s et qu’il a eu un juste et profond sentiment de leur vocation. Je ne
sais
si je m’abuse, mais il me semble que sa constante
tout ce qu’elles ont à perdre, au contraire, à usurper un rôle qui ne
saurait
leur appartenir et qui est si contraire, d’ailleu
ste : Mon Dieu ! vous en parlez, mon frère, bien à l’aise Et vous ne
savez
pas comme le bruit me pèse ; J’aime fort le repos
able tempête ; Elle me fait trembler dès qu’elle prend son ton, Je ne
sais
où me mettre, et c’est un vrai dragon. Et cependa
d’être savante ; Et j’aime que souvent aux questions qu’on fait Elle
sache
ignorer les choses qu’elle sait : De son étude en
ouvent aux questions qu’on fait Elle sache ignorer les choses qu’elle
sait
: De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et
sait : De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du
savoir
sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les auteu
veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le
sache
, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
bien, si elle ne se pique pas de bel esprit comme sa sœur, elle n’en
sait
pas moins se montrer très spirituelle et très piq
la plus noble décence se montre dans le langage de la jeune fille qui
sait
être vraie, simple, et digne dans l’aveu de son p
montrer toute la supériorité morale et intellectuelle de celle qui a
su
se conserver simple, vraie et modeste dans ce mil
lu se préparer : Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Son ami Ch
nt : Mais comment voulez-vous, après tout, qu’une bête Puisse jamais
savoir
ce que c’est qu’être honnête ? Outre qu’il est as
e ne poussât jusqu’au bout la guérison du cœur d’Horace, que, sans le
savoir
, elle avait blessé, et à qui sa douce présence po
acte, elle dit à Alceste, qui seul ne l’accable pas de reproche : Je
sais
combien je dois vous paraître coupable, Que toute
sites et elle en fait, elle aime l’ajustement, les hommages ; elle ne
saurait
avoir une grande affection pour ce mari de toutes
délicate vis-à-vis d’un fils et d’une fille déjà nubiles. Elle a même
su
s’attirer leur respect et leur confiance. On pour
sition bien délicate, affreuse mémo, puisqu’elle est adultère sans le
savoir
, c’est cette belle et noble Alcmène d’Amphitryon.
Le poète philosophe connaissait trop bien le cœur humain pour ne pas
savoir
que le bon sens, l’esprit même, sont de toutes le
ence dont il affecte de se scandaliser : … Couvrez ce sein que je ne
saurais
voir ! Par de pareils objets les âmes sont blessé
appliquée : Vous êtes donc bien tendre à la tentation Certes, je ne
sais
pas quelle chaleur vous monte Mais, à convoiter,
sques en bas, Que toute votre peau ne me tenterait pas. Comme elle a
su
tout d’abord percer le masque du traître : Veut-
ces critiques zélés et de ces prudes à leur corps défendant, Qui ne
sauraient
souffrir qu’une autre ait les plaisirs, Dont le p
eur, malgré vous-même. Quel langage plein de force et de raison elle
sait
lui tenir pour le détourner d’un mariage aussi od
lui tenir pour le détourner d’un mariage aussi odieux que ridicule :
Sachez
que d’une fille on risque la vertu, Lorsque dans
érêts de la famille, et particulièrement de sa jeune maîtresse qui ne
sait
que se désoler et parle de se donner la mort si o
es sornettes Et dans l’occasion mollit comme vous faites. Comme elle
sait
lui communiquer un peu de son énergie en la plais
mble Providence dont la sainte affection et le dévouement infatigable
savaient
le soulager dans ses souffrances physiques et le
scene n’est qu’un monologue sans conséquence, il doit nécessairement
savoir
, dès la seconde, dans quel endroit l’action se pa
rò auferte : abite. Hola ! vous, emportez cela au logis : allez. Je
sais
que, graces aux soins de nos décorateurs, on voit
ersonnage se fait de sang froid une longue récapitulation de ce qu’il
sait
déja, la mal-adresse de l’Auteur perce ; l’exposi
où l’un des personnages peut rappeller à l’autre des événements qu’il
sait
aussi bien que lui ; mais il faut que l’Auteur ai
bile ; Vous pourriez éprouver, sans beaucoup de longueur, Si mon bras
sait
encore montrer quelque vigueur. Votre plus court
du grand bien qui lui tombe en partage, Dois-je prendre le soin d’en
savoir
davantage ? Et cet époux, ayant vingt mille bons
femmes logées dans la même maison ; s’ils ne se sont pas quittés, ils
savent
également tout ce qui s’est passé dans leur commu
nter les particularités à un tiers. Quel parti prendre pour les faire
savoir
au public ? celui qu’a pris l’ingénieux Moliere d
t dans la Mere Coquette ; il fait instruire un personnage de ce qu’il
sait
déja, en lui disant, tu sais ceci, tu sais cela.
fait instruire un personnage de ce qu’il sait déja, en lui disant, tu
sais
ceci, tu sais cela. . . . Ce qui rend une chose v
un personnage de ce qu’il sait déja, en lui disant, tu sais ceci, tu
sais
cela. . . . Ce qui rend une chose vicieuse ne peu
ir son ridicule. ACTE I. Scene I. LAURETTE, CHAMPAGNE. Champagne. Tu
sais
quelle amitié de tout temps fit paroître L’époux
affaires, Fut pris, & chez les Turcs vendu par des corsaires. Tu
sais
que ta maîtresse en eut peu de douleur, Et très p
délivrance, Elle le tint pour mort, & prit le deuil d’avance. Tu
sais
fort bien aussi que la vieille amitié Fit qu’enfi
yage, Pour chercher & tirer son ami d’esclavage. Je fus, comme tu
sais
, m’embarquer pour cela : Tu sais enfin... Comment
on ami d’esclavage. Je fus, comme tu sais, m’embarquer pour cela : Tu
sais
enfin... Comment ! quels gestes fais tu là ? Laur
Laurette. C’est que le sang me bout, franchement, à t’entendre. Si je
sais
tout cela, que sert de me l’apprendre ? Champagne
e tout de point en point. Laurette. Conte-moi simplement ce que je ne
sais
point. Ce dernier vers fait pour nous la critiqu
il faut encore en instruire seulement ceux qui sont intéressés à les
savoir
, ou ceux à qui l’on a grand intérêt de les appren
Pourceaugnac, Sbrigani rapporte à Julie & à Eraste tout ce qu’il
sait
de son héros. ACTE I. Scene IV. Sbrigani. Monsie
cendu pour déjeûner, je l’ai étudié une bonne demi-heure, & je le
sais
déja par cœur. Pour sa figure, je ne veux point v
t M. de Pourceaugnac, c’est encore parcequ’ils sont très intéressés à
savoir
tout ce qui regarde un homme qui vient pour trave
de conduite. Il l’instruit enfin des moyens qu’il veut employer pour
savoir
s’il doit quereller son fils ou non. A quoi bon c
ou non. A quoi bon cette longue confidence ? Sosie est-il intéressé à
savoir
tout cela ? Non. Simon a-t-il intérêt à l’apprend
t que le spectateur ne voit que dans l’éloignement un projet qu’il ne
sauroit
démêler, mais qu’il desire ardemment de voir remp
que par conséquent on ne doit pas s’attendre à le voir, parcequ’il ne
sait
pas nager. Il faut en annonçant les personnages p
rudent : Il le choie, il l’embrasse ; & pour une maîtresse, On ne
sauroit
, je pense, avoir plus de tendresse. A table, au p
ffronté les galeres ; qui, au péril de ses bras & de ses épaules,
sait
mettre noblement à fin les aventures les plus dif
; & qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays, pour je ne
sais
combien d’actions honorables qu’il a généreusemen
ns la suite, un Conseiller du Roi ; Rat de cave ou Commis ; & que
sait
-on ? peut-être Je deviendrois un jour aussi gras
cé ne servira à rien à l’intrigue ? le croiroit-on, sur-tout quand on
sait
que tout l’embarras consiste à trouver une somme
mon cœur : mais où ? parlez. Antiphon. Mon pere est ici. Géta. Je le
sais
. Mais que s’ensuit-il de là ? Antiphon. Ah, mon D
chose nécessaire, Horace vous chargea de voir ici son pere, Dont il a
su
le sort, & chez qui vous devez Attendre quelq
s-nous pas aussi intrigants qu’eux ? » — Infiniment davantage ! Je le
sais
très bien ; mais les gens du bel air voudroient q
uefois ridicules, que les gens du monde exigent aujourd’hui, & ne
sauroient
suffire à une grande piece. Analysons l’intrigue
Cet aveu me surprend.Ah ! Madame, il me tue. La Tante. Depuis quand
savez
-vous que j’ai touché son cœur ? Oronte. Trop tard
pour mon malheur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Tante. Je
saurai
son secret. Oronte. Je saurai son secret.Il voud
. . . . . . . . . . . . . La Tante. Je saurai son secret. Oronte. Je
saurai
son secret.Il voudra le cacher ; Je le connois, e
. . . . . . . . . . . . Cette scene est extrêmement comique ; on ne
sauroit
le nier. Celle que la tante va faire avec Léandre
m’aimez donc pas ? Moi, Madame ?Vous-même. Léandre. Si, sans en rien
savoir
, il se peut que l’on aime. . . . La Tante. Que vo
. Léandre. Votre ami.Quoi ! ces feux, ces amours prétendus, Vous les
savez
d’Oronte ? La Tante. Vous les savez d’Oronte ?Ou
, ces amours prétendus, Vous les savez d’Oronte ? La Tante. Vous les
savez
d’Oronte ?Oui, de lui. Mais bien plus, Il m’a dit
les savez d’Oronte ?Oui, de lui. Mais bien plus, Il m’a dit qu’ayant
su
combien je lui suis chere, Vous prétendiez pour l
fausse pour vous compagnie à toute autre. Du jardin tout exprès j’ai
su
me dérober. Oronte. Aussi Lisette sait. . . . . L
utre. Du jardin tout exprès j’ai su me dérober. Oronte. Aussi Lisette
sait
. . . . . La Tante. Aussi Lisette sait. . . . .Qu
dérober. Oronte. Aussi Lisette sait. . . . . La Tante. Aussi Lisette
sait
. . . . .Que vous savez fourber. . . . . . . . . .
Lisette sait. . . . . La Tante. Aussi Lisette sait. . . . .Que vous
savez
fourber. . . . . . . . . . On fait l’amour à Lond
m’a joué : qu’est-ce qu’il aura dit ? N’étant instruit de rien, je ne
sais
que répondre. La Tante. Hé bien, sais-je la carte
N’étant instruit de rien, je ne sais que répondre. La Tante. Hé bien,
sais
-je la carte, & ce qu’on fait à Londre ? Oront
Le tour est d’habile homme, il le faut appuyer. (Haut.) Puisque vous
savez
tout, je n’ai rien à nier. Pour vous cacher mon s
ur vous cacher mon sort, j’avois feint que Léandre... La Tante. Je le
sais
. Mais d’aimer doit-on pas se défendre Quand on vo
vous chercher ; Et m’ayant apperçue, il m’a fait la peinture De je ne
sais
quels maux que pour vous il endure ; Que depuis q
La Tante. Le terme est un peu fier, & même injurieux : Mais j’en
sais
le motif & vous en aime mieux. . . . . . . .
s celui qui l’imagine un esprit de fourberie & de fausseté qui ne
sauroit
s’allier à la décence qu’on exige, sur le théâtre
ns peu, dit-on, faire imprimer ses lettres, d’un homme enfin qu’elles
savent
très capable de les déshonorer pour prix de leurs
algré les limites étroites dans lesquelles l’heure me resserre, je ne
saurais
commencer cet entretien sans vous faire part de m
la science et l’esprit. J’irais très volontiers à leur école ; je ne
sais
ce qu’ils espèrent apprendre à la mienne ; du moi
’une jeune fille est une fleur qui naît dans un jardin enclos1 ; j’en
saurai
respecter la candeur et le parfum. Toutefois il e
orance extrême : Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Enfin, apr
nds parler, La douceur me chatouille et là-dedans remue Certain je ne
sais
quoi dont je suis tout émue. Agnès a bien plus d
tous mortels, et chacun est pour soi. D’ailleurs, cette ignorance ne
saurait
durer toujours. II n’est au pouvoir de personne d
t l’esprit d’une femme. Or, à quoi rêvent les jeunes filles ? Je n’en
sais
rien, et je suis obligé de m’en rapporter là-dess
mmerce de la société lui révélerait bientôt son ignorance ; car on ne
saurait
, une fois mariée, la tenir sous les grilles et le
il n’en est pas moins vrai que tout va de travers chez elle, Qu’on y
sait
comment vont lune, étoile polaire18, Vénus, Satur
8, Vénus, Saturne et Mars dont je n’ai point affaire, Et dans ce vain
savoir
, qu’on va chercher si loin, On ne sait comment va
int affaire, Et dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne
sait
comment va mon pot, dont j’ai besoin, qu’elle dé
gance et plus de corruption. Le théâtre latin ne renferme pas, que je
sache
, une femme coquette ; il fourmille de femmes gala
entrevue avec Arsinoé. Cette Arsinoé est une prude, et si vous voulez
savoir
ce que c’est qu’une prude, demandez-le à Célimène
tentent tout Pour accrocher quelqu’un, sans en venir à bout. Elle ne
saurait
voir qu’avec un œil d’envie Les amants déclarés d
s donnée comme une nouveauté. L’homme seul est un être incomplet ; il
sait
qu’il lui manque quelque chose, et une force inté
ritable, la tolérance et la charité. Un homme qui se sent faible, qui
sait
ce que sa vertu lui coûte et de quelles imperfect
iquer. Sans doute, l’affection du Misanthrope est un peu rude ; il ne
sait
point pousser le doux, le tendre et le passionné
capable d’un pareil sacrifice et d’un tel attachement ? Vous l’allez
savoir
par le billet qu’elle a écrit à Clitandre : « Pou
élimène sont découvertes elle s’est jouée de tous ses amants ; ils le
savent
, ils en ont la preuve écrite. Tous l’abandonnent
ue La solitude effraye une âme de vingt ans29. L’amour d’Alceste ne
saurait
lui suffire. Sans doute il est difficile pour une
dessein soit de recommencer une critique déguisée de vos défauts. Je
sais
quel scepticisme ces mots de femme parfaite éveil
s aussi quelquefois dans un beau jour. C’est un trait de son génie de
savoir
garder la mesure, et l’une des consolations qu’on
n tenait moins à sortir de sa condition qu’à s’y faire honorer. On ne
saurait
donc qu’approuver la confiance et la libéralité d
proprement même les choses les plus grossières. Mais je veux qu’elle
sache
faire ce qu’elle devra un jour commander. J’insis
t qu’il montre, mais auquel il ne tient que par vanité. Les femmes ne
savent
pas ce qu’elles se préparent de désagréments dans
n’y est point exposée. Sans se rendre familière aux domestiques, elle
sait
leur parler et elle en est obéie parce qu’elle s’
engage ma foi, Un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne
sache
A ne B, n’en déplaise à madame, Et ne soit, en un
terre à terre, Et dans les petits soins son faible se resserre. Elle
sait
fort bien mettre Armande en contradiction avec se
simple mortelle : Hé ! Doucement, ma sœur. Où donc est la morale Qui
sait
si bien régir la partie animale Et retenir la bri
brasser aussi Henriette au même titre : Excusez-moi, Monsieur, je ne
sais
pas le grec. Ce trait, qui paraît n’accuser que
quoiqu’elle n’en dise rien. Mais si elle a le bon goût de cacher son
savoir
, si aucun vers de son rôle ne le trahit, en deman
out ; seulement Il aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle
sache
ignorer les choses qu’elle sait ; De son étude en
vent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle
sait
; De son étude enfin il veut qu’elle se cache Et
sait ; De son étude enfin il veut qu’elle se cache Et qu’elle ait du
savoir
sans vouloir qu’on lesache, Sans citer les auteur
dire de grands mots Et clouer de l’esprit à ses moindres propos. Du
savoir
sans prétention, voilà donc ce que Clitandre a cr
n sot ; sa dispute avec Trissotin en fournit la preuve. Il méprise le
savoir
obscur de la pédanterie ; il n’a pas consacré ses
le le dit, prouve contre elle, et le voile de modestie qui couvre son
savoir
est un attrait de plus pour ceux qui, comme Clita
son savoir est un attrait de plus pour ceux qui, comme Clitandre, ont
su
le soulever. Mais un don plus rare que l’esprit m
née avec sa famille, elle refuse d’épouser celui qu’elle chérit : Je
sais
le peu de bien que vous avez, Clitandre ; Et je v
le mariage. Le refus d’Henriette marque son bon sens ordinaire ; elle
sait
que la gêne dans un ménage, même le mieux assorti
uvent se trouver dans des situations difficiles ; il est bon qu’elles
sachent
s’en tirer ; la fermeté vis-à-vis du monde leur e
fils et cette fille, qui auraient pu la voir d’un œil jaloux, elle a
su
se ménager leur amitié. « Elle est d’une humeur d
, dit lui-même Damis. Orgon s’en plaint : Pour mon fripon de fils je
sais
vos complaisances. Mariane ne lui est pas moins
lheureuse faiblesse de son mari, elle en souffre, et cependant elle a
su
conserver dans les enfants le respect de l’autori
mportement d’un jeune homme ; mais il revient à son père dès qu’il le
sait
malheureux. Et Mariane ! Quelle vénération pour O
rer, et l’honnêteté est de nos jours assez rare au théâtre pour qu’on
sache
gré à un auteur d’y être resté fidèle. Il y a dan
e rebelle sera très probablement une femme rebelle. C’est pourquoi je
sais
gré à Elmire d’avoir entretenu Mariane dans les h
qui l’épie, moitié par intérêt, moitié par convoitise brutale ; elle
sait
ménager même Tartuffe, et ne se résout que malgré
ns changement. Elle veillera sur la maison, mettra l’ordre partout et
saura
commander ce qu’elle sait faire par elle-même. El
a sur la maison, mettra l’ordre partout et saura commander ce qu’elle
sait
faire par elle-même. Elle l’égayera par ses saill
s sur un sujet qui a déjà fourni matière à tant de conférences. Je ne
sache
guère en effet comédie qui en ait inspiré davanta
e deux cent vingt ans au moins pour le pouvoir étudier sur le vif. Je
sais
que la traversée des âges produit sur les chefs-d
revoir et d’entendre un. auteur depuis si longtemps enseveli qu’on ne
sait
plus même où gît sa cendre, si ce désir est conce
ur deux heures, l’École des Femmes ; point de noms d’acteurs, mais on
sait
qu’il joue dans toutes ses pièces. L’affiche dit
nsonnée quand elle fit la naïade dans le prologue des Fâcheux.., Vous
savez
?… La chanson de la Coquille… qui réclame un pois
crois Molière honnête homme, et il a des ennemis. — Un satiriste n’en
saurait
manquer. — Et des plus cruels : car il en fait ri
s à droite et à gauche, dans des postures qui montrent que la plupart
savent
qu’ils se donnent eux-mêmes en spectacle. On se j
ns contes, un bon raillard, eût dit Rabelais, et qui se flatte de les
savoir
toutes : écoutez-le dauber sur les maris ; il ne
tte admirable rubrique, cet unique moyen de n’être point… ce que vous
savez
, — c’est d’épouser une sotte. Une sotte ! le comp
ruelles ; voyez l’impertinent qui soutient Que femme qui compose en
sait
plus qu’il ne faut ! Il va plus loin : il veut q
plus loin : il veut que la sienne …… En clartés peu sublime Même ne
sache
pas ce que c’est qu’une rime, Et s’il faut qu’ave
avec quel art elle s’est rajeunie pour ce rôle,ou plutôt comme elle a
su
faire sortir et répandre sur toute sa personne le
mes ; les dames sont des plus précieuses ; et par notre Parisien, qui
sait
tout, nous apprenons que ce jeune homme est un po
m’ennuie, dit-elle. Et pourquoi s’ennuierait-elle, en effet ? Elle ne
sait
ce qui lui manque. — Et elle a tant à s’occuper !
un mystère fatal Où l’examinateur souffre seul tout le mal ! Il faut
savoir
pourtant jusqu’où ce pendard a poussé les affaire
t savoir pourtant jusqu’où ce pendard a poussé les affaires ; il faut
savoir
jusqu’où l’innocence peut mener une fille. Il cau
ent de loge en loge, caquetant sur l’obscénité de Molière. Vous ne le
saviez
pas, mesdames ? ce bouffon est plus ordurier que
mari, son chef, son seigneur et son maître ! Et la pauvre petite ne
sait
où se fourrer quand ce barbu tout-puissant lui pa
ile à force de contorsions, il prend congé. Que va-t-il faire ? Il ne
sait
; il enrage et surtout d’aimer,, car il aime, et
e commun publie, ravi des amours d’Agnès et passionnément désireux de
savoir
comment elle échappera à son bec-cornu, et le bea
le savetier du coin ; il veut redoubler de précautions… Le nigaud ne
sait
rien. Il eût admiré bien davantage la sécurité d’
sait rien. Il eût admiré bien davantage la sécurité d’Agnès s’il eût
su
que pendant qu’il était chez elle, marchant à gra
la manche… Horace s’en va ; et la grande scène, que Molière a si bien
su
faire attendre, commence enfin, admirable de véri
ans pareille, Demande si l’on fait les enfants par l’oreille, Et vous
savez
donner des rendez-vous la nuit !… Vous ne craigne
qui se flattait de connaître toutes les rubriques : Vraiment ! il en
sait
donc là-dessus plus que vous ; Car à se faire aim
Arnolphe forcé de confesser à part que là-dessus aussi, Une sotte en
sait
plus que le plus habile homme ! Ah ! pauvre sot
que j’ai pris de vous ?… — Oh ! comme Agnès le rabroue là-dessus ! Ne
sait
-elle pas bien qu’elle est une bête, et par sa fau
È finita la commedia ! Grande rumeur. On ne s’en va pas pourtant. On
sait
que Molière va reparaître ; car il est l’orateur
ut se figurer la première de l’École des Femmes. Les suivantes, on le
sait
, ne furent pas moins mouvementées. Les précieuses
imées, où l’on donnait les noms des personnages qu’il avait joués. On
sait
comment se vengea ce La Feuillade, l’homme de Tar
ns laquelle il accusa ouvertement Molière d’avoir épousé sa fille. On
sait
la réponse de Louis XIV : le 28 février -1664, l’
icaner, puisque c’est à elle que nous devons cet éternel bienfait : à
savoir
, moins de trois mois après, l’apparition du Tartu
ère davantage que l’éducation d’Agnès et l’éducation d’Armande. On le
sait
, du reste, celle-ci est celle que préconise le sa
à qui l’on ne refusera pas certes l’intelligence de Molière. « Il se
sait
autant que Montaigne, dit l’illustre critique, ma
vantageuse à Molière, en a engendré une autre non moins incongrue : à
savoir
que ce. rôle d’Arnolphe est un rôle tragique et q
le sieur Robinet en prenait texte pour reprocher à Molière de ne pas
savoir
son métier, ces amis de Molière en prétendent, au
olphe comique, étourdissamment comique. Cela n’étonnera pas ceux, qui
savent
quel diseur était Samson. Il lui était donné, sou
xiste pas de notation pour elles et qu’aucun instrument artificiel ne
saurait
les exécuter : c’était là qu’il voyait la perfect
r qui un acteur du Théâtre-Français n’est jamais assez littéraire. On
sait
s’il l’était, lui. Il faut dire qu’il sacrifiait
râce ! Et pourtant ce mécréant en peinture, une fois devant sa glace,
savait
se faire une tête qui était une œuvre de maître ;
us ne sommes pas ici dans la même incertitude que pour Alceste ; nous
savons
comment Molière jouait le rôle ; il a pris soin d
il entend nous faire rire, Molière qui, même de l’effrayant Tartufe a
su
faire un personnage comique, Molière, donc, a dis
le voit à la fin battu par une innocente ; lui, le malin, l’homme qui
sait
, comme on dit aujourd’hui, s’éloigner Honteux co
que de l’ignorance où on la tient, avec cet air engageant et ce je ne
sais
quoi de tendre, que lui donne la bonté de son pet
omme d’une découverte ; persuadée d’ailleurs qu’une chose si douce ne
saurait
être condamnable. Car le mal, c’est ce qu’on fait
it. Ce ruban, c’est Arnolphe qui lui en avait fait présent ; et Agnès
sait
que ce n’est pas bien de redonner à d’autres les
taines questions qu’elle lui faisait et comme celle des enfants, vous
savez
. Il lui a fait éprouver ce sentiment des écoliers
issée, elle ne peut lui connaître de circonstance atténuante. Elle ne
sait
pas combien il souffre, et quand il essaie de le
rai. J’ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne
sais
comment faire pour vous les dire, et je me défie
soit pas bien, et d’en dire plus que je ne devrais. En vérité, je ne
sais
ce que vous m’avez fait, mais je sens que je suis
figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne
saurais
croire qu’elles soient menteuses. Dites-moi franc
et suave il l’exécute, thème et variations ! Cet instrument, vous le
savez
, c’est un peu son nez, mais ce n’est pas moi qui
ion où la jeune femme, négligée, se souvient et compare, et peut-être
saurait
-il lui faire goûter la science de l’homme au fait
ette, comme Agnès, est née pour le ménage ; mais avec tout cela, elle
sait
; et cela ne diminue pas son charme. Henriette sa
c tout cela, elle sait ; et cela ne diminue pas son charme. Henriette
sait
que les enfants qu’on fait ne se font pas par l’o
te sait que les enfants qu’on fait ne se font pas par l’oreille. Elle
sait
quels dangers réels encourt une fille en ce monde
issonner. Ce n’est pas d’ailleurs, à ces révélations que se borne le
savoir
d’Henriette ; qu’on y. prenne garde ! elle a été
savante, et je ne serais pas surpris que, quoi qu’elle en dise, elle
sût
du grec autant que femme de France. Mais elle a,
mploie, Clitandre vous le dira, à paraître ignorer les choses qu’elle
sait
plutôt que d’en faire pédantesquement parade. Ell
t pour elle ; il le faut pour nous. La femme d’Arnolphe, en effet, ne
saurait
lui procurer que le plaisir ; Henriette apportera
ette forte éducation, cette liberté des jeunes filles anglo-saxonnes,
savent
en faire des créatures admirablement loyales, poi
ser en souriant de jolis vers, sans pour cela s’en faire accroire. Je
sais
qu’on me dira que l’éducation d’Ariste, qui lui a
spontanément de l’incomparable ensemble des tableaux de Molière, qui
sut
également flétrir les classes rétrogrades et corr
n tour des opinions fort modérées. La nature et la science Je ne
sais
point d’exemple plus frappant de la proposition q
Cette confiance vague en la nature a de quoi nous surprendre, et nous
savons
fort bien que l’intervention médicale, en général
u temps de Molière, ne connaissaient guère l’organisme humain ? « Ils
savent
, la plupart, de fort belles humanités, savent par
rganisme humain ? « Ils savent, la plupart, de fort belles humanités,
savent
parler en beau latin, savent nommer en grec toute
t, la plupart, de fort belles humanités, savent parler en beau latin,
savent
nommer en grec toutes les maladies, les définir e
les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c’est ce qu’ils ne
savent
point du tout… » Voyons maintenant quelles sont
rde suffisance qui nous empêche de nous rendre compte du peu que nous
savons
, et nous dispense d’interroger les faits. Ce qu’i
à tous les savants gonflés de fausse science, Molière crie qu’ils ne
savent
rien et que le γνϖθι σεαυτόν est le commencement
âce. Auguste Comte a, depuis, félicité la classe des médecins d’avoir
su
seule utiliser dignement la censure de Molière, q
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
, l’auteur des Femmes savantes n’a nullement admis … Qu’une femme en
sait
toujours assez Quand la capacité de son esprit se
ux point, dit-il, d’un esprit qui soit haut ; El femme qui compose en
sait
plus qu’il ne faut. Je prétends que la mienne, en
l ne faut. Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, Même ne
sache
pas ce que c’est qu’une rime… En un mot, qu’elle
norance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer… De tels pr
tes ses facultés. On connaît la fameuse tirade de Clitandre, qu’on ne
saurait
trop souvent citer, parce qu’elle est la sagesse
avante… De son étude enfin je veux qu’elle se cache Et qu’elle ait du
savoir
sans vouloir qu’on le sache… Donc, Clitandre et
veux qu’elle se cache Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le
sache
… Donc, Clitandre et Molière ne font nullement pr
rotestation violente contre la recherche du style, et si nous voulons
savoir
ce que pense Molière en cette matière, ce n’est p
époux seront bien convaincus que toute contrainte, toute tyrannie, ne
saurait
rien engendrer pour eux que de funeste, ils cesse
l’on dépend de parents qui n’ont des yeux que pour le bien ; mais on
sait
leur rendre justice, et l’on se moque fort de les
oire de la pauvre Agnès sur Arnolphe, son oppresseur et son tyran. On
sait
par quels moyens M. de la Souche, pour se garder
’enfance, à l’honneur de sa couche. Il croit toucher au but. Agnès ne
sait
rien, demande si l’on fait les enfants par l’orei
ant, sonne dans ces deux vers : Oui, ma foi, là-dessus, Une sotte en
sait
plus que le plus habile homme ! Il ne faut donc
r de l’homme ; que seule la compagne de celui qui lutte et qui pense,
saura
lui rappeler sans cesse qu’il doit être non seule
e directeur qui « comme du fumier regarde tout le monde ». Tartuffe a
su
démontrer au naïf Orgon qu’il lui serait fort ava
tuffe. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame ; et je
sais
l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de
’action Avec la pureté de notre intention. De ces secrets, Madame, on
saura
vous instruire : Vous n’avez seulement qu’à vous
un nigaud Pour six mots de latin qu’il leur fait sonner haut. On ne
saurait
certes mieux rappeler et proclamer à quel point l
contraindre sa fille à s’unir avec Tartuffe ? C’est une chose grave.
Sachez
que d’une fille on risque la vertu Lorsque, dans
us livre ! Ces périls, comme elle les pressent elle-même, comme elle
sait
les exposer à son maître tels qu’ils sont et sans
ent. Il n’agira jamais par caprice, mais dans l’intérêt des siens. Il
saura
donc à la fois se montrer bienveillant et digne.
ui sera beaucoup pardonné. « Soyez énergiques quand il le faut, mais
sachez
imposer votre volonté sans fracas. Une honnête fe
point de là que l’honneur peut dépendre Et qu’il suffit pour nous de
savoir
nous défendre… « Autant que possible, évitez le
e garder de voir une coupable tolérance pour le vice), le scandale ne
saurait
rien enfanter que de déplorable en soi. Écoutons
e monde, le poète qui, dans la préface du Tartuffe, écrivit : « Je ne
sais
s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et
es et dociles, La plupart des vertus nous seraient inutiles… Il faut
savoir
nous résigner, et vivre, et vivre le mieux possib
un pas, Que mes yeux aussi-tôt ne causent un trépas ! Pour moi, je ne
sais
plus quel conseil je dois suivre. Le monde va pér
ntrainte, Et tremblent devant moi de respect & de crainte. Ils ne
sauroient
me voir sinon en m’adorant, Ni me dire un seul mo
Mélise. Vous ignorez, ma sœur, ce que je vous veux dire. Hespérie. Je
sais
tous les discours de tous ces amoureux : Qu’il br
h ! tout beau ! gardez-vous de m’ouvrir trop votre ame. Si je vous ai
su
mettre au rang de mes amants, Contentez-vous des
soupirez, brûlez pour mes appas ; Mais qu’il me soit permis de ne le
savoir
pas. Je puis fermer les yeux sur vos flammes secr
r mes vœux. Bélise. Je vois où doucement veut aller la demande, Et je
sais
, sous ce nom, ce qu’il faut que j’entende. La fig
le ingénieux, un prétexte, mon frere, A couvrir d’autres feux dont je
sais
le mystere ; Et je veux bien, tous deux, vous met
ien, tous deux, vous mettre hors d’erreur. Ariste. Mais, puisque vous
savez
tant de choses, ma sœur, Dites-nous, s’il vous pl
, s’il vous plaît, cet autre objet qu’il aime. Bélise. Vous le voulez
savoir
? Ariste. Vous le voulez savoir ?Oui. Qui ? Béli
t qu’il aime. Bélise. Vous le voulez savoir ? Ariste. Vous le voulez
savoir
?Oui. Qui ? Bélise. Vous le voulez savoir ? Oui.
