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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
e nous. La premiere scene de l’acte suivant va nous faire voir s’il a tenu parole. ACTE II. Scene I. Ariste, quittant Clita
ue font les acteurs dans l’entr’acte doit encore, de toute nécessité, tenir & servir à la machine générale ; sinon c’est
mple que je viens de citer des Femmes Savantes, ce que fait Clitandre tient & sert à la machine générale, puisqu’il prie
Valere. Sortez ; & sans tarder employez vos amis Pour vous faire tenir ce qu’on vous a promis. (à Marianne.) Nous allons
spectateur sans le distraire ; & nous paroissions vouloir nous en tenir là, lorsqu’un Auteur, entraîné par le desir de cr
ais, j’ai pensé qu’on pourroit essayer de lier un acte à celui qui le tient , par une action pantomime qui soutiendroit, sans
r ; il ne peut pas lier les deux actes l’un à l’autre, parcequ’il n’y tient pas. Il n’indique pas ce qui se fait derriere la
ir ne leur arrachent pas quelques mots entrecoupés, & qu’ils s’en tiennent constamment à des gestes dont chacun demande un c
econd tableau, où la même idée est rendue, mais différemment. Abraham tient un fusil, vise son fils, va lui casser la tête, q
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
tres, doivent sans relâche parer le théâtre. Toutes les scenes qui ne tiennent pas l’une à l’autre par ce double nœud, ont une l
s observée ; tant il est vrai que toutes les parties de la comédie se tiennent & se servent mutuellement. Le Théâtre de Haut
emble. Mais il faut sur-tout que le monologue & celui qui le fait tiennent à la piece, sans quoi le remede est pire que le m
, au bon Géronte, que son fils Léandre a fait des fredaines, qu’on le tient de Scapin lui-même. Géronte trouve son fils, le q
ant la sortie du pere & l’arrivée du fourbe, par un monologue qui tient à l’action générale, & à celle des deux scene
ent, de personnage en personnage, file chaudement une intrigue, & tient continuellement en arrêt l’attention, l’intérêt &
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
nsieur, j’en suis. Ah ! cadédis ! tu es dé ses amis, à la vonne hure. Tiens , boilà cé qué jé té vaille pour lui. . . . . . .
s’est tellement emparée de son cœur, qu’il ne lui est pas possible de tenir la parole qu’il avoit donnée ». (Il passe de l’au
un beau discours ! De cette maniere, un chacun pourroit s’excuser de tenir sa promesse ». (De l’autre côté.) « Vous ne savez
ce qui restera, emploie-le en œuvres pies. Dans la galere d’un Turc ! Tiens , va-t’en. Mais, misérable, dis-moi, que diable al
t pistoles pour sa rançon. Granger. Cent pistoles ! Ah ! mon fils, ne tient -il qu’à ma vie pour conserver la tienne ? Mais ce
t pistoles ! Ah ! mon fils, ne tient-il qu’à ma vie pour conserver la tienne  ? Mais cent pistoles ! Corbineli, va-t’en lui dir
ger revient lui donner une bourse, & s’en retourne en même temps. Tiens , va-t’en, emporte tout mon bien. . . . . . . . .
n ne prévoyoit pas les choses. De grace, Monsieur, dépêchez. Géronte. Tiens , voilà la clef de mon armoire. Scapin. Bon ! Géro
ment. Géronte. Ah ! maudite galere ! Scapin, à part. Cette galere lui tient au cœur. Géronte. Tiens, Scapin, je ne me souveno
ite galere ! Scapin, à part. Cette galere lui tient au cœur. Géronte. Tiens , Scapin, je ne me souvenois pas que je viens just
ale nouvelle, & qui me désespere ! Mon oncle te l’a dit, & le tient de mon pere ? Ergaste. Oui. Lélie. Oui.Que pour
st mandée de Tarente exprès pour cela ? Sylvestre. Oui. Octave. Et tu tiens ces nouvelles de mon oncle ? Sylvestre. De votre
. Scapin. Monsieur, la vie est mêlée de traverses ; il est bon de s’y tenir sans cesse préparé : & j’ai oui dire, il y a
ilosophie, & je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colere de mes maîtres, aux réprimandes,
isque cela est donc ainsi, vous devez travailler d’autant plus à vous tenir sur vos gardes : la fortune aide les gens de cœur
& souvenez-vous de répondre parole pour parole, & de lui bien tenir tête, afin que dans son emportement il n’aille pa
Je suis mort ! Chrémès. Continue. Géta. D’abord mon homme se faisoit tenir à quatre. Chrémès. Que demandoit-il ? Géta. Ce qu
ner cette fille, afin que je me défasse de l’autre, & qu’on ne me tienne pas le bec en l’eau ; car les gens dont je vous p
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
cinq cents guinées à Freeport ; celui-ci répond : Oh ! qu’à cela ne tienne  : quoiqu’elle ait je ne sais quoi qui me touche,
on te soigne. (Il tire sa bourse, & veut lui donner de l’argent.) Tiens , pour te faire panser. Picard, à part & atten
& attendri. Quel maître ! M. Géronte, en lui offrant de l’argent. Tiens donc. Picard, modestement. Eh ! Monsieur, j’esper
destement. Eh ! Monsieur, j’espere que cela ne sera rien. M. Géronte. Tiens toujours.... Picard, en refusant par honnêteté. M
. Va doucement. Picard. Oui, Monsieur. M. Géronte. Attends, attends ; tiens ma canne. Picard. Monsieur..... M. Géronte. Prend
lui plaît le plus : ne faudra-t-il pas que je m’en prive ? Eh bien ! tenez , la voilà ; je crois en effet qu’elle vous siera.
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
onsieur, savez-vous les nouvelles Que l’on dit à la cour, & qu’on tient pour fidelles ? Sganarelle. Que m’importe ? Valer
ngeroit de ton ; Mais c’est assez avant pousser le témoignage, Je m’y tiens , & n’en veux, pour moi, pas davantage. Elmire
entent ses desirs & son impatience. Voilà comme les grands hommes tiennent souvent en suspens l’esprit du spectateur. Après
pas où veut en venir le godelureau, la scene qu’ils ont ensemble doit tenir en suspens les spectateurs beaucoup plus long tem
ette scene, faire expliquer Célimene entre lui & ses rivaux. S’il tient parole, l’exposition est excellente ; s’il n’en f
le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. Célimene. C’est un parleur étr
de ne vous rien dire avec de grands discours : Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte ; Et ce n’est que du bru
s à être jouées sur un Théâtre qu’à être lues dans une Académie. Il a tenu parole, bien en prend à sa réputation, & à la
ire bonne chere avec peu d’argent, de nettoyer son carrosse, & de tenir ses chevaux prêts pour aller à la Foire. S’il eût
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vous êtes un peu MOLIERISTE. ORONTE. Je ne m’en défends point ; et je tiens qu’on ne peut réussir sur le Théâtre, qu’en suiva
à qui l’effronterie,                                                   Tient toujours lieu d’habilité,                        
comte d’Aubijoux y a demeuré, ce qu’ils ont fait sans qu’on leur ait tenu la promesse qu’on leur avait faite, qui est qu’on
en sûre d’avoir toujours à qui parler, et, quand elle est lasse de se tenir debout, elle finit par aller elle-même s’asseoir
oncle, ni Dorine de l’appuyer. Mme Pernelle ne souffre pas qu’on lui tienne tête, si doucement qu’on le fasse. Elle s’est lev
rine ferme naturellement la marche, comme une fille de chambre qui se tient à son rang. Encore une fois la tradition est vrai
(GG. 218). Voici d’abord le titre du volume : Registre des baptesmes tenu par nous François Boloys, Jean Conduchier, Pierre
porte du fond. L’entrée de Dorine la réveille. Elle se lève, elle se tient sur ses jambes en s’appuyant contre la baie de la
as tout à fait inutile. À partir du moment où nous sommes, l’Odéon ne tient pas plus à sa cheminée que s’il n’en avait pas fa
rir la gorge. Elle quitte son fauteuil, il quitte son tabouret, il se tient haletant et pressant derrière elle. Il lui ferme
imidement la main vers le fichu ou les genoux d’Elmire, quand il s’en tient aux équivoques, aux subtilités, aux témérités de
quis de Châtres, à remplir le premier devoir de son emploi, en allant tenir un synode dans le Doyenné de Montlheri, proche de
ng et considérant qu’un simple bourgeois, quoique fort honnête homme, tiendrait la place, dans son église, de cette altesse. « Ce
iens : “Je ne veux pas vous empêcher de prier Dieu pour M. Boutet qui tient boutique en la rue ***, qui est nouveau seigneur
e sa bonté suprême, De se mortifier, renoncer à soi-même… Après avoir tenu ce langage des cieux, Croirais-tu bien, Monsieur,
’innocence, Est prêt sans marchander à faire un mauvais tour, Pour ne tenir parole à chercher un détour. Il prend son avantag
e en bigot De faire le péché qui fait un homme sot. Encore qu’il soit tenu plus chaste qu’Hippolyte, Il est aussi paillard,
n frère… » lui dit Orgon d’un ton suppliant. Le nouvel Orgon ne s’en tient pas à des paroles. Il court au buffet, prend le f
s dans son naturel ; il n’est pas têtu, ou du moins son entêtement ne tient qu’à sa chimère, Orgon n’a de volonté que celle d
is n’est pas avec Marianne comme un frère avec sa sœur, et s’il ne se tient pas devant Elmire, comme un beau-fils devant sa b
s’en vanter :           « Allons, cria le sénat imbécile, « Celui qui tient le fruit doit seul nous régenter… On voit qu’il
orange par terre ; le plus élevé en cueille une autre ; le second en tient une, et le troisième en présente une au quatrième
and celui-ci veut persuader au pelletier que leurs pères ; Quand ils tenaient fêtes ou noces Ou qu’ils traitaient d’autres négo
Q. 109933). La maison fut démolie vers la fin du siècle dernier. Elle tenait son nom d’un poteau sculpté placé à l’angle des d
rir presque mis hors d’haleine. ÉRASTE Prends-tu quelque plaisir à me tenir en peine ? LA MONTAGNE Puisque vous désirez de sa
ux pas rire ? LA MONTAGNE Son ordre est qu’en ce lieu vous devez vous tenir , Assuré que dans peu vous l’y verrez venir. Ici
let est au second plan ; c’est un personnage effacé : cependant il se tient droit. Poisson, au premier plan, semble haranguer
1667, succédant à Valerio dans l’emploi des premiers amoureux, qu’il tint jusqu’en 1697. Il ne le quitta qu’à 64 ans pour p
ues que je citerai tout à l’heure, est Orsola Coris. Le roi Louis XIV tint sur les fonts baptismaux, avec la duchesse d’Elbe
eut fait le même honneur au fils aîné de M. et madame Molière. Le Roi tenait , on le voit, la balance égale entre les deux trou
ou un défi de natation proposé à contretemps par des convives qui ne tenaient plus sur leurs jambes. [1879-11] Auguste VITU.
a, je l’espère, en faveur du sujet sur lequel je prends la parole. Je tiens à dire dans Le Moliériste que le nombre des molié
tres, ses ennemis sont des ennemis pour nous. C’est M. Schweitzer qui tient le langage suivant : « Notre Musée » (sa publicat
stedt — une des illustrations les plus brillantes de notre Parnasse — tient le premier rang. M. de Dingelstedt, ci-devant sur
sentations des comédies de Molière qui ont eu lieu à Munich. Tartuffe tient le premier rang au point de vue de l’ancienneté :
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
is voilà une plaisante façon de céder aux desirs des gens, que de les tenir liés ! Aglaé. Qu’est-ce que cela fait ? L’Amour.
’a paru tantôt que vous preniez bien du plaisir à me baiser la main : tenez , baisez-la encore... L’Amour, en colere. Finisson
ise tout-à-l’heure ma main, puisque je l’ordonne. Aglaé, donne-lui la tienne . Aglaé. Volontiers. Euphrosine. Et toi, Cyane. Cy
vantage dans mon cœur à l’une sur l’autre, & ne servoient qu’à me tenir dans l’équilibre, & à me les faire aimer tout
i faire. Je me prétai volontiers à ce qu’elles me demanderent ; je me tins caché toute l’après-dînée dans ma chambre, où l’o
8 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
ait être pour quelque chose. Mais cet enthousiasme peut-il et doit-il tenir devant une critique impartiale et sérieuse, qui c
, parmi des mascarons, des fleurs, des fruits, est assis un génie qui tient des couronnes. Au devant de ce frontispice, sur u
, de chaque côté du piédestal, sont deux figures en marbre blanc, qui tiennent des légendes où sont inscrites, par ordre chronol
urdeur. Elle est assise la tête légèrement inclinée ; d’une main elle tient un livre, de l’autre un style. Les deux jambes so
gnorance où l’on est de ces principes ou à l’isolement dans lequel se tiennent les artistes les uns des autres ? Nous tenons la
lement dans lequel se tiennent les artistes les uns des autres ? Nous tenons la seconde cause pour l’unique dans ce cas. Et ce
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
mpe un silence timide. J’adore votre fille. Arbitre de mon sort, Vous tenez en vos mains & ma vie & ma mort. Prononce
otre pere, Dorante ; mais je crois avoir fait ce qu’il faut. Monsieur tient la réponse & peut lire tout haut. Francaleu l
e ce que j’ai avancé. La générosité de Damis ou de M. de l’Empyrée ne tient pas davantage à la Métromanie qu’à tout autre pas
a piece, dit : Vous, à qui cependant j’ai consacré mes jours, Muses, tenez -moi lieu de fortune & d’amours. Harpagon, dan
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
rion, on l’appelleroit Madame ! La pauvre sorte ne sauroit comment se tenir , & feroit bien voir que ce n’est qu’une gross
r pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables ; je me suis acquis dans l
’honneur de six ans de service, & je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec
Moliere tout autant que si Madame Jourdain eût été la premiere à les tenir . Dans le divertissement du quatrieme acte on reço
ois ; &, pendant ces cinq à six jours, Moliere, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre : il appréhendoit le mauvai
11 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
stés dans votre robe ; car le voleur ne vous a pris que ceux que vous teniez pour les changer. MAMFURIO. Minime, je n’en ai p
f ! of ! Jésus ! Maria ! CORCOVIZZO. Étends bien la main, te dis-je ; tiens la droite comme cela. Taf ! et de trois. MAMFURIO
t, comme il vous plaît. Barra, prends-le sur tes épaules. Toi, Marca, tiens -lui ferme les pieds, qu’il ne puisse faire un mou
uisse faire un mouvement. Toi, Corcovizzo, descends-lui les braies et tiens -les bien bas, et c’est moi qui me charge de l’étr
lique le Capitan ; le seul récit de mes hauts faits doit suffire à te tenir en vie. L’Affamato, quand le Capitan a fini ses r
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
nne, il y consent de bon cœur. Sganarelle a une façon de penser & tient une conduite tout-à-fait opposée. Il traite Isabe
mon Révérend Pere, vous pouvez lui dire que c’est de moi dont vous la tenez , & que je vous en ai fait mes plaintes ». Le
ans doute juste, & bien digne d’une femme de vertu. Il ne m’a pas tenu parole : mais je vous promets que je lui parlerai
lus la chagriner ». Ce bon Pere, après l’avoir exhorté de son mieux à tenir sa parole plus religieusement qu’il n’avoit fait
c. Chez notre Poëte, Isabelle, poussée à bout par la contrainte où la tient son tuteur, se porte à mille extrémités ; & L
e à mille extrémités ; & Léonor, qui jouit d’une honnête liberté, tient la conduite la plus irréprochable. Moliere, en pr
pas la vertu des femmes ni des filles : C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur fai
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
is en philosophie, en astronomie, en médecine. Ce ne fut pas assez de tenir la plume et de transformer les salons en académie
ntion qu’on a eue longtemps de la faire vertueuse par force, et de la tenir ignorante par principe. La piquante Lisette de l’
t pas la vertu des femmes ni des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur fai
ource de perdition ce qui ne le devient qu’autant qu’on en abuse.« Je tiens , » dit Ariste, Qu’il nous faut en riant instruir
tissements, les bals, les comédies ; Ce sont choses, pour moi, que je tiens , de tout temps, Fort propres à former l’esprit de
dire et répéter tous les dangers auxquels sont exposés les malheureux tenus dans les ténèbres, et pour proclamer cette philos
scarbagnas, sc. III-VI,, VIII, X. 300.   Là du faux bel esprit se tiennent les bureaux ;   Là, tous les vers sont bons pour
14 (1871) Molière
r tant de poètes ses contemporains1, il comprit toute sa vocation. Il tenait maintenant la comédie ; il était sûr de sa découv
ille, empereur des fourbes. Sganarelle, autant que Cathos et Madelon, tenait à la bourgeoisie. Il fut très applaudi, très écou
eune et superbe, et qui ne pensait pas que l’on pût mourir. Le roi se tenait debout, appuyé sur le dos de la chaise où le card
, cette féerie incomplète : Don Garcie de Navarre, assez peu digne de tenir sa place au rang des œuvres qui vont venir. Que d
ureux Sganarelle est un pantin dont cette aimable fillette, en riant, tient tous les fils ; et jugez de l’étonnement de ce tr
tristés la salle des gardes et la rotonde, et le salon dans lequel se tenait l’attentif de mademoiselle de La Vallière, mécont
Laforest elle-même (une immortelle !) : la servante de Molière. Elle tient sa place dans cette illustre galerie, et sa place
de et la malhonnêteté de Baron, le comédien, que Molière avait élevé, tiennent leur place en ces anecdotes. Même on a retrouvé,
pprimée, et qu’il fallait laisser faire à Benserade. Ainsi, le roi ne tenait nul compte des chefs-d’œuvre. Il oubliait, dans c
e sang le malin même, et ses amis demandaient un relâche..… Il voulut tenir sa parole. Il paraît donc : à son aspect, sans se
15 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
pouvait guère prendre sa femme qu’au théâtre ou dans une famille qui tint au théâtre. Or, depuis dix ans, il voyait grandir
ez une dame d’un rang distingué dans la province. » Rien n’empêche de tenir le renseignement pour exact. Un biographe de Moli
fois sur la scène du Palais-Royal. Molière se serait bien gardé de la tenir à l’écart, au moment où sa troupe avait besoin de
s ne se contenta pas d’une simple déclaration verbale. Enfin, rien ne tient moins que cette autre hypothèse d’après laquelle
bien différentes. En 1670, dans le Bourgeois gentilhomme, où Armande tenait le rôle de Lucile, Molière la représentait avec u
quel maître eut en lui une élève si bien douée et dont le succès lui tenait au cœur autant que le sien propre. L’ampleur et l
propre. L’ampleur et la force manquaient à Armande ; elle ne put donc tenir dans la tragédie que les seconds emplois ; mais,
cellence, la grande coquette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme au théâtre. A défaut d’autres preuv
dans la première et la dernière de ces pièces ; dans la seconde elle tenait le rôle de Zaïde, personnage de simple figuration
out connaître, c’est la conduite privée de la femme, la place qu’elle tint dans l’existence de son mari. On a déjà beaucoup
oignages s’accordant ici avec celui de la Fameuse Comédienne, on peut tenir le fait pour assuré. VI Cette rupture ne sa
amis ; il l’a prouvé en plusieurs circonstances. Or, le langage qu’il tient dans la scène d’Auteuil est celui d’un fort vilai
tera dans le désespoir pour tout le carnaval… Je serai vêtu de noir ; tenez -le pour assuré… Je vais m’enfermer pour m’abandon
tre. Cette liaison n’est guère admissible ; non parce que Baron était tenu envers Molière par les devoirs d’une reconnaissan
de parole, c’est qu’il en veut à tout ce qui touche Molière et qu’il tient à ne pas représenter sous un aspect trop sympathi
serve que La Tourelle lui avait expressément ordonnée. Un soir il n’y tient pas, s’introduit dans la loge d’Armande et se per
16 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ique, ballet du palais d’Alcine, feu d’artifice, etc. : la comédie ne tient là que sa modeste place, elle ne montre même pas
esté. » Jusque-là, dans ces occasions, Molière, auteur des récits, se tient à peu près sur le même rang que Benserade, auteur
Espagnols est figuré par le gentilhomme basque Tartas, capable de se tenir debout sur les épaules de deux hommes, lesquels s
apable de se tenir debout sur les épaules de deux hommes, lesquels se tiennent eux-mêmes sur trois autres : jamais dans un cirqu
travers cinq actes de mythologie héroïco-galante, est-ce de quoi nous tenir enchantés ? Après l’expérience qu’on a faite réce
hette, vers cette collection des Grands Écrivains de la France : vous tenez là Corneille, Racine, Molière tout rafraîchis et
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
usine. Mais je m’attendois à cette réponse : elle ne me rebute point. Tenez , je gage qu’avant ma seconde campagne, vous cesse
s compter. Ma belle Cousine, je vous montrerois les miennes. Vous n’y tiendriez pas. — Allez, jeune fou, faites votre devoir en g
i (qui ne l’est pas à son âge ?) ; mais il a le cœur excellent. Il ne tient qu’à lui de s’amuser. Il trouveroit peu de cruell
; je le traite avec une hauteur ! . . . . Je ne sais pas comment il y tient . J’avoue que, si j’étois à sa place, je laisseroi
ment : ma bouche dit oui, mon cœur non, & ce fut mon cœur qui lui tint parole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L
— J’y crois fort ; j’y compte si bien, que je te défie de la vaincre. Tiens , mon enfant, j’ai connu des femmes sans nombre ;
. La Comtesse. Avec plus d’esprit. Forlise. Et à plus de titres. S’il tient tout ce qu’il promet, mais ..... c’est un homme i
esse. Bravo ! de mieux en mieux ! l’air surpasse les paroles ! on n’y tient pas !... C’est un homme unique, incomparable ! Hâ
