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1 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
i mènent tout. LE DÉPIT AMOUREUX. Métaphraste et Albert ont une scène , la septième du second acte, de bavardage de la p
une mauvaise nouvelle, et se demandant réciproquement pardon, dans la scène quatre du troisième acte ; Eraste et Lucile se br
u troisième acte ; Eraste et Lucile se brouillant et se raccommodant, scène sublime, la troisième du quatrième acte ; parodie
odie charmante par le valet et la soubrette. LES PRÉCIEUSES. La scène de Mascarille et celle de Jodelet sont les modèle
cène de Mascarille et celle de Jodelet sont les modèles de toutes les scènes où les valets sont déguisés en maîtres et font le
s ridicules. LE COCU IMAGINAIRE. Pièce peu digne de Molière. La scène dixième du deuxième acte, où Cécile se plaint de
tère de don Garcie, ou du jaloux, est le seul digne d’être étudié. La scène de la lettre, la cinquième du premier acte ; cell
me acte, superbe depuis le commencement jusqu’à la fin, et modèle des scènes de jalousie : voilà les seules beautés de la pièc
comique, de morale et de diction ; tout en est à étudier. La première scène du premier acte, où les deux caractères, principa
’amour, ensuite le billet, ensuite le conseil d’enlever Isabelle ; la scène quatorzième de ce deuxième acte, dans laquelle Sg
acte, où le jaloux va lui-même chercher le notaire pour les unir ; la scène sixième où il sermonne Artiste ; enfin le dénouem
LES FÂCHEUX. Pièce à tiroir. Son valet est le premier fâcheux. La scène cinquième du premier acte du seigneur qui a fait
actes me semblent infiniment supérieurs aux deux autres. La première scène du premier acte, modèle d’exposition morale ; la
a sixième entre Horace et Arnolphe, modèle de récit et de comique. La scène sixième du deuxième acte, entre Arnolphe et Agnès
rd jaloux et fin, et d’une jeune sotte qui lui dit tout ; la deuxième scène du troisième acte, entre Arnolphe et Agnès, où il
Agnès lui a fait parvenir sa lettre, sont des modèles de comique. La scène huit du quatrième acte,  d’Arnolphe et de Chrisal
et de Chrisalde, sur le cocuage, est d’une philosophie admirable ; la scène quatrième du cinquième acte, où Arnolphe cherche
e pièce qui n’est intéressante que pour les adorateurs de Molière. La scène septième, où le poète, le marquis et la prude fon
ue l’on réveille, et qui se rendort toujours en parlant, me paraît la scène la plus plaisante de là pièce ; la première scène
rlant, me paraît la scène la plus plaisante de là pièce ; la première scène du quatrième acte, dans laquelle Euriale et la pr
ièce. LE MARIAGE FORCÉ. Farce charmante et morale ; la première scène de Sganarelle et de Géronimo, où le premier deman
emande conseil pour se marier, est pleine de comique et de raison. La scène sixième du bavard Pancrace et de Sganarelle est c
n vers, et ait ajouté plusieurs bonnes plaisanteries dans la première scène de Charlotte et de Pierrot au deuxième acte ; mal
remière scène de Charlotte et de Pierrot au deuxième acte ; malgré la scène de Léonor et de sa tante avec don Juan au troisiè
le que Molière l’a faite ; l’exposition en est charmante. La deuxième scène , où don Juan développe son caractère, est un modè
ène, où don Juan développe son caractère, est un modèle ; la première scène du deuxième acte entre Pierrot et Charlotte ; la
des chefs-d’œuvre de comique. Le troisième acte est tout espagnol. La scène troisième du quatrième acte, entre M. Dimanche et
anche et don Juan, est un modèle de vérité et d’excellent comique. La scène deuxième du cinquième acte, où don Juan parle de
troisième, où il refuse à don Carlos d’épouser sa sœur, par scrupule ( scène que Corneille n’aurait pas dû mettre de côte), ac
souhaiter davantage. L’AMOUR MÉDECIN. Jolie farce. La première scène du premier acte, dans laquelle Sganarelle demande
apprend, Sganarelle ne l’écoutant plus, est un modèle de comique. La scène troisième du deuxième acte, dans laquelle les méd
quelle Clitandre joue le rôle de médecin, et épouse Lucinde, sont des scènes charmantes et à consulter. LE MISANTHROPE.
e mérite d’être appris par cœur avant que d’être examiné. La première scène du premier acte, où Alceste développe son caractè
net, sont d’un excellent comique et d’une vérité sublime. La première scène du deuxième acte, où Alceste est en opposition av
, médisent de toute la terre devant le misanthrope, sont superbes. La scène cinquième du troisième acte, dans laquelle la pru
inoé allume la jalousie d’Alceste, après l’avoir loué malgré lui ; là scène troisième du quatrième acte, de fureur et de rage
ste est en colère, qui se fâche dès qu’Alceste s’apaise ; la première scène du cinquième acte., où Alceste, après avoir perdu
GRÉ LUI. Jolie farce, pleine de vérité. La première et la deuxième scène du premier acte, dans lesquelles Sganarelle bat s
en empêcher, et celui-ci étant battu par la femme et par le mari ; la scène sixième, où l’on fait dire à Sganarelle, à force
dire à Sganarelle, à force de coups de bâton, qu’il est médecin ; la scène troisième du deuxième acte, dans laquelle Sganare
decin ; la sixième, où il interroge la malade : voilà les plus jolies scènes de ce petit ouvrage, qui soutint le Misanthrope.
santhrope. MÉLICERTE, PASTORALE. Molière ne l’a pas achevée. La scène troisième du deuxième acte est jolie, et Mélicert
’AMOUR PEINTRE. Petite pièce pleine de grâce et de galanterie : la scène onzième du portrait est charmante, et la suivante
, ne peut choquer, après cinq actes de beautés continues. La première scène du premier acte, où la vieille mère Pernelle, en
es de Dorine ; la sixième sur les faux dévots entre Orgon et Cléante, scène admirablement écrite ; la quatrième du deuxième a
accusé ; la cinquième du quatrième acte, où Orgon est sous la table, scène si singulière, si belle et si hardie : voilà les
ces de Molière. Le premier monologue de Sosie, quoique très long ; la scène avec Mercure qui lui persuade qu’il est Sosie ; l
ès long ; la scène avec Mercure qui lui persuade qu’il est Sosie ; la scène première du deuxième acte entre Amphitryon et Sos
xième du troisième acte, où Mercure se moque d’Amphitryon : voilà les scènes à étudier dans ce chef-d’œuvre de comique. L’A
trement. Cette pièce vaut peut-être Le Tartuffe et Le Misanthrope. La scène troisième du premier acte entre l’avare et le val
re prend l’amant de sa fille pour juge de son refus de se marier ; la scène sixième du deuxième acte, dans laquelle Frosine f
e sixième du deuxième acte, dans laquelle Frosine flatte l’avare ; la scène troisième du quatrième acte, où l’avare trompe so
tte pièce. GEORGE DANDIN. Pièce très morale et très comique. La scène deuxième du premier acte, où Lubin fait confidenc
eorge Dandin est obligé de demander pardon au galant de sa femme ; la scène septième du deuxième acte, où Lubin raconte de no
de nouveau à George Dandin le rendez-vous de sa femme, et la dernière scène de la pièce, dans laquelle le malheureux mari est
st encore obligé de demander pardon à sa coquine de femme : voilà les scènes à étudier. POURCEAUGNAC. [Dans cette farce,
[Dans cette farce, comme dans toutes celles de Molière, il y a des scènes excellentes. La cinquième du premier acte, où Sbr
s de cette pièce. LES AMANTS MAGNIFIQUES. Pièce de commande. La scène septième de la pastorale du troisième intermède e
ion d’Horace. LE BOURGEOIS GENTILHOMME. Chef-d’œuvre encore. La scène de M. Jourdain avec ses maîtres ; celle avec son
cte, cette farce charmante serait une excellente comédie. La première scène du premier acte est un modèle d’exposition ; la s
ie. La première scène du premier acte est un modèle d’exposition ; la scène quatrième, où Scapin donne des conseils à Octave 
Argante l’histoire du mariage de son fils ; dans le deuxième acte, la scène cinquième, où Scapin fait cette confession si pla
la scène cinquième, où Scapin fait cette confession si plaisante ; la scène septième, où son maître a besoin de lui, et le su
e par le comité de la galère, sont à remarquer. Dans le troisième, la scène du sac me semble peu digne des autres, mais la su
Géronte sa propre histoire, et celles que j’ai indiquées : voilà les scènes que je trouve admirables dans cette pièce, dont l
lt et de Lulli. Jamais si faible enfant n’a eu des pères si forts. La scène troisième du troisième acte est charmante ; le st
la pièce. LES FEMMES SAVANTES. Chef-d’œuvre encore. La première scène du premier acte, où Armande et Henriette exposent
on d’amour dans tout ce que lui dit Clitandre ; au deuxième acte, les scènes cinquième et sixième, où Martine est chassée, par
int aux femmes savantes et leur parle raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4, 5, où Trissotin lit ses vers, où il s
vers, où il se prend de querelle avec Vadius ; au cinquième acte, la scène première, où Henriette témoigne à Trissotin sa ré
ette témoigne à Trissotin sa répugnance, et où celui-ci persiste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre,
c’est Trissotin, Martine philosophant mieux que personne : voilà les scènes de cet ouvrage admirable qui doivent servir de mo
Jolie farce. Les ridicules de la province y sont bien peints. Les scènes quatrième et sixième, où la comtesse gronde et in
quatrième et sixième, où la comtesse gronde et instruit ses gens ; la scène quinzième, où on lit la jolie lettre de M. Thibau
te pièce. LE MALADE IMAGINAIRE. Excellente comédie. La première scène du premier acte,où Argan compte ses mémoires ; la
lique croyant qu’il parle de son amant ; sa colère avec Toinette ; la scène neuvième avec sa femme et le notaire : au deuxièm
la scène neuvième avec sa femme et le notaire : au deuxième acte, la scène sixième, dans laquelle Diafoirus fait ses complim
nt déguisé en maître à chanter chantant un duo avec sa maîtresse ; la scène onzième d’Argan et de sa petite-fille, à qui il f
, à qui il fait raconter tout ce qu elle a vu ; au troisième acte, la scène troisième, où Béralde parle raison à Argan sur la
e Molière. REGNARD. LA SÉRÉNADE. Farce très plaisante. La scène troisième, où Marine parle pour prouver à Scapin
e, ivre, veut parler raison à M. Griffon : voilà les deux plus jolies scènes de la pièce. La scène huitième, où Léonor prend V
ison à M. Griffon : voilà les deux plus jolies scènes de la pièce. La scène huitième, où Léonor prend Valère pour le mari qui
ndis que sa mère entend parler de Géronte, est pillée de la cinquième scène du premier acte du Malade imaginaire. LE BAL.
La meilleure des comédies de Regnard. Au premier acte, la deuxième scène expose à merveille et très comiquement la pièce ;
quement la pièce ; la dixième de M. Tout-à-Bas : au deuxième acte, la scène neuvième, où Angélique, malgré Nérine, pardonne à
arquis insulte Valère, qu’il croit un poltron : au quatrième acte, la scène douzième, où Hector lit Sénèque à son maître qui
èque à son maître qui a perdu tout son argent : au cinquième acte, la scène quatrième, où madame La Ressource dit que le marq
ob dans Turcaret ; j’ignore quelle est l’aînée : voilà les meilleures scènes de cette pièce, qui a mérité sa réputation, et où
ISTRAIT. Le rôle du Distrait est bien fait d’un bout à l’autre. La scène troisième du troisième acte, où le chevalier donn
isième acte, où le chevalier donné sa leçon d’italien, est jolie ; la scène huitième du quatrième acte, où le Distrait donne
rd, il y a un comique de mots que personne n’a atteint comme lui ; la scène sixième du quatrième acte, où le Distrait et le c
rait et le chevalier se disent poliment leurs vérités, ressemble à la scène de Célimène et Arsinoé dans le Misanthrope. AT
sûrement de Dufresny, du moins je crois l’y reconnaître. La première scène , où Pasquin demande son congé à son maître ; la q
E. Le rôle de Démocrite a de temps en temps. de la philosophie. La scène septième du deuxième acte, où Strabon et Cléanthi
ur mari et femme, est très comique, mais nullement vraisemblable ; la scène septième du quatrième acte, où Strabon et Cléanth
e et d’un vrai comique. LE RETOUR IMPRÉVU. Plein de comique. La scène quatrième, où Merlin prêche son maître, et finit
et Me Bertrand se parlent, en se croyant tous les deux fous, sont.des scènes d’un comique admirable. LES FOLIES AMOUREUSES.
nt.des scènes d’un comique admirable. LES FOLIES AMOUREUSES. La scène où Agathe, contrefaisant la folle, donne une lett
son procès, sont les plus jolies de la pièce. LES MÉNECHMES. La scène cinquième du deuxième acte, où Ménechme envoie au
oie au diable Araminte et Finette qui le prennent pour son frère ; la scène de M. Coquelet, qui est la même que dans le Retou
r imprévu, sont les plus comiques de la pièce. LE LÉGATAIRE. La scène deuxième du troisième acte, où Crispin contrefait
rofiter. LES SOUHAITS. Rien à profiter. LES VENDANGES. La scène neuvième, où Léandre raconte à Trigaudin le tour
s par écrit, est très comique. DUFRESNY. LE NÉGLIGENT. La scène troisième du deuxième acte, entre le marquis et l
n et sa femme sont infiniment plaisants. LES TROIS COUSINES. La scène où la meunière demande conseil au bailli est comi
PIRON. L’ÉCOLE DES PÈRES. Pièce morale et point comique. La scène où Pasquin imite ses maîtres en reniant son père
Chef-d’œuvre ; tout en est presque à remarquer. Au premier acte, la scène sixième entre Damis et son valet, dans laquelle i
on valet, dans laquelle ils partagent les prix ; au deuxième acte, la scène huitième entre Damis et son valet, quand il lui c
confie sa passion pour l’inconnue du Mercure ; au troisième acte, la scène sixième, où Baliveau et Damis se rencontrent en r
eurs rôles, et se reconnaissent, tandis que Francaleu crie bravo ; la scène suivante est superbe ; enfin le monologue qui com
e du marquis est bien soutenu et bien fait. LES DEUX PIÈCES. La scène première du quatrième acte, où Lucile -demande au
de Boissi. LA SURPRISE DE LA HAINE. Mauvaise pièce. La sixième scène du second acte, où Arlequin, pour avoir de l’arge
yé de chaque défaut, est charmante. LE BILLET DOUX. La première scène est très jolie. 1. Un premier titre, écrit
2 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
plus parce que je m’abandonne à l’impression et que dès les premières scènes je vois qu’il n’y a rien à gagner Ainsi au Jaloux
porter le 21 décembre 1813, tome VI de Letourneur64. [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER Scène première Philint
VI de Letourneur64. [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER Scène première Philinte, Alceste Alceste ……… Je veux qu
auroit tous mes soupirs ; Exposition bien froide. [Acte premier, scène II] Scène II Oronte, Alceste, Philinte Oronte
es soupirs ; Exposition bien froide. [Acte premier, scène II] Scène II Oronte, Alceste, Philinte Oronte S’il faut fai
ry dit cela du ton d’un défi, je n’exagère point65. [Acte premier, scène III] Scène III Philinte, Alceste Alceste Vous
ton d’un défi, je n’exagère point65. [Acte premier, scène III] Scène III Philinte, Alceste Alceste Vous vous moquez de
la connaissance du cœur humain avec laquelle ils jugent. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Alceste, Cél
in avec laquelle ils jugent. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Alceste, Célimène Célimène Je pense qu’a
nt, Vous n’en disiez peut-être aux autres tout autant ? [Acte II, scène V] Scène V Éliante, Philinte, Acaste, Clitand
disiez peut-être aux autres tout autant ? [Acte II, scène V] Scène V Éliante, Philinte, Acaste, Clitandre, Alceste,
eur critique sur le Robinet des nouveautés de Geoffroy. [Acte III, scène VII] ACTE III Scène VII Alceste, Arsinoé Arsi
net des nouveautés de Geoffroy. [Acte III, scène VII] ACTE III Scène VII Alceste, Arsinoé Arsinoé Tous ceux sur qui la
mais elle est mal peinte. La fin de cet acte est froide. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Éliante, Phi
fin de cet acte est froide. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Éliante, Philinte Éliante Pour moi, je n
se ; On tousse, cela est archi froid. 16 décembre 1813. [Acte IV, scène II] Scène II Alceste, Éliante, Philinte Élian
e, cela est archi froid. 16 décembre 1813. [Acte IV, scène II] Scène II Alceste, Éliante, Philinte Éliante Moi, vous v
l’infidèle r. [ri] de la singularité de la proposition. [Acte IV, scène III] Scène III Célimène, Alceste Alceste Ah !
[ri] de la singularité de la proposition. [Acte IV, scène III] Scène III Célimène, Alceste Alceste Ah ! que ce cœur es
amour extrême. r. [ri] un peu de la duperie d’Alceste. [Acte IV, scène IV] Scène IV Célimène, Alceste, Dubois Mon s
r. [ri] un peu de la duperie d’Alceste. [Acte IV, scène IV] Scène IV Célimène, Alceste, Dubois Mon sot dit avec mé
Alceste, Dubois Mon sot dit avec mépris : « Je ne conçois pas cette scène , je crois que c’était afin de finir l’acte. » Les
é. Nous sommes dans la disposition la plus anti-farce possible. Cette scène de Dubois est le seul petit repos de gaieté au mi
seul petit repos de gaieté au milieu de tout ce sérieux. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Alceste, Phil
au milieu de tout ce sérieux. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Alceste, Philinte Alceste ……… Il court p
vais obliger Éliante à descendre. Je mettrais : engager. [Acte V, scène VI] Scène VI Célimène, Éliante, Arsinoé, Alce
liante à descendre. Je mettrais : engager. [Acte V, scène VI] Scène VI Célimène, Éliante, Arsinoé, Alceste, Philinte
rsinoé Le rebut de madame est une marchandise Terme bas. [Acte V, scène VII] Scène VII Célimène, Éliante, Alceste, Ph
de madame est une marchandise Terme bas. [Acte V, scène VII] Scène VII Célimène, Éliante, Alceste, Philinte Célimène
r de lui reconnaître un ruban vert dans la lecture de la lettre et la scène de Dubois, sont les seules exceptions. 16 décembr
66.   II. Tartuffe Sur le Tartuffe 67 [Acte premier, scène première] ACTE PREMIER68 Scène première Madam
nt à Mme Pernelle. Qui osera peindre une vieille après cette première scène , et celle de 1’incrédulité ? Voilà un des véritab
êmes ; le spectateur regarde quelle mine ils font. [Acte premier, scène II] Scène II Cléante, Dorine Dorine Oh ! vrai
tateur regarde quelle mine ils font. [Acte premier, scène II] Scène II Cléante, Dorine Dorine Oh ! vraiment, tout cel
tionnés. Ce vers serait exécrable fait aujourd’hui. [Acte premier, scène IV] Scène IV Cléante, Damis, Dorine Dorine Il
rs serait exécrable fait aujourd’hui. [Acte premier, scène IV] Scène IV Cléante, Damis, Dorine Dorine Il entre. Jeu.
la manière dont Orgon est regardé dans sa famille. [Acte premier, scène V] Scène V Orgon, Cléante, Dorine Cléante Je
ont Orgon est regardé dans sa famille. [Acte premier, scène V] Scène V Orgon, Cléante, Dorine Cléante Je sortois, et j
part que vous prenez à sa convalescence. Sarcasme. [Acte premier, scène VI] Scène VI Orgon, Cléante Orgon Mon frère,
prenez à sa convalescence. Sarcasme. [Acte premier, scène VI] Scène VI Orgon, Cléante Orgon Mon frère, vous seriez ch
erez quelque méchante affaire. Ne pas oublier que probablement cette scène serait bien meilleure, si Molière, homme riche co
ement avec une rapidité admirable. L’action commence à cette dernière scène . L’action est le désabusement d’Orgon. L’idée la
’est le tems de la pièce où le spectateur hait le moins. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Orgon, Maria
le spectateur hait le moins. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Orgon, Mariane Orgon Mariane ! L’armée
arier à Tartuffe. Cela rend le désabusement plus urgent. [Acte II, scène II] Scène II Orgon, Mariane ; Dorine (entrant
fe. Cela rend le désabusement plus urgent. [Acte II, scène II] Scène II Orgon, Mariane ; Dorine (entrant doucement, et
plusieurs maximes de Tartuffe comme Ce Dieu est jaloux,      acte… scène … Orgon Te tairas-tu, serpent, dont les traits eff
action. Le spectateur ne songe presque plus à ce que dit Orgon. Cette scène piquante a très bien dissipé le sérieux. [Acte
on. Cette scène piquante a très bien dissipé le sérieux. [Acte II, scène III] Scène III Mariane, Dorine Dorine Fort bi
piquante a très bien dissipé le sérieux. [Acte II, scène III] Scène III Mariane, Dorine Dorine Fort bien. C’est un re
umarchais reproche au public, dans la préface de Figaro. [Acte II, scène IV] Scène IV Valère, Mariane, Dorine Mariane
oche au public, dans la préface de Figaro. [Acte II, scène IV] Scène IV Valère, Mariane, Dorine Mariane Eh bien, c’est
use possible, au sombre de la pièce. L’action se repose pendant cette scène . La marche de Molière est lente. Il peint parfait
pas bien raison de n’apprendre ni le grec ni le latin. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Damis, Dori
re ni le grec ni le latin. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Damis, Dorine Damis Que la foudre, sur l
ce dernier en le nommant ici, il sentait peut-être le mérite de cette scène mais aurait probablement désapprouvé par suite de
rs du Timon et de Shakespeare. Il est évident qu’on peut mettre cette scène après celle de la proposition du mariage, en saut
aque de Damis faite sans jugement n’aura pas de succès. [Acte III, scène II] Scène II Tartuffe, Dorine Dorine (à part)
faite sans jugement n’aura pas de succès. [Acte III, scène II] Scène II Tartuffe, Dorine Dorine (à part)      Comme i
rossir sa voix d’une manière comique en disant ce vers. [Acte III, scène III] Scène III Elmire, Tartuffe (Damis, sans
d’une manière comique en disant ce vers. [Acte III, scène III] Scène III Elmire, Tartuffe (Damis, sans se montrer, ent
fond et n’est qu’un peu hypocrite. Car qui n’a pas encore paru sur la scène française, et qui n’est esquissé dans Machiavel ?
nglais est, je crois, en partie cause de ce changement. [Acte III, scène IV] Scène IV Elmire, Damis, Tartuffe Damis (s
crois, en partie cause de ce changement. [Acte III, scène IV] Scène IV Elmire, Damis, Tartuffe Damis (sortant du cabi
d’amour. Indignation de jeune homme ; cela peint bien Damis, mais la scène eut eu plus d’effet si le caractère eut permis de
fe, deux ou trois plaisanteries ou sarcasmes bien vifs. [Acte III, scène VI] Scène VI Orgon, Damis, Tartuffe Tartuffe
ois plaisanteries ou sarcasmes bien vifs. [Acte III, scène VI] Scène VI Orgon, Damis, Tartuffe Tartuffe Et comme un cr
davantage. Orgon (à son fils). Ah ! traître… Voilà une des grandes scènes probantes de la pièce, une dénonciation de tentat
l faut qu’il ait une irréussite dans toutes les attaques mises sur la scène , autrement on ne les croirait pas réelles. Mais c
ente de coups de bâtons, jusqu’à ce qu’il eut déguerpi. [Acte III, scène VII] Scène VII Orgon, Tartuffe Orgon Le pauvr
e bâtons, jusqu’à ce qu’il eut déguerpi. [Acte III, scène VII] Scène VII Orgon, Tartuffe Orgon Le pauvre homme ! Allon
mées que celles de ce voyage-ci. C’est ma léthargie71. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Cléante, Tar
-ci. C’est ma léthargie71. [Acte IV, scène première] ACTE IV Scène première Cléante, Tartuffe Cléante Oui, tout le m
Dieu toute votre colère, Et remettez le fils en grâce avec le père. Scène qui me semble ennuyeuse ; Tartuffe étant un hypoc
vue d’un pistolet. Voilà la nature, mais était-elle bonne à mettre en scène . Cléante Quoi ! le foible intérêt de ce qu’on po
nd-il lui donner des leçons sur ce qu’est l’opinion publique ? fichue scène , d’autant plus mauvaise qu’elle redouble le vice
elle redouble le vice auquel l’ouvrage ne penche déjà que trop. Cette scène redouble le sombre et mène droit à l’odieux ; de
elle fut peut-être nécessaire à Molière pour la police. [Acte IV, scène III] Scène III Orgon, Elmire, Mariane, Cléant
être nécessaire à Molière pour la police. [Acte IV, scène III] Scène III Orgon, Elmire, Mariane, Cléante, Dorine Maria
ndez pas, mon père, infortunée. Belle ombre qui prépare très bien la scène d’Orgon sous la table. Orgon (se sentant attendr
er Orgon, et promptement, de donner sa fille à Tartuffe. [Acte IV, scène IV] Scène IV Elmire, Orgon Orgon Approchons c
romptement, de donner sa fille à Tartuffe. [Acte IV, scène IV] Scène IV Elmire, Orgon Orgon Approchons cette table, et
admirable. Un moderne auroit mis là une préface infinie. [Acte IV, scène V] Scène V Tartuffe, Elmire ; Orgon (sous la
moderne auroit mis là une préface infinie. [Acte IV, scène V] Scène V Tartuffe, Elmire ; Orgon (sous la table). Tartu
ns qui, quand ils sont bons, sont dans le monde ce qu’ils sont sur la scène , et qui, quand ils sont mauvais comme Alex. Duval
ène, et qui, quand ils sont mauvais comme Alex. Duval, portent sur la scène ce qu’ils sont dans la société. Elmire Sied-il b
sme n’y laisserait sans doute pas mettre de nos jours. [Acte IV, scène VII] Scène VII Tartuffe, Elmire, Orgon Orgon
ait sans doute pas mettre de nos jours. [Acte IV, scène VII] Scène VII Tartuffe, Elmire, Orgon Orgon (arrêtant Tartu
nt ici de me faire sortir ! Voilà l’odieux qui commence. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Orgon, Cléant
Voilà l’odieux qui commence. [Acte V, scène première] ACTE V Scène première Orgon, Cléante Cléante Mais au vrai zèle
’on fait fort bien de supprimer. Si Cléante a de l’esprit, ce dont sa scène avec Tartuffe me fait un peu douter, il doit savo
elui de Voltaire ; et le plus grand tort des philosophes. [Acte V, scène IV] Scène IV Orgon, Madame Pernelle, Elmire,
re ; et le plus grand tort des philosophes. [Acte V, scène IV] Scène IV Orgon, Madame Pernelle, Elmire, Mariane, Cléan
tres passions, c’est Roxane qui est l’objet de l’intérêt. [Acte V, scène V] Scène V Orgon, Madame Pernelle, Elmire, Cl
, c’est Roxane qui est l’objet de l’intérêt. [Acte V, scène V] Scène V Orgon, Madame Pernelle, Elmire, Cléante, Marian
imer ces dix vers qui éloignent le sentiment de l’odieux. [Acte V, scène VI] Scène VI Valère, Orgon, Madame Pernelle,
ers qui éloignent le sentiment de l’odieux. [Acte V, scène VI] Scène VI Valère, Orgon, Madame Pernelle, Elmire, Cléant
arlât pas de son régiment ou de sa charge de président. [Acte V, scène VII] Scène VII Tartuffe, un exempt, Madame Pe
n régiment ou de sa charge de président. [Acte V, scène VII] Scène VII Tartuffe, un exempt, Madame Pernelle, Orgon,
oit informé. Il y a des caractères de Tartuffe dans Gil Blas dont la scène est placée dans un pays fort religieux. Orgon (à
té et du langage mortifié de la pénitence. Les repas sont froids à la scène . Pourquoi nous montrer Orgon tout séduit ? Cela n
voir avec soumission tous les camouflets qu’il peut lui attirer ? Une scène de séduction nous aurait montré comment Tartuffe
ielleux de la dévotion et par les maximes de la religion, formait une scène du plus haut comique. Pour faire rire, de tems en
nstant, par un argument jaculatoire d’Orgon, une question, etc. Cette scène dans L… est bonne, mais bien moins comique puisqu
t confié. Au premier abord ce second moyen semble rendre difficile la scène de la table, mais cela peut s’arranger. Cet amour
peu fondée. Je crois que le succès de la pièce est dû en partie à la scène de la table, qui est le qu’il mourût de la comédi
du comique78. * * * [Note i, page 16 (édition in-8º de 1804).] Cette scène suppose un amour extrême entre Valère et Élise, e
es. On peut se rappeler le premier duo del matrimonio segretto. Cette scène manque donc de chaleur et de vérité dans la coule
urait été peint se moquant davantage des actions de l’Avare ; dans la scène de sans dot, il a l’air uniquement de suivre ses
vare : Cette manière aurait aidé le parterre à rire du comique de ces scènes , Valère aurait fait des plaisanteries sur le cara
n plaisantant comment il doit s’y prendre pour bien s’en tirer. Cette scène peut être parfaitement vraie pour M. de Roicy, ma
us agréable (‘pourvu toutefois qu’il n’y eût pas trop de passion) Des scènes de cette nature feraient une peinture nationale,
s, voudrait les connaître. * * * [Nº 2, page 21.] Le coloris de cette scène ne prouve point encore la résolution forte qui y
e Simonin, comparaison de Regnard à Molière, page.) 6e principe.] Une scène ne nous semble bonne qu’autant qu’elle produit ch
exagéré dans tous les cas. Si l’Avare était plus passionné dans cette scène , il pourrait dire l’autre, et ne se rappelant plu
z examiné la première : mais l’Avare n’est point passionné dans cette scène , il ne fait à ses yeux qu’exécuter un devoir. Pe
pêcher de prendre ou de recéler. Ce qui fait rire dans le reste de la scène , c’est le désapointement de vanité que reçoit l’A
as la peine d’être dites, mais qui sont vraies. » [Acte premier, scène première] ACTE premier83 Scène première Octa
ont vraies. » [Acte premier, scène première] ACTE premier83 Scène première Octave, Silvestre Octave Ah ! parle si t
es. Plaisanterie. L’on rit et l’on aime Silvestre. [Acte premier, scène II] Scène II Octave. Scapin, Silvestre Silves
rie. L’on rit et l’on aime Silvestre. [Acte premier, scène II] Scène II Octave. Scapin, Silvestre Silvestre Il consult
sus la jambe. Avec la faiblesse d’enfant d’Octave. [Acte premier, scène III] Scène III Hyacinte, Octave, Scapin, Sil
vec la faiblesse d’enfant d’Octave. [Acte premier, scène III] Scène III Hyacinte, Octave, Scapin, Silvestre Hyacinthe
droit où il faut la plus grande justesse de nuance. [Acte premier, scène IV] Scène IV Octave, Scapin, Silvestre Scapin
ut la plus grande justesse de nuance. [Acte premier, scène IV] Scène IV Octave, Scapin, Silvestre Scapin Page 142. C
e qui arrive…. Second petit moyen de faire avaler. [Acte premier, scène VI] Scène VI Argante, Scapin ; Silvestre, dans
. Second petit moyen de faire avaler. [Acte premier, scène VI] Scène VI Argante, Scapin ; Silvestre, dans le fond du t
e, Scapin ; Silvestre, dans le fond du théâtre. Page 145. Excellente scène de flatterie, et la plus difficile possible puisq
ssion. Manière d’employer des rognures de caractère. Mais après cette scène traitez si vous pouvez le sujet du flatteur.
ette scène traitez si vous pouvez le sujet du flatteur. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Géronte, Arg
ouvez le sujet du flatteur. [Acte II, scène première] ACTE II Scène première Géronte, Argante Géronte Ma foi, seigneu
On rit de la vanité de Géronte qui va être désapointée. [Acte II, scène V] Scène V Hyacinthe, Octave, Léandre, Scapi
vanité de Géronte qui va être désapointée. [Acte II, scène V] Scène V Hyacinthe, Octave, Léandre, Scapin Léandre (l’
sant. Trop souvent dans les meilleures comédies, on ne trouve que des scènes peignant, par exemple dans presque toutes les Fem
s les Femmes savantes, le clandestin Mariage de Colmann. [Acte II, scène VII] Scène VII Léandre, Octave, Scapin Scapi
antes, le clandestin Mariage de Colmann. [Acte II, scène VII] Scène VII Léandre, Octave, Scapin Scapin Me traiter de
st sur-le-champ distrait par une nouvelle polissonnerie. [Acte II, scène VIII] Scène VIII Argante, Scapin Scapin … Et
distrait par une nouvelle polissonnerie. [Acte II, scène VIII] Scène VIII Argante, Scapin Scapin … Et ce qui a manqué
est-ce qu’il fait monter le mulet ? Excellent. On rit. [Acte II, scène IX] Scène IX Argante, Scapin ; Silvestre (dég
fait monter le mulet ? Excellent. On rit. [Acte II, scène IX] Scène IX Argante, Scapin ; Silvestre (déguisé en spadas
173… l’épée dans le ventre un petit ? augmente la peur. [Acte II, scène X] Scène X Argante, Scapin Scapin Hé bien ! v
dans le ventre un petit ? augmente la peur. [Acte II, scène X] Scène X Argante, Scapin Scapin Hé bien ! vous voyez com
as bon, mais il est bon, et il faut encore en prendre. » [Acte II, scène XI] Scène XI Géronte, Scapin Scapin (seul) Et
l est bon, et il faut encore en prendre. » [Acte II, scène XI] Scène XI Géronte, Scapin Scapin (seul) Et je veux qu’il
n fils. Scapin croit vraiment que c’est une imposture. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Zerbinette,
t que c’est une imposture. [Acte III, scène première] ACTE III Scène première Zerbinette, Hyacinte, Scapin, Silvestre
de mœurs différentes. Cela tue l’illusion. 6 août 1816. [Acte III, scène II] Scène II Géronte, Scapin Scapin « Quoi !
rentes. Cela tue l’illusion. 6 août 1816. [Acte III, scène II] Scène II Géronte, Scapin Scapin « Quoi ! jé n’aurai pas
ure de Géronte qui peu à peu comprend la mystification. [Acte III, scène III] Scène III Zerbinette, Géronte Zerbinette
qui peu à peu comprend la mystification. [Acte III, scène III] Scène III Zerbinette, Géronte Zerbinette Il y a à son n
st à peu près le comble de la gaieté. Examiner cela au théâtre. Cette scène y manque un peu son effet, parce que l’acteur qui
justice en mer après la galère du Turc. Ah ! ah ! ah ! [Acte III, scène XI] Scène XI Argante, Géronte. Octave, Hyacin
après la galère du Turc. Ah ! ah ! ah ! [Acte III, scène XI] Scène XI Argante, Géronte. Octave, Hyacinte Zerbinette,
ien… Troisième moyen pour faire avaler. Nous avons le sommaire d’une scène de Molière fait par lui-même. C’est probablement
t peut-être la chose la plus attristante au théâtre. Tout au plus une scène  ; combat de l’avarice et de la vanité. Ou le port
avant qui veut venir au monde. Il me semble que Collé, le fond de la Scène donné, aurait pu placer (dans cette Scène) cinq o
le que Collé, le fond de la Scène donné, aurait pu placer (dans cette Scène ) cinq ou six plaisanteries du plus grand monde, q
enter, ce que j’ai fait au moins deux ou trois fois. [Acte premier, scène II] ACTE premier Scène II George Dandin, Lub
oins deux ou trois fois. [Acte premier, scène II] ACTE premier Scène II George Dandin, Lubin Lubin Paix ! George Dandi
ieur le courtisan ? On rit de la figure de Dandin. [Acte premier, scène III] Scène III George Dandin (seul) Il me fau
an ? On rit de la figure de Dandin. [Acte premier, scène III] Scène III George Dandin (seul) Il me faut, de ce pas, a
ttention qui renferment une moitié d’acte, un acte. [Acte premier, scène IV] Scène IV Monsieur de Sotenville, Madame d
enferment une moitié d’acte, un acte. [Acte premier, scène IV] Scène IV Monsieur de Sotenville, Madame de Sotenville,
cocu, moi, si l’on n’y met ordre. Stile frappant. [Acte premier, scène V] Scène V Monsieur de Sotenville, Clitandre
l’on n’y met ordre. Stile frappant. [Acte premier, scène V] Scène V Monsieur de Sotenville, Clitandre, George Dandi
uraient peut-être eu bien de la peine à comprendre. [Acte premier, scène VI] Scène VI Monsieur et Madame de Sotenville
tre eu bien de la peine à comprendre. [Acte premier, scène VI] Scène VI Monsieur et Madame de Sotenville, Angélique, C
rit (mais déraisonnable) qui illumine la situation. [Acte premier, scène VIII] Scène VIII Monsieur de Sotenville, Clit
onnable) qui illumine la situation. [Acte premier, scène VIII] Scène VIII Monsieur de Sotenville, Clitandre, George Da
oulez-vous que je sois serviteur d’un homme qui me veut faire cocu ? Scène qui a cette excellence d’offrir le comble de l’ab
bien il doit croire que son beau-père le mystifie. [Acte premier, scène IX] Scène IX George Dandin (seul) Allons, il
roire que son beau-père le mystifie. [Acte premier, scène IX] Scène IX George Dandin (seul) Allons, il s’agit seuleme
Il la prendrait par famine, ainsi que sa fière famille. [Acte II, scène première] Acte II Scène première Claudine, L
ainsi que sa fière famille. [Acte II, scène première] Acte II Scène première Claudine, Lubin Lubin Nous en usons honn
plaisant, c’est une maladresse au personnage de le dire. [Acte II, scène III] Scène III Clitandre, George Dandin, Angé
une maladresse au personnage de le dire. [Acte II, scène III] Scène III Clitandre, George Dandin, Angélique George Da
en voyant Clitandre attaquer dans le moment le plus difficile. Jeu de scène piquant pour faire avaler. George Dandin Je vous
in] vint trouver un jeune homme dans son lit ! » On rit. [Acte II, scène IV] Scène IV George Dandin, Angélique Angéliq
er un jeune homme dans son lit ! » On rit. [Acte II, scène IV] Scène IV George Dandin, Angélique Angélique Oh ! les Da
’ils veulent ; Ridicule très bien relevé par Angélique. [Acte II, scène VII] Scène VII George Dandin, Lubin Lubin Si
Ridicule très bien relevé par Angélique. [Acte II, scène VII] Scène VII George Dandin, Lubin Lubin Si vous n’aviez pa
bien fin. et dont on rirait si ce rôle était bien joué. [Acte II, scène VIII] Scène VIII George Dandin (seul) Si je r
nt on rirait si ce rôle était bien joué. [Acte II, scène VIII] Scène VIII George Dandin (seul) Si je rentre chez moi,
pauvre mari dont le Général ennemi profite sur-le-champ. [Acte II, scène X] Scène X Angélique, Clitandre, Claudine ; M
ont le Général ennemi profite sur-le-champ. [Acte II, scène X] Scène X Angélique, Clitandre, Claudine ; Monsieur de So
vant l’existence de l’honneur dans l’esprit d’Angélique. [Acte II, scène XIII] Scène XIII George Dandin (seul) J’aura
de l’honneur dans l’esprit d’Angélique. [Acte II, scène XIII] Scène XIII George Dandin (seul) J’aurai du dessous avec
qui est raisonnable, mais un peu lourd, un peu paysan. [Acte III, scène première] ACTE IIIScène première Clitandre,
’entretenir. Peint plus particulièrement le courtisan. [Acte III, scène III] Scène III Angélique, Clitandre, Claudine
eint plus particulièrement le courtisan. [Acte III, scène III] Scène III Angélique, Clitandre, Claudine (assis au fond
ur d’avoir de l’esprit, aux dépens de la vraisemblance. [Acte III, scène IV] Scène IV Angélique, Clitandre, Claud
’esprit, aux dépens de la vraisemblance. [Acte III, scène IV] Scène IV Angélique, Clitandre, Claudine, Lubin (ass
se est un peu pamphlet, mais la seconde est bien gaie. [Acte III, scène V] Scène V Angélique, Clitandre, Claudine, Lu
pamphlet, mais la seconde est bien gaie. [Acte III, scène V] Scène V Angélique, Clitandre, Claudine, Lubin George Da
’en reviens toujours là : il n’est pas assez élastique. [Acte III, scène VI] Scène VI Angélique, Clitandre, Claudine,
ujours là : il n’est pas assez élastique. [Acte III, scène VI] Scène VI Angélique, Clitandre, Claudine, Lubin Claudine
li que Madame, il se fait tard. Esprit proprement dit. [Acte III, scène VIII] Scène VIII Angélique, Claudine, George
l se fait tard. Esprit proprement dit. [Acte III, scène VIII] Scène VIII Angélique, Claudine, George Dandin Angélique
ue la nuit G. Dandini ne peut voir le coup de poignard. [Acte III, scène XII] Scène XII Monsieur et Madame de Sotenvil
andini ne peut voir le coup de poignard. [Acte III, scène XII] Scène XII Monsieur et Madame de Sotenville, Colin, Angé
de Cimarosa, tout se réunit pour redoubler le comique. [Acte III, scène XIV] Scène XIV Monsieur et madame de Sotenvi
ut se réunit pour redoubler le comique. [Acte III, scène XIV] Scène XIV Monsieur et madame de Sotenville, Angélique,
coquette. Passons à l’examen détaillé de la pièce91. [Acte premier, scène première] ACTE premier Scène première Armand
llé de la pièce91. [Acte premier, scène première] ACTE premier Scène première Armande, Henriette Armande Loin d’être a
avant qui veut venir au monde. Il me semble que Collé, le fond de la scène donnée, eût pu y mettre cinq ou six plaisanteries
t entre indifférens) que celui de Mme Du Deffand92. [Acte premier, scène II] Scène II Clitandre, Armande, Henriette A
érens) que celui de Mme Du Deffand92. [Acte premier, scène II] Scène II Clitandre, Armande, Henriette Armande Je ména
erie. Elle est entièrement battue. On rit beaucoup. [Acte premier, scène III] Scène III Clitandre, Henriette Mais, pu
ntièrement battue. On rit beaucoup. [Acte premier, scène III] Scène III Clitandre, Henriette Mais, puisqu’il m’est pe
Quel conte ! Cette repartie a la vivacité moderne. [Acte premier, scène IV] Scène IV Bélise, Clitandre Bélise Et, dan
Cette repartie a la vivacité moderne. [Acte premier, scène IV] Scène IV Bélise, Clitandre Bélise Et, dans tous les rom
. Il y a dans cet acte bien peu d’action93 ; elle ne commence qu’à la scène dernière, à la démarche que Clitandre fait auprès
t ci a été très bien vérifié. Approuvé le 10 avril 1814. [Acte II, scène III] ACTE II Scène III Bélise (entrant douce
ifié. Approuvé le 10 avril 1814. [Acte II, scène III] ACTE II Scène III Bélise (entrant doucement, et écoutant) ; Chr
aille. — Que je m’en allasse, Monsieur94, » dit Beauzée. [Acte II, scène IV] Scène IV Chrysale, Ariste Ariste Mon frèr
e m’en allasse, Monsieur94, » dit Beauzée. [Acte II, scène IV] Scène IV Chrysale, Ariste Ariste Mon frère, il n’est pa
ssaire. Déraison d’un bon petit sanguin de cinquante-cinq ans. Cette scène est probante, prouve le caractère, mais ne fait n
nullement rire. Avant de traiter un sujet il faut faire la liste des scènes divisées : iº En probantes. 2º En comiques où l’o
l’on rit, et à côté, le nom du personnage duquel on rit. [Acte II, scène VI] Scène VI Philaminte, Bélise, Chrysale, Ma
côté, le nom du personnage duquel on rit. [Acte II, scène VI] Scène VI Philaminte, Bélise, Chrysale, Martine Chrysale
uvage et bas Qu’en termes décisifs condamne Vaugelas. Une des grandes scènes de l’ouvrage, beau trait de caractère, mais qui n
, cette longueur donne le temps d’apercevoir l’invraisemblance. Cette scène est complètement invraisemblable, on fait ressort
s’est servie d’un mot impropre et elle parle patois pendant toute la scène . À quel propos donc ce scandale pour un mot ? Je
opos donc ce scandale pour un mot ? Je proposerais de remplacer cette scène par celle d’une servante qui se présenterait pour
on ne pourrait pas en tirer parti pour le beau langage. [Acte III, scène première] ACTE IIIScène première Philaminte,
en dans ces deux vers la nuance du maître à l’écolière. [Acte III, scène II] Scène II Henriette, Philaminte, Bélise, A
ux vers la nuance du maître à l’écolière. [Acte III, scène II] Scène II Henriette, Philaminte, Bélise, Armande Trissot
magnifiquement ; Ces deux adverbes joints font admirablement. Cette scène est très vraie, mais elle est fade pour moi. Je n
espèce de plaisanterie. Voyez la définition de ce mot. [Acte III, scène III] Scène III Philaminte, Bélise, Armande, H
santerie. Voyez la définition de ce mot. [Acte III, scène III] Scène III Philaminte, Bélise, Armande, Henriette, Triss
ècles. L’habit noir une habitude du siècle de l’auteur. [Acte III, scène IV] Scène IV Philaminte, Bélise, Armande, Hen
noir une habitude du siècle de l’auteur. [Acte III, scène IV] Scène IV Philaminte, Bélise, Armande, Henriette Philami
au moins de notre esprit. Petitesse de ces sottes-là. [Acte III, scène V] Scène V Trissotin, Vadius. Philaminte, Bél
notre esprit. Petitesse de ces sottes-là. [Acte III, scène V] Scène V Trissotin, Vadius. Philaminte, Bélise Armande,
s la campagne de Moscou et quinze mois d’interruption.) [Acte III, scène VIII] Scène VIII Chrysale, Ariste, Clitandre,
Moscou et quinze mois d’interruption.) [Acte III, scène VIII] Scène VIII Chrysale, Ariste, Clitandre, Henriette, Arma
it pas rire, mais elle amuse, elle a moins de vétusté95. [Acte IV, scène première] ACTE IVScène première Philaminte, A
gré vous devenir votre gendre. Armande devient odieuse. [Acte IV, scène II] Scène II Clitandre, Armande, Philaminte
ir votre gendre. Armande devient odieuse. [Acte IV, scène II] Scène II Clitandre, Armande, Philaminte Armande Ce n’e
de toutes vos fiertés. Quelle humiliation pour Armande. [Acte IV, scène VI] Scène VI Armande, Clitandre Armande
iertés. Quelle humiliation pour Armande. [Acte IV, scène VI] Scène VI Armande, Clitandre Armande Oui ; je vais v
pourrait lui camper deux ou trois bonnes plaisanteries. [Acte V, scène première] ACTE VScène première Henriette, Tri
uistre ; l’on rit un peu à mais, par méprise, on ne rit point dans la scène qui me semble manquer encore de vivacité. [Act
t dans la scène qui me semble manquer encore de vivacité. [Acte V, scène II] Scène II Chrysale Ouais ! qu’est-ce donc
e qui me semble manquer encore de vivacité. [Acte V, scène II] Scène II Chrysale Ouais ! qu’est-ce donc que ceci ? Je
ns raison et conséquemment parce qu’elles sont anciennes. [Acte V, scène III] Scène III Philaminte, Bélise, Armande,
séquemment parce qu’elles sont anciennes. [Acte V, scène III] Scène III Philaminte, Bélise, Armande, Trissotin, Un No
un mot, docteur que pour sa femme. Jette quelque chaleur dans cette scène , mais c’est que son impertinence étonne. Cela est
rait de faiblesse, cela peint bien mais ne fait pas rire. [Acte V, scène IV] Scène IV Ariste, Chrysale, Philaminte, Bé
sse, cela peint bien mais ne fait pas rire. [Acte V, scène IV] Scène IV Ariste, Chrysale, Philaminte, Bélise, Henriett
l’homme avide. Et pour nous et pour lui est même sublime. [Acte V, scène V] Scène V Ariste, Chrysale, Philaminte, Béli
. Et pour nous et pour lui est même sublime. [Acte V, scène V] Scène V Ariste, Chrysale, Philaminte, Bélise, Armande,
it aussi les deux tiers des vers que dit Armande. Il n’y a de grandes scènes du caractère annoncé que celle de la Sutane, et c
tane, et celle du renvoi de Martine. Je suis étonné que cette seconde scène ne me fasse pas rire davantage. La scène de raill
uis étonné que cette seconde scène ne me fasse pas rire davantage. La scène de raillerie intéresse l’esprit, la dispute donne
mire un grand dessein, mais ce grand dessein manque son objet, et des scènes qui, étant un peu faibles pour nous, sont bien in
du Roy ; Pet ; in-8. 79. Oui, dans une comédie d’intrigue, mais une scène qui fait rire, sans changement, est bonne. 80. A
n, joué le mardi 15 février et le vendredi 25 mars 1814. 85. Acte I. scène I. 86. Si je n’eusse travaillé la plume à la mai
3 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ôle est tenu par la signora Silvia Roncagli, de Bergame. ACTE PREMIER scène I. À la suite de la querelle qui a eu lieu entre
d’aller demander audit Oratio le portrait qu’elle lui a donné jadis. scène II. Le capitaine Spavente raconte à Arlequin comm
oureux de la signora Vittoria. Arlequin lui dit qu’il perd son temps. scène III. Survient Lesbino que le capitaine consent à
s questions bouffonnes sur sa bravoure et sur ses talents militaires. scène IV. Flaminia, de sa fenêtre, appelle Arlequin et
et se retire. Arlequin regarde attentivement la fenêtre de Flaminia. scène V. Le docteur Gratiano, mari de Flaminia, voyant
ne dame. Le docteur prend la lettre et frappe Arlequin avec sa canne. scènes VI à X. Pantalon s’interpose entre le docteur et
aquelle Flaminia le prie instamment de ne plus fréquenter la comédie. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le portrait
roge sur tous les acteurs et en dernier lieu sur la signora Vittoria. scène XII. Isabelle sort au même moment ; elle dissimul
ermes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour. scène XIII. Le capitaine, entendant ce qu’Oratio dit de
ouloir esquiver l’affaire. Le premier acte finit ainsi. ACTE DEUXIÈME scène I. Vittoria, vêtue richement, avec des chaînes d’
rtoisies infinies qu’elle reçoit chaque jour des seigneurs parmesans. scène II à V. Pedrolino vante son maître Pantalon à Vit
lui ; Pantalon, flatté, exprime l’intention de lui faire un présent. scène VI. Pendant qu’Oratio raconte à son ami Flavio l’
ine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du théâtre. scènes VIII à XII. Flavio et Pedrolino, puis Flaminia s’
les deux vieillards, Pantalon et Gratiano, courtisent la comédienne. scène XIII. Arrive justement le docteur. Pedrolino fein
la signora Vittoria qui est amoureuse de lui. Gratiano est enchanté. scène XIV. Piombino salue le docteur de la part de la s
théâtre. Le docteur s’en réjouit et promet une récompense à Piombino. scène XV. Le capitaine s’entretient avec son page Lesbi
a été amoureux, à Milan, d’une très belle jeune fille nommée Silvia. scène XVI. Arlequin interrompt son maître pour lui dire
uin injurie et maltraite le page. Flaminia et Isabelle interviennent. scène XVII. Ayant deviné une femme sous l’habit de Lesb
nent au logis de Flaminia. Ainsi finit le second acte. ACTE TROISIÈME scène I. Vittoria et Piombino sortent de dîner chez un
nvers elle. Piombino l’engage à amasser du bien pour ses vieux jours. scènes II et III. Pantalon vient à passer. Vittoria le r
nsuite Flavio, que la comédienne arrête avec des discours engageants. scène IV. Mais Flaminia les aperçoit de sa fenêtre ; el
nt la main à sa joue, part sans dire un mot. Vittoria éclate de rire. scène V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de théât
il échange des compliments avec la comédienne. Mais Isabelle paraît. scène VI. Elle reproche à son mari de faire le galant a
nt les troupes de comédiens, les dames mariées ont la bouche sèche17. scène VII. Gratiano arrive à son tour. « Voilà l’autre
e lui remettre ces objets. Les comédiens se moquent de sa balourdise. scène VIII. Oratio, saluant Vittoria, réclame le portra
qu’elle ne sait ce qu’il veut dire, et elle s’éloigne avec Piombino. scène IX. Isabelle a vu Oratio parler à la comédienne ;
à la vue de cet inconnu, enrage et se retire en maudissant Isabelle. scène X. Pantalon demande la cause de tout ce bruit. Is
’est là justement l’occasion qu’il lui fallait pour aller au théâtre. scènes XI à XVII. Les amoureux se cherchent encore quere
e faire rentrer en grâce Silvia auprès du capitaine. Celui-ci paraît. scène XVIII. Pedrolino dit au capitaine qu’il trouvera
s de la maison où l’attend Silvia dépouillée de son costume masculin. scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin resten
i les vieillards rentrent à l’improviste. C’est le moment d’amuser la scène par quelques lazzi. Un fourbe, muni d’une lantern
ino et d’Arlequin, et les laisse en chemise ; les valets se désolent. scène XX. Grand tumulte qui s’élève du côté de la coméd
sent et l’entraînent. Piombino les suit avec des gestes de désespoir. scène XXI. Pantalon et Gratiano, se trouvant en face de
escendent et demandent à leurs maris si la comédie est déjà terminée. scène XXII. Pantalon répond qu’une rixe l’a interrompue
r avec elles à jouer à la prime. Pantalon et Gratiano les approuvent. scène XXIII. Le capitaine sort de la maison en jurant
auvre Silvia en oubli, mais il revient à elle et consent à l’épouser. scène XXIV. On amène Silvia qui apprend que son amant l
llustré ses parents. 15. Rappelez-vous L’ École des maris, acte II, scène  5. 16. « E come alle volte stà cinque e sei mesi
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
rent à représenter en public. Les deux troupes qui occupaient la même scène ne différaient notablement que par le langage. Mo
plus net et le style le plus vif qu’on eût jusqu’alors admirés sur la scène française. Qu’était-ce encore que Le Dépit amoure
Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scène i. Pandolfo, seul. Pandolfo entre sur la scène
uin.) ACTE PREMIER. scène i. Pandolfo, seul. Pandolfo entre sur la scène inquiet et rêveur. Des remords le tourmentent. Il
on homme de confiance, et, suivant son conseil, il prendra un parti. scène ii. Tebaldo et Pandolfo. Tebaldo vient à ses or
émarche proposée ; quant à lui, il interrogera et surveillera Lelio. scène iii. Fabio, Zucca. Fabio raconte à Zucca que lo
int, n’allume point de lumière. Il donne des ordres à Zucca et sort. scène iv. Zucca seul. Zucca fait un long monologue q
tre pages de texte, et sont très impertinentes pour le sexe féminin. scène v. Tebaldo, Lelio. Tebaldo dit à Lelio que, mai
se voir obligée à soutenir ce déguisement. Tebaldo n’en croit rien. scène vi. Fabio, les précédents. Fabio, en passant, s
trahir et de l’aider au contraire, autant qu’il sera en son pouvoir. scène vii. Tebaldo seul. Il rêve à ce qu’il doit fair
Pandolfo qui pourrait mourir d’effroi et de chagrin. ACTE DEUXIÈME. scène i. Le Pédant, Lelio. Le pédagogue Hermogène don
encieuses. Il est impossible de faire de la grammaire un pire usage. scène ii. Achille, Testa. Ils parlent de ce qu’ils o
oposent de le détourner d’une passion qui ne lui fait pas d’honneur. scène iii. Flaminio, Achille, Testa. Flaminio se fait
e si indignement. Achille et Testa se fâchent ; le premier sort de la scène , irrité contre son ami qui l’accuse d’imposture ;
d’imposture ; et Flaminio chasse son valet qu’il ne veut plus voir. scène iv. Flaminio seul. Il se détermine à se rencon
seul. Il se détermine à se rencontrer avec Fabio l’épée à la main. scène v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le v
asse entre son maître et Virginia, puis il est battu. On reconnaît la scène  iv du premier acte du Dépit amoureux et les contr
reux et les contradictions du malheureux Mascarille. ACTE TROISIÈME. scène i. Flaminio, Lisette, Brusco, autre valet de Fla
vé Au temple, au cours, chez lui, ni dans la grande place ; mais la scène est beaucoup moins délicate, beaucoup plus brutal
tte étant désignée non comme une soubrette, mais comme une ruffiana. scène ii. Lelio, Fabio. Scène de concetti, où Lelio p
me une soubrette, mais comme une ruffiana. scène ii. Lelio, Fabio. Scène de concetti, où Lelio peint son amour à Fabio en
our à Fabio en feignant de connaître une dame qui l’aime tendrement. scène iii. Tebaldo, Lelio, Zucca. Lelio, dont l’état
e malheur, et qui ne sait plus, comme on dit, à quel saint se vouer. scène iv. Zucca et Testa. Les deux valets se plaignen
né ne contient que des douceurs auprès des satires que font ceux-ci. scène v. Ricciardo, Zucca. Ricciardo entre en parlant
er. Ricciardo ordonne à Zucca de chercher Fabio et de le lui amener. scène vi. Le pédagogue Hermogène, Lelio. Le même genr
n’ai pas perdu le temps, ainsi que vous le dites. » ACTE QUATRIÈME. scène i. Lisette, Flaminio, Brusco. Lisette vient de
s’en va, ne songeant qu’à se venger de son rival. Le valet le suit. scène ii. Pandolfo, Ricciardo. Pandolfo entre le prem
ctime. Ricciardo arrive, lui parle avec douceur. Ici a lieu la grande scène reproduite au troisième acte du Dépit amoureux, o
fait des réflexions sur les faiblesses des pères pour leurs enfants. scène iii. Fabio, Zucca. Fabio reproche à son valet l
ble. Ils voient venir Pandolfo et Virginia et se tiennent à l’écart. scène iv. Pandolfo, Virginia. Pandolfo, étant convain
a qu’à l’appeler quand il sera temps, et elle rentre dans la maison. scène v. Pandolfo, Fabio, Zucca. Pandolfo est tout e
bio et Zucca affirment ce qu’ils ont dit. Pandolfo appelle sa fille. scène vi. Virginia, les précédents. Virginia reproche
on indiscrétion, la cause du malheur qui lui arrive. ACTE CINQUIÈME. scène i. Lelio, Tebaldo. Lelio remercie Tebaldo de l
Tebaldo se charge de faire consentir Pandolfo à ce qu’il a proposé. scène ii. Ricciardo seul. Ricciardo entre en se frot
n fils ; il se retire à l’écart, ne voulant pas encore le détromper. scène iii. Fabio, Zucca, Testa, tous armés. Les deux
et que, s’ils ont peur, ils n’ont qu’à s’en retourner sur leurs pas. scène iv. Ricciardo, les précédents. Ricciardo les ar
, et que, dès que celui-ci sera venu, Fabio aura le mot de l’énigme. scène v. Flaminio, Tebaldo, Testa, les précédents. Il
es, ce qui semble échapper à toute revendication précise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes
récise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes de la querelle et de la réconciliation d’Éraste e
conciliation d’Éraste et de Lucile, de Gros-René et de Marinette. Ces scènes ne se trouvent ni dans la comédie de Nicolo Secch
facétieuse, sans s’astreindre à réciter leurs rôles. Cela ressort des scènes qu’ils jouaient, à preuve celle qui est rapportée
plus tendres harangues. Peine perdue : Turlupin était inflexible. La scène durait une heure entière, avec toute sorte de mou
s, il est vrai, n’ont été recueillis que très tard, lui attribuât des scènes tout italiennes, par exemple, l’anecdote de la Le
emprunt à la comédie italienne, il lui empruntera une situation, une scène , quelque moyen d’action ; il ne reproduira plus u
ièce a été composée vers le milieu du seizième siècle. 40. Acte III, scène  ix du Dépit amoureux. 41. Préface des Véritables
5 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
-il prononcé1, et dans le seul passage où Molière met deux avocats en scène , c’est pour les faire parler l’un fort vite, l’au
prodiguent l’injure et le mépris et renouvellent à chaque instant la scène de M. Desfonandrès et de M. Tomès 5 ? Tout cela n
sion d’avocat. Citations (Note 1, page 5. ) L’Étourdi, acte V, scène IV. La procès il faut rien, il coûter tant t’arch
larron, l’afocat pien méchant.  Les Fourberies de Scapin, acte II, scène VIII. Jetez les yeux sur les détours de la justic
gens dévots ou par des femmes qu’ils aimeront. (Voir la suite de la scène .) Le Malade imaginaire, acte I, scène IX. Ce n’
meront. (Voir la suite de la scène.) Le Malade imaginaire, acte I, scène IX. Ce n’est point à des avocats qu’il faut aller
tion, sans un récolement de confrontation avec mes parties. Acte II, scène XIII. Premier avocat, traînant ses paroles en cha
as pendable. Etc. (Note 2, page 6.) Le Malade imaginaire, acte III, scène III. - C’est un bon impertinent que votre Molière
qui fait le fond de notre article : Critique de l’École des femmes, scène VII. Ces sortes de satires tombent directement su
e frappent les personnes que par réflexion. Impromptu de Versailles, scène III. ...Que son dessein est de peindre les mœurs,
toucher aux personnes. (Note 1, page 7.) L’Amour médecin, acte II, scène IV - Je soutiens que l’émétique la tuera. - Et mo
voyée en l’autre monde il y a trois jours. 1. L’Etourdi, acte V, scène IV. Il n’y a qu’au mot. — Les Fourberies de Scapi
V, scène IV. Il n’y a qu’au mot. — Les Fourberies de Scapin, acte II, scène VIII. La critique embrasse ici « les greffiers, s
ir comparait aux sept cordes de la lyre. — La Comtesse d’Escarbagnas, scène XVI. Le mot avocat est pris au figuré. — Le Malad
VI. Le mot avocat est pris au figuré. — Le Malade imaginaire, acte I, scène IX. C’est un éloge de la profession. 2. M. de P
X. C’est un éloge de la profession. 2. M. de Pourceaugnac, acte II, scène XIII. — M. de Pourceaugnac est avocat : « Votre p
t Nérine, de vouloir vous anger de son avocat de Limoges ? » (Acte I, scène III.) Mais rien dans toute la pièce n’a rapport à
rien dans toute la pièce n’a rapport à la profession, si ce n’est la scène où Pourceaugnac prodigue des termes de procédure
t la scène où Pourceaugnac prodigue des termes de procédure (acte II, scène XII) ; et encore prétend-il que ces mots-là lui v
— Barbier, Dict. des Anonymes. 4. Le Malade imaginaire, acte III, scène III. 5. L’Amour médecin, acte II, scène IV. 6.
