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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
aînée,   Tous ces détours sont superflus ;   Et me voilà déterminée A souffrir qu’en ce jour nos liens soient rompus. Amphitrion
n même maître. Pour Sosie, en tous lieux, on sait me reconnoître.  Je souffre bien que tu le sois,  Souffre aussi que je le pui
tous lieux, on sait me reconnoître.  Je souffre bien que tu le sois,   Souffre aussi que je le puisse être.  Laissons aux deux A
rcure. Non, c’est assez d’un seul ; & je suis obstiné  A ne point souffrir de partage. Sosie. Du pas devant, sur moi, tu pre
t je veux être fils unique. Sosie.  O cœur barbare & tyrannique ! Souffre qu’au moins je sois ton ombre. Mercure. Souffre
e & tyrannique ! Souffre qu’au moins je sois ton ombre. Mercure. Souffre qu’au moins je sois ton ombre.Point du tout. Sosi
t. Sosie. Que d’un peu de pitié ton ame s’humanise : En cette qualité souffre -moi près de toi. Je te serai par-tout une ombre s
2 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
Dans sa vie de comédien et de valet de chambre du Roi, le poète avait souffert bien des mépris; obligé de sacrifier son indépend
ulement dans ces affections vagues et indéterminées que Molière eût à souffrir  : des douleurs bien plus intimes lui déchiraient
comme si elle n’était point ma femme ; mais, si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
alité et le malheur. Célimène devient le supplice d’Alceste ; elle ne souffre pas, elle ; Célimène est sensible comme toute jol
uette ! cela ne se peut. C’est Alceste, franc et probe, qui doit seul souffrir d’indicibles douleurs, telle est la loi de la soc
3 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
évention que vous avez contre lui ? L’Anglais Oh !… je ne puis le souffrir . Tricot Mais pour quelle raison ? L’Anglai
our quelle raison ? L’Anglais Par la raison que je ne puis pas le souffrir . Tricot Peut-être Monsieur ne le connaît-il p
pareil succès à Molière, je ne conçois pas pourquoi vous ne pouvez le souffrir . L’Anglais Ce était pour des considérations p
4 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
air accablé ; on maudit avec lui cette société gangrenée qui le fait souffrir  ; c’est un héros, c’est un saint ; tranchons le m
portait ses chagrins. On se base généralement, pour affirmer qu’il en souffrait au plus haut point, sur une conversation avec Cha
rance. Cependant, je le répète, je ne veux point nier que Molière ait souffert . Armande le trompait : Armande, qu’il avait épous
ge », ajoutait Mme de Rambouillet . Mais cette sagesse allait jusqu’à souffrir , par exemple, que sa femme, la belle et platoniqu
oncements, ne fait pas à autrui la moindre charité : il veut qu’on le souffre , et ne souffre rien à personne. C’est cette dispr
ait pas à autrui la moindre charité : il veut qu’on le souffre, et ne souffre rien à personne. C’est cette disproportion entre
vrai, dans sa querelle avec Philinte, lorsqu’il déclare qu’il ne peut souffrir qu’on traite du môme air l’honnête homme et le fa
ue cela se passe ainsi : Mais ne présumez pas que sans être vengé Je souffre le dépit de me voir outragé ! Je sais que sur les
hautaine vertu. Restons dans la juste nature. Et si nous avons trop à souffrir des hommes, tâchons de ne trouver là qu’une occas
isanthrope, à qui on ne dissimule plus la vérité, est le premier à en souffrir  ; il est obligé d’y renoncer et de retourner, je
son ouvrage ? D’ailleurs, je l’ai dit, je ne nie pas que Molière ait souffert , je nie que ses souffrances en aient fait l’ennem
5 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
nir, Encor, si pour rimer, dans sa verve indiscrète, Ma Muse au moins souffrait une froide épithète : Je ferais comme un autre ;
ses mots, N’en dira jamais un, s’il ne tombe à propos : Et ne saurait souffrir , qu’une phrase insipide Vienne à la fin d’un vers
s sachent plaire au plus puissant des Rois : Qu’à Chantilli Condé les souffre quelquefois ; Qu’Enguien en soit touché, que Colb
6 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
s son dereglement, si on en exceptoit Moliere, elle n’avoit jamais pu souffrir que des gens de qualité, & que pour cette rai
rendre des mesures pour une separation, & qu’elle ne pouvoit plus souffrir un homme, qui avoit toûjours conservé des liaison
le comme si elle n’étoit pas ma femme. Mais si vous sçaviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi : ma passion est venuë
tent, que d’avoir un si grand esprit, & un génie si admiré, & souffrir tant d’inquietudes. (D) Il lui échappoit.... de
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
re, & ces femmes auront raison : notre siecle, devenu délicat, ne souffre plus des indécences pareilles. Eh bien ! accordez
le théâtre, & figurer seuls sur un lieu destiné à tous les états, souffrez qu’on vous y fasse voir tels que vous êtes, tels
ent. Oronte, à la Niece. Pour plus de sureté d’une éternelle flamme, Souffrez que devant lui je vous donne ma foi, Qu’il en soi
. . La Tante. Non, mais en dépit d’eux on prend soin de leur vie. Et souffrir votre mort, pouvant vous secourir..... Léandre. E
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
secours, Si je respire encor, je ne doive mes jours. Ainsi, Monsieur, souffrez que je vous rende grace. Voit-on le moindre fil
par trois autres ! La partie est trop inégale ; & je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Il met l’épée à la main, & co
On voit par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras. Souffrez , Monsieur, que je vous rende graces d’une action
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
i vous avez pour moi tant soit peu d’amitié, Ne parlons plus d’amour, souffrez que je respire. Mélise. Vous ignorez, ma sœur, ce
, prie Bélise de lui être favorable. BÉLISE, CLITANDRE. Clitandre. Souffrez , pour vous parler, Madame, qu’un amant Prenne l’o
ue, sous la figure où le respect l’engage, On veut bien se résoudre à souffrir son hommage, Pourvu que ses transports, par l’hon
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ce triste berger. Le voilà accablé d’une mortelle douleur, il ne peut souffrir l’effroyable idée de voir tout ce qu’il aime entr
lui parler ainsi : (Il chante.)  Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir  : Rompons ce dur silence, & m’ouvrez vos pens
Cléante. Il ne dit rien. Argan. Voilà un sot pere que ce pere-là, de souffrir toutes ces sottises-là sans rien dire. Cléante, v
nd. Non, Monsieur.Si tu veux, je lui vais proposer... Crispin. Il ne souffrira pas que jamais je le voie, Monsieur. Fernand. Mo
ur, je vois bien que vous êtes brave homme ; Vous aurez de la peine à souffrir qu’il m’assomme. Fernand. Attends-moi : de ce pas
pricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. Covielle. Puisque cela va comme
11 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
oire de sa vie et la critique de ses œuvres, la personne de Molière a souffert de l’enthousiasme déclamatoire et de l’esprit d’à
peut avoir été peinte qu’entre 1668 et 1672, lorsque la maladie dont souffrait alors Molière et un labeur toujours plus écrasant
malade, d’une maladie particulièrement douloureuse, et qui le faisait souffrir à la fois dans son corps et dans son esprit. Les
tre une faute contre son art. C’est que, à ce moment, il commençait à souffrir sérieusement et la médecine n’avait pu ni le guér
re avec quelque vraisemblance l’influence profonde que le mal dont il souffrait exerça sur son caractère. Que les médecins d’alor
e, de nos jours, on va chez l’homéopathe ? Quant à la maladie dont il souffrait , il n’est pas facile de le savoir exactement, et
des oppressions, des extinctions de voix, enfin que, par surcroit, il souffrait de l’estomac, et sur la fin de sa vie, ne pouvait
nquer de lui signaler, outre ses maux physiques, le mal moral dont il souffrait . Prit-il leur avis au sérieux, s’en moqua-t-il ?