hassé si je l’avois servi fidellement. Eraste. Il n’est pas permis de tenir contre tant de sottises. Demande-lui s’il se moqu
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
s-vous, servent à lier les scenes : d’accord. Mais si le monologue ne tient pas à l’action générale, s’il ne tient pas à l’ac
ccord. Mais si le monologue ne tient pas à l’action générale, s’il ne tient pas à l’action particuliere des deux scenes qu’il
eté de l’Auteur, si les choses agréables que l’acteur dit ou fait, ne tiennent pas au fond de la piece, ne nous apprennent pas d
us apprend-il ? & que nous annonce-t-il ? à quoi sert-il ? à quoi tient -il ? Pasquin y découvre ses inclinations bachique
ouvre ses inclinations bachiques, forme le projet de s’enivrer, & tient parole : à quoi tout cela sert-il ? à rien. Il es
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
acine, homme plus grave, caractère plus élevé que ses trois amis, son tenait glorieusement sa marche dans la carrière qu’il s’
rins, aux Coras, est ouverte à toute heure : Là du faux bel esprit se tiennent les bureaux, Là tous les vers sont bons pourvu qu
ause du sonnet qui était son ouvrage. Encore est-il plus sage de s’en tenir au doute qu’exprime M. Daunou dans sa note sur ce
récieuse une docte demeure, toujours ouverte aux beaux esprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une éc
applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison, point d
t préférés ! combien de gens prêtèrent toujours celui des deux qu’ils tiennent à sa main ! Au fond, madame de Sévigné était née
été jusqu’à méconnaître le mérite de Racine et à lui préférer Pradon, tenaient à un principe moral d’une nature fort supérieure
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
moins digne, moins froid, moins guindé, dans ses pieces ; il n’auroit tenu qu’à lui : il suffit de voir son triple Mariage p
e son mari est sorti pour assembler le College politique, qui doit se tenir chez lui, & qui est composé de douze personne
Bourg-mestre ? Bremenfeld. Quel bruit fais-tu là ? Ne veux-tu pas te tenir en repos ? Crispin. Eh ! je ne branle pas de ma p
ourg-mestre ? Bremenfeld. Tu as le diable au corps. Ne peux-tu pas te tenir tranquille ? C’est la seconde fois que tu m’inter
aire de s’allier à son Souverain, de partager avec lui l’autorité, de tenir sa grandeur moins de ses faveurs que de la nécess
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ur le nez du Triton, & lui lave la joue. La cour, des deux côtés, tient à deux vastes cours, De qui le grand château tire
sur la moustache. De la façon pourtant qu’il s’en est acquitté, Je le tiens en cela très expérimenté : Je crois que de sa vie
oute. Hélas ! plaise au Seigneur qu’il soit sot à tel point, Qu’il me tienne mauvais, & ne se batte point ! Mais les raiso
ner au milieu de la panse. Bon pied, bon œil, & flic, & flac, tiens , c’est pour toi. Zest, j’ai paré ton coup. Courag
r pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables ; je me suis acquis dans l
’honneur de six ans de service, & je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec
s grand tort du monde de mettre, dans leurs pieces, des choses qui ne tiennent qu’au caprice d’un lieu ou d’un moment, comment p
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
. . . . . . Vous vous faites honneur d’être un franc libertin : Vous tenez votre gloire à tenir bien du vin ; Et lorsque, to
s faites honneur d’être un franc libertin : Vous tenez votre gloire à tenir bien du vin ; Et lorsque, tout fumant d’une vineu
out fumant d’une vineuse haleine, Sur vos pieds chancelants vous vous tenez à peine, Sur un théâtre alors vous venez vous mon
oureux, Seroient fâchés qu’un autre eût été plus loin qu’eux. Mais je tiens qu’il est mal, sur quoi que l’on se fonde, De fui
u’il veut ; car il est en état de me faire tout accepter, & il me tient , le scélérat ! le poignard sur la gorge. La Flech
une conduite hasardée, que lorsque la contrainte dans laquelle on les tient , ou la tyrannie qu’on exerce sur elles, les rend
ger qu’à mourir, Et d’assez de laideur n’est pas accompagnée, Sans se tenir encore malpropre & rechignée ? Les sociétés
ettre sans effort toute sorte de sujets sur la scene, songez que vous tenez dans vos mains les armes les plus redoutables ; q
e le plus sage Aux choses que peut faire une femme volage ! Puisqu’on tient à bon droit tout crime personnel, Que fait là not
e qu’il est difficile de les placer à propos, & de façon qu’elles tiennent , comme celles que je cite, au sujet, à la scene &
e monnoie fausse ; hé bien ! il la rend bien vîte à ceux de qui il la tient , ou bien il la jette hors de chez lui. Ce petit s
23 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
galant homme. Je vous en dirais davantage si je ne craignais qu’il se tînt offensé de ce que je vous pourrais dire et si je
ait bien conduit et si cette pièce avait eu cinq actes, elle pourrait tenir rang dans la postérité après Le Menteur et Les Vi
’il ne vous en est obligé, et je connais beaucoup de personnes qui se tiendraient glorieuses que l’on pût dire d’elles ce que vous
ou velles. — Si elle est de lui, repartit Ariste, il n’a qu’à se bien tenir , et les Nouvellistes ne l’épargneront non plus qu
omédie et que l’on en parle beaucoup, les divers discours que l’on en tient y font venir du monde, et ceux qui vont rarement
24 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
, avec sa femme et ses enfants, qui fabriquent des paniers. Lui, pour tenir sa famille en gaieté et aider au travail de la nu
prévalait pas exclusivement ; le sentiment, la passion et le drame y tenaient une bonne place ; la bouffonnerie n’y était souve
tte qui se trouve au fond du jardin. Il y fait entrer Isabelle, et se tient à la porte pour écarter les importuns. Lorsque Is
 ; et l’amoureux Oratio, dont la maîtresse du logis est complice, s’y tient caché. À quelques scènes de là, le jardinier vien
chez eux. Lorsque ensuite Burattino rencontre Pantalon, il l’engagea tenir prêts ses mille ducats, parce que Franceschina ne
25 (1910) Rousseau contre Molière
différent à l’ordre qu’on suit, pourvu qu’il y en ait un et qu’on s’y tienne . Je n’ai pas du tout traité ici la question de Ro
effrontément le contraire, Philinte donc, à qui, d’une part, Alceste tient à montrer qu’il sait dire leurs vérités aux gens,
cère bien élevé ; de sorte que les ménagements que prend Molière pour tenir Alceste loin du ridicule sont ce que Rousseau pre
ne homme, c’est un misanthrope naissant. Molière a marqué ce trait et tenu à le marquer. En effet, tantôt Philinte représent
point, Et je vais n’épargner personne sur ce point… Je n’y puis plus tenir , j’enrage, et mon dessein Est de rompre en visiè
récautions que Molière a prises pour que l’on ne pût, décidément, pas tenir Philinte pour un égoïste, quelque mauvaise volont
ne les avait pas, il serait faux. Et ces travers eux-mêmes, Molière a tenu essentiellement à indiquer qu’au point de vue de
s à la société ! Ne voyez-vous pas les guides heureux de ce siècle se tenir forts de ces principes et se pardonner leur impit
et jusqu’au dévouement, et non seulement il déteste le vice, mais il tient pour un vice et il déteste comme tel l’absence de
défaut, ils font un peu sourire. D’abord ce prompt détachement du moi tient de l’étourderie, de l’homme qui a la tête à l’éve
très aisément, mais dont, puisqu’il les a prises, Rousseau aurait dû tenir un peu compte. Sans doute pour que le public ne p
ans conséquence. Mais alors il aurait dû, pour la même considération, tenir les Fourberies de Scapin pour négligeables. Peut-
jà il a inventé la « religion civile » qui est la seule à laquelle il tienne . On me dira que la religion civile de Rousseau co
e sa république. — J’en conviens très bien, et le raisonnement que je tiens en ce moment s’applique beaucoup plus et beaucoup
onnait point générosité et courage, on ne les reconnaîtrait pas et il tient tant à ce qu’on les reconnaisse ! Mais, incompara
ut compte fait, le caractère de Tartuffe n’est point incohérent et se tient très bien. Mais il est vraiqu’en allant jusqu’aux
filles perdent le respect à l’égard de leur père simplement pieux et tenu par eux comme un Orgon, cela est très sérieux. Or
ans Don Juan, c’est Dieu qui est attaqué et mal défendu : or Rousseau tient à Dieu ; et dans Tartuffe, ce qui est attaqué, c’
religion, et particulièrement la religion catholique, que Rousseau ne tient pas à défendre ou à avoir l’air de défendre ; et,
ans Don Juan ; il n’y en a pas dans le Misanthrope (on sait que je ne tiens nullement Philinte pour un raisonneur) ; il n’y e
Sans doute, je vous reproche de la défendre en un lieu que l’on peut tenir pour mal propre à cet office et où s’occuper d’el
aminte pour son bel esprit, il fait dire les vers si souvent cités : Tenez , mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela
montre aux sots les coquins exploitant les sots pour que les sots se tiennent sur leurs gardes. Il est un avertisseur, un monit
l’a indiqué, trop sommairement et de telle sorte qu’on ne doit pas en tenir solennellement compte ; mais enfin, à la volée, i
votre très humble serviteur. Monsieur, je suis tout à votre service. Tenez -moi des vôtres, mon cher. Faites état de moi, Mon
se sous les mépris de la foule. Molière l’a fait quelquefois et je le tiens , pour Tartuffe et Don Juan précisément, comme cré
vivement ramené à la farce. Il faut cependant savoir ces choses et en tenir quelque compte. Ensuite ce qu’on a reproché le pl
rait sans doute : « Ce n’a pas été mon intention. » On ne peut pas le tenir pour responsable. L’autre fait est celui-ci. Du t
également oublié le nom, dont le sommaire était ceci : Un jeune homme tient des propos dénigrants sur la religion, puis sur l
oujours législateur de quelque chose ; « il a été le législateur… » «  Tiens , mais de quoi ? » se demande Voltaire. « Des bonn
d’eux pour jamais et qui a été la plus forte raison pourquoi il les a tenus pour des coquins ; et il ne sépare pas la religio
les yeux du commun des hommes. Toujours disciple de Plutarque, il ne tient pas pour vertu véritable celle qui n’est pas un p
e saurait laisser mourir de faim ceux qui le prient du soir au matin. Tiens , voilà un louis d’or ; mais je te le donne par am
la Charité. Brisez les tristes fers du honteux esclavage Où vous tient du péché le commerce honteux, Et venez recevoir l
tuffe n’est qu’une parodie sacrilège, elle et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, q
té, qui veut l’améliorer, qui veut la ramener à la perfection, qui ne tient aucun compte du ridicule qu’il y a à cela ; mais
t pas la vertu des femmes ni des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur fai
tissements, les bals, les comédies ; Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des
s de Molière, parce qu’il est vieux, mais parce qu’il est ennuyeux et tient des discours éternels de sagesse et d’honneur ; e
sé et plié peu à peu par son public parisien. Dans le Misanthrope, il tient la balance égale entre l’homme du public qui est
ompus, cette femme serait trop facile à séduire ; souvent sa vertu ne tiendrait qu’aux occasions : dans ce siècle philosophe, il
oi ; car remarquez que le but est de plaire. Or « le talent de parler tient le premier rang dans l’art de plaire ; c’est par
e qu’elle peut et, à ce moment-ci, Rousseau l’oublie complètement. Il tient , à ce moment-ci, que la jeune fille doit être men
même tour d’esprit qui fait exceller une femme du monde dans l’art de tenir maison fait exceller une coquette dans l’art d’am
c art qu’elle en fait les plus fortes chaînes de ses esclaves. A quoi tient tout cet art ; si ce n’est à des observations fin
qui s’exerce sur tous les hommes, qui, s’il n’est pas coquetterie, en tient lieu suffisamment pour en remplir tout l’office.
 ; — il a de la rancune à leur égard, surtout à l’égard de celles qui tiennent bureau d’esprit, un peu à l’égard de celles qui a
turel, et Trissotin n’est pas contre nature le moins du monde ; et je tiens qu’Arnolphe et Sganarelle qui ne veulent pas être
e le matin et rentrée comme furtivement, aurait si grand intérêt à la tenir close.) N’est-ce point, nous dit-on, la preuve qu
s qui s’en éloignent. « Considérez seulement la place et le rôle qu’y tiennent — je ne dis pas les soubrettes, mais les servante
a postérité elle-même cherche dans les auteurs anciens ce à quoi elle tient le plus, c’est-à-dire ses défauts encore, et, qua
s et le contempteur des femmes qui savent lire, ce qui fait qu’il est tenu pour un des plus grands esprits qui aient éclairé
passerai ma vie à vous démontrer. » Voilà le langage que Rousseau eût tenu à Diderot et celui aussi qu’il eût tenu rétrospec
à le langage que Rousseau eût tenu à Diderot et celui aussi qu’il eût tenu rétrospectivement à Molière, s’il avait aperçu da
t paisiblement…". D’où l’on peut conclure que, s’il serait absurde de tenir le Chrysalde de l’acte IV pour le porte-parole de
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
e parer, Et vous ne donnez pas le temps de respirer ! Sied-il bien de tenir une rigueur si grande, De vouloir, sans quartier,
évenir la critique, ne semblent-ils pas au contraire l’agacer pour la tenir éveillée ? On dira à cela qu’ils ne pouvoient pas
ui demander si son maître l’a regardé en face ; il lui dit : Scapin. Tiens -toi un peu, enfonce ton chapeau en méchant garçon
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
, Monsieur, c’est de la mienne. Dorante. Qu’est-ce à dire cela, de la tienne  ? Merlin. Oui, Monsieur : vous vouliez qu’on les
au monde avoir juré la guerre ! Mad. Artus. Ah ! que mon foible cœur tient encore à la terre ! Et, dans l’aveuglement où je
foible cœur tient encore à la terre ! Et, dans l’aveuglement où je le tiens plongé, Je crains que de long-temps il n’en soit
ogne ! Merlin. Effrontée ! Madame Desmartins sait bien ce qui en est. Tenez , Madame, avant que je connusse ce libertin-là, ma
manieres. Vivien. Je vous proteste, Monsieur Thomasseau... L’Orange. Tenez , Monsieur, il venoit quelquefois chez une honnête
is. Vous auriez tort, repartit cette belle ; C’est un méchant : il me tint l’autre fois Propos d’amour, dont je fus si surpr
prit il me vint aussi-tôt De l’étrangler & lui manger la vue : Il tint à peu ; je n’en fus retenue Que pour n’oser un te
e je crois, Lorsqu’Amour seul étant de la partie, Entre deux draps on tient femme jolie, Femme jolie, & qui n’est pas à s
amour ? Dieu soit témoin que pour toi j’en ai honte ; Et de venir ne tenois quasi compte, Ne te croyant le cœur si perverti Q
moureux & tuteur d’Angélique, veut absolument l’épouser, & la tient renfermée dans sa maison de campagne. Dorante, am
La tête lui tourne, il se propose pour époux, on l’accepte : il s’en tient au nom de Bouchet : le voilà possesseur de sa bel
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ource dans la chose même, naît de la situation des personnages, & tient d’elle seule l’avantage de faire rire : un trait
sant est au contraire une saillie qui ne fait rien à l’action, qui ne tient rien de la situation des personnages, qui fait ri
me choque ; Et je ne veux jamais souffrir qu’on m’interloque. A quoi tient ce mot d’interloquée ? à quoi sert-il, que fait-i
n’est plus rien ; preuve qu’il doit tout à la situation, & qu’il tient tout-à-fait à la scene. Il est tout naturel, je c
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
A qui la bourse ?Ah, Dieux ! elle m’étoit tombée, Je vous suis bien tenu de ce soin obligeant, Qui m’épargne un grand trou
n. Allons, gai : ce petit prélude vous mettra en humeur. Faut-il vous tenir par la main, ou si vous avez quelque principe ? M
e cet emploi. Tu m’obliges par-là plus que je ne puis dire. Isabelle. Tenez donc. Sganarelle. Tenez donc.Bon ! voyons ce qu’
s par-là plus que je ne puis dire. Isabelle. Tenez donc. Sganarelle. Tenez donc.Bon ! voyons ce qu’il a pu t’écrire. . . . .
30 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
e la famille Béjart. Tout était à recommencer. Édouard Fournier se le tint pour dit. Il suspendit son travail entrepris sur
ù la biographie renouvelée cède le pas à la critique littéraire, j’ai tenu à indiquer la nuance qui sépare, dans l’œuvre mol
us offrent encore la contre-épreuve de Molière et d’Armande ? Cela ne tient pas devant une minute d’examen. Les scènes de jal
Cyrano eût emmagasiné dans sa mémoire un fond de bonnes choses qu’il tenait de Molière et dont il se servit par la suite. « A
sir. Les éludes littéraires sur l’œuvre du grand philosophe comique y tiennent la plus large place ; ici plus de controverses ;
oileau, La Bruyère, madame de Sévigné, etc. ; avec lui seul, Paris se tiendrait au point culminant de l’esprit français, dans son
e premier rang dans le grand commerce, dans la haute marchandise. Ils tenaient , par leurs alliances, aux Bastonneau, aux Gautier
rotectorat de Colbert, dont le frère avait été son compère : il avait tenu sur les fonds un des vingt et un enfants de Rober
! Le dernier était mort, le 11 mai précédent, à quatre-vingts ans. Il tenait à la branche riche par je ne sais quel rameau, et
re en famille. Sa mère, sur laquelle nous devons insister, car il dut tenir d’elle, comme la plupart des fils, semble avoir e
int ne manquent pas : il n’eut que cette occupation. La seconde femme tenait dans l’ombre l’aîné du premier mariage, réservant
ême, par simple précaution, que Jean Poquelin a pris cette mesure. Il tenait la charge, dont il était si fier, de son frère ca
apprirent, et durent, de Rouen même, lui signifier par acte d’avoir à tenir ses engagements, c’est-à-dire à leur livrer, au j
faite en bon lieu, au collège des Jésuites ; la petite fortune,qu’il tenait de l’héritage de sa mère13 ; le titre de Tapissie
Dauphiné ; mais, à Nantes, où il était en 1646, il eut grand peine à tenir bon contre des marionnettes italiennes qui lui fa
ux ans après qu’il a ranimé l’espérance de Madeleine, en consentant à tenir avec elle, sur les fonts, un enfant de Molière, e
rois rivales. Molière resta seul entre elles. C’était du courage ; il tint bon pourtant, tout armé qu’il était de douceur et
ants jaloux. Dans les Fâcheux, mademoiselle du Parc, qui joue Orante, tient un rôle semblable à l’autre et non moins conforme
ir tout à fait son crédit et de se mettre à même d’obtenir ce qui lui tenait tant au cœur et ce qu’Anne d’Autriche n’était peu
la cabale et au grand déplaisir de la veuve du poète, qui, si elle ne tenait pas beaucoup à la gloire de son mari, avait du mo
qu’après qu’il eut obtenu la permission de jouer Tartufe, Molière ne tenait sans doute pas beaucoup à ce chef-d’œuvre, qui n’
cet intrus charmant. Comment, sans le niais nécessaire, pourrait-elle tenir sur pied son répertoire ? A qui Lelio donnerait-i
eur ; aussi partout les appelait-on des pierrots 63. Le gamin ne s’en tenait pas là ; lorsqu’il voyait passer quelque soldat a
Pour eux, ce qu’on est convenu de nommer vocation a quelque chose qui tient de la fatalité ; leur but est marqué, il faut qu’
juger d’après l’incomparable chef-d’œuvre qui en est résulté, vous la tenez certes pour une des plus hardies qu’aucun poète a
encore que, sans qu’il en pût mais, il lui fallut continuellement se tenir en haleine dans son rôle d’observateur, et, par c
icule. Il se prétendit noble, cria bien haut qu’à Toulouse sa famille tenait au Capitoulat, et on finit par le croire, d’autan
utez encore Dorine vous parlant de son maître et de la conduite qu’il tint à cette époque de désordre public, où il avait, a
dans le passé de son bienfaiteur, et le trahir, lui et l’ami, dont il tient la précieuse cassette. Jugez ce qu’il eut , fait
dégoût, moitié par charité chrétienne, il fit savoir au roi, qu’il ne tiendrait pas les États du Languedoc, cette année-là, et qu
autre côté, il pût trouver des âmes à diriger. Ici l’on pensait qu’il tenait pour Loyola ; là, au contraire, on croyait qu’il
il en médisait du meilleur de son cœur. Il paraît même qu’il ne s’en tint pas à ces confidences de conversation, où Molière
a, pour le seul plaisir de gouverner encore une fois ; les âmes qu’il tient en servage feront, s’il se peut, leur salut : ce
e au pied le rouge et les mouches d’Elmire. Encore s’ils s’en fussent tenus là, si leur omnipotence se fût bornée à ces sorte
circonstances, il faisait tout, pour qu’elle ne fût pas oubliée ; il tenait adroitement en haleine l’attention, non pas de to
coup plus tôt. Madame de Sablé, amie de madame de Longueville, devait tenir plus que personne à se faire lire cette comédie,
d’une comédie espagnole, il serait assez.intéressant de trouver qu’il tient , au moins, par un point, à une tradition français
ien, sachant ses adversaires fertiles en ressorts de toute espèce, il tenait à ne pas être pris lui-même au dépourvu. Il avait
ne décide pas encore la volonté royale pour cette permission qui lui tient au cœur, il aide, au moins, à la préparer pour un
t pas moins que ces encouragements de Louis XIV, pour aider Molière à tenir bon contre les persécutions auxquelles il était e
ins qu’il ne s’en étonne. Sa surprise de le voir agir ainsi, lui, qui tenait le rang d’honnête homme, est toute sa vengeance.
