événements qui l’ont précédée, & nous préparer à ceux qui doivent
servir
à ses développements. Elle doit être achevée avan
ceci, tu sais cela. . . . Ce qui rend une chose vicieuse ne peut pas
servir
à l’excuser. Quelques vers de la scene nous feron
le sang me bout, franchement, à t’entendre. Si je sais tout cela, que
sert
de me l’apprendre ? Champagne. Je t’ai voulu cont
une fausse confidence ; mais c’est un prétexte de l’Auteur. Sosie ne
sert
à rien dans la piece, d’ailleurs son maître pouvo
Sosie ne sert à rien dans la piece, d’ailleurs son maître pouvoit se
servir
de lui sans lui confier son secret ; & Simon
Exposition de l’état actuel, de l’action & des moyens qui doivent
servir
à la marche de l’intrigue, à ses développements,
ien pis. Nos troubles l’avoient mis sur le pied d’homme sage, Et pour
servir
son prince, il montra du courage ; Mais il est de
es exploits dont il s’agit : un homme qui, vingt fois en sa vie, pour
servir
ses amis, a généreusement affronté les galeres ;
r. Déja de leur ramage Les coqs ont éveillé tout notre voisinage. Que
servir
un joueur est un maudit métier ! Ne serai-je jama
s parle-t-il des plaisirs qu’il goûteroit s’il avoit eu le bonheur de
servir
un financier ? Ne vaudroit-il pas mieux qu’il emp
e je vois ? Pourroit-on se figurer que cet argent si bien annoncé ne
servira
à rien à l’intrigue ? le croiroit-on, sur-tout qu
e à plusieurs reprises, de crainte d’avoir omis quelque chose qui pût
servir
à la justification de Géta & de l’Auteur. J’a
oindre trace. Voilà l’histoire en gros, redite seulement Afin de vous
servir
ici de fondement. Maintenant vous serez un marcha
y a une exposition, une intrigue, un dénouement. Les Fâcheux nous ont
servi
d’exemple. Pour distinguer les pieces mixtes d’av
i ou les Contre-temps, & l’Ecole des Maris, de Moliere, vont nous
servir
d’exemple. Nous pourrions nous étendre beaucoup s
de ses amours à Laurette, sa femme-de-chambre : celle-ci promet de la
servir
. Voilà le caractere & l’intrigant d’intellige
é par un Argus sévere. Elle va indiquer le moyen dont l’amant doit se
servir
pour devenir heureux, quand l’Etourdi détruit tou
s gâte même, en rendant Trufaldin plus méfiant. Par conséquent, Lélie
sert
autant à l’intrigue que Mascarille, puisque dans
ns contredit : mais pourquoi lui associer un personnage dont il ne se
sert
presque point ? Si au contraire l’intrigant étouf
te de la scene est animé avec autant d’art que ce morceau ; mais il a
servi
d’exemple dans l’article des surprises.
mp; les autres porteront, & le public décidera. « Les monologues
servent
à lier les scenes, bannissent la monotonie d’une
questions qu’ils se font mutuellement ». Les monologues, dites-vous,
servent
à lier les scenes : d’accord. Mais si le monologu
asquin. Ah ! il ne sera pas dit que M. Pasquin demeure court. A quoi
sert
ce monologue ? A mettre un intervalle entre le dé
’ailleurs, que nous apprend-il ? & que nous annonce-t-il ? à quoi
sert
-il ? à quoi tient-il ? Pasquin y découvre ses inc
, forme le projet de s’enivrer, & tient parole : à quoi tout cela
sert
-il ? à rien. Il est donc mauvais, sur-tout dans u
sonnage qui éprouve tout ce que je viens de dire, & qui puisse me
servir
de triple exemple. Je le trouve dans le théâtre A
meilleure, mais le monologue, la bouteille, Pasquin & son ivresse
servent
à quelque chose. 35. J’ai tenté d’introduire su
la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort
servir
à faire connoître le mérite de cet Acteur. [Rem
mieux qu’elle put la personne affligée, mais tout ce qu’on employa ne
servit
de rien : il mourut en fort peu d’heures, après a
ent une aversion terrible pour son mary ; & lors qu’il se vouloit
servir
des privileges qui lui étoient dus par le mariage
dresse lui faisoit envisager la peine qu’il auroit de la voir sans se
servir
des privileges que donne le mariage. Il y rêvoit
blement – – –15. N’admirez vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connoître ma foiblesse sans en pouv
ue l’excès de sa liberté ; car au fond, l’on ne nie pas qu’il ne s’en
servit
bien souvent d’une maniere très-heureuse, & q
es gens qui assûrent que les Comédies Italiennes représentées à Paris
servirent
d’original à Moliere. Lisez ce qui suit, c’est un
euses, fines au souverain point, elle ruïneroit les Acteurs, & ne
serviroit
de rien au peuple. Observation générale contre
aire pour bien juger de cet Ouvrage. Ils n’ont point connu qu’il doit
servir
à toutes sortes de Lecteurs, & que par cela m
p; non Polixeme, 2. Vie de Moliere, à la tête de ses Oeuvres : je me
sers
de l’Edition de Brusselles 1694. 3. Voiez le L
dans ce genre. Je ne vois que dans Quinault un exemple digne de nous
servir
de modele. C’est dans la Mere coquette, ou les Am
Frontin. Vous m’avez trop bien peint au bon Monsieur Argante. Damis.
Sers
-moi, je te promets cent pistoles. Frontin. Sers-
ieur Argante. Damis. Sers-moi, je te promets cent pistoles. Frontin.
Sers
-moi, je te promets cent pistoles.De rente ? Damis
! Qu’on rende ce poulet à Monsieur votre pere. Damis. Et tu crois me
servir
? Frontin. Et tu crois me servir ?Sortons : c’es
r votre pere. Damis. Et tu crois me servir ? Frontin. Et tu crois me
servir
?Sortons : c’est mon affaire. En vain le sort cru
ontre ce coquin-là, &c. » La lettre que Chrisale fait écrire ne
sert
à rien dans la piece, & c’est un grand défaut
que de la première de ses bonnes tragédies, qui dessilla les yeux, et
servit
du moins à faire distinguer le bon d’avec le médi
ette sorte sans prendre le nœud pour le dénouement ; et si je puis me
servir
de l’exemple d’Héraclius, tout ce qui se passe av
ouvera la même chose dans Timocrate, dont les trois premiers actes ne
servent
que d’acheminement à mettre la reine dans l’oblig
ais données aux plus grands auteurs. Jamais homme ne s’est si bien su
servir
de l’occasion ; jamais homme n’a su si naturellem
d elle lui est infidèle. C’est ce qui m’a fait faire cette pièce, qui
servira
de regard au Cocu imaginaire : puisque dans l’une
deux sur les mêmes incidents ; tellement que j’ai été contraint de me
servir
du même sujet : c’est ce qui fait que vous n’y tr
s l’autre : je pourrais ici vous parler du mot Cocue, dont je me suis
servi
: mais je crois qu’il n’en est pas besoin, d’auta
ue le théâtre du Petit-Bourbon était bâti sur le terrain qui a depuis
servi
à construire la façade du Louvre du côté de Saint
, de huit toises de largeur, et d’autant de profondeur. » Ce théâtre
servit
longtemps aux représentations des comédiens franç
jovial La salle du Palais-Royal, Où diligemment on travaille, À leur
servir
vaille que vaille. Après la mort de Molière, Lul
uées si finement, et avec tant de bons sens. Mais croyez-moi, pour me
servir
de ce que saint Remy dit à Clovis : Il nous faudr
à titre de ses comédiens ; un passage d’une lettre en vers de Robinet
servira
pour appuyer cette conjecture. Lettre en vers d
ais données aux plus grands Auteurs. Jamais homme ne s’est si bien su
servir
de l’occasion, jamais homme n’a su si naturelleme
gens de qualité plus de mémoires que jamais, dont l’on le pria de se
servir
dans celles qu’il devait faire ensuite, et je le
ièces : tous ceux qui lui donnent des mémoires veulent voir s’il s’en
sert
bien. Tel y va pour un Vers, tel pour un demi-Ver
ers, tel pour un mot et tel pour une pensée dont il l’aura prié de se
servir
, ce qui fait croire justement que la quantité d’A
role lui fournissait, celui qui venait le mieux au temps, pour s’être
servi
à propos des mémoires que l’on lui donne tous les
Cependant, comme son esprit consiste principalement à se savoir bien
servir
de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a
it ceux qui conviennent à notre ouvrage, et nous les plaçons ici pour
servir
de supplément aux articles que nous avons déjà tr
deux romances espagnoles, et d’une préface dont voici un passage qui
servira
de supplément à l’article de cette pièce* ; il dé
t n’avait été jusque chez M. de Balzac, dans sa province, ou, pour me
servir
de ses paroles mêmes, dans son désert ; et si je
oge de la dernière de ces tragédies. Saint Polyeucte étant (pour nous
servir
des termes de l’auteur) un Martyr, dont beaucoup
Molière l’idée de sa comédie de L’École des maris, mais encore elle a
servi
à Lope de Vega Carpio, poète espagnol dans une pi
p de théâtre par lequel Isabelle, feignant d’embrasser son tuteur, se
sert
de ce moyen pour donner à son amant sa main à bai
s curieux, Un ballet entendu des mieuxa… Qui par intervalle succède,
Sert
à la pièce d’intermède, Lequel ballet fut composé
e, Molière ne se soit rappelé la satire d’Horace*, puisqu’il s’en est
servi
pour la composition de la première scène et pour
ue, lorsque j’ai dit que le froid d’une situation pouvait quelquefois
servir
à dénouer une pièce, autant que le feu et la viva
prince sans cependant se déclarer tout à fait ; le moyen dont elle se
sert
est la prière qu’elle fait à son père de refuser
urait fait des changements à ces mêmes scènes, supposé qu’il s’en fût
servi
. « À la moitié du second acte, par exemple, le po
te du second acte, ou qu’il l’aurait tourné autrement s’il s’en était
servi
, comme on le verra par les détails que je vais aj
, et qui s’est passée dans l’entracte ; l’économie dont Molière s’est
servi
dans cette pièce était doublement nécessaire puis
re nous enseigne dans tout le cours de cette pièce comment il faut se
servir
d’une fable étrangère, et de quelle manière on pe
ctacle, il est nécessaire de rapporter ce qui y donna lieu. Nous nous
servirons
du récit de Grimarest, auteur d’une Vie de Molièr
tit gain qu’elle espérait de faire dans ces trois représentations lui
servît
à remettre sa troupe en état. Molière voulut bien
remière manière, en se rapprochant du mauvais comique reçu avant lui,
servait
moins au but qu’il s’était proposé ; au lieu que
paraître, et pour lier promptement toutes ces choses ensemble, je me
servis
du premier nœud que je pus trouver. Ce n’est pas
un air héroïque prononça les vers que M. Pellisson avait faits et qui
servent
de prologue. » a. Les ballets et les intermèd
en soit, c’est un mélange qui est nouveau pour nos théâtres… Il peut
servir
d’idée à d’autres choses qui pourraient être médi
te de Soyecourt lui-même de lui indiquer les termes dont il devait se
servir
. » Ce dernier fait ne paraît pas trop vraisemblab
cependant, comme son esprit consiste principalement à se savoir bien
servir
de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a
l’auteur de la lettre croit que Molière a eu tort de ne s’en être pas
servi
, et il finit en disant : « Le célèbre Molière a s
t un comédien et un chef de troupe, heureux, avec toute la France, de
servir
le roi. C’était un roi de vingt ans, lorsque Moli
dire l’opéra, il obtiendra que défense soit faite aux comédiens de se
servir
de plus de six « musiciens » et de plus de douze
Chambord ; le Bourgeois gentilhomme, à Chambord aussi, n’est que pour
servir
de lien à des intermèdes bouffons et d’avant-prop
’auteur, pour « lier ensemble » ces bonshommes, avertit qu’il s’est «
servi
du premier nœud qu’il a pu trouver ; » il les a,
: dans tout ceci, rien n’a d’importance, sinon que « Sa Majesté soit
servie
dans le temps qu’elle l’a ordonné. » Elle l’est,
s, deux satyres enlèveront-ils « Silène de dessus son âne, » qui leur
servira
pour « voltiger et former des jeux agréables et s
moins pieux, moins zélés pour le bien de leur prochain, ils ont fait
servir
l’allégorie à couvrir des images ou des propos in
se met en colere d’un pareil reproche, & dit : Qui la voudroit
Servir
à son gré, il faudroit Houer15 la vigne jour &
satisfait fort Doublette. Son mari revient, la gronde beaucoup de se
servir
de cet homme qu’il n’aime pas ; & malgré les
enfin ? elle n’est pas trop bien : Cent drogues qu’on lui fait ne lui
servent
de rien. Si l’on la peut sauver, la cure sera bel
s sont encor grandes.Je le sais bien ; Mais ces forces pourtant ne me
servent
de rien. Beline. En ces sortes de maux les forces
ns Paris une sorte d’ivresse qui prouvait le mauvais goût dominant et
servait
à l’entretenir. Il ne fallut rien moins que le Ci
ous dit Molière. Eh! qui t’avait appris cet art, homme divin? T’es-tu
servi
de Térence et d’Aristophane, comme Racine se serv
mme divin? T’es-tu servi de Térence et d’Aristophane, comme Racine se
servait
d’Euripide; Corneille, de Guillin de Castro, de C
ire jouer sa Zèlinde; mais il est curieux de voir de quelles armes se
sert
ce galant homme (qui fut depuis le fondateur du M
rine, il ne doit pas être sûr que ce soient des coups de bâton, il se
sert
d’un argument proportionné à la folie de cette do
uand un écrivain d’autant plus fameux par son éloquence, qu’il la fit
servir
plus souvent au paradoxe qu’à la raison, a intent
l faut absolument, avec un dialecticien aussi subtil que Rousseau, se
servir
des mêmes armes que lui, et argumenter en forme.
