I Années 1660 à 1670 (suite de la septième période). — Revue de la
société
polie de 1660 à 1670. — Hommes et femmes célèbres
la société polie de 1660 à 1670. — Hommes et femmes célèbres de cette
société
. L’intérêt attaché à madame de Montausier, derni
urs du xviie siècle. Maintenant, il est nécessaire de revenir sur la
société
des femmes d’élite, durant les dix années que nou
vu depuis 1645 jusqu’en 1660, quelles maisons s’ouvriront à la haute
société
, quand la maison de Rambouillet commença à se dés
chez madame de La Vallière, furent aux dépens des personnes de cette
société
dont elle contrefaisait le langage et les manière
es manières. « On se moquait à la cour, dit madame de Caylus, de ces
sociétés
de gens oisifs, uniquement occupés à développer u
lui par la goutte, y recevait la plus aimable et la plus spirituelle
société
. Madame de Sévigné en était lame : elle était aus
Rochefoucauld, du cardinal de Retz, de Francas et des femmes de leur
société
, je me hâte de dire que Molière et Despréaux, si
ont nous parlerons dans un moment. Dans la même période, on revoit la
société
et l’esprit de cette madame de Sablé qui était de
evoit la société et l’esprit de cette madame de Sablé qui était de la
société
de Rambouillet dans son premier éclat, à qui Voit
des maximes, ou, pour parler plus exactement, des observations sur la
société
et sur le cœur humain, observations dont il paraî
raison qu’il en est peu parlé dans les écrits concernant les grandes
sociétés
de cette époque. Disons quelque chose de La comte
es portraits, dont la composition faisait partie des amusements de sa
société
. Mademoiselle a fait elle-même un autre portrait
uel et fort répandu ; belle, spirituelle elle-même et bien élevée, sa
société
fut bientôt recherchée. Quelques écrivains du tem
ura plusieurs années avec une telle exaltation, que personne, dans sa
société
la plus intime, n’eût osé lui adresser un mot de
du miel de toute chose. Voici l’idée que le poète nous donnera de la
société
de madame de La Sablière 68 : Je vous gardais un
les demi-dieux, les dieux dont parle La Fontaine, comme composant la
société
de madame de La Sablière, étaient les Chaulieu, l
Avant sa liaison avec La Fare, elle se rencontrait habituellement en
société
avec mesdames de Sévigné, de La Fayette, Scarron,
ins de monde que celle de madame de Richelieu, mais elle recevait une
société
plus choisie parce qu’elle était moins nombreuse.
Pertes éprouvées par la marquise de Rambouillet. — Dissolution de sa
société
. — Naissance de diverses sociétés formées des déb
de Rambouillet. — Dissolution de sa société. — Naissance de diverses
sociétés
formées des débris de la sienne. — Naissance dans
. — Naissance dans le même temps du mot de précieuses. — Éloges de la
société
de Rambouillet, par le P. Petit, par Fléchier, pa
es circonstances, s’il ne concourait d’abord à marquer l’époque où la
société
de l’hôtel Rambouillet commença à se dissoudre, e
mme respectable devait voir sa maison se fermer à la jouissance d’une
société
choisie, mais nombreuse ; jouissance toute noble,
e de sa fille Julie et le respect de son gendre. La dissolution de la
société
de Rambouillet fut l’époque ou commencèrent des s
olution de la société de Rambouillet fut l’époque ou commencèrent des
sociétés
d’un autre ordre, et où s’introduisit dans la lan
précieuse. Ce fut entre 1645 et 1648 que se formèrent ces nouvelles
sociétés
composées, pour la plupart, des débris de l’hôtel
y avait du mélange, non de mœurs, mais d’esprits ; et qu’elle est la
société
où il ne se rencontre pas des gens de mauvais ton
medis. Elle avait fait des romans ; mais tant qu’elle avait été de la
société
de Julie de Rambouillet, elle les avait publiés s
de ses nouvelles productions et les répandit sous son nom. Toutes ces
sociétés
naissantes se formaient une à une, sans éclat, sa
e seule fois au cercle d’une femme qui l’en avait prié, illustrait sa
société
: cette société se trouvait fondée. La guerre de
cercle d’une femme qui l’en avait prié, illustrait sa société : cette
société
se trouvait fondée. La guerre de la fronde était
it pas être long. La guerre finie, leur régné devait commencer, leurs
sociétés
fleurir et se faire remarquer, prendre un nom et
ore ; et je prie mes lecteurs de tenir note de ce fait : que quand la
société
de Rambouillet s’est dissoute, et plusieurs année
ère. Avant d’aller plus loin et de rechercher ce qui succéda dans la
société
des gens du monde à l’hôtel de Rambouillet, ce qu
e période. — État et mœurs de la cour, vers 1630. — Composition de la
société
de Rambouillet. — Montausier : son caractère. Le
a cour, une autre autorité d’exemple et d’opinion, un autre modèle de
société
, une autre source de mœurs, d’idées, de principes
ilieu des tourments politiques qui les épuisent, d’entrevoir dans une
société
nouvelle un asile fermé à l’esprit de faction, et
la période que nous parcourons de 1630 à 1640, l’accroissement de la
société
de Rambouillet prouva l’éloignement que la terreu
la cour. On vit en 1635, entre les femmes qui se jetèrent dans cette
société
, mademoiselle de Bourbon-Condé, sœur du grand Con
onde-ci, ni dans l’autre. Dans le même temps encore fut reçue dans la
société
madame de Scudéry, femme de Georges, qu’il ne fau
ndu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune, dont la
société
, agréable à Julie qui était du même âge, n’était
ge pour elle-même33. Au commencement de la période de 1630 à 1640, la
société
de Rambouillet recul avec ses anciens habitués Ge
homme du monde. Montesquieu avait son abbé de Guasco. Que dans cette
société
de Rambouillet il se soit trouvé un certain abbé
dans le monde34. Remarquez aussi que si l’abbé Cottin était de cette
société
, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus ma
Chapitre XIII Suite de la 6e période, de 1650 à 1660. —
Sociétés
d’élite qui prennent la place de l’hôtel de Rambo
i prennent la place de l’hôtel de Rambouillet. Après 1645, quand la
société
de Rambouillet commença à se dissoudre, comme nou
et il ne fit qu’en favoriser le développement et l’éclat. En 1650, la
société
de tous les rangs, de toutes les opinions, s’étai
ais auparavant disons encore quelque chose de l’ombre qui resta de la
société
de Rambouillet, après sa dispersion. Nous avons v
, de plus, plat prédicateur, mais homme de lettres et aimable dans la
société
. Il blâme Boileau de l’avoir accablé, ainsi que
dant je ne puis dissimuler que dans son épitre à Boileau il accuse la
société
de Rambouillet d’avoir réuni les sots ennemis du
in, l’espagnol, l’italien et la littérature, ses premiers pus dans la
société
se tournent vers l’hôtel de Rambouillet ; la marq
né, belle, brillante de jeunesse, d’esprit et de savoir, rechercha la
société
et ambitionna la confiance. Elle se dévoua à cons
ame de Sévigné livrée à elle-même, jetant ses premiers regards sur la
société
, sur ses connaissances, sur ses amis ; réglant so
pos mêlé l’amour et l’amitié42. L’entrée de madame de Sévigné dans la
société
intime de la marquise de Rambouillet la lia d’une
ns la période de 1650 à 1660, nous ne revoyons plus que dans d’autres
sociétés
, la marquise de Sablé, âgée de 42 à 52 ans, la co
stimé comme ami, n’était pas ce qu’il y avait de moins bon dans cette
société
. « Le cardinal d’Estrées, monsieur de Guillerague
es Nicole, les de Sacy s’assemblaient chez elle et formèrent toute sa
société
. En 1655, une nouvelle maison s’ouvrit ; ce fut c
le duc de Lauzun. Le savant Huet, évêque d’Avranches, fut aussi de sa
société
habituelle ; mais l’ami le plus ancien et le plus
» (Mém. de litt., t. I, p. 341.) Nous avons vu madame Cornuel dans la
société
du maréchal d’Albret, qui en fut amoureux. Plus t
avec le marquis de Rambouillet. — L’hôtel de Rambouillet. — Première
société
qui s’y rassemble. Nous n’avons que trop vu, da
de cette cour dissolue la grande exception qui donne naissance à une
société
de mœurs pures et d’esprits délicats, dont la fil
de cette cour de Henri IV dont nous venons de parler, que se forma la
société
de l’hôtel de Rambouillet. La première année du x
discorde et de scandale, à se confiner chez elle et à s’y former une
société
habituelle. Il était fort naturel à la jeune marq
es mêmes motifs concoururent à conduire chez elle et à réunir dans sa
société
celles des personnes de son rang, qui étaient enn
c’était l’émulation établie entre les sexes par leur mélange dans les
sociétés
particulières, depuis que Louis XII et Anne de Br
exe à l’autre. La licence est brusque, le cynisme laconique. Dans ces
sociétés
animées par la conversation des femmes, tous les
t nécessaire chez un peuple où les mœurs ont admis les femmes dans la
société
en parfaite parité avec les hommes. Admises à par
ois de caquetage, de cailletage, de commérage. Les hommes formant des
sociétés
séparées de celles des femmes ont leurs conversat
aginations. La conversation française, commune aux deux moitiés de la
société
, excitée, modérée, mesurée par les femmes, est se
. Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent les premières dans la
société
de la jeune marquise : on apprend seulement de Se
un ans. La conversation devint bientôt le principal attrait de cette
société
, et fut placée entre les plus vives et les plus n
érale : on en vint plus tard à mettre par écrit les conversations des
sociétés
particulières, on les livra à l’impression : on e
n verrons, plus loin le développement. Malherbe et Racan furent de la
société
la plus intime de la marquise, Racan devint passi
ntées. Peu de gens ignorent le mérite des écrivains qui formèrent la
société
de Rambouillet dans la première période de son ex
l’hôtel de Rambouillet ; tels furent les premiers amis, les premières
sociétés
de la marquise. Qui verra là la moindre preuve, m
us fidèle de la nature humaine, et la meilleure histoire morale de la
société
; qu’elle dût détruire certains ridicules, et que
pruderie, le savoir défiguré par le pédantisme, gênaient l’esprit de
société
qui devenait celui de la Nation. Les Médecins, ég
une franchise et une bonne foi très commode pour le Poète comique. La
société
n’était point encore une arène où l’on se mesurât
point qu’une grande idée philosophique, une vérité morale utile à la
société
, ait présidé à l’ordonnance de leurs plans. Mais
ources qui manquaient à ses prédécesseurs. Les différents états de la
société
, leurs préjugés, leurs prétentions, leur admirati
t point emprisonnés pour leur vie dans la sphère d’un seul état de la
société
, ne cherchaient point à accréditer des préjugés e
st qu’il ne s’est pas contenté de peindre les travers passagers de la
société
; il a peint l’homme de tous les temps ; et s’il
te, un esprit juste ; se placer à la hauteur nécessaire pour juger la
société
; savoir la valeur réelle des choses, leur valeur
is Auteur comique a fait voir comment il avait conçu le système de la
société
, c’est Molière dans Le Misanthrope. C’est là que
age pour prendre de la consistance, et servir aux divers usages de la
société
. Mais en même temps l’Auteur montre, par la supér
rôles de frère formerait peut-être un cours de morale à l’usage de la
société
. Cet art qui manque aux satires de Boileau, de tr
traits de ses figures, jamais il n’a peint à faux ni la nature, ni la
société
. Chez lui jamais de ces Marquis burlesques, de ce
n être isolé, qui ne connût ni l’homme de la nature, ni l’homme de la
société
, la lecture réfléchie de ce Poète pourrait lui te
ileau le dit depuis à LOUIS XIV, celui chez qui tous les ordres de la
société
allaient prendre des leçons de vertu et de biensé
endre des leçons de vertu et de bienséance, se voyait retranché de la
société
. Ah ! du moins, s’il eut pressenti quelle justice
tte crainte. Le précepte d’être comme tout le monde, ayant fait de la
société
un bal masqué où nous sommes tous cachés sous le
p grand usage a effacé l’empreinte, ont été détruits par l’abus de la
société
poussée à l’excès. C’est peu d’avoir semé d’épine
insi, la vraie Comédie n’existera bientôt plus que dans ces drames de
société
que leur extrême licence (car ils peignent nos mœ
ui ne croirait, à nous entendre, que tous les vices ont disparu de la
société
? Ceux mêmes contre lesquels Molière s’est élevé,
découvrirait une nouvelle carrière dramatique ? Répandre l’esprit de
société
fut le but qu’il se proposa. Arrêter ses funestes
sans porter la main sur ses crayons, l’abus que nous avons fait de la
société
et de la philosophie, le mélange ridicule des con
nes qui ont pris sur eux de faire des applicatifs de cette pièce à la
société
de Rambouillet. — Exemples curieux et récents de
ez point à craindre de n’être pas à la mode. » Cette continuation de
société
intime avait lieu malgré la vie mystérieuse des p
re dont Molière l’a traité, annoncent assez que l’opinion de la haute
société
pesait tout à la fois sur la cour et sur le poète
l de cette comédie qu’elle n’a été ni inspirée par le spectacle de la
société
, ni avouée par l’art. C’est une œuvre de combinai
même par l’intérêt qu’avait le prince à diminuer la considération des
sociétés
graves, de mœurs honnêtes, d’occupations nobles,
ions primitives de l’esprit du poète ont été tournées contre la haute
société
et contre les hommes de lettres qui s’y étaient a
econnu ce qu’il y avait d’embarrassant dans sa position en face de la
société
qu’il voulait attaquer pour plaire au roi, et qui
ndignée de l’impertinence de Molière, qui avait joué les femmes de sa
société
et elle-même dans Les Femmes savantes, et que Mén
de Longueville, avec le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld,
société
habituelle de madame de Sévigné. Secondement, c’e
ède que la comédie de Molière, ou n’était pas une hostilité contre la
société
d’élite, ou était regardée par lui-même comme une
l’inclination du roi vers les mœurs douces, honnêtes, et polies de la
société
dont elle était un ornement. 85. Molière, poète
sait le malheur. — Le triomphe de madame de Maintenon est celui de la
société
polie. Ces deux années amenèrent enfin le dénoue
sollicitations de la cour de Rome, provoquées par les intrigues de la
société
, les conseils du chancelier Le Tellier et du marq
ement de sa vie, le triomphe d’une des plus illustres personnes de la
société
polie, et de cette société elle-même dont elle fu
e d’une des plus illustres personnes de la société polie, et de cette
société
elle-même dont elle fut l’ornement et la gloire.
