qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Le
théâtre
qui commençait à fleurir alors, détermina Pocquel
rmit à sa troupe de s’y établir ; ils s’y fixèrent, et partagèrent le
théâtre
du Petit-Bourbon*, avec les comédiens Italiens qu
it en état de n’avoir rien de plus à souhaiter ; ce qu’il retirait du
théâtre
avec ce qu’il avait placé, allait à 30000 livres
agea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le
théâtre
. Dès l’âge de 19 ans, il lui fit composer la trag
umes et quelquefois les ridicules qu’il avait si souvent joués sur le
théâtre
. La dernière pièce qu’il composa fut le Malade im
dans cette vie de Molière on ne s’est point étendu sur les pièces de
théâtre
de cet illustre comique, on y suppléera par le ta
tre-Temps, comédie en cinq actes en vers, représentée à Paris, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, le 3 décembre 1758122. On remar
x , comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même
théâtre
, la même année.124 Trop de complicité dans le nœ
s Ridicules , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 18 novembre 1659. Cette pièce, quoique mal in
cu Imaginaire , comédie en 3 actes et en vers représentée sur le même
théâtre
, le 28 mars 1660.126 Tout, dans cette pièce, sem
omédie héroïque en cinq actes et en vers, représentée à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 février 1661. Cette pièce i
le des Maris , comédie en 3 actes et en vers, représentée sur le même
théâtre
, le 24 juin 1661. Cette pièce simple, claire, est
s avec art, amènent un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le
théâtre
français. Les Fâcheux , comédie-ballet, en 3 ac
heux , comédie-ballet, en 3 actes et en vers, représentée sur le même
théâtre
le 4 novembre de la même année. Cette espèce de c
s , comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même
théâtre
, le 28 décembre 1662.127 Les ressorts cachés de
des Femmes , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même
théâtre
le premier juin 1663. Image fidèle d’une partie d
Versailles , comédie en un acte et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 4 novembre de la même année. Espèce de vengea
scène du second en vers, le reste en prose,) représentée sur le même
théâtre
le 9 novembre de la même année.128 Cette pièce f
rcé , comédie-ballet, en un acte et en prose, représentée sur le même
théâtre
le 15 novembre de la même année129. Dom Juan o
in de Pierre, comédie en 5 actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 15 février 1665. Pièce imitée de l’Espagnol,
die en 3 actes et en prose, avec un prologue, représentée sur le même
théâtre
, le 22 septembre de la même année. Ridicule jeté
, comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris, sur le même
théâtre
, le 4 juin 1666. Chef d’œuvre de la comédie ancie
lui , comédie en 3 actes et en prose, représentée à Paris sur le même
théâtre
, le 6 août de la même année. Petite pièce faite p
r peintre, comédie-ballet, en un acte et en prose, représentée sur le
théâtre
de Palais royal, le 10 juin 1667. Petite comédie
ur, comédie en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur le même
théâtre
, le 5 août 1667, et depuis, sans interruption, le
s actes et en vers, avec un prologue, représentée à Paris sur le même
théâtre
, le 13 juin 1668131. Comédie imitée de Plaute et
L’Avare , comédie en cinq actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 9 septembre de la même année. Autre imitation
confondu, comédie en trois actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 9 novembre de la même année. Pièce d’un comiq
, comédie-ballet, en trois actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 15 novembre de la même année. Ton peu noble,
s gentilhomme , comédie en cinq actes et en prose, représentée sur le
théâtre
du Palais royal, le 29 novembre de la même année.
Scapin , comédie en trois actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 24 mai 1671. Dans le sac ridicule où Scapin
, tragédie-ballet, en cinq actes et en vers, représentée sur le même
théâtre
, le 24 juillet de la même année. Malgré l’irrégul
savantes , comédie en cinq actes et en vers, représentée sur le même
théâtre
, le 11 mars 1672. Satyre ingénieuse du faux bel e
médie-ballet, en plusieurs actes et en prose, représentée sur le même
théâtre
, le 8 juillet de la même année. Peinture simple d
t, en trois actes en prose, avec un prologue, représentée sur le même
théâtre
, le 10 février 1673. Comique d’un ordre inférieur
21. Dans l’édition de 1855, cette partie est nommée Pièces données au
Théâtre
par Molière. 122. Il y a une erreur sur l’année
on d’un gentilhomme limousin, qui, dans une querelle qu’il eut sur le
théâtre
avec quelques comédiens, développa tout le ridicu
us vif. » 133. La pièce est représentée pour la première fois sur le
théâtre
du Palais Royal le 2 » novembre 1670.
qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Le
théâtre
commençait à fleurir alors : cette partie des bel
ur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pierre Corneille tira le
théâtre
de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année
te société éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’appela l’Illustre
Théâtre
. On voit par une tragédie de ce temps-là, intitul
é Magnon, et imprimée en 1645, qu’elle fut représentée sur l’Illustre
Théâtre
. Ce fut alors que Poquelin, sentant son génie, se
De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom de
théâtre
. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, a
provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais
théâtre
italien où il les avait pris, que de son génie, q
rs faire Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du
théâtre
français, Molière eut le courage de préférer son
t la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, sur un
théâtre
élevé par ordre du roi dans la salle des gardes d
Molière, après la représentation de Nicomède, s’avança sur le bord du
théâtre
, et prit la liberté de faire au roi un discours,
de Molière de s’établir à Paris ; ils s’y fixèrent, et partagèrent le
théâtre
du Petit-Bourbon avec les comédiens Italiens, qui
possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le
théâtre
les mardis, les jeudis et les samedis, et les Ita
igé de remarquer à cette occasion, que nous n’avons aujourd’hui aucun
théâtre
supportable ; c’est une barbarie gothique, que le
it en état de n’avoir rien de plus à souhaiter : ce qu’il retirait du
théâtre
, avec ce qu’il avait placé, allait à trente mille
agea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le
théâtre
dès l’âge de dix-neuf ans. Il lui fit composer la
mes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le
théâtre
. Tant il est vrai que les hommes qui sont au-dess
d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Décembre 1658, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première com
ntrigues assez indépendantes les unes des autres ; c’était le goût du
théâtre
italien et espagnol, qui s’était introduit à Pari
ures singulières, où l’on n’avait guère songé à peindre les mœurs. Le
théâtre
n’était point, comme il le doit être, la représen
ts avaient pour lors de tenir des fous auprès d’eux, avait infecté le
théâtre
; on n’y voyait que de vils bouffons, qui étaient
faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au
théâtre
français que le Menteur. Le Dépit amoureux,
e Dépit amoureux, Comédie en vers et en cinq actes, représentée au
théâtre
du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit amoureux fut
bord en province, et représentée pour la première fois à Paris sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsq
aire, une grosse rave, un phénomène potager. Ce style a reparu sur le
théâtre
même, où Molière l’avait si bien tourné en ridicu
lli. Il y a aussi des termes que la politesse a bannis aujourd’hui du
théâtre
, comme, carogne, cocu, etc. Le dénouement, que fa
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le
théâtre
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août, et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 Novembre de la même année 1
remier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur notre
théâtre
. Les Visionnaires de Desmarets étaient dans ce go
s craindre que les Fâcheux tombent dans le même décri. On ignorait le
théâtre
du temps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés
mes, Comédie en vers et en cinq actes, représentée à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 26 Décembre 1662. Le théâtre
tée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 26 Décembre 1662. Le
théâtre
de Molière, qui avait donné naissance à la bonne
, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 1er Juin 1663. C’est le prem
er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au
théâtre
. C’est proprement un dialogue, et non une comédie
lation. Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au
théâtre
de Paris. Ceux à qui la fête est donnée, sont tou
prose et en un acte, représentée au Louvre le 24 janvier 1664, et au
théâtre
du Palais-Royal le 15 décembre de la même année.
pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scènes tirées du
théâtre
italien. On y remarque plus de bouffonnerie, que
et en prose, représentée à Versailles le 15 septembre 1665, et sur le
théâtre
du Palais-Royal le 22 du même mois. L’Amour méde
n de Pierre. Comédie en prose et en cinq actes, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 15 février 1665. L’original de
is, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il eut un grand succès sur ce
théâtre
irrégulier ; on ne se révolta point contre le mon
parle, et les flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché sur le
théâtre
d’Arlequin, ne soulevèrent point les esprits : so
gogne, mit Le Festin de Pierre en vers, et il eut quelque succès à ce
théâtre
. Molière voulut aussi traiter ce bizarre sujet. L
it son Festin de Pierre en vers : il eut alors un grand succès sur le
théâtre
de la rue Guénégaud, et c’est de cette seule mani
Misanthrope, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’Europe regarde
our la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué. Le
théâtre
fut désert dès le troisième jour. Depuis, lorsque
ème jour. Depuis, lorsque le fameux acteur Baron étant remonté sur le
théâtre
, après trente ans d’absence, joua le Misanthrope,
malgré lui, Comédie en trois actes et en prose, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 août 1666. Molière ayant s
et en un acte, représentée à Saint-Germain-en-Laye en 1667, et sur le
théâtre
du Palais-Royal le 10 juin de la même année. C’es
Amphitryon, Comédie en vers et en trois actes, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 13 janvier 1668. Euripide et
séquemment, qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au
théâtre
, des mêmes Dieux qu’on adorait dans les temples.
s pieds, et non avec tes habits. Ce n’est pas là le comique de notre
théâtre
. Autant Molière paraît surpasser Plaute dans cett
s plus d’art dans les tragédies. Cela seul fait peut-être voir que le
théâtre
des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est
are, Comédie en prose et en cinq actes, représentée à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excell
e comédie a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur plus d’un
théâtre
d’Italie et d’Angleterre, de même que les autres
rtu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le
théâtre
italien Scaramouche ermite, pièce très froide si
avantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire, que Molière au
théâtre
. Voyez surtout cet endroit: Allez, tous vos disc
ent d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir. On sait qu’au
théâtre
il faut peu de chose pour faire réussir ce qu’on
our faire réussir ce qu’on méprise à la lecture. On représenta sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme j
hambord, pour le roi au mois de septembre 1669, et représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 15 novembre de la même année.
bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au
théâtre
: ce sont les extrêmes disproportions des manière
de Scapin, Comédie en prose et en trois actes, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 24 mai 1671. Les Fourberies d
er, et durant le carnaval de l’année 1670, et donnée au public sur le
théâtre
du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra,
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au
théâtre
. Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
seul Racine, afin que tout ce qu’il y eut jamais de plus excellent au
théâtre
se fût réuni pour servir un roi, qui méritait d’ê
mes savantes, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 11 mars 1672. Cette comédie, q
fin, pour comble de ridicule, les vers de Trissotin, sacrifiés sur le
théâtre
à la risée publique, étaient de l’abbé Cottin mêm
réputation. Molière lui-même avait été joué aussi cruellement sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne, et n’en fut pas moins es
age deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son
théâtre
, un astrologue, et un fou de cour. Le monde n’éta
tée devant le roi à Saint-Germain, en février 1672, et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 8 juillet de la même année. C
inaire, En trois actes, avec des intermèdes, fut représenté sur le
théâtre
du Palais-Royal le 10 février 1673. C’est une de
sera toujours le premier de tous les poètes comiques. Depuis lui, le
théâtre
français s’est soutenu, et même a été asservi à d
CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du
Théâtre
, & des moyens de le faire refleurir. Le th
e, & des moyens de le faire refleurir. Le théatre françois, ce
théâtre
élevé sur les ruines de tous les autres ; ce théâ
tre françois, ce théâtre élevé sur les ruines de tous les autres ; ce
théâtre
, l’objet de l’admiration & de la jalousie de
l’admiration & de la jalousie de toutes les nations policées ; ce
théâtre
qui a si bien contribué à porter la langue franço
porter la langue françoise dans tous les pays où l’on sait lire ; ce
théâtre
enfin que les peuples instruits veulent voir chez
& là, comme l’espoir de la scene françoise. La décadence de notre
théâtre
est si claire, si visible, que nous sommes forcés
dre aux premiers. Disons mieux, tous sont victimes de la décadence du
théâtre
, tous y contribuent ; mais tous y sont entraînés
mérite ». Tout cela précipite en effet la décadence & la chûte du
théâtre
; mais rien de tout cela n’en est la primitive ca
e des arts, que ce soit sous nos auspices ; ou, loin de nous, loin du
théâtre
, ton audace infructueuse55. » Il suffit de pense
u’un pouvoir aussi illimité, aussi despotique, n’a pu que détruire le
théâtre
. Je crois que le moyen le plus facile, le plus pr
est assez éclairé pour juger de l’effet que la piece peut produire au
théâtre
; si elle est dans le genre qu’il aime ou qu’il p
chira avant de rejetter un poëme qui peut attirer la foule à un autre
théâtre
. Supposons que le sénat comique vous soit favorab
privileges dans le sanctuaire des arts : dites-vous à vous-même qu’au
théâtre
les vrais nobles, les vrais riches, sont ceux qui
ri si vous voulez le voir paroître au grand jour. Admettons un second
théâtre
, vous aurez du moins le plaisir d’y voir vos prod
ne lire que les pieces représentées avec fracas. Admettons un second
théâtre
, donnez-y votre ouvrage sous un autre titre, un j
nitifs très injustes. Un de leurs drames ne réussissoit-il pas sur un
théâtre
, ils le portoient à l’autre ; & le plus grand
autres. J’entends plusieurs personnes s’écrier qu’il faut protéger le
théâtre
de la nation, lui conserver ses droits, le faire
ce, d’une supériorité, d’une pompe imposante. Que veut-on dire par le
théâtre
de la nation ? Parle-t-on de vingt Comédiens qui,
entes troupes, ne composent-ils pas bien plus essentiellement le vrai
théâtre
de la nation, même lorsqu’ils sont représentés da
voir toujours les mêmes pieces & les mêmes Acteurs sur nos grands
théâtres
, il court entendre criailler à l’Ambigu comique,
s Corneille, les Moliere, les Racine, s’immortalisoient chacun sur un
théâtre
différent ? Quel dommage, grand Dieu ! si ce siec
e notre gloire pourroient donc contrarier l’établissement d’un second
théâtre
? Ce ne sera pas certainement un public toujours
ngement ; encore moins MM. les Gentilshommes de la Chambre, puisqu’un
théâtre
de plus leur fournit un double moyen de faire des
je suis sûr que les trois quarts & demi gémissent de la chûte du
théâtre
; qu’ils donneroient tout au monde pour le voir d
e dont le public a couvert pendant long-temps ceux qui l’amusoient au
théâtre
? Un Comédien qui chercheroit à mettre ses bienfa
e ame de boue, ne seroit-il pas un monstre ? Il est certain que notre
théâtre
, réduit au point où il est, ne peut qu’être inces
dans laquelle les jeunes Acteurs s’exerceront avant de figurer sur le
théâtre
de Paris. Ce sera fort bien fait. Mais lorsque no
eces anciennes : elles valent bien les nouvelles. — D’accord. Mais un
théâtre
ne peut se soutenir sans nouveautés, & je le
ontexture, enfin la machine qui seule doit produire le grand effet au
théâtre
. Je voudrois qu’avant de lire une piece écrite au
& les bonnes nouveautés se succéderoient sans intervalle. 58. Le
théâtre
italien, tel qu’il est monté présentement, ne peu
d’hui, l’autre triomphera demain. Les bons sujets qui débuteront à un
théâtre
, ne seront plus rebutés crainte que l’autre ne s’
ets, les Boursault, & peut-être les Pradon, déja possesseurs d’un
théâtre
unique, n’en auroient pas interdit l’entrée aux t
ites, ne seroient plus à craindre. 64. Ce qu’on appelle doublure au
théâtre
, est la chose la plus funeste aux pieces, la plus
ouverois qu’on peut doubler leur fortune en rétablissant la gloire du
théâtre
françois.
mps de 1668, commence une nouvelle époque dans l’histoire de l’ancien
théâtre
italien. D’abord quelques changements eurent lieu
hanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le
Théâtre
sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce do
M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. De ce moment, le
théâtre
italien prend aux yeux de l’histoire un intérêt d
nous imitèrent à leur tour. La comédie de l’art reprit alors à notre
théâtre
, et notamment à Molière, presque autant que lui d
ition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du
théâtre
, les Italiens continuaient de jouer impunément le
sait parfaitement les anciens comiques ; mais enfin il a pris à notre
théâtre
ses premières idées. Vous savez que son Cocu imag
lyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien
théâtre
italien, pour se convaincre que les traits de res
aucoup et en y ajoutant la bastonnade qui était traditionnelle sur le
théâtre
italien « et inséparable de l’action ». On pourra
ecine, qu’ils s’en fussent emparé presque aussitôt qu’il parut sur le
théâtre
de Molière, ce qui serait surprenant sans doute,
tuels ; l’équilibre tendait à se rétablir par ce moyen entre les deux
théâtres
et entre les deux littératures. Par la suite, cet
le du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une révolution dans les
théâtres
de Paris. Lulli obtint du roi d’installer l’Opéra
ôtel de Bourgogne. La nouvelle compagnie resta seule en possession du
théâtre
de la rue Mazarine. Les Italiens, à qui les Franç
fait prêtre en Italie. Trivelin était mort en 1671. Aurelia quitta le
théâtre
en 1683 : elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-ving
que ce nom rappela aux Italiens leur ancien type, si important sur le
théâtre
des Gelosi. Depuis la transformation d’Arlequin,
s’y échauffa tellement, que, n’ayant pu changer de linge au sortir du
théâtre
(parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de
e, il ne fut pas plus de huit jours malade, et après avoir renoncé au
théâtre
, il mourut le lundi 2 août 1688, à six heures du
différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au
théâtre
est curieusement caractérisée dans une anecdote r
Arlequin. Peu de jours après, Dominique y retourna dans son habit de
théâtre
, avec sa sangle et son épée de bois. Il prit un m
t des vers très beaux. La mort de Dominique porta un coup terrible au
théâtre
italien. Il s’en releva pourtant. Il résista auss
nger au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps de renoncer au
théâtre
, et qui fut conduit silencieusement, à neuf heure
qu’il parut en 1673, reproduit d’après la planche 18 de l’Histoire du
Théâtre
italien de Riccoboni. Pierrot est tout blanc, dep
Introduction au
théâtre
de Molière Messieurs, Une grande nation a re
hommage à un grand homme, le jour (1) ou s’est élevé à Paris, près du
Théâtre
français, le monument qui porte la statué de Moli
assions; nul ne les a traduits sur une scène plus vivante. Aussi, son
théâtre
est-il toujours jeune, toujours vrai. Les siècles
nous rions de nous-mêmes. C’est, messieurs, ce caractère universel du
théâtre
de Molière et son intarissable popularité qui m’o
de succès. Jetons d’abord, Messieurs, un coup d’œil sur ce que fut le
théâtre
français avant Molière : c’est la préface naturel
ule est à changer. Il y a, Messieurs, pour l’histoire de notre vieux
théâtre
, une date importante et fort connue : c’est celle
représentations des confrères de la Passion. C’est à ce moment que le
théâtre
en France prend un caractère légal, qu’il jouit d
’à la veille du Cid. Mais si la charte royale de 1402 a constitué le
théâtre
, elle ne l’a pas créé. On jouait déjà des mystère
dre, j’aimerais encore mieux le sentiment de Boileau sur notre ancien
théâtre
, quoique ce sentiment ait été fort vertement répr
mémoire, n’en peuvent plus guère sortir : Chez nos dévots aïeux, le
théâtre
abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir i
des lettres, puis la galanterie polie et raffinée du XVIIe siècle. Le
théâtre
ne pouvait échapper à cette double influence. Éco
musique. Bientôt l’amour, fertile en tendres sentiments. S’empara du
théâtre
ainsi que des romans. De cette passion la sensib
trouver un résumé plus net et plus saisissant de l’histoire de notre
théâtre
. Je crois avoir vu, Messieurs, pour me guider dan
part, je l’avoue, je n’ai vu les preuves qu’il existât réellement un
théâtre
français avant l’époque, des confrères de la Pass
es ébauches de mise en scène. Mais est-ce là ce qu’on peut appeler un
théâtre
? Laissez-moi, Messieurs, vous énoncer rapidement,
vous énoncer rapidement, siècle par siècle les pièces de ce prétendu
théâtre
antérieur aux confrères. La liste s’ouvre par le
de la fin du IXe siècle, mais n’a rien de commun avec les origines du
théâtre
. Nous continuons, au Xe, par un colloque de Vérit
gique de l’époque. M. Ch. Magnin, voué à la recherche des origines du
théâtre
moderne, donna même à cette collection le titre d
rigines du théâtre moderne, donna même à cette collection le titre de
Théâtre
de Hroswitha. Ces poèmes furent-ils joués par les
t à l’Allemagne, ne sauraient être regardées comme un commencement de
théâtre
français. Il serait bien plus juste, en tous cas,
« C’est vers la fin du XIIIe siècle, dit M. Magnin lui-même, que le
théâtre
renaît dans presque toutes les contrées de l’Euro
s admis tout d’abord, vous le savez, comme l’époque initiale de notre
théâtre
. Ainsi, Messieurs, des poèmes ecclésiastiques, de
de repas seigneuriaux, voilà quels seraient les antécédents de notre
théâtre
avant les représentations des Confrères. Ne vaudr
er sur les origines, reconnaître tout simplement qu’il n’y eut pas de
théâtre
en France avant le XVe siècle. A la vérité, on se
uverait d’accord ainsi avec un ancien critique, qui n’a connu ni « le
théâtre
» de Hroswitha, ni les Vierges sages et les Vierg
t de vieux textes, pour n’arriver qu’à répéter avec Boileau, que « le
théâtre
fut longtemps, chez nos dévots aïeux, un plaisir
intenir devant vous l’autorité. Il nous reste à savoir ce qu’était ce
théâtre
des Confrères, ce théâtre du XVe siècle, prédéces
rité. Il nous reste à savoir ce qu’était ce théâtre des Confrères, ce
théâtre
du XVe siècle, prédécesseur plutôt qu’ancêtre du
onfrères, ce théâtre du XVe siècle, prédécesseur plutôt qu’ancêtre du
théâtre
du XVIIe siècle. C’est encore dans le recueil des
ièces. »Vous avez là, Messieurs, une définition exacte de notre vieux
théâtre
et de toutes les soi-disant pièces dramatiques qu
réciter. » Vous vous rappelez peut-être, Messieurs, ce qui, dans ce
théâtre
d’autrefois, correspondait à ce que nous appelons
ableaux. On ne comprendrait pas bien l’état ancien et les origines du
théâtre
en France, comme chez les autres nations chrétien
as jouant aux échecs. Mais ce qui a fait défaut, disons-nous, à notre
théâtre
naissant, c’est une langue précise, correcte, éne
e dégage avec peine de ses langes; mais si, par ce côté, notre ancien
théâtre
s’est rendu à jamais illisible, que de beautés ép
ire est née; une sève nouvelle circule et c’est par là surtout que le
théâtre
du XVe siècle mérite d’obtenir autre chose qu’une
e froide mention dans nos annales littéraires. Je dis, Messieurs, le
théâtre
du XVe siècle : celui du XVIe ne saurait être app
ui puissent vous laisser une impression moins défavorable de ce vieux
théâtre
des Confrères, qu’il ne faudrait pas non plus tro
turel des peintures et des sentiments, c’est encore notre plus ancien
théâtre
qui, dans le genre comique, nous en fournit des e
et pour que de cet alliage sortît la littérature du XVIIe siècle. Le
théâtre
, plus qu’aucun autre genre littéraire fut envahi
on tour de n’être qu’une copie de l’antique : « N’attendez donc en ce
théâtre
, dit un prologue de Grevin en 1558, Ni Farce ni
otre étude sur Molière, trouver l’occasion de revenir en passant à ce
théâtre
des Jodelle, des Grevin, des Jean de la Taille, d
é. Nous avons franchi, non sans peine, les origines confuses de notre
théâtre
; nous aurons nous dédommager en admirant notre ai
asion où le public était que Corneille avait pour toujours renoncé au
théâtre
. Six années se passèrent en effet sans qu’il repr
M. de Fontenelle2 ; quoiqu’on l’applaudisse encore aujourd’hui sur le
théâtre
, j’avoue que la comédie n’était point encore arri
t possible d’y réussir que par degrés. Molière commença par mettre au
théâtre
les passions qui avaient déjà été traitées ; mais
st plein d’anecdotes en tous genres et particulièrement de celles des
théâtres
. On se flatte que le lecteur nous saura gré d’avo
eaucoup en donnant cet ouvrage au public ; il a eu tant de bonheur au
théâtre
qu’il est difficile qu’il en ait autant sur le pa
de son roman, et l’a enrichie d’incidents si bien imaginés, que si le
théâtre
, dont l’action est plus resserrée, les avait pu s
e l’aîné. Ces deux pièces furent représentées devant le roi, sur un
théâtre
dressé dans la salle des gardes du vieux Louvre,
e commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la Cour, sur un
théâtre
que le roi avait fait dresser dans la salle des g
tte représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le
théâtre
, et après avoir remercié Sa Majesté en des termes
urdi, ou les Contretemps Comédie de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbona le 3 novembre 1658. Cette com
1658. Le Dépit amoureux Comédie de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, au commencement de décembre 165
s Comédie en un acte et en prose de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon le 18 novembre. « [*]Quoique
pe des comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur
théâtre
, Une passion assez folâtre, Autrement un sujet pl
rt de le faire, puisqu’il fait profession ouverte de publier en plein
théâtre
les vérités de tout le monde : cette raison m’obl
, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute particulière pour le
théâtre
, se jeta dans la comédie, quoiqu’il se pût bien p
et qu’il savait ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit son
théâtre
qu’après avoir fait plusieurs visites, et brigué
ait prié de les venir voir. « Après le succès de ces deux pièces, son
théâtre
commença à se trouver continuellement rempli de g
ut recours aux Italiens ses bons amis, et accommoda les Précieuses au
théâtre
français, qui avaient été jouées sur le leur, et
e contre Molière, qui cependant n’y est pas nommé. « … Il met sur le
théâtre
une satire qui, quoique sous des images grotesque
Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur
théâtre
, mais encore en leurs postures, contrefaisant san
t à Picorin des nouvelles des pièces jouées l’hiver précédent sur les
théâtres
de Paris, et voici le compte qu’il en rend. M. P
s, où il réussit fort bien… Je ne puis m’empêcher de vous dire que le
théâtre
a perdu l’illustre abbé de Boisrobert, qui par gé
es pièces n’étouffassent celles des fameux auteurs qui se sont mis au
théâtre
depuis peu. Il y en a encore un dont je n’ai poin
e, et que j’entrai dans sa troupe. Quelque temps après, voyant que le
théâtre
de l’Hôtel du Petit-Bourbon nous ôtait tous nos c
er, apprenez que je suis La Force, dit Gilles le Niais, en mon nom de
théâtre
; que je vous ai rendu trois ou quatre visites po
e Comédie en un acteb, en vers, par M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, le 28 maic. « [*]On remarqua
ène sont extrêmement curieux, parce qu’il y explique tous les jeux de
théâtre
, et surtout ceux de Sganarelle, qui était représe
s qui n’a pas été représentée ; ainsi elle n’entre dans l’Histoire du
théâtre
français qu’à titre d’anecdote sur la comédie qui
l’ouvrage le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au
théâtre
; l’on est venu à Paris de vingt lieues à la rond
onnes de condition pour remplir plus de quarante fois les loges et le
théâtre
du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
s dans un temps où chacun parle à sa mode. » [*]Chappuzeau dans son
Théâtre
français, livre III, pages 213 et 214, parle d’un
e année du mariage du roi (Louis XIV). La troupe royale lui prêta son
théâtre
, comme elle avait fait, avant eux, aux Italiens (
impossible de revenir sur ses ouvrages. » a. On a déjà dit1 que le
théâtre
du Petit-Bourbon était bâti sur le terrain qui a
u dais de Leurs Majestés (Louis XIII et la reine mère) était élevé un
théâtre
de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
hauteur, de huit toises de largeur, et d’autant de profondeur. » Ce
théâtre
servit longtemps aux représentations des comédien
ta à Paris le 9 août 16533. Ces comédiens étaient en possession de ce
théâtre
, lorsque le roi permit à Molière et à sa troupe d
es suivants. Muse historique du 30 octobre 1660. On a mis à bas le
théâtre
, Fait de bois, de pierre, et de plâtre, Qu’ils av
faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au
théâtre
français que Le Menteur. » [*]. [Note marginale
le nom de l’acteur qui prit ce caractère, et le temps qu’il parut au
théâtre
. b. Cette pièce est imprimée en trois actes dans
celle du 28 mars, qui se trouve dans la table générale des pièces de
théâtre
de Molière, édition in-12, Paris, 1739, attendu q
arent de M. de Visé, auteur du Mercure galant, de nombre de pièces de
théâtre
, etc. [*]. [Note marginale] Préface de La Cocue
s espagnols que par la seule raison qu’elle joua quelque temps sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne ; il y a toute apparence
Préface Si les volumes précédents de cette Histoire de notre
théâtre
ont pu, comme nous osons l’espérer, intéresser no
lus curieux en effet, rien de plus important pour l’histoire de notre
théâtre
, que le détail dans lequel nous allons entrer dan
roupe française, qui prit le titre de Comédiens de Mademoiselle *. Ce
théâtre
ne subsista que peu de temps : nous en marquons l
à l’Hôtel de Bourgogne ; La Toison d’or, de Pierre Corneille, sur le
théâtre
du Marais ; L’École des maris et Les Fâcheux, de
u Palais-Royal. Avant que la comédie des Fâcheux parût sur ce dernier
théâtre
, elle avait été représentée à Vaux, maison qui ap
que nous sachions qui en ait parlé avec quelque étendue. En 1662, le
théâtre
fut fertile en nouveautés. Parmi celles qui euren
upe de jeunes acteurs de l’un et de l’autre sexe, qui jouèrent sur le
théâtre
du Palais-Royal en 1664, et qu’on nomma la Troupe
claircie : ce fut là que débutèrent deux des plus parfaits acteurs du
théâtre
français, Baron et Raisin le cadet ; le premier s
ce morceau est rempli, il y en a un qui est unique dans l’histoire du
théâtre
français, et qui a été ignoré jusqu’à présent. M.
s-Royal, la tragédie d’Alexandre, qui parut le même jour sur ces deux
théâtres
. Le dixième volume de cette Histoire rassemblera
r par les règles de la prudence humaine, aussi bien que par celles du
théâtre
; et tourner sans scrupule le sens du bon homme A
ur la méthode que nous avons observée dans les articles des pièces de
théâtres
de ce neuvième volume, et que nous suivrons dans
être dispensés de parler du pillage maussade que les compositeurs du
théâtre
anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédie
e dernier genre, jusqu’à quel point Le Misanthrope est dégradé sur le
théâtre
anglais ? Nous allons employer les termes d’un éc
; mais comme il faut que justice se fasse, et que, dans une pièce de
théâtre
, le vice soit puni ou la vertu récompensée, il se
bien la plus plaisante créature, et le meilleur caractère qui soit au
théâtre
. » Nous demandons maintenant à tout lecteur si c
imitations prétendues que les Anglais ont faites des pièces de notre
théâtre
, si c’était ici le lieu d’en faire la comparaison
ndre, à la fin de ce volume, un catalogue chronologique des pièces du
théâtre
français, depuis son origine jusqu’à la fin de l’
udront voir, en un moment, le commencement, le progrès et la suite du
théâtre
français. 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le P
rince jaloux Comédie héroïque de M. de Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royala Cette pièce tomba, et ne fut
Comédie en vers, en trois actes, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 juin. Dans toutes les édi
nent insensiblement un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le
théâtre
. » « [*] L’École des maris affermit pour jamais
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le
théâtre
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
et sur le génie de Molière, détaille avec une grande connaissance du
théâtre
, et beaucoup de goût, les beautés de la comédie d
e entière. « Comme il ne convenait pas de mettre un confesseur sur le
théâtre
, et que nos mœurs défendaient aussi d’y présenter
e fait dans cette vue deviennent, pour ainsi dire, autant de coups de
théâtre
ou de situations neuves, amenées, intéressantes,
faut de bienséance, a imaginé, en corrigeant son original, un coup de
théâtre
merveilleux ; au lieu d’une bourse et d’une ceint
à parlé de cette pièce*, il suffira de rappeler en passant le coup de
théâtre
par lequel Isabelle, feignant d’embrasser son tut
quel art Molière fait usage, pour ainsi dire, d’une ombre de coup de
théâtre
que Vega lui avait fait entrevoir dans sa comédie
che, autant qu’il lui est possible, de rapprocher toutes les idées du
théâtre
du côté des poètes italiens ; c’est pourquoi, mal
les pièces que la troupe des comédiens italiens représentaient sur le
théâtre
du Palais-Royal, ajoute : « Les Italiens avaient
aux le 16 août, à Fontainebleau le 17 du même mois, et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 novembre suivant. [*]Ni
appas, On alla sous une feuillée, Pompeusement appareillée, Où sur un
théâtre
charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un f
Un feu Ronsard, un feu Malherbe, Figurerait l’aspect superbe, Sur ce
théâtre
que je dis, Qui paraissait un paradis, Fut, avec
danse, et le récit, Ou des mieux chacun réussit, Après ce plaisir de
théâtre
, Dont la Cour fut presque idolâtre, Et qui lui se
n pressant motif, ou tout au moins une raison plausible de quitter le
théâtre
, et il ne pourra pas finir la pièce en remerciant
jours *. » La comédie des Fâcheux parut pour la première fois sur le
théâtre
du Palais-Royal le 4 novembre 1661 et Loret en re
Comédie en vers, en cinq actes, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 26 décembre. Cette comédie,
plus particulièrement L’École des femmes, et dont l’Antiquité ni les
théâtres
modernes, n’ont donné aucun modèle, c’est que tou
la réussite de Molière. « Le poète qui fait profession de fournir le
théâtre
, et d’entretenir durant toute sa vie la satisfact
es Comédie en un acte, en prose, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le vendredi premier juin*. Muse
École des femmes et le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au
théâtre
, c’est proprement un dialogue, et non une comédie
olière, représentée à Versailles le 14 octobre 1663 et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 novembre de la même année.
de M. Molière, représentée au Louvre les 29 et 31 janvier, et sur le
théâtre
du Palais-Royal sans divertissement, et avec quel
d’une pesanteur de tête insupportable, et se mettait dans un coin du
théâtre
pour dormir ; pendant son sommeil, il voyait en s
Du Croisy. « [*]Quand l’auteur fit représenter cette comédie sur le
théâtre
du Palais-Royal, il supprima les récits et les en
init. C’est là, si je ne suis trompé, connaître parfaitement l’art du
théâtre
, et le cœur humain ; Sganarelle ne dit rien, mais
rose), de M. de Molière, représentée à Versailles le 8 mai, et sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 novembre suivantb. « [*]
t le grand nombre de flambeaux et de bougies qui devaient éclairer le
théâtre
, dont la décoration était fort agréable. Aussitôt
e à sa ménagerie… Le soir, Sa Majesté fit représenter sur l’un de ces
théâtres
doubles de son salon, que son esprit universel a
avoir un génie supérieur pour juger sûrement de ce qui peut plaire au
théâtre
, et mériter un applaudissement général. La nature
ne preuve de la justesse de son esprit. Dans cette comédie le coup de
théâtre
ou surprise de pensée que je crois la plus belle
qu’ils en sont instruits. Molière, en portant cette même surprise au
théâtre
, semble l’avoir affaiblie, lorsqu’il fait dire à
uva qu’il y avait, dans la scène dont nous parlons, deux surprises de
théâtre
, et, jugeant qu’il ne fallait n’en laisser domine
ur aller, dit-il, faire la demande à son père. « Voilà la surprise de
théâtre
à laquelle le spectateur ne s’attendait pas, mais
la dernière scène du troisième acte, la princesse dit, en quittant le
théâtre
, qu’elle vient d’imaginer un stratagème qui lui f
est un de ces points principaux de l’action, que, selon les règles du
théâtre
, le spectateur doit voir, et non pas simplement c
n quelque sorte indispensable que la scène ne se passât point hors du
théâtre
; et lorsqu’au commencement du quatrième acte, la
eprend d’en faire usage. » Lorsque La Princesse d’Élide parut sur le
théâtre
du Palais-Royal, Loret ne manqua pas d’en parler.
pe de Monseigneur le Dauphin ; c’est sous ce nom qu’elle parut sur le
théâtre
du Palais-Royal au commencement du mois de juin d
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son
théâtre
pour trois jours seulement, afin que le petit gai
en parlèrent si avantageusement que le second jour qu’il parut sur le
théâtre
, le lieu était si rempli que la veuve Raisin fit
n, dont les événements nous ont paru devoir entrer dans l’Histoire du
théâtre
français. Terminons cet article par les deux pass
Comédie en cinq actes en prose, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 15 février. Muse historique
rre, Si fameux par toute la terre, Et qui réussissait si bien, Sur le
théâtre
italien, Va commencer l’autre semaine, À paraître
viennent conter Ceux qui les ont vu répéter ; Pour les changements de
théâtre
, Dont le bourgeois est idolâtre, Selon le discour
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de
théâtre
, d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impi
Molière, représentée à Versailles le 15 septembre, et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 22 du même mois. « [*] L’A
sonnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu de
théâtre
1. La brouillerie entre la femme de Molière et ce
ux son intention. « [*]Dans L’Amour médecin, Molière introduit sur le
théâtre
quatre médecins qui s’enferment pour consulter :
s un mot de mépris ou d’insulte ; c’est qu’un tel procédé, mis sur le
théâtre
, devient seul une critique amère. « L’art avec le
aient en récit, comme ceux des anciens, il n’y a jamais eu, sur aucun
théâtre
de l’Europe, un dénouement aussi bien imaginé que
ée : Plain-Dealer. a. La Troupe de Monsieur commença de jouer sur le
théâtre
du Palais-Royal le 4 ou le 5 novembre 1660. Voyez
te marginale] C’est-à-dire le 16 août. a. « [*]Jamais entreprise de
théâtre
ne fut si précipitée que celle-ci ; et c’est une
fut levée, un des acteurs, comme vous pourriez dire moi, parut sur le
théâtre
en habit de ville et, s’adressant au roi avec le
nde a vue, et l’agréable naïade* qui parut dedans s’avança au bord du
théâtre
, et d’un air héroïque prononça les vers que M. Pe
autres. Quoi qu’il en soit, c’est un mélange qui est nouveau pour nos
théâtres
… Il peut servir d’idée à d’autres choses qui pour
[Note marginale] L’auteur a placé la scène de ses personnages sur le
théâtre
du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à
M. Molière, on met la première représentation du Mariage forcé sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 15 novembre 1664, mais le Reg
ossible. b. La Princesse d’Élide parut pour la première fois sur le
théâtre
du Palais-Royal, le dimanche 9 novembre 1664, et
ui n’est pas bien clair. Molière n’était point en droit de prêter son
théâtre
sans une permission de la Cour : mais sans doute
aient empruntée des Espagnols, la firent connaître en France sur leur
théâtre
, sous le titre de (Le convitato di pietra), où il
II. De la liaison des Scenes. Puisqu’on ne peut représenter sur le
théâtre
qu’une seule action sensible, il est raisonnable
que l’action principale marche, ou du moins doit marcher, lorsque le
théâtre
reste vuide par l’intervalle qu’on met entre les
nt, en se succédant les uns aux autres, doivent sans relâche parer le
théâtre
. Toutes les scenes qui ne tiennent pas l’une à l’
Plusieurs Dramatiques ont manqué à ces deux regles en même temps ; le
Théâtre
Espagnol, l’Anglois & l’Italien fourmillent d
ui pechent contre la présence continue des acteurs ; ouvrons tous les
Théâtres
étrangers, même celui du célebre Goldoni, & n
s parties de la comédie se tiennent & se servent mutuellement. Le
Théâtre
de Hauteroche fourmille de ces fautes ; & si
taquent un seul ; il vole à son secours. Sganarelle reste seul sur le
théâtre
, & dit : Voilà l’humeur de l’homme ! Où s’en
t-on le moindre fil qui lie, qui enchaîne ces deux scenes ? Aucun. Le
théâtre
reste nécessairement vuide tout le temps que Dom
ir les trois. Scene V. DOM JUAN, DOM CARLOS, SGANARELLE au fond du
théâtre
. Dom Carlos, remettant son épée. On voit par la f
néreuse. On voit que Sganarelle ne quitte pas la scene, & que le
théâtre
reste toujours occupé. Laisser le théâtre vuide e
pas la scene, & que le théâtre reste toujours occupé. Laisser le
théâtre
vuide est une grande maladresse de la part d’un A
céder les acteurs les uns aux autres, & de les renouveller sur le
théâtre
, qu’un Auteur n’est pas excusable lorsqu’il ne le
eux qui les remplacent. Comment lier la scene de ceux qui quittent le
théâtre
avec ceux qui y paroissent ? Comme ont fait Bruey
ilà sorti, allons. Moyennant cette petite précaution de l’Auteur, le
théâtre
ne reste point vuide, parcequ’on a vu Frontin ava
oncés par leurs cris. Scene XX. M. Bernard & Lucas, derriere le
théâtre
. Haie, haie, haie, à l’aide ! Angélique. J’entend
énements & les acteurs se succedent mutuellement, sans laisser le
théâtre
vuide, sans laisser refroidir l’action ; & l’
ès, et le conserva, dit-on, jusqu’à l’âge avancé où elle se retira du
théâtre
, parce que le public n’y voulut jamais souffrir u
l’effet serait à peine égalé par tout ce que les jeux et les coups de
théâtre
peuvent avoir de plus vif et de plus frappant. Pl
ridicule d’Arnolphe ne tient pas, comme celui de tous les tuteurs du
théâtre
, au contraste de son âge et de ses prétentions en
es comme elle ? Il en est peu qui lui ressemblent, et ce n’est pas le
théâtre
, c’est quelque Horace qui leur donnera les leçons
rillante reprise. Elle fut imprimée deux mois après avoir paru sur le
théâtre
. Voici ce que Molière raconte au sujet de cette p
pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre
théâtre
, on ne m’accusât d’abord d’avoir mendié les louan
uer que, depuis Le Cid, L’École des femmes était la première pièce de
théâtre
qui eût fourni matière à tant de dissertations et
d’absurdes préventions ; ils ont voulu chasser L’École des femmes du
théâtre
, il les y traduit eux-mêmes ; ils n’ont pas voulu
prits de profession : « Ce serait une chose plaisante à mettre sur le
théâtre
, que leurs grimaces savantes et leurs raffinement
cole des femmes est la première pièce de ce genre qui ait paru sur le
théâtre
. Comme tout ce que Molière a créé dans son art, e
e Marcoureau, sieur de Brécourt, prit de très bonne heure le parti du
théâtre
, et, après avoir joué plusieurs années en provinc
théâtre, et, après avoir joué plusieurs années en province, entra au
théâtre
du Marais, d’où il passa en mai 1662, dans la tro
de sa tête, lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au
théâtre
. Voilà tout ce qui est avéré sur les aventures tr
héâtre-Français, M. Lemercier ajoute que ce fut à Brécourt, rentré au
théâtre
avant la réunion de 1680, qu’elle fut due, et qu’
n, fut conservé à la réunion de 1680, et mourut, sans avoir quitté le
théâtre
, le 1er mars 1692. C’était un excellent acteur et
teur dans la troupe du Palais-Royal ; après sa mort, il le remplit au
théâtre
de la rue Mazarine ; il le conserva après la réun
e d’Escarbagnas, etc. Il fut conservé à la réunion de 1680, quitta le
théâtre
le 18 avril 1689, avec la pension de 1 000 francs
er l’armée où il servait comme capitaine de cavalerie, pour entrer au
théâtre
du Marais. Le roi fut surpris de cette demande, l
art était brave, et avait beaucoup de présence d’esprit. Il quitta le
théâtre
à la clôture de 1670, et fut le premier à qui l’o
qui jouait au faubourg Saint-Germain, et prenait le nom de l’Illustre
Théâtre
. Cette association n’ayant pas été heureuse, Moli
, seconde comédie de Molière, dans laquelle il jouait sous son nom de
théâtre
, et qu’il faut lire pour connaître le caractère d
demoiselle du Parc, jusqu’à Pâques de l’année 1665. Les historiens du
théâtre
se sont trompés quand ils ont dit que du Parc qui
nt pour deux. Ces sortes de compensations n’ont pas été très rares au
théâtre
. [Mademoiselle du Parc] Mademoiselle du Pa
ec Molière en 1658, fut conservée à. la réunion de 1680, et quitta le
théâtre
à la clôture de 1685, avec la pension de 1 000 fr
té tellement inconnue, que les frères Parfaict, dans leur Histoire du
théâtre
français, ont paru croire que c’était une débutan
y resta pendant toute la vie de ce grand-homme. Ensuite elle passa au
théâtre
de Guénégaud, où elle resta jusqu’à sa mort arriv
alais-Royal, fut conservée à la seconde réunion de 1680, se retira du
théâtre
le 14 octobre 1694, avec la pension de 1 000 fran
ar arrêt du 17 octobre 1675, et on l’exécuta le 24. Les annalistes du
théâtre
ont regardé cette anecdote comme douteuse. Mais q
l’hôtel de Bourgogne. [Montfleury] Zacharie Jacob, connu au
théâtre
sous le nom de Montfleury, était un gentilhomme d
nous lisons, dans L’Impromptu de Versailles, qu’ il faut qu’un roi de
théâtre
soit gros et gras comme quatre, entripaillé comme
tie, a laissé de meilleurs titres. L’une de ses filles fut célèbre au
théâtre
, sous le nom de madame d’Ennebaut. C’est d’elle q
en Allemagne, et enfin il vint débuter à Paris. Dès 1654, il était au
théâtre
du Marais ; il passa ensuite à l’hôtel de Bourgog
au moins le mérite d’être fort plaisantes. Il en est resté quatre au
théâtre
: Le Deuil, Le Cocher supposé, Crispin médecin, e
s et Beauchâteau y jouaient sous leurs noms. De Villiers se retira du
théâtre
vers 1670. [Beauchâteau] François Châtelet
upe de l’hôtel de Bourgogne ; mais peu de temps après, elle quitta le
théâtre
avec une pension de 1 000 francs, et se retira à
avait lancés contre eux, que jaloux des succès toujours croissants du
théâtre
dont il était le fondateur et le soutien, cherchè
argné. L’ouvrage eut ce succès de scandale qu’obtiendront toujours au
théâtre
les personnalités cruelles de la satire, substitu
ut composée, et de la vitesse avec laquelle elle fut faite et mise au
théâtre
. La date de la représentation donnée devant le ro
é, assez compromis surtout. Il écrivit une Lettre sur les affaires du
théâtre
, dans laquelle il l’accusait, non seulement d’avo
s modes les plus outrées, et se donnaient en spectacle jusque sur les
théâtres
publics. L’odieuse imputation faite à Molière est
e tous les jours à sa mémoire, celui d’avoir nommé Boursault en plein
théâtre
. Chose remarquable ! L’auteur de L’Écossaise, et
ce que le roi a commandé à Molière de composer : la scène est donc un
théâtre
, et les personnages sont des comédiens. Une coméd
seul acte sa pièce qui en avait trois originairement, la donna sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 15 février suivant ; elle y e
nce. Au reste, Molière n’a dû, soit au chevalier de Grammont, soit au
théâtre
italien, que le dénouement de sa pièce : la pièce
œurs libres et hardies qu’on n’oserait plus mettre aujourd’hui sur le
théâtre
. L’honnêteté publique a-t-elle gagné à cette rése
rien, sinon qu’il passait pour un grand philosophe, assistant, sur le
théâtre
, à la représentation de L’École des femmes, hauss
Les frères Parfaict, copiés par la plupart de ceux qui ont traité du
théâtre
sous le rapport historique ou littéraire, ont mis
comédien de l’hôtel de Bourgogne. Dans une Lettre sur les affaires du
théâtre
, que La Harpe, dans son Cours de littérature (tom
premier ouvrage sur les auteurs et les comédiens, la Bibliothèque des
Théâtres
, de Maupoint, est de 1733 ; le premier volume de
éâtres, de Maupoint, est de 1733 ; le premier volume de l’Histoire du
Théâtre
François, des frères Parfaict, paraissait à peine
(p. 826 à 836), sous le titre de Mémoires pour servir à l’histoire du
théâtre
, et spécialement à la vie des plus célèbres coméd
ût de ce tems-là, et le sien particulier, à représenter des Pièces de
théâtre
en bourgeoisie, c’est-à-dire gratis, dans les mai
ns qu’on ait jamais sçû pourquoi. Les succès que Molière avoit sur le
théâtre
du Palais-Royal furent partagés et souvent diminu
imé ; il en donna des marques jusqu’à la fin de sa vie. A sa mort, le
théâtre
fut fermé pendant quinze jours4, et ce ne fut qu
rovinces qui devait le conduire, deux ans plus tard, chez Molière, au
théâtre
du Petit-Bour-bon ; et c’est probablement dans un
celle de 1738. La fille de Du Croisy était, il est vrai, retirée du
théâtre
depuis 1694 ; mais son mari, Paul Poisson, appart
qui avoit dessein de purifier la comédie, et de ne faire faire sur le
théâtre
que des leçons de vertus morales, comme on veut n
dit le P. Rapin 14 , n’ont que des valets pour les plaisans de leur
théâtre
, et les plaisans du théâtre de Moliere sont les m
que des valets pour les plaisans de leur théâtre, et les plaisans du
théâtre
de Moliere sont les marquis et les gens de qualit
après l’avoir appelé, par rapport à ses talens naturels, Ornement du
théâtre
, incomparable acteur, Charmant poète, illustre au
t ébloüi les meilleurs yeux, durant qu’il paroissoit lui-même sur son
théâtre
, remarqua plus facilement ce qui avoit tant impos
ble que fût Moliere, M- Baillet assure qu’il « ne savoit pas même son
théâtre
tout entier, et qu’il n’y a que l’amour du peuple
de son siècle dans la comédie, ce qu’on n’avoit pas vû encore sur nos
théâtres
. Il prit les anciens pour modèles, et s’est rendu
fforts. Il lui en coûta la vie, car, s’étant mis au lit en sortant du
théâtre
, sa toux redoubla avec tant de violence qu’il se
e et les ouvrages de Moliere. Mémoires pour servir à l’histoire du
théâtre
et spécialement à la vie des plus célèbres comédi
Blandimare 59 et Gandolin sont deux personnages comiques de l’ancien
théâtre
. Ce dernier étoit une espèce d’arlequin60, à ce q
la même chose de Scaramouche dans le temps qu’il représentoit sur le
théâtre
des Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne69. Montfleur
ntfleury84. On donna la premiere représentation de cette pièce sur le
théâtre
de la rue Mazarine, le 10 novembre 1673 ; on la j
ui succéda dans les rôles de rois94. L’auteur de la Recherche sur les
théâtres
95 dit qu’il étoit gentilhomme96 et officier dans
e Bourgogne, dont il s’étoit retiré avant l’année 1674. Ses pièces de
théâtre
sont : Le Festin de Pierre, tragi-comédie, 1660
, Moliere réünit à la hâte, dans différens intermedes, tout ce que le
théâtre
lui put fournir de divertissemens propres à flate
e experiencé, avoit apris à distinguer ce qui convenoit aux differens
théâtres
pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir
uels il travailloit, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le
théâtre
de Paris. Il ne la fit pas même imprimer137, quoi
2. Elle a pour intrigue des aparences d’infidélité qui font un jeu de
théâtre
fort agréable, et dont le sujet est pris d’un can
inq actes, fut représenté dans sa nouveauté le 4 février 1661, sur le
théâtre
du Palais-Royal. Moliere y joua le rôle du héros
de l’esprit, lui avoit refusé ces dons exterieurs, si nécessaires au
théâtre
, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourd
troupe du Marais et avoit quitté la comédie avant la démolition de ce
théâtre
. C’est une des premieres actrices qui ayent joué
âtre. C’est une des premieres actrices qui ayent joué en femme sur le
théâtre
, car auparavant il n’y avoit que des hommes ; c’e
eille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des pièces de
théâtre
pour trois écus, que l’on nous faisoit en une nui
n établissement en 1673 189. Elle avoit auparavant été admirée sur le
théâtre
du Marais, où elle jouoit tous les premiers rôles
édien de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon. Ses pièces de
théâtre
sont : L’Ecole des cocus, ou la Précaution inuti
comique, fils du comédien du même nom. On compte, parmi ses pièces de
théâtre
, la Dame médecin, jouée à Guenegaud, en 1678198 ;
Monsieur, la suite des Mémoires qu’on a pû ramasser sur l’état de nos
théâtres
depuis environ soixante-dix ans. L’École des fem
isé en sept scènes, représentée pour la premiere fois à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le vendredi premier juin 1663 pa
ans le portrait de Lisidas, et que, pour s’en venger, il donna sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne une petite comedie dans l
es au mois d’octobre 1663, et, le 4 novembre suivant, à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal. On la joua dix neuf fois de suit
rs l’an 1671215. Cet acteur avoit tous les talens imaginables pour le
théâtre
dont il a été la gloire dans son temps ; il avoit
que les meilleurs sujets qui ayent paru dans la suite sur les autres
théâtres
de Paris, étoient sortis ; il avoit succédé dans
conds. En 1681227, il se joignit avec le reste de la Troupe Royale au
théâtre
de Guenegaud. Hauteroche jouoit parfaitement les
ge Dandin 228, Chicaneau dans les Plaideurs, etc. Outre les pièces de
théâtre
qui ont paru sous son nom, il est encore auteur d
ix claire, légère, et beaucoup de finesse dans son jeu. Ses pièces de
théâtre
sont : Le Festin de Pierre 248, en vers. Cette p
610-1695). 44. C’est l’anecdote du Souper d’Auteuil, souvent mise au
théâtre
, et, qui se rapporte à l’une des trois dernières
ol. in-4°. 50. L. Riccoboni est plus généreux dans sa Réformation du
théâtre
, 1743. Il conserverait le Misantrope, les Femmes
59. On croit que c’était le personnage de Mondory dans la farce. 60.
Théâtre
du Marais, en 1634. 61. Par J. Falck, vers 1634
ais représenté pour la première fois par la troupe de Molière, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 mars 1667, dix mois avant l
t A. P. P. de Châteauneuf, né à Nanteuil ! (Dictionnaire universel du
Théâtre
en France, p. 124.) 102. Les Brouilleries noct
à 165o, il est plus que probable qu’il avait, à cette date, quitté le
théâtre
. 117. Tragi-comédie, 5 actes en vers, 1642. 118
ustre Vestale, 5 actes en vers, de Péchantré, 29 janvier 1687. 129.
