lement : de même la poésie dramatique ne peut pas exposer aux yeux du
spectateur
une action entiere dans toutes ses circonstances.
entielles, si on les faisoit passer sans distinction sous les yeux du
spectateur
: par conséquent le poëte a le plus grand tort qu
sent au commencement du troisieme acte, l’Auteur, les personnages, le
spectateur
& l’intrigue ne sont pas plus avancés qu’à la
eux met en action ce qu’il croit plus digne d’être offert aux yeux du
spectateur
, de captiver plus agréablement son imagination, d
ere. Adieu. Réussiront-ils ? ne réussiront-ils pas ? c’est ce que le
spectateur
ignore, graces à l’art de l’Auteur : c’est cette
graces à l’art de l’Auteur : c’est cette incertitude qui intéresse le
spectateur
pendant l’entracte, qui lui fait desirer de le vo
Aubignac a pris la peine de se combattre lui-même, en disant « que le
spectateur
aide lui-même au théâtre à le tromper ». Notre mu
-temps, fait succéder tout uniment quelques violons, pour délasser le
spectateur
sans le distraire ; & nous paroissions vouloi
action pantomime qui soutiendroit, sans la fatiguer, l’attention des
spectateurs
, & indiqueroit ce qui se passe derriere la sc
actes les uns aux autres : mais si on ne veut plus donner le temps au
spectateur
de se délasser, & s’il doit avoir sous les ye
avec les acteurs : par conséquent il ne soutient pas l’attention des
spectateurs
; au contraire, il les distrait & les éloigne
un chapeau à l’Angloise très galant, loin de soutenir l’attention des
spectateurs
sur les malheurs d’Eugénie, & lui faire parta
de la musique ». Je crois premiérement, que pendant cet entr’acte le
spectateur
ne devroit pas être occupé de la santé d’Eugénie,
séquent, invoquoit les Dieux pour un héros, retraçoit ses malheurs au
spectateur
, ou faisoit envisager ceux qui le menaçoient enco
ssifs, la musique la plus analogue au sujet, s’emparoient de l’ame du
spectateur
. Dans les intermedes de nos peres, les airs les p
es machinistes, en changeant la décoration, laissent sous les yeux du
spectateur
la table sur laquelle on a mis la lettre, il faut
ir faire passer avec quelque ombre de vraisemblance sous les yeux des
spectateurs
assemblés pendant trois heures seulement, ce qui
, s’embarque, fait une campagne, revient, & tout cela sans que le
spectateur
ait changé de place. M. Wicherley devoit être de
son Malade imaginaire entre le premier & le second acte. Comme le
spectateur
ne doit être occupé continuellement que de ce qui
est un jardin embelli d’un petit boudoir, mais placé de façon que le
spectateur
voit en même temps ce qui se passe sur toute l’ét
ene, quoique divisé en plusieurs pieces, est toujours vu, parceque le
spectateur
en embrasse en même temps toutes les parties. De
, pour peindre son Harpagon, avoit mis en même temps sous les yeux du
spectateur
, & les traits d’avarice de son enfance, &
s trop charger d’incidents, dans la crainte d’embarrasser l’esprit du
spectateur
: & ce qu’il faut sur-tout éviter, mais qui n
ble d’action double est de partager si bien le cœur & l’esprit du
spectateur
, qu’il soit également affecté des deux actions ».
ble d’action double est de partager si bien le cœur & l’esprit du
spectateur
, qu’il soit également affecté des deux actions. C
la double intrigue doit également affecter le cœur & l’esprit du
spectateur
, il faut nécessairement que l’une & l’autre l
tout l’intérêt qui est dans l’action de Silvio & de Dorinde, les
spectateurs
n’ont, dans le cours de la piece, le cœur & l
u’elles se donnent mutuellement du ressort ; que loin de détourner le
spectateur
de l’intérêt qu’il ressent pour les jeunes amants
ions. Ils interrompent le fil d’une action pour adresser la parole au
spectateur
: rien ne porte un coup plus mortel à l’illusion,
t bien plus impardonnable lorsqu’un Auteur fait adresser la parole au
spectateur
pour lui dire des injures, ainsi que dans l’Aulul
berté de rompre l’illusion théâtrale, pour donner de bons conseils au
spectateur
. Dans la Chasteté repentie, piece de Valletrye, i
omme si je l’étois, quand on n’en saura rien. L’Amour conseille aux
spectateurs
d’imiter cet exemple, & leur adresse ces paro
ne font. Nombre d’Auteurs prétendent qu’un poëte peut s’adresser au
spectateur
quand la piece est finie, & lorsque les coméd
es, plus maladroits & plus malhonnêtes, disoient tout uniment aux
spectateurs
de passer la porte. L’Avare cornu, comédie en 5 a
finit la porte62. Je trouve encore fort ridicule qu’on s’adresse au
spectateur
pour lui dire que la comédie est finie. C’est app
Italien, adresse à la fin de quelques-unes de ses pieces un sonnet au
spectateur
. Voici à peu près le sens de celui qu’il place à
dénouement se fait au gré des principaux acteurs, mais non au gré du
spectateur
, puisque le mensonge du valet & le dénouement
abhorre, & qu’il comble de joie une honnête famille à laquelle le
spectateur
prend le plus vif intérêt. Cependant ce dénouemen
urs. Pourquoi cela ? C’est que l’Exempt n’est pas du tout annoncé. Le
spectateur
arrive à la vérité au terme qu’il desire ; mais i
non attendue, préparée ou non préparée, devient indifférente pour le
spectateur
après les premieres représentations, puisqu’il sa
race. Quelle adresse n’a-t-il pas fallu pour amener insensiblement le
spectateur
au point de n’avoir besoin que d’un seul mot pour
is de Moliere. Quelle imagination n’a-t-il pas fallu pour épargner au
spectateur
la peine du travail dans une intrigue très vive,
be du dernier, peignent également leur dépit, font le même plaisir au
spectateur
, & vont au même but par des chemins opposés.
mins opposés. Les dénouements dans lesquels on ménage une surprise au
spectateur
& à la plupart des acteurs, n’exigent pas une
voue que les lettres étoient de son invention : les acteurs & les
spectateurs
jouissent tout-à-coup de la plus agréable surpris
mes, au-dessus de tous les Auteurs. Il faut observer avec soin que le
spectateur
soit instruit de ce que deviendront tous les pers
esque naissante ; il dut même, dans son origine, exposer aux yeux des
spectateurs
les infirmités de quelques personnages connus, et
qu’il offre par lui-même assez d’étendue et de profondeur pour que le
spectateur
soit dans l’impossibilité d’en saisir à l’instant
r, si le caractère qu’il a choisi se présente tout entier aux yeux du
spectateur
? Quelles ressources lui fournira son talent ? Il
la comédie de caractère, et ont instruit et amusé en même temps leurs
spectateurs
. Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’École des
es effets ; mais en même temps, il a toujours su fixer l’attention du
spectateur
sur le sujet principal ? Du Plan. Le plan e
ément que les autres, qu’il doit intéresser et instruire à la fois le
spectateur
: tous les traits que son esprit observateur réun
nnes pièces, il faut que l’exposition soit claire, fasse connaître au
spectateur
les traits les plus prononcés du caractère princi
ue deviendrait alors l’intérêt ? il se diviserait, s’anéantirait : le
spectateur
, d’abord occupé à saisir le fil de tous les événe
t ce qui peut toucher sa sensibilité, Molière tout en instruisant ses
spectateurs
, a voulu leur plaire et leur causer de tendres ém
de leurs légères brouilleries et de leurs raccommodements, le cœur du
spectateur
est satisfait, en même temps que son esprit s’ins
qui découle toujours de la manière dont l’auteur a fait envisager aux
spectateurs
ses personnages ; l’autre qui naît de la peinture
urtout de la confondre avec le vrai. Il n’est pas tenu de montrer aux
spectateurs
un fait essentiellement réel, il suffit seulement
tiellement réel, il suffit seulement qu’il ait pu arriver. Jamais au
spectateur
n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelque
nt pour nos petits théâtres ; tous leurs ouvrages réussissent ; leurs
spectateurs
accoutumés versent des larmes, tandis qu’un habit
pectacle pompeux, ou une apostrophe à la Religion, peuvent ranimer le
spectateur
; mais si vous le laissez une fois se refroidir d
héâtre reste sans action, après que les acteurs ont pris, aux yeux du
spectateur
, la résolution d’aller la continuer derriere la t
mpte bien exact de ce qu’il a fait entre les deux actes : je défie le
spectateur
le plus idiot de ne pas s’appercevoir que l’un es
ue la musique assez courte & assez mauvaise a cessé, l’esprit des
spectateurs
est trop surpris en le voyant revenir si-tôt. Au
Au lieu que quand un autre a paru avant son retour, l’imagination du
spectateur
qui a été divertie par cet autre acteur, ne trouv
re acteur, ne trouve rien à redire quand il revient ; & comme les
spectateurs
aident eux-mêmes au théâtre à se tromper, pourvu
tion ou quelque découverte importante, l’Auteur fait grand plaisir au
spectateur
en les lui renvoyant bien vîte pour lui rendre co
ibles, elle doit être assez brillante elle-même pour faire oublier au
spectateur
les défauts qui ont pu le choquer, & pour le
ui la précede, elle ne doit pas la masquer, & la faire oublier au
spectateur
. D’ailleurs cette Isabelle qui ne peut être enlev
era-t-elle pour se dérober à un malheur si pressant ? c’est ce que le
spectateur
ne peut deviner, c’est ce qu’il brûle d’apprendre
ages, & celles qui surprennent en même temps les acteurs & le
spectateur
. Surprises muettes. J’appelle une surprise
là une surprise qui l’est pour Cliton, mais qui ne l’est pas pour les
spectateurs
. Ils savent qu’on a séparé les deux combattants,
e, & que cependant rien ne doit plus surprendre Isabelle & le
spectateur
qui s’intéresse à son sort. Il y a dans la même p
e héroïne bien satisfaite, quand Sganarelle la surprend, ainsi que le
spectateur
, par une idée tout-à-fait naturelle, il veut ouvr
t toute espérance, Et n’entreprennent plus pareille extravagance. Le
spectateur
, après avoir été alarmé par une idée qui détruit
xemples, il remarquera que la premiere idée surprend Isabelle avec le
spectateur
, & que la seconde surprend seulement le publi
s-en une qui surprenne en même temps la plupart des acteurs & les
spectateurs
. George Dandin en fourmille : nous en rapporteron
ant comme s’il avoit été frappé. Ah, ah, ah, ah, ah, doucement ! Les
spectateurs
, M. & Madame de Sotenville ne sont-ils pas au
de Colin son mari paroît. Toutes ces surprises ne le sont pas pour le
spectateur
, parcequ’il a vu Valere se cacher dans le cabinet
re à plaisir le ridicule de sa situation, comme s’il voulait dire aux
spectateurs
: Ne vous méprenez pas sur mon compte ; je ne sui
e son ouvrage et demanderait ce qu’on joue. Il y a pourtant parmi les
spectateurs
des esprits complaisants pour qui l’admiration es
ble. Si le caractère d’Elmire n’était pas dessiné aussi nettement, le
spectateur
serait à bon droit blessé des paroles qu’elle adr
lé le danger, votre honneur n’eût jamais été menacé ? Il n’y a pas un
spectateur
qui ne se sente porté à excuser Tartuffe, et ne p