? Ariste. Vous le voulez savoir ?Oui. Qui ? Bélise. Vous le voulez
savoir
? Oui. Qui ?Moi. Ariste. Vous le voulez savoir ?
lise. Vous le voulez savoir ? Oui. Qui ?Moi. Ariste. Vous le voulez
savoir
? Oui. Qui ? Moi.Vous ? Bélise. Vous le voulez s
Vous le voulez savoir ? Oui. Qui ? Moi.Vous ? Bélise. Vous le voulez
savoir
? Oui. Qui ? Moi. Vous ?Moi-même. Ariste. Hai, ma
Bélise. Ils vous l’ont dit ?Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont
su
révérer si fort jusqu’à ce jour, Qu’ils ne m’ont
est fort bon ! Je me réjouis fort de chimeres, mes freres ; Et je ne
savois
pas que j’eusse des chimeres. Quelqu’un a dit qu
nt : Mais comment voulez-vous, après tout, qu’une bête Puisse jamais
savoir
ce que c’est qu’être honnête ? Outre qu’il est as
ns chacune de ces sources, & voyons avec quelle adresse Moliere a
su
épurer les richesses qu’il en a tirées. Straparo
au mari de la belle. Il eut l’art de s’introduire chez la dame, sans
savoir
qu’elle étoit l’épouse de son maître : il eut l’a
e Raimon ne fut pas plutôt entré au logis, feignant de chercher je ne
sais
quoi, qu’il retourna & brouilla quasi tout ce
r que fit jamais homme vivant. Je m’en allai où loge la Dame que vous
savez
; & ainsi que j’étois en propos amoureux avec
ées & filées avec vraisemblance ? Est-il naturel que le Prince ne
sût
pas où logeoit son maître de physique, & que,
e sans s’informer du nom & de la qualité de son époux ? Moliere a
su
mettre ordre à tous ces inconvénients ; il a rend
qu’il faille avoir Beaucoup de peine à Rome en fait que d’aventures ?
Sachez
que nous avons ici des créatures Qui feront leu
De garder du loup leur ouaille ! Un berger en a cent : des hommes ne
sauront
Garder la seule qu’ils auront ! Bien lui semblo
briller des attraits capables de ravir : Un air tout engageant, je ne
sais
quoi de tendre, Dont il n’est point de cœur qui s
Je vois qu’il en est ce que l’on m’a pu dire. Enfin l’aimable Agnès a
su
m’assujettir. C’est un joli bijoux, pour ne vous
franchise, N’est que pour mettre à bout cette juste entreprise. Vous
savez
mieux que moi, quels que soient nos efforts, Que
oint ici : il est assez généralement connu. Scarron va continuer. «
Savez
-vous, poursuivit Don Pedre, la vie que doivent me
Don Pedre, la vie que doivent mener les personnes mariées ? Je ne le
sais
pas, poursuivit Laure, faisant une révérence plus
es femmes mariées ont des devoirs très rigides ; mais nous devons lui
savoir
gré d’avoir substitué à l’exercice burlesque d’un
des personnes mariées. Ceux qui ont des affaires à la Cour ne peuvent
savoir
en combien de temps elles seront terminées. Don P
la mode d’Espagne ; & Laure le laissa passer & repasser sans
savoir
ce que cela vouloit dire, & sans même avoir e
ns savoir ce que cela vouloit dire, & sans même avoir envie de le
savoir
. Une bourgeoise, femme de médiocre condition, qui
Ha ! Madame, lui dit Laure, j’ai tant de ce que vous dites, que je ne
sais
où le mettre. Puisque cela est ainsi, répondit l’
; mais il seroit encore mieux que vos valets & vos servantes n’en
sussent
rien. Il est fort aisé, répondit Laure, car mes s
gneur Scarron, qui a déja beaucoup parlé, pour voir comment Moliere a
su
tirer parti de la bêtise de Laure, des discours q
onne « Afin de mal user des choses qu’il vous donne ; « Et vous devez
savoir
que vous avez blessé « Un cœur qui de s’en plaind
vos yeux, pour causer le trépas, « Ma fille, ont un venin que vous ne
savez
pas. « En un mot, il languit, le pauvre misérable
ire, tant de la simplicité d’une fille de quinze ans, qui devoit tout
savoir
à cet âge, que de l’extravagante précaution dont
is si beau & si bien fait, que vous serez ravi de le voir : je ne
sais
pourtant quand nous le verrons, car depuis la der
esta son erreur, & reconnut, mais trop tard, qu’une honnête femme
sait
garder les loix de l’honneur, & que si, par f
s loix de l’honneur, & que si, par fragilité, elle y manque, elle
sait
du moins cacher sa faute. . . . . Avouons que Mo
on, ont pour héroïnes des femmes mariées, dont plusieurs personnes ne
sauroient
voir les succès amoureux avec plaisir ; & que
de vous rendre. Alain. Oh ! vraiment. Georgette. Oh ! vraiment.Nous
savons
comme il faut s’en défendre. Arnolphe. S’il venoi
ort bien ! « Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien : « Je
sais
, quand on me sert, en garder la mémoire. « Cepend
! Dans le nôtre on agit d’un air bien plus courtois. Ah ! si vous le
saviez
! . . . Cloris. Ah ! si vous le saviez ! . . .Je
lus courtois. Ah ! si vous le saviez ! . . . Cloris. Ah ! si vous le
saviez
! . . .Je brûle de l’entendre. Léandre. Venez ave
n pourra parer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Capitan. Si je
savois
quelqu’un qui se pût figurer De cajoler ma femme
prit & de corps belles, A tous qui ces Lettres verront : Ceux qui
sauront
lire liront. Devant nous querelle s’est mue Pour
iere, notre mignon. Les uns en ont dit pis que pendre, Les autres ont
su
la défendre. Bien informés de leurs raisons, Tout
îmes querelle ; Et comme on nous fit lors une paix telle quelle, Nous
sûmes
l’un & l’autre en secret protester Qu’à la pr
ui l’est pour Cliton, mais qui ne l’est pas pour les spectateurs. Ils
savent
qu’on a séparé les deux combattants, & ils ne
l’art jusqu’à un point inconcevable. Dans l’Ecole des Maris, Isabelle
sait
que Sganarelle veut l’épouser dans huit jours : e
qu’a fait son fils. Le vieillard s’emporte contre Valere. Celui-ci ne
sait
pas qui peut le trahir : il se doute que c’est so
pareille extravagance. Mascarille, mon pere, Que je viens de trouver,
sait
toute notre affaire. Mascarille. Il la sait ? Val
Que je viens de trouver, sait toute notre affaire. Mascarille. Il la
sait
? Valere. Il la sait ?Oui. Mascarille. Il la sa
er, sait toute notre affaire. Mascarille. Il la sait ? Valere. Il la
sait
?Oui. Mascarille. Il la sait ? Oui.D’où diantre
Mascarille. Il la sait ? Valere. Il la sait ?Oui. Mascarille. Il la
sait
? Oui.D’où diantre a-t-il pu la savoir ? Valere.
la sait ?Oui. Mascarille. Il la sait ? Oui.D’où diantre a-t-il pu la
savoir
? Valere. Je ne sais point sur qui ma conjecture
e. Il la sait ? Oui.D’où diantre a-t-il pu la savoir ? Valere. Je ne
sais
point sur qui ma conjecture asseoir ; Mais enfin
ût fâcheux. Il excuse ma faute, il approuve mes feux ; Et je voudrois
savoir
qui peut être capable D’avoir pu rendre ainsi son
ner d’une. Mascarille. C’est moi, vous dis-je, moi, dont le patron le
sait
, Et qui vous ai produit ce favorable effet. Valer
ion qui sont préparées ; mais elles le sont avec tant d’art, qu’on ne
sauroit
les deviner, & qu’elles font alors le même ef
equ’il a vu Valere se cacher dans le cabinet, Orgon sous la table. Il
sait
encore que George Dandin a envoyé Colin chez M. d
Sganarelle conduire son rival vers sa maîtresse ? Point du tout : je
sais
trop combien il a été déja dupe, & je connois
ue l’annoncer, & le public a besoin de voir la scene entiere pour
savoir
si la révolution sera heureuse ou malheureuse. So
, mal remplies, & froides par conséquent, parceque les Auteurs ne
savent
pas leur donner l’embonpoint nécessaire par le mo
oit, ne peut se passer d’un pareil secours. Les autres semblent ne le
savoir
que pour amener, tant bien que mal, des épisodes,
s ; Qu’un enfant de famille, & qu’on veut bien instruire, Devroit
savoir
jouer avant que savoir lire. Géronte. Monsieur le
ille, & qu’on veut bien instruire, Devroit savoir jouer avant que
savoir
lire. Géronte. Monsieur le professeur, avecque vo
montrent par la ville ? Un jeune homme en est-il plus riche, quand il
sait
Chanter re mi fa sol ou danser un menuet ? Paiera
qu’un jeune cavalier Dans mon art au plutôt se fasse initier ? Qu’il
sache
, quand il perd, d’une ame non commune, A force de
itier ? Qu’il sache, quand il perd, d’une ame non commune, A force de
savoir
, rappeller la fortune ? Qu’il apprenne un métier
a beauté de mon art. En suivant mes leçons on court peu de hasard. Je
sais
, quand il le faut, par un peu d’artifice, Du sort
aut, par un peu d’artifice, Du sort injurieux corriger la malice : Je
sais
, dans un trictrac, quand il faut un sonnez, Gliss
on. Géronte. A moi, leçon ! Toutabas. A moi, leçon !Je veux, par mon
savoir
extrême, Que vous escamotiez un dé comme moi-même
oir extrême, Que vous escamotiez un dé comme moi-même. Géronte. Je ne
sais
qui me tient, tant je suis animé, Que quelques bo
jouer. Quoiqu’instruit par l’expérience comme je le suis, quoique je
sache
que cette ressource est notre derniere, cependant
à nos besoins ? Non sans doute : il faut donc le faire valoir. Je ne
sais
si c’est folie de ma part, ou un pressentiment d’
.. Que mon cœur est agité ! J’ai ces pressentiments aussi. Mais je ne
sais
si c’est vous qui me les inspirez, ou si c’est mo
ceux qui leur étoient propres. Il faut, pour acquérir cette science,
savoir
pénétrer dans les replis de l’ame, & y lire q
préjugé le plus ridicule, & la plus éloignée du sage ? Aussi Dieu
sait
le bon ménage qu’elles font, & les contradict
upers où Plutus réunit les enfants de Thalie & de Melpomene. Dieu
sait
si l’on parloit théâtre ! Je serois un ingrat, si
mme d’un homme qui a infiniment d’esprit. Je disais cela à dessein de
savoir
son sentiment et ne feignais d’avoir été à la cam
montre en particulier ; aussi dit-on de lui dans le monde que l’on ne
saurait
connaître s’il dit la vérité et qu’il ne fait poi
es maris, dont Clorante s’est malicieusement défendu de dire ce qu’il
savait
. Je ne ferai point comme ceux dont on vient de pa
à Paris, où il emmena sa Troupe. Comme il avait de l’esprit et qu’il
savait
ce qu’il fallait faire pour réussir, il n’ouvrit
l’on y venait par coutume, sans dessein d’écouter la Comédie et sans
savoir
ce que l’on y jouait. Pendant cela, notre Auteur
jamais données aux plus grands Auteurs. Jamais homme ne s’est si bien
su
servir de l’occasion, jamais homme n’a su si natu
mais homme ne s’est si bien su servir de l’occasion, jamais homme n’a
su
si naturellement décrire ni représenter les actio
ement décrire ni représenter les actions humaines et jamais homme n’a
su
si bien faire son profit des conseils d’autrui. I
ous en entretiendrai pas davantage et je me contenterai de vous faire
savoir
que vous en apprendrez beaucoup plus que je ne vo
dont il veut faire son épouse qui, bien qu’il la croie ignorante, en
sait
plus qu’il ne croit, ainsi que l’Agnès de la dern
ièces n’est point de son invention, il est tiré de divers endroits, à
savoir
de Boccace, des contes de d’Ouville, de La Précau
duquel un Tival vient tous les jours faire confidence à son Ami, sans
savoir
qu’il est son Rival, des faveurs qu’il obtient de
omédie ne fut si bien représentée, ni avec tant d’Art : chaque Acteur
sait
combien il y doit faire de pas et toutes ses œill
venez de dire est véritable, repartit Clorante ; mais si vous voulez
savoir
pourquoi presque dans toutes ses Pièces il raille
rais encore dire qu’il connaît les Ennemis qu’il a à combattre, qu’il
sait
l’ordre de la bataille, qu’il ne les attaquera qu
trait n’ont fait que relever l’éclat de vos couleurs. Et s’il vient à
savoir
tout ce que vous avez dit à son avantage, il sera
oliere fait usage de la piece latine dans l’Ecole des Maris, comme il
sait
accommoder le fonds du sujet à nos mœurs, à nos u
onc qu’un démon me le vienne dicter. Mais, ce conte... (Ma foi, je ne
sais
que lui dire.) Doit-il faire pleurer, Monsieur, o
hagrine la prie de remettre l’entretien à une autre fois. Julie veut
savoir
si sa fille est éprise de Moncade. Marton paroît
a juste douleur il n’est plus de remede. (Elle sort.) Marton. On ne
sauroit
jamais trouver un pareil fou. (Elle sort.) Pasq
soin de deux sieges, il lui dit de prendre garde au proverbe26. Je ne
sais
si Baron a connu la scene italienne ; mais elle e
pouvoit avec vraisemblance avoir le portrait de Moncade sans qu’il le
sût
, s’il étoit dans la nature que Mariane ne fût pas
: Marton entend la Comtesse, & le fait cacher. Marton rêve pour
savoir
ce que la Comtesse a pu faire avec Julie. Julie
offrant sa main, d’oublier une ingrate. Moncade lui déclare qu’il ne
sauroit
l’aimer ; il la prie cependant de lui peindre les
pée à la main ; on le laisse seul. Moncade se trouve mal. Marton ne
sait
où donner de la tête : on se trouve mal là haut,
chercher des gouttes d’Angleterre. Pasquin, seul avec son maître, ne
sait
comment le faire tenir debout. Marton revient av
p; mes sens ; Justifiez la fille aussi bien que la mere. Julie. Je ne
sais
rien, Monsieur, de plus facile à faire. Moncade.
e coup, Monsieur, votre discours m’assomme. Ici Madame amene un je ne
sais
quel homme, Le présente à sa fille en qualité d’é
ins, vous avouerez peut-être Que ce qu’on prend pour vrai, souvent ne
sauroit
l’être. Damis. A sa place, Madame, un autre eût p
le ; elle voit le trouble répandu sur son visage : elle l’attend pour
savoir
ce qui l’afflige. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. Baron a
oute : il le trouve enfin, il est charmé de le voir avec Charinus. Il
sait
que l’un craint d’épouser Philumene, & l’autr
xante vers pour vingt-neuf. L’ANDRIENNE LATINE, Scene IV. Simon vient
savoir
quelle est la résolution de son fils, & le ré
est excusable d’aimer mieux l’avoir la nuit au-près de lui, que de la
savoir
entre les bras d’un autre. Je vais dire à mon maî
heure. Dave. Moi ? non. Simon. Moi ? non.Tu marmotois pourtant je ne
sais
quoi. Dave. (A part.) Quel conte ! Il ne sait p
motois pourtant je ne sais quoi. Dave. (A part.) Quel conte ! Il ne
sait
plus ce qu’il dit, par ma foi. Simon. Hem. Dave.
ds, je ne manquerai pas, Du bâton que voici, de te casser le bras. Or
sus
, puis-je espérer qu’aujourd’hui, sans contrainte,
Simon. Ecoute, il n’est pas bon de me faire la nique. Dave. Je ne le
sais
que trop. Qui s’y frotte, s’y pique. Simon. Eh bi
ntes amours ! Ce trouble sera donc de trois ou quatre jours. Puis, ne
savez
-vous pas qu’ils sont brouillés ensemble ? Simon.
Mais encor ?Que se forge une jeune cervelle. Simon. Quoi ! je ne puis
savoir
... Dave. Quoi ! je ne puis savoir...Il conçoit d
cervelle. Simon. Quoi ! je ne puis savoir... Dave. Quoi ! je ne puis
savoir
...Il conçoit de l’ennui... Mais ne me brouillez p
Mais ne me brouillez pas, s’il vous plaît, avec lui. Simon. Je ne le
saurai
point ? Dave. Je ne le saurai point ?Il dit qu’o
vous plaît, avec lui. Simon. Je ne le saurai point ? Dave. Je ne le
saurai
point ?Il dit qu’on le marie Sans éclat ; qu’on l
eau né. Simon lui dit d’aller tout préparer pour le mariage. Simon ne
sait
pas trop s’il doit se fier à Dave : en tout cas,
ment donc cela ? Dave. Hé ! comment donc cela ?Son ame impatiente Ne
sauroit
supporter une si longue attente. Simon, toussant
min. Dave, désespéré d’avoir fait le malheur de son jeune patron, ne
sait
où donner de la tête : il voudroit se noyer, enco
loin d’en être offensé, comme ils se l’imaginent, il trouve qu’on ne
sauroit
lui donner une plus grande louange ; c’est une ma
mieux d’attendre. Il eut raison de ne parler qu’après avoir vu. Vous
savez
d’avance que cette faculté de voir exactement et
: Du côté de la barbe est toute la puissance. Et les petits enfants
savent
qu’en France le profit est toujours du côté de l’
rôle du mari. Non pas du tout le mari de Molière et de Gavarni, vous
savez
; le mari qui faisait toujours rire, non, l’autre
e des Femmes ? — C’est une des facettes de la Thèse..... Molière n’en
savait
pas si long que cela. L’Ecole des Femmes ne lui s
tacte, était si riche! Maintenant, nous sommes plus pauvres, et je ne
sais
pas si, de nos jours, Molière lui-même, Molière r
uestion que je crois lire sur beaucoup de lèvres : vous avez envie de
savoir
au juste ce que c’est que la Thèse, ou, du moins,
marbrier gai vend des couronnes au bas du calvaire matrimonial. Nous
savons
désormais de quoi nous parlons quand nous parions
éloquent, curieux, terrible, entraînant et charmant ! Parce que cela
sait
tout du mystère féminin et que c’est rompu aux ha
andeur, de la durée, peut-être de l’immortalité ! Il y a le style, le
savoir
, la poésie. Il y a tout, et c’est pour cela qu’on
ie cruelle, qui l’exaspère en croyant peut-être la guérir, et qui n’a
su
trouver jusqu’ici d’autre remède à la fièvre que
mes yeux, exactement ceci : Molière va vous apprendre, si vous ne le
savez
pas, que l’égoïsme a ses dangers, que le métier d
ette chambre à coucher fantôme où M. et madame Dandin, faufilés je ne
sais
comment dans le grand monde, s’entre-massacrent l
la Grèce. Mais, chez nous, il n’y a jamais rien eu de pareil. Nous ne
savons
pas célébrer notre foi, nous ne savons pas chante
ais rien eu de pareil. Nous ne savons pas célébrer notre foi, nous ne
savons
pas chanter nos gloires. Il nous faut la dictée d
l’art antique ; mais il manque quelque chose à cela pour nous. Je ne
sais
, Dieu n’y est pas, — et nous, n’y sommes pas non
re sang plein ses veines, elle vivra la vie même de la patrie ! Je ne
sais
pas si c’est possible. En tout cas, nous n’en som
quelque part dans les coins, derrière les vieux décors. Est-ce qu’on
sait
ce qu’il y a dans ce Paris? Voyons! Pour combien
s qui connaissent leur monde ! A bas le sucre ! Vive la rémoulade! On
sait
que vous voulez du piment jusque dans le poivre,
Mais sans scandale. On s’enfermait. Et il était défendu de rire. Vous
savez
, là-bas, on est pendu pour le mot pantalon : il f
as, on est pendu pour le mot pantalon : il faut dire ineffable; je ne
sais
pas ce qu’on vous fait pour le mot cuvette, mais
... A la bonne heure ! voilà la vraie pruderie qui se fâche et qui
sait
pourquoi ! Mesdames et Messieurs, est-ce que par
oût. À ce propos justement, il se produit un fait assez piquant. Vous
savez
que Don Quichotte est éternel: A Paris les Don Qu
s messieurs, les neveux de Molière, les premiers, j’en suis sûr ! Qui
sait
? c’est peut-être même par excès de tendresse pou
s jamais : c’est son rayonnement glorieux sur l’Europe lettrée. On ne
sait
pas assez chez nous la prodigieuse influence que
tait l’immense succès qu’obtenait à Londres le théâtre de Molière. On
sait
qu’à cette époque, vers 1750, il était fort négli
ançaises ne suffisant pas à la curiosité des classes moyennes, qui ne
savaient
pas notre langue, on les traduisit en flamand. En
ernière à apporter son tribut au maître. Goethe donna le branle. Nous
savons
aujourd’hui, grâce aux confidences d’Eckermann, c
araître, sous la direction de M. Lax, une de ces traductions comme en
savent
faire les Allemands pour les poètes qu’ils aiment
ordres d’idées si dissemblables, que tout rapprochement entre eux ne
saurait
être qu’artificiel. C’est un simple jeu d’esprit
a robe, il ajoutait l’éclat d’une prédication très glorieuse. On n’en
saurait
dire autant de Molière, cela est évident. Il se c
e heure sa robe d’innocence ; cela est fâcheux assurément, et l’on ne
saurait
reprocher rien de pareil à Bourdaloue. Il se sauv
ffrit beaucoup ; tout cela n’est pas très édifiant, je l’avoue, et ne
saurait
être proposé dans une Vie des saints, à l’imitati
connaît la vieille plaisanterie du paveur en chambre. Eh bien ! on ne
saurait
être un observateur du cœur humain en chambre. Mo
prières. Les fidèles qui se réunissent pour écouter la parole de Dieu
savent
par avance qu’ils sont des abîmes d’iniquités, de
ut ce qu’il y a de conventionnel dans ce genre. Un prédicateur, je ne
sais
lequel, mais ce n’était pas Bourdaloue, s’avisa,
naturel que chacun remplisse son emploi. Mais laissez-moi tranquille.
Savez
-vous bien qu’il y a tel passage des sermonnaires
e de la période, le relief de la phrase, le coloris du mot, une je ne
sais
quelle sonorité de langage qui aille par l’oreill
t vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de théâtre,
savez
-vous bien ce que me disait de lui le père Provost
quelle expression forcée et bizarre : elle ne s’explique que si l’on
sait
que dans le dictionnaire des précieuses, qui deva
une gaudriole devant elles. Le morceau s’acheva par les vers que vous
savez
, qui sont d’une drôlerie si plantureuse : Enfin,
ultiple des cloches : « Chaque son, dit-il, est accompagné, comme on
sait
, d’une foule d’harmoniques. Dans la plupart des c
uée par deux excellents comédiens, qu’il venait goûter et admirer. On
savait
que depuis longtemps Delaunay et Coquelin étudiai
re assez rare d’un jeune premier qui soit jeune, élégant et vif ; qui
sache
dire et qui aime Molière ; avec un comique ardent
, et qui soit en même temps passionné pour l’ancien répertoire. Je ne
sais
si, depuis Molière même, cette conjoncture de deu
rin n’a pas témoigné moins d’empressement à monter cette œuvre, qu’il
savait
devoir, lui aussi, être peu fructueuse, et il l’a
mploierait ses meilleurs acteurs à monter de vieilles pièces, dont il
saurait
ne pouvoir tirer qu’une dizaine de représentation
ens de goût qui baignent leur esprit dans une œuvre éprouvée ; ils en
savent
d’avance et le fort et le faible ; ils en néglige
ée tout d’une haleine avec une rapidité et un nerf de débit, qu’on ne
saurait
trop admirer. La salle était suspendue à ses lèvr
t Dazincourt ont pris ces libertés avec la prose de Molière, car vous
savez
qu’on n’avait pas pour elle, à cette époque, le r
che d’argot si épaisse, qu’elle en est devenue méconnaissable ; je ne
sais
pas trop l’effet que cette adaptation aurait pu p
avec des noyaux de pêche ! Nina (à Marthe). À la bonne heure ! il
sait
causer, celui-là. Marthe. Et pas poseur… natur
ance. On a beau avoir de l’esprit et du tact ; si l’on tombe, sans le
savoir
, dans une querelle de famille, ou si l’on dérange
evant et derrière » ; car c’est comme si vous disiez au public : Vous
savez
, ami public, et je ne l’ignore pas non plus, que
udi et justement dans ce rôle. M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne
sais
pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène, y
elin passe de l’un à L’autre ton avec une aisance incomparable. On ne
sait
plus, quand un morceau de maître est ainsi récité
» I. Analyse de la pièce Voilà donc qui est entendu : je ne
sais
rien de L’École des femmes ; si ce n’est que c’es
re d’Arnolphe. A-t-il beaucoup de fredaines sur la conscience ? Je ne
sais
. Molière n’en dit rien. Mais ce que je vois bien,
uche, et pourtant il en a une peur horrible. Ses voisins, ses amis le
savent
, et ils ne manquent jamais, quand ils veulent s’a
assé l’âge des amours, et, de l’autre, une enfant de seize ans qui ne
sait
rien de rien. L’homme prétend être aimé de la jeu
Si Arnolphe avait pris garde à ce détail et qu’il eût été philosophe,
savez
-vous ce qu’il aurait fait ? Il eût pris juste le
l’ingénuité et l’ignorance de la jeune personne ? Au contraire, Katia
sait
beaucoup ; elle a tout lu ; Katia est bonne music
uit, je te caresserai. Je te bouchonnerai, baiserai, mangerai. Je ne
sais
si vous avez lu une manière d’autobiographie qui
ure, un malotru qui fait le fat dans un salon de bonne compagnie, que
sais
-je encore ? un avare forcé de donner à souper, un
ère, qui marque de traits si précis ses moindres personnages, n’a pas
su
revêtir d’une physionomie particulière ce type de
est tombée sur son châtiment : nous avons fait le tour de ses vices.
Savons
-nous ainsi notre d’Estrigaud sur le bout du doigt
e figure qui ne périra jamais : peut-être beaucoup de mes lecteurs ne
savent
-ils plus ce que je veux dire quand je parle de d’
iancée. Mais ce nouvel amant, si bien fait, si richement habillé, qui
sait
dire de si jolies choses, lui tourne la tête, et
portées d’un désir, ont un bandeau sur les yeux, et que l’homme qui a
su
leur inspirer cette foi ou cette passion, les mèn
; en politique, un républicain, ou tout au moins un révolutionnaire.
Savez
-vous bien que l’esprit de révolution n’est pas au
oit devant eux, jusqu’au bout de leurs idées. Ce sont des Alceste. Et
savez
-vous pourquoi on ne dit pas en France : un Alcest
te ; mais nous, qui t’aimons comme un modèle, comme un père, nous qui
savons
ce qu’il y a de généreux et de chevaleresque dans
reux ! On pourrait réduire toutes ses déclarations en syllogisme. Je
sais
que sur les vœux on n’a point de puissance. Que l
. 25 août 1870. III. Philinte et Éliante La tradition a, je ne
sais
pourquoi, relégué Philinte dans l’emploi des rais
eur ; c’est l’honnête homme du dix-septième siècle, qui a du monde et
sait
sa cour. Ce que ces sortes de personnes fuyaient
ordinaire que l’on tient aux femmes quand on demande leur main, et je
sais
trop bien les usages pour ne pas me servir des te
r solide est dans une estime réciproque, que cimente l’habitude. Vous
savez
qu’on a fait une suite au Misanthrope ; c’est cel
politesse, bien que d’une voix altérée, qu’il disait : Et ne puis-je
savoir
ce que dans mon sonnet ?… La querelle s’aigrissa
Le Sicilien » Il n’y a pas un homme au courant de Molière qui ne
sache
que Le Sicilien, qui est écrit en prose, fourmill
, dit M. de Montaiglon, malgré leur exquise apparence de facilité, on
sait
combien leur auteur les a travaillées, combien il
détail, il les a modifiées, reprises, corrigées, récrites, et l’on ne
saura
jamais depuis combien de temps il les avait comme
ou l’Amour peintre serait un livret d’opéra-comique tout fait. Je ne
sais
si vous avez lu l’ouvrage de Castil-Blaze qui a p
une assertion absolument gratuite. La vérité semble être que Molière
savait
fort bien ce qu’il faisait. Quand il a voulu écri
ans cesse le rythme et de le plier à la pensée ou au sentiment. Je ne
sais
rien de plus difficile à dire que le vers libre d
d’un roué tel que Jupiter, supérieur à ces vaines délicatesses et qui
savait
mieux employer le temps : une nuit signalée par l
ière, et avec quelle grâce de langage, avec quelle harmonie de vers !
Savez
-vous rien de plus galant que le grand couplet de
d’amour et de tendresse Passe aussi celle d’un époux ; Et ne
savez
-vous pas dans des moments si doux Quelle
de plus raffiné, et il ne l’a pas écrit dans cette langue. Et si vous
saviez
comme Mounet-Sully nous a dit tous ces morceaux d
D’une autre main que de la mienne. Quel dommage que Joliet ne
sache
rien faire de ce couplet si caractéristique. Ah !
était supérieure à tous, et même à elle-même. Mme Pauline Granger ne
saurait
nous rendre ce modèle inimitable : elle en a appr
e Molière ont besoin d’être débités avec une audace tranquille qui ne
saurait
convenir à une petite pensionnaire. Il faut avoir
ur sauver les hardiesses de ce dialogue, une placidité superbe que ne
saurait
posséder encore Mlle Rosa Bruck. Elle écoute avec
remarqué son élégance aimable, sa diction juste et mesurée ; on lui a
su
gré de ce qu’elle montrait déjà en attendant d’au
même temps plus significative. Au reste, je n’attache, comme vous le
savez
, qu’une médiocre importance à ces détails de cost
nie de Versailles, et même pour l’honnête bourgeoisie parisienne, qui
savait
se tenir à sa place, qu’un misérable sot, digne d
ses mésaventures ? ce sont celles d’un pantin exceptionnel, que nous
savons
, dès le début, fait pour être bafoué et moqué ; s
ne envie de paraître ; si c’était un glorieux ! mais non, personne ne
sait
ce qu’il est, et peut-être Molière ne le savait-i
! mais non, personne ne sait ce qu’il est, et peut-être Molière ne le
savait
-il pas lui-même. Cette incertitude est pénible. E
gardé de souffler mot, chacun étant libre de ses préférences ; et je
sais
assez mon Weiss pour comprendre ce qui le chagrin
se, et je te cherchais des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu
sait
si c’était mal joué ! Non, tu ne peux pas te dout
e. Toute l’action repose sur la confiance prodigieuse que Tartuffe a
su
inspirer à son hôte Orgon. Cette confiance est te
re remise en discussion. Voici un domestique qui vous vole, vous n’en
savez
rien, et vous êtes entêté de sa probité ; c’est d
c’est l’air de franchise, c’est le regard d’honnêteté, c’est le je ne
sais
quoi. Et vous ne manquez pas d’ajouter en forme d
— Mais pourquoi allons donc ? Ah ! pourquoi ? pourquoi ? L’autre n’en
savait
plus rien. Il ne se défiait pas de lui, parce qu’
uses qui la produisent. Nous n’avons pas encore vu Tartuffe ; nous ne
savons
ce qu’il est, ni de quels moyens il s’est servi,
Orgon reste seul avec son frère ; et ce frère qui est philosophe, qui
sait
raisonner, s’y prend avec lui comme on fait dans
aissiez ! je suis tout autre depuis qu’il est chez moi ! Ah ! si vous
saviez
! Et le voilà qui conte, comme des merveilles, le
où Orgon arrive, Damis lui conte l’incident, tout frais encore. Vous
savez
comment Tartuffe se justifie : Oui mon frère, je
s’entendre conter des douceurs et qui est assez sûre d’elle-même pour
savoir
qu’elle n’en sera jamais émue et n’en souffrira p
amuser d’une douleur sincère. La voilà aux prises avec Tartuffe. Elle
sait
fort bien, quand elle entre dans cette salle, qu’
e dans cette salle, qu’elle va recevoir une déclaration. Oui, elle le
sait
, car Dorine a déjà remarqué l’amour de Tartuffe,
séduire une femme de trente-quatre qui n’aime pas son mari, et qu’il
sait
n’avoir pas d’amant en titre. La petite guerre s’
manège pour ce qu’il vaut, en femme qui en a vu bien d’autres, et qui
sait
tourner les choses en agréable badinage, parce qu
sans émotion, en femme qui sait bien où l’on veut en venir, mais qui
sait
aussi qu’elle arrêtera les choses d’un mot quand
, il n’y eût pas chez elle, à côté de cette curiosité de femme, je ne
sais
quelle compassion pour des souffrances qu’elle ne
le compassion pour des souffrances qu’elle ne peut ni ne veut calmer.
Savez
-vous qu’il est bien éloquent, ce Tartuffe ! car M
des sentiments par lesquels a passé Elmire durant cet entretien : Je
sais
que vous avez trop de bénignité, etc… Faites d’E
la vérité. Car l’auteur l’a marquée en traits si expressifs qu’on ne
saurait
y échapper. Rappelez-vous la scène où Elmire prom
iment admirable. On ne craint plus rien de la scène qui va suivre. On
sait
trop bien dès lors que Tartuffe arrivera comme un
que, si Elmire a demandé cette entrevue à Tartuffe, c’est qu’elle le
sait
amoureux d’elle, qu’elle compte l’engager dans un
llabes outre mesure, un sens énorme ; elle semblait lui dire : « Vous
savez
! c’est une belle et bonne déclaration, une décla
ants se quereller, elle les réconcilie et rit de leur mine déconfite.
