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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet . Tous les sujets sont bons entre les mains d’
CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. Tous les sujets sont bons entre les mains d’un habile homme : pro
de la jeunesse ; il a raison : Madame une telle, par exemple, est un sujet ingrat, que l’art de trois Marthons des mieux sty
a soif de la gloire, pressé du desir de travailler, saisit le premier sujet qui se présente à son imagination échauffée, &
piece. A mesure qu’il travaille, la sécheresse, l’ingratitude de son sujet font naître mille difficultés, qu’il est besoin d
ation, & qui ne doivent tout leur mérite qu’au choix heureux d’un sujet pris dans un roman. Persuadons-nous bien qu’il es
beaucoup plus difficile de tirer un parti très médiocre d’un mauvais sujet , que de faire une excellente piece d’un sujet pas
s médiocre d’un mauvais sujet, que de faire une excellente piece d’un sujet passable. Pour nous convaincre de cette grande vé
e Valere ; ils veulent apprendre de lui si son Maître a effectivement sujet d’être content de ses amours. Ils feignent, pour
revenir de sa surprise, en le faisant réfléchir un peu sur le fond du sujet . J’ai eu soin d’extraire les premieres scenes, de
ocher à l’Auteur d’avoir employé de si bons matériaux pour remplir un sujet ingrat, puisqu’il péchoit contre la premiere des
péchoit contre la premiere des regles, la vérité. Il seroit bon qu’un sujet de comédie fût tout à la fois intéressant, comiqu
si le pere du Tartufe n’a pu faire qu’une mauvaise piece d’un mauvais sujet , les jeunes Auteurs ne doivent pas avoir la vaine
droits. Mettons donc tout notre soin, toute notre étude à chercher un sujet vrai & fécond par lui-même. Bien des personne
est épuisée sur la forme des visages. Nos prédécesseurs ont rendu les sujets très rares à la vérité ; ils se sont emparés des
ent leurs écrits. M. de Marmontel nous indique, dans sa Poétique, six sujets de comédie : le Défiant, le Misanthrope par air,
t, avant de vous déterminer sur le choix, voyez quel est celui de ces sujets qui peut vous fournir plus de richesses, dont vou
oix & de la distinction des caracteres. Je le répete, du choix du sujet dépend la chûte ou le succès d’une piece. Que l’e
uelle on peut l’exploiter. Après que l’Auteur s’est déterminé pour un sujet , qu’il a mesuré son étendue, qu’il a pesé sa just
2 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
à peu près l’équivalent d’inavvertito, qui signifie proprement, homme sujet à des inadvertances. Au titre d’Inavvertito, l’au
istophane et de Plaute, il en est beaucoup qui, au lieu d’indiquer le sujet , ne font qu’en désigner une des circonstances les
e définition, c’est-à-dire qu’ils fussent clairs, comprissent tout le sujet , et convinssent au sujet seul ; et l’on a vu des
e qu’ils fussent clairs, comprissent tout le sujet, et convinssent au sujet seul ; et l’on a vu des comédies fort estimables,
ortionné avait trompé le spectateur sur la nature ou sur l’étendue du sujet . Quant aux doubles titres, ils semblent annoncer
ue une superfluité. Molière doit à l’auteur de L’Inavvertito, avec le sujet de sa pièce, la plupart des incidents qui en form
st la même idée, comme le titre l’indique ; mais ce n’est pas le même sujet , si, par ce mot, ou entend la nature et la dispos
ions. Emprunté au théâtre italien, qui lui-même puisait en partie ses sujets dans le théâtre antique, L’Étourdi se sent de cet
i ou Secco, auteur du seizième siècle, assez estimé de sa nation1. Le sujet tout entier de cette pièce roule sur une supposit
êts de ces deux passions ennemies. Quand Le Dépit amoureux parut, ce sujet n’était pas nouveau sur notre scène. Deux frères,
à son modèle, ainsi qu’aux autres ouvrages où était reproduit le même sujet . Du rôle insignifiant de cette sœur dont on empru
étée d’après lui. Il appela sa comédie Le Dépit amoureux, comme si ce sujet d’une seule scène de la pièce était celui de la p
urdi, à celui de L’Inavvertito. Tous deux lui ont également fourni le sujet d’une comédie ; mais il a fait au premier un honn
nole. Des travestissements et des aventures nocturnes sont le fond du sujet  ; l’intrigue est aussi compliquée que romanesque 
eux, un progrès sensible sous le rapport de l’économie dramatique, du sujet et de la disposition des scènes. Dans cette secon
euses ridicules vont ouvrir une ère nouvelle. 1. « L’amour est sujet à toutes ces vicissitudes ; injures, soupçons, br
3 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
x comédies ont une grande ressemblance pour le fond et la conduite du sujet . Dans la pièce de Chappuzeau, comme dans celle de
ré d’un auteur inconnu le germe d’une pièce dont Molière trou-voit le sujet dans les mœurs de son temps et le comique dans so
e d’un autre, crut faire la chose du monde la plus simple et la moins sujette à contestation. « Je m’y suis résolu d’autant plu
ntique au moins par son silence. Suivant Riccoboni, Molière a pris le sujet du Cocu imaginaire dans un canevas italien, joué
epousser le témoignage de Riccoboni. L’auteur du canevas a indiqué le sujet du Cocu imaginaire ; Molière l’a traité. Ce sujet
anevas a indiqué le sujet du Cocu imaginaire ; Molière l’a traité. Ce sujet avait fourni à la vivacité italienne quelques sai
eux titres explique toute celle qui existe entre les deux pièces : le sujet de l’une est celui de l’autre, et il n’y a de cha
en souvent sans la tarir ; et ce qui rend sa prédilection pour un tel sujet assez surprenante, c’est qu’en son particulier il
munes qu’elles ne l’étaient autrefois, on peut douter que cet éternel sujet des plaisanteries de nos vieux comiques fût aussi
ent devenus familiers à ceux de la nôtre, qui puisèrent à l’envie des sujets dans les innombrables productions de Lope de Vega
particulière du peu de succès qu’a obtenu son ouvrage. Il a pris pour sujet la jalousie, déplorable maladie de l’âme qui fait
fois mal choisi son genre, avait peut-être encore plus mal choisi son sujet , et que son ouvrage méritait doublement l’accueil
e est encore un emprunt que Molière a fait aux théâtres étrangers. Le sujet appartient à l’Espagne, et tout porte à croire qu
ieur, frère du Roi2. Molière avait emprunté à la scène italienne les sujets de L’Étourdi, du Dépit amoureux, et de Dom Garcie
s, lorsque je serai arrivé à l’examen de cette partie de la pièce. Le sujet de L’École des maris est la différence que deux s
able qui a servi de moyen à Molière pour traiter, pour développer son sujet , appartient à Boccace. Dans le conteur italien, u
établie à la fin des notes du Cocu imaginaire, entre le dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’École des maris, le
sujet et celui de l’action. Dans L’École des maris, le dénouement du sujet est bon, puisque chaque tuteur éprouve, de la par
n moins de temps qu’il ne lui en eût fallu seulement pour imaginer le sujet d’une véritable action dramatique. Ce genre, enfi
art des créations dont il a enrichi le nôtre, veut absolument voir le sujet , des Fâcheux dans une méchante farce intitulée, L
a rencontre, si même c’en est une, est à peine digne de remarque : le sujet des Fâcheux n’est rien, et il se trouve partout,
res. « Tout cela, dit La Fontaine, fait place à la comédie, dont le sujet est un homme arrêté par toutes sortes de gens, su
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
proprier les idées d’autrui, de les revêtir de couleurs propres à son sujet & à son pays, que je ne comprends pas pourquo
t ceux qui ont imité davantage. Eschyle avoit puisé plusieurs de ses sujets dans l’Iliade & dans l’Odyssée : loin de le d
t que des reliefs des festins d’Homere. Térence, Plaute ont puisé les sujets de leurs comédies dans le Théâtre grec, & l’o
en la plaçant dans son véritable point de vue, & coudre à un même sujet des idées & des scenes qui paroissent tout-à-
uellement sur le fait, & de comparer les détails, les scenes, les sujets avec les originaux, à mesure qu’il s’en empare. N
e, conseilla à Corneille d’apprendre l’espagnol, & lui proposa le sujet du Cid. Il est singulier que notre théâtre doive
5 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ique furent celui de ces auteurs modernes. Ils prirent la plupart des sujets de leurs poèmes dramatiques dans les romans de Ml
qui avaient pris sa place, crut devoir s’y conformer, et tempérer le sujet plein d’horreur et d’effroi qu’il avait choisi pa
ées, aventures nocturnes ; c’est pourquoi on prenait presque tous les sujets chez les Espagnols, qui triomphent sur ces matièr
it point aux mœurs, aux caractères ; on allait chercher bien loin les sujets de rire dans des événements imaginés avec beaucou
rs rendu justice aux Espagnols, de qui j’ai emprunté presque tous les sujets comiques que j’ai traités avant celui-ci, je n’en
ards qui se demandent réciproquement pardon, sans oser s’éclaircir du sujet de leur inquiétude, la situation de Lucile, accus
eprésentant sur leur théâtre, Une passion assez folâtre, Autrement un sujet plaisant, À rire sans cesse induisant, Par des ch
es jours passés, ce me semble, Dans l’Hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet mauvais ou bon, Ce n’est qu’un sujet chimérique,
’Hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet mauvais ou bon, Ce n’est qu’un sujet chimérique, Mais si bouffon, et si comique, Que j
a comédie des Précieuses, nous croyons devoir proposer notre doute au sujet d’un fait avancé par l’auteur des Mémoires sur la
enue par un fond de plaisanterie gaie, et d’une sorte d’intérêt né du sujet , attira un grand nombre de spectateurs. » « * L
l a pris toute cette pièce chez les étrangersa, il pouvait choisir un sujet qui lui fît plus d’honneur. Le commun des gens ne
du théâtre français qu’à titre d’anecdote sur la comédie qui fait le sujet de cet article. Nous ne dirons rien de la comédie
l’on doute si elle n’a pas eu autant de succès ; jamais on ne vit de sujet mieux conduit, jamais rien de si bien fondé que l
il arriverait la même chose qu’à Sganarelle, et si elle aurait autant sujet de se plaindre quand son mari lui manque de foi,
e femme qui croit avoir un mari infidèle. J’aurais bien fait un autre sujet que celui de M. Molière, pour faire éclater les p
plaintes de la femme, mais ils n’auraient pas eu tous deux les mêmes sujets de faire éclater leur jalousie, il y aurait eu du
mes incidents ; tellement que j’ai été contraint de me servir du même sujet  : c’est ce qui fait que vous n’y trouverez rien d
mériter la préférence sur tout ce qui a été écrit depuis sur le même sujet , attendu que cette préface fût composée par M. Vi
comédie des Précieuses ridicules. Voici en peu de mots quel en est le sujet . M. Ribercourt, gentilhomme manceau, est député d
uvrages. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. a. Ce sujet du Cocu imaginaire est pris d’un canevas italien,
6 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
de se conformer au caractère général de la fête dans le choix de son sujet , n’avait pas cru pouvoir mieux faire que de l’emp
s éditions des Œuvres de Molière1. Le poète qui a fourni à Molière le sujet de La Princesse d’Élide, est Augustin Moreto, rec
u moins peu difficile en plaisanterie. Molière, condamné à traiter un sujet noble, n’eut garde d’en exclure le seul personnag
uva bien représenté. Le poète espagnol a la gloire d’avoir imaginé un sujet heureux et d’en avoir tiré de grandes beautés : M
ombre, n’ont existé que dans son imagination. À considérer le fond du sujet , un jeune prince, obligé de feindre l’insensibili
urdité et de mauvais goût : un seul rachète l’extravagance obligée du sujet par des beautés du premier ordre, et ce fut celui
nciens, ne repousse point le joug des unités, n’ont pu y soumettre le sujet essentiellement irrégulier du Convié de pierre ;
orrible et du burlesque. Les deux auteurs français, qui ont traité le sujet avant Molière, de Villiers et Dorimond, ont imité
moindres ressemblances. Molière, en se laissant imposer l’extravagant sujet du Festin de Pierre, ne renonça pas du moins à en
ou à la campagne environnante. Je ne puis le taire ; pour réduire son sujet aux proportions de temps et de lieu qu’exige la s
que sorte il a placé la compensation de tous les défauts originels du sujet , et de ceux qu’il s’est vu contraint d’y ajouter
usieurs ouvrages, et devenu tout à fait populaire, quand il traita le sujet à son tour. Ou a dit, pour justifier ce titre, qu
7 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ards qui se demandent réciproquement pardon, sans oser s’éclaircir du sujet de leur inquiétude, la situation de Lucile accusé
par un fonds de plaisanterie gaye, & d’une sorte d’intérêt né du sujet , attira un grand nombre de spectateurs12 pendant
à Paris sur le théatre du palais royal le 4 février 1661. Le choix du sujet , tiré ou imité des espagnols, dans lequel les inc
cheux. On vit pour la premiére fois le chant & la danse unis à un sujet ,15 pour ne faire qu’une seule chose du ballet &am
a comédie. Quoique les intermédes ne soient pas naturellement liés au sujet , ce mélange plut par sa nouveauté ; on eut peut-ê
n mariage. Ce ne fut point par son propre choix que Moliere traita le sujet de Dom Juan, ou le festin de Pierre. Dom Juan, ou
eux de religion & d’impiété, de morale & de bouffonneries. Ce sujet fit tant de bruit chez les italiens, dit Rosimond
mp; en 1670, Rosimond, comédien du marais, traitérent en vers le même sujet pour leur théatre. Enfin la troupe formée, en 167
ie.* Ce n’est pas seulement par la singularité & la hardiesse du sujet , ni par la sagesse avec laquelle il est traité, q
décentes de la mythologie, soit que l’on fût déja familiarisé avec ce sujet , par les Sosies de Rotrou,45 on n’y fit pas même
rice de Sosie, les complimens importuns des amis d’Amphitrion, sur un sujet aussi délicat. Mais, enfin, coupons aux discours
des se ressentent du ton peu noble de toute la piéce. Le Roi donna le sujet des amans magnifiques. Les amans magnifiques, com
ux états, peignît sensiblement, dans un seul point & dans un même sujet , l’excès du ridicule général qu’on vouloit corrig
e le ridicule du faux bel-esprit & de l’érudition pédantesque. Un sujet pareil ne fournit rien en apparence qui puisse êt
ientôt avec quel art l’auteur avoit sçû tirer cinq actes entiers d’un sujet aride en lui-même, sans y rien mêler d’étranger ;
culté en corps dans le troisiéme interméde, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers, n’en est pas plus vraysemb
it plus incommodé qu’à l’ordinaire du mal de poitrine auquel il étoit sujet , & qui, depuis long-tems, l’assujettissoit à
agréables ? La fécondité de Moliere est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens & modernes,
evoir ménager le goût du public, accoutumé à voir réunis dans un même sujet , les incidens les moins vraysemblables ; c’est pl
tendoit jusques sur ses camarades. L’impromptu de Versailles, dont le sujet est la répétition d’une comédie qui devoit se jou
issent valoir leurs talens, que soigneux d’attirer dans sa troupe des sujets qui pûssent la rendre plus célébre. On sçait que
s lieux on fronde ; Mais où pourtant va tant de monde, Que jamais sujet important, Pour le voir, n’en attira tant.
tome VI de cette édition le remerciement que Moliere fit au Roi à ce sujet . L’impromptu de Versailles, comédie en un acte e
1668. 44. Euripide & Archippus avoient traité pour les grecs ce sujet , que Plaute a fait connoître aux romains. 45. L
8 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
tes. Les Vers en sont moins bons que ceux du Cocu imaginaire, mais le sujet en est tout à fait bien conduit et si cette pièce
ntité de leurs Portraits. Il fit donc la Comédie des Fâcheux, dont le sujet est autant méchant que l’on puisse imaginer, et q
plus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des maris. Le sujet de ces deux Pièces n’est point de son invention,
Rival, des faveurs qu’il obtient de sa Maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. Cette Pièce a
nt pas trouvée bonne. Mais, pour vous en dire mon sentiment, c’est le sujet le plus mal conduit qui fût jamais et je suis prê
Auteur mérite beaucoup de louanges pour avoir choisi, entre tous les sujets que Straparole lui fournissait, celui qui venait
e qu’il fallait et l’avoir si bien mis en Vers et si bien cousu à son sujet , pour avoir si bien joué son Rôle, pour avoir si
ccasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une Pièce sur le même sujet , croyant qu’il était seul capable de se donner de
nes d’esprit à parler de lui, c’est assez nous entretenir sur un même sujet . J’avouerai toutefois, avant que de le quitter, q
9 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
uis peu les marques dans cette admirable lettre qu’il a écrite sur ce sujet , et qui ne fait pas la moindre richesse des deux
de Cinna sont les passages latins de Tite-Live et de Sénèque d’où ces sujets sont tirés ; et une lettre de M. de Balzac, impri
, et rapporté par Surius : et de faire remarquer qu’il a ajouté à son sujet , pour le rendre plus théâtral, le songe de Paulin
arbare, et la comédie n’obtient des applaudissements qu’au moyen d’un sujet composé aux dépens des bonnes mœurs : avec un par
ette pièce tomba, et ne fut jouée que peu de foisb : « [*]le choix du sujet , tiré ou imité des Espagnols, dans lequel les inc
t Paris, Pièce nouvelle et fort prisée, Que sieur Molière a composée, Sujet si riant et si beau, Qu’il fallut qu’à Fontainebl
de l’esprit humain, il était avantageux qu’il entreprît de traiter ce sujet , pour nous apprendre de quelle manière on peut s’
ité plus haut, après avoir dit que Molière a pris quelques-uns de ses sujets dans les pièces que la troupe des comédiens itali
oup risqué, mais il savait trop de quelle manière il avait traité ses sujets pour ne pas compter avec raison que le public, en
tes. Les vers en sont moins bons que ceux du Cocu imaginaire, mais le sujet en est tout à fait bien conduit ; et si cette piè
« Il n’y avait donc qu’un seul parti à prendre en traitant un pareil sujet , je veux dire, le parti qu’a pris Molière, guidé
ramatique : qualités qui se trouvent si rarement réunies dans un même sujet , et qui sont cependant si nécessaires pour produi
s Fâcheux, quoique les intermèdes ne soient pas naturellement liés au sujet  ; ce mélange plut par sa nouveauté, on eut peut-ê
sieurs lieux on fronde, Mais où pourtant va tant de monde, Que jamais sujet important, Pour le voir n’en attira tant. Quant à
lus sotte et plus ignorante que l’Isabelle de L’École des maris. « Le sujet des deux pièces n’est point de son invention, il
rival, des faveurs qu’il obtient de sa maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. « Cette pièce
nt pas trouvée bonne ; mais pour vous en dire mon sentiment, c’est le sujet le plus mal conduit qui fut jamais, et je suis pr
ceur, De la netteté, de la grâce, Qu’avec tant de nature il trace Les sujets , et les passions, Et débite des mots si bons, Qu’
allet qui se pique, De musical, et de musique, Et voici deux mots du sujet . Un jaloux charmé d’un objet Ravissant et de bell
premier gentilhomme de sa chambre, et qui avait déjà donné plusieurs sujets de ballets fort agréables, de faire un dessein où
e sorte qu’elles ne pouvaient manquer de bien réussir. « Il prit pour sujet le palais d’Alcine, qui donna lieu au titre des P
and divertissement. « [*]Mais, quoique les fêtes comprises dans le sujet des Plaisirs de l’Île enchantée fussent terminées
t d’engager la princesse à consentir à un mariage que son père et ses sujets désirent également. Cette première démarche est u
ance. La pièce dont je parle ici, Laquelle a fort bien réussi, Est un sujet noble et splendide, Et c’est La Princesse d’Élide
ur contenter et ravir ceux, Qui ne seront point paresseux, De voir ce sujet admirable, Et lequel est, dit-on, capable, Par se
soi-même. Ce ne fut point par son propre choix que Molière traita le sujet de Dom Juan, ou le Festin de Pierre a, « [*]ses c
beaucoup sur le choix de mes personnages et sur la disposition de mon sujet . Je me réduisis donc à ne toucher qu’un petit nom
e la pièce par ces manières d’intermèdes, on s’avisa de les coudre au sujet du mieux que l’on put, et de ne faire qu’une seul
pièces, est M. de Soyecourt. Ce fut le roi lui-même qui lui donna le sujet , et voici comme, au sortir de la première représe
ce d’Horace au vieillard, et par de simples récits. Il semblait qu’un sujet ainsi traité ne dût fournir qu’un acte : mais c’e
mais c’est le caractère du vrai génie de répandre sa fécondité sur un sujet stérile, et de varier ce qui semble uniforme. On
ccasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une pièce sur le même sujet , croyant qu’il était seul capable de lui donner d
, édition de 1739, in-12, le remerciement que Molière fit au roi à ce sujet . » a. Dans toutes les éditions des Œuvres de M.