alade imaginaire, acte III, scène III. 5. L’Amour médecin, acte II, scène IV. 6. Le Malade imaginaire, acte III, scène II
mour médecin, acte II, scène IV. 6. Le Malade imaginaire, acte III, scène III. 7. La Bruyère, Des Ouvrages de l’esprit. — 
6 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
, dans l’enchaînement de certains dialogues, dans l’ordre de quelques scènes . Si l’on rapproche de ces faits l’organisation mu
suffisant pour faire défiler et sauter des troupes de masques sur la scène . Les divers intermèdes ont été transportés là tel
ignoria ! Ce couplet, on peut le remarquer, remplace complètement la scène XV du premier acte, celle de l’apothicaire présen
lière. — Il y a surtout un renversement complet dans l’ordre des deux scènes des avocats et des apothicaires — Pourceaugnac s’
Pourceaugnac. Nous insisterons davantage sur les arguments de chaque scène , écrits en français dans la partition, ils ont l’
’époque dans l’impression musicale, indique que l’on doit suivre à la scène des opérateurs ou médecins ; l’harmonie l’indique
uplet de ceux-ci, qui, comme nous l’avons fait remarquer, remplace la scène XV du premier acte, les paroles de l’intermède so
intermède sont celles du Pourceaugnac ordinaire. Cet enchaînement des scènes des avocats et des médecins, contraire à celui au
vais encore, c’est la liaison ou plutôt l’absence de liaison entre la scène des avocats et les scènes qui précèdent. M. Auger
ison ou plutôt l’absence de liaison entre la scène des avocats et les scènes qui précèdent. M. Auger, dans les notes de son éd
on veut, avec son public, qu’il ne prend pas môme la peine de lier la scène qui finit à la scène qui va commencer, en faisant
lic, qu’il ne prend pas môme la peine de lier la scène qui finit à la scène qui va commencer, en faisant expliquer aux avocat
e, qui n’a pas. fait chanter ni danser les médecins consultants de la scène XIe, aurait-il (ait, sans avoir une raison préala
scène XIe, aurait-il (ait, sans avoir une raison préalable de mise en scène , chanter et danser deux avocats? Or, si, là, Pour
Voici notre subtil Napolitain qui nous dira des nouvelles. 1er acte, scène III. Ce n’est pas la première fois que Molière e
ces qui ne se passent pas en Italie; souvent même dans celles dont la scène est à Naples ou en Sicile, le valet a un nom fran
SBRIGANI : Je suis originaire de Naples, à votre service. 1er acte, scène IV. Lorsque Molière refit sa pièce, il mit Limog
re indiqué par le divertissement publié chez les Ballard, l’ordre des scènes y eût gagné. On évitait ainsi deux inconvénients:
onvénients: la longueur du troisième acte, l’absence de liaison de la scène des avocats. Tout eût été expliqué dans les épiso
publiée. La tradition résultant de représentations nombreuses sur la scène ordinaire avait fait oublier la première forme. L
oisième acte4 existait, il devait être resserré en un petit nombre de scènes  ; peut-être était—il réduit aux premiers mots de
nt M. de Pourceaugnac, voici ce que je dirais, en suivant l’ordre des scènes sur l’édition Ch. Louandre (in-18) : Premier acte
18) : Premier acte. — Il est bien entendu qu’il faudrait supprimer la scène VIIIe, copie du Médecin malgré lui, et que l’on p
Médecin malgré lui, et que l’on passe généralement au théâtre. — Les scènes XIIIe (les médecins), XIVe (entrée de ballet), XV
t reportées au divertissement final. 2e acte. — Suivre jusqu’après la scène des Paysannes; puis sauter de la scène X° (les en
acte. — Suivre jusqu’après la scène des Paysannes; puis sauter de la scène X° (les enfants) à la scène Ière du troisième act
la scène des Paysannes; puis sauter de la scène X° (les enfants) à la scène Ière du troisième acte (Eraste et Sbrigani). 3° a
Ière du troisième acte (Eraste et Sbrigani). 3° acte. — Supprimer les scènes IIe IIIe IVe Ve VIe et VIIe (série des scènes de
° acte. — Supprimer les scènes IIe IIIe IVe Ve VIe et VIIe (série des scènes de Pourceaugnac en femme, des Suisses, des archer
hers, de l’Exempt), qui font double emploi continuel. — Conserver les scènes VIIIe (Oronte, Sbrigani) et IXe (dans laquelle la
ronte semble se refuser au mariage qu’elle désire). Revenir alors aux scènes XIe et XIIe du deuxième acte (Sbrigani, puis Sbri
Sbrigani et Pourceaugnac). Suivent alors tout naturellement, après la scène XII, l’exposé de Pourceaugnac, la scène des avoca
tout naturellement, après la scène XII, l’exposé de Pourceaugnac, la scène des avocats, l’air de Pourceaugnac et l’intermède
l’acte, qui peut être suivi de l’entrée des masques annoncés dans la scène IX* du troisième acte. Les morceaux de musique ét
exception: il ne supprima que le chant des avocats; mais il garda la scène des apothicaires. Le premier acte est parfait ; l
carnaval, ce que justifieraient les derniers mots d’Eraste (acte III, scène X). Ces mots semblent ajoutés ; l’époque de la re
pièce sont inexplicables. Dans quelle comédie de Molière y a-t-il une scène inexpliquée comme celle des avocats? Dire qu’il y
(Ballard, 1670; voir Brunet), et dans le Carnaval, les indications de scènes , les arguments en français que Lully n’aurait eu
ennes qui leur font suite, — les arguments qui justifient un ordre de scènes inconnu ou oublié aujourd’hui semblent être de Mo
emeuré que par contrainte. » Evidemment, ici, Georges Dandin était en scène . Après les désespoirs amoureux de Tircis et de Ph
guait avec les Bergers (car il est peu probable qu’il jouât certaines scènes en pantomime) ; la fin de chacun des actes de la
anchement analogue fut, au reste, pratiqué par Molière, à la dernière scène du Mariage forcé, scène dans laquelle le retour d
au reste, pratiqué par Molière, à la dernière scène du Mariage forcé, scène dans laquelle le retour de l’ami Géronimo est ind
, en tragédie, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, s’avança sur la scène après la représentation, remercia le roi, et dema
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
commune voix veut-on qu’il se réduise ?     Le Misanthrope, acte II, scène  v. Le comique est le contraire du tragique. — 
de pire que des ridicules, mais il lui est permis de produire sur la scène le vice lui-même, pourvu que le poète ait une ass
plus loin, par une analyse détaillée de cette merveille unique sur la scène française, l’injustice de la France qui ne l’a pa
ie des Grecs, ce n’est pas l’introduction de personnages réels sur la scène . Ce n’est pas non plus l’esprit tout politique d’
e ressusciteraient pas la comédie d’Aristophane, en produisant sur la scène le peuple et ses conducteurs, Cléon ou Socrate, e
ue aurait été détruite par de semblables infractions aux règles de la scène . Mais les incidents épisodiques, les bizarreries
les spectateurs un plaisir de se soustraire un instant aux lois de la scène , à peu près comme dans un déguisement burlesque o
poètes par le gouvernement d’introduire des personnages réels sur la scène , l’installation même de la Muse au foyer domestiq
ans la contexture du drame où tout se lie, où tout se tient comme les scènes d’une tragédie34 ; il est dans l’esprit de ces pi
poétique, c’est-à-dire créateur, faut-il donc pour reproduire sur la scène les hommes et les choses que nous voyons tous les
tes en sont plus poétiques que les premiers. Pourquoi ? parce que les scènes invraisemblables, le comique arbitraire, les céré
ienne, nous font sortir un peu de la réalité qui nous obsède dans les scènes avec le maître de philosophie et avec Nicole. J’a
ent, dans leurs copies ou leurs imitations, l’un, omettre beaucoup de scènes et de caractères, l’autre, fondre en une seule de
, on trouve dans L’École des femmes, et, çà et là, dans deux ou trois scènes du Tartuffe 68, dans une ou deux du Misanthrope 6
ent en cadence à M. Jourdain, et tant d’inoffensives folies, et cette scène charmante de La Princesse d’Élide où Moron caress
trop sérieux pour être compatible avec la gaieté comique. Dans cette scène , et dans d’autres qu’une critique juste ne doit p
tions si éminemment comiques dans la suite naturelle des actes et des scènes , surtout lorsqu’elles n’ont aucun rapport avec le
ue de Molière est le plus souvent dure et outrée. Vous connaissez la scène où Harpagon oppose comme un argument sans répliqu
né cette admirable simplicité ? Il n’a emprunté à Plaute que quelques scènes et quelques traits. Le plan de son Avare est tout
t pas exempt du défaut capital des tragiques français ; il met sur la scène non des individus réels, mais des abstractions pe
trigue d’amour, banale, pesamment conduite, occupe trop de place. Les scènes d’un vrai comique, telles que celle où Valère et
nière dont le vol de la cassette est amené. Au premier acte, dans une scène imitée de Plaute, Harpagon exprime sa crainte qu’
Le Tartuffe est une belle satire en forme de drame ; mais à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie90. Sauf la gaieté
Alceste d’un ton courroucé, et s’il nous arrive de nous dérider à la scène comique de Dubois, ou à la plaisante description
chose que deux thèses morales habillées en hommes, argumentant sur la scène l’une contre l’autre, comme autrefois le Juste et
s que Don Garcie de Navarre nous avait déjà fait éprouver, dans cette scène furibonde où Alceste s’écrie, sur le point de fra
es motifs personnels aux actions et aux discours qu’il produit sur la scène , il sort du ton de la comédie104. Quels sont donc
u plutôt avec son prédécesseur Eupolis, qui avait lui-même mis sur la scène la fable d’un pays de Cocagne. Mais s’il avait mo
il ne connaissait pas le théâtre comique des Grecs108. Dès la seconde scène le théâtre change, et l’on voit s’élever le palai
rave discours d’Auguste et son burlesque travestissement. Toute cette scène est excellente. Je regrette seulement que Bombanc
d’une manière éclatante qu’il serait possible d’introduire sur notre scène moderne, en évitant les indécences et les allusio
rencontrer.                             L’École des femmes, acte IV, scène  vi. 23. Les personnages historiques ne sont j
eçon. 60. Ibid. 61. Shakespeare, Henri IV, Ire partie, acte Ier, scène  ii. Traduction de M. Guizot. 62. Acte III, scène
e partie, acte Ier, scène ii. Traduction de M. Guizot. 62. Acte III, scène  iii. 63. Sixième leçon. 64. Textuel. 65. Textu
nclination, était pour la farce. — Douzième leçon. 68. À quelques scènes près, le Tartuffe n’est pas une comédie. — Douzi
pas une comédie. — Douzième leçon. 69. À l’exception de quelques scènes plus animées, Le Misanthrope n’est qu’une suite d
. Lui-même ne cite jamais rien. 72. Le Malade imaginaire, acte III, scène  iii. 73. L’Amour médecin, acte II, scène i. 74
lade imaginaire, acte III, scène iii. 73. L’Amour médecin, acte II, scène  i. 74. La Princesse d’Élide, acte I, scène iii
Amour médecin, acte II, scène i. 74. La Princesse d’Élide, acte I, scène  iii. 75. La Critique de l’École des femmes, sc
d’Élide, acte I, scène iii. 75. La Critique de l’École des femmes, scène  vii. 76. Le Mariage forcé, scène vi. 77. L’
a Critique de l’École des femmes, scène vii. 76. Le Mariage forcé, scène  vi. 77. L’Amour médecin, acte IV, scène v. 78
. 76. Le Mariage forcé, scène vi. 77. L’Amour médecin, acte IV, scène  v. 78. Toutefois, bien d’autres en avaient fa
Notre Hans Sachs avait mis en œuvre avec assez de gaieté l’idée de la scène du Malade Imaginaire, où l’on met l’amour de la f
chez les étrangers, etc. — Douzième leçon. 79. L’Avare, acte Ier, scène  v. 80. Acte Ier, scène x. 81. Aulularia, II,
— Douzième leçon. 79. L’Avare, acte Ier, scène v. 80. Acte Ier, scène  x. 81. Aulularia, II, 2. 82. Les Femmes sav
scène x. 81. Aulularia, II, 2. 82. Les Femmes savantes, acte V, scène  ii. 83. Acte V, scène iii. 84. Ce qui s’éloig
ia, II, 2. 82. Les Femmes savantes, acte V, scène ii. 83. Acte V, scène  iii. 84. Ce qui s’éloigne entièrement de la fi
usseté et de la corruption du monde. — Douzième leçon. 85. Acte III, scène  ii. 86. Nous aurons toujours présent à l’espri
(t. Ier, p. 373), nous avons supposé qu’il faisait allusion ici à la scène  vi de l’acte III. 89. Textuel. — Nous n’avons vo
ct de ce vice ; c’est une excellente satire sérieuse, mais à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie.— Douzième leçon.
scènes près, ce n’est pas une comédie.— Douzième leçon. 91. Acte I, scène  vi. 92. Acte V, scène viii. 93. Présenter tou
pas une comédie.— Douzième leçon. 91. Acte I, scène vi. 92. Acte V, scène  viii. 93. Présenter toujours à côté d’un trave
ins, Plus vous me fournirez matière aux traits malins. 96. Acte I, scène  vi. 97. Acte V, scène i. 98. Le Misanthrope,
irez matière aux traits malins. 96. Acte I, scène vi. 97. Acte V, scène  i. 98. Le Misanthrope, comme on sait, fut d’ab
na avec ce chef-d’œuvre, et cela cinq fois seulement ». 99. Acte IV, scène  iii. 100. Acte II, scène vii. 101. L’auteur c
t cela cinq fois seulement ». 99. Acte IV, scène iii. 100. Acte II, scène  vii. 101. L’auteur comique doit éviter soigneu
amènerait infailliblement le sérieux.— Septième leçon. 102. Acte IV, scène  iii. 103. Le but de l’auteur a été de peindre
aux siennes ?— Douzième leçon. 104. Septième leçon. 105. Prologue, scène  vi. 106. Quatorzième leçon. 107. Acte Ier, scèn
n. 105. Prologue, scène vi. 106. Quatorzième leçon. 107. Acte Ier, scène  ii. 108. Tout ceci est textuel. — Douzième leçon
tuel. — Douzième leçon, t. II, p. 277. 109. Textuel. 110. Acte Ier, scène  iii. 111. Sixième leçon. 112. Acte Ier, scène i
tuel. 110. Acte Ier, scène iii. 111. Sixième leçon. 112. Acte Ier, scène  iii. 113. Le Roi de Cocagne, farce excellente !
amais d’être légère et inoffensive. — Douzième leçon. 114. Acte II, scène  viii. 115. Acte II, scène xi. 116. Textuel. 11
fensive. — Douzième leçon. 114. Acte II, scène viii. 115. Acte II, scène  xi. 116. Textuel. 117. Textuel. 118. Textuel.
8 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
de la fureur du parti dévot, quand il vit s’élever contre lui sur la scène un nouvel adversaire, non moins habile et non moi
te. Cette transaction, hélas ! était alors nécessaire pour rouvrir la scène à un aussi charmant ouvrage ; mais on conviendra
es longues années de toute-puissance, réintégré triomphalement sur la scène le texte complet du Festin de Pierre ; mais elle
elle permis quelques innocentes chuchoteries sur la suppression de la scène du pauvre, dont on parlait encore avec mystère da
idant, elle vient de reparaître sur le théâtre, cette courte et belle scène que n’aurait pas désavouée Shakespeare ; nous l’a
ndais. On a, comme on sait, disserté à perte de vue sur cette fameuse scène  ; on a répété à satiété que le parti des scrupule
nt au cinquième acte, où on l’attaquait de front, se rabattit, sur la scène du pauvre et la fit supprimer dès la seconde repr
ts hasardés, que l’auteur supprima à la représentation. » De plus, la scène dont il s’agit a-t-elle été retranchée tout entiè
’élever encore d’un autre côté. Que voyons-nous, en effet, dans cette scène  ? Au premier plan, un riche et insolent libertin
, mais ce trait seul, que nous retrouvons, dix-sept ans plus tard, la scène entière, moins les derniers mots, dans les exempl
ur les propres manuscrits de l’auteur7, d’où l’on peut inférer que la scène n’a disparu entièrement que sous les ciseaux, ouv
ue les traits plus déliés du modèle. Elles citaient, entre autres, la scène de M. Dimanche, qui leur paraissait, toujours au
liation qu’il avait en vue, il ait dû faire le sacrifice de plusieurs scènes , dont le dessin était trop manifeste et l’adresse
conservé cette gradation si importante ? Nullement10. En échange des scènes capitales qu’il a retranchées, il nous donne les
onnu, à n’en pas douter, la traduction du drame espagnol jouée sur la scène italienne de Paris11, où, grâce à la figure de do
nge sans hésiter toutes ses habitudes de composition, il prodigue les scènes épisodiques, et multiplie les personnages qui ent
assage. N’est-il pas, par exemple, bien remarquable que la plus belle scène de Don Juan, celle qui vient d’être saluée d’appl
ent d’être saluée d’applaudissements unanimes, soit précisément cette scène du pauvre, conçue et exécutée par Molière dans le
x plus charmantes églogues de l’antiquité. Que dirai-je de la mise en scène , si ce n’est qu’elle égale le soin apporté à tout
, que les comédiens italiens jouaient à Paris, vers 1657, la dernière scène de la pièce montrait aux spectateurs don Giovanni
Simonnin publia pour la première fois, d’après l’édition de 1683, les scènes que l’on croyait perdues. Voy. Molière commenté ;
de ce beau titre de Festin de Pierre et du succès qu’obtenait sur la scène italienne la figure de don Pierre et de son cheva
9 (1802) Études sur Molière pp. -355
el que le faux goût, que la satiété du beau poursuivent jusque sur la scène dont il fit la gloire ; joignez à de nouvelles ob
cette anecdote n’est pas sans vraisemblance, et nous en félicitons la scène comique ; une infidélité heureuse aurait pu enlev
rut à Paris le 3 novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène , pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douv
e. Bret est à peu près de mon sentiment ; il traduit même la dernière scène italienne, qu’il donne comme un modèle de naïveté
e que Molière, en s’emparant du fond, eût conservé la nuance. Dans la scène  v, acte IV, Mascarille querelle son maître sur se
st en même temps dans le genre mixte et dans le genre épisodique. Les scènes n’en sont pas détachées, bien s’en faut, mais les
tères. — Nous avons jugé le principal en parlant des imitations. Les scènes . — Faites pour la plupart d’après des règles igno
i vu des Pandolphe, des Anselme, s’annoncer en vrais Cassandre sur la scène , par l’ennuyeux tintamarre de leurs béquilles, et
té charmante ; j’en ai distingué surtout un qui, en paraissant sur la scène , pré venait le spectateur par l’étourderie la plu
nd voilà tout à coup mon Lélie qui, en ramassant la bourse, acte Ier, scène  vii , étend les bras, s’élance sur la pointe du p
enfantillage pour le moins déplacé, et non de l’étourderie. Acte IV, scène  ire , Lélie paraît vêtu en Arménien ; je lui trou
pouvoir l’applaudir ; mais comment l’oser, lorsque, pendant toute une scène contenant plus de cent vers, je le vois uniquemen
tion veut accréditer ne sont pas heureuses ; par exemple, acte Ie r, scène  ii, Mascarille dit à Lélie : Moquez-vous des ser
ns finesse, remplissent-ils aussi bien le but de Mascarille ? Dans la scène  iii de l’acte V, « Andrés tombe des nues, dit un
tombera bien plus des nues pour le spectateur. Dans le même acte, la scène  xiii est souvent retranchée comme inutile, et pa
le temps à Mascarille d’apprendre tout ce qu’il doit raconter dans la scène suivante. Même acte, scène xiv , l’on passe le r
endre tout ce qu’il doit raconter dans la scène suivante. Même acte, scène  xiv , l’on passe le récit que fait la vieille à Z
ère des règles. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable. La scène de Métaphraste, acte II, est tirée du Déniaisé, c
enir de son indiscrétion est prise dans Arlequin muet par crainte. La scène italienne est bouffonne, puisqu’Arlequin confie m
infidélité et s’accablent de reproches, comme Éraste et Lucile ; leur scène a des beautés ; celle des amants français est sub
Sentiment sur la pièce. Le titre. — Il ne répond qu’à une seule scène essentielle. Le genre. — D’intrigue, quoi qu’en
y rend compte de l’avant-scène à un personnage tout à fait nul. Les scènes . — Pas un ouvrage de Molière qui en offre un plus
Le style. — Déjà bien supérieur à celui de L’Étourdi, mais dans les scènes seulement où l’auteur, se trouvant à son aise, n’
ition. Il y a très longtemps que Le Dépit amoureux n’a paru sur la scène française, car je craindrais d’offenser Molière,
jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne cherchez pas à
’applaudir avec le même discernement qu’il vient de battre des mains, scène  xii , lorsque Mascarille, infidèle au comique pou
fille, avec le Docteur qu’elle n’aime point. Eleonora, seule sur la scène , se plaint de l’absence de Celio, prend son portr
r de Celio, qui croit Eleonora mariée avec Arlequin ; il abandonne la scène  ; Eleonora qui l’a reconnu de sa fenêtre, accourt
t la main sur la gorge de Célie, pour voir si elle respire encore. La scène où la femme de Sganarelle ramasse le portrait, es
le prenant pour Eleonora. Molière doit quelques détails de sa seconde scène à Boccace, qui dit : Sapi, se prinde moglie, che
yle. — Plus correct que celui de L’Étourdi et du Dépit amoureux. Les scènes . — Nous les avons jugées, en parlant des imitatio
itations. Dans celle qui, du temps de Molière, était appelée la belle scène , Sganarelle copie un peu trop l’allure et le jarg
honneur, et ce sera la dernière. Bret trouve des longueurs dans cette scène , et propose d’en retrancher seize vers : à la pla
r seize vers : à la place de l’acteur, et une fois décidé à jouer une scène bouffonne, il n’est pas un seul hémistiche que je
prononcé, que depuis Molière on n’a pas vu un véritable jaloux sur la scène française. L’exposition. — Trop compliquée ; ell
et la tradition aurait dû s’en rapporter à lui. Par exemple, dans la scène  vi, acte Ier, Ergaste dit à son maître, en parlan
e rire, ignore-t-il que le public est censé n’être pas là ? Acte II, scène  viii, Valère reçoit une lettre d’Isabelle : j’app
dise, n’en remarque-t-il pas toute l’absurdité ? Vers le milieu de la scène  xiv du même acte, Molière indique « qu’Isabelle,
it son rival pénétré, l’embrasse pour le consoler, lui dit-il ; et la scène finissait assez plaisamment, ce me semble : l’aut
la question que je vais leur faire. N’importe ; la voici : Acte II, scène ix 26, Valère prie Sganarelle de dire à sa pupil
a jamais pensé À rien dont son honneur ait lieu d’être offensé. Deux scènes après, le tuteur s’acquitte si bien de la commiss
agina la légère intrigue des Fâcheux. Chapelle lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l’exécuta si mal qu’elle fut r
is Molière lui fit dire par Boileau qu’il avait conservé sa véritable scène , et le menaça de la rendre publique, s’il continu
chasseur : « Molière, un pareil original manque à ta pièce » ; et la scène indiquée, ou plutôt ordonnée, fut prête pour la r
apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout, dans une satire d’Horace ; et qu’un cane
Molière l’a imitée, cependant, lorsque nous voyons jouer la première scène des Fâcheux, nous reconnaissons les mœurs du temp
ien fâcheux, quoiqu’avec des formes et des couleurs différentes. Les scènes . — Assez bien faites pour nous embarrasser, s’il
i déliés qu’ils ne sauraient enlever à la pièce le titre de comédie à scènes détachées ; mais pouvant servir de modèle en ce g
ser à son malheur, Arnolphe anéanti, pétrifié, et forcé de quitter la scène en s’écriant, ouf !… ne pouvait terminer la pièce
, comment Chrisalde croit-il pouvoir donner impunément à Arnolphe, en scène avec lui, dix ans de plus ou de moins ? et cepend
avoir le mérite de la brièveté ; je n’en réclame pas moins, acte III, scène  ire , les vers dans lesquels Arnolphe veut persu
n plonge, à jamais, les femmes mal vivantes ? Je réclame, même acte, scène  ii , les maximes du mariage qu’on abandonne pour
pour en faire mieux ressortir le piquant. Je réclame encore, acte IV, scène  v , le monologue que les comédiens réduisent aux
st consigné dans ces deux vers de Boileau : Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte, indigné, sortait au seco
i remarqué dans cet ouvrage des caractères fortement dessinés, et des scènes animées, non seulement par une conversation vive,
e comédie, ou plutôt cette plate satire, n’eut pas les honneurs de la scène , malgré l’empressement avec lequel les comédiens
s que dans le canevas italien, très sec, très insipide d’ailleurs. La scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée
a scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène , que les comédiens italiens font entrer dans tous
e d’un coup de forme, la matière ne vint que longtemps après. Dans la scène  xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il v
Qu’on se représente surtout le malheureux époux obligé de quitter la scène sans pouvoir, sans oser proférer une parole ; et
t le temps de versifier sa pièce que jusqu’à la moitié de la première scène du second acte ; c’est, dit-on, pour faire sa cou
l mis à profit les situations les plus intéressantes ? Je regrette la scène dans laquelle la princesse chante pour attendrir
enlevant ses spectateurs. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène , un sujet si propre à séduire le peuple ; et Moli
de Piedra ; Le Trompeur de Séville, ou le Convié de Pierre. La Scène est à Naples.   PREMIÈRE JOURNÉE. Dom Juan, inst
idents ennuyeux qui n’ont aucun rapport avec la pièce de Molière. La scène est maintenant en Castille, sur le bord de la mer
dénouement. — Bien propre à frapper un peuple superstitieux, aussi la scène se passe-t-elle en Sicile. Quels sont, va-t-on me
der, les traits dignes d’être distingués dans l’ouvrage français ? La scène de M. Dimanche, le gros bon sens de Sganarelle, l
a servir à son maître. — Je souffre de voir des lazzis pareils sur la scène française. — Manie de courir après les applaudiss
semblera jamais que par là. — Comme notre Elvire a été gauche dans la scène où elle essaye de ramener son amant ! — En revanc
e, dans ce rôle, n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait placé la scène  ? — Affaire de costume, prenez celui de la Sicile
! — Refuseras-tu à l’acteur dont nous parlons le talent d’être sur la scène comme dans son appartement, de la remplir à lui t
-il une ariette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la pièce à la scène , la scène au vers, et toutes les bienséances au d
iette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la pièce à la scène, la scène au vers, et toutes les bienséances au désir de pr
i ; sans cela aurait-il couru le risque de lui déplaire en mettant en scène ses quatre premiers médecins, et en les accablant
e auprès de celle qu’il aime ; et avec ce changement seul, toutes les scènes amenées par le déguisement deviennent bien plus i
nes amenées par le déguisement deviennent bien plus intéressantes. La scène où Sganarelle consulte quatre médecins sur la mal
plus à la vie qu’au gain d’un procès, le comique et la moralité de la scène française croissent avec l’importance de l’objet,
penser que le faux médecin soit l’amant de sa fille. Dans l’acte II, scène ire , Lisette avance que, « par bonnes raisons, i
? Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours. Acte II, scène  v, Éliante dit : L’amour, pour l’ordinaire, est
faire, Il plait à tout le monde et ne saurait se plaire. Même acte, scène  vii, Alceste s’écrie : Hors qu’un commandement e
ée que jusqu’alors on avait eue de la misanthropie46 ? Le lieu de la scène . — Bien choisi ; où peut-on amener des originaux
on avec le sien, et qu’avant la fin du premier acte, composé de trois scènes , on connaît déjà, non seulement les personnages q
de son caractère et de la situation dans laquelle il se trouve. Les scènes . — Moins animées par la rapidité de l’action, que
’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès son premier pas sur la scène , se trouvait en action, et son moyen le voici. Il
aute dont nous venons de parler, la double en parodiant, dans la même scène , la façon de rire et le ton de fausset de Clitand
ophant avec mon ami, je ne prendrais pas un ton moqueur ; et, dans la scène où la coquette et les deux marquis rient de sa br
mauvais lazzis achevassent de faire remarquer combien le ton de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais
pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma scène avec Alceste, comme celle que je viens d’avoir av
du premier, et le philosophe moral lui parut enfin digne d’occuper la scène , sans le secours du bouffon. Le Médecin malgré l
Ajoutons que Molière, à qui rien n’échappait, ouvrit, dans sa courte scène du Sénateur, la mine la plus féconde à tous les a
a mine la plus féconde à tous les auteurs qui, depuis, ont mis sur la scène des robins petits-maîtres. Mais que nous apprenne
si nous en exceptons l’idée, à la vérité bien précieuse, d’une seule scène prise dans une nouvelle du burlesque Scarron : el
pport fondé sur des faits. Orgon, pressé par son beau-frère, acte I, scène  vi , de tenir la parole qu’il a donnée à Valère,
a de Molière, a bien plus le mérite de l’à-propos. Molière, acte II, scène  iii , par ce vers : Ah ! pour être dévot, je n’e
i constrigne a cosi fare. Molière faisait dire à Tartuffe, acte III, scène  vi  : Ô ciel ! pardonne lui comme je lui pardonn
r, à l’aide des vices auxquels elle ne s’allie que trop souvent. Les scènes . — Toutes conçues, toutes exécutées avec une égal
taches qu’une sévérité scrupuleuse pourrait peut-être y découvrir. La scène de dépit entre Valère et Marianne, tient-elle bie
nt Éraste et Eucile, dans Le Dépit amoureux ? Cela est vrai ; mais la scène est si naturelle qu’elle conserve tontes les grâc
femme de chambre que soubrette, et mademoiselle Joly, l’espoir de la scène française, lorsque nous l’avons perdue56, ont tro
lies mines, dès qu’elle blesse la raison. Par exemple, dans l’acte V, scène  iv, Dorine, quoique très applaudie, a un tort, de
ement à Loyal, puisqu’il n’y répond pas, lui qui, dans le reste de la scène , se montre si chatouilleux. Secondement, est-ce l
note digne de quelque considération : Dorine, à part. Passons à la scène de dépit. Monsieur le journaliste en a-t-il été s
tre. — Cependant, Valère avait l’air déjà courroucé en entrant sur la scène  ; Grandval s’annonçait au contraire en riant, et
ée de lui dire tout bas, comme à Augé : « Si nous n’étions pas sur la scène , je t’appliquerais le plus beau des soufflets ! »
vée dans la bonne société : je ne lui aurais enfin désiré, dans cette scène , que plus de chaleur concentrée, et une âme rempl
e qu’ont tous les Tartuffe de menacer Elmire du poing, en quittant la scène , à la fin du quatrième acte ; outre qu’un pareil
sant directement tout ce qui est censé n’être dit qu’au personnage en scène . Je sais qu’un comédien qui, en parlant à son int
t je parle me semble négliger un peu trop cette règle. Dans l’acte I, scène  vi, Orgon et Cléante sont seuls ; le premier dit
ire pour faire dire à Tartuffe, avec cette vraisemblance, l’âme de la scène , surtout lorsqu’elle doit frapper les regards, M
onvalescente peut avoir sa coquetterie, même son opulence. Acte III, scène  iii, Tartuffe met la main sur les genoux d’Elmire
nt le bras qu’on lui présente si complaisamment. Elmire dit, acte IV, scène  iv  : Au moins je vais toucher une étrange matiè
t pour dispenser l’actrice de rougir en sa présence, durant toute une scène indécente, si elle n’était pas adroitement prépar
nsensée, Quand vous croirez… l’affaire… assez avant poussée. Dans la scène suivante, Elmire, après avoir inutilement toussé
pour la comédie, que toutes les nations ont un59 Amphitryon sur leur scène . Euripide et Archippus avaient traité ce sujet ch
l’auteur moderne. » C’est avec la même adresse que Molière anime la scène où Sosie raconte les hauts faits de son maître à
s.   L’action. — Bien plus animée dans la pièce française, grâce aux scènes de Cléanthis et de Mercure, qui sont de l’inventi
ige, ni d’antiquité, ni de mythologie ; ce n’est plus à Thèbes que la scène se passe, mais à Paris, eh ! dans quel monde ? Le
ène dans la rue ; cependant Molière a imprimé en toutes lettres : la scène est à Thèbes, dans le palais d’Amphitryon . Comme
t laissé noyer Élise, plutôt que d’avoir dérobé sa chère cassette. La scène dans laquelle Harpagon, après qu’on l’a volé, vie
te latin plus excusable que le français, puisque, chez le dernier, la scène se passe dans un appartement ; que, chez l’autre,
ernier, la scène se passe dans un appartement ; que, chez l’autre, la scène est dans la rue, et qu’Euclion peut, sans invrais
tes les personnes assez humaines pour vouloir lui sauver la vie66. La scène du quiproquo entre Valère et Harpagon se trouve a
sent ; Magnifico enrage et n’ose démentir son valet. Jugeons les deux scènes en peu de mots : dans l’italienne, Magnifico est
voit ensuite qu’il est question d’un autre époux. Voilà à peu près la scène d’Harpagon et de Cléante ; mais Magnifico n’est n
edresse, fait à son tour reculer Arlequin, et finit par le rosser. La scène italienne ne sert qu’à amener des lazzis ; la fra
pour un autre tout à fait inutile et inconnu jusqu’à l’avant-dernière scène . Je comprends encore moins pourquoi Molière, en o
u deux fils qui ne devaient servir à rien. Harpagon, dans l’acte Ier, scène  vi , annonce qu’il destine une veuve à son fils,
e vi , annonce qu’il destine une veuve à son fils, et dans l’acte IV, scène  ire , Frosine veut dégoûter Harpagon de son maria
les, au parterre ; mais qu’il me soit du moins permis de le mettre en scène  : je n’en fais pas un vieillard, je lui donne au
eur cause. La diction. — Vive, pure, agréable, pleine d’images. Les scènes . — Aucune d’elles qui ne satisfasse sur ce que la
ourmenter ? Mais que si la plus grande décence, et surtout pendant la scène du rendez-vous, ne prouve pas au spectateur que v
étends vous régaler pendant que je vous tiens, etc. Extrait d’une scène des Ménechmes de Plaute. Un médecin à qui l’o
us agréments. « Toutes les farces de Molière, a dit Voltaire, ont des scènes dignes de la bonne comédie. » Délivrons M. de Pou
Au plus digne des trois, pour en faire un monarque. Dans la superbe scène qui suit celle-ci, Carlos s’explique en ces terme
du tableau. Le style. — Chaque personnage a celui de son état. Les scènes . — Il n’en est pas une qui ne serve à peindre le
sait : comme cette cérémonie est longue. Encore un reproche, acte IV, scène  ii , madame Jourdain surprend son époux à table a
t plus en elle qu’une rivale, doit la mettre à la porte. Dans la même scène , madame Préville, jouant le rôle de madame Jourda
ouvenait qu’elle revenait de dîner chez sa sœur, elle arrivait sur la scène avec une pelisse et un manchon ; par là, elle nou
apitale qui comble d’honneurs et qui gorge d’argent ses comédiens, la scène est insensiblement livrée aux jeunes premiers de
de Cléonte, pour lequel vous vous passionnez si fort ? Il n’a qu’une scène intéressante. Oui ; mais si intéressante qu’elle
us a sauvé l’exemple d’un enfant de famille qui vole un étui d’or. La scène , que diable allait-il faire dans cette galère ,
galère turque ; et chez Molière, toujours ami des vraisemblances, la scène est à Naples ; voilà comme Molière, en embellissa
u’il lui a faites. Un dialogue précis rempli d’images agréables : des scènes , un acte inutiles. Le ridicule versé à pleines ma
rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin, dans la belle scène où il démasque si bien la chicane, est un intriga
orneille. La pièce, à l’exception du premier acte et des premières scènes du second et du troisième, a été versifiée par le
vive, la plus délicate des passions éprouvée par l’Amour lui-même. La scène brûlante de sentiment dans laquelle le dieu des c
e du Tartuffe, puisque, à la rigueur, comme nous l’avons déjà dit, la scène de dépit entre les amants pourrait en être retran
n le disant imité, en totalité ou en partie, de telle pièce, de telle scène , sont fort embarrassées pour faire un pareil repr
u logis il s’efforce de plaire. Dans l’Asinaire de Plaute, acte Ier, scène  iii , une matrone donne ce conseil à un amoureux 
s devraient moins négliger, et je leur offre pour modèle la cinquième scène de l’acte III des Femmes savantes. Vadius et Tris
’abord mutuellement un encens fade, et finissent par des injures ; la scène se passa réellement chez madame de Rambouillet, d
la Comédie ; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir jouer une scène sur un théâtre étranger, la lire, en être témoin
vec art, c’est de cette source féconde, que Molière a tiré toutes les scènes que nous avons admirées. Il n’est pas jusqu’au bo
, la vraisemblance. La plupart des auteurs amènent deux rivaux sur la scène , et ne s’occupent que du soin d’en congédier un ;
foncez pas le poignard dans le sein de vos parents, en montant sur la scène  : je me suis toujours reproché d’avoir donné ce d
rage dont nous devons nous occuper. Des imitations. La fin de la scène vingtième est, dit-on, imitée d’une aventure arri
sti ; et quand cela serait vrai ! N’y avait-il pas d’autres femmes en scène et dans la salle ? On m’avait raconté que Molière
é leur place dans quelques-uns des chefs-d’œuvre dont il a enrichi la scène française ! On croit ici au fauteuil de Molière,
r monsieur Harpin, et si le rôle de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène , n’est pas aussi hardi, aussi fortement prononcé
igne ? Un de nos jeunes auteurs, en mettant Montaigne lui-même sur la scène , n’a pas fait cette réflexion ; aussi, aucune mor
amants, ni à elle-même, et cependant, l’on est bien certain que cette scène , toute inutile qu’elle est, ne sera jamais retran
charlatanisme, et les soins minutieux auxquels elle le condamne. Les scènes . — En parlant du Malade imaginaire, Voltaire dit 
est une de ces farces de Molière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. » N’aurait-il pas mie
it de dire : Le Malade imaginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute comédie, on en trouve qui se r
est bien joué, on ne peut ranger, dans cette dernière classe, que la scène de Toinette déguisée en médecin. Les ressorts. —
s d’une maladie aussi universelle que dangereuse. Chaque acte, chaque scène , chaque mot de sa pièce nous l’ont prouvé. Le d
t voilà ce qu’il faut pour votre rôle. L’élève. Et surtout pour cette scène charmante, dans laquelle, en feignant de raconter
intimidée en me disant que mademoiselle Gaussin était, dans une même scène , polie avec les Diafoirus, tendre et reconnaissan
autés qui ont échappé à l’auteur ; par exemple, dans le dernier acte, scène  xxi, Angélique fond en larmes aux pieds de son pè
ôle qu’Argan la nomme presque toujours ainsi. Parcourons sa charmante scène , et nous verrons que Louison ne dément jamais l’é
urions vous en donner d’aussi précieuses. Comme, en paraissant sur la scène , il était bouffi de colère contre l’audacieux reb
mme le fut dernièrement le modèle que je veux suivre, surtout dans la scène où Argan fait donner des sièges à la compagnie.
pas s’emparer adroitement de l’attention générale, et dans l’une des scènes les plus importantes ? Le professeur. Quoi ! vou
est un homme… qui… ah !… un homme… un homme enfin. Tartuffe, acte I, scène vi . 1. Il y a dix ans qu’un libraire de St
st pas sans fondement, puisque le théâtre reste vide après la sixième scène et la dix-septième. 21. Ce nom n’est point imagi
Point de réponse. 26. On supprime les douze premiers vers de cette scène  ; nos maris devraient s’y opposer, je pense, puis
et examen ! » et je partage bien leurs regrets. 29. Pour entendre la scène du Joueur, on doit savoir que les six entraient a
et à venir, sur le mot tarte à la crème : si après avoir dit, acte I, scène  ire , je veux qu’elle réponde , ils s’arrêtaien
à l’ouvrage, ils peuvent plaire au public, Molière, dans la première scène , nous donne la véritable date de son mariage, en
40. Vers du Philosophe marié. 41. Voltaire nous a conservé une scène que Molière fut obligé de retrancher après les pr
le donne pour l’amour de l’humanité. Voltaire prétend avoir vu cette scène entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami
 poète de qualité vous désigne bien davantage ». 47. Dans l’acte i, scène  ire , Alceste dit : Non, l’amour que je sens pou
moi n’affaiblit pas la preuve. Le changement que l’on fait, acte II, scène  ire , ne me paraît pas aussi satisfaisant ; au l
arle Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61. Plaute, dans la première scène de son Amphitryon, fait dire par Mercure, à la Nu
e son Amphitryon, fait dire par Mercure, à la Nuit qui n’est point en scène  : Pergè nox, ut occœpisti, gere patri morem meo 
m’entendant lire cet article, prit le parti de Molière, et dit : « La scène se passe dans une chambre qui nécessairement doit
ot à mot, et le sonnet et l’épigramme que débite Trissotin, acte iii, scène ii. Boileau, dit un commentateur, les lui fournit
nom était un marchand parfumeur à Paris. 79. Il y a dans la première scène quelques traits contre un gazetier de Hollande qu
l’ai entendu lire parfaitement par M. le Texier, et pendant toute la scène j’ai cru voir, non seulement Argan et Louison, ma
ur de ce temps-là, m’a dit : je vois d’avance, lorsque les acteurs en scène vont avoir besoin de mon secours, Mol… fait danse
10 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
e n’a connu avant lui. « Molière est le premier qui ait su tourner en scènes ces conversations du monde, et y mêler des portra
’Oronte, le parterre applaudit. Alceste démontre, dans la suite de la scène , que les pensées et les vers de ce sonnet étaient
ui du Misanthrope : ensuite il entre dans le détail de cette comédie, scène par scène. « [*]Cette ingénieuse et admirable co
nthrope : ensuite il entre dans le détail de cette comédie, scène par scène . « [*]Cette ingénieuse et admirable comédie comm
isqu’il commence si bien de le faire remarquer. « Dans cette première scène , il blâme ceux qui sont tellement accoutumés à fa
lution qu’il souhaite d’en voir les effets, ce qu’il découvre dans la scène suivante ; et ce qu’il lui doit faire connaître l
l’adresse de l’auteur qui répond sitôt à ses désirs. « Cette seconde scène réjouit et attache beaucoup, puisqu’on voit un ho
se. Je ne crois pas qu’on puisse rien voir de plus agréable que cette scène . Le sonnet n’est point méchant selon la manière d
de cette pièce, qui se firent jouer pendant qu’on représentait cette scène  ; car ils crièrent que le sonnet était bon avant
us. « Ce premier acte, ayant plu à tout le monde, et n’ayant que deux scènes , doit être parfaitement beau ; puisque les França
te de voir le Misanthrope amoureux, on doit être satisfait dans cette scène , puisqu’il y paraît avec sa maîtresse, mais avec
t touchées, et représentées dans l’espace de quatre vers, on voit une scène de conversation où se rencontrent deux marquis, l
est par où cet acte finit. « L’ouverture du troisième se fait par une scène entre les deux marquis, qui disent des choses for
ts qu’ils reçoivent, que l’on peut toujours mettre des marquis sur la scène , tant qu’on leur fera dire quelque chose que les
mme vous le remarquerez dans la suite. « Il y a dans le même acte une scène entre deux femmes que l’on trouve d’autant plus b
représenter la vie des coquettes ; et ce qui doit faire trouver cette scène fort agréable est que celle qui a parlé la premiè
rent. « Je ne crois pas qu’on puisse voir rien de plus beau que cette scène  : elle est toute sérieuse, cependant il y en a pe
de s’applaudir d’un plein triomphe. Voilà ce qui s’appelle manier des scènes  : voilà ce qui s’appelle travailler avec art, et
ous les jours dans le monde. Je ne crois pas que les beautés de cette scène soient connues de tous ceux qui l’ont vue représe
s petites choses que dans les grandes, on en voit beaucoup dans cette scène puisque le valet exerce la patience du Misanthrop
moins d’effet s’il était à un maître qui fût d’une autre humeur. « La scène du valet, au quatrième acte, devait faire croire
’ils se montreraient ce qu’ils recevraient de leurs maîtresses. Cette scène est fort agréable. Tous les acteurs sont raillés
épris que de colère. « La coquette paraît un peu mortifiée dans cette scène  ; ce n’est pas qu’elle démente son caractère : ma
que les vers en sont fort beaux, au sentiment de tout le monde ; les scènes bien tournées, et bien maniées ; et que l’on ne p
offrit une place de secrétaire auprès de sa personneb : le sort de la scène française en décida autrement. « Sur la fin de l’
à son art toutes ses observations. « Molière, pour nous donner sur la scène un tableau fidèle de la vie civile, dont le théât
aste dans Le Sicilien 4, on peut du moins, dans la comparaison de ces scènes , remarquer le progrès du génie et des talents de
primées en différents temps. Mais il ne faut point confondre les deux scènes de L’Amour médecin et du Sicilien, que nous venon
resses en particulier, quoique Sganarelle et Dom Pèdre, soient sur la scène . Dans L’Étourdi, dans L’École des maris, et dans
onnes à qui ils ont intérêt de cacher leurs sentiments. Ces dernières scènes , plus fines et plus piquantes que les premières,
rs générales de Rome. Le poète français a non seulement exposé sur la scène les vices et les ridicules communs à tous les âge
u cœur humain. C’est enfin par elles que Molière a rendu en France la scène comique supérieure à celle des Grecs et des Romai
La Princesse d’Élide, comédie-ballet, le premier acte et la première scène du second en vers (le reste en prose), représenté
Royal, 1671. Molière n’a composé que le premier acte, et la première scène du second acte, et la première scène du troisième
le premier acte, et la première scène du second acte, et la première scène du troisième de Psyché, et le surplus de cette pi
Molière a merveilleusement bien peint leur caractère dans la première scène de son Médecin malgré lui. Menagiana, de Paris, é
urent aussi appelés à cette fête, les premiers pour exécuter quelques scènes burlesques, et les autres pour une mascarade dans
 Châteauneuf.   Cette Pastorale comique, espèce d’impromptu, mêlée de scènes récitées et de scènes en musique, avec des divert
Pastorale comique, espèce d’impromptu, mêlée de scènes récitées et de scènes en musique, avec des divertissements et des entré
orale héroïque ; elle fut représentée en cet état à Saint-Germain. La scène du second acte entre Myrtil et Mélicerte est rema
adorait dans les temples. « Molière a tout pris de Plaute, hors les scènes de Sosie et de Cléantis. Ceux qui ont dit qu’il a
ans un monologue ; ainsi, Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait pendant les entracte
qui tient leur place, un personnage plus intéressant par lui-même. La scène de Sosie avec elle n’est point une répétition vic
t pour objet de s’éclaircir sur la fidélité de leurs femmes. Les deux scènes ne produisent pas le même effet, par la différenc
t souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout cette scène où ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux
et d’amant. Plaute lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la scène et dans le jeu du moi. Il citait même un vers de
abordent, pour les entretenir de leur passion, et font avec elles une scène en musique, etc. « Ces deux bergers se retirent l
iens de parler, et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa pièce étant ar
de le retirer* à la septième représentation, le fit reparaître sur la scène en 1668. On fut forcé de convenir qu’une prose él
re, et séduire sa fille ; c’est de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l
juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène , il vient sans être annoncé ni préparé, et la fil
faute qu’on lui reproche qu’il a eu grande attention, dans la seconde scène du premier acte, à donner à Cléante le caractère
le caractère de Cléante. Il lui fait dire à son père dans la dernière scène , que son trésor est retrouvé, et qu’il lui sera r
ns la peinture des caractères cette vérité qui est si nécessaire à la scène  ; ils y découvriront l’art ingénieux du poète dan
le nom de Lélio et Arlequin, valets dans la même maison. La première scène du second acte est tirée du Dottor Bachettone, ca
, et que par conséquent ce qui précède, et ce qui suit le motif de la scène , en dépend aussi. Je ne craindrai point d’ajouter
de la scène, en dépend aussi. Je ne craindrai point d’ajouter que le scène cinquième du même acte est toute copiée de Le cas
imenti di Pantalone, canevas pareillement joué à l’impromptu : que la scène deuxième du troisième acte est toute entière dans
ra nobile, comédie italienne aussi jouée à l’impromptu ; que toute la scène septième du même acte se trouve dans Le case Sval
uve dans Le case Svaliggiate, dont nous venons de parler ; et que les scènes quatrième et cinquième du quatrième acte sont par
ent dans La Cameriera nobile ; et qu’enfin la seconde et la troisième scènes du cinquième acte paraissent entièrement imitées
ans Gelli, on ne trouvera pas dans toute la comédie de L’Avare quatre scènes qui soient inventées par Molière. « Un ouvrage au
ttention, et même l’admiration des connaisseurs. Cependant, comme les scènes du théâtre italien, jouées à l’impromptu, dont je
e connaître et de sentir avec quel art Molière en a fait usage. » Scènes italiennes. Scènes de Molière. Lélio et Arl
tir avec quel art Molière en a fait usage. » Scènes italiennes. Scènes de Molière. Lélio et Arlequin, valets dans la
        Il Dottor Bachettone, ou le Docteur Bigot. ACTE II. Scène première. Le Docteur dévot et grand usurier
qu’il estime un prix exorbitant. Molière, en prenant dans cette scène l’idée de l’usure d’Harpagon et de la liste, l’a
utée.               Arlequin, dévaliseur de maison. ACTE II. Scène V. Scapin fait accroire à Pantalon que sa m
t, pour chaque trait de louange qu’il lui rapporte.         Cette scène est presque la même que celle de Frosine et d’Har
La Cameriera nobile, ou la Fille de chambre de qualité. ACTE III. Scène II. Lélio donne des coups de bâton à Scapin
par quelque coup de bâton. Il est aisé de reconnaître dans cette scène celle de Valère et de Maître Jacques.            
d n’ose dire le contraire, quelque envie qu’il en ait.     Cette scène est tout à fait semblable à celle d’Harpagon, de
et que Pantalon est généreux. La Cameriera nobile. ACTE IV. Scènes IV et V. Pantalon et le Docteur, rivaux, en
on rival lui cède sa maîtresse, etc. Maître Jacques fait la même scène entre Harpagon et son fils, qui se querellent au
ne.     Lélio et Arlequin, valets dans la même maison. ACTE V. Scènes II et III. Arlequin, par l’animosité qu’il
n action, et Lélio lui répond de même sur l’amour de Flaminia : cette scène est plus ou moins soutenue à l’impromptu, suivant
Molière s’est servi dans son Avare.             L’idée de cette scène est dans Plaute, mais elle n’y est, pour ainsi di
oquée. Les Italiens y ont ajouté ; et Molière en a fait usage dans la scène de la Cassette, mais en ajoutant de la finesse au
nt souhait, Je le vis, non sans quelque peine, Ce même jour-là sur la scène  : Car je vous jure en vérité, Qu’alors la curiosi
aquelle il est traité, que cette pièce mérite des éloges. La première scène est aussi heureuse que neuve, aussi simple que vi
mente par degrés jusqu’à la fin. La raillerie fine de Dorine, dans la scène avec son maître, nous découvre Orgon tout entier,
ui s’accroît à mesure qu’on cherche à le détruire, donne lieu à cette scène si singulière et si admirable du IVe acte, que la
d’aventures basses ou romanesques, et qui ne faisait paraître sur la scène que des plaisants barbouillés et grotesques, fut
longtemps les Français citent Le Misanthrope comme l’honneur de leur scène comique. C’est la pièce française que nos voisins
Protesta mille fois que rien n’était plus beau, Surtout quand sur la scène on voyait mon visage, Les signes d’allégresse all
troupe de Molière. b. Frosine y fait allusion dans L’Avare, acte II, scène  VI, en disant à Harpagon, que Molière représentai
ote marginale] Épître II à M. Molière. 1. [Note marginale] ACTE III, scène  I. 2. [Note marginale] ACTE I, scène III. 3. [N
1. [Note marginale] ACTE III, scène I. 2. [Note marginale] ACTE I, scène  III. 3. [Note marginale] ACTE III, scène V. 4.