Théâtre
de M. de La Thuillerie, comédien de la Troupe roy
Voir les préfaces de ces deux pièces.) 131. Le mardi 6. 132. Sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 novembre 1664. 133. 25 foi
Entretiens galants (VIe, la Musique), t. II, p. 45-48, 1681. 157. Au
théâtre
Mlle Hervé, du nom de sa mère. 158. Très aînée,
4 comédien de M. de Vendôme. 177. En 1637. 178. Mlle Guiot passa au
théâtre
de Guénégaud dès 1673. 179. Le 14 avril 1685. 1
trice de l’Hôtel de Bourgogne, quand l’ Ariane fut représentée sur le
théâtre
du Marais, le 4 mars 1672, pour la première fois.
ntièrement exacte, puisque Mlle Dupin sortit du Marais pour entrer au
théâtre
de Guénégaud, et non pas à l’Hôtel de Bourgogne.
traduction des Femmes savantes est du savant Dr Werther, directeur du
théâtre
de Mannheim. Les costumes sont magnifiques et exa
ns Molière ». L’Extrablatt se fait prophète et présage que « deux des
théâtres
de Vienne se livreront bataille pour acquérir la
zarre. Scapin se nomme à lui : « Je suis la gaîté vive et franche du
théâtre
, Le rire épanoui du vieux masque de plâtre ! L’id
Compiègne, on avait dû renoncer à la Cérémonie d’usage. Le Troisième
Théâtre
français a joué Le Dépit amoureux, Le Misanthrope
buste, M. J. Renot a dit la poésie : À Molière, de M. Ch. Tournay. Le
Théâtre
Cluny, quoique en retard de trois jours, a très d
ai poète, représenté pour la première fois le 17 janvier 18742 sur le
théâtre
de l’Alhambra (faubourg du Temple) et augmenté d’
ville, dites par Mme Marie Laurent au couronnement du buste. Un autre
théâtre
de Bordeaux, les Variétés, a aussi célébré le 15
ocratie ; Mme Pernelle ne semble pas d’une classe sociale élevée ; au
théâtre
, le costume de la seconde, comme celui du premier
e famille ? J’ose penser que dans la différence de costume adoptée au
théâtre
il doit y avoir une erreur : Orgon doit être vêtu
euilleton sur l’ouvrage nouveau de M. Jullien, Histoire du costume au
théâtre
, ne présente pas des caractères suffisants de vér
e Béralde. À Pâques suivant, la troupe quitte le Palais-Royal pour le
théâtre
de Guénégaud, rue Mazarine ; La Thorillière émigr
s souvent à Baron, l’élève et l’ami de Molière. On ne le porte sur le
théâtre
que pour le service du Malade, représenté success
ès la Révolution, qui dispersa la Comédie, le fauteuil était resté au
théâtre
de la rive gauche avec les bustes, les portraits,
ns ses Reliques de Molière, le nom du sauveteur : « Pontus, garçon de
théâtre
. » Malheureusement, il n’y avait pas d’employé de
t pas d’employé de ce nom à la rive gauche en l’an VII : le garçon de
théâtre
s’appelait Mayeux. D’autres, surenchérissant, rap
vation. Quand Talma remit la fameuse pièce de Marie-Joseph Chénier au
théâtre
de la République (8 janvier 1799), l’Odéon prêta
é par le tapissier aux commissaires nommés pour faire l’inventaire du
théâtre
de la République, à leur vacation du 17 avril 179
« Magasin du tapissier. — Mobilier et accessoires pour le service du
théâtre
. » Le fauteuil de Figaro, recouvert en camelot
osie de fabrique nouvelle, et conservé comme relique soit au foyer du
théâtre
, soit dans le Musée de la Comédie, soit aux Archi
s jours, avait pris parti contre la pièce par trop de respect pour le
théâtre
et sifflé, par un dangereux excès d’estime, la co
simplement d’essayer quelques-unes des témérités d’Aristophane sur le
théâtre
de Scaramouche. Le théâtre de Scaramouche ! Le th
es-unes des témérités d’Aristophane sur le théâtre de Scaramouche. Le
théâtre
de Scaramouche ! Le théâtre des bouffons italiens
tophane sur le théâtre de Scaramouche. Le théâtre de Scaramouche ! Le
théâtre
des bouffons italiens au Petit-Bourbon ! — Je dis
Soit ; mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son
théâtre
, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le Th
ne fermait son théâtre, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le
Théâtre
des bouffons italiens au Petit-Bourbon. À cette é
et Chariclée, Racine composait son Amasie pour Mlle Roste et pour le
Théâtre
du Marais qui refusait la pièce ; mais il eût déd
talienne faisait sa rentrée au Palais-Royal et s’y établissait sur un
théâtre
remis à neuf, l’ancien théâtre de Richelieu, dont
Palais-Royal et s’y établissait sur un théâtre remis à neuf, l’ancien
théâtre
de Richelieu, dont les Comédiens-Français avaient
u’on lui persuade de demander la pièce qui n’a fait que passer sur le
théâtre
. Louis XIV surtout qui a de l’honnête homme en to
intenant si peu à la plupart de nos écrivains et qui font retomber le
théâtre
dans la turpitude … » C’était le mot des ennemi
mot des ennemis de Tartuffe, je pourrais dire des ennemis de tout le
théâtre
; mais on se coalise si aisément avec ses ennemis
e, on a vu Racine reprocher à Despréaux d’avoir ri ouvertement sur le
théâtre
où, selon lui, Despréaux était seul à rire. Avant
différente physionomie des représentations, à l’origine, sur les deux
théâtres
. Si L’Avare avait eu véritablement l’air d’une pi
De l’agrément des Plaideurs est sortie la décadence aimable de notre
théâtre
comique : Collin d’Harleville, Andrieux, Casimir
e. [1880-04] Édouard THIERRY. (Extrait d’une Étude inédite sur Le
Théâtre
de Molière.) Tome II, numéro 14, 1er mai 188
ait dire à ce valet : « … nous étions tout à l’heure sur toi. » Notre
théâtre
(le théâtre Italien) ne permettrait pas l’emploi
e valet : « … nous étions tout à l’heure sur toi. » Notre théâtre (le
théâtre
Italien) ne permettrait pas l’emploi d’une pareil
qui faisait d’elle un « ange adorable » 6 : « Les scrupules de notre
théâtre
(italien) sont très grands. Les Espagnols peuvent
un ange, on dirait un ange, vous êtes un ange.” Molière le disait au
théâtre
, où étaient les courtisans si polis, si élégants
en… » Mais Compagnoni sait trop ce qu’il doit aux pieux scrupules du
théâtre
italien de son époque, pour rendre une semblable
ate du 25 février 1794, les licences nécessaires pour l’impression du
Théâtre
français traduit en italien, reconnu pur de toute
Que de matériaux épars pour le grand livre qu’il rêvait : Molière au
théâtre
et chez lui, annoncé dès 1863 par la librairie Di
en Hollande, s’occupent de littérature française et s’intéressent au
théâtre
. Et l’on sait que leur nombre est considérable da
procurer des traductions de l’auteur français. Car ce qui manque à ce
théâtre
, c’est un répertoire classique national. C’est à
le ne se prête plus à être jouée. Le goût du public a trop changé. Le
théâtre
national de Hollande vit donc presque exclusiveme
raiment remarquables et qui permettent de bien augurer de l’avenir du
théâtre
hollandais. Le répertoire possède, en outre, un c
s hommes distingués qui prennent sérieusement à cœur le relèvement du
théâtre
national songent surtout à combler les lacunes ca
tous les amis de l’art dramatique en Hollande lorsqu’il a présenté au
théâtre
hollandais une traduction nouvelle du Tartuffe. R
é, par exemple, l’expression énergique et qui est d’un grand effet au
théâtre
: « …et planter dans mon âme une constante foi.
t et d’un versificateur aussi habile. Nous apprenons que la troupe du
théâtre
hollandais a joué la pièce le 18 avril à La Haye
hym a largement mérité par l’éminent service qu’il vient de rendre au
théâtre
hollandais. Il a enrichi le répertoire d’un Tartu
s régies ne tardent pas à être mises au vieux papier. Dans les grands
théâtres
même, les collections d’affiches ont été formées
xviie siècle un fabricant qui se servait spécialement d’affiches de
théâtre
, les retournant et peignant à la gouache, sur un
ense considérable. C’est la raison qui fait qu’elle n’a point paru au
théâtre
depuis longtemps, les comédiens n’étant plus guèr
e devant S. M. le 24 octobre 1658 […] Le lundi 11e octobre (1660), le
théâtre
du Petit-Bourbon commença à être démoli… ». Le s
rtain qu’elles aient toujours été mentionnées. Nos affiches des trois
théâtres
se rapportent donc à une période de 1658 à 1665 a
t il paraît certain qu’à cette époque, comme de nos jours, les divers
théâtres
avaient un seul et même imprimeur24. Cette imprim
édaigné de papier à la livre, qui contenait l’histoire de notre vieux
théâtre
, plus précise et plus complète que nous ne la pos
M. Philéas Colardeau, a publié, il y a trois ans, sur cette salle de
théâtre
au port Saint-Paul, une brochure des plus attacha
Soulié : « Dès le 20 décembre 1644, dit-il, la troupe de l’Illustre
Théâtre
, — ainsi s’appelaient les premiers compagnons de
er où la population n’était guère agglomérée. En outre, les abords du
théâtre
étaient difficiles, car nous voyons que, pour en
gédie de Magnon, et la seule pièce, jouée par la troupe de l’Illustre
Théâtre
, dont le titre et l’analyse soient arrivés jusqu’
ssi pendant son séjour au port Saint-Paul que la troupe de l’Illustre
Théâtre
, laquelle était entretenue par Gaston d’Orléans e
e 7 février 1645. Molière, à cette époque, logeait à proximité de son
théâtre
, au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul, « en l
ec leur premier livre ou leur première pièce. La troupe de l’Illustre
Théâtre
quitta le port Saint-Paul peu de temps après avoi
, de la salle où s’exerça, pendant une année, la troupe de l’Illustre
Théâtre
, se borne au pied des murs laissés à nu, du côté
t alors aux sonnettistes italiens. Il est certain que la tradition du
théâtre
voulait que le sonnet du Misanthrope fût l’œuvre
ire un présent ; Sachons au vrai quel goût règne à présent : En plein
théâtre
il faudra qu’on le lise ». Certain caustique en f
ffiches, soit dans les annonces verbales que l’orateur faisait sur le
théâtre
. Est-ce exact ? L’examen du registre de La Grange
u double ou à l’extraordinaire, comme l’on disait, ait été observé au
théâtre
du Petit-Bourbon, ni même dans les premiers temps
gistre de La Grange, jusqu’au 11 octobre 1660, où la troupe quitte le
théâtre
du Petit-Bourbon, c’est-à-dire dans l’espace d’un
07] Louis MOLAND. Daspit de Saint-Amand : Claude Perrault et le
Théâtre
du Petit-Bourbon Le Moliériste : revue mensu
t : « Mais c’est en juillet 1659 que la troupe italienne fermait son
théâtre
, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le th
ne fermait son théâtre, et voilà pourquoi je disais tout à l’heure le
théâtre
des bouffons italiens au Petit-Bourbon. À cette d
Cocue imaginaire, pour remplir plus de quarante fois les loges et le
théâtre
du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
— la jalousie — et ligués dans un but identique, — la suppression du
théâtre
de Molière et la dispersion de sa troupe, — redou
r. « Le lundi 11 octobre 1660, écrit La Grange dans son registre, le
théâtre
du Petit-Bourbon commença être démoli par M. de R
sans avertir la Troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans
théâtre
. » Ce n’est donc pas Claude Perrault qui jeta le
connaissance de cause, l’absoudre du crime d’avoir chassé Molière du
théâtre
où venaient de se produire L’Étourdi, Le Dépit am
t rien de cette pièce, si ce n’est qu’elle fut jouée en 165632 sur le
théâtre
du Petit-Bourbon33. J’ai retrouvé dans La Précieu
laisse la parole à Aurélie : « Vous savez la manière et l’air de ce
Théâtre
, l’esprit et la liberté des Acteurs. Véritablemen
ssait de temps en temps, je connus bien que l’on m’avait jouée sur le
Théâtre
, et que ma passion avait été exposée au peuple po
rdi, imité par Guillaume Cavendish, duc de Newcastle, arrangé pour le
théâtre
par John Dryden, le grand poète anglais. Cette pi
la saine raison et au bon sens ? » L’Homme de goût fut représenté au
théâtre
royal de Drury Lane, tandis que des acteurs franç
ne, tandis que des acteurs français attiraient la foule dans un autre
théâtre
, et que Farinelli, le fameux soprano italien, fai
Farinelli, le fameux soprano italien, faisait courir tout le monde au
théâtre
de Lincoln’s Inn Fields. De là vient l’allusion à
lliam Davenant a écrit une sorte de comédie, The Playhouse to Let (Le
Théâtre
à louer), en cinq actes, dont chacun forme une pi
’ajuster pour le rendre plaisant, et si, quand on le bernerait sur le
théâtre
, il serait assez heureux pour faire rire le monde
nous ; qu’ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur
théâtre
, et tâchent à profiter de quelque agrément qu’on
ns et l’un des plus précieux documents pour l’histoire anecdotique du
théâtre
au xviie siècle. Molière n’y critique-t-il pas l
imite ; et n’est-ce pas un des petits détails les plus piquants de ce
théâtre
de Molière, d’y retrouver ces imitations, qui fon
ne des plus joyeuses répliques qu’il soit possible de trouver dans le
théâtre
de Molière, lorsque Jodelet, qui ignore absolumen
e. [1880-09] Jules GUILLEMOT. Charles Nuitter : Les affiches du
Théâtre
du Marais [I] Le Moliériste : revue mensuell
1880-09] Ch. NUITTER. Charles-Jules Revillout : Les affiches du
Théâtre
du Marais [II] Le Moliériste : revue mensuel
nº 18, 1er septembre 1880, p. 181-186. Parmi les quatre affiches de
théâtre
auxquelles M. Ch. Nuitter a consacré dans Le Moli
la saison elle fit concurrence aux Précieuses ridicules. Tandis qu’au
théâtre
du Petit-Bourbon, le faux marquis de Mascarille f
ent mise en dehors du débat, puisque, dès le mois de juillet 1673, le
théâtre
du Marais avait cessé d’exister. Je ne vois pour
d’or ne fut pas représentée, soit dans la maison du marquis, soit au
théâtre
du Marais, aux époques espérées. Ce fut seulement
61, avait parlé des grands apprêts auxquels elle donnait déjà lieu au
Théâtre
du Marais, annonce-t-il cette première représenta
donne à penser que le temps était beau, que la promenade fit tort aux
théâtres
, et que Molière avait besoin de renouveler son af
tait d’ailleurs à Fontainebleau. Rien, de ce côté-là, qui obligeât le
théâtre
à allumer ses chandelles. Il suffisait d’un préte
teur comique en vogue auprès du public et en crédit auprès du Roi, un
théâtre
voué à la comédie, comme celui de Molière, n’étai
’Harcourt, l’abbé Levasseur, lui avait ménagé une ouverture auprès du
Théâtre
du Marais, où Racine s’était empressé d’apporter
Racine s’était empressé d’apporter une tragédie intitulée Amasie. Le
Théâtre
du Marais, sans trop pousser la comparaison, étai
rançais, et, de plus, il avait quelque ressemblance avec notre ancien
Théâtre
du Cirque. Les deux troupes, entretenues par le R
il a ses visées ailleurs pour sa pièce. L’Hôtel de Bourgogne est son
théâtre
préféré. Il a l’esprit de la maison. Il en est pa
rd. Il sentait le don merveilleux dans le charme de la jeunesse. Quel
théâtre
que le Palais-Royal, s’il eût ajouté à la comédie
tragédie du futur auteur d’Andromaque ! C’était le rêve de l’Illustre
Théâtre
accompli dans des conditions sans pareilles. Le r
par la troupe de Molière. Avec quelle distribution ? Comme on dit au
théâtre
; il est assez difficile de le retrouver aujourd’
offrir un échantillon des Fêtes de Versailles. Molière ferma donc son
théâtre
. Les comédiens du Palais-Royal partirent pour Fon
t de M. Du Parc40. » On ne joua pas non plus le vendredi suivant. Le
Théâtre
rouvrit, le dimanche, par La Princesse d’Élide.
n’était que de 233 livres. Pour les décorations ou la décoration, le
théâtre
en fut quitte avec le produit de deux visites, l’
on devant lesquels se désavoue — se désavouait lui-même le plaisir du
théâtre
. Aux fêtes de Versailles, parmi tous les bonheurs
e collection moliéresque, des « Notes et documents sur l’histoire des
Théâtres
de Paris, extraits du manuscrit de J. N. du Trala
e, n’a pas été mentionnée par Beauchamps, dans ses Recherches sur les
théâtres
de France. Beauchamps n’a pas connu davantage une
sé à Lyon le 16 février 1654 », que ce ballet a été représenté sur le
théâtre
que la troupe de Molière et des Béjart occupait à
Précieuses ridicules, les spectateurs, plus fins et plus lettrés, du
théâtre
du Petit-Bourbon. Après tout, ce successeur des T
’autre, cette distraction était bien vite épuisée. Enfin, j’avisai un
théâtre
de marionnettes, avec cette affiche alléchante :
e barbe. Quand les sœurs Marchisio chantaient Sémiramide sur le grand
théâtre
de Parme, Barbara, qui représentait Arsace, jouai
s, ne cite qu’un petit nombre de localités où la troupe de l’Illustre
Théâtre
aurait séjourné. De plus, ce livre est sobre de p
onne à partir du 13 février. En février 1649, la troupe de l’Illustre
Théâtre
errait, encore indécise, aux écoutes, sur les fro
olas Desfontaines, auteur dramatique fécond et créateur de l’Illustre
Théâtre
avec Molière et les Béjard46. Nicolas Desfontaine
ru, les fleurs étaient rentrées dans les serres de la Ville, l’âge du
Théâtre
ne flamboyait plus au dehors en chiffres de feu,
oulons ici que signaler l’hommage rendu à la Comédie-Française par le
Théâtre
hongrois de Pesth, qui a envoyé une très belle co
ts artistes du Burg-Theater de Vienne ; mais le directeur général des
Théâtres
impériaux-royaux, M. le baron de Dingelstedt, cel
mes sortis de cette fameuse semaine, qui marquera dans les annales du
Théâtre
, absolument stupéfait de la froideur indifférente
que nous aimions mieux la mise en scène de la Gaîté : là, c’était du
théâtre
; ici, ce n’est plus que du bric-à-brac archéolog
. de large. Ce format est à peu près celui qu’avaient les affiches de
théâtres
il y a une quarantaine d’années, et que la Sociét
ur lesquelles un collet empesé se tenait étendu en rond en manière de
théâtre
; qu’après l’on a porté des espèces de pignoirs s
de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. Le convoi eut lieu le lendemain. Le
théâtre
ne joua pas dans l’intervalle du dimanche 26 octo
1er juin. 46. Soulié, Recherches, etc., et C. Brouchoud, Origines du
Théâtre
de Lyon, ont parlé longuement de Nicolas Desfonta
de Molière qui ont rempli, ou, pour employer une expression reçue au
théâtre
, qui ont créé les différents rôles. Cette indicat
tes ! Ce n’était pas seulement lui qui était dévoré par la passion du
théâtre
; la France entière était alors avide de cet amus
illants que le public lui donna le titre un peu emphatique d’Illustre
théâtre
. Poquelin, qui se distinguait parmi ses camarades
les comédiens. L’usage d’adopter un nom étranger a duré longtemps au
théâtre
; il est presque entièrement tombé en désuétude,
sances que l’on n’en réclame aujourd’hui. Combien de nos coryphées de
théâtre
renonceraient au métier, s’il s’exerçait encore c
Madame Béjart n’avait pas seulement un penchant irrésistible pour le
théâtre
; cette passion était légitimée par un beau talen
ements. Heureusement Molière refusa cette faveur ; il était dévoué au
théâtre
, et préférait sa condition un peu orageuse aux do
ment comique. » Il oubliait ses chagrins en s’occupant avec ardeur du
théâtre
: la mort le surprit au milieu d’un succès. Sa tr
: on assure que lorsqu’il mourut il était sur le point de quitter le
théâtre
pour se faire recevoir. L’Académie regrettant que
ces de la troupe de Molière. Béjart aîné, fondateur de l’Illustre
Théâtre
. Béjart cadet. Brécourt. Baron. Beauval. De
ue son frère, ses deux sœurs, Duparc et Molière, partie de l’illustre
théâtre
. Cet acteur était bègue ; il mourut en 1659. Béja
e Béjart faisait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous, les
théâtres
de province, non seulement dans le rôle de La Flè
union des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le
théâtre
de Guénégaud encore environ cinq années. Il se ro
’un faible talent pour le genre dramatique. On a de lui les pièces de
théâtre
suivantes, qui sont du genre le plus bas et le pl
t, dans la tragédie, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le
théâtre
avec une pension, dont elle jouit jusqu’à sa mort
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le
théâtre
. Il se présenta une occasion favorable de remplir
lleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
théâtre
de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son
théâtre
pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le
théâtre
, le lieu était si rempli que la Raisin fit plus d
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le
théâtre
, il restât en si mauvaises mains. Ce fut cette fâ
ns d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le
théâtre
comique que M. Baron ? Baron débuta en 1670 par l
eu précipitée de ce grand acteur ; les uns prétendent qu’il quitta le
théâtre
pour traiter d’une charge de valet de chambre du
e ; les autres assurent qu’ayant aspiré à la direction suprême de son
théâtre
, régi jusqu’alors en société libre par les acteur
ouis XIV. Quoi qu’il en soit, il parait qu’il renonça formellement au
théâtre
, afin de pouvoir jouir des droits que l’église re
restée indécise. Quoi qu’il en soit, voici la liste de ses pièces de
théâtre
: Le Rendez-vous des Tuileries, ou le Coquet tro
était frère de Pitel de Longchamp, comédien qui suivit la carrière du
théâtre
en province. La réputation de madame Beauval ayan
jusqu’à Paris, Molière obtint un ordre du roi pour la faire passer au
théâtre
du Palais-Royal, où son mari la suivit ; tous deu
n des acteurs de la troupe bourgeoise qui joua en 1645 sur l’illustre
théâtre
. Le dessein que cette société avait formé de s’ét
de province, s’engagea dans celle de Molière ; il débuta en 1658, au
théâtre
du Petit-Bourbon, avec cet homme illustre, qui av
d’orateur de la troupe du Palais-Royal : il l’exerça également sur le
théâtre
de la rue Mazarine ; et lorsqu’il fut admis dans
r cet emploi. Chapuzeau et les frères Parfaict (dans leur Histoire du
Théâtre
français) lui rendent à cet égard le témoignage l
les sentiments dont il semblait animé. Il composa et fit jouer sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 10 décembre 1667, une tragédi
, et Pierre Le Noir de La Thorillière, fils, de ce dernier, acteur du
Théâtre
français depuis 1722, où il remplissait l’emploi
aris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre
théâtre
. Molière fit alors connaissance avec elle, et fut
avec une telle supériorité, que quelques années avant sa retraite du
théâtre
, ses camarades l’ayant engagée à céder son rôle d
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le
théâtre
. Elle le jouait encore à soixante et cinq ans13.
soin particulier. Croyant reconnaître en elle quelque talent pour le
théâtre
, il lui fit jouer quelques petits rôles, dont ell
les marier ; et, quoique Beauval eût alors très peu de talent pour le
théâtre
, Paphetin le reçut au nombre de ses acteurs. Un a
’à Paris. Molière obtint un ordre du roi pour la faire passer sur son
théâtre
du Palais-Royal. Elle y débuta avec succès14 ; ma
c celle de Guénégaud. Un moment de petit dépit l’engagea à quitter le
théâtre
. Mademoiselle Desmares, ayant paru à Versailles d
ploi ; ainsi je me retire. » En effet, elle et son mari quittèrent le
théâtre
à la clôture de Pâques de l’année 1704. Mademoise
a seule personne dont elle pût lire l’écriture. Depuis sa retraite du
théâtre
, mademoiselle Beauval fut appelée à plusieurs fêt
673. Mlle Duparc. Cette actrice était femme de Duparc, connu au
théâtre
sous le nom de Gros-René. Elle s’engagea avec son
es et comiques. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de
théâtre
celui de la danse. Mademoiselle Duparc revint ave
Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, et sur celui du Palais-Royal, q
son succès ; cependant sa perte causa de vifs regrets aux amateurs du
théâtre
et à ses camarades. Mademoiselle Duparc mourut le
ccomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le
théâtre
, Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
res atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de
théâtre
, Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un roi de
théâtre
, comme moi, se ferait huer avec une jambe de bois
nte-treize ans). Cet acteur, dit l’auteur de la Galerie historique du
Théâtre
Français, que l’on ne pourra jamais louer autant
la nature. Sa manière de jouer les grands rôles fit une révolution au
théâtre
; mais on ne l’admira pas sur-le-champ autant qu’
abées, il confia le rôle du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du
théâtre
, imaginant sans doute que les enfants juifs étaie
x fonds français qui lui fut d’une grande ressource, il y a encore le
théâtre
espagnol qu’il ne négligea point. Il possédait, d
ie. Toutefois, cette part est bien moins considérable. L’influence du
théâtre
espagnol sur notre grand poète comique n’est pas
notre grand poète comique n’est pas comparable à celle exercée par le
théâtre
italien. Les principales créations de l’Espagne q
méridionales lui ont apporté. L’étude des rapports de Molière avec le
théâtre
italien était donc la première qu’il y eût à fair
très nombreuses qui existent entre l’ancienne comédie italienne et le
théâtre
de Molière. J’étais obligé, toutefois, de m’en te
ir d’incomplet, si on le considérait comme ayant pour objet direct le
théâtre
italien dans son ensemble ou dans tel développeme
ille émerveillés. Remis de leur émotion, selon la coutume des gens de
théâtre
qui tirent profit de toute chose, ils pensèrent f
xemple, et bientôt le masque de Polecenella se répandit dans tous les
théâtres
d’Italie et d’Europe2. » Au fond, c’est là proba
ais il a eu chez nous une destinée à part : il n’a brillé que sur les
théâtres
de marionnettes ; il n’apparaît point ou guère da
ans la première moitié du dix-huitième siècle, l’Histoire de l’ancien
théâtre
italien, publiée par les frères Parfait en 1753,
our son Histoire des marionnettes, et surtout pour son article sur le
Théâtre
céleste dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décem
urice Sand, publiés en 1862 ; un article de M. Jules Guillemot sur le
Théâtre
italien de Gherardi, dans la Revue contemporaine
nte au lecteur une partie des plus brillantes années de l’histoire du
théâtre
français, puisqu’il renferme la suite des comédie
it peut-être enseveli pour longtemps une de nos plus jolies pièces de
théâtre
. La tragédie de Britannicus, qui fait tant d’honn
me ne sont pas moins intéressantes dans leur genre pour l’histoire du
théâtre
français ; nous espérons que le lecteur verra ave
r auteur du Mercure galant), qui a composé beaucoup de pièces pour le
théâtre
français. Ce que l’on a dit de cet écrivain dans
Comédie en cinq actes, en vers, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le vendredi 4 juin. Voici le p
pour la multitude, et plus propre encore à être lu qu’à être joué. Le
théâtre
fut désert dès le troisième joura… Si on osait ch
écider au juste de l’effet qu’un ouvrage dramatique peut faire sur le
théâtre
. Cependant, parmi les divers talents qui sont néc
ère avait eu une connaissance si parfaite de ce qui devait réussir au
théâtre
, il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusie
squelles il se trouvait. « Molière ouvrait une nouvelle route pour le
théâtre
; et comme les nouveautés, quelque sensées qu’ell
ots. « Le Misanthrope étant tombé, Molière le retira : il le remit au
théâtre
un mois aprèsa, et le fit précéder, à la première
ière, avait fait représenter quelques pièces de sa composition sur le
théâtre
du Palais-Royal, M. de Visé, dis-je, crut devoir
s sont raillés dans les deux lettres, et quoique cela soit nouveau au
théâtre
, il fait voir néanmoins la véritable manière d’ag
ré dans le jardin du Palais-Royal, après avoir parlé des nouvelles de
théâtres
et d’autres, le même sieur Angelo dit à Molière q
ée jusqu’à sa mort ; mais à son retour à Paris, cette passion pour le
théâtre
qui l’avait porté à faire ses études se réveilla
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre
Théâtre
a. Ce fut alors qu’il changea de nom pour prendre
’exemple des premiers acteurs de l’Hôtel de Bourgogne, qui avaient au
théâtre
des noms particuliers, tant pour les rôles sérieu
urdi, pièce en cinq actes, qui enleva presque tous les spectateurs au
théâtre
d’une autre troupe de comédiens établis dans cett
u collège, et s’était amusé à Paris des représentations de l’Illustre
Théâtre
, qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. Non c
roupe représenta la tragédie de Nicomède devant toute la Cour, sur un
théâtre
élevé dans la salle des gardes du Vieux Louvre. À
Monsieur, de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. « Au mois d’octobre 1660, la sa
e fut à Sa Majesté, M. Molière continua de donner plusieurs pièces de
théâtres
, tant pour les plaisirs du roi que pour les diver
amais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du
théâtre
. Il a épuisé toutes les matières qui lui ont pu f
ter les deux pièces dont nous venons de parler. [*]Ornement du
théâtre
, incomparable acteur, Charmant poète,
nous donner sur la scène un tableau fidèle de la vie civile, dont le
théâtre
est l’image, étudiait avec soin le geste, le ton,
es d’intrigue, il se conforma à l’usage qui était alors établi sur le
théâtre
français, et crut devoir ménager le goût du publi
’elle en recevait, de l’effet que la représentation produirait sur le
théâtre
. Il est peu vraisemblable qu’il l’ait consultée s
s de l’esprit, lui avait refusé ces dons extérieurs si nécessaires au
théâtre
, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourd
ns la sienne. La Beauval quitta la province pour venir briller sur le
théâtre
du Palais-Royal. « Molière, qui s’égayait sur le
iller sur le théâtre du Palais-Royal. « Molière, qui s’égayait sur le
théâtre
aux dépens des faiblesses humaines, ne put se gar
nsola, et joignit au présent qu’il lui faisait un magnifique habit de
théâtre
, pour jouer les rôles tragiques. C’est par des ex
et les ouvrages de Molière. « [*]Molière récitait en comédien sur le
théâtre
et hors du théâtre, mais il parlait en honnête ho
Molière. « [*]Molière récitait en comédien sur le théâtre et hors du
théâtre
, mais il parlait en honnête homme, riait en honnê
d’un sujet si digne de la remplira. Ordre chronologique des pièces de
théâtre
de M. Molière. L’Étourdi, ou les Contretemps, co
u les Contretemps, comédie en cinq actes, en vers, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, 1658. Le Dépit amoureux, coméd
Le Dépit amoureux, comédie en cinq actes, en vers, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, 1658. Les Précieuses ridicules
récieuses ridicules, comédie en un acte, en prose, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, 1659. Sganarelle, ou le Cocu i
u le Cocu imaginaire, comédie en un acte, en vers, représentée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, 1660. Dom Garcie de Navarre, o
e jaloux, comédie héroïque en cinq actes, en vers, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal*, 1661. L’École des maris, coméd
comédie-ballet, en un acte, en prose, représentée au Louvre et sur le
théâtre
du Palais-Royal, avec quelques changements, 1664.
cru devoir mettre ici, pour proposer notre conjecture aux amateurs du
théâtre
français. Année 1663. Du 13 avril, Le Docteur péd
Comédie en trois actes, en prose, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 6 août « [*]Molière, ayant
ses et des récits en musique, mais encore plusieurs petites pièces de
théâtre
, qui furent représentées par la troupe de Molière
our venir à sa cour. Mnémosyne (c’est la Mémoire) fait l’ouverture du
théâtre
par un récit. Mnémosyne, Mlle Hilaire. « Ire ent
Muses à Saint-Germain-en-Laye, au mois de janvier, et à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 10 juin suivant. « [*] Le
arc, Dufeu, Arnald, Vagnard, Bonard. Lorsque Le Sicilien parut sur le
théâtre
du Palais-Royal, voici de quelle façon Robinet l’
, en vers libres, avec un prologue, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, au commencement de janviera, et
nséquemment qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au
théâtre
des mêmes dieux qu’on adorait dans les temples.
tes pieds et non avec des habits. Ce n’est pas là le comique de notre
théâtre
; autant Molière paraît surpasser Plaute dans cet
s plus d’art dans les tragédies, cela seul fait peut-être voir que le
théâtre
des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est
l’on avouera qu’il était difficile de terminer plus finement, sur le
théâtre
français, une intrigue aussi galante. L’on rit,
et selon Félibien, le mercredi 18 juillet, et sans intermèdes, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 novembre suivant. « [*]L
tion des feux d’artifice. « Le sieur Vigarani eut ordre de dresser le
théâtre
pour la comédie ; le sieur Gissey d’accommoder un
du Roi que le sieur Vigarani avait disposé le lieu de la comédie. Le
théâtre
, qui avançait un peu dans le carré de la place, s
était percée par deux grandes arcades, dont l’une était vis-à-vis du
théâtre
, et l’autre du côté qui va vers la grande allée.
éâtre, et l’autre du côté qui va vers la grande allée. L’ouverture du
théâtre
était de trente-six pieds ; et de chaque côté, il
au milieu du parterre, on leva la toile qui cachait la décoration du
théâtre
; et alors, les yeux se trouvant tout à fait trom
effectivement un jardin d’une beauté extraordinaire… « L’ouverture du
théâtre
se fait par quatre bergersa déguisés en valets de
sorte que le sieur Molière a de coutume de faire ses autres pièces de
théâtre
, c’est-à-dire qu’il y représente avec des couleur
mour. « Ici la décoration change en un instant… On ne découvre sur le
théâtre
que de grandes roches entremêlées d’arbres, ou l’
, et Climène chante, etc., à ces mots l’on vit s’approcher du fond du
théâtre
un grand rocher couvert d’arbres, sur lequel étai
plus de cent personnes, que l’on a vues toutes à la fois sur un même
théâtre
joindre ensemble leurs instruments, leurs voix et
» La suite de cette fête de Versailles ne regardant plus le genre du
théâtre
, nous croyons pouvoir nous dispenser d’en parler.
e, Dans les limites d’une lettre, En ce beau rendez-vous des jeux, Un
théâtre
auguste et pompeux, D’une manière singulière, S’y
èce étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le
théâtre
un caractère à son original a été trouvé si bon q
Comédie en prose, en cinq actes, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 septembrea. « [*]Le méri
t convenir que Molière a ramené la conduite et les bienséances sur le
théâtre
, qui avant lui était licencieux à tous égards. S’
re ce qu’il avait protégé. Ainsi, Molière trouva l’amour souverain du
théâtre
, et ne voulant pas l’en bannir tout à fait, il n’
les mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que si le
théâtre
n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit
comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux qui connaissent le
théâtre
trouveront dans la peinture des caractères cette
st presque le seul dont les ouvrages plaisent à ceux qui entendent le
théâtre
et à ceux qui ne l’entendent pas ; tout y est si
x que je fis de L’Avare, joint à quelques connaissances des règles du
théâtre
, m’inspira le dessein d’étudier Molière, persuadé
et même l’admiration des connaisseurs. Cependant, comme les scènes du
théâtre
italien, jouées à l’impromptu, dont je viens de p
doctes Sœurs, Dont il reçoit mille douceurs, Donne à présent sur son
théâtre
, Où son génie on idolâtre, Un Avare qui divertit,
Comédie en cinq actes, en vers, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal le 5 août 1667 (et défendue le le
roi donna une permission authentique de remettra cette comédie sur le
théâtre
. Elle reparut à Paris le 5 février de cette année
olière, représentée à Chambord le lundi 6 octobre1, et à Paris sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 15 novembre suivant. « [*]
est à mon sens le caractère le plus singulier qui ait jamais paru au
théâtre
. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec d
Molière juraient en même temps, sur la connaissance qu’ils avaient du
théâtre
, que ce nouveau genre de comédie ne valait rien.
ent : « Le Misanthrope, dès sa première représentation, ayant reçu du
théâtre
l’approbation que le lecteur ne lui pourra refuse
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le
théâtre
, son camarade de comédien se fit avocat. « Dans u
d’Élomire hypocondre, l’auteur n’oublie pas l’histoire de l’Illustre
Théâtre
; mais il ne parle qu’en général du début de la t
le goûta et l’honora de son amitié. Chappuzeau, p. 193 et 194 de son
Théâtre
français, ne rapporte point ce fait, il ne parle
ut faire Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du
théâtre
français, Molière eut le courage de préférer son
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un
théâtre
comique, et qu’il avait assez façonné ses comédie
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son
théâtre
que ces endroits n’y réussissaient point ; ces ex
lé en vieillard, pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le
théâtre
: Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins
orte le chapeau. 2. [Note marginale] Discours sur la question si le
théâtre
est une bonne école pour les mœurs, in-4°. 1. [N
toutes celles de Molière, jusqu’à sa mort, furent jouées sur le même
théâtre
. *. [Note marginale] Voyez tome VIII, p. 233. a
retrancher de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le
théâtre
français ? Combien d’ornements et de traits d’une
davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au
théâtre
… Presque tous les caractères de cette pièce sont
rtu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le
théâtre
italien Scaramouche ermite, pièce très froide, si
sin, qui, un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le
théâtre
avec les comédiens, étala une partie du ridicule
; Molière, pour se venger de ce campagnard, le mit en son jour sur le
théâtre
, et en fit un divertissement au goût du peuple, q
piration : « toute son étude et son application ne furent que pour le
théâtre
», disent ses camarades La Grange et Vinot. Entra
on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on joue ses pièces sur le
théâtre
. Comment s’est comporté à son égard le goût du pu
ns, les disciples s’en vont à leur tour. Il semble que le sens de son
théâtre
se perde avec eux. L’interprétation faiblit. Loui
donne Voltaire du demi-abandon où tomba l’œuvre de Molière sur notre
théâtre
n’est pas la seule. Il en est, à notre avis, une
. Encore ne purent-ils avoir qu’un buste pour le foyer public de leur
théâtre
. Cela confirme bien ce que nous venons de dire de
eurs eurent pour ambition de briller dans les principaux rôles de son
théâtre
. L’Italie eut aussi les œuvres de Molière dans sa
ionale, c’est Molière qu’il prit pour modèle. Au delà du Sund, sur le
théâtre
de Stockholm, ce qu’on représentait au dix-huitiè
la farce… La réputation classique de Molière maintient ses pièces au
théâtre
, quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le
n spéciale approfondie, et, pour les publications qui intéressent son
théâtre
, ils nous ont plusieurs fois devancés. Le prestig
seule de nos œuvres classiques qu’il serait possible de suivre sur le
théâtre
sans comprendre la langue française… Je ne comp
en, il y a une dizaine d’années, avait monté au centre de la ville un
théâtre
où George Dandin, Le Médecin malgré lui et Le Mar
(salle Ventadour). Un Musée de Molière fut installé dans le foyer du
théâtre
. Des conférences et des représentations diurnes e
bon père de famille. On raconte que le goût du jeune Poquelin pour le
théâtre
eut l’occasion de se déclarer dès sa première jeu
aphes qui rapportent les visites fort plausibles du jeune Poquelin au
théâtre
semblent dire que c’est par là que Molière enfant
jour. Molière fut élevé comme un fils de famille, et il put aller au
théâtre
aussi tôt et aussi souvent que pas un jeune Paris
qu’on a attribué l’exactitude avec laquelle Molière emploie dans son
théâtre
les termes du langage juridique. Mais il est vrai
brusquement à monter sur la scène et à embrasser résolument la vie de
théâtre
, sans avoir donné quelques signes du penchant don
, le jeune Poquelin, emporté par la folle passion qu’il avait pour le
théâtre
, aurait été jusqu’à se proposer pour servir de pi
d lui supprimer la moitié. CHAPITRE II. DÉBUTS À PARIS, L’ILLUSTRE
THÉÂTRE
On touchait à un moment remarquable de notre h
ayant eu, dès sa jeunesse, une inclination toute particulière pour le
théâtre
, se jeta dans la comédie, quoiqu’il se pût bien p
expliquer la résolution du jeune homme, de sa passion notoire pour le
théâtre
. Il est de plus admis communément et de tradition
as. Ainsi le jeune Poquelin, transporté d’aise de monter enfin sur un
théâtre
, aime la comédie et Madeleine Béjart tout ensembl
e cet ambassadeur, répliqua par une si agréable peinture de la vie de
théâtre
qu’il séduisit celui qui le voulait convertir et
même à ses débuts, exprimait l’intention d’embrasser la profession du
théâtre
. Et, en effet, il n’est que sage d’opposer à la j
la sanction de démarches officielles. Le projet de fonder un nouveau
théâtre
à Paris ne se réalisa pas immédiatement après la
s, on ne l’aurait point fait figurer parmi les actrices de l’Illustre
Théâtre
. C’est elle, sans doute, qui était née le 2 juill
upe, avec la présomption de la jeunesse, prenait le nom de l’illustre
Théâtre
, l’adjectif illustre étant alors fort à la mode.
. 30 juin 1643. Contrat de société entre les Comédiens de l’illustre
Théâtre
. Furent présents en leurs personnes : Denis Beys,
médie afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’Illustre
Théâtre
; c’est à savoir : Que pour n’ôter la liberté rai
er avis les quatre mois auparavant. Item que les pièces nouvelles de
théâtre
qui viendront à la troupe seront disposées5 sans
ôle qui lui plaira. Item que toutes les choses qui concerneront leur
théâtre
et les affaires qui surviendront, tant de celles
, si aucun d’eux voulait auparavant qu’ils commenceront à monter leur
théâtre
se retirer de lad. société, qu’il sera tenu de ba
édie, afin de conservation de leur troupe sous le titre de l’illustre
Théâtre
. » La troupe était donc constituée depuis quelque
es fous et de trois ou quatre autres pièces citées dans L’Histoire du
Théâtre
français des frères Parfait. Si c’était le même p
n 33 ans. Dans tous les actes où il figure comme acteur de l’Illustre
Théâtre
, il signe Denis Beys ou D. Beys ou Beys. Les frèr
onnu ; il est nommé ailleurs sieur de Villars, probablement un nom de
théâtre
. J.-B. Poquelin avait quitté, à ce que l’on voit,
Geneviève ne faisait probablement qu’aborder la carrière. Le goût du
théâtre
s’était développé de bonne heure dans cette famil
une tournée avec les deux aînés de ses enfants et monter même sur le
théâtre
. Il ne s’explique que comme un nom de théâtre ce
s et monter même sur le théâtre. Il ne s’explique que comme un nom de
théâtre
ce nom de sieur de Belleville qui lui est donné d
s destinées. Continuons notre revue des jeunes artistes de l’Illustre
Théâtre
. Nicolas Bonnenfant était un clerc de procureur,
que sa mère signe avec elle le contrat de constitution de l’illustre
Théâtre
. Elle entra plus tard au théâtre du Marais. Mari
ontrat de constitution de l’illustre Théâtre. Elle entra plus tard au
théâtre
du Marais. Marie Hervé signe l’acte, comme Franç
a Généreuse Allemande, tragi-comédie en deux journées, huit pièces de
théâtre
: L’Inconstance d’Hylas (1630), La sœur Valeureus
s conditions du marché furent exécutées, l’inauguration de l’Illustre
Théâtre
put avoir lieu le premier jour de l’année 1644. S
ination. « Ces tapisseries, dit Perrault en parlant de ce qu’était le
théâtre
dans les souvenirs des vieilles gens de son temps
en croix, portant chacun quatre chandelles, pour mettre au devant du
théâtre
. Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
meurant habituellement à Rouen. Il entre dans la troupe de l’illustre
Théâtre
moyennant trente-cinq sous par jour, jouant ou ne
ui, paraît-il, s’était enrôlé dans la jeune troupe. Les historiens du
Théâtre
Français citent au moins onze pièces de ce poète
poète antérieures à 1645 ; il put accroître le répertoire du nouveau
théâtre
. Il donna en 1644, d’après les frères Parfait : P
es de leurs ouvrages, abusèrent davantage du mot illustre. L’Illustre
Théâtre
était donc bien fait pour lui, et les quatre pièc
n 1645, et portant expressément qu’il a été représenté sur L’Illustre
Théâtre
. En tout huit pièces ; c’est un aperçu du réperto
consentit à entrer dans la voie où la gloire l’attendait. Le nouveau
théâtre
, cependant, se débattait contre la fortune ennemi
on du local qu’ils avaient choisi. Ils résolurent de transporter leur
théâtre
à l’autre extrémité de la ville, sur la rive droi
nt en son nom que comme se faisant fort de la compagnie de l’Illustre
Théâtre
, se désista du bail passé avec Noël Gallois. Leur
e, si le charpentier fut exact, que les représentations de l’Illustre
Théâtre
purent recommencer. Molière, pour se rapprocher d
e l’Arsenal. Ce déplacement ne changea guère la fortune de l’Illustre
Théâtre
. Les recettes ne furent pas plus brillantes au po
ret de prise de corps. Le 4 août, le chef des comédiens de l’Illustre
Théâtre
est encore au Grand-Châtelet. Le paveur Léonard A
de ladite somme le 1er juin 1649. Les pauvres comédiens de l’Illustre
Théâtre
repassèrent-ils la Seine, comme on le dit communé
il va et qui ne livre rien au hasard. En entrant dans la carrière du
théâtre
, il y portait une volonté arrêtée et une ambition
t. Le dernier acte souscrit en commun par les comédiens de l’Illustre
Théâtre
offre sept signatures ; celles de quatre acteurs
ns enregistrées par le bureau des villes : car avant d’installer leur
théâtre
dans quelque jeu de paume, manège ou grange, les
indications que l’on possède sur ce qui suint la chute de l’Illustre
Théâtre
. Parmi les poètes, tombés aujourd’hui dans l’oubl
it Loret, un auteur alors estimé, qui avait fait jouer sur l’Illustre
Théâtre
son Artaxerce, qui n’est pas une tragédie à dédai
d’un précipice où son mérite l’avait jetée, et vous avez remis sur le
théâtre
un des beaux personnages qu’il ait portés. Elle n
orte-il à des aventures plus anciennes que la fondation de l’Illustre
Théâtre
, à des infortunes qui auraient marqué les courses
é le don que je lui ai fait avec crainte et respect de cette pièce de
théâtre
pour la faire passer heureusement de vos mains li
s ». Elles constatent que cet enrôlement des fondateurs de l’illustre
Théâtre
dans la troupe de Bernard de Nogaret d’Épernon eu
à la veille de composer son Roman comique et la troupe de l’Illustre
Théâtre
voyageant dans l’ouest de la France pendant ces p
ce, peignît en laid plutôt qu’en beau, et que les scènes qui ont pour
Théâtre
Le Tripot de la biche soient poussées souvent à l
t évident que le poète ne croyait avoir envers l’un ou l’autre de ces
théâtres
aucun engagement particulier, aucune dette person
le poète Nicolas Desfontaines, celui qui s’était agrégé à l’Illustre
Théâtre
en 1644. S’ils étaient devenus « comédiens du duc
t a supplié très humblement Messieurs leur permettre de monter sur le
théâtre
pour représenter leurs comédies. Sur quoi, de l’a
, a été arrêté que la troupe desd. comédiens tardera de monter sur le
théâtre
jusques à dimanche prochain, auquel jour il sera
u […] défenses sont faites aux comédiens de commencer à monter sur le
théâtre
jusques à ce qu’on aie nouvelles de sa reconvales
e du sieur Dufresne », n’est autre que J.-B. Poquelin, dont le nom de
théâtre
a été défiguré, comme cela n’arrivait que trop so
plus tard dame de Villedieu, qui composa des romans et des pièces de
théâtre
, fit vers cette époque partie de la troupe et jou
us êtes un ingrat ; quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre
théâtre
que pour me voir. » Mme de Villedieu entend peut
ue pour me voir. » Mme de Villedieu entend peut-être qu’on allait au
théâtre
pour la voir, non pas jouant elle-même un rôle, m
onseigneur notre gouverneur, avons fait faire dans le Jeu de Paume un
théâtre
pour les comédies et une galerie pour mon dit sei
besoins. L’année théâtrale finissait vers le mois de mars. Tous les
théâtres
fermaient pendant la quinzaine de Pâques, et les
ces venaient souvent à Paris passer le carême, dit Chapuzeau dans son
Théâtre
Français, soit pour y contracter de nouveaux enga
i cette espèce de service officiel de l’ancienne troupe de l’Illustre
Théâtre
auprès des états de Languedoc. Et notez bien que
obtint un brillant succès. Les Lyonnais coururent en foule au nouveau
théâtre
. À partir de 1653, les progrès de la troupe de Mo
is procédé me touchant de dépit, je résolus de la faire monter sur le
théâtre
de Pézenas, et de leur donner deux mille écus de
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
théâtre
de la Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa
vertissement, et, ne se contentant pas de voir les représentations du
théâtre
, il conférait souvent, avec le chef de leur troup
qu’il y avait peu de personnes qui pussent mieux juger d’une pièce de
théâtre
que ce prince. Mais après s’être donné tout entie
e grave querelle à Boissat. Il avait fait retenir plusieurs places au
théâtre
, parce qu’il devait conduire des femmes de distin
ans le programme du ballet, n’étaient pas, d’ailleurs, récités sur le
théâtre
. Je fais d’aussi beaux vers que ceux que je réci
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
. Après donc avoir passé six bons mois, dans cette
zi à l’italienne qu’il a si bien connues et qui ont tant fourni à son
théâtre
. Telles sont, par exemple, les scènes de la Barbe
point de contradiction ; il écrit sur son registre : « Cette pièce de
théâtre
a été représentée pour la première fois aux états
perte et d’en répondre en son propre et privé nom. » Les billets de
théâtre
qui provoquèrent cette délibération avaient-ils é
es magistrats de Dijon accordent à Molière la permission d’ouvrir son
théâtre
, à charge de verser 90 livres pour les pauvres de
éjà aux représentations théâtrales, puisque les loges, décorations de
théâtre
, chandeliers de cristal, font partie du marché. C
re, avec ses camarades, introduit à la cour. Paris était déjà le seul
théâtre
où des artistes pussent s’illustrer. Le peintre M
Molière avait trente-six ans au moment où il allait trouver enfin un
théâtre
digne de lui. Jetons un coup d’œil sur le chemin
Ménandre : il s’assimila par un travail merveilleusement attentif le
théâtre
de Plaute et de Térence, tellement que les traduc
n et d’énergie avec le modèle ancien. À quel point il fouilla dans le
théâtre
italien et le théâtre espagnol, c’est ce qu’il es
modèle ancien. À quel point il fouilla dans le théâtre italien et le
théâtre
espagnol, c’est ce qu’il est facile d’apercevoir
lle Poisson47, lui avait refusé les dons extérieurs si nécessaires au
théâtre
, surtout pour les rôles tragiques : il avait la v
, et il rend originaux ceux-là même qui sembleraient devoir gâter son
théâtre
. De l’Espy, qui ne promettait rien que de très mé
prit soin de faire valoir cette réforme, qui est devenue générale au
théâtre
, en la faisant observer à ses acteurs et en les d
faut de cette manière de prononcer que nous ne voyons pas un homme de
théâtre
qui ne s’en soit entièrement défait, et qui ne pr
l’honneur de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un
théâtre
que le roi avait fait dresser dans la salle des G
ouer alternativement avec la troupe italienne du sieur Torelli sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Cet événement, qui eut des suit
la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés, est élevé un
théâtre
de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
ement, est véridique sur ce point. Là, par Héraclius nous ouvrons un
théâtre
Où je crois tout charmer et tout rendre idolâtre.
discours. Molière, alternant avec les comédiens italiens sur le même
théâtre
, dut contracter avec eux des relations étroites.
ues, sollicitant et intriguant pour étouffer un livre ou une pièce de
théâtre
, comme elles eussent fait pour gagner un procès56
Jodelet ; le vicomte de Jodelet, représenté par le fameux Jodelet du
théâtre
du Marais, la figure enfarinée suivant sa coutume
upe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur
théâtre
Une action assez folâtre, Autrement un sujet plai
passé pour le plus charmant et le plus délicat qui ait jamais paru au
théâtre
: on est venu à Paris de vingt lieues à la ronde,
ue les ridicules qui les imitent mal64. » Enfin, il fit jouer sur son
théâtre
, en 1660, une comédie de Gilbert intitulée La Vra
Clothon, pour nous pleine de fiel, Eût ravi d’entre nous cet homme de
théâtre
, Cet homme archiplaisant, cet homme archifolâtre
e ciel. Duparc (Gros-René) et Mlle Duparc, après une année passée au
théâtre
du Marais, rentrèrent, à Pâques, dans la troupe d
la cour était toujours dans le Midi, Molière fit représenter, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, une comédie en un acte et en ve
rderons pas à le revoir. » Sainte-Beuve ajoute : « Né probablement du
théâtre
italien, employé de bonne heure par Molière dans
e heure par Molière dans la farce du Médecin volant, introduit sur le
théâtre
régulier en un rôle qui sent un peu son Scarron,
onnes de condition pour remplir plus de quarante fois les loges et le
théâtre
du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remp
ce que La Grange nous apprend à ce sujet : « Le lundi, 11 octobre, le
théâtre
du Petit-Bourbon commença à être démoli par M. de
ns en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans
théâtre
. On alla se plaindre au roi, à qui M. de Ratabon
uine. La troupe commença, quelques jours après, à faire travailler au
théâtre
et demanda au roi le don et la permission de fair
le avait son entrée rue Saint-Honoré. Elle passait pour le plus grand
théâtre
du monde, le « mieux entendu et le plus commode q
un si petit lieu tient jusqu’à quatre mille personnes… Les degrés des
théâtres
anciens, qui n’avaient guère moins d’un pied et d
aisse là les autres commodités qui s’y trouvent. Au reste, lorsque ce
théâtre
fut rendu au public, on couvrit ces degrés, qui p
euse ; et, dans l’intervalle de trois mois qui s’écoula avant que son
théâtre
fût prêt, elle gagna cinq mille cent quinze livre
aginaire. Mais Molière faisait répéter pour l’inauguration du nouveau
théâtre
une nouvelle œuvre. Le retour de la cour et des c
ême de la reprendre en novembre 1663 (le 4 et le 6 de ce mois) sur le
théâtre
du Palais-Royal, en l’accompagnant de la première
et Sganarelle ; il y a une comédie parfaite en son genre ; il y a un
théâtre
. Molière en fût-il resté là, c’était assez pour ê
ur les destinées du poète comique. CHAPITRE VI. DEUXIÈME ÉPOQUE DU
THÉÂTRE
DE MOLIÈRE L’ÉCOLE DES MARIS Louis XIV, âgé de
le, disait Charles Nodier, qu’une édition du plus parfait de tous les
théâtres
du monde fût mise au jour sous ce titre singulier
part d’une nouvelle série d’œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau
théâtre
. L’École des maris marque, dans la manière du po
presque infini, et il n’est guère de comédies parmi celles que notre
théâtre
produit chaque jour, où ce personnage essentiel n
es ont l’air d’être des veuves, n’appartiennent donc pas seulement au
théâtre
de Molière, elles appartiennent aussi à l’histoir
nements. L’École des Maris, représentée pour la première fois sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 24 juin 1661, effaça l’impres
lée de sapins, où l’on avait construit sous la feuillée un magnifique
théâtre
. Lorsque la toile fut levée, Molière parut sur la
’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein
théâtre
, lorsqu’on les jouait, les mêmes actions que les
que l’on puisse imaginer et qui ne doit pas être appelé une pièce de
théâtre
: ce n’est qu’un amas de portraits détachés et ti
: Le premier écrivain qui l’ait lancée, dit-il dans son livre sur Le
Théâtre
français sous Louis XIV, est Mme Campan, en 1823.
dera de son sort. Molière, longtemps associé pour l’administration du
théâtre
avec Madeleine Béjart, était devenu l’unique chef
considérables. Il recevait jusqu’ici deux parts dans les bénéfices du
théâtre
: l’une comme acteur, l’autre comme auteur. À par
ographe cite à ce propos une anecdote qui a bien l’air d’une scène de
théâtre
, d’une pantalonnade italienne, et qui mérite fort
e, à qui il fit donner par Baron vingt-quatre pistoles et un habit de
théâtre
qui avait coûté deux mille cinq cents livres. « O
e était destinée, comme tous les Béjart, à entrer dans la carrière du
théâtre
. Molière prenait plaisir à former son esprit, à s
était guère propre à la préparer aux vertus domestiques ; ce monde du
théâtre
où elle était lancée de si bonne heure ne pouvait
tre aussi que le repas, la fête donnée par Molière à ses camarades de
théâtre
à l’occasion de son mariage, ait eu lieu le 14 fé
ens obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Monsieur sur le
théâtre
du Palais-Royal, comme ils avaient fait autrefois
r le théâtre du Palais-Royal, comme ils avaient fait autrefois sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Ils prirent à leur tour les jou
est conservée jusqu’à nos jours. CHAPITRE VIII. DEUXIÈME ÉPOQUE DU
THÉÂTRE
DE MOLIÈRE L’ÉCOLE DES FEMMES ET SES SUITES L’
lorsque, dans L’Impromptu, il se fait rappeler par sa femme, en plein
théâtre
, les dangers auxquels leurs manières trop brusque
nt rire. Représentée pour la première fois le 26 décembre 1662 sur le
théâtre
du Palais-Royal, L’École des Femmes, accueillie d
ule immortalité qu’il pût atteindre, celle du ridicule : placé sur le
théâtre
, il haussait les épaules chaque fois que le parte
les tragédies de Corneille. L’auteur de la Lettre sur les affaires du
théâtre
, qui s’est fait l’écho de toutes ces clameurs, dé
il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le
théâtre
les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
même que dans les chefs-d’œuvre, le génie spécial de la comédie et du
théâtre
. Mais l’agression était vive ; elle donna lieu im
ntèrent pas l’œuvre de Donneau de Vizé, qui n’était pas faite pour le
théâtre
. Ils demandèrent une pièce à un jeune auteur de v
ui était confié, avait soin de se nommer et de se faire nommer sur le
théâtre
à plusieurs reprises : DORANTE. Et qui donc la f
suites dangereuses pour celui qui en était l’objet. Représenté sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne à la fin de septembre ou
s’exerçait contre lui, alla voir jouer cette pièce et se plaça sur le
théâtre
, selon la coutume du temps. Son arrivée excita un
outre à exercer de nouvelles représailles, et lui offrit pour cela le
théâtre
même de la cour. En huit jours, Molière composa e
spect d’un salon mondain ; cette fois il ouvrait les coulisses de son
théâtre
. Il se montrait, lui et toute sa troupe, dans le
: « Qui diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de
théâtre
? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la co
ajuster pour le rendre plaisant ; et si, quand on le bernerait sur un
théâtre
, il serait assez heureux pour faire rire le monde
re ce but : il leur reproche de « se laisser traiter de valets sur le
théâtre
à la vue de tout le monde ». Il montre Philipin p
it vu jouer, elle n’en voulait point. » La Lettre sur les affaires du
théâtre
(1664), qui est probablement du même auteur, revi
ère. Je tremble pour cet auteur, lorsque je lui entends dire en plein
théâtre
que ces illustres doivent, à la comédie, prendre
le, c’est-à-dire de l’hôtel de Bourgogne, n’osent plus jouer sur leur
théâtre
ces beaux poèmes et sont obligés de donner des ba
un peu critiqué à la fin. Auger remarque justement qu’aucune pièce de
théâtre
, depuis Le Cid, n’avait soulevé de telles controv
jour (8 mai), le paladin Roger voulut donner la comédie aux dames, un
théâtre
se dressa aussitôt en plein air, éclairé par mill
sa défaite. Ce parti ne tendait rien moins en effet qu’à supprimer le
théâtre
, ainsi qu’il résulte du manifeste du prince de Co
isait-on dans les compagnies austères, lorsqu’on parlait ainsi sur le
théâtre
? Quelles influences considérables pouvaient être
opposé à leurs adversaires : les premiers, jugeant que l’hypocrite de
théâtre
jouait la religion outrée, puritaine, chagrine et
e solution du problème. Le 16 février 1665, Molière représenta sur le
théâtre
du Palais-Royal Don Juan ou le Festin de Pierre.
