iste. La première consiste à peindre les caractères, c’est-à-dire les
sentiments
et les passions qui inspirent les pensées et diri
elle sorte qu’en montrant certains effets émanant toujours du jeu des
sentiments
et des passions, on peut, s’ils ne l’ont fait eux
t surgir l’enthousiasme et l’émotion par la représentation des grands
sentiments
et des passions violentes, c’est le rôle delà tra
bon jugement, et dont la plus noble est sans contredit le sens moral,
sentiment
du bien et du mal, toujours accompagné du sentime
it le sens moral, sentiment du bien et du mal, toujours accompagné du
sentiment
du devoir. Richement doué par la nature sous le r
également celle de tout homme doué de bon sens, c’est-à-dire des bons
sentiments
humains ; elle est la morale dans son essence, la
ialement des manifestations instinctives ou morales, c’est-à-dire des
sentiments
et des passions. Cette dernière branche de la psy
ssance, certaines conditions sont absolument nécessaires. Lorsque les
sentiments
moraux sont présents dans son esprit en même temp
ur se déterminer librement. Mais il n’en est plus de même lorsque les
sentiments
moraux lui font plus ou moins défaut, soit parce
d de ses inspirations passionnées par la raison, c’est-à-dire par les
sentiments
moraux, ne peut plus apprécier les bizarreries, l
u’il doit tenir afin de se comporter sagement, tirant son origine des
sentiments
moraux ; et la folie, qui est la déraison inconsc
e de beaucoup de raison s’ils sont doués de bon sens, c’est-à-dire de
sentiments
moraux, d’instincts droits, équitables ; tandis q
es hommes très intelligents et fort instruits, n’ayant que de mauvais
sentiments
et manquant de ceux qui inspirent la justice et l
de tout son pouvoir lorsqu’elle fonctionne sous la direction des bons
sentiments
, de même aussi elle prête à l’extravagance, à la
interprétation. La psychologie, et principalement la psychologie des
sentiments
et des passions, procède de la même manière que l
éléments instinctifs, bons ou mauvais, de l’esprit, c’est-à-dire les
sentiments
et les passions, la science du cœur humain consis
t alors à aucun élément instinctif de la raison, du bon sens, à aucun
sentiment
moral, de s’y faire en même temps sentir pour écl
ue, cette passion s’étant apaisée et n’absorbant plus son esprit, les
sentiments
moraux peuvent y réapparaître et l’éclairer. C’es
passion, on voit, lorsque par sa violence elle étouffe de nouveau les
sentiments
qui inspirent la raison, on voit, dis-je, cette p
vouloir se soustraire à leur joug, il faut qu’il entende la voix des
sentiments
moraux qui éclairent la conscience à l’égard de c
comblerait ses jours de bonheur et de gloire. » Tel est le véritable
sentiment
du flatté à l’égard du flatteur. Et l’on peut app
aître de lui en présence de sa passion, lorsqu’elle n’empêche pas les
sentiments
rationnels d’intervenir pour l’éclairer, il n’en
disant qu’il prendra mieux ses mesures à une prochaine tentative. Les
sentiments
inspirateurs de l’intérêt bien entendu, et qui co
e, question qui a toujours occupé les philosophes. Si l’homme doué de
sentiments
moraux considère comme représentant le vrai, le j
passions parce qu’elles y occupent momentanément la place de ses bons
sentiments
, prend aussi comme représentant la raison, (c’est
pent, parce qu’elles envahissent si complètement son esprit, qu’aucun
sentiment
moral ne peut intervenir pour l’éclairer sur ses
is si complètement l’esprit, qu’elle s’y substitue instantanément aux
sentiments
et aux passions qui composent le caractère nature
d’Agnès par l’affection, et il a fait naître de suite en elle le même
sentiment
, ainsi que cette jeune fille le dit à son tuteur
sède au suprême degré la science innée et instinctive que donnent les
sentiments
, les instincts du cœur, science que ne donnent ni
ciations justes, des jugements sains, tire sa source de chacun de nos
sentiments
moraux ; or, comme ces sentiments sont indépendan
ns, tire sa source de chacun de nos sentiments moraux ; or, comme ces
sentiments
sont indépendants les uns des autres, comme les u
ette déraison partielle, nous sommes raisonnables dans les cas où les
sentiments
moraux que nous possédons nous inspirent et nous
tre démontré; est tellement entiché des idées que lui ont suggéré les
sentiments
et les passions qui le dominent, il les croit si
il demande un conseil sur la manière de voir que lui ont imposée ses
sentiments
et ses passions, c’est simplement une approbation
alie constituée par la perversité des instincts alliée à l’absence de
sentiments
moraux. L’idée première de cette comédie n’est pa
lui-ci s’applique surtout à mettre en évidence, l’absence de tout bon
sentiment
chez son maître, c’est-à-dire son insensibilité m
ien, comme inaccessible à la crainte des punitions et à tous les bons
sentiments
, passant sa vie en bête brute au point de vue mor
avec le cynisme et même la naïveté qui résultent de l’absence de tout
sentiment
qui inspire de la réprobation et de la répulsion
alifiant de : maître sot, et il lui impose silence. L’absence de tout
sentiment
rationnel, de ceux même qui inspirent l’intérêt b
e l’insensibilité de ce personnage, le manque absolu chez lui de tout
sentiment
moral, il expose sa perversité, c’est-à-dire les
lement un besoin pour les personnes supérieurement douées du côté des
sentiments
. Don Juan va nous offrir un exemple de cet excès
tant pour en tirer profit que pour le mal lui-même ! De même que les
sentiments
moraux ont leur délicatesse, Molière, à qui rien
ce que renferme le cœur humain ne reste inconnu, nous apprend que les
sentiments
pervers ont aussi leur délicatesse, ou plutôt leu
se le malheur ne saurait l’attendrir, puisqu’il est dénué de tous les
sentiments
humains ; mais elle devient une circonstance qui
le elles s’emparent de l’esprit en y étouffant momentanément tous les
sentiments
moraux, en ravissant ainsi à l’homme le bon sens
est le principe qui attribue la raison morale aux bons instincts, aux
sentiments
moraux, au bon sens, et non aux facultés intellec
on petit sens, mon petit jugement (les instincts rationnels, les bons
sentiments
), je vois les choses mieux que tous les livres. »
sans contredit, favorisez l’éducation morale par la culture des bons
sentiments
, du bon sens, leur dirai-je ; combattez énergique
er à tout ce qui m’attire. » S’il en est ainsi, c’est parce qu’aucun
sentiment
moral, et pas même le sentiment de l’intérêt bien
il en est ainsi, c’est parce qu’aucun sentiment moral, et pas même le
sentiment
de l’intérêt bien entendu, ne combat et ne repous
Les considérations les plus élevées, les plus capables d’exciter les
sentiments
moraux, quelque faibles qu’ils soient, lorsque to
x. Mais ces considérations ne pouvaient pas exciter chez Don Juan des
sentiments
qui n’existaient pas même en germe, et nous allon
u parricide tant d’enfants dénaturés, c’est-à-dire dénués de tous les
sentiments
naturels. Obsédés par le désir de jouir au plus t
eurs parents, ils accomplissent leur projet monstrueux parce qu’aucun
sentiment
moral ne les en détourne, parce que le désir de p
, ni aucun regret quelconque ; ce ne peut être, en réalité, aucun bon
sentiment
puisque la nature l’en a privé; ce quelque chose
âte de le désabuser: « Non, non ! je n’ai point changé (dit-il), mes
sentiments
sont toujours les mêmes Si j’ai dit que je voulai
faut avoir recours à une longue éducation qui vise à exciter les bons
sentiments
et à apaiser, à affaiblir les mauvais ; aussi ne
ue si l’individu possède à quelque degré les germes des premiers. Les
sentiments
moraux ne s’improvisent point dans la conscience,
jamais manqué de faire ressortir leur incorrigibilité par absence de
sentiments
moraux, et par conséquent de remords après les ac
ace son honneur à soutenir les inspirations que font naître en lu les
sentiments
et les passions qui prédominent dans son caractèr
s naturels des passions dont l’origine a son point de départ dans les
sentiments
moraux les plus nobles et les plus élevés. L’exag
Or, comme cette passion offre autant de variétés que ce qu’il y a de
sentiments
moraux qui peuvent être exagérés et pervertis, af
exposition celui du bien et du juste. Alceste est animé des meilleurs
sentiments
; mais, affligé d’une nature morale trop impressi
le trop impressionnable, les vices de la société l’irritent. Ses bons
sentiments
, blessés et surexcités par ces vices, tombent dan
ir, ainsi que cela arrive chez tous les fanatiques blessés dans leurs
sentiments
exagérés et pervertis, la haine et la violence. D
il emploie, pour y parvenir, une vivacité de langage qui heurte leurs
sentiments
. Aussi Molière a-t-il le soin de montrer le peu d
ritable, parce que cette passion a plus de poids sur l’esprit que les
sentiments
qui inspirent l’intérêt bien entendu et les désir
erie, couvrir le zèle que j’ai pour vous et feindre d’entrer dans les
sentiments
de votre père et de votre belle-mère.» Molière d
rhumain, un amour de fantaisie qui n’existe pas. L’amour, basé sur un
sentiment
et sur un besoin physique institués en faveur de
fuir pour ne pas être envahi par cette passion, et c’est la voix des
sentiments
qui inspirent cet intérêt rationnel qu’il qualifi
n’est point aveuglé cependant à l’égard de son intérêt véritable. Les
sentiments
qui l’inspirent parlent en ce moment plus haut da
envahissent si complètement son esprit qu’elles y étouffent tous les
sentiments
moraux. Alors, dominé et aveuglé par ses passions
ce que ces inspirations contiennent d’absurde ou d’immoral, aucun bon
sentiment
ne le lui faisant plus sentir. Sous cette dominat
me par ses passions, même par celles qui ont pour point de départ les
sentiments
moraux. Il importait d’autant plus de signaler ce
oin d’atteindre le but qu’on s’est proposé, on n’a fait qu’aviver les
sentiments
et les passions sur lesquels ces opinions étaient
motif de son admiration réside dans la vivacité de son fanatisme. Les
sentiments
et les passions en effet ne se motivent pas toujo
’est point le lot de la pauvre humanité. L’homme même qui possède les
sentiments
moraux, éléments constitutifs de la raison, ne sa
e la raison des hommes qui ne possèdent qu’à un degré insuffisant les
sentiments
moraux, et que sera surtout la raison de ceux qui
eureux que la nature a créés paresseux à l’excès, égoïstes, animés de
sentiments
pervers, dévorés du désir des jouissances, et sur
pervers, dévorés du désir des jouissances, et surtout dénués de tout
sentiment
moral capable de combattre leurs mauvais instinct
et l’hypocrisie. Tout ce qui caractérise le pervers dépourvu de tout
sentiment
moral se trouve admirablement dessiné par Molière
mer aucun, mais encore il l’a constamment présenté comme dépourvu des
sentiments
qui, froissés par quelque acte odieux, produisent
l’erreur dans laquelle tombent les personnes bien douées du côté des
sentiments
qui, supposant tous les hommes moralement conform
non de mener une vie régulière, puisqu’il n’y est porté par aucun bon
sentiment
, du moins de ne pas se compromettre gravement, to
t en professant le plus grand respect pour tout ce qui touche au vrai
sentiment
religieux. Il faut donc être bien prévenu contre
nant à cette malheureuse lie de l’humanité qui est dénuée de tous les
sentiments
moraux? Et à côté de cela, ne cesse-t-il pas de f
moralité du mari. L’homme, cherchant toujours à donner du relief aux
sentiments
et aux passions qui le dominent, couvre, avec le
s cette passion. Par cette illusion, il élève à la hauteur d’un noble
sentiment
la haine qu’il éprouve contre ceux qui le trahiss
oduire à son service, sous quel masque de sympathie et de rapports de
sentiments
je me déguise pour lui plaire, et quel personnage
e humaine, car elle est ainsi faite. C’est incontestablement aux bons
sentiments
de l’homme qu’il convient de s’adresser pour arri
ur et pour le diriger vers la voie de la raison ; mais quand ces bons
sentiments
font défaut, ce qui est le cas d’Harpagon, force
ne point l’aigrir et pour en venir mieux à bout. Heurter de front ses
sentiments
est le moyen de tout gâter ; et il y a de certain
, chez lesquels les mauvais instincts l’emportent de beaucoup sur les
sentiments
rationnels. Elle renferme le meilleur argument qu
comme dit Molière, en excitant en eux ce qu’ils peuvent avoir de bons
sentiments
, voire même au besoin l’intérêt personnel, sans j
s ne sont point irrésistibles et quand, éclairés à leur égard par les
sentiments
moraux, nous sentons que nous devons résister à c
la jeunesse. Le cœur de l’avare, qui est resté insensible à tous les
sentiments
généreux, aux affections de famille, à l’honneur,
matique, exclusif. Son génie, qui a embrassé toute la psychologie des
sentiments
et des passions, en a déduit les diverses conséqu
leurs passions ; à moins toutefois que la nature ne les ait doués de
sentiments
moraux assez puissants pour les rendre capables d
le. Mais lorsque l’occasion de présenter un père doué des plus nobles
sentiments
et de les exprimer à un fils voué à tous les vice
es plus nobles couleurs, et montré dès le début comme plein de nobles
sentiments
, puisse allier cette hauteur d’âme avec le miséra
onvention composée telle qu’on la désirerait. Quoi que doué de nobles
sentiments
, l’homme est loin de se trouver toujours sous leu
soient point partagés par l’autre. Lorsque l’homme est plein d’un vif
sentiment
, il le croit si juste et si conforme à la raison,
st impossible à l’homme de faire ce qui répugne essentiellement à ses
sentiments
, à sa nature instinctive. Devant une répugnance i
si puissante en réalité que les impossibilités physiques. Suivant les
sentiments
qui l’animent, il y a certains actes qu’il ne pou
es inconvenants ou criminels ne sont pas possibles à l’homme doué des
sentiments
supérieurs ; et le vulgaire le sent si bien avec
s qui le révoltent il ne manque pas de dire : Il ne faut pas avoir de
sentiments
pour commettre de tels actes. Pour être méchant,
ent désirer les actes pervers, mais encore il faut absolument que les
sentiments
moraux qui inspirent la réprobation pour ces acte
même emportement. Lorsque ces travers d’esprit tirent leur source de
sentiments
respectables, mais qui ont été exagérés et perver
les grandes intelligences et les savants. Et puis, l’amour étant tout
sentiment
, ce ne peut être que par le sentiment, par quelqu
ts. Et puis, l’amour étant tout sentiment, ce ne peut être que par le
sentiment
, par quelque chose d’instinctif, fort variable se
mes, du Misanthrope, du fou Sganarelle de l’École des maris, soit les
sentiments
du sage Ariste de la même comédie, etc. Cette app
re a éprouvé, selon les circonstances très accidentées de sa vie, les
sentiments
et les passions de quelques personnages de ses co
, Tartuffe et Don Juan, que les personnages dont il a pu partager les
sentiments
et les passions. Bien plus, il a réussi autant da
er une branche spéciale réservée à l’étude des instincts du cœur, des
sentiments
et des passions, ainsi que de leurs effets nature
ns instincts du cœur, et elle les a décrits et classés sous le nom de
sentiments
moraux, de facultés morales. C’est beaucoup sans
ces naturelles. Si cette école ne s’est guère occupée des effets, des
sentiments
et des passions, ce n’est pas parce que, comme se
ation. En éliminant à peu près de leur psychologie ce qui a trait aux
sentiments
et aux passions, ils laissent dans leur œuvre une
angement. Tant qu’ils ne viseront pas à développer dans le peuple les
sentiments
moraux, les nobles instincts de l’âme, par leur c
première alors qu’on ne donne que la seconde. Si la culture des bons
sentiments
appartient surtout aux parents et aux chefs d’ins
uelle fonctionne, alors que les éléments instinctifs de l’esprit, les
sentiments
et les passions sont également en activité, ces é
inspirée par chacune de nos facultés morales, par chacun de nos bons
sentiments
. Ceux-ci ôtant indépendants les uns des autres, s
sabilité sur l’intelligence, et non pas sur la raison. 3° Ce sont les
sentiments
moraux qui éclairent l’homme sur la nature extrav
éclairent l’homme sur la nature extravagante ou perverse des mauvais
sentiments
, des inspirations passionnées. Si les sentiments
perverse des mauvais sentiments, des inspirations passionnées. Si les
sentiments
moraux sont absents de l’esprit, l’homme ignore t
ète de l’esprit humain qu’elles y étouffent d’une manière absolue les
sentiments
moraux qui pourraient éclairer l’homme à l’égard
les mêmes conditions psychiques que si la nature l’avait privé de ces
sentiments
moraux. Les passions dirigent alors complètement
nt conçus par notre grand Molière, sont la base de la psychologie des
sentiments
et des passions. 1. La Morale de Molière, pa
page 120, 1867. 2. Rien que ces deux qualifications conviennent aux
sentiments
moraux, elles ne sont cependant point synonymes.
m’attaque de sang-froid. C’est un Censeur à craindre ; il insinue ses
sentiments
avec adresse, il y a du tour dans son expression
e me suis imaginé que son Ouvrage n’est qu’un ramassis des différents
sentiments
que l’on a répandus sur mon travail ; si tout éta
’aurais passé condamnation de cette Critique. Mais ce n’est pas là le
sentiment
de mon Censeur : Je suis donc obligé de lui dire
te qu’il s’est acquis par ses Ouvrages exige de l’estime ; c’est à ce
sentiment
qu’il faut s’en tenir pour rendre ce que l’on doi
vec précaution, et dans les occasions, où ce que je hasarde relève le
sentiment
que j’exprime. La langue Française est aujourd’hu
ture, et même de hasarder un terme, une expression, si elle relève le
sentiment
, ou la matière. Je ne pense pas que ce soit une n
ière pour dire, qui empêchent que l’on ne trouve ses actions et ses
sentiments
; que l’on eût hasardé s’écarter de la voie com
c qui veut avoir tout ce qu’on peut lui donner. Cette Critique est un
sentiment
particulier, qui en vérité ne mérite aucune atten
uisqu’elle ne touche point l’État. Je ne sais si le Public recevra ce
sentiment
; mais il est, ce me semble, bien méconnaissant.