2. [Note marginale] ACTE I, scène III. 3. [Note marginale] ACTE III, scène  V. 4. [Note marginale] Scène XII. a. « Chaque
ène III. 3. [Note marginale] ACTE III, scène V. 4. [Note marginale] Scène  XII. a. « Chaque troupe avait dans ce temps-là
ges de Molière. a. Ce titre semble indiquer le canevas de la seconde scène du troisième acte des Fourberies de Scapin, où ce
ce qu’il travaillait ; on sait même que lorsqu’il voulait que quelque scène prît le peuple de spectateurs, comme les autres,
t à cette occasion qu’il fait dire à Alceste (Le Misanthrope, acte V, scène première) : Un traître, dont on sait la scandale
rqué qu’on ait fait à la comédie du Tartuffe est à ce vers, acte III, scène  VII : Ô Ciel, pardonnez-lui la douleur qu’il me
re sur la comédie de l’Imposteur, où il rend compte acte par acte, et scène par scène, de toute la comédie de Molière, et on
comédie de l’Imposteur, où il rend compte acte par acte, et scène par scène , de toute la comédie de Molière, et on voit par c
nac est une farce ; mais il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute comédie. Un homme supérieur, q
. [*]. [Note marginale] Lully. 1. [Note marginale] Voyez la seconde scène de Pourceaugnac, Œuvres de Molière, tome V, éditi
11 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
aujourd’hui un rang inférieur parmi tant de beaux ouvrages dont notre scène est enrichie, c’est à Molière lui-même qu’il le f
t surtout ce dialogue gai, rapide et naturel qui anime constamment la scène , et dans lequel chaque personnage se peint lui-mê
Quand Le Dépit amoureux parut, ce sujet n’était pas nouveau sur notre scène . Deux frères, d’Ouville et Boisrobert, l’y avaien
il fit le délicieux personnage de Lucile, et il créa cette admirable scène de brouillerie et de raccommodement, image si fid
Il appela sa comédie Le Dépit amoureux, comme si ce sujet d’une seule scène de la pièce était celui de la pièce entière. Pres
e entière. Presque toute la pièce, en effet, est pour nous dans cette scène unique, et l’on dirait que Molière a pressenti, a
térité. Molière n’en est encore qu’à sa seconde comédie ; et, dans la scène entre Éraste et Lucile, il s’élève jusqu’à ce deg
ardée comme le modèle (il eût été plus juste de dire le germe) de ces scènes qui sont devenues des lieux communs. » Lieux comm
ait bien ainsi ; car il ne s’est point fait un scrupule de répéter la scène du Dépit amoureux, d’abord dans Le Tartuffe, ensu
lui a pas semblé digne, celui d’emprunter son dialogue dans plusieurs scènes et de n’en être que l’heureux imitateur. J’ai cru
’une bonne critique permettent-elles de donner, pour l’original d’une scène dont le développement et le style constituent le
e rapport de l’économie dramatique, du sujet et de la disposition des scènes . Dans cette seconde pièce, le théâtre ne reste ja
tre ne reste jamais absolument vide, si l’on admet que la liaison des scènes n’est point interrompue, lorsque deux personnages
lement à la pensée de l’auteur. Depuis l’établissement régulier de la scène française, il s’était écoulé un grand nombre d’an
12 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ses, il est possible qu’il livre toutes les autres aux libertés de la scène , et qu’ayant autour de lui les modèles, il aime à
ds se tournèrent sur un jeune prince qui paraissait avec éclat sur la scène du monde ; mais les mœurs ne changent pas aussi p
es la comédie de La Princesse d’Élide. Ce fut au milieu de toutes les scènes héroïques et galantes de L’Île enchantée, où le j
le roi parut sérieux, et le visage des courtisans se rembrunit ; les scènes les plus passionnées, les tableaux les plus capab
on seulement l’ouvrage, mais l’auteur lui-même étaient perdus pour la scène , et nous aurions plusieurs chefs-d’œuvre de moins
ce de la manière la plus habile, en lui empruntant une des meilleures scènes de son ouvrage. Il l’avait presque associé à son
uccès ; c’est à Louis XIV qu’appartient la première idée de la grande scène d’Orgon et de Dorine, et le poète ne manqua pas d
et de la pureté de son école, il n’était pas fâché de traduire sur la scène le libertin effronté qui se joue de toutes les lo
cablaient les dévots depuis la première apparition du Tartuffe sur la scène royale de Versailles ; mais Molière, dans une pro
ge esprit s’accommode aux vices de son siècle. » Certes une pareille scène a été moins faite pour peindre Don Juan que pour
. On put espérer dès lors que le Tartuffe ne serait pas perdu pour la scène . Molière n’épargna ni peines ni soins pour la con
ui se renouvelle de jour en jour ; il excite au même moment sur vingt scènes diverses les transports de l’élite d’une nation ;
lle cernait toutes les avenues du trône ! Il est donc heureux pour la scène française qu’il ait vécu dans les premières année
’indécence des personnages. L’auteur inconnu de cette diatribe met en scène Laurent, valet de Tartuffe, qui n’est nommé qu’un
ec Lise, suivante de la maison, il travestit grossièrement la fameuse scène où l’hypocrite ose avouer à Elmire sa criminelle
’est peut-être pas hors de propos de citer quelques passages de cette scène  ; j’aurai soin de choisir je ne dis pas les plus
de pousser plus loin la citation ; mais d’après le commencement de la scène on peut juger de la fin. Le style et l’action von
’autrui. Mais ce qui achèvera de peindre la secte, c’est cette autre scène où un des personnages examine l’action du Tartuff
cret qui le tire de peine : Mais, parce qu’il commence à nuire sur la scène , Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison F
ion de l’ouvrage ; la fidélité de l’extrait, l’enchaînement exact des scènes , les citations des passages les plus remarquables
de Louis XIV, et si récemment la pièce a disparu quelques jours de la scène , elle a été plutôt suspendue qu’interdite ; encor
éloges. La pièce prit dès lors son rang parmi les chefs-d’œuvre de la scène , et la postérité l’a placée à la tête des product
a pièce telle qu’elle est imprimée avec l’analyse détaillée de chaque scène que donne de l’ouvrage joué une seule fois en 166
en 1667 l’auteur de la Lettre sur la comédie de l’Imposteur. Dans la scène d’exposition, la plus originale et la plus ingéni
ile de la bonne femme s’échauffant de plus en plus, elle terminait la scène par cette sortie si plaisante et si originale qui
uteur ; il n’aura pas manqué de s’apercevoir qu’il nuisait à la belle scène du premier acte entre Orgon et Cléante, où le mêm
ansposition plutôt qu’une suppression, et Molière a-t-il reporté à la scène sixième cette partie du dialogue de la première.
posteur qui analyse avec le plus grand soin, et presque mot à mot, la scène entre les deux beaux-frères, n’y fait aucune ment
éloquente tirade se trouve beaucoup mieux placée dans cette admirable scène de raisonnement que dans la première, dont elle d
à la susceptibilité des bigots. Il n’en est pas de même de la seconde scène  ; Molière crut devoir en faire le sacrifice, ou p
e et les enfants, et devenir peu à peu les tyrans des familles. Cette scène ne s’est pas retrouvée ; elle est d’autant plus r
tre changement à la fin du second acte ; il en a supprimé la dernière scène  ; Dorine, restée seule après la réconciliation de
arce qu’ils commençaient à soupçonner qu’il ne la haïssait pas. Cette scène rattachait mieux encore le deuxième acte à l’acti
eut-être s’était-il aperçu, à la première représentation, qu’après la scène délicieuse de la brouillerie et du raccommodement
ts, l’ont sans doute décidé à ce retranchement. C’est dans la seconde scène du deuxième acte qu’Orgon prétend que Tartuffe es
D’après la Lettre sur L’imposteur, ce ne serait que dans la troisième scène du quatrième acte que ces vers se trouvaient d’ab
terrible épreuve qui doit enfin détromper son trop crédule époux. La scène deuxième du cinquième acte paraît avoir été compo
en a donné une si fidèle analyse n’en fait aucune mention : c’est la scène où le bouillant Damis, apprenant la trahison du s
rtir d’affaire. Quelques commentateurs ont pensé qu’en ajoutant cette scène , Molière avait eu pour but de faire ressortir dav
ette intention fut entrée pour quelque chose dans l’addition de cette scène  ; mais il est plus vraisemblable que, soit pour s
Rabelais et jusque dans Scarron, les traits les plus vigoureux et les scènes heureuses de son ouvrage. Le commun des hommes qu
es tracés par une main inhabile. Si quelques traits heureux, quelques scènes même survivent à leur chute sans avoir pu l’empêc
ui ressemblait parfaitement. Ce frère revient à Milan, où se passe la scène , et la ressemblance des deux ménechmes complique
de femmes se trouveraient honorées de me l’accorder ! » L’admirable scène où Tartuffe, accusé par Damis, se reconnaît coupa
ans une nouvelle médiocre, et destinée à l’oubli, une des plus belles scènes du théâtre ? Il a enrichi l’auteur en le dérobant
rtel par le larcin qu’il lui a fait : Scarron est plus célèbre par la scène du Tartuffe que par tous ses ouvrages ; on ne cit
emier mari de madame de Maintenon, et comme l’heureux inventeur d’une scène qui est passée à Molière, comme s’il eût été dans
ge ; où a-t-il puisé cette exposition si comique et si originale, ces scènes tour à tour si gaies et si pathétiques, cette opp
en présence de la foule qu’il trompait par ses grimaces. En ornant la scène française d’un immortel ouvrage, il a légué à tou
artuffe, comme de l’amour brûlant du misanthrope, que jaillissent les scènes les plus admirables et les développements de pass
oète, avec tout son talent, ne serait jamais venu à bout de mettre en scène un homme pieux, et de le peindre des couleurs qu’
s doute, si le vrai dévot et l’hypocrite paraissaient ensemble sur la scène , ayant le même extérieur, tenant le même langage,
r eux-mêmes, que Pascal a flétris du sceau d’un immortel ridicule. La scène du cinquième acte, où le crédule Orgon explique à
elle à se retracer la mort d’un homme de génie, qui expira non sur la scène , mais dans les bras de deux religieuses, sœurs de
rs de fièvre et de délire, le mot de roi était proscrit jusque sur la scène , et le dénouement du Tartuffe fut mutilé par les
our être dévot, je n’en suis pas moins homme. (Le Tartuffe, acte III, scène 3.) 6. Je citerai avec plaisir M. Taschereau, qu
13 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ir toujours le spectateur en joie, de laisser le plus possible sur la scène Mascarille tempêtant, s’adoucissant, fourbant, s’
on modèle : la prétendue lettre du père de Celia passe de l’acte III, scène 13 de l’Inavvertito à l’acte II, scène 10 de l’Ét
de Celia passe de l’acte III, scène 13 de l’Inavvertito à l’acte II, scène 10 de l’Étourdi, et plusieurs scènes sont déplacé
13 de l’Inavvertito à l’acte II, scène 10 de l’Étourdi, et plusieurs scènes sont déplacées dans les actes IV et V. Ailleurs,
, français ou espagnols, peu lui en chaut. Au début de l’acte II, six scènes sont consacrées à un stratagème macabre de Mascar
e donnait aucune idée : Molière l’a pris à Noël du Fail. A l’acte IV, scène 1, Mascarille fait la leçon à Lélie avant de l’in
que Molière a substituée à une autre reconnaissance et aux piquantes scènes qui la suivaient dans l’Inavvertito. Les autres
Lélie vis-à-vis de Mascarille, et, si l’on peut comparer à l’acte IV, scène 1 de l’Étourdi l’acte II, scène 1 de l’Emilia, à
t, si l’on peut comparer à l’acte IV, scène 1 de l’Étourdi l’acte II, scène 1 de l’Emilia, à plus forte raison en doit-on rap
1 de l’Emilia, à plus forte raison en doit-on rapprocher l’acte III, scène 2 du Parasite : LISANDRE Cher ami, je ne sais, j
docilement suivi l’Inavvertito, a-t-il de gaieté de cœur renoncé aux scènes amusantes qui terminent celle pièce, et s’en est-
Léandre vont vraiment en masque pour enlever Célie à l’acte III, scène 8 de l’Étourdi, et Lélie, qui a révélé si imprude
né à Molière l’idée de cette substitution ? A la fin de cet acte III ( scène 9) de l’Étourdi, Trufaldin, impatienté par le déf
rt bien imiter la duègne du Dom Japhet d’Arménie de Scarron (acte IV, scène 6), mais en quoi il peut aussi exécuter une menac
14 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
Regnard paraît avoir modelé celui du Joueur, particulièrement dans la scène où le marquis refuse de se battre. Il y a des dét
r au troisième : il y a un rôle de père d’une crédulité outrée, et la scène du valet déguisé en médecin est une charge trop f
du quinzième siècle. Brueys et Palaprat l’ont fort embelli; mais les scènes principales et plusieurs des meilleures plaisante
on a retenus et qui sont, passés en proverbes. On rira toujours de la scène où le marchand drapier confond sans cesse son dra
que, et a fourni à La Chaussée le Durval du Préjugé à la mode, et des scènes entières évidemment calquées sur celles de Campis
, à ce que l’on croit, le père La Rue sous son nom, transporta sur la scène française la meilleure pièce de Térence, l’Andrie
de véritables drames, puisqu’il n’y a ni plan ni action : ce sont des scènes détachées qui en font tout le mérite, et ce mérit
heureux : on en a successivement retranché plusieurs, entre autres la scène du voleur de la gabelle, qui avait quelque chose
qui peut en sortant être mené au gibet. On a supprimé aussi quelques scènes un peu froides ; par exemple, celle qui roule sur
ne housse de lit, dont une femme a fait une robe, et plusieurs autres scènes qui ne valent pas mieux; mais il ne fallait pas e
e grande vogue; mais on ne peut disconvenir qu’il n’y ait beaucoup de scènes d’une exécution parfaite, plaisamment inventées e
n affecte sur l’autre, tout cela est très-divertissant, et surtout la scène des procureurs est si exactement conforme au styl
l’invention et l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène , et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’i
ssi noble que son esprit est censé, et la pièce offre tour à tour des scènes touchantes et des scènes comiques, toutes égaleme
est censé, et la pièce offre tour à tour des scènes touchantes et des scènes comiques, toutes également morales et instructive
ge qu’il en a fait est intéressant et théâtral. Je citerai encore une scène d’un ton très-noble et d’une intention très-moral
es amusements de la jeunesse d’un poète comique, et ne valent pas une scène de ses moindres pièces. Observons encore combien
ssi Regnard était-il joueur. Il a peint d’après nature, et toutes les scènes où le joueur paraît sont excellentes. Les variati
scroquerie. Ces sortes de gens connaissent mieux leur monde ; mais la scène est amusante, et tous ces défauts sont peu de cho
lance. Le testament de Crispin s’en éloigne d’autant moins, que cette scène rappelait une aventure semblable, qui venait de s
tout aussi confiant, ait cru faire un célibataire, en mettant sur la scène un homme de trente ans qui ne veut pas se marier.
; aussi Regnard ne la laisse-t-il dans l’erreur que pendant une seule scène , et se hâte-t-il de l’en tirer. Mais pour la ridi
rsécutions, le pauvre provincial absolument hors de toute mesure. Les scènes épisodiques du Gascon et du tailleur sont dignes
ée au théâtre. Comment? comme plusieurs autres pièces, pour une seule scène , celle de Cléanthis et de Strabon. La situation e
genre, d’un comique parfait. Mais s’il y a des ouvrages qu’une seule scène a fait vivre au théâtre, ils y traînent d’ordinai
Regnard, qui ne sont que des espèces de croquis dramatiques formés de scènes prises partout, et roulant toutes sur des friponn
ue produit le retour du père, et le personnage du marquis ivre, et la scène entre M. Géronte et madame Argante, où chacun d’e
a même pièce, le meilleur de tous les Gascons que l’on ait mis sur la scène , et le Falaise de la Réconciliation normande. Il
Dédit est la seule pièce où Dufrény ait été imitateur. La principale scène , où les deux sœurs se demandent pardon toutes deu
deux et se mettent à genoux l’une devant l’autre, est une copie de la scène des deux vieillards dans le Dépit amoureux de Mol
15 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
qui enfanta les secondes. Molière, en introduisant le bon goût sur la scène comique, n’avait pu en bannir entièrement le mauv
vait souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux
Époux et d’Amant. Plaute* lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scène et dans le jeu du Moi. Il citait même un vers de
ses remarques sur les Comédies de Molière, a prétendu que la première Scène du Second Acte de l’Avare est tirée du Dottor Bac
e Comédie de Boisrobert, avait fourni à notre Poète le Canevas de ces Scènes , où un fils emprunte de l’argent d’un Usurier, et
ntitulée Gli Suppositi 14, où se trouve le commencement de la sixième Scène du Second Acte de l’Avare. Tome I, p. 128 1
ous ceux qu’on a faits de cette Actrice. Molière l’a placé dans cette Scène si naïve, et si ingénieuse en même temps, où Cléo
uer ensuite à Paris après les grandes Pièces. Tome I, p. 213 La Scène cinquième du troisième Acte de cette Pièce [Les F
é Neufvillenaine26 fit imprimer cette Pièce avec un argument à chaque Scène , et la dédia à Molière, en lui disant : Qu’enchan
’est la même que celle de Molière, avec un argument en prose à chaque Scène . Neufvillenaine, qui se nomme pas, la dédia à Mol
ur lui, par Molière, à ce que l’on prétend. Tome I, p. 224 À la Scène seizième de cette Comédie [La Comtesse d’Escarbag
récepteur eut beau protester qu’il n’y entendait point malice ; cette Scène se répandit dans toute la Ville ; il parvint à Ni
parvint à Ninon* qui en rit longtemps. Molière en fit sa dix-neuvième Scène de la Comtesse d’Escarbagnas. Tome I, p. 226-2
insérés dans d’autres Pièces. Tels sont des endroits de la cinquième scène de l’Acte second, et la Scène huitième du quatriè
Tels sont des endroits de la cinquième scène de l’Acte second, et la Scène huitième du quatrième Acte du Misanthrope ; et qu
nthrope ; et quelques vers de l’Acte second, qui sont dans la sixième Scène de l’Amphitrion. Tome I, p. 274 1705, Grima
ère avait peut-être en vue cette idée, quand, à la fin de la première Scène de L’École des femmes, il faisait dire d’Arnolphe
à un vieillard, que les Esprits malins se sont emparés de sa maison, Scène que Renard a employée dans son Retour Imprévu 53.
à qui l’on a pris son argent, dont Molière a profité dans la dernière Scène du quatrième Acte de son Avare. Voici le Monologu
réaux qui le savait de Molière, que jamais il ne s’est servi d’aucune Scène qu’il eût empruntée de Chapelle*. Il est bien vra
e, étant pressé par le Roi, eut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène qu’il eût empruntée de Chapelle*. Il est bien vra
e, étant pressé par le Roi, eut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène de Caritidés, que Molière trouva si froide qu’il
qu’il n’en conserva pas un seul mot, et donna de son chef cette belle Scène que nous admirons dans les Fâcheux. Et sur ce que
ces bruits-là ; que autrement il l’obligerait à montrer sa misérable Scène de Caritidés, où il n’avait pas trouvé la moindre
à un grand original que tu n’as pas encore copié. C’en fut assez : la Scène du Fâcheux Chasseur fut faite et apprise en moins
cf. 1742, Bolaeana, p. 34 Boileau corrigea deux vers de la première Scène des Femmes savantes, que le Poète Comique avait f
à ce que prétendent quelques-uns, qui fournit à Molière l’idée de la Scène des Femmes savantes, entre Trissotin et Vadius. L
e de la Scène des Femmes savantes, entre Trissotin et Vadius. La même Scène s’était passée entre Gilles Boileau, frère du sat
gal du même Auteur, dont Molière sut si bien faire son profit dans sa Scène incomparable. Tome I, p. 356 Molière fit ac
Pièce de Molière, en y faisant quelques changements, et supprimant la Scène du pauvre qui demande l’aumône à Don Juan ; elle
is. Tome I, p. 360-361 Molière a inséré, dans cette Pièce, deux Scènes imitées du Pédant Joué 69, Comédie de Cyrano de B
eprochait à Molière cette sorte de plagiat, il répondait : « Ces deux Scènes sont assez bonnes : cela m’appartenait de droit :
 : il est permis de reprendre son bien où on le trouve ». La première Scène des Fourberies de Scapin est faite d’après la pre
première Scène des Fourberies de Scapin est faite d’après la première Scène de la Soeur, Comédie de Rotrou70. Voici cette Scè
après la première Scène de la Soeur, Comédie de Rotrou70. Voici cette Scène , en partie : Lélie O fatale nouvelle et qui me d
forts qu’il a retranchés, entre autres celui-ci : Don Juan, dans une Scène avec un pauvre qui lui demandait l’aumône, ayant
es de Scapin, dont la moitié est prise du Phormion de Térence*, et la Scène du Sac empruntée des Farces de Tabarin. On sera p
sait mieux valoir que celui qui aurait pu s’en fâcher, une partie des Scènes que Molière avait traitées dans sa Pièce lui étan
Tome I, p. 412 Ce titre74 semble indiquer le Canevas de la seconde Scène du troisième Acte des Fourberies de Scapin, où ce
Molière a merveilleusement bien peint leur caractère dans la première Scène de son Médecin malgré lui. Tome I, p. 537 M
’Oronte, le Parterre applaudit : Alceste démontre dans la suite de la Scène , que les pensées et les vers de ce Sonnet étaient
de cette saillie, et l’employa ensuite fort à propos dans la dernière Scène du Second Acte de son Misanthrope. 1801, Moliér
ne pût mettre en vers que le premier Acte et la moitié de la première Scène du second. Cette Comédie, ainsi que Psyché, fut t
e II, p. 109 Molière ne put faire que le premier Acte, la première scène du Second, la Premier du troisième, et les vers q
Pastorale Comique. Tome II, p. 169-170 C’est dans la troisième Scène du Sicilien, plaisamment imaginée pour procurer à
ualité de Valet de chambre, avait fait le voyage, fut témoin de cette Scène , dont il sut si bien se servir dans son Tartuffe.
êtes de Versailles, ne se rappelait point la part qu’il avait à cette Scène  ; Molière l’en fit ressouvenir, et ne lui déplut
ièce n’avait point été faite, il n’aurait jamais osé la mettre sur la Scène , après avoir entendu le récit de Ninon. L’aventur
e plus marqué qu’on ait fait au Tartuffe, est à ce vers120, Acte III, Scène VII. Ô ciel ! pardonne-lui121 la douleur qu’il m
la Tragédie de Tite et Bérénice 126 du grand Corneille. Acte premier, Scène deuxième. Faut-il mourir, Madame ; et si proche
ière a puisé dans cette Comédie de Boisrobert132, l’idée de plusieurs Scènes de l’Avare ; on reconnaît entre autres celles-ci 
. Molière, pour se venger de ce Campagnard, le mit en son jour sur la Scène , et en fit un divertissement au goût du peuple, q
475 On raconte qu’Armand144, ce fameux Acteur comique, enlevé à la Scène Françoise depuis quelques années, entreprit, en b
qui enfanta les secondes. Molière, en introduisant le bon goût sur la scène comique, n’avait pu en bannir entièrement le mauv
07, du Second Tome de cet ouvrage155.      Ci-gît qui parut, sur la scène ,      Le singe de la vie humaine,      Qui n’au
ette Pièce, se laissa tomber en courant, et en criant au voleur, à la Scène de la Cassette 160. Loin de chercher à se relever
à la cour de Parme, puis revient à Paris en 1731, ne paraît plus sur scène , mais il écrit sur le théâtre, en italien et en f
, p. 112). 15. Frosine ( L’Avare) : Femme d’intrigue 16. Acte II, scène 6. 17. Harpagon ( L’Avare) : Père de Cléante et
19. La Flèche ( L’Avare) : Valet de Cléante. 20. L’Avare, Acte I, scène 3. 21. Lucile ( Le Bourgeois gentilhomme) : fil
Sotenville ( George Dandin) : femme de Monsieur de Sotenville. 30. Scène 5. Selon la note 6 de la notice de Georges Forest
mes, Agnès : Jeune fille innocente élevée par Arnolphe. 45. Acte I, scène 1, vers 175-182. 46. La Mothe Le Vayer, Françoi
ondu (1579). (Le Petit Robert des noms propres 2007). 55. Acte III, scène 6. 56. Anne d’Autriche (Valladolid 1601- Paris
00, La Critique désintéressée sur les satyres du temps. 61. Acte I, scène 1, v.73-74. 62. Richelet, César Pierre (Chemino
les mêmes circonstances que son illustre prédécesseur, en sortant de scène juste après avoir joué le Malade imaginaire, et l
en prose. Selon la notice de la pléiade, page 1471, tome II, les deux scènes insérées sont la scène de la galère (Acte II, scè
e de la pléiade, page 1471, tome II, les deux scènes insérées sont la scène de la galère (Acte II, scène 4) et la scène du ri
ome II, les deux scènes insérées sont la scène de la galère (Acte II, scène 4) et la scène du rire de Zerbinette (Acte III, s
x scènes insérées sont la scène de la galère (Acte II, scène 4) et la scène du rire de Zerbinette (Acte III, scène 2). 70.
alère (Acte II, scène 4) et la scène du rire de Zerbinette (Acte III, scène 2). 70. Rotrou, 1647, La Sœur : comédien en 5
2). 70. Rotrou, 1647, La Sœur : comédien en 5 actes et en vers. La scène citée dans cette anecdote est la scène I de l’act
dien en 5 actes et en vers. La scène citée dans cette anecdote est la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du
citée dans cette anecdote est la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du pauvre qui demande l’aumône. 72.
cette anecdote est la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du pauvre qui demande l’aumône. 72. Molière, 1
parurent à Lyon, en 1788, 4 vol. (DLF XVIIIe, p. 534). 89. Acte I, scène 2. Oronte ( Le Misanthrope) : amant de Célimène.
cène 2. Oronte ( Le Misanthrope) : amant de Célimène. 90. Acte I, scène 2, v. 393-394. Note 35 « Cette chanson ne figure
, 1674, Athys, 1676, Isis, 1677) assurant lui-même aussi des mises en scène (Iphigénie de Racine, le Malade imaginaire de Mol
moires du roi, adressé à son fils. Sa femme composa une parodie d’une scène de l’opéra de Thésée. (DLF XVII, p. 983). 100.
, 1773, L’Assemblée : comédie en un acte et en vers. 130. Acte III, scène 1. 131. Coquille : renchér → renchéri. 132. B
use, 1653) : maîtresse d’Ergaste. 135. La Belle Plaideuse, Acte I, scène 8. 136. Même contenu que l’anecdote en tome I p
qu’on porte, ou qu’on fait porter. (Richelet, 1680). 160. Acte IV, scène 7.
16 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
e perfection, fut peu suivi par les auteurs qui travaillèrent pour la scène comique après la mort de ce grand homme. Les rais
donna par son approbation le moyen de s’emparer en peu de temps de la scène . C’est ce même genre d’écrire qui a passé jusques
pparence d’action ; ou plutôt, c’est un simple assemblage d’autant de scènes qu’il en faut pour donner à une pièce la durée or
eroche, etc. On trouve dans ces pièces des intrigues passables et des scènes comiquement rendues, mais nuls portraits convenab
nt, mais la finesse du dialogue y suppléait : enchâssée avec art, une scène succédait à l’autre, et ces scènes offraient touj
suppléait : enchâssée avec art, une scène succédait à l’autre, et ces scènes offraient toujours de quoi plaire, ou du moins de
oductions, pour parler de quelques autres qui soutinrent en partie la scène tragique ; les plus considérables sont Le Comte d
trate est un caractère d’amant qu’il n’avait pas encore exposé sur la scène  ; Clitidas, plaisant de cour, est plus fin que n’
’eût pas été sensible dans un rang trop bas ; pour faire effet sur la scène comique, il fallait que sur le choix du personnag
s beautés qui amusent agréablement les regards, jusqu’au moment où la scène doit s’ouvrir. La face du théâtre, ainsi que les
u aux modernesa. Plaute n’aurait pas rejeté le jeu même du sac, ni la scène de la galère, rectifiée d’après Cyrano, et se ser
rticle que Molière doit encore plus à Rotrou qu’à Térence la première scène de sa comédie). Octave y fait redire à son valet,
confirme par des monosyllabes. Térence se retrouverait encore dans la scène où Argante raisonne tout haut, tandis que Scapin
fait scrupule d’insérer dans sa comédie des Fourberies de Scapin deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano
d que quand on lui reprochait ce plagiarisme, il répondait : Ces deux scènes sont assez bonnes. Cela m’appartenait de droit, i
trou, t. VI. p. 396 de cette Histoire, nous avons dit que la première scène de cette pièce est l’original sur lequel Molière
tte pièce est l’original sur lequel Molière avait composé la première scène de ses Fourberies de Scapin. Pour prouver ce que
que nous avons avancé à ce sujet, il faut rapporter l’une et l’autre scène . Nous commençons par celle de La Sœur. [*]LÉLIE
oublié, je n’ai rien ajouté ; Que désirez-vous plus ? etc. Voici la scène de Molière. [*]OCTAVE. Ah ! fâcheuse nouvelle p
t comme elles sont, etc. Molière a encore fait usage de la troisième scène du premier acte de La Sœur. Lélie raconte à son a
ce discours : Laissez-moi le finir avec une parole, etc. La seconde scène du premier acte des Fourberies de Scapin présente
. Laissez-moi le finir en deux mots, etc. Cette comparaison des deux scènes de la comédie de La Sœur, de Rotrou, avec deux au
venaient supérieures entre ses mains. On en peut dire autant des deux scènes qu’il a prises dans Le Pédant joué, de Cyrano Ber
t un madrigal, que ce prétendu bel esprit récite avec emphase dans la scène cinquième du troisième acte, la confirment dans l
M. l’abbé d’Olivet rend compte de ce fait1. « Au reste, la charmante scène (des Femmes savantes, acte III, scène V) de Triss
ait1. « Au reste, la charmante scène (des Femmes savantes, acte III, scène  V) de Trissotin et de Vadius est d’après nature ;
r le faire porter à celui qui faisait ce personnage dans la pièce. La scène où Vadius se brouille avec Trissotin, parce qu’il
arras qu’il aurait senti en composant sa harangue, aurait produit une scène fort curieusea. Mais que direz-vous du sieur Rich
s vers qui se récitent dans le prologue, le premier acte, la première scène du second acte, et la première scène du troisième
ue, le premier acte, la première scène du second acte, et la première scène du troisième. Le reste de la pièce est de Pierre
re. a. « [*](Molière) ne put faire que le premier acte, la première scène du second et la première du troisième (et les ver
ix, si Molière ne l’a pas ? » *. [Note marginale] Voyez la première scène de l’Andrienne. [*]. [Note marginale] Vie de Mol
ère de cette Histoire, on verra que ce n’est que le fonds de ces deux scènes que Molière emprunta pour ses Fourberies de Scapi
ce passage semble le faire entendre. [*]. [Note marginale] ACTE I. scène  I. LÉLIE, ERGASTE, valet de Lélie. [*]. [Note ma
ne I. LÉLIE, ERGASTE, valet de Lélie. [*]. [Note marginale] ACTE I, scène  I. OCTAVE, SILVESTRE, valet d’Octave. [*]. [Note
émoires sur la vie et les ouvrages de Molière. [*]. [Note marginale] Scène  XVI de La Comtesse d’Escabagnas *. [Note margin
ius. a. « [*]Ce fut M. Despréaux qui fournit à Molière l’idée de la scène des Femmes savantes entre Trissotin et Vadius. La
ée de la scène des Femmes savantes entre Trissotin et Vadius. La même scène s’était passée entre Gilles Boileau, frère du sat
p. 512, Paris, 1665), dont Molière sut bien faire son profit dans sa scène incomparable. » *. [Note marginale] Note de M. 
a voulu peindre Ménage sous le nom de Vadius, il ne faut que lire la scène où il fait paraître ce savant ; ses ouvrages même
est une de ces farces de Molière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. La naïveté, peut-être
17 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
s, aussi simples, aussi claires, aussi fécondes, que celle-ci. Chaque scène produit un incident nouveau, et ces incidents, dé
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de
rdon de ses importunités ; le fils, qui soupçonne la ruse, obéit ; la scène se passe en présence du vieillard même, et de la
t lui donne sa main à baiser ; mais un instant après, et dans la même scène , il lui dit tout bas qu’il n’est pas content de l
l’a fait Boccace, Molière a suivi Vega à cet égard ; il a mis sur la scène un vieux tuteur, amoureux de sa pupille, et qui v
tre forme, le fond, le caractère, les lazzis, et quelquefois même des scènes entières. « Tout autre que Molière, en de pareill
’Horace*, puisqu’il s’en est servi pour la composition de la première scène et pour l’exposition de toute sa pièce ; mais il
s hommes dans toutes leurs actions ont un but ou un motif, et que les scènes détachées des fâcheux ne comportent pas par elles
tances d’une action humaine, ou de la vie civile, il fallait lier ces scènes à un motif intéressant ; il fallait donc donner à
t à l’égard des spectateurs. Il fallait donc encore une fois lier les scènes détachées à une action où à un motif, et c’était
cipal mobile de cette pièce, entraînait de nouvelles difficultés. Une scène d’amour bien filée, une autre scène de jalousie,
ait de nouvelles difficultés. Une scène d’amour bien filée, une autre scène de jalousie, suivie d’une réconciliation ; une in
soutenue et un dénouement imprévu n’auraient pas été convenables. Les scènes tendres, quoiqu’écrites avec la plus grande préci
ner à juste titre Les Fâcheux pour un parfait modèle de la comédie de scènes détachées. Si personne jusqu’ici n’a rien tenté d
e des Fâcheux : « Cette espèce de comédie est presque sans nœud. Les scènes n’ont point entre elles de liaison nécessaire ; o
é : il est des images dangereuses qu’on ne doit jamais exposer sur la scène  ; mais si l’on ne considère que l’art qui règne d
duit qui fut jamais, et je suis prêt de soutenir qu’il n’y a point de scènes où l’on ne puisse faire voir une infinité de faut
et que doit avoir un auteur comique, quelque genre qu’il mette sur la scène . Il sut, par le tableau de ce qui se passa dans l
en pourront juger eux-mêmes. Voici de quelle façon on distribua les scènes du Mariage forcé, en un acte, pour en composer tr
cé, en un acte, pour en composer trois actes. « [*]Après la quatrième scène , Sganarelle restait seul, il se plaignait d’une p
de Germino, qui venait éveiller Sganarelle : la troisième entrée, la scène des Bohémiennes. » Troisième entrée : Égyptiens
t en lui faisant les cornes. « Le troisième acte était rempli par les scènes de Sganarelle seul, de Sganarelle avec Alcantor,
acte, en y faisant quelques changements ; le plus considérable est la scène entre Lycaste et Dorimène ; scène ajoutée pour su
ments ; le plus considérable est la scène entre Lycaste et Dorimène ; scène ajoutée pour suppléer à celle du Magicien chantan
ci-dessus cité, page 148, dit : « Il y a, dans Le Mariage forcé, une scène et des lazzis tirés de plusieurs comédies italien
italiennes, jouées à l’impromptu. » M. Riccoboni aurait dû marquer la scène imitée des Italiens. 1664. La Princesse d’Élid
n cinq actes, précédée d’un prologue (le premier acte, et la première scène du second en vers, le reste en prose), de M. de M
France, ils donnaient à Sa Majesté le plaisir d’une comédie, dont la scène était en Élide. « Le roi fit donc couvrir de toi
cert de plusieurs instruments se fit entendre, et l’Aurore* ouvrit la scène  ; on représenta La Princesse d’Élide, comédie-bal
n ; Molière, qui connaissait ce faible, trouva qu’il y avait, dans la scène dont nous parlons, deux surprises de théâtre, et,
dénoue sa pièce intitulée El desden con el desden. « Dans la dernière scène , le père, accompagné des deux princes amants de s
later des transports de joie. En ce moment la princesse arrive sur la scène , se tient à l’écart et paraît inquiète ; elle ent
es divertissent, le retient auprès d’elle en qualité de bouffon. Deux scènes après, lorsqu’elle a résolu de tenter tous les mo
ervice de la princesse. Ce changement lui donna lieu de retrancher la scène du faux médecin, qui, par le bas comique dont ell
ne conduite sage et régulière. « L’original lui fournissait plusieurs scènes qui n’étaient pas inférieures à celles qu’il a ch
naire, je suis persuadé qu’il aurait fait des changements à ces mêmes scènes , supposé qu’il s’en fût servi. « À la moitié du s
que je vais ajouter. « L’auteur espagnol finit le second acte par une scène de la princesse dans le jardin. La princesse ordo
es de son chant ; mais Molière a fait un bien meilleur usage de cette scène en ne la mettant point en action. Il a premièreme
onséquent qu’il pressât le mouvement de l’action, il précipite sur la scène les progrès de la passion, mais dans l’intervalle
il fait toujours marcher l’action, et instruit le spectateur par des scènes particulières ; telle est la première du troisièm
acte, dans laquelle deux femmes de la princesse s’entretiennent de la scène du chant, dont nous venons de parler, et qui s’es
urquoi l’action est suspendue dans cet intervalle. « Dans la dernière scène du troisième acte, la princesse dit, en quittant
rande curiosité de savoir ce que produira cet entretien. Or, si cette scène se fût passée dans l’entracte, le spectateur n’eû
dans la tragédie. Il était donc en quelque sorte indispensable que la scène ne se passât point hors du théâtre ; et lorsqu’au
connaîtront aisément avec quel art il a rendu sublimes dans ces deux scènes les beautés manquées dans l’original. Molière nou
fait son butin, A comme elle le beau destin, De charmer chacun sur la scène , Quoiqu’il n’ait que douze ans à peine, Et certes
e théâtre italien, Va commencer l’autre semaine, À paraître sur notre scène , Pour contenter et ravir ceux, Qui ne seront poin
t 1, déterminé Molière à mettre depuis les médecins si souvent sur la scène . Choqué du maintien grave des dehors étudiés et d
tre quatre médecins qui s’enferment pour consulter : pendant toute la scène , leur conversation ne roule que sur des objets to
ière ait jamais lancé contre les médecins, et néanmoins dans toute la scène , il n’y pas un mot de mépris ou d’insulte ; c’est
ne doute point qu’en faisant dire à Fillerin (autre médecin), dans la scène première du troisième acte, les choses les plus f
, des talismans, et d’autres moyens semblables. C’est dans cette même scène qu’il parle à Lucinde pour la première fois, car
rginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Voyez la scène  V de l’acte second, et la scène VIII de l’acte qu
les ouvrages de Molière. a. Voyez la scène V de l’acte second, et la scène  VIII de l’acte quatrième de Dom Garcie, et la scè
cte second, et la scène VIII de l’acte quatrième de Dom Garcie, et la scène  III du quatrième acte du Misanthrope. Il y a auss
nthrope. Il y a aussi quelques vers de Dom Garcie dans l’acte second, scène  sixième de l’Amphitryon. 1. [Note marginale] Clé
lon les règles. » a. Loret oublie que ce fut Molière qui ouvrit la scène . C’est lui-même qui nous apprend ce fait dans l’A
ndamment de ce ballet gaillard et mignon, Molière ajouta une nouvelle scène à sa comédie, qui est celle du chasseur, dont le
d original, que tu n’as pas encore copié.” C’en fut assez dit : cette scène fut faite et apprise en moins de vingt-quatre heu
e le 5 ou le 6 janvier 1663. *. [Note marginale] L’auteur a placé la scène de ses personnages sur le théâtre du Palais-Royal
alais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à Arnolphe. acte premier, scène première. CHRYSALDE. Je me réjouis fort, seigneu
génie de Molière, p. 74 et suivantes. [*]. [Note marginale] ACTE IV, scène  I. [*]. [Note marginale] Observations, p. 137 et
’il en avait eu le temps. Il n’y a que le premier acte et la première scène du second qui soient versifiés : le reste est en
dien de la Troupe de Mademoiselle, en 1661. a. « Dom Juan, dans une scène avec un pauvre qui lui demandait l’aumône, ayant
r le génie de Molière, p. 119 et 120. [*]. [Note marginale] ACTE II, scène  III. [*]. [Note marginale] Observations, etc., p
18 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
os préjugés, nos défauts, nos passions; nul ne les a traduits sur une scène plus vivante. Aussi, son théâtre est-il toujours
olière : c’est la préface naturelle et nécessaire de notre étude. Une scène que vous avez tous lue, et qui compte parmi les p
poque ancienne, des récitatifs figurés, se rapportant aux principales scènes de l’Office et des Évangiles, telles que l’adorat
s germes de représentations dramatiques, quelques ébauches de mise en scène . Mais est-ce là ce qu’on peut appeler un théâtre?
rbe basilique de Saint-Êtienne, alors inachevée, qui rappelle tant de scènes de l’ancienne monarchie carlovingienne et où se c
âtre d’autrefois, correspondait à ce que nous appelons aujourd’hui la scène . C’était une vaste machine, une espèce de château
e est aussi bénine que la Sibylle Tiburtine. » Après diverses autres scènes , qu’il serait trop long de rapporter, on assista
au sujet du recensement; voyage à Bethléem. Tout cela fait autant de scènes , sans compter les démons qui sans cesse vont et v
nd sentiment populaire que furent dus les chefs-d’œuvre des arts. Les scènes de la Passion, la Sainte Famille, le mariage de l
Assurément il n’est pas malaisé de reconnaître dans mainte et mainte scène de nos vieux Mystères les mœurs bourgeoises ou le
uelque ballade nouvelle. Les détails les plus familiers se mêlent aux scènes les plus pathétiques. Les saintes femmes, dans le
ris devant: François Ier, en 1539, Isaac, fils de Sara, paraissait en scène dès le moment de sa naissance : « Icy, dit le liv
es pièces de Lope de Véga ou même de Shakespeare. Dans Jules César la scène est tantôt à Rome, tantôt à Sardes, tantôt à Phil
du vieux sel gaulois; l’autre, tout savant qu’il est, n’offre que des scènes sans vigueur, un style terne, une imitation à la
ffets dramatiques résultent de cette correspondance visible entre les scènes de la terre et celles du ciel ou des enfers! Aux
emplant avec deuil et amour, jusqu’à la consommation du sacrifice. La scène , de la Descente de Croix est aussi des plus navra
, et je ne puis m’empêcher d’y retrouver la reproduction de l’une des scènes les plus touchantes du Mystère de Metz. C’est la
ries sont auprès. » C’est tout à fait le groupe de Ligier Richier. La scène de l’apparition de Jésus à la Magdeleine est enco
a parlé ces jours derniers avec une éloquence si entraînante. Dans la scène de la Tentation au Désert, Satan montre à Jésus l
t tout te donne ;    Mais que devant moi tu te inclines Et m’adores. ( Scène 11e de la 1ère journée). La scène de Jésus deman
t moi tu te inclines Et m’adores. (Scène 11e de la 1ère journée). La scène de Jésus demandant le baptême à Jean (I. 8.) est
d’une longue route, s’est endormi dans un bois ; Abus s’empare de la scène ; il fait sortir successivement des arbres voisins
ommencement de vrai comique ; mais l’invention est fade et le jeu’ de scène on ne peut plus monotone. Il faut nous reporter à
e, je ne dirai pas d’être comparée, mais d’être égalée aux meilleures scènes de Molière. Ce chef-d’oeuvre est anonyme ; mais s
uelle verve! Quelle rapidité de dialogue! Quelle habile gradation des scènes  ! Quel plaisant tableau de mœurs! Vous en connais
! Et puis qu’ainsi va, je le donne . Pour Dieu à quiconque l’a pris. ( Scène XII, vers 990-994.) La seconde partie de la pièc
e fait citer devant le juge. C’est alors qu’a lieu cette incomparable scène de l’affolement du drapier, qui, retrouvant à l’a
ec dépens. La comédie française ne compte pas, je crois, une seconde scène comme celle-là. À la fin le rusé avocat est lui-m
huit syllabes et peut se partager en deux actes, le premier de treize scènes et de 1006 vers, le second de huit scènes et de 5
actes, le premier de treize scènes et de 1006 vers, le second de huit scènes et de 593 vers. Le lieu de l’action doit être sup
e qu’un nouveau cheval de Troie soit venu ouvrir ses flancs sur notre scène . La comédie, qui n’est rien si elle n’est pas une
19 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
peut-être quelques particuliers. Les politiques ont même conçu que la scène pouvait servir à leurs desseins. Le tranquille Ch
n, blasphème, saillie brillante, bouffonnerie froide, Rabelais sur la Scène , tel est Aristophane. Il attaque le vice avec le
’absurdités naissent quelquefois des beautés inattendues. D’une seule Scène partent mille traits de satire qui se dispersent
barras, et les en tirant par leur adresse ; voilà ce qu’on vit sur la Scène comme dans le monde. Quand les Poètes Latins peig
de pareils points de vue ? Des esquisses grossières déshonoraient la Scène dans toute l’Italie. La Calandra du cardinal Bibi
mandait avec transport ces farces monstrueuses, assemblage bizarre de Scènes quelquefois comiques, jamais vraisemblables, dont
à faire valoir la Pantomime Italienne. Toutefois quelques-unes de ces Scènes , admises depuis dans les chefs-d’œuvre de Molière
de la grandeur et de la bouffonnerie, les fous, les Astrologues, les scènes de nuit, les méprises, les travestissements, l’ou
ué, si enclin à la plaisanterie, n’aurait pu se glorifier d’une seule Scène de bon comique. Mais pour un homme tel que Molièr
hane n’était que le bouffon du Peuple. Combien de traits dignes de la Scène dans Horace et dans Lucien ? Et Pétrone, lorsqu’i
n de ses Ouvrages ; avec quelle hardiesse il élève dans les premières Scènes son Comique au plus haut degré, et présente au sp
du Tartuffe ; avec quel art un seul personnage, presque détaché de la Scène , mais animant tout le tableau, forme par un contr
n système, et tirant le Comique du fond des caractères, il mit sur la Scène la morale en action, et devint le plus aimable Pr
ngereuse, Boileau le mauvais goût, et dont Molière a fait voir sur la Scène des effets plus prompts et plus infaillibles. Mai
e l’État multipliait les Édits contre les duels, les proscrire sur la Scène peut-être avec plus de succès, en plaçant dans la
ire la seule action blâmable de sa vie, en nommant ses ennemis sur la Scène  ; Montfleuri qui, de son temps, eut des succès pr
spérance, ses ennemis voulurent lui ôter l’honneur de ses plus belles Scènes , en les attribuant à son ami Chapelle : artifice
on art, et au-dessus de lui-même, songeait à immoler les vices sur la Scène , et commença par le plus odieux. Il avait déjà si
e sûreté de discernement qui a guidé Molière, lorsque, mettant sur la Scène des vices odieux, comme ceux de Tartuffe et d’Har
ostérité comme un Peuple de dupes et de faussaires. S’il a mis sur la Scène des intrigues avec de jeunes personnes, c’est qu’
le mit sans effort au-dessus de deux genres, qui depuis ont occupé la Scène . L’un est le Comique attendrissant, trop admiré,
beaux-Arts, une imitation puérile, une vérité minutieuse, fait de la Scène un miroir où se répètent froidement et sans choix
tières, qui autrefois payaient fidèlement un tribut de ridicules à la Scène , sont parvenues à se soustraire à la justice dram
u’un pédant Pyrrhonien incertain de son existence ? Molière le met en scène avec un Vieillard prêt à se marier, qui le consul
20 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
au, avait publiés en 1656, et qu’il fit représenter, arrangés pour la scène , sous le titre d’Académie des dames, deux ans apr
Molière dans le rôle de Sganarelle, il avait placé, en tête de chaque scène , des arguments destinés à faire valoir le talent
nnée en trois. Ils ont apparemment fondé cette division sur ce que la scène reste vide aux deux endroits où ils ont placé des
dans L’Étourdi, avait violé plusieurs fois la règle qui veut que les scènes soient liées entre elles par la continuité du dia
avoir du cœur sans pouvoir en venir à bout, a certainement inspiré la scène où Sganarelle, couvert de fer et ayant tout ce qu
anteries de nos vieux comiques fût aussi bien reçu aujourd’hui sur la scène , qu’il l’était alors ; et ce qu’il y a de certain
gestes et ses grimaces vraiment risibles, faisait beaucoup valoir des scènes grossières et insipides ; mais forcés de reconnaî
rs disciples. De là cette foule de tragi-comédies qui parurent sur la scène française, avant que le génie de Corneille eût sé
u nom au genre même sur les ruines duquel il avait fondé notre double scène . Don Sanche d’Aragon n’était rien autre qu’une tr
loux et de sa victime, sont habilement tracés et soutenus ; plusieurs scènes sont préparées et exécutées avec art. Aussi, parm
diction. Je veux donner, en terminant, une idée des bienséances de la scène italienne à cette époque. À la fin du second acte
r de sa troupe, Monsieur, frère du Roi2. Molière avait emprunté à la scène italienne les sujets de L’Étourdi, du Dépit amour
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de
teurs dramatiques espagnols, Lope de Vega a mis cette intrigue sur la scène dans sa comédie intitulée : La Discreta enamorada
n propre fils. Le moine, bon dans un conte, était inadmissible sur la scène , surtout en pays d’inquisition ; c’était d’ailleu
; mais le dénouement de l’action ne vaut rien, puisque, amené par des scènes nocturnes d’une invraisemblance choquante, il n’a
de le prendre pour auxiliaire de son travail. Quoi qu’il en soit, la scène du chasseur fut faite et apprise en moins de ving
, avant Molière, avait fait paraître sur notre théâtre un ouvrage en scènes absolument détachées . Les scènes de la comédie d
re sur notre théâtre un ouvrage en scènes absolument détachées . Les scènes de la comédie des Visionnaires ne sont point déta
te une intrigue, légère à la vérité, mais à laquelle toutefois chaque scène concourt de manière à ne pouvoir être supprimée o
is en jeu dans l’ouvrage, au lieu de passer l’un après l’autre sur la scène , pour n’y plus reparaître, dialoguent entre eux,
onde. Molière est donc le premier qui ait fait parmi nous une pièce à scènes détachées. Ce n’est point un titre de gloire que
en excuse : s’il n’a fait que des portraits au lieu d’un tableau, des scènes au lieu d’une comédie, ce ne fut pas par choix, m
qu’au développement d’une intrigue ou d’un caractère, brilla dans des scènes détachées, d’une invention heureuse et d’une exéc
acile, semblait propre à lui rendre ce service. Il lui confia donc la scène de Caritidès ; mais Chapelle l’exécuta si froidem
olière lui-même entreprît de la détruire, en montrant cette misérable scène de Caritidès, où il n’y avait pas un seul trait d
21 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
propre. Gottsched avait tenu à donner à ses jeunes collaborateurs une scène pour produire leurs œuvres, et des acteurs pour l
ouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désirable de mise en scène . Les singulières affinités de caractère qui ont t
sayé de traduire, à l’aide du pinceau, l’effet dramatique de quelques scènes de notre poète. Il y a peu d’années encore, les é
un ménage. Pour étudier les passions des hommes, et les porter sur la scène , il est nécessaire de les avoir ressenties soi-mê
cateur de son état, et qu’une homélie n’eût pas été à sa place sur la scène . Quelle est cette manie de toujours rapprocher l’
re écrit mal, dit M. Scherer. En tout cas, il n’écrit pas mal pour la scène . Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style
trés et difficiles. Oui, mais ils ont été écrits pour l’optique de la scène  : c’est du style de théâtre. Il faut les juger au
ue sur une foule de pièces plus modernes encore ; prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces demoiselles parlent
les n’en soient pas moins restées une des comédies qui ont gardé à la scène un très vif succès de franc rire ? À la scène ! E
dies qui ont gardé à la scène un très vif succès de franc rire ? À la scène  ! Et ce n’est pas seulement de la scène de la Com
f succès de franc rire ? À la scène ! Et ce n’est pas seulement de la scène de la Comédie-Française que je parle : l’année de
des femmes et, pour plaire à son public des mardis, il a saccagé une scène , qui est regardée par tous les amateurs comme un
iques du mot. Mais, si l’on persiste à les dire tranquillement sur la scène , la franchise dont ils jouissent au théâtre ne se
é à des récriminations niaises, en mutilant une des plus spirituelles scènes de L’École des femmes. Sganarelle n’est pas un c
us sévère, et cette concentration d’effets qui est indispensable à la scène . Et comme tout cela est taillé en pleine étoffe !
