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1 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
t si touchant : « C’est vous que ma mère a tant pleuré349 ? » Qu’elle songe à l’avenir, et que, sous tous les dehors de la gr
ondains. Quoique mariée à un homme âgé qui ne l’apprécie pas, elle ne songe plus à être regardée, et cette modestie est le co
65. Quelque embrouillées que soient les affaires de la maison, Elmire songe à tout, à son honneur à elle, au bien de son mari
pecté372. Servante même, la femme aura des devoirs auxquels Molière a songé . Elle sera fidèle et dévouée. Quand la mère. manq
nes sont trop joyeuses et trop comiques pour que le spectateur puisse songer à condamner leur très-condamnable conduite ; d’ai
nt de vue de l’intention ; mais il ne reste pas moins grand, quand on songe à tant d’excellents préceptes et de leçons délica
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
olière : les pères de l’Etourdi et du Dépit amoureux, égoïstes qui ne songent qu’à leur argent et leur tranquillité168 ; ceux d
llité168 ; ceux du Mariage forcé et du Mari confondu, égoïstes qui ne songent qu’à se débarrasser de leurs filles169 ; Harpagon
ent qu’à se débarrasser de leurs filles169 ; Harpagon, égoïste qui ne songe qu’à ses écus170 ; Arnolphe, égoïste qui ne songe
gon, égoïste qui ne songe qu’à ses écus170 ; Arnolphe, égoïste qui ne songe qu’à se fabriquer une femme au gré de son souhait
autre avec une prudence raffinée172 ; Chrysale, égoïste timide qui ne songe qu’à sa soupe173 ; Argant, égoïste douillet qui n
imide qui ne songe qu’à sa soupe173 ; Argant, égoïste douillet qui ne songe qu’à sa santé, et déshérite ses enfants pour s’as
destie, la dignité et les bonnes manières sans affectation217 ; qu’il songe même à la façon de s’habiller, sans être négligé
3 (1910) Rousseau contre Molière
’autre de ces deux hommes-là. Il n’est pas le premier, et Rousseau ne songe qu’à en féliciter Molière : « Il ne faut pas que
vez avoir vu à la Comédie-Italienne une pièce intitulée la Vie est un songe . Si vous vous rappelez le héros de cette pièce, v
st son « ami » et Alceste a « fait profession » d’être le sien. Il ne songe qu’à lui rendre des services et de vrais services
seul Philinte. Or, à ce moment encore, Philinte retient Alceste et ne songe qu’à lui persuader que ni son procès, ni les calo
pour la reprendre. « Oh ! oh ! occupez-vous de cette affaire avant de songer à la mienne. Faites tout. Employez tout. Auriez-v
s les maux des autres par la conscience de ceux qu’ils ont faits ; et songez que ce que vous tuez par vos maximes, c’est chez
nt parce qu’on est honnête et droit, avec un peu d’orgueil, et il n’a songé à construire son personnage qu’avec cela. Roussea
ntéresse de ses affaires pour s’occuper de celles des autres et il ne songe jamais qu’à se perdre pour sauver autrui ; il est
encore que l’égoïsme se mêle un peu et trouve un peu son compte. Ils songent toujours un peu à quelque gloire qui leur reviend
l’impudence de celle-ci et rit de la bêtise du manant puni ? » Je ne songe pas à défendre très énergiquement George Dandin,
ison où il n’y a que des coquins. Point si étrange cependant, si l’on songe que Rousseau, en littérature, ne se place jamais
s assez fortes à être démoralisés. C’est à quoi l’auteur comique doit songer avec une grande sollicitude et un grand scrupule,
t à l’heure, mais seulement d’un plaisir d’imagination amusée et sans songer ni à approuver ni à désapprouver, de même avec le
prit, par le goût de l’imprévu drôle ou de l’énormité burlesque, sans songer qu’on ait affaire à des hommes, en dehors de tout
es de Molière ne signifie rien du tout, si ce n’est qu’il n’y a point songé  ; mais enfin ceci même qu’il n’y ait pas songé es
’est qu’il n’y a point songé ; mais enfin ceci même qu’il n’y ait pas songé est chose à quoi il faudrait faire attention ; ca
’ayant une mauvaise impression du théâtre, en général, de Molière, il songe surtout au Misanthrope et puis au Bourgeois genti
eois gentilhomme, à George Dandin, à l’Avare et aux Fourberies, et ne songe point à Tartuffe, à Don Juan, à Amphitryon, au Ma
ne pourrait être un peu désobligeant que pour lui. Ne laissez pas de songer du reste que vous avez désormais en moi un ami ch
lté le ciel, j’ai entendu une voix qui m’a dit que je ne devais point songer à votre sœur et qu’avec elle je ne ferais sûremen
, ne faisant qu’incidemment une sortie contre Molière, il a pu ne pas songer à cela, — s’il s’est aperçu du partage que nous s
e rapproche de Rousseau. Rousseau ne peut guère attaquer le Tartuffe. Songeons encore, pour donner moins dans l’hypothèse, que l
e négligé par Rousseau. II y avait peu de raisons pour que Rousseau y songeât  ; car ce n’est qu’une farce ; il n’y en avait guè
Ajoutons seulement ceci, par subrécot : Si Rousseau avait un instant songé au Malade imaginaire, il l’aurait écarté, lui qui
ne vertu relative et dont encore il faut tenir compte. — Rousseau y a songé , mais il ne tient pas compte du tout des raisonne
l qu’il a peu traité des grands vices et qu’il semble y avoir à peine songé . Rousseau a raison. Cependant, d’abord ne cessons
France. Mais il ne pouvait pas le faire souvent et il ne pouvait pas songer même à le faire souvent. Il était auteur comique,
à la comédie sérieuse, et non surtout à la comédie tragique. Il faut songer que, relativement à la comédie antérieure, la com
ciation des hommes entre eux dans la cité, dans la famille (à quoi il songe toujours) se maintient par les petites vertus plu
ait son avis. En tous cas, ce n’est guère qu’aux petites vertus qu’il songe , qui maintiennent le train à peu près supportable
arrassent, le troublent et le bouleversent. Et les grands vices, il y songe rarement ; et les grandes vertus, il n’y songe ja
les grands vices, il y songe rarement ; et les grandes vertus, il n’y songe jamais. Il est bien le législateur des bienséance
les fois qu’il le prend en main ou toutes les fois seulement qu’il y songe  ; c’est que toutes les opinions, toutes les idées
ais qu’on en est le père et qu’on doit l’être ; le civisme consiste à songer sans cesse qu’on fait la patrie par ses efforts,
rendre aux assauts du malin, C’est-à-dire d’ouïr aucun jeune blondin. Songez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Que sur
ue j’admire, Marianne, Valère ; et regardez Elmire. Mais Cléante n’y songe pas, n’y pouvant songer, et c’est, chose bien sig
Valère ; et regardez Elmire. Mais Cléante n’y songe pas, n’y pouvant songer , et c’est, chose bien significative pour le publi
de Tartuffe. Il y a Mme Pernelle, à laquelle, dans ce débat, l’on ne songe jamais et qui est, ce me semble, extrêmement sign
e, la religion de celui-ci même. Cette religion dont, du reste, je ne songe pas à dire de mal, c’est la tolérance ; mais ce n
est la doctrine complète d’Arnolphe qui est bien curieuse quand on y songe un peu. Elle est celle d’un siècle qui, témoin de
fier, de l’exciter, de lui donner toute l’intensité qu’il peut avoir. Songez aux jeunes filles de Sparte — Virginibus bacchata
Ariste donne, parce qu’il se met à la portée de Sganarelle, lequel ne songe à rien qu’à n’être pas cocu. Or, en se plaçant à
charmer les réunions de famille, assez médiocres pour que la femme ne songe pas à briller devant un cercle de gens qui s’y co
l parle des femmes, et, quand il parle des femmes, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’est la femme qu’il aurait voulu avoir
t une admirable maîtresse de maison rurale et agricole, de quoi je ne songe d’ailleurs qu’à la féliciter, et une mère très vi
grands ouvrages, subordonné les situations aux caractères, et l’on ne songe sans doute point à dire que sa philosophie soit n