orine des nouvelles de sa femme et des nouvelles de son pieux ami, le
spectateur
n’a plus aucune inquiétude. Il sait d’avance qu’O
aturé, n’excite dans la salle aucun murmure. Aussi, quand je parle du
spectateur
exempt d’inquiétude, ce n’est pas du public pris
qui, à force de prodiguer les éclats de rire, finit par attrister les
spectateurs
attentifs. Son hilarité a quelque chose de convul
-Français, qui s’appelle pourtant la maison de Molière. Pour bien des
spectateurs
, ce sera sans doute une conclusion inattendue ; m
aux enfants réunis dans une école primaire. Lettrés ou illettrés, les
spectateurs
assemblés pour écouter Tartuffe ou l’École des fe
conversations du foyer le jour d’une première représentation. Pour un
spectateur
qui ose dire : Je m’ennuie, ou je m’amuse, on en
it singulièrement à la représentation des comédies de Molière. Si les
spectateurs
en effet ne consultaient qu’eux-mêmes, n’écoutaie
h bien ! au risque de tout déranger et de m’attirer les reproches des
spectateurs
bien élevés, je dis que les comédiens du Théâtre-
cien répertoire, mieux compris et mieux rendu, relèverait le goût des
spectateurs
, et lorsque le public se serait familiarisé avec
rendre fidèlement la pensée de Molière : cette réforme profitera aux
spectateurs
, et la littérature dramatique de notre temps plac
, son pere l’alarme en lui proposant un mariage. Je sais bien que les
spectateurs
s’amusent, en attendant une action plus vive, de
use que l’esprit, l’autre affecte le cœur. D’ailleurs, en exposant au
spectateur
une intrigue déja avancée, en l’intéressant pour
me beaucoup plus de force quand l’autre l’accompagne. Au reste, si le
spectateur
veut qu’on lui présente d’abord un amour bien éta
a ses premieres chaînes. Voilà par conséquent Durval qui, aux yeux du
spectateur
, agit, dès ce moment, pour lui & pour son ami
r son ami : l’intrigue, l’action, l’intérêt, tout devient double ; le
spectateur
verra un double dénouement, ou il n’en verra aucu
tter dans l’avant-scene tout ce qui pourroit fatiguer ou refroidir le
spectateur
, & à faire naître l’action au point où la fab
toutes les têtes avant la représentation, & font dire ensuite au
spectateur
malin : La montagne en travail enfante une souris
t non seulement toujours mauvais, mais ils peuvent encore prévenir le
spectateur
contre la piece. Si l’obstacle naît du retour, le
rigue, c’est une grande faute sur laquelle on ne doit pas prévenir le
spectateur
. Titres qui annoncent en même temps l’Intrigu
de briser des nœuds mal assortis, pour en former de plus heureux. Le
spectateur
desire de voir casser le fatal contrat ; mais il
L’Auteur a enlevé par là tout l’intérêt de sa piece, & a privé le
spectateur
d’une agréable surprise, causée par un événement
ur est Tartufe, il est inutile d’alonger le titre pour le nommer ; le
spectateur
apprendra assez son nom dans le courant de la pie
e qu’on trouvera dans la piece, sans cependant instruire trop bien le
spectateur
sur les incidents, & lui enlever, par cette m
Scene. Le premier acteur qui paroît doit satisfaire là-dessus les
spectateurs
; ou, si la premiere scene n’est qu’un monologue
n autre personnage. En suivant cette seconde route on instruit le
spectateur
en feignant d’instruire un des personnages de la
puisqu’il a déja approuvé ses feux. Comment informer de tout cela le
spectateur
? En reprochant à Gorgibus son inconstance. Quoi
r un confident qui ne lui sera d’aucune utilité, du moins aux yeux du
spectateur
, & celui de donner, par cette confidence impo
loppements, au jeu des ressorts, &c. Après avoir fait part au
spectateur
de l’histoire secrete des principaux personnages
, prépare les ressorts qu’il veut employer, de façon cependant que le
spectateur
ne voit que dans l’éloignement un projet qu’il ne
mplir. Exposition des Personnages. Il est encore juste que le
spectateur
connoisse les personnages qui doivent concourir à
le qui protege le rival du Comte, & elle ne paroît pas ; mais les
spectateurs
n’en sont point inquiets. Valere a pris la peine
l’Auteur a fait couper un pont qui étoit entre ce personnage & le
spectateur
, & que par conséquent on ne doit pas s’attend
ie de son Tartufe ; aussi, d’après le portrait que Dorine en fait, le
spectateur
ne peut s’attendre qu’à lui voir ce ridicule. Le
que l’exposition finisse avec le premier acte. L’attention que le
spectateur
est obligé d’avoir pour s’instruire de l’avant-sc
du quatrieme acte de l’Etourdi : non content de n’apprendre que là au
spectateur
le véritable nom & l’histoire secrete d’un ac
igue que le Poëte commence à filer, & elle intéresse davantage le
spectateur
. Les soins que Sganarelle prend pour se débarrass
niere espece ont un grand avantage : elles servent à faire desirer au
spectateur
celles qu’elles annoncent, & celles qui doive
Voilà comme les grands hommes tiennent souvent en suspens l’esprit du
spectateur
. Après avoir parlé des qualités essentielles à un
acune de ces mêmes qualités. L’exposition doit annoncer clairement au
spectateur
le dessein de la scene. Dans le premier exemple q
le godelureau, la scene qu’ils ont ensemble doit tenir en suspens les
spectateurs
beaucoup plus long temps que celle d’Orgon &
position, l’intrigue, le dénouement, & qui éblouisse cependant le
spectateur
. Je cherche dans ma tête, & je m’arrête à une
urroit la retrancher sans nuire à la marche du drame. On y promene le
spectateur
dans une galerie de portraits, faits, à la vérité
incipal, qu’ils concourent ensemble à un dénouement qui satisfasse le
spectateur
sur le sort des principaux personnages, & non
faut qu’ils se donnent bien de garde de dire je sors, de peur que le
spectateur
, trop averti de la faute, ne dise : Pourquoi sort
e lorsqu’on le voit aller avec adresse au devant des critiques que le
spectateur
pourroit lui faire, & le préparer d’avance à
tromper soi-même. Si Moliere n’eût rappellé cette grande vérité aux
spectateurs
avant que de rendre Tartufe dupe d’Elmire, ils au
ire s’il a saisi la façon ingénieuse avec laquelle Moliere prépare le
spectateur
à entendre les choses les plus fortes, & prév
ncre, ainsi que j’ai promis. Après ces quatre vers, adressés tant au
spectateur
qu’à Orgon, après l’adroite précaution de l’Auteu
dies et de nos comédies ; la tragédie anglaise ne captive le goût des
spectateurs
de cette nation que lorsqu’elle est affreusement
mais cela ne l’empêchait pas de la donner comme nouvelle à ces mêmes
spectateurs
qui, peu de jours auparavant, en avaient vu, mais
à lui donner sa nièce ? Et qu’enfin on instruise de tous ces faits le
spectateur
, avec environ cinquante vers qui sont épars dans
bien intéressant à l’égard d’Éraste, et par conséquent à l’égard des
spectateurs
. Il fallait donc encore une fois lier les scènes
antage que la passion de l’amour, et qu’elle est plus à la portée des
spectateurs
que toute autre, c’est aussi sur cette passion qu
-ci à leur tour auraient détourné du motif de la pièce l’attention du
spectateur
. Ce n’est pas tout ; si telle avait été la dispos
terminer d’une manière qui satisfît également et les acteurs, et les
spectateurs
. « Voilà par quelle raison on peut donner à juste
l’ouvrage : mais le point essentiel était de soutenir l’attention du
spectateur
, par la variété des caractères, par la vérité des
ité avec l’incident qui y a donné lieu, le retrace si vivement que le
spectateur
croit en être le témoin ; et par un avantage sing
rcé parmi les beautés de Molière, qui sont inconnues à la plupart des
spectateurs
, ou du moins dont ils ne sentent pas tout le méri
main ; Sganarelle ne dit rien, mais son silence parle éloquemment aux
spectateurs
. Ce silence est un coup de maître : et c’est cett
, et où ce qu’on a vu ne saurait jamais se perdre dans la mémoire des
spectateurs
, quand on n’aurait pas pris le soin de conserver
e ses amants. « Dans cette surprise, la princesse ne prévient pas les
spectateurs
de son intention, et c’est inopinément qu’ils en
plus vive et plus frappante ; il augmenta dans celle-ci l’intérêt du
spectateur
, en le faisant jouir du plaisir de voir le prince
e la demande à son père. « Voilà la surprise de théâtre à laquelle le
spectateur
ne s’attendait pas, mais qu’il aurait souhaité po
de sa coquetterie. La réponse du prince produit ici dans l’esprit du
spectateur
ce qu’il désire de trouver dans le tout ensemble
qui doit succéder, forment des longueurs qui fatiguent l’attention du
spectateur
et suspendent l’intérêt ; et c’est sans doute par
ant les intermèdes, il fait toujours marcher l’action, et instruit le
spectateur
par des scènes particulières ; telle est la premi
ner ici si c’est art ou défaut dans Molière de n’avoir pas informé le
spectateur
de ce qui s’est passé entre le troisième et le qu
ssein, elle sort pour le chercher, mais sans communiquer son idée aux
spectateurs
, à qui elle donne en même temps une grande curios
a cet entretien. Or, si cette scène se fût passée dans l’entracte, le
spectateur
n’eût pas été satisfait de n’apprendre que par ré
s points principaux de l’action, que, selon les règles du théâtre, le
spectateur
doit voir, et non pas simplement connaître par un
quatrième acte, la princesse, le prince et le bouffon paraissent, le
spectateur
qui, en les voyant, soupçonne que c’est là la pre
us fortes contre la médecine, il n’ait voulu mettre les poètes et les
spectateurs
à portée de comparer ces deux manières, et appren
es pieces à caractere, nous donnerons le premier titre à celles où le
spectateur
remarque en même temps un ou plusieurs caracteres
notonie. S’ils se partagent les ressorts à eux deux, l’intérêt que le
spectateur
partage aussi entre les deux personnages, risque
i de Lélie : voilà ce qui met entre eux un équilibre qui intéresse le
spectateur
& soutient sa curiosité avec son attention. M
te, la plus brute des bêtes possibles, & la plus insipide pour le
spectateur
. Ce n’est pas tout ; l’intrigant cesse d’être int
toire, augmentent la gloire de celui qui triomphe & le plaisir du
spectateur
. Il est inutile de s’arrêter davantage sur le gen
le même inconvénient subsistoit toujours, & une bonne partie des
spectateurs
étoit plus éloignée de l’acteur qui parloit, que
façon, l’acteur qui seroit à la Place Royale pourroit être entendu du
spectateur
sans l’être du personnage qui seroit au Louvre. P
es pour combattre les ennemis des aparté, je pourrois alléguer que le
spectateur
va à la comédie dans le dessein de se prêter aux
— C’est la représentation d’une aventure vraie ou vraisemblable. — Le
spectateur
est-il censé être témoin de cette représentation
t censée se passer seulement entre les personnes intéressées. — Si le
spectateur
est censé n’être pas présent, sa présence peut-el
égard à l’action, à la scene seulement, & oublions tout-à-fait le
spectateur
. Ou il n’est pas présent, ou il est du secret. N’