ais ; mais j’ai jugé à propos de faire paraître ses situations et ses
sentiments
, par ses actions, pour attacher d’avantage ceux q
re sans préjugé ; et je ne trouve point mauvais qu’un autre soit d’un
sentiment
opposé, comme le fait mon Censeur. Sa Critique su
ière par sa naissance, par sa profession, par sa conduite, et par ses
sentiments
; qu’il méprise Baron, qu’il en veuille à sa sinc
urd’hui. Et bien soit, je l’ai dit, je ne m’en dédis point : c’est le
sentiment
du Public ; c’est celui même de chacun des Comédi
vent se mettre dans une même balance que par des gens qui n’ont aucun
sentiment
de Religion ; mais cependant il ne laisse pas d’ê
réable, et un ton moins élevé, parce que la passion, le caractère, le
sentiment
qu’on exprime appartiennent à des personnes commu
and homme par la supériorité de ses expressions, que je doute que ses
sentiments
et sa conduite y répondent : mais il est peu d’ac
e que l’on devait dire : Et mon Censeur qui étale souvent de si beaux
sentiments
, a mauvaise grâce de me demander des traits de Sa
i taché de prévenir le Lecteur par mes expressions, et de l’amener au
sentiment
qu’il devait avoir sur chaque trait de la Vie de
contre la Troupe, et supposant que le fait soit véritable, il est de
sentiment
, que je devais sauver de pareilles vérités à de s
en lisant la Vie d’un Homme si grave ? Que de contradiction, dans les
sentiments
de ce Censeur ! Il les oublie d’un moment à l’aut
n Censeur ne la connaît ; mais je ne veux point être l’esclave de ses
sentiments
sans les examiner. Et lui-même qui par ses profon
épuisent jamais . Je ne crois pas que mon Censeur veuille rabattre du
sentiment
d’un Prince qui jugeait si sûrement de toutes cho
enseur se soit contredit tant de fois dans sa Critique, qu’il ait des
sentiments
si opposés à ceux du Public, qu’il prenne si souv
eux, la nature ; au fond de toutes vos théories littéraires il y a un
sentiment
, pas autre chose, analogue, non point au sentimen
téraires il y a un sentiment, pas autre chose, analogue, non point au
sentiment
large d’un homme libre de préjugés qui trouve bel
s toutes les belles femmes, chacune dans son genre de beauté, mais au
sentiment
étroit d’un petit propriétaire qui n’a d’yeux que
Molière, et vous avez bien raison. Mais vous avez tort de tirer de ce
sentiment
si juste des propositions universelles et des règ
empêcher d’avoir du plaisir. Saisissons dans leur fleur ces premiers
sentiments
délicats et fugitifs qui naissent en nous spontan
vant toute réflexion : la critique littéraire n’est que l’analyse des
sentiments
littéraires. Fions-nous à toutes les impressions
ez aux faiseurs de théories qu’au fond de tous leurs dogmes il y a un
sentiment
, pas autre chose, un sentiment étroit, exclusif,
au fond de tous leurs dogmes il y a un sentiment, pas autre chose, un
sentiment
étroit, exclusif, passionné, et puis vous donnez
ent étroit, exclusif, passionné, et puis vous donnez à la critique ce
sentiment
pour base ! De quelle façon pourrez-vous éviter p
De la nécessité de concilier dans l’histoire critique des lettres le
sentiment
perfectionné du goût et les principes de la tradi
rie de la critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires, au
sentiment
littéraire, à l’histoire littéraire ? Or, je vois
il y a de bon, ce qu’il y a de mauvais dans les dogmes seuls, dans le
sentiment
seul, dans l’histoire seule ; mais quand j’ai ras
i n’est que de l’indifférence, et qui, à la longue, émousse et tue le
sentiment
même du beau. Voltaire n’a pas tout à fait tort d
ésous rien, et que je ne me mêle pas de concilier les délicatesses du
sentiment
littéraire avec la magnifique tolérance de l’espr
naufrage de toutes ses croyances, s’aperçoit qu’il conserve encore le
sentiment
de l’humanité, et, au nom de ce sentiment, fait l
it qu’il conserve encore le sentiment de l’humanité, et, au nom de ce
sentiment
, fait la seule bonne action de sa vie. Ce qui sau
vie. Ce qui sauvera l’art et la critique, c’est le respect des beaux
sentiments
et des grandes idées qui composent le fond même d
devant lui, pour toucher son cœur ; elle voudroit être instruite des
sentiments
que le Prince a éprouvés. Elle lui demande pourqu
ur leur constance. Ils se retirent. Don Carlos, loin de combattre les
sentiments
de Diana, lui annonce qu’il pense comme elle ; qu
er avec le Prince, & lui annonce qu’elle veut le faire changer de
sentiment
. Don Carlos & Polilla se félicitent du succès
ue sa Dame est la liberté. La Princesse lui avoue qu’elle a changé de
sentiment
, & que le bien de ses sujets va la déterminer
t beau : les motifs & les moyens principaux y sont puisés dans le
sentiment
: les degrés des passions y sont traités avec des
ant de se rendre, que celui qu’elle aime a pour elle les plus tendres
sentiments
. Il les lui apprend lui-même. ACTE V. Scene II.
ous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables
sentiments
de mon cœur. Je n’ai jamais aimé que vous, &
r enfin je mourois, je brûlois dans l’ame quand je vous déguisois mes
sentiments
, & jamais cœur n’a souffert une contrainte ég
tance, & s’avise d’un stratagême propre à éprouver les véritables
sentiments
de Flaminia pour son maître : il feint qu’autrefo
e de la premiere héroïne, il eût été obligé de faire de la dépense en
sentiment
, & tout le monde sait qu’il n’avoit que de l’
igneur, des tendres mouvements Où je vois qu’aujourd’hui penchent vos
sentiments
! Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon a
rbe & le Tyrien ? Pourquoi fermer maintenant votre cœur au tendre
sentiment
qui combleroit vos desirs ? . . . . . . . . . . .
Dorante est un homme du monde, et Lysidas un poète pédant. Au nom du
sentiment
libre et spontané du comique et du beau, Dorante
en critique par Lysidas. Nous avons supposé que ces deux champions du
sentiment
et du dogme n’étaient pas morts avec leurs contem
ui font définie, il faut, non les féliciter, mais les plaindre, si le
sentiment
du beau n’est pour eux que le résultat problémati
s craindre d’être contredits par leur formule, il est démontré que le
sentiment
du beau n’est pas le résultat d’une opération log
l’Esthétique. Uranie s’abandonne, au contraire, et se fie à tous les
sentiments
que L’École des femmes excite en elle. Aucun préj
sieur Lysidas, qu’elle passe ainsi du subjectif à l’objectif, et d’un
sentiment
naturellement obscur et confus, à des idées nette
er, et si incapables chacun d’être convaincu ou de convaincre ? Le
sentiment
Uranie n’est pas un enfant gâté de la nature,
croit à la beauté de L’École des femmes, parce qu’elle la sent, et ce
sentiment
remplit son âme d’une certitude intime qui défie
le, comme celles de ce sophiste qui niait le mouvement. Passage du
sentiment
aux idées. Uranie a donc un sentiment profond
le mouvement. Passage du sentiment aux idées. Uranie a donc un
sentiment
profond des choses de l’art. Mais, comment le tr
aduit-elle au dehors en idées, et d’abord, quel est le principe de ce
sentiment
au dedans d’elle ? Pourquoi n’a-t-elle pas toujou
r à ses yeux, et la netteté de cette intuition est-elle cause que ses
sentiments
actuels sont justes ? Non. Lorsqu’elle n’aimait r
, n’ôte, ni ne change rien. L’idéal ne visite point de ses rayons les
sentiments
intimes de l’indépendante Uranie, et soit qu’il l
de l’horizon, avec la prétention de resplendir seul au zénith. Si les
sentiments
littéraires d’Uranie sont indépendants de toute e
goût. Il explique les variations, les défaillances et les erreurs du
sentiment
littéraire chez Uranie. Il explique pourquoi le M
et philosophique de ne la point aimer. Il explique enfin comment les
sentiments
d’Uranie, ainsi que ceux de M. Lysidas et du Marq
se traduire en idées ; car, puisque c’est dans l’intelligence que ces
sentiments
ont leur source, il n’y a, dans le fait de leur e
ouvait rien comprendre. Elle n’avait encore ni observé ni éprouvé les
sentiments
raffinés qui composent le tissu de ce drame émouv
à louer, que dans la sévérité facile qui condamne tout313. Ainsi, les
sentiments
littéraires d’Uranie ne dépendent point des théor
qui ruine la morale, et que cet athée faisant honneur aux plus nobles
sentiments
de la nature humaine, atteste sa divine origine.
t communiquer avec ce Dieu inconnu qui échappe à la pensée, et que le
sentiment
moral peut seul atteindre316. Uranie conserve ave
en de l’entendement et en vue d’une connaissance, mais au sujet et au
sentiment
du plaisir ou de la peine, au moyen de l’imaginat
onder le goût est le développement des idées morales et la culture du
sentiment
moral. § lix. 318. Plotin. 319. Stendhal, Raci
relle d’une étude spéciale de la comédie. II Un petit nombre de
sentiments
constituent le fond divin de la nature humaine. L
la fidélité, l’honneur ; les voilà tous, ou peu s’en faut. Seuls, ces
sentiments
sont pathétiques, et seuls, ils sont les motifs é
et la tragédie moderne une différence profonde. Dans la première les
sentiments
avaient un caractère de généralité simple, pur, é
encore comme individu, mais comme société politique. Les idées et les
sentiments
, qui sont le fondement de la vie sociale, furent
re des Dieux dans l’Humanité, c’est la discorde de ce petit nombre de
sentiments
pathétiques que j’ai tous nommés, et qui constitu
lieu de leur bonne harmonie. Dans une large poitrine humaine tous les
sentiments
pathétiques peuvent battre à l’unisson, et le cer
de Sophocle débordant du Dieu qui les anime, pénétrés en tous sens du
sentiment
énergique et profond de leur droit, sont possédés
substantielle et vraie, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des
sentiments
à la fois généraux et généreux de l’âme humaine.,
e humaine., dans le for intérieur de la Famille et de la Société. Ces
sentiments
sont en petit nombre ; leur conflit n’est jamais
ouement205 ; il n’est pas possible , que les idées vraies et les bons
sentiments
de l’homme subissent finalement une défaite, et q
elle de leurs droits. J’ai vu le triomphe réel de ces idées et de ces
sentiments
dans l’apparente ruine de leurs droits, quand, to
ers que tout ce qu’ils veulent et tout ce, qu’ils font n’est rien. Ce
sentiment
intime et transparent que les figures comiques do
félicité intérieure de l’homme le sourire des Dieux, c’est-à-dire des
sentiments
pathétiques, remontés du théâtre sanglant de la t
l de leur concorde harmonieuse ? Les Dieux en paix dans l’Olympe, les
sentiments
pathétiques en repos dans le cœur de l’homme, se
and cœur au spectacle de la corruption et de la servitude, tel est le
sentiment
qui leur a inspiré leurs plus éloquents discours
cessèrent point de se mouvoir dans un cercle d’idées générales et de
sentiments
généraux. L’amour de Roméo et de Juliette me touc
même, jeter au hasard, pêle-mêle, sans suite, une foule d’images, de
sentiments
et de saillies : voilà le programme qu’il suit et
encore imparfaite de manifester son unité… La plante ne peut avoir le
sentiment
de sa subjectivité, parce qu’elle pousse sans ces
Au-dessus de la simple terreur et de la sympathie tragiques plane le
sentiment
de l’harmonie que la tragédie maintient en laissa
présente un caractère prosaïque. Un esprit élevé, une âme pénétrée du
sentiment
de la vertu, à la vue d’un monde qui, loin de réa
profonde, qui nous fait presque regarder comme une injure faite à nos
sentiments
de les exprimer par des formes variées… L’homme
xprimer par des formes variées… L’homme dans lequel se manifeste le
sentiment
pathétique doit en être rempli et pénétré, mais e
ges expriment, pour la plupart, les motifs qui les font agir et leurs
sentiments
avec un grand appareil déclamatoire, et déploient
théâtre où, dans un demi-jour solennel, se meuvent tant d’idées et de
sentiments
, d’images et de réalités, de souvenirs et d’espér
ète sublime, malheur à lui s’il faisait prévaloir sa fantaisie sur le
sentiment
unanime ! De nos jours, le poëte n’a plus la lyre
hacun possédait la baguette magique qui donne une forme vivante à des
sentiments
confus. Mais, semblable à Antée, il n’a de farce
ouvent ils n’atteignent ce degré de puissance que par le sacrifice de
sentiments
naturels. Polyeucte ne voit que des idoles à renv
insi font certains personnages de Corneille ; ils se débarrassent des
sentiments
qui les gêneraient. Ce sont des hommes, dit M. Ra
tuation, qu’elles ne font qu’exprimer d’une manière plus complète les
sentiments
qui agitent les héros. C’est alors pourtant, alor
mais sa force est trop souvent en dehors de la vérité; il éveille le
sentiment
de la grandeur, mais il ne montre pas où réside l
a été dressé ne sont pas bien choisis; mais au fond il repose sur le
sentiment
juste, quoique confus, d’une lacune regrettable d
rés des avantages que cela peut avoir pour les hommes. Clitandre a un
sentiment
très fin des bienséances que la femme cultivée do
femme cultivée doit observer; mais il ne laisse nulle part percer un
sentiment
très vif des devoirs qu’elle a à remplir envers e
l’élite de la société du temps et que caractérisent la modération, un
sentiment
exquis de la mesure, une saine culture de l’espri
nt religieuse. Les formes religieuses y ont sans cesse prévalu sur le
sentiment
religieux. Il en était déjà ainsi au moyen âge. A
. Au seizième siècle, cette vérité se montra sous un nouveau jour. Le
sentiment
religieux, assez fort en Allemagne pour y opérer
sions du dix-huitième siècle révèlent un vide profond et l’absence du
sentiment
religieux. Aujourd’hui encore, ce vide n’est pas
mme qui a infiniment d’esprit. Je disais cela à dessein de savoir son
sentiment
et ne feignais d’avoir été à la campagne que pour
uanges à un homme, opinent du bonnet parce qu’ils voient que c’est le
sentiment
des autres. — Vous êtes cause, repartit Ariste à
ant pas ce qu’il entend approuver à un autre, chacun parle contre son
sentiment
et aide de la sorte à se tromper soi-même, ce qui
t pas ce que les autres approuvent, bien qu’ils ne soient pas de leur
sentiment
. — Tout ce que vous dites est véritable, lui répo
faire et devoir être raillés de ne pas témoigner qu’ils sont de leur
sentiment
, bien qu’ils n’en soient point, il y en a d’autre
le d’y rien connaître, lorsqu’ils se sont une fois mêlés de dire leur
sentiment
. — Je crois, dit alors Straton, que c’est à mon t
rui. Il fit, après Les Précieuses, Le Cocu imaginaire, qui est, à mon
sentiment
et à celui de beaucoup d’autres, la meilleure de
plusieurs qui ne l’ont pas trouvée bonne. Mais, pour vous en dire mon
sentiment
, c’est le sujet le plus mal conduit qui fût jamai
e Malade imaginaire même, le public communie réellement dans un vaste
sentiment
d’humanité. Le ridicule étalé de nos passions et
e. Je ne parle pas ici de la condition des personnages, mais de leurs
sentiments
. Raffinés, quintessenciés, subtils, fouillés jusq
faire pour les comprendre. Certes, le père Grandet est plus riche en
sentiments
, plus fouillé, plus vrai que ne l’est Harpagon et
ses défauts à l’acuité de son regard, mois encore son âme à lui, ses
sentiments
intimes, quelque chose du plus profond de sa vie.
de la vie qu’ils font circuler dans l’âme des personnages, dans leurs
sentiments
et dans leur langage. Peut-être cette conception
ité des héros de Molière : c’est l’art qu’ils ont de manifester leurs
sentiments
et leurs passions en termes et en formules d’une
atesse, cette recherche des nuances, de la finesse dans l’analyse des
sentiments
qui sont une des parures de notre esprit et un de
ré suprême ; c’est le don de la mesure et de la proportion ; c’est le
sentiment
inné de ce qui convient dans l’ordre moral comme
choisi pour épigraphe, il exprime par l’organe de Dorante son propre
sentiment
sur le genre de talent et la mission des poêles c
s’en débarrasser, il les brutalise sans cesse. Dépourvu de tous bons
sentiments
pour eux, il ne leur en suppose que de bas et de
moi qu’il te laissât noyer que de faire ce qu’il a fait. » Voilà les
sentiments
paternels d’un avare. Il est très louable, sans d
ses honnêtes scrupules, et se résigne à feindre pour un misérable des
sentiments
amoureux, parce qu’elle sait bien que c’est le se
placent cet ouvrage au rang de nos plus belles comédies. Quels nobles
sentiments
l’auteur a prêtés à son métromane, et dans quel m
s même qu’il se constituait le juge de son ennemi, ce dont le moindre
sentiment
d’équité cependant aurait dû lui faire un devoir
drame, mérite néanmoins de fixer l’attention, non parce que les beaux
sentiments
dont elle offre la peinture reproduisent les mœur
la patrie et la haine du despotisme n’étaient pas toujours les seuls
sentiments
que l’on y exaltait; ou du moins, dans certains o
timents que l’on y exaltait; ou du moins, dans certains ouvrages, ces
sentiments
mal compris et mal interprétés, loin d’exercer su
mêmes individus, placés dans les mêmes situations et animés des mêmes
sentiments
, s’y montrent sans cesse. Les principaux rôles de
goïsme et l’avidité avaient tué chez tant de puissants personnages le
sentiment
national et jusqu’au respect de soi-même; où nais
e, par la, raison qu’il relevait trop bien peut-être le ridicule d’un
sentiment
honorable poussé jusqu’à l’exagération. Dans cett
ont incessamment frappés, s’ensuit-il que les auteurs, ayant un juste
sentiment
de leur art et de la mission qu’ils sont appelés
t ses semblables, alors même que sa haine prendrait sa source dans un
sentiment
élevé, peut-il être considéré comme un homme vert
s défauts de son humeur et les travers de son esprit. Cet homme a des
sentiments
élevés, ses instincts sont généreux, il ne fait r
tière de religion, dur, absolu, intolérant, implacable. Et quel autre
sentiment
que l’orgueil peut le porter à régenter tout le m
ur dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui parle, et que nos
sentiments
Ne se masquent jamais sous de vains compliments..
