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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
CHAPITRE XXIII. Les Fourberies de Scapin , comédie entrois actes, en prose, comparée, pour
ressemble, nous la feront connoître à fond. Précis des fourberies de Scapin . Argante, pere d’Octave, & Géronte, pere de
rrivée des deux peres déconcerte les amants & Sylvestre ; le seul Scapin se moque de l’orage, s’engage à le braver, &
par Sylvestre, déguisé en brave : Argante donne deux cents pistoles. Scapin dit ensuite à Géronte, que son fils s’étant allé
me que l’avare donne après bien des lamentations. Ce n’est pas tout : Scapin , non content d’avoir arraché cinq cents écus des
ris l’idée de la seconde scene du troisieme acte de ses Fourberies de Scapin , puisque Scapin conseille à Géronte de se mettre
seconde scene du troisieme acte de ses Fourberies de Scapin, puisque Scapin conseille à Géronte de se mettre dans un sac, afi
On peut en voir un dans celle qui est intitulée : Le Diable Boiteux. Scapin & Arlequin sont amoureux d’Argentine, qui don
e porteront chez elle dans sa chambre, comme un paquet de linge sale. Scapin n’est pas plutôt renfermé, qu’il se repent de son
e faire venir sa maîtresse. Arlequin, fort amoureux d’Argentine, prie Scapin de lui céder sa place. Scapin se fait beaucoup pr
lequin, fort amoureux d’Argentine, prie Scapin de lui céder sa place. Scapin se fait beaucoup prier, & consent enfin. Arle
se fait beaucoup prier, & consent enfin. Arlequin ouvre le sac ; Scapin en sort, y renferme Arlequin, & s’en va fort
se fait reconnoître. Argentine est surprise de le voir à la place de Scapin , & seroit bien fâchée qu’on eût exécuté ses o
contre lui, & pour s’écrier malignement, Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois point l’Auteur du Mi
rcouroit le théâtre de l’un à l’autre pole. Dans la piece de Moliere, Scapin voudroit n’être pas responsable des coups de bâto
la voix de différentes personnes en le frappant. ACTE III. Scene II. Scapin . Cachez-vous, voici un Spadassin qui vous cherche
e. Arlequin soupire pendant la nuit devant les fenêtres d’Argentine. Scapin , son rival, vient, entend du bruit, met l’épée à
onne, d’une voix enrouée, aux soldats d’approcher & de faire feu. Scapin , qui croit entendre dix à douze personnes, meurt
mettent bien au-dessus de la scene de Moliere, & de l’italienne. Scapin joue devant un homme enfermé dans un sac, Arlequi
nne. Scapin joue devant un homme enfermé dans un sac, Arlequin devant Scapin qui n’y voit goutte, puisqu’il est nuit. L’un &am
V. Léandre voit que son pere est en colere contre lui, il soupçonne Scapin d’y avoir donné lieu ; il veut lui passer son épé
pée au travers du corps, s’il n’avoue son crime. . . . . . . . . . . Scapin . Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ? Léandr
e. Oui, coquin ; & la conscience ne te dit que trop ce que c’est. Scapin . Je vous assure que je l’ignore. Léandre. Tu l’ig
ignore. Léandre. Tu l’ignores !... Octave, retenant Léandre. Léandre. Scapin . Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vo
ellé la servante, croyant que c’étoit elle qui m’avoit fait ce tour ! Scapin . Oui, Monsieur : je vous en demande pardon. Léand
ela : mais ce n’est pas là l’affaire dont il est question maintenant. Scapin . Ce n’est pas cela, Monsieur ? Léandre. Non. C’es
ire encore qui me touche bien plus, & je veux que tu me la dises. Scapin . Monsieur, je ne me souviens pas d’avoir fait aut
ait autre chose. Léandre, le voulant frapper. Tu ne veux pas parler ? Scapin . Hé ! Octave, retenant Léandre. Tout doux ! Scapi
veux pas parler ? Scapin. Hé ! Octave, retenant Léandre. Tout doux ! Scapin . Oui, Monsieur. Il est vrai qu’il y a trois semai
ur, qui l’avois retenue. Léandre. C’est toi qui as retenu ma montre ! Scapin . Oui, Monsieur, afin de voir quelle heure il est.
fort fidele, vraiment ! Mais ce n’est pas cela encore que je demande. Scapin . Ce n’est pas cela ? Léandre. Non, infame ; c’est
n, infame ; c’est autre chose encore que je veux que tu me confesses. Scapin , à part. Peste ! Léandre. Parle vîte, j’ai hâte.
me confesses. Scapin, à part. Peste ! Léandre. Parle vîte, j’ai hâte. Scapin . Monsieur, voilà tout ce que j’ai fait. Léandre,
ce que j’ai fait. Léandre, voulant frapper. Voilà tout ? Octave. Hé ! Scapin . Hé bien, oui, Monsieur. Vous vous souvenez de ce
le cou dans une cave, où vous tombâtes en fuyant ? Léandre. Hé bien ? Scapin . C’étoit moi, Monsieur, qui faisois le loup-garou
oup-garou. Léandre. C’étoit toi, traître, qui faisois le loup-garou ! Scapin . Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, &
venir au fait, & que tu me confesses ce que tu as dit à mon pere. Scapin . A votre pere ? Je ne l’ai seulement pas vu depui
la fin, parce-qu’on y jouit en même temps de la situation présente de Scapin , & de la situation de Léandre lorsqu’il fuyoi
est bien imaginé, il met le pere dans une position pressante ; aussi Scapin s’en sert-il. L’avarice de Granger rend sa situat
peine de les détailler. Soyons moins superficiels. LES FOURBERIES DE SCAPIN . Acte II. Scene XI. SCAPIN, GÉRONTE. Scapin,
s moins superficiels. LES FOURBERIES DE SCAPIN. Acte II. Scene XI. SCAPIN , GÉRONTE. Scapin, faisant semblant de ne pas voi
ls. LES FOURBERIES DE SCAPIN. Acte II. Scene XI. SCAPIN, GÉRONTE. Scapin , faisant semblant de ne pas voir Géronte. O Ciel 
-tu ? Géronte, à part. Que dit-il là de moi, avec ce visage affligé ? Scapin . N’y a-t-il personne qui puisse me dire où est le
qui puisse me dire où est le Seigneur Géronte ? Géronte. Qu’y a-t-il, Scapin  ? Scapin, courant sur le théâtre, sans vouloir en
e me dire où est le Seigneur Géronte ? Géronte. Qu’y a-t-il, Scapin ? Scapin , courant sur le théâtre, sans vouloir entendre ni
le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? Géronte, courant après Scapin . Qu’est-ce que c’est donc ? Scapin. En vain je co
infortune ? Géronte, courant après Scapin. Qu’est-ce que c’est donc ? Scapin . En vain je cours de tous côtés pour pouvoir le t
in je cours de tous côtés pour pouvoir le trouver. Géronte. Me voici. Scapin . Il faut qu’il soit caché dans quelque endroit qu
é dans quelque endroit qu’on ne puisse pas deviner. Géronte, arrêtant Scapin . Holà. Es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? Sca
éronte, arrêtant Scapin. Holà. Es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? Scapin . Ah ! Monsieur, il n’y a pas moyen de vous rencon
eu forcée sur nos petits théâtres, lorsqu’elle dure trop long-temps. Scapin . Monsieur... Géronte. Quoi ? Scapin. Monsieur vot
orsqu’elle dure trop long-temps. Scapin. Monsieur... Géronte. Quoi ? Scapin . Monsieur votre fils... Géronte. Hé bien, mon fil
Quoi ? Scapin. Monsieur votre fils... Géronte. Hé bien, mon fils.... Scapin . Est tombé dans une disgrace la plus étrange du m
é dans une disgrace la plus étrange du monde. Géronte. Et quelle ?... Scapin . Je l’ai trouvé tantôt tout triste de je ne sais
illeur du monde. Géronte. Qu’y a-t-il de si affligeant en tout cela ? Scapin . Attendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que no
mener votre fils à Alger. Géronte. Comment diantre, cinq cents écus ! Scapin . Oui, Monsieur ; & de plus, il ne m’a donné p
heures. Géronte. Ah ! le pendard de Turc ! m’assassiner de la façon ! Scapin . C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement aux
de tendresse. Géronte. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin . Il ne songeoit pas à ce qui est arrivé. Géronte.
e ? Scapin. Il ne songeoit pas à ce qui est arrivé. Géronte. Va-t’en, Scapin , va-t’en vîte dire à ce Turc que je vais envoyer
va-t’en vîte dire à ce Turc que je vais envoyer la Justice après lui. Scapin . La Justice en pleine mer ! vous vous moquez des
re général ? Géronte. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin . Une méchante destinée conduit quelquefois les pe
échante destinée conduit quelquefois les personnes. Géronte. Il faut, Scapin , que tu fasses ici l’action d’un serviteur fidele
e. Il faut, Scapin, que tu fasses ici l’action d’un serviteur fidele. Scapin . Quoi, Monsieur ? Géronte. Que tu ailles dire à c
ettes à sa place jusqu’à ce que j’aie ramassé la somme qu’il demande. Scapin . Hé, Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ?
imple qu’il est, devient d’autant plus comique, qu’il doit surprendre Scapin , l’embarrasser quelque temps, & que le specta
s ce moment. Géronte. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin . Il ne devinoit pas ce malheur. Songez, Monsieur,
qu’il ne m’a donné que deux heures. Géronte. Tu dis qu’il demande.... Scapin . Cinq cents écus. Géronte. Cinq cents écus ! N’a-
q cents écus. Géronte. Cinq cents écus ! N’a-t-il pas de conscience ? Scapin . Vraiment oui, de la conscience à un Turc ! Géron
à un Turc ! Géronte. Sait-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? Scapin . Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cent
re, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d’un cheval ? Scapin . Ce sont des gens qui n’entendent point de raison
raison. Géronte. Mais que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin . Il est vrai. Mais, quoi ! on ne prévoyoit pas le
ce, Monsieur, dépêchez. Géronte. Tiens, voilà la clef de mon armoire. Scapin . Bon ! Géronte. Tu l’ouvriras. Scapin. Fort bien 
, voilà la clef de mon armoire. Scapin. Bon ! Géronte. Tu l’ouvriras. Scapin . Fort bien ! Géronte. Tu trouveras une grosse cle
ouveras une grosse clef du côté gauche, qui est celle de mon grenier. Scapin . Oui. Géronte. Tu iras prendre toutes les hardes
le, & tu les vendras aux frippiers, pour aller racheter mon fils. Scapin , lui rendant la clef. Hé, Monsieur, rêvez-vous ?
rable. Remarquons d’ailleurs avec quel art ce bout de scene est filé. Scapin prend avec transport la clef du coffre ; il croit
espérances. Géronte. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? Scapin . Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette g
il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un pere. Géronte. Attends, Scapin , je m’en vais querir cette somme. Scapin. Dépêche
d’un pere. Géronte. Attends, Scapin, je m’en vais querir cette somme. Scapin . Dépêchez donc vîte, Monsieur : je tremble que l’
’heure ne sonne. Géronte. N’est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? Scapin . Non, cinq cents écus. Géronte. Cinq cents écus !
que tu dis ? Scapin. Non, cinq cents écus. Géronte. Cinq cents écus ! Scapin . Oui. Géronte. Que diable alloit-il faire dans ce
Scapin. Oui. Géronte. Que diable alloit-il faire dans cette galere ! Scapin . Vous avez raison : mais hâtez-vous. Géronte. N’y
ison : mais hâtez-vous. Géronte. N’y avoit-il pas d’autre promenade ? Scapin . Cela est vrai : mais faites promptement. Géronte
la est vrai : mais faites promptement. Géronte. Ah ! maudite galere ! Scapin , à part. Cette galere lui tient au cœur. Géronte.
ere ! Scapin, à part. Cette galere lui tient au cœur. Géronte. Tiens, Scapin , je ne me souvenois pas que je viens justement de
 ! Le reste ne doit plus rien à Cyrano. Géronte présente la bourse à Scapin , & la remet dans sa poche en lui recommandant
met dans sa poche en lui recommandant d’aller vîte racheter son fils. Scapin est obligé de lui faire remarquer qu’il n’a point
ille maritime. La troisieme scene du troisieme acte des Fourberies de Scapin est aussi calquée sur celle qui suit. LE PÉDANT J
a dit dans son dépit contre la galere, & lui raconte le tour que Scapin lui a joué. La scene est mauvaise dans Cyrano : e
ulgente à l’ennui qui me touche. . . . . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAPIN . ACTE I. Scene I. SYLVESTRE, OCTAVE. . . . . .
e de Phormion avec la seconde scene du premier acte des Fourberies de Scapin , & le Lecteur doit se rappeller qu’elles sont
endrai pour un gain fort considérable. . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAPIN . Acte II. Scene VIII. . . . . . . . . . . Scapi
LES FOURBERIES DE SCAPIN. Acte II. Scene VIII. . . . . . . . . . . Scapin . Monsieur, la vie est mêlée de traverses ; il est
s, une parole d’un ancien, que j’ai toujours retenue. Argante. Quoi ? Scapin . Que pour peu qu’un pere de famille ait été absen
mets ma vie entre vos mains. . . . . . . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAPIN . Acte I. Scene IV. OCTAVE, SCAPIN, SYLVESTRE.