c son égoïsme de primitif, de barbare, de sauvage, de fuégien, qui ne songe même pas à se dissimuler et qui a pour essentiel
très bien ; mais alors prenez garde : une sagesse qui, d’une part, ne songe pas, comme font les religions, à distinguer l’hom
egré. Pour bien comprendre ces deux différents génies d’intelligence, songez , je suppose, à Molière et à Auguste Comte, l’un q
ion, aussi, à ceci, que, dans la scène VIII de l’acte IV Chrysalde ne songe plus à morigéner Arnolphe, ne songe plus qu’à se
ne VIII de l’acte IV Chrysalde ne songe plus à morigéner Arnolphe, ne songe plus qu’à se moquer de lui et que tout son discou
4 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
prête à cette conjecture. Cependant je crois que le poète n’avait pas songé à toutes les allusions que les courtisans prétend
rappeler la mésaventure du marquis de Montespan, sans que Molière eût songé au mari mécontent de la nouvelle maîtresse. Si la
front les travaux littéraires et la profession de comédien, obligé de songer aux intérêts de ses camarades, dont il était le c
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
parents chez qui l’indulgence adoucit l’égoïsme, qui donc, parmi eux, songe à s’aimer ou à se soutenir ? Quel nœud forme d’eu
nommer trop honnêtement ces Vieillards lubriques et avares667, qui ne songent , sur leurs vieux jours, qu’à l’argent dont ils ne
vieillard ? N’y eu aura-t-il pas un qui s’occupe de ses enfants ? qui songe à leur éducation et à leur bonheur ? qui sache av
ux arbres sont les pères ; Molière a porté la cognée contre eux, sans songer qu’à leur ombre seulement peuvent croître ceux qu
rossés ; mais l’habit est rossé aussi, et il est impossible de ne pas songer que les faux marquis ne méritent pas seuls ce tra
, ou le prolétaire, paresseux. Chacun a sa tâche : le sénateur qui ne songe qu’à donner des mascarades741, le juge qui ne pen
6 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
e de s’épancher, Tous les jours en marchant m’empêche de broncher. Je songe à chaque trait que ma plume hasarde, Que d’un œil
Et plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus croissant en vertu je songe à me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une Ca
e auprès des Grands, s’intrigue, se ménage, Contre les coups du sort, songe à se maintenir, Et loin dans le présent regarde l
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
! d’où vient donc la cérémonie que vous me faites, Marquis ? vous n’y songez pas. Le Marquis. Madame, vous avez bien de la bon
Hors chez vous. Quelle différence, par exemple ! Vous plaisez sans y songer  : ce n’est pas votre faute. Vous ne savez pas seu
e ; mais d’autres le savent pour vous. La Comtesse. Moi, Marquis ! Je songe qu’à cet égard-là les autres pensent aussi peu à
Je songe qu’à cet égard-là les autres pensent aussi peu à moi que j’y songe moi-même. Le Marquis. Ah ! j’en connois qui ne vo
. Le Marquis. Ah ! j’en connois qui ne vous disent pas tout ce qu’ils songent . La Comtesse. Eh ! qui sont-ils, Marquis ? quelqu
du jour. Lisimon. Avant le point du jour.Moi, dans ma pauvreté, J’ai songé qui j’étois, & me suis respecté. Des malheurs
petit Monsieur l’Auteur, qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle. Le beau suje
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
érémonies de votre mariage, lui dit-il, je suis en état d’y suppléer. Songez , Monsieur, que, devant Dieu, Madame la Marquise e
re en seroit-elle moins votre légitime épouse, & moi votre fils ? Songez , Monsieur, que tout le sang qui coule dans mes ve
é à laquelle il étoit réduit, mit la main sur la garde de son épée. — Songez -vous bien, lui dit-il, à quoi vous voulez m’oblig
ez-moi mon pere. C’est moi qui suis le fruit de vos premiers soupirs. Songez que ma naissance a comblé vos desirs. Du plus gra
9 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
s et aux médecins, soumettez à l’expérience les règles de la science, songez à la perfectionner sans cesse ; ne vous payez pas
ira volontiers que, du côté de la barbe, est la toute-puissance et ne songera nullement à s’étonner que celui qui la prend ne l
’un catholique, c’est qu’il faut aimer Dieu par-dessus toute chose et songer à son salut. Certes, Molière ne pouvait officiell
Toinette qui lui fera la leçon ; car, dit-elle : « Quand un maître ne songe pas à ce qu’il fait, une servante bien sensée est
à son chevet, elle raconte tout cela à Orgon qui rentre de voyage et songe bien moins à s’étonner de la mauvaise santé de sa
n homme qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes qu’elle fait. Songez à quels périls votre dessein vous livre ! Ces pé
tout ne va pas selon ses vœux : Fort bien, c’est un recours où je ne songeais pas, Vous n’avez qu’à mourir pour sortir d’embarr
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
L’aimer. Eraste. Moncade !.... Moncade. Eraste !.... Eraste. Vous n’y songez pas ! Moncade. Pardonnez-moi. Eraste. Vous aimiez
z pas ! Moncade. Pardonnez-moi. Eraste. Vous aimiez ma sœur, & ne songiez point à l’épouser ! Moncade. Epouse-t-on toutes c
is occasion de jetter du ridicule sur la littérature en général, sans songer que, digne de respect par elle-même, les grands h
e petit Monsieur l’Auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle. Le beau suje
en parer tous les matins leur antichambre ou leur cabinet à toilette, songez alors que s’ils ont de la naissance, vous avez de
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ile et immorale distinction de Jupiter entre l’époux et l’amant 591 ? Songe-t -on à plaindre Amphitryon, dans le long interrogat
ourd’hui, c’est le meilleur qui a survécu : quand on parle de lui, on songe d’abord à ses grandes comédies. On oublie, ou mêm
armer : Aimez, aimables bergères ; Nos cœurs sont faits pour aimer... Songez de bonne heure à suivre Le plaisir de s’enflammer
t l’autre empressés ; Du plaisir faisons notre affaire ; Des chagrins songeons à nous défaire : Il vient un temps où l’on en pre
Les plus sages, ce me semble, Sont ceux qui sont les plus fous : Ne songeons qu’à nous réjouir : La grande affaire est le plai
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
mprendre519 ! Et pourtant, comme, parmi ces grands élans d’amour, ils songent sérieusement aux enfants, au ménage 520, à la for
est question d’épouser une honnête personne556. » XIII. Mais on doit songer que « rien n’use tant l’ardeur de ce nœud Que l
son étude et sa philosophie580. » XXVIII. Mais surtout elle doit «  Songer qu’en la faisant moitié de sa personne C’est son
ui épousent, mais comme amants ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après (chap. V)… Que le
13 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
esdames et messieurs, que nous allons revenir au xviie  siècle, je ne songe pas, bien entendu, à remettre cette époque sous v
ussi, sont absolument certains qu’elle leur appartiendra. Molière n’y songeait pas. Cette discrétion si admirable de Molière a m
conclu que Molière était un incrédule, un impie, et qu’il avait moins songé à écrire une pièce de théâtre qu’à monter une mac
re aimé et de l’autre Arnolphe qui a passé l’âge de plaire et qui n’y songe même plus, le secret de la comédie ne se manifest
ir de la Convention. Et que contient-il pour les filles ? Rien. On ne songe pas encore à elles ; leur tour n’est pas venu. No
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
dans cette piece en dépit du bon sens ? Voyons l’autre. LA VIE EST UN SONGE , Comédie héroïque, en trois actes, en vers libres
ui persuader que tout ce qui a frappé ses sens n’est que l’effet d’un songe . Sigismond.  Un feu nouveau qui circule en mes v
de sa puissance ; il lui dit qu’un Roi ne doit jamais avoir, même en songe , des pensées qui puissent faire rougir sa vertu.