ements & des précautions. Un Auteur doit s’appliquer à prouver au
spectateur
que la ressemblance qu’il va mettre en jeu pour l
ges tout-à-fait ressemblants dans une piece, sans blesser les yeux du
spectateur
; & l’expédient divin qu’on voudroit employer
rieurement les deux rôles : quel bien en résultera-t-il ? Les yeux du
spectateur
seront plus satisfaits, à la vérité, parceque Pré
a un habit rouge avec un verd, & sa bourse avec une cadenette. Le
spectateur
crut toujours voir le même personnage qui s’étoit
même défaut, la même invraisemblance que les Françoises, & leurs
spectateurs
ont autant besoin de bonne volonté que les nôtres
es ne sert qu’à les rendre meilleurs amis. On conçoit aisément que le
spectateur
voyant Lélio & Mario l’un à côté de l’autre,
ux et de tous âges. On peut sans crainte jouer devant n’importe quels
spectateurs
n’importe laquelle de ses comédies : gens du comm
e à celles qui sont susceptibles d’agir efficacement sur la foule des
spectateurs
, d’influencer les impressions de ces juges souver
auteur ; il est acteur, homme de théâtre ; il sait ce qui convient au
spectateur
, ce qui porte sur lui. Entre son auditeur et lui-
xprimer les traits significatifs d’un caractère, Molière en impose au
spectateur
la représentation définitive, en quelque sorte sy
sse être de ces allusions, de ces emprunts à des faits personnels, le
spectateur
est pénétré de la chaleur, de l’émotion, et pour
e l’hypocrisie du personnage, qui en rendent un témoignage probant au
spectateur
le plus obtus. Oui ne connaît ces mots si brefs d
cours des grands événements, afin de concentrer toute l’attention des
spectateurs
sur le dénouement où il précipite le drame. Semp
par-dessus tout de fixer sur un seul et même objet l’attention de ses
spectateurs
; car la direction de notre esprit vers un point
isser de trace et glisse légèrement sur la surface de notre âme17. Le
spectateur
, qui est dans cet état, aime à promener ses regar
nce, en exigeant de lui la disposition sérieuse qui ne convient qu’au
spectateur
de la tragédie, je veux dire en voulant arrêter j
a troubler, il évite soigneusement tout ce qui pourrait distraire les
spectateurs
en les égayant hors de propos ; il n’admet les sa
prolongée, quel qu’en soit l’objet, lui est pénible. C’était pour les
spectateurs
un plaisir de se soustraire un instant aux lois d
d’accord et que chaque détail s’harmonise avec la donnée première. Le
spectateur
ignorant ne voit et n’admire dans une œuvre d’art
peuvent s’y développer : le comique d’observation qui n’égaye que le
spectateur
, le comique avoué qui rend gai et joyeux le perso
t deux fois plus gai que le comique d’observation, puisqu’il égayé et
spectateurs
et personnages, est doublement comique ; cela est
ndant quatre actes, on n’entend plus parler de ses inquiétudes, et le
spectateur
tombe des nues quand le valet apporte tout à coup
ause de sa perte. Le trésor enfoui est toujours présent à l’esprit du
spectateur
; il est là, comme un mauvais génie, qui tourment
’opinion raisonnable qui lui est opposée, de peur, sans doute, que le
spectateur
ne s’amusât sans s’instruire, et qu’il n’eût la f
ion des actes que par un air d’orchestre interrompu, sans laisser aux
spectateurs
le temps de sortir pour prendre l’air un peu, ach
exemple de comique avoué ? Mais le comique avoué égaye à la fois les
spectateurs
et le personnage, et Alceste a le front si morose
age, et Alceste a le front si morose, cinq actes durant, que tous les
spectateurs
contractent leurs traits par sympathie. Si Le Mis
prison. Cet embarras du héros de la pièce n’est point pénible pour le
spectateur
, comme celui d’Orgon, victime des machinations de
e y règne davantage. — Sixième leçon. 33. Pour que la gaieté des
spectateurs
se soutienne pendant tout le cours d’une comédie,
t manifester d’une manière trop méthodique l’intention d’instruire le
spectateur
. — Douzième leçon. 94. Schlegel est indulgent po
rivant pas communément, ils paroîtroient incroyables à la plupart des
spectateurs
. Il faut ne leur offrir que des vérités palpables
seroit bien difficile à mettre, avec vraisemblance, sous les yeux du
spectateur
. Le Chevalier de S.F.... jeune Mousquetaire que l
lerois pas à un Poëte comique de le mettre en action : la plupart des
spectateurs
ne le trouveroient pas vraisemblable, sur-tout no
outes les couleurs de l’arc-en-ciel. Boileau a prononcé : Jamais au
spectateur
n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelque
des mémoires sans savoir lire des livres imprimés, pense-t-il que le
spectateur
soit assez idiot pour ignorer que l’impression de
reux qu’une tête profonde peut seule concevoir, & qui étonnent le
spectateur
. Une Soubrette qui se mêle d’intriguer ne doit em
on sexe. Mais sachons distinguer une faute qui ne peut qu’empêcher le
spectateur
de s’intéresser à leur réussite. Laurette les emp
eux amants jeunes, aimables, de bonne foi, pour qui tous les vœux des
spectateurs
se réunissent. Remarquons encore que cette faute
s réussissent, & que le dénouement ne leur soit pas favorable, le
spectateur
s’indigne avec raison. Si une catastrophe heureus
es petites grimaces de Laurette seroient minutieuses chez Frontin. Le
spectateur
, témoin des ruses d’un valet, doit s’écrier avec
tyres, l’une d’Horace, l’autre de Regnier ; & avec un discours du
Spectateur
Anglois. Cette piece parut à Vaux & à la Cou
ence avec la tendresse pure & délicate d’Eraste pour Orphise ! Le
spectateur
, tout en riant des embarras qu’on oppose à leur i
rangers, & notamment envers les Allemands, curieux lecteurs &
spectateurs
desdites inscriptions... Eraste. Ce placet est fo
l’invention du projet de Caritidès ; je laisse ce soin à l’Auteur du
Spectateur
Anglois, il s’en acquitte mieux que je ne saurois
l est nécessaire que nous parcourions auparavant une ou deux pages du
Spectateur
. Discours XXII.
siege promptement. . . . . . . . . . Et de son large dos morguant les
spectateurs
, Aux trois quarts du parterre a caché les acteurs
eprésenta l’étourdi, piéce en cinq actes, qui enleva presque tous les
spectateurs
au théatre d’une autre troupe de comédiens établi
sont couverts par une variété & par une vivacité qui tiennent le
spectateur
en haleine, & l’empêchent de trop réfléchir s
l’ouvrage : mais le point essentiel étoit de soutenir l’attention du
spectateur
, par la variété des caractéres, par la vérité des
uivant, attira tout Paris au théatre de Moliere.20 Cette affluence de
spectateurs
ne le garantit point des critiques sans nombre qu
té avec l’incident qui y a donné lieu, le retrace si vivement, que le
spectateur
croit en être le témoin ; & par un avantage s
parée des ornemens qui l’avoient embellie à la cour ; &, comme le
spectateur
n’étoit ni au même point de vûë, ni dans la situa
corriger son siécle. Les nuances étoient trop fines pour frapper des
spectateurs
accoûtumés à des couleurs plus fortes. On n’étoit
re la piéce. Moliere ne se rebuta point. Il crut devoir rappeller les
spectateurs
par quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant,
e Scapin répond, sans être vû ni entendu d’Argante, pour instruire le
spectateur
de la fourberie qu’il médite. Enfin, quoique les
acte, il lui prit une convulsion, qu’il tâcha en vain de déguiser aux
spectateurs
par un ris forcé. On le porta chez lui, dans sa m
die, que par le nombre des représentations, & par l’affluence des
spectateurs
. Ce sont apparemment ces espéces de farces, qu’il
expressions, & par toutes les finesses de l’art, il séduisoit les
spectateurs
, au point qu’ils ne distinguoient plus le personn
e théatre du petit Bourbon, le 18 novembre 1659. 11. L’affluence des
spectateurs
obligea les comédiens à faire payer, dès la secon
z pas. (Sistèmes par Voltaire) est une absurdité supposée mais que le
spectateur
ne croit pas ; c’est l’image de quelque chose d’a
eût imprimé le morceau de Hobbes sur le Rire, et le discours XXXV du
Spectateur
, la page de Saint-Lambert sur Molière, l’éloge de
a mine de Fleury. Fleury exagère les gestes et fait fort bien, car le
spectateur
qui n’est pas (côlto) saisi par un geste, l’est p
oi vous consoler. Nuance exagérée, il fallait faire conclure cela au
spectateur
. Quand une femme fait des avances, elle s’y prend
rait de la froideur grande. Beauté par profondeur. Pour la moitié des
spectateurs
, le Misanthrope n’est qu’un poème didactique séri
ne manière piquante, en leur adressant leur portrait à eux-mêmes ; le
spectateur
regarde quelle mine ils font. [Acte premier,
quels Bourdaloue blâme l’auteur. Molière n’a pas pu faire conclure au
spectateur
cette vérité, que l’homme religieux que Chateaubr
n faisant sa prière, Et de l’avoir tuée avec trop de colère. Pour le
spectateur
homme d’esprit, il n’y a plus rien à dire sur Org
t le plus possible de faire rire, car c’est le tems de la pièce où le
spectateur
hait le moins. [Acte II, scène première] A
es-vous là ? Idem ; par le piquant, Molière distrait tout à fait les
spectateurs
, de l’odieux que peut avoir tout ce qu’Orgon va d
s devez approuver mon dessein… Voici le comble de la distraction. Le
spectateur
ne songe presque plus à ce que dit Orgon. Cette s
e. » Ils consultent cette règle, au lieu d’avoir l’œil sur le cœur du
spectateur
, seule boussole du poète, quelqu’Alfieri, quelque
sapprouvé par suite de la même règle, et faute de regarder le cœur du
spectateur
, le grand nombre d’acteurs du Timon et de Shakesp
arrassé pour éviter l’odieux tout le temps pendant lequel l’esprit du
spectateur
pense au ridicule de dire à une femme du grand mo
hlet. Peut-être était-il nécessaire pour sauver de l’odieux. L’âme du
spectateur
est sans cesse suspendue à deux pouces au dessus
mais comme dit Horace : Il faut ménager les habitudes du peuple des
spectateurs
. Cléante Sacrifiez à Dieu toute votre colère, Et
Scène qui me semble ennuyeuse ; Tartuffe étant un hypocrite comme le
spectateur
en a la preuve, à quoi bon le mettre à pied de mu
la preuve, à quoi bon le mettre à pied de mur, puisqu’il n’y a pas de
spectateurs
? Cléante pouvait tout au plus lui faire une mena
ut ce qu’il dit contre son père. Il fallait dès l’abord précipiter le
spectateur
au milieu d’un événement qui lui fit conclure tou
e d’une seule exposition, mais aussi il faut plus d’attention dans le
spectateur
. Dans les comédies, au contraire, du genre des Fo
quant. On doit rire à ce mot. Page 153. Exemple qui fait conclure au
spectateur
qu’il est plus aisé de donner des conseils que de
ermet. Scapin Vous n’avez qu’à me les donner… À ce coup imprévu, le
spectateur
se dit : ce maraud a de l’esprit. Scapin Parbleu
e faire rire, mais quelle est la vérité morale qui, dans l’esprit des
spectateurs
, sert de lien et d’exposition à ses situations co
t malheureux par la pauvreté, malheur qui est trop voisin de tous les
spectateurs
, même du prince, pour être une source de plaisir.