quelques détails, surtout ceux qui ont rapport à la pièce qui fait le sujet de cet article, et à l’histoire que nous traitons
10 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
de lieu et de temps sont en contradiction avec la nature de plusieurs sujets tragiques, par la raison qu’une action vaste marc
i vite que le roi l’aurait voulu, tout en un mot devenait pour lui un sujet de comédie. Les critiques français abandonnent sa
pposé que leurs ouvrages fussent parvenus jusqu’à nous. Plusieurs des sujets de Molière ont tout l’air d’être empruntés d’aill
uses, ne peuvent jamais satisfaire, car elles ne sauraient épuiser le sujet  ; et comme à la fin du dialogue les interlocuteur
cette pièce sont accessoires, et ne ressortent pas nécessairement du sujet . Molière a, pour ainsi dire, entassé tous les gen
e a voilé autant qu’il l’a pu, sans nuire à la gaîté originale de son sujet , la licence choquante de la mythologie ancienne,
mprunte d’une nouvelle espagnole le fond d’un petit conte sur le même sujet . Mais rien ne pouvait être mieux imaginé que d’en
suivant la coutume de Molière, par un moyen arbitraire et étranger au sujet . Encore pourrait-on passer par-dessus ces imperfe
disparu. Le talent qui aspire à l’immortalité, doit s’exercer sur des sujets que le temps ne puisse jamais rendre inintelligib
route que l’on peut appeler nouvelle, en empruntant à Aristophane le sujet de ses Plaideurs. Sous ce rapport cette comédie e
acte, parce que l’absence de mouvement dramatique et l’uniformité du sujet s’y font toujours sentir à travers la variété des
re trop méthodiquement esquissées. Il y a un vice fondamental dans le sujet . La distraction ne forme pas, à proprement parler
’œuvre de la gaîté comique. À dire vrai, c’est une triste gaîté. Quel sujet de plaisanterie ! un vieillard cassé est près de
est exclue, dans l’opinion de ses compatriotes, par le merveilleux du sujet , les changements de décorations et l’introduction
onner une sorte de raideur cérémonieuse. Chez les autres nations, les sujets comiques sont presque tous puisés dans la vie bou
ent avoir une existence dépourvue de but et d’utilité. Ce qui fait le sujet des pièces que l’on nomme en France de haut comiq
voltante. Dira-t-on que les poètes comiques, en faisant du mariage le sujet constant des plaisanteries de leurs petits maître
traiter avec une fantaisie libre les fables de la mythologie, ou des sujets pris dans les pastorales et les romans de chevale
du jour dont parlent les badauds de la capitale, leur fournissent des sujets dont ils s’empressent de profiter. Ces vaudeville
le poète Phrynichus choisit un événement arrivé de son temps, pour le sujet d’une de ses tragédies. Mais aussi, comme nous l’
représentée ni imprimée (La Journée des Dupes), l’auteur a pris pour sujet un complot célèbre, déjoué par Richelieu. Son tab
11 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ine, les vicissitudes et les effets. Molière conçut de bonne heure le sujet du Tartuffe. Ce fut le premier ouvrage considérab
rraient, sinon désarmer ses ennemis, du moins leur ôter tout légitime sujet de plainte. À ce nom de Tartuffe qui était, depui
e complaisance non moins habile qu’officieuse, et la partie morale du sujet est défendue avec une vivacité quelquefois passio
r sur moi le même reproche d’hypocrisie qu’ils ont attiré sur eux. Le sujet du Tartuffe appartient essentiellement à la socié
naire. Nous ne croirons pas, avec Furetière, que Molière ait puisé le sujet de sa comédie dans ce quatrain de Pibrac : Vois
venu à sa connaissance, tout doit se réduire à ceci : il a trouvé son sujet où il l’avait dû chercher, dans l’étude de l’homm
l’étude de l’homme et dans l’observation de la société ; mais dans ce sujet il a trouvé un chef-d’œuvre, et c’est là ce qui,
cette anecdote. Un jour Molière, dans le temps qu’il avait en tête le sujet de sa comédie, se trouvait chez le nonce du pape
rterre. La fortune du Tartuffe fut plus prompte et plus brillante. Un sujet plus intéressant, une intrigue plus animée, un pl
e 13 janvier 1668, et eut vingt-neuf représentations consécutives. Le sujet , d’origine grecque, fut traité par Euripide et pa
les aventures que lui eussent procurées ses amoureux déguisements. Ce sujet indécent et merveilleux, qui choque à la fois la
le Sosie un aussi grand parti que du double Amphitryon. Le comique du sujet est fondé sur les méprises innocentes qu’une femm
e a joui de ses embrassements. Pour les Grecs et pour les Romains, ce sujet , où le suborneur est un dieu et le plus puissant
r la société. Considéré sous deux points de vue si différents, un tel sujet devait être fort différemment traité dans plusieu
eux personnages. De là sans doute l’Amphitryon et Les Ménechmes, deux sujets traités primitivement par les comiques grecs à qu
ce dramatique existe pour nous, comme pour les anciens, dans les deux sujets d’Amphitryon et des Ménechmes, il s’en faut qu’il
12 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
éloges de ces mêmes piècesa. Mais sans nous étendre davantage sur ce sujet , venons à quelques réflexions que nous croyons né
e de Guénégaud, le vendredi 15 octobre 1688a. « [*]Le roi donna le sujet des Amants magnifiques. Deux princes rivaux s’y d
nts tirent leur plus grand prix. » « [*]Louis XIV lui-même donna le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représe
s deux états peignît sensiblement, dans un seul point et dans un même sujet , l’excès du ridicule général qu’on voulait corrig
pectacle. » « [*] Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de comédie que le ridicule des hommes ait jamais
nous aurons en somme, Savoir le Bourgeois gentilhomme, Lequel est un sujet follet, De comédie et de ballet. Dans la lettre
s en parlerons sous cette même année. Revenons à la pièce qui fait le sujet de cet article. « [*]Dans Psyché, tragédie-balle
ses Fourberies de Scapin. Pour prouver ce que nous avons avancé à ce sujet , il faut rapporter l’une et l’autre scène. Nous c
ndre le ridicule du faux bel esprit et de l’érudition pédantesque. Un sujet pareil ne fournit rien en apparence qui puisse êt
bientôt avec quel art l’auteur avait su tirer cinq actes entiers d’un sujet aride en lui-même, sans y rien mêler d’étranger ;
déclaré son ennemi en plusieurs occasions. Nous allons rapporter les sujets de plaintes que Molière eut contre cet abbé. « [
 » Nous espérons qu’on ne nous reprochera pas d’être sortis de notre sujet , en joignant à l’article des Femmes savantes, plu
èce dont nous rendons compte pour avoir supprimé ce qui fut dit à son sujet , et sa triste catastrophe. 1673. Le Malade ima
ulté en corps dans le troisième intermèdeb, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers, n’en est pas plus vraisemb
enchaîner ensemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux princes qui, dans le champêtre séjour de la
d’autres personnes. Il n’y a de lui que le plan et la disposition du sujet , les vers qui se récitent dans le prologue, le pr
, et les derniers actes en sont très languissants ; mais la beauté du sujet , les ornements dont elle fut embellie, et la dépe
gard de ses Femmes savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme 2, cette première pièce
emmes sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement que sur un bon sujet  ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
; parlent sur-le-champ. Argan. Fort bien. Ecoutons. Cléante. Voici le sujet de la scene. Un berger étoit attentif aux beautés
e une scene d’un opéra bouffon qu’on doit jouer dans peu. En voici le sujet , lui dit-il. Là-dessus, en feignant de lui racont
voici le sujet, lui dit-il. Là-dessus, en feignant de lui raconter le sujet de l’opéra, il lui raconte une partie de sa propr
dente. Arlequin.   De là dépend votre bonheur. Et savez-vous aussi le sujet qui m’amene ? Rausaura.   Dites-le-moi, je le sau
lui qui me chasse. Fernand. Il faut donc que sans doute il en ait du sujet . Qu’as-tu fait ? Crispin. Qu’as-tu fait ?Répandu
du Médecin.) Les scenes de Boursault tiennent certainement mieux au sujet & servent davantage à l’intrigue que celles d
chantant & en dansant avec elle.   Nous avons cité bon nombre de sujets , de caracteres, de scenes, de détails imités par
imité sa Psyché. Supposons qu’aucun Auteur n’ait avant lui traité ce sujet , Moliere ne l’a-t-il pas trouvé dans la Fable ? P
é ce sujet, Moliere ne l’a-t-il pas trouvé dans la Fable ? Prendre un sujet de la Fable, de l’Histoire, d’un Roman, des Métam
n ? Si l’on remplit bien ces conditions, quelque part qu’on prenne un sujet , on est un bon imitateur : par la même raison, si
se rend justice, il ne se trouve pas assez de génie pour combiner un sujet  : il en prend un chez les Espagnols, & son go
tra de lui dire que si je fais le procès à Scarron, ce n’est pas sans sujet . Jamais Auteur ne m’en imposera sur ses plagiats.
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
urir tout Paris. De Villiers, Rosimon, Dorimon avoient traité le même sujet , quand Moliere, sollicité par ses camarades de me
it danser les diables28.   Nous avons dit que Moliere avoit traité ce sujet malgré lui : nous voilà donc les maîtres de criti
utres : ils nous apprendront, lorsque nous voudrons nous emparer d’un sujet étranger, à méditer sur les traits les plus frapp
ale avec la bouffonnerie. Par la même raison, il est impossible qu’un sujet calqué, modelé sur des caracteres tout-à-fait opp
a piece. Rappellons-nous cet exemple lorsque nous voudrons prendre un sujet chez nos voisins.   Les Auteurs d’Italie & d’
e de de Villiers, le premier Auteur François qui ait traité le fameux sujet espagnol. Le Festin de pierre, ou le Fils crimin
s, revient baignée de larmes : il n’est pas difficile d’en deviner le sujet . Philippin essaie de la consoler en lui disant qu
on, de cette troupe, Grimpant le mont à double croupe, A mis ce grand sujet en vers, Avec des agréments divers, Qui chez eux
ait prendre un milieu pour ménager les deux partis. Il a senti que le sujet del Combidado de piedra ne pouvoit pas absolument
t, qu’elle le rend encore plus odieux, qu’elle va merveilleusement au sujet , à l’intrigue, & qu’elle décele dans l’Auteur
liere, Corneille, la plus grande partie des Auteurs qui ont traité le sujet dont il est question, aient fait mettre le valet
31. Au Lecteur. « Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on t’a présenté ce sujet . Les Comédiens Italiens l’ont apporté en France,
n voit d’ordinaire chez nous, elle pourroit profiter du bonheur qu’un sujet si fameux a toujours eu ». Jean-Baptiste Dumeni
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
tête, ou une tête très mal placée. Vous, qui, loin de disposer votre sujet , votre intrigue, vos caracteres, dans les premier
st pas moins vraie : voici comment. L’Académie Françoise proposa pour sujet , en 1769, l’Eloge de Moliere. On touchoit au mome
le degré d’expression au degré d’intérêt que son personnage prend au sujet  ? Saura-t-il distinguer & saisir les ressorts
une comédie. Quel doit être notre premier soin ? Celui de choisir un sujet . Nous verrons quelles sont les précautions qu’un
r ; nous raisonnerons sur ce qui constitue les bons & les mauvais sujets . Nous traiterons ainsi toutes les diverses partie
er les idées des autres, à les revêtir des couleurs convenables à son sujet , nous comparerons dans le quatrieme volume Molier
ime encore, ne se manifeste pas tout entier. Qui nous dira comment un sujet se présentoit d’abord dans toute sa masse à l’esp
ntredit, honneur s’ils mettoient sur notre scene les histoires ou les sujets des comédies étrangeres que je rapporterai dans l
16 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
style1 Si je ne consultais que mon goût et les intérêts eux-mêmes du sujet , je passerais beaucoup plus rapidement sur les or
Don Bertrand de Cigarral est imité de Francisco de Rojas. En voici le sujet   : un vieux barbon, cacochyme, couvert de gale et
nut lui-même plus tard — dans l’édition de 1660 — la faiblesse de son sujet ; de ses sujets en général, aurait-il pu dire. Ca
us tard — dans l’édition de 1660 — la faiblesse de son sujet ; de ses sujets en général, aurait-il pu dire. Car son système dr
parodie et le coq-à-l’âne en sont les sources ordinaires. — Voici le sujet de la pièce  : don Japhet, dans le bourg d’Orgas,
e vers de Chénier assez modifié  : Faisons des vers nouveaux sur des sujets antiques. Quant aux raisons de leur principe, el
apercevoir  : ils savent quelle est l’inépuisable fécondité d’un seul sujet . Exemple  : l’Ecole des Femmes  : un homme âgé ve
’un jeune homme n’a qu’à paraître pour se faire aimer. La banalité du sujet n’a pas empêché Molière de le reprendre après Sca
s que le nécessaire était sans doute moins de renouveler le fonds des sujets , que d’en modifier, chacun selon son génie, la di
siques savent, en outre, la raison de cette fécondité littéraire d’un sujet   : c’est que dans la réalité un même sujet se rép
fécondité littéraire d’un sujet  : c’est que dans la réalité un même sujet se répète à l’infini, et se transforme indéfinime
ion ou de caractère selon les temps ou selon les lieux peut rendre le sujet entièrement nouveau. Enfin les classiques savent
doit être constamment mêlé à la vie. Ne leur demandons donc pas des sujets au fond neuf. Ils en donneront, à l’occasion, dan
ires. Et non seulement les classiques n’hésiteront pas à reprendre un sujet traité avant eux, mais ils le traiteront justemen
e aventureuse. Comment donc alors les classiques renouvellent-ils les sujets ? A peu près uniquement par ce qu’ils y introduis
aterons les divers procédés suivants  : Molière nationalise tous ses sujets , que les autres laissaient ou faisaient espagnols
fallu tout un ensemble de circonstances particulières pour former le sujet de don Bertrand de Cigarral ou de Don Japhet d’Ar
r le spectateur. Au contraire, et précisément parce qu’il choisit des sujets déjà traités, Molière est assuré de la fréquence
la subordination des situations aux caractères. Il ne cherche pas un sujet singulier, d’abord, qu’ensuite il mettra en œuvre
lieu des événements propres à les mettre en valeur. Dès lors tous les sujets deviennent bons. On ne perdra point de temps à im
leur ignorance, et de leur santé. Considérons également la nature des sujets , et la leçon qui s’en dégage. A cet égard, la der
ls ne demandèrent pas la tête du sacrilège, il s’en fallut de peu. Le sujet est donc important, et mérite un examen approfond
et se contrarient dans le troisième vers ne se rapportent pas au même sujet , — « l’ennui qu’on aurait », c’est Elmire ; « ce
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
rnir une longue carriere. Nous avons promis, en parlant du choix d’un sujet , d’analyser six caracteres que M. de Marmontel, d
dans l’art de mettre de grands caracteres sur la scene, a rétreci son sujet , en faisant de son Homme au ruban verd un personn
ne seroit ni avare ni prodigue. Il reste à savoir lequel de ces deux sujets seroit plus fécond. Est-ce le premier ? est-ce le
ssi peu instruits qu’elles, ils croiront bien souvent avoir trouvé un sujet neuf & fertile, tandis que leurs prédécesseur
ous occupe présentement : ce titre le frappe : le Petit Seigneur ! Le sujet le séduit d’autant plus aisément qu’il a un air d
déterminée. Dans le premier sens, l’Ami de Cour présenteroit le même sujet que l’Important de Cour, beaucoup plus encore que
nnes qui fréquentent peu la Cour. On peut, me dira-t-on, rabaisser ce sujet au niveau de tout le monde & de tous les état
e toutes les nations ; cependant je ne craindrai point de dire que ce sujet est extrêmement difficile à traiter : premiéremen
toutes les pieces de nos différents comiques avant que de traiter un sujet , c’est que j’ai éprouvé les dangers & les dés
ur toute réponse, prennent un volume de Piron, & me font voir mon sujet traité par cet Auteur dans les Fils ingrats. Je c
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
madame de Montespan. J’étais présente. Diane (Fontanges) en était le sujet . J’admirai la patience du roi et l’emportement de
lla point voir et ne la rappela point. Madame de Maintenon écrit à ce sujet à madame de Saint-Géran, le 26 mai : « Le roi fui
me de Fontanges, faisait la cour à madame de Grammont ; ce qui est le sujet d’une lettre plaisante de madame de Sévigné à sa
« Le roi commence à penser sérieusement à son salut et à celui de ses sujets . Si Dieu nous le conserve, il n’y aura plus qu’un
er ce ressort pour assurer sa fortune. Quoiqu’il n’entre pas dans mon sujet de faire connaître les causes qui opérèrent la ré
ous deux ennemis de Colbert, qui protégeait les protestants comme des sujets utiles, enfin l’intérêt particulier de Louvois, m
te réfutation des calomnies écrites contre madame de Maintenon sur ce sujet . Je reviens aux faits et j’en reprends la suite.