ucteur. Sigismond. Et la vie ? Clotalde. Et la vie ?Et la vie est un songe trompeur : La vertu seule est constante & rée
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
ar les variations du roi.) « Mais je ne vois rien qui nous défende de songer à notre repos et à nous tirer d’un état qui nous
e à tout moment. Je me suis mal expliquée si vous avez compris que je songeais à être religieuse. Je suis trop vieille pour chan
vieille pour changer de condition ; et selon le bien que j’aurai, je songerai à m’établir en pleine tranquillité. Dans le monde
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
burlesque hyménée. Je vous remets la foi que vous m’aviez donnée. Ne songeons désormais qu’à vous dédommager De la faute où ce
re de langage ? Vous devez cette nuit faire un autre voyage. Vous n’y songez donc plus ? Vous êtes marié. Léandre. Tu m’en fai
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
asse & m’ennuie,  Lorsque je vois tant de Dieux fainéants, Qui ne songent là-haut qu’à respirer l’encens,   Et qu’à se gorg
us attendre venir. La Nuit. Vous vous moquez, Mercure, & vous n’y songez pas : Sied-il bien à des Dieux de dire qu’ils son
arquis. On le voit à votre air.J’ai sur certaine femme Jetté, sans y songer , quelque amoureuse flamme. J’ai trouvé la matiere
ort content de l’ouvrage ; (Bas à Hector.) Il faut vous le payer... Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste e
18 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
avait aucun des ridicules qu’il a poursuivis, absolument aucun. Je ne songe point à dire que c’est ce qui le rendait si sensi
ourtauds de boutique. C’est alors — alors seulement, du reste — qu’on songe à la célèbre impertinence de Musset : Quant au r
lière absolument seul, sont d’une franche gaieté plantureuse qui fait songer à Rabelais, mais à un Rabelais qui serait de bonn
il est peu probable que Molière préparât les Femmes savantes ou même songeât à les faire en 1668. Il faut considérer aussi qu’
ac et les Fourberies de Scapin. Cette farce fait même frémir quand on songe jusqu’où il fallait que Molière s’abaissât pour p
celui de ses amants qu’il, lui conseille d’épouser, font tout à fait songer à Marivaux et même ne sont rien de moins qu’un mo
is en être sûr, Molière est aigri parce qu’il est malade. Voltaire ne songe pas à lui-même, comme aussi bien nous n’y songeon
t malade. Voltaire ne songe pas à lui-même, comme aussi bien nous n’y songeons jamais, mais il a raison quand il dit : « Les Fem
èces ils concluent, non que Molière était contre Dieu, mais qu’il n’y songeait jamais, que Dieu était complètement étranger à so
es qui ont fait ou qui se préparent à faire un mariage de ce genre ne songent qu’à plaider pour eux la circonstance exceptionne
nature avec son égoïsme de primitif, de sauvage, de Fuégien , qui ne songe même pas à se dissimuler et qui a pour essentiel
est qu’au premier acte, alors qu’il est de sang-froid, alors qu’il ne songe qu’à donner de bons conseils de conduite à Arnolp
intention morale. Inspirer l’horreur du vice, convenons donc qu’il y songe un peu, mais inspirer l’effroi du travers qui fai
e « fléau du ridicule », convenons que c’est à cela que toujours il a songé le plus. Notons des détails très significatifs et
maces, des turlupinades, de grandes perruques et de grands canons. » Songez que de 1659 à 1667 (Andromaque) Molière joue ou f
ole des femmes, Don Juan, le Misanthrope, Tartuffe, dans les salons ; songez qu’il attire toute la ville à son théâtre (« Ce d
attire tout chez lui. » Chevalier, dans les Amours de Calotin, 1663). Songez qu’il est au moment de la plus grande faveur du R
veur du Roi (les Fâcheux, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope). Songez qu’il joue Corneille, Corneille, un peu affaibli,
s ne sont et que la comédie les fait pires qu’ils ne sont, lui qui ne songe qu’à les montrer tels qu’ils sont et qui fait des
ait surtout de l’ironie encore dans la dernière partie de la pièce et songe beaucoup moins à tromper par son hypocrisie relig
, et il est bien naturel, car il y a vingt variétés de Don Juan. Sans songer à les énumérer toutes, il y a le Don Juan par cur
et l’on se retire dans une solitude. C’est bien à quoi assurément il songe  ; mais il est retenu dans le monde par l’amour qu
découverte qu’il vient de faire, il se met à genoux et prie, ou il ne songe ni à se mettre à genoux, ni à prier. Arrive-t-il
, ce semble, comme tous les bourgeois de Molière (et il faut toujours songer à ceci que la littérature au xviie siècle est un
oblement », mais aux moindres frais possibles. Il a perdu sa femme et songe à se remarier, peut-être, et nous reviendrons sur
e faire dire : Eh ! Messieurs, que prétendez-vous faire ? puisqu’il songe à épouser la fille de Philaminte. Mais précisémen
intitulé à quoi rêvent les vieilles filles. Elle a été jeune, elle a songé à l’amour, elle a lu les livres qui en parlaient 
mais il l’est assez, aveuglé du reste par sa sensualité, pour ne pas songer à un piège matériel qui lui serait, tendu et il d
sa mère est morte jeune ; elle a été élevée par Harpagon qui ne peut songer qu’à son argent. L’imbécile ne se doute pas de de
i-même ; qui a, par lui-même, une certaine influence sur vous. Il n’a songé à rien de tout cela et aussi son fils est un joue
tant d’empire, Que je n’ai jamais eu la force de rien dire. Elle ne songe , comme tous les timides, « qu’à se donner la mort
ille aussitôt exciter la pitié que le plaisir. » Au fond, Molière ne songeait , du moins très fort, ni à l’un ni à l’autre ; il
Molière ne songeait, du moins très fort, ni à l’un ni à l’autre ; il songeait à faire ressemblant ; c’est le goût essentiel du
n’a que le choix entre un couvent et un coquin, sans compter qu’elle songe assez sérieusement au suicide. Une famille désorg
identels et que, ceux-ci, ils ne ressortissent à aucune vérité ; mais songez que le public de ce temps a été habitué à ces his
, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré. Songez encore à la profession de foi de Don Juan (I, II)
mme dans la plume, qu’il écrivait sa prose en vers irréguliers sans y songer et que sa prose était souvent un mélange, un ambi
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
eux. Pour ne pas vous jetter dans un cas dangereux, Très positivement songez donc à l’exclure. Francaleu. J’y cours tout de ce
amant qu’elle aime. Harpagon demande excuse à Marianne de n’avoir pas songé à lui donner une petite collation Cléante s’écrie
mour qu’il a pour cette belle : son pere lui ordonne alors de ne plus songer à elle, & de la lui céder. Le fils jure de ne
20 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
pouvoir connaître. (Le Parasite, I, 4, p. 13.) Lisandre, au lieu de songer à ce qu’il pourra dire à Manille, ne songe guère
3.) Lisandre, au lieu de songer à ce qu’il pourra dire à Manille, ne songe guère qu’au bonheur où le mettra la vue de Lucind
21 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ère a écrit les Femmes savantes, le Misanthrope, même le Tartuffe, il songeait à nous divertir, et ne se proposait pas de faire
e23. Mais, de même que certaines gens font de fort belle prose sans y songer , certains ouvrages, sans avoir été écrits dans un
se refuse à convenir que l’on doive condamner un écrivain pour avoir songé seulement à nous amuser et à nous intéresser, ni
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
sonnage de mari qu’il joue. Dans la piece françoise, Jupiter, loin de songer aux affaires du ménage, s’étudie à faire oublier
n. Le sommeil t’a surpris, t’a montré ton image, Et ne t’a fait qu’en songe accomplir ton voyage. Sosie. Non, non, vos propre
ion.  D’où peut procéder, je te prie,  Ce galimatias maudit ?  Est-ce songe , est-ce ivrognerie,  Aliénation d’esprit,  Ou méc
trion. Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés, Et qu’un songe fâcheux, dans ses confus mysteres,  T’ait fait vo
23 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
is XIV est pour bien des gens le XVIIe siècle tout entier, et l’on ne songe point que c’est seulement en 1661 que Louis XIV c
le connaît ?), auquel on avait confié l’éducation du dauphin avant de songer à Bossuet. Cette éducation nous a valu deux ouvra
s-d’œuvre de vérité et de vie, nul ne le conteste ; mais qui a jamais songé à comparer les beaux portraits que Rigaud peignai
quelque vieille débauchée, tous ces héros de Lesage et de Regnard ne songent qu’à se bien divertir, sans scrupule et sans fin.