enville. On rit des impatiences retenues de G. Dandin ; est-ce que le
spectateur
se dit : « Je n’aurais pas eu la bêtise moi d’épo
i s’y enferme pour… ou pour mâcher du morin90. Comment faire voir aux
spectateurs
qu’elles se trompent dans cette manière de cherch
t bien persuadée de son affaire qui est évidemment fausse aux yeux du
spectateur
, elle est donc très ridicule. Elle plaisante ses
oup dans l’esprit, à moins qu’il n’y ait du déshonneur attaché.” » Le
Spectateur
, t. I. Discours XXXV. 26. « Plana comme Alfieri,
n faisant leur éloge, comme ils paroissent toujours nouveaux pour les
spectateurs
en jouaut leurs rôles. » Anne-Françoise-Hippolyt
are et complexe, le beau. Il ne nous suffit plus, comme aux premiers
spectateurs
de Molière, qu une comédie nous charme par la vér
moins fidèles, quelquefois fantastiques, pour égayer ou attendrir un
spectateur
, et le moraliste qui recherche et enseigne les rè
eint les mœurs et habille des fantômes à sa fantaisie pour réjouir le
spectateur
: voilà ce divertissement qu’il appelle le plus i
au fond, ni vouloir, comme le font souvent les modernes, proposer aux
spectateurs
, dans l’espèce de problème moral qu’il agitait de
e tout excès. Mais enfin, quelle influence définitive sur l’esprit du
spectateur
doivent exercer ces contrastes, et quel est, dans
actères. Il a voulu par cette liberté plaire au parterre, frapper les
spectateurs
les moins délicats, et rendre le ridicule plus se
e des opinions personnifiées. Alors ils ne laissent rien à deviner au
spectateur
, et pourtant il n’y a de finesse dans le ‘comique
ention d’instruire, tandis que la leçon ne doit jamais être donnée au
spectateur
qu’en passant, et comme sans y songer. Avant de p
ndant quatre actes, on n’entend plus parler de ses inquiétudes, et le
spectateur
tombe des nues, quand le valet apporte tout d’un
est enlevée. Le trésor souterrain est toujours présent à l’esprit du
spectateur
, il est là comme un mauvais génie qui tourmente l
t manifester d’une manière trop méthodique l’intention d’instruire le
spectateur
. On peut très bien peindre l’une à côté de l’autr
travers la variété des détails, et que l’impatience gagne bientôt les
spectateurs
. Les comédies de Boursault, qui du reste ne manqu
his aussi bien que des ris immodérés, il faudrait en conclure que les
spectateurs
ont la même légèreté et le même manque de délicat
luence de la cour comme point central de toutes les vanités. Ceux des
spectateurs
qui par leur rang n’avaient pas accès dans le gra
y a un mélange de plaisanterie et de sensibilité, où l’auteur et les
spectateurs
s’abandonnent sans réserve à leurs inclinations n
tions de famille, afin que cette peinture puisse servir de modèle aux
spectateurs
qui sont placés dans les mêmes classes, ou qui en
e qui veut forcer sa fille à vivre dans un cloître ; mais en quoi les
spectateurs
ont-ils mérité un pareil tourment ? On ne saurait
nter, soient depuis si longtemps en possession de la scène. Comme les
spectateurs
les ont en quelque sorte gravées dans leur mémoir
poète chéri de Thalie, le premier qui ait formé des comédiens et des
spectateurs
dignes d’elle, le plus grand comique enfin de tou
plient ! Comme ils s’appellent et se croisent mutuellement ! Comme le
spectateur
y semble ballotté par ce même lutin qui, si l’on
i distingué surtout un qui, en paraissant sur la scène, pré venait le
spectateur
par l’étourderie la plus aimable : je me préparai
i vous supprimez son roman, Andrés tombera bien plus des nues pour le
spectateur
. Dans le même acte, la scène xiii est souvent re
pprimât les deux derniers vers ; il est inutile, je crois, de dire au
spectateur
que la cassolette sent mauvais. Le Dépit amo
les pèchent toutes les deux contre la première des règles. Jamais au
spectateur
n’offrez rien d’incroyable. La scène de Métaphra
un moderne Jodelet compter assez sur la patience de son maître et du
spectateur
pour quitter successivement une douzaine de gilet
, n’est-il pas d’autant plus condamnable, qu’il usurpe l’attention du
spectateur
? et dans quel temps encore ? lorsqu’on la doit t
saire, ne manque pas d’aller frapper sur le seuil de sa porte, et les
spectateurs
n’entendent jamais à quel point il est sonore, le
fférence avec la tendresse pure et délicate d’Éraste pour Orphise. Le
spectateur
, tout en riant des embarras qu’on oppose à leur i
x Scaramouche attirait depuis quelques mois un concours prodigieux de
spectateurs
à la troupe italienne ; les actrices, surtout, po
s ? Remarque minutieuse ! va-t-on s’écrier, minutieuse, oui, pour les
spectateurs
qui n’ont que des yeux ; est-il indifférent, par
il pas besoin d’alarmer Agnès, et l’auteur ne doit-il pas préparer le
spectateur
à ces chaudières bouillantes Où l’on plonge,
issé mutiler de la sorte, de qui se défiait-il ? des comédiens ou des
spectateurs
? peut-être des uns et des autres. Année 1663
ng répandu ». Il loue ensuite Molière sur son adresse à réveiller le
spectateur
par ce vers : Hors les puces qui m’ont la nuit i
elui du Marais, et ruinaient la troupe de Molière en lui enlevant ses
spectateurs
. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scèn
lle du Palais-Royal ; alors la pièce attira un concours prodigieux de
spectateurs
; les censeurs les plus austères applaudirent aux
nement pas aisé d’avoir vingt genres de scélératesse sans révolter le
spectateur
. — Bah ! — Malheur au comédien qui ne les couvre
ises, prit de l’humeur, et la pièce s’en ressentit ». Ajoutons que le
spectateur
n’était pas encore à la hauteur de l’ouvrage. Li
enre. — De caractère. Le titre. — Simple, précis, fixant l’esprit du
spectateur
sur le personnage principal, mais remplira-t-il l
de Philinte et d’Éliante ? Dénouement encore plus défectueux, car le
spectateur
s’intéresse très peu au sort des personnages les
du Misanthrope, que les comédiens découragés voulaient abandonner. Le
spectateur
, forcé d’écouter Alceste, pour rire ensuite avec
n Isidore dans la rue, pendant qu’on la peint ; et les comédiens, les
spectateurs
, sont assez peu galants pour ne pas s’en apercevo
exempt parle ; soudain le crime est puni, la vertu récompensée, et le
spectateur
satisfait55. Nous ne détaillerons point les beaut
……………………… Vous épousez Tartuffe. Que l’on se figure à quel point le
spectateur
, instruit des projets d’Orgon, s’amusait et de la
ournal, d’avoir laissé percer un instant sur son visage, aux yeux des
spectateurs
, la joie qu’il éprouve lorsqu’Orgon donne sa malé
que, dans le monde, ce n’est point l’usage ; parce que la partie des
spectateurs
à laquelle il tournerait le dos, ne pourrait ni l
ceux qui les suivent, avaient été faits moins pour Orgon que pour le
spectateur
, et pour dispenser l’actrice de rougir en sa prés
oût, peuvent, dans leurs missions fréquentes, égarer les acteurs, les
spectateurs
de nos provinces ; et puis, comment compter sur l
ur parole. Extrait de l’Amphitryon de Plaute. Prologue. Le
spectateur
apprend, par la bouche de Mercure, que Jupiter, s
ivinité, de ce charme qui doit toujours frapper l’œil ou l’oreille du
spectateur
instruit de la métamorphose ; de ce charme dont i
ements d’un dieu avec ceux d’un mortel, fit continuellement sentir au
spectateur
qu’elle n’était pas dupe de l’aventure ; aussi fu
tre Harpagon eût-il mieux fait de ne pas demander, comme Euclion, aux
spectateurs
, si son voleur n’est pas caché parmi eux : je tro
cteur s’immole ; il doit n’être que passif, et faire répéter au malin
spectateur
, tu l’as voulu, George Dandin, tu l’as voulu. An
décence, et surtout pendant la scène du rendez-vous, ne prouve pas au
spectateur
que vous êtes sincère, en disant à votre mari, ap
n est-elle vive, attachante et claire ? Le dénouement satisfait-il le
spectateur
? Si elles n’ont pas ce mérite, mes farces sont m
t nullement amenée par l’intrigant, ne peut satisfaire entièrement le
spectateur
. Le dénouement. — Nous venons de le juger71.
e le quatrième et le cinquième acte, elle refroidit nécessairement le
spectateur
, et sur ce qui s’est passé, et sur ce qui doit ar
de vaquer aux apprêts du dîner, et Jourdain ne confirme que trop les
spectateurs
dans cette idée, lorsqu’il lui présente une cuiss
ents à citer, on distingue encore ceux où l’auteur ménage avec art au
spectateur
une surprise satisfaisante. L’humeur impérieuse d
alors, Ariste avoue que les lettres étaient de son invention, et les
spectateurs
jouissent tout à coup de la plus agréable surpris
é à saisir et à rendre que la nature dans toute sa vérité, et que, le
spectateur
ayant sans cesse le modèle présent, il est très d
vez l’appui de la philosophie. Mais Molière, en préparant si bien le
spectateur
à saisir, à sentir tout le dépit de la prude, a v
mier peignait la terreur, le dernier portait subitement dans l’âme du
spectateur
les sentiments délicieux qui s’emparent de celle
tion soignée du petit prince, a plus de ressources pour en imposer au
spectateur
que celui de Louison, livrée à l’éducation la plu
ien souffleur de la comédie française, Lenoir et moi, voilà les seuls
spectateurs
de la cérémonie : le croirait-on encore ? le prop
annoncé sans prétention, va favoriser Valère, Isabelle, et rendre le
spectateur
moins sévère. 24. Voyez L’Art de la Comédie, v
re murailles, l’une des quatre est supposée entre les comédiens et le
spectateur
, une fenêtre peut être percée à travers cette qua
pas un grand effet sur les mœurs : en de tels sujets, le jugement du
spectateur
, comme celui de l’auteur, est fixé d’avance, et l
l du débauché impie, qui eut une si heureuse fortune parmi les dévots
spectateurs
de l’autre côté des Pyrénées. La fable seule est
pour rester dans le domaine de la comédie, et ramener le rire chez le
spectateur
prêt à subir des émotions moins gaies, c’est une
ion de la part de l’auteur, ni la moindre hésitation possible chez le
spectateur
. En vain de saints moralistes, emportés par le zè
umanité avec un sens moral. Dans ces peintures, son influence sur les
spectateurs
est évidemment utile, parce qu’il ajoute au table
i remplissent tant de drames modernes, et habituent nécessairement le
spectateur
à s’imaginer que, même dans l’excès des passions
i les entoure pour parvenir à l’hymen qui doit combler leurs vœux. Le
spectateur
ne veut plus s’amuser de leurs fleurettes, il dem
une scene purement amoureuse ne peut être que très ennuyeuse pour le
spectateur
, & très difficile à faire pour un homme qui c
rigaux, interrompent la marche de l’intrigue & la font oublier au
spectateur
. Citons pour exemple une scene qui soit bien appl
’une seule maniere pour se dire qu’ils s’aiment, toujours agréable au
spectateur
la premiere fois, ennuyeuse la seconde, détestabl
plans ont une marche froide. Boissy avoit le talent d’intéresser ses
spectateurs
en saisissant habilement la folie du jour, en aig
e qu’elle est ; il sourira du moins lorsque la plus grande partie des
spectateurs
sera dans l’admiration. Voilà ce qui séduisit nos
neries, resserre ses idées, il ne pourra pas soutenir l’admiration du
spectateur
; & lorsqu’on cesse, dans ces pieces, de le s
de la piece & de toutes celles qui feront tenir le même propos au
spectateur
. Nous n’avons pas fait mention dans le Chapitre p
trigants, en grand ou en petit nombre, n’y agissent que pour mener le
spectateur
au but qui seul l’intéresse. Cependant, comme ce
quelles les maîtres & les valets entremêlent leurs fourberies. Le
spectateur
ne sait jamais à quel intrigant il a l’obligation
eroient mutuellement tour à tour donneroient un plaisir plus varié au
spectateur
. Nous n’avons pas sur notre théâtre une seule pie
emple qui prouve le mauvais goût des auteurs de ce temps-là, & du
spectateur
qui les applaudissoit. LES VISIONNAIRES, Comédie
aisons de campagne de son Protecteur ; mais je ne conçois pas que les
spectateurs
, qui tous n’étoient pas pensionnaires du Ministre
rs idées avec des expressions naturelles, comiques, intelligibles aux
spectateurs
les moins éclairés : mais la nature a épuisé ses
arcequ’il n’avoit fait que de petites pieces, imaginerent d’amuser le
spectateur
& de l’éblouir par des pensées brillantes. La
ant, des bons mots, des pensées brillantes, qui fixent l’attention du
spectateur
à tout autre objet que l’action de la comédie ; a
nage de Moliere se peint par sa diction, chacun de ses mots décele au
spectateur
ce qu’il est ; mais Moliere savoit bien que tant
doive regner dans une comédie, & qui puisse attacher vivement le
spectateur
. Je prouve le contraire par une piece de Moliere
s chacune quelque chose de nouveau, qui, en satisfaisant en partie le
spectateur
, augmente sa curiosité, lui fasse desirer la scen
e celle qu’on regarde comme une simple farce ; qu’on me prouve que le
spectateur
y craint ou y desire continuellement quelque chos
il faut s’emparer, dès le commencement de la piece, de l’attention du
spectateur
, & l’enchaîner à son sujet jusqu’à la fin. J’
ne fut approuvé que des vrais connaisseurs : le plus grand nombre des
spectateurs
ne sentit point la force du sujet, ni l’art du po
intrigue peu attachante, ne peut avoir rien de piquant. En effet, le
spectateur
ne souhaite point que le Misanthrope épouse la co
corriger son siècle. Les nuances étaient trop fines pour frapper des
spectateurs
accoutumés à des couleurs plus fortes. On n’était
rce fit écouter la comédie : on commença de la goûter ; le nombre des
spectateurs
augmenta ; on vint exprès pour Le Misanthrope, et
en visière, ce qu’il fait d’une manière qui doit beaucoup divertir le
spectateur
. Il lui fait voir que son sonnet vaut moins qu’un
oute une autre vie. Au reste, chacun des acteurs, Charme et ravit les
spectateurs
, Et l’on y peut voir les trois Grâces, Menant les
eprésenta L’Étourdi, pièce en cinq actes, qui enleva presque tous les
spectateurs
au théâtre d’une autre troupe de comédiens établi
acte, il lui prit une convulsion qu’il tâcha en vain de déguiser aux
spectateurs
par un ris forcé. On le porta chez lui dans sa ma
comédie que par le nombre des représentations et par l’affluence des
spectateurs
. Ce sont apparemment ces espèces de farces qu’il
es expressions, et par toutes les finesses de l’art, il séduisait les
