palais Royal, et la première qu’il ait fait im
tacher en qualité de Secrétaire ; mais heureusement pour la gloire du Théâtre Français Molière préféra de suivre l’impulsion de
sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Jamais entreprise de Théâtre ne fut si précipitée ; et la Comédie des Fâcheux
tion de cette Pièce, dès que la toile fut levée, Molière parut sur le Théâtre en habit de Ville, et, s’adressant au Roi, avec l
s’ouvrit une coquille, d’où sortit une Naïade qui s’avança au bord du Théâtre , et d’un air héroïque, prononça les vers que M. P
mais Molière acheva de le perdre de réputation, en l’immolant sur le Théâtre , à la risée publique, dans la Comédie des Femmes
ur les plaies. » Tome I, p. 360-361 Cette Comédie a reçu sur le Théâtre plusieurs changements qu’il n’est pas inutile de
Don Pedro. Toutes les Troupes de Comédiens ont ajusté ce sujet à leur Théâtre . De Villiers66, Comédien, la traita pour le Théât
é ce sujet à leur Théâtre. De Villiers66, Comédien, la traita pour le Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne*. Les Italiens la représe
tèrent aussi à leur manière. Molière la fit paraître en Prose, sur le Théâtre du Palais Royal, avec beaucoup plus de régularité
ouvelle forme, et c’est cette dernière qu’on joue présentement sur le Théâtre Français. Tome I, p. 360-361 Molière a insé
rer au goût de la plus grande partie des Spectateurs, et soutenir son Théâtre . Tome I, p. 394-395 1705, Grimarest, p. 165
es dans sa Pièce lui étant arrivées. Ce secret de faire passer sur le Théâtre des traits un peu hardis a été trouvé si bon, que
s à la façon des Italiens qui ne pouvaient divertir que par le jeu du théâtre  ». Tome I, p. 506 1705, Grimarest, p. 153-1
ion continuelle de votre esprit, l’agitation de vos poumons sur votre Théâtre , tout devrait vous déterminer à renoncer à la rep
ait un nom pour un Levrier de la Faculté, qu’il voulait mettre sur le Théâtre . Il trouva un garçon Apothicaire, armé d’une seri
lagez, en m’apprenant le vôtre ! Le Clistériseur80 qu’il a mis sur le Théâtre , dans le Malade Imaginaire, s’appelle Fleurant. C
llé en vieillard pour la Pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le Théâtre  : « Eh ! Messieurs, leur dit-il ; épargnez du moi
ation. Ce Chef-d’œuvre étant tombé, Molière le retira. Il le remit au Théâtre un moins après, et le fit précéder du Fagotier ou
, Espagnoles de naissance, l’imitation d’un des meilleurs ouvrages de Théâtre de leur Nation. Il fut si pressé, qu’il ne pût me
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au Théâtre . Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
int de se divertir avec tout le monde, des peintures qu’on faisait au Théâtre  ; mais les hypocrites n’ont point entendu railler
en chaire, et qu’il ne me sera pas permis de faire des sermons sur le Théâtre  » ? 1801, Moliérana, 21, p. 50 Tome II, p.
ome II, p. 204 Plusieurs personnes ont écrit que Molière devait au Théâtre Italien l’idée de sa Comédie du Tartuffe. On cite
près, le Roi donna une permission authentique de remettre Tartuffe au Théâtre . Tout le monde en faisait compliment à Molière :
ations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le Théâtre et à la risée publique un hypocrite imaginaire, e
omme je lui pardonne Tome II, p. 208 On permit de jouer sur le Théâtre Scaramouche Hermite, Pièce très-licencieuse, dans
gré la décence que cette fausse Molière lui fit, de lui parler sur le Théâtre , il alla dans la loge de l’Actrice : et cette vis
ion d’un gentilhomme Limousin, qui dans une querelle qu’il eut sur le Théâtre avec les Comédiens, étala une partie du ridicule
son temps, autant d’adorateurs que d’applaudissements. Elle quitta le Théâtre le 14 Octobre 1694, et mourut le 3 Novembre 1700.
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre . Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre
On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cett
ollège, et s’était amusé à Paris des représentations153 de l’Illustre Théâtre , qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. L’Éto
t ce fut alors, que l’on vit régner le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre Français.   Les Pièces de Molière sont l’Étourdi,
s Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre , que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua
345, 347 1742, Bolaeana, p. 35 Molière récitait en Comédien sur le Théâtre et hors du Théâtre ; mais il parlait en honnête-h
olaeana, p. 35 Molière récitait en Comédien sur le Théâtre et hors du Théâtre  ; mais il parlait en honnête-homme, riait en honn
s du P. Bouhours. Vers du P. Bouhours sur Molière.      Ornement du Théâtre , incomparable Acteur,      Charmant Poète, Illus
sola, et joignit au présent qu’il lui faisait, un magnifique habit de Théâtre , pour jouer les rôles Tragiques. 1801, Moliéran
oderne), et adapte Molière puis, irréductible, passe à des satires du théâtre et de la corruption. Son thème favori, la répétit
vient à Paris en 1731, ne paraît plus sur scène, mais il écrit sur le théâtre , en italien et en français. (DLF XVIII p. 1119)
rlando Furioso, 1516 et 1532) offusque le reste de son œuvre. Pour le théâtre , il écrit cinq comédies, dont une inachevée. Dans
tte fixée : comédie en 3 actes et en vers, avec un divertissement, au théâtre italien. 37. Chappuzeau, 1663, La Dame d’intrig
fficile. Il rédigea les récits du voyageur Tavenier. Son livre sur le théâtre est l’unique ouvrage qui, au XVIIe siècle, donne
e : « I. De l’Usage de la comédie, II. Des auteurs qui soutiennent le théâtre , III. De la conduite des comédiens. » (DLF XVII p
-Christ, 1604), c’est surtout par ses imitations et transpositions du théâtre comique italien qu’il a joué un rôle non négligea
aux côtés de Montdory, à parti de 1634, et au moins jusqu’en 1639, au théâtre du Marais, enfin à l’hôtel de Bourgogne, de 1642
départ de France en octobre 1665 du Cavalier Bernin. Il construit des théâtres provisioires à la cour (Saint-Germain, 1666, 1670
s’en prend point l’habit, en sort au bout de deux mois et reparaît au théâtre avec son charmant opéra, L’Europe galante. Encour
tions qui en ont été données au XXe siècle, et pour les historiens du théâtre à la « réforme » de la commedia dell’arte. Il a p
léans, il montra de bonne heure un goût très vif pour la poésie et le théâtre  : à dix-huit ans, il faisait applaudir une parodi
19 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Soleirol. Roqueplan, comme on dit, avait de l’œil pour les choses du théâtre , il ne se laissait pas mettre dedans, il avait le
a Régence, toute la troupe de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le Théâtre français, toute la Comédie italienne. Une seconde
âce ? Jamais Molière n’eût permis à cette caricature de jouer sur son théâtre . C’est un monstre, mais ce n’est même pas un mons
ue tous gardé leur caractère, ils sont bien de leur siècle et de leur théâtre . Chacun d’eux porte la marque de l’originalité.
ère c’était son génie. Les amours de Molière semblent n’avoir eu pour théâtre que son théâtre. J’ai vu, je ne sais plus où, qu’
génie. Les amours de Molière semblent n’avoir eu pour théâtre que son théâtre . J’ai vu, je ne sais plus où, qu’une grande coque
e son théâtre. J’ai vu, je ne sais plus où, qu’une grande coquette du théâtre de Louis XIV, Mmede Montespan, s’était montrée tr
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . Après donc avoir passé six bons mois dans cette
s figures de la troupe. Saluons d’abord Madeleine Béjart. II Le théâtre donne aux femmes un doux rayon d’immortalité, ne
ets, cette grande déclamatrice de l’hôtel de Bourgogne ? C’est que le théâtre est un piédestal pour ces statues de chair. Les f
ure école que le Conservatoire. Madeleine Béjart était-elle entrée au théâtre avant ou après ses premières aventures ? Faut-il
ne, son premier amant, s’il l’a connue à Paris, la mit par orgueil au théâtre  ? Madeleine Béjart avait couru la province avec s
it l’inventaire les 12 et 17 mars. On indiqua beaucoup de costumes de théâtre où l’or et l’argent font du tapage. La vaisselle
, ni celui de ses sœurs. Sans doute elle n’avait plus de vanité qu’au théâtre  ; déjà elle s’était tournée vers Dieu et vers cet
ls. Dans ces cassettes nous allons voir apparaître tels costumes de théâtre . Combien d’illusions perdues sont enfermées là !
ment peut-être, mais plus familialement. Elle avait été « sa femme au théâtre  », elle avait sauvé sa fortune en plus d’un péril
nesse aux premières aurores quand il tentait l’aventure de l’illustre Théâtre  ? Qui donc ferait renaître pour lui les joies du
. D’ailleurs il est reconnu que Molière essayait toutes ses scènes au théâtre avant de terminer sa pièce. Qui donc a dit : cont
but le calice en souvenir de Molière. Ce fut Mlle de Brie qui créa au théâtre les ingénues ; elle y mit tant de malice et tant
« dans son habit de ville. » Ce fut le plus beau jour de sa vie — au théâtre . — Elle en avait eu d’autres avec Molière. C’est
lui enleva la Du Parc, qui n’était pas seulement de la troupe de son théâtre , mais qui était de sa maison. Aimable et divine
III Racine enleva Mlle Du Parc à Molière, à son cœur et à son théâtre , voilà ce qui les brouilla. Si les historiens du
œur et à son théâtre, voilà ce qui les brouilla. Si les historiens du théâtre n’ont pas dit cela, c’est qu’ils ont bien peu con
décembre 1668, elle n’avait que vingt-cinq ans ; c’était là un âge de théâtre , puisqu’elle était déjà de la troupe de Molière d
leva — malheureusement en tout bien tout honneur — la Du Parc pour le théâtre du Marais où il lui donna le rôle de Jocaste. Mai
plus amusant. Malgré toute sa fierté, Corneille devint spectateur du théâtre de Molière, même quand on le jouait an théâtre du
e devint spectateur du théâtre de Molière, même quand on le jouait an théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne. La charmeuse
accomplis objets Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le théâtre , Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
bres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item les poètes de théâtre , Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
avait toujours été veuve. Cette mort inattendue fit quelque bruit au théâtre et dans tout Paris. Qui le croirait aujourd’hui ?
du convoi, on le reconnaît dans ces trois vers : Item, les poètes de théâtre Dont l’on, le plus intéressé, Était à demi trépas
re se maria, on le croyait un peu l’amant de toutes les femmes de son théâtre  : Madeleine Béjart, Catherine de Brie, Thérèse Du
onard Aubry qui avait secouru Molière dans l’entreprise de l’Illustre Théâtre  ; ce mariage ne fît pas non plus long feu. La Gra
u’un poète tragique, resté sur le pavé10. À force de voir des gens de théâtre , il s’était imaginé qu’on pouvait être Corneille
lière, avec Isaac-François Guérin. Geneviève Béjart n’était connue au théâtre que sous le nom de Marie Hervé, il y avait déjà t
Du Croisy ; sa sœur, sous le nom de Mlle de Bellerose, un vrai nom de théâtre primitif ; sa fille, sous le nom d’Angélique Du C
lle Poisson. Mlle Du Croisy, la mère, resta, disent les historiens du théâtre , dans la troupe de Molière quoiqu’elle n’eût aucu
Elle daigna pour lui oublier son nom de gentilhommerie et son nom de théâtre . Elle devint une épouse accomplie, presque légend
le devint une épouse accomplie, presque légendaire : cela s’est vu au théâtre . Les frères Parfaict disent que peu d’années ava
re15. C’est une des premières actrices qui aient joué en femme sur le théâtre , car auparavant il n’y avait que des hommes ; c’e
de Clitandre. Aussi à toutes les mercuriales des austères censeurs du théâtre disait-on : « si vous condamnez la comédie, conda
mais je doute qu’en voyant aujourd’hui les dames de comptoir dans les théâtres , où d’ailleurs les comptoirs sont fort dédaignés,
vers, car il cultivait les Muses, l’illustre pâtissier de l’Illustre théâtre . Les vers étaient détestables et les pâtés exquis
emps elle tint le double emploi, mieux payée par la de Brie que parle théâtre  ; mais l’heure glorieuse va sonner. Le 24 février
ur ne donnait pas une hospitalité écossaise. Mais l’Écosse n’a pas de théâtre  ! C’est Mlle de La Grange qui avait surnommé Moli
rs de la foule, et, comme l’austère Caton, on le priera de quitter le théâtre puisqu’il ne peut quitter pour une heure son air
e. VII. La Beauval Quand le cardinal de Richelieu bâtissait un théâtre non pas pour Le Cid mais pour Mirame, non pas pou
de la comédie, de la tragédie et du drame. Qui pouvait croire que ce théâtre destiné représenter des ombres errantes prendrait
à ces immortelles comédies qui depuis trois siècles sont l’orgueil du théâtre et du génie français : Racine est presque un Gre
de gens sensés ? Ai-je dit, et faut-il sur nos défauts extrêmes Qu’en théâtre public nous nous jouions nous-mêmes, Et confirmi
’homme pour s’asseoir a fait nouveau fracas ; Et, traversant encor le théâtre à grands pas, Bien que dans les côtés il pût être
pe vagabonde, adopta à son tour l’enfant anonyme. Il l’exposa sur son théâtre , mais ne la garda pas longtemps. À peine fut-il e
oupe où l’ingrate venait d’entrer était un gagiste, ne montant sur le théâtre que pour moucher les chandelles. Jeanne Bourguign
le faire enrager, je prétends qu’on la joue. La Beauval fut donc au théâtre la vraie servante de Molière ; elle riait toujour
! Sur ce chapitre, il n’y avait pas à lui en remontrer. Son entrée au Théâtre français est presque de l’histoire : en 1670, Col
t de cette comédienne ; un peu plus, le roi ne la voulait pas sur son théâtre . Comme elle était grosse de quatre mois, Louis XI
avec un sentiment de joie et de regret qu’elle revint en 1680 au vrai théâtre de la comédie, quand les deux troupes se réuniren
ntra chez elle avec son mari, car elle ne lui permit pas de rester au théâtre sans sa femme. IV Du reste, l’intérieur de
Admirable raison ! On dit que la Beauval était passée des orages du théâtre aux douceurs de l’agriculture. Elle ne se content
plain-pied par ces précieux documents dans la vie intime des gens de théâtre au temps de Molière ? L’histoire est là toute viv
public, ni M. Beauval ; je me trompe, Mlle Desmares arriva un soir au théâtre avec un ordre de Versailles qui l’appelait à joue
ère qui lui eût mis une grammaire à la main. Mlle Beauval, retirée du théâtre officiel, joua encore çà et là dans le monde ; pa
à et là dans le monde ; par exemple, elle fut la metteuse en scène du théâtre de la duchesse du Maine, où elle jouait en homme
orien des antiquités de Paris, les frères Parfaict, les historiens du théâtre , ont parlé d’un duel à l’épée entre Mlle Beaupré
arriva une assez plaisante et tragique aventure à la Beaupré. Sur le théâtre , elle et une jeune comédienne se dirent leurs vér
dans les troisièmes rôles, tragédies ou comédies. Quand elle était au théâtre du Marais, elle dit un jour à Segrais : « M. Corn
orneille nous fait un grand tort. Nous avions ci-devant des pièces de théâtre pour trois écus que l’on nous faisait en une nuit
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissaient point. « Un jo
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
e opposée et elle riait de tout son cœur. » C’était une tradition du théâtre , que Grimarest tenait de comédiens qui l’avaient
hevau-léger. Il était bon gentilhomme, à propos de quoi on lui dit au théâtre qu’il n’y avait que demi-mal. Thérèse de La Thor
-Jacques. Voici comment la chose s’était faite. Un soir, au sortir du théâtre , Dancourt se jeta sur son passage et, sans autre
olière, quoique l’histoire ne les représente que comme comédiennes du théâtre du Marais. Étiennette des Urlis jouait les confid
t heureuse : elle n’a pas d’histoire. 1. Pour soutenir l’Illustre théâtre et les comédiennes, Molière, par un acte du 31 ma
cure de France : « Elle joignit au talent de déclamation et du jeu du théâtre celui de la danse. Elle faisait certaines cabriol
ors le titre de sieur des Carrières, ce qui fit dire, par les gens de théâtre , qu’il avait pris un nom à son gré. 11. Aubry ne
us quand il donna sa première tragédie, Dimitrius, représentée sur le théâtre de la rue Guénégaud, le « vendredi, 10e jour de j
ssot, épousa Paul Poisson. Nicolle Gassot Du Croissy prit le parti du théâtre comme son frère, et devint : Mlle de Bellerose. J
pas, il répète. À quelles heures, ce comédien, occupé jour et nuit au théâtre , écrit-il donc Le Misanthrope ? « À peine a-t-il
e aujourd’hui que les écrits du temps de Molière parlent si peu de ce théâtre immortel d’où a jailli l’esprit français dans l’e
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
du roi804. Lorsque, vingt après la mort de Molière, parut en tête du Théâtre de Boursault la Lettre du P. Caffaro805, où se li
comédie 811. Bossuet n’a rien dit que de profondément juste contre le théâtre qui préparait la Régence. Mais, par cette fatalit
u’une source de comédie. Il n’a pas prévu que ceux qui venaient à son théâtre n’auraient certainement pas un sens comme le sien
, à aimer une si joyeuse et séduisante immoralité.   Le vice moral du théâtre de Molière ne consiste pas du tout dans les inten
les cœurs que le jugement soit séduit et forcé. D’où il résulte qu’un théâtre parfaitement moral serait celui qui ne passionner
l serait celui qui ne passionnerait jamais que pour le bien, comme un théâtre immoral est celui qui passionne pour le mal. Moli
divisé tant d’hommes illustres. On ne recherchera ni les origines du théâtre , ni les époques où la comédie s’est particulièrem
n Père de l’Église s’est appliqué à des œuvres théâtrales ; que notre théâtre moderne, né dans l’Église même, n’a été proscrit
oit être vivement préoccupé d’un divertissement intellectuel comme le théâtre . Il pense à tout ce qu’une scène habile, sans pré
r la société. Et puis, en même temps, il est navré de l’action de nos théâtres , qui, surtout dans les plus grandes villes, ne ch
près tout il y aurait avantage à ce que notre peuple allât souvent au théâtre de Molière. — Mais Molière peut sur plus d’un poi
lus d’une comédie, inspirer des sentiments immoraux, au point que son théâtre ne soit plus, pour beaucoup de gens, une distract
ns à nos adolescents les livres que nous lisons. Il en est de même du théâtre . Ah ! si le peuple était instruit moralement d’un
rte de l’honnête, alors ou dirait avec confiance au peuple : Allez au théâtre de Molière. Mais il est à craindre que, longtemps
théâtre de Molière. Mais il est à craindre que, longtemps encore, le théâtre de Molière, pour le peuple, ne soit le vin pur po
ut citer, pour les gens qui n’auraient pas le courage de parcourir le Théâtre de Boursault, quelques-unes de ces sales plaisant
ursault lui-même. 808. « La troupe de Molière jouait d’abord sur le théâtre du Petit-Bourbon les jours qu’on appelait extraor
ent aussi plates et aussi grossières que celles de Boursault, voir le Théâtre italien, ou le Recueil de toutes les scènes franç
le Recueil de toutes les scènes françaises qui ont été jouées sur le Théâtre italien, Genève, 1695. De plus les Italiens, comm
aux plus mauvaises pièces, en sorte qu’un contemporain non assidu au théâtre attribuait tout à Molière. 809. La Bruyère, Disc
21 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
e connaîtrait point nos contradictions, à qui ne saurait point que le Théâtre respecté chez les Grecs, avili chez les Romains,
ens Français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste. Le Théâtre et la Société ont une liaison intime et nécessair
ins. Le tranquille Chinois, le pacifique Péruvien allaient prendre au Théâtre l’estime de l’agriculture, tandis que les Despote
ait point une crainte pusillanime digne elle-même d’être jouée sur le Théâtre . C’est dans un moment si favorable que fut placée
sur sa vie entière ; et lorsque dans la suite il fut entraîné vers le Théâtre , par un penchant auquel il sacrifia même la prote
la différence de leurs talents n’en met aucune dans le génie de leur Théâtre . On ne voit point qu’une grande idée philosophiqu
oileau, montrent avec quel succès le génie peut devenir imitateur. Le Théâtre Espagnol lui offrit quelquefois une intrigue plei
nte, qui eut la gloire de combattre et de vaincre un ridicule dont le Théâtre Espagnol aurait dû faire justice. Elle existait d
s du moins le génie de ce grand Homme, et le but philosophique de son Théâtre . Je vois Molière, après deux essais que ses chefs
n joug qu’ils viennent de subir. La vie retirée des femmes privait le Théâtre d’une autre source de Comique. Partout elles sont
ailleurs que les femmes eussent des ridicules particuliers, et que le Théâtre trouvât sa plus grande richesse dans la peinture
près avoir pris plusieurs formes, finit toujours par être le vice. Le Théâtre devint donc en général une école de bienséance pl
t pas même être le fondement de la morale, pouvait devenir la base du Théâtre . Eh ! que résulte-t-il de ses Pièces les plus lib
roche avec raison à l’un des imitateurs de Molière d’avoir mis sur le théâtre un neveu malhonnête homme, qui, secondé par un va
ses valets. Il eût intitulé sa pièce Le Célibataire, et enrichi notre Théâtre d’un ouvrage plus nécessaire aujourd’hui qu’il ne
ttaqua l’Auteur du Misanthrope. Il avait déjà éprouvé une disgrâce au Théâtre . Cotin, le protégé de l’Hôtel de Rambouillet, com
ul mot la foule de ses complices ! Naïveté d’un effet toujours sûr au Théâtre , mais que le Poète ne rencontre que dans les état
upe les nombreux avantages qu’on lui faisait envisager en quittant le Théâtre , sacrifiant même sa vie à la pitié qu’il eut pour
ent froidement et sans choix les détails les plus frivoles, exclut du Théâtre ce bel assortiment de parties heureusement combin
rême licence (car ils peignent nos mœurs) bannit à jamais de tous les Théâtres publics. Qui pourra vaincre tant d’obstacles mult
ce que le sujet des Femmes savantes ? Et ce sont les chefs-d’œuvre du Théâtre . Quoi de plus triste qu’un pédant Pyrrhonien ince
des contes charmants, seront toujours ridicules en pure perte pour le Théâtre  ? Rendons-nous plus de justice, augurons mieux de
22 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
an-Baptiste Poquelin) Poète Comique, était de Paris, et ses Pièces de Théâtre lui ont acquis une réputation, qui surpasse tout
dans les Belles Lettres et dans le Droit. Son inclination le porta au Théâtre , où il se distingua et où il tomba malade, en rep
es autres Poètes Comiques n’ont que les valets pour plaisants de leur Théâtre , et les plaisants du Théâtre de Molière, sont des
nt que les valets pour plaisants de leur Théâtre, et les plaisants du Théâtre de Molière, sont des Marquis et des gens de quali
actere le plus achevé et le plus singulier qui ait jamais paru sur le Théâtre . Mais l’ordonnance de ses Comédies est toujours d
autre Molière, qui vivait en 1620 et qui a composé diverses Pièces de Théâtre , la Polyxene, des Épîtres, etc.
23 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
econnu les sources où s’alimentait son génie ; on a expliqué de quels théâtres antérieurs procède son théâtre. On a su où il a t
it son génie ; on a expliqué de quels théâtres antérieurs procède son théâtre . On a su où il a trouvé son bien et où il l’a pri
aine époque, avaient devancé la France, donnèrent l’impulsion à notre théâtre . Elles exercèrent chacune une influence spéciale
l’Italie. Molière dut principalement aux Italiens le mouvement de son théâtre . L’action dramatique ne paraît pas avoir été très
lie, au contraire, le mouvement, l’action règne souverainement sur le théâtre . Dans ce qui est aux yeux, des Italiens le vérita
quelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre Théâtre , représentait aux fossés de Nesle ou au port Sain
hâteau qui lui enlevaient la faveur du public et rendaient l’Illustre Théâtre désert, c’étaient aussi Tiberio Fiurelli sous les
s planches, un jour les uns, un jour les autres. Il en est de même au théâtre du Palais-Royal, à partir du mois de janvier 1662
24 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
son sujet, n’avait pas cru pouvoir mieux faire que de l’emprunter au théâtre espagnol, dont la plupart des productions offrent
ssi favorablement, lorsque, le 9 novembre suivant, il fut joué sur le théâtre du Palais-Royal, où il eut vingt-cinq représentat
ur dédain), est divisée en trois journées, conformément aux règles du théâtre espagnol. La scène est à Barcelone, l’époque de l
re de comédies, qui n’a pas laissé d’augmenter les richesses de notre théâtre . Je veux parler de ces pièces qu’on appelle quelq
eul mot trop longtemps suspendu. Cette brève analyse, qui renferme le théâtre entier de Marivaux, est aussi l’analyse exacte de
iens italiens qui jouait alternativement avec celle de Molière sur le théâtre du Petit-Bourbon, avait donné une imitation de la
ien de Mademoiselle, firent chacun un Festin de Pierre 2, et les deux théâtres n’eurent rien à envier pour l’abondance des recet
eux théâtres n’eurent rien à envier pour l’abondance des recettes, au théâtre de Scaramouche. La troupe de Molière, fâchée sans
t représenté le 15 février 1665. Enfin, comme s’il était dit qu’aucun théâtre ne pût se dispenser d’avoir le sien, le théâtre d
il était dit qu’aucun théâtre ne pût se dispenser d’avoir le sien, le théâtre du Marais en donna un quatre ans après celui de M
dans le cabinet, ce qu’il n’était plus possible d’entendre réciter au théâtre . Mais, à cette époque, les pieux scrupules de Lou
ommun : on dirait que l’auteur, en outrant sur ce point la licence du théâtre espagnol, a voulu peindre en partie, par le mouve
, remplaçant le gracioso espagnol par un des masques bouffons de leur théâtre , ils ont encore renforcé le contraste de l’horrib
gularité ; et, de ce qu’il ne pouvait l’asservir à toutes les lois du théâtre , il n’en conclut pas, comme ses devanciers, qu’il
uter lui-même. Pour faire la juste part du blâme et de la louange, le théâtre français n’a pas une pièce plus mal construite qu
e. Molière doit-il être blâmé, peut-il être excusé d’avoir mis sur le théâtre , même pour le dévouer à l’exécration des spectate
éable. Celui de Thomas Corneille, qui est resté seul en possession du théâtre , n’est pas seulement une copie élégamment versifi
25 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
souhaiter que les Français eussent pour tout catéchisme de morale le théâtre de Molière.   On peut à première vue douter que l
e se proposait pas de faire un sermon sur les planches. L’idée que le théâtre doive être une école de mœurs n’a jamais été que
avoue, dit-il, qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre  ; et si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne
és font souvent une mauvaise fin ?   D’ailleurs, les types mis sur le théâtre sont peu propres à instruire, parce qu’ils sont a
l’attention au point de vue moral.   Molière déclare lui-même sur le théâtre quel est le but de sa comédie : « Son dessein est
monde et dans la personne de chacun ; en sorte que le type mis sur le théâtre , paraissant toujours tenir quelque chose de nous-
t silencieusement dans l’esprit par la force dominatrice du génie. Le théâtre de Molière est comme une tribune, du haut de laqu
principes moraux régnaient chez lui, quel enseignement ressort de son théâtre , quelle influence y subit la foule qui vient s’y
solus de vice et de vertu. Il se serait bien gardé d’en mettre sur le théâtre , quand il n’en existe point dans la réalité. Pour
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
s par quelle raison il y en aura de privilégiés… Nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction… Rien ne re
ables reprend les défauts des hommes… On doit approuver les pièces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté
Fâcheux. 11. Préface du Tartuffe. — « Il ne me soucie guère que le théâtre soit une succursale du temple ou une annexe de l’
s, les princes et les rois, de voir Trivelin ou quelque autre, sur le théâtre , faire ridiculement le juge, le prince on le roi.
ge de M. Jourdain ; il a voulu humilier la Bourgeoisie. » Mercier, Du théâtre , chap. VII. 31. Il résulte de tous les témoignag
, il les corrigeoit, parce qu’il avoit plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissoient point. » Boile
26 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
rivain dramatique fut préparé en lui par les influences lointaines du Théâtre Antique et du Théâtre Espagnol ; comment ce drame
préparé en lui par les influences lointaines du Théâtre Antique et du Théâtre Espagnol ; comment ce drame national de Tartuffe
e, il essaya, pour le distraire, de le mener souvent au spectacle. Le théâtre le plus en vogue alors était celui de l’Hôtel de
lin reçut là ses premières consolations, et il ne l’oublia jamais. Le théâtre en resta pour lui comme un lieu enchanté. Cela, d
vie de marchand. Comment, d’ailleurs, ne pas se sentir attiré vers ce théâtre où les hommes lui apparaissaient dans un si noble
t respirait la gloire alors Condé dans les batailles, et Corneille au théâtre étaient dans leur éclat. De grands esprits partou
de tirer profit et gloire de leurs représentations, et d’ouvrir leur théâtre au public. Le projet était sérieux, si sérieux, q
eille, que tous les bons esprits commençaient à se tourner du côté du théâtre , que Richelieu lui-même, cardinal et ministre, av
re, que Richelieu lui-même, cardinal et ministre, avait écrit pour le théâtre  ? À présent le théâtre Est en un point si haut q
me, cardinal et ministre, avait écrit pour le théâtre ? À présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l’idolâtre, d
dans leur résolution. Ils s’établirent donc sous le nom de L’Illustre Théâtre . Mais ils ne s’illustrèrent qu’en se faisant siff
ermirent. Cheminant en voiture, assis au milieu de ses décorations de théâtre , tout pensif, il tenait la petite sur ses genoux.
nde ? D’autres raisons encore l’empêchaient d’accepter : il aimait le théâtre , il se sentait roi dans sa petite république, il
ugnac. Qui n’eût voulu le voir avec sa troupe et tout son attirail de théâtre  : costumes, décorations, engins de toutes sortes,
admise à l’honneur d’une représentation devant la cour. VI. Le théâtre , comme décorations et machines, était alors dans
 j’ai oui dire à des gens âgés,raconte Perrault, qu’ils avaient vu le théâtre de la comédie de Paris de la même structure et av
faisait la représentation. Ensuite on les joua à la chandelle, et le théâtre fut orné de tapisseries qui donnaient des entrées
s en croix, portant chacun quatre chandelles pour mettre au-devant du théâtre . Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
re de celles que nous décrit Perrault ; mais ce fut au Louvre, sur un théâtre dressé par les ordres du roi, qu’eut lieu ce débu
la tragédie, Molière, qui aimait la harangue, s’avança sur le bord du théâtre , salua avec une grâce infinie, fit un discours au
ons la lui donnait à lui-même bien autrement profonde! À peine sur le théâtre en osait-il redire quelques traits ! Il l’essayai
résentations de Molière, une suspension : il lui fallut déménager son théâtre , aller du Petit-Bourbon au Palais-Royal, le Petit
Maris. Il se décida enfin à faire paraître la petite Armande sur son théâtre , à côté de lui. Le véritable confident de sa pass
i, comédie immense, inépuisable, d’où Térence lui-même avait tiré son théâtre , tout en s’aidant des grecs. L’École des Maris e
rme, quel qu’élégante qu’elle fût, lui allait mal et convenait peu au théâtre ou il fallait peindre d’un seul coup, à grands tr
lus jamais ce beau calme de l’École des Maris. Établi sur le premier théâtre de France, honoré applaudi, protégé par l’amitié
ons. Mais trop de séductions l’attendaient. La maison de Molière, son théâtre surtout, ouvert à cent sortes de gens, l’exposère
erait peu son fait; ce qu’il lui fallait, c’était une réponse sur son théâtre ; il la fit et la fit admirable. La petite comédie
nversations avec ses amis, lorsqu’il en transportait quelque chose au théâtre , ne se trouvaient guère être au fond que là mise
uvait pas leur dire, il le mettait dans ses pièces, le disait sur son théâtre ; là du moins on l’écoutait. Tout ce qui lui avait
la fin, le grand magicien, et la triste réalité se montre au fond du théâtre . Au mois de mai suivant, il représente la Princes
ers de flambeaux, et servies par deux cents officiers. Tout à coup un théâtre chargé de musiciens s’éleva derrière les tables,
Elmire. Il contenterait encore son amour, en la faisait être, sur le théâtre , aux yeux du public, ce qu’il n’avait pu la faire
lic, ce qu’il n’avait pu la faire dans sa maison. La joie d’élever le théâtre à ces hauteurs le soutint dans une telle entrepri
eprise ; autrement que de difficultés ! Comment souffrirait-on que le théâtre s’immisçât, en quelque sorte, dans le domaine de
nol Tirso de Molina ; elle fit fortune pendant quelque temps sur leur théâtre et les remit en vogue. Aussitôt toutes les autres
sept mille livres, leur faisait de magnifiques présents : machines de théâtre , meubles, riches costumes ; et, la même année, co
lui était sujet d’observation. Ainsi, le désordre occasionné dans son théâtre par les mousquetaires servit à lui faire mieux co
r de libertinage ; qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un valet de théâtre  !... La colère du gentilhomme, chose étrange ! éc
lle, par la raison que Molière jouait ce rôle, et que c’était lui, au théâtre , que ces Messieurs auraient voulu foudroyer du re
trine, qui avait toujours été faible, et qu’il avait tant fatiguée au théâtre , devint naturellement le siège de la maladie. Tou
omptant sur la générosité de Molière, vint le prier de lui prêter son théâtre pour trois représentations seulement, afin de pou
en lui un caractère noble, généreux et vrai. Il lui enseignait que le théâtre même doit être l’expression de la vérité : aucune
lui rends. On peut ajouter à cette somme, continua-t-il, cet habit de théâtre dont je crois que je n’aurai plus besoin. Il sera
t Lagrange, n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du théâtre  : « Il n’était pas seulement inimitable dans la m
observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusque-là sur les théâtres de Paris. » Que devait-être une troupe de. coméd
nicher ! » Il donna au jeune Racine, dont il joua les essais sur son théâtre , autant que Louis XIV et Colbert. Le plus grand o
ême, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le théâtre  ; il le lui apprit et elle s’en tira aux applaudi
des contenances de ce naïf auditoire. Tout devenait si bien acteur et théâtre autour de Molière, qu’il réussit à faire monter s
pauvre animal, elle ne manquait jamais de l’accompagner jusque sur le théâtre . Un certain soir, on l’avait préparé à jouer son
ante, sa voix la plus touchante qu’il y eût. Il fallait l’entendre au théâtre , avec Lagrange, dans la scène chantée du Bourgeoi
Molière, à partir de la suppression de l’Imposteur, avait fermé son théâtre ; il ne le rouvrit qu’après cette réponse du roi,
e, durant cet intervalle, ne devint que plus vive. En présence de son théâtre fermé, brochures, libelles, mémoires, satires, se
ce fut pour Molière le moment d’un triomphe jusque-là sans exemple au théâtre . Ses comédiens transportés, qui souvent avaient é
r à sa cour un spectacle extraordinaire, et qui réunît tout ce que le théâtre pouvait fournir de divertissements, choisit pour
un spectacle splendide. Mais Molière ne la représenta jamais sur son théâtre , et elle ne fut imprimée qu’après sa mort. Il y j
homme extravague, il est épuisé ; si quelque autre auteur ne prend le théâtre , il va tomber dans la farce italienne. » XXVI
il le reprit et le mit dans ses pièces : contentons-nous donc de son théâtre , où nous retrouvons un reflet de sa vie entière.
de Molière, cette œuvre de calme et de sérénité, trop simple pour le théâtre , n’eut point de succès. XXX. Six mois après
ion continuelle de votre esprit, l’agitation de vos poumons sur votre théâtre , tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
lus passer de cet épanchement entier de lui-même ; sa passion pour le théâtre n’avait fait qu’augmenter à mesure que tout le re
e voir et de lui parler encore. Molière ne pouvait plus vivre sans le théâtre  ; il voulut y donner jusqu’à son dernier souffle.