t la superbe désinvolture qu’ils réclament. Ce sont les maîtres de la scène  ; il ne s’agit pas de leur donner le ton simple e
et son esprit, est longue et fatigante : elle ramène toujours la même scène , qui se représente sans cesse sous une nouvelle f
lisez au coin de votre feu ; ce n’est plus cela. Il est fait pour la scène . Tel récit qui vous semblait long s’anime et pren
it l’effet d’être manquée ou douteuse, tire un nouveau prix du jeu de scène qui l’accompagne. Et que d’esprit ! de cette sort
’un air bêtement convaincu les phrases que lui souffle Mascarille. La scène est ainsi bien plus fine, d’une plaisanterie bien
d’incises qui encombrent et prolongent les phrases ; mais toujours en scène et gaies. Il l’a jetée tout d’une haleine avec un
re de scandale. Le rire part au contraire lorsque Mascarille entre en scène . Pourquoi cela ? C’est que Molière a puisé ici so
ne sais pas trop l’effet que cette adaptation aurait pu produire à la scène en 1865 — la censure en fit arrêter les répétitio
C’est une pièce à tiroirs. Une pièce à tiroirs ne se composant que de scènes détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec
isse : aussi ne laisse-t-elle pas, malgré la variété des types mis en scène , malgré l’éclat des narrations, malgré la franchi
faisait Éraste. Le rôle est fort long, puisque Éraste est toujours en scène  ; très difficile, puisqu’il se trouve toujours da
M. Perrin avait, je ne sais pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène , y reprendra la place qui est due à ses longues é
prêter la même attention ; Coquelin entre, il semble aussitôt que la scène s’illumine. Un murmure de joie court dans tout l’
t qu’aussi cette entrée avait été admirable. À le voir arriver sur la scène , à grandes enjambées, habit rouge, bottes énormes
as même l’existence. De ce cas très particulier, que Molière a mis en scène dans L’École des femmes, est sorti, par l’effort
 ? Y eut-il jamais comédie plus mal faite que celle de Don Juan ? Les scènes tombent les unes par-dessus les autres, sans qu’a
i reste une merveille. J’ai parlé, dans un de mes feuilletons, de ces scènes qui pourraient s’appeler des scènes-types ; j’en
ais une dans Le Roi Lear, et je disais que Molière en était plein. La scène qui forme le second acte de Don Juan est une des
rivale, et se retirant maître de la situation. Vous vous rappelez la scène , elle est dans toutes les mémoires. Et si elle n’
vrai qu’à ne considérer que la vraisemblance exacte du détail, cette scène est absurde ? Il est certain que, dans la vie rée
de la vie ordinaire, qu’elles s’y laissent prendre. Mais c’est que la scène est vraie d’une vérité plus haute, plus idéale. I
ensuite, comme il veut, par le bout du nez. Cette idée ressort de la scène avec une évidence qui brûle les yeux. Toutes les
sie aiguise encore l’esprit soupçonneux, on se rappellera aussitôt la scène de don Juan entre Mathurine et Charlotte. On la d
enez vous-même qu’elles ne sont pas vraisemblables : est-ce que toute scène , où manquera la vraisemblance, sera, par cela mêm
e ? Pas précisément. Le premier point est que l’idée, exprimée par la scène , soit générale, et trouve, dans la vie réelle, de
par où elle se marque ne soient pas trop particuliers. Sans quoi, la scène ne peut plus se détacher des circonstances qui l’
tion où le poète l’a placée. Ainsi, dans ce même Don Juan, la fameuse scène de M. Dimanche ne trouve plus aujourd’hui son app
rce de belles paroles, esquiveront la demande ; mais la façon dont la scène est tournée, rappelle par une foule de détails un
sans-gêne cavalier de don Juan, vous verrez comme vous serez reçu. La scène est admirable ; l’idée en est générale ; mais les
Juan, entre Charlotte et Mathurine. Ce n’est pas tout. Ces sortes de scènes se reconnaissent à une autre marque qui n’est pas
aideront à dissiper leur erreur. Rien de tout cela n’existe plus à la scène . Le poète choisit et ramasse, au mépris de la vra
et il les enfonce dans les yeux du public. Il met en présence, sur la scène , Charlotte et Mathurine, parce qu’elles sont en e
é idéale. — Mais, me disait encore cette dame, qui vous dit que cette scène que vous admirez comme une scène-type, d’autres n
e l’ouïe aux sourds, ni la vue aux aveugles-nés. À ceux chez qui une scène de théâtre, une phrase musicale, ou un tableau év
ier 1868. II. Alceste et Célimène Ce qui fait l’originalité des scènes d’Alceste avec Célimène, c’est que ce pauvre Alce
ques avait tracé le scénario, et que Fabre d’Églantine a porté sur la scène . Il y montre que cet obligeant Philinte est au fo
on épée : Mais, mon petit Monsieur, prenez-le un peu moins haut. La scène n’en était pas moins plaisante pour être jouée pa
s’est habillé ce soir en Scaramouche, mais rien que dans la première scène , il y en a une demi-douzaine d’autres : Sotte co
bout et dans son dernier détail l’application de son idée. Il y a des scènes qui prêtent à la poésie et que Molière, préoccupé
d’un autre langage que celui de la prose. Ainsi je prends la dernière scène . Don Pèdre, furieux de sa pupille enlevée, demand
une prose cadencée (vers libres sans rimes) il l’a fait, et certaines scènes , les scènes d’amour ou de jalousie, sont bien plu
dencée (vers libres sans rimes) il l’a fait, et certaines scènes, les scènes d’amour ou de jalousie, sont bien plus agréables
la musique du vers sans que pourtant ce soit un chant véritable. Ces scènes où Jupiter exprime sa tendresse à Alcmène passaie
c une telle sécheresse, qu’il semble encore plus maussade. Il y a des scènes dont on pourrait tirer parti : celle de l’interro
vec vous ? On me conte qu’au temps où M. Thierry remit la pièce à la scène , il voulait que Mlle Madeleine Brohan changeât le
s amoureuses. Il en fait une sorte de fantoche, ahuri dès la première scène et ahuri de même à la dernière. Tout le long de l
nerie. C ?est pour cela qu’il a prodigué dans cette pièce les jeux de scène et les lazzi de la comédie italienne, c’est pour
st une des moindres : admirable encore par parties et toute pleine de scènes étincelantes, qui sont restées dans toutes les mé
ù le dénouement soit si absurde. Ce qui est même étrange, en ces deux scènes d’exposition qui n’en finissent point, c’est qu’e
ince au théâtre : elle est morose et chagrine. Retranchez-en quelques scènes , dont le comique est irrésistible, et qui sont pa
s, ni vingt, je l’ai vu des centaines de fois, et partout, et sur les scènes les plus infimes, et devant les publics les plus
attente quand Orgon soulève de sa tête le tapis de la table, après la scène de Tartuffe avec Elmire. Je défie qui que ce soit
chef-d’œuvre de Molière. Ce fut une orgie de Tartuffe sur toutes les scènes de Paris. Et qu’il ne croie pas que c’était pour
erais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe en scène . Tartuffe est sans doute de tous les personnages
du Conservatoire ; on n’a pu encore nous blaser sur tous les jeux de scène , si simples, si variés, si comiques ! Ah ! mon ch
de voir cette représentation rue Richelieu, j‘y eusse assisté sur une scène inférieure, je n’aurais pas tari d’éloges. 5 nov
ous est très familier. Vous l’avez vu dix fois. Molière le porte à la scène . Au lever du rideau, toute la famille est réunie,
u quatre fois, tandis que sa servante lui rit au nez. À ne prendre la scène qu’au point de vue d’une vraisemblance étroite, p
i mon frère, je suis un méchant, un coupable…etc. Vous connaissez la scène . La tirade ne répond à aucun des faits allégués,
ersonnages ; mais l’entêtement est le plus fort. Comme on dit dans la scène du Légataire : c’est sa léthargie ! Le public tou
t figure parmi tout ce monde. Je n’invente rien : relisez la première scène du Tartuffe, vous y trouverez tous ces détails. D
ité en pareille circonstance. Car on a toujours l’air de croire cette scène de séduction inouïe, invraisemblable, impossible.
amuse toujours un peu, alors même qu’elle s’en scandalise. Relisez la scène , vous verrez qu’avec infiniment de grâce et d’à-p
en traits si expressifs qu’on ne saurait y échapper. Rappelez-vous la scène où Elmire promet de confondre Tartuffe en lui fai
triomphante qui est vraiment admirable. On ne craint plus rien de la scène qui va suivre. On sait trop bien dès lors que Tar
ards d’une aussi scabreuse aventure. Il faut, pour que cette terrible scène soit possible, la femme que Molière a peinte, hon
ouer avec l’amour. Aussi, ne suis-je pas d’avis que, dans la dernière scène où Tartuffe va si loin, elle marque trop d’indign
e ce rôle aujourd’hui ? Vous avez tous présente à l’esprit la seconde scène du troisième acte où Tartuffe se voit pour la pre
on que l’on adopte ! l’une ou l’autre de ces deux interprétations, la scène prend une physionomie toute différente, et elle d
s gants d’avoir rien inventé. Elmire (en cette façon de comprendre la scène ) n’est préoccupée que d’un souci : c’est d’expose
bon que j’en profite. Voici mes conditions… » L’interprétation de la scène sera naturellement différente si Elmire a tendu u
réconcilie et rit de leur mine déconfite. Savez-vous bien que, si la scène est jouée par une soubrette accorte et délurée, e
augnac, poursuivi par les matassins, après s’être sauvé éperdu sur la scène , passât dans la salle et en fît le tour, traînant
t à sa suite la longue file des seringues toujours en joue… Ce jeu de scène avait été depuis longtemps supprimé. La raison en
t je ne sais où des douzaines de tabourets, qu’elle échelonnait de la scène à la porte de sortie, dans le chemin de ronde de
usqu’en ses moindres œuvres, il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène de haute comédie, une scène que l’on cite toujour
il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène de haute comédie, une scène que l’on cite toujours et dont on s’est encore, e
oté par les docteurs-jurés comme un symptôme d’aliénation mentale. La scène est très comique, mais de ce comique profond et t
t au Palais-Royal, un entrain de tous les diables. Féraudy n’a qu’une scène , celle où l’apothicaire offre ses services à Éras
te. Il l’a bégayée avec un art exquis. Et comme elle est jolie, cette scène  ! Je disais tout à l’heure qu’il n’y en avait qu’
’il y a d’important dans la comédie, car le reste, sauf deux ou trois scènes , n’est plus guère qu’un ballet que l’on nous serv
e Molière, y furent intercalés ; il regrettait surtout cette amusante scène où Polichinelle reçoit des chiquenaudes, puis des
ombre de beautés répandues dans l’ouvrage. Elle en sauve les quelques scènes qui sont admirables ; le reste ne compte pas. Le
médie-ballet d’un genre original que Molière a créé en se jouant. Les scènes de comédie n’étaient imaginées que pour amener de
e principal, la raison d’être. Oui, mais il est arrivé que, parmi ces scènes de comédie, quelques-unes étaient de premier ordr
pour rappeler aux amateurs le souvenir de l’œuvre primitive ; et des scènes de comédie, elle avait composé un ouvrage, imparf
gai. Sa voix perçante amuse l’oreille et éveille le rire. Il y a des scènes qu’il a jouées à ravir, et notamment celle du maî
y faisait Nicole. Elle était fort enrhumée ; elle a manqué la fameuse scène du rire, où j’entends retentir à mon oreille les
t qu’exigent les rôles de Molière. Elle n’a été que gentille dans les scènes qui ont suivi ; elle a contribué pour sa part à l
ois gentilhomme, Molière a répété, sous une forme un peu nouvelle, la scène du Dépit amoureux qu’il avait déjà replacée, et p
s heureusement à mon avis, dans le second acte de Tartuffe. C’est une scène toute de convention. L’arrangement en est factice
quoi, même fuite et même poursuite en sens contraire. Relisez cette scène , dont je ne puis vous donner par la description q
roiriez-vous ? les comédiens ordinaires de la République exécutent la scène comme s’ils officiaient à la messe. Delaunay lanc
est la Dorimène de Molière, telle qu’il l’a vue et représentée sur la scène . Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre
s acteurs ne recommençaient pourtant point. On avait été, derrière la scène , tout stupéfait de cette explosion. C’était un dé
y a beaucoup de Vénus dans l’antiquité ; celle que Molière a mise en scène , c’est la mère des ris et des amours, un peu bien
e ; et pourtant il a été facile de voir le public, dès cette première scène , s’éveiller en sursaut à l’admiration. La tirade
— Qu’elle eût été jolie sur la flûte ! » s’est-il écrié tout bas. La scène qui suit est de comédie pure. Les deux sœurs de P
avart est chargée de rendre ce personnage. J’avoue qu’à son entrée en scène ma première sensation a été de désappointement et
de le transposer, et l’effet est fâcheux surtout dans cette première scène . Elle a repoussé les vœux de ses prétendants et l
re-Français n’eût joué comme elle le reste de la pièce, et surtout la scène qui suit. Psyché a été condamnée par un oracle à
, qui l’embrasse et qui pleure, ses derniers adieux. J’avais lu cette scène le matin et l’avais trouvée fort belle : mais je
vrait un chef-d’œuvre inconnu. Qu’elle est simple et familière, cette scène d’adieux, mais qu’elle est douloureuse et pathéti
d’eux-mêmes par cette merveilleuse poésie. M. Maubant a dit toute la scène avec une simplicité, pleine de pathétique, qui a
en que ce ne fût pas un public aussi facile aux impressions vives, la scène a excité encore la même admiration. Tout cet enth
huit premières représentations, remplis ad libitum par les acteurs en scène . Molière, il est vrai, dans les pièces qu’il a em
t dû être de tout temps laissée à la fantaisie de l’artiste. Ainsi la scène de Sylvestre, feignant de chercher Géronte pour l
cène de Sylvestre, feignant de chercher Géronte pour le tuer, est une scène ad libitum. Mon correspondant s’indigne de voir q
rimé de Molière. Mais elle doit avoir été introduite dans celui de la scène peut-être de son temps, sans aucun doute peu d’an
, dit-il eu se carrant, derrière ! Honneur à la fourberie ! Le jeu de scène date de Molière, cela n’est pas douteux. Quand s’
r un maigre sujet, éclate enfin et décharge sa rate. Il y a un jeu de scène qui est traditionnel. Une pauvre servante, dit Ch
s deux mots qui suivent : ma sœur. Barré exécute bonnement le jeu de scène . Il s’avance sur sa femme : Je vous le dis, et, a
comme des plaisanteries les deux pièces débitées par Trissotin sur la scène , qui, pour me servir des expressions de l’abbé d’
usion à Cotin ; mais il ne l’avait pas personnellement traduit sur la scène . L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses v
ar c’est ce contraste qui fait, en grande partie, l’originalité de la scène de la dispute. Mlle Baretta était chargée du rôle
es, persévéramment poursuivies, ce personnage qui n’a pour lui qu’une scène à effet. Mais cette scène, tous les connaisseurs
vies, ce personnage qui n’a pour lui qu’une scène à effet. Mais cette scène , tous les connaisseurs la savent par cœur ; tous
sentiment vaut le mien. Mais il nous a changé tout le mouvement de la scène . C’est la troisième du quatrième acte, et j’engag
Mais ce n’est jamais ou presque jamais ainsi que Molière procède. Ses scènes vont toujours, par gradations successives, et à t
en convient pas chez ces certaines gens. La fureur va éclater, et la scène sera finie ; mais Molière, qui est très ménager d
qui s’emportait, pour donner au spectateur un temps de repos, et à la scène un prétexte à recommencer dans un autre ton. C’es
fait des grâces. Delaunay a tort. Il m’interrompt le mouvement de la scène . Qu’il soit sûr que si le Clitandre de Molière en
ysionomie et à ces malices de diction, Molière ne bornerait pas là sa scène . Il a déchaîné l’orchestre, et il le marque expre
marque expressément par le vers que dit Philaminte, et qui termine la scène  : Votre chaleur est grande, et cet emportement,
pas sur un vers ni sur un mot qu’il se trompe : l’erreur porte sur la scène  ; il dit, en faisant la bouche en cœur : le « Sui
 ; mon Dieu ! elle part de rire aussi à Londres, quand un alderman en scène s’interrompt d’un dialogue sérieux pour danser un
eut-être avait-il une autre idée en tête que de mettre Tabarin sur la scène … — Huit rappels ! et des rappels de Serbes. — Oh 
salle pouffait de rire. Je n’ose croire que Saint-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-il pris si
ait que gaie, telle que Dieu l’avait faite. Rappelez-vous la première scène où elle paraît : Argan l’a appelée plusieurs fois
secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de longue main, préparé la scène pour la faire réussir ? Mais point du tout : c’es
ndre au ton de Mlle Brohan ? Tout le monde se rappelle cette amusante scène où Toinette se déguise en médecin. Ce déguisement
ne imagination en belle humeur. Si Toinette était une autre fille, la scène n’aurait pas le sens commun, car à quoi sert-elle
amuse. Elle n’y met pas tant de façons. Il faut entendre dire la même scène à Mlle Brohan. Elle ne cherche pas midi à quatorz
jaillir tout le comique qu’il renferme. Vous vous rappelez la fameuse scène où le jeune Thomas Diafoirus est présenté par son
aire d’observation, en rougissant. Rien de plus naturel que ce jeu de scène dont l’effet est sûr. Il faut des sièges pour tou
te, comme toutes les autres, à ce badinage. Mais voyez la suite de la scène  : M. Diafoirus entame un long éloge de son fils.
oté une tirade ennuyeuse, mais nécessaire, en la couvrant d’un jeu de scène qui occupe ailleurs l’attention du public. Ainsi,
rme tendre et pénétrant, le rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la jeune fille se prend de pique avec sa belle
ravi d’avoir une fille si aimante. Mlle Baretta a cru devoir jouer la scène avec tout le pathétique que comporte la situation
intensité de douleur dont elle est capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un père vraiment mort, et
atteint, de faire rire les honnêtes gens. Si donc il a mêlé quelques scènes dramatiques à la trame de son œuvre, il n’a pu le
onner que ce qui est strictement nécessaire pour l’intelligence de la scène . Son mérite sera d’amortir cette nuance, afin qu’
l’économie de la pièce. Ces revirements de passion donnent lieu à des scènes plaisantes, mais qui sont de convention, d’une co
aient ainsi croquer le marmot à Regnard, il avait déjà donné sur leur scène et Le Joueur, et Le Distrait, et Démocrite, et Le
, acclamée, et j’ai vu le moment où elle serait obligée de revenir en scène pour saluer le public avant que le rideau fût tom
Ajoutez que ces rôles sont très lourds, car l’acteur est toujours en scène , puisqu’il représente à la fois deux personnages,
qu‘un. La pièce, ainsi faite, se prive volontairement d’une foule de scènes très réjouissantes, elle gagne moins en vraisembl
ous le voyez pourtant, voilà deux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en personne ; ils
voilà ce qui vous ôte le goût de parler morale. Quand Molière met en scène des coquins de cette force, Dorante et Dorimène d
e jeu « admirable » de Coquelin et de Jeanne Samary, oubliez quelques scènes de grosse bouffonnerie qui ne tiennent nullement
remplissage plus ou moins spirituel, des épisodes inutiles, comme la scène de l’apothicaire (qu’on retranche à la représenta
tte le public sur une fausse piste. Même la véritable action, dont la scène du testament est le nœud, ne mène à rien ; l’esca
Argan du Malade et Harpagon… Même procédé pour les situations, « les scènes à faire » ou à « refaire ». L’amour de Géronte po
« refaire ». L’amour de Géronte pour Isabelle, c’est de L’Avare ; la scène avec l’apothicaire Clistorel est du mauvais Purgo
                                              (Le Légataire, acte II, scène  iii.) Ceci d’Andromaque :                     No
f de Regnard ? De l’entrain, quelques vers spirituels,, deux ou trois scènes gaies, mais d’une gaieté gênante et parfois trivi
n’en faut pour vivre dans les anthologies classiques, à côté des deux scènes fameuses de Démocrite, mais pas assez, ce me semb
 Thierry et sous celle de M. Perrin. Jamais il n’a (en dehors de deux scènes ), amusé le public. Le style de Regnard y a même p
Cette pièce qui court les petits théâtres paraît bien rarement sur la scène française. » Et après l’avoir contée, comme si c
s excursions dans les œuvres oubliées et en remettait quelqu’une à la scène . On l’écoutait avec recueillement et sympathie :
lairé du feu cru de la rampe, et on l’a vu marchant et parlant sur la scène . Quelle main ingénieuse, quel art discret ne fall
ais qu’elle est aimable et comme on se sent prêt à l’aimer ! Les deux scènes où elle presse sa fille et lui tire l’aveu de la
s faible ; mais Marivaux nous y pousse par un progrès continu. Chaque scène est un pas en avant. Marivaux possède cette grand
isse les uns après les autres. On aura la sensation qu’elle avance de scène en scène, elle l’aura elle-même. « Aucun de ces
uns après les autres. On aura la sensation qu’elle avance de scène en scène , elle l’aura elle-même. « Aucun de ces deux homm
ice ou se poser en réformateur. C’était d’ailleurs une tradition à la scène que les valets ont toujours eu plus d’esprit que
texte authentique de Marivaux et d’en retrancher les lazzi et jeux de scène que la tradition y avait ajoutés. J’avoue que ce
stimez que M. Perrin a eu tort de supprimer les lazzis et les jeux de scène consacrés par la tradition, et qui remontent jusq
a part, une longue étude de Marivaux m’a prouvé que lazzis et jeux de scène n’étaient nullement le fait des premiers interprè
n prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les jeux de scène marqués par l’auteur. Ils altérèrent celui-là, ch
, « battait outrageusement » la pauvre Silvia, sa femme, c’était à la scène le type du galant homme. Il plaisait surtout par
e des pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les jeux de scène tenaient une large place. À partir de la réouvert
étation primitive, et je crois qu’elle a eu raison. Plusieurs jeux de scène , quelques phrases parasites, des lazzis ont dispa
ortent de très nombreuses corrections de sa main, des remaniements de scène et des béquets en abondance. Or, ces corrections
’une écriture irrégulière et rapide, ont été faites au crayon, sur la scène même. On l’eût fort désobligé si l’on se fût perm
d’abord remarquer à M. Larroumet que ces additions (lazzis et jeux de scène ) n’ont jamais porté que sur un rôle, celui d’Arle
vec infiniment de soin par Marivaux, il y a dans la pièce une ou deux scènes qui me paraissent être ce que nos anciens vaudevi
i me paraissent être ce que nos anciens vaudevillistes appelaient des scènes ad libitum et qui ne sont que des restes, des sou
uvenirs de l’antique Commedia dell’arte, Une des plus célèbres de ces scènes est celle « du lit » dans Le Sourd ou l’Auberge p
tuation donnée, c’était à lui de l’égayer par les saillies et jeux de scène , nous dirions, à cette heure, par les cascades qu
ien ! pour ne citer dans Le Jeu de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes , prenez celle qui termine le premier acte. Pasqui
ci Marivaux a fourni le canevas ; il a, comme Meilhac, dans certaines scènes de ces opérettes et de ses vaudevilles, écrit les
p de pied. M. Perrin n’a pourtant pas cru devoir retrancher un jeu de scène si amusant et qui termine la scène d’une façon si
as cru devoir retrancher un jeu de scène si amusant et qui termine la scène d’une façon si brillante. Il n’a enlevé que la fa
e ne sais rien. Le rideau se lève. Voici une jeune fille qui entre en scène avec sa suivante, je dirais aujourd’hui avec sa b
gée de me rendre cette conversation, si elle allait s’imaginer que la scène est le pendant de la grande scène des portraits d
n, si elle allait s’imaginer que la scène est le pendant de la grande scène des portraits dans Le Misanthrope, si elle appuya
suivante, se donne à elle-même et à son père une répétition de cette scène de carnaval, et qui rit follement, et qui se sauv
avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sensibilité dans cette scène  ; il n’y a encore que l’étonnement chez Sylvia, u
utre lui disant : « Je ne te hais point, mais relève-toi. » Comme la scène qui suit marque bien le caractère de Sylvia, tel
tre l’autre, se mordre en jouant, mêler leurs gambades ; vous avez la scène de Sylvia et de Mario, à laquelle M. Orgon se mêl
n, rien ne peut vous donner l’idée de ce qu’était Delaunay dans cette scène exquise. Ah ! qu’il était jeune, qu’il était gent
c à volonté dire d’un train ou rapide ou ralenti les tirades de cette scène de dépit ; mais il faut absolument qu’on donne au
e plénitude de tendresse et de joie se marque avec allégresse dans la scène finale : Sylvia est sure de son captif ; elle se
enue à bout ! s’écrie-t-elle. Mais ce mot, il faut tout le long de la scène qu’on l’attende et qu’on le voie venir. Ce n’est
r le programme des concours du Conservatoire ; car il s’y trouve deux scènes brillantes, très propres à faire valoir la grâce
e concurrente, qui avait choisi pour morceau de concours une des deux scènes de L’École des mères. Elle arrive : très gentille
frir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué une scène . C’est ainsi que L’École des mères a été reprise
Et cependant, si l’on était venu dire à Grimm : Vous voyez bien cette scène du troisième acte, où Basile revient chez le doct
hacun, des personnages : « Allez vous coucher ! » Eh bien ! de cette scène , comme d’une source nouvelle, coulera tout un thé
r, de nouvelles victimes à percer de traits, il ajoutait de nouvelles scènes à sa malheureuse pièce, il en chargeait le dialog
31 janvier 1870. II La Comédie-Française vient de remettre à la scène Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Cette repr
seigneur et plus profondément tendre ? Je parlais naguère de mise en scène  ; voulez-vous un exemple curieux de son importanc
Il s’assied sur son fauteuil, et tous deux commencent. Autrefois, la scène était ainsi arrangée : Bartholo au milieu, assis 
o, qui se redresse, et l’air reprend avec plus de vivacité. Le jeu de scène est très joli ; mais il faut bien l’avouer, tout
Gailhard. — C’est la tradition, me dit-il. Il faut que tout le jeu de scène , pour avoir son effet, soit aisément saisi du spe
qu’a consacrées le public. Febvre a changé heureusement cette mise en scène . Il est excellent musicien, Febvre, et joue du pi
du piano avec infiniment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène , au fond du théâtre, un clavecin. On a même eu qu
e aux côtés de Bartholo et achève l’air avec précipitation. Le jeu de scène est charmant. — Comme il est plus vrai ! me disai
son fauteuil vers le piano et regarderait les exécutants. Mais, à la scène , la chose n’est pas possible. Car, avec ce systèm
nde, fait office de vérité ; Que veut-on traduire aux yeux dans cette scène  ? la malice de deux amoureux dont l’un baise la m
pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, il y a un jeu de scène qui est de tradition. On l’a gardé, quoiqu’il soi
ispute dans la coulisse. Rosine cède enfin, et le comte, resté sur la scène , s’écrie : — Ah ! la voilà, ne nous montrons pas
onnaît donc les êtres ? Il est clair que le comte devrait remonter la scène et se dissimuler derrière le clavecin, où on ne l
un. Qui fait attention à cela ? On est emporté par le mouvement de la scène . On voit sortir et rentrer le comte, sans même se
ise, sans que tout le parterre éclatât de rire. Remarquez bien que la scène est inutile ; il y a mieux, elle est fausse, et l
’il y a de plus singulier, c’est que Figaro, repassant en lui-même la scène où il vient d’être si maladroit acteur, s’applaud
lus j’étudie cette pièce bizarre, moins je puis m’expliquer certaines scènes , autrement que par l’envie de préparer à Figaro d
Brid’oison. Son désespoir est incompréhensible, comme la plupart des scènes où il se mêle. La seule explication qui soit un p
e de Figaro ; je l’ai lu plus souvent encore ; il y a une quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des personnage
rte, puisqu’elles nous amusent ? Elles sont en contradiction avec les scènes qui ont précédé, avec le caractère de celui qui l
pas besoin, pour un auteur dramatique, s’il en mettait jamais un à la scène , d’expliquer au public ce qui devait le rendre pa
bon ? C’était un partisan ! Il n’y a guère dans toute la pièce qu’une scène où l’écrivain dramatique nous ait rendus témoins
sardes données par l’homme de cour sur le partisan. On voit ce que la scène a perdu avec nos idées d’égalité moderne. J’ai be
Les plaisanteries n’ont pas toutes le relief qu’exige l’optique de la scène . Elles sont fines, aiguës, pénétrantes. Mais ce s
akia ; mais elle ne lui a jamais réussi, quand il l’a transporté à la scène , où la naïveté est toujours plus drôle. Un exempl
t beaucoup mieux faire que lui. Je ne l’ai trouvé faible que dans les scènes de fureur, quand il casse les porcelaines de la b
Ce fut comme un éveil subit du public intéressé et charmé. La grande scène où Damis défend contre son bourgeois d’oncle les
elaunay doit se rappeler encore l’enthousiasme qu’excitèrent quelques scènes , et dont il eut sa bonne part. Cette fois, nous n
xandrin ému, Piron ne les eut jamais qu’en se mettant lui-même sur la scène , qu’en faisant parler le poète. On tenait table
ar le jet ample et sonore de la poésie, Malherbe et Corneille, que la scène entre Baliveau et son neveu. Je me souviens encor
sont rien, et chacun est pour soi. Pour bien comprendre le sel de la scène transportez-la, par la pensée, en 1874, dans un a
t que jamais, à ma connaissance, la blague parisienne n’a réussi à la scène . Elle n’est que la mousse d’un esprit paradoxal,
au sérieux lui-même. Il n’y a rien de plus antipathique à l’art de la scène . Le rôle de Chloé est vraiment délicieux. C’est p
une place plus considérable dans son œuvre. Il a esquivé une ou deux scènes qui étaient nécessaires, et que Molière n’eût pas
enir, il lui dit mille impertinences. Peu après on le voit revenir en scène tout rêveur ; il a rencontré Chloé dans l’interva
témoin de cette entrevue, dont les résultats ont été si décisifs. La scène valait la peine d’être écrite. Gresset n’avait pa
vait été, au dix-huitième siècle, donnée avec un succès énorme sur la scène des Italiens. Depuis, elle avait été reprise en 1
ou un mot brusque pour que le personnage, qui est presque toujours en scène , accrochât et fît rire. Mlle Nancy Martel lui a p
e assez particulière : c’était la première fois que l’on mettait à la scène , dans la comédie, un sérail, des Turcs, et des Tu
êtes jamais aperçu, en écoutant Le Philosophe sans le savoir, que la scène capitale, celle qui est le point culminant de la
usqu’au bout. Si vos personnages me plantent là, au beau milieu de la scène , sans m’avoir appris ce que je tenais à savoir, c
’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée, la scène , cette scène climatérique, ne se terminait pas. —
u Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée, la scène, cette scène climatérique, ne se terminait pas. — Faites rentr
it sur la cour, sauter à cheval et disparaître. Sentez-vous qu’ici la scène se dérobe au lieu d’aller franchement à son but ?
tromper assurément de bien des façons, jamais de celle-là. Il voit la scène à faire et il la fait. Comment Sedaine avait-il p
Parmi ces variantes, quelques-unes sont peu importantes ; celle de la scène dont j’ai parlé est capitale. Vanderck, au lieu d
e, faisait effort sur lui-même et le repoussait de ses bras. Voilà la scène telle qu’elle avait été primitivement écrite par
doit dire, et la situation est poussée jusqu’à son dernier terme. La scène est achevée ; elle demeurait en suspens dans le t
ément à se voir enlever un trait d’esprit, une répartie heureuse, une scène épisodique vivement en levée ; mais les trois ou
considérations nationales n’y subsistant plus, puisque le lieu de la scène n’est plus le même pour eux, je crois que le cara
ette raison qui m’a fait ajouter à la pièce, telle qu’on la joue, les scènes telles qu’elles étaient avant d’être changées, et
un exil qui pouvait être fort long. Je vois bien encore que nombre de scènes qui ont dû plaire énormément au public du dix-hui
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
et le navire vainqueur entre dans le port. Tout cela s’exécute sur la scène . Nous pouvons nous former par là une idée de la s
e, car le va-et-vient des personnages est très actif et le nombre des scènes très multiplié. Le lieu de la scène est indiqué d
est très actif et le nombre des scènes très multiplié. Le lieu de la scène est indiqué dans les diverses villes d’Italie, à
plate-forme qui s’avance jusqu’au bas des gradins ; et en arrière la scène proprement dite où sont posés les décors. Mais le
Mais les décors sont plantés différemment de ceux de nos théâtres. La scène est divisée en trois arcades, et sous chaque arca
des secrets et des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’
t la cour ducale, et plus loin la prison, etc. » Il y avait aussi des scènes d’intérieur, pour lesquelles il fallait un décor
 ; mais le prétendu valet du capitan, qui a assisté à ces différentes scènes et qui s’est convaincu de l’injustice de ses soup
s le furent à une autre époque. On les emploie tantôt pour occuper la scène pendant que des événements plus ou moins importan
uatre bouchées avant de rentrer chez lui. Il s’assied au milieu de la scène et se dispose à manger, quand deux voleurs vienne
losi sont purement burlesques ; l’on n’y voit d’un bout à l’autre que scènes nocturnes, quiproquos, trocs de costumes, gourmad
même instant, les chasseurs, vêtus d’habits ridicules, traversent la scène à grand bruit et s’éloignent. Le bruit des cors s
dont la maîtresse du logis est complice, s’y tient caché. À quelques scènes de là, le jardinier vient demander à Oratio de l’
, dit-il, à pousser la vraisemblance jusqu’à faire comparaître sur la scène un homme nu, s’échappant d’un incendie nocturne,
es regards de galants hommes 14  ». Chez les Gelosi, au contraire, la scène était généralement respectée ; et encore, et enco
aussi le contraste existant entre la liberté presque illimitée de la scène italienne et les mœurs souvent correctes des actr
23 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
e qui se porte bien, comme Béralde, si on les compare à cette fameuse scène où quatre médecins, consultant à huis clos, parle
xcepté de la maladie pour laquelle ils sont appelés, et à cette autre scène où M. Filerin vient gourmander ses confrères, qui
ait faire des masques à la ressemblance des médecins qu’il mettait en scène  ? Nous n’en avons pour garant que Gui Patin, dont
, et ce petit impromptu , comme l’appelle Molière, commence par une scène excellente, que j’ai déjà nommée le pendant de la
xcellente, que j’ai déjà nommée le pendant de la non moins excellente scène par laquelle commence aussi Le Mariage forcé. Ces
cellente scène par laquelle commence aussi Le Mariage forcé. Ces deux scènes renferment tout ce qu’on peut étaler de faiblesse
est un drame, et L’Amour médecin est une comédie. Quelques motifs de scènes de L’Amour médecin ont été transportés par Molièr
e manière et au même degré que les personnages mis par Molière sur la scène , et qu’en fait de vices ou de travers, il est imp
qui a feint de la partager, en a fait presque un chef-d’œuvre pour la scène  : peu de vérités ont été plus fécondes pour notre
à la satire des vices et des ridicules, élargit, pour ainsi dire, la scène jusque-là resserrée de manière à ne permettre que
cessaires : une contexture d’incidents plus serrée et un mouvement de scène plus rapide n’auraient laissé ni espace ni temps
affirmer : dans une fable différemment ourdie, trois des plus grandes scènes du Misanthrope n’auraient pu trouver place, je ve
es scènes du Misanthrope n’auraient pu trouver place, je veux dire la scène du sonnet, celle du cercle, et enfin la dispute e
s de Molière, c’est peut-être la seule où ne se trouve aucune idée de scène ni aucun trait de dialogue emprunté aux comiques
ernier siècle, de Lisle, a transporté le misanthrope d’Athènes sur la scène italienne, scène subalterne et peu régulière qui
Lisle, a transporté le misanthrope d’Athènes sur la scène italienne, scène subalterne et peu régulière qui permit à l’auteur
qu’il l’a en quelque sorte éclipsé, puisque, l’ayant remplacé sur la scène , il s’y est maintenu plus longtemps, et a même at
e à Molière, Le Médecin volant, lui a fourni, pour la même pièce, des scènes , des situations, des jeux de théâtre et des trait
et de profession, on ne peut s’empêcher de reconnaître, dans quelques scènes , l’intention de se moquer encore une fois de la m
peut-être l’éducation seule a manqué pour figurer, sur une plus digne scène , parmi les beaux esprits et les hommes aimables.
se à cette critique de Boileau. Ni Plaute ni Térence n’ont mis sur la scène de véritables villageois ; car le rustre opulent
i avait mises en musique, et quelques lignes de prose où le motif des scènes est à peine indiqué ; mais le dialogue de la pièc
iques de Téniers, il ne devait être permis d’étaler à ses regards des scènes pastorales, que sous la condition d’ennoblir les
24 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
véritables et des indications de caractères se rencontrent parmi des scènes de nuit, des travestissements, des reconnaissance
es, derrière les tapisseries ; aparté pour unique moyen des effets de scène  ; un mélange grossier de traditions grecques et l
été encore averti qu’il n’y a pas pour lui d’amusement solide sur la scène , s’il n’en est pas la matière, et qu’il faut qu’i
r où un homme de génie devait la créer, en mettant le parterre sur la scène . Il faut chercher, dans les six pièces du Corneil
omédie. Comparé à la comédie même, c’est-à-dire à Molière, il est une scène où le Menteur n’a pas été surpassé, même par Moli
scène où le Menteur n’a pas été surpassé, même par Molière. C’est la scène où le père de Dorante, indigné de ses fourberies,
ille surpassait sans peut-être l’avoir lu. Êtes-vous gentilhomme ?… Scène d’autant plus belle qu’elle est l’effet du caract
de Molière, sont plus vraies que dans le Menteur. Corneille a mis la scène à Paris ; on y parle du Pré-aux-Clercs, du Palais
esté là, il eût assez fait pour être un des plus grands noms de notre scène . Mais il lui était donné d’être le plus grand par
raison si quelqu’un n’avait tort, Molière le montre, dans la première scène , accablant Ariste son frère, qui a élevé Léonor a
ival ? Il amène donc Valère par la main devant Isabelle. Là est cette scène si piquante, où, sans indiquer clairement Sganare
action qui laisse si souvent le principal personnage tout seul sur la scène . Sont-ce là des fautes ? On ne songerait pas à le
énouement ! Et l’intrigue, ce fil léger qui nous fait souvenir que la scène a d’abord été un théâtre de marionnettes ? Elle n
pour avoir voulu qu’un poète confessât que ses vers sont mauvais. La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de
st introduite une bête dangereuse. Cette émotion qui anime toutes les scènes du Tartufe était passée de l’âme de Molière dans
s tous les sentiments de l’amant de l’autre ? La vérité de toutes ces scènes , où Molière, selon une expression du temps, trans
e ses soucis domestiques le portât comme involontairement à créer des scènes et des situations où il pût les répandre pour s’e
stin23. » Qu’y a-t-il de plus vif et de plus piquant ? Tantôt la même scène , déjà heureuse dans l’original, le devient plus e
loppe ce qu’ils n’ont fait qu’indiquer. Ici, un trait lui fournit une scène  ; ailleurs, une scène se résume en un trait. Tel
fait qu’indiquer. Ici, un trait lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se résume en un trait. Tel indice indifférent le
unte. Il n’y a pas d’imitation là où, faute du trait imité, une belle scène serait incomplète, un personnage boiteux. Molière
ventions elle est le plus près de la réalité : ce sont nos mœurs, nos scènes de famille, nos travers ; c’est nous. L’imaginati
e qu’au théâtre, la lecture de Molière donne le désir de le voir à la scène  ; et la scène, l’envie de le relire. Les changeme
e, la lecture de Molière donne le désir de le voir à la scène ; et la scène , l’envie de le relire. Les changements même que l
n, and with a greedy ear Devour up my discourse… (Othelllo, acte Ier, scène III.) « Un sérieux attrait attachait Desdémone à
et revenait, l’oreille avide, dévorer mes discours. » 6. Acte Ier, scène VI. 7. Ce qui fait dire à son valet : Les gens
son valet : Les gens que vous tuez se portent assez bien. (Acte IV, scène II.) 8. L’Étourdi, acte V, scène XI. 9. Et
se portent assez bien. (Acte IV, scène II.) 8. L’Étourdi, acte V, scène XI. 9. Et l’univers entier ne peut rien voir d
s toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois. (Acte II, scène IV.) Est-ce bien là le langage d’un bon bourgeoi
L’Étourdiest de 1653 ; le Malade imaginaire, de 1673. 11. Acte II, scène VI. 12. Acte II, scène XIV. 13. Ibid. 14. Acte
le Malade imaginaire, de 1673. 11. Acte II, scène VI. 12. Acte II, scène XIV. 13. Ibid. 14. Acte IV, scène V. 15. Acte
Acte II, scène VI. 12. Acte II, scène XIV. 13. Ibid. 14. Acte IV, scène V. 15. Acte Ier, scèneVI. 16. Examen duMenteur.
ommes ? 19. Acte Ier, scèneIII. 20. Acte III, scèneIX. 21. Acte V, scène V. 22. Quidquid præter spem eveniat, omne id de
idquid præter spem eveniat, omne id deputare esse in lucro. (Acte II, scène I.) 23. Acte II, scène VIII. 24. Arlequin dév
t, omne id deputare esse in lucro. (Acte II, scène I.) 23. Acte II, scène VIII. 24. Arlequin dévaliseur de maisons. 25.
II, scène VIII. 24. Arlequin dévaliseur de maisons. 25. Acte III, scène XII. 26. Boileau nous le donne à conjecturer pa
25 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
e la même ville. L’usage de choisir souvent la rue pour le lieu de la scène , usage que nous ont transmis les Latins, me paraî
rer comme un bien en communauté. Telle est, par exemple, l’idée de la scène du Malade imaginaire, où l’on met l’amour de la f
de la bouffonnerie italienne. Il voulait introduire et ramener sur la scène une sorte de personnages sans masques, mais du mê
par elle-même, se traîne péniblement ; car à l’exception de quelques scènes plus animées, ce ne sont guère que des thèses sou
il reste encore assez à admirer. Molière n’en a emprunté que quelques scènes et quelques traits, et le plan général de sa pièc
t conduite, et fait souvent perdre de vue le caractère principal. Les scènes d’un vrai comique qu’offre cette pièce sont acces
incipal, le vol de la cassette. Au commencement de la pièce, dans une scène imitée de Plaute, Harpagon exprime sa crainte qu’
libre de celui de Plaute. La disposition de la pièce est la suite des scènes sont les mêmes. Ce qui est de l’invention de Moli
Mais rien ne pouvait être mieux imaginé que d’en tirer parti pour la scène , et l’exécution est un véritable chef-d’œuvre. L’
la rage concentrée du vieillard, tout concourt à former une suite de scènes comiques du genre à la fois le plus fin et le plu
ute la liberté que Molière s’est accordée dans le choix du lieu de la scène . Je ne m’arrêterai pas à faire sentir combien il
t de ce vice ; c’est une excellente satire sérieuse, mais, à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie. On convient génér
t que pour les travestissements, et il en a mis plusieurs fois sur la scène dans des comédies empruntées de l’espagnol. Deux
ère le premier a donné l’exemple dans ses Fâcheux. Ces pièces, où les scènes se succèdent accidentellement, peuvent avoir du r
couru le monde, se fit poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes françaises du théâtre italien, qui florissait enc
en cinq actes. Regnard n’a fait, en quelque sorte, que mettre sur la scène une suite d’anecdotes que la Bruyère avait déjà r
faux testament pendant qu’ils le croient à l’agonie. Si de pareilles scènes excitaient au théâtre des applaudissements réfléc
t les allusions personnelles, il serait facile d’introduire sur notre scène moderne le genre d’Aristophane (ou pour parler pl
erminerai cette leçon en jetant un coup d’œil sur l’état actuel de la scène française. Un genre sérieux, héroïque, et qui dev
ons, les machines, la musique, la danse, et voulut que les jeux de la scène célébrassent des fêtes de cour. Ce fut à cette oc
ment dramatique bien complet, est pourtant calculé pour l’effet de la scène et parle à l’imagination d’une manière agréable.
m’empêcher de regarder comme un chef-d’œuvre de peinture théâtrale la scène de Raoul sire de Créqui, où les enfants du geôlie
rne, à quelques exceptions près, à des efforts pour introduire sur la scène une liberté dramatique dont l’idée est due aux ét
ns doute raison de s’élever contre le formalisme et l’étiquette de la scène , contre l’excessive symétrie de la structure du v
 : hinc illae lacrymae ! De la viennent toutes les larmes dont notre scène a été depuis lors inondée. Diderot a fait encore
t dite, a donné, dans Nanine et dans L’Enfant prodigue, un mélange de scènes comiques et de situations attendrissantes, dont l
tragédie grecque, Philoctète, la plus fidèle et la mieux adaptée à la scène moderne, qui eût encore été tentée. Quant à Mélan
l’auteur acquit dans le pays même, lui donna l’idée de mettre sur la scène quelques pièces d’un genre redevenu nouveau à for
drames jouent un grand rôle. Un homme au fait de la statistique de la scène française, a remarqué que depuis plusieurs années
use ou réelle, avec un grand fracas du spectacle, de mouvement sur la scène , de changements de décorations, et où l’on rassem
comme d’une faveur précieuse de chaque instant qu’ils passent sur la scène . Il est vrai que l’extrême délicatesse du public
s de voir représenter, soient depuis si longtemps en possession de la scène . Comme les spectateurs les ont en quelque sorte g
sans doute comme un coup de théâtre très hardi, que dans la dernière scène de Polyeucte, Sévère qui vient reprocher à Félix
Beaumarchais s’écarte des mœurs et des usages du pays où il place la scène . 6. Depuis l’époque où j’ai donné ce cours, la r
26
m plutôt par leur ensemble et l’exactitude historique de leur mise en scène que par leur talent individuel : ils brillent com
u public s’est manifestée par des bravos et des acclamations à chaque scène . Les acteurs ont reparu devant le rideau jusqu’à
sonnet de Trissotin, a été manquée. » Il est vrai qu’on a joué cette scène un peu trop vite. « Nous ne savons pas, continue
tigué de sa complaisance malsaine Lui jette pour défi Tartuffe sur la scène , Qui prend l’homme et le peint sous ses aspects d
r du Misanthrope « dans le sac ridicule où Scapin l’enveloppe ». La «  Scène du Sac » lui semble insensée, absurde, invraisemb
it consentir, il s’y blottit, et Scapin recommence avec lui sa grande scène des Fourberies, contrefaisant plusieurs voix, mar
ous côtés et bâtonnant à tour de bras. Diogène, qui ne trouve plus la scène invraisemblable, demande grâce et avoue que Moliè
 Marc-Monnier, et Le Magister de M. E. d’Hervilly, ainsi que quelques scènes choisies du Médecin malgré lui. P. S. — Au dîner
mettra-t-on, d’ailleurs, qu’Elmire soit malade au moment de la grande scène du quatrième acte ? Non seulement elle est en ple
t au commencement de la pièce et qu’elle n’a pu changer entre la vie   scène du IIIe acte et la seconde du quatrième. D’où il
etite tablette sur laquelle on range les différents accessoires de la scène première : la bourse de jetons, le mémoire de l’a
u. En 1770, le fauteuil suivit la Comédie aux Tuileries, parut sur la scène « des Machines » où Molière avait joué sa Psyché
e, comédie épisodique en vers libres, représentée le 12 avril. Dès la scène première, Mme Vestris, en Melpomène, parlant des
é que le précieux meuble, mis hors de service, serait remplacé sur la scène par un sosie de fabrique nouvelle, et conservé co
mis hors d’état de reparaître, fût-ce les jours des Italiens, sur une scène qui leur était commune avec les Comédiens-Françai
ffe, « et de ces malhonnêtes plaisanteries… » Ceci pour la première scène du second acte), « qui coûtent maintenant si pe
elevé les principaux, et nous les indiquerons après lui : La deuxième scène du 1er acte débute ainsi : GROS-RENÉ. S’t, Marin
J’ai donc été obligé de la remplacer. »5 Presqu’à la fin de la même scène , Eraste, s’adressant à Marinette, lui dit : « Qu
e théâtre (italien) sont très grands. Les Espagnols peuvent mettre en scène les saints, les prêtres, les mystères de la relig
te gentillesse, bien qu’elle convienne au langage comique. » La même scène , dans Molière, se termine ainsi qu’il suit : MAR
r reproduire textuellement ce passage, et voici comment il termine la scène  : RENATACCIO. Addio, mia cara Marinetta. MARINET
ement améliorer la dernière réplique de Gros-René à la fin de la vie scène du Ier acte ; qu’on en juge : RENATACCIO. « E ha
« Est pire qu’un satrape, ou bien qu’un lestrigon. » Au second acte, scène  v, Marinette, dans la traduction italienne, dit à
de mauvais goût. Il a donc dû changer7. Poursuivons. — Dans la viiie scène du second acte, Albert dit à Métaphraste : « Mon
e les parisiens du siècle de Louis XIV ! » 8 Au même acte, à la même scène  viii, Métaphraste dit à Albert : « Per jovem, je
it-on pas tout ce que le bon goût gagne à ce changement ? Enfin, à la scène  iv du IIIe acte, Albert a l’imprudence de dire :
es secondaires commencent de bonne heure à apprendre et à réciter des scènes de L’École des femmes, des Femmes savantes ou du
interroger sur les inflexions de voix du Misanthrope, sur les jeux de scène de Tartuffe, ou sur l’accueil fait par Philaminte
lière dans l’original, ils veulent avoir ses pièces au répertoire. La scène hollandaise a même un intérêt tout particulier à
del (mort en 1679) Gysbrecht d’Aemstel se joue une fois par an sur la scène d’Amsterdam. Et encore est-ce plutôt par traditio
Sardou n’ont qu’à paraître pour se voir transporter aussitôt sur les scènes d’Amsterdam, de Rotterdam et de la Haye. Mais les
les élèves du Conservatoire d’Amsterdam en jouent parfois une ou deux scènes . La traduction des Femmes Savantes, qui d’ailleur
ongé qu’à être interprète consciencieux de l’esprit de Molière : « La scène  », dit-il dans son avis au régisseur, « est à Par
lques années, dans une conférence sur la place faite à Molière sur la scène hollandaise, nous avons défendu le même principe1
ym avait très bien rendu l’idée de libertin et de libertinage dans la scène de Cléante et d’Orgon au premier acte, il n’aurai
gon au premier acte, il n’aurait pas dû, à propos de Valère (acte II, scène  ii), donner à ces mots leur sens moderne et faire
une œuvre fort réussie et d’une grande valeur littéraire. Il y a des scènes , des tirades, des expressions qui ont été traitée
des, des expressions qui ont été traitées de main de maître. La jolie scène des amoureux au deuxième acte, et les scènes capi
main de maître. La jolie scène des amoureux au deuxième acte, et les scènes capitales entre Elmire et Tartuffe nous ont paru
tuffe nous ont paru à peu près parfaites. Nous en dirons autant de la scène du premier acte entre Orgon et Dorine, tout en re
s de ce personnage, un petit détail qui a sa valeur. Dans la première scène du premier acte, madame Pernelle dit, en montrant
uestions, qu’il nous permette de lui demander pourquoi, à l’entrée en scène de Tartuffe, il a remplacé « la haire » par le « 
on, transformée depuis longtemps en salle de spectacles. C’est sur la scène du Petit-Bourbon que les premières pièces de Moli
jet de mariage, évidemment ce n’est plus un ecclésiastique qui est en scène , et la colère des « dévots » est sans objet, puis
pas question d’enlever Marianne à Valère, et que, par suite, la jolie scène reprise au Dépit amoureux a été ajoutée après cou
placet ; mais ni « l’épée » — qu’il portait peut-être dans les autres scènes , dans la dernière par exemple, — ni « les dentell
y peut faire des décors, des accessoires, des costumes et des jeux de scène  : en faveur de cette initiative, nos amis les mol
en femme. Jusqu’à la fin du dernier siècle, on ne voyait guère sur la scène anglaise comique, que des maris trompés et des fe
changé tout cela », et l’épouse infidèle n’est plus une rareté sur la scène française. Autres temps, autres mœurs ! Il m’a pa
inspiré principalement de L’École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des maris. Il a aussi imité la troisiè
é quelques scènes de L’École des maris. Il a aussi imité la troisième scène du second acte de L’Étourdi. Le Dépit amoureux a
ou le Prétendu Astrologue), représentée en 1671, a imité la deuxième scène du premier acte, la troisième scène du quatrième
ntée en 1671, a imité la deuxième scène du premier acte, la troisième scène du quatrième acte et les trois dernières scènes d
ier acte, la troisième scène du quatrième acte et les trois dernières scènes du second acte de la pièce de Molière. Sir John V
es satires, a publié, en 1667, une imitation des Précieuses, avec des scènes prises de Sganarelle, de L’École des femmes et de
ant que la musique étrangère. Il appelle Molière « le classique de la scène française », et le loue d’avoir dépeint les niais
l a publiées, jouée pour la première fois en 1681, a pris la neuvième scène de Sganarelle, quatre scènes de L’École des maris
première fois en 1681, a pris la neuvième scène de Sganarelle, quatre scènes de L’École des maris, une plaisanterie de L’École
ès directes, il ne résiste pas à l’envie de mettre ses ennemis sur la scène , de les y traîner sous leur nom et de leur inflig
et jusqu’à Mlle de Beauchâteau ? Pour ceux-là, il ne les nomme pas en scène  ; il fait mieux : il les imite ; et n’est-ce pas
e les écrivains classiques ne se piquent pas de préciser leur lieu de scène avec cette exactitude que nous imposent les lois
eois gentilhomme. Ce qu’il faut dire ici, c’est qu’il y a, dans cette scène baroque, beaucoup plus d’exactitude qu’on ne sera
s circonstances qui ont précédé l’apparition de La Toison d’or sur la scène du Marais expliquera suffisamment ce long retard.
s, et l’opinion prévenue suppléer à l’économie de la nouvelle mise en scène  ; car Molière ne se piqua pas de reproduire le br
ncesse d’Élide, jouée d’original dans le jardin de Versailles sur une scène sans machines, se réduit à aussi peu de mise en s
sailles sur une scène sans machines, se réduit à aussi peu de mise en scène que l’on veut : unité de lieu absolue. Le prologu
et que Boursault a cité, avec Jodelet et Mascarille, dans la septième scène de son Médecin volant (voyez mon Iconographie mol
’Hermite, de l’Estoile, de Scarron, etc., que Molière récitait sur la scène comme comédien, mais bien à ses propres vers, qu’
rée du Ballet des Vrais Moyens de parvenir, dans laquelle sont mis en scène les gens de Cour, pour démontrer aux plus incrédu
Il a traduit assez librement la quatrième, la cinquième et la sixième scène du second acte, et les huitième, neuvième et dixi
la sixième scène du second acte, et les huitième, neuvième et dixième scènes du quatrième acte de Dom Garcie. L’École des mar
mode. Il a imité la première, la deuxième, la cinquième et la sixième scène du premier acte, ainsi que les cinq premières scè
ème et la sixième scène du premier acte, ainsi que les cinq premières scènes , la huitième, la neuvième et la quatorzième du se
itième, la neuvième et la quatorzième du second acte et les dernières scènes du dernier acte de L’École des maris. En outre, p
1673, et imité du poète espagnol Calderon, la seconde et la cinquième scène du second acte de L’École des maris. Dans sa comé
ité de L’École des maris la lettre d’Isabelle à Valère, et la seconde scène du troisième acte. Otway a inséré dans The Soldie
, une traduction libre des troisième, cinquième, huitième et neuvième scènes du second acte de L’École des maris. Sir Charles
e deux Isabelle, deux Léonore et quatre amoureux, et où plusieurs des scènes de la comédie de Molière sont imitées. M. Langbai
of Taste, où se trouve une imitation de la première et de la seconde scène du premier acte de L’École des maris. Dans ma not
Guardians. Il y a suivi assez librement la première et la quatorzième scène du second acte de L’École des maris. Les Fâcheux
de partie de la sienne. Il avoue avoir emprunté à Molière la première scène du second acte et la partie de piquet, dont il a
ous les fâcheux. Shadwell a surtout imité la première et la cinquième scène du premier acte, et la seconde et la troisième sc
et la cinquième scène du premier acte, et la seconde et la troisième scène du second acte. Ozell a publié aussi une traducti
die The Country Wife. Il y a emprunté à L’École des femmes toutes les scènes où se trouvent Arnolphe et Agnès, ainsi que plusi
à l’année 1754, on avait l’habitude de représenter cette pièce sur la scène anglaise le jour même de l’installation du lord-m
s, et un argument emprunté au Gros-René du Dépit amoureux. La seconde scène du troisième acte de l’opéra anglais me semble ba
e du troisième acte de l’opéra anglais me semble basée sur la sixième scène du second acte de L’École des femmes. Plus tard o
traduit librement la première, la seconde, la quatrième et la sixième scènes du premier acte, la sixième du second, la quatriè
u quatrième acte de la comédie de Molière, ainsi que plusieurs autres scènes de cette même comédie. Le célèbre acteur Garrick
plus au dehors en chiffres de feu, mais la fête se poursuivait sur la scène et dans la salle. On en lira la description fidèl
lettes qui ont dû coûter bon ! Oh ! que nous aimions mieux la mise en scène de la Gaîté : là, c’était du théâtre ; ici, ce n’
description de Molière, si le dessinateur avait reproduit la dernière scène , et pris Tartuffe au moment où il revient de chez
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ant de profondeur ; en bas était une grande nuée qui cachait toute la scène , afin que les spectateurs ne vissent rien jusqu’a
ce que ce dernier, homme d’esprit en même temps qu’artiste, dit à la scène septième de l’acte II de Colombine avocat pour et
e, où il faisait pâmer de rire pendant un gros quart d’heure dans une scène d’épouvante où il ne proférait pas un seul mot. I
ue à Paris en 1639 et 1640, comme nous l’avons vu dans le récit de la scène de Scaramouche et du Dauphin, et elle avait conqu
de La Finta Pazza est un de ceux qui ont été le plus exploités sur la scène italienne : il y a sous ce titre un canevas très
ue au poète Giulio Strozzi. À la différence de celle de Scala dont la scène est à Pesaro, elle transportait l’action dans l’a
appeler Molière. La jeune troupe, obligée de lutter contre la mise en scène splendide du Petit-Bourbon, et contre les grandes
ait pâmer de rire les spectateurs. Ce nom, inventé sans doute pour la scène française, ne resta pas au théâtre, et le souveni
ils étaient les héros comiques du moment ; on leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors du théâtre.