spectateurs
au point qu’ils ne distinguaient plus le personna
public, accompagné du Médecin malgré lui. Il crut devoir rappeler les
spectateurs
par quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant,
’économie de sa pièce. Quand il fallait chez les anciens apprendre au
spectateur
quelque événement, un acteur venait sans façon le
us de mérite, et qui doit produire un plus grand effet ; parce que le
spectateur
, indépendamment de ses réflexions sur l’art du po
Et c’est une chose pareille, Que si je disais à merveille. Je dois en
spectateur
loyal, Dire aussi qu’au Palais-Royal, Où je fus e
es, comme cet endroit où l’Avare parlant (peut-être mal à propos) aux
spectateurs
, dit : Mon voleur n’est-il point parmi vous ? Ils
éance ; et jamais l’on ne doit exposer de pareils modèles aux yeux du
spectateur
. « Un autre défaut, à mon avis, c’est d’avoir don
in, il a employé les traits les plus forts, soit pour en préserver le
spectateur
, soit pour l’en corriger ; et pour augmenter l’ho
ère. Si le poète ne doit pas s’en rapporter aux seules réflexions des
spectateurs
, et à l’horreur qu’ils en doivent ressentir à la
naturellement à chaque instant, et se trouve à la portée de tous les
spectateurs
, parce qu’il est tiré du fond de la chose même, o
dans cette carrière, Avecque ses charmants acteurs, Ravit ses royaux
spectateurs
, Et sans épargne les fit rire, Jusques à notre g
re, il ne dit pas un mot, il ne fait pas une action qui ne peigne aux
spectateurs
le caractère d’un méchant homme, et ne fasse écla
, c’est tout dire. Les actrices et les acteurs, Ravirent leurs grands
spectateurs
, Et cette merveilleuse troupe, N’eut jamais tant
n sait même que lorsqu’il voulait que quelque scène prît le peuple de
spectateurs
, comme les autres, il la lisait à sa servante, po
imitables ; parce que rien enfin n’interrompt le plaisir délicieux du
spectateur
, et que le génie comique de l’auteur enlève d’un
re. Le caractère divin du coupable est une excuse de plus aux yeux du
spectateur
, qui ne rencontre qu’à la fin l’objection timide
la bouche d’un valet méprisable, pour ramener à un jugement moral le
spectateur
démoralisé de main de maître par trois actes irré
qui l’on croyait de son temps ; cela ne tirait pas à conséquence : le
spectateur
païen adorait l’honneur fait à Amphitryon et la d
leurs amants tout séduisants607 ; leur donner des charmes tels que le
spectateur
ne peut s’empêcher de les applaudir et de rire av
pprouvé les paroles hardies, mais convenables, qui effarouchaient les
spectatrices
précieuses de l’École des Femmes 611 ; autant on
e spirituelle192 du théâtre antique ; c’est la conscience sereine des
spectateurs
. Ferme dans sa foi religieuse complote, il mainti
d’Angleterre et le prince de Norwége Fortinbras ne permettent pas au
spectateur
d’oublier que les destinées du Danemark sont en j
apparence. La vanité de la lutte ne sera-t-elle donc sensible qu’aux
spectateurs
, qui, voyant la contradiction que la démocratie r
t si les Dieux se contentaient de sourire soit dans la conscience des
spectateurs
, soit dans un chœur comique ? En dépit de la prés
édie soit risible pour lui-même ; car s’il n’est risible que pour les
spectateurs
, il n’est point comique, et le drame imparfait se
t il devint en réalité moins poétique et moins comique. La gaieté des
spectateurs
ne fut plus l’écho de celle de la scène. La scène
savoir, resta grave dans l’inconscience de sa propre sottise, et les
spectateurs
, seuls à rire, eurent l’air de dire aux personnag
mesuré que la dose d’intelligence strictement nécessaire pour que les
spectateurs
puissent savoir au juste qui elles sont et ce qu’
se roule à terre avec des gémissements et des sanglots. Cependant les
spectateurs
se pâment de rire, et le contraste de leur joie m
oué, et la victoire impie de l’individu sur le Divin fut proposée aux
spectateurs
comme l’objet le plus digne d’exciter leurs éclat
si les personnages sont comiques pour eux-mêmes ou seulement pour les
spectateurs
. Le premier cas seul doit être regardé comme le v
ux-mêmes ; en un mot, les figures comiques le sont seulement pour les
spectateurs
, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le v
&c. Dans quelques autres il fait paroître un Dieu qui raconte au
spectateur
ce qui s’est passé avant le commencement de l’act
s peuvent être bons. Prologue fait pour solliciter l’indulgence du
Spectateur
. Il est très aisé de prouver que le public n’
. Prologues qui la mettent en action. Prologues qui instruisent les
spectateurs
du sujet, de l’intrigue, du dénouement d’une piec
ues Modernes d’après eux, racontent presque toujours l’avant-scene au
spectateur
, dans un prologue. Plaute & Moliere m’apprenn
rt, donne son consentement avec joie. . . . . . . . . . . . . . . Le
spectateur
est si bien instruit par le prologue, qu’il peut
ssez que les entr’actes les détachent, encore n’est-ce qu’aux yeux du
spectateur
seulement. Je prouverai, quand il en sera temps,
liées de façon à satisfaire en même temps l’esprit & les yeux du
spectateur
; l’esprit, par la continuité de l’action ; les y
hilosophe est consterné, les deux sœurs fuient épouvantées, & les
spectateurs
rient. Un mot qui eût annoncé l’arrivée de Géront
pas funeste pour la morale de forcer, pendant deux heures, l’honnête
spectateur
à trouver plein de grâce et d’intérêt le plus ins
; elle gai spectacle de leurs succès finit par insinuer doucement au
spectateur
séduit, que le vice, après tout, n’est pas si noi
ule excellent dont est couvert M. de Pourceaugnac fait qu’aux yeux du
spectateur
Sbrigani a raison, toujours raison, dans toutes l
ue le charme comique par lequel Molière sait atténuer ce sens chez le
spectateur
. On le répète, il faut une âme très-ferme pour re
utés de composition et de détail qui pouvaient échapper au commun des
spectateurs
; enfin, si l’auteur de cette apologie n’a pas ét
e, on va répétant chaque jour qu’il fut promptement abandonné par les
spectateurs
, et que Molière fut obligé, pour le soutenir, de
isanthrope n’étaient pas de nature à frapper, à saisir, à enlever des
spectateurs
, que Molière lui-même avait accoutumés à des intr
ésentation, a écrit, et l’on a mille fois répété d’après lui, que des
spectateurs
s’étant pressés d’applaudir le sonnet d’Oronte, s
détaillée qu’il en fait bientôt après. Il est donc impossible que des
spectateurs
aient pris le change sur son opinion, faute de la
t maintenu plus longtemps, et a même attiré un plus grand concours de
spectateurs
. Il me semble que, comme singularité littéraire,
cene ; mais, dans le latin, Mercure adresse tout uniment la parole au
spectateur
, ce qui rompt l’illusion. Moliere s’adresse à la
un est un peu trop grossier, mais l’autre est par trop fade, & le
spectateur
est tenté de s’écrier avec Alcmene : . . . . .
s. Dans la piece latine, Bromie, servante d’Amphitrion, vient dire au
spectateur
, dès le commencement du cinquieme acte, que Madam
cet inconvénient, qui n’est pas petit en ménage, & il exhorte le
spectateur
à se retirer après avoir applaudi. Vit-on jamais
es acteurs n’y ont pas la mal-adresse de ne laisser rien à desirer au
spectateur
, & de l’instruire toujours de tout ce qui doi
t l’idée n’est ni chez Plaute ni chez Rotrou. J’ai toujours vu que le
spectateur
, tout en riant des choses qui ne sont pas fondées
, me dira-t-on. Cela se peut ; mais je crois avoir déja prouvé que le
spectateur
, entraîné par l’habitude, & séduit par l’appa
e rendra peut-il être frappant ? Non sans doute, & je gage que le
spectateur
ne feroit nulle attention aux diverses attitudes
cun autre qui soit capable de partager l’intérêt & l’attention du
spectateur
. Mais rien n’empêche qu’on ne fasse contraster le
doit y disposer tout de maniere que rien ne s’y démente, & que le
spectateur
y trouve à la fin comme au premier acte les perso
s, mais dans de justes proportions, c’est-à-dire telles que l’oeil du
spectateur
les réduise sans peine à la vérité de la nature.
oût. Le théatre a son optique, & le tableau est manqué dès que le
spectateur
s’apperçoit qu’on a outré la nature. Par la même
licence, défendirent de nommer. La malignité des poëtes ni celle des
spectateurs
ne perdit rien à cette défense ; la ressemblance
t plus sûr d’ailleurs d’être applaudi, qu’en repaissant la malice des
spectateurs
par la noirceur de ses portraits, il ménageoit en
s tableaux touchans ou terribles. Comment se pouvoit-il que les mêmes
spectateurs
applaudissent à des mœurs si opposées ? Les héros
ns les replis de l’ame, pour l’exposer en plein théatre au mepris des
spectateurs
. Plaute est plus vif, plus gai, plus fort, plus v
onstances humiliantes qui les exposent à la risée & au mépris des
spectateurs
. Tel est, dans l’Avare de Moliere, la rencontre d
avec les mœurs qu’on voit tourner en ridicule, & suppose entre le
spectateur
& le personnage représenté une différence ava
entre la comédie & la tragédie, & si après avoir attendri le
spectateur
, il n’avoit eu l’adresse de le ramener malgré lui
pareille situation ne peut que jetter des idées tristes dans l’ame du
spectateur
. L’Auteur n’a plus qu’un pas à faire, & la ga
cénité ; aussi Plaute en est-il tout fier. Il a soin d’en prévenir le
spectateur
dans son prologue, & de l’en faire ressouveni
faire passer de la bonne morale à la meilleure. Maintenant, illustres
Spectateurs
, si cette piece est de votre goût, & si nous
nd homme : mais pourquoi n’a-t-il pas mis en action, sous les yeux du
spectateur
, le moment où la Princesse chante pour charmer so
ur son cœur, tout cela auroit-il paru à Moliere indigne d’attacher le
spectateur
? Je regrette encore beaucoup cette fête qui obli
tachante ! quel beau moment pour l’amant, pour l’amante & pour le
spectateur
! Je conçois qu’il étoit difficile de l’introduir
ce sur notre théâtre : mais puisque le Poëte François a transporté le
spectateur
dans le siecle des tournois, il pouvoit aisément,
obligés de doubler le prix des places, pour diminuer l’affluence des
spectateurs
qui était excessive, et cette vogue se soutint pe
aîchement débarquées. Personne toutefois n’y fut trompé, ni parmi les
spectateurs
, ni parmi les modèles. Ceux-ci se dispersèrent et
terribles, le personnage, quel qu’il soit, fera naître dans l’âme du
spectateur
ces mouvements de commisération ou d’effroi qui s
n propres termes, de la conduire où il voudra. Ils se retirent, et le
spectateur
ne peut avoir aucun doute sur ce qui doit résulte
aux différents portraits qu’il voulait faire passer sous les yeux des
spectateurs
, craignit du moins que sa pièce ne fût pas achevé
ce qu’on n’avait pas encore imaginé que la comédie dût faire rire les
spectateurs
de leur propre ressemblance. Ces rôles postiches
’est un de ces endroits où l’acclamation est universelle; j’ai vu des
spectateurs
saisis d’une surprise réelle; ils avaient pris Va
ssez pendant cinq actes et amenez le mariage comme il vous plaira, le
spectateur
ne s’y rendra pas difficile, et je garantis le su
iva-t-il d’abord à Molière ce que nous avons vu arriver à Racine. Les
spectateurs
ne purent pas l’atteindre : il avait franchi de t
anthrope, dont le succès alla toujours en croissant, à mesure que les
spectateurs
, en s’instruisant, devenaient plus dignes de l’ou
ité a tant d’empire, on en sent si bien toute l’utilité, que tous les
spectateurs
en cet endroit applaudissent très-sérieusement au
u’il n’y a point de pièce où l’auteur ait eu plus de droit de dire au
spectateur
: Passez-moi un fait que vous ne pouvez pas croir
généreux Clitandre, Chrysale, qui dans toute cette affaire n’est que
spectateur
et n’a rien mis du sien, prend la main de son gen
du dialogue font ressortir naturellement tous les personnages que le
spectateur
doit connaître, sans que le poète ait l’air de le
saire par les circonstances, c’eût été le plus grand scandale : si le
spectateur
n’était pas bien convaincu de l’honnêteté d’Elmir
raient, et l’on trouverait le tableau beaucoup trop licencieux, si le
spectateur
ne voulait pas avant tout la punition d’un monstr
IV, il y trouve un moyen de satisfaire en même temps l’indignation du
spectateur
. Molière est surtout l’auteur des hommes mûrs et
rs & non pas orateurs, puisque ceux qui sont présents s’appellent
spectateurs
& non pas auditeurs, puisqu’enfin le lieu qui
res de l’Auteur ; cependant elle attache. Pourquoi cela ? parceque le
spectateur
est continuellement balloté par des événements qu
end aucun souci de la vraisemblance. La donnée une fois admise, et le
spectateur
l’accepte volontiers dès qu’il connaît les noms d
jour, ce qui a charmé les contemporains de Molière, ce qui plaît aux
spectateurs
d’aujourd’hui. La fantaisie ainsi comprise n’effa
, & un moyen infaillible pour exciter le rire des lecteurs ou des
spectateurs
. Si mon sentiment n’est d’aucun poids, qu’on cons
ant que, pour rendre ce même comique bon & digne de satisfaire le
spectateur
éclairé, la méprise qui le fait naître doit avoir
ne durent qu’un instant, sont jugées moins à la rigueur, & que le
spectateur
en rit, pourvu que l’ombre seule de la vraisembla
un dénouement inattendu qui termine tout au gré des acteurs & des
spectateurs
: ils auront encore fait attention à l’adresse du
aux dépens des divers personnages qui se succedent sur la scene ; le
spectateur
n’y rit que de leurs ridicules : ici la chose est
sur la scene, auroient refroidi celles des fâcheux, & détourné le
spectateur
du but principal. Cette nouvelle disposition eût
de mérite, & qui doit produire un plus grand effet ; parceque le
spectateur
, indépendamment de ses réflexions sur l’art du po
de mérite, & qui doit produire un plus grand effet ; parceque le
spectateur
, indépendamment de ses réflexions sur l’art du Po
ge le caractere de la vraisemblance ». Riccoboni semble dire que le
spectateur
est flatté de voir des incidents amenés par le ha
C’est prudemment fait. Pour en avoir le plaisir, il ne faut être que
spectateur
. Frontin. Pour être spectateur tranquille, laisse
avoir le plaisir, il ne faut être que spectateur. Frontin. Pour être
spectateur
tranquille, laissez-moi cette bourse. Le Marquis.