27
. Je ne m’en défends point ; et je tiens qu’on ne peut réussir sur le Théâtre , qu’en suivant Molière pas à pas. LE POÈTE. Cepen
teries sont aussi usées que le goût. LE POÈTE. Molière a bien gâté le Théâtre . Si l’on donne dans son goût : « Bon ! dit aussit
it plus de ces extravagances brillantes, dignes d’être copiées sur le Théâtre , il faut quelque mérite au moins pour exceller en
e Physicien.   En vérité, mettre des ridicules de cette espèce sur le Théâtre , ne serait-ce pas un guet à pan contre le plaisir
bois ou de branchages que nous connaissons. Il avait un autre sens au théâtre , un sens qui s’est perdu dans le substantif, mais
ime) avec son valet Bidache, son élève Godenèche, et treize pièces de théâtre en manuscrit, destinées aux Comédiens de l’Hôtel
ous le cent, comme ceux de Sganarelle, ce sont bien des mannequins de théâtre ou des figurants de raccroc, tout aussi gauches q
elot et Pierre Rebelhon, sinon celle des Béjart, débris de l’Illustre Théâtre qui, parti de Paris en 1646, a représenté à Borde
ernard de Nogaret, gouverneur de Guyenne, qui aimait passionnément le théâtre et accueillit la troupe avec une grande bienveill
documents ? Que Séjanus, tragédie de l’auteur ordinaire de l’Illustre Théâtre , ami des Béjart et de Molière, Jean Magnon, fut i
là vingt autres que je lui donnerai pour vous… J’ai aussi un habit de théâtre dont je crois que je n’aurai plus de besoin, qu’o
« maître brodeur » qui faisait partie de l’association de l’Illustre Théâtre en 1644 ? Nous sommes donc vraisemblablement en p
etranchement devant la cheminée. Elle a un pendant de l’autre côté du théâtre , une autre table, bien entendu, derrière laquelle
velle mise en scène ne va pas trop contre les convenances de l’ancien théâtre , contre la vérité du xviie  siècle et la vérité d
n théâtre, contre la vérité du xviie  siècle et la vérité de Molière. Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, Théâtre du Marais, Théât
iie  siècle et la vérité de Molière. Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, Théâtre du Marais, Théâtre du Petit-Bourbon, d’assez tris
érité de Molière. Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, Théâtre du Marais, Théâtre du Petit-Bourbon, d’assez tristes salles, j’imagi
pour les petites gens de la province, les gens de l’entriguet, et le théâtre pour les marquis. Ceux-ci ne se plaçaient pas seu
et Molière aussi, qui tirait de lui-même la plus grande force de son théâtre , en tirait des effets admirables dans une extrême
. Tous deux se placent vulgairement, traditionnellement, au milieu du théâtre . Devant le trou du souffleur ? Hélas ! Oui, comme
portant la signature de J. B. Poquelin et celles de ses camarades de théâtre  : D. Beys, Geneviève Béjart, G. Clérin, Joseph Bé
e, alla d’abord à Rouen. Si l’on veut bien se rappeler ce qu’était le théâtre à cette époque ; si l’on veut bien se souvenir de
à la foire de Rouen, une des plus fréquentées de ce temps-là par les théâtres de toutes sorties. Rouen était en outre une des v
qui avait dix-huit ans à peine, avaient l’un et l’autre la passion du théâtre . Les voit-on tous les deux se diriger vers la foi
n de Molière. « Damis va se cacher dans un cabinet qui est au fond du théâtre . » * *   * En résumé, la nouvelle mise en scène
aucune valeur historique. Elle n’est ni dans les données de l’ancien théâtre , ni dans le sens de la pièce de Molière : Quelle
si nous jetons les yeux sur la longue énumération de ses costumes de théâtre , que nous trouvons toujours dans le même inventai
e la façon dont on imprime dans toutes les éditions et dont on dit au théâtre ce vers du Dépit amoureux : « La partie brutale
it nombre et consacrée plutôt aux études des Comédiens, au service du théâtre , que livrée aux chances, alors fort aléatoires, d
er la représentation, un certain nombre de vers ne se disaient pas au théâtre  ; Vinot et La Grange ont pris soin d’indiquer ces
vint-il s’y fixer ? Vers le 20 décembre 1644. la troupe de l’Illustre Théâtre après avoir, au moyen de quelques emprunts, réglé
de la Croix-Noire, rue des Barrés. Il est tout naturel que l’Illustre Théâtre , quittant tout à coup le faubourg Saint-Germain p
nt-Paul, Molière ait transporté aussi son domicile à proximité de son théâtre . On peut donc répondre avec certitude que Molière
ecteur à la savante brochure de M. Philéas Collardeau : « La salle de théâtre de Molière au port Saint-Paul » avec plans, pour
 » avec plans, pour tout ce qui concerne l’installation de l’Illustre Théâtre en cet endroit. Mais je reviens à mon sujet. Nous
but évident de Molière était de se rapprocher le plus possible de son théâtre , n’est-il pas plus vraisemblable qu’il demeurait
us montre assez dans quelle situation précaire se trouvait l’Illustre Théâtre , au mois d’août de cette même année. Jusqu’à quel
ura-t-il rue des Jardins ? Apparemment jusqu’à l’époque où l’Illustre Théâtre abandonna le port Saint-Paul pour retourner dans
rnier soupir, devait recevoir Molière faisant ses premiers pas sur le théâtre . Rabelais ! Molière ! Heureuse petite rue, où dev
ions de Molière et des italiens commencèrent dès son établissement au théâtre du Petit-Bourbon (novembre 1658), où jouait depui
ait épousé en premières noces Lorenza Elizabetta del Campo, connue au théâtre sous le nom de Marinette : il se remaria, chargé
e comédie, d’en avoir vu le sujet un moment avant que d’entrer sur le théâtre  » 40. Après ces canevas, sans doute très rudiment
 : elle jouait au Palais-Royal et avait ses jours marqués sur le même théâtre avec la troupe de Molière. Ce grand comédien, et
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais ; c’était le nom de théâtre ordinaire sous lequel le fameux Poisson brillait
ontemporains de Molière, et Jodelet, l’un de ses anciens camarades au théâtre du Petit-Bourbon, n’était mort que depuis peu d’a
gne est plus grand que l’on ne croit ; — que Molière se joue sur tout théâtre allemand qui se respecte — que Molière se range,
us autres allemands, à peu près parmi nos poètes nationaux. Plus d’un théâtre allemand pourrait réclamer le titre de Maison de
ausen, petit bourg près de Francfort), paraît sur les affiches de nos théâtres . Gutzkow part d’un point absolument dépourvu de f
lemagne, ce qui ne veut pas du tout dire qu’on les joue rarement. Nos théâtres donnent ordinairement L’Avare, Le Malade imaginai
e imaginaire prend la vogue de plus en plus depuis que les membres du théâtre de la cour de Meiningen montent cette comédie pen
de Saxe-Meiningen est en même temps grand-seigneur et surintendant du théâtre de sa propre cour. Il gouverne un pays et une scè
erne un pays et une scène. Il a formé un institut-modèle de son petit théâtre . Pendant plusieurs mois par an, ses comédiens jou
tient le premier rang. M. de Dingelstedt, ci-devant surintendant des théâtres de la cour à Weimar et à Munich, est actuellement
éâtres de la cour à Weimar et à Munich, est actuellement directeur du théâtre de la cour à Vienne ; vos lecteurs le connaissent
s’offre à Molière. L’avenir est à lui. Dans un temps prochain, chaque théâtre allemand célébrera l’anniversaire de Molière. Nou
re de Molière en 1880. C’est M. Emile Claar — récemment nommé chef du théâtre communal de la ville de Francfort, — l’un de nos
GROSS. P. S. — Je reçois de M. le baron de Perfall, surintendant du théâtre de la Cour R. de Munich, un tableau des représent
 1871 ; Le Bourgeois gentilhomme, le 3 mai 1873. J’ajouterai que le théâtre de Munich occupe une place très respectable parmi
que le théâtre de Munich occupe une place très respectable parmi les théâtres allemands, non seulement par son opéra, qui réuni
n de nos premiers acteurs, qui est en même temps sous-directeur de ce théâtre . F. G. Paul Lacroix : Le Boulanger de Chaluss
a pu supposer que ces relations remontaient à l’époque de l’Illustre Théâtre , et que Le Boulanger de Chalussay avait été coméd
nt qu’il ne fit « monter la médecine en spectacle de raillerie sur le théâtre , que par intérêt et pour se venger contre une fam
Molière n’a fait monter la médecine en spectacle de raillerie sur le théâtre , que par intérêt et pour se venger contre une fam
contre une famille de médecins, sans se mettre en peine des règles du théâtre et particulièrement de celles de la vraisemblance
ts et même à des empiriques, pires que toutes les satyres et tous les théâtres . Après tout, il n’y eut pas trop à rire pour Moli
u prix de 5 francs. 4. Citons encore – seulement en ce qui touche le théâtre  – les chapitres relatifs aux Mystères, et aux tra
pos : La Fête de Molière, comédie en un acte, en vers, représentée au Théâtre de l’Odéon le 15 janvier 1860. 23. Grâce à l’arc
seux, 1877, est encore plus affirmatif : « Il prit gîte à côté de son théâtre , dans une maison qu’habitait un mercier et qui su
la rue des Bons-Enfants. 48. M. Eugène Despois les a citées dans son Théâtre français sous Louis XIV, mais en les tronquant.
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
aliens se sont moqués très souvent de cette regle ; on voit dans leur théâtre des pieces qui annoncent un déréglement d’esprit
permettre que les actions comiques se passent durant la nuit : notre théâtre perdroit une infinité de fort bonnes pieces. D’ai
de son temps, puisque les chœurs qui ne sortoient jamais de dessus le théâtre , fixoient nécessairement le lieu de la scene, &am
inces dont ils ont besoin ? & n’est-ce pas vouloir faire de notre théâtre une véritable lanterne magique ? Les Espagnols so
t qu’un Auteur doive resserrer son action dans le petit espace que le théâtre nous présente ; tous nos théâtres, plus ou moins
n action dans le petit espace que le théâtre nous présente ; tous nos théâtres , plus ou moins grands, sont censés avoir l’étendu
résentation. Au reste, quand j’ai dit qu’un Auteur pouvoit séparer le théâtre en plusieurs parties sans blesser l’unité, je n’a
tion est sans contredit la plus naturelle & la plus convenable au théâtre , il peut aussi se rencontrer des gens capables de
ce le fit revenir à Paris. Sa femme & son fils remonterent sur le théâtre  ; mais il se refusa aux empressements du public.
mais il se refusa aux empressements du public. Il a arrangé, pour le Théâtre Italien, vingt-six canevas. Indépendamment de ses
ses ouvrages dramatiques, nous avons de lui une histoire raisonnée du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
ui-ci ; des réflexions historiques & critiques sur les différents Théâtres de l’Europe, avec des pensées sur la déclamation 
29 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
auvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le théâtre , il va tomber. Cet homme-là donne dans la farce i
e de s’en rendre plus indigne encore, en montant comme farceur sur un théâtre . L’artificieux Italien avait pressenti que cette
e sorte d’épidémie ? Cette fureur de mettre des noms aux portraits du théâtre appartient à ces ridicules fureteurs d’anecdotes,
s, dit-il, est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au théâtre  : ce sont les extrêmes disproportions des manière
es. Le gouvernement n’eût peut-être pas permis qu’on se moquât sur le théâtre de ceux qui achetaient la noblesse, puisque c’éta
marques, les trois premiers actes sont d’une disproportion dont notre théâtre n’offrirait peut-être pas un autre exemple : le s
une de ces véritables servantes que Molière a mises le premier sur le théâtre , où elles ont retenu son nom, et qu’on y a rempla
gédie-ballet de Psyché fut représentée, pour la première fois, sur le théâtre des machines du palais des Tuileries, au mois de
janvier 1671 ; et, le 24 juillet de la même année, elle parut sur le théâtre du Palais-Royal, où elle eut trente-huit représen
la Comédie-Française, lorsqu’en 1770 elle fut forcée d’abandonner son théâtre du faubourg Saint-Germain. La fable de Psyché est
er sa Muse. L’ouvrage plut, le sujet devint populaire, et dès lors le théâtre ne devait pas tarder à s’en emparer. La pièce de
ux de la fable. Mais, quand la magnificence de Louis XIV eut élevé ce théâtre magique, où la baguette d’Armide semble disposer
spèce de témérité. Comme si le roman de La Fontaine et deux pièces de théâtre n’eussent pas suffi pour rendre l’histoire de Psy
oute un fait remarquable dans l’histoire des lettres, qu’une pièce de théâtre composée par trois hommes de génie, créateurs en
e un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au théâtre . » Fontenelle convient, avec tout le monde, que j
à l’auteur de comédies, soit pour réparer quelque échec reçu par son théâtre , soit pour y ramener, par quelque heureuse nouvea
rivée de cette vérité, de cette profondeur d’observation, qui font du théâtre un miroir de l’homme et de la société, serait-ell
vie d’en faire jouir de nouveau le public, en se les appropriant. Son théâtre demande une pièce : ces éléments étrangers se rep
composition des Fourberies de Scapin. Cette comédie fut jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai 1671, et elle eut seiz
les que représentait la comédie antique, celles qui ont passé sur nos théâtres nouveaux, à l’époque de leur naissance, avec les
personnage de Scapin est, sans contredit, de tous les fourbes mis au théâtre , celui qui a le plus de fertilité dans l’imaginat
nsi dire, donné lieu de le méconnaître, lorsqu’il a transporté sur le théâtre illustré par tant de chefs-d’œuvre comiques sorti
30 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
nnable, sans doute, mais il y a loin de là à la mutilation de tout le théâtre de Molière. Les Fourberies de Scapin offrent une
ses lectures ; voir si à côté des pièces de Plaute, de Térence, et du théâtre italien et espagnol, on ne trouvera pas les canev
et il rend originaux ceux-là mêmes qui sembleraient devoir gâter son théâtre . De l’Espy, qui ne promettait rien que de très mé
on siècle aussi parfaitement que sa troupe. Il a mis la satire sur le théâtre  ; et la promenant par toutes les conditions des h
e plus complet, le plus exact, et le plus judicieux sur l’histoire du théâtre français. Cet ouvrage, ainsi que celui de Chapuze
us sentons assez souvent aujourd’hui que, sans ce génie supérieur, le théâtre comique serait peut-être encore dans cet affreux
urs heureusement mises en œuvre. Ses pièces, représentées sur tant de théâtres , traduites en tant de langues, le feront admirer
lésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du théâtre , qu’il séduisit l’esprit de celui qui le voulait
ir dans le monde les dispositions extraordinaires qu’il avait pour le théâtre  ; et M. le prince de Conti, qui l’avait fait veni
s l’occasion ; jusque-là que s’il mourait quelque domestique48 de son théâtre , ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses comédie
sur celle de l’hôtel de Bourgogne, après la pièce il s’avança sur le théâtre , et, après avoir remercié Sa Majesté en des terme
à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le théâtre comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de
Molière ! voilà la bonne comédie  ; ce qui fait bien connaître que le théâtre comique était alors bien négligé, et que l’on éta
harge un peu forte ; mais Molière connaissait déjà le point de vue du théâtre , qui demande de gros traits pour affecter le publ
i dit-il, un petit comédien aura l’audace de mettre impunément sur le théâtre un homme de ma sorte (car le bourgeois s’imagine
ent auteur. On ne douta plus que Molière ne fût entièrement maître du théâtre dans le genre qu’il avait choisi ; ses envieux ne
e la supériorité sur tous ceux de son temps qui travaillaient pour le théâtre comique. La diversité de caractères dont cette pi
’homme de ville, qui croyait voir le ridicule de son caractère sur le théâtre de Molière, attaquait l’auteur de tous côtés. Il
rler au peuple, il n’en sortira jamais ; il croit encore être sur son théâtre de campagne. Malgré cette critique, Sganarelle, a
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le théâtre . Il se présenta une favorable occasion de remplir
lleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son théâtre pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le théâtre , le lieu était si rempli, que la Raisin fit plus
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le théâtre , il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette
ns d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. Baron ? Le roi se plaisait telleme
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de théâtre , dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu
tention à ce que le roi lui avait dit : il avait de quoi se passer du théâtre . Il part ; mais il trouva chez lui une femme et d
ement contre Molière, et lui reprochaient qu’il laissait languir leur théâtre . « Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pas
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre . « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le théâtre pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre , et de laisser glisser l’animal entre ses jambes
de conséquence que le ridicule de l’hypocrisie ne parût point sur le théâtre . Molière, disait-on, n’était pas préposé pour rep
voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa pièce sur le théâtre . Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement
èce étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le théâtre un caractère à son original, a été trouvé si bon,
aux moyens d’éviter le ridicule que Molière allait leur donner sur le théâtre malgré les défenses du roi. Rien ne leur paraissa
ité la hardiesse que Molière avait eue de remettre le Tartuffe sur le théâtre , et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encor
ns la troupe‌ 104, fut voir Molière dans sa loge, qui était proche du théâtre . Comme ils étaient aux compliments, Molière s’écr
et dont je viens de parler. Dans les commencements qu’il monta sur le théâtre , il reconnut qu’il avait une volubilité de langue
oulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre , qu’on ne le laissa pas achever. Depuis ce temps-
nt fois mieux imaginé que tout ce que M. de Gassendi nous a ajusté au théâtre pour nous faire passer les rêveries d’Épicure. Pa
rsonnes qui n’entendent point raison, à faire vivre et à conduire, un théâtre à soutenir, et des ouvrages à faire pour ménager
la première lecture, le rendit à Chapelle. Il n’y avait aucun goût de théâtre  ; rien n’y était dans la nature : c’était plutôt
avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au théâtre , sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien vra
a Molière ; mais pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le théâtre  ? elles paraissent assez dans le monde, personne
réjouir, et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au théâtre  ; mais il n’en a pas eu le temps. Molière trouva
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le théâtre , il n’avait point de passion plus forte que celle
enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents que de monter sur le théâtre  ; vous en savez les raisons : je me suis toujours
gré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six mois de théâtre qu’en six années de barreau. » Molière, qui n’ava
usin qui, un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les comédiens, étala une partie du ridicule
; Molière, pour se venger de ce campagnard, le mit en son jour sur le théâtre , et en fit un divertissement au goût du peuple, q
omme extravague ; il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre , il va tomber ; cet homme-là donne dans la farce
nt fait cette pièce, la promit à Molière, pour la faire jouer sur son théâtre  ; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea
énéra en invectives ; et ils en étaient presque aux mains derrière le théâtre , quand Molière arriva, et qui, après les avoir sé
oute la cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
obité et les gens de lettres sentirent tout d’un coup la perte que le théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais
faite à moi-même. Mais n’est-ce point été faire plutôt l’histoire du théâtre de Molière, que composer sa vie ? Il m’eût fallu
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le théâtre , son camarade le comédien se fit avocat. Cette do
ices de la troupe de Molière. BÉJART Aîné, fondateur de l’illustre théâtre . BÉJART Cadet. BRÉCOURT. BARON. BEAUVAL. DE BRIE.
rs. BÉJART L’AÎNÉ. Béjart l’aîné faisait partie de l’illustre théâtre , ainsi que son frère, ses deux sœurs, du Parc, et
me Béjart faisait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous les théâtres de province, non-seulement dans le rôle de La Flè
union des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le théâtre de Guénégaud encore environ cinq années ; il se r
talent pour le genre dramatique. Voici le catalogue de ses pièces de théâtre  : La feinte Mort de Jodelet, comédie en vers, e
t, dans le tragique, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre avec une pension, dont elle a joui jusqu’à sa mor
bre 1729 ; 9° Parnasse français, de Titon du Tillet ; 10° Histoire du Théâtre français, par les frères Parfait. BEAUVAL.
ec ses camarades dans une grande union. Le talent qu’il avait pour le théâtre était borné aux rôles de niais, et à quelques rôl
c fut un des acteurs de la société bourgeoise qui joua sur l’illustre théâtre en 1645. Le dessein que cette société avait de s’
de la troupe, ayant tout ensemble de l’intelligence et du crédit. » ( Théâtre français, par Chapuzeau, p. 282 ; Frères Parfait,
 ; et Pierre Le Noir de la Thorillière, fils de ce dernier, acteur du théâtre français depuis 1722, où il remplit l’emploi des
aris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre théâtre . C’est alors que Molière fit sa connaissance, et
u’elle rendait supérieurement. « Quelques années avant sa retraite du théâtre , ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Ag
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre . Elle le jouait encore à soixante et cinq ans. »
ier d’elle ; et, comme il crut lui reconnaître quelque talent pour le théâtre , il lui fit jouer quelques petits rôles, dont ell
bligé de les marier, et, quelque peu de talent qu’eût Beauval pour le théâtre , Paphetin le reçut au nombre de ses acteurs. Un a
e Guénégaud. Un petit dépit engagea mademoiselle Beauval à quitter le théâtre  ; et voici quelle en fut l’occasion. Mademoiselle
e son mari, et ayant obtenu sa demande, l’un et l’autre quittèrent le théâtre à la clôture de Pâques de l’année 1704. Pendant p
a seule personne dont elle pût lire l’écriture. Depuis sa retraite du théâtre , mademoiselle Beauval fut appelée à plusieurs fêt
dans le comique. Elle se retira en 1672. Chapuseau, livre III de son Théâtre français, page 206, met mademoiselle Marotte Beau
moiselle DU PARC. Mademoiselle du Parc, femme de du Parc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René, s’engagea avec son mari
ureuse comique. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. « Elle faisait certaines cabri
Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le théâtre du Petit-Bourbon et sur celui du Palais-Royal, qu
lle ; cependant sa perte fut regrettée, non-seulement des amateurs du théâtre , mais aussi de ses camarades. Mademoiselle du Par
ccomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le théâtre , Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
es atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre , Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
ue Mazarin fit venir d’Italie. Ainsi deux cardinaux protégèrent notre théâtre naissant. Molière avait environ douze ans à l’épo
Il suivit alors le barreau ; ou plutôt, entraîné par son goût pour le théâtre , il devint un des plus assidus spectateurs de l’O
nc aucune confiance. 36. Cette troupe, connue sous le nom d’illustre théâtre , était dirigée par les Béjart (1645). Elle débuta
ne. N’ayant obtenu aucun succès, elle traversa la Seine, et ouvrit un théâtre au port Saint-Paul. De là elle revint au faubourg
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . Après donc avoir passé six bons mois dans cette
ard, in-12, 1630, p. 55.) 51. Ce début eut lieu le 24 octobre sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des g
, et la perte de Bruscambille, qui mourut dans la même année. 55. Le théâtre du Petit-Bourbon avait été construit dans l’empla
olière en se déshonorant, avait l’orgueil de se croire son rival. Son théâtre a été imprimé avec celui de son fils, auteur de l
Grimarest a travaillé d’après les Mémoires de Baron, alors retiré du théâtre , mais qui y remonta en 1720. 63. On a ouï dire s
alors même que leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre  : ils jouent presque aussi bien quand ils écouten
la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un roi de théâtre , comme moi, se ferait tuer avec une jambe de bois
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissaient point. » (Boil
 : Je vous vis dernièrement à l’Avare, et vous riiez tout seul sur le théâtre — Je vous estime trop, répondit Boileau, pour cro
du rôle de Myrtil dans Mélicerte. (Voyez le tome XV de l’Histoire du théâtre français, par les frères Parfait.) 80. Voyez l’
est entre les mois de mars et d’octobre 1670 que le public déserta le théâtre de Molière pour suivre Scaramouche. La longue abs
e 1670, et dans laquelle Baron fit sa rentrée, ramenèrent la foule au théâtre de Molière. Scaramouche était un Napolitain appel
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais ; c’était le nom de théâtre ordinaire sous lequel le fameux Poisson brillait
e satire. On croit même que Molière conçut le dessein de la mettre au théâtre . Un autre jour, Puimorin, frère de Boileau, racon
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de Léontium (Nino
faire non plus le lendemain, puisqu’à dater du jour de la défense le théâtre fut fermé pendant cinquante jours, interruption q
trice de Molière (la demoiselle du Parc) le quitta pour passer sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne ; ce qui mortifia Molière
lle de Votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre théâtre , tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
fois bon poète, bon comédien, et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre . Outre ces grandes qualités, il possédait celles
eprésentaient . (Perrault, Éloge des hommes illustres, page 79.) * Le Théâtre Français, divisé en trois livres, par Chapusault,
génie, a trouvé la seule voie qui puisse conduire à la perfection du théâtre comique, et n’a laissé à ses successeurs que le c
papier, de quelques endroits de notre auteur, ne l’est point pour le théâtre , qui demande plus d’action que de paroles, et où
s, et avec quelle habileté il a su distinguer ceux qui conviennent au théâtre d’avec ceux qui n’y sont pas propres ; car la com
qui doit soulever l’indignation. Cette passion n’est point propre au théâtre comique. On n’y vient point pour s’attrister : et
’à l’importunité de ses camarades, qui voyaient ce sujet sur tous les théâtres , hormis sur le sien. Aussi, quoiqu’il l’ait trait
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
honnêtes gens. » On s’explique parfaitement l’influence qu’un de ces théâtres eut sur l’autre. Si l’on a bien dans la mémoire l
, Lucinde, Zerbinette. Le Pédant apparaît à plusieurs reprises sur le théâtre de Molière. Les Anselme, les Géronte restent proc
incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces jeux de théâtre , ces pantomimes expressives, jusqu’à ces lazzi qu
médie de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient difficilement au théâtre , il mit à contribution cinq ou six canevas de la
c’est là, comme nous l’avons dit en commençant cette étude, ce que le théâtre italien enseignait, communiquait à Molière. C’est
italien enseignait, communiquait à Molière. C’est aux endroits où son théâtre s’anime davantage, que les commentateurs ont d’or
rester dans la haute comédie, sans compromettre la prospérité de son théâtre . Le voisinage des acteurs italiens le tenait en h
s gentilhomme qui ramena le public. Les innombrables créations que le théâtre italien avait accumulées depuis près de deux sièc
e un palais digne d’elle. Quoique les productions sans nombre que nos théâtres voient éclore chaque année, n’offrent pas, en gén
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
Genest, sur la scène antique, mêle à la cythare d’or les accents des théâtres d’Orphée, les hommes attentifs semblent de marbre
« L’éternité, cette incessante ouvrière, réserve ses trésors pour les théâtres du ciel. Là s’épanouit la fleur, là reverdissent
verres, bois, viandes et fruits    2355 » Pour la construction du théâtre fait à Chambord ; — parties et quittance du sieur
ont servi, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les portes du théâtre … 153 » Au sieur de Lulli, pour ses copistes, le
nevas de Dominique analys2s par Gueulette dans l’Histoire de l’ancien théâtre italien, et appartenant à la période antérieure à
mme (le Régal des Dames), 2 mai 1668. 2. Il Teatro senza commedie (le Théâtre sans comédie), par Cintio, juillet 1668. 3. Il R
sière rédaction de cette pièce en vers français dans le Supplément du Théâtre italien, tome II, Bruxelles, 1697. 13. Le Baron d
Italiens à cette époque alternaient à peu près régulièrement, sur le théâtre de ces résidences royales, avec les troupes franç
u 2 mars 1697. C’est là ce qui constitue le répertoire authentique du Théâtre italien en France, jusqu’à la fin du dix-septième
par Louis Riccoboni, dans la liste qu’il a placée en tête du Nouveau Théâtre italien, comme étant « très anciennes ». Cette dé
Il suffit de rappeler les aventures qu’il courut après la clôture du Théâtre italien. Costantini partit alors pour l’Allemagne
tin jouait à Paris ; il est ainsi raconté dans l’Histoire de l’ancien Théâtre italien : « Mezzetin avait dédié une pièce à M. 
c, courut à lui et lui dit : « — Ah ! monseigneur, voici une pièce de théâtre que je prends la liberté de vous présenter, et po
33 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
la Comédie. Toute son étude et son application ne furent que pour le Théâtre . On sait de quelle manière il y a excellé, non se
ent comme lui dans le parti de la Comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre ; mais ce dessein ayant manqué de succès (ce qui
e commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Théâtre que le Roi avait fait dresser dans la Salle des G
présentation. La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Théâtre , et après avoir remercié Sa Majesté en des termes
de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que S
a Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs Pièces de Théâtre , tant pour les plaisirs du Roi que pour les diver
amais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du Théâtre . Il a épuisé toutes les matières qui lui ont pu f
observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusques-là sur les Théâtre de Paris. Sa mort dont on a parlé diversement, fi
eutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année, ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les Comédiens de l’Hô
on des deux troupes qui a mis les Comédiens Italiens en possession du Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, a été d’autant plus agré
34 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
matières de la morale chrétienne et de la religion : ce n’est pas au théâtre à se mêler de prêcher l’Évangile. » On voit que l
l s’appuyait était la séparation du sacré et du profane. Permettre au théâtre de jouer l’hypocrisie, c’était lui donner juridic
Molière invoquait bien en sa faveur les traditions et les origines du théâtre qui, chez tous les peuples, est sorti de la relig
’étaient joués dans les églises elles-mêmes. Mais depuis longtemps le théâtre s’était séparé du sanctuaire et s’était sécularis
’à Régnier, avaient toujours raillé les cagots et les moines. Mais le théâtre était une tribune bien autrement imposante : c’ét
raison pour une critique de Molière. On a répondu que « l’optique du théâtre a ses lois nécessaires, et que si Tartuffe n’est
l s’arrangera pour les faire voir, ce qui sera la même chose. Mais au théâtre , on ne saurait ce que c’est qu’une haire et une d
s cette fleur d’imagination et de fantaisie qui manque un peu à notre théâtre et surtout à notre théâtre comique. Est-ce une il
et de fantaisie qui manque un peu à notre théâtre et surtout à notre théâtre comique. Est-ce une illusion de croire qu’il y a
acieuse, d’une variété d’effets et de ton si peu ordinaire dans notre théâtre , d’une liberté de penser si singulière ; il nous
r la nécessité de la concurrence, nous montre ce qu’eût pu être notre théâtre si, au lieu d’une imitation systématique des form
notre théâtre si, au lieu d’une imitation systématique des formes du théâtre antique, il se fût développé spontanément du sein
du théâtre antique, il se fût développé spontanément du sein de notre théâtre populaire. Personne ne peut sans doute se plaindr
it, et tout en reconnaissant le mérite des méthodes savantes de notre théâtre , on aime à rencontrer une œuvre qui par le hasard
rès près, soit à la cour, soit chez Ninon, soit dans les coulisses du théâtre ou dans les soupers de cabaret, les jeunes seigne
t de faire de la majesté divine le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre , « d’un athée qui s’en rit et d’un valet qui en f
coup, c’est « par degrés que Molière a fait monter l’athéisme sur le théâtre . Mais la chasteté et la foi ayant entre elles, su
ligieuse qui a violé ses vœux ; car il ne faut pas oublier que sur le théâtre italien et espagnol, dont la pièce est tirée, les
s faute de faire paraître des religieuses et des moines ; et si notre théâtre est devenu plus scrupuleux, c’est en grande parti
problème déjà discuté : la comédie a-t-elle le droit de porter sur le théâtre les choses sacrées, et de peindre, même pour les
rossier ? L’un et l’autre de ces deux types eût-il été supportable au théâtre  ? Ce qui fait l’originalité du personnage, n’étai
qu’il a voulu faire, c’est une comédie. Dans les pièces mises sur le théâtre avant celles de Molière, et qui sont imitées d’It
« Il eût fallu pour cela, dit-il que l’on tînt une conférence sur le théâtre , que chacun prît parti, que l’athée déduisît les
le ont été à leur adresse ? Un discours en règle, fait par un sage de théâtre , aurait-il eu cet accent de vérité et cette sorte
ber dans la farce ? Nous ne le pensons pas. Qui ne voit que ce jeu de théâtre a précisément pour objet de permettre à don Juan
s comédies. Les Ariste sont des personnages fort secondaires dans son théâtre , et il est rare, même lorsqu’ils les introduit su
ne reculer devant rien de ce qui se prête au mouvement et à l’art du théâtre . Mais c’est là ce que j’appellerai la libre pensé
bre pensée désintéressée. Ce n’est pas celle de Voltaire, qui fait du théâtre un instrument de philosophie et qui a pour but de
a pour but de répandre le scepticisme. Dans Molière, au contraire, le théâtre est le but et non le moyen. C’est comme dramatiqu
ndi. Tout porte à supposer que, tout entier à l’administration de son théâtre et à la composition de ses pièces, il mit peu de
ui était désagréable ; que la dévotion outrée, affectant l’horreur du théâtre , devait facilement se tourner pour lui en cagotis
tait pas cela qu’il voulait. Léguer à la postérité de grands types de théâtre , telle était, nous le croyons, sa seule pensée et
re qui se concilie avec la dignité de l’homme ? Enfin, pour sortir du théâtre , n’arrive-t-il pas chaque jour dans le monde et d
la ridicule prétention d’un poète de salon. Qu’il y ait eu dans notre théâtre une comédie qui ait précisément pour objet la pei
s cette littérature, il n’est point surprenant que le chef-d’œuvre du théâtre comique ait eu pour objet la peinture du monde mi
nde mis en regard de la générosité, la loyauté et de l’honneur. Notre théâtre a bien changé depuis Molière, et cependant il a t
i la fin du passage : « Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et tournant un hypocrite imaginaire, ou si vous v
35 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
s laissent voir Molière tel qu’il apparaissait aux spectateurs de son théâtre et aux témoins de sa vie privée. D’autre part, le
variées. Celui de la Comédie-Française le représente dans un rôle de théâtre , et un rôle tragique : César, de la Mort de Pompé
ssinoit leurs grimaces, pour les faire représenter au naturel sur son théâtre . — S’il ne les a dessinées sur ses tablettes, rep
le aux allusions de ce genre qu’il voyait la faveur s’éloigner de son théâtre . Lorsque la fièvre de la bataille fut tombée, Mol
ement des sommes assez fortes qu’il prélevait sur les recettes de son théâtre et distribuait directement ou par l’intermédiaire
ui rends. » Aux vingt-quatre pistoles il joignit un très bel habit de théâtre dans l’espoir que « le pauvre homme y trouverait
les mêmes qualités par la façon dont il emploie l’éternel ressort du théâtre et de la vie, l’argent, par la promptitude avec l
spécieux. Pour sa morale et sa conception de la vie, c’est encore son théâtre qui peut nous en donner la clé. Les auteurs drama
avait donc mis la sienne sur un grand pied, grâce aux profits de son théâtre . Grimarest lui attribue un revenu moyen de 30, 00
, pas trop élevé, si l’on considère qu’il touchait quatre parts à son théâtre , parfois même jusqu’à cinq ; or, dans les bonnes
il les corrigeoit, parce qu’il avoit plusieurs fois éprouvé, sur son théâtre , que ces endroits n’y réussissoient point ; » et
urt avec du Molière. Selon Grimarest, elle accompagnait son maître au théâtre , et elle y rendait quelques petits services, car
evine qu’il n’y a point là développement heureux des lieux-communs du théâtre , mais expression de sentimens personnels. Nul moi
Avant de répondre à cette question, essayons de suivre à travers son théâtre la gradation de ses sentimens sur le médecin et l
t se mettre au régime exclusif du lait et rester deux mois éloigné du théâtre . Dans l’intervalle de ces deux maladies, il a com
se soustraire au travail. » Il lui remontrait donc que, monter sur le théâtre , ce serait « enfoncer le poignard dans le cœur de
ême faut-il en partie rapporter à ce choix l’insuccès de l’l’Illustre Théâtre à Paris. En province, il s’obstine et n’est pas p
défauts, et aussi de déprécier ce qu’ils nous interdisent ; mais, au théâtre surtout, le Renard et les Raisins sont une vérité
nce, et tous me disaient que, hors Paris, ce titre sur une affiche de théâtre est « un repoussoir. » A ce caractère incertain d
on de chant représentent le plus haut degré de la bouffonnerie sur le théâtre . Avec quelques autres passages de ses œuvres, ell
in qui reçoit ses eaux d’ailleurs. » Bonne fortune singulière pour le théâtre d’une nation, au moment où, par l’entier développ
qu’importe au public par quels efforts on parvient à lui plaire ! Au théâtre surtout il ne juge que sur des résultats. Or, ici
rd, on travaillait chez Molière comme on ne travaille plus dans aucun théâtre . Si l’on considère le petit nombre de ses acteurs
is, et il rend originaux ceux-là même qui sembloient devoir gâter son théâtre . » Donneau de Visé rapporte, d’autre part, que l’
onner des chefs-d’œuvre à interpréter ne suffit pas à la fortune d’un théâtre . Il faut encore ne pas négliger un ensemble de pe
circonstance, « jusque-là que, s’il mourait un des domestiques de son théâtre , ce lui étoit un sujet de harangue pour le premie
Lui-même nous apprend qu’à Vaux, avant les Fâcheux, il « parut sur le théâtre en habit de ville, et, s’adressant au roi avec le
s, il imagine de faire un marquis ridicule cherchant une place sur le théâtre et engageant une conversation avec une marquise p
par ses imitations de comédiens ; de Visé raconte qu’il n’ouvrit son théâtre « qu’après avoir brigué quantité d’approbateurs. 