esser la personne qui le recevrait, parce qu’alors vous obéissez à un
sentiment
louable. La certitude ou le désir de rendre servi
tant plus pénibles qu’ils froissent toujours en nous quelqu’un de nos
sentiments
, de nos affections ou de nos droits. C’est pourqu
ses adversaires et lui pour apaiser tout conflit et le ramener à des
sentiments
plus raisonnables, comme dans l’affaire des maréc
Quelle délicatesse est la sienne quand il s’abstient de déclarer ses
sentiments
à Éliante qu’il aime, dans la pensée qu’Alceste s
e y consente, il sera heureux de l’absoudre de toutes ses fautes. Des
sentiments
aussi élevés, une conduite aussi digne, ne témoig
aussi, en raison de ses précieuses qualités, faire naître de tendres
sentiments
à l’aimable Éliante, ce qui contribue certainemen
e, jeune, belle, honnête, pleine de douceur et de franchise, dont les
sentiments
lui étaient d’abord favorables, et près de qui sa
é de faire, ce me semble, si son cœur eût conservé pour lui les mêmes
sentiments
. Elle répond au contraire : Vous pouvez suivre v
d’un homme honnête. Il intéresse parce que l’amour, comme les autres
sentiments
qui l’animent, est porté chez lui à l’extrême, et
conçu, c’est moins un intérêt véritable qu’il devrait inspirer qu’un
sentiment
de compassion pour ce que l’on pourrait appeler s
point, les vers sont exécrables. PHILINTE. Vous devez faire voir des
sentiments
traitables. Allons, venez. ALCESTE. J’irai; mais
nécessité, mettre le débit du rôle en harmonie avec l’exagération des
sentiments
. J’ai vu cependant bien des acteurs se méprendre
blesse. Ici le personnage n’appartient qu’à la bonne bourgeoisie; ses
sentiments
doivent être moins délicats, ses passions moins c
liant aveu de notre propre faiblesse, en attestant la violence de nos
sentiments
, indique assez le degré d’énergie qui doit les ex
et plutôt que de se ranger à l’avis d’autrui, changent tout à coup de
sentiments
et combattent à outrance ceux qu’ils avaient préc
éclater en tous lieux L’esprit contrariant qu’il a reçu des cieux? Le
sentiment
d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Qu’il pre
s, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses vrais
sentiments
sont combattus par lui Aussitôt qu’il les voit da
, voilà leur passion véritable : elle domine chez eux tous les autres
sentiments
, et, si vifs qu’ils soient, elle saurait bien au
épendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir se défendre. Ce sont mes
sentiments
; et vous n’auriez rien dit, Damis, si j’avais eu
femme. Enfin il n’eût pas suffi non plus d’avoir donné à Tartuffe des
sentiments
amoureux, même d’une très vive ardeur; il fallait
pudeur combat, dans ces moments, Ce qu’on peut nous donner de tendres
sentiments
. Quelque raison qu’on trouve à l’amour qui nous d
comme Elmire, afin de le perdre, s’abaisserait à feindre pour lui des
sentiments
amoureux; c’est qu’il ne pouvait pas deviner non
sans doute, mais c’est une ardeur, il ne faut pas l’oublier, née d’un
sentiment
criminel et que porte au plus haut degré la seule
es mains; mais dans la situation où se trouve Tartuffe, un tout autre
sentiment
dirige sa conduite. Par un artifice des plus habi
spérances. Le dépit, l’humiliation, la haine, la vengeance, voilà les
sentiments
qui remplissent son cœur, et ils sont trop violen
duire ne sont pas d’accord avec la situation de son personnage et les
sentiments
qui l’animent. S’il est nécessaire, dans cette so
de la Vie de Molière ; votre discrétion m’a accoutumé à vous dire mes
sentiments
sans réserve : et dès que vous le souhaitez, je n
accordé le Petit-Bourbon pour jouer la Comédie. Franchement ces deux
sentiments
ne s’accordent pas bien ; je veux croire aussi qu
Pièces de Molière. L’Auteur me permettra que je ne sois point de son
sentiment
. Nous avons eu pour le goût du temps des Pièces e
pas ses Ouvrages, s’il les voyait représenter aujourd’hui. Voilà un
sentiment
qui me paraît outré ; car je ne vois pas même que
; il pouvait bien encore épargner à la Troupe le chagrin que de tels
sentiments
partissent d’un homme qu’ils reconnaissent pour l
s inspirent de la sainteté dans les mœurs, et de l’élévation dans les
sentiments
, ou qu’elle fournit des moyens de gouverner, et d
qu’il a supprimé des faits ou des circonstances. Voilà, Monsieur, mon
sentiment
sur la Vie de Molière. Je ne suis point entré dan
uvé à redire que je ne l’ai fait : mais persuadé que je suis, que les
sentiments
ne sont jamais généraux sur le bon ou le mauvais
qui a le mieux raisonné sur la Comédie, n’est pas tout-à-fait de mon
sentiment
. Il prétend qu’une intrigue amoureuse est utile a
s petits riens agréables ? les historiettes les ont épuisés. De beaux
sentiments
? graces aux romans, ils parent tous nos quais. D
enfants & les sots. Si leur cœur étoit réellement susceptible de
sentiment
& de délicatesse, la peinture d’un amour ou f
n objet aimé. Mais, si je l’ose dire, un scrupule me gêne Aux tendres
sentiments
que vous me faites voir ; Et, pour les bien goûte
’avec vous seulement. Le mien ne brille point dans une compagnie : Le
sentiment
l’échauffe, & non pas la saillie. Celui que l
en, qu’il soit toujours le vôtre. Ne puisons notre esprit que dans le
sentiment
. Vous m’aimez ? Lucile. Vous m’aimez ?Oui, mon c
t je serois tombée aux genoux de mon pere : Ma bouche eût déclaré mes
sentiments
secrets, Plutôt que d’épouser un homme que je hai
’était point blasé : il avait conservé dans leur vivacité première le
sentiment
de l’honneur et celui du prix des affections natu
e me suis mis en tète que je pourrais lui inspirer, par habitude, des
sentiments
que le temps ne pourrait détruire, et je n’ai rie
es manières dont elle donne l’heureuse habitude, ajoute au charme des
sentiments
vrais et naturels qu’entretient le foyer de la fa
iments vrais et naturels qu’entretient le foyer de la famille, et ces
sentiments
à leur tour empêchent les convenances sociales de
nent moins criminelles que les négligences, les formes dispensent des
sentiments
, et l’art de plaire supplée à l’art d’aimer. La h
ait sentir cette erreur et d’avoir ramené les esprits à un plus juste
sentiment
de la véritable mesure. D’autres écrivains lui vi
une multitude d’amateurs, ils pouvaient consulter plus librement leur
sentiment
naturel pour le vrai et le beau. Ces observations
ce, la France venait, au travers de luttes séculaires, d’atteindre au
sentiment
de son indivisible unité. Ce fut ce sentiment que
ulaires, d’atteindre au sentiment de son indivisible unité. Ce fut ce
sentiment
que Louis XIV personnifia et qui fit son prestige
Louis XIV, les Montausier, les Bossuet, les Molière, durent avoir le
sentiment
, distinct ou confus, peu importe, qu’ils travaill
e de divinité peu traitable, dont ils implorent l’amour, non comme un
sentiment
heureux de s’avouer et de s’abandonner, mais comm
sous des formes analogues, ces deux déclarations expriment, l’une un
sentiment
factice et de pure imagination, l’autre un sentim
riment, l’une un sentiment factice et de pure imagination, l’autre un
sentiment
vrai et du cœur. Il importe peu que l’on suppose
français, qui y est fort habitué, distingue aussitôt s’il exprime le
sentiment
ou s’il en dissimule l’absence, car il sert égale
re contre votre injustice. Je ne puis croire que vous ayez le moindre
sentiment
d’estime pour moi, si vous ne m’en donnez aujourd
que moi, Pour condamner l’erreur du trouble où je vous voi; Si de vos
sentiments
la prompte déférence Veut sur ma seule foi croire
ur qu’il soit possible de les prendre pour exemple. Ce sont les mêmes
sentiments
, souvent les mêmes expressions que dans l’auteur
nt la note avec justesse. Tous les peuples donnent à l’expression des
sentiments
naturels une tournure conforme à leur génie et à
particulier à chaque peuple ne s’exagère pas jusqu’à prévaloir sur le
sentiment
, qui est commun à tous. Le triomphe de l’art et d
r pratiquer réellement la doctrine de Molière, il faut intéresser des
sentiments
assez nobles pour n’être pas passagers. C’est don
sublime, malheur à lui s’il veut faire prévaloir sa fantaisie sur le
sentiment
unanime ! — Les conditions de la poésie ont-elles
cun possédait cette baguette magique, qui donne une forme vivante aux
sentiments
confus, et/qui du chaos fait éclore la pensée. Le
ait paru lui-même sur les planches; et nous éprouvons je ne sais quel
sentiment
pénible lorsque Boileau nous rappelle que ce gran
es droits des formes religieuses y ont sans cesse prévalu sur ceux du
sentiment
religieux. Il en était ainsi déjà au moyen âge. A
it ainsi déjà au moyen âge. Au XVIe siècle on le vit mieux encore. Le
sentiment
religieux fut assez fort pour créer deux Allemagn
, celui des réformateurs qui méconnut le plus Gravement la liberté du
sentiment
religieux. Sans doute le bûcher de Servet fut sal
mé. Le XVIIe siècle compléta l’œuvre du XVIe; il acheva la défaite du
sentiment
religieux. La révocation de l’édit de Nantes le p
discussions du XVIIIe siècle, révèlent un vide profond, l’absence du
sentiment
religieux. Aujourd’hui encore ce vide n’est pas c
dans M. Veuillot. Il est difficile, sinon impossible, de concevoir le
sentiment
religieux dépouillé de toute forme : les formes s
u’une pensée. C’est un hypocrite froid, qui se possède, et dont aucun
sentiment
trop vif ne met en défaut la prudence. Il n’est p
e rencontrer des artistes assez habiles pour exprimer avec bonheur un
sentiment
ou une idée ; mais il est beaucoup moins commun d
ussi capable d’aimer plus qu’un autre. Il n’entre dans son cœur aucun
sentiment
médiocre, et, quoi qu’il en dise, plus il rentre
oles et paroles. Les unes ne sont que l’expression d’une idée ou d’un
sentiment
; les autres sont des actions réelles. Lorsque, pa
, c’est la manière dont Molière nous montre chez ces trois femmes les
sentiments
les plus naturels à la femme, le besoin de plaire
Que la science soit pour gâter quelque chose. CLITANDRE. Et c’est mon
sentiment
qu’en faits comme en propos, La science est sujet
arant Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant. TRISSOTIN. Le
sentiment
commun est contre vos maximes, Puisque ignorant e
t. Malgré la cour, il a su rester populaire; mais elle lui a donné le
sentiment
de certaines délicatesses, qui ont d’autant plus
ans la comédie et dans la tragédie. Mais l’homme peut éprouver divers
sentiments
, il peut être dans diverses dispositions de cœur
ènent à aborder les choses par leur côté comique. La gaîté est un des
sentiments
qui animent le plus souvent la comédie. La gaîté
e la manière la plus complète, sont-ils justement les moins gais. Des
sentiments
qui n’ont aucun rapport avec la gaîté, les passio
naïves témoignent en même temps d’une inexpérience complète, et d’un
sentiment
naturel des choses, qui ne manque ni de charme ni
che plus que l’idée abstraite ou la loi. Elle a d’ailleurs un fond de
sentiments
naturels, qui s’altèrent plus difficilement, et q
une instruction peu profonde. Une femme peut être exclusive, mais par
sentiment
, non par logique. Lorsqu’une idée nous a frappés,
lle ne voie pas le moyen de la réfuter, si cette idée blesse certains
sentiments
, déposés au fond de son cœur, comme un trésor sac
plus certaine de toutes les sciences, de celle qui a l’évidence d’un
sentiment
irrésistible, que, si elle portait atteinte à ce
r, qui occupent tant de place dans la vie; d’autre part, ce trésor de
sentiments
qu’elle a raison de surveiller d’un œil jaloux. S
a été dressé ne sont pas bien choisis; mais au fond il repose sur le
sentiment
juste, quoique confus, d’une lacune regrettable d
rés des avantages que cela peut avoir pour les hommes. Clitandre a un
sentiment
très fin des bienséances que la femme cultivée do
femme cultivée doit observer; mais il ne laisse percer nulle part un
sentiment
très vif des devoirs qu’elle a à remplir envers e
res leçons de patriotisme; à la douce chaleur de son àme éclosent nos
sentiments
les plus vivaces, et c’est d’elle que nous tenons
cmène une si grande dignité, une si parfaite noblesse de maintien, un
sentiment
si énergique de ses devoirs et de son innocence,
mmes savantes, Cléante dans le Tartuffe, etc., etc. La modération, un
sentiment
exquis de la mesure, une saine culture de l’espri
es; elle extorquait à son profit la souveraineté de la conscience. Le
sentiment
humain manquait au christianisme du XVIIe siècle,
de finesse dans le ‘comique fondé sur l’observation, que lorsque les
sentiments
des hommes se manifestent à leur insu, par des tr
int à l’avarice qui isole les hommes et les renferme en eux-mêmes, un
sentiment
expansif et généreux tel que l’amour. Mais d’ordi
tre l’amour de l’argent ; pour parvenir à la fortune en sacrifiant le
sentiment
de l’honneur, il y a des carrières plus profitabl
Légataire universel prouve plus de talent comique ; mais l’absence de
sentiment
moral dans l’idée même de la pièce est cause que
nséquence sur le chemin par lequel on y arrivera. Il y aurait un vrai
sentiment
de l’art dans un tel genre, s’il ne devenait pas
enveillants. À quoi bon la peinture d’une âme noire dépourvue de tout
sentiment
humain ? d’un homme qui s’arme d’une froide raill
xe l’attention ; et l’on voit avec plaisir qu’une certaine douceur de
sentiments
est lame de tout cet ouvrage. Après avoir fait qu
n revanche, on lui reproche un jeu trop frivole dans l’expression des
sentiments
; mais, est-il juste de demander à un léger prest
Dans ces lieux enchantés la volupté préside. Les rêves voluptueux du
sentiment
n’y devraient être dissipés que par les merveille
on est bien près de se figurer des êtres sans autre but que l’amour,
sentiment
qui plane sur les confins de la région des sens e
le, il refuse à ses personnages toute manière élevée d’exprimer leurs
sentiments
; nulle part il ne développe le motif qui lui fai
èces de ce genre, Beverley, sous le titre du Joueur. Le goût pour les
sentiments
romanesques, qui a dominé pendant une partie du d
voir le diable au corps ». Cette expression ne dénote pas du moins un
sentiment
bien délicat de la dignité et de la grâce, que da
Ce qui fait tomber les comédiens dans ce défaut, c’est, je crois, un
sentiment
confus que les formes conventionnelles de la poés
! termine la pièce. Voilà une idée et des effets qui prouvent un vrai
sentiment
de l’art, mais l’exécution laisse encore beaucoup
ussi éloigné de penser à son salut que sa cour le croit. Il a de bons
sentiments
et des retours fréquents vers Dieu. Il serait bie
fie tous ses desseins, me consulte et m’écoute. »Sa douceur venait du
sentiment
de son déclin. Le 28 octobre, madame de Maintenon
onserve, il n’y aura plus qu’une religion dans son royaume ; c’est le
sentiment
de M. de Louvois, et je le crois là-dessus plus v
comtesse de Frontenac, « à approuver des choses fort contraires à mes
sentiments
. »Approuver est là pour ne pas désapprouver. Mais
de M. le duc de Bourgogne lui donna lieu de manifester le fond de ses
sentiments
pour la reine, et ces affections de famille qui r
personnel ne peut l’atteindre ; là fut même pénible sacrifice de ses
sentiments
, s’il est vrai, comme on n’en peut douter et comm
e l’esprit, et le talent d’en donner ! Tous ces trésors d’idées et de
sentiments
que madame de Maintenon déposait ou faisait naîtr
dans les bornes de décence que la société d’élite s’était données par
sentiment
et par bon goût. « La mode presse », disait La Br
passionnément amoureux. En effet, Louis réunissait sur elle tous les
sentiments
de son cœur, l’admiration, l’amitié, la confiance
it ainsi une école de patriotisme et de sagesse ; elle développait le
sentiment
du beau, elle vulgarisait l’héroïsme, et les géné
r le portrait vivant de la classe bien élevée : là se rencontrent les
sentiments
délicats, la naïveté charmante, l’innocence et la
ible à une foule grossière, les traits les plus fins de l’esprit, les
sentiments
les plus délicats du cœur, qui lui fit comprendre
de tout peindre. Elle donne des images à la pensée et des émotions au
sentiment
; elle est la lumière divine qui tombe du ciel su
ymptômes certains d’intelligence : elles disent qu’une idée, ou qu’un
sentiment
vient de pénétrer dans la foule : elles sont gran
plus pâle, Les accents de sa voix sont brisés par le râle, Un dernier
sentiment
sur son front vient errer : Il écoute, il sourit
futile ; Aux hommes qu’il amuse il voudrait être utile ; En lui deux
sentiments
profonds ont éclaté. L’amour vrai de son art et d
a noblesse. Enfin, en descendant des vices aux travers, Tous les faux
sentiments
sont par lui découverts : Le Bourgeois, dédaignan
ueil, que le monde irritait de ses coups, Cède au baume enivrant d’un
sentiment
plus doux. Une enfant gracieuse et belle16, Gom
gaies ; L’art a jailli pour vous, nouveau, libre, animé, De tous les
sentiments
dont l’homme est consumé ; Vous avez découvert sa
t, tout à la fois, leur camarade et leur père, et je crois obéir a un
sentiment
respectueux et presque filial, en vous proposant
l’homme et la femme accomplis tels que les veut Molière, sera un beau
sentiment
, qui, sans les amollir, leur donnera encore plus
ure même qui porte l’une à l’autre ces deux personnes accomplies ? Ce
sentiment
, à l’âge où ils sont le mieux faits pour en jouir
nés du Prince Jaloux, montrent, dans une dignité princière, les mêmes
sentiments
vrais et naturels qui animent Isabelle et Valère
vos jeunes amours ! Il est beau d’avoir conçu cette idée élevée d’un
sentiment
qui peut tomber si bas ; il est bien d’avoir expr
sentiment qui peut tomber si bas ; il est bien d’avoir exprimé que ce
sentiment
est une passion de l’âme, non un appétit du corps
Scapin, M. de Pourceaugnac, on voit sans cesse les amants tomber des
sentiments
les plus beaux dans les ruses les moins dignes, e
ait alors le style obligé de la passion. Il pensait avec raison qu’un
sentiment
vrai se fausse et s’émousse à s’exprimer en terme
et touchante qui va droit au cœur parce qu’elle en exprime les vrais
sentiments
. Est-il besoin de rappeler les charmantes causeri
, il faut reconnaître là une intention réfléchie et l’expression d’un
sentiment
personnel. En vérité, on exalte Shakespeare d’avo
gueur d’indignation contre les hypocrites et les prudes776. Les mêmes
sentiments
expliquent ses railleries contre les superstition
dans le monde : qu’est-ce donc que vous croyez, etc.777 ? Les mêmes
sentiments
expliquent encore la curieuse synonymie par laque
lière. Mais il n’y faut chercher, on le répète, que l’expression d’un
sentiment
personnel sur la religion, non des principes qui
artuffe, on ne trouve, d’un bout à l’autre de ses œuvres, le moindre,
sentiment
, la moindre réflexion, la moindre inspiration rel
ais jamais éteinte ; dont les préceptes sont appuyés en chacun par le
sentiment
, par la raison morale, par l’opinion commune, par
t et la conservation. La sanction de la morale de Molière est dans le
sentiment
de joie et de dignité qu’inspire le devoir accomp
que de mourir un prestre pour estre confessé, qu’il est mort dans le
sentiment
d’un bon chrestien..., et que M. Bernard, prestre
le mettre en état de la bien exercer ; ces bonnes Gens n’ayant pas de
sentiments
qui dussent les engager à destiner leur enfant à
tit Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses
sentiments
à son père : il lui avoua franchement qu’il ne po
cieux si vous voulez, soit propre auprès d’un Grand ? Je n’ai pas les
sentiments
assez flexibles pour la domesticité. Mais plus qu
une femme altière, et peu raisonnable, lorsqu’on n’adhérait pas à ses
sentiments
; elle aimait mieux être l’amie de Molière que sa
la Cour était inimitable ; on lui rendait justice de tous côtés ; les
sentiments
qu’il avait donnés à ses Personnages ; ses vers,
il le fit coucher chez lui, pour avoir plus de temps de connaître ses
sentiments
par la conversation, afin de placer plus sûrement
ait, et le tort qu’il avait eu de le quitter. Il ne cachait point ces
sentiments