: et c’est à l’honnêteté morale de madame de Maintenon, à celle de sa
société
tout entière, à la considération et aux aimables
sté d’autre fruit. Ce triomphe de madame de Maintenon fut celui de sa
société
tout entière. Elle le dut à la réunion des mérite
sa société tout entière. Elle le dut à la réunion des mérites dont la
société
des femmes d’élite était l’assemblage, à l’émulat
e qu’elle avait acquis dans leur commerce et leur intimité ; et cette
société
illustre se sentait dignement récompensée de l’ho
s de notre sujet, et que nous nous arrêtons ici dans l’histoire de la
société
polie, jetons un dernier regard sur les personnag
de décrire. Passons, pour la dernière fois, la revue des femmes de la
société
polie, des hommes de cour et hommes du monde, des
n faisaient partie. Les femmes célèbres qui restaient, en 1680, de la
société
de Rambouillet, étaient Madeleine de Scudéry, âgé
us. Mais le temps approchait où il faudrait qu’il s’amendât aussi. La
société
polie allait se propager dans celle de la marquis
té polie allait se propager dans celle de la marquise de Lambert. La
société
de la cour allait former la société dévote que La
le de la marquise de Lambert. La société de la cour allait former la
société
dévote que La Bruyère a si bien peinte. Elle alla
nde, et se renfermer par contrainte dans les bornes de décence que la
société
d’élite s’était données par sentiment et par bon
sseurs ; on verra le gros jeu s’allier à cette prétendue dévotion. La
société
polie ne pourra pas plus empêcher tout ce désordr
missionnaires chargés de lui donner la sanction religieuse. Pour les
sociétés
corrompues, elles ne firent que changer de vices,
riomphe de madame de Maintenon était celui de toutes les femmes de sa
société
, de leur esprit, de leurs mœurs, de leur a me dél
Rambouillet avait transmise épurée à ses élèves. À l’exemple de cette
société
, elle fit de la conversation et des correspondanc
1660 à 1670 (continuation de la septième période). — Influence de la
société
polie sur les mœurs générales et sur le langage.
élimine de la langue. Nous venons de passer en revue une nombreuse
société
qui n’est pas moins en opposition avec celle de l
mœurs et le langage grossier constataient leur impuissance contre la
société
polie, celle-ci prenait sur elles un invincible a
inage des esprits dans l’exercice continu de la conversation, dont la
société
de Rambouillet avait eu le mérite de fournir le p
ntausier, appelée à la cour de Louis XIV comme la représentante de la
société
des honnêtes femmes, avec laquelle le jeune monar
dans la persuasion que la bonne compagnie aurait suffi pour purger la
société
des affectations ridicules, et que sans elle la F
ainsi que ses actions et ses manières. Mon opinion sur le pouvoir des
sociétés
choisies n’est pas fondée uniquement sur cette ob
, ce qui s’appelait impudicité à l’église, s’appela obscénité dans la
société
polie. Et pourquoi Molière était-il mécontent de
re. — Méprise des écrivains qui imputent les critiques de Phèdre a la
société
de Rambouillet. — Autre méprise sur la satire de
s ici les rapports qui s’établirent entre les hommes de lettres et la
société
polie, lorsque ses progrès et les préférences que
ver, de suivre le changement qui s’opérait dans les mœurs de la haute
société
. Je vais ici donner des notions précises de cette
mouvement de ses personnages. Voyons l’effet que ce changement de la
société
produisit sur les trois poêles qui survécurent à
arrêter l’essor du poète, devant le changement des mœurs de la haute
société
. Dès 1674, il sentit qu’il lui convenait de se ra
létaire qui s’adapte à la fourmi ; mais il était aussi celui de cette
société
à qui les devoirs domestiques et les préceptes de
rvit à cimenter et à manifester l’alliance de nos deux poètes avec la
société
que favorisait chaque jour plus hautement une des
i en avaient fait partie ; je parie de madame de Maintenon. Entre les
sociétés
que j’ai citées comme formées de la composition d
e trop diffamée pour la cour même, et qui appartenait à la classe des
sociétés
dissolues de la capitale. C’étaient les restes de
maison de Rambouillet, dont il n’existait plus personne, lorsque les
sociétés
de Nevers et de ses parentes étaient florissantes
rce que je dois relever la méprise des écrivains qui ont confondu des
sociétés
si différentes, à l’occasion de la Phèdre de Raci
re : En 1677, quand Phèdre a paru, il y avait trente-deux ans que la
société
de Rambouillet était dissoute par le mariage de J
c l’hôtel de Rambouillet, telles que la duchesse de Longueville et sa
société
, étaient toutes hautement pour la Phèdre de Racin
ère jeunesse, tels que les d’Urfé, les La Calprenède, les Scudéry. La
société
du duc de Nevers, à laquelle elle s’était attaché
Mazarin, que Louis XIV avait voulu épouser, et qui était odieuse à la
société
fréquentée par madame de Sévigné, Il n’avait pas
ectionnaient mesdames de Sévigné, de La Fayette, de Maintenon et leur
société
, mais qu’ils en étaient venus au point de la resp
Chapitre VIII Mœurs, ton et langage de la
société
de Rambouillet. — Ton et langage de la bonne comp
ints par Corneille, dans sa comédie de Mélite. — Ton et langage de la
société
dissolue a la même époque. — Distinction entre di
int exemple et autorité. Quant au langage, je ne pourrais dire que la
société
de Rambouillet tout entière se piquât de la même
x, Nous avons un monument authentique du langage habituel de la haute
société
dans la comédie de Mélite, qui est le premier ouv
Voltaire, qui fut libre, leste et gai, mais avec une retenue dont la
société
de madame Duchatelet lui avait fait sentir la con
douteuse ? C’est que chez les Romains, les femmes ne vivaient pas en
société
avec les hommes ; que les dames romaines vivaient
onnêtes. La bienséance du langage est une loi de la morale dans toute
société
où les femmes sont en parité avec les hommes, par
rité avec les hommes, parce que c’est un devoir envers elles. Dans la
société
des femmes, la bienséance du langage est imposée
du roi et de madame de Montespan. — Habitudes de madame Scarron. — Sa
société
quand elle fut nommée gouvernante. Des amours du
de la dégrader, au moins de la déconsidérer, aux veux de cette noble
société
par qui elle était honorée et chérie. Enfin, et c
de ce prince. La position de madame Scarron était honorable dans une
société
honorée. Elle était une des plus remarquables per
iété honorée. Elle était une des plus remarquables personnes de cette
société
d’élite qui avait remplacé la société de Rambouil
remarquables personnes de cette société d’élite qui avait remplacé la
société
de Rambouillet. Elle avait fait connaissance avec
me de Sévigné, madame de Grignan, madame de La Fayette, avec toute la
société
de La Rochefoucauld. C’étaient mêmes idées, mêmes
la bonne compagnie ; elle n’avait pas cessé d’avoir des relations de
société
avec elle ; elle en avait d’habituelles avec mesd
ation à la place de gouvernante fut donc honorable pour elle, pour la
société
dans laquelle elle vivait, et pour le roi qui l’y
esprit, de la pureté de principes et de goût qui régnaient dans cette
société
, de la considération qu’y avait acquise madame Sc
ants naturels, aucune apparence de dévotion ne se rencontrait dans la
société
qu’elle fréquentait ; et j’ajoute qu’aucune appar
e tous les moments dont elle pouvait disposer pour se montrer dans sa
société
, afin que la curiosité ne cherchât pas l’emploi d
de devant, pour aller à l’hôtel d’Albret ou de Richelieu, afin que ma
société
ordinaire ne sut pas seulement que j’avais un sec
t à lui ôter tout air de mystère, et voilà pourquoi jusqu’en 1672, la
société
de madame Scarron continuait à la voir habituelle
la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spectacle de la
société
infectée de ces mœurs nous a laissé de pénibles i
ssions. Mais un dédommagement s’offre à nous ; c’est le tableau d’une
société
d’élite, qui s’éleva, avec le xviie siècle, au s
de et méritée. Sans doute, et c’est un malheur fort ordinaire dans la
société
, au milieu des esprits élégants et délicats que r
e Julie au duc de Montausier, qui était gouverneur de l’Angoumois, sa
société
se dispersa ; les habituées principales se firent
thrope. Et cependant on nous assure aujourd’hui qu’il en voulait à la
société
de l’hôtel de Rambouillet, dissoute depuis près d
ce de leur tâche, qui n’avait rien d’opposé, l’une étant de purger la
société
d’un ridicule, l’autre d’y introduire un mérite n
illet, à 1610, époque de la mort de Henri IV et de la formation de la
société
de Rambouillet. La 2e comprendra l’espace de 1610
blessent pas un préjugé ? — Pour arriver à son but, il jette dans une
société
polie et corrompue, un homme au cœur droit et hau
; ici Molière saisit à la fois l’individu dans tous ses détails et la
société
dans son ensemble. Le groupe qui forme le tableau
a mission sociale de la femme est tout autre ; elle sert de lien à la
société
humaine dont le faisceau pourrait être sans cesse
l’être de l’avenir, la femme est celui du passé; quand aujourd’hui la
société
entière marche à l’égalité, qui conserve religieu
qui doit seul souffrir d’indicibles douleurs, telle est la loi de la
société
. On pourrait apprécier la civilisation d’une époq
eauté nouvelle ? Molière, pour nous faire juger des vices de la haute
société
, introduit, parmi ceux qui la composent, un homme
anlable, serait un dieu et non pas un homme. Supérieur au reste de la
société
, il aperçoit un but grand et noble qu’elle ne voi
il le devait sous peine de n’en faire qu’une doublure de Philinte. La
société
a ses traditions, ses lois, ou mieux encore son i
ais parce qu’il n’en fait pas assez. Cet homme est à l’étroit dans la
société
; il porte un habit qui ne va pas à sa taille, se
ridicule, Molière n’avilit pas la vertu, mais il fait le procès à la
société
tout entière. SAUGEON.
reignit beaucoup, si elle n’interrompit tout à fait, les relations de
société
privée. L’essor des précieuses en fut arrêté. Mai
ù les précieuses s’établirent et furent désignées sous ce nom dans la
société
; comment ce mot changea de signification, à quel
igée par l’auteur pour plaire à la cour et à la masse corrompue de la
société
de Paris. L’incontinence générale ne pouvait souf
e qui suppose la personne tenant ruelle, exposée à la vue de tonie sa
société
. Cependant elle a servi de texte à un biographe m
es. Selon lui, « la précieuse devait se mettre au lit à l’heure où sa
société
habituelle lui rendait visite. Chacun venait se r
e multitude de faits et d’anecdotes qui concernent cette classe de la
société
, distincte du reste. « C’est, dit-il, la vanité e
ont point corps, elles ne font point agrégation ; mais elles sont une
société
libre, ou, comme le dit Somaise, un état libre d
nement n’est pas monarchique . C’est en effet une aristocratie que la
société
où le pouvoir passe d’une main à l’autre, comme l
nt si exactement les unes les autres, sont aussi fort recherchées des
sociétés
de la capitale. « Il n’est plus de femme dans Par
t plus de femme dans Paris qui ne veuille avoir une précieuse dans sa
société
, ou pour se mettre en réputation d’esprit, ou pou
t la liberté dont les femmes jouissent, et ont droit de jouir dans la
société
et dans la vie conjugale : la liberté préconisée
tous les jours. » Mademoiselle de Montpensier les représente dans la
société
des gens du monde, comme « fort sottes et fort ni
éché contre la religion, n’était qu’un tort d’opinion à l’égard de la
société
: cette opinion irréfléchie était pardonnable à u
uvrages où le langage et les actions étaient aussi libres que dans la
société
dont le théâtre est l’image, il avait pu se croir
ce qui, dans ses pièces, était conforme à l’usage et aux mœurs de la
société
du temps, et encore trouver licite de jeter le ri
elle de Scudéry, les arguments des commentateurs de Molière contre la
société
de Rambouillet s’évanouissent, et l’abus qu’on a
abus qu’on a voulu faire de l’autorité de ce grand homme contre cette
société
célébré, blesse le bon sens ainsi que la justice.