it de la sorte le but auquel doit viser tout directeur : faire de son théâtre un endroit à la mode, où il est nécessaire d’alle
s complète : « Après le succès de l’Étourdi et du Dépit amoureux, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de g
e l’on y jouoit. » Il n’y a rien de tout à fait nouveau en matière de théâtre  ; l’un des plus habiles directeurs qu’ait eus la
son genre de point d’honneur. Pour un comédien, pour un directeur de théâtre , il consiste non-seulement à remplir toutes les o
française lui faisait offrir une place, à la condition de renoncer au théâtre . Molière refusa en objectant le point d’honneur ;
rt, à bout de forces, ce sentiment le décidait encore à monter sur le théâtre  : « Comment voulez-vous que je fasse ? disait-il
ce lorsque ses acteurs le trahissaient ! Écoutant un jour derrière le théâtre , avec Champmeslé, une scène de Tartuffe, il s’écr
même, sont autant de problèmes à peu près insolubles. Ces maîtres du théâtre considéraient toutes les parties : poème, diction
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
le croit, qui ait osé s’y soustraire. Il n’a pas introduit sur notre théâtre les petites pieces ; il n’en est que le restaurat
ondre fort savamment, d’après le célebre Donnat, que c’est lorsque le théâtre reste sans acteurs. Il est des pieces qui, comme
l’ai fait voir dans le Chapitre de la liaison des scenes, laissent le théâtre vuide ou sans acteurs plusieurs fois dans un acte
mp; la piece entiere, une quinzaine. L’acte finit réellement quand le théâtre reste sans action, après que les acteurs ont pris
ets la main au côté. Fais les yeux furibonds. Marche un peu en Roi de théâtre . Voilà qui est bien. Suis-moi. J’ai des secrets p
s, ne sont pas pour arrêter un noble cœur. On voit clairement que le théâtre reste non seulement vuide d’acteurs, mais encore
re quand il revient ; & comme les spectateurs aident eux-mêmes au théâtre à se tromper, pourvu qu’il y ait quelque vraisemb
derriere la toile une chose importante qu’ils ne peuvent faire sur le théâtre . Cherchons pour exemple deux dernieres scenes d’a
i précede celle-ci est sans contre-dit une des plus belles de tout le théâtre . Isabelle, en présence d’un tuteur qu’elle détest
près Don Quichote. Turcaret & Crispin Rival resteront toujours au théâtre , à moins que la barbarie ne s’y introduise tout-à
ine des Isles Fortunées. Son ouvrage le plus connu est la Pratique du Théâtre . Pour confirmer les regles qu’il y donnoit, d’apr
37 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
nue des états de Languedoc, enfin à Paris, le 3 décembre 1659, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette comédie fut imprimée pour
ie d’intrigue, et assuré par là une supériorité incontestable à notre théâtre sur celui de toutes les autres nations. Emprunté
e à notre théâtre sur celui de toutes les autres nations. Emprunté au théâtre italien, qui lui-même puisait en partie ses sujet
au théâtre italien, qui lui-même puisait en partie ses sujets dans le théâtre antique, L’Étourdi se sent de cette double origin
les états de Languedoc. Elle fut ensuite représentée à Paris, sur le théâtre du Petit-Bourbon, les uns disent au commencement,
1663. De même que L’Étourdi, Le Dépit amoureux est un emprunt fait au théâtre italien. L’ouvrage original, intitulé L’Interesse
où le talent s’appelle du génie. Pour que deux amants intéressent au théâtre , il faut qu’ils se brouillent, se querellent et s
u sujet et de la disposition des scènes. Dans cette seconde pièce, le théâtre ne reste jamais absolument vide, si l’on admet qu
notre Muse comique s’était vouée exclusivement à l’imitation de deux théâtres étrangers. L’Étourdi et Le Dépit amoureux apparti
38 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
y a pas deux routes pour arriver au succès. Quiconque veut réussir au théâtre , doit vous parler de vous et ne vous parler guère
viser la demoiselle est une spéculation médiocre. Il faut la dame. Le théâtre est l’art de contenter la dame. Au temps de Moliè
mpara de notre scène naissante, à tel point que tout ce qui tenait au théâtre , d’alors, auteurs et acteurs, empruntèrent leur n
suis laissé dire que le plus impérieux est le besoin d’enseigner. Au théâtre , cette pente est dangereuse parce que la vérité d
se largement, étudiée puissamment, conduite selon l’art approfondi du théâtre , selon la science exacte de la vie... Ah! il faut
Ceux qui, de bonne foi ou pour soutenir une thèse, prétendent que le théâtre est un moyen positif d’éducation, doivent juger q
ne peuvent pas s’oublier, je trouve, eu égard à ce que je connais des théâtres dits populaires, qu’il est énorme pour un, public
les plus grandes batailles qui aient peut-être été jamais livrées au théâtre , ni du paradoxe glissant, ni delà prédication inq
eau la thèse de nos auteurs favoris, qu’il est suprême de sortir d’un théâtre sans que rien ait meurtri ma conscience, sans qu’
ez nous, ces choses-là se chantent. Notre chanson est sérieuse, notre théâtre n’est qu’un jeu; un jeu splendide souvent, sublim
familles. Mon Dieu ! ce n’est pas la place qui manque; dans tous ces théâtres en chambre qui font foule à Paris, il y aurait où
aîne du temps où les cœurs vertueux aimaient à voir lever l’aurore au théâtre . Dans le concert qui vous amuse, il n’y a pas une
souverainement, c’est vous qui faites notre littérature, — et si les théâtres , à l’unanimité, ont relégué la morale air magasin
e volontiers la leçon à l’école, le sermon à la chaire, le plaisir au théâtre . D’ailleurs, je crois qu’on s’exagère en général
l n’est plus jeune. Il a des habitudes et des faiblesses de vieux. Le théâtre n’y peut rien, — et quand par exemple un malheure
ement en vaut presque un autre. Suivez bien, voilà ce qu’il dit: « Le théâtre est un miroir reflétant exactement la société qui
uel point la magie de la plume peut remplacer toutes autres choses au théâtre . Molière a gagné son pari, mais je ne conseillera
39 (1871) Molière
ous racontait naguère les emprunts que l’élève de Gassendi a faits au théâtre italien, digne prédécesseur de l’hôtel de Bourgog
enfin, nous retrouvons depuis sa sortie un peu brusque de son premier Théâtre , un vrai poète, applaudi d’abord pour son œuvre,
être un poète comique. Ainsi commencèrent les illustres fondateurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le die
eurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le dieu du théâtre anglais ; ainsi ces grands génies, par l’exercice
e, une gaieté. « Il n’y a rien de si petit que le Petit-Bourbon. Le théâtre est de dix-huit toises de longueur sur huit de la
a salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés, était élevé un théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
en croix, partant chacun quatre chandelles, pour mettre au devant du théâtre . Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
ées. Cependant, la ville, attentive, a déjà pris le chemin du nouveau théâtre , et Molière, pour commencer dignement sa magistra
conviés. C’était la mode alors : le salon se changeait volontiers en théâtre , et la première fois que le roi Louis XIV applaud
pour la mort. Rien de plus funèbre et de plus jeune à la fois, que ce théâtre ouvert sur un tombeau. L’inauguration du théâtre
ne à la fois, que ce théâtre ouvert sur un tombeau. L’inauguration du théâtre élevé par Richelieu provoqua dans notre poète une
tila dans les œuvres de Pierre Corneille. Évidemment, cette entrée au théâtre du Palais-Royal aurait pu se faire sons de meille
es quinze jours suffirent au poète ; il fit sa comédie, il dressa son théâtre à l’extrémité d’une longue avenue On la voit enco
e de Molière. La première appartiendrait au tréteau, et la seconde au théâtre . On n’a jamais vu, que je sache, en un même espri
s femmes de licence et de plaisir, bêles et viles, qui remplissent le théâtre du dix-neuvième siècle. Cette plaisanterie était
combait sous sa triple tâche de comédien, de poète et de directeur de théâtre . Il avait craché le sang le malin même, et ses am
s’écria : Juro ! sa poitrine se déchira tout à fait. On l’emporta du théâtre . Il mourut à dix heures du soir, entre deux sœurs
atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au
alheur à vous qui riez, car vous pleurerez ! » Jules Janin. 1. Théâtre complet de Chevalier, comédien de la troupe du Ma
Nanon Brillard     3 liv. 4 ouvreurs de loges     6 liv. Ouvreurs du théâtre et amphithéâtre     3 liv. Décorateurs Crosniers 
40 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
, sous le titre des Amants brouillés. Elle s’est toujours soutenue au théâtre , et fait voir que Quinault avait plus d’un talent
t imité de l’Eunuque de Térence : il y a des situations que le jeu du théâtre fait valoir, mais la conduite est défectueuse. La
de Louis XIV. C’est un monument curieux de la gaieté de notre ancien théâtre , et en même temps de sa liberté; car il paraît ce
ccès, il y a vingt-cinq ans, et je ne sais pourquoi elle a disparu du théâtre , comme d’autres que l’on néglige de reprendre pou
émie française, l’assurant, non sans vraisemblance, que ses succès au théâtre , et l’estime générale dont il jouissait, lui ouvr
bulaire. Elle n’est pas mal faite ; mais il ne faut pas mettre sur le théâtre un homme qui peut en sortant être mené au gibet.
aissant une fortune prodigieuse; on assure dans les Recherches sur le Théâtre , de Beauchamps, quelle fut jouée quatre-vingts fo
s à toutes les reprises il eut beaucoup de succès, et il est resté au théâtre . Cependant la critique, même en mettant de côté l
ention. Quand cet ouvrage fut représenté en 1701, on fit supprimer au théâtre quelques endroits du rôle de Crésus et de celui d
aussi son plus bel ouvrage, et l’un des meilleurs que l’on ait mis au théâtre depuis Molière. Il est bien intrigué et bien déno
et ensuite à celles de son maître. Jamais rien n’a fait plus rire au théâtre que ce testament. On a dit avec raison que cette
s de la ressemblance, sont un fonds si inépuisable, que nous avons au théâtre italien trois pièces sur le même sujet, qui toute
ocrite amoureux pouvait être un personnage comique : il y en a peu au théâtre d’aussi froids d’un bout à l’autre. Peut-être la
ent être philosophiques, mais elles sont glaciales. Le public veut au théâtre qu’on lui parle tout haut, et qu’on ne soit rien
ce triviale, achèvent de gâter la pièce. Cependant elle est restée au théâtre . Comment? comme plusieurs autres pièces, pour une
arfait. Mais s’il y a des ouvrages qu’une seule scène a fait vivre au théâtre , ils y traînent d’ordinaire une existence bien la
peut, quoi qu’il fasse, se fâcher sérieusement contre lui. Tel est au théâtre l’inconvénient d’un travers d’esprit, qui est néc
et des danses. Regnard avait essayé son talent pendant dix ans sur le théâtre italien ; il fit environ une douzaine de pièces,
de Dufrény échoua entièrement. En général, il fut aussi malheureux au théâtre que Regnard y fut bien traité. La plupart de ses
les comiques du troisième ordre, ce qui est encore quelque chose. Son théâtre est composé de douze volumes, dont les trois quar
41 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
nous sentons assez souvent aujourd’hui que sans ce Génie supérieur le Théâtre comique serait peut-être encore dans cet affreux
ours heureusement mises en œuvre. Ses Pièces représentées sur tant de théâtres , traduites en tant de langues, le feront admirer
lésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du Théâtre , qu’il séduisit l’esprit de celui qui le voulait
ir dans le monde les dispositions extraordinaires qu’il avait pour le Théâtre . Et Monsieur le prince de Conti, qui l’avait fait
ais l’occasion ; Jusque-là que s’il mourait quelque Domestique de son Théâtre , ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un Théâtre comique ; et qu’il avait assez façonné ses Comédi
sur celle de l’Hôtel de Bourgogne, après la Pièce il s’avança sur le Théâtre , et fit un remerciement à sa Majesté, et la suppl
à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le Théâtre comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de
, Molière, voilà la bonne Comédie . Ce qui fait bien connaître que le Théâtre comique était alors bien négligé ; et que l’on ét
charge un peu forte. Mais Molière connaissait déjà le point de vue du Théâtre , qui demande de gros traits pour affecter le Publ
dit-t-il, un petit Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre un homme de ma sorte ? (Car le Bourgeois s’imagin
e la supériorité sur tous ceux de son temps qui travaillaient pour le Théâtre comique. La diversité de caractères dont cette Pi
’homme de Ville, qui croyait voir le ridicule de son caractère sur le Théâtre de Molière, attaquait l’Auteur de tous côtés. Il
ler au Peuple ; il n’en sortira jamais : il croit encore être sur son Théâtre de campagne. Malgré cette critique, qui était peu
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le Théâtre . Il se présenta une favorable occasion de remplir
lleures Comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le Théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissement, qu’on l
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son Théâtre pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le Théâtre , le lieu était si rempli, que la Raisin fit plus
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le Théâtre , il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette
d’un si grand Maître. Qui, depuis sa mort, a soutenu plus sûrement le Théâtre comique, que Monsieur Baron ? Le roi se plaisait
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de Théâtre , dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu
tention à ce que le Roi lui avait dit : il avait de quoi se passer du Théâtre . Il part ; mais il trouva chez lui une femme et d
ement contre Molière, et lui reprochaient qu’il laissait languir leur Théâtre . ―  Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pa
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le Théâtre . ―  Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moin
ernement. Molière faisait Sancho : et comme il devait paraître sur le Théâtre monté sur un Âne, il se mit dans la coulisse pour
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le Théâtre pour arrêter l’Âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son Âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du Théâtre , et de laisser glisser l’animal entre ses jambes
de conséquence que le ridicule de l’Hypocrisie ne parût point sur le Théâtre . Molière, disait-on, n’était pas préposé pour rep
voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa pièce sur le théâtre . Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement
uvrage : Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le Théâtre . Au mois de Décembre de la même année, il donna a
ce, étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le théâtre un caractère à son original, a été trouvé si bon,
aux moyens d’éviter le ridicule que Molière allait leur donner sur le théâtre malgré les défenses du Roi. Rien ne leur paraissa
ité la hardiesse que Molière avait eue de remettre le Tartuffe sur le théâtre , et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encor
rs dans la Troupe, fut voir Molière dans sa loge, qui était proche du théâtre . Comme ils en étaient aux compliments, Molière s’
t dont je viens de parler : Dans les commencements qu’il monta sur le théâtre , il reconnut qu’il avait une volubilité de langue
oulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le théâtre , qu’on ne le laissa pas achever. Depuis ce temps-
t fois mieux imaginé, que tout ce que Mr de Gassendi nous a ajusté au Théâtre , pour nous faire passer les rêveries d’Épicure. P
nnes, qui n’entendent point raison, à faire vivre, et à conduire ; un théâtre à soutenir ; et des ouvrages à faire pour ménager
la première lecture le rendit à Chapelle ; il n’y avait aucun goût de théâtre  ; rien n’y était dans la nature ; c’était plutôt
avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au Théâtre , sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien vra
a Molière ; mais pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le Théâtre  ? Elles paraissent assez dans le monde, personne
éjouir ; et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au Théâtre  ; mais il n’en a pas eu le temps. Molière trouva
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le Théâtre , il n’avait point de passion plus forte, que cell
nfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, que de monter sur le Théâtre  ; vous en savez les raisons, je me suis toujours
gré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six mois de Théâtre qu’en six années de barreau. Molière qui n’avait
usin, qui un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les Comédiens, étala une partie du ridicule
 ; Molière pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur le Théâtre  ; et en fit un divertissement au goût du Peuple,
homme extravague : Il est épuisé, si quelque autre Auteur ne prend le théâtre il va tomber : Cet homme-là donne dans la farce I
ant fait cette pièce la promit à Molière, pour la faire jouer sur son théâtre  ; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea
énéra en invectives ; et ils en étaient presque aux mains derrière le théâtre , quand Molière arriva ; et qui après les avoir sé
oute la Cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton Théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
bité, et les Gens de Lettres sentirent tout d’un coup la perte que le Théâtre comique avait faite par la mort de Molière. Mais
faite à moi-même. Mais n’eût-ce point été faire plutôt l’histoire du théâtre de Molière, que composer sa vie ? Il m’eût fallu
’il prit fantaisie à Molière de quitter le Barreau pour monter sur le Théâtre , son camarade le Comédien se fit Avocat. Cette do
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
arcades et niches. En l’un des bouts de la salle était élevé un grand théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
t, c’est ici où cet incomparable Scaramouche, qui a été l’ornement du théâtre et le modèle des plus illustres comédiens de son
attrait de la représentation. Dans « l’Explication des décorations du théâtre et les arguments de la pièce32 », imprimés en gui
e, s’étant associés pour jouer la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre , donnèrent, d’abord au Jeu de paume des Métayers,
nse bien, toutefois, qu’à ce moment où il entrait dans la carrière du théâtre , Molière avait prêté une vive attention aux Itali
. Ce nom, inventé sans doute pour la scène française, ne resta pas au théâtre , et le souvenir s’en effaça en même temps que dis
votre juridiction ne s’étende pas plus loin que la comédie et que les théâtres , je ne pense pas que les savants s’en puissent af
’est qu’une comédie, et que toute retendue du monde n’est qu’un vaste théâtre où chacun joue son différent rôle. Regardez donc
, comme le fameux médecin Guy Patin, ne fréquentaient pas beaucoup le théâtre , prenaient un titre pour l’autre et parlaient de
leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors du théâtre . Loret, dans La Muse historique, raconte ou inven
se d’Orléans, si l’on en croit Retz, a recours aux mêmes souvenirs du théâtre italien pour caractériser la ridicule attitude du
ustica fudit. 30. Nous reproduisons la planche 11 de l’Histoire du Théâtre italien représentant Scaramouche-Fiurelli. Son co
a Fano de faire imprimer en français l’explication des décorations du théâtre , ensemble les arguments de la Folle supposée, fai
43 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
aître sur la scène, le 9 septembre 1668. Les auteurs de l’Histoire du théâtre français, Voltaire, Bret, Cailhava, et tous ceux
actitude scrupuleuse. Dans ce registre, où, depuis l’établissement du théâtre , sont inscrits, jour par jour, les ouvrages repré
lui dit Racine, à la pièce de Molière, et vous riiez tout seul sur le théâtre . Je vous estime trop, lui répondit Boileau, pour
e trouva la matière d’une des plus hautes leçons que puisse donner le théâtre . On peut dire de L’Avare deux choses également vr
, était beaucoup moins délicate qu’aujourd’hui, puisque sans cesse le théâtre montrait à des spectateurs qui ne s’en scandalisa
ne, et qui se satisfait sans obstacle : on n’en pourrait supporter au théâtre l’abjecte monotonie et la dégoûtante uniformité.
comme il veut qu’on épouse sa fille sans dot. On a tenté de mettre au théâtre l’avare fastueux : c’était presque avoir oublié l
t l’image ne vaudra pas mieux que la figure, aussi rebutant à voir au théâtre qu’à rencontrer dans le monde. Les Anglais ont un
t avant le souper, la comédie de George Dandin fut représentée sur un théâtre dressé tout exprès, avec des intermèdes dont Moli
un ouvrage où il se croirait insulté. Cet homme était fort assidu au théâtre  : Molière l’y aborde, lui témoigne le désir de lu
e plus vraie, si, agrandissant ses personnages, et les plaçant sur un théâtre plus élevé, il eût montré quelque homme considéra
est allé prendre dans le monde, et qu’il a placés tout vivants sur le théâtre , où ils ont, pour ainsi dire, fait souche. On y v
ici J.-J. Rousseau gourmandant Molière, et l’accusant d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises mœurs, en nous montrant to
ur donne quelquefois, et qu’ils n’ont pas besoin de venir chercher au théâtre où elle ne leur profiterait guère : cette leçon,
u plutôt des crimes qui n’appartiennent pas à la justice ordinaire du théâtre comique : les personnages mis en scène, quoi qu’i
éfaut qu’il s’agit de corriger. Prenons toujours nos exemples dans le théâtre de Molière, et choisissons les pièces mêmes que R
sager sa punition prochaine. Molière eût satisfait à cette justice du théâtre , il eût vengé la morale publique outragée par la
imousin qui, un jour de spectacle, dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les comédiens, étala tous les ridicules d’un
rtirait encore plus au parterre, si l’on se divertissait moins sur le théâtre  : le public aime à rire tout seul ; et c’est surt
reux, variés et magnifiques : quoi de plus propre à les amener sur le théâtre , que la rivalité de deux princes qui se disputent
l invoqua sa mémoire plutôt que son génie, et il alla prendre dans le théâtre de Corneille, ce qu’il n’avait pas le loisir de c
s, dans le recueil de ses œuvres, publié en 1682. Elle fut remise, au théâtre de la rue de Guénégaud, le 15 octobre 1688, et el
ées : ce n’est pas assez dire ; il en a fait toutes les pièces de son théâtre  ; car cet écrivain, dans sa fécondité stérile, n’
tés étaient de même nature, de même valeur ; et des exemples tirés du théâtre convenaient merveilleusement dans une aventure au
es mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que, si le théâtre n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit
ent M. de Pourceaugnac. Car Lulli, après avoir longtemps couru sur le théâtre pour les éviter, vint sauter au milieu du claveci
44 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
qui avait dessein de purifier la comédie, et de ne faire faire sur le théâtre que des leçons de vertus morales, comme on veut n
tes, dit le P. Rapin1 n’ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre  ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
e des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualit
ès l’avoir appelé2 par rapport à ses talents naturels, Ornement du Théâtre , incomparable Acteur, Charmant poète, illustre
à dire un mot de sa manière d’écrire, et de représenter ses pièces de théâtre . M. Rosteau prétend qu’il était également bon aut
t ébloui les meilleurs yeux, durant qu’il paraissait lui-même sur son théâtre , remarqua plus facilement ce qui avait tant impos
r le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son théâtre le droit qu’ont les ministres de l’Église de repr
à des conciles entiers ? Si Tertullien a eu raison de soutenir que le théâtre est la seigneurie ou le royaume du diable, je ne
lque capable que fût Molière, on prétend qu’il ne savait pas même son théâtre tout entier, et qu’il n’y a que l’amour du peuple
45 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
e Molière. Elle fut représentée pour la première fois à Paris, sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1659. Elle eut u
dialogue plein de verve, et sa pièce, quoique éloignée aujourd’hui du théâtre , est restée en possession d’exciter le rire et de
es de ce genre, empruntés à l’Italie, avaient encore la vogue sur nos théâtres  : le Jodelet surtout y avait obtenu de prodigieux
oux, fut représenté, pour la première fois, le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. C’était le premier ouvrage nouve
is-Royal. C’était le premier ouvrage nouveau que Molière donnait à ce théâtre , depuis trois mois que sa troupe en avait pris po
e donner la pièce et la condamna dès lors à ne plus reparaître sur le théâtre . Il ne voulut pas même essayer si le jugement des
Corneille, au déclin de sa glorieuse barrière, crut étendre l’art du théâtre , en le reportant au point où il l’avait trouvé, e
armi les nombreux auteurs qui, depuis Molière, ont mis la jalousie au théâtre , il en est peu qui n’aient pris dans cette pièce
. Don Garcie de Navarre est encore un emprunt que Molière a fait aux théâtres étrangers. Le sujet appartient à l’Espagne, et to
eurs siècles dans la carrière de tous les arts, était devenu l’art du théâtre à une époque où Corneille avait mis au jour tous
maris L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661, sur le théâtre du Palais-Royal ; ensuite, à Vaux, chez le surint
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
s, l’un comme renfermant une des meilleures expositions qui soient au théâtre , l’autre comme développant avec art l’intrigue la
ère. Le 4 novembre suivant, les Fâcheux furent joués, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, et la ville joignit ses applaudi
en disant que Desmarets, avant Molière, avait fait paraître sur notre théâtre un ouvrage en scènes absolument détachées . Les
, mais plaisamment dominé par l’idée que ce grand homme a emprunté au théâtre italien la plupart des créations dont il a enrich
il serait arrivé qu’ayant ci-devant composé quelques autres pièces de théâtre , aucunes d’icelles auraient été prises et transcr
pe à la ville, l’autre, Ésope à la cour. Ce dernier est seul resté au théâtre . 6. Les comédies-ballets, données par Molière, s
46 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
s, ne vînt interrompre cette pieuse tradition. Elle a donc ouvert son théâtre pour ce grand jour, et elle a bravement mis sur s
ville éveillée. La foule n’en était pas moins énorme aux alentours du théâtre . À une heure et demie, la salle était comble, et
aise à payer son budget de chaque mois. Au rebours de tous les autres théâtres , sans en excepter l’Opéra, la Comédie-Française n
de marbre. Il sait bien que le drapeau d’ambulance placé au sommet du théâtre , non plus que le respect de Molière, n’arrêtera l
chez nous la prodigieuse influence que Molière a exercée sur tous les théâtres du monde civilisé, durant tout le dernier siècle.
vue britannique, constatait l’immense succès qu’obtenait à Londres le théâtre de Molière. On sait qu’à cette époque, vers 1750,
a plupart des chefs-d’œuvre de Molière. Il est impossible d’ouvrir le théâtre de Shéridan, sans y trouver, à chaque pas, une ré
re Gottsched, une école qui se proposait, par une habile imitation du théâtre français, de donner une littérature dramatique à
ipzig. C’était la première fois qu’une ville, en Allemagne, voyait un théâtre populaire et régulier s’établir en ses murs. Là f
sable d’œuvres, lues avec transport de toute l’Allemagne sur tous les théâtres importants, il est joué par les grands acteurs. C
ipaux rôles. C’est à ses pièces qu’ont recours tons les directeurs de théâtre dans l’embarras. On le jouait presque dans les éc
lière qu’il invoque pour lui servir de guide dans ce nouveau pays. Le théâtre de Goldoni n’a pas cessé, depuis un siècle, de do
vertissement de la bonne comédie, et, à l’heure qu’il est, le rire du théâtre italien n’est qu’un écho indirect et prolongé du
en quelque sorte répandue sur toute l’Europe et en avait renouvelé le théâtre . Nous pouvons dire qu’au dix-neuvième siècle, si
ne se contente pas de le lire, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres . À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le templ
e, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres. À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le temple de l’art dramatique. Moli
’empire ottoman. En Russie, Molière est joué non pas seulement sur le théâtre français, mais dans la langue nationale. Mais il
un pareil jour, cette universelle influence qu’a exercée sur tous les théâtres de l’Europe un des maîtres de l’esprit français.
it volontiers crié : Passez-nous-le ! À cinq heures, nous sortions du théâtre , et la voix du canon, qui continuait de gronder,
he, avait vécu comme Bourdaloue, il eût été un singulier directeur de théâtre . Bourdaloue jeûnait, priait, répandait l’aumône,
nement de la chaire est un enseignement, tandis que l’enseignement du théâtre n’est pas un enseignement ; que Bourdaloue est do
t mieux passer la soirée dans la prière et les pieuses lectures qu’au théâtre . Mais comme tout le monde n’est pas capable de ce
st une conseillère de vertu, on fait trop beau jeu aux détracteurs du théâtre . Le grand mérite de Molière, c’est qu’il a toujou
al pour la scène. Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre . Le style de théâtre est celui qui passe par-dess
il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre. Le style de théâtre est celui qui passe par-dessus la rampe. Il est d
a son imagination ou fera jaillir des larmes de ses yeux. Le style de théâtre , c’est un style tout particulier. On peut abonder
rentes, de tous les tours surannés ou bizarres, on est un écrivain de théâtre , et même un grand écrivain. Oui, mon cher monsieu
il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre . Tenez, ce Molière dont vous parlez en amoureux d
lière dont vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de théâtre , savez-vous bien ce que me disait de lui le père
fesseurs de diction du Conservatoire : — Molière est le seul homme au théâtre , le seul entendez-vous, qui soit toujours facile
le nez. Elle est embarrassée d’incises et d’inversions… Écoutez-la au théâtre , tout change. J’allais droit à mon traître en fa
rateur, et que vous imputez à crime à Molière, mais que nous, gens de théâtre , nous trouvons admirables… Eh oui ! elles sont ad
ais ils ont été écrits pour l’optique de la scène : c’est du style de théâtre . Il faut les juger aux chandelles, comme disaient
et à la mode, est prompt à s’évanouir ? Prenons des exemples dans le théâtre de notre époque : Duvert et Lauzanne ont inventé
à toutes ses habitudes, contrairement aussi aux lois de l’optique du théâtre , avait terminé par des vers sans force et sans co
euses ridicules de Molière ; le poète a triomphé là comme sur un vrai théâtre . M. Larroumet m’a donné le texte des Précieuses r
à élargir ainsi la question. Je m’enferme dans celle qu’a soulevée au théâtre l’incident de ces dames, quittant la place au mot
dire tranquillement sur la scène, la franchise dont ils jouissent au théâtre ne se perdra pas. C’est pour cela que j’en ai tan
franchise de l’accent : la franchise d’un Rabelais, écrivant pour le théâtre , avec un flot de verve moins épaisse, moins exubé
nt vue en garderont sans doute un long souvenir. Tous les amateurs de théâtre , tous les fidèles de Molière s’étaient donné rend
t une bonne fortune, comme il y en a bien rarement dans l’histoire du théâtre , de trouver pour une œuvre aussi considérable et
ère a empruntés à la comédie italienne et qu’elle a pris elle-même au théâtre antique. Sa joyeuse figure, sa voix chaude et vib
et Coquelin étaient donc à peu près sûrs, en rapportant L’Étourdi au théâtre , de travailler gratis ; la Comédie-Française ne s
is de l’année, à l’heure où tout Paris de retour emplit les salles de théâtre . Et ne serait-ce pas là — si la cause n’était déj
’un directeur, qui n’eût en vue que son intérêt, et qui exploitât son théâtre comme une maison de commerce, est-ce qu’il perdra
la composent d’être de vrais artistes, plus amoureux de la gloire du théâtre que du gain, et qui se plaisent à satisfaire un p
pas de son temps un genre spécial et n’avait pas pour se produire de théâtre particulier. Leslie n’est point un étourdi au sen
dignement le mérite de celui qui le rend, il faut plus d’habitude du théâtre . Ce qu’il y a de charmant dans son jeu, c’est la
s, tandis que la situation est une des plus plaisantes qu’il y ait au théâtre et une de celles qui manquent le moins leur effet
poussait pas plus loin. Il est probable que, si nous avions connu le théâtre de l’Inde, nous aurions trouvé quelque grand seig
sopher sur ce thème. Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du théâtre en homme de théâtre plus qu’en professeur. Tandis
Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du théâtre en homme de théâtre plus qu’en professeur. Tandis que beaucoup de ses
’en professeur. Tandis que beaucoup de ses collègues ne commentent le théâtre classique sans le connaître que par la lecture, i
prend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer, fût-ce sur un théâtre de banlieue, par des artistes de raccroc, qu’en p
ut pleins de souvenirs de Ronsard et Du Bellay. Imaginez-le débité au théâtre , le public n’y comprendra goutte et ne sourciller
ire à la scène en 1865 — la censure en fit arrêter les répétitions au théâtre des Fantaisies-Parisiennes — mais aujourd’hui ce
détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec l’autre, ne peut, au théâtre , exciter d’intérêt très vif et soutenir longtemps
entissante. Le panache, voyez-vous, le panache ! il n’y a que cela au théâtre . Puisque j’ai cité cette tirade, me permettra-t-o
re sa femme. Et il a vu la chose, non en philosophe, mais en homme de théâtre . Voici, d’un côté, un homme qui a passé l’âge des
oi, je vous interromps : « Non, ce n’est pas cela. Mais quel homme de théâtre que ce Molière ! Avec quelle franchise, après avo
ugier ou de Dumas fils, et qu’on la joue pour la première fois sur un théâtre , et regardez-la avec des yeux frais. Est-ce que t
radition, parce qu’ils étaient dans les attributions des turlupins de théâtre , mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons !
l ? Non ? Eh bien ! vous êtes plus heureux que moi. Je crois aimer le théâtre autant que personne au monde ; j’ai vu soixante e
eux bien ; mais horriblement bâclée. Une légende courait le monde des théâtres et attirait la foule ; Molière, qui était directe
aux sourds, ni la vue aux aveugles-nés. À ceux chez qui une scène de théâtre , une phrase musicale, ou un tableau éveille de ce
ments ! Étudiez le caractère en lui-même. Il n’y en a pas, dans aucun théâtre , non pas même chez Shakespeare, il n’y en a pas d
demandé si, lui aussi, ne pourrait pas y réussir et la transporter au théâtre . » Cette tentative, il l’a risquée dans l’Amphit
il semble difficile de ne pas se rendre. Ce ne sont ni les essais au théâtre , aussi rares qu’insignifiants, ni les livrets imp
plus le nôtre. La chose nous est encore facile à la lecture, mais au théâtre , la sensation présente domine et emporte tout ; l
tant d’autres. Elle a encore cet inconvénient, qui n’est pas mince au théâtre  : elle est morose et chagrine. Retranchez-en quel
vec le Tartuffe, le morceau de Molière le plus rude à faire passer au théâtre . Ces deux comédies laissent le spectateur triste
ule qui amuse également tout le monde, de quelque façon et en quelque théâtre qu’elle soit jouée. Je n’ai pas vu Tartuffe dix f
l’ai vu en province, je l’ai vu à Montmartre, à Saint-Cloud, dans les théâtres innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant
oie ; que le troisième l’a tenue en haleine ; que l’admirable coup de théâtre du quatrième acte l’a toujours enlevée : Ah ! ah
on ami Weiss de remarquer que je ne parle pas de la beauté du coup de théâtre  ; je ne suis pas assez sot pour m’ingérer de fair
lui cet avantage que depuis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les théâtres , dans tous les théâtres, y allant chaque soir, n’
uis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les théâtres, dans tous les théâtres , y allant chaque soir, n’ayant d’autre occupation
observé. Veut-il se rappeler l’année où fut proclamée la liberté des théâtres  ? Peut-être ne s’en souvient-il plus ; il était,
courante et ne s’occupait guère d’art dramatique. Eh bien ! tous les théâtres qui se piquaient un peu de littérature donnèrent
t nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du théâtre , que nous avons commencée. Toute l’action repose
tes sur sa maîtresse et sur lui-même. Transportez ce petit détail au théâtre . Il ne touchera personne. Pourquoi cela ? C’est q
es minuties. La prévention est donc à peu près impossible à porter au théâtre , avec les causes qui la justifient et la rendent
as, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jamais tant pris dans les théâtres que depuis qu’on a multiplié les précautions. Je
soirs de grande presse, et accroissaient d’autant la recette quand le théâtre tenait un énorme succès. Mais on y reviendra tout
se rapprochent du français et qui expliquent le reste. Le public, au théâtre , n’a pas tant besoin de comprendre que l’on croit
bouche de Mlle Jouassain, qui a, depuis de longues années, abdiqué au théâtre toute prétention à plaire. Il ferait éclater de r
écoutez ! — Que faire alors ? Rien n’eût été plus simple sur un autre théâtre . On ne se fait pas si longtemps tirer l’oreille.
e à la fois et de véhémence, la plus belle qu’on ait jamais parlée au théâtre , la langue de Molière. Il a tous les tons, ce Mol
t belle : mais je ne me serais jamais douté de l’effet qu’elle fit au théâtre . Ce furent des transports d’enthousiasme, des acc
ées au répertoire italien, et Les Fourberies de Scapin relèvent de ce théâtre , Molière a fixé le dialogue ; mais il ne l’a pas
ns, toujours entendu dire par tous les acteurs qui se sont succédé au théâtre . Elle est de tradition. Il en va de même d’une au
tous les dilettantes, mais voilà ! qui eût laissé froid un public de théâtre . Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour
qui eût laissé froid un public de théâtre. Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est
est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est de théâtre . Une idée n’y existe qu’à la condition d’être rev
it, une forme dramatique, cette idée, sachez-le bien, n’existe pas au théâtre . Elle pourra, si elle est exprimée en très belle
c, qui est la logique même, n’admet, ne goûte, n’aime, n’applaudit au théâtre que les idées qui se présentent sous une forme dr
t répondre, et fort justement, qu’il a, lui-même, un goût très vif de théâtre , et que son sentiment vaut le mien. Mais il nous
               …………………………………                   Joue à présent sur son théâtre ,                   Où le suit la foule idolâtre,
er de rien, et elle est d’une famille qui a toujours eu du bonheur au théâtre . 7 juillet 1862. III. Toinette et Thomas
arle, ou plutôt à Molière. Elle sait accompagner, mérite bien rare au théâtre , où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le j
n ordre d’idées que nous avons bien souvent exposées ici. C’est qu’au théâtre la vérité n’est rien, la vraisemblance est tout.