rée. Confirmant ce que dit Chappuzeau, que « les comédiens ne peuvent souffrir entre eux la monarchie, qu’ils ne veulent point d
e, et je ne saurais voir maltraiter mes enfans de cette force-là sans souffrir comme un damné. » Il ne faudrait jamais, en étudi
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
mp; fort bien ; Mais elle ne veut pas que je vous dise rien. Accante. Souffre au moins qu’il acheve. Laurette. Souffre au moin
je vous dise rien. Accante. Souffre au moins qu’il acheve. Laurette. Souffre au moins qu’il acheve.Eh ! Monsieur, il se raille
te d’homme que Dieu ait jamais faite ; il oublie les outrages qu’il a soufferts de ses ennemis, il ne lui en reste aucun levain s
13 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
, dit au parterre : Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la pièce) a souffert quelques difficultés. L’alcade ne voulait pas qu’
es, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu qui pouv
rase, « Son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu », on a
ressemblance du vice avec la vertu », on a substitué aux mots ne put souffrir , ceux-ci, eut de la peine à souffrir  ; et cett
n a substitué aux mots ne put souffrir , ceux-ci, eut de la peine à souffrir  ; et cette autre phrase, « Il la défendit pourta
tend, pour la frapper, qu’elle soit hors d’atteinte. Surtout, peut-on souffrir l’homme aux réalités, Qui, pour se foire aimer, d
14 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
les soins qu’il prit d’élever son enfance) cette ignorance dont elle souffre et qui lui pèse sur le cœur : Vous avez là-dedan
e a trouvé cet intrus suspect et ce dévot dangereux. Chaque jour elle souffre davantage de le voir prendre place à la table de
sur le bon appétit de son pauvre Tartuffe. Et Dorine qui a vu Elmire souffrir , Tartuffe manger, dormir et boire, s’étonne et s’
nible pour un père, par exemple, que de n’être pas aimé des siens, de souffrir leur mépris, d’être raillé, sinon ostensiblement,
des mesquineries du monde auquel Molière donna son âme, un jour qu’il souffrait beaucoup. Alceste dira la vérité, toute la vérité
sions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement. » Molière souffrait de cette nécessité d’accommoder avec la médiocrit
15 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
SE. Je m’accommode assez, pour moi, des petits corps ; Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la ma
e De fuir obstinément ce que suit tout le monde ; Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous Que du sage parti se vo
utes, admet ses penchants et ses inclinations, et de peur de la faire souffrir ne lui propose que sa morale du juste milieu (60)
e éternelle de l’amuser tant qu’elle existera, elle qui l’a tant fait souffrir , il l’a aimée jusqu’à sa fin : bien plus, il s’es
r sera utile, il jouera, c’est-à-dire il mourra, pour les empêcher de souffrir . Cette mort, à coup sûr, vaut bien celle de Gasse
ait l’humanité, bien qu’il vit ses défauts et ses vices. Seulement il souffrait de son amour. Et la conclusion de notre second tr
16 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles ; on souffre tout des belles ! » C’est un petit chef-d’œuvre
e de l’inconduite, est-ce seulement de la coquetterie de sa femme que souffrait l’auteur de Sganarelle et du Misanthrope ? Il est
ndant mes bontés ne l’ont point changée ; et si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
isantes pour adoucir des amertumes aussi douloureuses que celles dont souffrait Molière. Seul, un autre amour peut les rendre sup
séparation de 1666, elle déclara bien haut « qu’elle ne pouvoit plus souffrir un homme qui avoit toujours conservé des liaisons
belle ; Je les haïssois tous comme plus dignes d’elle, Et ne pouvois souffrir qu’on s’enrichit d’un bien Que j’enviois à tous s
un mari trop âgé et d’une sensibilité très vive, elle le fit beaucoup souffrir par une humeur très différente de la sienne ; mai
souffrir par une humeur très différente de la sienne ; mais elle dut souffrir autant que lui. C’était, il est vrai, un homme de
lui, l’interprète et l’inspiratrice de ses chefs-d’œuvre. Elle le fit souffrir , mais la souffrance est une part de l’inspiration
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
uillent me divertir de mes tristes soupirs ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor po
s ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor pour vos plaisirs ? C’en est trop à la fo
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
ertain homme qui la trouve si aimable et de si bonne compagnie, qu’il souffre impatiemment son absence. Elle est cependant plus
’était madame de Montespan ; et que les absences que le certain homme souffrait impatiemment, celaient celles de madame Scarron q
19 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
cartésiennes en physique qu’en métaphysique. Bélise trouve le vide à souffrir difficile et goûte bien mieux la matière subtile;
rends tout doucement les hommes comme ils sont. J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font… Oui, je vois ces défauts dont vot
ise ? Je m’accommode aises pour moi des petits corps, Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la ma
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ttée en des pays inconnus ! Les Dieux m’ont-ils donc fait naître pour souffrir ces affreuses calamités ? Est-ce ainsi que l’être
que j’avois à craindre. Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je souffre le dépit de me voir outragé. Je sais que sur les
vie, Non point par charité, mais par un trait d’envie Qui ne sauroit souffrir qu’un autre ait les plaisirs Dont le penchant de
e préserver de la contagion. Les esprits justes, les esprits vrais ne souffrent qu’avec peine que l’on préfere aujourd’hui des co
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
sprit de femme, & le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir je souffre le martyre, Il faut suer sans cesse à chercher qu
u’on dit, Et que, par un chagrin que lui-même il avoue, Il ne sauroit souffrir qu’on blâme ni qu’on loue. Alceste. C’est que jam
non ; quand je devrois mourir, Vous avez des plaisirs que je ne puis souffrir  ; Et l’on a tort ici de nourrir dans votre ame Ce
 ; Et la preuve, après tout, que je vous en demande, C’est de ne plus souffrir qu’Alceste à vous prétende, De le sacrifier, Mada
22 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s font trop souvent, que de mettre Molière au nombre des penseurs qui souffrirent en leur temps la persécution. Jamais homme, au co
n instant de relâche. Mais, ajouta-t-il en réfléchissant, qu’un homme souffre avant de mourir ! Cependant, je sens bien que je
ersaires. Il sait « qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comédie ; qui disent que les plus honnêtes
sirs ! Pour moi je n’entends rien à cette politique Qui ne veut point souffrir que votre cœur s’explique ; Faites de votre flam
este : mais supposé, comme il est vrai, que les exercices de la piété souffrent des intervalles, et que les hommes aient besoin d
médie italienne, dont les comédiens du roi, par plus d’une raison, ne souffraient pas volontiers les hardiesses… et la concurrence.
mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir . » La dénonciation est assez claire. Pour Molière
ns la vue de Dieu, et par un zèle ardent de plaire à Dieu, heureux de souffrir , heureux de pleurer, heureux de ne posséder rien,
et que dois-je espérer des richesses de votre sainte demeure ? Si de souffrir pour vous est un si grand bien, que sera-ce de ré
tteinte aux vices, que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre po
e de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant, ma
ène. Il s’agit d’Oranie, prude à son corps défendant, Qui ne saurait souffrir qu’un autre ait les plaisirs Dont le penchant de
peine, et pour obéir à sa mère, le gouvernement du pays d’Aunis. Ils souffrirent tout avec noblesse, ne rentrèrent jamais complète
s jusqu’ici. Les marquis, les précieuses, les c… et les médecins, ont souffert doucement qu’on les ait représentés ; et ils ont
fe, ou qui ne chancelle sous un trait de Cléante. Il ne peut, dit-il, souffrir les gens qui couvrent leurs vices de l’intérêt du
ême très humiliant, et que la délicatesse de notre orgueil ne le peut souffrir , de là vient qu’ébranlés, ou, si vous voulez, que
ains que nous en devons être les garants, et qu’autant de fois qu’ils souffrent quelque altération, Dieu a le droit de s’en prend
on, Dieu a le droit de s’en prendre à nous, puisque le dommage qu’ils souffrent n’est que l’effet et une suite de notre infidélit
ue sous de belles apparences, le mauvais parti ; que la cause de Dieu souffre toujours lorsqu’elle est entre vos mains ; que l’
autres ses aises et ses commodités ; il ait cœur malade et ne veut ni souffrir ni appliquer de remède à la maladie de son cœur.