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
tin des noces. Tabarin trouve fort singulier que Piphagne, à son âge, songe à se marier, & dit.... des choses trop indéce
nie, que les Turcs ne l’eussent pas pris. Corbineli. Notre Domine, ne songez -vous pas que ces Turcs me dévoreront ? Paquier. V
’à ce que j’aie ramassé la somme qu’il demande. Scapin. Hé, Monsieur, songez -vous à ce que vous dites ? & vous figurez-vou
t-il faire dans cette galere ? Scapin. Il ne devinoit pas ce malheur. Songez , Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. Gé
Scapin. Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galere, & songez que le temps presse, & que vous courez risque
t. Là, tâchez de vous composer par étude : un peu de hardiesse, & songez à répondre résolument sur ce qu’il vous pourra di
25 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
mps même où il était l’objet de premières et vives attaques, il osait songer à se prendre à plus forte partie; il écrivait le
doute, quoi qu’il en dise dans une préface adroite et perfide, qu’il songeait bien réellement aux précieuses parisiennes ; mais
? Je m’en souviens tout seul : avouez-le, madame, Je vous rappelle un songe effacé de votre âme. Tandis que loin de vous, san
ne dans ce qu’elle a d’universel. Avant Molière, l’esprit français ne songeait qu’à se satisfaire lui-même. Après Molière, il su
x. Déjà dans le roman de la Rose, le personnage de Faux-Semblant fait songer au héros de Molière. « Tu sembles être un saint
r tirer vengeance de la perfide. Maintenant il se connaît mieux et ne songe plus qu’à une chose : Il veut sortir d’un gouffr
vivifie. Il est vrai que, dès la première scène, Le Misanthrope fait songer à une question morale, qui reparaît un peu partou
Le Misanthrope ? Espérait-il vaguement ramener à lui l’infidèle ? Ne songeait -il qu’à donner libre cours à sa douleur et à en a
mettre de son parti le roi et la cour; mais, d’un autre côté, si l’on songe à la liberté qu’un long usage accordait à Aristop
ent les poètes allemands; elle est plus simple et plus pratique; elle songe moins à ce ciel mystérieux où se continuent les a
hissante du travers dont elles sont atteintes. La fière Philaminte ne songe nullement à tromper le bonhomme Chrysale, mais el
rd Molière soit irréprochable; je n’affirmerai pas qu’il n’ait jamais songé aux goûts éternels d’un certain public; loin de l
il y a, pour en revenir aux images de Schiller, des laboureurs qui ne songent qu’aux fruits de la terre, des marchands uniqueme
met en scène deux frères, tuteurs de deux jeunes filles. Comme chacun songe à épouser sa pupille, ils les élèvent avec des so
ces deux pièces ne manquent assurément pas d’intérêt, surtout si l’on songe à toutes les applications dont elles sont suscept
e, non la plus importante, mais peut-être une de celles auxquelles on songe le moins, et qui est d’autant mieux choisie, ce m
es passions et des remords dont la souveraine énergie nous empêche de songer à des bienséances, que pourtant le poète observe
soins semblables, Molière se sépare d’eux sur un point capital. Il ne songe guère à une conciliation entre le monde et l’Égli
royais pas être Si profond que je suis. Certainement Molière n’a pas songé à la centième partie des conséquences qui découle
à coup sûr, n’a pas eu la prétention de prophétiser. Jamais il n’y a songé . Et cependant, si on le lit avec toute l’attentio
26 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
et la première dona jeune et jolie, sont les héros de ce roman. On ne songeait pas à leur donner des caractères ; l’intérêt, dan
 : Toi-même, qui fais tant le cheval échappé, Nous te verrons un jour songer au mariage. Tircis répond : Alors ne pense pas
n ami qui la lui a fiancée par testament. Il l’aime à sa façon, et il songe à en faire sa femme, persuadé, comme le Scapin de
ipal personnage tout seul sur la scène. Sont-ce là des fautes ? On ne songerait pas à les noter, si Molière n’eût pas fait mieux
s de cette sagesse de ménage, et il s’en sert contre les autres, sans songer à en profiter pour lui. Arnolphe, mieux appris, t
oute la perversité des autres hommes, plus la sienne. Molière a moins songé à nous amuser qu’à nous avertir. Les sociétés où
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
a dupe d’une sotte confiance qui en abuse tant d’autres. Au reste, ne songe point à me détourner d’un dessein qui te paroît s
e revenir bien vîte reprendre le soin de la maison, parceque Lothaire songe plus à ses propres affaires qu’à celles de son am
vec mystere, se persuade qu’il est venu pour Camille, est furieux, ne songe qu’à se venger de celle qu’il croit doublement pe
e. Son Intendant annonce dans un monologue que Timon est ruiné, & songe à se retirer pour n’être pas obligé de lui prêter
28 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
du poète français. En 1680 ! et Molière était mort en 1673 ! Si l’on songe à la lenteur des communications à cette époque, o
s les suivirent. C’est le mot qui les avait mises en déroute. « Et je songeais à part moi, en les voyant filer à l’anglaise, qu’
plus belles de nos poètes soient frappées d’ostracisme du même coup. Songez qu’à présent, quand on dit une fille sans la corr
et en saillie chaque mot de la phrase poétique, sans qu’il y paraisse songer . Il peut à sa fantaisie précipiter son débit ; on
omme les notes d’une fanfare lancée à toute volée. Ces deux comédiens songeaient depuis longtemps à nous rendre L’Étourdi. Ce n’es
raint, il se marierait volontiers. Ce moyen, il l’a trouvé, car il ne songe guère à autre chose. Il est possédé de l’idée fix
ur les choses de ce monde, il l’aurait plus tard toute à lui. Elle ne songerait point à lui jouer de méchants tours ; elle tiendr
ve problème de l’éducation des filles ? Pas le moins du monde. Il n’y songeait point. Il nous a montré un maniaque, un visionnai
impossible aujourd’hui, en voyant jouer L’École des femmes, de ne pas songer à cette question philosophique et même à quelques
côté de cheveux. Que voulez-vous qu’elle fasse de vos cheveux ? Elle songe que ceux d’Horace sont beaux et bien peignés. Hor
is émise, avait été acceptée sans contrôle, que Molière avait d’abord songé à écrire Le Sicilien en vers, que, pressé par le
son des coups de massue dont il assomme l’infortuné mari d’Angélique. Songez que chaque acte se termine de la même façon, par
nt d’Orgon est admis, consacré. On le suppose capable de tout ; Orgon songe à marier avec ce cuistre sa fille qui le déteste 
ura que ce sens était de tradition, et que pour lui il n’avait jamais songé à un autre. Mlle Augustine Brohan me confirma que
ans soupçonner que le plus clair de sa fortune vient de lui ; elle ne songe qu’au mariage, qui raccommode toute chose. Elle n
tin. Molière n’a pas prétendu peindre Cotin. Qu’il ait voulu que l’on songeât à lui, qu’on le tournât en ridicule à propos du r
voir pénétré les profondeurs du rôle, quand il nous a dit qu’Argan ne songe qu’à s’envoler aux cabinets ! Eh bien ! pour nous
mettez-vous là, dans votre chaise-longue, et faites le mort ! Elle ne songe point aux conséquences ; non, cela lui est venu t
hélas ! je ne sais ce que vous voulez dire, réplique Toinette. Je ne songe qu’à complaire à Monsieur en toutes choses. Mlle 
nçais que celui de Regnard. Dès le premier acte, il y a le récit d’un songe qui, par sa légèreté d’allure, par sa vivacité de
est que plus gaillard. Regnard ne s’en fait pas scrupule, car il n’y songe pas, mais il faut que nous aussi nous n’ayons pas
songe pas, mais il faut que nous aussi nous n’ayons pas le loisir d’y songer . Il faut que tout cela soit couvert, excusé, par
ne et Démétrius, Hermia et Lysandre tiennent dans la forêt magique du Songe d’une nuit d’été des propos aussi alambiqués qu’a
i parlant, oublier qu’elle est sa mère. Marivaux a mis la main sur ce songe plus flottant qu’une vapeur blanchâtre qui s’évan
vie domestique ces personnages éclos d’un rêve, il n’y avait pas à y songer  ; il fallait, pour que le spectateur les admît sa
ean-Jacques, le jeu fût devenu terrible et cruel, mais il n’y a point songé  ; il ne s’est même pas douté des intentions qu’on
nte ne pourra jamais se rappeler notre histoire sans m’aimer ; je n’y songerai jamais sans que je l’aime. Vous avez, mon père, f
n ; tout le monde, jury et public, était horriblement harassé ; on ne songeait qu’à prendre son chapeau et à partir ; on donnait
sans même se demander où il va. On est tout occupé de la pièce. On ne songe point à chicaner ces vétilles. 28 mars 1887.