Savez
-vous bien que, si la scène est jouée par une soub
pression était impropre, je le reconnais, et je la retire. Mais je ne
saurais
vous passer que Dorine soit une dame de compagnie
à de strapontins se relevant d’eux-mêmes, mais l’ouvreuse avait je ne
sais
où des douzaines de tabourets, qu’elle échelonnai
plus polie de l’univers s’amusait de cette façon aux dépens de je ne
sais
quelle dame qu’on avait prise en grippe. On lui v
rend avec plus de vivacité encore, et son mouvement et sa chanson. On
sait
que, dans M. de Pourceaugnac, Molière a lancé aux
Les deux caractères de la pièce La Comédie-Française a, comme on
sait
, célébré par une représentation de gala l’anniver
e centenaire. Elle a dû coûter fort cher à la Comédie, et il faut lui
savoir
gré d’avoir, à si grands frais, présenté aux amat
. Je vais maintenant toucher un point plus délicat encore. Mais je ne
saurais
m’en taire, quelque admiration que je professe po
on que je professe pour les artistes qui vont être mis en cause. Vous
savez
que, dans Le Bourgeois gentilhomme, Molière a rép
lleure compagnie et qui est très digne d’être reçue par elle. Elle ne
sait
rien des turpitudes de ce Dorante qui lui fait la
compliments sur leur beauté, comme les deux ânes de la fable sur leur
savoir
; elles s’entendent pour enlever à leur sœur deux
aïve et innocente Agnès, qui parlait ainsi par ignorance et sans trop
savoir
ce qu’elle disait. Non, c’était une jeune femme q
e Fix traduit l’idée du poète : la sensation a disparu. Tout le monde
sait
par cœur les adorables vers où Cupidon avoue à sa
teux. Quand s’est-il traduit dans une phrase qui le consacre, je n’en
sais
rien ; mais cette phrase, je l’ai entendu dire à
l’incompétence des femmes du monde à se plaire au grec dont elles ne
savent
pas le premier mot ; Soit composé une dissertatio
me dramatique. Vadius arrive. Trissotin le présente à ces dames : Il
sait
du grec, Madame, autant qu’homme de France. — Du
Il sait du grec, Madame, autant qu’homme de France. — Du grec ! il
sait
du grec ! Et les voilà toutes qui se récrient et
e et il arrive enfin devant Henriette ! Excusez-moi, Monsieur, je ne
sais
pas le grec. C’est la thèse du bon sens et de la
pour une idée, quelle qu’elle soit, une forme dramatique, cette idée,
sachez
-le bien, n’existe pas au théâtre. Elle pourra, si
e côté du rôle que Provost s’était efforcé de mettre en lumière. Vous
savez
que Provost, par l’aspect général de sa personne,
t pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
cisément un contraste qu’a voulu Molière), Trissotin doit avoir je ne
sais
quoi de vif, de pétulant dans son affectation de
honneur à un poète qui n’aurait été que poète ; dont la prose a je ne
sais
quoi d’aisé, de naïf et de noble qui sent son Par
est pas dupe de leurs défauts ; et quand il y va de son bonheur, elle
sait
se défendre d’une manière douce, mais ferme. Dans
aire, aujourd’hui femme d’un sculpteur célèbre, disait ces vers : Je
sais
le peu de bien que vous avez, Clitandre. Et je vo
lui qu’une scène à effet. Mais cette scène, tous les connaisseurs la
savent
par cœur ; tous ont dans l’oreille les inflexions
ui croissent à mesure qu’ils vieillissent, qui étudient sans cesse et
savent
reconnaître une erreur et la réparer. 14 août 18
lle est de Coquelin cadet lui-même. C’est un plaidoyer pro domo. Vous
savez
que j’aime à laisser la parole à mes contradicteu
’ont qu’à boucher le bouton de sa maladie pour que l’éclat jaillisse.
Savez
-vous bien, mon cher Cadet, que Le Malade imaginai
tudes, dont vous n’êtes peut-être pas capables, sans compter un je ne
sais
quoi de génial dans le talent que tout le monde n
pter un je ne sais quoi de génial dans le talent que tout le monde ne
saurait
avoir. Contentez-vous de suivre modestement, humb
d’être gaie. De quoi est-elle faite ? en quoi consiste-t-elle ? On ne
saurait
trop le dire. Elle est gaie, voilà tout. Il y a d
décider Argan à cette épreuve terrible où il contrefait le mort pour
savoir
les secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de
Bélise l’appelle et feint de la gronder. — Moi, Madame, hélas ! je ne
sais
ce que vous voulez dire, réplique Toinette. Je ne
e est intelligente, et si elle ne fait pas tout ce qu’elle veut, elle
sait
au moins ce qu’elle fait, et le fait parce qu’ell
le ramène sans cesse à l’acteur qui parle, ou plutôt à Molière. Elle
sait
accompagner, mérite bien rare au théâtre, où les
lus loin que Mlle Baretta, et dont la portée est plus générale. Vous
savez
qu’Argan, pour éprouver les sentiments que lui po
emplacé Samson, c’est toujours Leroux qui fait Valère. En 1877, je ne
sais
quel accident m’a empêché d’assister à la reprise
ix, il y ait quelque chose qui avertisse le public et lui dise : Vous
savez
, tout ça n’est pas sérieux ; je suis marquis, d’u
personnel. J’espère que le succès des Ménechmes lui ouvrira les yeux.
Savez
-vous bien que Les Ménechmes avaient été forcés de
était dédiée à M. Boileau-Despréaux, avec qui Regnard, ainsi qu’on le
sait
, avait eu souvent maille à partir. La dédicace es
? Et le chevalier répond : Si c’est comme héritier, ma foi, je n’en
sais
rien, Jamais succession ne m’est encor venue. O
, par une légèreté d’allures, par une vivacité de débit, par un je ne
sais
quoi d’évaporé et de plaisant qui fasse illusion
e comique que le poète leur avait préparés. C’était en effet, je l’ai
su
depuis, un parti pris chez eux : — Nous devons n
ence que vous faites à ses yeux. Que lui importe à lui spectateur qui
sait
fort bien, en tout état de cause, qu’Amaury ne re
remière. Est-ce que jamais, au Théâtre-Français, on s’est inquiété de
savoir
si, dans Amphitryon, l’acteur qui représente Sosi
fait, l’inutile et mesquine vérité. — Eh ! mais, disais-je à Rameau,
savez
-vous bien que si j’avais eu sous la main Dailly,
ns de mes lecteurs, mais il s’agit là d’un point de doctrine, et vous
savez
que ce feuilleton se pique avant tout d’esthétiqu
(III, ii.) De Britannicus : Je ne
sais
pas, monsieur, farder la vérité
et Lisette, et Éraste, et les notaires, et le public ! Tout le monde
sait
qu’il ne faut rien prendre de tout cela au sérieu
très heureux en retrouvant cette opinion dans le feuilleton de Weiss.
Savez
-vous pourquoi, mon cher Reinach ? C’est préciséme
re un homme qui n’en goûte pas la grâce savoureuse et piquante. Je ne
saurais
lui en ouvrir l’intelligence. On rejouera sans do
eur des contemporains pour l’œuvre de cet aimable esprit. Ce que l’on
sait
moins, en général, c’est que les cinquante années
même, vers ce temps-là, à déchoir dans l’estime des contemporains. On
sait
qu’elle fut obligée de battre en retraite devant
eait Marivaux : on sent la nuance. Le revirement se fit peu à peu. On
sait
qu’il y eut dans le public un retour du goût vers
mpossible que Marivaux n’eût pas connu Shakespeare. Marivaux, nous le
savons
, passe pour peindre au pastel dans un style léger
e en a aisément deviné la cause et elle tremble ! Comme elle voudrait
savoir
les pensées qui flottent derrière ce front blanc
iers à sa fille : « Allons, courage ! ne me cache rien, ta mère ne le
saura
pas, c’est ton amie qui te presse. » Oui, ce rêve
re qu’elle soit, demeure toujours la mère de sa fille, et la fille ne
saurait
, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Mar
dente de sa fille, lui dit : « Je ne serai que ton amie et ta mère ne
saura
rien de ce que tu vas me confier. » Mais qu’elle
t vingt-cinq ans ? M. Octave Feuillet l’a récrit et lui a donné je ne
sais
quoi de plus sombre. Son jeune homme pauvre est f
eures, voilà que nous le louons à présent pour son aimable fantaisie.
Savait
-il seulement le sens que nous donnerions à ce mot
montre d’avance, et il le montre presque à portée de la main. Mais il
sait
que le chemin de l’amour est semé d’une foule de
its obstacles, chicanes de la vanité, du préjugé, de la timidité, que
sais
-je ? par-dessus lesquels il faut sauter, hop ! ho
t le soin de l’artiste si l’on ne sent plus le travail ? Pourquoi lui
savoir
mauvais gré de s’être donné tant de mal pour nous
s excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux théâtre, et qui, je le
savais
également, prépare en ce moment une thèse de doct
vues nouvelles, de détails curieux, et part de la main d’un homme qui
sait
ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il sait
main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il
sait
. Je crois que vous aurez plaisir à lire ce morcea
ens français ; quant aux Italiens, il les trouvait plus dociles. Vous
savez
que son actrice favorite était Silvia Balletti ;
mais discret, mesuré, avec une pointe de sensibilité larmoyante. Vous
savez
que l’Arlequin de Marivaux n’est pas du tout l’ef
r mon malheur, entendu répéter non pas vingt fois, mais cent fois. Je
sais
, hélas ! l’intonation donnée à chaque mot, et je
ent fois. Je sais, hélas ! l’intonation donnée à chaque mot, et je la
sais
si bien, qu’il m’est devenu pour ma part impossib
sard. Je n’ai plus la sincérité d’expression qu’il faudrait, et je ne
saurais
plus la ressaisir. Et, pour le dire en passant, c
teurs des divers rôles. Ils étaient bien à leur aise. Eh, oui ! je le
sais
, et nos artistes contemporains le savent égalemen
n à leur aise. Eh, oui ! je le sais, et nos artistes contemporains le
savent
également : Silvia est une bonne petite fille, tr
ectacle pour voir une pièce qui m’est absolument nouvelle, dont je ne
sais
rien. Le rideau se lève. Voici une jeune fille qu
ieu ! de ce qui occupe toutes les imaginations de jeunes filles. Elle
sait
qu’on va la marier, et elle se demande ce que ser
r les idées qu’elle s’en est formée : — Oh ! ma chère Lisette, tu ne
sais
pas, l’autre jour, j’entre chez un monsieur : il
n’en est pas moins aussi idéal que les forêts de Shakespeare ? Je ne
sais
en France que les personnages de Musset qui nagen
lle est surprise du tour que prennent les choses : « Je voudrais bien
savoir
comment il se fait que j’aie la bonté de t’écoute
. De cet étonnement à l’amour vrai, le chemin est court ; Marivaux ne
saurait
l’abréger encore sans brûler une des étapes par o
Mais voilà que peu à peu l’amour se lève dans ce cœur ingénu, qui ne
sait
pas ce que c’est que l’amour. Si elle se rendait
le, tous les sentiments sont d’une vivacité extrême : elle n’a jamais
su
se contraindre, ni se modérer ; c’est un pierrot,
troite et inintelligente. La mère d’Angélique a voulu que sa fille ne
sût
rien de rien, tout comme Arnolphe s’est évertué à
arler l’Angélique de Marivaux : elle est naïve sans doute ; mais elle
sait
qu’elle l’est ; elle analyse elle-même sa naïveté
ds parler, La douceur me chatouille, et là-dedans remue Certain je ne
sais
quoi dont je suis tout émue. C’est la passion qu
obstinément refusé à engager à son retour de Russie. Dupuis, vous le
savez
sans doute, est fils de Mme Dupuis qui a été long
personnes qui essaient de recueillir la succession de Mme Plessy. Qui
sait
même ? s’il nous était possible de remonter plus
uban, un coin du sourire, un accent de la voix, un geste, un mot, que
sais
-je ? et la ruse aussitôt sautait aux yeux des spe
tenant, personne n’eût mieux joué Araminte qu’elle ; on doit donc lui
savoir
gré de nous conserver ce chef-d’œuvre de Marivaux
e grosses, grosses vérités, on en a de mille espèces. Et celles qu’on
sait
, sans oser les divulguer, car toutes vérités ne s
rivain de théâtre ne doit apprendre à ses contemporains que ce qu’ils
savent
; son métier est de le leur rendre plus sensible.
dans ce dialogue ! Mais notez-le, s’il vous plaît, que de choses déjà
sues
, admises, consacrées ! Quand Marceline s’écrie :
nous autres critiques, une bien grande défiance de nos jugements. Qui
sait
si nous n’avons pas traité légèrement et du haut
r. C’était alors une assez vive discussion parmi les beaux esprits de
savoir
si le volume était réellement de Voltaire ou d’un
e ; voulez-vous un exemple curieux de son importance au théâtre. Vous
savez
qu’au troisième acte du Barbier le comte, sous le
êter ; car il n’a encore rien révélé au comte de ce que celui-ci doit
savoir
. Mais il ne peut pas se tenir, ou plutôt c’est l’
cer : la définition de la politique : « Feindre d’ignorer ce que l’on
sait
, et de savoir tout ce qu’on ignore, etc., etc. »
inition de la politique : « Feindre d’ignorer ce que l’on sait, et de
savoir
tout ce qu’on ignore, etc., etc. » Après cette t
l appris ? » Ce qu’il a appris, mon ami ? mais tout ce qu’il voulait
savoir
, et tout ce que tu prétendais lui cacher. Et la p
ile, par exemple ! Je mets au défi d’expliquer comment Figaro, qui le
sait
agent secret du comte, l’emploie à porter un bill
le temps Samson et M. Régnier : l’un et l’autre m’ont répondu : Je ne
sais
pas ! L’habitude du respect et de l’admiration no
les visages s’illumineront quand Figaro dira d’un air capable : « Je
sais
, goddam ! » La tirade n’est pas en situation, ell
plein de grâce, vous jouissez de cette musique sans vous inquiéter de
savoir
si elle est en situation. Ainsi de la tirade sur
garo. C’est un mélange, un pot-pourri de phrases disparates. Aussi ne
saurait
-on guère discuter avec l’acteur sur la façon dont
esprit des mots, et le goût des tirades brillantes. Entre nous, vous
savez
, le rire puissant et la haute raison de Molière s
s aggravaient à leur gré et réclamaient avec une rigueur inouïe. Vous
savez
si dans nos campagnes on aime le percepteur ; et
etirant pleines d’écus, et gouaillant sur cette bonne aventure. Je ne
sais
à quel endroit du drame, un des personnages de la
s personnages de la pièce, parlant de M. Turcaret, finit par dire : «
Savez
-vous que j’en arrive à le plaindre, ce pauvre hom
i tous se résument en seul. Il était partisan. Mais pour nous, qui ne
savons
plus ce que c’est qu’un partisan, chez qui ce mot
ement triste au contraire ? C’est une loi dramatique à laquelle je ne
sais
point d’exception : il faut absolument que dans u
ui, par charité, retire des femmes de chambre hors de condition, pour
savoir
ce qui se passe dans la famille. Tout ce dialogue
aient jamais à une héritière de cent mille écus… » M. Jules Claretie
savait
parfaitement, quand on s’avisa de tirer la pièce
aussi bien fait et aussi pathétique qu’il est mal écrit ? Il faut lui
savoir
gré, au contraire, et la remercier de l’effort qu
er ce travail, se soient abusés un instant sur le résultat final. Ils
savaient
fort bien qu’ils ne pourraient donner de la nièce
ards dus à un pseudo chef-d’œuvre, sans jamais avoir fait un sou. Ils
savaient
tout cela, et ils ne s’en sont pas moins mis de g
ravail. Mais nos jeunes acteurs en ont, par bonheur, une autre qui ne
saurait
leur manquer. C’est la joie d’avoir pénétré profo
n’est pas le vrai. La légende s’est formée et s’est transmise, on ne
sait
trop comment : personne n’a réclamé et, à la long
t et qui sonne. Les comédiens priaient un jour Piron de changer je ne
sais
quel passage qui leur déplaisait, et comme il s’e
tait évidemment l’œuvre d’un homme qui avait l’instinct dramatique et
savait
manier une situation théâtrale. Mais quelle déplo
isance ; mais on y sent la forte et âpre moutarde du Dijonnais. Je ne
sais
rien dans notre langue qui rappelle de plus près,
s encore admis dans la langue de la bonne compagnie, mais à qui je ne
sais
aucun équivalent en français… c’est le représenta
isienne lui inspirait une sorte de dégoût mêlé d’horreur. Si l’on eût
su
alors ce que c’était que la mélancolie, il y eût
parfum de province. Il est bien fâcheux que l’auteur n’ait pas osé ou
su
lui donner une place plus considérable dans son œ
joué enfant, Chloé qui lui a paru charmante, et il s’écrie : Je ne
sais
où j’en suis, ni ce que je résous ; Ah ! qu’un pr
besoin d’un monarque ; En la montrant dans tout son jour Elle
sait
l’embellir des roses de l’amour… etc. Toute cett
arque subsiste. Tous les rôles ont été sacrifiés à celui-là. Je n’en
sais
guère de plus ingrat que celui de Soliman, ce nia
hef d’orchestre du théâtre, qui les a ou retrouvés ou composés, je ne
sais
pas au juste. En tout cas, c’est à lui que l’arra
les horripile pas. 22 août 1892. Sedaine. « Le Philosophe sans le
savoir
» I La Comédie-Française va reprendre ce
La Comédie-Française va reprendre cette semaine Le Philosophe sans le
savoir
, de Sedaine, et elle a résolu, par une innovation
ne petite histoire curieuse et qui vaut la peine d’être contée. Je ne
sais
si vous vous êtes jamais aperçu, en écoutant Le P
is si vous vous êtes jamais aperçu, en écoutant Le Philosophe sans le
savoir
, que la scène capitale, celle qui est le point cu
à, au beau milieu de la scène, sans m’avoir appris ce que je tenais à
savoir
, c’est à vous, auteur, que je m’en prend : car vo
à vous, auteur, que je m’en prend : car vous témoignez par là ne pas
savoir
votre métier. Eh bien, dans la pièce, telle qu’on
aine avait-il pu gâter ainsi une pièce qui est un chef-d’œuvre ? Nous
savions
vaguement que Sedaine, au moment de la faire joue
e mon appartement. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le
savoir
; mais je sais que cette pièce au moment d’être j
. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mais je
sais
que cette pièce au moment d’être jouée a été arrê
» et il s’occupait du soin d’assurer sa fuite après le combat. Car on
sait
qu’à cette époque les lois sur le duel étaient fo
rit se trouve confirmée par la première édition du Philosophe sans le
savoir
où Sedaine, après avoir donné le texte approuvé p
té le premier à le dire après les changements. Mon Philosophe sans le
savoir
était un homme d’honneur, qui voit toute la cruau
e ne s’explique que par des raisons de routine. Le Philosophe sans le
savoir
était resté au répertoire courant : je l’ai, pour
e du maître. C’est ainsi que M. Perrin, faisant du Philosophe sans le
savoir
une distribution toute nouvelle, s’avise de recou
été nommée pour écouter la répétition générale du Philosophe sans le
savoir
, et en donner son avis : « Cette commission, dit
II La Comédie-Française vient de reprendre Le Philosophe sans le
savoir
, de Sedaine. J’ai conté il y a trois ou quatre se
revenir sur ce point, que je crois avoir suffisamment éclairci. On ne
saurait
se dissimuler que la représentation d’hier soir a
périence m’a appris que, depuis longtemps déjà, Le Philosophe sans le
savoir
ne faisait plus d’effet au théâtre. Je l’ai vu as
ecture, que la composition en est merveilleuse, et que jadis, nous le
savons
par le témoignage des contemporains, il a fait co
lle est illisible. Eh bien ! il s’est trouvé un écrivain qui, sans le
savoir
, sans aucun parti pris, poussé par son seul insti
terrompez là-dessus : « C’est un négociant, un brave négociant. Il ne
saurait
parler la langue que vous dites. » — À la bonne h
ière, à ce bruit qui les enseigne et qui les conseille. Elles veulent
savoir
la pensée et la parole du journal ! Après quoi el
euille jetée aux immondices fait sa proie et l’emporte, dédaigneux de
savoir
ce que ce vil chiffon peut contenir. Ô comble de
ue ma tentative n’était pas tout à fait une tâche désespérée. À je ne
sais
quels signes imperceptibles, l’écrivain le plus o
nt tout chargé de rides, tout couvert de haillons, et changé… Dieu le
sait
. Mais son ami le reconnaît à ce petit coin du sou
ertain charme ; la jeunesse rachète et au-delà, l’inexpérience. On ne
savait
pas écrire encore, on commençait, cela se voit, à
ître, et dans cette ombre éclairée et dans cette lumière douteuse, il
sut
entourer de ses hommages et de ses louanges la gr
ses hommages et de ses louanges la grande actrice vieillissante ; il
sut
entourer de ses encouragements et de ses conseils
écueils. Non, la critique n’a pas la prétention de tout voir, de tout
savoir
, de tout revoir, de tout arranger, de tout corrig
ur dans quelque esprit novice ; ou bien quelque cité curieuse a voulu
savoir
ce que disait cette page enfouie aujourd’hui dans
r les maîtres, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on
sait
aimer, comprendre et admirer certaines beautés de
in. « Je voudrais bien y être dans vingt ans, disait Fontenelle, pour
savoir
ce que ça deviendra ! » Fontenelle était peu amb
ira au besoin toute une révolution, mais qu’est-ce que vingt ans pour
savoir
ce que deviendra l’art, le goût, la passion, le p
ssieurs et des petites dames du Lycée, dissertait, tout un jour, pour
savoir
si l’Otello français, Orosmane, est plus malheure
olière, dans cette œuvre commune de destruction dont ils ne pouvaient
savoir
toute la portée l’un ni l’autre, se sont sauvés j
s une certaine terreur que Molière entreprit cette tâche illustre. Il
savait
que toucher à l’hypocrisie était un crime sans ré
s, ceux qui l’avaient vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne
savaient
de cette comédie que les trois premiers actes, et
s ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de tout
savoir
, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître,
ut savoir, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître, et qui ne
savait
guère qu’un jour il appartiendrait, corps et âme,
t dévot se réveille, il s’oppose à ce qu’on joue ce drame que déjà il
sait
par cœur. Molière, en ce moment, était dans toute
Nul n’eût osé parler ainsi de Monsieur le premier Président. Molière
savait
, mieux que personne, quel homme était M. de Lamoi
die serait jouée (en effet cette double part fut payée à Molière, qui
savait
si bien rendre cet argent-là aux Comédiens malheu
une grande menace à faire à Louis XIV. En sa qualité de grand roi, il
savait
que la gloire et la majesté de cette ville nouvel
usieurs hommes d’honneur fut sincère et profonde. Il y a des gens qui
savent
tout prévoir. Quant au public, il ne comprit null
t au public, il ne comprit nullement le danger. Il était impatient de
savoir
ce que deviendrait le monstre, et comment il pous
iècle de Périclès, n’ont rien à comparer ; — cependant nul ne pouvait
savoir
où donc porterait ce boulet, tiré à bout portant
les plus minces ». Entendez-vous cela, P. Caffaro ? Il faut que vous
sachiez
aussi, mon père, que Molière a pris en main la dé
affaro ! Cependant, que pensez-vous de Lulli, mon Père ? Vous devriez
savoir
« qu’il a proportionné les accents de ses chanteu
t ( erudimini qui tragidificatis ) : « Si l’auteur d’une tragédie ne
sait
pas intéresser le spectateur, l’émouvoir, le tran
s ? Ô Monseigneur, depuis vous, la comédie est bien changée ! Si vous
saviez
comme à cette heure, au théâtre, tout est faux, m
saint Antonin. Quant à cette rage de rire de tout et toujours, il ne
saurait
l’approuver, et il vous donne, comme un exemple d
uvoir l’atteindre. il comprit, d’un coup d’œil, toute sa vocation. Il
savait
faire la comédie, il était sûr de sa découverte,
Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous les habiles gens qui
savent
en jouir, au hasard ; il s’était abandonné en poè
elle n’aime plus, elle aimera peut-être ; où est son cœur ? elle n’en
sait
rien ; en attendant elle plaisante, elle jette se
die en trois actes, il n’y a pas, dans tout le drame moderne (et Dieu
sait
que nos illustres ne se sont guère tenus dans les
! Par ma foi, je vous trouve bien exigeants. — Je ne suis pas, que je
sache
, le roi Louis XIV, entouré de toutes les splendeu
heureux. D’ailleurs, comme je le disais tout à l’heure, pour ceux qui
savent
quel homme était Molière, la représentation du Ma
pour lesquelles il ne faut rien moins que sept hommes aujourd’hui, à
savoir
: deux poètes comiques au moins pour faire une co
olière, et de cette robe comique il se fit fièrement un linceul. Vous
savez
l’instant où M. Argan fait semblant d’être passé
comme il n’a traité ni Luther, ni Calvin, ni Cromwell. « La postérité
saura
la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Ma
la poésie et des beaux-arts, attachez-vous à bien comprendre, à bien
savoir
les chefs-d’œuvre qui ont été le principe et le c
ne réserve, un certain peut-être qui convient à la critique : « Je ne
sais
rien de plus grand que l’Iliade », a dit Properce
Et cependant le bon Homère sommeille quelquefois, ajoute Horace ! On
sait
que Virgile a voulu brûler l’Énéide, et qu’à l’ex
s coups de raquette et d’éventail n’ont rien à faire en tout ceci. On
sait
très bien que ce Mascarille est un drôle malavisé
ce, où cela finit ? Personne ; mademoiselle Mars elle-même, elle n’en
sait
rien. Toujours est-il que l’esprit, l’intelligenc
te plus animé que pas un de mes camarades ; je vois, je comprends, je
sais
, je sens, aussi bien qu’homme du monde, et pourta
qu’à moitié, les transes infinies de la profession ; elle n’a jamais
su
quelles douleurs sont cachées sous ces joies appa
l’exécution des grandes œuvres de l’esprit humain ? Est-ce que tu en
sais
le premier mot, cher pauvre orchestre ? Est-ce qu
ais été plus près de Molière, témoin le rire qui vous prend rien qu’à
savoir
que tout à l’heure Mascarille va paraître dans la
ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde ! »
Savez
-vous rien de plus charmant que ces petits détails
a fidélité ! Il y a dans tout cela une gaieté et une sagesse qu’on ne
saurait
trop étudier et trop applaudir. Sganarelle, resté
emier conseiller, le prudent Géronimo ; mais cette fois Géronimo, qui
sait
déjà à l’avance la maxime de l’autre Sganarelle,
pelle à son aide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui
sait
lire et écrire ! comme dit Sganarelle, croyant lu
le riche fumier de Rabelais. Et ce pauvre Sganarelle qui veut en vain
savoir
la destinée de son mariage, le voilà aussi peu av
t de bien, dit-elle à Lycaste, et vous n’en avez point aussi, or vous
savez
qu’avec cela on passe mal le temps au monde. J’ai
Ah ! nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
saurait
dire. » Cette drôlesse, car c’est le mot, est en
er à une femme de sa sorte ; maintenant qu’elle doit être en peine de
savoir
si Sganarelle a entendu cette conversation crimin
inceau, contre la coutume de France qui ne veut pas qu’un gentilhomme
sache
rien faire, il aura au moins la liberté de voir c
joué avec beaucoup de goût, de retenue, de modestie, et de politesse.
Savez
-vous aussi une plus adorable réponse que la répon
une voix s’élevât pour prendre la défense de l’œuvre originale. On ne
saurait
croire la finesse, la grâce, et toute la délicate
deux Noblet, Noblet aîné, le chanteur, Noblet cadet, le danseur. Vous
savez
, et les races futures le sauront, si les principa
anteur, Noblet cadet, le danseur. Vous savez, et les races futures le
sauront
, si les principaux acteurs de cette petite comédi
me, par les mouvements les plus impétueux de l’orateur. Il n’a jamais
su
rire, de sa vie, et toute sa vie il a été colère
tilhomme ; Alceste, cet honnête gentilhomme, a donné à sa vertu je ne
sais
quelle âpreté qui lui ôte de ses agréments et de
générosité, en courage. Seulement, il a sur Alceste cet avantage, il
sait
vivre avec les hommes, il sait comme on parle aux
ent, il a sur Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il
sait
comme on parle aux femmes du grand monde, et comm
à part, a toutes les bonnes qualités d’un homme bien élevé. Philinte
sait
, aussi bien qu’Alceste, que tous ceux qui, dans l
vous est tendue, de répondre à une politesse par un outrage. Philinte
sait
très bien que, dans une conversation de jeunes ge
ui s’amuse à cracher dans un puits pour faire des ronds ? Philinte ne
sait
pas se gendarmer à tout propos. Il n’a pas l’espr
: … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et la belle Éliante qui
sait
à quel point le Misanthrope déteste les procès5,
losophe ? Philinte est bien triste à entendre parler ainsi, mais vous
savez
que ce n’est pas le Philinte de Molière, que c’es
écédent a été si grande qu’on ne s’aperçoit pas de ces lenteurs. Vous
savez
le reste. Philinte au désespoir monte en carrosse
arcasmes, c’est-à-dire l’attention de la presse ; pour ma part, je ne
sais
pas de châtiment plus grand qu’un silence obstiné
e rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et qui a disparu, on ne
sait
où, après avoir été fort applaudi. Ce débutant po
n homme en un mot aux antipodes du rôle d’Alceste, un pareil homme ne
sait
pas, et comment voulez-vous qu’il le sache dans c
Alceste, un pareil homme ne sait pas, et comment voulez-vous qu’il le
sache
dans ce pêle-mêle de toutes choses ? qu’il y avai
s beaux vers. Une pareille profanation est tout à fait insupportable.
Savez
-vous bien qu’Alceste c’est Molière en personne ?
plus légitime et la mieux sentie. Cet homme passionné est un sage qui
sait
très bien à quelle folie il est en proie ; il aim
c de Guiche et M. de Lauzun, les galants de mademoiselle Molière ; on
sait
aussi qu’Oronte s’appelait, à la cour, M. le duc
e leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à
savoir
, grand-faim, grand-soif, grand éclat de rire, et
à entendre Molière parlant ainsi à sa femme, de ce galant dont chacun
savait
le nom. Quant au personnage de Célimène, ne deman
de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne
sait
comment ; il se demande de quel droit ces gens-là
ent disciple de Gassendi qu’il était. Qu’eût dit Lucrèce, s’il eût pu
savoir
qu’il écrivait ainsi les plus jolis vers qui se p
prude Arsinoé. Soyez tranquilles, Molière connaît le cœur humain ; il
sait
que tant qu’une femme est jeune et belle, on la p
rer sans peur à la vengeance des hommes, et que si elle le veut, elle
saura
tirer bon parti de cette vengeance. En un mot, ce
rda pleurer, puis elle se mit à rire et à rappeler son amant. Si vous
savez
un trait plus vif que celui de Célimène, coupable
acine ; Le Misanthrope est plus vieux d’un an qu’Andromaque, et je ne
sais
personne qui ressemble plus à notre Alceste, que
e sais personne qui ressemble plus à notre Alceste, que Pyrrhus. Vous
savez
le reste : ce Misanthrope, qui n’a défendu que so
u n’a pas été plus loin quand il parle de ce coquin au visage essuyé.