. . . . . . . LES FOURBERIES DE SCAPIN. Acte I. Scene IV. OCTAVE, SCAPIN , SYLVESTRE. Scapin, à Octave. Et vous, préparez-
OURBERIES DE SCAPIN. Acte I. Scene IV. OCTAVE, SCAPIN, SYLVESTRE. Scapin , à Octave. Et vous, préparez-vous à soutenir avec
avance, & j’ai une timidité naturelle que je ne saurois vaincre. Scapin . Il faut pourtant paroître ferme au premier choc,
ce qu’il vous pourra dire. Octave. Je ferai du mieux que je pourrai. Scapin . Çà, essayons un peu, pour vous accoutumer. Répét
a mine résolue, la tête haute, le regard assuré. Octave. Comme cela ? Scapin . Encore un peu davantage. Octave. Ainsi ? Scapin.
Octave. Comme cela ? Scapin. Encore un peu davantage. Octave. Ainsi ? Scapin . Bon ! Imaginez-vous que je suis votre pere qui a
ersonnages sont dans la même situation que dans la piece latine, mais Scapin rend la scene françoise bien meilleure par l’idée
n avez affaire. La scene huitieme du deuxieme acte des Fourberies de Scapin est faite d’après celle-ci. Je suis fâché que son
t d’imagination où l’Auteur s’est vu réduit, cette fameuse sortie que Scapin fait contre les procès & les gens de Justice,
s reste à confronter le plan du Phormion avec celui des Fourberies de Scapin . Pour cet effet il est bon d’avoir sous les yeux
de Chrémès, & le courroux de sa femme y figurent bien mieux, que Scapin avec sa tête enveloppée, en demandant pardon des
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
to overo Scappino disturbato e Mezzettino travagliato, le Malavisé ou Scapin contrarié et Mezzetin tourmenté. Ici nous rentron
us en avertissent, ce sont : Pantalon des Bisognosi, Fulvio son fils, Scapin , leur valet ; Beltrame ; Lavinia sa fille ; Mezze
nt ; Le capitaine Bellorofonte Martellione, étranger ; Spacca, ami de Scapin  ; un caporal et des sbires. Le lieu de la scène e
ve Celia, se déclarent la guerre. Fulvio invoque l’appui de son valet Scapin , le roi des fourbes ; ce dernier fait une premièr
de Molière ; l’imitation est des plus fidèles. Nouveau stratagème de Scapin . Fulvio doit épouser Lavinia, fille de Beltrame,
capin. Fulvio doit épouser Lavinia, fille de Beltrame, qu’il néglige. Scapin va trouver Beltrame et lui propose, en se disant
aisse persuader. Lavinia, qui aime l’étudiant Cintio, se fâche contre Scapin et l’accuse de trahison. Fulvio survient encore u
nt encore une fois mal à propos, partage la colère de Lavinia, dément Scapin et ne reconnaît son tort que lorsque Scapin lui e
colère de Lavinia, dément Scapin et ne reconnaît son tort que lorsque Scapin lui explique dans quel but il avait conçu ce proj
ls d’un correspondant de Beltrame, sur qui il a une lettre de crédit. Scapin , qui a entendu les conventions que l’étudiant vie
e, et qui lui confie l’anneau à la vue duquel on lui délivrera Celia. Scapin s’empresse d’exécuter ces ordres, mais au profit
tio doit une quinzaine de ducats gagnés au jeu. Voilà encore une fois Scapin déconcerté, et son stratagème à vau-l’eau. Beltra
t lever le séquestre à l’instigation de Lavinia, informée de tout par Scapin . Il fait des menaces à Mezzetin pour l’empêcher d
ACTE TROISIÈME Cintio s’est déguisé en serrurier pour enlever Celia. Scapin , qui a été averti du projet par son ami Spacca, p
estitue à l’étudiant les deux cents ducats qui lui ont été donnés par Scapin , les menaces de Beltrame l’empêchant de conclure
it peut-être s’il n’était pas piqué au jeu par la rivalité de Fulvio. Scapin , cependant, recommence ses machinations. Il envoi
ouvel incident, s’empresse de demander à Beltrame la main de Lavinia. Scapin ne se décourage pas. Il imagine de se faire passe
capitaine se hâte de reprendre Celia et de l’emmener. ACTE CINQUIÈME Scapin se fait un point d’honneur de triompher des sotti
apitaine. Quand il sait qu’il vient encore de ruiner un stratagème de Scapin , il s’en va désespéré, résolu de s’expatrier et d
naît sa fiancée Laudomia. Dès lors il consent à céder Celia à Fulvio. Scapin court après celui-ci et le ramène, non sans diffi
her la main de Celia qu’on lui donne et tourne toujours les yeux vers Scapin pour s’assurer qu’il n’a point mal fait. Quand to
Beltrame. Ce fut certainement L’Inavertito qui créa au personnage de Scapin une sorte de supériorité parmi les rôles de premi
ôles de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intrigants26. 15. —  Scapin .   Quant au caractère de Beltrame, tel il se dess
qu’on en fait généralement un valet intrigant, de la même famille que Scapin , et que nous croyons que Riccoboni s’est trompé e
d. 25. L’Art de la Comédie, tome II, page 6. 26. Voyez ci-contre Scapin , d’après la planche 8 de l’Histoire du Théâtre it
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
t, celui de son cher Arlequin ; elle l’admire, elle le baise, lorsque Scapin la surprend : il est jaloux, fait grand bruit, a
’elle a ordre d’apporter à sa maîtresse. Elle lui demande le secret ; Scapin le lui promet, & part pour aller tout dire à
annonce le portrait de son amant au moment où Pantalon, instruit par Scapin , envoie chercher Argentine. Elle n’a que le temps
pere, qui, s’attendant à voir la figure de Celio, selon le rapport de Scapin , est bien surpris devoir celle de son valet. Scap
lon le rapport de Scapin, est bien surpris devoir celle de son valet. Scapin se félicite d’avoir instruit Pantalon ; il vient
ur ce qu’il l’a exposé à quereller à tort & sa fille & Celio. Scapin lui soutient qu’il a bien reconnu le portrait de
me la bouche en lui remettant celui d’Arlequin, & sort en colere. Scapin se venge en accablant d’injures le portrait de so
dresse ; il s’en saisit, & prend le parti de sa copie : il menace Scapin qui lui répond par un soufflet. Arlequin, étourdi
dix louis, & une lettre anonyme. Il ne sait pas lire, & prie Scapin de lui faire lecture de l’épître ; celui-ci recon
e ne pas tenir le portrait des mains de l’original, elle le renvoie ; Scapin lit qu’on ne veut plus de la copie, parcequ’elle
ur de cette femme qui lui paie toutes les sottises qu’elle lui écrit. Scapin sort, Argentine le remplace. Arlequin lui fait pa
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
t de leurs amours. Camille promet à son amant de l’épouser. On entend Scapin , cabaretier & frere de Camille. Arlequin se r
entend Scapin, cabaretier & frere de Camille. Arlequin se retire. Scapin trouve mauvais que sa sœur soit dans la rue ; il
oix est fait. Arlequin se présente, il n’a pas le bonheur de plaire à Scapin qui le renvoie, & qui entre ensuite avec sa s
e s’opposeroit plus à leur hymen. Arlequin se leve, le prend au mot ; Scapin fuit tout épouvanté. L’acte finit. Acte II. Magn
roit qu’Eléonora est infidelle, il veut s’instruire de la vérité avec Scapin  : il frappe au cabaret ; Camille lui ouvre la por
re épée. Les deux époux armés restent un instant seuls sur la scene ; Scapin vient se jetter entre eux, leur demande quel est
e c’est sa femme qui le cocufie, & qu’il veut lui donner la mort. Scapin termine la dispute & l’acte en bâtonnant Arle
l’ami qui s’intéresse à lui, & qui sollicite sa grace. Il va chez Scapin qui le reconnoît, lui dit que son ami est à la ca
nifico l’accompagne. Ils veulent choisir une salle dans le cabaret de Scapin pour faire la noce ; Scapin les refuse. Ils vont
lent choisir une salle dans le cabaret de Scapin pour faire la noce ; Scapin les refuse. Ils vont chercher ailleurs. Dans ce t
l enleve la prétendue Eléonora, qui lui échappe, & s’enferme chez Scapin . Célio frappe à la porte ; Scapin se prépare à lu
i lui échappe, & s’enferme chez Scapin. Célio frappe à la porte ; Scapin se prépare à lui ouvrir ; mais pendant ce temps-l
sée pour ne pas prendre part au chagrin d’Arlequin : elle le console. Scapin est indigné de leur familiarité. Eléonora lui ord
specter Arlequin, parcequ’elle le prend sous sa protection. Cependant Scapin reproche à Arlequin les torts qu’il a avec sa sœu
n les torts qu’il a avec sa sœur, & le rosse. Eléonora se fâche : Scapin dit qu’il ne peut souffrir qu’Arlequin traite sa
ui croit Eléonora mariée avec Arlequin. Scene VII. Célio frappe chez Scapin . Camille paroît. Célio lui demande s’il peut parl
une piece. Outre cela, il est très naturel que Célio allant parler à Scapin , sa sœur le fasse entrer chez elle. Je n’aime poi
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
e verd : il ne sait plus ni ce qu’il fait, ni ce qu’il dit. Son valet Scapin promet de lui procurer un moment d’entretien avec
ans la piege, fait un échange avec Arlequin qui garde les deux clefs. Scapin propose à Arlequin de lui vendre Turqueta sur sa
ui en faire présent. Arlequin, comme de raison, n’en veut rien faire. Scapin lui jure qu’il la lui enlevera publiquement, ou q
Arlequin va se déguiser, met un voile, fait semblant d’être Turqueta. Scapin s’y méprend dans l’obscurité, veut emmener la fau
régaler de cette façon toutes les fois qu’il approchera de la maison. Scapin ne se rebute pas. Le Docteur, beau-pere prétendu
élio, demande des nouvelles de son gendre & de son pere Pantalon. Scapin lui dit que Pantalon veut faire présent à sa bell
’on lui livre Turqueta, & qu’il va la remettre entre les mains de Scapin , Gélio vient, par ses plaintes, s’opposer à la ve
airement que son pere n’en veut point. Grandes plaintes de la part de Scapin , beaucoup d’excuses de celle de Gélio. Le Docteur
up d’excuses de celle de Gélio. Le Docteur, instruit de l’artifice de Scapin , lui en fait des reproches : celui-ci lui persuad
à votre fille. Alors le Docteur, donnant dans un nouveau piege, prie Scapin d’acheter lui-même Turqueta, & lui remet l’ar
est esclave sons le nom de Turqueta, vient la racheter. Il demande à Scapin la maison du marchand ; Scapin lui dit hardiment
queta, vient la racheter. Il demande à Scapin la maison du marchand ; Scapin lui dit hardiment qu’il parle à lui-même. Le Turc
re d’avis & le pouvoir qu’on lui a donné pour acheter l’esclave : Scapin lui dit qu’elle est à une maison de campagne, exh
eta. Elle demande quelques jours pour voir la ville avant son départ. Scapin suspend un écriteau d’hôtel garni sur la porte d’
orte d’une maison dont il peut disposer : l’Etourdi vient tout gâter. Scapin met adroitement un pistolet à la ceinture du Turc
fend, & veut le faire évader. Comme il faut que la piece finisse, Scapin se jette aux pieds de Pantalon, lui dit que son f
encore ses affaires, prend la fuite. Tout le monde court après lui : Scapin l’attrape, le porte sur ses épaules, & le for
n lui a donné la clef de la cave. Il n’a pas voulu de ce pistolet que Scapin attache à la ceinture du Turc, pour l’accuser d’ê
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
ion de Térence, avec une partie de la seconde scene des Fourberies de Scapin de Moliere. La situation est la même, les personn
oici présentement comment Moliere fait parler Octave, Silvestre & Scapin sur le même sujet. LES FOURBERIES DE SCAPIN. ACTE
r Octave, Silvestre & Scapin sur le même sujet. LES FOURBERIES DE SCAPIN . ACTE I. Scene II. Octave. Quelque temps après,
ngeres, & qu’à moins d’être insensibles, nous en serions touchés. Scapin . Où est-ce que cela nous mene ? Octave. La curios
rmes, la plus belle & la plus touchante qu’on puisse jamais voir. Scapin . Ah ! ah ! Octave. Une autre auroit paru effroyab
amp; ce n’étoit qu’agréments & que charmes que toute sa personne. Scapin . Je sens venir les choses. Octave. Si tu l’avois
ersonne. Scapin. Je sens venir les choses. Octave. Si tu l’avois vue, Scapin , en l’état que je dis, tu l’aurois trouvée admira
ois vue, Scapin, en l’état que je dis, tu l’aurois trouvée admirable. Scapin . Oh, je n’en doute point, &, sans l’avoir vue
r une grace touchante, & sa douleur étoit la plus belle du monde. Scapin . Je vois tout cela. Octave. Elle faisoit fondre c
n’y avoit personne qui n’eût l’ame percée de voir un si bon naturel. Scapin . En effet, cela est touchant, & je vois bien
je vois bien que ce bon naturel-là vous l’a fait aimer. Octave. Ah ! Scapin , un barbare l’auroit aimée ! Scapin. Assurément.