our ; il était indigné de leurs mœurs. Madame de Maintenon écrit à ce sujet à Gobelin, le 2 juin, de Saint-Germain, une lettr
nières paroles qu’on vient de lire, j’ai déjà passé les bornes de mon sujet . Je n’ai pas eu le dessein d’écrire la vie entièr
e les conséquences ultérieures de cette fortune ne sont plus de notre sujet , et que nous nous arrêtons ici dans l’histoire de
19 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ze ans. Il était censeur royal. Si je me suis arrêté longtemps à son sujet , c’est qu’il me semble en vérité le principal aut
iocres ; on disoit sur quelques-unes de ses pièces, que c’étoient des sujets empruntez, ce qui est vrai dans un sens ; mais il
ans un sens ; mais il faut avouer que la manière dont il traitoit ses sujets avoit autant de grâce et de nouveauté que les suj
il traitoit ses sujets avoit autant de grâce et de nouveauté que les sujets même qui étoient de son invention. Il prenoit ceu
talent de l’imitation. On doit rendre justice au mérite dans quelque sujet qu’il se trouve, en mettant dans tout leur jour l
en con el desden, d’Augustin Moret. 135 « Le Roy Louis XIV donna-le sujet des Amans magnifiques, comedie-ballet en cinq ac
’a presque jamais l’attention de l’avertir de ce qu’il veut faire. Le sujet de cette piece est pris dans l’Inavvertito, coméd
uillerie et du raccommodement d’Eraste et de Lucile. Moliere imita le sujet de cette comedie de deux pièces italiennes, l’une
ces d’infidélité qui font un jeu de théâtre fort agréable, et dont le sujet est pris d’un canevas italien joué à l’impromptu,
t de sa chute, et ne fut imprimée qu’après la mort de l’auteur144. Le sujet est tiré de l’espagnol145. L’École des Maris. Da
la plus reçue sur la comédie des Fâcheux est que Moliere en a tiré le sujet d’une ancienne comedie italienne intitulée : Le C
150. » 151La fécondité de Moliere est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou
son mariage. » La scène des deux philosophes210 nous aprend que les sujets les plus graves peuvent être traités d’une maniér
, que « ce ne fut point par son propre choix que cet auteur traita le sujet de Don Juan, ou le Festin de Pierre, comedie en c
14, sur le theatre du Palais-Royal. Les Italiens, qui avoient tiré ce sujet des Espagnols, le firent connoitre en France sur
voit été de la troupe du Marais, d’où l’on remarque que les meilleurs sujets qui ayent paru dans la suite sur les autres théât
, qui l’a intitulée la Dama duenda ; en 1664, Douville traita ce même sujet , sous le titre de l’Esprit folet 236, et cet ouvr
ue cette légende a fait son temps ? 34. Chant III. 35. Notamment au sujet du Cocu imaginaire. 36. Mémoires de Trévoux, a
o juillet 1691, des suites d’une chute de cheval. 182. Il y eut à ce sujet un long et curieux procès, que nous raconterons a
20 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
rs : le plus grand nombre des spectateurs ne sentit point la force du sujet , ni l’art du poète dans la peinture du caractère
arrêtée par la brigue des faux dévots, et Molière avait éprouvé à son sujet tout ce que la haine et la calomnie ont de plus f
isfait du soin que nous avons pris de n’omettre rien d’essentiel à ce sujet . L’article de la vie de Molière a été fait avec a
ici le poème dramatique le plus parfait qu’on ait mis au théâtrea, le sujet , la conduite, les personnages, la versification,
Europe regarde cet ouvrage comme le chef-d’œuvre du haut comique ; le sujet du Misanthrope a réussi chez toutes les nations,
rnissant moins, exigeait beaucoup d’art ; il s’est fait à lui-même un sujet stérile, privé d’action, et vide d’intérêt ; son
justesse, le même discernement qui l’assurent qu’il choisit bien son sujet , soit qu’il traduise, ou qu’il imite, ou qu’il in
du succès. Or c’est ce sentiment, ce jugement juste sur le choix d’un sujet , et sur l’effet d’un ouvrage dramatique, que Moli
porter les principaux endroitsa. Après un juste éloge sur le choix du sujet et du principal personnage de la pièce, M. de Vis
ints, en peu de vers chacun ; et l’on peut dire que ce sont autant de sujets de comédie que Molière donne libéralement à ceux
e, et le mène chez elle pour lui en donner des preuves ; ce qui donne sujet à une partie des choses qui se passent au quatriè
) une pièce intitulée Le Misanthrope : et que l’on devrait traiter ce sujet  ; il le lui rapporta tout en entier, et même quel
son des autres, c’est qu’il était obligé d’assujettir son génie à des sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une
it plus incommodé qu’à l’ordinaire du mal de poitrine auquel il était sujet , et qui depuis longtemps l’assujettissait à un gr
réables ? « La fécondité de Molière est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou
evoir ménager le goût du public, accoutumé à voir réunis dans un même sujet les incidents les moins vraisemblables ; c’est pl
étendait jusque sur ces camarades. L’Impromptu de Versailles, dont le sujet est la répétition d’une comédie qui devait se jou
sent valoir leurs talentsa, que soigneux d’attirer dans sa troupe des sujets qui pussent la rendre plus célèbre. On sait que l
ort précipitée le priva d’une place bien méritée, et l’Académie, d’un sujet si digne de la remplira. Ordre chronologique des
remembrant d’Hercule. « [*]Euripide et Archippus avaient traité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs, c’est une des pi
décentes de la mythologie, soit que l’on fût déjà familiarisé avec ce sujet par Les Sosies de Rotrou*, on n’y fit pas même at
ice de Sosie, les compliments importuns des amis d’Amphitryon, sur un sujet aussi délicat. Mais, enfin, coupons aux discours
servations sur la comédie et le génie de Molière, parle avec éloge du sujet d’Amphitryon. « Nous allons employer ses termes
e cette musique commence le premier acte de la comédie en prose. « Le sujet est qu’un riche paysan, s’étant marié à la fille
oupe, Fit là le début des ébats, De notre cour pleine d’appas, Par un sujet archi-comique, Auquel rirait le plus stoïque, Vra
procha rien à sa conduite et au style, on se souleva un peu contre le sujet même de la pièce, on se révolta contre une comédi
plus puissants ressorts qu’il soit possible d’imaginer dans un pareil sujet . La feinte adulation de Valère confirme Harpagon
a pièce, aucune occasion de le persécuter. On sent par là que le sujet du premier acte, et l’amour de Valère et d’Élise,
sont surprenantes, et avec quel art le poète français a adapté à son sujet tout ce qu’il a imité ; car les copies deviennent
sieb. « Ce n’est pas seulement par la singularité et la hardiesse du sujet , ni par la sagesse avec laquelle il est traité, q
on du sieur Molière, Si plaisante et si singulière ; Tout est dans ce sujet follet ; De comédie et de ballet, Digne de son ra
tourne aussi sa personne, Ce qui pas moins ne nous étonne, Selon les sujets , comme il veut, Il joue autant bien qu’il se peut
ttre, qui fut écrite un jour après, à une personne de qualité, sur le sujet de cette comédie, etc. » [*]. [Note marginale]
aimait passionnément la comédie, et prenait plaisir à en fournir des sujets , acquit par sa faveur l’estime et la bienveillanc
mort de Molière, mais encore plusieurs ouvrages en prose sur le même sujet , qui se trouvent dans le quatrième volume du Merc
21 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
spèce et de toute mesure, dont la structure est encore aujourd’hui un sujet de dissentiment parmi les érudits. On ne voulut p
parmi les érudits. On ne voulut pas sentir, enfin, que, s’il est des sujets qui gagnent à recevoir les ornements de la versif
de la versification, il en est d’autres qui doivent y perdre ; que le sujet de L’Avare pouvait bien être de cette dernière es
oileau, cette fois moins partial pour Plaute, qu’il ne l’avait été au sujet d’Amphitryon, préférait beaucoup L’Avare de Moliè
sse. On semble croire généralement que Molière a emprunté à Plaute le sujet de sa comédie, c’est-à-dire l’idée du caractère d
l’idée de la principale scène du second acte, et l’autre a fourni le sujet du dénouement. Ce sujet est de la plus haute anti
scène du second acte, et l’autre a fourni le sujet du dénouement. Ce sujet est de la plus haute antiquité : on le trouve dan
ompé, déshonoré par quelque fille d’une grande et illustre maison. Le sujet , ainsi traité, eût porté jusqu’à la haute comédie
e du privilège sous les regards d’un prince, aux yeux de qui tous ses sujets étaient égaux, comme tous les hommes le sont aux
re ni de l’homme ou de la société, ni des caractères ou des mœurs. Le sujet de la pièce, Pourceaugnac, est un sot, voilà tout
des Amants magnifiques, on lit ces mots : « Sa Majesté a choisi pour sujet deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour
nifiques, qui méritassent d’être imités par lui. Faisant descendre le sujet uniforme de ces deux comédies, de la hauteur héro
cet écrivain, dans sa fécondité stérile, n’a guère traité qu’un même sujet , comme il n’a eu qu’une seule manière ; et l’on s
ère pût être par les ordres d’un monarque et par les convenances d’un sujet , il ne pouvait rien produire d’où la comédie fût
achronisme ou quelque faute de costume : témoin La Princesse d’Élide, sujet des premiers âges de la Grèce, où il introduisit
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
vre. Il est des comédies qui pechent contre la décence par le fond du sujet , quelques autres par l’exécution ; on en voit un
voit forcée de rougir doublement à ses côtés ! Indécence dans le sujet . Malheur à tout Auteur comique qui sourit à u
ence dans le sujet. Malheur à tout Auteur comique qui sourit à un sujet indécent, & qui cede au desir de le traiter.
d qui n’est pas vraisemblable, ne produit que des scenes forcées ; un sujet qui peche du côté de la décence, amene nécessaire
e de la situation, & l’indécence de la situation naît de celle du sujet . Une femme mariée qui déteste son mari, qui est a
tes, sont aussi dus à la situation, & nous devons la situation au sujet . Il faut même avoir quelque obligation à Moliere
ge mis en action n’a rien de fort honnête. Pour faire la critique des sujets que je viens de citer, & de tous ceux qui lui
des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle. Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! Je voudrois
uitte, en disant qu’un poëte affamé comme lui fourniroit le plus beau sujet de comédie (credo che el più bel carattere de com
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
oses arrivées avant l’ouverture du théâtre sont aussi bien du fond du sujet que celles qui se passent sur la scene. Le specta
saisi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Marquis. Dis, quel sujet t’amene ? La Fleur. Dis, quel sujet t’amene ?Un
. . . . . Le Marquis. Dis, quel sujet t’amene ? La Fleur. Dis, quel sujet t’amene ?Un de grande importance, Qui demande, Mo
ue pendant l’action : il est bien plus le maître de ne pas choisir un sujet défectueux par lui-même, que d’en arranger à sa f
24 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ans une Comédie intitulée Il Marito 8. Dryden9 a aussi traité le même sujet , et a beaucoup profité de l’Amphitrion de Molière
 ». 1801, Moliérana, 61, p. 99 Tome I, p. 129 Molière était sujet à un mal de poitrine, qui l’assujettissait à un g
Française, et vit jouer le Bourgeois-Gentilhomme. Il comprit tout le sujet de la Pièce, sur ce qu’on lui en expliqua ; et di
230 Il parait que la Princesse d’Élide de Molière a pu fournir le sujet de la Coquette Fixée 36. Tome I, p. 242 On
, etc. Molière lui fit entendre qu’il avait eu dessein de traiter ce sujet -là ; mais qu’il demandait à être traité avec la d
ccasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une Pièce sur le même sujet , croyant qu’il était seul capable de se donner de
ts s’adresser et reprocher, ne l’a pas dissimulé. Ménage* disait à ce sujet  : « On dit que les Femmes Savantes de Molière, so
e Théâtre plusieurs changements qu’il n’est pas inutile de savoir. Ce sujet fut apporté en France par les Comédies Italiens,
andeur nommé Don Pedro. Toutes les Troupes de Comédiens ont ajusté ce sujet à leur Théâtre. De Villiers66, Comédien, la trait
oup plus de régularité et d’agréments. Dorimond67 mit ensuite le même sujet en vers. Rosimond68 fit encore une autre Comédie
siriez-vous plus ? Etc. Tome I, p. 361 Molière, en traitant le sujet bizarre du Festin de Pierre, y avait hasardé quel
rana, 57, p. 94 Tome I, p. 408 1705, Grimarest, p. 104-106 Le sujet de cette Pièce [George Dandin] est pris d’un Cont
t plus incommodé qu’à l’ordinaire, du mal de poitrine auquel il était sujet . Il exigea, ce jour-là, de ses camarades, qu’on c
Province, entre autres, du Médecin volant, et du Fagoteux. Le fond du sujet en est tiré d’un ancien Conte ou Fabliau, intitul
à Naples une Pièce intitulée : Le Misanthrope. Il lui en rapporta le sujet , et même quelques endroits particuliers, qui lui
ment applaudis, excepté malheureusement celui du Glorieux, qui est le sujet de la Pièce. Rien n’étant si difficile que de fai
de la Motte104 disait que le Roman de Psyché par la Fontaine, est un sujet propre à produire un Spectacle magnifique, où la
x et les Enfers peuvent offrir ce qu’ils ont de plus varié, et que ce sujet eût pu seul lui faire inventer l’Opéra. Tome I
a pris dans le Malade Imaginaire de Molière, la plus grande partie du sujet de sa Pièce, et notamment le caractère de la Bell
xécuté. Tome II, p. 215-216 Une tradition constante veut que le sujet de cette Tragédie123 ait été donné à Racine par M
Tome II, p. 377-378136 Une aventure extraordinaire fournit le sujet de cette Comédie137. Un Président du Parlement de
I, p. 443 Louis XIV demanda à Racine, à Quinault* et à Molière, un sujet où pût entrer une décoration, qui représentait le
que l’on conservait avec soin dans le garde-meuble. Racine proposa le sujet d’Orphée, Quinault* l’Enlèvement de Prosperpine,
ce. La Grange-Chancel 143 avait souvent entendu dire à Racine, que le sujet d’Orphée était le plus susceptible de tout ce qui
t ce qui peut former un grand Spectacle ; en conséquence il traita ce sujet pour le mariage de Louis XV. Tome II, p. 475
ettez-vous, Monsieur d’une alarme si chaude. « Que diable ! C’est le sujet du Tartuffe que tu nous débites ! Eh ! Oui, mes a
6 À peine Molière fut mort, que Paris fut inondé d’épitaphes à son sujet  ; toutes assez mauvaises, à l’exception de celle
mort précipitée le priva d’une Place bien méritée, et l’Académie d’un sujet si digne de la remplir. Ce fait est attesté par u
’intermèdes comiques, il brille surtout par ses comédies profanes, au sujet souvent peu original mais où la grâce des dialogu
147. GOUTTEUX, EUSE : Celui qui est travaillé des gouttes, qui est sujet aux gouttes. (Furetière 1690). 148. Madame Jourd
25 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
isanthropie, la méchanceté, la passion du jeu1 ; toutes ont fourni le sujet de comédies de caractères, qui sont les chefs-d’œ
rois incapables d’avoir assez d’étendue et de profondeur pour être le sujet d’une comédie de caractère. Beaucoup de littérate
essaires pour le développement du caractère qu’il aura choisi2 ? Quel sujet sera assez fécond pour lui fournir ces aperçus pr
la physionomie. Par ce moyen, ils ont ménagé le peu d’étendue de leur sujet principal, par la richesse, la variété de leurs p
n même temps, il a toujours su fixer l’attention du spectateur sur le sujet principal ? Du Plan. Le plan est la manière
ue, se découvre, s’éclaircit : il faut qu’il naisse, qu’il découle du sujet même. Du Style. Le style est l’expression d
uteur a alors plus de facilité pour développer et faire connaître son sujet . On a aussi étendu l’unité de lieu à toute l’ence
les ressources de son art. Des difficultés sans nombre entouraient ce sujet  : comment peindre la fausse dévotion sans alarmer
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
ier point : écoutons-le parler. « Après qu’un Auteur aura choisi son sujet , il faut qu’il se souvienne de prendre l’action q
ses inventions ». M. l’Abbé d’Aubignac parle un peu lestement sur un sujet aussi délicat. Il ne suffit pas de n’avoir point
en cela. Je défie qu’on puisse établir des loix bien positives sur un sujet pareil. C’est aux Auteurs à sentir le fort &
e cet Auteur les Sermons du révérend Pere la Chaussée. Il a fait à ce sujet l’épigramme suivante : sur l’air de Joconde. Con
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
ssentielles. Ils doivent premiérement naître naturellement du fond du sujet . Dans Crispin Médecin, comédie en trois actes en
ectueux. Il ne suffit pas que les incidents tiennent naturellement au sujet , il faut encore qu’ils se préparent mutuellement,
incidents pour prouver qu’ils tiennent tous naturellement au fond du sujet  ; qu’ils sont accrochés l’un à l’autre, & qu’
la lettre. Et quel moyen encore ! Les incidents ont beau naître d’un sujet , être accrochés les uns aux autres, ou terminés n
28 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
, tu as mis a profit un passage de Scarron ; que l’idée principale du sujet de L’ Ecole des Femmes est tirée aussi d’une Nouv
faut qu’un véritable amant soit jaloux ou ne soit pas jaloux, est le sujet d’une scène charmante, pleine d’esprit et de rais