Savez
-vous que l’éloquence n’a jamais parlé un plus fie
t air étranger les servait, loin de leur nuire, et leur donnait je ne
sais
quelle piquante nouveauté. Figurez-vous une duche
uban, un coin du sourire, un accent de la voix, un geste, un mot, que
sait
-on ? et la ruse aussitôt sautait aux yeux des spe
laissez dire les envieux ; ceux-là ne courent pas après l’esprit, ils
savent
très bien que l’esprit a sur eux de grandes avanc
e le génie seul peut surmonter. Il ne suffit pas d’instruire, il faut
savoir
encore faire goûter les leçons que l’on donne : i
des excès affreux auxquels conduisent ordinairement les passions, il
sut
émouvoir. Un esprit observateur ne tarda pas à co
er : où la vertu avait échoué, l’amour propre, mobile de nos actions,
sut
triompher et nous apprendre à nous vaincre. On vo
es afficher leurs vices, leurs défauts, en faire trophée lorsqu’elles
savent
les couvrir d’un vernis brillant ; elles rencontr
aits les plus saillants du vice ou du ridicule alors à la mode, qu’il
sache
le dépouiller de son faux éclat, il le détruira i
saillant le vice ou le ridicule qu’ils ont exposé à nos regards, ont
su
attacher à la contexture de leurs pièces plusieur
actères3. Il ne suffit pas d’être doué d’un esprit observateur, de
savoir
lire dans le cœur humain, d’en arracher les secre
r lire dans le cœur humain, d’en arracher les secrets, il faut encore
savoir
intéresser par la manière dont on présente ses dé
ier ordre et multiplié les effets ; mais en même temps, il a toujours
su
fixer l’attention du spectateur sur le sujet prin
i n’ont pu être aperçues que dans une multitude de circonstances ; de
savoir
réunir ce qu’elles ont de plus intéressant ! Qui
, l’intérêt principal doit résulter des développements que l’auteur a
su
donner à ses personnages principaux et des situat
rtuffe, dans les Femmes savantes, par l’heureux mélange que Molière a
su
faire de ces deux espèces d’intérêt, l’avarice de
se de Tartuffe ressortent davantage. Tout auteur qui dans une comédie
saura
parler à l’esprit et au cœur, est assuré d’avance
oyable : Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Mais qui
saura
jamais déterminer précisément les traits qui dist
es plus grandes beautés, et que l’auteur, par la magie de son talent,
sait
les cacher ? Il me semble qu’on devrait être moin
faire, dit-on, que les individus placés le plus près de la nature, ne
sachent
pas distinguer le vrai et le discerner du faux, t
ux, tandis que les hommes instruits saisissent le naturel, la vérité,
savent
même les démêler. Véritable problème. Non ! tout
mais tôt ou tard nous sommes forcés d’y rentrer. Ecrivains, artistes,
sachez
dédaigner une gloire passagère et frivole, ne tra
ullement. Le Secrétaire du Roi qui a dressé le Privilège de l’Auteur,
sait
mieux le cérémonial que lui ; que ne suivait-il s
ent, est-ce là Molière ? Car bien que je ne sois pas de son temps, je
sais
néanmoins qu’il a eu des Scènes à la Cour, et ail
de ce qu’avance l’Auteur pour anéantir le préjugé général. Je ne lui
sais
pourtant pas mauvais gré d’avoir essayé de détrui
nt et depuis Molière n’ont donné que de mauvais Ouvrages : ceux-ci ne
savent
point leur métier, et ne représentent pas bien le
[trop] grands principes, pour que des gens si mal élevés puissent les
savoir
. Si on le pressait de les donner, il serait fort
omme. L’Auteur détaille assez la Comédie du Tartuffe pour ceux qui ne
savent
pas ce qui se passa à l’occasion de cette Pièce.
u’à ménager le Valet qui chaussait Molière à l’envers ; et tout Paris
sait
qu’il se nommait Provençal ; et on le connaît sou
re Auteur mystérieux voulût nous, cacher sa médisance ; tout le monde
sait
que la défense du Misanthrope est de l’Auteur, qu
ans ce Livre, Molière mésestime toujours Chapelle, et cependant il ne
saurait
se défaire de l’amitié qu’il a pour lui ? Par que
me qui veut se faire Comédien est moderne, ou elle est double. Car je
sais
qu’une personne, qui a assez bonne réputation par
et l’indignité : C’est, dit-il, la dernière ressource de ceux qui ne
sauraient
mieux faire, ou des libertins qui veulent se sous
urs et des amis choisis, doit être agréable. Mais l’Auteur ne l’a pas
su
apparemment, et il a mieux aimé faire un Livre pl
Molière, comme si nous étions ses petits parents, qui voulussions en
savoir
jusqu’aux plus basses circonstances. Les bouillon
que son Livre, et qui aurait été rempli de faits fort curieux, qu’il
sait
sans doute ; car pour être mystérieux avec esprit
doute ; car pour être mystérieux avec esprit, comme l’Auteur, il faut
savoir
toutes les circonstances des faits que l’on rappo
ut ce qu’il pouvait dire : et dès que je suis prévenu sur cela, je ne
saurais
être content de l’Auteur, qui devait tout dire ou
s femmes sont si bien stylées ; ces faussetés, ces perfidies qu’elles
savent
si bien couvrir du masque de l’ingénuité : aussi
refuse de dire une chose dont il n’est pas certain. La fine Soubrette
sait
à propos lui montrer un diamant, & lui en van
euls tous deux : Je ne conçois pas bien pourquoi je le desire. Je ne
sais
ce que je vous veux : Mais n’auriez-vous rien à
usage. Ils sont fins, souples, déliés, dignes enfin de son sexe. Mais
sachons
distinguer une faute qui ne peut qu’empêcher le s
A gens bien amoureux, Monsieur, sont des chansons. Champagne. Si vous
saviez
quel est votre rival indigne. . . Accante. Qui se
seroit-ce, dis donc ?Laurette me fait signe. Laurette. Il parle sans
savoir
. Champagne. Il parle sans savoir.Je sais tout, &
fait signe. Laurette. Il parle sans savoir. Champagne. Il parle sans
savoir
.Je sais tout, & fort bien ; Mais elle ne veut
. Laurette. Il parle sans savoir. Champagne. Il parle sans savoir.Je
sais
tout, & fort bien ; Mais elle ne veut pas que
r Monsieur à le guérir ? N’aura-t-il pas sujet de haïr Isabelle, S’il
sait
que le Marquis tient sa place auprès d’elle ? Acc
. C’est mon cousin, dis-tu ? Laurette. C’est mon cousin, dis-tu ?Que
sait
-il ce qu’il dit ? Il s’est mis malgré moi cette e
qu’elle ne dit rien. Laurette. Je ne suis que trop sotte, & tu le
sais
trop bien. . . . . . . . . . On rit des petites
n vain le sort cruel veut me pousser à bout : Un homme vraiment grand
sait
triompher de tout. (Avec enthousiasme.) Reine du
is presque pas d’apparence. Mnesiloque. . . . . . . . . . . . . Si tu
savois
comment il m’a parlé de toi... Chrisale. Qu’a-t-i
être amoureux de Dorimene, jeune coquette. Il consulte Géronimo, pour
savoir
s’il doit l’épouser ; son ami lui conseille de n’
cien ; celui-ci, tout échauffé d’une dispute qu’il vient d’avoir pour
savoir
s’il faut dire la forme ou la matiere d’un chapea
epter. Je n’ai point de bien, vous n’en avez point aussi ; & vous
savez
que sans cela on passe mal le temps au monde, &am
voue tout naturellement qu’il n’a pas de gorge à couper ; & je ne
sais
, n’en déplaise à Moliere, si par cette raison mêm
ut.) Seigneur... Pancrace. Tu veux te mêler de raisonner, & tu ne
sais
pas seulement les éléments de la raison. Sganarel
Peut-on... Pancrace, se tournant vers l’endroit par où il est entré.
Sais
-tu bien ce que tu as fait ? un syllogisme in balo
lcibus, unguibus & rostro. Sganarelle. Seigneur Aristote, peut-on
savoir
ce qui vous met si fort en colere ? Pancrace. Un
Oui, vous êtes un impudent de vouloir disputer contre un Docteur qui
sait
lire & écrire. Voilà qui est fait. Je vous pr
elques larcins à ceux qu’il a faits dans cette scene, nous devons lui
savoir
gré de ne l’avoir pas prise en entier. La nouvell
te ? Sganarelle. Pardonnez-moi, je... Pancrace. Vous voulez peut-être
savoir
si la substance & l’accident sont termes syno
ns prendre la peine de copier toute la scene de Moliere, il suffit de
savoir
que Pancrace impatiente encore Sganarelle en voul
ment du Docteur, il ajoute ordinairement, pour se faire respecter : «
Savez
-vous ce que c’est qu’un Docteur ? tout ce qu’un h
homme a été obligé de faire avant que d’être Docteur ? Il faut qu’il
sache
lire & écrire ; pour lire & écrire, il fa
’expérience qu’à la jeunesse il faut unir la jeunesse. Mais on a beau
savoir
les choses et la vie, on rêve toujours des except
gloire qu’il voyait prochaine, le génie dont il avait conscience, ne
sauraient
-ils compenser, pour un jeune cœur facile à l’enth
e d’Armande Béjart se soit passée sur les grandes routes. Ce que l’on
sait
de sa culture d’esprit et de ses talens donne à c
nt propres à la future épouse et aux siens de son côté et ligne. » On
sait
ce qu’il faut penser de cette dot, et pourquoi, s
elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. — Pour d
pportent l’avis d’un meilleur juge en ce genre : « Personne n’a mieux
su
se mettre à l’air de son visage par l’arrangement
e sont jamais dissipés ; leurs yeux ne parcourent pas les loges ; ils
savent
que leur salle est remplie, mais ils parlent et a
cet incident de coulisses, car le chroniqueur Loret déclare qu’on ne
saurait
jouer avec plus de naturel qu’elle ne fit. Un an
nserve et ils s’enseignent ; mais une élève intelligente aura beau en
savoir
tout ce qui peut s’apprendre, si elle ne tire de
ttitude et de son sourire tranquille. La comédienne qui, la première,
sut
porter un tel rôle et s’y incarner fut vraiment u
oute leur force. Qu’il y ait beaucoup d’elle-même dans le rôle, on ne
saurait
le méconnaître. Célimène est, par excellence, la
les représentations de Mélicerte, du Sicilien et d’Amphitryon : on ne
sait
même pas si elle joua dans la première et la dern
raison, le premier modèle de quelques héroïnes de Marivaux. Mais nous
savons
par Molière lui-même ce qu’elle fut dans la capri
e souci de l’honneur en danger. Il y a, dans le rôle d’Alceste, je ne
sais
quoi de profondément vrai que la puissance créatr
ne vérité dont le pâle et chimérique amant de la princesse de Léon ne
saurait
donner le modèle. Après le naufrage d’une premièr
’il y a beaucoup de Molière et de sa femme dans le Misanthrope, on ne
saurait
conclure autre chose sinon qu’Armande était une f
ession semble bien avoir été celle des contemporains du poète. Ils le
savaient
jaloux, et, de fait, n’eussent-ils pas pris soin
663, les Nouvelles nouvelles, il disait de Molière : « Si vous voulez
savoir
pourquoi, presque dans toutes ses pièces, il rail
alouse qui l’inspire, le choix des médisances ou des calomnies, je ne
sais
quoi d’oblique et d’insinuant, tout cela dénote u
édienne, elle n’a qu’un but qui est de la rendre odieuse ; ce qu’elle
sait
des actions de son ennemie, elle le dénature, ou,
nemie, elle le dénature, ou, tout au moins, l’exagère ; ce qu’elle ne
sait
pas, elle l’invente. Qui veut déshonorer un homme
idi. » Ce marché d’amour est commode et simple ; mais, outre que l’on
sait
par les contemporains les noms des principales am
ge et de l’abbé ont passé inaperçues pour le mari, ou bien qu’il en a
su
le motif et les a tolérées : deux hypothèses égal
e leurs maîtresses, une de plus passerait sans difficulté ; mais elle
savait
mal ce monde-là et son ignorance l’a trahie. Bien
édienne, on peut tenir le fait pour assuré. VI Cette rupture ne
saurait
être antérieure au mois d’avril 1666, car à cette
adeleine Béjart. Peu de temps après, Molière tombait malade ; nous le
savons
par Robinet, qui annonce, le 21 février 1666, sa
si crédule. Cependant mes bontés ne l’ont point changée ; et si vous
saviez
ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma p
rt avec elle dans mon cœur. Mon idée en est si fort occupée que je ne
sais
rien en son absence qui me puisse divertir. Quand
vois, une émotion et des transports qu’où peut sentir, mais qu’on ne
sauroit
dire, m’ôtent l’usage de la réflexion. Je n’ai pl
n troublée fut moins irréprochable ; enfin sa liaison avec Molière ne
saurait
leur valoir à l’un et à l’autre une sympathie san
ttre les yeux fermés une régularité bourgeoise qui n’y est pas et n’y
saurait
être. En l’espèce, il commit ou une faute ou une
rs Molière par les devoirs d’une reconnaissance filiale : ce que l’on
sait
de cet insupportable fat, très dégagé de préjugés
che si fière. De là Pulchérie, son avant-dernière pièce, qui, l’on ne
sait
trop pourquoi, au lieu d’être jouée par la troupe
nnes d’après les hommages poétiques qui leur sont consacrés ; mais on
sait
gré à Armande d’avoir inspiré celui-là et, au sor
dans cette même rue de Richelieu, bien inspiré en cela ; mais, on ne
sait
pour quelle cause, il serait revenu bientôt habit
une aggravation rapide de son mal et une catastrophe foudroyante : on
sait
dans quelles circonstances dramatiques, le 17 fév
arge, elle aurait rempli près de lui le beau rôle que bien des femmes
surent
prendre en pareil cas, celui de l’abnégation et d
qu’il avait fondé, et lorsque enfin elle put songer à elle-même, elle
sut
, quoiqu’on en ait dit, concilier ce qu’elle devai
avait partagé avec son droit d’arranger son existence à sa guise. On
sait
les tristes incidens qui marquèrent les funéraill
ceux qui peuvent réveiller mon Lecteur. Je me flatte que le Public me
saura
bon gré d’avoir travaillé : je lui donne la Vie d
s que je viens de nommer. Et comme ce même Cyrano était très avide de
savoir
, et qu’il avait une mémoire fort heureuse, il pro
ite Fille de Monsieur de Modène, Gentilhomme d’Avignon, avec qui j’ai
su
, par des témoignages très assurés, que la mère av
olière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle
sut
parler ; et à mesure qu’elle croissait, ce nom dé
é sur moi ; et je me reprocherais de les abandonner. » Cependant j’ai
su
que la Béjart, lui aurait fait le plus de peine à
bon à ces Comédiens, pour jouer alternativement avec les Italiens. On
sait
qu’ils passèrent en 1660 au Palais Royal, et qu’i
crivait, et de travailler avec une très grande précipitation. Mais je
sais
par de très bons mémoires qu’on ne lui a jamais d
ilà un grand original que vous n’avez point encore copié. Je n’ai pu
savoir
absolument si ce fait est véritable ; mais j’ai é
Il avait très grande raison de charger sur leur mauvais goût. Ils ne
savaient
aucun principe de leur art ; ils ignoraient même
sque tous leurs Ouvrages. Molière en était fâché. De manière qu’ayant
su
qu’ils devaient représenter une pièce nouvelle da
e n’avait point encore paru : et lorsque Molière en eut besoin, il ne
savait
où le prendre : il dit à ses Comédiens de le lui
, à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer. Mais il
savait
que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de l
Critique. C’était une question souvent agitée dans les conversations,
savoir
si Molière a maltraité les Médecins par humeur, o
bonnes ou mauvaises. Il est vrai qu’il avait peu de confiance en leur
savoir
; et il ne se servait d’eux que fort rarement, n’
uphin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je
sais
que cette Histoire n’est pas tout à fait de mon s
t ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me
sache
mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verr
nte de Baron ce qu’ils voulaient faire de leur pupille. ― Nous ne le
savons
point, dirent-ils ; son inclination ne paraît pas
éparatifs pour lui donner à souper ce jour-là. Le petit homme, qui ne
savait
auquel entendre pour recevoir les caresses qu’on
rdre avait été expédié sur-le-champ. La Raisin ne fut pas longtemps à
savoir
son malheur ; animée par son Olivier, elle entra
spositions extraordinaires qu’il avait pour la déclamation. Le Public
sait
comme moi jusqu’à quel degré de perfection il l’a
s ce n’est pas le seul endroit par lequel il nous a fait voir qu’il a
su
profiter des leçons d’un si grand Maître. Qui, de
tait ses amis ; il examinait avec attention ce qu’il travaillait ; on
sait
même que lorsqu’il voulait que quelque Scène prît
aisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron, qu’il
savait
être un assuré protecteur auprès de Molière, que
à la Du-Parc, et à la Béjart, qui le tourmentaient le plus, qu’il ne
savait
qu’un moyen pour l’emporter sur Scaramouche, et g
retour de Baron on joua une pièce intitulée Dom-Quixote. (Je n’ai pu
savoir
de quel Auteur :) On l’avait prise dans le temps
entrer dans le moment que la Scène le demanderait. Mais l’Âne, qui ne
savait
point le rôle par cœur, n’observa point ce moment
de s’abandonner à ses déplaisirs. ― Eh ! lui répondit Molière, je ne
saurais
être Philosophe avec une femme aussi aimable que
mmencements du repas furent froids : c’est l’ordinaire entre gens qui
savent
ménager le plaisir ; et ces Messieurs excellaient
arrosse, comme si c’était à un Valet de figurer avec moi. ― Vous ne
savez
ce que vous dites, répondit Godemer, Monsieur sai
moi. ― Vous ne savez ce que vous dites, répondit Godemer, Monsieur
sait
que je suis en possession du devant de votre carr
tre Mr le M. de … c’était une espèce de fat constitué en dignité : on
sait
que la fatuité est de tous les états. Le Marquis
quis offensé se trouvant chez Mr de M. en présence de Chapelle, qu’il
savait
être l’Auteur de l’Épigramme, ou du moins il s’en
ant d’envie de donner des coups de bâton, donne-les, et t’en va. On
sait
que les trois premiers actes de la Comédie du Tar
’il s’était imaginé que bien loin qu’on dût attaquer sa pièce, on lui
saurait
gré d’avoir donné de l’horreur pour un vice si od
sa Préface à la tête de cette pièce : mais il se trompe, et il devait
savoir
par sa propre expérience que le public n’est pas
on les trouverait tous pillés de cette force-là. Et même quand il ne
sait
où prendre, il se répète sans précaution. De sem
avoir travaillé. ― Vous avez raison, dit Molière à son ami ; mais je
sais
un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
s, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde
sait
qu’après cela cette pièce fut jouée de suite, et
clamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma pièce ; et je ne
saurais
voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sa
On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté qui
savait
par elle-même que l’hypocrisie était vivement com
ien composée ; et il ne confiait point ses rôles à des Acteurs qui ne
sussent
pas les exécuter, il ne les plaçait point à l’ave
r. Mais si ces personnes-là le lui avoient reproché à lui-même, je ne
sais
s’il n’aurait pas eu raison de leur répondre que
une homme, dit Molière, vous ne connaissez pas Mr Bernier, et vous ne
savez
pas que c’est mon ami, peu s’en faut que je ne pr
erre. Il les remercia gracieusement, et applaudit fort à leur profond
savoir
sans intéresser son mérite. Mais avant que de sor
t Chapelle, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui ne peuvent
savoir
si j’ai raison. Il y a une heure que j’use mes po
igner, et c’en serait assez pour amener tout Paris à votre pièce : Je
sais
l’attention que l’on a sur moi. ― Non, Monsieur
e ne vous convient point ; c’est la dernière ressource de ceux qui ne
sauraient
mieux faire, ou des Libertins, qui veulent se sou
d dans le cœur de vos parents, que de monter sur le Théâtre ; vous en
savez
les raisons, je me suis toujours reproché d’avoir
é, ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous
savez
que la Barre, et Florimont sont de ses amis ; qu’
e c’est un vrai squelette ; et qu’elle n’a pas le sens commun. ― Je
sais
tout cela, Monsieur, lui répondit Molière ; mais
as arrangé les plis de sa cravate. Il avait un valet, dont je n’ai pu
savoir
ni le nom, ni la famille, ni le pays ; mais je sa
dont je n’ai pu savoir ni le nom, ni la famille, ni le pays ; mais je
sais
que c’était un domestique assez épais, et qu’il a
onnaître celle qu’il avait à rendre ses représentations heureuses. Il
savait
que quelque recherche qu’il pût faire il ne trouv
en la voyant si parée ! que voulez vous dire avec cet ajustement ! ne
savez
-vous pas que vous êtes incommodée dans la pièce ?
suivante, et à Paris, le 8 de Juillet de la même année. Tout le monde
sait
combien les bons Juges, et les gens du goût délic
it vif quand on l’attaquait. Benserade l’avait fait ; mais je n’ai pu
savoir
à quelle occasion. Celui-là résolut de se venger
lui dans cette pièce ne fût fait ensuite des ordres du Roi ; mais je
sais
qu’il était travaillé un an et demi auparavant, e
s qu’il en avait, il eut recours à Mr de Corneille pour lui aider. On
sait
que cette pièce eut à Paris au mois de Juillet 16
il, les bouillons de ma femme sont de vraie eau forte pour moi ; vous
savez
tous les ingrédients qu’elle y fait mettre : donn
aquelle il était fort sensible. Il était ferme dans son amitié, et il
savait
la placer. Mr le maréchal de Vivonne était celui
si vive que l’on doutait qu’il lui survécût longtemps. Tout le monde
sait
les difficultés que l’on eut à faire enterrer Mol
ui de ces Personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne
sauraient
imiter, qui soupçonnent la conduite de Molière, q
de recouvrer les ouvrages de Molière, qui n’ont jamais vu le jour. Je
savais
qu’il avait laissé quelques fragments de pièces q
l avait laissé quelques fragments de pièces qu’il devait achever : Je
savais
aussi qu’il en avait quelques-unes entières, qui
t été absolument contesté par des personnes que je devais supposer en
savoir
mieux la vérité que le Public ; et je devais me r
te Molière et l’Auteur de sa Vie par des termes un peu trop forts, ne
sait
pas apparemment qu’il n’y a point d’Auteur, pour
t-t-il que je fasse remarquer à mon Censeur que c’est lui-même qui ne
sait
pas le cérémonial ? Puisqu’il ignore que quand on
urd’hui de tous les Pays, de toutes les Cours étrangères ; et l’on ne
saurait
se donner trop de soins pour la perfectionner ; d
par passion, ou de commande : Ou il me permettra de lui dire qu’il ne
sait
pas distinguer l’ancien d’avec le nouveau, le has
erait bien passé de sa vie, puisqu’elle ne touche point l’État. Je ne
sais
si le Public recevra ce sentiment ; mais il est,
là bien assez pour connaître la Cour ; et je doute que mon Censeur la
sache
aussi bien que Molière la savait dès ce temps-là.
Cour ; et je doute que mon Censeur la sache aussi bien que Molière la
savait
dès ce temps-là. Mais mon Critique n’y pense pas
contradiction dans les paroles et dans les situations de Molière. Il
savait
par son expérience que le Public de Paris n’était
il y avait des Auteurs et un goût pour lesquels il était prévenu. Il
savait
que ce Public ne jugeait pas avec autant de disce
ion, je déclare que je n’en veux qu’à l’Acteur en général ; et que je
sais
distinguer, et celui qui exécute bien, et même le
nsi il doit étudier son extérieur, et cultiver sa prononciation, pour
savoir
ce que c’est que de varier les accents, et de div
quand ils invectivent. C’est là ce qu’on appelle communément, ne pas
savoir
, ne pas sentir ce que l’on dit ; n’avoir pas d’en
plus séduisants moyens de toucher l’Auditeur ; mais peu de personnes
savent
l’exécuter. Il faut encore une grande habitude po
les mêmes dispositions. Mais, me dira mon Critique, votre Molière ne
savait
point tout cela ; vous dites vous-même qu’il n’eu
eproche un moment après. Je n’ai pas, dit-il, « donné tout ce que je
savais
de la Comédie du Tartuffe ; on s’en plaint partou
e la Comédie du Tartuffe ; on s’en plaint partout ». Mais, lui qui en
sait
tant de choses, que ne les disait-il ? Que ne rec
de vérité : Veut-il que je pénètre dans l’intérieur de Molière, pour
savoir
si Mr N. et Mad N. sont les originaux du Tartuffe
de soin que mon Censeur, j’ai vu que cela était vrai. En vérité je ne
saurais
comprendre l’Auteur de la Critique, je ne puis le
res qui ne les valent pas. » Si je discutais cette proposition, je ne
sais
si mon Censeur, et ses bons amis, y trouveraient
ur ! Il les oublie d’un moment à l’autre ; et bien sérieusement je ne
sais
pas pourquoi il lui a pris fantaisie de critiquer
nd il me demande un détail plus étendu sur les Pièces de Molière : Je
sais
que cela aurait fait plaisir au Public ; et peut-
pressions, que je n’aurais pu employer dans un simple récit. Et je ne
sais
pas où mon Censeur a vu établi en règle, qu’il so
ts qui y sont répandus ? Ainsi dût Mr Baile le trouver mauvais, je ne
saurais
lui passer d’avoir donné du poids à un indigne Ou
votre travail ; ainsi je ne vous enverrai plus chercher, parce que je
sais
la complaisance que vous auriez pour moi ; mais j
et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui
sais
à quel coin se marquent les bons vers. Dans les c
hoix de ses mots, N’en dira jamais un, s’il ne tombe à propos : Et ne
saurait
souffrir, qu’une phrase insipide Vienne à la fin
et le jour à rien faire, Mon cœur exempt de soins, libre de passion,
Sait
donner une borne à son Ambition, Et suivant des g
écontent de ce qu’il vient de faire : Il plaît à tout le monde, et ne
saurait
se plaire ; Toi donc qui vois les maux où ma Muse
s les pas de Sophocle, et seul de tant d’Esprits De Corneille vieilli
sais
consoler Paris, Cesse de t’étonner, si l’Envie an
ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur troupe me regarde : Je
sais
sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à
sur un vice ils pensent me confondre, C’est en m’en guérissant que je
sais
leur répondre : Et plus en criminel ils pensent m
e ? Le Parnasse Français anobli par ta veine Contre tous ces complots
saura
te maintenir. Et soulever pour toi l’équitable Av
mire ? Que l’Auteur du Jonas s’empresse pour les lire ? Pourvu qu’ils
sachent
plaire au plus puissant des Rois : Qu’à Chantilli
ns chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le
savoir
de I*** L’Art poétique, chant III, v. 359-428
ection d’une troupe d’acteurs plus difficile à régir qu’un empire, il
sut
unir l’activité et la contemplation ; il fit plus
leux qui proscrivent absolument la comédie. Voici ce qu’il dit : « Je
sais
qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut
que les âmes sont attendries par ces sortes de représentations. Je ne
sais
pas quel grand crime c’est de s’attendrir à la vu
grande perfection soit dans les forces de la nature humaine, et je ne
sais
pas s’il n’est pas mieux de travailler à rectifie
éplorer ce double avilissement. Les détracteurs de Molière, qu’ils le
sachent
ou qu’ils l’ignorent, nient l’utilité de la coméd
personne de la perversité que qualifie ce mot vengeur ; la bonne foi
sait
gré au poète de lui avoir donné le signalement du
s de l’imposteur. Les gens de bien qui ne veulent pas être trompés ne
sauraient
trop méditer les deux portraits que Molière a bur
it et dignités Au prix de faux clins d’yeux et d’élans affectés ; Qui
savent
ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts,
contre nous des armes qu’on révère, Et que leur passion, dont on leur
sait
bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
non plus que Molière prétende, comme le bonhomme Chrysale, réduire le
savoir
des femmes À connaître un pourpoint d’avec un ha
s pensées » peuvent toujours se tenir à l’écart : chacun de nous doit
savoir
s’il apporte ou non dans cette épreuve les dispos
ablement ridicule de Mademoiselle de Scudéri, un puissant orateur qui
sut
passionner les chiffres et faire jaillir le pathé
vous conseille De dormir comme moi sur l’une et l’autre oreille. Et
sait
-on ce qui mettait si à l’aise sa conscience de po
icéron. « La nature du conte le voulait ainsi, » dira-t-il avec je ne
sais
quelle impudeur ingénue ; et il ajoutera : « c’es
, on ne lit pas les fables de La Fontaine, on les regarde ; on ne les
sait
point par cœur, on continue de les voir. Si l’on
il parle en son propre nom. Lorsqu’il fait parler ses personnages, il
sait
, à propos, se montrer incisif et véhément. Aussi
souveraines De celui qui fait tout, et rien qu’avec dessein, Qui les
sait
que lui seul ? Comment lire en son sein ? Aurait-
la main devant la postérité qui les admire et qui les aime. Elle leur
sait
gré à tous deux de n’avoir pas haï les hommes don
nt en regard de Molière et de La Fontaine. Si ceux qui les déprécient
savent
ce qu’ils font, ils sont bien coupables ; et bien
Préface Il y a quelques années, je ne
sais
quel Anglais eut l’idée joviale de faire représen
et de « grand homme de bien » ; car on le loue à ces deux titres. Je
sais
que les « dévots » (on dit maintenant les clérica
re exactement sur la vie de Molière tout le peu qu’il est possible de
savoir
. Écoutons-le. Jean-Baptiste Poquelin, fils d’un m
là l’entrée en scène du prince de nos moralistes. Après une année des
sais
malheureux dans la capitale, les Béjart virent qu
ne cause universelle ; et au lieu de crier d’abord contre le préjugé,
sachons
premièrement si la profession de comédien n’est p
tié à tout faire plier en lui sous la loi du devoir. Tous les yeux ne
savent
point voir un tel spectacle, tous les esprits, mê
un tel spectacle, tous les esprits, même de très-fins esprits, ne le
savent
point comprendre ; et, enfin, c’est ce que l’art
d’hésitations, pour mettre en train ce philosophe railleur, que nous
savons
être allé si hardiment et si loin. L’Étourdi en 1
ont ils n’eussent pas trop à rougir. Le père Béjart était mort, on ne
sait
quand ni où. La mère vivait et pouvait avoir soix
e épouse très-légère ; et le moqueur des maris malheureux était et se
savait
aussi mal marié que possible. On connaît les cons
qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne
saurait
la censurer sans injustice. Et si nous voulons ou
négliger, et il se tourne en finissant vers d’autres adversaires. Il
sait
« qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne pe
ime c’est que de s’attendrir à la vue d’une passion honnête, et je ne
sais
s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et
rancher entièrement. » Très bien, mais la question est précisément de
savoir
si le théâtre en effet rectifie et adoucit les pa
de Molière : il s’est ici refusé au métier qu’on lui imposait, et n’a
su
jeter que de lourds haillons sur les misères de l
ettez dans vos discours un peu de modestie… Couvrez ce sein que je ne
saurais
voir... Une trentaine d’années après la railleu
du monde, en lui laissant cependant toute sa corruption. La postérité
saura
peut-être la fin de ce poète comédien qui, en jou
xte qu’elle se termine ordinairement par le mariage. » J’ai lu, je ne
sais
où, que Bossuet, dans ses Réflexions sur la coméd
n proie et d’aller apprendre d’elles tout ce qu’il faudrait ne jamais
savoir
? » Je ne demande point pardon de celle longue c
du mal. Abrégeons cette belle page de philosophie chrétienne : « Qui
saurait
connaître ce que c’est en l’homme qu’un certain f
e que c’est en l’homme qu’un certain fond de joie sensuelle, et je ne
sais
quelle disposition secrète au plaisir des sens, q
premières complaisances des sens émus, on aide le mal à éclore ; qui
saurait
faire sentir à un chrétien la première plaie de s
qu’il y met la dernière main en prêchant la sédition. A la vérité, il
sait
réparer ce dernier mal, en prêchant la servitude.