our une adroite précaution contre les plaintes des personnes de cette
société
la préface où Molière déclare que sa pièce regard
licence qu’ils ont prise de lui imputer un outrage gratuit envers une
société
qu’il respectait, les autorise-t-elle à lui imput
s du premier rang, dont les hommes de la plus haute condition sont la
société
nécessaire, habituelle, sont les amis la famille
t l’adresse de leur faire croire qu’il n’avait voulu attaquer que les
sociétés
de province (les peckes provinciales) ». M. Tasch
rché dans les écrits du temps l’occupation que les femmes de la haute
société
mêlaient à la conversation. J’aurais voulu voir e
Agitations et corruption de la cour – Causes d’accroissement pour la
société
de Rambouillet entre 1610 et 1623. La régence de
ontraste avec ces désordres et ces petitesses. Entre 1610 et 1620, la
société
de Rambouillet reçut un accroissement d’hommes il
du monde. Il trouvait un double avantage à la fréquentation de cette
société
, celui de satisfaire le goût très vif qu’il avait
écrits du temps n’indiquent pas les femmes qui faisaient partie de la
société
dans cette deuxième période, à la fin de laquelle
lupart, attachés à quelque grand, et faisaient partie de sa cour : la
société
de Rambouillet les fit entrer en société de pair
aient partie de sa cour : la société de Rambouillet les fit entrer en
société
de pair à pair avec tous. Jean Marot avait été le
aces étaient fort honorables, mais elles étaient dépendantes. Dans la
société
de l’hôtel de Rambouillet, au contraire, l’homme
ur du temps, la félicite de son talent pour le dessin. Son plaisir en
société
était la conversation ; le plaisir extraordinaire
période). — Madame de Maintenon destinée à assurer le triomphe de la
société
polie. — Commencement de madame de Maintenon. — S
hons à la fin de cette guerre élevée entre la politesse sociale où la
société
polie, et le dévergondage de la société corrompue
re la politesse sociale où la société polie, et le dévergondage de la
société
corrompue, et les affectations de la société préc
et le dévergondage de la société corrompue, et les affectations de la
société
précieuse. La victoire paraît vouloir se décider
’excès de ce désordre même avait concouru à en amener le terme, et la
société
polie avait marqué le moment d’une réforme, pour
ême. Il est, ce me semble, curieux de savoir comment l’autorité de la
société
polie, la considération qu’elle donnait aux perso
ugle dévotion. L’histoire de madame de Maintenon comprend celle de sa
société
. Elle a de l’intérêt par elle-même ; il n’est pas
elle de temps en temps, et la conduisait dans quelques maisons de sa
société
, entre autres chez Scarron, où elle fit connaissa
un outrage. Les amis qu’elle s’était faits dans le premier rang de la
société
, lui restaient. Le maréchal d’Albret, alors comte
ubles d’emprunt , et dans le ive on voit pourtant que les gens de sa
société
allaient la visiter. « Quoique j’aie éprouvé de l
l ne suffisait pas encore d’y être aimable, il fallait l’être pour la
société
entière, et ne l’être pour personne en particulie
e 1610 à 1620. Que reste-t-il donc de prouvé sur le caractère de la
société
de Rambouillet et sur ses effets pendant les ving
voici : L’hôtel de Rambouillet nous offre d’abord le spectacle d’une
société
qui, sous les auspices d’une femme jeune, belle,
u’au temps de la révolution. Nous voyons en troisième lieu dans cette
société
d’élite un mélange heureux de personnes des deux
érité, que nous le devons au mélange et à la parité des sexes dans la
société
dont l’hôtel de Rambouillet donna le premier exem
e la cour et de la capitale, d’un côté, avec les mœurs retenues de la
société
spirituelle, décente et polie de l’autre, avec le
ui servirent de modèle à la multitude ; viendra ensuite l’étude de la
société
d’élite ; et enfin celle des précieuses. Louis
qu’il n’aurait jamais la pensée d’épouser cette étrangère, et que sa
société
serait pour lui un amusement sans autre conséquen
e de François Ier . Ici il ne s’agit que des mœurs d’exception, de la
société
dite des précieuses, et de la société d’élite que
ue des mœurs d’exception, de la société dite des précieuses, et de la
société
d’élite que j’appelle la société polie. Nous parl
ociété dite des précieuses, et de la société d’élite que j’appelle la
société
polie. Nous parlerons séparément de ces deux clas
regarder la révolution opérée dans la langue comme l’ouvrage de deux
sociétés
distinctes qui se partageaient la société général
ue comme l’ouvrage de deux sociétés distinctes qui se partageaient la
société
générale des femmes honnêtes. Je vais y concourir
s. Je vais y concourir pêle-mêle, qu’on me passe cette expression, la
société
dite des précieuses, et séparément la société cho
se cette expression, la société dite des précieuses, et séparément la
société
choisie. Je parlerai d’abord du concours général.
1, comme 800 personnes académiques qui se partageaient en différentes
sociétés
mixtes de galanterie décente et de langage soigné
précieuses. Je passe au second travail dont j’ai parlé : celui de la
société
choisie, c’est-à-dire de bonnes mœurs, de bon ton
férentes formes du langage, ne l’étaient pas : ce fut l’ouvrage de la
société
polie. Par sa conversation, la vie sociale s’étai
e ? Néanmoins, quand la maîtresse du roi ne fait pas scandale dans la
société
, la société est plus corrompue que le roi, parce
s, quand la maîtresse du roi ne fait pas scandale dans la société, la
société
est plus corrompue que le roi, parce que, en l’im
et sans frein, et de mœurs très libres. La Fontaine fut reçu dans sa
société
, Ce fut le genre de conversation à laquelle elle
y amena aussi. La duchesse de Bouillon trouvait du plaisir dans cette
société
; elle présenta nos poètes à ses sœurs, la duches
des mœurs si rigides, fit l’apologie de Joconde. En 1664, on voit la
société
des quatre amis devenir plus étroite, à mesure qu
ableau si riche et si varié, où le peintre semble avoir transporté la
société
contemporaine tout entière, ne pouvait échapper à
a coquetterie et à la médisance. Après cela, ouvrez le Mémoire sur la
société
polie. M. Rœderer vous apprendra que c’est d’aprè
omique puise .ses inspirations à deux sources différentes : l’une, la
société
qui l’entoure, avec ses ridicules et ses vices pa
es et de tous les pays ; transporter sur la scène la vie intime de la
société
tout entière ; embrasser d’un coup d’œil l’unité
ux quelques traits empruntés à ses contemporains : « Le théâtre et la
société
, dit Chamfort, ont une liaison intime et nécessai
it mauvaise grâce de le contester. Ainsi, un type bien commun dans la
société
polie du XVIIe siècle, était celui de Philinte, h
u à la vertu simple et douce, que n’a pas atteinte la contagion d’une
société
pervertie. Ce type a peu exercé la curiosité des
raits particuliers sont venus se fondre dans le tableau général de la
société
contemporaine, et la peinture de cette société el
tableau général de la société contemporaine, et la peinture de cette
société
elle-même a été subordonnée, dans le travail du p
re lui-même, interprétant ses chefs-d’œuvre, racontait à cette grande
société
française l’histoire intime de son cœur et de ses
e de Montausier. 7. Tallemant des Réaux. 8. Rœderer, Mémoire sur la
société
polie, 1835, p. 219. — Sainte-Beuve, Causeries du
I, p. 314. — F. Genin, Vie de Molière, p. XXVI. 9. Victor Cousin, La
société
française au XVIIe siècle, d’après le Grand Cyrus
. Il montra d’abord indifféremment tous les objets que lui offrait la
société
presque naissante ; il dut même, dans son origine
inture des contrariétés, des maux ordinaires que l’on éprouve dans la
société
. Mais cette seconde espèce d’intérêt, par sa natu
. Véritable problème. Non ! tout s’explique. Dans l’état actuel de la
société
, et depuis bien longtemps, la civilisation a fait
i grands progrès, qu’elle s’est répandue sur toutes les classes de la
société
. Le peuple a perdu son caractère primitif, il n’a
n’est pas une seule nuance de notre cœur, c’est tout son ensemble, la
société
entière, qu’il a peints ; il a voulu enrichir son
ue, d’un côté il lui a découvert tout le cœur humain, lui a montré la
société
entière, tous les vices attachés à son essence mê
que son inflexibilité ne ferait qu’irriter les hommes et troubler la
société
. Le but de Molière a été de dépouiller la vertu d
semblables, le sage, pour son propre bonheur et la tranquillité de la
société
, doit être indulgent pour les fautes des autres h
emblables, le rendent digne du mépris général, celui contre lequel la
société
entière doit réunir tous ses efforts, qu’elle doi
onsidération. A l’exemple de la cour, toutes les autres classes de la
société
se faisaient remarquer par leur piété. C’était un
re qui marqua un terme à la protection que les lettres donnaient à la
société
licencieuse contre la société d’élite ; l’esprit
otection que les lettres donnaient à la société licencieuse contre la
société
d’élite ; l’esprit satirique de Boileau, la court
e La Fontaine, s’arrêtèrent en même temps devant les progrès de cette
société
: comme ces progrès atteignaient la cour elle-mêm
existaient entre madame Scarron, madame de Sévigné, sa fille, et leur
société
. Le jour de Noël 1673, la même à la même : « Rien
adultérins, furent enrichis de tous les droits des légitimes dans la
société
, décorés du surnom de la maison régnante, et de n
apable de lutter contre ce penchant, élevé dans un siècle et dans une
société
où sur ce point la morale n’était pas très exigea
peut reconnaître dans le hasard des événements, dans les mœurs de la
société
et dans les caractères des hommes, trois sources
de Rambouillet, au commencement du XVIIe siècle : centre d’une vie de
société
très brillante et très active, il devint bientôt
nt bientôt le centre de la vie littéraire du temps. L’influence de la
société
, lorsqu’elle est contrebalancée par celle de la f
vie élégante. Mais si tous les contrepoids font défaut, si la vie de
société
s’empare de l’homme tout entier, son influence a
des sentiments, et l’art de plaire supplée à l’art d’aimer. La haute
société
française du commencement du XVIIe siècle donna d
ait dans les intrigues auxquelles on dut la Fronde. Restait la vie de
société
: son influence exclusive produisit ses effets or
s, apporta un contrepoids à l’influence jusque-là unique de la vie de
société
. Il représentait la seule idée qui pût alors donn
éré, mais sans porter atteinte aux exigences recherchées de la vie de
société
. Après comme avant, cette pudeur ombrageuse d’un
en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une
société
étroite avec tous les gens du parti. Qui en choqu
isie a beau jeu. Le formalisme en est l’introducteur naturel dans les
sociétés
humaines : qu’il le veuille ou non, il la traîne
e jamais, l’hypocrisie s’étant raffinée dans les hautes classes de la
société
, et y jouant son jeu avec audace et liberté, Moli
un grand rôle , c’est que l’hypocrisie en a joué un semblable dans la
société
française. En donnant à chaque race son génie, la
tude que le génie du mal s’est emparé du cœur de Iago ; c’est dans la
société
que le génie de la bassesse s’est emparé de celui
s dégoûtant des vices qu’enfantent la vieillesse et la corruption des
sociétés
humaines, se cachent l’instinct brutal et la sens
se dessinent au premier plan; au second, s’agite et se meut toute une
société
, qui sert à dessiner le milieu dans lequel l’acti
imène annonce une visite, puis deux, puis trois, et bientôt toute une
société
se trouve réunie chez elle. C’est d’abord Acaste
re le salon de Célimène. C’est un tableau en raccourci des brillantes
sociétés
du temps. Célimène y a des flatteurs, des amis et
inoé en est jalouse et lui fera les plus noires perfidies. À peine la
société
est-elle réunie qu’il s’engage une de ces convers
êmes, les âmes que le monde a froissées prennent leur revanche sur la
société
en dressant son acte d’accusation, et dans leur s
ir sur les vapeurs de la nuit. Il est né et il a grandi au sein d’une
société
qui savait les Maximes de La Rochefoucauld, et qu
est celle de la brusque franchise tombant inattendue au milieu d’une
société
trompeuse ; celle de la passion véritable éclatan
ne plus à penser. Jamais il n’a peint d’une manière aussi complète la
société
de son temps : marquis ridicules et vaniteux, pru
es pédants et affectés, coquettes gracieuses et médisantes, hommes de
société
polis et de bon ton, presque tous les types que M
i préparé de longue main, soit par les expériences qu’avait faites la
société
française, soit par celles que dans sa vie intime
es de la Fronde, et l’on comprend sans peine que la physionomie de la
société
française à cette époque ait fourni aux observate
s d’un véritable intérêt. Elle nous le montre prenant au milieu de la
société
du XVIIe siècle un rôle assez semblable à celui q
e, mais elle le traite de fort haut; elle réserve ses grâces pour les
sociétés
des beaux esprits; elle veut conquérir doctement
rche, les sujets comiques fournis par les travers et les ridicules de
société
. Les Femmes savantes sont peut-être le type le p
de son art risque de faire tomber dans le genre grossier, de voir les
sociétés
les plus élégantes; en revanche, le poète tragiqu
ce qu’il y avait alors de chevaleresque et de généreux dans la haute
société
française, à côté de Racine, qui répond si bien a
eul que Molière ait connu. Enfant du XVIIe siècle, né au milieu d’une
société
qui comprenait peu la nature, qui n’en avait ni l
nus : il souffre de tout ce qui blesse la règle. Pour peu que dans la
société
qui nous entoure de pareilles anomalies soient fr
Racine, tous les héros ont le même langage, le langage idéalisé d’une
société
d’élite; dans Molière, l’homme du monde parle en
’occident. Partout le moyen âge est double : partout il renferme deux
sociétés
, deux civilisations, deux sciences, deux langues.