vous l’a fait aimer. Octave. Ah ! Scapin, un barbare l’auroit aimée ! Scapin . Assurément. Le moyen de s’en empêcher ? Octave.
s en voilà pour jusqu’à demain. Laissez-le-moi finir en deux mots. (A Scapin .) Son cœur prend feu dès ce moment ; il ne sauroi
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
isemblablement il a grand intérêt à savoir. Une partie de la scene de Scapin & d’Argante, dans les Fourberies de Scapin, p
partie de la scene de Scapin & d’Argante, dans les Fourberies de Scapin , peut ici servir de modele. ACTE I. Scene VI. AR
ies de Scapin, peut ici servir de modele. ACTE I. Scene VI. ARGANTE, SCAPIN & SILVESTRE dans le fond du théâtre. Argante,
ant seul. A-t-on jamais oui parler d’une action pareille à celle-là ? Scapin , à Silvestre. Il a déja appris l’affaire, & e
arle haut. Argante, se croyant seul. Voilà une témérité bien grande ! Scapin , à Silvestre. Ecoutons-le un peu. Argante, se cro
Je voudrois bien savoir ce qu’ils pourront dire sur ce beau mariage. Scapin , à part. Nous y avons songé. Argante, se croyant
songé. Argante, se croyant seul. Tâcheront-ils de me nier la chose ? Scapin , à part. Non, nous n’y pensons-pas. Argante, se c
pas. Argante, se croyant seul. Ou s’ils entreprendront de l’excuser ? Scapin , à part. Celui-là se pourra faire. Argante, se cr
, se croyant seul. Prétendront-ils m’amuser par des contes en l’air ? Scapin , à part. Peut-être. Argante, se croyant seul. Tou
-être. Argante, se croyant seul. Tous leurs discours seront inutiles. Scapin , à part. Nous allons voir. Argante, se croyant se
voir. Argante, se croyant seul. Ils ne m’en donneront point à garder. Scapin , à part. Ne jurons de rien. Argante, se croyant s
croyant seul. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sureté. Scapin , à part. Nous y pourvoirons. Troisieme espec
8 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ster contre le jugement raffiné de Boileau : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois plus l’auteur du Mis
savantes et le Malade imaginaire, que Molière donne les Fourberies de Scapin , et qu’il exalte un héros de la même volée que Ma
eux, ni un grand désir d’avoir un valet comme Mascarille, Sbrigani ou Scapin . Sans doute ; et ce qu’il y a d’immoral dans tou
chapitre précédent ? et qui hésite à battre des mains au triomphe de Scapin  ? Le bien est à peine entrevu ; le mal illuminé e
ste de M. de Pourceaugnac, à l’Octave et au Léandre des Fourberies de Scapin  : tous ces jeunes hommes mêlent des ruses honteus
commencé par le Misanthrope, et qui se termine par les Fourberies de Scapin  ? La vérité : c’est que l’auteur atteint, dans to
i défaillance aucune. S’il s’est montré trop rigoureux pour le sac de Scapin et les autres farces de Molière, s’il a été cruel
omprendre qu’il ait été offusqué par les audacieuses plaisanteries de Scapin , comme par la gracieuse luxure des Contes, qui ne
l’Etourdi ; Isidore de l’Amour peintre ; Zerbinette des Fourberies de Scapin . 253. Amphytrion, act. I, sc. II ; act. III, s
257. M. de Pourceaugnac, act. III, sc. X. 258. Les Fourberies de Scapin , act. I, sc. II. 259. Id., act. I, sc. IV. 260
, sc. IV. 261. Id., act. II, sc. VIII, XI. 262. Les Fourberies de Scapin , act, III, sc. II.. 263. Id., act III, sc. XIV.
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
antalon, les zanni, valets fourbes ou imbéciles, Brighelle, Arlequin, Scapin , Mezzetin, Covielle, Pierrot, etc. Il fallut se c
ivant : « Dans la pièce d’Arlequin dévaliseur de maisons, Arlequin et Scapin sont valets de Flaminia, qui est une pauvre fille
camarade de sa situation et de la diète qu’il fait depuis longtemps. Scapin le console et lui dit qu’il va pourvoira tout : i
. Flaminia, attirée par les cris d’Arlequin, lui en demande la cause. Scapin lui explique le sujet de leur querelle. Arlequin
andonner ; Flaminia le prie de ne point la quitter et se recommande à Scapin qui lui fait une proposition pour la tirer honnêt
ion pour la tirer honnêtement de la misère qui l’accable. Pendant que Scapin explique son projet à Flaminia, Arlequin, par dif
qu’il fait semblant de manger, et d’en jeter les noyaux au visage de Scapin , tantôt il feint de vouloir attraper une mouche q
e qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrompent toujours les discours de Scapin , mais en même temps ils lui donnent occasion de l
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
u cinquième acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin , viennent plus directement de la comédie italienn
aux, mais les plus actifs et les plus utiles : les Zanni, Mascarille, Scapin , Sbrigani, Pierrot ; les soubrettes : Marinette,
oué au temps de Molière, Le Case svaligiate (les Maisons dévalisées), Scapin faisait remarquer à Flaminia, qui était aimée de
ntalon, le diamant que celui-ci avait au doigt. Flaminia l’admirait ; Scapin le prenait afin qu’elle pût le voir mieux, le lui
gentilhomme de Limoges, en se déguisant en femme. Les Fourberies de Scapin , cette composition d’une vivacité si entraînante,
ploiter plaisamment cette situation. La scène excellente des aveux de Scapin , au deuxième acte de la même pièce, est aussi de
même pièce, est aussi de la pure comédie de l’art. Les Fourberies de Scapin ont la marche aussi alerte, l’allure aussi dégagé
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
chez ses parents à l’entrée de la nuit. Dès qu’Argentine est partie, Scapin vient annoncer à Arlequin que M. Pantalon, suivi
der sa soupe. Arlequin s’excuse, en disant qu’il est invité ailleurs. Scapin , piqué de son avarice, projette de lui jouer d’un
in met dans sa poche la clef de sa porte & celle de la chambre de Scapin , sans s’appercevoir de l’échange, & part. Il
s s’appercevoir de l’échange, & part. Il est bientôt remplacé par Scapin , qui envoie chercher un Rôtisseur, ordonne un rep
il ne reconnoît pas. Grand train, grand tapage. Il découvre enfin que Scapin a ordonné le repas : il se doute que la clef inco
a vend, & invite ensuite Pantalon avec toute sa famille à souper. Scapin , ne pouvant rattraper sa clef, fait ouvrir sa cha
12 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
), pp. 195/274. VI. L’Avare (1667), pp. 5/115. VII. Les Fourberies de Scapin (1671), pp. 5 209. VIII. Les Femmes savantes (167
eur. II — F. 12 recto — F. 15 recto : 4 9bre 1813. les Fourberies de Scapin . [p.XVII] III     Reprise des observation
s châteaux en Espagne, fondés sur ce trésor. IV. Les Fourberies de Scapin Les Fourberies de Scapin 82 Épigraphe
r ce trésor. IV. Les Fourberies de Scapin Les Fourberies de Scapin 82 Épigraphe de ce commentaire « Des choses c
l’on aime Silvestre. [Acte premier, scène II] Scène II Octave. Scapin , Silvestre Silvestre Il consulte dans sa tête, ag
nne, et l’impuissance où je me vois d’avoir de quoi la secourir. Ici Scapin doit faire semblant d’attendre qu’on lui découvre
ur que ces nuances fassent effet, il faut un génie de premier ordre. Scapin Je les aurais joué tous deux par-dessus la jambe.