oint ce titre à celui de l’Étourdi; ce qui ne répare point le vice du sujet . Mais si les plans de Molière étaient encore auss
é tous ses défauts. Il n’y en a pas moins dans le Dépit amoureux : le sujet est absolument incroyable. Toute l’intrigue roule
chapitre de monde; mais aurait-il l’effet de la scène de Molière ? Le sujet de l’Ecole des Femmes contient une autre instruct
tout. Quel mal cela peut-il vous faire ? ARNOLPHE. Il est vrai, j’ai sujet d’en être réjoui. Vous ne m’aimez donc pas à ce c
les mêmes exclamations! Quant au comique de situation, « la beauté du sujet de l’École des Femmes consiste surtout dans les c
pour engloutir un athée. Mais comme le peuple est partout le même, ce sujet n’eut pas moins de succès à Paris sur le théâtre
le genre humain. Quand il s’écrie, dans son éloquente indignation, au sujet des calomnies d’Oronte : Lui qui d’un homme honn
que, sans lui adresser seulement la parole, ils le regardent comme un sujet livré à leurs expériences, cette scène n’est-elle
sa bourse; la brouillerie des deux jeunes amants et de leurs valets, sujet traité si souvent par Molière, et avec une perfec
furent de l’avis du monarque. Si j’ai cru devoir réfuter Rousseau au sujet du Misanthrope, je crois devoir convenir qu’il a
s devoir convenir qu’il a raison sur George Dandin, dont il trouve le sujet immoral. Ce n’est pas que, sous le point de vue l
s compositions font retrouver la main du maître. Amphitryon, dont le sujet est pris dans un merveilleux mythologique et des
mais en action. On a toléré ce qu’il y a d’un peu licencieux dans ce sujet , parce qu’il était donné par la Fable et reçu sur
dans ses actions : rien n’était plus propre à sauver l’immoralité du sujet . Plaute est peut-être excusable de n’y avoir pas
é des personnages. Enfin, ne pouvant, par la nature extraordinaire du sujet , y mettre autant de vérité caractéristique et d’i
n comique divertissant, dont il faut assaisonner le comique moral. Le sujet des Femmes savantes paraissait bien peu susceptib
mmes savantes. Mais on fut d’abord si prévenu contre la sécheresse du sujet , et si persuadé que l’auteur avait tort de s’obst
ue Molière avait tirées de son génie pour enrichir l’indigence de son sujet . Si, d’un côté, Philaminte, Armande et Bélise son
d’en être particulièrement aimé; je ne m’arrête qu’aux difficultés du sujet . Que l’on propose à un poète comique, à un auteur
diraient encore ceux qui ne font que des comédies; car d’ailleurs ce sujet , tel que je viens de l’exposer, pourrait frapper
ès-sérieux M. Mercier, s’avance et dit : C’est moi qui ait imaginé ce sujet qui vous fait trembler, et quand vous en verrez l
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
s les autres, il parle pour son intérêt, en exposant aux auditeurs le sujet de la piece ; c’est même sa méthode la plus ordin
’engageoit à lui faire part de ses idées. Il lui communiqua plusieurs sujets de comédies presque finies, entre autres, ceux du
e prétends te prouver qu’elles n’ont rien de semblable que le fond du sujet , & deux ou trois idées de scenes qui se sont
i la mettent en action. Prologues qui instruisent les spectateurs du sujet , de l’intrigue, du dénouement d’une piece, &c
on de Tchao, piece que M. de Voltaire a rendu fameuse en y puisant le sujet de son Orphelin de la Chine. Voici le prologue ch
nce, je dois bien plus blâmer les Auteurs qui m’instruisent à fond du sujet , de l’intrigue & du dénouement. Les Italiens
le, le Tasse ou lui. Pour cet effet il ébauche grossiérement tous ses sujets en vers alexandrins, & peu à peu, corrigeant
30 (1739) Vie de Molière
sieurs lieux on fronde, Mais où pourtant va tant de monde, Que jamais sujet important Pour le voir n’en attira tant. Elle pa
ce d’Horace au vieillard, et par de simples récits. Il semblait qu’un sujet ainsi traité ne dût fournir qu’un acte. Mais c’es
ais c’est le caractère du vrai génie, de répandre sa fécondité sur un sujet stérile, et de varier ce qui semble uniforme. On
anterie et d’horreur, ni contre les prodiges extravagants qui font le sujet de cette pièce : une statue qui marche et qui par
quelque succès à ce théâtre. Molière voulut aussi traiter ce bizarre sujet . L’empressement d’enlever des spectateurs à l’hôt
’Europe regarde cet ouvrage comme le chef-d’œuvre du haut comique. Le sujet du Misanthrope a réussi chez toutes les nations l
sant bien moins, exigeait beaucoup d’art. Il s’est fait à lui-même un sujet stérile, privé d’action, dénué d’intérêt. Son Mis
is-Royal le 13 janvier 1668. Euripide et Archippus avaient traité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs ; c’est une des p
procha rien à la conduite et au style, on se souleva un peu contre le sujet même de la pièce ; quelques personnes se révoltèr
e de la même année. Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de comédie, que le ridicule des hommes ait jamais
issement dans ce goût, et y ajouter des danses. Molière fut chargé du sujet de la fable le plus ingénieux et le plus galant,
, et les derniers actes en sont très languissants ; mais la beauté du sujet , les ornements dont elle fut embellie, et la dépe
plus on admira comment Molière avait pu jeter tant de comique sur un sujet qui paraissait fournir plus de pédanterie que d’a
Saint-Germain, au mois de janvier 1670. Louis XIV lui-même donna le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représe
31 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
oblesse, et l’imitation de ses manières. Molière s’empara de ces deux sujets  : il fit de l’un George Dandin, et de l’autre Le
obablement cette publication qui donna à Molière l’idée de traiter ce sujet si propre, satisfaire les intentions du monarque,
traiter ce sujet si propre, satisfaire les intentions du monarque, ce sujet qui, comme a dit ingénieusement Lamotte, « eût pu
de Psyché, que ce qui pouvait les inspirer, c’est-à-dire une foule de sujets gracieux, touchants ou même terribles. Raphaël le
Fontaine d’être le premier à nous la raconter. Il n’est point de mon sujet d’examiner son roman, ouvrage un peu long, un peu
s dessein, les vers que laissait échapper sa Muse. L’ouvrage plut, le sujet devint populaire, et dès lors le théâtre ne devai
re. Peut-être se faisait-il un scrupule respectueux d’avoir traité un sujet auquel son oncle, le grand Corneille, avait mis l
ordre suprême, hors de sa sphère accoutumée, ne put déployer, dans ce sujet merveilleux, héroïque et galant, aucune des resso
, et semblent n’être là que pour attester combien peu le caractère du sujet convient à celui du poète. Les intermèdes versifi
littérale, puisqu’en effet il a pris au comique latin presque tout le sujet de sa pièce, de même qu’il a emprunté au farceur
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
geur. Les trois Tuteurs sont furieux32. Ressemblance dans le fond du sujet & de l’intrigue. Précis de l’Amant Prothée,
ts de la noce. Avertissement de M. Palissot, ou de l’Editeur. « Le sujet de cette bagatelle est tiré des Contes Arabes, co
le à tous ceux qui ont lu le Conte. Le reste de la piece n’est que le sujet même mis en dialogue : on a cru devoir conserver
Cidalise a, dit-elle, entendu qu’on se disputoit, elle demande à quel sujet  ; on lui persuade que Théophraste la comparoit à
ensuite lorsqu’on annonce l’arrivée du vieillard. Nous avons dit à ce sujet , dans le troisieme volume, que la scene de Molier
evu cette piece & l’a augmentée d’un acte que lui fournissoit son sujet . Si cette distribution plus réguliere faisoit per
33 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
re sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une comédie ; le sujet proposé et approuvé, la pièce est faite, apprise
nsportés par Molière dans Le Médecin malgré lui, et Regnard a pris le sujet de la pièce pour en faire ses Folies amoureuses.
vait consenti, pour l’intérêt de son théâtre, à traiter le monstrueux sujet du Festin de Pierre. Mais, pendant près de quatre
pour ces larges développements de satire morale qui sont le véritable sujet de la pièce. Je ne crains pas de l’affirmer : dan
blement un autre titre donné au Fagoteux ou Fagotier, indique le même sujet qui est traité dans Le Médecin malgré lui. De cet
es, des situations, des jeux de théâtre et des traits de dialogue. Le sujet du Médecin malgré lui est une ancienne historiett
ux d’en être quitte à ce prix, abandonna sans peine un ingrat et fade sujet qu’il n’avait sûrement pas entamé sans répugnance
outa un troisième acte entièrement de sa façon, dont il avait pris le sujet dans l’épisode de Sésostris et de Timarète, du ro
quand il lui aurait été si facile de renfermer dans la Grèce tout son sujet avec tous les personnages. Le père de ce Guérin a
34 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
hapé aux Auteurs ont servi de pretexte à Monsieur Bayle de traiter ce sujet à sa maniere. Enfin Mr. Grimarest Ecrivain de ce
r qui lui fit faire la Comedie. Mr. Perrault* nous fait un conte à ce sujet . Il avance que le pere de Moliere fâché du parti
à que s’il mouroit quelque Domestique de son Theatre, ce lui étoit un sujet de haranguer pour le premier jour de Comedie. Tou
s presque toute cette Piece chez les Etrangers, il pouvoit choisir un sujet qui lui fît plus d’honneur. Le commun des gens ne
nt, & cette imitation reprochée à Moliere devient au contraire le sujet d’une loüange qui lui fait beaucoup d’honneur &am
autez, parce, dit-on, qu’il étoit obligé d’assujettir son genie à des sujets qu’on lui prescrivoit, & de travailler avec u
Mais je sai par de très-bons Memoires qu’on ne lui a jamais donné de sujets . Il en avoit un magazin d’ébauchez par la quantit
duit sur la Scène, est M. de S** : que ce fut le Roi qui lui donna ce sujet , en sortant de la premiere representation de cett
2. qu’il fit représenter pour la premiere fois L’Ecole des Femmes. Ce sujet est pris d’une Nouvelle Espagnole que Scarron a n
teur ajoute que Moliere avoit resolu de faire une Comedie sur le même sujet , & qu’il trouvoit que Desmarets n’avoit pas b
uger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puisque malgré tous les sujets qu’il avoit de se plaindre d’elle, il étoit prêt
amp; s’en aquita moins mal ; pour Moliere il se contenta de mettre ce sujet en prose ; mais Mr. Corneille de l’Isle aiant ver
ire du bien à ceux qui le meritoient. Mr. Baron a toûjours été de ces sujets heureux qui touchent à la premiere vuë. Je me fla
dant du temps. Je sai que cette Histoire n’est pas tout-à-fait de mon sujet , mais elle m’a paru si singuliere, que je ne croi
urgogne ; mais dont le détail, & le succès ne regardent point mon sujet . Moliere, qui aimoit les bonnes mœurs, n’eut pas
é avec le brillant de l’invention. C’est pour cela qu’il choisit pour sujet le Misantrope qui ne fut representé qu’au mois de
s moins ; elle s’échapa même un jour de lui donner un soufflet sur un sujet assez leger. Le jeune homme en fut si vivement pi
uva plus inquiet que de coutume : il lui en demanda plusieurs fois le sujet . Moliere qui eut quelque honte de se sentir si pe
souper chez elle le même jour. Moliere le traita cavalierement sur le sujet de sa Lettre, en lui donnant de bonnes raisons po
malgré lui n’étoit point de l’invention de Moliere quant au fonds du sujet  ; mais que quelqu’un aiant raconté en presence du
yon & de donner à la Comedie dont le cocuage de ce Prince fait le sujet , des louanges qui sont une agréable repetition de
e si Moliere eût été plus blâmable d’emprunter ce qui convenoit à son sujet dans les Comiques Latins, que ceux-ci d’avoir orn
e furent pas long-temps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Minime qu’il
u, ni devant, ni après l’avoir faite ; & il est indifferent à mon sujet que l’avanture de ce Chapelier soit arrivée ou no
gard de ses Femmes Savantes, que Sa Majesté en avoit eu auparavant au sujet du Bourgeois Gentilhomme, cette premiere piece se
mmes, sur lesquelles il a travaillé aussi serieusement que sur un bon sujet  ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour
& qui après les avoir separez, & s’être fait rendre compte du sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avoit grand tor
nt ensuite jugé à propos de faire une Tragedie en Musique sur le même sujet , reprit tout ce qu’il avoit prêté à Moliere ; de
ue d’Avranches, ne crut pas qu’il fût indigne de lui d’exercer sur ce sujet son talent pour la Poësie Latine. Il composa quat
Nous ne te pleurerions pas tant. Menage qui ne manquoit gueres les sujets favorables pour exercer ses Muses Latines, Grecqu
rtée. L’habile homme vouloit qu’un Auteur comme Moliere conduisît son sujet , & remplît noblement, en suivant la nature, l
llotes. Moliere n’étoit pas heureux en domestiques, les siens étoient sujets aux étourderies, ou celle-ci doit être encore imp
35 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
perpétuelle en quoi, suivant Molière lui-même, consiste la beauté du sujet de sa comédie 3. Dans Scarron, un gentilhomme gr
es personnages d’Arnolphe et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, tout le sujet de L’École des femmes, considérée comme leçon de
te action ? une suite de récits faits au même personnage, sur le même sujet , par le même interlocuteur. Imaginerait-on que de
nt. Plusieurs sortes d’invraisemblances résultaient nécessairement du sujet de L’École des femmes. Il fallait que le lieu de
lupart sont fort longs. Tels étaient les inconvénients inévitables du sujet . Ce sont des difficultés que Molière n’a pas vain
re la lecture a Agnès ? ce titre alors, au lieu de donner une idée du sujet , ne ferait que rappeler une des moindres circonst
ccasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une pièce sur le même sujet , croyant qu’il était seul capable de se donner de
ges qui figurent dans Les Femmes savantes ; elle nous montre aussi le sujet de cette comédie, tracé en peu de mots, mais avec
iste sur cela. Brécourt fut un très grand comédien et un très mauvais sujet . Suivant des mémoires du temps, où il ne paraît p
se tirer d’un pas si difficile : son art ne lui fut pas infidèle. Le sujet véritable de L’Impromptu de Versailles est la sat
s et des courtisans qui se sont ligués contre L’École des femmes ; le sujet apparent est la répétition de cette pièce que le
e, que l’on cite dans vingt ouvrages, comme ayant fourni à Molière le sujet du Mariage forcé. Il est vrai que la date de l’av
ris donc. 2. C’est dans cette même Nouvelle que Sedaine a pris le sujet et presque tous les détails de sa jolie comédie d
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
’imposoient, étoit aussi ridicule qu’embarrassant, parcequ’il est des sujets qui, féconds ou stériles par eux-mêmes, peuvent f
rop bien souvent39. D’accord. Mais tel qui en fait bien cinq avec un sujet passable, peut avoir le bonheur d’en trouver un q
rigue, le dernier au dénouement. L’essentiel est de bien posséder son sujet avant que de distribuer les actes. Malheur à l’Au
& que les scenes sont tantôt longues, tantôt courtes, selon leur sujet , le caprice de l’Auteur ou celui de sa Muse. Le p
amp; de préceptes aussi minutieux ! Pour se passer de conseils sur un sujet pareil, il ne faut avoir que très peu de lecture,
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
e, craindroient de passer pour des roturiers s’ils ne puisoient leurs sujets & leurs caracteres chez nos demi-Dieux. Quelq
une de leurs pieces intitulée les grands Voleurs. Ces farces dont le sujet éternel est le train de vie des gens de mauvaises
e donc du grand air de mendier son pain ? Chaque femme n’a-t-elle pas sujet de crier lorsqu’elle a un mari qui perd son temps
notre scene, à l’Ambitieux de Destouches, par exemple. Don Fernand, sujet du Roi de Castille, non content d’être le favori
Ministres, & qu’il n’y a pas dans toutes les Cours du monde deux sujets qui soient assez extravagants pour vouloir s’alli
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
4 Juin 1666. Bien des personnes prétendent que Moliere doit aussi le sujet de cette comédie aux Italiens ; &, pour appuy
tor. La lettre est conçue en ces termes : Lettre de M. de Tralage au sujet du Misanthrope. « Le sieur Angelo, Docteur de l
une piece intitulée le Misanthrope, & que l’on devroit traiter ce sujet . Il le lui rapporta tout en entier, & même qu
39 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
des mauvais menages, & les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet de l’être ; car on assûre qu’il savoit (C) cela p
& les plus polies, qu’on nous en puisse donner. Moliere n’est pas sujet à ce contre-tems : nous savons à qui il en veut,
Qu’il savoit par expérience les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet .] J’ai lu dans un petit livre imprimé l’an 1688,
ger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puis que malgré tous les sujets qu’il avoit de se plaindre d’elle, il étoit prêt
uva plus inquiet que de coutume : il lui en demanda plusieurs fois le sujet . Moliere qui eut quelque honte de se sentir si pe
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
en que mal, des épisodes, sans prendre la peine de les coudre à leurs sujets , ou pour en choisir qui sont incompatibles avec e
d’ici, vrai gibier de potence ? L’autre maniere est de coudre à son sujet quelques personnages qui aient part à l’intrigue.