Il fallut recommencer au XVIIe siècle; et cette fois, au milieu d’une
société
aristocratique et raffinée, on s’y porta avec un
e la barbe est la toute-puissance, Bien qu’on soit deux moitiés de la
société
, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité
rapports sociaux deviennent plus nombreux et plus délicats. Dans les
sociétés
primitives les voies étaient toutes tracées : le
stique soit le centre de ses affections, et qu’elle ait pour première
société
son mari et ses enfants. En elle réside le génie
que depuis longtemps lui avaient faite l’histoire et les mœurs-de la
société
française. Le rôle de la femme, dans l’antiquité,
rôle de la femme au moyen âge se trouva équivoque et double. Dans la
société
chevaleresque, elle fut adulée et courtisée; dans
vantage et sans que, au fond, le contraste eût disparu. Dans la haute
société
, l’esprit chevaleresque subsistait. Au XVIIe sièc
dehors du mariage; que, indépendamment de toutes les relations de la
société
et de la famille, ces facultés conservent leur pr
en au monde ne saurait la remplacer. La mère de famille joue dans les
sociétés
humaines un rôle éminemment conservateur, non pas
satisfaits si nous cherchons ce qui peut trahir l’esprit du poète. La
société
au milieu de laquelle il nous place n’est qu’une
du poète. La société au milieu de laquelle il nous place n’est qu’une
société
de dupes et de fripons. Pas un seul personnage su
e caractère, mais seulement une fonction. Ce n’est donc pas une belle
société
que celle où nous transporte l’avocat Patelin, et
sant pour la ruse qui triomphe, et si peu difficile dans le choix des
sociétés
, où, comme dans Patelin, la peinture de la méchan
l’idéal qui s’y révèle ? C’est d’abord celui que rêvait l’élite de la
société
du temps, celui que réalisent diversement Ariste
Ie siècle, l’honnête homme devait avoir passé par l’école de la bonne
société
: tous les travers qui font sotte figure lui étaie
Dans Le Misanthrope, Molière n’invoque plus seulement le droit de la
société
; il invoque aussi le droit plus élevé de la natur
ageait soigneusement entre les salons et le confessionnal. Les bonnes
sociétés
recevaient deux sortes de personnes : les unes d’
nement la liberté d’être homme d’honneur, sortir nnon seulement de la
société
, mais de l’église du XVIIe siècle. Mais si Molièr
on verra qu’il a prédit de bien des manières le sort qui attendait la
société
française. Bossuet, qui aimait à soulever le coin
eu d’impuissance, sinon un cri de détresse parti des entrailles de la
société
française ? L’homme d’honneur y est à l’étroit, e
se nomme Aristophane ou Molière, il est le véritable prophète de ces
sociétés
déjà atteintes au cœur, qui s’enivrent de leur pr
succomba devant l’honnêteté, parce qu’elle était appuyée sur la haute
société
, qui joignait le bon goût à la délicatesse des mœ
e société, qui joignait le bon goût à la délicatesse des mœurs. Cette
société
faisait cause commune avec la cour contre le mauv
nce dans le monde était finie depuis longtemps ; les traditions de sa
société
étaient dispersées et en faisaient fleurir de nou
ui ne change point, celle des usages et des ridicules passagers de la
société
, il a fallu rechercher dans la foule des écrits d
vogue, toutes ces locutions qui contribuent à caractériser l’état de
société
, ont été discutées dans des notes qui en rapporte
Madame Jourdain, personnages entre qui l’éducation et le rang dans la
société
mettent la plus grande différence possible de sen
état où il l’a laissé ; enfin, j’examine l’influence réciproque de la
société
sur son génie, et de ses ouvrages sur les mœurs.
de plusieurs termes empruntés à l’escrime, une de ces habitudes de la
société
, qui passent dans celles du langage6. Personne ne
des rapports assez nombreux ; et, chez les deux peuples, l’état de la
société
était à peu près le même. Ce n’est pas uniquement
s, leurs péripéties et leurs dénouements. Malheureusement, un état de
société
d’où les femmes honnêtes étaient exclues, n’admet
ue : aussi Plaute paraît-il avoir négligé l’étude de l’homme et de la
société
, et avoir appliqué presque uniquement son génie n
aucun successeur, soit que le champ de la comédie, si borné dans une
société
telle que nous l’avons décrite, eût été épuisé pa
i singulière espèce de drame) n’est pas sans doute une peinture de la
société
espagnole ; mais elle est du moins un genre de pl
e le libre développement de toutes ses facultés, et où l’esprit de la
société
n’impose pas à tous les individus le joug d’une u
les faits de la Bible ou de la Légende. En France, ils formèrent une
société
appelée Confrérie de la Passion de Notre Seigneur
sont pas ceux où il produit. La comédie surtout a besoin du repos des
sociétés
. Au sein de l’agitation politique, elle ne peut p
qui ne sont que des habitudes, suivent leur cours naturel ; enfin, la
société
, modèle du poète comique, pose devant lui ; il pe
ortunes et ces variétés de ridicules qui constituent la meilleure des
sociétés
possibles pour la Muse de la satire et celle de l
re étaient d’autant plus propres à le seconder, qu’alors l’état de la
société
était un état de crise, également éloigné de la g
les plus favorables à l’étude des mœurs. Presque aucune portion de la
société
ne put échapper à ses regards. Né dans la classe
; et, de ce moment, toutes ses études eurent pour objet l’homme et la
société
. Le but de la comédie est de corriger ; son moyen
mbattu les ridicules, parce qu’il le pouvait faire avec fruit pour la
société
. Dans ce dessein, il a dû placer à coté de chaque
différentes portions de l’espèce humaine, telles que la nature ou la
société
les distinguent ; ils ont mis sur la scène des fi
Cette différence qui doit exister entre les originaux que fournit la
société
et les copies que l’art en présente, existe entre
exactes et les couleurs véritables de l’homme. Et quel peintre de la
société
a mieux senti, mieux observé que Molière, cette m
abits, la mesure du geste, et jusqu’à l’étendue de la voix, et, d’une
société
d’hommes si diversement organisés, fait comme un
développées, les vices et les ridicules innombrables qui infestent la
société
. L’intrigue de l’École des Femmes est la plus sin
morale, les lettres et les arts, la comédie, image trop fidèle de la
société
, ne reproduisait plus que des caractères effacés,
être médiocrement satisfait.Un jour qu’il devait en faire lecture en
société
, on pria d’abord Boileau de réciter sa satire II,
s qui avaient ou croyaient avoir du talent pour la déclamation. Cette
société
, qui éclipsa bientôt toutes les sociétés rivales,
nt pour la déclamation. Cette société, qui éclipsa bientôt toutes les
sociétés
rivales, fut appelée l’Illustre Théâtre. La troup
on luth, son théorbe, et ses deux petits pages ou enfants de musique,
société
suspecte qui lui valut les épigrammes de Chapelle
t amis autant que le permettait cette différence d’âge ; et les mêmes
sociétés
, les mêmes repas les réunissaient souvent79. Moli
e distance d’âge aussi grande qu’entre Molière et Racine, et dont les
sociétés
, ainsi que les habitudes, étaient fort différente
profonde ; et elle peut devenir triste, quand c’est à l’homme ou à la
société
qu’elle s’applique. Celui qui fit tant rire, ne r
s, à moins qu’il ne lui arrivât de ne songer à rien. Molière, dans la
société
, était sur le terrain même de ses études : quand
élices ? Il consentit bien à ne vivre que de lait et à s’abstenir des
sociétés
que formait l’amour du vin et de la bonne chère ;
par Palaprat, qui eut le bonheur de se trouver avec Molière dans leur
société
, qu’aimait à réunir chez lui un peintre de leur p
Suivant l’état de ces gratifications, qui vient d’être imprimé par la
société
des Bibliophiles français, Molière reçut la sienn
venus depuis. Les douleurs les plus légitimes suivant la nature et la
société
, n’obtenaient point alors, pour se calmer, la moi
taire, eut l’adresse de se faire admettre à quelques séances de cette
société
; il proposa au cardinal de lui donner une forme
uvra, intrigua ; le cardinal se mit en avant. Pendant ce temps-là, la
société
s’accrut de dix-neuf membres, et s’éleva à vingt-
limpidité parfaite. Rien ne m’a appris si Descartes était alors de la
société
de la marquise. Mais on voit dans les lettres de
e période). — Mœurs de la cour. — Mœurs des précieuses. — Mœurs de la
société
d’élite. — Madame de Montausier, gouvernante de M
est habituellement retenue à la cour par sa place de gouvernante. Les
sociétés
formées des débris de l’hôtel Rambouillet, les fe
roi nomme pour gouvernante de M. le Dauphin, une des personnes de la
société
représentée par Molière, dans ses Précieuses ridi
ence de son humanité en Grèce ; non encore comme individu, mais comme
société
politique. Les idées et les sentiments, qui sont
en même temps le droit sacré du prince, qui est l’auguste tête de la
société
politique. Les deux parties entendues, les juges
ns, partant de leur personnalité comme centre, enveloppaient toute la
société
dans un cercle d’activité généreuse. Bienfaiteurs
res, où il a eu le bon goût de peindre sans colère, sans amertume, la
société
dissolue de son temps, se perdant elle-même par l
rit universel ayant pris enfin conscience de lui-même, non plus comme
société
politique seulement, mais comme individu, la pers
la comparaison de leurs œuvres avec celle de l’auteur espagnol. Notre
société
moderne, il faut l’avouer, est directement contra
ce ne peut rien décider sans l’avis d’une assemblée de bavards230. La
société
ressemble à un parterre soigneusement ratissé, ém
u moyen âge expirant contre les premiers efforts d’organisation de la
société
moderne. Le temps où vivent Gœtz et Franz de Sick
eunes niais, dont le rêve est de ressusciter la chevalerie dans notre
société
moderne237. Le héros de roman regarde comme un ma
oderne237. Le héros de roman regarde comme un malheur qu’il y ait une
société
, une famille, un gouvernement, des lois, parce qu
conséquent, se rencontre plutôt dans les conditions inférieures de la
société
, parmi les hommes simples, qui sont me fois pour
e nous met devant les yeux l’image de la dégradation des mœurs, d’une
société
corrompue et dépravée qui se détruit par sa propr
n coup d’œil sur celle qui lui est opposée. Nous la trouvons dans une
société
parvenue à se constituer comme État. En effet, da
t plus, comme les héros des âges mythologiques, la tête vivante d’une
société
qu’ils dirigent, mais un centre plus ou moins abs
de matériel et positif… Ils se proposent de changer et d’améliorer la
société
… Finalement ils se marient et détiennent d’inoffe
s ou en bêtes. La question du mariage n’est point à discuter dans une
société
polie, et je ne sais pas de société si grossière
e n’est point à discuter dans une société polie, et je ne sais pas de
société
si grossière où elle ne soit résolue par l’instin
ns esprits malades de délicatesse ou de tempérament. Molière, dans la
société
polie du dix-septième siècle, et dans l’élite mêm
a société polie du dix-septième siècle, et dans l’élite même de celte
société
, vit des roués et des précieuses. Il s’en prit d’
s des deux sexes, que le mariage est la base, et la moralité de toute
société
humaine, n’a pas été proclamée plus haut, dans le
ime et d’échange de devoirs qui constitue la famille, et par suite la
société
. Que deviendrait Orgon et sa maison, si Elmire
arfois la tâche qu’on s’est imposée. Le fondement nécessaire de toute
société
humaine est la famille. Les liens de respect, d’a
me envers Dieu. Le mariage est ce qui fonde la famille, et partant la
société
tout entière ; mais il n’est pas la famille. Par
de l’Europe moderne ; mais les petites tribus et les grands Etats, la
société
humaine sous toutes ses formes, reposent égalemen
els aujourd’hui, c’est que l’esprit de famille s’en est allé de notre
société
, par notre faute, et aussi par celle de Molière.
ans la famille grandissant autour d’eux avec amour et ^soumission. La
société
entière est une immense forêt où les vieux arbres
fils du peuple. Molière, avec une grande liberté de génie attaqua la
société
d’alors dans ce qu’elle avait de plus mauvais et
ine excusables ailleurs, deviennent là de véritables crimes envers la
société
qu’on doit servir à proportion de ses facultés. E
sait la considération qui s’attachait à l’hôtel de Rambouillet. Cette
société
et la cour étaient deux mondes différents, où les
ient au ton dominant. Plus la cour était agitée et corrompue, plus la
société
de Rambouillet était recherchée et florissante. E
ouillet, et me semble prouver que les principaux personnages de cette
société
, au lieu d’être des modèles de mauvais langage, c
el de Rambouillet et l’hôtel de Bourgogne suffisaient à la cour, à la
société
polie de Paris, tandis que lui-même ne suffisait
le de ses propres souffrances et des misères et des souffrances de la
société
de son temps, et qui recevait sa profondeur même
leur jargon ! Il attrape de même dans Le Misanthrope le langage de la
société
la plus polie, comme, dans les scènes de paysans,
pris, non pas autant qu’on pourrait le croire, la femme telle que la
société
l’a faite, non pas telle que la bonne éducation d
aussi rapprochés de la nature brute que cela se peut dans un état de
société
civilisée et avancée. La crédulité, la vanité, mê
s amèrement, comme une plainte, en levant les mains au ciel contre la
société
de son temps, non, il le dit, parce qu’il le voit
hant. Voilà tout ! Eh bien, ce genre de conception du monde et de la
société
, Molière l’a eu et l’a rendu, parce qu’il l’avait
en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une
société
étroite avec tous les gens du parti. Qui en choqu
e43. » Il l’entend en ce sens qu’un gentilhomme vivant mal, dans une
société
où il a l’idée de se servir de ses prérogatives e
actère général de Molière, les procédés de son génie, les mœurs de la
société
qu’il a peinte, sa conception du monde et de son
t il y en avait deux : affranchir la famille, et affranchir la vie de
société
de certaines gênes et de certaines entraves qui p
prétends qu’il n’y a maintenant nulle part, dans aucune classe de la
société
, de femmes malheureuses, ni sur qui pèse aucun jo
s et la décadence des institutions, selon la direction imprimée à une
société
par les grands esprits, selon l’idée même qu’on s
s, selon l’idée même qu’on se fait des devoirs de la famille et de la
société
. Non, les idées compteraient pour trop peu dans l
hose du doigt par un exemple précis, tiré de l’histoire même de notre
société
et de notre comédie ; l’exemple est non seulement
femme ait des clartés de tout. Et, en effet, il faudrait plaindre la
société
si les femmes étaient condamnées à l’ignorance, t
Il a dégagé, si je puis ainsi dire, et mis hors d’entraves la vie de
société
; d’abord en rappelant au naturel la langue des s
uant des précieuses ; il a surtout rendu un grand service à la vie de
société
par sa guerre contre tous les genres de pédantism
fait, mais seulement pour adoucir deux monstres funestes à la vie de
société
, l’orgueil du sang, la morgue, qui parque chacun
ort contribué à créer, au-dessus des castes et des professions, cette
société
française, et surtout parisienne, type achevé de
ns, cette société française, et surtout parisienne, type achevé de la
société
élégante ; qu’avoir, dans chaque profession, pros
je ne sais quoi de raide et de rebutant ; qu’avoir enfin formé cette
société
française où l’on n’est accepté que si l’on n’a p
epté que si l’on n’a pas de prétention, que si l’on se fait modeste ;
société
si ouverte à tous, si humaine, qui n’a d’autre co
cace et la plus décisive. Molière a donc eu, dans l’histoire de notre
société
et de nos mœurs, une action considérable ; mais j
s élégances et de son brillant éclat, il s’y retrouvait lui-même ; la
société
du temps, telle qu’elle était, en partage la resp
pour s’attacher à ce qui est général, un fait tout à l’avantage de la
société
que nous sommes frappe les yeux. Il y a maintenan
isage, sans altérer la physionomie, pour les accommoder au goût d’une
société
plus polie, tant ils ont de saveur et de vivacité
mais seulement pour adoucir ces deux fléaux, si funestes à la vie de
société
, l’orgueil du sang, qui enfermait chacun dans sa
boteux, d’avoir créé, au-dessus des classes et des professions, cette
société
française, type achevé de la société élégante, où
lasses et des professions, cette société française, type achevé de la
société
élégante, où l’on ne plaît qu’en apportant comme
rs tristes qu’elle a quelquefois et qui la gâtent, d’avoir créé cette
société
si polie, si appropriée à tous et en définitive s
œuvre de l’esprit. Louer ce qu’il y a d’humain et de tolérant dans la
société
française, c’est faire l’éloge de l’esprit qui a
’a-t-il pas subis de son vivant et après sa mort même, tenu à part la
société
polie pour la profession qu’il avait embrassée po
e Molière dans la peinture des mœurs et la critique impitoyable de la
société
du xviie siècle, le sage et triste La Bruyère, j
erdira de rien défigurer. Aussi serait-ce traiter trop légèrement une
société
, de lui dire : « Ton théâtre est plein de Scapin,
eux et profitable pour nous, messieurs, d’apprécier à cette mesure la
société
de l’ancien régime. Il sera curieux de voir comme
tacher à ce qui est général, un fait tout à l’avantage de la nouvelle
société
sur l’ancienne frappe les yeux : il y a maintenan
ement leur faiblesse et leur sympathie quand même pour cette ancienne
société
française qui les a tant aimées, qui s’est enorgu
n aimable, de liberté, qui donnait à la corruption même de l’ancienne
société
un charme que bientôt, peut-être, on cherchera va
bruyamment. On l’approuve d’un air accablé ; on maudit avec lui cette
société
gangrenée qui le fait souffrir ; c’est un héros,
el est le domaine essentiel de la comédie. Pour faire la satire de la
société
, quel meilleur choix que celui du Misanthrope et
re : mais il parait évident, tout d’abord, qu’il a voulu y peindre la
société
, disons même la bonne société : et son génie d’au
out d’abord, qu’il a voulu y peindre la société, disons même la bonne
société
: et son génie d’auteur comique l’a tout naturell
énie d’auteur comique l’a tout naturellement porté à jeter dans cette
société
, pour en mettre en relief les côtés bons ou mauva
’excès même de sa vertu puritaine ne tend à rien moins qu’à rendre la
société
impossible ! Parce qu’à force de haïr le vice, il
iser la nature humaine. Il n’est pas pour le mensonge, il est pour la
société
; il n’est pas pour le vice, il est pour l’homme.