aime les hommes gémit de leur aveuglement sur Dieu et sur la justice, souffre avec ceux qui souffrent, s’offense des entreprise
de leur aveuglement sur Dieu et sur la justice, souffre avec ceux qui souffrent , s’offense des entreprises des méchants. Philinte
cœurs se déclarent. L’un est blessé, l’autre n’est qu’effleuré ; l’un souffre , l’autre s’intéresse tout au plus, ou seulement s
dre l’Académie française regretter qu’il manque à sa gloire ; je peux souffrir que de vains et ridicules rhéteurs, esclaves de l
xtrême « délicatesse pour les choses de la Religion eut de la peine à souffrir cette ressemblance du vice et de la vertu, et, sa
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
e perdroit. Et que peux-tu me faire, répondit le mari ? Plutôt que de souffrir , repliqua-t-elle, la honte dont tu veux me couvri
pleurant, qui revient ivre toutes les nuits. Il y a long-temps que je souffre ses débauches, & j’ai voulu le laisser dehors
; fit tant, qu’elle l’obligea à se mettre au lit en sa place, & à souffrir patiemment, sans se faire connoître, les coups qu
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
e Montespan, si le roi me l’ordonne. Mais ma conscience aurait trop à souffrir , si j’avais à élever des enfants de madame de Mon
nde à une puissance qui ordonne d’y résister ; il fallait, en faisant souffrir de sa résistance, qu’il fût certain qu’on en souf
ait, en faisant souffrir de sa résistance, qu’il fût certain qu’on en souffrait soi-même. La religion seule donnait le moyen de s
25 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
s son dereglement, si on en exceptoit Moliere, elle n’avoit jamais pu souffrir que des gens de qualité, & que pour cette rai
rendre des mesures pour une separation, & qu’elle ne pouvoit plus souffrir un homme, qui avoit toûjours conservé des liaison
le comme si elle n’étoit pas ma femme. Mais si vous sçaviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi : ma passion est venuë
tent, que d’avoir un si grand esprit, & un génie si admiré, & souffrir tant d’inquiétudes. (D) Il se donnoit trop de l
26 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
déguisés. J’y en connais beaucoup que ma faiblesse m’a contraint d’y souffrir , et je voudrais qu’il me fût aussi facile de l’en
és, que si le théâtre, dont l’action est plus resserrée, les avait pu souffrir , il aurait été impossible d’y faire jamais rien p
mais l’estime que l’on commençait à avoir pour lui fut cause qu’on le souffrit . « Après avoir quelque temps joué de vieilles piè
sont infatuées de mes pièces. ISCARIE au baron. Eh ! quoi, monsieur, souffrez -vous, sans l’assommer, qu’un coquin vous joue de
je sorte, que puisque Mascarille vous rend visite, vous devez bien me souffrir  ; que s’il s’est acquis par ses farces la réputat
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
e prie de permettre qu’il soit digne de se mesurer avec lui, & de souffrir qu’il se lave auparavant d’un affront fait à sa f
l’obligation n’efface point en moi le ressentiment de l’injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu’il m’a prêté, & qu
l faut qu’il meure. D. Carlos. Arrêtez, vous dis-je, mon frere. Je ne souffrirai point du tout qu’on attaque ses jours ; & je
28 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
de Mme Pernelle, esprit étroit, caractère acariâtre, qui ne peut rien souffrir de ce que fait sa bru ? Elle lui reproche son aju
re et d’exciter contre tous les deux les passions de Philaminte. Elle souffre du bonheur des autres, et quand les choses s’arra
sent. D’où vient que leur portant une haine mortelle Vous pouvez bien souffrir ce qu’en tient cette belle ? C’est aussi ce que
e qu’il sent en lui. Tant qu’il n’a pas trouvé de quoi se remplir, il souffre et appelle douloureusement la moitié qui lui manq
e son tuteur. Il n’a point cherché à l’abêtir, ni à l’enfermer ; il a souffert qu’elle vît … les belles compagnies, Les diverti
e mariage. Elle connaît la malheureuse faiblesse de son mari, elle en souffre , et cependant elle a su conserver dans les enfant
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
je perdois. Jamais on n’a été dans un état plus violent ; Tantale ne souffre pas tant que je souffris ; mes yeux, mon imaginat
’a été dans un état plus violent ; Tantale ne souffre pas tant que je souffris  ; mes yeux, mon imagination s’accordoient pour me
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ésistances, s’abandonna à son humeur avec toutes deux ; l’une avait à souffrir des infidélités sans déguisement, l’autre des fro
’elle avait conservées avec les personnes de son ancienne société, en souffrirent réellement et durablement. Alors elle cessa d’écr
31 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
enterrer que vous donner mon bien. Molière. L’enterrer ! Ah pardon ! Souffrez que je réplique ; Je ne vous ai point fait ma lé
cela vous suffit. Laissez donc, croyez-moi, mon modeste héritage, Ou souffrez tout au moins qu’une autre le partage. La Jeune
32 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
iqu’on en aie, et d’autant plus peut-être que l’on a, comme lui, plus souffert par elles. Un ingénieux écrivain, M. Noël, a raco
rir faute d’une assistance, Moi qui compatis tant aux gens qu’on fait souffrir , Et ne puis, sans pleurer, voir un poulet mourir 
ques zélés et de ces prudes à leur corps défendant, Qui ne sauraient souffrir qu’une autre ait les plaisirs, Dont le penchant d
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
, pour vous avertir que je vais éclater, & que je ne saurois plus souffrir les insolences de votre ami. Vous serez étonné d’
a fenêtre. Je vous demande à vous même, mon Révérend Pere, si je dois souffrir un outrage de cette nature. Si vous m’aviez permi
ches & rubans ? Ariste. Sans doute. Sganarelle. Sans doute.A lui souffrir , en cervelle troublée, De courir tous les bals &a
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
ens de parler, qui, s’échauffant d’un zele chrétien, & ne pouvant souffrir que trois si méchantes personnes abusassent de la
, Je n’y contredis point, je les ai mérités ; Et j’en veux, à genoux, souffrir l’ignominie, Comme une honte due aux crimes de ma
e. Mon frere, au nom de Dieu, ne vous emportez pas ; J’aimerois mieux souffrir la peine la plus dure, Qu’il eût reçu pour moi la
ez.Non, vois-tu, c’est un point résolu. Dorine. Ah ! Mariane. Ah !Il souffre à me voir, ma présence le chasse. Et je ferai bie
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
corrompue de la société de Paris. L’incontinence générale ne pouvait souffrir patiemment cette réserve de langage et de manière
Naistre, naître. Brusle, brûle. Doutast, doutât. Connoist, conoit, Souffert , soûfert. Gastoit, gâtoit. Vouste, voûte. Bati
ître Il y a les beautés fières et les beautés sévères : les premières souffrent les désirs accompagnés de respect : le respect n’
sur l’amour ; car elles n’en ont pour personne. Elles ont la bonté de souffrir celle des autres, et d’agréer leurs services quan
oupeau. 51. M. Petitot dit que « si les dames de l’hôtel Rambouillet souffrirent patiemment Les Précieuses ridicules, ce fut parce
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [20, p. 49-50] »
oint ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, ce qu’ils ne peuvent souffrir . 164. Scaramouche Hermite, comédie de mai 1667
37 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [22, p. 50-51] »
et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné. 167 166. Chevillet, Charles d
38 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [65, p. 101-102] »
it trouvée, elle ne put s’empêcher de lui dire : Quoi, monsieur, vous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la so
39 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
reporter au temps où les sept huitièmes de la nation avaient encore à souffrir cruellement de ces abus. Lorsque les grands emplo
grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée du monde. On souffre aisément les répréhensions, mais on ne souffre po
la risée du monde. On souffre aisément les répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant, ma
ends tout doucement les hommes comme ils sont, J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font ; Et je crois qu’à la cour, de mêm
ât les feux, Je pourrais me résoudre à recevoir ses vœux, Et le refus souffert en pareille occurrence Ne m’y ferait trouver aucu
s un cas extrême : Mais laissez-moi toujours vous estimer de même. Et souffrez que mon cœur, en ses troubles divers, Ne se prése
, pourvu toutefois que d’autres parties plus importantes du rôle n’en souffrent en rien, auquel cas il vaudrait mieux y renoncer
t son devoir. Ses reproches purent éclater d’abord, mais il finit par souffrir sans se plaindre ; jamais d’ailleurs il ne se fût
s’exagérer l’intérêt que le Misanthrope inspire dans cette scène. On souffre sans doute de voir un amour comme le sien, aussi
u’on dit, Et que, par un chagrin que lui-même il avoue, Il ne saurait souffrir qu’on blâme ni qu’on loue. Je n’ai cité ces pass
Pourquoi, dit-elle, Surtout depuis un certain temps, Ne saurait-il souffrir qu’aucun hante céans? En quoi blesse le ciel une
e qui m’autorise à vous ouvrir un cœur Un peu trop prompt peut-être à souffrir votre ardeur. TARTUFFE. Ce discours à comprendre
és ; Je n’y contredis point, je les ai mérités, Et j’en veux à genoux souffrir l’ignominie, Comme une honte due aux crimes de ma
; Mon frère, au nom de Dieu, ne vous emportez pas ! J’aimerais mieux souffrir la peine la plus dure, Qu’il eût reçu pour moi la
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
isette. Interloquée ! ah ciel ! quel affront est-ce là ! Et vous avez souffert qu’on vous interloquât ? Une femme d’honneur se v
Le mot est immodeste, & le terme me choque ; Et je ne veux jamais souffrir qu’on m’interloque. A quoi tient ce mot d’interl
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
lorsque je t’ai laissée ; Et tu m’avois prié même, que mon retour T’y souffrît en repos jusques à demain jour. Isabelle. Il est
r Où j’ai précipité celui qu’elle aime à voir, Elle vient me prier de souffrir que sa flamme Puisse rompre un départ qui lui per
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
nte, loin d’être l’ami déclaré des hommes, les plaint sans les aimer, souffre leurs défauts uniquement par la nécessité de vivr
ends tout doucement les hommes comme ils sont : J’accoutume mon ame à souffrir ce qu’ils font ; Et je crois qu’à la Cour, de mêm
43 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
œur de Roland. Le jour où Molière peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lai, et,
peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lai, et, depuis deux cents ans, aucun de ceu
ces où le poète a puisé la magie de ses couleurs. «  Racine, dit-il, souffrait intérieurement. Les impressions religieuses de sa
n, dont nous avons signalé le vice, Racine multiplie les héroïnes qui souffrent et ne savent que résoudre. Tous ces cœurs facilem
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ât dans Chapelain, l’honneur, la foi, la probité. Ce qu’il ne pouvait souffrir , c’était qu’il fut le mieux renté de tous les bea
je ne leur ai jamais eu d’obligation pour ma fortune, je n’ai jamais souffert auprès d’elles de servitude ni de contrainte. »Ce
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
— Non, Monsieur, vous vous trompez. — Sanguédimi, je sens bien que je souffre . — Non Monsieur, vous ne souffrez pas... Lassé de
z. — Sanguédimi, je sens bien que je souffre. — Non Monsieur, vous ne souffrez pas... Lassé de l’opiniâtreté de cet homme, je lu
46 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
orgueil, de sagesse avec arrogance ; on met tout en doute, et l’on ne souffre pas la contradiction ; la religion avait eu des s
ont parodiés en plein théâtre ; Figaro paraît, et ils permettent, ils souffrent qu’un valet réformateur ose leur donner des leçon
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
emettre des fatigues du voyage ; demain il commencera ses remèdes. Je souffre par avance de tout ce que le pauvre enfant souffr
ra ses remèdes. Je souffre par avance de tout ce que le pauvre enfant souffrira . C’est bien à présent, madame, que vous auriez à
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
; elle a donné beaucoup d’argent ; elle a enrichi les capucins ; elle souffre les visites avec civilité. M. Fouquet (l’abbé Fou
ux ailleurs. Je ne puis comprendre que la volonté de Dieu soit que je souffre de madame de Montespan. Elle est incapable d’amit
49 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
, tout dire, et tout entendre. Et ne présume pas que Vénus, ou Satan, Souffre qu’elle en demeure aux termes du roman469... Mol
sies qui compromettront son amour479. Il semble qu’Henriette pourrait souffrir les hommages de Trissotin, quand ce ne serait que
t propos ? Elle est capricieuse ; mais tout sied bien aux belles ; on souffre tout des belles. » On peut reconnaître Molière da
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
drice de Satan, & que vous ne vous souciez pas qu’il vous régale, souffrez au moins qu’il vous visite. Qu’il le fasse, à la
e homme inconnu Etoit en mon absence à la maison venu, Que vous aviez souffert sa vue & ses harangues ; Mais je n’ai point p
ir faute d’une assistance, Moi, qui compatis tant aux gens qu’on fait souffrir , Et ne puis, sans pleurer, voir un poulet mourir 
apitan. La prudence sied bien avecque le courage. Philis. Quoi ! vous souffrez ainsi cet outrage à vos yeux ? Le Capitan. Je fai
51 (1900) Molière pp. -283
l y a Dufresny, qui, a-t-on dit, haïssait Molière et ne l’a jamais pu souffrir  ; on a prétendu qu’il était poussé par un sentime
tableau. Molière déteste donc bien la province pour tout ce qu’il y a souffert  ; et je crois bien que, dans sa vie de province,
’attribue à Molière. C’est qu’en effet on voit par là tout ce qu’il a souffert , on le voit dans tous les passages où l’intrus, d
M JUAN Ah ! que dites-vous là ? Elles sont les plus belles du monde ; souffrez que je les baise, je vous prie. CHARLOTTE Monsieu
rie : « Vous ne croyez pas au moine bourru… ? Voilà ce que je ne puis souffrir , car il n’y a rien de plus vrai que le moine bour
e ces inspirations qui châtient d’une façon immortelle les faits dont souffre une nation : mais ce ne peut être qu’un moment, e
e, maxime très peu héroïque qui consiste à penser qu’il vaut mieux … Souffrir d’être au nombre des fous, Que du sage parti se v
e démarcation entre votre femme et vous ; si votre femme est honnête, souffre et remplit ses devoirs, elle ne vous rendra pas m
ent, librement la vie pour écrire la comédie ; il faut avoir beaucoup souffert  ; le génie comique et l’expérience amère qu’il su
déal supérieur de beauté humaine et de sentiments humains, et d’avoir souffert des petitesses ou des bassesses qui nous tiennent
en vérité je les leur pardonne, parce que leur cœur est le premier à souffrir des blessures qu’ils font, et parce que sous la r
oids. Mais la haine vigoureuse de l’injustice, la pitié pour ceux qui souffrent des caprices de l’égoïsme et de l’orgueil, ne vie
réduite cependant par la nécessité de respecter son sujet à ne point souffrir une invasion trop manifeste et trop entière du mo
s’est enorgueillie d’elles comme de son ornement le plus beau, qui a souffert leurs attaques, qui a fait plus, qui y a applaudi
R Je sais, Alexandre, tu les mettais en cage. ALEXANDRE Il eût fallu souffrir sans doute qu’un Callisthène violât impunément le
is répandent le bruit que je veux me faire roi, et je péris. On avait souffert la dictature de Sylla malgré ses crimes, parce qu
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ne grace à mon feu ; Et j’ai fait consentir l’esprit de cette belle A souffrir qu’en secret je la visse chez elle. . . . . . . .