’est ce qui nous a fait insister sur ce chef-d œuvre, dont l’histoire tient à celle de l’auteur, par des points trop inaperçu
sent qu’à des gens qui ne sont pas d’ici… Ce n’est pas tout,.Molière tient à ce qu’on ne s’y méprenne pas ; il continue, en
u digne d’un si bel ouvrage, et elle le pria de le supprimer. Molière tint bon. « Il avait son original », dit Grimarest137 
e, on voit, par la manière dont on le fait figurer avec eux, qu’on le tient pour leur pareil. De son temps, en effet, il ne p
ût eu lieu, nous serions embarrassé de savoir quels acteurs y avaient tenu les rôles. Alors, en effet, se trouvait à Paris u
uffons : Goguelu, pour remplacer Gros-Guillaume ; Guillot Gorju, pour tenir l’emploi de Gaultier Garguille ; Goguelu ne fut p
arce, le Docteur amoureux. Notre homme était Molière. Molière ne s’en tint point là, avec cette pauvre farce, qu’il avait ai
ce, mais pour tout le reste de son répertoire. Désespérant de pouvoir tenir contre ce nouveau venu, qui, larron complet, tuai
par Dugazon, à qui il l’avait vu jouer cent fois, et qui lui-même en tenait la tradition de Préville, auquel les Poisson l’av
échir, il promit, puisqu’on criait tant, de faire crier davantage. Il tint parole. Tartuffe fut sa réplique. Les cris poussé
son âme. Il avait été patient jusque-là, mais, cette fois, il n’y put tenir . Aux attaques de Rochemont contre son Don Juan il
de miel de son ménage et de son génie. Sa femme, déjà coquette, s’en tenait aux menus manèges de la galanterie, sur la lisièr
sans qu’il pût l’atteindre, et le remuait sans qu’il la connût. Il la tenait enfin et ne la voulait plus lâcher. Que s’étail-i
appuyés sur le tapis, elle le nargue du sourire, jusqu’à ce qu’il n’y tienne plus. Quand il est sorti « pour se rasseoir un pe
a Paris. S. M. le public eut le pas sur S. M. le roi. Molière ne s’en tint pas là. Il jouait Sosie et disait, par conséquent
trouvant à Anvers, il y était allé voir, avec Gourville, de qui l’on tient l’anecdote, le vieux M. de Palavicini, « un des h
Molière, La Fontaine, Racine et Boileau, on s’étonnera moins, et l’on tiendra pour vrai ce que nous venons de lire. C’est dans
re petite chambre, louée par Boileau dans la rue du Colombier, que se tenaient les séances de cette petite académie, où, si Corn
’il fallait se hâter, et il avait, en effet, promis de faire vite. Il tint parole avec une rapidité de travail, qui étonne,
ne l’œuvre en elle-même, le labeur, en ce qu’il a de matériel, et qui tient du prodige, quand on en vient à l’appréciation de
gloire de Molière les rapproche. Longtemps les plus riches l’avaient tenu à distance de leur maison, et, s’il faut en croir
ur de Brussy a contée et retirée, et d’icelle s’en est contenté et en tient quitte ledit sieur Geslin et tous autres ; le tou
c la mère et la fille, et voici quelques passages d’un discours qu’il tient à cette dernière, pour l’amener à ses fins, passa
La Comédie Française ! qui déjà nous en avait donné par centaines, se tenait seule sur la réserve, quoiqu’elle eût -pourtant à
que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui de l’hypocrite. Bressant n’a mis entre le
issemblances qui existent entre le caractère de ces deux hommes. Il y tient  ; c’est pour lui un premier trait, d’où tous les
s secrets aiguillons dans l’âme de sa sœur Isabelle. L’accessoire ici tient essentiellement au principal, à ce point que l’un
rréprochable : c’est la perfection dans la vérité comique. M. Maubant tient d’une façon non moins excellente le personnage d’
ous gâte point par l’abondance du nouveau, et qui menace même de nous tenir longtemps à ce régime, car, parmi les ouvrages lu
ui manque plus l’ampleur d’exécution comique, mais, lui, du moins, il tient son modèle sous ses yeux, c’est Provost. Pour fai
La Comédie Française, qui déjà nous en avait donné par centaines, se tenait seule sur la réserve, quoiqu’elle eût pourtant à
que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui d’hypocrite. Bressant n’a mis entre les d
L’instrument et le talent s’améliorent ensemble. Le rôle de Marianne, tenu par elle, a, ce soir-là, été l’un des mieux joués
ire, qui, retrouvant le vrai, ne le manquait pas. Bressant doit se le tenir pour dit, et jouer désormais le rôle tout entier
nt impertinent que Delaunay et riant à plus belles dents. Garraud lui tient fort bien tète. La représentation a donc été exce
s parties on voudrait faire résistance. L’entraînement du personnage, tenu avec ce prestige, est pour le public le même que
olument sincères, sinon vrais, en ce qu’ils sont. Lafontaine, je m’en tiens à ce que j’ai dit, n’est pas encore, il s’en faut
e de cour, ce qui ne lui déplaisait pas, car il était gentilhomme, et tenait à le paraître, même en scène. Le plan politique d
pe lui sera tout à fait acquise, et nous en reparlerons. Mme Brohan a tenu le rôle d’Elmire avec la parfaite convenance qui
, droite, large et plane, où, sans pourtant y prétendre, l’admiration tient une telle place, que la critique ne peut qu’à trè
omédien, il faudrait toujours Molière lui-même ! Got, qui n’était pas tenu à cet impossible, n’a tâché que d’être lui, et ça
saut, absolument complet. On le sent dans le rôle mieux qu’on ne l’y tient encore. Il faudra qu’il s’y façonne et qu’il s’y
la seule épithète qui convienne. A la Comédie Française, on s’en est tenu à la pièce d’anecdote et d’épisode. La jeunesse d
a vie qu’ils mèneraient serait plus agréable que celle d’un homme qui tient des pensionnaires. » On douta longtemps de l’ane
e date à 1572, il y a loin, convenez-en. Édouard Thierry, de qui nous tenons le fait, n’en fut pas étonné. Il est d’un esprit
r. Pour une que je démolis dans le curieux volume de M. Delorme, j’en tiens prête une autre, que je vais essayer, au contrair
crivain, dit-il, qui fait lancée est Mme Campan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médeci
e est Mme Campan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV (et ell
stoire. » Je n’insisterai pas davantage. On voit quel compte il faut tenir de ce que nous disent les gens, même les plus hon
mbre, mais qui, suivant nous, ne s’y multiplient pas encore assez, le tiennent surtout respectueusement en arrêt. Nous l’en féli
ui lui semblait des plus aptes à le bien exécuter. La Comédie ne s’en tint pas là. Il lui fallait deux soirées au moins pour
int-Pétersbourg, aujourd’hui directeur du théâtre Cluny, qui est venu tenir , avec un entrain de bonhomie merveilleux, le rôle
XIV, Nouveaux mémoires de Dangeau, p. 182. 77. Le président Bouhier tenait le récit de cette affaire, du baron de Colombier,
31 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
non plus estime ni plus aimé, du moins plus respecté que Molière ; il tient le dessus dans cette trinité, il est Dieu le père
ainsi que le Menteur, et Polyeucte jusqu’à huit ; Horace déjà s’était tenu à une. Mais Cinna ? Dans ces dix-sept mois, il es
seule pièce de M. Feuillet. — Pour être exact, joignez à ce que vous tenez là Corneille et Richelieu, de M. Emile Moreau, et
enaire de Figaro, Racine à Port-Royal. Voilà décidément tout ce qui a tenu , pendant deux hivers, deux printemps, un été, un
ajazet, à Don Juan ou aux Fausses Confidences ; le Bougeoir se serait tenu à quarante-deux, pour laisser une petite place au
iennes, depuis MmeSarah Bernhardt, on n’en fait plus : Mlle Dudlay en tient lieu. A ses côtés, Mlle Lerou a de l’énergie, Mll
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
une destination plus sérieuse : ainsi elle servit aux États généraux tenus en 1614, les derniers de la France monarchique av
tes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient tenus chez nous par des hommes. Enfin la beauté des cos
nobles, comme nous dirions aujourd’hui : le Pantalon ou le Magnifico, tenu par un acteur nommé Giulio Pasquati ; Cassandro d
nçait parmi nous. Francesco Andreini, outre l’emploi du capitan qu’il tenait avec une grande supériorité, créa le type du Dott
’Arlequin, se nommait Simone, de Bologne. Nous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dan
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
d, « madame de Sévigné », comme le dit son cousin Bussy-Rabutin, « ne tenait pas ses bras trop chers ». Il ajoute à la vérité 
s et de prose polie ; Mais à si peu mon cœur ne s’humilie, Je ne vous tiens que pour un écolier ; Et fussiez-vous brave et do
des mœurs générales ; le mot décence n’existait même pas ; pour l’en tenir lieu, Cicéron emploie cette locution : quod dece
34 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
r apprendre quelque chose, qui font peu de cas de la forme, et qui ne tiennent nul compte de la recherche et des efforts du lang
, d’une façon trop pédante et trop peu leste, cette bonne comédie qui tenait à l’enfance de l’art, enfance adorée, art de la c
théâtre, et grands jugeurs de leur métier, qui de temps immémorial se tiennent dans quelques stalles choisies du Théâtre-Françai
faut reconnaître à son fruit à peine formé, ce sont là des joies qui tiennent à des joies saintes. Le printemps est en jeu et l
sortes de mensonges, passions factices, amours fictifs, terreurs qui tiennent à un poignard sans lame, à une coupe sans poison…
son maître. Même dans ses plus grands instants de familiarité, il se tenait à la distance convenable. Portait-il un message d
des conditions d’autrefois, et plus l’amateur du Théâtre-Français se tient sur ses gardes. Son enthousiasme diminue à mesura
e ses entrailles, de ses gestes, de son maintien ! » et à lui seul il tenait tout le spectacle avec un bruit, un enthousiasme,
posé à de pareils mensonges. On représente une œuvre considérable qui tient le public attentif ; on rit, on pleure, on s’exta
’est rien ! Un grand comédien est un pantin merveilleux dont le poète tient la ficelle. Encore une fois, c’est Dieu lui-même,
e une fois, c’est Dieu lui-même, et après Dieu ce sont les poètes qui tiennent le fil de cette exquise sensibilité des êtres rai
eu inférieure à son mari, ce n’est pas tout à fait un premier sujet ; tenez , M. Mégani est à madame Mégani, ce que M. Volnys
us maltraitions les grands seigneurs qui nous font vivre, ou que nous tenions école de ces difficiles et rudes emplois dont vou
ins, dans les joyeuses hôtelleries, dans les granges où nous passons. Tenez , Messieurs les moralistes, reprenez votre manteau
bon à rien qu’à être démenti », dit Shakespeare, et encore ! Si vous tenez à savoir dans quel endroit des œuvres du poète an
es de gaie science, ne peuvent pas nous faire oublier le fléau qui se tient aux portes de ce jardin de la causerie amoureuse.
urs avaient engourdi ce cerveau si fertile, que la sombre folie avait tenu la place de cette douce et heureuse folie. Ainsi
arbitre ! Hélas ! il a vu, mieux que personne, en ce temps-ci, à quoi tient l’intelligence humaine, et dans quel abîme peut t
bition perverse qui ne veut rien tolérer de tout ce qui s’élève ou se tient debout à côté d’elle ! Ainsi, des deux partis, de
nsolent ; hardi, non pas effronté ; il avait une certaine façon de se tenir et de porter la livrée qui sentait son homme de b
rame, et quand, seule entre ces vanités furieuses, la jeune Henriette tient tête à tous ces forcenés de science et de littéra
? Mademoiselle Mars, — ceci est à l’adresse des jeunes débutantes qui tiennent à faire de brillants débuts, et qui se chargent d
des souliers qui me blessent furieusement.   Le maître tailleur. «  Tenez , voilà le plus bel habit de la cour et le mieux a
es les tavernes, par des bateleurs et des joueuses de flûte ; elle se tenait sur un pied, elle chantait mille insolences lasci
à cette convention funeste par laquelle Phœdia, l’amant de Thaïs, se tient éloigné, pour deux grands jours, de la présence d
able comique : il est chargé de nouer l’intrigue et de la dénouer, il tient le milieu entre l’esclave et le maître ; or, il a
dans cette maison qui sera sa perte. — Voilà de l’art grec, voilà qui tient à la chasteté antique ! Entre le bouffon et le va
ent au capitan Thrason ; elle lui a promis ces deux journées, et elle tiendra sa parole, en honnête femme. Je dis honnête ; car
elle dînera avec lui et elle sera de bonne humeur ; tant promis, tant tenu  ; voilà comment nous sommes, nous autres, les aff
t pas : « Elle va au bain, elle en revient, on la met dans son lit. —  Tiens , Dorus, me dit une des esclaves, prends cet évent
x esprits amoureux d’égalité et de scandale ; enfin, quand vous aviez tenu ferme contre ces violences et ces ricanements de
tre sur leur joue effrayée le masque de Cléon. Eh bien ! qu’à cela ne tienne , Aristophane lui-même montera sur les planches et
fit Socrate, lui-même, à la première représentation des Nuées. Il se tint debout, le visage tourné vers l’assistance, afin
édés irréguliers, bizarres, des fougues inattendues, des caprices qui tiennent du délire. Elle ne rappelle en rien l’art des Gre
par la violence et par la rage, par l’ironie et par la colère ; elle tenait d’une main, la lanterne de Diogène pour chercher
nvoie à cette école monsieur son fils, l’amateur de chevaux. Quand il tient le jeune homme sous sa loi, Socrate fait comparaî
la plupart du temps, se trouve la gaîté comique ; c’est la chose qui tient aux mœurs, au langage, au je ne sais quoi de la v
ans une autre comédie du poète grec (dans le Plutus) une scène qui ne tient en rien à l’action des Nuées. Le débat du Juste e
émone et d’Athènes, pour terminer la guerre du Péloponnèse, jurent de tenir leurs maris à distance, serait tout simplement im
De quel côté nous viendra le nouveau poète ? Quel est son nom ? Où se tient -il ? Est-il donc, lui aussi, comme l’autre, un co
core qu’il n’avait fait à Molière. Molière… en l’aimant avec passion, tenait son peuple à distance. Il le grondait souvent ; i
e, si vous voulez, dans toutes ses inventions, si plaisantes qu’elles tiennent du délire, et vous reconnaîtrez, à chaque scène,
rt de toutes ces folies plus que galantes. Il n’est pas homme, lui, à tenir , comme faisait Molière, une petite maison d’Auteu
aison ses préjugés et ses amours. En fait d’amours et de préjugés, on tient à honneur d’arriver le premier, et de détacher la
le : son fils aîné est un usurier, son mari est un chiffonnier ; elle tient de l’un et de l’autre. Joli mélange ! Toute femme
énètre dans l’étoile ! Du rire, tout est bon, même l’éclaboussure. Il tient à toutes les choses et à toutes les œuvres de la
erdra trop, vous y perdrez vous-même… L’homme du monde est né pour ne tenir à rien. Et plus bas, la comtesse s’écrie, avec l
Au quatrième acte, nouveau guet-apens, tendu à Moncade. Léonore ne se tient pas encore pour battue. On appelle un certain gri
de Britannicus. Moncade cependant, qui pourtant a ses raisons pour se tenir sur ses gardes, donne encore, et pour la troisièm
n maître, ne fait pas un seul mouvement pour l’avertir qu’il ait à se tenir sur ses gardes. Cependant, Lucinde bien résolue d
ù il suit que la baronne n’y va pas de main morte ; en revanche, elle tient fort à son cher chevalier. — Elle le fait surveil
à tant de beaux esprits impatients (déjà !) de fumée et de bruit qui tiennent la plume en disant : « ces vieux critiques sont b
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
le : contente-toi là-dessus des sentiments de tout le monde & des tiens propres ; & puisque tu connois pour le moins
qu’un autre la foiblesse des femmes, ne va pas tendre des pieges à la tienne par la simple curiosité d’éprouver si elle pourro
faisoit de semblables discours. Mais Anselme n’étoit pas homme à s’en tenir là, & sa destinée ne le vouloit pas. Camille
paroles, dit-il ; voyons, mon cher Lothaire, si elle aura la force de tenir contre quelque chose de plus réel. Je te donnerai
e Julie l’aime toujours & veut le voir ; il lui conseille de s’en tenir à ces preuves. Léandre n’en veut rien faire, il e
pitié ! Le Baron, en riant. Il me fait grand’pitié !Parbleu, vous en tenez , Avec vos savants ! Ah ! Géronte, d’un ton piqué.
il montre son trésor à Evandra, lui déclare qu’il veut sans cesse le tenir caché pour prévenir les maux dont on le feroit l’
à se tuer, lorsque Julie oublie ses torts, lui rend les biens qu’elle tient de lui, y joint les siens & lui donne sa main
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
qu’ils mèneraient serait bien plus agréable que celle d’un homme qui tient des pensionnaires.161 159. Voici la version de
qu’ils mèneraient, serait bien plus agréable que celle d’un Homme qui tient des Pensionnaires. (Perrault, Les Hommes illustre
37 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
, ce grand seigneur bel-esprit, si on lui eût dit que son immortalité tiendrait un jour, qui n’était pas loin, — uniquement à cet
ui aussi, un Traité de la comédie et des spectacles que ni toi ni les tiens vous n’avez lu ? L’oubli c’est la règle, et le so
and malheur qui l’accablait. Ne croyez pas cependant que le poète ait tenu le propos indécent qu’on lui prête. — « Messieurs
out le drame moderne (et Dieu sait que nos illustres ne se sont guère tenus dans les limites naturelles), un drame qui soit p
et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plein théâtre, il voulut tenir sa parole. Il paraît donc, et à sa vue, sans se d
de génie qui feront rire ou pleurer ! » Pour celui qui a l’honneur de tenir la plume du critique, il y aura toujours beaucoup
un déjeuner de soleil. C’est alors, quand pour la vingtième fois vous tenez voire ami lecteur bien contrit et bien repentant,
la place publique, l’esprit qui se jette en plein air, le rire qui se tient à deux mains pour ne pas éclater ; cette comédie
ourgeois, de ces riches paisibles, de ces bourses bien garnies qui ne tiennent qu’à un fil, Mascarille, bien plus logiquement qu
même, J’ai conçu, digéré, produit un stratagème, Devant qui, tous les tiens , dont tu fais tant de cas, Doivent, sans contredi
aimable actrice. Il s’en est fallu de bien peu que madame Menjaud ne tînt sa place parmi les grandes comédiennes ; mais ce
vec un sans-gêne tout royal, une foule de personnages accessoires qui tiennent à peine à l’action, une grande quantité de comédi
Elle est tout à fait aise de ce mariage ; la sévérité de son père la tenait dans une sujétion si fâcheuse ! elle vivait dans
té vous ne me contraindrez point dans les miennes ; car, pour moi, je tiens qu’il faut avoir une complaisance mutuelle, et qu
e détours avec son amant qu’elle n’en a pris avec son fiancé. Elle ne tient guère plus à Lycaste qu’à Sganarelle. « Je n’ai p
fort bien que Sganarelle, ce brave homme qui ne s’est jamais mêlé de tenir une épée, aime encore mieux se marier avec la sœu
dans ces choses d’un peu de conversation « pour réveiller l’esprit et tenir les visages dans la gaîté nécessaire aux personne
fut sans doute le monologue, mais plus éloquent et plus indigné, que tint Jean-Jacques Rousseau avec lui-même, quand il eut
is, le valet que Molière a donné à Alceste, et vous pensez si Alceste tient à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annon
enfin vous aurez, sous les yeux, un être sérieux. Autrefois, l’avocat tenait sa place dans la comédie à côté du notaire, du mé
hélas ! c’est une aventure qui est arrivée à Molière. Lui aussi, il a tenu dans ses mains les preuves de sa misère ; lui aus
alhonnête homme qui se venge mal du mépris d’une coquette, avait fait tenir à Molière une lettre de sa femme au comte de Guic
res particulières de chacun de nous, dans ces pages de l’âme que nous tenons en réserve pour nous en souvenir, quand nous somm
ité de son esprit ? Singularité curieuse, agréable et charmante. Elle tient l’esprit en éveil, elle l’occupe, elle lui plaît,
te inépuisable et le sujet d’une profonde étude. Le feuilleton devait tenir à cette gloire, elle était un peu en famille chez
ravail acharné de chaque jour. Encore une fois, lisez les modèles, et tenez -vous aux modèles. Quant à se récrier à propos de
es les fois qu’un écrivain donnera son nom à une manière, à un style, tenez -vous pour assuré que c’est un écrivain original.