r nos travers et pour ces abus même qu’entraîne la constitution de la
société
humaine et sans lesquels elle ne fonctionnerait q
? Ah ! c’est que lui-même était une espèce d’Alceste, d’ennemi de la
société
, de misanthrope atrabilaire, et il sentait très b
mensonge, mais à la tolérance. En somme, le monde n’est qu’une grande
société
de tolérance mutuelle. Alceste est un être insupp
ige pas. Si tout le monde était aussi vertueux, il n’y aurait plus de
société
habitable ; je me demande comment on vivrait ense
mœurs. Je ne vois dans Molière qu’un but social : celui de peindre la
société
, de rire de ses travers et de l’aimer néanmoins,
sent sur cet homme célèbre. On le suivra avec plaisir au milieu de la
société
, où il épie les ridicules pour les mettre en scèn
al, et son caractère d’originalité perce sur le théâtre comme dans la
société
. Élève d’un célèbre philosophe (Gassendi*), il mi
struction que le titre n’en promet. Ce n’est point une histoire de la
société
polie, c’est un mémoire ou la compilation d’une s
ur donner le fini à un ouvrage du genre de celui-ci. L’histoire de la
société
polie veut, pour être traitée convenablement, une
L’Astrée de d’Urfé – Période de 1610 à 1620. En 1610, pendant que la
société
de Rambouillet prenait un heureux essor, la publi
bre et presque du lit de la dame ; il fallut partager avec eux. Cette
société
ne le rebuta pourtant point : sa femme devint enc
lli à l’hôtel de Rambouillet, ni si l’auteur s’introduisit dans cette
société
. Il est fort présumable que le Ier volume, qui ét
es sujets qu’elles traitaient seraient ridicules, sans doute, dans la
société
d’une bourgeoise de petite fortune qui aurait à s
rquise n’étaient pas les conversations générales et habituelles de sa
société
tout entière. Je crois, comme les censeurs de l’h
ns le monde, parler des mots que des personnes. La langue y gagne, la
société
aussi. La passion du bon langage doit être une pa
a pédanterie, ni la préciosité, ne laissaient jamais passer dans leur
société
une faute contre la langue, ni une locution doute
nte comment il arriva que madame de Montespan, sous les yeux, dans la
société
intime de madame de La Vallière, devint sa rivale
dit qu’il n’avait plus besoin d’étudier son art ailleurs que dans la
société
, et après avoir produit plusieurs chefs-d’œuvre d
ontespan, de son malheureux mari ; cependant elle fut, aux yeux de sa
société
choisie, un grave incident de cette scandaleuse u
’Amphitryon de Molière ! et quelle condamnation la pure vertu dont la
société
de Rambouillet avait été l’école, prononça par ce
res généraux. Mais parce qu’en conséquence des usages établis dans la
société
ces caracteres ne se produisent pas sous les même
de la ville à la cour, d’une ville à une autre ville, mais même d’une
société
à une autre, d’un homme à un autre homme ; il en
l homme, comme la satyre, mais d’une espece d’hommes répandus dans la
société
, dont les traits les plus marqués sont réunis dan
i se passe & se dit sur la scene soit une peinture si naïve de la
société
, qu’on oublie qu’on est au spectacle. Un tableau
s, qui donnent prise à la plaisanterie ; & le vice dominant de la
société
est de n’être pas sociable. Telle est la source d
un devoir de conformer ses sentimens & ses idées aux mœurs de la
société
, où les préjugés sont des principes, où les usage
lité de l’autre. Moliere met en opposition les mœurs corrompues de la
société
, & la probité farouche du Misantrope : entre
quels nous ne comptons ni le comique de mots si fort en usage dans la
société
, foible ressource des esprits sans talent, sans é
qui se faisoit en l’honneur de Dieu ou de la Vierge, il se forma des
sociétés
qui, sous Charles VI. en composerent des pieces d
la cour ; & pour se la rendre plus favorable, ils érigerent leur
société
en confrairie, sous le titre des confreres de la
des mysteres qu’ils devoient représenter. Après cette permission, la
société
de la passion fonda dans la chapelle de la Sainte
est un terme relatif. Ce qui est comique pour tel peuple, pour telle
société
, pour tel homme, peut ne pas l’être pour tel autr
traiter un méchant homme sur le théatre comme il doit l’être dans la
société
. Par exemple, il n’y a qu’une façon de renvoyer d
sse pour elle ; il a raison dans ses plaintes sur la corruption de la
société
; personne ne lui conteste les choses de fait qu’
isir ; en France, au contraire, ce sont les classes supérieures de la
société
qui ont longtemps formé le cercle où s’est renfer
quelques nuances de ce ton du monde si désirable et si privilégié. La
société
émousse tout ce qu’il y a d’anguleux dans les car
ial de la classe bourgeoise ; on lui en substitue un autre, auquel la
société
seule a donné naissance, et qui porte toujours le
on nomme en France de haut comique, ce n’est pas la vie mais c’est la
société
, cette lutte continuelle de vanités différentes q
urs s’il s’agit du vrai comique, le relâchement des mœurs de la haute
société
n’a rien de divertissant. Dans plusieurs pièces o
d’invention, et même sans aperçus bien fins sur les hommes et sur la
société
, il a pourtant montré d’une manière honorable dan
rait voir avec plaisir comme une justification de son horreur pour la
société
, mais qui ne peuvent produire qu’une impression p
t je parle se rencontre sans cesse dans les classes inférieures de la
société
, où elle n’a pas encore été étouffée par le raffi
aractères et des situations, mais celle des différentes classes de la
société
et des relations de famille, afin que cette peint
a plus légère négligence. Dans la haute comédie, le raffinement de la
société
française assure aux acteurs de cette nation une
ffe ne peut appartenir qu’à certaines époques, à certains états de la
société
; mais dom Juan est un être monstrueux, presque i
er tout ensemble ce qu’il a de plus nuisible, de plus funeste pour la
société
et pour le vicieux lui-même. Or, l’aversion et l’
s et les mœurs appartiennent à Molière ; il les avait trouvés dans la
société
qu’il observait sans cesse, et dont il ne détourn
s hommes le sont aux yeux de Dieu, avaient cherché à se créer dans la
société
un autre genre de prérogative, celle de l’éléganc
isible, de funeste, et pour l’individu qui en est attaqué, et pour la
société
, si elle y est intéressée. L’impiété perverse de
la vaniteuse faiblesse de dédaigner la condition de leurs pères et la
société
de leurs égaux, de fréquenter et d’imiter les per
ravers, ni passion ; qu’elle n’est une censure ni de l’homme ou de la
société
, ni des caractères ou des mœurs. Le sujet de la p
’on lui doit. J’ai dit que la pièce de Pourceaugnac ne peignait ni la
société
ni les mœurs. Je n’en veux pour preuve que les pe
cènes éminemment vraies, où se montre l’homme tel que la nature ou la
société
l’a fait. Il en est une qui passe justement pour
t et les regrets qu’elles excitent, n’appartiennent pas seulement aux
sociétés
modernes : on les retrouve dans l’antiquité. Stre
enquête officieuse, le prince émerveillé souhaitât d’entrer dans une
société
dont la dévotion était si bien outillée ; qu’enfi
e importé d’Italie et dont raffolaient alors toutes les classes de la
société
. En 1660, le Palais voyait, et d’un fort mauvais
cessaires et honorables, avaient forcément, aux yeux des gens de la «
société
polie. » un air d’inélégance. Il était sans doute
avait encore, contre elle, autre chose. Alors se produisait, dans la
société
française cultivée, un de ces mouvemens d’« antic
, lorsqu’ils parlent de la « cabale des dévots, » désignent moins une
société
particulière qu’un vaste ensemble de gens pieux t
t leurs efforts. Même l’immixtion dans la vie publique de ces petites
sociétés
, créées et dirigées par les Jésuites, ne fut pas
randi, les Jésuites n’auraient pas demandé mieux que de s’agréger une
société
nouvelle, analogue à leurs propres créations, et
simple groupement d’« honnêtes gens » pieux, mais comme une véritable
société
de « personnes ôtées du monde ; » — néanmoins, qu
ient ceux-ci d’entrer, au moins ostensiblement et en nombre, dans les
Sociétés
secrètes du Saint-Sacrement. Ce qui ne veut pas d
é du Saint-Sacrement était devenue, comme il arrive toujours dans les
sociétés
dévotes, le refuge d’une foule de coquins et de s
es, l’observateur, le peintre fidèle des vices et des ridicules de la
société
n’avait, pour ainsi dire, rien fait pour son art
thrope, les mœurs plus élégantes, mais moins dramatiques, de la haute
société
. Les nombreux personnages qui concourent à l’acti
jamais plus violemment contre les vices des hommes et les abus de la
société
, que lorsqu’il en est personnellement victime. Il
quelquefois sa propre opinion ; faisant à tout propos la satire de la
société
, et menaçant de rompre avec elle en fuyant dans u
particulier, y transporta, non plus une famille, une coterie, mais la
société
presque entière, et plaça, au milieu de cette fou
ie comique. Ce n’était pas assez toutefois d’un tableau complet de la
société
vue sous deux aspects différents, montrée dans ce
nte d’une espèce d’hommes assez commune dans les derniers rangs de la
société
, de ces hommes possédant un fonds naturel d’espri
ns le monde, on en par la diversement suivant les habitudes de chaque
société
. Dans ce conflit peu étonnant de diverses opinion
des mœurs, quelque corrompues qu’elles soient, c’est prétendre que la
société
de mœurs honnêtes est condamnée à entendre et à p
lois à part ; elles procèdent d’un instinct qui se développe dans la
société
avec la politesse des esprits, avec la délicatess
nterie des parasites, et enfin tous les éléments dont se composait la
société
sous les maîtres du monde. Mais passons aux temps
Bourgeois gentilhomme l’atteste. Mais, à mesure que les classes de la
société
se confondent, les mœurs publiques se pervertisse
i moins fidèle ni mains véridique. Tel était, Messieurs, l’état de la
société
à la fin du dix-septième siècle. Le dix-huitième
s dont il a donné le signalement au public, et qui se cachent dans la
société
sous un autre déguisement. Ah ! si tu revivais pa
t les lois sur lesquelles doivent reposer l’ordre et le bonheur de la
société
: c’est à tort qu’il a été accusé de cette tendan
ginaires, et nous cherchons, souvent en vain, leurs pareilles dans la
société
! On assure que Je prince de Conti, charmé des ta
tteindre. Les Précieuses ridicules s’en prenaient aux ridicules de la
société
, et plus tard, lorsque Molière était à l’apogée d
es gens de cette condition comme formant un corps, une classe dans la
société
. Dans sa préface du Tartufe, il s’exprime avec ce
V. Le livre qu’ils étudient, est le monde ; ils tâtent le pouls de la
société
aussi fréquemment que celui de leurs malades, afi
mmes. Molière voulait peindre enfin largement les travers de la haute
société
, il fit le Misanthrope, sa plus belle création. C
ondera l’indépendance des esprits. Le Misanthrope étant, posé dans la
société
de Molière, Alceste ne pouvait se blesser que de
de Molière, Alceste ne pouvait se blesser que de ce qui remuait cette
société
; or, le bel esprit était alors une chose importa
ensée ne lui vient pas que son souffle pourrait abîmer un matin cette
société
de courtisans, de flatteurs, de juges corrompus,
rte en germe dans son sein tous les vices du second. Cela arriva à la
société
, dont Philinte est la personnification. Il en est
ien-être du plus grand nombre, et en démasquant, dans l’intérêt de la
société
, les traîtres, les lâches, les fripons qu’il renc
comédie satirique, celle qui fronde les abus des gouvernements et des
sociétés
, et ne s’adresse qu’à des intérêts éphémères ; en
uts de l’espèce humaine, c’est le tableau des abus et des torts de la
société
, et de la société française flagellée dans la per
maine, c’est le tableau des abus et des torts de la société, et de la
société
française flagellée dans la personne du noble com
é obligé de prendre ce moyen tombé en désuétude depuis lors. Dans nos
sociétés
modernes, moins un homme ressemble à un mari, plu
