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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle . Les Espagnols, non moins partisans du merveil
langage, doivent être bien plus amusants avec des pieces remplies de spectacles & embellies de tous les prestiges de la magie
u genre héroïque. Extrait du Prince de Salerne, Canevas Italien avec spectacle & divertissement, par Véroneze 1. Le Prince M
e rapporterai : c’étoit après la représentation d’une comédie à grand spectacle , dans laquelle il avoit joué le premier rôle. Il
irons rien dans celui-ci, quoique toutes les deux soient des pieces à spectacle  : nous en parlerons dans le Chapitre suivant, par
se des Comédies-Ballets : ce qui prouve suffisamment que nos pieces à spectacle , nos Comédies-Ballets, ainsi que nos Comédies hér
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
malgré notre orgueil ; on le dit hautement dans tous les cercles, au spectacle même, sur tout aux représentations des nouveautés
nt la musique de quelques ariettes, ou les ballets, qui donne le même spectacle trois mois de suite, & qui languit faute de p
s comme par grace. Il seroit, je pense, un moyen de faire fleurir les spectacles toute l’année, sans sacrifier aucun Auteur : le v
sentations voudroient voir les corrections ; les autres courroient au spectacle comme à toutes les nouveautés. De cette façon, un
rifiés : aussi aura-t-il bientôt besoin d’une nouvelle révolution. Un spectacle qui n’a pas un vrai genre ne peut se soutenir s’i
personne, de quelle qualité & condition qu’elle soit, d’entrer au spectacle sans payer. Pourquoi ne rendent-ils pas leurs rég
rs chéris, se réserve pour les jours où ils paroîtront, & fuit le spectacle le reste de la semaine. Secondement, une piece un
3 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
jour à ce bon homme, pourquoi il menoit si souvent son petit-fils au Spectacle  ? Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation
les. Le Prince de Conti lui confia la conduite des plaisirs & des spectacles qu’il donnoit à la Province ; & ayant remarqu
puis être un fort mauvais Secretaire ; je divertis le Prince par les Spectacles que je lui donne, je le rebuterois par un travail
tems après celui du Palais Royal. Le Roi content de Moliere & des Spectacles qu’il faisoit representer par sa Troupe, en fit s
équent hors d’état de faire vivre les Comédiens en allant souvent aux Spectacles occuper les premieres places. Moliere fut obligé
e apporter un argent très-necessaire à sa Troupe. D’ailleurs dans les Spectacles n’est-il pas juste de donner quelque chose au Peu
4 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
condamna de tout temps la comédie « corrompue, » et voulut faire des spectacles un « .divertissement innocent827. » Il eut même q
uteurs et acteurs comiques, on ne parlait de la question générale des spectacles  ; car enfin, si le spectacle est absolument conda
ne parlait de la question générale des spectacles ; car enfin, si le spectacle est absolument condamnable, Molière l’est aussi.
théâtrales, il y a un souvenir des abominables jeux du Cirque, où le spectacle , mêlé d’une prostitution monstrueuse et sacrée, p
t tout enveloppé dans une même et formelle réprobation. Même pour les spectacles modernes, la défense générale de ce genre de plai
décidément un divertissement moral ; qu’il serait à souhaiter que nos spectacles n’offrissent jamais aux passions populaires que d
e Louis XIV, XXXII. 815. J.-J. Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les Spectacles . 816. Laharpe, Cours de Littérature, part. II,
5 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
jour à ce bon homme, pourquoi il menait si souvent son petit-fils au spectacle  ? ―  Avez-vous, lui dit-il, avec un peu d’indigna
ses bienfaits : ce Prince lui confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la Province, pendant qu’il en tin
e puis être un fort mauvais Secrétaire. Je divertis le Prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail
. L’École des femmes parut en 1662, avec peu de succès : les gens de spectacle furent partagés ; les Femmes outragées, à ce qu’e
le crut être au rang d’une Duchesse ; et elle ne se fut pas donnée en Spectacle à la Comédie que le Courtisan désoccupé lui en co
i s’en servit avec joie, parce qu’il ne lui coûtait rien pour voir le spectacle . Elle n’y fut pas plutôt, que la Molière envoya d
obtint une permission de faire voir à la foire Saint Germain le petit spectacle qu’il avait préparé. Son affiche, qui promettait
Elle la fit passer dans l’appartement de la Reine, pour lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup
foire suivante. Dans le temps il fait afficher, et il annonce le même spectacle que l’année précédente ; mais il promet de découv
ire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants
rit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je sais que cette H
as moins favorable ; mais à Rouen, au lieu de préparer le lieu de son spectacle , elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un Ge
devait des égards. Il se voyait aimé du mari ; nécessaire même à ses spectacles , caressé de toute la Cour, il s’embarrassait fort
roprement, à la fantaisie d’un homme qui en faisait l’agrément de ses spectacles  ; Molière n’oublia rien pour le remettre dans son
s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre Comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron, qu’il
nes, qui n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de pa
e l’Amphitryon, que tout Paris vit avec beaucoup de plaisir, comme un spectacle bien rendu en notre langue, et à notre goût. Aprè
concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle , où il était assidu, Molière lui demanda une de s
isir l’ordre du Roi apporta dans la Troupe, et parmi les personnes de spectacles . Mais surtout dans le cœur de Molière, qui se vit
itée, un travestissement, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle , sans que la pièce soit bonne. La bonté que le Ro
ugnac fut fait à l’occasion d’un Gentilhomme Limousin, qui un jour de spectacle , et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre av
up de plaisir au Courtisan, qui est toujours touché par ces sortes de spectacles . Molière travaillait toujours d’après la nature,
t au naturel, et il ne se lassait point d’aller voir ce portrait : Le spectacle d’ailleurs, quoique outré, et hors du vraisemblab
ir, le Courtisan, le Savant, et le Bourgeois. La Cour se plaisait aux spectacles , aux beaux sentiments, de la Princesse d’Élide, d
6 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
f et frais intérêt qu’il faut prendre à des drames ? On assiste à ces spectacles avec indifférence, comme on regarde, à l’occasion
spectateurs, en l’honneur des principaux personnages qui assistent au spectacle où se mêlent de danser un pas. Même en de moindre
ce temps-ci : celui, par exemple, de l’homme qui fait ses embarras au spectacle . Et, tout bas, on se dit par où ces personnages s
à Psyché, son affaire est plus nette. Un ouvrage mythologique à grand spectacle , une féerie, un opéra d’avant l’invention de l’op
de goûter ces moindres œuvres des classiques, c’est de s’en donner le spectacle dans un fauteuil. Etendez la main vers ces admira
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
r un vieux père et son vieil ami234 ? Ce qui ajoute à l’immoralité du spectacle , c’est le caractère méprisable donné aux vieillar
imperator !240 Mais il importe d’insister sur l’immoralité d’un spectacle où l’intérêt, le charme, la passion sont sans ces
é, de ce reste d’honneur qui leur a été artistement laissé ; elle gai spectacle de leurs succès finit par insinuer doucement au s
rs heures, mais toujours coquins ; en sorte qu’on ne sort guère de ce spectacle avec une grande estime pour eux, ni un grand dési
e : Et sibi constet 269.   Que conclure ? Et que dire en sortant d’un spectacle qui a commencé par le Misanthrope, et qui se term
8 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
n jour à ce bon homme pourquoi il menoit si souvent son petit-fils au spectacle  ? Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation
e puis être un fort mauvais Secretaire. Je divertis le Prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail
du Palais Roial où le Cardinal de Richelieu avoit donné autrefois ces spectacles dont il est parlé dans l’Histoire de l’Academie F
ez des Anciens ; cependant il s’éleva des Critiques & les gens de spectacles furent partagez. Bien des femmes se révolterent c
crut être au rang d’une Duchesse ; & elle ne se fut pas donnée en spectacle à la Comedie, que le Courtisan desoccupé lui en c
’en servit avec joie, parce qu’il ne lui en coûtoit rien pour voir le spectacle . Elle n’y fut pas plûtôt, que la Moliere envoya d
obtint une permission de faire voir à la Foire saint Germain le petit spectacle qu’il avoit préparé. Son affiche, qui promettoit
Elle la fit passer dans l’appartement de la Reine, pour lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup
re suivante. Dans le temps il fait afficher, & il annonce le même spectacle que l’année precedente ; mais il promet de découv
ire fut aussi heureuse pour Raisin que la premiere. Il commençoit son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfans
le titre de Comediens de Monsieur le Dauphin, & elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je sai que cette Hi
as moins favorable ; mais à Roüen, au lieu de préparer le lieu de son spectacle , elle mangea ce qu’elle avoit d’argent avec un Ge
it avoir des égards. Il se voyoit aimé du mari, necessaire même à ses spectacles , caressé de toute la Cour, il s’embarrassoit fort
roprement, à la fantaisie d’un homme qui en faisoit l’agrement de ses spectacles . Moliere n’oublia rien pour le remettre dans son
s’adressa, s’en apperçut aisément ; car ce pauvre Comedien faisoit le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron, qu’il
nes, qui n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyoient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de pa
e l’Amphitryon, que tout Paris vit avec beaucoup de plaisir, comme un spectacle bien rendu en nôtre langue, & à nôtre goût.
concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui lire ma Piece. Au spectacle , où il étoit assidu, Moliere lui demanda une de s
r l’ordre du Roi apporta dans la Troupe, & parmi les personnes de spectacle . Mais sur tout dans le cœur de Moliere, qui se vi
dont l’Evêque étoit mort depuis peu. Le Successeur moins favorable au spectacle donna ordre que les Comediens partissent de là av
itée, un travestissement, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle , sans que la Piece soit bonne. La bonté que le Ro
up de plaisir au Courtisan, qui est toujours touché par ces sortes de spectacles . Moliere travailloit toujours d’après la nature,
savoit que l’Excellence Turque viendroit à la Comedie, il y fourra le spectacle ridicule qui sert de dénouement à sa Piéce. Je ti
u naturel ; & il ne se lassoit point d’aller voir ce portrait. Le spectacle d’ailleurs, quoiqu’outré, & hors du vrai-semb
elle pour ce genre de Comedie, s’il est permis de donner ce nom à des spectacles où l’on se dispense des régles de la vraisemblanc
ar des écrits de pieté, qui se déchaînoit contre la Comedie & les Spectacles . Quel qu’ait été le Jugement des Connoisseurs sur
le Courtisan, le Savant, & le Bourgeois. La Cour se plaisoit aux spectacles , aux beaux sentimens, de la Princesse d’Elide, de
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
changent les plus fières Et font d’heureux amants640. Certes, aucun spectacle plus enchanteur n’y peut mieux disposer les cœurs
nt charmer nos sens 644, n’est-il pas tout naturel qu’en sortant du spectacle on aille faire comme eux645 ? On peut citer encor
i, et rit de la bêtise du manant puni ? » Lettre à d’Alembert sur les spectacles . Voir plus loin p. 173, note 3. 604. Voir plus h
duite à l’opéra,   De quel air penses-tu que ta sainte verra   D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse,   Ces danses, c
chanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle , ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense, e
tend à tout, connoîtroit la source secrète des plus grands péchés… Le spectacle saisit les yeux : les tendres discours, les chant
10 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
reille aux propos du barbier de Pézenas et de la servante Laforêt. Le spectacle lui apparaît en son entier, depuis les manifestat
e pour sa troupe. Il traîne son agonie sur la scène, offre sa mort en spectacle pour ne pas faire manquer la représentation du so
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
ppelle n’être bon à rien, qheu... bon à rien. Je vais donc courir les spectacles . Le Chevalier. Opéra ou comédie ? Le Marquis. Non
s. Le Chevalier. Opéra ou comédie ? Le Marquis. Non, qheu... non : un spectacle bien plus magnifique. Quatre de nos plus gros act
r !... en or, d’or ! en or, d’or ! Le Chevalier. J’avoue que c’est un spectacle à voir. Frontin. C’est un spectacle où vous n’ent
e Chevalier. J’avoue que c’est un spectacle à voir. Frontin. C’est un spectacle où vous n’entrerez jamais sans payer. Le Marquis.
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
, cela n’est point discutable, et fait à première vue affirmer que ce spectacle est moral41. Que Molière ait su allier à ce carac
on voit sa corruption croître tellement, qu’il est impossible que ce spectacle ne fasse pas réfléchir à celte mystérieuse vérité
incapables de repentir. Il y a sans doute une influence utile dans le spectacle de ce suicide moral. Cette leçon n’est pas la seu
r la banale vérité qu’il ne faut pas trop aimer les écus, que pour le spectacle de toutes les conséquences que traîne avec soi ce
aris, 1665), ni celle du prince de Conti (Traité de la Comédie et des Spectacles selon la tradition de l’Église, Paris, 1667), ni
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
’Angleterre et la Hollande contre l’Autriche. Il donne à la France le spectacle d’un carrousel, ou se déploie une magnificence sa
es fêtes se mêle à celui des affaires, et ces fêles sont toujours des spectacles qui mettent la royauté en évidence et en honneur.
14 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e la Cour admira, Je criai trente fois miracle, Ayant devant moi pour spectacle , Plus de quatre cent fleurs de lys, Dont les bord
t un impromptu de Molière ; Et comme les bourgeois un jour Verront ce spectacle à leur tour, Où l’on a des plaisirs extrêmes, Ils
nt de pompeux contentements Courses de bague magnifiques, Carrousels, spectacles comiques, Mille feux brillants dans les airs, Tan
t tant à nos yeux, Jadis ne l’aurait pas fait mieux. [*] Le nouveau spectacle qui parut à Paris au commencement du mois de juin
comédiens français, y firent leur début ; mais avant de parler de ce spectacle , il est nécessaire de rapporter ce qui y donna li
obtint une permission de faire voir à la foire Saint-Germain le petit spectacle qu’il avait préparé. Son affiche, qui promettait
passer l’épinette dans l’appartement de la reine, pour lui donner un spectacle si nouveau : mais Sa Majesté en fut tout d’un cou
urs de celle de Saint-Germain, il fait afficher et il annonce le même spectacle que l’année précédente ; mais il promet de découv
gner son épinette d’un petit divertissementa. » Loret parle aussi du spectacle que Raisin donna à cette foire, et de plus, il no
t pas moins favorable. Elle fut à Rouen, mais au lieu de préparer son spectacle , elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un ge
urprenant effet ; Mais je ne suis pas un oracle, Et n’ayant pas vu ce spectacle , Que sais-je moi, je puis errer ; Ainsi pour mieu
le titre de Comédiens de Monseigneur le Dauphin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. » [*]. [Note marg
ocrisie, le prodige insensé d’une statue qui parle et qui se meut, le spectacle extravagant de l’enfer ne révoltèrent point la mu
15 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
s paraissent odieux ou ridicules ; et nous sommes trop charmés par le spectacle pour séparer, dans cette affection ou cette répul
e et forcent absolument le rire. Comment nier l’influence morale d’un spectacle qui, en animant les vices ou les vertus personnif
t se contenter de peindre, et elle juge. Elle voudrait n’offrir qu’un spectacle divertissant, et elle apporte un enseignement tac
nçoise, VII. — Voir aussi J.-J. Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les Spectacles , plus loin, chap. Il1, page 44, note 1. — « Oui,
16 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
e soit une peinture si naïve de la société, qu’on oublie qu’on est au spectacle . Un tableau est mal peint, si au premier coup d’o
n qu’il se lassoit de l’entendre appeller juste, courut en foule à ce spectacle . Socrate y assista debout. Telle étoit la comédie
propres au comique, a répandu bien de l’obscurité sur la nature de ce spectacle . Comédie sainte Comédie sainte, (Hist. mod
joüent des rôles tant dans le comique que dans le tragique, dans les spectacles où l’on déclame : car à l’opéra on ne leur donne
vant leur mort. Voyez Acteurs. (G) * Si l’on considere le but de nos spectacles , & les talens nécessaires dans celui qui sait
vêques, aux prêtres, & autres ecclésiastiques, d’assister à aucun spectacle , à peine de suspension, & d’être mis en pénit
rs & actrices de l’opéra ne dérogent pas non plus, attendu que ce spectacle est établi sous le titre d’académie royale de Mus
a plusieurs reglemens pour la profession des comédiens & pour les spectacles en général, qui sont rapportés ou cités dans le t
e connoissoit alors que la guerre & les armes, & chez qui les spectacles d’amusemens n’avoient d’abord été qu’une sorte de
17 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
jour à l’Hôtel de Bourgogne, où les comédiens attiraient la foule. Le spectacle fit une impression profonde sur le jeune Poquelin