s grand succès. On n’étoit pas difficile dans ce temps-là. Si nous la souffrons , c’est parceque Préville y joue admirablement bie
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
à vous-même. Eh ! Monsieur, continua-t-il, en embrassant ses genoux, souffrirez -vous que je n’emporte aujourd’hui que la honte d’
Permettez-moi donc de me flatter que mes larmes vous ont touché ; ou souffrez que, pour me punir de vous avoir offensé, je m’ar
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
té dégoûtant dans un homme au-dessous de M. Jourdain, parcequ’on peut souffrir des manieres & des propos grossiers dans un b
55 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
à donner du plaisir quand nous sommes souvent accablés de chagrin ; à souffrir les grossièretés de la plupart des gens avec qui
56 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
di : Et puis après cela votre conduite est belle ? Pour moi, j’en ai souffert la gêne sur mon corps ; Malgré le froid je sue en
raffinant les sentiments, a multiplié les moyens et les occasions de souffrir et a multiplié aussi les types, les caractères. U
nouveau c’est un homme ou une femme qui a inventé un nouveau moyen de souffrir soi-même et de faire souffrir les autres. J’ajout
femme qui a inventé un nouveau moyen de souffrir soi-même et de faire souffrir les autres. J’ajoute qu’il ne faut pas dire tout
-il que de lui vous ayez quelque crainte ? Je suis bien malheureux de souffrir cette atteinte ; Et que me sert d’aimer comme je
uillent se divertir de mes tristes soupirs ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor po
s ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor pour vos plaisirs ? C’en est trop à la fois
a dignité de son ménage ; il ne faut pas être importun ; mais il faut souffrir les importuns avec charité et c’est un fâcheux au
 ! Ce que le duel Arnolphe-Agnès démontre, c’est qu’Agnès ne peut pas souffrir Arnolphe précisément parce qu’Arnolphe l’a mainte
e me semble, Henriette, laquelle ne paraît pas sans doute une femme à souffrir qu’on la traite jamais de la sorte ? Les tirades
st précisément parce qu’il ne l’est point que Rousseau ne peut pas le souffrir . Molière est l’apôtre du bon sens et c’est-à-dire
ins j’aurai cet avantage De ne pas ressembler à de certaines gens Qui souffrent doucement l’approche des galants. Oh ! Oh ! Le c
Je puisse condamner certaines tolérances, Que mon dessein ne soit de souffrir nullement Ce que quelques maris souffrent paisib
Que mon dessein ne soit de souffrir nullement Ce que quelques maris souffrent paisiblement, Pourtant je n’ai jamais affecté de
e la société des hommes et passent leurs jours dans la solitude ; qui souffrent du présent, du passé et de l’avenir, dont la vie
, doit être le jaloux […] Sors donc des noirs chagrins que ton cœur a soufferts , Et rends le calme entier à l’ardeur qui te brûle
t de l’extraordinaire. Il est très évident que Molière ne peut pas le souffrir . On me dira que par elle-même la comédie ne s’y p
frappé au cœur et mon amour commença par la jalousie. Oui, je ne pus souffrir d’abord de les voir si bien ensemble ; le dépit a
De fuir obstinément ce que suit tout le monde ; Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous Que du sage parti se vo
cas, elle est femme, très vulgairement ou très communément femme, et souffre à reconnaître qu’elle l’est et que le personnage
es et prend plaisir à les désunir ; elle prend plaisir surtout à voir souffrir celui, ceux, qu’elle a provoqués, qui se sont exc
t les feux, Je pourrais me résoudre à recevoir ses vœux ; Et le refus souffert , en pareille occurrence, Ne m’y ferait trouver au
sentiment-là, il resterait sur sa première conquête de peur de faire souffrir la femme conquise et ne serait pas Don Juan du to
est certain que vous brûlez de me rejoindre et qu’éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme
vous brûlez de me rejoindre et qu’éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? Voilà comme
’un ou deux exemples : N’importe, je ne pois m’anéantir pour toi, Et souffrir un discours si loin de l’apparence. Être ce que j
57 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
bre 1663, moins de trois ans avant le Misanthrope. Enfin, faudra-t-il souffrir toujours qu’on attache au chapeau de l’immortel i
rait pas : elle serait l’expression naturelle et complète de ce qu’il souffre  ; mais c’est un cœur aussi, et comme le fiel ne s
de, puis que sa mission est de l’instruire, la confidence de ce qu’il souffre  ; mais il lui vient du cœur je ne sais quelle cra
nt, je le répète, toute son âme aurait dû éclater en sanglots, car il souffrait alors, à ce moment du Misanthrope, tout ce qu’un
ait alors, à ce moment du Misanthrope, tout ce qu’un cœur aimant peut souffrir . Époux, il était odieusement trahi ; poète, il ét
pricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles… » Et Molière, dont ce dernier m
uffre tout des belles… » Et Molière, dont ce dernier mot est le cri, souffrit tout d’Armande, non pas en aveugle (pouvait-il l’
olière le Cocuage. Ce fut une bien cruelle douleur pour cet homme, de souffrir dans sa trop sérieuse réalité ce qu’il avait tant
e comme si elle n’était pas ma femme ; mais, si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
ux que je n’aie aucun sujet de plainte Sur cet affreux arrêt, dont je souffre l’atteinte ! Ah ! leur pouvoir se joue, avec trop
atif Pyrrhonien, que lui aurait envié son Métaphraste ; il se sentait souffrir et ne pouvait se dire : « Je ne souffre pas. » Vo
Métaphraste ; il se sentait souffrir et ne pouvait se dire : « Je ne souffre pas. » Voilà pourquoi Argant rit toujours, quand
artout, à chaque scène de son œuvre, se jouant lui-même dans ce qu’il souffrait , ou jouant les autres dans ce que leur sottise ou
uant les autres dans ce que leur sottise ou leurs vices lui faisaient souffrir . Leurs ridicules, en effet, n’étaient pas toujour
t prôner son nom et sa naissance ; Et l’humble procédé de la dévotion Souffre mal les éclats de cette ambition. C’est pendant
s victimes de cette conversion impétueuse. Le prince n’en voulut plus souffrir dans son gouvernement. Au mois de juillet 1662, u
es, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pou
. Puis, s’enhardissant, il ajouta « que, puisqu’elle avait bien voulu souffrir leurs manières de campagne, il la suppliait très
faire oublier, sans être beaucoup plus fort que lui. Son succès n’en souffrit pas. Où il se trouvait alors, on voulait de l’Ita
plus chagrin, riant encore et surtout faisant rire, même de ce qu’il souffrait , il se traîna jusqu’au fauteuil du Malade imagina
y avait retenu cinq jours, sans s’inquiéter si son théâtre à Paris ne souffrait pas de cette absence. Molière ne put repartir qu’
derniers mots expliquent tout ce qui suivit. La faveur de Molière ne souffrit pas de cette dangereuse attaque. Louis XIV ne vou
is ce que nous appelons, nous, un contresens. L’effet du rôle d’Orgon souffre un peu, dans cette scène, ainsi jouée, de l’inter
tryon, est intéressant, ce qui vaut mieux. Molière, qui, à ce moment, souffrait des mêmes peines, pouvait-il faire qu’il ne le fû
ur, Et de tout ce que donne une grande victoire, Lorsque dans lame on souffre une vive douleur ! Et que l’on donnerait volontie
ressource la plus assurée de son théâtre ! L’homme avait cruellement souffert , le directeur avait pâti, et, pour consoler l’un,
rsité étaient sa règle entre toutes choses, il ne pouvait, disait-on, souffrir que ses domestiques eussent des fonctions invaria
ous se cachait un abus dont il avait à se plaindre, car son Trésor en souffrait . La noblesse, alors, ne fût-elle que des plus hum
entiment, serait, à mon avis, un non sens. Ce n’est point le cœur qui souffre chez ce ridicule, c’est la vanité, et c’est aussi
pour Fouquet, voulut bien, cette fois, trouver son roman agréable, et souffrir qu’un exemplaire lui en fût offert par le poète.
ssement plusieurs fois avant le carême, font mis dans la nécessité de souffrir un peu de secours. » Ainsi, il n’y a que le prol
, suivant l’ordre qu’il en avait, et des dépens, dommages et intérêts soufferts ou à souffrir par lesdits sieurs Poccelin et Comp
re qu’il en avait, et des dépens, dommages et intérêts soufferts ou à souffrir par lesdits sieurs Poccelin et Compagnie, etc. (A
, ce révolté de tous les ridicules, a le tort continuel de ne pouvoir souffrir aucun tort, et le ridicule absolu de vouloir pour
. Ceux-ci, en pleine santé, se persuadent qu’ils sont malades : lui, souffre vraiment, et il veut persuader qu’il ne souffre p
s sont malades : lui, souffre vraiment, et il veut persuader qu’il ne souffre pas. Il ne dit pas doctoralement, comme le stoïci
, ce révolté de tous les ridicules, a le tort continuel de ne pouvoir souffrir aucun tort, le ridicule absolu de vouloir pourfen
utient dans la note vraie de la vie douloureuse de ce grand rieur qui souffrit tant. L’intercalation du troisième acte et de la
58 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
es mœurs droites, et dont les manières étaient simples et naturelles, souffrait impatiemment le Courtisan empressé, flatteur, méd
onne, plus lasse peut-être d’attendre le plaisir d’être femme, que de souffrir les duretés de sa mère, se détermina un matin de
depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert , et il était dangereux et triste qu’avec les favo
pondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son mari, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant, qui de son
la poste pour se rendre plus promptement auprès de lui. Molière avait souffert de l’absence de Baron ; l’éducation de ce jeune h
et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné . Quelque succès qu’eût le Tartuff
ner du plaisir quand nous sommes bien souvent accablés de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous
uis de M***1, dont le Page, pour tout domestique, servait à boire, il souffrait de n’en point avoir aussi souvent que l’on avait
instant de relâche. Mais, ajouta-t-il, en réfléchissant, qu’un homme souffre avant que de mourir ! Cependant je sens bien que
59 (1910) Rousseau contre Molière
es amis le déshonorent, que de faibles amis l’abandonnent, il doit le souffrir sans en murmurer, il connaît les hommes… Voilà pa
fauts universels des hommes ; mais il ne s’en plaint pas dès qu’il en souffre et il suffit qu’il en souffre pour qu’il ne s’en
mais il ne s’en plaint pas dès qu’il en souffre et il suffit qu’il en souffre pour qu’il ne s’en plaigne pas. Il est bien bizar
r ce point. De toutes les injustices dont il est victime « il doit en souffrir sans murmurer, dit Rousseau, il connaît les homme
rends tout doucement les hommes comme ils sont, J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font, Et je crois qu’à la cour, de même
e l’aménité, ce qui est incurable, en va dire autant de tous ceux qui souffrent et périssent des services rendus à la société ! N
que « doué, comme on a dit, de cette faculté donnée à quelques-uns de souffrir des malheurs de tous ». Bien, mais rien de plus.