, et il disait publiquement qu’il ne cherchait poi
gréables de notre vie. Baron ne fut pas moins vif que Molière sur les
sentiments
du retour : il part aussitôt qu’il eut reçu la le
jour, d’être d’une profession, et dans une situation si opposées aux
sentiments
, et à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la
la Cour, avant que de le faire représenter, chacun lui en disait son
sentiment
; mais il ne suivait que le sien ordinairement, p
ombattue dans cette pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses
sentiments
, fût attaqué avec autant de force que Molière le
atesse avec laquelle il entrait dans un caractère, et il exprimait un
sentiment
, on convenait qu’il entendait parfaitement l’art
ilosophe touché de cette leçon, qui était en sa place, se mit sur les
sentiments
; Molière n’en fut pas fâché : Car plus homme de
commoderaient nullement de votre élévation dans le style, et dans les
sentiments
: Et vous l’avez vu, vous-même : Quand j’ai hasar
. Quel malheur pour ces Messieurs que Sa Majesté n’eût point dit son
sentiment
la première fois, ils n’auraient pas été à la pei
cureur et de meilleur sens que lui, n’ayant pas voulu entrer dans son
sentiment
, cet Oncle furieux lui donna un coup de couteau,
n estime et de sa grande protection. Mais le Grand Seigneur avait les
sentiments
trop élevés, pour que Molière dût craindre les su
faire un personnage à Molière, et à sa femme fort au-dessous de leurs
sentiments
, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il v
on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les
sentiments
d’un bon Chrétien, et toute la résignation qu’il
t daigna le témoigner. C’était un homme de probité ; et qui avait des
sentiments
peu communs parmi les personnes de sa naissance,
ent on obtint en considération de son mérite et de la droiture de ses
sentiments
, dont on fit des informations, qu’il fût inhumé à
gion, mauvais Auteur. L’envie et l’ignorance les soutenaient dans ces
sentiments
; et ils n’omettaient rien pour les rendre public
t qui lui déplût dans une pièce, cette troupe d’envieux saisissait ce
sentiment
, se l’attribuait, et faisait ses efforts pour déc
avant, et le Bourgeois. La Cour se plaisait aux spectacles, aux beaux
sentiments
, de la Princesse d’Élide, des Amants magnifiques,
e fierté de caractère qui ne laisse prise au fond de son âme qu’à des
sentiments
dignes de l’occuper. En d’autres termes, il est a
dit de vous marier avec moi et que vous avez prise sans consulter mes
sentiments
, je prétends ne point être obligée de me soumettr
, on décrédite à leurs yeux et on livre à leur mépris ceux qui ont le
sentiment
religieux lui-même, pourvu, si l’on veut, qu’il s
istprique et qui ne peint pas les mœurs des hommes, mais plutôt leurs
sentiments
généraux et éternels, et qui, pour cela, est rail
ue ; elle abhorre Rome, elle exècre l’idée de patrie, elle abomine le
sentiment
patriotique. Camille est l’héroïne de l’antipatri
e : 1° que le théâtre est parfaitement incapable de nous inspirer des
sentiments
que nous n’aurions pas et ne nous donne, en les c
les affaiblissant plutôt, que ceux que nous avons déjà ; — 2° que les
sentiments
de l’homme sont naturellement bons et dirigés du
-on point les gens de bien ? Ne haïssait-on pas les méchants ? Et ces
sentiments
sont-ils plus faibles dans les lieux où il n’y a
nt et sans verbiage par quels moyens il pourrait produire en nous des
sentiments
que nous n’aurions pas et nous faire juger des êt
L’amour du beau — c’est du beau moral qu’il est ici question — est un
sentiment
aussi naturel au cœur humain que l’amour de soi-m
nt de scènes ; l’auteur ne l’y porte pas, il l’y trouve, et de ce pur
sentiment
qu’il flatte naissent les douces larmes qu’il fai
couler. » Je disais donc bien : 1° Le théâtre ne nous inspire que les
sentiments
que nous avons ; 2° ces sentiments que nous appor
Le théâtre ne nous inspire que les sentiments que nous avons ; 2° ces
sentiments
que nous apportons au théâtre sont dirigés du côt
bien, alors ? Comment pouvez-vous croire : 1° que Molière inspire des
sentiments
mauvais et qu’il est responsable des sentiments m
e Molière inspire des sentiments mauvais et qu’il est responsable des
sentiments
mauvais qui peuvent se produire dans l’âme des sp
e, par conséquent, le public seul est responsable ? 2° que, parmi les
sentiments
exprimés par les personnages, le public choisira
isira précisément pour les caresser et pour les éprouver lui-même les
sentiments
mauvais, puisqu’il est foncièrement bon et n’appo
uvais, puisqu’il est foncièrement bon et n’apporte au théâtre que des
sentiments
tout prêts pour le bien ? Pourquoi cette contradi
moral comme éternel dans le cœur de l’homme (« l’amour du beau est un
sentiment
aussi naturel au cœur humain que l’amour de soi-m
putation de l’auteur, et cela parce que l’honneur, la vertu, les purs
sentiments
de la nature y sont préférés à l’impertinent préj
ête est en nous et non dans les pièces ; l’amour du beau moral est un
sentiment
aussi naturel que l’amour de soi-même ; il ne nai
amour est inné dans l’homme… » La preuve, c’est que Nanine, pleine de
sentiments
vertueux, a été quasi sifflée. Rousseau ne s’aper
e appareil de la mort. Les droits les plus sacrés, les plus touchants
sentiments
de la nature sont joués dans cette odieuse scène.
tuations prises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et aux
sentiments
naturels et simples qui ne touchent plus personne
i précède, mais ce qui s’en distingue cependant. Le civisme, c’est le
sentiment
non pas précisément qu’on doit aimer son pays et
t aimer son pays et lui être reconnaissant et lui être dévoué, que le
sentiment
que, pour sa part, on le constitue ; c’est le sen
évoué, que le sentiment que, pour sa part, on le constitue ; c’est le
sentiment
, non point précisément qu’on est le fils de sa pa
l’était profondément. Il s’intitulait citoyen de Genève, d’abord par
sentiment
aristocratique, à coup sûr, et pour rappeler qu’i
ouage de la cité, ce que sans doute je puis blâmer, mais ce qui comme
sentiment
n’est pas autre chose que ceci : chercher à faire
a cité consubstantielle du citoyen. Le civisme, en un mot, est un des
sentiments
les plus profonds de Rousseau, et l’on ne s’étonn
ète comique et du temps de la monarchie aristocratique de montrer des
sentiments
démocratiques et que Rousseau et moi, nous en dem
t pu indisposer Rousseau contre lui. Enfin Rousseau est tout plein de
sentiment
religieux et ne saurait s’en passer. Or il lui se
s’en passer. Or il lui semble bien que Molière est aussi étranger au
sentiment
religieux qu’il est possible qu’homme le soit. Il
Tartuffe, qu’il eût également chargée d’exprimer son respect pour les
sentiments
dont le langage de Tartuffe n’est qu’une parodie
aration de Tartuffe, aucun des mots qu’il faudrait [si elle avait des
sentiments
religieux] et comme d’ailleurs sa vertu n’en est
démêler le fond sous les dehors dans le caractère des gens, aussi un
sentiment
très juste de bonne défiance familiale à l’endroi
famille d’Orgon, qu’un personnage qui, visiblement du moins, ait des
sentiments
religieux, et c’est un personnage burlesque, et c
onfirmant cette idée qu’il n’y a jamais eu un esprit plus étranger au
sentiment
religieux que Molière. Cela a pu et dû heurter Je
ui aime et qui respecte trop son père et sa mère, du garçon qui a des
sentiments
religieux. Ce sont des anomalies morales, et des
du temps, Mesdames les savantes, Pousseuses de tendresse et de beaux
sentiments
, Je défie à la fois tous vos vers, vos romans, Vo
sonnages raisonnables et sympathiques de Molière, Chrysale n’a pas de
sentiments
religieux ; et, de même que Molière mettait des m
eur donner, que nous les en estimions dignes ; elles dépendent de nos
sentiments
, du prix que nous mettons à leurs mérites, du cas
e fille capable de se passionner pour Télémaque a-t-elle un cœur sans
sentiment
et un esprit sans délicatesse ? O l’aimable ignor
mais qui le renouvelle en quelque sorte ; c’est par la succession des
sentiments
et des idées qu’il anime et varie la physionomie,
le premier moment de cette intelligence pour pénétrer ainsi celui du
sentiment
. » Or, cette facilité des jeunes filles à exprime
r, cette facilité des jeunes filles à exprimer et à inspirer même des
sentiments
qu’elles n’éprouvent point, c’est ce qu’il faut f
la loi, soit par l’opinion. Il faut qu’elle apprenne à pénétrer leurs
sentiments
par leurs discours, par leurs actions, par leurs
Sophie, cette pénétration psychologique, cette adresse à démêler les
sentiments
des hommes, dont Rousseau nous parlait plus haut
malgré les contradictions et la marche à l’aventure, ces pensées, ces
sentiments
plutôt se ramèneront bien tous au « principe », c
point de vue, en ne perdant pas de vue le « principe », les idées et
sentiments
de Rousseau ne sont point si incohérents qu’ils e
reçoive Dès qu’on reçoit, il faut savoir causer, savoir démêler les
sentiments
de ceux qu’on reçoit, et même avoir l’art de les
fidèle ; mais Rousseau eût désiré que, plus capable de comprendre les
sentiments
et les menées des hommes, elle fût toujours et ce
la connaissance des hommes et une grande pénétration à démêler leurs
sentiments
secrets ; et, sans avoir de coquetterie à proprem
mme à conversation brillante et à lettres où il y a, non seulement du
sentiment
, mais de l’esprit et de la littérature. Deux ans
ne convention ni aucun préjugé. Il n’y a que des passions naturelles,
sentiment
religieux peu éclairé et peu élevé, primitif, che
onvention, mais sur une lâcheté, et c’est-à-dire non seulement sur un
sentiment
naturel, mais sur la nature même. Dans le Bourgeo
t pas être cocus sont des sots incontestablement, mais obéissent à un
sentiment
qui est dans la nature autant qu’il est possible
gue, prépara l’essor d’une nouvelle littérature, éleva les esprits au
sentiment
et au besoin de jouissances ignorées du vulgaire.
vint : le talent du poète comique suppose une vive sympathie avec le
sentiment
général des ridicules, sans exclure, sans doute,
rté des délicatesses et des larmes dont elles ont eu les premières le
sentiment
. La gloire de Molière et celle des femmes illustr
aillible pour exciter le rire des lecteurs ou des spectateurs. Si mon
sentiment
n’est d’aucun poids, qu’on consulte là-dessus M.
d’autres impressions ». Voilà ce que dit M. de Voltaire. D’après le
sentiment
d’un aussi grand homme, & d’après l’expérienc
rquoi donc ? Mondor. Je crains d’avoir trop promptement découvert mes
sentiments
. Mlle. Cléonte. Cette découverte est agréable. Da
er. Le voilà : vous y verrez clairement & à loisir les véritables
sentiments
que l’on a pour vous. Encore un perfide on ! Oh
-il pu vous déplaire ?Autre insulte mortelle. Sainville. C’est de mes
sentiments
l’expression fidelle. Angélique, à part. De peur
Molière a beaucoup aimé les femmes et qu’il a eu un juste et profond
sentiment
de leur vocation. Je ne sais si je m’abuse, mais
œur et de mérite ; mais ses manières hautaines son dédain affecté des
sentiments
les plus doux et les plus naturels : ses prétenti
affectée. Eh bien, Monsieur ! eh bien, puisque, sans m’écouter, Vos
sentiments
brutaux veulent se contenter, Puisque, pour vous
r les doux secrets de ces jeunes cœurs s’entrouvrant aux plus tendres
sentiments
! Comme Mariane et Angélique sont vraies, respect
aucoup même, de raison et d’indulgence mutuelle, l’expansion de leurs
sentiments
les plus vifs, afin que par une sorte de réciproq
mais heureusement c’est une femme d’esprit et de sens, qui a trop le
sentiment
de sa dignité personnelle pour ne pas rester fidè
l’embrasser. Chaque sujet n’emporte avec lui qu’un certain nombre de
sentiments
à produire, de vérités à développer, et Molière n
forte de ses personnages, devient pour les spectateurs une vérité de
sentiment
. Veut-il proscrire le vice ? Il a dans ses mains
dureté d’Harpagon, insensible aux larmes de la sienne ! C’est ce même
sentiment
des convenances, cette sûreté de discernement qui
t réservés à notre sexe, ou que la nécessité de haïr une femme fût un
sentiment
trop pénible, et dût paraître contre nature ? S’i
le candeur comique un personnage grossier, dévoilant des idées ou des
sentiments
que les autres hommes dissimulent, ne trahit-il p
génie ne le soit pas des siens, exigent qu’il renonce pour jamais au
sentiment
de ce qui lui est dû, et s’immole sans relâche à
ait l’homme dans toutes les situations ; il épiait surtout ce premier
sentiment
si précieux, ce mouvement involontaire qui échapp
s le fumier . On ne peut pas dire, pour expliquer cette conformité de
sentiments
, que madame de Staël fut de deux cents ans en arr
mple et noble ; les pensées en sont justes et pleines de raison ; les
sentiments
en sont vrais, élevés et profonds : on peut dans
idère l’homme qui la donne, le fonds de l’ouvrage où il l’a placé, le
sentiment
qui l’anime en l’écrivant, celui qu’il suppose à
troitement aux qualités morales, au perfectionnement de la raison, au
sentiment
du beau et du grand, à la délicatesse du goût, et
ais devaient-elles pour cela devenir simples et naturelles dans leurs
sentiments
, dans leurs manières, dans leurs expressions ? Ét
ns le genre pédant. Ne pouvant plus aussi ouvertement raffiner sur le
sentiment
et le bel esprit, elles se mirent à déraisonner s
dus différents, pour lui faire partager les mêmes émotions, les mêmes
sentiments
! Afin d’aggraver le tort de Molière, on a préten
ent ; puristes et prudes tout ensemble ; raffinant sur les idées, les
sentiments
et les expressions ; dédaignant tous les soins d’
vement qu’il y eût, du temps de Molière, des hommes de l’humeur et du
sentiment
de Chrysale. Mais ce n’est pas là ce qu’il dit, o
e, l’apparence fausse et ridicule. Cette différence de conduite et de
sentiments
, dans une situation presque semblable, provient t
our ne pas être ennemi de l’affectation, et trop franc pour cacher un
sentiment
qui peut lui nuire, il est le modèle de ces jeune
aiteur, un père. Les regrets qu’ils lui donnèrent parurent dignes des
sentiments
qu’ils lui devaient ; ils fermèrent le théâtre po
mes et le soin de notre propre conservation sont, sans contredit, nos
sentiments
, nos intérêts les plus naturels et les plus impér
re et Béline ont le même titre, mais non pas, il s’en faut, les mêmes
sentiments
et la même conduite : l’une a une tendresse de mè
u principal personnage, et parce qu’il paraît être l’organe des vrais
sentiments
de Molière sur un des objets qui intéressent le p
ui ont également pour objet et pour résultat de mettre en lumière les
sentiments
odieux de Béline et de Trissotin, en même temps q
es sentiments odieux de Béline et de Trissotin, en même temps que les
sentiments
honnêtes d’Angélique et de Clitandre. Procurer d’
es mœurs grecques. Mais si cette raison fait une objection contre mon
sentiment
, elle ne suffit point pour prouver le sentiment o
objection contre mon sentiment, elle ne suffit point pour prouver le
sentiment
opposé à celui que j’expose ; d’ailleurs, je répo
. . . . . . . . En se quittant, ils ne font que s’affermir dans des
sentiments
aussi louables. Falaise, l’envoyé du prétendu, le
nnoissance en moi se fait entendre, Et m’offre mon libérateur ! Le
sentiment
me donne des lumieres. Pour reconnoître un bien
plus que de bonheur… J’ai beau renoncer à tous mes goûts, à tous mes
sentiments
, on m’accuse de choses horribles. » Plus loin : «
; tandis qu’elle renonçait pour la paix à tous ses goûts, à tous ses
sentiments
. C’est dans le même temps encore que madame de Mo
lir que je le suis de les quitter. Il faut s’éclaircir de leurs vrais
sentiments
à mon égard en leur proposant quelque chose de pr
r mon établissement) ; « pour moi je le suis, et je changerai bien de
sentiment
si jamais je leur demande un sou. Il me semble qu
t dramatique en France? » A tout prendre, j’aimerais encore mieux le
sentiment
de Boileau sur notre ancien théâtre, quoique ce s
re mieux le sentiment de Boileau sur notre ancien théâtre, quoique ce
sentiment
ait été fort vertement réprimandé par la critique
tint lieu de chœur et de musique. Bientôt l’amour, fertile en tendres
sentiments
. S’empara du théâtre ainsi que des romans. De ce
l’œuvre magistrale qui répondait si bien à sa foi. C’est à ce profond
sentiment
populaire que furent dus les chefs-d’œuvre des ar
ommencé. Déjà cependant on en voyait poindre les premières lueurs. Le
sentiment
national s’était développé dans la longue guerre
oncerts adoucissent et, suivant l’expression d’Aristote, purifient le
sentiment
douloureux du spectateur. Dieu le Père apparaît o
dramatiques. Mais pour la vigueur et l’invention, pour le naturel des
sentiments
, comme pour l’instinct des véritables conditions
entente dramatique, cette vivacité et ce naturel des peintures et des
sentiments
, c’est encore notre plus ancien théâtre qui, dans
mite, ou qu’il invente, l’assureront également du succès. Or c’est ce
sentiment
, ce jugement juste sur le choix d’un sujet, et su
Misanthrope, et à quelques autres pièces du même auteur, confirma le
sentiment
des comédiens qui en avaient jugé peu favorableme
ar la même personne lui lit un sonnet et veut l’obliger d’en dire son
sentiment
; le Misanthrope fait d’abord voir un peu de prud
tre en ouvrant la pièce. Ces deux personnes parlent quelque temps des
sentiments
de leurs cœurs, et sont interrompues par le Misan
utre acte, que la prude avec qui l’on l’a vu sortir lui a inspiré ces
sentiments
; le dépit lui fait faire ce que tous les hommes
et des délicatesses inimitables ; que les vers en sont fort beaux, au
sentiment
de tout le monde ; les scènes bien tournées, et b
us favorable ; il lui rendit des soins, et bientôt liés par les mêmes
sentiments
, leurs intérêts furent communs ; ils formèrent de
l’image, étudiait avec soin le geste, le ton, le langage de tous les
sentiments
dont l’homme est susceptible dans toutes les cond
en présence même des personnes à qui ils ont intérêt de cacher leurs
sentiments
. Ces dernières scènes, plus fines et plus piquant
d’Arnolphe, d’Orgon et d’Harpagon ; c’est alors que par la vérité des
sentiments
, par l’intelligence des expressions, et par toute
Benserade fut honteux, et son protecteur se fâcha, mais il avait les
sentiments
trop élevés pour que Molière dût craindre les sui
de son premier mouvement. » Ajoutons, pour terminer cet article, le
sentiment
de quelques auteurs célèbres sur la personne et l
s il parlait en honnête homme, riait en honnête homme, avait tous les
sentiments
d’un honnête homme… Au reste, M. Despréaux trouva
acte entre Myrtil et Mélicerte est remarquable par la délicatesse des
sentiments
et par la simplicité de l’expression ; en général
avait fait tomber L’Avare. Molière, pour ne point heurter de front le
sentiment
des critiques, et sachant qu’il faut ménager les
diminuer, dans un fils qui verrait la représentation de L’Avare, les
sentiments
de respect qu’il doit à son père. Je conviens de
aison qu’il ferait sentir par là que si Cléante avait eu en effet des
sentiments
contraires à son devoir, bien loin de venir appre
démarche, Molière a prétendu donner une preuve incontestable des bons
sentiments
de ce fils, et montrer que s’il a manqué de soumi
de l’estime qu’elle fait de la vieillesse et de lui. Pantalon, par un
sentiment
d’amour et de reconnaissance, ouvre sa bourse et
eux des critiques, le vice du dénouement. » Après avoir rapporté les
sentiments
des plus éclairés connaisseurs sur la comédie du
on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les
sentiments
d’un bon chrétien, et toute la résignation qu’il
ombattue dans cette pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses
sentiments
, fût attaqué avec autant de force que Molière le
isamment mis fin aux étourderies de Lélie. Bret est à peu près de mon
sentiment
; il traduit même la dernière scène italienne, qu
haurebbon intese i cani que rodevano i osti sotto la tavola, etc.