’il faut railler pour toute consolation et tout refuge. Ah ! ceux qui
savent
voir le fond du cœur humain ne rient pas et ne dé
e nous conseille que l’égoïsme ou la volupté. Me voilà bien avancé de
savoir
que les hommes sont ou fourbes ou fous ; d’avoir
u théâtre pour épurer les mœurs, on doit reconnaître qu’il a toujours
su
parfaitement à quoi s’en tenir sur cette promesse
, dont aucun n’a obtenu le succès du moindre vaudeville où l’auteur a
su
produire des actrices suffisamment jolies et suff
es. Une question ordinairement agitée entre ces purificateurs, est de
savoir
qui porte le plus de préjudice à la morale publiq
dez-vous nocturne d’un jeune homme avec une femme mariée… Je voudrais
savoir
si les effets de ces différents contrastes peuven
droite raison à s’affranchir des erreurs qui l’ont prévenue, il faut
savoir
reconnaître la puissance de la mauvaise foi, de l
omber la justice et le bon sens. L’éloquence apostolique a voulu et a
su
atteindre à la persuasion sans se servir des ress
onde. A coup sûr, humainement, il n’y a pas égalité de forces et l’on
sait
de quel côté sont les entraves. Mais la Providenc
t libre parce que c’est son caractère et son droit, et parce qu’on la
savait
fidèle. Entre les princes qui l’ont ainsi reçue c
ire les rois à n’être que les exécuteurs aveugles des volontés qu’ils
savent
lui inspirer. Il serait intéressant de rechercher
ique en 1662 ; des suites cruelles de la guerre, qu’aggravait « je ne
sais
quoi de déréglé dans toute la nature. » La voix d
es restes de l’homme, qui, parce qu’ils ne voient point de bonté, ne
savent
plus qu’il y a un Dieu . Il dénonce au roi les ch
de l’étoffe pour quatre rois et pour un honnête homme : « Sire, vous
savez
les besoins de vos peuples, le fardeau excédant l
était contraint de leur adresser : « Dieu, témoin de mes intentions,
sait
avec quel respect pour vos personnes et avec quel
les courtisans, sur les maîtresses, sur les bouffons, ces prêtres qui
surent
être tout ensemble si grands orateurs et si bons
paroles. »Il se refusait à son devoir, il ne l’avait pas oublié ; il
savait
qu’il devait quelque chose à Dieu et à son peuple
rs et les derniers moments de sa vie si dignes d’admiration. » On ne
saurait
plus équitablement juger Louis XIV, et mieux expl
rdeur ce progrès vers la ruine. A l’âge de quinze ans, Bourdaloue fit
savoir
à ses parents qu’il voulait entrer dans la Compag
rit vif et pénétrant, une exacte connaissance de tout ce qu’il devait
savoir
, une droiture de raison qui le faisait toujours t
Bourdaloue aussi, se mettant un instant en scène, parlera de ce qu’il
sait
faire, et des œuvres que lui inspire son zèle pou
omme son style, l’homme né impétueux jusqu’à l’impatience, mais qui a
su
s’imposer le frein et qui ne le laisse jamais. Il
C’est ici que Bourdaloue se met en scène et parle de lui-même. Je ne
sais
si pareille chose lui est arrivée une seconde foi
me éclata de rire, et le sermon en fut tellement interrompu, qu’on ne
savait
ce qui en arriverait. » La renommée de l’orateur
timent qu’elles méritaient. Bourdaloue voulait manifestement que l’on
sût
à qui il parlait, et qu’on ne pût pas, le voulût-
it n’est pas inopportune aujourd’hui : « C’est de vous, mesdames, le
savez
-vous, et jamais y avez-vous bien pensé devant Die
le bel air du monde les autorisent, tandis que le démon d’impureté ne
sait
que trop s’en prévaloir. Le comble du désordre, c
on venait d’entendre ; on avait besoin d’en parler, besoin surtout de
savoir
ce qu’en pensait le maître. Le maître se taisait
du conspirateur qui suggère au monarque une pareille alliance et qui
saura
s’y faire une part que le roi ne voudrait pas lui
ls sont moins en état de se défendre. Un seul trait en fera juger. On
sait
quelle nuée de commentateurs (plus ladres, pour l
mière scène. Il s’agit d’Oranie, prude à son corps défendant, Qui ne
saurait
souffrir qu’un autre ait les plaisirs Dont le pen
ient sous sa garde. Lorsqu’elle vit les entreprises du roi et qu’elle
sut
qu’il y avait non pas une cloison, mais une porte
, et diffament encore, à sa suite, des écrivains qui font ce que nous
savons
, pour un ruban, pour une gratification, pour le m
’éléments et de garanties du succès futur. En les combattant, Molière
savait
les exploiter. Tout ce qui se fait d’ingénieux en
rveille du passé. La principale opposition venait des jansénistes. On
sut
les désarmer et même les intéresser au triomphe d
arque ce qu’on souhaite ; ils voient comme Dieu ce qu’il nous faut et
savent
mieux que nous ce qu’ils nous doivent accorder. »
Mais Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, O prince ! et je
sais
l’art de lever les scrupules. Ayant su faire agr
ridicules, O prince ! et je sais l’art de lever les scrupules. Ayant
su
faire agréer toutes les flatteries, le comédien s
e devant la race de Poquelin. Voyons quelle sorte de guerre Molière a
su
faire à l’hypocrisie. La perfection d’une comédie
ers la bonne foi ; quantité de gens d’esprit qui font des affaires en
savent
quelque chose. Néanmoins un certain art est encor
t de dévot, pour absurde et mauvais chrétien qu’on le suppose, qui ne
sache
qu’une part au moins de son bien appartient à ses
e ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons l’esprit. Je
sais
comme je parle et le ciel voit mon cœur ! … Ne re
était plus maître de son art, il connaissait mieux le parterre. Il a
su
ce qu’il faisait. Personne autant que lui-même n’
Apportant un tel secours aux passions que la religion condamne, il a
su
d’avance que ces passions, durables comme l’human
en de cette préface sur laquelle nous revenons souvent parce qu’on ne
saurait
trop l’étudier. Pour le talent comme pour la bonn
ent puériles et font peu d’honneur à de si fiers esprits. Mais, on le
sait
, Molière là-dessus n’était pas exigeant envers lu
par le coté qui les a blessés ; ils sont trop politiques pour cela et
savent
trop bien vivre pour découvrir le fond de leur âm
ne, les grands princes, MM. les ministres, même les gens de bien… Il
sait
, de traîtresse manière, Se faire un beau manteau
ère leur déclare qu’ils sont de franches dupes, dont « les hypocrites
savent
prévenir la bonne foi, et qui, par la chaleur qu’
es ; sondant l’âme humaine à des profondeurs dont l’auteur comique ne
sait
pas même le chemin, il avertit l’hypocrite qui se
e mobile secret de leurs actions, deviennent hypocrites quasi sans le
savoir
, dans une sorte de bonne foi. On ne devient pas h
». Celte risible providence de comédie, dont tout coquin un peu madré
sait
se garer, Bourdaloue la remplace par la Providenc
ritable, qui voit tout, à qui rien n’échappe et que sa voix éloquente
sait
rendre présente aux cœurs les plus endurcis. Il c
comme il se soucie peu de leurs protestations. En vrai moraliste, il
sait
lire dans les cœurs ; en vrai chrétien, il ose li
eaucoup de choses de la vraie ; comme la fausse et la vraie ont je ne
sais
combien d’actions qui leur sont communes ; comme
mirera d’autant plus que sa diffamation paraîtra plus hardie. Veut-on
savoir
ce que les apologistes de Molière ont répondu à B
se légitime, ni de platitude qui puisse manquer le succès. Bourdaloue
savait
qu’il n’arracherait pas aux ennemis de la dévotio
ôt que d’être traité d’hypocrite, on devient impie et libertin. » On
sait
maintenant quelle est l’œuvre, on sait quel fruit
vient impie et libertin. » On sait maintenant quelle est l’œuvre, on
sait
quel fruit l’impiété en retire, on connaît par co
même temps, il est aisé de comprendre pourquoi le moraliste comique a
su
dès l’origine et verra toujours s’élever contre l
n sage, capable de distinguer la fausse dévotion de la vraie, comment
saura-t
-il se défendre ou d’une aversion systématique pou
gnage, bien loin de l’excuser, c’est ce qui redouble son crime. — Que
sais
-je, dit-il, ce qui se passe dons l’âme, et si l’i
us, qui connaissez Dieu, et qui par l’expérience des dons de sa grâce
savez
combien il est honorable et avantageux d’être à l
e inscription : Vincent de Paul, célèbre philanthrope français. Je ne
sais
si l’inscription de 1795 était aussi révoltante e
e je ne lui demande pas de me représenter exactement sa peinture : je
sais
qu’il n’est qu’un pauvre histrion mal apparenté,
gens. Je ne veux de lui qu’une chose et je le tiens quitte du reste :
sachons
seulement quelle idée il se fait d’un homme de bi
au monde et plus noble et plus belle. Voilà une déclaration qu’on ne
saurait
désirer plus nette. Écoutons la suite. Où sont le
os gens de bien qui « n’attachent leur haine qu’au péché seulement, »
savent
alors montrer qu’ils peuvent haïr quelque autre c
, d’un pinceau libertin, doivent enflammer la charité du chrétien qui
sait
et qui croit que ce mauvais esprit, que celte plu
court. » Bourdaloue ne craint pas sur ce chapitre d’appuyer trop. Il
sait
à quel ennemi subtil et fuyant il s’attaque. « V
: Mais pourquoi donc en faire, si ce n’est pour empêcher ce que vous
savez
être un véritable désordre soit dans l’intérieur
me ou jusqu’à la faiblesse ? On l’ignore, et je défie qu’on le puisse
savoir
. Cléante, qui les rassemble et qui parle comme l’
ope, qui est d’ailleurs un très beau morceau de littérature, en je ne
sais
quelle révélation quasi surhumaine dont il ne fau
onte ou Clitandre, Alceste est l’objet de sa satire. Cet homme qui ne
sait
point écouter patiemment de méchants vers, ni per
ulait pas plus les faiblesses du parterre que ses propres chutes ; il
savait
prévoir l’ignorance du public et n’hésitait pas à
le beauté du fait ! L’auteur du Misanthrope reçut à son théâtre je ne
sais
quelle comédie du critique, et celui-ci devint l’
nd observer, mais qu’en réalité elle invente, et elle annonce qu’elle
saura
les corriger en riant. C’est son affiche : Castig
. Néanmoins personne ne se trompe au sentiment qui les anime, et l’on
sait
fort bien les trouver lorsque l’on a besoin d’eux
nts de Dieu, en opprimant leurs semblables, en commettant l’iniquité,
savent
ce qu’ils font et le veulent faire ; ils résisten
la moindre bonne influence sur le genre humain. A cause de cela je ne
sais
quoi de lugubre plane sur son œuvre tout entière,
ue ce misanthrope, tel qu’il l’a dépeint, n’a pas mérité d’être et ne
saurait
devenir l’un des amants et l’un des jouets de Mll
s déchirer sous-main leurs meilleurs amis. Les fausses prudes doivent
savoir
que leurs grimaces ne servent de rien, et que, qu
le monde et de n’y vouloir d’autres moyens que les leurs ! Eux seuls
savent
s’y prendre. Ils savent … Mettre le poids d’une
oir d’autres moyens que les leurs ! Eux seuls savent s’y prendre. Ils
savent
… Mettre le poids d’une vie exemplaire Dans les
teur. J’ai dit ce que j’avais à dire : Liberavi animam meam. Ceux qui
sauront
que j’ai vécu, sauront que je n’ai pas fait parti
’avais à dire : Liberavi animam meam. Ceux qui sauront que j’ai vécu,
sauront
que je n’ai pas fait partie du parterre qui canon
e ce que l’on souhaite, ils voient COMME DIEU, ce qu’il nous faut, et
savent
mieux que nous ce qu’ils nous doivent accorder. »
ion ! Et la chair sur vos sens fait grande impression ! Certes, je ne
sais
pas quelle chaleur vous monte ; Mais à convoiter,
me dévot. S’il se trouve bien accueilli d’un homme opulent à qui il a
su
imposer… il ne cajole point sa femme… il est enco
et fariboles : Bien souvent le prochain en a sa bonne part, Et l’on y
sait
médire et du tiers et du quart. Ces principes,
au inonde à cause de ses scandales. 30. … Couvrez ce sein que je ne
saurais
voir 30. Laurent, serrez ma haire avec ma disci
t’en.Bon ! De ce déguisement que faut-il que j’augure ? Damis. Tu le
sauras
. Mais par quelle aventure Te rencontré-je en ce
univers. Placé dans la Magistrature, Où l’on vante, à bon droit, son
savoir
, sa droiture, Il faut bien qu’à la ville il en po
son maître. Vous ?Te voilà bien surprise. Finette. Aux belles, je le
sais
, vous parlez bon françois : Mais savez-vous l’an
se. Finette. Aux belles, je le sais, vous parlez bon françois : Mais
savez
-vous l’anglois ? Damis. Mais savez-vous l’anglo
vous parlez bon françois : Mais savez-vous l’anglois ? Damis. Mais
savez
-vous l’anglois ?Sottise ! Enseigner ce qu’on ne
Damis. Mais savez-vous l’anglois ?Sottise ! Enseigner ce qu’on ne
sait
pas, Est-ce chose, dis-moi, si rare dans le monde
: Mais, pour lui, m’a-t-on dit, leur langue est de l’arabe. Il n’en
sait
pas une syllabe. Moi, j’en puis écorcher quelques
s. Je crains.C’est la nature même. Mon Auteur est sans art, & ne
sait
que sentir. Eraste. Avant tout autre, il en est u
L’amour offense votre oreille. Eraste. C’est de l’amour anglois... Je
saurai
me prêter. Voyons. Damis. Voyons.Il faut vous co
: Je vous adore : « Mon cœur vous le dit encor mieux... » Eraste.
Savez
-vous bien, Monsieur Blacmore, Que vous seriez co
faux Anglois réunit. Il parle de son amour pour sa pupille, & ne
sait
trop s’il doit l’épouser, parceque Newton ne s’es
reçu une lettre du même, qui lui marque la mort de ce fils. Comme il
sait
l’anglois, il prend la lettre des mains d’Eraste,
de connaître à fond l’histoire des idées au dix-septième siècle, pour
savoir
que nous sommes ici en présence d’une révolution
e du seigneur Pancrace : la moindre infraction le met hors de lui : «
Sais
-tu bien ce que tu as fait ? s’écrie-t-il en se ra
et non moins au courant qu’elle des questions à la mode : Voulez-vous
savoir
, en effet, « si la substance et l’accident sont t
ce à elle que Gros-René cite le cousin Aristote, et, au bout de je ne
sais
combien de phrases, de comparaisons, de tempêtes,
de philosophie lui-même ; qu’on l’écoute… une heure ou deux, et l’on
saura
… une foule de choses ; l’on saura… « que l’R se p
’écoute… une heure ou deux, et l’on saura… une foule de choses ; l’on
saura
… « que l’R se prononce en portant le bout de la l
ue celui dont je veux parler (21). » Voilà pour l’école. Mais, on le
sait
, l’amour n’aime pas trop les généralités, surtout
besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s’agit, et je
sais
venu ici pour cela. MARPHURIUS. Seigneur Sganarel
. Je viens vous dire que j’ai envie de me marier. MARPHURIUS. Je n’en
sais
rien. SGANARELLE. Je vous le dis. MARPHURIUS. Il
ment : Marphurius est un pyrrhonien, rien de plus, et pour moi, je ne
saurais
m’étonner que l’attention de Molière se soit port
ant pas si longtemps, ce me semble, qu’avaient été prononcés le « Que
sais
-je ? » de Montaigne, le « Je ne sais, » de Charro
u’avaient été prononcés le « Que sais-je ? » de Montaigne, le « Je ne
sais
, » de Charron, le « Quid igitur, » de Sanchez. N’
rs l’astre resplendissant des yeux adorables de sa maîtresse. Veut-on
savoir
à qui Molière a emprunté cette belle comparaison!
dateurs des sciences modernes (45). Que notre grand comique n’ait pas
su
découvrir la marche future des sciences, sans dou
l’éclat de cet incomparable génie. Mais voici que cette accusation ne
saurait
se soutenir devant les textes ; nous l’avons vu,
endi communique à Molière son amour passionné pour Lucrèce. Le maître
sait
le poète entier par cœur : l’élève se met à le tr
eulement. Car si l’on peut lui reprocher de n’avoir pas même toujours
su
se maintenir à cette modeste hauteur, et d’être t
grande perfection soit dans les forces de la nature humaine, et je ne
sais
s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et
chez un juste milieu entre Arnolphe qui ne veut pas même que sa femme
sache
lire, et Chrysale qui est bien près de ne lui lai
parcourrez ses pièces. Une fois, en effet, une seule fois, par je ne
sais
quelle bonne fortune, il s’est oublié, il s’est t
e vie de Molière, et le même mot la résume : Molière aime l’humanité.
Sachons
rendre hommage en terminant à une aussi belle con
s les créatures une inestimable valeur ; pour des chrétiens enfin qui
savent
retrouver la sainte volonté de leur maître ] dans
il a pu le lui dire dans un reproche immortel… Mais même alors il ne
saurait
désespérer d’elle et la maudire. Non content de s
de la médecine… et naturellement il arrive à traiter cette question,
savoir
si l’intervention du médecin est ou n’est pas con
on vent que Molière ait eu en vue un philosophe en particulier, je ne
sais
pas pourquoi on ne songerait pas à Gassendi plutô
c lui dans un commerce familier, dans une intimité quotidienne. S’ils
savent
tous les mystères de sa pensée, ils ne songent pa
répertoire, je suis arrivé à penser que les interprètes de Molière en
savent
moins sur le vrai sens de ses ouvrages qu’un homm
ère avait quarante ans quand il écrivit l’École des femmes, et chacun
sait
qu’il venait d’épouser Armande Béjart, presque au
as le sens général de la comédie. La seule question importante est de
savoir
si Arnolphe est un personnage sérieux ou un perso
rre, je le veux bien, mais à la condition qu’il sera ridicule sans le
savoir
. Or les comédiens qui représentent Arnolphe ne pa
s sur mon compte ; je ne suis pas si sot qu’on pourrait le croire. Je
sais
très bien qu’Agnès ne m’aimera jamais, qu’elle m’
a moquerie et n’est plus un personnage de comédie. Si Arnolphe trompé
sait
qu’il est justement trompé, pourquoi Agnès, charg
oin impérieux, et qui louent sans hésiter la nouvelle Célimène. On ne
sait
pas à quel point le goût public est dépravé par l
demeurer fidèle à la vérité. — M. Geffroy, dans le rôle d’Alceste, a
su
se concilier la sympathie. Il est certain qu’il s
velles de son pieux ami, le spectateur n’a plus aucune inquiétude. Il
sait
d’avance qu’Orgon ne sera pas trompé, qu’il a tro
qu’on rie, c’est le principal. Il faut laisser aux pédants le soin de
savoir
si le divertissement était de bon aloi, ou si l’o
e du bon sens est toujours bonne à défendre ; perdue aujourd’hui, qui
sait
si elle ne triomphera pas demain ? À mon avis, le
traduisent pas sa volonté, ils la complètent à leur manière, et Dieu
sait
comment. Ici, la tradition prétendue qu’on invoqu
e, ajoute aux vers qu’elle récite des interjections dont la mesure ne
saurait
s’accommoder. On dit que la tradition le veut ain
mon étonnement et mon dépit partagés par des hommes éclairés dont le
savoir
me rassure. Enfin, et c’est la le dernier reproch
fausse route. Que Trissotin et Vadius comprennent la futilité de leur
savoir
et du fatras entassé dans leur cerveau, ils chang
es pédants ridicules, mais des hommes sensés. Dès qu’ils commencent à
savoir
qu’ils ne savent pas, ils sont sur la route de la
les, mais des hommes sensés. Dès qu’ils commencent à savoir qu’ils ne
savent
pas, ils sont sur la route de la vraie science, e
ne crois pas inopportun d’appeler l’attention sur leur méprise. Pour
savoir
leur pensée à cet égard, je n’ai pas besoin de le
piqué, habille superbement Germain son pensionnaire & dont il ne
sauroit
être payé. Celui-ci est mieux reçu. Alors des arc
ouvrage d’après cette copie, n’en apperçoit pas les beautés, & ne
sait
y voir d’autre mérite que celui d’avoir substitué
it, dans une épître dédicatoire, que la piece a eu du succès. Je n’en
sais
rien ; mais je sais qu’on n’en parle plus. Je sai
dédicatoire, que la piece a eu du succès. Je n’en sais rien ; mais je
sais
qu’on n’en parle plus. Je sais qu’à la représenta
du succès. Je n’en sais rien ; mais je sais qu’on n’en parle plus. Je
sais
qu’à la représentation des Précieuses, un vieilla
i présentoit, s’écria : Courage, Moliere, voilà la bonne Comédie : je
sais
que Ménage, en sortant de la premiere représentat
ce que nous avons adoré, & adorer ce que nous avons brûlé » : je
sais
enfin que Moliere a si fort ridiculisé ses origin
une seconde fois d’Alcmène nécessairement vaincue, qui commet sans le
savoir
, sans pouvoir l’éviter, une faute qui doit la dés
contre qu’à la fin l’objection timide de Sosie : Le seigneur Jupiter
sait
dorer la pilule595 ; et certes, ce n’est pas ass
ment à ces immoralités étalées, tandis que si peu d’hommes prudents y
savent
prendre les leçons excellentes qu’elles cachent.
lgaire immoralité des opéras demandés par une cour licencieuse : il a
su
dire en vers admirables ce que d’autres ne savaie
cour licencieuse : il a su dire en vers admirables ce que d’autres ne
savaient
exprimer qu’avec platitude et froideur ; il a su
ue d’autres ne savaient exprimer qu’avec platitude et froideur ; il a
su
donner dans le tendre et la galanterie sans tombe
r dans le tendre et la galanterie sans tomber dans le ridicule ; il a
su
trouver des accents d’une touchante douceur, d’un
ien, » et qui concluent en chantant : Aimons, c’est le vrai moyen De
savoir
ce qu’on en doit croire624. Et après elles vienn
laisir de s’enflammer : Un cœur ne commence à vivre Que du jour qu’il
sait
aimer. Quelque fort qu’on s’en défende, Il faut y
dans la vie, Soyons toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux.
Sus
! sus ! chantons ensemble ! Dansons, chantons, jo
a vie, Soyons toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux. Sus !
sus
! chantons ensemble ! Dansons, chantons, jouons-n
Jouissons, jouissons des plaisirs innocents Dont les feux de l’Amour
savent
charmer nos sens 644, n’est-il pas tout naturel
e De goûter les plaisirs ici-bas ! La sagesse De la jeunesse C’est de
savoir
jouir de ses appas648 ; et tous les intermèdes d
du chap. V des Maximes et Réflexions sur la Comédie : « La postérité
saura
peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jo
our seul roulans, Ces doucereux Renauds, ces insensés Rolands ;
Saura
d’eux, qu’à l’amour, comme au seul dieu suprême,
suprême, On doit immoler tout, jusqu’à la vertu même ; Qu’on ne
sauroit
trop tôt se laisser enflammer ; Qu’on n’a reçu
ujours d’abord. Tout ce qui nourrit les passions est de ce genre… Qui
sauroit
reconnoître ce que c’est en l’homme qu’un certain
que c’est en l’homme qu’un certain fonds de joie sensuelle, et je ne
sais
quelle disposition inquiète et vague au plaisir d
obscure industrie, sans autre plaisir que d’amasser un or dont ils ne
savaient
pas jouir ; les autres végétaient dans une insipi
t et pouvait être, une espèce de prologue dialogué ; mais Molière y a
su
mettre plus de génie comique qu’on n’en trouve da
ut comme auparavant, ne peuvent plus comprendre leur maîtresse, et ne
savent
plus comment la servir ? Monsieur Bobinet, le pré
ût ; niais elles s’extasiaient bien davantage sur le grec qu’elles ne
savaient
pas même lire, et sur la théorie des tourbillons,
peu moins vulgaires, tous les mêmes ridicules que Cathos et Madelon,
savoir
, leur prétention au beau langage, leur désir de b
sèques littéraires d’un homme qui n’était dépourvu ni d’esprit, ni de
savoir
, qui était versé dans la philosophie humaine et d
de savoir, qui était versé dans la philosophie humaine et divine, qui
savait
l’hébreu et le syriaque, qui pouvait réciter par
cte, on lui refuse ceux qu’elle possède. Les hommes et les femmes, le
savoir
et l’ignorance, la modestie et la vanité, elle ch
dé, leur fil et leurs aiguilles, et ne veut pas qu’une femme lise et
sache
rien, hors veiller sur son pot, n’est plus du siè
geois, même de la classe la plus opulente, qui fît fort peu de cas du
savoir
et du beau langage, et qui mît bien au-dessus les
résentant, l’organe de l’opinion générale de l’époque sur le degré de
savoir
auquel il était permis aux femmes d’aspirer. « Ch
ue Philaminte exerce sur lui ; et il le serait encore davantage, s’il
savait
se résoudre à secouer ce joug humiliant. Il est r
esse d’être raisonnable, lorsque, dans son juste dépit contre le faux
savoir
et le faux esprit, il attaque l’esprit et le savo
it contre le faux savoir et le faux esprit, il attaque l’esprit et le
savoir
véritables ; quand, révolté de voir des femmes qu
être savante ; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle
sache
ignorer les choses qu’elle sait ; De son étude, e
vent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle
sait
; De son étude, enfin, je veux qu’elle se cache,
it ; De son étude, enfin, je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du
savoir
sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les auteu
veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le
sache
, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots
t et positif. Clitandre est d’avis qu’une femme étudie et acquière du
savoir
. Il ne limite pas même la sphère de son instructi
tout. Certes, les plus zélés partisans des prérogatives du sexe n’en
sauraient
demander davantage. Mais, à ces concessions si la
e les femmes ne fassent point parade de leurs connaissances, qu’elles
sachent
même quelquefois les dissimuler ; et voilà ce que
contribué à établir, chez notre nation moqueuse, ce préjugé contre le
savoir
des femmes, dont sa vertueuse amie lui paraissait
re éducation, et qui eût conservé toutes les grâces de son sexe ; qui
sût
penser profondément et qui n’affectât rien ; qui
re ; qui… ». Mais je m’arrête ; car Thomas, qui n’était pas, comme on
sait
, avare de périodes, en est vraiment prodigue en c
in d’écrire au bas le nom de celle qu’il avait voulu peindre. « Je ne
sais
pas, dit-il en note, si Molière eût trouvé un par
homas et de madame Necker ne permit pas qu’on hésitât un seul instant
sut
le mot de cette flatteuse énigme. Admirons, en no
stractions, doit-on être surpris que certaines gens, qui n’ont ni son
savoir
, ni son jugement, ni son esprit, s’évertuent si r
ière ce qui n’y est pas, par compensation apparemment de ce qu’ils ne
savent
pas apercevoir ce qui s’y trouve ? Je n’ai pas ac
qui voit le sort de son amour dépendre de cette femme impérieuse, ne
saurait
se faire violence au point d’admirer ses écrits,
e aussi de la pédanterie, ne méprise pas, ne déteste pas pour cela le
savoir
; il n’en hait que la charlatanerie, l’apparence
Voilà les contrastes tels que les donne la nature, et que Molière les
savait
imiter. Il n’est pas un personnage de la comédie
prend pas un mot dieu merci, à la querelle qu’on lui fait : mais elle
sait
très bien, elle dit très bien aussi, qu’une serva
n. J’appelle Horace, Horace ; et Boileau, traducteur. Si vous voulez
savoir
la manière de l’homme, Il applique à Paris ce qu’
avec commentaires, la note sur le vers 107 de la satire III. 2. On
sait
son mot : Il nous faudra brûler ce que nous avon
1110-1112 : Je crois que vous seriez un maître d’arme expert ; Vous
savez
à merveille, en toutes aventures, Prendre les con
ns Le Malade imaginaire ? Sont-ce les comédiens après sa mort ? On ne
sait
. En tout cas, ce sont les éditeurs de 1682 qui l’
quelquefois graves, mais enfin le blâme d’une pareille négligence ne
saurait
remonter jusqu’à Vinot et à La Grange, il ne frap
lusieurs dames : Elles ont le cœur noble et le corps gent. Et l’on ne
saurait
, sans changer le sens de ces deux phrases, rempla
’exemple de quelques difficultés d’un autre genre, de celles qu’on ne
saurait
résoudre si l’on ne s’est livré à une étude spéci
s nécessaires à la construction de l’édifice, mais qu’il faut ensuite
savoir
faire disparaître. Tout ce que je puis promettre,
e même du passage suivant, qui montre l’adresse avec laquelle Molière
savait
faire intervenir les passions de ses acteurs dans
n ouvrage qui mérite qu’on en parle ; il est fait par un homme qui ne
savait
rien de la vie de Molière ; et il se trompe dans
nt presque toujours sans critique et sans justesse ; en un mot, il ne
sait
point apprécier le génie de l’auteur du Misanthro
que pourrait le faire croire cette phrase déjà citée : Grimarest ne
savait
pas même ce que tout le monde sait . Il suffit, p
hrase déjà citée : Grimarest ne savait pas même ce que tout le monde
sait
. Il suffit, pour s’en convaincre, de réunir ce q
cre, de réunir ce que Brossette nous a laissé sur le même sujet18. On
sait
que ce laborieux commentateur avait recueilli de
ceux qui peuvent réveiller mon lecteur. Je me flatte que le public me
saura
bon gré d’avoir travaillé : je lui donne la vie d
s que je viens de nommer. Et comme ce même Cyrano était très avide de
savoir
, et qu’il avait une mémoire fort heureuse, il pro
ne petite fille de M. de Modène, gentilhomme d’Avignon, avec qui j’ai
su
, par des témoignages très assurés, que la mère av
olière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle
sut
parler44 ; et à mesure qu’elle croissait, ce nom
é sur moi ; et je me reprocherais de les abandonner. » Cependant j’ai
su
que la Béjart (Madeleine) lui aurait fait le plus
on55 à ces comédiens pour jouer alternativement avec les Italiens. On
sait
qu’ils passèrent en 1660 au Palais-Royal, et qu’i
crivait, et de travailler avec une très grande précipitation. Mais je
sais
, par de très bons mémoires, qu’on ne lui a jamais
là un grand original que vous n’avez point encore copié. » Je n’ai pu
savoir
absolument si ce fait est véritable ; mais j’ai é
Il avait très grande raison de charger sur leur mauvais goût. Ils ne
savaient
aucun principe de leur art ; ils ignoraient même
que tous leurs ouvrages : Molière en était fâché. De manière qu’ayant
su
qu’ils devaient représenter une pièce nouvelle da
me n’avait point encore paru, et lorsque Molière en eut besoin, il ne
savait
où le prendre ; il dit à ses comédiens de le lui
à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer ; mais il
savait
que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de l
de ces sortes de choses, le railla sur ce qu’un homme comme lui, qui
savait
si bien peindre le faible des autres, tombait dan
é à vivre avec elle comme si elle n’était pas ma femme ; mais si vous
saviez
ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma p
vois, une émotion et des transports qu’on peut sentir, mais qu’on ne
saurait
exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’
itique70 . C’est une question souvent agitée dans les conversations,
savoir
si Molière a maltraité les médecins par humeur, o
bonnes ou mauvaises. Il est vrai qu’il avait peu de confiance en leur
savoir
; et il ne se servait d’eux que fort rarement, n’
phin, et elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je
sais
que cette histoire n’est pas tout à fait de mon s
t ; mais elle m’a paru si singulière, que je ne crois pas que l’on me
sache
mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verr
ante de Baron ce qu’ils voulaient faire de leur pupille. « Nous ne le
savons
point, dirent-ils ; son inclination ne paraît pas
éparatifs pour lui donner à souper ce jour-là. Le petit homme, qui ne
savait
auquel entendre pour recevoir les caresses qu’on
rdre avait été expédié sur-le-champ. La Raisin ne fut pas longtemps à
savoir
son malheur ; animée par son Olivier, elle entra
spositions extraordinaires qu’il avait pour la déclamation. Le public
sait
comme moi jusqu’à quel degré de perfection il l’a
ce n’est pas le seul endroit par lequel il nous ait fait voir qu’il a
su
profiter des leçons d’un si grand maître. Qui, de
ltait ses amis ; il examinait avec attention ce qu’il travaillait ;on
sait
même que lorsqu’il voulait que quelque scène prît
aisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron, qu’il
savait
être un assuré protecteur auprès de Molière, que
t à la du Parc et à la Béjart, qui le tourmentaient le plus, qu’il ne
savait
qu’un moyen pour l’emporter sur Scaramouche, et d
Baron (en 1670), on joua une pièce intitulée Don Quixote (je n’ai pu
savoir
de quel auteur85) : on l’avait prise dans le temp
entrer dans le moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne
savait
point le rôle par cœur, n’observa point ce moment
de s’abandonner à ses déplaisirs. « Eh ! lui répondit Molière, je ne
saurais
être philosophe avec une femme aussi aimable que
mmencements du repas furent froids ; c’est l’ordinaire entre gens qui
savent
ménager le plaisir ; et ces messieurs excellaient
carrosse, comme si c’était à un valet de figurer avec moi. — Vous ne
savez
ce que vous dites, répondit Godemer ; monsieur sa
c moi. — Vous ne savez ce que vous dites, répondit Godemer ; monsieur
sait
que je suis en possession du devant de votre carr
M. le marquis de… C’était une espèce de fat constitué en dignité : on
sait
que la fatuité est de tous les états. Le marquis
quis offensé se trouvant chez M. de M… en présence de Chapelle, qu’il
savait
être l’auteur de l’épigramme, ou du moins il s’en
nt d’envie de donner des coups de bâton, donne-les, et t’en va. » On
sait
que les trois premiers actes de la comédie du Tar
il s’était imaginé que, bien loin qu’on dût attaquer sa pièce, on lui
saurait
gré d’avoir donné de l’horreur pour un vice si od
sa préface à la tête de cette pièce : mais il se trompa, et il devait
savoir
par sa propre expérience que le public n’est pas
ette pièce, dit, en parlant au prince de Condé93 : « Je voudrais bien
savoir
pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de
on les trouverait tous pillés de cette force-là ; et même quand il ne
sait
où prendre, il se répète sans précaution. »De sem
avoir travaillé. « Vous avez raison, dit Molière à son ami ; mais je
sais
un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
s, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde
sait
qu’après cela cette pièce fut jouée de suite, et
clamer faussement et pitoyablement quatre vers de ma pièce ; et je ne
saurais
voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sa
On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté, qui
savait
par elle-même que l’hypocrisie était vivement com
ien composée ; et il ne confiait point ses rôles à des acteurs qui ne
sussent
pas les exécuter ; il ne les plaçait point à l’av
ne homme, dit Molière ; vous ne connaissez pas M. Bernier, et vous ne
savez
pas que c’est mon ami ; peu s’en faut que je pren
erre. Il les remercia gracieusement, et applaudit fort à leur profond
savoir
sans intéresser son mérite : mais avant que de so
t Chapelle, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui ne peuvent
savoir
si j’ai raison. Il y a une heure que j’use mes po
gner ; et c’en serait assez pour amener tout Paris à votre pièce : je
sais
l’attention que l’on a sur moi. — Non, monsieur,
e ne vous convient point ; c’est la dernière ressource de ceux qui ne
sauraient
mieux faire, ou des libertins qui veulent se sous
rd dans le cœur de vos parents que de monter sur le théâtre ; vous en
savez
les raisons : je me suis toujours reproché d’avoi
té ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous
savez
que La Barre111 et Florimont sont de ses amis, qu
que c’est un vrai squelette, et qu’elle n’a pas le sens commun. — Je
sais
tout cela, monsieur, lui répondit Molière ; mais
as arrangé les plis de sa cravate. Il avait un valet, dont je n’ai pu
savoir
ni le nom, ni la famille, ni le pays : mais je sa
dont je n’ai pu savoir ni le nom, ni la famille, ni le pays : mais je
sais
que c’était un domestique assez épais, et qu’il a
nnaître celle qu’il avait à rendre ses représentations heureuses : il
savait
que, quelque recherche qu’il pût faire, il ne tro
en la voyant si parée, que voulez-vous dire avec cet ajustement ? ne
savez
-vous pas que vous êtes incommodée dans la pièce ?
uivante ; et à Paris, le 8 de juillet de la même année. Tout le monde
sait
combien les bons juges et les gens du goût délica
it vif quand on l’attaquait. Benserade l’avait fait ; mais je n’ai pu
savoir
à quelle occasion. Celui-là résolut de se venger
ui, dans cette pièce, ne fût fait ensuite des ordres du roi ; mais je
sais
qu’il était travaillé un an et demi auparavant ;
u’il en avait, il eut recours à M. de Corneille pour lui aider122. On
sait
que cette pièce eut à Paris, au mois de juillet 1
l, les bouillions de ma femme sont de vraie eau-forte pour moi ; vous
savez
tous les ingrédients qu’elle y fait mettre : donn
aquelle il était fort sensible. Il était ferme dans son amitié, et il
savait
la placer. M. le maréchal de Vivonne était celui
si vive, que l’on doutait qu’il lui survécût longtemps. Tout le monde
sait
les difficultés que l’on eut à faire enterrer Mol
i, de ces personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne
sauraient
imiter, qui soupçonnent la conduite de Molière, q
de recouvrer les ouvrages de Molière qui n’ont jamais vu le jour. Je
savais
qu’il avait laissé quelques fragments de pièces q
il avait laissé quelques fragments de pièces qu’il devait achever. Je
savais
aussi qu’il en avait quelques-unes entières qui n
t été absolument contesté par des personnes que je devais supposer en
savoir
mieux la vérité que le public ; et je devais me r
e ses pièces, c’est de tous nos auteurs comiques celui qui a le mieux
su
ménager le goût du public, par la beauté du dialo
s moments, Y goûtaient des contentements Par diverses réjouissances ;
Savoir
, des bals, ballets, et danses. D’ailleurs quelq
s concertèrent, Tous six ensemble se mêlèrent, Pour faire Mirabilia.