ée du caractere de l’Avare ? Et pourquoi Moliere, en traitant le même sujet , l’a-t-il, pour ainsi dire, épuisé ? Parcequ’il c
ou philosophiques, des scenes détachées, des personnages étrangers au sujet , des caracteres qui n’ont aucun rapport avec le p
t nuisible. Dans le temps où les drames n’avoient pour but & pour sujet que la gloire de Bacchus, Phrinicus, disciple de
41 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
le dans le nouveau Commentaire. Le genre de chaque pièce, le choix du sujet , la contexture de l’intrigue, le caractère des pe
es tableaux comiques, qu’on appelle en général costume, étant la plus sujette à vieillir et à s’effacer, avait besoin d’être fi
cette raison sans doute que Plaute et Térence empruntèrent tous leurs sujets aux poètes de l’Attique ou de la Sicile ; mais, d
Passion. Leurs pièces appelées mystères, avaient principalement pour sujets la passion de Jésus-Christ et les martyres des sa
sa composition. Je veux parler de l’Avare. L’antiquité lui offrait ce sujet  ; il s’en empara et laissa loin derrière lui son
du personnage principal, et quelquefois même lui donnent une idée du sujet entier de la pièce. Au lever du rideau, un homme
tué. Voilà, dans cette seule scène, tous les personnages connus et le sujet de l’action même indiqué. Les intrigues de Molièr
ère à montrer sous toutes ses faces le vice ou le ridicule qui est le sujet comique de la pièce. Aucune situation n’y est ame
énouement ; une suite de récits faits au même personnage, sur le même sujet , par le même narrateur, voilà toute la fable. On
nte. Il y a le dénouement de l’action ; il y a aussi le dénouement du sujet , c’est-à-dire de la partie comique et morale de l
était crue, c’est à son théâtre que Molière devrait presque tous les sujets dont il a enrichi le nôtre. Elle allègue des cane
Femmes savantes, du Bourgeois gentilhomme et du Malade imaginaire. Le sujet de deux ou trois des premières comédies de Molièr
a bonne école, et avoir rendu un éclatant hommage à Turcaret, dont le sujet fut indiqué par Molière, et dont l’exécution semb
ne dois pas reculer volontairement et sans nécessité les limites d’un sujet déjà bien étendu pour mes forces. Ce sujet était
nécessité les limites d’un sujet déjà bien étendu pour mes forces. Ce sujet était Molière et son génie : je m’estimerai trop
ut, n’était qu’un comédien sans renom et encore sans talent, légitime sujet d’inquiétude et de chagrin pour sa famille, dont
de sa composition, intitulée la Thébaïde, dont il donna plus tard le sujet et peut-être le plan au jeune Racine. Les meilleu
e public abandonna promptement pour la sienne, et dont les principaux sujets s’attachèrent à sa fortune. Ce fou de d’Assoucy3
vignonnais, nommé le comte de Modène. Il fut même dénoncé au roi à ce sujet par Montfleury, qui ne se croyait pas assez vengé
de s’associer, pour ainsi dire, à l’auteur, en lui indiquant soit des sujets de pièce, soit des motifs de scène59, et de ramen
et où Louis XIV soumet avec docilité son opinion à celle d’un de ses sujets qui n’était qu’un grand poète ! La Fontaine avait
unissaient souvent79. Molière, dit-on, avait donné au jeune Racine le sujet et le plan de la Thébaïde, et il avait joint à ce
précieuse acquisition pour son théâtre ; mais ce fut aussi un nouveau sujet de trouble dans son ménage, qui n’avait pas besoi
pe. On a été jusqu’à dire qu’il n’en laissait pas échapper le moindre sujet , et que la mort d’un simple gagiste était pour lu
semaine entière124. Avant la rentrée de Pâques, quatre des principaux sujets de cette troupe s’engagèrent dans celle de l’Hôte
madame d’Épinay, qu’on vient de publier récemment, fait éclater à ce sujet la plus plaisante colère : Voltaire, disant, dans
a faites sur leurs terres… Il ne faut pas, ajoutait-il, confondre les sujets qu’il a tirés de Boccace, qui est une source exce
, dont il a enrichi son théâtre. »Rousseau dit ailleurs :« Excepté le sujet du Dépit amoureuxet celui du Cocu imaginaire, qui
e le personnage du chasseur dans Les Fâcheux, et qu’il lui fournit le sujet des Amants magnifiques. 60. C’est exactement ce
itesses, de faussetés et de misérables détails, indignes également du sujet et du lecteur. »Ailleurs il demande hautement qu’
nom, en se faisant appeler M. de Corneille ;et il lui rappelle, à ce sujet , le ridicule que son petit frère, Thomas Corneill
plusieurs manières après sa mort, d’abord en proposant son éloge pour sujet du prix d’éloquence de 1769 ; ensuite en décidant
passages de Longin, Réflexion première. 103. Brossette. 104. À ce sujet , Grimarest raconte, avec sa grace accoutumée, l’i
eintre fort distingué, a fait, de cette scène triste et touchante, le sujet d’un tableau qui eut un grand succès et dont la g
42 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
des, eussent été interdits au peintre comique qui y aurait trouvé des sujets si nombreux de tableaux pour en composer la galer
ue qu’avait obtenue le nouvel ouvrage, l’engagèrent à s’emparer de ce sujet , et qu’il ne céda qu’avec une extrême répugnance
a voix d’un prêtre, le fer de ses soldats contre la conscience de ses sujets . Alors, n’en doutons pas, la comédie du Tartuffe
rouver. Lise, le retenant. Il n’est pas besoin. Non. Quoi ! tu serais sujet à la tentation ! Un valet tel que toi de l’amour
eur essaie de le prouver : Tartuffe ici nous en fait foi. En fidèle sujet , il va trouver son roi, Et l’instruit d’un secret
autant que la vertu du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le culte du vrai Dieu par  l’exemple de ses actio
remarque curieuse. Il ne brille certainement point par la chasteté du sujet  ; et le dialogue, s’il est un modèle de style, n’
pièce parut avec le titre de L’Imposteur. Ce nom de Tartuffe a été un sujet de longues investigations pour les érudits, qui,
e ces vers se trouvaient d’abord placés. Cléante remarquait même à ce sujet « qu’il sied mal à ces sortes de gens de se vante
ant en horreur dans l’esprit du roi quelle était accréditée parmi ses sujets . L’auteur crut devoir adoucir ce trait, qui n’en
parfaitement défini les droits de l’auteur comique : s’il a conçu un sujet , s’il veut tracer un caractère, il le compose de
rtuffe, et n’a paru qu’après lui ; il aurait pu s’assurer que ce même sujet fut mis au Théâtre français en 1708, sous le titr
emiers principes. Ce qu’on blâme dans lui devrait être précisément un sujet de louange : il parle comme on parlait alors ; so
figure isolée, sans mouvement et sans vie : l’autre conçoit un vaste sujet  ; il groupe autour de son personnage principal d’
rêtre est-ce là le langage ? « Quelle dureté fanatique ! s’écrie à ce sujet M. Lemercier dans son Cours de Littérature ; quel
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
s. Nous avons déja dit ailleurs qu’on accuse l’Auteur d’avoir pris ce sujet à Dufresny. Regnard prétend au contraire que Dufr
e encore moins ; pour un fou, car outre qu’il parle tout seul, il est sujet à de certaines grimaces, & à des mouvements d
nfin il n’est présent ni attentif dans une compagnie à ce qui fait le sujet de la conversation, il pense & il parle tout-
re fois, le jeudi 11 Février 1700 ; elle eut huit représentations. Le sujet est tiré de la Mostellaria de Plaute, qui l’avoit
ene fort plaisant dans la Mostellaire, & qui alloit si bien à son sujet  ? Le voici. LA MOSTELLAIRE. Acte III. Scene II.
l’avantage de Regnard, les deux pieces sont les mêmes pour le fond du sujet , les caracteres, les moyens & l’intrigue.
te puisse en être la dupe. Voilà donc Regnard qui, loin d’embellir un sujet étranger, en le transportant sur notre scene, de
que l’on jouoit autrefois sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Le sujet est très mince, & tout-à-fait usé : on peut d
uée à Paris par l’ancienne Troupe Italienne, pourroit avoir fourni le sujet & les lazzis des Folies amoureuses, où nous v
; mettez dessus. Parlez.C’est votre honneur. Agélas. Poursuivez. Quel sujet  ?... Thaler. Poursuivez. Quel sujet ?...Je ne ve
onneur. Agélas. Poursuivez. Quel sujet ?... Thaler. Poursuivez. Quel sujet  ?...Je ne veux point poursuivre Si vous n’êtes co
44 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
intérêt d’une autre sorte ; mais il perd celui qu’il offrait pour le sujet qui nous occupe principalement ; ou plutôt la thè
outre ils ne tiennent nullement, dans la farce italienne, au fond du sujet et y semblent au contraire introduits après coup 
quelque temps, si l’on s’en rapporte à une anecdote qui courut à son sujet . Comme la plupart des grands bouffons, il était m
tout droit au petit cimetière de Saint-Joseph : contraste pénible et sujet d’immortel regret. 54. Voy. les Observations du
45 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ière et son intarissable popularité qui m’ont porté à le choisir pour sujet de nos premières études. J’y étais encouragé par
de Gabriel pour le rassurer; mandement de Cyrinus, prévôt de Judée au sujet du recensement; voyage à Bethléem. Tout cela fait
les légendes sacrées ; et les peintres, à leur tour, en faisaient le sujet de leurs tableaux. On ne comprendrait pas bien l’
aint-Pierre, l’incrédulité de Saint-Thomas, voilà, avec bien d’autres sujets analogues, sur quoi s’exerçait, vous le savez, le
éâtral, elle est d’autant plus sensible que les données même de leurs sujets les obligeaient à de multiples changements de déc
’il n’y a point de témérité à supposer que là, comme en bien d’autres sujets , les grands artistes de la fin du XVe siècle et d
s représentées : en tous cas elles n’offrent rien qui intéresse notre sujet . Du temps des Pères de Saint-Acheul, vers 1828, o
on des scènes ! Quel plaisant tableau de mœurs! Vous en connaissez le sujet , que, pour clore notre séance, je vous rappellera
er par déblayer (permettez-moi cette expression) les avenues de notre sujet , semblables à ces ouvriers qui dégagent d’un amas
46 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
des mauvais ménages, & les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet de l’être ; car on assûre qu’il savoit cela par e
& les plus polies, qu’on nous en puisse donner. Moliere n’est pas sujet à ce contre-tems : nous savons à qui il en veut,
qu’il savoit par expérience les chagrins des maris jaloux, ou qui ont sujet de l’être.] J’ai lu dans un petit Livre imprimé l
ger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puis que malgré tous les sujets qu’il avoit de se plaindre d’elle, il étoit prêt
uva plus inquiet que de coutume : il lui en demanda plusieurs fois le sujet . Moliere, qui eut quelque honte de se sentir si p
e l’on verra ci-dessous. Elle étoit pour ainsi dire essentielle à son sujet  : elle contient une Observation très-légitime, &a
Comédiens dont il avoit été le Chef.] Voici ce que j’ai trouvé sur ce sujet dans un Ouvrage de Mr. Chappuzeau. Cette troupe a
47 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
lège du Roi, et proscrit dans les Tribunaux. Je n’entrerai point à ce sujet dans une discussion où je serais à coup sûr contr
s que je parle de Comédie ; je ne cacherai point la simplicité de mon sujet sous l’emphase monotone du Panégyrique, et je n’i
, fait marcher de front d’une manière comique le développement de son sujet et celui de ses caractères mis dans tout leur jou
es transports de sa joie quand il ressuscite pour l’embrasser. Chaque sujet n’emporte avec lui qu’un certain nombre de sentim
s doute le comble des mauvaises mœurs. Mais que Molière eût traité ce sujet , il l’eût dirigé vers un but philosophique ; il e
morale et du commerce de ses semblables. Telle est la richesse de mon sujet , qu’on imputera sans doute à l’oubli les sacrific
oi de plus odieux que le Tartuffe ? de plus aride en apparence que le sujet des Femmes savantes ? Et ce sont les chefs-d’œuvr
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
er un Auteur comique. Par conséquent, s’il a le bonheur de trouver un sujet propre à remplir ces deux objets, qu’il s’en empa
nt parler. Revenons aux premieres. Une fois que nous aurons trouvé un sujet susceptible de comique & de morale, ne perdon
es difficultés, est de semer les moralités dans les détails, quand le sujet ne permet pas de faire mieux. La Muse de la coméd
es de peintre en miniature. Une piece peut être morale par le fond du sujet . Remarquons que la moralité doit être à la portée
ois heureux le Comique doué d’un génie assez vaste pour voir tous ses sujets du côté plaisant & du côté philosophique, pou
it pas morale ; & nous avons dit pourquoi. DÉMOCRITE. De tous les sujets traités au théâtre, il n’en est pas un seul qui d
n ! Le reste de la piece est rempli par un roman presque étranger au sujet annoncé. Il semble que Regnard se soit étudié à c
rit assez souple, assez adroit pour mettre sans effort toute sorte de sujets sur la scene, songez que vous tenez dans vos main
e rien à la conduite & au style, on se soulevera un peu contre le sujet même de la piece. Quelques personnes se révoltere
ropos, & de façon qu’elles tiennent, comme celles que je cite, au sujet , à la scene & aux caracteres des personnages
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
qu’ils trouvent très commode de prendre dans un roman le fond de leur sujet , les scenes presque dialoguées, & les situati
faut que l’Auteur sache moduler sa prose & ses vers sur le ton du sujet qu’il traite. Les vers du Tartufe, du Misanthrope
esse d’Elide, a un ton différent & conforme à chacun de ces trois sujets . Un homme habile peut faire des vers propres à un
devant une assemblée plus nombreuse. Qu’arrive-t-il ? le vice de leur sujet , de leur intrigue, de leur contexture, est masqué
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
s contrastants étoient dessinés avec la même force, ils rendroient le sujet du drame équivoque ». Voilà la raison triomphant
, le titre de la piece doit annoncer leurs deux caracteres ; & le sujet n’a plus le mérite de l’unité. Si l’un des caract
& tout-à-coup, sans toucher au discours d’Alceste, vous verrez le sujet de la piece devenir incertain. Pourquoi donc ne l
drai davantage là-dessus quand il sera question de l’art d’épuiser un sujet . « Enfin, s’écrie M. Diderot, le véritable contr
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ée à Paris sur le théâtre du Palais Royal, le 4 Février 1651. Le même sujet a été traité en Espagne & en Italie. C’est la
e ame est libre à nommer son vainqueur : Aussi ne trouverois-je aucun sujet de plainte, Si pour moi votre bouche avoit parlé
p; on le croira sans peine, pour peu qu’on réfléchisse sur le fond du sujet & la nature des incidents, même sur le genre
ure. Acte II. Rodrigue demande à Pantalon, son ancien gouverneur, le sujet de sa tristesse, dans un moment où tout son peupl
s doute a séduit Moliere, & lui a donné l’envie de transporter le sujet italien sur son théâtre. Scene V. DELMIRE, ROD
rce de tes soupçons & de tes emportements, te fournir de nouveaux sujets de me croire coupable. Oui, j’avoue que ce cavali
t-il pas pour deviner comment le Roi de Castille a pu persuader à ses sujets que Don Silve étoit Don Alphonse son fils ? comme
l’a rendu propre au sien. Disons mieux ; Moliere devoit sentir que ce sujet , de quelque façon qu’il le tournât, ne pouvoit po
52 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
aient mieux nommées pièces à épisodes, le Mercure galant était un des sujets les mieux choisis : aucun autre ne pouvait lui fo
il vient de le recevoir, est d’un auteur qui a parfaitement saisi son sujet  : aussi Regnard était-il joueur. Il a peint d’apr
le sien ; et Molière, qui en est rempli, les a répandus dans tous ses sujets ; en sorte qu’il a toujours trouvé par la force de
près le Légataire, le fond le plus comique que l’auteur ait manié. Le sujet est de Plante : nous avons vu, à l’article de ce
épuisable, que nous avons au théâtre italien trois pièces sur le même sujet , qui toutes trois sont vues avec plaisir. Il s’en
lets, qui dès ce temps étaient usées. Mais le Retour imprévu (dont le sujet est tiré de Plaute), quoique fondé aussi sur les
ion du Joueur, dont il prétendit, avec assez de vraisemblance, que le sujet lui avait été dérobé; mais quand il donna son Che
é dérobé; mais quand il donna son Chevalier joueur, il prouva que les sujets sont en effet à ceux qui savent le mieux les trai
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
0. Voici ce qu’en dit M. de Voltaire : « Louis XIV lui-même donna le sujet de cette piece à Moliere. Il voulut qu’on représe
à-propos. » Ecoutons l’Editeur de Moliere : « Le Roi donna l’idée du sujet des Amants magnifiques. Deux Princes rivaux se di
re que celles dont son maître ou les circonstances lui indiquoient le sujet . Toutes les fois qu’il n’a pas été enchaîné par d
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
nnages. Il faut premiérement que la catastrophe soit tirée du fond du sujet  ; qu’elle soit préparée par divers nœuds qui, par
l’on fait la guerre à l’avarice. Un dénouement tient quelquefois à un sujet , & n’est pas préparé : alors il est préférabl
peindre la scélératesse du Tartufe, & ce trait est divin dans un sujet où l’on attaque les imposteurs. Quant à l’effet q
ure pour lui conter le bonheur qui vient de m’arriver ? Carinus. Quel sujet de joie a-t-il ? Pamphile. Ah ! je vois Davus. Il
55 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
n béate ou le dénigrement par réaction, et qui pèse lourdement sur le sujet , car il faut la subir ou la combattre. Elle est d
lière. On se plaint volontiers de la pénurie des renseignements à son sujet , mais, en remontant aux sources, on s’aperçoit vi
ière, la chronologie. Nulle part il n’est plus nécessaire que dans le sujet qui nous occupe. Si un homme offre plusieurs aspe
ntoches parmi lesquels il ne pouvait se dispenser de le ranger, vu le sujet du tableau et une partie des rôles créés par Moli
je suis assuré que vous ne vous en retournerez pas sans remporter des sujets pour deux ou trois comédies. » Elomire est monté
 ; c’était, comme tant d’autres, une pauvre créature impressionnable, sujette à la tyrannie des instincts et souvent en proie a
ubtilité digne de l’Hôtel de Rambouillet. Il en fait le ressort et le sujet de deux pièces entières : l’une sérieuse, Don Gar
us considérables, les plus renommés. Alors il est à la fois témoin et sujet d’une consultation semblable à celle de ’l’Amour
tement, et les médecins de notre temps ne s’entendent guère plus à ce sujet que leurs devanciers du XVIIIe siècle : l’un conj
jour de leur apparition, les critiques n’ont cessé de disputer à leur sujet . Ainsi, ce Misanthrope, qu’on n’admirera jamais t
terre est pour lui aussi tiède qu’au premier jour. J’ai consulté à ce sujet plusieurs comédiens d’expérience, et tous me disa
que, s’il mourait un des domestiques de son théâtre, ce lui étoit un sujet de harangue pour le premier jour de comédie. » On
e : sans parler des estampes, il y a, au moins, trois tableaux sur ce sujet , par Horace Vernet, Bugnet, M. Hillemacher. On a
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
Il raconte à Clotalde tout ce qui a frappé ses yeux, & ce fidele sujet saisit cette occasion pour lui reprocher l’abus o
ura perseguida, Laure persécutée ; & Don Sanche d’Aragon, dont le sujet appartient aussi aux Espagnols ; ils l’ont traité
a droit d’accréditer ce genre. Corneille va lui-même nous exposer son sujet . Argument de Don Sanche d’Aragon. Don Fernand,
utre à ce mariage, & étant prêts de former une guerre civile à ce sujet , les Etats du Royaume la supplient de choisir un
se trouve être sœur de Don Sanche. Corneille, loin d’avoir gâté son sujet , & de n’avoir pas soutenu la gloire du genre
57 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
va-t-elle se nicher ? » Toutefois Molière trouva autre chose que des sujets de consolation dans ses rapports avec sa troupe.