Sentiment
sur la pièce. Nous savons, le lecteur et moi,
Marinette et Gros-René ; pas même la paille qu’ils veulent rompre.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Il ne répond qu’à u
aux muets de la pantomime : j’ai pitié de celui qui croit peindre le
sentiment
, lorsqu’il finit ses tirades par un grand coup de
es romans, en débutant par le mariage. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — Plutôt de caractère
il en a tiré vingt-huit vers, dont pas un seul n’est à retrancher.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — La pièce en a deux
agrément dans la comédie, par la vérité avec laquelle il exprimait un
sentiment
, et par l’art qu’il mettait jusque dans les moind
vraisemblable, moins intéressant que celui de la pièce italienne.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — De caractère, et si
orence fait des avances à un inconnu ; Isabelle connaît la pureté des
sentiments
qu’elle inspire. Sentiment sur la pièce. L
connu ; Isabelle connaît la pureté des sentiments qu’elle inspire.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — D’intrigue ; quoi q
à leur impatience amoureuse, désire cependant de les voir cesser.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Clair et simple. L
gardiens d’Agnès ; et ce trait, Molière ne le doit qu’à son génie.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — D’intrigue. Le tit
nais d’être trop long, je réclamerais tous les vers de précaution, de
sentiment
, de situation qui mutuellement se font ressortir,
n de Molière démentent cette anecdote. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Il annonce l’ironie
bre, et à Paris le 4 novembre suivant. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Il a le défaut rare
pas à bras raccourci sur ces lâches, qui, guidés par le plus vil des
sentiments
, par la jalousie, cherchent à ravir à un auteur s
tre une pièce dont elle avait fait l’éloge. Nous serons de ce dernier
sentiment
, si nous ne consultons que la marche du cœur huma
it dit : Résous-toi d’imiter ton père, Tu ne te marieras jamais.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Défectueux, en ce q
utilement un prêtre et l’absolution. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Essayons, pour varier notre trav
e faire qu’un dénouement de comédie. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce et ses imitations. Molière doit à
s exposer votre réputation, en produisant une pièce si ridicule ».
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — De caractère. Le t
ussiez, ni rang, ni naissance, ni bien, etc., ces vers, si pleins de
sentiment
, ne deviennent-ils pas niais et ridicules ? Gran
contre une gueule comme celle-là ? » Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Nous ne prodiguerons pas d’éloge
e donne. Nos comédiens disent à présent le premier, et font bien.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — La pièce en a prése
en satire. L’acteur dont je veux parler me semble partager ce dernier
sentiment
… Cette matière est difficile, très difficile à tr
ur infini, et remonte vers l’Olympe. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce et les imitations. Le sujet. — I
oileau préférait le prologue latin61. Baile était loin de partager ce
sentiment
, lorsqu’il dit : « Par la seule comparaison des p
teries, et non des grossièretés de style, comme le croit Voltaire.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Précis et bien prop
des douceurs ». Une précaution de plus, et la leçon serait perdue.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — D’intrigue. Le tit
ment dans ce cas ; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — Farce d’intrigue, e
! Mais hélas ! il n’était plus le même dans les pièces commandées.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — Les ballets l’indiq
tc. Quel malheur pour ces messieurs, que sa majesté n’eût pas dit son
sentiment
la première fois ! Il leur aurait épargné la pein
pe, à force d’argent, un ordre qui en défendait la représentation.
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — De caractère, le ti
s tous ses mouvements, dans tous ses gestes, il ne laisse échapper le
sentiment
avec autant de facilité qu’il s’échappait du cœur
un bâton et rossent Lucas avant qu’il puisse se faire reconnaître.
Sentiment
sur la pièce. Une exposition claire, simple :
de tous les feux qu’ils ressentaient. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur l’ouvrage et sur ses quatre auteurs. Lul
cate des passions éprouvée par l’Amour lui-même. La scène brûlante de
sentiment
dans laquelle le dieu des cœurs et Psyché se décl
andre : Eh ! bien, monsieur, eh ! bien, puisque, sans m’écouter, Vos
sentiments
brutaux veulent se contenter, Puisque pour vous r
médie. Poitevin de Saint-Cristol. Lisez la pièce de Molière.
Sentiment
sur la pièce. Le titre. — Le mot d’Escarbagna
e mine, la robe de médecin ne sert-elle pas à la faire ressortir ?
Sentiment
sur la pièce. Le genre. — De caractère ; celu
a terreur, le dernier portait subitement dans l’âme du spectateur les
sentiments
délicieux qui s’emparent de celle de l’actrice, a
t que de mourir, un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le
sentiment
d’un bon chrétien, ainsi qu’il a témoigné en prés
qu’elle en fasse. Malgré sa prévention, elle est même capable de bons
sentiments
. La pauvreté ne l’effraye pas. Quand elle se croi
on âme ; le charme qui l’attire et le bonheur qu’il éprouve, c’est le
sentiment
et la joie de l’amour. Théorie charmante et poéti
imène, ni ses complaisants. Mais cette âpreté même est la marque d’un
sentiment
profond que Célimène ne comprend pas. Elle a écri
e. Une coquette n’est guidée que par la vanité. Si elle éprouvait un
sentiment
vrai, elle ne serait plus coquette, car l’amour e
e qu’elle accorde à l’un d’eux. Il ne faut donc pas espérer d’elle un
sentiment
qui la corrigerait, si elle pouvait l’éprouver. A
ire aller revoir nos choux et nos dindons. Malgré cette diversité de
sentiments
et ces préventions, il est aisé de dire ce qui co
ns doute ; mais de plus une femme qui le comprenne, qui réponde à ses
sentiments
, qui console ses chagrins, qui répande la paix et
zèle Que tous les beaux transports d’une jeune cervelle35. Voilà les
sentiments
que l’indulgence et la confiance ont développés e
omique à la hauteur de la tragédie. Cet accord, cette soumission, ces
sentiments
si louables sont dus en partie à l’influence d’El
ces à la fois, en montrant un scélérat qu’aucun principe moral, aucun
sentiment
humain ne détourne de ses affreux penchants. Mais
ercher en tout notre bien-être. Puis donc qu’il n’a plus en lui aucun
sentiment
humain, il est inévitable, il est juste qu’il c’e
le ; mais ils ne l’approuveront pas, parce qu’il est criminel ; et le
sentiment
qui prévaudra dans leurs âmes sera celui de l’ind
de ses mauvais traitements, pour devenir victime à son tour de leurs
sentiments
dénaturés ; et le drame serait invraisemblable, s
ière, cette susceptibilité morale que blesse l’expression de certains
sentiments
contraires aux affections fondées sur le sang, ét
té. L’avarice de l’autre, au contraire, sans cesse aux prises avec le
sentiment
des convenances sociales, et la crainte des jugem
ent se connaissaient moins en bonne plaisanterie, et n’avaient pas un
sentiment
aussi délicat des bienséances. Lulli, qui avait c
t le triste avantage d’y réussir. En l’absence de l’amour naïf et des
sentiments
naturels, il développa la théorie subtile et quin
diminuer, dans un fils qui verrait la représentation de L’Avare, les
sentiments
de respect qu’il doit à son père. Je conviens de
l’histoire de ses relations avec madame de Maintenon. Elle exprime un
sentiment
juste et vrai. On ne peut la confondre avec ces f
a dû amener. Si les paroles du roi ne prouvent pas en lui réveil d’un
sentiment
nouveau, il est du moins certain qu’elles durent
une lettre qui respire la reconnaissance, l’amour pour le roi, et le
sentiment
de la faveur toute particulière à laquelle d’Aubi
olière, du moins autant que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du
sentiment
de ce père sur le peu de reconnaissance que le pu
les maximes les plus ordinaires du libertinage, contre les veritables
sentiments
de la religion, quoi qu’en veuillent dire les enn
d’œuvre. Le P. Rapin nous fait connaître qu’il est aussi dans le même
sentiment
, et il est allé même encore plus loin que ces deu
de moi Mais non ; pour vous prouver que mon cœur froid, paisible, De
sentiments
jaloux ne vit plus susceptible, Après avoir exclu
ortion qu’elles s’éloignent de nous, major è longinquo reverentia. Ce
sentiment
seul sans doute a pu faire comparer Dancourt à M.
is devoir prévenir le lecteur que, pour l’émettre, je n’ai cédé qu’au
sentiment
d’une juste admiration. Je n’ai pas l’honneur de
paroles un accent d’affection extraordinaire pour accroître ce tendre
sentiment
dans l’âme de madame Scarron. Je vois donc, de ce
première idole ! Les bienfaits du roi, ses regards, unirent tous les
sentiments
de madame Scarron dans celui de la reconnaissance
et provoquer sa haine quand on souhaite avec ardeur obtenir de lui un
sentiment
contraire. Pour conserver l’affection du prince e
fection du prince en même temps que son estime, pour ne pas mentir au
sentiment
qu’il avait inspiré sans y céder, il fallait qu’e
, la plupart ridicules, sans qu’ils aient les uns ni les antres aucun
sentiment
des obligations et des tendresses du sang, ou que
qu’il y a de touchant, de grand, de dramatique à l’occasion, dans les
sentiments
de respect, d’affection et de dévouement qui cons
les adorateurs de Vénus et de Bacchus, l’instinct moral conservait le
sentiment
de ces choses sacrées. On ne saurait trop faire r
d’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j’ai les
sentiments
, sur cette matière, un peu plus délicats. Je trou
etit chef-d’œuvre, il faut remarquer la scène des Porteurs 723, où le
sentiment
des droits et de la valeur du peuple respire auta
s et du jugement moral. Il faut se demander d’abord quels étaient les
sentiments
moraux de Molière, ce qu’il pensait lui-même du v
n’y a rien de plus « innocent » que ses comédies ; on éprouve le même
sentiment
qu’en entendant La Fontaine déclarer qu’il n’y a
st évidemment rendre service aux hommes et leur insinuer doucement le
sentiment
de la joie intime et de la dignité que produit le
scandale avec privilège. Alors on se retourne vers Molière avec un
sentiment
d’admiration et d’intérêt plus vif encore que tou
ère peut sur plus d’un point, et par plus d’une comédie, inspirer des
sentiments
immoraux, au point que son théâtre ne soit plus,
ux d’entre eux dont elle contrariait ou même heurtait, ici ou là, les
sentiments
instinctifs ou raisonnés à l’égard du grand poète
lents principes, sa droiture, sa vive intelligence, le sérieux de ses
sentiments
, sa sincérité : mais le charme, demande-t-il, le
t ne l’a jamais pu souffrir ; on a prétendu qu’il était poussé par un
sentiment
de jalousie. Il y a aussi Marivaux. Dufresny n’ét
isien ! Et cette joie, toute naïve qu’elle est, est touchante, car le
sentiment
est profond et sincère. Il dit dans cette préface
ins étonnante dans le choix des circonstances destinées à exprimer un
sentiment
vif, et cela d’une façon tout à la fois simple et
xviie siècle, si hardie et si originale pourtant, n’a pas du tout le
sentiment
de l’égalité ; c’est une littérature qui n’en a p
on âme. C’est que l’amour du salut, qui est la source de tant de bons
sentiments
et de tant de belles actions, quand il se confond
sur les institutions pour les transformer, peut agir de même sur les
sentiments
de la vie domestique pour les modifier, et même p
er, et même profondément. Eh bien, oui, il agit non seulement sur les
sentiments
de la vie domestique, mais sur toutes nos passion
s recèleraient en germe toutes les combinaisons possibles de tous les
sentiments
contraires. Ce sont précisément ces combinaisons
ela même affectés d’une autre façon, sans être plus délicats dans nos
sentiments
et plus difficiles dans nos jouissances. Les erre
as qu’elle aurait jamais donné. Je vais prendre le plus universel des
sentiments
, l’amour maternel ; en apparence, rien de plus un
en connaître toutes les violences, toutes les colères : voilà bien un
sentiment
qui paraît toujours uniforme : eh bien, prenez un
que l’amour ? Prenons un ancien, celui qui aura le plus disserté ce
sentiment
; mettons-nous à lui expliquer tout ce que nous p
ière, on ne le ressentait pas ainsi. C’est que, dans l’histoire de ce
sentiment
, deux faits sociaux sont en face l’un de l’autre
aînesse régnait en souverain. Ce seul fait a modifié et transformé le
sentiment
fraternel aux deux époques ; il ne se ressemble p
st qu’il n’y a rien de moins assorti à l’amour fraternel qu’un pareil
sentiment
, et celui-ci est bien réellement propre au xviie
Agnès naïve, innocente et honnête, pour laquelle vous n’avez que des
sentiments
très honnêtes et très innocents… Mais, je vous le
ils sèment d’amusement sur la peinture des passions mauvaises et des
sentiments
mesquins, plus ils en tirent d’incidents comiques
radations de notre nature, un idéal supérieur de beauté humaine et de
sentiments
humains, et d’avoir souffert des petitesses ou de
i, de mesure dans l’expression d’un caractère et d’élévation dans les
sentiments
et les pensées ! Mais Beaumarchais a-t-il donc eu
e vieillissent point ; et nos grands comiques sont pleins de ces deux
sentiments
. C’est par là qu’ils durent plus longtemps que le
ique, vivant d’ailleurs par nature dans un monde de personnages et de
sentiments
idéaux, astreinte, à ce titre, à des traditions r
ler, au milieu des règles qui la contraignent, sous un langage et des
sentiments
d’exception, la réalité de la vie quotidienne. Au
n’est pas toutefois lui faire tort, de juger de la délicatesse de son
sentiment
moral par les mœurs qu’elle supporte au théâtre.