t arrêt… Alceste.                                  Non, je veux m’y tenir . Quelque sensible tort qu’un tel arrêt me fasse,
38 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
l’anniversaire de la naissance de Molière, et la Comédie-Française a tenu à la fêter cette année comme les autres ; elle a
t pas encore en possession de son originalité propre. Gottsched avait tenu à donner à ses jeunes collaborateurs une scène po
vous font des récits de bataille                    Dont ils se sont tenus bien loin. Et la salle tout entière a battu des
te d’être un honnête homme selon le monde, et, si M. Louis Veuillot y tient , je ferai cette restriction : selon le monde part
r ni les travaux de M. Despois ni les études de M. Loiseleur. Il s’en tient obstinément à la biographie de M. Bazin qu’il app
que de peindre, sous ses vraies couleurs, la vie humaine, on le doit tenir quitte de tout, s’il s’est consciencieusement acq
clat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre. Tenez , ce Molière dont vous parlez en amoureux de livre
trés, ont l’habitude de répéter deux ou trois fois une chose qui leur tient au cœur. Stendhal avait fait cette observation su
’est lui qui dans des vers vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit apr
alue D’un : Que Dieu vous bénisse ! alors qu’on éternue. « Les mères tinrent bon encore quelques instants, mais, quand le terr
idées, soit des images, soit des sensations concomitantes. Mais je ne tiens pas à élargir ainsi la question. Je m’enferme dan
inaires. Ils ont quelque chose dans la tournure, l’air et la vois qui tient du matamore ou du capitan. Ils sentent ce qu’ils
ès d’argent. Jamais L’Étourdi n’a fait recette. On a, depuis Molière, tenu à jour le livre des comptes de la Comédie-Françai
que pont-neuf en vogue de ce temps-là. La musique s’en est perdue. Je tiens de M. Régnier lui-même qu’un jour, devant jouer L
ître, et je me garderais d’en parler de peur de dire des sottises. Je tiens pour la vieille maxime, qu’une pièce doit être vu
e à lui. Elle ne songerait point à lui jouer de méchants tours ; elle tiendrait son ménage et débarbouillerait ses enfants ; elle
n les estimables quadragénaires. Cette loi de nature, Arnolphe n’en a tenu aucun compte. La question d’amour n’est pas entré
e dans ses derniers retranchements ; qui lui demande sa main ; il n’y tient plus, il se laisse aller, avec cette arrière-pens
ner aux jeunes filles des lumières sur toutes sortes de sujets ou les tenir plutôt dans une chaste ignorance ou dans une sage
traite Agnès avec le mépris qu’il a pour tout le sexe en général. Il tient que la femme est un illogique et malfaisant anima
and le premier eunuque noir de Sa Hautesse parle mal des femmes qu’il tient sous sa garde, et se moque de ceux qui les désire
s vous dire que je vous aime, car c’est le langage ordinaire que l’on tient aux femmes quand on demande leur main, et je sais
s ce sont pour elles des phrases et des bouquets, rien de plus. Elles tiennent qu’en ménage le bonheur solide est dans une estim
t, aujourd’hui, d’autres affaires que le plaisir. Allons, messieurs ! Tenez  ! Voyons si cela ira bien ! » Je veux être pendu
s poètes modernes, qui ont tant travaillé l’harmonie du vers, se sont tenus à distance respectueuse du vers libre. Ils admire
ie. Il y a là un juste milieu à prendre, on ne peut l’attraper et s’y tenir qu’après de longues études, soutenues d’un goût e
sailles, et même pour l’honnête bourgeoisie parisienne, qui savait se tenir à sa place, qu’un misérable sot, digne de tous le
ulait Molière ? Il faut jouer les pièces comme elles ont été écrites. Tenez  ! je suppose que, dans cinquante ans, le Célimare
aisant négliger, et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a ré
ses développements, qu’une collection de traits d’avarice, qui ne se tiennent pas tous. Le père Grandet, de Balzac, est tout d’
iez, pleine et entière, à tel ou tel individu dont vous étiez coiffé. Tenez  ! il n’y a pas longtemps, je lisais dans la Gazet
e, aujourd’hui, deux siècles d’horreur et de haine s’éveillent. On le tient d’avance pour un monstre. Mais non, Tartuffe, dan
es des critiques, presque aussi difficile à interpréter que Tartuffe. Tenez  ! voulez-vous un exemple (entre cent) des incerti
il va toujours : c’est un homme… un homme… un homme, enfin… Cet enfin tient la place d’un mot qu’il a sur le bout de la langu
r ainsi dire, et frappent à vide. Je sais bien pourquoi les comédiens tiennent à cette façon de rendre le passage : c’est qu’ell
nt mise dans leur intérêt. Tout change si Dorine est une mère. Elle a tenu tête à Orgon, qui est infatué de son Tartuffe. El
grande presse, et accroissaient d’autant la recette quand le théâtre tenait un énorme succès. Mais on y reviendra tout doucem
sa voix est naturellement grêle : c’est la voix d’une femme. Elle se tenait à trois pas de sa Psyché, lui débitant sa petite
aîné, qui l’avait recueillie de la bouche de Régnier. D’où Régnier la tenait -il, je ne puis remonter plus haut ; mais il est p
s Femmes savantes » Qu’est-ce que c’est qu’une forme dramatique ? Tenez , on vient de nous jouer, à l’Odéon, Les Femmes sa
tation des œuvres classiques se figerait dans une tradition immuable. Tenez  ! il y a, dans le rôle de Chrysale, un petit coin
 :                                        Ah ! les douces caresses ! Tenez , mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela
n accessoire de peu d’importance et dont il est entendu qu’on ne doit tenir nul compte. Mais Got, avec ses cheveux plats et l
uite. Toute la salle pouffait de rire. Je n’ose croire que Saint-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’
mier de tous : jamais elle n’égaie son rôle d’aucune charge ; elle se tient au texte même et en fait jaillir tout le comique
c la désinvolture aisée et fantaisiste qu’exige le vaudeville. Ainsi, tenez  ! ; voilà M. Baillet qui nous fait Valère après L
décembre 1884. « Le Légataire universel » Il faut qu’enfin je tienne ma promesse et que je parle du Légataire universe
Jeanne Samary, oubliez quelques scènes de grosse bouffonnerie qui ne tiennent nullement à la trame de la pièce, que reste-t-il,
fine analyse des sentiments. Hélène et Démétrius, Hermia et Lysandre tiennent dans la forêt magique du Songe d’une nuit d’été d
tions des jeunes filles et qui font battre mystérieusement leur cœur. Tenez  ! prenez La Mère confidente. Quelle est la jeune
s rôles importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amoureux étaient tenus par Louis Riccoboni (Lélio) et Maximilien Ballett
pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les jeux de scène tenaient une large place. À partir de la réouverture de 17
ur de petits mots, insignifiants en apparence, mais auxquels Marivaux tenait et qu’il rétablissait à la représentation même, c
lle n’y voit pas autre chose pour le moment ; et il faut qu’elle s’en tienne là, d’abord parce que c’est une étourdie, et puis
oui d’une liberté honnête ? en vérité, si je n’avais pas le cœur bon, tiens , je crois que je haïrais ma mère d’être cause que
rivaux. Mais si nous descendons aux jours où Mlle Mars, déjà vieille, tenait encore d’une main défaillante le sceptre de la co
laissé tomber pour jamais le masque au doux incarnat qu’elle semblait tenir de la main même de Thalie, faut-il renoncer à une
laudissait à une vérité, qu’on lui avait démontrée cent fois, qu’elle tenait pour absolument certaine, qui lui faisait l’effet
res absolument originales de ne pas être prisées à leur juste valeur. Tenez  ! justement à propos de ce Barbier de Séville, je
d’un jeune bachelier, donne une leçon à chanter à Rosine. Bartholo a tenu à assister à la leçon, ce qui gêne fort les deux
st rendue visible, qu’importent les moyens pris pour arriver au but ? Tenez , dans ce même acte, il y a un jeu de scène qui es
’il chatouille l’âme par la grâce du rythme et de la cadence ; ils se tiennent quitte du reste ; ils l’applaudissent avec transp
évélé au comte de ce que celui-ci doit savoir. Mais il ne peut pas se tenir , ou plutôt c’est l’auteur qui se laisse aller à l
n avec les scènes qui ont précédé, avec le caractère de celui qui les tient  ; nous ne nous en soucions guère, nous n’avons pa
e remarquable. Elles sont du fait de l’auteur. Il en est d’autres qui tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne parl
se mettant lui-même sur la scène, qu’en faisant parler le poète. On tenait table encore, on se serre pour nous ; La joie en
ant et détaché de toute vanité sotte. On sentait que ce personnage ne tient pas à la terre, qu’il glisse un peu au-dessus, da
dans des régions où, l’homme enivré de beaux vers, s’écrie : Muses, tenez -moi lieu de fortune et d’amour ! Il n’avait poin
me, dont Favart s’est plu à montrer la dignité et la grandeur. Ainsi, tenez , mademoiselle, au troisième acte, Roxelane vient
lantent là, au beau milieu de la scène, sans m’avoir appris ce que je tenais à savoir, c’est à vous, auteur, que je m’en prend
ne, après avoir donné le texte approuvé par la censure, n’avait pu se tenir d’ajouter quelques-uns des passages dont la suppr
larmes pendant toute la répétition. La sévérité des magistrats n’a pu tenir contre de beaux yeux en larmes. D’un autre côté,
en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal rôle, était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à fait supérie
39 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
s’offense de l’ombre des choses2. » C’est dans cette mesure que je me tiendrai  ; peut-être les prudes, s’il y en avait, ne serai
i perverse. Arnolphe s’est perdu lui-même ; ou plutôt c’est l’idée de tenir une femme dans l’ignorance pour l’avoir mieux dan
lerait bientôt son ignorance ; car on ne saurait, une fois mariée, la tenir sous les grilles et les verrous. Malheur au mari
ue leur portant une haine mortelle Vous pouvez bien souffrir ce qu’en tient cette belle ? C’est aussi ce que je me demande :
clusif. Elle n’aurait plus assez de présence d’esprit pour diriger et tenir en harmonie cette foule de rivaux intéressés à se
e travers, parce qu’elle a du bien et qu’elle vit dans un temps où on tenait moins à sortir de sa condition qu’à s’y faire hon
e qu’il entretient à grands frais, et qu’il montre, mais auquel il ne tient que par vanité. Les femmes ne savent pas ce qu’el
ci la guidera dans toute sa vie. C’est sa qualité dominante ; elle la tient de Chrysale, car, si, au jugement de sa femme, il
le comme une sotte ; qu’Armande voie en elle une Cendrillon ; nous la tiendrons , nous, pour une femme d’un esprit charmant et nat
mme il est assez vil pour se résigner même à ce malheur, pourvu qu’il tienne l’argent, elle éclate, indignée d’une telle basse
40 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
grand Armand Carrel, lorsqu’il s’en va, la plume à la main, comme il tiendrait une épée, ameutant ces orgueils, ces vanités, ces
te chasse racontée par Virgile) qui, tout couvert de flèches acérées, tient tête aux chasseurs et les fait pâlir ? Ou cet aut
ccouche guère, pendant que le journal français va droit son chemin et tient le monde attentif, grâce à l’art d’écrire, qui es
is, plus la difficulté était grande pour Molière, et plus il y devait tenir . Plus ce Don Juan était un être impossible, et pl
ré les plus beaux esprits et les plus grands seigneurs de Versailles, tenus en respect par une coquette nommée Célimène, main
et les esprits forts passeront, parce qu’un jour viendra où tout sera tenu dans l’indifférence, excepté les affaires et les
onarchie en plein abîme, en plein argot ; tant il est difficile de se tenir longtemps à la majesté du drame, à la hauteur du
re, débordent de toutes parts dans nos livres et dans nos mœurs, s’en tenir au Don Juan de Thomas Corneille, laisser dans cet
à nous dans toute sa sévère et sombre physionomie. À la fin, nous le tenions tel qu’il est sorti des mains ou plutôt des griff
t trop bon gentilhomme pour avoir donné à ce pauvre un vain espoir. —  Tiens , lui dit-il, prends ce louis d’or ; je te le donn
tout briser ! Si pourtant Molière, le poète ami du peuple, n’eût pas tenu si fort à nous montrer dans cet appareil funèbre,
renverse l’arbre pour avoir le fruit ; tu as renversé l’arbre auquel tenait la branche sur laquelle l’oiseau chantait sa chan
s inopinément enrichis, et il s’en va à l’oracle, pour demander où se tient la Fortune ? — Tu vas suivre le premier aveugle q
sa vie le maître de son art ; il a été le seul et sans partage ; il a tenu à ses gages, assez minces, un des plus grands poè
e parfum d’un flacon débouché depuis deux siècles ! Cet Amour médecin tient donc peu de place dans la gloire et la popularité
t à répondre à personne. — Grammont : « Sa Majesté est froide ; elle tient plus d’Auguste que d’Ovide. Lauzun. — « Un roi d
nversions. » Et moi, je vous réponds que le roi Louis XIV n’a jamais tenu un pareil langage à une abbesse, dans son propre
sse, dans son propre couvent, et qu’en tout cas, si jamais le roi eût tenu ce discours, il ne l’aurait pas tenu avec dignité
n tout cas, si jamais le roi eût tenu ce discours, il ne l’aurait pas tenu avec dignité ! Alors le roi, sans plus de prépara
mais surtout dans l’art dramatique, les sentiments et les passions se tiennent . — Mettez une insolence dans la question que fait
pourvu qu’elle le veuille épouser, lui fait oublier ce malheur. Il ne tient ni à la naissance, ni au nom, ni même à l’âge, fo
pisodique ; pas une de ces femmes, aimées ou perdues par Don Juan, ne tient à l’action principale. Le séducteur est seul, il
, car au moins faut-il, pour que cet homme soit supportable, qu’il ne tienne ni à son argent, ni à sa vie, les deux choses que
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
nuit & jour une si chere idée ; mais la grande contrainte où l’on tient sa bergere, lui en ôte tous les moyens. La violen
d’elle la permission, par un billet qu’elle a l’adresse de lui faire tenir . Mais, dans le même temps, on l’avertit que le pe
n, deux, trois, quatre, cinq, six. Ah, ah, ah ! je n’y plus résister. Tenez , Messieurs, voilà six pistoles que je vous donne5
ien d’autres tours ! Le manœuvre ! Fernand. Le manœuvre !Pourquoi me tiens -tu ce discours ? Ou respecte cet homme, ou redout
omme si en effet il étoit frere du Médecin.) Les scenes de Boursault tiennent certainement mieux au sujet & servent davanta
isent tous les deux à part en se quittant : Chrisalde. Ma foi, je le tiens fou de toutes les manieres. Arnolphe. Il est un p
uver par les ouvrages mêmes de cet Auteur : voici le vrai moment pour tenir ma parole. Scarron avoit certainement de l’espri
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
enfermoient entre deux chœurs. Comme notre orchestre, bon ou mauvais, tient parmi nous la place des chœurs, nous appellons un
nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j’ai besoin. Attends. Tiens -toi un peu. Enfonce ton chapeau en méchant garçon
, & croit lui-même être au comble de ses vœux. Sganarelle. Je le tiens fort à plaindre. Isabelle. Je le tiens fort à pl
ses vœux. Sganarelle. Je le tiens fort à plaindre. Isabelle. Je le tiens fort à plaindre.Allez, il ne l’est point. Sganare
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
r son portrait dans les mains d’un homme. Il lui demande de qui il le tient . Sganarelle, qui le reconnoît pour l’original de
son portrait entre les mains d’Arlequin ; il lui demande de qui il le tient  ; Arlequin lui répond que c’est de sa femme. Céli
pris de voir son portrait dans ses mains. Sganarelle lui dit qu’il le tient de sa femme. Lélie ne doute plus de l’infidélité
oute. Hélas ! plaise au Seigneur qu’il soit sot à tel point, Qu’il me tienne mauvais & ne se batte point ! Mais les raison
44 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
uif se balance d’une façon formidable, votre ami reste calme, il vous tient la main dans les siennes, il vous la serre, il vo
e avec l’intention formelle de lancer à l’idole, sa petite couronne ; tenir cette couronne honteusement cachée au fond de son
ui se promenaient sur le boulevard de Gand, à dix heures du soir : — “ Tiens , disait l’une, Polyte nous rapportera des fleurs,
ses à cette génération ; elle leur a appris à entrer dans un salon, à tenir un éventail, à prendre un fauteuil, et les moindr
45 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
le par nécessité, il moralise pour le siècle, il donne des leçons, il tient école. Le Misanthrope, Le Tartuffe, Le Bourgeois
à qui Molière « fait venir de coupables pensées » peuvent toujours se tenir à l’écart : chacun de nous doit savoir s’il appor
us de passer outre et d’arriver aux fables. L’apologue de La Fontaine tient à l’épopée par le récit, au genre descriptif par
ontaine. L’illusion qui le domine et qui l’inspire si heureusement ne tient pas seulement à l’imagination, mais à la sensibil
e ruse de l’esprit, qui se cache avec le secret désir d’être surpris, tient au caractère de l’auteur, et il ne l’emploie guèr
le cœur de l’homme. La Fontaine et Molière sont inséparables, ils se tiennent pour ainsi dire la main devant la postérité qui l
46 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
e a de la verve et une allure vive et alerte. Le principal personnage tient de l’étourdi proprement dit et du généreux, ce qu
ourdi il y a une langue vive, colorée, heureusement métaphorique, qui tient encore du temps de Louis XIII et qu’on retrouvera
s hautes, comme dans le Misanthrope, au cinquième acte, brutalité qui tient aux mœurs du temps, lesquelles n’étaient élégante
nous avons adoré ». Il n’est pas très probable que le propos ait été tenu , qu’une petite pièce d’un auteur de peu d’autorit
nalité, leur autonomie ; ou faut-il les surveiller, les brider et les tenir dans une étroite dépendance ? Voilà la question q
peur et la dupe, c’est la dupe qui est le mieux crayonnée et qui « se tient  » le mieux. Dans la composition de son personnage
rt plus concentré et plus fort ; soit, mais alors il fallait qu’il le tînt éloigné de la scène pendant deux actes sur cinq e
rir. Cela est dans les intermèdes ; comme on ne les lit jamais, j’ai tenu à le citer comme page inconnue de Molière. En vér
son intelligence. Louis XIV, au Bourgeois gentilhomme, « riait à s’en tenir les côtes », nous disent les contemporains. Il n’
e, nous dit-on, que très souvent pour soutenir la thèse à laquelle il tient , Molière ait choisi des servantes. C’est Dorine,
eçon à ceux qui s’en éloignent ? « Considérez seulement la place qu’y tiennent — je ne dis pas les soubrettes, mais les servante
e le matin et rentrée comme furtivement, aurait si grand intérêt à la tenir fermée ? Pour qu’il fasse de pareilles fautes con
ensif proportionné à l’ampleur de la concession elle-même, ne peut se tenir d’être satisfait et il écoute toute cette tirade
puisse agir. Ici un sursaut d’Arnolphe. Chrysalde est ravi et ne se tient pas d’aise et il marque un point et il assène le
en bas, Et veulent, sur le pied de nous être fidèles, Que nous soyons tenus à tout endurer d’elles ? Encore un coup, compère,
ui parce qu’Arnolphe lui a refusé le souper qu’il lui a promis, il ne tient pas du tout le même langage et il en tient un trè