Octave. [Acte premier, scène III] Scène III Hyacinte, Octave, Scapin , Silvestre Hyacinthe Page 140. Peinture vraie d
justesse de nuance. [Acte premier, scène IV] Scène IV Octave, Scapin , Silvestre Scapin Page 142. Contraste amusant d
e. [Acte premier, scène IV] Scène IV Octave, Scapin, Silvestre Scapin Page 142. Contraste amusant du caractère ferme
Silvestre Scapin Page 142. Contraste amusant du caractère ferme de Scapin mûri par l’usage, et de sa facilité. Scapin Bon.
nt du caractère ferme de Scapin mûri par l’usage, et de sa facilité. Scapin Bon. Imaginez-vous que je suis votre père qui arr
yen de faire avaler. [Acte premier, scène VI] Scène VI Argante, Scapin  ; Silvestre, dans le fond du théâtre. Page 145.
ectateur. Dans les comédies, au contraire, du genre des Fourberies de Scapin , le plaisir vient de mille petits thèmes (musique
intée. [Acte II, scène V] Scène V Hyacinthe, Octave, Léandre, Scapin Léandre (l’épée à la main). Vous faites le mécha
vous apprendrai… Cela est très vif. On est curieux de savoir comment Scapin s’en tirera. Comme on le connaît, on s’attend à q
ontraste du caractère résolu de Léandre et de la niaiserie d’Octave. Scapin … C’est moi qui fis une fente au tonneau, et répa
e de Colmann. [Acte II, scène VII] Scène VII Léandre, Octave, Scapin Scapin Me traiter de coquin ! de fripon ! de pend
lmann. [Acte II, scène VII] Scène VII Léandre, Octave, Scapin Scapin Me traiter de coquin ! de fripon ! de pendard ! d
dard ! d’infâme ! On rit parce qu’on sait bien que ça lui est égal. Scapin … Et vous savez assez l’opinion de tout le monde,
velle polissonnerie. [Acte II, scène VIII] Scène VIII Argante, Scapin Scapin … Et ce qui a manqué à m’arriver, j’en ai
olissonnerie. [Acte II, scène VIII] Scène VIII Argante, Scapin Scapin … Et ce qui a manqué à m’arriver, j’en ai rendu g
rs 1803, je pris réellement un peu l’habitude de cette philosophie de Scapin , et cela d’après ce passage-ci, mais elle ne donn
ils auraient de plus rigoureux. Pour ces caractères la philosophie de Scapin est bonne. Scapin La compassion que m’a donnée t
s rigoureux. Pour ces caractères la philosophie de Scapin est bonne. Scapin La compassion que m’a donnée tantôt votre chagrin
s aujourd’hui ou certainement ou rien. Il faut ici ma fait chercher. Scapin Voulez-vous que son valet aille à pied ? Plaisan
r. Scapin Voulez-vous que son valet aille à pied ? Plaisanterie que Scapin se permet pour s’amuser lui-même vu la bêtise d’A
fatigue en allant à pied, ou fasse ainsi peu d’honneur à son maître. Scapin Monsieur, un petit mulet. On rit. Scapin … Serg
u d’honneur à son maître. Scapin Monsieur, un petit mulet. On rit. Scapin … Sergents, procureurs, avocats, greffiers, subst
s, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. Jeu, en criant. Scapin … C’est être damné dès ce monde que d’avoir à pla
et ? Excellent. On rit. [Acte II, scène IX] Scène IX Argante, Scapin  ; Silvestre (déguisé en spadassin). Silvestre P
petit ? augmente la peur. [Acte II, scène X] Scène X Argante, Scapin Scapin Hé bien ! vous voyez combien de personnes
? augmente la peur. [Acte II, scène X] Scène X Argante, Scapin Scapin Hé bien ! vous voyez combien de personnes tuées p
ersonnes tuées pour deux cents pistoles… Encore une plaisanterie que Scapin se permet. Scapin Vous n’avez qu’à me les donner
deux cents pistoles… Encore une plaisanterie que Scapin se permet. Scapin Vous n’avez qu’à me les donner… À ce coup imprév
À ce coup imprévu, le spectateur se dit : ce maraud a de l’esprit. Scapin Parbleu ! monsieur, je suis un fourbe, ou je suis
aut encore en prendre. » [Acte II, scène XI] Scène XI Géronte, Scapin Scapin (seul) Et je veux qu’il me paye en une aut
ore en prendre. » [Acte II, scène XI] Scène XI Géronte, Scapin Scapin (seul) Et je veux qu’il me paye en une autre monn
en une autre monnoie l’imposture qu’il m’a faite auprès de son fils. Scapin croit vraiment que c’est une imposture. [Acte
II, scène première] ACTE III Scène première Zerbinette, Hyacinte, Scapin , Silvestre Zerbinette Il doit lui en coûter autre
’illusion. 6 août 1816. [Acte III, scène II] Scène II Géronte, Scapin Scapin « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer
on. 6 août 1816. [Acte III, scène II] Scène II Géronte, Scapin Scapin « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Gér
les d’un autre sert à l’ébranlement du coffre quand cet autre parle. Scapin « Tiens, boilà cé qué jé té vaille pour lui. » Ah
cevoir d’autres coups de bâton, que ceux qui sont tombés sur le sac. Scapin « Moi l’afoir enfie de tonner ain coup d’épée dan
inette Pour le nom du serviteur, je le sais à merveille. Il s’appelle Scapin , c’est un homme incomparable, et il mérite toutes
ileau était un mauvais juge de la gaieté. Je trouve Les Fourberies de Scapin meilleures que le Glorieux, la Métromanie, etc. I
s, que deviendrait la Gageure imprévue, jouée comme les Fourberies de Scapin  ? Comme je l’ai remarqué ci-dessus, tout le plais
ns le vol. VII, p. 131, 209 de l’édit. Didot. 83. Les Fourberies de Scapin étaient jouées à l’époque par Baptiste Cadet, Thé
ars 1814). 84. Dans le vol. V du Molière, 6 novembre 1813. — Précède Scapin dans ce vol. — Vol. V, pp. 195-274, de l’éd. Dido
13 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
à Corneille. Notice historique et littéraire sur Les Fourberies de Scapin Les comédies de Molière peuvent se diviser e
gner. Le Festin de Pierre, Le Médecin malgré lui et Les Fourberies de Scapin appartiennent à cette dernière classe. Comment, d
dans l’ordre des travaux et des pensées de Molière, Les Fourberies de Scapin auraient- elles pu prendre place entre Le Bourgeo
à, si je ne me trompe, l’histoire de la composition des Fourberies de Scapin . Cette comédie fut jouée sur le théâtre du Palais
étuées dans ces innombrables pièces où, sous les noms de Sbrigani, de Scapin , de Crispin, et autres valets de noms et de costu
de main en main comme objet de commerce. La comédie des Fourberies de Scapin a donc les deux caractères principaux d’une coméd
actères principaux d’une comédie grecque ou romaine, puisqu’un valet, Scapin , est la cheville ouvrière de l’action, et que le
ette espèce d’anachronisme. Voilà pourquoi l’action des Fourberies de Scapin se passe à Naples, de même que celle de L’Étourdi
les pièces mêmes où il semble les avoir le moins observés, a fait de Scapin et de Sbrigani deux Napolitains. Antique ou moder
Napolitains. Antique ou moderne, grec ou napolitain, le personnage de Scapin est, sans contredit, de tous les fourbes mis au t
sette qu’on lui a volée : Léandre abandonne le sien à la vengeance de Scapin , qui use de la permission en l’assommant de coups
e ; d’ailleurs, serait-ce assez d’une seule intrigue pour le génie de Scapin , et ne lui en faut-il pas deux, pour le moins, à
fin, Et sans bonté à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
r l’auteur de l’Art poétique. Oui, sans doute, dans Les Fourberies de Scapin , Molière a allié Térence à Tabarin  ; et ce n’es
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
ns quoi le remede est pire que le mal. On dit, dans les Fourberies de Scapin , au bon Géronte, que son fils Léandre a fait des
Géronte, que son fils Léandre a fait des fredaines, qu’on le tient de Scapin lui-même. Géronte trouve son fils, le querelle sa
t pourquoi, parcequ’il ne le sait pas, & lui dit, en sortant, que Scapin a donné de ses nouvelles. Léandre, furieux contre
Ah ! je jure le ciel que cette trahison ne demeurera pas impunie ! Scapin arrive ; Léandre met l’épée à la main & veut
alet, s’il ne lui avoue la perfidie qu’il lui a faite. L’ignorance de Scapin sur l’espece de perfidie qu’on lui reproche, lui
il lie. Quel dommage que nous eussions perdu la confession du célebre Scapin  ! J’aimerois mieux l’avoir faite, que la confessi
15 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
, dont le cinquième acte ne vaut pas les autres. LES FOURBERIES DE SCAPIN . Sans le troisième acte, cette farce charmante
e du premier acte est un modèle d’exposition ; la scène quatrième, où Scapin donne des conseils à Octave ; la sixième, où Scap
ène quatrième, où Scapin donne des conseils à Octave ; la sixième, où Scapin raconte à Argante l’histoire du mariage de son fi
u mariage de son fils ; dans le deuxième acte, la scène cinquième, où Scapin fait cette confession si plaisante ; la scène sep
tre a besoin de lui, et le supplie de lui pardonnes ; la huitième, où Scapin tire de l’argent d’Argante pour rompre le mariage
i détaille tout ce qu’il lui en coûtera pour plaider ; la onzième, où Scapin tire de l’argent de Géronte par le comité de la g
ce très plaisante. La scène troisième, où Marine parle pour prouver à Scapin qu’elle n’est pas bavarde ; la vingt-deuxième, où
16 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
e 3. Psyché, tragédie-ballet, Les Femmes savantes ; Les Fourberies de Scapin . Le septième n’en contient que deux, savoir Le Ma
n, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du M
i tirer les poils, prétend8 que Molière n’est pas si défiguré dans le Scapin qu’on ne l’y puisse reconnaître. Il dit qu’il n’a
n ne l’y puisse reconnaître. Il dit qu’il n’a pas prétendu faire dans Scapin une satire fine comme dans Le Misanthrope. Scapin
prétendu faire dans Scapin une satire fine comme dans Le Misanthrope. Scapin , selon lui, est une plaisanterie, qui ne laisse p
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
erdrix à son voisin Pantalon ; Arlequin, qui les porte, rend compte à Scapin du message dont il est chargé ; Scapin escamote l
, qui les porte, rend compte à Scapin du message dont il est chargé ; Scapin escamote le panier où sont les perdrix proprement
e le Docteur au diable & bat Arlequin. Celui-ci se doute bien que Scapin a fait le coup ; il le guette, le trouve comme il
gentine dont il est amoureux, les reprend, met les sabots à la place. Scapin les présente fort galamment à sa maîtresse, qui l
18 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
 1703. Nous en parlerons sous cette année. 1671. Les Fourberies de Scapin Comédie en trois actes, en prose, de M. Molièr
ouvent critiqué après Despréaux, on trouverait dans Les Fourberies de Scapin des richesses antiques qui n’ont pas déplu aux mo
verait encore dans la scène où Argante raisonne tout haut, tandis que Scapin répond sans être vu ni entendu d’Argante pour ins
n’avait pas fait scrupule d’insérer dans sa comédie des Fourberies de Scapin deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise piè
r lequel Molière avait composé la première scène de ses Fourberies de Scapin . Pour prouver ce que nous avons avancé à ce sujet
une parole, etc. La seconde scène du premier acte des Fourberies de Scapin présente la même situation. Octave fait à Scapin
te des Fourberies de Scapin présente la même situation. Octave fait à Scapin le récit de son aventure avec Hyacinthe et récite
la comédie de La Sœur, de Rotrou, avec deux autres des Fourberies de Scapin , loin de faire tort à Molière, doit faire sentir
Molière. a. « [*]Si Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie comédie, Despréaux aurait eu raiso
fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin ; Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
ssaire pour son théâtre. Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Scapin et Le Mariage forcé valussent L’Avare, Le Tartuff
fonds de ces deux scènes que Molière emprunta pour ses Fourberies de Scapin , et non le dialogue mot à mot, ainsi que ce passa
