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1 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
ble que nous ayons retrouvé des traces, était plus court, et, ce nous semble , mieux charpenté que le Pourceaugnac joué de nos
contenu l’intermède que nous venons de transcrire. Cet intermède nous semble meilleur comme logique, comique, ordre et musique
ssette et Cizeron-Rival (non dans le Bolœana, comme le dit M. Auger), semble appuyer notre idée d’un Pourceaugnac différent de
de la scène des avocats. Tout eût été expliqué dans les épisodes qui semblent se présenter sans raison, et la pièce eût surtout
e rôle de Pourceaugnac. Ce fut sans doute le premier jour, la logique semble le démontrer; car s’il y a eu remaniement, il n’y
ènes VIIIe (Oronte, Sbrigani) et IXe (dans laquelle la fille d’Oronte semble se refuser au mariage qu’elle désire). Revenir al
ssée d’un changement subit, nullement justifié par la situation. Tout semble au reste confirmer pour nous que Lully n’a pas jo
ctes; là est peut-être l’explication du fait. Quant à la sérénade, il semble qu’elle fut supprimée avec les premiers mots d’Er
stifieraient les derniers mots d’Eraste (acte III, scène X). Ces mots semblent ajoutés ; l’époque de la représentation de Pource
sques au travers de l’intrigue, chose usuelle à la Cour, mais qui eût semblé mal justifiée à la Comédie, sans quelques mots de
conserver ou de compléter, arguments dont le style, nous le répétons, semble bien de Molière et a le plus grand rapport avec l
ments qui justifient un ordre de scènes inconnu ou oublié aujourd’hui semblent être de Molière. Il y a donc là un problème de cr
ière. Il y a donc là un problème de critique littéraire dont, il nous semble , on n’a pas encore parlé et que nous signalons, s
our. L’autre est relatif à un intermède inédit jusqu’ici, et qui nous semble appartenir à une des anciennes farces de Molière.
ainsi à propos de la Bergerie-Bachique mêlée à Georges Dandin, « Il semble que ce soit deux comédies que l’on joue en mesme
vée, actes qui se terminent tous par un monologue du même personnage, semblerait indiquer qu’il y a eu remaniement uniforme et peu
dans un recueil d’intermèdes entièrement pris chez Molière, nous ont semblé justifier la transcription des fragments ci-dessu
Pourceaugnac n’est pas la seule comédie de Molière où le dernier acte semble on hors-d’œuvre inutile. Le Bourgeois gentilhomme
2 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
s Femmes savantes, Mme Pernelle et la comtesse d’Escarbagnas, ne vous semble-t -il pas, Messieurs, que ce n’est qu’à regret qu’il
ère dérision de ses propres souffrances. C’est aller bien loin, ce me semble  ; mais, sans admettre que notre cher auteur ait e
fond sentiment de leur vocation. Je ne sais si je m’abuse, mais il me semble que sa constante préoccupation a été de les ramen
es prétentions qui déparent les plus belles et les plus méritantes et semblent effacer leurs avantages les plus réels. Chose rem
utant de caractères charmants de jeunes filles, au milieu desquels il semble que notre grand poète se soit plu à vivre en espr
beaucoup pardonné. Indépendamment de ces jeunes figures de femme qui semblent avoir été pour Molière la réalisation de ses rêve
rs, il nous en a tracé d’autres ayant un caractère plus marqué, qu’il semble avoir eu encore grand plaisir à peindre. C’est d’
e, la belle Célimène, De qui… l’humeur coquette et l’esprit médisant Semblent si fort donner dans les mœurs d’à-présent dit Ph
e elle se raille de tous ses adorateurs et d’Alceste lui-même qu’elle semble cependant préférer ! Et ne faut-il pas bien que
de la bonté unie à la grâce que ce rôle d’Éliante, tout effacé qu’il semble , produit à la scène la plus heureuse impression,
elui-ci, plaintes qui doivent la révolter, d’autant plus qu’elles lui semblent si imméritées, alors même qu’elles sont, au contr
uffrances physiques et le consoler dans ses douleurs morales. Ne vous semble-t -il pas, Messieurs, vous demanderai-je en terminan
3 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
nir ce malheur que le mot influence et quelques autres de même espèce semblent avoir été imaginés. Depuis qu’un écrivain illustr
lui appartenir, mais que l’époque antérieure, aussi glorieuse, ce me semble , est celle de Richelieu et de Mazarin. Ce titre s
réelle à l’égard de la littérature, qui, à en juger par ses Mémoires, semble avoir attiré beaucoup moins son attention qu’on n
laît alors comme, dans l’ordre moral, la bonté jointe à l’énergie. Il semble en un mot que chez Racine et Fénelon les qualités
r faire place à des qualités plus féminines. Comme les femmes, ils ne semblent forts que quand ils sont passionnés. Aussi les rô
d’Hermione, Bajazet auprès de Roxane, Hippolyte auprès de Phèdre ? Il semble que, chez Racine comme à la cour de Louis XIV, le
ux inspirations nouvelles que l’on rencontre dans son ouvrage, et qui semblent un pressentiment du XVIIIe siècle, ce n’est sans
uelque chose dans l’enfantement des talens contemporains, c’était, ce semble , pendant la seconde moitié de son règne que devai
ore un coin de la littérature où toute la vie intellectuelle du temps semble s’être réfugiée : c’est la comédie. Étrange contr
mens contemporains. La langue est encore imparfaite, nous dit-on : il semble pourtant que Rabelais, Calvin, Montaigne, La Boét
roi, Colbert eut l’idée de donner des pensions à tous les auteurs qui semblaient tenir un rang distingué dans l’estime des contemp
sirs du roi, et c’est surtout à ce point de vue égoïste que Louis XIV semble les avoir associés dans ses regrets. « Il n’y a p
de lui verser deux fois à boire de sa royale main, et cette anecdote semble plus authentique que la précédente. Elle est raco
Molière et Scaramouche la distance était plus grande encore, et il ne semble pas que le roi l’ait toujours bien mesurée. Ce qu
4 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
ce monument fut élevé dans un plus beau quartier, l’emplacement nous semble avoir été bien choisi. Nous n’admettons pas qu’il
ils de cette architecture, pour ne parler que des principaux, il nous semble que l’attique qui couronne l’édifice est chose dé
la lourdeur totale. M. Visconti aurait dû mieux étudier le modèle qui semble l’avoir inspiré, nous voulons dire la fontaine de
s silence : c’est la hauteur du soubassement de l’édifice ; elle nous semble dépasser toute proportion admise. Le soubassement
sser dominer l’édifice même, et ne faire que le supporter. Telle nous semble être la règle. Ici, le soubassement coupe le monu
la ligne horizontale, dans l’autre la ligne perpendiculaire. Il nous semble pourtant que le monument, forcé d’être en hauteur
t. Cette tête inclinée, ce corps affaissé sur lui-même, ces mains qui semblent s’abandonner, toute la pose enfin pleine de laiss
i a porté haut et loin l’honneur de l’esprit français, et dont le nom semble résumer le dix-huitième siècle. Voltaire n’a pas
5 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
Tout semble avoir été dit sur Molière, sa vie, son entourage,
s opinions scientifiques de ces Diafoirus père et fils en qui Molière semble incarner tous les ridicules de la médecine. « Il
e thèse qu’il vient de soutenir contre les circulateurs. Voilà, ce me semble , des détails significatifs. Si Molière condamnait
ité, l’affectation, la sécheresse de cœur des deux précieuses ne nous semblait bientôt plus insupportables que le lourd bon sens
tendue culture littéraire et toutes les conséquences funestes qu’elle semble nécessairement engendrer tout d’abord. De même Ch
. » Le naturel et l’art d’écrire En littérature aussi, Molière semblerait au premier abord un réaliste intransigeant. Je ne
sonnelle de Molière, si on l’examinait au point de vue littéraire, me semblerait fournir la démonstration de ce que je viens d’ava
liberté qu’il sied de laisser aux jeunes filles et aux épouses durent sembler de son temps étrangement hardies. La puissance pa
e donnent à leur fille Angélique, femme du pauvre Dandin. Cette femme semble , au demeurant, la plus rouée, la plus antipathiqu
nter Molière comme le défenseur immoral de l’instinct contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’École des mari
, après Rabelais et Montaigne, pour ruiner nombre de préjugés qui lui semblaient fâcheux, ne l’eût certes pas amené à un certain n
a vie ? Ils font partie du salon, de la famille, de la maison. Ils ne semblent nullement sur la scène pour y philosopher, y fair
positive peut-être des servantes de Molière. Aucune, en tout cas, ne semble aimer davantage la famille dont elle fait partie,
ar un homme n’a sa raison d’exister que par les autres hommes. Tel me semble être le dernier mot de la morale de Molière. Et c
C’est cette relativité dans la conception d’une vertu humaine qui me semble donner à la morale de Molière une valeur incompar
6 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
cle, pour savoir que nous sommes ici en présence d’une révolution qui semble avoir brisé en deux la pensée humaine. En face de
tout un homme de bon sens, et cette seule considération suffit, ce me semble , pour faire tout à fait récuser ici le jugement d
le Malade imaginaire, sinon par haine de l’école, de cette école qui semblait avoir caché tout son amour de l’autorité, et tout
par cette raison, tous ne devez pas dire : Je suis venu, mais : il me semble que je suis venu. SGANARELLE. Il me semble ? MARP
Je suis venu, mais : il me semble que je suis venu. SGANARELLE. Il me semble  ? MARPHURIUS. Oui. SGANARELLE. Parbleu ! il faut
semble ? MARPHURIUS. Oui. SGANARELLE. Parbleu ! il faut bien qu’il me semble , puisque cela est. MARPHURIUS. Ce n’est pas une c
e cela est. MARPHURIUS. Ce n’est pas une conséquence, et il peut vous sembler sans que la chose soit véritable, SGANARELLE. Com
ue manquait d’à-propos. Il n’y avait pourtant pas si longtemps, ce me semble , qu’avaient été prononcés le « Que sais-je ? » de
ffet, l’âme, distincte du corps, et si supérieure au corps qu’elle ne semble plus guère s’apercevoir de ses rapports avec lui,
ommode assez, pour moi, des petits corps ; Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la matière subt
ussi, le regard autrement pénétrant que son adversaire, et l’heure ne semble pas éloignée où tout le monde s’accordera pour sa
ait à son influence. La nature, par le contraste même des caractères, semblait avoir tout disposé pour la lui faire mieux subir.
ne lui propose que sa morale du juste milieu (60). Voilà bien, ce me semble , la dernière réponse à notre dernière question. —
fut au philosophe que Molière eut à faire. En voilà donc assez, ce me semble , sinon pour terminer toute discussion à ce sujet,
tôt qu’à Descartes. En fait de scepticisme, l’auteur de la Méthode me semble beaucoup plus à l’abri de tout soupçon que son ad
7 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s meilleures comédies représentées pendant leur durée. Cette division semble être indiquée par les changements notables surven
adant de le faire recourir au suicide! C’était, au contraire, il nous semble , de l’abaissement du vaniteux Cléon qu’il eût fal
. Petitot la trouve d’autant plus remarquable, « que Molière, dit-il, semblait avoir épuisé dans le caractère d’Harpagon tous le
À quoi le vieillard répond : « Vous me flattez. » Tout cela ne nous semble guère dans la nature. Géronte peut-il ignorer que
la comédie romanesque. Doué d’un esprit observateur et fin, Marivaux semble prendre à tâche de la gâter. Il subtilise sur tou
ine à ne vouloir point suivre la carrière du barreau où l’intérêt lui semble trop mêlé à la gloire. Non, dit-il, Ce mélange
s mille abus de l’ancien régime. Les traits qui les atteignaient nous semblent moins piquants depuis que deux révolutions ont co
me, des arguments puissants pour se précipiter dans le parti qui leur semblait devoir le plus vite mettre un terme à d’intolérab
ait-elle pu conserver aucuns traits de sa physionomie ? Le théâtre ne semblait être alors qu’une sorte d’arène politique ouverte
eois ; et son théâtre, comme celui de Dancourt, a de la monotonie. Il semble que les mêmes individus, placés dans les mêmes si
; et pour dire toute notre pensée, cette versification brillante nous semble moins appartenir à la comédie qu’à l’épître ou à
it porter plus haut encore, et c’est jusqu’à La Métromanie qu’il nous semblerait juste de l’élever. Nous avons dit que M. Scribe,
’œuvre, l’émeute est dans la rue, et pendant près de deux années elle semble tenir le trône en échec. Au milieu de ces désordr
sion effrénée. Les émotions que procuraient les tripots et la loterie semblent être regrettées, et l’on dirait que chacun espère
a pas de l’introduire dans sa pièce nouvelle, dont le sujet cependant semblait être tout à fait du domaine de la comédie. Deux f
fabricant de soieries, disposant de plus de huit cents ouvriers, lui semble un bon moyen de le provoquer, surtout en insinuan
ti au personnage de Raton ; et le montre remplissant une fonction qui semble peu d’accord avec son caractère. Est-il supposabl
a été depuis Molière l’influence des mœurs sur la comédie. Il nous a semblé que le meilleur moyen de la constater était, comm
e, si l’intéressante question mise au concours par la Société ne nous semblait demander, comme son complément nécessaire, de rec
ison. Nous croyons devoir rappeler ici ces principes. Il y a, ce nous semble , d’autant plus de nécessité à le faire, que de no
ceux qui ont écrit sur le Misanthrope, sans en excepter La Harpe, me semblent avoir fait généralement à ce personnage une trop
la noblesse, mais aussi quelque chose de logique, du moins à ce qu’il semble d’abord. C’est précisément parce que les unes et
e à dire, Philinte use-t-il de la même réserve quand sa franchise lui semble véritablement nécessaire ? En un mot, épargne-t-i
e, comme dans ceux-ci : Je m’étonne, pour moi, qu’étant, comme il me semble , Vous et le genre humain si fort brouillés ensemb
ogique la plus puissante contre le faux système d’Alceste, et Molière semble l’avoir réservé pour le dernier afin de le confon
ou à ses passions ! On a fait à Molière le reproche, peu fondé ce me semble , d’avoir peint dans Alceste un travers exceptionn
t. Il n’en est pas ainsi de la misanthropie : loin de s’en cacher, on semble au contraire s’en faire gloire, et le nom de misa
saurait être bien grand pour Alceste, et rien ne prouverait là, ce me semble , l’ascendant de sa vertu. À la bonne heure s’il é
vé le bonheur ? Car remarquez bien qu’Éliante, à la fin de l’ouvrage, semble avoir fait un retour sur elle-même. On se souvien
vant de prendre un parti, ce qu’elle n’eût pas manqué de faire, ce me semble , si son cœur eût conservé pour lui les mêmes sent
cendant, et une attitude plus digne, plus fière à sa personne, ce qui semblait aussi en grandir les proportions. Néanmoins, malg
tait pas étranger à Geoffroy. Cependant un inconvénient plus grave me semblait résulter de cet excès de chaleur que Fleury, en r
omme qu’on a mis accidentellement en colère. Il eût mieux valu, ce me semble , pour être plus le personnage, au lieu de concent
ais pas être Si plaisant que je suis. Alceste, dans son amour, vous semble-t -il moins extravagant ? Non, c’est toujours cette
une rupture : il sacrifia son bonheur et sa tranquillité à ce qui lui semblait son devoir. Ses reproches purent éclater d’abord,
ctère, aussi passionné, aussi fanatique, aussi extrême en tout, ne me semble pas plus apte à bien juger de l’honnêteté d’une f
uger de l’honnêteté d’une femme que cet autre fanatique d’Orgon ne me semble l’être à bien juger de la religion d’un dévot. Il
lammé d’une passion aveugle. Eh bien ! Je puis me tromper, mais il me semble qu’une passion de cette nature doit entraîner à d
ontinuels n’ayant pas toujours, même à ses yeux, de causes légitimes, semblent être surtout un impérieux besoin de son tempérame
ne doit-il pas en adoucir les traits plutôt que de les outrer? Il me semble commettre une faute d’autant plus grande en charg
t il peut être dépourvu, et j’ai, en outre, indiqué les moyens qui me semblaient les plus propres pour arriver à ce but. C’est dan
irconstances qui l’ont suivi, finit par le persuader complètement, et semble , par cet heureux triomphe, recevoir la récompense
nous répondrons que, posée comme règle absolue, cette opinion ne nous semble pas juste. Les hommes en général sont-ils tout d’
s la scène du quatrième acte, il insiste encore sur ce moyen, qui lui semble de nature à devoir décider Elmire, car on juge to
t égard est bien assez explicite. Dans tous les cas, il y a là, ce me semble , une inconvenance des plus choquantes. La traditi
tient. De cette façon, et d’une manière plus naturelle, à ce qu’il me semble , Tartuffe se trouverait placé entre ses deux inte
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
l’Anacréon du siecle52 ? Cet Auteur qui, couché sur un lit de fleurs, semble toujours se jouer avec les Graces, a si bien tiré
es au son de la flûte d’Amphion. Les Auteurs devroient, à ce qu’il me semble , être moins prodigues de changements de décoratio
s, ce qu’on a dit des vers : De la contrainte rigoureuse Où l’esprit semble resserré, Il reçoit cette force heureuse Qui l’él
lus de force élancée, L’onde s’éleve dans les airs : Et la regle, qui semble austere, N’est qu’un art plus certain de plaire,
ulier affecte également son cœur & son esprit. Ce raisonnement me semble aussi clair que celui de Riccoboni me le paroît p
n cas semblable, autant de difficultés à surmonter que Guarini ». Ne semble-t -il pas que Riccoboni plaigne Guarini de n’avoir p
cipal de l’Avare qui les occupe & les fait marcher ». Riccoboni semble d’abord dire que les pieces à caractere ne doiven
9 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
ment pour multiplier les divertissements qui devaient les séparer, il semble avoir quelquefois manqué de matière, et son derni
ne véritable copie de La Princesse d’Élide ; toutes ses autres pièces semblent en être des réminiscences ; et, en particulier, l
és ; ils ne lui surent aucun gré d’avoir retranché de sa pièce ce qui semblait intéresser la religion, puisqu’il laissait subsis
le même éclat, ni les mêmes inconvénients que la représentation ; il semble qu’il eût dû au moins être, permis de lire dans l
aint de faire proférer par des comédiens quelques-uns de ces mots qui semblent ne devoir sortir que de la bouche des catéchistes
caractère. C’est à ce mérite, si brillant dans l’ouvrage, que Molière semble avoir sacrifié tous les autres ; c’est là qu’en q
de Dieu comme importune, sans la rejeter comme chimérique. Lorsqu’il semble braver avec quelque audace l’avertissement que le
vers qu’un acte de sa comédie, Marigny ajoute spirituellement : « Il semblait que la Comédie n’avait eu le temps que de prendre
igion. Il se contenta de répondre : Il n’est pas récompensé. Il lui semblait que la punition exemplaire du personnage suffisai
10 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
re qu’un empressement indiscret à blâmer tout haut ce que le monarque semblait avoir désapprouvé tout bas. Le respect que Louis 
impudente d’un bouffon, sont comme deux extrêmes qui se touchent, et semblent jouir des mêmes prérogatives. Le Roi soutint le f
ificieux Italien avait pressenti que cette dernière circonstance, qui semblait devoir l’exclure à jamais du sceau, serait précis
ux anoblis ? Pareils à certains animaux qu’une conformation équivoque semble faire participer de deux espèces différentes, qui
c un drame d’une composition toute particulière, et qui pourrait même sembler vicieuse, si, dans ces deux premiers actes, où la
une certaine grossièreté de pensées, de discours et de manières, qui semble appartenir à un autre siècle. Ce mouvement d’asce
er des arts, la poésie, ne pouvait négliger la fable de Psyché, et il semblait appartenir à notre La Fontaine d’être le premier
ce de Louis XIV eut élevé ce théâtre magique, où la baguette d’Armide semble disposer de l’univers entier, Psyché vint prendre
à travers la dignité obligée du langage ; mais ils sont déplacés, et semblent n’être là que pour attester combien peu le caract
eunesse de son talent n’avait pas possédées au même degré, et dont il semblait , d’ailleurs, que le déclin de ses années eût dû l
Molière, attentif aux mœurs et au costume dans les pièces mêmes où il semble les avoir le moins observés, a fait de Scapin et
n’attaque pas. Ce vers, Peut-être de son art eût remporté le prix, semble prêter à deux sens, l’un relatif, l’autre absolu 
11 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
indre un commentaire grammatical. On peut croire que ce travail lui a semblé véritablement superflu, puisqu’il ne l’a pas fait
le, que dans les rôles où sa diction prend l’essor le plus élevé1. Il semblait que son génie se jouât avec une liberté plus heur
illon d’un travail qu’il ne devait pas exécuter lui-même, Voltaire ne semblait -il pas inviter les gens de lettres à s’en occuper
Je n’ai pas cru qu’il me suffit de dire : Ceci est une faute ; il m’a semblé que j’étais dans l’obligation de le démontrer. J’
Ils n’ont eu raison qu’à moitié les uns et les autres. On ne peut, ce semble , dire d’Aristophane ni trop de bien, ni trop de m
la nôtre, après qu’une production telle que cette farce eut paru, il semblerait que le sort de la comédie dût être désormais assu