ne avait joué une imitation de cette comédie, en 1657 ou 1658, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Des pièces françaises sur le mê
contenter ses comédiens, qui voulaient avoir, comme les quatre autres
théâtres
, leur statue du Commandeur. Il est vrai qu’on ne
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le
théâtre
, à la dérision de toute l’église et au mépris du
u, craint Tartuffe et Molière. CHAPITRE X. TROUBLES À LA PORTE DU
THÉÂTRE
ET AU PARTERRE LE FAVORI À VERSAILLES Pendant
chives de la Comédie-Française101, que les indemnités aux portiers du
théâtre
avaient été multipliées pendant les mois de juin
lets, se croyaient au-dessus des lois. C’était surtout à la porte des
théâtres
qu’éclatait l’humeur querelleuse de tout ce monde
es gendarmes et les chevaux-légers, étaient en possession d’entrer au
théâtre
sans payer, et le parterre en était toujours remp
dont ils avaient joui jusque-là s’ameutèrent pour forcer la porte du
théâtre
, attaquèrent les gardiens et les dispersèrent. Le
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le
théâtre
: « Hé ! messieurs, leur dit-il, épargnez au moin
le portier Germain est attaqué par cinq quidams qui veulent entrer au
théâtre
. C’était jour de comédie italienne ; mais les com
Molière était en scène dans cette dernière pièce, il fut lancé sur le
théâtre
des pierres et le gros bout d’une pipe à fumer, c
iait qu’on l’assassinait. Le procureur du roi, de Ryant, était sur le
théâtre
, en robe, ce qui indique qu’on craignait du tapag
Sa Majesté, frère de Boileau Despréaux, qui était fortuitement sur le
théâtre
, intervint et dit : « Messieurs, vous devriez con
ent pour parler au procureur du roi ; d’autres gens, qui sortaient du
théâtre
, les retenaient en disant : « Que voulez-vous fai
t part, bien entendu ; il n’y avait point alors de fête sans elle. Un
théâtre
avait été élevé dans le parc ; que disons-nous :
elle. Un théâtre avait été élevé dans le parc ; que disons-nous : un
théâtre
? Il y en avait trois : un au milieu, destiné à l
destiné à la comédie ; les deux autres pour la musique. C’étaient des
théâtres
de verdure : ils avaient été construits par Vigar
à gauche de chacun d’eux, faisaient l’admiration de tout le monde. Le
théâtre
de comédie représentait un vaste jardin d’espalie
tre mille autres lumières102. » Qu’allait-on jouer sur ce magnifique
théâtre
? Quels comédiens allaient y déployer leur talent
illes par ordre du roi, où on a joué Le Favori dans le jardin, sur un
théâtre
garni d’orangers. M. de Molière fit un prologue e
e Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le
théâtre
malgré les gardes, et eut une conversation risibl
ère le connaissait, le pratiquait déjà. Il ne resta rien à innover au
théâtre
après lui. CHAPITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE
s habitassent toujours la même maison, et ils ne se virent plus qu’au
théâtre
. Molière continua d’avoir pour sa jeune femme, ma
essinait leurs grimaces pour les faire représenter au naturel sur son
théâtre
. — S’il ne les a dessinées sur ses tablettes, je
r ; il avait sa renommée acquise, sa faveur à la cour, sa position au
théâtre
. Or, dans le quatuor décrit par La Fontaine, Géla
ier ouvrage dramatique, Les Frères ennemis, représenté en 1664 sur le
théâtre
du Palais-Royal. Molière accueillit encore sa sec
La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était fai
n’y ayez pas ri vous-même, du moins intérieurement. » C’est sur le
théâtre
de Molière que trouva asile le grand Corneille à
e ordonnance (signée le 14 avril 1672) qui portait défense aux autres
théâtres
d’employer dans leurs représentations plus de six
ent à son art, ajouterons-nous, il aurait pu de ce moment renoncer au
théâtre
, s’épargner des fatigues accablantes, se soigner
toux de Molière resta longtemps après lui une tradition et un jeu de
théâtre
. CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE
tradition et un jeu de théâtre. CHAPITRE XIII. TROISIÈME ÉPOQUE DU
THÉÂTRE
DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES
ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES Le
théâtre
du Palais-Royal était resté fermé du 27 décembre
trouvaient donc avoir à peu près la même situation réciproque sur le
théâtre
que dans la vie, et leurs rôles ne pouvaient qu’e
presque toujours lorsqu’ils prétendaient trouver des portraits sur le
théâtre
de Molière ; nous ne pourrions qu’ajouter considé
si concluante qu’une œuvre de premier ordre peut éprouver un échec au
théâtre
. Le Misanthrope, seul, sans autre pièce pour l’ac
let des Muses, il substitua à Mélicerte la Pastorale comique. Ici le
théâtre
de Molière change encore de face : la fantaisie r
sques et ces rôles extravagants ; Molière était encore exposé sur son
théâtre
à toutes sortes de risibles aventures, celle-ci,
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le
théâtre
pour arrêter l’âne : et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne il prit le parti de se retenir aux ailes du
théâtre
et de laisser glisser l’animal entre ses jambes p
amais aucun emploi, même subalterne. Il resta tout entier la proie du
théâtre
. Lui, qui soutenait cette périlleuse gageure que
qui était partie de Paris le 1er décembre 1666, ne fit sa rentrée au
théâtre
du Palais-Royal que le 25 février suivant. Le Sic
dire de M. de Sévigné, était désert, Molière joua, le 5 août, sur le
théâtre
du Palais-Royal, la comédie qui était interdite d
eur que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des
théâtres
de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteu
La Thorillière, ne les reprit que le 25 septembre 1667. Ce jour-là le
théâtre
rouvrit par Le Misanthrope. Robinet, parlant de l
mps. Il ne parut pas dans la Délie de de Vizé, qui fut donnée sur son
théâtre
le 28 octobre110. On ne voit pas son nom dans les
au Palais-Royal mardi : Molière, que l’on idolâtre, Y remonte sur son
théâtre
. Molière joua ce mardi 3 janvier 1668 au Palais-
oyal, le 5 aux Tuileries ; puis, le 13 janvier, il représenta sur son
théâtre
Amphitryon. On a vu une plainte et un aveu de Mol
échappé par sa laideur aux châtiments de la scène, paraissait sur le
théâtre
du Palais-Royal. Sous la forme comique, cette piè
zarre, nous la donnons pour ce qu’elle est. On s’écrasa aux portes du
théâtre
pour voir cette pièce dont on avait tant parlé ;
entations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le
théâtre
et à la risée publique un hypocrite imaginaire, o
let intitulée Les Amants magnifiques, qu’il ne représenta pas sur son
théâtre
et qui ne fut pas imprimée de son vivant. La Gran
er le Britannicus de M. Racine, où la fureur de Néron à monter sur le
théâtre
est si bien attaquée… Pour toute ambition, pour
ennequin, « officier du roi », cela veut dire comédien (il portait au
théâtre
le nom de Rochefort), et de Madeleine Desurlis, é
olumes mentionnés en bloc, il n’y a rien là pour l’auteur comique. Le
théâtre
est tout à fait absent de la bibliothèque d’Auteu
e ou la rectifier, s’il y a lieu. CHAPITRE XV. TROISIÈME ÉPOQUE DU
THÉÂTRE
DE MOLIÈRE DU MISANTHROPE AUX FEMMES SAVANTES (su
auvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber. Cet homme-là donne dans la farce i
de La Grange, résolut de représenter la nouvelle tragi-comédie sur le
théâtre
du Palais-Royal. II fallut, bien entendu, rabattr
it été faite pour le roi l’hiver dernier, et représentée sur le grand
théâtre
du palais des Tuileries, on commença à faire trav
quelque légère dépense on trouva des personnes qui chantèrent sur le
théâtre
à visage découvert, habillées comme les comédiens
e à la musique que pour entretenir les ballets. » On voit combien le
théâtre
était différent de ce que nous l’avons vu au débu
devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le
théâtre
. Baron, à qui cette manière de reproche ne déplai
es dont on a besoin. L’intervention des Turcs a dû se produire sur le
théâtre
italien, et j’oserai presque dire sur le théâtre
û se produire sur le théâtre italien, et j’oserai presque dire sur le
théâtre
italien de Paris. Là, quelque Pantalon a dû trouv
Il écrivit, dans la plus belle langue qui ait jamais été entendue au
théâtre
, Les Femmes savantes. Les deux pédants qui appor
s savantes, à un plus haut degré que dans toutes les autres pièces du
théâtre
de Molière une intelligence saine et élevée de la
cées depuis longtemps, Les Femmes savantes furent représentées sur le
théâtre
du Palais-Royal le 11 mars 1671. Elles eurent à p
Au mois de septembre 1671, pendant les représentations de Psyché au
théâtre
du Palais-Royal, Armande Béjart (Mlle Molière) ét
nonce, dans sa lettre du 24 octobre, la rentrée de Mlle de Molière au
théâtre
. L’assistance se sent saisir, Sans doute, d’un n
elle avait reçu les derniers sacrements, et par conséquent renoncé au
théâtre
, ainsi que l’exigeaient les rituels. Madeleine av
famille. Madeleine Béjart mourait riche. Sans parler des costumes de
théâtre
, non plus que de l’argenterie et des bijoux prisé
ts du roi, qui avait fait esplanader en 1643 les abords de l’illustre
Théâtre
aux fossés Saint-Germain. Armande ne signa pas ce
e l’envahissait. On essaya en vain d’obtenir de lui qu’il renonçât au
théâtre
. Voici ce que nous lisons dans Cizeron-Rival : «
lle de votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre
théâtre
, tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
st toujours le mot de la passion. Molière s’était absolument donné au
théâtre
; il y avait mis toute sa vie et tout son cœur. O
ion subsistait : la confusion était à peu près complète, et sa vie de
théâtre
, où tant de vérité se mêlait au mensonge, avait p
us décidée. À bout de forces, exténué, il entreprit de railler sur le
théâtre
l’amour tyrannique de la vie, la crainte pusillan
imaginaire eut lieu le 10 février 1673, au Palais-Royal. Pourquoi au
théâtre
du Palais-Royal ? Pourquoi pas à la cour, à laque
vilège, ne cessait de retendre et de le rendre plus gênant aux autres
théâtres
. Lorsque La Comtesse d’Escarbagnas fut jouée au P
usement l’emploi des musiciens et des instruments de musique, sur les
théâtres
autres que l’Opéra. La partition de Charpentier o
oute la cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton
théâtre
comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
’honneur de Molière des vers qui méritent d’être cités : Ornement du
théâtre
, incomparable acteur, Charmant poète, illustre au
acun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un
théâtre
il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre so
s Turlupins d’aujourd’hui. Que ce comédien folâtre A joués dessus son
théâtre
. Et quoique ce fou, leur ami. Les faquine en diab
Samuel Chapuzeau qui publia en 1674 un précieux petit volume sur le
Théâtre
français, s’exprime ainsi : Molière sut si bien
a fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du
théâtre
. Outre ces grandes qualités, il possédait celles
ciens poètes comiques n’ont que des valets pour les plaisants de leur
théâtre
; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
e des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du
théâtre
de Molière sont les marquis et les gens de qualit
plus achevé, et ensemble le plus singulier qui ait jamais paru sur le
théâtre
. Il est donc exact de dire qu’il y eut immédiat
lus curieuses de cet inventaire sont celle qui concerne les habits de
théâtre
et celle ou sont énumérés les livres du défunt. L
sont énumérés les livres du défunt. La partie relative aux habits de
théâtre
indique es costumes adoptés par Molière dans la p
ie effroyable, cette haine sans nom, qui est propre aux coulisses des
théâtres
, ait sévi contre elle avec une rage particulière.
é Lescot, qui était devenu amoureux de la Molière en la voyant sur le
théâtre
cherchait dans tout Paris quelqu’un qui lui en pû
u même endroit et elle lui recommandait de ne lui point parler sur le
théâtre
, parce que ce serait le moyen de la perdre entièr
à l’hôtel de Guénégaud, et la première personne qu’il aperçut sur le
théâtre
fut la Molière. Il se détermina d’abord à y monte
l avait de ne l’avoir pas vue l’après-dîner. D’abord qu’il fut sur le
théâtre
il ne put lui parler, à cause d’un nombre infini
lus Mlle Molière, mais Mlle Guérin, eut encore de brillants succès au
théâtre
, ainsi que le constate notamment l’auteur des Ent
t tout entière attachée à son ménage, et les auteurs de L’Histoire du
Théâtre
français ajoutent que, retirée habituellement dan
t pour attacher les hommes et pour les rebuter. Il était directeur de
théâtre
et acteur en même temps que poète, et il ne pouva
e abstraction du milieu où son œuvre allait se produire. Directeur de
théâtre
, il avait une entente extraordinaire de la mise e
ude de talents fit la force de Molière, et c’est à cela aussi que son
théâtre
doit d’échapper à toutes les vicissitudes et de n
précié par les littérateurs purs et les écrivains à période. C’est au
théâtre
qu’il faut le juger, de même que l’effet d’une fr
as tort à l’admiration que ses ouvrages inspirent. APPENDICE I. LE
THÉÂTRE
ET LA TROUPE DE MOLIÈRE I. LE THÉÂTRE De
pirent. APPENDICE I. LE THÉÂTRE ET LA TROUPE DE MOLIÈRE I. LE
THÉÂTRE
De 1659 à 1673, Molière changea une fois seule
joué au Palais-Royal. On peut donc dire absolument que ce fut sur ce
théâtre
, construit par Richelieu et situé à l’angle de la
ent les places et quel était le prix de chaque catégorie : Billet de
théâtre
: 5 livres 10 sous. Billet de loge : 5 livres 10
us ne laissaient pas que d’être un prix assez élevé pour une place de
théâtre
, puisqu’ils représentaient alors vingt francs de
ions l’on doublait le prix de certaines places. Le prix des places de
théâtre
et des premières loges restait le même, 5 livres
naire produisit 1992 livres. Malgré la différence de la dimension des
théâtres
(le théâtre actuel contient 1650 places), si l’on
it 1992 livres. Malgré la différence de la dimension des théâtres (le
théâtre
actuel contient 1650 places), si l’on tient compt
mme le fut la troupe de Monsieur à partir du mois de juillet 1659. Le
théâtre
était, en outre, souvent fermé, soit que les comé
’origine du droit des pauvres qui se perçoit aujourd’hui sur tous les
théâtres
de France. Les sociétaires, après le prélèvement
auteurs avaient bien changé depuis un quart de siècle. Une actrice du
théâtre
du Marais, Mlle Beaupré, disait naguère : « Monsi
eille nous a fait un grand tort ; nous avions ci-devant des pièces de
théâtre
pour trois écus que l’on nous faisait en une nuit
’avons dit136, en 1616 ou 1617, il fut un des comédiens de l’illustre
Théâtre
, et prit part à toutes les pérégrinations de la t
tait née le 8 janvier 1618. Elle avait eu, de bonne heure, le goût du
théâtre
. Elle avait dix-huit ans lorsqu’elle adressa à Ro
frère Joseph la principale initiative dans la fondation de L’illustre
Théâtre
, qui ne craignit pas d’entrer en lutte avec l’hôt
qui ne craignit pas d’entrer en lutte avec l’hôtel de Bourgogne et le
théâtre
du Marais. Nous avons raconté dans la vie de Moli
ève Béjart fut une des signataires de l’acte de société de l’illustre
Théâtre
, du 30 juin 1643. Elle partagea depuis lors les d
écembre 1630 ; il n’avait que treize ans lorsque fut fondé l’illustre
Théâtre
. On ne sait à quel moment précis il fut incorporé
t du sang-froid. On en a vu une preuve dans le récit de l’invasion du
théâtre
du Palais-Royal par les soldats de la Maison du r
de nous citer, poursuivit Bérélie, n’a-t-elle pas toujours eu sur le
théâtre
de Guénégaud un agrément qu’elle n’aurait jamais
de la seule apparence. En un mot, ils entendent admirablement bien le
théâtre
, et leurs rôles ne réussissent jamais bien lorsqu
s ne les jouent pas eux-mêmes. Tous ceux qui ont quelque goût pour le
théâtre
, répartit Philémon, seront bien persuadés de ce q
lors même que leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le
théâtre
: ils jouent presque aussi bien quand ils écouten
ée aux aventures de sa vie privée qu’aux succès qu’elle obtint sur le
théâtre
. Elle souleva des jalousies et des inimitiés viol
tan à Paris, souvent associé à des comédiens ou farceurs, élevant des
théâtres
sur les places ou dans les foires. Il ne paraît p
elle jouait les princesses dans les tragédies et « était l’héroïne du
théâtre
», comme dit l’auteur de La Fameuse comédienne. E
re, pendant les quelques représentations qu’eut cette tragédie sur le
théâtre
du Palais-Royal. Aussi ce fut lui qui, à Pâques d
accomplis objets Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le
théâtre
Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cett
res atours. Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de
théâtre
, Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
que dans l’âge le plus avancé. « Quelques années avant sa retraite du
théâtre
, dit une note de M. du Tralage161, ses camarades
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le
théâtre
. » Il semble constant que Mlle Debrie était bien
i qui précède le premier dimanche de la Passion ; et à l’ouverture du
théâtre
après les fêtes de Pâques, pour faire reprendre a
mpliment ; et celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture du
théâtre
de la troupe du roi (le dimanche 9 juillet 1673),
ille avec plus de feu. Ragueneau ou M. de Lestang (ce fut son nom de
théâtre
) était, lorsqu’il mourut, à un titre assez humble
entra avec lui dans la troupe, avait peu de talent et dut renoncer au
théâtre
, où elle ne rendait que de médiocres services. À
de ses jours lui valut sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au
théâtre
. Brécourt est auteur de quelques pièces de théâtr
tion de rentrer au théâtre. Brécourt est auteur de quelques pièces de
théâtre
qui ne sont point toutes dépourvues de mérite. En
t d’infanterie de Lorraine. »C’est qu’il avait quitté l’armée pour le
théâtre
et était entré au Marais. Le 10 juin 1662, La Gra
rice de grand renom, Dont la Baronne était le nom, Cette merveille du
théâtre
Dont Paris était idolâtre… Est depuis deux jours
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de
théâtre
dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’
us devons des renseignements au lecteur. Du 17 au 24 février 1673, le
théâtre
du Palais-Royal fut fermé. On lit sur le registre
L’ancienne troupe du Palais-Royal se trouva donc désorganisée et sans
théâtre
. Il existait alors rue des Fossés-de-Nesle (rue M
séquence Colbert se fit donner un état des acteurs et des actrices du
théâtre
du Marais, et il les incorpora, sauf deux, dans l
673, un arrêté de M. de La Reynie autorisa l’établissement du nouveau
théâtre
et cassa la compagnie du Marais. La troupe formée
e Champmeslé et son mari. Les comédiens italiens jouèrent sur le même
théâtre
les jours extraordinaires, c’est-à-dire les lundi
er, qu’en bien peu d’années la troupe de Molière eut absorbé les deux
théâtres
qu’à son arrivée à Paris elle avait trouvés en po
tablir à l’hôtel de Bourgogne, et elle eut seule la jouissance de son
théâtre
. Elle joua tous les jours. Un brevet du 24 août 1
tenu qu’ils ne seraient point à l’hôtel de Sourdis, parce que de leur
théâtre
on aurait entendu tout à plein les orgues, et de
s maisons qui leur appartiennent dans la rue d’Anjou, pour y bâtir un
théâtre
, et que le marché serait déjà conclu si le lieu e
ent le retour de Molière à Paris, il y eut en cette ville jusqu’à six
théâtres
, dont quatre d’acteurs français et deux d’acteurs
n seul (à ne point compter l’Académie de musique). On voit combien le
théâtre
avait perdu de la faveur dont il avait joui sous
ajoute que ce parti eût été sans doute celui de laisser subsister le
théâtre
, en le réformant sur le modèle des pièces composé
jusqu’au 9 avril 1782. À cette époque, elle se transporta au nouveau
théâtre
que les architectes Peyre et de Wailly lui avaien
m d’Odéon. Bouleversée par la loi de 1791 qui proclama la liberté des
théâtres
, déchirée par les haines politiques, la troupe fu
e et se partagea entre la salle du faubourg Saint-Germain (Odéon), le
théâtre
Feydeau, et un nouveau théâtre, élevé rue Richeli
du faubourg Saint-Germain (Odéon), le théâtre Feydeau, et un nouveau
théâtre
, élevé rue Richelieu, qui portait le nom de théât
au, et un nouveau théâtre, élevé rue Richelieu, qui portait le nom de
théâtre
de la République. Le gouvernement du Directoire p
Auteuil dont il est parlé ci-dessus, page 283, et celle concernant le
théâtre
du Palais-Royal dont il est question à la page 34
Paris quatre troupes de comédiens français : l’hôtel de Bourgogne, le
théâtre
du Marais, le troupe de Monsieur, dont Molière ét
troupe italienne et une troupe espagnole. On voit combien le goût du
théâtre
était développé dans la nation. 55. Jodelet a
struite peu après, et incendiée de nouveau en 1771. On bâtit alors le
théâtre
de la Porte-Saint-Martin. 69. Muse historique,
2. Mémoires de Mme Campan. Anecdotes du règne de Louis XIV. 73. Le
Théâtre
français sous Louis XIV, Paris, Hachette, 1874, l
omplètes de Racine, édit. Moland, tome VII, p. 408. 99. Jouée sur le
théâtre
du Marais, et imprimée avec privilège du 30 janvi
s la rue qui est aujourd’hui la rue de l’École-de-Médecine. 135. Le
Théâtre
français, page 85. 136. Voyez page 40. 137. Voy
rer, elle était née en 1624. 140. Voyez page 229. 141. Histoire du
Théâtre
français, tome XI, p. 305. 142. Nouvelles pièce
r la montée du corps de logis de derrière pour avoir communication au
théâtre
. (Jules Bonassies, La Fameuse comédienne ; Paris,
p. XX.) 147. Voyez page 332. 148. Voyez Brouchoud, Les Origines du
théâtre
de Lyon, p. 55. 149. Voyez ci-devant, p. 60. 15
ez p. 90. 161. Recueillie par les frères Parfait, dans L’Histoire du
Théâtre
français, tome XII, page 472. 162. Portraits des
l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse Comédienne. 163. Le
théâtre
français, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le théâ
enne. 163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le
théâtre
français, p. 282. 165. Aventures d’Italie, ch.
er dans ce onzième volume, nous montrent le degré de perfection où le
théâtre
français est enfin parvenu, soit dans le genre tr
la rue Mazarine, où quelques années auparavant on avait construit un
théâtre
. Personne jusqu’à présent n’avait donné ni dans u
lexions que nous croyons nécessaires sur les ouvrages qui parurent au
théâtre
français, jusqu’à la fin du siècle passé. Le genr
suivirent ce grand homme, ses ouvrages occupèrent longtemps seuls le
théâtre
français, avec la supériorité et la justice qui l
t, mais on devrait, ce me semble, distinguer l’esprit qui convient au
théâtre
d’avec celui dont on peut faire parade dans un di
. Racine, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre auteur donna au
théâtre
français, le genre tragique éprouva un changement
de février, sous le titre de DIVERTISSEMENT ROYAL, et à Paris, sur le
théâtre
de Guénégaud, le vendredi 15 octobre 1688a. «
e, Molière réunit à la hâte dans différents intermèdes tout ce que le
théâtre
lui put fournir de divertissements propres à flat
expérience, avait appris à distinguer ce qui convenait aux différents
théâtres
pour lesquels il travaillait, ne crut pas devoir
uels il travaillait, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le
théâtre
de Paris, il ne la fit pas même imprimer, quoiqu’
age deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son
théâtre
, un astrologue et un fou de cour. Le monde n’étai
Bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au
théâtre
: ce sont les extrêmes disproportions des manière
tragédie de Bérénice, de M. Corneille l’aîné1, ajoute : Sur le
théâtre
de Molière ; Et que par grâce singulière, Mardi2,
de MM. Corneille, l’aîné, Molière, et Quinault a, représentée sur le
théâtre
du palais des Tuileries, au mois de janvier, et s
rendre compte de cette pièce, il nous paraît nécessaire de parler du
théâtre
où elle fut représentée. Voici ce qu’en dit un au
aller travailler à la paix sur la frontière, avait prétendu faire un
théâtre
de bois, dans la place qui est derrière son palai
a salle est partagé en deux parties inégales. La première comprend le
théâtre
, et ses accompagnements ; la seconde contient le
seconde contient le parterre, les corridors et loges qui font face au
théâtre
, et qui occupent le reste du salon de trois côtés
roisième le corps du palais des Tuileries « La première partie, ou le
théâtre
, qui s’ouvre par une façade également riche et ar
es machines, il y a trente-sept pieds. Sous le plancher ou parquet du
théâtre
, pour les Enfers, ou pour les changements des mer
s pieds ; entre les corridors quarante-neuf. Sa profondeur, depuis le
théâtre
jusqu’au susdit appartement, est de quatre-vingt-
uarante toises ; elle est partagée en deux parties, l’une est pour le
théâtre
, et l’autre pour l’assemblée. Cette dernière part
nt les regards, jusqu’au moment où la scène doit s’ouvrir. La face du
théâtre
, ainsi que les deux retours, est un grand ordre c
s sur des piédestaux, et des pilastres carrés, élevés à la hauteur du
théâtre
: on monte ensuite sur un haut dais, réservé pour
Comédie en trois actes, en prose, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 24 mai. « [*]Si l’on faisa
intitulé : Le Ballet des Ballets, et ensuite sans intermèdes, sur le
théâtre
du Palais-Royal le 8 juillet 1672. (Registre de M
ivis chacun d’un intermède. La Comtesse d’Escarbagnas ne parut sur le
théâtre
du Palais-Royal qu’en un acte, au mois de juillet
s auteurs comiques ont depuis si souvent traités et développés sur le
théâtre
. Cette comédie, suivie d’une Pastorale comique do
Comédie en cinq actes, et en vers, de M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 11 marsa. « [*]Molière tra
areil ne fournit rien en apparence qui puisse être intéressant sur le
théâtre
; préjugé qui nuisit d’abord au succès de la pièc
; mais Molière acheva de le perdre de réputation en l’immolant sur le
théâtre
à la risée publique, dans la comédie des Femmes s
« [*]Jamais dans une seule année l’on ne vit tant de belles pièces de
théâtre
, et le fameux Molière ne nous a point trompés dan
Molière, qui acheva de le ruiner de réputation, en l’immolant sur le
théâtre
à la risée de tout le monde. Je vous nommerais, s
avec un prologue en vers lyriques, par M. Molière, représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le vendredi 10 février. (La musi
la dire plus finement. » a. M. Moussinot, amateur de pièces de
théâtre
, nous a prêté beaucoup de ces critiques, dont il
auteur. Les Comédiens-Français firent de la dépense pour la mettre au
théâtre
, où elle parut le 15 octobre 1688, mais elle ne f
onner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux que le
théâtre
peut fournir ; et pour embrasser cette vaste idée
e, annonce la première représentation du Bourgeois gentilhomme sur le
théâtre
du Palais-Royal, pour le 25 du même mois. [*]. [
homme extravague : il est épuisé, si quelque autre auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber : cet homme-là donne dans la farce
a charge de secrétaire du roi. Voyez la vie de Quinault, à la tête du
théâtre
de cet auteur. a. « [*]Cet ouvrage n’est pas to
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au
théâtre
. Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
nonce du bas comique, et que ce bas comique était nécessaire pour son
théâtre
. Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Sca
Chapitre IV. Le
théâtre
des Gelosi C’est sur le théâtre des Gelosi qu
Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi C’est sur le
théâtre
des Gelosi que la commedia dell’arte a atteint so
ence, à Naples, à Ferrare, à Pérouse, à Parme, à Pesaro, etc. Mais le
théâtre
représente presque toujours le même décor traditi
décor traditionnel, au moins dans ses dispositions principales. « Le
théâtre
se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand d
théâtre se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand décrivant le
théâtre
construit par Palladio à Vicence ; l’avant-scène,
les décors. Mais les décors sont plantés différemment de ceux de nos
théâtres
. La scène est divisée en trois arcades, et sous c
e, une rue véritable, bordée de maisons de bois, qui vient du fond du
théâtre
aboutir sur l’avant-scène, censée une place publi
t des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos
théâtres
modernes. » Tel est en effet l’aspect général du
ne sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’aspect général du
théâtre
figuré dans les comédies imprimées avec vignettes
t danser sa femme, ses enfants, les soldats et jusqu’au capitaine. Le
théâtre
représentait aussi des jardins, des forêts, des c
ur des intrigues amoureuses. L’amour règne plus souverainement sur ce
théâtre
que sur aucun autre ; il est le seul mobile qui f
la solitude, et quant à elle, elle épouse Cinthio. On voit que sur le
théâtre
des Gelosi et dans les comédies même, l’élément c
i les pires, suffisent à montrer qu’une grande licence régnait sur le
théâtre
des Gelosi, et pourtant il est certain que cette
les Isabelle, les Flaminia, les Flavio et les Oratio arrivent sur le
théâtre
in camiscia. Mais enfin il est constant que les G
fama ed onor n’ ser gelosi. Les bizarres équipées attribuées sur le
théâtre
aux Isabelle, aux Célia, aux Aurélia ne les empêc
vultusque decore. Et plus tard, son fils Giovanni-Battista, dans Le
Théâtre
céleste, revendiqua presque pour elle l’auréole d
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre
Théâtre
. Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre
On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au
Théâtre
d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cett
Collège, et s’était amusé à Paris des représentations1 de l’Illustre
Théâtre
, qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. L’Éto
et ce fut alors, que l’on vit règne le vrai goût de la Comédie sur le
Théâtre
Français. Les Pièces de Molière sont l’Étourdi,
s Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur
Théâtre
, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua
ent. Le parti que prit Racine de faire jouer sa Tragédie sur un autre
Théâtre
, fut cause que Mademoiselle du Parc*, la meilleur
e Comédie a été traduite en plusieurs Langues, et jouée sur plus d’un
Théâtre
d’Italie et d’Angleterre. La Traduction surtout d
uvrages de Molière. Avec une plus grande connaissance de notre ancien
Théâtre
, M. Riccoboni aurait vu que la Belle Plaideuse, m
ui dit Racine, à la Pièce de Molière ; et vous riiez tout seul sur le
Théâtre
. Je vous estime trop, lui répondit son ami, pour
farceur. Il eut beau leur dire qu’il n’avait jamais représenté sur le
Théâtre
que trois fois, dans le Bourgeois-Gentilhomme, et
76 Le Carnaval : Lorsque cette Mascarade a été représentée sur le
Théâtre
de l’Opéra, elle a toujours été précédée de quelq
nt, lui dit-il, un Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le
Théâtre
un homme comme moi ! »... « De quoi vous plaignez
evas de cette Pièce, qui est la seconde qu’il ait fait représenter au
Théâtre
du Petit-Bourbon*. Elle avait été jouée auparavan
jouée après Nicomède. La Tragédie étant achevée, Molière vint sur le
Théâtre
, et après avoir remercié Sa Majesté en des Termes
e les Dom Quichotte et les Sancho n’ont jamais fait grande fortune au
Théâtre
. 1801, Moliérana, 72, p. 106-108 Tome I, p
ions. Plapisson43, qui passait pour un grand Philosophe, était sur le
Théâtre
, pendant la représentation ; et à tous les éclats
ui savait en être l’original, fut si vivement piqué d’être mis sur le
Théâtre
, qu’il s’avisa d’une vengeance aussi indigne d’un
qu’elle rendait supérieurement. Quelques années avant sa retraite du
Théâtre
, ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Ag
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès, jusqu’à ce qu’elle quitta le
Théâtre
. Elle le jouait encore à 65 ans. Tome I, p. 28
e comme Desmarets*, dans ses Visionnaires, qui a justement mis sur le
Théâtre
des fous des Petites-Maisons. Mais le dessein du
ole des femmes] est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au
Théâtre
; c’est un Dialogue plutôt qu’une véritable Coméd
[l’École des maris] est la première de cet Auteur, représentée sur le
Théâtre
du Palais Royal, et la première qu’il ait fait im
tacher en qualité de Secrétaire ; mais heureusement pour la gloire du
Théâtre
Français Molière préféra de suivre l’impulsion de
sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Jamais entreprise de
Théâtre
ne fut si précipitée ; et la Comédie des Fâcheux
tion de cette Pièce, dès que la toile fut levée, Molière parut sur le
Théâtre
en habit de Ville, et, s’adressant au Roi, avec l
s’ouvrit une coquille, d’où sortit une Naïade qui s’avança au bord du
Théâtre
, et d’un air héroïque, prononça les vers que M. P
mais Molière acheva de le perdre de réputation, en l’immolant sur le
Théâtre
, à la risée publique, dans la Comédie des Femmes
ur les plaies. » Tome I, p. 360-361 Cette Comédie a reçu sur le
Théâtre
plusieurs changements qu’il n’est pas inutile de
Don Pedro. Toutes les Troupes de Comédiens ont ajusté ce sujet à leur
Théâtre
. De Villiers66, Comédien, la traita pour le Théât
é ce sujet à leur Théâtre. De Villiers66, Comédien, la traita pour le
Théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne*. Les Italiens la représe
tèrent aussi à leur manière. Molière la fit paraître en Prose, sur le
Théâtre
du Palais Royal, avec beaucoup plus de régularité
ouvelle forme, et c’est cette dernière qu’on joue présentement sur le
Théâtre
Français. Tome I, p. 360-361 Molière a insé
rer au goût de la plus grande partie des Spectateurs, et soutenir son
Théâtre
. Tome I, p. 394-395 1705, Grimarest, p. 165
es dans sa Pièce lui étant arrivées. Ce secret de faire passer sur le
Théâtre
des traits un peu hardis a été trouvé si bon, que
s à la façon des Italiens qui ne pouvaient divertir que par le jeu du
théâtre
». Tome I, p. 506 1705, Grimarest, p. 153-1
ion continuelle de votre esprit, l’agitation de vos poumons sur votre
Théâtre
, tout devrait vous déterminer à renoncer à la rep
ait un nom pour un Levrier de la Faculté, qu’il voulait mettre sur le
Théâtre
. Il trouva un garçon Apothicaire, armé d’une seri
lagez, en m’apprenant le vôtre ! Le Clistériseur80 qu’il a mis sur le
Théâtre
, dans le Malade Imaginaire, s’appelle Fleurant. C
llé en vieillard pour la Pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le
Théâtre
: « Eh ! Messieurs, leur dit-il ; épargnez du moi
ation. Ce Chef-d’œuvre étant tombé, Molière le retira. Il le remit au
Théâtre
un moins après, et le fit précéder du Fagotier ou
, Espagnoles de naissance, l’imitation d’un des meilleurs ouvrages de
Théâtre
de leur Nation. Il fut si pressé, qu’il ne pût me
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au
Théâtre
. Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
int de se divertir avec tout le monde, des peintures qu’on faisait au
Théâtre
; mais les hypocrites n’ont point entendu railler
en chaire, et qu’il ne me sera pas permis de faire des sermons sur le
Théâtre
» ? 1801, Moliérana, 21, p. 50 Tome II, p.
ome II, p. 204 Plusieurs personnes ont écrit que Molière devait au
Théâtre
Italien l’idée de sa Comédie du Tartuffe. On cite
près, le Roi donna une permission authentique de remettre Tartuffe au
Théâtre
. Tout le monde en faisait compliment à Molière :
ations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le
Théâtre
et à la risée publique un hypocrite imaginaire, e
omme je lui pardonne Tome II, p. 208 On permit de jouer sur le
Théâtre
Scaramouche Hermite, Pièce très-licencieuse, dans
gré la décence que cette fausse Molière lui fit, de lui parler sur le
Théâtre
, il alla dans la loge de l’Actrice : et cette vis
ion d’un gentilhomme Limousin, qui dans une querelle qu’il eut sur le
Théâtre
avec les Comédiens, étala une partie du ridicule
son temps, autant d’adorateurs que d’applaudissements. Elle quitta le
Théâtre
le 14 Octobre 1694, et mourut le 3 Novembre 1700.
ra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre
Théâtre
. Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre
On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les Spectateurs au
Théâtre
d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cett
ollège, et s’était amusé à Paris des représentations153 de l’Illustre
Théâtre
, qu’il avait plusieurs fois mandé chez lui. L’Éto
t ce fut alors, que l’on vit régner le vrai goût de la Comédie sur le
Théâtre
Français. Les Pièces de Molière sont l’Étourdi,
s Marquis aux Esclaves des Anciens. Ces derniers ne jouaient sur leur
Théâtre
, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua
345, 347 1742, Bolaeana, p. 35 Molière récitait en Comédien sur le
Théâtre
et hors du Théâtre ; mais il parlait en honnête-h
olaeana, p. 35 Molière récitait en Comédien sur le Théâtre et hors du
Théâtre
; mais il parlait en honnête-homme, riait en honn
s du P. Bouhours. Vers du P. Bouhours sur Molière. Ornement du
Théâtre
, incomparable Acteur, Charmant Poète, Illus
sola, et joignit au présent qu’il lui faisait, un magnifique habit de
Théâtre
, pour jouer les rôles Tragiques. 1801, Moliéran
oderne), et adapte Molière puis, irréductible, passe à des satires du
théâtre
et de la corruption. Son thème favori, la répétit
vient à Paris en 1731, ne paraît plus sur scène, mais il écrit sur le
théâtre
, en italien et en français. (DLF XVIII p. 1119)
rlando Furioso, 1516 et 1532) offusque le reste de son œuvre. Pour le
théâtre
, il écrit cinq comédies, dont une inachevée. Dans
tte fixée : comédie en 3 actes et en vers, avec un divertissement, au
théâtre
italien. 37. Chappuzeau, 1663, La Dame d’intrig
fficile. Il rédigea les récits du voyageur Tavenier. Son livre sur le
théâtre
est l’unique ouvrage qui, au XVIIe siècle, donne
e : « I. De l’Usage de la comédie, II. Des auteurs qui soutiennent le
théâtre
, III. De la conduite des comédiens. » (DLF XVII p
-Christ, 1604), c’est surtout par ses imitations et transpositions du
théâtre
comique italien qu’il a joué un rôle non négligea
aux côtés de Montdory, à parti de 1634, et au moins jusqu’en 1639, au
théâtre
du Marais, enfin à l’hôtel de Bourgogne, de 1642
départ de France en octobre 1665 du Cavalier Bernin. Il construit des
théâtres
provisioires à la cour (Saint-Germain, 1666, 1670
s’en prend point l’habit, en sort au bout de deux mois et reparaît au
théâtre
avec son charmant opéra, L’Europe galante. Encour
tions qui en ont été données au XXe siècle, et pour les historiens du
théâtre
à la « réforme » de la commedia dell’arte. Il a p
léans, il montra de bonne heure un goût très vif pour la poésie et le
théâtre
: à dix-huit ans, il faisait applaudir une parodi
Soleirol. Roqueplan, comme on dit, avait de l’œil pour les choses du
théâtre
, il ne se laissait pas mettre dedans, il avait le
a Régence, toute la troupe de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le
Théâtre
français, toute la Comédie italienne. Une seconde
âce ? Jamais Molière n’eût permis à cette caricature de jouer sur son
théâtre
. C’est un monstre, mais ce n’est même pas un mons
ue tous gardé leur caractère, ils sont bien de leur siècle et de leur
théâtre
. Chacun d’eux porte la marque de l’originalité.
ère c’était son génie. Les amours de Molière semblent n’avoir eu pour
théâtre
que son théâtre. J’ai vu, je ne sais plus où, qu’
génie. Les amours de Molière semblent n’avoir eu pour théâtre que son
théâtre
. J’ai vu, je ne sais plus où, qu’une grande coque
e son théâtre. J’ai vu, je ne sais plus où, qu’une grande coquette du
théâtre
de Louis XIV, Mmede Montespan, s’était montrée tr
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
. Après donc avoir passé six bons mois dans cette
s figures de la troupe. Saluons d’abord Madeleine Béjart. II Le
théâtre
donne aux femmes un doux rayon d’immortalité, ne
ets, cette grande déclamatrice de l’hôtel de Bourgogne ? C’est que le
théâtre
est un piédestal pour ces statues de chair. Les f
ure école que le Conservatoire. Madeleine Béjart était-elle entrée au
théâtre
avant ou après ses premières aventures ? Faut-il
ne, son premier amant, s’il l’a connue à Paris, la mit par orgueil au
théâtre
? Madeleine Béjart avait couru la province avec s
it l’inventaire les 12 et 17 mars. On indiqua beaucoup de costumes de
théâtre
où l’or et l’argent font du tapage. La vaisselle
, ni celui de ses sœurs. Sans doute elle n’avait plus de vanité qu’au
théâtre
; déjà elle s’était tournée vers Dieu et vers cet
ls. Dans ces cassettes nous allons voir apparaître tels costumes de
théâtre
. Combien d’illusions perdues sont enfermées là !
ment peut-être, mais plus familialement. Elle avait été « sa femme au
théâtre
», elle avait sauvé sa fortune en plus d’un péril
nesse aux premières aurores quand il tentait l’aventure de l’illustre
Théâtre
? Qui donc ferait renaître pour lui les joies du
. D’ailleurs il est reconnu que Molière essayait toutes ses scènes au
théâtre
avant de terminer sa pièce. Qui donc a dit : cont
but le calice en souvenir de Molière. Ce fut Mlle de Brie qui créa au
théâtre
les ingénues ; elle y mit tant de malice et tant
« dans son habit de ville. » Ce fut le plus beau jour de sa vie — au
théâtre
. — Elle en avait eu d’autres avec Molière. C’est
lui enleva la Du Parc, qui n’était pas seulement de la troupe de son
théâtre
, mais qui était de sa maison. Aimable et divine
III Racine enleva Mlle Du Parc à Molière, à son cœur et à son
théâtre
, voilà ce qui les brouilla. Si les historiens du
œur et à son théâtre, voilà ce qui les brouilla. Si les historiens du
théâtre
n’ont pas dit cela, c’est qu’ils ont bien peu con
décembre 1668, elle n’avait que vingt-cinq ans ; c’était là un âge de
théâtre
, puisqu’elle était déjà de la troupe de Molière d
leva — malheureusement en tout bien tout honneur — la Du Parc pour le
théâtre
du Marais où il lui donna le rôle de Jocaste. Mai
plus amusant. Malgré toute sa fierté, Corneille devint spectateur du
théâtre
de Molière, même quand on le jouait an théâtre du
e devint spectateur du théâtre de Molière, même quand on le jouait an
théâtre
du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne. La charmeuse
accomplis objets Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le
théâtre
, Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
bres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item les poètes de
théâtre
, Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
avait toujours été veuve. Cette mort inattendue fit quelque bruit au
théâtre
et dans tout Paris. Qui le croirait aujourd’hui ?
du convoi, on le reconnaît dans ces trois vers : Item, les poètes de
théâtre
Dont l’on, le plus intéressé, Était à demi trépas
re se maria, on le croyait un peu l’amant de toutes les femmes de son
théâtre
: Madeleine Béjart, Catherine de Brie, Thérèse Du
onard Aubry qui avait secouru Molière dans l’entreprise de l’Illustre
Théâtre
; ce mariage ne fît pas non plus long feu. La Gra
u’un poète tragique, resté sur le pavé10. À force de voir des gens de
théâtre
, il s’était imaginé qu’on pouvait être Corneille
lière, avec Isaac-François Guérin. Geneviève Béjart n’était connue au
théâtre
que sous le nom de Marie Hervé, il y avait déjà t
Du Croisy ; sa sœur, sous le nom de Mlle de Bellerose, un vrai nom de
théâtre
primitif ; sa fille, sous le nom d’Angélique Du C
lle Poisson. Mlle Du Croisy, la mère, resta, disent les historiens du
théâtre
, dans la troupe de Molière quoiqu’elle n’eût aucu
Elle daigna pour lui oublier son nom de gentilhommerie et son nom de
théâtre
. Elle devint une épouse accomplie, presque légend
le devint une épouse accomplie, presque légendaire : cela s’est vu au
théâtre
. Les frères Parfaict disent que peu d’années ava
re15. C’est une des premières actrices qui aient joué en femme sur le
théâtre
, car auparavant il n’y avait que des hommes ; c’e
de Clitandre. Aussi à toutes les mercuriales des austères censeurs du
théâtre
disait-on : « si vous condamnez la comédie, conda
mais je doute qu’en voyant aujourd’hui les dames de comptoir dans les
théâtres
, où d’ailleurs les comptoirs sont fort dédaignés,
vers, car il cultivait les Muses, l’illustre pâtissier de l’Illustre
théâtre
. Les vers étaient détestables et les pâtés exquis
emps elle tint le double emploi, mieux payée par la de Brie que parle
théâtre
; mais l’heure glorieuse va sonner. Le 24 février
ur ne donnait pas une hospitalité écossaise. Mais l’Écosse n’a pas de
théâtre
! C’est Mlle de La Grange qui avait surnommé Moli
rs de la foule, et, comme l’austère Caton, on le priera de quitter le
théâtre
puisqu’il ne peut quitter pour une heure son air
e. VII. La Beauval Quand le cardinal de Richelieu bâtissait un
théâtre
non pas pour Le Cid mais pour Mirame, non pas pou
de la comédie, de la tragédie et du drame. Qui pouvait croire que ce
théâtre
destiné représenter des ombres errantes prendrait
à ces immortelles comédies qui depuis trois siècles sont l’orgueil du
théâtre
et du génie français : Racine est presque un Gre
de gens sensés ? Ai-je dit, et faut-il sur nos défauts extrêmes Qu’en
théâtre
public nous nous jouions nous-mêmes, Et confirmi
’homme pour s’asseoir a fait nouveau fracas ; Et, traversant encor le
théâtre
à grands pas, Bien que dans les côtés il pût être
pe vagabonde, adopta à son tour l’enfant anonyme. Il l’exposa sur son
théâtre
, mais ne la garda pas longtemps. À peine fut-il e
oupe où l’ingrate venait d’entrer était un gagiste, ne montant sur le
théâtre
que pour moucher les chandelles. Jeanne Bourguign
le faire enrager, je prétends qu’on la joue. La Beauval fut donc au
théâtre
la vraie servante de Molière ; elle riait toujour
! Sur ce chapitre, il n’y avait pas à lui en remontrer. Son entrée au
Théâtre
français est presque de l’histoire : en 1670, Col
t de cette comédienne ; un peu plus, le roi ne la voulait pas sur son
théâtre
. Comme elle était grosse de quatre mois, Louis XI
avec un sentiment de joie et de regret qu’elle revint en 1680 au vrai
théâtre
de la comédie, quand les deux troupes se réuniren
ntra chez elle avec son mari, car elle ne lui permit pas de rester au
théâtre
sans sa femme. IV Du reste, l’intérieur de
Admirable raison ! On dit que la Beauval était passée des orages du
théâtre
aux douceurs de l’agriculture. Elle ne se content
plain-pied par ces précieux documents dans la vie intime des gens de
théâtre
au temps de Molière ? L’histoire est là toute viv
public, ni M. Beauval ; je me trompe, Mlle Desmares arriva un soir au
théâtre
avec un ordre de Versailles qui l’appelait à joue
ère qui lui eût mis une grammaire à la main. Mlle Beauval, retirée du
théâtre
officiel, joua encore çà et là dans le monde ; pa
à et là dans le monde ; par exemple, elle fut la metteuse en scène du
théâtre
de la duchesse du Maine, où elle jouait en homme
orien des antiquités de Paris, les frères Parfaict, les historiens du
théâtre
, ont parlé d’un duel à l’épée entre Mlle Beaupré
arriva une assez plaisante et tragique aventure à la Beaupré. Sur le
théâtre
, elle et une jeune comédienne se dirent leurs vér
dans les troisièmes rôles, tragédies ou comédies. Quand elle était au
théâtre
du Marais, elle dit un jour à Segrais : « M. Corn
orneille nous fait un grand tort. Nous avions ci-devant des pièces de
théâtre
pour trois écus que l’on nous faisait en une nuit
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son
théâtre
que ces endroits n’y réussissaient point. « Un jo
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le
théâtre
monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
e opposée et elle riait de tout son cœur. » C’était une tradition du
théâtre
, que Grimarest tenait de comédiens qui l’avaient
hevau-léger. Il était bon gentilhomme, à propos de quoi on lui dit au
théâtre
qu’il n’y avait que demi-mal. Thérèse de La Thor
-Jacques. Voici comment la chose s’était faite. Un soir, au sortir du
théâtre
, Dancourt se jeta sur son passage et, sans autre
olière, quoique l’histoire ne les représente que comme comédiennes du
théâtre
du Marais. Étiennette des Urlis jouait les confid
t heureuse : elle n’a pas d’histoire. 1. Pour soutenir l’Illustre
théâtre
et les comédiennes, Molière, par un acte du 31 ma
cure de France : « Elle joignit au talent de déclamation et du jeu du
théâtre
celui de la danse. Elle faisait certaines cabriol
ors le titre de sieur des Carrières, ce qui fit dire, par les gens de
théâtre
, qu’il avait pris un nom à son gré. 11. Aubry ne
us quand il donna sa première tragédie, Dimitrius, représentée sur le
théâtre
de la rue Guénégaud, le « vendredi, 10e jour de j
ssot, épousa Paul Poisson. Nicolle Gassot Du Croissy prit le parti du
théâtre
comme son frère, et devint : Mlle de Bellerose. J
pas, il répète. À quelles heures, ce comédien, occupé jour et nuit au
théâtre
, écrit-il donc Le Misanthrope ? « À peine a-t-il
e aujourd’hui que les écrits du temps de Molière parlent si peu de ce
théâtre
immortel d’où a jailli l’esprit français dans l’e
du roi804. Lorsque, vingt après la mort de Molière, parut en tête du
Théâtre
de Boursault la Lettre du P. Caffaro805, où se li
comédie 811. Bossuet n’a rien dit que de profondément juste contre le
théâtre
qui préparait la Régence. Mais, par cette fatalit
u’une source de comédie. Il n’a pas prévu que ceux qui venaient à son
théâtre
n’auraient certainement pas un sens comme le sien
, à aimer une si joyeuse et séduisante immoralité. Le vice moral du
théâtre
de Molière ne consiste pas du tout dans les inten
les cœurs que le jugement soit séduit et forcé. D’où il résulte qu’un
théâtre
parfaitement moral serait celui qui ne passionner
l serait celui qui ne passionnerait jamais que pour le bien, comme un
théâtre
immoral est celui qui passionne pour le mal. Moli
divisé tant d’hommes illustres. On ne recherchera ni les origines du
théâtre
, ni les époques où la comédie s’est particulièrem
n Père de l’Église s’est appliqué à des œuvres théâtrales ; que notre
théâtre
moderne, né dans l’Église même, n’a été proscrit
oit être vivement préoccupé d’un divertissement intellectuel comme le
théâtre
. Il pense à tout ce qu’une scène habile, sans pré
r la société. Et puis, en même temps, il est navré de l’action de nos
théâtres
, qui, surtout dans les plus grandes villes, ne ch
près tout il y aurait avantage à ce que notre peuple allât souvent au
théâtre
de Molière. — Mais Molière peut sur plus d’un poi
lus d’une comédie, inspirer des sentiments immoraux, au point que son
théâtre
ne soit plus, pour beaucoup de gens, une distract
ns à nos adolescents les livres que nous lisons. Il en est de même du
théâtre
. Ah ! si le peuple était instruit moralement d’un
rte de l’honnête, alors ou dirait avec confiance au peuple : Allez au
théâtre
de Molière. Mais il est à craindre que, longtemps
théâtre de Molière. Mais il est à craindre que, longtemps encore, le
théâtre
de Molière, pour le peuple, ne soit le vin pur po
ut citer, pour les gens qui n’auraient pas le courage de parcourir le
Théâtre
de Boursault, quelques-unes de ces sales plaisant
ursault lui-même. 808. « La troupe de Molière jouait d’abord sur le
théâtre
du Petit-Bourbon les jours qu’on appelait extraor
ent aussi plates et aussi grossières que celles de Boursault, voir le
Théâtre
italien, ou le Recueil de toutes les scènes franç
le Recueil de toutes les scènes françaises qui ont été jouées sur le
Théâtre
italien, Genève, 1695. De plus les Italiens, comm
aux plus mauvaises pièces, en sorte qu’un contemporain non assidu au
théâtre
attribuait tout à Molière. 809. La Bruyère, Disc
e connaîtrait point nos contradictions, à qui ne saurait point que le
Théâtre
respecté chez les Grecs, avili chez les Romains,
ens Français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste. Le
Théâtre
et la Société ont une liaison intime et nécessair
ins. Le tranquille Chinois, le pacifique Péruvien allaient prendre au
Théâtre
l’estime de l’agriculture, tandis que les Despote
ait point une crainte pusillanime digne elle-même d’être jouée sur le
Théâtre
. C’est dans un moment si favorable que fut placée
sur sa vie entière ; et lorsque dans la suite il fut entraîné vers le
Théâtre
, par un penchant auquel il sacrifia même la prote
la différence de leurs talents n’en met aucune dans le génie de leur
Théâtre
. On ne voit point qu’une grande idée philosophiqu
oileau, montrent avec quel succès le génie peut devenir imitateur. Le
Théâtre
Espagnol lui offrit quelquefois une intrigue plei
nte, qui eut la gloire de combattre et de vaincre un ridicule dont le
Théâtre
Espagnol aurait dû faire justice. Elle existait d
s du moins le génie de ce grand Homme, et le but philosophique de son
Théâtre
. Je vois Molière, après deux essais que ses chefs
n joug qu’ils viennent de subir. La vie retirée des femmes privait le
Théâtre
d’une autre source de Comique. Partout elles sont
ailleurs que les femmes eussent des ridicules particuliers, et que le
Théâtre
trouvât sa plus grande richesse dans la peinture
près avoir pris plusieurs formes, finit toujours par être le vice. Le
Théâtre
devint donc en général une école de bienséance pl
t pas même être le fondement de la morale, pouvait devenir la base du
Théâtre
. Eh ! que résulte-t-il de ses Pièces les plus lib
roche avec raison à l’un des imitateurs de Molière d’avoir mis sur le
théâtre
un neveu malhonnête homme, qui, secondé par un va
ses valets. Il eût intitulé sa pièce Le Célibataire, et enrichi notre
Théâtre
d’un ouvrage plus nécessaire aujourd’hui qu’il ne
ttaqua l’Auteur du Misanthrope. Il avait déjà éprouvé une disgrâce au
Théâtre
. Cotin, le protégé de l’Hôtel de Rambouillet, com
ul mot la foule de ses complices ! Naïveté d’un effet toujours sûr au
Théâtre
, mais que le Poète ne rencontre que dans les état
upe les nombreux avantages qu’on lui faisait envisager en quittant le
Théâtre
, sacrifiant même sa vie à la pitié qu’il eut pour
ent froidement et sans choix les détails les plus frivoles, exclut du
Théâtre
ce bel assortiment de parties heureusement combin
rême licence (car ils peignent nos mœurs) bannit à jamais de tous les
Théâtres
publics. Qui pourra vaincre tant d’obstacles mult
ce que le sujet des Femmes savantes ? Et ce sont les chefs-d’œuvre du
Théâtre
. Quoi de plus triste qu’un pédant Pyrrhonien ince
des contes charmants, seront toujours ridicules en pure perte pour le
Théâtre
? Rendons-nous plus de justice, augurons mieux de
an-Baptiste Poquelin) Poète Comique, était de Paris, et ses Pièces de
Théâtre
lui ont acquis une réputation, qui surpasse tout
dans les Belles Lettres et dans le Droit. Son inclination le porta au
Théâtre
, où il se distingua et où il tomba malade, en rep
es autres Poètes Comiques n’ont que les valets pour plaisants de leur
Théâtre
, et les plaisants du Théâtre de Molière, sont des
nt que les valets pour plaisants de leur Théâtre, et les plaisants du
Théâtre
de Molière, sont des Marquis et des gens de quali
actere le plus achevé et le plus singulier qui ait jamais paru sur le
Théâtre
. Mais l’ordonnance de ses Comédies est toujours d
autre Molière, qui vivait en 1620 et qui a composé diverses Pièces de
Théâtre
, la Polyxene, des Épîtres, etc.
econnu les sources où s’alimentait son génie ; on a expliqué de quels
théâtres
antérieurs procède son théâtre. On a su où il a t
it son génie ; on a expliqué de quels théâtres antérieurs procède son
théâtre
. On a su où il a trouvé son bien et où il l’a pri
aine époque, avaient devancé la France, donnèrent l’impulsion à notre
théâtre
. Elles exercèrent chacune une influence spéciale
l’Italie. Molière dut principalement aux Italiens le mouvement de son
théâtre
. L’action dramatique ne paraît pas avoir été très
lie, au contraire, le mouvement, l’action règne souverainement sur le
théâtre
. Dans ce qui est aux yeux, des Italiens le vérita
quelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre
Théâtre
, représentait aux fossés de Nesle ou au port Sain
hâteau qui lui enlevaient la faveur du public et rendaient l’Illustre
Théâtre
désert, c’étaient aussi Tiberio Fiurelli sous les
s planches, un jour les uns, un jour les autres. Il en est de même au
théâtre
du Palais-Royal, à partir du mois de janvier 1662
son sujet, n’avait pas cru pouvoir mieux faire que de l’emprunter au
théâtre
espagnol, dont la plupart des productions offrent
ssi favorablement, lorsque, le 9 novembre suivant, il fut joué sur le
théâtre
du Palais-Royal, où il eut vingt-cinq représentat
ur dédain), est divisée en trois journées, conformément aux règles du
théâtre
espagnol. La scène est à Barcelone, l’époque de l
re de comédies, qui n’a pas laissé d’augmenter les richesses de notre
théâtre
. Je veux parler de ces pièces qu’on appelle quelq
eul mot trop longtemps suspendu. Cette brève analyse, qui renferme le
théâtre
entier de Marivaux, est aussi l’analyse exacte de
iens italiens qui jouait alternativement avec celle de Molière sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, avait donné une imitation de la
ien de Mademoiselle, firent chacun un Festin de Pierre 2, et les deux
théâtres
n’eurent rien à envier pour l’abondance des recet
eux théâtres n’eurent rien à envier pour l’abondance des recettes, au
théâtre
de Scaramouche. La troupe de Molière, fâchée sans
t représenté le 15 février 1665. Enfin, comme s’il était dit qu’aucun
théâtre
ne pût se dispenser d’avoir le sien, le théâtre d
il était dit qu’aucun théâtre ne pût se dispenser d’avoir le sien, le
théâtre
du Marais en donna un quatre ans après celui de M
dans le cabinet, ce qu’il n’était plus possible d’entendre réciter au
théâtre
. Mais, à cette époque, les pieux scrupules de Lou
ommun : on dirait que l’auteur, en outrant sur ce point la licence du
théâtre
espagnol, a voulu peindre en partie, par le mouve
, remplaçant le gracioso espagnol par un des masques bouffons de leur
théâtre
, ils ont encore renforcé le contraste de l’horrib
gularité ; et, de ce qu’il ne pouvait l’asservir à toutes les lois du
théâtre
, il n’en conclut pas, comme ses devanciers, qu’il
uter lui-même. Pour faire la juste part du blâme et de la louange, le
théâtre
français n’a pas une pièce plus mal construite qu
e. Molière doit-il être blâmé, peut-il être excusé d’avoir mis sur le
théâtre
, même pour le dévouer à l’exécration des spectate
éable. Celui de Thomas Corneille, qui est resté seul en possession du
théâtre
, n’est pas seulement une copie élégamment versifi
souhaiter que les Français eussent pour tout catéchisme de morale le
théâtre
de Molière. On peut à première vue douter que l
e se proposait pas de faire un sermon sur les planches. L’idée que le
théâtre
doive être une école de mœurs n’a jamais été que
avoue, dit-il, qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le
théâtre
; et si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne
és font souvent une mauvaise fin ? D’ailleurs, les types mis sur le
théâtre
sont peu propres à instruire, parce qu’ils sont a
l’attention au point de vue moral. Molière déclare lui-même sur le
théâtre
quel est le but de sa comédie : « Son dessein est
monde et dans la personne de chacun ; en sorte que le type mis sur le
théâtre
, paraissant toujours tenir quelque chose de nous-
t silencieusement dans l’esprit par la force dominatrice du génie. Le
théâtre
de Molière est comme une tribune, du haut de laqu
principes moraux régnaient chez lui, quel enseignement ressort de son
théâtre
, quelle influence y subit la foule qui vient s’y
solus de vice et de vertu. Il se serait bien gardé d’en mettre sur le
théâtre
, quand il n’en existe point dans la réalité. Pour
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de
théâtre
qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
s par quelle raison il y en aura de privilégiés… Nous avons vu que le
théâtre
a une grande vertu pour la correction… Rien ne re
ables reprend les défauts des hommes… On doit approuver les pièces de
théâtre
où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté
Fâcheux. 11. Préface du Tartuffe. — « Il ne me soucie guère que le
théâtre
soit une succursale du temple ou une annexe de l’
s, les princes et les rois, de voir Trivelin ou quelque autre, sur le
théâtre
, faire ridiculement le juge, le prince on le roi.