tient ; nous ne nous en soucions guère, nous n’avons pas le loisir de songer à ces détails. C’est une courte ivresse ; nous so
ertement dans sa poche et les dépensait avec un faste insupportable. Songez que cet homme avait sous ses ordres une armée d’e
gabelous, qui sont après tout d’honorables fonctionnaires de l’État. Songez que les huissiers marchaient sur son ordre. Les h
tant. Il s’en est fié sur la complicité du public de son époque, sans songer que la postérité n’entrerait pas de plain-pied da
s d’une diction savante. C’est ainsi que vous l’auriez rendue courte. Songez que le morceau est la justification des roueries
que la pièce s’en allait ainsi aux nues, je ne pouvais m’empêcher de songer à mon pauvre ami J.-J. Weiss. Il en aurait été si
maçon et je ne lui donnerais pas ma maison à bâtir, de peur qu’il ne songeât au plan d’une jolie pièce, lorsqu’il faudrait son
e peur qu’il ne songeât au plan d’une jolie pièce, lorsqu’il faudrait songer au plan de mon appartement. Je ne connais pas sa
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
accorde sa protection à son poète, sinon il ne faut plus que Molière songe à faire des comédies ; il renonce à la gloire « d
Thomas lui-même, dans son indulgence pour les spectacles, n’a jamais songé à permettre un outrage public fait aux bonnes mœu
me épouseurs, mais comme amants, et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après. » Nulle part et
s’est tant moqué du mariage, des maris et de leurs faiblesses, à quoi songeait -il donc lorsque, déjà sur le retour du bel âge, i
madame Argan si violente et si dure, Molière ne pouvait s’empêcher de songer à sa femme, hélas ! Ainsi il marchait de torture
s les réserveriez uniquement pour un méchant vaudeville à quoi nul ne songe au bout de huit jours ! Et ce noble feu, mêlé de
maîtres et les petites maîtresses de la lecture de chaque matin, mais songez à plaire aux lecteurs sérieux ; alors vous parler
de loin, les bourrasques et les tempêtes du théâtre ! Certes elle ne songea pas à prolonger, comme si elle eût été un talent
mieux, et en attendant quelque farce nouvelle des grands faiseurs. Il songeait bien, en ce temps-là, à devenir un des éducateurs
faire honte aux vicieux, à nous donner horreur des hypocrites ! Il ne songeait qu’à s’amuser de chacun et de tous ; le reste à l
l cinquante-deux ! Vous avez cinquante-deux ans, seigneur Sganarelle, songez -y ! Mais Sganarelle de répondre : — Est-ce qu’on
r Sganarelle, songez-y ! Mais Sganarelle de répondre : — Est-ce qu’on songe à cela ? Et puis, j’ai l’œil vif, la poitrine for
démocratie envahissante. Et voilà, ce qu’un honnête comédien, qui ne songe qu’à se bourrer de prose et de vers, ne peut pas
vous de cette abondance stérile et de ce naturel du terre à terre, et songez , quand vous écrivez, non pas au lecteur de rencon
30 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
ée, jusqu’à ce que, la poupée ayant tort, elle n’ait plus le temps de songer qu’à sa personne. Ce goût naturel est innocent, p
e sa vertu lui coûte et de quelles imperfections il est encore plein, songe moins à pester contre les autres qu’à les plaindr
it avec attendrissement que la vertu s’allât nicher là, n’a jamais pu songer à jeter le ridicule sur la vertu. Quoi qu’il en s
i sa pensée en la traînant sur des détails auxquels Henriette n’a pas songé . Le bon sens qui inspire celle-ci la guidera dans
terminer cette étude par des paroles si austères, quand je ne devrais songer qu’à vous remercier de votre sympathique attentio
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
politiques ; qui négligent totalement leurs affaires domestiques pour songer à celles de tous les Princes du monde : des sots
rames est plus utile à l’humanité. Que le Lecteur décide ; mais qu’il songe auparavant, qu’il y a dans tous les pays dix mill
32 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
our la voir, tout exprès pour l’entendre ; elle, de son côté, elle ne songe qu’à montrer beaucoup d’esprit et un charmant vis
er dans le monde, et non pas à son amour. Ni les uns ni les autres ne songent même à posséder cette belle : ce qu’ils veulent a
33 (1900) Molière pp. -283
le et du Barbouillé, vivant en communauté avec sa troupe, et quand je songe que pendant tout ce temps-là il y eut à côté de c
Vous pouvez bien regarder ces dix dernières années de sa vie, si vous songez qu’il a écrit vingt comédies en dix ans, et que n
ait donné du temps (pour l’impression de ma pièce), j’aurais pu mieux songer à moi, et j’aurais pris toutes les précautions qu
le cette existence en commun sous le même toit13. Si vous voulez bien songer que Molière a écrit le rôle du Misanthrope, et vo
foncièrement régulière et foncièrement honnête, et si après cela vous songez à Madeleine Béjart et à mademoiselle de Brie, à t
poète comme dans un laboratoire, y fermente et s’y tourne en rire, et songez quel rire formidable, quel rire triste, quel rire
ture surprenante qui se rencontre ici. ARGAN Comment ? ANGÉLIQUE J’ai songé cette nuit que j’étais dans le plus grand embarra
x ouvriers de son théâtre leur salaire de la journée ; il faut encore songer de combien d’activité féconde, de combien de chef
unie à un homme comme lui, et lui dresse tout son plan de conduite : Songez qu’en vous faisant moitié de ma personne, C’est m
utes les femmes de Rome et qui ne put pas garder la sienne ; quand on songe à ces choses-là, on ne peut pas s’empêcher de se
pour la douleur de la malheureuse Elvire, de sa sœur ; Dom Carlos ne songe qu’à son honneur à lui, entamé par la conduite de
emmes, sur le degré de liberté qu’il convient qu’elles aient, il faut songer qu’il y a toujours eu un courant contre ces idées
du faubourg Saint-Denis, qui avez fait fortune et qui vers trente ans songez au mariage, prenez garde : vous savez que la Révo
dans un autre monde et qui a reçu d’autres habitudes que vous ; vous songez qu’il n’y a plus de castes en France, vous la rec
surpations. L’esprit a beau rire et se moquer. Que lui importe ? Elle songe en elle-même que rira bien qui rira le dernier, —
re une autre espèce d’intérêt qui nous échapperait au théâtre où nous songeons trop à chercher un divertissement, pour faire l’e
l’échangent contre le premier morceau de verre luisant au soleil. ——— Songer prudemment à utiliser sa jeunesse, c’est déjà peu
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
nd procès. Elle a une fille fort belle & fort riche... Mon maître songe à la croquer à cause de sa richesse ; car pour sa
e quelquefois à de gros mariages : par exemple, la Dame de céans, qui songe à manquer de parole à Dorante pour donner sa fill
e Cour offre un caractere plus grand, plus magnifique à traiter. Mais songeons , avant que de l’entreprendre, qu’il n’est pas à l
35 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
mité quotidienne. S’ils savent tous les mystères de sa pensée, ils ne songent pas à s’en faire un mérite ; ils ont recueilli le
, je me hâte de le reconnaître pour justifier Mme Plessy, personne ne songe à invoquer la tradition. Mlle Mars en effet, qui
ue par obéissance. Pour résister aux entreprises de Tartuffe, elle ne songerait jamais à demander le secours de son mari ; elle p
36 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
tit le doute méthodique. « Je pense, dites-vous, je vous le nie, vous songez que vous pensez… Je suis, dites-vous, pendant que
chair, répond Descartes à Gassendi. Ainsi Armande dit à Henriette : Songez à prendre goût des plus nobles plaisirs, Et, trai
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
at ! tu continues encore à l’accuser ! Philocomasie. Par Castor ! mon songe de la nuit derniere pourroit bien se vérifier. Pa
on. Dis-moi, Sceledre, n’admires-tu pas le rapport qu’il y a entre le songe qu’elle nous a rapporté & ce que tu crois avo
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
ment qu’elle est obligée d’appeller au secours. L’un & l’autre ne songent point au héros de la piece. Scene VII. Valere, f
oulu se moquer d’elle. Elle croira s’être endormie pour faire un beau songe . Voilà encore une fois le Glorieux oublié. Scene
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
ace jusqu’à nos jours, cet usage a été pratiqué. La Fontaine, dans Le Songe de Vaux, donne à madame Fouquet le nom de Sylvie.