celle-là ; que dans les actes où il y a plusieurs grandes scenes, le
spectateur
, étourdi par des beautés qui se croisent mutuelle
, avec la supériorité et la justice qui leur étaient dues ; enfin les
spectateurs
, lassés d’attendre un génie capable d’imaginer av
rtains sur le parti qu’ils devaient prendre, cherchèrent à éblouir le
spectateur
par des saillies d’esprit et des pensées brillant
dialogues semés de bons mots, de traits satiriques, qui séduisent le
spectateur
par leur brillant et l’empêchent de remarquer le
ndel. Une vieille Bourgeoise babillarde, le sieur Langeais. Troupe de
Spectateurs
chantants, les sieurs Estival, Hédouin, Morel, Gi
let de Psyché. « Le lieu destiné pour la représentation, et pour les
spectateurs
de cet assemblage de tant de magnifiques divertis
que Scapin répond sans être vu ni entendu d’Argante pour instruire le
spectateur
de la fourberie qu’il médite. Enfin, quoique les
t hors du vraisemblable, mais parfaitement bien exécuté, attirait les
spectateurs
; et on laissait gronder les critiques, sans fair
lle où l’on risque une plus grosse somme ; l’intérêt, l’attention des
spectateurs
, nous en instruisent assez. Ici tranquilles, dist
qui jouent ; ils n’ont pas beaucoup d’argent à perdre. Plus loin, le
spectateur
, les yeux fixes, la bouche ouverte, respire à pei
eux, Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme. Pourquoi le
spectateur
s’intéresse-t-il si vivement en faveur d’Agnès &a
u’il est dans la nature, on lui répondroit, avec Boileau : Jamais au
spectateur
n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelque
t le dialogue qui doit nous en instruire bien clairement, afin que le
spectateur
ne fasse pas la moindre méprise, toujours fatale
érémonie qui termine la pièce, il eut une convulsion dont beaucoup de
spectateurs
s’aperçurent et qu’il essaya de dissimuler par un
, le poison qu’elles répandent parleur chant. Mais, n’est-ce rien aux
spectateurs
de payer leur luxe, d’entretenir leur corruption,
d’être un marché d’esclaves. Bossuet continue. Passant de l’acteur au
spectateur
, il examine comment la corruption se forme dans l
ar conclure que jamais un spectacle moral n’attirera ce qu’il faut de
spectateurs
pour soutenir l’entreprise. Le public n’aime le t
la fois ; ôtez-en tout ce qu’elle offre de vicieux, il n’y a plus de
spectateurs
! » La tragédie toute seule, même avec ses grands
tion prompte qui ne s’écarte pas de la vraisemblance et qui laisse au
spectateur
une utile leçon. Il faut que les hommes s’y montr
iques, l’auteur esquive les difficultés qu’il fallait vaincre ; et le
spectateur
, jeté de fantaisie dans un monde qu’il ne connaît
que également à le séduire et prend soin de caresser ses passions. Le
spectateur
veut bien qu’on lui présente un miroir, il aime m
peut lui tendre. Tout sot que soit Orgon, dès que Tartuffe paraît, le
spectateur
a besoin d’être gagné d’avance au dessein du poèt
tère, et propre à relever la vraie dévotion dans l’estime de ceux des
spectateurs
qui n’auront pas eu la fortune de rencontrer Alci
zèle ». Mais cette leçon ne vient guère à propos, et je doute que le
spectateur
soit disposé à en faire son profit. Il est bien p
soit disposé à en faire son profit. Il est bien plus croyable que le
spectateur
concevra les sentiments qu’Orgon vient d’exprimer
ement guerroyer contre les jésuites, mais en temps calme et quand les
spectateurs
ne songent qu’à prendre un amusement. J’en ai fai
tre il ne dit pas un mol, il ne fait pas une action qui ne peigne aux
spectateurs
le caractère d’un méchant homme, et ne fasse écla
ait du personnage et de la comédie ! Tandis que pendant cinq actes le
spectateur
a sous les yeux toutes les turpitudes du vice par
nicieuse débitée par Tartuffe au quatrième acte ne peut corrompre les
spectateurs
. « Peut-on craindre, dit-il, que des choses si gé
il les revêt du fard de la dévotion. C’est par là que la malignité du
spectateur
est conduite à croire que tous ceux qui parlent l
à dessein. Cléante n’a que d’inutiles discours et ne s’occupe que du
spectateur
; Damis est un fat insignifiant ; Marianne une pe
tout simplement pour relever la sagesse et la clémence du roi. Si le
spectateur
n’est pas un saint, ni même un sage, capable de d
bon somme après ses quatre repas ? Je cherche un refuge pour l’âme du
spectateur
contre l’un ou l’autre de ces trois périls, et je
ces trois périls, et je défie qu’on le découvre dans la pièce. Ou le
spectateur
se trompera, ou il s’avilira, ou il se corrompra
c’est Orgon, c’est MmePernelle qui mettent la maxime en action, et le
spectateur
emporte la terreur de passer pour hypocrite. Bour
, l’esprit et l’âme de Molière désirent mieux. Il empoche l’argent du
spectateur
qui veut s’amuser et il le méprise, parce que ce
argent du spectateur qui veut s’amuser et il le méprise, parce que ce
spectateur
grossier le met dans le cas de se mépriser lui-mê
, se fournissent tour-à-tour les moyens de les développer aux yeux du
spectateur
charmé. L’un est sans contredit bien inférieur à
lus que lui, l’écrase si bien qu’il s’empare de toute l’attention des
spectateurs
, & passe aux yeux de la plupart pour le héros
illantes, plus elles font oublier le véritable héros, lui pour qui le
spectateur
vient sur la foi du titre, qu’il veut voir brille
omplimens glissés dans le livre de ballet, ou programme distribué aux
spectateurs
, en l’honneur des principaux personnages qui assi
ermettaient, des personnages réels, humains, citadins, vêtus comme le
spectateur
. Il advint que plusieurs de ces personnages conti
trois premiers actes, une fois seulement, à l’Odéon, devant de rares
spectateurs
, qui, sans s’inquiéter de comprendre la pièce, ri
ien d’aucun caractère marqué. Rien n’y est vraisemblable ; et plus le
spectateur
est dépaysé, plus la pièce est heureuse. Il n’est
tait, excellent à embrouiller l’intrigue, soit qu’ayant affaire à des
spectateurs
d’un esprit plus pénétrant et plus prompt, ils eu
ner ? Heureux le génie à qui il a été donné de l’exciter ! heureux le
spectateur
qui se dilate au théâtre ! Le rire délicat, ce ri
e à la comédie de caractère. C’est un art nouveau : c’est nous qui de
spectateurs
sommes devenus les héros. Au lieu de rôles, sous
qui ne les corrigera pas, mais qui les punit assez pour le plaisir du
spectateur
. La prude Arsinoé, qui a voulu brouiller ses aman
p, on n’agit qu’en parlant. Il ne faut pas donner trop à penser à des
spectateurs
; c’est un plaisir pour le cabinet ; Molière l’a
ntre l’art et le public ; or le propre du dramatique est de saisir le
spectateur
dès le lever de la toile, et de le transporter au
u sais bien, Racine, à l’aide d’un Acteur Émouvoir, étonner, ravir un
Spectateur
! Jamais Iphigénie en Aulide immolée N’a coûté ta
e sur le Théâtre un agréable Auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du
Spectateur
, Plaît par la raison seule, et jamais ne la choqu
leur mélange et par leur contraste avec les situations, promenant le
spectateur
de surprise en surprise, lui donnant beaucoup et
s les premières Scènes son Comique au plus haut degré, et présente au
spectateur
un vaste lointain, comme dans L’École des femmes
Bourgeois Gentilhomme ; dans quel moment il offre ses personnages au
spectateur
, nous montrant Harpagon dans le plus beau moment
nête, liée à une situation forte de ses personnages, devient pour les
spectateurs
une vérité de sentiment. Veut-il proscrire le vic
dès le premier acte, les héros se peindre par des actions aux yeux du
spectateur
: dans celui-ci, Moncade nous apprend qu’il est j
nne : louons-le de cette délicatesse, & d’avoir laissé deviner au
spectateur
le genre de maladie de l’héroïne. Peut-être, entr
s pour solliciter en sa faveur la main de Philumene. Dave exhorte les
spectateurs
à ne pas attendre les gens de la noce, parceque l
in, avec cette seule différence qu’à la fin Dave ne s’adresse pas aux
spectateurs
. Nous avons dit, si je ne me trompe, dans le pr
qu’il n’est ni permis aux Poëtes d’y faire attention, ni possible aux
spectateurs
de s’en divertir ». Voilà le reproche qu’on pour
un vaste amphithéâtre à neuf étages de gradins reçut des milliers de
spectateurs
. Des loges ou tentes, « faites en très noble faço
emi-lune ou une lunette, et c’est ce qui l’a protégée. Soixante mille
spectateurs
y purent trouver place et même s’asseoir, abrités
étage de la Terre était divisé en de nombreuses sections, ou que les
spectateurs
montraient de la bonne volonté. Car, après avoir
nte et plus réelle la représentation des récits sacrés. L’illusion du
spectateur
était ainsi plus complète, et je verrais-là plutô
suivant l’expression d’Aristote, purifient le sentiment douloureux du
spectateur
. Dieu le Père apparaît ou plutôt se fait entendre
si par la passion de l’amour, qui en général est toujours du goût des
spectateurs
. Pendant que ce nouveau genre tragique s’avançait
t donc que Molière effaçât de l’esprit, et qu’il arrachât du cœur des
spectateurs
les idées d’un comique scandaleux, mais reçu pour
uts sont couverts par une variété et par une vivacité qui tiennent le
spectateur
en haleine, et l’empêchent de trop réfléchir sur
gaie, et d’une sorte d’intérêt né du sujet, attira un grand nombre de
spectateurs
. » « * Le Cocu imaginaire fut joué quarante foi
ires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]L’affluence des
spectateurs
obligea les comédiens à faire payer, dès la secon
re de mes jours. Que de force & de vérité dans ce monologue ! Le
spectateur
ressent le plaisir le plus vif en voyant Francale
des vers. Loin de se sentir de leur source, & de la rappeller au
spectateur
, elles la font totalement oublier : la Métromanie
t promis, avec celles qui, dans chaque scene, développent aux yeux du
spectateur
le travers, le vice ou le ridicule annoncé par le
de ces endroits où l’acclamation est universelle. Combien j’ai vu de
spectateurs
saisis d’une surprise très-réelle ! Ils avaient p
i a reproché encore ses mauvais dénouements. Mais quand le plaisir du
spectateur
n’est pas fondé sur l’intérêt, qu’importe le déno
de ses lecteurs, qu’il en avait fait de son vivant dans celui de ses
spectateurs
. Mais pour ne rien entreprendre sur les devoirs d
d’Aristote et des autres maîtres, pourvu qu’il suivît le goût de ses
spectateurs
qu’il reconnaissait pour ses uniques juges. Le Pè
ître la bonne comédie, à le juger lui-même très-sévèrement. Les mêmes
spectateurs
qui applaudissaient aux pièces médiocres des autr
fameux pantomime italien, connu sous le nom de Scaramouche. Les mêmes
spectateurs
qui applaudissaient sans réserve à ces farces mon
e voulut aussi traiter ce bizarre sujet. L’empressement d’enlever des
spectateurs
à l’hôtel de Bourgogne, fit qu’il se contenta de
intrigue peu attachante, ne peut avoir rien de piquant. En effet, le
spectateur
ne souhaite point que le Misanthrope épouse la co
économie de sa pièce. Quand il fallait chez les anciens apprendre aux
spectateurs
quelque événement, un acteur venait sans façon le
s, comme cet endroit où l’Avare, parlant (peut-être mal à propos) aux
spectateurs
, dit : Mon voleur n’est-il point parmi vous ? Il
n voit bien que vous n’avez coutume de parler qu’à des culs. Tous les
spectateurs
furent révoltés de cette grossièreté ; au lieu qu
lever du rideau, je me rappelle avoir entendu ce dialogue entre deux
spectateurs
du parterre : « Sais-tu ce que c’est qu’Andromaqu
e avant peu de trou ver dans le parterre de la Comédie-Française deux
spectateurs
aussi bien renseignés sur une tragédie de Racine.