n montrer le vice et le danger? Et si elle y joint le ridicule, ne se
sert
-elle pas de l’arme qui lui est propre ? Je dis pl
talent; en public, elle est utile au goût: hors ces deux cas, à quoi
sert
-elle? Je veux encore qu’Alceste, entraîné par sa
de défauts dans l’humeur et de travers dans l’esprit; enfin, pour me
servir
des expressions mêmes du Misanthrope. Que c’est
oir vivre avec les hommes, et non pas dans un désert, où elle ne peut
servir
à rien, et qu’il vaut encore mieux avoir un peu d
t tout le monde sait la valeur, et l’on n’est pas un fripon pour s’en
servir
. On ne ment pas plus en disant à un auteur que se
x écrivains supérieurs, MM. d’Alembert et Marmontel, si elle ne m’eût
servi
à répandre un plus grand jour sur une partie des
laves, et, en cette qualité, ils étaient obligés de tout risquer pour
servir
leurs maîtres. Mais dans nos mœurs, ce dévouement
asser d’un ressort qu’il savait mettre en œuvre, mais Molière ne s’en
servit
jamais dans aucune de ses bonnes pièces. J’avoue
qui ne peut l’obtenir de lui parce qu’il n’est pas gentilhomme, tout
sert
à mettre en jeu la sottise de ce pauvre bourgeois
du mètre et du mélange des rimes; et, par la manière dont il s’en est
servi
, il a justifié cette innovation, et prouvé qu’il
par eux votre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs et ne suis point
servi
. Une pauvre servante au moins m’était restée, Qui
e au palais du Luxembourg. On a blâmé Molière, avec raison, de s’être
servi
des propres vers de l’abbé Cotin : c’est sûrement
mpre la femme de son bienfaiteur, et n’en pouvant venir à bout, il se
sert
de l’acte de donation pour le chasser juridiqueme
pas, d’avoir voulu déshonorer Orgon. Mais ici Molière, qui savait se
servir
de tout, a employé très-heureusement un moyen que
ble toutefois que cette pièce fut récitée au Petit-Bourbon ; elle dut
servir
simplement de canevas à ces acteurs qui jouaient
olitesses. Arlequin le suit et recommence le lazzi36. Son manteau lui
sert
pour faire l’exercice du drapeau. Revenant ensuit
e ordinaire à la harangue du moraliste, et lui donne l’ordre de faire
servir
à l’instant le souper. « À peine a-t-on commencé
de la maison soit morte ; car tout est bien noir ici.” Une table est
servie
. La statue fait signe à son convive de s’y asseoi
aisit un serpent dans un plat, en disant : “Je mangerais, quand tu me
servirais
tous les serpents d’enfer !” Des chants lugubres
si grossieres, qu’elles ne méritent pas d’être relevées. A quoi cela
serviroit
-il ? on peut les appercevoir & les éviter san
il est vrai que toutes les parties de la comédie se tiennent & se
servent
mutuellement. Le Théâtre de Hauteroche fourmille
résenter à un péril qui ne le cherche pas. Mais, ma foi, le secours a
servi
, & les deux ont fait fuir les trois. Scene
e théâtre, qu’un Auteur n’est pas excusable lorsqu’il ne les fait pas
servir
à lier ses scenes. Il y a des occasions, me dira-
mieux qu’elle put la personne affligée, mais tout ce qu’on employa ne
servit
de rien : il mourut en fort peu d’heures, après a
ent une aversion terrible pour son mary ; & lors qu’il se vouloit
servir
des privileges qui lui étoient dus par le mariage
dresse lui faisoit envisager la peine qu’il auroit de la voir sans se
servir
des privileges que donne le mariage. Il y rêvoit
itablement.... cN’admirez vous pas que tout ce que j’ai de raison, ne
serve
qu’à me faire connoître ma foiblesse sans en pouv
to. 5, n. 1520. a. Vie de Moliere à la tête de ses Oeuvres : je me
sers
de l’édition de Brusselles 1694. b. Corrigez d
tte espece sont les moins bons. Ils ont cependant leur prix quand ils
servent
à peindre le vice que l’Auteur attaque. La scene
re, Je viens pour vous offrir mon petit ministere. Je suis, pour vous
servir
, Gentilhomme Auvergnac, Docteur dans tous les jeu
aisons, Il faudroit vous loger aux petites-maisons. Toutabas. De quoi
sert
, je vous prie, une foule inutile De chanteurs, de
ces personnages, tout en faisant mouvoir les ressorts de la machine,
servent
plus ou moins à démasquer le héros. Dans cette mê
crois, d’étudier aux yeux des Auteurs naissants ceux qui doivent leur
servir
de guide. D’après ce raisonnement, je poursuis, &
che. Le jaloux éloigne toute espece de confident : elle imagine de se
servir
de lui-même pour apprendre à son rival ce qu’elle
XXIII. Une Dame galante, contrefaisant la dévote & la prude, se
servit
du ministere d’un Religieux pour faire réussir le
ertit de la simplicité du bon Pere, qui avoit, sans y penser, si bien
servi
leur amour, & on prit des mesures pour se voi
e point principal. On peut remarquer en passant que la Fontaine s’est
servi
de cette derniere ruse dans le Florentin. L’héroï
bien prouvé sa supériorité. Dans l’Ecole des Maris, Isabelle se fait
servir
dans ses amours par une personne qui croit voir e
ue par elle-même, n’étoit pas à négliger. Le moyen dont le premier se
sert
pour l’amener, est extravagant ; celui du second
jour de repos ? Quoi qu’il en soit, parlons sans feindre ; A vous
servir
je serai diligent. Le Seigneur Jupiter, dont vous
ns la Princesse d’Elide de Moliere, Moron promet au Prince Euriale de
servir
l’amour qu’il ressent pour la Princesse, & lu
ntille, Une Bretonne vive, & coquette sur-tout, Qu’Eraste, que je
sers
, trouvoit fort à son goût : Je crois, comme toujo
ts-maîtres de cour ; ce tableau, copié d’après la nature même, pourra
servir
à les corriger : au lieu qu’on ne verra jamais da
st autant : elle a de plus le mérite, comme nous l’avons déja dit, de
servir
à la piece, puisque les coups de bâton que Maître
nt amenent une infinité de choses, au lieu que la scene de Regnard ne
sert
qu’à peindre un mêlange confus de poltronnerie, d
egnard par un personnage de nulle consistance ; que chez Moliere elle
sert
à faire ressortir les principaux personnages, &am
faire sa femme, prend, pour se faire aimer d’elle, des moyens qui ne
servent
qu’à l’en faire haïr, et voit tous ses efforts po
oins le motif qui l’empêcha d’en faire usage, que le prétexte qui lui
servit
pour s’en dispenser. Il y avait, ce semble, un pe
alité, connue par son esprit et amie de Molière, qui voulut ainsi lui
servir
de second dans sa querelle contre les détracteurs
Cependant, comme son esprit consiste principalement à se savoir bien
servir
de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a
de vérité et de vivacité dans La Critique, pour que ceux qui avaient
servi
de modèles, reconnus par tout le inonde, ne se re
censeurs ridicules dont Molière s’était moqué dans La Critique, ne se
servaient
pas de la plume ; tous aussi ne se vengèrent pas
inion de personne. Sur ces entrefaites, un laquais vient dire qu’on a
servi
; on se lève, et l’on va se mettre à table : c’es
ques traits détachés du rôle de Climène et du portrait d’Araminte ont
servi
à composer les personnages de la prude Arsinoé et
ien, qu’il demanda à Louis XIV la permission de quitter l’armée où il
servait
comme capitaine de cavalerie, pour entrer au théâ
t le fondateur et le soutien, cherchèrent un champion capable de bien
servir
leur ressentiment ; et ils crurent l’avoir trouvé
doit se marier et s’il sera cocu (ce sont les propres termes dont se
sert
Rabelais, et que Molière répète), Panurge est l’o
la danse, en laissant subsister toutefois les moyens dont il s’était
servi
pour les amener, le défaut se montra seul, sans c
ffrir qu’on m’interloque. A quoi tient ce mot d’interloquée ? à quoi
sert
-il, que fait-il à la situation de l’oncle, du nev
rticle du comique, indique des exemples fort bien choisis, dont je me
servirai
aussi : ils sont dans George Dandin. Voici le pre
oliere a encore connu tout le prix du sérieux déplacé, & s’en est
servi
en grand maître, témoin la scene dans laquelle Ar
équipage, reconnus pour tels, distingués par leurs habits, & qui
servent
de jouet à tous les autres courtisans.
orrompre est détestable ; on doit reconnaître que cette idée vague ne
sert
à l’auteur du Tartuffe que pour atteindre le but
ire plus tard systématiquement. I. Comment Molière, en morale, se
sert
du principe : « Vivre conformément à la nature »,
n rôt en lisant quelque histoire, las d’être méprisé injustement, mal
servi
dans une demeure d’où le raisonnement a banni la
njuste rigueur dont envers moi l’on use Dans tout esprit bien fait me
servira
d’excuse….. Du moins, n’en viendra-t-elle jamais
soucierais autant que de cela… On croirait entendre là, si j’ose me
servir
ici de cette expression, comme une « parodie » de
arle au nom du ciel, et son langage est celui dont les gens dévots se
servent
d’ordinaire. Il ne veut détacher Orgon de sa fami
ncipe un peu vague, « vivre conformément à la nature », dont il s’est
servi
, après Rabelais et Montaigne, pour ruiner nombre
vantage de le voir prendre place à la table de famille où sa dupe lui
sert
les meilleurs morceaux. Dorine a beaucoup d’affec
coup d’affection pour son maître, elle l’a connu généreux, capable de
servir
son prince… Mais il est devenu comme un homme hé
t peu riche ; qu’il a fait sortir sa fille du Couvent pour qu’elle le
serve
, & qu’il ne veut pas la faire passer avec son
tons si fort, qu’est-ce autre chose qu’une lanterne obscure, qui nous
sert
peut-être quelquefois à nous empêcher de nous cas
me l’a dit sans doute bien des fois ; mais maintenant à quoi peut me
servir
mon pouvoir ? N’est-il pas plus grand, plus magni
er. Pauvre Richard ! La probité pure & simple ne peut donc jamais
servir
à la Cour de recommandation ? Richard. Elle peut
amais servir à la Cour de recommandation ? Richard. Elle peut vous en
servir
pour être valet-de-chambre, peut-être ; mais rien
rie, je l’appelle infamie. Pensez-vous, Milord, que la grandeur doive
servir
à la méchanceté, ou que ce soit la prérogative de
pour des voleurs, se jette à genoux, leur demande la vie, & leur
sert
ensuite de guide pour les conduire à Lieursain. H
t pour mieux tromper l’imbécile Orgon ; c’est un méchant homme qui se
sert
du mensonge. Dans Corneille, le menteur ment sans
ui revient des guerres d’Allemagne, je le conçois : son vice peut lui
servir
. On sait de tout temps l’effet du costume militai
n s’imaginer Que ce qu’il veut m’apprendre a de quoi m’étonner, Je le
sers
aussitôt d’un conte imaginaire Qui l’étonne lui-m
èce qui va finir ? C’est Mascarille. Je veux, quoi qu’il en soit, le
servir
malgré lui, Et dessus son lutin obtenir la victoi
ais voici que l’homme lui-même est entré. Il faut croire que l’esprit
sert
à bien peu ; car Arnolphe sait par l’amant lui-mê
carrefour tous les aphorismes de cette sagesse de ménage, et il s’en
sert
contre les autres, sans songer à en profiter pour
e sa noble nature contre ce vice, le plus odieux de tous, parce qu’il
sert
de couverture à tous. Le faux dévot a toute la pe
it Tartufe littéraire, dont l’espèce n’est pas rare d’ailleurs, il se
sert
du travers qu’il a soufflé à la mère pour arriver
le bon sens de Célimène, ou l’égoïsme domine, et par lequel elle fait
servir
les autres à l’amusement de sa vanité. Mais, comm
tre la femme de Molière. Elle jouait le rôle de Léonor, et Molière se
servait
de l’aimable Ariste pour lui faire les promesses
alheureux, mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa femme, il se
servait
du rôle d’Elmire, dans Tartufe, pour la toucher p
ême les écrivains qui la violent dans leurs livres. De la sorte, tout
sert
à la gloire de ce grand homme, jusqu’au travers d
avec son rival. Elvire, outrée, veut le punir, exhorte Don Silve à la
servir
, en remettant son frere sur le trône, & lui p
n cœur ? Ah ! que vous savez bien ici, contre moi-même, Ingrate, vous
servir
de ma foiblesse extrême, Et ménager pour vous l’e
de sa figure, ou pour en augmenter les attraits, puisque sa beauté ne
serviroit
qu’à la rendre malheureuse en redoublant la jalou
très grands inconvénients. Rodrigue. Pardonnez-moi, Madame, je ne me
sers
pas ordinairement de cette défense : c’est par pu
elques moments, détestoit cette défense, & juroit de ne plus s’en
servir
, ne dois-je pas être irritée lorsqu’il l’emploie
eau, & qu’il me manque ainsi de parole ? Don Pedre. Ah ! ma sœur,
servez
-vous d’autres termes. Rodrigue. C’est un accident
rcé, vous le savez. Je sais présentement qu’il est impossible de s’en
servir
avec avantage. Je vous promets d’abandonner cette
oint, & dans lequel on se perd. Dans il Principe geloso, Arlequin
sert
d’espion au Roi ; dans le Prince jaloux, c’est un
u jouiras le premier de mon honneur. Prends un manteau de couleur, il
servira
de signal à Léonorilla & aux duegnes. Mon amo
le valet n’en veut rien faire. La Statue paroît avec deux lutins qui
servent
à table. On soupe ensuite. Le mort embrasse Don J
manger de Don Juan : plusieurs domestiques préparent le couvert &
servent
. Don Juan oblige Arlequin de se mettre à table :
ner les meilleures leçons sur l’art de l’imitation : ses défauts nous
serviront
mieux que les beautés des autres : ils nous appre
& ne tire point parti de ce déguisement. Thomas Corneille le fait
servir
à filer une petite intrigue entre une jeune fille
drez. Vous savez que je ne manque point de cœur, & que je sais me
servir
de mon épée quand il le faut. Je m’en vais passer
uan. Cela est faux. Arlequin. Si je vous en impose, que ce morceau me
serve
de poison. Don Juan. Arrête, ne jure plus, j’aime
évader, s’il veut l’épouser : deux gardes sont ses parents, & la
serviront
: il promet. Dona Isabella l’arrête. Il essaie en