oileau, avait plus de génie que Malherbe, mais il est plus négligé et songe trop à le copier. Dans l’Art poétique, il les cit
40 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
la comédie n’est nulle part aussi parfaite que chez lui. Aristophane* songeait principalement à attaquer : c’est une sorte de sa
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
e en riant, et relevée inflexible. À ce seul geste, et sans qu’il ait songé à s’expliquer à lui-même l’étrange vision, aussit
re, son ardente et infatigable ambition ; si bien qu’il est mort sans songer , — ô Dieu ! — sans songer que ce Don Juan était s
able ambition ; si bien qu’il est mort sans songer, — ô Dieu ! — sans songer que ce Don Juan était sa plus vivante création ;
core, il le tire du trembleur Sganarelle. Le Sganarelle de Molière ne songe guère à se faire ermite, et savez-vous à quoi il,
nt-Simon en convient, et il faut lui tenir compte de l’aveu, quand on songe que Molière était un comédien, un excommunié, qua
quand on songe que Molière était un comédien, un excommunié, quand on songe que Lulli avait été marmiton chez la grande Madem
pporte à ce grand homme son tribut solennel de couronnes. Et quand on songe que lui seul, Molière, parmi tous les artistes du
jeune homme, l’habile danseur, le grand seigneur accompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle parle du roi c
 ; elle ne nous fait jamais bâiller comme les vertus collet-monté ! » Songez à cela ! Le roi Louis XIV qui dit d’un fourbe : S
se et qui ne fut jamais fait, cette comédie de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand il est mort, cette comédie qui eût
42 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
comédies n’étaient que des tissus d’aventures singulières où l’on ne songeait point à peindre les mœurs252. S’il existait quelq
43
s, à quelques pas aussi de la maison où est mort Molière. Nous avions songé un menu de circonstance, où, depuis le « pâté-en-
yez en effet ce que dit à Dorine Madame Pernelle : « Taisez-vous, et songez aux choses que vous dites. « Ce n’est pas lui tou
ait coûté une seule de ces sales équivoques… » On est bien forcé de songer , quoi qu’on en ait, au quatrième acte de Tartuffe
que, si son mari était un peu plus présentable, elle n’aurait jamais songé à recevoir Clitandre autrement qu’en sa présence.
és qui prennent sérieusement à cœur le relèvement du théâtre national songent surtout à combler les lacunes causées par l’absen
ci n’avait assez de valeur pour que, le premier succès épuisé, on pût songer à les maintenir au répertoire. C’est tout au plus
on nouvelle du Tartuffe. Répugnant à toute idée d’arrangement, il n’a songé qu’à être interprète consciencieux de l’esprit de
nir compte. Voici une pièce essentiellement française, et que nous ne songeons pas à transplanter sur le sol hollandais, bien qu
ection pour Tartuffe, de rejeter sur le gallicanisme la faute d’avoir songé à refuser au grand comédien les honneurs d’un ent
lières et d’Ermenonville, qui sait si la réaction de 1815 aurait même songé à la troubler ? Quant aux reliques d’Inès de Cast
e petit monsieur l’auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. MOLIERE. Vous êtes folle. Le beau suje
e superbes moustaches et une formidable barbiche ; et nul, là-bas, ne songeait à en rire. Les deux sœurs ont, depuis, joué le mê
marge, C’est-à-dire si haut, si large, Que tous les dévots de ce lieu Songeaient plutôt à lui qu’à Dieu. Cela déplut à la prêtrise
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
Le lendemain au matin le drapier le fit appeller, lui disant qu’ayant songé la nuit au voyage qu’il vouloit entreprendre, il
point si promptement de cette boîte ; car le lendemain cet orfevre ne songea qu’à faire dépêcher son deuil pour s’en aller pro
45 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
e de la fête, ou du moins son texte comique n’y est pas le principal. Songez que le roi lui-même joue un des Égyptiens du Mari
trir impertinemment l’ouvrage ? M. Porel y a renoncé, M. Claretie n’y songe pas ; en ceci, nous approuvons leur sagesse. La b
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
honneur : mes heures sont comptées, il faut que j’arrive à la minute. Songez , s’il y avoit une affaire, & que je n’y fusse
ma jeunesse est si loin de moi, que j’en puis parler comme d’un beau songe . Si vous vous rappellez le Marquis de Lisban, c’é
ette. — Réservez, M. le Chevalier, vos galanteries pour Madame, & songez qu’elle va venir. — Hé non ! elle est avec son ma
47 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
! À défaut de Dalayrac, de Nicolo, de Boïeldieu, d’autres plus tard y songèrent , mais sans meilleur profit, aucune de leurs parti
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
t A la bonne loi naturelle : Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle.
relle : Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle.
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
que c’est lui qui la reçoit, il s’établit dans son fauteuil, & ne songe nullement à l’abandonner : il trouve ensuite que
le de langage ! Vous devez cette nuit faire un autre voyage. Vous n’y songez donc plus ? vous êtes marié. Léandre. Tu m’en fai
ent il vous interroge, & il est déja bien loin de vous quand vous songez à lui répondre : ou bien il vous demande en coura
t lui avoit apparu pendant qu’il dormoit. Theuropide. C’étoit donc en songe , en rêve, enfin dans le sommeil ? Tranion. Vous a
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
t ma fureur, Peut de ce que j’ai vu justifier l’horreur. Dona Elvire. Songez que par ce choix vous allez vous prescrire De ne
tribueras-tu ce que j’ai vu aux illusions de la magie ? Eh ! Delmire, songe que les têtes couronnées ne se livrent pas à ces
ocence de ton perfide cœur, de ton ame criminelle. Delmire. Seigneur, songez à vous-même, ne vous inquiétez point de moi ; pen
51 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
Guillaume Tell. Mais il y a cette grande différence que Corneille ne songeait qu’à la liberté individuelle, tandis que Schiller
’inspirait de ses théories sur l’éducation générale de l’humanité, et songeait soit à la liberté politique, soit à celle de la p
èche de l’ironie. Dans tous les siècles, il y a des laboureurs qui ne songent qu’aux fruits de la terre, des marchands uniqueme
52 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
olière, dit à ce propos M. Jeannel, ne reste pas moins grand quand on songea tant d’excellents préceptes et de leçons délicate
presse de proclamer partout qu’il est trompé par ce jeune homme, sans songer au ridicule auquel il se voue, ce qui donne lieu
utres y pensent comme lui ; il les oblige à y penser alors qu’ils n’y songeaient point. Ce n’est pas seulement en action que Moliè
lle les châtiments qu’il ne manquera pas de s’attirer) n’allons point songer au mal qui peut nous arriver, et songeons seuleme
de s’attirer) n’allons point songer au mal qui peut nous arriver, et songeons seulement à ce qui peut nous donner du plaisir. »
malheureux ne cherchent point à s’étourdir ; l’on verra que, s’ils ne songent point au mal qu’ils commettent, c’est parce que l
uement les causes de perversion qui pressent le peuple de toute part. Songez davantage, en un mot, aux instincts moraux. L’abs
psychologie des passions. Citons un exemple : Élise. « Ah ! Valère, songez , je vous prie, à vous bien mettre dans l’esprit d
ses comédies, où l’on voit les pères abandonner leurs enfants pour ne songer qu’à l’objet de leur passion, et manquer ainsi à
53 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
t que, moi, je n’ai point copié M. Taschereau. » Nous n’avions jamais songé à coup sûr à adresser à son imagination un pareil
ui de Boileau, de Fénelon. Réflexions sur le style de Molière ; il ne songea jamais à versifier cette pièce. Reproches que lui
à cause de moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la Du Parc, il songea à se servir lui-même. Il gagna madame de Calvimon
oupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de Molière. On ne songeait alors qu’à ce divertissement, auquel moi seul je
e publicité pour aucune de ses comédies, et peut-être n’aurait-il pas songé à faire alors imprimer ses Précieuses, si leur su
et de chambre51. En butte aux attaques des hypocrites de religion, il songeait déjà au Tartuffe, et, observateur profond, il tro
le dépit inexplicable du jeune Boursault, auquel Molière n’avait pas songé , afficha, à la fin de septembre sans doute ou au