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
ire plus adroitement d’affaire que ses successeurs. LES FOURBERIES DE SCAPIN . ACTE I. Scene VII. Scapin a besoin que Silvestr
re que ses successeurs. LES FOURBERIES DE SCAPIN. ACTE I. Scene VII. Scapin a besoin que Silvestre le seconde dans ses fourbe
pas à lui demander si son maître l’a regardé en face ; il lui dit : Scapin . Tiens-toi un peu, enfonce ton chapeau en méchant
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ne sait plus quel parti prendre pour toucher l’indifférente Flaminia. Scapin imagine de piquer la jalousie de Flaminia. Il lui
de l’indifférence à l’amour le plus violent ; &, après avoir prié Scapin de détourner Lélio de ce mariage, & celui-ci
tre par Violette sa suivante. A peine est-elle entrée chez Lélio, que Scapin , qui l’a introduite, prie tout bas son maître de
uelques coups de bâton. Lélio ne comprend rien à cette demande ; mais Scapin l’en instruit, & Lélio lui dit, après l’avoir
ne sait plus comment faire pour fléchir Lélio : elle découvre enfin à Scapin qu’elle aime son maître. Scapin conduit Flaminia
fléchir Lélio : elle découvre enfin à Scapin qu’elle aime son maître. Scapin conduit Flaminia chez Lélio, où, après quelques r
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
Silvio. Le Docteur prie Pantalon de faire courir après l’adversaire. Scapin est chargé de ce soin. Le Docteur fait emporter s
s’en pare, en disant qu’il en vendra mieux son bois à la ville, quand Scapin , qui vient à la tête de quelques soldats, reconno
lon que la blessure de Silvio est très légere ; ils s’en réjouissent. Scapin annonce qu’il conduit Celio ; on lui dit de le fa
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
r, lui parle de son pouvoir magique ; elle se moque de lui, ainsi que Scapin qui est présent. Il leur prouve sa puissance en l
rlequin est très comique en Princesse, sur-tout lorsqu’impatienté par Scapin , il veut gager douze sols ou une bouteille de vin
mp; demeure enchanté. Octave reprend ses sens & se retire. Lelio, Scapin , Argentine sont ainsi successivement enchantés. E
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
s, parceque nous en parlerons encore dans l’article des Fourberies de Scapin . Colombine feint de se laisser fléchir par les c
est persécuté par un très grand nombre d’ennemis, & sur-tout par Scapin qui veut lui enlever Tiennette, prend Célio à son
e chante & danse en effet : Célio se radoucit : Tiennette rentre. Scapin veut enlever Tiennette. Il paroît avec quatre hom
la protection de Célio, qui lui dit de se présenter fiérement devant Scapin , & de l’assurer qu’il n’aura pas Tiennette. A
Arlequin lui répond : Cela est mauvais. Célio le renvoie encore vers Scapin , & lui dit de lui parler avec plus de fermeté
ui fait le même lazzi de la tabatiere, & va ensuite lui-même vers Scapin , qui le traite comme il a traité Arlequin. Celui-
u tabac. Célio dit à Arlequin qu’il faut absolument céder Tiennette à Scapin , qu’il va la chercher. Arlequin se désespere. Cél
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
e la toile. Lisez la derniere scene du premier acte des Fourberies de Scapin . ACTE I. Scene VII. SCAPIN, SILVESTRE. Silvestre
e scene du premier acte des Fourberies de Scapin. ACTE I. Scene VII. SCAPIN , SILVESTRE. Silvestre. J’avoue que tu es un grand
nce ; & nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. Scapin . Laisse-moi faire, la machine est trouvée ; je ch
Je te conjure au moins de ne m’aller point brouiller avec la justice. Scapin . Va, va, nous partagerons les périls en freres :
25
monie, séparés par un à-propos en vers de M. Eug. Adenis : Diogène et Scapin , où les deux Coquelin ont fait assaut de verve et
d de sa fuite l’a conduit devant le logis même de Molière. Il frappe, Scapin paraît. Le Cynique trouve son costume bizarre. Sc
ère. Il frappe, Scapin paraît. Le Cynique trouve son costume bizarre. Scapin se nomme à lui : « Je suis la gaîté vive et fran
sé, souple et moqueur, Qui déteste les sots et s’en rit de bon cœur ! Scapin , qui signifie audace, effronterie, Ruse, mensonge
e audace, effronterie, Ruse, mensonge, adresse, intrigue, fourberie ! Scapin , fripon valet d’un maître aussi fripon ! Argante
un maître aussi fripon ! Argante le sait bien, et Géronte en répond ! Scapin à l’esprit vif, à l’œil sûr, au pied leste ! Intr
pris et… zeste ! Disparu pour toujours et prêt à revenir À la charge… Scapin , enfin, pour te servir. » Mais Diogène refuse le
Scapin, enfin, pour te servir. » Mais Diogène refuse les services de Scapin  ; il veut rester philosophe et recommencer à cher
qu’il n’a pas trouvé jadis. « Tu n’iras pas bien loin ; regarde, dit Scapin , cette simple demeure : Oui. — Presque triste —
Diogène : celui que tu cherches est là. — Plaît-il ? Tu prétends, toi Scapin , trouver un homme ? — Oui, je l’ai trouvé, moi Sc
u prétends, toi Scapin, trouver un homme ? — Oui, je l’ai trouvé, moi Scapin . — Bah ! Il se nomme ? — Molière ! — Ah ! oui, je
veut pas se prononcer à la légère, il attendra. « Eh ! quoi, lui dit Scapin , L’homme qui va frapper du fouet de la satire C
et ne reconnaît pas l’auteur du Misanthrope « dans le sac ridicule où Scapin l’enveloppe ». La « Scène du Sac » lui semble ins
tra jamais qu’un homme raisonnable puisse être dupe d’un tour pareil. Scapin n’insiste pas, renouvelle ses offres de service e
os, Éaque et Rhadamanthe. Plus tremblant que Géronte, Diogène supplie Scapin de le sauver : le seul moyen est de se cacher dan
raillé tout à l’heure. La peur l’y fait consentir, il s’y blottit, et Scapin recommence avec lui sa grande scène des Fourberie
grâce et avoue que Molière est un homme. Il éteindra sa lanterne, et Scapin conclut en ces vers : « L’humble Farce, mon cher
t entre les maîtres et les valets : Gros-René dans Le Dépit amoureux, Scapin dans Les Fourberies de Scapin, ont surtout en cel
ets : Gros-René dans Le Dépit amoureux, Scapin dans Les Fourberies de Scapin , ont surtout en cela paru exagérés. Molière n’exa
oir. Sa colère enfin se passe (voir les colères et les apaisements de Scapin avec Léandre) ; il prend une nouvelle assignation
Et puis cela donnait bon air au jeune marquis ou vicomte de bâtonner Scapin ou Gros-René dans la rue ; mais quelles jolies re
onner Scapin ou Gros-René dans la rue ; mais quelles jolies revanches Scapin et Gros-René savaient prendre, surtout lorsque Sc
olies revanches Scapin et Gros-René savaient prendre, surtout lorsque Scapin faisait le loup-garou, pour faire rompre le col à
té traduit en italien par Elisabetta Caminer Turra, Les Fourberies de Scapin par Gaetano Faini, Le Sicilien par Girolamo Zanet
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
jeunes gens. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons. Scapin fait croire à Pantalon que la jeune beauté dont i
faux brave. La Cameriera nobile, ou la Fille-de-chambre de qualité. Scapin reçoit des coups de bâton de Célio. Arlequin, cam
ité. Scapin reçoit des coups de bâton de Célio. Arlequin, camarade de Scapin , est indigné & menace Célio. Celui-ci feint d
son présent. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons. Scapin veut faire voir de près à la belle Angelica les b
nrage ; mais, crainte de déplaire à sa maîtresse, il n’ose contredire Scapin .   Dans la Piece Italienne, la scene est fausse &
Docteur sont rivaux ; ils se querellent ; ils en viennent aux mains : Scapin les sépare à plusieurs reprises, les prend l’un a
e Italienne Angelica suit sans cesse les conseils d’Arlequin & de Scapin , qui sont deux insignes coquins, & qu’elle fe
27 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
a été obligé, pour que les rôles des Sganarelle, des Mascarille, des Scapin et des Crispin ne perdissent pas entièrement leur
iens, aucune sans contredit n’a plus mal réussi que Les Fourberies de Scapin . C’est le Phormion du Térence, adapté de gré ou d
gence. L’intrigue n’a d’autre but que de servir de cadre aux tours de Scapin  ; ces tours sont l’essentiel de la comédie ; mais
tes de ruses hardies ; c’est un espiègle plein de grâce et de mesure. Scapin , au contraire, n’a rien d’aimable, et l’on ne voi
et raconter au premier venu, c’est à dire à Géronte lui-même, comment Scapin a attrapé Géronte. La farce du sac dans lequel Sc
i-même, comment Scapin a attrapé Géronte. La farce du sac dans lequel Scapin fait entrer ce vieillard pour l’emporter et le ba
Térence à Tabarin. Il ne faut pas perdre de vue que Les Fourberies de Scapin sont une des dernières productions de Molière ; c
28 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
s magnifiques, du Bourgeois gentilhomme, de Psyché, des Fourberies de Scapin , de la Comtesse d’Escarbagnas, des Femmes savante
n, les deux Écoles, le Médecin malgré lui, l’Avare, les Fourberies de Scapin , M. de Pourceaugnac, on voit sans cesse les amant
III), etc.  429. L’Avare, act. I, sc. I. 430. Les Fourberies de Scapin , act. I, sc. III. 431. Le Malade imaginaire, ac
, sc. III, IV ; act. IV, sc. III ; act. V, sc. IV ; les Fourberies de Scapin , act. I, sc. III ; la Comtesse d’Escarbagnas, sc.
29 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
macer ses figures. . . . . . . . . . . . . Dans ce sac ridicule, où Scapin s’envelope, Je ne reconnois plus l’Auteur du Mi
leur Auteur ; qu’on lise ou qu’on voye representer les Fourberies de Scapin , le Malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme ?
e avec Musique & Danse, cinq Actes, 1670. XXVI. Les Fourberies de Scapin , Comédie en Prose, trois Actes, 1671. XXVII. Psic
30 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ant La procurair larron, l’afocat pien méchant.  Les Fourberies de Scapin , acte II, scène VIII. Jetez les yeux sur les déto
L’Etourdi, acte V, scène IV. Il n’y a qu’au mot. — Les Fourberies de Scapin , acte II, scène VIII. La critique embrasse ici « 
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
urs maîtres. Nous en avons un exemple frappant dans les Fourberies de Scapin , de Moliere. Le héros de la piece a le front de l
pas exempt d’un pareil reproche. Je suis fâché, pour la gloire de son Scapin , que ses fourberies redoublées ne contribuent pas
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
reprochait d’avoir partagé son talent entre Térence et Tabarin, entre Scapin et le Misanthrope, Molière n’a rien laissé percer
et le Misanthrope, Molière n’a rien laissé percer de Sganarelle ni de Scapin dans Le Tartuffe et Le Misanthrope, ni des beauté
33 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
un comique bouffon et outré, comme Pourceaugnac ou Les Fourberies de Scapin . On ne peut reconnaître à ces traits et ranger da
ome Ier, page 98, note 13). S’ils ont pu retrancher des Fourberies de Scapin (voy. t. VIII, page 372, note 14) une portion de
re tes mesures.] 4. [Tome VIII, p. 372, note 1, Les Fourberies de Scapin , acte I, scène vi : (1) Dorine du Tartuffe et Toi
eux pour leur fille. Entre Le Malade imaginaire et Les Fourberies de Scapin , c’est plus qu’une imitation, une ressemblance ;
lance ; c’est une répétition. Tout le passage, depuis cette phrase de Scapin , Non, je suis sûr qu’il ne le fera pas , jusqu’à
es éditeurs de 1682 ont jugé à propos de retrancher Les Fourberies de Scapin tout ce passage, qui existe pourtant dans l’éditi
urs de 1682 qui l’on fait disparaître de la comédie des Fourberies de Scapin , et il est assez difficile de deviner leur motif.