, aventure qui mit fin à sa carrière théâtrale. Les caractères et les scènes de la comédie italienne étaient alors cités, rapp
nt dans la conversation, comme on a fait depuis des caractères et des scènes de Molière. Le cardinal de Retz, par exemple, s’e
qu’elle est une vraie lumière de l’harmonie. » À la page 7 : « Cette scène sera chantée, et Thétis sera représentée par la s
ix est si ravissante, que je ne puis la louer assez dignement. » Une scène est suivie de cette note : « Cette scène sera tou
ouer assez dignement. » Une scène est suivie de cette note : « Cette scène sera toute sans musique, mais si bien dite qu’ell
amouche se donnait lui-même ces noms burlesques comme on le voit à la scène  vii du Ier acte de Colombine avocat pour et contr
28 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
e en vers que le premier acte de sa pièce et la moitié de la première scène du second acte, mais encore fut forcé d’ébaucher
ée en trois journées, conformément aux règles du théâtre espagnol. La scène est à Barcelone, l’époque de l’action est moderne
avec plus d’art et de renfermer dans des proportions plus justes les scènes qu’il s’appropriait, il n’a fait souvent qu’en ar
n dernier acte principalement n’est, pour ainsi dire, qu’une dernière scène , à laquelle on pourrait même trouver trop peu d’a
emière fois tel qu’on le lit dans cette édition, c’est-à-dire avec la scène ou Sganarelle argumente contre son maître en fave
louis d’or que celui-ci refusait de gagner par un jurement. Ces deux scènes , qu’on peut au moins dire hardies, excitèrent un
entation. Le courroux des rigoristes n’en fut point désarmé. Les deux scènes n’avaient été que l’occasion de leur soulèvement 
s facile sa condescendance pour le vœu de ses camarades. En effet, la scène où dom Juan expose les avantages et les privilège
représenté la première fois. La pièce avait tout à fait disparu de la scène , où elle était remplacée par l’imitation en vers
ligion. Ils exigèrent donc, non seulement que l’on supprimât les deux scènes en question, mais encore qu’on retranchât ou qu’o
de Molière, donna, la même année, la pièce de Molière même, avec les scènes et les passages supprimés ou adoucis ; et ce qu’i
faire une révélation au public, en lui donnant quelques traits de la scène du pauvre qu’il déclarait avoir lue écrite de la
est une raison de plus de s’étonner que l’existence des deux fameuses scènes du Festin de Pierre ait été ignorée ou mise en do
désordonnée. Dons les trois journées qui la composent, le lieu de la scène change une douzaine de fois ; c’est Naples d’abor
elle est violée presque aussi souvent qu’elle peut l’être, puisque la scène change d’acte en acte ; et Molière a peut-être vo
our réduire son sujet aux proportions de temps et de lieu qu’exige la scène française, Molière l’a étrangement mutilé ; le pe
29 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
nfin elle se brise.                     Le Festin de Pierre, acte V, scène  ii. Création du monde. — I. William Schlegel. —
Or si l’on veut savoir pourquoi l’élément subjectif a remplacé notre scène tragique l’antique objectivité, il est évident qu
élément subjectif domine dans toute notre poésie, et jusque sur notre scène . Voilà pourquoi notre lyre rend un plus beau son
’une terreur et d’une pitié purifiées, comme le veut Aristote. Sur la scène solennellement émouvante, où des personnages à la
vine, dont chacun d’eux ne personnifie qu’un côté. Le chœur, c’est la scène spirituelle192 du théâtre antique ; c’est la cons
a Société, furent analysées, discutées et quelquefois raillées sur la scène irréligieuse. Rome n’eut point de théâtre. La ver
tièrement du monde, qui ne pourrait s’en séparer sans périr, ni de la scène tragique, qui ne pourrait les rejeter sans perdre
t l’éclatante victoire couronne le drame tragique, soit vaincu sur la scène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible
filles de l’Absolu, mais détachées et précipitées de son sein sur la scène du monde, et, depuis cette chute, fatalement dest
ire. Ce pauvre homme qui s’arrache les cheveux, crie et pleure sur la scène , croit-on qu’il soit bien difficile de le rendre
, se délassent en contemplant la parodie de leur grand conflit sur la scène qu’ils ont quittée. Ils voient des passions mesqu
ns capables de passions profondes sont plus propres à figurer sur une scène d’où le pathétique doit être entièrement exclu. M
ous-entendu. Dès qu’il paraît la poésie comique s’évanouit, et sur la scène d’où elle s’est envolée s’installe la satire, cet
comique. La gaieté des spectateurs ne fut plus l’écho de celle de la scène . La scène, comique sans le savoir, resta grave da
La gaieté des spectateurs ne fut plus l’écho de celle de la scène. La scène , comique sans le savoir, resta grave dans l’incon
nalyse du cœur humain, la peinture des caractères remplacèrent sur la scène l’antique guerre des Dieux. Mais il ne faut pas e
n héros tragique ; mais, de même que l’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’époux, de fils, de père, de citoyen
e qu’elles veulent215. Shakespeare ne met pas un mauvais sujet sur la scène , sans l’enrichir généreusement de toutes les grâc
les habitants de notre globe se servent pour voir. Partout il met en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de
contraires à l’antique plasticité. Dans notre monde moderne et sur la scène française, comme ailleurs, ce ne sont plus les pu
s d’un homme du monde ; il les retient en dépit de ses maximes, et la scène où il enveloppe dans les formules embarrassées de
t, rompt ses liens et éclate dans toute sa grossière brutalité, cette scène -là est une des plus profondes et des plus morales
r présence était nécessaire ? L’intervention des idées morales sur la scène efface, avec toute la gaieté du drame comique, to
ire, et le contraste de leur joie maligne avec les lamentations de la scène , a quelque chose de repoussant. — Arnolphe est en
ent se prendre eux-mêmes au sérieux. Comme les figures modernes de la scène tragique, ils combattent contre le Divin, contre
uine de ses entreprises insensées ; il faut, au contraire, que sur la scène comique, la personnalité humaine demeure inébranl
aire gaieté du vrai comique. Après lui, le mariage fut profané sur la scène , ce qu’il y a de plus saint au monde put être sér
aristocratique que Shakespeare met habituellement des princes sur la scène , c’est par une nécessité de l’art, c’est afin d’a
lutte est la satire . T. II, p. 363. 210. Comme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature d
s d’esthétique. T. I, p. 141. 228. Schiller, Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 229. Les Brigands, acte Ier, scène ii. 23
er, Les Brigands, acte Ier, scène ii. 229. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 230. Les monarques de nos jours ne forment
e. Cours d’esthétique. T. I, p. 170. 231. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 232. Schelling, Discours sur les arts du des
que. T. I, p. 169. 234. T. I, p. 174. 235. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 236. T. I, p. 172. 237. Le roman est la c
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
es mots grossiers qui reproduisent vingt fois une idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre
ille, Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille. Dans les scènes viiie et ixe du quatrième acte, les mois de coc
is ce qui paraît aujourd’hui le plus étonnant dans la pièce, c’est la scène  vi du 2e acte, où Arnolphe, informé des visites q
donna bientôt La Critique de l’École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule les censures qui avaient été
ertainement ce ne fut pas faute d’esprit, de gaîté, de talent, car la scène de l’interrogatoire est, indécence à part, une de
les oreilles plus chastes que leur corps, cela ne justifierait pas la scène dont il s’agit. D’abord toutes les femmes qui ass
se. D’un autre que Molière, on dirait qu’il y a de l’impudence. Si la scène ne roulait pas sur une équivoque et sur une équiv
ue temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’École des Femmes, scène  iii.
31 (1739) Vie de Molière
on talent, et à préparer quelques pièces. Il avait fait un recueil de scènes italiennes, dont il faisait de petites comédies p
an, n’a paru ni vif ni comique. On a admiré dans Le Dépit amoureux la scène de la brouillerie et du raccommodement d’Éraste e
t toujours assuré, soit en tragique, soit en comique, à ces sortes de scènes qui représentent la passion la plus chère aux hom
Horace, Donec gratus eram tibi  a été regardée comme le modèle de ces scènes , qui sont enfin devenues des lieux communs. Le
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de
lière n’eut que quinze jours pour se préparer. Il avait déjà quelques scènes détachées toutes prêtes, il y en ajouta de nouvel
des fortunes de cour. Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur notre théâ
donna cette pièce à Saint-Germain, le roi lui ordonna d’y ajouter la scène du chasseur. On prétend que ce chasseur était le
die-ballet en cinq actes. Il n’y a que le premier acte et la première scène du second, qui soient en vers : Molière, pressé p
e jouer après les pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scènes tirées du théâtre italien. On y remarque plus de
remière représentation du Festin de Pierre de Molière, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à
n louis d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. Cette scène , convenable au caractère impie de Don Juan, mais
tre cause du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la main de Molière, entre les mains du
, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de l’auteur. Cette scène a été imprimée depuis. Le Misanthrope, Comé
n’a connues comme lui. Molière est le premier qui ait su tourner en scènes ces conversations du monde, et y mêler des portra
on adorait dans les temples. Molière a tout pris de Plaute, hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux qui ont dit qu’il
dans un monologue ; ainsi Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait, pendant les entract
are et séduire sa fille ; c’est de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l
juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène  ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fi
ions, l’imposteur se nommait Panulphe. Et ce n’était qu’à la dernière scène qu’on apprenait son véritable nom de Tartuffe, so
nac est une farce ; mais il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute comédie. Un homme supérieur, q
préparées en province. Il n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano
tend que quand on lui reprochait ce plagiat, il répondait : Ces deux scènes sont assez bonnes ; cela m’appartenait de droit :
t de donner en 1669. Il ne put faire que le premier acte, la première scène du second, et la première du troisième ; le temps
après ils avaient eu chez Mademoiselle, fille de Gaston de France, la scène que Molière a si bien rendue dans Les Femmes sava
’est une de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. La naïveté, peut-être
ureuses que du temps de Molière. On n’oserait aujourd’hui hasarder la scène où le Tartuffe presse la femme de son hôte ; on n
32 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
e? les vers d’Horace et la prose d’Aristote ont-ils pu t’inspirer une scène ? t’es-tu servi de Térence et d’Aristophane, comme
as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que cette dernière pièce! chaque scène est une situation, et l’on a entendu dire à un av
jourd’hui de son mérite. Les lecteurs de société retracent souvent la scène de Molière, avec cette différence que les auteurs
égale Racine dans l’art de peindre l’amour? c’est Molière. Voyez les scènes des amants dans le Dépit amoureux, premier élan d
il est enchanté qu’elle les lui fasse; relisez toute cette admirable scène où deux amants viennent de se raccommoder, et où
Le pauvre homme répété si souvent; j’ai vu depuis précisément la même scène et plus forte encore, et j’ai compris qu’on ne po
rcée avec tant d’art dans la société qu’elle paraîtrait froide sur la scène . Les contes sont aujourd’hui ce que nous aimons l
ous disent quelques vérités, il faut que les contes reviennent sur la scène . C’est le genre le plus fécond qui nous reste ; e
33 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
qui ne s’est pas moins illustré dans nos débats politiques que sur la scène française, M. Étienne, nous a permis de placer en
curieux, qui jette une vive lumière sur les premières années de notre scène nationale. En regard de la nomenclature des perso
-septième siècle ! Molière avait recueilli à Paris un grand nombre de scènes italiennes, et, dans ses courses, quand il venait
Le Dépit amoureux, ouvrage que quelques situations charmantes, et des scènes du premier ordre, assurent contre l’oubli : la br
dans deux de ses chefs-d’œuvre) ont servi de type à une multitude de scènes dans le même genre ; mais personne n’a trouvé ce
a supérieurement accompli. On remarque dans Les Fâcheux, entre autres scènes plaisantes, celle du chasseur : Louis XIV lui-mêm
on ne pouvait mieux tourner en ridicule les subtilités de l’école. La scène du docteur Pancrace et celle du philosophe Marphu
de scélératesse : c’est par lui que Molière préludait à Tartuffe. La scène de M. Dimanche peut être présentée comme un chef-
es nouvelles du monde, ne recommande pas moins L’Amour médecin que la scène si originale des donneurs d’avis ; chacun insinue
u Misanthrope ? Est-ce le style, les caractères ou la disposition des scènes qu’il faut le plus admirer ? Jamais, depuis le pè
es regardent Le Sicilien comme le premier essai d’opéra-comique : les scènes de cet ouvrage sont très bien coupées pour le cha
Plaute que Molière doit le sujet de L’Avare, et même les principales scènes de son admirable comédie. Vous trouverez dans le
e n’est pas amoureux : aussi cherche-t-on en vain dans cet auteur les scènes où Harpagon, obligé de donner à dîner à sa future
plus caustiques, aux personnes du sexe qui savent tant de choses ; la scène du sonnet et du madrigal, les exclamations qu’exc
pour qu’on ne les confonde pas ensemble. Quelle différence entre les scènes de dépit, que trois fois il a placées dans ses ou
rsonnages dans les mêmes situations, et jamais il ne se répète, et la scène est toujours nouvelle. Sans doute d’autres comiqu
ion des autres auteurs, mais la véritable servante de la maison où la scène se passe. Quelle variété entre la gentille Marine
ecouaient la tête à l’endroit le plus beau : Le commandeur voulait la scène plus exacte ; Le vicomte indigné sortait au secon
ts qui en firent depuis un des plus grands comédiens dont s’honore la scène française. Il lui donnait aussi des exemples de v
et de La Thébaïde, dont il distribua lui-même les actes et divisa les scènes . Arrivés au sommet de leur art, ces deux grands h
nçant le mot Juro, fut pris d’un vomissement de sang, et tomba sur la scène  ; on le transporta dans sa maison, où il expira e
dien, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte, et l
e grand homme a peint sa femme sous le nom de Lucile dans la neuvième scène du troisième acte du Bourgeois gentilhomme, entre
, Mme Molière épousa Guérin d’Estriché, et continua de briller sur la scène jusqu’au 14 octobre 1694, qu’elle obtint son cong
Molière l’estimait beaucoup : on en trouve la preuve dans la première scène de son Impromptu de Versailles. Voici le passage 
était enchanté, Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène  ; Et tout ce qu’elle eut de charmant Gît dans le
pée lui était tombée des mains, comme la circonstance l’exige dans la scène qu’il avait faite avec le comte de Gormas, et la
Israël, Fait le rôle enfantin du jeune Misaël,      Et pour rendre la scène exacte,      Il se fait raser à chaque acte. 8
que jugement, Et qui bref est un ornement Le plus attrayant qu’ait la scène C’est une vérité certaine. 15. Sauval, qui fut
34 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
Molière., comme Shakspeare, lorsqu’il conçut l’idée de mettre sur la scène un misanthrope, devait être plus porté à la mélan
invariable -de la nature humaine. D’une part, s’élevant au-dessus des scènes de la vie réelle, il étudie l’homme dans sa parti
ges l’homme de tous les âges et de tous les pays ; transporter sur la scène la vie intime de la société tout entière ; embras
e L’Impromptu de Versailles ? Écoutez les deux, interlocuteurs mis en scène pour éclairer un public toujours trop avide d’all
eigne pas sur ces personnages condamnés par contumace dans la fameuse scène des portraits34; et cependant c’était peut-être l
s soucis domestiques a dû porter involontairement Molière à créer des scènes et des situations où il pût les répandre pour s’e
i n’a jamais compris quel noble cœur elle avait blessé à mort ? Cette scène si émouvante et si vraie, dans laquelle Alceste l
arante, Tableau littéraire du XVIIIe siècle, 8e édition, p.44.) « Une scène de Molière n’est pas un commentaire sur la nature
aire dans les bibliothèques de Paris. 29. Impromptu, de Versailles, scène III ; et dans, La Critique de l’École des femmes,
traits d’une censure générale : ce sont miroirs publics, etc., etc. »( Scène VII.) 30. E. Geruzez, Études littéraires, 7e édi
é. 32. Ibid. 33. « Il est de mes amis. » (Le Misanthrope, acte II, scène V.) 34. Le Misanthrope, acte II, scène V. 35.
 » (Le Misanthrope, acte II, scène V.) 34. Le Misanthrope, acte II, scène V. 35. « Il ne plaçait aucuns traits qu’il n’e
Voir le portrait d’Armande, dans Le Bourgeois gentilhomme, acte III, scène IX : « Elle a les yeux petits - Cela est vrai, el
cte III, sc. III. 42. Ibid., acte IV, sc. III. 43. Ibid., acte V, scènes IV, V et VI. 44. II nous semble entendre Molièr
rtoire. On doit-savoir gré à la Comédie-Française de maintenir sur sa scène les chefs-d’œuvre de la littérature classique. No
35 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
t dont la plupart n’étaient pas de nature à être mis en action sur la scène . Chaque narration reproduit l’événement qui vient
airement du sujet de L’École des femmes. Il fallait que le lieu de la scène fût une place publique, puisque les nombreux entr
nterlocuteurs des personnages qui ne doivent pas se rencontrer sur la scène , séparât, chaque fois, sa conversation avec l’un,
que ; c’est à peu près aussi la même distribution et le même ordre de scènes  ; et, dans plus d’un endroit, Boursault ne fait q
prose et de vers. » N’est-ce pas là indiquer d’avance les immortelles scènes de Trissotin et de Vadius ? N’est-ce pas là montr
e taille, d’une assez belle figure, mais extrêmement pâle. Hors de la scène , Brécourt, à ce qu’il paraît, se fit souvent de m
uvent de mauvaises affaires, et ne s’en tira pas aussi bien que d’une scène assez longue qu’il joua en 1678, à la chasse du r
, une veine, par les efforts prodigieux qu’il fit pour bien rendre la scène des fureurs. Rien n’est moins avéré que cette cau
ition de cette pièce que le roi a commandé à Molière de composer : la scène est donc un théâtre, et les personnages sont des
ompue, n’est elle-même qu’un épisode de la pièce. Dans cette suite de scènes qui semblent naître fortuitement les unes des aut
ais il ne l’a point donné en entier : il a supprimé les arguments des scènes de la comédie, comme étant inutiles, peu exacts
présumable qu’il ait laissé à un autre le soin de faire l’abrégé des scènes de sa pièce, pour un livret qui devait être distr
liée à l’action, et où les entrées de ballet prennent place parmi les scènes de la pièce. À la demande du roi, il composa, dan
e qui empêche de croire que Molière, quand il a mis le premier sur la scène , ait eu l’autre en vue, c’est que l’idée n’était
e ; et ce n’est sûrement pas de la bouffonnerie sans agrément, que la scène où Sganarelle fait sortir, à coups de bâton, Marp
la bouffonnerie sans agrément, ni même sans utilité, que cette autre scène où Pancrace, furieux qu’on ait osé, à propos de c
s agréable, mais un chef-d’œuvre de vérité comique, c’est la première scène de la pièce, celle où Sganarelle demande à Géroni
l, et lui promet de le suivre avec docilité. On ne peut guère lire la scène entre Sganarelle et Géronimo, sans penser à une a
e lire la scène entre Sganarelle et Géronimo, sans penser à une autre scène de Molière, qui est un autre chef-d’œuvre, celle
que, dans la vaste galerie où Molière a peint les folies humaines, la scène du Mariage forcé, et celle de L’Amour médecin, so
sion dans ces vers de son Épître à Racine : Le commandeur voulait la scène plus exacte ; Le vicomte indigné sortait au secon
comédie de La Gageure imprévue. 3. Critique de l’École des femmes, scène  vii. 4. Vers de L’École des femmes, acte IV, scè
École des femmes, scène vii. 4. Vers de L’École des femmes, acte IV, scène  vii. 5. Qui diable vous a fait aussi vous avis
ans de vous débaptiser ?                   École des femmes, acte I, scène  i. 6. Les frères Parfaict, copiés par la plupar
36 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ette crise faisant une concurrence fâcheuse aux divertissements de la scène , Molière partit pour la province, où, pendant dou
i chassent tous les brouillards. Avant de se déployer à l’aise sur la scène , il lui fallait éclaircir l’horizon littéraire, e
x, son œuvre s’étend et se prolonge fort au-delà. Tandis qu’il met en scène toutes les classes, toutes les conditions de la s
son point d’honneur consistait non seulement à ne pas déserter cette scène à laquelle il devait sa renommée, et dont il ne v
a rien d’honnête en aucun d’eux. » Ce type qui devait illustrer notre scène ne fut point étranger à la littérature antique. S
elle du Cid et d’Andromaque. Car, après Le Menteur, qui ne mettait en scène qu’un travers de l’esprit, et Les Précieuses ridi
our avoir voulu tirer d’un poète l’aveu que ses vers sont mauvais. La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de
peut à peine appeler de ce nom le fil ténu qui relie entre elles ces scènes ingénieuses dont chacune semblerait une satire de
nir ; car il est de ces honnêtes gens qui craignent les éclats, et la scène du sonnet témoigne qu’il n’affiche pas volontiers
édie en dehors de laquelle s’isolait sa réserve dédaigneuse, entre en scène comme une tempête, pour soulager ses contraintes
comédie n’existerait plus ; car c’est le germe qui produit toutes les scènes où nos sourires se mêlent à la sympathie ; par ex
ependant, malgré ses faux-fuyants, elle ne réussit pas à conjurer des scènes de plus en plus graves. Mais ce péril sera le sub
ginaux auxquels il fait bon visage, sans en être jamais dupe. Dans la scène du sonnet, les éloges dont il gratifie Oronte ne
e trompe en affirmant qu’ils furent introduits par Quinault sur notre scène . Car La Mère coquette (1665) est postérieure à L’
dans la sottise85. Cette vérité de couleur se retrouve encore en des scènes qui ne peuvent être interprétées que par la conna
e les fondements de la religion. » On vit un scandale dans la mise en scène d’une religieuse qui avait violé ses vœux, dans l
e de nos pères118. Rabelais ne se fit pas faute non plus de mettre en scène les grimaciers de son temps, mais sans trop se ri
roisième journée de son Décaméron. Il y put rencontrer le germe de la scène où la vertu d’Elmire est mise à l’épreuve. Encore
té du Souverain, et s’en faire comme un paratonnerre ? Dès la seconde scène du premier acte, il approuve Orgon de n’avoir pas
tinait à taquiner et à secouer sa misanthropie mélancolique. En cette scène charmante où la gaillarde suivante s’acharne à pi
tout à fait amusante ? Elle a le don de nous désopiler jusque dans la scène scabreuse où Tartuffe se laisse prendre au piège.
où se démène son tapage, elle est aussi amusante que dans cette autre scène où, plus engouée que n’était son fils, elle l’exa
oché cette précipitation ; mais bien à tort, selon nous : car, sur la scène , les heures lui sont comptées ; il n’a pas de tem
as volontiers faire la leçon, le voisinage de Tartuffe domine trop la scène pour que son ombre ne se projette pas sur tout ce
bit un premier échec avant de se produire, six mois plus tard, sur la scène du Palais-Royal ; car, dans le Registre de la Tro
ances de maître Jacques, ou le monologue de l’Avare, et tant d’autres scènes qui exigeaient les libres saillies d’une franchis
isons d’abord un mot des emprunts les plus voisins, par exemple de la scène où le fils d’Harpagon reconnaît son père dans l’u
obile (la femme de chambre de qualité) aurait fourni le germe de deux scènes , celle où Maître Jacques fait le brave, comme Arl
érite ainsi d’être à son tour une source commune où les maîtres de la scène ne cesseront pas de puiser l’inspiration147.
pas le grappin de ses doigts crochus ? Avant même qu’il soit entré en scène , chacun le connaît déjà. Nous savons que son fils
vions sous les yeux qu’un vulgaire pince-maille aussi rebutant sur la scène que dans le monde. Il faut qu’Harpagon devienn
c son amour. Qui donc pourrait y trouver à redire, en face de tant de scènes si amusantes où le rire éclate à toute volée, par
de la réalité vulgaire. Non, l’artiste n’est pas fait pour copier les scènes journalières de la vie, mais pour s’élever de l’a
Or, cette vérité cruelle est précisément la leçon que Molière met en scène  ; car la comédie, étant l’image de la vie, n’est
s. Grâce au tour plaisant qui nous égayé, le péril est conjuré. La scène de la malédiction. La vérité est toujours morale
u’une seule fois enchâssé dans les hémistiches de Boileau. Quant à la scène qui, débutant par des louanges réciproques, finit
cruelle, nul aujourd’hui ne s’en plaindra, puisqu’elle nous vaut des scènes incomparables. Après tout, Aristophane se passa b
lière sut enrichir un sujet qui semblait indigent ; car il n’y met en scène qu’un ridicule assez mince dans un cadre assez ét
e le principal rôle dans l’intrigue. Bien qu’elle ne paraisse qu’à la scène 6 du deuxième acte, où elle éclate comme un ourag
and il a tort, il l’est aussi quand il a raison, par exemple en cette scène où, avec une bonhomie pathétique et vulgaire, il
icerte et La Pastorale comique. 23. Critique de l’École des femmes, scène  VII. 24. En 1661, quelques mois après la public
récit de Grimarest, qui dut tenir ces détails de Baron, présent à la scène . Nous analysons cette pièce. 33. À son convoi, u
ans ses utopies, la femme a toujours tenu peu de place. 56. Acte I, scène  1. 57. Acte I, scène 1. 58. Acte II, scène 4.
mme a toujours tenu peu de place. 56. Acte I, scène 1. 57. Acte I, scène  1. 58. Acte II, scène 4. 59. Elle ne le dit qu’
de place. 56. Acte I, scène 1. 57. Acte I, scène 1. 58. Acte II, scène  4. 59. Elle ne le dit qu’à lui. Quelle faveur !
limène. Eh bien ! Allez, sortez, il vous est tout loisible. (Acte II, scène  4) 66. Mais si c’est une femme à qui va ce bi
illet, En quoi vous blesse-t-il, et qu’a-t-il de coupable ? (Acte IV, scène  3) 67. Acte IV, scène 3. 68. Acte V, scène 4.
se-t-il, et qu’a-t-il de coupable ? (Acte IV, scène 3) 67. Acte IV, scène  3. 68. Acte V, scène 4. 69. La Bruyère, Portrai
de coupable ? (Acte IV, scène 3) 67. Acte IV, scène 3. 68. Acte V, scène  4. 69. La Bruyère, Portrait de Lise. 70. M. Gui
s y retrancher quelque chose de nécessaire. » 82. Dans la première scène des Fâcheux, Éraste ne sait comment se débarrasse
du 29 novembre, sauf les retouches obligées. 98. Don Juan. Acte V, scène  2. 99. La statue du Commandeur disait expresséme
ne peut arracher sans déraciner aussi le bon grain. » 114. Acte I, scène  5. 115. La comédie est plus à l’aise que l’Églis
120. Ah ! Pour être Romain je n’en suis pas moins homme. (Acte IV, scène  1, v. 1194). 121. Goethe disait : « Elle est un
renier, une nuit qu’il volait l’avoine de ses chevaux. 136. Acte II, scènes  1 et 2. Comparer La Belle Plaideuse, acte I, scèn
x. 136. Acte II, scènes 1 et 2. Comparer La Belle Plaideuse, acte I, scène  8. 137. Voici les vers où Boisrobert fait un i
Voir l’édition de M. Benoist (Hachette). 145. On pourra comparer les scènes suivantes : Avare, I, 3 ; Aululaire, I, 1. IV, 4
que pour avoir fait un mariage de vanité. La situation de l’acte IV, scène  3, est celle de Mithridate dérobant à Monime le s
ans M. Saint-Marc Girardin la spirituelle parodie qu’il fait de cette scène , transposée sur le mode mélodramatique. (Cours de
ues traits empruntés au Fidèle de Pierre de Larivey, par exemple à la scène où une servante, nommée Babille, va trouver un pé
tendresse ; Mais on voit que l’Amour se gouverne autrement. (Acte V, scène  1.) 175. Vadius ne fait que traverser la scène.
autrement. (Acte V, scène 1.) 175. Vadius ne fait que traverser la scène . Mais cela suffit pour qu’on ne l’oublie pas. Not
s fort bon Qu’avec quelques soufflets il rabaissât mon ton. (Acte II, scène  7.) 180. L’amour, dans son transport, parle
37 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
a foire contrefont les sauteurs, recevaient des coups de bâton sur la scène en parlant des empereurs qu’ils avaient détrônés,
as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que cette dernière pièce ! Chaque scène est une situation, et l’on a entendu dire à un av
ourd’hui de son mérite : les lecteurs de société retracent souvent la scène de Molière, avec cette différence que les auteurs
ortion que comporte la différence absolue des deux genres). Voyez les scènes des amants dans le Dépit amoureux, premier élan d
u’elle les lui fasse : dans le Tartufe, relisez toute cette admirable scène où deux amants viennent de se raccommoder, et où
e pauvre homme! répété si souvent. J’ai vu depuis précisément la même scène , et plus forte encore, et j’ai compris que, lorsq
ns la meilleure de ces pièces qu’on appelle comédies à tiroir. Chaque scène est un chef-d’œuvre : c’est une suite d’originaux
véritable amant soit jaloux ou ne soit pas jaloux, est le sujet d’une scène charmante, pleine d’esprit et de raison , et qui
ère fit voir les premiers traits du talent qui lui était propre. Deux scènes dont il n’y avait point de modèle, et que lui seu
vers près, qu’elles ont suffi pour faire vivre l’ouvrage; et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de comédies. Dès son tr
rent une véritable révolution : l’on vit pour la première fois sur la scène le tableau d’un ridicule réel et la critique de l
en revoit quelques traces dans de meilleures pièces, surtout dans les scènes de valets, il faut l’attribuer au métier qu’il fa
garantis le succès. Le choix d’une place publique pour le lieu de la scène occasionne aussi quelques autres invraisemblances
rrait fournir un beau chapitre de monde; mais aurait-il l’effet de la scène de Molière ? Le sujet de l’Ecole des Femmes conti
lement de ceux qui avaient cru se moquer de lui ? II introduit sur la scène une Précieuse, qui en arrivant se jette sur un fa
ents en ballet, vit avec une sainte terreur marcher une statue sur la scène , et l’enfer s’ouvrir pour engloutir un athée. Mai
pièce en prose. Il réussit, et c’est le seul que l’on joue encore. La scène de M. Dimanche est comique, et le morceau sur l’h
ussi dans cette pièce qu’il a caractérisé les donneurs d’avis par une scène charmante, dont tout l’esprit est dans ce mot si
er ce qu’il a de bon, fait voir sur-le-champ, et presque dans la même scène , ce qu’il a d’outré et de répréhensible. On vient
’Oronte soit bon ou mauvais ? Cette question nous ramène à la fameuse scène du sonnet : jugeons la conduite du Misanthrope su
n. Il attaque une comédie regardée comme une des plus morales dont la scène puisse se vanter, bien sûr que, s’il abat le Misa
la portée du peuple, il se fait reconnaître aux honnêtes gens par des scènes où le comique de mœurs et de caractères perce au
ole, ils le regardent comme un sujet livré à leurs expériences, cette scène n’est-elle pas d’autant plus plaisante, qu’elle a
ues : aussi les intrigues de valets sont-elles passées de mode sur la scène , parce que les valets, du moins ceux qui sont en
el; mais il blesse un peu la décence, puisqu’il met l’adultère sur La scène , non pas, à la vérité, en intention, mais en acti
est vrai, et même un peu subtile, de l’amant et de l’époux, dans les scènes d’Alcmène et de Jupiter : c’est un défaut qui n’e
férents mérites que Plaute n’a pas non plus. En effet, il fallait une scène d’amour à la première entrevue de Jupiter et d’Al
d’Alcmène, qui devait nécessairement être un peu froide, comme toute scène entre deux amants également satisfaits ; mais cel
nsi qu’on parvient à confondre tous les faits et toutes les idées. La scène où maître Jacques le cuisinier donne Je menu d’un
st pas tout : je renforcerai mes pinceaux pour couvrir de comique les scènes où je montrerai mon Tartufe ; je rendrai la crédu
eule une pièce entière : c’est une espèce d’action. L’ouverture de la scène vous transporte sur-le-champ dans l’intérieur d’u
r, tout, jusqu’à l’amour de Tartufe pour Elmire, est annoncé dans une scène qui est à la fois une exposition, un tableau, une
vil et de repoussant. Il était de la plus grande importance que cette scène fût conduite de manière à préparer et à motiver c
d’amour en style béatifique à la femme de son bienfaiteur. Mais si la scène où Orgon est caché sous la table était difficile
ois était trop près de l’extrême indécence pour être supportée sur la scène . Heureusement elle est si connue, qu’il suffit de
e, vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. En un mot, si la scène n’avait pas été fort sérieuse sous ce rapport, el
dans une assez mauvaise nouvelle que personne ne lit lui a fourni une scène admirable. Voici ce qu’il a trouvé dans Scarron :
ontafer, saisissant en habile coquin l’occasion de jouer une nouvelle scène , plus capable que tout le reste de le faire canon
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
èrement grossi l’héritage. Bien des personnages passèrent aussi d’une scène à l’autre, non les plus originaux, mais les plus
t transmis par Molière à ses successeurs et se perpétuèrent sur notre scène classique. Tout cela forme sans doute un fonds co
par une jeune fille prisonnière ! Vous vous rappelez cette entrée en scène du Dépit amoureux, lorsque Mascarille vient trouv
(Il s’en va.) MASCARILLE. Cet homme est ennemi de la cérémonie. La scène est traduite mot à mot de l’italien ; cette brusq
agon qui est obligé d’abandonner sa bague. On voit si l’intérêt de la scène s’accroît prodigieusement ! Molière recourait tou
entraînante, est italienne dans la plupart de ses détails. La fameuse scène de la galère, que Molière emprunta à Cyrano de Be
s Gelosi n’étaient pas sans exploiter plaisamment cette situation. La scène excellente des aveux de Scapin, au deuxième acte
39 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
fait d’injustices, De sa naissance ainsi l’on venge les caprices. La scène du maître de tric-trac fait voir à quel point cet
onome, prudent et sage. Était-il moral, d’ailleurs, de montrer sur la scène un avare heureux, et de le douer de cette sorte d
tre aspect des caractères déjà mis au théâtre, et d’enrichir ainsi la scène de physionomies nouvelles; mais on ne doit pas po
es personnages de la comtesse Almaviva et de Suzanne, dans la fameuse scène du second acte du Mariage de Figaro, achevèrent d
connaissance qu’il possédait de leur cœur. Pourquoi faut-il que cette scène , vrai chef-d’œuvre d’exécution, offre, sans motif
ans George-Dandin, montré une femme mariée manquant à ses devoirs. La scène où Clitandre prend congé d’Angélique, après avoir
a traité. Le plus souvent ce comique est fort original, comme dans la scène du Barbier de Séville, où Basile, stupéfié par to
ement les croix dites de mission. Le chef-d’œuvre de Molière et de la scène , Tartuffe, est mis à l’index. Toléré encore à Par
esteront sans aucun doute, avec ceux des maîtres, au répertoire de la scène française. « Ah ! les étranges animaux à conduir
nt Molière ne se borne pas à nous en donner le portrait. Il le met en scène  ; non seulement lui, mais encore l’un de ses amis
’est l’auteur nébuleux dont parle Danville, qu’il eût fallu mettre on scène C’était de l’actualité. Les romantiques faisaient
beaucoup d’autres de ses ouvrages plus importants, représentés sur la scène française depuis 1830. Nous dirons seulement que
mensions, des comédies en cinq actes accueillies favorablement sur la scène française. Dans Bertrand et Raton, à l’aide d’une
’exagération. Dans cette pièce, intitulée Les Indépendants, il met en scène un de nos fiers représentants, un rude défenseur
is c’est là peut-être aussi ce qui les empêchera de se maintenir à la scène aussi longtemps que leur mérite le devait faire s
presse, il avait envahi nos théâtres et fait irruption jusque sur la scène française. M. Scribe ne manqua pas de l’introduir
par un conseil de guerre, il est déclaré coupable et condamné à mort. Scène pathétique, où la mère d’Éric vient dans la nuit
mère d’Éric vient dans la nuit supplier Christine de sauver son fils. Scène plus pathétique encore entre Christine et son pèr
me désintéressé qui lui prend sa fille sans dot. On sait à combien de scènes plaisantes donne lieu cet étrange souper, et surt
ant et poltron Frédérick de Gœlher, et de Jean, le petit émeutier. La scène ou Bertrand désigne à la reine, pour le chef de l
btient du ministre Falkenskied le brevet d’officier du jeune Éric; la scène du conseil; celle qui termine le quatrième acte,
ami, et dans l’occasion il joint l’exemple au précepte comme dans la scène du sonnet. Certes il n’y a pas à se méprendre sur
ce que la franchise d’Alceste a d’impoli et d’inconvenant dans cette scène , on ne manque pas de dire que d’abord il refuse d
ui Molière, qu’un des préceptes de l’art prescrit de n’exposer sur la scène que des vices et des ridicules généraux. Sans dou
r accablée de leurs traits satiriques et de leurs mépris ; dans cette scène , où la coquette immobile, interdite, est demeurée
tion contre laquelle il a grand soin de nous prémunir, et dont chaque scène de son immortel ouvrage fait nettement ressortir
int une juste répartition; réservant toute son énergie pour certaines scènes , pour certaines tirades, il manquait son but : je
l’opiniâtreté chez lui est poussée jusqu’à l’extravagance : témoin la scène septième du deuxième acte, quand il s’écrie, au s
ments. J’ai vu cependant bien des acteurs se méprendre sur la fameuse scène du quatrième acte, celle où le Misanthrope, armé
armé de la fatale lettre, vient s’en expliquer avec Célimène. Quelle scène touchante ! dit-on. Oui, sans doute, et d’autant
e ce rapport de situation qu’on s’autorise pour ne prêter, dans cette scène , à la passion d’Alceste, que des élans ordinaires
une fois, s’exagérer l’intérêt que le Misanthrope inspire dans cette scène . On souffre sans doute de voir un amour comme le
u sentimentale, la première partie, si passionnée, de cette admirable scène , que votre âme, au contraire, avec ses élans les
 ; c’est même le seul moyen d’arriver au grand effet comique de cette scène , effet que Fleury savait si bien produire lorsque
. La preuve que Tartuffe est loin de le juger tel, c’est que, dans la scène où Damis le surprend déclarant son amour à Elmire
scélérat, afin que personne ne se méprît sur l’homme qu’il mettait en scène . On peut donc supposer que si Molière eût été maî
et dévoiler peu à peu son odieux caractère. Que l’on juge combien la scène où, jetant le masque, il se déclare maître de la
l ne s’en écarte point. On a donc tort, à mon sens, dès son entrée en scène , de lui faire dire avec un ton rébarbatif ces ver
e, pouvait lui faire l’aveu de sa passion. Plus tard, dans la fameuse scène du quatrième acte, sa finesse et sa prudence sont
rême dont il les a doués, que Molière a pu rendre possible la fameuse scène du quatrième acte, où Elmire, en présence de son
ve vis-à-vis d’Orgon. Ces trois personnages ainsi conçus, l’admirable scène dont nous nous occupons, bien que la situation en
lle le sacrifice de ses honnêtes scrupules. Donc, Tartuffe dans cette scène , comme dans toute la pièce, est resté fidèle à so
otre cœur, De l’amour sans scandale et du plaisir sans peur. Dans la scène du quatrième acte, il insiste encore sur ce moyen
pas pécher que pécher en silence. Au surplus, dans les deux grandes scènes d’amour, Tartuffe n’est Tartuffe qu’à demi : il a
l’on n’est pas aveugle et qu’un homme est de chair. Et dans l’autre scène  : Si ce n’est que le ciel qu’à mes vœux on oppos
tains contentements ; Mais on trouve avec lui des accommodements. La scène dans laquelle Tartuffe se montre vraiment hypocri
mplorer la grâce de Damis. Aussi l’acteur doit-il établir entre cette scène et les autres de son rôle une grande différence.