e universellement recherché, il vit arriver à lui mille originaux qui semblaient vouloir lui épargner la peine de les aller trouve
première serait trop générale si elle n’était limitée par la seconde, semblent soustraire les vices à la juridiction comique ; c
, et de la disgrâce trop réelle du troisième. Une seule fois, Molière sembla prétendre à corriger un véritable vice, en l’atta
uleur et sans mouvement ; l’autre, descendu du théâtre dans le salon, semblera heurté, cru et outré dans l’ensemble ainsi que da
al se trouvassent dans cet état d’équilibre ou plutôt de mélange, qui semble être le vrai partage de notre espèce, et qui est
le bon goût à l’honnêteté de l’âme et à la délicatesse des procédés, semble être une apologie équitable de la cour, trop géné
r le même narrateur, voilà toute la fable. On parle, on écoute, et il semble qu’on agisse ; de simples confidences deviennent
Je le répète, Molière, dont l’esprit, ainsi que je l’ai dit ailleurs, semblait assimiler à sa propre substance tout ce qui s’off
Turcaret, dont le sujet fut indiqué par Molière, et dont l’exécution semble être une émanation de son génie, j’aurais parcour
oute prévention nationale ; et tous les pays, comme tous les siècles, semblent unir leurs voix pour le proclamer Fauteur unique,
ciple. Il lui inspira un attachement plus profond, plus dévoué que ne semblait le comporter l’insouciante légèreté de son caract
uste comment fut perdu un ouvrage peu regrettable sans doute. Molière semblait lui-même en être médiocrement satisfait.Un jour q
ime fut abandonné par lui à un ministre despotique et implacable, qui semblait avoir moins à cœur de punir les complots contre l
it en lui, et dont il aima, depuis, à faire preuve en toute occasion, semblait lui promettre des succès dans la carrière du barr
comédiens amenés de loin, qui s’étaient fiés à son sort, dont le leur semblait entièrement dépendre ; peut-être aussi d’autres m
e point. M. Beffara avait aussi découvert plusieurs autres pièces qui semblaient faire tomber du même coup dans le néant l’accusat
r femme, non pas la fille, mais la sœur de son ancienne maîtresse. Il semblerait que tout dût être terminé par la production de ce
e son nom, à qui il voulait assurer sa succession. Une précaution lui sembla nécessaire pour que l’exercice de leurs droits co
mération des témoins est terminée par ces mois, et d’autres, lesquels semblent indiquer des personnes qui n’ont pas voulu que le
rât au théâtre ? et, en la tenant éloignée de cette carrière, où tout semblait l’appeler, n’a-t-elle pas prouvé qu’elle la réser
éclaircir, autant qu’il était en moi, une question de généalogie, qui semble toucher, jusque dans son honneur même, un des plu
and succès, que suivit de près la chute d’Agésilas ; et les comédiens semblaient , ainsi que la fortune, délaisser le vieux poète,
ment du roi ; mais, plusieurs fois aussi, Molière, dans ses ouvrages, semble laisser échapper quelques traits de l’humeur que
97 ; et son esprit était trop grave pour s’évaporer en saillies98. Il semble s’être peint lui-même dans ce personnage de Damon
cours de toutes les personnes que le hasard lui fait rencontrer. « Il semblait , dit-il, par le mouvement de ses yeux, qu’il rega
les dégoûts attachés aux fonctions de chef d’une troupe de comédiens, semblaient être compensés pour lui par le plaisir d’avoir da
s cet emploi d’orateur par le comédien La Grange107. L’âme de Molière semblait être au niveau de son génie : il n’y en eut pas u
t â ne point trop pousser l’étranger à qui ils faisaient honneur, ils semblaient perdre du terrain et renoncer à la victoire, lors
r n’entendre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; et il me semble sûr, sans oser pourtant l’assurer après quarante
56. Boileau disait :« Louis XIV, quand il est dans son domestique, semble recevoir la loi plutôt que la donner. »(Bolœana d
age de Louis XV (en 1725), l’avait racontée au père de son mari. Elle semble s’étonner un peu de ce qu’une anecdote aussi marq
oileau ne se lassait point d’admirer Molière… Il disait que la nature semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour
rémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. La leçon de L. Racine me semble préférable à tous égards. Non seulement elle méri
nombre que Molière a lancés dans ses comédies contre les médecins, il semblerait qu’il ne dut plus lui en rester pour la conversat
absorbée dans la gloire du poète ; mais, du vivant de Molière, l’une semblait égaler l’autre et presque la surpasser. Ses ennem
alent : « Molière était comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix ; tout parlait en loi ;
is en 1653, mort en 1729 : auteur de l’Homme à bonnes fortunes, où il semble avoir peint sa fatuité et ses grands airs ; et pr
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
aujourd’hui vous marier, allez au logis, & préparez-vous. Il m’a semblé qu’il me disoit : allez vous pendre bien vîte. Je
s mains ensanglantées ; Et souffrant un travail qui ne sauroit finir, Semblent incessamment aller & revenir. Au haut, trois
cruche est tombée. L’une monte chargée ; & l’autre, qui descend, Semble aider à sa sœur sur le degré glissant : L’une est
art de leur peine. L’eau, que ce vain travail tourmente tant de fois, Semble accuser des Dieux les inégales loix, Et redire, e
l’ordre est rare & beau de ces grands bâtiments ! Dorante. Paris semble à mes yeux un pays de romans. J’y croyois, ce mat
dehors du palais cardinal. Toute une ville entiere, avec pompe bâtie, Semble d’un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait
t. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, & l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j
ssaire sans contredit, est tout-à-fait subordonnée à la premiere. Ils semblent n’imaginer à la hâte une petite intrigue que pour
13 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
anterie22 Que feriez-vous, Monsieur, du nez d’un Marguiller ? Il me semble , entre nous, que vous n’insistez pas. (Sistèmes p
le habitans célèbre par son prince. Le duché de Brunswick était ce me semble le plus connu de toutes les petites principautés
t peut-être parlerait-on de D [illisible] Novembre 1830 » « 1827 me semble hier 5 janvier 1830. » « L’événement frappant p
mauvais goût ou différences de mon goût (qui est mien parce qu’il me semble BON (autrement j’en changerais) avec le goût du p
s (sous Léon X’ par les beaux-arts (avec Raphaël et Cimarosa) ; il me semble que ces quatre manières de commander embrassent t
ssage : Notes faites à une lecture avec Seyssins Dorine ne nous semble être ni dans la nature ni dans nos mœurs, ni dans
maxime générale « Les hommes la plupart sont étrangement faits », ne semble pas la plus propre du monde à ménager l’amour-pro
n sujet qui frise l’odieux comme celui-ci, le premier acte est, ce me semble , celui où il est le plus possible de faire rire,
n publique, il faut allonger les vingt-quatre heures, au reste, il me semble que sans le dire, Molière et Corneille se sentent
otre colère, Et remettez le fils en grâce avec le père. Scène qui me semble ennuyeuse ; Tartuffe étant un hypocrite comme le
n homme éminemment dévot comme Tartuffe. Voilà deux objections qui me semblent dignes de la pièce. La première qu’il fallait nou
me à laquelle il aurait tout confié. Au premier abord ce second moyen semble rendre difficile la scène de la table, mais cela
ndrait la critique de La Bruyère (Article Onuphre)73, qui au reste me semble peu fondée. Je crois que le succès de la pièce es
paraison de Regnard à Molière, page.) 6e principe.] Une scène ne nous semble bonne qu’autant qu’elle produit changement dans l
ait à ses yeux qu’exécuter un devoir. Pendre un haut de chausse nous semble naturel dans un homme qui, songeant toujours aux
… Or… Oronle… Non. Gé… Géronte. Oui… Excellente mystification. Il me semble que c’est à peu près le comble de la gaieté. Exam
vare. Cette pièce a au suprême degré le mérite de la vivacité. Il me semble évident que Boileau était un mauvais juge de la g
ndmesnil), il ne peut plus que balbutier. Sur quoi j’observe qu’il me semble que G. Dandin doit être allemand. C’est chez cett
plaisanterie : Quelque petit savant qui veut venir au monde. Il me semble que Collé, le fond de la Scène donné, aurait pu p
ine, prenant G. Dandin pour Claudine). Ah ! que cela est doux ! il me semble que je mange des confitures. Tout ce long morcea
de voir clair. iº la proposition morale que Molière tend à prouver me semble fausse. Il est important pour le bonheur, que les
t le but d’une autre suédoise laboliquante ? Christine. Mme Necker me semble avoir été un ambigu de femme savante, pédante, de
te plaisanterie Quelque petit savant qui veut venir au monde. Il me semble que Collé, le fond de la scène donnée, eût pu y m
ource de Tartuffe. Tome VI, in-8º, 121, les quatre premiers vers nous semblent trop sérieux, stile lourd de Mame. Le stile lourd
de bêtes. Philaminte Ce quoi qu’on die en dit beaucoup plus qu’il me semble . Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble
n autre vers toute leur politique. Bélise Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la matière subt
t ma grande raison, c’est que j’en suis l’auteur. Pour ce vers il me semble tout à fait du genre du pamphlet, et il est sans
rit un peu à mais, par méprise, on ne rit point dans la scène qui me semble manquer encore de vivacité. [Acte V, scène II]
rue. La pièce est supérieurement écrite. Trois ou quatre morceaux me semblent même parfaits, mais il me paraît aussi qu’elle es
ayant été obligé de jouer la passion. Le sujet des Femmes savantes me semble raté, mais c’est le rat du grand maître. Le tems,
n intelligibles pour lui. Quant à moi, cette pièce m’ennuye, et il me semble que la plus grande partie du peu d’effet qu’elle
modifications possibles, parce que je pense à Gênes et au départ, me semble , en gros, pouvoir être bien comique. Ce qui contr
e portrait de M. Lebrun, exécuté quant aux accessoires par Basche, me semble ridicule par cela. II y a de la fausseté à ce qu’
 Le Tartuffe. Mlle Mars, l’idéal du beau ; dans des moments elle me semblait une figure vivante de Raphaël. Je me suis senti a
14 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
d’abord d’une affection presque paternelle, mais qui, en grandissant, semblait diminuer la distance qui les séparait et venir d’
être du personnage est de servir à un effet plastique. Enfin, Armande semble n’être montée sur le théâtre qu’après son mariage
essentiels dans ces deux rôles de début ; la femme y est aussi, ce me semble , avec son caractère : bon sens net, mais un peu é
it Molière, d’une raison si calme et d’un si ferme bon sens, pourrait sembler un peu froid. Molière eut soin d’y mêler un peu d
méconnaître. Célimène est, par excellence, la grande coquette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme a
e Pourceaugnac, quoique le rôle de Lucette, la « feinte Gasconne, » y semble fait pour elle : si elle fut vraiment élevée en L
l ne crut jamais à une indignité de sa part. V Cette impression semble bien avoir été celle des contemporains du poète.
u ou lettre tombés dans les mains du libelliste ? Il n’est besoin, ce semble , de recourir ni à l’une ni à l’autre de ces deux
Armande ; et, quoi qu’en dise l’auteur de la Fameuse Comédienne, elle semble s’y être résignée facilement ; elle nous apparaît
taine lorsqu’elles font chanter la romance aux Chérubins. De plus, il semble prouvé que Baron, traité par Molière avec la plus
e son foyer à l’abri des causes de discorde qui l’avaient troublé. Il semble que peu de temps après son mariage, il avait déjà
re et froid petit logis où nous avons vu mourir Madeleine Béjart ! Il semble qu’une seconde lune de miel suivit cette réconcil
eprésenter sous un aspect trop sympathique la femme de son ennemi. Il semble , cependant, qu’il ne puisse, malgré qu’il en ait,
ut-il mieux que l’Armande de convention. Du reste, une fois veuve, il semble qu’elle comprit tout à coup la perte qu’elle avai
se dégage de cet acte. Ce foyer de chaleur, accessible à tous, et qui semble sortir de la tombe même du poète, n’est-ce pas l’
euves tous ceux dont il redoute le témoignage. Il était très protégé, semble-t -il, en raison de sa charge d’intendant des bâtime
15 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
e ils le sont dans M. de Pourceaugnac. Le séjour à Bordeaux, en 1648, semble prouvé par celui d’Agen en 1650. Nous avons remar
epuis immortalisé. Molière a donc passé par Angoulême. L’induction me semble bien hasardeuse  ! Nous ne dirons rien du passage
uvent telle scène du Misanthrope, entre Alceste et Célimène ; mais on semble trop oublier que ces mêmes vers et ces mêmes coup
e fois comme parrain sur des actes de baptême. Les comédiens italiens semblent avoir allié sans difficulté les pratiques d’une d
n a pu quelquefois vanter dans Don Japhet d’Arménie. Et en effet il y semble plus soigné, moins diffus, que dans ses ouvrages
que cette fin n’est pas vraie, mais seulement obligatoire. — Molière, semble-t -il, n’a pas eu cette intention nette ; il a accor
trante des intérieurs bourgeois de leur temps ? Auprès d’eux, Molière semble un maître hollandais, un Téniers, un Gérard Dow,
à peu de frais, et ne place pas haut son idéal. L’idée du devoir lui semble étrangère, à moins qu’elle ne soit bafouée dans l
comprendre ni pour décrire l’âme féminine, et que les devoirs dont il semble conseiller la pratique aux femmes sont très dépou
rien pour elle que d’être la jeunesse, l’amour, et la nature. Même il semble qu’il y ait en elle un fonds d’insensibilité naïv
homme en d’autres. »Ce n’est point d’ailleurs un vieillard, comme il semble qu’on se le représente, et beaucoup de gens se cr
qui ne sont comiques ou « drôles », qu’à force d’être « vraies ». Ne semble-t -il pas qu’elles soient là pour nous dire que, tou
inquième raison des archaïsmes de Molière — Molière a-t-il à ce qu’il semble , recherché parfois les vieux mots pour réagir con
me d’un « cœur bien placé ». Tous les défauts de la langue de Molière semblent réunis dans ces quatre vers. Considérons encore c
les complaisances » qui Donnent de l’encens à nos extravagances… il semble qu’il y ait là de quoi justifier toutes les criti
tte grande faim qu’à mes yeux on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose, Et je pense qu’ici je ne ferais pas
ses vers. Mais soit rapidité de l’improvisation, soit autre chose, il semble certain que Molière est un peu gêné, sinon par la
, comme je le disais tout à l’heure à propos de la versification, qui semble improvisé par les acteurs même. On admire cette a
mme l’autre est l’image de la pensée. » Les écrivains du XVIe siècle, semble-t -il, se souciaient plus de la « figure», que du so
16 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ine Béjart, que les mêmes documents lui donnent comme sœur aînée ? Il semble qu’il n’y ait pas à hésiter, d’une part entre une
ée en 1590, l’aurait mise au monde à cinquante-trois ans. L’objection semblait spécieuse sinon péremptoire. On ne voulait pas cr
par l’éclat de ses aventures et par le rang d’épouse morganatique que semblait lui reconnaître le vaillant et romanesque comte d
l’âge de onze ans, Poquelin perd sa mère, femme charmante, à ce qu’il semble , d’après ce qu’a découvert M. Soulié. Quoique sim
n Harpagon. Une particularité de l’inventaire, dont M. Soulié ne nous semble pas avoir compris la signification, est, à nos ye
le caractère de maître Poquelin, qui sans cela ne se fut pas remarié, semble nous en répondre, et. d’ailleurs, nous le voyons,
rie Maillard, que l’évêque de Césarée, Bourlon, protégeait, et qui ne semble pas avoir été, pour cela, plus savante ; elle ne
ait, dans la gloire littéraire du grand siècle, une telle part, qu’il semblait difficile d’en avoir une plus belle, et, qu’en ce
tier, ils ne furent pas de la gloire. Ces Poquelin, dont quelques-uns semblent avoir eu quelques relations avec notre grand homm
n rocher d’argent ; malgré tout cela, ni lui ni ceux de sa branche ne semblent avoir frayé avec les Poquelin de la branche riche
devons insister, car il dut tenir d’elle, comme la plupart des fils, semble avoir eu toute la distinction que son état pouvai
ainsi de loin la comédie. Il la leur rendit avec ses pièces. Il nous semble , par exemple, s’être inspiré, pour un des types d
Le caractère de Jean Poquelin, qui, sans cela, ne se fût pas remarié, semble nous en répondre. Nous le voyons d’ailleurs, quat
t, l’éducation du collège, si, quand il en sera sorti, il doit, comme semble l’indiquer cette concession de survivance, redeve
èce, dont Molière, à ce moment, commença même une traduction, dont il semble que rien n’est resté. Quand son père veut l’attac
sentiment humain éclate encore mieux qu’ailleurs et sur lesquelles il semble qu’on entende retentir « ce rire amer », véritabl
ui, ne fit qu’une comédie, où il se représenta dans un personnage qui semble inviter moins à s’apitoyer sur ses chagrins, qu’à
u des menues peines de l’amour, de ces dépits dont je parlais, et qui semblent avoir été l’accident quotidien de ses passions si
qu’elle possédait si bien, et dont Molière, qui en savait les effets, semble avoir craint de parler : c’est le seul trait qui
eureux. Je me fis à moi-même des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule, et j’attribuai à son humeur ce qui étai
faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? » Ne vous semble-t -il pas que vous venez d’entendre parler Molière l
faite en collaboration avec Corneille, jusqu’au Malade imaginaire,il semble pourtant avoir eu plus de tranquillité. L’accord
i. et que dut commencer, entre la Béjard et lui, une association, qui semble avoir existé pendant toute la durée de leurs cour
ement pour celle qu’il aime, tous les sentiments qu’il éprouve. Il me semble que Molière eut de ces heures-là. dans le temps d
aite sa légataire universelle, à l’exclusion de ses autres parents19, semble prouver qu’elle voyait en elle plus qu’une sœur,
n amant, lui ont rendu des espérances dont elle veut profiter. Il lui semble qu’il n’existe plus d’obstacles pour qu’elle devi
tant à tenir avec elle, sur les fonts, un enfant de Molière, et qu’il semble avoir fait de ce baptême les fiançailles de leur
C’est lors de ce séjour, qui dura de 1650 à 1653, qu’il dut, ce nous semble , se lier plus étroitement que jamais avec son anc
pour s’appuyer sur eux, et, d’un autre côté, leur naturelle défiance semble ne trouver de repos que dans ces passions précoce
t vrai, remis un peu en faveur ; mais ce n’était point assez : il lui sembla que rendre hommage à la littérature dramatique es
mit positivement sur la négative, bien que l’opinion la plus caressée semblât pourtant pencher de ce dernier côté. Je vais tâch
e Thomas Corneille, limpide comme tout ce qui est incolore46. Le vers semblait moins inoffensif que la prose, et je le conçois :
d’autres insignifiants et qu’il eût fait composer par qui bon lui eût semblé . Ce n’est heureusement aucun de ces partis qu’il
effet, l’eût-il connue autrement, puisque la plaquette d’Amsterdam ne semble pas lui être jamais tombée sous la main ; et, d’u
uan, où l’on voit deux pauvres si parfaitement honnêtes gens, ne vous semblent -elles pas être de la même famille ? N’êtes-vous p
ublié pour la première fois53, sont on ne peut plus précieuses. Il me semble , pour moi, qu’elles peignent Molière tout d’une p
ur ainsi dire, tout lumineux de leur auréole. Aussi, lors même qu’ils semblent improviser, ne croyez pas à la soudaineté de l’œu
ut ; mais n’est-ce donc point assez ? Je ne sais pourquoi, mais il me semble que c’est peut-être aussi de là qu’il rapporta po
s, comme le convive de Boileau, mais de livres pouvant instruire ; il semble même avoir été, de tout temps, attiré vers l’utop
son passage, et presque toujours le recherchant, le choyant, tant il semble qu’il y ait en lui, sous son enveloppe de bohème,
ollège de Clermont, l’inégalité était déjà bien grande ; mais, ce qui semblait devoir être impossible, la destinée, en faisant d
ire, on croyait qu’il était attaché aux Arnauld, tant son doux visage semblait dire à tous : Je suis des vôtres. Or, comme nous
, et nous allons les chercher. Je ne sais si je me trompe, mais il me semble que l’abbé Roquette et, du même coup, Tartuffe vo
fet : « Vous » voyez, lui dit l’évêque, l’argent des pauvres. — Il me semble , lui répondit brutalement l’archevêque, que vous
e, était homme à rentrer par la porte de la chapelle, et c’est ce qui semble être arrivé. Lorsqu’en 1664 madame de Longueville
trons-nous près d’elle, au milieu de ces troubles où toute parole lui semblait bonne à entendre ? L’abbé Roquette. Il y avait bi
ste, dans cette nouvelle hypothèse ? Je voudrais le croire, car il me semble que ce retour rampant de Tartuffe près d’Elmire,
dies98. » Qu’en dites-vous ? C’est le prince qui parle ; mais ne vous semble-t -il pas que c’est encore l’abbé Roquette, qui, de
a fin de cette brillante semaine, le soir du sixième jour, sans qu’il semblât que personne s’y attendît, voici qu’on annonce un
; force était donc de les lui gagner à tout prix. Celle du roi, qu’il semblait s’être tout d’abord conquise, lui échappait ; il
rappait son œuvre coïncidant avec celle dont ils étaient victimes, il semblait au moins faire avec eux cause commune de malheur.