Savoir
l’époux d’Aurélia… Scaramouche à la riche taille,
e dans la troupe de Molière en 1659 ; il y reste jusqu’en 1663. On ne
sait
rien de sa vie ni des rôles qu’ils remplissent. G
sir à l’écouter quand il vient faire le compliment ; et celui dont il
sut
régaler l’assemblée, à l’ouverture de la troupe d
les situations les plus tristes. La Thorillière laissa trois enfants,
savoir
: la demoiselle Charlotte Le Noir, femme de Baron
le chantait avec goût le français et l’italien, et personne n’a mieux
su
se mettre à l’air de son visage par l’arrangement
ieu ! pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne
sais
pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonni
donc fallu que l’un des trois en ait rendu compte. Or, tout le monde
sait
que Grimarest et Baron ont été en liaison particu
rs rivaux, et le rôle de Métaphraste, pour son maître de pension : on
sait
avec quel soin il appropriait ses rôles au caract
rante pistoles de reste du débris de mon naufrage, comme un joueur ne
saurait
vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans ta
és pour aller aux états, ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne
saurais
dire combien de grâces je reçus ensuite de toute
a troupe à Paris. » (Préface de La Grange dans l’édition de 1682.) On
sait
que Boileau regrettait fort qu’on eût perdu la pe
conde scène des Fourberies de Scapin. 4° Le 20, Le Fagoteux : on
sait
que c’est le titre que Molière donnait lui- même
on maintien, mais elle a grâce à tout cela, et ses manières ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. Enfin so
rds ne sont pas dissipés, leurs yeux ne parcourent pas les loges. Ils
savent
que leur salle est remplie, mais ils parlent et i
capable d’inventer cette histoire. Il disait donc que Louis XIV ayant
su
que les officiers de sa chambre témoignaient par
i avait appris de lui l’art si difficile de remuer les passions et de
savoir
les bien peindre sur leur visage, c’est ici, dis-
i-ci lui avait répondu : « C’est bien à vous d’en juger, vous qui ne
savez
pas lire, » et qu’il lui avait répliqué : « Je ne
, vous qui ne savez pas lire, » et qu’il lui avait répliqué : « Je ne
sais
que trop lire depuis que vous faites imprimer. »
èrent ainsi : Froid, sec et dur auteur, digne objet de satire, De ne
savoir
pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes péc
as lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes péchés, je n’ai que trop
su
lire, Depuis que tu fais imprimer ! Racine souti
roisième. Molière soutint au contraire qu’il fallait conserver de ne
savoir
pas lire : cette façon, dit-il, « est plus nature
le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de Léontium (Ninon). Vous
savez
si Molière était un bon juge en ces sortes de mat
spérances. Mais, le dirai-je ? le fait est faux, entièrement faux. Je
sais
que j’attaque ici une centaine de recueils d’anec
prouver la vérité de l’anecdote racontée par Grimarest, lorsqu’on ne
saurait
pas que jusqu’alors de Visé avait été un des plus
lgré lui, qui furent représentés dans l’été de 1666. (Desp.) 99. On
sait
que les ennemis de Molière voulurent persuader au
ce vers de Boileau parlant de lui : Il plaît à tout le monde, et ne
saurait
se plaire, il s’écria, serrant la main du satiri
de la Lettre critique sur la vie de Molière dit que ce valet, qui ne
savait
pas chausser son maître, devint habile mécanicien
utre anecdote plus vraisemblable peut avoir donné lieu à celle-ci. On
sait
que, dans les Femmes savantes, Molière a joué Mén
la tête de ses œuvres.) Pour bien comprendre cette anecdote, il faut
savoir
que Benserade se croyait le privilège exclusif de
uivant : « La postérité lui sera redevable de la belle comédie ! il a
su
l’art de plaire qui est le grand art ; et il a ch
héâtre, qui demande plus d’action que de paroles, et où les traits ne
sauraient
paraître naturels dans la perspective où ils sont
s anciens prouve qu’il y a deux manières de traiter la comédie. On ne
saurait
donner trop de louanges à Molière d’avoir su réun
r la comédie. On ne saurait donner trop de louanges à Molière d’avoir
su
réunir ces deux manières différentes aussi parfai
’auteur dans le choix de ses caractères, et avec quelle habileté il a
su
distinguer ceux qui conviennent au théâtre d’avec
r bien apprécier le prodigieux mérite d’invention de Molière, il faut
savoir
où en était, vers le milieu du xviie siècle, l’a
cis contre les mariages d’amour : Pauvre amant, je te plains, qui ne
sais
pas encore Que, bien qu’une beauté mérite qu’on l
des guerres d’Allemagne, je le conçois : son vice peut lui servir. On
sait
de tout temps l’effet du costume militaire et des
té, la grâce, les soins du domestique portés légèrement, la femme qui
sait
être utile sans cesser d’être agréable. Un père q
l n’y en a pas d’autre. Pour écrire de génie dans la comédie, il faut
savoir
écouter ses originaux, saisir au passage leurs pa
nous le verrons engagé. Isabelle aime Valère ; elle voudrait qu’il le
sût
. Mais comment faire ? Elle vit étroitement renfer
. Mais ce sont contre-vérités que les amants comprennent vite. Valère
sait
donc qu’il est aimé, et il le sait par Sganarelle
es amants comprennent vite. Valère sait donc qu’il est aimé, et il le
sait
par Sganarelle. Voici un premier tour bien joué.
Lui dire qu’on est occupée de lui, ce n’est pas assez : il faut qu’il
sache
tout, et qu’il le sache par une lettre. Cette let
ée de lui, ce n’est pas assez : il faut qu’il sache tout, et qu’il le
sache
par une lettre. Cette lettre sera un prétendu bil
e cette sortie si tard ? Ce n’est guère le fait d’une jeune fille qui
sait
si bien congédier les galants. Sganarelle ne va-t
ens moral qui rend leurs tromperies innocentes par la pudeur qu’elles
savent
y garder, et par le mariage qui est au bout.
ses ressources, sur son expérience. Enfin j’ai vu le monde, et j’en
sais
les finesses. Il corrompra ses propres domestiqu
est entré. Il faut croire que l’esprit sert à bien peu ; car Arnolphe
sait
par l’amant lui-même tout ce qui se fait et tout
l est instruit d’un rendez-vous convenu entre les deux amants : il en
sait
l’heure ; il n’a rien négligé pour le rendre fata
mais qu’il est troublé du désir de faire mieux. Mais il hésitait. On
sait
ses touchantes résistances. N’avait-il pas à fair
’a qu’une préférence de caprice entre des indifférents ; mais elle ne
sait
pas même respecter celui qu’elle préfère. Il vien
r la façon dont il y est jeté, et par la façon dont il en sort. On le
sait
honnête homme et vrai, et les poètes de tout temp
iment de n’oser renvoyer même les amants qu’elle méprise. Célimène ne
sait
point se fixer : n’est-il pas naturel que tout le
rité. Pourquoi gâte-t-il sa probité, en se prétendant le seul probe ?
Savons
-nous bien d’ailleurs si cette opposition qu’il fa
ner à de malhonnêtes gens l’idée de s’accréditer par la fausse piété,
savent
à quels signes on les reconnaît ; et Tartufe n’es
est pas dupe de leurs défauts ; et quand il y va de son bonheur, elle
sait
le défendre d’une main douce, mais ferme. Dans la
qu’au plaisir de voir des personnages peints au vrai, se joint je ne
sais
quelle affection tendre pour celai qui les a créé
me de morale n’y peut rien. Molière prend le trait à Térence, qui n’a
su
qu’en faire ; il met ces mêmes paroles dans la bo
e aux frais de son père ; c’est que l’Avare est amoureux, et qu’il ne
sait
ni reprendre ni laisser à Mariane son diamant : c
gence n’est que de la raison. L’Isabelle de l’École des Maris faisant
savoir
à Valère par son jaloux qu’elle l’aime, c’est la
son art, ce que sont tels habiles hommes dans la vie civile, lesquels
savent
mieux nos propres affaires que nous. C’est ainsi
isons générales, tirées de la nature même de la tragédie. Il entre du
savoir
dans le plaisir que nous prenons à une œuvre trag
voir dans le plaisir que nous prenons à une œuvre tragique. Or, ou le
savoir
s’en va, ou, comme il arrive aujourd’hui, il se t
ups. La comédie échappe à toutes ces vicissitudes. Il n’y faut pas de
savoir
. Quiconque y apporte du sens et un cœur est compé
il créait le rôle. Il avait expérimenté le parterre par lui-même. Il
savait
comment on le prend, et comment on le rebute. Au
nterdum tamen et vocem comœdia tollit. (Épître aux Pisons.) 18. Qui
sait
si Nicole, dans sonTraité des moyens de conserver
ien honnête, & pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie &
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
s sur ce point étoient gens bien sensés, Qui disoient qu’une femme en
sait
toujours assez, Quand la capacité de son esprit s
du monde, Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir ; Et l’on
sait
tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sa
y laissent concevoir ; Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut
savoir
. On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus
ncevoir ; Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y
sait
comme vont lune, étoile polaire, Vénus, saturne &
nus, saturne & mars, dont je n’ai point affaire ; Et dans ce vain
savoir
, qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va m
nt affaire ; Et dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne
sait
comme va mon pot dont j’ai besoin. Mes gens à la
gnore quel jour vit paroître cette comédie pour la premiere fois : on
sait
seulement qu’elle n’eut que sept représentations
s dot. Il lui répete : « Gardez-vous bien d’oublier notre convention,
savoir
, que ma fille ne sera point dotée ». La scene
i le conjure de ne point faire son malheur, & qu’Euclion, loin de
savoir
s’il rend sa fille infortunée, croit au contraire
pas sa haine jusques sur lui. La Princesse, incertaine, interdite, ne
sait
si elle doit déclarer la tendresse qu’elle a pour
uit fait-on là-haut ? est-ce mon voleur qui y est ? De grace, si l’on
sait
des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on
de, ce voleur damnable, & pour qui la Justice la plus terrible ne
sauroit
inventer des tourments assez affreux ? Hélas ! hé
n aveugle ; & certes, je ne puis pas user assez de ma raison pour
savoir
surement où je vais, où je suis, & qui je sui
’y a-t-il ? qu’avez vous à rire ? Pas un de vous ne m’est inconnu. Je
sais
qu’il y a dans votre assemblée quantité de voleur
i est-ce qui a mon trésor. Au nom des Dieux ! dites-le-moi. Vous n’en
savez
rien ! O malheureux sort ! ô triste & déplora
r la comparer avec celles de Moliere & de Plaute. Il faut d’abord
savoir
que l’avare Severin cache sa bourse dans un trou,
haies ! Misérable que je suis ! où courir ? à qui le dire ?... Je ne
sais
où je suis, ce que je fais, ni où je fuis. (Aux s
voir sous les yeux. L’Aulularia. Acte ii. Scene ii. Il est bon de
savoir
, pour l’intelligence de la scene, que Mégadore, é
int de dot à lui donner : personne ne la demandera ; & moi, je ne
sais
à qui l’offrir. Mégadore. Ne parlez point de cela
z-vous de nos actions ? Euclion. Innocentes & louables. Mégadore.
Savez
-vous mon âge ? Euclion. Je sais que vous avez déj
Innocentes & louables. Mégadore. Savez-vous mon âge ? Euclion. Je
sais
que vous avez déja un nombre d’années & beauc
loir me rendre ridicule auprès de vous & de votre famille ? Je ne
sache
point vous avoir ni rien fait ni rien dit qui ait
se : au nom des Dieux ! gardez-vous bien d’oublier notre convention ;
savoir
, que ma fille ne sera dotée de quoi que ce soit.
r a de force sur les cœurs ? Je ne doute point que cet homme-là n’ait
su
par quelque endroit, que j’ai un trésor chez moi
sser le mariage avec tant d’obstination & tant de vîtesse. Je ne
sais
si tout le monde sera de mon avis ; mais je crois
Pardonnez-moi, charmante Elise, si j’en parle ainsi devant vous. Vous
savez
que, sur ce chapitre, on n’en peut pas dire du bi
evient, je me retire.... Maître Jacques, à Harpagon lui-même qui veut
savoir
ce qu’on dit de lui. Monsieur, puisque vous le vo
her, qui étoit celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne
sais
combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes
ous ne voulûtes rien dire. Enfin voulez-vous que je vous dise ? On ne
sauroit
aller nulle part, où l’on ne vous entende accommo
comme tu veux que je croie tout ce que tu me dis. . . . Mais veux-tu
savoir
à quel autre excès il pousse l’extravagance de l’
ersonnages qui ne portent pas le nom que je leur donne. Tout le monde
sait
que les Comédiens Italiens changent sur leurs can
s deux interlocuteurs à reconnaître qu’il appartient au même homme de
savoir
traiter la comédie et la tragédie, et que le vrai
e philosophe grec a-t-il aperçu entre la comédie et la tragédie je ne
sais
quelle profonde et secrète identité ? Assurément
nséquence, il est impossible d’approfondir la nature de la santé sans
savoir
ce que c’est que la maladie, du contentement sans
a santé sans savoir ce que c’est que la maladie, du contentement sans
savoir
ce que c’est que la tristesse, du sérieux sans sa
ntentement sans savoir ce que c’est que la tristesse, du sérieux sans
savoir
ce que c’est que la gaieté ; de même il est impos
ition reste contestable, puisque après tout la connaissance et l’art,
savoir
et pouvoir, sont deux choses très différentes, el
irvoyant. Si on ne la voit pas ou si on la nie, aucun raisonnement ne
saurait
ouvrir les yeux aux aveugles, ni fermer la bouche
ie. L’enfance est gaie ; mais combien d’hommes, combien de poètes ont
su
conserver ou rappeler les joyeux celais de rire d
du moindre détail lui échappe, et elle est bien contrariée de ne pas
savoir
pourquoi, dans la comédie de L’École des femmes,
n31, bien qu’il soit de grand air et de bon ton de lui préférer je ne
sais
quelle bile mélancolique, et de considérer l’aute
n un fond de caractères et de situations insignifiant à dessein33. Je
sais
qu’il est bien difficile, peut-être même impossib
il est à deux doigts de la tragédie bourgeoise et larmoyante47. Je ne
sais
pas pourquoi on a laissé Diderot revendiquer pour
celui des Femmes savantes dans Molière. Ces pédantes, parce qu’elles
savent
« citer les auteurs et dire de grands mots, » pré
son ou de notre vieil. Hans Sachs, afin que l’idole mystique de je ne
sais
quel culte superstitieux devienne l’objet réel d’
miration tempérée ? Je serai pour Molière un juge sans faiblesse ; je
saurai
voir et montrer ses défauts ; mais je ne veux fer
nuent à appeler Molière le plus grand des poètes comiques, messieurs,
sachons
être indulgents pour une nation spirituelle qui n
ce qui ne fait de mal à personne. Et pourquoi ne pas en convenir ? Il
sait
faire aussi de bonnes caricatures ; ses portraits
ractérise l’homme75. » En ce cas, Molière est parfois comique sans le
savoir
et sans le vouloir. Car je pourrais citer dans se
re est pour la vulgaire et la maternell e76 » ; quand Clitandre, pour
savoir
si Lucinde est malade, tâte le pouls à son père77
le comique arbitraire ; pour le comique avoué, je ne crois pas qu’ils
sachent
même ce que c’est, et je ne me souviens pas d’avo
ndre grâces au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
sait
ce que c’est que de vivre. Lorsqu’on s’offre de p
faire un potage », mais elle aurait dû vous apprendre à respecter le
savoir
, et à ne point faire de petits jeux de mots contr
rpagon ; mais Harpagon n’est qu’une abstraction, car un avare réel ne
saurait
être tous ces gens-là87. La manie d’enfouir ce qu
ysale, Henriette, Ariste, Clitandre, et cette fille de cuisine qui ne
sait
pas le français95 ; tous se font honneur de ce qu
sens ne reçoive un développement parallèle ; grâce à ces docteurs qui
savent
Pour toute leur scienc
pas trouvé, tout compte fait, plus de neuf ou dix mots pour rire. Je
sais
qu’un caractère peint par lui-même peut aussi êtr
nt de leur caractère, ils le montrent ; et puis, comme la critique ne
saurait
penser à tout, elle n’a pas encore vu une chose q
ebuter Plaisantinet, parce qu’il « aime la gaillardise, » et qu’il ne
sait
pas faire rire sans choquer l’honnêteté. Geniot l
ce. C’est là un écueil que les plus grands maîtres n’ont pas toujours
su
éviter. Shakespeare est tombé dans ce défaut. Dan
comédie, et que dans le monde purement idéal où ils sont placés, nous
savons
qu’ils ne manqueront jamais d’expédients pour se
rince ne l’a pas plus tôt mise à son doigt, la tête lui tourne, il ne
sait
plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait. Il chasse Luc
isemblable que Zerbinette qui, en sa qualité de bohémienne, doit bien
savoir
cacher une friponnerie, s’en aille courir dans la
n et son frère, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne
sait
pas le français, tous cherchent à se faire honneu
r de ce qu’ils ne sont pas, de ce qu’ils n’ont pas et de ce qu’ils ne
savent
pas, comme de tout ce qu’ils cherchent à ne pas ê
de tout ce qu’ils cherchent à ne pas être, à ne pas avoir et à ne pas
savoir
. Selon toute apparence, ce sont ses propres opini
stination des femmes, dans celle de Clitandre sur le peu d’utilité du
savoir
, et ailleurs encore dans des dissertations sur la
le le fond d’un petit conte sur le même sujet. 95. M. de Schlegel
savait
le français. Il a écrit en prose et même en vers
te I, scène vi. 97. Acte V, scène i. 98. Le Misanthrope, comme on
sait
, fut d’abord reçu froidement par le public. — Dou
q actes, qui valent elles seules toutes les comédies de d’Ancourt. On
sait
encore que d’Ancourt, assistant aux lectures fait
ents, révoltants même ; témoin une des gentillesses de Clitandre : il
sait
que son pere a dessein de le renfermer à Saint-La
r. Léonor elle-même ne peut nommer le coupable. Don Juan, furieux, ne
sait
sur qui faire tomber sa rage : Don Félix augmente
; il cede à sa priere, & lui fait part de son incertitude. Il ne
sait
si Don Garcie est coupable, ou son ami. Don Félix
uite de se passionner pour le comique larmoyant ». En vérité, l’on ne
sauroit
faire une critique plus sanglante du goût de ce s
l’avez fait couper ; il nous le mande. Merlin. Couper ? oui. Mais...
savoir
à quelle intention... Voyez-vous, cela part de mo
par-tout le château n’avoit aucunes vues. Il en faut. Le fait est de
savoir
, d’un château, Ce qui plaît mieux à voir, ou des
nsi. ACTE IV. Scene VII. Mad. ARTUS, DORANTE. Mad. Artus. Si je ne
savois
pas comme on doit se contraindre, Je ne pourrois
les de réputation ; je vous l’avois bien dit. Merlin. Hélas ! si vous
saviez
comme il m’a attrapée ! Lisette. Il vous proposa
e mes bons amis qui m’ont engagée d’y venir en vendanges : comme j’ai
su
, par occasion, que Monsieur Vivien de la Chaponna
Que veut dire ceci, mon gendre ? Vivien. Le diable m’emporte si j’en
sais
rien : je ne connois point cette créature-là. L’O
en, elle a toujours passé pour une fille fort sage. L’Orange. Si vous
saviez
, Monsieur, comme il m’a attrapée ! M. Thomasseau.
ela est violent ! Vivien. Si j’ai jamais vu cette coquine-là... si je
sais
ce que c’est que tout ce qu’elle dit... L’Orange.
Mais, foi de Dieu, ce bras te châtiera, Et Monseigneur puis après le
saura
. Pendant ces mots l’époux pleuroit de joie, Et, t
me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. M. Bernard. Moi, je ne
sais
ce que c’est, je vous jure. Lucas. Ni moi non plu
us cacher derriere la palissade, pour entendre la conversation, &
savoir
ce que nous devons croire. M. Bernard. Oh ! je le
isgrace, il ne veut pas éclater crainte de passer pour un mari qui ne
sait
pas vivre : son château lui devient aussi indiffé
euse : son époux vient précisément dans ce temps à la provision, Dieu
sait
comment il est régalé. Il prend en homme prudent
ns cruel que l’héroïne de la seconde histoire, il se montre dès qu’il
sait
qu’on fait le procès à sa femme, & n’a pas le
é cela, Madame Agathe ; il y a plus d’un mois qu’il est défunt, je le
sais
de bonne part. Mad. Agathe. Oh ! point du tout, c
u’il faut que je témoigne, Monsieu le Bailli ? Le Bailli. Ce que vous
savez
, on ne vous demande pas autre chose. Charlot. Mor
ous savez, on ne vous demande pas autre chose. Charlot. Morgué, je ne
sais
rien ; mais tout coup vaille. Si vous voulez que
oi itou. Mais aidez-nous à la dire, Monsieu le Bailli ; car ce que je
savons
nous, vous qui savez tout, vous le savez peut-êtr
us à la dire, Monsieu le Bailli ; car ce que je savons nous, vous qui
savez
tout, vous le savez peut-être mieux que nous, par
u le Bailli ; car ce que je savons nous, vous qui savez tout, vous le
savez
peut-être mieux que nous, par aventure. Le Bailli
t de Julienne. Scene XVI. Mad. AGATHE, CHARLOT. Mad. Agathe. Mais
sais
-tu bien que tu fais là une méchante action, mon p
es le maître. L’Epine. Et si vous vous avisez de faire le raisonneur,
savez
-vous bien que vous vous attirerez mille coups de
mitations excellentes qui sont dans le reste de l’ouvrage. L’Auteur a
su
composer un sujet de tous les temps avec deux fai
is l’expérience du métier : un art merveilleux de bien dire, un grand
savoir
, une connaissance des détails matériels de l’entr
ngué, possédait deux grandes qualités, véritables dons de nature : il
savait
manier la publicité et donner une direction aux f
qui d’ailleurs était d’un caractère, d’un esprit, et d’une sûreté de
savoir
à ne pas lâcher facilement pied, continua dans le
ir à la fois contre soi et l’éloquence aimable de M. Deschanel, et le
savoir
de M. Étienne Arago, l’un des hommes très rares q
les auditeurs de l’Athénée de 1866 beaucoup de prosélytes ? Nous n’en
savons
rien, et, à vrai dire, il semble permis d’en dout
se, non moins redoutables qu’attrayantes, ou, tout au moins, pour qui
sait
réfléchir et prévoir, point désirables5. Voilà, s
e l’on connaît, de l’irréprochable, de l’impeccable écrivain, dont on
sait
la langue constamment exemplaire et définitive, l
autorités pour faire d’autres critiques qu’elles n’ont pas connues.
Savez
-vous quand a commencé l’admiration absolue et de
la maison, elle aime la promenade, la bonne chère et fréquente je ne
sais
quelle sorte de gens ! Ah ! pauvre Barbouillé, qu
ire partager, la douleur et la honte d’un mariage malheureux. Vous le
savez
, il était issu d’une famille de bonne bourgeoisie
que le : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » qui avait enflammé tout Paris.
Savez
-vous qui a eu la primeur de cette tirade et de ce
de Sganarelle la fantaisie de se marier avec Armande Béjart. Vous en
savez
les suites. Il y a deux portions dans cette vie,
chef-d’œuvre ; c’est le même fond, conçu, observé quelque part, je ne
sais
où, dans le Limousin ou la Gascogne, et qui plus
re pièce faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie folle de se
savoir
devenu enfin quelque chose à Paris, Parisien ! Et
r, que je n’en penserais jamais que ce que j’en pense. Cette folle ne
sait
pourquoi elle l’aime, et moi je sais pourquoi je
e que j’en pense. Cette folle ne sait pourquoi elle l’aime, et moi je
sais
pourquoi je le méprise. » Eh bien, au lieu de La
eur de Don Japhet d’Arménie, ou de toute autre comédie analogue qu’il
sait
qu’on applaudit à outrance dans Paris, et vous au
n fait, sinon d’être devenu célèbre « sans que personne ait jamais pu
savoir
pourquoi, et d’être entré à l’Académie française,
d’être entré à l’Académie française, sans que personne ait jamais pu
savoir
pourquoi non plus. » Je ne crains pas de le dire
valet de chambre-poète du roi, il est domestique, et il le sent ; il
sait
très bien qu’il ne pourra rire librement de tout
fierté douloureuse, mais il sait bien, il a trop d’esprit pour ne pas
savoir
qu’elle est incurable, et qu’il en mourra ; et pu
s de relire Molière, plume en main, pour la troisième fois ; et je ne
sais
pas s’il a écrit les plus bouffonnes des comédies
effet que, dans notre langue au moins, aucun écrivain dramatique ait
su
se plier au personnage et s’assimiler sa manière
peu ses mains. CHARLOTTE Fi ! Monsieur, elles sont noires comme je ne
sais
quoi. DOM JUAN Ah ! que dites-vous là ? Elles son
TTE Monsieur, c’est trop d’honneur que vous me faites ; et si j’avais
su
ça tantôt, je n’aurais pas manqué de les laver av
on, le médecin systématique. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n’y
sait
point de finesse ; c’est un homme tout médecin, d
ère, nous la voyons chez ces femmes qui, à peine entrées dans la vie,
savent
être absolument insensibles pour ceux qui doivent
e bien savante, elle dit si bien à son père ce qu’elle a vu ! Elle en
sait
déjà presque plus long qu’Agnès qui, à seize ans,
a vu ! Elle en sait déjà presque plus long qu’Agnès qui, à seize ans,
sait
à peine lire, et a été élevée au village ; cepend
hoses qu’il n’est pas absolument nécessaire qu’une fille de vingt ans
sache
, et elles combinent avec art, avec aplomb, avec a
tuation une femme, une jeune fille de Molière, et une femme telle que
savait
en créer le théâtre vraiment bourgeois du xviiie
ion achevée de cette bourgeoisie à la fois tempérée et héroïque qui a
su
faire 1789 et 1830 ? Je vais vous montrer l’une e
n moyen de lui parler à l’insu de son père, Argan, qui, comme vous le
savez
, voulant marier sa fille à un médecin, parce qu’i
mensonge ce conte suppose chez cette petite fille, qui instantanément
sait
arranger une histoire pareille, sans hésiter ; vo
tesse de touche, le fini et la finesse ; Molière n’avait pas le je ne
sais
quoi de poétique, la source fraîche qu’avaient eu
s ; il les peint tels qu’ils sont ; il ne se soucie absolument pas de
savoir
si, en les réalisant, il ne lui arrive pas de nou
ntrailles crient, et les nôtres ne peuvent s’empêcher de crier. Je ne
sais
pas comment vous êtes, mais, pour moi, je n’ai ja
exemple beaucoup plus frappant encore dans le rôle d’Arnolphe ; vous
savez
ce qu’il est. S’il y a un personnage dans Molière
éphant. Je trouve ce raisonnement très légitime de la part d’un rat ;
savez
-vous quel est l’avis de La Fontaine ? Il est très
aire. Je m’y arrêterai ; je veux vous montrer aussi comment Molière a
su
observer et reproduire des choses qu’il a puisées
elle faire ? Devait-elle consulter son cœur ? À dix-sept ans, à peine
savait
-elle si elle en avait un ; pouvait-elle deviner q
e des trois grandes crises dont la dernière terminera sa vie. Nous en
savons
la date exacte par la gazette de Loret, et c’est
me sublime d’orgueil. Il a été réellement Dom Juan en médecine ; vous
savez
qu’il a fait Dom Juan « impie — ce sont ses expre
ce que Molière a semé de conceptions merveilleuses au-delà ou à côté.