ge de M. Jourdain ; il a voulu humilier la Bourgeoisie. » Mercier, Du
théâtre
, chap. VII. 31. Il résulte de tous les témoignag
, il les corrigeoit, parce qu’il avoit plusieurs fois éprouvé sur son
théâtre
que ces endroits n’y réussissoient point. » Boile
rivain dramatique fut préparé en lui par les influences lointaines du
Théâtre
Antique et du Théâtre Espagnol ; comment ce drame
préparé en lui par les influences lointaines du Théâtre Antique et du
Théâtre
Espagnol ; comment ce drame national de Tartuffe
e, il essaya, pour le distraire, de le mener souvent au spectacle. Le
théâtre
le plus en vogue alors était celui de l’Hôtel de
lin reçut là ses premières consolations, et il ne l’oublia jamais. Le
théâtre
en resta pour lui comme un lieu enchanté. Cela, d
vie de marchand. Comment, d’ailleurs, ne pas se sentir attiré vers ce
théâtre
où les hommes lui apparaissaient dans un si noble
t respirait la gloire alors Condé dans les batailles, et Corneille au
théâtre
étaient dans leur éclat. De grands esprits partou
de tirer profit et gloire de leurs représentations, et d’ouvrir leur
théâtre
au public. Le projet était sérieux, si sérieux, q
eille, que tous les bons esprits commençaient à se tourner du côté du
théâtre
, que Richelieu lui-même, cardinal et ministre, av
re, que Richelieu lui-même, cardinal et ministre, avait écrit pour le
théâtre
? À présent le théâtre Est en un point si haut q
me, cardinal et ministre, avait écrit pour le théâtre ? À présent le
théâtre
Est en un point si haut que chacun l’idolâtre, d
dans leur résolution. Ils s’établirent donc sous le nom de L’Illustre
Théâtre
. Mais ils ne s’illustrèrent qu’en se faisant siff
ermirent. Cheminant en voiture, assis au milieu de ses décorations de
théâtre
, tout pensif, il tenait la petite sur ses genoux.
nde ? D’autres raisons encore l’empêchaient d’accepter : il aimait le
théâtre
, il se sentait roi dans sa petite république, il
ugnac. Qui n’eût voulu le voir avec sa troupe et tout son attirail de
théâtre
: costumes, décorations, engins de toutes sortes,
admise à l’honneur d’une représentation devant la cour. VI. Le
théâtre
, comme décorations et machines, était alors dans
j’ai oui dire à des gens âgés,raconte Perrault, qu’ils avaient vu le
théâtre
de la comédie de Paris de la même structure et av
faisait la représentation. Ensuite on les joua à la chandelle, et le
théâtre
fut orné de tapisseries qui donnaient des entrées
s en croix, portant chacun quatre chandelles pour mettre au-devant du
théâtre
. Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
re de celles que nous décrit Perrault ; mais ce fut au Louvre, sur un
théâtre
dressé par les ordres du roi, qu’eut lieu ce débu
la tragédie, Molière, qui aimait la harangue, s’avança sur le bord du
théâtre
, salua avec une grâce infinie, fit un discours au
ons la lui donnait à lui-même bien autrement profonde! À peine sur le
théâtre
en osait-il redire quelques traits ! Il l’essayai
résentations de Molière, une suspension : il lui fallut déménager son
théâtre
, aller du Petit-Bourbon au Palais-Royal, le Petit
Maris. Il se décida enfin à faire paraître la petite Armande sur son
théâtre
, à côté de lui. Le véritable confident de sa pass
i, comédie immense, inépuisable, d’où Térence lui-même avait tiré son
théâtre
, tout en s’aidant des grecs. L’École des Maris e
rme, quel qu’élégante qu’elle fût, lui allait mal et convenait peu au
théâtre
ou il fallait peindre d’un seul coup, à grands tr
lus jamais ce beau calme de l’École des Maris. Établi sur le premier
théâtre
de France, honoré applaudi, protégé par l’amitié
ons. Mais trop de séductions l’attendaient. La maison de Molière, son
théâtre
surtout, ouvert à cent sortes de gens, l’exposère
erait peu son fait; ce qu’il lui fallait, c’était une réponse sur son
théâtre
; il la fit et la fit admirable. La petite comédie
nversations avec ses amis, lorsqu’il en transportait quelque chose au
théâtre
, ne se trouvaient guère être au fond que là mise
uvait pas leur dire, il le mettait dans ses pièces, le disait sur son
théâtre
; là du moins on l’écoutait. Tout ce qui lui avait
la fin, le grand magicien, et la triste réalité se montre au fond du
théâtre
. Au mois de mai suivant, il représente la Princes
ers de flambeaux, et servies par deux cents officiers. Tout à coup un
théâtre
chargé de musiciens s’éleva derrière les tables,
Elmire. Il contenterait encore son amour, en la faisait être, sur le
théâtre
, aux yeux du public, ce qu’il n’avait pu la faire
lic, ce qu’il n’avait pu la faire dans sa maison. La joie d’élever le
théâtre
à ces hauteurs le soutint dans une telle entrepri
eprise ; autrement que de difficultés ! Comment souffrirait-on que le
théâtre
s’immisçât, en quelque sorte, dans le domaine de
nol Tirso de Molina ; elle fit fortune pendant quelque temps sur leur
théâtre
et les remit en vogue. Aussitôt toutes les autres
sept mille livres, leur faisait de magnifiques présents : machines de
théâtre
, meubles, riches costumes ; et, la même année, co
lui était sujet d’observation. Ainsi, le désordre occasionné dans son
théâtre
par les mousquetaires servit à lui faire mieux co
r de libertinage ; qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un valet de
théâtre
!... La colère du gentilhomme, chose étrange ! éc
lle, par la raison que Molière jouait ce rôle, et que c’était lui, au
théâtre
, que ces Messieurs auraient voulu foudroyer du re
trine, qui avait toujours été faible, et qu’il avait tant fatiguée au
théâtre
, devint naturellement le siège de la maladie. Tou
omptant sur la générosité de Molière, vint le prier de lui prêter son
théâtre
pour trois représentations seulement, afin de pou
en lui un caractère noble, généreux et vrai. Il lui enseignait que le
théâtre
même doit être l’expression de la vérité : aucune
lui rends. On peut ajouter à cette somme, continua-t-il, cet habit de
théâtre
dont je crois que je n’aurai plus besoin. Il sera
t Lagrange, n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du
théâtre
: « Il n’était pas seulement inimitable dans la m
observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusque-là sur les
théâtres
de Paris. » Que devait-être une troupe de. coméd
nicher ! » Il donna au jeune Racine, dont il joua les essais sur son
théâtre
, autant que Louis XIV et Colbert. Le plus grand o
ême, quoique la pauvre fille n’eût, de sa vie, assurément paru sur le
théâtre
; il le lui apprit et elle s’en tira aux applaudi
des contenances de ce naïf auditoire. Tout devenait si bien acteur et
théâtre
autour de Molière, qu’il réussit à faire monter s
pauvre animal, elle ne manquait jamais de l’accompagner jusque sur le
théâtre
. Un certain soir, on l’avait préparé à jouer son
ante, sa voix la plus touchante qu’il y eût. Il fallait l’entendre au
théâtre
, avec Lagrange, dans la scène chantée du Bourgeoi
Molière, à partir de la suppression de l’Imposteur, avait fermé son
théâtre
; il ne le rouvrit qu’après cette réponse du roi,
e, durant cet intervalle, ne devint que plus vive. En présence de son
théâtre
fermé, brochures, libelles, mémoires, satires, se
ce fut pour Molière le moment d’un triomphe jusque-là sans exemple au
théâtre
. Ses comédiens transportés, qui souvent avaient é
r à sa cour un spectacle extraordinaire, et qui réunît tout ce que le
théâtre
pouvait fournir de divertissements, choisit pour
un spectacle splendide. Mais Molière ne la représenta jamais sur son
théâtre
, et elle ne fut imprimée qu’après sa mort. Il y j
homme extravague, il est épuisé ; si quelque autre auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber dans la farce italienne. » XXVI
il le reprit et le mit dans ses pièces : contentons-nous donc de son
théâtre
, où nous retrouvons un reflet de sa vie entière.
de Molière, cette œuvre de calme et de sérénité, trop simple pour le
théâtre
, n’eut point de succès. XXX. Six mois après
ion continuelle de votre esprit, l’agitation de vos poumons sur votre
théâtre
, tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
lus passer de cet épanchement entier de lui-même ; sa passion pour le
théâtre
n’avait fait qu’augmenter à mesure que tout le re
e voir et de lui parler encore. Molière ne pouvait plus vivre sans le
théâtre
; il voulut y donner jusqu’à son dernier souffle.
. Je ne m’en défends point ; et je tiens qu’on ne peut réussir sur le
Théâtre
, qu’en suivant Molière pas à pas. LE POÈTE. Cepen
teries sont aussi usées que le goût. LE POÈTE. Molière a bien gâté le
Théâtre
. Si l’on donne dans son goût : « Bon ! dit aussit
it plus de ces extravagances brillantes, dignes d’être copiées sur le
Théâtre
, il faut quelque mérite au moins pour exceller en
e Physicien. En vérité, mettre des ridicules de cette espèce sur le
Théâtre
, ne serait-ce pas un guet à pan contre le plaisir
bois ou de branchages que nous connaissons. Il avait un autre sens au
théâtre
, un sens qui s’est perdu dans le substantif, mais
ime) avec son valet Bidache, son élève Godenèche, et treize pièces de
théâtre
en manuscrit, destinées aux Comédiens de l’Hôtel
ous le cent, comme ceux de Sganarelle, ce sont bien des mannequins de
théâtre
ou des figurants de raccroc, tout aussi gauches q
elot et Pierre Rebelhon, sinon celle des Béjart, débris de l’Illustre
Théâtre
qui, parti de Paris en 1646, a représenté à Borde
ernard de Nogaret, gouverneur de Guyenne, qui aimait passionnément le
théâtre
et accueillit la troupe avec une grande bienveill
documents ? Que Séjanus, tragédie de l’auteur ordinaire de l’Illustre
Théâtre
, ami des Béjart et de Molière, Jean Magnon, fut i
là vingt autres que je lui donnerai pour vous… J’ai aussi un habit de
théâtre
dont je crois que je n’aurai plus de besoin, qu’o
« maître brodeur » qui faisait partie de l’association de l’Illustre
Théâtre
en 1644 ? Nous sommes donc vraisemblablement en p
etranchement devant la cheminée. Elle a un pendant de l’autre côté du
théâtre
, une autre table, bien entendu, derrière laquelle
velle mise en scène ne va pas trop contre les convenances de l’ancien
théâtre
, contre la vérité du xviie siècle et la vérité d
n théâtre, contre la vérité du xviie siècle et la vérité de Molière.
Théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, Théâtre du Marais, Théât
iie siècle et la vérité de Molière. Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne,
Théâtre
du Marais, Théâtre du Petit-Bourbon, d’assez tris
érité de Molière. Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, Théâtre du Marais,
Théâtre
du Petit-Bourbon, d’assez tristes salles, j’imagi
pour les petites gens de la province, les gens de l’entriguet, et le
théâtre
pour les marquis. Ceux-ci ne se plaçaient pas seu
et Molière aussi, qui tirait de lui-même la plus grande force de son
théâtre
, en tirait des effets admirables dans une extrême
. Tous deux se placent vulgairement, traditionnellement, au milieu du
théâtre
. Devant le trou du souffleur ? Hélas ! Oui, comme
portant la signature de J. B. Poquelin et celles de ses camarades de
théâtre
: D. Beys, Geneviève Béjart, G. Clérin, Joseph Bé
e, alla d’abord à Rouen. Si l’on veut bien se rappeler ce qu’était le
théâtre
à cette époque ; si l’on veut bien se souvenir de
à la foire de Rouen, une des plus fréquentées de ce temps-là par les
théâtres
de toutes sorties. Rouen était en outre une des v
qui avait dix-huit ans à peine, avaient l’un et l’autre la passion du
théâtre
. Les voit-on tous les deux se diriger vers la foi
n de Molière. « Damis va se cacher dans un cabinet qui est au fond du
théâtre
. » * * * En résumé, la nouvelle mise en scène
aucune valeur historique. Elle n’est ni dans les données de l’ancien
théâtre
, ni dans le sens de la pièce de Molière : Quelle
si nous jetons les yeux sur la longue énumération de ses costumes de
théâtre
, que nous trouvons toujours dans le même inventai
e la façon dont on imprime dans toutes les éditions et dont on dit au
théâtre
ce vers du Dépit amoureux : « La partie brutale
it nombre et consacrée plutôt aux études des Comédiens, au service du
théâtre
, que livrée aux chances, alors fort aléatoires, d
er la représentation, un certain nombre de vers ne se disaient pas au
théâtre
; Vinot et La Grange ont pris soin d’indiquer ces
vint-il s’y fixer ? Vers le 20 décembre 1644. la troupe de l’Illustre
Théâtre
après avoir, au moyen de quelques emprunts, réglé
de la Croix-Noire, rue des Barrés. Il est tout naturel que l’Illustre
Théâtre
, quittant tout à coup le faubourg Saint-Germain p
nt-Paul, Molière ait transporté aussi son domicile à proximité de son
théâtre
. On peut donc répondre avec certitude que Molière
ecteur à la savante brochure de M. Philéas Collardeau : « La salle de
théâtre
de Molière au port Saint-Paul » avec plans, pour
» avec plans, pour tout ce qui concerne l’installation de l’Illustre
Théâtre
en cet endroit. Mais je reviens à mon sujet. Nous
but évident de Molière était de se rapprocher le plus possible de son
théâtre
, n’est-il pas plus vraisemblable qu’il demeurait
us montre assez dans quelle situation précaire se trouvait l’Illustre
Théâtre
, au mois d’août de cette même année. Jusqu’à quel
ura-t-il rue des Jardins ? Apparemment jusqu’à l’époque où l’Illustre
Théâtre
abandonna le port Saint-Paul pour retourner dans
rnier soupir, devait recevoir Molière faisant ses premiers pas sur le
théâtre
. Rabelais ! Molière ! Heureuse petite rue, où dev
ions de Molière et des italiens commencèrent dès son établissement au
théâtre
du Petit-Bourbon (novembre 1658), où jouait depui
ait épousé en premières noces Lorenza Elizabetta del Campo, connue au
théâtre
sous le nom de Marinette : il se remaria, chargé
e comédie, d’en avoir vu le sujet un moment avant que d’entrer sur le
théâtre
» 40. Après ces canevas, sans doute très rudiment
: elle jouait au Palais-Royal et avait ses jours marqués sur le même
théâtre
avec la troupe de Molière. Ce grand comédien, et
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais ; c’était le nom de
théâtre
ordinaire sous lequel le fameux Poisson brillait
ontemporains de Molière, et Jodelet, l’un de ses anciens camarades au
théâtre
du Petit-Bourbon, n’était mort que depuis peu d’a
gne est plus grand que l’on ne croit ; — que Molière se joue sur tout
théâtre
allemand qui se respecte — que Molière se range,
us autres allemands, à peu près parmi nos poètes nationaux. Plus d’un
théâtre
allemand pourrait réclamer le titre de Maison de
ausen, petit bourg près de Francfort), paraît sur les affiches de nos
théâtres
. Gutzkow part d’un point absolument dépourvu de f
lemagne, ce qui ne veut pas du tout dire qu’on les joue rarement. Nos
théâtres
donnent ordinairement L’Avare, Le Malade imaginai
e imaginaire prend la vogue de plus en plus depuis que les membres du
théâtre
de la cour de Meiningen montent cette comédie pen
de Saxe-Meiningen est en même temps grand-seigneur et surintendant du
théâtre
de sa propre cour. Il gouverne un pays et une scè
erne un pays et une scène. Il a formé un institut-modèle de son petit
théâtre
. Pendant plusieurs mois par an, ses comédiens jou
tient le premier rang. M. de Dingelstedt, ci-devant surintendant des
théâtres
de la cour à Weimar et à Munich, est actuellement
éâtres de la cour à Weimar et à Munich, est actuellement directeur du
théâtre
de la cour à Vienne ; vos lecteurs le connaissent
s’offre à Molière. L’avenir est à lui. Dans un temps prochain, chaque
théâtre
allemand célébrera l’anniversaire de Molière. Nou
re de Molière en 1880. C’est M. Emile Claar — récemment nommé chef du
théâtre
communal de la ville de Francfort, — l’un de nos
GROSS. P. S. — Je reçois de M. le baron de Perfall, surintendant du
théâtre
de la Cour R. de Munich, un tableau des représent
1871 ; Le Bourgeois gentilhomme, le 3 mai 1873. J’ajouterai que le
théâtre
de Munich occupe une place très respectable parmi
que le théâtre de Munich occupe une place très respectable parmi les
théâtres
allemands, non seulement par son opéra, qui réuni
n de nos premiers acteurs, qui est en même temps sous-directeur de ce
théâtre
. F. G. Paul Lacroix : Le Boulanger de Chaluss
a pu supposer que ces relations remontaient à l’époque de l’Illustre
Théâtre
, et que Le Boulanger de Chalussay avait été coméd
nt qu’il ne fit « monter la médecine en spectacle de raillerie sur le
théâtre
, que par intérêt et pour se venger contre une fam
Molière n’a fait monter la médecine en spectacle de raillerie sur le
théâtre
, que par intérêt et pour se venger contre une fam
contre une famille de médecins, sans se mettre en peine des règles du
théâtre
et particulièrement de celles de la vraisemblance
ts et même à des empiriques, pires que toutes les satyres et tous les
théâtres
. Après tout, il n’y eut pas trop à rire pour Moli
u prix de 5 francs. 4. Citons encore – seulement en ce qui touche le
théâtre
– les chapitres relatifs aux Mystères, et aux tra
pos : La Fête de Molière, comédie en un acte, en vers, représentée au
Théâtre
de l’Odéon le 15 janvier 1860. 23. Grâce à l’arc
seux, 1877, est encore plus affirmatif : « Il prit gîte à côté de son
théâtre
, dans une maison qu’habitait un mercier et qui su
la rue des Bons-Enfants. 48. M. Eugène Despois les a citées dans son
Théâtre
français sous Louis XIV, mais en les tronquant.
aliens se sont moqués très souvent de cette regle ; on voit dans leur
théâtre
des pieces qui annoncent un déréglement d’esprit
permettre que les actions comiques se passent durant la nuit : notre
théâtre
perdroit une infinité de fort bonnes pieces. D’ai
de son temps, puisque les chœurs qui ne sortoient jamais de dessus le
théâtre
, fixoient nécessairement le lieu de la scene, &am
inces dont ils ont besoin ? & n’est-ce pas vouloir faire de notre
théâtre
une véritable lanterne magique ? Les Espagnols so
t qu’un Auteur doive resserrer son action dans le petit espace que le
théâtre
nous présente ; tous nos théâtres, plus ou moins
n action dans le petit espace que le théâtre nous présente ; tous nos
théâtres
, plus ou moins grands, sont censés avoir l’étendu
résentation. Au reste, quand j’ai dit qu’un Auteur pouvoit séparer le
théâtre
en plusieurs parties sans blesser l’unité, je n’a
tion est sans contredit la plus naturelle & la plus convenable au
théâtre
, il peut aussi se rencontrer des gens capables de
ce le fit revenir à Paris. Sa femme & son fils remonterent sur le
théâtre
; mais il se refusa aux empressements du public.
mais il se refusa aux empressements du public. Il a arrangé, pour le
Théâtre
Italien, vingt-six canevas. Indépendamment de ses
ses ouvrages dramatiques, nous avons de lui une histoire raisonnée du
Théâtre
Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
ui-ci ; des réflexions historiques & critiques sur les différents
Théâtres
de l’Europe, avec des pensées sur la déclamation
auvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber. Cet homme-là donne dans la farce i
e de s’en rendre plus indigne encore, en montant comme farceur sur un
théâtre
. L’artificieux Italien avait pressenti que cette
e sorte d’épidémie ? Cette fureur de mettre des noms aux portraits du
théâtre
appartient à ces ridicules fureteurs d’anecdotes,
s, dit-il, est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au
théâtre
: ce sont les extrêmes disproportions des manière
es. Le gouvernement n’eût peut-être pas permis qu’on se moquât sur le
théâtre
de ceux qui achetaient la noblesse, puisque c’éta
marques, les trois premiers actes sont d’une disproportion dont notre
théâtre
n’offrirait peut-être pas un autre exemple : le s
une de ces véritables servantes que Molière a mises le premier sur le
théâtre
, où elles ont retenu son nom, et qu’on y a rempla
gédie-ballet de Psyché fut représentée, pour la première fois, sur le
théâtre
des machines du palais des Tuileries, au mois de
janvier 1671 ; et, le 24 juillet de la même année, elle parut sur le
théâtre
du Palais-Royal, où elle eut trente-huit représen
la Comédie-Française, lorsqu’en 1770 elle fut forcée d’abandonner son
théâtre
du faubourg Saint-Germain. La fable de Psyché est
er sa Muse. L’ouvrage plut, le sujet devint populaire, et dès lors le
théâtre
ne devait pas tarder à s’en emparer. La pièce de
ux de la fable. Mais, quand la magnificence de Louis XIV eut élevé ce
théâtre
magique, où la baguette d’Armide semble disposer
spèce de témérité. Comme si le roman de La Fontaine et deux pièces de
théâtre
n’eussent pas suffi pour rendre l’histoire de Psy
oute un fait remarquable dans l’histoire des lettres, qu’une pièce de
théâtre
composée par trois hommes de génie, créateurs en
e un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au
théâtre
. » Fontenelle convient, avec tout le monde, que j
à l’auteur de comédies, soit pour réparer quelque échec reçu par son
théâtre
, soit pour y ramener, par quelque heureuse nouvea
rivée de cette vérité, de cette profondeur d’observation, qui font du
théâtre
un miroir de l’homme et de la société, serait-ell
vie d’en faire jouir de nouveau le public, en se les appropriant. Son
théâtre
demande une pièce : ces éléments étrangers se rep
composition des Fourberies de Scapin. Cette comédie fut jouée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 24 mai 1671, et elle eut seiz
les que représentait la comédie antique, celles qui ont passé sur nos
théâtres
nouveaux, à l’époque de leur naissance, avec les
personnage de Scapin est, sans contredit, de tous les fourbes mis au
théâtre
, celui qui a le plus de fertilité dans l’imaginat
nsi dire, donné lieu de le méconnaître, lorsqu’il a transporté sur le
théâtre
illustré par tant de chefs-d’œuvre comiques sorti
nnable, sans doute, mais il y a loin de là à la mutilation de tout le
théâtre
de Molière. Les Fourberies de Scapin offrent une
ses lectures ; voir si à côté des pièces de Plaute, de Térence, et du
théâtre
italien et espagnol, on ne trouvera pas les canev
et il rend originaux ceux-là mêmes qui sembleraient devoir gâter son
théâtre
. De l’Espy, qui ne promettait rien que de très mé
on siècle aussi parfaitement que sa troupe. Il a mis la satire sur le
théâtre
; et la promenant par toutes les conditions des h
e plus complet, le plus exact, et le plus judicieux sur l’histoire du
théâtre
français. Cet ouvrage, ainsi que celui de Chapuze
us sentons assez souvent aujourd’hui que, sans ce génie supérieur, le
théâtre
comique serait peut-être encore dans cet affreux
urs heureusement mises en œuvre. Ses pièces, représentées sur tant de
théâtres
, traduites en tant de langues, le feront admirer
lésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du
théâtre
, qu’il séduisit l’esprit de celui qui le voulait
ir dans le monde les dispositions extraordinaires qu’il avait pour le
théâtre
; et M. le prince de Conti, qui l’avait fait veni
s l’occasion ; jusque-là que s’il mourait quelque domestique48 de son
théâtre
, ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un
théâtre
comique, et qu’il avait assez façonné ses comédie
sur celle de l’hôtel de Bourgogne, après la pièce il s’avança sur le
théâtre
, et, après avoir remercié Sa Majesté en des terme
à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le
théâtre
comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de
Molière ! voilà la bonne comédie ; ce qui fait bien connaître que le
théâtre
comique était alors bien négligé, et que l’on éta
harge un peu forte ; mais Molière connaissait déjà le point de vue du
théâtre
, qui demande de gros traits pour affecter le publ
i dit-il, un petit comédien aura l’audace de mettre impunément sur le
théâtre
un homme de ma sorte (car le bourgeois s’imagine
ent auteur. On ne douta plus que Molière ne fût entièrement maître du
théâtre
dans le genre qu’il avait choisi ; ses envieux ne
e la supériorité sur tous ceux de son temps qui travaillaient pour le
théâtre
comique. La diversité de caractères dont cette pi
’homme de ville, qui croyait voir le ridicule de son caractère sur le
théâtre
de Molière, attaquait l’auteur de tous côtés. Il
rler au peuple, il n’en sortira jamais ; il croit encore être sur son
théâtre
de campagne. Malgré cette critique, Sganarelle, a
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le
théâtre
. Il se présenta une favorable occasion de remplir
lleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
théâtre
de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son
théâtre
pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le
théâtre
, le lieu était si rempli, que la Raisin fit plus
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le
théâtre
, il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette
ns d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le
théâtre
comique que M. Baron ? Le roi se plaisait telleme
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de
théâtre
, dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu
tention à ce que le roi lui avait dit : il avait de quoi se passer du
théâtre
. Il part ; mais il trouva chez lui une femme et d
ement contre Molière, et lui reprochaient qu’il laissait languir leur
théâtre
. « Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pas
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le
théâtre
. « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le
théâtre
monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le
théâtre
pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du
théâtre
, et de laisser glisser l’animal entre ses jambes
de conséquence que le ridicule de l’hypocrisie ne parût point sur le
théâtre
. Molière, disait-on, n’était pas préposé pour rep
voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa pièce sur le
théâtre
. Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement
èce étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le
théâtre
un caractère à son original, a été trouvé si bon,
aux moyens d’éviter le ridicule que Molière allait leur donner sur le
théâtre
malgré les défenses du roi. Rien ne leur paraissa
ité la hardiesse que Molière avait eue de remettre le Tartuffe sur le
théâtre
, et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encor
ns la troupe 104, fut voir Molière dans sa loge, qui était proche du
théâtre
. Comme ils étaient aux compliments, Molière s’écr
et dont je viens de parler. Dans les commencements qu’il monta sur le
théâtre
, il reconnut qu’il avait une volubilité de langue
oulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le
théâtre
, qu’on ne le laissa pas achever. Depuis ce temps-
nt fois mieux imaginé que tout ce que M. de Gassendi nous a ajusté au
théâtre
pour nous faire passer les rêveries d’Épicure. Pa
rsonnes qui n’entendent point raison, à faire vivre et à conduire, un
théâtre
à soutenir, et des ouvrages à faire pour ménager
la première lecture, le rendit à Chapelle. Il n’y avait aucun goût de
théâtre
; rien n’y était dans la nature : c’était plutôt
avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au
théâtre
, sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien vra
a Molière ; mais pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le
théâtre
? elles paraissent assez dans le monde, personne
réjouir, et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au
théâtre
; mais il n’en a pas eu le temps. Molière trouva
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le
théâtre
, il n’avait point de passion plus forte que celle
enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents que de monter sur le
théâtre
; vous en savez les raisons : je me suis toujours
gré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six mois de
théâtre
qu’en six années de barreau. » Molière, qui n’ava
usin qui, un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le
théâtre
avec les comédiens, étala une partie du ridicule
; Molière, pour se venger de ce campagnard, le mit en son jour sur le
théâtre
, et en fit un divertissement au goût du peuple, q
omme extravague ; il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber ; cet homme-là donne dans la farce
nt fait cette pièce, la promit à Molière, pour la faire jouer sur son
théâtre
; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea
énéra en invectives ; et ils en étaient presque aux mains derrière le
théâtre
, quand Molière arriva, et qui, après les avoir sé
oute la cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton
théâtre
comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
obité et les gens de lettres sentirent tout d’un coup la perte que le
théâtre
comique avait faite par la mort de Molière. Mais
faite à moi-même. Mais n’est-ce point été faire plutôt l’histoire du
théâtre
de Molière, que composer sa vie ? Il m’eût fallu
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le
théâtre
, son camarade le comédien se fit avocat. Cette do
ices de la troupe de Molière. BÉJART Aîné, fondateur de l’illustre
théâtre
. BÉJART Cadet. BRÉCOURT. BARON. BEAUVAL. DE BRIE.
rs. BÉJART L’AÎNÉ. Béjart l’aîné faisait partie de l’illustre
théâtre
, ainsi que son frère, ses deux sœurs, du Parc, et
me Béjart faisait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous les
théâtres
de province, non-seulement dans le rôle de La Flè
union des troupes, Brécourt fut conservé, et continua de jouer sur le
théâtre
de Guénégaud encore environ cinq années ; il se r
talent pour le genre dramatique. Voici le catalogue de ses pièces de
théâtre
: La feinte Mort de Jodelet, comédie en vers, e
t, dans le tragique, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le
théâtre
avec une pension, dont elle a joui jusqu’à sa mor
bre 1729 ; 9° Parnasse français, de Titon du Tillet ; 10° Histoire du
Théâtre
français, par les frères Parfait. BEAUVAL.
ec ses camarades dans une grande union. Le talent qu’il avait pour le
théâtre
était borné aux rôles de niais, et à quelques rôl
c fut un des acteurs de la société bourgeoise qui joua sur l’illustre
théâtre
en 1645. Le dessein que cette société avait de s’
de la troupe, ayant tout ensemble de l’intelligence et du crédit. » (
Théâtre
français, par Chapuzeau, p. 282 ; Frères Parfait,
; et Pierre Le Noir de la Thorillière, fils de ce dernier, acteur du
théâtre
français depuis 1722, où il remplit l’emploi des
aris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre
théâtre
. C’est alors que Molière fit sa connaissance, et
u’elle rendait supérieurement. « Quelques années avant sa retraite du
théâtre
, ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Ag
t ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le
théâtre
. Elle le jouait encore à soixante et cinq ans. »
ier d’elle ; et, comme il crut lui reconnaître quelque talent pour le
théâtre
, il lui fit jouer quelques petits rôles, dont ell
bligé de les marier, et, quelque peu de talent qu’eût Beauval pour le
théâtre
, Paphetin le reçut au nombre de ses acteurs. Un a
e Guénégaud. Un petit dépit engagea mademoiselle Beauval à quitter le
théâtre
; et voici quelle en fut l’occasion. Mademoiselle
e son mari, et ayant obtenu sa demande, l’un et l’autre quittèrent le
théâtre
à la clôture de Pâques de l’année 1704. Pendant p
a seule personne dont elle pût lire l’écriture. Depuis sa retraite du
théâtre
, mademoiselle Beauval fut appelée à plusieurs fêt
dans le comique. Elle se retira en 1672. Chapuseau, livre III de son
Théâtre
français, page 206, met mademoiselle Marotte Beau
moiselle DU PARC. Mademoiselle du Parc, femme de du Parc, connu au
théâtre
sous le nom de Gros-René, s’engagea avec son mari
ureuse comique. Elle joignit au talent de la déclamation et du jeu de
théâtre
celui de la danse. « Elle faisait certaines cabri
Molière et sa troupe à Paris, en 1658, et réussit encore plus sur le
théâtre
du Petit-Bourbon et sur celui du Palais-Royal, qu
lle ; cependant sa perte fut regrettée, non-seulement des amateurs du
théâtre
, mais aussi de ses camarades. Mademoiselle du Par
ccomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’aime pas le
théâtre
, Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cet
es atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de
théâtre
, Dont l’un, le plus intéressé, Était à demi trépa
ue Mazarin fit venir d’Italie. Ainsi deux cardinaux protégèrent notre
théâtre
naissant. Molière avait environ douze ans à l’épo
Il suivit alors le barreau ; ou plutôt, entraîné par son goût pour le
théâtre
, il devint un des plus assidus spectateurs de l’O
nc aucune confiance. 36. Cette troupe, connue sous le nom d’illustre
théâtre
, était dirigée par les Béjart (1645). Elle débuta
ne. N’ayant obtenu aucun succès, elle traversa la Seine, et ouvrit un
théâtre
au port Saint-Paul. De là elle revint au faubourg
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
. Après donc avoir passé six bons mois dans cette
ard, in-12, 1630, p. 55.) 51. Ce début eut lieu le 24 octobre sur un
théâtre
que le roi avait fait dresser dans la salle des g
, et la perte de Bruscambille, qui mourut dans la même année. 55. Le
théâtre
du Petit-Bourbon avait été construit dans l’empla
olière en se déshonorant, avait l’orgueil de se croire son rival. Son
théâtre
a été imprimé avec celui de son fils, auteur de l
Grimarest a travaillé d’après les Mémoires de Baron, alors retiré du
théâtre
, mais qui y remonta en 1720. 63. On a ouï dire s
alors même que leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le
théâtre
: ils jouent presque aussi bien quand ils écouten
la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un roi de
théâtre
, comme moi, se ferait tuer avec une jambe de bois
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son
théâtre
que ces endroits n’y réussissaient point. » (Boil
: Je vous vis dernièrement à l’Avare, et vous riiez tout seul sur le
théâtre
— Je vous estime trop, répondit Boileau, pour cro
du rôle de Myrtil dans Mélicerte. (Voyez le tome XV de l’Histoire du
théâtre
français, par les frères Parfait.) 80. Voyez l’
est entre les mois de mars et d’octobre 1670 que le public déserta le
théâtre
de Molière pour suivre Scaramouche. La longue abs
e 1670, et dans laquelle Baron fit sa rentrée, ramenèrent la foule au
théâtre
de Molière. Scaramouche était un Napolitain appel
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais ; c’était le nom de
théâtre
ordinaire sous lequel le fameux Poisson brillait
e satire. On croit même que Molière conçut le dessein de la mettre au
théâtre
. Un autre jour, Puimorin, frère de Boileau, racon
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le
théâtre
d’aussi parfait que le Tartuffe de Léontium (Nino
faire non plus le lendemain, puisqu’à dater du jour de la défense le
théâtre
fut fermé pendant cinquante jours, interruption q
trice de Molière (la demoiselle du Parc) le quitta pour passer sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne ; ce qui mortifia Molière
lle de Votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre
théâtre
, tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
fois bon poète, bon comédien, et bon orateur, le vrai trismégiste du
théâtre
. Outre ces grandes qualités, il possédait celles
eprésentaient . (Perrault, Éloge des hommes illustres, page 79.) * Le
Théâtre
Français, divisé en trois livres, par Chapusault,
génie, a trouvé la seule voie qui puisse conduire à la perfection du
théâtre
comique, et n’a laissé à ses successeurs que le c
papier, de quelques endroits de notre auteur, ne l’est point pour le
théâtre
, qui demande plus d’action que de paroles, et où
s, et avec quelle habileté il a su distinguer ceux qui conviennent au
théâtre
d’avec ceux qui n’y sont pas propres ; car la com
qui doit soulever l’indignation. Cette passion n’est point propre au
théâtre
comique. On n’y vient point pour s’attrister : et
’à l’importunité de ses camarades, qui voyaient ce sujet sur tous les
théâtres
, hormis sur le sien. Aussi, quoiqu’il l’ait trait
honnêtes gens. » On s’explique parfaitement l’influence qu’un de ces
théâtres
eut sur l’autre. Si l’on a bien dans la mémoire l
, Lucinde, Zerbinette. Le Pédant apparaît à plusieurs reprises sur le
théâtre
de Molière. Les Anselme, les Géronte restent proc
incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces jeux de
théâtre
, ces pantomimes expressives, jusqu’à ces lazzi qu
médie de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient difficilement au
théâtre
, il mit à contribution cinq ou six canevas de la
c’est là, comme nous l’avons dit en commençant cette étude, ce que le
théâtre
italien enseignait, communiquait à Molière. C’est
italien enseignait, communiquait à Molière. C’est aux endroits où son
théâtre
s’anime davantage, que les commentateurs ont d’or
rester dans la haute comédie, sans compromettre la prospérité de son
théâtre
. Le voisinage des acteurs italiens le tenait en h
s gentilhomme qui ramena le public. Les innombrables créations que le
théâtre
italien avait accumulées depuis près de deux sièc
e un palais digne d’elle. Quoique les productions sans nombre que nos
théâtres
voient éclore chaque année, n’offrent pas, en gén
Genest, sur la scène antique, mêle à la cythare d’or les accents des
théâtres
d’Orphée, les hommes attentifs semblent de marbre
« L’éternité, cette incessante ouvrière, réserve ses trésors pour les
théâtres
du ciel. Là s’épanouit la fleur, là reverdissent
verres, bois, viandes et fruits 2355 » Pour la construction du
théâtre
fait à Chambord ; — parties et quittance du sieur
ont servi, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les portes du
théâtre
… 153 » Au sieur de Lulli, pour ses copistes, le
nevas de Dominique analys2s par Gueulette dans l’Histoire de l’ancien
théâtre
italien, et appartenant à la période antérieure à
mme (le Régal des Dames), 2 mai 1668. 2. Il Teatro senza commedie (le
Théâtre
sans comédie), par Cintio, juillet 1668. 3. Il R
sière rédaction de cette pièce en vers français dans le Supplément du
Théâtre
italien, tome II, Bruxelles, 1697. 13. Le Baron d
Italiens à cette époque alternaient à peu près régulièrement, sur le
théâtre
de ces résidences royales, avec les troupes franç
u 2 mars 1697. C’est là ce qui constitue le répertoire authentique du
Théâtre
italien en France, jusqu’à la fin du dix-septième
par Louis Riccoboni, dans la liste qu’il a placée en tête du Nouveau
Théâtre
italien, comme étant « très anciennes ». Cette dé
Il suffit de rappeler les aventures qu’il courut après la clôture du
Théâtre
italien. Costantini partit alors pour l’Allemagne
tin jouait à Paris ; il est ainsi raconté dans l’Histoire de l’ancien
Théâtre
italien : « Mezzetin avait dédié une pièce à M.
c, courut à lui et lui dit : « — Ah ! monseigneur, voici une pièce de
théâtre
que je prends la liberté de vous présenter, et po
la Comédie. Toute son étude et son application ne furent que pour le
Théâtre
. On sait de quelle manière il y a excellé, non se
ent comme lui dans le parti de la Comédie sous le titre de l’Illustre
Théâtre
; mais ce dessein ayant manqué de succès (ce qui
e commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un
Théâtre
que le Roi avait fait dresser dans la Salle des G
présentation. La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le
Théâtre
, et après avoir remercié Sa Majesté en des termes
de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de
Théâtre
qui lui acquirent une si grande réputation, que S
a Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs Pièces de
Théâtre
, tant pour les plaisirs du Roi que pour les diver
amais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du
Théâtre
. Il a épuisé toutes les matières qui lui ont pu f
observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusques-là sur les
Théâtre
de Paris. Sa mort dont on a parlé diversement, fi
eutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année, ce
Théâtre
fut supprimé pour toujours. Les Comédiens de l’Hô
on des deux troupes qui a mis les Comédiens Italiens en possession du
Théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, a été d’autant plus agré
matières de la morale chrétienne et de la religion : ce n’est pas au
théâtre
à se mêler de prêcher l’Évangile. » On voit que l
l s’appuyait était la séparation du sacré et du profane. Permettre au
théâtre
de jouer l’hypocrisie, c’était lui donner juridic
Molière invoquait bien en sa faveur les traditions et les origines du
théâtre
qui, chez tous les peuples, est sorti de la relig
’étaient joués dans les églises elles-mêmes. Mais depuis longtemps le
théâtre
s’était séparé du sanctuaire et s’était sécularis
’à Régnier, avaient toujours raillé les cagots et les moines. Mais le
théâtre
était une tribune bien autrement imposante : c’ét
raison pour une critique de Molière. On a répondu que « l’optique du
théâtre
a ses lois nécessaires, et que si Tartuffe n’est
l s’arrangera pour les faire voir, ce qui sera la même chose. Mais au
théâtre
, on ne saurait ce que c’est qu’une haire et une d
s cette fleur d’imagination et de fantaisie qui manque un peu à notre
théâtre
et surtout à notre théâtre comique. Est-ce une il
et de fantaisie qui manque un peu à notre théâtre et surtout à notre
théâtre
comique. Est-ce une illusion de croire qu’il y a
acieuse, d’une variété d’effets et de ton si peu ordinaire dans notre
théâtre
, d’une liberté de penser si singulière ; il nous
r la nécessité de la concurrence, nous montre ce qu’eût pu être notre
théâtre
si, au lieu d’une imitation systématique des form
notre théâtre si, au lieu d’une imitation systématique des formes du
théâtre
antique, il se fût développé spontanément du sein
du théâtre antique, il se fût développé spontanément du sein de notre
théâtre
populaire. Personne ne peut sans doute se plaindr
it, et tout en reconnaissant le mérite des méthodes savantes de notre
théâtre
, on aime à rencontrer une œuvre qui par le hasard
rès près, soit à la cour, soit chez Ninon, soit dans les coulisses du
théâtre
ou dans les soupers de cabaret, les jeunes seigne
t de faire de la majesté divine le jouet d’un maître et d’un valet de
théâtre
, « d’un athée qui s’en rit et d’un valet qui en f
coup, c’est « par degrés que Molière a fait monter l’athéisme sur le
théâtre
. Mais la chasteté et la foi ayant entre elles, su
ligieuse qui a violé ses vœux ; car il ne faut pas oublier que sur le
théâtre
italien et espagnol, dont la pièce est tirée, les
s faute de faire paraître des religieuses et des moines ; et si notre
théâtre
est devenu plus scrupuleux, c’est en grande parti
problème déjà discuté : la comédie a-t-elle le droit de porter sur le
théâtre
les choses sacrées, et de peindre, même pour les
rossier ? L’un et l’autre de ces deux types eût-il été supportable au
théâtre
? Ce qui fait l’originalité du personnage, n’étai
qu’il a voulu faire, c’est une comédie. Dans les pièces mises sur le
théâtre
avant celles de Molière, et qui sont imitées d’It
« Il eût fallu pour cela, dit-il que l’on tînt une conférence sur le
théâtre
, que chacun prît parti, que l’athée déduisît les
le ont été à leur adresse ? Un discours en règle, fait par un sage de
théâtre
, aurait-il eu cet accent de vérité et cette sorte
ber dans la farce ? Nous ne le pensons pas. Qui ne voit que ce jeu de
théâtre
a précisément pour objet de permettre à don Juan
s comédies. Les Ariste sont des personnages fort secondaires dans son
théâtre
, et il est rare, même lorsqu’ils les introduit su
ne reculer devant rien de ce qui se prête au mouvement et à l’art du
théâtre
. Mais c’est là ce que j’appellerai la libre pensé
bre pensée désintéressée. Ce n’est pas celle de Voltaire, qui fait du
théâtre
un instrument de philosophie et qui a pour but de
a pour but de répandre le scepticisme. Dans Molière, au contraire, le
théâtre
est le but et non le moyen. C’est comme dramatiqu
ndi. Tout porte à supposer que, tout entier à l’administration de son
théâtre
et à la composition de ses pièces, il mit peu de
ui était désagréable ; que la dévotion outrée, affectant l’horreur du
théâtre
, devait facilement se tourner pour lui en cagotis
tait pas cela qu’il voulait. Léguer à la postérité de grands types de
théâtre
, telle était, nous le croyons, sa seule pensée et
re qui se concilie avec la dignité de l’homme ? Enfin, pour sortir du
théâtre
, n’arrive-t-il pas chaque jour dans le monde et d
la ridicule prétention d’un poète de salon. Qu’il y ait eu dans notre
théâtre
une comédie qui ait précisément pour objet la pei
s cette littérature, il n’est point surprenant que le chef-d’œuvre du
théâtre
comique ait eu pour objet la peinture du monde mi
nde mis en regard de la générosité, la loyauté et de l’honneur. Notre
théâtre
a bien changé depuis Molière, et cependant il a t
i la fin du passage : « Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le
théâtre
et tournant un hypocrite imaginaire, ou si vous v
s laissent voir Molière tel qu’il apparaissait aux spectateurs de son
théâtre
et aux témoins de sa vie privée. D’autre part, le
variées. Celui de la Comédie-Française le représente dans un rôle de
théâtre
, et un rôle tragique : César, de la Mort de Pompé
ssinoit leurs grimaces, pour les faire représenter au naturel sur son
théâtre
. — S’il ne les a dessinées sur ses tablettes, rep
le aux allusions de ce genre qu’il voyait la faveur s’éloigner de son
théâtre
. Lorsque la fièvre de la bataille fut tombée, Mol
ement des sommes assez fortes qu’il prélevait sur les recettes de son
théâtre
et distribuait directement ou par l’intermédiaire
ui rends. » Aux vingt-quatre pistoles il joignit un très bel habit de
théâtre
dans l’espoir que « le pauvre homme y trouverait
les mêmes qualités par la façon dont il emploie l’éternel ressort du
théâtre
et de la vie, l’argent, par la promptitude avec l
spécieux. Pour sa morale et sa conception de la vie, c’est encore son
théâtre
qui peut nous en donner la clé. Les auteurs drama
avait donc mis la sienne sur un grand pied, grâce aux profits de son
théâtre
. Grimarest lui attribue un revenu moyen de 30, 00
, pas trop élevé, si l’on considère qu’il touchait quatre parts à son
théâtre
, parfois même jusqu’à cinq ; or, dans les bonnes
il les corrigeoit, parce qu’il avoit plusieurs fois éprouvé, sur son
théâtre
, que ces endroits n’y réussissoient point ; » et
urt avec du Molière. Selon Grimarest, elle accompagnait son maître au
théâtre
, et elle y rendait quelques petits services, car
evine qu’il n’y a point là développement heureux des lieux-communs du
théâtre
, mais expression de sentimens personnels. Nul moi
Avant de répondre à cette question, essayons de suivre à travers son
théâtre
la gradation de ses sentimens sur le médecin et l
t se mettre au régime exclusif du lait et rester deux mois éloigné du
théâtre
. Dans l’intervalle de ces deux maladies, il a com
se soustraire au travail. » Il lui remontrait donc que, monter sur le
théâtre
, ce serait « enfoncer le poignard dans le cœur de
ême faut-il en partie rapporter à ce choix l’insuccès de l’l’Illustre
Théâtre
à Paris. En province, il s’obstine et n’est pas p
défauts, et aussi de déprécier ce qu’ils nous interdisent ; mais, au
théâtre
surtout, le Renard et les Raisins sont une vérité
nce, et tous me disaient que, hors Paris, ce titre sur une affiche de
théâtre
est « un repoussoir. » A ce caractère incertain d
on de chant représentent le plus haut degré de la bouffonnerie sur le
théâtre
. Avec quelques autres passages de ses œuvres, ell
in qui reçoit ses eaux d’ailleurs. » Bonne fortune singulière pour le
théâtre
d’une nation, au moment où, par l’entier développ
qu’importe au public par quels efforts on parvient à lui plaire ! Au
théâtre
surtout il ne juge que sur des résultats. Or, ici
rd, on travaillait chez Molière comme on ne travaille plus dans aucun
théâtre
. Si l’on considère le petit nombre de ses acteurs
is, et il rend originaux ceux-là même qui sembloient devoir gâter son
théâtre
. » Donneau de Visé rapporte, d’autre part, que l’
onner des chefs-d’œuvre à interpréter ne suffit pas à la fortune d’un
théâtre
. Il faut encore ne pas négliger un ensemble de pe
circonstance, « jusque-là que, s’il mourait un des domestiques de son
théâtre
, ce lui étoit un sujet de harangue pour le premie
Lui-même nous apprend qu’à Vaux, avant les Fâcheux, il « parut sur le
théâtre
en habit de ville, et, s’adressant au roi avec le
s, il imagine de faire un marquis ridicule cherchant une place sur le
théâtre
et engageant une conversation avec une marquise p
par ses imitations de comédiens ; de Visé raconte qu’il n’ouvrit son
théâtre
« qu’après avoir brigué quantité d’approbateurs.
it de la sorte le but auquel doit viser tout directeur : faire de son
théâtre
un endroit à la mode, où il est nécessaire d’alle
s complète : « Après le succès de l’Étourdi et du Dépit amoureux, son
théâtre
commença à se trouver continuellement rempli de g
e l’on y jouoit. » Il n’y a rien de tout à fait nouveau en matière de
théâtre
; l’un des plus habiles directeurs qu’ait eus la
son genre de point d’honneur. Pour un comédien, pour un directeur de
théâtre
, il consiste non-seulement à remplir toutes les o
française lui faisait offrir une place, à la condition de renoncer au
théâtre
. Molière refusa en objectant le point d’honneur ;
rt, à bout de forces, ce sentiment le décidait encore à monter sur le
théâtre
: « Comment voulez-vous que je fasse ? disait-il
ce lorsque ses acteurs le trahissaient ! Écoutant un jour derrière le
théâtre
, avec Champmeslé, une scène de Tartuffe, il s’écr
même, sont autant de problèmes à peu près insolubles. Ces maîtres du
théâtre
considéraient toutes les parties : poème, diction
le croit, qui ait osé s’y soustraire. Il n’a pas introduit sur notre
théâtre
les petites pieces ; il n’en est que le restaurat
ondre fort savamment, d’après le célebre Donnat, que c’est lorsque le
théâtre
reste sans acteurs. Il est des pieces qui, comme
l’ai fait voir dans le Chapitre de la liaison des scenes, laissent le
théâtre
vuide ou sans acteurs plusieurs fois dans un acte
mp; la piece entiere, une quinzaine. L’acte finit réellement quand le
théâtre
reste sans action, après que les acteurs ont pris
ets la main au côté. Fais les yeux furibonds. Marche un peu en Roi de
théâtre
. Voilà qui est bien. Suis-moi. J’ai des secrets p
s, ne sont pas pour arrêter un noble cœur. On voit clairement que le
théâtre
reste non seulement vuide d’acteurs, mais encore
re quand il revient ; & comme les spectateurs aident eux-mêmes au
théâtre
à se tromper, pourvu qu’il y ait quelque vraisemb
derriere la toile une chose importante qu’ils ne peuvent faire sur le
théâtre
. Cherchons pour exemple deux dernieres scenes d’a
i précede celle-ci est sans contre-dit une des plus belles de tout le
théâtre
. Isabelle, en présence d’un tuteur qu’elle détest
près Don Quichote. Turcaret & Crispin Rival resteront toujours au
théâtre
, à moins que la barbarie ne s’y introduise tout-à
ine des Isles Fortunées. Son ouvrage le plus connu est la Pratique du
Théâtre
. Pour confirmer les regles qu’il y donnoit, d’apr
nue des états de Languedoc, enfin à Paris, le 3 décembre 1659, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Cette comédie fut imprimée pour
ie d’intrigue, et assuré par là une supériorité incontestable à notre
théâtre
sur celui de toutes les autres nations. Emprunté
e à notre théâtre sur celui de toutes les autres nations. Emprunté au
théâtre
italien, qui lui-même puisait en partie ses sujet
au théâtre italien, qui lui-même puisait en partie ses sujets dans le
théâtre
antique, L’Étourdi se sent de cette double origin
les états de Languedoc. Elle fut ensuite représentée à Paris, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, les uns disent au commencement,
1663. De même que L’Étourdi, Le Dépit amoureux est un emprunt fait au
théâtre
italien. L’ouvrage original, intitulé L’Interesse
où le talent s’appelle du génie. Pour que deux amants intéressent au
théâtre
, il faut qu’ils se brouillent, se querellent et s
u sujet et de la disposition des scènes. Dans cette seconde pièce, le
théâtre
ne reste jamais absolument vide, si l’on admet qu
notre Muse comique s’était vouée exclusivement à l’imitation de deux
théâtres
étrangers. L’Étourdi et Le Dépit amoureux apparti
y a pas deux routes pour arriver au succès. Quiconque veut réussir au
théâtre
, doit vous parler de vous et ne vous parler guère
viser la demoiselle est une spéculation médiocre. Il faut la dame. Le
théâtre
est l’art de contenter la dame. Au temps de Moliè
mpara de notre scène naissante, à tel point que tout ce qui tenait au
théâtre
, d’alors, auteurs et acteurs, empruntèrent leur n
suis laissé dire que le plus impérieux est le besoin d’enseigner. Au
théâtre
, cette pente est dangereuse parce que la vérité d
se largement, étudiée puissamment, conduite selon l’art approfondi du
théâtre
, selon la science exacte de la vie... Ah! il faut
Ceux qui, de bonne foi ou pour soutenir une thèse, prétendent que le
théâtre
est un moyen positif d’éducation, doivent juger q
ne peuvent pas s’oublier, je trouve, eu égard à ce que je connais des
théâtres
dits populaires, qu’il est énorme pour un, public
les plus grandes batailles qui aient peut-être été jamais livrées au
théâtre
, ni du paradoxe glissant, ni delà prédication inq
eau la thèse de nos auteurs favoris, qu’il est suprême de sortir d’un
théâtre
sans que rien ait meurtri ma conscience, sans qu’
ez nous, ces choses-là se chantent. Notre chanson est sérieuse, notre
théâtre
n’est qu’un jeu; un jeu splendide souvent, sublim
familles. Mon Dieu ! ce n’est pas la place qui manque; dans tous ces
théâtres
en chambre qui font foule à Paris, il y aurait où
aîne du temps où les cœurs vertueux aimaient à voir lever l’aurore au
théâtre
. Dans le concert qui vous amuse, il n’y a pas une
souverainement, c’est vous qui faites notre littérature, — et si les
théâtres
, à l’unanimité, ont relégué la morale air magasin
e volontiers la leçon à l’école, le sermon à la chaire, le plaisir au
théâtre
. D’ailleurs, je crois qu’on s’exagère en général
l n’est plus jeune. Il a des habitudes et des faiblesses de vieux. Le
théâtre
n’y peut rien, — et quand par exemple un malheure
ement en vaut presque un autre. Suivez bien, voilà ce qu’il dit: « Le
théâtre
est un miroir reflétant exactement la société qui
uel point la magie de la plume peut remplacer toutes autres choses au
théâtre
. Molière a gagné son pari, mais je ne conseillera
ous racontait naguère les emprunts que l’élève de Gassendi a faits au
théâtre
italien, digne prédécesseur de l’hôtel de Bourgog
enfin, nous retrouvons depuis sa sortie un peu brusque de son premier
Théâtre
, un vrai poète, applaudi d’abord pour son œuvre,
être un poète comique. Ainsi commencèrent les illustres fondateurs du
théâtre
athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le die
eurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le dieu du
théâtre
anglais ; ainsi ces grands génies, par l’exercice
e, une gaieté. « Il n’y a rien de si petit que le Petit-Bourbon. Le
théâtre
est de dix-huit toises de longueur sur huit de la
a salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés, était élevé un
théâtre
de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
en croix, partant chacun quatre chandelles, pour mettre au devant du
théâtre
. Ces chandeliers, suspendus grossièrement avec de
ées. Cependant, la ville, attentive, a déjà pris le chemin du nouveau
théâtre
, et Molière, pour commencer dignement sa magistra
conviés. C’était la mode alors : le salon se changeait volontiers en
théâtre
, et la première fois que le roi Louis XIV applaud
pour la mort. Rien de plus funèbre et de plus jeune à la fois, que ce
théâtre
ouvert sur un tombeau. L’inauguration du théâtre
ne à la fois, que ce théâtre ouvert sur un tombeau. L’inauguration du
théâtre
élevé par Richelieu provoqua dans notre poète une
tila dans les œuvres de Pierre Corneille. Évidemment, cette entrée au
théâtre
du Palais-Royal aurait pu se faire sons de meille
es quinze jours suffirent au poète ; il fit sa comédie, il dressa son
théâtre
à l’extrémité d’une longue avenue On la voit enco
e de Molière. La première appartiendrait au tréteau, et la seconde au
théâtre
. On n’a jamais vu, que je sache, en un même espri
s femmes de licence et de plaisir, bêles et viles, qui remplissent le
théâtre
du dix-neuvième siècle. Cette plaisanterie était
combait sous sa triple tâche de comédien, de poète et de directeur de
théâtre
. Il avait craché le sang le malin même, et ses am
s’écria : Juro ! sa poitrine se déchira tout à fait. On l’emporta du
théâtre
. Il mourut à dix heures du soir, entre deux sœurs
atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du
théâtre
, parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au
alheur à vous qui riez, car vous pleurerez ! » Jules Janin. 1.