34 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
, dans tous les états. De la gaîté et du comique. Les Fourberies de Scapin , comédie en trois actes et en prose, représentée
ésentée sur le même théâtre, le 24 mai 1671. Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe, je ne reconnais plus l’auteur du Mis
35 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
on talent, qu’il écrit pour la foule, et que Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe On ne reconnaît plus fauteur du Misan
rats qu’ils ont signés et des personnes qu’ils ont fait pendre. C’est Scapin , lorsqu’il se borne à donner à Géronte des coups
ons recueilli de la bouche de M. Guizot, ne parlait des Fourberies de Scapin qu’avec admiration, et ne parlait avec admiration
’avec admiration, et ne parlait avec admiration que des Fourberies de Scapin . Rien de plus conséquent avec ses doctrines. Mais
te dire, comme un critique ordinaire, que « le plan des Fourberies de Scapin est extrêmement négligé », que « les tours de Sca
es Fourberies de Scapin est extrêmement négligé », que « les tours de Scapin ne sont pas assez intéressants pour occuper dans
et raconter au premier venu, c’est-à-dire à Géronte lui-même, comment Scapin a attrapé Géronte » ; enfin, que « la farce du sa
36 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
l faire dans cette galère ? adopté par Molière dans les Fourberies de Scapin . Nos lecteurs à qui le petit écrit qu’on vient de
37 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ment exprimée par la forfanterie dans le crime dans les Fourberies de Scapin . Ce valet, qui est de la même trempe que Mascaril
les exposent si facilement aux récidives, est exprimé de nouveau par Scapin dans les termes suivants : Scapin à Sylvestre. «
cidives, est exprimé de nouveau par Scapin dans les termes suivants : Scapin à Sylvestre. « Va, nous partagerons les périls e
omalie morale qui produit le criminel dans les paroles suivantes, que Scapin prononce à l’occasion d’un fort mauvais sujet :
e, ainsi que nous le verrons chez les deux amoureux des Fourberies de Scapin . Il ne devait pas en être ainsi chez le fanatique
es par l’instruction et retenues par la mémoire. LES FOURBERIES DE SCAPIN Lorsqu’une passion absorbe et domine l’homme,
principe psychologique important quand il a écrit la scène suivante : Scapin à Octave. « Préparez-vous à soutenir avec fermet
ar avance, et j’ai une timidité naturelle que je ne saurai vaincre. Scapin . Il faut pourtant paraître ferme au premier choc
entends. » Cette scène, fort amusante, est éminemment psychologique. Scapin , dont la nature morale est tout autre que celle d
ransports affectueux pour ce qui peut la servir. Léandre, croyant que Scapin a desservi son amour en le dévoilant à son père,
scène change. Ce jeune homme, qui n’a d’espoir que dans l’habileté de Scapin , implore son aide dans les termes les plus humble
38 (1739) Vie de Molière
du ballet, et il y joua comme dans Pourceaugnac. Les Fourberies de Scapin , Comédie en prose et en trois actes, représent
tée sur le théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. Les Fourberies de Scapin sont une de ces farces, que Molière avait préparé
t où on le trouve. Si Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie comédie, Despréaux aurait eu raiso
e fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
our soutenir sa troupe. Molière ne pensait pas que Les Fourberies de Scapin et Le Mariage forcé valussent L’Avare, Le Tartuff
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
aurait commencé par jouer le rôle de Mascarille sous le masque, comme Scapin ou Trivelin. « Il contrefaisait d’abord les marqu
ant d’autres. Ce qui semble évident, c’est que Sganarelle sort, comme Scapin et comme plus tard Sbrigani, de la féconde lignée
ures avec des lamelles d’étoffe, telles qu’on les voit sur l’habit du Scapin des Fedeli ; on croirait distinguer aussi une cer
40 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
’aime à sa façon, et il songe à en faire sa femme, persuadé, comme le Scapin des Fourberies, que, pour son mariage, c’est asse
non ce gros rire, si bon qu’il soit, qu’excitent les bouffonneries de Scapin , mais le sourire de la raison émue et réjouie par
, qui n’a su qu’en faire ; il met ces mêmes paroles dans la bouche de Scapin , qui les débite au bonhomme Argante comme paroles
phorismes deviennent une vérité de comédie. « Un père de famille, dit Scapin , qui a été absent de chez lui doit se figurer sa
l’imitation, par le changement d’un rôle. Dans une farce italienne24, Scapin ôte une bague du doigt de Pantalon, et la donne à
41 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
re. Dans le Bourgeois gentilhomme, le Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin , & les autres de cette nature, il a trop donn
42 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ants magnifiques, Psyché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin , les Femmes Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas,
r les genres : le Médecin malgré lui, Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin , etc, ne peuvent entrer en parallèle avec le Misa
endre son bien où on le trouve ». La première Scène des Fourberies de Scapin est faite d’après la première Scène de la Soeur,
ce, par ces deux vers de son Art Poétique : Dans ce sac ridicule, où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Mis
n : Il avait principalement en vue, comme on sait, les Fourberies de Scapin , dont la moitié est prise du Phormion de Térence*
er le Canevas de la seconde Scène du troisième Acte des Fourberies de Scapin , où ce dernier fait mettre Géronte75 dans un sac.
ants magnifiques, Psyché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin , les Femmes Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas,
r les genres : le Médecin malgré lui, Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin , etc, ne peuvent entrer en parallèle avec le Misa
(selon les Anecdotes Dramatiques). 75. Géronte ( Les Fourberies de Scapin ) : père de Léandre, et de Hyacinte. 76. Molière
43 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
cène où, voulant persuader à Géronte que des spadassins le cherchent, Scapin se parle à lui-même, et se répond en contrefaisan
r profession. Cependant cette pièce ainsi que celle des Fourberies de Scapin dont il sera question tout à l’heure, n’offre pas
ous ait tracée, d’un sentiment indiscret et jaloux. Les Fourberies de Scapin furent jouées, sur le théâtre du Palais-Royal, le
de Molière en écrivant ces vers si connus : Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe. Je ne reconnais pas l’auteur du Misa
eu deux fois tort et pour le fond et pour la forme. Les Fourberies de Scapin ne sont pas une farce grossière ; elles contienne
tice, en lui refusant la clarté et la précision. Ce n’est pas d’abord Scapin qui s’enveloppe dans un sac. C’est Scapin qui env
ision. Ce n’est pas d’abord Scapin qui s’enveloppe dans un sac. C’est Scapin qui enveloppe Géronte, afin de le battre à son ai
hrase : Je ne reconnais pas l’auteur du Misanthrope dans le sac où Scapin … Pour que l’image de Boileau eut quelque justess
à toutes les folies de cette pièce, et les domine hautement. Lorsque Scapin cherche à excuser auprès d’Argante le mariage de
ire aisément. La Comtesse d’Escarbagnas, qui suivit les fourberies de Scapin , n’est point un chef-d’œuvre ; mais dans cette co
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ernier coup, tombe évanoui. Pendant qu’on est empressé à le secourir, Scapin , encouragé par l’amitié que Mario a témoignée à s
au nombre des farces faites pour la populace. Dans les Fourberies de Scapin , Octave n’est-il pas devenu épris « des charmes d
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
s il y a des choses d’un mauvais exemple ; si, dans les Fourberies de Scapin , Léandre a l’indignité de livrer Géronte son pere
n pere à la vengeance d’un frippon de valet ; si, dans la même piece, Scapin donne des coups de bâton à Géronte sans être puni
reuses toute leur vie, par la maudite manie qu’elles ont de plaider : Scapin , s’il leur reste tant soit peu de cervelle, est b
conseillant au bon-homme Argante de ne pas plaider. LES FOURBERIES DE SCAPIN . ACTE II. Scene VIII. Hé ! Monsieur, de quoi par
46 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
imite le badinage de la Comédie italienne : Dans ce sac ridicule, où Scapin s’enveloppe,Despr. Art. Poetiq.Chant III. Je ne
47 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
re. Dans le Bourgeois gentilhomme, le Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin , & les autres de cette nature, il a trop donn
48 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
uste de Molière entouré de tous les artistes, revêtus des costumes de Scapin , de Sganarelle, de George Dandin, de Mascarille,
e bibliophile Jacob a cru trouver la première forme des Fourberies de Scapin 19 ? Molière écrivit même alors des ballets et M.
gures si célèbres et éternellement comiques du Médecin malgré lui, de Scapin fourré dans ce sac que Boileau appellera ridicule
ques. M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme. Zéphire dans Psyché. Scapin dans Les Fourberies de Scapin. Un pâtre dans La C
geois gentilhomme. Zéphire dans Psyché. Scapin dans Les Fourberies de Scapin . Un pâtre dans La Comtesse d’Escarbagnas (diverti
même de Molière, pâle, la tête penchée et vêtu de ses habits rayés de Scapin ou de Mascarille. Il est d’ailleurs fort importan
doute, Harpagon qui thésaurise, Célimène la cruelle, Agnès la rusée, Scapin le drôle étourdissant, et Mascarille, et Dorine,
s avoir passé la nuit avec lui. Il joua Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste dans Les Femmes savantes. Le beau petit
ôles, Nicole du Bourgeois gentilhomme et Zerbinette des Fourberies de Scapin . Dancourt (Thérèse Le Noir de la Thorillière, de
aient : MM. Samson, en Mascarille ; Geffroy, en Alceste ; Régnier, en Scapin  ; Got, en Laflèche ; Delaunay, en Valère ; Mireco
ère est sans doute apocryphe. 18. Ce mot est celui des Fourberies de Scapin . Dans Le Pédant joué, Cyrano fait dire, dans la s
49 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
, le Maître d’armes de M. Jourdain, ou le Spadassin des Fourberies de Scapin  ; il s’est moqué hardiment, devant une cour de ge
gentilhomme, act. II, sc. III ; act. III, sc. III ; les Fourberies de Scapin , act. III, sc. II. 119. « On ne saurait signale
50 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ouvent critiqué après Despréaux, on trouveroit dans les fourberies de Scapin , Les fourberies de Scapin, comédie en trois actes
réaux, on trouveroit dans les fourberies de Scapin, Les fourberies de Scapin , comédie en trois actes en prose, représentée à P
eroit encore dans la scéne, où Argante raisonne tout haut, tandis que Scapin répond, sans être vû ni entendu d’Argante, pour i
du palais royal, le 29 novembre de la même année. Les fourberies de Scapin , comédie en trois actes en prose, représentée à P
51 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
en prose, représentée à Chambord et à Paris, 1670. Les Fourberies de Scapin , comédie en trois actes, en prose, 1671. Psyché,
    Arlequin, dévaliseur de maison. ACTE II. Scène V. Scapin fait accroire à Pantalon que sa maîtresse est amo
un sentiment d’amour et de reconnaissance, ouvre sa bourse et donne à Scapin des poignées d’argent, pour chaque trait de louan
qualité. ACTE III. Scène II. Lélio donne des coups de bâton à Scapin , camarade d’Arlequin ; celui-ci qui le voit se fâ
Jacques.               Arlequin, dévaliseur de maison. Scapin fait remarquer à Flaminia, maîtresse de Pantalon,
Pantalon, le diamant que ce vieillard a au doigt ; Flaminia le loue. Scapin le prend, afin qu’elle le voie mieux ; il le lui
Docteur, rivaux, en viennent aux mains, et sont deux fois séparés par Scapin , qui en leur demandant à chacun en particulier l’
er le canevas de la seconde scène du troisième acte des Fourberies de Scapin , où ce dernier fait mettre Géronte dans un sac.