son parti. On nous a conservé un entretien qu’il doit avoir eu sur ce sujet avec son ami l’épicurien Chapelle; c’est un morce
rouvant plus inquiet que de coutume, lui en demanda plusieurs fois le sujet . Molière, qui eut quelque honte de se sentir si p
u XVIIe siècle. Dans Don Garcie de Navarre, comédie héroïque, dont le sujet fut emprunté par Molière à la littérature italien
mes, est une pièce charmante, pleine de saillies et d’esprit, dont le sujet , en apparence bien restreint, a pourtant fourni à
i que trop su lire Depuis que tu fais imprimer. « Mon père, dit à ce sujet Louis Racine, représenta que, le premier hémistic
avaient des maîtres soumis ; maîtresses, elles n’auront plus que des sujets rebelles. Qu’est-ce que ce poète qui, vivant pour
de voir la poésie française tourner pendant des siècles autour de ce sujet peu fait pour attirer, que de voir chaque générat
très invraisemblable du roi. Ce dénouement, dit-on, montre le vice du sujet ; mais rien ne prouve qu’il fût le seul possible.
uve qu’il fût le seul possible. À nos yeux il ne trahit ni le vice du sujet , ni l’impuissance de l’auteur, mais bien les péri
res de Laharpe ne nous empêchent de goûter Shakespeare. On dit que le sujet du Tartuffe ne convient pas à la comédie ; on aff
d’un entretien capricieux, peut dessiner un caractère. Peu importe le sujet de l’entretien : il n’est pas de sujets indiffére
r un caractère. Peu importe le sujet de l’entretien : il n’est pas de sujets indifférents; les plus petites choses trahissent
surtout dans Don Garcie. L’amour malheureux et jaloux est de tous les sujets dramatiques que fournissent les passions celui qu
E. Et c’est mon sentiment qu’en faits comme en propos, La science est sujette à faire de grands sots. TRISSOTIN. Le paradoxe es
poétiques où il ait aussi sa part. D’ailleurs il est tout un ordre de sujets qui ne peuvent être traités que dans ce genre et
que dans ce genre et ce sont ceux-là même que Molière recherche, les sujets comiques fournis par les travers et les ridicules
r cette question des idées ingénieuses et profondes. Mais de tous les sujets auxquels touche l’asthétique, celui-ci est peut-ê
c une rare prestesse de talent les merveilles du monde aérien, où son sujet nous transporte. Dans Les Grenouilles, la grâce e
Aristophane. Mais cette comparaison nous jetterait en dehors de notre sujet . Je me borne à l’indiquer. Mais la source de comi
corps des médecins, et bien d’autres scènes. Nous avons observé à ce sujet , dans une leçon précédente, que Molière, à mesure
oyable. Il ne serait pas nécessaire de nous étendre longuement sur ce sujet pour faire voir ce qu’il y a de juste et ce qu’il
rs comme l’empire de la sottise, et les hommes comme les innombrables sujets dont ce vaste empire est peuplé. Le comique qui n
t naturel et nécessaire de cet accroissement de trésors poétiques. Le sujet étant devenu plus vaste, il a bien fallu agrandir
ion. Par la forme chaque poète imprime le sceau de son esprit sur les sujets qu’il aborde. Si un poète italien ou français s’e
des dont Shakespeare a tiré si grand parti, il pourrait concevoir son sujet avec autant d’étendue ou de profondeur, sans le j
s notre prochaine leçon la valeur morale du théâtre de Molière, vaste sujet que nous parcourrons d’un pas trop rapide, et don
soient profondément bouleversés. Par le fait même qu’elle y est moins sujette , la chute, quand par malheur elle tombe dans cett
t dangereux. Pour eux, rien de plus funeste que ces clartés sur mille sujets sans lumière vive sur aucun point. Pour la femme,
flexion peut finir par prévaloir sur le sens intime. La femme est peu sujette à de tels accidents. Une idée aura beau se présen
se le soin de le faire, et je me demande pourquoi Molière, qui sur ce sujet , comme sur tant d’autres, a fait preuve d’un si p
d’autant mieux choisie, ce me semble, pour faire sentir la gravité du sujet , qu’elle est empruntée à un domaine auquel la fem
mille influences actives, cachées et profondes. Un grand principe est sujet à n’être qu’une grande phrase : une toute petite
ue n’a été plus loin dans la peinture du vice. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité par Plaute, comme celui de L’Avare, i
ou Le Misanthrope, cela peut tenir à l’originalité moins saillante du sujet ; mais cela tient surtout à cette absence d’élévat
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
t furieux de voir rire tout le monde, sans qu’il puisse en deviner le sujet . Ricciardo demande si Pandolfo est content de ce
capable 41  », et bientôt aussi, en 1661, Boursault s’empara du même sujet en disant simplement : « Le sujet est italien : i
en 1661, Boursault s’empara du même sujet en disant simplement : « Le sujet est italien : il a été traduit dans notre langue,
ne renonça pas en s’établissant à Paris. Ce n’était pas seulement le sujet qui était le plus souvent emprunté à l’Italie, c’
Mazarin au château de Vincennes. « Ils jouèrent tous ensemble sur un sujet qu’ils concertèrent », raconte Loret, c’est à-dir
es Précieuses ridicules. Les Italiens avaient, paraît-il, effleuré ce sujet  : « Molière, dit l’auteur des Nouvelles nouvelles
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
un homme qui se moquoit d’elle. Mais le Comte la rassura bientôt à ce sujet . — Il est vrai, lui dit-il, que Madame de Lon...
à moi à les savoir ? & depuis que nous sommes ensemble, a-t-il eu sujet de se plaindre de moi ? Dieu m’est témoin que je
qu’il est cruel de perdre ce qu’on aime. Darviane. J’ai bien d’autres sujets de me désespérer. Je serois trop heureux de n’avo
s ces deux pieces, les deux meres prévenues pour un fils très mauvais sujet lui sacrifient leurs autres enfants, & finiss
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
ièces, à l’usage des comédiens qui voudraient s’exercer sur les mêmes sujets . Voici le litre de son recueil : Il teatro delle
i contient les explications indispensables et indique sommairement le sujet . Cet argument était-il lu ou récité avant la repr
éclara qu’elle ne voulait plus se marier. Tourmentée par Cinthio à ce sujet , Isabelle (c’était le nom de la sœur) prit le par
e privée une dignité convenable. Niccolo Barbieri dit simplement à ce sujet  : « Ces fictions ne peuvent corrompre l’âme des c
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
on ne pense de bien intituler une piece. Il en est du titre, comme du sujet que l’Auteur a choisi, du but qu’il s’est proposé
, a intitulé sa tragi-comédie l’Athée foudroyé. Une courte analyse du sujet fera voir au lecteur si son titre est mieux chois
ances, ou des personnes à-peu-près de leur état ; le titre va donc au sujet . Dans la seconde on voit des femmes au désespoir
62 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
dans l’Amphitrion de Plaute. Les comédies appellées palliatae, où le sujet & les personnages étoient Grecs, où les habit
é avec le rez-de-chaussée. Les comédies appellées praetextatae, où le sujet & les personnages étoient pris dans l’état de
mp; l’Asinaire de Plaute. Les comédies appellées tabernariae, dont le sujet & les personnages étoient pris du bas peuple,
d. théat.) Les comédies saintes étoient des especes de farces sur des sujets de piété, qu’on représentoit publiquement dans le
ion. Leur premier essai se fit au bourg Saint-Maur ; ils prirent pour sujet la passion de Notre-Seigneur. Le prevôt de Paris
mais insensiblement les joüeurs y mêlerent quelques farces tirées de sujets burlesques, qui amusoient beaucoup le peuple, &am
ablir par arrêt du 19 Novembre 1548, à condition de n’y joüer que des sujets profanes, licites, & honnêtes, & leur fit
Cet ouvrage n’est point copie d’un genre trouvé. La Mothe a manié son sujet d’une maniere originale. L’allégorie est le fond
infecte tout ce qu’il pense. Il ne peut même guere s’appliquer à des sujets entierement éloignés de ceux dont il est préoccup
l le citera en toutes sortes d’occasions, & pour toutes sortes de sujets  ; pour prouver des choses obscures, & que per
gloire. Les inventeurs de nouveaux systèmes sont sur-tout extrémement sujets à la préoccupation. Lorsqu’ils ont une fois imagi
63 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
s avec autant de soins que lui. Un Auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris, de jouer la Comé
à que s’il mourait quelque Domestique de son Théâtre, ce lui était un sujet de haranguer pour le premier jour de Comédie. Tou
s presque toute cette Pièce chez les Étrangers, il pouvait choisir un sujet qui lui fit plus d’honneur. Le commun des gens ne
autés, parce, dit-on, qu’il était obligé d’assujettir son génie à des Sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une
Mais je sais par de très bons mémoires qu’on ne lui a jamais donné de sujets . Il en avait un magasin d’ébauchés par la quantit
t sur la Scène, est Mr de S** c  : que ce fut le Roi qui lui donna ce sujet , en sortant de la première représentation de cett
u bien à ceux qui le méritaient. Mr le Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. Je me fla
ant du temps. Je sais que cette Histoire n’est pas tout à fait de mon sujet  ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne cro
Bourgogne ; mais dont le détail, et le succès ne regardent point mon sujet . Molière, qui aimait les bonnes mœurs, n’eut pas
moins ; elle s’échappa même un jour de lui donner un soufflet sur un sujet assez léger. Le jeune homme en fut si vivement pi
souper chez elle le même jour. Molière le traita cavalièrement sur le sujet de sa lettre, en lui donnant de bonnes raisons po
ne furent pas longtemps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Minime qu’il
connu ni devant, ni après l’avoir faite ; et il est indifférent à mon sujet que l’aventure de ce Chapelier soit arrivée, ou n
gard de ses Femmes savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois Gentilhomme, cette première pièce se
mmes, sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement que sur un bon sujet  ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour
riva ; et qui après les avoir séparés, et s’être fait rendre conte du sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avait grand tor
rtée. L’habile homme voulait qu’un Auteur comme Molière conduisît son sujet , et remplît noblement en suivant la nature, le ca
llotes. Molière n’était pas heureux en domestiques, les siens étaient sujets aux étourderies, ou celle-ci doit être encore imp
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
s doute. Voilà qui nous enleve tout d’un coup une bonne partie de nos sujets , & peut-être les plus comiques. Si nous nous
ourquoi cela, me dira-t-on ? il n’y a qu’à traiter de nouveau le même sujet  : les choses changent de face tous les cinquante
s choses ont si bien changé, on pourroit remettre avec succès le même sujet sur la scene. Je suppose qu’un Auteur ait envie d
pose de mettre sur la scene la condition de Juge ; qu’il intrigue son sujet d’une maniere aussi intéressante qu’il le comport
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
en eut beaucoup de déplaisir. Elle lui demanda souvent quel étoit le sujet de sa jalousie : mais elle n’eut pour réponse que
e de souffrir, repliqua-t-elle, la honte dont tu veux me couvrir sans sujet , je me précipiterai dans ce puits. Comme tu passe
n lui ouvre, & à sa voix tout le monde se leve. On lui demande le sujet de son voyage à une heure si indue. Il leur conte
ce conte que Moliere a puisé la morale qui naît tout naturellement du sujet , & qui donne une si belle leçon à l’humanité.
66 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
t M. le Marquis de Soyecourt. Ce fut le Roi lui-même qui lui donna le sujet , & voici comme. Au sortir de la premiere repr
ne Piece intitulée le Misanthrope : & que l’on devroit traiter ce sujet  ; il le lui rapporta tout en entier, & même q
t précipitée le priva d’une place bien méritée, & l’Académie d’un sujet si digne de la remplir. Ce fait a été plusieurs f
sons. Moliere lui fit entendre qu’il avoit eu dessein de traiter ce sujet -là : mais qu’il demandoit d’être traité avec la d
67 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
texte italien, à Paris, chez Matthieu Guillemot, en 1609. En voici le sujet en quelques mots : Chrisoforo (Epidicus de Plaute
té de la lune et du soleil que le poète en trois personnes fournit le sujet sublime. Les spectateurs sont l’assemblée des bie
’on ne voit pas et ne pas croire ce qu’on voit, où Douville a pris le sujet des Fausses Vérités. 22. Il Servo-padrone (le Maî
it, il se rendit un matin chez le duc ; mais le suisse, se doutant du sujet de sa visite, ne voulut point le laisser entrer.
68 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s faits positifs. Mais quand il s’agit de fixer des points douteux et sujets à contestation ; quand il faut non plus citer mai
uée a été de critiquer tout ce qui a été dit jusqu’à nos jours sur ce sujet , et il le fait avec une singulière âcreté. Partou
. Portrait satirique de Molière acteur. Il engage Racine à traiter le sujet de La Thébaïde. Montfleury père l’accuse d’avoir
tre Chapelain. Son opinion sur le génie de La Fontaine. Discussion au sujet du Joconde de ce dernier. L’avocat Fourcroy. Pass
ment attribuée à Molière. — 1668. Succès d’Amphitryon. L’indécence du sujet ne choque pas les censeurs du Tartuffe. La fable
Engagement de Beauval et de sa femme. Louis XIV propose à Molière le sujet des Amants magnifiques. Réussite obligée de cette
ans la partie du cimetière réservée aux enfants mort-nés. Sonnet à ce sujet . Épitaphe de Molière par La Fontaine. Désespoir d
périeur que nous allons essayer de retracer. Puissent l’importance du sujet et les forces de celui qui l’aborde ne pas former
. Ce brave homme gémit probablement sur la destinée future du mauvais sujet qui ne se contentait pas de l’ignorance héréditai
voir fourni deux scènes aux Fourberies de Scapin. Molière disait à ce sujet qu’il prenait son bien où il le trouvait : en eff
gique sont les tristes témoignages. On verra aussi qu’il regardait ce sujet de La Thébaïde comme tout à fait propre à la trag
he et vient écouter et étudier les orateurs. Il est mis au courant du sujet de la discussion et propose de substituer au vers
vers propriétaires. Voici ce que les habitants du pays racontent à ce sujet , d’après l’autorité de leurs ancêtres : pendant q
éclatants succès avaient placée hors ligne, et qui avait pour premier sujet Floridor, acteur idolâtré par le public, non moin
tiphrase, une utilité. Nous avons passé la revue complète de tous les sujets de la troupe de Molière ; mais n’oublions pas ce
jamais fait autre chose : De notre roi le frère unique Alla voir un sujet comique En l’hôtel du Petit-Bourbon, Mercredi, qu
rée de tours et un raffinement puéril d’expressions, tels étaient les sujets dont s’occupait cet aréopage hermaphrodite. « L’o
la responsabilité de son apologie, ce pauvre Loret ajoute : Ainsi ce sujet important, Qu’encor je n’ai pas vu pourtant, Doit
Représentant sur leur théâtre Une action assez folâtre, Autrement un sujet plaisant À rire sans cesse induisant Par des chos
es jours passés, ce me semble, Dans l’hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet , mauvais ou bon. Ce n’est qu’un sujet chimérique,
hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet, mauvais ou bon. Ce n’est qu’un sujet chimérique, Mais si bouffon et si comique, Que j
, dit à la duchesse de *** de l’attaquer. « Quel est l’oiseau le plus sujet à être cocu ? » demanda aussitôt la duchesse. « C
ateurs. La Fontaine ne l’oublie pas dans son récit, et elle devint le sujet de plusieurs chansons, dont une se termine ainsi 
de la pièce par ces sortes d’intermèdes, on s’avisa de les coudre au sujet du mieux que l’on put, et de ne faire qu’une seul
ui soumit une tragédie qu’il avait composée pendant cette absence. Le sujet en était emprunté à la fable de Théagène et Chari
oute la tradition, lui fit don de cent louis. Vauvenargues a dit à ce sujet  : « Un des plus grands traits de la vie de Sylla
nt l’expression de Molière, « lui avait commandé de travailler sur le sujet de la critique qu’on faisait contre lui ». La toi
ui avait apporté son Théagène et Chariclée. Il l’engagea à traiter le sujet de La Thébaïde, pour lequel Molière eut toujours,
, Je veux encore être en ce cas Disciple de Pythagoras, Et sur un tel sujet me taire, Ne sachant le fond de l’affaire. On v
parler. Il les avait composés non pas de suite, mais selon les divers sujets tirés des livres de ce poète, lesquels lui avaien
les, quand Molière, pour profiter de la vogue dont jouissait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène.