Théâtre
complet de Chevalier, comédien de la troupe du Ma
Nanon Brillard 3 liv. 4 ouvreurs de loges 6 liv. Ouvreurs du
théâtre
et amphithéâtre 3 liv. Décorateurs Crosniers
, sous le titre des Amants brouillés. Elle s’est toujours soutenue au
théâtre
, et fait voir que Quinault avait plus d’un talent
t imité de l’Eunuque de Térence : il y a des situations que le jeu du
théâtre
fait valoir, mais la conduite est défectueuse. La
de Louis XIV. C’est un monument curieux de la gaieté de notre ancien
théâtre
, et en même temps de sa liberté; car il paraît ce
ccès, il y a vingt-cinq ans, et je ne sais pourquoi elle a disparu du
théâtre
, comme d’autres que l’on néglige de reprendre pou
émie française, l’assurant, non sans vraisemblance, que ses succès au
théâtre
, et l’estime générale dont il jouissait, lui ouvr
bulaire. Elle n’est pas mal faite ; mais il ne faut pas mettre sur le
théâtre
un homme qui peut en sortant être mené au gibet.
aissant une fortune prodigieuse; on assure dans les Recherches sur le
Théâtre
, de Beauchamps, quelle fut jouée quatre-vingts fo
s à toutes les reprises il eut beaucoup de succès, et il est resté au
théâtre
. Cependant la critique, même en mettant de côté l
ention. Quand cet ouvrage fut représenté en 1701, on fit supprimer au
théâtre
quelques endroits du rôle de Crésus et de celui d
aussi son plus bel ouvrage, et l’un des meilleurs que l’on ait mis au
théâtre
depuis Molière. Il est bien intrigué et bien déno
et ensuite à celles de son maître. Jamais rien n’a fait plus rire au
théâtre
que ce testament. On a dit avec raison que cette
s de la ressemblance, sont un fonds si inépuisable, que nous avons au
théâtre
italien trois pièces sur le même sujet, qui toute
ocrite amoureux pouvait être un personnage comique : il y en a peu au
théâtre
d’aussi froids d’un bout à l’autre. Peut-être la
ent être philosophiques, mais elles sont glaciales. Le public veut au
théâtre
qu’on lui parle tout haut, et qu’on ne soit rien
ce triviale, achèvent de gâter la pièce. Cependant elle est restée au
théâtre
. Comment? comme plusieurs autres pièces, pour une
arfait. Mais s’il y a des ouvrages qu’une seule scène a fait vivre au
théâtre
, ils y traînent d’ordinaire une existence bien la
peut, quoi qu’il fasse, se fâcher sérieusement contre lui. Tel est au
théâtre
l’inconvénient d’un travers d’esprit, qui est néc
et des danses. Regnard avait essayé son talent pendant dix ans sur le
théâtre
italien ; il fit environ une douzaine de pièces,
de Dufrény échoua entièrement. En général, il fut aussi malheureux au
théâtre
que Regnard y fut bien traité. La plupart de ses
les comiques du troisième ordre, ce qui est encore quelque chose. Son
théâtre
est composé de douze volumes, dont les trois quar
nous sentons assez souvent aujourd’hui que sans ce Génie supérieur le
Théâtre
comique serait peut-être encore dans cet affreux
ours heureusement mises en œuvre. Ses Pièces représentées sur tant de
théâtres
, traduites en tant de langues, le feront admirer
lésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du
Théâtre
, qu’il séduisit l’esprit de celui qui le voulait
ir dans le monde les dispositions extraordinaires qu’il avait pour le
Théâtre
. Et Monsieur le prince de Conti, qui l’avait fait
ais l’occasion ; Jusque-là que s’il mourait quelque Domestique de son
Théâtre
, ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
à Paris. Molière sentit qu’il avait assez de force pour y soutenir un
Théâtre
comique ; et qu’il avait assez façonné ses Comédi
sur celle de l’Hôtel de Bourgogne, après la Pièce il s’avança sur le
Théâtre
, et fit un remerciement à sa Majesté, et la suppl
à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le
Théâtre
comique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de
, Molière, voilà la bonne Comédie . Ce qui fait bien connaître que le
Théâtre
comique était alors bien négligé ; et que l’on ét
charge un peu forte. Mais Molière connaissait déjà le point de vue du
Théâtre
, qui demande de gros traits pour affecter le Publ
dit-t-il, un petit Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le
Théâtre
un homme de ma sorte ? (Car le Bourgeois s’imagin
e la supériorité sur tous ceux de son temps qui travaillaient pour le
Théâtre
comique. La diversité de caractères dont cette Pi
’homme de Ville, qui croyait voir le ridicule de son caractère sur le
Théâtre
de Molière, attaquait l’Auteur de tous côtés. Il
ler au Peuple ; il n’en sortira jamais : il croit encore être sur son
Théâtre
de campagne. Malgré cette critique, qui était peu
qui répondissent à la manière dont il voulait qu’il fût récité sur le
Théâtre
. Il se présenta une favorable occasion de remplir
lleures Comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
Théâtre
de la Raisin avec tant d’applaudissement, qu’on l
ant l’humeur bienfaisante de Molière, alla le prier de lui prêter son
Théâtre
pour trois jours seulement, afin que le petit gai
n parlèrent si avantageusement, que le second jour qu’il parut sur le
Théâtre
, le lieu était si rempli, que la Raisin fit plus
eux et triste qu’avec les favorables dispositions qu’il avait pour le
Théâtre
, il restât en de si mauvaises mains. Ce fut cette
d’un si grand Maître. Qui, depuis sa mort, a soutenu plus sûrement le
Théâtre
comique, que Monsieur Baron ? Le roi se plaisait
ion du service que je lui rends. J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de
Théâtre
, dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu
tention à ce que le Roi lui avait dit : il avait de quoi se passer du
Théâtre
. Il part ; mais il trouva chez lui une femme et d
ement contre Molière, et lui reprochaient qu’il laissait languir leur
Théâtre
. ― Pourquoi, lui disaient-ils, ne faites-vous pa
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le
Théâtre
. ― Eh ! Messieurs, leur dit-il, épargnez du moin
ernement. Molière faisait Sancho : et comme il devait paraître sur le
Théâtre
monté sur un Âne, il se mit dans la coulisse pour
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le
Théâtre
pour arrêter l’Âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son Âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du
Théâtre
, et de laisser glisser l’animal entre ses jambes
de conséquence que le ridicule de l’Hypocrisie ne parût point sur le
Théâtre
. Molière, disait-on, n’était pas préposé pour rep
voies, elle permit apparemment à Molière de remettre sa pièce sur le
théâtre
. Tous les connaisseurs en jugeaient favorablement
uvrage : Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le
Théâtre
. Au mois de Décembre de la même année, il donna a
ce, étant arrivées à cette personne. Ce secret de faire passer sur le
théâtre
un caractère à son original, a été trouvé si bon,
aux moyens d’éviter le ridicule que Molière allait leur donner sur le
théâtre
malgré les défenses du Roi. Rien ne leur paraissa
ité la hardiesse que Molière avait eue de remettre le Tartuffe sur le
théâtre
, et peu s’en fallut que cette affaire n’eût encor
rs dans la Troupe, fut voir Molière dans sa loge, qui était proche du
théâtre
. Comme ils en étaient aux compliments, Molière s’
t dont je viens de parler : Dans les commencements qu’il monta sur le
théâtre
, il reconnut qu’il avait une volubilité de langue
oulu le tenter, il réussit si mal la première fois qu’il parut sur le
théâtre
, qu’on ne le laissa pas achever. Depuis ce temps-
t fois mieux imaginé, que tout ce que Mr de Gassendi nous a ajusté au
Théâtre
, pour nous faire passer les rêveries d’Épicure. P
nnes, qui n’entendent point raison, à faire vivre, et à conduire ; un
théâtre
à soutenir ; et des ouvrages à faire pour ménager
la première lecture le rendit à Chapelle ; il n’y avait aucun goût de
théâtre
; rien n’y était dans la nature ; c’était plutôt
avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au
Théâtre
, sous le titre d’Extravagant ; serait-il bien vra
a Molière ; mais pourquoi voulez-vous faire briller vos vertus sur le
Théâtre
? Elles paraissent assez dans le monde, personne
éjouir ; et il ne perdit pas l’idée de le mettre bien sérieusement au
Théâtre
; mais il n’en a pas eu le temps. Molière trouva
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le
Théâtre
, il n’avait point de passion plus forte, que cell
nfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, que de monter sur le
Théâtre
; vous en savez les raisons, je me suis toujours
gré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six mois de
Théâtre
qu’en six années de barreau. Molière qui n’avait
usin, qui un jour de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le
théâtre
avec les Comédiens, étala une partie du ridicule
; Molière pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur le
Théâtre
; et en fit un divertissement au goût du Peuple,
homme extravague : Il est épuisé, si quelque autre Auteur ne prend le
théâtre
il va tomber : Cet homme-là donne dans la farce I
ant fait cette pièce la promit à Molière, pour la faire jouer sur son
théâtre
; il la laissa même annoncer. Cependant il jugea
énéra en invectives ; et ils en étaient presque aux mains derrière le
théâtre
, quand Molière arriva ; et qui après les avoir sé
oute la Cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton
Théâtre
comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore t
bité, et les Gens de Lettres sentirent tout d’un coup la perte que le
Théâtre
comique avait faite par la mort de Molière. Mais
faite à moi-même. Mais n’eût-ce point été faire plutôt l’histoire du
théâtre
de Molière, que composer sa vie ? Il m’eût fallu
’il prit fantaisie à Molière de quitter le Barreau pour monter sur le
Théâtre
, son camarade le Comédien se fit Avocat. Cette do
arcades et niches. En l’un des bouts de la salle était élevé un grand
théâtre
de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
t, c’est ici où cet incomparable Scaramouche, qui a été l’ornement du
théâtre
et le modèle des plus illustres comédiens de son
attrait de la représentation. Dans « l’Explication des décorations du
théâtre
et les arguments de la pièce32 », imprimés en gui
e, s’étant associés pour jouer la comédie sous le titre de l’Illustre
Théâtre
, donnèrent, d’abord au Jeu de paume des Métayers,
nse bien, toutefois, qu’à ce moment où il entrait dans la carrière du
théâtre
, Molière avait prêté une vive attention aux Itali
. Ce nom, inventé sans doute pour la scène française, ne resta pas au
théâtre
, et le souvenir s’en effaça en même temps que dis
votre juridiction ne s’étende pas plus loin que la comédie et que les
théâtres
, je ne pense pas que les savants s’en puissent af
’est qu’une comédie, et que toute retendue du monde n’est qu’un vaste
théâtre
où chacun joue son différent rôle. Regardez donc
, comme le fameux médecin Guy Patin, ne fréquentaient pas beaucoup le
théâtre
, prenaient un titre pour l’autre et parlaient de
leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors du
théâtre
. Loret, dans La Muse historique, raconte ou inven
se d’Orléans, si l’on en croit Retz, a recours aux mêmes souvenirs du
théâtre
italien pour caractériser la ridicule attitude du
ustica fudit. 30. Nous reproduisons la planche 11 de l’Histoire du
Théâtre
italien représentant Scaramouche-Fiurelli. Son co
a Fano de faire imprimer en français l’explication des décorations du
théâtre
, ensemble les arguments de la Folle supposée, fai
aître sur la scène, le 9 septembre 1668. Les auteurs de l’Histoire du
théâtre
français, Voltaire, Bret, Cailhava, et tous ceux
actitude scrupuleuse. Dans ce registre, où, depuis l’établissement du
théâtre
, sont inscrits, jour par jour, les ouvrages repré
lui dit Racine, à la pièce de Molière, et vous riiez tout seul sur le
théâtre
. Je vous estime trop, lui répondit Boileau, pour
e trouva la matière d’une des plus hautes leçons que puisse donner le
théâtre
. On peut dire de L’Avare deux choses également vr
, était beaucoup moins délicate qu’aujourd’hui, puisque sans cesse le
théâtre
montrait à des spectateurs qui ne s’en scandalisa
ne, et qui se satisfait sans obstacle : on n’en pourrait supporter au
théâtre
l’abjecte monotonie et la dégoûtante uniformité.
comme il veut qu’on épouse sa fille sans dot. On a tenté de mettre au
théâtre
l’avare fastueux : c’était presque avoir oublié l
t l’image ne vaudra pas mieux que la figure, aussi rebutant à voir au
théâtre
qu’à rencontrer dans le monde. Les Anglais ont un
t avant le souper, la comédie de George Dandin fut représentée sur un
théâtre
dressé tout exprès, avec des intermèdes dont Moli
un ouvrage où il se croirait insulté. Cet homme était fort assidu au
théâtre
: Molière l’y aborde, lui témoigne le désir de lu
e plus vraie, si, agrandissant ses personnages, et les plaçant sur un
théâtre
plus élevé, il eût montré quelque homme considéra
est allé prendre dans le monde, et qu’il a placés tout vivants sur le
théâtre
, où ils ont, pour ainsi dire, fait souche. On y v
ici J.-J. Rousseau gourmandant Molière, et l’accusant d’avoir fait du
théâtre
une école de mauvaises mœurs, en nous montrant to
ur donne quelquefois, et qu’ils n’ont pas besoin de venir chercher au
théâtre
où elle ne leur profiterait guère : cette leçon,
u plutôt des crimes qui n’appartiennent pas à la justice ordinaire du
théâtre
comique : les personnages mis en scène, quoi qu’i
éfaut qu’il s’agit de corriger. Prenons toujours nos exemples dans le
théâtre
de Molière, et choisissons les pièces mêmes que R
sager sa punition prochaine. Molière eût satisfait à cette justice du
théâtre
, il eût vengé la morale publique outragée par la
imousin qui, un jour de spectacle, dans une querelle qu’il eut sur le
théâtre
avec les comédiens, étala tous les ridicules d’un
rtirait encore plus au parterre, si l’on se divertissait moins sur le
théâtre
: le public aime à rire tout seul ; et c’est surt
reux, variés et magnifiques : quoi de plus propre à les amener sur le
théâtre
, que la rivalité de deux princes qui se disputent
l invoqua sa mémoire plutôt que son génie, et il alla prendre dans le
théâtre
de Corneille, ce qu’il n’avait pas le loisir de c
s, dans le recueil de ses œuvres, publié en 1682. Elle fut remise, au
théâtre
de la rue de Guénégaud, le 15 octobre 1688, et el
ées : ce n’est pas assez dire ; il en a fait toutes les pièces de son
théâtre
; car cet écrivain, dans sa fécondité stérile, n’
tés étaient de même nature, de même valeur ; et des exemples tirés du
théâtre
convenaient merveilleusement dans une aventure au
es mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que, si le
théâtre
n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit
ent M. de Pourceaugnac. Car Lulli, après avoir longtemps couru sur le
théâtre
pour les éviter, vint sauter au milieu du claveci
qui avait dessein de purifier la comédie, et de ne faire faire sur le
théâtre
que des leçons de vertus morales, comme on veut n
tes, dit le P. Rapin1 n’ont que des valets pour les plaisants de leur
théâtre
; et les plaisants du théâtre de Molière sont les
e des valets pour les plaisants de leur théâtre ; et les plaisants du
théâtre
de Molière sont les marquis et les gens de qualit
ès l’avoir appelé2 par rapport à ses talents naturels, Ornement du
Théâtre
, incomparable Acteur, Charmant poète, illustre
à dire un mot de sa manière d’écrire, et de représenter ses pièces de
théâtre
. M. Rosteau prétend qu’il était également bon aut
t ébloui les meilleurs yeux, durant qu’il paraissait lui-même sur son
théâtre
, remarqua plus facilement ce qui avait tant impos
r le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son
théâtre
le droit qu’ont les ministres de l’Église de repr
à des conciles entiers ? Si Tertullien a eu raison de soutenir que le
théâtre
est la seigneurie ou le royaume du diable, je ne
lque capable que fût Molière, on prétend qu’il ne savait pas même son
théâtre
tout entier, et qu’il n’y a que l’amour du peuple
e Molière. Elle fut représentée pour la première fois à Paris, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1659. Elle eut u
dialogue plein de verve, et sa pièce, quoique éloignée aujourd’hui du
théâtre
, est restée en possession d’exciter le rire et de
es de ce genre, empruntés à l’Italie, avaient encore la vogue sur nos
théâtres
: le Jodelet surtout y avait obtenu de prodigieux
oux, fut représenté, pour la première fois, le 4 février 1661, sur le
théâtre
du Palais-Royal. C’était le premier ouvrage nouve
is-Royal. C’était le premier ouvrage nouveau que Molière donnait à ce
théâtre
, depuis trois mois que sa troupe en avait pris po
e donner la pièce et la condamna dès lors à ne plus reparaître sur le
théâtre
. Il ne voulut pas même essayer si le jugement des
Corneille, au déclin de sa glorieuse barrière, crut étendre l’art du
théâtre
, en le reportant au point où il l’avait trouvé, e
armi les nombreux auteurs qui, depuis Molière, ont mis la jalousie au
théâtre
, il en est peu qui n’aient pris dans cette pièce
. Don Garcie de Navarre est encore un emprunt que Molière a fait aux
théâtres
étrangers. Le sujet appartient à l’Espagne, et to
eurs siècles dans la carrière de tous les arts, était devenu l’art du
théâtre
à une époque où Corneille avait mis au jour tous
maris L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661, sur le
théâtre
du Palais-Royal ; ensuite, à Vaux, chez le surint
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le
théâtre
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
s, l’un comme renfermant une des meilleures expositions qui soient au
théâtre
, l’autre comme développant avec art l’intrigue la
ère. Le 4 novembre suivant, les Fâcheux furent joués, à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal, et la ville joignit ses applaudi
en disant que Desmarets, avant Molière, avait fait paraître sur notre
théâtre
un ouvrage en scènes absolument détachées . Les
, mais plaisamment dominé par l’idée que ce grand homme a emprunté au
théâtre
italien la plupart des créations dont il a enrich
il serait arrivé qu’ayant ci-devant composé quelques autres pièces de
théâtre
, aucunes d’icelles auraient été prises et transcr
pe à la ville, l’autre, Ésope à la cour. Ce dernier est seul resté au
théâtre
. 6. Les comédies-ballets, données par Molière, s
s, ne vînt interrompre cette pieuse tradition. Elle a donc ouvert son
théâtre
pour ce grand jour, et elle a bravement mis sur s
ville éveillée. La foule n’en était pas moins énorme aux alentours du
théâtre
. À une heure et demie, la salle était comble, et
aise à payer son budget de chaque mois. Au rebours de tous les autres
théâtres
, sans en excepter l’Opéra, la Comédie-Française n
de marbre. Il sait bien que le drapeau d’ambulance placé au sommet du
théâtre
, non plus que le respect de Molière, n’arrêtera l
chez nous la prodigieuse influence que Molière a exercée sur tous les
théâtres
du monde civilisé, durant tout le dernier siècle.
vue britannique, constatait l’immense succès qu’obtenait à Londres le
théâtre
de Molière. On sait qu’à cette époque, vers 1750,
a plupart des chefs-d’œuvre de Molière. Il est impossible d’ouvrir le
théâtre
de Shéridan, sans y trouver, à chaque pas, une ré
re Gottsched, une école qui se proposait, par une habile imitation du
théâtre
français, de donner une littérature dramatique à
ipzig. C’était la première fois qu’une ville, en Allemagne, voyait un
théâtre
populaire et régulier s’établir en ses murs. Là f
sable d’œuvres, lues avec transport de toute l’Allemagne sur tous les
théâtres
importants, il est joué par les grands acteurs. C
ipaux rôles. C’est à ses pièces qu’ont recours tons les directeurs de
théâtre
dans l’embarras. On le jouait presque dans les éc
lière qu’il invoque pour lui servir de guide dans ce nouveau pays. Le
théâtre
de Goldoni n’a pas cessé, depuis un siècle, de do
vertissement de la bonne comédie, et, à l’heure qu’il est, le rire du
théâtre
italien n’est qu’un écho indirect et prolongé du
en quelque sorte répandue sur toute l’Europe et en avait renouvelé le
théâtre
. Nous pouvons dire qu’au dix-neuvième siècle, si
ne se contente pas de le lire, elle le fait jouer sur tous ses grands
théâtres
. À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le templ
e, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres. À Dresde, dans ce
théâtre
qui est comme le temple de l’art dramatique. Moli
’empire ottoman. En Russie, Molière est joué non pas seulement sur le
théâtre
français, mais dans la langue nationale. Mais il
un pareil jour, cette universelle influence qu’a exercée sur tous les
théâtres
de l’Europe un des maîtres de l’esprit français.
it volontiers crié : Passez-nous-le ! À cinq heures, nous sortions du
théâtre
, et la voix du canon, qui continuait de gronder,
he, avait vécu comme Bourdaloue, il eût été un singulier directeur de
théâtre
. Bourdaloue jeûnait, priait, répandait l’aumône,
nement de la chaire est un enseignement, tandis que l’enseignement du
théâtre
n’est pas un enseignement ; que Bourdaloue est do
t mieux passer la soirée dans la prière et les pieuses lectures qu’au
théâtre
. Mais comme tout le monde n’est pas capable de ce
st une conseillère de vertu, on fait trop beau jeu aux détracteurs du
théâtre
. Le grand mérite de Molière, c’est qu’il a toujou
al pour la scène. Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de
théâtre
. Le style de théâtre est celui qui passe par-dess
il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre. Le style de
théâtre
est celui qui passe par-dessus la rampe. Il est d
a son imagination ou fera jaillir des larmes de ses yeux. Le style de
théâtre
, c’est un style tout particulier. On peut abonder
rentes, de tous les tours surannés ou bizarres, on est un écrivain de
théâtre
, et même un grand écrivain. Oui, mon cher monsieu
il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de
théâtre
. Tenez, ce Molière dont vous parlez en amoureux d
lière dont vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de
théâtre
, savez-vous bien ce que me disait de lui le père
fesseurs de diction du Conservatoire : — Molière est le seul homme au
théâtre
, le seul entendez-vous, qui soit toujours facile
le nez. Elle est embarrassée d’incises et d’inversions… Écoutez-la au
théâtre
, tout change. J’allais droit à mon traître en fa
rateur, et que vous imputez à crime à Molière, mais que nous, gens de
théâtre
, nous trouvons admirables… Eh oui ! elles sont ad
ais ils ont été écrits pour l’optique de la scène : c’est du style de
théâtre
. Il faut les juger aux chandelles, comme disaient
et à la mode, est prompt à s’évanouir ? Prenons des exemples dans le
théâtre
de notre époque : Duvert et Lauzanne ont inventé
à toutes ses habitudes, contrairement aussi aux lois de l’optique du
théâtre
, avait terminé par des vers sans force et sans co
euses ridicules de Molière ; le poète a triomphé là comme sur un vrai
théâtre
. M. Larroumet m’a donné le texte des Précieuses r
à élargir ainsi la question. Je m’enferme dans celle qu’a soulevée au
théâtre
l’incident de ces dames, quittant la place au mot
dire tranquillement sur la scène, la franchise dont ils jouissent au
théâtre
ne se perdra pas. C’est pour cela que j’en ai tan
franchise de l’accent : la franchise d’un Rabelais, écrivant pour le
théâtre
, avec un flot de verve moins épaisse, moins exubé
nt vue en garderont sans doute un long souvenir. Tous les amateurs de
théâtre
, tous les fidèles de Molière s’étaient donné rend
t une bonne fortune, comme il y en a bien rarement dans l’histoire du
théâtre
, de trouver pour une œuvre aussi considérable et
ère a empruntés à la comédie italienne et qu’elle a pris elle-même au
théâtre
antique. Sa joyeuse figure, sa voix chaude et vib
et Coquelin étaient donc à peu près sûrs, en rapportant L’Étourdi au
théâtre
, de travailler gratis ; la Comédie-Française ne s
is de l’année, à l’heure où tout Paris de retour emplit les salles de
théâtre
. Et ne serait-ce pas là — si la cause n’était déj
’un directeur, qui n’eût en vue que son intérêt, et qui exploitât son
théâtre
comme une maison de commerce, est-ce qu’il perdra
la composent d’être de vrais artistes, plus amoureux de la gloire du
théâtre
que du gain, et qui se plaisent à satisfaire un p
pas de son temps un genre spécial et n’avait pas pour se produire de
théâtre
particulier. Leslie n’est point un étourdi au sen
dignement le mérite de celui qui le rend, il faut plus d’habitude du
théâtre
. Ce qu’il y a de charmant dans son jeu, c’est la
s, tandis que la situation est une des plus plaisantes qu’il y ait au
théâtre
et une de celles qui manquent le moins leur effet
poussait pas plus loin. Il est probable que, si nous avions connu le
théâtre
de l’Inde, nous aurions trouvé quelque grand seig
sopher sur ce thème. Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du
théâtre
en homme de théâtre plus qu’en professeur. Tandis
Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du théâtre en homme de
théâtre
plus qu’en professeur. Tandis que beaucoup de ses
’en professeur. Tandis que beaucoup de ses collègues ne commentent le
théâtre
classique sans le connaître que par la lecture, i
prend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer, fût-ce sur un
théâtre
de banlieue, par des artistes de raccroc, qu’en p
ut pleins de souvenirs de Ronsard et Du Bellay. Imaginez-le débité au
théâtre
, le public n’y comprendra goutte et ne sourciller
ire à la scène en 1865 — la censure en fit arrêter les répétitions au
théâtre
des Fantaisies-Parisiennes — mais aujourd’hui ce
détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec l’autre, ne peut, au
théâtre
, exciter d’intérêt très vif et soutenir longtemps
entissante. Le panache, voyez-vous, le panache ! il n’y a que cela au
théâtre
. Puisque j’ai cité cette tirade, me permettra-t-o
re sa femme. Et il a vu la chose, non en philosophe, mais en homme de
théâtre
. Voici, d’un côté, un homme qui a passé l’âge des
oi, je vous interromps : « Non, ce n’est pas cela. Mais quel homme de
théâtre
que ce Molière ! Avec quelle franchise, après avo
ugier ou de Dumas fils, et qu’on la joue pour la première fois sur un
théâtre
, et regardez-la avec des yeux frais. Est-ce que t
radition, parce qu’ils étaient dans les attributions des turlupins de
théâtre
, mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons !
l ? Non ? Eh bien ! vous êtes plus heureux que moi. Je crois aimer le
théâtre
autant que personne au monde ; j’ai vu soixante e
eux bien ; mais horriblement bâclée. Une légende courait le monde des
théâtres
et attirait la foule ; Molière, qui était directe
aux sourds, ni la vue aux aveugles-nés. À ceux chez qui une scène de
théâtre
, une phrase musicale, ou un tableau éveille de ce
ments ! Étudiez le caractère en lui-même. Il n’y en a pas, dans aucun
théâtre
, non pas même chez Shakespeare, il n’y en a pas d
demandé si, lui aussi, ne pourrait pas y réussir et la transporter au
théâtre
. » Cette tentative, il l’a risquée dans l’Amphit
il semble difficile de ne pas se rendre. Ce ne sont ni les essais au
théâtre
, aussi rares qu’insignifiants, ni les livrets imp
plus le nôtre. La chose nous est encore facile à la lecture, mais au
théâtre
, la sensation présente domine et emporte tout ; l
tant d’autres. Elle a encore cet inconvénient, qui n’est pas mince au
théâtre
: elle est morose et chagrine. Retranchez-en quel
vec le Tartuffe, le morceau de Molière le plus rude à faire passer au
théâtre
. Ces deux comédies laissent le spectateur triste
ule qui amuse également tout le monde, de quelque façon et en quelque
théâtre
qu’elle soit jouée. Je n’ai pas vu Tartuffe dix f
l’ai vu en province, je l’ai vu à Montmartre, à Saint-Cloud, dans les
théâtres
innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant
oie ; que le troisième l’a tenue en haleine ; que l’admirable coup de
théâtre
du quatrième acte l’a toujours enlevée : Ah ! ah
on ami Weiss de remarquer que je ne parle pas de la beauté du coup de
théâtre
; je ne suis pas assez sot pour m’ingérer de fair
lui cet avantage que depuis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les
théâtres
, dans tous les théâtres, y allant chaque soir, n’
uis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les théâtres, dans tous les
théâtres
, y allant chaque soir, n’ayant d’autre occupation
observé. Veut-il se rappeler l’année où fut proclamée la liberté des
théâtres
? Peut-être ne s’en souvient-il plus ; il était,
courante et ne s’occupait guère d’art dramatique. Eh bien ! tous les
théâtres
qui se piquaient un peu de littérature donnèrent
t nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du
théâtre
, que nous avons commencée. Toute l’action repose
tes sur sa maîtresse et sur lui-même. Transportez ce petit détail au
théâtre
. Il ne touchera personne. Pourquoi cela ? C’est q
es minuties. La prévention est donc à peu près impossible à porter au
théâtre
, avec les causes qui la justifient et la rendent
as, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jamais tant pris dans les
théâtres
que depuis qu’on a multiplié les précautions. Je
soirs de grande presse, et accroissaient d’autant la recette quand le
théâtre
tenait un énorme succès. Mais on y reviendra tout
se rapprochent du français et qui expliquent le reste. Le public, au
théâtre
, n’a pas tant besoin de comprendre que l’on croit
bouche de Mlle Jouassain, qui a, depuis de longues années, abdiqué au
théâtre
toute prétention à plaire. Il ferait éclater de r
écoutez ! — Que faire alors ? Rien n’eût été plus simple sur un autre
théâtre
. On ne se fait pas si longtemps tirer l’oreille.
e à la fois et de véhémence, la plus belle qu’on ait jamais parlée au
théâtre
, la langue de Molière. Il a tous les tons, ce Mol
t belle : mais je ne me serais jamais douté de l’effet qu’elle fit au
théâtre
. Ce furent des transports d’enthousiasme, des acc
ées au répertoire italien, et Les Fourberies de Scapin relèvent de ce
théâtre
, Molière a fixé le dialogue ; mais il ne l’a pas
ns, toujours entendu dire par tous les acteurs qui se sont succédé au
théâtre
. Elle est de tradition. Il en va de même d’une au
tous les dilettantes, mais voilà ! qui eût laissé froid un public de
théâtre
. Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour
qui eût laissé froid un public de théâtre. Et pourquoi ? C’est qu’au
théâtre
il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est
est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est de
théâtre
. Une idée n’y existe qu’à la condition d’être rev
it, une forme dramatique, cette idée, sachez-le bien, n’existe pas au
théâtre
. Elle pourra, si elle est exprimée en très belle
c, qui est la logique même, n’admet, ne goûte, n’aime, n’applaudit au
théâtre
que les idées qui se présentent sous une forme dr
t répondre, et fort justement, qu’il a, lui-même, un goût très vif de
théâtre
, et que son sentiment vaut le mien. Mais il nous
………………………………… Joue à présent sur son
théâtre
, Où le suit la foule idolâtre,
er de rien, et elle est d’une famille qui a toujours eu du bonheur au
théâtre
. 7 juillet 1862. III. Toinette et Thomas
arle, ou plutôt à Molière. Elle sait accompagner, mérite bien rare au
théâtre
, où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le j
n ordre d’idées que nous avons bien souvent exposées ici. C’est qu’au
théâtre
la vérité n’est rien, la vraisemblance est tout.
être permis. Cela, c’est la vérité. Mais le vraisemblable, c’est, au
théâtre
, ce qui semble vrai à douze cents spectateurs réu
de nouvelles formes, avec une certaine habileté et un certain sens du
théâtre
que je ne méconnais pas. Mais, sur ce point, nos
onnaissions pas et qui, je pense, paraît pour la première fois sur un
théâtre
parisien. Elle jouait Finette ; elle a le visage
peut-être que beaucoup d’autres, combien est inutile et dangereuse au
théâtre
la recherche de la vérité matérielle, de la vérit
qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux-mêmes je ne peux pas, au
théâtre
, réaliser cette ressemblance parfaite : admettez-
la dissemblance morale, et cette dissemblance se traduit toujours au
théâtre
par des différences de visage, de taille et de vo
ages pour en tirer des effets de larmes ou de rire sont nombreuses au
théâtre
; il n’y a que trois moyens d’en sauver l’invrais
i ne se ressemblent pas, mais c’est une invraisemblance de fait et au
théâtre
le fait ne compte pas. En art, la vérité matériel
eux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le
théâtre
en personne ; ils étudient avec soin deux rôles d
, avec une verve merveilleuse. 19 janvier 1885. Marivaux Le
théâtre
de Marivaux J’ai déjà fait remarquer à plusie
es Jeux de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui court les petits
théâtres
paraît bien rarement sur la scène française. » E
ce que beaucoup d’honnêtes gens et de lettrés pensaient vers 1800, du
théâtre
de Marivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylv
de Marivaux, dans un salon à tapisseries et à trumeaux tarabiscotés,
théâtre
habituel de ces légères escarmouches de l’esprit
blâmer, ont une source pareille. » L’avènement d’Alfred de Musset au
théâtre
fit aussi beaucoup pour acclimater à la Comédie-F
Musset et ses envolées de fantaisie, peut-être entendait-il mieux le
théâtre
et pénétrait-il d’une pointe plus fine dans les p
oquetterie féminine. Voilà vingt ans passés que je suis assidûment le
théâtre
. Je puis dire que j’ai vu la renommée de Marivaux
remarque que Sainte-Beuve aurait ajoutée, s’il avait été un homme de
théâtre
; c’est que ce tatillonnage, pour me servir de so
ouer chez lui ses aspirations révolutionnaires et en faire presque au
théâtre
un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plais
tiques : il a recueilli les préjugés de son temps, il les a portés au
théâtre
et il en a usé. Il était beaucoup question autour
vaux ont un caractère à part entre les personnages de cette classe au
théâtre
. Les Scapin, les Crispin, les Mascarille de Moliè
uelle il a fourni occasion et sujet. Oserai-je dire même que dans son
théâtre
ce défaut est moins sensible que dans ses romans
gt sortes de naturels ? Marivaux a le sien, et la preuve, c’est qu’au
théâtre
, s’il est le régal des plus connaisseurs, il plaî
, Le Legs et Les Fausses Confidences se sont joués chez nous dans des
théâtres
de genre, aux matinées du dimanche, devant la gro
ques éditions classiques excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux
théâtre
, et qui, je le savais également, prépare en ce mo
son idée sur ce point particulier d’esthétique, quand la sonnette du
théâtre
rompit notre entretien. Il fallut nous séparer, s
uèrent sous la direction de l’auteur, mais bien des troupes de petits
théâtres
qui, après la disparition de la comédie italienne
out, jusqu’à ce que Mlle Contat les fît entrer, vers 1794 et 1796, au
Théâtre
de la République. De 1782 à 1794, l’interprétatio
soit Truffier qui le joue. C’est un personnage de convention, et, au
théâtre
, il faut toujours se prêter de bonne grâce à la c
de la grâce et du charme. Elle est prise d’une belle passion pour le
théâtre
; au lieu de demander à ses maîtres le sens de Ma
es uns aux autres. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour apporter au
théâtre
une page blanche ! pour voir une comédie de Moliè
nner au public l’illusion de la rapidité. On peut parler lentement au
théâtre
et faire croire au spectateur que l’on va très vi
âtre et faire croire au spectateur que l’on va très vite. Le temps au
théâtre
comme dans la vie, se mesure au nombre de sensati
s éprouvées par le public, on a l’illusion de la rapidité, et tout au
théâtre
est illusion. C’est cette illusion que Delaunay e
milieu ; ils restent toujours ce qu’ils sont. Mais quand une œuvre de
théâtre
tire la meilleure part de son mérite de la fidéli
antes, très propres à faire valoir la grâce piquante d’une ingénue de
théâtre
. Cette année même, on nous avait servi un de ces
autier, qui, en ce temps-là surtout où il s’occupait passionnément de
théâtre
, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le
us expressive. Et cependant, essayez, je vous prie, de transporter au
théâtre
la tirade qui commence par ces mots : « Que trouv
le monde ? » Elle paraîtra longue, incolore. Elle n’a pas le style du
théâtre
. Ce n’est pas une idée qui frappe les yeux comme
un homme de beaucoup d’esprit, qui avait en un degré éminent ce qu’au
théâtre
j’appelle le don. Il est difficile d’écrire plus
rivain de si peu de goût, il a, par cela seul qu’il était né homme de
théâtre
, il a le mouvement d’abord, et puis, surtout dans
tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’écrivain de
théâtre
ne doit apprendre à ses contemporains que ce qu’i
t, que Beaumarchais a ramassé en deux lignes — mais en deux lignes de
théâtre
— toute une discussion avec laquelle étaient fami
l n’était pas révolutionnaire, au vrai sens du mot. Il était homme de
théâtre
. Il prenait des mains de tout le monde l’or en fu
qués de ce caractère qui leur est commun ; ils formulent, en style de
théâtre
, une vérité, qui était déjà, grâce à un lent trav
plaisir très vif. Personne ne se douta que Beaumarchais apportait au
théâtre
une nouvelle manière, qu’il faisait une révolutio
h bien ! de cette scène, comme d’une source nouvelle, coulera tout un
théâtre
, qui charmera les Français durant deux siècles. I
ans cette jolie Rosine une des créatures les plus charmantes de notre
théâtre
, une âme tendre, pudique, réservée jusqu’en ses m
sant, le plus gai, le plus pétillant Almaviva que connaîtra jamais le
théâtre
. Il est plus grand seigneur et plus profondément
e mise en scène ; voulez-vous un exemple curieux de son importance au
théâtre
. Vous savez qu’au troisième acte du Barbier le co
À cette raison, je n’avais rien à dire, car j’admets de parti pris au
théâtre
toutes les conventions qu’a consacrées le public.
niment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène, au fond du
théâtre
, un clavecin. On a même eu quelque peine à dénich
! me disait Febvre. Assurément ; mais voyez comme il faut toujours au
théâtre
faire sa part à la convention. Supposez que nous
e sortie du Mariage de Figaro. On a souvent montré par quels liens le
théâtre
de Scribe et celui de Sardou se rattachaient à l’
et la fortune accomplit de l’autre. Ainsi va le monde, soit ! mais le
théâtre
! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l
Sedaine Lesage. « Turcaret » Turcaret est moins une pièce de
théâtre
qu’un pamphlet dialogué. Sauf au dernier acte, où
t si perçants sur ce gros financier imbécile ; on veut autre chose au
théâtre
: de l’action, des caractères, une progression co
it, à soi seul, au coin de son feu. Combien est-elle plus fâcheuse au
théâtre
, où les hommes réunis sentent bien plus vivement
de mœurs mauvaises ne suffit point à réjouir les yeux ni l’esprit au
théâtre
. Ce plaisir désintéressé, ce plaisir scientifique
mi ces railleries, quelques-unes sentent bien plus le pamphlet que le
théâtre
. Ce sont celles que les personnages disent pour s
quis. Comment veut-on que cette différence ne soit rendue sensible au
théâtre
, quand elle n’existe plus depuis longtemps dans l
ux comédiens. Les succès d’estime sont froids, les vrais trésors d’un
théâtre
sont les pièces peu vantées et fort courues : ell
« Avant Piron, l’usage immémorial était de présenter les poètes, au
théâtre
, sous les couleurs les plus ignobles, avec les at
n nous rebat les oreilles contre la Comédie-Française. Trouvez-moi un
théâtre
au monde où l’on se donne avec allégresse tout ce
me soit mère ou marâtre ; C’en est fait : pour barreau je choisis le
théâtre
; Pour client, la vertu ; pour loi, la vérité ; E
s moins parfaitement provincial et peut-être moins dramatique. Car le
théâtre
ne veut que des caractères tranchés. C’est ce qui
peut-être la seule jeune fille de ce genre qui ait été mise sur notre
théâtre
, et peinte au naturel. Il est impossible d’être p
crit exprès pour elle, en amoureux, mais en amoureux qui est homme de
théâtre
jusqu’au bout des ongles. Je ne me représente pas
, on voit que Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre
théâtre
de rôle où il faille passer par plus de sentiment
les couplets de Mlle Bertiny. C’est M. Léon, le chef d’orchestre du
théâtre
, qui les a ou retrouvés ou composés, je ne sais p
’écouter sans un vif déplaisir. Ce défaut, chez un si habile homme de
théâtre
, dérangeait mes théories, et j’étais réduit à y v
t, hautement, résolument un des trois. C’est la logique invincible du
théâtre
. Vous me présentez un honnête homme d’un certain
Car la vie ne se pique point de logique. Mais la logique est l’âme du
théâtre
. Quand vous m’avez amené deux personnages sous le
profonde douleur, il profitait de cette distraction pour traverser le
théâtre
sur la pointe du pied, ouvrir sans bruit la porte
faute plus grave en art dramatique, et jamais un écrivain, né pour le
théâtre
, n’y tombe. Il peut se tromper assurément de bien
nsure, il est fort douteux aujourd’hui qu’elle paraisse jamais sur le
théâtre
. Un duel conseillé par un père a mis toute la pol
ngtemps déjà, Le Philosophe sans le savoir ne faisait plus d’effet au
théâtre
. Je l’ai vu assez souvent jouer, depuis une quinz
yaient-ils tout bas. J’ai interrogé les personnes qui ont pratiqué le
théâtre
avant moi ; elles m’ont toutes répondu que l’impr
re dramatique excellente, écrite par un homme qui avait l’instinct du
théâtre
à un degré prodigieux ; que toutes les qualités e
’il a voulu mettre lui-même en pratique. Mais il n’était pas homme de
théâtre
; il n’avait pas le don ; et son Père de famille
personnages et par la sublimité de l’expression ? N’est-ce pas qu’au
théâtre
ce ne serait pas assez pour la vérité d’être vrai
ot délicieux. À la lecture, les larmes montent aux yeux. La phrase au
théâtre
passe inaperçue. Que lui manque-t-il ? Il lui man
eure ! mais pourquoi se mêle-t-il, lui, simple négociant, d’avoir, au
théâtre
, des douleurs de héros ? Il faudra que nous reven
ns-nous pas de ses jeux ? pourquoi ne les admettrions-nous pas sur le
théâtre
? cependant avec des ménagements & des précau
er à la source de toutes les nouveautés que je vois introduire sur le
théâtre
, ou qu’on voudroit y admettre ; j’ai cherché d’où
peine de réfléchir, de voir si l’exécution en seroit facile sur notre
Théâtre
, & en second lieu, si elle contribueroit à sa
nous sera facile de faire remarquer que ce qui est une beauté sur le
théâtre
Italien, seroit un défaut sur le nôtre. LES DEUX
oursuivi par Celio. Camille promet de payer pour lui. On abandonne le
théâtre
pour aller réunir les deux freres, & marier l
d’une coulisse à l’autre. De telles comédies sont fort bonnes sur un
théâtre
où tout est sacrifié au personnage burlesque, qui
ours de passe-passe sont comptés pour autant de beautés : mais sur un
théâtre
où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire bril
nes, des situations bien marquées & non des grimaces ; sur un tel
théâtre
, dis-je, toute comédie, dans laquelle un seul act
Public sur les deux Rivaux causerent seules la chûte de l’ouvrage. Le
Théâtre
Italien a quantité de pieces intriguées par une r
and art. Le meilleur moyen pour tirer parti d’une ressemblance sur le
théâtre
, est de faire comme Plaute dans son Soldat fanfar
r si les applaudissements qu’on a daigné donner à cet ouvrage sur les
théâtres
de la Cour & de la Ville, sont un peu mérités
résentation de L’École des maris, Armande Béjart, qui ne monta sur le
théâtre
que quand elle fut devenue la femme de Molière ;
met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre
Théâtre
. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce
re. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce de le retirer du
théâtre
, il résiste, et semble toutefois se repentir d’av
ne. Scènes de violence de la maison militaire du Roi pour l’entrée du
théâtre
; présence d’esprit de Béjart cadet ; frayeur d’H
censeurs du Tartuffe. La fable en est empruntée aux Indiens. Tous les
théâtres
de l’Europe ont eu leur Amphitryon. George Dandin
y contribue en rien. Les amis de Molière veulent le faire renoncer au
théâtre
, lui offrant à ce prix une place à l’Académie ; m
Fontaine. Désespoir de Chapelle. Mot du docteur Malouin. Fermeture du
théâtre
. Fauteuil de Molière à la Comédie française. Déso
ec Guérin ; elle l’épouse. Quatrain sur ce mariage. Elle se retire du
théâtre
. Sa mort et celle de Guérin. — Détails sur la fil
notre littérature où, selon l’expression naïve d’un des historiens du
théâtre
, « on commença à sentir qu’il était bon que les c
tribué cette espèce de révélation de son génie à la fréquentation des
théâtres
. Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le
théâtre
, son camarade le comédien se fit avocat. Cette do
gence annoncée sous d’heureux auspices, trop tôt démentis, le goût du
théâtre
, loin de s’affaiblir par la mort du cardinal de R
blanche, rue de Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre
Théâtre
». Ces comédiens de société jouaient quelquefois
n, imprimée en 1645, dont le titre porte : Représentée par l’Illustre
Théâtre
. Ce fut alors que Poquelin, qui devait dire un jo
ours fini, parla à son tour avec tant d’art et de talent en faveur du
théâtre
, qu’il parvint à convaincre l’ambassadeur de ses
ua qu’un penchant insurmontable le portait à embrasser la carrière du
théâtre
, et le pria de lui donner les moyens d’obéir à sa
enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents que de monter sur le
théâtre
; vous en savez les raisons. Je me suis toujours
alternative de monter dans la chaire. Parmi les acteurs de l’Illustre
Théâtre
, on distinguait, outre Du Parc, dit Gros-René, do
ent peu de l’éducation de leurs enfants, qui tous prirent le parti du
théâtre
. Malgré l’incurie de leurs parents, les deux Béja
e grave querelle à Boissat. Il avait fait retenir plusieurs places au
théâtre
, parce qu’il devait conduire des femmes de distin
le sieur Du Fresne et leurs camarades, la permission de monter sur le
théâtre
et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre é
sion de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce
théâtre
était dressé sur des tréteaux dans un jeu de paum
us êtes un ingrat ! Quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre
théâtre
que pour me voir.” » Nous ne rejoignons ensuite
inrent un succès complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un autre
théâtre
que leur ville possédait depuis quelque temps, et
s procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le
théâtre
à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon ar
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
théâtre
de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa
mettre en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le
théâtre
de Molière et sa troupe de Marseillan à La Grange
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
». Les États de Languedoc furent ouverts à Pézena
le a joué à Paris, mais c’a été dans une troisième troupe (l’Illustre
Théâtre
), qui n’y fut que quelque temps… Un garçon, nommé
, s’il lui fallait poursuivre sa vie errante, si Paris ne devenait le
théâtre
de ses inspirations et de ses jeux. Si son obscur
ser en toutes rencontres », dit un écrivain du temps, un historien du
théâtre
, Chappuzeau. Il fallait donc que 1’autorisation q
commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un
théâtre
que le Roi avait fait dresser dans la salle des g
tte représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le
théâtre
, et, après avoir remercié Sa Majesté en des terme
lieu où son génie s’inspira et grandit. La permission de s’établir au
théâtre
du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la tro
e du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la troupe de Molière. Ce
théâtre
était bâti dans l’alignement du côté ouest de l’a
Enfin, quels que fussent les jours, la permission de Louis XIV et le
théâtre
étaient obtenus ; restait, pour Molière et pour s
alent, l’emploi, le jeu duquel les contemporains et les historiens du
théâtre
ne nous ont rien appris. Il eut le tort, pour sa
ureuse. Elle joignait encore au talent de la déclamation et du jeu de
théâtre
celui de la danse. « Elle faisait, dit le Mercure
tait loin d’avoir déjà besoin de ce privilège, car elle put rester au
théâtre
jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle
vait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on appelle au
théâtre
, par une sorte d’antiphrase, une utilité. Nous av
t pour réussir, nous dit un de ses ennemis (De Visé), il n’ouvrit son
théâtre
qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué q
, la troupe commença à représenter en public », dit La Grange, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon. Sa pièce d’ouverture fut L’Étou
comme tout ce qu’il a emprunté à ses devanciers, est dans le goût des
théâtres
latin, espagnol et italien. Ce sont les intrigues
épit amoureux valurent à chacun d’eux en cinq mois, de l’ouverture du
théâtre
à la suspension de Pâques ; quatorze cents pistol
rt de Molière un bon calcul pour apprendre au public le chemin de son
théâtre
, de ne pas faire voir ses acteurs dans le genre q
tracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces, dit-il, son
théâtre
commença à se trouver continuellement rempli de g
ans les affiches à passer de mode ; mais peu d’années auparavant, les
théâtres
cherchaient à exciter la curiosité même par des a
de Scarron, aux deux premiers jours de son Jodelet souffleté, pour le
théâtre
du Marais30. Il est bien naturel, en se rappelant
s et à commander l’attention du public. Enfin, Monsieur étant allé au
théâtre
du Petit-Bourbon voir une des deux pièces de Moli
pays natal ; Du Parc et sa femme abandonner le Petit-Bourbon pour le
théâtre
du Marais, qu’ils devaient du reste abandonner à
laient sanctionner par la fréquentation des salons qui en étaient les
théâtres
. Que l’on mette dans la balance d’un côté une fil
et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres
théâtres
. Elle ne s’était encore vu confier aucune œuvre n
lle pouvait varier son répertoire avec les deux pièces de Molière, le
théâtre
de Scarron que lui avait apporté Jodelet, Le Ment
complet, que cette pièce n’est mentionnée dans aucun Dictionnaire des
Théâtres
, que les frères Parfait l’ont ignorée, comme auss
en province, avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’Illustre
Théâtre
. Ils le retrouvèrent après leur longue absence, p
la foule s’y porterait ; aussi usa-t-on de la faculté qu’avaient les
théâtres
de « jouer au double », c’est-à-dire de doubler l
upe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur
théâtre
Une action assez folâtre, Autrement un sujet plai
bles farceurs de ce siècle36. Ici commence pour Molière et pour notre
théâtre
une ère toute nouvelle. Jusque-là imitateur habil
s établi à cette époque que la propriété littéraire et les droits des
théâtres
. On ne paraissait pas fixé sur la question de sav
te-quatre représentations, uniquement interrompue par la fermeture du
théâtre
, dont nous aurons à parler bientôt. Scarron, qui
brillantes et des phrases plus sonores : « Le lundi XIe octobre, le
théâtre
du Petit-Bourbon commença à être démoli par M. de
ns en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans
théâtre
. On alla se plaindre au Roi, à qui M. de Ratabon
ruine. La troupe commença quelques jours après à faire travailler au
théâtre
, et demanda au Roi le don et la permission de fai
auté qui y fut jouée dut faire regretter à Molière les beaux jours du
théâtre
du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, aprè
elle, la nécessité à ses yeux de renouveler son répertoire, comme son
théâtre
s’était trouvé renouvelé par le changement de sal
ses de novembre 1659, Dom Garcie de Navarre fut risqué par lui sur le
théâtre
du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le ge
amphitryon et des conviés. On gagna ensuite une allée de sapins où le
théâtre
se trouvait dressé. Molière nous apprend lui-même
n Avertissement que « d’abord que la toile fut levée, il parut sur le
théâtre
en habit de ville, et, s’adressant au Roi avec le
t à cette époque que Racine, qui avait formé le projet de se vouer au
théâtre
, arriva d’Uzès, où ses parents l’avaient envoyé p
s épaules de pitié ; mais bientôt, emporté par son fougueux dépit, du
théâtre
où il était placé, il s’écria en s’adressant au p
Molière la publia, le 17 mars. Peu après Pâques et la réouverture du
théâtre
, le 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fi
. Et pour cette représentation, donnée un jour en dehors des jours du
théâtre
, aucune recette n’est portée hors ligne, d’où il
ette Critique : « Toutes les peintures ridicules qu’on expose sur les
théâtres
doivent être regardées sans chagrin de tout le mo
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de
théâtre
? Le marquis d’aujourd’hui est le plaisant de la
é, dans sa Vengeance des Marquis, dit : « Il fut à peine placé sur ce
théâtre
royal, que l’on fit un brouhaha qui dura fort lon
que appliquée à L’École des femmes, Dorante répond : Mais je sais le
théâtre
, et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est s
L’Impromptu de Versailles fut représenté le 4 novembre suivant sur le
théâtre
du Palais-Royal, où il fut joué dix-neuf fois con
donna bien Les Amours de Calotin, comédie de Chevalier, acteur de ce
théâtre
; mais l’auteur n’avait pas cherché à rendre bien
pplaudi pour la première fois au Louvre le 29 janvier 1664, et sur le
théâtre
du Palais-Royal le 15 février suivant. Les plus g
oulons parler du comédien Baron, qui depuis s’est justement acquis au
théâtre
une réputation non moins brillante et plus durabl
sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le
théâtre
du Palais-Royal les jours extraordinaires, un pre
ue je lui rends. » Il lui fit également remettre un très bel habit de
théâtre
. Mais ce qui rehaussa probablement encore le prix
esté, dit le récit imprimé des fêtes, fit représenter sur l’un de ses
théâtres
doubles de son salon, que son esprit universel a
, à ce qu’il semble, dès le 14, ne revint que le 22 et ne rouvrit son
théâtre
que le 25. La Gazette, toujours sans prononcer le
fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une pièce de
théâtre
intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté, pieusement
omédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc en troupe au
théâtre
, résolus d’en forcer l’entrée. Le portier fit pen
comédie nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le jardin, sur un
théâtre
tout garni d’orangers, M. de Molière, dit La Gran
Grange, fit un prologue en “marquis ridicule” qui voulait être sur le
théâtre
malgré les gardes, et eut une conversation risibl
nt de la santé, ils y parviennent bien mieux en excitant la gaieté au
théâtre
qu’en ordonnant des remèdes dans leur cabinet. Il
Pierrots et des Arlequins de la scène italienne, on n’avait pas vu au
théâtre
des personnages sous le masque, depuis les premiè
inuât à habiter la même maison que lui. Ils ne se voyaient plus qu’au
théâtre
. Tout autre que Molière eût été, dès ce jour même
besoin de farine et de plâtre ; Prenez-le tête-à-tête, ôtez-lui son
théâtre
, Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreu
le dire, avait loué, à Auteuil, une maison dans laquelle, lorsque le
théâtre
et son service à la cour le lui permettaient, il
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le
théâtre
d’aussi parfait que le Tartuffe de Ninon ». Quant
il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé, sur son
théâtre
, que ces endroits n’y réussissaient point. » Par
it fait monter avec beaucoup de soin et qui venait de réussir sur son
théâtre
. La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut
La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était fai
ient imposer à tous les gens dépendant de la cour, lui fit fermer son
théâtre
du 27 décembre 1665 au 21 février suivant, et l’e
pendant un certain temps encore de donner aucun ouvrage nouveau à son
théâtre
. Lorsqu’il eut laissé expirer le terme que devait
e pièce qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été, procura au
théâtre
dix-sept recettes productives et quatre autres de
ouvrage. Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le
théâtre
. » Ce refus, où brille la noble indépendance de
rés d’un accord mutuel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au
théâtre
. Le pauvre mari, qui n’eut d’autre tort que d’aim
main. Partie de Paris le 1er décembre 1666, elle ne fit sa rentrée au
théâtre
du Palais-Royal que le 25 février suivant, et reç
ue ouvertement, et qu’un chrétien témoigne de la douleur en voyant le
théâtre
révolté contre l’autel, la farce aux prises avec
poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de
théâtre
où le comédien a plus de part que le poète, et do
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de
théâtre
, d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impi
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le
théâtre
, à la dérision de toute l’Église et au mépris du
t recevoir que bien tard son exécution, ils revinrent à Paris ; et le
théâtre
de Molière, qui avait suspendu ses représentation
ur, que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des
théâtres
de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteu
entait Le Tartuffe, Champmêlé alla voir Molière dans sa loge, près du
théâtre
. Ils n’en étaient qu’à l’échange des premiers com
uée du drame le plus original qui ait jamais été représenté sur aucun
théâtre
, Amphitryon. Voltaire disait que la première lect
llant dans la conduite de ses ennemis. Certes, s’il est dans tout son
théâtre
un ouvrage où la décence soit presque continuelle
er que cette œuvre nouvelle fut donnée, pour la première fois, sur le
théâtre
du Palais-Royal. S’il nous faut en croire Tallema
gayée par une plaisanterie qui porte assez à penser que la police des
théâtres
n’était pas alors très sévère. Quand le troisième
dieu avoua tout, et s’en retourna au ciel en riantc. Presque tous les
théâtres
de l’Europe ont eu leur Amphitryon. Au siècle der
charmante transfuge, mademoiselle Du Parc. Le 25 mai 1668, on joua au
théâtre
du Palais-Royal la première comédie critique et p
gagée de ses intermèdes, elle fut soumise au jugement des habitués du
théâtre
du Palais-Royal. Cette pièce, une de celles auxqu
tte pièce, la range parmi celles qui « ne peuvent être admises sur un
théâtre
où les mœurs sont respectées ». Cette opinion a é
up, et le trouva bientôt. Ce mari trompé était un des habitués de son
théâtre
. Il s’approcha de lui la première fois qu’il l’y
t dans ce dernier but que l’on représenta, six semaines après, sur le
théâtre
de l’hôtel de Bourgogne, La Femme juge et partie,
vre de notre scène. « Ce dernier fait, disent les historiens de notre
théâtre
, n’a rien que de fort ordinaire ; on aurait plus
pour ainsi dire à nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les
théâtres
des équivoques les plus grossières dont on ait ja
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du
théâtre
, parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
tilhomme de ce pays étala dans une querelle qu’il eut un jour, sur le
théâtre
, avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de
du Roi82. À Pâques 1670, d’assez notables changements s’opérèrent au
théâtre
de Molière. Béjart le jeune, auquel sa blessure a
sirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux que le
théâtre
peut réunir ; et, afin de les lier ensemble, « Sa
ser la faiblesse de son ouvrage. Il ne le fit pas représenter sur son
théâtre
, et le garda en portefeuille. Ce ne fut qu’en 168
les Comédiens français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour leur
théâtre
. Leur zèle et l’espère d’hommage qu’ils rendaient
homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le
théâtre
, il va tomber dans la farce italienne ! » Voilà c
à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son succès à attirer au
théâtre
du Palais-Royal une foule à laquelle la Bérénice
s votre actrice. » Le public avait abandonné depuis quelque temps le
théâtre
de Molière pour se porter à celui de Scaramouche,
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le
théâtre
pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du
théâtre
et de laisser glisser l’animal entre ses jambes p
soumis au jugement très favorable de la cour en janvier 1671, sur le
théâtre
des Tuileries. « Il est à remarquer, dit La Gran
dimanche xve mars de la présente année 1671, avant que de fermer le
théâtre
, la troupe a résolu de faire rétablir les dedans
légère, et que, par délibération, il a été conclu de refaire tout le
théâtre
, particulièrement la charpente, et le rendre prop
ait été faite pour le Roi l’hiver dernier et représentée sur le grand
théâtre
du palais des Tuileries, on commença à faire trav
quelque légère dépense, on trouva des personnes qui chantèrent sur le
théâtre
à visage découvert, habillées comme les comédiens
rès six semaines de répétitions, fut représentée le 24 juillet sur le
théâtre
de Molière. On conçoit facilement le succès que d
devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le
théâtre
. « Baron, à qui cette manière de reproches ne dép
it succéder La Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le
théâtre
de la cour, à Saint-Germain-en-Laye, le 2 décembr
ssait de ses cendres. Le 11 mars, Les Femmes savantes parurent sur le
théâtre
du Palais-Royal. Accueillie assez froidement aux
barbouiller le visage d’une moustache de Sganarelle pour venir sur un
théâtre
recevoir des coups de bâton ! voilà un beau point
ient vivre, et qui seraient tombées dans la misère s’il eût quitté le
théâtre
. C’est aussi l’excuse qu’il faisait valoir lorsqu
sentirent toute l’étendue de la perte qu’ils venaient de faire. Leur
théâtre
demeura formé pendant sept jours, et ils ne le ro
homme jusqu’à nos jours, a fourni sans interruption des concierges au
théâtre
, celui-là même dans lequel il s’est assis le jour
tenu un privilège pour la représentation des tragédies lyriques. Sans
théâtre
et sans premiers sujets, mademoiselle Molière fut
n quoi consistait cette charge. « Ci-devant, ajoute cet historien du
théâtre
qui écrivait en 1674, quand l’orateur venait anno
a fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du
théâtre
. Mais outre les grandes qualités nécessaires au p
e multiplier pour suffire à la fois aux plaisirs des habitués de leur
théâtre
, d’un roi magnifique qui les appelait à toutes se
cole des femmes, quatre parts de sociétaire dans les bénéfices de son
théâtre
: une pour sa femme, une comme acteur et deux com
et le talent de mademoiselle Molière, qu’il n’avait jamais vue qu’au
théâtre
, en était devenu éperdument amoureux. N’entrevoya
ravit le pauvre président. Il ne manquait pas un seul jour d’aller au
théâtre
admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alo
avoir un pressentiment de la catastrophe de ce roman. Il monta sur le
théâtre
, pour chercher à parler secrètement à sa belle. M
ens surtout ont revendiqué pour les imbroglios et les canevas de leur
théâtre
l’honneur d’avoir fourni à Molière l’idée, le pla
eaux renseignements recueillis dans la collection in-4º des pièces de
théâtre
de la Bibliothèque impériale nous ont permis de l
es, — de l’amphithéâtre de 3 livres à 5 livres 10 sous. Les places de
théâtre
et de premières loges demeuraient toujours à leur
La Grange et par les ordonnances de police qui régissaient alors les
théâtres
. Ces ordonnances faisaient aux comédiens, de la S
e la mairie de cette ville, pages 12 et suivantes de son Histoire des
théâtres
de Bordeaux, Bordeaux, 1860, in-8. Cet historien
naires : « Il est bon de remarquer ici que les comédiens n’ouvrent le
théâtre
que trois jours de la semaine, le vendredi, le di
comédie que trois jours de la semaine pour donner quelque relâche au
théâtre
, et, comme l’attachement aux affaires veut des in
des intervalles, les divertissements demandent aussi les leurs. » (Le
Théâtre
français, 1674, in-12, p. 90.) 25. Voir précédem
naître le ton fort osé des affiches du Petit-Bourbon comme des autres
théâtres
d’alors. Du reste, l’enthousiasme de Ménage sembl
rthographe du nom est aussi celle qu’adopte Chappuzeau (p. 110 de son
Théâtre
français). Mais la Bibliothèque possède une lettr
u’il aurait depuis peu composé pour notre divertissement une pièce de
théâtre
en trois actes intitulée L’École des maris, qu’il
Voilà quel était alors le nec plus ultra de la locomotion. 51. Le
théâtre
du Palais-Royal fit relâche du 17 au 24 août, et
114 des Diversités galantes, Paris, 1664, in-12. 54. La Pratique du
théâtre
, par l’abbé D’Aubignac. 55. Hémistiche de L’Écol
senté un privilège qu’il a obtenu pour l’impression de deux pièces de
théâtre
: l’une intitulée Arsace, roi des Parthes, tragéd
otre capitale pouvait fournir alors, et le 18 septembre on le mena au
théâtre
du Palais-Royal, où « la troupe de Molière représ
acun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un
théâtre
il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre so
nt, et avant toutes les autres, la beauté inaltérée de ces maîtres du
théâtre
: Racine, toujours humain, Corneille, toujours al
à coup sûr, puisque ces représentations font salle comble et que nos
théâtres
nationaux rencontreront le même succès toutes les
un ans, un mois et deux jours. C’était là le cas ou jamais, pour nos
théâtres
littéraires et subventionnés, de rendre à un tel
doivent pas être passés sous silence. Mieux que cela : tandis que les
théâtres
français oubliaient de célébrer le centenaire de
ans sa bibliothèque, il jette par-dessus bord les figures clichées du
théâtre
italien et choisit même la prose en lieu et place
rand précepte de tous les préceptes est de plaire. Quand une pièce de
théâtre
a produit son effet, c’est la meilleure preuve qu
de cette consomption lente, voulut déterminer Molière à abandonner le
théâtre
: « Votre santé y dépérit, lui dit-il, le métier
s barbouiller la figure d’une moustache de Sganarelle et venir sur un
théâtre
recevoir des coups de bâton ? Voilà un beau point
it mis à un régime sévère, ne réservant ses efforts que pour son cher
théâtre
et ses comédiens. Sur ces entrefaites, il se réco
fermées du cimetière : Il est passé, ce Molière, Du
théâtre
à la bière, Le pauvre homme a fait un faux bon
r n’y vinrent point ; il s’agissait d’élever une statue à un homme de
théâtre
, à un écrivain que l’Académie française avait adm
les coulisses, qu’il ne devait plus quitter. Le voilà sur l’Illustre
Théâtre
, aux fossés de la porte de Nesle. On s’imagine qu
ement attristée. Quels efforts pour se faire jour ! Les rivalités des
théâtres
voisins empêchent les « journalistes » en renom,
en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le petit
théâtre
de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curi
les personnages des Princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
. » Dassoucy changera de note, plus tard, mais ic
fait de même. Ce qui est intéressant à retenir, c’est que la salle de
théâtre
où Molière jouait, durant son séjour à Rouen, se
gage, des patois de la province, qui permirent à Molière de mettre au
théâtre
des types si divers de provinciaux, gentilshommes
, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite d’un esclandre survenu sur son
théâtre
où un gentilhomme limousin se prit de querelle av
t, tout exprès pour eux, dressé dans la salle des Gardes du Louvre un
théâtre
sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord
e (anagramme de Molière) les tribulations premières de l’ouverture du
théâtre
: Là, par Héraclius, nous ouvrons un théâtre, O
ères de l’ouverture du théâtre : Là, par Héraclius, nous ouvrons un
théâtre
, Où je croy tout charmer et tout rendre idolâtre…
sés de jouer la comédie entre compères. Molière, mordu par l’amour du
théâtre
, avait, dit-on, trouvé un encouragement chez son
grand-père, qui l’adorait et qui, en vrai Parisien, adorait aussi le
théâtre
. Lorsque Poquelin le père se fâchait de voir son
comédien avait ses charmes. Bref, Molière et ses amis les amateurs de
théâtre
s’établirent dans le jeu de Paume de la Croix-Bla
rait la ville, écoutait, étudiait, et, avant de monter sur l’Illustre
Théâtre
, s’amusait aux lazzis de Scaramouche et s’instrui
sédait désormais plus de sujets qu’il n’en fallait pour alimenter son
théâtre
. « On ne lui a jamais donné de sujets, dit B. de
olière, de Molière jeune et courant la France à la tête de l’Illustre
Théâtre
? M. Michelet, il y a longtemps, visitant le musé
ésité entre cette existence offerte et assurée et la vie de hasard du
théâtre
. « Je suis un auteur passable, avait-il répondu a
nts assez flexibles pour la domesticité ! Ensuite, si je quittais mon
théâtre
, que deviendraient ces pauvres gens que j’ai amen
M. de Simoni et, cigale parisienne, se remit à rimer et à chanter. Ce
théâtre
du Petit-Bourbon, où Molière s’était établi, ne d
Louvre. Le roi accorda à la troupe de son comédien favori la salle de
théâtre
du Palais-Royal, où le cardinal de Richelieu avai
te homme et loyal artiste qui a écrit, jour par jour, la chronique du
théâtre
de Molière, — nous saurons au juste comment fonct
u théâtre de Molière, — nous saurons au juste comment fonctionnait ce
théâtre
qui s’ouvrait pour le public tous les mardis, ven
sailles par ordre du roi ; on a joué le Favori dans le jardin, sur un
théâtre
tout garni d’orangers. M. de Molière fit un prolo
e Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le
théâtre
malgré les gardes, et eut une conversation risibl
i Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au
théâtre
du Petit-Bourbon. On retrouverait dans ce Convié
t la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au
théâtre
rival, en enlevant Mlle Du Parc, l’excellente act
s plus admirables de son génie, mais les plus admirables peut-être du
théâtre
universel. Nulle part, dans aucune langue, on ne
la fois. L’auteur y parle de la douleur d’un chrétien « en voyant le
théâtre
révolté contre l’autel, la Farce aux prises avec
Dom Juan, il vient d’avoir l’audace de faire monter l’athéisme sur le
théâtre
. Et pourquoi ? Par pure idée de lucre. » « Son av
il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le
théâtre
les défauts de tout le monde… C’est une étrange e
siècle et le Français du xviie siècle, le but est le même, le but du
théâtre
est de présenter, comme dit Shakespeare, un miro
s’écriait-il un jour, parlant à Champmeslé dans les coulisses de son
théâtre
, tandis qu’un de ses comédiens écorchait Tartuffe
bilité de la langue qui affectait son débit lorsqu’il avait abordé le
théâtre
. Il s’était donc volontairement imposé une sorte
comique ». C’est toujours le même reproche, celui qu’on a adressé au
théâtre
de Molière lui-même, Molière bon pour la farce ,
faire et, comme on dirait aujourd’hui, imiter les acteurs. Il y a, au
théâtre
, des comiques dont la spécialité consiste à parod
Troupe, nous a donné deux gravures représentant Molière en costume de
théâtre
: dans le premier de ces portraits (daté de 1658)
ontinuait à l’accabler de ses satires. Une comédie, jouée en 1669, au
théâtre
du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne, — on n’en es
, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le
théâtre
du Marais en 1671. Ce Marcel, d’abord fort lié av
s mariage serait donc Armande Béjart. C’était peut-être là son nom de
théâtre
, outre ce nom romanesque de Grésinde — dont elle
it à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier, comédien du
théâtre
du Marais, Les Amours de Calotin (1663), la trace
ces dirigées contre lui. C’est ainsi qu’on le vit s’asseoir, en plein
théâtre
, parmi les marquis, à une représentation du Portr
e tout chez lui43. Puis Chevalier revient à l’attitude de Molière au
théâtre
: « Mais l’on m’a dit à moi qu’il fit à quelques
es Turlupins d’aujourd’hui, Que ce comédien folâtre A loué dessus son
théâtre
: Et quoi que ce fou, leur ami, Les faquine en di
furieux qu’on lui eût refusé une pièce, L’Abjuration du Marquisat, au
théâtre
du Palais-Royal, apprit certaines particularités
dans Élomire, parlant de ce héros qui a purgé la scène et corrigé le
théâtre
, — c’est de Richelieu qu’il s’agit et non, comme
es glorieuses. Le P. Bouhours, jésuite, appela Molière l’ ornement du
théâtre
, le salua comme un incomparable acteur . Huet,
indépendant, ennemi de toute tyrannie, de Molière, est épars dans le
théâtre
entier de ce grand homme. Au reste, et encore un
olière et Du Parc au Jeu de Paume de la Croix-Blanche, sur l’Illustre
Théâtre
. Joseph Béjart était bègue. Il joua le rôle de Pa
Palais-Royal. Du Fresne (Ch.) (1645-1680). — Comédien de l’Illustre
Théâtre
et peintre du roi. On le trouve à Lyon, à Narbonn
thelot), dit Gros-René (1645-1665). — Un des fondateurs de l’Illustre
Théâtre
, fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût d
ent. — Il eut l’honneur de créer le personnage de Tartuffe. Quitta le
théâtre
en 1689 et mourut en 1695 ; son ami, le curé de C
sieur de). — Gentilhomme et capitaine de cavalerie, mordu du démon du
théâtre
. Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans
veau, demoiselle), femme de Du Croisy. — Actrice médiocre ; quitta le
théâtre
de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses fi
e cette même année. Grésinde, nom emprunté à un roman, fut son nom de
théâtre
. « Elle avait la taille médiocre, mais un air eng
’auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa pièce fut arrangée pour le
théâtre
de Bordeaux sous ce titre : L’Apothéose de Molièr
enjamin Fillon (Fontenay-le-Comte, in-8, 1871). 11. Les Origines du
théâtre
de Lyon (Lyon, Scheuring, 1865, in-8). 12. Pro
Corneille habitaient rue de la Pie, c’est-à-dire à quatre minutes du
théâtre
où Molière allait jouer Nicomède (voy. Rouen, pro
pprécier impartialement à Limoges. Almanach limousin, année 1861. —
Théâtre
, par H. Ducourtieux : — L’accueil que Molière r
: « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une pièce de
théâtre
ayant pour titre Le Marquis Étourdi (le conseille
mais l’occasion, jusque-là que s’il mourait quelque domestique de son
théâtre
, ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de
théâtre
, et le fameux Molière ne nous a pas trompés. Il y
ation des ouvrages en tout genre concernant Molière, sa troupe et son
théâtre
, avec notes et commentaires, par le bibliophile J
ituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette comédienne de tous les
théâtres
, étaient des créatures publiques de toutes les ma
ette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le comédien du
théâtre
du Marais qui y faisait effet*. La similitude com
que et le but moral des diverses situations, les jeux et les coups de
théâtre
, les traits saillants du dialogue, les traditions
e jusqu’à Molière ; j’expose comparativement l’état où il a trouvé le
théâtre
, et l’état où il l’a laissé ; enfin, j’examine l’
à la domination macédonienne, parut un nouvel édit qui, bannissant du
théâtre
toute imitation des faits réels et des personnes
x : le seul qui pût se montrer dans le monde, et conséquemment sur le
théâtre
, eût mieux mérité le nom de débauche. Presque tou
s littéraires de l’ancienne Rome, fit la première revivre les jeux du
théâtre
. Elle commença par imiter servilement les imitati
uguer par les arts que par les armes des autres nations, ne reçut son
théâtre
ni des anciens, ni des modernes. Il fut, pour ain
et à son goût. Lopez de Véga et Caldéron sont les deux princes de ce
théâtre
tout national, qui doit sa naissance à l’amour de
es paroles. Chez toutes les nations de l’Europe moderne, avant que le
théâtre
reçût une forme régulière, ou du moins prît une a
notre langue, et qui, rajeuni par des mains habiles, excite encore au
théâtre
le rire des derniers partisans de la gaieté franç
gédie, la plume infatigable de Hardy, qui, à lui seul, fournissait le
théâtre
, et tenait lieu de toute une génération de poètes
essemblance qu’il a saisie. Lorsque Molière entra dans la carrière du
théâtre
, le royaume était pacifié Louis XIV allait deveni
est l’aspect sous lequel l’amour doit principalement être présenté au
théâtre
. La jalousie est touchante entre deux jeunes gens
es habitudes nuisibles et perverses, et on l’a accusé d’avoir fait du
théâtre
une école de mauvaises mœurs. La raison répond sa
r une double dérogation aux lois ordinaires du royaume et à celles du
théâtre
, à l’intervention directe et imprévue du monarque
lyse, poussée aussi loin qu’elle pourrait s’étendre, renfermerait son
théâtre
tout entier. Du comique de situation dans les piè
roportions ordinaires de l’homme. On a beaucoup parlé de l’optique du
théâtre
; mais, du principe exprimé par ce mot, on n’a pe
accuserait d’imposture ; et l’effet de l’ensemble serait détruit. Au
théâtre
, le décorateur strapassone ses figures et ses orn
et les sons doivent être calculés d’après les données matérielles du
théâtre
, il y a aussi une optique, et, si je l’osais dire
erbe n’est pas celui de la comédie : l’un, transporté du salon sur le
théâtre
, sera sans relief, sans couleur et sans mouvement
ra sans relief, sans couleur et sans mouvement ; l’autre, descendu du
théâtre
dans le salon, semblera heurté, cru et outré dans
e, a excellé dans l’art des préparations. Ses incidents, ses coups de
théâtre
peuvent être pressentis, mais ils ne sont pas pré
iété. L’intrigue de l’École des Femmes est la plus singulière dont le
théâtre
ait souvenir. Un double nom porté par un des pers
e une difficulté insoluble sans son intervention. Les législateurs du
théâtre
veulent que cette intervention soit indispensable
que l’ont fait nos plus illustres auteurs ; il mit à contribution les
théâtres
étrangers ; il alla fouiller dans les plus vieill
rmée par une nation étrangère. Si l’Italie en était crue, c’est à son
théâtre
que Molière devrait presque tous les sujets dont
dies de Molière, ses moins bonnes sans contredit, et quelques jeux de
théâtre
dérobés par lui à l’excellente pantomime de Scara
demeuré le chef-d’œuvre de la comédie d’intrigue ; et le reste de son
théâtre
témoigne de sa supériorité dans tous les autres g
âge, qu’il était né pour la mécanique. Comment, à la vue des jeux du
théâtre
, l’enfant qui devait être un jour Molière, n’aura
ce prince fit à Narbonne, en 1642. La cour, à cette époque, était un
théâtre
d’intrigues sanglantes. La conspiration de Cinq-M
es plaisirs de la France, une vocation plus réelle l’entraîna vers le
théâtre
. La passion du cardinal de Richelieu pour les am
s s’était communiquée à la nation ; et de toute part, s’élevaient des
théâtres
particuliers où l’on allait applaudir indistincte
i éclipsa bientôt toutes les sociétés rivales, fut appelée l’Illustre
Théâtre
. La troupe avait joué d’abord pour son amusement
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
. » Après avoir vécu trois mois à Lyon, avec eux,
à son hôtel à Paris, son ancien condisciple, chef alors de l’Illustre
Théâtre
, pour donner des représentations. Le roi l’ayant
e, Molière et sa troupe représentèrent la tragédie de Nicomède sur un
théâtre
qu’on avait fait dresser exprès dans la salle des
devoir caresser leur orgueil. La tragédie achevée, il reparut sur le
théâtre
; « et, après avoir remercié Sa Majesté, en des t
novembre 166048. Le premier ouvrage donné par Molière sûr ce nouveau
théâtre
fut don Garcie de Navarre joué le 4 février 1661.
, comédienne elle-même, se serait-elle opposée à ce qu’elle entrât au
théâtre
? et, en la tenant éloignée de cette carrière, où
, le seul enfant qui lui ait survécu, était, disent les historiens du
théâtre
, grande, bien faite, peu jolie, mais fort spiritu
rès avoir fait représenter ses Frères ennemis et son Alexandre sur le
théâtre
de Molière, il autorisa les comédiens de l’Hôtel
e furent jamais liés d’amitié ; mais, livrés tous deux aux travaux du
théâtre
, ils ne purent demeurer étrangers l’un à l’autre.
t de bons procédés l’un envers l’autre. Alexandre avait peu réussi au
théâtre
du Palais royal. Il obtint, sur celui de l’Hôtel
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le
théâtre
d’aussi parfait que le Tartuffe de Ninon85. »En t
point leur faire tort de quelque argent, qu’il voulut paraître sur le
théâtre
le jour où il en descendit pour n’y plus remonter
ordé par lettres de cachet. Ce fut une précieuse acquisition pour son
théâtre
; mais ce fut aussi un nouveau sujet de trouble d
ueusement, et joint au don de l’argent celui d’un magnifique habit de
théâtre
, dont il prétend n’avoir plus besoin. Rien ne pou
, il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé sur son
théâtre
que ces endroits n’y réussissaient point. C’est B
r 1673, à dix heures du soir, une heure au plus après avoir quitté le
théâtre
, qu’il rendit le dernier soupir, âgé seulement de
roupe de Molière avait tout perdu. Ses regrets égalèrent sa perte. Le
théâtre
fut fermé pendant une semaine entière124. Avant l
al, pour y faire représenter ses opéras. Privés de leur chef, de leur
théâtre
et de leurs meilleurs acteurs, les comédiens du r
réunir à eux, et ils furent durement refusés. Ils achetèrent alors le
théâtre
de la rue Mazarine, que le marquis de Sourdéac av
n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une au
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre au théâtre de
ens français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre au
théâtre
de la rue Mazarine. En conséquence, une troupe fu
la cour, ordonna que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et ceux du
théâtre
de la rue Mazarine se réunissent dans ce dernier
la Comédie-Française, et auteur de laGalerie historiquedes acteurs du
Théâtre
Français, ouvrage rempli de recherches aussi curi
d’avoir pris chez eux seuls l’idée du jeu muet, dont il a enrichi son
théâtre
. »Rousseau dit ailleurs :« Excepté le sujet du Dé
si franchement comique, qui est mort, il y a peu de temps, retiré du
théâtre
depuis quelques années. En 1800, Kemble, le fameu
dans la famille qui, depuis Molière même, a fourni des concierges au
théâtre
, ce fauteuil est celui où il s’est assis dans le
eprésentations plus gaies. « Gros-Guillaume, disent les historiens du
Théâtre
français, ayant eu la hardiesse de contrefaire un
é, Crispin. Ce dernier florissait plus que jamais : c’était le nom de
théâtre
ordinaire sons lequel le fameux Poisson brillait
gens, à qui, pour parler de Molière, il ne manque que de connaître le
théâtre
, de comprendre la comédie, et de sentir Molière l
on. »Plus loin, il dit : « Le poète qui fait profession de fournir le
théâtre
, et d’entretenir, durant toute sa vie, la satisfa
ont besoin de farine etde plâtre. Prenez-le tête à tête, ôtez-lui son
théâtre
, Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreu
etit travers dont on assure que la tradition ne s’est point perdue au
théâtre
; c’était de consulter, pour son habillement, plu
médies en chaire, et qu’il me sera défendu de fairedes sermons sur le
théâtre
? 99. Voir la Critique de l’École des Femmes, t.
lle de votre esprit, l’agitation continuelle de vos poumons sur votre
théâtre
, tout enfin devrait vous déterminer à renoncer à
refusait la sépulture à Molière, parce qu’ilétait mort presque sur le
théâtre
, mourut lui-même subitement, presque dans les bra
fort court ; mais il est juste de dire qu’à cet égard, les usages du
théâtre
n’étaient point alors ce qu’ils sont devenus depu
mé Lescot, qui était fort épris d’elle, seulement pour l’avoir vue au
théâtre
, s’adressa, pour la voir de plus près, à la Ledou
our La Tourelle manqua au rendez-vous. Le président, inquiet, alla au
théâtre
. Après avoir essayé inutilement de plusieurs moye
stre de La Grange, cité page 162, note 2, prouve que cette clôture du
théâtre
tint aussi à d’autres causes, telles que le désor
e 19 et du mardi 21 furent les seules que perdit la troupe. 125. Le
théâtre
del’Hôtel de Bourgogne était situé rue Mauconseil
fut occupée par les comédiens italiens jusqu’en 1697, époque où leur
théâtre
fut fermé par ordre du roi. Ils y furent rétablis
de l’hôtel de Choiseul, et qui s’appelle aujourd’hui salle Favart. Le
théâtre
de la rue Mazarine était situé en face de la rue
Chapitre V. Le
théâtre
des Gelosi (suite) Il ne faut point cependant,
diens et comédiennes étaient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le
théâtre
et à faire la satire de leurs propres mœurs. Le r
du capitaine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du
théâtre
. scènes VIII à XII. Flavio et Pedrolino, puis Fla
pour lui tous les gentilshommes qui lui font la cour, chez elle et au
théâtre
. Le docteur s’en réjouit et promet une récompense
emercie des présents qu’il lui a envoyés, et l’invite à se trouver au
théâtre
au commencement de la comédie. Pantalon promet d’
ria éclate de rire. scène V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de
théâtre
, blâme l’effronterie de Flaminia. Il se félicite,
dit que c’est là justement l’occasion qu’il lui fallait pour aller au
théâtre
. scènes XI à XVII. Les amoureux se cherchent enco
scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin restent seuls sur le
théâtre
. Ils s’assoient à terre, convenant entre eux de c
arrivé. Les valets imaginent de dire que ce sont des gens sortant du
théâtre
qui les ont dévalisés, et ils ajoutent philosophi
ec Isabelle mourut la troupe des Gelosi. Francesco Andreini quitta le
théâtre
. Flaminio Scala prit également sa retraite. Tous
ie se fera d’elle-même, en se mêlant çà et là à l’appréciation de son
théâtre
. Sans nous appesantir non plus sur les emprunts q
régulière, composa plusieurs pièces que sa troupe, dite de l’Illustre
Théâtre
, joua en province avec les autres pièces du temps
ers, et que, pressé de donner quelques nouveautés, comme directeur de
théâtre
, il la fit jouer sans scrupule par sa troupe prov
ille, nom qu’il quitta de peur de le déshonorer quand il monta sur le
théâtre
. Race des Poquelin, que seriez-vous devenue sans
, la beauté à la beauté, la vertu à la vertu. Telle est la loi de son
théâtre
: est-il un code plus beau ? Le Dépit amoureux fu
e que l’un veut de l’autre. Cette pièce est encore un emprunt fait au
théâtre
italien ; on cite deux comédies, la Creduta Masch
e ce genre, mais Lucile se sent encore de la mauvaise compagnie où le
théâtre
avait vécu jusqu’à elle. Lucile donne un soufflet
ait des mérites de cette troupe, qu’il lui permit de s’établir sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, et de jouer alternativement ave
e, jusqu’ici, n’était pas sorti de l’imitation. Plaute et Térence, le
théâtre
espagnol et le théâtre italien avaient défrayé so
as sorti de l’imitation. Plaute et Térence, le théâtre espagnol et le
théâtre
italien avaient défrayé son génie naissant. En se
s et des usages. Les Précieuses ridicules furent représentées, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1658. Cette pièc
se vertu tout ce que l’insolence a de plus effronté ; et c’est sur le
théâtre
une satyre qui, quoique sous des images grotesque
Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joué sur leur
théâtre
, mais encore en faisant leurs postures, contrefai
r une pédante et une sotte, déguisement qui était depuis longtemps au
théâtre
avant Molière, et dont on s’est tant de fois serv
ïne de Don Garcie de Navarre, qui fut jouée le 4 février 1661, sur le
théâtre
du Palais-Royal. Don Garcie de Navarre est un ama
quelques beaux vers. Il en avait bien le droit cette fois ! IL y a au
théâtre
un axiome tout à fait contraire à la morale privé
te. L’Ecole des Maris obtint un grand succès, le 24 juin 1661, sur le
théâtre
du Palais-Royal. Ce fut la continuation de la bon
s. Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle, devenue la loi du
théâtre
, tantôt se traduira par les espiègleries d’Isabel
es spectateurs, toutes les fois qu’il en aura envie. Il a emprunté au
théâtre
ancien la place publique; il jalonne de chaque cô
on portefeuille. Aujourd’hui, l’auteur du moindre vaudeville, joué au
théâtre
du Panthéon ou du Luxembourg, ne manque pas de le
qu’il dirigeait; elle nous montre l’auteur dans les coulisses de son
théâtre
. Molière est chez lui avec ses acteurs, il les ap
ivent pas se la permettre: d’ailleurs Boursault avait osé donner à un
théâtre
rival son Portrait du peintre. En contrefaisant l
’ajuster pour le rendre plaisant, et si, quand on le bernerait sur un
théâtre
, il serait assez heureux pour faire rire le monde
criaient et gesticulaient à peu près comme on le fait encore sur nos
théâtres
de boulevard. Molière s’égaie du ton emphatique e
esque; il rencontre une marquise, cette dame a un procès. On cause du
théâtre
; on loue quelques comédies de l’hôtel de Bourgog
ur de comédies, a prêché dans celte pièce pour son dieu. Il a fait du
théâtre
un tableau auquel il y a bien quelque chose à rep
règle ses transports que sur la bienséance. Montfleury montre là le
théâtre
comme il devrait être, et non comme tel qu’il est
ameux sujet du convié de Pierre, il Combidado de Piedra, que tous les
théâtres
de l’époque s’empressèrent de traiter en même tem
dans toutes les fêtes ; on les rencontre inévitablement au balcon des
théâtres
lyriques, et même de la Comédie-Française, où ils
r dans une voie philosophique ; la tragédie se fera sentencieuse ; le
théâtre
secondera l’indépendance des esprits. Le Misanthr
d’employer son éloquence à soutenir des paradoxes sur l’immoralité du
théâtre
. Rendons plutôt justice aux ménagements qu’il fal
ce chef-d’œuvre qui lui appartient ainsi qu’aux mœurs françaises. Le
théâtre
italien, qui était voué aux balourdises d’Arlequi
la coquette Célimène. Les deux époux ne se voyaient plus guères qu’au
théâtre
. La passion de Mlle Molière pour le comte de Guic
vous-même, est un des traits comiques les plus incisifs qui soient au
théâtre
. Un docteur fait à coup de bâtons n’est-ce pas un
grand homme ; elle l’a même été si obstinément depuis que les amis du
théâtre
déplorent cet excès de constance. Le Sicilien ou
caractères laissés par l’auteur à l’admiration des siècles. Il y a au
théâtre
des noms qui semblent convenir tellement aux pers
e pur parfum d’une fleur fraîchement épanouie. Il n’existe, sur aucun
théâtre
, une scène plus ravissante que celle qui a lieu e
ête et juste. Laissez-nous donc rire du malheur des Georges Dandin du
théâtre
et du monde. Cela sert la morale, au lieu de la b
e l’Imitation de Jésus-Christ, et que Racine quittait par dévotion le
théâtre
où le rappelaient seulement deux chefs-d’œuvre re
t indiscret et jaloux. Les Fourberies de Scapin furent jouées, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 24 mai 1671. Boileau, qui ava
ensions convenables. Quoiqu’elle ait été jouée sans intermèdes sur le
théâtre
du Palais-Royal, du temps de Molière, sa fortune
t : Quoi ! sans émotion pendant cette lecture. Mais les habitués du
théâtre
savent beaucoup de gré aux actrices qui font ress
une des plus vraies, mais en même temps une des plus désespérantes du
théâtre
de ce grand peintre de mœurs. Le spectacle d’une
te, judicieux, humain, franc, généreux. » Le père Rapin a fait sur le
théâtre
moderne une réflexion pleine de justesse, qui pro
s anciens poètes comiques n’ont que des valets pour plaisants de leur
théâtre
, dit-il ; et les plaisants du théâtre de Molière
s valets pour plaisants de leur théâtre, dit-il ; et les plaisants du
théâtre
de Molière sont les marquis et les gens de qualit
eur et l’ami des hommes. C’est bien là ce comédien qui mourut sur son
théâtre
, parce qu’il voulut être utile à sa troupe jusqu’
om, le brouilla avec sa famille ; et n’ayant plus de ressource que le
théâtre
, il prit le parti de s’y réfugier, afin d’épouser
nt fait jusqu’ici l’admiration des biographes de Dancourt. Dégoûté du
théâtre
vers l’année 1718, il le quitta pour se retirer d
rigani est le type de ces aventuriers qui dupent le public, et que le
théâtre
a si souvent représentés depuis. Voici en quels t
M. de la Protase Laissez faire, si je puis parvenir à mettre sur le
théâtre
une pièce sans être sifflée, on me verra aussi bi
je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein
théâtre
. M. de la Protase J’ai un bien meilleur expédien
s chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d’acteurs sur le
théâtre
, avec tant de fureur, que le comédien le plus int
a Protasè Ecoutez, écoutez ceci. « Ah ! Sire, souffrirez-vous que le
théâtre
, qui est le symbole de la joie, devienne celui de
e satisfaction des Protases nouveaux, le public siffleur a disparu du
théâtre
; cette vieille maladie du parterre, comme la lèp
entre un baron, un chevalier et deux aimables dames, dans une loge du
théâtre
, en attendant la représentation des Trois cousine
restreignaient son choix ; il ne pouvait guère prendre sa femme qu’au
théâtre
ou dans une famille qui tint au théâtre. Or, depu
guère prendre sa femme qu’au théâtre ou dans une famille qui tint au
théâtre
. Or, depuis dix ans, il voyait grandir près de lu
rvir à un effet plastique. Enfin, Armande semble n’être montée sur le
théâtre
qu’après son mariage ; elle ne fait point partie
ation d’Armande, et cette éducation, terminée dans les coulisses d’un
théâtre
, n’eut sans doute rien de bien austère. De même A
, c’est-à-dire qu’elle avait dans le sang la passion et l’instinct du
théâtre
. Outre sa beauté, elle y apportait « une voix ext
lors même que leur rôle est fini ; ils ne sont jamais inutiles sur le
théâtre
, ils jouent presque aussi bien lorsqu’ils écouten
is elle excelle surtout dans les ingénues et les grandes coquettes du
théâtre
de son mari. Mlle Poisson et Grandval s’accordent
ette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme au
théâtre
. A défaut d’autres preuves, son goût de la parure
n étoile, dédaignant ceux où elle n’aurait fait que rendre service au
théâtre
, sans profit pour son amour-propre. En dehors des
uée ? Une tirade heureuse, une scène bien venue, sont peu de chose au
théâtre
; un caractère vrai, une action qui donne l’illus
e, il y apparaît malheureux, mais nullement ridicule. Le reste de son
théâtre
ne fournit pas de nouvelles preuves contre Armand
comme dans Sganarelle et George Dandin, inspire une bonne part de son
théâtre
. Aussi, avec la prévoyance de la haine, s’efforça
e, pour lui rendre justice, qu’il ne témoigne pas sa jalousie hors du
théâtre
: il a trop de prudence et ne voudrait pas s’expo
oser, c’est que le livre part de la main d’un homme ou d’une femme de
théâtre
. Il dénote, en effet, du tripot comique et de la
sur les planches. Or, quiconque est un peu familier avec l’envers du
théâtre
, reconnaît dans la Fameuse Comédienne un parfum d
it partie de leur troupe, elle connaît par le menu l’histoire de leur
théâtre
. Le caractère et la manière d’être qu’elle prête
obinet, qui annonce, le 21 février 1666, sa guérison et sa rentrée au
théâtre
. Si l’on admet que le Misanthrope reflète quelque
latteuse et plus large ? Depuis ce moment ils ne se virent plus qu’au
théâtre
, Armande restant à Paris avec sa mère et ses sœur
u est aussi bien son œuvre que tout le reste. Rompue à la pratique du
théâtre
, elle combine certaines parties de son récit comm
aron, qui faisait l’Amour, et ils auraient continué leur rôle hors du
théâtre
. Cette liaison n’est guère admissible ; non parce
nt de stances à Iris n’en aimait pas moins jouer auprès des reines de
théâtre
le rôle du don Guritan de Ruy Blas auprès de dona
pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe de Molière, parut sur le
théâtre
du Marais ; pièce étrange, languissante et froide
spect de sa mémoire, elle contribua grandement à empêcher la ruine du
théâtre
qu’il avait fondé, et lorsque enfin elle put song
ens assez mêlés : leur curiosité très vive pour tout ce qui touche au
théâtre
, la sympathie, enfin, et surtout leur éternel esp
t du 21 octobre 1680 ordonna qu’il n’y aurait plus à Paris qu’un seul
théâtre
français, le sien. A cette date, un grand événeme
s. Outre le soin de ses affaires, ses intérêts dans l’exploitation du
théâtre
, sa situation jalousée dans la troupe, elle avait
vait assidûment les représentations d’Armande, mais il gardait sur le
théâtre
une réserve que La Tourelle lui avait expressémen
heureuse femme par ces deux affaires suffisaient, avec le soin de son
théâtre
et l’exercice de sa profession, pour l’absorber t
s coquettes, s’éternisaient volontiers dans leur emploi, car, dans un
théâtre
où un public constant les voyait chaque jour, il
ssédait à Meudon et où elle passait tout le temps que lui laissait le
théâtre
. Cette maison existe encore, au n° 11 de la rue d
amp; au quartier saint Paul, & on appella leur société l’illustre
théâtre
. Pocquelin, qui prit alors le nom de Moliere, fai
fforts. Il lui en couta la vie ; car s’étant mis au lit en sortant du
théâtre
, sa toux redoubla, il se rompit une veine, &
les autres poëtes comiques n’ont que les valets pour plaisans de leur
théâtre
; & les plaisans du théâtre de Moliere, sont
que les valets pour plaisans de leur théâtre ; & les plaisans du
théâtre
de Moliere, sont des marquis & des gens de qu
ere le plus achevé & le plus singulier qui ait jamais paru sur le
théâtre
. Mais l’ordonnance de ses comédies est toujours d
tre poëte, qui vivoit en 1620, & qui a composé diverses piéces de
théâtre
, la Polixène, &c. des épîtres, &c.
Chapitre III. Le
théâtre
est l’Église du diable Voilà comment tiennent
édies qui ont été faites après lui, et de même que Longin appelait le
théâtre
d’Eschyle, d’Euripide et de Sophocle : le Relief
é. Cette dernière action de l’action, pour ainsi dire, a fait dans le
théâtre
moderne, un pas immense, un trop grand pas, puisq
distinguer entre elles, les diverses comédies représentées sur leurs
théâtres
: satyres, drames, comédies — præxtextæ, togatæ,
ient, et de toutes leurs forces, que l’on ne menât les jeunes gens au
théâtre
que lorsqu’ils seraient assez forts pour contempl
omplaisamment, il les médite, et c’est pourquoi Tertullien appelle le
théâtre
: « l’Église du diable : Ecclesia diaboli ! » On
. Allons ton lustre est allumé, tes chanteurs sont tout habillés, ton
théâtre
est préparé, que la toile se lève ; dis-nous cepe
la comédie de société s’empare de cette comédienne de quinze ans : du
théâtre
de société au Théâtre-Français, il n’y a qu’un pa
ce charmant visage. Le parterre, habitué à toutes les vieillesses du
théâtre
, demande quel est l’âge de cette belle enfant ? A
que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard du
théâtre
. Laissez-moi dire, et ne vous emportez pas ; n’es
sur les gazons fleuris, le jour d’après marchant à grand peine sur le
théâtre
, et déchirant ses petits pieds aux clous d’un tap
ou plutôt à deviner vos poètes comiques, vous la rappelez du fond du
théâtre
, vous voulez la revoir pour l’applaudir, vous ête
le démenti le plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au
théâtre
, une belle jeune fille innocente, naïve, toute bl
ux que les comédiens. Sentence proverbiale que tous les directeurs de
théâtre
devraient faire inscrire sur la porte de leur cab
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de
théâtre
qui a attrapé son but, n’a pas suivi un bon chemi
du. » Qui voudrait avoir le secret de la critique appliqué à l’art du
théâtre
, se pourrait contenter d’étudier et de méditer La
aux alors ; ils marchaient à la suite de ce grand homme, l’honneur du
théâtre
. La ville et la cour avaient les yeux fixés sur e
ermé. Jamais comédiens plus heureux et plus illustres n’occupèrent un
théâtre
. — Eux-mêmes ils étaient, dans ce monde à part, u
écessités du sujet dont il parle. En un mot, ceci est une Histoire du
Théâtre
, en ce sens que toutes les choses dont nous parlo
mière à cette place même, c’est que, dans la plupart de ces œuvres du
théâtre
ancien, nous sommes sûrs de rencontrer la beauté,
le est présente en cette œuvre d’agrément et de perdition ; l’écho du
théâtre
a gardé les enchantements de cette voix divine ;
ne speres monet annus et almum Quæ rapit hora diem. Cette gloire du
théâtre
est un nuage ; plus haut le nuage vous emporte, e
Marionnettes et les comédiens. — De la critique aux premiers temps du
théâtre
Autrefois, remontons seulement aux premiers jo
l de Bourgogne. Ordre vint aux Confrères de la Passion de fermer leur
théâtre
et de ne plus se montrer à l’avenir. Hélas ! il f
la comédie qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux
théâtre
en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un ar
fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du
théâtre
nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il
al, restait morne et triste aussitôt qu’on l’avait transplanté sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne. Il manquait d’air, de li
hant qui projette ses vives et infernales lueurs sur les mensonges du
théâtre
! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’enn
! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’ennui qui les attend au
théâtre
, ceux qui pleurent l’illusion à jamais perdue, s’
rionnettes pour tous. Mais voici bien un autre accident imprévu. À ce
théâtre
de la Foire rien ne devait manquer, ni les rendez
entilhomme ! Tréteaux tant que vous voudrez ; mais faites-moi voir un
théâtre
, quel qu’il soit, qui ne soit pas posé sur des tr
surrection ! et jugez de la surprise générale, voici que l’affiche du
théâtre
forain annonce le spectacle accoutumé ! On entre,
rd. Les uns criaient : Vive Godard ! c’est-à-dire vive la liberté des
théâtres
et par conséquent la liberté de la pensée ; les a
Pelletier, menuisier de la Comédie, et au sieur Saint-Jean, garçon de
théâtre
, de se chauffer à l’avenir avec les planches des
elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le
théâtre
de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre d
es de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le
théâtre
de l’Île-Adam, le théâtre de madame de Montesson
à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le
théâtre
de madame de Montesson ! La poupée a protégé Pali
orand, la prose d’Autereau, les rires de Taconet et les obscénités du
théâtre
des boulevards ! La poupée a récompensé, royaleme
comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le
théâtre
déshonoré de Molière et de Marivaux, s’étonnerait
ine et son patois. La race obstinée et savante de ces chroniqueurs du
théâtre
s’est perdue, ou peu s’en faut, dans la nuit des
possédait sur le bout du doigt, l’état complet de l’Opéra-Comique, du
théâtre
de la foire ou des concerts spirituels. — « Au co
qui tout souriait de ce qui a touché même les planches malsaines des
théâtres
équivoques, un galant homme préfère un bon joueur
n faut, de quelques vieux spectateurs, grands écouteurs aux portes du
théâtre
, et grands jugeurs de leur métier, qui de temps i
goût, l’atticisme. Entre autres passions, il a aimé passionnément le
théâtre
: les débuts, les rentrées, les représentations d
caprices ; les intrigues, les orages, les succès, les chutes du vieux
théâtre
, avaient un charme sans égal, pour l’amateur intr
ous le dis tout bas, il était de ces hommes qui croient encore que le
théâtre
est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et
çais de ce temps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au
théâtre
. Au théâtre ils renversaient l’autel, ils renvers
emps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au théâtre. Au
théâtre
ils renversaient l’autel, ils renversaient le trô
t la Bastille, ils préparaient la Révolution de 1789, ils aimaient le
théâtre
comme on aime en France tout ce qui est l’Opposit
t couru un samedi, et comme il n’y avait pas de grandes nouveautés au
théâtre
ce jour-là, le feuilleton s’empara de la mort de
tte fortune. Mademoiselle Mézerai, au contraire, elle resta fidèle au
théâtre
, jusqu’à ce qu’elle fut obligée de disparaître au
e voile des parricides, j’aurais mieux aimé la voir dans la rue qu’au
théâtre
; elle m’eût fait peur davantage, et, sans qu’il
e sont plus. À notre sens, le vieil amateur fait bien de l’honneur au
théâtre
d’autre fois de s’en occuper avec tant de soins e
s inertes ? Que nous fait à nous cette comédie passée de mode dans un
théâtre
vide, silencieux, obscur, et jouée par des fantôm
s les yeux qu’ils ont fait pleurer. La vie et l’action, voilà tout le
théâtre
! À ces grandeurs évanouies, je préfère, sur leur
vient la semaine sainte, à l’heure où le printemps va s’ouvrir, où le
théâtre
est fermé pour un jour, je préfère, et de grand c
e bon un comédien, et de changer ses planches en plein vent contre un
théâtre
. Galimafré, las de rire aux éclats, voulut rentre
n arracheur de dents. Galimafré est aujourd’hui un sage machiniste de
théâtre
; il ressemble à l’homme de Lucrèce, qui contempl
ets boudoirs, il marche d’un pas assuré dans cette arène glissante du
théâtre
; il trouve que ce sont là bien des préparatifs i
et son âme à tout hasard, Diderot, s’est beaucoup occupé de l’art du
théâtre
et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre,
up occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le
théâtre
, ou tout au moins il en aimait le bruit, le mouve
de l’étude et d’un travail assidu, l’usage du monde, l’expérience du
théâtre
et la connaissance du cœur humain. Fi ! du comédi
, Cléopâtre, Mérope, Agrippine ? Être vrai ! cela veut-il dire que le
théâtre
va nous montrer les choses comme elles sont en na
biez dans la vérité triviale, la vraie et pure vérité. « La vérité du
théâtre
consiste en ceci : la conformité des actions, des
’attendre à reconnaître à la ville, l’homme que l’on a vu agir sur un
théâtre
. « Ah ! disait Diderot à mademoiselle Clairon, je
’Homère, vingt coudées ! Et l’étrange chose aussi que dans cet art du
théâtre
, un comédien dépende absolument du comédien qui j
admirablement par un homme et une femme qui se disputaient, en plein
théâtre
, et dont la dispute, mêlée aux roucoulements de c
pouvaient, la plupart du temps, entendre ce qu’ils se disent en plein
théâtre
, sotto voce, ces Comédiens et ces Comédiennes qui
cusation !), le défaut d’éducation, la misère et le libertinage, a Le
théâtre
est une ressource, jamais un choix. Jamais on ne
être applaudi ? Peut-être ! De vivre familièrement avec les femmes de
théâtre
que je savais faciles ? assurément. Je ne sais ce
a scène. » Ainsi parle Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le
Théâtre
ont fait une perte irréparable en perdant cet hom
euse et le danseur, et quiconque a touché, peu ou prou, aux choses du
théâtre
, ait échappé, autant que l’on y peut échapper, à
s exaltée et la plus admirée, admirée au-delà de toute mesure… sur le
théâtre
, est justement la profession du comédien ! Cela l
nommée Paula. La grande passion de la jolie fille, c’était d’aller au
théâtre
du grand-duc (chacun prend son plaisir où il le t
grand-duc (chacun prend son plaisir où il le trouve), et, une fois au
théâtre
, elle pleurait, elle riait, elle était heureuse !
— Rien n’est comparable à la femme qui déclame des vers du haut d’un
théâtre
, ou qui bat un entrechat dans l’air à peine agité
aula ses hommages et ses vœux. À la cour de Parme, en ce temps-là, le
théâtre
n’était pas ce qu’il était en l’an de grâce 1840.
écumer leur pot, à acheter leur poisson à la halle, à venir à pied au
théâtre
, à faire dégraisser leurs gants ; elles y allaien
comédienne était véritablement, en ce temps-là, une espèce à part. Le
théâtre
, comme disait la vieille Cottitis, est favorable
n’en revient pas de voir un comédien si pauvre : — « Pour un héros de
théâtre
, lui dit-il, vous avez l’air bien indigent. Pardo
us montre Kean, pris de vin, qui insulte publiquement, du haut de son
théâtre
, le prince de Galles et les plus grands seigneurs
, pourvu qu’il emmène sa femme Paula ; mais Paula est engagée avec le
théâtre
, il faut qu’elle reste et que Mégani parte tout s
quelque chose que par eux-mêmes. On eût dit, à le voir entrer sur son
théâtre
, l’air étonné, que c’était, la première fois qu’i
sous le lustre ? il restera dans sa maison. C’était un homme rare, au
théâtre
, et s’effaçant autant qu’il pouvait s’effacer. So
onnent jamais leur homme ; il n’appartenait à aucune des ambitions du
théâtre
; l’enthousiasme du public ne pouvait rien sur lu
. L’hiver, il s’illumine de cet esprit. Il dresse, dans sa pensée, un
théâtre
bien plus magnifique cent fois que les plus beaux
pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux
théâtres
de l’univers, et ainsi isolé du monde réel, il mo
ontées ! — L’été venu, quand toute chose est en fleurs, il dresse son
théâtre
imaginaire derrière la charmille ; il fait représ
magination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce
théâtre
dont il était le rire le plus sérieux ! À propos
manqué à ce digne Brunet, que d’avoir pu vivre, sans remonter sur son
théâtre
et de rester paisiblement sur son rocher. Hélas !
t applaudi ; jamais on ne l’avait trouvé si charmant. Une fois sur le
théâtre
ses souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouv
nt homme, et puisque nous sommes à causer des choses et des hommes du
théâtre
, il ne faut pas que nous le laissions partir de c
se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la comédie, et le
théâtre
, et Monrose ? Ainsi est-il. Cependant le public v
ble révolution pour une fille bien avisée, passer soudain, d’un petit
théâtre
où l’on chante, sur un théâtre où la gaieté même
ien avisée, passer soudain, d’un petit théâtre où l’on chante, sur un
théâtre
où la gaieté même a quelque chose de solennel ; p
mprévus de l’âme humaine. Autant le succès était facile en ces petits
théâtres
de la Melpomène en jupon court, quand on n’avait
lle qui nous faisait pleurer naguère, en chantant des chansons sur le
théâtre
des Variétés à côté de Bouffé, ce gai comédien de
le au Théâtre-Français ; on voit qu’elle est passée dans les mœurs du
théâtre
, comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, d
ortable, même aux vices cruels de ce bon peuple romain, alléché à son
théâtre
, moins par l’esprit du poète que par le poignard
tum ! Comment un pareil sujet de comédie a-t-il pu se montrer sur un
théâtre
français ? par quel déplacement de mœurs et d’idé
udeur que vous rencontrez, partout, dans Rome, à pied, en litière, au
théâtre
, au Champ-de-Mars, les unes en plein vent, les au
ché de la société des honnêtes femmes : tu ne vois les vestales qu’au
théâtre
; et des dames patriciennes, portées dans leur li
it assaisonner à la française, nous avons adopté toutes les œuvres du
théâtre
antique qui pouvaient accepter un vernis de décen
l adoucit toutes choses, c’est qu’il élève le tréteau à la dignité du
théâtre
. Les couleurs de cette gracieuse comédie sont bea
s et très dignes d’être offertes en spectacle à une grande nation, le
théâtre
moderne est incapable ; le rôle de cette esclave,
deur, le poète, le banqueroutier, le parasite, sont les mêmes, sur le
théâtre
d’Athènes, de Rome ou de Paris. Ce sont les même
es grandes promesses « je vais changer d’un trait de plume la face du
théâtre
et du monde ! » ces miracles, ces merveilles, ces
ropriété légitime de son esprit. Tout bien compté, tout bien pesé, le
théâtre
français ne s’accommode guère de ces traductions
’une loi salutaire eût ordonné de masquer les noms et les visages. Au
théâtre
, en effet, tout autant que devant l’Aréopage, vou
(de nos jours cet accident n’est arrivé qu’à Fréron, insulté en plein
théâtre
par Voltaire) ! assister, de sang-froid, à cette
rouvés bien malheureux lorsqu’au retour des fêtes de Bacchus, dans ce
théâtre
rempli des joies et des délires de la comédie sat
ce grand homme que la calomnie n’avait pas effleuré, et au retour du
théâtre
, Socrate pouvait dire à ses disciples ce que dit
é, le prix de poésie ! et il a été forcé, avant de se nommer en plein
théâtre
, d’avoir quarante ans accomplis (c’était en effet
édie grecque, en effet, c’est le pamphlet politique transporté sur le
théâtre
avec l’assaisonnement excellent d’une observation
rès il écrivit une tragédie déplumée intitulée : Eolosicon. À voir ce
théâtre
de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces c
sur la comédie grecque sera la dernière et ne sera pas recommencée au
théâtre
. — En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière
e Mars, qui nous appelle et qui bientôt va disparaître à jamais de ce
théâtre
dont elle était l’ornement et la gloire. — À ces
nger, il a étudié avec un grand soin, avec un rare esprit notre vieux
théâtre
. Entre autres grands maîtres, notre auteur a lu M
place aux intérêts. Versailles s’est attristé tout aussi bien que le
théâtre
. Tout a vieilli là-bas comme ici. Le temps n’est
telles, les parfums exquis ; il portait des bijoux comme une reine de
théâtre
: il riait tout haut de lui-même et des autres. I
ais aussi le moins scrupuleux des poètes comiques. Il a effacé de son
théâtre
la triviale maxime : — castigat ridendo mores ;
leçons en comédies ! Singulières gens qui ne conviendront pas que le
théâtre
ne corrige rien, si non la façon dont les femmes
hronologie le défend. Or, ce n’est pas là un des moindres mystères du
théâtre
, cette histoire et cette représentation des mœurs
présentation des mœurs, comme on l’appelle. Étudiez-le avec soin ; le
théâtre
est toujours un peu en avant de l’époque qu’il am
t ; à peine s’il peut aller une fois ou deux, chaque année, causer du
théâtre
au café Procope ; il ne va au café Procope que lo
u, si vous l’aimez mieux, peu de style, mérite cependant de rester au
théâtre
comme un tableau assez fidèle de cette belle soci
représentation d’une pareille œuvre, si insolemment jetée sur le même
théâtre
où les chefs-d’œuvre de Molière brillaient, chaqu
au gré des poètes qui les inspiraient. C’était alors le beau temps du
théâtre
. Point de raideur, point de gêne, et rien de guin
œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du
théâtre
, celui-là ses anecdotes et ses bons mots, et cell
nt ouverts ! d’Ancourt à lui seul a improvisé quatre-vingts pièces de
théâtre
; Baron, le frivole Baron, élevé disait-il, sur l
atre-vingts ans dans son berceau, a laissé trois volumes de pièces de
théâtre
; mais ne comparons pas Baron à d’Ancourt. Baron
ner sans peine ce que peut être une comédie de Regnard écrite pour le
théâtre
italien, à propos du héros de Baron ou de d’Ancou
et retenir. 33. M. Hippolyte Lucas a donné, non pas sans succès, au
théâtre
de l’Odéon, une traduction des Nuées d’Aristophan
poètes dramatiques du xviie siècle, Molière a-t-il le moins perdu au
théâtre
? I. De la comédie au temps de Corneille.
tte pièce et d’autres du même genre, une nouvelle imitation, celle du
théâtre
espagnol, fait tomber de mode l’imitation de la f
grand homme parut, trois genres d’ouvrages dramatiques défrayaient le
théâtre
: la tragédie, imitée des anciens ; la tragi-comé
s’il n’en est pas la matière, et qu’il faut qu’il porte la comédie au
théâtre
pour l’y trouver. Il perce pourtant, à travers to
ans les six pièces du Corneille de Mélite et de Médée, ce qu’était le
théâtre
, et la comédie en particulier, avant le Corneille
s fait toucher à l’École des Maris. Le Menteur. C’est encore le
théâtre
espagnol qui avertit Corneille de son propre géni
vains ouvrages sans invention et mal écrits qui défrayaient alors le
théâtre
, le Menteur était de la comédie. Comparé à la com
il a été donné de l’exciter ! heureux le spectateur qui se dilate au
théâtre
! Le rire délicat, ce rire de l’esprit, que provo
te, voilà un caractère, voilà la vie. Les mœurs, dans cette partie du
théâtre
de Molière, sont plus vraies que dans le Menteur.
les, Sganarelle ; il y a une comédie parfaite en son genre, il y a un
théâtre
. Molière en fût-il resté là, il eût assez fait po
r cette prodigieuse succession de trois genres de comédie et de trois
théâtres
, qui ont comme épuisé en vingt ans la matière de
us les besoins de surprise, d’émotion, de rire, que nous apportons au
théâtre
. Molière seul nous a rendus difficiles pour Moliè
ette variété infinie du cœur humain, lequel contient plus de coups de
théâtre
que n’en peut créer l’imagination du dramaturge l
age complète de la vie dans une comédie sans incidents, sans coups de
théâtre
, sans complications invraisemblables, où tout fût
e lettre ; sans Gros-René ni Mascarille, sans monologue, sans coup de
théâtre
. Quoi ! pas même un mariage au dénouement ! Et l’
ue, ce fil léger qui nous fait souvenir que la scène a d’abord été un
théâtre
de marionnettes ? Elle n’existe que dans la tête
ppe à l’analyse ; on ne peut pas plus l’expliquer par les procédés du
théâtre
, qu’on n’explique par les procédés de la peinture
is c’est peut-être ce qui en rend la représentation un peu froide. Le
théâtre
veut de l’action ; et dans le Misanthrope, quoiqu
ns s’attrister. Tartufe. Aussi le Tartufe est-il plus goûté au
théâtre
que le Misanthrope, sans l’être moins à la lectur
ce où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilaines gens dans son
théâtre
, et il ne les a pas ménagées ; mais la preuve qu’
r et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du
théâtre
, comme pour ceux qui ne peuvent que s’y divertir
l’avenir, pour la France et le présent ; le plus beau génie de notre
théâtre
, par la fécondité et par cette plénitude de génie
lus de génie qui est le plus homme de bien. La seconde source de son
théâtre
, c’est qu’il connut tout ce qui s’était écrit de
poètes dramatiques du xviie siècle Molière a-t-il le moins perdu au
théâtre
? Il y en a des raisons générales, tirées de la
, tandis que Corneille et Racine font plus d’effet à la lecture qu’au
théâtre
, la lecture de Molière donne le désir de le voir
la plupart de ceux qui, après lui, se sont érigés en législateurs du
théâtre
, n’étant pas du métier, en parlent sans connoissa
malgré la justesse de son goût, donner trop souvent la préférence au
théâtre
de ses compatriotes & à leur maniere. Passons
é par son génie & la justesse de son goût, a faites dans l’art du
théâtre
. Cet objet étant rempli dans plusieurs endroits d
tier ; qu’elle y avoit trouvé du savoir, une connoissance profonde du
théâtre
; que je n’aurois pas le prix, parcequ’elle avoit
e la vraie comédie, parceque de l’esprit & le plus grand usage du
théâtre
ne suffisent pas pour juger des beautés ou des dé
nisme d’une piece ; quant aux comédiens qui, montés depuis peu sur le
théâtre
, sont aussi surpris qu’embarrassés d’avoir à pron
les ont traités ; & nous citerons toujours des exemples tirés des
Théâtres
de tous les âges, & de toutes les nations. Le
. Le tout sera terminé par l’exposition des causes de la décadence du
théâtre
, & des moyens de le faire refleurir. J’aurai
fait, joindra le mérite de la variété à celui de donner une idée des
théâtres
de toutes les nations, de tous les âges, & pa
e mérite. 3. Vers du Tartufe. 4. Voyez l’inimitable Préville sur le
théâtre
: tandis que les acteurs dont il est entouré sont
es avertir que j’ai tiré parti de ce qui m’a paru plus propre à notre
théâtre
, peut-être avec moins d’art qu’ils ne le feroient
ques surtout, ce dommage est considérable : avant que nous allions au
théâtre
, la connaissance forcée que nous en avons faite a
e, — Molière n’était pas dieu. Il l’est, à présent, souverain dieu du
théâtre
, des lettres françaises, de la psychologie, de la
ouvera plus trace sur aucune scène. La Princesse d’Élide (disparue du
théâtre
depuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi b
issant ; les restes de ce divertissement de société, conservés sur un
théâtre
, nous divertissent mal. Sans doute, cette vue est
que des agréments directs, tels qu’on doit en attendre d’une pièce de
théâtre
. C’est qu’en somme ce n’est point ici une pièce d
e pièce de théâtre. C’est qu’en somme ce n’est point ici une pièce de
théâtre
, ou du moins ce n’est pas une pièce qu’il soit bo
du moins ce n’est pas une pièce qu’il soit bon de représenter sur un
théâtre
; et dans ces conditions. Quant à Psyché, son aff
viendront-elles dans des conques ? L’Amour partira-t-il « du bord du
théâtre
, et, après avoir fait un tour en volant, se perdr
tumes à l’avenant : le tout, d’après les données d’une archéologie de
théâtre
, experte aux mascarades pédantesques. De cette jo
acine et Molière sont heureux en ce temps-ci, du moins ailleurs qu’au
théâtre
! De mon fauteuil à ma bibliothèque, voilà donc l
6-77 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 274 On jouait sur le
théâtre
de Molière une pièce intitulée Dom Quichotte 255.