ssentiellement, par parenthèse, le contraire même du misanthrope, qui souffre toujours un peu du contact de ses semblables, qui
es amis le déshonorent, que de faibles amis l’abandonnent, il doit le souffrir sans murmurer. Il connaît les hommes. » Et Molièr
er qu’elle se produisît. Il n’y a pas bien réussi. Reste que Rousseau souffre surtout de ceci qu’on soit trop dur pour M. Jourd
uis, dois être le jaloux… Sors donc des noirs chagrins que ton cœur a soufferts , Et rends le calme entier à l’ardeur qui te brûle
tandis que Tartuffe lesjoue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir  » inversement, si Rousseau ne s’occupe point de D
ent au théâtre de Molière en comptant y entendre Polyeucte s’expose à souffrir . Ici Rousseau a tellement raison qu’il l’a un peu
s de la société des hommes et passent leur vie dans la solitude ; qui souffrent du présent, du passé et de l’avenir ; dont la vie
onde que M. Robert, c’est un vertueux, c’est un généreux ; il ne peut souffrir que Sganarelle batte sa femme : « Holà ! Holà ! F
ours consenti, Et je ne m’en suis point, grâce au Ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies, Les diverti
, voudrais que vous l’eussiez entendue parler là-dessus. Elle ne peut souffrir du tout la vue d’un jeune homme ; mais elle n’est
art, du jugement sans connaissances [toutes combinaisons qui semblent souffrir quelque difficulté] , son esprit ne sait pas ; ma
on plus dans la thèse de Sganarelle, mais dans celle d’Ariste : J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies, Les diverti
Je puisse condamner certaines tolérances. Que mon dessein ne soit de souffrir nullement. Ce que d’aucuns maris souffrent paisib
Que mon dessein ne soit de souffrir nullement. Ce que d’aucuns maris souffrent paisiblement…". D’où l’on peut conclure que, s’il
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
st de famille honnête ; & qu’à moins que de l’épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. Voilà son amour augmenté par les
ris ?Il.... Arnolphe, à part. Qu’est-ce qu’il vous a pris ? Il....Je souffre en damné, Agnès. Il m’a pris le ruban que vous m’
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
toit absent ; Sa vue & son retour la tirent du néant. Le Marquis. Souffrez , dans les transports dont mon ame est pressée...
E. ACTE II. Scene VI. Cléante.  Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir  : Rompons ce dur silence, & m’ouvrez vos pens
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
e Mario, qui lui découvre l’état de son cœur, & lui apprend qu’il souffre en ce moment tous les maux que l’absence d’un obj
de la délivrer par ce moyen des poursuites de Mario, qu’elle ne peut souffrir  : elle lui fait ensuite des reproches, & lui
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
a patience, ô Dieux ! est bien incomparable, D’avoir pu si long-temps souffrir ce misérable ! Sosie. Dites ce qui vous plaît, su
osie. Dites ce qui vous plaît, suivez votre courroux ; C’est à moi de souffrir , puisque je suis à vous : Mais je ne vous dirai,
le confesse, D’un esprit bien posé, bien tranquille, bien doux, Pour souffrir qu’un valet de chansons me repaisse. Sosie.  Si v
64 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
s, éternelle méditation des âges suivans ! Les écrivains ont agi, ont souffert  ; ils ont vu les grandes catastrophes, ils ont co
es qu’on les suppose, ont leurs inconvéniens ; la dignité du poète en souffre toujours, sans parler des mauvais vers que lui ar
ère, de lui dire de brutales vérités, de le calomnier même, et il l’a souffert , et il s’en est réjoui. Que peut-on donc reproche
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
lais. Funeste promotion ! qui compromit cette femme illustre, lui fit souffrir un long tourment, et finit par lui causer la mort
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
epoussera les mœurs équivoques, les mœurs de rigidité affectée. Il ne souffrira , près du berceau de son fils, ni vice, ni ridicul
67 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
nt que de très faibles copies ; mais que puisqu’elle avait bien voulu souffrir leur manière de campagne, il la suppliait très hu
rs droites, Molière, dont les manières étaient simples et naturelles, souffrait impatiemment le courtisan empressé, flatteur, méd
ne, plus lasse, peut-être, d’attendre le plaisir d’être femme, que de souffrir les duretés de sa mère, se détermina un matin de
le comme si elle n’était pas ma femme ; mais si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert  ; et il était dangereux et triste qu’avec les fav
pondre à l’amitié qu’elle voulait exiger de son mari, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant, qui, de so
la poste pour se rendre plus promptement auprès de lui. Molière avait souffert de l’absence de Baron ; l’éducation de ce jeune h
e celle de Molière les joue eux-mêmes ; et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir . » Molière ne laissait point languir le public s
et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné. » Quelque succès qu’eût le Tartu
ner du plaisir quand nous sommes bien souvent accablés de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous
arquis de M…, dont le page, pour tout domestique, servait à boire, il souffrait de n’en point avoir aussi souvent que l’on avait
n instant de relâche. Mais, ajouta-t-il en réfléchissant, qu’un homme souffre avant que de mourir ! Cependant je sens bien que
s ; mais cet acteur était tellement aimé du public, que tout le monde souffrait de lui voir représenter Néron et de lui vouloir d
pricieuse autant que personne du monde, tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. » (Bourgeois gentilhomme, acte I
e faisait tout apprêter pour lui couper la jambe, il ne le voulut pas souffrir  : Non, non, dit-il, un roi de théâtre, comme moi,
traitée avec tout l’art et tout le ménagement possible, il n’a jamais souffert qu’elle fût imprimée de son vivant, et elle ne l’
68 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ner du plaisir quand nous sommes bien souvent accablés de chagrins; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous
ns ce temps-là surtout, n’était pas de celles où le cœur a le moins à souffrir . Deux choses toutefois le soutinrent. La protecti
pricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, il souffre tout des belles. » Cet esprit de caprices, ou pl
comme si elle n’était point ma femme ; mais, si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
un genre qui n’était pas celui que son cœur eût choisi, et qu’il ait souffert d’une lutte sourde et mystérieuse entre les dons
rdir. Pendant que sa verve se répandait ainsi en un rire sans fin, il souffrait à la fois et de ses chagrins domestiques et de la
Si les faibles attraits qu’étale mon visage M’exposaient au destin de souffrir un volage, Le ciel ne pouvait mieux m’adoucir de
long souvenir. Le jour où Molière peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lui, et,
peignit les jalousies d’Alceste, il souffrait d’un mal dont plusieurs souffraient avec lui, et, depuis deux cents ans, aucun de ceu
mais celle de Molière les joue eux-mêmes, c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir . » Les poètes de la Renaissance, malgré leur mépr
on se rappelle que Molière écrivit Le Misanthrope dans le temps où il souffrait le plus de ses peines de cœur, et qu’il y joua le
des sots qui réussissent, des hommes de mérite qui sont méconnus : il souffre de tout ce qui blesse la règle. Pour peu que dans
ère était souvent un homme pressé : les divertissements de la cour ne souffraient pas de retard; le public avait des caprices auxqu