dans ce monde fictif, nous verrons s’y introduire plus de retenue, le
sentiment
de la dignité morale devenir plus vif et plus net
nnu, timide, doutant de soi, consumé et pour ainsi dire flétri par le
sentiment
d’une vertu qu’il n’aura jamais occasion de déplo
nsformation, les femmes savent cacher avec tant d’art leurs plus vifs
sentiments
et mettre de l’exactitude jusque dans la profusio
inal de Retz, Mémoires, IIe partie, chap. viii. 41. Prince de Conti,
Sentiments
des Pères de l’Église sur la Comédie et les Spect
d’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j’ai les
sentiments
, sur cette matiere, un peu plus délicats. Je trou
ous là, mon gendre, & dînez avec moi. M. Jourdain. Voilà bien les
sentiments
d’un petit esprit, de vouloir demeurer toujours d
. « Quel malheur pour les courtisans que Sa Majesté n’eût pas dit son
sentiment
la premiere fois ! ils n’auroient pas été forcés
u du moins nous sommes censés n’avoir fait, que recueillir les divers
sentiments
des hommes lettrés & des personnes de goût de
s auroient promis, s’il eût voulu, qu’ils l’adoreroient : les anciens
sentiments
qui avoient déserté leur cœur, revinrent ; je jug
eut le plaisir de voir toujours ses enfants dans cette même crise de
sentiments
: il n’avoit qu’à souhaiter, on se rendoit à ses
e supplément à l’article de cette pièce* ; il découvre les véritables
sentiments
de l’auteur. « Je me sens obligé, dit-il, de dés
j’aie convenu de juges touchant son mérite, et m’en sois rapporté au
sentiment
de ceux qu’on a prié d’en juger. Je m’en tairais
as que je sache, si ceux qui ont jugé du Cid en ont jugé suivant leur
sentiment
, ou non : ni même que je veuille dire qu’ils en a
valet et soubrette ; Voilà, dès le commencement, Quel fut mon propre
sentiment
, Sans être pourtant adversaire, De ceux qui sont
plusieurs qui ne l’ont pas trouvée bonne ; mais pour vous en dire mon
sentiment
, c’est le sujet le plus mal conduit qui fut jamai
n apercevoir à l’estimer par dépit, et pour mieux découvrir les vrais
sentiments
du prince, elle lui fait un faux aveu de son incl
à la princesse qu’elle a imaginé un moyen de découvrir les véritables
sentiments
du prince. Quiconque ignore les mystères de l’art
; on sait qu’elle n’a d’autre dessein que de découvrir les véritables
sentiments
du prince, pour ne lui faire ensuite éprouver que
de la princesse, lui répond : [*] Qu’il admire la conformité de leurs
sentiments
, puisqu’il vient d’éprouver un changement tout se
ande du temps d’y penser, et la pièce finit. « Le goût, la finesse du
sentiment
naturel et de la vraisemblance se trouvent dans l
actère est beau et noble : les motifs sont naturels et puisés dans le
sentiment
; les moyens et les passages, ingénieux et simple
jeu qu’il a parlé de la sorte, et que ce ne sont point ses véritables
sentiments
qu’il a exprimés. Par là, il pique vivement l’org
r un stratagème qui lui fera découvrir infailliblement les véritables
sentiments
du prince. Dans ce dessein, elle sort pour le che
ux uns la route qui mène à une excellente critique, et aux autres, le
sentiment
qu’ils en devaient concevoir. » « [*]Entre les
se fortifie par l’industrie et par la science, et prend peu à peu le
sentiment
de ses devoirs et de ses droits pour remplir les
viendra de le montrer ; mais comment ne pas s’arrêter d’abord dans un
sentiment
de profonde admiration, devant les merveilles qui
ie : « Je trouve qu’il est bien plus aisé de se guinder sur de grands
sentiments
, de braver en vers la fortune, accuser les destin
par caprice, ils sont amenés par une secrète raison d’harmonie ou de
sentiment
. Ceux qui ne la saisissent pas risquent de prendr
ntaine n’avait pas pour lui l’universalité des suffrages ; mais si le
sentiment
des beautés dont il abonde a été refusé à quelque
onne. Bélise est folle, avec son galimatias de langage pudibond et de
sentiments
épurés, comme Tartuffe est infâme avec sa lubrici
e dont le langage est chaste, et c’est la femme éthérée qui parle des
sentiments
brutaux, du commerce des sens, des nœuds de chair
sur une affection naturelle, un dévouement réciproque, et un profond
sentiment
du devoir. Ah ! sans doute, ceux qu’une passion d
ré lui-même547. » VII. « Une grande inégalité d’âge, d’humeur et de
sentiments
rend un mariage sujet à des accidents très-fâcheu
? Enfin j’ai voulu vous parler pour m’aider à sonder mon pere sur les
sentiments
où je suis ; &, si je l’y trouve contraire, j
a parole ; mais je sens bien vivement le bonheur de me trouver de son
sentiment
à l’égard des pieces de théâtre. On peut, on doit
e du premier. Je suis vrai, & j’avouerai que je ne suis pas de ce
sentiment
. J’ose penser que si le public ne croit pas dans
meur, toute la violence de sa passion n’eût pu l’obliger à trahir ses
sentiments
. » Si l’on en croit Tallemant des Réaux, Mme de
bouche de son héros, ne sont pas pour cela l’expression vraie de :ses
sentiments
personnels, une diatribe sociale derrière laquell
re que tout ce qui dépasse l’accent mélancolique n’appartient pas aux
sentiments
du poète et n’est que le produit de son imaginati
hoses, ses tristes désillusions, ses vains efforts pour ramener à des
sentiments
sérieux ce cœur léger et frivole, et les chagrins
énéreux dans la manière même dont il a su éloigner de votre cœur tout
sentiment
de mépris pour Célimène ? Car la coquetterie aprè
l’attention sur les sources où il puisait. Aujourd’hui un tout autre
sentiment
dirige les recherches dans le même sens, c’est l’
perspective de la scène telle disposition de caractère, tel retour de
sentiment
, telle préoccupation d’esprit dans un personnage.
pas un seul passable. Ceux qui parlent ainsi auroient certainement un
sentiment
tout opposé, s’ils eussent étudié son théâtre ; &
sent étudié son théâtre ; & ils n’auroient pas entraîné dans leur
sentiment
ces êtres bornés, fléau des gens de lettres, qui
l’Amour Médecin, & j’ai été bien flatté de voir Riccoboni de mon
sentiment
, parcequ’il est très agréable de penser comme un
nt ! la parole n’a-t-elle pas été donnée à l’homme pour expliquer ses
sentiments
? Explique-moi tes sentiments par la parole ; c’e
été donnée à l’homme pour expliquer ses sentiments ? Explique-moi tes
sentiments
par la parole ; c’est le plus intelligible de tou
es, et n’a d’autre ambition que d’être le développement bien écrit du
sentiment
de tous les honnêtes gens sur les auteurs illustr
yon, exactement comme M. de La Harpe lorsqu’il était en chaire. Notre
sentiment
littéraire s’émancipe tellement, nous songeons si
u’elle condamne, et néanmoins elle conserve, elle prétend conserverie
sentiment
du laid. Je soupçonne le Chevalier de n’avoir poi
de rentrer dans le sein du vieux dogmatisme qui lui tend les bras. Le
sentiment
de la beauté lui-même, est-il bien nécessaire de
re des cœurs français et modernes, que parce qu’il faisait parler des
sentiments
modernes et français. La forme de l’Iphigénie dev
aît à un peuple, comme l’Iphigénie de Racine, lorsqu’elle exprime des
sentiments
nationaux, quelle que soit l’antiquité du vêtemen
la représentation d’une pièce totalement étrangère à ses mœurs, à ses
sentiments
, à ses idées, bien qu’il ne lui fût pas permis de
moi j’étais romantique, et que mon Iphigénie, par la prédominance du
sentiment
, n’était pas si classique et si antique que je le
parfaite image de la délicatesse avec laquelle Caldéron représente le
sentiment
de l’honneur que la tradition fabuleuse sur l’her
us. J’exciterais dans le cœur de mon petit écrivain en herbe de beaux
sentiments
d’émulation, et je proposerais sans cesse à nos a
meur, toute la violence de sa passion n’eût pu l’obliger à trahir ses
sentiments
. En effet, je crois que s’il eût eu une maîtresse
e l’honnête homme trompé. Jamais on n’a exprimé avec plus de force ce
sentiment
, ni mieux enseigné aux hommes à se défier de ses
preuve de manque de délicatesse ; on raffinait à toute heure sur les
sentiments
et sur les expressions. Le malheureux nom de Cath
qui depuis fut sa femme. Peut-être espérait-il lui inculquer ainsi le
sentiment
du devoir. Malheureusement le mariage de Molière
es auxquelles la raison, éclairée par l’expérience et vivifiée par le
sentiment
, ait enseigné leurs véritables devoirs. Il ne cra
hrope ! Quelle belle nature, que celle d’Alceste ! Qui donc, ayant le
sentiment
de la vertu et de l’honneur, n’est pas tout prêt
r un parfait honnête homme, on peut remarquer qu’il est guidé par des
sentiments
personnels, et que, poussant à l’excès la qualité
ne pourra être ressuscitée, en France surtout, où la démocratie a le
sentiment
des convenances de l’art. N’oublions pas qu’Arist
les caractères et s’occupe du perfectionnement des mœurs, d’après le
sentiment
moral déposé au fond de nos consciences par une i
docteurs de son temps était ainsi que nous l’avons dit, telle que le
sentiment
public le secondait, non moins que le bon plaisir
e à Mlle Molière qui eut pour lui de mauvais procédés. Plus tard, les
sentiments
changèrent. Ce fut au tour de Molière à être jalo
e dans la réalité, elle s’idéalise par la pureté de son âme et par le
sentiment
du devoir porté jusqu’à l’abnégation d’elle-même,
suis au supplice. Il faut que l’actrice exprime merveilleusement le
sentiment
de répulsion qu’Elmire éprouve. Tant de grâce et
vait la tradition réformatrice; il appuyait la morale sur la base des
sentiments
naturels, et non sur l’incertitude des révélation
ves, est la plus adorable image que l’antiquité nous ait tracée, d’un
sentiment
indiscret et jaloux. Les Fourberies de Scapin fur
eaucoup débattu, dans ces derniers temps, la question de savoir si le
sentiment
populaire était resté, parmi le grand monde, viva
e d’une monomanie dans le rôle d’Argan et le tableau des plus mauvais
sentiments
du cœur humain dans celui de Beliue, arrêtent sou
le faste de la cour ayant ruiné un grand nombre de gentilshommes, le
sentiment
de la noblesse qui avait soutenu la dignité de le
orces intellectuelles et morales, qu’en dehors de lui nous n’avons ni
sentiment
, ni activité pour rien, alors le sérieux nous dom
r, sous sa forme et dans sa langue divines, des idées humaines et des
sentiments
humains. Disons mieux, elle s’adresse à l’homme t
orme à cet idéal supérieur, quels n’auraient pas été à son aspect les
sentiments
de ces philosophes étrangers qui voyageaient par
èce, soit par l’intérêt vif et puissant qu’elle inspire, soit par les
sentiments
moraux et pathétiques qu’elle éveille, soit enfin
rare sagacité. Car ils sont tellement maladroits et ils ont si peu le
sentiment
des convenances de l’art, qu’ils osent, dans leur
beau-frère qui nous interdit toute joie profane, et nous ramène à des
sentiments
sérieux par cette exhortation finale tout à fait
entièrement fausses. Le secret du poète comique pour empêcher que nos
sentiments
moraux ne soient blessés, ce n’est pas de tenter
l’imitation prosaïque de la vie réelle, ce n’est plus le génie et le
sentiment
des arts qui décident seuls du succès ; mais les
in dans le but général de la composition, comme dans l’intérêt et les
sentiments
qu’elle inspire, la comédie passera au genre du d
ut nous offrir de grâce, de vie, de politesse et d’élévation dans les
sentiments
. Dans la manière dont Schlegel traite le théâtre
il est raisonnable, de bon sens, d’esprit moyen assez juste, avec un
sentiment
assez haut de la dignité et de la grandeur nation
ux et prompts à ces colères légères qui font sourire parce qu’on a le
sentiment
qu’elles sont faites pour se dissiper assez vite.
n exemple curieux de cette loi, que la civilisation, en raffinant les
sentiments
, a multiplié les moyens et les occasions de souff
lui est indifférent que de son Tartuffe on tire des arguments ou des
sentiments
contre la religion elle-même. Il a écrit Tartuffe
rgent2. Il faut tenir compte à Molière de cette « générosité », de ce
sentiment
qui n’est pas plat et vulgaire, de ce qu’il s’est
pas que, sur ce point, il se soit beaucoup écarté de l’opinion ou du
sentiment
général de son public. D’abord il est dans, la tr
ugé. Il n’y a que de la nature, il n’y a que des passions naturelles,
sentiment
religieux peu éclairé et surtout peur de l’enfer
tuffe, vaincues par une intervention royale. Et si l’on me dit que le
sentiment
religieux est un préjugé social, on conviendra qu
urelle, qui est la démangeaison d’avoir de l’esprit et de savourer le
sentiment
de la supériorité que cela vous donne sur les aut
dit de vous marier avec moi et que vous avez prise sans consulter mes
sentiments
[le dit-elle assez ?], je prétends n’être point o
eulent pas être cocus, sont des sots, à coup sûr, mais obéissent à un
sentiment
qui est dans la nature, de façon, aussi, très inc
de sens commun suit le troupeau parce qu’il en est, avec peut-être un
sentiment
sourd qu’il faut le suivre pour qu’il soit et qu’
crainte des voleurs. Beaucoup d’hommes de votre classe sont dans ces
sentiments
.Prenez garde ! On pourra dire un de ces jours :
igneur, des tendres mouvements Où je vois qu’aujourd’hui penchent vos
sentiments
! Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon â
nt des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? — Ce n’est pas mon
sentiment
, pour moi, observe Uranie. La tragédie, sans dout
enfin je trouve qu’il est bien plus aisé de se guinder sur de grands
sentiments
, de braver en vers la Fortune, accuser les Destin
d que sa femme soit son bien comme sa maison est son bien, il a eu ce
sentiment
tout jeune. Car il n’a que quarante ans et Agnès
lui appartienne comme un animal domestique. En conséquence il a deux
sentiments
connexes au précédent : il a l’horreur de la civi
du reste est très possible et il n’est pas invraisemblable qu’avec le
sentiment
de son succès et de sa puissance, tous les appéti
itifs que Molière a tant aimés, Argan a, à l’état continu, le premier
sentiment
peut-être que les hommes aient éprouvé, la peur d
: « Je me suis défendu ». Et vous avez ajouté encore : Ce sont mes
sentiments
; et vous n’auriez rien dit, Damis, si j’avais eu
d’aller ailleurs. Elle est la franchise même dans l’expression de ses
sentiments
; elle a le cynisme de l’ingénuité et de l’innoce
des sots, et Philinte et Alceste comme des gens de mérite. Ayant des
sentiments
de cette sorte et qui ne sont presque que des idé
ans. Somme toute elle est charmante. Elle a l’esprit de Molière, les
sentiments
de Molière, les idées de Molière, le style de Mol
complexe, il garde soigneusement, ou instinctivement, dominé par son
sentiment
de la vie, à son personnage cette marque du réel.
rs. Si Don Juan était un libertin et un méchant en qui eût survécu le
sentiment
de l’honneur, son acte de générosité et de bravou
entilhomme, Molière sa voulu ainsi et il y en a, qui n’a pas gardé le
sentiment
de l’honneur, à preuve qu’il se marie avec le fer
ne paysanne en lui promettant mariage. Non, Don Juan n’a pas gardé le
sentiment
de l’honneur ; Don Juan est une espèce. Mais Don
par le spectateur qui l’a observée chez beaucoup d’autres et qui a le
sentiment
confus qu’il pourrait l’avoir observée sur lui-mê
e l’orgueil de toute ma famille. Voilà précisément la génération des
sentiments
marqués en traits à n’en pas souhaiter de plus ne
têtue et proverbiale ; il a été maintenu longtemps par elle dans des
sentiments
excellents, mais qui étaient présentés sous une f
ce que le mal est amusant, à preuve que si le libertin n’avait pas ce
sentiment
-là, il resterait sur sa première conquête de peur
ut son dévot, qui, quoique bourgeois, sacrifie non seulement tous ses
sentiments
de famille, mais tous ses biens temporels à l’esp
peinture naïve de son âme. Elle dit d’abord et très uniment par quels
sentiments
elle a passé quand elle a été abandonnée : « J’ad
ronterie ? Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes
sentiments
pour moi, que vous m’aimez toujours avec une arde
scrupules religieux feints par Don Juan, à la fois voyant bafouer des
sentiments
qu’elle respecte et se voyant froidement moquée,
se sent un peu malade, qu’il a toujours eu et depuis son enfance des
sentiments
religieux et qu’il veut vieillir et mourir dans l
elque moyen, Par un billet, par quelque bouche, elle fût avertie, Des
sentiments
qu’on a pour elle, Et savoir les siens là-dessus
ythme pour le conformer à la situation, à l’action et à la nature des
sentiments
exprimés, et c’est le but même de la versificatio
our échapper et à la monotonie et à la non-conformité du rythme et du
sentiment
, est amené, comme Racine, à varier les coupes du
rmité continué du rythme à la situation, à Faction et à la nature des
sentiments
, Molière, dans ses vers libres, y a-t-il atteint
objet aimé. Mais, si je l’ose dire, un scrupule me gêne, Aux tendres
sentiments
que vous me faites voir ; Et pour les bien goûter
organique », et elle est aussi parfaite comme rythme pour exprimer un
sentiment
doux et calme à peine traversé d’un commencement
s de ce travestissement, un écrivain qui passait alors pour avoir des
sentiments
catholiques, et que l’on s’est naïvement étonné d
son temps. Il y a déjà quelques années, j’ai voulu dire là-dessus mon
sentiment
, que je croyais appuyé d’assez bonnes autorités.