ent la raison et la vraisemblance, la tradition a maintenu dans cette scène un jeu de physionomie tout à fait ridicule : au p
loin de faire mine de le retenir, reste immobile sur le devant de la scène , et par sa physionomie exprime le plaisir qu’il a
à porter sa dupe aux dernières extrémités. En effet, Orgon termine la scène par ces paroles qu’il adresse à son fils : Vite,
de plus, ma malédiction ! Il est aussi de tradition, après la petite scène où Orgon est sorti de dessous la table, que Tartu
rtuffe. Mais, en vérité, c’est trop douter de son intelligence, et la scène à cet égard est bien assez explicite. Dans tous l
e parole, aille au fond du théâtre prendre son manteau, redescende la scène , se place entre ses deux interlocuteurs, et, se c
’aux yeux, lui dise enfin : C’est à vous d’en sortir !... Ce jeu de scène , dans une telle situation, ne vous paraît-il pas
ent tous les efforts de l’acteur, et la mimique ainsi que les jeux de scène y contribuent sans doute puissamment; mais le vér
40 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ière et d’Armande ? Cela ne tient pas devant une minute d’examen. Les scènes de jalousie d’Alceste ont été reprises textuellem
marest, ne se pouvant dissimuler que Molière avait emprunté plusieurs scènes au Pédant joué, emprunt d’autant plus avéré que l
si pénible enfantement, avait pu être là, il eût certes bien ri de la scène . Molière en dut bien rire lui-même, pour peu qu’i
endaient chaque jour quelques-unes de ces querelles, dont la dernière scène des Précieuses a gardé l’écho ; les friands de bo
si pénible enfantement, avait pu être là, il eût certes bien ri de la scène . Molière en dut bien rire aussi, pour peu qu’il s
die primitive cueillit toutes faites quelques-unes de ses plus jolies scènes d’amour, et qui nous donna aussi, en sa fleur la
jours, la couche nuptiale. Toute la comédie de l’amour est dans cette scène antique, où se trouve aussi l’image fidèle de la
s des faux dévots. Ami, il était trompé : Racine le quittait, pour la scène de l’hôtel de Bourgogne, et lui enlevait l’Alexan
s passions si nombreuses et. si diverses. Ses comédies, en plus d’une scène , en ont comme je l’ai dit, gardé le reflet et l’é
’ai dit, gardé le reflet et l’écho. Eraste du Dépit amoureux, dans la scène de fâcherie et de raccommodement avec Lucile, c’e
un jeune amoureux. C’est sa femme, c’est Armande Béjard, qui, pour la scène de Valère et de Marianne dans Tartufe, lui avait
ès tranquille ; puis, survinrent les dépits avec rapatriages, dont la scène de Valère et de Marianne, faite à ce moment, refl
qui, suivant un procédé déjà connu alors, aura cru bon d’en faire une scène , pour la rendre plus intéressante. Quand on se vo
s’oubliait jamais. Si Molière mit dans le Bourgeois gentilhomme cette scène de Lucile et de Cléonte, dont j’ai déjà parlé ; s
u temps des œuvres de sa jeunesse, sous l’impression constante de ces scènes de dépit, de brouille et de réconciliation, qu’am
mes qu’il fait répandre au père de Psyché 10, dans une des trop rares scènes de cet ouvrage, qui soient bien de lui. Son cœur
ussi, comme il alla dans les environs du Mans, où Scarron a placé les scènes de son roman, écrit à cette époque même ; comme,
r l’Hôtel de Bourgogne, ne méritait que trop de se voir mise ainsi en scène  ; mais la bonne et délicate Eliante, c’est mademo
détournés, passèrent dans ses œuvres, pour y faire étinceler quelques scènes , et, de même que l’on connaît encore les noms des
versations, les mots heureux qu’il y saisissait au vol, et toutes ces scènes vivantes dont son génie gardait si profondément l
ous la lettre morte des vieux livres. Parmi tous les ridicules mis en scène dans les comédies de Molière, aucun n’est imagina
son miroir. Si l’on en juge sur le nombre des originaux qu’il mit en scène , après les avoir soigneusement étudiés dans le mo
Chaque soir, soit qu’il revînt de chez Ninon, où il avait lu quelques scènes de ses comédies, soit qu’il eût passé quelques he
t de la mine niaise du fils ; il se contenta de prendre acte de cette scène plaisante et de son succès d’hilarité. Plus tard,
uand il composa le second acte de son Malade imaginaire. L’excellente scène de M. Diafoirus et de son fils Thomas était tout
ils. Molière dut, de même, comme chacun le sait, l’idée des dernières scènes du Tartufe, au récit que lui fit Ninon d’une aven
nommât tout bas M. de Montausier, l’honnête censeur des mœurs, mis en scène sous le nom d’Alceste ; et le ridicule d’Oronte,
ennuis du personnage, en s’amusant de son portrait. Arrivait-on à la scène de médisance et à ces vers sur Timante le mystéri
ait, de même, montré au doigt, quand on jouait les Fâcheux, et que la scène des chasseurs faisait épanouir le rire sur tous l
énurie financière, il esquissa sur sa tablette, et d’après nature, la scène de don Juan et de M. Dimanche. Mais c’est dans le
ait chez le cardinal de Retz, lisant devant un cercle choisi quelques scènes du Mariage forcé, on annonça M. de Grignan ; et f
espiègles et du rire narquois du vieux singe ; mais le sens de cette scène m’échappait encore, et c’est plus tard, seulement
cette puissance. A Naples, dès 1652, elle passait triomphante, de la scène des comédiens espagnols, sur celle des acteurs in
er aux prières de ses camarades, jaloux du succès qu’obtenait, sur la scène des Italiens, « la figure de D. Pierre et de son
rai pas poétique, mais mnémotechnique, le chef-d’œuvre reparut sur la scène . Il ne s’appelait plus que le Festin de Pierre. D
ication du titre et une justification du contresens obligé. II. La scène du pauvre De toutes les choses hardies, dont M
nné dans Don Juan l’intrépide licence, la plus remarquée avait été la scène du Pauvre. Jamais rien de plus osé n’avait encore
possible, si Molière est bien réellement l’auteur de cette incroyable scène , et s’il est bien vrai, qu’elle fut jouée de son
ai, et à bon droit, je pense : c’est-à-dire, preuves en main. Oui, la scène est toute de Molière ; oui, elle fut jouée de son
raître condamnables dans le Don Juan de Molière, ne devait pas, si la scène du Pauvre avait été réellement jouée, lui épargne
ce : il ne l’oublia pas, en effet. Au milieu du défilé que toutes les scènes sont obligées de faire sous son fouet de couleuvr
en dites-vous  ? Peut-on douter maintenant ? N’est-ce pas là toute la scène , et fort bien saisie, même dans ce qu’elle a de p
nneraient de ce qu’il dit, il prouve qu’il n’invente rien. Comment la scène présente a-t-elle pu survivre et venir jusqu’à no
teurs associés Denys Thierry, Claude Barbin et Pierre Trabouillet. La scène du Pauvre, que les criailleries hostiles avaient
il ôtait, il a multiplié les fleurons au commencement et à la fin des scènes qu’on trouve dans cette feuille, et il a jeté des
ur témoigner en sa faveur et prouver d’une façon incontestable que la scène mise en doute avait été réellement représentée ;
ins voyages, avant d’être appelé à nous restituer quelque chose de la scène de Molière, et bien lui en prit peut-être : s’il
t osé répandre en France ; elle renfermait le texte tout entier de la scène censurée du Don Juan de Molière. Oui, tout entier
t donné, dans son édition de Molière, publiée la même année, les deux scènes depuis si longtemps perdues. M. de Soleinne fit m
M. de Soleinne fit mieux : il avait constaté qu’en outre de ces deux scènes , le texte de l’édition de Hollande renfermait un
u moment qu’il les avait signalés. Par exemple, toute la partie de la scène où don Juan promet un louis au Pauvre, à la condi
été marqués, dès 1665, par la griffe du scribe de la cabale. Dans la scène qui précède, ce même Rochemont avait encore trouv
ette critique, La Grange et Vinot supprimèrent encore cette partie de scène , d’eux-mêmes, et sans attendre les ciseaux de la
si, sans le libelle, point de garantie d’exactitude pour le texte des scènes supprimées, et, sans ce texte, point d’explicatio
ts ; on prétendra, par exemple, que, dans cette phrase qui termine la scène du Pauvre : « Va, va, je te le donne pour l’amour
en doute n’a pas moins sa raison d’être ; il termine admirablement la scène , et surtout il la lie à merveille avec celle qui
’avance, il en est la justification. Un dernier mot au sujet de cette scène , et peut-être pour expliquer comment l’idée en vi
« Où diable la vertu va-t-elle se nicher ? » Qu’en dites-vous ? Cette scène et celle du Don Juan, où l’on voit deux pauvres s
plus frivoles, l’art de ne pas payer ses dettes, par exemple, dont la scène de M. Dimanche est devenue le manuel. Je ne sais
sais pas d’une manière bien certaine de qui Molière s’inspira pour la scène de don Juan et de M. Dimanche. Ici ce n’est pas l
uc et pair, qui dans sa jeunesse avait joué, avec ses créanciers, des scènes du meilleur comique, et qui, d’un autre côté, com
lière, jusqu’à la brutalité. Ce seigneur était M. de la Feuillade. La scène du marquis de la tarte à la crème, dans la Critiq
ea, tout au beau milieu de sa comédie, le charmant hors-d’œuvre de la scène de M. Dimanche, qui, si je ne me trompe, reprodui
me en pareil cas ; je parierais surtout que, s’il l’eût vue mise à la scène , elle ou toute autre du même genre, empruntée à s
our modèle, dut être le seul des gens de cour, qui s’amusât peu de la scène de M. Dimanche, et le poète ainsi ne manqua pas s
cessité, un imbécile pour les besoins du répertoire, pour les jeux de scène des acteurs, pour les menus plaisirs du public. U
arts57, on vit paraître ce singulier personnage, « né français sur la scène italienne. » Ce qui avait tenté Molière, quand i
tèrent, sur leur théâtre, un nouvel imbroglio, composé des meilleures scènes de leur ancienne pièce, il Convitato di pietra, e
ais, telle que la porte encore Colin, le garçon endormi des dernières scènes de Georges Dandin. En se faisant personnage itali
it par le tuer. Ainsi, je le répète, on le retrouve partout, à chaque scène de son œuvre, se jouant lui-même dans ce qu’il so
rnier, ainsi que le dit encore l’auteur d’Élomire hypocondre (acte V, scène IV), M. Poquelin père n’en voulut pas avoir le dé
ant ainsi, notre abbé Pantalon, notre prêtre Scaramouche, toujours en scène , toujours jouant un rôle, même en chaire, car il
us d’un directeur y avait été vu blotti et écoutant en cachette95. La scène où Arnolphe commande à Agnès de lui lire les Maxi
et qu’il n’y a rien, par exemple, de plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’École des Femmes, qui est une
c pas à hésiter, pour lui : c’est un directeur qu’il devait mettre en scène , et c’est ce qu’il avait fait. Un petit ouvrage,
comme décisive et digne de lui, que celle qu’il prendra sur sa propre scène  ; or, tout en continuant sa petite guerre de lect
ui tant de commérages et d’anathèmes, il émigra, sans bruit, vers une scène , qui avait pour son âme timorée l’avantage de n’ê
lque farce pour renouveler son répertoire, mais même de monter sur la scène . Anne d’Autriche ne mourut que le 20 janvier 1666
t sans même y être nommé, vit pourtant si réellement dans chacune des scènes , tant la haine d Alceste, qui le dit hautement so
d’yeux rajustent, dans le monde, tout ce qu’ils peuvent faire. » A la scène première du Misanthrope, je le retrouve avec les
faux bruit134. Vu cinquième acte du Misanthrope, dans cette première scène , trop peu remarquée, mais qui nous est, à nous, s
èce de violence qu’il avait dû s’imposer pour composer cette suite de scènes si faciles pourtant et si riantes. Prêtez l’oreil
ntes. Prêtez l’oreille aux plaintes de l’esclave Ha1i, dès la seconde scène , et dites-vous que c’est Molière qui parle à Loui
’est par cette prédilection pour l’action comique, pour l’effet de la scène , pour l’observation prise sur le fait dans la vie
oses, parties essentielles de la farce, qui rendent plus vivante à la scène la réalité des ridicules saisis dans le monde, qu
ôles s’en emparaient, le mettaient en action et le clouaient sur leur scène comme sur un pilori. Bourdigné ne nous raconte-t-
mant à propos de Jodelet, une fois qu’il avait joué une pièce dont la scène était à Argos, il dit, à la farce : Monsieur, vou
ire quotidienne au théâtre, de la chronique scandaleuse formulée à la scène , se conserva plus longtemps que l’on ne serait te
l’aventure du jour, pour laquelle on aurait fait auparavant toute une scène comique, eut souvent encore, par allusion, sa pet
se, exacte le jour où elle fut faite, ne l’est plus aujourd’hui : des scènes ont disparu, d’autres ont changé de place. Nul do
de bons mots et de bons contes : ce qu’il demandait, c’était quelques scènes grivoises, bel et bien pétries dans le vieux sel
difier à sa guise et suivant les exigences des actualités à mettre en scène , s’en servir pour quelques-uns de ces impromptus
dont voici en peu de mots l’analyse. Il n’y a dans la pièce que trois scènes et trois personnages principaux : un paysan, sa f
souvenir du moins en était toujours vivace. L’idée, l’arrangement des scènes , le dénouement n’étaient pas oubliés, et que fall
de se fâcher, lutter de comique avec l’acteur qui le singeait sur la scène . « Une fois, dit Tallemant, le roi le tenoit entr
ur et sans théâtre. N’eût été Jodelet, qui la soutenait un peu sur la scène du Marais, on ne l’eût plus connue à Paris, que d
e au théâtre du Marais, mais faiblement et très effacée, car, sur une scène où trônait Mondory, il ne pouvait y avoir place q
e Cocu imaginaire, le Fagoteux remanié fut le Médecin malgré lui ; la scène de Gorgibus dans le sac, qui venait des tabarinad
celui d’être, comme nous l’avons dit, le point de départ de quelques scènes du Médecin malgré lui, et l’autre ne valait elle-
t décidé à broder de son style, ce scénario dont il faisait enfin des scènes écrites, n’était pas bien neuf, comme vous allez
rqué à midi, ne put guère prendre, entre son arrivée et son entrée en scène , un seul instant de repos. Ce que dut être le moi
t, l’autre à la note. Je me permettrai pourtant de rappeler un jeu de scène , qu’on ne fait plus depuis longtemps, bien qu’il
pour le sens comique de l’un des vers de la pièce. C’est à la seconde scène du second acte, quand Arnolphe, furieux, veut sav
la vraisemblance relative, se moquèrent bien fort de cet incident de scène  : l’un dans l’Impromptu de l’hôtel de Condé, l’au
fois à genoux, dans les boues ?… ORIANE. L’auteur devoit, avant cette scène … les faire venir avec chacun un ballai pour netto
us apprend que Molière, à l’époque où il le mettait si insolemment en scène , avait le projet de s’y représenter lui-même. « I
ouvrage, si merveilleux par des mérites inattendus, cette théorie en scène , cette poétique en action, cette apologie agissan
che, nous trouvons tout indiquée la maison où se dut passer la petite scène de lecture et d’échange d’idées, dont il vient d’
ion évaporée et languissamment dédaigneuse. Une phrase de la septième scène nous ferait, toutefois, penser qu’il eût peut-êtr
ue personne, à venger ces sortes de personnes : c’est lui qui, sur la scène , en jouait le mieux le personnage. Molière ne fut
on a écrit sur Molière et ses pièces, la façon de jouer, de mettre en scène et même d’habiller le Misanthrope, puisse faire e
continuellement en luttes pénibles avec les contresens, dont, sur la scène même, où la tradition de son esprit devrait être
voyons comment Molière devait jouer Alceste. Nous ne prendrons qu’une scène , la première de toutes, celle qui pose le rôle. Q
’avait doublement créé, comme auteur et comme acteur. Dès la première scène , où cela nous ramène, pour y insister, il avait v
Molière, va nous l’apprendre : « Grandval, dès son premier pas sur la scène , écrit Cailhava, se trouvait en action, et son mo
la mode, s’en parait, le tonnelet, dont on l’affuble aujourd’hui à la scène , n’était plus du tout de saison. Ce tonnelet étai
eux exemples, et d’après un seul rôle, celui de Dorine. A la première scène du second acte, d’après la mise en scène aujourd’
lui de Dorine. A la première scène du second acte, d’après la mise en scène aujourd’hui adoptée au Théâtre-Français, et accep
, et par là jette, pour le spectateur, trop de distraction dans cette scène . Molière, si j’en crois le texte qu’il a fait lui
ste où elle peut ne pas distraire le spectateur de ce qui explique la scène , et où elle doit s’y mêler. C’est sur ces vers :
aisissant brusquement Dorine, vont la lancer dans J action même de la scène  ? Malheureusement, il se sera trouvé quelque Dori
oir, s’ennuyant à la cantonnade, aura forcé la consigne de la mise en scène , et sera entrée, douze vers trop tôt. Elle aura s
us, un contresens. L’effet du rôle d’Orgon souffre un peu, dans cette scène , ainsi jouée, de l’intervention du rôle de Dorine
ais qu’il condamnerait certainement. Il en résulte, en effet, pour la scène , un vide et un froid, qui nuisent singulièrement
gulièrement à l’action, alors très montée. Dorine, d’après la mise en scène de Molière, indiquée par la première édition, s’e
ti « pour se rasseoir un peu », c’est encore de là qu’elle reprend la scène avec Marianne, par ces mots : Avez-vous donc per
propos et de leur vivacité, si elle les dit, non pas d’aplomb sur la scène , mais en y rentrant. J’ai fait déjà ces observat
mère, que, malade et n’ayant qu’à peine la force de se traîner sur la scène et de faire rire les autres du fond de ses propre
ir de ses chagrins pour venir l’amuser. Écoutez un peu dès la seconde scène le monologue de l’esclave Hali, et vous sentirez
s Dandin ! » II. Le sujet d’Amphitryon, quand Molière le mit en scène , mûrissait depuis longtemps dans son esprit. C’ét
er encore dans la coulisse le fer-blanc agité, quand Jodelet entra en scène , pour commencer la farce. Son premier mot fut pou
diamants. Son Amphitryon en est saupoudré. Partout, à chaque coin de scène , on y trouve quelques débris, quelques parcelles
avait fait voir le fort et le faible de l’œuvre, ce qui, dans chaque scène , y portait, comme on dit, ou ne portait pas. Il e
es ensemble. Toutes celles qu’il nous a laissées se firent à la fois, scène par scène, mot par mot, sans qu’il oubliât rien :
e. Toutes celles qu’il nous a laissées se firent à la fois, scène par scène , mot par mot, sans qu’il oubliât rien : il n’en e
le fils », et le reste que Molière vous dira, car il se souvint de la scène , pour en faire une de ses meilleures. On l’a trou
il est bien force que les jeunes soient effrontés. » Molière, dans la scène qu’on lui reproche, a suivi cette doctrine. Il y
s, qu’étant revenu à Paris, il était fâché de n’avoir pas donné cette scène à Molière, pour la mettre dans sa comédie de l’Av
s les pays et de toutes les époques. Vous avez vu, tout à l’heure, la scène si critiquée d’Harpagon et de Cléante, justifiée
arme de la noblesse. Certain « gentilhomme de l’arrière-ban », mis en scène dans une des poésies d’Etienne Pavillon, et qui n
si faire légèrement froncer le sourcil olympien de Louis XIV. Dans la scène de la leçon de philosophie, Molière n’avait-il pa
e. Il ripostait à la foudre par le rire. Vous vous la rappelez, cette scène étonnante où la dissection des voyelles est si im
ous le texte doctoral du professeur de Monseigneur le Dauphin., Cette scène , qui, ainsi expliquée dans ses causes et ses mali
ligé maintenant, pour s’aller harnacher de ces oripeaux, de sortir de scène , ce qui fait tout un entracte de plus. XII - L
nesse, alors qu’il rôdait aux environs d’Angoulême, où il en a mis la scène , et qu’il se faisait sans doute accepter à grand
re alors avait déjà, depuis un an, conçu le plan et esquissé quelques scènes de la tragédie lyrique, que les lectures faites d
de complètement terminé que son plan, le premier acte et la première scène du second, où, cédant à l’inspiration de la doule
e avec une vigueur de main, digne de ses plus vaillantes années ; aux scènes , plus nombreuses, qui exigent de la grâce et de l
urs. » Ainsi, il n’y a que le prologue, le premier acte, la première scène du second et la première du troisième, dont les v
ulement à ce vieillard de soixante-cinq ans, pour écrire la charmante scène du second acte, entre Psyché et ses sœurs ! Puis,
, le troisième acte, si beau, du premier vers jusqu’au dernier, où la scène d’amour, qui le remplit presque tout entier, est
mps que l’incomparable morceau de la double déclaration, cette grande scène du cinquième acte, où l’Amour, en lutte avec sa m
t. IL y jouait le plus modeste rôle, celui de Zéphyre, qui n’a qu’une scène . Ce fut, avec le personnage du Malade imaginaire,
aisé              De haïr longtemps ce qu’on aime ! IV - >Une scène inconnue du Festin de Pierre. Je la trouve d
et imprimée en 1682, les Fragments de Molière. Elle commence par une scène de pastorale pour rire, où les fleuves Lignon et
ui ne nous est pas parvenue tout entière. Ensuite, viennent plusieurs scènes de, Don Juan, choisies surtout parmi les comiques
ue le comédien auteur s’était permis de publier par parties. Après la scène du Don Juan s’en trouvent d’autres des Fourberies
d’autres des Fourberies de Scapin, unies avec les précédentes par une scène de transition, que j’ai vainement cherchée dans l
t assez, il n’y a que des fragments détachés de son répertoire. Cette scène , la seconde du second acte, se passe entre le Jug
pièces qui nous sont restées, et Gusman, qu’il n’a mis qu’une fois en scène comme écuyer de Dona Elvire, femme de Don Juan. L
-ce pas là, tout-à-fait, le ton de Molière dans ses farces ? Si cette scène était de Champmeslé, il faudrait que la Fontaine,
e de quelques vers du Tartuffe 149 Notre découverte d’une petite scène oubliée de Molière a porté ses fruits150 ; piquan
modernes. Le passage dont je veux parler est celui-ci de la première scène d’Orgon :    ■ Jusque-là qu’il se vint, l’autre
ui s’y trouve, comme variante de style, détail de déclamation, jeu de scène , etc., est d’aussi bon aloi que si Molière lui-mê
rigalier de confessionnal, un Tartuffe joli cœur ; enfin, qu’à chaque scène ,il levasse pressentir redoutable, même dans ses p
ous espérions de lui, et de son culte bien connu pour le maître de la scène qu’il dirige. Ses actes de directeur sont d’accor
d avec les admirations de son esprit. La fête a commencé par quelques scènes en fort beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre
inelle, sous le balcon de sa dragonne. Ce n’est pas tout : il met une scène de querelle burlesque entre le même Polichinelle
té, est un des effets de la pièce. Molière y insiste dans la première scène , de façon à faire voir qu’il le place là pour pré
rigalier de confessionnal, un Tartuffe joli-cœur ; enfin, qu’à chaque scène il le fasse pressentir redoutable, même dans ses
du chef-d’œuvre tout entier, alors qu’elle n’en jouait qu’une ou deux scènes  ? Où donc est-elle la vraie servante de Molière,
ancs éclats dont la vieille servante devait accueillir ces admirables scènes , quand Molière lui en faisait lecture. Mais ce qu
écution du chef-d’œuvre par son auteur, suffira pour le prouver. A la scène dernière du second acte, quand Alceste voyant rir
isait pas, car il était gentilhomme, et tenait à le paraître, même en scène . Le plan politique de Tartuffe était donc tout dr
iques. Il y avait toujours un frémissement de peur sous le rire. A la scène surtout où Tartuffe joue si serré avec Cléante, q
il verra clair où il ne fait qu’entrevoir. Il joue très bien quelques scènes , particulièrement la première avec Elmire, qui es
e défende à tout prix, malgré les applaudissements. C’est celui de sa scène d’entrée avec Dorine, quand il détache si violemm
e ; Maubant s’est fait un beau et juste succès dans les deux ou trois scènes de Cléante, que personne n’a jamais dites mieux q
excellent, ce rôle de Loyal. Il s’en est peu fallu qu’avec son unique scène , il eût le plus beau succès de la pièce.   5 mai
René Delorme : à trois siècles de distance, cette cloche sonna sur la scène ce qu’elle avait sonné dans l’église. » C’est for
poète », et Auger, celui du « gagiste » Robert. A la suite, pour une scène , une réplique, un mot, ou même seulement comme si
lière (Revue des Deux-Mondes), 15 janvier 1848, p. 200. 113. Acte V, scène III. 114. Les Provinciales, Paris, 1827, in-32,
.....accuse Molière d’avoir épousé sa propre fille. » 120. Acte II, scène VI. 121. Acte II, scène VI. 122. Acte III, scèn
ir épousé sa propre fille. » 120. Acte II, scène VI. 121. Acte II, scène VI. 122. Acte III, scène I. 123. C’est la Théba
 » 120. Acte II, scène VI. 121. Acte II, scène VI. 122. Acte III, scène I. 123. C’est la Thébaïde. On a dit que Molière
pièce du même genre, imprimée, mais non jouée, eu 1676 ; on y voit en scène un docteur de Sorbonne essayant de séduire une je
t il dirige la conscience. 141. Voici la phrase de Molière, acte VI, scène II : « Les zélés indiscrets 1es accableront d’inj
par le docteur Desbarraux-Bernard. 150. Voyez ci-dessus, p. 367, Une scène inconnue du Festin de Pierre. 151. Ah ! pour ê
41 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
lus rentrer dès qu’on en est dehors43. Le don Juan qui débute sur la scène par enlever done Elvire à un couvent44, et qui se
qu’il est, et non tel que le poétise Mme George Sand, c’est dans les scènes inimitables de Tartuffe suborneur74. Voilà la lux
ses querelles avec ses valets93 ? Et au milieu du rire que soulève la scène des mains 94, celle de la tache d’huile et du hau
plus hasardeuses, il garde un bon sens qui l’empêche de mettre sur la scène ces accouplements monstrueux de vice et de vertu,
le genre crime et le genre suicide 112. Il ne pouvait exposer sur la scène les motifs philosophiques qui lui faisaient conda
’en porter vaillamment les épreuves. C’est l’esprit qui règne dans la scène de l’Etourdi 113 où Lélie se veut tuer, tient le
ntends tenir ces sortes de langage115. Le même esprit éclate dans la scène où Lucinde désespérée dit : Je veux mourir, ouvre
, à mon avis, la dévotion sous des couleurs si odieuses, une certaine scène offre une situation si décisive, si complètement
; act. III, sc. V. 94. Id., act. I, sc. III : à l’occasion de cette scène , on doit remarquer avec quelle légèreté parle Fén
           Les Fâcheux, act. I, sc. X.   — La portée morale de cette scène est bien appréciée par J. Taschereau, Histoire de
123. Voir Loret, Lettre du 6 février 1655. — À toutes ces excellentes scènes , il faut joindre les scènes III-X de la Pastorale
février 1655. — À toutes ces excellentes scènes, il faut joindre les scènes III-X de la Pastorale comique, dont il ne nous re
42 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
s ont laissé de certains ouvrages qui ne se sont pas perpétués sur la scène de la même façon que leurs chefs-d’œuvre, et qui
main, à Chambord, aux Tuileries, avant d’être donnés au public sur la scène du Palais-Royal, (et tous n’y parviennent pas), c
l n’a le temps de mettre en vers que le premier acte et les premières scènes du second, de sorte que la comédie, au dire d’un
nt de Molière ; et après 1711, on n’en trouvera plus trace sur aucune scène . La Princesse d’Élide (disparue du théâtre depuis
il n’est d’habitude, — sans compter qu’il a trouvé le temps, pour une scène au moins, d’être délicat : ce débat sur la jalous
olière, pressé par le temps, n’écrit que le premier acte, la première scène du second, la première du troisième ; il trace le
llence des concerts. » Six mois après, Psyché est représentée sur la scène du Palais-Royal, à peu près avec « même éclat, mê
rien pour les yeux. La grâce des vers, en désaccord avec une mise en scène prétendue antique, devra nous suffire : on espère
s burlesques et presque tragiques du rôle de Matamore ; lancer sur la scène la brave et pimpante Lyse, — patronne de Lisette,
’œuvre, à présent qu’on n’a plus guère d’occasions de les voir sur la scène , ni surtout de les voir bien joués, et du milieu
43
valaient mieux que ceux de la Gazette. Les passants s’amusaient de la scène et se mettaient de la partie. Il y a fagots et fa
it-il ? Et ne jouait-il pas lui-même avec les mots ? Les comédiens en scène risquent parfois certaines allusions locales dont
certains tableaux de genre de l’école hollandaise, de ces soi-disant scènes de corps-de-garde qui ressemblent plutôt à des sc
ces soi-disant scènes de corps-de-garde qui ressemblent plutôt à des scènes de brigands : une taverne obscure, une femme supp
belles de la vôtre ! M. DE FLORIDOR. Et, s’il faut six acteurs sur la scène , comment ?… LE POETE. Lors, il faut habiller six
Tome I, numéro 2, 1er mai 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [premier article] Le Mol
mardi 3 novembre 1857, l’Odéon annonçait Tartuffe « avec une mise en scène nouvelle, des décors et des costumes neufs ». La
s et des costumes neufs ». La réclame avait raison, voici une mise en scène assez nouvelle. Je ne parle pas du décor, qui est
ème ? C’était de ne pas avoir six personnages debout, posés toute une scène en éventail. Cela se voit encore au Théâtre-Franç
ir contre la table. C’est très bien ; si pourtant la nouvelle mise en scène ne va pas trop contre les convenances de l’ancien
x-ci ne se plaçaient pas seulement sur les côtés, ils traversaient la scène , comme faisait l’homme « à grands canons » des Fâ
ingénue, mais parce qu’ils lui ôtent son caractère d’exposition. Leur scène morcelée manque de largeur, et, je reviens à ce q
ntrariée : Elmire écoute la mère de son mari, on le voit bien dans la scène de Molière, et la laisse pérorer sans lui répondr
l’ancienne tradition est vraie. Mme Pernelle entre la première sur la scène , parce qu’elle va du pas d’une femme qui se sauve
De ce passage rapprochez les vers suivants du Misanthrope (acte II, scène  v) : « L’on a tort, ici, de nourrir dans votre â
Tome I, numéro 3, 1er juin 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [deuxième article] Le Mo
e indulgent, Dorine pour l’empêcher d’aller trop loin ! Le metteur en scène de l’Odéon n’a donc pas compris le silence d’Elmi
e l’Odéon n’a donc pas compris le silence d’Elmire durant la première scène du Tartuffe ! Il a donc cru que ce silence n’avai
ur un tabouret et Dorine qui lui défait ses guêtres devant le feu, la scène se joue plus aisément. Le groupe ne s’arrange pas
’ouvrir la porte de sa fille pour l’appeler, il la trouve déjà sur la scène , et s’assoit pour lui parier en lui tenant la mai
dition qu’il ne prétendra plus à la main de Marianne ; mais après une scène comme celle qui se passe à l’Odéon, après ces yeu
feuilleton, nous croyons devoir déclarer que l’article « Une mise en scène moderne du Tartuffe », quoique écrit en 1857, est
Tome I, numéro 4, 1er juillet 1879 Édouard Thierry : Une mise en scène moderne du Tartuffe [troisième et dernier article
e même pas de l’occasion pour mettre un habit de voyage. Le meneur en scène a jeté son feu dans les trois premiers actes ; il
qui est au fond du théâtre. » * *   * En résumé, la nouvelle mise en scène du Tartuffe n’a aucune valeur historique. Elle n’
la coulisse qui devrait toujours rester derrière les portants. Sur la scène , Febvre s’appelle Damis, Mlle Périga s’appelle El
l fait ce que ne font pas les autres Tartuffes. Il prépare la sixième scène avec son jeu muet aussi clairement qu’Elmire prép
scène avec son jeu muet aussi clairement qu’Elmire prépare sa grande scène du quatrième acte en disant à Dorine : « Non ; o
la maladresse désormais illustre, d’écorcher le plus grand nom de la Scène française. [1879-08] Jules ROLLAND. Avocat à l
e leurs enfants. Molière n’aurait-il pas trouvé l’indication de cette scène dans Le Marquis ridicule de Scarron (1656) ? Stép
qu’elle épouse par obéissance, Stéphane finit par lui dire (acte IV, scène  iii) :                Hélas ! C’est moi, madame 
t que Scarron ait fourni à Molière pour Monsieur de Pourceaugnac ; la scène où Éraste lui persuade qu’ils sont de vieux amis
il est inutile de s’y arrêter plus longtemps, d’autant que cette même scène est esquissée légèrement dans Le Nouveau Pathelin
on moins profond, mais non moins piquant. Je vais ici transcrire deux scènes entières ; mais leur coïncidence me semble assez
sante pour justifier la longueur de cette citation. C’est d’abord une scène de comédie de Roméo et Juliette, tout à fait char
de ce pas à la cellule du frère Laurent : un mari vous y attend. La scène est un peu longue, je l’avoue : mais il faut avou
t son pendant identique, que je tire des Fâcheux. Je puis citer cette scène  : ce n’est pas un de ces fragments de l’œuvre du
issait-il Shakespeare ? S’il le connaissait, a-t-il songé à imiter la scène de la nourrice de Juliette ? Cela est plus que do
9. Le répertoire de la Comédie-Italienne se composait anciennement de scènes improvisées où chacun des acteurs italiens parlai
ramouche et à ses camarades que Molière, acteur, emprunta ces jeux de scène et ces « postures » que lui reprochaient les cont
ra chez eux plus d’une idée de comédie ou tout au moins des motifs de scènes . Il se servit, même dans ses chefs-d’œuvre les pl
t celle de Tiberio Fiorilli, ne se rencontraient pas seulement sur la scène et dans les coulisses du Palais-Royal ; elles cam
une sorte de Moliériste : « Molière und seine Buehne » (Molière et sa scène ), publié par M. le Dr Schweitzer, vénérable vieil
s contemporains, a émis l’avis que Molière devrait rester banni de la scène d’aujourd’hui. Mais les adversaires ne forment qu
ntre eux, Alfred Friedmann, qui a récemment adapté Sganarelle pour la scène allemande. Il n’y a pas de critique considérable
trouvé bon accueil. Il y a une dizaine d’années qu’on a monté sur les scènes allemandes une comédie intitulée Molière, d’après
surintendant du théâtre de sa propre cour. Il gouverne un pays et une scène . Il a formé un institut-modèle de son petit théât
diens jouent hors de son pays, et alors leur ensemble et leur mise en scène font rage, quoique la société manque de génies. V
de lui-même un grain de la superbe ironie de Molière. Chaque jour une scène s’ouvre et s’offre à Molière. L’avenir est à lui.
44 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e Barbouillé offre un canevas du troisième acte de Georges Dandin. La scène dans laquelle Angélique fait à son mari, placé su
rte au nez du jaloux, afin de lui rendre là sermon pour sermon, cette scène si comique se trouve tout entière dans l’ébauche
la grossièreté du Médecin volant, de Boursault, nous rappellerons la scène des Plaideurs, dans laquelle le juge Dandin, peu
médecin improvisé, et qui, rencontrant, quelques minutes après cette scène , son docteur en habit ordinaire, se laisse abuser
n, et cela, presque sous les yeux de sa dupe. Il en est ainsi dans la scène où, voulant persuader à Géronte que des spadassin
des filles qu’on achète et qu’on vend, est en dehors de nos mœurs; la scène se passe à Messine. Mascarille, qui veut procurer
voir. Ce serait un très grand mal si Molière n’avait toujours mis en scène des vieillards intéressés, et ne s’était étudié à
la comédie de Quinault est tombée dans le plus profond oubli. Une des scènes les plus comiques de l’Etourdi, est tirée d’un co
fait avec cette grâce et cette vérité extrêmes qui lui ont inspiré la scène adorable de Marianne et de Valère dans le Tartufe
. La Comédie-Française s’est privée, de gaîté de cœur, d’une foule de scènes comiques, comme celle où Polidore et Albert, ayan
édie-Française ont rendu cette pièce presque inintelligible, la belle scène du dépit n’a plus de motif raisonnable. Il n’est
talien avaient défrayé son génie naissant. En se voyant placé sur une scène plus vaste, il sentit s’élargir la sphère de son
de l’Urfé et de mademoiselle de Scudéry, qu’il avait sacrifiés sur la scène  : il prétendit s’élever à la comédie héroïque com
ace ! Il faut regretter aussi que l’auteur des chefs-d’œuvre de notre scène comique n’ait pas eu le temps de mieux arranger u
ient au genre de pièces qu’on appelle à tiroir, c’est-à-dire pièces à scènes détachées qu’un nœud léger a réunies. Il s’agit p
osition, il est vrai, depuis le commencement jusqu’à la fin, mais les scènes sont variées par la diversité des caractères, et
dans cette pièce ; elle s’y étale largement. La main qui a tracé les scènes du joueur de piquet et du chasseur de cerf, dont
de cette levée de boucliers contre l’Ecole des Femmes, pour mettre en scène ses adversaires et les traduire au tribunal du pu
t la fortune et l’orgueil de Molière. Boursault s’est mis lui-même en scène à ce propos : DORANTE. Et qui donc la fera comme
e rapsodie. Nous avons entre les mains cette prétendue pièce, dont la scène se passe au Palais, lieu où se vendaient les comé
é de tout temps Le centre du beau monde et des honnêtes gens ;     La scène a des appas que tout le monde approuve, Et c’est
la crudité de son vieux langage. Molière a copié, pour ainsi dire, la scène où Panurge interroge, après beaucoup d’autres, le
édecin est pleine de traits charmants. Rien n’est plus amusant que la scène où les quatre docteurs, réunis pour une consultat
mélange de grâce et de dignité qu’a porté si haut la gloire de notre scène . La comédie antique et moderne ne pourrait-elle p
ur écrivain que ses devanciers.         On remarque dans la charmante scène des portraits, une vingtaine de vers qui semblent
hose éminemment plaisante ? Celte pièce abonde en détails heureux, en scènes excellentes, et d’une portée plus haute que ne pa
vous êtes orfèvre de l’Amour Médecin. Rien n’est plus amusant que la scène où la belle Lucinde use trop librement de la libe
ustice donne un bal. La justice le remet au lendemain. Cette dernière scène que le Théâtre-Français croit devoir supprimer, e
n qui lui fournissait tous les caractères de sa pièce, il a joint une scène du second acte du Malade imaginaire, scène dans l
e sa pièce, il a joint une scène du second acte du Malade imaginaire, scène dans laquelle Cléante donne une leçon de chant à
aro est un impitoyable frondeur. Figaro commence à transporter sur la scène la satire du gouvernement. Ce n’est plus la peint
e lassera jamais d’admirer le Tartufe, cet honneur impérissable de la scène française. L’intrigue, savamment combinée est ple
uvent muette, et ses traits parlent seuls. Dans la longue et première scène de la pièce, elle dit à peine quelques mots, mais
s arrêtent, l’expression d’une parole trop vive de leur part. Dans la scène de la déclaration de Tartufe, elle est contrainte
d’une fleur fraîchement épanouie. Il n’existe, sur aucun théâtre, une scène plus ravissante que celle qui a lieu entre les de
arpagon. Le nom d’Harpagon lui-même est emprunté à Plaute. La fameuse scène de la cassette enlevée et le quiproquo de l’avare
séquence. Molière s’est bien gardé de tomber dans ce défaut. La belle scène où le fils prodigue se trouve en face du père usu
n’est guère besoin de dire de combien l’imitation est préférable à la scène originale. Molière, dans cette pièce, a creusé ju
il n’eut que très peu de succès dans sa nouveauté ! Plusieurs jeux de scène consacrés par la tradition, ne manquent jamais d’
t un rôle secondaire que celui-là. Il domine les autres, même dans la scène où la jeune fille assiste silencieusement à la ri
t Molière nous semble avoir cette fois dépassé le but. Dans la grande scène de Beralde et d’Argan, la médecine est attaquée,
’il ne fussent privés de toute la succession. »    Quelle excellente scène de comédie ! C’étaient là les auditeurs de Molièr
de réputation. Madame, on n’a point pensé à cela, assurément. Cette scène est piquante, et ajoute un trait au tableau des m
s, et qui se môle en effet de toutes sortes d’affaires équivoques. La scène s’engage entre la servante Gabrillon et le poète
e des Trois cousines, contre les critiques qu’on lui adressait. Cette scène est piquante ; elle a lieu entre un baron, un che
eries dont il se divertissait. Il n’en continua pas moins à animer la scène de ces heureuses et comiques créations de paysans
ns la Fausse Agnès, paraît avoir emprunté ce ressort à Dancourt ; une scène plaisante de bégaiemens a peut-être fourni aussi
me et de naturel. Quoiqu’on ait prodigué, depuis quelques années, les scènes de ce genre, celles de Dancourt sont remplies de
45 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ne grille ; point de trou du souffleur : le souffleur est derrière la scène  ; point d’orchestre : les six violons sont dans u
oit guère ; mais l’important est qu’on soit vue. Entendez-vous sur la scène le fracas des marquis s’embrassant et remuant les
: le rideau monte. Le rideau monte effectivement, et nous découvre la scène , assez étroite et encombrée de spectateurs du bel
Il faut une chaise, une bourse et des jetons. » Voilà pour la mise en scène et les accessoires. Au reste, que pourrait-on mie
, ce semble, de mise assez cossue, qui s’avancent sur le devant de la scène  ; et l’approche du premier excite dans la salle c
pas, laissent pester leur maître un bon quart d’heure à la porte. La scène semble froide au poète pincé, notre voisin, non p
 ; Lagrange a du goût pour elle. Doucement : voici Agnès qui entre en scène  ; Agnès, c’est Mlle de Brie, qu’on pourrait appel
aussi furieusement, sont un peu apaisées, ce semble, par l’entrée en scène de ce joli jeune homme. Il est bien fait, avec so
vent avec un bruit proportionné à leur importance et vont derrière la scène agacer les comédiennes ou draper Molière chez Mol
ièce ; le mot d’obscénité est prononcé ; Une voix forte répète sur la scène  : « Tarte à la crème ! » Ah ! ah ! tarte à la crè
e ; cependant on reste dans l’attente, et voici qu’Arnolphe rentre en scène . Admirez quelle passion l’anime : il en est tout
age. Il n’a pu rejoindre Horace ; il interroge ses valets. L’amusante scène et que cela est joué ! Les pauvres bêtes sont ass
des précieuses ne connaît plus de bornes, elles tournent le dos à la scène  ; c’en est fait, elles n’écoutent plus, les abbés
blent et se dérobent ; il paie de sa personne ; il est constamment en scène , faisant son personnage entre ces deux rangs de m
! — C’est un athéiste ! Il drape les dix commandements ! Il mettra en scène les sept péchés mortels… — On en a brûlé pour moi
, qu’il ne voit ni n’entend le notaire, et qu’il s’en suit une longue scène de coq-à-l’âne, dont le public se réjouit, et qui
egrés… Mais, comme de coutume, c’est encore Horace qui lui raconte la scène  ; Horace qui le croit toujours son ami, ne l’ayan
e abrège en tirant Agnès par la manche… Horace s’en va ; et la grande scène , que Molière a si bien su faire attendre, commenc
rires qu’Arnolphe reçoit cette nasarde. Ah I comme Molière joue cette scène  ! Et qui résisterait a ces sons filés, à ces larm
e l’École des Femmes, c’est la mort du petit chat, qui ensanglante la scène . Cependant Molière avait publié, à l’occasion de
est resté, cet impromptu, où, mettant brave ment les coulisses sur la scène et se livrant tout entier, poitrine ouverte, il f
jamais dans notre vie de tous les jours ; et leur histoire, mise à la scène avec tant de hardiesse et de passion, était une d
dira-t-on, tenez-vous tant à prouver que Molière ne s’est pas mis en scène dans ce ridicule Arnolphe, qu’il nous représente
dre le rôle ; il l’étudia et le rendit, disant que dans cette fameuse scène du cinquième acte, quand même on pourrait tourner
faire une tête qui était une œuvre de maître ; et quand il entrait en scène , la perruque était peut-être de travers et le cos
mait. Merveille, je le répète, qu’il pouvait réaliser même loin de 3a scène , en face d’un verre d’eau et d’un encrier, n’ayan
e, c’était plutôt du côté de la charge ; et principalement dans cette scène du cinquième acte, où il se sauvait ainsi d’un do
h ! — les premières. éditions ne portent pas autre chose — mais, à la scène , il disait ouf ; et la tradition a maintenu cette
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
C’était Molière qui écrasait alors les Italiens du luxe de sa mise en scène et du faste de ses spectacles. On aura remarqué e
tir Valerio qu’elle aime et promet de fuir avec lui. ACTE PREMIER. La scène représente une rue ; il est nuit. Valerio, masqué
ologne est ma pairie et Paris mon séjour. J’y règne avec éclat sur la scène comique ; Arlequin sous le masque y cache Dominiq
cusé en lui. 19. — Arlequin.   Dominique a laissé un manuscrit des scènes qui lui étaient personnelles dans les pièces repr
’est-à-dire ce qui consistait en postures, grimaces, sauts et jeux de scène , s’était alors développée considérablement au dét
presque plus rien ici : les lazzi sont tout. Nous voyons beaucoup de scènes comme celle que nous allons, par exemple, emprunt
-le en prison sans miséricorde. » Dans une autre comédie, il y a une scène où il veut vendre sa maison. Il dit à l’acheteur
du meilleur. La liberté la plus grande continuait de régner sur cette scène . Scaramouche notamment semble avoir conservé tout
passions doit fuir l’occasion, conclusion édifiante sans doute d’une scène qui l’est fort peu53. Tout le monde a dans la mém
ppendice, nº 7. 52. Arlequiniana publié en 1694, page 2. 53. Cette scène faisait certainement partie du premier canevas de
47 (1900) Molière pp. -283
avec grand art et un goût raffiné. Au bout, on apercevait une petite scène , avec une petite rampe éclairée ; — dans le fond
e petite scène, avec une petite rampe éclairée ; — dans le fond de la scène se dressait un orgue qui laissait supposer qu’on
prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au théâtre. C’est sur cette scène petite et pimpante, c’est devant ce public choisi
, que tu es misérable ! Il faut pourtant la punir. Si tu la tuais… ! ( Scène première.) Passez ensuite tout à fait à la fin d
difficile à connaître9. Etc. Vous avez également devant l’esprit la scène de rupture entre Marinette et Gros-René : MARINE
fureur comique, qui, si elle eût éclaté pour la première fois sur une scène parisienne, eût certainement enlevé le parterre d
certainement enlevé le parterre de surprise et d’enthousiasme, et la scène de rupture entre Marinette et Gros-René, c’était
out Paris. Savez-vous qui a eu la primeur de cette tirade et de cette scène de rupture, de ces scènes impérissables ? Ce sont
a eu la primeur de cette tirade et de cette scène de rupture, de ces scènes impérissables ? Ce sont Béziers et Pézenas. Moliè
son théâtre, il lui reste encore assez de colère pour traîner sur la scène et livrer à la risée du parterre, dans Les Femmes
à ses voisins. Dans Les Fourberies de Scapin, par exemple, il y a des scènes qui sont prises à Cyrano de Bergerac et à Tabarin
abarin, ses contemporains, et ce ne sont pas les plus mauvaises ; ces scènes ont été prises, et, entendons-nous, arrangées ; c
ces scènes ont été prises, et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène
es, et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène de Tartuffe, entre Elm
angées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène de Tartuffe, entre Elmire et Orgon ! Elle est emp
procès à Molière pour avoir pris à Scarron, dont elle était veuve, la scène du Tartuffe, mais d’autres auraient pu en faire.
dée que Favart n’a pas dédaigné d’embellir de son rare talent pour la scène . Molière a usé de cette disposition générale ; je
rez des phrases hachées fin et menu comme celles de Voltaire, dans la scène où Dom Juan veut séduire Charlotte et Mathurine.
e Misanthrope le langage de la société la plus polie, comme, dans les scènes de paysans, le langage des paysans les plus mal f
s en Languedoc et en Picardie ; vous pouvez prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Suisse, et la scène des deu
z prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Suisse, et la scène des deux Suisses dans Monsieur de Pourceaugnac ;
rouve des abîmes de perversité causée par la passion. Dès la deuxième scène des Précieuses ridicules que voyons-nous ? C’est
que moi20. Et, comme si sa pensée n’était pas assez claire, dans la scène suivante, elle dit à Cathos : Que veux-tu, ma ch
le détail la complète. Il y a de ceci un exemple merveilleux dans une scène de Monsieur de Pourceaugnac. Cet avocat gentillât
e province, ressuscitée et peinte, vous saute aux yeux dans une seule scène . M. de Pourceaugnac est un des personnages qui on
ne crois pas qu’il soit possible, dans aucun théâtre, de trouver une scène à ce point de vue plus étonnante, plus foudroyant
est toute simple, tout unie ; il n’y a pas moyen de la bien voir à la scène  ; mais dans le silence du cabinet, quand nous lis
ons pas ces mauvais discours sur Elmire ; mais je la prendrai dans la scène capitale où les commentateurs la vantent, celle o
as ! Quel charme, que celui d’une jeune personne qui, dès la première scène , tient de petits discours comme ceux-ci à sa sœur
n, sans me mettre du parti de cet avare si insensible, d’Harpagon, la scène où l’on vient de lui prendre sa cassette ; il n’y
quelqu’un pour résister au gentilhomme : je veux parler de la fameuse scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasp
oi, entourés et comblés de la faveur royale, et les transporte sur la scène , parmi les bouffonneries de L’Amour médecin, avec
éfi est de génie. L’Amour médecin est bien autre chose déjà que cette scène de Dom Juan où Sganarelle se fait médecin ; mais
édecin est beaucoup au-dessous, comme intensité de ridicule, de cette scène du premier acte de Monsieur de Pourceaugnac où de
e pauvre M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est fou. C’est une scène de comédie des plus profondes et des plus violent
de, signe suprême de folie, disent tranquillement les médecins. Cette scène -là est si vraie qu’elle doit se passer encore auj
ides et très passionnés, n’aient pas plutôt reproduit cette admirable scène de M. de Pourceaugnac. En effet, après cette cons
s, systématiques. Était-il possible d’aller plus loin qu’une pareille scène  ? À un autre que Molière, non. Il a été plus loin
en ai la preuve dans la manière dont il se débarrasse, à une certaine scène , de Clitandre qui recherche sa fille malgré lui.
ndre qui recherche sa fille malgré lui. Eh bien, voyez Argan dans la scène première, absorbé dans toutes ces idées dégoûtant
téresse pas autant qu’un personnage qu’on mettrait devant vous sur la scène . Quand Louis XI, malade et mourant, fait appeler
, elles ont d’autres effets littéraires. En 1660, Molière, mettant en scène , dans Sganarelle, un bon bourgeois de Paris, Gorg
mécontentement en 1662, quand fut jouée L’École des femmes, dans une scène de laquelle Arnolphe, pour devenir complet, lui q
qu’on le croit généralement : elle n’avait qu’à laisser passer cette scène et à l’entendre comme Molière l’avait entendue, d
sa pièce primitivement contre les jansénistes ; car, dans sa première scène , Tartuffe est janséniste, il affecte toutes les m
impartialité souveraine, des jésuites, et, en effet, dans la fameuse scène de la déclaration, dans les deux scènes de déclar
et, en effet, dans la fameuse scène de la déclaration, dans les deux scènes de déclaration, pour mieux dire, ce sont les maxi
ec Tartuffe. Vous pouvez dès lors comprendre toute la portée de cette scène entre Cléante et Orgon, qui, en 1664, ne fit et n
r qu’en 1677, en reparaissant versifié par Thomas Corneille, moins la scène du Pauvre, que la censure avait tout d’abord supp
nter d’imaginations froides et insultantes se trouve réuni dans cette scène où Dom Juan, à bout d’expédients, avoue et expliq
is Tenorio, le propre père de Dom Juan, et le Pauvre, dans la fameuse scène . Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Ten
chose par où Dom Juan (étant mise à part ou entendue comme il faut la scène  ii de l’acte V) nous intéresse, c’est par où les
orgueil absolu du rang, de la richesse, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre. Dom Juan demande à ce pauvre qui mendi
ure, pourvu que tu veuilles jurer. » Ici, et dans tout le reste de la scène , il y a ce fait d’un homme qui possède tous les a
pelons « l’humanité ». Ce mot a deux significations possibles dans la scène du Pauvre : d’abord celle qu’il a aujourd’hui. Il
rt loin de mon idée, ce sens-là on ne peut refuser de le voir dans la scène du Pauvre, d’après tout ce qui précède. « Je n’ai
ce sens ; je le dis, parce qu’on a accusé Voltaire d’avoir inventé la scène du Pauvre : Voltaire dit l’espèce humaine, le gen
tions de comédie aussi fantastiques que le sont par moments certaines scènes de Monsieur de Pourceaugnac, du Bourgeois gentilh
nque : Le Distrait de Regnard. Vous pouvez vous reporter à toutes les scènes qui ont lieu entre le Chevalier et sa sœur Claris
ns, ce sont les produits les plus légers et les plus futiles de notre scène comique qui forment une bonne moitié de la littér
, à la fin du moyen âge, en était encore à des tâtonnements, quand la scène tragique était livrée à ces profanations des chos
e part nous ne saisirons mieux au vif cette transformation que sur la scène comique. Quand nous étudions l’histoire, l’éclat
aginer que le théâtre soit un miroir et rien de plus, les mœurs de la scène celles de la ville, et que la fantaisie, même arb
ion. Dans une forme imitée de Fénelon et de Montesquieu, Weiss met en scène de grands génies, qu’il a pris à sa manière et se
. – « De la puissance de Molière à donner aux caractères qu’il met en scène une valeur typique » (deuxième conférence). – « D
éflexions ou sentences et Maximes morales. 8. Le Malade imaginaire, scène finale. 9. Le Dépit amoureux, Acte IV, sc. II.
18. Le Malade imaginaire, Acte II, sc. ii. 19. Dom Juan, dernière scène . 20. Les Précieuses ridicules, sc. iv : « Madel
48 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
ts de pièce et des caractères qu’il a heureusement appropriés à notre scène , mais encore l’idée générale qu’il s’est faite de
Dès le principe, dès les premiers essais, le dialogue prit sur notre scène un développement préjudiciable à l’action ; celle
Farce fluette ne se faisait qu’une toute petite place : pour quelques scènes de Maître Pathelin, combien de lourdes Moralités
bordonnée et compte à peine. Aussi quelle source abondante de jeux de scène , de combinaisons ingénieuses, de brusques et sais
ticiens : il apprit à leur école à traduire pour la perspective de la scène telle disposition de caractère, tel retour de sen
49 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
le est douée, c’est afin de se conformer aux exigences du théâtre. La scène ne doit point être prise pour une chaire de moral
ssent. Or, il n’est guère que deux manières d’atteindre ce but sur la scène : ou en excitant l’intérêt et la gaîté, c’est le r
tement de ces passions, pas plus les exemples de vertu exposés sur la scène que les livres de morale ne les feront disparaîtr
Si les caractères des personnages sont essentiellement vrais, si les scènes représentées exposent exactement et constamment l
ent les esprits faux, ridicules et pervers qu’il a représentés sur la scène , soit celles que l’on pourrait déduire de l’Amphi
tirés des œuvres de ses devanciers ; il a même emprunté à ceux-ci des scènes entières dont il a considérablement rehaussé la v
olie. Aussi les rencontrerons-nous toutes les fois que Molière met en scène des esprits faux, chimériques, pervers, dominés e
psychologique du flatteur et du flatté dont Molière a rempli toute la scène 1ère de l’acte II, description qui est un chef-d’
ité, qu’il la fait couper brusquement par un interlocuteur entrant en scène . Puis, un peu plus loin, il indique dans les vers
urs passions? Ce même effet a été reproduit d’une autre façon dans la scène xvii du Cocu imaginaire. Sganarelle, absorbé par
passionnées. Enfin, par l’incorrigibilité des insensés qu’il a mis en scène , incorrigibilité qu’il a soin de faire ressortir
e caractère reprend tout son empire et l’homme redevient lui-même. La scène IV de l’acte V de l’École des Femmes serait toute
r exception et temporairement la sévérité, se trouve tracé dans cette scène remarquable. C’est en vain qu’Arnolphe, après s’ê
la démonstration que Molière s’est proposé de donner dans la première scène du Mariage forcé. Si, dans cette comédie, il nous
de Don Juan étant donné, toutes les paroles qu’il prononce dans cette scène sont on ne peut mieux adaptées à ce caractère. La
Une des thèses psychologiques que Molière se plaît à soutenir sur la scène est le principe qui attribue la raison morale aux
logue trop savant pour se tromper à cet égard. Partout où il a mis en scène des personnages essentiellement pervers, il n’a j
ce pas le caractère psychologique de la folie elle-même ? La première scène est consacrée à démontrer que lorsque des passion
anatique Alceste, et Molière n’a pas manqué de le faire ressortir. La scène v de l’acte III, entre Arsinoé et Célimène, prése
cune persiste à se croire seule sage et seule raisonnable. Dans cette scène , Molière prouve une fois de plus qu’en voulant ré
malin plaisir de sermonner son adversaire et de la désobliger. Cette scène est aussi admirable au point de vue de la science
l’humanité et les idées qu’il suggère, que ce qu’il l’a fait dans la scène ni de l’acte IV du Misanthrope: Alceste, s’adress
e aller à l’injurier, ce qui lui attire une volée de coups, arrive la scène dans laquelle un étranger, poussé par l’indignati
n de folie mêlé à leur science. » LE TARTUFFE Dans la première scène de cette comédie, tous les membres de la famille
ver des effets si simples, si vrais, et d’un si puissant effet sur la scène . La manière dont Molière expose l’envahissement d
ue l’amour touche un coeur, Il n’a point de raison à dire. » Dans la scène vi de l’acte I, Orgon étale son aveuglement à l’é
ue les impulsions de sa passion. Au troisième acte, Tartuffe entra en scène . Ce personnage, tel que l’a dépeint Molière, appa
battu, si bien qu’un instant après, s’adressant aux témoins de cette scène , il leur dit : « M’a-t-il frappé ?» Ce passage de
i s’écrie avec enthousiasme : « Il dit toute la parenté! » Ces deux scènes , éminemment psychologiques, font le pendant l’une
chologiques arrêtés, déduits des faits qu’il observait sans cesse. La scène v de l’acte II montre encore Harpagon prenant pou
ore pas que, pour les faire taire, il faut crier plus fort qu’eux. La scène vi de l’acte III met en évidence cette maxime, do
re n’a-t-il pas exprimées par la bouche de ce malheureux père dans la scène vi de l’acte IV ! Voulez-vous être aimé? soyez ai
quer ainsi à tous leurs devoirs. En mettant des pères vertueux sur la scène , Molière eût indiqué directement ce qu’ils doiven
it allusion à ce principe psychologique important quand il a écrit la scène suivante : Scapin à Octave. « Préparez-vous à so
e. C’est que je m’imagine que c’est mon père que j’entends. » Cette scène , fort amusante, est éminemment psychologique. Sca
» Octave se sauve en s’écriant : « O ciel ! je suis perdu. » Cette scène est d’une vérité parfaite, elle signale admirable
aite, elle signale admirablement les impossibilités morales. Dans les scènes v, vi et vii de l’acte II, Molière montre l’empor
vient annoncer à Léandre qu’on va lui ravir sa maîtresse. Aussitôt la scène change. Ce jeune homme, qui n’a d’espoir que dans
Il va même jusqu’à le supplier à genoux de le tirer d’embarras. Cette scène a été évidemment placée ici pour démontrer à quel
la folie, Molière va les accentuer plus vigoureusement encore dans la scène iii de l’acte II. Belise, toujours dominée par sa
s les asiles qui touchent presque aux fortifications, assistaient aux scènes de ce siège sans y croire cependant ; ils interpr
er, que cette prétendue guerre n’était qu’une comédie dont toutes les scènes avaient été réglées d’avance entre la Prusse et l
gérations au milieu des pensées si justes qu’il émet dans l’admirable scène vii de l’acte II. Et par ces exagérations, Molièr
50 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ion avec la vraie, mais seulement sur l’inconvenance de mettre sur la scène comique des matières religieuses : le principe su
éparé du sanctuaire et s’était sécularisé. Il pouvait représenter des scènes religieuses quand il était lui-même un acte relig
semble-t-il dire, flétrir la vraie piété que j’ai mis ensuite sur la scène l’incrédulité brutale, l’impiété insolente, l’ath
mes. C’était cependant une pensée hardie et profonde de mettre sur la scène le libertinage de la pensée au libertinage des mœ
uement impie, bravant le ciel et la terre et niant ouvertement sur la scène l’existence de Dieu. C’était là une audace qui ne
e à ces imputations que Molière a bien pu représenter un athée sur la scène sans faire profession d’athéisme, et qu’il y fait
. Nous n’insisterons pas beaucoup sur l’imputation d’avoir mis sur la scène une religieuse qui a violé ses vœux ; car il ne f
réduit à celle-ci : Molière devait-il mettre un tel caractère sur la scène , et était-ce approuver ce caractère que de le pei
onc pas de savoir si Molière avait le droit de mettre un athée sur la scène , mais si en faisant cela il tenait école d’athéis
met au-dessus de lui le plus humble des hommes ? Mais que dire de la scène où Sganarelle, voulant prouver l’existence de Die
as faire rire aux dépens de Dieu ? Eh bien, non ! c’est encore là une scène admirable. Sganarelle exprime d’abord avec simpli
ors qu’il tombe. Est-ce là un trait indigne de la bonne comédie ? Une scène commencée de si haut ne finit-elle pas par tomber
ans son théâtre, et il est rare, même lorsqu’ils les introduit sur la scène , qu’ils plaident la cause du bon sens par des arg
e faux et frivoles scrupules que Molière a été obligé de sacrifier la scène du pauvre, ou du moins de la réduire dans les édi
la réduire dans les éditions imprimées à un texte insignifiant. Cette scène scandalisa parce qu’on y voit don Juan offrir un
e seulement dans les éditions de Hollande et donne seul son sens à la scène et au mot célèbre : « Va, je te le donne pour l’a
ot célèbre : « Va, je te le donne pour l’amour de l’humanité. » Cette scène n’avait évidemment dans la pensée de Molière aucu
a nature humaine11. L’impression est encore la même que dans les deux scènes de Sganarelle. C’est le grand seigneur qui est im
e l’interprète de la justice et de la sincérité. Par exemple, dans la scène des portraits, où après s’être contenu longtemps
ons nous-mêmes nous empêcher de le trouver plaisant. De même, dans la scène du sonnet, n’est-ce pas encore lui qui a raison ?
la preuve ? C’est que Boileau tenait à honneur d’être le héros de la scène du sonnet et d’en avoir fourni lui-même à Molière
du sonnet et d’en avoir fourni lui-même à Molière le modèle dans une scène semblable, à laquelle celui-ci avait assisté15. C
d un effet plaisant, il le note au passage et nous le présente sur la scène sans rien blâmer, sans rien approuver. Il nous mo
s que l’auteur dramatique de nos jours qui a mis Le Demi-Monde sur la scène a rencontré, sans y avoir pensé sans doute, une s
ui essaie de jouer la vraie. On retrouve encore dans Le Demi-Monde la scène de la jalousie ; de part et d’autre, c’est une le
51 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
ans ton style ! Souvent pur, et toujours éloquent et facile, Dans tes scènes jamais le stérile clinquant Ne brillante tes vers
er de la vertu l’exagération ; Quand ta brillante verve exposa sur la scène La prude Arsinoé, la folle Célimène ; Pour la pre
olie, De ses joyeux grelots ont dépouillé Thalie. Aujourd’hui, sur la scène , et leur prose et leurs vers Des vivants et des m
 : Le bataillon fallot semble en vain se grossir, Quelque jour sur la scène on pourra le flétrir. Des lettres, cependant, la
e liberté, La prudence toujours tempère la gaîté ; Et l’ennui, sur la scène étendant son empire, Sans leur permission l’on no
avenir me répond le présent ; Et bientôt les auteurs dont s’honore la scène Vont de la comédie agrandir le domaine. Si le mé
messes. De talents si divers on peut s’enorgueillir, Et prédire à la scène un nouvel avenir, Si de l’autorité la sage toléra
té dans nos vivants tableaux ; Sans la moindre pitié dénonçons sur la scène Les travers de nos jours, et traînons dans l’arèn
52 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
n’est pas seulement un chef-d’œuvre, le chef-d’œuvre peut-être de la scène comique : ce fut aussi un événement mémorable qui
t, à la face du public, de ceux qui ont eu le pouvoir d’écarter de la scène cet ouvrage entrepris pour les démasquer. Un curé
notifiée aux comédiens à l’instant où ils se disposaient à entrer en scène pour rejouer la pièce. On pourrait, en passant co
cette Lettre, dis-je, contient l’analyse de la pièce, acte par acte, scène par scène, et presque couplet par couplet. Tous l
tre, dis-je, contient l’analyse de la pièce, acte par acte, scène par scène , et presque couplet par couplet. Tous les mouveme
t lorsque le chef-d’œuvre du Tartuffe eut enfin pris possession de la scène , crut remplir un devoir de son ministère, en atta
qui n’est qu’une parodie non moins indécente qu’insipide de quelques scènes de la pièce de Molière, ait paru sur le théâtre4.