es villes prises au son du violon. Les personnages qui préparaient ce spectacle grotesque posèrent plusieurs mois, sans s’en dout
là l’origine de la petite pièce sous la grande. Le roi fut charmé du spectacle  ; il donna sur-le-champ à la troupe l’ordre de s’
tint une permission de faire voir, à la foire Saint-Germain, le petit spectacle qu’il avait préparé. Son affiche, qui promettait
elle la fit passer dans l’appartement de la reine pour lui donner un spectacle si nouveau : mais sa majesté en fut tout d’un cou
foire Suivante. Dans le temps il fait afficher, et il annonce le même spectacle que l’année précédente ; mais il promet de découv
ire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants
rit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je sais que cette h
as moins favorable ; mais à Rouen, au lieu de préparer le lieu de son spectacle , elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un ge
18 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
it à être Paris parmi le Restaurateur de la Comédie. Le goût pour les Spectacles était presque général en France, depuis que le Ca
me concilier l’homme dont vous parlez : j’irai lui dire ma Pièce. Au Spectacle , où il était assidu, Molière lui demanda une de s
aucune personne de la Maison du Roi n’eut ses entrées gratis 83 à son spectacle . Ces Messieurs ne trouvèrent pas bon que les Comé
r ces misérables contre les Comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer au Spectacle sans payer, n’était point une prérogative que des
tage qui n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyaient le spectacle que par charité. Ce discours fit tout l’effet que
rope. Louis XIV n’avait donné à Molière que très peu de temps pour le spectacle qu’il lui demandait ; aussi ce Poète eut-il recou
le Roman de Psyché par la Fontaine, est un sujet propre à produire un Spectacle magnifique, où la Terre, les Cieux et les Enfers
que était mort depuis peu de temps. Le Successeur, moins favorable au Spectacle , donna ordre que les Comédiens partissent avant s
’Orphée était le plus susceptible de tout ce qui peut former un grand Spectacle  ; en conséquence il traita ce sujet pour le maria
it à être Paris parmi le Restaurateur de la Comédie. Le goût pour les Spectacles était presque général en France, depuis que le Ca
a un jour au bonhomme pourquoi il menait si souvent son petit-fils au Spectacle  ? « Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un Co
ière dans Sir Martin Mar-all (1667), crée plusieurs tragédies à grand spectacle d’une emphatique grandeur dans le style héroïque 
e. Il occupe diverses fonctions officielles dont la surintendance aux spectacles de la cour en 1525. L’éclat de Roland furieux (Or
rant à Torelli pour lui confier l’aménagement d’une nouvelle salle de spectacle dans le palais des Tuileries, jugeant l’expérienc
rès, une place essentielle dans la troupe. Orateur chargé à la fin du spectacle de présenter devant le public la pièce suivante,
19 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
n jour à ce bon homme pourquoi il menait si souvent son petit-fils au spectacle . Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation,
ses bienfaits : ce prince lui confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la province, pendant qu’il en tin
e puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail
. L’Ecole des Femmes parut en 1662, avec peu de succès ; les gens de spectacle furent partagés ; les femmes outragées, à ce qu’e
le crut être au rang d’une duchesse ; et elle ne se fut pas donnée en spectacle à la comédie, que le courtisan désoccupé lui en c
’en servit avec joie, parce qu’il ne lui en coûtait rien pour voir le spectacle  ; elle n’y fut pas plus tôt, que la Molière envoy
tint une permission de faire voir, à la foire Saint-Germain, le petit spectacle qu’il avait préparé. Son affiche, qui promettait
elle la fit passer dans l’appartement de la reine pour lui donner un spectacle si nouveau : mais Sa Majesté en fut tout d’un cou
foire suivante. Dans le temps il fait afficher, et il annonce le même spectacle que l’année précédente ; mais il promet de découv
ire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants
rit le titre de comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je sais que cette
as moins favorable ; mais à Rouen, au lieu de préparer le lieu de son spectacle , elle mangea ce qu’elle avait d’argent avec un ge
l devait des égards. Il se voyait aimé du mari, nécessaire même à ses spectacles , caressé de toute la cour ; il s’embarrassait for
roprement, à la fantaisie d’un homme qui en faisait l’agrément de ses spectacles . Molière n’oublia rien pour le remettre dans son
s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron, qu’il
nes qui, n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sous, ne voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de pa
e l’Amphitryon, que tout Paris vit avec beaucoup de plaisir, comme un spectacle bien rendu en notre langue, et à notre goût102.
oncilier l’homme dont vous me parlez : j’irai lui lire ma pièce. » Au spectacle , où il était assidu, Molière lui demanda une de s
isir l’ordre du roi apporta dans la troupe, et parmi les personnes de spectacles , mais surtout dans le cœur de Molière, qui se vit
itée, un travestissement, des pensées piquantes, peuvent entraîner au spectacle , sans que la pièce soit bonne. La bonté que le ro
ugnac fut fait à l’occasion d’un gentilhomme limousin qui, un jour de spectacle , et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre av
up de plaisir au courtisan, qui est toujours touché par ces sortes de spectacles . Molière travaillait toujours d’après la nature,
t au naturel, et il ne se lassait point d’aller voir ce portrait : le spectacle d’ailleurs, quoique outré, et hors du vraisemblab
ir, le courtisan, le savant, et le bourgeois. La cour se plaisait aux spectacles , aux beaux sentiments, de la Princesse d’Elide, d
imaginer des sujets propres à la scène ; depuis il a écrit contre les spectacles . Il mourut à Pézenas le 21 février 1666. Son ouvr
février 1666. Son ouvrage est intitulé : Traité de la comédie et des spectacles selon la tradition de l’Église, par le prince de
it le seul moyen de répondre au désir de la foule. A cette époque, le spectacle commençait entre trois et quatre heures : deux re
in et de juillet, c’est-à-dire dans la saison la plus défavorable aux spectacles , et il eut vingt et une représentations consécuti
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
Danse de deux Pages. Troisieme entrée de Ballet. Quatre Curieux de spectacles , qui ont pris querelle ensemble pendant la danse
e, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux humains, A venir prodiguer sa voix sur un thé
21
Italiens d’introduire dans leurs représentations, le lendemain de ses spectacles , autre chose qu’un peu de dialogue français çà et
-Germain, Racine disant Versailles, il se peut, en définitive, que le spectacle n’ait eu lieu ni à Versailles ni à Saint-Germain,
ards et aux Champs-Élysées, attiré au dehors par la cérémonie à grand spectacle des obsèques du Duc de Morny, dont le service fun
I, numéro 16, 1er juillet 1880 Charles Nuitter : Les affiches de spectacles au temps de Molière Le Moliériste : revue me
Comédie-Française possède ainsi de très curieuses affiches de petits spectacles , représentant au préjudice des droits de la Coméd
roits de la Comédie, et dont M. Bonnassies a publié le texte dans ses Spectacles forains et la Comédie-Française (Paris, Dentu, 18
l’encre rouge ou à l’encre noire, suivant qu’il s’agit d’annoncer le spectacle du jour ou le spectacle du lendemain. Cet usage e
cre noire, suivant qu’il s’agit d’annoncer le spectacle du jour ou le spectacle du lendemain. Cet usage est constaté par les plus
a Comédie. Il est difficile de préciser l’année où ont été donnés les spectacles annoncés. La mention placée au bas des affiches d