être permis. Cela, c’est la vérité. Mais le vraisemblable, c’est, au théâtre , ce qui semble vrai à douze cents spectateurs réu
de nouvelles formes, avec une certaine habileté et un certain sens du théâtre que je ne méconnais pas. Mais, sur ce point, nos
onnaissions pas et qui, je pense, paraît pour la première fois sur un théâtre parisien. Elle jouait Finette ; elle a le visage
peut-être que beaucoup d’autres, combien est inutile et dangereuse au théâtre la recherche de la vérité matérielle, de la vérit
qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux-mêmes je ne peux pas, au théâtre , réaliser cette ressemblance parfaite : admettez-
la dissemblance morale, et cette dissemblance se traduit toujours au théâtre par des différences de visage, de taille et de vo
ages pour en tirer des effets de larmes ou de rire sont nombreuses au théâtre  ; il n’y a que trois moyens d’en sauver l’invrais
i ne se ressemblent pas, mais c’est une invraisemblance de fait et au théâtre le fait ne compte pas. En art, la vérité matériel
eux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en personne ; ils étudient avec soin deux rôles d
, avec une verve merveilleuse. 19 janvier 1885. Marivaux Le théâtre de Marivaux J’ai déjà fait remarquer à plusie
es Jeux de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui court les petits théâtres paraît bien rarement sur la scène française. » E
ce que beaucoup d’honnêtes gens et de lettrés pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylv
de Marivaux, dans un salon à tapisseries et à trumeaux tarabiscotés, théâtre habituel de ces légères escarmouches de l’esprit
blâmer, ont une source pareille. » L’avènement d’Alfred de Musset au théâtre fit aussi beaucoup pour acclimater à la Comédie-F
Musset et ses envolées de fantaisie, peut-être entendait-il mieux le théâtre et pénétrait-il d’une pointe plus fine dans les p
oquetterie féminine. Voilà vingt ans passés que je suis assidûment le théâtre . Je puis dire que j’ai vu la renommée de Marivaux
remarque que Sainte-Beuve aurait ajoutée, s’il avait été un homme de théâtre  ; c’est que ce tatillonnage, pour me servir de so
ouer chez lui ses aspirations révolutionnaires et en faire presque au théâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plais
tiques : il a recueilli les préjugés de son temps, il les a portés au théâtre et il en a usé. Il était beaucoup question autour
vaux ont un caractère à part entre les personnages de cette classe au théâtre . Les Scapin, les Crispin, les Mascarille de Moliè
uelle il a fourni occasion et sujet. Oserai-je dire même que dans son théâtre ce défaut est moins sensible que dans ses romans 
gt sortes de naturels ? Marivaux a le sien, et la preuve, c’est qu’au théâtre , s’il est le régal des plus connaisseurs, il plaî
, Le Legs et Les Fausses Confidences se sont joués chez nous dans des théâtres de genre, aux matinées du dimanche, devant la gro
ques éditions classiques excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux théâtre , et qui, je le savais également, prépare en ce mo
son idée sur ce point particulier d’esthétique, quand la sonnette du théâtre rompit notre entretien. Il fallut nous séparer, s
uèrent sous la direction de l’auteur, mais bien des troupes de petits théâtres qui, après la disparition de la comédie italienne
out, jusqu’à ce que Mlle Contat les fît entrer, vers 1794 et 1796, au Théâtre de la République. De 1782 à 1794, l’interprétatio
soit Truffier qui le joue. C’est un personnage de convention, et, au théâtre , il faut toujours se prêter de bonne grâce à la c
de la grâce et du charme. Elle est prise d’une belle passion pour le théâtre  ; au lieu de demander à ses maîtres le sens de Ma
es uns aux autres. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour apporter au théâtre une page blanche ! pour voir une comédie de Moliè
nner au public l’illusion de la rapidité. On peut parler lentement au théâtre et faire croire au spectateur que l’on va très vi
âtre et faire croire au spectateur que l’on va très vite. Le temps au théâtre comme dans la vie, se mesure au nombre de sensati
s éprouvées par le public, on a l’illusion de la rapidité, et tout au théâtre est illusion. C’est cette illusion que Delaunay e
milieu ; ils restent toujours ce qu’ils sont. Mais quand une œuvre de théâtre tire la meilleure part de son mérite de la fidéli
antes, très propres à faire valoir la grâce piquante d’une ingénue de théâtre . Cette année même, on nous avait servi un de ces
autier, qui, en ce temps-là surtout où il s’occupait passionnément de théâtre , était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le
us expressive. Et cependant, essayez, je vous prie, de transporter au théâtre la tirade qui commence par ces mots : « Que trouv
le monde ? » Elle paraîtra longue, incolore. Elle n’a pas le style du théâtre . Ce n’est pas une idée qui frappe les yeux comme
un homme de beaucoup d’esprit, qui avait en un degré éminent ce qu’au théâtre j’appelle le don. Il est difficile d’écrire plus
rivain de si peu de goût, il a, par cela seul qu’il était né homme de théâtre , il a le mouvement d’abord, et puis, surtout dans
tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’écrivain de théâtre ne doit apprendre à ses contemporains que ce qu’i
t, que Beaumarchais a ramassé en deux lignes — mais en deux lignes de théâtre  — toute une discussion avec laquelle étaient fami
l n’était pas révolutionnaire, au vrai sens du mot. Il était homme de théâtre . Il prenait des mains de tout le monde l’or en fu
qués de ce caractère qui leur est commun ; ils formulent, en style de théâtre , une vérité, qui était déjà, grâce à un lent trav
plaisir très vif. Personne ne se douta que Beaumarchais apportait au théâtre une nouvelle manière, qu’il faisait une révolutio
h bien ! de cette scène, comme d’une source nouvelle, coulera tout un théâtre , qui charmera les Français durant deux siècles. I
ans cette jolie Rosine une des créatures les plus charmantes de notre théâtre , une âme tendre, pudique, réservée jusqu’en ses m
sant, le plus gai, le plus pétillant Almaviva que connaîtra jamais le théâtre . Il est plus grand seigneur et plus profondément
e mise en scène ; voulez-vous un exemple curieux de son importance au théâtre . Vous savez qu’au troisième acte du Barbier le co
À cette raison, je n’avais rien à dire, car j’admets de parti pris au théâtre toutes les conventions qu’a consacrées le public.
niment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène, au fond du théâtre , un clavecin. On a même eu quelque peine à dénich
! me disait Febvre. Assurément ; mais voyez comme il faut toujours au théâtre faire sa part à la convention. Supposez que nous
e sortie du Mariage de Figaro. On a souvent montré par quels liens le théâtre de Scribe et celui de Sardou se rattachaient à l’
et la fortune accomplit de l’autre. Ainsi va le monde, soit ! mais le théâtre  ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l
Sedaine Lesage. « Turcaret » Turcaret est moins une pièce de théâtre qu’un pamphlet dialogué. Sauf au dernier acte, où
t si perçants sur ce gros financier imbécile ; on veut autre chose au théâtre  : de l’action, des caractères, une progression co
it, à soi seul, au coin de son feu. Combien est-elle plus fâcheuse au théâtre , où les hommes réunis sentent bien plus vivement
de mœurs mauvaises ne suffit point à réjouir les yeux ni l’esprit au théâtre . Ce plaisir désintéressé, ce plaisir scientifique
mi ces railleries, quelques-unes sentent bien plus le pamphlet que le théâtre . Ce sont celles que les personnages disent pour s
quis. Comment veut-on que cette différence ne soit rendue sensible au théâtre , quand elle n’existe plus depuis longtemps dans l
ux comédiens. Les succès d’estime sont froids, les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : ell
« Avant Piron, l’usage immémorial était de présenter les poètes, au théâtre , sous les couleurs les plus ignobles, avec les at
n nous rebat les oreilles contre la Comédie-Française. Trouvez-moi un théâtre au monde où l’on se donne avec allégresse tout ce
me soit mère ou marâtre ; C’en est fait : pour barreau je choisis le théâtre  ; Pour client, la vertu ; pour loi, la vérité ; E
s moins parfaitement provincial et peut-être moins dramatique. Car le théâtre ne veut que des caractères tranchés. C’est ce qui
peut-être la seule jeune fille de ce genre qui ait été mise sur notre théâtre , et peinte au naturel. Il est impossible d’être p
crit exprès pour elle, en amoureux, mais en amoureux qui est homme de théâtre jusqu’au bout des ongles. Je ne me représente pas
, on voit que Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre théâtre de rôle où il faille passer par plus de sentiment
les couplets de Mlle Bertiny. C’est M. Léon, le chef d’orchestre du théâtre , qui les a ou retrouvés ou composés, je ne sais p
’écouter sans un vif déplaisir. Ce défaut, chez un si habile homme de théâtre , dérangeait mes théories, et j’étais réduit à y v
t, hautement, résolument un des trois. C’est la logique invincible du théâtre . Vous me présentez un honnête homme d’un certain
Car la vie ne se pique point de logique. Mais la logique est l’âme du théâtre . Quand vous m’avez amené deux personnages sous le
profonde douleur, il profitait de cette distraction pour traverser le théâtre sur la pointe du pied, ouvrir sans bruit la porte
faute plus grave en art dramatique, et jamais un écrivain, né pour le théâtre , n’y tombe. Il peut se tromper assurément de bien
nsure, il est fort douteux aujourd’hui qu’elle paraisse jamais sur le théâtre . Un duel conseillé par un père a mis toute la pol
ngtemps déjà, Le Philosophe sans le savoir ne faisait plus d’effet au théâtre . Je l’ai vu assez souvent jouer, depuis une quinz
yaient-ils tout bas. J’ai interrogé les personnes qui ont pratiqué le théâtre avant moi ; elles m’ont toutes répondu que l’impr
re dramatique excellente, écrite par un homme qui avait l’instinct du théâtre à un degré prodigieux ; que toutes les qualités e
’il a voulu mettre lui-même en pratique. Mais il n’était pas homme de théâtre  ; il n’avait pas le don ; et son Père de famille
personnages et par la sublimité de l’expression ? N’est-ce pas qu’au théâtre ce ne serait pas assez pour la vérité d’être vrai
ot délicieux. À la lecture, les larmes montent aux yeux. La phrase au théâtre passe inaperçue. Que lui manque-t-il ? Il lui man
eure ! mais pourquoi se mêle-t-il, lui, simple négociant, d’avoir, au théâtre , des douleurs de héros ? Il faudra que nous reven
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
ns-nous pas de ses jeux ? pourquoi ne les admettrions-nous pas sur le théâtre  ? cependant avec des ménagements & des précau
er à la source de toutes les nouveautés que je vois introduire sur le théâtre , ou qu’on voudroit y admettre ; j’ai cherché d’où
peine de réfléchir, de voir si l’exécution en seroit facile sur notre Théâtre , & en second lieu, si elle contribueroit à sa
nous sera facile de faire remarquer que ce qui est une beauté sur le théâtre Italien, seroit un défaut sur le nôtre. LES DEUX
oursuivi par Celio. Camille promet de payer pour lui. On abandonne le théâtre pour aller réunir les deux freres, & marier l
d’une coulisse à l’autre. De telles comédies sont fort bonnes sur un théâtre où tout est sacrifié au personnage burlesque, qui
ours de passe-passe sont comptés pour autant de beautés : mais sur un théâtre où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire bril
nes, des situations bien marquées & non des grimaces ; sur un tel théâtre , dis-je, toute comédie, dans laquelle un seul act
Public sur les deux Rivaux causerent seules la chûte de l’ouvrage. Le Théâtre Italien a quantité de pieces intriguées par une r
and art. Le meilleur moyen pour tirer parti d’une ressemblance sur le théâtre , est de faire comme Plaute dans son Soldat fanfar
r si les applaudissements qu’on a daigné donner à cet ouvrage sur les théâtres de la Cour & de la Ville, sont un peu mérités
48 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
résentation de L’École des maris, Armande Béjart, qui ne monta sur le théâtre que quand elle fut devenue la femme de Molière ;
met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre . Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce
re. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce de le retirer du théâtre , il résiste, et semble toutefois se repentir d’av
ne. Scènes de violence de la maison militaire du Roi pour l’entrée du théâtre  ; présence d’esprit de Béjart cadet ; frayeur d’H
censeurs du Tartuffe. La fable en est empruntée aux Indiens. Tous les théâtres de l’Europe ont eu leur Amphitryon. George Dandin
y contribue en rien. Les amis de Molière veulent le faire renoncer au théâtre , lui offrant à ce prix une place à l’Académie ; m
Fontaine. Désespoir de Chapelle. Mot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre . Fauteuil de Molière à la Comédie française. Déso
ec Guérin ; elle l’épouse. Quatrain sur ce mariage. Elle se retire du théâtre . Sa mort et celle de Guérin. — Détails sur la fil
notre littérature où, selon l’expression naïve d’un des historiens du théâtre , « on commença à sentir qu’il était bon que les c
tribué cette espèce de révélation de son génie à la fréquentation des théâtres . Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le théâtre , son camarade le comédien se fit avocat. Cette do
gence annoncée sous d’heureux auspices, trop tôt démentis, le goût du théâtre , loin de s’affaiblir par la mort du cardinal de R
blanche, rue de Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre  ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois
n, imprimée en 1645, dont le titre porte : Représentée par l’Illustre Théâtre . Ce fut alors que Poquelin, qui devait dire un jo
ours fini, parla à son tour avec tant d’art et de talent en faveur du théâtre , qu’il parvint à convaincre l’ambassadeur de ses
ua qu’un penchant insurmontable le portait à embrasser la carrière du théâtre , et le pria de lui donner les moyens d’obéir à sa
enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents que de monter sur le théâtre  ; vous en savez les raisons. Je me suis toujours
alternative de monter dans la chaire. Parmi les acteurs de l’Illustre Théâtre , on distinguait, outre Du Parc, dit Gros-René, do
ent peu de l’éducation de leurs enfants, qui tous prirent le parti du théâtre . Malgré l’incurie de leurs parents, les deux Béja
e grave querelle à Boissat. Il avait fait retenir plusieurs places au théâtre , parce qu’il devait conduire des femmes de distin
le sieur Du Fresne et leurs camarades, la permission de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre é
sion de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre était dressé sur des tréteaux dans un jeu de paum
us êtes un ingrat ! Quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour me voir.” » Nous ne rejoignons ensuite
inrent un succès complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un autre théâtre que leur ville possédait depuis quelque temps, et
s procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon ar
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa
mettre en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le théâtre de Molière et sa troupe de Marseillan à La Grange
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre  ». Les États de Languedoc furent ouverts à Pézena
le a joué à Paris, mais c’a été dans une troisième troupe (l’Illustre Théâtre ), qui n’y fut que quelque temps… Un garçon, nommé
, s’il lui fallait poursuivre sa vie errante, si Paris ne devenait le théâtre de ses inspirations et de ses jeux. Si son obscur
ser en toutes rencontres », dit un écrivain du temps, un historien du théâtre , Chappuzeau. Il fallait donc que 1’autorisation q
commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le Roi avait fait dresser dans la salle des g
tte représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre , et, après avoir remercié Sa Majesté en des terme
lieu où son génie s’inspira et grandit. La permission de s’établir au théâtre du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la tro
e du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la troupe de Molière. Ce théâtre était bâti dans l’alignement du côté ouest de l’a
Enfin, quels que fussent les jours, la permission de Louis XIV et le théâtre étaient obtenus ; restait, pour Molière et pour s
alent, l’emploi, le jeu duquel les contemporains et les historiens du théâtre ne nous ont rien appris. Il eut le tort, pour sa
ureuse. Elle joignait encore au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. « Elle faisait, dit le Mercure
tait loin d’avoir déjà besoin de ce privilège, car elle put rester au théâtre jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle
vait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on appelle au théâtre , par une sorte d’antiphrase, une utilité. Nous av
t pour réussir, nous dit un de ses ennemis (De Visé), il n’ouvrit son théâtre qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué q
, la troupe commença à représenter en public », dit La Grange, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Sa pièce d’ouverture fut L’Étou
comme tout ce qu’il a emprunté à ses devanciers, est dans le goût des théâtres latin, espagnol et italien. Ce sont les intrigues
épit amoureux valurent à chacun d’eux en cinq mois, de l’ouverture du théâtre à la suspension de Pâques ; quatorze cents pistol
rt de Molière un bon calcul pour apprendre au public le chemin de son théâtre , de ne pas faire voir ses acteurs dans le genre q
tracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces, dit-il, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de g
ans les affiches à passer de mode ; mais peu d’années auparavant, les théâtres cherchaient à exciter la curiosité même par des a
de Scarron, aux deux premiers jours de son Jodelet souffleté, pour le théâtre du Marais30. Il est bien naturel, en se rappelant
s et à commander l’attention du public. Enfin, Monsieur étant allé au théâtre du Petit-Bourbon voir une des deux pièces de Moli
pays natal ; Du Parc et sa femme abandonner le Petit-Bourbon pour le théâtre du Marais, qu’ils devaient du reste abandonner à
laient sanctionner par la fréquentation des salons qui en étaient les théâtres . Que l’on mette dans la balance d’un côté une fil
et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres théâtres . Elle ne s’était encore vu confier aucune œuvre n
lle pouvait varier son répertoire avec les deux pièces de Molière, le théâtre de Scarron que lui avait apporté Jodelet, Le Ment
complet, que cette pièce n’est mentionnée dans aucun Dictionnaire des Théâtres , que les frères Parfait l’ont ignorée, comme auss
en province, avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’Illustre Théâtre . Ils le retrouvèrent après leur longue absence, p
la foule s’y porterait ; aussi usa-t-on de la faculté qu’avaient les théâtres de « jouer au double », c’est-à-dire de doubler l
upe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur théâtre Une action assez folâtre, Autrement un sujet plai
bles farceurs de ce siècle36. Ici commence pour Molière et pour notre théâtre une ère toute nouvelle. Jusque-là imitateur habil
s établi à cette époque que la propriété littéraire et les droits des théâtres . On ne paraissait pas fixé sur la question de sav
te-quatre représentations, uniquement interrompue par la fermeture du théâtre , dont nous aurons à parler bientôt. Scarron, qui
brillantes et des phrases plus sonores : « Le lundi XIe octobre, le théâtre du Petit-Bourbon commença à être démoli par M. de
ns en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans théâtre . On alla se plaindre au Roi, à qui M. de Ratabon
ruine. La troupe commença quelques jours après à faire travailler au théâtre , et demanda au Roi le don et la permission de fai
auté qui y fut jouée dut faire regretter à Molière les beaux jours du théâtre du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, aprè
elle, la nécessité à ses yeux de renouveler son répertoire, comme son théâtre s’était trouvé renouvelé par le changement de sal
ses de novembre 1659, Dom Garcie de Navarre fut risqué par lui sur le théâtre du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le ge
amphitryon et des conviés. On gagna ensuite une allée de sapins où le théâtre se trouvait dressé. Molière nous apprend lui-même
n Avertissement que « d’abord que la toile fut levée, il parut sur le théâtre en habit de ville, et, s’adressant au Roi avec le
t à cette époque que Racine, qui avait formé le projet de se vouer au théâtre , arriva d’Uzès, où ses parents l’avaient envoyé p
s épaules de pitié ; mais bientôt, emporté par son fougueux dépit, du théâtre où il était placé, il s’écria en s’adressant au p
Molière la publia, le 17 mars. Peu après Pâques et la réouverture du théâtre , le 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fi
. Et pour cette représentation, donnée un jour en dehors des jours du théâtre , aucune recette n’est portée hors ligne, d’où il
ette Critique : « Toutes les peintures ridicules qu’on expose sur les théâtres doivent être regardées sans chagrin de tout le mo
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre  ? Le marquis d’aujourd’hui est le plaisant de la
é, dans sa Vengeance des Marquis, dit : « Il fut à peine placé sur ce théâtre royal, que l’on fit un brouhaha qui dura fort lon
que appliquée à L’École des femmes, Dorante répond : Mais je sais le théâtre , et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est s
L’Impromptu de Versailles fut représenté le 4 novembre suivant sur le théâtre du Palais-Royal, où il fut joué dix-neuf fois con
donna bien Les Amours de Calotin, comédie de Chevalier, acteur de ce théâtre  ; mais l’auteur n’avait pas cherché à rendre bien
pplaudi pour la première fois au Louvre le 29 janvier 1664, et sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février suivant. Les plus g
oulons parler du comédien Baron, qui depuis s’est justement acquis au théâtre une réputation non moins brillante et plus durabl
sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraordinaires, un pre
ue je lui rends. » Il lui fit également remettre un très bel habit de théâtre . Mais ce qui rehaussa probablement encore le prix
esté, dit le récit imprimé des fêtes, fit représenter sur l’un de ses théâtres doubles de son salon, que son esprit universel a
, à ce qu’il semble, dès le 14, ne revint que le 22 et ne rouvrit son théâtre que le 25. La Gazette, toujours sans prononcer le
fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une pièce de théâtre intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté, pieusement
omédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc en troupe au théâtre , résolus d’en forcer l’entrée. Le portier fit pen
comédie nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers, M. de Molière, dit La Gran
Grange, fit un prologue en “marquis ridicule” qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risibl
nt de la santé, ils y parviennent bien mieux en excitant la gaieté au théâtre qu’en ordonnant des remèdes dans leur cabinet. Il
Pierrots et des Arlequins de la scène italienne, on n’avait pas vu au théâtre des personnages sous le masque, depuis les premiè
inuât à habiter la même maison que lui. Ils ne se voyaient plus qu’au théâtre . Tout autre que Molière eût été, dès ce jour même
besoin de farine et de plâtre ; Prenez-le tête-à-tête, ôtez-lui son théâtre , Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreu
le dire, avait loué, à Auteuil, une maison dans laquelle, lorsque le théâtre et son service à la cour le lui permettaient, il
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de Ninon ». Quant
il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé, sur son théâtre , que ces endroits n’y réussissaient point. » Par
it fait monter avec beaucoup de soin et qui venait de réussir sur son théâtre . La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut
La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était fai
ient imposer à tous les gens dépendant de la cour, lui fit fermer son théâtre du 27 décembre 1665 au 21 février suivant, et l’e
pendant un certain temps encore de donner aucun ouvrage nouveau à son théâtre . Lorsqu’il eut laissé expirer le terme que devait
e pièce qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été, procura au théâtre dix-sept recettes productives et quatre autres de
ouvrage. Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le théâtre . » Ce refus, où brille la noble indépendance de
rés d’un accord mutuel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre . Le pauvre mari, qui n’eut d’autre tort que d’aim
main. Partie de Paris le 1er décembre 1666, elle ne fit sa rentrée au théâtre du Palais-Royal que le 25 février suivant, et reç
ue ouvertement, et qu’un chrétien témoigne de la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec
poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de part que le poète, et do
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre , d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impi
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le théâtre , à la dérision de toute l’Église et au mépris du
t recevoir que bien tard son exécution, ils revinrent à Paris ; et le théâtre de Molière, qui avait suspendu ses représentation
ur, que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteu
entait Le Tartuffe, Champmêlé alla voir Molière dans sa loge, près du théâtre . Ils n’en étaient qu’à l’échange des premiers com
uée du drame le plus original qui ait jamais été représenté sur aucun théâtre , Amphitryon. Voltaire disait que la première lect
llant dans la conduite de ses ennemis. Certes, s’il est dans tout son théâtre un ouvrage où la décence soit presque continuelle
er que cette œuvre nouvelle fut donnée, pour la première fois, sur le théâtre du Palais-Royal. S’il nous faut en croire Tallema
gayée par une plaisanterie qui porte assez à penser que la police des théâtres n’était pas alors très sévère. Quand le troisième
dieu avoua tout, et s’en retourna au ciel en riantc. Presque tous les théâtres de l’Europe ont eu leur Amphitryon. Au siècle der
charmante transfuge, mademoiselle Du Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première comédie critique et p
gagée de ses intermèdes, elle fut soumise au jugement des habitués du théâtre du Palais-Royal. Cette pièce, une de celles auxqu
tte pièce, la range parmi celles qui « ne peuvent être admises sur un théâtre où les mœurs sont respectées ». Cette opinion a é
up, et le trouva bientôt. Ce mari trompé était un des habitués de son théâtre . Il s’approcha de lui la première fois qu’il l’y
t dans ce dernier but que l’on représenta, six semaines après, sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, La Femme juge et partie,
vre de notre scène. « Ce dernier fait, disent les historiens de notre théâtre , n’a rien que de fort ordinaire ; on aurait plus
pour ainsi dire à nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les théâtres des équivoques les plus grossières dont on ait ja
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
tilhomme de ce pays étala dans une querelle qu’il eut un jour, sur le théâtre , avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de
du Roi82. À Pâques 1670, d’assez notables changements s’opérèrent au théâtre de Molière. Béjart le jeune, auquel sa blessure a
sirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux que le théâtre peut réunir ; et, afin de les lier ensemble, « Sa
ser la faiblesse de son ouvrage. Il ne le fit pas représenter sur son théâtre , et le garda en portefeuille. Ce ne fut qu’en 168
les Comédiens français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour leur théâtre . Leur zèle et l’espère d’hommage qu’ils rendaient
homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre , il va tomber dans la farce italienne ! » Voilà c
à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son succès à attirer au théâtre du Palais-Royal une foule à laquelle la Bérénice
s votre actrice. » Le public avait abandonné depuis quelque temps le théâtre de Molière pour se porter à celui de Scaramouche,
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le théâtre pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de laisser glisser l’animal entre ses jambes p
soumis au jugement très favorable de la cour en janvier 1671, sur le théâtre des Tuileries. « Il est à remarquer, dit La Gran
dimanche xve  mars de la présente année 1671, avant que de fermer le théâtre , la troupe a résolu de faire rétablir les dedans
légère, et que, par délibération, il a été conclu de refaire tout le théâtre , particulièrement la charpente, et le rendre prop
ait été faite pour le Roi l’hiver dernier et représentée sur le grand théâtre du palais des Tuileries, on commença à faire trav
quelque légère dépense, on trouva des personnes qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les comédiens
rès six semaines de répétitions, fut représentée le 24 juillet sur le théâtre de Molière. On conçoit facilement le succès que d
devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre . « Baron, à qui cette manière de reproches ne dép
it succéder La Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour, à Saint-Germain-en-Laye, le 2 décembr
ssait de ses cendres. Le 11 mars, Les Femmes savantes parurent sur le théâtre du Palais-Royal. Accueillie assez froidement aux
barbouiller le visage d’une moustache de Sganarelle pour venir sur un théâtre recevoir des coups de bâton ! voilà un beau point
ient vivre, et qui seraient tombées dans la misère s’il eût quitté le théâtre . C’est aussi l’excuse qu’il faisait valoir lorsqu
sentirent toute l’étendue de la perte qu’ils venaient de faire. Leur théâtre demeura formé pendant sept jours, et ils ne le ro
homme jusqu’à nos jours, a fourni sans interruption des concierges au théâtre , celui-là même dans lequel il s’est assis le jour
tenu un privilège pour la représentation des tragédies lyriques. Sans théâtre et sans premiers sujets, mademoiselle Molière fut
n quoi consistait cette charge. « Ci-devant, ajoute cet historien du théâtre qui écrivait en 1674, quand l’orateur venait anno
a fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre . Mais outre les grandes qualités nécessaires au p
e multiplier pour suffire à la fois aux plaisirs des habitués de leur théâtre , d’un roi magnifique qui les appelait à toutes se
cole des femmes, quatre parts de sociétaire dans les bénéfices de son théâtre  : une pour sa femme, une comme acteur et deux com
et le talent de mademoiselle Molière, qu’il n’avait jamais vue qu’au théâtre , en était devenu éperdument amoureux. N’entrevoya
ravit le pauvre président. Il ne manquait pas un seul jour d’aller au théâtre admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alo
avoir un pressentiment de la catastrophe de ce roman. Il monta sur le théâtre , pour chercher à parler secrètement à sa belle. M
ens surtout ont revendiqué pour les imbroglios et les canevas de leur théâtre l’honneur d’avoir fourni à Molière l’idée, le pla
eaux renseignements recueillis dans la collection in-4º des pièces de théâtre de la Bibliothèque impériale nous ont permis de l
es, — de l’amphithéâtre de 3 livres à 5 livres 10 sous. Les places de théâtre et de premières loges demeuraient toujours à leur
La Grange et par les ordonnances de police qui régissaient alors les théâtres . Ces ordonnances faisaient aux comédiens, de la S
e la mairie de cette ville, pages 12 et suivantes de son Histoire des théâtres de Bordeaux, Bordeaux, 1860, in-8. Cet historien
naires : « Il est bon de remarquer ici que les comédiens n’ouvrent le théâtre que trois jours de la semaine, le vendredi, le di
comédie que trois jours de la semaine pour donner quelque relâche au théâtre , et, comme l’attachement aux affaires veut des in
des intervalles, les divertissements demandent aussi les leurs. » (Le Théâtre français, 1674, in-12, p. 90.) 25. Voir précédem
naître le ton fort osé des affiches du Petit-Bourbon comme des autres théâtres d’alors. Du reste, l’enthousiasme de Ménage sembl
rthographe du nom est aussi celle qu’adopte Chappuzeau (p. 110 de son Théâtre français). Mais la Bibliothèque possède une lettr
u’il aurait depuis peu composé pour notre divertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’École des maris, qu’il
Voilà quel était alors le nec plus ultra de la locomotion. 51. Le théâtre du Palais-Royal fit relâche du 17 au 24 août, et
114 des Diversités galantes, Paris, 1664, in-12. 54. La Pratique du théâtre , par l’abbé D’Aubignac. 55. Hémistiche de L’Écol
senté un privilège qu’il a obtenu pour l’impression de deux pièces de théâtre  : l’une intitulée Arsace, roi des Parthes, tragéd
otre capitale pouvait fournir alors, et le 18 septembre on le mena au théâtre du Palais-Royal, où « la troupe de Molière représ
acun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre so
49 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
nt, et avant toutes les autres, la beauté inaltérée de ces maîtres du théâtre  : Racine, toujours humain, Corneille, toujours al
à coup sûr, puisque ces représentations font salle comble et que nos théâtres nationaux rencontreront le même succès toutes les
un ans, un mois et deux jours. C’était là le cas ou jamais, pour nos théâtres littéraires et subventionnés, de rendre à un tel
doivent pas être passés sous silence. Mieux que cela : tandis que les théâtres français oubliaient de célébrer le centenaire de
ans sa bibliothèque, il jette par-dessus bord les figures clichées du théâtre italien et choisit même la prose en lieu et place
rand précepte de tous les préceptes est de plaire. Quand une pièce de théâtre a produit son effet, c’est la meilleure preuve qu
de cette consomption lente, voulut déterminer Molière à abandonner le théâtre  : « Votre santé y dépérit, lui dit-il, le métier
s barbouiller la figure d’une moustache de Sganarelle et venir sur un théâtre recevoir des coups de bâton ? Voilà un beau point
it mis à un régime sévère, ne réservant ses efforts que pour son cher théâtre et ses comédiens. Sur ces entrefaites, il se réco
fermées du cimetière :         Il est passé, ce Molière,         Du théâtre à la bière,    Le pauvre homme a fait un faux bon
r n’y vinrent point ; il s’agissait d’élever une statue à un homme de théâtre , à un écrivain que l’Académie française avait adm
les coulisses, qu’il ne devait plus quitter. Le voilà sur l’Illustre Théâtre , aux fossés de la porte de Nesle. On s’imagine qu
ement attristée. Quels efforts pour se faire jour ! Les rivalités des théâtres voisins empêchent les « journalistes » en renom,
en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le petit théâtre de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curi
les personnages des Princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . » Dassoucy changera de note, plus tard, mais ic
fait de même. Ce qui est intéressant à retenir, c’est que la salle de théâtre où Molière jouait, durant son séjour à Rouen, se
gage, des patois de la province, qui permirent à Molière de mettre au théâtre des types si divers de provinciaux, gentilshommes
, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite d’un esclandre survenu sur son théâtre où un gentilhomme limousin se prit de querelle av
t, tout exprès pour eux, dressé dans la salle des Gardes du Louvre un théâtre sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord
e (anagramme de Molière) les tribulations premières de l’ouverture du théâtre  : Là, par Héraclius, nous ouvrons un théâtre, O
ères de l’ouverture du théâtre : Là, par Héraclius, nous ouvrons un théâtre , Où je croy tout charmer et tout rendre idolâtre…
sés de jouer la comédie entre compères. Molière, mordu par l’amour du théâtre , avait, dit-on, trouvé un encouragement chez son
grand-père, qui l’adorait et qui, en vrai Parisien, adorait aussi le théâtre . Lorsque Poquelin le père se fâchait de voir son
comédien avait ses charmes. Bref, Molière et ses amis les amateurs de théâtre s’établirent dans le jeu de Paume de la Croix-Bla
rait la ville, écoutait, étudiait, et, avant de monter sur l’Illustre Théâtre , s’amusait aux lazzis de Scaramouche et s’instrui
sédait désormais plus de sujets qu’il n’en fallait pour alimenter son théâtre . « On ne lui a jamais donné de sujets, dit B. de
olière, de Molière jeune et courant la France à la tête de l’Illustre Théâtre  ? M. Michelet, il y a longtemps, visitant le musé
ésité entre cette existence offerte et assurée et la vie de hasard du théâtre . « Je suis un auteur passable, avait-il répondu a
nts assez flexibles pour la domesticité ! Ensuite, si je quittais mon théâtre , que deviendraient ces pauvres gens que j’ai amen
M. de Simoni et, cigale parisienne, se remit à rimer et à chanter. Ce théâtre du Petit-Bourbon, où Molière s’était établi, ne d
Louvre. Le roi accorda à la troupe de son comédien favori la salle de théâtre du Palais-Royal, où le cardinal de Richelieu avai
te homme et loyal artiste qui a écrit, jour par jour, la chronique du théâtre de Molière, — nous saurons au juste comment fonct
u théâtre de Molière, — nous saurons au juste comment fonctionnait ce théâtre qui s’ouvrait pour le public tous les mardis, ven
sailles par ordre du roi ; on a joué le Favori dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers. M. de Molière fit un prolo
e Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risibl
i Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtre du Petit-Bourbon. On retrouverait dans ce Convié
t la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au théâtre rival, en enlevant Mlle Du Parc, l’excellente act
s plus admirables de son génie, mais les plus admirables peut-être du théâtre universel. Nulle part, dans aucune langue, on ne
la fois. L’auteur y parle de la douleur d’un chrétien « en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la Farce aux prises avec
Dom Juan, il vient d’avoir l’audace de faire monter l’athéisme sur le théâtre . Et pourquoi ? Par pure idée de lucre. » « Son av
il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde… C’est une étrange e
siècle et le Français du xviie  siècle, le but est le même, le but du théâtre est de présenter, comme dit Shakespeare, un miro
s’écriait-il un jour, parlant à Champmeslé dans les coulisses de son théâtre , tandis qu’un de ses comédiens écorchait Tartuffe
bilité de la langue qui affectait son débit lorsqu’il avait abordé le théâtre . Il s’était donc volontairement imposé une sorte
comique ». C’est toujours le même reproche, celui qu’on a adressé au théâtre de Molière lui-même, Molière bon pour la farce ,
faire et, comme on dirait aujourd’hui, imiter les acteurs. Il y a, au théâtre , des comiques dont la spécialité consiste à parod
Troupe, nous a donné deux gravures représentant Molière en costume de théâtre  : dans le premier de ces portraits (daté de 1658)
ontinuait à l’accabler de ses satires. Une comédie, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne, — on n’en es
, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le théâtre du Marais en 1671. Ce Marcel, d’abord fort lié av
s mariage serait donc Armande Béjart. C’était peut-être là son nom de théâtre , outre ce nom romanesque de Grésinde — dont elle
it à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier, comédien du théâtre du Marais, Les Amours de Calotin (1663), la trace
ces dirigées contre lui. C’est ainsi qu’on le vit s’asseoir, en plein théâtre , parmi les marquis, à une représentation du Portr
e tout chez lui43. Puis Chevalier revient à l’attitude de Molière au théâtre  : « Mais l’on m’a dit à moi qu’il fit à quelques
es Turlupins d’aujourd’hui, Que ce comédien folâtre A loué dessus son théâtre  : Et quoi que ce fou, leur ami, Les faquine en di
furieux qu’on lui eût refusé une pièce, L’Abjuration du Marquisat, au théâtre du Palais-Royal, apprit certaines particularités
dans Élomire, parlant de ce héros qui a purgé la scène et corrigé le théâtre , — c’est de Richelieu qu’il s’agit et non, comme
es glorieuses. Le P. Bouhours, jésuite, appela Molière l’ ornement du théâtre , le salua comme un incomparable acteur . Huet,
indépendant, ennemi de toute tyrannie, de Molière, est épars dans le théâtre entier de ce grand homme. Au reste, et encore un
olière et Du Parc au Jeu de Paume de la Croix-Blanche, sur l’Illustre Théâtre . Joseph Béjart était bègue. Il joua le rôle de Pa
Palais-Royal. Du Fresne (Ch.) (1645-1680). — Comédien de l’Illustre Théâtre et peintre du roi. On le trouve à Lyon, à Narbonn
thelot), dit Gros-René (1645-1665). — Un des fondateurs de l’Illustre Théâtre , fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût d
ent. — Il eut l’honneur de créer le personnage de Tartuffe. Quitta le théâtre en 1689 et mourut en 1695 ; son ami, le curé de C
sieur de). — Gentilhomme et capitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre . Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans
veau, demoiselle), femme de Du Croisy. — Actrice médiocre ; quitta le théâtre de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses fi
e cette même année. Grésinde, nom emprunté à un roman, fut son nom de théâtre . « Elle avait la taille médiocre, mais un air eng
’auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa pièce fut arrangée pour le théâtre de Bordeaux sous ce titre : L’Apothéose de Molièr
enjamin Fillon (Fontenay-le-Comte, in-8, 1871). 11. Les Origines du théâtre de Lyon (Lyon, Scheuring, 1865, in-8). 12. Pro
Corneille habitaient rue de la Pie, c’est-à-dire à quatre minutes du théâtre où Molière allait jouer Nicomède (voy. Rouen, pro
pprécier impartialement à Limoges. Almanach limousin, année 1861. —  Théâtre , par H. Ducourtieux : —  L’accueil que Molière r
 : « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une pièce de théâtre ayant pour titre Le Marquis Étourdi (le conseille
mais l’occasion, jusque-là que s’il mourait quelque domestique de son théâtre , ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre , et le fameux Molière ne nous a pas trompés. Il y
ation des ouvrages en tout genre concernant Molière, sa troupe et son théâtre , avec notes et commentaires, par le bibliophile J
ituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette comédienne de tous les théâtres , étaient des créatures publiques de toutes les ma
ette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le comédien du théâtre du Marais qui y faisait effet*. La similitude com
50 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
que et le but moral des diverses situations, les jeux et les coups de théâtre , les traits saillants du dialogue, les traditions
e jusqu’à Molière ; j’expose comparativement l’état où il a trouvé le théâtre , et l’état où il l’a laissé ; enfin, j’examine l’
à la domination macédonienne, parut un nouvel édit qui, bannissant du théâtre toute imitation des faits réels et des personnes
x : le seul qui pût se montrer dans le monde, et conséquemment sur le théâtre , eût mieux mérité le nom de débauche. Presque tou
s littéraires de l’ancienne Rome, fit la première revivre les jeux du théâtre . Elle commença par imiter servilement les imitati
uguer par les arts que par les armes des autres nations, ne reçut son théâtre ni des anciens, ni des modernes. Il fut, pour ain
et à son goût. Lopez de Véga et Caldéron sont les deux princes de ce théâtre tout national, qui doit sa naissance à l’amour de
es paroles. Chez toutes les nations de l’Europe moderne, avant que le théâtre reçût une forme régulière, ou du moins prît une a
notre langue, et qui, rajeuni par des mains habiles, excite encore au théâtre le rire des derniers partisans de la gaieté franç
gédie, la plume infatigable de Hardy, qui, à lui seul, fournissait le théâtre , et tenait lieu de toute une génération de poètes
essemblance qu’il a saisie. Lorsque Molière entra dans la carrière du théâtre , le royaume était pacifié Louis XIV allait deveni
est l’aspect sous lequel l’amour doit principalement être présenté au théâtre . La jalousie est touchante entre deux jeunes gens
es habitudes nuisibles et perverses, et on l’a accusé d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises mœurs. La raison répond sa
r une double dérogation aux lois ordinaires du royaume et à celles du théâtre , à l’intervention directe et imprévue du monarque
lyse, poussée aussi loin qu’elle pourrait s’étendre, renfermerait son théâtre tout entier. Du comique de situation dans les piè
roportions ordinaires de l’homme. On a beaucoup parlé de l’optique du théâtre  ; mais, du principe exprimé par ce mot, on n’a pe
accuserait d’imposture ; et l’effet de l’ensemble serait détruit. Au théâtre , le décorateur strapassone ses figures et ses orn
et les sons doivent être calculés d’après les données matérielles du théâtre , il y a aussi une optique, et, si je l’osais dire
erbe n’est pas celui de la comédie : l’un, transporté du salon sur le théâtre , sera sans relief, sans couleur et sans mouvement
ra sans relief, sans couleur et sans mouvement ; l’autre, descendu du théâtre dans le salon, semblera heurté, cru et outré dans
e, a excellé dans l’art des préparations. Ses incidents, ses coups de théâtre peuvent être pressentis, mais ils ne sont pas pré
iété. L’intrigue de l’École des Femmes est la plus singulière dont le théâtre ait souvenir. Un double nom porté par un des pers
e une difficulté insoluble sans son intervention. Les législateurs du théâtre veulent que cette intervention soit indispensable
que l’ont fait nos plus illustres auteurs ; il mit à contribution les théâtres étrangers ; il alla fouiller dans les plus vieill
rmée par une nation étrangère. Si l’Italie en était crue, c’est à son théâtre que Molière devrait presque tous les sujets dont
dies de Molière, ses moins bonnes sans contredit, et quelques jeux de théâtre dérobés par lui à l’excellente pantomime de Scara
demeuré le chef-d’œuvre de la comédie d’intrigue ; et le reste de son théâtre témoigne de sa supériorité dans tous les autres g
âge, qu’il était né pour la mécanique. Comment, à la vue des jeux du théâtre , l’enfant qui devait être un jour Molière, n’aura
ce prince fit à Narbonne, en 1642. La cour, à cette époque, était un théâtre d’intrigues sanglantes. La conspiration de Cinq-M
es plaisirs de la France, une vocation plus réelle l’entraîna vers le théâtre . La passion du cardinal de Richelieu pour les am
s s’était communiquée à la nation ; et de toute part, s’élevaient des théâtres particuliers où l’on allait applaudir indistincte
i éclipsa bientôt toutes les sociétés rivales, fut appelée l’Illustre Théâtre . La troupe avait joué d’abord pour son amusement
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . » Après avoir vécu trois mois à Lyon, avec eux,
à son hôtel à Paris, son ancien condisciple, chef alors de l’Illustre Théâtre , pour donner des représentations. Le roi l’ayant
e, Molière et sa troupe représentèrent la tragédie de Nicomède sur un théâtre qu’on avait fait dresser exprès dans la salle des
devoir caresser leur orgueil. La tragédie achevée, il reparut sur le théâtre  ; « et, après avoir remercié Sa Majesté, en des t
novembre 166048. Le premier ouvrage donné par Molière sûr ce nouveau théâtre fut don Garcie de Navarre joué le 4 février 1661.