ie-Française et l’Odéon possèdent l’une et l’autre un fonds assuré de
spectateurs
pour rendu aux lettres est une élégance, et qui e
érite, usurpent le titre de comédie ; celles qui n’instruisent pas le
spectateur
& qui ne le font pas rire, sont des monstres
e de tout le monde. Il faut qu’elle soit frappante à tel point que le
spectateur
n’ait pas besoin de commentaire ni de rêver pour
ncipaux personnages dans des situations qui fassent bien projetter au
spectateur
d’en éviter de pareilles. Thalie sait nous corri
és les plus essentielles, & tout cela pour tromper l’espérance du
spectateur
. LE RETOUR IMPRÉVU. Clitandre, jeune libertin, p
de, Bélise, & en leur opposant la naïve Henriette, aussi chere au
spectateur
qu’à Clitandre, cet amant raisonnable, après lequ
arrivé si Philinte eût eu son caractere comme Alceste a le sien ? Le
Spectateur
n’auroit-il pas été dans le cas de demander, du m
pour lui, & l’on fait du second un sot ou un mal-adroit. Mais le
Spectateur
ne sent-il pas ce défaut, sur-tout lorsque le car
étoit pas assez d’éviter cet écueil, il falloit encore intéresser les
spectateurs
pour l’amant proposé, & donner une gradation
été moins criminel en acceptant la proposition de son ami ; par là le
spectateur
auroit joui du plaisir de voir renaître sa passio
ece, on ne sait si elle est contente ou mécontente à la fin, & le
spectateur
s’en inquiete peu. Malgré ce que je viens de dire
elle-même qui parle par sa bouche, elle la fait passer dans l’ame du
spectateur
; tous desirent une maîtresse qui lui ressemble.
de regarder ce qui se passe dans le lointain, & en rend compte au
spectateur
. Il me semble qu’un monologue comique dans ce goû
ologue, & fort ennuyeuse indubitablement, puisqu’elle répétera au
spectateur
ce qu’il sait déja. Je vais plus loin, je soutien
dé, qui avait épousé en 1642 le duc de Longueville. [Mariée en 1657],
spectatrice
de la Fronde, elle regretta de voir son père s’y
sauroit donc rendre le ridicule de ses personnages trop sensible aux
spectateurs
. Les spectateurs, en démêlant sans peine le ridic
dre le ridicule de ses personnages trop sensible aux spectateurs. Les
spectateurs
, en démêlant sans peine le ridicule des personnag
l plaît encore malgré les ridicules que Molière lui a donnés ; que le
spectateur
l’estime ; que Molière lui a prêté même et a mis
près, dans la nature. Et ceci lui fait d’autant plus d’honneur que le
spectateur
, qui n’est pas psychologue, aime précisément le p
le dessus. Et cela est vérité et cela est très théâtral, parce que le
spectateur
n’aime rien tant que de voir ces brusques retours
est l’honnête homme ; dans le Misanthrope, où c’est moins net, si le
spectateur
trouve Alceste ridicule, l’honnête homme sera pou
ce où la vertu est si bien récompensée et le vice si bien puni que le
spectateur
, persuadé qu’il a intérêt à être vertueux, est en
ù une si grande admiration est soulevée à l’égard des vertueux que le
spectateur
est excité à la vertu. La pièce moralisante est l
excusables, sinon par l’auteur, du moins par la situation ; l’honnête
spectateur
ne les aime pas, ne les approuve pas, peut-être m
excuse pas, mais il les comprend, il les comprend un peu trop ; et le
spectateur
moins honnête, de ce qu’ils semblent excusables,
t une grande œuvre morale et sociale ; c’est une grande satire, où le
spectateur
le plus obtus et le moins averti sent qu’il est e
l’enthousiasme. Dans les deux cas, on n’est plus dans la vérité et le
spectateur
ne se sent plus dans la vérité, même approximativ
e la pièce, — et ceci n’est pas un artifice de barre ; il n’est aucun
spectateur
, au XVIIe siècle et même au nôtre, qui instinctiv
voir des enfants gentilshommes. » Voilà, sans aucun doute, comment le
spectateur
du XVIIe siècle comprend la déclaration de Jupite
dans cette comédie et que l’auteur veut inspirer et qu’il inspire au
spectateur
. Or que devient dès lors l’opinion que Molière n’
cule. » Qui sait même, sans rien exagérer, si aux yeux de beaucoup de
spectateurs
, la bêtise d’Orgon n’excuse pas la scélératesse d
t pas qu’il le fût et il était ici dans la position de la plupart des
spectateurs
qui, dans les peintures que font les auteurs dram
nt, il ne peut pas avoir, ce semble, une très grande influence sur le
spectateur
. « Il parle pendant que les vicieux agissent » et
’écria : « Que c’est beau ! Cela donne envie de mendier. » De même un
spectateur
à Tartuffe peut penser : « Cherchons une bonne du
onsable des sentiments mauvais qui peuvent se produire dans l’âme des
spectateurs
, puisqu’il n’y peut porter que ce qui y est et pu
est pas le théâtre qui moralise, mais l’amour du bien qui est chez le
spectateur
, et vous voyez bien que le théâtre ne sert à rien
milieu entre le vice et la vertu ; en ce qu’au grand soulagement des
spectateurs
, il leur persuade que, pour être honnête homme, i
assez les met à l’aise et les « soulage », « au grand soulagement des
spectateurs
, il leur persuade que, pour être honnête homme, i
n consentement de force, et tout se termine au gré des acteurs et des
spectateurs
, qui, s’intéressant malgré eux à ces misérables,
e Don Juan, mettrait le pauvre au-dessus de Don Juan dans l’esprit du
spectateur
; il dit seulement : pour les esprits solides, c’
couler des larmes de joie et de souvenir capables d’en arracher à un
spectateur
sensible, et où l’on couronnât la jeune personne
utieux sur la scene, qu’il n’intéresseroit qu’un très petit nombre de
spectateurs
, qu’il a été traité en détail dans plusieurs piec
, plus sensibles, & occupent plus long-temps l’esprit d’une jeune
spectatrice
: il est donc bien plus dangereux qu’elles passen
e fortune, exprès pour voir l’effet que produiroit cette scene sur le
spectateur
; je l’ai toujours vu indigné de l’indécente malh
’Auteur qui les a composées, aux acteurs qui les ont représentées, au
spectateur
qui les a applaudies, tout ce que Lelio éprouve.
chefs-d’œuvre de Corneille, des acteurs enfarinés faisaient rire les
spectateurs
de leurs quolibets et de leurs équivoques souvent
ufe. Il est vrai que les beautés de cette scene fixent l’attention du
spectateur
sur les amants ; mais ces mêmes beautés sont amen
, promet de le corriger, & le rappelle par-là dans le souvenir du
spectateur
: il étoit temps. ACTE II. Scene I. Lisette fait
1. L’acteur chargé de réciter le prologue indiquait ordinairement aux
spectateurs
la ville et les monuments qu’ils avaient devant l
sabelle, et c’est ensuite une sarabande comique qui ne laisse pas aux
spectateurs
le temps de respirer jusqu’à la fin du troisième
emploi à Mlle du Croisy. Mais quand celle-ci parut sur la scène, les
spectateurs
se récrièrent et voulurent encore Mlle de Brie ;
me un des comédiens de Molière. Naturellement Corneille fut parmi les
spectateurs
aux premières représentations, quoiqu’on y jouât
tragique, mais plus amusant. Malgré toute sa fierté, Corneille devint
spectateur
du théâtre de Molière, même quand on le jouait an
sonnes de toute sorte, Qui furent de ses dictateurs, Ou plutôt de ses
spectateurs
; Et c’est ce que pour épitaphe, En style d’histo
acte, comme il n’y avait pas encore de café à la Procope et comme les
spectateurs
de M. de Molière ne voulaient pas aller au cabare
re Louis XIV, tenant journal des faits et gestes des comédiens et des
spectateurs
, qui nous initie après deux siècles aux délices d
d’une jeune femme qui lui donne beaucoup de fil à retordre. Pour les
spectateurs
ce M. de Molière est un prodige16. Silence ! Les
u, par devant il a planté sa chaise, Et de son large dos morguant les
spectateurs
. Aux trois quarts du parterre a caché les acteurs
fût au spectacle. C’était alors que Molière, qui ne dédaignait aucun
spectateur
, retenait Laforêt pour lui lire les scènes les pl
prit, un trait de génie frappait son oreille. Elle s’écriait comme le
spectateur
des Précieuses ridicules : « Bravo, monsieur de M
plusieurs exemples de certaines libertés que Molière prendra avec ses
spectateurs
, toutes les fois qu’il en aura envie. Il a emprun
aucoup de critiques, n’est pas exempt de ce sans-façon ; cependant le
spectateur
est si satisfait de voir le tuteur d’Isabelle pun
nifique désinvolture, si nous pouvons nous exprimer ainsi, séduit les
spectateurs
. Pour que don Juan en vienne à inviter à souper l
t certaines arlequinades qui ne devaient pas être du goût de tous les
spectateurs
. Pour consoler la fille d’un pêcheur, trompée par
vérité les emportements amoureux d’Alceste et qu’il dût souffrir. Les
spectateurs
, au courant de la mésintelligence conjugale des d
les émotions de son cœur ; mais elle ne peut manquer de faire voir au
spectateur
le mépris que lui inspire un pareil amour. Quand
idèle que de pensée, mais elle obtient aisément pardon du plus rigide
spectateur
, puisque Jupiter avait pris le visage de son épou
s ouvrages ne nous sont point parvenus, n’en plaisaient pas moins aux
spectateurs
romains qui s’y reconnaissaient. Il n’y avait que
Nous en avons vu une marquée par un petit incident qui prouve que les
spectateurs
devraient souvent mettre un peu de réserve dans l
ertinente à l’égard de sa mère , et, d’un autre côté , il faut que le
spectateur
voie l’ennui qu’elle éprouve, et la profonde piti
outes les autres. Je crois même qu’en transportant l’action & les
spectateurs
dans le péristile, on ne sera plus surpris de voi
ors du Royaume. C’est une petite coquetterie qui peut faire croire au
spectateur
que l’Auteur a voyagé. Jusqu’à quand nos Auteurs
en défendre. Arnolphe, reprenant haleine. Passe pour le ruban. Si le
spectateur
étoit du secret, comme dans le Philosophe marié,
cruel martyre. Le dialogue est très bien monté sur ce ton, & le
spectateur
desire de le voir continuer par trois personnages
rdé par le trou d’une serrure. En face de ce portrait impitoyable, le
spectateur
se trouve eu cause ; il croit que les regards de
ervation le prouve, Molière ne tourne pas du côté vrai les colères du
spectateur
; on dirait presque que George Dandin a mérité so
. Toutes ces luronnes sont trop joyeuses et trop comiques pour que le
spectateur
puisse songer à condamner leur très-condamnable c
. Jamais sur le théâtre il n’a été possible de forcer la sympathie du
spectateur
pour la femme vicieuse. Si Phèdre nous attache, c
actères. Il a voulu par cette liberté plaire au Parterre, frapper les
spectateurs
les moins délicats, et rendre le ridicule plus se
et il est probable que quand l’artiste avait fini de parler, tous les
spectateurs
l’approuvaient d’un sourire ironique et fin. En f
archéologique d’imagination, à l’époque où elle a été écrite. Peu de
spectateurs
sont capables de cette contention d’esprit : on n
le plus rude à faire passer au théâtre. Ces deux comédies laissent le
spectateur
triste et en disposition désagréable. N’était le
ns les théâtres innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant des
spectateurs
qui évidemment ne le connaissaient pas, qui peut-
u drame. Il fallait donc l’établir si fermement qu’il ne prît à aucun
spectateur
la tentation de la discuter ou de la révoquer en
part des hommes, il n’aura point de signification. C’est que tous les
spectateurs
, ne sentant rien, se diront : Voilà un singulier
faitement cynique, qu’il semble qu’il ne puisse se rencontrer un seul
spectateur
qui, au fond, ne soit révolté de l’inexplicable e
eau tombe, tenant mon tabouret à bout de bras pour laisser passer les
spectateurs
régulièrement assis dans leurs fauteuils. L’encom
ur rappeler à la modération Clitandre qui s’emportait, pour donner au
spectateur
un temps de repos, et à la scène un prétexte à re
aux camarades, ce serait trop ! Je m’efforce seulement de plaire aux
spectateurs
, et suis, par leur accueil, obligé de persévérer,
rtis de sa plume. Il serait vraiment dommage qu’il fût perdu pour les
spectateurs
. Mlle Brohan en a jugé ainsi : elle s’abstient de
uiète, et ne sont satisfaits que s’ils ont arraché à contre-temps aux
spectateurs
un rire de mauvais aloi. 27 juillet 1863. IV.