qu’il lui a promis, il ne tient pas du tout le même langage et il en tient un très raisonnable sur le même sujet. Craignez d
ous, cher compère, il en est autrement. […] Opposez ce langage qu’il tient au premier acte à celui qu’il tient au quatrième,
nt. […] Opposez ce langage qu’il tient au premier acte à celui qu’il tient au quatrième, vous verrez clairement qu’au quatri
gens, s’il fait faire aux méchants des actions odieuses et s’il fait tenir aux honnêtes gens des propos convaincants et pers
e pour sa faiblesse tout autant que Philaminte pour son bel esprit : Tenez , mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses, Cela r
montre aux sots les coquins exploitant les sots pour que les sots se tiennent sur leurs gardes meurtrières. Il est un avertisse
t malade imaginaire, que vous êtes vraiment malade, d’une maladie qui tient des vapeurs, de l’état des nerfs, il est possible
gramme de ce qu’il se proposait de faire et sans doute il ne faut pas tenir gravement compte de ce programme improvisé ; mais
au quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas moins difficile à faire que l
il les bâcle. C’est une manière de marquer le profond mépris où il le tient . Mais en même temps, faites attention, s’il a pu
disaient les anciens, au minimum, il n’est embarrassé ni de la faire tenir en un jour ni de la faire tenir en une salie de d
m, il n’est embarrassé ni de la faire tenir en un jour ni de la faire tenir en une salie de douze pieds carrés, et comme l’ac
lligence et rompre cet attachement dont la délicatesse de mon cœur se tenait offensé… » Voilà qui s’entend : le bonheur des a
e saurait laisser mourir de faim ceux qui le prient du soir au matin. Tiens , voilà un louis d’or ; mais je te le donne pour l
agner un louis d’or ou non : en voici un que je te donne si tu jures. Tiens  ! il faut jurer… Prends, le voilà, prends, te dis
n doit s’accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder… Mais je tiens qu’il est mal, sur quoi que l’on se fonde, De fu
otion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle… » Mais, si ! Je tiens pour absolument impossible à un homme de ne pas p
uoi on mène un homme en laisse et ensuite il est pour lui l’homme qui tient ouvertes pour lui les portes du ciel ; donc il es
mbrasser Elmire, il n’était préjugé, ni raisonnement non plus qui pût tenir et que, coupant dès le premier mot la justificati
ter Tartuffe, il le jetât simplement à la porte. Tout ce caractère se tient très bien, avec des éléments différents qui sont
e comme elle la matière et la substance étendue et la guenille et les tient pour choses du dernier vulgaire et, quoique très
évidemment très pardonnable. La coquette par méchanceté, ou, si l’on tient aux précisions, par beaucoup de vanité et par bea
mi bien tendu seulement. Quand elle est en face, de Tartuffe, die lui tient un discours évidemment très préparé, assez adroit
vez affirmé ; oui, affirmé avec insistance ; vous avez dit : Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’
mari traverser le repos. ce qui signifie : « Oui ces propos ont été tenus  ». Vous avez dit : Que ce n’est point de là que
mon cœur pour elle s’intéresse ; Et si c’était qu’à moi la chose pût tenir , Moi-même à ce qu’il aime on me verrait l’unir. M
eu plus que française, elle est gauloise dans certains propos qu’elle tient à Trissotin et dans les menaces qu’elle lui fait
bsence de servante gaillarde et remarquer aussi que ce personnage est tenu de temps en temps par Henriette. « C’est une jeun
ique, excepté du côté de Tartuffe, et qui dans sa famille commande et tient haut le bâton. Dans cette maison qui ne lui plaît
sidérant que leur faculté maîtresse ; mais ils sont complexes, ils ne tiennent pas dans une formule ou dans un mot, ils ne sont
’auteur inconnu du Panégyrique de l’École des femmes dit : « La pièce tient au tragique le héros y montrant presque toujours
goût des ensembles. L’homme réel et non abstrait, l’homme dans la vie tient à une foule de choses qui sont ses causes, ses ap
tragique de Corneille ; mais le plus souvent les amoureux de Molière tiennent un langage très simple, très naïf, très spontané
rès naïf, très spontané et qui est tout à fait, je suppose, celui que tenaient en ce temps-là les amoureux dans la vie réelle, p
ements. Le dénouement de George Dandin est très rationnel ; mais cela tient à ce que dans George Dandin il n’y a pas de dénou
e dénouement. Le dénouement du Misanthrope est très juste ; mais cela tient à ce qu’il n’y a pas de dénouement dans le Misant
à. cette époque, et qu’un jeune poète pris par les corsaires d’Alger, tenu en captivité pendant deux ans, y tombant amoureux
que pour un rien il entrerait en composition avec Tartuffe et ne lui tiendrait pas rigueur de ses scélératesses. En un mot, Moli
publication antérieure, avaient pu servir de modèle à Molière. Je ne tiens pas beaucoup à cette hypothèse, Molière ayant eu
ontre nos ennemis ? Ne suis-je pas du port arrivé tout à l’heure ? Ne tiens -je pas une lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas
t notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens -tu pas fort de ma poltronnerie Pour m’empêcher d’
47 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
’un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne put plus se tenir . L’histoire de Molière, celle de M. Racine, et l
’édition des Œuvres des MM. Corneille, donnée en 1738. Comme cet avis tient à l’historique de la tragédie de Timocrate, nous
’exemple d’Héraclius, tout ce qui se passe avant le quatrième acte ne tient lieu que de préparatifs pour mettre Phocas entre
ais ces défauts sont couverts par une variété et par une vivacité qui tiennent le spectateur en haleine, et l’empêchent de trop
de l’intrigue, quoiqu’elle ne soit pas une des plus nobles, elle doit tenir un rang considérable parmi les chefs-d’œuvre de M
, Qui fut si digne de laurier, Jamais l’Œdipe de Corneille, Que l’on tient être une merveille, La Cassandre de Boisrobert, L
ICORIN. Parmi les dramatiques, dont il est question, Corneille l’aîné tient seul cette place. Il n’en va pas de même de son c
e croyez pourtant pas que j’en veuille dire du mal ; au contraire, je tiens que c’est celui de tous les auteurs qui pense plu
48 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
s honnêtes gens qui ne veulent pas rester étrangers à une science qui tient de si près à la poésie, à la littérature, à la cr
es justes noces. Il n’est pas le mariage, il n’est pas le célibat, il tient au célibat par ses côtés honteux, il tient au mar
l n’est pas le célibat, il tient au célibat par ses côtés honteux, il tient au mariage par ses inquiétudes et ses ennuis. Une
ds hommes ? Nos grands hommes, autant de marionnettes dont le fil est tenu par des mains déliées et cachées ; héros, tant qu
de votre renommée et de vos succès de chaque jour ? Auprès de vous se tient , souriante et charmée de vous voir, la belle et c
é bien sentie ; ses adieux ont été simples, touchants, sérieux ; elle tenait son cœur à deux mains, et elle aussi elle aurait
ssion, mais il ressemble un peu à un ours, à un ours qui saurait bien tenir la coupe empoisonnée ou le poignard. Tout à coup,
out honteux d’être si ému, s’était retourné contre la muraille, et il tenait sa tête dans ses mains ; ses épais cheveux, mal e
jet de pitié et de dégoût. Si bien qu’elle se cacha pour mourir. Elle tenait à sa gloire, et jusqu’au bout de sa vie elle se b
e, semblable à ce maréchal de France sur les bords de la Bérésina qui tient tête aux Cosaques, pendant que l’armée en désordr
s son regard n’avait pétillé de plus de vivacité et de malice. — Elle tenait à bien mourir, elle tenait à être pleurée, elle s
é de plus de vivacité et de malice. — Elle tenait à bien mourir, elle tenait à être pleurée, elle s’attachait, de toutes ses f
49 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
tait si mélancolique depuis quelque temps ? Le petit Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentim
isirs et des spectacles qu’il donnait à la Province, pendant qu’il en tint les États. Et ayant remarqué en peu de temps tout
lexion, il se remit dans la Troupe de la Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la
ours furent rapportés à Molière ; il en fut bien aise ; et ne pouvant tenir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce je
de la torture où il était. Quand tout ce vacarme fut passé la Troupe tint conseil, pour prendre une résolution dans une occ
elle voulait se réjouir à Hauteuil, il y menait des Convives pour lui tenir tête ; et il n’y avait personne qui ne se fît pla
à Molière. ―  J’en aurais, dit-il, plus de plaisir si je pouvais vous tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas
umeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir  ; il en serait incommodé, je vous prie de le lais
cria Chapelle, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde. Tenez , Molière, vous n’avez jamais donné une marque d’e
chamment d’appuyer l’imposture : Lui qui d’un honnête homme à la Cour tient le rang : Etc… On voit par cette remarque, que l
r un Canonicat au fils de son Médecin, il fait des merveilles ; et il tiendra Monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté
ches, et Mr de Chapelle lui promettait toujours merveilles, sans rien tenir . Molière n’était pas le seul de ses amis, à qui s
personnes, vous pourriez espérer de la bonté de votre tempérament de tenir bon aussi longtemps qu’eux. Mais quand une Troupe
ant elle était désolée de ne pouvoir faire parade d’un habit, qui lui tenait plus au cœur que la pièce. Le Bourgeois Gentilho
a seconde fois ; et pendant ces cinq jours, Molière tout mortifié, se tint caché dans sa chambre. Il appréhendait le mauvais
rler à Mr R… fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui que je tiens une bonne partie des choses que j’ai rapportées.
uceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie ; je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs, qui ne me
ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. Les Comédiens tinrent les lustres allumés, et la toile levée, préciséme
e celui dont tu me présentes l’Épitaphe, n’est-il en état de faire la tienne . M. …l à qui une source profonde d’érudition av
jours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient : Leur ignorance les tenait toujours dans le même genre de critique. Comme on
50 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
enir la troupe, qui se trouva une belle après-midi sans théâtre. On y tient mille à l’aise, et puisque nous sommes debout com
n voilà qui font des haut-le-corps… La femme un potage ! Le moyen d’y tenir  ! Tous les délicats seront contre la pièce et il
; elle lui a fait des coiffes ; de ces copieuses coiffes de nuit, qui tiennent chaud à la tête et préservent du serein. — Et il
est de cette valise qu’il tire ses pièces ! — Vous êtes sûr ? — Je le tiens de M. Somaize. — Tout cela n’est que plate bouffo
tout d’abord ; mais elle sent son droit, cela la rend forte, et elle tient bravement tête. — Pourquoi me criez-vous ? dit-el
eures intentions du monde, exprime l’avis du public quand elle dit : Tenez , tous vos discours ne me touchent point l’âme ; H
6 janvier, et qu’elle l’eut fait rire, dit le véridique Loret, à s’en tenir les cotes. On continua, certes, à la fronder ; ma
28 février -1664, l’enfant né à Molière six semaines auparavant était tenu sur les fonts de baptême par le duc de Créquy, te
s les cœurs il est toujours de l’homme ! Mais pourquoi, me dira-t-on, tenez -vous tant à prouver que Molière ne s’est pas mis
ille, une innocente, et par ses valets, deux imbéciles ? Pourquoi j’y tiens  ? mais parce que cette idée fausse, et comme vous
mettez-moi de m’y arrêter en passant, — c’était que tout, au théâtre, tient à la diction et dans la diction. « Tout dire., t
t bien plus de.la droiture de sa jeunesse que de l’ignorance où on la tient , avec cet air engageant et ce je ne sais quoi de
redonner à d’autres les présents qu’on nous fait. Tout ce qu’elle ne tient pas d’Arnolphe, elle l’aurait laissé prendre, et
51 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
voir voulu mettre son fils en état d’exercer un métier lucratif et de tenir un jour une charge honorable. Après tout, s’il es
lieutenant général du roi dans la ville. Le 10 janvier 1650, Molière tenait un enfant sur les fonts à Narbonne. Le 15 février
ualifiée dans l’acte d’inhumation de « comédienne ordinaire du roi ». Tenons donc pour assuré que si la mort de Molière, mort
filiation étaient fréquents, à une époque où l’état civil n’était pas tenu officiellement : un très grand nombre de procès d
contraire il échappe de plusieurs manières à cette qualification. Il tient pour la cour, et il n’a cessé de préférer 1’« hon
sur Tartufe, c’est sur Orgon que roule toute la pièce ; c’est lui qui tient la scène depuis le premier jusqu’au dernier acte,
la damnation éternelle ; qu’il n’y a donc d’espoir de salut qu’à les tenir en bride, que la vie de ce monde nous a été donné
Tartufe n’est qu’une parodie sacrilège, — et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, q
mmes que l’on retrouve. Considérez seulement la place et le rôle qu’y tiennent les servantes, Nicole, Martine, Nérine ou Dorine,
, de toute vertu, combien ne fallait-il pas que cette philosophie lui tînt au cœur, et qu’il en fût sans doute plus profondé
le nier, et en raison de leur préjugé à eux, celui qui consiste à ne tenir plus compte ni d’aucun témoignage ni d’aucune aut
t-elle beaucoup meilleure  : Les applaudissements me touchent, et je tiens que dans tous les beaux-arts c’est un supplice as
ait d’aujourd’hui. (Tartufe, IV, III.) ou encore  : Pour moi, je ne tiens pas, quelque effet qu’on suppose, Que la science
n son genre, et dans notre histoire littéraire, pour des qualités qui tiennent étroitement à ces défauts mêmes. Je ne parle pas
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
e qu’aujourd’hui beaucoup de gens savent fort bien faire. Patelin. Je tiens que la premiere qualité d’un honnête homme est de
résentement : Moult de fois m’en est souvenu : Et puis lors il estoit tenu L’un des bons... Chez Palaprat & Brueys, Pat
soit à la povre dolente. Le Drapier. Par Sainte Marie la gente, Je me tiens plus esbaubely Qu’onques : le diable, en lieu de
à la scene dans laquelle Agnelet combat Patelin avec les armes qu’il tient de lui, elle est meilleure dans l’original, en ce
ontin, & plus difficile que tu ne crois. Frontin. Pécore ! Simon. Tiens , déja dans l’hôtellerie où tu m’as mis en attenda
Le Baron, à part. Il veut être payé : c’est un vrai Médecin. (Haut.) Tenez , Monsieur. Frontin. Fases-me-li prendre, prenere,
53 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
utres, s’empara de notre scène naissante, à tel point que tout ce qui tenait au théâtre, d’alors, auteurs et acteurs, empruntè
toujours à peu près le même, malheureusement. C’est une impasse où se tient en embuscade un dilemme uniformément éploré qui s
« Prenez garde ! vous n’avez pas le droit de frapper à faux, vous qui tenez en main la lance d’or. » Dans l’ordre moral, dep
, il y a une chose qui est restée debout : c’est la famille. Ah ! j’y tiens  !... et vous aussi ! nous y tenons tous, et ces m
debout : c’est la famille. Ah ! j’y tiens !... et vous aussi ! nous y tenons tous, et ces messieurs, les neveux de Molière, le
. Molière a gagné son pari, mais je ne conseillerais à personne de le tenir après Molière. Je devrais avoir fini, car il est
54 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
ère se borna à condenser et h approprier à l’optique du théâtre. Mais tenez pour sûr que parmi ces beaux esprits il se trouva
t à ce tripotage, qui peut avoir des suites dangereuses. Qu’à cela ne tienne . On se passera de lui ; on le fera, aux yeux du l
les inhumations, étaient dressés par les curés, et en effet assez mal tenus . Mais ces actes n’ont rien à faire ici. Bien diff
vos deux aînés ont consentis depuis leur majorité réelle peuvent être tenus pour nuls ; de plus, les créanciers de votre défu
. L’anecdote n’est pas de celles qui plaisent aux délicats, mais elle tient trop au sujet pour qu’il me soit permis d’en fair
en usa et abusa de l’ascendant qu’il avait pris sur le roi. Louis XIV tenait en plus haute estime un ballet ou une mascarade,
onvives au moins avaient tant à se plaindre, et les propos qui furent tenus sur son compte n’étaient pas empreints d’une parf
tant de crédit aujourd’hui, mais qu’il n’en était pas dupe, puisqu’il tenait Armande bien plutôt pour la fille de Madeleine qu
féminine, de la rancune de comédienne envieuse et humiliée. Mais, je tiens à le redire, si c’est une femme qui l’a inspiré,
sentiment de l’Église à l’égard des comédiens et si elle les a jamais tenus pour exclus de la communion des fidèles. A cette
-Lachaise, où ils courent beaucoup moins de risque qu’au Panthéon. Je tiens ceux de La Fontaine pour parfaitement apocryphes
nt, soit après le fameux édit de 1641 ? Non. Un excommunié pouvait-il tenir un enfant sur les fonts baptismaux ? Non. Or, Mol
et faisaient fléchir la rigueur des principes, et dont il importe de tenir grand compte, car elles placent cette question. s
upe royale, sur la volonté du prince à laquelle ces comédiens étaient tenus d’obéir, et qui, dans une certaine mesure, les dé
ais ce de est de grande conséquence. Le fils du tapissier Pocquelin y tenait beaucoup ; il le prend dans divers actes notariés
existé à la fois deux Molière ? C’est là qu’il en faut venir si l’on tient à représenter les quittances découvertes aux arch
old Delisle et à l’éminent administrateur de la maison de Molière. Je tiens à remercier publiquement M. Jules Loiseleur d’avo
il inclinait si peu vers leurs doctrines, qu’on a pu le soupçonner de tenir plutôt pour leurs adversaires et d’avoir écrit le
à une belle édition de Molière qui s’adresse au grand public, lequel tient plus à connaître les résultats acquis qu’à discut
55 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ses Ouvrages exige de l’estime ; c’est à ce sentiment qu’il faut s’en tenir pour rendre ce que l’on doit à sa mémoire. Quel e
eur. À observer trop rigoureusement la pureté de la Grammaire, à s’en tenir aux expressions communes, à préférer toujours le
ne sera pas sans doute du goût de mon Censeur ; mais lui-même qui se tient si fort à l’antique n’a-t-il rien hasardé dans sa
Je conviens qu’une voix sonore, et une flexibilité de corps, que nous tenons de la nature, donnent un grand avantage à l’Acteu
 ! On est aisément piqué, quand on est traité d’ignorant ; je n’ai pu tenir contre l’envie que j’avais de faire retomber ce r
réveiller. Je puis à mon tour reprocher à mon Critique que Baron lui tient trop au cœur : Comment ! il en parle plus souvent
t cela à penser au Lecteur ; mais mon Censeur ne pense point, et s’en tient au premier sens des termes ; il faut tout lui dir
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
-là ? Scapin, à Silvestre. Il a déja appris l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut.