6 octobre 1669, au château de Chambord, devant toute la cour ; cette
société
choisie trouva les aventures du Limousin fort de
les plaisirs, et l’avènement du peuple a commencé. Ainsi marchent les
sociétés
. Si Molière est le Dieu de la nouvelle société fr
é. Ainsi marchent les sociétés. Si Molière est le Dieu de la nouvelle
société
française, cela peut s’expliquer en deux mots. Mo
e ce naturel de femme ? Le jeu faisait l’occupation favorite de cette
société
dissipée ! beaucoup de maisons ouvraient en quelq
us n’empêcherez pas la corruption. Il en était ainsi de cette vieille
société
. La contagion des mœurs répandit dans l’air des é
qu’il a voulu dessiner. Son esprit mobile était comme un miroir où la
société
se reproduisait sous toutes ses faces. Il est un
santé ? Il me semble évident que quand madame Scarron se retira de la
société
qu’elle fréquentait, sans dire pourquoi, et se re
ne réforme dirigée par un savant théologien. Elle voulait préparer la
société
à son absence, et faire dire : Elle est dévote, n
lié de comprendre cette maison entre celles qui étaient ouvertes à la
société
d’élite. 89. L’édition de 1778 dit de se croire
c’est l’effet que produisait le spectacle des mœurs de la cour sur la
société
d’élite dont madame de Maintenon avait fait parti
Grignan. Le libertinage du roi inspirait un dégoût général dans cette
société
. « Quand la débauche et le dévergondage sont pous
relations qu’elle avait conservées avec les personnes de son ancienne
société
, en souffrirent réellement et durablement. Alors
année, chaque jour amène avec soi sa comédie, et ce qu’on appelle la
société
, va changer, en vingt-quatre heures de vices et d
es sept mille années que nous comptons depuis qu’il y a des hommes en
société
, ont été dépensées pour l’histoire des usages et
iété, ont été dépensées pour l’histoire des usages et des mœurs de la
société
civile. Pendant que le nombre des historiens nous
ait restée parmi nous comme le dernier et charmant représentant d’une
société
qui n’est plus ! Elle s’en va, emportant avec ell
z-vous établir leur généalogie, avec le grand siècle, avec l’élégante
société
, avec la comédie que représentait mademoiselle Ma
facile ; c’est qu’en effet cette langue à part a été la langue d’une
société
à part ; c’est que Marivaux a été le Molière de c
d’or qui s’agitait, à l’ombre de l’éventail de la maîtresse royale ;
société
éphémère mais élégante ; un monde à part mais ple
r échappe, et qu’ils ne seront plus, demain, que des victimes. Pauvre
société
perdue à force d’esprit, d’élégance, de scepticis
les déclamations furibondes, par les larmes intarissables, que cette
société
marchait à l’abîme, mais bien par la galanterie e
Alors — ô miracle sauveur ! — quand fut morte, en priant Dieu, cette
société
qui causait si bien, la tribune nationale pour co
i causait si bien, la tribune nationale pour combler le vide de cette
société
aux abois, s’éleva éloquente et souveraine, sur l
à peine âgé de vingt ans, il se mit à continuer, sur les hommes et la
société
, des études qu’il ne pouvait plus faire dans les
nt et le plus instructif des plaisirs. De tous côtés se formaient des
sociétés
pour jouer la comédie. Poquelin fut admis dans un
blique se déclara pour la troupe de Molière dans la cité de Lyon. Une
société
rivale, ne pouvant soutenir la concurrence, fut o
es beaux esprits de la cour avaient mis à la mode, et qui, des hautes
sociétés
, s’étaient répandus jusque dans la classe moyenne
en présence ? Ce misanthrope, qui déteste les formes trompeuses de la
société
, au point de paraître sauvage, le voilà enveloppé
oulu attaquer que d’une manière générale le vice le plus funeste à la
société
, mais le public d’alors s’amusa à faire des appli
ulut du moins faire siéger sa mémoire dans l’enceinte où se réunit sa
société
. Cette belle inscription fut placée sous son bust
ant aspiré à la direction suprême de son théâtre, régi jusqu’alors en
société
libre par les acteurs eux-mêmes, il fut blessé de
pension de mille livres qu’il touchait aux termes du règlement de sa
société
, il en avait une de trois mille livres qu’il deva
rgeoise qui joua en 1645 sur l’illustre théâtre. Le dessein que cette
société
avait formé de s’établir à Paris n’ayant pas réus
e, aucun des anciens camarades de Baron ne faisait alors partie de la
société
dans laquelle il rentrait (Baron avait alors soix
. Puy-Morin, qui fut Contrôleur des Menus, était très aimable dans la
société
; mais l’amour du plaisir le détourna de toute ét
à nous affranchir des règles de l’art. » Molière était alors de leur
société
, dont étaient encore La Fontaine et Chapelle, et
le raisonnement, devait être dégagé des faiblesses vulgaires ? Quelle
société
était-ce, en effet, que celle où le mariage excit
n, les femmes d’humeur galante, les vils parasites dont se compose la
société
de Cléon, et que la passion du jeu anime de la mê
galanterie qui le caractérisent, ne donnent-ils pas une idée de cette
société
frivole et efféminée où de charmants abbés soupir
’avaient apporté dans les mœurs la confusion des rangs et l’esprit de
société
devenu plus général. Un ton léger et persifleur,
prononcer avec le plus de véhémence pour le nivellement complet de la
société
étaient aujourd’hui les plus ardents à demander l
endant de l’analogie avec lui. Il n’a peint aussi qu’une classe de la
société
, celle des petits bourgeois ; et son théâtre, com
si, en raison de sa mauvaise réputation, elle peut l’admettre dans sa
société
, il répond : Sans contredit On en parle assez ma
modèle en tout. Alceste reproche ainsi à Célimène d’admettre dans sa
société
toute sorte de gens : Mais au moins, dites-moi,
L’École des Vieillards, Danville fait aussi reproche à sa femme de la
société
qu’elle reçoit des grands dîners qu’elle donne, d
resse, et qu’un des personnages de la pièce appelle plaisamment « une
société
par admiration mutuelle.» Bien des ridicules, bie
e son principal caractère ; combien les vices élégants de cette haute
société
, dont il devait naturellement l’entourer, étaient
e antagoniste. « Si la comédie était constamment l’expression de la
société
, dit M. Scribe., elle aurait dû, sous la Régence,
tion constante, ce contraste presque continuel entre le théâtre et la
société
? Serait-ce l’effet du hasard, ou ne serait-ce pas
de vous offrir. Le théâtre est donc bien rarement l’expression de la
société
, ou du moins, et comme on l’a vu, il en est souve
par une fatalité assez bizarre, que presque toujours le théâtre et la
société
ont été en contradiction directe. » Mais, s’il e
personnelle ; système large, profond, approprié à l’état actuel de la
société
, où la distinction tyrannique des genres n’existe
sans éducation ? Non ; Molière le place dans le plus haut rang de la
société
; il en fait un personnage de très grande conditi
est-ce une raison que leur peu d’équité Pour se vouloir tirer de leur
société
? Tous ces défauts humains nous donnent dans la v
ais aspects de notre nature, à n’étaler aux yeux que les plaies de la
société
, jettent surtout le découragement dans les jeunes
ontraire, le philosophe Philinte devait voir tous les désordres de la
société
avec un flegme stoïque, et se mettre en fureur au
doute, aussi bien que nos vertus, des conditions d’existence de toute
société
, comme les vents, la grêle et le tonnerre sont, a
it pas moins conserver la tenue et les manières nobles le cette haute
société
dans laquelle il a l’habitude le vivre. Mais l’ar
La deuxième règle de la comédie, c’est de peindre les originaux d’une
société
. Représentation des mœurs sociales dans le cercle
n être isolé, qui ne connût ni l’homme de la nature, ni l’homme de la
société
, la lecture de ce grand poète pourrait lui tenir
mauvais goût, & finit enfin par les rendre plus agréables dans la
société
, en combattant leurs travers & leurs ridicule
ites. Moliere travaille à rendre les hommes plus agréables dans la
société
. La société est inondée d’un essaim de prudes
travaille à rendre les hommes plus agréables dans la société. La
société
est inondée d’un essaim de prudes qui introduisen
sonnages des Fâcheux leur disent qu’ils sont autant de fléaux dans la
société
. Des hommes parvenus à un âge avancé, pensent se
as accompagnée, Sans se tenir encore malpropre & rechignée ? Les
sociétés
mêmes de la province ont de grandes obligations à
sse d’Escarbagnas en purge la province, y établit le goût de la bonne
société
, & la politesse aisée qui regne dans la capit
avec lequel il l’avoit traité, à son arrivée à Paris, dans toutes les
sociétés
où ils s’étoient trouvés ensemble. Rien au monde
ises qu’espagnoles ; il fallait les remplacer par des peintures de la
société
française. Enfin, à un langage qui n’appartient p
er qu’imaginer, plus trouver qu’inventer, et recevoir des mains de la
société
elle-même les originaux qu’elle offrait au pincea
rs de la tragédie ; mais pour la comédie, qui doit être l’image de la
société
, ni la force du génie, ni les plus profondes étud
vérité voulait qu’il ne fût pas ménagé. Il n’y a pas, Dieu merci, une
société
où l’on puisse être un tel égoïste impunément. Sg
ier les siens ; il lui a interdit les bals, les rubans, et jusqu’à la
société
de Léonor, sa sœur. Il la tient sous clef, non en
tation d’un vice à la fois redoutable et ridicule, qui scandalisât la
société
tout entière, en mettant le malheur dans une mais
la sienne. Molière a moins songé à nous amuser qu’à nous avertir. Les
sociétés
où le juste crédit qu’on accorde à la foi sincère
us près de la pensée, et l’expression la plus parfaite de l’esprit de
société
dans notre pays. C’est dans cette langue que s’ex
ts pour le peuple326. Il semble que La Fontaine ait trop vécu dans la
société
des animaux qu’il a peints. Il faut la capitale d
mbouche la trompette héroïque, sont l’expression vive et fidèle d’une
société
; une œuvre d’art plaît à un peuple, comme l’Iphi
en sens contraire par sa naissance et par son éducation ; de même la
société
est une, bien que ses membres soient en lutte d’i
os421. Il a du goût, il a du tact. Voilà l’honnête homme, œuvre de la
société
dans une race sociable. Cette petite remarque, qu
ritable, et cet art né au dix-septième siècle avec la formation de la
société
polie, après avoir brillé quelque temps de cette
marquise aimait, ce qu’elle aurait voulu entretenir dans sa brillante
société
de la rue Saint-Thomas du Louvre, c’était cet aba
s, et dans Paris, et d’un bout à l’autre de la France, cette foule de
sociétés
hautes et basses qui gâtèrent par leur affectatio
l’honneur qu’elles eurent de faire pénétrer dans tous les rangs de la
société
française le goût des choses de l’esprit431. Quan
c une fierté polie, de remplir ce rôle d’espion. Cette opposition des
sociétés
spirituelles et oisives contre le gouvernement re
nes particulièrement à l’astronomie452. Diminuer la considération des
sociétés
graves, railler l’amour platonique, c’était flatt
8. Dates données par Roederer, Mémoire pour servir à l’histoire de la
société
polie. 429. Julie d’Angennes, sœur aînée d’Angél
ses ouvrages. 452. Roederer, Mémoire pour servir à l’histoire de la
société
polie. 453. Ibid. 454. Henri Martin, Histoire
t distinguer dans les courtisans, comme dans toutes les classes de la
société
, l’élite, le vulgaire et la lie. La lie se compos
ans lequel cette profession honorable est ignoble et pernicieuse à la
société
. La Fontaine était courtisan quand il disait d’un
ulgents du monde, pour de légers défauts ou même pour des qualités de
société
. Molière a-t-il seulement l’idée de la vertu bana
éfaut le plus universel, il n’est pas le seul qui règne dans la bonne
société
: Molière a frappé avec non moins d’autorité sur
Toute la galerie de portraits des Fâcheux 161 est une revue de cette
société
raffinée et inoccupée, qui pense bien faire tant
ignifiants en apparence, dont doit se composer cette perfection de la
société
polie, l’honnête homme. 124. République, liv.