, ou ce qu’il devine, loin de lui faire perdre le goût de la comédie,
sert
à le ranimer journellement. Ici, quelques histori
dans lesquels une seule idée bien répétée, bien tournée et retournée,
sert
non seulement à filer cinq actes, mais nous en fo
auteur. D’ailleurs, la versification de L’Étourdi est si aisée ! elle
sert
si bien la vivacité du dialogue ! elle est si gai
qu’il demande ; mais une vivacité qui parte de l’imaginative, pour me
servir
du mot consacré dans la pièce. Ce rôle est au nom
teur de n’avertir jamais l’amant de ce que va faire le fourbe pour le
servir
. Zanutzi et son double n’avaient qu’à ouvrir le
rait informe qu’on nous donne de cette pièce. Cependant ma mémoire me
sert
assez bien pour conseiller à nos Gros-René, à nos
e rôle, a mérité d’être appelée la servante de Molière. Ma mémoire me
sert
encore assez bien, pour que je puisse dire à nos
Des imitations. Bret a imprimé que la pièce italienne n’avait
servi
à l’ouvrage de Molière que « comme quelques parti
re que « comme quelques parties de l’échafaudage « d’un maçon peuvent
servir
à celui d’un habile architecte. » Après avoir lu
nous voilà convaincus que notre architecte ne s’est pas « borné à se
servir
de quelques parties de l’échafaudage du maçon ita
laît mieux que Sganarelle, couvert de sa burlesque cuirasse ; elle ne
sert
à rien, et le déguisement du premier amène une si
plus d’intérêt. Dans Il Principe Geloso, Arlequin, simple domestique,
sert
d’espion au roi. Dans Le Prince jaloux, c’est un
élevé avec douceur en abuse, non seulement pour son compte, mais pour
servir
les fredaines de son frère. Dans la comédie de Mo
juste rigueur dont envers moi l’on use, Dans tout esprit bien fait me
servira
d’excuse25. Quelques Sganarelles trouveront, san
ever à la pièce le titre de comédie à scènes détachées ; mais pouvant
servir
de modèle en ce genre. Le dénouement. — Infidèle
rde d’Arnolphe, mais celui-ci prête à son rival l’argent qui doit lui
servir
à séduire les gardiens d’Agnès ; et ce trait, Mol
apitaine des gardes, vous ne preniez pas un ton démoniaque. Peut-être
servirait
-on l’art, le goût et les jeunes comédiens, en fai
elle s’y rend, l’invite à son tour à souper dans sa chapelle, le fait
servir
par des lutins, l’embrasse ensuite, et dom Juan t
s scélérats, sans en excepter Lovelace, auquel il pourrait bien avoir
servi
de modèle. La moralité. — Mercier ne l’a sans do
alade à pleines mains, et mordu à une cuisse de volaille, ayant de la
servir
à son maître. — Je souffre de voir des lazzis par
tre auteur. Le Médecin volant. Arlequin, déguisé en médecin,
sert
les amours de son maître avec Eularia, qui feint
pour ce qu’il est par un homme caché, au troisième acte ; Molière se
sert
ici du même moyen à peu près, l’imbécillité d’Org
n sur les genoux d’Elmire, et Molière, qui prévoyait tout, voulant la
servir
dans l’embarras où la jettent la témérité de Tart
ù l’on était alors que Gabriel de Roquette, évêque d’Autun, lui avait
servi
de modèle, et ce qu’on lit, dans les lettres de m
crimes les plus énormes ; le montrant sous un visage pénitent, qui ne
servait
qu’à couvrir ses infamies ; et lui donnant, selon
ais avec dessein, et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il ne
servirait
qu’à le rendre très ridicule.… Il ne pense point
es de Cléanthis et de Mercure, qui sont de l’invention de Molière, et
servent
à varier le comique, puisqu’Amphitryon et Sosie y
ous le foyer de sa cheminée un pot de terre rempli d’or, loin de s’en
servir
pour ses besoins les plus urgents, il s’abandonne
tour reculer Arlequin, et finit par le rosser. La scène italienne ne
sert
qu’à amener des lazzis ; la française, au contrai
aise ; la voici : Molière, en pensant bien, parle souvent mal, il se
sert
des phrases les plus forcées et les moins naturel
continuai. La contexture. — Aussi adroite qu’attachante, et digne de
servir
de modèle, si, moins embarrassée par trop d’intri
Molière, en ourdissant son canevas, a tendu deux fils qui ne devaient
servir
à rien. Harpagon, dans l’acte Ier, scène vi , ann
deux : le second est le véritable, il nous annonce le sujet ; à quoi
sert
le premier ? À rien. L’exposition. — Bonne, puis
onnage a celui de son état. Les scènes. — Il n’en est pas une qui ne
serve
à peindre le rôle principal. La moralité. — Exce
de reprocher à un vieux comédien, quel qu’il soit, sa persévérance à
servir
le public, à ne pas abandonner un art qui, sans d
? Jusqu’à quand leurs protecteurs voudront-ils se dissimuler qu’on ne
sert
pas un art en permettant que sa gloire soit journ
deux cousins y sont intimement liées par l’adresse de Geta, qui fait
servir
le mariage d’Antiphon, et le désir qu’ont les vie
crédules, impatients, colères, se rapprochent de la bonne comédie, et
servent
à contraster avec les Pères nobles. Argante et G
étranger : le lecteur doit aussi démêler le moyen dont l’auteur s’est
servi
. D’abord, aucun personnage dont le caractère ne s
-froid ; aussi, lorsque tous les autres personnages de la pièce n’ont
servi
qu’à donner du mouvement à l’action, Ariste la dé
enfin, un père de famille fier d’une autorité dont il ne sait pas se
servir
? Il n’a pour cela qu’à dire naturellement : à
portait son ennemi ; Molière, plus généreux, plus philosophe, a voulu
servir
l’humanité, en démasquant des charlatans auxquels
Medico volante, canevas italien, Crispin se déguise en médecin, pour
servir
les amours de son maître ; chez Molière, Toinette
son : pour peu que Toinette ait une jolie mine, la robe de médecin ne
sert
-elle pas à la faire ressortir ? Sentiment sur
d’inutile, aucun qui ne tienne au principal personnage, aucun qui ne
serve
à l’intrigue de la pièce, aucun qui ne la noue ou
s. Non, La Fontaine, non, Molière n’est pas mort. Celui qui, pour me
servir
de tes expressions, fit revivre en son esprit Pla
ce ». Nous ne serons pas de l’avis des Anciens, du moins nous ne nous
servirons
pas des mêmes termes ; nous appellerons catastrop
pellent spectateurs & non pas auditeurs, puisqu’enfin le lieu qui
sert
aux représentations est connu sous le nom de théâ
e coup en grand maître ; il n’est pas un seul de ces incidents qui ne
serve
au dénouement, puisque tous tendent à faire prend
Les principaux, les accessoires, les simples, les composés, tous lui
servent
. Ne nous bornons pas à prouver par-là que le plus
pas d’un ballet qu’il vient de composer ; Alcandre qui le prie de lui
servir
de second, & de porter un cartel pour lui à s
tachées ». Cela est vrai, aussi n’y est-on pas forcé. Moliere va nous
servir
encore de guide dans une autre carriere. Ne craig
igences qu’un œil exercé découvre sans peine dans cet ouvrage peuvent
servir
à expliquer un juge ment de La Bruyère qui serait
pas inopportune, car c’est un ouvrage composé avec soin, et qui peut
servir
à développer le talent des comédiens. Turcaret n’
goût sévère, il y a profit à l’étudier. Venceslas et Turcaret peuvent
servir
à l’éducation du public. Les vers bien faits, la
cre moi-même, dans l’impossibilité que je trouvai à la changer; je me
servis
pour cela de toutes les forces de mon esprit; j’a
de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pou
une poète. Molière les a mis dans la bouche d’Eliante, et ils doivent
servir
à réfuter cette doctrine d’Alceste, Qu’a ne rie
r, à isoler. En tout cas, nous l’adopterons un instant : on peut s’en
servir
pour marquer les progrès du génie de Molière. Mol
partie de la scène, invite ses amis, dirige la cuisine, et, le repas
servi
, mange, boit, chante et s’enivre. Ce contraste en
uelque grand intérêt religieux, scientifique ou politique peut encore
servir
de contrepoids aux préoccupations de la vie éléga
iquées si finement et avec tant de bon sens; mais croyez-moi, pour me
servir
de ce que St. Rémi dit à Cloxis, il nous faudra b
us distingués de la noblesse, du clergé et des lettres, purent-ils le
servir
en obéissant à un instinct, qui ne saurait être r
t mieux m’adoucir de tels coups, Quand, pour m’ôter ce cœur, il s’est
servi
de vous. Lorsqu’il écrivait ces six vers et bien
autre, il s’agit de charme, d’attraits, de beaux yeux : le compliment
sert
de passeport à l’amour. Alexandre et Xipharès env
un langage discret et raffiné; mais dans l’un c’est l’amour qui s’en
sert
, et dans l’autre cette fausse image de l’amour qu
itôt s’il exprime le sentiment ou s’il en dissimule l’absence, car il
sert
également à cette double fin ; le critique allema
gurer sur la scène, Molière ne perdait pas la France de vue : il s’en
servait
, comme Lesage s’est servi de Gil-Blas, pour porte
ne perdait pas la France de vue : il s’en servait, comme Lesage s’est
servi
de Gil-Blas, pour porter à ses ennemis des coups
était accepté et autorisé par l’usage, et Molière s’en est habilement
servi
. Les brusques réparties de Dorine, les saillies p
ersonnage principal, ne suffiraient pas à justifier Molière, s’ils ne
servaient
qu’à faire diversion. Molière l’a senti et il a t
au premier plan; au second, s’agite et se meut toute une société, qui
sert
à dessiner le milieu dans lequel l’action s’engag
rouver dans ce simple dialogue les éléments essentiels du drame. Tout
sert
aux grands poètes. Une parole jetée en l’air, au
s choses ont du rapport avec les plus grandes : une goutte d’eau peut
servir
de miroir à un monde. Par le seul fait que cette
le tue l’action, cela n’a rien d’étonnant ; mais dans Molière elle la
sert
et la vivifie. Il est vrai que, dès la première s
pruderie n’est qu’à la surface; elle recouvre d’ardentes passions et
sert
à les entretenir, comme la cendre sur le brasier.
e fait entendre, on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne
servent
pas de rien. Ce n’est point à la femme à prescrir
être mises sur son compte et non sur celui des personnages dont il se
sert
pour les lancer. Il en est de même des plaisanter
ui, par leur caractère ou leur situation, devraient se respecter, lui
servent
aussi bien que les autres, quand l’occasion est p
t pas à eux-mêmes; mais elles leur feront éviter mille écarts : elles
serviront
de correctif à leur force. Ce principe, de tout t
donner à l’expression plus de vivacité, et c’est en effet à quoi elle
sert
surtout dans la prose oratoire; mais ce n’est pas
défoncé par Fréron, ou ces sots bernés par le seigneur Journalisme ne
serviraient
qu’à la clarté ou à la vivacité de l’expression ?
e mieux sa partie, tantôt c’est l’autre. Parfois la poésie comique ne
sert
que comme un accompagnement, parfois elle joue sa
ue, je tiens à présenter quelques observations très simples, qui nous
serviront
, je le crois, à mieux comprendre la poésie de Mol
, parce que je fais croître dans l’eau de mes marécages le roseau qui
sert
de chevalet à la lyre. Brékékékex, coax, coax. BA
e Shakespeare aussi, place l’homme au milieu de la création. Elle lui
sert
à plusieurs fins. La nature étant en général plus
te du premier damoiseau venu. Heureusement pour elle que le hasard la
sert
assez bien. Les questions qui se posent dans ces
s de dire des choses fort sensées. Si Molière en a choisi un pour lui
servir
de trucheman, ce doit être Clitandre, l’amant d’H
illeurs, quel que soit le champ où ils creusent leur sillon, elle a à
servir
le repas physique, qui restaure le corps, et le r
pour l’arracher à sa fausse position, des efforts malheureux, qui ne
serviront
qu’à consacrer et cet abaissement et cette élévat
d’autant plus fin qu’il a l’air plus niais, est l’instrument dont se
sert
la Justice pour rétablir ses lois. Il importe ass
à, trop exactement suivi les traditions antérieures. Il s’agissait de
servir
le public promptement et selon ses goûts. Mais, à
ècle où trop souvent l’aumône obligea, et où une bonne somme d’argent
servit
mille fois de pièce de conviction à des huguenots
acteurs dans l’entr’acte doit encore, de toute nécessité, tenir &
servir
à la machine générale ; sinon c’est un défaut ess
viens de citer des Femmes Savantes, ce que fait Clitandre tient &
sert
à la machine générale, puisqu’il prie l’oncle de
ette promenade remplira donc l’entr’acte. Est-elle utile à la piece ?
servira-t
-elle à peindre le caractere de l’avare ? rien de
ra-t-elle à peindre le caractere de l’avare ? rien de tout cela. Elle
servira
à remplir un entr’acte, sur lequel il est bien ai
ance à l’Auteur en marchant sur ses traces. Si au contraire elle doit
servir
à défigurer Thalie, & redoubler ses pas vers
Nous n’avons qu’un fauteuil ici, ne vous déplaise, Et mon maître s’en
sert
, comme vous pouvez voir. LA BRUYERE. Le maître
à ses obseques ; & le lendemain, quand on lui vient dire qu’on a
servi
, il demande si sa femme est prête & si elle e
, en vous répondant si juste, les yeux fort ouverts ; mais il ne s’en
sert
point, il ne regarde ni vous ni personne, ni rien
et vous ait pu donner quelque soupçon de ma fidélité. Votre rivale ne
servira
qu’à rendre votre triomphe plus parfait. Monsieur
r, Qui vaut mieux qu’un discours rempli de fariboles. Si vous vous en
serviez
... Léandre. Si vous vous en serviez...Fais treve
li de fariboles. Si vous vous en serviez... Léandre. Si vous vous en
serviez
...Fais treve à tes paroles. Carlin. Quand une bel
fort en colere. Merlin l’appaise en lui persuadant que son fils s’est
servi
de cette somme pour achever de payer une fort bel
nt les Dieux qui vous inspirent : or on ne sauroit mieux faire que de
servir
d’interprete à la Divinité. Theuropide. Eh bien !