r, de la venger elle-même ; lui dit, pour l’y engager, que le Comte a tenu de fort mauvais propos contre lui, & elle fai
a persiffler. Le Comte sur-tout promit de le faire cruellement, & tint parole. Voici comment. Quelques jours après son c
les sentiments de tout le monde : ceux qui avoient tout entendu, lui tinrent malignement le même propos : elle passa sur la sc
57 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
ance, de proposer au Roi « la translation de toutes les foires qui se tenaient les jours de fête, » et c’était un des membres de
s l’autre, — autant valait fermer tout un an le théâtre. Les gens qui tenaient au divertissement, qu’ils fussent peuple, bourgeo
nne part, » — Lamoignon et Anne d’Autriche elle-même, peut -être, les tenaient au courant, — se méfièrent12. Alors la justice fu
resse permission du Roi et lettres patentes vérifiées, comme aussi de tenir aucunes prisons pour retenir aucuns sujets du Roi
 en tous les endroits où ils auront advis que pareilles assemblées se tiennent . »Dès lors, il fallait bien que les conditions d’
tie, la connaissaient trop bien pour s’en accommoder, pour peu qu’ils tinssent à honneur d’être les maîtres en leurs diocèses, —
ont l’un n’est rien moins que Pierre Nicole. Le grief que l’on y sent tenir le plus au cœur des rédacteurs contre les discipl
crement faisait appel. Dans cette activité, on a vu aussi quelle part tenaient les « œuvres de zèle. » Or, s’il serait souverain
Cyran qui, par une conséquence logique de ces principes d’abstention, tenait à saint Vincent de Paul des propos qui le scandal
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
sprit qui règne dans la scène de l’Etourdi 113 où Lélie se veut tuer, tient le fer prêt, sans que Mascarille dise autre chose
 : Le remède sans doute est merveilleux ! J’enrage, Lorsque j’entends tenir ces sortes de langage115. Le même esprit éclate
adieu larmoyant de Covielle : Nous allons mourir 117. Le suicide, qui tient tant de place dans nos romans et nos drames, para
mettre aux tribunaux ordinaires120. Il a fermement approuvé le roi de tenir la main à l’exécution de ses édits sur cette mati
de l’archevêque de Paris citée plus haut.) « Comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie..., comme les d
59 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ce Tartuffe, qui manque une entreprise où les moindres bacheliers se tiendraient assurés du succès. Forcer la cassette d’Orgon et
t une âme fière. L’orgueil peut s’en accommoder, la vraie dignité n’y tiendrait pas. Depuis le jour où Cicéron, plaidant pour Ros
tous ses chefs-d’œuvre, Pascal avait écrit, Bossuet parlait, Boileau tenait la férule ; Mmede Sévigné, précieuse, était dans
ouceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie. Je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs qui ne me d
avement, seraient un grand désordre dans le monde ! Mais puisqu’on ne tient pas cette rigueur à tant de choses dont on abuse
un ton trop fier. Est-ce l’Olympe vertueuse ou l’Olympe débauchée qui tient un pareil langage ? Mais voici quelque chose enco
e qu’elles ont tourné en habitude ; ou bien qu’elles sont extrêmes et tiennent déjà quelque chose de la mort, où l’on ne sent ri
urs, on doit reconnaître qu’il a toujours su parfaitement à quoi s’en tenir sur cette promesse de l’affiche et n’a pris aucun
e-même, et selon toute apparence, les liens politiques n’auraient pas tenu après cette rupture du lien religieux. En dehors
age était bien soutenu par la présence du roi. Son attention, dit-il, tenait en respect toute la cour. Il l’avait eue, dès le
vice plus redoutable, que l’on voyait poindre, dont les courtisans se tenaient prêts à faire leur profit, dont l’œil d’un prêtre
on que j’ai faite, quand j’ai quitté le monde pour vous suivre, je me tiens déjà si riche de votre pauvreté, que sera-ce, et
rler des adulations de Bourdaloue. Entrant dans son sujet, le jésuite tint l’engagement qu’il venait de contracter envers se
e porte, par où il s’introduisait de nuit dans leur appartement, elle tint sur cela conseil avec son mari : « Ils mirent la
te. Étonnante, en effet ! non-seulement par la crédulité d’Orgon, qui tient du prodige, mais par cette fureur de dupe qui le
xigeant envers lui-même et pratiquait largement la morale comique. Il tenait bien plus à bafouer ses adversaires défaits qu’à
ur cela deux actes entiers à préparer la venue de mon scélérat. Il ne tient pas un seul moment l’auditeur en balance ; on le
nces entre les sentiments du martyr et le langage que la comédie fait tenir au dévot imbécile et au faux dévot. Malgré tous s
e l’hypocrisie et de la fausse dévotion. Car comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la faus
ultitude infinie de chrétiens ; voilà l’esclavage où leur lâcheté les tient asservis… « Ce n’est pas tout. De cette crainte,
ieu surtout qui est le « prince ennemi de la fraude » ; c’est Lui qui tient en main tous les dénouements et qui, l’heure venu
vérité ni selon les apparences, mais selon son gré et son intérêt. Il tient seul contre le jugement public ; où personne ne f
de bonne foi, et le monde, tout injuste qu’il est, nous fera justice. Tenons -nous où Dieu nous a mis, par un saint attachement
métier de divertir les gens. Je ne veux de lui qu’une chose et je le tiens quitte du reste : sachons seulement quelle idée i
et à l’avantage de l’impiété ; c’est-à-dire une prudence dont Dieu se tient déshonoré, que le monde même n’approuve pas, dont
souffre toujours lorsqu’elle est entre vos mains ; que l’iniquité se tienne en assurance et qu’elle se croie assez forte du m
isamment cette casaque de vertu sans pouvoir parvenir à se l’ajuster, tient le langage d’Alceste, tient le langage de Philint
rtu sans pouvoir parvenir à se l’ajuster, tient le langage d’Alceste, tient le langage de Philinte, tient le langage de Cléan
l’ajuster, tient le langage d’Alceste, tient le langage de Philinte, tient le langage de Cléante, mais il mène la vie de Sga
la peine d’en parler. Comme les fureurs d’Alceste sont sans raison et tiennent principalement à son humeur difficile, les impert
ste : Le monde par vos soins ne se changera pas. Nous ne sommes pas tenus de changer le monde, mais nous devons faire ce qu
non. En tout cas, je ne feins point de l’être plus que je ne suis. Je tiens pour bonne et chrétienne la maxime que nous devon
nocence, etc.   Est-ce bien la soubrette, laforte-en-gueule, qui peut tenir ce discours si châtié, et ne serait-il pas mieux
60 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
lus un auditoire aussi nombreux ; les recettes, quand on les joue, se tiennent le plus souvent à un niveau assez modeste. Voltai
tes. L’événement leur a donné tort. L’Étourdi a, d’un bout à l’autre, tenu son public en haleine et a semblé le divertir for
-Pétersbourg ; mais cette faveur, cette préférence, si l’on veut, n’a tenu qu’au talent particulier de quelques-unes des act
9, et parvenu déjà à sa huitième année, centralise les découvertes et tient son public au courant de ce qui se produit ou se
le. » Il est puéril de supposer que la destinée des hommes supérieurs tienne à de pareils accidents. Le génie trouve tôt ou ta
enceront à monter leur théâtre se retirer de lad. société, qu’il sera tenu de bailler et payer au profit des autres de la tr
tait huissier audiencier à la grande maîtrise des eaux et forêts, qui tenait ses séances à la table de marbre du Palais. Ce ne
comte d’Aubijoux y a demeuré, ce qu’ils ont fait sans qu’on leur ait tenu la promesse qu’on leur avait faite, qui est qu’on
avait pris à loyer de Louis Benesteau, maître paumier, le logis où se  tient le jeu de paume de cette ville de Fontenay-le-Com
bord, qui entraient pour beaucoup dans le succès des pièces, devaient  tenir une grande place ; les tapisseries, qui donnaient
encement de 1652, Molière et ses compagnons sont à Carcassonne, où se  tiennent les états du Languedoc. On en a pour témoignage u
prouve que celui-ci était alors à Carcassonne, et, comme les états y tenaient leur session (31 juillet 1651 - 10 janvier 1652),
ette ville au mois de décembre, car un des acteurs, Pierre Réveillon, tient , le 19 de ce mois, un enfant sur les fonts de bap
l’on considère qu’il écrit à une longue distance des événements. Nous tenons donc avec M. Brouchoud pour l’année 1654. Si cett
lasons et armes des seigneurs barons des états généraux de Languedoc, tenus par S.A.R. Mgr le prince de Conti, en la ville de
nas ouvre timidement la porte de la boutique du perruquier Gély. Elle tient à la main une lettre que lui adresse son amant, q
er ses perruques, il fait passer la lettre à Molière, en ajoutant : «  Tiens , voilà un monsieur qui la lira bien mieux que moi
e l’acte des états une conclusion qu’il ne comporte point. On peut se tenir pour satisfait de savoir positivement que la seco
e l’hôtel de ville, le texte suivant : « Du 2 février 1658. Il a été tenu conseil ordinaire dans l’Hôtel de Ville où étaien
tait cédée par messire Louis Redhon de Talhouet, chevalier, lequel le tenait de Marie Troche, veuve de feu Étienne Hubert, et
, qui fut célébré au mois de juin de l’année suivante. Ces événements tinrent  longtemps la haute noblesse éloignée de Paris. Mo
a puissance de la coterie aristocratique n’était pas amoindrie : elle tenait encore toute la littérature. Le grand Corneille n
r, Qui fut si digne du laurier, Jamais l’Œdipe de Corneille, Que l’on tient être une merveille, La Cassandre de Boisrobert, L
s n’en a que dix ou onze de profondeur, et cependant un si petit lieu tient  jusqu’à quatre mille personnes… Les degrés des th
’il n’avait pas fait l’autre. Nous ne dirons pas non plus, « qu’il se tint pour battu, qu’il fut corrigé et guéri, et qu’il
voulu faire, quoique l’exécution n’eût pas répondu à son dessein, il  tenait à sa pièce. Il la représenta devant le roi, le 29
ns consécutives. Vers la fin de ce mois, le 20 novembre 1661, Molière tint sur les fonts baptismaux une fille de Marin Prévo
l’honneur de faire le lit du roi avec vous ? » Le père de Mme Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV une ane
Théâtre français sous Louis XIV, est Mme Campan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médeci
, est Mme Campan, en 1823. Elle dit la tenir de son beau-père, qui la tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. Et ell
D’accorder trois femmes ensemble ? Fais-en donc ton profit ; surtout Tiens -toi neutre, et, tout plein d’Homère, Dis-toi bien
rtissements, les bals, les comédies : Ce sont choses pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des
de la coutume de cette ville, prévôté et vicomté de Paris. Ne seront tenus des dettes l’un de l’autre faites et créées avant
ui les aura faites et sur son bien, sans que celui de l’autre en soit tenu . En faveur des présentes, ladite damoiselle, mère
de la Béjart, en reconnaissant cet enfant adultérin et en le faisant tenir sur les fonts par son propre fils légitime. M. Lo
tout le monde s’en moquera. Lors même qu’on voudrait, du reste, s’en tenir à l’âge inscrit dans l’acte mortuaire, cet âge ne
t pas la vertu des femmes et des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir. prouvait qu’une tyrannie étroite
Le roi goûta cette comédie, Qui fit rire leurs Majestés Jusqu’à s’en tenir les côtés ; c’est ce que nous apprend Loret, qui
dépens combien Molière était dans les bonnes grâces de Sa Majesté. Je tiens ce fait d’une personne contemporaine, qui m’a ass
i parler ainsi ? Que m’offrirait de pis la fortune ennemie, À moi qui tiens le sceptre égal à l’infamie ? » Ce portrait est
ine ressemblance. Montfleury, l’acteur de l’hôtel de Bourgogne, ne se tint pourtant pas pour suffisamment vengé par la coméd
iage, le 19 janvier 1664, Louis XIV et Madame lui firent l’honneur de tenir , par procuration, sur les fonts de baptême cet en
était, avons-nous dit, comme un pacte réciproque que l’auteur comique tenait de son côté, mais sans négliger de mettre le roi
tenait de son côté, mais sans négliger de mettre le roi à même de le tenir du sien. Ce zèle et ces complaisances de Molière
arreaux. »Il ne permettait pas qu’on mît en doute sa religion ; il se tenait  dans les bienséances et, pour la pratique même, s
dit-il, passer cinq ou six jours au Raincy avec toute la famille pour tenir compagnie à Mlle la princesse Palatine, à qui on
et l’on voudrait aussi y avoir Tartufe. Parlez-lui en donc pour qu’il tienne ces deux comédies prestes et s’il y a quelque rôl
evant que cela soit fait. Dites-lui donc qu’il n’en dise mot et qu’il tienne prêt tout ce qu’il faut pour cela. Je me suis cha
son insolence. » Si nous en croyons Grimarest, on ne s’en serait pas tenu là, on aurait fait courir dans Paris un livre inf
lieu était en Hongrie, et le comte de Guiche en Pologne. On doit donc tenir pour absolument suspects les récits de ce libelle
té. Voici une conversation que l’auteur de La Fameuse comédienne fait tenir par Molière dans le jardin de cette maison de cam
exclamation, Polyphyle, tout transporté, laissa tomber l’écrit qu’il tenait , et Acanthe, se souvenant de quelque chose, fit u
inale. Molière n’est pas plus Alceste que Philinte, quoique tous deux tiennent un peu de lui. À plus forte raison, ne cherchons
nombre ne prit pas Molière au dépourvu : il composa immédiatement, il tenait  prêt peut-être Le Médecin malgré lui, qui fut jou
avait point de motif pour qu’il ne renonçât pas à la comédie. Boileau tenait le langage de la froide raison à Molière, qui éta
ntervalle une nouvelle crise de sa maladie qui, pendant deux mois, le tint éloigné de la scène. Il avait altéré sa santé par
seconde fois ; et, pendant ces cinq jours, Molière, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre. Il appréhendait les mauvai
nt par la main il s’écrie : Ah ! les douces caresses ! (À Ariste.) Tenez , mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela
septembre, d’un fils que Pierre Boileau Puymorin et Catherine Mignard tinrent sur les fonts baptismaux, le 1er octobre, et qui
trième représentation, Molière se sentit plus souffrant. Il faut s’en tenir , pour les détails de cette dernière soirée, au ré
ouceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie. Je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs qui ne me d
ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. » Les comédiens tinrent les lustres allumés et la toile levée, précisémen
’un coup si rude espéra revenir. Et sur ses brodequins ne put plus se tenir . Molière, des trois enfants qu’il avait eus, ne
s la confidence de ses lectures. Cette partie de l’inventaire n’a pas tenu ce qu’elle semblait promettre. Voici le catalogue
e particulière. On peut jusqu’à un certain point l’expliquer. Molière tenait sa troupe sous son autorité par l’ascendant du gé
le avait trouvé une bonne dupe, qu’il en fallait profiter, qu’elle se tînt prête pour le jour qu’elle l’enverrait quérir, et
la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à q
lumières et les gages des officiers. Si la pièce a un grand succès et tient bon au double vingt fois de suite, l’auteur est r
alités, blasons et armes des seigneurs barons des États de Languedoc,  tenus en 1654, ouvrage de Joseph Béjart, dédié au princ
de son dard, Cloton, depuis mainte semaine, Par une avanie inhumaine, Tenait une actrice au collet, Laquelle d’un rôle follet
je n’en ai ni le temps ni la patience. » On ne sait trop à quoi s’en tenir sur toutes ces anecdotes, qui nous apportent comm
r promet aussi, de loin, des pièces nouvelles de divers auteurs, pour tenir  le monde en haleine et faire valoir le mérite de
assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte et le tint quelque temps en échec. Il parvint cependant à lu
ent rapportés à [p.389] Molière ; il en fut bien aise, et, ne pouvant tenir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce je
pensés. Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra, de tenir la main à l’exécution du présent ordre. Signé :
iculièrement fêtes et dimanches179. »Cette question de la comédie lui tenait à cœur. Mme de Maintenon, qui s’en préoccupait au
 : examinerais, je pèserais mûrement le pour et le contre, et je m’en tiendrais au parti qui aurait le moins d’inconvénients. » E
61 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
grand écrivain et pas du tout l’acteur, quoique la comédie jouée ait tenu autant de place dans son existence que la comédie
stume de Sganarelle, c’est-à-dire sous un accoutrement burlesque, qui tient du Scapin et du Scaramouche, le bonnet à la main,
dont la science et le jugement étaient inépuisables. Louis XIV ayant tenu le même langage à Racine et à Boileau, on peut ad
l’aventure. Homme, je l’aime pour sa faiblesse. » Nul, on le voit, ne tient moins à partager le sentiment qu’inspirait au bon
présenter un louis d’or en disant qu’il y avait sans doute erreur : «  Tiens , mon ami, lui dit-il, en voilà un autre. » Et il
faut le reconnaître, la pensée maîtresse du siècle, l’idée chrétienne tient fort peu de place. Bien plus, prélats et moralist
’obtenir des obsèques décentes, elle eût un peu exagéré. Mais, enfin, tenons pour vrai ce qu’elle avance : Molière s’était ass
ssances. Comme Gassendi, comme plusieurs autres du même caractère, il tenait à finir convenablement. Mais n’allons pas plus lo
ts du passage qu’on vient de lire soient grossis par maladresse, mais tenons l’ensemble pour exact ; et, de l’éloge de Mlle Po
s pour deviner, à la place qu’il y donne à l’amour, celle que l’amour tint dans sa vie. Il était jaloux, et il peint toutes
soit en de petites scènes où l’action se pose un moment, mais qui ne tiennent à l’intrigue que par un fil léger, ou dans des pi
e Molière, ce n’est pas seulement pour prouver combien son métier lui tenait à cœur et marquer de la sorte un trait de son car
62 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e et de ses contemporains. Quant aux notes grammaticales, tout ce qui tient à l’histoire de la langue a trouvé place dans not
oire de la langue a trouvé place dans notre commentaire ; tout ce qui tient à la grammaire proprement dite en a été écarté. I
était si mélancolique depuis quelque temps. Le petit Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses sentim
isirs et des spectacles qu’il donnait à la province, pendant qu’il en tint les états ; et ayant remarqué en peu de temps tou
a su profiter des leçons d’un si grand maître. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. Baron ? L
lexion, il se remit dans la troupe de la Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la
urs furent rapportés à Molière ; il en fut bien aise ; et, ne pouvant tenir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce je
de la torture où il était. Quand tout ce vacarme fut passé, la troupe tint conseil pour prendre une résolution dans une occa
pelle voulait se réjouir à Auteuil, il y menait des convives pour lui tenir tête, et il n’y avait personne qui ne se fît un p
à Molière. — J’en aurais, dit-il, plus de plaisir si je pouvais vous tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas
umeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir  ! il en serait incommodé ; je vous prie de le lai
cria Chapelle, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde. Tenez Molière, vous n’avez jamais donné une marque d’es
hamment d’appuyer l’imposture : Lui, qui d’un honnête homme à la cour tient le rang. On voit par cette remarque que le Tartu
er un canonicat au fils de son médecin, il fait des merveilles, et il tiendra monsieur longtemps en état de divertir Sa Majesté
eproches, et M. Chapelle lui promettait toujours merveilles sans rien tenir . Molière n’était pas le seul de ses amis à qui sa
personnes, vous pourriez espérer de la bonté de votre tempérament de tenir bon aussi longtemps qu’eux ; mais quand une troup
tant elle était désolée de ne pouvoir faire parade d’un habit qui lui tenait plus au cœur que la pièce. Le Bourgeois gentilho
seconde fois : et pendant ces cinq jours, Molière, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre ; il appréhendait le mauvai
à M. Racine fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui que je tiens une bonne partie des choses que j’ai rapportées11
uceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie ; je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs qui ne me d
ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. »Les comédiens tinrent les lustres allumés et la toile levée précisément
jours les mêmes ennemis de Molière qui parlaient : leur ignorance les tenait toujours dans le même genre de critique. Comme on
, blasons et armoiries, des prélats et barons des Etats de Languedoc, tenus en 1654, par le sieur J. Béjart, volume in-folio
assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte, et le tint longtemps en échec ; mais, lui ayant enfoncé son
etite Bourguignon, et augura de cette jeune actrice tout ce qu’elle a tenu depuis . Il lui fit proposer de passer dans sa tr
t être cet homme rare. Il lui jura d’observer ces deux points, et lui tint exactement parole après son mariage, qui ne fut p
s prologues : il suffit de les indiquer au lecteur. Un esprit naturel tenait lieu à mademoiselle Beauval d’éducation et de lec
dépens combien Molière était dans les bonnes grâces de Sa Majesté. Je tiens ce fait d’une personne contemporaine qui m’a assu
er 1664, c’est-à-dire deux mois après cette requête, le roi de France tenait sur les fonts de baptême, avec madame Henriette d
8.) Voici une anecdote du même genre, et que le père de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV. « Ce m
a-t-elle se nicher ? s’écria Molière, après un instant de réflexion : tiens , mon ami, en voilà une autre. » 82. C’est entre
de Lenclos. « Je me rappelle, dit l’auteur, une particularité que je tiens de Molière lui-même, qui nous la raconta peu de j
ue celui dont tu me présentes l’épitaphe n’est-il en état de faire la tienne  ! (tome II, page 48.) 94. Ce fait est singulier,
’une arme, mais elle est sûre : c’est le registre même de la comédie, tenu jour par jour avec une exactitude qui ne fait grâ
ui doit faire admirer encore plus la modestie de Molière, c’est qu’il tint ce discours dans la même année où les trois premi
63 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
e démentir en quelque sorte son caractère par la noble conduite qu’il tient à la fin de la pièce, il eût fallu qu’il ne cessâ
honnête Mélite, que la nécessité où elle est, d’après ses ordres, de tenir caché son mariage, expose sans cesse à d’outragea
faire l’emplète, Et cela me suffit J’admire un beau château... Il ne tiendrait qu’à moi d’en avoir nn plus beau, Me dis-je... J’
it, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne enfin qui tienne à quelque chose, il pouvait tout imprimer libreme
assister à ces cérémonies, où, la tête baissée et l’air contrit, ils tiennent un cierge d’une main et de l’autre un cordon du d
l’émeute est dans la rue, et pendant près de deux années elle semble tenir le trône en échec. Au milieu de ces désordres, le
lus, en effet, l’intrigue est forte et chargée d’incidents, plus elle tient de place dans l’ouvrage, plus il faut consacrer d
nt de grandes chances de succès, nous le savons bien; ils émeuvent et tiennent en éveil jusqu’à la fin la curiosité du spectateu
l’autre. Il ne se couvre d’aucun masque pour faire des dupes ; il ne tient nullement à l’opinion qu’on peut avoir de son hon
vulgaires qu’Alceste ne devrait pas ignorer, et dont cependant il ne tient aucun compte. S’il s’agit d’ouvrir un avis utile
eries il cherche à se rendre Alceste favorable : L’estime où je vous tiens ne doit pas vous surprendre, Et de tout l’univers
mérite éclatant que l’on découvre en vous. Oui, pour ma part, je vous tiens préférable À tout ce que j’y vois de plus considé
rien de répréhensible; que voulant être sincère, il n’en pouvait pas tenir d’autre vis-à-vis d’Oronte; qu’il fallait, ou qu’
de sa part une conduite diamétralement opposée à celle qu’on lui voit tenir , il répond : Je sais que vous parlez, monsieur,
tterie, Qu’injustice, intérêt, trahison, fourberie ; Je n’y peux plus tenir , j’enrage, et mon dessein Est de rompre en visièr
mon cœur pour elle s’intéresse ; Et si c’était qu’à moi la chose pût tenir , Moi-même à ce qu’il aime on me verrait l’unir. M
quai que dans ce rôle du Misanthrope, Fleury prenait grand soin de se tenir à distance de ses interlocuteurs. La manière dont
’est toujours cette même fougue, cette même exubérance de chaleur qui tient presque de la folie. Il faut donc, de toute néces
de notre grande figure à peu près esquissée, et je crois devoir m’en tenir à cette simple appréciation. Il ne me serait guèr
fense. le fourbe sait bien qu’EImire est femme à répondre : Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos On ne doit d’
x été, Et les choses en sont en plus de sûreté. L’estime où l’on vous tient a dissipé l’orage, Et mon mari de vous ne peut pr
i ressort clairement du langage plein de passion que Molière lui fait tenir  : C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en m
64 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
mésaventure profite à qui de droit. Après ça, et pour si peu qu’on y tienne , je suis volontiers disposé à proclamer le savoir
use, du temps du poète Goudouli, le contemporain et l’ami de Molière… Tiens  ! mais, ne voilà-t-il pas justement un mot de cir
rne pas à avoir toutes les apparences de raison pour moi ; et je m’en tiens à ma première explication, que je maintiens. J’ai
65 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ortait guère non plus d’être original. L’essentiel était d’amuser, de tenir toujours le spectateur en joie, de laisser le plu
es de la sorte. « Peut-être Mascarille exagère-t-il un peu quand il tient ces discours à Lélie, déguisé en Arménien pour ab
enoncé aux scènes amusantes qui terminent celle pièce, et s’en est-il tenu à une reconnaissance invraisemblable exposée dans
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
Qui est votre partie ? Le Patissier. C’est un Chapelier. Grapignant. Tenez , il ne fait que de sortir d’ici. . . . . . . . .