Le Malade imaginaire est une comédie, et l’impression générale que le
spectateur
en doit importer est une impression de comique. C
le vraisemblable, c’est, au théâtre, ce qui semble vrai à douze cents
spectateurs
réunis. L’auteur, poursuivant la vraisemblance, n
ersonnes en question, au moment même où il leur parle. Eh bien ! moi,
spectateur
, qui viens d’écouter les trois actes du Malade im
ieur, par les manières. Où eût été, je vous prie, l’illusion pour les
spectateurs
si celui de nous qui faisait le marquis eût affec
er ; vous serez donc toujours obligé de demander à la complaisance du
spectateur
d’être complice de la violence que vous faites à
lice de la violence que vous faites à ses yeux. Que lui importe à lui
spectateur
qui sait fort bien, en tout état de cause, qu’Ama
sage que celui qui fait Mercure ? Il est entendu entre le poète et le
spectateur
que la ressemblance entre l’un et l’autre est abs
ouerai même que ce jour-là le danger a été grand ; il y a eu chez les
spectateurs
de la première représentation un moment de stupeu
; il n’y a que trois moyens d’en sauver l’invraisemblance aux yeux du
spectateur
: le premier est celui qui a dû venir tout d’abor
clos d’un rêve, il n’y avait pas à y songer ; il fallait, pour que le
spectateur
les admît sans peine, les montrer dans ce lointai
t jamais sentir la valeur de ce qu’ils disent et qu’en même temps les
spectateurs
la sentent et la démêlent. » Les comédiens résist
e la rapidité. On peut parler lentement au théâtre et faire croire au
spectateur
que l’on va très vite. Le temps au théâtre comme
geste, un mot, que sais-je ? et la ruse aussitôt sautait aux yeux des
spectateurs
les moins prévenus. » Et Jules Janin, poursuivan
s vraie ? Non ; mais elle eût été plus nouvelle. Elle eût surpris des
spectateurs
, pliés depuis plusieurs générations au respect de
ue tout le jeu de scène, pour avoir son effet, soit aisément saisi du
spectateur
; et s’il se passe derrière le fauteuil, on le de
pas possible. Car, avec ce système, il ne montrerait que son dos aux
spectateurs
, qui ont intérêt à le voir fermer les yeux et à s
ce mouvement qui est tout en paroles n’aboutit à rien, il y a chez le
spectateur
comme un obscur sentiment de désillusion, dont il
ce nom de partisans, et aussitôt s’éveillait dans l’âme de chacun des
spectateurs
tout un monde d’images de douleur, de haine et de
roverbiale dans notre langue9, ne furent pas ce qui séduisit le jeune
spectateur
; mais il pressentit peut-être dès lors ce que le
dont le Pont-Neuf voyait s’élever les tréteaux, il se montra, dit-on,
spectateur
également assidu du fameux Scaramouche ; on a mêm
pièce que Molière dût jouer, Boissat voulait se trouver au nombre des
spectateurs
. Il voulait aussi que cet homme distingué dans so
a Troupe Royale, et, dans la salle du vieux Louvre, il n’était pas un
spectateur
qui n’eût vu beaucoup mieux rendre, à son goût, l
t que Floridor jouât un rôle, soit qu’il prononçât un compliment, les
spectateurs
gardaient un silence qui n’était interrompu que p
et de tous ces riens charmants, brillante aurore du bonheur ! Chaque
spectateur
est juge, et juge très compétent, de ces sortes d
Mercredi, que l’on trouva bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les
spectateurs
louèrent. Ce prince y fut accompagné De maint cou
re le naturel y assistaient pour la plupart, et, malgré le nombre des
spectateurs
à la fois juges et parties, la vérité du tableau
son. Cette coquille fut une des merveilles qui charmèrent le plus les
spectateurs
. La Fontaine ne l’oublie pas dans son récit, et e
sson. Tels étaient les desseins, les tourments qui agitaient quelques
spectateurs
des Fâcheux. Le Roi, cependant, malgré son troubl
ard. Non content d’avoir pour lui le suffrage des gens de goût et des
spectateurs
impartiaux, Molière voulut mettre encore les rieu
saillie qu’à ses yeux les comédies de Molière étaient faites pour les
spectateurs
délicats61. Bien que Molière eût tout l’avantage
, qui fut immense au contraire ; non pas qu’il se trouvât beaucoup de
spectateurs
de l’avis de la dévote qui disait à Molière : « V
eprésentation du Misanthrope, représentation qui fut assez froide, un
spectateur
, croyant lui plaire, accourut lui dire : « La piè
encore en cette circonstance Philinte pour l’organe de l’auteur, les
spectateurs
s’empressèrent d’applaudir comme lui au chantre d
ngtemps attendre, et, dès les premiers vers que prononce l’exempt, le
spectateur
respire et son cœur se desserre. Quel art, quelle
pour annoncer le spectacle suivant : « Si toutes les fois, dit-il aux
spectateurs
, qu’on fait un cocu à Paris, on faisait un aussi
n’accuse pas l’immoralité de l’auteur qui les met en scène, mais des
spectatrices
qu’ils peuvent séduire. Toutefois ce vice de l’ou
uisent peu d’effet. Cherchons à expliquer l’espèce d’indifférence des
spectateurs
de notre siècle pour ce chef-d’œuvre ; nous diron
venus leur succéder ; et ce n’est qu’à l’espèce d’impossibilité où le
spectateur
se trouve aujourd’hui de constater la ressemblanc
épandre ce comique, ce sel et cette vigueur qui font le charme de ses
spectateurs
et le désespoir de ses rivaux ; mais nous trouvon
son personnage, se faire pour ainsi dire pardonner la sienne par les
spectateurs
. Il prit la même précaution pour Béjart cadet. Ce
n, dont le personnage était l’Amour, y enlevait les cœurs de tous les
spectateurs
: les louanges communes qu’on leur donnait les ob
ole de ses femmes savantes94. Tous ces traits ne pouvaient laisser au
spectateur
aucune espèce de doute sur le modèle qui avait po
plaisanterie inconvenante qu’il renfermait choqua le premier jour les
spectateurs
. Béralde, dans la scène où il congédie monsieur F
ot juro, il lui prit une convulsion qui put être aperçue par quelques
spectateurs
, et qu’il essaya aussitôt de déguiser par un rire
des expressions et par toutes les finesses de l’art, il séduisait les
spectateurs
au point qu’ils ne distinguaient plus le personna
mière représentation, s’adresse, pour les convoquer à sa pièce, à des
spectateurs
qui pourront bien passer pour n’être pas tous d’é
qui étant d’un genre tout nouveau attirèrent une grande affluence de
Spectateurs
. Jusques-là il y avait eu de l’esprit et de la pl
tte a tant de grâce, de modestie et de délicatesse, qu’il n’est aucun
spectateur
qui ne voudrait que son épouse lui ressemblât, et
, qu’il a emporté presque tout entier avec lui, c’est d’intéresser le
spectateur
aux jeunes filles sur le mariage desquelles l’int
nt des cabales ; quelquefois aussi il fut victime du mauvais goût des
spectateurs
désintéressés. Boileau nous a laissé le tableau d
onnes de toute sorte, Qui furent de ses sectateurs ; Ou plutôt de ses
spectateurs
; Et c’est ce que pour épitaphe, En style d’histo
mais on ne l’admira pas sur-le-champ autant qu’elle le méritait. Les
spectateurs
, blasés par Montfleury et les autres comédiens de
talent sans égal. Non-seulement cent personnages mis sous les yeux du
spectateur
offrent en exemple la morale du mariage ; mais en
et l’union conjugale, trop grave et trop sérieuse pour passionner un
spectateur
qui ne cherche que le plaisir, n’est que par faço
en bas était une grande nuée qui cachait toute la scène, afin que les
spectateurs
ne vissent rien jusqu’au temps nécessaire. » Les
le gazetier Loret. Valet de Scaramouche, il faisait pâmer de rire les
spectateurs
. Ce nom, inventé sans doute pour la scène françai
n nous a donnés sur la déclamation, qu’il les exécute, il touchera le
Spectateur
. Il ne m’est pas permis de faire un Livre pour le
enne jamais dans un sens interrompu, afin de conserver l’attention du
Spectateur
. Qu’il la suspende en s’arrêtant à ces termes qui
moins à l’octave en proférant son substantif : Au lieu d’entraîner le
Spectateur
insensiblement, par degrés conjoints, s’il m’est
s apparences de la vérité. Que disons-nous ? l’intérêt et la pitié du
spectateur
, si telle est la volonté d’un poète tout-puissant
rait de cette loi du drame antique qui exigeait que l’on fît grâce au
spectateur
de certaines actions des honnêtes ou criminelles,
ter à ce point les philosophes, les moralistes, les législateurs, les
spectateurs
et la critique ? Alors, et malgré soi, l’on s’inc
ent pour Lyon. On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les
Spectateurs
au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établi
ommune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour.
Spectateur
philosophe, rien n’échappait à ses regards ; il e
i le dis-je ? Je ne sais où je suis, que je fais, ni où je vais. (Aux
spectateurs
) Hélas ! Mes amis, je recommande à vous tous ; se
ait obligé de faire pour déférer au goût de la plus grande partie des
Spectateurs
, et soutenir son Théâtre. Tome I, p. 394-395
: Tartufoli, Signor runtio, Tartufoli. Molière, qui était toujours un
Spectateur
attentif et observateur, prit de-là l’idée de don
osa le rôle de Tartuffe, que Ducroisy* joua au gré de l’Auteur et des
Spectateurs
. Plusieurs années après la mort de Molière, Ducro
ent pour Lyon. On y représenta l’Étourdi, qui enleva presque tous les
Spectateurs
au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établi
ommune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour.
Spectateur
philosophe, rien n’échappait à ses regards ; il e
peut joindre l’utile à l’agréable, en amusant & en instruisant le
spectateur
, mais moins parfaitement que celle où le principa
mme il faut, sa gloire est plus durable ; il n’est pas douteux que le
spectateur
ne prenne plus de plaisir à voir jouer sur le thé
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