re (1660), le théâtre du Petit-Bourbon commença à être démoli… ». Le spectacle aurait pu être indiqué à sa date dans le registre
dont se servait sans doute le comédien chargé d’annoncer au public le spectacle que l’on se proposait de lui donner, ce sont les
ce du connétable de Bourbon, transformée depuis longtemps en salle de spectacles . C’est sur la scène du Petit-Bourbon que les prem
a troupe du Marais. La première, imprimée à l’encre noire, annonce le spectacle du mardi 3 février ; la seconde, en caractères ro
fficile de renvoyer à un autre jour qu’au vendredi 13 février 1660 le spectacle annoncé dans l’affiche rouge du Marais. Quant aux
rtage. Il est vrai que Molière annonçait La Thébaïde pour le prochain spectacle , celui du vendredi 20 juin ; c’était une nouveaut
ar le Roi, s’appelaient également troupes royales. Les pièces à grand spectacle se jouaient dans la belle salle du Marais. Il s’y
de dont la Cour ne semblait pas se lasser, une de La Thébaïde dont le spectacle avait moins d’agrément puisqu’il ne fut pas redem
iniment ajourné la représentation de la pièce ; mais sur la liste des spectacles de Villers-Cotterêts, telle que l’enregistre La G
nes. Jusqu’à ce moment, on le conçoit, l’intérêt dut se détourner des spectacles  ; cependant le Palais-Royal fut loin d’être déser
u 15 novembre, et notre Bulletin Théâtral contient la composition des spectacles et le chiffre des recettes. Nous ne voulons ici q
22 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
ut le talent, toute la pompe même de décorations et de costumes qu’un spectacle aussi singulier exige, le pur et vrai Don Juan de
, bien loin d’avoir éprouvé une chute, le Festin de Pierre composa le spectacle à lui seul pendant quinze jours consécutifs, et f
le. Eh bien ! pour ma part, l’impression que j’ai reçue de ce curieux spectacle a été tout-à-fait différente de celle que j’atten
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »
nt l’évêque était mort depuis peu : le successeur, moins favorable au spectacle , donna ordre que les comédiens partissent avant s
24 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
asser à la faveur de la beauté de la musique* et de la singularité du spectacle . » « [*] Le Bourgeois gentilhomme est un des p
roi (Louis XIV) conçut et fit faire fixe et permanent pour les divers Spectacles , et pour les délassements de son esprit, et le di
les plus grandes fêtes, et qui seule peut passer pour un très superbe spectacle . Sa longueur est de quarante toises ; elle est pa
t au naturel ; et il ne se lassait point d’aller voir ce portrait. Le spectacle d’ailleurs, quoique outré, et hors du vraisemblab
rnière est du dimanche 22 janvier 1673. *. [Note marginale] Idée des spectacles anciens et nouveaux, par l’abbé de Pure, in-12, 1
ements dont elle fut embellie, et la dépense royale qu’on fit pour ce spectacle , firent pardonner ses défauts. » [*]. [Note mar
25 (1739) Vie de Molière
à Paris. Bientôt après, la passion du cardinal de Richelieu pour les spectacles mit le goût de la comédie à la mode ; et il y ava
mmes aient l’occasion de les bien voir, et le seul pendant lequel les spectacles puissent être fréquentés assidûment. Aussi ce ne
1670, et donnée au public sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra, connu en France sous le ministère du
ements dont elle fut embellie, et la dépense royale qu’on fit pour ce spectacle , firent pardonner ses défauts. Les Femmes sava
n demande pourquoi Molière, ayant autant de réputation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses comédies,
age peut plaire, mais il ne peut jamais émouvoir, et l’on ne vient au spectacle que pour être ému. Il faut encore convenir que Mo
26 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ité de son essence, se déterminent, s’opposent et se contredisent. Le spectacle de la lutte divine qui s’engage alors est sublime
e de l’homme à s’élever au-dessus de sa propre contradiction offre le spectacle le plus pénible, et retient la comédie à terre bi
, conservateur de l’ordre social et de la paix, il donne au peuple le spectacle hardi de sa corruption morale, de sa turbulence é
se montrer comiques, rire de leur propre extravagance. Car le simple spectacle de la contradiction des moyens qu’ils emploient a
ité comme sans unité, présente à nos regards fatigués et distraits le spectacle à la fois changeant et monotone d’un chaos fantas
isonnées dans l’étroit corset de la routine et de la mode231 », et le spectacle de tant d’honnêtes bourgeois tous pareils est si
a vue d’un monde qui, loin de réaliser son idéal, ne lui offre que le spectacle du vice et de la folie, s’élève contre lui avec i
27 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [63, p. 100-101] »
é de lui ce trait comique : Un jour qu’il était pressé par l’heure du spectacle , il prit une brouette pour se rendre promptement
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
onde, dont le poids était incommode pour la cour et dangereux pour le spectacle de Molière ; et d’ailleurs il avait peu de succès
nt par le travail de cette comédie qu’elle n’a été ni inspirée par le spectacle de la société, ni avouée par l’art. C’est une œuv
29 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [9, p. 41] »
concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui dire ma pièce. Au spectacle où il était assidu, Molière lui demanda une de se
30 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
is jouer le Tartuffe à une époque où, certes, je n’exigeais pas qu’un spectacle fût moral. Mais préservé, grâces à Dieu, de la so
lui sous la loi du devoir. Tous les yeux ne savent point voir un tel spectacle , tous les esprits, même de très-fins esprits, ne
l’ont regardée dans sa corruption et confondue avec tous ces vilains spectacles qu’on a eu raison de nommer spectacles de turpitu
onfondue avec tous ces vilains spectacles qu’on a eu raison de nommer spectacles de turpitudes. » Voilà l’auteur de Sganarelle dev
ensée de toute la pièce. Nous l’avons entendu parler de « ces vilains spectacles qu’on a eu raison de nommer spectacles de turpitu
ntendu parler de « ces vilains spectacles qu’on a eu raison de nommer spectacles de turpitudes », et noter une comédie entièrement
x où est la conviction. Rousseau, dans sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles , raisonne comme Bossuet ; mais ce serait une irré
on lui donne de nos jours. Ceux qui ont mis le pied dans une salle de spectacle peuvent dire si la scène a cessé d’être un marché
s après avoir bien discuté, tous finissent par conclure que jamais un spectacle moral n’attirera ce qu’il faut de spectateurs pou
religion et des mœurs10 ? ‌  » Non certes ; mais encore une fois, un spectacle moral ne ferait point d’argent. Voltaire le procl
adavre, c’est l’infection du cadavre. Quelle leçon à l’idole, et quel spectacle à ses adorateurs ! Le sermon sur l’impureté, où l
une femme adroite à le tromper est l’héroïne que l’on y produit ; des spectacles où l’impudence lève le masque et qui corrompent p
ire de bandits que nous avons sous les yeux, et non pas un épisode du spectacle ordinaire de la vie. Notez que ce brutal Orgon, c
’adroit bouffon qui le flattait à son gré, entrevit le dommage que ce spectacle pouvait causer à des principes qu’en les transgre
s de rire d’un honnête homme ; elle afflige le cœur humain comme tout spectacle d’un mal sans remède. Du moins, le remède à ce ma
er le rire de l’âme ? Ce qui peut procurer le rire de l’âme, c’est un spectacle de paix, d’ordre et de félicité parfaite que le t
veut faire. Et nous présentant sans cesse le séduisant et victorieux spectacle du bien, C’est par leurs actions qu’ils corrigen
s ses œuvres. Elles sont grossières. 3. Lettre à d’Alembert, sur les spectacles . 4. Maximes et réflexions sur la comédie. 5.