s qu’avérée ; d’après ce qu’ils connaissaient de son ouvrage, il leur semblait que Port-Royal, s’il n’avait pas à s’en inquiéter
lors de l’impression de sa pièce, en 1669 ; mais ceci tendrait, ce me semble , éprouver qu’il l’écrivit beaucoup plus tôt. Mada
réoccupations pénibles qui assiégeaient alors l’âme de Molière et qui semblaient s’être conjurées pour accabler son courage. En ef
andrin de vicomte, qui crache dans un puits pour faire des ronds, lui semblait un détail peu digne d’un si bel ouvrage, et elle
r et que vous devinez sans peine. Quoi qu’il pût faire, cependant, il semble que la maladie eut quelquefois le dessus et le fo
riptions sur la terre141. Une seule chose dut l’indigner, c’est qu’il semblait qu’on voulût mettre en doute Sorbonne foi, en pré
ste carrière cette parole vague ouvrait à de nouveaux délais ; il lui sembla que le dernier mot était dit sur sa pièce, et n’y
dans le foyer des comédiens, un ancien tableau, qui m’avait toujours semblé d’un très grand prix au point de vue de l’histoir
plan ? Molière. Oui, Molière lui-même avec ces farceurs, Molière qui semble jouer un rôle en leur compagnie. et à qui, sur ce
rdents sont faciles à se laisser solliciter par tout ce qui peut leur sembler un glorieux exercice, tant il est vrai que nous r
s le dédain et s’abîmer dans l’oubli. Avec Henri IV, une ère nouvelle sembla commencer pour l’esprit français, et tout au prof
ge. Nos bouffons et leurs farces, Gaultier Garguille et ses chansons, semblaient alors faire une sorte d opposition permanente de
obtenaient devant la cour. On eût dit que la majesté du parterre lui semblait plus redoutable que celle du roi, ou que, tout au
nt qu’on y mit tant d’insistance. Les deux farces, à son avis, ne lui semblaient pas tant valoir. L’une n’avait qu’un mérite, celu
ncien Théâtre italien, ils ne dirent mot de la farce de Molière et ne semblèrent même pas en soupçonner l’existence ; qui plus est
-ci avait pris à Plaute. Je pariais tout à l’heure de cascade : il me semble qu’en voilà, et des plus belles. En somme, dans c
 ; rien, non plus, si ce n’est le sujet même, qui, comme je l’ai dit, semblait indirectement comprendre parmi les Fâcheux celui
rappé, l’autre soir, tant la chose accomplie donne de relief à ce qui semble en avoir été la prédiction ; mais, le jour même,
dernier vers, tel qu’il est joué aujourd’hui, n’est que bizarre et ne semble amené que par la rime. Du temps de Molière, quand
’a dit la bonne vieille comédienne, qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir alors je ne sais quel air d’altier mépris,
e, écrit Tallemant, lui lisait toutes ses pièces », et quand L’Avare, sembla être tombé : « Cela me surprend , dit-il, car une
prise du chef-d’œuvre, ces jours derniers, ne l’a que trop prouvé. Il semblerait que les comédiens les plus instruits, les plus in
Amphitryon est, parmi les comédies de Molière, une de celles qui nous semblent avoir été le moins bien jugées, non pas au point
nes farces ? Pour se mêler à l’entretien des dieux et des princes, il semblait un peu court vêtu et menaçait de les faire par tr
Poquelin, son père, était un peu du caractère d’Harpagon, à ce qu’il semble , du moins, d’après les documents récemment trouvé
on à lui, laissait cette maison tomber en ruine. Toute réparation lui semblait hors de prix ; en conséquence, il n’en faisait pa
nier passait intendant, et que le secrétaire devenait frotteur. Il me semble bien que c’est de cette loterie de domestiques à
ses comédies, l’Avare comme les autres. Tel détail qui, pour nous, y semble indifférent, et hors d’œuvre, était, quand il écr
evons, par imitation, l’usage du café, qui ne nous a plus quitte ? Il semblait s’en régaler si bien, qu’on voulut faire comme lu
coups de crayon, et, après y avoir enchâssé une pastorale, dont elle sembla n’être que le cadre, il la servit au roi, dont le
personne. » Qu’était-ce ? « Les Aventures de Psyché, qui lui avaient semblé fort propres pour être contées agréablement. » Il
la grâce des vers d’Amphitryon et de Psyché, se trouvent ceux-ci, où semble brûler la passion d’Alceste : Mon esprit fut tro
Je la trouve dans une pièce qu’on n’a point assez fouillée, ce me semble , pour y retrouver les épaves des comédies ou des 
ne scène de pastorale pour rire, où les fleuves Lignon et Jourdain me semblent reprendre le rôle qu’ils avaient pu jouer déjà da
la comparaison, et conclure sur le rapprochement, je dirai qu’il doit sembler évident, comme l’avait déjà vu Rulhières, que le
appelait alors — commence par dire que c’est un homme, de sorte qu’il semble qu’il faille faire un long dénombrement de ses bo
polyglotte, avec les masques et les lazzis des tréteaux italiens, lui semble pouvoir être de mise. De cette façon, il montre b
rtissent point. » Et pourquoi cette haine, qu’on n’avait pas, ce nous semble , encore soupçonnée sous ces allusions ? C’est ce
comme des conséquences naturelles. Sans cela, ses deux personnages ne sembleront plus posés ; faute de l’enveloppe, le fond perdra
costume qu’il porte, que les éloges que je faisais tout à l’heure me semblent mérités. -Maintenant les vers que dit Sganarelle
ans cette admirable caricature ! Chaque mot est un coup de crayon, il semble qu’on voie marcher un courtisan farci de rubans e
avez pas l’air pédantesquement étudié et l’allure doctorale ; s’il ne semble pas à première vue que vous portez toute une phil
rtait en elle, non pas la science, mais toutes ses prétentions, et il semblait , à la voir si superbe, que le haut de sa cornette
a fait le goût si délicat. Mlle Dubois, qu’une intelligente émulation semble animer, a dans sa diction des notes mieux timbrée
juger du moins par son rire si franc et si juste d’explosion, il m’a semblé qu’il comprenait le personnage d’Alceste. Pour ce
aître par quelques traits, et greffer le comédien sur le poète, il me semble que le chef-d’œuvre serait, pour ainsi dire, doub
la comparaison, et conclure sur le rapprochement, je dirai qu’il doit sembler évident, comme l’avait déjà vu Rulhières, que le
 plus il amusa avec ce qui le torturait, plus il fit rire avec ce qui semblait exagéré, et n’était que vrai pour sa nature passi
-Français, par lequel nous commencerons, parce que c’est lui qui nous semble l’avoir pris de plus haut, M. Achille Eyraud, exc
eut douter de son anecdote, lorsqu’elle-même déclare que le doute n’y semble pas possible, et — ce qui importe le plus après l
x avec des cérémonies particulières. La prospérité de l’avenir ne lui semblait sauvegardée que par ces pieux hommages, dont un c
iennes, il proposa, pour ce travail, Arthaud, son secrétaire, qui lui semblait des plus aptes à le bien exécuter. La Comédie ne
le soir ; c’était le terme marqué pour les représentations, mai- il a semblé qu’en raison de cette affluence,il était indispen
Cour, mais bizarre aussi, car c’est un fantasque. Ce vert sur ce gris semble bien, comme disparate, l’enseigne de son humeur,
tète sérieuse du portrait, prêté par M. Marcille, de Chartres, et qui semble nôtre qu’un fragment déchiré de la toile de Migna
ui se donne pour le sien, ne s’étonneront plus. Celui de Montauban me semble , au contraire, très authentique, et d’autant plus
ut être à cette représentation, donnée pour elle et dont Grimarest ne semble pas avoir eu connaissance. 138. On a bien disser
uerana, p. 155. Le mot est Teufel, ou der Teufel avec son article. Il semblerait , d’après les allusions du curé Roullès, qui renvo
On s’obstina surtout à voir un prêtre dans Tartuffe. L’avocat Mascré semble le dire, dans la préface de sa Prosarite, pièce d
17 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
prit à soumettre la folie même aux préceptes de la raison. Mais il me semble entendre de graves censeurs se récrier sur la fri
grand homme, la comédie s’est tout à fait associée à l’histoire ; il semble que les personnages de l’une soient des témoins q
vous encore des témoins irrécusables : voyez ces jeunes débauchés qui semblent se parer du mépris public ; voyez ce marquis de M
pas moins vrai, que son titre a calomnié des sages. Mais, quand tout semble conspirer pour l’anéantissement des institutions,
s hommes osent soutenir que la carrière de la comédie est fermée ! Ne semblent -ils pas nous dire : Il n’y a plus de vices, plus
18 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
et, par cette raison, vous ne devez pas dire je suis venu, mais il me semble que je suis venu… Il vous apparaît que vous êtes
me semble que je suis venu… Il vous apparaît que vous êtes là, il me semble que je vous parle, mais il n’est pas assuré que c
end et lui rappelle qu’il ne doit pas dire j’ai été battu, mais il me semble que j’ai été battu. N’est-ce pas ainsi que le P.
elle de Gassendi. Cependant, d’après un passage de Grimarest, Molière semblerait avoir été Cartésien et non Gassendiste, et même i
accommode aises pour moi des petits corps, Mais le vide à souffrir me semble difficile, Et je goûte bien mieux la matière subt
19 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ts, malgré les défauts qu’on remarque dans ce poème, et dont l’auteur semble convenir en partie dans l’examen qu’il en a publi
y laisse découvrir des défauts que les agréments de la représentation semblent avoir jusqu’ici assez heureusement déguisés. J’y
incesse favorable à Timocrate pour prendre l’occasion de se déclarer, semble toujours agir contre soi, laisse les auditeurs da
tés, Qu’on n’en vit jamais tant ensemble, Que ces jours passés, ce me semble , Dans l’Hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet mau
Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande Tant la pièce sembla friande, À plusieurs, tant sages que fous ; Pour
sonnage, la nature de l’intrigue, et le genre de comique qui y règne, semble annoncer qu’elle est moins faite pour amuser les
lle : elle n’en a toutefois pas moins réussi, et quoique Paris fut ce semble désert, il s’y est néanmoins trouvé assez de pers
re, qu’il appelait toujours le contemplateur. Il disait que la nature semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour
a été concerté pour se moquer de lui. a. Le personnage de Sganarelle semble avoir été introduit à l’imitation de ceux de Jode
20 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
emmanché d’un long cou ? Ces traits sont faits pour le peuple326. Il semble que La Fontaine ait trop vécu dans la société des
nt, s’ils n’adoucissent, s’ils n’élaguent presque tout334. Boileau me semble donc avoir poussé trop loin la défense de l’antiq
ert de rien. Il y a plus. Ces choses incontestables, ces vérités qui semblent si bien établies, le sont beaucoup moins qu’on ne
Le Chevalier fait grand cas de la sensibilité dans la critique. Il me semble que l’intelligence suffit. Qu’est-ce que la sensi
l n’est pas amoureux, afin de devenir le gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Assurément des Français la comprendront, e
égrité de son propre honneur, parce que dona Mencia est, à ce qui lui semble , aimée par l’infant don Henri. « Je n’ai rien vu,
es, dans lesquels le Chevalier paraît faire consister la critique, me semblent puérils et indignes de cette science. Nous pouvon
euples qui la composent soient si différents, que la guerre entre eux semble être l’état de nature. Mais cette unité organique
nière élégance, et quelques personnes osaient dire tout bas que tu ne semblais pas ignorer l’emploi des cosmétiques. Goethe, att
hédrale de Cologne. Les tours et les flèches des églises gothiques me semblaient emporter dans les cieux la prière des fidèles, pe
losses, tous assis dans la même attitude. Ils ne vivent pas ; mais il semble qu’ils rêvent. Adossés à une colonne faite du mêm
femmes, ou même quelqu’une de ces farces grotesques où la composition semble devoir être plus libre, Le Médecin malgré lui, Mo
as autant de finesse. De même encore que dans un opéra bien fait tout semble l’épanouissement naturel et nécessaire d’un petit
e qui devait arriver plus tard, à travers ce qui se passait alors. Il semble avoir pressenti, dans le Tartuffe, les dangers et
si ridicule, puisque le rang et la fortune laissent un loisir dont il semble que les dames elles-mêmes ne sauraient faire un m
oilà les attaques de Molière contre les médecins expliquées, et il me semble que peu à peu la lumière se fait sur le véritable
daient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours, et il semblait , par le mouvement de ses yeux, qu’il regardait ju
vant entre eux comme cousins, et se brouillant pour un pot de potage, semble bien indigne d’un homme de goût. La pie margot ca
21 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Mrs les Comédiens appellent leur Corps présentement) n’a point, ce me semble , d’Auteur critique aussi délié que celui qui me r
de la langue me fait quelquefois sortir du chemin battu ; mais il me semble que je le fais avec précaution, et dans les occas
at. Je ne sais si le Public recevra ce sentiment ; mais il est, ce me semble , bien méconnaissant. Nous souhaitons toujours con
iction dans cet endroit de mon Livre ? Au contraire j’y trouve, ce me semble , la nature à découvert. Mon Censeur fait ce qu’il
oi il ne réussira jamais. D’où vient que nous voyons des Acteurs, qui semblent tranquilles, quand ils contestent ; en colère, qu
omment ! dira peut-être mon Censeur, comme vous parlez de Molière, il semble que ce soit un Héros ! Que ce Critique lise, je v
me absolument avoir bien travaillé : mais mon Livre n’est point ce me semble , aussi méprisable que mon Censeur le représente.
s. Celui qui m’attaque ne doit pas se plaindre de moi ; Je l’ai ce me semble , assez ménagé, pour ne plus craindre les traits d
22 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
anctifiant les droits, Couronne les héros, les poètes, les rois. L’or semble une faveur lorsqu’un seul le dispense ; Donné par
héose. Ô d’un vaste chef-d’œuvre aspect harmonieux ! Là ce Génie ailé semble , du haut des cieux, Déposant sur ta tête une doub
tre âme intime scrutateur, Tes deux épais sourcils que ta sage malice Semblait froncer exprès pour effrayer le vice, Tes lèvres
23 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
olière Je devrais commencer par des excuses. Si quelque chose peut sembler inutile, en ce monde où tant de choses et de gens
dans le secret de leur génie qu’on le prétend de nos jours ; et il me semble que si je pouvais interroger Molière lui-même sur
aine d’abbés à l’Académie, et quelques évêques ; cela, d’ailleurs, ne semble pas suffire… aux abbés ; et l’un deux, le d’Aubig
t l’Illustre Théâtre. — Justement, repart un autre, un Parisien, qui semble assez honnête homme et il y fut médiocrement reçu
paise, et derrière les marquis, là-bas, paraissent deux bourgeois, ce semble , de mise assez cossue, qui s’avancent sur le deva
laissent pester leur maître un bon quart d’heure à la porte. La scène semble froide au poète pincé, notre voisin, non pas à no
ces d’Agnès inquiétaient aussi furieusement, sont un peu apaisées, ce semble , par l’entrée en scène de ce joli jeune homme. Il
est un poète, un sieur de Visé, familier de l’Hôtel de Bourgogne ; il semble fort animé contre la pièce ; le mot d’obscénité e
le jeu de Molière pendant cette confidence innocemment assassine ! Il semble , tant il charge ses traits, ride le front, roule
isais bien qu’il avait épousé sa fille ! Mais cet orage sous terre ne semble pas étonner le comédien. Il va, soutenu par les a
! ah ! si jeune encor, vous jouez de ces tours ! Votre simplicité qui semble sans pareille, Demande si l’on fait les enfants p
ce moment dans une situation intéressante ; mais les actrices d’alors semblent avoir pris cet accident avec plus de philosophie
ble ; il y en a dans le registre de La Grange un exemple curieux, qui semblerait faire remonter jusqu’à lui l’invention de ce qu’o
s Femmes savantes se font la réplique : cela d’ailleurs, quoiqu’il en semble , sans se contrarier aucunement. Il y a plus de ma
24 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
u blond, beau ou laid ? Au premier abord, la réponse à cette question semble facile. Il y a un type de Molière que tout le mon
eur dans les emplois les plus bouffons ; le peintre n’a donc pas osé, semble-t -il, faire grimacer son modèle à l’unisson des fan
es joues creuses, le pli des lèvres, dénotent la souffrance ; la tête semble plier sous le poids d’une irrémédiable fatigue. C
s jusqu’à son mariage et en adoucit peut-être les ennuis. D’abord, il semble résulter d’une lettre de Chapelle qu’à son arrivé
ction, le poète fait de Sganarelle un médecin pour rire, à seule fin, semble-t -il, de pouvoir placer sur les médecins et la méde
en contre elle, mais dans la préface de Tartuffe, publiée en 1669, il semble faire amende honorable : « La médecine est un art
aient-ils matière à des attaques si répétées ? Une pièce y suffisait, semble-t -il, et il y en a cinq. Cet acharnement ne peut s’
clames, enfin les charlatans. Ces états divers de la maladie, Molière semble bien les avoir tous parcourus. Pour faire parler
conseils qu’il donne à ses acteurs sur le caractère de leur rôle, il semble faire la satire de leurs défauts. Ses ennemis pro
uéret, d’ajuster si bien ses pièces à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être nés pour tous les personnages qu’ils représe
dont il ne profite quelquefois, et il rend originaux ceux-là même qui sembloient devoir gâter son théâtre. » Donneau de Visé rappo
n, action, comme inséparables ; leurs œuvres, réduites au livre, leur semblaient mortes ; enfin, au prix de la gloire journalière
êmes, la gloire et la joie d’en prolonger la vie par le livre ne leur semblaient pas valoir le temps qu’elles auraient pris à leur
est regrettable, car le personnage devait être intéressant. Il était, semble-t -il, l’ami des comédiens du Palais-Royal, quelque
25 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
influence chez des nations dont la littérature est moins célèbre, et semble circonscrite au pays où se parle la langue qu’ell
colporté ses personnages et ses livrets d’un carrefour à l’autre. Il semble que Molière ait exercé une sorte de fascination s
re et nette. Nous lui sommes reconnaissants de ce soin pieux. Mais il semble qu’il ait fait à cette partie du factum de M. Lou
ersation. Prenez, ajoutait-il, prenez le passage qui au premier abord semble le plus enchevêtré et le plus mal écrit, ces vers
tte grande faim qu’à mes yeux on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose : Et je pense qu’ici je ne ferais pa
mmes sur le patron de qui les deux seuls rôles importants de la pièce semblaient avoir été taillés. Delaunay, qui porte dans les p
’exagération ne messied pas à ces personnages de convention. Coquelin semble avoir été formé à plaisir par la nature pour les
u ; ce n’est plus cela. Il est fait pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relie
n représentait une pièce de Monsigny. Un des airs de la partition lui sembla devoir s’accommoder aisément au texte de Molière,
ar exemple, au pédant Carétidès ou au faiseur de projets Ormin. Il me semble qu’on ne devrait plus sentir son ennui qu’à trave
i commençait à n’y plus prêter la même attention ; Coquelin entre, il semble aussitôt que la scène s’illumine. Un murmure de j
s. Il a acheté à une femme pauvre une enfant de quatre ans, qui lui a semblé gentille et douce ; il l’a fait élever à l’écart,
’ils étaient dans les attributions des turlupins de théâtre, mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons ! vous avez vu jouer
don Juan entre Mathurine et Charlotte. On la détachera des faits qui semblent la constituer, et qui, en réalité, n’ont aucune i
c’est qu’Alceste est un type, non de misanthropie, car le titre ne me semble pas fort bien choisi ; à moins qu’au dix-septième
t dit les vers avec l’âpre énergie de la raison sûre d’elle-même ; il semble triompher de l’irréfutable effet de ses syllogism
à la fois et une trace de préoccupation et d’inquiétude auxquelles il semble difficile de ne pas se rendre. Ce ne sont ni les
ec infiniment de plaisir Le Sicilien sous cette nouvelle forme. Il me semble bien que M. Anatole de Montaiglon a raison et que
rs trop courts. C’est là une assertion absolument gratuite. La vérité semble être que Molière savait fort bien ce qu’il faisai
es Femmes savantes et surtout et avant tout cet immortel Tartuffe qui semble être le dernier effort de l’esprit humain. On a r
ure ; il y est très adroit comédien, mais on ne sent pas assez, ce me semble , dans sa diction, la gouaillerie de ce dieu, qui
n, je l’avoue ; mais Laroche le joue avec une telle sécheresse, qu’il semble encore plus maussade. Il y a des scènes dont on p
’expédie, à la grosse, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe. Il a tort. C’est qu
Elle a de plus l’inconvénient de n’être pas trop en situation. Il me semble me rappeler avoir vu Mlle Madeleine Brohan sortir
s, qui a pour habitude de pousser contre eux jusqu’au bout la satire, semble s’être particulièrement acharné contre celui-là.