ut. Mais il est bientôt payé de cette sotte et ridicule ambition : il souffre tous les malheurs de quiconque se déplace mal à p
xpérience du monde, trop rapidement acquise, peut non seulement faire souffrir les âmes neuves et ingénues; elle peut nuire enco
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
mettant en oubli un nom sous lequel elle pouvait se plaindre d’avoir souffert des humiliations, pour lui en donner un autre, an
e lui causait la santé du duc du Maine) ne sont pas les seules que je souffre . On me tourmente du côté de la cour par des éclai
70 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
in ces stances à Madeleine qui ont été recueillies dans ses œuvres : Souffrez qu’Amour cette nuit vous réveille, Par mes soupir
point mystère, Mais vous tremblez, et ce Dieu vous fait peur. Peut-on souffrir une plus douce peine ! Peut-on subir une plus dou
Vous n’avez point de syndérèse ; Philis, pour mes dix mille francs1, Souffrez su moins que je vous baise ! On reprochait à Mad
Mais lors on a beau se rendre, Elle ne se rend jamais ! Ah ! que l’on souffre de peine, Quand on est absent de vous ! Loin de v
belle ; Je les haïssais tous comme plus dignes d’elle, Et ne pouvais souffrir qu’on s’enrichit d’un bien Que j’enviais à tous s
vous on se rit, Dès que votre œil m’y blesse un autre œil m’y guérit. Souffrez que je m’en flatte et qu’à mon tour je cède Au ch
le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d’avoir souffert qu’on eût dit du bien du prochain. Je crois que v
uillent se divertir de mes tristes soupirs ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor po
s ? Et n’est-ce pas assez de souffrir pour vos charmes, Sans me faire souffrir encor pour vos plaisirs ? C’en est trop à la fois
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
savoir en deux mots ce qu’est une carriere ? C’est un endroit où l’on souffre toute la lassitude, toute la fatigue, tout l’épui
. . . . . . . . . . . Oui, votre honneur m’est cher, & je ne puis souffrir Qu’aux brocards de chacun vous alliez vous offrir
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ocher tout au plus cette foiblesse, cette indolence avec laquelle ils souffrent que deux ou trois esprits remuants profitent des
out objet de comparaison, est complice sans s’en appercevoir. 56. Je souffre pour les Comédiens de voir le public se faire un
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
Vous tenez en vos mains & ma vie & ma mort. Prononcez, & souffrez cependant que j’espere. Un malheureux procès vous
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
rité, bannis aujourd’hui du langage du monde poli70 : personne ne les souffrirait maintenant, ni dans un ouvrage de littérature, ni
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
piece : mais ce pere, dont le naturel est bon, n’a pas la cruauté de souffrir à ses yeux une si tragique aventure. Il prête son
is aux genoux de mon pere, le conjurant d’avoir pitié des maux que je souffre  ; & je m’en vais savoir de mon valet s’il lui
76 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ïveté : « Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins, ont souffert doucement qu’on les ait représentés, et ils ont f
de Télémaque, ni à Racine un vœu en faveur des protestants, aurait-il souffert qu’un comédien lui donnât des leçons ? La chaire
t rendre avec vérité les emportements amoureux d’Alceste et qu’il dût souffrir . Les spectateurs, au courant de la mésintelligenc
y a bien des soupirs refoulés dans le sein d’Elmire. Comme elle a dû souffrir de la petitesse d’esprit de son époux et de la ma
ler plus loin l’affaire, et répond à Tartufe, qui lui demande si elle souffre . … Oui, je suis au supplice. Il faut que l’actr
tter avec le goût d’un public ami des vers. On prétend que l’Avare en souffrit et qu’il n’eut que très peu de succès dans sa nou
a nature, Les rayons du soleil vous baisent trop souvent, Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent Dès qu’il les flattent,
les sifflait ? M. de la Protasè Ecoutez, écoutez ceci. « Ah ! Sire, souffrirez -vous que le théâtre, qui est le symbole de la joi
77 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
m’étonne, c’est que M. Habert de Montmor de l’Academie Françoise ait souffert qu’on lui ait dedié une si mauvaise Piece, &
78 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
sez moi le vôtre ; Exposez à mes yeux le triomphe d’un autre; Oui, je souffrirai tout. VIII. Huit mois après l’École des Ma
es. Le malheur n’ébranla point son bon sens. Mais cependant qu’il dut souffrir  ! Quoi  ! Lui, Ariste, trahi par Léonor  ! Lui q
nt dans une telle entreprise ; autrement que de difficultés ! Comment souffrirait -on que le théâtre s’immisçât, en quelque sorte, d
ouer eux-mêmes, leur arracher le masque, voilà ce qu’ils ne pouvaient souffrir . Molière ne les attaqua pas seulement dans une co
onnaissez l’histoire de ma femme et la mienne; vous savez ce que j’ai souffert , ce que j’ai pardonné ! Cependant mes bontés ne l
r, Et de tout ce que donne une grande victoire, Lorsque dans l’âme on souffre une vive douleur, Et que l’on donnerait volontier
un moment de relâche. Mais, ajouta-t-il en réfléchissant, qu’un homme souffre avant que de mourir ! » La Molière et Baron fur
79
elui qui peignit la grâce singulière De Célimène, dont il devait tant souffrir , Et qui vécut son Œuvre, — hélas ! Pour en mourir
l’avait su opulent. Sa femme « reçoit compagnie » ; tout le voisinage souffre du bruit des laquais attendant leurs maîtres, pen
vre jusqu’au soir », et sa fièvre cessa dès qu’ « Elle se résolut à souffrir la saignée. » Aussi Dorine pouvait-elle dire d’e
e ou qu’il lui sous-louât le Palais-Royal à son tour, il n’eût jamais souffert aux Italiens d’introduire dans leurs représentati
de Marinette m’ont semblé mauvaises pour mille raisons. Qui pourrait souffrir , dans la bouche de ces gens, les phrases suivante
liquait à un travers de peu d’importance et de peu d’étendue, et l’on souffrait de ne pas retrouver, dans la bouche des femmes sa
parle de « remettre le fils en grâce avec le père », cette phrase ne souffre pas, à notre avis, d’être traduite comme s’il y a
t leurs camarades. Mais le ton général de la tirade nous paraît avoir souffert de cette réduction. Chez M. Thym, Cléante prêche
rade écrasante du quatrième acte : « … c’est à vous d’en sortir ! » souffre , à notre avis, des nombreux enjambements que M. T
ys du monde ont été pillés et mis à rançon, mais probablement nul n’a souffert davantage des plagiaires que Molière. C’est surto
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
s pas que vous preniez d’autre logis que le mien. . . . . . . . Je ne souffrirai pas que mon meilleur ami soit autre part que dans
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
is… vous serez en colère ! — Qu’est-ce qu’il vous a pris ? — Il… — Je souffre en damné. — Il m’a pris le ruban que vous m’avez
82 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
’il dit : « Je sais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comédie ; qui disent que les plus honnêtes
este ; mais supposé, comme il est vrai, que les exercices de la piété souffrent des intervalles, et que les hommes aient besoin d
83 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
s vers : C’est trop, c’est trop, bergers. Eh ! pourquoi ces débats ? Souffrons qu’en un parti la raison nous assemble. L’Amour a
sc. VI :   Ô fâcheux examen d’un mystère fatal,   Où l’examinateur souffre seul tout le mal !   avec cette différence que
84 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
nguer du commun, et d’attirer les regards51. Non, il est le premier à souffrir de son mal, et n’en fait point parade vaniteuse.