, comédienne elle-même, se serait-elle opposée à ce qu’elle entrât au théâtre  ? et, en la tenant éloignée de cette carrière, où
, le seul enfant qui lui ait survécu, était, disent les historiens du théâtre , grande, bien faite, peu jolie, mais fort spiritu
rès avoir fait représenter ses Frères ennemis et son Alexandre sur le théâtre de Molière, il autorisa les comédiens de l’Hôtel
e furent jamais liés d’amitié ; mais, livrés tous deux aux travaux du théâtre , ils ne purent demeurer étrangers l’un à l’autre.
t de bons procédés l’un envers l’autre. Alexandre avait peu réussi au théâtre du Palais royal. Il obtint, sur celui de l’Hôtel
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de Ninon85. »En t
point leur faire tort de quelque argent, qu’il voulut paraître sur le théâtre le jour où il en descendit pour n’y plus remonter
ordé par lettres de cachet. Ce fut une précieuse acquisition pour son théâtre  ; mais ce fut aussi un nouveau sujet de trouble d
ueusement, et joint au don de l’argent celui d’un magnifique habit de théâtre , dont il prétend n’avoir plus besoin. Rien ne pou
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n’y réussissaient point. C’est B
r 1673, à dix heures du soir, une heure au plus après avoir quitté le théâtre , qu’il rendit le dernier soupir, âgé seulement de
roupe de Molière avait tout perdu. Ses regrets égalèrent sa perte. Le théâtre fut fermé pendant une semaine entière124. Avant l
al, pour y faire représenter ses opéras. Privés de leur chef, de leur théâtre et de leurs meilleurs acteurs, les comédiens du r
réunir à eux, et ils furent durement refusés. Ils achetèrent alors le théâtre de la rue Mazarine, que le marquis de Sourdéac av
n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre au théâtre de
ens français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre au théâtre de la rue Mazarine. En conséquence, une troupe fu
la cour, ordonna que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et ceux du théâtre de la rue Mazarine se réunissent dans ce dernier
la Comédie-Française, et auteur de laGalerie historiquedes acteurs du Théâtre Français, ouvrage rempli de recherches aussi curi
d’avoir pris chez eux seuls l’idée du jeu muet, dont il a enrichi son théâtre . »Rousseau dit ailleurs :« Excepté le sujet du Dé
si franchement comique, qui est mort, il y a peu de temps, retiré du théâtre depuis quelques années. En 1800, Kemble, le fameu
dans la famille qui, depuis Molière même, a fourni des concierges au théâtre , ce fauteuil est celui où il s’est assis dans le
eprésentations plus gaies. « Gros-Guillaume, disent les historiens du Théâtre français, ayant eu la hardiesse de contrefaire un
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais : c’était le nom de théâtre ordinaire sons lequel le fameux Poisson brillait
gens, à qui, pour parler de Molière, il ne manque que de connaître le théâtre , de comprendre la comédie, et de sentir Molière l
on. »Plus loin, il dit : « Le poète qui fait profession de fournir le théâtre , et d’entretenir, durant toute sa vie, la satisfa
ont besoin de farine etde plâtre. Prenez-le tête à tête, ôtez-lui son théâtre , Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreu
etit travers dont on assure que la tradition ne s’est point perdue au théâtre  ; c’était de consulter, pour son habillement, plu
médies en chaire, et qu’il me sera défendu de fairedes sermons sur le théâtre  ? 99. Voir la Critique de l’École des Femmes, t.
lle de votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre théâtre , tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
refusait la sépulture à Molière, parce qu’ilétait mort presque sur le théâtre , mourut lui-même subitement, presque dans les bra
fort court ; mais il est juste de dire qu’à cet égard, les usages du théâtre n’étaient point alors ce qu’ils sont devenus depu
mé Lescot, qui était fort épris d’elle, seulement pour l’avoir vue au théâtre , s’adressa, pour la voir de plus près, à la Ledou
our La Tourelle manqua au rendez-vous. Le président, inquiet, alla au théâtre . Après avoir essayé inutilement de plusieurs moye
stre de La Grange, cité page 162, note 2, prouve que cette clôture du théâtre tint aussi à d’autres causes, telles que le désor
e 19 et du mardi 21 furent les seules que perdit la troupe. 125. Le théâtre del’Hôtel de Bourgogne était situé rue Mauconseil
fut occupée par les comédiens italiens jusqu’en 1697, époque où leur théâtre fut fermé par ordre du roi. Ils y furent rétablis
de l’hôtel de Choiseul, et qui s’appelle aujourd’hui salle Favart. Le théâtre de la rue Mazarine était situé en face de la rue
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) Il ne faut point cependant,
diens et comédiennes étaient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le théâtre et à faire la satire de leurs propres mœurs. Le r
du capitaine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du théâtre . scènes VIII à XII. Flavio et Pedrolino, puis Fla
pour lui tous les gentilshommes qui lui font la cour, chez elle et au théâtre . Le docteur s’en réjouit et promet une récompense
emercie des présents qu’il lui a envoyés, et l’invite à se trouver au théâtre au commencement de la comédie. Pantalon promet d’
ria éclate de rire. scène V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de théâtre , blâme l’effronterie de Flaminia. Il se félicite,
dit que c’est là justement l’occasion qu’il lui fallait pour aller au théâtre . scènes XI à XVII. Les amoureux se cherchent enco
scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin restent seuls sur le théâtre . Ils s’assoient à terre, convenant entre eux de c
arrivé. Les valets imaginent de dire que ce sont des gens sortant du théâtre qui les ont dévalisés, et ils ajoutent philosophi
ec Isabelle mourut la troupe des Gelosi. Francesco Andreini quitta le théâtre . Flaminio Scala prit également sa retraite. Tous
52 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ie se fera d’elle-même, en se mêlant çà et là à l’appréciation de son théâtre . Sans nous appesantir non plus sur les emprunts q
régulière, composa plusieurs pièces que sa troupe, dite de l’Illustre Théâtre , joua en province avec les autres pièces du temps
ers, et que, pressé de donner quelques nouveautés, comme directeur de théâtre , il la fit jouer sans scrupule par sa troupe prov
ille, nom qu’il quitta de peur de le déshonorer quand il monta sur le théâtre . Race des Poquelin, que seriez-vous devenue sans
, la beauté à la beauté, la vertu à la vertu. Telle est la loi de son théâtre  : est-il un code plus beau ? Le Dépit amoureux fu
e que l’un veut de l’autre. Cette pièce est encore un emprunt fait au théâtre italien ; on cite deux comédies, la Creduta Masch
e ce genre, mais Lucile se sent encore de la mauvaise compagnie où le théâtre avait vécu jusqu’à elle. Lucile donne un soufflet
ait des mérites de cette troupe, qu’il lui permit de s’établir sur le théâtre du Petit-Bourbon, et de jouer alternativement ave
e, jusqu’ici, n’était pas sorti de l’imitation. Plaute et Térence, le théâtre espagnol et le théâtre italien avaient défrayé so
as sorti de l’imitation. Plaute et Térence, le théâtre espagnol et le théâtre italien avaient défrayé son génie naissant. En se
s et des usages. Les Précieuses ridicules furent représentées, sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1658. Cette pièc
se vertu tout ce que l’insolence a de plus effronté ; et c’est sur le théâtre une satyre qui, quoique sous des images grotesque
Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur théâtre , mais encore en faisant leurs postures, contrefai
r une pédante et une sotte, déguisement qui était depuis longtemps au théâtre avant Molière, et dont on s’est tant de fois serv
ïne de Don Garcie de Navarre, qui fut jouée le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Don Garcie de Navarre est un ama
quelques beaux vers. Il en avait bien le droit cette fois ! IL y a au théâtre un axiome tout à fait contraire à la morale privé
te. L’Ecole des Maris obtint un grand succès, le 24 juin 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Ce fut la continuation de la bon
s. Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle, devenue la loi du théâtre , tantôt se traduira par les espiègleries d’Isabel
es spectateurs, toutes les fois qu’il en aura envie. Il a emprunté au théâtre ancien la place publique; il jalonne de chaque cô
on portefeuille. Aujourd’hui, l’auteur du moindre vaudeville, joué au théâtre du Panthéon ou du Luxembourg, ne manque pas de le
qu’il dirigeait; elle nous montre l’auteur dans les coulisses de son théâtre . Molière est chez lui avec ses acteurs, il les ap
ivent pas se la permettre: d’ailleurs Boursault avait osé donner à un théâtre rival son Portrait du peintre. En contrefaisant l
’ajuster pour le rendre plaisant, et si, quand on le bernerait sur un théâtre , il serait assez heureux pour faire rire le monde
criaient et gesticulaient à peu près comme on le fait encore sur nos théâtres de boulevard. Molière s’égaie du ton emphatique e
esque; il rencontre une marquise, cette dame a un procès. On cause du théâtre  ; on loue quelques comédies de l’hôtel de Bourgog
ur de comédies, a prêché dans celte pièce pour son dieu. Il a fait du théâtre un tableau auquel il y a bien quelque chose à rep
règle ses transports que sur la bienséance. Montfleury montre là le théâtre comme il devrait être, et non comme tel qu’il est
ameux sujet du convié de Pierre, il Combidado de Piedra, que tous les théâtres de l’époque s’empressèrent de traiter en même tem
dans toutes les fêtes ; on les rencontre inévitablement au balcon des théâtres lyriques, et même de la Comédie-Française, où ils
r dans une voie philosophique ; la tragédie se fera sentencieuse ; le théâtre secondera l’indépendance des esprits. Le Misanthr
d’employer son éloquence à soutenir des paradoxes sur l’immoralité du théâtre . Rendons plutôt justice aux ménagements qu’il fal
ce chef-d’œuvre qui lui appartient ainsi qu’aux mœurs françaises. Le théâtre italien, qui était voué aux balourdises d’Arlequi
la coquette Célimène. Les deux époux ne se voyaient plus guères qu’au théâtre . La passion de Mlle Molière pour le comte de Guic
vous-même, est un des traits comiques les plus incisifs qui soient au théâtre . Un docteur fait à coup de bâtons n’est-ce pas un
grand homme ; elle l’a même été si obstinément depuis que les amis du théâtre déplorent cet excès de constance. Le Sicilien ou
caractères laissés par l’auteur à l’admiration des siècles. Il y a au théâtre des noms qui semblent convenir tellement aux pers
e pur parfum d’une fleur fraîchement épanouie. Il n’existe, sur aucun théâtre , une scène plus ravissante que celle qui a lieu e
ête et juste. Laissez-nous donc rire du malheur des Georges Dandin du théâtre et du monde. Cela sert la morale, au lieu de la b
e l’Imitation de Jésus-Christ, et que Racine quittait par dévotion le théâtre où le rappelaient seulement deux chefs-d’œuvre re
t indiscret et jaloux. Les Fourberies de Scapin furent jouées, sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai 1671. Boileau, qui ava
ensions convenables. Quoiqu’elle ait été jouée sans intermèdes sur le théâtre du Palais-Royal, du temps de Molière, sa fortune
t : Quoi ! sans émotion pendant cette lecture. Mais les habitués du théâtre savent beaucoup de gré aux actrices qui font ress
une des plus vraies, mais en même temps une des plus désespérantes du théâtre de ce grand peintre de mœurs. Le spectacle d’une
te, judicieux, humain, franc, généreux. » Le père Rapin a fait sur le théâtre moderne une réflexion pleine de justesse, qui pro
s anciens poètes comiques n’ont que des valets pour plaisants de leur théâtre , dit-il ; et les plaisants du théâtre de Molière
s valets pour plaisants de leur théâtre, dit-il ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualit
eur et l’ami des hommes. C’est bien là ce comédien qui mourut sur son théâtre , parce qu’il voulut être utile à sa troupe jusqu’
om, le brouilla avec sa famille ; et n’ayant plus de ressource que le théâtre , il prit le parti de s’y réfugier, afin d’épouser
nt fait jusqu’ici l’admiration des biographes de Dancourt. Dégoûté du théâtre vers l’année 1718, il le quitta pour se retirer d
rigani est le type de ces aventuriers qui dupent le public, et que le théâtre a si souvent représentés depuis. Voici en quels t
M. de la Protase Laissez faire, si je puis parvenir à mettre sur le théâtre une pièce sans être sifflée, on me verra aussi bi
je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein théâtre . M. de la Protase J’ai un bien meilleur expédien
s chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d’acteurs sur le théâtre , avec tant de fureur, que le comédien le plus int
a Protasè Ecoutez, écoutez ceci. « Ah ! Sire, souffrirez-vous que le théâtre , qui est le symbole de la joie, devienne celui de
e satisfaction des Protases nouveaux, le public siffleur a disparu du théâtre  ; cette vieille maladie du parterre, comme la lèp
entre un baron, un chevalier et deux aimables dames, dans une loge du théâtre , en attendant la représentation des Trois cousine
53 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
restreignaient son choix ; il ne pouvait guère prendre sa femme qu’au théâtre ou dans une famille qui tint au théâtre. Or, depu
guère prendre sa femme qu’au théâtre ou dans une famille qui tint au théâtre . Or, depuis dix ans, il voyait grandir près de lu
rvir à un effet plastique. Enfin, Armande semble n’être montée sur le théâtre qu’après son mariage ; elle ne fait point partie
ation d’Armande, et cette éducation, terminée dans les coulisses d’un théâtre , n’eut sans doute rien de bien austère. De même A
, c’est-à-dire qu’elle avait dans le sang la passion et l’instinct du théâtre . Outre sa beauté, elle y apportait « une voix ext
lors même que leur rôle est fini ; ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre , ils jouent presque aussi bien lorsqu’ils écouten
is elle excelle surtout dans les ingénues et les grandes coquettes du théâtre de son mari. Mlle Poisson et Grandval s’accordent
ette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme au théâtre . A défaut d’autres preuves, son goût de la parure
n étoile, dédaignant ceux où elle n’aurait fait que rendre service au théâtre , sans profit pour son amour-propre. En dehors des
uée ? Une tirade heureuse, une scène bien venue, sont peu de chose au théâtre  ; un caractère vrai, une action qui donne l’illus
e, il y apparaît malheureux, mais nullement ridicule. Le reste de son théâtre ne fournit pas de nouvelles preuves contre Armand
comme dans Sganarelle et George Dandin, inspire une bonne part de son théâtre . Aussi, avec la prévoyance de la haine, s’efforça
e, pour lui rendre justice, qu’il ne témoigne pas sa jalousie hors du théâtre  : il a trop de prudence et ne voudrait pas s’expo
oser, c’est que le livre part de la main d’un homme ou d’une femme de théâtre . Il dénote, en effet, du tripot comique et de la
sur les planches. Or, quiconque est un peu familier avec l’envers du théâtre , reconnaît dans la Fameuse Comédienne un parfum d
it partie de leur troupe, elle connaît par le menu l’histoire de leur théâtre . Le caractère et la manière d’être qu’elle prête
obinet, qui annonce, le 21 février 1666, sa guérison et sa rentrée au théâtre . Si l’on admet que le Misanthrope reflète quelque
latteuse et plus large ? Depuis ce moment ils ne se virent plus qu’au théâtre , Armande restant à Paris avec sa mère et ses sœur
u est aussi bien son œuvre que tout le reste. Rompue à la pratique du théâtre , elle combine certaines parties de son récit comm
aron, qui faisait l’Amour, et ils auraient continué leur rôle hors du théâtre . Cette liaison n’est guère admissible ; non parce
nt de stances à Iris n’en aimait pas moins jouer auprès des reines de théâtre le rôle du don Guritan de Ruy Blas auprès de dona
pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe de Molière, parut sur le théâtre du Marais ; pièce étrange, languissante et froide
spect de sa mémoire, elle contribua grandement à empêcher la ruine du théâtre qu’il avait fondé, et lorsque enfin elle put song
ens assez mêlés : leur curiosité très vive pour tout ce qui touche au théâtre , la sympathie, enfin, et surtout leur éternel esp
t du 21 octobre 1680 ordonna qu’il n’y aurait plus à Paris qu’un seul théâtre français, le sien. A cette date, un grand événeme
s. Outre le soin de ses affaires, ses intérêts dans l’exploitation du théâtre , sa situation jalousée dans la troupe, elle avait
vait assidûment les représentations d’Armande, mais il gardait sur le théâtre une réserve que La Tourelle lui avait expressémen
heureuse femme par ces deux affaires suffisaient, avec le soin de son théâtre et l’exercice de sa profession, pour l’absorber t
s coquettes, s’éternisaient volontiers dans leur emploi, car, dans un théâtre où un public constant les voyait chaque jour, il
ssédait à Meudon et où elle passait tout le temps que lui laissait le théâtre . Cette maison existe encore, au n° 11 de la rue d
54 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
amp; au quartier saint Paul, & on appella leur société l’illustre théâtre . Pocquelin, qui prit alors le nom de Moliere, fai
fforts. Il lui en couta la vie ; car s’étant mis au lit en sortant du théâtre , sa toux redoubla, il se rompit une veine, &
les autres poëtes comiques n’ont que les valets pour plaisans de leur théâtre  ; & les plaisans du théâtre de Moliere, sont
que les valets pour plaisans de leur théâtre ; & les plaisans du théâtre de Moliere, sont des marquis & des gens de qu
ere le plus achevé & le plus singulier qui ait jamais paru sur le théâtre . Mais l’ordonnance de ses comédies est toujours d
tre poëte, qui vivoit en 1620, & qui a composé diverses piéces de théâtre , la Polixène, &c. des épîtres, &c.
55 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable Voilà comment tiennent
édies qui ont été faites après lui, et de même que Longin appelait le théâtre d’Eschyle, d’Euripide et de Sophocle : le Relief
é. Cette dernière action de l’action, pour ainsi dire, a fait dans le théâtre moderne, un pas immense, un trop grand pas, puisq
distinguer entre elles, les diverses comédies représentées sur leurs théâtres  : satyres, drames, comédies — præxtextæ, togatæ,
ient, et de toutes leurs forces, que l’on ne menât les jeunes gens au théâtre que lorsqu’ils seraient assez forts pour contempl
omplaisamment, il les médite, et c’est pourquoi Tertullien appelle le théâtre  : « l’Église du diable : Ecclesia diaboli ! » On
. Allons ton lustre est allumé, tes chanteurs sont tout habillés, ton théâtre est préparé, que la toile se lève ; dis-nous cepe
la comédie de société s’empare de cette comédienne de quinze ans : du théâtre de société au Théâtre-Français, il n’y a qu’un pa
ce charmant visage. Le parterre, habitué à toutes les vieillesses du théâtre , demande quel est l’âge de cette belle enfant ? A
que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard du théâtre . Laissez-moi dire, et ne vous emportez pas ; n’es
sur les gazons fleuris, le jour d’après marchant à grand peine sur le théâtre , et déchirant ses petits pieds aux clous d’un tap
ou plutôt à deviner vos poètes comiques, vous la rappelez du fond du théâtre , vous voulez la revoir pour l’applaudir, vous ête
le démenti le plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au théâtre , une belle jeune fille innocente, naïve, toute bl
ux que les comédiens. Sentence proverbiale que tous les directeurs de théâtre devraient faire inscrire sur la porte de leur cab
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but, n’a pas suivi un bon chemi
du. » Qui voudrait avoir le secret de la critique appliqué à l’art du théâtre , se pourrait contenter d’étudier et de méditer La
aux alors ; ils marchaient à la suite de ce grand homme, l’honneur du théâtre . La ville et la cour avaient les yeux fixés sur e
ermé. Jamais comédiens plus heureux et plus illustres n’occupèrent un théâtre . — Eux-mêmes ils étaient, dans ce monde à part, u
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
écessités du sujet dont il parle. En un mot, ceci est une Histoire du Théâtre , en ce sens que toutes les choses dont nous parlo
mière à cette place même, c’est que, dans la plupart de ces œuvres du théâtre ancien, nous sommes sûrs de rencontrer la beauté,
le est présente en cette œuvre d’agrément et de perdition ; l’écho du théâtre a gardé les enchantements de cette voix divine ;
ne speres monet annus et almum Quæ rapit hora diem. Cette gloire du théâtre est un nuage ; plus haut le nuage vous emporte, e
Marionnettes et les comédiens. — De la critique aux premiers temps du théâtre Autrefois, remontons seulement aux premiers jo
l de Bourgogne. Ordre vint aux Confrères de la Passion de fermer leur théâtre et de ne plus se montrer à l’avenir. Hélas ! il f
la comédie qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un ar
fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il
al, restait morne et triste aussitôt qu’on l’avait transplanté sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Il manquait d’air, de li
hant qui projette ses vives et infernales lueurs sur les mensonges du théâtre  ! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’enn
! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’ennui qui les attend au théâtre , ceux qui pleurent l’illusion à jamais perdue, s’
rionnettes pour tous. Mais voici bien un autre accident imprévu. À ce théâtre de la Foire rien ne devait manquer, ni les rendez
entilhomme ! Tréteaux tant que vous voudrez ; mais faites-moi voir un théâtre , quel qu’il soit, qui ne soit pas posé sur des tr
surrection ! et jugez de la surprise générale, voici que l’affiche du théâtre forain annonce le spectacle accoutumé ! On entre,
rd. Les uns criaient : Vive Godard ! c’est-à-dire vive la liberté des théâtres et par conséquent la liberté de la pensée ; les a
Pelletier, menuisier de la Comédie, et au sieur Saint-Jean, garçon de théâtre , de se chauffer à l’avenir avec les planches des
elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre d
es de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre de madame de Montesson 
à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre de madame de Montesson ! La poupée a protégé Pali
orand, la prose d’Autereau, les rires de Taconet et les obscénités du théâtre des boulevards ! La poupée a récompensé, royaleme
comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshonoré de Molière et de Marivaux, s’étonnerait
ine et son patois. La race obstinée et savante de ces chroniqueurs du théâtre s’est perdue, ou peu s’en faut, dans la nuit des
possédait sur le bout du doigt, l’état complet de l’Opéra-Comique, du théâtre de la foire ou des concerts spirituels. — « Au co
qui tout souriait de ce qui a touché même les planches malsaines des théâtres équivoques, un galant homme préfère un bon joueur
n faut, de quelques vieux spectateurs, grands écouteurs aux portes du théâtre , et grands jugeurs de leur métier, qui de temps i
goût, l’atticisme. Entre autres passions, il a aimé passionnément le théâtre  : les débuts, les rentrées, les représentations d
caprices ; les intrigues, les orages, les succès, les chutes du vieux théâtre , avaient un charme sans égal, pour l’amateur intr
ous le dis tout bas, il était de ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et
çais de ce temps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au théâtre . Au théâtre ils renversaient l’autel, ils renvers
emps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au théâtre. Au théâtre ils renversaient l’autel, ils renversaient le trô
t la Bastille, ils préparaient la Révolution de 1789, ils aimaient le théâtre comme on aime en France tout ce qui est l’Opposit
t couru un samedi, et comme il n’y avait pas de grandes nouveautés au théâtre ce jour-là, le feuilleton s’empara de la mort de
tte fortune. Mademoiselle Mézerai, au contraire, elle resta fidèle au théâtre , jusqu’à ce qu’elle fut obligée de disparaître au
e voile des parricides, j’aurais mieux aimé la voir dans la rue qu’au théâtre  ; elle m’eût fait peur davantage, et, sans qu’il
e sont plus. À notre sens, le vieil amateur fait bien de l’honneur au théâtre d’autre fois de s’en occuper avec tant de soins e
s inertes ? Que nous fait à nous cette comédie passée de mode dans un théâtre vide, silencieux, obscur, et jouée par des fantôm
s les yeux qu’ils ont fait pleurer. La vie et l’action, voilà tout le théâtre  ! À ces grandeurs évanouies, je préfère, sur leur
vient la semaine sainte, à l’heure où le printemps va s’ouvrir, où le théâtre est fermé pour un jour, je préfère, et de grand c
e bon un comédien, et de changer ses planches en plein vent contre un théâtre . Galimafré, las de rire aux éclats, voulut rentre
n arracheur de dents. Galimafré est aujourd’hui un sage machiniste de théâtre  ; il ressemble à l’homme de Lucrèce, qui contempl
ets boudoirs, il marche d’un pas assuré dans cette arène glissante du théâtre  ; il trouve que ce sont là bien des préparatifs i
et son âme à tout hasard, Diderot, s’est beaucoup occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre,
up occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre , ou tout au moins il en aimait le bruit, le mouve
de l’étude et d’un travail assidu, l’usage du monde, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. Fi ! du comédi
, Cléopâtre, Mérope, Agrippine ? Être vrai ! cela veut-il dire que le théâtre va nous montrer les choses comme elles sont en na
biez dans la vérité triviale, la vraie et pure vérité. « La vérité du théâtre consiste en ceci : la conformité des actions, des
’attendre à reconnaître à la ville, l’homme que l’on a vu agir sur un théâtre . « Ah ! disait Diderot à mademoiselle Clairon, je
’Homère, vingt coudées ! Et l’étrange chose aussi que dans cet art du théâtre , un comédien dépende absolument du comédien qui j
admirablement par un homme et une femme qui se disputaient, en plein théâtre , et dont la dispute, mêlée aux roucoulements de c
pouvaient, la plupart du temps, entendre ce qu’ils se disent en plein théâtre , sotto voce, ces Comédiens et ces Comédiennes qui
cusation !), le défaut d’éducation, la misère et le libertinage, a Le théâtre est une ressource, jamais un choix. Jamais on ne
être applaudi ? Peut-être ! De vivre familièrement avec les femmes de théâtre que je savais faciles ? assurément. Je ne sais ce
a scène. » Ainsi parle Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le Théâtre ont fait une perte irréparable en perdant cet hom
euse et le danseur, et quiconque a touché, peu ou prou, aux choses du théâtre , ait échappé, autant que l’on y peut échapper, à
s exaltée et la plus admirée, admirée au-delà de toute mesure… sur le théâtre , est justement la profession du comédien ! Cela l
nommée Paula. La grande passion de la jolie fille, c’était d’aller au théâtre du grand-duc (chacun prend son plaisir où il le t
grand-duc (chacun prend son plaisir où il le trouve), et, une fois au théâtre , elle pleurait, elle riait, elle était heureuse !
— Rien n’est comparable à la femme qui déclame des vers du haut d’un théâtre , ou qui bat un entrechat dans l’air à peine agité
aula ses hommages et ses vœux. À la cour de Parme, en ce temps-là, le théâtre n’était pas ce qu’il était en l’an de grâce 1840.
écumer leur pot, à acheter leur poisson à la halle, à venir à pied au théâtre , à faire dégraisser leurs gants ; elles y allaien
comédienne était véritablement, en ce temps-là, une espèce à part. Le théâtre , comme disait la vieille Cottitis, est favorable
n’en revient pas de voir un comédien si pauvre : — « Pour un héros de théâtre , lui dit-il, vous avez l’air bien indigent. Pardo
us montre Kean, pris de vin, qui insulte publiquement, du haut de son théâtre , le prince de Galles et les plus grands seigneurs
, pourvu qu’il emmène sa femme Paula ; mais Paula est engagée avec le théâtre , il faut qu’elle reste et que Mégani parte tout s
quelque chose que par eux-mêmes. On eût dit, à le voir entrer sur son théâtre , l’air étonné, que c’était, la première fois qu’i
sous le lustre ? il restera dans sa maison. C’était un homme rare, au théâtre , et s’effaçant autant qu’il pouvait s’effacer. So
onnent jamais leur homme ; il n’appartenait à aucune des ambitions du théâtre  ; l’enthousiasme du public ne pouvait rien sur lu
. L’hiver, il s’illumine de cet esprit. Il dresse, dans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux
pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde réel, il mo
ontées ! — L’été venu, quand toute chose est en fleurs, il dresse son théâtre imaginaire derrière la charmille ; il fait représ
magination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce théâtre dont il était le rire le plus sérieux ! À propos
manqué à ce digne Brunet, que d’avoir pu vivre, sans remonter sur son théâtre et de rester paisiblement sur son rocher. Hélas !
t applaudi ; jamais on ne l’avait trouvé si charmant. Une fois sur le théâtre ses souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouv
nt homme, et puisque nous sommes à causer des choses et des hommes du théâtre , il ne faut pas que nous le laissions partir de c
se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la comédie, et le théâtre , et Monrose ? Ainsi est-il. Cependant le public v
ble révolution pour une fille bien avisée, passer soudain, d’un petit théâtre où l’on chante, sur un théâtre où la gaieté même
ien avisée, passer soudain, d’un petit théâtre où l’on chante, sur un théâtre où la gaieté même a quelque chose de solennel ; p
mprévus de l’âme humaine. Autant le succès était facile en ces petits théâtres de la Melpomène en jupon court, quand on n’avait
lle qui nous faisait pleurer naguère, en chantant des chansons sur le théâtre des Variétés à côté de Bouffé, ce gai comédien de
le au Théâtre-Français ; on voit qu’elle est passée dans les mœurs du théâtre , comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, d
ortable, même aux vices cruels de ce bon peuple romain, alléché à son théâtre , moins par l’esprit du poète que par le poignard
tum ! Comment un pareil sujet de comédie a-t-il pu se montrer sur un théâtre français ? par quel déplacement de mœurs et d’idé
udeur que vous rencontrez, partout, dans Rome, à pied, en litière, au théâtre , au Champ-de-Mars, les unes en plein vent, les au
ché de la société des honnêtes femmes : tu ne vois les vestales qu’au théâtre  ; et des dames patriciennes, portées dans leur li
it assaisonner à la française, nous avons adopté toutes les œuvres du théâtre antique qui pouvaient accepter un vernis de décen
l adoucit toutes choses, c’est qu’il élève le tréteau à la dignité du théâtre . Les couleurs de cette gracieuse comédie sont bea
s et très dignes d’être offertes en spectacle à une grande nation, le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave,
deur, le poète, le banqueroutier, le parasite, sont les mêmes, sur le théâtre d’Athènes, de Rome ou de Paris. Ce sont les même
es grandes promesses « je vais changer d’un trait de plume la face du théâtre et du monde ! » ces miracles, ces merveilles, ces
ropriété légitime de son esprit. Tout bien compté, tout bien pesé, le théâtre français ne s’accommode guère de ces traductions
’une loi salutaire eût ordonné de masquer les noms et les visages. Au théâtre , en effet, tout autant que devant l’Aréopage, vou
(de nos jours cet accident n’est arrivé qu’à Fréron, insulté en plein théâtre par Voltaire) ! assister, de sang-froid, à cette
rouvés bien malheureux lorsqu’au retour des fêtes de Bacchus, dans ce théâtre rempli des joies et des délires de la comédie sat
ce grand homme que la calomnie n’avait pas effleuré, et au retour du théâtre , Socrate pouvait dire à ses disciples ce que dit
é, le prix de poésie ! et il a été forcé, avant de se nommer en plein théâtre , d’avoir quarante ans accomplis (c’était en effet
édie grecque, en effet, c’est le pamphlet politique transporté sur le théâtre avec l’assaisonnement excellent d’une observation
rès il écrivit une tragédie déplumée intitulée : Eolosicon. À voir ce théâtre de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces c
sur la comédie grecque sera la dernière et ne sera pas recommencée au théâtre . — En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière
e Mars, qui nous appelle et qui bientôt va disparaître à jamais de ce théâtre dont elle était l’ornement et la gloire. — À ces
nger, il a étudié avec un grand soin, avec un rare esprit notre vieux théâtre . Entre autres grands maîtres, notre auteur a lu M
place aux intérêts. Versailles s’est attristé tout aussi bien que le théâtre . Tout a vieilli là-bas comme ici. Le temps n’est
telles, les parfums exquis ; il portait des bijoux comme une reine de théâtre  : il riait tout haut de lui-même et des autres. I
ais aussi le moins scrupuleux des poètes comiques. Il a effacé de son théâtre la triviale maxime : —  castigat ridendo mores  ;
leçons en comédies ! Singulières gens qui ne conviendront pas que le théâtre ne corrige rien, si non la façon dont les femmes
hronologie le défend. Or, ce n’est pas là un des moindres mystères du théâtre , cette histoire et cette représentation des mœurs
présentation des mœurs, comme on l’appelle. Étudiez-le avec soin ; le théâtre est toujours un peu en avant de l’époque qu’il am
t ; à peine s’il peut aller une fois ou deux, chaque année, causer du théâtre au café Procope ; il ne va au café Procope que lo
u, si vous l’aimez mieux, peu de style, mérite cependant de rester au théâtre comme un tableau assez fidèle de cette belle soci
représentation d’une pareille œuvre, si insolemment jetée sur le même théâtre où les chefs-d’œuvre de Molière brillaient, chaqu
au gré des poètes qui les inspiraient. C’était alors le beau temps du théâtre . Point de raideur, point de gêne, et rien de guin
œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du théâtre , celui-là ses anecdotes et ses bons mots, et cell
nt ouverts ! d’Ancourt à lui seul a improvisé quatre-vingts pièces de théâtre  ; Baron, le frivole Baron, élevé disait-il, sur l
atre-vingts ans dans son berceau, a laissé trois volumes de pièces de théâtre  ; mais ne comparons pas Baron à d’Ancourt. Baron
ner sans peine ce que peut être une comédie de Regnard écrite pour le théâtre italien, à propos du héros de Baron ou de d’Ancou
et retenir. 33. M. Hippolyte Lucas a donné, non pas sans succès, au théâtre de l’Odéon, une traduction des Nuées d’Aristophan
57 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
poètes dramatiques du xviie  siècle, Molière a-t-il le moins perdu au théâtre  ? I. De la comédie au temps de Corneille.
tte pièce et d’autres du même genre, une nouvelle imitation, celle du théâtre espagnol, fait tomber de mode l’imitation de la f
grand homme parut, trois genres d’ouvrages dramatiques défrayaient le théâtre  : la tragédie, imitée des anciens ; la tragi-comé
s’il n’en est pas la matière, et qu’il faut qu’il porte la comédie au théâtre pour l’y trouver. Il perce pourtant, à travers to
ans les six pièces du Corneille de Mélite et de Médée, ce qu’était le théâtre , et la comédie en particulier, avant le Corneille
s fait toucher à l’École des Maris. Le Menteur. C’est encore le théâtre espagnol qui avertit Corneille de son propre géni
vains ouvrages sans invention et mal écrits qui défrayaient alors le théâtre , le Menteur était de la comédie. Comparé à la com
il a été donné de l’exciter ! heureux le spectateur qui se dilate au théâtre  ! Le rire délicat, ce rire de l’esprit, que provo
te, voilà un caractère, voilà la vie. Les mœurs, dans cette partie du théâtre de Molière, sont plus vraies que dans le Menteur.
les, Sganarelle ; il y a une comédie parfaite en son genre, il y a un théâtre . Molière en fût-il resté là, il eût assez fait po
r cette prodigieuse succession de trois genres de comédie et de trois théâtres , qui ont comme épuisé en vingt ans la matière de
us les besoins de surprise, d’émotion, de rire, que nous apportons au théâtre . Molière seul nous a rendus difficiles pour Moliè
ette variété infinie du cœur humain, lequel contient plus de coups de théâtre que n’en peut créer l’imagination du dramaturge l
age complète de la vie dans une comédie sans incidents, sans coups de théâtre , sans complications invraisemblables, où tout fût
e lettre ; sans Gros-René ni Mascarille, sans monologue, sans coup de théâtre . Quoi ! pas même un mariage au dénouement ! Et l’
ue, ce fil léger qui nous fait souvenir que la scène a d’abord été un théâtre de marionnettes ? Elle n’existe que dans la tête
ppe à l’analyse ; on ne peut pas plus l’expliquer par les procédés du théâtre , qu’on n’explique par les procédés de la peinture
is c’est peut-être ce qui en rend la représentation un peu froide. Le théâtre veut de l’action ; et dans le Misanthrope, quoiqu
ns s’attrister. Tartufe. Aussi le Tartufe est-il plus goûté au théâtre que le Misanthrope, sans l’être moins à la lectur
ce où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilaines gens dans son théâtre , et il ne les a pas ménagées ; mais la preuve qu’
r et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du théâtre , comme pour ceux qui ne peuvent que s’y divertir 
l’avenir, pour la France et le présent ; le plus beau génie de notre théâtre , par la fécondité et par cette plénitude de génie
lus de génie qui est le plus homme de bien. La seconde source de son théâtre , c’est qu’il connut tout ce qui s’était écrit de
poètes dramatiques du xviie  siècle Molière a-t-il le moins perdu au théâtre  ? Il y en a des raisons générales, tirées de la
, tandis que Corneille et Racine font plus d’effet à la lecture qu’au théâtre , la lecture de Molière donne le désir de le voir
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
la plupart de ceux qui, après lui, se sont érigés en législateurs du théâtre , n’étant pas du métier, en parlent sans connoissa
malgré la justesse de son goût, donner trop souvent la préférence au théâtre de ses compatriotes & à leur maniere. Passons
é par son génie & la justesse de son goût, a faites dans l’art du théâtre . Cet objet étant rempli dans plusieurs endroits d
tier ; qu’elle y avoit trouvé du savoir, une connoissance profonde du théâtre  ; que je n’aurois pas le prix, parcequ’elle avoit
e la vraie comédie, parceque de l’esprit & le plus grand usage du théâtre ne suffisent pas pour juger des beautés ou des dé
nisme d’une piece ; quant aux comédiens qui, montés depuis peu sur le théâtre , sont aussi surpris qu’embarrassés d’avoir à pron
les ont traités ; & nous citerons toujours des exemples tirés des Théâtres de tous les âges, & de toutes les nations. Le
. Le tout sera terminé par l’exposition des causes de la décadence du théâtre , & des moyens de le faire refleurir. J’aurai
fait, joindra le mérite de la variété à celui de donner une idée des théâtres de toutes les nations, de tous les âges, & pa
e mérite. 3. Vers du Tartufe. 4. Voyez l’inimitable Préville sur le théâtre  : tandis que les acteurs dont il est entouré sont
es avertir que j’ai tiré parti de ce qui m’a paru plus propre à notre théâtre , peut-être avec moins d’art qu’ils ne le feroient
59 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ques surtout, ce dommage est considérable : avant que nous allions au théâtre , la connaissance forcée que nous en avons faite a
e, — Molière n’était pas dieu. Il l’est, à présent, souverain dieu du théâtre , des lettres françaises, de la psychologie, de la
ouvera plus trace sur aucune scène. La Princesse d’Élide (disparue du théâtre depuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi b
issant ; les restes de ce divertissement de société, conservés sur un théâtre , nous divertissent mal. Sans doute, cette vue est
que des agréments directs, tels qu’on doit en attendre d’une pièce de théâtre . C’est qu’en somme ce n’est point ici une pièce d
e pièce de théâtre. C’est qu’en somme ce n’est point ici une pièce de théâtre , ou du moins ce n’est pas une pièce qu’il soit bo
du moins ce n’est pas une pièce qu’il soit bon de représenter sur un théâtre  ; et dans ces conditions. Quant à Psyché, son aff
viendront-elles dans des conques ? L’Amour partira-t-il « du bord du théâtre , et, après avoir fait un tour en volant, se perdr
tumes à l’avenant : le tout, d’après les données d’une archéologie de théâtre , experte aux mascarades pédantesques. De cette jo
acine et Molière sont heureux en ce temps-ci, du moins ailleurs qu’au théâtre  ! De mon fauteuil à ma bibliothèque, voilà donc l
60 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
6-77 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 274 On jouait sur le théâtre de Molière une pièce intitulée Dom Quichotte 255.