la France, & qui n’est parti de la maison paternelle qu’en âge de
servir
, comment a-t-il pu faire pour ne pas écrire chez
mment, malgré son silence, sa famille a-t-elle pu le croire mort ? Il
sert
, il a même un grade distingué, puisque M. Coquele
nt quatre mois de suite. Molière jouait le rôle de Mascarille ; il se
servit
d’un masque aux premières représentations ; mais
’être critiquées si finement et avec tant de bon sens ; mais, pour me
servir
de ce que saint Remi dit à Clovis, il nous faudra
é cette dénomination. Après lui, Molière est le premier qui s’en soit
servi
, et l’on peut dire qu’il en a fait une applicatio
est l’imitation d’un auteur italien, Giacinto Andrea Cicognini, qui a
servi
d’original à Molière. La pièce de Cicognini, inti
tion de laquelle tout le reste ne fait que concourir. La fable qui a
servi
de moyen à Molière pour traiter, pour développer
mme, devenue amoureuse d’un jeune homme qui ne songe point à elle, se
sert
de l’entremise d’un moine pour lui reprocher les
, qui n’avait eu besoin de personne pour imaginer la fable légère qui
sert
de cadre aux différents portraits qu’il voulait f
les astres avaient alors sur la destinée des hommes ; aujourd’hui il
sert
assez souvent à désigner des influences qui ne so
t de toute discussion : si l’on comprenait bien les termes dont on se
sert
, peut-être parviendrait-on à s’entendre ; on écri
ouveaux ; mais des rapprochemens forcés, des rapports imaginaires ont
servi
à expliquer ce qu’il y a de plus inexplicable peu
entrée dans le domaine commun, ceux même qui ne la partagent point se
servent
pourtant des formules consacrées, et l’on continu
nce et dans l’inspiration des écrivains et dans la langue dont ils se
servent
. Je ne sais s’il faut attribuer ce changement à L
igeait que Chapelain et Gombault ne lui parlassent que couverts 6, il
servait
mieux la littérature qu’en leur donnant des pensi
peut-être ces chiffres ne sont-ils pas inutiles. Au moins peuvent-ils
servir
à prouver qu’on a peu de raison de regretter à ce
e Molière avait un double but : d’honorer la mémoire de Molière et de
servir
de château d’eau. La première destination demanda
urgeois, et que le mettre en harmonie avec ce qui l’entoure et ce qui
sert
d’habitation, c’est justement lui ôter son caract
s se regardaient entre eux ; de là, les ornements trop multipliés qui
servent
à remplir la profondeur du fronton et à la dissim
e n’a pas le sien. Nous nous permettrons aussi de lui demander à quoi
sert
cette niche qui ne renferme rien. Ordinairement,
me du premier volume. Je vais rapidement extraire tout ce qui n’a pas
servi
à Moliere. Nérin, fils de Galois Roi de Portugal,
lphe, en ce qu’il dicte lui-même à son rival le moyen dont il doit se
servir
pour séduire les Romaines, & qu’il l’avertit
aire d’armes fort riches & fort légeres qui lui avoient autrefois
servi
en une magnifique réception que la ville avoit fa
l l’aimoit plus que la vie, & qu’il avoit une forte passion de la
servir
, si elle le trouvoit bon. « En vérité, je lui en
ndre, le mieux qu’elle put, de quelle façon ce gentilhomme la vouloit
servir
; lui dit qu’il étoit aussi riche que son mari, &
onvenons aussi que nous devons de grands éloges à Moliere pour s’être
servi
de la matrone sans la mettre sur le théâtre. Les
e suis pas un homme à vouloir rien pour rien : « Je sais, quand on me
sert
, en garder la mémoire. « Cependant, par avance, A
rt pendant ce temps-là. Marc Antoine le Grand, comédien du Roi, s’est
servi
de cette idée dans l’Aveugle clairvoyant, comédie
long entretien... Ah ! c’étoit ce Marquis, je le reconnois bien. Pour
servir
ce rival, as-tu formé l’envie, Dis-moi, de m’arra
er rival de Moncade ; mais que, loin de suivre un tel projet, il veut
servir
la flamme de Moncade, & faire prolonger son c
u’il n’est point de retour : n’espérez plus de grace, Si vous ne vous
servez
de ce dernier moment Pour prendre de ma main ma f
Que faites-vous ici ?Mon frere, mon cher frere, Notre oncle, qui nous
sert
de tuteur & de pere, Sous les loix de l’hymen
ATINE, Scene IV. Dave, alarmé par les menaces de Simon, délibere s’il
servira
son jeune patron, ou s’il l’abandonnera : il anno
ai-je donc incessamment sa dupe ? Si j’allois... C’est bien dit : que
sert
-il de rêver ? Bon ou mauvais, n’importe ; il faut
ou qu’il soit victime de son incapacité. Moliere peut encore ici nous
servir
de modele : il n’avoit que fort peu de temps pour
a scene de Caritidès ; il le fit en effet, mais si mal qu’elle ne put
servir
à rien. Cependant on publioit dans le monde que C
s villes, partout où il trouvait un public et un lien quelconque pour
servir
de théâtre ; toujours attelé à cette Béjart et à
urs sure avec les François. Ce fut Molière qui eut le courage de s’en
servir
et qui, par ses Précieuses ridicules, ouvrit les
gissent sur l’opinion, il eut toute liberté pour la riposte ; il s’en
servit
, on pourrait dire qu’il en abusa, et la cruauté m
7. Mais laissons cela. Il avait d’autres moyens de plaire au roi : il
servait
et glorifiait ses vices. Nous aurons occasion de
lement le satisfaire ; il était somptueusement meublé, somptueusement
servi
; il traitait, prêtait, donnait en grand seigneur
ons des scélérats qui, tous les jours, abusent de la piété et la font
servir
méchamment aux crimes les plus grands. Mais on ne
vert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne
servent
de rien devant lui ; et il n’épargnera pas ceux q
doctrine nous apprennent à quoi est propre la comédie : combien elle
sert
à entretenir ces secrètes dispositions du cœur hu
oquence apostolique a voulu et a su atteindre à la persuasion sans se
servir
des ressources que n’ont pas ailleurs dédaignées
ec lorsqu’il s’agirait de l’amuser ; il s’écriait : Quand il faut le
servir
, j’ai du cœur pour le faire, Mais je ne m’en sens
re auquel il appartenait. On vit en lui un homme qui ne songeait qu’à
servir
Dieu et qui n’entendait briguer aucune faveur. Dè
eut voir que les leçons qu’il recevait des prédicateurs furent ce qui
servit
le plus à perfectionner les sentiments d’honneur
e trop persuadés, et qui, par l’abus que vous en pourriez faire, vous
servirait
de prétexte pour autoriser vos chagrins contre le
? espérez-vous d’en voir ? Et s’ils ne sont pas contents, à quoi leur
servent
leurs prétendues récompenses ? Ils regorgent de b
e Montespan régnait. Cette patronne des gens de lettres, maintes fois
servie
far Molière, était toute-puissante sur le cœur du
itié pour a « les faiblesses » qu’honorait la cour et qu’adoraient et
servaient
les muses. « Le Bourdaloue frappe comme un sourd,
rrupteur ? L’excès du désordre, c’est que toutes les bienséances, qui
servaient
autrefois de rempart à la pureté, soient aujourd’
sérénité, il rendit doucement son âme au Dieu qu’il avait uniquement
servi
. V. Tartuffe Revenons sur nos pas et consi
La duchesse de Navailles devait sa fortune à Mazarin, dont elle avait
servi
les intrigues pendant la Fronde, sous le nom de M
vert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne
servent
de rien devant lui, et il n’épargnera pas ceux qu
des gens de bien qui l’ont trouvée profitable28 tout cela n’a de rien
servi
, ils n’en veulent pas démordre, et tous les jours
de tout son cœur, « de se défendre de toute prévention et de ne point
servir
la passion de ceux qui les déshonorent. »En vérit
, quand pour se confirmer dans son libertinage et son désordre, il se
sert
de l’hypocrisie d’autrui ; au lâche, combien il e
u plaisir sans peur. ; le montrant sous un visage de pénitent qui ne
servait
qu’à couvrir ses infamie s Tous les biens de c
nt en partage, En fassent dans le monde un criminel usage, Et ne s’en
servent
pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du ci
ions d’une cabale qui l’avait rempli de son zèle amer, et qui faisait
servir
ses talents supérieurs à protéger et à défendre u
re les vices. Dites-nous simplement que le théâtre excite, caresse et
sert
vos passions ; qu’il est tout à la fois une forte
ots ? Notre siècle, mon frère, en expose à nos yeux Qui peuvent nous
servir
d’exemple glorieux. Regardez Ariston, regardez Pé
rit de Dieu contredira toujours. Il est de la grandeur de Dieu d’être
servi
par des hommes qui fassent gloire d’être à lui, e
, tel que je tâche de vous l’inspirer, bien loin de guérir le mal, ne
servira
souvent qu’à l’irriter. Quand cela serait, chréti
e sagesse, que ce zèle soit notre souveraine raison, que ce zèle nous
serve
de réponse à toutes les difficultés d’une spécieu
l’homme de bien, elle révélera la cause de celte insuffisance et nous
servira
de conclusion. VIII. Le Misanthrope Les com
illeurs amis. Les fausses prudes doivent savoir que leurs grimaces ne
servent
de rien, et que, quand même elles seraient aussi
as encore ; ce langage allait devenir le tonde la cour, et Molière ne
servait
pas médiocrement à l’accréditer. Dans Bérénice, R
mais avec dessein et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il ne
servirait
qu’à le rendre ridicule… Il ne pense point à prof
nt en partage, En fassent dans le monde un criminel usage, Et ne s’en
servent
pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du ci
e la petite prairie d’Auteuil, avec un valet nommé Godemer212, qui le
servait
depuis plus de trente ans. Ce vieux domestique av
ller à pied présentement que je suis vieux, et que je vous ai si bien
servi
pendant si longtemps ! Il fallait m’y faire aller
ète a saisi de toutes parts, et à bon droit, les traits qui pouvaient
servir
à former, le tableau complet de la vie humaine. M
ge dont Racine use à l’égard de ces innocents animaux, Boursault s’en
sert
vis à vis de la belle Lucrèce ; il pousse même la
ault et celui de Molière, sont deux valets travestis en docteurs, qui
servent
les amours de leurs maîtres. Le seul côté plaisan
e, avec ses belles esclaves qu’on achète, se trouve là : Molière s’en
servira
encore plus d’une fois. Les Turcs et les Egyptien
uis longtemps au théâtre avant Molière, et dont on s’est tant de fois
servi
après lui ; les pièces de Marivaux sont pleines d
l était dans son droit comique ; il a suivi les lois de son art; il a
servi
le sens commun. Loin de désorganiser le mariage,
ité des mœurs. Rien n’est plaisant comme de voir le tuteur d’Isabelle
servir
de Mercure à sa charmante pupille, et porter les
érence ; mais nous devons ajouter que le Micion du poète latin, qui a
servi
de modèle à l’Ariste du poète français, pousse un
t adressé, parce qu’il appelle les choses par leur nom et qu’il s’est
servi
de quelques équivoques comiques, bien autrement g
ue Molière faisait du jeu des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ce qui
sert
à prouver son talent de mime. S’il contrefait si
y traite l’amour, mais c’est d’une façon Moins propre à divertir qu’à
servir
de leçon, Et ce dieu, qui n’y plait que par son i
t inquiété, parce qu’il la croyait privée de la parole. Molière s’est
servi
du Médecin volant, de Boursault, et de son propre
ue dirigeait Molière, et qui prit bientôt le nom de la troupe du roi,
servait
aux plaisirs de la cour, comme nous l’avons vu. L
res originaux du portrait que je voulais faire, tout cela n’a de rien
servi
. » On pouvait alors parler ainsi à Louis XIV, il
vare et de l’amant appartiennent encore au poète latin. Molière s’est
servi
aussi de beaucoup de choses de détail ; l’avare q
donc rire du malheur des Georges Dandin du théâtre et du monde. Cela
sert
la morale, au lieu de la blesser, et nous donne u
omposant le Bourgeois Gentilhomme, donner une leçon aux roturiers qui
servaient
de jouet et de dupe aux grands seigneurs, lesquel
rtenait, il contribuait puissamment à son émancipation. Molière s’est
servi
souvent du mot de caution bourgeoise, pour cautio
e, et qui, dans la douleur où son impatience le met, veut au moins se
servir
de tous les moyens que Dieu lui a donnés, pour ra
Molière. Il avait compris la difficulté de l’égaler ; il ne s’est pas
servi
du même procédé que lui, de peur de rester au-des
est vrai; mais on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me
servait
à ménager la réputation de vingt femmes que je co
lui. Quand il a quelque ivrogne à mettre, c’est ordinairement moi qui
sert
de modèle. Oh ! ce garçon-là copie bien d’après n
puisqu’un homme de l’art doit s’y connaître mieux que les autres, ne
servit
qu’à offenser Racine, et ne sauva pas Germanicus
e intention très-morale, celle où un officier veut engager Esope à le
servir
de son crédit pour supplanter un concurrent. C’es
et officier, qui, très-piqué de ce qu’Ésope, en parlant de lui, s’est
servi
du nom de soldat, lui dit avec hauteur : Je ne s
s point soldat, et nul ne m’a vu l’être ; Je suis bon colonel, et qui
sers
bien l’état. Monsieur le colonel, qui n’êtes poin
mille de Regnard lui fit toucher une somme de douze mille livres, qui
servit
à payer sa rançon, celle de son valet de chambre
s au théâtre depuis Molière. Il est bien intrigué et bien dénoué : se
servir
d’une prêteuse sur gages pour amener le dénouemen
t qu’il a pour l’argent gagné au jeu, au point de ne pas vouloir s’en
servir
, même pour retirer le portrait d’Angélique; cet a
ui dit que c’est son mémoire, lui demande son congé ; il ne veut plus
servir
un maître qui a des secrets pour lui. Scene inuti
ix est surpris, on fait le signal : la femme-de-chambre de Laura, qui
sert
Marcella, demande si c’est Lisardo, & lui ouv
aujourd’hui très peu estimées, & le mériteroient. Le faux pas qui
sert
de principe à l’intrigue du Menteur, n’a certaine
un ou deux caprices du sort ; mais voilà tout : encore faut-il qu’ils
servent
à jetter les acteurs dans de grands embarras. Je
e ces beaux noms, ces noms illustres, à l’indigne petit-maître que je
sers
; donne-m’en de plus doux, & qui me convienne
ues ici la gradation est très bien observée, puisque le moyen dont se
sert
la soubrette est infiniment supérieur à celui du
ui-ci lui dit qu’au défaut de la voix, un regard, un soupir, un geste
servent
souvent à exprimer les transports d’un amant. Dan
end la main par derriere pour le recevoir. Léandre prie Sganarelle de
servir
ses amours auprès de Lucinde : le Médecin fait gr
it de Médecin, auprès d’Eularia, qui feint d’être malade, & qu’il
servira
leurs amours. Arlequin y consent, prend tout l’at
it un mauvais dénouement, Moliere a bien plus grand tort de s’en être
servi
. Il ne faut s’emparer que de bonnes choses. 33.
lus grand soin. Premiérement, ils employoient toute leur adresse pour
servir
les amours d’un jeune étourdi avec une chanteuse,
ons d’Athenes & de Rome ne tiennent pas l’une à l’autre, & ne
servent
presque jamais à rien, puisqu’elles ont besoin qu
e scene seroit sifflé, & mériteroit de l’être ; mais un valet qui
serviroit
une passion honnête, qui trouveroit le secret de
’avois promis, lâche, & j’avois lieu d’attendre, Qu’on te verroit
servir
mes ardeurs pour Léandre ; Que du choix de Lélie,
nes III & IV. Finette s’intéresse aux amours de Dorante : pour le
servir
en piquant l’indocilité de sa maîtresse, elle con
cheux, veut entrer au service de Lidame pour être plus à portée de le
servir
. On le présente, il plaît : on va le garder, quan
continuellement supérieur à Philipin. Mascarille, dans le dessein de
servir
son maître, se met au service de son rival, comme
elle eût de temps en temps une destination plus sérieuse : ainsi elle
servit
aux États généraux tenus en 1614, les derniers de
an est très développé, et se termine par le récit suivant, qui pourra
servir
de spécimen. Le capitaine Bellorofonte Scarabomba
it-fils ainsi survenu. Je pris de la main gauche le trésorier et m’en
servis
comme d’un bouclier ; et, tirant Durandal du four
mant tous les outils du métier et en lui indiquant la manière de s’en
servir
. On peut imaginer les équivoques. Les deux zanni
re. Les scenes de cette derniere espece ont un grand avantage : elles
servent
à faire desirer au spectateur celles qu’elles ann
oncent, & celles qui doivent les dénouer. Il en est cependant qui
servent
encore davantage au drame, puisqu’elles donnent p
i ; & quoique l’entrevue n’ait pas été fort utile à l’amant, elle
sert
beaucoup à la piece. L’intrigue d’une scene doit
e c’est à sa table à qui l’on rend visite. Éliante. Il prend soin d’y
servir
des mets fort délicats. Célimene. Oui ; mais je v
ets fort délicats. Célimene. Oui ; mais je voudrois bien qu’il ne s’y
servît
pas ; C’est un fort méchant plat que sa sotte per
connue, nous en avons d’ailleurs si souvent parlé, que peu de paroles
serviront
à rappeller au Lecteur le fond, les détails, la d
s le fond, est plus pédant que bigot ; & le premier auroit plutôt
servi
à Moliere que le dernier, s’il eût été connu de l
charger d’un gros chapelet, dont les grains pouvoient, en un besoin,
servir
à charger des fauconneaux. Au premier jour d’aprè
mple, soit. Valere, en sortant. Suffit, vous allez être à point nommé
servie
. Mariane. Tant mieux. Valere, revenant. Tant mie
oi bon ma main ?Ah çà, la vôtre. Mariane, en donnant sa main. De quoi
sert
tout cela ? Dorine. De quoi sert tout cela ?Mon
ariane, en donnant sa main. De quoi sert tout cela ? Dorine. De quoi
sert
tout cela ?Mon Dieu ! vîte, avancez. Vous vous ai
ans le cours de sa vie. Son père étant devenu infirme et incapable de
servir
, il fut obligé d’exercer les fonctions de son emp
e de Soyecourt lui-même, de lui indiquer les termes dont il devait se
servir
. L’École des femmes, Comédie en vers et en
e, mais que tout le monde retient aisément. Ces gentillesses frivoles
servent
à faire goûter les beautés sérieuses. Le Médecin
ais ; mais c’est par paresse : c’est aussi par paresse que je me suis
servi
de L’Avare de Molière. On peut juger qu’un homme
ce qu’il y eut jamais de plus excellent au théâtre se fût réuni pour
servir
un roi, qui méritait d’être servi par de tels hom
llent au théâtre se fût réuni pour servir un roi, qui méritait d’être
servi
par de tels hommes. Psyché n’est pas une excelle
maîtresse, en lui donnant des fêtes magnifiques et galantes. Molière
servit
le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrag
de ; mais un homme adroit, et qui ayant la liberté de tout dire, s’en
sert
avec habileté et avec finesse. La musique est de
la scène où le Tartuffe presse la femme de son hôte ; on n’oserait se
servir
des termes de Fils de putain, de Carogne, et même
oût, c’est cet homme poli ou mieux encore cette femme aimable, qui se
sert
de sou intelligence sans savoir comment, de même
s théories magnifiques, et c’est tout. À quoi voulez-vous qu’elles me
servent
? À quoi voulez-vous qu’elles servent aux poètes,
À quoi voulez-vous qu’elles me servent ? À quoi voulez-vous qu’elles
servent
aux poètes, qui, pour la plupart, écrivent par in
rrant la main ! comment vous portez-vous ? — Assez bien ; prêt à vous
servir
. | Comme il marchoit à côté de moi, je lui demand
ecommence à jaser. — Si je me connois un peu, un ami tel que moi vous
serviroit
au moins autant que Varius ou Viscus. S’agit-il d
sa fortune. Si vous vouliez me procurer sa connoissance, que je vous
servirois
bien ensuite auprès de lui ! . . . . . . . . . .