52 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
aquant ces travers, Les atteignis des coups d’un implacable vers ! De Scapin ou d’Alceste empruntant le visage, Tu divertis la
53 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
drait mesurer la portée historique et philosophique des Fourberies de Scapin . C’est mal comprendre Molière que d’admirer sans
54 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
5. L’Amour médecin. 676. Le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin . 677. Le Tartuffe. 678. Le Mari confondu.
ceaugnac., 681. Le Bourgeois gentilhomme. 682. Les Fourberies de Scapin . 683. Les Femmes savantes. 684. Le Malade i
55 (1802) Études sur Molière pp. -355
amour le trouble si fort, qu’il est comme un homme hébété. Son valet, Scapin , imagine mille moyens pour enlever la belle à Arl
le caractère de Fulvio les rend tous inutiles ; à la fin de la pièce, Scapin se jette aux pieds de Pantalon, lui dit que son f
maître, qui, craignant de gâter encore ses affaires, prend la fuite ; Scapin le ramène malgré lui, et le force d’apprendre son
ure de Vulcain. Dans Arlequin dévaliseur de maisons, pièce italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeune beauté dont il e
rt vainqueur et sans bourse délier de ce combat terrible. Même pièce, Scapin , sous prétexte de faire voir de près, à la belle
ait n’avait pas de quoi plaire. Année 1671 Les Fourberies de Scapin  ; Psyché. Il y a fagots et fagots , a dit Mol
a, dans laquelle de ces deux classes nous placerons Les Fourberies de Scapin . Les Fourberies de Scapin. Cette pièce don
classes nous placerons Les Fourberies de Scapin. Les Fourberies de Scapin . Cette pièce donnée pour la première fois sur
es imitations de moins grande importance. La confession si comique de Scapin est imitée de Pantalon père de famille, canevas i
on le trouve. » Le sac si reproché à notre auteur, ce sac dans lequel Scapin enferme Géronte, est emprunté de La Francisquine,
Une exposition claire, simple : et un dénouement vicieux, puisque Scapin , pour obtenir son pardon, rappelle à Géronte les
fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin ; Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
avec hauteur, L’autorité de cet illustre auteur, Qui dans le sac où Scapin s’enveloppe, Ne trouve plus l’auteur du Misanthro
de les rendre et même d’adoucir celles qui en ont besoin. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin, dans la b
qui en ont besoin. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin , dans la belle scène où il démasque si bien la ch
56 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où 1 Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Mis
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
sant celui de tous les autres personnages. Le héros des Fourberies de Scapin , qui ne doit briller que par ses fourberies, ne v
son adresse dans son portrait qu’il fait lui-même. ACTE I. Scene II. Scapin . A vous dire la vérité, il y a peu de choses qui
58 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
ont-ils fourni beaucoup? il est vrai que dans ton excellente farce de Scapin , tu as pris à ce bon Cyrano la seule idée vraimen
59 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
ne est à Naples ou en Sicile, le valet a un nom français, par exemple Scapin , ou turc : Hali. — Sbrigani fait seul exception :
rait-il pas joué à Chambord celui de Sbrigani, comme il joua celui de Scapin ? Il est plus logique de supposer ce fait que de c
60 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
lier soit arrivée ou non après la mort de Moliere. Les Fourberies de Scapin parurent pour la premiere fois le 24. de Mai 1671
piéce, qu’il avoit allié Terence à Tabarin. Dans le Sac ridicule où Scapin s’Envelope, Je ne reconnois plus l’Auteur du Mi
On a reproché au Satyrique à son tour d’avoir dit mal à propos que Scapin s’envelope dans un Sac, au lieu que c’est le viei
in s’envelope dans un Sac, au lieu que c’est le vieillard Géronte que Scapin engage à entrer dans le Sac. On peut voir dans le
le Misanthrope comme un chef-d’œuvre, mais méprise les Fourberies de Scapin , comme une Farce d’autant moins estimable que son
des Amans Magnifiques, de Psyché ; & ne dedaignoit pas de rire à Scapin , au Mariage forcé, à la Comtesse d’Escarbagnas. L
n, Et sans honte à Terence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’envelope, Je ne reconnois plus l’Auteur du Mi
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
tion, les coups de bâton qu’on donne à Géronte dans les Fourberies de Scapin , acte III, scene II, exciteroient notre indignati
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
al que Le Misanthrope lui paraissait moins beau que Les Fourberies de Scapin , et que, dans cette farce préférée, Géronte roué
ien tant, dans Molière, que les coups de bâton donnés si gaiement par Scapin , ce n’était pas qu’elle entrevît alors l’idée du
t beaucoup mieux que Le Misanthrope, elle a trouvé Schlegel ridicule, Scapin toujours amusant, mais Alceste admirable. Ce n’es
63 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
ng des farces Georges Dandin, le Malade imaginaire, les Fourberies de Scapin , le Bourgeois gentilhomme, & qu’il tâche de
tort, s’il n’a pas reconnu l’auteur du Misantrope dans l’éloquence de Scapin avec le pere de son maître ; dans l’avarice de ce
our des deux fils, tableaux dignes de Térence ; dans la confession de Scapin qui se croit convaincu ; dans son insolence dès q
64 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
l’intrigue de tes premières pièces; que, dans ton excellente farce de Scapin , tu as pris à Cyrano le seul trait comique qui se
La Comtesse d’Escarbagnas, le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin , le Malade imaginaire, M. de Pourceaugnac, sont d
us raisonnable, s’il était mis entre leurs mains comme insensé? Quand Scapin démontre au seigneur Argante qu’il vaut encore mi
es valets intrigants et fourbes, tels que le Mascarille de l’Étourdi, Scapin , Hali, Sylvestre, Sbrigani et tous les Crispins q
65 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
les variétés, depuis les charges à l’italienne, les coups de bâton de Scapin et les clystères d’Argan, jusqu’aux fines répliqu
66 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
été l’objet de cette odieuse mutilation, Tartuffe, les Fourberies de Scapin , l’Avare et le Malade imaginaire. D’abord il faut
e là à la mutilation de tout le théâtre de Molière. Les Fourberies de Scapin offrent une altération d’un autre genre ; c’est l
quelques lignes d’un dialogue très vif et très comique entre Argan et Scapin , à la fin de la scène VI du 1er acte. Ici le sens
er soit arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent pour la première fois le 24 mai 1671 ; e
de, des Amants magnifiques, de Psyché, et ne dédaignait pas de rire à Scapin , au Mariage forcé, à la Comtesse d’Escarbagnas. L
fin, Et, sans honte, à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
édant joué de Cyrano a fourni à Molière deux scènes des Fourberies de Scapin . Cyrano composa cette pièce étant encore au collè
qui semble indiquer le canevas de la seconde scène des Fourberies de Scapin . 4° Le 20,      Le Fagoteux : on sait que c’est l
es ; entre autres celui de l’Avare, du Tartuffe, et des Fourberies de Scapin . 104. Champmêlé entra dans la troupe de Molière
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
ient à nous : oubliez vos querelles. On a vu, dans les Fourberies de Scapin , le héros exhorter Octave à soutenir avec fermeté
68 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
l sur lequel Moliere a composé la premiere Scene de ses Fourberies de Scapin . Moliere a encore fait usage de la troisieme Scen
69 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
sse et semble aimer le coquin qui la trompe adroitement ; il est pour Scapin contre Géronte. En l’écoutant, nous regretterions
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ée. Moliere avoit dit avant ces trois Auteurs, dans les Fourberies de Scapin , acte II, scene XI : Vraiment oui, de la conscien
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ploi était celui de premier zanni, équivalant à l’ancien Brighella, à Scapin , ou au Pedrolino des Gelosi. Brigida Bianchi (Aur
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
se ; criant et pleurant à l’heure de la menace et du péril, en un mot Scapin doublé de Panurge, c’est le type du fourbe impude
73 (1900) Molière pp. -283
, par esprit religieux ; Boileau, dans des vers restés célèbres sur «  Scapin et le sac où il s’enveloppe », vers qui ne consti
us avez tous lu bien des fois Le Dépit amoureux, et Les Fourberies de Scapin , avec Géronte, la galère et le sac. Est-ce que ja
oureux, pour L’Avare, pour L’École des femmes, pour Les Fourberies de Scapin . C’est à ce dédain, à ce dédain absolu de l’intri
s tout entiers pris par Molière à ses voisins. Dans Les Fourberies de Scapin , par exemple, il y a des scènes qui sont prises à
trop légèrement une société, de lui dire : « Ton théâtre est plein de Scapin , de Géronte, de Sganarelle et de Diafoirus ; tu n
s toi-même qu’une bande de Diafoirus, de Sganarelle, de Géronte et de Scapin , qui réalisent tous également la parfaite fourber
le valet. Et pour ne prendre qu’un seul des trois, quelle distance de Scapin , dont les moindres gentillesses méritent la corde
74 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
er soit arrivée, ou non, après la mort de Molière. Les Fourberies de Scapin parurent pour la première fois le 24 de Mai 1671.
e, des Amants magnifiques, de Psyché ; et ne dédaignait pas de rire à Scapin , au Mariage forcé, à la Comtesse d’Escarbagnas. L
e fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
estin de Pierre : 73 Floridor : 59 Florimont : 251 Les Fourberies de Scapin  : 269 Les Frères Ennemis : 59   G Gandouin Chape
75 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
dans quelques farces de lui qui ont quelque tenue, Les Fourberies de Scapin , Le Médecin malgré lui. Il a donc une raison de l
erdu le goût des belles choses. 25 août 1862. « Les Fourberies de Scapin  » L’un de mes lecteurs, dans une lettre qui a
ue Coquelin cadet apporte au texte de Molière, dans Les Fourberies de Scapin . Ces altérations sont nombreuses, et quelques-une
du fait de Coquelin cadet. Ils sont de tradition. Les Fourberies de Scapin appartiennent à ce genre de bouffonneries nommées
pièces qu’il a empruntées au répertoire italien, et Les Fourberies de Scapin relèvent de ce théâtre, Molière a fixé le dialogu
ne scène ad libitum. Mon correspondant s’indigne de voir qu’après que Scapin s’est écrié, en découvrant son maître : « Ce n’es
t de tradition. Il en va de même d’une autre phrase que j’aime moins. Scapin vient de donner à ses deux jeunes maîtres l’argen
ait de droit, vont prendre le pas devant. Mais, d’un geste souverain, Scapin les rejette derrière lui, et passant tête haute :
 ? » Et Géronte l’interrompant vivement : « Je te pardonne ; meurs, Scapin , meurs. » Or, Coquelin cadet supprime après ces
i tout, type général, détails, costume : Crispin, c’est Mascarille et Scapin  : Lisette, c’est Dorine et Zerbinette ; Éraste, c
nelle rosse le commissaire, où Colombine trompe le vieux Pantalon, où Scapin et Mascarille se font gloire de mériter les galèr
ène que les valets ont toujours eu plus d’esprit que les maîtres. Les Scapin de Molière ont recueilli des Daves de l’antiquité
aractère à part entre les personnages de cette classe au théâtre. Les Scapin , les Crispin, les Mascarille de Molière et de Reg
ppelle, en cet endroit, les colères de Géronte dans Les Fourberies de Scapin . Mais diantre ! c’est ici plus sérieux. En somme
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
un mot impérissable comme le pauvre homme de Tartuffe et la galère de Scapin 309. Non content d’opposer aux habitudes des femm
77 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
cules sans s’atteindre et sans que le bout du bâton le touchât, comme Scapin prétendait être touché. Tout compte fait, comme h
lgré lui, et même entre Monsieur de Pourceaugnac et les Fourberies de Scapin . Cette farce fait même frémir quand on songe jusq
pas été extrêmement au-dessous de ce qu’il est. Les Fourberies de Scapin Les Fourberies de Scapin sont une farce un pe
us de ce qu’il est. Les Fourberies de Scapin Les Fourberies de Scapin sont une farce un peu longue et qui n’est pas int
ignes d’être signés de Molière. Quoi qu’il en soit, les Fourberies de Scapin sont très haut dans l’échelle de la bouffonnerie
e descendre. Il faut reconnaître cependant ceci que les Fourberies de Scapin sont peut-être la seule pièce où Molière n’ait f
et grossière, qui y est passée par les verges. Dans les Fourberies de Scapin il n’y a absolument que les machinations de valet
re cette pièce et alléguer comme justification de Boileau. Le rôle de Scapin est si brillant qu’il s’est comme détaché du grou
st devenu le type même des valets de potence et l’on dit : « C’est un Scapin  ; ce Scapin de Dupont » et même : « C’est une sca
type même des valets de potence et l’on dit : « C’est un Scapin ; ce Scapin de Dupont » et même : « C’est une scapinade ». C’
apin ; ce Scapin de Dupont » et même : « C’est une scapinade ». C’est Scapin qui est devenu « Fourbum imperator ». Le mot : « 
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
pieces de Moliere, parceque Boileau a dit : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois plus l’Auteur du Mis
79 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
I ; le Bourgeois gentilhomme, act. II, sc. IV, VI ; les Fourberies de Scapin , act. II, sc. V, etc. 209. Le Misanthrope, act.