a pièce qu’il vit de la façon la plus retirée et la plus étroite ? Il semble que Molière ne l’ait entouré de tous ces accessoi
incertitude est pénible. Elle ôte au caractère toute sa netteté ; il semble qu’Harpagon ne soit plus qu’une abstraction, très
s que je vois L’Avare, en moyenne trois ou quatre fois par an, il m’a semblé remarquer que le public, sans trop se l’avouer, e
qu’il était déjà connu, accepté, excusé par le public. Mais il ne me semble pas qu’on ait donné la vraie raison de ce long re
té dans votre mémoire ; c’est un sentiment d’invincible confiance qui semble né de lui-même, le fruit d’une génération spontan
fait son homme si grossier, si brutal, si parfaitement cynique, qu’il semble qu’il ne puisse se rencontrer un seul spectateur
dans la vie ? Toutes les fois qu’un homme est chaussé d’une idée, qui semble biscornue à tout le monde, ou s’est coiffé d’une
ne répond à aucun des faits allégués, elle ne les dément pas même. Il semble qu’Orgon devrait demander des renseignements plus
cesse y revenir, elle le laisse aller. — Voyons comme il s’en tirera, semble-t -elle dire. Et voulez-vous que j’aille jusqu’au bo
e élargissait toutes les syllabes outre mesure, un sens énorme ; elle semblait lui dire : « Vous savez ! c’est une belle et bonn
s. Quand l’acteur arrive au fameux vers : « C’est un homme qui… », il semble chercher une épithète assez forte pour caractéris
s y plaire ; c’est de la musique d’enterrement. Tous ces ballets nous semblent ralentir et interrompre l’action. Le premier acte
interpréter le rôle de la marquise. Dorimène doit être, à ce qu’il me semble , une jeune veuve un peu légère, sans doute, mais
s d’enthousiasme, des acclamations prolongées dans toute la salle. Il semblait qu’on nous eût tout d’un coup tiré le rideau qui
sommée cette première et soudaine explosion d’un cœur tout neuf. Elle semblait accablée d’un trouble délicieux, il y avait dans
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants… Il semblait que ce fût la sagesse éternelle qui lançât ses or
mble que tous les commentateurs ? ont remarqué, mais que les artistes semblent avoir négligé. Chrysale est foncièrement bon : c’
e et d’aimable persiflage. Il n’a manqué que la célèbre tirade : Il semble à trois gredins, dans leur petit cerveau, Que pou
de celle-là tout le parti qu’il prétend, l’arrête sur ce mot : Il me semble , Monsieur… dit Philaminte à Clitandre ; et aussi
out à fait exaspéré, quand il en arrive à la fameuse apostrophe : Il semble à trois gredins… Qu’il conserve même alors le b
que nous mourrons tous les deux dans l’impénitence finale. Le public semble donner raison à Cadet, qui possède sur lui une ac
ait au moins ce qu’elle fait, et le fait parce qu’elle le veut. Il me semble qu’elle s’est engagée dans une route mauvaise, où
la, c’est la vérité. Mais le vraisemblable, c’est, au théâtre, ce qui semble vrai à douze cents spectateurs réunis. L’auteur,
son aise en tes vers. Ce dernier vers n’est-il pas charmant ? Il me semble qu’on aurait pu le donner comme épigraphe aux poé
n un torrent de cristal, Où cent flots écumant et tombant en cascades Semblaient être poussés par autant de naïades ; Là. dis-je,
, à côté des deux scènes fameuses de Démocrite, mais pas assez, ce me semble , pour rentrer d’une façon durable au répertoire d
des Jeux de l’amour et du hasard, écrivait Théophile Gautier, il nous semblait impossible que Marivaux n’eût pas connu Shakespea
un goût de poésie romanesque. Musset était un si grand écrivain qu’il semblait que ses ouvrages eussent dû éclipser ceux de son
ire, marqués de traits bien précis, mais qui amusent l’imagination et semblent , comme dans le tableau de Watteau, s’embarquer po
 Je gage que oui ! — Je gage que non ! « C’est ce que toute l’action semble dire. » Il est impossible de démonter plus spiri
. Il a vraiment bonne façon ! » C’est de là que part la pièce ; elle semble être bien proche du but. Et cependant Marivaux au
elle sans y prendre garde. Assise ou debout, elle était charmante, et semblait n’y entendre aucune finesse. Notre jeune homme s’
dans cette coquetterie ravissante ! De même pour Mme Plessy, qui nous semblait être l’incarnation de Silvia et d’Araminte comme
s la représentation d’il y a lundi quinze jours, la Comédie-Française semble avoir voulu revenir à la simplicité de l’interpré
té trop étonné. Est-ce là l’esprit du rôle ? Le comique de Pasquin me semble consister dans le contraste entre la grossièreté
t rendu le personnage : je m’engageai alors à expliquer comment il me semblait que le rôle dût être interprété. Faisons ce qu’on
dienne a laissé tomber pour jamais le masque au doux incarnat qu’elle semblait tenir de la main même de Thalie, faut-il renoncer
e voyaient que de l’esprit, nous découvrons de l’âme ; ce qui ne leur semblait que charmant nous paraît poétique. Et pour ne pas
i parfaite, saluée par les bravos de plusieurs générations, il nous a semblé qu’elle manquait dans ses rôles à la fois si mani
acun d’eux résume tout un siècle de discussions sur le sujet d’où ils semblent avoir spontanément jailli. Brid’oison entre suivi
. » C’est beaucoup déjà d’avoir compris, à cette époque, ce qui nous semble si clair aujourd’hui, l’originalité singulière de
hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l’action d’un drame ? Cela semble contraire à l’essence même de l’art dramatique, c
t encore fouettées par les pamphlets et les déclamations du temps. Il semblait qu’en ce seul mot de partisans ou de traitants se
de cet éloge que La Métromanie, en 1806, fit courir tout Paris. Il ne semble pas même, aux louanges données par l’abbé Geoffro
mmense, presque aussi vaste à lui seul que le reste de l’édifice ; il semble qu’on ait voulu tout mettre en greniers pour rése
ne mesure au moins la finesse d’esprit ; on en tire deux qualités qui semblent contraires à première vue, mais qui, au fond, ont
poète en vogue pour apprécier la singularité de cette résolution. Il semblait que l’homme qui avait écrit Vert-Vert à vingt-qua
se fanent. Mais laissez-moi détacher de cet article un paragraphe qui semble avoir été écrit au lendemain de la représentation
, mais toujours voluptueuse et enchanteresse. C’est pour Roxelane que semble avoir été écrit ce vers du poète : Et la grâce p
26 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
dant douze ans, n’a rien laissé dans son œuvre. Il fit des études, me semble-t -il, très ordinaires ; car, sauf Plaute, Térence e
t on l’appelait « le contemplateur », c’est-à-dire le méditatif.Il ne semble pas avoir, pendant sa vie si remplie, complété le
dans son enfance. Outre Plaute, Térence et Lucrèce que j’ai nommée il semble avoir connu Rabelais et Montaigne et c’est bien t
’interprétation véritable. Le Médecin volant fut joué en province et semble bien n’avoir jamais été joué à Paris, il contient
qu’une intrigue, à la vérité assez emmêlée et que L’auteur, à la fin, semble avoir eu assez de peine à débrouiller. Les person
ieux complet d’élégie que les critiques citent partout sans créer, ce semble , dire qu’il est de Don Garcie ; mais sans craindr
ble. La moralité de cette pièce est un peu succincte. Elle est, ce me semble , que quand on est un imbécile il faudrait avoir d
omptu qu’il fallait toujours-un marquis pour divertir la compagnie il semble à partir de 1665 avoir remplacé les marquis par d
egmes serait excellente en vers de Molière s’y ajusterait au mieux et semble les appeler et fait regretter qu’ils n’y soient p
t que dans les Femmes savantes Molière « attaquait un ridicule qui ne semble propre à réjouir ni le peuple ni la cour à qui ce
s usité du temps de Boileau. Tout compte fait, cette pièce si inégale semble être due à la collaboration de Molière et de M. T
t-il en conclure que Molière est du côté de Don Juan ? Non pas, ce me semble  ; puisque Don Juan, qui attaque l’idée de Dieu, e
qu’il est avec Sganarelle qui défend l’idée de Dieu ? Non pas, ce me semble , puisque Sganarelle est un imbécile. Il faut en c
qui est une bête, mais qui n’est pas du tout une coquine, que Molière semble avoir créé le rôle de Pernelle, sans importance d
t tirer de Tartuffe un esprit moyen, sain du reste et raisonnable, me semble celle-ci, sans que j’exagère à rien : « Orgon est
is de. Paris du milieu du xviie siècle. Molière les a eues toutes et semble n’avoir eu que celles-là. Ce sont des idées de se
rgeoisisme de Molière. Molière est le Sancho Pança de la France et il semble avoir sans cesse devant lui un Don Quichotte à qu
était indiqué et c’est ce que Molière n’a pas fait et c’est ce qu’il semble avoir évité. Je crois donc pouvoir maintenir que,
ature, à avoir les idées de tout le monde. Sur un autre point Molière semble peut-être s’écarter de l’opinion générale du publ
n préjugé : la confiance en la médecine. — Non pas précisément, ce me semble  ; il s’attaque à une passion et furieusement natu
mme Orgon est entre les mains des Tartuffe par peur de l’enfer. Il me semble que c’est bien là le fond du Malade imaginaire. C
ite, et Acaste, avec sa fatuité ingénue, si ingénue, si naïve qu’elle semble beaucoup moins d’un homme de cour que d’un « joli
, et Trissotin n’est pas contre nature le moins du monde ; et ne vous semble-t -il pas- qu’Arnolphe et Sganarelle, qui ne veulent
nt rire, qui ne sont comiques ou drôles, qu’à force d’être vraies. Ne semble-t -il pas qu’elles sont là pour nous dire que tout c
i, et cette fois voilà une thèse naturiste ; mais ce n’est pas, ce me semble , pour lui donner de l’autorité que Molière l’a mi
ques soufflets, lui qui nous a présenté avec quelque sympathie, ce me semble , Henriette, laquelle ne paraît pas sans doute une
sens commun et sens social, toutes les idées générales de Molière me semblent contenues dans cette formule. Sa morale D’a
des hauts exercices intellectuels et de tout exercice intellectuel il semble que c’est avoir un certain goût, non seulement de
peut interpréter en sens immoral. Et — ceci est le contrôle et, ce me semble , un bon contrôle — quel est le critérium de cette
ire qu’il lui est arrivé de donner un tour généreux au vice, et il me semble bien qu’il pense à Don Juan, et une austérité rid
à Don Juan, et une austérité ridicule et odieuse à la vertu, et il me semble qu’il pense à Alceste (de quoi Rousseau se souvie
au bruit qu’il fait les yeux de tout le monde, Et qui, par cet éclat, semblent ne pas vouloir Qu’aucun puisse ignorer ce qu’ils
et il est à peine un peu et de temps en temps ridicule. Qu’il ait pu sembler tel, cela nous étonne merveilleusement. En tout c
uvres. Il y a deux propos, l’un de Rousseau, l’autre de Voltaire, qui semblent bien éloignés l’un de l’autre, et qui, au fond, r
nt domestique ? Je ne vois guère. La fidélité des femmes ? Peu, ce me semble . Le dévouement à son pays ? Il n’est- pas questio
ens et d’assez bon goût, mais serait la plus plate du monde. Et il me semble que cela juge. Ses idées littéraires Cet ex
aire le brouhaha. — Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu’au roi qui s’entretient tout seul avec son cap
vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble , à vous ouïr parler, que ces règles de L’art soie
plaisance affectée, ni délicatesse ridicule. » Et c’est-à-dire, ce me semble  : Je ne cherche que la vie ; Je tâche à l’atteind
lument droits et exactement sincères les uns à l’égard des autres. Il semble ignorant et il faut qu’il le soit et qu’il n’ait
portrait d’Onuphre est exquise. Orgon. Au premier regard, Orgon semble n’être qu’une énorme caricature où Molière a dépl
presque sans exagération. C’est un homme sans aucune instruction, ce semble , comme tous les bourgeois de Molière (et il faut
avare, moi j’ai fait l’avarice ». Je lui dirai comme Cydias : « II me semble que c’est tout le contraire de ce que vous dites 
Fontaine, il avait les mains si pleines, de vérités que le personnage semblait se composer de lui-même. Le Bourgeois gentilhomme
rer. Molière a, à peu près, épuisé le type de l’auteur. Il n’a, ce me semble , laissé de côté que L’auteur pornographique, qui
ellement, fort commune. Or Célimène n’a que très peu de vanité, ce me semble , peut-être point du tout, et n’a aucune méchancet
cation et une leçon d’éducation. Elise n’a pas été élevée du tout. Il semble que sa mère est morte jeune ; elle a été élevée p
dit : […]Vous faites la discrète, Et vous n’y touchez pas, tant vous semblez doucette, Mais il n’est, comme on dit, pire eau q
ière de travailler. Sa manière de travailler Avant tout, ce me semble , Molière se place devant la réalité et veut que s
éelle. Le interdum vocem comœdia tollit d’Horace n’est pas, comme il semble le croire, un simple moyen de variété ; c’est une
ue l’on ne sait pas si l’on doit rire ou pleurer dans une pièce où il semble que l’on veuille aussitôt exciter la pitié que le
partie intégrante de la famille, et la Martine des Femmes savantes me semble être depuis peu dans la maison, mais dont la plup
dénouement de Molière ne change le caractère d’aucun personnage. S’il semble le changer, prenez garde ; vous vous faites peut-
clion a changé son caractère ; naturam avarus Euclio mutavit », et il semble en effet qu’il en ait changé et c’est une des rai
té » ou à Chrysale : « C’est vous, mon ami, qui aviez raison ». Il me semble bien qu’elle n’est désabusée que de Trissotin et
érité, comme l’Euclion de Plaute change d’attitude et à cause de cela semble changer de caractère. Non seulement, il est désab
t dans la réalité et qui s’applique évidemment au style et qui, ce me semble , y réussit. Comment ne voit-on pas que le style o
re a le style bourgeois, cossu- et vivant, il ne se peut points ce me semble , qu’il ne se contredise un peu et qu’il n’attribu
r personne Qui sente dans son cœur la peine que je sens. […] Et il me semble , à moi, que vos yeux et les siens, Depuis près de
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ette époque ; et, malgré la qualification donnée à Scaramouche, il ne semble même pas qu’il y ait eu parmi eux un véritable ch
leurs ont été distribuées en triangles ou en losanges symétriques. On semble avoir voulu exprimer par ce bariolage cette natur
ent des autres parties de la comédie de l’art. Le mime et le gymnaste semblent l’emporter sur l’acteur, et cela se comprend aisé
us grande continuait de régner sur cette scène. Scaramouche notamment semble avoir conservé toute la licence de son rôle. On e
an des Entommeures : Questo è per mortificar la carne. Mais rien ne semblait choquant de la part de ces bouffons. Si nous en c
28 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
nomma la Troupe du Dauphin. L’origine de cette petite société nous a semblé mériter d’être éclaircie : ce fut là que débutère
de deux erreurs qui s’y sont glissées touchant cette tragédie, et qui semblent avoir été autorisées par mon silence. La première
umière, Roulant dans sa ronde carrière, Quoiqu’il modérât son ardeur, Semblait augmenter sa splendeur, Pour donner plus de lustr
ce plaisir de théâtre, Dont la Cour fut presque idolâtre, Et qui lui sembla durer peu, Tout le monde courut au feu, C’est-à-d
s effets, Et tout ce que j’en vis jamais, (Et j’ai vu cent feux ce me semble ) Quand ils seraient tous joints ensemble, Pour en
t tant de si bonnes choses ensemble. Il y en a de si naturelles qu’il semble que la nature ait elle-même travaillé à les faire
ont des portraits de la nature qui peuvent passer pour originaux ; il semble qu’elle y parle elle-même : ces endroits ne se re
médie, et d’artisans de toutes sortes, venus de Paris. « Le ciel même sembla favoriser les desseins de Sa Majesté, puisqu’en u
presque toujours pluvieuse, on en fut quitte pour un peu de vent, qui sembla n’avoir augmenté qu’afin de faire voir que la pré
s, Le Printemps2 avecque ses roses, Avec ses œillets, et ses lys, Qui semblaient fraîchement cueillis, Son visage et sa riche tai
n sont instruits. Molière, en portant cette même surprise au théâtre, semble l’avoir affaiblie, lorsqu’il fait dire à la princ
ruit ses projets. Quoiqu’une pareille situation, traitée avec esprit, semble devoir intéresser infiniment, Molière en connut n
ne pièce ensemble. Ensuite le père prenait une clef, avec laquelle il semblait monter cet instrument par le moyen d’une roue qui
temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre. En même temps, au milieu de vingt jets
allets et les intermèdes furent mal inventés et mal exécutés. Molière semble en convenir dans l’avertissement des Fâcheux : «
seule confidence d’Horace au vieillard, et par de simples récits. Il semblait qu’un sujet ainsi traité ne dût fournir qu’un act
ie de répandre sa fécondité sur un sujet stérile, et de varier ce qui semble uniforme. On peut dire, en passant, que c’est le
29 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
laines ; allez vous cacher pour jamais , cette foudroyante apostrophe semblait s’adresser au corps entier des précieuses, et ann
carrière nouvelle, où il n’eut d’autre guide que la nature, et qu’il semble avoir fermée, après l’avoir parcourue toute entiè
trigue la plus ingénieuse et la plus comique. Le troisième acte ne me semble pas mériter autant les suffrages presque universe
dans Dom Garcie de Navarre, en revenant au système d’imitation qu’il semblait avoir abandonné, et en s’essayant, contre le gré
rite, il y a entre elles cette grande différence que les Visionnaires semblent des fous échappés des Petites-Maisons, tandis que
enfin, s’il n’était justifié par l’impossibilité de faire autrement, semblerait prouver l’impuissance de faire mieux. C’est ce qu
la versification. Chapelle, dont la plume était ingénieuse et facile, semblait propre à lui rendre ce service. Il lui confia don
30 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
rs du caractère, par exemple encore pour le mouchoir de Dorine, il me semble qu’elle ne suffit plus pour les traits moraux, s’
s prendraient-elles tant de précautions contre les captateurs ? Il me semble donc qu’il n’y a aucune faute psychologique dans
avait joué la fausse dévotion ; dans Don Juan, il joue l’impiété. Il semble qu’il ait saisi cette occasion de répondre aux at
répondre aux attaques dont Tartuffe était l’objet. J’ai si peu voulu, semble-t -il dire, flétrir la vraie piété que j’ai mis ensu
société de ce siècle, telle que l’a faite l’autorité de Louis XIV, il semble que ce fût une société dominée par la foi et par
ture hardie de l’athéisme dans un temps et au milieu d’un monde où il semble qu’il n’y eût pas d’athées. Et cependant un grand
t là « un étrange renversement dans la nature de l’homme », et il lui semble incroyable qu’une seule personne « pût y être ».
orreur… Elle trouve que votre frère a la simplicité de la colombe, il semble à sa mère : c’est Mme de Grignan qui a tout le se
folie licencieuse qui insulte à toute piété et à toute vertu. Molière semble avoir pressenti cette parole profonde de Robespie
aussi saisissant de la justice divine, il ne pense qu’à ses gages. Il semble donc que, pour Molière comme pour Sganarelle, le
e naturelle d’une indignation légitime ? On ne peut donc pas nier, ce semble , que, si Alceste est plaisant dans Le Misanthrope
ne singulière illusion d’optique, il se les appliquait à lui-même. Il semblait que Molière l’eût deviné d’avance et eût voulu di
donnant selon leur caprice un caractère de piété la plus austère, ce semble et la plus exemplaire, mais dans le fond la plus
31 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
int sur le sens des rôles de l’ancien répertoire. Cette opinion ne me semble pas fondée, et je crois utile de dire pourquoi. L
inente ? M. Provost, pour ne laisser aucun doute, sur sa pénétration, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son rôle de l
nd plus ; l’oreille la plus attentive ne saisit qu’à peine un son qui semble être perdu dans le lointain. À parler sans détour
le, au lieu de prendre au sérieux les paroles placées dans sa bouche, semble effrayé de sa hardiesse, et pour atténuer, pour c
git de ramener les comédiens à la modestie, la première expression me semble mériter la préférence. Il y a dans leur langage u
ur zèle, et encourager la bonne opinion qu’ils ont d’eux-mêmes. Il me semble expédient aujourd’hui de leur enseigner tout à la
32 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
e de l’art dramatique, ce tableau si riche et si varié, où le peintre semble avoir transporté la société contemporaine tout en
il était grondeur et bourru, surtout avec ses inférieurs, ces défauts semblaient repousser l’apparence même des vices de cour, et
ateurs n’ont pas manqué de s’autoriser de ce mot, dont l’authenticité semble au moins contestable, pour croire que de Saint-Ai
eur20 Non, Molière n’est pas Alceste tout entier; car, si parfois il semble s’être identifié avec son personnage, souvent ; a
mais, etc. » Ce portrait dialogué, dit ingénieusement M. Tasohereau, semble n’être qu’une paraphrase du vers charmant de la F
e IV, sc. III. 43. Ibid., acte V, scènes IV, V et VI. 44. II nous semble entendre Molière, toujours plein de pardons, s’éc
33
dans le sac ridicule où Scapin l’enveloppe ». La « Scène du Sac » lui semble insensée, absurde, invraisemblable ; il n’admettr
é de me faire une opinion personnelle sur deux ou trois points qui me semblent mériter d’être mis en question, bien que les crit
Orgon n’a rien qui révèle nettement l’aristocratie ; Mme Pernelle ne semble pas d’une classe sociale élevée ; au théâtre, le
Ie acte et la seconde du quatrième. D’où il faut conclure, à ce qu’il semble , que l’anecdote si souvent rappelée, et dernièrem
s que Molière place dans la bouche de Gros-René et de Marinette m’ont semblé mauvaises pour mille raisons. Qui pourrait souffr
us compétents que nous ne tarderont pas à relever. Il nous a toujours semblé que la façon dont l’excellent M. Tartuffe éclaire
ession. Les infidélités ne sont pas nombreuses, d’ailleurs. Il nous a semblé que, puisque M. Thym avait très bien rendu l’idée
traduit « ricaner » comme si Cléante riait à gorge déployée. Il nous semble que ce n’est pas son genre. C’est Dorine qui se r
n dernier détail, la jolie anecdote de la puce aurait mérité, ce nous semble , d’être rendue par une traduction plus conscienci
reliques si chères à son cœur, des pièces dont la provenance lui eût semblé douteuse ? [1880-06] ULRIC RICHARD-DESAIX.