ernement. Molière faisait Sancho ; et comme il devait paraître sur le
théâtre
monté sur un âne, il se mit dans la coulisse pour
it dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer à travers le
théâtre
pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du
théâtre
, et de laisser glisser l’animal entre ses jambes,
Chapitre VII. Le
théâtre
français contemporain des Gelosi On a vu quel
On a vu quelle vive et fringante allure avait prise la comédie sur le
théâtre
des Gelosi. Le théâtre français contemporain étai
fringante allure avait prise la comédie sur le théâtre des Gelosi. Le
théâtre
français contemporain était bien éloigné d’égaler
ns littéraires des Larivey et des Turnèbe, avait peu de place tant au
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne qu’au théâtre de l’Hôtel
èbe, avait peu de place tant au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne qu’au
théâtre
de l’Hôtel d’Argent qui s’ouvrit vers 1600 rue de
ité d’autres, laissé aucune trace sans doute dans l’histoire de notre
théâtre
, si elle n’avait touché à la politique. Mais par
s XIV sur son siècle. — Molière. — Le génie dramatique. — Moralité du
théâtre
de Molière. — Appréciation de ses principales com
es franchises du génie sous la royauté absolue. Chose remarquable, le
théâtre
comique fut presque libre dans un temps où on ne
ut presque libre dans un temps où on ne parlait pas de liberté, et le
théâtre
tragique n’eut aucune entrave. Il est vrai que la
e contre l’hypocrisie ; mais enfin il réussit à la démasquer en plein
théâtre
. Avant d’arriver à cette puissance souveraine du
faut dans les ridicules des hommes, et de rendre agréablement sur le
théâtre
les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
ement. J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le
théâtre
; et si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne
t sur ce terrain que nous abordons sans crainte la critique morale du
théâtre
de Molière. Jamais vocation ne fut plus décidée,
ain le collège le conduisit-il au barreau, on ne put l’y retenir : le
théâtre
qu’il avait entrevu le détournait de toute autre
. Mais ni l’amitié d’un prince ni l’ambition ne purent le détacher du
théâtre
. Ainsi Molière était marqué de ce signe du génie,
dre les mœurs et la passion. Lié dès lors et comme enlacé à la vie de
théâtre
par ses goûts d’acteur, par ses succès d’auteur,
s ridicules. Nous n’avons pas l’intention de passer en revue tout le
théâtre
de Molière, ni de relever toutes les chicanes fai
ns leurs scrupules exagérés ces rigoureux censeurs qui, appliquant au
théâtre
des principes d’un autre ordre, s’alarment des pe
cette épreuve les dispositions convenables. « Fais-je mal d’aller au
théâtre
? » disait une femme d’honneur à un sage prélat d
, sollicité par ses camarades de mettre ce monstre dramatique sur son
théâtre
, y consentit avec peine. Sa complaisance fut puni
de succès de sa piece. On la représenta pour la premiere fois sur le
théâtre
du Palais Royal le 15 Février 1650. Extrait du F
na Anna. Le Marquis, accompagné de quelques musiciens, revient sur le
théâtre
. Il craint d’être dérangé par un brave qui fait s
e promptement le procès au Marquis, & qu’on lui coupe la tête. Le
théâtre
est abandonné à une noce champêtre & à des be
tue est sur le tombeau. Don Juan l’invite à souper ; elle accepte. Le
théâtre
représente l’appartement de Don Juan : ses domest
ave. Elle s’accroche au manteau de l’imposteur, qui l’entraîne sur le
théâtre
. C’est ici que l’action commence. Acte I. Isabel
afin de lui prouver sa reconnoissance ; il le lui jure. Il quitte le
théâtre
avec elle. On voit clairement qu’il va jouir des
un couvert, invite à son tour Don Juan. Lazzis de peur d’Arlequin. Le
théâtre
représente une place. On a découvert que Don Juan
’a presque copié mot à mot. Rosimon donna immédiatement après, sur le
théâtre
du Marais, un autre Festin de pierre, ou l’Athée
spectacle ; & c’est, comme nous l’avons dit, ce qui convenoit au
théâtre
du Marais : aussi la gazette rimée de Grimaret a-
imiter un canevas italien très ancien. Voici la scene à-peu-près. Le
théâtre
représente la salle à manger. Arlequin soupire en
médie de M. Goldoni, Avocat Vénitien. La scene est en Castille. (Le
théâtre
représente l’appartement de Don Alphonse.) Don A
la nature donne aux femmes ainsi qu’aux autres animaux. Acte IV. (Le
théâtre
représente une chambre de l’appartement du Comman
chien. 25. J’ai eu beaucoup de peine à trouver cette piece dans le
Théâtre
Espagnol, parcequ’elle n’y est connue dans plusie
is avoir en vue lorsqu’il travaille. 30. Elle fut représentée sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, en 1659. 31. Au Lecte
résentée à Paris, j’ai cru qu’en y joignant ces superbes ornements de
théâtre
qu’on voit d’ordinaire chez nous, elle pourroit p
e.... « Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au
théâtre
de Paris. Ceux à qui la fête est donnée sont touj
expérience avoit appris à distinguer ce qui convenoit aux différents
théâtres
pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir
uels il travailloit, ne crut pas devoir hasarder cette comédie sur le
théâtre
de Paris ; il ne la fit pas même imprimer dans sa
s les avoir mis d’accord, dansent avec eux. Je n’ai jamais vu sur le
théâtre
rien de tout cela, & je ne le regrette point.
t. Danse de deux Procureurs & de deux Sergents. On a supprimé au
théâtre
les Procureurs & les Sergents : on devoit sup
r lui-même en spectacle aux humains, A venir prodiguer sa voix sur un
théâtre
, A réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre ;
ni était marié depuis 1601 à Virginia Ramponi, actrice qui portait au
théâtre
le nom de Florinda et qui avait fait partie de la
lle, il annonça, comme son père Francesco, l’intention de renoncer au
théâtre
, mais il ne persista pas comme lui dans sa résolu
nt soit à la cour, soit, d’accord avec les comédiens français, sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne. Ils assistèrent par cons
ltrame, c’était l’usage de l’art. Andreini s’écriait en terminant son
Théâtre
céleste : « Scène trompeuse, je pars ! jamais il
te fois encore, il ne persévéra pas dans la résolution de renoncer au
théâtre
; il continua à diriger sa troupe jusqu’à l’âge d
nt à la comédie de l’art. La comédie de l’art fut en décadence sur le
théâtre
des Fedeli. La fantaisie extravagante, dont le re
, pour m’y opposer, je me suis souvent efforcé de louer des pièces de
théâtre
qui, quoiqu’elles fussent bonnes, ont été condamn
rt de le faire, puisqu’il fait profession ouverte de publier en plein
Théâtre
les vérités de tout le monde. Cette raison m’obli
, ayant eu dès sa jeunesse une inclination toute particulière pour le
Théâtre
, se jeta dans la Comédie, quoiqu’il se pût bien p
et qu’il savait ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit son
Théâtre
qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué q
vait priés de les venir voir. Après le succès de ces deux Pièces, son
Théâtre
commença à se trouver continuellement rempli de g
t recours aux Italiens, ses bons amis, et accommoda les Précieuses au
Théâtre
Français, qui avaient été jouées sur le leur et q
ue l’on puisse imaginer, et qui ne doit pas être appelée une pièce de
théâtre
. Ce n’est qu’un amas de Portraits détachés et tir
’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en trouvait qui faisaient en plein
Théâtre
, lorsque l’on les jouait, les mêmes actions que l
e, pour lui rendre justice, qu’il ne témoigne pas sa jalousie hors du
Théâtre
: il a trop de prudence et ne voudrait pas s’expo
aix avec la raison et la science. En dehors de ses travaux d’éditeur,
théâtres
du Moyen Âge et de la Renaissance, théâtre du gra
de ses travaux d’éditeur, théâtres du Moyen Âge et de la Renaissance,
théâtre
du grand siècle et théâtre moderne, Édouard Fourn
héâtres du Moyen Âge et de la Renaissance, théâtre du grand siècle et
théâtre
moderne, Édouard Fournier a marqué sa prédilectio
’avance la pièce justificative d’un ouvrage plus complet : Molière au
théâtre
et chez lui. qu’il préparait, mais qui n’a pas vu
ui coïncide d’une manière si curieuse avec la fondation de l’illustre
Théâtre
(30 juin 1643). Les preuves abondent que le comte
ivers et par quelles combinaisons multiples se construit une pièce de
théâtre
, s’est plu à rechercher ailleurs que dans une pei
« Depuis tantôt deux siècles », dit-il, « que cette comédie occupe le
théâtre
, elle a trouvé, pour altérer son texte et fausser
ne s’agit pas moins que d’une vie inédite de Molière. Les archives de
théâtre
n’y sont pour rien ; ce sont les archives des not
-devant notaire. La comédie de ses affaires vaut parfois celle de son
théâtre
; elle l’éclaire, d’ailleurs, en plus d’un point,
omédien, pour courir avec des jeunes fous comme lui la pretantaine du
théâtre
! Le père s’exécuta, mais à une dure condition. V
étaient ces essais ? Avec qui jouait-il ? Quelles pièces et sur quel
théâtre
? C’est ce qu’on ne peut dire au juste. Le Boulan
s une troupe de comédiens, qui modestement se fait appeler l’Illustre
Théâtre
. On a mis la main sur le petit Poquelin : les ris
era. La troupe étant ainsi tant bien que mal organisée, on cherche un
théâtre
. C’étaient alors les jeux de paume, qui en servai
le de ces tripots, pour les appeler de leur nom populaire, l’Illustre
Théâtre
chercha fortune de ce côté, et fit affaire d’abor
Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé les divertissements du
théâtre
, a pris la bande sous son patronage. Afin de mont
ir lui-même, et Pommier a donné l’argent. C’est risquer beaucoup ; ce
théâtre
est peu chanceux, et il faut bien du monde, pour
st gêné, mais il fait le grand seigneur, il donne des gages de roi de
théâtre
. Pendant sa dernière détresse, il n’avait plus si
qui ont comblé la mesure ; Antoine Staufler s’est lassé d’éclairer le
théâtre
gratis, et, en attendant mieux, la liberté du che
lliers ; il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’Illustre
Théâtre
entretenu par Son Altesse Royale, mais il oublie
ils surent qu’un maître étourdi, qui portait leur nom, s’était mis au
théâtre
. Ce nom, Dieu merci, il ne l’y garda pas longtemp
le voie qui conduisît de la rue Saint-Honoré au Pont-Neuf, à ce grand
théâtre
des empiriques et de leurs bateleurs, et, par là,
it à l’Hôtel de Bourgogne, où se donnaient tragédies et comédies ; au
Théâtre
de la troupe italienne, où Scaramouche, qu’il dev
savait aussi s’en distraire. Chaque distribution de prix avait là son
théâtre
, son spectacle, sa tragédie. Molière y brilla, j’
lise, celui-ci était tout aux distractions qui l’entraînaient vers le
théâtre
. La philosophie elle-même s’en était mêlée. A ses
l’Église, les détachements, comme on le voit, ne lui manquent pas. Le
théâtre
et la philosophie en sont les plus puissants. Il
t si remplie, l’amour avait enfin fait pencher la balance, du côté du
théâtre
. Il avait trouvé la comédienne qui devait le fair
a comédienne qui devait le faire comédien. C’était une aventurière de
théâtre
, plus vieille que lui de quatre ans au moins, qui
ez quelque grand seigneur ou quelque riche bourgeois, elle cherche un
théâtre
. Les jeux de paume en servaient alors. Ils étaien
bourg, qui soient en état de se payer, même à bas prix, le plaisir du
théâtre
; personne ne vient donc. La gêne se fait bientôt
, Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé le divertissement du
théâtre
, a pris sous son patronage la troupe aventureuse.
ballets, on se paye le luxe d’un danseur : on enlève Daniel Manet au
théâtre
de l’acrobate Cardelin, et, par acte du 24 juin 1
nt lui a dédié la tragédie de Perside et que la société de l’illustre
Théâtre
compte, depuis peu, parmi les siens. On décampe d
s, il a donné l’argent. C’est, en somme, risquer encore beaucoup : ce
théâtre
est peu chanceux, et il faut bien du monde pour f
est gêné, mais fait le grand seigneur ; il donne des gages de roi de
théâtre
. Pendant sa dernière détresse, il n’avait plus si
utres encore, qui ont comblé la mesure ; il s’est lassé d’éclairer le
théâtre
gratis, et, faute de mieux, la liberté du chef de
lliers : il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’illustre
Théâtre
entretenu par Son Altesse Royale ; mais il oublie
nlevait l’Alexandre, quoiqu’il l’eut déjà joué plusieurs fois sur son
théâtre
. Ce n’est pas tout : la maladie, dont il devait m
Marianne dans Tartufe, lui avait déjà donné la réplique, sinon sur le
théâtre
, du moins chez lui, où ne se multipliaient que tr
er était, avec l’art des fines simagrées, son principal talent sur le
théâtre
; il va donc sans dire que ce devait être aussi,
tin encombraient les antichambres de la cour, et le soir les bancs du
théâtre
, partout pérorant sur leurs bonnes fortunes, Moli
était impossible. S’il fuyait sa femme chez lui, il la retrouvait au
théâtre
avec toutes ses séductions, avec tout l’art charm
était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre
Théâtre
, où je retrouve toute la modestie que la jeunesse
du précipice ou son mérite l’avait jetée… Elle n’est remontée sur le
théâtre
, qu’avec cette belle assurance de jouer un jour d
oi vous videz-vous ? L’air de cette chanson, qu’on ne chante plus au
théâtre
français tel qu’il est noté, bien qu’il soit faci
in, c’est que les Espagnols sont les premiers qui ont mis ce sujet au
théâtre
. Tirso de Molina, qui l’a traité, lui donne ce ti
Paris, comme chef de la troupe des comédiens de Mademoiselle, sur le
théâtre
éphémère de la rue des Quatre-Vents. Avant que Do
cette pièce espagnole, il voulut, à son tour, la naturaliser sur son
théâtre
. S’il avait eu le malheur de donner le titre exac
foule. Ce qui put, entre autres choses, le presser de donner sur son
théâtre
, à sa manière — et vous savez si ce fut la bonne
du Pauvre. Jamais rien de plus osé n’avait encore été hasardé sur un
théâtre
; ce l’était même tellement, que, après deux sièc
rs échappé à toute censure, et bien qu’on l’entendit, chaque jour, au
théâtre
, à peine voilée parla versification de Thomas Cor
rs à peine avant la mort du grand homme, ils représentèrent, sur leur
théâtre
, un nouvel imbroglio, composé des meilleures scèn
oins fâcheux, mais, après son expérience des coquettes du monde et du
théâtre
, tout aussi désireux de rencontrer une Agnès inno
déjà cette lumière, redoutée du monstre, n’était plus vive que sur le
théâtre
, pourquoi ne pas le clouer sanglant, en plein sol
ses premiers rôles, puisqu’il travailla pour la troupe de L’Illustre
théâtre
, était certainement de cette école d’Encyclopédie
onne grâce parfaite à monter cette tragédie ; il la fait jouer sur le
théâtre
de Lyon, et lui-même consent à y représenter le p
s procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le
théâtre
à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon ar
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
théâtre
de la Grange. Cette Troupe ne réussit pas, dans s
rince brûlait ce qu’il avait adoré, il composa, contre ces maudits du
théâtre
, un opuscule dévot, qui ne fut toutefois publié q
ui lui parvinrent par les personnes de la cour, ou même par celles du
théâtre
, car il était au mieux avec Molière, lui permiren
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le
théâtre
, à la dérision de toute 1 Église, et au mépris du
la ville, la publicité qu’il ne peut lui conquérir ouvertement sur le
théâtre
. Ce n’est point assez, ces petites revanches sour
uième acte du Festin de Pierre. La pièce, telle que la lui livrait le
théâtre
espagnol, ne comportait pas le développement impr
contraint, pendant des semaines entières, de ne point paraître à son
théâtre
. « C’est une punition de Dieu », crient les dévot
lui-même était monté au second étage ; ils ne se voyaient plus qu’au
théâtre
. Pendant que, triste et seul dans cette chambre q
de Molière, soit qu’il répugnât à son esprit dévot de rester dans un
théâtre
si mal vu des gens d’Église, et dont le directeur
Bourgogne, si bien qu’un matin on la vit affichée à la porte des deux
théâtres
. La Grange avait mis sur son Registre : « Vendred
la troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fut jouée sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne. Comme la chose s’était f
e de Racine, qui avait comblé la mesure, le 27 décembre, il ferma son
théâtre
. Ce qu’on savait de la maladie de la reine-mère,
er 1666. Il y avait donc déjà près d’un mois que durait la vacance du
théâtre
de Molière, et, puisqu’il ne rouvrit que le 21 fé
était pour beaucoup. Elle fut si grave, que, lorsqu’il remonta sur le
théâtre
, sa réapparition passa pour une résurrection véri
le 4 juin 1666 que ces vers furent dits pour la première fois sur le
théâtre
, et, juste un mois auparavant, 1 abbé Roquette av
e le démentit bien mieux encore, en reparaissant, le 10 juin, sur son
théâtre
. Le régime auquel il s’était mis, et qui l’oblige
oué140. Le jour suivant, qui était un samedi, jour de clôture pour le
théâtre
, lorsque l’affiche en lettres rouges, qui annonça
er en otage. Son séjour n’étant pas indispensable à Paris, puisque le
théâtre
resta fermé jusqu’au retour de ses deux envoyés14
l avait publié, pendant la quinzaine qu’avait durée la clôture de son
théâtre
, cette fameuse Lettre sur l’Imposteur, écrite sin
toujours ; et dès lors, quitte envers tout le monde, sinon envers son
théâtre
resté sans pièce nouvelle et privé d’un succès, i
s, âpre au gain, Ribou prétendait qu’elle produisait plus d’argent au
théâtre
, et il regrettait les deux cents pistoles qu’il a
toujours semblé d’un très grand prix au point de vue de l’histoire du
théâtre
, mais dont la valeur s’est encore accrue, pour mo
serait un suffisant témoignage de l’opinion, que ses commencements au
théâtre
et ses premières pièces avaient fait porter de lu
e public parisien qu’on n’avait pas encore déshabitué de la gaieté au
théâtre
, et dont son esprit devinait tous les instincts,
chambre d’étude, les applaudissements de la bonne Laforest, comme au
théâtre
les applaudissements des gens du parterre et du p
ervation prise sur le fait dans la vie et aussitôt transportée sur le
théâtre
; c’est par son goût naturel pour toutes ces chos
t peut être ses qualités les plus incomparables. Quand il commença le
théâtre
, il avait, d’un côté, le genre faux, mais floriss
à faire des tragédies, comme il aimait à en jouer ; il eût quitté le
théâtre
réel, la farce d’abord, la comédie ensuite- ; tan
rnal et dans la caricature ce qui jadis appartenait à la publicité du
théâtre
! Ceux qui le lui ont reproché avaient donc oubli
faisait-on, si ce n’est d’évidentes et brutales personnalités, sur ce
théâtre
des jeux de la Bazoche, qui eut si longtemps le m
afin qu ils la missent en farce. Jour était pris, on vous amenait au
théâtre
, et, bouche béante, vous entendiez conter votre f
vions une bonne chalandise. » Je ne pense pas que la personnalité au
théâtre
puisse aller plus loin que nous venons de le voir
ns cruel que celui d’autrefois. Cet usage de la satire quotidienne au
théâtre
, de la chronique scandaleuse formulée à la scène,
, eut souvent encore, par allusion, sa petite mention moqueuse sur le
théâtre
. Une phrase, un mot, suffisaient, et rarement le
n va voir, et pour la biographie du grand homme et pour l’histoire du
théâtre
: « J’aime, écrit-il donc à Laharpe pour l’impre
tout à Paris. Après le redoublement de succès que nos anciens jeux de
théâtre
avaient eu, sous Louis XII, qui, sauf l’insolence
le ne nous avait formellement dit que la pièce avait été jouée sur le
théâtre
même de l’Hôtel de Bourgogne, et si, par exemple,
vaient donné ces farceurs, et il leur ordonna de les adjoindre à leur
théâtre
. Cette façon d’expliquer l’arrivée définitive de
ngulier contraste avec les belles choses que Gaultier débitait sur le
théâtre
: soit qu’il fît le savant ou le maître d’école,
ançaise contre le faux goût prétentieux et lourd, qui avait envahi le
théâtre
avec les tragi-comédies et le beau monde avec les
ras : il finit par le renvoyer à ses drogues. « Quand il descendit du
théâtre
, dit Sauvai qui lui fait trop d’honneur, la farce
farce en descendit », Ainsi voilà donc la farce sans acteur et sans
théâtre
. N’eût été Jodelet, qui la soutenait un peu sur l
ris même, non point à l’Hôtel de Bourgogne, mais au Louvre, et sur un
théâtre
dressé pour l’amusement de la Cour. C’était la pr
senté de leur mieux le Nicomède de Corneille, notre homme vint sur le
théâtre
; il « remercia Sa Majesté, en des termes très mo
cha Julien Bedeau, dit Jodelet, par qui la farce subsistait encore au
théâtre
du Marais, mais faiblement et très effacée, car,
uccès, Scaramouche et le Médecin volant : Encor faut-il te parler du
théâtre
, Où tu soulois (avois coutume) parfois t’aller es
, même pour ceux qui s’occupaient le plus attentivement des choses de
théâtre
, aussi inconnues que si J.-B. Rousseau ne les ava
pas. Ayant à parler du Médecin volant, dans leur Histoire de l’ancien
Théâtre
italien, ils ne dirent mot de la farce de Molière
enaient le ton dans la ville, qui apportaient les grosses recettes au
théâtre
, y étaient presque tous de famille lombarde ou fl
ns le quartier du Bœuf, se rendant au jeu de paume qui lui servait de
théâtre
, il vit à l’entrée d’une boutique, sur le pas de
appelait Nicolo Barbicri, de son vrai nom, et Beltrame, de son nom du
théâtre
. Tout à la fois auteur et acteur, comme le fut Mo
la moralité des comédies, en cet endroit, Molière blesse les mœurs du
théâtre
; mais, ajoute-t-il à sa louange, mais il faut re
édiocres aux gâtées. Là, tout est bon, tout est sain. En vingt ans de
théâtre
, de 1653 à 1673, de L’Etourdi, qui est une comédi
son château, et l’y avait retenu cinq jours, sans s’inquiéter si son
théâtre
à Paris ne souffrait pas de cette absence. Molièr
t il a même promis plus d’une fois de l’exposer en vue et sur le même
théâtre
où il avait exposé les autres. Car, il y a longte
gue de la Bibliothèque de Pont de Vesle ;et aussi, lorsqu’il donna au
théâtre
la Critique de l’École des Femmes, Ce dernier ou
pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre
théâtre
, on ne m’accusât d’avoir mendié les louanges qu’o
arût sublime aux envieux de Molière. Malheureusement, comme acteur du
théâtre
rival, de Villiers était trop en vue et laissait
Cour avait eu la primeur à Versailles même, fut donné à Paris sur le
théâtre
de Molière, au Palais-Royal, il fit jouer, à l’Hô
romptu, : « Je te promets, marquis, qu’il fait dessein d’aller sur le
théâtre
rire, avec tous les autres, du portrait qu’on a f
tte vaillante visite, que fit Molière à ses ennemis, dans leur propre
théâtre
, sous le feu même de leurs attaques les plus déso
e, les Amours de Calotin. Chevalier, qui l’écrivit, était comédien au
théâtre
du Marais, c’est-à-dire dans la Troupe intermédia
en action, et son moyen, le voici. Il ne traversait pas froidement le
théâtre
, pour aller à l’autre extrémité se jeter dans un
endu. Mais, après un an et demi d’attente, la pièce reparut enfin, au
théâtre
du Palais-Royal, le 5 février 1669, avec l’approb
le. II. Les représentations de Tartuffe, sur toute la ligne des
théâtres
émancipés, qui jusqu’à présent n’ont guère usé de
en tout cas, et très nouveau, comme ce qui est oublié, Voyez-vous un
théâtre
affichant L’Imposteur, par Molière, et le public
ièce inédite ? Depuis tantôt deux siècles que cette comédie occupe le
théâtre
, elle a trouvé, pour altérer son texte et fausser
lle sorte que Molière lui-même n’y pourrait rien, ce qu’on appelle au
théâtre
une tradition, mais ce que nous appelons, nous, u
de Versailles, et celui où Molière fit représenter Amphitryon sur son
théâtre
, put-il suffire à l’élaboration de ces trois acte
Au mois de février 1668, quand l’envie reprit au roi d’avoir sur son
théâtre
de Versailles Molière, aussi nécessaire pour un c
ire voir qu’il ne l’avait pas écrit pour la Cour, il le donna sur son
théâtre
. Cette fois, contre l’ordinaire, Versailles, au l
l’année précédente il était resté, pendant plusieurs mois, éloigné du
théâtre
. Il s’est rengagé pourtant, il vient de nous le d
e. Dès le collège, où les Jésuites, ses maîtres, loin d’interdire le
théâtre
aux élèves, les y exerçaient par des représentati
-père Cressé, — qu’il eut, comme on sait, pour premier guide dans les
théâtres
, — le menait surtout, comme étant les plus voisin
veauté, rue Vieille-du-Temple, chez Mondory, « entre les flambeaux du
théâtre
du Marais », et non pas, comme on l’a cru, à l’II
aillée, et qu’il aimait le mieux, la ressource la plus assurée de son
théâtre
! L’homme avait cruellement souffert, le directeu
pièce nouvelle, qui était déjà une des plus impérieuses nécessités du
théâtre
. II avait fait jouer son Amphitryon, où la forme
usa aussi longtemps qu’il put, mais, directeur, ayant sur les bras un
théâtre
en souffrance, il se plaida si bien l’affaire ave
it ainsi : très sévère, par état plus que par goût, je pense, pour le
théâtre
de Molière, le prélat de Cambrai faisait quelques
e et les critiques qui la mènent, avaient alors le préjugé du vers au
théâtre
, préjugé bien oublié depuis, et bien remplacé par
e la multiple comédie, au milieu de laquelle, homme de cour, homme de
théâtre
, homme de ménage, sa vie l’avait jeté : il travai
op de temps pour le mettre. M. Jourdain, qui s’habillait jadis sur le
théâtre
, est obligé maintenant, pour s’aller harnacher de
e public, loin de là, et, de plus, elle instruit ceux qui veulent, au
théâtre
, surtout à celui-ci, mieux que de l’amusement. C’
Lesage, nous l’avons déjà dit, n’aurait pas fait sou chef-d’œuvre, au
théâtre
; sans M. Harpin, le receveur, il n’eût pas créé
elque poète, qui a voulu se faire bien venir de Molière, directeur de
théâtre
, pour quelque tragédie ou comédie à représenter.
e, sans pièce, sans emploi, il le fait moucheur des chandelles de son
théâtre
. Vous voyez que ma « ficelle » est bien simple. E
ns quelques autres, il a fallu retrancher, pour cause de longueur, le
théâtre
étant inflexible sur ce point, même lorsqu’il s’a
st tout naturel) on sait, à l’occasion, parler le mieux des choses du
théâtre
, un débat de ce genre s’éleva tout à coup sur un
e pour la version nouvelle, que, dans son plus prochain feuilleton de
théâtre
, il plaida pour elle avec force arguments, qui fa
des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des
théâtres
. La Comédie Française ! qui déjà nous en avait do
sivement. C’est ce que Bressant a fait pour être agréable au monde du
théâtre
de Bade ; par malheur, le contresens ne l’a pas q
ec Geffroy, rien de tout cela n’échappait. On dit qu’il va quitter le
théâtre
, et j’ai peur de le croire ; mais il restera sans
ge, camarade de Molière, puis son successeur dans la direction de son
théâtre
, s’est justement trouvé là, tout à point pour nou
qu’il nous faudra sans cesse feuilleter, invoquer, citer, car tout le
théâtre
de Molière, auteur et directeur, y revit par ses
ivres ! l’avait brisé, anéanti. Il ne voulait plus entendre parler de
théâtre
et s’était réfugié dans les Psaumes. Molière l’en
M. Corneille et M. Racine, devraient, chacun de son côté, et pour un
théâtre
différent, traiter le sujet de son choix. Cette n
ment à pâlir, jusqu’à ce qu’elle disparût tout-à-fait de l’affiche du
théâtre
de Molière. On suit ces vicissitudes, à un jour e
st une précieuse mine de curiosités, pour quiconque s’occupe de notre
théâtre
en son plus beau temps. X - Un mot d’histoire
veillé, pour cette solennité, pour cette sorte de fête de nativité du
théâtre
, de fort amusants intermèdes, que tout le monde o
t ma cupidité ; j’appréhendai que cette nouveauté ne fit déserter mon
théâtre
, et je me persuadai que si je pouvais m’en rendre
oup à courir pour conserver, pendant ma vie, quelques ornements à mon
théâtre
. » Ces dernières lignes, qu’il faut expliquer, s
rent un dernier tour de la fourberie de Lully. « Les ornements de son
théâtre
», que Molière dit avoir eu grande peine à conser
émie royale de musique. Lully avait bien aussi quelques visées sur le
théâtre
occupé par le poète et sa Troupe au Palais-Royal,
ffet, pour conjurer toutes ces méchancetés du Florentin. Il garda son
théâtre
; il ne diminua pas d’un seul le nombre de ses vi
dans un jeu de paume de la rue Mazarine ! Lully avait tout pris : le
théâtre
, les chanteurs et les violons. XI - Les interp
admirable modèle. Par malheur, elle s’en est allée depuis lors en des
théâtres
où le drame, roulant à pleins bords le flot de se
dié Mlle Mante, et, ce qui est un grand point, elle n’a pas quitté le
théâtre
où elle avait ainsi vu et étudié. Le fil de la tr
des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des
théâtres
. La Comédie Française, qui déjà nous en avait don
sivement. C’est ce que Dressant a fait pour être agréable au monde du
théâtre
de Bade ; par malheur, le contre-sens ne l’a pas
ie a cru qu’en la reprenant ainsi, elle ouvrirait école pour tous les
théâtres
qui brûlent de se tartuffier, elle a manqué son c
un public homme du monde, qui saluait le retour de la grande dame du
théâtre
, et qui n’avait voulu charger personne de faire à
nimement que cette année fêté l’anniversaire de sa naissance dans les
théâtres
voués à son culte. Premier, second, troisième Thé
sance dans les théâtres voués à son culte. Premier, second, troisième
Théâtres
Français se sont mis en frais d’à-propos, et tous
des commencements de Molière ne dirent du pédagogue converti pour le
théâtre
, que quelques mots hésitants, ou même ne parlèren
orté : il a jeté sa plume aux orties, il est comédien de « l’illustre
Théâtre
». Plus de doute, se dit Soulié, et nous le dison
ançaise. Il représente tous les acteurs comiques les plus célèbres du
Théâtre
Français, depuis Gros Guillaume et Gautier Gargui
ndateur au génie divin ; pour la seconde fois, il était donné à notre
Théâtre
de célébrer, à sa date centenaire, l’entrée dans
célébrer la centenaire de Shakespeare, on fit passer en revue sur le
théâtre
les plus beaux morceaux des pièces du Sophocle an
et du Théâtre-Français de Saint-Pétersbourg, aujourd’hui directeur du
théâtre
Cluny, qui est venu tenir, avec un entrain de bon
31. Ce fut seulement en 1863 que M. Brouchond publiales Origines du
théâtre
de Lyon, où sont imprimées des pièces d’archives.
re, dans le Maucroix de M. L. Paris, t. II, p. 88-92. 57. Les trois
Théâtres
du Paris, 1777, in-8, p. 191. 58. Gazette du 1e
ongne, 1653, IIe part., p. 12. 67. Le séjour de Molière sur l’infime
théâtre
du port Saint-Paul est constaté par Le Boulanger
critiques & leurs partisans. Les uns les bannissent totalement du
théâtre
, les autres au contraire se passionnent pour eux,
amp; ne les enchaîne pas ensemble, il est défectueux. Ouvrez tous les
théâtres
, & vous en trouverez tant d’exemples, que je
ne nous préparent pas à d’autres, la gaieté, les madrigaux, le jeu de
théâtre
, tout devient mauvais puisqu’il n’est pas à sa pl
engage à aller au bal à l’insu de son mari. Pasquin reste seul sur le
théâtre
, & s’amuse à s’enivrer. Pasquin, seul. Bonne
p; l’arrivée de son mari, qui sans cela auroit trouvé sa femme sur le
théâtre
, auroit dérangé la partie du bal, & la piece
e, & qui puisse me servir de triple exemple. Je le trouve dans le
théâtre
Anglois : il est dans le Timon ou le Misanthrope,
tte cruelle situation qu’il s’exprime ainsi : ACTE III. Scene IV. Le
théâtre
représente une forêt. Timon, une bêche à la main.
s, Mascarille, qui n’a point de confident, sera obligé de dire sur le
théâtre
à son vieux maître toute l’histoire de son fils.
èdes, des Assyriens ou des Perses. Parmi les historiens des choses du
théâtre
, il y en a qui sont des fanatiques, ceux-là veule
pourpoint ; ils fréquentent le carrefour, la coulisse et le foyer du
théâtre
; ils en savent les passions et les vices, ils en
ra une cabane ! Elle a pour elle, l’éclat de l’histoire et l’éclat du
théâtre
; elle a la poésie et le roman ; l’Encyclopédie e
e jour de leurs noces elles restent couchées sur un lit, comme sur un
théâtre
, — exposées à la curiosité publique et aux quolib
t de ses pompons, de sa politique et de ses bons mots ; il a régné au
théâtre
et dans le salon ; dans la chaire et sur les cham
ce tome II, consacré à la comédie et à toutes sortes d’essais dont le
théâtre
est le prétexte, que mademoiselle Mars régnât en
se compose un bouquet ! Hélas ! quand mademoiselle Mars prit congé du
théâtre
et de la vie, il nous sembla que c’était là un de
vif et très net, la grande artiste annonça l’intention de quitter le
théâtre
où elle avait régné si longtemps. Elle annonça ce
aire place à d’autres. Voilà les grands raisonnements qui ferment son
théâtre
à mademoiselle Mars ! Il est vrai que, par un pri
femme ; qu’elle n’a pas le droit de rester plus longtemps la reine du
théâtre
, et enfin : qu’elle fasse place à d’autres ! — «
parler aux hommes, non pas du haut de la chaire, de la tribune ou du
théâtre
, tout simplement, assises dans un fauteuil. — Nou
traite de mademoiselle Mars, et quand elle ne fut plus la reine de ce
théâtre
abandonné, pour donner le ton du beau langage et
nde, profonde, bien sentie. C’en était fait des plus vifs plaisirs du
théâtre
pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère,
celle qui la doit remplacer n’est pas née encore, à coup sûr. Même au
théâtre
, non seulement au Théâtre-Français, mais dans tou
racontaient, en souriant, les heureuses misères de leur vie, et leur
théâtre
fermé. La femme est jeune, belle, intelligente, s
jour de sa retraite, elle ne fit plus que languir. Elle vivait par le
théâtre
et pour le théâtre, et elle ne pouvait pas se con
, elle ne fit plus que languir. Elle vivait par le théâtre et pour le
théâtre
, et elle ne pouvait pas se consoler de n’être plu
e et souriante, elle aimait qu’on la vînt voir au Théâtre-Italien, au
théâtre
de l’Opéra, dans sa loge, et c’était encore un gr
s les mélodies envolées. Dans la rue on la saluait à son passage ; au
Théâtre
(elle assistait volontiers aux premières représen
. » Pour une personne de cette popularité et de ce mérite quitter le
théâtre
, en effet c’était quitter la vie. Mademoiselle Ma
que n’a fait mademoiselle Mars. Elle était née pour ainsi dire sur le
théâtre
, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au
beaux visages. Elle débuta le 1er janvier 1793 dans un petit opéra du
théâtre
Montansier. 1793 ! vingt jours avant le jour fata
ut ce qui tombe ; mais nous sommes ingrats surtout pour les reines de
théâtre
. Tout pour elles d’abord, et à la fin, rien pour
’on sait le nom de cette adorée. Tant qu’elle a touché le bois de son
théâtre
, mademoiselle Mars s’est sentie vivre ; elle viva
rrête, et tout ce bruit fait silence… Mademoiselle Mars n’est plus au
théâtre
, tout est dit. Maintenant, disent les messieurs e
e ; la Foire des Poëtes, comédie. Cette piece fut représentée sur le
théâtre
du Palais Royal le 10 Février 1673. Nous y allons
la lettre des mains de Rausaura. Cette scene est excellente pour le
Théâtre
Italien, & celle de Moliere est excellente po
our le Théâtre Italien, & celle de Moliere est excellente pour le
Théâtre
François, parceque l’Auteur en faisant imaginer &
action sur notre scene, à l’assujettir aux regles, aux bienséances du
théâtre
, à l’accommoder aux usages, aux mœurs de son pays
’étoit passée, lui en fit part. Eh bien ! voir jouer une scene sur le
Théâtre
Italien, la lire dans un Auteur Espagnol, la voir
s de même à peu de chose près ? Et l’Auteur qui la transporte sur son
théâtre
, n’est-il pas également un imitateur plus ou moin
-on que j’entre dans des détails plus petits ? Moliere imitoit sur le
théâtre
jusqu’à l’habillement des personnages qu’il livro
ne a voulu flatter l’humanité par ces deux vers toujours applaudis au
théâtre
, grace à notre amour-propre ; mais il en a certai
gaieté ; il possédoit la langue espagnole, & connoissoit bien le
théâtre
de cette nation, source inépuisable de comique ;
in des matériaux de nulle valeur. Suivons Scarron dans la carriere du
théâtre
. Il se rend justice, il ne se trouve pas assez de
voit alors choisir entre les pieces qui depuis ont fait la fortune du
Théâtre
Italien & du François : il donne la préférenc
oire ce qu’on voit, il a décomposé les meilleures comédies de tout le
Théâtre
Espagnol ; entre autres, la Dama Duende, la Dame
e même parti ? Pourquoi ne les a-t-il pas insérées dans ses pieces de
théâtre
? Pourquoi dans tous ses drames n’avons-nous pas
la comédie ; qu’il ne connoissoit pas ce qui doit faire effet sur le
théâtre
; qu’il n’étoit pas doué de ce génie vraiment com
4 à Versailles, & le 9 Novembre de la même année, à Paris, sur le
théâtre
du Palais Royal. Moliere doit ses plus grandes be
à deux. Don Carlos & Diana, qui ferment la marche, restent sur le
théâtre
. Don Carlos déclare son amour, & le fait si v
se féliciter de sa ruse avec son valet. On entend chanter derriere le
théâtre
. La scene change & représente un jardin. La P
. Il le fait sortir en voyant Diana. Diana entend chanter derriere le
théâtre
la beauté des Dames de sa Cour. Elle est indignée
nçois qu’il étoit difficile de l’introduire avec bienséance sur notre
théâtre
: mais puisque le Poëte François a transporté le
piece. M. de Marivaux, appellé par quelques personnes le Moliere du
théâtre
italien, a donné aussi une imitation de la Prince
roient-ils s’ils entendoient les dévots espagnols faire retentir leur
théâtre
de ces expressions : Vive Dieu ! Vive le Christ !
rt, né en 1695, & mort en 1752, avoit composé plusieurs pieces de
théâtre
, dont quelques-unes ont été jouées à la Cour, les
âtre, dont quelques-unes ont été jouées à la Cour, les autres sur des
théâtres
de société. Il étoit fort jaloux de ne pas les re
’il avouoit : je les ai fait relier en 6 vol. in-4°. sous le titre de
Théâtre
manuscrit de Coypel, sans ordre chronologique, ig
prose. Alceste, tragédie en trois actes, en vers, représentée sur le
théâtre
du College Mazarin, le 20 Août 1739. L’Indocile,
pas de ce nombre. Il pourra étonner les hommes les plus délicats. Le
théâtre
doit à M. Laujon des ouvrages agréables. Églé et
une nation, la satire de tout mérite personnel est une des règles du
théâtre
, l’ostracisme doit être un des articles de la lég
du peuple d’Athènes, le philosophe, pour toute réponse, lui envoya le
théâtre
d’Aristophane. Peut-être la comédie latine n’offr
l’observateur. Les Romains, ayant imité les Grecs, n’ont point eu de
théâtre
national ; encore les ouvrages de Plaute et de Té
mémorable de notre gloire dramatique, à l’apparition de Molière. Son
théâtre
n’est-il pas le tableau le plus parfait des mœurs
es imitateurs. D’un autre côté, on disserte, on déclame, on prêche au
théâtre
. Les comédies de Molière ont dû être écrites pour
boudoirs. Les grands seigneurs, les magistrats sont parodiés en plein
théâtre
; Figaro paraît, et ils permettent, ils souffrent
r cette opinion, que personne ne contestera sans doute : c’est que le
théâtre
de ces temps malheureux pourrait aussi en être l’
s des bibliographes et à la passion plus clairvoyante des amateurs du
théâtre
, Pont-de-Vesle, Befara et M. de Soleinne y compri
avait été représentée auparavant avec un grand succès à Paris, sur le
théâtre
du Palais Royal, le 10 février 1673, et interromp
e comédie du monde, preuve éclatante de ce que vaut le style, même au
théâtre
. Dans les deux pièces en effet, le plan, l’intrig
Paris qu’à l’étranger, jusqu’à la bonne et authentique publication du
théâtre
complet de Molière, faite en 1680 par La Grange e
e. Le canevas fut donc bientôt rempli, et même au-delà des besoins du
théâtre
. Molière l’abrégea, comme on peut s’en assurer pa
donc resté fixé de la sorte dans toutes les éditions aussi bien qu’au
théâtre
, où cependant il est de tradition d’ajouter sur l
lli, qui n’est pas fort rare, et que possèdent beaucoup d’amateurs du
théâtre
, n’ait été ouverte ni parcourue par aucun d’eux.
ands traits communs avec lui. Enfin nous allons examiner une pièce de
théâtre
, L’École des femmes n’est pas autre chose, L’Écol
utre chose, L’École des femmes n’est pas davantage, mais une pièce de
théâtre
admirable et qui, avec huit ou dix autres ouvrage
incrédule, un impie, et qu’il avait moins songé à écrire une pièce de
théâtre
qu’à monter une machine de guerre. Eh bien, rien
uit les Psaumes. Racine, encore jeune, en pleine gloire, abandonne le
théâtre
, qui est condamné par l’Église, et se repent des
es les formes, qui la portera jusque sur la scène, mais aussi dont le
théâtre
ne vivra pas, dont le théâtre est mort. Je sais,
jusque sur la scène, mais aussi dont le théâtre ne vivra pas, dont le
théâtre
est mort. Je sais, mesdames et messieurs, que je
licatesse pouvait-on attendre d’un homme qui vivait dans ce milieu de
théâtre
où les mœurs sont si mauvaises ? Et on ajoutait t
lement honorifique. C’était pour Molière la possession d’une salle de
théâtre
et la faculté de faire jouer ses pièces. J’ai ent
Si Molière n’avait pas été appuyé de ce côté, s’il n’avait pas eu son
théâtre
et ses acteurs, sait-on ce qui serait arrivé de l
sdames et messieurs, comment on a accueilli Molière pour un succès de
théâtre
, pour une comédie qu’on ne trouvait pas bien fame
blier non plus les intentions, les visées moralisantes de notre vieux
théâtre
, et son sincère désir et sa ferme résolution de r
ition. Il écrivit aussi pour instruire, au moins dans la mesure où le
théâtre
peut remplir ce rôle et atteindre ce but. Extrait
le, uniquement destiné pour la cour, fut donné une seule fois, sur le
théâtre
de Saint-Germain-en-Laye, dans le courant du mois
re fit jouer sa comédie, telle que nous la voyons aujourd’hui, sur le
théâtre
du Palais-Royal, où elle eut quatorze représentat
ls parlent français, que nos premiers comiques ont empruntés au vieux
théâtre
italien, que Molière lui-même a imités dans le Mé
e richesse, qui, plus tard, leur attira les rigueurs de la censure du
théâtre
; peut-être qu’il fallut un relâchement considéra
rétendu qu’il n’avait tant tardé à montrer ses Femmes savantes sur le
théâtre
, que pour laisser au ridicule qu’il peignait le t
tre remarqués ? La comédie des Femmes savantes fut représentée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 11 mars 1672, et elle n’eut q
de ses propres impressions. La pièce n’avait point encore paru sur le
théâtre
, et le bruit courait que l’abbé Cotin y devait êt
sa robe seule l’en garantit. Mais n’y a-t-il donc de personnalités au
théâtre
que celles qui enveloppent tout un personnage et
il le traduisit en personne et, pour ainsi dire, le piloria en plein
théâtre
. Tout le respect qui environne le nom de Molière
r les autres dans leurs ouvrages. On ne peut le nier, lorsque, sur le
théâtre
, on signale un homme, fût-ce pour le louer, soit
souvent même celui de sa fortune. Le travers que Molière a mis sur le
théâtre
, est heureusement borné à un petit nombre de pers
ce serait la manie d’un individu, et non le travers d’une espèce : le
théâtre
ne doit point représenter ce qui ne peut se trouv
, il en faut convenir, est une servante comme on n’en voit plus qu’au
théâtre
. Si l’on ne considérait qu’elle, il faudrait être
naire, et quand cette comédie faisait encore courir toute la ville au
théâtre
, n’auraient pas craint de l’offrir aux lecteurs t
ées par Louis XIV lui-même, et représentées d’abord devant lui sur le
théâtre
de la cour. Il paraît que, cette fois, Molière ne
vrier 1673, non à Versailles ou à Saint-Germain, mais à Paris, sur le
théâtre
du Palais-Royal ; et il ne fut joué devant le roi
parurent dignes des sentiments qu’ils lui devaient ; ils fermèrent le
théâtre
pour ne le rouvrir que sept jours après, le vendr
Belle-Mère ; mais il est douteux qu’un si odieux caractère réussît au
théâtre
, si on l’y présentait de face et sur le premier p
à révolter les âmes par le spectacle de la perversité. Les annales du
théâtre
nous apprennent que Dancourt y fit paraître une B
usqu’à ce jour même, les procureurs ont été muletés par la justice du
théâtre
. Instruments intéressés des passions des plaideur
ois ses intérêts et ses goûts ; c’était surtout laisser sans appui un
théâtre
qui était son ouvrage, et des comédiens qu’il reg
sement ridicules ? Molière, qui n’a pas mis moins de neuf médecins au
théâtre
, a merveilleusement varié leurs physionomies : in
apothicaire ? Quant au dénouement, il est impossible d’en trouver au
théâtre
un qui sorte mieux du sujet, qui soit à la fois p
audevilles. — Tentatives de Diderot pour donner une nouvelle forme au
théâtre
français. — Drame sentimental. — Beaumarchais. —
n’était déjà qu’un inconvénient résultant.de la construction de leurs
théâtres
. Les Aristarques français, et l’opinion qu’ils on
étudié à la comédie italienne les lazzis improvisés des bouffons, le
théâtre
espagnol lui avait enseigné à ourdir les ingénieu
revient ? Un vieillard amoureux et un avare peuvent voir Harpagon au
théâtre
, et s’en aller satisfaits d’eux-mêmes ; l’avare s
l’inobservation de certaines vraisemblances nuit peu aux plaisirs du
théâtre
, que je remarque ici toute la liberté que Molière
instruire. La réputation classique de Molière maintient ses pièces au
théâtre
, quoiqu’elles aient sensiblement vieilli pour le
nt des comédies espagnoles. La seule de ces pièces qui soit restée au
théâtre
, est Le Menteur, imité de Lope de Vega, et qui, à
e talent dont il a fait preuve dans Les Plaideurs. Il reste encore au
théâtre
quelques comédies de Boursault, auteur contempora
t poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes françaises du
théâtre
italien, qui florissait encore sous la direction
nt qu’ils le croient à l’agonie. Si de pareilles scènes excitaient au
théâtre
des applaudissements réfléchis aussi bien que des
la fable d’un pays de Cocagne). Le Grand ne connaissait certes pas le
théâtre
comique des Grecs ; il a donc entièrement dû à so
aient pas accès dans le grand monde, étaient flattés de se trouver au
théâtre
en relation avec des marquis et des chevaliers ;
e leurs contemporains, mais peu de leurs ouvrages leur ont survécu au
théâtre
. Destouches était un auteur modéré, tranquille, p
uffée par le raffinement des mœurs. Quant à l’état actuel de l’art du
théâtre
en France, tout se borne, à quelques exceptions p
ble, mais ils pèchent aussi par les mêmes défauts. La connaissance du
théâtre
espagnol, que l’auteur acquit dans le pays même,
es, et du besoin que l’on éprouve d’être remué plus profondément. Les
théâtres
de Paris sont astreints à des genres fixes, et la
es, ou de mélanges inusités des anciens éléments, sont abandonnés aux
théâtres
inférieurs. C’est là que les mélodrames jouent un
s légers mouvements des bras ; on regarda sans doute comme un coup de
théâtre
très hardi, que dans la dernière scène de Polyeuc
de ses regards et sort. 5. De la Huerta, dans l’introduction à son
Théâtre
espagnol, montre combien Beaumarchais s’écarte de
écouvrit qu’étant né avec toutes les dispositions nécessaires pour le
théâtre
, il n’avait point d’autre passion plus forte que
nfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, que de monter sur le
théâtre
; vous en avez les raisons : je me suis toujours
ré tout ce que Molière vous a dit, vous en aurez plus en six moins de
théâtre
qu’en six années de barreau. Molière qui n’avait
rsque ce dernier lui fit part du dessein qu’il avait de monter sur le
théâtre
. Lekain n’écouta point Voltaire et s’en trouva bi
je ferais voir aisément que peut-être n’avions-nous point de pièce au
théâtre
plus régulière que celle-là278. Au fond, j’avais
i : la grande règle de toutes les règles est de plaire ; une pièce de
théâtre
qui plaît, doit être selon les règles par cela mê
tier. Si, devant un fragment de la comédie universelle, éternelle, le
théâtre
d’Aristophane, par exemple, ou l’ensemble du théâ
e, éternelle, le théâtre d’Aristophane, par exemple, ou l’ensemble du
théâtre
comique depuis son origine sur notre globe jusqu’
ne connaissance a posteriori lui barre le chemin. Il sait que dans le
théâtre
d’Aristophane les personnages ne marchent pas hab
ne marchent pas habituellement à quatre pattes. Or, c’est d’après le
théâtre
d’Aristophane qu’il a défini le comique, et d’a p
ue la comédie à tel ou tel caractère que je trouve seulement dans son
théâtre
. Il devait dire : Je déclare que la comédie à tel
emment. La comédie, dit-il, n’est pas le contraire de la tragédie. Le
théâtre
de Shakespeare en est la preuve. Elle est le cont
eux définitions, qui mettra la paix ? la connaissance a posteriori du
théâtre
tragique, qui, en faisant à chacune d’elles sa pa
élément a priori ? Si la connaissance vaste et la science profonde du
théâtre
comique nous suggère une idée telle du comique pa
on et la satire des mœurs prédominent trop sur l’imagination dans son
théâtre
; on n’est poète et poète comique, que lorsque la
es ; car voici comment vous l’avez formé : vous avez retranché de mon
théâtre
deux choses, les allusions personnelles et les in
rsel des poètes comiques à travers les peuples et les âges, c’est mon
théâtre
— moins les indécences et les allusions personnel
n’est pas assez moraliste pour être comique ; l’imagination, dans son
théâtre
, prévaut trop sur la satire des mœurs et sûr la r
mmes dans une condition privée294, excluant par sa définition tout le
théâtre
d’Aristophane ; un autre : le comique exprime l’e
ral. Les caractères spéciaux de chaque grand poète et de chaque grand
théâtre
, voilà la seule chose intéressante, vivante, réel
3 ; quant aux caractères généraux qui peuvent être communs à tous les
théâtres
et à tous les poètes, les prendre pour le grand o
plus même que nous n’en pourrions voir, si la chose se passait sur le
théâtre
? J’avoue que dans L’École des femmes tout est ré
ieurs manières différentes, opposées, d’être comique, et une pièce de
théâtre
est-elle une comédie avant d’avoir reçu le baptêm
femmes, scène vii. 291. À propos de la critique que Schlegel fait du
théâtre
d’Euripide, Goethe a dit : « Quand un moderne com
s Missions. La partie penseuse de la bonne bourgeoisie s’entassait au
théâtre
pour écouter la satire des « dévots » et des « no
nt, consécration, apothéose. Tous les ans Molière est couronné sur le
théâtre
par la main des grâces fardées ; on lui décerne d
activité, pour ainsi dire les armes à la main, Molière presque sur le
théâtre
, Bourdaloue en descendant de la chaire ; et la ca
partout où il trouvait un public et un lien quelconque pour servir de
théâtre
; toujours attelé à cette Béjart et à ses frères,
rs, vous ôterez les acteurs : s’il est si beau d’être plaisant sur un
théâtre
, que n’ouvrez-vous cette porte aux gens libres ?
nt l’Étourdi, le Dépit amoureux, et quelques bagatelles. Il ouvrit un
théâtre
, où il joua d’abord, dit le feuilleton du temps,
angue étaient assez innocentes, et l’on applaudit présentement sur le
théâtre
même de Molière des gentillesses qui ne les valen
é de l’argent. A Paris, on a calculé que sa part dans les produits du
théâtre
, comme acteur et comme auteur, était de trente mi
une toute jeune fille, élevée pour devenir l’une des actrices de son
théâtre
, et choisie dans une famille à lui fort connue. E
s ; chez lui, il constatait douloureusement l’inutilité des leçons du
théâtre
et il savourait amèrement le fruit de ses exemple
ettre un peu à l’écart. Ses amis le pressaient de quitter du moins le
théâtre
et de réserver ses forces pour le travail de cabi
? » Enfin, un jour, le 17 février 1675, au moment de paraître sur le
théâtre
pour la quatrième représentation du Malade imagin
dissimuler par un rire forcé. On l’emporta chez lui à quelques pas du
théâtre
. Pris d’un vomissement de sang, il envoya cherche
Comédie Les moralistes de feuilleton et d’Académie attribuent au
théâtre
une grande puissance pour la correction des mœurs
question, il faudrait se rappeler qu’à l’époque la plus glorieuse du
théâtre
et lorsqu’il ôtait dans ce que l’on peut appeler
Racine avait trente-huit ans lorsqu’il renonça à travailler pour le
théâtre
. Il voulut que sa tombe rendît témoignage contre
our lui, le prince des poêles tragiques, il fit longtemps retentir le
théâtre
des applaudissements que ses pièces y recevaient.