dissimulation même. Mais l’art du poète qui traduit un fourbe sur la scène , consiste à lui tendre des pièges que ne puisse s
s dont il l’a peint lui-même, ou qu’il eût renoncé à le mettre sur la scène . Ces deux partis rentrent l’un dans l’autre, et n
isemblance morale’, et le génie du poète a su s’en passer. Hors de la scène , sur la scène, tout le monde finit par connaître
ale’, et le génie du poète a su s’en passer. Hors de la scène, sur la scène , tout le monde finit par connaître l’âme profonde
ant Molière, Rotrou l’avait emprunté à Plaute et transporté sur notre scène naissante. Les Sosies sont une espèce de traducti
ents, ce jeu d’oppositions et de rapports qui anime si plaisamment la scène , est entièrement dû au personnage de Cléanthis. C
ogrès de la civilisation n’avaient pas encore permis de mettre sur la scène l’adultère prouvé par les aveux de la coupable, e
et et le madrigal tirés des œuvres mêmes de cet auteur, et la fameuse scène copiée d’après une dispute qu’il avait eue avec M
53 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ur dramatique ; et dans ses ingénieux récits presque tout est mise en scène et invention. Du reste il a la bonne grâce et l’e
nicus. Une aventure de Grammont fournit à Molière une des plus jolies scènes du Mariage forcé ; cette pièce contribue à abattr
éfense de jouer cette pièce. Intrigues de sa femme ; il lui pardonne. Scènes de violence de la maison militaire du Roi pour l’
r de la quatrième représentation. Il est pris d’une convulsion sur la scène . Ramené chez lui, il fait en vain demander un prê
ctateur ; mais il pressentit peut-être dès lors ce que les jeux de la scène , quelque informes qu’ils fussent encore, pouvaien
ait entrer au collège de Beauvais, dont il mit depuis le principal en scène dans son Pédant joué. Chassé de cet établissement
ic ; mais elle n’a guère d’autre mérite que celui d’avoir fourni deux scènes aux Fourberies de Scapin. Molière disait à ce suj
’audace des mécontents et la pusillanimité du Roi : telles furent les scènes pleines de mouvement et d’intérêt qui se passèren
Poquelin séparé de celui de Molière ? Si, au moment de monter sur la scène , il sut résister aux sollicitations qu’on lui adr
in que vous avez pris. » En vain Chapelle, qui survint pendant cette scène , la raison un peu troublée par les fumées du vin,
e crise devait frapper de langueur les frivoles divertissements de la scène  : aussi lui fallut-il quitter Paris pour aller, a
’Henriette et d’Armande des Femmes savantes, et principalement par la scène  ii du premier acte de ce chef-d’œuvre. Ce fut pro
é leur place dans quelques-uns des chefs-d’œuvre dont il a enrichi la scène française ? On croit à Pézenas au fauteuil de Mol
curité de province. Béjart le jeune, qui passe pour être monté sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la comédie
as acquis de renom. Nous le verrons cependant demeurer longtemps à la scène  ; Molière l’avait engagé à Lyon en même temps que
ans. Elle était née le 8 janvier 1618. Elle avait un long usage de la scène . Son talent a été proclamé par plusieurs des chro
t à mademoiselle Hervé, sœur de Madeleine Béjart, qui avait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on appelle au
on. Sa pièce d’ouverture fut L’Étourdi. Depuis l’année 1642, où notre scène comique resplendit du succès le plus légitime, si
âce séduisante et la noble élévation dont le créateur de notre double scène avait empreint ses rôles de Cliton, de Dorante et
Chaque spectateur est juge, et juge très compétent, de ces sortes de scènes , parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus
Saadi : Voilà celui qui sait comme on aime ! Toutefois, malgré les scènes pleines de mouvement et de vérité de ses première
e la reprise d’Amaryllis, pastorale de Rotrou arrangée et remise à la scène par Tristan29, et les autres de Scarron, aux deux
èce était publiée, les troupes rivales de celle qui l’avait mise à la scène devenaient libres de la jouer sans avoir de conse
euses ridicules une si grande et si nouvelle direction aux jeux de la scène , revenir aussitôt à ce genre d’intrigue qu’il sem
que les auteurs qui précédèrent Molière avaient naturalisés sur notre scène , et qu’il en expulsa après s’être courbé devant l
e célébrité. Il se persuada que c’était lui que l’auteur avait mis en scène sous le nom de Sganarelle, et en témoigna hauteme
la pièce imprimée parut, avec des arguments de lui en tête de chaque scène , chez le libraire Jean Ribou, qui devait plus tar
laquelle il avait composé plus de cinq cents vers, et dont la mise en scène lui coûta, selon Guy Patin, cent mille écus, troi
en fut assez, dit l’auteur du Menagiana, qui rapporte ce fait ; cette scène fut faite et apprise en moins de vingt-quatre heu
ir les idées 45  ». Mais une particularité non moins plaisante que la scène ajoutée, particularité que nous ne trouvons pas a
pondit sérieusement le naïf M. de Soyecourt. Nous avons dit que cette scène du chasseur avait été ajoutée à la pièce en vingt
cependant de manquer de temps, il avait prié Chapelle de composer la scène du pédant Caritidès. Ses envieux ne manquèrent pa
lui, Molière se verrait forcé de montrer, à qui la voudrait voir, la scène que celui-ci lui avait apportée, et qu’il avait é
d’un trait des Fâcheux fait reconnaître le poète comique, il est une scène qui décèle le poète philosophe. Molière, concevan
er la cabale contre sa pièce. Cette piquante bagatelle est une petite scène animée par la satire la plus mordante. Mais, malg
et qu’il n’y a rien, par exemple, de plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’École des femmes, qui est une
rétendue clef des personnages qu’il avait, selon eux, voulu mettre en scène . Ce poète si pédantesque, ce Lysidas si plein de
lière et son École, crut ou feignit de croire à la clef, à sa mise en scène , et en témoigna un dépit que nous allons voir écl
t déjà au Tartuffe, et, observateur profond, il trouva le germe de la scène entre Orgon et Dorine dans une exclamation plaisa
, à Versailles, Louis XIV ne se rappelait plus qu’il eût part à cette scène . Molière l’en fit adroitement souvenir, et cette
rtaine. Oui, Molière tint parole ; il y vint prendre une place sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, et De Visé, dans sa Veng
pond : Mais je sais le théâtre, et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est sanglante une pièce est tragique ; Dans celle
. ……………………………………………… DAMIS. Quoi ! le trépas d’un chat ensanglante la scène  ? AMARANTE. Dans une tragédie, un prince meurt, u
mépris, quelque mouvement de dédain, quand il vit Boursault, dans sa scène  iv, faire confirmer par un de ses personnages le
ables que couvraient ceux des personnages de sa pièce ; puis, dans sa scène  vii, l’accuser d’avoir voulu faire dans son École
la même égide, nul d’entre eux ne fut ménagé. Tous comparurent sur la scène avec leurs défauts et leurs ridicules. Montfleury
’Andromaque, que, par ses cris, il se rompit une veine du cou dans la scène des fureurs, au cinquième acte, et mourut suffoqu
mont l’avantage d’avoir fourni à Molière l’idée d’une des plus jolies scènes du Mariage forcé, celle où Alcidas vient proposer
ssemblance avec le mari de Dorimène. Cette petite pièce contient deux scènes , celles de Sganarelle avec les philosophes Pancra
qui venait du Marais, parce qu’on va le voir bientôt figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les rôl
e ces fêtes, mais qui sont perdus pour la postérité… Molière y mit en scène un fou de cour. Ces misérables étaient encore for
faut, selon toute vraisemblance, placer à cette époque le récit d’une scène à laquelle jusqu’ici on n’avait pas assigné de da
llé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur la scène , « Eh ! messieurs, leur dit-il, épargnez du moins
r accorder, ils en devaient subir les conséquences. Instruit de cette scène , Louis XIV ordonna aux commandants des compagnies
t jouissait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène . Jouée pour la première fois le 15 février 1665,
à la pièce la recrudescence de leur fureur. Ils se rejetèrent sur la scène du pauvre, et proclamèrent si haut leur indignati
e leur extérieur grotesque, rien de plus propre à être traduit sur la scène . La robe ne les quittait jamais, et ils se rendai
confiance qu’à des empiriques. Les quatre médecins que Molière mit en scène dans cette pièce, Tomès, Desfonandrès, Macroton e
int de l’autoriser. À l’exception des Pierrots et des Arlequins de la scène italienne, on n’avait pas vu au théâtre des perso
ène ; mais, à l’exception de quelques traits isolés, d’une ou de deux scènes détachées, on ne le vit jamais faire d’allusion a
L’École des femmes à mademoiselle Du Croisy. Quand celle-ci entra en scène pour le remplir, le parterre demanda avec tant de
int-Gilles, avec lequel il s’était trouvé en rapport, pour la mise en scène de l’Arsace de De Prade, en novembre 1662, mais q
me temps sous les traits fort ridicules du mystérieux Timante dans la scène des portraits du Misanthrope. Ce que Bret ignorai
r, pour éprouver le tact et le goût de La Forêt, il lui lut plusieurs scènes de La Noce de village de Brécourt, en les lui don
onsultait pas sur Le Misanthrope, ni sur Le Tartuffe, ni sur la belle scène d’Alcmène et d’Amphitryon. » Il n’y avait rien qu
de Martine, l’insouciance et l’humeur battante de Sganarelle sont des scènes dont elle peut être juge, parce qu’elle en est sa
tablement à augmenter l’effet que produisit sur le mauvais goût cette scène , qui n’eut pas moins d’influence que les meilleur
e tous les autres personnages condamnés par contumace dans la fameuse scène des portraits, on nous a transmis du moins, d’une
se séparèrent les meilleurs amis du monde, et que ce fut une nouvelle scène pour la cour, meilleure encore que celles qui y a
ni de recourir à l’adresse, ni d’user de détours pour traduire sur la scène quelques défauts bien palpables, quelques ridicul
e qu’il remarquait dans les gens de cour, il résolut de les mettre en scène . Pour les faire paraître dans tout leur jour, un
Le second était antidramatique. La perfection ne saurait être mise en scène  ; elle désespère plutôt qu’elle n’encourage ; d’a
lus moral pouvait-il employer pour arriver à ce but, que de mettre en scène un homme plein de droiture, mais poussant à l’ext
e Dieu. » Auteurs de nos jours, qui voyez vos ouvrages écartés de la scène par une politique ombrageuse, ce langage de la dé
lui faisaient un reproche d’avoir profané la morale en la mettant en scène , pourquoi ne me serait-il pas permis de faire des
utre occasion ; mais rien de ce qui concerne le chef-d’œuvre de notre scène ne saurait manquer d’intérêt. Quelques commentate
nement le plus profondément tracé de tous ceux qui ont été mis sur la scène jusqu’à ce jour. C’est l’âme d’un hypocrite devin
nt et sans vie, et qui par conséquent ne saurait être appropriée à la scène  ; et ce qui prouve d’ailleurs combien le censeur
ait celui d’être odieux, et par conséquent presque insupportable à la scène . Ce dernier n’est pas mieux fondé que les autres 
du chef-d’œuvre dont une défense doublement cruelle les privait à la scène et à la lecture. Cet examen raisonné, que l’auteu
e un extrait d’une scrupuleuse fidélité, tant pour l’enchaînement des scènes que pour la citation des passages les plus remarq
âche de prouver son mépris pour de si basses attaques, enrichit notre scène de l’imitation la plus heureuse et la plus enjoué
erminé, le Jodelet de la troupe s’avança aussitôt sur le devant de la scène comme pour annoncer le spectacle suivant : « Si t
ons, leur danger n’accuse pas l’immoralité de l’auteur qui les met en scène , mais des spectatrices qu’ils peuvent séduire. To
me il ne la regardait que comme une espèce d’argument détaillé de ses scènes  ! La Harpe ne réfléchissait donc pas, en avançant
allonger selon le besoin du vers ? Qui pourrait penser à versifier la scène d’Harpagon et de La Flèche, du premier acte ; cel
» L’Avare fut, en 1733, transporté avec un prodigieux succès sur la scène anglaise par un homme de talent et de génie, Fiel
à constater quelques modifications ou suppressions dans sept ou huit scènes  ; en outre, Molière rendit à son personnage le no
première représentation, celle d’août 1667, Panulphe disait, dans la scène  vii de l’acte III, en parlant du fils d’Orgon :
u près le même nombre de représentations que le chef-d’œuvre de notre scène . « Ce dernier fait, disent les historiens de notr
cret qui le tire de peine : Mais, parce qu’il commence à nuire sur la scène , Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison F
uelle à se retracer la mort d’un homme de génie qui expira non sur la scène , mais dans les bras de deux religieuses, sœurs de
e théâtre, avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de mettre en scène un personnage de cette sorte78. Le gazetier Robin
ssi simple a pu fournir la matière de la pièce la plus originale, les scènes les plus riantes et les traits les plus piquants 
sa correspondance (21 novembre 1669) que Molière songea à mettre à la scène une histoire plaisante qui eut lieu à la fin de c
ore et Molière et son génie à quelques traits comiques, à une ou deux scènes ingénieusement filées et au rôle spirituel de Cli
qui, abusant de la protection d’un monarque, irait, en la mettant en scène aux yeux de toute la cour, aux yeux de la France
i-ci venait de se venger d’un rimeur qui se croyait poète ; il mit en scène , le mois suivant, un de ces bons roturiers qui ve
à laquelle la Bérénice de Corneille, presque simultanément mise à la scène , faisait également prendre le même chemin84. Bien
ne saurait être vraie ; Rohault n’avait pas à craindre d’être mis en scène et d’être tourné en ridicule par celui qui s’hono
s se faire attendre, et pour saisir le moment où il fallait entrer en scène . « Mais l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœu
t de laisser glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion
racé. Il ne composa que le prologue, le premier acte et les premières scènes du second et du troisième. Corneille, dont la mod
retrouva toute la vigueur, tout le feu de sa jeunesse pour écrire la scène brûlante de la déclaration de Psyché à l’Amour85.
ense de cette association littéraire et de ce luxe inusité de mise en scène . La chronique prétend que la représentation de ce
n’y consacra entièrement que La Comtesse d’Escarbagnas. Au milieu des scènes plaisantes où se dessinent les caractères de M. H
s’est plus d’une fois égayé au dix-huitième siècle ; au milieu de ces scènes , il en est une que dépare une équivoque grossière
s mots piquants, il n’y retourna plus, et mit ses deux adversaires en scène . Cette assertion a bien peu de vraisemblance à no
Trissotin et de Vadius n’était que la représentation d’une semblable scène dont Ménage et Cotin avaient été les acteurs ? Le
u’ils voulaient vilipender. Ces réflexions, que les convenances de la scène nous suggèrent ici, sont déjà venues à l’esprit d
n ou quelque conte en vers le temps qu’il consacra à mettre Fréron en scène . Ménage, toute piquante que fut l’attaque de Moli
nduite, désavoua, par égard, qu’il eût eu l’intention de le mettre en scène , comme Ménage prétend qu’il le fit. Mais Cotin, s
l renfermait choqua le premier jour les spectateurs. Béralde, dans la scène où il congédie monsieur Fleurant, l’apothicaire d
te mort prématurée, que de chefs-d’œuvre eussent encore enrichi notre scène  ! Que de sujets se présentaient à son génie, inép
le plus de plaisir à la mémoire de son mari. Elle osa remonter sur la scène peu de jours après la perte qu’elle et la France
egretter sincèrement Molière. Elle continua de faire l’agrément de la scène jusqu’au 14 octobre 1694, époque à laquelle elle
re. Le Misanthrope, à les en croire, est un vol manifeste fait à leur scène . Ces prétentions ont cela de commode, qu’elles di
’on doive interpréter ce passage, on voit que Boileau, pour un jeu de scène , qui passe à la vérité les bornes habituelles de
7. La pistole valait alors onze livres. 28. Corneille, éloigné de la scène depuis l’échec de Pertharite (1653), déterminé pa
douze ans plus tard, dans Les Femmes savantes, qu’il se trouva mis en scène précisément avec Cotin, qui se réjouissait tant i
l’Impromptu de Versailles, ou la Vengeance des Marquis (par De Visé), scène  vii. 45. Épître dédicatoire des Fâcheux. 46. L
nements », comme dit La Grange, entraînèrent de tels frais de mise en scène et un surcroît si considérable de frais quotidien
54 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
, appellait Molière ; mais le comique d’intrigue s’était emparé de la scène , il ne fallait point l’en chasser ; conservons, m
grat, des caractères d’un comique fort, des situations piquantes, des scènes exquises et dans des genres tout differents. Rapp
des scènes exquises et dans des genres tout differents. Rapprochez la scène de Métaphraste avec Albert, de celle qui donne le
lbert, de celle qui donne le nom à la pièce, et qu’égale presque deux scènes pareilles du Dépit amoureux, l’une dans Le Bourge
55 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
s-je, est bien tragique. Quels sanglots sous ce rire ! Dans la grande scène de rupture et de réconciliation, vous vous demand
première fois sérieuse et définitive. Quand ils entrent tous deux en scène au second acte, que reproche Alceste à Célimène (
l le hait, il s’agite, il se dépite, il la querelle, il lui fait des scènes  ! expression vulgaire et admirable qui trahit la
mirable qui trahit la nature des sentiments faux ! Celui qui fuit des scènes a la passion peut-être ; mais l’amour, jamais. L’
C’est ce cruel pour tous qui fait le désespoir d’Alceste. Dans la scène des portraits, pensez-vous que la fameuse sortie 
ant la fin du jour ? Je ne puis quitter Alceste sans contempler cette scène où un juge suppliant et tremblant, quoique furieu
et perdant son temps. Enfin il entre ; il est bien décidé à faire une scène terrible ; je parierais qu’il a préparé son rôle
z. Mais Alceste a éclaté ; ses exigences diminuent à vue d’œil. Cette scène atteste et exprime profondément l’ascendant de l’
56 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
meuse tirade, si juste au fond, du bonhomme Chrysale dans la septième scène du deuxième acte. Vous devriez, dit-il à sa sœur
de ces deux caractères de femme, c’est l’impression que laissent les scènes si scabreuses du premier et du quatrième acte, où
Quel tour de force dans l’art de tout dire et de le bien dire, cette scène du premier acte, et la seconde scène du quatrième
t dire et de le bien dire, cette scène du premier acte, et la seconde scène du quatrième poussée à bout, la prude Armande con
d, Madame, etc. J’ai quelquefois entendu des personnes blâmer cette scène et celle du quatrième acte entre les deux sœurs ;
a grâce que ce rôle d’Éliante, tout effacé qu’il semble, produit à la scène la plus heureuse impression, quand il est rempli
ut à fait la femme qu’il fallait pour rendre possible cette admirable scène  v du quatrième acte, où Orgon est sous la table,
rante résistance, et enfin, quelle charmante défaite dans cette belle scène du raccommodement. Chose singulière, c’est au mom
range situation est rendue plus piquante encore par le contraste, des scènes si comiques entre Cléanthis et Mercure sous la fo
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
Chamelay, comme écrit Gherardi, et jouait avec Pasquariel la fameuse scène du Cid : Rodrigue, qui l’eût cru ? PASQUARIEL.  
’arte. En réalité, le théâtre italien de l’Hôtel de Bourgogne est une scène française, une scène de genre, comme nous disons
théâtre italien de l’Hôtel de Bourgogne est une scène française, une scène de genre, comme nous disons aujourd’hui. La troup
oi qu’en dise Colombine, qu’une part très limitée et restreinte à des scènes qui sont le plus souvent inutiles à la pièce et s
as ce que ces messieurs-là peuvent devenir un jour. Citons encore la scène du prêt, où le notaire La Ressource amène à Persi
gai tableau, dont, un mois plus tard, Dancourt essaye vainement, à la scène française, de contrebalancer le succès. On voit s
igueurs et les tristesses de la fin de ce siècle et de ce règne62. La scène italienne se releva à Paris, en 1716, sous le Rég
r Boisfranc, 12 juillet 1696. 60. Les Promenades de Paris, acte II, scène  iv. 61. Les Bains de la Porte Saint-Bernard, ac
te II, scène iv. 61. Les Bains de la Porte Saint-Bernard, acte III, scène  ii. 62. Voyez les Annales de la Cour et de Paris
58 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ne donnèrent pas au public un spectacle moins amusant que celui de la scène  ; et le malicieux baladin dut bien rire en lui-mê
rotesque que la cérémonie turque. Les gens du sceau avaient répété la scène de Chambord : ceux qui avaient déclamé avec le pl
u’un Gandouin se ruinât par sotte vanité, pour penser à mettre sur la scène un travers qui était alors une sorte d’épidémie ?
entièrement tracé ; déjà il avait écrit le premier acte, la première scène du second, et la première aussi du troisième. Mai
l’univers entier, Psyché vint prendre naturellement sa place sur une scène destinée aux enchantements et aux métamorphoses,
tune que la fable originale, c’est-à-dire fut aussi transporté sur la scène dans l’opéra-comique de Zémire et Azor. Je revien
avait été frappé des beautés vives et naturelles qu’offrent plusieurs scènes du Phormion, de Térence ; deux scènes originales,
naturelles qu’offrent plusieurs scènes du Phormion, de Térence ; deux scènes originales, perdues dans l’extravagant fatras du
ureux d’une comédie de Rotrou, La Sœur, depuis longtemps exilée de la scène , lui avaient inspiré l’envie d’en faire jouir de
res à l’antiquité, manquerait trop de vraisemblance, si le lieu de la scène , du moins, ne se prêtait à cette espèce d’anachro
e, quand il était vivant ; d’autres ont distingué, et, abandonnant la scène du sac que personne ne défend, ont défendu des sc
, abandonnant la scène du sac que personne ne défend, ont défendu des scènes de la même pièce que Boileau n’attaque pas. Ce ve
a pièce, de même qu’il a emprunté au farceur populaire cette ridicule scène du sac que le goût en voudrait retrancher. Oui, s
59 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
me dit des métayers, où la troupe de l’Illustre Théâtre va dresser la scène de ses premières représentations. Le succès fut l
onne que pour mémoire un court passage de la troupe sur une troisième scène , au jeu de paume de la Croix-Blanche (1646)  : c’
dans les provinces, elle se rendit à Rouen, — qui jadis avait été la scène des premiers essais de l’Illustre Théâtre — en at
dies de Molière : Georges Dandin et la Comtesse d’Escarbagnas dont la scène est en province, ni dans l’une ni dans l’autre le
un semblant de prétexte : Molière, nous dit-on, s’est mis lui-même en scène , avec ses acteurs : « Dans ses pièces il a joué t
it de Lagrange, il ne faut pas aller trop loin. On cite souvent telle scène du Misanthrope, entre Alceste et Célimène ; mais
ce d’émeute préparée par les meneurs du parti dévot. Et quant à cette scène que Grimarest essaye de décrire: — le populaire a
lque importance. C’est de cette époque que date l’envahissement de la scène par les vicomtes et les marquis, conséquemment le
ar les vicomtes et les marquis, conséquemment le rétrécissement de la scène , et par suite l’obligation d’observer plus strict
qui croit que chacun l’aime, — Sestiane, amoureux de la comédie. — La scène ii de l’acte II, entre Hespérie et Mélisse, a don
entre Hespérie et Mélisse, a donné sans doute à Molière l’idée de ses scènes entre Henriette, Armande et Bélise. Nous n’insist
pas traduites ou imitées d’un modèle espagnol, l’auteur transporte la scène au-delà des Pyrénées. Elles sont romanesques ; a
parterre, de rire et d’applaudir dès qu’Arlequin ou Pantalon entre en scène ; il s’agit de connaître un Arnolphe et un Harpag
Molière dégage l’élément général des faits particuliers qu’il met en scène . En effet, le romanesque demeure toujours à l’éta
à tel point d’être ridicule que l’on a pu demander si, dans certaines scènes , il ne relevait pas du drame plutôt que de la com
es d’intrigue, elle se trouve cette fois étalée d’un seul coup sur la scène . Nous la voyons toute à la fois, et elle est rédu
et à moins de sortir des bornes de son art, à moins de prêcher sur la scène , comment voudrait-on que Molière nous eût dit qu’
et le déchaînement qui s’ensuivit ? La très indécente équivoque de la scène du ruban ou les plaisanteries sur « les chaudière
aux détracteurs de l’Ecole des Femmes. S’il n’a pris possession de la scène qu’en 1669, il a vu le jour au mois de mai 1664 ;
fe, c’est sur Orgon que roule toute la pièce ; c’est lui qui tient la scène depuis le premier jusqu’au dernier acte, tandis q
en des difficultés, Tartufe, en 1669, parut enfin publiquement sur la scène . L’épreuve de la représentation décida du sens de
urs la même. Si donc il ne peut s’empêcher de recommencer, entre deux scènes de ménage ou entre deux hoquets, l’apologie de la
e murmurait pour ainsi dire qu’à portes closes ; en enseignant sur la scène , en inoculant en quelque sorte aux clercs de proc
n autre exemple. C’est Elmire qui s’adresse à Tartufe, dans la grande scène du IVe acte : Qu’est-ce que cette instance a dû
i font honneur à leurs auteurs, mais qui en font peut-être moins à la scène française, et dont la froideur pourrait venir d’ê
60 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [24, p. 52] »
r le faire porter à celui qui faisait ce personnage dans sa pièce. La scène où Vadins 172 se brouille avec Trissotin 173, par
). 172. Coquille : Vadins → Vadius. Vadius : savant. 173. Acte III, scène 3. 174. Acte III, scène 2. 175. Cette anecdote
s → Vadius. Vadius : savant. 173. Acte III, scène 3. 174. Acte III, scène 2. 175. Cette anecdote figure dans l’édition de
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
ages ramassés sur la place publique, la commedia dell’arte les mit en scène et les fit servir au divertissement, non seulemen
es coulisses et que les acteurs pouvaient consulter avant d’entrer en scène . Parfois aussi, lorsque les pièces devinrent très
son projet à Flaminia, Arlequin, par différents lazzi, interrompt la scène  : tantôt il s’imagine d’avoir dans son chapeau de
les reprendre avec plus de vigueur. Ces lazzi, quoique inutiles à la scène , parce que si Arlequin ne les faisait pas, l’acti
bsolument inutiles, dis-je, ne s’éloignent point de l’intention de la scène , car, s’ils la coupent plusieurs fois, ils la ren
uent par la même badinerie qui est tirée du fond de l’intention de la scène . » Les lazzi auraient dû, en effet, être toujour
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
’est que ces acteurs commencent alors à insérer dans leurs pièces des scènes en français, des chansons en français, ce qui amè
époque, bien des idées comiques qui, à coup sûr, avaient passé par là scène française. Nous avons remarqué précédemment que l
lement plus d’un emprunt au Dom Juan de Molière qui avait fait sur la scène une courte apparition, car tandis que Molière éta
ésentation solennelle, le pauvre Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Leipsig. Molière mourut le 17 février 1673, en
coups d’aumusse, et Arlequin le faisait sauter à coups de sangle. La scène ayant duré un peu de temps, Arlequin leva enfin s
sien. Né en 1608, il vécut encore trois années après avoir quitté la scène . En mourant, il ne laissa pas moins de biens que
63 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
[94, p. 138-139] L’abbé Dubos287 admire dans la scène 7 du troisième acte288 du Misanthrope, la saillie
7). 288. Il y a une erreur ici car dans l’Acte III il n’y a que cinq scènes . 289. Ce vers figure à l’Acte III, scène 5, vers
Acte III il n’y a que cinq scènes. 289. Ce vers figure à l’Acte III, scène 5, vers 1096.
64 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
e fois reconnue, le génie prit bientôt l’essor le plus sublime, et la scène fut enrichie de chefs-d’œuvre. Alors, plus réguli
sujet de comédies de caractères, qui sont les chefs-d’œuvre de notre scène . Sans doute, le cœur humain présente encore d’aut
Comédie de caractère. Un caractère ne plaît, n’intéresse sur la scène , qu’autant qu’il offre par lui-même assez d’étend
i ait bien étudié le théâtre, essaie maintenant de transporter sur la scène une comédie de caractère. Comment pourra-t-il esp
les difficultés se présenteront alors ! Comment pourra-t-il animer la scène , intéresser, si le caractère qu’il a choisi se pr
trer les traits principaux et distinctifs du caractère qu’il a mis en scène , en bien établir la réalité. Le premier pas fait,
ême. Du Style. Le style est l’expression des personnages mis en scène  ; il doit être proportionné à la situation présen
ofesser une opinion toute contraire sur les plus beaux ouvrages de la scène , la soutenir même par des raisonnements capables
ccumulés, donne une des leçons les plus intéressantes que présente la scène , crée un chef-d’œuvre rempli de beautés du premie
65 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [46, p. 78-80] »
table, au-delà de laquelle on ne peut rien imaginer. 218. Acte III, scène 4. 219. Acte II, scène 3, v. 482. 220. Acte III
le on ne peut rien imaginer. 218. Acte III, scène 4. 219. Acte II, scène 3, v. 482. 220. Acte III, scène 6, v.1074-1076.
8. Acte III, scène 4. 219. Acte II, scène 3, v. 482. 220. Acte III, scène 6, v.1074-1076.
66 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
On remarque dans cette pièce de la froideur dans les personnages, des scènes peu liées entre elles, des expressions incorrecte
e. Cette espèce de comédie est presque sans nœud, ni liaison dans les scènes  ; mais elle brille par la vérité des portraits, e
La Princesse d’Élide , comédie-ballet (le premier acte et la première scène du second en vers, le reste en prose,) représenté
, au moins de décembre de la même année, dans le ballet des Muses. La scène du second acte entre Mirtil et Mélicerte, est rem
e, a dit Voltaire ; mais il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de haute comédie. » Diderot disait : « si
pais provincial. Le contemplateur Molière, qui avait été témoin de la scène , en conçut l’idée de cette ingénieuse farce, qui
67 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »
. 193 le parterre applaudit : Alceste démontra, dans la suite de la scène , que les pensées et les vers de ce sonnet étaient
te à penser qu’il a été composé par Molière » (p. 1458) 193. Acte I, scène 2. 194. Acte I, scène 2, v. 403.
composé par Molière » (p. 1458) 193. Acte I, scène 2. 194. Acte I, scène 2, v. 403.
68 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
secouaient la tête à l’endroit le plus beau. Le Commandeur voulait la scène plus exacte. Le Vicomte indigné sortait au second
chez nous le sort du Théâtre Comique. Toi donc, qui t’élevant sur la Scène Tragique Suis les pas de Sophocle, et seul de tan
e, un Avare, Un honnête Homme, un Fat, un Jaloux, un Bizarre, Sur une scène heureuse il peut les étaler, Et les faire à nos y
l’Action marchant où la raison la guide, Ne se perde jamais dans une Scène vide : Que son style humble et doux se relève à p
iles en bons mots Soient pleins de passions finement maniées ; Et les scènes toujours l’une à l’autre liées. Aux dépens du Bon
69 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
de la même édition. On y remarquait surtout une nouvelle leçon de la scène du pauvre dans le Festin de Pierre. Cette note fi
itions. Seulement, l’indication du jeu des acteurs et la division des scènes avaient éprouvé, dans l’édition de 1682, quelques
eulement La Grange s’est permis d’introduire deux paragraphes dans la scène v de l’acte III, entre Harpagon et son cuisinier 
alogue très vif et très comique entre Argan et Scapin, à la fin de la scène VI du 1er acte. Ici le sens est interrompu, les i
ginal de l’auteur, de toutes les fausses additions et suppositions de scènes entières faites dans les éditions précédentes . E
ier cette déclaration, ils ont encore soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte, que ces deux scènes et cet acte
soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte, que ces deux scènes et cet acte tout entier n’étaient point de la pl
olière. Nous avons également rétabli l’indication de tous les jeux de scène , qui ne se trouvent bien développés que dans les
Quel que soit le nombre des auteurs comiques qui ont enrichi notre scène , Molière est encore sans rival. Ce grand homme, d
e qualité d’acteur et d’auteur, avait acquis quelque expérience de la scène , essaie, il est vrai, d’en faire l’application ;
texte de l’auteur, de donner un sens à certains vers. Dans la fameuse scène de l’acte II de l’Etourdi, Anselme s’écrie en voy
de son ami, doute qui ôterait toute vraisemblance à la suite de cette scène , et qui est démenti par la scène elle-même. Le co
te vraisemblance à la suite de cette scène, et qui est démenti par la scène elle-même. Le commentateur, toujours préoccupé de
ou trois exemples qui me restent à citer. Voici le premier : Dans la scène v de l’acte IV de l’Etourdi, Mascarille reproche
arille‌ 10. Je prendrai mon second exemple dans le Tartuffe, acte II, scène IV. Valère se querelle avec sa maîtresse ; il est
fondeur, il ne lui reste plus qu’un petit nombre de juges. Combien de scènes blâmées, d’intentions calomniées, dans lesquelles
die du cœur humain qu’il faut chercher l’intelligence des plus belles scènes de Molière ! Les principes développés au commence
qui s’est rendu si illustre dans son genre. Quelles obligations notre scène comique ne lui a-t-elle pas ? Lorsqu’il commença
duites en tant de langues, le feront admirer autant de siècles que la scène durera. Cependant on ignore ce grand homme ; et l
e celles de M. de Molière, le fâcheux chasseur qu’il introduit sur la scène est M. de Soyecourt ; que ce fut le roi qui lui d
s j’ai été mieux informé que M. Ménage de la manière dont cette belle scène du chasseur fut faite : Molière n’y a aucune part
un jardin ; et M. de Molière l’ayant versifiée, en fit la plus belle scène de ses Fâcheux, et le roi prit beaucoup de plaisi
ce qu’il travaillait ;on sait même que lorsqu’il voulait que quelque scène prît le peuple des spectateurs, comme les autres,
se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait point l
t de laisser glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion
iens de parler, et qui pourtant aurait pu s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa pièce étant ar
la fait réussir ; un acteur que l’on aime à voir, une situation, une scène heureusement traitée, un travestissement, des pen
: je travaille présentement sur un caractère où j’ai besoin de telles scènes  ; faites-les, vous m’obligerez, et je me ferai ho
était dans la nature : c’était plutôt un recueil de bons mots que des scènes suivies. Cet ouvrage de M. Chapelle ne serait-il
uverait sûrement de la différence avec celui de Molière107. Voici une scène très comique qui se passa entre Molière et un de
is il n’en a pas eu le temps. Molière trouva mieux son compte dans la scène suivante que dans celle du courtisan ; il se mit
connaître que ce qu’il avançait était véritable. Il déclama quelques scènes détachées, sérieuses et comiques, devant Molière,
xquels rien ne peut être comparé, et dont l’autre moitié renferme des scènes que ses successeurs les plus illustres n’ont pu é
dien, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec un sanglier qui l’atteignit à la botte, et l
Molière, elle épousa Guérin d’Estriché, et continua de briller sur la scène par ses grâces naturelles et ses talents pour le
e jugement, Et qui bref est un ornement Le plus attrayant qu’ait la scène  : C’est une vérité certaine. Mademoiselle Beau
était enchanté, Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène  ; Et tout ce qu’elle eut de charmant Gît dans le
6. Palaprat, préface de ses œuvres, page 30. 7. Étourdi, acte I, scène VI. 8. Voyez Nicot et Le Duchat. 9. Boniface e
aux lettres. 32. Le Pédant joué de Cyrano a fourni à Molière deux scènes des Fourberies de Scapin. Cyrano composa cette pi
nt la comédie, et se plaisait même à imaginer des sujets propres à la scène  ; depuis il a écrit contre les spectacles. Il mou
n y lit, page 24 : Il n’y a rien de plus scandaleux que la cinquième scène du deuxième acte de l’École des Femmes. 47. Ce
gibus Dans Le Sac, titre qui semble indiquer le canevas de la seconde scène des Fourberies de Scapin. 4° Le 20,      Le Fagot
les. 57. Comment ose-t-on écrire que Molière n’a aucune part à cette scène , parce qu’il ignorait les termes de la chasse ? N
une conversation très animée sur la chasse, il trouva le sujet de la scène des Fâcheux ? 58. Brossette, dans ses notes sur
1724, dit que le duc de La Feuillade, outré de se voir traduit sur la scène dans la Critique de l’Ecole des Femmes, « s’avisa
lire. Molière critiqua le jeu et la déclamation de cet acteur dans la scène Ire de l’Impromptu, critique que Montfleury ne pa
lles, on souffre tout des belles. » (Bourgeois gentilhomme, acte III, scène IX.) Élève de Molière, elle devint une excellente
t soin de leur parure, et ils n’y pensent plus dès qu’ils sont sur la scène . Et si la Molière retouche parfois à ses cheveux,
pée lui était tombée des mains, comme la circonstance l’exige dans la scène qu’il avait faite avec le comte de Gormas, et en
ur Molière, pour éprouver le goût de cette servante, lui lut quelques scènes d’une pièce de Brécourt. Laforest ne prit point l
Gherardi, peut donner une idée de son merveilleux talent : « Dans une scène de Colombine, avocat pour et contre, Scaramouche,
e, qu’il faisait pâmer de rire pendant un gros quart d’heure dans une scène d’épouvante où il ne proférait pas un seul mot… »
ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses habits. Dans une autre scène on pourrait faire venir tous les auteurs et tous
des Mémoires et tous ceux qu’il a copiés. » (Voyez Zélinde, comédie, scène VIII, page 90, un volume in-12, imprimé en 1663.)
notifiée aux comédiens à l’instant où ils se disposaient à entrer en scène . L’annonce de Molière ne put se faire non plus le
nce, mai 1740. 106. Il y a peu de naturel et peu d’esprit dans cette scène burlesque dont Grimarest semble vouloir faire hon
hapelle sont d’une absurdité inconcevable. L’anecdote si connue de la scène des Fâcheux, confiée à la plume de Chapelle, et d
te pas que nous y arrêtions. Heureusement il n’en est pas de même des scènes suivantes, qui ne manquent ni de naturel ni de vr
s magnifiques. Les vers critiqués par Benserade sont dans l’acte III, scène v. Ceux que Molière fit, à l’imitation de ce poèt
122. Molière ne composa que le prologue, le premier acte, la première scène du second, et la première du troisième. Corneille
Molière ne nous a conservé qu’un seul morceau de cet ouvrage dans la scène v du deuxième acte du Misanthrope. Brossette raco
70 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
pression du rôle ;le grand roi ne dédaignait pas d’être le metteur en scène du grand comique1. Pendant ce temps-là, il y avai
ne par Goldoni, son disciple. C’est Goldoni qui le premier porta à la scène la personnalité et l’histoire de Molière, dans la
ur de ma mie, Je dirais, d’amour ravi, etc. Nous remarquons, dans la scène des portraits, la variante qu’il a trouvée à ce c
pour Molière, et par les transports d’un public ramené au rire de la scène , et par l’esprit philosophique régnant alors et v
fois, comme, dans cette pièce, tous les personnages sont toujours en scène , comme l’action se traduit aux yeux par le va-et-
s de M. Martin. C’est une imitation assez prochaine, et dans quelques scènes même une traduction exacte de notre Étourdi. L’œu
tout des rires qui allaient croissant, à mesure que se poursuivait la scène , et qui finissaient par une grande explosion d’hi
encore de tels accès de gaieté ! Si les Anglais goûtent Molière à la scène , surtout quand d’habiles comédiens français le le
tyle du Misanthrope, et de n’avoir pas écrit un assez grand nombre de scènes comme celle du Pauvre dans Dom Juan. La vérité, c
lement de l’amour, qu’on retrouve sur les lèvres de la douce Éliante, scène cinquième du deuxième acte du Misanthrope. On a
e fût déjà révélée, car on n’en vient pas brusquement à monter sur la scène et à embrasser résolument la vie de théâtre, sans
au dire de cet auteur, tellement tourmenté du désir de monter sur la scène qu’il en perdait la tête et qu’on lui sauva la vi
ses faussetés me montra comment il fallait établir un caractère ; la scène où il oublie lui-même le nom supposé qu’il s’est
en rapporte à Charles Perrault, les frais de décoration et de mise en scène ne devaient pas être considérables. On n’avait pa
e flûte et d’un tambour, ou de deux violons au plus. » Telle était la  scène  ; figurez-vous maintenant la salle : une galerie
une naturelle tendance, peignît en laid plutôt qu’en beau, et que les scènes  qui ont pour Théâtre Le Tripot de la biche soient
e À rendre par sa mort tous vos désirs contents. (L’Étourdi, Acte II, scène 1.) Mais il met ces paroles dans la bouche d’un
t il est vrai de dire que l’on ne souffrirait pas de nos jours sur la scène l’expression de pareils sentiments, quelque soin
Protesta mille fois que rien n’était plus beau ; Surtout quand sur la scène on voyait mon visage, Les signes d’allégresses al
r lui-même. Il mystifiait les habitués de Gély. Il leur jouait de ces scènes de lazzi à l’italienne qu’il a si bien connues et
s et qui ont tant fourni à son théâtre. Telles sont, par exemple, les scènes de la Barbe impossible, toujours interrompue, et
comédie qui, par la verve et le mouvement, surpassait tout ce que la scène  française connaissait alors. Il s’est créé de plu
que la première (L’Étourdi), mais qui réussit toutefois à cause d’une scène qui plut à tout le monde et qui fut vue comme un
remplacé à la main dans le courant de l’ouvrage par celui d’Aglante. Scène  dernière, Jupiter a été substitué à Junon. Voilà
. Mlle Duparc n’est pas sur la liste : aurait-elle été éloignée de la scène par une maladie ou quelque autre cause, ou faut-i
cesse les tournures de style dont il s’est servi peur adapter à notre  scène le dialogue de ces poètes, ainsi qu’un grand nomb
conjecturer de même que Gorgibus dans le sac, contenait l’idée d’une scène fameuse des Fourberies de Scapin. Les Trois Docte
docile. « Vrai poète de drame, dit Sainte-Beuve, ses ouvrages sont en scène , en action ; il ne les écrit pas, pour ainsi dire
à son plus haut point de renommée, avait encore a subir, si on lit la  scène d’Élomire hypocondre, où Le Boulanger de Chalussa
hauteur, de huit toises de largeur et de profondeur. » Telle était la scène où la comédie française allait prendre son vigour
nt. La gravure qui est en tête d’Élomire hypocondre représente cette scène  : Scaramouche enseignant, Élomire étudiant, avec
pas jusqu’à Chapuzeau qui s’avisât de versifier et d’arranger pour la scène son Cercle des Femmes, qui fut joué au Marais sou
imer. Il y mit, en guise de préface, une Lettre à un ami, et à chaque scène des arguments destinés à célébrer le talent du po
nol auquel la jeune reine servait de prétexte, les souvenirs de cette scène où la tragi-comédie avait fleuri, semblaient favo
dies héroïques. Don Garde de Navarre ou le prince jaloux parut sur la scène du Palais-Royal le 4 février 1661 ; il y éprouva
il resté là, c’était assez pour être un des plus grands noms de notre scène  ; mais il lui était donné d’être le plus grand. »
magnifique théâtre. Lorsque la toile fut levée, Molière parut sur la  scène en habit de ville et, s’adressant au roi avec le 
e de portraits pris sur le vif dans une antichambre de Versailles. La scène était de niveau et comme de plain-pied avec l’amp
une roi ; il se mit aussitôt à l’œuvre, et intercala dans la pièce la scène VII du deuxième acte. Lorsque Les Fâcheux furent
homme 71. » Les Fâcheux ne parurent que trois mois plus tard sur la scène du Palais-Royal. Ce délai fut commandé sans doute
présent, et comme on le voit dans quelques-uns des tableaux que cette scène a inspirés. Cela, bien entendu, est ridicule et n
que ce biographe cite à ce propos une anecdote qui a bien l’air d’une scène de théâtre, d’une pantalonnade italienne, et qui
is on n’en voit nulle apparence. Molière, qui écrivait volontiers des scènes où il pouvait répandre les sentiments de son cœur
et Covielle, au sujet de Lucile représentée par Mlle de Molière, à la scène IX du troisième acte du Bourgeois gentilhomme :
secouaient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte ; Le vicomte indigné sortait au secon
duit qui fût jamais, et je suis prêt de soutenir qu’il n’y a point de scène où l’on ne puisse voir une infinité de fautes. Je
prendre l’offensive. La Critique de l’École des femmes parut sur la scène du Palais-Royal le 1er juin suivant. Cette conver
mande Béjart, qui, pour la première fois peut-être, paraissait sur la scène  et y venait défendre son mari. C’est la précieuse
les prudes, qui se récriaient contre ce le, cet impertinent le, de la scène VI du deuxième acte. Il dénonçait en passant les
plus grande partie de leur auditoire. La vérité des caractères mis en scène , les traits de satire, les piquantes controverses
 d’auteur ; il nous y révèle sa méthode de travail, sa pratique de la scène , sa théorie de l’art de comédien ; il y est même 
rsault avait affecté de se mettre en cause et de crier son nom sur la  scène  ; il ne pouvait s’étonner qu’on le prît au mot, e
d imiter le poète à la mode, c’est-à-dire Molière. Ce laquais lit une scène de sa composition, à laquelle les plus réalistes 
de Calotin, en trois actes, en vers99, le premier acte et la première scène du second acte forment une espèce de prologue où
ment. La pièce, puisée aux sources joyeuses de Rabelais, remettait en scène le personnage de Sganarelle : Sganarelle, toujour
u Moron. C’est lui qui faisait avec un ours rencontré dans le bois la scène  bouffonne qui termine le deuxième intermède. Pour
cteurs laïques. » Que Molière ait joué ou non, en effet, cette petite scène à la manière de Tartuffe, toujours est-il qu’il p
ines immorales et corruptrices des molinistes ; et, en effet, dans la scène V du quatrième acte, Tartuffe parle comme un casu
ui avait excité l’opposition la plus violente. C’est surtout pour une  scène de ce quatrième acte que Napoléon Ier, au commenc
faite de son temps, il ne l’aurait pas laissé jouer : « Une certaine scène , ce sont ses paroles telles que les rapporte Le M
es corrections, les retouches durent porter sur cet acte et sur cette  scène . M. Régnier croit donc que le prince de Condé, ay
re. L’idée qui domine l’ouvrage, Sganarelle l’exprime dès la première scène  : « Un grand seigneur méchant homme est une terri
ngloutit l’ancien monde. L’humanité reste, toutefois. Dans la fameuse scène du pauvre, Don Juan, trouvant la résistance où il
is cru. Il y a un homme sous ses guenilles. » C’est dans cette fin de scène que la note morale résonne, la note morale, mais 
s le personnage de la comédie. Molière dut supprimer presque toute la scène du pauvre à la deuxième représentation. Le Festi
yen âge, n’était plus conforme aux règles de prudence commandées à la scène moderne. On trouva que les impiétés du personnage
st à cette perfide manœuvre que ferait allusion Alceste à la première scène du cinquième acte du Misanthrope, lorsqu’il dit :
apaisé qu’on le tira de cette ridicule position. À la suite de cette scène , les comédiens étaient assez disposés à renoncer
mtesse d’Escarbagnas et L’Amour médecin. Pendant que Molière était en scène dans cette dernière pièce, il fut lancé sur le th
ns l’épaisseur d’un bois. Le long des espaliers, des deux côtés de la scène , se profilaient trois lignes d’orangers entremêlé
elques traits sommaires dans lesquels la distinction de l’acteur à la scène et de l’homme à la ville n’est évidemment pas trè
re laissés trop complaisamment courir : il gardait le manuscrit de la scène de Caritidès qu’il l’avait prié de faire dans Les
prise des comédiens du Palais-Royal, cette même tragédie parut sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, où l’auteur l’avait mise
fournira à Corneille l’occasion d’écrire ses derniers beaux vers, les scènes amoureuses de la comédie-ballet de Psyché. Le pe
cin, faite, appprise et jouée en cinq jours. Cet impromptu mettait en scène quatre docteurs dans lesquels les contemporains s
lique distinguait et désignait fort clairement les personnages mis en scène . C’étaient les princes de la science, des hommes
est lui qui nous a fait la grâce de nous délivrer du cardinal ! » La scène de Molière n’est-elle pas, après cela, pleinement
is qui se firent jouer, dit de Vizé, pendant qu’on représentait cette scène , car ils crièrent que le sonnet était bon, avant
ffrait un spectacle tout à fait digne de la pastorale. Molière mit en scène ce riant ensemble. » Mais une querelle qui s’élev
soir qu’ayant enfourché sa monture il attendait le moment d’entrer en  scène , l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœur, n’ob
t de laisser glisser l’animal entre ses jambes pour aller faire telle scène qu’il jugerait à propos. Quand on fait réflexion 
lle crise de sa maladie qui, pendant deux mois, le tint éloigné de la  scène . Il avait altéré sa santé par de nouveaux efforts
de nouveaux droits à la protection royale. Lorsqu’il fut rétabli, la scène politique avait changé de face. Après la mort de
. Molière, reprenant courage, Malgré la bourrasque et l’orage, Sur la scène se fait revoir : Au nom des dieux, qu’on l’aille
u une plainte et un aveu de Molière dans ces vers de Sosie entrant en scène  : Sosie, à quelle servitude Tes jours sont-ils a
ce qui a presque toujours échappé par sa laideur aux châtiments de la scène , paraissait sur le théâtre du Palais-Royal. Sous
, c’est un retour offensif contre les médecins. La consultation de la scène XI est si vraie dans son exagération, qu on en tr
ries dont ils se peuvent aviser. » Il fallut broder sur ce texte des scènes qui amenaient des danses, des chants, des bergeri
t de Psyché parut aux Tuileries dans toute la splendeur de sa mise en scène en janvier 1671. La troupe, par une délibération
un peu des magnificences et des enchantements de la première mise en scène . On s’imposa pourtant des sacrifices, puisque, sa
in-12, en 1654, mais qui avait été composée plus anciennement. Or, la scène xi du deuxième acte des Fourberies, où Scapin rac
chète moyennant cinq cents écus, offre une frappante analogie avec la scène VI du deuxième acte du Pédant joué. Le mot de Gér
rbial : « Qu’allait-il faire dans cette galère ? » est répété dans la scène du Pédant comme il l’est dans celle de Molière. L
dans la scène du Pédant comme il l’est dans celle de Molière. L’autre  scène qu’on trouve des deux parts est celle où Zerbinet
te que Molière, lorsqu’on lui reprochait de s’être approprié les deux scènes de Cyrano, se contentait de répondre : « On repre
ées et même d’essais comiques. Molière aurait esquissé alors les deux scènes en question, dont Cyrano aurait le premier fait u
ion plus simple et plus probable des ressemblances que présentent les scènes du Pédant joué et des Fourberies de Scapin, c’est
ies de Scapin, c’est qu’il existait avant Cyrano et avant Molière des  scènes qu’ils ont tous deux imitées, l’un maladroitement
oitement, burlesquement, l’autre avec la supériorité de son génie. La scène de la galère devait exister dans la comédie itali
aient à la troupe des Gelosi, imprimés en 1611. Dans ces canevas, les scènes sont indiquées seulement en quelques mots, le pro
le onzième de ces canevas intitulé Il capitano, au premier acte, une scène est résumée ainsi : « Pedrolino, afin d’arracher
nne l’argent. » Ou nous nous trompons fort, ou nous apercevons ici la scène  qui a été le prototype des deux scènes françaises
fort, ou nous apercevons ici la scène qui a été le prototype des deux scènes françaises, avec une variante : les ravisseurs ne
recours aux corsaires aussi bien qu’aux bandits, selon le lieu de la scène et selon que le voisinage des bandits ou des cors
âtée avant lui. On peut en dire autant, presque avec certitude, de la scène où Zerbinette vient raconter à Géronte lui-même l
nt, Et bientôt, étant drue et saine, Icelle reprendra son rôle sur la scène . Mlle Beauval la remplaça dans son rôle de Psych
’existence est double : les rêves de son esprit, qu’il traduit sur la scène chaque soir, deviennent une réalité à côté de la
re plus haut savoir n’est que pure chimère. Le curieux passage de la scène III du troisième acte, où Béralde, parlant de cet
endre à cet avantage. Il a le premier inventé la manière de mêler des scènes de musique et des ballets dans les comédies, et i
secouaient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte. Le vicomte indigné sortait au second
panne bleue (M. Soulié fait remarquer avec raison mie dans la seconde scène du Bourgeois gentilhomme, M. Jourdain montre à so
ce, une bohémienne, disant la bonne aventure à la comtesse (acte III, scène VI), lui adresse les vers suivants : Cette ligne
contrastes plus marquants et plus tranchés que ceux qu il envisage la  scène comme de folles caricatures. Voilà ce que Molière
recteur de théâtre, il avait une entente extraordinaire de la mise en scène . Il suffit, pour s’en convaincre, de se rappeler
ent pour la Cour, lisez, dans Les Amants magnifiques, par exemple, la scène septième du quatrième acte, entre Sostrate et Eri
nt avoir lieu pour les autres gens d’état ou de métier qu’il a mis en scène  ; elles obtiendraient un semblable résultat. À un
gueur. Le Sicilien est presque tout entier dans ce mode ; de même les scènes d’amour de L’Avare, les monologues de George Dand
scènes d’amour de L’Avare, les monologues de George Dandin, certaines scènes du Festin de Pierre. Il n’en est pas ainsi dans L
x vers blancs et des vers blancs aux vers rimes, suivant le ton de la scène et le mouvement de l’action. Molière ne mêle pas
lle du Petit-Bourbon à celle du Palais-Royal. La première de ces deux scènes ne vit naître que Les Précieuses ridicules et Le
il fit nuit, on jouait toujours aux chandelles. Le luxe de la mise en scène fit, depuis l’installation de la troupe à Paris j
en manifestait. Aussi les faisait-on venir surtout lorsque la mise en scène comportait quelques jets de flamme, quelques feux
page de l’auteur anonyme des Entretiens galants (1681) : Cette belle scène du Malade imaginaire (la leçon de chant) que Céli
uchant. Leur jeu imite si bien la nature, qu’ils font quelquefois des  scènes muettes qui sont d’un grand goût pour tout le mon
que de se faire voir, et ils n’y pensent plus dès qu’ils sont sur la scène . Et si la Molière retouche parfois à ses cheveux,
était enchanté. Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène  ; Et tout ce qu’elle eut de charmant Gît dans le
ademoiselle de La Grange. Elle acquit sans doute une expérience de la scène qui fit d’elle un peu plus qu’une utilité. Molièr
courage, En 1678, étant à la chasse du roi, il joua une assez longue scène  avec un sanglier qui l’atteignit à la botte et le
entiments dont il devait être animé. C’était le bonheur d’être sur la scène , sans doute, qui se reflétait sur sa physionomie.
mourut le 22 décembre 1729, moins de trois mois après avoir quitté la scène . Il avait épousé Charlotte Le Noir, fille de la T
ilhomme. Robinet, dans sa lettre du 27 septembre 1670, dit que sur la scène du Palais-Royal : On voit depuis peu la Beauval,
eux Corneille, Racine et La Fontaine en furent amoureux. 42. Acte I, scène 2. 43. La troupe du Roman comique dévoilée, p.
 union dont ils soient satisfaits Le Bourgeois gentilhomme, acte III  scène XVII. 146. Mlle Molière, lorsque la comédie s’
71 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
et de tous les temps ; il n’a jamais pensé à soulager son cœur sur la scène et à nous apitoyer sur ses infortunes personnelle
es là ne sont pas du temps. Ni Corneille, ni Racine ne se sont mis en scène  ; Molière n’y a pas songé davantage. On ne publia
: Je veux une vertu qui ne soit point diablesse ne s’est pas mis en scène sous les traits du rudânier Misanthrope. Alceste
l’exagération du vrai, c’est déjà le faux. Voyons-le dans sa première scène . Certes, il est dans le vrai, dans sa querelle av
p donné, sans donner rien davantage, est exaspéré et lui va faire une scène tout à l’heure ! L’espérance, belle affaire ! Et
u maître, comme si Célimène lui eut donné des droits, il lui fait des scènes devant le monde, il s’attaque à ses hôtes : Sort
é, lorsqu’au quatrième acte il met Alceste et Célimène aux prisés. La scène est belle, elle est profonde, disons tout, elle e
le, elle est profonde, disons tout, elle est sublime ; mais c’est une scène de comédie. Si Alceste pouvait l’oublier, Célimèn
joue : elle n’a pas peur le moins du monde, et c’est elle qui mène la scène , et non lui. C’est donc pur contre-sens de la pou
simple et significatif, ce tout petit ouais n’est pas la clef de la scène  ? Ce ouais , ne vous met-il pas en garde ? Est-c
re homme est aux champs, il se passe quelque chose, je vais avoir une scène épouvantable ; voyons un peu ! » Et là-dessus, pa
E Il ne me plaît pas, moi. C’est ici, c’est par ce mot que tourne la scène . Jusqu’à présent, Célimène a rompu ; elle parait,
s son emportement égoïste couronne de la façon la plus comique, cette scène qui d’ailleurs, je crois l’avoir assez indiqué, n
e véritablement, et passionnément, il a sur l’amitié, dès la première scène , des mots délicats et profonds, — c’est enfin plu
i peu d’en mettre en relief la mauvaise humeur, que dès son entrée en scène et sur le mot typique : Moi, je veux me fâcher e
sa pièce un but social. Il a cité, pour me mettre dans mon tort, une scène de Don Juan celle où don Louis dit : « La naissan
e. Son temps n’était pas celui des pièces à thèses. On mettait sur la scène des hommes et non des théories, et les pièces n’y
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ne. Un bruit subit interrompt la narration, et l’orateur se sauve. La scène change et représente une rue. « Couvert d’un mant
lons donc, puisqu’il le faut”, dit le valet résigné. « Après quelques scènes , Don Juan pose Arlequin en sentinelle à la porte
ieux commandeur le poursuit, flamberge au vent. Ils se battent sur la scène , et le vieillard, blessé, expire, après avoir lut
lui avait conservé le moine espagnol qui la traduisit le premier à la scène . Il n’échappera à personne que l’arlequinade ital
éâtres d’aujourd’hui, où pourtant le luxe des décors et de la mise en scène est porté si loin. Mais il faut tenir compte évid
ôlée avec les autres. 36. On se rappelle L’ École des maris (acte I, scène  v) et les salutations multipliées de Valère et d’
73 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
que soulève le Panurge de Rabelais et que lui-même devait porter à la scène dans le Mariage forcé, c’est-à-dire à se demander
ru de 1658 à 1663, époque où elle parait pour la première fois sur la scène du Palais-Royal. Molière se serait bien gardé de
emier jour. On se rappelle la situation ; dans une de ces ravissantes scènes de dépit amoureux, souvent reprises par le poète
’eux ; ils produisent l’illusion complète ; certains de leurs jeux de scène , par leur justesse ou leur force, leur finesse ou
rfaitement bien, ils ne pensent plus à leur parure dès qu’ils sont en scène . » Le croirait-on, Armande n’y est coquette que d
qui elle raille plaisamment le directeur et le mari, elle a toute une scène à part, et des plus brillantes, avec Mlle du Parc
marquis, d’une ironie terrible avec Arsinoé, à chaque acte, à chaque scène , elle se montre sous un aspect différent. Contemp
lceste. Cette foule d’amans qui l’entoure, et dont le poète ne met en scène que le nombre nécessaire à l’action, se retrouvai
grande partie de la pièce ; il n’y a guère pour elle que des jeux de scène et une situation très plaisante vers la fin, lors
bre de vers, et des plus passionnés, du rôle d’Alceste, notamment aux scènes deuxième et troisième du quatrième acte, se trouv
la portée de celui-ci en est-elle diminuée ? Une tirade heureuse, une scène bien venue, sont peu de chose au théâtre ; un car
Richelieu soit en route pour la Hongrie, notre libelle le retient en scène , et pour lui faire jouer un fort vilain rôle. Fur
eur violente et il menace sa femme « de la faire enfermer. » Nouvelle scène de cris et de larmes ; mais, au lieu de s’humilie
’Alceste, sa haine contre Armande venant par-dessus, elle a réussi la scène et la tirade. Sauf en un point, toutefois, le rôl
prouvé en plusieurs circonstances. Or, le langage qu’il tient dans la scène d’Auteuil est celui d’un fort vilain égoïste ; .j
quelque chose d’elle dans l’idylle héroïque de Psyché, dans une noble scène de Pulchérie. La réconciliation de Molière et de
ime sévère, ne vivant que de lait, gardant le silence en dehors de la scène et confiné dans la solitude. Heureux, il se crut
st pas plus suspect de partialité envers elle qu’envers son mari, une scène que l’on n’a pas assez remarquée et qui donne à p
74 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
di novateur, Qui, même en imitant, demeuras créateur, Tu parus sur la scène où ton astre domine, Entre le vieux Corneille et
consacrer ses loisirs Et faire son salut en faisant nos plaisirs. La scène ne craint plus les foudres de l’Église ; Paris qu
rnière, À ta voix expirante unirent leur prière, Quand des jeux de la scène au drame du trépas Tu passais tout d’un coup, et
rs dispos, Amuse les passants de ses joyeux propos, Transforme chaque scène en plaisante querelle, Confond George Dandin, tou
75 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
nore. Dans son état actuel, elle n’a qu’un seul acte, dont toutes les scènes se suivent jusqu’au divertissement, donné par le
longtemps en réserve dans l’esprit, avant de le faire figurer sur la scène . Madame d’Escarbagnas n’est pas seulement une pro
lui fournît l’idée de M. Turcaret, il est difficile de croire que la scène où le receveur des tailles vient faire tapage che
iblir, et à quelques-uns de ses modèles le temps de disparaître de la scène du monde. A l’appui de cette vaine supposition, o
sa gloire, qu’il attendît, pour étaler des portraits comiques sur la scène , que les originaux ne pussent plus être aperçus d
voir comment Molière se justifie suffisamment d’avoir traduit sur la scène un homme vivant, dont il emprunte les vers et par
i que l’histoire littéraire, voulant indiquer le véritable type de la scène , semble hésiter entre quatre altercations toutes
ginal de l’auteur, de toutes les fausses additions et suppositions de scènes entières, faites dans les éditions précédentes .