te de Soyecourt lui-même de lui indiquer les termes dont il devoit se
servir
. Ménagiana. 15. Muse historique de Loret, du 2
reproche cette violence. Enrique, loin d’en être fâché, veut la faire
servir
pour traverser l’amour que D. Lope son frere a po
, feint cependant de vouloir seconder ses desseins, & projette de
servir
la tendresse de Don Lope. (La scene change &
t souviens-toi qu’elle est & ma fille & ta sœur. D. Pedre. Je
sers
mon ennemi contre mon propre honneur. O Dieu ! qu
euses, l’expression du sentiment. Fanni montée au rang des Ladis leur
sert
de modele. 50. Brave vient du mot espagnol br
tir ; et j’emploierai, pour le prouver, le même moyen dont je me suis
servi
, l’autorité incontestable du registre de la troup
l’usage antique, et que toutefois notre vers alexandrin, le même qui
sert
pour l’épopée et pour la tragédie, est beaucoup m
é à dire qu’on le ruine, si on pouvait lui prouver que de l’or qui ne
sert
à rien, n’est pas de la richesse. On semble croir
Tous tes voisins, tous ceux qui te commissent, ceux et celles qui te
servent
, te haïssent également. Quoi ! tu t’étonnes, préf
cependant pas que, dans une des deux Nouvelles de Boccace qui lui ont
servi
pour l’intrigue de sa pièce, on voit, comme dans
s comètes qui, suivant quelques physiciens, tombent dans le soleil et
servent
à alimenter son foyer. Les nobles d’illustrations
lide, comédie faite également par ordre du roi, et destinée de même à
servir
de cadre pour des divertissements. Le principal r
à la cour de sa mère. Tous deux (je veux dire Moron et Clitidas) ont
servi
de modèles à leur tour ; tous deux ont été copiés
rement de tous les privileges exclusifs. Le possible ne doit pas plus
servir
de principal ressort à la comédie, que ce qui n’e
on secret, & leur dire où je veux en venir. Mon dessein est de me
servir
de ces mêmes exemples, pour leur faire voir que t
j’en suis fort ravi. Isabelle. Enfin, de cent raisons mon dépit s’est
servi
Pour lui bien reprocher des bassesses si grandes,
ue cette sécheresse étrange où l’on nous fait languir ? Hé ! que nous
sert
d’avoir du bien s’il ne nous vient que dans le te
vec celui d’Harpagon ; aussi rend-il la piece bien plus morale, aussi
sert
-il bien mieux à nous inspirer de l’horreur pour l
s sa paupiere. Les lettres de répit qu’il prend contre la mort Ne lui
serviront
guere, ou je me trompe fort. . . . . . . . . . J
elles, par exemple, auxquelles une lettre, un ou plusieurs portraits,
servent
de fondement. Il en est de deux especes. Dans l’u
lement que donner lieu à l’intrigue ; dans l’autre, la chose inanimée
sert
non seulement de base à la piece, mais elle paroî
ravelures devenaient à la mode ; et Dancourt, comme bien des auteurs,
servit
le public selon son goût. Il reproduisit, sans do
me dont les immenses richesses, loin de contribuer à son bonheur, lie
servent
qu’à le tourmenter. Elles attisent sans cesse che
re du mot marivaudage, qui cependant, loin d’être pris en bonne part,
sert
à qualifier toute manière d’écrire raffinée, mign
rge d’une main et de l’autre un cordon du dais. Ces tristes résultats
servent
singulièrement l’opinion libérale qui se propage
le mérite. Voyez Le Misanthrope, car c’est toujours Molière qui doit
servir
de modèle en tout. Alceste reproche ainsi à Célim
sot pour se croire appelé à jouer un rôle dans l’État, et dont il se
sert
comme d’un instrument utile, qu’il brise et rejet
opulaire, voie la possibilité d’assurer le triomphe de la cause qu’il
sert
en secret, et que la disparition subite de Raton
la partie romanesque de l’intrigue et la pauvreté des moyens qui lui
servent
de pivot; si le personnage plaisant de Raton, qui
faite appréciation et le choix des moyens dont les auteurs peuvent se
servir
pour atteindre le plus sûrement le but qu’ils se
s sa bouche devraient toujours être présentes à notre mémoire et nous
servir
de règle de conduite. Elles sont en outre un argu
» Si on lui eût dit que c’était au personnage de Philinte qu’il avait
servi
de modèle, il est à parier qu’il n’eût pas fait l
nnage d’Eliante est tout juste ce qu’il doit être dans l’ouvrage pour
servir
les vues de l’auteur. Il n’y est pas placé pour r
t payé : Ah ! Que vous savez bien ici contre moi-même, Perfide, vous
servir
de ma faiblesse extrême, Et ménager pour vous l’e
ains autres, faire ressortir ceux-là, etc. : toute cette théorie tous
servirait
de peu, car c’est son application qui surtout est
s y trouviez quelque aperçu nouveau, ou quand bien même il ne devrait
servir
qu’à rectifier chez vous certaines erreurs de jug
nt. Aussi Dorine dit-elle de lui : Il n’est pas jusqu’au fat qui lui
sert
de garçon Oui ne se mêle aussi de nous faire leç
la vérité. En effet, quel contresens grossier ! Si Tartuffe, pour me
servir
des termes de Dorine, était aussi tendre à la ten
ais avec dessein, et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il ne
servirait
qu’à le rendre très ridicule. Il sait où se trouv
ices est moins faite pour corriger ceux qui en sont atteints que pour
servir
de leçon aux esprits faibles et leur apprendre à
de voir se consommer la ruine des siens, si elle n’agit pas, ou de se
servir
, pour démasquer un fourbe, d’un moyen qui répugne
s pas que tu m’eusses voulu charger d’un emploi de cette sorte. On se
sert
de ses amis jusqu’à un certain point ; mais les p
s situations pressantes. Chez Destouches, les valets, la soubrette ne
servent
qu’à parodier burlesquement leurs maîtres & à
espoir, le chagrin qu’il en a dans la suite, la ruse dont la femme se
sert
pour tourner cette faute à l’avantage de leur pas
ilette.) Acte II. Mélisse vante ses charmes : le blanc dont elle se
sert
, est le plaisir de conquérir tous les cœurs. Cloé
s se font mille protestations jusqu’au moment où l’on avertit qu’on a
servi
. (La scene représente l’appartement de Timon.)
Madame Michault. Les amants sont au désespoir ; Nérine promet de les
servir
, & veut sonder Pasquin valet de Valere. Pasq
ser la lecture et l’enseignement. Molière a été particulièrement bien
servi
, entre notamment : La Vie de M. de Molière de Gri
t dans ses leçons, qu’il puisa les principes de justesse, qui lui ont
servi
de guide dans la plupart de ses ouvrages. Le voya
cependant, comme son esprit consiste principalement à se savoir bien
servir
de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a
n air héroïque, prononça les vers que M. Pélisson* avait faits et qui
servent
de Prologue. Tome I, p. 335-336 Bien des ge
ient de M. Despréaux qui le savait de Molière, que jamais il ne s’est
servi
d’aucune Scène qu’il eût empruntée de Chapelle*.
e de Soyecourt lui-même, de lui indiquer les termes dont il devait se
servir
. 1801, Moliérana, 38, p. 68-69 Tome I, p.
qu’il ne croyait pas que des Gentils-hommes qui avaient l’honneur de
servir
le Roi, dussent favoriser ces misérables contre l
quées si finement et avec tant de bon-sens ; mais croyez-moi, pour me
servir
de ce que Saint Rémi dit à Clovis : il nous faudr
ence et le bon goût du Prince, le génie et les talents de ceux qui le
servaient
, pouvaient enfanter de plus merveilleux et de plu
par les sieurs Ratabon102 et Vigarani103 au Château des Tuileries, ne
servit
qu’aux seules représentation de Psyché, et fut ab
les Ballets, dont on amusa la jeunesse de Louis XV. C’est la même qui
servit
à recueillir l’Opéra après son incendie, et dans
ait fait le voyage, fut témoin de cette Scène, dont il sut si bien se
servir
dans son Tartuffe. Le Roi, en écoutant les trois
mes les plus énormes ; le montrant sous un visage de Pénitent, qui ne
servait
qu’à couvrir ses infamies ; et lui donnant selon
e mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il
servirait
qu’à le rendre très-ridicule. Il ne pense point à
t dans ses leçons, qu’il puisa les principes de justesse, qui lui ont
servi
de guide dans la plupart de ses ouvrages. Le voya
952). 152. CHICANE : Abus des procédures judiciaires, quand on s’en
sert
pour délayer, tromper ou surprendre les Juges et
Roman Comique, le baron nous faisait manger à sa table; ses gens nous
servaient
avec empressement, et nous disaient souvent qu’il
en était d’amuser le peuple, de divertir les princes, mais non de les
servir
. « Mon humeur sombre, capricieuse, m’enlève la fl
n humeur sombre, capricieuse, m’enlève la flexibilité qu’il faut pour
servir
chez les grands. D’ailleurs, ces pauvres gens que
foule, dont il observait avec soin les moindres mouvements. Tout lui
servait
; son génie trouvait partout à puiser : Homo sum
des collations féeriques, éclairées par des milliers de flambeaux, et
servies
par deux cents officiers. Tout à coup un théâtre
qu’ils ne croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de
servir
le roi, dussent favoriser ces misérables contre l
Ainsi, le désordre occasionné dans son théâtre par les mousquetaires
servit
à lui faire mieux comprendre un de ses comédiens;
bien : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage ; Et pour
servir
son prince il montra du courage. Mais il est deve
autrefois, en Languedoc avec M. de Molière. Baron, tout ému, lui fait
servir
à manger, puis il monte trouver Molière. Celui-ci
a petite prairie d’Auteuil avec un vieux valet appelé Godemer, qui le
servait
depuis plus de trente ans. La lutte était terribl
aire aller à pied à présent que je suis vieux, et que je vous ai bien
servi
si longtemps ! Il fallait m’y faire aller pendant
cuisine. Parmi ces filles se trouvait même une certaine Martine, qui
servit
d’original à la Martine des Femmes savantes; Moli
de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pou
u, pâle, entouré de démons, de magiciens chantants et dansants, et se
servit
, pour exciter le rire, de sa propre figure amaigr
ait autrement (il le nomma Panulphe) ; mais toutes ces précautions ne
servirent
de rien : la cabale remua de telle sorte que Moli
roîtrait pour cela ? Quelle navrante prophétie ! Ainsi, après s’être
servi
si longtemps de la réalité dans ses comédies, c’é
u avec Don Juan. Tandis que les deux rivaux sont sur le pré, le valet
sert
son maître auprès de Léonor, malgré Dona Maria, q
es traits de leurs visages. Ce que j’ai dit de la Comédie ancienne me
servira
pour la moyenne. Les traits d’un homme ne pouvant
ibution ses devanciers anciens et modernes. Plaute et Térence lui ont
servi
, bon gré, mal gré, et il a emprunté à l’antiquité
âssée entre un dépôt de vins en bouteilles et un mont-de-piété ; elle
sert
d’atelier, provisoirement consacré à la confectio
peu près de même, rimé un acte en vers, Molière à Pézenas, destiné à
servir
de prologue à la farce du Médecin volant que l’Od
et facile à l’attendrissement. Voilà des qualités qui ne lui vont pas
servir
à grand-chose. Pauvre homme, que vas-tu faire en
ompte ont leur revanche. Il leur suffit d’attendre. Si les fourberies
servaient
toujours aux fourbes, on pourrait se désespérer ;
Molière ne pourront, même si elles aboutissent seulement à demi, que
servir
utilement à la littérature entière de tous les pa
ec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de comédie, celle-ci s’en
servit
avec joie, parce qu’il ne lui en coûtait rien pou
une sorte de hoquet, dont parlent tous ses contemporains, et qui lui
servait
à scander sa phrase, à se contraindre lui-même à
e, s’il est aussi sage et aussi habile homme que l’on dit, et cela ne
servira
qu’à faire éclater davantage son mérite40 ». Ain
quatre vers hideux, rimés contre Molière en forme d’épitaphe : Il se
servit
de la coquille Et de la mère et de la fille, Et n
t, Bordé d’une frange d’étoupe. Si j’avais une rime en oupe Je m’en
servirais
bien ici44. ……………………………… ……………………………… Les Gratel
u théâtre du Palais-Royal, apprit certaines particularités dont il se
servit
pour composer son pamphlet. Il avait déjà fait al
je crois que bientôt, plus secs que vieux squelettes, On s’en pourra
servir
au lieu de castagnettes48 ! Quelle lâcheté dans
ière devait venir jouer Le Malade Imaginaire chez moi, et qu’elle lui
servirait
. Il m’a tenu parole et nous allons voir s’il s’ac
et qui m’a fait monter dans cette chaise, il faut pourtant qu’elles y
servent
: je saurai les y accommoder, et je suivrai en ce
imitant parfaitement la danse et faisant la voix humaine, lesquelles
serviront
non-seulement de divertissement au public mais se
, lesquelles serviront non-seulement de divertissement au public mais
serviront
d’instruction pour la jeunesse ; Lui accordons pr
t jamais une autre loi Que celle qui détruit la foi ; Il se
servit
de la coquille Et de la mère et de la fille
t cette dernière découverte, qui date d’un mois à peine (avril 1873),
servira
de conclusion naturelle au présent volume. Mainte
re qui compléta ou plutôt refit la Vie de Molière de Grimarest, et se
servit
des souvenirs d’un vieux comédien de la troupe de
iter Molière de Turlupin « jouant du nez et faisant des grimaces pour
servir
de compère au bateleur Despréaux ». Molière, quoi
e Scaramouche eut de son oncle… Si j’avais une rime en oncle, Je m’en
servirais
bien ici. 45. Voyez Élomire hypocondre, ou les
Genève, chez J. Gay et fils, 1867). M. Maurice Raynaud s’est beaucoup
servi
, et avec raison, de ce pamphlet dans son livre si