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le théâtre monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
it dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer à travers le théâtre pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre , et de laisser glisser l’animal entre ses jambes,
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi On a vu quel
On a vu quelle vive et fringante allure avait prise la comédie sur le théâtre des Gelosi. Le théâtre français contemporain étai
fringante allure avait prise la comédie sur le théâtre des Gelosi. Le théâtre français contemporain était bien éloigné d’égaler
ns littéraires des Larivey et des Turnèbe, avait peu de place tant au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne qu’au théâtre de l’Hôtel
èbe, avait peu de place tant au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne qu’au théâtre de l’Hôtel d’Argent qui s’ouvrit vers 1600 rue de
ité d’autres, laissé aucune trace sans doute dans l’histoire de notre théâtre , si elle n’avait touché à la politique. Mais par
62 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
s XIV sur son siècle. — Molière. — Le génie dramatique. — Moralité du théâtre de Molière. — Appréciation de ses principales com
es franchises du génie sous la royauté absolue. Chose remarquable, le théâtre comique fut presque libre dans un temps où on ne
ut presque libre dans un temps où on ne parlait pas de liberté, et le théâtre tragique n’eut aucune entrave. Il est vrai que la
e contre l’hypocrisie ; mais enfin il réussit à la démasquer en plein théâtre . Avant d’arriver à cette puissance souveraine du
faut dans les ridicules des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
ement. J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre  ; et si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne
t sur ce terrain que nous abordons sans crainte la critique morale du théâtre de Molière. Jamais vocation ne fut plus décidée,
ain le collège le conduisit-il au barreau, on ne put l’y retenir : le théâtre qu’il avait entrevu le détournait de toute autre
. Mais ni l’amitié d’un prince ni l’ambition ne purent le détacher du théâtre . Ainsi Molière était marqué de ce signe du génie,
dre les mœurs et la passion. Lié dès lors et comme enlacé à la vie de théâtre par ses goûts d’acteur, par ses succès d’auteur,
s ridicules. Nous n’avons pas l’intention de passer en revue tout le théâtre de Molière, ni de relever toutes les chicanes fai
ns leurs scrupules exagérés ces rigoureux censeurs qui, appliquant au théâtre des principes d’un autre ordre, s’alarment des pe
cette épreuve les dispositions convenables. « Fais-je mal d’aller au théâtre  ? » disait une femme d’honneur à un sage prélat d
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
, sollicité par ses camarades de mettre ce monstre dramatique sur son théâtre , y consentit avec peine. Sa complaisance fut puni
de succès de sa piece. On la représenta pour la premiere fois sur le théâtre du Palais Royal le 15 Février 1650. Extrait du F
na Anna. Le Marquis, accompagné de quelques musiciens, revient sur le théâtre . Il craint d’être dérangé par un brave qui fait s
e promptement le procès au Marquis, & qu’on lui coupe la tête. Le théâtre est abandonné à une noce champêtre & à des be
tue est sur le tombeau. Don Juan l’invite à souper ; elle accepte. Le théâtre représente l’appartement de Don Juan : ses domest
ave. Elle s’accroche au manteau de l’imposteur, qui l’entraîne sur le théâtre . C’est ici que l’action commence. Acte I. Isabel
afin de lui prouver sa reconnoissance ; il le lui jure. Il quitte le théâtre avec elle. On voit clairement qu’il va jouir des
un couvert, invite à son tour Don Juan. Lazzis de peur d’Arlequin. Le théâtre représente une place. On a découvert que Don Juan
’a presque copié mot à mot. Rosimon donna immédiatement après, sur le théâtre du Marais, un autre Festin de pierre, ou l’Athée
spectacle ; & c’est, comme nous l’avons dit, ce qui convenoit au théâtre du Marais : aussi la gazette rimée de Grimaret a-
imiter un canevas italien très ancien. Voici la scene à-peu-près. Le théâtre représente la salle à manger. Arlequin soupire en
médie de M. Goldoni, Avocat Vénitien. La scene est en Castille. (Le théâtre représente l’appartement de Don Alphonse.) Don A
la nature donne aux femmes ainsi qu’aux autres animaux. Acte IV. (Le théâtre représente une chambre de l’appartement du Comman
chien. 25. J’ai eu beaucoup de peine à trouver cette piece dans le Théâtre Espagnol, parcequ’elle n’y est connue dans plusie
is avoir en vue lorsqu’il travaille. 30. Elle fut représentée sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, en 1659. 31. Au Lecte
résentée à Paris, j’ai cru qu’en y joignant ces superbes ornements de théâtre qu’on voit d’ordinaire chez nous, elle pourroit p
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
e.... « Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre de Paris. Ceux à qui la fête est donnée sont touj
expérience avoit appris à distinguer ce qui convenoit aux différents théâtres pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir
uels il travailloit, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le théâtre de Paris ; il ne la fit pas même imprimer dans sa
s les avoir mis d’accord, dansent avec eux. Je n’ai jamais vu sur le théâtre rien de tout cela, & je ne le regrette point.
t. Danse de deux Procureurs & de deux Sergents. On a supprimé au théâtre les Procureurs & les Sergents : on devoit sup
r lui-même en spectacle aux humains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre , A réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre ;
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
ni était marié depuis 1601 à Virginia Ramponi, actrice qui portait au théâtre le nom de Florinda et qui avait fait partie de la
lle, il annonça, comme son père Francesco, l’intention de renoncer au théâtre , mais il ne persista pas comme lui dans sa résolu
nt soit à la cour, soit, d’accord avec les comédiens français, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Ils assistèrent par cons
ltrame, c’était l’usage de l’art. Andreini s’écriait en terminant son Théâtre céleste : « Scène trompeuse, je pars ! jamais il
te fois encore, il ne persévéra pas dans la résolution de renoncer au théâtre  ; il continua à diriger sa troupe jusqu’à l’âge d
nt à la comédie de l’art. La comédie de l’art fut en décadence sur le théâtre des Fedeli. La fantaisie extravagante, dont le re
66 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
, pour m’y opposer, je me suis souvent efforcé de louer des pièces de théâtre qui, quoiqu’elles fussent bonnes, ont été condamn
rt de le faire, puisqu’il fait profession ouverte de publier en plein Théâtre les vérités de tout le monde. Cette raison m’obli
, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute particulière pour le Théâtre , se jeta dans la Comédie, quoiqu’il se pût bien p
et qu’il savait ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit son Théâtre qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué q
vait priés de les venir voir. Après le succès de ces deux Pièces, son Théâtre commença à se trouver continuellement rempli de g
t recours aux Italiens, ses bons amis, et accommoda les Précieuses au Théâtre Français, qui avaient été jouées sur le leur et q
ue l’on puisse imaginer, et qui ne doit pas être appelée une pièce de théâtre . Ce n’est qu’un amas de Portraits détachés et tir
’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein Théâtre , lorsque l’on les jouait, les mêmes actions que l
e, pour lui rendre justice, qu’il ne témoigne pas sa jalousie hors du Théâtre  : il a trop de prudence et ne voudrait pas s’expo
67 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
aix avec la raison et la science. En dehors de ses travaux d’éditeur, théâtres du Moyen Âge et de la Renaissance, théâtre du gra
de ses travaux d’éditeur, théâtres du Moyen Âge et de la Renaissance, théâtre du grand siècle et théâtre moderne, Édouard Fourn
héâtres du Moyen Âge et de la Renaissance, théâtre du grand siècle et théâtre moderne, Édouard Fournier a marqué sa prédilectio
’avance la pièce justificative d’un ouvrage plus complet : Molière au théâtre et chez lui. qu’il préparait, mais qui n’a pas vu
ui coïncide d’une manière si curieuse avec la fondation de l’illustre Théâtre (30 juin 1643). Les preuves abondent que le comte
ivers et par quelles combinaisons multiples se construit une pièce de théâtre , s’est plu à rechercher ailleurs que dans une pei
« Depuis tantôt deux siècles », dit-il, « que cette comédie occupe le théâtre , elle a trouvé, pour altérer son texte et fausser
ne s’agit pas moins que d’une vie inédite de Molière. Les archives de théâtre n’y sont pour rien ; ce sont les archives des not
-devant notaire. La comédie de ses affaires vaut parfois celle de son théâtre  ; elle l’éclaire, d’ailleurs, en plus d’un point,
omédien, pour courir avec des jeunes fous comme lui la pretantaine du théâtre  ! Le père s’exécuta, mais à une dure condition. V
étaient ces essais ? Avec qui jouait-il ? Quelles pièces et sur quel théâtre  ? C’est ce qu’on ne peut dire au juste. Le Boulan
s une troupe de comédiens, qui modestement se fait appeler l’Illustre Théâtre . On a mis la main sur le petit Poquelin : les ris
era. La troupe étant ainsi tant bien que mal organisée, on cherche un théâtre . C’étaient alors les jeux de paume, qui en servai
le de ces tripots, pour les appeler de leur nom populaire, l’Illustre Théâtre chercha fortune de ce côté, et fit affaire d’abor
Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé les divertissements du théâtre , a pris la bande sous son patronage. Afin de mont
ir lui-même, et Pommier a donné l’argent. C’est risquer beaucoup ; ce théâtre est peu chanceux, et il faut bien du monde, pour
st gêné, mais il fait le grand seigneur, il donne des gages de roi de théâtre . Pendant sa dernière détresse, il n’avait plus si
qui ont comblé la mesure ; Antoine Staufler s’est lassé d’éclairer le théâtre gratis, et, en attendant mieux, la liberté du che
lliers ; il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’Illustre Théâtre entretenu par Son Altesse Royale, mais il oublie
ils surent qu’un maître étourdi, qui portait leur nom, s’était mis au théâtre . Ce nom, Dieu merci, il ne l’y garda pas longtemp
le voie qui conduisît de la rue Saint-Honoré au Pont-Neuf, à ce grand théâtre des empiriques et de leurs bateleurs, et, par là,
it à l’Hôtel de Bourgogne, où se donnaient tragédies et comédies ; au Théâtre de la troupe italienne, où Scaramouche, qu’il dev
savait aussi s’en distraire. Chaque distribution de prix avait là son théâtre , son spectacle, sa tragédie. Molière y brilla, j’
lise, celui-ci était tout aux distractions qui l’entraînaient vers le théâtre . La philosophie elle-même s’en était mêlée. A ses
l’Église, les détachements, comme on le voit, ne lui manquent pas. Le théâtre et la philosophie en sont les plus puissants. Il
t si remplie, l’amour avait enfin fait pencher la balance, du côté du théâtre . Il avait trouvé la comédienne qui devait le fair
a comédienne qui devait le faire comédien. C’était une aventurière de théâtre , plus vieille que lui de quatre ans au moins, qui
ez quelque grand seigneur ou quelque riche bourgeois, elle cherche un théâtre . Les jeux de paume en servaient alors. Ils étaien
bourg, qui soient en état de se payer, même à bas prix, le plaisir du théâtre  ; personne ne vient donc. La gêne se fait bientôt
, Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé le divertissement du théâtre , a pris sous son patronage la troupe aventureuse.
ballets, on se paye le luxe d’un danseur : on enlève Daniel Manet au théâtre de l’acrobate Cardelin, et, par acte du 24 juin 1
nt lui a dédié la tragédie de Perside et que la société de l’illustre Théâtre compte, depuis peu, parmi les siens. On décampe d
s, il a donné l’argent. C’est, en somme, risquer encore beaucoup : ce théâtre est peu chanceux, et il faut bien du monde pour f
est gêné, mais fait le grand seigneur ; il donne des gages de roi de théâtre . Pendant sa dernière détresse, il n’avait plus si
utres encore, qui ont comblé la mesure ; il s’est lassé d’éclairer le théâtre gratis, et, faute de mieux, la liberté du chef de
lliers : il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’illustre Théâtre entretenu par Son Altesse Royale ; mais il oublie
nlevait l’Alexandre, quoiqu’il l’eut déjà joué plusieurs fois sur son théâtre . Ce n’est pas tout : la maladie, dont il devait m
Marianne dans Tartufe, lui avait déjà donné la réplique, sinon sur le théâtre , du moins chez lui, où ne se multipliaient que tr
er était, avec l’art des fines simagrées, son principal talent sur le théâtre  ; il va donc sans dire que ce devait être aussi,
tin encombraient les antichambres de la cour, et le soir les bancs du théâtre , partout pérorant sur leurs bonnes fortunes, Moli
était impossible. S’il fuyait sa femme chez lui, il la retrouvait au théâtre avec toutes ses séductions, avec tout l’art charm
était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre Théâtre , où je retrouve toute la modestie que la jeunesse
du précipice ou son mérite l’avait jetée… Elle n’est remontée sur le théâtre , qu’avec cette belle assurance de jouer un jour d
oi vous videz-vous ? L’air de cette chanson, qu’on ne chante plus au théâtre français tel qu’il est noté, bien qu’il soit faci
in, c’est que les Espagnols sont les premiers qui ont mis ce sujet au théâtre . Tirso de Molina, qui l’a traité, lui donne ce ti
Paris, comme chef de la troupe des comédiens de Mademoiselle, sur le théâtre éphémère de la rue des Quatre-Vents. Avant que Do
cette pièce espagnole, il voulut, à son tour, la naturaliser sur son théâtre . S’il avait eu le malheur de donner le titre exac
foule. Ce qui put, entre autres choses, le presser de donner sur son théâtre , à sa manière — et vous savez si ce fut la bonne
du Pauvre. Jamais rien de plus osé n’avait encore été hasardé sur un théâtre  ; ce l’était même tellement, que, après deux sièc
rs échappé à toute censure, et bien qu’on l’entendit, chaque jour, au théâtre , à peine voilée parla versification de Thomas Cor
rs à peine avant la mort du grand homme, ils représentèrent, sur leur théâtre , un nouvel imbroglio, composé des meilleures scèn
oins fâcheux, mais, après son expérience des coquettes du monde et du théâtre , tout aussi désireux de rencontrer une Agnès inno
déjà cette lumière, redoutée du monstre, n’était plus vive que sur le théâtre , pourquoi ne pas le clouer sanglant, en plein sol
ses premiers rôles, puisqu’il travailla pour la troupe de L’Illustre théâtre , était certainement de cette école d’Encyclopédie
onne grâce parfaite à monter cette tragédie ; il la fait jouer sur le théâtre de Lyon, et lui-même consent à y représenter le p
s procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon ar
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de la Grange. Cette Troupe ne réussit pas, dans s
rince brûlait ce qu’il avait adoré, il composa, contre ces maudits du théâtre , un opuscule dévot, qui ne fut toutefois publié q
ui lui parvinrent par les personnes de la cour, ou même par celles du théâtre , car il était au mieux avec Molière, lui permiren
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le théâtre , à la dérision de toute 1 Église, et au mépris du
la ville, la publicité qu’il ne peut lui conquérir ouvertement sur le théâtre . Ce n’est point assez, ces petites revanches sour
uième acte du Festin de Pierre. La pièce, telle que la lui livrait le théâtre espagnol, ne comportait pas le développement impr
contraint, pendant des semaines entières, de ne point paraître à son théâtre . « C’est une punition de Dieu », crient les dévot
lui-même était monté au second étage ; ils ne se voyaient plus qu’au théâtre . Pendant que, triste et seul dans cette chambre q
de Molière, soit qu’il répugnât à son esprit dévot de rester dans un théâtre si mal vu des gens d’Église, et dont le directeur
Bourgogne, si bien qu’un matin on la vit affichée à la porte des deux théâtres . La Grange avait mis sur son Registre : « Vendred
la troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Comme la chose s’était f
e de Racine, qui avait comblé la mesure, le 27 décembre, il ferma son théâtre . Ce qu’on savait de la maladie de la reine-mère,
er 1666. Il y avait donc déjà près d’un mois que durait la vacance du théâtre de Molière, et, puisqu’il ne rouvrit que le 21 fé
était pour beaucoup. Elle fut si grave, que, lorsqu’il remonta sur le théâtre , sa réapparition passa pour une résurrection véri
le 4 juin 1666 que ces vers furent dits pour la première fois sur le théâtre , et, juste un mois auparavant, 1 abbé Roquette av
e le démentit bien mieux encore, en reparaissant, le 10 juin, sur son théâtre . Le régime auquel il s’était mis, et qui l’oblige
oué140. Le jour suivant, qui était un samedi, jour de clôture pour le théâtre , lorsque l’affiche en lettres rouges, qui annonça
er en otage. Son séjour n’étant pas indispensable à Paris, puisque le théâtre resta fermé jusqu’au retour de ses deux envoyés14
l avait publié, pendant la quinzaine qu’avait durée la clôture de son théâtre , cette fameuse Lettre sur l’Imposteur, écrite sin
toujours ; et dès lors, quitte envers tout le monde, sinon envers son théâtre resté sans pièce nouvelle et privé d’un succès, i
s, âpre au gain, Ribou prétendait qu’elle produisait plus d’argent au théâtre , et il regrettait les deux cents pistoles qu’il a
toujours semblé d’un très grand prix au point de vue de l’histoire du théâtre , mais dont la valeur s’est encore accrue, pour mo
serait un suffisant témoignage de l’opinion, que ses commencements au théâtre et ses premières pièces avaient fait porter de lu
e public parisien qu’on n’avait pas encore déshabitué de la gaieté au théâtre , et dont son esprit devinait tous les instincts,
chambre d’étude, les applaudissements de la bonne Laforest, comme au théâtre les applaudissements des gens du parterre et du p
ervation prise sur le fait dans la vie et aussitôt transportée sur le théâtre  ; c’est par son goût naturel pour toutes ces chos
t peut être ses qualités les plus incomparables. Quand il commença le théâtre , il avait, d’un côté, le genre faux, mais floriss
à faire des tragédies, comme il aimait à en jouer ; il eût quitté le théâtre réel, la farce d’abord, la comédie ensuite- ; tan
rnal et dans la caricature ce qui jadis appartenait à la publicité du théâtre  ! Ceux qui le lui ont reproché avaient donc oubli
faisait-on, si ce n’est d’évidentes et brutales personnalités, sur ce théâtre des jeux de la Bazoche, qui eut si longtemps le m
afin qu ils la missent en farce. Jour était pris, on vous amenait au théâtre , et, bouche béante, vous entendiez conter votre f
vions une bonne chalandise. » Je ne pense pas que la personnalité au théâtre puisse aller plus loin que nous venons de le voir
ns cruel que celui d’autrefois. Cet usage de la satire quotidienne au théâtre , de la chronique scandaleuse formulée à la scène,
, eut souvent encore, par allusion, sa petite mention moqueuse sur le théâtre . Une phrase, un mot, suffisaient, et rarement le
n va voir, et pour la biographie du grand homme et pour l’histoire du théâtre  : « J’aime, écrit-il donc à Laharpe pour l’impre
tout à Paris. Après le redoublement de succès que nos anciens jeux de théâtre avaient eu, sous Louis XII, qui, sauf l’insolence
le ne nous avait formellement dit que la pièce avait été jouée sur le théâtre même de l’Hôtel de Bourgogne, et si, par exemple,
vaient donné ces farceurs, et il leur ordonna de les adjoindre à leur théâtre . Cette façon d’expliquer l’arrivée définitive de
ngulier contraste avec les belles choses que Gaultier débitait sur le théâtre  : soit qu’il fît le savant ou le maître d’école,
ançaise contre le faux goût prétentieux et lourd, qui avait envahi le théâtre avec les tragi-comédies et le beau monde avec les
ras : il finit par le renvoyer à ses drogues. « Quand il descendit du théâtre , dit Sauvai qui lui fait trop d’honneur, la farce
farce en descendit », Ainsi voilà donc la farce sans acteur et sans théâtre . N’eût été Jodelet, qui la soutenait un peu sur l
ris même, non point à l’Hôtel de Bourgogne, mais au Louvre, et sur un théâtre dressé pour l’amusement de la Cour. C’était la pr
senté de leur mieux le Nicomède de Corneille, notre homme vint sur le théâtre  ; il « remercia Sa Majesté, en des termes très mo
cha Julien Bedeau, dit Jodelet, par qui la farce subsistait encore au théâtre du Marais, mais faiblement et très effacée, car,
uccès, Scaramouche et le Médecin volant : Encor faut-il te parler du théâtre , Où tu soulois (avois coutume) parfois t’aller es
, même pour ceux qui s’occupaient le plus attentivement des choses de théâtre , aussi inconnues que si J.-B. Rousseau ne les ava
pas. Ayant à parler du Médecin volant, dans leur Histoire de l’ancien Théâtre italien, ils ne dirent mot de la farce de Molière
enaient le ton dans la ville, qui apportaient les grosses recettes au théâtre , y étaient presque tous de famille lombarde ou fl
ns le quartier du Bœuf, se rendant au jeu de paume qui lui servait de théâtre , il vit à l’entrée d’une boutique, sur le pas de
appelait Nicolo Barbicri, de son vrai nom, et Beltrame, de son nom du théâtre . Tout à la fois auteur et acteur, comme le fut Mo
la moralité des comédies, en cet endroit, Molière blesse les mœurs du théâtre  ; mais, ajoute-t-il à sa louange, mais il faut re
édiocres aux gâtées. Là, tout est bon, tout est sain. En vingt ans de théâtre , de 1653 à 1673, de L’Etourdi, qui est une comédi
son château, et l’y avait retenu cinq jours, sans s’inquiéter si son théâtre à Paris ne souffrait pas de cette absence. Molièr
t il a même promis plus d’une fois de l’exposer en vue et sur le même théâtre où il avait exposé les autres. Car, il y a longte
gue de la Bibliothèque de Pont de Vesle ;et aussi, lorsqu’il donna au théâtre la Critique de l’École des Femmes, Ce dernier ou
pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre théâtre , on ne m’accusât d’avoir mendié les louanges qu’o
arût sublime aux envieux de Molière. Malheureusement, comme acteur du théâtre rival, de Villiers était trop en vue et laissait
Cour avait eu la primeur à Versailles même, fut donné à Paris sur le théâtre de Molière, au Palais-Royal, il fit jouer, à l’Hô
romptu, : « Je te promets, marquis, qu’il fait dessein d’aller sur le théâtre rire, avec tous les autres, du portrait qu’on a f
tte vaillante visite, que fit Molière à ses ennemis, dans leur propre théâtre , sous le feu même de leurs attaques les plus déso
e, les Amours de Calotin. Chevalier, qui l’écrivit, était comédien au théâtre du Marais, c’est-à-dire dans la Troupe intermédia
en action, et son moyen, le voici. Il ne traversait pas froidement le théâtre , pour aller à l’autre extrémité se jeter dans un
endu. Mais, après un an et demi d’attente, la pièce reparut enfin, au théâtre du Palais-Royal, le 5 février 1669, avec l’approb
le. II. Les représentations de Tartuffe, sur toute la ligne des théâtres émancipés, qui jusqu’à présent n’ont guère usé de
en tout cas, et très nouveau, comme ce qui est oublié, Voyez-vous un théâtre affichant L’Imposteur, par Molière, et le public
ièce inédite ? Depuis tantôt deux siècles que cette comédie occupe le théâtre , elle a trouvé, pour altérer son texte et fausser
lle sorte que Molière lui-même n’y pourrait rien, ce qu’on appelle au théâtre une tradition, mais ce que nous appelons, nous, u
de Versailles, et celui où Molière fit représenter Amphitryon sur son théâtre , put-il suffire à l’élaboration de ces trois acte
Au mois de février 1668, quand l’envie reprit au roi d’avoir sur son théâtre de Versailles Molière, aussi nécessaire pour un c
ire voir qu’il ne l’avait pas écrit pour la Cour, il le donna sur son théâtre . Cette fois, contre l’ordinaire, Versailles, au l
l’année précédente il était resté, pendant plusieurs mois, éloigné du théâtre . Il s’est rengagé pourtant, il vient de nous le d
e. Dès le collège, où les Jésuites, ses maîtres, loin d’interdire le théâtre aux élèves, les y exerçaient par des représentati
-père Cressé, — qu’il eut, comme on sait, pour premier guide dans les théâtres , — le menait surtout, comme étant les plus voisin
veauté, rue Vieille-du-Temple, chez Mondory, « entre les flambeaux du théâtre du Marais », et non pas, comme on l’a cru, à l’II
aillée, et qu’il aimait le mieux, la ressource la plus assurée de son théâtre  ! L’homme avait cruellement souffert, le directeu
pièce nouvelle, qui était déjà une des plus impérieuses nécessités du théâtre . II avait fait jouer son Amphitryon, où la forme
usa aussi longtemps qu’il put, mais, directeur, ayant sur les bras un théâtre en souffrance, il se plaida si bien l’affaire ave
it ainsi : très sévère, par état plus que par goût, je pense, pour le théâtre de Molière, le prélat de Cambrai faisait quelques
e et les critiques qui la mènent, avaient alors le préjugé du vers au théâtre , préjugé bien oublié depuis, et bien remplacé par
e la multiple comédie, au milieu de laquelle, homme de cour, homme de théâtre , homme de ménage, sa vie l’avait jeté : il travai
op de temps pour le mettre. M. Jourdain, qui s’habillait jadis sur le théâtre , est obligé maintenant, pour s’aller harnacher de
e public, loin de là, et, de plus, elle instruit ceux qui veulent, au théâtre , surtout à celui-ci, mieux que de l’amusement. C’
Lesage, nous l’avons déjà dit, n’aurait pas fait sou chef-d’œuvre, au théâtre  ; sans M. Harpin, le receveur, il n’eût pas créé
elque poète, qui a voulu se faire bien venir de Molière, directeur de théâtre , pour quelque tragédie ou comédie à représenter.
e, sans pièce, sans emploi, il le fait moucheur des chandelles de son théâtre . Vous voyez que ma « ficelle » est bien simple. E
ns quelques autres, il a fallu retrancher, pour cause de longueur, le théâtre étant inflexible sur ce point, même lorsqu’il s’a
st tout naturel) on sait, à l’occasion, parler le mieux des choses du théâtre , un débat de ce genre s’éleva tout à coup sur un
e pour la version nouvelle, que, dans son plus prochain feuilleton de théâtre , il plaida pour elle avec force arguments, qui fa
des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres . La Comédie Française ! qui déjà nous en avait do
sivement. C’est ce que Bressant a fait pour être agréable au monde du théâtre de Bade ; par malheur, le contresens ne l’a pas q
ec Geffroy, rien de tout cela n’échappait. On dit qu’il va quitter le théâtre , et j’ai peur de le croire ; mais il restera sans
ge, camarade de Molière, puis son successeur dans la direction de son théâtre , s’est justement trouvé là, tout à point pour nou
qu’il nous faudra sans cesse feuilleter, invoquer, citer, car tout le théâtre de Molière, auteur et directeur, y revit par ses
ivres ! l’avait brisé, anéanti. Il ne voulait plus entendre parler de théâtre et s’était réfugié dans les Psaumes. Molière l’en
M. Corneille et M. Racine, devraient, chacun de son côté, et pour un théâtre différent, traiter le sujet de son choix. Cette n
ment à pâlir, jusqu’à ce qu’elle disparût tout-à-fait de l’affiche du théâtre de Molière. On suit ces vicissitudes, à un jour e
st une précieuse mine de curiosités, pour quiconque s’occupe de notre théâtre en son plus beau temps. X - Un mot d’histoire
veillé, pour cette solennité, pour cette sorte de fête de nativité du théâtre , de fort amusants intermèdes, que tout le monde o
t ma cupidité ; j’appréhendai que cette nouveauté ne fit déserter mon théâtre , et je me persuadai que si je pouvais m’en rendre
oup à courir pour conserver, pendant ma vie, quelques ornements à mon théâtre . » Ces dernières lignes, qu’il faut expliquer, s
rent un dernier tour de la fourberie de Lully. « Les ornements de son théâtre  », que Molière dit avoir eu grande peine à conser
émie royale de musique. Lully avait bien aussi quelques visées sur le théâtre occupé par le poète et sa Troupe au Palais-Royal,
ffet, pour conjurer toutes ces méchancetés du Florentin. Il garda son théâtre  ; il ne diminua pas d’un seul le nombre de ses vi
dans un jeu de paume de la rue Mazarine ! Lully avait tout pris : le théâtre , les chanteurs et les violons. XI - Les interp
admirable modèle. Par malheur, elle s’en est allée depuis lors en des théâtres où le drame, roulant à pleins bords le flot de se
dié Mlle Mante, et, ce qui est un grand point, elle n’a pas quitté le théâtre où elle avait ainsi vu et étudié. Le fil de la tr
des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres . La Comédie Française, qui déjà nous en avait don
sivement. C’est ce que Dressant a fait pour être agréable au monde du théâtre de Bade ; par malheur, le contre-sens ne l’a pas
ie a cru qu’en la reprenant ainsi, elle ouvrirait école pour tous les théâtres qui brûlent de se tartuffier, elle a manqué son c
un public homme du monde, qui saluait le retour de la grande dame du théâtre , et qui n’avait voulu charger personne de faire à
nimement que cette année fêté l’anniversaire de sa naissance dans les théâtres voués à son culte. Premier, second, troisième Thé
sance dans les théâtres voués à son culte. Premier, second, troisième Théâtres Français se sont mis en frais d’à-propos, et tous
des commencements de Molière ne dirent du pédagogue converti pour le théâtre , que quelques mots hésitants, ou même ne parlèren
orté : il a jeté sa plume aux orties, il est comédien de « l’illustre Théâtre  ». Plus de doute, se dit Soulié, et nous le dison
ançaise. Il représente tous les acteurs comiques les plus célèbres du Théâtre Français, depuis Gros Guillaume et Gautier Gargui
ndateur au génie divin ; pour la seconde fois, il était donné à notre Théâtre de célébrer, à sa date centenaire, l’entrée dans
célébrer la centenaire de Shakespeare, on fit passer en revue sur le théâtre les plus beaux morceaux des pièces du Sophocle an
et du Théâtre-Français de Saint-Pétersbourg, aujourd’hui directeur du théâtre Cluny, qui est venu tenir, avec un entrain de bon
31. Ce fut seulement en 1863 que M. Brouchond publiales Origines du théâtre de Lyon, où sont imprimées des pièces d’archives.
re, dans le Maucroix de M. L. Paris, t. II, p. 88-92. 57. Les trois Théâtres du Paris, 1777, in-8, p. 191. 58. Gazette du 1e
ongne, 1653, IIe part., p. 12. 67. Le séjour de Molière sur l’infime théâtre du port Saint-Paul est constaté par Le Boulanger
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
critiques & leurs partisans. Les uns les bannissent totalement du théâtre , les autres au contraire se passionnent pour eux,
amp; ne les enchaîne pas ensemble, il est défectueux. Ouvrez tous les théâtres , & vous en trouverez tant d’exemples, que je
ne nous préparent pas à d’autres, la gaieté, les madrigaux, le jeu de théâtre , tout devient mauvais puisqu’il n’est pas à sa pl
engage à aller au bal à l’insu de son mari. Pasquin reste seul sur le théâtre , & s’amuse à s’enivrer. Pasquin, seul. Bonne
p; l’arrivée de son mari, qui sans cela auroit trouvé sa femme sur le théâtre , auroit dérangé la partie du bal, & la piece
e, & qui puisse me servir de triple exemple. Je le trouve dans le théâtre Anglois : il est dans le Timon ou le Misanthrope,
tte cruelle situation qu’il s’exprime ainsi : ACTE III. Scene IV. Le théâtre représente une forêt. Timon, une bêche à la main.
s, Mascarille, qui n’a point de confident, sera obligé de dire sur le théâtre à son vieux maître toute l’histoire de son fils.