Savez
-vous comment La Harpe, dont le jugement est très
’apothicaires, ç’eût été l’état possible de Molière, s’il n’avait pas
su
vaincre l’idée qui avait envahi son âme. Pour bie
la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en
savoir
plus que tous les grands médecins de notre siècle
léante : Oui, vous êtes sans doute un docteur qu’on révère ; Tout le
savoir
du monde est chez vous retiré… Vous êtes le seul
ndent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour ; Qui
savent
ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts,
contre nous des armes qu’on révère, Et que leur passion, dont on leur
sait
bon gré, Veut vous assassiner avec un fer sacré37
i. Qui en choque un se les attire tous sur le bras ; et ceux que l’on
sait
même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun c
nt la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau
savoir
leurs intrigues et les connaître pour ce qu’ils s
xte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d’impiété, et
saurai
déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui, s
, et quelle est la part de vue large et impartiale des choses ? Je ne
sais
pas si Molière était bien croyant, je ne sais pas
iale des choses ? Je ne sais pas si Molière était bien croyant, je ne
sais
pas non plus s’il s’est jamais placé en face de l
avante et systématique, pour s’en faire une règle de conduite ; je ne
sais
pas si c’est au hasard qu’il a lancé dans Dom Jua
nifestes des ambitions outrées de la science positive, mais ce que je
sais
, c’est qu’il était colère, que la colère est la m
s été homme à faire son chemin sous madame de Maintenon, et on lui en
sait
gré, parmi toutes ses scélératesses. On sent très
de sa foi, plus fort que Dom Juan. Alors celui-ci a l’éclair que vous
savez
; après avoir d’abord refusé toute aumône, poussé
ous savez ; après avoir d’abord refusé toute aumône, poussé par je ne
sais
quelle inspiration, il jette au pauvre le louis d
e. Eh bien, avec cette imagination effrénée, il avait aussi par je ne
sais
quelle combinaison de la nature, l’esprit et l’hu
ou pour protéger la femme et les enfants, toutes les lois du monde ne
sauraient
empêcher qu’à l’état d’exception se produisent, d
s dans l’histoire, quand ce ne serait que chez le peuple romain. Vous
savez
tous les droits dont le père de famille était inv
t consul et presque dictateur qu’il était ; César lui-même, dont vous
savez
toutes les aventures, qui conquit toutes les femm
se au portrait de la femme savante celui d’une femme d’autrefois, qui
savait
quoi ? Bien tenir son ménage, coudre et filer. Il
norance extrême, Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, Que
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Coudre et
jeter toutes les bases de l’élévation d’esprit, de l’intelligence, du
savoir
. Il y a des vocations spéciales pour les femmes,
ou Mauprat, ni de se piquer d’érudition, pourvu qu’elle y excelle, et
sache
le grec comme madame Dacier. On ne peut pas inter
straction évidemment tout à fait innocent, dénué de péril, où l’on ne
saurait
apporter aucun dessein de coquetterie : le bal ;
qui prêtait aux personnages les plus instruits du xviie siècle je ne
sais
quoi de raide et de rebutant ; qu’avoir enfin for
monde. Eh bien, maris de trente-cinq ans, s’il y en a qui m’écoutent,
savez
-vous quelle pente éternelle vous entraîne à propo
fortune et qui vers trente ans songez au mariage, prenez garde : vous
savez
que la Révolution française a détruit les castes,
atan ne guérit pas les cancers, il y a dans votre démonstration je ne
sais
quel ton de joie vive qui vous échappe et qui sig
ie, de l’organicisme, ou de la théorie des inflammations, ou de je ne
sais
combien d’autres théories entre lesquelles je ne
n’y tomberai plus. Je le crois bien ; mais est-ce que vous prétendez
savoir
et connaître toutes les passions dans lesquelles
se que dans l’âge mûr et que dans la jeunesse ; tout cela, vous ne le
savez
jamais qu’alors qu’il n’est plus temps ; toutes l
ée d’avocats, de magistrats, de rentiers éclairés, même de dames, qui
savaient
leurs classiques et s’intéressaient aux choses de
siècle, nos auteurs comiques sont parvenus plus loin ; j’ai lu, je ne
sais
où, que des voyageurs ont vu, sur les bords de la
l’austère écorce qui prêtait aux mœurs de la haute bourgeoisie je ne
sais
quoi de raide et de raboteux, d’avoir créé, au-de
lle, parce que tous les efforts les plus vifs et les plus soutenus ne
sauraient
ensuite nous y porter. Mais il y a aussi une bont
ce n’est pas pour lui que sont les biens solides de la terre. Chacun
sait
que prudente et avisée dès le berceau, elle a con
il faut s’y prendre pour être spirituel. Lui, stupéfait, l’écoute, ne
sait
que croire, s’abîme dans sa modestie, et, pour pe
ur exciter plus sûrement le rire. Sa liberté nous est un gage qu’elle
saura
tout peindre, mais non pas qu’elle s’interdira de
ançaise, que nous trouverons au terme de ces études, a produit, on ne
saurait
le nier, quelques résultats bizarres ; elle a ame
té encore qui moralise. N’allons pas trop loin cependant, messieurs ;
sachons
nous retenir dans le panégyrique du présent et da
de, montés en crédit depuis le Consulat, ont apporté parmi nous je ne
sais
quel sourd contentement de leur science, je ne sa
parmi nous je ne sais quel sourd contentement de leur science, je ne
sais
quelle satisfaction intérieure de leur fortune ho
que tu viens d’honorer du titre de camarade. Le familier de César ne
saurait
être qu’un grand capitaine. CÉSAR Pour moi, je ne
assage d’un auteur grec, et rencontrant par hasard Paul-Louis, que je
sais
homme merveilleusement instruit de ces matières,
ces discoureurs opiniâtres qui me troublaient à tout propos de je ne
sais
quels rêves sur l’ancienne liberté des Grecs et d
erté des Grecs et des Macédoniens et sur la dignité d’homme… CÉSAR Je
sais
, Alexandre, tu les mettais en cage. ALEXANDRE Il
nsi elle avait la déesse Vénus pour tige. Comme il était difficile de
savoir
si la chose était vraie ou fausse, je ne m’en sui
cins, et la sincérité des prêtres d’une religion fausse. Elles seules
savent
ce qu’il faudrait savoir pour résoudre le problèm
prêtres d’une religion fausse. Elles seules savent ce qu’il faudrait
savoir
pour résoudre le problème ; mais, depuis trois mi
une duchesse de trente. ——— De certaines femmes romanesques et vaines
savent
calculer leurs romans sans faire tort à leur vani
es passables. ——— Outre ce don précieux de transformation, les femmes
savent
cacher avec tant d’art leurs plus vifs sentiments
Pharmacies où il ne se parle point d’apothicaires. ——— J’ai lu je ne
sais
où qu’un philosophe indien rencontra un jour une
arties de l’œuvre poétique, il vous sera facile de les reconnaître, à
savoir
: la proposition, le nœud, le dénouement, l’impré
nd soin de tenir compte et d’en signaler les effets. Les Romains, qui
savaient
merveilleusement désigner les diverses œuvres de
indécentes. Ainsi, rien que par le titre de la chose représentée, on
savait
si l’on allait voir des gens du monde ou des gens
de vin et de licences. Comédie, au reste, cela voulait dire (on ne le
sait
pas toujours) χὼμοι bourgade, et ωδὴ chant, c’est
ce qu’un poète a jamais préféré le vice honteux au vice aimable ? Ils
savent
trop bien leur métier, les poètes dramatiques sur
re aux instincts, aux passions, aux penchants de la multitude, et qui
savent
que, surtout dans l’art de la comédie, il arrive
ui enseignent à pécher10. Une fois cette intervention acceptée, on ne
sait
plus où s’arrête cette contagion de l’esprit, de
prits éclairés, des âmes impatientes, des imaginations avides de tout
savoir
. C’est un art exquis, savez-vous, cet art qui sou
tientes, des imaginations avides de tout savoir. C’est un art exquis,
savez
-vous, cet art qui soulève tant de méfiances, et d
ernelles dissertations sur Molière. Cela est fatigant, plus que je ne
saurais
dire, de vous entendre crier sans fin et sans ces
e et froid comme un faiseur d’anatomie et tout prêt à disséquer je ne
sais
quoi qui va tomber sous ta main, et voici une bon
tre cette enfant qui débute et ce piano d’Érard ? — Malheureux, tu ne
sais
pas quel rapport ! Mais à l’aspect de cette ingén
! Ainsi parlait Henri ; ceux qui le connaissent comme je le connais,
savent
très bien qu’une fois lancé, il est impossible de
oilà donc tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne
sait
son rôle. Du Croisy voudrait en être quitte pour
e une femme frivole et qui n’y voit pas plus loin : — Mais vous, vous
savez
la pièce, puisque vous l’avez faite. La belle rai
uer personne. Plus vous avez la main légère et plus le public vous en
saura
bon gré. Le public a en horreur les personnalités
s, les offenses, les injures, les violences de tout genre. Molière le
savait
mieux que personne ; et, tantôt, comme s’il eût r
s pour le bon sens, dit Molière (il veut dire qu’il est pour ceux qui
savent
ce qu’ils disent), et ne saurais souffrir les ébu
(il veut dire qu’il est pour ceux qui savent ce qu’ils disent), et ne
saurais
souffrir les ébullitions du cerveau de nos marqui
us les jours sans le secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien
savoir
si la grande règle de toutes les règles n’est pas
messieurs-là, c’est que ceux qui parlent le plus de règles et qui les
savent
mieux que les autres, font des comédies que perso
seuls tous deux. Je ne conçois pas bien pourquoi je le désire. Je ne
sais
ce que je vous veux; Mais n’auriez-vous rien à me
représenter cette pièce avec succès, il y a vingt-cinq ans, et je ne
sais
pourquoi elle a disparu du théâtre, comme d’autre
du même auteur, très mauvais ouvrage qui n’a eu aucun succès. On doit
savoir
d’autant plus de gré à Boursault de ce qu’il a eu
n. Il fut assez sage et assez modeste pour la refuser, parce qu’il ne
savait
pas le latin, et par là il se sauva d’un écueil o
’y refuser. Son ami eut beau lui dire qu’il n’était pas nécessaire de
savoir
le latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve
aire de savoir le latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve qu’il
savait
écrire en français, Boursault répondit qu’il étai
ait plus d’honneur par la noblesse des sentiments et des procédés. On
sait
que Boileau l’avait attaqué dans ses premières sa
ans ses premières satires, dont il a depuis retranché son nom. Il lui
savait
mauvais gré de s’être brouillé avec Molière, et c
gent, Boursault, qui se rencontra par hasard dans le même endroit, le
sut
, et: courut lui offrir sa bourse de si bonne grâc
et des scènes comiques, toutes également morales et instructives. On
sait
que le repentir de Rodope, qui a méconnu sa mère
ar des exemples très-récents que des gens qui impriment journellement
savent
pas même de quels auteurs a parlé Boileau dans l’
yen exilé, Et me cache aux regards du profane vulgaire. Si tu le veux
savoir
, je vais te satisfaire. Au bout de cette rue où c
et homme, en sa haine, Qui du trône ébranlé soutint tout le fardeau,
Sut
répandre le sang plus largement que l’eau, S’élèv
-il? lui dit l’agonisant. Qu’importe? Qu’importe? dites-vous. Je veux
savoir
combien. Peu d’argent, lui dit-il. Mais encor? Pr
, sur toutes les matières de métaphysique et de morale, Une femme en
sait
plus que toute la Sorbonne. Ce vers scandaleux e
éloge. C’est bien là la franchise étourdie d’un jeune homme : reste à
savoir
si Quinault en fut content; mais Boileau ne dut p
ant à l’aurore, Erra chez le Lapon ou rama sous le Maure ! Lui qui ne
sut
jamais ni le grec ni l’hébreu , Qui joua jour et
es de Regnard lui ont donné une place éminente après Molière, et il a
su
être un grand comique sans lui ressembler. Ce n’e
out haut, et qu’on ne soit rien à demi. C’est là où Molière excelle à
savoir
jusqu’où un travers dérange l’esprit, jusqu’où un
n Chevalier joueur, il prouva que les sujets sont en effet à ceux qui
savent
le mieux les traiter. La comédie de Regnard eut l
eur de profession : Il achetait sous-main de petits procillons Qu’il
savait
élever, nourrir de procédures ; Il les empâtait b
sans que la folle du logis cessât de hanter son cerveau de poète ; il
savait
l’y faire vivre en paix avec la raison et la scie
érence est grande, en effet, entre ce que le dix-huitième siècle crut
savoir
d’après Grimarest et ses copistes, et ce que nous
ècle crut savoir d’après Grimarest et ses copistes, et ce que nous en
savons
réellement aujourd’hui. Il s’en faut, cependant,
romanesque, et d’autre part une suite ininterrompue d’actes qu’on ne
saurait
arguer de faux qu’en impliquant dans l’accusation
Béjart ? On l’a dit ; mais qui le dit ? Tallemant des Reaux, qui n’en
sait
manifestement rien, puisqu’il prend Madeleine pou
eutenant civil du 10 mars 1643 ; or, à cette époque, Molière, on n’en
saurait
douter, était déjà en liaison réglée avec la fami
auté du raisonnement qu’il en fait. » Du reste, Édouard Fournier, qui
savait
par expérience de quels éléments divers et par qu
peut-être joue-t-il le rôle autrement qu’il ne le définit, et l’on ne
saurait
hasarder, en matière d’interprétation artistique,
rtons perdus, les soixante pièces environ, par lesquelles ce que l’on
sait
de Molière se trouve inopinément renouvelé de fon
re faute d’élaguer, ou même au besoin de compléter. M. Soulié nous en
saura
gré. Il nous apprend tant de choses, qu’il y aura
nier point. Elle est ce que sera son fils, dont rien n’égalait, on le
sait
, la minutie d’ordre et de propreté. Elle ne se pe
igion de la sœur du grand homme. C’est malheureusement impossible. On
sait
, en effet, d’après le témoignage de Grimarest, qu
it, et qui ne semble pas avoir été, pour cela, plus savante ; elle ne
savait
pas écrire, mais elle était riche ; elle avait ap
la fille et d’avoir aussi vécu avec la mère. » Que fit le roi ? On ne
sait
. Peut-être demanda-t-il à Molière de s’expliquer.
étaient fort riches, et leur dépit dut être des plus vifs, quand ils
surent
qu’un maître étourdi, qui portait leur nom, s’éta
récédent, à quatre-vingts ans. Il tenait à la branche riche par je ne
sais
quel rameau, et descendait, par conséquent, de ce
Fleurette, était la belle-mère, la Béline, dont nous parlions. On ne
sait
rien de son caractère, mais la façon amère dont M
e voulait pas qu’il le fût. Que désirait-il donc faire de lui ? Je ne
sais
trop, mais je croirais presque qu’il avait l’inte
e sent plus guère le couvent ni l’Église. Chez les Jésuites mêmes, on
savait
aussi s’en distraire. Chaque distribution de prix
our, avec ses dépits, ses douleurs et ses désespoirs, l’inspirait. Je
sais
, parmi les chants de la Grèce héroïque, une chans
, la confidence de ce qu’il souffre ; mais il lui vient du cœur je ne
sais
quelle crainte de communiquer sa souffrance, en l
e la première représentation du Bourgeois gentilhomme, qui fut, on le
sait
, donnée à Chambord en 1670, à l’heure où Molière
ces de coquetterie,qu’elle possédait si bien, et dont Molière, qui en
savait
les effets, semble avoir craint de parler : c’est
qu’Armande ; il avait, l’un après l’autre, connu tous ces secrets du
savoir
féminin, qui dormaient sous l’ignorance de la pet
contrainte ; il en faut accuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne
saurait
persuader ce qu’il sait si bien faire. » En 1664
cuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne saurait persuader ce qu’il
sait
si bien faire. » En 1664, lorsqu’il parlait ains
à vivre avec elle comme si elle n’était pas ma femme ; mais, si vous
saviez
ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma p
avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne
sais
rien, en son absence, qui me puisse divertir. Qua
vois, une émotion et des transports, qu’on peut sentir, mais qu’on ne
saurait
exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’
conserver, le consola de la mort de son aîné, qu’il avait perdu on ne
sait
pas au juste à quelle date, mais sans doute à l’é
n n’a qu’une faible affection pour ses enfants ; s’ils meurent, on ne
sait
pas les pleurer. La naissance d’un second fils, l
e la voix ajouterait à l’expression des sentiments naturels, il avait
su
rendre ce rôle assez aimable, pour l’aire applaud
e chose certaine, c’est que Madeleine Béjard, dont la conduite ici ne
saurait
se justifier que par l’abandon dans lequel l’eut
, et Modène devait le suivre. Quand reviendrait-il ? On ne pouvait le
savoir
. Le duc partait avec l’espoir de conquérir la cou
e de vicissitudes, dont les plus singulières sont connues de ceux qui
savent
l’histoire de la révolution de Naples, au temps d
-uns de ces airs populaires, dont il aimait tant la franchise ; on le
sait
par ce que dit Alceste de la chanson du roi Henri
i, revient à Paris, mademoiselle Menou n’en fait plus partie. Nous ne
savons
ce qui la fit renvoyer, mais nous pouvons, pour c
Misanthrope, est-ce pour elle que fut le beau rôle. Célimène, vous le
savez
déjà, c est Armande ; Arsinoé, c’est mademoiselle
bien convaincu, surtout, que, le larcin une fois commis, personne ne
saurait
trouver la place où il l’aurait recélé. Et qui do
ètes de l’antiquité furent ainsi soumis à sa dîme toute puissante. On
sait
quelles moissons de prémices il leva sur les œuvr
t, dans ses comédies, les nombreux emprunts qu’il fit à Rabelais ; on
sait
comment les rapides éclairs du génie de Cyrano, a
dicules 33. Une autre fois, se trouvant avec plusieurs dames en je ne
sais
quelle compagnie, il vit entrer le poète Guillaum
dans la sotte réponse du fils. Molière dut, de même, comme chacun le
sait
, l’idée des dernières scènes du Tartufe, au récit
t à M. de Grignan. Et, comme il lui en demandait la cause : — Eh ! ne
savez
-vous pas, lui répondit le grand poète, que ma pla
abord, puis d’une allégorie, d’une fable, d’une vieille enseigne, que
sais
-je enfin ? Mais vos paroles n’en ont pas moins év
s éveillé mon attention, si bien même que c’est surtout le désir d’en
savoir
le sens, qui m’a conduit chez vous, ce matin. Mol
, autre chose qu’un contresens. Les traducteurs italiens avaient bien
su
s’en garder, car ils avaient très intelligemment
u lui-même, et pour que vous n’en doutiez point, voici son aveu. Vous
savez
qu’il a écrit, dans sa IIIe Satire, ces deux vers
choses, le presser de donner sur son théâtre, à sa manière — et vous
savez
si ce fut la bonne — une imitation du drame de Ti
? Sentez-vous la perfidie ? Ce n’est pas tout, écoutez encore : « On
sait
qu’il se vante hautement qu’il fera paroître son
it du moins grand souci de l’argent que rapportaient ses œuvres. Vous
savez
ce dont elle finit par s’aviser alors, pour avoir
r aux délicats du public, à ces gens qui ont la manie de vouloir tout
savoir
, l’explication de ce titre, si bien à la mode, ma
u’elle a de plus vif et de plus hardi ? Ce n’est pas tout : Rochemont
sait
qu’après la première représentation, le téméraire
eût été une mauvaise spéculation ; et, tout calcul fait, Molière, qui
savait
fort bien compter, ne crut pas devoir la risquer.
olière, et bien lui en prit peut-être : s’il fût resté en France, qui
sait
s’il aurait survécu ? Quand M. de Soleinne l’ache
ces petites éditions hollandaises du Festin de Pierre : « Resterait à
savoir
si l’on n’a pas renchéri sur le texte de Molière
a Grange et Vinot, qui certainement connaissaient sa brochure, et qui
savaient
de quelle critique puissante et cachée elle devai
s de perversité. Les modèles ne lui manquèrent pas. Celui-ci — et qui
sait
? c’est Bussy peut-être ! — posa pour l’amoureux
ar exemple, dont la scène de M. Dimanche est devenue le manuel. Je ne
sais
au juste qui lui servit pour l’athée ; mais, du m
lants, et même, en ce point, le mot du rôle, pour ainsi dire, dont on
sait
l’origine. L’homme à qui il appartient aurait été
ur toute cette partie du personnage, et Molière dut regretter de n’en
savoir
que ce trait ; mais vous avez vu qu’il ne lui en
et 4 font 8. » Don Juan n’aurait pas dit mieux ; aussi, Molière, qui
savait
le mot, s’en ressouvint juste au bon moment, pour
e mot, s’en ressouvint juste au bon moment, pour le lui prêter. Je ne
sais
pas d’une manière bien certaine de qui Molière s’
vers le même temps, un sellier de la rue Montorgueil, dont je n’ai pu
savoir
le nom, et qui, partant, pourrait fort bien être
ait beaucoup à la pièce italienne Convitato di pietra ; mais lui seul
sut
payer avec usure la dette qu’il avait ainsi contr
evait les coups de bâton. Dominique vint, qui changea tout cela. Tous
savez
qu’il jouait les Arlequins ; mais, homme d’esprit
qui le touchait lui-même, excepté de cela. Le malade Argant, vous le
savez
, c’est encore lui, inquiet, toujours enquête de r
Tartuffe aussi bien qu’aux autres œuvres. Molière, en effet, vous le
savez
sans doute, fut élevé chez les Jésuites du collèg
Ainsi, son inimitié fut d’enfance, comme celle de Voltaire, et, on le
sait
, rien n’est plus tenace que ces petites haines do
miel empoisonné. Voilà tout ; mais n’est-ce donc point assez ? Je ne
sais
pourquoi, mais il me semble que c’est peut-être a
; il semble même avoir été, de tout temps, attiré vers l’utopie d’un
savoir
encyclopédique. Ne se pourrait-il pas qu’il eût c
il connût, la théologie ; puis, un beau jour, faussant compagnie à ce
savoir
dont il aurait reconnu la vanité, et ne voulant p
ictionnaire eut douze éditions consécutives ; quant au comédien, vous
savez
ce qu’il est devenu. III. Je vous ai dit qu
n enveloppe de bohème, quelque chose qui séduit et qui attire ; je ne
sais
quel charme profond qui laisse deviner une âme su
e si bien accueillie et caressée par Molière ? Malheureusement, on ne
sait
ce qu’elle est devenue ; il n’en reste que l’anal
compté. » Soit ; mais il est un autre service dont il ne faut pas lui
savoir
moins de gré : dans le même voyage, il lui fit co
et à tout faire du cardinal Mazarin. » Vous en faut-il davantage pour
savoir
comment il put se faire que le prince de Conti op
emi juré qu’il était, le gendre même du cardinal ? On n’a jamais bien
su
qui avait mené l’affaire, mais soyez certain que
se plaisent à entasser partout. Personne dans la maison du prince ne
savait
rien de ce mariage ; tout se passait entre M. de
te conscience, dont la conversion lui était commandée et payée. Je ne
sais
si Orgon, avant que Tartuffe eût entrepris son âm
uverner, que,moitié par dégoût, moitié par charité chrétienne, il fit
savoir
au roi, qu’il ne tiendrait pas les États du Langu
t la conversion du prince de Conti81, étaient, au contraire, comme on
sait
, de très fervents jansénistes. Peu importa, je le
e mieux vengé. Ce qu’il ne put apprendre par M. de Cosnac, Molière le
sut
plus tard par Guilleragues, qui fut, après Sarras
u’il put connaître assez familièrement dans la société de Boileau. On
sait
que c’est à lui qu’est adressée la cinquième épît
iger par écrit, pour les besoins de la comédie espérée, tout ce qu’il
savait
sur le béat personnage. L’abbé de Choisy dit posi
du temps, l’abbé Hoquette était encore on ne peut plus complet. Je ne
sais
quelles étaient les notes que Guilleragues transm
époque ; elles existent, du moins, et nous allons les chercher. Je ne
sais
si je me trompe, mais il me semble que l’abbé Roq
vice et à une infamie près, je vais les retrouver tout entiers. Vous
savez
comment le faux dévot de Molière supporte les dén
tte était aussi de cette nature imperturbable et pliante. Personne ne
savait
mieux tourner en bassesse ce précepte d’admirable
térité, mais savourait en chatemite les plus délicats morceaux. Je ne
sais
si, comme Tartuffe, il avait l’oreille rouge et l
telle formule pour qualifier la gourmandise égoïste de ce béat, on ne
sut
l’appliquer à personne mieux qu’à l’abbé Roquette
autre indiscrétion m’engagerait fort à le croire. J.-B. Rousseau, qui
savait
tant de choses sur ce monde-là, écrivit,un jour,à
personne. Ce que dit la Bruyère à propos de son Théophile, qui, on le
sait
, n’est autre que l’abbé Roquette, pourrait, au be
de l’avoir trouvé, c’est-à-dire d’avoir besoin de quelqu’un et de ne
savoir
qui prendre… » Puis, elle dit en finissant : « Je
aisons, et dont l’autorité y surpasse celle du père de famille. On ne
sait
plus maintenant ce qu’étaient au dix-septième siè
u’il vit et ce qu’il osa dire. Après que Lycidas, qui est, comme vous
savez
, dans cette pièce, l’avocat de la malveillance, s
et que même il lui fit connaître les premiers actes de sa comédie. On
sait
, en effet, que non seulement il lui lisait toutes
t, lui aussi, par une attaque, mais d’une toute autre vigueur. Le roi
savait
que, depuis quelque temps, Molière travaillait à
t plus terrible. Ce n’est pas celui de la comédie défendue ; mais qui
sait
? c’est peut-être celui d’un prologue et d’un épi
on Carlos, frère d’Elvire113 : « Vous ferez ce que vous voudrez. Vous
savez
que je ne manque point de cœur et que je sais me
que vous voudrez. Vous savez que je ne manque point de cœur et que je
sais
me servir de mon épée, quand il le faut. Je m’en
ésuites seuls se sont crus insultés et ont relevé le défi ; soit : il
sait
donc désormais à qui s’adresser plus particulière
est-à-dire lorsque le succès de la pièce durait encore, Louis XIV fit
savoir
à Molière, qu’il l’attachait à sa personne, et qu
vait comblé la mesure, le 27 décembre, il ferma son théâtre. Ce qu’on
savait
de la maladie de la reine-mère, ce qu’on disait d
imène, je n’ai pas besoin de vous le répéter, c’est sa femme, et vous
savez
comme il l’aime encore, tout en la maudissant ! O
’est pour l’hypocrisie. Il la poursuit sous toutes les formes qu’elle
sait
prendre. Il la trouve et il la montre dans les fa
’annihilent, pour ainsi dire, et en perdent le mérite, parce qu’il ne
savent
pas en montrer la force. Dans le Don Juan, il s’é
er au moins isolés dans leur mensonge. « Ceux, avait-il dit, que l’on
sait
même agir de bonne foi, et que chacun connaît pou
nce toujours prête, il reprend cette thèse dans le Misanthrope, et il
sait
l’étendre, au profit des sentiments vengeurs qui
’est par l’allusion qu’elle se fait jour ; mais, pour quiconque alors
savait
écouter et voir, rien n’était plus transparent et
dans le Don Juan, à cette phrase sur lui et ses pareils : « On a beau
savoir
leurs intrigues et les connaître pour ce qu’ils s
ant de pied-plat poussé dans le monde par de sales emplois ; or, vous
savez
d’où l’abbé était sorti, et vous n’avez qu’à lire
il de son homme, il est infâme et scélérat maudit. Tout le monde le
sait
, et nul n’y contredit. Cependant sa grimace est p
lus. Alceste a parlé tout à l’heure de la fortune, que son scélérat a
su
faire : … Son sort, de splendeur revêtu
stance, il se trouve toujours un public à Paris. D’où sort-il ? On ne
sait
; mais, à l’heure dite, il paraît, Comme toujours
par celui de Sganarelle, qui furent ses deux noms de farce, comme on
sait
; il ne porte ni la mandille de l’un, ni le large
Boileau, qui lui eût peut-être pardonné d’écrire des farces, s’il eût
su
, de quelque façon certaine, que Térence avait com
à la scène la réalité des ridicules saisis dans le monde, que Molière
sut
se maintenir, avec une verve de vérité si franche
, les alterna, et, rendant ce bon accord profitable à toutes deux, il
sut
par là donner, à l’une, une tournure littéraire q
leur répertoire, si ce n’est par le récit de quelques spectateurs. On
savait
toujours qu’après la tragédie viendrait la farce,
Louvre que la représentation eût eu lieu, nous serions embarrassé de
savoir
quels acteurs y avaient tenu les rôles. Alors, en
sez riche pour s en aller trancher du gentilhomme campagnard (et l’on
sait
à quel prix !), n’avait pu que doter très grassem
Tallemant. Les autres s’occupaient peu de leurs femmes ; aussi, Dieu
sait
ce qu’elles faisaient et ce qu’on disait d’elles
perdu, l’autre devait survivre. Comment, et par quelles mains ? Je ne
sais
; mais il se trouva que, en 1731, J.-B. Rousseau
enfant dépaysé, hors de l’inspiration natale, un enfant qui, avant de
savoir
sa langue, est obligé de parler une langue étrang
avait jouées en d’autres endroits de la France, en Bourgogne (— Nous
savons
aujourd’hui qu’il joua à Dijon, — ) en Bretagne (
façon la plus polie, à l’apothicaire, comment vous vous nommez ? — Ne
savez
-vous pas lire ? — Si fait ! — Alors vous avez mon
riant d’autant mieux. Ce fut le fait de ce pauvre M. Fleurant, qui ne
sut
bientôt plus où mettre son nom. Ne pouvant le cac
ette confusion, dans ce tohu-bohu d’emprunteurs et de préteurs, on ne
sait
plus ni qui emprunte ni qui prête ; et l’on concl
le est libre à présent, et la liberté assainit tout. Il y court je ne
sais
quel souffle d’une corruption, ininterrompue depu
ivant mon savant ami, de l’Italie ancienne, et je le crois. Ce que je
sais
des habitudes où l’on s’y complaisait, ne me le d
s ; L’Etourdi ne vous le démentira pas, non plus. Il s’y trouve je ne
sais
combien de traces de l’élasticité de conscience,
Florence, à Rome, à Naples. Quand Lélie — retenez bien ce fait, pour
savoir
à qui le prêter — quand Lélie, l’Etourdi, apprena
en, dédaignons d’être Espagnol, soyons Français ». Il le fut, et vous
savez
avec quelle gloire pour lui et pour nous. II.
661) Chez Fouquet, au château de Vaux, où les Fâcheux, comme vous
savez
, furent joués pour la première fois, à la fête du
t pourtant occupé que de leur plaire. La pièce même, pour qui pouvait
savoir
sa préoccupation constante, disait ce qui se pass
e sont ceux-ci : Et notre roi n’est pas un monarque en peinture : Il
sait
faire obéir les plus grands de l’État, Et je trou
dont on connaissait l’histoire avec cet illustre de l’écurie145. Qui
sait
même si, au nom du fameux maquignon, il n’eut pas
l’Inventaire si heureusement découvert par M. Eudore Soulié, qu’on a
su
qu’il avait joué tous ces personnages. Puisque le
fois, comme nous l’avons dit, dans l’École des Maris, et cela, on le
sait
, avec le succès le plus franc et le plus décisif.