madrigaux au milieu des champs de bataille ; cette physionomie de la
société
variée à l’infini ; ce jeu forcé de tous les cara
ourgeoisie sans lumières, un peuple fanatique, tel était l’état de la
société
. L’hypocrisie, ce fléau des pays civilisés, devai
it en repos d’une impunité souveraine. On lie à force de grimaces une
société
étroite avec les gens du parti. Qui en choque un
les, n’étaient pas encore descendues jusqu’aux classes moyennes de la
société
, qui nous dit que Louis XIV lui-même, malgré l’éc
s jours ; il est absurde d’exiger de lui les phrases précieuses d’une
société
qui n’était pas la sienne, et la pruderie d’une l
erme, qu’il a arraché des cris douloureux. L’hypocrisie est, dans une
société
vieillie, le pire de tous les fléaux ; c’est le v
st le vice paré des couleurs de la vertu qu’il faut redouter dans une
société
qu’une extrême civilisation rend confiante et fac
e point parce qu’il était jésuite, et que la morale relâchée de cette
société
semble avoir fourni à Molière quelques-uns des tr
vives et plus frappantes, parce qu’à mesure que le monde vieillit, la
société
se corrompt, et que l’hypocrisie des hommes sera
nt sortir de leur condition. Molière a justement saisi le degré de la
société
où il devait placer son personnage ; et Voltaire
j’ai commencé à examiner comparativement les différents étages de la
société
, j’en prendrai occasion de faire remarquer ici qu
a pièce est qu’il ne faut pas qu’un bourgeois dédaigne son état et la
société
de ses égaux, sous peine de trouver quelque seign
deur d’observation, qui font du théâtre un miroir de l’homme et de la
société
, serait-elle venue, pour ainsi dire, séparer deux
n les méritant. Il n’en est pas, il n’en peut pas être ainsi dans nos
sociétés
modernes, où les maîtres n’ont pas droit de vie e
évèle ? « C’est, répond M. Rambert7, celui que rêvait l’élite de la
société
du temps et que caractérisent la modération, un s
ois. Alors l’honnête homme devait avoir passé par l’école de la bonne
société
. Tous les travers qui font faire sotte figure lui
cle, quand l’hypocrisie se fut raffinée dans les hautes classes de la
société
, y jouant son jeu avec audace, Molière prit-il la
le dans la poésie française, parce qu’elle en a joué un grand dans la
société
française. La France a poussé à l’extrême quelque
inement la liberté d’être homme d’honneur, sortir non-seulement de la
société
, mais de l’Eglise du dix-septième siècle. » Ains
core par les plus simples bagatelles de leur génie, à cette imposante
société
française qui, pour vous M. le duc, commençait au
ine, Beaumarchais n’avait qu’à attendre quelques jours, et dans cette
société
qui allait si gâtaient à l’abîme, il eût trouvé d
avait été le prétexte à toutes ces disputes qui ont vivement agité la
société
française Au milieu de la dispute se présenta Pas
t élevé jusqu’au sacerdoce ; l’hypocrisie est encore un des vices des
sociétés
modernes dont l’antiquité se doutait à peine, odi
; — c’est Molière qui l’a indiqué le premier, anticipant ainsi sur la
société
du siècle suivant ! La rencontre d’Alcidas et de
ûlé dans mes œuvres par la main du bourreau ! Moi qui ai renoncé à la
société
des hommes, à leurs amitiés, à leur protection, à
de saluts, de sourires et de baisemain, sans laquelle il n’y a pas de
société
possible. Or, voilà tout ce que Molière a voulu p
bable, jusqu’à la limite fatale où la vieille monarchie et la vieille
société
vont finir, pour faire place au peuple de 89, en
e dans ce pêle-mêle de toutes choses ? qu’il y avait, autrefois, deux
sociétés
bien différentes, Paris et Versailles, la ville e
bien différentes, Paris et Versailles, la ville et la cour ; ces deux
sociétés
étaient bien plus séparées l’une de l’autre, que
s, nous autres bourgeois renforcés, bourgeois constitutionnels. Cette
société
à part dont Molière a fait surtout le portrait da
je l’entends déjà qui s’écrie : — « Mais puisque toute cette vieille
société
française est à jamais perdue, et puisque, de vot
faut demander que ce qu’ils peuvent raisonnablement apporter dans la
société
de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de de
res de madame de Sévigné, le spirituel gazouillement de la plus belle
société
parisienne au xviie siècle. L’épigramme, la sati
voquée à cette fête ; les uns et les autres, racontant à cette grande
société
française cette histoire intime d’un homme de gén
grâce, de verve et d’esprit, élégants représentants de la plus belle
société
du monde, passions contenues, amours voilés, coqu
rgeoise, mais encore dégagée même des plus simples exigences de cette
société
si réglée et si correcte du grand siècle. Célimèn
ueux, après la Révolution et son bruit d’échafauds. Quand toute cette
société
que charmait Marivaux de sa politesse, est emport
e eux ; nul commerce, nul mélange entre les différentes classes de la
société
. Tandis que les uns se livraient à une obscure in
iment. Quoi qu’il en soit, si Lesage, trouvant tout développé dans la
société
de son temps le personnage qui n’était, pour ains
truit : il n’a fait que changer de forme. Chez les femmes de la haute
société
, le désir de se singulariser, de se distinguer au
sur la scène, que les originaux ne pussent plus être aperçus dans la
société
, ou ne méritassent plus d’y être remarqués ? La c
siècle où pourtant les plus étroites bienséances semblaient régir la
société
entière. Les auteurs dramatiques ne se faisaient
art, dans un monde presque idéal, il ne pouvait ignorer à ce point la
société
commune. Son erreur, si ce n’est qu’une erreur, d
x sans faste, comme sans effort, dont je voudrais pouvoir dire que la
société
abonde, mais que certainement toutes les mères de
un châtiment légal, est un personnage étranger à l’état actuel de la
société
, ou, pour mieux dire, privé de ce caractère de vé
Le Misanthrope ? C’est un tableau tout simplement, une peinture de la
société
du xviie siècle, avec des caractères qui sont vr
e vain et de puéril dans de pareilles imaginations ? On oublie que la
société
française, au xviie siècle, était profondément m
i se mettent dans leur tort, l’un devant la nature, l’autre devant la
société
. Il a pensé qu’ils devaient être battus tous les
autres, nous ne devons voir encore qu’un tableau, une peinture de la
société
du xviie siècle avec des caractères éternellemen
opinion ; où prirent parti les différentes puissances qui dominent la
société
; où l’activité persévérante et courageuse d’un h
eux et le ridicule sur certaines maximes tant reprochées à la fameuse
société
? Je ne dissimule et n’affaiblis, comme on voit,
attiré sur eux. Le sujet du Tartuffe appartient essentiellement à la
société
chrétienne. L’hypocrisie en général, l’hypocrisie
vait dû chercher, dans l’étude de l’homme et dans l’observation de la
société
; mais dans ce sujet il a trouvé un chef-d’œuvre,
ur de l’un, comme le tort de l’autre, était autrement envisagé par la
société
. Considéré sous deux points de vue si différents,
is-je me dispenser, dans un ouvrage qui a pour objet l’histoire de la
société
d’élite, de faire remarquer dans ces lettres de m
tresse, et un lieu où il pouvait échappera l’ennui que lui causait la
société
de la reine.) « Le reste (l’intimité de sa maître
n que ce puisse être, ne lui tenait plus au cœur. Il a retrouvé cette
société
qui lui plaît (les amis de madame de Montespan).
la barbe est la toute-puissance ; Bien qu’on soit deux moitiés de la
société
, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité
sse et se sauve en courant. À défaut de ses rêves, le commerce de la
société
lui révélerait bientôt son ignorance ; car on ne
. La femme régénérée n’est plus l’esclave mais l’égale de l’homme. La
société
est toujours divisée en deux moitiés, puisqu’enfi
fourmille de femmes galantes. La coquetterie est donc un fruit de nos
sociétés
modernes. C’est, pour le répéter, un déréglement
est difficile pour une femme accoutumée aux douceurs élégantes de la
société
, d’y renoncer tout à coup. Mme de Staël, sur les
onfiance, puisque les vôtres deviennent les siennes dans cette intime
société
. Accoutumez-la à l’application, au travail domest
éloignée de pouvoir perdre aujourd’hui de son mérite. Les lecteurs de
société
retracent souvent la scène de Molière, avec cette
sont plus raffinées, et la satire est exercée avec tant d’art dans la
société
qu’elle paraîtrait froide sur la scène. Les conte
illustres autant par l’esprit que par la naissance, puisèrent dans la
société
des hommes éminents et lettrés qui les entouraien
la critique, et exprimer ce que doit être la femme du monde dans une
société
polie. Dès le début de sa pièce, il mit sur la sc
Rœderer, dans son Histoire de la Société polie, qu’il confond avec la
société
précieuse, trouve-t-il celle pièce immorale. Voir
des individus devant le roi ou la nation pouvait être un bien dans la
société
; mais au théâtre il faut des caractères plus tra
ses contemporains. Que ses portraits, image fidèle et précieuse de la
société
du temps, soient des chefs-d’œuvre de vérité et d
s avons vécu depuis. Dans cet enfantement laborieux et sanglant de la
société
moderne, que d’œuvres puissantes, éternelle médit
riété ; tout le monde parlera le même langage, un langage convenu. La
société
y a gagné peut-être, ce n’est pas ici le lieu de
pectacles mit le goût de la comédie à la mode ; et il y avait plus de
sociétés
particulières qui représentaient alors, que nous
s jouaient au faubourg Saint-Germain et au quartier Saint-Paul. Cette
société
éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’appela l
aîtres. La bonne comédie ne pouvait être connue en France, puisque la
société
et la galanterie, seules sources du bon comique,
ent sont de Quinault ; Lulli composa les airs. Il ne manquait à cette
société
de grands hommes que le seul Racine, afin que tou
ste de barbarie, qu’à mesure qu’ils ont plus connu les plaisirs de la
société
et ceux que donnent les beaux-arts. Le fou qui es
; ridicules dont on s’est beaucoup corrigé à mesure que le goût de la
société
, et la politesse aisée qui règne en France, se so
’il a trouvé ses personnages. On sait que Molière parlait fort peu en
société
. Sans cesse préoccupé par l’analyse psychique des
plus loin, de déduire de cette science le traitement rationnel que la
société
devrait appliquer à ces êtres exceptionnels pour
igatoire qui leur permettra de vivre honnêtement une fois libérés. La
société
, qui devant eux se trouve dans un cas de légitime
t difformes, lorsqu’il s’agit de la conduite à tenir à leur égard, la
société
devrait, pour agir sagement, les prendre pour ce
is, affligé d’une nature morale trop impressionnable, les vices de la
société
l’irritent. Ses bons sentiments, blessés et surex
parfaitement rendu par Molière. Alceste, froissé par les vices de la
société
, est animé contre elle d’une haine tellement impl
st-ce une raison que leur peu d’équité, pour vouloir se tirer de leur
société
? Tous ces défauts humains nous donnent dans la v
s par lesquelles il déclare son projet de vivre désormais isolé de la
société
, Philinte, touché de compassion pour ce malheureu
est dévote. Ces choses-là ne se rencontrent que trop souvent dans la
société
. Quant à reculer devant une occasion de duper, à
pût s’en préserver. Molière n’a pas manqué de rendre ce service à la
société
, et il l’a fait avec une supériorité digne de lui
seconde nature, sont tout à fait incurables. A l’égard de ceux-ci, la
société
, se trouvant vis-à-vis d’eux dans le cas de légit
coups de bâton. Ce sont également des actes de violence que reçoit la
société
de la part des criminels, lorsqu’elle prétend leu
lète, et cela, il faut bien le reconnaître, dans tous les rangs de la
société
. On confond tellement, en général, l’éducation av
e agite. De plus, cette contemplation continuelle des désordres de la
société
le détache de lui-même pour fixer toute son atten
ontraire, le philosophe Philinte devait voir tous les désordres de la
société
avec un flegme stoïque et se mettre en fureur au
est-ce une raison que leur peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur
société
? Tous ces défauts humains nous donnent dans la v
elon Rousseau en général. Oui, mais en tant que trouvant le jeu de la
société
très acceptables, l’optimiste de Collin d’Harlevi
tant de tous ceux qui souffrent et périssent des services rendus à la
société
! Ne voyez-vous pas les guides heureux de ce sièc
les brèches, les grands trous que fait dans les hautes régions de la
société
la décadence inévitable de la plupart des grandes
ave homme qui veut s’instruire et conquérir un rang honorable dans la
société
, ce sont de très vilaines gens. » Beaucoup plus f
crime continu contre un homme, contre une famille et contre toute la
société
. Et on ne peut pas dire que Molière l’ait attaqué
ui essuient les rigueurs des saisons ; qui se privent eux-mêmes de la
société
des hommes et passent leur vie dans la solitude ;
sseau ; mais c’est cependant ainsi qu’on « trouble tout l’ordre de la
société
». Regardez-le, « voyez comme, pour multiplier se
ur multiplier ses plaisanteries, cet homme trouble tout l’ordre de la
société
, avec quel scandale il renverse tous les rapports
des coups de bâton à leurs maîtres, et voilà bien tout l’ordre de la
société
renversé. Mais ce n’est pas Molière qui le renver
éressant qui est chose démoralisante ; Molière renverse l’ordre de la
société
en le montrant renversé et en caressant ainsi les
lui ! — Les méchants sont haïs sur la scène. — Sont-ils aimés dans la
société
quand on les y connaît pour tels ? Est-il bien sû
première, que l’homme est très bon ; la seconde, que, corrompu par la
société
, il est très mauvais ; d’où il s’ensuit que, tant
maine propre de Molière. Il a compris surtout une chose, c’est que la
société
humaine, l’association des hommes entre eux dans
ure, c’est la maxime même qui ressort de son théâtre tout entier. Une
société
qui se réglerait sur Molière ne serait pas ridicu
it pas sotte, serait d’assez bon sens ; mais serait la plus plate des
sociétés
qu’on eût jamais vue. On pense si Molière peut êt
u, qui est réformateur, qui est régénérateur, qui veut transformer la
société
, qui veut l’améliorer, qui veut la ramener à la p
autres. Car, d’une part, il faut éviter que la femme soit agréable en
société
, et, d’autre part, il faut éviter aussi qu’elle s
de vouloir obliger tous ses amants, elle les rebuterait tous. Dans la
société
, les manières qu’on prend avec tous les hommes ne
nse et de philosophie sont assez ridicules pour se croire utiles à la
société
, et ce sont les malades qui sont assez naïfs pour
coute » est une perte, peut-être faible, mais enfin une perte pour la
société
et se supprime d’elle comme membre actif ; s’il a
r phobie maladive, la peur d’être cocu, oh ! c’est qu’il n’y a pas de
société
possible avec cette terreur poussée jusqu’à la ma
r de certaines causes », il est tout à fait contraire à l’ordre d’une
société
occidentale d’en avoir l’effroi jusqu’à — « somme