80 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
fait, on ne voit pas par quelle sorte de contagion Les Fourberies de Scapin , George Dandin ou La Comtesse d’Escarbagnas pourr
81 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
sûr qu’elle ait été l’Hyacinthe assez insignifiante des Fourberies de Scapin  ; dans la Comtesse d’Escarbagnas, elle ne parut c
n’eut pas lieu plus tard que la fin de 1671, entre les Fourberies de Scapin et la Comtesse d’Escarbagnas. Des amis communs, e
82 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
e fin, Et sans honte à Terence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois plus l’auteur du Mis
re. Dans le Bourgeois gentilhomme, le Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin , et les autres de cette nature, il a trop donné a
83 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
e jamais de citer ces deux vers de Boileau : Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
e Dandin, Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme et Les Fourberies de Scapin se succédèrent en peu de temps ; chacun de ces ou
84 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Boileau nous rappelle que ce grand homme s’enveloppait dans le sac de Scapin . L’Académie française, dit-on, lui offrit un de s
rs panneaux de Tartuffe. La gaîté à part, Tartuffe ressemble plutôt à Scapin  ; on peut aussi le rapprocher de Narcisse ; et Na
é, si je ne me trompe, que le jeu de Tartuffe est exactement celui de Scapin dans la scène de la bastonnade. Orgon, comme Géro
la tête dans le sac. Tartuffe croit le tenir et se joue de lui comme Scapin . Un moment il semble qu’Orgon va être délivré ; m
remettre la tête dans le sac; et cette fois, Tartuffe, toujours comme Scapin , joue son jeu avec si peu de façons, se dispense
nnu. Preuves en soient les leçons de M. Jourdain, les turlupinades de Scapin , les ballets fabuleux par lesquels Argant est reç
85 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
suet et Bourdaloue protestent et se retirent du parterre qui canonise Scapin . L’art, sans doute moins blessé dans le chef-d’œu
Gresinde Béjart ; j’oublie pareillement les Dorante, les Dorine, les Scapin , les Crispin, les Sganarelle et les Mascarille, c
et céder au goût populaire qui a plus d’attrait pour les aventures de Scapin que pour celles d’Iphigénie et d’Achille. Mais qu
et d’Achille. Mais quelles que soient les fortunes de Mascarille, de Scapin et de Trissotin, l’esprit et l’âme de Molière dés
er l’éternelle scène du dépit amoureux, pour donner à Mascarille et à Scapin le temps d’arriver. La candeur, le respect, la fo
ai vécu, sauront que je n’ai pas fait partie du parterre qui canonise Scapin . 1. Molière est le premier en mérite des écri
86 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
de-Bretagne, Le Misanthrope 4 fois, L’Avare 4 fois, Les Fourberies de Scapin 3 fois, Le Médecin malgré lui 4 fois, Le Malade i
sottise était enfin commise et achevée. » De même Les Fourberies de Scapin , de même le Médecin malgré lui, de même Les Femme
t verront avec surprise Les Précieuses ridicules ou Les Fourberies de Scapin représentées par des acteurs tatoués devant un pa
n’est plus Paris souriant et sceptique Qui va fêter Agnès, Alceste ou Scapin . Non, C’est Paris prisonnier, meurtri, blessé, st
ces hypothèses, lorsque nous parlerons de la pièce des Fourberies de Scapin . Après avoir étudié la philosophie, Jean-Baptist
s dans le sac, contenait l’idée d’une scène fameuse des Fourberies de Scapin . Les Trois Docteurs rivaux, Le Docteur pédant, Le
e la cour. C’est à la ville qu’il donna (le 24 mai) Les Fourberies de Scapin , où il semble faire un retour vers L’Étourdi et l
lus anciennement. Or, la scène xi du deuxième acte des Fourberies, où Scapin raconte à Géronte que Léandre son fils étant allé
45. Une allusion qu’elle contient en donne la date. Les Fourberies de Scapin ont été représentées en 1671. Le Pédant joué a do
blances que présentent les scènes du Pédant joué et des Fourberies de Scapin , c’est qu’il existait avant Cyrano et avant Moliè
Madame Henriette, avec la princesse Palatine. Après Les Fourberies de Scapin et La Comtesse d’Escarbagnas, Molière revint à la
e fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
le moitié dans Térence. Mais Boileau ajoute : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Mis
comique noble ; mais par quelle sorte de contagion Les Fourberies de Scapin et La Comtesse d’Escarbagnas pourraient-elles all
87 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
e fin, Et sans honte à Terence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin *Comedie de Moliere. s’envelope, Je ne reconnois p
88 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
le satisfaisait peu maintenant ! Il le refit en prose dans le rôle de Scapin  ; mais avec combien plus de science et d’habileté
cette fois, et d’expérience des choses de la vie ! Les Fourberies de Scapin furent représentées le 24 mai 1671. Il joua le rô
ries de Scapin furent représentées le 24 mai 1671. Il joua le rôle de Scapin , qui allait si bien, dans la scène du sac, à sa v
89 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
lle reconnaît encore son Shakespeare jusque « dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe ». L’homme. Sa mort Parvenu au
prend plus la peine de raffiner ses tours. Il y met le sans-façon de Scapin bernant le bonhomme Géronte. Une fois maître d’Or
nistrés par Valère, et celle où le cocher d’Harpagon s’ingénie, comme Scapin entre Pantalon et le docteur, à réconcilier le pè
1668, M. de Pourceaugnac, 1669, Les Amants magnifiques, 1669, Psyché, Scapin , La Comtesse d’Escarbagnas, Le Malade imaginaire.
90 (1910) Rousseau contre Molière
oigné de la vérité.   Il a fait encore une allusion aux Fourberies de Scapin en parlant des rapports entre les maîtres et les
re tout au même plan. Il se fâche aussi fort contre les Fourberies de Scapin que contre l’Avare. Il y a une bien grande différ
t en riant, il n’est pas mal à propos de réfléchir. Les Fourberies de Scapin ne sont qu’une farce et ne se donnent que pour un
ger ni à approuver ni à désapprouver, de même avec les Géronte et les Scapin on s’amuse par la partie fantaisiste de l’esprit,
raliste ou immoraliste, il ne faut pas faire entrer les Fourberies de Scapin . III - Silence significatif Je crois qu’il
ors il aurait dû, pour la même considération, tenir les Fourberies de Scapin pour négligeables. Peut-être le petit bourgeois d
Harpagon contre son père, pour la femme de Dandin contre Dandin, pour Scapin contre Géronte. Fort bien ; mais il a fallu suppo
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
3, Madame la Comtesse des Guerets ; j’aime autant voir Arlequin & Scapin se nommer mutuellement le Baron de Cardon d’Espag
92 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
les bardes, en tout semblable à la malle du Géronte des Fourberies de Scapin , on découvrit deux mille bonnes livres en pistole
nce même de ces combinaisons d’imbroglios scéniques des Fourberies de Scapin , de l’Avare, de L’École des Femmes, etc. ? On n’a
e de Modène, que Molière fait revenir le père. Dans les Fourberies de Scapin , pareille aventure encore au dénouement : retour
humaine pour n’être pas triste aussi. Molière donna les Fourberies de Scapin  ; après les Femmes savantes, autre comédie d’une
de faire parler des don Garcie, au lieu de s’exercer à faire agir des Scapin . Cependant Boileau lui passa Don Garcie et ne lui
Scapin. Cependant Boileau lui passa Don Garcie et ne lui pardonna pas Scapin . Nous, tout au contraire, c’est à cause de l’un,
dans le sac, qui venait des tabarinades, passa dans les Fourberies de Scapin  ; celle de Gros-René écolier,, dans le Malade ima
par sa servitude même, le supérieur de son ancien maître. Mascarille, Scapin , ne sont que les copies des Sosies et des Daves d
nt le goût et l’esprit étaient le crible, soit dans les Fourberies de Scapin , soit dans le Bourgeois gentilhomme, soit en d’au
. Après la scène du Don Juan s’en trouvent d’autres des Fourberies de Scapin , unies avec les précédentes par une scène de tran
de Dona Elvire, femme de Don Juan. Là, c’est un barbon, ici, c’est un Scapin , qui, vrai devancier du Gusman de la chanson, ne
93 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
orte évidemment de se garder de considérer l’auteur des Fourberies de Scapin comme un austère philosophe, mettant au service d
94 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ppelé les bouffons d’Italie, elle avait un faible pour Arlequin, pour Scapin , pour M. Pantalon ; elle trouvait que Colombino é
nil, lorsqu’il le fit voir à son illustre père dans Les Fourberies de Scapin  ! Il aimait l’emphase, il aimait la déclamation,
ître l’auteur du Misanthrope au fond du sac où se cache la victime de Scapin  ; de même il est juste, quand on joue l’Amphitryo
lui accordait-il parfois quelque jour de relâche : Les Fourberies de Scapin , Le Cocu imaginaire, Le Mariage forcé, Le Malade
Les Précieuses ridicules, Les Femmes savantes pour Les Fourberies de Scapin , et ce fut bien pis, ma foi ! quand ces écoliers
95 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
n dernier caprice de son génie doit nous montrer encore sous celui de Scapin . C’est la même fourberie, la même impudence, le m
96 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
es. On ne vit jamais jouer plus gaiement Zerbinette des Fourberies de Scapin , Martine des Femmes savantes, Nicole du Bourgeois
Misanthrope ? « À peine a-t-il le temps de quitter la souquenille de Scapin on le haut-de-chausses, le pourpoint et le mantea
97 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
Sganarelle, c’est-à-dire sous un accoutrement burlesque, qui tient du Scapin et du Scaramouche, le bonnet à la main, la lèvre
98 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ademoiselle Molière. Bonnes fortunes de cet acteur. Les Fourberies de Scapin . La Comtesse d’Escarbagnas. Anecdote sur Ninon et
d’autre mérite que celui d’avoir fourni deux scènes aux Fourberies de Scapin . Molière disait à ce sujet qu’il prenait son bien
éploya dans ses productions les plus remarquables. Les Fourberies de Scapin furent le premier ouvrage que notre auteur fit re
ts magnifiques, Jourdain du Bourgeois gentilhomme, Zéphyre de Psyché, Scapin des Fourberies, Chrysale des Femmes savantes, et
in, Et, sans honte, à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe Je ne reconnais plus l’auteur du Misa
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ite, pour finir, les deux vers de Boileau à propos du sac ridicule où Scapin s’enveloppe. Mais quel blâme ne serait pas rachet
théâtre espagnol, si fécond, n’en trouva jamais : Sganarelle, Orgon, Scapin , les uns vieux, les autres jeunes, espiègles, imb
100 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Pantalon, c’est le peuple de Venise ; le docteur, celui de Bologne ; Scapin , celui de Naples ; et Arlequin, celui de Bergame.
de son pays et de son temps. La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène la plus forte peut-être de l’Avare on
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