rouvant plus inquiet que de coutume, lui en demanda plusieurs fois le sujet . Molière, qui eut quelque honte de se sentir si p
res convives partirent d’un éclat de rire ; La Fontaine en demanda le sujet , et en rit avec eux. Si l’on en croit l’auteur de
s notes tracées sur le manuscrit du Journal de Dangeau, rapporte à ce sujet  : « Molière fit Le Misanthrope ; cette pièce fit
à la vertu. » Nul doute que Fénelon ne lui ait adressé ce reproche au sujet du Misanthrope ; ce n’est que le rôle d’Alceste m
t Molière savait ce qu’il en coûtait pour traiter de la sorte de tels sujets . Il désirait accroître le nombre de ses admirateu
éfauts qui ne méritaient que sa pitié ? Cette manière d’envisager son sujet lui fournissait encore l’occasion de reprendre, a
autant que la vertu du prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses sujets le culte du vrai Dieu par l’exemple de ses action
chandelles. Beauval, c’était son nom, parut à la jeune Bourguignon un sujet précieux pour le mariage : aussi convinrent-ils d
u prince de Condé à Louis XIV à l’occasion de Scaramouche ermite : le sujet de l’une blessait la morale, dont ils ne se souci
ge rendu par l’auteur d’Amphitryon au protecteur zélé du Tartuffe. Le sujet n’en appartient pas plus à Plaute qu’à Molière. B
rès indigne de l’auteur des Lusiades ; mais tel était l’attrait de ce sujet , que ces imitations, toutes faibles qu’elles étai
que l’on doive regarder Molière comme tout à fait irréprochable à ce sujet . Nous pensons qu’en voulant nous guérir de la fol
on comme propre à piquer vivement la curiosité publique. En effet, le sujet de la pièce, fourni à l’auteur par l’aventure rom
pour ne pas se rendre à la force d’arguments semblables : En fidèle sujet il (Tartuffe) va trouver son Roi, Et l’instruit d
n général le style en est lâche, et l’on trouve peu de poésie dans ce sujet , qui en comportait beaucoup. Toutefois, l’intenti
t, afin de les lier ensemble, « Sa Majesté, dit Molière, choisit pour sujet deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour
lle eut la douleur de le voir enfermer à Pignerol. Louis XIV donna le sujet de cette pièce à Molière, les mémoires du temps s
rmer une princesse ; et que Molière, afin de donner de l’intérêt à un sujet si simple et si peu susceptible de fournir cinq a
facilement le succès que dut avoir une pièce qui, à l’intérêt même du sujet et à celui qu’inspiraient les noms de ses auteurs
beautés dont l’ouvrage est rempli que de l’apparente stérilité de son sujet . Plus tard, l’autorité des hommes de goût fit rev
application. Il était impossible même de demeurer dans le doute à ce sujet  ; car, s’il se fût trouvé quelqu’un aux yeux de q
écédé ; aucun n’a mieux envisagé la question que celui qui a dit à ce sujet que « la meilleure satire qu’on puisse faire des
représentation des tragédies lyriques. Sans théâtre et sans premiers sujets , mademoiselle Molière fut obligée de recourir aux
rée, que de chefs-d’œuvre eussent encore enrichi notre scène ! Que de sujets se présentaient à son génie, inépuisable comme le
tions d’amitié ? Oui, Molière, dit-il lui-même, aura toujours plus de sujets qu’il n’en voudra ; et tout ce qu’il a touché jus
voudrait-il blâmer de n’avoir pas toujours exercé son talent sur des sujets nobles et élevés ? Mais J.-B. Rousseau l’a dit :
 M., elle les a relevés et dispensés. Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra de tenir la main à l’exécution
69 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
Molière dans l’œuvre de destruction. Si, au point de vue seulement du sujet qui nous occupe, nous nous demandons ce qu’était
s lumineux. » Molière est ici plus grave encore que le père Noël. Le sujet lui parait si sérieux, qu’il croit devoir parler
s posée au début de cette seconde étude. Or, en vue toujours de notre sujet , nous pouvons ramener à ces trois points la philo
es de la morale. — Oui, de la morale, et ce n’est pas sortir de notre sujet  ; car nous disons morale et non moralité. Que les
espérant qu’il ne pouvait combler. Aussi (et nous rentrons dans notre sujet , si l’on peut dire que nous en étions sortis), au
tu qui ne soit point diablesse (53). Et pour abréger, sa pensée à ce sujet me parait être parfaitement rendue dans ce passag
à donc assez, ce me semble, sinon pour terminer toute discussion à ce sujet , du moins pour justifier les affirmations de l’ét
70 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
terroger également Molière sur ce point devait tenter un musicien. Le sujet , si intéressant qu’il soit, n’était pourtant poin
e prélever une énorme somme d’adulations sur le divertissement de ses sujets . Jupiter dit un jour : Que tout ce qui respire,
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
p; ne produit son effet, que lorsqu’il est naturellement amené par le sujet , & que les scenes qui le précedent en ont pré
la malignité des Nymphes qui l’agacent ? Parceque tout cela tient au sujet , & que les différentes nuances y répondent. J
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet , un Caractere. Bien des gens disent que, pour
; à la mere, & les rendre témoins, à telle fin que de raison, des sujets de chagrin & de ressentiment que leur fille m
aussi, à l’exemple des Italiens qui font plusieurs pieces sur le même sujet pour suivre une intrigue, ne pourroit-on pas, dis
73 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
u’il nous a laissés, et qui ont tous leurs beautés proportionnées aux sujets qu’il a choisis. Il tâcha dans ses premières anné
son des autres, c’est qu’il était obligé d’assujettir son génie à des sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une
on sur la poitrine qui l’incommodait beaucoup, et à laquelle il était sujet depuis quelques années. Il s’était joué lui-même
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ndu : il nous suffira d’en dire deux mots pour rappeller seulement le sujet au Lecteur. Précis des Fâcheux. Eraste & O
ire, Votre très humble, très obéissant, très fidele & très savant sujet & serviteur Caritidès, François de nation, Gr
ajeunir. Mais Moliere a-t-il employé tous les matériaux propres à son sujet  ? n’auroit-il pas pu mettre à profit, par le moye
ée in-promptu... 14. Ce fut le Roi lui-même qui donna à Moliere le sujet de son chasseur, & voici comme. Au sortir de
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
épouse Jacinthe, & Don Alvar s’unit à Cassandre.   Voyons le même sujet remanié par Boisrobert. Il ne nous dit pas s’il a
comment as-tu pu la trouver à telle heure ? D. Pedre. O que non sans sujet ce discours me fait peur ! D. Félix. Il faut mour
. Pedre. Mon pere, ma raison ne fut jamais plus saine : Mais un juste sujet .... D. Félix. Mais un juste sujet....Ne crains-t
jamais plus saine : Mais un juste sujet.... D. Félix. Mais un juste sujet ....Ne crains-tu point ma haine. Fils ingrat ? S
76 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
à leur goût et à leur portée, n’est pas bon : et que toutes sortes de sujets peuvent être traités d’un style général. Mon Crit
désapprouver l’Histoire de l’Épinette : Elle est, dit-il, hors de mon sujet . Eh ! je l’ai dit avant lui ; j’ai demandé grâce
’est pas juste. Ces caractères généraux peuvent s’appliquer à tant de sujets , que l’on peut aisément se tromper. Je l’ai exami
j’ai eu en vue de réjouir ; si je n’y avais pas réussi, ce serait un sujet de me reprendre. Ce Censeur croit-il que j’aie tr
pour être ignoré ; et je doute fort de la vérité du sien. C’est à ce sujet que le Critique s’épanche en faveur des Comédiens
é, elle est trop hardie. Pourquoi l’Auteur ne choisit-il pas d’autres sujets pour travailler ? il réussirait, il a de la dispo
77 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ce. C’est dans cette pensée que, déjà à Lausanne, il avait fait de ce sujet la matière de cours publics. L’un de ces cours av
ires de la liberté. Schiller aimait à le faire. Témoins en soient ses sujets favoris : don Carlos, Jeanne d’Arc, Guillaume Tel
a à remplir envers elle-même. » Au fond, les torts de Molière en ce sujet sont moins encore les siens que ceux de son pays
mieux qu’on ne le faisait de son temps. Il descend même parfois en ce sujet plus bas que n’avait fait l’antiquité et va jusqu
e voir la poésie française tourner, pendant des siècles, autour de ce sujet , chaque siècle ajouter quelques traits à cette fi
uche. Il était difficile, et surtout à un étranger, d’être neuf en un sujet comme celui qu’a choisi M. Rambert, et cependant
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
nds orateurs de la chaire sacrée, Fléchier et Bossuet, en ont fait le sujet de leurs plus éloquentes oraisons funèbres ; un s
cette société, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus mauvais sujet de Paris, n’en était pas. Segrais raconte que le
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
ure que l’ardeur de l’amant satisfait diminuait ; et ce qu’écrit à ce sujet madame Scarron à madame de Saint-Géran, indique q
parle des hôtels d’Albret et de Richelieu. Elle était un des premiers sujets de l’école de Julie d’Angennes ; il y avait de la
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
comiques modernes rient de la folie de nos voisins, ce n’est pas sans sujet  ; mais nos voisins rient aussi de nous, de nos pr
nt de la piece, de l’attention du spectateur, & l’enchaîner à son sujet jusqu’à la fin. J’ai dit plus haut que Moliere es
êt d’une piece en la remplissant de reconnoissances : elles seront le sujet de l’article suivant.
81 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
n malgré lui, l’Amour médecin, le Malade imaginaire, contiennent à ce sujet des traits d’un goût peu délicat : c’était l’espr
rrive toujours hors de propos et commet une foule d’inadvertances. Ce sujet est tiré d’une pièce italienne intitulée l’Inaver
pas lu la pièce ne peuvent s’en faire une idée. La fille crue garçon, sujet de la comédie de Molière, a tout à fait disparu.
sprit avait élu domicile. Quoique Mmede Sévigné elle-même y puisât le sujet de ses lettres, et que le duc de La Rochefoucauld
faire fort au sérieux. On a accusé ses railleries continuelles sur ce sujet de porter atteinte à la morale publique; Jean-Jac
vre de notre scène comique n’ait pas eu le temps de mieux arranger un sujet aussi bien trouvé que celui des Fâcheux, et de co
e La Fontaine, son imitateur. Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Ecole des Femmes. Le docteur p
s que Molière lui a portées dans l’Impromptu de Versailles. « Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! s’écrie le
et que Molière n’eut pas le temps de mettre en vers. C’est le fameux sujet du convié de Pierre, il Combidado de Piedra, que
reviendrons, à propos du Malade Imaginaire, plus sérieusement sur ce sujet . Nous voici arrivés à l’un des grands chefs-d’œuv
s philosophes. Un des bons esprits de ce temps, M. Auger, a traité ce sujet avec beaucoup de sagacité dans ses excellentes no
d’une portée plus haute que ne paraît le comporter la bouffonnerie du sujet . La phrase nous avons changé tout cela, à propos
convenances les plus strictes, non pas dans les détails, mais dans le sujet , se trouvent observées dans cette pièce Amphytrio
qui entretenaient leur amitié. Molière, bien qu’il ait embarrassé son sujet de descriptions techniques relatives à la peintur
e, que le roi réclamait quelquefois. Il indiqua lui-même à Molière le sujet de cette pièce. Louis XIV, qui ne dédaignait pas
Mmede Pompadour et de MmeDubarry. Écoutez parler Maugrebleuce mauvais sujet de dragon des Vacances : « Il n’est, morbleu, rie
la Maison de Campagne, renferment des traits charmants; toutes ont un sujet comique vivement développé. Nous avons remarqué d
82 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
e chambre du moribond et contrefaire sa voix cassée. Mais quel triste sujet de gaieté, grand Dieu ! Un malheureux qui se déba
rte au comique, il faudrait que je cessasse de prendre au sérieux mon sujet , et que mon imagination se jouât librement des cr
ne. La sensualité prend souvent cet air de bonhomie. Quand le mauvais sujet chez qui elle a établi son empire, avoue gaiement
actes et des scènes, surtout lorsqu’elles n’ont aucun rapport avec le sujet de la pièce. Et pourtant c’est par là que Molière
ps de bâton88, sont accessoires et ne procèdent pas nécessairement du sujet . Il n’y a point d’art dans la manière dont le vol
sait pas faire rire sans choquer l’honnêteté. Geniot lui propose son sujet , le Roi de Cocagne. Thalie en est charmée, et l’a
e la comédie nouvelle ; l’élément prosaïque est dans le fond, dans le sujet , dans cette ressemblance qu’on désire qu’elle ait
imitées, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence… Plusieurs des sujets de Molière ont tout l’air d’être empruntés d’aill
mprunté d’une nouvelle espagnole le fond d’un petit conte sur le même sujet . 95. M. de Schlegel savait le français. Il a
sies. Le lecteur verra qu’elle est parfaitement correcte : Français, sujets féconds de ma plaisanterie, Je ne ris pas de vous
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
raire que ce fameux législateur a négligé d’établir des regles sur un sujet pareil, parcequ’il étoit impossible d’y manquer d
peut parcourir de l’œil. C’est à l’Auteur à voir, en choisissant son sujet , les différents endroits où son action doit se pa
urs ont entendu par unité d’action, qu’il ne falloit employer pour le sujet d’une piece qu’une action unique d’un des princip
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
Ils conviennent entre eux de donner à leur niece la terre qui fait le sujet de leur dispute : ils ont été facilement d’accord
par justice, on a rarement tort : Mais supposé qu’on l’eût, tout est sujet au sort. Il est juste qu’on gagne une mauvaise ca
as aussi poliment, bien s’en faut. Mais, là, de bonne foi, avons-nous sujet de nous en plaindre, tandis qu’ils se permettent
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
, dont nous ferons l’extrait quand nous aurons rappellé au Lecteur le sujet du Cocu imaginaire de Moliere. Extrait du Cocu i
la scene ; Scapin vient se jetter entre eux, leur demande quel est le sujet de leur querelle. Camille dit que son époux l’a f
a représentoient à Paris quand Moliere jugea à propos de s’emparer du sujet . Il a senti que le second acte de cette piece éto
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
ns le théâtre italien : comment a-t-il pu ignorer que le fond même du sujet est imité d’un canevas apporté en France par ses
tote, peut-on savoir ce qui vous met si fort en colere ? Pancrace. Un sujet le plus juste du monde. Sganarelle. Et quoi encor
de décider si la matiere passe avant la forme. Arlequin, instruit du sujet de la querelle, en rit, & demande ensuite gra
87 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
s avec autant de soins que lui. Un auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris de jouer la coméd
que s’il mourait quelque domestique48 de son théâtre, ce lui était un sujet de haranguer pour le premier jour de comédie. Tou
s presque toute cette pièce chez les étrangers, il pouvait choisir un sujet qui lui fit plus d’honneur. Le commun des gens ne
autés, parce, dit-on, qu’il était obligé d’assujettir son génie à des sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une
is je sais, par de très bons mémoires, qu’on ne lui a jamais donné de sujets  ; il en avait un magasin d’ébauchés par la quanti
sur la scène est M. de Soyecourt ; que ce fut le roi qui lui donna ce sujet en sortant de la première représentation de cette
vant plus inquiet que de coutume, il lui en demanda plusieurs fois le sujet . Molière, qui eut quelque honte de se sentir si p
aire du bien à ceux qui le méritaient. Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. Je me fla
nt du temps. Je sais que cette histoire n’est pas tout à fait de mon sujet  ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne cro
de Bourgogne, mais dont le détail et le succès ne regardent, plus mon sujet . Molière, qui aimait les bonnes mœurs, n’eut pas
 ; elle s’échappa même un jour jusqu’à lui donner un soufflet, sur un sujet assez léger. Le jeune homme en fut si vivement pi
souper chez elle le même jour. Molière le traita cavalièrement sur le sujet de sa lettre, en lui donnant de bonnes raisons po
ne furent pas longtemps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un minime qu’il
connu ni devant ni après l’avoir faite ; et il est indifférent à mon sujet que l’aventure de ce chapelier soit arrivée, ou n
gard de ses Femmes savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet du Bourgeois gentilhomme, cette première pièce se
emmes sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement que sur un bon sujet  ? Il n’y a pas le mot pour rire à tout cela pour
riva, et qui, après les avoir séparés et s’être fait rendre compte du sujet de la querelle, dit à Baron qu’il avait grand tor
rtée. L’habile homme voulait qu’un auteur comme Molière conduisît son sujet , et remplît noblement, en suivant la nature, le c
otes. Molière n’était pas heureux en domestiques ; les siens étaient sujets aux étourderies, ou celle-ci doit être encore imp
D’ailleurs quelques comédiens, Deux Français, quatre Italiens, Sur un sujet qu’ils concertèrent, Tous six ensemble se mêlère
arantir la véracité, et j’ajoute la bonne foi de l’historien. » (M…au sujet d’une brochure intitulée Vie de Molière, 1739.)
ue où M. Taschereau s’est tout à coup trouvé plein d’érudition sur un sujet qu’il avait d’abord traité avec les seules ressou
l aimait passionnément la comédie, et se plaisait même à imaginer des sujets propres à la scène ; depuis il a écrit contre les
nce de Conti. Ce prince lui donna un coup de pincette à la tempe : le sujet de son mécontentement était que l’abbé de Cosnac,
et que, dans une conversation très animée sur la chasse, il trouva le sujet de la scène des Fâcheux ? 58. Brossette, dans se
e fut approfondie et discutée de manière qu’elle fournit à Boileau le sujet de sa quatrième satire. On croit même que Molière
nt ensuite jugé à propos de faire une tragédie en musique sur le même sujet , reprit tout ce qu’il avait prêté à Molière. (Vie
nt voir, par l’exemple des anciens mêmes, que, comme la comédie a des sujets de différentes espèces, elle doit avoir aussi plu
il ne l’a donnée qu’à l’importunité de ses camarades, qui voyaient ce sujet sur tous les théâtres, hormis sur le sien. Aussi,
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
t Arlequin une dispute qu’il a eue avec Silvio son frere. En voici le sujet , lui dit-il : « Je me trouvai avec mon frere un d
s Acteurs Italiens ont soin d’écrire les scenes essentielles de leurs sujets , qu’ils appellent scenes préméditées, j’ai eu soi
vement qu’il a tort de lui faire ce reproche, puisqu’il a instruit du sujet de son voyage un crocheteur, le cabaretier, les s
u à des lazzis très plaisants. 5. Dans le Chapitre I, du choix d’un Sujet . 6. Les rôles de Magnifico sont en Italie les rô
au nez. 8. D’Ouville a fait, avant Moliere, une comédie sur le même sujet , intitulée Aimer sans savoir qui ; mais elle ne m
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
rce française, d’une composition généralement très simple, à qui tout sujet était bon, contes, fabliaux, proverbes, anecdotes
ïves vigueurs et laissait deviner un vaste avenir. L’autre était déjà sujet aux redites et montrait les recherches et les eff
90
sumé l’histoire des hommages à Molière en homme qui possède à fond le sujet . Le Théâtre-Français de Bordeaux a donné en matin
rôle d’Argan à cette époque, ne nous ait pas laissé de détails sur ce sujet qu’il devait connaître mieux que personne, ayant
peut-être pour cela qu’en voyant Racine chercher dans Aristophane un sujet de comédie, on ne saurait se défendre de suspecte
    Ma foi, Demande ; nous étions tout à l’heure sur toi. Voici à ce sujet la note du traducteur : « Toute langue a ses idi
u cornier à peu près semblable à celui du « pavillon des cinges ». Le sujet représenté diffère, voilà tout. Cette maison, qui
ordinaires de l’orateur de la troupe. Il nous reste un mot à dire au sujet du fragment d’affiche des Comédiens de Monsieur.