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
èdes, des Assyriens ou des Perses. Parmi les historiens des choses du théâtre , il y en a qui sont des fanatiques, ceux-là veule
pourpoint ; ils fréquentent le carrefour, la coulisse et le foyer du théâtre  ; ils en savent les passions et les vices, ils en
ra une cabane ! Elle a pour elle, l’éclat de l’histoire et l’éclat du théâtre  ; elle a la poésie et le roman ; l’Encyclopédie e
e jour de leurs noces elles restent couchées sur un lit, comme sur un théâtre , — exposées à la curiosité publique et aux quolib
t de ses pompons, de sa politique et de ses bons mots ; il a régné au théâtre et dans le salon ; dans la chaire et sur les cham
ce tome II, consacré à la comédie et à toutes sortes d’essais dont le théâtre est le prétexte, que mademoiselle Mars régnât en
se compose un bouquet ! Hélas ! quand mademoiselle Mars prit congé du théâtre et de la vie, il nous sembla que c’était là un de
vif et très net, la grande artiste annonça l’intention de quitter le théâtre où elle avait régné si longtemps. Elle annonça ce
aire place à d’autres. Voilà les grands raisonnements qui ferment son théâtre à mademoiselle Mars ! Il est vrai que, par un pri
femme ; qu’elle n’a pas le droit de rester plus longtemps la reine du théâtre , et enfin : qu’elle fasse place à d’autres ! — « 
parler aux hommes, non pas du haut de la chaire, de la tribune ou du théâtre , tout simplement, assises dans un fauteuil. — Nou
traite de mademoiselle Mars, et quand elle ne fut plus la reine de ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et
nde, profonde, bien sentie. C’en était fait des plus vifs plaisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère,
celle qui la doit remplacer n’est pas née encore, à coup sûr. Même au théâtre , non seulement au Théâtre-Français, mais dans tou
racontaient, en souriant, les heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune, belle, intelligente, s
jour de sa retraite, elle ne fit plus que languir. Elle vivait par le théâtre et pour le théâtre, et elle ne pouvait pas se con
, elle ne fit plus que languir. Elle vivait par le théâtre et pour le théâtre , et elle ne pouvait pas se consoler de n’être plu
e et souriante, elle aimait qu’on la vînt voir au Théâtre-Italien, au théâtre de l’Opéra, dans sa loge, et c’était encore un gr
s les mélodies envolées. Dans la rue on la saluait à son passage ; au Théâtre (elle assistait volontiers aux premières représen
. » Pour une personne de cette popularité et de ce mérite quitter le théâtre , en effet c’était quitter la vie. Mademoiselle Ma
que n’a fait mademoiselle Mars. Elle était née pour ainsi dire sur le théâtre , au beau moment du siècle passé, à Versailles, au
beaux visages. Elle débuta le 1er janvier 1793 dans un petit opéra du théâtre Montansier. 1793 ! vingt jours avant le jour fata
ut ce qui tombe ; mais nous sommes ingrats surtout pour les reines de théâtre . Tout pour elles d’abord, et à la fin, rien pour
’on sait le nom de cette adorée. Tant qu’elle a touché le bois de son théâtre , mademoiselle Mars s’est sentie vivre ; elle viva
rrête, et tout ce bruit fait silence… Mademoiselle Mars n’est plus au théâtre , tout est dit. Maintenant, disent les messieurs e
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
e ; la Foire des Poëtes, comédie. Cette piece fut représentée sur le théâtre du Palais Royal le 10 Février 1673. Nous y allons
la lettre des mains de Rausaura.   Cette scene est excellente pour le Théâtre Italien, & celle de Moliere est excellente po
our le Théâtre Italien, & celle de Moliere est excellente pour le Théâtre François, parceque l’Auteur en faisant imaginer &
action sur notre scene, à l’assujettir aux regles, aux bienséances du théâtre , à l’accommoder aux usages, aux mœurs de son pays
’étoit passée, lui en fit part. Eh bien ! voir jouer une scene sur le Théâtre Italien, la lire dans un Auteur Espagnol, la voir
s de même à peu de chose près ? Et l’Auteur qui la transporte sur son théâtre , n’est-il pas également un imitateur plus ou moin
-on que j’entre dans des détails plus petits ? Moliere imitoit sur le théâtre jusqu’à l’habillement des personnages qu’il livro
ne a voulu flatter l’humanité par ces deux vers toujours applaudis au théâtre , grace à notre amour-propre ; mais il en a certai
gaieté ; il possédoit la langue espagnole, & connoissoit bien le théâtre de cette nation, source inépuisable de comique ;
in des matériaux de nulle valeur. Suivons Scarron dans la carriere du théâtre . Il se rend justice, il ne se trouve pas assez de
voit alors choisir entre les pieces qui depuis ont fait la fortune du Théâtre Italien & du François : il donne la préférenc
oire ce qu’on voit, il a décomposé les meilleures comédies de tout le Théâtre Espagnol ; entre autres, la Dama Duende, la Dame
e même parti ? Pourquoi ne les a-t-il pas insérées dans ses pieces de théâtre  ? Pourquoi dans tous ses drames n’avons-nous pas
la comédie ; qu’il ne connoissoit pas ce qui doit faire effet sur le théâtre  ; qu’il n’étoit pas doué de ce génie vraiment com
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
4 à Versailles, & le 9 Novembre de la même année, à Paris, sur le théâtre du Palais Royal. Moliere doit ses plus grandes be
à deux. Don Carlos & Diana, qui ferment la marche, restent sur le théâtre . Don Carlos déclare son amour, & le fait si v
se féliciter de sa ruse avec son valet. On entend chanter derriere le théâtre . La scene change & représente un jardin. La P
. Il le fait sortir en voyant Diana. Diana entend chanter derriere le théâtre la beauté des Dames de sa Cour. Elle est indignée
nçois qu’il étoit difficile de l’introduire avec bienséance sur notre théâtre  : mais puisque le Poëte François a transporté le
piece.   M. de Marivaux, appellé par quelques personnes le Moliere du théâtre italien, a donné aussi une imitation de la Prince
roient-ils s’ils entendoient les dévots espagnols faire retentir leur théâtre de ces expressions : Vive Dieu ! Vive le Christ !
rt, né en 1695, & mort en 1752, avoit composé plusieurs pieces de théâtre , dont quelques-unes ont été jouées à la Cour, les
âtre, dont quelques-unes ont été jouées à la Cour, les autres sur des théâtres de société. Il étoit fort jaloux de ne pas les re
’il avouoit : je les ai fait relier en 6 vol. in-4°. sous le titre de Théâtre manuscrit de Coypel, sans ordre chronologique, ig
prose. Alceste, tragédie en trois actes, en vers, représentée sur le théâtre du College Mazarin, le 20 Août 1739. L’Indocile,
72 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
pas de ce nombre. Il pourra étonner les hommes les plus délicats. Le théâtre doit à M. Laujon des ouvrages agréables. Églé et
une nation, la satire de tout mérite personnel est une des règles du théâtre , l’ostracisme doit être un des articles de la lég
du peuple d’Athènes, le philosophe, pour toute réponse, lui envoya le théâtre d’Aristophane. Peut-être la comédie latine n’offr
l’observateur. Les Romains, ayant imité les Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; encore les ouvrages de Plaute et de Té
mémorable de notre gloire dramatique, à l’apparition de Molière. Son théâtre n’est-il pas le tableau le plus parfait des mœurs
es imitateurs. D’un autre côté, on disserte, on déclame, on prêche au théâtre . Les comédies de Molière ont dû être écrites pour
boudoirs. Les grands seigneurs, les magistrats sont parodiés en plein théâtre  ; Figaro paraît, et ils permettent, ils souffrent
r cette opinion, que personne ne contestera sans doute : c’est que le théâtre de ces temps malheureux pourrait aussi en être l’
73 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
s des bibliographes et à la passion plus clairvoyante des amateurs du théâtre , Pont-de-Vesle, Befara et M. de Soleinne y compri
avait été représentée auparavant avec un grand succès à Paris, sur le théâtre du Palais Royal, le 10 février 1673, et interromp
e comédie du monde, preuve éclatante de ce que vaut le style, même au théâtre . Dans les deux pièces en effet, le plan, l’intrig
Paris qu’à l’étranger, jusqu’à la bonne et authentique publication du théâtre complet de Molière, faite en 1680 par La Grange e
e. Le canevas fut donc bientôt rempli, et même au-delà des besoins du théâtre . Molière l’abrégea, comme on peut s’en assurer pa
donc resté fixé de la sorte dans toutes les éditions aussi bien qu’au théâtre , où cependant il est de tradition d’ajouter sur l
lli, qui n’est pas fort rare, et que possèdent beaucoup d’amateurs du théâtre , n’ait été ouverte ni parcourue par aucun d’eux.
74 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
ands traits communs avec lui. Enfin nous allons examiner une pièce de théâtre , L’École des femmes n’est pas autre chose, L’Écol
utre chose, L’École des femmes n’est pas davantage, mais une pièce de théâtre admirable et qui, avec huit ou dix autres ouvrage
incrédule, un impie, et qu’il avait moins songé à écrire une pièce de théâtre qu’à monter une machine de guerre. Eh bien, rien
uit les Psaumes. Racine, encore jeune, en pleine gloire, abandonne le théâtre , qui est condamné par l’Église, et se repent des
es les formes, qui la portera jusque sur la scène, mais aussi dont le théâtre ne vivra pas, dont le théâtre est mort. Je sais,
jusque sur la scène, mais aussi dont le théâtre ne vivra pas, dont le théâtre est mort. Je sais, mesdames et messieurs, que je
licatesse pouvait-on attendre d’un homme qui vivait dans ce milieu de théâtre où les mœurs sont si mauvaises ? Et on ajoutait t
lement honorifique. C’était pour Molière la possession d’une salle de théâtre et la faculté de faire jouer ses pièces. J’ai ent
Si Molière n’avait pas été appuyé de ce côté, s’il n’avait pas eu son théâtre et ses acteurs, sait-on ce qui serait arrivé de l
sdames et messieurs, comment on a accueilli Molière pour un succès de théâtre , pour une comédie qu’on ne trouvait pas bien fame
blier non plus les intentions, les visées moralisantes de notre vieux théâtre , et son sincère désir et sa ferme résolution de r
ition. Il écrivit aussi pour instruire, au moins dans la mesure où le théâtre peut remplir ce rôle et atteindre ce but. Extrait
75 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
le, uniquement destiné pour la cour, fut donné une seule fois, sur le théâtre de Saint-Germain-en-Laye, dans le courant du mois
re fit jouer sa comédie, telle que nous la voyons aujourd’hui, sur le théâtre du Palais-Royal, où elle eut quatorze représentat
ls parlent français, que nos premiers comiques ont empruntés au vieux théâtre italien, que Molière lui-même a imités dans le Mé
e richesse, qui, plus tard, leur attira les rigueurs de la censure du théâtre  ; peut-être qu’il fallut un relâchement considéra
rétendu qu’il n’avait tant tardé à montrer ses Femmes savantes sur le théâtre , que pour laisser au ridicule qu’il peignait le t
tre remarqués ? La comédie des Femmes savantes fut représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 11 mars 1672, et elle n’eut q
de ses propres impressions. La pièce n’avait point encore paru sur le théâtre , et le bruit courait que l’abbé Cotin y devait êt
sa robe seule l’en garantit. Mais n’y a-t-il donc de personnalités au théâtre que celles qui enveloppent tout un personnage et
il le traduisit en personne et, pour ainsi dire, le piloria en plein théâtre . Tout le respect qui environne le nom de Molière
r les autres dans leurs ouvrages. On ne peut le nier, lorsque, sur le théâtre , on signale un homme, fût-ce pour le louer, soit
souvent même celui de sa fortune. Le travers que Molière a mis sur le théâtre , est heureusement borné à un petit nombre de pers
ce serait la manie d’un individu, et non le travers d’une espèce : le théâtre ne doit point représenter ce qui ne peut se trouv
, il en faut convenir, est une servante comme on n’en voit plus qu’au théâtre . Si l’on ne considérait qu’elle, il faudrait être
naire, et quand cette comédie faisait encore courir toute la ville au théâtre , n’auraient pas craint de l’offrir aux lecteurs t
ées par Louis XIV lui-même, et représentées d’abord devant lui sur le théâtre de la cour. Il paraît que, cette fois, Molière ne
vrier 1673, non à Versailles ou à Saint-Germain, mais à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal ; et il ne fut joué devant le roi
parurent dignes des sentiments qu’ils lui devaient ; ils fermèrent le théâtre pour ne le rouvrir que sept jours après, le vendr
Belle-Mère ; mais il est douteux qu’un si odieux caractère réussît au théâtre , si on l’y présentait de face et sur le premier p
à révolter les âmes par le spectacle de la perversité. Les annales du théâtre nous apprennent que Dancourt y fit paraître une B
usqu’à ce jour même, les procureurs ont été muletés par la justice du théâtre . Instruments intéressés des passions des plaideur
ois ses intérêts et ses goûts ; c’était surtout laisser sans appui un théâtre qui était son ouvrage, et des comédiens qu’il reg
sement ridicules ? Molière, qui n’a pas mis moins de neuf médecins au théâtre , a merveilleusement varié leurs physionomies : in
apothicaire ? Quant au dénouement, il est impossible d’en trouver au théâtre un qui sorte mieux du sujet, qui soit à la fois p
76 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
audevilles. — Tentatives de Diderot pour donner une nouvelle forme au théâtre français. — Drame sentimental. — Beaumarchais. — 
n’était déjà qu’un inconvénient résultant.de la construction de leurs théâtres . Les Aristarques français, et l’opinion qu’ils on
étudié à la comédie italienne les lazzis improvisés des bouffons, le théâtre espagnol lui avait enseigné à ourdir les ingénieu
revient ? Un vieillard amoureux et un avare peuvent voir Harpagon au théâtre , et s’en aller satisfaits d’eux-mêmes ; l’avare s
l’inobservation de certaines vraisemblances nuit peu aux plaisirs du théâtre , que je remarque ici toute la liberté que Molière
instruire. La réputation classique de Molière maintient ses pièces au théâtre , quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le
nt des comédies espagnoles. La seule de ces pièces qui soit restée au théâtre , est Le Menteur, imité de Lope de Vega, et qui, à
e talent dont il a fait preuve dans Les Plaideurs. Il reste encore au théâtre quelques comédies de Boursault, auteur contempora
t poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes françaises du théâtre italien, qui florissait encore sous la direction
nt qu’ils le croient à l’agonie. Si de pareilles scènes excitaient au théâtre des applaudissements réfléchis aussi bien que des
la fable d’un pays de Cocagne). Le Grand ne connaissait certes pas le théâtre comique des Grecs ; il a donc entièrement dû à so
aient pas accès dans le grand monde, étaient flattés de se trouver au théâtre en relation avec des marquis et des chevaliers ;
e leurs contemporains, mais peu de leurs ouvrages leur ont survécu au théâtre . Destouches était un auteur modéré, tranquille, p
uffée par le raffinement des mœurs. Quant à l’état actuel de l’art du théâtre en France, tout se borne, à quelques exceptions p
ble, mais ils pèchent aussi par les mêmes défauts. La connaissance du théâtre espagnol, que l’auteur acquit dans le pays même,
es, et du besoin que l’on éprouve d’être remué plus profondément. Les théâtres de Paris sont astreints à des genres fixes, et la
es, ou de mélanges inusités des anciens éléments, sont abandonnés aux théâtres inférieurs. C’est là que les mélodrames jouent un
s légers mouvements des bras ; on regarda sans doute comme un coup de théâtre très hardi, que dans la dernière scène de Polyeuc
de ses regards et sort. 5. De la Huerta, dans l’introduction à son Théâtre espagnol, montre combien Beaumarchais s’écarte de
77 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le théâtre , il n’avait point d’autre passion plus forte que
nfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, que de monter sur le théâtre  ; vous en avez les raisons : je me suis toujours
ré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six moins de théâtre qu’en six années de barreau. Molière qui n’avait
rsque ce dernier lui fit part du dessein qu’il avait de monter sur le théâtre . Lekain n’écouta point Voltaire et s’en trouva bi
78 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
je ferais voir aisément que peut-être n’avions-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là278. Au fond, j’avais
i : la grande règle de toutes les règles est de plaire ; une pièce de théâtre qui plaît, doit être selon les règles par cela mê
tier. Si, devant un fragment de la comédie universelle, éternelle, le théâtre d’Aristophane, par exemple, ou l’ensemble du théâ
e, éternelle, le théâtre d’Aristophane, par exemple, ou l’ensemble du théâtre comique depuis son origine sur notre globe jusqu’
ne connaissance a posteriori lui barre le chemin. Il sait que dans le théâtre d’Aristophane les personnages ne marchent pas hab
ne marchent pas habituellement à quatre pattes. Or, c’est d’après le théâtre d’Aristophane qu’il a défini le comique, et d’a p
ue la comédie à tel ou tel caractère que je trouve seulement dans son théâtre . Il devait dire : Je déclare que la comédie à tel
emment. La comédie, dit-il, n’est pas le contraire de la tragédie. Le théâtre de Shakespeare en est la preuve. Elle est le cont
eux définitions, qui mettra la paix ? la connaissance a posteriori du théâtre tragique, qui, en faisant à chacune d’elles sa pa
élément a priori ? Si la connaissance vaste et la science profonde du théâtre comique nous suggère une idée telle du comique pa
on et la satire des mœurs prédominent trop sur l’imagination dans son théâtre  ; on n’est poète et poète comique, que lorsque la
es ; car voici comment vous l’avez formé : vous avez retranché de mon théâtre deux choses, les allusions personnelles et les in
rsel des poètes comiques à travers les peuples et les âges, c’est mon théâtre — moins les indécences et les allusions personnel
n’est pas assez moraliste pour être comique ; l’imagination, dans son théâtre , prévaut trop sur la satire des mœurs et sûr la r
mmes dans une condition privée294, excluant par sa définition tout le théâtre d’Aristophane ; un autre : le comique exprime l’e
ral. Les caractères spéciaux de chaque grand poète et de chaque grand théâtre , voilà la seule chose intéressante, vivante, réel
3 ; quant aux caractères généraux qui peuvent être communs à tous les théâtres et à tous les poètes, les prendre pour le grand o
plus même que nous n’en pourrions voir, si la chose se passait sur le théâtre  ? J’avoue que dans L’École des femmes tout est ré
ieurs manières différentes, opposées, d’être comique, et une pièce de théâtre est-elle une comédie avant d’avoir reçu le baptêm
femmes, scène vii. 291. À propos de la critique que Schlegel fait du théâtre d’Euripide, Goethe a dit : « Quand un moderne com
79 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s Missions. La partie penseuse de la bonne bourgeoisie s’entassait au théâtre pour écouter la satire des « dévots » et des « no
nt, consécration, apothéose. Tous les ans Molière est couronné sur le théâtre par la main des grâces fardées ; on lui décerne d
activité, pour ainsi dire les armes à la main, Molière presque sur le théâtre , Bourdaloue en descendant de la chaire ; et la ca
partout où il trouvait un public et un lien quelconque pour servir de théâtre  ; toujours attelé à cette Béjart et à ses frères,
rs, vous ôterez les acteurs : s’il est si beau d’être plaisant sur un théâtre , que n’ouvrez-vous cette porte aux gens libres ?
nt l’Étourdi, le Dépit amoureux, et quelques bagatelles. Il ouvrit un théâtre , où il joua d’abord, dit le feuilleton du temps,
angue étaient assez innocentes, et l’on applaudit présentement sur le théâtre même de Molière des gentillesses qui ne les valen
é de l’argent. A Paris, on a calculé que sa part dans les produits du théâtre , comme acteur et comme auteur, était de trente mi
une toute jeune fille, élevée pour devenir l’une des actrices de son théâtre , et choisie dans une famille à lui fort connue. E
s ; chez lui, il constatait douloureusement l’inutilité des leçons du théâtre et il savourait amèrement le fruit de ses exemple
ettre un peu à l’écart. Ses amis le pressaient de quitter du moins le théâtre et de réserver ses forces pour le travail de cabi
? » Enfin, un jour, le 17 février 1675, au moment de paraître sur le théâtre pour la quatrième représentation du Malade imagin
dissimuler par un rire forcé. On l’emporta chez lui à quelques pas du théâtre . Pris d’un vomissement de sang, il envoya cherche
Comédie Les moralistes de feuilleton et d’Académie attribuent au théâtre une grande puissance pour la correction des mœurs
question, il faudrait se rappeler qu’à l’époque la plus glorieuse du théâtre et lorsqu’il ôtait dans ce que l’on peut appeler
Racine avait trente-huit ans lorsqu’il renonça à travailler pour le théâtre . Il voulut que sa tombe rendît témoignage contre
our lui, le prince des poêles tragiques, il fit longtemps retentir le théâtre des applaudissements que ses pièces y recevaient.
sus-Christ pour se délivrer du regret d’avoir donné tant d’aliment au théâtre , et aucun casuiste ne le put jamais rassurer là-d
depuis un temps ; et jamais on ne s’était si fort déchaîné contre le théâtre  ! » Il ne veut pas nier qu’il n’y ait eu « des Pè
eur siècle. Elle nous fera voir qu’Aristote a consacré des veilles au théâtre , et s’est donné le soin de réduire en précepte l’
cet art éclater son estime par les prix glorieux et par les célèbres théâtres dont elle a voulu l’honorer ; et que dans Rome en
oit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté
rement. » Très bien, mais la question est précisément de savoir si le théâtre en effet rectifie et adoucit les passions, ou s’i
rs : « J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre  ; et, si l’on veut blâmer toutes les choses qui n
er des comédies. Cette dissertation, imprimée à la tête des pièces de théâtre de Boursault, reprenait et développait les argume
que l’Église, où l’on veut trouver des apologistes pour les œuvres du théâtre , « croit condamner assez la comédie quand elle pr
ue la Sorbonne, ne rejette pas si loin les individus qui se vouent au théâtre  ; elle ne brise jamais volontiers le dernier fil
rétendait ranger saint Thomas et saint Antonin parmi les partisans du théâtre . Il ôte aussi de là le prince des philosophes anc
cte à quelques assertions de l’illustre comédien : « On répond que le théâtre purifie l’amour ; la scène, toujours honnête dans
fait voir à notre siècle le fruit qu’on peut espérer de la morale du théâtre qui n’attaque que le ridicule du monde, en lui la
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
eu honnête, n’aimerait mieux voir sa fille dans le tombeau que sur le théâtre  ? Quoi ! l’a-t-elle élevée si tendrement et avec
maison bien réglée ? Et voilà qu’elles s’étalent elles-mêmes en plein théâtre , avec tout l’attirail de la vanité, comme ces sir
e. Une chose, cependant, parle encore plus haut que Bossuet, c’est le théâtre lui-même, avec les perfectionnements qu’on lui do
de la comédie, on peut entrevoir tout ce que le goût et l’habitude du théâtre jette de perturbations dans la famille, et jusque
tre jette de perturbations dans la famille, et jusque dans l’État. Le théâtre a commencé de plus loin qu’on ne pense à devenir
stueux ballon de la morale dramatique, dit avec son grand sens : « Le théâtre corrige les manières et corrompt les mœurs. » Quo
hique, ait parlé plus d’une fois dans ses préfaces de l’efficacité du théâtre pour épurer les mœurs, on doit reconnaître qu’il
ne ferais pas mes frais ! » C’est la dernière raison qui condamne le théâtre . On a toujours vu d’honnêtes gens se préoccuper d
se préoccuper de cette chimère : Existe-t-il un moyen de purifier le théâtre et de le rendre utile aux mœurs ? Plusieurs ont f
l faut de spectateurs pour soutenir l’entreprise. Le public n’aime le théâtre qu’à la condition de n’y point trouver de vertu.
e ou bouffonne après la tragédie : « On vient de jouer Polyeucte ; le théâtre change ; on joue l’École des Maris. Cette satire
loin. Deux sortes de gens s’évertuent à démontrer l’utilité morale du théâtre  : quelques gens d’esprit qui ne croient à rien ;
hilosophes et les politiques, qui avoueront volontiers que le goût du théâtre est un mal ; mais c’est un mal agréable, ils l’ér
pas de contrepoids plus puissant. La chaire, presque seule, combat le théâtre , le roman, le journal et tout ce souffle redoutab
davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au théâtre . » Bossuet, par exemple, ajoute M. de la Gourneri
de philosophie et de morale, l’enseignement de la chaire et celui du théâtre . Observons aujourd’hui la lutte sur un terrain à
ble au déshonneur de sa maison est le personnage que l’on joue sur le théâtre  ; une femme adroite à le tromper est l’héroïne qu
uère, comme Bourdaloue, à épurer sept fois sa parole, assure que « le théâtre a une grande vertu pour la correction des vices. 
il le paraît surtout après ce que l’on vient d’entendre ! Que peut le théâtre contre le voluptueux ? La belle école pour raffer
n, dit-il, que ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au théâtre à parler de ces matières ; mais je leur demande a
onnes intentions de Molière, a soutenu en effet que ce n’était pas au théâtre à corriger les faux dévots ; mais il n’a pas jugé
s esprits ? Que je les rende dangereuses en les faisant monter sur le théâtre  ? Qu’elles reçoivent quelque autorité de la bouch
entations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et à la risée publique un hypocrite imaginaire ou
rra philosopher avec Cléante ; il pourra prendre le divertissement du théâtre , où Molière lui montrera le côté comique de ses m
? On répondra que ce sont là les conseils de la chaire et non ceux du théâtre . Je l’avoue ; mais qu’on me dise alors ce que dev
me dise alors ce que devient cette haute et tant préconisée morale du théâtre et de Molière. Quoi ! une morale qui n’enseigne p
e morale, ni de combat contre les vices. Dites-nous simplement que le théâtre excite, caresse et sert vos passions ; qu’il est
n fard et son costume de ville, et aussi son plus cher déguisement de théâtre , depuis qu’il n’osait plus jouer la tragédie. L’A
se pour la seule beauté du fait ! L’auteur du Misanthrope reçut à son théâtre je ne sais quelle comédie du critique, et celui-c
e, c’est un spectacle de paix, d’ordre et de félicité parfaite que le théâtre ne peut offrir. L’âme a un autre rire que les sen
tre admirée de tout le monde. » Philinte donc, dans les coulisses du théâtre , était considéré comme le vrai sage, le parfait h
trer le fond de son cœur, il faut toujours parler franc. La morale de théâtre , tranchant brusquement la question des deux côtés
féconde et humaine, et comme cette sagesse du monde qui parle sur le théâtre est basse et gonflée de rien ! Écoutez encore Phi
le seulement au plaisir et à la vanité. On ne trouve pas dans tout le théâtre de Molière une figure d’épouse ni de mère, ni de
patrie ! Or, la taxe perçue au profit des pauvres sur les recettes du théâtre a pour origine une imposition de 800 livres paris
80 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ndre à la porte des écoles, que l’auteur dramatique est nécessaire au théâtre , et le romancier au foyer domestique ; — ils vont
overbes et d’équivoques, les braves gens qui vivent des lettres ou du théâtre , et qui se figurent qu’ils exercent un métier com
éron, si Néron déclame et chante en personne, sur les planches de son théâtre , s’en vont à travers la foule sollicitant les app
ace à travers lequel il faut passer nécessairement avant d’arriver au théâtre moderne, à l’art d’aujourd’hui, aux efforts de la
, l’obscénité. Cela fâchait le grand évêque de Meaux qu’on appelât le théâtre l’école des mœurs, et il avait boudé Santeuil pou
d’un coup, au pouvoir le plus respecté de l’État, le traîner sur son théâtre , l’immoler à la risée publique, le charger, non s
s tout le bonheur du triomphe. Il avait l’ordre du roi ; aussitôt son théâtre s’illumine, sa troupe est sous les armes, tout Pa
ardiment et habilement à tous les points de cette discussion entre le théâtre et l’église. Comme il était un véritablement honn
rtu romaine. — En même temps, il combat pour l’emploi des passions au théâtre , et il ne voit pas quel grand crime ce peut être
c’eût été là si Bossuet eût voulu s’en mêler. Comme, en attaquant le théâtre , Bossuet s’exalte ! Cette définition du Cid de Co
ui n’y a jamais mis les pieds, l’espèce de plaisir que l’on trouve au théâtre , et jamais commentaire n’a été mieux fait à l’élo
qu’elles expriment, combien plus sera-t-on touché des expressions du théâtre , où tout paraît effectif, où ce ne sont point des
s ? Oh ! que je vous porte envie ! Quoi ! vous aviez de vrais yeux au théâtre  ? des vraies passions ? des larmes véritables ? a
la comédie est bien changée ! Si vous saviez comme à cette heure, au théâtre , tout est faux, même les larmes, même les yeux. D
amour toujours l’amour, rien que l’amour, voilà la seule puissance au théâtre . En ceci, il est tout à fait de l’opinion de made
i belle que Molière lui-même. « Elles s’étalent elles-mêmes, en plein théâtre , avec tout l’attirail de la vanité, comme les sir
ers comptants, les applaudissements qu’on leur envoie. Il faut que le théâtre ait bien dégénéré pour n’avoir pas conservé un se
re, des divertissements permis, Bossuet répond au Père théatin que le théâtre n’est bon « qu’à s’étourdir et à s’oublier soi-mê
nt fait les fondateurs de la comédie grecque ; ainsi a fait le roi du théâtre anglais ; ainsi ces grands génies se sont expliqu
couverte, restait à présent, à en faire l’application. Désormais, son théâtre errant ne lui suffit plus. Le monde qu’il parcour
ège, un privilège contre l’Hôtel de Bourgogne, un privilège contre le théâtre qui a donné Le Cid à la France ! Molière, hardi e
ce pour Molière ! Il était roi, lui aussi ! Il était le maître de son théâtre . Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous
ux d’une Française ! Jusqu’à Molière, en effet tous les amants de nos théâtres , même nos amants français, ne sont amoureux que d
çais, ne sont amoureux que de femmes espagnoles ; les femmes du vieux théâtre sont d’Espagne ou d’Italie ; elles ont des jalous
la mode dans nos livres, dans nos tableaux, dans nos romans, même au théâtre . La tragédie, avant de se permettre des héros fra
mante comédie qui a produit tant de charmantes bouderies ; L’Avare du théâtre latin, apparaissait sur notre scène, agrandi, com
mirable ! En fait de farce, il nous a donné plus de héros que tout le théâtre espagnol, si fécond, n’en trouva jamais : Sganare
rès les jours de lutte et de gloire pour Molière, après ses succès au théâtre , ses dîners à Auteuil avec Racine, Despréaux, La
e femme élégante et coquette, avide de bruit et de fêtes, qui, de son théâtre , pouvait voir tous les enivrements de la vie au m
ourtant là ce qui a empêché Molière d’être heureux ! Il mourut sur le théâtre , ou pour mieux dire il tomba sur son champ de bat
dîné tout seul ; le ciel est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le théâtre est mal disposé ; mon voisin de droite est une ép
plir, jusqu’à la fin, sa tâche de poète, de comédien, de directeur de théâtre , trois tâches pour lesquelles il ne faut rien moi
’auteur du Misanthrope, frappé à mort, qui vient, tout exprès, sur ce théâtre en deuil pour vous faire rire une dernière fois.
it promis de jouer, et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plein théâtre , il voulut tenir sa parole. Il paraît donc, et à
atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au
ieuses qui ont impatienté le lecteur frivole habitué aux bulletins du théâtre des Variétés ou du Palais-Royal, quand vous reven
it représenter, sur une espèce de tréteau que son esprit changeait en théâtre , était-il assez jeune, assez beau, assez enivré d
intelligente, active, très versée en tous les secrets de son art ; le théâtre était sa patrie, il avait été son berceau, et cep
un sixième sens ! Cependant, quand par hasard se présente sur le même théâtre , à côté de ces succès si faciles, quelque comédie
lle fut heureuse de voir, de loin, les bourrasques et les tempêtes du théâtre  ! Certes elle ne songea pas à prolonger, comme si
si peu compliquées, toi-même, toi qui as brisé de tes mains, comme un théâtre en retard, le théâtre de la Porte-Saint-Martin, t
i-même, toi qui as brisé de tes mains, comme un théâtre en retard, le théâtre de la Porte-Saint-Martin, tes amours ? Messieurs
, tes amours ? Messieurs de l’Orchestre et du Parterre, vous venez au théâtre par oisiveté, par caprice, et pour lorgner les co
nne grâce ! Dans cette esquisse folle, plus voisine du tréteau que du théâtre régulier, n’attendez ni un plan tracé à l’avance,
bre d’Églantine, ce sanglant niveleur qui porta la déclamation sur le théâtre , avant de la porter à la tribune, où il fut un si
il a placés là tout exprès pour en tirer la plus admirable comédie du théâtre , la première comédie de mœurs qui eût été entrepr
ondant : —  Il ne me plaît pas, moi ! s’il y en a un seul, non pas au théâtre , non pas dans l’histoire, mais dans vos annales s
ideux personnage, le plus hideux fripon qui ait jamais été hasardé au théâtre , Molière était parvenu à faire une comédie où l’o
onds, semblaient plus vivantes et plus françaises, ont disparu de nos théâtres , lorsque Le Méchant du poète Gresset n’est plus q
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
rs ouvrages, de les distribuer en scenes, & de les exposer sur le théâtre , le crédit des Auteurs & l’amour de la nouvea
e la chose est impossible ? Eh bien, pour vous détromper, lisez notre Théâtre ancien : vous y trouverez des églogues, des satyr
liaison, & des romans mis en action. Que dis-je ! parcourez notre Théâtre moderne, vous ne verrez que trop Fontenelle, Boil
talité & l’amour du changement lui ont fait éprouver sur tous les théâtres . Du moment que l’abus des richesses, l’usage cont
oit, & qu’il faut en sortir crainte d’amener la monotonie sur nos théâtres  : c’est une autre erreur qu’il est bien aisé de c
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
rtisans du merveilleux qu’entichés de leur noblesse, ont mis sur leur théâtre beaucoup de choses surnaturelles ; ce qui leur a
acles dans tous les genres. On voit ressusciter plus de morts sur les théâtres d’Espagne, qu’on ne voit mourir de pieces sur les
autre dans l’île où est Flaminia. C’est ici que la piece commence. Le théâtre représente une mer agitée, au bord de laquelle on
quin dit au tyran qu’il est las d’essuyer ses ironies 2. Il change le théâtre , & Mario se trouve assis sur un trône magnifi
 ; les autres le nient. Mais je me pique de connoître assez bien leur théâtre pour prouver ce que j’avance, s’il étoit nécessai
83 (1900) Molière pp. -283
des hommes instruits qui prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au théâtre . C’est sur cette scène petite et pimpante, c’est
rago, l’un des hommes très rares qui possédaient à fond l’histoire du théâtre depuis deux cents ans, et que l’on pouvait presqu
ent un ensemble de vues sur Molière, une étude de son génie et de son théâtre assez particulière, assez nouvelle, inattendue mê
très jaloux de ceux de ses contemporains qui obtenaient des succès au théâtre  ; pour que Beaumarchais fût mieux anéanti, et ce
chons d’abord de vous donner un caractère général de sa vie et de son théâtre , Ouvrez Molière, messieurs, ouvrez-le dans une éd
la tuais… ! (Scène première.) Passez ensuite tout à fait à la fin du théâtre de Molière, au Malade imaginaire, aux dernières l
oir, cet élément comique, cher à Molière, au début et à la fin de son théâtre , se traduit par des images également sinistres. A
-trois ans, la fatalité s’abat sur lui sous la forme d’une passion de théâtre  ; il s’éprend d’une comédienne, qui faisait alors
ésite pas ; il se fait comédien, et, après que la passion l’a jeté au théâtre , la vocation l’y retient. Un jour il sera comédie
Vous y avez vu peut-être quelques-uns de ces pauvres gens qui sur le théâtre sont Agamemnon, le roi des rois, Henri IV, Richar
fond de train sur les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, qui était le théâtre Français par excellence dans ce temps, et posséda
dre offense, au moindre soupçon d’offense, en chair et en os, sur son théâtre , il lui reste encore assez de colère pour traîner
chant bien qu’il le faisait, conçoit ridée de mettre le même sujet au théâtre . Nous n’avons aucune espèce de lettre ou de docum
tel, qui demande pardon à Favart d’oser, lui indigne, traiter pour le théâtre la même idée que Favart n’a pas dédaigné d’embell
a peinture des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les femmes de son théâtre  : au reste, si la conception du caractère féminin
il pardonne, il concède tout aux femmes, il leur permet tout dans son théâtre , pourvu qu’elles soient jeunes et dans l’éclat de
crédulité et vanité ; je ne crois pas qu’il soit possible, dans aucun théâtre , de trouver une scène à ce point de vue plus éton
ulle part une expression plus naturelle et plus forte. Il y a dans le théâtre de Molière deux femmes qui sont terribles, et qui
rcé. Il est bien certain que, dans le domaine de la littérature et du théâtre , jamais plus épouvantable perversité ne s’est éta
Molière ; je ne connais qu’une femme qui le soit à ce degré dans son théâtre , c’est Célimène. Étudiez-la de près, et vous verr
t, les plus abandonnées à l’instinct qu’on ait jamais mises sur aucun théâtre . Voyez plutôt la petite Louison, la fille du Mala
asser, aux femmes de Molière, et vous me pardonnerez, parce que notre théâtre est, de tous les théâtres, celui qui contient le
ère, et vous me pardonnerez, parce que notre théâtre est, de tous les théâtres , celui qui contient le plus grand nombre de femme
armantes et parfaites (et, je pense, notre nation aussi) ; mais notre théâtre est certainement ainsi ; vous me pardonnerez donc
une jeune fille de Molière, et une femme telle que savait en créer le théâtre vraiment bourgeois du xviiie siècle, ce théâtre
e savait en créer le théâtre vraiment bourgeois du xviiie siècle, ce théâtre si honnête, si poétique, expression achevée de ce
aient bien raison. Voilà la condition particulière des femmes dans le théâtre de Molière, condition puissante et incomplète. Vo
r ici que ce rôle d’Arnolphe est presque toujours joué faux sur notre théâtre  : on le représente en barbon. On se trompe, Arnol
es ; il n’en a pas, mais si l’on conçoit une préférence en voyant son théâtre , c’est pour la noblesse. Il lui prête tous les dé
Ce rôle est très bien supporté maintenant ; depuis quinze ans, notre théâtre est revenu absolument à la formule brutale et cru
te brutalité, cette crudité, nous les avons eues deux fois dans notre théâtre  : la première fois avec Dancourt, Lesage et Moliè
artuffe et Dom Juan. Ainsi, ce que Molière a mis de lui-même dans son théâtre , dans L’École des femmes, dans Le Malade imaginai
à sa vie une petite fille de dix-sept ans, Armande Béjart, élevée au théâtre dans sa propre troupe, parmi les maximes licencie
théâtre dans sa propre troupe, parmi les maximes licencieuses dont le théâtre de cette époque est plein, et parmi les mauvais e
isie égoïste et bien peu raisonnable. Elle n’a trouvé depuis dans son théâtre , ou plutôt, et c’est ici une des merveilles d’imp
Angélique de Sotenville, Molière revêtant pour sa part, comme sur son théâtre , le pourpoint de George Dandin. Il n’est pas beso
emme. Mais voici la merveille : à peine livre-t-il ses souffrances au théâtre , à peine cherche-t-il à en tirer une comédie, que
ces, et il devient équitable en ce sens que, s’il met sa situation au théâtre , c’est sa situation transformée ; que si, dans sa
l’y reconnaissent, et qu’il ne peut s’empêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa femme, et ces défauts il les fa
mais il l’a vaincue à sa manière ; il est mort sur la brèche, sur le théâtre , ou peu s’en faut, en jouant le rôle d’Argan, et
là comme d’ordinaire que pour ne pas faire perdre aux ouvriers de son théâtre leur salaire de la journée ; il faut encore songe
e la mort même une comédie ! Et, en même temps, quelle lacune dans le théâtre de Molière, dans cette vaste épopée comique, si c
 ; et c’est après ces longs enchantements que la toile se leva sur le théâtre de Molière, et qu’on vit paraître le bonhomme Org
de de Voltaire ou comme le Faust de Goethe. Ce n’est pas une pièce de théâtre , pas plus que le Faust. C’est une épopée mise en
sans les justifier, les vivacités de la guerre qu’il établit dans son théâtre entre les pères et les enfants, en ayant soin de
nt. C’est de cet usage que sont nés ces singuliers chevaliers dont le théâtre de Dancourt est rempli ; c’est de cet usage que s
qui avez atteint cet âge dans le célibat, qui riez tant d’Arnolphe au théâtre , et le trouvez si invraisemblable, prenez garde !
tion, le triomphe des pervers, dont ils se plaisent à nous montrer au théâtre la catastrophe finale, catastrophe bien longue à
i a produit les types les plus bouffons et les plus navrants de notre théâtre . Figaro, qui vient le dernier, nous a dit leur mo
u quelque temps partout le dieu et l’idole de la poésie, après que le théâtre allemand a si vivement remué les cœurs et les ima
mœurs trop étrangères aux nôtres, pour n’être point passés de mode au théâtre , ont cependant gardé pour le lecteur attentif leu
ère inaugurée par Le Menteur de Corneille, jusqu’aux bouffonneries du théâtre de la Foire ! Molière, messieurs, a fait tort à s
iront à la lecture une autre espèce d’intérêt qui nous échapperait au théâtre où nous songeons trop à chercher un divertissemen
y montre naïvement ce qu’elle est. Non qu’il faille s’imaginer que le théâtre soit un miroir et rien de plus, les mœurs de la s
si serait-ce traiter trop légèrement une société, de lui dire : « Ton théâtre est plein de Scapin, de Géronte, de Sganarelle et
délicatesse de son sentiment moral par les mœurs qu’elle supporte au théâtre . Il sera curieux et profitable pour nous, messieu
comme il peut, mais qui meurt en définitive honnête homme. Suivant au théâtre la trace et le contrecoup de la révolution qui se
de douceur et de sûreté. Il faudra le conclure de l’histoire de notre théâtre  : c’est l’égalité qui civilise et l’égalité encor
s, dans les relations de l’état social, auxquelles, pour une part, le théâtre de Molière a contribué » (quatrième conférence).