ence, pour pouvoir dire au monde la vérité qui rebute, quand elle est
servie
seule, mais qui s’avale avec le reste dans une ol
out ce qui est grand dans la nature aux proportions de mets d’apparat
servis
sur des plats de cristal160. Elle ne connaît pas
e tombe pas à genoux, mais il se met sur ses rotules, et peut même se
servir
du jarret, § 35. 146. Pascal, Pensées, article I
nom Chin-ngao. Le Roi me le donna, & je formai le dessein de m’en
servir
pour faire mourir mon rival ; j’enfermai le chien
ois fait ôter deux, & casser une des roues pour qu’il ne pût s’en
servir
; mais il se trouva là un brave, qui de son épaul
amp; le prologue qui la précede, intitulé l’Ombre de Moliere, peuvent
servir
ici d’exemple. J’y renvoie le Lecteur pour passer
cene V. Fanchon fait le portrait de toutes les personnes qui doivent
servir
à la piece. M. Oronte est un négligent qui ne son
ete le vers que Samson a dit en portant son pere : Agréable fardeau,
servez
-moi de trophée. Des soldats saisissent Samson, q
êtu, & endormi sur son trône. Plusieurs Officiers sont prêts à le
servir
: il s’éveille ; il est étonné du changement prod
grands Dieux ! c’est le plus agréable : Mon bras déja brûle de s’en
servir
. Il voit Clotalde & veut le percer de sa pro
e, sur quelques nouvelles qu’il en avoit eues par un soldat qui avoit
servi
sous lui contre les Maures. Il pousse aussi-tôt d
est un animal, & s’il mord ; se moquant des personnes qui se font
servir
comme si elles n’avoient ni bras ni jambes, &
san veut savoir quel est ce mystere : Zaïde lui apprend qu’elle s’est
servie
de ses bienfaits pour acheter une esclave Chrétie
e de sa mere. Cet heureux achat étoit l’occasion dont le ciel s’étoit
servi
pour le conduire au marché, parcequ’en voyant arr
ue vous êtes bombardier ? Canon. Non, Madame ; Apothicaire, pour vous
servir
. La Major. Ah ! fi ! Canon. J’ai un secret mervei
e nous serons forcés de rappeller, pour les comparer avec ce qui leur
sert
de fondement, & qui leur ressemble, nous la f
mp; tous les défauts de cette scene. Un fourbe a besoin d’argent pour
servir
les amours de son maître, il imagine de s’en fair
aginé, il met le pere dans une position pressante ; aussi Scapin s’en
sert
-il. L’avarice de Granger rend sa situation plus p
pere de son amant comment on l’a trompé par rapport à elle & pour
servir
son fils. Pourquoi y a-t-il une si grande différe
’il me fasse plutôt six cents procès. Il n’aura pas un sou de moi. Je
servirois
ainsi de risée à ce coquin ! Chrémès. Eh, mon Die
oi de l’argent du revenu des terres que ma femme a à Lemnos ; je m’en
servirai
, & je lui dirai que vous en avez affaire. La
eur ! Dans Térence, Antiphon ignore les projets que Géta enfante pour
servir
Phédria, & craint qu’il ne veuille réellement
ventures des deux cousins sont accrochées ensemble par Géta, qui fait
servir
le mariage d’Antiphon, & le desir que les vie
on dans La Princesse d’Élide. Un astrologue, dont l’artifice démasqué
sert
à détromper les grands d’une faiblesse qui fait p
e maîtresse en lui donnant des fêtes magnifiques et galantes. Molière
servait
le roi avec précipitation. Il mit dans cet ouvrag
de, mais un homme adroit, et qui, ayant la liberté de tout dire, s’en
sert
avec habileté et avec finesse. La musique est de
nt de plus beau, de plus riche et de plus éclatant. » Cette salle ne
servit
qu’aux représentations que le roi fit faire de la
ucoup d’appas, Vers le déclin dudit repas, D’une façon fort agréable,
Servirent
le dessert sur table ; Anis, sucres, pommes, bisc
e, s’il est aussi sage et aussi habile homme que l’on dit, et cela ne
servira
qu’à faire éclater davantage son mérite, en faisa
tait point de ce nombre, de peur (dit-on) qu’on ne crût qu’il s’était
servi
de cette occasion pour se plaindre au roi de la c
cure galant, tome I, année 1672. [*]. [Note marginale] Mémoires pour
servir
à l’histoire des gens de lettres, par le P. Nicér
hard connoisse ton visage. L’Olive. Lui ! Depuis deux jours que je le
sers
, il ne m’a jamais regardé en face : il ne connoît
: je ne suis plus Rigaudon ; je suis à présent M. de la Motte, à vous
servir
. Brueys & Palaprat, en voulant prévenir la
dre en cherchant dans ses œuvres s’il existe des maximes qui puissent
servir
de règle de conduite. Or, ces maximes y fourmille
s. Guidé sans cesse par son génie scientifique, son imagination lui a
servi
seulement à donner aux vérités psychologiques qui
s étourderies de Lélie, de lui venir en aide, continue cependant à le
servir
pour soutenir sa réputation de maître expert en a
les exploits dont il s’agit ; un homme qui vingt fois en sa vie, pour
servir
ses amis, a généreusement affronté les galères, e
par ce procédé qu’Argan est sur le point de la chasser. Mais, voulant
servir
Angélique auprès de son père, elle comprend la né
e (dit-elle à sa jeune maîtresse), j’emploierai toute chose pour vous
servir
; mais pour vous servir avec plus d’effet, je veu
aîtresse), j’emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous
servir
avec plus d’effet, je veux changer de batterie, c
» Tel est le précepte moral qui, tiré de cette comédie célèbre, peut
servir
à devenir meilleur à quiconque saura le mettre en
e de rhétorique, mais comme signification psychologique. Cette figure
sert
admirablement à exprimer l’absorption complète de
devant les mots: Sans dot ! prononcés par Valère. Enfin, il s’en est
servi
une quatrième fois dans les Femmes savantes pour
ter ce moyen quand ils sont aptes à l’employer. Cette comédie ne peut
servir
qu’à éclairer les personnes morales à cet égard,
f de la folie.) Et n’admirez-vous pas que tout ce que j’aide raisonne
sert
qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans pouvoi
omentanément par la rigueur et par les punitions ; en un mot, pour me
servir
d’une expression proverbiale, il n’ignore pas que
vi de l’acte III met en évidence cette maxime, dont on doit savoir se
servir
à l’occasion, lorsque la douceur est restée ineff
ressort. On a dû remarquer qu’un grand nombre des personnages qui ont
servi
de types à Molière comme passionnés, aveuglés, co
ui le domine, ainsi que ses transports affectueux pour ce qui peut la
servir
. Léandre, croyant que Scapin a desservi son amour
: la perversité alliée à l’insensibilité morale, mais encore il s’est
servi
du terme qui l’exprime, et qui, je crois, n’avait
obliger à ne les pas voir, et comme elle lui répond que l’un d’eux la
sert
dans un procès, il lui dit qu’elle devrait perdre
ts de comédie que Molière donne libéralement à ceux qui s’en voudront
servir
. Le Misanthrope soutient bien son caractère penda
eurs amis. Les fausses prudes doivent connaître que leurs grimaces ne
servent
de rien ; et que quand elles seraient aussi sages
est dans ses leçons qu’il puisa ces principes de justesse qui lui ont
servi
de guides dans la plupart de ses ouvrages. « Le v
ns tous les esprits, son exercice de la comédie ne l’empêchait pas de
servir
le roi dans sa charge de valet de chambre, où il
préside à la tragédie : l’on fait paraître Pyrame et Thysbé, qui ont
servi
à l’une de nos plus anciennes pièces de théâtre1.
balance en faveur de Plaute ; le parallèle des deux comédies n’aurait
servi
qu’à montrer la supériorité de l’auteur moderne s
pte, et pour animer davantage le mouvement de l’action, Molière s’est
servi
en grand maître des deux plus puissants ressorts
rapporte différents endroits de pièces italiennes, dont Molière s’est
servi
pour composer la sienne. Ce morceau, quoiqu’un pe
resque la même que celle de Frosine et d’Harpagon ; mais Molière fait
servir
, avec un génie et un art admirables, ce même moti
ain nombre de propos, ou de répliques principales, dont Molière s’est
servi
dans son Avare. L’idée de cette
pas. Ajoutons que c’est de Molière seul que l’on peut apprendre à se
servir
de plusieurs ouvrages, pour en construire une fab
des gens de bien qui l’ont trouvée profitable, tout cela n’a de rien
servi
. Ils n’en veulent point démordre, et tous les jou
t que de les voir ; de se défaire de toute prévention, et de ne point
servir
la passion de ceux dont les grimaces les déshonor
lui fis la nique : Me voyant sans emploi, je songe où je pouvais Bien
servir
mon pays, des talents que j’avais ; Mais ne voyan
qu’il ne croyait pas que des gentilshommes, qui avaient l’honneur de
servir
le roi, dussent favoriser ces misérables contre l
e, par Grimarest. a. C’était l’homme du monde qui se faisait le plus
servir
; il fallait l’habiller comme un grand seigneur,
Tout le monde sait que dans une piece en cinq actes, le premier doit
servir
à l’exposition ; que l’intrigue doit se nouer au
nt les beautés & les défauts, & que, loin de se nuire, ils se
servent
mutuellement. Moliere a mis deux scenes épisodiqu
indre talent, Et de profession je ne suis point galant : Mais j’en ai
servi
vingt de ces chercheurs de proie, Qui disoient fo
hors d’ici, et je me confirme de plus dans l’opinion que je ne puis y
servir
Dieu. Je vous en parle moins, parce qu’il me revi
véritables armes a un évêque pour combattre les passions et qu’elles
servent
plus souvent à en triompher que ces décisions bru
je vous parle sincèrement, je ne vous dis point que c’est pour mieux
servir
Dieu que je voudrais quitter la cour : je crois q
doute ; mais ils ne peuvent être regardés comme superflus, s’ils ont
servi
à détruire une anecdote mensongère qui calomniait
oins elle se réserve de combattre, n’eut certainement pas le désir de
servir
les intérêts de la religion, qui étaient plus qu’
mes les plus énormes ; le montrant sous un visage de pénitent, qui ne
servait
qu’à couvrir ses infamies ; lui donnant, selon le
rait le poète de stérilité. Ici, c’est un trait de vérité locale, qui
sert
à marquer que Tartuffe n’est pas homme à se trahi
mphitryon français dévore en silence ce glorieux affront, et, pour me
servir
des expressions mêmes du comique, n’avale qu’avec
oute ressemblance est un accident fortuit qui ne peut raisonnablement
servir
de base à l’action d’un drame régulier. Si la vra
nt donc être aussi vraisemblables que les secondes, puisqu’elles leur
servent
de fondement. Nous avons une comédie que l’on jou
est avérée ; Et je n’en doute plus, à sa vue égarée. L’événement qui
sert
de fondement à l’intrigue de cette piece a deux q
. Dans le Médecin volant italien, Arlequin se déguise en Médecin pour
servir
les amours d’Octave & d’Eularia qui feint d’ê
ns rien de feint, nous ne changeons point d’habits : cette place nous
servira
de théâtre, & vous verrez toutefois que la co
finesse. Il a fait quelques changements heureux qui méritent de nous
servir
de modele. La finta Ammalata, ou la fausse Malad
er le Docteur Onesti d’entretenir de lui sa belle malade, & de le
servir
auprès d’elle. Le Médecin lui répond qu’il ne se
nir de la vertu ? Il faut encore que tous les personnages accessoires
servent
à développer le caractère principal auquel tout d
t semble avoir créées pour le désespoir des hommes ordinaires, et qui
servent
souvent à augmenter la gloire du génie. Dans tout
avec une attention moins scrupuleuse, ne pas éplucher, si je puis me
servir
de cette expression, la possibilité physique de l
sque dont les imposteurs de tous les temps se sont le plus volontiers
servis
, et à l’aide duquel ils sont parvenus à leur but.
c. Madame de La Sablière eut le malheur de remarquer que l’astrolabe
sert
à mesurer la hauteur des astres et non à reconnaî
e espérance de succès, à embrasser un autre genre de vie : « Que me
servent
ces vers avec soin composés ? N’en attends-je aut
7, il mit Phèdre au théâtre. Cette pièce donna lieu à un incident qui
servit
à cimenter et à manifester l’alliance de nos deux
ement de la bouche des auteurs mêmes le nom des personnes qui avaient
servi
de modèle à leurs tableaux, et ils n’avaient pas
Molière, en nous le montrant supérieur à son siècle ; enfin, il peut
servir
au besoin à consoler la vanité de quelque auteur
rale héroïque de Mélicerte. L’association bizarre des deux termes qui
servent
à qualifier cette production, suffirait seule pou
encement du siècle, un succès prodigieux qui durait encore : ce roman
servait
toujours de modèle à tous les arts qui voulaient
t d’aventures romanesques ; mais ce sont des lueurs passagères qui ne
servent
, pour ainsi dire, qu’à éclairer et à rendre plus
Molière par le roman de Cyrus. On peut croire du moins qu’il s’en fût
servi
avec un peu plus d’adresse que Guérin fils, qui e
n. Les sottises ne divertissent point. Le stratagême dont Cléante se
sert
est employé dans plusieurs pieces italiennes. Col
charmante sous l’ajustement de Médecin ; mais tout ce qu’elle fait ne
sert
point à la piece ; elle ne dit même rien de plais
abille en Médecin pour s’introduire chez Fernand, pere de Lucrece. Il
sert
, sous ce déguisement, les amours de Lucrece &
) Les scenes de Boursault tiennent certainement mieux au sujet &
servent
davantage à l’intrigue que celles de Moliere ; el
ent tout du côté noir ou larmoyant : c’est encore Scarron qui va nous
servir
de preuve convaincante. Nous n’avons qu’à nous ra
que l’italianisme fût alors de formule pour le valet fripon et rusé)
servirait
à faciliter la reconnaissance entre compatriotes.