e. Il mit en circulation une autre bourde ; c’est que les censeurs du spectacle s’opposent à l’aumône qui en résulte pour les pau
es fussent indemnisés de l’extrême diminution que l’établissement des spectacles avait occasionnée dans les aumônes. Qui évaluera
31 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
mait la comédie, il essaya, pour le distraire, de le mener souvent au spectacle . Le théâtre le plus en vogue alors était celui de
n père avait grondé le bonhomme de mener si souvent son petit-fils au spectacle  : Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un com
son compte, en fut si charmé qu’il confia à Molière la direction des spectacles et des plaisirs dont il régalait la province pend
pièce la joie expansive d’un homme qui va se marier... Il y eut grand spectacle , ballet, décorations splendides... La Fontaine y
ut être au rang d’une duchesse, et elle ne se fut pas donnée en [p.54] spectacle à la comédie, que le courtisan désoccupé lui en c
ommencement de 1664, il donna au Louvre, le Mariage Forcé, avec grand spectacle ; Louis XIV et ses courtisans y dansèrent. La pièc
ducation des femmes; tout à l’heure, dans le rôle de Don Juan, par le spectacle de Done Élvire en pleurs et des deux paysannes tr
on Entre l’hypocrisie et la dévotion. Jamais il ne s’était vu un tel spectacle  : le comédien prenant contre les dévots la défens
u commencement de 1670, le roi voulant de nouveau donner à sa cour un spectacle extraordinaire, et qui réunît tout ce que le théâ
acles. Le roi, avec toute la cour, dansa dans cette pièce ; ce fut un spectacle splendide. Mais Molière ne la représenta jamais s
Cependant il donna encore, au mois de janvier 1671, une pièce à grand spectacle , à féeries, Psyché. C’était la mise en scène du r
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
n existence ? le voici : L’hôtel de Rambouillet nous offre d’abord le spectacle d’une société qui, sous les auspices d’une femme
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
du cœur humain. On nous dit : Mais n’est-ce rien la contemplation du spectacle de vos propres misères ? À quoi un père de l’Égli
seraient assez forts pour contempler, sans danger pour eux-mêmes, le spectacle de ces désordres : Cùm resfuerint in tuto ! Le b
ngereux, l’esprit a peine à se remettre ; il se souvient longtemps du spectacle animé de ces licences ; il y revient complaisamme
ché votre cœur et corrompu votre esprit, pour que, dans ce lamentable spectacle d’hier soir, vous n’ayez vu en effet qu’une petit
34 (1871) Molière
déjà que tragédies et comédies. Ce fut même au sortir de l’un de ces spectacles où rien n’était négligé pour le plaisir de l’orei
poète une malheureuse idée. Il lui semblait qu’il devait continuer ce spectacle à machines, qui plaisait tant à Monseigneur le ca
ssieurs que déjà Molière, avec la permission de Louis XIV, offrait en spectacle . Écoutez Sganarelle et sa belle ironie, à propos
du grand siècle à peine commencé. À Molière il avait commandé tout un spectacle et lui avait donné quinze jours, pas une heure de
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »
assurer une sorte de monopole à la cour, notamment dans le domaine du spectacle et du théâtre en musique, qui ont empêché Charpen
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
te retraite les couplets suivants, dans un opéra comique intitulé les Spectacles malades. LA COMÉDIE ITALIENNE. Air : Quand le p
e rendit à la Cour du Duc de Parme, qui lui donna l’intendance de son spectacle & celle de sa maison : la mort de ce Prince l
37 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
avoient principalement pour but d’allonger convenablement la durée du spectacle , et elles ont donné naissance à nos petites coméd
38 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
en vue de revêtir ses pièces d’ornements plus variés, d’en rendre le spectacle plus brillant, il appelait même à son secours des
en. Louis XIV se piqua de lutter avec les étrangers, il désira que ce spectacle éclipsât tout ce qu’on voyait ailleurs par la mag
éniens, que pour en punir l’auteur ils le condamnèrent à l’amende. Le spectacle d’un incendie nocturne peut exciter notre admirat
brûle, jam proximus ardet Ucalegon, on est peu disposé à jouir de ce spectacle pittoresque. On voit clairement que Diderot a ser
erveilleux, une aventure fabuleuse ou réelle, avec un grand fracas du spectacle , de mouvement sur la scène, de changements de déc
39 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e, dit-il, pourquoi Molière ayant autant de réputation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses comédies,
age peut plaire, mais il ne peut jamais émouvoir, et l’on ne vient au spectacle que pour être ému. » Il en fut ainsi pendant la
poète en lui élevant une statue dans le foyer de la nouvelle salle de spectacle qu’on était en train de construire. Une représent
grand-père maternel), ce grand-père, Louis Cressé, aimait dit-on, le spectacle , et il y conduisait son petit-fils. Ils allaient
es loges et galeries et transformer enfin le jeu de paume en salle de spectacle . Par acte du 31 octobre, quatre « maîtres joueurs
elle salle, alla habiter au coin de la rue des Jardins-Saint-Paul. Le spectacle se trouvait ainsi dans le voisinage de la place R
invente guère. La plus libre fantaisie pouvait à peine atteindre aux spectacles qu’avait offerts la réalité. La première comédie
éfense du traité de Mgr le prince de Conti touchant la comédie et les spectacles , écrite en 1667. Cet abbé était attaché à la mais
l fût excommunié. Cette affection pour Molière, cette passion pour le spectacle finit par susciter une grave querelle à Boissat.
nduite des plaisirs que Son Altesse Royale offrait à ses hôtes et des spectacles dont elle régalait les représentants de la provin
Rambouillet assistaient, peut-être sur l’invitation de Molière, à ce spectacle dont ils faisaient les frais. D’un autre côté, il
upportables pour faire souhaiter les coups de bâton du dénouement. Ce spectacle fut accueilli par un éclat de rire qui retentit e
ient pour les contrefaire. » Louis XIV, félicitant l’auteur après le spectacle , lui montra, dit l’auteur du Menagiana, le marqui
r et de la vérité, puis lui ordonna de le suivre. Le roi assistait au spectacle dans une espèce d’amphithéâtre où était son faute
és ; et, en effet, dans le traité qu’il écrivit sur La Comédie et les Spectacles selon la tradition de l’Église, et qui parut aprè
ntes controverses, les anecdotes, les allusions, tout cela formait un spectacle fin, distingué, aimable, qui nous ravit encore au
ignes du Zodiaque, et la chute du palais d’Alcine embrasé, le nouveau spectacle , certes bien inattendu, qu’il leur offrit, ce fur
able contre-partie et le complément de l’idée de Molière. Il offre le spectacle  de l’athéisme florissant, après le spectacle de l
de Molière. Il offre le spectacle de l’athéisme florissant, après le spectacle de la fausse dévotion triomphante ; et en effet,
ière comme orateur de la troupe, et fut chargé d’annoncer le prochain spectacle , ainsi que cela se pratiquait alors. M. Tascherea
r avoir aidé Poquelin Molière à donner la médecine et les médecins en spectacle et en [p.250] raillerie, et avoir ainsi tellement
cé comme l’indien Krichna au milieu des bergères ou gopis, offrait un spectacle tout à fait digne de la pastorale. Molière mit en
r le succès de ses armes, il y aurait de l’impiété de s’occuper à des spectacles capables d’attirer la colère du Ciel ; avons fait
as la moins empressée à faire preuve de zèle. Robinet, qui assista au spectacle  offert au Palais-Royal, grâce, ajoute-t-il, à l’o
désordre éclatant de toutes parts ; cela forme, comme dit Gœthe, « un spectacle qui a une grandeur extraordinaire et tragique à u
e, À disputer des prix indignes de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains… il ne dansa plus à aucun ballet, non
9, le 11 et le 13 novembre. Lorsque la cour fut bien rassasiée de ce spectacle , Molière fut autorisé à en réjouir la ville. Le B
te salle des machines destinée à la représentation des pièces à grand spectacle . Molière fut chargé d’inaugurer cette salle. La f
 ballet, et généralement tous les ornements nécessaires pour ce grand spectacle . Jusques ici, les musiciens et musiciennes n’avai
en déclinant. La Grange sur son registre constate une interruption du  spectacle le mardi 9 et le vendredi 12 août, « M. de Molièr
opéra qui font aujourd’hui tant de bruit et dont la magnificence des spectacles  n’empêche pas qu’on le regrette tous les jours…
en scène. Il suffit, pour s’en convaincre, de se rappeler ces grands spectacles qu’il organisait si promptement, de songer à Psyc
compenser quelques erreurs ou quelques faiblesses ; et, en effet, le spectacle  de sa vie ne fait pas tort à l’admiration que ses
TRE De 1659 à 1673, Molière changea une fois seulement de salle de spectacle . Ce fut deux ans après son retour que ce déplacem
à interrompre leurs représentations. Les heures pendant lesquelles le spectacle avait lieu changèrent peu à peu dans le courant d
se et Polianthe, par Boursault, roman imprimé en 1670, on voit que le spectacle commençait à trois heures et finissait à sept heu
vre, et il mourut le 21 du même mois. Les comédiens interrompirent le spectacle du 20 mai au 2 juin, à cause de la perte de ce ca
dait. Lorsque le secret eut été découvert, il imagina d’ajouter à son spectacle un petit divertissement joué par ses enfants et p
us serez le maître ? Défendrez-vous l’opéra, la comédie et les autres spectacles  ? — Bien des gens, répondit le prince, prétende
al une plaque portant cette inscription : « Ici s’élevait la salle de spectacle du Palais-Cardinal, inaugurée en 1641, occupée pa
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
e là-dessus M. de Voltaire. Voici son avis. « J’ai cru remarquer aux spectacles , qu’il ne s’éleve presque jamais de ces éclats de
is je n’ai jamais vu ce qui s’appelle rire de tout son cœur, soit aux spectacles , soit dans la société, que dans des cas approchan
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des pièces à grand spectacle . Ainsi, au deuxième acte de La Forsennata prencip
hée à un arbre par quelques lambeaux d’étoffe, et à produire d’autres spectacles du même genre ou plus indignes encore d’être mis
42 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
outre cela par son importance, son atrocité : c’est le corps même du spectacle , la machine qui frappe ; au lieu que l’action com
43 (1884) Tartuffe pp. 2-78
mps, permettaient aux enfants, leurs disciples, d’aller voir certains spectacles honnêtes, comme le brûlement des hérétiques en Gr
x. Quant aux jansénistes, ils étaient brouillés par principe avec les spectacles . Nicole ne fit que répéter le prince de Conti. Le
que fondement. On sent d’ailleurs que le prince les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne, et, pour tout dire, aimés sans gr
ivre bizarre 240 pages de citations des « pères », tous abominant les spectacles , « source de tous les crimes », déclare saint Cha
, qui fit sa meilleure épitaphe. 16. Le Traité de la comédie et des spectacles , publié sans nom d’auteur. — Biblioth. de l’Arsen
44 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
éjà commencé à développer en lui le goût naturel qu’il avoit pour les spectacles , il conçut un dessein fort opposé aux vûës de ses
oit à être parmi nous le restaurateur de la comédie. Le goût pour les spectacles étoit presque général en France, depuis que le ca
isie, le prodige insensé d’une statuë qui parle & qui se meut, le spectacle extravagant de l’enfer, ne révoltérent point la m
er à la faveur de la beauté de la musique, & de la singularité du spectacle . Si l’on faisoit grace au sac ridicule que l’on a
s sacrifié une partie de sa gloire à la magnificence, à la variété du spectacle , & aux ornemens que la musique & la danse
45 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
éjà commencé à développer en lui le goût naturel qu’il avait pour les spectacles , il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses
nait à être parmi nous restaurateur de la comédie. « Le goût pour les spectacles était presque général en France, depuis que le ca
alais-Royal, où M. le cardinal de Richelieu avait donné autrefois des spectacles dignes de sa magnificence. L’estime dont Sa Majes
s sacrifié une partie de sa gloire à la magnificence, à la variété du spectacle , et aux ornements que la musique et la danse y de
, Avec des machines volantes, Plus que des astres éclatantes, Font un spectacle si charmant, Que je ne doute nullement, Qu’on y c
concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui lire ma pièce. Au spectacle où il était assidu, Molière lui demanda une de se
Et du sieur Molière intendants, (Malgré tous autres prétendants) Des spectacles de notre sire. Et, disant cela, c’est tout dire.