ne gagna pas là grand argent. Il fut emprisonné pour dettes. « Il me semble , nous disait M. Sardou en longeant le quai, le vo
, les chantiers de construction de la colonnade du Louvre. » Il nous semble que M. Édouard Thierry attribue à tort au médecin
est accroupi, il a de longs cheveux ; son vêtement, boutonné devant, semble être une soutane, cachant tout le corps ; rabat u
nt Molière était visiblement agacé (passez-moi ce mot moderne, qui me semble le terme juste), le grand Comique cite aussi des
ortalité peut-être moins désobligeante que l’oubli complet auquel ils semblaient destinés. Dans Sganarelle, Gorgibus engage sa fil
édain avec lequel Molière jette à ses calomniateurs cette réclame qui semble le seul véritable objet de leurs désirs ; rien de
, cherche à la confesser, et lui dit : « Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée et que tu souhaiterais quelque ca
s. Ce morceau peu connu (et qui donc lit La Comtesse d’Escarbagnas ?) semble en avance d’un siècle, car il y est question de c
s de cette année ? Plusieurs renseignements fournis par ces affiches, semblent , à mes yeux du moins, justifier cette attribution
’écrier : « le sujet est bien du temps ! » Si bien du temps qu’il me semble difficile de renvoyer à un autre jour qu’au vendr
plus d’un an entre les annonces et la première représentation ? Il me semble qu’une étude attentive des circonstances qui ont
le du galimatias double, c’était dans Œdipe qu’il le cherchait, ce me semble , et l’Œdipe de Corneille s’était joué le 24 janvi
plus loin, parce que Montfleury n’a pas l’oreille de la Cour, ce qui semble une façon de sous-entendre : que serait-ce s’il é
cinq représentations, quatre de La Princesse d’Élide dont la Cour ne semblait pas se lasser, une de La Thébaïde dont le spectac
nd, Claretie, etc., n’ont pas compris que le premier vers, qui leur a semblé contradictoire ou impertinent, était à double ent
it amoureux. La seconde scène du troisième acte de l’opéra anglais me semble basée sur la sixième scène du second acte de L’Éc
t des aïeux littéraires, ce culte sacré des génies nationaux qui nous semble être le vrai patriotisme ! Quoi ! l’on fête, en s
out cet attirail, l’on est venu à porter des collets si petits, qu’il semble que l’on se soit mis une manchette autour du col 
34 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
ntant le trésor, Le cuivre à ton creuset vient se changer en or. Tout semble se créer sous ta plume hardie, Et l’imitation est
ous nos vices nouveaux ! Aussi bien, après toi, tes indulgents élèves Semblent les protéger par d’éternelles trêves. Dans leurs
, Nous saurons dissiper ces nouvelles croisades : Le bataillon fallot semble en vain se grossir, Quelque jour sur la scène on
cès Prétendre sans orgueil : le théâtre français, Quand de la liberté semble briller l’aurore, De revoir ses beaux jours peut
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
in d’une sorte de libertinage de génie qui a secoué le joug... » « Il semble que Molière ait choisi dans les maîtres leurs qua
nfin s’il s’agissait de se faire l’idée d’une comédie parfaite, il me semble qu’aucun des comiques anciens ne fournirait autan
36 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
prouver que de l’or qui ne sert à rien, n’est pas de la richesse. On semble croire généralement que Molière a emprunté à Plau
arti-là que ne prendra jamais un véritable avare ; et Plaute lui-même semblerait avoir senti que son personnage est, si j’ose parl
e. On peut dire de L’Avare deux choses également vraies, quoiqu’elles semblent s’exclure, c’est que, de toutes les comédies de M
d’être père ; il a même, pour ainsi dire, cessé d’être homme ; car il semble s’être dépouillé de la plus naturelle de nos affe
s, conserver la tendresse des parents que t’a donnés la nature. » Il semble que ces vers du poète de la raison pourraient êtr
elle devient salutaire pour tous. Dans son éloquente tirade, Rousseau semble principalement révolté de ce que Cléante se moque
êtus ni nourris ; il a un intendant, mais il ne lui coûte rien, et il semble enchérir sur lui-même en épargne sordide ; il don
haute comédie de mœurs un ouvrage qui, par sa forme un peu vulgaire, semble n’appartenir qu’à la petite comédie d’intrigue. T
f à leur bévue, et atteste d’autant mieux l’insuffisance d’un art qui semble ne laisser à ceux qui le pratiquent avec le plus
37 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
jet, et il le fait avec une singulière âcreté. Partout, ses jugements semblent dictés par le désir de penser autrement que le vu
sson, car peu de chercheurs ont autant trouvé que lui sur Molière. Il semble même, et notre travail nouveau, qui doit à l’obli
e de M. Paul Lacroix plus d’une trouvaille, en fournira la preuve, il semble même que son bonheur soit d’enrichir généreusemen
olière. Sa famille s’efforce de le retirer du théâtre, il résiste, et semble toutefois se repentir d’avoir pris ce parti ; il
naquit dans une classe peu élevée de la société un de ces hommes qui semblent envoyés pour ouvrir à leurs contemporains des rou
rer les billets qu’ils ont distribués, et de faire payer, si bon leur semble , les députés qui iront à la comédie ; l’assemblée
ait entre les précieuses et ceux qui le remplissaient auprès d’elles, semblerait aujourd’hui devoir être une source de désordres e
suet et les personnages justement célèbres que nous avons déjà nommés semblaient sanctionner par la fréquentation des salons qui e
excursions ; et que l’on réfléchisse un seul instant si la lutte dut sembler assez inégale, l’entreprise assez aventureuse. Il
tés, Qu’on n’en vit jamais tant ensemble Que ces jours passés, ce me semble , Dans l’hôtel du Petit-Bourbon, Pour ce sujet, ma
igne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande, Tant la pièce semble friande À plusieurs, tant sages que fous ! Pour m
encore imprimée, de la mettre sous presse moyennant un privilège qui, semble-t -il, s’accordait sans grand scrupule, et de la liv
on aux jeux de la scène, revenir aussitôt à ce genre d’intrigue qu’il semblait avoir abandonné. Sans doute on retrouve dans Sgan
n l’expression d’un de nos écrivains, des fleurons de sa couronne, et semblait se dire du moins avec un noble orgueil : L’État,
temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre ». En même temps, au milieu de vingt jet
rticularité que nous ne trouvons pas aussi invraisemblable qu’elle le semble à Bret, c’est que Molière, ignorant entièrement l
aux belles, on souffre tout des belles. » Ce portrait dialogué, qui semble n’être qu’une paraphrase du vers charmant de La F
on et Vénus, et la terminait en disant : Voilà l’histoire ; que t’en semble  ? Crois-tu pas qu’un homme avisé Voit par là qu’i
su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au directeur de troupe ; mais Molièr
pourrait douter du fondement de ces accusations, si cet acteur n’eut semblé depuis prendre à tâche de les justifier lui-même
éritait : il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix : tout parlait en lui, e
méchant et gai, mais n’y réussissait guère. L’hôtel du Marais, lui, sembla tenir à demeurer neutre. Ou y donna bien Les Amou
Louis XIV, qui estimait Molière autant qu’il méprisait ses délateurs, sembla-t -il lui témoigner plus d’intérêt encore en le voya
nous l’apprend, pourquoi la troupe du Palais-Royal, libre, à ce qu’il semble , dès le 14, ne revint que le 22 et ne rouvrit son
i vu deux ou trois stances du commencement du second livre, qui m’ont semblé fort justes et fort agréables. Je m’assure que de
gs et lever les derniers obstacles qu’on opposait encore au Tartuffe, sembla proposer la paix aux médecins : « La médecine, di
un pesant fardeau pour la femme qui ne répond pas à son ardeur ; elle semble n’y voir qu’un piège tendu à sa reconnaissance. É
eureux. Je me fis à moi-même des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule, et j’attribuai à son humeur ce qui étai
t encore à soixante ans. Le quatrain suivant, qui fut fait pour elle, semble l’enfermer une allusion à l’anecdote que nous ven
on pour lui reprocher de nouveau son insurmontable penchant. Chapelle semble pénétré de la justesse de ces observations, paraî
hénomènes de la nature que le bonhomme n’avait pas prévus.” Le minime sembla se ranger à l’avis de Chapelle par un second hom 
x fut forcé de s’y rendre par un troisième hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. Chapelle s’écha
us rire. » Boileau, au contraire, jugeait Lulli avec une sévérité qui semble avoir dégénéré en la plus cruelle injustice, si,
sait également ses ouvrages avant la représentation : « Quand L’Avare sembla être tombé : “Cela me surprend, dit Molière, car
dans la conduite d’un poète célèbre qui, après s’être dit son ami, ne sembla payer que par l’ingratitude les services qu’il en
ur ainsi dire tracé. Son entreprise, si elle fut connue d’avance, dut sembler bizarre et téméraire ; et ce serait encore le jug
ement à reprendre dans cet ouvrage : la première, c’est le style, qui semble d’autant plus faible que le titre de la pièce en
oindres écarts de celles que son exemple avait naguère entraînées, et semblait frémir à l’idée seule d’étourderies qu’elle ne co
erte. Mademoiselle Molière, qui voyait d’un mauvais œil tous ceux qui semblaient reconnaissants envers son mari des bienfaits qu’i
ces respectables autorités. « À entendre Molière, disait un d’eux, il semble qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer
bien l’auteur d’une réponse aux Observations, n’aurait pas raison, il semble qu’il y aurait une espèce de crime à le combattre
se serait par conséquent servi que de celui de L’Imposteur ; mais il semble avoir oublié surtout que Molière ne se fût pas pe
oute épreuve, qui n’était que gagiste, et que son intelligence bornée semblait condamner à jamais à l’emploi dont il était alors
ent pour exprimer tontes les passions. » Le style de Molière ne nous semble pas aujourd’hui, dans quelques détails, plus irré
troisième, et tant d’autres dont les expressions si naturelles ne le sembleraient plus autrement disposées ? Non, L’Avare, Le Médec
t bon à leurs saints anathèmes, à leurs délations monarchiques, et il semblait qu’ils prissent à tâche, par leur apparence de dé
vare est plus malheureux qu’un pauvre, et un jaloux qu’un cocu. Il me semble que ce grand homme a dit vrai là, aussi bien là q
même, il n’ait eu recours dans cette circonstance à une science qu’il semble cependant combattre de bonne foi. Les Amants mag
sorte de dépendance, qui eût éteint la verve de tout autre auteur, ne semble pas avoir été préjudiciable à la sienne ; car, s’
La version suivante, appuyée sur de plus imposants témoignages, nous semble digne d’une tout autre confiance. Au temps où Mol
de ne pas ménager davantage Molière, dont le silence à son égard lui semblait probablement la plus cruelle injure. Voici le pas
aits de ressemblance que nous avons déjà fait ressortir n’eussent pas semblé assez frappants, pouvait-il du moins conserver la
de zèle et d’intelligence, un heureux émule de Beffara, M. Soulié, on semble autorisé à croire qu’il ne laissa pas à sa mort d
e à forte partie. Éclairé sur son projet par quelques mots, Du Boulay sembla très disposé à former une union avec elle, promit
e rendit le soir à la Comédie, malgré les instances de la duègne, qui semblait avoir un pressentiment de la catastrophe de ce ro
le droit d’en agir ainsi avec une femme dont il était l’amant, et qui semblait ne lui témoigner que par le mépris sa reconnaissa
l’Académie. C’est surtout aux poètes comiques que l’entrée du temple semble avoir été interdite. Je ne sais quel écrivain spi
ion relative. Mais, nous le répétons, le législateur du Parnasse nous semble ici, et dans plus d’un autre endroit, donner une
r et de n’admettre les conjectures de M. Aimé Martin que lorsqu’elles semblaient avoir quelque apparence de certitude. (Éditeurs.)
comme des autres théâtres d’alors. Du reste, l’enthousiasme de Ménage sembla désarmer Molière pour un long temps, et ce ne fut
al : « Et de telle façon s’explique / En matière de politique / Qu’il semble avoir, en bonne foi, / Été grand ministre ou gran
38 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
jamais l’attention de l’avertir de ce qu’il va faire. » Les anciens semblent n’avoir attaché aucune importance aux titres de p
ur la nature ou sur l’étendue du sujet. Quant aux doubles titres, ils semblent annoncer un défaut de netteté ou d’unité dans l’i
il a fait au premier un honneur dont l’autre apparemment ne lui a pas semblé digne, celui d’emprunter son dialogue dans plusie
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
beaucoup d’art. Ce qu’il contient paroît n’être dû qu’au hasard : Il semble ne traiter que d’intérêts, d’affaires. Que d’amou
plus.... Lisette. Celui-ci n’est pas clair ? Plaît-il ? que vous en semble  ? Lucile. Eh ! mais.... Lisette. Eh ! mais....Sa
r des scenes plus ou moins remplies de situations ou de moyens, il me semble qu’en graduant les moyens & les situations, o
40 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
treize ans que Molière avait frappé les précieuses d’un coup dont il semblait qu’elles ne dussent pas se relever. Mais un ridic
delon, les puissantes dames que réunissait l’hôtel de Rambouillet. Il semblait ne diriger ses traits que contre leurs grossières
mmes. Là se trouvent aussi, comme deux esquisses légères, que Molière semble n’y avoir jetées que pour les transporter plus ta
vait dire Molière pour sa justification ? Une seule chose, à ce qu’il semble , c’est que l’abbé Cotin, étant dans les ordres sa
évérité dans ce beau siècle où pourtant les plus étroites bienséances semblaient régir la société entière. Les auteurs dramatiques
lume, suivant l’expression de l’abbé d’Olivet, donnait à qui bon leur semblait , une immortalité de gloire ou d’ignominie . Ménag
’histoire littéraire, voulant indiquer le véritable type de la scène, semble hésiter entre quatre altercations toutes pareille
se par Molière n’est pas de moins de deux siècles, selon lui) ? Il me semble , à moi, que Chrysale est de tous les temps, et qu
reur, doit avoir une cause particulière qu’il importe d’éclaircir. Il semble nier positivement qu’il y eût, du temps de Molièr
ngt-deux lavements, trente-trois livres. Mais, monsieur Turbon, il me semble que vous m’en ordonnez plus que de coutume ; et v
gard de Molière, puisque tous les traits qui viennent d’être rappelas semblent avoir pour but, non l’art de la médecine en lui-m
41 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
son orgueil, tous les succès étaient des fleurons de sa couronne ; il semblait qu’ils fussent les siens ; et, se faisant une aur
te de faiblesse ; il attaqua les hypocrites dans l’ouvrage même où il semblait vouloir se prémunir contre leurs saintes fureurs 
 ; il plaçait le génie sous l’égide du pouvoir, et, par un accord qui semblait impossible, il liait pour ainsi dire la circonsta
vengeance du ciel ; il cite avec complaisance d’anciens supplices et semble les trouver encore trop doux ; il parle de cet au
as de mettre en compromis l’honneur de l’église pour se sauver, et il semble , à l’entendre, qu’il ait un bref particulier du p
ire impunément ; et quand celui qui s’en sert n’aurait pas raison, il semble qu’il y aurait une espèce de crime à le combattre
des étymologies beaucoup moins raisonnables que celle-là. Mais ce qui semblerait prouver qu’avant la pièce de Molière le nom de Ta
e son assertion qu’un discours d’Arlequin tiré d’un livre anonyme. Il semble qu’un aussi grand critique aurait dû prendre la p
s le triomphe de la vertu ? Presque tous les commentateurs de Molière semblent avoir eu la prétention de prouver qu’ils savaient
ures de cet immortel ouvrage ? Il a aussi dessiné un hypocrite, et il semble moins avoir voulu le peindre que critiquer celui
c’est la possession d’Elmire. Il en est tellement préoccupé qu’il ne semble pas très empressé d’accepter la main de Marianne,
parce qu’il était jésuite, et que la morale relâchée de cette société semble avoir fourni à Molière quelques-uns des traits le
42 (1910) Rousseau contre Molière
incompatible ». Il fait dire à Alceste, et dès le commencement, et il semble que pour lui c’est le premier trait de son caract
carpement de son caractère, à son stoïcisme, et toutes les autres lui semblent , à côté, surajoutées, adventices et inventées uni
 ; car le dépit ne dicte rien moins que des pointes. » Si bien, ce me semble  ; le dépit dicte des pointes, mais il n’en dicte
à la maison qu’on habite, quoiqu’elle ne nous appartienne pas. Il me semble qu’en traitant les caractères en question sur cet
ué. Prévoyant cela, que fait-il ? Il multiplie, au delà même, peut-il sembler , du nécessaire, les paroles d’Andromaque par où P
récaution inutile. Les préjugés du public sont tenaces.   Rousseau me semble donc s’être trompé aussi complètement, plus compl
Molière a pu devenir en vieillissant, mais il est, à peu près, ce me semble , ce qu’est Philinte dans la pièce même de Molière
e, de quelle ferveur on le suit et de quel amour on l’embrasse. Il me semble bien qu’on ne s’intéresse nullement pour lui et q
agon père et d’Harpagon fils. Ce n’est pas ce que dit Rousseau, ce me semble , et qui est un peu trop gros, qu’il fallait dire.