n’est un peu avant. C’est là le fond même du différend. Maintenir la
société
, telle qu’elle est, fondée sur ses maximes tradit
tes, c’est tout Molière, moins son génie d’artiste ; — persuader à la
société
qu’elle est infâme, bien pis encore, qu’elle est
du xviie siècle, le cadre bouffon imaginé par Molière fut rempli en
société
, chez Mme de la Sablière, dans un dîner où se tro
de la scène du pauvre. Ce trait caractérise une certaine partiede la
société
du xvIIesiècle. La suite est à peu près semblabl
itier et l’émule de Vaugelas. C’était un homme aimable et brillant en
société
. Il était fidèle au lundi du président de Lamoign
ans sa conversation. Moliere pensoit trop, pour être plaisant dans la
société
; c’étoit un observateur qui n’alloit dans le mon
ne se trouvent presque jamais rassemblés ? Quel est l’état commun des
sociétés
? Est-ce celui où les caracteres sont différents,
ant aux contrastes parfaits, je veux croire qu’il en est peu dans les
sociétés
, mais ce ne seroit pas une raison suffisante pour
bre, tous les délits moraux menaçant les intérêts et les droits de la
société
et des individus, lors même que ces intérêts aura
de libres penseurs au xviie siècle. Quand nous nous représentons la
société
de ce siècle, telle que l’a faite l’autorité de L
telle que l’a faite l’autorité de Louis XIV, il semble que ce fût une
société
dominée par la foi et par une seule foi. La relig
t que suivre les autres sans rien trouver par eux-mêmes. » Parmi les
sociétés
où régnait la libre pensée, il y en a une particu
code du monde, et c’est de ce code que La Rochefoucauld a dit que la
société
ne durerait pas un instant « si les hommes n’étai
nt le sujet du Misanthrope. C’est un héros de Corneille au sein d’une
société
frivole, un héros rongeant son frein, vaincu, rai
la cour qui en a été le principal agent. Nulle part l’art de vivre en
société
, l’art de causer, l’art de plaire, l’art de peind
Cour. Longtemps perçues comme un tableau spirituel et précieux de la
société
, écrites dans une liberté de style exceptionnelle
mmes. Saisissons avec empressement tout ce qui se présentera dans nos
sociétés
sous un aspect moral & comique ; mais gardons
e ! excellente ! délicieuse ! D’après cet oracle, le bel esprit de la
société
trace le plan, chacun y met quelque détail ; le p
vulgaire jusqu’au dégoût, ou polie jusqu’à la fadeur. De même que la
société
russe, la poésie française manque d’un tiers-état
Ier, c. xxii. 143. Fischart cite jusqu’à 586 jeux d’enfants et de
société
, que j’ai comptés en me pressant et en m’ennuyant
Modène revenu à Paris avec lui, trouva Madelène Bejard, livrée à une
société
qu’il ne connaissait point. Le principal objet de
Cet arrangement n’avait rien de vil de sa part. Dans les usages de la
société
, Françoise pouvait réclamer une dot, mais non un
ieux, peut-être. Elle a en elle-même tous les instincts de la vieille
société
française, depuis longtemps éteinte, et qu’elle n
enseignement universel de ce temps-ci ; elle a remplacé cette vieille
société
française que la révolution avait emportée dans u
avoir eu un autre principe : ne serait-ce pas l’intérêt commun de la
société
des quatre amis. Le duc de Montausier aimait Chap
[43, p. 73-77] 1705, Grimarest, p. 89-92 Molière, dans la
société
, possédait l’art si peu connu de ménager la délic
pour en faire la joie et la leçon. Il voit aux prises la nature et la
société
, il devine l’éternel drame des passions mêlé aux
ppent son génie. Il renoue ses liaisons avec mademoiselle De Brie. Sa
société
habituelle : Racine, Boileau, La Fontaine et Chap
de lettres, s’en mêlassent », naquit dans une classe peu élevée de la
société
un de ces hommes qui semblent envoyés pour ouvrir
it fait que s’accroître et s’étendre jusqu’aux classes moyennes de la
société
. Le jeune Poquelin se mit à la tête d’une de ces
prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». Ces comédiens de
société
jouaient quelquefois des ouvrages nouveaux, et il
t une profession qui était réprouvée à la fois par l’Église et par la
société
. Molière, si l’on en croit Perrault qui rapporte
madrigaux au milieu des champs de bataille ; cette physionomie de la
société
variée à l’infini ; ce jeu forcé de tous les cara
i par la province, de L’Étourdi et du Dépit amoureux, directeur d’une
société
de comédiens devant laquelle fuyaient ou se disso
ère n’eût jamais enfantés en province, loin de cette cour et de cette
société
qui posèrent devant lui, loin de ce milieu où son
que devait apporter dans le répertoire la mort d’un des membres d’une
société
qui n’en comptait que douze. Guy Patin, dans une
de son succès et de ses effets, un coup d’œil rapidement jeté sur la
société
d’alors nous mettra mieux à même de calculer tout
ères, et que la province elle-même s’empressait déjà de singer. Cette
société
tenait ses séances à l’hôtel Rambouillet. C’était
ussi distinguées, et, comme pour contraster avec le ton général de la
société
, madame de Sévigné, en étaient le charme et l’orn
« chère », une « précieuse », devait se mettre au lit à l’heure où sa
société
habituelle lui rendait visite. Chacun venait se r
ière, concevant les services que l’auteur dramatique peut rendre à la
société
, seconda dans cette pièce les efforts de son roi
rts de Molière avec les hommes qu’il jugeait dignes de son amitié. Sa
société
la plus habituelle se composait de Boileau, de La
la connaissance avait commencé par le Parnasse, tinrent une espèce de
société
que j’appellerais Académie si leur nombre eût été
direction, de la composition de ses pièces et de l’observation de la
société
, n’eût pas l’esprit très présent à toutes ses act
on inviolable attachement pour La Fontaine la portait à rechercher la
société
des amis du fabuliste. Un auteur presque contempo
da ses premiers pas dans la carrière littéraire, l’accueillit dans sa
société
intime, produisit son talent à la cour et le comb
t avec franchise à la malignité de l’observateur, et dont l’esprit de
société
n’avait pas encore émoussé la pointe. Mais, frapp
t, auteur comique a fait voir comment il avait conçu le système de la
société
, c’est Molière dans Le Misanthrope. C’est là que,
iage pour prendre de la consistance et servir aux divers usages de la
société
. Mais en même temps l’auteur montre, par la supér
ur multiplier ses plaisanteries, cet homme trouble tout l’ordre de la
société
; avec quel scandale il renverse tous les rapport
st lui qui vient accuser Molière « d’avoir troublé tout l’ordre de la
société
, d’avoir renversé avec scandale tous les rapports
retirée. Les lettres, dont l’amour enflammait les rangs élevés de la
société
, étaient généralement inconnues à cette classe, q
oupe. » Nous ferons connaître plus tard les détails financiers de la
société
; ce que nous voulions enregistrer ici, c’est la
personnes dont une grande partie, placées dans les hauts rangs de la
société
, auraient dû se trouver par cela même au-dessus d
n’avait jusque-là atteint que les travers de certaines classes de la
société
, qu’il n’avait peint que certaines phases de nos
ussi facilement renoncer à l’espèce d’influence qu’il exerçait sur la
société
; et, pour la conserver, il fallait ouvrir une no
morgue de la noblesse de ce temps, qui composait en grande partie la
société
de cet hôtel, on ne peut croire que Molière, malg
pe de l’hôtel de Bourgogne. Il n’y eut plus dès lors, à Paris, qu’une
société
de comédiens français sous le titre de « Troupe d
t l’Art poétique ; la ramena à son véritable genre, l’imitation de la
société
; découvrit son véritable but, la critique de nos
faubourg Saint-Germain, et au quartier Saint-Paul, et on appella leur
société
l’illustre théatre. Poquelin qui prit alors le no
is qu’il met en scène toutes les classes, toutes les conditions de la
société
, la cour, la ville, la province, bourgeois, noble
ractères, c’est-à-dire la peinture définitive du cœur humain et de la
société
. « La première représentation, dit Voltaire, eut
qui ne peuvent être interprétées que par la connaissance intime de la
société
contemporaine. C’est ainsi que les médisances de
en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une
société
étroite avec tous les gens du parti. Qui en choqu
e » ? Ajoutons que cette crainte se compliquait d’un conflit entre la
société
laïque et la société ecclésiastique, toujours prê
tte crainte se compliquait d’un conflit entre la société laïque et la
société
ecclésiastique, toujours prête à lui refuser droi
mais cependant on peut dire que ce fléau se propage surtout dans les
sociétés
où domine un culte épuré. Le paganisme était trop
er une autre barrière aux envahissements d’un ennemi contre lequel la
société
civile était désarmée. La pièce y gagne en valeur
qui honore l’épouse et la mère. Or, au dix-septième siècle, dans une
société
tout aristocratique, où l’amour-propre fut si viv
dont il était meurtri. On y sent l’intention de nous persuader que la
société
pourrait bien être une caverne de brigands. Le pe
septième siècle nous demande de nous corriger ; les autres rendent la
société
responsable de nos fautes. 63. Cependant sa vis
, de tous les pays, et l’hypocrisie religieuse, plus particulière aux
sociétés
chrétiennes. Chez les Grecs et les Romains, la pr
Rambouillet. Il n’en faut pas médire : car elle fut le berceau de la
société
polie. Mais si ces beaux esprits d’élite donnèren
cèrent à tomber, mais lentement : comme elles se soutenaient dans les
sociétés
qui donnaient le ton, le théâtre n’en était pas e
loignée de pouvoir perdre aujourd’hui de son mérite : les lecteurs de
société
retracent souvent la scène de Molière, avec cette
fois sur la scène le tableau d’un ridicule réel et la critique de la
société
. Elles furent jouées quatre mois de suite avec le
pas moins une violation des bienséances du théâtre et des lois de la
société
. La comédie est faite pour instruire tout le mond
thrope est indigné de tous les traits de médisance que Célimène et sa
société
viennent de lancer sur les absents, sur des gens
rlé avec un ton d’humeur qui est un peu au-delà des convenances de la
société
, où l’on ne s’exprime pas si durement, cependant
est un homme du monde, qui s’est amusé à ce qu’on appelle des vers de
société
. Et qui ne sait que ces sortes de vers sont toujo
t puni, et il ne pouvait pas l’être par les lois, encore moins par la
société
. Un hypocrite brave tout en se réfugiant chez ses
quelques salons suspects de libertinage d’esprit et de mœurs, dans la
société
du Temple et chez Ninon de Lenclos. Sauf une seul
sendi, était surnommé le joli philosophe et faisait les délices de la
société
du Temple. Cependant, si l’Épicuréisme pratique d
ui s’appelle rire de tout son cœur, soit aux spectacles, soit dans la
société
, que dans des cas approchants de ceux dont je vie
est une erreur des plus grandes. Il s’en fait tous les jours dans les
sociétés
, qui prouvent le contraire : telle est l’équivoqu
t accordé une protection distinguée aux poëtes dramatiques. Plusieurs
sociétés
particuliéres se faisoient un divertissement dome
ement domestique de jouer la comédie. Pocquelin entra dans une de ces
sociétés
, qui fut connuë sous le nom de l’illustre théatre
vûë de corriger un ridicule plus essentiel, ou un vice contraire à la
société
, il réservoit la premiére place pour un de ces ca
ité, engagent à s’épouser, cet abus n’en est pas moins commun dans la
société
: Moliere entreprit de le corriger. Les naïvetés
ut ni la sagesse de prévenir, ni la force de vaincre, il envisagea la
société
d’une femme aimable, comme un délassement nécessa
ur un fait important qu’il n’explique point. Arnolphe, à qui plaît la
société
des jeunes gens, pour les galanteries qu’ils aime
devoirs, du mariage et la condition subalterne où gît la femme en la
société
; Du côté de la barbe est la toute-puissance… Et
ans ses vingt pages, nous en dit plus que les plus gros livres sur la
société
polie de ce temps, — comme aussi sur l’art du thé
la nature ; — parce que toutes deux, par suite, portent atteinte à la
société
humaine. Mais s’il est contre elles, il n’est pas
rtera le bonheur à Clitandre. Il n’y a pas mariage là où il n’y a pas
société
: il faut que les esprits s’entendent comme les c
paration contraignant l’homme à se gâcher l’esprit et le cœur dans la
société
des filles de plaisir. — J’ai pu, pour ma part, m
ement l’extérieur immobile de Molière, mais sa façon de vivre dans la
société
de son temps. De très bonne heure, ce qui frappai
t monté en carrosse sans se faire prier. Il n’est donc pas jusqu’à la
société
parlementaire, toute sérieuse et guindée, qui ne
réunions tenues chez Boileau ce que dit La Fontaine de « l’espèce de
société
» qui unissait les promeneurs de Versailles. On s
que Molière ait eu ses principales relations, pour revenir à la haute
société
, nous y trouvons des amis de Molière, et de tout
emins de Languedoc : on n’engendrait pas mélancolie à Pézenas dans la
société
des Béjart. Lorsqu’il revient à Paris, la jeuness
raffermir la fortune chancelante de la maison ; doucement attirée, la
société
élégante y vint par mode, et le grand public, sui
e des confesseurs et de l’hypocrisie 7 : « On peut se représenter la
société
perfectionnée du xixe siècle comme un toit couve
Jeu. Mlle Mars fait supérieurement ressortir le ton de fausseté de la
société
, cet édifice de convention, qui est renversé par
ent de l’observation et du tact, dans la bouche d’un personnage de la
société
, de Cléanthe par exemple ! C’est que, pour le par
de. Dorine Et, s’il vient à roter, il lui dit : Dieu vous aide ! La
société
et les convenances se sont perfectionnés. Ce vers
auvais comme Alex. Duval, portent sur la scène ce qu’ils sont dans la
société
. Elmire Sied-il bien de tenir une rigueur si gra
e je n’en ai plus l’habitude ; il faut que l’ennui que m’inspirent la
société
et les livres me jette dans le travail. Cela posé
La vanité de George Dandin désappointée par les mépris de sa nouvelle
société
, mépris qui seraient intolérables même à une vani
me disait hier que T. avait, parce qu’il s’était élevé dans la bonne
société
, n’étant rien originairement. Ainsi sauver de dés
ail sérieux pour servir d’ombre aux plaisirs, sans quoi l’ennui de la
société
la saisirait. Il est évident que deux heures par
e l’ambition dans leur cœur (l’amour des avantages extérieurs dans la
société
, le désir d’être distingué des autres hommes), c’
forte raison ne se mettra-t-elle pas avec la science. Placer dans la
société
des femmes savantes, le goujon que ces sortes de
iment tous fort bien. Faut-il en demander davantage à un impromptu de
société
? La qualité de celui-ci passe l’ordinaire. Nous
, n’ont qu’un charme languissant ; les restes de ce divertissement de
société
, conservés sur un théâtre, nous divertissent mal.
rg saint Germain, & au quartier saint Paul, & on appella leur
société
l’illustre théâtre. Pocquelin, qui prit alors le
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