e antérieurement Parmi celles que l’on a reconnues comme ayant pu lui
servir
à « prendre son bien » où il le trouvait, on a ci
choisir le rôle d’un des deux opérateurs. Car à quoi cela lui eût-il
servi
? Le rôle n’a aucune importance. Lully ne se fût p
à prendre un rôle à ce point effacé, et si le nom de Chiacchiarone a
servi
à cacher quelque chose, ce ne peut être qu’une su
687. 3. En plus de l’anecdote du gentilhomme campagnard, qui aurait
servi
à Molière pour dessiner son Pourceaugnac, on raco
es divers déguisements qu’ils ont introduits dans leurs pieces pour y
servir
de base à l’édifice entier, ont tous la même caus
a même cause, le même but, & le public sait trop bien que tous ne
servent
qu’à éprouver l’humeur, le caractere, la fidélité
échafaudages qui offusquent la vue d’un palais, et qui cependant ont
servi
à le bâtir. Remonter aux sources pour éviter les
aussitôt un commentateur se hâte de vous apprendre que Molière s’est
servi
du mot gent, gente, pour gentil, gentille, explic
t au besoin les mots oui, aussi, pourtant ; et, dit encore Nicot, il
sert
à renforcer le verbe qui le suit . Ainsi, dans le
la cause de cette répugnance, c’est que de son temps le proverbe qui
servait
à l’intelligence de la pièce en faisait ressortir
urent adoptées que longtemps après lui, et que ses ouvrages n’ont pas
servi
à établir ; car, s’il est un modèle de style comi
ajoutent rien, et où la beauté même et la délicatesse des louanges ne
sert
qu’à l’honneur de celui qui les donne. » L. AIMÉ
vait pris dès sa jeunesse pour la comédie ; ses études n’avaient même
servi
qu’à l’y entretenir35. C’était assez la coutume d
re moi-même, dans l’impossibilité que je trouvai à la changer ; je me
servis
pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’
de la folie ? Et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
sert
qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouv
c sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de comédie : celle-ci s’en
servit
avec joie, parce qu’il ne lui en coûtait rien pou
Il est vrai qu’il avait peu de confiance en leur savoir ; et il ne se
servait
d’eux que fort rarement, n’ayant, à ce que l’on d
tit gain qu’elle espérait de faire dans ses trois représentations lui
servît
à remettre sa troupe en état. Molière voulut bien
en, qui était trop long, mais qu’elles étaient les maîtresses de s’en
servir
. Après s’être ainsi moqué d’elles, il leur dit sé
; qu’il ne croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de
servir
le roi dussent favoriser ces misérables contre le
u de la petite prairie d’Auteuil, avec un valet nommé Godemer, qui le
servait
depuis plus de trente ans. Ce vieux domestique av
e aller à pied présentement que je suis vieux, et que je vous ai bien
servi
si longtemps ! Il fallait m’y faire aller pendant
mpagnie avec M. le marquis de M…, dont le page, pour tout domestique,
servait
à boire, il souffrait de n’en point avoir aussi s
spensablement obligé. C’était l’homme du monde qui se faisait le plus
servir
; il fallait l’habiller comme un grand seigneur,
d’où il se sauva par-dessus les murs. Bien loin que ce bourgeois ait
servi
d’original à Molière pour sa pièce, il ne l’a con
lière n’a encore eu personne qu’on puisse lui comparer, et, pour nous
servir
d’une heureuse expression de Chamfort, son trône
me mois de septembre. Nous rapportons tout le passage, d’autant qu’il
sert
à la suite de cet article. Ainsi le roi va à Cha
decin volant, et la Jalousie du Barbouillé. Ces deux derniers canevas
servirent
depuis à Molière, lorsqu’il composa le Mariage fo
osias de Soulas Floridor était né de parents nobles, et avait d’abord
servi
qualité d’enseigne. (Les Frères Parfait, tome VII
lle avec un très bon appétit ; mettez-vous à cette table, et qu’on me
serve
mon en cas de nuit. (Tous les services de prévoya
roi coupant sa volaille, et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui
sert
une aile, en prend en même temps une pour lui, et
plusieurs ouvrages que les savants consultent encore. On croit qu’il
servit
de modèle au philosophe du Bourgeois gentilhomme
Molière, en nous le montrant supérieur à son siècle : enfin, il peut
servir
, au besoin, à consoler la vanité de quelque auteu
blance. (Voyez, sur l’anecdote relative à Tartuffe, les Mémoires pour
servir
à la vie de Chapelle, par Saint-Marc, pages 71 et
Nous n’avons pas sur notre théâtre une seule piece qui mérite de nous
servir
d’exemple : j’en prendrai un chez les Italiens, e
emander sa pratique, & sur-tout le paiement du repas qu’il a fait
servir
chez lui, à douze francs par tête. Argentine croi
nête homme ; ils ont voulu lui plaire même quand il l’a fallu pour le
servir
utilement et honorablement. Nos quatre poètes ont
sère, Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se
sert
sa vengeance sévère, Il ne vous fasse, en
à condition qu’il épousera Flaminia ; & leur querelle de Genes ne
sert
qu’à les rendre meilleurs amis. On conçoit aiséme
ce & la fausse porte n’animent que deux ou trois scenes, & ne
servent
qu’à tromper un misérable esclave, acteur subalte
es font la base, les principaux ressorts de la machine entiere, &
servent
à duper un tuteur, le héros de la piece. C’est en
, Flaminio Scala, qui prit soin de rassembler les canevas qui avaient
servi
à ses acteurs, et les fit imprimer, ce qu’on n’av
ns mystérieux, qui, avec une plus grande simplicité d’architecture, a
servi
également à nos premiers poètes comiques. Flamini
ia. Flaminio s’émerveille de la rencontre et jure au capitan qu’il le
servira
dans son amour. Le capitan accepte sa parole. Il
ie des plus hardies et même chimériques utopies républicaines ; qu’il
servit
à sa table, de sa royale main, le valet de chambr
eurs, deviennent là de véritables crimes envers la société qu’on doit
servir
à proportion de ses facultés. Et on se trouve exe
t contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne
sert
plus que de jour à votre ignominie. En vain, e
ræferre pudendis, va s’affaiblissant un peu à chaque traduction :
servir
de jour est plus faible qu’être un flambeau, qui
protégé ; il les faisait apprendre par les gens de sa musique qui lui
servaient
d’acteurs, et lui-même les stylait, leur donnait
sion qu’il avait pour le théâtre, aurait été jusqu’à se proposer pour
servir
de pitre à ces charlatans. C’est là, à coup sûr,
a vue tout à l’heure et qui, bien qu’elle contienne diverses erreurs,
sert
à constater le bruit que l’aventure fit à Paris.
econstitué en partie l’itinéraire capricieux. Deux sortes d’actes ont
servi
particulièrement dans ces recherches : d’abord le
ut de cet auteur et de son double prénom) quelques lignes qui peuvent
servir
à fixer l’époque où Molière devint comédien du du
onstatant l’allocation de quatre mille livres « aux comédiens qui ont
servi
pendant trois mois que les états ont été sur pied
aire des commandements du prince de Conti) que j’avais intéressé à me
servir
, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
la troupe de Molière à l’exclusion de celle de Cormier. Il les avait
servis
et soutenus dans le commencement à cause de moi ;
moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la Duparc, il songea à se
servir
lui-même. Il gagna Mme de Calvimont, et non seule
es faits, il y aurait beaucoup à en conclure. Les expressions dont se
sert
l’auteur : « il devait conduire des femmes de dis
dégager le fonds de vérité ou de vraisemblance qui a, comme toujours,
servi
de prétexte aux contes scandaleux et aux perfides
el Mesuel, maître paumier, copropriétaires dudit jeu de paume, lequel
servait
déjà aux représentations théâtrales, puisque les
igés de lui emprunter sans cesse les tournures de style dont il s’est
servi
peur adapter à notre scène le dialogue de ces poè
que c’est un galant homme, et qu’il est louable de savoir si bien se
servir
de tout ce qu’il lit de bon. » On voit si, penda
sur son album et dont il fait ensuite des tableaux. Ainsi, Molière se
servira
plus tard de ces canevas comiques de sa jeunesse,
r un honnête peignoir, et ses canons semblaient n’être faits que pour
servir
de caches aux enfants qui jouent à cligne-musette
terre qui probablement en jugea ainsi, et dont cette exclamation peut
servir
à rendre l’impression. Quant à l’autre partie de
d’être critiquées si finement et avec tant de bon sens ; mais pour me
servir
de ce que saint Remi dit à Clovis, il nous faudra
paraît aujourd’hui plus honnête que le mot propre dont Molière s’est
servi
. Neufvillenaine, ce bourgeois inconnu qui s’était
i, nouvellement arrivé à Paris, se réserva sous prétexte de les faire
servir
au Palais des Tuileries ; mais il les fit brûler
t jovial, La salle du Palais-Royal Où diligemment on travaille À leur
servir
vaille que vaille. Cette salle du Palais-Royal,
r et des courtisans, le réveil du goût espagnol auquel la jeune reine
servait
de prétexte, les souvenirs de cette scène où la t
ments. Molière comptait avoir affaire à un autre public et voulait le
servir
à son gré. Il conservait l’ambition d’embrasser t
ion de son génie. « Jamais homme, disait de Vizé, ne s’est si bien su
servir
de l’occasion ; jamais homme n’a su si bien faire
ssent sur l’opinion, il eut toute liberté pour la riposte, et il s’en
servit
si bien que des personnages peu scrupuleux sous c
il, recevait des gens de qualité des mémoires dont on le priait de se
servir
; et je le vis bien embarrassé un soir, après la
ièces ; tous ceux qui lui donnent des mémoires veulent voir s’il s’en
sert
bien ; tel y va pour un vers, tel pour un demi-ve
Louis XIV une anecdote du même genre. Voici les termes mêmes dont se
sert
Mme Campan : « Un vieux médecin ordinaire de Loui
ille avec un très bon appétit ; mettez-vous à cette table et qu’on me
serve
mon en-cas de nuit. » (On appelait des en-cas les
roi, coupant sa volaille et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui
sert
une aile, en prend en même temps une pour lui, et
francs, était un homme de bonne famille et qui avait eu l’honneur de
servir
le roi vingt-cinq ans dans un de ses régiments. A
« Il était, ajoute Grimarest, l’homme du monde qui se faisait le plus
servir
. »Quoique ce biographe cite à ce propos une anecd
à défaut de l’acte de baptême, qu’il a été impossible de découvrir, a
servi
la mémoire du grand poète, et il a bien mérité de
outes ces clameurs, développe comme il suit la comparaison dont on se
servait
pour rabaisser l’auteur comique : « Pour faire pa
ace de la cour, c’était à cette noblesse empanachée et enrubannée qui
servait
à décorer le Versailles de Louis XIV, c’était à c
ite. « car, dit-il en terminant, tout ce que l’on écrit contre lui ne
sert
qu’à faire voir qu’il triomphe. » L’autre pièce
ntre lui ne sert qu’à faire voir qu’il triomphe. » L’autre pièce qui
servit
de réplique à L’Impromptu de Versailles, et qui d
s autres comédies du spirituel Isole (Thomas Corneille) ; et, pour me
servir
d’un exemple plus frais, tels sont Les Amours d’O
de bagues, concerts de voix et d’instruments, récits de vers, festins
servis
par les Jeux, les Ris et les Délices, comédies mê
plus illustre, de plus élégant et de plus beau. La troupe de Molière
servait
d’auxiliaire à ces nobles acteurs. La reine et tr
, usurpaient le spirituel pour s’emparer du temporel… Rien ne pouvait
servir
la religion plus que de démasquer ces directeurs
Misanthrope ou Le Tartuffe. La donnée fantastique et surnaturelle qui
sert
au dénouement n’y est point assez naïvement accep
dresse lui faisait envisager la peine qu’il aurait de la voir sans se
servir
des privilèges que donne le mariage ; et il y rêv
re moi-même, dans l’impossibilité que je trouvai à la changer ; je me
servis
pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’
de la folie ? Et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouv
de faire dans Les Fâcheux, et dont il lui avait été impossible de se
servir
; et il lui suffisait de menacer Chapelle de mett
mes les plus énormes ; le montrant sous un visage de pénitent, qui ne
servait
qu’à couvrir ses infamies ; lui donnant, selon le
faire une démonstration contre eux ou contre leur influence, on s’est
servi
du Tartuffe. Mais ceux que préoccupent avant tout
nt communiquées, par quelque familier du château, à Molière, pour lui
servir
de modèle. Molière jouait dans cette cette pièce
e. » Autre anecdote sur Chapelle et son valet Godemer. Ce valet, qui
servait
Chapelle depuis trente ans, avait coutume de se p
isse entrevoir. On l’aperçoit dans les canevas de Flaminio Scala, qui
servaient
à la troupe des Gelosi, imprimés en 1611. Dans ce
Molière dans la plupart des rôles où il joua, et par conséquent, peut
servir
de guide aux comédiens. Voici les principaux arti
propre esprit. Il semble, en effet, dans la variété de ses attaques,
servir
des passions qui n’existaient pas de son temps. M
est de même de la langue spéciale de chaque profession, Molière s’en
sert
avec une exactitude qui porterait à croire qu’il
ra ta gloire, Et, laissant ici-bas un temple à sa mémoire, Son bûcher
servira
pour te faire un autel. Dès l’âge de dix-huit ou
solut de recourir à cet ancien camarade et pria le jeune Baron de lui
servir
d’intermédiaire. Celui-ci se prêta volontiers à l
ement où se trouve le passage du Pont-Neuf, une vaste salle qui avait
servi
aux représentations en musique données par Perrin
rés. 96. Joué en janvier 1664 à l’hôtel de Bourgogne. 97. Racine se
sert
d’une expression un peu plus crue. Racine le fils
ma manière d’agir, et pressé par Sarrasin que j’avais intéressé à me
servir
, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la Du Parc, il songea à se
servir
lui-même. Il gagna madame de Calvimont, et non se
i leur était le moins favorable, ou dans une vieille pièce qui eût pu
servir
à établir des comparaisons. L’attrait de pièces a
e remplacer, et en 1672, Fléchier, consacrant ainsi ce ridicule, s’en
servit
pour la désigner dans l’oraison funèbre de madame
e plus entendus et à ne s’entendre pas eux-mêmes. Il ne fallait, pour
servir
à ces entretiens, ni bon sens, ni mémoire, ni la
nts. Elles ne s’appelaient que « ma chère », et ce mot avait fini par
servir
à les désigner généralement. Une « chère », une «
prose était alors une nouveauté, le titre de celle-ci n’avait pas peu
servi
à exciter une curiosité générale. Les suppôts de
’être critiquées si finement et avec tant de bon sens ; mais, pour me
servir
de ce que saint Rémy dit à Clovis, il nous faudra
s si malheureux de ses infortunes conjugales, Molière, qui, pour nous
servir
de l’image plaisante de La Fontaine, en mettait s
hiffre vrai ; mais Neuf-Villenaine y voyait une flatterie de nature à
servir
de passeport à son sans-façon. Molière, toutefois
, nouvellement arrivé à Paris, se réserva, sous prétexte de les faire
servir
au palais des Tuileries ; mais il les fit brûler
nt de toutes parts. Bientôt après on se rendit dans la salle où était
servi
un repas digne de l’amphitryon et des conviés. On
t prématurée empêcha Molière d’exécuter ce travail, qui certes eût pu
servir
de poétique à la comédie. Peut-être nous eût-il r
lle avec un très bon appétit : mettez-vous à cette table, et qu’on me
serve
mon “en cas de nuit”. » Alors le Roi, découpant l
rs le Roi, découpant la volaille et invitant Molière à s’asseoir, lui
sert
une aile, en prend en même temps une pour lui, et
ute la cour s’empressa de lui faire des invitations. La fortune ne le
servait
pas moins que la faveur. Le montant des recettes
; qu’il ne croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de
servir
le Roi dussent favoriser ces misérables contre eu
uvent pas également capables des mêmes beautés, si l’on s’y est voulu
servir
du même style, et que l’on ait eu le soin de n’en
aussi bien qu’il faisait, leur ayant dit plusieurs fois qu’il s’était
servi
de la version en prose dédiée à la Sérénissime Re
us souvent ils ne s’exprimaient qu’en latin ; quand ils daignaient se
servir
de la langue française, ils la défiguraient par d
re moi-même, dans l’impossibilité que je trouvai à la changer ; je me
servis
pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’
de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pou
necdote, qui prouve combien Molière rendait justice à son génie, nous
servira
à réfuter plus facilement encore l’accusation por
à la postérité que les génies illustres qu’elles avaient l’honneur de
servir
». J.-J. Rousseau a dit : « Si Molière a consulté
é à ses personnages ce vernis de bon ton, cet usage du monde qui leur
servait
à les dissimuler, ou les eût fait accompagner d’u
c’est un or qui a besoin d’alliage pour prendre de la consistance et
servir
aux divers usages de la société. Mais en même tem
e part. Je n’ai pas le dessein de lui nuire ; je veux au contraire le
servir
. On n’en veut point à sa personne, mais à son ath
au monarque et le jeta dans un nouvel embarras. « Quand celui qui se
sert
d’un tel prétexte, dit fort bien l’auteur d’une r
it prohibé ce titre de Tartuffe, et qu’il ne se serait par conséquent
servi
que de celui de L’Imposteur ; mais il semble avoi
t le mol « truffe », qui convient très bien à l’espèce de fruit qu’il
sert
à désigner, à cause de la difficulté qu’on a à le
un esprit mordant qui s’exerce même aux dépens d’une famille qu’elle
sert
avec attachement. Enfin, dans cette admirable con
t qu’à lui. Cette pièce, une des plus importantes de ce grand procès,
sert
à constater quelques changements qui différencien
ueurs aux douceurs de la paix, Louis XIV voulut qu’une fête brillante
servît
à célébrer les succès de ses armes et à réparer l
positions de notre parterre et de nos acteurs pour L’Avare, elle peut
servir
du moins à les expliquer. Au siècle de Molière, a
en parlant de Molière : « En pensant bien il parle souvent mal. Il se
sert
des phrases les plus forcées et les moins naturel
ais ; mais c’est par paresse : c’est aussi par paresse que je me suis
servi
de L’Avare de Molière. » Que la paresse ne l’a-t
La Lettre sur la comédie de l’Imposteur, dont nous avons déjà parlé,
sert
à constater quelques modifications ou suppression
oulions enregistrer ici, c’est la constitution de la première pension
servie
par la Comédie, le retour de Baron et les débuts
ès de par le Roi ne fascina point les yeux de notre auteur, et ne put
servir
à lui déguiser la faiblesse de son ouvrage. Il ne
Mais l’amour-propre chez les grands, la cupidité chez les petits, ne
servirent
pas médiocrement à propager cette folie. Comment
i affirmé, du temps de Molière, qu’un de ses amis, Rohault, lui avait
servi
d’original pour tracer son Maître de philosophie.