s comprend un peu trop ; et le spectateur moins honnête, de ce qu’ils semblent excusables, tire pour lui une excuse et même une
e louis cependant, et qui le donne pour l’amour de l’humanité, ce qui semble indiquer que l’amour de l’humanité suffit pour êt
nts de sympathie ajoutés au portrait d’un scélérat ; pourquoi Molière semble-t -il craindre de faire Don Juan trop noir ? Roussea
pourrait être très facilement attaqué par Rousseau ? Mais non, il me semble  ; car c’est à peu près sa position habituelle à l
ait pas cela et il lui reprochait de ne pas l’être. Le personnage que semble évoquer Molière par sa distribution équitable de
lui-même, surajouté, et que, par conséquent, il ne peut pas avoir, ce semble , une très grande influence sur le spectateur. « I
re humain, est-il vraiment utile de la montrer et de l’étaler ? II le semble , puisque tous les sermonnaires, tous les moralist
ession mauvaise, mêlée au moins. Molière a un air d’approbation et il semble « exciter les perfides à punir sous le nom de sot
confondre avec lui. » Mais c’est seulement à ce degré-là ; et il me semble que I’on sent bien que pour les sots d’ordre moye
l’égoïsme, l’esprit vindicatif, la férocité, le jeu ; j’en oublie. Il semble que tous les vices qui sévissaient et débordaient
nt rêvé. Toujours est-il qu’il a peu traité des grands vices et qu’il semble y avoir à peine songé. Rousseau a raison. Cependa
urquoi n’en a-t-il pas fait davantage ? Pour plusieurs raisons, ce me semble . D’abord, comme nous l’avons déjà dit, parce qu’i
e faire guère parler ; il y pense sans savoir qu’en penser ; cela lui semble une de ces calamités de la nature, que l’on conju
r des bienséances de son siècle. » Rien de plus ? Rien de plus. Il me semble voir Voltaire, qui rédigeait assez vite ces petit
ent par les petites vertus plutôt que par les grandes ; du moins cela semble tout à fait son avis. En tous cas, ce n’est guère
le aux autres. C’est ce que prêche Molière ou ce qu’il inspire ; cela semble d’assez bon sens, et c’est de bon sens en effet ;
e ; pour les esprits faibles, la scène peut être démoralisante. 2° Il semble bien dire que cette scène aurait fait un vif plai
out plein de sentiment religieux et ne saurait s’en passer. Or il lui semble bien que Molière est aussi étranger au sentiment
le, à laquelle, dans ce débat, l’on ne songe jamais et qui est, ce me semble , extrêmement significative. Il n’y a, dans la fam
tout entier. Qu’il ne croie pas la vertu nécessaire aux hommes, il me semble que c’est l’esprit de tout son théâtre. Dès qu’un
vertu et de tout goût pour elle, très convaincu, du reste, à ce qu’il semble , que les hommes n’en avaient aucun besoin ; et l’
oit être, relativement aux jugements humains et par conséquent, ce me semble , relativement à tout, en sens contraire de celle
nts sans art, du jugement sans connaissances [toutes combinaisons qui semblent souffrir quelque difficulté] , son esprit ne sait
juger par le nombre de lignes que Rousseau consacre à cet article, il semble qu’il y attribue une extrême importance, il faut
t le passage de Jean-Jacques Rousseau sur la coquetterie, passage qui semble d’abord un pur hors-d’œuvre, qui, après tout, en
tandis qu’elle ne s’occupe en effet que d’elle seule… » Ici Rousseau semble à la fois avoir Célimène en vue et la critiquer e
ombre de coquetterie. Elle a parfaitement, notez-le bien, quoique, ce semble , aussi ignorante que Sophie, cette pénétration ps
suissesse, cela n’indique pas une instruction poussée très loin. Elle semble avoir très peu lu étant jeune fille, et, depuis q
ir très peu lu étant jeune fille, et, depuis qu’elle est mariée, elle semble ne plus lire du tout. Julie n’est aucunement une
e et hypocrite, et Acaste avec sa fatuité ingénue, si ingénue qu’elle semble beaucoup plus d’un « faraud » de barrière ou de v
. Aucun mysticisme ne ressemble à Molière et celui- ci non pas, ce me semble , plus qu’un autre. Examinons pourtant. La thèse s
ont rire, qui ne sont comiques ou drôles qu’à force d’être vraies. Ne semble-t -il pas qu’elles sont là pour nous dire que tout c
-ci surtout lui est odieux éminemment, parce que, homme supérieur, il semblerait qu’il eût pour devoir de penser lui- même et de c
qu’il eût pour devoir de penser lui- même et de créer des idées ; il semble aussi qu’il le pourrait et que, devant le faire e
43 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
st prise à parti par des raisons à mon avis peu solides, et qu’il m’a semblé utile d’examiner. Je n’ai voulu dire ici un mot d
n mot de ces problèmes que pour repousser de suite un reproche qui me semble à la fois déplacé et mal fondé. Il y aurait irrév
acte pouvait suffire au lieu de trois ; on n’en fit qu’un. Voilà, ce semble , leur seul intérêt dans l’affaire, et il n’en fau
Molière une sœur de Madeleine compliquent justement la question qu’on semble croire qu’ils ont décidée6. Je puis à la rigueur
et s’en était fait l’interprète en termes concis, mais positifs, qui semblaient devoir fixer l’opinion de la postérité, surtout a
ans leurs prières : Délivrez-nous du Florentin. Cet homme dangereux semblait l’intrigue incarnée. Quiconque avait maille à par
femme, sans cesser toutefois d’habiter le logis conjugal. Le mot qui semble indiquer une séparation judiciaire, est trop fort
e, M. Sarcey, déclara même que les arguments de son confrère Vitu lui semblaient meilleurs que ceux d’Eudore Soulié. Il s’agit ici
milieu du cimetière Saint-Joseph, où on la voit encore. » Ces lignes semblent donner une éclatante confirmation aux témoignages
deur, comme les fosses ordinaires, mais trois pieds seulement, ce qui semble indiquer qu’elle a été creusée à la hâte. J’ai d
dé et qu’il n’en perça rien. Voici pourtant un rimailleur normand qui semble y avoir été initié. Il s’appelait Les-Isles-Le-Ba
la dernière demeure de Molière ? La haine qui éclate dans son sonnet semble indiquer qu’il n’a pas parlé a la légère. Ainsi l
ivet et moi, nous ne sommes pas aussi éloignés de nous entendre qu’il semble le croire. Quoi qu’on en puisse dire aujourd’hui
lui a administré les sacrements à Pasques dernier. » Ce dernier fait semblera sans doute en contradiction avec les ordonnances
oland parle en ces ternies de cette quittance (p. 528) : « L’opinion semble de plus en plus suspecter l’authenticité de cet a
e pierre et moitié de bon moesllon dur de Vaugirard », voilà qui peut sembler plus étonnant. L’autographe où est consigné ce fa
t tout d’abord paru authentique ; mais, après un nouvel examen, il me semble également fabriqué. J’y reconnais l’encre jaunâtr
urieuse étude ? Cette vigoureuse satire de l’hypocrisie, le Tartuffe, semble , dit l’auteur, avoir été commandée au poète, ou p
44 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
était restée si chère qu’il voulut être enterré près de lui. Gassendi semblait , en effet, avoir hérité de l’esprit de libre caus
avait pas dans la troupe d’autre famille que lui. Lui seul, en effet, semblait veiller sur elle. « Cette petite fille, accoutum
isa-t-il point là l’idée de son Roman Comique ? Je ne sais mais il me semble retrouver dans l’esquisse inachevée du comédien D
e hôtellerie du Bas-Maine, avec un conseiller au parlement de Rennes, semblerait vraiment indiquer une conversation de Molière lui
ses charmes, qui déjà fixaient d’autres regards que les siens. Il lui sembla qu’il devenait jaloux. L’idée cruelle que tous ce
ntre bien des intrigues. VII. Établi dans sa nouvelle salle, il semble qu’il ait voulu s’élever à un ton plus noble ; au
t toujours un langage si riche de sens commun et de simplicité, qu’il semble , quand on l’entend, qu’un chacun eût pu dire tout
bonne. Ceux qui l’avaient trahi, qui lui avaient enlevé Célimène, il semble qu’il ne les vît plus que pour avoir pitié d’eux,
sieurs les mousquetaires : le pauvre portier y avait perdu la vie. Il semble que le sombre devait se mêler à toutes choses aut
âce et sa honte. L’inspiration elle-même, cette divine consolatrice, semblait l’abandonner. Il n’y avait plus dans sa tête aucu
t un contemporain, tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix; tout parlait en lui; et
ose au monde. » Quelle était donc cette femme tant aimée ? Sa beauté semblait un mystère, un rêve, une illusion ; mais les urne
ma vie, etc. Ce sont les vers d’Horace : Donec gratus eram tibi. Il semble que le grand comique, pressentant sa fin, se soit
mpoisonnent, Ces yeux tendres, ces yeux perçants, mais amoureux, Qui semblent partager le trouble qu’ils me donnent. Hélas ! pl
llait si bien, dans la scène du sac, à sa volubilité d’expression. Il semblait qu’il eût plusieurs voix. Puis, se tenant toujou
e, Lespy, Mlle Ducroisy, Dufresne étaient morts. Tout vieillissait et semblait s’éteindre autour de Molière. Sa femme, cependant
de sa toux et faisant des efforts de poitrine, dit un biographe, qui semblaient le menacer d’une fin prochaine. Molière fut avec
J’ajoute encore qu’Armande, quelque temps après, se remaria ; mais il semble qu’elle ait senti, plus tard, tout ce qu’elle ava
45 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ais peu à peu les compagnons, les disciples s’en vont à leur tour. Il semble que le sens de son théâtre se perde avec eux. L’i
rt. L’Étourdi a, d’un bout à l’autre, tenu son public en haleine et a semblé le divertir fort. On m’en a donné une explication
laudies : En quel temps serions-nous plus jaloux de nos gloires ? Il semble que jamais ton nom n’avait jeté Tant d’éclat, ô p
ar M. de la Pijardière, archiviste de l’Hérault, sur lesquelles il ne semble pas qu’il puisse y avoir encore de contestation.
ate du 14 décembre. C’était une formalité à remplir, et la précaution semble toute simple. Elle n’en a pas moins fait accuser
i rapportent les visites fort plausibles du jeune Poquelin au théâtre semblent dire que c’est par là que Molière enfant eut quel
Bernier, qui lorsque Louis XIV l’interrogea sur le pays où la vie lui semblait meilleure, répondit que c’était la Suisse ; ni à
rreurs, sert à constater le bruit que l’aventure fit à Paris. Il nous semble toutefois que c’est tomber dans une sorte de fade
es qui l’y attendent. À vrai dire, son amour pour Madeleine Béjart ne semble pas avoir été bien ardent s’il a existé (car des
tion de juillet 1675, que douze ans, à cette date de 1643. Une erreur semble bien probable dans ces deux actes, car à onze ou
rchiviste de l’Aude, M. Victor Mertet. Voici cette transcription, qui semble  plus exacte que l’autre : « L’an mil six cens ci
mes bonnes qualités, pour la mauvaise qualité de mon manteau qui lui semblait trop lourd ; cela vient du grand amour qu’il a po
alienne. Une comédie de ce genre avait alors une sorte d’à-propos, et semblait  reproduire quelque chose de la physionomie de l’é
ontre-temps qui éclatent coup sur coup, ce jeu de Collin-Maillard que semblent jouer les personnages, vient bien à son heure, qu
rement comprises dans l’état général des dépenses de l’étape. Mais il semble qu’il s’éleva cette fois des difficultés pour le
tirer les billets qu’ils ont distribué et de faire payer, si bon leur  semble , les députés qui iront à la comédie, l’Assemblée 
tion fraternelle. Tout cela, d’une assez grande innocence, à ce qu’il semble , se passait en famille. Une sorte de post-scriptu
un certain nombre de ces facéties dont le public parisien, à ce qu’il semble , ne s’accommodait pas plus mal que le public prov
ujours sur la seconde et demeura-t-elle pour lui la principale. Et il semble que ce ne fut pas non plus celle qui lui donna le
rain48 d’ajuster si bien ses pièces à la portée de ses acteurs qu’ils semblent être nés pour tous les personnages qu’ils représe
dont il ne profite quelquefois, et il rend originaux ceux-là même qui sembleraient devoir gâter son théâtre. De l’Espy, qui ne prome
honneur De jouer devant tel seigneur. Ce premier acteur, dont Loret semble encore ignorer le nom, c’était Molière, qui ne ma
éry n’aurait pu reprocher qu’un peu trop de zèle à ces écolières, qui semblaient avoir pris ses Conversations pour modèles. Venaie
ête ; son rabat se pouvait appeler un honnête peignoir, et ses canons semblaient n’être faits que pour servir de caches aux enfant
ités, Qu’on n’en vit jamais tant ensemble Que ces jours passés, ce me semble , Dans l’hôtel du Petit-Bourbon Pour ce sujet mauv
Digne d’un immortel loyer, N’eurent une vogue si grande Tant la pièce semble friande À plusieurs, tant sages que fous ! Pour m
at ; les uns prétendirent qu’il avait pillé l’abbé de Pure (cela nous semble étrange aujourd’hui, mais pouvait alors être dit
 ; elle ramenait la raillerie française à ses sources primitives ; il semble , lorsqu’on écoute Sganarelle, entendre l’auteur d
tte fastueuse agonie, jouèrent L’Étourdi et les Précieuses. « Il nous semble , remarque M. Bazin, qu’il y aurait là le sujet d’
texte, les souvenirs de cette scène où la tragi-comédie avait fleuri, semblaient  favoriser une tentative dans un genre tout opposé
temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait attendre. On a fait remarquer avec raison qu’il y
onne une certaine familiarité de la part de l’auteur comédien ; qu’il semble par conséquent, que la position de celui-ci fût d
mpitoyablement de toutes les biographies sérieuses du poète ? Il nous semble  que ce serait aller trop loin et pousser les chos
aurait pas arrangé les plis de sa cravate. » Vigilant, à ce qu’il me semble , sur ses intérêts pécuniaires, il était généreux,
Cypris, Chapelle conclut par ces mots : Voilà l’histoire ; que t’en semble  ? Crois-tu pas qu’un homme avisé Voit par là qu’i
ser ; sinon, choisir ailleurs. Molière, dans ce beau rôle d’Ariste, semble expressément justifier son dessein, expliquer ses
de mariage et des documents authentiques publiées par M. Eud. Soulié,  semble avoir déçu et irrité certaines imaginations. M. E
re une fois, un motif sérieux manque à toute cette fantasmagorie, qui semble s’inspirer des savantes combinaisons des feuillet
ion de l’acte de baptême d’Armande, moyen si facile et si commode, ce semble , de confondre la calomnie. » Ce n’eut pas été un
Me d’Écquevilly »et, en regard de ce jour, sous un beau rond bleu qui semble être la marque d’une journée heureuse, il écrit :
plupart, aux espérances qu’on fondait sur eux. De Vizé déplore qu’ils semblent prendre plaisir à faire rire à leurs dépens : « I
marque M. Bazin, faite en un tel lieu et devant un pareil monde, peut sembler passablement hasardée. » Il ne borna pas là sa ha
la pièce ; il avait été obligé d’écrire tout le reste en prose. « Il  semblait que la comédie, dit spirituellement Marigny, n’av
de la cour, on lit cette phrase rédigée avec tant  de mesure qu’elle semble bien avoir été concertée entre les intéressés : «
ouvée par M. le duc d’Aumale dans les archives de la maison de Condé, semble contredire La Grange. Cette lettre est ainsi conç
ticulier, ce serait vraiment trop fort : l’impossibilité d’une erreur semble presque aussi absolue de ce côté-ci que de l’autr
nce divine ! » Le Festin de Pierre, ainsi compris, aggrava ce qu’il semblait vouloir réparer. Après quinze représentations, la
 : « Pour l’exempt, 20 livres ; pour le procureur, 20 livres. » Cela semble indiquer un été orageux et tumultueux. On serait
eureux. Je me fis à moi-même des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un mari, et j’attribuai à son humeu
daient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours, et il semblait , par le mouvement de ses yeux, qu’il regardait ju
Mauvillain. Chapelle, son ancien condisciple du collège de Clermont, semble l’avoir fréquenté le plus assidûment, et il était
ouvèrent presque toujours associés pour les plaisirs du roi, et il ne semble pas que Lulli eut jamais à se plaindre de Molière
à la cour « qu’un partage avec un dieu n’a rien qui déshonore » ? Il semble que ce soit à la pièce elle-même qu’il faut deman
nulle part. Les médecins y sont non moins maltraités que vengés. Elle semble avoir été inspirée par une animosité personnelle
onnant, selon leur caprice, un caractère de piété la plus austère, ce semble , et la plus exemplaire, mais dans le fond, la plu
st à la ville qu’il donna (le 24 mai) Les Fourberies de Scapin, où il semble faire un retour vers L’Étourdi et les stratagèmes
édant joué a donc sur elles une avance d’environ vingt-six ans. Il ne semble pas qu’il puisse y avoir de doute sur celui des d
ouva fort incommodé de sa toux et faisant des efforts de poitrine qui semblaient le menacer d’une fin prochaine. Molière, assez fr
et, quoiqu’elles ne soient pas meilleures que de coutume, elles nous semblent avoir droit de figurer ici pour leur empressement
caricature : C’était un homme décharné Comme un farceur enfariné… Il semblait pourtant à le voir Qu’il était homme de pouvoir.