nce : c’est le rêve et presque toujours la punition des railleurs. Un
sentiment
amer les avertit qu’ils ne font pas en eux-mêmes
Quoi ! cet homme, le premier de notre temps pour l’esprit et pour les
sentiments
d’un vrai philosophe, cet ingénieux censeur de to
’on pouvait attendre de leur charité et il leur fit paraître tous les
sentiments
d’un bon chrétien et toute la résignation qu’il d
igneur, des tendres mouvements Où je vois qu’aujourd’hui penchent vos
sentiments
! Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon â
ement, et conclut en homme qui désormais s’embarrasse médiocrement du
sentiment
de ses censeurs : « J’avoue qu’il y a des lieux q
dans l’opération de nos sens la nécessité, l’utilité, la vivacité du
sentiment
, et enfin l’attachement au plaisir sensible. De c
andes comédies de Molière sont tristes ; elles laissent dans l’âme un
sentiment
douloureux. On entend là-dessus s’extasier la plu
l’École des Maris. Cette satire du mariage achèvera-t-elle les beaux
sentiments
que la vertu de Pauline aurait commencé d’inspire
se figure l’impression de ces mots aucune, aucune, prononcés avec le
sentiment
que nous comprenons tous, au milieu de cette cour
arole de Dieu, dit encore le P. de la Rue, qui nourrissait en lui ces
sentiments
. Il avait eu peu d’autres secours pour la vertu,
ait des prédicateurs furent ce qui servit le plus à perfectionner les
sentiments
d’honneur et de probité qui lui étaient naturels
pos ne le conteste ; et, ce qui n’est pas moins digne de remarque, ce
sentiment
si général semble n’avoir aucune influence sur ce
ères et des passions, et qu’enfin le dénouement donne satisfaction au
sentiment
de la justice sans faire violence à la vérité. A
, enfants, mère et femme, et tout cela par un principe de piété. Les
sentiments
pieux, mon frère, que voilà ! Et ce n’est rien en
son profit. Il est bien plus croyable que le spectateur concevra les
sentiments
qu’Orgon vient d’exprimer à l’égard de tous les «
que à la vérité il y ait parfois d’étonnantes ressemblances entre les
sentiments
du martyr et le langage que la comédie fait tenir
r, il se fait gloire de l’être, il ne veut pas changer. Cependant, un
sentiment
à la fois très bizarre et très naturel subsiste a
qui par conséquent ne se trouve nulle part dans le monde. » Voilà un
sentiment
dont la candeur de Molière et la candeur égale de
en. A Polyeucte comme à Orgon, Cléante aurait sujet de répondre : Les
sentiments
humains, mon frère, que voilà ! Humains ou non, l
les permettre, au mépris de la presse, du parterre et de ses propres
sentiments
. La tentation qui résulte de l’hypocrisie d’autru
e ; il s’avilira en s’interdisant, par respect humain, de montrer des
sentiments
de piété qui sont dans son cœur ; il se corrompra
ourdaloue aussi les connaît. Il ne se trompe point à leurs misérables
sentiments
colorés des beaux noms de prudence, de douceur et
épargne pas la haine ni l’outrage. Néanmoins personne ne se trompe au
sentiment
qui les anime, et l’on sait fort bien les trouver
’esprit inférieur, un grand talent d’écrire, une raison vulgaire, des
sentiments
qui le sont encore plus. Sauf les lieux communs d
en. A Polyeucte comme à Orgon, Cléante aurait sujet de répondre : Les
sentiments
humains, mon frère, que voilà ! Humains ou non, l
nu un dénouement nouveau, où sont ménagées toutes ces délicatesses de
sentiment
et toutes ces bienséances de mœurs qui embellisse
uverneur d’Euryale, qui, au lieu de blâmer ou de réprimer les tendres
sentiments
de son élève, les justifie et les encourage, lui
duite plus régulière qu’on ne l’a réellement : c’est moins feindre un
sentiment
qu’en outrer les apparences, et soi-même alors on
e à Molière, qui l’avait priée, disait-on, de lui faire connaître son
sentiment
sur la pièce : Votre figure baisse la tête, et m
tit acte ! Et cependant il ne s’agit que d’un langage apprêté, que de
sentiments
romanesques alors à la mode. Je vais maintenant e
deux hommes d’un rang différent, un prince, un valet, éprouveront des
sentiments
semblables, leurs impressions seront les mêmes ;
roduisent sur le peuple, sur les gens sans éducation si sensibles aux
sentiments
gigantesques, à l’enflure, aux images presque tou
élan a franchi l’espace le plus immense. Il semble que, pressé par un
sentiment
secret, il ait voulu rassembler toutes ses forces
auteur eût fait, d’un si odieux personnage, l’interprète de ses vrais
sentiments
, même en une matière qui n’intéresse ni la foi, n
t point au cœur : en général, il couvre d’une certaine délicatesse de
sentiments
, le fond d’égoïsme que Sganarelle montre à nu ; m
ans ses disgrâces les plus méritées. Si l’on éprouve pour lui de tels
sentiments
, c’est que Molière l’en a fait digne : ce grand p
s regards des scènes pastorales, que sous la condition d’ennoblir les
sentiments
et les discours des personnages. Molière subit ce
nie comique perce et se montre par intervalle à travers ce mélange de
sentiments
guindés et d’aventures romanesques ; mais ce sont
pon. Mad. Lisban. J’en conviens ; mais il mêle à cet enfantillage Des
sentiments
si fiers d’honneur & de courage, Que tout cel
es, qu’on pardonnoit ces naïvetés à son âge. Il mêloit d’ailleurs des
sentiments
si fiers & si nobles aux enfantillages de l’a
ame : rien de plus naturel ni de plus tendre que l’expression de ses
sentiments
. Il est fait à peindre, il est beau comme le jour
e la place ; l’effet sera merveilleux ! On auroit mis là autrefois du
sentiment
, le cri de la douleur, du désespoir : mais nous n
. . . . . . . . . . . . . . Lucinde. Lisette vient de m’étonner. Les
sentiments
que ce garçon fait paroître annonceroient en lui
e tirera d’affaire : mais l’intérêt de curiosité ne vaut pas celui de
sentiment
; l’un n’amuse que l’esprit, l’autre affecte le c
eux, un Auteur réunit & l’intérêt de curiosité & l’intérêt de
sentiment
; le premier acquiert même beaucoup plus de force
le mettre en état de la bien exercer, ces bonnes gens n’ayant pas de
sentiments
qui dussent les engager à destiner leur enfant à
tit Pocquelin ne put tenir contre l’envie qu’il avait de déclarer ses
sentiments
à son père ; il lui avoua franchement qu’il ne po
cieux si vous voulez, soit propre auprès d’un grand ? Je n’ai pas les
sentiments
assez flexibles pour la domesticité : mais, plus
t une femme altière et peu raisonnable lorsqu’on n’adhérait pas à ses
sentiments
; elle aimait mieux être l’amie de Molière que sa
j’ai cru que mes efforts pourraient lui inspirer, par l’habitude, des
sentiments
que le temps ne pourrait détruire, je n’ai rien o
la cour était inimitable ; on lui rendait justice de tous côtés ; les
sentiments
qu’il avait donnés à ses personnages, ses vers, s
il le fit coucher chez lui, pour avoir plus le temps de connaître ses
sentiments
par la conversation, afin de placer plus sûrement
ait, et le tort qu’il avait eu de le quitter. Il ne cachait point ces
sentiments
, et il disait publiquement qu’il ne cherchait poi
gréables de notre vie. Baron ne fut pas moins vif que Molière sur les
sentiments
du retour : il partit aussitôt qu’il eut reçu la
n jour, d’être d’une profession et dans une situation si opposées aux
sentiments
et à l’humeur que j’ai présentement ? J’aime la v
cour, avant que de le faire représenter99 ; chacun lui en disait son
sentiment
; mais il ne suivait que le sien ordinairement, p
ombattue dans cette pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses
sentiments
, fût attaqué avec autant de force que Molière le
catesse avec laquelle il entrait dans un caractère et il exprimait un
sentiment
, on convenait qu’il entendait parfaitement l’art
ilosophe, touché de cette leçon, qui était à sa place, se mit sur les
sentiments
; Molière n’en fut pas fâché : car, plus homme de
ccommoderaient nullement de votre élévation dans le style et dans les
sentiments
; et, vous l’avez vu vous-même, quand j’ai hasard
. »Quel malheur pour ces messieurs que Sa Majesté n’eût point dit son
sentiment
la première fois ! ils n’auraient pas été à la pe
cureur et de meilleur sens que lui, n’ayant pas voulu entrer dans son
sentiment
, cet oncle furieux lui donna un coup de couteau,
t de son estime et de sa protection. Mais le grand seigneur avait les
sentiments
trop élevés pour que Molière dût craindre les sui
faire un personnage à Molière et à sa femme, fort au-dessous de leurs
sentiments
, et éloigné de la vérité sur cet article-là. Il v
on pouvait attendre de leur charité, et il leur fit paraître tous les
sentiments
d’un bon chrétien, et toute la résignation qu’il
et daigna le témoigner. C’était un homme de probité, et qui avait des
sentiments
peu communs parmi les personnes de sa naissance ;
nt on obtint, en considération de son mérite et de la droiture de ses
sentiments
, dont on fit des informations, qu’il fût inhumé à
gion, mauvais auteur. L’envie et l’ignorance les soutenaient dans ces
sentiments
, et ils n’omettaient rien pour les rendre publics
t qui lui déplût dans une pièce, cette troupe d’envieux saisissait ce
sentiment
, se l’attribuait, et faisait ses efforts pour déc
avant, et le bourgeois. La cour se plaisait aux spectacles, aux beaux
sentiments
, de la Princesse d’Elide, des Amants magnifiques,
Quoi ! cet homme, le premier de notre temps pour l’esprit et pour les
sentiments
d’un vrai philosophe, cet ingénieux censeur de to
nt que de mourir un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le
sentiment
d’un bon chrétien, ainsi qu’il l’a témoigné en pr
oue, m’a fait naître plusieurs fois la pensée de donner au public mes
sentiments
sur cet auteur, et de redresser les jugements que
x yeux de cette imagination d’enfant les feux de l’enfer, et enfin ce
sentiment
de sa supériorité intellectuelle et morale qu’il
êmes situations provoquent toujours et partout les mêmes effusions de
sentiments
. Il allait même jusqu’à reprendre à son compte le
lleux de varier sans cesse le rythme et de le plier à la pensée ou au
sentiment
. Je ne sais rien de plus difficile à dire que le
rait tirer parti : celle de l’interrogatoire pourrait être animée des
sentiments
les plus vifs d’étonnement, de colère et de doule
elle à coups si pressés nous émeut et nous irrite ; nous éprouvons un
sentiment
analogue à celui dont vous êtes saisi, quand vous
pelez aucun fait probant qui soit resté dans votre mémoire ; c’est un
sentiment
d’invincible confiance qui semble né de lui-même,
compatissante ; incapable de sourire maligne ment à l’expression d’un
sentiment
vrai, de s’amuser d’une douleur sincère. La voilà
Tartuffe, et sa réponse montre bien qu’il a vu clair dans le jeu des
sentiments
par lesquels a passé Elmire durant cet entretien
une question de personnalité. Recevez, mon cher Sarcey, les meilleurs
sentiments
de votre bien dévoué, Coquelin. Nous sommes, mo
e pas là un de ces vers comme on n’en trouve que dans Corneille, d’un
sentiment
si emporté, d’une expression si naturelle, un ver
e pour être imprimés et reliés en veau… Et ce n’est pas là un simple
sentiment
que j’exprime ; car si je n’avais d’autres raison
justement, qu’il a, lui-même, un goût très vif de théâtre, et que son
sentiment
vaut le mien. Mais il nous a changé tout le mouve
ue lui donne Philaminte. Vous pouvez, sur ce simple aperçu, juger les
sentiments
secrets qui animent l’amant éconduit : du mépris,
’amant éconduit : du mépris, de la colère, du dépit, toutes sortes de
sentiments
qui sont d’une violence extrême. Ils pourraient f
e, et cet emportement, De la nature en vous marque le mouvement. Les
sentiments
secrets qui agitaient l’amant se sont fait jour ;
la portée est plus générale. Vous savez qu’Argan, pour éprouver les
sentiments
que lui porte sa famille, contrefait le mort. Ang
he-toi de pleurer, car tout cela, c’est de la farce ! » Tels sont mes
sentiments
à moi, public. J’imprime cette façon de voir, qui
me de s’habiller. Ainsi, de notre temps (à Paris, tout au moins), les
sentiments
les plus vrais, les plus profonds, les plus terri
e que j’appelle une façon générale de sentir, parce que, en effet, le
sentiment
, outre qu’il en est quelque peu dévié dans son es
ode. Sous cette forme, un homme de génie, un Molière, ira chercher le
sentiment
vrai et l’en dégagera ; un homme de talent, un Re
ors un habitus corporis et animi fait de légèreté insoucieuse dans le
sentiment
, de grâce spirituelle et brillante dans l’express
e cède en rien au chevalier pour la galanterie et la fine analyse des
sentiments
. Hélène et Démétrius, Hermia et Lysandre tiennent
te. Quelle est la jeune fille qui, à l’âge de dix-huit ans, émue d’un
sentiment
tendre pour un cousin ou pour l’ami d’un frère, n
r ce monde imaginaire et féerique tout peuplé de costumes galants, de
sentiments
subtils, de phrases raffinées où dansent en habit
que son système était de faire sortir malgré eux de leurs niches les
sentiments
qui cherchaient à s’y dérober. Presque toutes ses
les contemporains rien d’extraordinaire : mais le fonds d’idées et de
sentiments
d’où elle était sortie traînait dans tous les écr
re, pour le mois de novembre. Croyez, mon cher maître, à mes sincères
sentiments
de reconnaissance et de dévouement. G. Larroumet
maîtres le sens de Marivaux, elle le lit, et s’aperçoit que tous ces
sentiments
, elle les a éprouvés ; que ces conversations, ell
Sylvia, elle étouffe de honte et de colère. Car, chez elle, tous les
sentiments
sont d’une vivacité extrême : elle n’a jamais su
une soupe au lait, un gentil petit cœur ingénument ouvert à tous les
sentiments
. Elle s’échappe, elle part ; n’y prenez pas garde
ersonnages des tragédies et des comédies françaises, de cet admirable
sentiment
des choses de la nature, du ciel clair ou troublé
et si tendre, et d’une vivacité d’impression et d’une délicatesse de
sentiments
si charmantes. Et cependant, si l’on était venu d
jusqu’en ses malices, s’ouvrant avec joie à l’amour, mais pénétrée de
sentiments
d’honneur, une Française exquise ! Un rôle interp
n paroles n’aboutit à rien, il y a chez le spectateur comme un obscur
sentiment
de désillusion, dont il fait porter la peine à l’
de l’action, des caractères, une progression continue de faits ou de
sentiments
qui vous emporte d’un point à un autre. Quand la
u que je ne me fais point juge de leur conduite : je ne parle que des
sentiments
répandus dans le public. Ils sont trop présents à
se joignait à cette noire envie et à cette colère enragée un profond
sentiment
de justice distributive violée. Et ces passions é
st, je crois, la baronne qui parle ainsi. Cette baronne-là exprime le
sentiment
du public. Oui, ou finit par se sentir pris de co
, sans songer que la postérité n’entrerait pas de plain-pied dans ces
sentiments
de haine, dont il a besoin pour que son drame soi
tant de raison, d’éloquence et de patriotisme. Cette absence de tout
sentiment
délicat, de toute vertu un peu noble, est déjà fa
s qu’on avait coutume de livrer les poètes à la risée publique. Leurs
sentiments
et leur langage étaient encore plus burlesques qu
sans doute, mais où éclatent des beautés de premier ordre ; c’est le
sentiment
qu’ils ont du profit qu’ils tirent de ce travail
hétorique brillante ; mais où les vérités générales s’échauffent d’un
sentiment
personnel et se fixent dans un alexandrin qui rel
force du terme, avec toute l’honnêteté de vie, toute la générosité de
sentiments
que comporte ce beau titre. Il n’avait point de t
se meurt. La blague a cela de particulier qu’elle n’empêche point les
sentiments
, quoique après tout il ne faille pas s’y fier. À
us venons d’assister : « Roxelane réunit la raison avec la folie, le
sentiment
avec la gaieté, la grandeur d’âme avec la frivoli
qu’inspire un caprice, et même d’un certain dégingandage d’idées, de
sentiments
et de conduite qu’autorisait la morale accommodan
out aussi furieuse qui la ramenaient à son mari ? Cette complexité de
sentiments
est assez difficile à démêler quand on lit le réc
n’y a pas dans notre théâtre de rôle où il faille passer par plus de
sentiments
divers, par plus de changements d’allures ; tour
un vrai, un immortel chef-d’œuvre. Les douleurs les plus vives et les
sentiments
les plus nobles y sont exposés tout du long de la
ue. Que lui manque-t-il ? Il lui manque le panache. Imaginez tous les
sentiments
qui se résument dans ce mot si simple : Et me voi
clater en tous lieux L’esprit contrariant qu’il a reçu des cieux ? Le
sentiment
d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend
s, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses vrais
sentiments
sont combattus par lui, Aussi-tôt qu’il les voit
nnirois, moi, tous ces lâches amants Que je verrois soumis à tous mes
sentiments
, Et dont, à tous propos, les molles complaisances
faut point ces éclaircissements ; Il s’agit de savoir quels sont vos
sentiments
. Choisissez, s’il vous plaît, de garder l’un ou l
cette occasion, différence de goût ; c’était opposition naturelle de
sentiments
et d’intérêts. La bourgeoisie se trouvait à la fo
ce, afin d’y trouver la fortune ; mais une plus grande délicatesse de
sentiments
, une plus grande étendue de lumières, une plus gr
des expressions plus élégantes, des idées plus raffinées, et même des
sentiments
plus élevés qu’à leurs parents. Si Lucile, par ex
se trouvent trois personnages qui sont vraiment dignes d’inspirer ce
sentiment
, il faut supposer dans le public l’excès de la so
gner sa haine contre Racine, il prend le parti de ravaler un genre de
sentiments
que ce poète excellait à rendre, afin de le dépri
cuse point d’avoir de l’humeur contre le dialogue coupé. Je suis d’un
sentiment
bien opposé à celui de nos Modernes, qui pensent
courroux. Mad. Grognac. Oui. Valere. Oui.Vous ne prendrez point des
sentiments
plus doux ? Mad. Grognac. Non. Valere. Non.Fort
feint de ne pas la connoître : il tâche cependant de lui exprimer ses
sentiments
de façon que le jaloux ne s’apperçoive point de l
es scènes ! expression vulgaire et admirable qui trahit la nature des
sentiments
faux ! Celui qui fuit des scènes a la passion peu
igurant. Les idées, au dix-septième siècle, étaient isolées comme les
sentiments
. L’un faisait des vers, l’autre de la prose ; cel
où elle pourrait être avancée ? Pourquoi l’acte n’a-t-il pas suivi le
sentiment
? Parce que nous n’avons pas fait notre devoir, p
ne idée fixe autour de laquelle les premières notions et les premiers
sentiments
de morale se rangent et s’impriment en caractères
célèbre par ses galantes magnificences, lui avait déclaré de tendres
sentiments
, auxquels elle refusa toute attention. Ce fut dan
otion ; déjà la vue du roi l’avait frappée et peut-être disposée à un
sentiment
profond. On peut, je crois, regarder la première
er de son rôle, il exagère par l’accent le prosaïsme bourgeois de ses
sentiments
. On dirait qu’il demande grâce pour sa rudesse au
eurs seront de son côté, je veux dire qu’ils prendront parti pour les
sentiments
qu’il exprime. Clitandre, sous les traits de M. B
tateurs en effet ne consultaient qu’eux-mêmes, n’écoutaient que leurs
sentiments
intimes, ils n’hésiteraient pas à dire que les co
arer par leur générosité, et malgré la sympathie que m’inspire un tel
sentiment
, je voudrais les voir quitter cette voie périlleu
pere une vengeance plus facile : l’amour la fait bien vîte changer de
sentiment
; elle souhaite qu’il ne vienne point, quand il a
spect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des
sentiments
pleins de douceur ! D. Carlos. Mon frere, montron
de son pere. Tous versent de ces larmes délicieuses, l’expression du
sentiment
. Fanni montée au rang des Ladis leur sert de mode
par la tendresse de personnes désintéressées. Me reconnaît-on pas un
sentiment
: de faiblesse dans ces hommages inquiets et timi
nri IV, son père, et Louis XIV, son fils, furent si éloignés, dans le
sentiment
de leur force et de leur gloire ? Quelle que fût
ui n’était pas la paix. Dans la continuelle fluctuation d’idées et de
sentiments
à laquelle madame de Maintenon était condamnée de
leur rapidité. Du moment qu’elle devint confidente et dépositaire des
sentiments
et des pensées du roi, et même des secrets de l’É
des comédiens a soulevé une controverse que je reproduis, et qui, au
sentiment
d’excellents juges, peut désormais être tenue pou
me semble à la fois déplacé et mal fondé. Il y aurait irrévérence, au
sentiment
de certains fanatiques, à scruter des faits de vi
sion touchante, la délicatesse un peu raffinée, la molle langueur des
sentiments
exprimés dans la langue la plus parfaite. Celui-l
est si difficile à saisir que parce que, sans cesse partagé entre des
sentiments
contraires, il cède à de prompts revirements, ce
e qui plane sur l’honneur du grand poète et sur la délicatesse de ses
sentiments
, M. Vitu émet une idée ingénieuse déjà vaguement
e ; mais voici un troisième témoin auquel on ne connaît aucun mauvais
sentiment
qui puisse justifier l’opinion peu flatteuse par
i qu’on en avait jugé jusque dans ces derniers temps, et tel était le
sentiment
d’Eudore Soulié, dont les sagaces et patientes in
invitation souleva une fois de plus la question de savoir quel est le
sentiment
de l’Église à l’égard des comédiens et si elle le
secondes noces par un homme dont tous les contemporains ont vanté les
sentiments
d’honneur ; comédien comme elle, il la connaissai
. de Trallage sur son compte. Passant tout de suite à la question des
sentiments
et des agissements de l’Église à l’égard des comé
nter la comédie ; mais elle ajoute aussitôt « qu’il est mort dans les
sentiments
d’un bon chrétien, ainsi qu’il en a témoigné en p
J’ai besoin de solitude et d’isolement ; les grandeurs m’ennuient, le
sentiment
est desséché. La gloire est fade. A vingt-neuf an
qu’il ne voyait plus qu’au théâtre, il est donc vraisemblable que des
sentiments
personnels se soient mêlés à l’accent par lequel
liante elle-même, par une estime qui ne demande qu’à se changer en un
sentiment
plus tendre. Si cet honnête homme, malgré sa vert
« Ces gens-là ne s’accommodent point d’une élévation continuelle des
sentiments
. » Aussi parut-il au vulgaire que l’ensemble manq
n’est exempt, et en prend son parti, non pour les exploiter, mais par
sentiment
équitable de mutuelle indulgence, en dehors de la
le mettre hors des gonds, de le provoquer ainsi à forcer ses propres
sentiments
, et par là même à devenir comique. Nous nous gard
e-pensées de Molière Mais ces réserves ne sont pas une adhésion au
sentiment
de ceux qui, ne voyant dans Cléante qu’une précau
l’impression morale du spectacle contribua peut-être à la froideur du
sentiment
public ; car il faut bien avouer que l’ensemble d
âcheux auxquels expose la trop grande inégalité d’âge, d’humeur et de
sentiments
. » Car l’honneur lui est indifférent, et tout sen
se qu’à se donner ainsi l’air d’un gentilhomme. Or, chez Harpagon, le
sentiment
est sérieux et profond. Lui qui dut jadis faire u
èrent au jargon quintessencié ; mais, ne pouvant plus raffiner sur le
sentiment
, elles se mirent à déraisonner sur la science ; c
me d’un calcul intéressé172 ne s’associaient en elle les plus mauvais
sentiments
; car elle est jalouse, haineuse et vindicative.