viens vous prier de retenir un peu vos poursuites. (A son garçon, qui tient quelque chose de couvert.) Approche, Champagne. (
. . . . . . . . . . . . . . . Le Patissier, lui présentant sa bourse. Tenez , Monsieur, prenez par où il vous plaira. Grapigna
. . . . . . . . . . . . . . . Ariste, à la Baronne. Oh ! je n’y puis tenir , Madame : dussiez-vous Vous armer contre moi de t
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
dit-il ?Il dit que j’ai menti. Le Marquis, à part. Par ma foi, je la tiens . Céliante, à part. Par ma foi, je la tiens.Le vo
à part. Par ma foi, je la tiens. Céliante, à part. Par ma foi, je la tiens .Le voilà converti. Le Marquis, à part. Qu’une fem
alliance D’une fille d’honneur & d’illustre naissance ! Oh bien ! tenez de moi pour un fait assuré, Que vous vous en deve
fertile veine Ignore en écrivant le travail & la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à q
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
la console, lui promet de la servir, & jure que la philosophie ne tiendra pas contre Crispin, Marton & l’Amour. Acte I
. . . . . . . . . Avez-vous vu certain petit sonnet Sur la fievre qui tient la Princesse Uranie ? Vadius. Oui ; hier il me fu
t par-tout être en bute à ses traits. Trissotin. C’est par-là que j’y tiens un rang plus honorable. Il te met dans la foule a
s si nous nous divisons. Il faut bien se passer certaines bagatelles. Tenez , on vient à nous : oubliez vos querelles. On a v
69 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
toit si mélancholique depuis quelque tems ? Le jeune Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avoit de declarer ses sentim
el à Paris, l’encouragea ; & ce Prince allant en Languedoc pour y tenir les Etats, ordonna à Moliere de le venir trouver
tile veine Ignore en écrivant le travail & la peine, Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts Et qui sçait à
ue celui dont tu me presente l’Epitaphe, n’est-il en état de faire la tienne  ! La femme de Moliere fit porter une grande tombe
70 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
t veut-on que l’autorité d’une date, si décisive qu’elle puisse être, tienne contre celle d’un grand écrivain, lu, relu, appri
ne, que son amour pour la rêverie et son indifférence pour la fortune tinrent toujours loin des faveurs, qui, seul avant Fénelo
t eut l’idée de donner des pensions à tous les auteurs qui semblaient tenir un rang distingué dans l’estime des contemporains
l’historien Mézeray, on lui maintint la pension de 4,000 livres qu’il tenait de Mazarin, jusqu’au moment où, quelques hardiess
s en 1822, un siècle et demi après la mort de Molière, et elle dit la tenir de son père, qui la tenait d’un vieux médecin de
mi après la mort de Molière, et elle dit la tenir de son père, qui la tenait d’un vieux médecin de la cour… Tout cela ne donne
71 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
implore, elle est à son tour cruelle, elle se venge impitoyablement… Tenez , tous vos discours ne me touchent point l’âme, Ho
pas la vertu des femmes et des filles : C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir. Or, aux yeux de Molière, l’honne
geait de la valeur morale d’une société selon la place que la femme y tenait , l’estime et le respect dont elle y était entouré
ns pour être éternellement heureux », s’est dit Orgon, « qu’à cela ne tienne . » Et il a négligé sa femme, il a brutalement mis
Vous laisserez sans honte immoler votre fille Aux folles visions qui tiennent la famille, Et de tout votre bien revêtir un niga
as ; Le remède sans doute est merveilleux. J’enrage Lorsque j’entends tenir ces sortes de langage ! Dorine ne se paye ni d’a
gon, aux yeux duquel les deux mots « sans dot » en matière de mariage tiennent lieu « de beauté, de jeunesse, de naissance, d’ho
72 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
l’épreuve, et comme héréditaire. Si nous avons lignée, elle en pourra tenir  ; Mon père en mon jeune âge eut soin de m’en four
ur un peu d’embonpoint vous faites l’entendue. Ah , parbleu ! s’il ne tient qu’à vous montrer du gras, Je m’en vais vous mont
-nous chez les Turcs, pour renfermer les femmes? Car on dit qu’on les tient esclaves en ce lieu, Et que c’est pour cela qu’il
qu’il a eu soin de ne point gêner sur les goûts innocents de son âge, tient une conduite irréprochable, et finit par épouser
le rire qui naît des méprises, des saillies, des facéties, et qui ne tient qu’à la gaieté : c’est le plus souvent celui de R
he. Il fait élever sa future dans l’imbécillité la plus complète ; il tient à peu près les mêmes propos qu’Arnolphe, et une f
ombien Molière en a tiré parti. Ce ridicule a disparu, parce qu’il ne tenait qu’aux formes extérieures; mais l’esprit de corps
oit, sincère, homme de bien? Non. Il porte sur des travers réels, qui tiennent à l’excès de ces bonnes qualités. Et qui peut dou
sujet des calomnies d’Oronte : Lui qui d’un homme honnête à la cour tient le rang, A qui je n’ai rien fait qu’être sincère
-propre, ne le choquez, pas du moins sans nécessité. Vous n’étiez pas tenu de démontrer en conscience à Oronte que son sonne
Jupiter : c’est un défaut qui n’est pas dans Plaute ; mais ce défaut tient à beaucoup de différents mérites que Plaute n’a p
’est lui qui dans des vers vous a tympanisées ; Tous les propos qu’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit apr
is occasion de démontrer que la conception de plusieurs chefs-d’œuvre tient essentiellement à une seule idée, mais qui suppos
l moyen qui puisse lui réussir. Un honnête homme faussement accusé ne tiendrait jamais ce langage; mais aussi Orgon n’est pas un
73 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
rant et plus prompt, ils eussent besoin de plus de complications pour tenir sa curiosité en haleine, soit plutôt que la faibl
sprit de système, la bizarrerie, l’amour de soi : et qui de nous n’en tient pas un peu ? Mais chez la plupart des hommes il s
les bals, les rubans, et jusqu’à la société de Léonor, sa sœur. Il la tient sous clef, non en jaloux, il est trop vain pour ê
t de sa vanité satisfaite, donne sa main à baiser à Isabelle : Oui : tiens , baise ma main12… mot sublime, qui n’a d’égal qu
ui persuade qu’il est plus séant qu’elle renvoie sa sœur, et qu’il se tienne caché, pour ne pas ajouter à la confusion de la p
s autres, sans songer à en profiter pour lui. Arnolphe, mieux appris, tient le milieu entre l’esprit de Sganarelle et l’espri
re se tenant par la main : …Ah ! les douces caresses ! (À Ariste.) Tenez , mon cœur s’émeut à toutes ces tendresses ; Cela
t d’une pièce de Molière avec de l’amitié pour l’homme. Les autres se tiennent plus sur une cime ; Molière vit au milieu de nous
philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes,
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
la Préface de sa Coquette du Village ! Si M. Destouches avoit encore tenu la parole qu’il nous donne dans la troisieme Lett
la réflexion. Tels sont à-peu-près les présents que le comédien doit tenir de la nature. Alors c’est à l’art, c’est à l’usag
de nous à jamais cette idée si fausse, que les heureuses dispositions tiennent lieu d’étude. Le génie même ne peut en dispenser.
ue trois : le genre d’intrigue, le genre à caractere, & celui qui tient de l’un & de l’autre, connu sous le nom de ge
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
la presse à contribution. Comme tout cela est beau ! comme tout cela tient bien au caractere du héros & répond bien au t
doivent être liées très fortement les unes aux autres, & qu’elles tiennent de là leur plus grand mérite. On peut voir aiséme
isons encore quelques vers. Le Comte, lui donnant une grosse bourse. Tenez , serrez cela. Pasquin. Tenez, serrez cela.Peste,
e Comte, lui donnant une grosse bourse. Tenez, serrez cela. Pasquin. Tenez , serrez cela.Peste, qu’elle est dodue ! A ce char
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
que accuse fort légérement Don Sanche, respectable vieillard, d’avoir tenu des propos contre sa famille, & le fait maltr
l, ce seroit lui qui vengeroit son pere : il est mort, c’est à moi de tenir sa place. On entend du bruit, on le fait cacher.
t la vie au meurtrier de son frere. Don Alvar vient lui dire que s’il tient de lui la vie, il lui a rendu le même service ; q
perte pareille entre les gens de cœur. Ma générosité surpasse donc la tienne , D’autant que ton offense est moindre que la mien
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
issent d’un égal mérite, si on les sépare des ouvrages auxquels elles tiennent  : mais, dans la Piece Italienne, Pantalon fait pr
s mort ! Où courrai-je ? où ne courrai-je point ? Arrêtez ! arrêtez ! tenez -le bien mon voleur ! prenez garde qu’il n’échappe
rs jeux. Le Cuisinier François parle comme le Cuisinier Athénien, il tient à-peu-près les mêmes propos. Je veux croire que t
l voudroit bien renouer l’affaire, mais il n’est plus temps. Euclion. Tiens , exécrable Mégere ! par Hercule ! vois quel horri
ent par leurs actions que par leurs paroles ; ou, comme leurs paroles tiennent si bien à la scene, qu’elles sont pour ainsi dire
cards à votre sujet, & que l’on n’est point plus ravi que de vous tenir au cul & aux chausses & de faire sans ces
juger. La Piece Italienne est intitulée : Pantalon avare.   Pantalon tient un trésor caché sous son lit, qui, en conséquence
78 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ien appris, outre son métier, qu’un peu à lire et écrire. Ses parents tinrent pour lui la survivance de leur charge chez le roi
la Duparc* de la Béjart et de la Debrie 117*. Le prince de Conti* qui tenait les états Languedoc, à Béziers, se souvint de Mol
xpressions incorrectes. Ces défauts sont couverts par une variété qui tiennent le spectateur en haleine, et l’empêchent de trop
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
« Considérez comme il la conduit avec les yeux. Un signe de sa tête tient tout le monde en devoir. Tous ses mouvements sont
grandeur « dont il leur était impossible de se défaire, parce qu’elle tenait à leur cœur et à leur esprit, parce qu’elle avait
du même principe, fille de leur discipline et de leur esprit , et ne tient pas moins de l’a magnanimité des César et des Sci
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
n secret, elle lui reproche son attachement pour l’original dont elle tient la copie : Aurora lui jure le contraire, &, p
es choses les plus insultantes. Argentine y dit que, fâchée de ne pas tenir le portrait des mains de l’original, elle le renv
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
cs entre les hommes illustres dans les arts. En 1664, nous le verrons tenir sur les fonts de baptême avec Madame, le premier
s à ses sœurs, la duchesse de Mazarin et la comtesse de Soissons, qui tenaient de grandes maisons à Paris. Établis dans la capit
82 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ans son livre des faits qu’il lui étoit aisé d’apprendre & que je tiens de personnes contemporaines qui ont vu & freq
oit si melancholique depuis quelque temps ? Le petit Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avoit de declarer ses sentim
qu’ils méneroient seroit bien plus agréable que celle d’un homme qui tient des Pensionnaires. Ce fait que Mr. Grimarest juge
depens combien Moliere étoit dans les bonnes graces de sa Majesté. Je tiens ce fait d’une personne contemporaine qui m’a assu
flexion il se remit dans la Troupe de la Raisin, qui l’avoit excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la
s furent rapportez à Moliere ; il en fut bien aise ; & ne pouvant tenir contre l’envie qu’il avoit de faire revenir ce je
de la torture où il étoit. Quand tout ce vacarme fut passé, la Troupe tint conseil, pour prendre une resolution dans une occ
elle vouloit se réjouir à Hauteüil, il y menoit des Convives pour lui tenir tête. Et il n’y avoit personne qui ne se fît un p
ls à Moliere. J’en aurois, dit-il, plus de plaisir si je pouvois vous tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas
umeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir  ? Il en seroit incommodé, je vous prie de le lais
cria Chapelle, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde. Tenez , Moliere, vous n’avez jamais donné une marque d’e
amment d’appuyer l’imposture ; Lui qui d’un honnête homme à la Cour tient le rang, &c. On voit par cette remarque,
n Canonicat au fils de son Medecin, il fait des merveilles ; & il tiendra Monsieur long-temps en état de divertir Sa Majest
roches ; & Chapelle lui promettoit toûjours merveilles, sans rien tenir . Moliere n’étoit pas le seul de ses amis, à qui s
personnes, vous pourriez esperer de la bonté de vôtre temperament, de tenir bon aussi long-temps qu’eux. Mais quand une Troup
seconde fois ; & pendant ces cinq jours, Moliere tout mortifié se tint caché dans sa chambre : Il apprehendoit le mauvai
y fourra le spectacle ridicule qui sert de dénouement à sa Piéce. Je tiens ce fait d’une personne encore vivante qui étoit a
ouceur, je voi bien qu’il me faut quitter la partie ; je ne puis plus tenir contre les douleurs & les deplaisirs, qui ne
e puis m’y trouver, & vous pourrez rendre l’argent. Les Comediens tinrent les lustres allumez & la toile levée, précise
n coup si rude espera revenir, Et sur ses Brodequins ne put plus se tenir . En effet jamais homme n’eût plus de mauvais c
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ces manieres-là. Lisimon. Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant. Sur les tiennes , A mon âge, crois-tu que je forme les miennes ? L
ennes ? Le Comte. Vous aurez la bonté d’y faire vos efforts. Lisimon. Tiens , chez moi le dedans gouverne le dehors. Je suis f
envie de vous être bonne à quelque chose. Le Marquis. O bonne ! il ne tient qu’à vous de m’être excellente, si vous voulez. L
ois de m’aimer, s’il me l’avouoit avec cette simplicité de caractere, tenez , que je louois tout-à-l’heure en vous. Le Marquis
à présent s’il est décent, s’il est raisonnable, que cette femme, qui tient à des gens d’un rang honnête, & qui en est tr
t pas ordinairement un caractere bien prononcé, soit parcequ’un homme tient un nom de la Nature avant que son caractere soit
84 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
aturelles. La raison, qui éclaire l’homme pour la conduite qu’il doit tenir afin de se comporter sagement, tirant son origine
ns tenir compte du bonheur de sa pupille. Sa conduite insensée, qu’il tient pour très raisonnable, est appréciée à sa valeur
iée à sa valeur par Chrysalde dans le vers suivant : « Ma foi, je le tiens fou de toutes les manières. » Mais les passionné
onse que fait Agnès aux sollicitations passionnées de son tuteur : «  Tenez , tous vos discours ne me touchent point l’âme ; H
épond : « Tous ces conseils sont admirables assurément ; mais je les tiens pour un peu intéressés et trouve que vous me cons
e, elle dévoile à son amant la conduite odieuse qu’elle se propose de tenir à l’égard de Sganarelle après qu’elle l’aura épou
lligence et rompre cet attachement dont la délicatesse de mon cœur se tenait offensée. » Quelle admirable peinture de la pein
ause d’erreur des plus fréquentes et contre laquelle il est bon de se tenir en garde. Don Juan s’étant fait hypocrite afin d’
e si peu répandue de nos jours. Toute science réelle ne doit pas s’en tenir à la spéculation, elle doit s’affirmer par des co
ux se trouve dans un cas de légitime défense, ne devrait-elle pas les tenir séparés d’elle, non pendant un espace de temps fi
de ces êtres moralement difformes, lorsqu’il s’agit de la conduite à tenir à leur égard, la société devrait, pour agir sagem
justice ; et que j’eusse la joie et la gloire en ce jour de vous voir tenir tout des mains de mon amour. » Voilà bien le vér
violence par la contrainte, les considérer comme fort dangereux et se tenir en garde contre eux plusieurs heures, et même dav
s moraux, éléments constitutifs de la raison, ne sait pas toujours se tenir dans les limites du vrai, du juste, du bien, ce q
les étudiant, on y découvre quelques traces de la vaste science qu’il tenait de la facilité avec laquelle il savait discerner
s passions. Si l’occasion s’en présente, il ne manque jamais de faire tenir à ses personnages de petits discours pleins de se
devons point engager notre foi sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le ciel les a faits les maîtres de
inion exacte d’une personne sur un objet, ce n’est pas sur des propos tenus dans un moment de colère qu’il faut se former cet
85 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
iture, assis au milieu de ses décorations de théâtre, tout pensif, il tenait la petite sur ses genoux... Quelle était alors sa
s comédiens se rendirent à Montpellier, auprès du prince de Conti qui tenait là les États du Languedoc ; ils y donnèrent le Dé
e, quoique jouée au milieu de l’été, et pendant que le mariage du roi tenait toute la cour éloignée de Paris; mais la ville, p
ns les plus tendres, les plus sensées, sur la conduite qu’elle devait tenir pour vivre heureux ensemble : elle ne l’écouta po
pas la vertu des femmes ni des filles ; C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir. Voilà ce qu’il avait enseigné da
i se pût sauver de ses mains. Rien ne lui était indifférent de ce qui tenait au grand art qu’il aimait. Polichinelle, Arlequin
plus belle et plus aimée princesse du monde, Henriette d’Angleterre, tenir sur les fonds baptismaux, le premier-né de son gr
échamment d’appuyer l’imposture, Lui qui d’un honnête homme à la cour tient le rang, À qui je n’ai rien fait qu’être sincère
t point de peur, Je sais comme je parle et le ciel voit mon cœur. Il tenait seulement à bien faire connaître son intention da
l’intention de me donner un louis d’or, je viens vous le rendre. - Tiens , mon ami,dit Molière, en voici un second. »Puis,
je suis bilieux comme tous les diables, et il n’y a pas de morale qui tienne , je me veux mettre en colère. » Malgré cela, aim
end à la hâte, court en costume de nuit au bord de la rivière et leur tient ce discours : « - Mes amis, que vous ai-je donc f
cria Chapelle, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde. Tenez , Molière, vous n’avez jamais donné une marque d’e
l’avait préparé à jouer son rôle, Laforêt, derrière les coulisses, le tenait par la bride, Molière monté dessus ; mais voici l
uceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie : Je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs, qui ne me
e puis m’y trouver, et vous pouvez rendre l’argent. » Les comédiens tinrent les lustres allumés précisément à quatre heures;
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
t plus un mystère qu’en province. Je vous dirai le fait tel que je le tiens de madame de Noailles. La belle dame (madame de M
duc, lui a dit : Je vous promets de ne plus la revoir. Jusqu’ici il a tenu parole. La petite83 me mande que sa maitresse est
87 (1802) Études sur Molière pp. -355
ie la direction des fêtes qu’il donne à la province, pendant qu’il en tient les États. Molière y fait jouer, outre L’Étourdi,
la troupe de Louis XV, en jouant de préférence Molière, ces jours-là, tenait -elle de proche en proche cet usage de ses fondate
 ? Les changements, les retranchements que les acteurs se permettent, tiennent aussi à une bonne ou à une mauvaise tradition ; e
re qui en offre un plus grand nombre de belles, et le vice des autres tient à celui du sujet. Le style. — Déjà bien supérieu
Dans la comédie de Molière, Léonore, qui jouit d’une honnête liberté, tient la conduite la plus irréprochable, tandis qu’Isab
qu’où pouvait aller sa simplicité ; il se mit dans une chaise, la fit tenir debout, et lui dit : « Vous êtes ma femme, dont j
éfauts, mais les jeunes acteurs se trompent, s’égarent, s’ils pensent tenir de lui la bonne tradition. Un mot, rien qu’un mot
Le titre. — Il a le défaut rare de promettre moins que la pièce ne tient . Le style, le dialogue. — Encore plus précis, pl
qu’on appelait une coquette du grand monde, et non une bourgeoise qui tient cercle ; que je dois être mise noblement, et non
r des faits. Orgon, pressé par son beau-frère, acte I, scène vi , de tenir la parole qu’il a donnée à Valère, veut éluder, e
it peut-être y découvrir. La scène de dépit entre Valère et Marianne, tient -elle bien essentiellement à l’action ? ne figurer
redoublés sur la table qui cache Orgon ! — Ah ! pour le coup, je vous tiens  ; Molière prescrit en toutes lettres ce que vous
de Molière, ne devait pas s’amuser à saisir la main de Tartuffe, à la tenir quelques instants en l’air, et à la reporter grav
ux, puisqu’elle lui dit : Amphitryon, en vérité, Vous vous moquez de tenir ce langage, Et j’aurais peur qu’on ne vous crût p
est-il pas assez caractéristique ? Madame de Sotenville, la vanité de tenir à une famille dont le ventre ennoblit, et à une
bien, dit Mendoce, que vous me donnassiez quelques enseignes. S’il ne tient qu’à cela, répondit le perfide Ordogno, de quel p
c qui j’ai tant de fois… Je prétends vous régaler pendant que je vous tiens , etc. Extrait d’une scène des Ménechmes de Pl
résentât la pièce pour la seconde fois, et Molière, tout mortifié, se tint pendant ce temps caché dans sa chambre ; il envoy
enre ; que les divertissements y sont bons ou mauvais, suivant qu’ils tiennent plus ou moins à l’action ; et que les comédies-ba
en cadence, est d’un plaisant un peu forcé ; le ballet des cuisiniers tient à la chose, aussi est-il amusant ; le trio chanté
issements qui suivent le dénouement ne nous regardent pas, et nous ne tenons pas plus à eux qu’ils ne tiennent à la pièce. Voi
ent ne nous regardent pas, et nous ne tenons pas plus à eux qu’ils ne tiennent à la pièce. Voilà quelques légères taches ; mais
ut, nous dirons même que dans la pièce française les deux jeunes gens tiennent bien moins l’un à l’autre que dans la pièce latin
rendre et même d’adoucir celles qui en ont besoin. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin, dans la belle s
e, chargé de choisir un sujet propre à amener des divertissements qui tinssent du miracle, prend dans la fable de Psyché l’insta
aisante. L’humeur impérieuse de Philaminte, la faiblesse de Chrysale, tiennent dans l’incertitude deux amants, et le public qui
cin. Les ressorts. — Aucun d’étranger, aucun d’inutile, aucun qui ne tienne au principal personnage, aucun qui ne serve à l’i
rtissement qui, sans être nécessaire à la pièce, a du moins l’air d’y tenir , prolonge le plaisir qu’elle nous a procuré, nous
ne mine friponne, un nez en l’air qui promettent. Une élève. Et qui tiendront ce qu’ils promettent, je l’espère. Le professeur
our, que par malheur je viens de perdre, et qui m’avouait franchement tenir tout ce qu’elle savait de l’inimitable mademoisel
celui dont tu m’apportes l’épitaphe, n’est-il pas en état de faire la tienne  ? » Voltaire distingue celle-ci, elle est du pè
destructeur ne fera qu’ajouter à la gloire de Molière, ainsi qu’à la tienne . Non, La Fontaine, ton ami n’est pas mort, il est
tale. 9. Elle fut accordée à M. Simonnin. 10. L’Institut national y tient ses séances publiques. 11. Voyez L’Art de la C
e saurait laisser mourir de faim ceux qui le prient du soir au matin. Tiens , voilà un louis d’or, mais je te le donne pour l’
88 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ecueilli considérablement de faits et de détails nouveaux, nous avons tenu à ce que toute cette partie complémentaire qui es
ecs. » Cependant, comme les lois tendaient à faire fleurir un art qui tient de si près à la civilisation des États, ce parti
de bien jeunes rôles, car il n’était né qu’à la fin de 1630. Ceux-ci tenaient le jour d’un Joseph Béjart, auquel plusieurs acte
aint-Pons-de-Mauchiens, villages qui se trouvent sur la grande route, tiennent de leurs aïeux les quelques détails suivants sur
Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. » À quoi tiennent les destinées du génie ! La tragédie n’était pas
conserveraient leurs jours de représentations, auxquels ils devaient tenir , car c’était ce qu’on appelait les jours ordinair
e terme d’aujourd’hui, tout ce que nous savons, c’est que la troupe y tenait peu, car, à Pâques suivant, on fit, en le congédi
aucun. Elle remplissait dans le comique une foule de rôles, mais elle tenait l’emploi, fort important dans les comédies de ce
que la province elle-même s’empressait déjà de singer. Cette société tenait ses séances à l’hôtel Rambouillet. C’était là que
de ces coteries n’étaient pas moins bizarres que les discours qui s’y tenaient . Les femmes affectaient entre elles une exagérati
Qui fut si digne de laurier, Jamais les pièces de Corneille Que l’on tient être une merveille, La Cassandre de Bois-Robert,
t le jeu de Molière déplacé dans le dramatique, où il avait cependant tenu à se produire, justifièrent toutes les espérances
D’accorder trois femmes ensemble ? Fais-en donc ton profit. Surtout Tiens -toi neutre ; et, tout plein d’Homère, Dis-toi bie
en raison du nombre, de l’éclat et de la persistance des attaques48, tenait à ne rejouer en public son École des femmes qu’av
l’indisposition, on avait conçu des inquiétudes, cet état fut d’abord tenu secret, et la Gazette du 2 juin parlait du Roi de
femmes, il avait menacé ses ennemis de faire rire à leurs dépens ; il tint parole dans La Critique. Il s’attacha à y faire r
e trouve enclavée cette autre représentation incertaine. Oui, Molière tint parole ; il y vint prendre une place sur la scène
ORANTE. « Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi56. » Et je tiens qu’une pièce est également bonne Quand un matou t
affiché Le Portrait du Peintre. Le peintre, qui jusque-là s’en était tenu à quelques coups de pinceau assez innocents, se c
t et gai, mais n’y réussissait guère. L’hôtel du Marais, lui, sembla tenir à demeurer neutre. Ou y donna bien Les Amours de
e Roi et la duchesse d’Orléans firent à l’accusé l’insigne honneur de tenir son premier enfant sur les fonts de baptême. Le r
de son chef ce que Boileau disait en général des grands talents, eût tenu un semblable discours, il eût réfuté lui-même ces
nt pas dessein de me donner un louis d’or. Je viens vous le rendre. —  Tiens , mon ami, dit Molière, en voilà un autre. » Puis
rt à voter pour qu’on sollicitât la révocation de la défense. Molière tint bon, et leur fit observer que, puisqu’ils l’avaie
modestie de l’abbé de Marolles, du moins le seul témoignage que l’on tienne d’un contemporain ayant vu quelque chose de cette
« Quatre amis, dont la connaissance avait commencé par le Parnasse, tinrent une espèce de société que j’appellerais Académie
ubli des convenances explique la conduite non moins affligeante qu’il tint plus tard envers Molière. Personne mieux que ce d
3, avait déjà rendu moins surprenants ses torts envers Molière. Il ne tint pas à lui qu’il ne rompît également avec Boileau.