ons précédentes . De plus, ils eurent soin d’avertir, en tête de deux scènes du premier acte et au commencement du troisième a
es du premier acte et au commencement du troisième acte, que ces deux scènes et cet acte tout entier, dans les éditions précéd
Fourberies de Scapin (voy. t. VIII, page 372, note 14) une portion de scène qui se trouve dans l’édition originale de la pièc
d’après ces changements que les comédiens se permettent souvent à la scène , surtout lorsque l’auteur n’est plus là pour s’y
ir la veille comme spectateurs ? Ayant imprimé deux actes, moins deux scènes , tels qu’ils sont dans l’édition de 1682, leur au
tion de Cologne. Ces variantes, qui consistent principalement en deux scènes et en un acte entier, seront, à cause de leur éte
ouiller les enfants de son mari. Les notaires figurent souvent sur la scène  ; ils y viennent prêter leur ministère à ces mari
i soit supérieure à celle du Malade imaginaire. Quel dialogue, quelle scène en action peindrait mieux Argan et sa manie, que
4. [Tome VIII, p. 372, note 1, Les Fourberies de Scapin, acte I, scène  vi : (1) Dorine du Tartuffe et Toinette du Malade
76 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
e bien haute portée littéraire ; il ne faut pas qu’on s’attende à une scène originale, hardie, digne des ciseaux de la police
die, digne des ciseaux de la police, à un pendant, par exemple, de la scène du pauvre, si longtemps absente du Festin de Pier
urpasse, le fameux « je te le donne par l’amour de l’humanité » de la scène du pauvre. Ce trait caractérise une certaine part
Castelli a donné dans le Festin de Pierre la traduction exacte de la scène du pauvre, absolument conforme au texte le plus c
ndant être consultée avec fruit pour l’indication de quelques jeux de scène et pour les costumes. Le maladroit faussaire avai
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
ore ». Avec quelle brutalité Giordano Bruno traite ce personnage, une scène suffira à en donner une idée. Barra, Marca, Corco
pédant qui se trouvait dans une position plus qu’équivoque. Voici la scène que nous voulons citer : BARRA. Que ferons-nous
poussée jusqu’à une sorte de fureur. Molière fit, avec cette étrange scène , un intermède du Malade imaginaire, mais il en at
s et poltrons en arrivent de bonne heure à se ressembler sur les deux scènes comiques : ainsi le Zucca de L’Interesse (l’Intér
es années du xviie  siècle. Rappelons en quelques mots où en était la scène française à la même époque. 19. Voyez l’Appendi
78 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
d’avoir dès l’abord suivi de près Gassendi. La hardiesse de certaines scènes , dans Le Festin de Pierre et ailleurs, témoigne d
sauf une seule représentation, il ne devait paraître librement sur la scène française que cinq ans plus tard, après d’autres
nuer sa verve, l’âge l’augmenta. Le jour où Molière composa certaines scènes du Tartuffe, il donna sa mesure comme philosophe
siens la paix avec Sparte, donne un festin sur une autre partie de la scène , invite ses amis, dirige la cuisine, et, le repas
eut l’imprudence de leur fournir des armes par la liberté de quelques scènes de son École des femmes. De là une polémique qui
e, et, s’il faut en dire notre pensée, quoique jeté en l’air dans une scène de comédie, il est digne d’un examen attentif aut
offrit un de ses fauteuils, à la condition qu’il ne parût plus sur la scène . C’était vouloir qu’il renonçât à ce qui fit sa f
s. Don Juan n’était espagnol que de nom. En le faisant figurer sur la scène , Molière ne perdait pas la France de vue : il s’e
térêt historique du Tartuffe; il en fait un manifeste, et il élève la scène sur laquelle jouait Molière presque à la hauteur
e français est justifiable. Certainement, il y a dans le Tartuffe des scènes qui ne font pas rire ; mais les choses humaines n
elui de Tartuffe. Lorsque Marivaux, dans sa Vie de Marianne, a mis en scène M de Climal, il a dû plus d’une fois se rappeler
est pas moins plaisant. Coiffé de son pauvre homme, Orgon fait sur la scène l’entrée la plus merveilleusement comique que l’o
pas seulement par sa présence, c’est par son caractère qu’il égaie la scène périlleuse où Tartuffe est mis à l’épreuve. Elmir
cette exposition que Goethe déclarait un chef-d’œuvre, ou dans cette scène du dénouement qu’elle vient égayer tout à coup, l
avec elle le rôle que sa famille a si longtemps joué avec lui. Cette scène aussi est du meilleur comique, d’autant meilleur
trompe, que le jeu de Tartuffe est exactement celui de Scapin dans la scène de la bastonnade. Orgon, comme Géronte, se laisse
i vous l’attaquez par là, le voilà aussitôt hors de garde. Relisez la scène de sa première entrevue avec Elmire : le langage
é, n’est-ce pas d’un haut intérêt comique? Molière, en écrivant cette scène , a peut-être reculé les limites de la comédie; ma
leurs vœux moins facile et moins tendre. Au moment où cette piquante scène d’amour menace de devenir tout à fait sérieuse, e
monde des rêves. Avons-nous perdu notre temps en parcourant ainsi les scènes principales du Misanthrope ? J’aime à croire que
des cas fortuits, des hasards imprévus ? De grâce, n’abaissons pas la scène où joue Molière au niveau des tréteaux de Tabarin
r elle-même, se traîne si péniblement; car, à l’exception de quelques scènes plus animées, ce ne sont guère que des thèses sou
Molière elle la sert et la vivifie. Il est vrai que, dès la première scène , Le Misanthrope fait songer à une question morale
bli, le pardon et l’amour ! Pauvre et grand poète, que de fois sur la scène son rire dut être forcé ! Le dernier jour où il y
s’il eût désiré que personne ne pût s’y méprendre, Molière mit sur la scène une dispute assez plaisante, qui avait eu lieu en
ux de Callisthène, un mari qui n’y va pas de main morte, meurt sur la scène à demi écartelée. C’est pourtant une charmante pe
es, et sa vanité lui fait espérer qu’il saura bien se faire aimer. La scène la plus vive est sans doute celle où les deux pré
iscussion pleine d’esprit et de réparties piquantes; c’est encore une scène très dramatique, parce que Clitandre, emporté par
gruel, plus d’un poète comique avait essayé de les transporter sur la scène . Dans le répertoire de l’ancien théâtre français,
, de ce goût pour les caricatures hyperboliques, qui fut chassé de la scène et ne trouva plus d’asile que dans la fable. Mais
rte. Dans Les Grenouilles, la grâce et le comique s’unissent dans des scènes aussi folles que délicieusement poétiques. Bacchu
mme, et qui nous font deviner, semble-t-il, ce que devait être sur la scène tel chœur d’Aristophane. Mais cette comparaison n
lesquels Argant est reçu dans le corps des médecins, et bien d’autres scènes . Nous avons observé à ce sujet, dans une leçon pr
 ; dans les comédies de Molière, les coups de bâton se donnent sur la scène . Dans Andromaque, Racine nous dérobe ce qui fait
des femmes dans plusieurs de ses comédies. L’École des maris met en scène deux frères, tuteurs de deux jeunes filles. Comme
en imagination. Rien, ni dans les détails ni dans l’ensemble, pas une scène , pas un type, pas un mot, ne nous laisse entrevoi
On s’est beaucoup récrié sur l’immoralité de Georges Dandin ou de la scène de L’Avare dans laquelle Harpagon maudit son fils
nce, et se rendent mutuellement la monnaie de leurs pièces. De là les scènes les plus vives, les rencontres les plus scandaleu
ne saurait tout dire à la fois. Elle prend un moment dans la vie, une scène dans la grande comédie du monde, et le poète lais
cher au grand tout, dont il les a détachés. L’important est que cette scène soit bien observée, et qu’en agrandissant le tabl
t un petit tableau de genre , qui ne fixe notre attention que sur une scène d’intérieur. Qu’est-ce que nous apprend cette scè
ntion que sur une scène d’intérieur. Qu’est-ce que nous apprend cette scène  ? Rien , sinon que la sotte vanité qui porte les
poux, elle est devenue un personnage bien délicat à introduire sur la scène . Sa seule présence risque fort d’exciter des quol
nte et fière; c’est une belle irritée. Voyez dans les deux auteurs la scène où Jupiter, qui a toujours la figure d’Amphytrion
le géant que se portera toute l’attention; c’est lui qui remplira la scène ; Cléante effacé ne sera qu’un palliatif inutile.
écrit Les Précieuses ridicules, L’École des femmes, qui, par quelques scènes trop libres, avait déjà fait grand tapage, et d’a
s l’ensemble, ni le Tartuffe, ni Le Misanthrope, mais il renferme des scènes sans égales et des traits infiniment précieux. Le
ppresseur. Cherchez seulement et vous la trouverez. En mettant sur la scène son Alceste, qui est bien décidé, en dépit de tou
an ? On l’eût fort embarrassé si on lui eût demandé à propos de telle scène , et surtout à propos des plus profondes, s’il pla
ir; Molière en a eu la vision; seulement il ne s’en est pas douté. La scène de don Juan et du pauvre n’est-elle pas l’image f
pièce de conviction à des huguenots pauvres ou faibles, voici sur la scène un impie qui tente un pauvre diable, et qui, surp
79 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
son haut comique. Molière fut avant tout un comédien. Il vécut par la scène et pour la scène. Son existence est toute de lutt
Molière fut avant tout un comédien. Il vécut par la scène et pour la scène . Son existence est toute de luttes et d’efforts.
soucis, mourut enfin à son poste en jouant le rôle d’Argan sur cette scène qu’il avait tant aimée. Affligé d’une Armande Béj
a seule considération de l’utilité humaine, il osa l’enseigner, de la scène , à ce parterre dont les applaudissements soutenai
trêmes. Jamais il n’a poussé le réalisme si loin que lorsqu’il mit en scène l’adultère, suite presque nécessaire de toute uni
la plus rouée, la plus antipathique des révoltées que Molière met en scène . Belle, froide, tour à tour orgueilleuse et mépri
éfenseur immoral de l’instinct contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’École des maris où la jeune fille
-t-il dans la société une femme tranquille et réfléchie, il la met en scène telle qu’il l’a rencontrée. La sage Léonor préten
. Ici, le grand poète, obéissant à son désir de peindre, de mettre en scène les hommes et les femmes livrés aux épreuves de l
salon, de la famille, de la maison. Ils ne semblent nullement sur la scène pour y philosopher, y faire de la morale, mais en
sible de mieux montrer aux hommes, par la simple représentation d’une scène qui dut être vécue mainte fois, la tendresse natu
80 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
t leur devient aimable.                      Le Misanthrope, acte II, scène  v. Pendant que les Allemands nous prouvent que
e peinture265, Shakespeare ne met presque jamais la vie réelle sur la scène comique266. Nulle vraisemblance, une complication
poète273. Tirant le comique du fond des caractères, et mettant sur la scène la morale en action, un poète français est devenu
81 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
secouoient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur vouloit la scène plus exacte, Le vicomte indigné sortoit au second
ns les pièces mêmes qu’ils blâmoient sans restriction, il y avoit des scènes d’une extrême finesse, et même prises de Terence.
ntre autres, le ton emphatique et de démoniaque de Montfleury dans la scène de Nicomède où Prusias, représenté par cet acteur
voit eu le temps d’écrire en vers que le premier acte, et la première scène du second. L’applaudissement du Prince, récompens
trate est un caractere d’amant qu’il n’avoit pas encore exposé sur la scène  ; Clitidas, plaisant de Cour, est plus fin que n’
ment après l’Etourdi 138. Ce sont particulièrement les deux dernieres scènes du quatrième acte qui donnent le titre à la pièce
éguisement d’une fille en garçon peu vraisemblable, mais on admire la scène de la brouillerie et du raccommodement d’Eraste e
Cette imitation consiste dans les deux frères que Terence met sur la scène  ; celui qu’il nomme Micion, est ici apelle Ariste
et exercice147, et avec lequel Moliere fit la prose de cette agreable scène , qu’il versifia ensuite en son particulier. L’opi
rs générales de Rome. Le poète françois a non seulement exposé sur la scène les vices et les ridicules communs à tous les âge
des femmes, petite comedie en prose ou plûtôt dialogue divisé en sept scènes , représentée pour la premiere fois à Paris, sur l
ie, avec des changemens209. Le plus considérable est l’addition de la scène de Dorimene et de Lycaste, dont Sganarelle est té
au magicien chantant, qui détournoit Sganarelle de son mariage. » La scène des deux philosophes210 nous aprend que les sujet
saurait battre tout entier en vingt-quatre heures. 77. En 1663. 78. Scène I de l’acte II. 79. Antoine-Jacob, néle22 septem
s (Reg. de La Grange, p. 62). 210. Il n’y a pas, comme on sait, de «  scène des deux philosophes », mais une scène entre Sgan
n’y a pas, comme on sait, de « scène des deux philosophes », mais une scène entre Sganarelle et Pancrace, une autre entre Sga
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
e machiniste, devient le plus grand drame et le plus formidable de la scène française. Chose étrange ! la statue du Commandeu
four désert. On dirait que le souffle shakespearien a passé sur cette scène imposante. Déjà quelque chose s’est dérangé dans
urait dit le pauvre de cette subite conversion ? Plus on écoute cette scène admirable, et plus on se demande pourquoi Molière
ière lui-même l’avait supprimée à la seconde représentation ? Pas une scène de ce drame n’explique mieux le caractère de notr
e pièce d’or ! Vraiment, je le répète, c’est une chose incroyable, la scène du pauvre effacée, le second jour, de sa comédie,
uvre effacée, le second jour, de sa comédie, par Molière lui-même, la scène du pauvre qui reste effacée pendant deux siècles 
éraire qui se retrouve à toutes les époques, a-t-on voulu rétablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (
poques, a-t-on voulu rétablir la scène du pauvre, j’ai presque dit la scène du monstre (pour parler comme l’affiche de l’Opér
e, la licence et le bon sens se heurtent et s’entrechoquent, à chaque scène , pour arriver à la plaisanterie et au bon mot… no
ns cinq jours ; la chose était prête, et si, par bonheur, la première scène commence par un mot qui est devenu proverbe : « V
i est devenu proverbe : « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse » ; si la scène des quatre médecins est un chef-d’œuvre de gaieté
ère. — « L’amour médecin, disait l’affiche, arrangé par un metteur en scène  » et ce metteur en scène n’était rien moins que M
disait l’affiche, arrangé par un metteur en scène » et ce metteur en scène n’était rien moins que M. Alexandre Dumas, qui vo
te fois seulement, venir en aide à l’esprit de Molière. Cette mise en scène ne fut pas heureuse ; — M. Alexandre Dumas avait
trop allongés, le principal et l’accessoire, la comédie et la mise en scène , la sauce et le poisson ! Inde mali labes  ; de
lâme, dans les choses ajoutées à L’Amour médecin, par les metteurs en scène du Théâtre-Français, c’est que le metteur en scèn
ar les metteurs en scène du Théâtre-Français, c’est que le metteur en scène , qui savait son métier à merveille, avait trop ou
t. La pièce est cligne de ces préfaces et de ce prologue. La première scène du premier acte se passe dans le jardin de mademo
si c’est là du métal massif, c’est de la lourde poésie à coup sûr. La scène change et représente (ici le Schiller anglais se
ême : « Le cœur d’un tourtereau bat sous cette poitrine de lion ! » Scène III. — Le théâtre représente les jardins de Fonta
à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compagnie. » La scène suivante, entre mademoiselle de La Vallière et Br
elles de leur mère : — Elle est morte, répondait M. de Montespan. Une scène auparavant, quand madame de Montespan rencontrait
avait encore entre Lauzun et madame de Montespan, la plus incroyable scène qui se puisse imaginer. — « Athénaïs, disait Lauz
inguliers changements depuis que Louis et sa gloire ont disparu de la scène des vivants. Dans ma jeunesse, quand les ducs dés
quand la comédie le prend sur le ton le plus élevé27. Dès la première scène , Sganarelle est charmant, et comme on ne sait pas
lle n’est amoureuse, et tout est dit. Le second acte commence par une scène charmante, charmante justement parce que Don Juan
qui ne veut pas qu’on aille plus haut, ou plus loin. Cette charmante scène de Pierrot et de Charlotte, lestement enlevée par
aquait si bien, et Charlotte se défendait si bien contre Pierrot ! La scène suivante, quand vient Charlotte, est encore d’une
de vertus, pour ces mauvaises et élégantes natures. — Arrive alors la scène du tombeau. Le Commandeur repose dans sa chapelle
83 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
messieurs les experts.             La Critique de l’École des femmes, scène  vii. En quoi le dogmatisme littéraire de notr
ssible, puisque Thersite est une caricature, l’épisode du Cyclope une scène comique, et la mésaventure de Mars et de Vénus un
ment le Misanthrope réel, moins le cent-douzième vers de la cinquième scène de l’acte troisième, et le soixante-treizième ver
sé de la puissance à l’acte, quitté les régions de la théorie pour la scène dramatique, et engendré quelque œuvre d’art, qui
e, compte en gémissant ses dépenses300, serait encore comique sur une scène française ; ou que ce valet espagnol énumérant ce
her d’avoir du plaisir.            La Critique de l’École des femmes, scène  vii. La critique littéraire Que l’on se fi
le grave et insignifiant d’Oronte, faire un faux pas en traversant la scène . Il rit encore des roulements d’yeux et des conto
ce pour mieux recueillir son attention, et la concentrer toute sur la scène  ? Non. Cette contenance a une autre cause. M. Lys
(Préface de Don Sanche.) 278. La Critique de l’École des femmes, scène  vii. 279. La Critique de l’École des femmes, sc
cole des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’École des femmes, scène  vii. 280. Corneille appelle la Poétique un divin
s dans la première partie. 290. La Critique de l’École des femmes, scène  vii. 291. À propos de la critique que Schlegel f
tions des philosophes. Poétique, § 26. 300. Aristophane, Les Nuées, scène  ire . 301. Caldéron, Maison à deux portes, journ
Nuées, scène ire . 301. Caldéron, Maison à deux portes, journée II, scène  iii. 302. Cours de littérature dramatique. — Do
age à trois lieues de Paris. Voyez La Critique de l’École des femmes, scène  ire . 306. Voyez p. 158, note 1. Voyez aussi cha
84 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
ger ; Spacca, ami de Scapin ; un caporal et des sbires. Le lieu de la scène est à Naples. Donnons une analyse sommaire de cet
re musique n’est point d’accord 24  ». Pour plus de détails, voyez la scène  iv du premier acte de L’Étourdi de Molière ; l’im
succès de la ruse. ACTE QUATRIÈME Le capitaine Bellorofonte entre en scène . Fils d’un correspondant de Pantalon, il vient to
C’est exactement l’expression métaphorique qu’emploie Trufaldin à la scène  iv du premier acte de L’Étourdi : Et vous, filou
85 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
’objet d’autant de remarques placées en leur lieu dans le courant des scènes et des actes, ou quelquefois reportées à la fin e
ard, sans cesser de les prendre pour modèles, elle introduisit sur la scène quelques peintures de ses propres mœurs, qui étai
ussit, mais ne fut point imitée. La musique, s’emparant de toutes les scènes régulières, finit par en bannir l’intérêt, la rai
me. De là, nulle distinction des genres qui constituent ailleurs deux scènes séparées, la violation ou plutôt l’ignorance des
s deux genres furent séparés, et la comédie de mœurs se montra sur la scène anglaise. Mais, dans ce pays où la forme du gouve
trop de place dans la vie pour n’en pas occuper aussi beaucoup sur la scène . L’amour satisfait et tranquille ne peut convenir
lles que la nature ou la société les distinguent ; ils ont mis sur la scène des figures presque symbolique, représentant les
rincipe qui a été posé, puisqu’on peut affirmer que toutes les bonnes scènes de Molière en sont autant d’applications et de pr
it de plaire par le naturel et la vérité. Dans le monde, comme sur la scène , imprévus ou pressentis, ou même sus d’avance, le
gures et ses ornements ; l’acteur est grandi par l’exhaussement de la scène et son élévation progressive ; il relève par le f
geste plus fréquent et plus expressif. Conviendrait-il que, sur cette scène , où tout ce qui s’adresse à l’oreille et aux yeux
eau idéal des formes physiques, l’auteur comique individualise sur la scène le beau idéal des difformités intellectuelles, je
retenue, que le font tous ces personnages infatués qu’il a mis sur la scène . Mais, je le répète, la perspective théâtrale veu
a classe à laquelle ils appartiennent. Une seule fois, Molière mit en scène des personnes de la cour dans une comédie faite à
soit informé. Molière procède différemment. Ses expositions sont des scènes vives et animées, qui, commençant l’action, ou, m
pris sans me vouloir rien apprendre. Ailleurs, deux hommes entrent en scène  : l’un fuit l’autre et le repousse ; il l’accable
e la maison, qui en est ridiculement infatué. Voilà, dans cette seule scène , tous les personnages connus et le sujet de l’act
ellement du cours imprimé à l’action par le jeu des passions mises en scène . J’ai dit que les intrigues de Molière étaient va
écessaires d’un ouvrage où le poète se proposait de peindre, dans des scènes largement développées, les vices et les ridicules
nfidences deviennent des situations ; il n’y a aucun mouvement sur la scène , et tout y paraît animé. On a loué et blâmé les d
dées, soit à l’espèce, soit à la situation des personnes qu’il met en scène . Mais d’excellents juges ont attaqué sa manière d
ux traits appartenant à des écrivains de son pays et de son temps. La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène
et de son temps. La scène la plus gaie des Fourberies de Scapin et la scène la plus forte peut-être de l’Avare ont été emprun
es par lui, l’une à Cyrano de Bergerac et l’autre à Boisrobert. Cette scène est bonne, disait-il, je m’en empare : on reprend
nd son bien où on le trouve. C’était son bien, en effet, qu’une bonne scène de comédie. Avait-il manqué de génie pour l’inven
poser une véritable comédie, il fait succéder les unes aux autres des scènes épisodiques qu’un lien léger rassemble, et il don
où devait se distinguer plus tard un esprit singulier qui mit sur la scène l’analyse subtile des mouvements du cœur humain,
ux Louis XVI, deux jeunes auteurs, unis d’amitié15, ont ramené sur la scène la franchise et la gaieté, compagnes naturelles d
gré son humeur déjà turbulente. Molière, dans la suite, lui prit deux scènes de sa comédie du Pédant joué : c’était comme une
es, pour les forcer à venir se trahir et s’accuser elles-mêmes sur la scène , cet homme, qu’on pouvait croire exempt des infir
er d’Auteuil, dont un de nos poètes les plus élégants a fait, pour la scène , un petit tableau rempli de grâce et de gaieté68
our mettre le holà. Molière, qui, de sa fenêtre, voyait cette étrange scène , accourt, est pris pour juge, entend les parties,
ait-il foire ombrage à l’homme qui avait triomphé tant de fois sur la scène tragique ? Ce serait ici trop de modestie. Et com
un jour, ayant lu à cette servante, pour éprouver son goût, quelques scènes d’une pièce qu’il disait être de lui, mais qui ét
beaucoup des grands auteurs et des grands acteurs qui ont illustré la scène de Paris et celle de Londres. Il était difficile
ouverte. 113. M. Vafflard, peintre fort distingué, a fait, de cette scène triste et touchante, le sujet d’un tableau qui eu
’octobre 1675. Thomas Corneille fit allusion à cette aventure dans la scène VI du IIIeacte de sa comédie de l’Inconnu. 124.
86 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
Gaîté, Le Bourgeois gentilhomme, suivi du Passe-Pied, qu’on ne met en scène que dans les grandes occasions. Mais ç’a été là t
Burg-Theater de Vienne, L’Avare, de Molière, avec un luxe de mise en scène et une solennité remarquables. A l’heure où Paris
me. Mais qui donc voudra reprocher à Molière d’avoir enrichi ainsi la scène française et de l’avoir dégagée des réminiscences
Aussi, le lundi 15 février 1773, Lekain s’avança sur le devant de la scène et fit cette annonce au public : « Messieurs, me
agments, vers nouveaux ou satiriques, élégies ou chansons, verselets, scènes détachées de comédies inachevées ou de farces com
iettes de Molière, que ce qu’avait fait, en 1682, Champmeslé pour des scènes détachées du Dom Juan de Molière que la police ne
que l’Odéon représentait alors. Ce Molière à Pézenas était la mise en scène d’un épisode de cette vie de cabotinage que mena
Misanthrope. A-t-on inventé rien de plus tragiquement comique que la scène de Pourceaugnac déclaré fou par les médecins ? Il
qui nous préoccupe si fort à cette heure est tout entière dans cette scène , la satire la plus terrible à coup sûr qu’ait jam
mine de se relever, on le rassied en le poussant par les épaules. La scène prend aussitôt un triste aspect de cabanon. Les m
illante et quel éclat de style et de gaieté ! La pièce finit à chaque scène pour recommencer aussitôt. Mascarille trouve dans
’esprit. Le monde bariolé de la comédie italienne court à travers ces scènes comme des mimes méridionaux échappés en pleine Ga
erre le Sganarelle de Molière sous le costume d’Arlequin, et la jolie scène de Don Juan entre Charlotte et Mathurine est indi
délié autant que la langue. Il s’inspira de leur pantomime et dota la scène de ces drôles alertes, agiles comme des acrobates
à Molière d’avoir flétri l’hypocrisie, se rattrapèrent sur la fameuse scène du pauvre. Le mot sublime de Dom Juan faisant l’a
en 1665 que cette intruse et cette pécore ? Molière dut supprimer la scène du pauvre à la seconde représentation de Dom Juan
ru jamais que Tartuffe rentrerait si brillamment et si brutalement en scène , le chapeau sur l’oreille et la menace à la bouch
à mon avis, la dévotion dans des couleurs si odieuses ; une certaine scène offre une situation si décisive, si complètement
on sens de ne pas écouter cette fois, empêchaient Tartuffe de voir la scène , Molière tâchait d’exprimer, avons-nous dit, dans
mantes sans aucun doute et à la fois les plus hardies. La variété des scènes , la façon magistrale avec laquelle l’auteur passe
quand on se souvient de sa rencontre avec le Pauvre. Quelle admirable scène que celle-ci et qu’elle éclaire d’un jour puissan
pte de l’état d’enfance, de balbutiement, où se trouvaient la mise en scène — et le jeu des acteurs aussi, sans doute, — du t
son théâtre, tandis qu’un de ses comédiens écorchait Tartuffe sur la scène . Il avait fait de longs efforts pour se débarrass
le génie qui passe et à insulter l’homme qui agonise. Dès la première scène de l’acte premier d’Élomire hypocondre, Élomire d
L’acteur Florimont, dans Élomire, parlant de ce héros qui a purgé la scène et corrigé le théâtre, — c’est de Richelieu qu’il
conscience même de la force. Les narines du comédien qui va entrer en scène , de l’auteur qui va faire mouvoir ses personnages
endre à cet avantage. Il a le premier inventé la manière de mêler des Scènes de Musique et des Ballets dans les Comédies, et i
, qui remaniait parfois les pièces selon les nécessités de la mise en scène , Du Parc, dit Gros-René, et la Du Parc, la de Bri
el Bayron, dit). — On l’a appelé le comédien le plus surprenant de la scène française (M. Hillemacher). Michel Baron disait d
e defunt59. » V. Épitaphes de Molière Ci-gît qui parut sur la scène Le Singe de la Vie Humaine Qui n’aura jamais son
s partie, esprit fin et railleur, Molière s’abandonna probablement en scène à quelque répartie piquante qui fut immédiatement
Fourberies de Scapin. Dans Le Pédant joué, Cyrano fait dire, dans la scène entre Granger et Corbinelli (acte II, scène iv) :
Cyrano fait dire, dans la scène entre Granger et Corbinelli (acte II, scène  iv) : — Que diable aller faire dans la galère d’
dit avant la représentation, se vengea de Charles Cotin en mettant en scène certaine querelle, célèbre dans les ruelles, que
J’y lis : « Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la 5e  scène du 2e acte de L’Avare, lorsque Arpagon dit à Fros
êt. « Tout le monde connaît le vers de Molière qui termine la fameuse scène de L’École des femmes, entre la jeune Agnès et Ar
et même la finale du précédent, se retrouvent mot pour mot dans la 6e  scène du 5e acte de Sertorius de Pierre Corneille. — Il
87 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
roi, puisque Sa Majesté elle-même daigna lui indiquer le sujet d’une scène des Fâcheux. Cette pièce des Fâcheux fut arrangée
ux, une suite de satires à la manière de Despréaux, arrangées pour la scène , vives et franches, mais point liées entre elles.
chose au théâtre, ne se trouvaient guère être au fond que là mise en scène naïve du dialogue intérieur. Ce qui affligeait Al
qui lui avait manqué dans sa vie, il se plaisait à le réaliser sur la scène . Aussi n’aurons-nous pas à nous étonner de le voi
squ’ici faire d’Armande la femme qu’il aurait voulue, au moins sur la scène il donnerait vie à son idéal. Il allait, par des
r fait connaître à l’avance, tout cela fut mis à néant. On vit sur la scène un fantôme, un spectre, une statue marchante et p
iens, et personne n’entra plus sans payer. Voilà au milieu de quelles scènes Molière achevait d’écrire le Tartuffe, et prépara
ls, d’ailleurs, il ne pensait pas, et se plaça (comme Cléante dans sa scène avec Tartuffe), sur un terrain où ils ne pouvaien
ner. Il n’y avait plus dans sa tête aucune grande œuvre, rien que des scènes décousues, bizarres, sans apparence de liaison en
ec le philosophe, dans le Bourgeois Gentilhomme, n’est que la mise en scène d’une querelle qui eut lieu, à cette époque, entr
ent. Le cas était si obscur, qu’il y fallut l’intervention du roi. La scène de Molière est-elle plus comique que ne l’avait é
urs têtes ? etc. » On a dit que la réception du Mamamouchi était une scène outrée, que le rôle de M. Jourdain sortait, ici,
eur et théâtre autour de Molière, qu’il réussit à faire monter sur la scène toute sa maison. La pauvre Laforêt y parut un jou
in, l’animal emporta maître et servante au milieu des acteurs, sur la scène . Le public fit à Sancho, à Laforêt et à l’âne un
qu’il y eût. Il fallait l’entendre au théâtre, avec Lagrange, dans la scène chantée du Bourgeois-Gentilhomme ! Comme actrice
entait lui-même ; ayant ainsi, chaque soir, à mettre en action sur la scène les rêves de son esprit solitaire, ne lui arriva-
niser des ballets et des fêtes pour le roi ? Pour jouer de semblables scènes , il n’avait qu’à rester lui. Il voulut aussi qu’A
uffrances ; il voulut se vieillir aussi dans ses rôles ; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux, dans le rôle d’Harpag
dans le rôle d’Harpagon. Après avoir si longtemps mis ses chagrins en scène , il allait y mettre jusqu’à sa maladie. Ne pourra
admirable moment il choisit pour nous montrer Harpagon ! Il le met en scène dans le plus beau jour de sa vie, celui où il mar
rivés maintenant au Ballet des Nations, à la réception du Mamamouchi, scène admirable et moquerie profonde (à la manière de R
1, une pièce à grand spectacle, à féeries, Psyché. C’était la mise en scène du roman de La Fontaine, fort en vogue dans le te
t de sa vie entière. Avec Psyché, nous voyons reparaître Baron sur la scène . Dans tout l’éclat et la fraîcheur de sa beauté p
sa verve, que l’on croyait perdue, lui écrit cette brûlante troisième scène du troisième acte, qui dut certainement enflammer
e 24 mai 1671. Il joua le rôle de Scapin, qui allait si bien, dans la scène du sac, à sa volubilité d’expression. Il semblait
88 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
, et, après un intervalle de plusieurs mois, le fit reparaître sur la scène , le 9 septembre 1668. Les auteurs de l’Histoire d
, on l’a vu attaquer des vices véritables. Dans Tartuffe, il a mis en scène le plus odieux de tous peut-être, l’hypocrisie ;
ons au comique latin. Il suffit de dire ici qu’entre autres motifs de scène , il lui doit l’idée du fameux quiproquo entre Har
dernes des emprunts moins nombreux et moins importants. La plus belle scène de l’ouvrage peut-être, celle du moins où le comi
celle du moins où le comique a le plus de force et de profondeur, la scène où le fils d’Harpagon reconnaît dans son père mêm
e à deux Nouvelles de Boccace : l’une a donné l’idée de la principale scène du second acte, et l’autre a fourni le sujet du d
as à la justice ordinaire du théâtre comique : les personnages mis en scène , quoi qu’ils fissent, ne sauraient les châtier su
mé non plus ce sceau de réprobation que tout vicieux doit porter à la scène , et qui, au milieu même de son triomphe, fait pré
rce, dit Voltaire ; mais il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute comédie. Un homme supérieur, q
, il était impossible que Molière n’y plaçât pas quelques-unes de ces scènes éminemment vraies, où se montre l’homme tel que l
ement ; ce ne fut pas une de ses moins bonnes malices. Tandis que la scène offrait en spectacle l’union d’une grande princes
il ne pouvait représenter Pourceaugnac, car il eût été, dans la même scène , poursuivant et poursuivi.
89 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
la magistrature pour Don Juan, dont on lui fit retrancher la fameuse scène du pauvre, et pour Tartuffe, dont le Premier Prés
ce qu’elle est. est fort divertissante. Mon seulement on y trouve des scènes qui seront plus tard développées dans George Dand
scènes qui seront plus tard développées dans George Dandin, mais des scènes qui passeront avec quelques modifications dans le
ènes qui passeront avec quelques modifications dans le Mariage forcé ( scènes de Sganarelle et Pancrace et de Sganarelle et Mar
dissiper assez vite. On sait que Molière a repris dans le Tartuffe la scène de brouillerie et de raccommodement des deux amou
reux. Comme sa très bien fait remarquer Voltaire, le prototype de ces scènes de rupture et de retour est le Donec grains eram
n composées comme pièces de théâtre, ayant des péripéties, étant « en scène  », comme disent les auteurs et les critiques, c’e
uissante et abondante qu’il trouvait toujours prête à son service. La scène du pédant sceptique est assez divertissante, il n
le ferait perdrait son litre de professeur d’histoire littéraire. La scène de Sganarelle et Alcantor est filée avec une rare
st réservé dans son ménage par son honnête fiancée, prête à un jeu de scène aussi divertissant que possible. La moralité de c
ière n’écrivit en vers que le premier acte et une page de la première scène du second. L’ouvrage trahit un peu la hâte dans l
u- reste, lestement enlevée, d’un admirable mouvement scénique, et la scène de la consultation et de la dispute des médecins
que tout aussi bien que Molière est le premier qui ait su tourner en scènes les conversations du monde et y mêler des portrai
e. Le rôle de Sosie, amplifié élargi, est devenu une merveille et les scènes entre Sosie et Cléanthis, qui sont de Molière abs
rès vulgaires que Molière a laissées à Plaute, ni de l’agencement des scènes , ni du mouvement général, toutes choses par où Mo
ant pris qu’il y ait une progression constante du ridicule. Certaines scènes , comme celles d’Harpagon avec Mariane et avec son
grande partie au moins est un pur remplissage ? Pourquoi cette longue scène de dépit amoureux inutile à l’action et même où M
s l’ouvrage, Tartuffe étant très nettement une comédie réaliste et la scène du dépit amoureux ressortissant à la fantaisie de
d’Orgon, et ne le montrer lui-même, en chair et en os, que dans trois scènes capitales : déclaration à Elmire, malédiction du
et je suis sûr que Shakespeare aurait montré Tartuffe de la première scène à la dernière, qu’il l’aurait montré mangeant, bu
être avec raison, a pensé que Tartuffe, paraissant seulement en trois scènes essentielles, serait d’un art plus concentré et p
t plus fort ; soit, mais alors il fallait qu’il le tînt éloigné de la scène pendant deux actes sur cinq et il ne pouvait pas
un acte à remplir de n’importe quoi ; Molière l’a rempli d’une courte scène à la lois essentielle et bien à sa place : Orgon
fe pour époux, et puis, étant à court, il sa achevé de remplir par sa scène de dépit amoureux, qui, de quoi qu’en faveur de M
rt bien qu’il le dît — « Il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute comédie ; un homme supérieur,
sprit. » Il m’est impossible de voir dans Monsieur de Pourceaugnac ni scènes dignes de la haute comédie, ni badinage spirituel
fait preuve d’ingéniosité, d’esprit et même d’imagination. Certaines scènes , celle par exemple où Clitidas se fait adroitemen
est de Corneille. Molière n’a écrit que le premier acte, la première scène du second et la première du troisième. Le reste d
Quinault. Dans ce qu’a écrit Molière il y a de fort bonnes choses. La scène où le roi se sépare de sa fille, réclamée par les
hé est impropre au théâtre et ne s’ajuste qu’au roman et au poème, la scène capitale ne pouvant guère être mise sur la scène.
oman et au poème, la scène capitale ne pouvant guère être mise sur la scène . Aussi les deux derniers actes au moins sont très
e et qui n’est pas intéressante jusqu’à la fin, mais qui contient les scènes les plus puissamment bouffonnes, les plus marquée
le tout prouve que Dieu est indifférent à Molière. Quant à la fameuse scène du pauvre, « voyez, disent les défenseurs de Moli
rt habitué. Ensuite, aucun public ne serait avec l’auteur qui, sur la scène , présenterait le mariage disproportionné ou le ma
tes de Molière sont- le parterre lui-même, un parterre qui est sur la scène comme le chœur antique, dont, aussi bien, elles j
me complaisance pour les maris. Bossuet fait évidemment allusion à la scène viii de l’acte IV de l’École des femmes, au disco
se à la vertu. La première partie de cette phrase vise sans doute une scène , très courte, ou deux scènes, très courtes, de Do
artie de cette phrase vise sans doute une scène, très courte, ou deux scènes , très courtes, de Don Juan. Molière, d’une part,
nt. En tout cas, Molière, d’une part en le présentant dès la première scène comme personnage sympathique, d’autre part en fai
se presque sans sujet. Dans Don Juan, le sujet commence à la dernière scène de l’acte III ; toute la pièce n’est qu’un portra
olière l’imite une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter sur la scène un personnage observé de près, qu’il a vu de ses
ues petits restes d’un feu éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène du pauvre où Don Juan exploite la faim, d’un malh
pas si ce n’est pour faire remarquer comment Voltaire a compris cette scène ce qui est instructif même pour entendre le carac
tif même pour entendre le caractère de Don Juan. Voltaire rapporte la scène du pauvre : « A la première représentation du Fes
 : « A la première représentation du Festin de Pierre, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à
is d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. » « Cette scène , convenable au caractère impie de Don Juan, mais
naisse si peu la mentalité du parterre de 1665 qu’il s’imagine que la scène du pauvre aurait fait le succès de la pièce ; ens
ne du pauvre aurait fait le succès de la pièce ; ensuite que de cette scène , qu’il cite sans doute de mémoire, il oublie tout
e mémoire, il oublie tout l’essentiel ? Car s’il n’y avait dans cette scène que ce que Voltaire en cite, il n’y aurait qu’une
lerie irréligieuse de la part de Don Juan ; mais ce qu’il y a dans la scène vraie, c’est un crime de Don Juan, le crime qui c
que Don. Juan est le méchant. Mais, précisément, Molière n’a fait la scène du pauvre que pour montrer que Don Juan, en dehor
faux dévot au dernier acte et l’on peut considérer cette partie de la scène III de l’acte Ier comme ce que les critiques dram
e désabusé et Philinte est très bon. Il est remarquable que dans la «  scène des portraits », et c’est-à-dire des médisances,
femmes sont des oiseaux d’orage. « Celui-là, au moins, il me fera des scènes . » C’est inconscient, mais c’est bien en elles.
la parodie. Molière a usé plusieurs fois de ce procédé : il a mis en scène directement des médecins ridicules et il a mis en
: il a mis en scène directement des médecins ridicules et il a mis en scène un paysan madré et spirituel qui fait Je médecin 
scène un paysan madré et spirituel qui fait Je médecin ; il a mis en scène directement les précieux (ou les précieuses) et i
en scène directement les précieux (ou les précieuses) et il a mis en scène les valets raillards qui font les précieux. De mê
out. C’est une honnête femme amenée par les circonstances à jouer une scène de coquetterie (et qui par parenthèse, du consent
st surtout pour rendre service à Mariane qu’elle se résout à jouer la scène de coquetterie qui doit confondre Tartuffe. Quand
les). Quand il s’agit de démasquer Tartuffe et pour cela de jouer une scène de coquetterie, elle se montre à la fois intellig
qu’elle est une coquette de circonstance. Molière sait si bien que la scène de coquetterie, que le manège d’Elmire ne sera pa
amis, si j’avais eu sur vous quelque crédit. ce qui signifie : « La scène , telle que vous venez de la rapporter à mon mari,
e est combattue par une autre contre laquelle elle se rebiffe, et les scènes les meilleures de mon ouvrage même comme peinture
iamant qu’arracher de son doigt lui arrache le cœur ; comme de bonnes scènes encore, même en tant que peintures de l’avarice e
peinture des défauts des hommes, c’est un conte drolatique mis sur la scène . On pourra toujours, si l’on a du talent, faire u
ais ne s’abstient jamais ; ce qui me paraît très juste, car toute une scène seulement sans vers alexandrins aurait quelque ch
oué de l’instinct du théâtre à un degré incroyable et dont la moindre scène a le mouvement, l’action et comporte le geste et
ns un poète comique que des caractères, des peintures de mœurs et des scènes de comédie divertissantes, et il demande à d’autr
rangés) ; Don Garcie de Navarre II, VI ; Amphitryon Acte II Fin de la scène VI : 27 vers très arrangés, changés pour la plupa
90 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
neille; vous savez où sont tes belles pages; vous relisez les grandes scènes de Polyeucte ou de Cinna. Que vous disent ces nob
s tableaux. Elle abonde dans les cœurs; elle coule à flots dans cette scène prophétique où le grand prêtre voit se dérouler l
Des trésors de David voilà ce qui me reste. « Enfin, au-dessus de la scène et des hommes qui s’y agitent, le ciel s’ouvre et
st lui qui aveugle Athalie; ces! lui qui fortifie Joad. Il remplit la scène de sa présence, et cette scène, dont Racine avait
! lui qui fortifie Joad. Il remplit la scène de sa présence, et cette scène , dont Racine avait fait autrefois un salon, s’agr
rongeait que Molière a osé mettre à nu. Il a élevé, en le faisant, la scène à la hauteur d’une tribune. Aussi le Tartufe a-t-
écrit Les Précieuses ridicules, L’Ecole des femmes, qui, par quelques scènes trop libres, avaient déjà fait grand tapage, et d
ation qui est devenue son meilleur titre de gloire. En mettant sur la scène son Alceste, qui est bien décidé à n’être fidèle
pace dont nous disposions, en mettant le jeune professeur lui-même en scène , en le laissant se faire connaître par des citati
91 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ue M. de Lamoignon, séant en son cabinet, joua lui-même à Molière une scène de Tartuffe… O puissance de la vérité ! L’ordonna
e enfin que reprenant courage Malgré la bourrasque et l’orage Sur la scène il se fait revoir, dit la Gazette de Robinet. Un
notre pièce actuelle, ces deux actes employés à préparer l’entrée en scène de Tartuffe (habileté que dans sa préface Molière
où lui-même se permettait des libertés inconnues et lançait, dans la scène du Pauvre, ce mot d’humanité qui, sautant par-des
s de nullité dans sa première copie ; c’est le vers d’Elmire (acte V, scène v) : Ce procédé détruit la vertu du contrat. Au
se de Tartuffe, le Puritain français, dans laquelle Laurent paraît en scène , et où ce valet, amplifiant sur son maître et amo
u pousser au grave, elle est trop relevée pour Dorine. Il y avait une scène à la fin du deuxième acte entre Elmire, Cléante e
emis de l’abbé, des mémoires où il puisa. On va jusqu’à préciser : la scène du quatrième acte se serait passée entre l’abbé e
pé : Tartuffe ridicule, maintenons le mot. Je passe rapidement sur sa scène avec Cléante. Il s’y montre un parfait casuiste,
aire rire avec le vers : Venger le ciel qu’on blesse… comme dans la scène de la confession générale, comme plus loin, à la
ns la scène de la confession générale, comme plus loin, à la dernière scène du rôle, quand notre homme affirme avec une vertu
Misanthrope, il a peint la société ; c’est la famille qu’il a mise en scène dans Tartuffe. Et sous quelles couleurs charmante
e lui ne se refuse rien ; mais Molière ne s’est pas borné à mettre en scène cette éternelle antithèse, un des mystères joyeux
92 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
                                           La Comtesse d’Escarbagnas, scène  xv. Chez les Grecs, chez les Romains, chez les
dispute contre son oncle ; 2º il rêve, il fait de la fantaisie sur la scène , de même que dans ses Nuits ou dans Rolla ; qu’es
aire, couvrant de grelots le fouet de la satire, il remplirait sur la scène le rôle grave et délicat du bouffon de cour. Est-
ébitent ses personnages. 1. On ne badine pas avec l’amour, acte I, scène  i.
93 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ière était tout à la fois auteur et comédien ; c’est qu’il mettait en scène son idée ; c’est qu’il créait deux fois ses perso
la beauté montent déjà dans l’Olympe idéal quand elles montent sur la scène  ; le public enthousiasmé leur porte son amour com
nt pour avoir comme elles l’indulgence plénière, c’est pour « être en scène . »Tant de femmes en effet sont furieuses d’être c
ue italienne que possédait Molière, ensuite sa propension à mettre en scène des Napolitains et des Siciliens, et enfin, le dé
ser que M. de Modène, bon camarade de Molière, lui donna çà et là des scènes toutes faites dans ses premières comédies. Voici
uvait pas se contenter de l’opinion de sa servante. Passe encore à la scène où la comédie est en action, mais pour ouïr seule
omédiennes. D’ailleurs il est reconnu que Molière essayait toutes ses scènes au théâtre avant de terminer sa pièce. Qui donc a
nnèrent son emploi à Mlle du Croisy. Mais quand celle-ci parut sur la scène , les spectateurs se récrièrent et voulurent encor
était enchanté, Alors qu’avec un port de reine Elle paraissait sur la scène  ; Et tout ce qu’elle eut de charmant Gît dans le
Arsinoé, où elle enlevait tous les cœurs dès que sa beauté entrait en scène . Mais quoiqu’elle fût passée à Racine avec armes
lle ne fut jamais qu’une comédienne d’occasion ; elle faisait bien en scène parce qu’elle était belle, mais c’était tout. On
uisque Molière était content de Du Croisy, c’est que Du Croisy mit en scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe est le rô
tte (Marie-Marotte), avait joué tous les rôles avant de monter sur la scène  ; aussi fut-ce pour elle un honneur inespéré que
ertificat de loyauté. De la porte et de la coulisse elle passa sur la scène . Sans doute pendant longtemps elle tint le double
ions mieux certes offrir un demi-louis pour une place réservée sur la scène dans le monde des marquis, des importants et des
mélodie de Lulli, les cœurs tressaillent, voilà que Molière entre en scène  ; Molière, le grand Molière, le dieu de cet Olymp
ue jugement, Et qui bref est un ornement, Le plus attrayant qu’ait la scène  ; C’est une vérité certaine. Mlle Beauval était
encore çà et là dans le monde ; par exemple, elle fut la metteuse en scène du théâtre de la duchesse du Maine, où elle jouai
jour, Molière, pour éprouver le goût de sa servante, lui lut quelques scènes d’une pièce de Brécourt. Laforest ne prit point l
ée Vannier. Mais voyons la première Laforest. Grimarest raconte cette scène datée de 1664 : « Quelque temps après le retour
se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait pas son
e appelait : “Baron ! Laforest ! à moi ! Ce maudit âne veut entrer en scène  !” Laforest était une servante qui faisait alors
ui ne dédaignait aucun spectateur, retenait Laforêt pour lui lire les scènes les plus comiques, l’interrogeant d’un regard qui
ernelle. On sait qu’elle est interpellée par son nom dans la première scène du Tartuffe. Il y a encore Mlle Barrillionet. Est
mme la tradition nous l’a appris, chantait et dansait à ravir, sur la scène , ce qui avait charmé ses protecteurs le duc de Gu
Molière est condamné au chef-d’œuvre. Notez qu’il est toujours sur la scène  ; s’il ne joue pas, il répète. À quelles heures,
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [85, p. 129-130] »
[85, p. 129-130] Molière peint dans son Misanthrope, acte 2, scène 4, sous le nom de Timante279, un monsieur de St-G
ste des acteurs. Il est simplement décrit du vers 585 à 594, Acte II, scène 4. 280. VÉTILLE : Chose de peu de conséquence. C
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
enne n’auraient jamais admis, dans leur république, un tel jeu sur la scène . « Enfin, je ne puis m’empêcher de croire avec M.
doctrine des désirs permis et légitimes. Il avait beaucoup admiré la scène entre Elmire et l’hypocrite, le duel charmant et
otale de M. Orgon et le désespoir de sa famille ; enfin à la dernière scène , ce même parterre avait applaudi à outrance l’élo
lus magnifique éloge, il explique aussi bien que Molière comment « la scène , toujours honnête dans l’état où elle paraît aujo
t une grande originalité à notre poète, de mettre des Français sur la scène . Quand vint Molière, le Français n’était guère à
armantes bouderies ; L’Avare du théâtre latin, apparaissait sur notre scène , agrandi, complété, renouvelé, — admirable ! En f
al est récompensé de sa peine ! Le rôle de madame Pernelle n’a qu’une scène , il est le meilleur de l’emploi ! Les confidents
la comédie et non pas à en faire. Si parfois il improvisait quelques scènes détachées, c’était, faute de mieux, et en attenda
ppelle Sganarelle pour s’en faire écouter. À l’heure qu’il est, cette scène du docteur Pancrace n’est qu’une charmante scène
ure qu’il est, cette scène du docteur Pancrace n’est qu’une charmante scène de comédie. Quand Molière l’écrivit, c’était une
a destinée de son mariage, le voilà aussi peu avancé qu’à la première scène de sa comédie ! Il se décide donc à aller cherche
r de cette maison et de demander retraite au premier venu. Et dans la scène principale, qui est toute la comédie, quand enfin
ui n’empêche pas Molière, quand il veut, de faire lui aussi sa petite scène politique : par exemple, la dernière scène du Sic
faire lui aussi sa petite scène politique : par exemple, la dernière scène du Sicilien, quand don Pèdre va se plaindre chez
d’Alceste et de Philinte, que faisait-il autre chose, sinon mettre en scène le Misanthrope de Jean-Jacques Rousseau et son Ph
orter contre les hommes et contre les lois ; c’est à peu près la même scène que la première scène du Misanthrope, avec cette
s et contre les lois ; c’est à peu près la même scène que la première scène du Misanthrope, avec cette différence, cependant,
este est devenu fou. L’instant d’après, l’avocat arrive. C’est là une scène d’un puissant effet. — Va me chercher un avocat !
barqué de la Gironde, tant il est calme et sûr de son fait. C’est une scène magnifique. Alceste et cet avocat sont en présenc
prendre, où le trouver ? qui est-il ? Il y a péril en la demeure ! La scène est si belle, que Fabre d’Églantine oublie, un in
e péripétie très naturelle, très vraisemblable et très inattendue, la scène change. Ô surprise ! ce Philinte, cet égoïste, ce
lu secourir, c’est lui, Philinte, comte de Valencey ! Voilà une belle scène et bien amenée, et bien imprévue, et bien entière
en imprévue, et bien entière, et vivement rendue. On eût offert cette scène à Molière, que Molière eût répondu : J’accepte !
inquiète et turbulente, est brouillé avec toutes les justices. Cette scène de l’huissier qui signifie l’exploit à Philinte e
ne de l’huissier qui signifie l’exploit à Philinte est tout à fait la scène de Tartuffe, c’est l’huissier Loyal de Molière ;
Molière, ce grand maître, a fait venir l’huissier Loyal à la dernière scène du dernier acte ; Fabre d’Églantine introduit son
on gros rire ; et toi, critique, ma mie, tu n’as rien à voir dans ces scènes d’intérieur, va te promener. La critique abandonn
acte est égal aux deux premiers. Alceste n’y paraît qu’à la dernière scène , et cependant l’action est vive, nette et rapide.
de l’esprit. À l’acte suivant, vous retrouvez l’Alceste des premières scènes , mais déjà plus brusque et plus malheureux ; ses
Académie, par feu M. de Fénelon, archevêque de Cambray. 4. C’est la scène d’une comédie de Térence : le Phormion. Geta. Q
96 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [34, p. 62-63 ] »
te saillie, et l’employa ensuite fort à propos. (Misanthrope, acte 2, scène dernière.) Hors qu’un commandement exprès du roi
Pucelle ou la France délivrée, 1656 : poème héroïque. 199. Acte II, scène 6, v.769-772. Selon la pléiade, « Un bon mot semb
97 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [78, p. 118-119] »
oli, qui avait fait une si vive impression sur tous les acteurs de la scène . 266. Ces vers apparaissent dans la tragédie de
Ces vers apparaissent dans la tragédie de Racine Britannicus Acte 5, scène 6 v.1691-1692. Le Second vers cité n’est pas le m
98 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
se mit dans la coulisse pour être prêt à entrer dans le moment que la scène le demanderait. Mais l’âne qui ne savait point le
de laisser glisser l’animal entre ses jambes, pour aller faire telle scène qu’il jugerait à-propos.257 255. Don Quichott
99 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
pas, dans toute la pièce, le caractère qu’il a montré dès la première scène  ? — Est-il vrai qu’il soit autre avec Philinte, a
tous les personnages, comme il le fait avec Philinte dans la première scène  ; si sa rigueur inflexible n’admettait aucun biai
e nous respirons agit nécessairement sur nos organes. Aussi, dans les scènes où il est tête à tête avec Philinte, le misantrop
us inusité que le langage de la franchise. Rousseau pense que dans la scène du Sonnet, le comique naît de l’embarras du misan
100 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
ille fois plus dangereux que les Saumaize*, les Boursault* &c. La scène d’un pauvre avec D. Juan, dans laquelle Molière a
dévots. Elle fut supprimée à la deuxième représentation. Voici cette scène très courte que Voltaire nous a donnée, après l’a
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