romanesque, elle ne souffre même pas chez Clitandre l’exaltation d’un
sentiment
qu’elle partage ; et, dès qu’il risque un complim
, laissent à la grâce tout son jeu, et n’altèrent point l’aisance des
sentiments
naturels183. Si le foyer domestique ne doit pas ê
neur, toute la violence de la passion n’eut pu l’obliger à trahir ses
sentiments
. S’il eût eu une maîtresse pâle, il n’eût jamais
de ce qui ne les regardait pas. 102. L’Avertissement qui précède les
Sentiments
des Pères de l’Église, par le prince de Conti, dé
s de cette préoccupation. Il est vraiment halluciné. Ses pensées, ses
sentiments
ne sont plus que des instincts. On dirait un auto
mere met en usage toutes les petites ruses du sexe pour ramener à son
sentiment
son benêt de mari, & faire acheter un Marquis
Pour une mere qu’elle adore. Mad. Argant. Moi ! puis-je mériter des
sentiments
si doux ? Elle ne m’a point vue encore. Marianne
nore. Pourquoi s’abandonner au torrent des scrupules ? De trop grands
sentiments
sont souvent ridicules. Si c’étoit un époux tel q
on ; elle est estimable comme toutes les autres, quand on y porte des
sentiments
honnêtes & du talent. Ne disons donc que ce q
us avez beau dire que rien n’est plus ridicule que cette diversité de
sentiments
si opposés les uns aux autres : vous avez beau fa
oins pénibles. Le jeune homme, encore dans cet âge où l’on n’a pas un
sentiment
à soi, cede à l’attrait flatteur qu’on lui présen
e il s’efforce de donner un air négligé, d’un étalage outré de grands
sentiments
, d’une délicatesse affectée, & d’un air fort
obligation de sa fortune, & qui lui vanteroient en même temps les
sentiments
, l’air réservé & la sagesse de leurs filles.
o de la querelle des Anciens et des Modernes, assurent la primauté du
sentiment
dans l’appréciation des œuvres d’art. (Le Petit R
s de l’âme, comme l’imposture, la débauche, l’avarice. Là-dessus, son
sentiment
n’est pas douteux, son influence est certaine. En
un peu 67 ; et enfin, après le châtiment de don Juan, n’avoir d’autre
sentiment
en face de cette mort effrayante, que le regret d
a tache d’huile et du haut de chausses troué, n’y a-t-il pas un grand
sentiment
de mépris et de pitié pour celui qui se laisse to
en résulte, est forcé. Présentement, que je crois mes lecteurs de mon
sentiment
sur les exemples que je viens de citer, je vais l
pond, Lui peindre, d’une voix qui contrefait la mienne, Quelques doux
sentiments
dont l’appât le retienne, Et ménager enfin pour e
après l’affaire de tantôt ! & c’est ainsi que vous dissimulez vos
sentiments
! On me vient rapporter que vous avez de l’amour
tre espece de surprise de situation, s’il m’est permis de risquer mon
sentiment
après Riccoboni, qui ne compte que deux especes d
musant le lecteur, feront bien mieux connoître le cœur, l’esprit, les
sentiments
du héros. Quelqu’un le louant un jour sur la nett
croyois pas trouver une aussi bonne occasion. Quand il avoit dit son
sentiment
& ses raisons sur quelque chose, on avoit bea
andre. Madame, sur ce point mon cœur n’est plus son maître. Après les
sentiments
qu’il vous a fait connoître, Fâchez-vous, éclatez
c adresse : Et voilà ce qu’en vous rencontre ma tendresse. De pareils
sentiments
sont-ils d’un étourdi ? Et quand je me dis sage,
te pièce faite à la hâte, décèle la finesse dans le développement des
sentiments
du cœur, et l’art employé dans la peinture de l’a
cte entre Mirtil et Mélicerte, est remarquable par la délicatesse des
sentiments
, et par la simplicité de l’expression. Fragment
s, de ces sociétés de gens oisifs, uniquement occupés à développer un
sentiment
et à juger d’un ouvrage d’esprit. Madame de Monte
ait qu’à son lever. « Elle craignait extrêmement la mort, et avait ce
sentiment
commun avec la princesse Parthénie son amie (mada
s, tels qu’ils sont pour la plupart, que je méprise, & non pas le
sentiment
qui fait qu’on aime, qui n’a rien en soi que de f
oi que de fort honnête & de fort involontaire. C’est le plus doux
sentiment
de la vie : comment le haïrois-je ? Non, certes :
i fait éclat. Arsinoé. Mens alta, sublimis, superba : fille à grands
sentiments
, fiere, haute. Artenice. Perfectè, splendidè vic
i, ma vive tendresse Se complaît à le voir l’appui de ma vieillesse :
Sentiments
inconnus à votre mauvais cœur. Géronte. Mais qui
? il me semble que je deviens plus cruel et moins accessible aux bons
sentiments
de l’humanité12 ? » Tels sont les obstacles, voi
étroitement pressés, qu’il n’y a plus de place pour les plus simples
sentiments
du cœur ; il disait encore que la comédie de Moli
Épreuve nouvelle, de l’Agnès qui se défend à l’Agnès qui attaque, des
sentiments
bourgeois aux sentiments raffinés, — de la chaise
nès qui se défend à l’Agnès qui attaque, des sentiments bourgeois aux
sentiments
raffinés, — de la chaise de paille à la chaise lo
encore, à propos de Tartuffe, une dernière question : c’est celle des
sentiments
personnels de Molière et de ses intentions. secrè
trait d’un gentilhomme, nulle part ailleurs Molière ne lui a prêté un
sentiment
qui puisse faire illusion et qui nous le fasse ai
us impose, mais sans nous captiver ; nous n’éprouvons pas pour lui ce
sentiment
d’admiration et d’enthousiasme avec lequel Lucrèc
ant on ne surprend en elle aucun vestige de remords, pas l’ombre d’un
sentiment
généreux ; le cœur est absolument vide. Voilà don
nce, ou du moins, si nous rions avec eux, ce n’est pas avec les mêmes
sentiments
qu’eux. S’il est vrai que le rire n’est pas toujo
te, l’Éliante de ce faux monde, la jeune Marcelle, qui a conservé des
sentiments
purs au sein de l’impureté ; enfin le nouveau Alc
un trait supprimé par Molière après la première représentation. 10.
Sentiments
des pères de l’Église sur la comédie et sur les s
oint ; pour nous rappeler à l’humilité que doit entretenir en nous le
sentiment
de notre incurable faiblesse, et. pour avertir le
sant rire de ses travers, nous inspirer ; pour lui pour sa vertu,, un
sentiment
de respect que ne peut diminuer tout le rire exci
mais l’agrément, et que toutes ses qualités ne lui donnent jamais un
sentiment
d’amour propre216 ; qu’il ait, avec la modestie,
ous ne m’assurez au moins, absolument, Que vous avez pour moi le même
sentiment
; Que pareille chaleur d’amitié vous transporte,
ans son cœur des tendres mouvements A dompter la fierté des plus durs
sentiments
. Oui, vous auriez pitié de l’état de son ame, Con
il soit également affecté des deux actions. Comment accorder ces deux
sentiments
contraires ? Si la double intrigue doit également
eres, & que le caractere les embrasse. Il est aisé de réfuter son
sentiment
. Mais il va conclure, écoutons sa conclusion. «
ous envoie, pour que vous les examiniez, & que vous donniez votre
sentiment
dessus. Bremenfeld s’assied près d’une table &
emplira pas les prisons ». Je suis enchanté de me trouver en cela du
sentiment
d’un grand homme. Que d’enthousiastes en effet n’
ui s’assied pour la première fois parmi ses maîtres. Mais de tous les
sentiments
qui m’agitent, le plus profond, Messieurs, est ce
ale, et guerrière, elle fait éclore les idées les plus riantes et les
sentiments
les plus élevés ; elle inspire l’amour, cimente l
st d’un bout à l’autre un effort du plus grand génie, qui triomphe du
sentiment
moral par la force comique, au point de rendre d’
igneur, des tendres mouvements Où je vois qu’aujourd’hui penchent vos
sentiments
! Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon â
ouceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, ces
sentiments
s’insinuent sans qu’on y pense, et plaisent sans
que les enfans rendent aisément à ceux dont ils se sentent aimés ; ce
sentiment
n’aurait pas de peine à se changer en amour conju
r tout ce qui peut s’apprendre, si elle ne tire de son propre fond le
sentiment
du personnage, elle ne fera que grossir le nombre
que populaires. Dans le salon où elle règne, il faut qu’elle donne le
sentiment
de l’aisance parfaite et de la suprême distinctio
ure à la sienne et qui lutte entre l’amour qu’elle-même ressent et le
sentiment
de sa dignité : sorte de Grande Mademoiselle, ten
te encore cependant, avec sa pudeur fière, sa tendresse réglée par le
sentiment
de « sa gloire » et de son rang, elle est entouré
artian, c’est-à-dire, nous apprend Fontenelle, Corneille lui-même. Le
sentiment
que l’Amour murmurait avec une espérance passionn
forte par Frédéric Hillemacher. Cet artiste a l’esprit du trait et le
sentiment
de la couleur, mais outre que ses portraits sont
tament de Madeleine Béjart est digne d’être indiqué ici par les beaux
sentiments
de charité qu’elle y exprime. Elle lègue sur son
olière fut d’abord charmé de la bonne mine de la première, mais leurs
sentiments
ne se trouvèrent pas conformes sur ce chapitre, e
’on se demande : « où est la femme ? » M. Levallois constate, avec le
sentiment
littéraire et le sentiment de la passion, l’influ
a femme ? » M. Levallois constate, avec le sentiment littéraire et le
sentiment
de la passion, l’influence de Mlle Du Parc sur le
langage laisse transparaître la flamme intérieure qui les consume. Ce
sentiment
se manifeste avec une candeur pénétrante, une ing
d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle joua avec beaucoup de
sentiment
. Aussi quand Racine fit Andromaque, il ne pensa q
it sa raison suprême, elle n’obéissait qu’aux rois et aux princes. Le
sentiment
du devoir lui disait que le prince par excellence
toujours son cher maître avec de vraies larmes. Aussi ce fut avec un
sentiment
de joie et de regret qu’elle revint en 1680 au vr
et de la Du Parc, n’était jamais en peine de mettre au service de ses
sentiments
ou de ses galanteries. 6. Mlle Du Parc variait s
orien, mais déjà M. Jules Levallois a étudié d’un regard pénétrant le
sentiment
amoureux du poète. 9. Toute cette tragédie calom
Petitot n’est pas plus heureux5 : « Quel sot, comment connait-il les
sentiments
de Molière, autrement que par son dire. Feseur de
ité académique et un long échange de services mutuels et d’affectueux
sentiments
doivent rendre cette influence effective et fruct
ieu a su mêler avec une simplicité noble et touchante, l’esprit et le
sentiment
. » B : « Comparez les termes dans lesquels il pa
103 V :« La haine n’est pas moins volage que l’amitié. » B :« Les
sentiments
durs et impitoyables sont plus tenaces que les af
e. On a encore grand tort de supprimer ces dix vers qui éloignent le
sentiment
de l’odieux. [Acte V, scène VI] Scène VI V
rouve point par le coloris. Il fallait attacher en montrant à nu, les
sentiments
de deux cœurs tendres. On peut se rappeler le pre
es. Quelle passion nous fera éloigner le voyage ? Il arrive que 1º le
sentiment
de puissance réelle que me donne la possession de
La Reconnaissance du comique. Je ne dois pas entièrement me fier au
sentiment
présent, il faut un peu que cela soit science che
et d’expliquer la tournure au ou mettre le je et on la tournerait au
sentiment
. Elle est mal écrite Angélique Mon cœur se porte
la Reconnaissance du comique. Je ne dois pas entièrement me fier au
sentiment
présent ; il faut un peu que cela soit science ch
gt-deux vers sans amour, mais non pas sans pédanterie. D’ailleurs les
sentiments
de Clitandre sur cet objet doivent être connus d’
etits vers pour de jeunes amants, Sur quoi je voudrois bien avoir vos
sentiments
Supérieurement écrit, emporté avec la force du T
le rang dans la société mettent la plus grande différence possible de
sentiments
, d’expressions et de manières, parlent, non pas l
ar la tyrannie sanglante de ses empereurs au point d’avoir perdu tout
sentiment
des plaisirs délicats de l’esprit, et de n’être p
s, et le mélange le plus confus de toutes les conditions, de tous les
sentiments
et de tous les langages. Cette comédie (car tel e
à l’immuable constance de leurs mœurs, de leurs opinions et de leurs
sentiments
. Chez les Anglais, l’art dramatique, à son origin
ité brutale, et il est pressé par un poète de qualité de lui dire son
sentiment
sur de méchants vers qu’il a composés. Tartuffe f
sent apercevoir sans peine le caractère et l’humeur, les idées et les
sentiments
de chaque individu. Voulant peindre, non des mann
é à Molière le don d’approprier le fond, la forme et le mouvement des
sentiments
et des idées, soit à l’espèce, soit à la situatio
t tirer les conséquences ; il s’appliquait surtout à lui inspirer des
sentiments
nobles et généreux.Un pauvre comédien, nommé Mond
rifice. Le satirique Guy Patin fait plus qu’élever des doutes sur les
sentiments
religieux de Molière : c’est un genre d’imputatio
Dans ce misérable état, il eut la visite de Boileau ; et, comme si le
sentiment
de sa fin prochaine lui eût rendu la présence de
rin, l’astrologue, qui écrivit contre lui, l’accusait de partager les
sentiments
d’Épicure en ce qui concerne la religion ; et, co
nt Bayle, « Hesnault se piquait d’athéisme, et faisait parade de son
sentiment
avec une fureur et une affectation abominable. Il
ux d’une épouse coquette, eut occasion de mettre quelque chose de ses
sentiments
dans la bouche d’Alceste, amant de Célimène. Voil
ant que de mourir un prêtre pour être confessé, qu’il estmort dans le
sentiment
d’un bon chrétien, ainsi qu’il a témoigné en prés
re la brigue et l’imposture, et de mettre dans sa bouche de si nobles
sentiments
si noblement exprimés : Je veux qu’on soit sincè
escartes qu’il a placés dans la bouche des Femmes savantes. Est-ce le
sentiment
de Molière sur la physique de Descartes, qu’expri
lus être malade ! voilà des mots très heureux & qui valent, à mon
sentiment
, la tirade du Philosophe marié. Si bien donc que
ses vertus, raconte la maniere dont il fit sa connoissance, vante les
sentiments
que ce dévot personnage lui inspire tous les jour
dans les vues de son ami, parla du capitaine à sa sœur qui montra des
sentiments
favorables. Le mariage fut donc convenu et l’on é
comédies même, l’élément comique ne prévalait pas exclusivement ; le
sentiment
, la passion et le drame y tenaient une bonne plac
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