de ses lectures. Cette partie de l’inventaire n’a pas tenu ce qu’elle  semblait promettre. Voici le catalogue sommaire des ouvrag
nnes furent appelées en témoignage127. Si Molière eut des ennemis, il semble que sa femme en ait eu davantage ; et que cette j
voir avec quelle négligence elle recevait ses douceurs ; la pièce lui semblait donc d’une longueur insupportable ; dans l’envie
ter d’y découvrir ce qui est le plus analogue à son propre esprit. Il semble , en effet, dans la variété de ses attaques, servi
nous jugeons les choses à distance et par les résultats dégagés, nous semble beaucoup plus agressif contre la société de son t
eries que Boileau n’avait pu même entrevoir ni soupçonner. Ce qui lui semble faux et outré dans les peintures de Molière n’y e
éritait ; il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait  qu’il eût plusieurs voix : tout parlait en lui ;
ui n’avait pu apercevoir Mlle Duparc que dans sa première enfance. Il semble vraiment, du moins, que ces lignes traduisent le
maints différents Amours. Affublés de sombres atours. Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre, Dont l’un
le garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. » Il semble constant que Mlle Debrie était bien faite et joli
né a Amiens. Son père, Hector Varlet, et sa mère Marie de La Grange, semblent en tout cas avoir été de Paris, où ils avaient ét
; enfin de la part de l’hôtel de Bourgogne, où elle fut jouée, et qui  semblait vouloir expier ainsi la guerre faite au poète déf
in de celle des Vieilles Étuves. Voilà un ensemble de documents qui semblerait tout à fait concluant s’il s’agissait de connaîtr
Qui sait s’ils n’avaient point déménagé dans l’intervalle ? » Il nous semble que la preuve d’un changement de domicile devrait
aître. Quant à l’inscription du n° 96 de la rue Saint-Honoré, il nous semble qu’on peut considérer le fait qu’elle constate co
46 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
ne lui paraît pas, à lui-même, « hors de doute », et dont l’autre lui semble encore « moins vraisemblable » ; et, mieux encore
Escouzentou 4. Dieu me pardonne et M. H. Fritsche aussi ! mais il me semble bien que, ayant « cité » comme par hasard deux mo
lifiant mes « railleries » de « peu coûteuses », ce M. H. Fritsche me semble avoir oublié un peu trop que, depuis la rançon de
47 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
E DES FEMMES. Chef-d’œuvre de comique. Les trois premiers actes me semblent infiniment supérieurs aux deux autres. La premièr
tre les deux médecins et ne sait ce qu’ils lui veulent : voilà, ce me semble , les seules beautés de cette pièce. LES AMANTS
de la galère, sont à remarquer. Dans le troisième, la scène du sac me semble peu digne des autres, mais la suivante, la troisi
paysan bien fripon et bien comique : les autres pièces de Dancourt me semblent à peine lisibles. PIRON. L’ÉCOLE DES PÈR
48 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
vieillards ? C’est que la famille ne vit que par 1e père, et Molière semble avoir absolument ignoré ce qu’est, ce que vaut le
cheveux blonds contre les cheveux blancs : la raison, la morale même semble l’approuver ; et de là sort enfin une telle habit
mbres d’une famille : ce sont des fléaux domestiques, que les enfants semblent trop bons de supporter avec tant de patience. À c
vigoureuses l’éternelle jeunesse de la patrie.   La patrie ! Molière semble pourtant l’avoir aimée : il a travaillé plus et m
ment. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’avoue, j
49 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
out par étourderie, mais que la fortune, d’intelligence avec l’amour, semble protéger, en dépit de leur indiscrétion, contre t
e, que le prétexte qui lui servit pour s’en dispenser. Il y avait, ce semble , un peu de présomption de la part d’un homme du m
champions de sa pièce, qui finissent par se ranger du parti du blâme, semblent le faire moins par conviction que par condescenda
ages de la prude Arsinoé et de la pédante Philaminte. Élise et Uranie semblent se reproduire dans la raisonnable et spirituelle
l’esprit et la sottise, l’instruction polie et le savoir pédantesque, semblent étaler à l’envie leurs grâces et leurs ridicules,
st dû qu’à celui du Mercure galant et d’Ésope à la Cour. Du reste, il semblait être dans la destinée de Boursault d’être en guer
c’est tout l’avantage qu’on veut ici réclamer pour lui. Molière, qui semblait déjà avoir épuisé les traits du ridicule contre s
t elle-même qu’un épisode de la pièce. Dans cette suite de scènes qui semblent naître fortuitement les unes des autres, il exist
njectures. Boursault a dédié son Portrait du peintre à M. le Duc, qui semble n’avoir pas eu pour Molière la même amitié que le
50 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
viennent saluer son image. C’est la Semaine de Molière, et l’immortel semble vivant durant de tels jours. — Cette fois, et dan
e anniversaire de la mort de Molière. La France littéraire eût dû, ce semble , saluer respectueusement une telle date, car plus
nt l’or pur, le ranime et lui plaît. L’opérette, cette fièvre d’hier, semble avoir rencontré la pierre d’achoppement et la com
tue se trouve rue Richelieu, en face de la maison où il est mort ; il semble encore assis au milieu de ses chers Parisiens… Et
on professeur lui révèle qu’il faisait de la prose sans le savoir, ne semble pas copié sur le premier venu de nos hauts barons
e ; le succès fut modéré. Molière, sentant bien que la représentation semblait au roi une déception, demanda à jouer une de ses
d’après l’édition de Montpellier, 1655). Quelques vers de cette pièce sembleraient indiquer que Molière a placé là des fragments de
icence, dit M. Étienne Arago dans une étude excellente sur Molière22, semblerait assurément très louable si le manuscrit ne gardai
eur. IV. Les grandes comédies Il est trois œuvres où Molière me semble avoir atteint non seulement l’idéal qu’il se prop
— guider l’homme à sa fantaisie et faire de la famille ce que bon lui semblera . Eût-on cru jamais que Tartuffe rentrerait si bri
omme il a jeté au vent son air d’humilité et de caressante piété ! Il semble avoir emprunté maintenant à Torquemada quelque ch
averait de ses erreurs ? Cela est pitoyable et alarmant. Le Moyen Âge semble réapparaître aujourd’hui chez nous avec son cortè
insi, tout progrès paraît effrayant dans ce beau pays de France. Nous semblons condamnés à l’immobilité ou aux lisières à perpét
élevé, une conception plus humaine et plus haute. Partout ailleurs il semble , en effet, que le génie de Molière soit retenu à
e libre esprit, l’esprit fort, le libertin, comme on disait alors. Il semble en effet que ce type légendaire ait tourné dans l
n à la main de marbre sans une émotion, sans un tremblement, et il me semble l’entendre murmurer comme un autre Ajax : J’en é
it avant tout s’attacher au naturel (nous le verrons tout à l’heure), semblait fort inférieur à des spectateurs habitués à la bo
es farceurs les plus grotesques, N’eurent de formes si burlesques. Il semblait pourtant à le voir, Qu’il était homme de pouvoir 
otret pourrait bien être de la partie49. Arrêtons-nous. Voilà, ce me semble , assez d’injures et assez de fange. Ce qu’a suppo
ndaient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours et il semblait , par le mouvement de ses yeux, qu’il regardait ju
ecin, de l’Auteur dont nous pleurons aujourd’hui la perte). Quoiqu’il semble que ces paroles ne conviennent pas au sujet qui m
eur : « Il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête ; il semblait qu’il eut plusieurs voix, tout parlait en lui ; e
assions et de leurs vices, de leurs faiblesses et de leurs vertus, il semble qu’il ait proclamé avant tout cette vérité suprêm
celui-là même qui allait réclamer son bonnet chez une grande dame qui semblait le méconnaître après avoir passé la nuit avec lui
ons, — et qui n’en aurait pas contre le pays de l’exil ? — la réalité semble les avoir au moins en partie dissipées. « Je vous
51
pardon, Claretie, B. Fillon, Loiseleur, L. de la Pijardière, etc., il semble qu’il n’y ait plus rien à trouver, qu’il ne reste
revenir à la figuration par les fagots, si l’on en doute, et cela me semble naturel, on trouvera peut-être lieu d’y croire, e
Béjart. Voici la femme, Molière n’est pas loin. Par une fatalité, qui semble attachée à la plupart des documents qui le concer
pas ce vers : « La pâle est au jasmin en blancheur comparable, qui semble la réponse directe à la phrase de Mlle de Scudéry
dans la pièce : (Comment se fait-il que Cléante, au premier acte, ne semble pas connaître Tartuffe même de réputation ? et à
e, on en trouve une sur le gouvernement électif dont la vue du poteau semble lui avoir suggéré l’idée ; nous n’en citerons que
urelles et très bien étudiées sept singes. Celui de la brandie du bas semble en se penchant ramasser une orange par terre ; le
’extrémité du faite du pignon. Quant au poteau des singes, le haut en semble plus touffu que ne le comporte le dessin au trait
upe sont assez considérables qu’il est question de 68 quintaux ce qui semble indiquer un matériel fort respectable. Ce sont là
le grand partage de la propriété en 1578. Depuis la Révolution, elle semble avoir été vouée presque constamment à la boucheri
ériorité. On peut cependant aller plus loin ; et c’est ce qu’on ne me semble pas avoir fait. Shakespeare a été un auteur comiq
éné se pratique dans les professions régulières. » Là encore, ne vous semble-t -il pas entendre parler notre Alceste, cet Alceste
e vais ici transcrire deux scènes entières ; mais leur coïncidence me semble assez intéressante pour justifier la longueur de
s, que je crois curieuses, et d’indiquer une voie qui pourrait, ce me semble , ouvrir le champ a de fécondes observations. [187
nnage effacé : cependant il se tient droit. Poisson, au premier plan, semble haranguer le public. Enfin, Molière, calme et dig
. Ce souvenir lui a dicté quelques pages du plus haut intérêt, et qui semblent cependant avoir passé inaperçues48. Les voici :
r n’entendre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; et il me semble fort (sans oser pourtant rassurer après quarante
ine de la fable ingénument accueillie par Bernardo de Dominici. Il me semble , pour moi, que le « canard » de la mort d’Antonio
ler, comme les visionnaires mêmes sont en cela fort à plaindre, il me semble qu’il les devait laisser là, s’il n’en voulait av
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
n Seigneur jeune, aimable,  Me parle aujourd’hui d’amour, Colin m’eût semblé préférable  A tout l’éclat de la Cour. Colin, ten
’admire à tous coups, le cite à tous propos. Ses moindres actions lui semblent des miracles, Et tous les mots qu’il dit sont pou
53 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
on siècle, et des Caractères si bien marqués, que les Représentations semblaient moins être des Comédies que la vérité même, chacu
en les Personnages et de les instruire ensuite si parfaitement qu’ils semblaient moins des Acteurs de Comédie que les vraies Perso
54 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
es excès presque surhumains, plus propres à inspirer les artistes. Il semble que ce ne soit plus le domaine de la comédie ; ma
ntre, elles sont l’occasion, non la cause de l’amour. Les hasards qui semblent le faire naître dans plus d’une pièce de Molière
r ce gazon fleuri qui cache un ignoble bourbier. Eliante pourrait, ce semble , accepter les hommages d’Alceste sans déloyauté à
op m’inquiéter, Qui, si je l’en priois, la pourrait accepter478. Il semble que le Clitandre des Femmes savantes pourrait se
risque de soulever des jalousies qui compromettront son amour479. Il semble qu’Henriette pourrait souffrir les hommages de Tr
55 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
bonne compagnie. A écouler les commentateurs, encore aujourd’hui, il semble que la langue allait périr, si les Précieuses n’a
ous postérieurs à la chute de Dom Garcie. Revenu sur un terrain où il semblait ne pouvoir faire un faux pas, son génie marcha li
là, quoique nous n’aimions pas à faire des conjectures, comme il nous semble que les choses ont dû se passer. Et cette hypothè
othèse, si l’on veut, qui a l’avantage de ne blesser aucun fait, nous semble confirmée par celui-ci : que le second enfant de
ière ; elle mettait seulement une femme de plus dans sa maison, où il semble qu’il n’y en avait déjà que trop (en effet, Madel
faire ses réflexions et qu’il soutint cette thèse. A vrai dire, il ne semble pas beaucoup la prendre lui-même au sérieux ; Tar
t que je le pourrai, à chacun toute sa force ; et en même temps il me semble que le principal intérêt de celte élude sera de l
concurrence qui anime la chaire contre la comédie ! Celte belle idée semble un produit naturel des feuilletons, où elle repar
andaliser. Il est vrai cependant qu’au milieu de ces splendeurs où il semblait être plus qu’un roi et de ces flatteurs qui n’épa
ible, pleine à la fois de soleil et de tonnerres, telle déjà qu’il ne semblait pas possible d’y ajouter une perfection plus haut
ous, au milieu de cette cour où les yeux fixes et immobiles de chacun semblent craindre de révéler quelle est la vertu qui manqu
forte que les emportements de la passion. Dans le temps même qu’elle semblait retentir en vain, et que les hommes les plus cons
écompenses ? Ils regorgent de biens et d’honneurs, je le veux ; et il semble que le monde se soit épuisé pour les élever à une
ne sais si pareille chose lui est arrivée une seconde fois ; mais il semble que pendant cette première apparition à la cour,
et, ce qui n’est pas moins digne de remarque, ce sentiment si général semble n’avoir aucune influence sur celui qui en est l’o
ne l’ignorait. Le roi, parvenu à la force de l’âge et de la volonté, semblait désormais totalement asservi à la plus impérieuse
« Chrétiens, prenez garde à cette réflexion de saint Bernard, qui me semble également solide et ingénieuse : « Quand l’homm
rle de guerre courageuse et hardie contre les vices du temps, il nous semble que le jésuite Bourdaloue est un autre héros que
t l’on n’y trouve pas tout de suite l’à-propos d’une œuvre amère, qui semble plutôt, au premier abord, faite pour les derniers
rs réflexions les marges du Tartuffe. L’un d’eux, assez récent et qui semble assez estimé, Aimé-Martin‌ 23, affiche l’anecdote
’hypocrite, le loup rapace sous la douce laine de la brebis. Ce texte semble engager l’orateur à parler contre ces « âmes arti
i donnant selon leur caprice un caractère de piété la plus austère ce semble , et la plus exemplaire, mais dans le fond la plus
oûtent tout ce que nous leur disons, ils en paraissent édifiés, et il semble qu’ils soient déterminés à le mettre en pratique.
s ou leurs emplois se sont acquis plus d’autorité, de ceux à qui Dieu semble avoir donné plus de lumière et de capacité ; delà
as à l’égard des grands. Tout est crime dans ceux-là, et tout est, ce semble , permis à ceux-ci… Ah ! Seigneur, ôtez-nous cette
être prisées plus que les autres qui ont plus de succès ? « Elles me semblent plus divertissantes, encore que l’on rie moins ha
in que Philinte étale quelques belles apparences. Envers Alceste, qui semble ne l’aimer guère, il déploie beaucoup de patience
la chasteté même du langage, sont choses qu’elles ignorent ; Molière semble ne pas croire seulement qu’une femme puisse avoir
tienne, dans une condition enfin où Alceste puisse aimer, Célimène me semble impossible. Imaginons une Célimène plus vraie, qu
e bouffon, que Bazin donne sans sourciller au moraliste qu’il admire, semble indiquer que l’ancienne signification de ce nom a
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
aire1. Malgré tant de changements de langage, de mœurs et d’idées, il semble destiné à vivre toujours jeune parmi les Français
is sur ce qu’il observait ; mais ce jugement, il ne le disait pas. Il semblait fuir autant que possible la responsabilité morale
on siècle, et des caractères si bien marqués, que les représentations sembloient moins être des comédies que la vérité même : chac
« Il a eu encore le don de distribuer si bien les personnages… qu’ils sembloient moins des acteurs de comédie que les vraies perso
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
rois cents vers. La réponse est aussi plaisante que la demande. Il me semble voir le Malade imaginaire demander combien de gra
audra que je revienne ici joindre M. Turcaret : cela s’appelle, ce me semble , une vie assez agissante. Mais patience : après q
suis d’un avis tout à fait différent ; ce qui lui paroît un défaut me semble au contraire une beauté. Et voici comme je raison
58 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
t, et le texte même est souvent cité avec une telle littéralité qu’il semblerait que l’auteur, quand il y a manqué, l’a fait plutô
point qui ne soit suspecte, et pour affaiblir par le reproche qu’elle semble lui faire continuellement de son libertinage. » L
onnant, selon leur caprice, un caractère de piété la plus austère, ce semble , et la plus exemplaire, mais, dans le fond, la pl
e. Ces moyens faciles et vulgaires, dont ici la difficulté dramatique semblait invoquer particulièrement le secours, étaient rep
e s’il craignait qu’on n’y prît trop d’intérêt et de plaisir, lui ait semblé supérieur au charmant dialogue de Mercure et de l
ours, Orgon, sous une table, Incrédule toujours, pour être convaincu, Semble attendre en repos qu’on le fasse cocu : Il se dét
59 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
industrie, et avait le titre de tapissier valet de chambre du roi. Il semblait doublement prédestiné à n’être que Poquelin le ta
eureux. Je me fis à moi-même des reproches sur une délicatesse qui me semblait ridicule, et j’attribuai à son humeur ce qui étai
stence de l’homme du monde qui a le plus fait rire ses semblables. Il semble que Molière ait été irrésistiblement entraîné par
ertaines, il ne faut pas dire je suis venu vous consulter, mais il me semble que je suis venu, puis criant sous les coups de b
ses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu, mais qu’il vous semble que je vous ai battu. » Mais ce à quoi on reconn
e ses chagrins domestiques et de la maladie qui devait l’emporter. Il semble qu’il ait cherché un refuge dans l’excès et l’ivr
à celle que nous allons tenter ne serait pas chose facile. Plusieurs semblent avoir écrit d’instinct, sans se rendre compte de
t heureux de s’avouer et de s’abandonner, mais comme une faveur : ils semblent moins désirer une compagne qu’aspirer à une conqu
ous embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. Il semble , à vous ouïr parler, que ces règles de l’art soie
le personnage de Faux-Semblant fait songer au héros de Molière. « Tu sembles être un saint hermite. — C’est vrai; mais je suis
société française. En donnant à chaque race son génie, la Providence semble avoir imposé à chacune la mission de porter haut
eut-être pour lesquels le crayon de La Bruyère, ordinairement si fin, semble s’être émoussé, il nous paraît vivant et habileme
Tartuffe croit le tenir et se joue de lui comme Scapin. Un moment il semble qu’Orgon va être délivré ; mais, tout aussi facil
a fin solitaire qui la menace, et, à en juger par son langage, elle y semble religieusement préparée; mais au fond elle est dé
es scènes principales du Misanthrope ? J’aime à croire que non. Il me semble que cette seule exposition suffit à réfuter la pl
par Philaminte, Bélise et Armande. Ces trois types d’un même ridicule sembleraient devoir jeter quelque monotonie dans l’œuvre du po
plique, elle lui prête sa grâce; mais sans faire corps avec elle. Ils semblent jaloux de donner deux formes à leur pensée : l’un
les animaux prennent la figure de l’homme, et qui nous font deviner, semble-t -il, ce que devait être sur la scène tel chœur d’A
rare aisance que Molière devient régulier dans la haute comédie ! Il semble avoir porté en tout cette facilité à trouver la r
ses héros posent de face, et, si restreint que soit l’espace, ils ne semblent jamais en manquer. Ce fait est, à nos yeux, d’une
e, et partant séduisante. Toutefois, elle doit être modifiée, ce nous semble , en quelques points essentiels: elle a le défaut
y fait suite mieux encore que celle de Shakespeare. Si paradoxale que semble cette thèse, elle est vraie au moins en un point.
mes la pédanterie n’est souvent qu’un défaut extérieur, qu’il serait, semble-t -il, facile d’enlever et dont on peut faire aiséme
és au coin du bon sens. Je ne relèverai qu’un seul vers, celui qui me semble le plus significatif dans le rôle de Clitandre. C
uxquelles on songe le moins, et qui est d’autant mieux choisie, ce me semble , pour faire sentir la gravité du sujet, qu’elle e
einture de la méchanceté n’est égayée que par celle de la sottise. Il semble parfois se complaire au milieu de ces personnages
uvre immense, vaste satire, variée comme le siècle où vécut le poète, semblait n’être destinée qu’à railler les travers de ceux
60 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
, dans plusieurs aussi il a triomphé de toutes les entraves que l’art semble avoir créées pour le désespoir des hommes ordinai
et que l’auteur, par la magie de son talent, sait les cacher ? Il me semble qu’on devrait être moins sévère, examiner avec un
est agrandi, et d’un seul élan a franchi l’espace le plus immense. Il semble que, pressé par un sentiment secret, il ait voulu
mmortel qui, d’un seul effort renversant tous les obstacles que l’art semblait avoir accumulés, donne une des leçons les plus in
61 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
nt et la Critique du Jugement Bien que mes vieilles objections me semblent n’avoir rien perdu de leur force, j’aurais honte
ut paraît action, ou plutôt avouez que tout est action, bien que tout semble être en récit307. Quelqu’un relève dans la pièce
vre en un clin d’œil une foule d’aperçus, dont la piquante variété ne semble point impliquée dans la sensation simple du comiq
it, dans l’intolérance de sa passion, que ce mépris fût universel, et semblait le regarder vraiment comme aussi nécessaire qu’un
dans cette farce préférée, Géronte roué de coups à travers un sac lui semblait plus comique que Géronte maudissant le Turc et sa
si vous nous expliquez pourquoi vous l’aimez, et si vos raisons nous semblent bonnes, vous nous convertirez sans doute ; nous v
lle chose donc, Socrate, s’il te plaît ? — C’est que la rhétorique me semble une profession du même genre que la cuisine. La c
Jugement, § lviii. 317. La propédeutique de tous les beaux-arts ne semble pas consister dans des préceptes, mais dans la cu
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
de la révolution de juillet, quand toutes les conjonctions heureuses semblaient promettre à cette paternelle et puissante monarch
e, à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? Au contraire, il me semble que plus vous serez simple et uni comme bonjour,
a rhétorique à perdre haleine. Enfin, si je veux lire un livre, il me semble que je n’en manque pas ! En ce moment de la journ
esse dont son âme est pleine, que la terre, cette belle création, lui semble un promontoire stérile : « l’homme ne lui plaît p
fouler ces ossements épars. En ce moment il n’est plus seul ; il lui semble qu’il a retrouvé une famille ; il est courageux e
XIV, quand la société française paraissait immobile sur des bases qui semblaient éternelles, est devenue avec le temps et les révo
nir la gentillesse de son roi et de s’étonner comment la majesté, qui semble contraire à de a telles actions, était toujours a
et de la peinture, à ce beau siècle, à ce théâtre ou Molière et Lulli semblent lutter à qui produira les amusements les plus aim
moiselle de La Vallière, assise sur les marches de ce trône adultère, semble gouverner à la royale, et ses fidèles sujets les
et comme il s’agit ici du plus grand siècle de notre histoire, il m’a semblé qu’il ne serait pas hors de propos, de parler de
ai veillé, bourgeon, du printemps virginal, et dans ta jeunesse il me semblait thésauriser la mienne. — La lumière purpurine qu’
e la grandeur de Louis élève l’âme au-dessus d’une vile tentation. Il semble venir sur la terre pour élever et pacifier nos pe
de Montespan disait à Lauzun : « Je suis fatiguée de plaisirs, il me semble que la terre soit gazonnée d’écarlate, sans un se
pensions sont aujourd’hui quelque chose de si embarrassant ! Vous me semblez des personnes charmantes, je le déclare ; revenez
apparents, soit en effet une comédie irréprochable. Au contraire, il semblerait que ce Don Juan soit le seul des êtres évoqués pa
unité de temps et de lieu dont il faut faire assez bon marché, ce me semble , mais cette unité de passion, de caractère, d’int
63 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
s historiques, dont on a orné la belle Edition in-4°. de Moliere, ils semblent avoir acquis une espece de certitude, qui ne peut
tendu des Précieuses ridicules. Car si nous examinons ses paroles, il semble qu’il soit assez modeste pour craindre de faire m
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
hasard, aucun des personnages n’a dessein de traverser l’action, qui semble aller d’elle-même à sa fin, mais qui néanmoins se
néanmoins se trouve interrompue par des événements que le pur hasard semble avoir amenés. « Cette sorte d’intrigue est, je cr