sus-Christ pour se délivrer du regret d’avoir donné tant d’aliment au
théâtre
, et aucun casuiste ne le put jamais rassurer là-d
depuis un temps ; et jamais on ne s’était si fort déchaîné contre le
théâtre
! » Il ne veut pas nier qu’il n’y ait eu « des Pè
eur siècle. Elle nous fera voir qu’Aristote a consacré des veilles au
théâtre
, et s’est donné le soin de réduire en précepte l’
cet art éclater son estime par les prix glorieux et par les célèbres
théâtres
dont elle a voulu l’honorer ; et que dans Rome en
oit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de
théâtre
où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté
rement. » Très bien, mais la question est précisément de savoir si le
théâtre
en effet rectifie et adoucit les passions, ou s’i
rs : « J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le
théâtre
; et, si l’on veut blâmer toutes les choses qui n
er des comédies. Cette dissertation, imprimée à la tête des pièces de
théâtre
de Boursault, reprenait et développait les argume
que l’Église, où l’on veut trouver des apologistes pour les œuvres du
théâtre
, « croit condamner assez la comédie quand elle pr
ue la Sorbonne, ne rejette pas si loin les individus qui se vouent au
théâtre
; elle ne brise jamais volontiers le dernier fil
rétendait ranger saint Thomas et saint Antonin parmi les partisans du
théâtre
. Il ôte aussi de là le prince des philosophes anc
cte à quelques assertions de l’illustre comédien : « On répond que le
théâtre
purifie l’amour ; la scène, toujours honnête dans
fait voir à notre siècle le fruit qu’on peut espérer de la morale du
théâtre
qui n’attaque que le ridicule du monde, en lui la
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du
théâtre
, parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
eu honnête, n’aimerait mieux voir sa fille dans le tombeau que sur le
théâtre
? Quoi ! l’a-t-elle élevée si tendrement et avec
maison bien réglée ? Et voilà qu’elles s’étalent elles-mêmes en plein
théâtre
, avec tout l’attirail de la vanité, comme ces sir
e. Une chose, cependant, parle encore plus haut que Bossuet, c’est le
théâtre
lui-même, avec les perfectionnements qu’on lui do
de la comédie, on peut entrevoir tout ce que le goût et l’habitude du
théâtre
jette de perturbations dans la famille, et jusque
tre jette de perturbations dans la famille, et jusque dans l’État. Le
théâtre
a commencé de plus loin qu’on ne pense à devenir
stueux ballon de la morale dramatique, dit avec son grand sens : « Le
théâtre
corrige les manières et corrompt les mœurs. » Quo
hique, ait parlé plus d’une fois dans ses préfaces de l’efficacité du
théâtre
pour épurer les mœurs, on doit reconnaître qu’il
ne ferais pas mes frais ! » C’est la dernière raison qui condamne le
théâtre
. On a toujours vu d’honnêtes gens se préoccuper d
se préoccuper de cette chimère : Existe-t-il un moyen de purifier le
théâtre
et de le rendre utile aux mœurs ? Plusieurs ont f
l faut de spectateurs pour soutenir l’entreprise. Le public n’aime le
théâtre
qu’à la condition de n’y point trouver de vertu.
e ou bouffonne après la tragédie : « On vient de jouer Polyeucte ; le
théâtre
change ; on joue l’École des Maris. Cette satire
loin. Deux sortes de gens s’évertuent à démontrer l’utilité morale du
théâtre
: quelques gens d’esprit qui ne croient à rien ;
hilosophes et les politiques, qui avoueront volontiers que le goût du
théâtre
est un mal ; mais c’est un mal agréable, ils l’ér
pas de contrepoids plus puissant. La chaire, presque seule, combat le
théâtre
, le roman, le journal et tout ce souffle redoutab
davantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire que Molière au
théâtre
. » Bossuet, par exemple, ajoute M. de la Gourneri
de philosophie et de morale, l’enseignement de la chaire et celui du
théâtre
. Observons aujourd’hui la lutte sur un terrain à
ble au déshonneur de sa maison est le personnage que l’on joue sur le
théâtre
; une femme adroite à le tromper est l’héroïne qu
uère, comme Bourdaloue, à épurer sept fois sa parole, assure que « le
théâtre
a une grande vertu pour la correction des vices.
il le paraît surtout après ce que l’on vient d’entendre ! Que peut le
théâtre
contre le voluptueux ? La belle école pour raffer
n, dit-il, que ces messieurs tâchent d’insinuer que ce n’est point au
théâtre
à parler de ces matières ; mais je leur demande a
onnes intentions de Molière, a soutenu en effet que ce n’était pas au
théâtre
à corriger les faux dévots ; mais il n’a pas jugé
s esprits ? Que je les rende dangereuses en les faisant monter sur le
théâtre
? Qu’elles reçoivent quelque autorité de la bouch
entations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le
théâtre
et à la risée publique un hypocrite imaginaire ou
rra philosopher avec Cléante ; il pourra prendre le divertissement du
théâtre
, où Molière lui montrera le côté comique de ses m
? On répondra que ce sont là les conseils de la chaire et non ceux du
théâtre
. Je l’avoue ; mais qu’on me dise alors ce que dev
me dise alors ce que devient cette haute et tant préconisée morale du
théâtre
et de Molière. Quoi ! une morale qui n’enseigne p
e morale, ni de combat contre les vices. Dites-nous simplement que le
théâtre
excite, caresse et sert vos passions ; qu’il est
n fard et son costume de ville, et aussi son plus cher déguisement de
théâtre
, depuis qu’il n’osait plus jouer la tragédie. L’A
se pour la seule beauté du fait ! L’auteur du Misanthrope reçut à son
théâtre
je ne sais quelle comédie du critique, et celui-c
e, c’est un spectacle de paix, d’ordre et de félicité parfaite que le
théâtre
ne peut offrir. L’âme a un autre rire que les sen
tre admirée de tout le monde. » Philinte donc, dans les coulisses du
théâtre
, était considéré comme le vrai sage, le parfait h
trer le fond de son cœur, il faut toujours parler franc. La morale de
théâtre
, tranchant brusquement la question des deux côtés
féconde et humaine, et comme cette sagesse du monde qui parle sur le
théâtre
est basse et gonflée de rien ! Écoutez encore Phi
le seulement au plaisir et à la vanité. On ne trouve pas dans tout le
théâtre
de Molière une figure d’épouse ni de mère, ni de
patrie ! Or, la taxe perçue au profit des pauvres sur les recettes du
théâtre
a pour origine une imposition de 800 livres paris
ndre à la porte des écoles, que l’auteur dramatique est nécessaire au
théâtre
, et le romancier au foyer domestique ; — ils vont
overbes et d’équivoques, les braves gens qui vivent des lettres ou du
théâtre
, et qui se figurent qu’ils exercent un métier com
éron, si Néron déclame et chante en personne, sur les planches de son
théâtre
, s’en vont à travers la foule sollicitant les app
ace à travers lequel il faut passer nécessairement avant d’arriver au
théâtre
moderne, à l’art d’aujourd’hui, aux efforts de la
, l’obscénité. Cela fâchait le grand évêque de Meaux qu’on appelât le
théâtre
l’école des mœurs, et il avait boudé Santeuil pou
d’un coup, au pouvoir le plus respecté de l’État, le traîner sur son
théâtre
, l’immoler à la risée publique, le charger, non s
s tout le bonheur du triomphe. Il avait l’ordre du roi ; aussitôt son
théâtre
s’illumine, sa troupe est sous les armes, tout Pa
ardiment et habilement à tous les points de cette discussion entre le
théâtre
et l’église. Comme il était un véritablement honn
rtu romaine. — En même temps, il combat pour l’emploi des passions au
théâtre
, et il ne voit pas quel grand crime ce peut être
c’eût été là si Bossuet eût voulu s’en mêler. Comme, en attaquant le
théâtre
, Bossuet s’exalte ! Cette définition du Cid de Co
ui n’y a jamais mis les pieds, l’espèce de plaisir que l’on trouve au
théâtre
, et jamais commentaire n’a été mieux fait à l’élo
qu’elles expriment, combien plus sera-t-on touché des expressions du
théâtre
, où tout paraît effectif, où ce ne sont point des
s ? Oh ! que je vous porte envie ! Quoi ! vous aviez de vrais yeux au
théâtre
? des vraies passions ? des larmes véritables ? a
la comédie est bien changée ! Si vous saviez comme à cette heure, au
théâtre
, tout est faux, même les larmes, même les yeux. D
amour toujours l’amour, rien que l’amour, voilà la seule puissance au
théâtre
. En ceci, il est tout à fait de l’opinion de made
i belle que Molière lui-même. « Elles s’étalent elles-mêmes, en plein
théâtre
, avec tout l’attirail de la vanité, comme les sir
ers comptants, les applaudissements qu’on leur envoie. Il faut que le
théâtre
ait bien dégénéré pour n’avoir pas conservé un se
re, des divertissements permis, Bossuet répond au Père théatin que le
théâtre
n’est bon « qu’à s’étourdir et à s’oublier soi-mê
nt fait les fondateurs de la comédie grecque ; ainsi a fait le roi du
théâtre
anglais ; ainsi ces grands génies se sont expliqu
couverte, restait à présent, à en faire l’application. Désormais, son
théâtre
errant ne lui suffit plus. Le monde qu’il parcour
ège, un privilège contre l’Hôtel de Bourgogne, un privilège contre le
théâtre
qui a donné Le Cid à la France ! Molière, hardi e
ce pour Molière ! Il était roi, lui aussi ! Il était le maître de son
théâtre
. Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous
ux d’une Française ! Jusqu’à Molière, en effet tous les amants de nos
théâtres
, même nos amants français, ne sont amoureux que d
çais, ne sont amoureux que de femmes espagnoles ; les femmes du vieux
théâtre
sont d’Espagne ou d’Italie ; elles ont des jalous
la mode dans nos livres, dans nos tableaux, dans nos romans, même au
théâtre
. La tragédie, avant de se permettre des héros fra
mante comédie qui a produit tant de charmantes bouderies ; L’Avare du
théâtre
latin, apparaissait sur notre scène, agrandi, com
mirable ! En fait de farce, il nous a donné plus de héros que tout le
théâtre
espagnol, si fécond, n’en trouva jamais : Sganare
rès les jours de lutte et de gloire pour Molière, après ses succès au
théâtre
, ses dîners à Auteuil avec Racine, Despréaux, La
e femme élégante et coquette, avide de bruit et de fêtes, qui, de son
théâtre
, pouvait voir tous les enivrements de la vie au m
ourtant là ce qui a empêché Molière d’être heureux ! Il mourut sur le
théâtre
, ou pour mieux dire il tomba sur son champ de bat
dîné tout seul ; le ciel est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le
théâtre
est mal disposé ; mon voisin de droite est une ép
plir, jusqu’à la fin, sa tâche de poète, de comédien, de directeur de
théâtre
, trois tâches pour lesquelles il ne faut rien moi
’auteur du Misanthrope, frappé à mort, qui vient, tout exprès, sur ce
théâtre
en deuil pour vous faire rire une dernière fois.
it promis de jouer, et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plein
théâtre
, il voulut tenir sa parole. Il paraît donc, et à
atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du
théâtre
, parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au
ieuses qui ont impatienté le lecteur frivole habitué aux bulletins du
théâtre
des Variétés ou du Palais-Royal, quand vous reven
it représenter, sur une espèce de tréteau que son esprit changeait en
théâtre
, était-il assez jeune, assez beau, assez enivré d
intelligente, active, très versée en tous les secrets de son art ; le
théâtre
était sa patrie, il avait été son berceau, et cep
un sixième sens ! Cependant, quand par hasard se présente sur le même
théâtre
, à côté de ces succès si faciles, quelque comédie
lle fut heureuse de voir, de loin, les bourrasques et les tempêtes du
théâtre
! Certes elle ne songea pas à prolonger, comme si
si peu compliquées, toi-même, toi qui as brisé de tes mains, comme un
théâtre
en retard, le théâtre de la Porte-Saint-Martin, t
i-même, toi qui as brisé de tes mains, comme un théâtre en retard, le
théâtre
de la Porte-Saint-Martin, tes amours ? Messieurs
, tes amours ? Messieurs de l’Orchestre et du Parterre, vous venez au
théâtre
par oisiveté, par caprice, et pour lorgner les co
nne grâce ! Dans cette esquisse folle, plus voisine du tréteau que du
théâtre
régulier, n’attendez ni un plan tracé à l’avance,
bre d’Églantine, ce sanglant niveleur qui porta la déclamation sur le
théâtre
, avant de la porter à la tribune, où il fut un si
il a placés là tout exprès pour en tirer la plus admirable comédie du
théâtre
, la première comédie de mœurs qui eût été entrepr
ondant : — Il ne me plaît pas, moi ! s’il y en a un seul, non pas au
théâtre
, non pas dans l’histoire, mais dans vos annales s
ideux personnage, le plus hideux fripon qui ait jamais été hasardé au
théâtre
, Molière était parvenu à faire une comédie où l’o
onds, semblaient plus vivantes et plus françaises, ont disparu de nos
théâtres
, lorsque Le Méchant du poète Gresset n’est plus q
rs ouvrages, de les distribuer en scenes, & de les exposer sur le
théâtre
, le crédit des Auteurs & l’amour de la nouvea
e la chose est impossible ? Eh bien, pour vous détromper, lisez notre
Théâtre
ancien : vous y trouverez des églogues, des satyr
liaison, & des romans mis en action. Que dis-je ! parcourez notre
Théâtre
moderne, vous ne verrez que trop Fontenelle, Boil
talité & l’amour du changement lui ont fait éprouver sur tous les
théâtres
. Du moment que l’abus des richesses, l’usage cont
oit, & qu’il faut en sortir crainte d’amener la monotonie sur nos
théâtres
: c’est une autre erreur qu’il est bien aisé de c
rtisans du merveilleux qu’entichés de leur noblesse, ont mis sur leur
théâtre
beaucoup de choses surnaturelles ; ce qui leur a
acles dans tous les genres. On voit ressusciter plus de morts sur les
théâtres
d’Espagne, qu’on ne voit mourir de pieces sur les
autre dans l’île où est Flaminia. C’est ici que la piece commence. Le
théâtre
représente une mer agitée, au bord de laquelle on
quin dit au tyran qu’il est las d’essuyer ses ironies 2. Il change le
théâtre
, & Mario se trouve assis sur un trône magnifi
; les autres le nient. Mais je me pique de connoître assez bien leur
théâtre
pour prouver ce que j’avance, s’il étoit nécessai
des hommes instruits qui prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au
théâtre
. C’est sur cette scène petite et pimpante, c’est
rago, l’un des hommes très rares qui possédaient à fond l’histoire du
théâtre
depuis deux cents ans, et que l’on pouvait presqu
ent un ensemble de vues sur Molière, une étude de son génie et de son
théâtre
assez particulière, assez nouvelle, inattendue mê
très jaloux de ceux de ses contemporains qui obtenaient des succès au
théâtre
; pour que Beaumarchais fût mieux anéanti, et ce
chons d’abord de vous donner un caractère général de sa vie et de son
théâtre
, Ouvrez Molière, messieurs, ouvrez-le dans une éd
la tuais… ! (Scène première.) Passez ensuite tout à fait à la fin du
théâtre
de Molière, au Malade imaginaire, aux dernières l
oir, cet élément comique, cher à Molière, au début et à la fin de son
théâtre
, se traduit par des images également sinistres. A
-trois ans, la fatalité s’abat sur lui sous la forme d’une passion de
théâtre
; il s’éprend d’une comédienne, qui faisait alors
ésite pas ; il se fait comédien, et, après que la passion l’a jeté au
théâtre
, la vocation l’y retient. Un jour il sera comédie
Vous y avez vu peut-être quelques-uns de ces pauvres gens qui sur le
théâtre
sont Agamemnon, le roi des rois, Henri IV, Richar
fond de train sur les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, qui était le
théâtre
Français par excellence dans ce temps, et posséda
dre offense, au moindre soupçon d’offense, en chair et en os, sur son
théâtre
, il lui reste encore assez de colère pour traîner
chant bien qu’il le faisait, conçoit ridée de mettre le même sujet au
théâtre
. Nous n’avons aucune espèce de lettre ou de docum
tel, qui demande pardon à Favart d’oser, lui indigne, traiter pour le
théâtre
la même idée que Favart n’a pas dédaigné d’embell
a peinture des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les femmes de son
théâtre
: au reste, si la conception du caractère féminin
il pardonne, il concède tout aux femmes, il leur permet tout dans son
théâtre
, pourvu qu’elles soient jeunes et dans l’éclat de
crédulité et vanité ; je ne crois pas qu’il soit possible, dans aucun
théâtre
, de trouver une scène à ce point de vue plus éton
ulle part une expression plus naturelle et plus forte. Il y a dans le
théâtre
de Molière deux femmes qui sont terribles, et qui
rcé. Il est bien certain que, dans le domaine de la littérature et du
théâtre
, jamais plus épouvantable perversité ne s’est éta
Molière ; je ne connais qu’une femme qui le soit à ce degré dans son
théâtre
, c’est Célimène. Étudiez-la de près, et vous verr
t, les plus abandonnées à l’instinct qu’on ait jamais mises sur aucun
théâtre
. Voyez plutôt la petite Louison, la fille du Mala
asser, aux femmes de Molière, et vous me pardonnerez, parce que notre
théâtre
est, de tous les théâtres, celui qui contient le
ère, et vous me pardonnerez, parce que notre théâtre est, de tous les
théâtres
, celui qui contient le plus grand nombre de femme
armantes et parfaites (et, je pense, notre nation aussi) ; mais notre
théâtre
est certainement ainsi ; vous me pardonnerez donc
une jeune fille de Molière, et une femme telle que savait en créer le
théâtre
vraiment bourgeois du xviiie siècle, ce théâtre
e savait en créer le théâtre vraiment bourgeois du xviiie siècle, ce
théâtre
si honnête, si poétique, expression achevée de ce
aient bien raison. Voilà la condition particulière des femmes dans le
théâtre
de Molière, condition puissante et incomplète. Vo
r ici que ce rôle d’Arnolphe est presque toujours joué faux sur notre
théâtre
: on le représente en barbon. On se trompe, Arnol
es ; il n’en a pas, mais si l’on conçoit une préférence en voyant son
théâtre
, c’est pour la noblesse. Il lui prête tous les dé
Ce rôle est très bien supporté maintenant ; depuis quinze ans, notre
théâtre
est revenu absolument à la formule brutale et cru
te brutalité, cette crudité, nous les avons eues deux fois dans notre
théâtre
: la première fois avec Dancourt, Lesage et Moliè
artuffe et Dom Juan. Ainsi, ce que Molière a mis de lui-même dans son
théâtre
, dans L’École des femmes, dans Le Malade imaginai
à sa vie une petite fille de dix-sept ans, Armande Béjart, élevée au
théâtre
dans sa propre troupe, parmi les maximes licencie
théâtre dans sa propre troupe, parmi les maximes licencieuses dont le
théâtre
de cette époque est plein, et parmi les mauvais e
isie égoïste et bien peu raisonnable. Elle n’a trouvé depuis dans son
théâtre
, ou plutôt, et c’est ici une des merveilles d’imp
Angélique de Sotenville, Molière revêtant pour sa part, comme sur son
théâtre
, le pourpoint de George Dandin. Il n’est pas beso
emme. Mais voici la merveille : à peine livre-t-il ses souffrances au
théâtre
, à peine cherche-t-il à en tirer une comédie, que
ces, et il devient équitable en ce sens que, s’il met sa situation au
théâtre
, c’est sa situation transformée ; que si, dans sa
l’y reconnaissent, et qu’il ne peut s’empêcher de proclamer en plein
théâtre
les défauts de sa femme, et ces défauts il les fa
mais il l’a vaincue à sa manière ; il est mort sur la brèche, sur le
théâtre
, ou peu s’en faut, en jouant le rôle d’Argan, et
là comme d’ordinaire que pour ne pas faire perdre aux ouvriers de son
théâtre
leur salaire de la journée ; il faut encore songe
e la mort même une comédie ! Et, en même temps, quelle lacune dans le
théâtre
de Molière, dans cette vaste épopée comique, si c
; et c’est après ces longs enchantements que la toile se leva sur le
théâtre
de Molière, et qu’on vit paraître le bonhomme Org
de de Voltaire ou comme le Faust de Goethe. Ce n’est pas une pièce de
théâtre
, pas plus que le Faust. C’est une épopée mise en
sans les justifier, les vivacités de la guerre qu’il établit dans son
théâtre
entre les pères et les enfants, en ayant soin de
nt. C’est de cet usage que sont nés ces singuliers chevaliers dont le
théâtre
de Dancourt est rempli ; c’est de cet usage que s
qui avez atteint cet âge dans le célibat, qui riez tant d’Arnolphe au
théâtre
, et le trouvez si invraisemblable, prenez garde !
tion, le triomphe des pervers, dont ils se plaisent à nous montrer au
théâtre
la catastrophe finale, catastrophe bien longue à
i a produit les types les plus bouffons et les plus navrants de notre
théâtre
. Figaro, qui vient le dernier, nous a dit leur mo
u quelque temps partout le dieu et l’idole de la poésie, après que le
théâtre
allemand a si vivement remué les cœurs et les ima
mœurs trop étrangères aux nôtres, pour n’être point passés de mode au
théâtre
, ont cependant gardé pour le lecteur attentif leu
ère inaugurée par Le Menteur de Corneille, jusqu’aux bouffonneries du
théâtre
de la Foire ! Molière, messieurs, a fait tort à s
iront à la lecture une autre espèce d’intérêt qui nous échapperait au
théâtre
où nous songeons trop à chercher un divertissemen
y montre naïvement ce qu’elle est. Non qu’il faille s’imaginer que le
théâtre
soit un miroir et rien de plus, les mœurs de la s
si serait-ce traiter trop légèrement une société, de lui dire : « Ton
théâtre
est plein de Scapin, de Géronte, de Sganarelle et
délicatesse de son sentiment moral par les mœurs qu’elle supporte au
théâtre
. Il sera curieux et profitable pour nous, messieu
comme il peut, mais qui meurt en définitive honnête homme. Suivant au
théâtre
la trace et le contrecoup de la révolution qui se
de douceur et de sûreté. Il faudra le conclure de l’histoire de notre
théâtre
: c’est l’égalité qui civilise et l’égalité encor
s, dans les relations de l’état social, auxquelles, pour une part, le
théâtre
de Molière a contribué » (quatrième conférence).
, etc. 4. C’est-à-dire les jeunes femmes et les jeunes filles de son
théâtre
. 5. Voir la seconde conférence. 6. La Dorimène
n vu ; mais le commencement décele la connoissance la plus étendue du
théâtre
de l’antiquité, & les réflexions les plus pro
frippons d’Athenes. Après avoir admiré la science profonde qu’il a du
théâtre
, après lui avoir rendu justice sur la bonté du co
t pas vu briller les Merlins. Merlin l’enchanteur a été fameux sur le
théâtre
de la Foire & sur celui des Italiens ; mais M
ridicule de dire, parceque l’impuissance des Auteurs les a bannis du
théâtre
, qu’ils ne jouent plus le même personnage dans le
encore plus indécent à nos yeux si nous le faisions exercer sur notre
théâtre
par des personnages distingués. Les ressorts de l
voyer au supplice. Je conclus de tout cela qu’il faut laisser à notre
théâtre
un personnage qui peut être amusant, & aux la
p; peut-être les plus comiques. Si nous nous avisons de mettre sur le
théâtre
les professions recommandables, ou par la richess
e dire des vérités frappantes, les seules qui doivent être admises au
théâtre
? Non sans doute. La licence pourroit aller trop
rie-t-il ? non sans doute : & je demande s’il faut peindre sur le
théâtre
l’intérieur ou les superficies. L’intérieur, me d
ujet sur la scene. Je suppose qu’un Auteur ait envie de mettre sur le
théâtre
les Procureurs de nos jours. S’ils sont devenus h
d’éclat qui le brouille avec la Justice. Arlequin Grapignant, mis au
théâtre
le 12 Mai 1682, nous fait voir tout cela, en dépi
ns. On me dira sans doute qu’il est deux façons de représenter sur le
théâtre
les vices d’une profession, & qu’un Auteur mo
ela, supposons que nous voulions mettre un homme de finance sur notre
théâtre
: si nous ne le présentons que par le bon côté, c
ose, & non un conseil qu’il donne ; il connoît trop bien tous les
théâtres
pour ignorer que toutes les situations brillantes
Le geste et l’inflexion de voix se marient toujours avec le propos au
théâtre
, tandis que, dans la comédie apprise, le mot que
le-ci vint s’installer en France, elle apporta par conséquent à notre
théâtre
les exemples dont il avait le plus grand besoin ;
ué par sa naissance et par ses talents, Flaminio Scala, dit Flavio au
théâtre
. Ce n’était pas la première fois que les Français
ordinaire de ce personnage qui fut si longtemps applaudi sur tous les
théâtres
de l’Europe, et dont nous ne comprendrions bien l
ur, Isabella Andreini. Née à Padoue en 1562, Isabelle brillait sur le
théâtre
depuis 1578, se faisait admirer par sa beauté, pa
nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses rôles de
théâtre
. Isabelle peut être citée comme un exemple de la
abituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le
théâtre
de la rue Mauconseil. Les Français, qui étaient a
in de l’Arlequin Simone de Bologne, d’après l’auteur de l’Histoire du
Théâtre
italien. Ce portrait est fidèle, ainsi qu’il résu
e 1692, contient plus d’un trait qui témoigne de la rivalité des deux
théâtres
, depuis que leur domaine était devenu à peu près
perdit ! La lutte devait, plus tard, s’envenimer davantage. Les deux
théâtres
s’accordèrent d’autant moins, que la ressemblance
formes purement extérieures de la commedia dell’arte. En réalité, le
théâtre
italien de l’Hôtel de Bourgogne est une scène fra
eur malice et leur belle humeur. La satire dont use et abuse alors le
théâtre
italien est toute actuelle et souvent toute local
vre du même Nolant de Fatouville, qui fut le principal fournisseur du
théâtre
italien de 1682 à 1687, la fantaisie est aussi ra
arrosse pour ses plaisirs. TOUS, ensemble. C’est tout comme ici. Le
théâtre
italien de l’Hôtel de Bourgogne montre un goût to
s, des rencontres et des aventures dont la prairie de Bezons était le
théâtre
le premier dimanche de septembre : à La Foire de
c la comédie italienne en France. Bornons-nous à constater comment le
théâtre
lui fut tout à coup interdit après un si long séj
s et de toute la robe courte, se transporta à onze heures du matin au
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne et y fit apposer les scel
source de la moralité des peuples658 : Molière n’a jamais mis sur son
théâtre
l’exemple d’une famille qui ne fût odieuse ou rid
t l’indulgence pour se faire aimer ? À peine trouve-t-on dans tout le
théâtre
de Molière deux pères qui prononcent quelques par
7. Mais de quel droit les pères parlent-ils raison aux enfants sur ce
théâtre
? Eu voyons-nous un seul qui, par l’accomplisseme
par contraste toutes les qualités que ceux-ci devraient avoir. Sur ce
théâtre
, la raison, les bons conseils, l’esprit de condui
Eliante 695 ! Il n’y en a pourtant qu’une vraiment respectable sur ce
théâtre
, Elmire 696, et c’est une belle-mère ! Les autres
t trop bons de supporter avec tant de patience. À ce point de vue, le
théâtre
de Molière présente un perpétuel contre-sens ; il
ésastreuse lacune dans la morale de Molière. On arrive à tirer de son
théâtre
des préceptes, exprimés avec une délicatesse et u
carnait dans un duc de Saint-Simon, c’est Molière qui, du haut de son
théâtre
, disait en face aux marquis à la mode assis devan
pièces, est resté et restera comme l’un des meilleurs personnages du
théâtre
comique. Il y en a partout, des marquis. Dans les
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de
théâtre
? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la co
ittéraire et philosophique des œuvres comiques qui ont paru sur notre
théâtre
avec le plus de succès; c’est une appréciation de
frent toujours assez de prise à la critique pour être justiciables du
théâtre
. Cependant il est des époques où leur influence a
nie Grandet, des auteurs, d’infiniment d’esprit cependant, ont mis au
théâtre
un avare dont l’amour se partage, pour ainsi dire
chercher à présenter sous un autre aspect des caractères déjà mis au
théâtre
, et d’enrichir ainsi la scène de physionomies nou
ie, il n’y réussit point. Sa pièce de Nanine, qui seule est restée au
théâtre
et qui participe moins de ce genre que du drame,
nestes, jurait-elle pu conserver aucuns traits de sa physionomie ? Le
théâtre
ne semblait être alors qu’une sorte d’arène polit
a succédé à l’anarchie ! Que de métamorphoses plaisantes et dignes du
théâtre
ne voit-on pas alors s’opérer ? C’est ce qui arri
s travers qu’il était permis d’attaquer de quoi défrayer largement le
théâtre
. La plupart de ses comédies, dont les titres rapp
ussi qu’une classe de la société, celle des petits bourgeois ; et son
théâtre
, comme celui de Dancourt, a de la monotonie. Il s
les portes de l’Institut, fut jugée alors, par les vieux amateurs de
théâtre
, digne d’être comprise parmi les plus belles du r
château de ma femme. Étienne, par malheur, ne put jamais accorder au
théâtre
que ses moments de loisir. Jeune, sa position de
à l’index. Toléré encore à Paris, il ne peut plus se produire sur nos
théâtres
de province. Les processions publiques sont autor
e M. Scribe, dont le rare talent commençait à se faite connaître. Son
théâtre
, pendant ces quinze années, pour n’être composé q
caprices font éprouver à ceux qui les dirigent. Mais un directeur de
théâtre
est un prince omnipotent, et, comme tel, il peut
l’improvisation, et c’est en effet ainsi que l’on est censé parler au
théâtre
. Nous en citerons, entre autres preuves, la belle
de poésie, mais ce genre de poésie est-il bien celui qui convient au
théâtre
? Est-ce ainsi que l’on parle dans la conversatio
t ce n’est plus par de brillantes esquisses applaudies sur nos petits
théâtres
qu’il le signale, mais bien par des tableaux de g
e et qu’il n’est pas sans utilité de constater, M. Scribe a réussi au
théâtre
, peut-être autant, peut-être plus par les défauts
romantiques et par tous les organes de la presse, il avait envahi nos
théâtres
et fait irruption jusque sur la scène française.
s’entend bien mieux aujourd’hui que jadis à composer les ouvrages de
théâtre
, que sous ce rapport nous sommes en véritable pro
s être la bonne; et l’on aurait peut-être à craindre pour l’avenir du
théâtre
, s’ils continuaient de s’y engager. Ce qui n’empê
r cette opposition constante, ce contraste presque continuel entre le
théâtre
et la société? Serait-ce l’effet du hasard, ou ne
penchants que les auteurs ont su deviner et exploiter? Vous courez au
théâtre
, non pour vous instruire et vous corriger, mais p
e qui vous charme, et c’est là ce qu’on s’empresse de vous offrir. Le
théâtre
est donc bien rarement l’expression de la société
il se trouve, par une fatalité assez bizarre, que presque toujours le
théâtre
et la société ont été en contradiction directe. »
aciles succès, trop commun par malheur à ceux qui travaillent pour le
théâtre
; et la comédie romanesque, on le sait, est celle
règle de toutes les règles, selon lui, est de plaire, et une pièce de
théâtre
qui a attrapé ce but a sans doute suivi un bon ch
la comédie, dit-il, est de corriger les hommes, nous avons vu que le
théâtre
a une grande vertu pour la correction. Les plus b
et le plan, dont quelque auteur aurait dessein de faire des pièces de
théâtre
, nous n’y verrions que la matière de drames fort
raison, Molière n’a payé aucun tribut aux travers de son siècle. Son
théâtre
, comme celui de Shakspeare, n’est point entaché d
ittéraire et philosophique des œuvres comiques qui ont paru sur notre
théâtre
, avec le plus de succès, depuis Molière. Nous ne
œuvres avec quelque développement, sous le rapport de la poétique du
théâtre
. Quant aux critiques, peut-être un peu sévères, q
eur, se rencontrerait difficilement dans le monde ; mais outre que le
théâtre
( et personne ne l’ignore) est une sorte d’optiqu
de l’auteur fût efficace, que le caractère du Misanthrope exerçât au
théâtre
cette sorte de séduction qu’il exerce dans le ino
mirable rôle du Misanthrope, l’un, assurément, des plus difficiles du
théâtre
. Deuxième lettre sur le Misanthrope. D’apr
ur le rôle de Tartuffe. De tous les caractères qu’on a montrés au
théâtre
, le plus difficile à bien saisir est peut-être ce
on, le public avait pu être un instant sa dupe, et se trouver pris au
théâtre
comme Orgon l’a été à l’église. Dans ce cas, et p
eux hypocrite, mais encore à dessiller les yeux de sa victime (car au
théâtre
la peinture de certains vices est moins faite pou
rôle avec cet accent tendre et véhément que d’ordinaire on emploie au
théâtre
pour exprimer les élans d’un amour honnête. ] L’
rgon, pour châtier son fils de son insolence, s’écrie en remontant le
théâtre
: Un bâton ! un bâton ! et dit à Tartuffe :
en bas avec dédain, puis, sans proférer une parole, aille au fond du
théâtre
prendre son manteau, redescende la scène, se plac
rlent ici de me faire sortir. Assurément il ne faut rien négliger au
théâtre
de ce qui peut concourir à l’effet, puisque, en d
sent plus d’impression sur les spectateurs, qu’il occupe le milieu du
théâtre
, n’est-il pas un moyen de l’y faire passer autre
de génie. Le Sicilien ou l’Amour Peintre ne fut joué à Paris, sur le
théâtre
du Palais Royal, que le 10 Juin de la même année.
voir que le sujet en est étranger, que Moliere l’a transporté sur son
théâtre
, sans se donner la peine de l’habiller à la franç
aste pour s’introduire auprès d’Isidore ; il suffit d’ouvrir tous les
théâtres
du monde pour y trouver des amants déguisés en pe
qui prouve qu’un Auteur, en imitant, ne doit rien transporter sur son
théâtre
qui blesse les usages de sa nation. Je conçois bi
être si vifs. » Ajoutez que dans l’Italie catholique la profession du
théâtre
fut sans contredit plus considérée qu’en aucun pa
es d’enrichir la fertile lignée des valets intrigants et impudents du
théâtre
antique3. 3. — Pantalon. 4. — Le Docteur.
ement les ailes et de la manger, et choses pareilles. Voilà le jeu de
théâtre
qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrompent toujou
sonnages extrêmement variés que la suite des temps introduisit sur le
théâtre
italien peuvent presque tous se rattacher à ces q
» Le Docteur est reproduit d’après la gravure nº 5 de l’Histoire du
Théâtre
italien de Riccoboni. Le costume est celui des do
itan, que nous reproduisons d’après la gravure nº 10 de l’Histoire du
Théâtre
italien, est le capitan espagnol qui fleurit dans
s de Corneille éclipsaient cette foule de rivaux et multipliaient les
théâtres
. Deux comédiens alors célèbres, Belle-Rose et Mon
bons conseils, pour que leur réunion obtienne le titre de l’Illustre
Théâtre
; pour qu’on leur confie des nouveautés ; pour qu
des nouveautés ; pour que, fiers de leurs succès, ils osent élever un
théâtre
en règle, dans le jeu de paume de la Croix-Rouge,
re, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur un
théâtre
élevé dans la salle des gardes du Vieux-Louvre10.
pe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les Italiens, sur le
théâtre
du Petit-Bourbon ; il occupait le terrain où se t
rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de
théâtre
les plus importants, et ce n’est pas sans danger
ments qu’on faisait dans cette pièce, autrefois et avant que tous les
théâtres
l’eussent abandonnée, ma vénération pour Molière
agérés ? La comédie des Précieuses parut pour la première fois sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, au mois de novembre ; Molière n
sentations des Précieuses pour corriger sa pièce ; il la fit jouer au
théâtre
du Marais, sous le titre de L’Académie des femmes
ièces, dans un temps où les plus petits spectacles rivalisent avec le
théâtre
des Arts pour la vérité et la richesse des costum
olière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée sur le
théâtre
du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’on jugeait du m
gal succès, nous allons nous en convaincre en suivant l’auteur sur le
théâtre
que le cardinal de Richelieu avait fait élever da
éliciter de la chute qu’avait fait Molière en montant sur son nouveau
théâtre
. Ce fut le 4 juin, quatre mois après la première
rouette, toujours sûre d’être applaudie par le parterre. L’optique du
théâtre
a ses licences, personne n’en doute ; mais elles
yeux, il n’ait pas les mêmes raisons que lui pour s’en repentir ! Le
théâtre
de Molière était abandonné depuis quelque temps ;
trine qui nuisaient à son prédécesseur ; entraîné dans la carrière du
théâtre
par l’amour seul de l’art, aimant Molière avec pa
mmençons par analyser La Critique de l’École des femmes, jouée sur le
théâtre
du Palais-Royal, le premier juin. La Critique
gant. À vous, prétendus connaisseurs, qui ne pensez pas qu’un roi de
théâtre
puisse remplir un trône, s’il n’est gros et gras
nes comédiens, en faisant représenter de temps en temps, sur tous les
théâtres
, L’Impromptu de Versailles. Comme les entrepreneu
ne manière marquée, sous les auspices de Louis XIV, et l’Histoire des
théâtres
dit en propres termes : « Ce roi qui venait de s
e son protégé, n’eût-il pas mieux fait de ne pas permettre que sur le
théâtre
même de la cour, il annonçât un ordre positif du
itulée alors Ballet du roi. Représentée le 15 février suivant, sur le
théâtre
du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèd
Cette comédie-ballet fut jouée à Versailles, le 8 mai, et sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 octobre suivant. Pressé par
ux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il prit son sujet dans le
théâtre
de leur nation. La Princesse d’Élide est imité d
s d’une comédie de Tirso de Molina enrichissaient depuis longtemps le
théâtre
italien, celui du Marais, et ruinaient la troupe
camarades, fît paraître son Dom Juan, ou le Festin de Pierre, sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 15 février. L’ouvrage ne réus
lle la mit en vers après la mort de l’auteur, et la fit donner sur le
théâtre
de Guénégaud, par la troupe formée en 1673, des d
itations. Le genre. — De caractère ; et peut-être il n’en est pas au
théâtre
de plus fortement dessiné que celui de Dom Juan.
, une apologie très étendue de ce chef- d’œuvre ; il fut donné sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 4 juin. La première représent
ies qu’en France seulement ? Il n’est pas de nation qui n’ait sur son
théâtre
un Misanthrope peint à plus grands traits que le
en action, et son moyen le voici. Il ne traversait pas froidement le
théâtre
pour aller, à l’autre extrémité, se jeter dans un
moderne. Le Médecin malgré lui. Molière, voyant déserter son
théâtre
dès la troisième représentation du Misanthrope, s
s le secours du bouffon. Le Médecin malgré lui fut représenté sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 août. Apprenons d’abord à n
Pèdre, sont des moyens bien souvent employés ; il suffit d’ouvrir le
théâtre
espagnol ou italien pour s’en convaincre. Mais sa
me année, et le 9 novembre 1665. Constamment applaudie sur ces divers
théâtres
, et à toutes les lectures que Molière en faisait
permit verbalement la représentation du Tartuffe : il fut joué sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 5 août 1667. Quoi qu’en ait d
la bonne tradition, loin de se perpétuer de proche en proche sur nos
théâtres
, disparaît au contraire journellement, ne pourrai
matique, je suis forcé de lui avouer que je ne le crois pas appelé au
théâtre
; je tremble de l’affliger : point du tout ; mon
, lorsque nous l’avons perdue56, ont trouvé nombre d’admirateurs. Nos
théâtres
abondent en Marton, en Finette ; pourquoi faut-il
a mes remarques, et je le cherchai vainement huit jours après au même
théâtre
, où l’on donnait la même pièce, mais avec un tout
ations de la fausse. Voilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le
théâtre
, et à la risée publique, un hypocrite imaginaire
s avaient traité ce sujet chez les Grecs, Plaute le transporta sur le
théâtre
de Rome, et c’est la pièce de ce dernier que notr
d’en faire un extrait un peu étendu. La pièce française parut sur le
théâtre
du Palais-Royal, au commencement de janvier, et s
peu trop à l’écart ; or, par comparaison, plusieurs de nos Jupiter de
théâtre
, en remplissant auprès d’Alcmène la place d’un mo
s façon le souverain d’Athènes, le peuple, le faisait paraître sur le
théâtre
, et lui disait : « Maître dur avec les personnes
édie parut à Versailles avec des intermèdes, le 18 juillet, et sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 9 novembre, débarrassée de to
que le prétendu coup de couteau, surtout si, comme je l’ai vu sur le
théâtre
italien, la pierre tombait dans un bassin plein d
que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne s’empressèrent de mettre au
théâtre
, le 2 mars 1669 ; et bientôt ils eurent assez peu
ertissement royal. L’auteur ne jugea pas à propos de l’exposer sur le
théâtre
de Paris, pas même de la faire imprimer, elle ne
réambule, nous n’avons qu’à copier une note prise dans l’Histoire des
théâtres
; le lecteur fera lui-même ses remarques, et les
les professions les plus utiles, ne pas voir qu’un vieillard, sur le
théâtre
comme dans le monde, doit céder la place à ses ca
s à quand voudront-ils feindre d’ignorer que le droit d’ancienneté au
théâtre
, est l’éteignoir des talents ? Jusqu’à quand leur
beries de Scapin. Cette pièce donnée pour la première fois sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 24 mai, a une origine des plu
qui, d’après l’auteur de La Philosophie de l’esprit, font regarder le
théâtre
de Molière comme l’école, comme le modèle de tout
père, ce qui a porté vraisemblablement Jean-Jacques à soutenir que le
théâtre
de Molière était une école de vices et de mauvais
t les délices pendant tout le carnaval, et quelques mois après sur le
théâtre
du Palais-Royal, où elle eut beaucoup de reprises
mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir jouer une scène sur un
théâtre
étranger, la lire, en être témoin dans la société
de même, à peu de chose près ? et l’auteur qui la transporte sur son
théâtre
, n’est-il pas également un imitateur, bon selon q
1651, quitter son nom et sa profession pour se livrer sans réserve au
théâtre
, ce Molière qui fit partager son enthousiasme à l
ire partie de La Comtesse d’Escarbagnas. « Le roi, dit l’Histoire du
théâtre
français, s’étant proposé de donner un divertisse
carrière à notre incrédulité, puisque nous lisons, dans l’Histoire du
théâtre
français, que lorsque la pièce fut représentée la
eur le donneur. Je demande aux connaisseurs si les financiers, mis au
théâtre
depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur
parce que les intermèdes lui sont tout à fait étrangers, parut sur le
théâtre
du Palais-Royal, le 10 février. Pour cette fois,
Molière de vue ; si nous eussions pu montrer les acteurs de tous les
théâtres
affectant de prendre les défauts de leurs prédéce
teurs du jour vous trouveront froids et monotones : parlez-moi de ces
théâtres
sur lesquels les voix rauques, les voix de fausse
rofesseur. Oui, mon cher élève ; et si vous êtes réellement appelé au
théâtre
, Bonneval vous communiquera sa goutte, comme nos
seur. Prenez garde à ses difficultés ; je ne connais, dans tout notre
théâtre
, que deux rôles d’enfant : celui de Joas, et celu
Il est vrai que le voilà tout craché, si, comme le dit l’Histoire des
théâtres
, Molière a tiré ce personnage d’une farce intitul
es ? Le professeur. Quoi ! vous avez réellement vu cela sur un grand
théâtre
? Thomas. Oui vu, de mes propres yeux vu, ce qu
Le Malade imaginaire ; elle fut donnée avec beaucoup de succès sur le
théâtre
italien : on y reçoit, non un médecin, mais un co
notes historiques. Nous touchons au moment le plus funeste pour le
théâtre
comique : Le Malade imaginaire est la dernière pr
te d’abord en trois actes, et ce n’est pas sans fondement, puisque le
théâtre
reste vide après la sixième scène et la dix-septi
t la nation française. 80. Prologue d’Amphitryon. 81. L’illusion du
théâtre
permet à un comédien de se donner dix ans de plus
l’année 1663 (continuation de la septième période). — Molière met au
théâtre
L’École des femmes. — Observations sur cette pièc
es femmes. — Observations sur cette pièce. En 1663, Molière mit au
théâtre
L’École des femmes. Il n’entre pas dans mon sujet
e idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au
théâtre
, Arnolphe (c’est le vieillard), après un entretie
tement, c’est que, pendant plus d’un siècle, la pièce fut éliminée du
théâtre
: et certainement ce ne fut pas faute d’esprit, d
e de l’interrogatoire est, indécence à part, une des plus comiques du
théâtre
de Molière. Que plusieurs des femmes scandalisées
. L’Italie et l’Espagne, qui donnèrent longtemps des lois à notre
théâtre
, durent avoir sur la comédie la même influence qu
comme elles se soutenaient dans les sociétés qui donnaient le ton, le
théâtre
n’en était pas encore purgé, à beaucoup près, et
s ridicules et les Femmes savantes qui portèrent le dernier coup. Les
théâtres
étrangers avaient communiqué au nôtre bien d’autr
res vices non moins révoltants. Les farceurs italiens, qui avaient un
théâtre
à Paris, où jouait Molière dans le temps même qu’
chose. Les crispins de Regnard, les paysans de Dancourt, font rire au
théâtre
; Dufresny étincelle d’esprit dans sa tournure ori
mérite et la gaieté du rôle de Mascarille ont soutenu cette pièce au
théâtre
, malgré tous ses défauts. Il n’y en a pas moins d
ent au cinquième acte que pour faire un mariage. On a beau abréger au
théâtre
le long roman qu’ils racontent en dialogue pour e
aisonnement de l’instruction et l’antidote de l’ennui; mais il y a au
théâtre
plusieurs sortes de rire. Il y a d’abord le rire
n ils se récrièrent sur l’amour-propre d’un auteur qui faisait sur le
théâtre
son apologie, et même son éloge: mais n’est-il pa
ter avec extravagance. Un homme de la cour avait affecté de sortir du
théâtre
au second acte, en criant au scandale. Molière se
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de
théâtre
? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la com
e. Ainsi il y avait non seulement querelle d’auteur à auteur, mais de
théâtre
à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises comédi
l y avait non seulement querelle d’auteur à auteur, mais de théâtre à
théâtre
. Visé, comme auteur de mauvaises comédies, et de
é de l’esprit, ce n’en est pas moins une violation des bienséances du
théâtre
et des lois de la société. La comédie est faite p
le fondateur du Mercure galant), dans une Lettre sur les affaires du
théâtre
. Il ne prétendait à rien moins qu’à soulever tout
st partout le même, ce sujet n’eut pas moins de succès à Paris sur le
théâtre
d’Arlequin. Toutes les troupes comiques (il y en
e mode, attachés à un nom qui suffit pour attirer la foule à tous les
théâtres
. Il n’y eut qu’un Misanthrope et qu’un Tartufe; m
à la nature ; mais, à coup sûr, elle l’est encore moins à l’esprit du
théâtre
. Molière pensait que la comédie doit peindre l’ho
a mort. Convenons encore que la variété d’objets est si nécessaire au
théâtre
, comme partout ailleurs, et le rire une si bonne
donnant des rendez-vous à son amant, ne soit d’un mauvais exemple au
théâtre
; et il peut être plus dangereux de ne voir dans l
x dans ce sujet, parce qu’il était donné par la Fable et reçu sur les
théâtres
anciens; et on a pardonné ce que les métamorphose
t. Plaute est peut-être excusable de n’y avoir pas même songé, sur un
théâtre
beaucoup plus libre que le nôtre, mais il faut sa
outes les personnalités; mais il ne faut s’en permettre aucune sur le
théâtre
: les conséquences en sont trop dangereuses. Il e
le poète se récrier : Quelle horreur! on ne supportera jamais sur le
théâtre
le spectacle de tant d’atrocités, et un pareil mo
lière pour faire passer une situation si délicate et si périlleuse au
théâtre
. Si ce n’eût pas été la leçon la plus forte et la
possible d’analyser ici, sans blesser les bienséances, ce qui, sur le
théâtre
, ne s’en éloigne pas un moment, pas même lorsque
dieux quand ils les avaient égorgés. Il fit plus de trente pièces de
théâtre
en moins de quinze ans, et pas une ne ressemble à
s camarades, quoiqu’il leur fît du bien ; et il mourut presque sur le
théâtre
, pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le prof
is mal, il n’y a que des tartufes pour se permettre d’insinuer que le
théâtre
de Molière n’est pas toujours une école de délica
ur des Moliéristes, en considérant, d’abord, sa Biographie, — puis le
théâtre
comique de 1650 à 1658 — en troisième lieu l’Art
ne heure, en 1633 ; il n’avait que dix ans ; quelques endroits de son
théâtre
, où la franchise toute nue de l’expression et la
souffrir des distractions de Molière. Non seulement il fréquente les
théâtres
en compagnie de Cyrano de Bergerac ; non seulemen
mière entreprise dramatique, et commencer à rêver de son « illustre »
théâtre
. Sa liaison avec Madeleine Béjart dut être pour b
le bail du jeu de paume dit des métayers, où la troupe de l’Illustre
Théâtre
va dresser la scène de ses premières représentati
ide à parcourir la province, et formant avec les débris de l’Illustre
Théâtre
une troupe nouvelle, grossie de quelques recrues,
s humblement messieurs [les échevins] leur permettre de monter sur le
théâtre
pour représenter leurs comédies ». En mai 1649, l
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le
théâtre
», qu’au mois d’avril ou de mai 1656, lors de leu
uen, — qui jadis avait été la scène des premiers essais de l’Illustre
Théâtre
— en attendant que la salle des Métayers fût prêt
pe commença de paraître devant Leurs Majestés et toute la cour sur un
théâtre
que le roi avait fait dresser dans la salle des g
Molière était mort en 1673. Or en 1673, le divorce de l’église et du
théâtre
n’était nullement consommé. Molière figure quanti
ont trouvés de 1 000 à 1 200 livres, à chacun cinq sols. » II. Le
Théâtre
comique de 1650 à 1658. Dans une étude un peu
u complète il y aurait lieu de parler de l’organisation matérielle du
théâtre
à cette date. Contentons-nous ici de noter un poi
en tragédies ou tragi-comédies qu’en comédies, trente-sept pièces de
théâtre
. En outre, il a composé un traité d’Observations
s à imaginer des faits invraisemblables, ou à feuilleter avidement le
théâtre
espagnol pour en découvrir : il suffit de se met
s « gens de son siècle », comme ils n’ont jamais été peints sur notre
théâtre
. Comparez-lui ses successeurs : Regnard, Dancour
. A ce moment, Molière redouta sans doute que le jansénisme ne fît du
théâtre
en France ce que le puritanisme en avait fait en
n’avait point fait de distinction ; et, tous dévots, tous ennemis du
théâtre
, tous hostiles à la nature, le fait est qu’il les
convinrent du l’ait, mais l’excusèrent aussitôt par les nécessités du
théâtre
. Enfin en 1882, Scherer reprit, en l’appuyant des
ur justification. Des vers, conçus et faits pour être « dits » sur le
théâtre
ne sauraient aller à leur but sans donner un peu
e l’esprit de conversation, fortune de l’éloquence de la chaire et du
théâtre
— voici qu’entre 1610 et 1640 presque tous nos éc
ère étant le seul de nos grands écrivains qui ait « vu du pays ». Le
théâtre
comique de 1650 à 1658 : Scarron, Th. Corneille,
comédie satirique ; l’Écoles des Femmes : sa philosophie. Molière au
théâtre
, à la ville et à la cour : ses ennemis et ses ami
ece & un couplet espagnol. Le Misanthrope fut représenté sur le
théâtre
du Palais Royal, le 4 Juin 1666. Bien des personn
ré dans le jardin du Palais Royal, après avoir parlé des nouvelles de
théâtre
& autres, le même sieur Angelo dit à Moliere
oient pu dire encore qu’il suffit d’avoir la moindre connoissance des
théâtres
de nos voisins & de leurs différents genres,
s pas fait passer jusqu’à nous le nom d’un Auteur ridiculisé en plein
théâtre
? A-t-on jamais ignoré que Cotin est l’Auteur du
à peine les regards d’une multitude inattentive ; mais un ouvrage de
théâtre
captive un public qui se renouvelle de jour en jo
aît assez, son génie est folâtre ; Il a quelque talent pour le jeu du
théâtre
; Et, pour en bien parler, c’est un bouffon plais
ue ouvertement, et qu’un chrétien témoigne de la douleur en voyant le
théâtre
révolté contre l’autel, la farce aux prises avec
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de
théâtre
? Ce serait trahir visiblement la cause du ciel d
uvre ; qui, après l’essai des trois premiers actes du Tartuffe sur le
théâtre
de Versailles, essai qui fut le signal donné à la
pporte à la plus belle comédie de caractère et de mœurs qui existe au
théâtre
a une certaine importance, et mérite d’exciter la
entation. Depuis cette époque il n’a pas été un seul instant banni du
théâtre
; il y est demeuré même sous la vieillesse de Lou
défendue, quoi qu’en disent les frères Parfaict dans leur Histoire du
théâtre
français, et plusieurs autres éditeurs des Œuvres
ène d’exposition, la plus originale et la plus ingénieuse qui soit au
théâtre
, l’auteur a fait plusieurs retranchements ; après
agnait sa belle-mère, et tous les autres personnages restaient sur le
théâtre
. Ils s’entretenaient de Tartuffe, au portrait duq
on que Le Tartuffe n’avait de modèle dans aucune langue et dans aucun
théâtre
: on citera quelques anecdotes, quelques traits é
sans avoir pu l’empêcher, ils sont sa propriété légitime, parce qu’au
théâtre
le succès seul tient lieu de titre ; l’auteur pri
l’invention. M. Signorelli, savant auteur d’une Histoire générale des
théâtres
, imprimée à Naples il y a une trentaine d’années,
ru qu’après lui ; il aurait pu s’assurer que ce même sujet fut mis au
Théâtre
français en 1708, sous le titre de Dom Basilique
n deux parties dont la première, selon l’auteur de La Bibliothèque du
théâtre
français, représente la prompte élévation de ceux
uvelle médiocre, et destinée à l’oubli, une des plus belles scènes du
théâtre
? Il a enrichi l’auteur en le dérobant ; il l’a r
nfants d’un premier lit, et une jeune femme pour seconde épouse. Quel
théâtre
pourrait être plus heureux pour l’intrigue et la
nes, il faut les montrer telles qu’elles sont ; si l’on ne met sur le
théâtre
que ce que fait un honnête homme qui a des sentim
e n’est pas seulement un de ses ouvrages qu’il accuse, c’est tout son
théâtre
qu’il proscrit. Signalons ici ce passage qui fait
pour ainsi dire à nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les
théâtres
des équivoques les plus grossières dont on ait ja
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du
théâtre
, parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
s l’art et les mœurs, qui a fait d’un divertissement une leçon, et du
théâtre
une école de morale. La postérité a cassé la sent
Euripide. — Altération de la tragédie. — Pourquoi Rome n’eut point de
théâtre
. — V. Influence du christianisme sur l’art dramat
é, et ont tous je ne sais quel accent lyrique178, au lieu que dans le
théâtre
grec les héros dramatiques, pleins d’une passion
ne personnifie qu’un côté. Le chœur, c’est la scène spirituelle192 du
théâtre
antique ; c’est la conscience sereine des spectat
t quelquefois raillées sur la scène irréligieuse. Rome n’eut point de
théâtre
. La vertu romaine, virtus romana, était contraire
e est l’essence du tragique, furent reléguées à l’arrière-plan sur le
théâtre
comme dans la vie. Mais elles ne disparurent pas
é l’intérêt plus élevé et surtout plus solide qui s’attachait dans le
théâtre
antique aux droits des époux ou des parents199. L
tion dans ce qu’elle a de légitime et de noble, voient sur ce nouveau
théâtre
se consommer au dernier acte la destruction réell
urire des Dieux, c’est-à-dire des sentiments pathétiques, remontés du
théâtre
sanglant de la tragédie humaine au séjour idéal d
Dieux, le scepticisme sur la place publique, dans les familles et au
théâtre
, les idées morales en dissolution et la tragédie
âme partagée. Ce qui fait la singulière valeur comique et poétique du
théâtre
d’Aristophane, c’est qu’il laisse, avec un goût p
pe absolu de tout ce que la comédie voue au néant par le ridicule, le
théâtre
ne commença qu’en apparence à être plus moral, et
animées que l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le
théâtre
de Plaute et de Térence, qui est d’origine grecqu
nt dans le personnage de Falstaff, le plus beau modèle du premier. Le
théâtre
de Molière représente assez bien le second. Enfin
rès supérieurs au rôle spécial qu’ils ont à remplir ? Dans les autres
théâtres
, que sont les personnages les plus nobles, les ro
tre en lumière l’idée essentielle. Par cette épuration profonde, leur
théâtre
serait seul digne d’être comparé à celui des Grec
honneur de l’indestructible Vérité. Molière maintient, comme lui, son
théâtre
sur ce terrain élevé et solide, qui est celui de
ère en hypocrisie. C’est la figure la plus libre et la plus élevée du
théâtre
de Molière. — L’avarice est un excellent thème de
sourire. Malgré ses fautes contre le comique et contre la poésie, le
théâtre
de Molière est généralement moral. Mais ce poète
e sans raison que les tragiques français transportent volontiers leur
théâtre
en Chine, en Grèce, au Pérou. C’est pour ressaisi
, en opposition avec les conflits simples, tels que nous les offre le
théâtre
antique, la multiplicité des personnages et la ri
ir à Paris, parce qu’il se sentait assez de forces pour y soutenir un
Théâtre
Comique : et lorsqu’il y est arrivé, il se défie
Brueys, Boursault, Renard, etc., sans parler de Dancour qui a fait un
Théâtre
Comique complet. Les bons Auteurs Modernes ne se
ccès de ses deux dernières Pièces. C’est connaître bien légèrement le
Théâtre
d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi fa
st enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, de monter sur le
Théâtre
: je me suis toujours reproché d’avoir donné ce d
proposition, qu’il n’entend ni l’action de la Chaire, ni l’action du
Théâtre
: car je ne puis m’imaginer que cela soit sorti d
ma portée ; et quand je l’aurais fait, c’eût été donner l’histoire du
Théâtre
de Molière, et non pas sa vie. Eh bien soit, cell
relle de Baron avec ce Courtisan inconnu, à l’occasion d’une Pièce de
Théâtre
, me paraît impertinente. Molière y fait le person
Molière. Et bien, il n’y avait qu’à dire qu’il ne mourut point sur le
Théâtre
, c’en était assez : on l’aurait cru sans ces part
CHAPITRE XXVII. Des aparté. Il arrive souvent, sur le
théâtre
, qu’un personnage dit des choses qui ne doivent p
ur condamner, sans appel, les aparté, & pour bannir totalement du
théâtre
comique une partie aussi utile qu’agréable. Il fa
té n’ont jamais été supportables que chez les Anciens, parceque leurs
théâtres
avoient trente toises de face, & que le coméd
extrémité. Je ne répondrai que peu de chose à ce raisonnement. Si les
théâtres
des Anciens avoient trente toises de face, le res
e des aparté fort raisonnables si l’on écrivoit sur l’un des côtés du
théâtre
, ici est la Place Royale, & sur l’autre, ici
Par exemple, dans le Dédit de Dufresny, Valere paroît sur un côté du
théâtre
, en se plaignant du caprice de ses tantes, qui ne
e. ACTE I. Scene VI. ARGANTE, SCAPIN & SILVESTRE dans le fond du
théâtre
. Argante, se croyant seul. A-t-on jamais oui parl
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