yant vu mourir La Calprenède, à qui il en avait payé une d’avance, il songea à Racine, qui, l’année précédente, lui avait appo
ssés de l’adopter ; mais Racine devint plus tard, et peut-être sans y songer , l’interprète du sentiment pénible que cette faib
emière jeunesse, qui ne pouvait être d’aucune utilité à sa troupe, ne songea point à le faire imprimer. Ses manuscrits furent
ofiter de la vogue dont jouissait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène. Jouée pour la première fois
hardi pour déplorer les persécutions dont il était l’objet. « À quoi songiez -vous, Molière, dit un anonyme qui prit alors sa d
un signe d’approbation sans proférer une seule parole. Molière, sans songer qu’il était au lait, saisit avec fureur le moment
Mais combien la surprise n’est-elle pas plus grande encore, quand on songe que c’est l’auteur de Julie, J.-J. Rousseau, qui
us grossières dont on ait jamais infecté les oreilles des chrétiens…] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ci
y Patin prétend dans sa correspondance (21 novembre 1669) que Molière songea à mettre à la scène une histoire plaisante qui eu
art fort difficile, fut obligé, bien qu’il n’eût que quarante ans, de songer à se retirer. Ses camarades, qui l’aimaient et l’
Le Roi la lui donna, mais en le faisant prévenir qu’il ne devait pas songer à obtenir jamais celle de revenir en France. Scar
er une pièce à grand spectacle pour les fêtes du carnaval de 1671. Il songea à la fable de Psyché, qui appartient à l’antiquit
ène. Cette assertion a bien peu de vraisemblance à nos yeux. Quand on songe au mépris que l’on avait alors pour la profession
nfin, contre l’usage constamment suivi jusque-là, et qu’on n’a jamais songé à violer depuis, son nom fut à peine prononcé dan
, à coup sûr, à l’époque où il se trouvait à Lyon, était bien loin de songer à son Malade imaginaire, représenté vingt ans plu
tions de Schlegel ne sont pas toujours impartiales, et qu’il put bien songer , en rabaissant le génie de Racine et de Molière,
vers, également anonyme, à cet ouvrage de circonstance, intitulée Le Songe du rêveur, Paris, G. De Luyne, 1660, qui fait con
ze, et fournit d’autres détails non moins précieux. Le rêveur voit en songe Apollon tenir son tribunal et les Muses venir lui
in-12. — De Luyne et ses coassociés pour le privilège des Précieuses songèrent peu après à intenter une action pour leur compte
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
u Roi. SIÉ-TSÉE, ou PROLOGUE. Scene I. Tou-ngan, seul. L’homme ne songe pas à faire du mal au tigre, mais le tigre ne pen
nnes qui doivent servir à la piece. M. Oronte est un négligent qui ne songe point à ses affaires, & est entêté jusqu’à la
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
lle horreur !... Laissez-moi...Madame, promettez... Orphise. Damon, y songez -vous ? Nérine. Damon, y songez-vous ?Pour le cou
adame, promettez... Orphise. Damon, y songez-vous ? Nérine. Damon, y songez -vous ?Pour le coup il s’oublie. Damon. Je renais.
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
fils, puisqu’il l’a perdu dans sa plus tendre enfance, & qu’il ne songe plus à lui. Il s’empresse de les acheter, dans l’
d’assurance que donne la vérité, triomphe enfin. Hégion désespéré ne songe plus qu’à se venger : il ordonne qu’on lie Tindar
57 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
res de notre pays » 1. Frappé de cet oubli, Bernardin de Saint-pierre songe à le réparer. C’était le caractère de son génie ;
angle de la rue Traversière9 et de la rue Richelieu. Personne n’avait songé à Molière, lorsqu’un artiste dramatique amoureux
son esprit errant de livre en livre, Manque enfin de pâture… alors il songe à vivre, Et la vie apparaît à son cœur de vingt a
58 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
niaises font éclater de rire tout le monde ». Et l’on veut qu’il ait songé à nous faire pleurer dans Alceste ! Pourquoi donc
. Ni Corneille, ni Racine ne se sont mis en scène ; Molière n’y a pas songé davantage. On ne publiait pas alors de confession
encontre quelqu’un dans le monde, et s’il faut qu’on l’accuse d’avoir songé à toutes les personnes où l’on peut trouver les d
peine qu’elle a eue, cette pauvre Célimène, à lui dévoiler son cœur ; songez donc ! la religion le défend, L’amant qui voit p
59 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
oé, Alceste, Philinte Alceste Et ce n’est point à vous que je pourrai songer . Si par un autre choix je cherche à me venger. R
ver mon dessein… Voici le comble de la distraction. Le spectateur ne songe presque plus à ce que dit Orgon. Cette scène piqu
ut homme passionné. Il est trop occupé à la recherche du bonheur pour songer à se comparer au personnage ridicule que vous fai
ion, peint le courtisan. Lubin Oui ; si j’avois étudié, j’aurois été songer à des choses où on a jamais songé. Peint la suff
 ; si j’avois étudié, j’aurois été songer à des choses où on a jamais songé . Peint la suffisance sotte de Lubin. Lubin Par
ortant ; il est ridicule, si on lui montre clairement que personne ne songe à attaquer sa place, qu’il peut diner au long et
sont de quatre vers. Armande Mais sachons, s’il vous plaît, qui vous songez à prendre : Votre visée au moins n’est pas mise à
foi ; Et croyez, quand il dit qu’il me quitte et vous aime, Qu’il n’y songe pas bien, et se trompe lui-même. Armande venant
ut homme passionné. Il est trop occupé à la recherche du bonheur pour songer à se comparer au personnage ridicule que vous fai
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
taqué le ridicule du caractere & les travers de l’esprit : il n’a songé qu’à attendrir, sans penser à corriger. Piron app
61 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
emarquer qu’il a ajouté à son sujet, pour le rendre plus théâtral, le songe de Pauline, l’amour de Sévère, etc. M. Corneille
ivies, de L’École des femmes aux critiques que l’on en faisait, et ne songea à les détruire, du moins en partie, qu’au mois de
ns un coin du théâtre pour dormir ; pendant son sommeil, il voyait en songe ce qui forme les deux premières entrées du ballet
t inconnu, qui, sans se soucier du tort qu’il fait à son prochain, ne songe qu’à usurper la réputation d’homme de bien, je vo
n de l’auteur des Observations ; en voici la preuve, page 22 : À quoi songiez -vous, Molière, (dit l’auteur de cette Lettre) qua
E. Ah ! malgré que j’en aie, il me vient à la bouche, Et jamais je ne songe à Monsieur de la Souche, Qui diable vous a fait a
62 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
’homme et de le définir D’avance ton génie a vaincu l’avenir. Mais je songe à quel prix tu conquis cette gloire Dont les tard
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
s belles choses ne sauroient être trop souvent répétées ; mais ils ne songent point qu’ils prononcent en ma faveur & contre
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
crire. Encore une phrase, & nous finissons. — De grace, Monsieur, songez bien à ce que vous allez me dicter. — Reposez-vou
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
auts de la grande machine. Loin d’être enhardis par l’exemple, qu’ils songent à quel point il faut être un grand homme pour sav
ent provoquer les gens, & les faire aviser de boire lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
66 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
usqu’à l’impertinence. Bien loin de s’indigner, il n’est personne qui songe à s’étonner seulement si l’on critique dans Corne
la province  ! S’il avait pu, dans, sa vingtième année, céder, sans y songer , au simple attrait du plaisir, il avait eu le tem
filles. Voilà tout le profit qu’un dévot, faux ou vrai, pouvait alors songer à tirer de sa dévotion ; et je laisse au lecteur
ément des deux autres. On mesurera la puissance de ce courant si l’on songe qu’au siècle suivant Voltaire et Diderot en procè
« mérite » de Valère ou de son propre penchant, à elle, qu’Elise ici songe à « se défendre », mais du jugement que le monde
67 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
rs, bourgeois, gentilshommes, valets, on en trouve partout sans qu’on songe jamais à s’en plaindre : Célie, Hippolyte, Lucile
a pur463 : jamais un amant, qui aime de l’amour peint par Molière, ne songera à faire sa maîtresse de son amante, ou plutôt ce
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
’homme n’est que d’un jour, le voilà, il n’est plus ; ce n’est que le songe d’une ombre. » À ce compte, la comédie est l’ombr
lus loin ! et il fallut attendre que le roi fût mort, pour en venir à songer que le roi lui-même, serait quelque jour, un suje