les prétextes qu’il se crée pour justifier une folie dont la victime souffrira toujours, même quand elle se croira guérie. Ne pa
euvent captiver une âme loyale, Molière les connaissait pour en avoir souffert . Aussi s’est-il attaqué plus d’une fois à ce redo
pas sur tout ce qui l’entoure. Les excellentes maximes de Cléante en souffrent donc un peu. Ajoutons que son tort est de s’en te
endant un usurier, se voit en face de son père, l’autorité paternelle souffre sans doute quelque atteinte, mais relativement lé
econnaître ; un jour que Mme de Montausier lui disait : « Quoi ! vous souffrirez que cet impertinent vous joue de la sorte », il a
i lui paraît digne d’être aimée. Tendre sans être romanesque, elle ne souffre même pas chez Clitandre l’exaltation d’un sentime
être si difficile que les moindres imperfections le choquent. Il faut souffrir sa critique, comme un effet de sa justice. Mais i
rs n’ont souci. Mais Molière les joue eux-mêmes, ce qu’ils ne peuvent souffrir . » 120. Ah ! Pour être Romain je n’en suis pas
85 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
t que de très-foibles Copies ; mais que puis qu’elle avoit bien voulu souffrir leurs manieres de campagne il la supplioit très h
onne, plus lasse peut-être d’attendre le plaisir d’être femme, que de souffrir les duretez de sa mere, se détermina un matin de
epuis long-temps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avoit souffert , & il étoit dangereux & triste qu’avec le
pondre à l’amitié qu’elle vouloit exiger de son mari, elle ne pouvoit souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant, qui de son
la poste pour se rendre plus promptement auprès de lui. Moliere avoit souffert de l’absence de Baron ; l’éducation de ce jeune h
amp; je ne saurois voir maltraiter mes enfans de cette force là, sans souffrir comme un damné. Quelque succès qu’eût le Tartuffe
ner du plaisir quand nous sommes bien souvent accablez de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plûpart des gens avec qui nous
instant de relâche. Mais, ajoûta-t-il, en reflechissant, qu’un homme souffre avant que de mourir ! cependant je sens bien que
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
belle donner lieu à des scenes ; il est bien trompé, puisque la belle souffre très constamment toutes les impertinences du Comt
de lui ces trois jours, on m’en avoit promis. Antiphon. Quoi ! Géta, souffrirons -nous que ce malheur arrive à celui qui, comme tu
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
s peut émouvoir ; ils l’ont assez montré dans les comédies qu’ils ont souffert qu’on ait jouées tant de fois en public sans en d
JUAN La peste soit du fat ! SGANARELLE Et voilà ce que je ne puis souffrir  ; car il n’y a rien de plus vrai que le moine-bou
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
is souvent priée de m’obtenir la permission de me retirer ; que je ne souffrirais plus désormais ses hauteurs, que ses inégalités a
ionnée que l’honneur forçait à résister au plus doux penchant, qui ne souffrait pas moins de sa résistance que l’ami à qui elle é
89 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
a est causé par la parfaite connaissance qu’il a des choses, il faut, souffrir sa critique comme un effet de sa justice... Il es
pendant mes bontés ne l’ont point changée.,. Si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi !... Quand je considère
90 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
er du plaisir quand nous sommes bien souvent accablés de chagrins ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous
t que de très faibles copies ; mais que, puisqu’Elle avait bien voulu souffrir leurs manières de campagne, il La suppliait très
s l’estime que l’on commençait à avoir pour lui fut cause que l’on le souffrit . » Quoi qu’il en soit de cette interprétation, sa
pricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. » Ce portrait dialogué, qui sem
es, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pou
comme si elle n’était point ma femme ; mais, si vous saviez ce que je souffre , vous auriez pitié de moi. Ma passion est venue à
vaient chez lui. Ses amis venaient souvent l’y visiter. Un jour qu’il souffrait plus que de coutume de l’affection de poitrine qu
is celle de Molière les joue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir . » Le légat et les principaux prélats, consultés
dit au parterre : “Messieurs, Le Juge (c’était le nom de la pièce) a souffert quelques difficultés : l’alcade ne voulait pas qu
mmunication ; « Nous, sachant combien il serait en effet dangereux de souffrir que la véritable piété fût blessée par une représ
; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là sans souffrir comme un damné. » Le trait que nous allons rapp
ent point ; les autres les jouaient eux-mêmes, ce qu’ils ne pouvaient souffrir . Ce fut le 13 janvier que cette œuvre nouvelle fu
er la faveur, n’accordait pas à Mignard la même protection. Sa vanité souffrait de ce que cet artiste célèbre ne grossissait pas
s, Mendier des prôneurs les éclatants suffrages. …………………………………………………… Souffre que, dans leur art s’avançant chaque jour, Par le
qui savait toute cette intrigue. Il n’y eut que Mademoiselle qui dut souffrir . » Le caractère bien connu de Molière serait une
me avait assisté, il se borna à lui répondre, lorsqu’elle lui dit : «  Souffrirez -vous que cet impertinent de Molière nous joue de
urait lieu à quatre heures précises. Sa fluxion le fit si cruellement souffrir qu’il lui fallut faire de grands efforts intérieu
à l’imprimeur les livra Pour cent francs qu’il en retira. Devons-nous souffrir cet outrage ? Quoi donc ? dérober un ouvrage ? Le
ober un ouvrage ? Le dérober impunément ? Oser le vendre assurément ? Souffrir qu’on fasse ces injures À l’une de nos créatures 
l Qu’on appelle les brigandages ; Courtisans, qui vos jours passez À souffrir des rebuts et faire révérences ; Damoiseaux aux c
nt du baptême chrétien, Fut, mourant, honoré de ce souverain bien, Et souffrit pour Jésus une mort non perverse. Jean-Baptiste
91 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
devant les magistrats, ils avaient répondu « qu’ils étaient prêts de souffrir la mort pour soutenir la vérité qu’ils annonçaien
on histoire, vers cette date de 1660 : « L’esprit du monde ne pouvait souffrir la Compagnie. » Mais il y avait encore, contre e
t jusqu’au bout, que sur le rapport que la conscience du xviie siècle souffrait qu’on mit entre la charité et la propagande, entr
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
tre n’a pas d’esprit, celle-ci n’est pas riche, une quatrieme ne peut souffrir l’odeur du tabac. Enfin, dans la scene XI, Marton
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ait de lui : « Si Voiture était de notre condition, on ne le pourrait souffrir . » Je remarque que nous n’avons rien dit encore q
94 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
de comédien ne lui faisait tort ; et les autres valets de chambre ne souffrent qu’impatiemment de partager avec lui l’honneur de
nt des cornes ! Ô fâcheux examen d’un mystère fatal Où l’examinateur souffre seul tout le mal ! Il faut savoir pourtant jusqu
-t-il point indisposée ? — Autant que vous, madame. Ce le, se peut-il souffrir  ? De quelle étrange image on est par lui blessée
lui connaître de circonstance atténuante. Elle ne sait pas combien il souffre , et quand il essaie de le lui faire comprendre, c
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
cas sale. . . . . . . . . . . Mad. Brice. Il ne sera point dit que je souffre cela. M. Josse. Que pouvois-je penser de ce mémoi
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
: cet homme-là est des gens de bon sens qui ne divertissent guère. On souffrait à l’idée de revêtir ses pensées d’expressions nob
97 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
lendemain lui fût assuré, sans que sa fantaisie personnelle dût trop souffrir de cette retraite. Une place s’offrait à la Bibli
conséquence ! » B : « Ko es verdad. » II, page 120 : V: « Qui sait souffrir peut tout oser. » B: « Tout homme qui fera le sa
à chercher que lui dire ; Terme devenu bas, la sensibilité du public souffre , comme quand on passe la main sur une blessure.
i des maux de bien loin, la plus cruelle [sic], c’est de prévoir. Les souffrir n’est presque rien. Mon esprit n’est pas occupé à
e vous êtes entré dans une famille qui vous donnera de l’appui, et ne souffrira point que l’on vous fasse aucun affront. Voilà d
récédente montre toujours G. Dandin contrit et humilié et prêt à tout souffrir . Il serait ridicule de dire à un auteur : Pourquo
es pédans, un autre vers toute leur politique. Bélise Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la ma
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
caractere, le fait disparoître, puisque M. Grichard qui a la bonté de souffrir de telles violences, ou qui est un homme à qui l’
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
oyez-vous, mon ami, j’ai toujours aimé l’égalité, & je ne saurois souffrir toutes ces suffisances : on m’a donné le nom de T
100 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
nt que de très faibles copies ; mais que puisqu’Elle avait bien voulu souffrir leurs manières de campagne, il la suppliait très
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