un jour au bon homme, pourquoi il menait si souvent son petit-fils au spectacle  : Avez-vous envie, lui fit-il avec indignation, d
nes qui, n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de pa
gnac fut fait à l’occasion d’un gentilhomme limousin, qui, un jour de spectacle , et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre av
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
Ce n’était pas la première fois que les Français allaient jouir de ce spectacle . Catherine de Médicis en avait introduit l’usage
, malgré les ordonnances, et c’était un prix élevé pour assister à un spectacle , puisqu’à Paris, le prix d’entrée à l’Hôtel de Bo
47 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
rbonne. — 1644. Il étudie le droit à Paris. — 1645. Son goût pour les spectacles . Il se met à la tête d’une troupe de comédiens bo
Revenu à Paris, Poquelin s’abandonna avec ardeur à son goût pour les spectacles . Fidèle habitué de Bary, de l’Orviétan, dont le P
l fût excommunié. Cette affection pour Molière, cette passion pour le spectacle , finit par susciter une grave querelle à Boissat.
n bal, en dansant devant M. le prince de Conti. » Est-ce pendant le spectacle que serait venue à celui-ci l’idée qu’on lui a at
e puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail
1660, que l’affiche, « pour deux fois », pour la veille et le jour du spectacle , n’entrait dans les frais de chaque représentatio
is l’affiche n’était pas toujours alors l’annonce pure et simple d’un spectacle , le titre d’une pièce et le nom des acteurs devan
uses ridicules. L’annonce d’une comédie nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé de plus d’une pièce attirèrent la foule.
L’Étourdi et Les Précieuses. Mais le mardi gras 10 du même mois, même spectacle chez M. Le Tellier ; puis le 4 mars, Les Précieus
pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la comédie et des spectacles , qui ne fut publié qu’un an après sa mort, arrivé
Le calcul avait été bien entendu : du 1er juin au 12 août suivant, le spectacle se composa constamment, à chaque représentation,
par l’affiche de Boursault et de la troupe rivale, donna à la cour le spectacle le plus inattendu, le plus nouveau pour elle. Hui
e, À disputer des prix indignes de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains. Cette leçon indirecte, ou peut-être
de juillet 1659, de disposer des jours ordinaires. Loret parla de ce spectacle dans sa Muse historique du 7 juin suivant. C’est
nes qui, n’ayant pas le moyen de dépenser quinze sols, ne voyaient le spectacle que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de pa
Palais-Royal la joua quinze fois consécutives et la comprit dans des spectacles qu’elle alla donner au château de Fontainebleau d
que son ami. Ayant un jour loué une brouette pour se faire rouler au spectacle , pressé d’arriver et contrarié de la marche du co
rès les anathèmes que les conciles ont fulminés contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les Pères appellent
r le succès de ses armes, il y aurait de l’impiété de s’occuper à des spectacles capables d’attirer la colère du ciel ; avons fait
pe s’avança aussitôt sur le devant de la scène comme pour annoncer le spectacle suivant : « Si toutes les fois, dit-il aux specta
fut aussi calme que la première ; mais le Roi dit à Molière après le spectacle  : « Je ne vous ai point parlé de votre pièce le p
plus comiques. » Il fut encore chargé de composer une pièce à grand spectacle pour les fêtes du carnaval de 1671. Il songea à l
, ballet et généralement tous les ornements nécessaires pour ce grand spectacle . Jusques ici les musiciens et musiciennes n’avaie
le 14 avril 1672, une ordonnance du Roi portant défense à tous autres spectacles qu’à l’Académie royale de musique d’employer dans
e d’expressions techniques. Le jour de la quatrième représentation du spectacle nouveau, le 17 février 1673, premier anniversaire
que chaque part d’acteur, très exactement reçue chaque soir après le spectacle , était fort productive. La Grange nous apprend qu
ntateur, mais qu’elle fut jouée deux fois par jour. À cette époque le spectacle commençait entre trois et quatre heures : deux re
ecette de la première représentation se monta à 2 860 livres ; jamais spectacle n’avait fait encaisser pareille somme à la troupe
troupe de Molière. Elle fut successivement utilité à trois livres par spectacle , quand elle jouait, receveuse au bureau des place
48 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
, ses prophètes. Je ne sais si l’histoire de l’esprit humain offre un spectacle plus curieux que celui de notre longue et univers
ossible de l’absolu ; ceux-là resteront toujours divertissants par le spectacle héroï-comique de leurs efforts désespérés pour éc
ays ne se connaît en beaux vers, et partout il aime passionnément les spectacles . Donnez-lui des combats de coqs, des enterrements
une salle voisine du lit où expire la fiancée de Roméo, parce que ces spectacles d’indifférence et de désespoir, si rapprochés l’u
cune portion du genre humain ne saurait être intéressée par un pareil spectacle . L’Alarcos de Frédéric Schlegel n’est peut-être q
 jusqu’à ce que tout son sang soit sorti, et qu’elle meure 386  ». Ce spectacle plaît aux Espagnols, ou leur a plu à un certain m
ensable d’avoir vu quelques combats de taureaux, il ira contempler ce spectacle à Madrid avec les yeux de sa tête, et il ne se co
49 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
e était-elle comprise dans les sept actes qui formaient l’ensemble du spectacle  ? On l’ignore. Dans son état actuel, elle n’a qu’
es chacune pour un acte. Quelle que fût, au juste, la distribution du spectacle , on peut dire que Molière en fit seul tous les fr
e Pastorale comique qu’il avait composée pour le Ballet des Muses. Ce spectacle , uniquement destiné pour la cour, fut donné une s
tte qui paraissait devoir être considérable, demanda seulement que le spectacle commençât à quatre heures précises. Il fit, pour
es esprits par la peinture du ridicule, qu’à révolter les âmes par le spectacle de la perversité. Les annales du théâtre nous app
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
, se mouchent. On va souper ; ceux des convives qui n’ont pu aller au spectacle , s’informent du succès de la nouveauté. Elle est
médie, doit faire nécessairement dans un temps où tout le monde parle spectacle , où les cercles, les toilettes, les boudoirs même
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ait alors les Italiens du luxe de sa mise en scène et du faste de ses spectacles . On aura remarqué encore que les comédiens de la
Ces jeux se continuent longtemps et forment à eux seuls une partie du spectacle  ; comme ils n’avaient pas eu grand succès à la pr
52 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
i joué très souvent dans ma maison de campagne, où milady donnait des spectacles magnifiques et très chers. Tricot C’était vou
53 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
uatre premiers rangs de l’amphithéâtre, ne donnèrent pas au public un spectacle moins amusant que celui de la scène ; et le malic
qu’il avait commencé, ou peut-être que la destination particulière du spectacle le contraignit de terminer par un de ces divertis
s de la mécanique du temps, nouvellement rassemblées dans la salle de spectacle du palais des Tuileries. La Fontaine avait fait p
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
lérats furent touchés de mon sort. Mes pleurs, ma beauté, mon âge, ce spectacle attendrissant d’une jeune Reine qui leur tendoit
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
se répandre de la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spectacle de la société infectée de ces mœurs nous a laissé
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
sous les ruines avec tous les Philistins, & la piece finit par ce spectacle terrible. Croit-on qu’Arlequin figure aussi bien
sommes redevables aux Espagnols, nous leur devons encore les pieces à spectacles , & ce que nous appellons comédie-ballet. Mon
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
c’est-à-dire ceux où la plus extravagante des étiquettes interdit le spectacle françois au beau monde : que les premiers acteurs
ai de vous le répéter ; quand on vous dira qu’on ne veut plus rire au spectacle , n’en croyez rien. L’homme livré à mille peines i
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
au premier printemps roulera dans la mer sa prison vaincue ? C’est un spectacle moral, de montrer celte imprescriptible liberté d
ole des Femmes, par Boursault (1G63) ; le Traité de la Comédie et des spectacles selon la tradition de l’Église, par le prince de
59 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
deux heures : mais vous n’ignorez pas que l’heure du dîner retarde le spectacle  ; on ne commence plus qu’après quatre heures, d’a
res qui montrent que la plupart savent qu’ils se donnent eux-mêmes en spectacle . On se jette quelques noms à l’oreille : c’est M.