tations de cet autre Bobinet, qui n’y entendait pas malice, ne purent
servir
à l’apaiser. La Comtesse d’Escarbagnas fut donné
r dans celui d’Alceste. Nous devons consigner ici que le fauteuil qui
sert
encore aujourd’hui à la Comédie-Française pour le
a. Il n’avait également qu’à louer la jolie maison d’Auteuil, qui lui
servait
de refuge contre les poursuites des fâcheux et le
puisables qu’il possédait, si la nature de son génie l’eût forcé à se
servir
du même pinceau, des mêmes couleurs, pour rendre
inairement jusqu’à ceux qui avaient l’honneur de l’approcher et de le
servir
. Mais il n’avait pas cru y manquer en permettant
a noblesse satisfaisait en même temps les deux principales choses qui
servent
de mobile et de but aux actions humaines, la vani
sérieusement ; mais dont la réponse, qui ne peut être douteuse, doit
servir
de fondement à sa fausse argumentation. Dans la
vait déployé toutes les ressources de son génie pour la mécanique, ne
servit
qu’aux représentations de Psyché, et fut abandonn
même salle qui recueillit l’Opéra après son incendie, en 1763, et qui
servit
ensuite d’asile à la Comédie-Française, lorsqu’en
’étale aussi ; car je suis sans façon, Mon cher, & cela doit vous
servir
de leçon. Et je veux qu’entre nous toute cérémoni
veut faire semblant de l’épouser : elle le refusera, & son refus
servira
de quittance. La Comtesse craint qu’Hortense n’ai
lui du malheureux Abbé ; il feignit de céder à l’honnêteté pour mieux
servir
la vengeance & la malignité qui lui firent su
e, & de nommer en conséquence leurs acteurs ; mais un tel soin ne
sert
pas à grand’chose. Poisson appelle un de ses Gasc
s pourquoi on les imprime à la tête de l’ouvrage. Il est des noms qui
servent
à intriguer la piece ; nous en parlerons dans le
le Mercure de mai 1738 (p. 826 à 836), sous le titre de Mémoires pour
servir
à l’histoire du théâtre, et spécialement à la vie
ses pièces. Ses souvenirs pouvaient, même à soixante-dix-sept ans, la
servir
encore pour donner un portrait physique de Molièr
de Molière, avait soixante-douze ans quand il donna ses Mémoires pour
servir
à l’histoire de Molière et de ses ouvrages, qui f
osent, ou en aprenant la maniéré dont les jeunes personnes doivent se
servir
pour tromper des parens chargez de leur conduite
s remarquable sur la vie et les ouvrages de Moliere. Mémoires pour
servir
à l’histoire du théâtre et spécialement à la vie
ans la Princesse d’Elide 136. Un astrologue, dont l’artifice démasqué
sert
à détromper les Grands d’une foiblesse qui fait p
ù il porta le mousquet dans la compagnie de M. de la Besne, et depuis
servit
en qualité d’enseigne dans le régiment de Rambure
e régiment lui fit prendre le parti de la comédie, dans laquelle il a
servi
depuis vingt-cinq ans, comme il fait encore à pré
ta fede. 27. Flavio finto negromante. 28. Il Fido amico. 29. Li Finti
servi
. 30. Il Pedante. 31. Li Due finti Zingani. 32. Li
voitures généralement quelconques… 9008 » Pour trois bannes qui ont
servi
à couvrir les charrettes où étaient les habits… 5
harrettes où étaient les habits… 50 8 Pour tous les Suisses qui ont
servi
, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les
émoire un fond de bonnes choses qu’il tenait de Molière et dont il se
servit
par la suite. « Aussi », ajoute sérieusement Grim
ent pas avec moins d’évidence lorsqu’il disculpe.Molière d’avoir fait
servir
la vieille fable d’Amphitryon au panégyrique de l
, dans son Élomire, prétend que tout son apprentissage était alors de
servir
de Tabarin, subalterne à l’Orviétan ou à Bary, le
sée, on cherche un théâtre. C’étaient alors les jeux de paume, qui en
servaient
. Ils étaient nombreux vers les fossés de Nesle, q
aint-Paul, le matériel des loges et bancs, tréteaux et coulisses, qui
servaient
déjà dans le tripot des Métayers, et les représen
ui s’y joignait à la rue Saint-Honoré, se dressait une potence qui ne
servait
que trop souvent ; les porteurs de chaises y avai
olière a peint la seconde femme d’Argan peut jusqu’à un certain point
servir
d’indice. Il y a là un reflet, et dans ce reflet
uelque riche bourgeois, elle cherche un théâtre. Les jeux de paume en
servaient
alors. Ils étaient nombreux sur les fossés de Nes
aint-Paul, le matériel des loges et bancs, tréteaux et coulisses, qui
servaient
déjà dans le tripot des Métayers ; et les représe
de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne
serve
qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pou
De pitié votre âme atteinte, S’attendrit à mes discours, Mais que me
sert
votre plainte, Si vous refusez toujours… Pendant
apologue, je prenais plaisir à regarder cette vieille sculpture, qui
servait
d’enseigne à la boutique de mon père, et qu’on ap
: Don Juan. Les comédiens trouvaient qu’il était inutile, et qu’il ne
servait
tout au plus qu’à masquer l’autre : ce beau titre
s lettres d’authenticité. Ce qui devait la faire à jamais disparaître
sert
à la rendre immortelle ! Que voit-on dans cette p
s presses à deux cents lieues de la Bastille, imprima tout. Son texte
servit
à faire comprendre ce qu’avait écrit Rochemont, c
e l’édition de La Grange ; maintenant, en revanche, le pamphlet dévot
sert
à consacrer l’authenticité du texte d’Amsterdam,
ène de M. Dimanche est devenue le manuel. Je ne sais au juste qui lui
servit
pour l’athée ; mais, du moins, il est un trait de
pisode de cette existence de magnifique et insolent débiteur, qui put
servir
de modèle à Molière ; mais j’en connais un, qui d
r les papillons, qui était une espèce de manie. On était, si j’ose me
servir
de ce mot, enthousiasmé de la beauté de leurs ail
ma manière d’agir et pressé par Sarrasin, que j’avais intéressé à me
servir
, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le
moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la du Parc, il songea à se
servir
lui-même. Il gagna madame de Calvimont, et non se
nt mieux que bientôt des titres véritables, des dignités d’importance
servirent
de vernis à cette noblesse de fraîche invention.
yale : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage, Et, pour
servir
sou prince, il montra du courage ; Mais il est de
« le roi, dit-il, voudra bien que Dieu aille le premier, et que je ne
serve
pas. contre ma connaissance manifeste et évidente
, on le sait, n’est autre que l’abbé Roquette, pourrait, au besoin,me
servir
de nouvelle preuve. Il s’étonne, comme nous, de v
e renvoyé de la maison. Mais, aux gens de cette espèce, la mémoire ne
sert
que pour la rancune, et jamais elle n’entretient
e nous allons le suivre : « Il écoute, il veille sur tout ce qui peut
servir
de pâture à son esprit d’intrigue, de méditation
it pas davantage, pour que Molière trouvât le moyen excellent et s’en
servît
. Pendant que sa comédie subissait ces transformat
à la comédie de Molière, et cette parole, qui valait bien une bulle,
servit
de justification à Louis XIV, lorsque, trois ans
voudrez. Vous savez que je ne manque point de cœur et que je sais me
servir
de mon épée, quand il le faut. Je m’en vais passe
forme rajeunie. Le plus souvent, toutefois, la farce ancienne ne dut
servir
que comme cadre, comme idée pour de nouveaux déve
guise et suivant les exigences des actualités à mettre en scène, s’en
servir
pour quelques-uns de ces impromptus créés au jour
déjà saisi tous les meubles de la chaumière, y compris le grabat qui
servait
de lit. Le collecteur arrive et cherche avec ses
e défendant, il en faut faire meilleure chère ; car que diable nous »
serviroit
tout le bien que nous pourrions amasser, puisqu’a
et des seigneurs pour ces petites pièces, il ne manqua pas de leur en
servir
, chaque fois qu’il fut mandé, soit au Louvre, soi
passait dans le quartier du Bœuf, se rendant au jeu de paume qui lui
servait
de théâtre, il vit à l’entrée d’une boutique, sur
ait essayé là, jusqu’à la forme même du vers employé. L’alexandrin ne
servait
guère alors, en effet, que dans la tragédie. C’ét
comédies de Boisrobert, par exemple, avec les grands alexandrins qui
servent
d’échelles à leur noblesse, sont de l’ennui le pl
calcule, au profit de la passion. Tout lui est bon de ce qui doit le
servir
, même ce qu’il peut emprunter aux maximes et prat
mprunter aux maximes et pratiques de M. Tartuffe. A l’occasion, il se
sert
de son langage pour arriver aux mêmes fins de dup
i a, du moins, cela de bon, que ses méchancetés sont instructives, et
servent
d’enveloppe à des renseignements, nous apprend qu
us vous affligez avec eux ; ce qui les réjouit vous réjouit, vous les
servez
avec chaleur, quand vous le pouvez, et je vous ai
ais ne sort pas. Elle se poste derrière la haute table, qui plus tard
servira
de cachette à ce même Orgon ; de là, les coudes a
re, Versailles, au lieu d’une primeur, n’eut que les reliefs du régal
servi
a Paris. S. M. le public eut le pas sur S. M. le
un peu lourde. Comment l’alléger, l’alexandrin dont l’auteur s’était
servi
étant le seul vers qui fut alors de mise dans le
Turcaret. D’où cela venait-il ? De ce que la prose n’avait longtemps
servi
que pour les farces, jouées à l’improvisade, aprè
n père n’avait pas fait seul tous les frais des observations, qui lui
servirent
pour sa comédie : plus d’une pratique du vieux ta
s Français ; c’est par paresse. C’est donc par paresse que je me suis
servi
de l’Avare de Molière. » Grand merci ! Un peu ava
a sottise, et dont Molière, en le posant ainsi, pour que son ridicule
servit
d’exemple, a voulu qu’on se moquât, sans indiquer
r enchâssé une pastorale, dont elle sembla n’être que le cadre, il la
servit
au roi, dont le rire et les applaudissements suff
t de ce précieux livre de comptes, dont nous aurons si souvent à nous
servir
, et qu’il nous faudra sans cesse feuilleter, invo
sur celle ? de ses pièces qu’il considérait comme vraiment sérieuses,
servent
, pour ainsi dire, de point de démarcation entre l
s les meilleures autorités contemporaines, et une fois bien constaté,
servir
de règle immuable pour l’interprétation de son ré
n bruit et cache son mystère. Précédé par le chef machiniste, qui lui
servait
de guide et d’éclaireur, il put lire, sur la bord
s de Molière, auxquelles ce petit appareil littéraire en sept parties
servit
successivement d’introduction, ont toutes, comme
subsiste un vers qui prouve qu’il y avait pensé, et peut-être s’était
servi
de ce cas de nullité dans sa première copie ; c’e
Orgon en menace bien Damis, mais la tradition ne veut pas qu’il s’en
serve
. Cette indication reste-t-elle de l’ancienne vers
aisons du voisinage. Près de là, justement, loge Orgon, dont M. Loyal
servit
honnêtement le père. C’est un personnage considér
qui le reprends. Je n’ai pas d’autres gages, mon bon monsieur ; je le
sers
pour l’amour du bon Dieu. Il n’a pas un denier va
mais avec dessein et selon qu’il lui est utile et jamais quand il ne
servirait
qu’à le rendre très ridicule… Il ne pense point à
mais avec dessein et selon qu’il lui est utile et jamais quand il ne
servirait
qu’à le rendre très ridicule… Il ne pense point à
Damis : Je lui pardonne tout, de rien je ne le blâme, Et voudrais le
servir
du meilleur de mon âme ; Mais l’intérêt du ciel
t que l’action elle-même, Molière les employa avec réflexion. Il s’en
servit
pour révéler une préoccupation de l’esprit, un ét
ntemporains, puisée chez les grands maîtres de l’antiquité, il put se
servir
de ce qu’il avait sous la main, en restant toujou
ques particuliers. Les politiques ont même conçu que la scène pouvait
servir
à leurs desseins. Le tranquille Chinois, le pacif
n surprise, lui donnant beaucoup et lui promettant davantage, faisant
servir
chaque incident, quelquefois chaque mot, à nouer
C’est un or qui a besoin d’alliage pour prendre de la consistance, et
servir
aux divers usages de la société. Mais en même tem
pose le cortège d’un vice principal ! Avec quelle adresse il les fait
servir
à le mettre en évidence ! Quelle finesse sans sub
e vouer. scène iv. Zucca et Testa. Les deux valets se plaignent de
servir
des maîtres extravagants. Ils maudissent les femm
t, à l’exemple de Cailhava, reprocher à Molière de ne s’en être point
servi
, puisque ce nouveau dénouement ne fut imaginé que
voir en cette compagnie. Pour en revenir à Sganarelle, ce personnage
sert
de transition entre les types presque invariables
originale est peut-être plus vive et plus attachante. La même phrase
sert
de conclusion aux deux œuvres ; voyez pourtant qu
t qui, avec ses grands airs d’austérité, rivalise avec sa femme, pour
servir
les plaisirs du roi ! Montausier était honnête ho
oins contestable, pour croire que de Saint-Aignan avait réellement pu
servir
d’original au rôle d’Oronte. Mais du temps de Mol
réel, multiple et un30. Il s’ensuit que Montausier n’a pas plutôt pu:
servis
de type à Alceste que tout autre contemporain, un
n’ai plus d’yeux pour ses .défauts, et tout ce que j’ai de raison ne
sert
.qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pou
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