auvaise nouvelle en ous représenterons ssee de Mons avec Gorgibvs sujet d’être satisfai bon à deux heures. La restituti
aussée l’a recueillie dans son Épître de Clio, à M. de B… (Bercy), au sujet des nouvelles opinions répandues depuis peu contr
ù il s’est décidé à modifier son costume. Or, voici ce qu’il dit à ce sujet dans son second placet : « J’ai déguisé le person
it au-dessus, même paysage à côté : dans ces tableaux, cependant, les sujets sont mieux indiqués. — Sur la table, le papier es
ai fait remarquer dans ma première note. Je regrette de donner sur ce sujet un travail que l’éloignement où je suis de Paris,
i de l’auteur des Nouvelles nouvelles laissaient quelques doutes à ce sujet , ils ont tous été levés par les vers de La Muse r
la clarté et du franc-parler, nommera tout simplement l’exposition du sujet , le nœud et le dénouement. Dorante soutiendra M. 
des gens qui ne songent pas à lui. MOLIERE. Vous êtes folle. Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! Je voudrais
emmes, Artémise, une des Précieuses, ne manque pas de s’écrier : « le sujet est bien du temps ! » Si bien du temps qu’il me
cle Sconin aurait fait ses Frères ennemis. Que l’idée de reprendre un sujet déjà popularisé par Rotrou lui soit venue à Uzès,
val de Corneille. S’il était vrai que Molière eût proposé à Racine le sujet de La Thébaïde, il en résulterait naturellement q
éjà d’avoir donné le Dauphin au royaume, allait s’en faire un nouveau sujet d’orgueil et d’allégresse, lorsque la Reine, sur
rs signifient que la pièce était de Molière » ; je lui adressai, à ce sujet , une lettre qu’il inséra dans la seconde édition
’il n’en a l’air au premier abord. Me permettez-vous d’évoquer, à son sujet , un souvenir qui m’est personnel, mais qui ne ser
Pulcinella acconciatore di teste di donne. Une question se pose à ce sujet  : Les Italiens ont-ils copié notre farce du dix-s
91 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
obligé, toutefois, de m’en tenir à ce qui touchait immédiatement mon sujet , à ce qui en était, du moins, très rapproché, san
ploi. L’étude de la comédie italienne antérieurement à Molière est un sujet infiniment vaste : je n’ai pu, évidemment, que l’
92 (1900) Molière pp. -283
abord le nom des conférenciers ; puis il mit, comme condition, que le sujet choisi pour chaque conférence serait approuvé par
out un mois on disserta dans les journaux sur ce qui s’y était dit au sujet du grand poète comique. M. Sarcey, dans une confé
r se faire bien comprendre, il dut donner quelque développement à son sujet , et le partagea en quatre conférences. La thèse o
de nature, et, dès lors, beaucoup trop, quoique à des degrés divers, sujettes et livrées aux instincts de leur sexe, et non pas
r exemple, La Jalousie du Barbouillé, et George Dandin, c’est le même sujet , c’est la même pièce ; d’un côté, seulement, vous
t très savants, où vous trouverez accumulés nombre de ces exemples de sujets tout entiers pris par Molière à ses voisins. Dans
Lubin, sachant bien qu’il le faisait, conçoit ridée de mettre le même sujet au théâtre. Nous n’avons aucune espèce de lettre
ement les auteurs dramatiques. Chez Molière, l’intrigue est nulle, le sujet matériel presque toujours emprunté, le dénouement
t : Lucile est favorable à vos vœux ! » C’est avec ce style, ce style sujet à de tels contournements et à de telles défaillan
utes les littératures, ceux qui ont le plus étudié, le plus creusé ce sujet  : La Rochefoucauld, La Bruyère, Racine. Goethe, e
Chose étrange d’aimer, et que pour ces traîtresses Les hommes soient sujets à de telles faiblesses ! Tout le monde connaît le
mettant d’abord en face des chagrins domestiques de Molière : sur ce sujet , toutefois, je glisserai ; j’y ai déjà touché par
uvais mariage de Molière, il y a ses souffrances physiques, et sur ce sujet -là je m’arrêterai davantage, car il a tiré de sa
génie qui ont précédé et qui ont amené Tartuffe et Dom Juan, voilà le sujet de ce troisième entretien qui devra être suivi d’
édie même de la maladie et de la mort ; ce n’est pas par cela même un sujet trop comique, il faut du génie pour tirer de là l
mmencèrent à dresser l’oreille. Ces personnes-là eurent un bien autre sujet de mécontentement en 1662, quand fut jouée L’Écol
ne ; Que cet honneur est tendre, et se blesse de peu ; Que sur un tel sujet il ne faut point de jeu ; Et qu’il est aux enfers
les maximes outrées du jansénisme en morale. Mais, en travaillant son sujet , il trouva possible et trouva charmant d’y mettre
à ce médecin pour qui le malade, suivant leur affreux langage, est un sujet , un cas curieux sur lequel ils dissèquent et obse
ler à la moderne, réduite cependant par la nécessité de respecter son sujet à ne point souffrir une invasion trop manifeste e
a vie quotidienne. Au contraire, la comédie choisit immédiatement ses sujets dans le monde dont les passions s’agitent sous se
camarade. (Aux deux autres.) Vous paraissez bien animés. Quel est le sujet de votre débat ? ALEXANDRE Nous disputions de not
y. Pensées décousues, paradoxes et concetti sur toute espèce de sujets D’une femme tout est croyable, même la vertu.
s, qu’elles seraient les plus dangereux diplomates si elles n’étaient sujettes à se laisser grossièrement tromper chaque jour pa
93 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
nt plus ou moins heureusement au goût local. Ici, on lui emprunte les sujets qu’il a immortalisés ; là, on le traduit. Son inf
ins qu’ils aient été, il a le don de clarifier et d’« humaniser » les sujets qu’il traite, les caractères qu’il étudie, les le
qu’il a traité dans Le Festin de Pierre : la pièce espagnole, d’où le sujet est originaire, examinait une question religieuse
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
ailleurs, qu’à cette époque. L’inclination mutuelle des sexes est un sujet si fécond et si varié de conversation ; ils ont t
sprits les plus affinés y apportent leurs délicatesses : là, tous les sujets se prêtent aux conditions que la conversation imp
………… Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                Est sujet à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
95 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
ormais de s’abstenir de sonder ces matières, c’est qu’on a dit à leur sujet tout ce qu’il y a d’essentiel dans l’un et l’autr
fille aînée, Madeleine Béjart. « Que l’on y prenne garde, écrit à ce sujet M. Vitu en tête d’un volume posthume d’Édouard Fo
nu par une thèse agréable sur Marivaux, sa vie et ses œuvres, un joli sujet qui a porté bonheur à plusieurs autres, depuis M.
rsées, des points de vue neufs et indépendants, propres a rajeunir un sujet bien près d’être épuisé, une originalité plus mar
’est pas de celles qui plaisent aux délicats, mais elle tient trop au sujet pour qu’il me soit permis d’en faire grâce h mes
nt à souper chez elle, on vint a parler du sieur Lulli et que, sur ce sujet , Guichard dit à elle, déposante, que ledit Lulli
aussi un alibi pour le troisième. Tout ce qu’on a écrit depuis sur ce sujet n’est que le développement de ces deux courtes ob
ennui de s’entendre dire qu’il avait consacré moins de 40 pages à son sujet et plus de 400 à ce qui ne l’est pas ; et l’ouvra
de Molière, devenue Mme de Montalant, et les héritiers Pocquelin, au sujet des arrérages de la rente qui grevait la maison d
le objet de son culte. IX. L’excommunication des comédiens. Au sujet des études qui précèdent, M. Ch.-L. Livet a adres
s que les deux précédentes, mais qui n’en parait pas moins tout aussi sujette a caution. Son titre est un peu long, mais il imp
a reçu de suite un commencement d’exécution. Voici ce qu’on lit a ce sujet dans le numéro du Temps du 9 février 1886 : Dans
t que sa pitié, le biographe ajoute que cette manière d’envisager son sujet fournissait encore au poète « l’occasion de repre
de Lamet et Fromageau, cité plus haut en note. 19. On peut lire à ce sujet un article de M. Georges Monval dans le Moliérist
96 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
Sganarelle, il donna Don Garde de Navarre ou le Prince jaloux ; même sujet que le précédent, mais cette fois pris au sérieux
ur auprès du roi, puisque Sa Majesté elle-même daigna lui indiquer le sujet d’une scène des Fâcheux. Cette pièce des Fâcheux
s Faunes et des Bacchantes. Tout cela fait place à la comédie dont le sujet est un homme arrêté par toutes sortes de gens, su
bre disposition de lui-même. Mais, quoi qu’il survînt, tout lui était sujet d’observation. Ainsi, le désordre occasionné dans
ieu de la variété des personnages, rien de plus simple que le fond du sujet  : Orgon a été autrefois un homme d’activité et de
, tout Paris y courut. Les médecins étaient depuis longtemps un grand sujet de rire : ils couraient crottés par la ville, en
rt, qui était bel esprit, avait fait une comédie en cinq actes sur le sujet de Don Quichotte. Molière voulut être Sancho : il
l, Chapelle le trouva plus triste que de coutume et lui en demanda le sujet . Molière, toujours plus tendre et plus expansif à
e, Que toute chose dit que j’ai pu vous trahir, Et qu’enfin vous avez sujet de me haïr. Faites-le, j’y consens. MOLIÈRE. Eh !
it l’étude des anciens, et donna au mois de janvier 1668, Amphitryon, sujet antique cette fois, mais forme nouvelle, toute fr
ntre nature. De plus, dans Amphitryon, Molière abordait de nouveau un sujet auquel il n’avait jamais touché sans s’élever jus
Comté, il écrivit Georges Dandin. Don Garcie de Navarre, jaloux sans sujet , autrefois, était devenu Alceste trahi par Célimè
ais vos me ( ce qui est bien plus ), Avetis factum medicum. L’Avare, sujet antique, tiré de Plaute, comme l’Amphitryon, au c
ut ce que le théâtre pouvait fournir de divertissements, choisit pour sujet , afin de pouvoir lier ensemble tant de choses div
97 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
ées de cet exemplaire, relatives à Molière, et traitant de différents sujets , mais aussi un certain nombre de documents inédit
er par l’ignoble, préfère le Roi de Cocagne au Misantrope. Les justes sujets de plainte d’Alceste sont le fil funeste qui le r
rait noir, comme on fait dans le Roman, Dans le Roman, en traitant ce sujet , je décrirais le caractère de Saint-Bernard, par
page : V : « Molière me parait un peu répréhensible d’avoir pris des sujets trop bas.… »    II, page 2 : V : « Il n’y aurait
lui, ni la vérité, Il aide à m’accabler d’un crime imaginaire ! Vrai sujet de colère pour un misantrope, par la disproportio
mais il faut se souvenir de la différence du rire au sourire. Dans un sujet qui frise l’odieux comme celui-ci, le premier act
gnures de caractère. Mais après cette scène traitez si vous pouvez le sujet du flatteur. [Acte II, scène première] AC
e et à la mère, et les rendre témoins, à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiments que leur fille me
vant de sortir de Paris j’ai distingué dans le Tartufe les phrases ou sujets d’attention qui renferment une moitié d’acte, un
d’où il arrive ; ce manuscrit est de Mme de Necker et propre par son sujet à lui aliéner de plus les femmes de la Cour : dés
bride aux efforts du courroux ? Bonne plaisanterie, tirée du fond du sujet . Page 123. Il faut dire sans crime en riant à ca
spectateur, elle est donc très ridicule. Elle plaisante ses frères au sujet sur lequel elle doit, seule, être plaisantée. Rid
sujet sur lequel elle doit, seule, être plaisantée. Ridicule bien du sujet . Bélise s’attache aux mots en vraie pédante au li
prouve le caractère, mais ne fait nullement rire. Avant de traiter un sujet il faut faire la liste des scènes divisées : iº E
malheureuses en un si grand revers. Le dénoûment ne sort nullement du sujet . C’est le dénoûment de l’homme avide. Et pour nou
sont froids. Le dénouement est vicieux, comme n’appartenant point au sujet . C’est un dénouement applicable à tous les mariag
mmes ; il est ridicule comme ayant été obligé de jouer la passion. Le sujet des Femmes savantes me semble raté, mais c’est le
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
u sieur Moliere, Si plaisante & si singuliere : Tout est, dans ce sujet follet De comédie & de ballet, Digne de son r
tourne aussi sa personne, Ce qui pas moins ne nous étonne, Selon les sujets , comme il veut. Il joue autant bien qu’il se peut
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. C’est le sujet qu’un Auteur a choisi, qui doit déterminer l’état
ettre fin aux différends de leurs vassaux, & qu’on traite le même sujet , la plus grande portion du comique & du moral
t toute la Cour. M. de Voltaire a très grande raison de s’écrier à ce sujet  : « La licence de l’ancienne comédie grecque n’al
genres. 8. Nous examinerons ailleurs si Destouches a bien pris son sujet lorsqu’il a donné à son Glorieux l’envie de s’all
des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle. Le beau sujet à divertir la Cour que Monsieur Boursault ! Je vo
100 (1802) Études sur Molière pp. -355
Des imitations. L’on n’a pas lu la pièce, sans remarquer que le sujet et l’intrigue appartiennent à Beltrame. Mais avec
ois après L’Étourdi. Molière, alors peu difficile sur le choix de ses sujets , doit encore celui-ci à un canevas italien, intit
n plus grand nombre de belles, et le vice des autres tient à celui du sujet . Le style. — Déjà bien supérieur à celui de L’Ét
lance. La contexture. — Traînante, embarrassée, et cela parce que le sujet est vicieux. Le dénouement. — Trop prévu, comme
auteur : voyons, monsieur, le temps ne fait rien à l’affaire. Jamais sujet ne fut traité plus à propos ; la manie du bel esp
ails de son jeu. Les Espagnols et les Italiens avoient déjà traité le sujet du Prince jaloux. La pièce italienne mérite de pr
re, à qui l’on ne donna que quinze jours pour concevoir et remplir un sujet propre à satisfaire promptement les projets du su
debout, et lui dit : « Vous êtes ma femme, dont j’espère que j’aurai sujet de louer Dieu tant que nous vivrons ensemble ; me
aire sa cour aux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il prit son sujet dans le théâtre de leur nation. La Princesse d’É
es spectateurs. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène, un sujet si propre à séduire le peuple ; et Molière ne pou
re, ils se trompent, c’est dans l’original espagnol qu’il a puisé son sujet . Ce monstre dramatique, plein de beautés et de dé
’a sans doute pas saisie, puisque, d’après lui, l’athée est encore un sujet à traiter, etc. Le dénouement. — Bien propre à f
apparence que Molière, avant de travailler à sa pièce, communiqua son sujet au roi ; sans cela aurait-il couru le risque de l
. Apprenons d’abord à nos lecteurs d’où Molière a tiré le fond de son sujet  ; il paraît imité d’un fabliau intitulé Le Médeci
Nous ne prodiguerons pas d’éloges à Molière sur l’invention de son sujet . La sérénade que fait exécuter Adraste, le prétex
59 Amphitryon sur leur scène. Euripide et Archippus avaient traité ce sujet chez les Grecs, Plaute le transporta sur le théât
èce de Molière. Sentiment sur la pièce et les imitations. Le sujet . — Indécent dans les deux pièces ; remercions cep
détails que le poète français doit au latin ; ils sont amenés par le sujet comme ceux dont s’est emparé Rotrou dans ses Deux
— La pièce en a deux : le second est le véritable, il nous annonce le sujet  ; à quoi sert le premier ? À rien. L’exposition.
en pure perte. Nous nous garderons de prononcer si c’est la faute du sujet , on le doit à Louis XIV ; respect, reconnaissance
lière. De l’imitation. « Le roi, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la comédie, désirait que deux princes rivaux y
s les ordres de Ratabon et de Vigaroni. Molière, chargé de choisir un sujet propre à amener des divertissements qui tinssent
Molière. Nous pouvons lui donner quelques éloges sur le choix du sujet et sur le plan de l’ouvrage, quoique Lamotte ait
ope. Tartuffe l’emporte sur Les Femmes savantes, par l’importance du sujet  ; il est plus beau, plus utile de combattre un vi
dois pas entrer ici dans tous les détails que je me suis permis à ce sujet , en composant L’Art de la Comédie ; mais je puis
t contre la comédie des Femmes savantes, on distingue celles-ci : Le sujet n’est pas intéressant ; Oui, pour des personnes
arquer combien il a fallu d’invention pour trouver cinq actes dans un sujet aride ; combien il a fallu d’art pour nourrir ces
pour cette scène charmante, dans laquelle, en feignant de raconter le sujet d’une pièce, je rappelle avec volupté à mon amant
ausse, ne peut nous intéresser, parce qu’elle annonce un très mauvais sujet  ; et nous trouverons son père indulgent, lorsqu’i
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