ux-là évidemment qui, à l’hôtel de Bourgogne, partent avant la fin du spectacle , pour ne pas ouïr la farce qu’on donne après la t
sa troupe ; en cette qualité c’est lui qui fait l’annonce du prochain spectacle . Dans la presse des marquis debout et gesticulant
t Aristote, les autres citent les Pères de l’Église, et le traité des spectacles de saint Cyprien, et la première catéchère mystag
60 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
nuer quelque chose de la sévérité de la tragédie, et pour en faire un spectacle plus riant aux yeux du public, ils rendirent l’am
arron. L’historique de ces trois pièces fera plaisir aux amateurs des spectacles . Le Pédant joué de Cyrano de Bergerac ; La Belle
té de Saint-Germain-l’Auxerrois : voici la description de la salle du spectacle que Richer2 en a donnée sous l’année 1614. Tome I
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
ndant que l’Amphitryon de Molière amusait la cour et le public par le spectacle d’un mari malheureux ; qui oserait assurer, malgr
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
me et quarante ans ont à peine achevé. Mithridate présenta aussi le spectacle d’un amant suranné qui a recours à des ruses avil
xcellait à conduire un char dans la carrière, À se donner lui-même en spectacle aux Romains, il cessa de danser dans les ballets
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
tte scandaleuse dissolution, dont la cour et la capitale offraient le spectacle , et les avait disposées à favorablement accueilli
64 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
ouement de sa bizarre intrigue Déroula devant toi son long imbroglio, Spectacle pour Thalie apprêté par Clio, Et de ton Étourdi d
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
u’un homme curieux de voir l’effet que produiroient sur un paysan nos spectacles , y conduisit un de ses fermiers, un jour qu’on re
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
Les inventions étranges et monstrueuses, les machines, les pompes du spectacle , le chant, la musique l’emportèrent sur les combi
67 (1900) Molière pp. -283
ardi et emporté, mais cette même amertume, qui se complaisait dans le spectacle de ses propres souffrances et des misères et des
s y mêlant ; mais il peut aller bien au-delà de ce que lui fournit le spectacle des hommes agissant sous ses yeux ou des passions
evé. C’est Jean-Jacques Rousseau, dans sa Lettre à d’Alembert sur les Spectacles , où il a si constamment, si continuellement pris
raître absolument laide, est une femme perdue ; toute femme qui va au spectacle et qui se montre en public, — ceci est textuel, —
nt laide. Je pense même que si Arnolphe avait connu la Lettre sur les Spectacles , il l’eût préférée infiniment, pour l’éducation d
radiction, dans cette même lettre où Rousseau interdit aux femmes les spectacles par la raison que les femmes ne vont au spectacle
dit aux femmes les spectacles par la raison que les femmes ne vont au spectacle que pour s’y montrer, il leur permet, leur recomm
e coquetterie : le bal ; car il paraît que les femmes, qui ne vont au spectacle que pour s’y montrer, vont au bal pour ne pas s’y
ui a besoin d’estimer tous les hommes, qui voudrait les aimer, que le spectacle de la mêlée de ce monde envisagé précisément par
caractère ; nos traditions scéniques se transforment, et le genre de spectacle qui plaisait le plus à nos pères court le risque
grand capitaine. CÉSAR Pour moi, je ne me suis jamais complu dans le spectacle de ma grandeur, et ce n’est pas maintenant que j’
ince de Conti, Sentiments des Pères de l’Église sur la Comédie et les Spectacles . (Avertissement.) 42. Dom Juan, Acte V, sc. v.
68 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
 »   Quelle ne doit pas être la démoralisation lente produite par un spectacle qui dure sans interruption depuis deux siècles, e
e moins une école de mauvaises mœurs ? » (Lettre à d’Alembert sur les Spectacles .) La défense de Molière sur ce point, présentée p
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
gnac fut fait à l’occasion d’un Gentilhomme Limousin, qui, un jour de spectacle , & dans une querelle qu’il eut sur le théâtre
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
la scène dont il s’agit. D’abord toutes les femmes qui assistent à un spectacle , ne sont pas du même genre et de la même conduite
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
je ne dis pas d’une jeune personne qu’une mere croit pouvoir mener au spectacle sur la foi de l’honnêteté publique, j’ajoute de t
p; quel chagrin pour une mere vertueuse qui ayant conduit sa fille au spectacle en croyant lui procurer un plaisir innocent, se v
72 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
l raconte, et son récit est une peinture ; son âme, doucement émue du spectacle dont elle jouit seule d’abord, le reproduit en im
on ajoute à cet attrait de la réalité vivante le plaisir que cause le spectacle de l’humanité visible sous ces symboles animés, o
73 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
lée N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son nom verser
74 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
ortait le théâtre italien vers les complications extravagantes et les spectacles fantastiques. Outre deux tragi-comédies, Clotilda
75 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
résidences royales, participaient souvent aux mêmes fêtes, aux mêmes spectacles  ; ils assistaient à de communs repas : « Molière,
76 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
société du xviie  siècle avec des caractères éternellement vrais. Le spectacle que Molière nous présente est exact ; mais est-ce
Le spectacle que Molière nous présente est exact ; mais est-ce que le spectacle contraire ne pourrait pas être exact aussi ? Est-
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ux, et quelques farces par lesquelles on avait coutume de terminer le spectacle , et dont l’une, Le Docteur amoureux, valut princi
résente Molière adressant au public le compliment d’usage à la fin du spectacle . On trouvera sans doute que la physionomie qu’il
78 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ure qui constitue la perfection de l’art dramatique. Donner la vie en spectacle aux vivants eux-mêmes ; peindre dans les personna
un de ces portraits, et plus d’un de ces beaux de cour, se donnant en spectacle sur les bancs de l’avant-scène, a dû offrir au pu
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
s. Il disoit aux passants avec emphase : Entrez, Messieurs, voyez mon spectacle  : toute la Cour a vu cela, toute la Ville a vu ce
toit eut grand soin de répéter souvent : Entrez, Messieurs, voyez mon spectacle  : toute la Cour a vu cela, toute la Ville a vu ce
a le lendemain, en criant aux passants : Entrez, Messieurs, voyez mon spectacle  ; vous y verrez la d’Ancourt & ses deux fille
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
t elle n’abusait pas, c’était le spectacle20 ; alors il n’y avait pas spectacle tous les jours, et l’on n’allait pas à la comédie
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
oi. Ce qui mérite ici d’être observé, c’est l’effet que produisait le spectacle des mœurs de la cour sur la société d’élite dont
82 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
la superstition : Tandem Graius homo… Nous restons peuple devant ce spectacle  ; c’est là évidemment ce qu’a voulu Molière. Il a
tère de Sganarelle, qui ne peut être en ce moment qu’épouvanté par le spectacle qu’il a devant les yeux et qui ne doit pas nous f
t déjà pour les spectateurs les plus pieux du xviie  siècle qu’un pur spectacle et une affaire de machine. Il est probable qu’en
ion. 10. Sentiments des pères de l’Église sur la comédie et sur les spectacles . 11. On trouve dans M. de Camors, d’Octave Feuil