porte aussi davantage le caractere de la vraisemblance ». Riccoboni semble dire que le spectateur est flatté de voir des inc
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
des esprits divisés pendant quarante années par les guerres civiles, semblait solliciter l’épanchement d’affections longtemps c
nts de contact, d’un développement inconnu de cet instinct social qui semble appartenir au Français plus qu’à toute autre nati
ter les exploits ; Racan chanter Philis, les bergers et les bois. Il semble craindre à la suite d’avoir été injuste en bornan
66 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
aient des dentelles. Il paraissait si attentif à leurs discours qu’il semblait regarder jusqu’au fond de leurs âmes pour y voir
us embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours ! Il semble , à vous ouïr parler, que ces règles de l’art soie
le fil ténu qui relie entre elles ces scènes ingénieuses dont chacune semblerait une satire de Boileau, si une fine logique ne les
e qu’à tout prendre il est encore le plus sage ; car si son optimisme semble trop prompt à se résigner au mal pour n’avoir pas
Dans vos brusques chagrins je ne puis vous comprendre ; car il nous semble manifeste que sa « bizarrerie » et ses incartades
us misanthropique peut-être que le courroux d’Alceste. Sa morale, qui semble se réduire aux dehors civils de la bienséance et
ir les dispositions du Maître par une lecture préalable. C’est ce que semble indiquer une note de Brossette disant d’après Boi
s représailles étaient d’autant plus habiles que l’auteur de Don Juan semblait faire ici la contrepartie du Tartuffe. Dans son h
se, se confesse au Dieu d’amour, avec une si naïve maladresse : — Tu sembles être un saint ermite. — C’est voir, mais je suis
aux autres ses désirs, de supposer que le plaisir s’accepte quand il semble facile et sûr. Encore serait-il faux de dire qu’e
omme à la loupe126. À première vue, le caractère tracé par La Bruyère semble un démenti infligé à Molière. Mais, en y regardan
aisseurs et gens du bel air se refusèrent à goûter une pièce qui leur semblait manquer aux lois de la haute comédie, parce qu’el
e. La grandeur de cette création est telle que les autres personnages semblent offusqués par son ombre. Aussi, bien qu’ils soien
t si Molière ne l’a point affaiblie ou compromise. Cette question qui semble étrange, il faut bien la poser, puisque J.-J. Rou
. Admirons donc avec quelle adresse Molière sut enrichir un sujet qui semblait indigent ; car il n’y met en scène qu’un ridicule
-il pas jugé la question d’assez haut. L’instruction qu’il permet lui semble un luxe, un art d’agrément. Or, elle est une vert
. 300, t. I) n’est qu’un amant malheureux. Jean-Jacques Rousseau nous semble devenu misanthrope par rancune de déclassé, par t
illet, trouvé dans les archives de Chantilly par Mgr le duc d’Aumale, semble contredire cette assertion. Cette lettre, signée
visations. Aussi peut-il se faire que Molière ait été imité, là où il semble imitateur. Son Avare n’avait-il pas une renommée
67 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
et comprend plus des trois quarts des personnages de Molière. Molière semble n’avoir oublié aucun des points sur lesquels doit
er sa maison, devenir, de bourgeois, gentilhomme179 : ce travers, qui semblerait au premier abord excusable, peut aller pourtant,
prétendues exigences du monde219 : ce chapitre est infini, et Molière semble n’avoir pas oublié un seul des éléments, même les
, que l’auteur lui donne un personnage ridicule. C’en est assez ce me semble pour rendre Molière inexcusable. » Lettre à d’Ale
68 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
tias, » et d’avoir été « gêné par la versification française812. » Il semble n’avoir lu qu’en courant, et pour pouvoir dire qu
bligations de l’âme intelligente envers Dieu. Il est vrai que Molière semble quelquefois s’égayer à des plaisirs et à des plai
avec fermeté, peser le bien et le mal qu’elle a fait ; et puisqu’elle semble destinée à durer parmi nous sans éprouver jamais
hommes à n’oublier jamais qu’il faut être raisonnables là même où il semble qu’on puisse se passer de la raison. Il est impos
69 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
teur des Précieuses ridicules. Car, si nous examinons ses paroles, il semble qu’il soit assez modeste pour craindre de faire m
60, n’est pas digne de succéder aux Précieuses ridicules. Cette pièce semble s’être trompée de date ; elle eût dû venir après
es conditions qu’il veut qu’on apporte dans ce pacte sacré. Cela nous semble si clair, que nous ne concevons pas l’ombre d’un
die en cinq actes bien fournis. Louis XIV, en cette circonstance nous semble le premier fâcheux. Cette comédie appartient au g
ades de ses rivaux. Montfleury, par exemple, chargé des grands rôles, semblait avoir le diable au corps; il se démenait si fort
e la cour, s’exprime ainsi sur son mélange de prose et de vers : « Il semblait que la comédie n’avait eu le temps que de prendre
quette ; et quand j’ai dit que, pour ce qui touche l’amour Molière me semblait le poète dont l’analyse est descendue le plus pro
rque dans la charmante scène des portraits, une vingtaine de vers qui semblent un hors-d’œuvre, et qu’on pourrait retrancher, sa
r l’auteur à l’admiration des siècles. Il y a au théâtre des noms qui semblent convenir tellement aux personnages, qu’on n’aurai
e a choisi entre tous, et qui est si bien fait pour l’apprécier, elle semble destinée à mettre en relief ce qu’il peut y avoir
’esprit, mérite d’être énergiquement combattu. Cependant Molière nous semble avoir cette fois dépassé le but. Dans la grande s
a médecine qu’elle viendra. Je ne sais pourquoi le Théâtre-Français semble avoir consacré Le Malade imaginaire à l’anniversa
de donner un bon tour à une méchante affaire. Eh ! fi, monsieur ! il semble que vous ayez encore la pudeur d’un jeune conseil
ord reconnaître son identité. Les Vendanges et l’Impromptu de Suresne semblent essayer de prouver l’excellence du vin de Suresne
mentiraient pas le caractère de Dancourt. Ce front à surface plane ne semble-t -il pas comme un miroir où se sont reflétées fidèl
70 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ne vengeance secrète. L’Hôtel de Rambouillet, dont quelques écrivains semblent aujourd’hui se rendre les échos, ne souffrit sans
de Molière ; comblé des faveurs de la fortune et de la renommée, tout semblait lui sourire, et cependant il n’était pas heureux 
temps une foule de héros et de grands hommes dans chaque genre ; elle semble n’avoir été avare que de grands comédiens ; je ne
sieurs autres, ou qui n’avaient jamais appartenu à son emploi, ou qui semblaient ne devoir plus convenir à son âge7. Baron mit ta
isage était riant, ce qui s’accordait mal avec les sentiments dont il semblait animé. Il composa et fit jouer sur le théâtre du
s13. Voici des vers qui furent faits sur mademoiselle de Brie, et qui semblent avoir rapport à cette aventure : Il faut qu’elle
maints différents Amours, Affublés de sombres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre, Dont l’un
epter Le Kain, n’offrit qu’une portion plus ou moins forte. La nature semblait s’être épuisée en le formant. Sa taille était ava
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
es scenes où deux amants, occupés uniquement du plaisir de se parler, semblent faire assaut d’esprit, s’attaquent & se ripos
Qui vaille & persuade autant qu’un tel silence. Lucile. Mes yeux semblent sortir d’une éternelle nuit : Dans ceux de mon am
Ah ! convenez que Lucile vient de faire un joli madrigal : que vous semble de la pointe ? Lucile voit le ciel dans les yeux
72 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
riffes et de dents, Et veut au moindre mot dévisager les gens384. Il semble que, sans douceur, la vertu ne soit plus vertu à
t leur vie à inspirer de l’amour sans avoir rien que de la vanité. Il semble que ces deux vers d’un poète moderne aient été in
age dans la Cérémonie du Malade imaginaire : « Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père »
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
histoire des mœurs de la cour et celle du roi lui-même. Il est, ce me semble , curieux de savoir comment l’autorité de la socié
mais comme but. Si elles n’assurent pas toujours des jouissances, il semble qu’elles les représentent, et que le mot qui les
e Scarron quand elle reçut du jeune roi la réponse galante dont il me semble qu’il serait raisonnable de suspecter le désintér
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
ation de ses enfants naturels. C’est dans ces considérations qu’il me semble raisonnable de chercher les vrais motifs des supp
désir d’attirer sur moi les regards du prince. » Ici la précaution me semble d’autant plus marquée, que madame Scarron pouvait
estime ; il rendait hommage aux principes d’honnêteté que sa conduite semblait braver. On voit en cela le fond de ce prince. La
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
d’excuse. ACTE III. Scene I. Isabelle. Oui, le trépas cent fois me semble moins à craindre Que cet hymen fatal où l’on veut
enté à l’imagination d’un homme plus philosophe que Regnard ! Mais il semble au contraire avoir rejetté ce qui lui tomboit pre
nt de sa conquête. Le nouvel emploi du Philosophe & son caractere semblent certainement nous promettre de fortes railleries
a piece est rempli par un roman presque étranger au sujet annoncé. Il semble que Regnard se soit étudié à choisir un fonds exc
pleins de cet esprit ; ils respirent une morale empoisonnée. L’Auteur semble s’y être appliqué à prêcher la philosophie de l’é
ins brusques, pédants, emphatiques, couverts de la livrée de la mort, semblent vouloir avancer les jours de leurs malades, autan
76 (1884) Tartuffe pp. 2-78
e Molière, pleine, entière et sortie d’un seul jet. Ses intentions me semblaient si évidentes que j’étais dans l’admiration qu’il
r l’entrée en scène de Tartuffe (habileté que dans sa préface Molière semble présenter comme une correction, en même temps que
es deux amoureux, qui est un hors-d’œuvre sans doute, et qui pourtant semble si utile, et pour nous intéresser à ces enfants e
blant de soumission, avait reçu un semblant d’amnistie. Parce que me semble hardi ; quoique, me paraîtrait plus juste. Singul
de son Laurent, dans certaine hôtellerie borgne du voisinage, il nous semble voir les frères quêteurs de Le Sage, cachant sous
n’est que le fils de la maison, le légitime héritier, cette idée lui semble si anormale, si monstrueuse, que quand Cléante la
mise en scène dans Tartuffe. Et sous quelles couleurs charmantes ! II semble que le pauvre grand homme, qui n’en eut guère, ai
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
fin le Ciel chez moi me le fit retirer ; Et, depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Je vois qu’il reprend tout, & qu
r tout cela ? Non. Simon a-t-il intérêt à l’apprendre à Sosie ? Il le semble d’abord, puisqu’il le charge d’épier la conduite
écieuses que je viens de citer plus haut. Scene I. Du Croisy. Il me semble que vous prenez la chose fort à cœur. La Grange.
admire à tous coups, le cite à tous propos : Ses moindres actions lui semblent des miracles, Et tous les mots qu’il dit sont pou
78 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
à l’ouvrage même qui les a pour jamais anéantis : voilà ce qui aurait semblé impossible avant que Molière l’eût exécuté. Jamai
ont l’Auteur abandonnait le dialogue au caprice des Comédiens, et qui semblaient n’être destinées qu’à faire valoir la Pantomime I
. Le Comique ancien naissait d’un tissu d’événements romanesques, qui semblaient produits par le hasard, comme le Tragique naissai
penser qu’elle était anéantie pour jamais. La révolution des mœurs a semblé autoriser cette crainte. Le précepte d’être comme
79 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ctifier le mal de l’action Avec la pureté de notre intention784 . Il semble qu’on lise la IXe Provinciale, fortifiée du charm
te pièce, Aimé Martin remarque justement que Molière, en l’employant, semble pressentir et critiquer à l’avance l’abus qu’en f
et qui n’ont de rien servi. » Plus loin il ajoute : « Il suffit ce me semble que j’en aie retranché les termes consacrés, dont
. II, ep. III, v. 19. 792. Voir plus loin, chap. XII. 793. Gassendi semble n’avoir entrepris la restauration du système d’Ép
80 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
et la gaîté, toute parée de son bien-être et de sa magnificence, elle sembla un moment oublier sa gloire. Ni Boileau, ni Volta
ante, il faut le dire, n’a chanté ni le monument, ni la statue, comme semblait le demander le programme, elle a fait mieux, elle
t d’étranges costumes ; Le mourant, l’œil fixé sur ces objets divers, Semblait se raminer ; il murmurait des vers. Puis, se ress
!… Que fera-t-il de sa jeunesse ? Fleuve, dont l’onde enchanteresse Semble se dérouler sans fin ! Trésors d’amour et de scie
rcueil18. VI. Deux siècles ont passé ; ses œuvres immortelles Semblent , après ce temps, plus jeunes et plus belles ; Dan
81 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
vec ce profond regard où éclate la force de la pensée, et ce front où semble errer encore un triste nuage de mélancolie, fatal
éâtre renaît dans presque toutes les contrées de l’Europe; » et il me semble , Messieurs, que nous pouvons souscrire à cette co
le n’offre pas un asile sûr : ce Codrus, que nos souvenirs de collège semblaient protéger contre toute atteinte, ce dernier roi d’
e, dont l’empire se prolongea jusqu’aux abords du XVIIe siècle et qui sembla même, en plein XVIIe siècle, revivre dans Polyeuc
Alexandre et des Daire, des Achille ou des Pyrrhe et des Ulysse : il semble qu’un nouveau cheval de Troie soit venu ouvrir se
82 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
point d’autre que le bon sens, une belle voix, et de beaux gestes. Il semble , à l’entendre parler, que le Jeu de la Comédie so
fort plate ; et Baron, qui est le cheval de bataille de l’Auteur, m’y semble fort mal amené, et y faire un personnage impertin
ci un personnage à Molière d’homme désintéressé et juste ; mais il me semble qu’il pouvait dissuader le jeune étourdi de prend
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
us emmener avec nous, & nous aurons bien soin de vous. Mais il me semble qu’une aventure avec trois jeunes filles, qui n’a
encore vu une estampe représentant Ovide enchaîné par les Graces : il semble que le graveur ait copié exactement le tableau de
84 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
a voulu louer en lui le P. Bouhours, par le jugement avantageux qu’il semble en avoir fait dans le monument qu’il a dressé à s
ette espèce de mérite de Molière, du moins autant que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce père sur le pe
85 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
nardin, se contente d’écrire1 ‌ : « L’enlèvement par les corsaires ne semblait pas comme aujourd’hui une intrigue démodée, empru
t nommé rendu à sa famille après vingt ans qu’on l’a cru perdu. Il semble qu’Alcidor, de je ne sais pas où A travers de la
86 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »
re, qu’il appelait toujours le contemplateur. Il disait que la nature semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
que vous manquez à votre parole, il m’est permis d’épouser qui bon me semble . Diana. Hé bien, restez dans votre erreur, puisqu
on que nous rompons ensemble, Et que cela n’est plus de saison, ce me semble . Eraste. Nous rompons ? Lucile. Nous rompons ?Ou
ître, en discourant ensemble, Ce jargon n’est pas fort nécessaire, me semble . Je vous crois grand latin & grand docteur ju
foible s’ajuste. Métaphraste. Soit. Albert. Soit.A mon fils, l’hymen semble lui faire peur ; Et sur quelque parti que je sond
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
que nous leur avons ne sont peut-être pas aussi grandes que Riccoboni semble l’annoncer. Je délivrerai mes Compatriotes du pén
Enfin le Ciel chez moi me le fit retirer ; Et depuis ce temps-là tout semble y prospérer. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
l’être ; & si, après m’en avoir tant de fois assuré, ma surprise semble ridicule, apprenez que vous ne me l’aviez jamais
t volontairement ce que le Comte de Benevent fait sans le vouloir. Il semble donc que Moliere n’ait pas eu grand mérite à mett
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
n ?Oui, Monsieur. Fernand. Il est donc Médecin ? Oui, Monsieur.Il me semble Que ce frere en colere à-peu-près te ressemble. C
? Je l’ignore. Fernand. Ils sont deux. Philipin. Ils sont deux.Il le semble  : il n’en est pourtant rien : Mais de bien le sav
on chapeau sur son coude, & puis l’embrasse si adroitement, qu’il semble que ce soit une autre personne.) Fernand, à Phili
ouse qu’il adora toujours, & qui, par des infidélités redoublées, sembla s’étudier à prouver que le génie n’est pas le mér
90 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
cela que ses personnages moralisent toujours, et, sur ce point, il me semble que Molière a dépassé la mesure : il accuse et ju
isanthrope, qui fait que les choses même les plus dignes de respect y semblent tournées en ridicule. Le jugement de Rousseau à c
urs s’abandonnent sans réserve à leurs inclinations naturelles, il me semble évident que ce qui fait chez les Français la base
d’un art ? C’est en cela que les vues et les tentatives de Diderot me semblent fort suspectes. Ce sophiste spirituel fait des in
terre dans un véritable état de guerre6. Tout ce que je viens de dire semble indiquer que le public français,* lorsque par has
teurs d’aujourd’hui, passer brusquement de la gravité solennelle, que semble exiger le ton général de la tragédie française, à
91 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
enviait le naturel, ni de son mari Paul, excellent comédien, cela me semble inadmissible. C’est cependant « à sa plume » que
ur royal. Si je me suis arrêté longtemps à son sujet, c’est qu’il me semble en vérité le principal auteur de nos Lettres au M
oulu louer en lui le P. Bouhours‌ 16 par le jugement avantageux qu’il semble en avoir fait dans le monument qu’il a dressé à s
M. Despreaux, aussi persuadé du mérite de Moliere que le P. Bouhours, semble n’avoir pas été du sentiment de ce Père sur le pe
s aparences de la vérité par une charmante illusion. Au contraire, il semble qu’on ait affecté de répandre l’infamie sur ceux
ecté de répandre l’infamie sur ceux qui nous font tant de plaisir. Il semble aussi que la plupart des hommes, contens de louer
eur a laissées, pour les épouser ou pour les pourvoir, comme bon leur semblera . Ariste permet que Leonor voye le beau monde et q
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
i (les Abusés) de l’Académie des Étourdis de Sienne (1531). Le pédant semble encore plus ancien et plus indispensable ; il éco
le métier de la vieille, il lui demande de l’obliger. La Ruffiana ne semble pas avoir brillé autant dans la comédie de l’art
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
uvoir offensé. On l’entend sortir des appartements de Versailles. Il semble à trois gredins dans leur petit cerveau, Que pour
ue dans la pièce dont nous parlons, « Molière attaque un ridicule qui semblait peu propre à réjouir ni la cour, ni le peuple à q
94 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ce genre de travail, je dirais qu’un variorum ne doit pas, comme on a semblé le croire, être le recueil de tous les commentair
noie dans les détails. Enfin tous les commentateurs, sans exception, semblent avoir pris à tâche de négliger les recherches uti
où il donne un baiser à sa servante, dit à part : Que ce baiser m’a semblé doux, En dépit de ma vieille amie ! Qu ’ eût-ell
ont éveillées, et sentir tout à coup comment une pensée qui nous eût semblé indigne de notre attention, a pu faire naître une
arle) d’ajuster si bien ses pièces à la portée de ses acteurs, qu’ils semblent être nés pour tous les personnages qu’ils représe
ont il ne profite quelquefois, et il rend originaux ceux-là mêmes qui sembleraient devoir gâter son théâtre. De l’Espy, qui ne prome
ar Grimarest, mais ils y ajoutent peu. Une autre considération qui me semble décisive, c’est que dans toutes les critiques dir
es soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à ce qu’il lui semblait , pour tout autre que pour lui, qui ne demandait p
heureux. Je me fis à moi-même ce reproche sur une délicatesse qui me semblait ridicule dans un mari, et j’attribuai à son humeu
nomènes de la nature, que le bonhomme n’avait pas prévus. » Le minime sembla se ranger du côté de Chapelle par un second hom 
fut obligé de s’y rendre par un troisième hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. Chapelle s’écha
avec lequel ce jeune homme faisait sentir les endroits touchants. Il semblait qu’il les eût travaillés vingt années, tant il ét
temps une foule de héros et de grands hommes dans chaque genre, elle semble n’avoir été avare que de grands comédiens ; je ne
e.) Voici des vers qui furent faits sur mademoiselle de Brie, et qui semblent parler de cette aventure : Il faut qu’elle ait é
mains différents amours, Affublés de sombres atours, Qui pour le pas semblaient se battre. Item, les poètes de théâtre, Dont l’u
, La Jalousie De Gros-René. 3° Le 17, Gorgibus Dans Le Sac, titre qui semble indiquer le canevas de la seconde scène des Fourb
r n’entendre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; et il me semble fort, sans oser pourtant l’assurer après quarante
éritait ; il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’il eût plusieurs voix, tout parlait en lui ; e
de naturel et peu d’esprit dans cette scène burlesque dont Grimarest semble vouloir faire honneur à Baron. On n’y reconnaît n
uva fort incommodé de sa toux, et faisant des efforts de poitrine qui semblaient le menacer d’une fin prochaine. Molière, assez fr
les personnages, et de les instruire ensuite si parfaitement , qu’ils semblaient moins des acteurs de comédie que les vraies perso
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
ous êtes. »   Je ne sais si le lecteur sera de mon avis ; mais il me semble , je le répete, que ces trois scenes remaniées, re
venons de parler ; mais les uns veulent garder l’anonyme, les autres semblent avoir abandonné la carriere. Nous avons d’ailleur
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
e la séduction exercée par le roi sur sa femme. Il est fâcheux, ce me semble , que l’ordre chronologique amène à la suite du pr
et c’est plus qu’il n’en faut pour indiquer la personne déguisée. Il semble assez simple d’imaginer que cette femme mal mise
97 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
NTRODUCTION Molière a été étudié sous des aspects si divers, qu’il semble difficile de pouvoir ajouter quelque chose de plu
nos sens, la raison, la maîtresse… » si par ces paroles, dis-je, il semble proclamer, avec les philosophes et les moralistes
… » sans dire de quoi. Ce trait est admirable de vérité. Ou bien il semble à ce passionné que tout le monde partage sa maniè
aux vrais intérêts de l’individu, cet entêtement absurde dans le mal, semblent tellement incompréhensibles, qu’il est bon d’en d
» Cette vérité est tellement conforme aux faits, que son énonciation semble une banalité. Et cependant le principe psychologi
us, ce jeune seigneur que l’on mena chez vous. » Cette citation, qui semble de prime-abord n’être qu’une plaisanterie, est ma
core. Si la nature humaine, hélas ! a des limites du côté du bien, il semble que du côté du mal elle n’a pas de bornes. L’expé
té du fait avoir perdu ma cause. » Ce phénomène est si bizarre qu’il semblerait de prime-abord que Molière l’a singulièrement exa
souvent embarrassés de dire pourquoi ils sont enthousiasmés. Il leur semble cependant que, pour motiver leur admiration, les
de son maître et par la vue de son bâton levé sur sa tête, qu’il lui semble avoir été battu, si bien qu’un instant après, s’a
e affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu’il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu’i
e de Molière à l’endroit des femmes… La pensée des Femmes savantes ne semble au premier abord dirigée que contre un travers ch
98 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [14, p. 44-45] »
en Bouilly, dans son Abbé de l’Epée 155 qui a fait courir tout Paris, semble avoir pris à tâche d’outrager le bon sens, et les
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
t fois, Qu’elle se meut autant qu’une piece de bois. Acaste. Que vous semble d’Adraste ? Célimene. Que vous semble d’Adraste 
iece de bois. Acaste. Que vous semble d’Adraste ? Célimene. Que vous semble d’Adraste ?Ah ! quel orgueil extrême ? C’est un h
nous le savons. L’AVARE. ACTE I. Scene VII. Harpagon. Ouais ! il me semble que j’entends un chien qui aboie ; n’est-ce point
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
du Chevalier avec le caractere duquel ils jurent. Comme M. de Boissi semble d’abord avoir voulu saisir tout ce que ce dernier
s modes, les usages, l’esprit & le cœur ; comme, dis-je, l’Auteur semble n’avoir apperçu tous les ressorts de ce dernier g
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