, etc. 4. C’est-à-dire les jeunes femmes et les jeunes filles de son théâtre . 5. Voir la seconde conférence. 6. La Dorimène
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
n vu ; mais le commencement décele la connoissance la plus étendue du théâtre de l’antiquité, & les réflexions les plus pro
frippons d’Athenes. Après avoir admiré la science profonde qu’il a du théâtre , après lui avoir rendu justice sur la bonté du co
t pas vu briller les Merlins. Merlin l’enchanteur a été fameux sur le théâtre de la Foire & sur celui des Italiens ; mais M
ridicule de dire, parceque l’impuissance des Auteurs les a bannis du théâtre , qu’ils ne jouent plus le même personnage dans le
encore plus indécent à nos yeux si nous le faisions exercer sur notre théâtre par des personnages distingués. Les ressorts de l
voyer au supplice. Je conclus de tout cela qu’il faut laisser à notre théâtre un personnage qui peut être amusant, & aux la
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
p; peut-être les plus comiques. Si nous nous avisons de mettre sur le théâtre les professions recommandables, ou par la richess
e dire des vérités frappantes, les seules qui doivent être admises au théâtre  ? Non sans doute. La licence pourroit aller trop
rie-t-il ? non sans doute : & je demande s’il faut peindre sur le théâtre l’intérieur ou les superficies. L’intérieur, me d
ujet sur la scene. Je suppose qu’un Auteur ait envie de mettre sur le théâtre les Procureurs de nos jours. S’ils sont devenus h
d’éclat qui le brouille avec la Justice. Arlequin Grapignant, mis au théâtre le 12 Mai 1682, nous fait voir tout cela, en dépi
ns. On me dira sans doute qu’il est deux façons de représenter sur le théâtre les vices d’une profession, & qu’un Auteur mo
ela, supposons que nous voulions mettre un homme de finance sur notre théâtre  : si nous ne le présentons que par le bon côté, c
ose, & non un conseil qu’il donne ; il connoît trop bien tous les théâtres pour ignorer que toutes les situations brillantes
86 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
Le geste et l’inflexion de voix se marient toujours avec le propos au théâtre , tandis que, dans la comédie apprise, le mot que
le-ci vint s’installer en France, elle apporta par conséquent à notre théâtre les exemples dont il avait le plus grand besoin ;
ué par sa naissance et par ses talents, Flaminio Scala, dit Flavio au théâtre . Ce n’était pas la première fois que les Français
ordinaire de ce personnage qui fut si longtemps applaudi sur tous les théâtres de l’Europe, et dont nous ne comprendrions bien l
ur, Isabella Andreini. Née à Padoue en 1562, Isabelle brillait sur le théâtre depuis 1578, se faisait admirer par sa beauté, pa
nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses rôles de théâtre . Isabelle peut être citée comme un exemple de la
abituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconseil. Les Français, qui étaient a
in de l’Arlequin Simone de Bologne, d’après l’auteur de l’Histoire du Théâtre italien. Ce portrait est fidèle, ainsi qu’il résu
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
e 1692, contient plus d’un trait qui témoigne de la rivalité des deux théâtres , depuis que leur domaine était devenu à peu près
perdit ! La lutte devait, plus tard, s’envenimer davantage. Les deux théâtres s’accordèrent d’autant moins, que la ressemblance
formes purement extérieures de la commedia dell’arte. En réalité, le théâtre italien de l’Hôtel de Bourgogne est une scène fra
eur malice et leur belle humeur. La satire dont use et abuse alors le théâtre italien est toute actuelle et souvent toute local
vre du même Nolant de Fatouville, qui fut le principal fournisseur du théâtre italien de 1682 à 1687, la fantaisie est aussi ra
arrosse pour ses plaisirs. TOUS, ensemble. C’est tout comme ici. Le théâtre italien de l’Hôtel de Bourgogne montre un goût to
s, des rencontres et des aventures dont la prairie de Bezons était le théâtre le premier dimanche de septembre : à La Foire de
c la comédie italienne en France. Bornons-nous à constater comment le théâtre lui fut tout à coup interdit après un si long séj
s et de toute la robe courte, se transporta à onze heures du matin au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et y fit apposer les scel
88 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
source de la moralité des peuples658 : Molière n’a jamais mis sur son théâtre l’exemple d’une famille qui ne fût odieuse ou rid
t l’indulgence pour se faire aimer ? À peine trouve-t-on dans tout le théâtre de Molière deux pères qui prononcent quelques par
7. Mais de quel droit les pères parlent-ils raison aux enfants sur ce théâtre  ? Eu voyons-nous un seul qui, par l’accomplisseme
par contraste toutes les qualités que ceux-ci devraient avoir. Sur ce théâtre , la raison, les bons conseils, l’esprit de condui
Eliante 695 ! Il n’y en a pourtant qu’une vraiment respectable sur ce théâtre , Elmire 696, et c’est une belle-mère ! Les autres
t trop bons de supporter avec tant de patience. À ce point de vue, le théâtre de Molière présente un perpétuel contre-sens ; il
ésastreuse lacune dans la morale de Molière. On arrive à tirer de son théâtre des préceptes, exprimés avec une délicatesse et u
carnait dans un duc de Saint-Simon, c’est Molière qui, du haut de son théâtre , disait en face aux marquis à la mode assis devan
pièces, est resté et restera comme l’un des meilleurs personnages du théâtre comique. Il y en a partout, des marquis. Dans les
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre  ? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la co
89 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ittéraire et philosophique des œuvres comiques qui ont paru sur notre théâtre avec le plus de succès; c’est une appréciation de
frent toujours assez de prise à la critique pour être justiciables du théâtre . Cependant il est des époques où leur influence a
nie Grandet, des auteurs, d’infiniment d’esprit cependant, ont mis au théâtre un avare dont l’amour se partage, pour ainsi dire
chercher à présenter sous un autre aspect des caractères déjà mis au théâtre , et d’enrichir ainsi la scène de physionomies nou
ie, il n’y réussit point. Sa pièce de Nanine, qui seule est restée au théâtre et qui participe moins de ce genre que du drame,
nestes, jurait-elle pu conserver aucuns traits de sa physionomie ? Le théâtre ne semblait être alors qu’une sorte d’arène polit
a succédé à l’anarchie ! Que de métamorphoses plaisantes et dignes du théâtre ne voit-on pas alors s’opérer ? C’est ce qui arri
s travers qu’il était permis d’attaquer de quoi défrayer largement le théâtre . La plupart de ses comédies, dont les titres rapp
ussi qu’une classe de la société, celle des petits bourgeois ; et son théâtre , comme celui de Dancourt, a de la monotonie. Il s
les portes de l’Institut, fut jugée alors, par les vieux amateurs de théâtre , digne d’être comprise parmi les plus belles du r
château de ma femme. Étienne, par malheur, ne put jamais accorder au théâtre que ses moments de loisir. Jeune, sa position de
à l’index. Toléré encore à Paris, il ne peut plus se produire sur nos théâtres de province. Les processions publiques sont autor
e M. Scribe, dont le rare talent commençait à se faite connaître. Son théâtre , pendant ces quinze années, pour n’être composé q
caprices font éprouver à ceux qui les dirigent. Mais un directeur de théâtre est un prince omnipotent, et, comme tel, il peut
l’improvisation, et c’est en effet ainsi que l’on est censé parler au théâtre . Nous en citerons, entre autres preuves, la belle
de poésie, mais ce genre de poésie est-il bien celui qui convient au théâtre  ? Est-ce ainsi que l’on parle dans la conversatio
t ce n’est plus par de brillantes esquisses applaudies sur nos petits théâtres qu’il le signale, mais bien par des tableaux de g
e et qu’il n’est pas sans utilité de constater, M. Scribe a réussi au théâtre , peut-être autant, peut-être plus par les défauts
romantiques et par tous les organes de la presse, il avait envahi nos théâtres et fait irruption jusque sur la scène française.
s’entend bien mieux aujourd’hui que jadis à composer les ouvrages de théâtre , que sous ce rapport nous sommes en véritable pro
s être la bonne; et l’on aurait peut-être à craindre pour l’avenir du théâtre , s’ils continuaient de s’y engager. Ce qui n’empê
r cette opposition constante, ce contraste presque continuel entre le théâtre et la société? Serait-ce l’effet du hasard, ou ne
penchants que les auteurs ont su deviner et exploiter? Vous courez au théâtre , non pour vous instruire et vous corriger, mais p
e qui vous charme, et c’est là ce qu’on s’empresse de vous offrir. Le théâtre est donc bien rarement l’expression de la société
il se trouve, par une fatalité assez bizarre, que presque toujours le théâtre et la société ont été en contradiction directe. »
aciles succès, trop commun par malheur à ceux qui travaillent pour le théâtre  ; et la comédie romanesque, on le sait, est celle
règle de toutes les règles, selon lui, est de plaire, et une pièce de théâtre qui a attrapé ce but a sans doute suivi un bon ch
la comédie, dit-il, est de corriger les hommes, nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus b
et le plan, dont quelque auteur aurait dessein de faire des pièces de théâtre , nous n’y verrions que la matière de drames fort
raison, Molière n’a payé aucun tribut aux travers de son siècle. Son théâtre , comme celui de Shakspeare, n’est point entaché d
ittéraire et philosophique des œuvres comiques qui ont paru sur notre théâtre , avec le plus de succès, depuis Molière. Nous ne
œuvres avec quelque développement, sous le rapport de la poétique du théâtre . Quant aux critiques, peut-être un peu sévères, q
eur, se rencontrerait difficilement dans le monde ; mais outre que le théâtre ( et personne ne l’ignore) est une sorte d’optiqu
de l’auteur fût efficace, que le caractère du Misanthrope exerçât au théâtre cette sorte de séduction qu’il exerce dans le ino
mirable rôle du Misanthrope, l’un, assurément, des plus difficiles du théâtre . Deuxième lettre sur le Misanthrope. D’apr
ur le rôle de Tartuffe. De tous les caractères qu’on a montrés au théâtre , le plus difficile à bien saisir est peut-être ce
on, le public avait pu être un instant sa dupe, et se trouver pris au théâtre comme Orgon l’a été à l’église. Dans ce cas, et p
eux hypocrite, mais encore à dessiller les yeux de sa victime (car au théâtre la peinture de certains vices est moins faite pou
rôle avec cet accent tendre et véhément que d’ordinaire on emploie au théâtre pour exprimer les élans d’un amour honnête. ] L’
rgon, pour châtier son fils de son insolence, s’écrie en remontant le théâtre  : Un bâton ! un bâton ! et dit à Tartuffe :
en bas avec dédain, puis, sans proférer une parole, aille au fond du théâtre prendre son manteau, redescende la scène, se plac
rlent ici de me faire sortir. Assurément il ne faut rien négliger au théâtre de ce qui peut concourir à l’effet, puisque, en d
sent plus d’impression sur les spectateurs, qu’il occupe le milieu du théâtre , n’est-il pas un moyen de l’y faire passer autre
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
de génie. Le Sicilien ou l’Amour Peintre ne fut joué à Paris, sur le théâtre du Palais Royal, que le 10 Juin de la même année.
voir que le sujet en est étranger, que Moliere l’a transporté sur son théâtre , sans se donner la peine de l’habiller à la franç
aste pour s’introduire auprès d’Isidore ; il suffit d’ouvrir tous les théâtres du monde pour y trouver des amants déguisés en pe
qui prouve qu’un Auteur, en imitant, ne doit rien transporter sur son théâtre qui blesse les usages de sa nation. Je conçois bi
91 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
être si vifs. » Ajoutez que dans l’Italie catholique la profession du théâtre fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pa
es d’enrichir la fertile lignée des valets intrigants et impudents du théâtre antique3. 3. — Pantalon.   4. — Le Docteur.
ement les ailes et de la manger, et choses pareilles. Voilà le jeu de théâtre qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrompent toujou
sonnages extrêmement variés que la suite des temps introduisit sur le théâtre italien peuvent presque tous se rattacher à ces q
 » Le Docteur est reproduit d’après la gravure nº 5 de l’Histoire du Théâtre italien de Riccoboni. Le costume est celui des do
itan, que nous reproduisons d’après la gravure nº 10 de l’Histoire du Théâtre italien, est le capitan espagnol qui fleurit dans
92 (1802) Études sur Molière pp. -355
s de Corneille éclipsaient cette foule de rivaux et multipliaient les théâtres . Deux comédiens alors célèbres, Belle-Rose et Mon
bons conseils, pour que leur réunion obtienne le titre de l’Illustre Théâtre  ; pour qu’on leur confie des nouveautés ; pour qu
des nouveautés ; pour que, fiers de leurs succès, ils osent élever un théâtre en règle, dans le jeu de paume de la Croix-Rouge,
re, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur un théâtre élevé dans la salle des gardes du Vieux-Louvre10.
pe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les Italiens, sur le théâtre du Petit-Bourbon ; il occupait le terrain où se t
rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de théâtre les plus importants, et ce n’est pas sans danger
ments qu’on faisait dans cette pièce, autrefois et avant que tous les théâtres l’eussent abandonnée, ma vénération pour Molière
agérés ? La comédie des Précieuses parut pour la première fois sur le théâtre du Petit-Bourbon, au mois de novembre ; Molière n
sentations des Précieuses pour corriger sa pièce ; il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le titre de L’Académie des femmes
ièces, dans un temps où les plus petits spectacles rivalisent avec le théâtre des Arts pour la vérité et la richesse des costum
olière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’on jugeait du m
gal succès, nous allons nous en convaincre en suivant l’auteur sur le théâtre que le cardinal de Richelieu avait fait élever da
éliciter de la chute qu’avait fait Molière en montant sur son nouveau théâtre . Ce fut le 4 juin, quatre mois après la première
rouette, toujours sûre d’être applaudie par le parterre. L’optique du théâtre a ses licences, personne n’en doute ; mais elles
yeux, il n’ait pas les mêmes raisons que lui pour s’en repentir ! Le théâtre de Molière était abandonné depuis quelque temps ;
trine qui nuisaient à son prédécesseur ; entraîné dans la carrière du théâtre par l’amour seul de l’art, aimant Molière avec pa
mmençons par analyser La Critique de l’École des femmes, jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le premier juin. La Critique
gant. À vous, prétendus connaisseurs, qui ne pensez pas qu’un roi de théâtre puisse remplir un trône, s’il n’est gros et gras
nes comédiens, en faisant représenter de temps en temps, sur tous les théâtres , L’Impromptu de Versailles. Comme les entrepreneu
ne manière marquée, sous les auspices de Louis XIV, et l’Histoire des théâtres dit en propres termes : « Ce roi qui venait de s
e son protégé, n’eût-il pas mieux fait de ne pas permettre que sur le théâtre même de la cour, il annonçât un ordre positif du
itulée alors Ballet du roi. Représentée le 15 février suivant, sur le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèd
Cette comédie-ballet fut jouée à Versailles, le 8 mai, et sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 octobre suivant. Pressé par
ux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il prit son sujet dans le théâtre de leur nation. La Princesse d’Élide est imité d
s d’une comédie de Tirso de Molina enrichissaient depuis longtemps le théâtre italien, celui du Marais, et ruinaient la troupe
camarades, fît paraître son Dom Juan, ou le Festin de Pierre, sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février. L’ouvrage ne réus
lle la mit en vers après la mort de l’auteur, et la fit donner sur le théâtre de Guénégaud, par la troupe formée en 1673, des d
itations. Le genre. — De caractère ; et peut-être il n’en est pas au théâtre de plus fortement dessiné que celui de Dom Juan.
, une apologie très étendue de ce chef- d’œuvre ; il fut donné sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 juin. La première représent
ies qu’en France seulement ? Il n’est pas de nation qui n’ait sur son théâtre un Misanthrope peint à plus grands traits que le
en action, et son moyen le voici. Il ne traversait pas froidement le théâtre pour aller, à l’autre extrémité, se jeter dans un
moderne. Le Médecin malgré lui. Molière, voyant déserter son théâtre dès la troisième représentation du Misanthrope, s
s le secours du bouffon. Le Médecin malgré lui fut représenté sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 août. Apprenons d’abord à n
Pèdre, sont des moyens bien souvent employés ; il suffit d’ouvrir le théâtre espagnol ou italien pour s’en convaincre. Mais sa
me année, et le 9 novembre 1665. Constamment applaudie sur ces divers théâtres , et à toutes les lectures que Molière en faisait
permit verbalement la représentation du Tartuffe : il fut joué sur le théâtre du Palais-Royal, le 5 août 1667. Quoi qu’en ait d
la bonne tradition, loin de se perpétuer de proche en proche sur nos théâtres , disparaît au contraire journellement, ne pourrai
matique, je suis forcé de lui avouer que je ne le crois pas appelé au théâtre  ; je tremble de l’affliger : point du tout ; mon
, lorsque nous l’avons perdue56, ont trouvé nombre d’admirateurs. Nos théâtres abondent en Marton, en Finette ; pourquoi faut-il
a mes remarques, et je le cherchai vainement huit jours après au même théâtre , où l’on donnait la même pièce, mais avec un tout
ations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le théâtre , et à la risée publique, un hypocrite imaginaire 
s avaient traité ce sujet chez les Grecs, Plaute le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la pièce de ce dernier que notr
d’en faire un extrait un peu étendu. La pièce française parut sur le théâtre du Palais-Royal, au commencement de janvier, et s
peu trop à l’écart ; or, par comparaison, plusieurs de nos Jupiter de théâtre , en remplissant auprès d’Alcmène la place d’un mo
s façon le souverain d’Athènes, le peuple, le faisait paraître sur le théâtre , et lui disait : « Maître dur avec les personnes
édie parut à Versailles avec des intermèdes, le 18 juillet, et sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre, débarrassée de to
que le prétendu coup de couteau, surtout si, comme je l’ai vu sur le théâtre italien, la pierre tombait dans un bassin plein d
que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne s’empressèrent de mettre au théâtre , le 2 mars 1669 ; et bientôt ils eurent assez peu
ertissement royal. L’auteur ne jugea pas à propos de l’exposer sur le théâtre de Paris, pas même de la faire imprimer, elle ne
réambule, nous n’avons qu’à copier une note prise dans l’Histoire des théâtres  ; le lecteur fera lui-même ses remarques, et les
les professions les plus utiles, ne pas voir qu’un vieillard, sur le théâtre comme dans le monde, doit céder la place à ses ca
s à quand voudront-ils feindre d’ignorer que le droit d’ancienneté au théâtre , est l’éteignoir des talents ? Jusqu’à quand leur
beries de Scapin. Cette pièce donnée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai, a une origine des plu
qui, d’après l’auteur de La Philosophie de l’esprit, font regarder le théâtre de Molière comme l’école, comme le modèle de tout
père, ce qui a porté vraisemblablement Jean-Jacques à soutenir que le théâtre de Molière était une école de vices et de mauvais
t les délices pendant tout le carnaval, et quelques mois après sur le théâtre du Palais-Royal, où elle eut beaucoup de reprises
mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir jouer une scène sur un théâtre étranger, la lire, en être témoin dans la société
de même, à peu de chose près ? et l’auteur qui la transporte sur son théâtre , n’est-il pas également un imitateur, bon selon q
1651, quitter son nom et sa profession pour se livrer sans réserve au théâtre , ce Molière qui fit partager son enthousiasme à l
ire partie de La Comtesse d’Escarbagnas. « Le roi, dit l’Histoire du théâtre français, s’étant proposé de donner un divertisse
carrière à notre incrédulité, puisque nous lisons, dans l’Histoire du théâtre français, que lorsque la pièce fut représentée la
eur le donneur. Je demande aux connaisseurs si les financiers, mis au théâtre depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur
parce que les intermèdes lui sont tout à fait étrangers, parut sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 février. Pour cette fois,
Molière de vue ; si nous eussions pu montrer les acteurs de tous les théâtres affectant de prendre les défauts de leurs prédéce
teurs du jour vous trouveront froids et monotones : parlez-moi de ces théâtres sur lesquels les voix rauques, les voix de fausse
rofesseur. Oui, mon cher élève ; et si vous êtes réellement appelé au théâtre , Bonneval vous communiquera sa goutte, comme nos
seur. Prenez garde à ses difficultés ; je ne connais, dans tout notre théâtre , que deux rôles d’enfant : celui de Joas, et celu
Il est vrai que le voilà tout craché, si, comme le dit l’Histoire des théâtres , Molière a tiré ce personnage d’une farce intitul
es ? Le professeur. Quoi ! vous avez réellement vu cela sur un grand théâtre  ? Thomas. Oui vu, de mes propres yeux vu, ce qu
Le Malade imaginaire ; elle fut donnée avec beaucoup de succès sur le théâtre italien : on y reçoit, non un médecin, mais un co
notes historiques. Nous touchons au moment le plus funeste pour le théâtre comique : Le Malade imaginaire est la dernière pr
te d’abord en trois actes, et ce n’est pas sans fondement, puisque le théâtre reste vide après la sixième scène et la dix-septi
t la nation française. 80. Prologue d’Amphitryon. 81. L’illusion du théâtre permet à un comédien de se donner dix ans de plus
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
l’année 1663 (continuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’École des femmes. — Observations sur cette pièc
es femmes. — Observations sur cette pièce.   En 1663, Molière mit au théâtre L’École des femmes. Il n’entre pas dans mon sujet
e idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre , Arnolphe (c’est le vieillard), après un entretie
tement, c’est que, pendant plus d’un siècle, la pièce fut éliminée du théâtre  : et certainement ce ne fut pas faute d’esprit, d
e de l’interrogatoire est, indécence à part, une des plus comiques du théâtre de Molière. Que plusieurs des femmes scandalisées
94 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
. L’Italie et l’Espagne, qui donnèrent longtemps des lois à notre théâtre , durent avoir sur la comédie la même influence qu
comme elles se soutenaient dans les sociétés qui donnaient le ton, le théâtre n’en était pas encore purgé, à beaucoup près, et
s ridicules et les Femmes savantes qui portèrent le dernier coup. Les théâtres étrangers avaient communiqué au nôtre bien d’autr
res vices non moins révoltants. Les farceurs italiens, qui avaient un théâtre à Paris, où jouait Molière dans le temps même qu’
chose. Les crispins de Regnard, les paysans de Dancourt, font rire au théâtre ; Dufresny étincelle d’esprit dans sa tournure ori
mérite et la gaieté du rôle de Mascarille ont soutenu cette pièce au théâtre , malgré tous ses défauts. Il n’y en a pas moins d
ent au cinquième acte que pour faire un mariage. On a beau abréger au théâtre le long roman qu’ils racontent en dialogue pour e
aisonnement de l’instruction et l’antidote de l’ennui; mais il y a au théâtre plusieurs sortes de rire. Il y a d’abord le rire
n ils se récrièrent sur l’amour-propre d’un auteur qui faisait sur le théâtre son apologie, et même son éloge: mais n’est-il pa
ter avec extravagance. Un homme de la cour avait affecté de sortir du théâtre au second acte, en criant au scandale. Molière se
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la com
e. Ainsi il y avait non seulement querelle d’auteur à auteur, mais de théâtre à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises comédi
l y avait non seulement querelle d’auteur à auteur, mais de théâtre à théâtre . Visé, comme auteur de mauvaises comédies, et de
é de l’esprit, ce n’en est pas moins une violation des bienséances du théâtre et des lois de la société. La comédie est faite p
le fondateur du Mercure galant), dans une Lettre sur les affaires du théâtre . Il ne prétendait à rien moins qu’à soulever tout
st partout le même, ce sujet n’eut pas moins de succès à Paris sur le théâtre d’Arlequin. Toutes les troupes comiques (il y en
e mode, attachés à un nom qui suffit pour attirer la foule à tous les théâtres . Il n’y eut qu’un Misanthrope et qu’un Tartufe; m
à la nature ; mais, à coup sûr, elle l’est encore moins à l’esprit du théâtre . Molière pensait que la comédie doit peindre l’ho
a mort. Convenons encore que la variété d’objets est si nécessaire au théâtre , comme partout ailleurs, et le rire une si bonne
donnant des rendez-vous à son amant, ne soit d’un mauvais exemple au théâtre ; et il peut être plus dangereux de ne voir dans l
x dans ce sujet, parce qu’il était donné par la Fable et reçu sur les théâtres anciens; et on a pardonné ce que les métamorphose
t. Plaute est peut-être excusable de n’y avoir pas même songé, sur un théâtre beaucoup plus libre que le nôtre, mais il faut sa
outes les personnalités; mais il ne faut s’en permettre aucune sur le théâtre  : les conséquences en sont trop dangereuses. Il e
le poète se récrier : Quelle horreur! on ne supportera jamais sur le théâtre le spectacle de tant d’atrocités, et un pareil mo
lière pour faire passer une situation si délicate et si périlleuse au théâtre . Si ce n’eût pas été la leçon la plus forte et la
possible d’analyser ici, sans blesser les bienséances, ce qui, sur le théâtre , ne s’en éloigne pas un moment, pas même lorsque
dieux quand ils les avaient égorgés. Il fit plus de trente pièces de théâtre en moins de quinze ans, et pas une ne ressemble à
s camarades, quoiqu’il leur fît du bien ; et il mourut presque sur le théâtre , pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le prof
95 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
is mal, il n’y a que des tartufes pour se permettre d’insinuer que le théâtre de Molière n’est pas toujours une école de délica
ur des Moliéristes, en considérant, d’abord, sa Biographie, — puis le théâtre comique de 1650 à 1658 — en troisième lieu l’Art
ne heure, en 1633 ; il n’avait que dix ans ; quelques endroits de son théâtre , où la franchise toute nue de l’expression et la
souffrir des distractions de Molière. Non seulement il fréquente les théâtres en compagnie de Cyrano de Bergerac ; non seulemen
mière entreprise dramatique, et commencer à rêver de son « illustre » théâtre . Sa liaison avec Madeleine Béjart dut être pour b
le bail du jeu de paume dit des métayers, où la troupe de l’Illustre Théâtre va dresser la scène de ses premières représentati
ide à parcourir la province, et formant avec les débris de l’Illustre Théâtre une troupe nouvelle, grossie de quelques recrues,
s humblement messieurs [les échevins] leur permettre de monter sur le théâtre pour représenter leurs comédies ». En mai 1649, l
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre », qu’au mois d’avril ou de mai 1656, lors de leu
uen, — qui jadis avait été la scène des premiers essais de l’Illustre Théâtre — en attendant que la salle des Métayers fût prêt
pe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour sur un théâtre que le roi avait fait dresser dans la salle des g
Molière était mort en 1673. Or en 1673, le divorce de l’église et du théâtre n’était nullement consommé. Molière figure quanti
ont trouvés de 1 000 à 1 200 livres, à chacun cinq sols. » II. Le Théâtre comique de 1650 à 1658. Dans une étude un peu
u complète il y aurait lieu de parler de l’organisation matérielle du théâtre à cette date. Contentons-nous ici de noter un poi
en tragédies ou tragi-comédies qu’en comédies, trente-sept pièces de théâtre . En outre, il a composé un traité d’Observations
s à imaginer des faits invraisemblables, ou à feuilleter avidement le théâtre espagnol pour en découvrir  : il suffit de se met
s « gens de son siècle », comme ils n’ont jamais été peints sur notre théâtre . Comparez-lui ses successeurs  : Regnard, Dancour
. A ce moment, Molière redouta sans doute que le jansénisme ne fît du théâtre en France ce que le puritanisme en avait fait en
n’avait point fait de distinction ; et, tous dévots, tous ennemis du théâtre , tous hostiles à la nature, le fait est qu’il les
convinrent du l’ait, mais l’excusèrent aussitôt par les nécessités du théâtre . Enfin en 1882, Scherer reprit, en l’appuyant des
ur justification. Des vers, conçus et faits pour être « dits » sur le théâtre ne sauraient aller à leur but sans donner un peu
e l’esprit de conversation, fortune de l’éloquence de la chaire et du théâtre — voici qu’entre 1610 et 1640 presque tous nos éc
ère étant le seul de nos grands écrivains qui ait « vu du pays ». Le théâtre comique de 1650 à 1658 : Scarron, Th. Corneille,
comédie satirique ; l’Écoles des Femmes : sa philosophie. Molière au théâtre , à la ville et à la cour : ses ennemis et ses ami
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
ece & un couplet espagnol. Le Misanthrope fut représenté sur le théâtre du Palais Royal, le 4 Juin 1666. Bien des personn
ré dans le jardin du Palais Royal, après avoir parlé des nouvelles de théâtre & autres, le même sieur Angelo dit à Moliere
oient pu dire encore qu’il suffit d’avoir la moindre connoissance des théâtres de nos voisins & de leurs différents genres,
s pas fait passer jusqu’à nous le nom d’un Auteur ridiculisé en plein théâtre  ? A-t-on jamais ignoré que Cotin est l’Auteur du
97 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
à peine les regards d’une multitude inattentive ; mais un ouvrage de théâtre captive un public qui se renouvelle de jour en jo
aît assez, son génie est folâtre ; Il a quelque talent pour le jeu du théâtre  ; Et, pour en bien parler, c’est un bouffon plais
ue ouvertement, et qu’un chrétien témoigne de la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre  ? Ce serait trahir visiblement la cause du ciel d
uvre ; qui, après l’essai des trois premiers actes du Tartuffe sur le théâtre de Versailles, essai qui fut le signal donné à la
pporte à la plus belle comédie de caractère et de mœurs qui existe au théâtre a une certaine importance, et mérite d’exciter la
entation. Depuis cette époque il n’a pas été un seul instant banni du théâtre  ; il y est demeuré même sous la vieillesse de Lou
défendue, quoi qu’en disent les frères Parfaict dans leur Histoire du théâtre français, et plusieurs autres éditeurs des Œuvres
ène d’exposition, la plus originale et la plus ingénieuse qui soit au théâtre , l’auteur a fait plusieurs retranchements ; après
agnait sa belle-mère, et tous les autres personnages restaient sur le théâtre . Ils s’entretenaient de Tartuffe, au portrait duq
on que Le Tartuffe n’avait de modèle dans aucune langue et dans aucun théâtre  : on citera quelques anecdotes, quelques traits é
sans avoir pu l’empêcher, ils sont sa propriété légitime, parce qu’au théâtre le succès seul tient lieu de titre ; l’auteur pri
l’invention. M. Signorelli, savant auteur d’une Histoire générale des théâtres , imprimée à Naples il y a une trentaine d’années,
ru qu’après lui ; il aurait pu s’assurer que ce même sujet fut mis au Théâtre français en 1708, sous le titre de Dom Basilique
n deux parties dont la première, selon l’auteur de La Bibliothèque du théâtre français, représente la prompte élévation de ceux
uvelle médiocre, et destinée à l’oubli, une des plus belles scènes du théâtre  ? Il a enrichi l’auteur en le dérobant ; il l’a r
nfants d’un premier lit, et une jeune femme pour seconde épouse. Quel théâtre pourrait être plus heureux pour l’intrigue et la
nes, il faut les montrer telles qu’elles sont ; si l’on ne met sur le théâtre que ce que fait un honnête homme qui a des sentim
e n’est pas seulement un de ses ouvrages qu’il accuse, c’est tout son théâtre qu’il proscrit. Signalons ici ce passage qui fait
pour ainsi dire à nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les théâtres des équivoques les plus grossières dont on ait ja
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
s l’art et les mœurs, qui a fait d’un divertissement une leçon, et du théâtre une école de morale. La postérité a cassé la sent
98 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
Euripide. — Altération de la tragédie. — Pourquoi Rome n’eut point de théâtre . — V. Influence du christianisme sur l’art dramat
é, et ont tous je ne sais quel accent lyrique178, au lieu que dans le théâtre grec les héros dramatiques, pleins d’une passion
ne personnifie qu’un côté. Le chœur, c’est la scène spirituelle192 du théâtre antique ; c’est la conscience sereine des spectat
t quelquefois raillées sur la scène irréligieuse. Rome n’eut point de théâtre . La vertu romaine, virtus romana, était contraire
e est l’essence du tragique, furent reléguées à l’arrière-plan sur le théâtre comme dans la vie. Mais elles ne disparurent pas
é l’intérêt plus élevé et surtout plus solide qui s’attachait dans le théâtre antique aux droits des époux ou des parents199. L
tion dans ce qu’elle a de légitime et de noble, voient sur ce nouveau théâtre se consommer au dernier acte la destruction réell
urire des Dieux, c’est-à-dire des sentiments pathétiques, remontés du théâtre sanglant de la tragédie humaine au séjour idéal d
Dieux, le scepticisme sur la place publique, dans les familles et au théâtre , les idées morales en dissolution et la tragédie
âme partagée. Ce qui fait la singulière valeur comique et poétique du théâtre d’Aristophane, c’est qu’il laisse, avec un goût p
pe absolu de tout ce que la comédie voue au néant par le ridicule, le théâtre ne commença qu’en apparence à être plus moral, et
animées que l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le théâtre de Plaute et de Térence, qui est d’origine grecqu
nt dans le personnage de Falstaff, le plus beau modèle du premier. Le théâtre de Molière représente assez bien le second. Enfin
rès supérieurs au rôle spécial qu’ils ont à remplir ? Dans les autres théâtres , que sont les personnages les plus nobles, les ro
tre en lumière l’idée essentielle. Par cette épuration profonde, leur théâtre serait seul digne d’être comparé à celui des Grec
honneur de l’indestructible Vérité. Molière maintient, comme lui, son théâtre sur ce terrain élevé et solide, qui est celui de
ère en hypocrisie. C’est la figure la plus libre et la plus élevée du théâtre de Molière. — L’avarice est un excellent thème de
sourire. Malgré ses fautes contre le comique et contre la poésie, le théâtre de Molière est généralement moral. Mais ce poète
e sans raison que les tragiques français transportent volontiers leur théâtre en Chine, en Grèce, au Pérou. C’est pour ressaisi
, en opposition avec les conflits simples, tels que nous les offre le théâtre antique, la multiplicité des personnages et la ri
99 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ir à Paris, parce qu’il se sentait assez de forces pour y soutenir un Théâtre Comique : et lorsqu’il y est arrivé, il se défie
Brueys, Boursault, Renard, etc., sans parler de Dancour qui a fait un Théâtre Comique complet. Les bons Auteurs Modernes ne se
ccès de ses deux dernières Pièces. C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi fa
st enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, de monter sur le Théâtre  : je me suis toujours reproché d’avoir donné ce d
proposition, qu’il n’entend ni l’action de la Chaire, ni l’action du Théâtre  : car je ne puis m’imaginer que cela soit sorti d
ma portée ; et quand je l’aurais fait, c’eût été donner l’histoire du Théâtre de Molière, et non pas sa vie. Eh bien soit, cell
relle de Baron avec ce Courtisan inconnu, à l’occasion d’une Pièce de Théâtre , me paraît impertinente. Molière y fait le person
Molière. Et bien, il n’y avait qu’à dire qu’il ne mourut point sur le Théâtre , c’en était assez : on l’aurait cru sans ces part
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
CHAPITRE XXVII. Des aparté. Il arrive souvent, sur le théâtre , qu’un personnage dit des choses qui ne doivent p
ur condamner, sans appel, les aparté, & pour bannir totalement du théâtre comique une partie aussi utile qu’agréable. Il fa
té n’ont jamais été supportables que chez les Anciens, parceque leurs théâtres avoient trente toises de face, & que le coméd
extrémité. Je ne répondrai que peu de chose à ce raisonnement. Si les théâtres des Anciens avoient trente toises de face, le res
e des aparté fort raisonnables si l’on écrivoit sur l’un des côtés du théâtre , ici est la Place Royale, & sur l’autre, ici
Par exemple, dans le Dédit de Dufresny, Valere paroît sur un côté du théâtre , en se plaignant du caprice de ses tantes, qui ne
e. ACTE I. Scene VI. ARGANTE, SCAPIN & SILVESTRE dans le fond du théâtre . Argante, se croyant seul. A-t-on jamais oui parl
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