royautés les mieux acquises ! Hélas ! si M. le comte de Mornay avait songé à la conservation de ce diadème poétique, il eut
s au-dessus des rumeurs qui s’attachent aux choses débattues ; nul ne songe à vous demander qui vous êtes, et ce que vous ven
69 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ns : il y a beaucoup d’autres Livres que l’on censure, parce qu’on ne songe pas aux divers usages à quoi ils sont destinez, &
goût des plus grands puristes33 il sortiroit de sa sphere naturelle. Songent -ils bien que si je m’étois réglé sur leurs idées
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
res est plus amusante à poursuivre que les biches sauvages des bois ; songent à se tirer d’embarras comme de bons Courtisans, s
’entendez, si vous avez quelque espérance de réussir. Le Roi. Vous ne songez guere que je suis Courtisan, à ce que je puis voi
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
in dix ans de suite, démentait tous ses soupçons ; que j’avais si peu songé au dessein qu’elle me prêtait, que je l’avais sou
a plus grande dévotion ; il est bien temps qu’elle nous édifie. Je ne songe plus à me retirer. » La dévotion de madame de Mon
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
t ? L’Amour. Comment ! ce que cela fait ? Cela fait tout. Euphrosine. Songez donc que si vous ne l’étiez pas, nous serions tim
73 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
rche confite dans le vinaigre ! Les divagations du vieux Liseo font songer à un autre père malheureux, au roi Lear. Mais dem
74 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
ulouse va vous élever. Grâce à vous, j’ai pu enfin découvrir — sans y songer  — un mot « à préfix ». Un, ce n’est pas beaucoup 
75 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
is. J’aimerais autant être possédé de l’ambition de Prométhée, que de songer à écrire une comédie pour le Théâtre-Français. Au
76 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
alisé, et il faut bien convenir que deux petites pièces telles que Le Songe d’une nuit d’été et Comme il vous plaira, de Shak
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
urie, & levant le bâton sur Arlequin, il s’écrie : A moi un écu ! songez que je n’ai pas mangé depuis trois jours. Arlequi
tufe. Loin de croire que Moliere, en composant la derniere scene, ait songé à la premiere, je suis persuadé qu’il l’a faite d
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
age d’importance,  Que faut-il pour toucher les cœurs ? L’Ecolier. Un songe , une reconnoissance, Un récit & de bons acteu
rtufe, vu pour la premiere fois, ne permet certainement à personne de songer à l’art inconcevable qu’il a fallu pour le compos
79 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
Molière. Connaissant tout l’avantage de l’attaque sur la défense, il songe moins à parer les coups de ses ennemis qu’à leur
e quelques mauvaises comédies, à qui Molière n’avait peut-être jamais songé , mais qu’une des plus perfides suggestions de l’a
beaucoup d’esprits étaient encore infatués au point que l’Université songeait à solliciter un arrêt contre ceux qui enseignerai
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
endre aux assauts du malin, C’est-à-dire, d’ouir aucun jeune blondin. Songez qu’en vous faisant moitié de ma personne, C’est m
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
itons-le, s’il nous est possible ; mais, avant que de l’entreprendre, songeons que Zeuxis, pour réussir, a sans doute fait tous
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
, & qu’il en arrive tout ce qu’il pourra. Mon Dieu ! mon mari, ne songeons pas à hausser notre état plus qu’il n’est ; ne sa
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
lui persuaderent de s’en dépouiller : vous ne devez, lui-dirent-ils, songer qu’à vivre tranquillement, & à mettre un espa
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
tache en grande pompe ; on ne peut s’empêcher, en lisant ces mots, de songer au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
, Plutôt que de m’ôter l’objet de mon amour. Sganarelle. Non, nous ne songeons pas à vous séparer d’elle. (Bas, à part.) Il ne s
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
ne entiere pour savoir si la révolution sera heureuse ou malheureuse. Songeons que les surprises font le plus grand effet sur le
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
Ils ne se soucient ni de paye, ni de butin, ni de récompense ; ils ne songent ni aux fêtes de Rome, ni aux délices d’Italie ; i
88 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
hommes vicieux ; il veut l’amélioration du genre humain ; mais il n’y songe pas pour les siècles futurs; il la veut immédiate
89 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
ces beaux yeux qui brillent si doucement, je me mets inévitablement à songer combien de méchants vers, combien d’horribles par
une chose, n’apprêtez pas à rire à ceux qui vous entendent parler, et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
rceaugnac, le poursuivent, en criant, papa, papa. Oronte, indigné, ne songe absolument plus à lui donner sa fille, & le l
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
r l’Angleterre. 11. Boissi, qui est aussi l’auteur de la Vie est un songe , ne se ménage point. 12. Mlle. Gaussin jouoit le
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
madame de Richelieu, excitez-la à presser les gens de qui je dépens à songer un peu à mon établissement. Ils ne me paraissent
93 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
cher la ruine du théâtre qu’il avait fondé, et lorsque enfin elle put songer à elle-même, elle sut, quoiqu’on en ait dit, conc
ellent auteur, dont on regrettait la mort prématurée, mais dont on ne songeait nullement à faire l’apothéose. Quant à sa veuve,
ne songeait nullement à faire l’apothéose. Quant à sa veuve, elle ne songeait pas davantage à faire d’elle-même une relique. El
94 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
t’assassiner d’un seul de mes regards, Veillaque!...... toutefois je songe à ma maîtresse. Ce penser m’adoucit : va, ma colè
vais écrivains ne manquent jamais de se réunir contre le talent, sans songer que cette réunion même prouve sa supériorité. De
lshommes ; il veut que chacun d’eux prenne Molière à partie, et il ne songe pas que des peintures générales ne peuvent jamais
ralité du sujet. Plaute est peut-être excusable de n’y avoir pas même songé , sur un théâtre beaucoup plus libre que le nôtre,
95 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
r publiquement sa gloire. Ni la Comédie-Française, ni l’Odéon n’y ont songé . Le Théâtre-Français avait donné, le jour du mard
tragédie française à celui qui allait créer la comédie humaine. On ne songe qu’avec respect à ces entretiens à la fois famili
lir l’usage — Molière n’ait pas donné et les acteurs d’aujourd’hui ne songent pas, soit dit en passant, à rendre à M. de Pource
une telle comédie en présence des ennemis qu’elle lui suscitait ? Je songe toujours en lisant ou en écoutant la pièce à tout
, ce Morne de la terre qui a si souvent diverti les dieux. Je ne puis songer à ce trépas, sans faire éclater mes sanglots. Je
’est assez, vous pourriez vous échapper. Loin de vous quereller allez songer à vous unir, pour bien divertir les dieux. » La
us serrer avec tant de soin contre la France, notre mère, que nous ne songeons plus maintenant (et nous faisons bien) à donner à
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
u’ils pourront dire sur ce beau mariage. Scapin, à part. Nous y avons songé . Argante, se croyant seul. Tâcheront-ils de me ni
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
se aussi facile, il fait en se promenant un demi-tour à droite sans y songer , répete ce qu’on lui a dit : cette lettre qui est
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
vœu. . . . . Oronte. Elle en a fait bon vœu. . . . .Je n’y dois plus songer  : Et puisque je connois que c’est vous offenser.
99 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
faire accroire à Pantalon que son haleine est empestée. Pantalon, qui songe à se remarier, prend le parti de faire extraire l
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
n conservant assez de sang-froid lorsque son fils se trouve mal, pour songer au remede qui coûtera le moins, & lui conseil
anger pour vivre, & non pas vivre pour manger. Un moment après il songe qu’il lui en coûteroit trop, & que la maxime
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