criptions, avancé par mégarde une proposition erronée, Racine ne s’en tint pas à une plaisanterie, qui part souvent du premi
igables. Toutefois il était des grands qui s’étaient scrupuleusement tenus en garde contre ce ridicule. L’un d’eux, qui avai
r la hardiesse d’un farceur qui fait plaisanterie de la religion, qui tient école de libertinage, et qui rend la majesté de D
instructions dangereuses, après des écoles fameuses d’impureté, en a tenu d’autres pour le libertinage… ; et, voyant qu’il
ent ne veut pas qu’on le joue. » L’inventeur de cette pasquinade, qui tenait à paraître donner les propres paroles de Molière,
à la cour le carnaval de 1668. La conquête de la Franche-Comté avait tenu éloignés de Versailles le Roi et tous les jeunes
impossible. Son auteur, Le Boulanger de Chalussay, fut obligé de s’en tenir à l’épreuve de la lecture, mais il est très possi
Saint-Germain-en-Laye81, et le 30 mars 1671 par celui d’Auteuil, pour tenir également sur les fonts de baptême les enfants de
s généreux, pour conjurer la sévérité redoutable du grand homme qui a tenu en ses mains les destinées de la France et de tan
qu’on ne peut mâcher sans faire la grimace. » Il jura de se venger et tint aussitôt parole. Benserade jouissait à la cour d’
c ce personnage soupçonné, pour ne pas dire convaincu. Le compositeur tenu à distance s’épancha alors dans une plainte en ve
e pour les grands desseins il faut de grands personnages, et qu’il ne tient qu’à une paire d’échasses que celui-ci ne soit le
etc. » « Je crois pourtant qu’il avait fait ce qu’il avait pu pour me tenir sa parole et me procurer un si glorieux emploi ;
Boileau-Puimorin, frère de Despréaux, et la fille du peintre Mignard, tinrent sur les fonts de baptême le 1er octobre suivant ;
à croire que ce descendant du prétendu interlocuteur de Molière ne la tenait pas de son grand-père lui-même ; que de génératio
témoignât des bonnes mœurs du défunt ; et ce pasteur, au lieu de s’en tenir à cette mission, entreprit mal à propos de se jus
sonne, nommée la Châteauneuf, pour savoir la conduite qu’elle avait à tenir avec ce nouvel aspirant. Cette confidente, jugean
te de tous les bons auteurs qui ne furent pas académiciens. Regnard y tiendrait une belle place au-dessous de Molière et entouré
d’autres détails non moins précieux. Le rêveur voit en songe Apollon tenir son tribunal et les Muses venir lui dénoncer les
aire : 5 livres 10 sous. C’est ce que fait voir le registre de compte tenu par Hubert pour l’année 1672. Quant aux deux repr
Kerjean n’avait jamais entendu parler. Les registres étaient fort mal tenus à cette époque, et ceux de Paris écrivent le nom
des seigneurs barons des États généraux de la province de Languedoc, tenus par Mgr le prince de Conti en la ville de Montpel
spensés. Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra de tenir la main à l’exécution du présent ordre. » Signé :
ort de Mazarin, après surtout la disgrâce de Fouquet, très sévèrement tenus par Colbert. C’est uniquement pour cela qu’ils ne
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
eur, puisque le mensonge du valet & le dénouement qu’il amene, ne tiennent pas du tout au caractere du Distrait & à l’in
aré, dans une piece où l’on fait la guerre à l’avarice. Un dénouement tient quelquefois à un sujet, & n’est pas préparé :
avantes. L’humeur impérieuse de Philaminte, la foiblesse de Chrisale, tiennent dans l’incertitude deux amants & le public qu
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
met, elle le renvoie, & en fait venir un autre appellé Faire, qui tient tout ce qu’il a promis, ce qui satisfait fort Dou
peut sauver, la cure sera belle. . . . . . . . . . Marille. Chacun la tient fort mal. Badzin. Chacun la tient fort mal.Oui,
. . . . . . . . Marille. Chacun la tient fort mal. Badzin. Chacun la tient fort mal.Oui, je la viens de voir. Marille. Elle
91 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
de l’indifférence, Ou du juste mépris des savants d’aujourd’hui ? Je tiens tout au rebours, qu’elle a besoin d’appui, De grâ
t bien conduit ; et si cette pièce avait eu cinq actes, elle pourrait tenir rang dans la postérité, après Le Menteur et Les V
tif intéressant ; il fallait donc donner à Éraste une affaire qui lui tînt au cœur, ou quelque dessein important qui occupât
le fine et déliée, qui n’ont d’autre principe que la contrainte où la tient son tuteur. » Avant de passer aux critiques qui
d’accord sur ce point : Et quoique je n’y fusse point, J’en puis bien tenir ce langage, Car un solide personnage, Qui vit ce
On joua l’École des femmes, Qui fit rire Leurs Majestés, Jusqu’à s’en tenir les côtés ; Pièce aucunement instructive, Et tout
uement pour être parfait. Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger Sganarelle à tenir la parole qu’il a donnée d’épouser sa sœur, veut
transports de joie. En ce moment la princesse arrive sur la scène, se tient à l’écart et paraît inquiète ; elle entend que sa
i a par hasard cette même couleur montre au cavalier un ruban qu’elle tenait caché ; alors elle doit absolument danser avec lu
et ses services pendant tout le jour. Le cavalier est aussi obligé de tenir à la dame des propos de galanterie, et la dame pa
prit doublement docteur, Est aussi bien auteur qu’acteur, Et que l’on tient par excellence, De son temps le Plaute de France.
r la hardiesse d’un farceur qui fait plaisanterie de la religion, qui tient école du libertinage, et qui rend la majesté de D
« [*]Entre les dénouements de Molière, celui de L’Amour médecin doit tenir le premier rang : c’est une petite comédie en tro
92 (1900) Molière pp. -283
aressées par sa sœur Armande les félicités matérielles du mariage, et tient tête aux obstinées prétentions et obsessions de T
it, elle me fait donner au diable vingt fois par jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chè
ime et le meilleur de tous ; nous croyons même que, s’il fallait s’en tenir à un seul, c’est celui-là qu’il faudrait choisir.
ore altérée. Toutes les comédies de Molière dédaignent la finesse qui tiendrait à des faits : la comédie pour lui est tout entièr
l’imagination dépravée par d’absurdes romans ? Par le langage qu’elle tient à son père : MADELON Mon Dieu ! que vous êtes v
el charme, que celui d’une jeune personne qui, dès la première scène, tient de petits discours comme ceux-ci à sa sœur Armand
qu’il soit dit qu’il a eu peur du commandeur ; c’est pour cela qu’il tient la promesse qu’il a faite d’aller dîner avec lui,
lier d’athéisme, qui ne se contente pas de nier la Divinité, mais qui tient encore à l’outrager, et dans lequel il y a encore
les dévots éclatèrent. Puisque j’ai prononcé ce mot de « dévots », je tiens à le définir. Il a aujourd’hui un sens tout à fai
tique, on frondait volontiers par austérité de religion. La secte qui tenait la ville en ce moment, qui y était en faveur, éta
demi après L’École des femmes, du moins les trois premiers actes. Je tiens encore à vous dire dans quelles circonstances cet
c’est par là qu’il séduit Charlotte et Mathurine, c’est par là qu’il tient ce malheureux Sganarelle, et en fait le complice
et les choses absolument comme ses contemporains de 1666. Si on s’en tenait à cette explication des œuvres de génie, la race,
ère, du mari, il y avait peut-être aussi une femme et des enfants. Je tiens , messieurs, à bien marquer la portée de ce que je
a femme savante celui d’une femme d’autrefois, qui savait quoi ? Bien tenir son ménage, coudre et filer. Il met ce discours d
ière que son seul livre bien médité, bien lu, bien considéré, pouvait tenir lieu d’expérience. C’est vrai. Je dirai même plus
humains, et d’avoir souffert des petitesses ou des bassesses qui nous tiennent éloignés de lui. J’ai signalé, comme je l’ai dû,
mant le feu poétique qui allume les âmes et qui les transporte ou les tient au niveau des hauts et profonds poètes ou des poè
ont eu leurs progrès successifs, leur éclat et leur décadence, qui a tenu à l’épuisement du génie et non pas toujours à la
t à se railler. L’esprit n’est pas à lui seul toute la comédie ; il y tient cependant une trop large place pour qu’on n’essai
bonne nourriture, pour prendre le terme expressif du xvie  siècle, la tient à égale distance des raffinements qui mènent au b
pour lui de souffrances et d’humiliations ! Et ne devrait-elle pas se tenir pour satisfaite ! Elle ne l’est point cependant ;
en d’outrages n’a-t-il pas subis de son vivant et après sa mort même, tenu à part la société polie pour la profession qu’il
eux toutefois de passer pour gentilhomme, depuis qu’il est certain de tenir soigneusement enveloppée dans ses sacs la seule n
adis répandu sur tout un vernis brillant et léger qui s’efface et qui tenait pour beaucoup à l’amour désintéressé des lettres
’ayant ni le mérite accompli, ni la confiance suprême des sots qui en tient lieu, ils n’arrivent presque jamais à rien. ——— C
93 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
t baptiser le 11 juillet 1658 sous leur nom à tous deux, et qu’il fit tenir sur les fonts par son fils Gaston, âgé d’environ
ont pu ignorer des faits qui leur étaient presqu’étrangers, et qu’ils tenaient aisément pour vrais, lorsque celui qu’ils regarda
gardaient avec raison comme le plus intéressé dans cette affaire, les tenait pour tels. Le vieux Bejard, devenu procureur, éta
94 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
mêmes dans les circonstances où il les plaçait ; cette intention, qui tenait à son génie, le porte à employer souvent des tour
té à son tour dans l’excès du doute et de la brièveté. J’ai essayé de tenir un juste milieu : je n’admets pas tous les faits
scours préliminaire Par son principe et par son moyen, la comédie tient à l’essence, même de l’homme, qui est né malin et
n’osait châtier autrement, et bientôt réprimée par lui, dès qu’à son tenir il se voyait en butte aux traits de la satire. Au
ayant les autres pour objet, se rapporte encore à nous-mêmes, l’amour tient trop de place dans la vie pour n’en pas occuper a
aisant oublier, il parle et agit en homme des plus robustes. Arnolphe tient que l’ignorance est l’unique garantie de l’innoce
éâtre, pour donner des représentations. Le roi l’ayant envoyé en 1654 tenir les états de Languedoc, il engagea Molière à se r
est pas moins très véritable ; et il y a tout lieu de croire qu’il la tenait de Boileau même, qui était du souper, et racontai
necdote suivante : « Je me rappelle, dit-il, une particularité que je tiens de Molière lui-même, qui nous la raconta peu de j
tre pas dessein de me donner un louis d’or ; je viens vous le rendre. Tiens , mon ami, lui dit Molière, en voilà un autre ; et
s de naissance ou de fortune, tous les repas qu’il recevait d’eux, il tenait à les leur rendre. Il faisait accepter d’assez fo
celui dont tu me présentes l’épitaphe, fût en état de me présenter la tienne  ! La douleur un peu fastueuse, un peu théâtrale d
m’aient été fournis, un extrait du registre de la troupe de Molière, tenu par Lagrange. Ce registre, qui indique, jour par
races. 17. Je ne puis m’empêcher de raconter ici une anecdote que je tiens de Michot, cet acteur si naturel, si franchement
adémie Françoise, frappé de cette omission, y voit une raison de s’en tenir à la tradition qui fait naître Molière en 1620. M
pas à madame de La Sablière, à mademoiselle de L’Enclos même, que je tiens d’un ordre supérieur : je dirai que l’abstinence
, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, etc., les valets ne tiennent pas une autre place et n’ont pas une autre import
ialogue sur la Musique des Anciens, in-12, Paris, 1725. Voltaire, qui tenait sans doute de l’abbé de Châteauneuf, son parrain,
très utile à la troupe, dont il gérait les affaires avec probité, et tenait les registres avec exactitude. En 1682, il donna,
de la mort de Molière, consigne cet événement dans le Registre qu’il tenait jour par jour : Ce même jour (vendredi 17 févrie
Grimarest (Réponse à la Critique de la Vie de M. de Molière) prétend tenir de gens qui l’ont, entendu, qu’un jour le prince
La Grange, cité page 162, note 2, prouve que cette clôture du théâtre tint aussi à d’autres causes, telles que le désordreoù
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
’Angleterre. Pasquin, seul avec son maître, ne sait comment le faire tenir debout. Marton revient avec Julie, Moncade repre
de le faire mourir sous le bâton, & veut être assommé s’il ne lui tient parole. Cette scene est encore beaucoup plus long
e est la résolution de son fils, & le résultat du conseil qu’il a tenu avec Dave : celui-ci exhorte tout bas son maître
e. Simon. Retire-toi, maraud. Dave, à part. Retire-toi, maraud.Il en tient . J’aime que Dave impatiente quelque temps le vie
rrige ce défaut. Scene VIII. Simon, seul. Retire-toi, maraud.Il en tient . Sur ma foi, Je crois que ce coquin se moque enco
dicule en publiant sa scene telle qu’il l’avoit faite. Chapelle se le tint pour dit, & fit prudemment. Point de complais
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
roi se plaît à la parer. Cependant le roi et madame de Montespan se tiennent encore à distance, et ne se voient que dans les g
ent le roi, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’aventurier qui tenait un jeu à la cour, lui donna la plus belle robe do
97 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
même qui le dit, et il faut bien l’en croire ; mais une telle vitesse tient du prodige. Quelle imagination prompte et féconde
s de l’usage, et surtout de ne pas distinguer assez l’impuissance qui tient à l’inexpérience, à la présomptueuse impéritie de
st jaloux que de sa tendresse, et la dot qu’il faudrait donner ne lui tient point au cœur : en général, il couvre d’une certa
une arme ; mais elle est sûre : c’est le registre même de la comédie, tenu jour par jour avec une exactitude qui ne fait grâ
e estropient la langue en faisant parler des villageois. Il leur font tenir des discours proportionnés à leur état, sans qu’i
98 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
rince de Conti, envoyé, en 1654, aux états de Languedoc, qu’il devait tenir , engagea Molière à venir charmer son séjour. Moli
sque de l’intrigue, on sent que Molière est déjà sur son terrain ; il tient la comédie entre ses mains. Le style du Dépit amo
ris, qui changent de nom comme la marquise de Rambouillet, et veulent tenir chez elle une académie d’esprit. Le côté plaisant
te modestie suprême, ce doute des grands esprits, et plus tard il fit tenir à son Misanthrope les discours les plus sensés là
mais apologie plus victorieuse n’a eu lieu. Cependant Molière ne s’en tint pas là. Cette bataille à peine gagnée, il en voul
à croire, que Molière était comédien des pieds jusqu’à la tête. Il se tenait toujours dans une juste expression, tandis que se
Madeleine Béjart qu’après la naissance de celle-ci. Montfleury ne se tint pas encore pour battu; il dirigea ses batteries s
princesse, qui les fuit, ne manquera pas de courir après eux. A quoi tiennent les passions ? Le père de Diana, tout attristé qu
t. Le roi qui florissait alors n’était pas un roi constitutionnel il tenait la France muette, et ne permettait pas qu’on s’im
n’y a pas la liberté de vivre en homme d’honneur ? » Si l’auteur eût tenu ce langage il aurait été envoyé immédiatement à l
alités d’Aristophane. Nous approuvons d’ailleurs Molière de s’en être tenu aux mœurs, quand même il n’y aurait pas été forcé
est épris de la beauté d’une jeune grecque qu’il a achetée, et qu’il tient renfermée sous les verrous. Un jeune seigneur fra
t fort comique, rapporté par le duc de Saint-Simon ; « Un jour qu’on tenait M. de Lauzun fort mal, M.de Biron et sa femme, fi
ille de Nogent, se hasardèrent d’entrer, sur la pointe du pied, et se tinrent derrière ses rideaux hors de sa vue; mais il les
r. Un arrêt défendit le lansquement, le jeu en vogue. Dancourt qui se tenait à l’affut des événements comiques du jour, a pein
r les faveurs d’une autre dame ; mais M. Jérôme, qui sait à quoi s’en tenir , ne le lâche pas ainsi. Au mot de baigneur, il lu
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
ts de cette piece sont défectueux. Il ne suffit pas que les incidents tiennent naturellement au sujet, il faut encore qu’ils se
aire de faire une récapitulation de ces incidents pour prouver qu’ils tiennent tous naturellement au fond du sujet ; qu’ils sont
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
Je veux, avec toutes les personnes raisonnables, que chacun d’eux se tienne dans le cercle que la raison lui a prescrit. En s
eces à intrigue, pieces à caractere, pieces mixtes, c’est-à-dire, qui tiennent des deux premieres : mais tout le monde n’a peut-
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