83 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
utres talents que les siens, en amenant des danses, des chants et des spectacles . On ferait peut-être mieux de ne pas lui demander
, était encore un de ces intermèdes bouffons qui faisaient partie des spectacles de la cour. On l’appela le Ballet du Roi, parce q
pour donner sa fille au fils du Grand-Turc et devenir mamamouchi : ce spectacle grotesque est évidemment amené pour remplir la du
e récrier : Quelle horreur! on ne supportera jamais sur le théâtre le spectacle de tant d’atrocités, et un pareil monstre n’est p
intrigue plus intéressante qu’aucune autre qu’il eût faite. C’est un spectacle touchant que toute cette famille désolée autour d
84 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
s premières comédies. Les aïeux de M. Hermann Fritsche assistaient au spectacle . Et M. H. Fritsche, de Stettin (province de Pomér
85 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
là, à cette croisée, il prenait le frais après son dîner ou après le spectacle ; là il mourut. — Si les comédiens français avaien
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
Voici le sujet de la scene. Un berger étoit attentif aux beautés d’un spectacle qui ne faisoit que commencer, lorsqu’il fut tiré
moment des touchantes douceurs d’une ame si reconnoissante ? Tout le spectacle passe sans qu’il y donne aucune attention ; mais
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
ail nos foiblesses ne pourroit manquer d’attirer beaucoup de monde au spectacle , parcequ’il suffiroit d’avoir vu une premiere pie
88 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
Royal, où Monsieur le Cardinal de Richelieu avait donné autrefois des spectacles dignes de sa magnificence. L’estime dont sa Majes
89 (1802) Études sur Molière pp. -355
avait-il que lire et écrire ; mais son grand-père maternel le mène au spectacle  : dès ce moment, le destin de la comédie semble s
mes sont l’âme de toutes les pièces, dans un temps où les plus petits spectacles rivalisent avec le théâtre des Arts pour la vérit
t ; il en eut quarante de suite, en été, saison toujours contraire au spectacle , et dans un temps encore où le mariage de Louis X
l’embellissait ? et les mères, accoutumées à conduire leurs filles au spectacle , reconnaissent-elles l’Isabelle de Molière, cette
e. Un autre original, nommé Plapisson, ne rougit pas de se donner en spectacle pendant plusieurs représentations de cette même p
sentation du Misanthrope, sentit que le public, accoutumé à courir au spectacle pour s’amuser et non pour s’instruire, n’avait pu
nfiance plusieurs numéros d’un journal auquel il fournit les articles spectacles . Dès le même soir, je me trouve à côté de lui à u
étaient sur l’affiche, en très gros caractères, ainsi que ces mots : spectacle demandé, les billets gratis, les entrées de faveu
, ne veut pas que j’adresse des vérités aussi fortes au souverain des spectacles , au parterre ; mais qu’il me soit du moins permis
les faveurs. La maison du roi jouissait des entrées gratis à tous les spectacles  ; les camarades de Molière exigèrent qu’il sollic
vain déguiser par un ris forcé ; tout le monde s’en aperçut. Après le spectacle , Baron courut dans la loge de son ami : j’ai un f
t l’évêque était mort depuis peu ; son successeur, moins favorable au spectacle , donna ordre que les comédiens eussent à partir a
90 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
intimement persuadés d’une chose étrange et vraiment fantastique. Au spectacle ou à la lecture d’un chef-d’œuvre, prétendent-ils
littéraire. L’analyse dissipé cette illusion. Prenons le Tartuffe. Au spectacle comme à la lecture, cette pièce, il faut le recon
it-elle pas absolument d’admirer L’École des femmes ? Voilà la fin du spectacle . On sort. Eh ! que faites-vous donc ? N’allez pas
91 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
, du moins, leurs imitations n’avaient pas l’inconvénient d’offrir un spectacle entièrement étranger à ceux pour qui elles étaien
tte plaisanterie de réflexion que fait naître dans l’âme d’un sage le spectacle des folies humaines. Plaute prodigue des bouffonn
. Durant ces Saturnales de la Régence, la nation elle-même offrait le spectacle le plus curieux. Les sombres fureurs de la Ligue
er-Garguille, et Turlupin42, avaient renoncé à l’usage de terminer le spectacle par une petite pièce. Molière le fit revivre heur
ur, le pouvant faire absolument. Tout ce qu’il demanda, ce fut que le spectacle commençât à quatre heures précises. Il joua ; et,
tude, longtemps réduit à garder des chevaux à la porte d’une salle de spectacle , et vivant dans un siècle à demi-barbare, Shakesp
excessive. Ce fut alors qu’il composa un Traité de la Comédie et des Spectacles , selon la tradition de l’Église, qui ne fut impri
cas où la grande pièce était assez longue pour former à elle seule le spectacle . De nos jours, le Mariage de Figaro, Pinto, les M
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
tristes ou trop gaillardes ; ce seraient des convois funèbres ou des spectacles licencieux. « Les premiers Romains n’eurent pas l
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
us nocturnes, des combats, un mélange de religion & d’impiété, le spectacle d’une statue qui marche, & la punition miracu
lte de tout cela que le poëme est mauvais, mais qu’il y a beaucoup de spectacle  ; & c’est, comme nous l’avons dit, ce qui con
94 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Molière ont eu le même sort dans un temps où l’on allait en foule au spectacle . Et à suivre la règle de mon Auteur, si les Journ
t des Comédiens ne les observent point. On trouve presque toujours au spectacle les rôles mal distribués : des voix ingrates qui
95 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
e, c’est, qu’ils sont dans la mémoire de tous ceux qui fréquentent le spectacle . Boniface Chrétien, Larissole, les deux procureur
on a ordinairement pour ces petites pièces qui complètent la durée du spectacle . 1. Tulcrunt deus meos, et dicitis : Quid plo
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
os bons aïeux ; celles de la seconde, au théâtre de Nicolet & des spectacles qui rivalisent avec les guinguettes ; celles de l
97 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
dont la sauvagerie se crut vertueuse, sa Lettre à d’Alembert, sur les spectacles , renouvelle la même accusation avec une âpreté de
ts qui conservent un intérêt presque dramatique, ne fût-ce que par le spectacle d’un grand homme luttant avec courage, pendant ci
s la mise en scène d’une religieuse qui avait violé ses vœux, dans le spectacle d’un débauché raillant les mystères, dans la « fu
t le succès de ses armes, il y aurait de l’impiété de s’occuper à des spectacles capables d’attirer la colère du Ciel : avons fait
e la forme déroutait les amis de la tradition, l’impression morale du spectacle contribua peut-être à la froideur du sentiment pu
a dissimulation, parce qu’il les traite en ennemis. Ainsi, au lieu du spectacle abject et monotone d’un usurier qui justifie sa v
droits, c’est parce qu’il a tout le premier manqué à ses devoirs. Le spectacle de cette solidarité n’est-il pas salutaire pour l
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
s la tragédie. Un beau vers, une sentence dans la bouche d’un Roi, un spectacle pompeux, ou une apostrophe à la Religion, peuvent
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
te et bien et tout d’un coup, cela va droit au but. Mais arriver à un spectacle avec l’intention formelle de lancer à l’idole, sa
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
Ce succès fut, du reste, égalé, sinon surpassé, par une pièce à grand spectacle , une prodigieuse féerie intitulée La Rosaure, imp
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