’est à la seconde scène du second acte, quand Arnolphe, furieux, veut
savoir
de Georgette et d’Alain la vérité de tout ce qui
édienne, qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir alors je ne
sais
quel air d’altier mépris, que les sots prennent p
même, et que ce serait là qu’on verrait un coup de sa façon. » Je ne
sais
ce qu’il peut y avoir de vrai dans ce projet, prê
; lui, qui avait tout lu et tout retenu, qui avait conscience de son
savoir
pris dans les livres et mûri par la méditation, i
es services que vous leur pouvez rendre. » Elle avait les clartés du
savoir
et de l’esprit, sans en afficher les prétentions.
dente modeste du cercle aimable où se fait ce combat d’esprit ? Je ne
sais
qui il a voulu représenter dans la cousine Élise,
gêner l’essor ou en salir l’éclat, avait insensiblement ajouté je ne
sais
quoi de vigoureux et en même temps d’amer à son e
’attribua seul, un petit acte de Contre-Critique, qu’il appela, je ne
sais
pourquoi : Zélinde, et dans lequel s’entassaient
é.. Il faut lire ce petit acte, si méchant, en si mauvais vers, pour
savoir
jusqu’où peut aller la haine d’un rimeur, avivée
Le roman des premières amours de Molière était surtout sa proie. Dieu
sait
ce qu’il fit de la longue intrigue du jeune coméd
Madeleine. Rien ne lui coûta pour se renseigner sur ce qu’il voulait
savoir
et s’en faire des preuves. Quand il eut assez ent
jugerez par le récit bienveillant qu’il fait de ce que Villiers avait
su
tourner en raillerie malveillante : LE COMTE. Il
sait le portrait, Et que l’on le croyoit tiré là trait pour trait, Tu
sauras
que, luy-mesme, en cette conjoncture, Estoit prés
endi, comme aurait dit Horace ? On l’ignore, de même qu’on n’a jamais
su
ce que devinrent les paquets de cartes à jouer, q
çais, qui ne puisse et ne doive, par conséquent, la posséder. Si l’on
sait
un peu, ayant en main ces ressources, traditions
et texte, comment doit se mimer et s’accentuer le rôle d’Alceste, on
sait
mieux encore, grâce à la découverte qu’a fait Eud
donc qu’il le porte, et tout chamarré de rubans, qui plus est ? Je ne
sais
et ne le chercherai point, car, dans cet amalgame
é ? Comment lui avait elle été enfin rendue ? Il est impossible de le
savoir
au juste. Comme pour tous les grands faits, et ce
enthousiasme expansif d’Orgon. Après avoir dit, ce que d’ailleurs on
savait
déjà fort bien à la Comédie Française, de quelle
re à la mettre en état d’être jouée ? Cela n’est guère probable. Nous
savons
qu’il travaillait vite, moins pourtant qu’on ne l
savons qu’il travaillait vite, moins pourtant qu’on ne l’a dit ; nous
savons
même, sans toutefois en être bien sur, qu’il écri
ce sera Louis XIV-Jupiter, devant qui on va jouer Amphitryon. Je ne
sais
où l’on a pu voir que cette pièce est à l’honneur
qui, les jours de congé, son grand-père Cressé, — qu’il eut, comme on
sait
, pour premier guide dans les théâtres, — le menai
ement précieuses de Rotrou, broyées par sa main habile, Molière avait
su
faire, en les mêlant à ses propres joyaux, une po
transformés, comme au creuset de l’alchimiste encore introuvable, qui
saurait
changer le cuivre en or. C’est une des pièces que
it, possédait si bien l’art de caractériser les hommes, que lorsqu’il
savait
un trait de quelqu’un, sans le connaître, il étai
nne. Ajoutez à cette faculté première, qui pose la base d’un type et
sait
tout y ramener, la faculté bon moins rare de savo
a base d’un type et sait tout y ramener, la faculté bon moins rare de
savoir
tout écouter, tout voir, sans jamais oublier rien
is, cette autre, qui, dans la masse des observations ainsi surprises,
sait
choisir les plus vives, les mieux faites pour êtr
de la rue Saint-Honoré, presqu’en face de la rue de l’Arbre-Sec. Vous
savez
, en effet, que c’est là qu’il naquit, et non sous
nu de ses courses en province, où il était parti comédien, comme vous
savez
, malgré son père, celui-ci trouva moyen, le voyan
retrouve, par quelques traits, dans la pièce. S’y reconnût-il ? Je ne
sais
. En tout cas, Molière, pour qu’il ne lui en voulû
la va de soi, très prodigue. L’équilibre, la compensation, comme vous
savez
, s’établit toujours ainsi. M. Bercy prêtait à usu
aternité en théorie, et si peu en pratique, puisqu’il mit, comme vous
savez
, tous ses enfants aux Enfants trouvés, ce qui, pa
de l’avare, qui fait, malgré lui, les frais de cette dépense, il faut
savoir
qu’en 1668, les oranges de la Chine étaient de la
petit nombre des bons et vrais riches sont compromis par ceux qui ne
savent
pas l’être dignement. Sathwell, l’Anglais, est un
greffée sur la plus médiocre gentilhommière, donnait droit, comme on
sait
, à l’exemption des impôts. L’anobli par alliance,
noble, et il en est, après avoir bien payé. Qu’y gagne-t-il ? Vous le
savez
, car il nous le dit de reste. Avis donc à ceux qu
gueil musulman, à faire partir une ambassade vers Louis X1Y. Il avait
su
que, Tannée d’auparavant, les Moscovites, qui com
reçut en roi, disons mieux, en empereur de France ; car, ce qu’on ne
sait
pas, c’est que dans ses relations avec les souver
à l’éloge, surtout lorsqu’il s’agissait de Molière ? On ne l’a jamais
su
, mais ne peut-on pas le deviner ? Il y avait de g
ait dû le toucher lui-même dans ses sentiments de gentilhomme, et qui
sait
… de là venait peut-être son hésitation à applaudi
mple, on ouvre la bouche autant qu’on la peut ouvrir en criant, on ne
saurait
former qu’une voix en A. Que si l’on ouvre un peu
s son fait. Il l’aimait, puisqu’il s’y essaya plusieurs fois, mais on
sait
qu’il eut plus d’une passion malheureuse. XIII
es ! Il n’y manquait, comme l’a dit Voltaire, que le seul Racine. Qui
sait
? Peut-être y fut-il aussi pour quelque chose. Co
nante, et aux qualités d’esprit bien invraisemblables. Mais, quand on
saura
que ces amis étaient Molière, La Fontaine, Racine
gne, et plus accoutumé aux caprices d’inspiration de Lully. Corneille
savait
qu’il fallait se hâter, et il avait, en effet, pr
ntre s’égarait par le monde. Qui l’a retrouvée ? Coquelin. Où ? Je ne
sais
. A quel prix ? Je l’ignore ; mais ce doit être à
pas deux prix pour de pareils trésors : c’est tout,’quand le marchand
sait
ce qu’il vend ; ce n’est rien, quand il ne s’en d
seigné, le vendeur, cette fois, ne se doutait de rien. Il n’avait pas
su
voir cette inscription en lettres minuscules grav
nait toujours d’un grand-père ou d’un grand-oncle. Dès que nous avons
su
le véritable nom de celui à qui Molière devait la
our de la présentation. Je m’y pris de mon mieux. Tout ce que je peux
savoir
comme agencement, dispositions de détails, « art
il perfectionna la seconde édition de son Commentaire sur Molière. On
sait
que Sénèque, dans son de Ira, fait parler le Sage
un peu partout les détails et les traits particuliers. Personne ne le
sait
mieux que vous, monsieur, qui cherchez, tous les
unt de l’auteur du Tartuffe, dont il n’a pas encore été parlé, que je
sache
, et qui me parait mis hors de doute par le rappro
u’à ces derniers temps156. Et voilà comment l’auteur de Tartuffe, qui
savait
reprendre son bien partout où il le trouvait, non
de Molière, joués chaque jour depuis deux siècles, que tout le monde
sait
par cœur et que personne peut-être ne connaît bie
de la Comédie Française, le lieu de France où (c’est tout naturel) on
sait
, à l’occasion, parler le mieux des choses du théâ
dit : « Avez-vous relu la Lettre sur la comédie de l’Imposteur ? Vous
savez
ce qu’on y apprend de particularités intéressante
ce qui paraît en ce que l’homme même, qui est infatué de celui-ci, ne
sait
que dire pour le louer, etc., etc. » M. Sarcey,
ison », comme on appelait alors ces sortes de registres, où, pour qui
sait
le lire, chaque total est une anecdote, que nous
r voir comment naquit et vécut la pièce du Bourgeois gentilhomme. On
savait
qu’elle fut d’abord jouée à Chambord, où le roi e
s jouait plus, parce qu’on ne les lisait pas. M. Édouard Thierry, qui
sait
tout son Molière avec la mémoire de l’esprit, s’e
ège pour lui seul ; il l’obtint à la faveur des belles couleurs qu’il
sut
donner à sa requête, et l’obtint même avec des co
naturelle et plus vivante, cette comédie si merveilleusement vraie a
su
gagner à tout cela. Voyez comme à présent le tabl
e vous envoyer une tabatière enrichie de saphirs. » On n’a jamais pu
savoir
au juste s’il y avait là, de la part du prince ru
rme terrible, qui d’un côté tranche, et qui de l’autre assomme ! Pour
savoir
comment elle se manie, il faut avoir vu Mlle Mant
elle, à la bonne heure, qui possédait bien cette intonation brève qui
sait
trancher net une question au profit de l’opinion
me, avec tous les agréments dont les femmes, qui ne font rien à demi,
savent
, quand elles s’en mêlent, enjoliver les ridicules
début de Mlle Laurence Gérard, dans celui d’Agnès. J’étais curieux de
savoir
comment Martin, qui n’a pas abusé des études, car
dondance de parole du sot qui s’admire en ce qu’il dit, sans toujours
savoir
se comprendre. Elle n’a que naïvetés exquises- ;
jouait alors, même chez Molière. Pour le public d’aujourd’hui, qui ne
sait
plus rien de ce répertoire, c’est un trait inaper
semble que le chef-d’œuvre serait, pour ainsi dire, doublé. Ce qu’on
sait
de ses traditions en d’autres rôles : ceux de L’A
, par la rentrée de Mme Arnould-Plessy dans le rôle de Célimène. Vous
savez
déjà que ce fut une véritable fête, comme on n’en
élimène. Vous savez déjà que ce fut une véritable fête, comme on n’en
sait
donner qu’au Théâtre-Français : sans fracas joué,
sorte lui serait impossible. Acceptons-la donc ainsi, d autant, je ne
saurais
assez le dire, qu’elle est d’une séduction rare,
ut l’être, et il le sera, s’il veut bien continuer ses études, que je
sais
sérieuses, et s’il consent, ce dont je ne doute p
il perfectionna la seconde édition de son Commentaire sur Molière. On
sait
que, dans son de Ira., Sénèque fait parler le sag
mment le mot… sein du milieu du vers : … Couvrez ce… sein… que je ne
saurais
voir. J’ai cru à un éternuement, et j’attendais
is dites mieux que lui ; Talbot a joué en comédien d’expérience et de
savoir
; Mme Lafontaine a été adorable d’ingénuité touch
s inconnue de son histoire en ces premières années. Nous devons de la
savoir
, à Charles Perrault, qui n’avait eu garde d’oubli
cteur de leur comédie, lui ayant représenté que le peu de latin qu’il
savait
le rendait capable de bien faire ce personnage, e
sme ivrogne. Les crasses luisantes de sa calotte disent tout ce qu’il
sait
, et le carmin de son nez, tout ce qu’il a bu. A l
ue, par une fausse alerte, il fait décamper à demi-rasé ; puis, je ne
sais
à quel matamore de campagne, qu’il malmène et baf
brumes du climat), mais bien plutôt comme un météore éblouissant, ne
saurait
être trop hautement rappelée et trop énergiquemen
de Racine et de Corneille, celui d’Hugo, ceux de Dumas et de Scribe),
savez
-vous ce qu’elle avait fait gagner à la Comédie Fr
, une halte dans son éternité. Chaque siècle datait, pour elle, on le
sait
, de l’année de sa fondation. Arrivait-il à l’extr
en apothéose, car il avait joué plus d’un « Hercule mourant » et qui
savait
ainsi que l’immortalité d’un grand homme ne comme
Molière, avait commencé à pareille date. Il se souvint aussi, car il
savait
ses auteurs, il se souvint « de ces chants sécula
n pareil cas, vaut souvent mieux que ce qu’on gagne autrement. Et qui
sait
si les derniers jours ne seront pas la revanche d
rniers jours ne seront pas la revanche des premiers ? Paris, quand il
saura
ce qui en est, peut se piquer d’honneur, et faire
aucoup parler, car je m’y suis fort intéressé. Contentez-vous donc de
savoir
, que M. Sarcey, qui commença le feu — vrai feu d’
ieu, comme les autres, avec applaudissements. S’il vous plaisait d’en
savoir
plus et de vous édifier sur les raisons, plus ou
ais qu’on ne tardera pas à connaître, car il a du soin, du zèle et du
savoir
, Marck, chargé du rôle d’Alceste, en a très crâne
celle de l’habit négligé : « l’habit gris », c’est tout dire pour qui
sait
l’étiquette de ce temps-là. Jamais homme de Cour
s la plus correcte tenue de l’homme de cour irréprochable, pour qu’on
sût
, dès l’entrée, qu’on allait avoir affaire au plus
ans ses papiers. Voir la Cour et la Ville, p. 31. Sandras de Courtilz
savait
quelques mots de la vérité, mais, comme toujours,
ence étaient un fait avéré ; voyez Tallemant, in-12, t. X, p. 240. On
savait
que son oraison funèbre de M. de Candale avait ét
est pas pécher que pécher en silence. …... De ces secrets, madame, on
saura
vous instruire, Vous n’avez seulement qu’à vous l
ces vers qu’il adresse à son valet : Il est vrai que je rêve, et ne
saurais
résoudre Lequel des deux je dois le premier mettr
nguent cinq à six fois le jour. Il ne m’en coûte rien : moi-même j’en
sais
faire ; Mais elle est à l’épreuve, et comme héréd
qu’une seule pièce d’un ton raisonnable, et qui, malgré ses défauts,
sut
plaire aux honnêtes gens, le Menteur de P. Cornei
embler ni l’atteindre. Quelques-uns ont eu de la gaieté, d’autres ont
su
faire des vers, plusieurs même ont peint des mœur
Molière est certainement le premier des philosophes moralistes. Je ne
sais
pas pourquoi Horace, qui avait tant de jugement,
l’homme, sans annoncer qu’il observait; et même il a plus l’air de le
savoir
par cœur que de l’avoir étudié. Quand on lit ses
ous chez Barbin : ils sont aujourd’hui plus fins et plus polis, et en
savent
beaucoup davantage. Oublierons-nous, dans les Fem
s; et nous avons vu que Racine s’en aperçut dans Britannicus. On n’en
savait
pas encore assez pour trouver le sonnet d’Oronte
ble de s’y être trompé. Mais s’il avait été assez raisonnable pour en
savoir
gré à l’auteur, je l’admirerais presque autant qu
ge, et l’exécuter dans un temps ou le faux zèle était si puissant, et
savait
si bien prendre les couleurs de la religion qui l
genoux de Molière, et vous répéterez ce mot de Sadi : Voilà celui qui
sait
comme on aime. Qui est-ce qui égale Racine dans l
elques articles, on finit par être de son avis : c’est qu’alors on en
sait
davantage. Les jeunes gens pensent communément qu
lesse d’essayer, parce que ses ennemis lui avaient reproché de ne pas
savoir
travailler dans le genre sérieux. On appelait ain
Pascal soit derrière. On rit, et l’on dit : Que cela est fou! Je ne
sais
si je dois parler du sourire que fait venir au bo
nnaître, mais que, pour s’en écarter, il n’est pas nécessaire de rien
savoir
. Aussi, quand il se trouve la dupe de la bêtise d
tant qu’il l’aurait voulu, et chaque réplique de cette enfant qui ne
sait
rien le confond et lui ferme la bouche par la seu
GNÈS. Le moyen de chasser ce qui nous fait plaisir! ARNOLPHE. Mais ne
saviez
-vous pas que c’était me déplaire? AGNÈS. Moi ? po
les soins que j’ai pris, je les ai perdus tous. AGNÈS. Vraiment il en
sait
donc là-dessus plus que vous, Car à se faire aime
les entendre après la peur effroyable qu’il leur a faite, quand il a
su
les visites d’Horace, GEORGETTE. Mon Dieu ! qu’
e? D’où vient qu’à tout le monde il veut tant la cacher, Et qu’il ne
saurait
voir personne en approcher? ALAIN. C’est que cett
t assez d’amour-propre pour régenter devant le public un homme qui en
sait
cent fois plus qu’eux, ne veuillent pas qu’il en
plus qu’eux, ne veuillent pas qu’il en ait assez pour prétendre qu’il
sait
son métier un peu mieux que ceux qui se chargent
e était malade, et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas. Je ne
sais
de quelles bonnes choses il veut parler ; ce qui
x d’Espagne et d’Italie vous paraît une bonne chose ; mais si vous en
saviez
autant que Molière, vous verriez que cette bagate
était l’enseigne de la science, prêtait beaucoup au ridicule, et l’on
sait
combien Molière en a tiré parti. Ce ridicule a di
de, qui s’est amusé à ce qu’on appelle des vers de société. Et qui ne
sait
que ces sortes de vers sont toujours assez bons p
de ces phrases vagues qui ne signifient rien ? — Mais la vérité? — Je
sais
qu’on peut faire de belles phrases sur ce grand m
utade plaisante, que si la sagesse est bonne à quelque chose, c’est à
savoir
vivre avec les hommes, et non pas dans un désert,
rmules qui finissent une lettre; c’est une monnaie dont tout le monde
sait
la valeur, et l’on n’est pas un fripon pour s’en
aison sur le principe. Rousseau prouve très-bien ce que tout le monde
savait
déjà, qu’il serait à souhaiter que l’usage de vis
i empêche de dire la vérité en riant?2 et Molière l’a dite à ceux qui
savent
l’entendre. Enfin, lorsque le Misanthrope propose
es de Crispins, ne put pas se résoudre à se passer d’un ressort qu’il
savait
mettre en œuvre, mais Molière ne s’en servit jama
’en servit jamais dans aucune de ses bonnes pièces. J’avoue que je ne
saurais
me résoudre à ranger le Bourgeois gentilhomme dan
femme, servante, valets, étrangers, se moquent de lui. Mais Molière a
su
tirer encore des autres personnages un comique in
point oubliée, que depuis quarante ans il faisait de la prose sans le
savoir
; la futilité delà scolastique si finement raillé
lui avait emprunté, et combien il avait enchéri sur son modèle. Je ne
sais
pourquoi Despréaux, si l’on en croit le Bolœana,
songé, sur un théâtre beaucoup plus libre que le nôtre, mais il faut
savoir
gré à Molière d’en être venu à bout, par une comb
genre de versification, que l’on croit aisé, et dont les connaisseurs
savent
la difficulté, le mérite et les effets. La prose,
os à Trissotin qui veut l’embarrasser : Monsieur, excusez-moi, je ne
sais
pas le grec : la bonne Martine, cette grosse ser
mpagnie, homme de sens et d’esprit, qui doit haïr les pédants, et qui
sait
s’en moquer; enfin, et par-dessus tout, cet excel
isait tout à l’heure le bon homme Chrysale, le timbre un peu fêlé. On
sait
que la querelle de Trissotin et de Vadius est tra
les ou des fripons : Mon frère, ce discours sent le libertinage. On
sait
la réplique de Cléante : Voilà de vos pareils le
isconvient pas, d’avoir voulu déshonorer Orgon. Mais ici Molière, qui
savait
se servir de tout, a employé très-heureusement un
mes. Il voit tout le peuple attroupé autour de ce scélérat, qui avait
su
, à force de grimaces, se donner dans Séville la r
votre courroux, Et comme un criminel chassez-moi de chez vous. Je ne
saurais
avoir tant de honte en partage, Que je n’en aie e
de croire son rapport. Pourquoi sur un tel fait m’être si favorable?
Savez
-vous, après tout, de quoi je suis capable ? Vous
t un dénouement amené par un ressort étranger à la pièce ; mais je ne
sais
si cette prétendue faute en est réellement une. T
Lisban. Cela le gâteroit ; il est charmant, Marton. Marton. Il ne le
sait
que trop, le dangereux frippon. Mad. Lisban. J’en
d. Lisban. Monsieur Lisban, Marton, n’est pas un homme aimable, Je le
sais
. Marton. Je le sais.Lui, Madame, il se croit ado
isban, Marton, n’est pas un homme aimable, Je le sais. Marton. Je le
sais
.Lui, Madame, il se croit adorable. Mad. Lisban. J
he attachement : Mais si je me pouvois oublier un moment, Personne ne
sauroit
, en ce malheur extrême, Plus à mon gré, Monsieur,
petit cœur palpitera de crainte, de plaisir, peut-être d’amour ; que
sait
-on ? Si j’étois blessé, par exemple. . . Oh ! cel
ire que pour moi, & je le traite avec une hauteur ! . . . . Je ne
sais
pas comment il y tient. J’avoue que, si j’étois à
la soirée avec cet enfant ! Tu ne rougis donc pas d’aimer ton mari ?
Sais
-tu bien que cela est ridicule, & qu’on dit da
aucune. — Le Chevalier a de l’esprit, de la légéreté, des graces. Que
sais
-je ? il a peut-être le don des larmes. A-t-il jam
ieux qu’un autre : je ne m’en fais pas accroire ; mais c’est un je ne
sais
quoi, comme dit Moliere, qu’on ne peut expliquer.
qu’il vînt passer la nuit avec elle ! Quoi qu’il en soit, elle ne me
sait
point ici, & dès ce moment je n’y suis plus p
les véritables personnes à talent, & s’engouent des originaux qui
savent
leur en imposer à force d’impudence. Il promet à
is, Monsieur ...... Le Gascon. On né sé loue pas ordinairement, jé lé
sais
; mais quand on veut sé faire connoître tout d’un
je le trouve bien .. (A part.) Adieu mon secrétariat. Forlise. On ne
sauroit
demander mieux. La Comtesse. Avec plus d’esprit.
p; demeure. Comus. Je le lirai. Criquet. Je reviendrai demain matin
savoir
quel cas vous aurez fait de mon placet. Serviteur
ve à toute heure. Comus. Le charmant placet ! les beaux vers ! Vous
savez
tous ces arts divers ? Criquet. Non, Seigneur ; m
re de dessous son manteau un violon qu’il présente à Comus.) Un Dieu
sait
toutes choses. Sauriez-vous jouer du violon ? Com
oilà de quoi faire tourner la tête à toutes nos femmes. Dumont. Je ne
sais
si la tête en tournera à Philis : mais elle m’en
trompe, dans quelque occupation sérieuse. Approchons doucement, &
sachons
ce que ce peut être. Eraste. Le désagréable métie
tin. Au reste, c’est une belle qualité, & même assez rare, que de
savoir
être laconique ; mais aussi ne faut-il rien omett
nnaît mal son histoire ; il n’a point laissé de confidences et chacun
sait
qu’il ne nous reste de sa main que six lignes, qu
a main que six lignes, qui sont une quittance. Il est donc malaisé de
savoir
au juste comment il supportait ses chagrins. On s
’elle l’avait abaissé ; et, pas plus que le valet de chambre de je ne
sais
plus quel Grec qu’on faisait fils de Jupiter, n’a
l Grec qu’on faisait fils de Jupiter, n’admettant que l’homme qu’elle
savait
ainsi bâti fut un demi-dieu. On sait qu’elle le r
’admettant que l’homme qu’elle savait ainsi bâti fut un demi-dieu. On
sait
qu’elle le remplaça après sa mort par un comédien
lle qu’on peut appeler proprement la compagne de Molière. Et comme on
sait
, elle ne l’accompagnait pas seule. Il y avait d’a
ux n’eussent pas pratiquée dans la poitrine de l’homme afin qu’on pût
savoir
ce qui se passait là, — cette petite fenêtre, Mol
s vouloir manquer de respect à personne, cette supériorité notable de
savoir
de quoi il parlait et de le savoir pour l’avoir a
onne, cette supériorité notable de savoir de quoi il parlait et de le
savoir
pour l’avoir appris. Le feuilleton dont je vais v
ne veux point entendre. » Et de fait, c’est un bâton épineux ; on ne
sait
par quel bout le prendre. Qu’on dise blanc, qu’on
s pas être Si plaisant que je suis !… Il faut pourtant bien qu’il le
sache
: il est plaisant ; ses morbleu, ses tétebleu, s
es éclats de voix ne le rendent pas terrible le moins du monde ; nous
savons
très bien qu’avec tout cela, Célimène retournera
ent pas autrement, les Italiens raffolaient de ce bel esprit, et vous
savez
si Shakespeare en est plein. Au fond, et si on la
son ton radouci N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici. On
sait
que ce pied plat, digne qu’on le confonde, Par de
, les magistrats du temps de Molière, je le répète ; car, ainsi qu’on
sait
, nous avons changé tout cela. Il est donc, hélas
vous êtes homme, défendez-vous ! Comment se défend Alceste ? Vous le
savez
. Ce n’est qu’en mots fâcheux qu’éclate son ardeur
z pas que sans être vengé Je souffre le dépit de me voir outragé ! Je
sais
que sur les vœux on n’a point de puissance. Que l
uvé aimable un jour, C’est une trahison, c’est une perfidie, Qui ne
saurait
trouver de trop grands châtiments, Et je puis tou
sans mentir, un grand extravagant ! — Douche sur douche. Alceste ne
sait
où il en est. Qu’est-ce que cela signifie ? Extra
ant, lui ? Est-ce qu’il n’a pas ce billet à la main ? Est-ce qu’il ne
sait
pas lire ? Est-ce que ce billet ne respire pas la
jaloux Et ne méritez pas l’amour qu’on a pour vous. Je voudrais bien
savoir
qui pourrait me contraindre A descendre pour vous
ce, autant que possible, la leçon que Molière nous a voulu donner : à
savoir
que quand on est bâti comme Alceste, on n’a qu’un
rechignant, comme les engrenages où l’on ne met point d’huile. Je ne
sais
si Molière a prétendu faire d’Alceste un jansénis
ne sais si Molière a prétendu faire d’Alceste un janséniste ; mais je
sais
qu’il le combat, comme il combat Tartuffe son ext
conférence ; je jouais ce soir-là, peut-être du Molière ; car, on le
sait
, je n’ai jamais prétendu cacher le comédien derri
; lieu où les paradoxes n’ont guère de chance d’être admis, comme on
sait
; les vérités même n’y entrant guère qu’après un
olérable. Machavoine dit : « Ah ! c’est que je suis franc, moi. Je ne
sais
pas mentir, moi ! — Tu ne sais pas mentir ! Macha
! c’est que je suis franc, moi. Je ne sais pas mentir, moi ! — Tu ne
sais
pas mentir ! Machavoine, comment me trouves-tu ce
éraire. Alceste attaquant le sonnet d’Oronte dans les termes que l’on
sait
: La peste de ta chute, empoisonneur, au diable
aites autour de l’homme une légende, vous ajoutez à sa création je ne
sais
quelle auréole épique, symbolique et passablement
plus facilement l’idée totale de la comédie. Toute la question est de
savoir
si nos notions idéales dépassent en fait ou peuve
die. En effet, quand je ferme les yeux, quand j’oublie tout ce que je
sais
, quand je noie dans la rêverie philosophique mes
e net, parce qu’une connaissance a posteriori lui barre le chemin. Il
sait
que dans le théâtre d’Aristophane les personnages
spirituelle, c’est que ceux qui parlent le plus des règles et qui les
savent
mieux que les autres, font des comédies que perso
n idée. Mais la beauté est essentiellement un charme secret, un je ne
sais
quoi 292. Nous ne pouvons ni la nier, ni la défin
xcepté un poète comique. On s’écrie : Mais cela est absurde ! Je n’en
sais
rien. Qui me garantit que j’ai raison de croire a
un que ce philosophe n’est qu’un fat ? William Schlegel a beaucoup de
savoir
, beaucoup d’esprit, et le sens commun est faillib
ice à la critique ? Ce qui nous intéresse après tout, ce n’est pas de
savoir
que Phidippide ronflant dans cinq couvertures, et
l ; c’est poursuivre l’ombre pour le corps. M. Lysidas le sent, il le
sait
, il en est si convaincu, qu’il détermine l’idée d
onteste que tous les genres mêmes de versification le soient, et pour
savoir
où prendre les éléments de notre définition, pour
e, à la musique, à la peinture, à la sculpture, à l’architecture, que
sais
-je ? ou à l’art des jardins. Que sort-il de cette
autant par leur science, et davantage par leur justice. M. Lysidas
sait
maintenant pourquoi je regarde comme chimérique s
te sur la scène ? Non. Cette contenance a une autre cause. M. Lysidas
sait
qu’on l’observe. Il est connu dans le monde philo
oduisent sur Arnolphe. Ce que Molière a voulu peindre, c’est, vous le
savez
comme moi, le ridicule du vieux jaloux, ses angoi
tème, ni étroitesse d’ignorance. Elle n’a pas lu M. Lysidas ; elle ne
sait
pas ce que c’est que la comédie. Mais elle a lu d
du beau, et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse analyse elle a
su
tirer tant de choses, du fait d’être émue et d’ad
humain ne lui est étranger. Elle ne s’efforce pas de devenir un je ne
sais
quoi d’abstrait pensant et raisonnant, en qui l’e
sonne vivante, fonctionnerait comme une machine dialectique. Car elle
sait
que le raisonnement peut faillir, mais que l’admi
ant. Elle était simple et bonne, comme cette pauvre Laforêt311 qui ne
savait
pas lire. Elle se divertissait aux choses qui fon
u’elle condamne, elle ne croira pas avoir raison contre lui. Car elle
sait
qu’il faut plus d’intelligence pour pénétrer jusq
adiction avec elle-même, et il lui ferait avouer tout haut qu’elle ne
sait
pas le premier mot de ce qu’elle dit. Voyez : ell
Mais, voici sa faiblesse. Il y a par le monde des gens d’esprit et de
savoir
qui ne sentent pas comme elle, et qui lui disent
z. Ah ! si ces personnes si sages et si froides n’avaient pas tant de
savoir
, tant d’esprit ; si, au lieu de l’orgueilleuse so
veau monde, les buveurs échauffés agitaient en tumulte la question de
savoir
si le Tennessee se jette dans l’Ohio ou dans le M
epte gaiement la nécessité d’une discussion sans terme possible. Elle
sait
qu’elle ne convaincra pas directement des logicie
e sait qu’elle ne convaincra pas directement des logiciens. Mais elle
sait
aussi que plus ses idées seront nombreuses, varié
atteint par toutes les choses qui parlent à sa sensibilité. Car elle
sait
que ces choses-là ne sont point belles, si elles
ides moralement, sont l’objet de l’admiration du genre humain, Uranie
sait
qu’elle doit dompter son goût ou son dégoût, parc
ées par la raison, Uranie suit la nature, et lorsqu’elle admire, elle
sait
qu’elle peut se laisser aller avec confiance à so
et oublie l’une après l’autre toutes ses métaphores ; Hegel, sans le
savoir
, s’instruit à son école. 275. Voyez l’Introdu
n lui appliquait ce vers de Boileau : Il plait à tout le monde et ne
saurait
se plaire. Comme le grand Corneille, qui n’arriv
ciproquement, se demandent un pardon mutuel après un malentendu, sans
savoir
ce que l’un veut de l’autre. Cette pièce est enco
instruite, mais ayant à l’occasion l’art d’ignorer les choses qu’elle
sait
, ne fût-ce que pour empêcher la contradiction de
tourneront contre lui ; cette bonhomie d’un individu ridicule sans le
savoir
, et travaillant à sa perte, sera pour le poète un
accommode du mieux possible, en respectant le goût des autres. Ariste
sait
se plier même à la mode, cette divinité changeant
ant à un conte italien les ressorts ingénieux de sa comédie, car il a
su
fondre Térence et Boccace, substitua à une femme
as encore répété leur nom. S’ils daignaient s’instruire du passé, ils
sauraient
que l’Ecole des Maris est la première pièce que M
scènes sont variées par la diversité des caractères, et jamais on n’a
su
mieux retracer les ennuis de l’importunité : aucu
t, grâce à ses généreux défenseurs, vivra toujours ; la poésie, qu’il
sut
enrichir et flatter, a jeté sur ses infortunes qu
t une juste mesure qu’il demande c’est une instruction convenable qui
sache
discerner le bien du mal. Il veut, et plus tard n
DORANTE. Et qui donc la fera comme il faut ? AMARANTE. Un ami que je
sais
, qu’on appelle Boursault. LE COMTE. Je le connais
de plus innocent se peut-il voir Arnolphe vient des champs, et désire
savoir
. Si, depuis son absence, Agnès s’est bien portée.
inquiétée, » Répond Agnès. Voyez quelle adresse à l’auteur, Comme il
sait
finement réveiller l’auditeur ! De peur que son s
ur que M. Boursault ! s’écrie le grand poète irrité. Je voudrais bien
savoir
de quelle façon on pourrait l’ajuster pour le ren
dédié des pièces à quelques-uns de vous en particulier, mais je n’en
sais
pas qui vous en aient dédié en général; c’est pou
opos l’épée à la main ? Il faut bien qu’il fasse comme les autres. Il
sait
d’ailleurs que le meilleur moyen de conquérir l’a
s de la société aussi fréquemment que celui de leurs malades, afin de
savoir
comment il faut en user avec les opinions de leur
elle représente un des types les plus beaux que la poésie ait jamais
su
ravir à la fragile humanité. Les critiques qui n’
ent dans les replis du cœur humain, je ne crois pas m’être trompé. On
sait
que Molière avait fait une rude expérience de cet
? La chaire de Bossuet possédait à peine ce privilège ; Molière, qui
savait
tout, n’ignorait pas que les bouffons du moyen-âg
, moi qui ne suis bon à rien, qui ne fais que de la bagatelle, qui né
sais
que de la bagatelle, et qui ne suis moi-même qu’u
agatelle. ARLEQUIN Tu fais la bagatelle ? SCARAMOUCHE Oui ARLEQUIN Tu
sais
la bagatelle ? SCARAMOUCHE Hélas, oui. ARLEQUIN
beaucoup d’autres, avait amené une séparation. Combien le mari jaloux
sût
rendre avec vérité les emportements amoureux d’Al
st de ses amis ; il se fait envoyer à sa place chez don Pèdre, car il
sait
peindre ; il manie le pinceau contre la coutume d
inceau contre la coutume de France, qui ne veut pas qu’un gentilhomme
sache
rien faire ; Molière n’omet aucun trait de mœurs;
e il était mêlé aux hommes et aux choses du dix-huitième siècle, il a
su
revêtir ses personnages du caractère de son époqu
e pastiches insignifiants, ou bien nous imposant leurs fantaisies, ne
savent
ou ne veulent pas condenser les opinions populair
oute pour éviter les personnalités ! Les truffes sont dans le mot. On
sait
toutes les peines que l’auteur du Misanthrope eut
uvent dans cette comédie. Elmire est la femme sage sans pruderie, qui
sait
se défendre et se faire respecter sans simagrées
demeurèrent cinq cents ans sans connaître du crime d’adultère; je ne
sache
pas qu’il se passe un mois en France sans que de
n mois en France sans que de pareilles plaintes retentissent, et l’on
sait
que bien peu de personnes en viennent à la fâcheu
nce, commencèrent à battre en brèche leur réputation, et depuis, Dieu
sait
ce que la malice des auteurs a inventé contre leu
rassé son sujet de descriptions techniques relatives à la peinture, a
su
trouver des termes heureux pour caractériser les
amusant du monde ; de quelle empreinte profonde le génie de Molière a
su
caractériser cette Nicole, dont le rire est si fr
ière composa en collaboration avec Quinault et le grand Corneille. On
sait
que la déclaration que l’amour fait à Psyché, est
tre habit de trop près vous touche, Et sitôt que vous soupirez, Je ne
sais
quoi qui m’effarouche, Craint parmi vos soupirs,
i scandaleux que le fameux le de l’Ecole des Femmes. Je voudrais bien
savoir
comment notre auteur se serait tiré de son latin
de gants en renom, ne se trompe pas sur le privilège des rangs; elle
sait
faire apporter au conseiller un pliant, tandis qu
ps-là. On a beaucoup débattu, dans ces derniers temps, la question de
savoir
si le sentiment populaire était resté, parmi le g
non-seulement s’abstenir de philosopher, mais il faut encore qu’elle
sache
parfaitement se connaître aux choses du ménage. M
t d’abord adressé à sa sœur Armande, car elle connaît le monde ; elle
sait
que les cœurs faits l’un pour l’autre ne se renco
de vingt-et-un à vingt-quatre ans. Sa répartie est trop vive, et elle
sait
trop de choses pour qu’on la considère ainsi qu’u
i ! sans émotion pendant cette lecture. Mais les habitués du théâtre
savent
beaucoup de gré aux actrices qui font ressortir t
ive un jour aux hommes, c’est de la médecine qu’elle viendra. Je ne
sais
pourquoi le Théâtre-Français semble avoir consacr
in. Tel fut Molière, ce grand censeur des vices de son temps, lui qui
sut
trouver le ridicule de chaque chose, et s’attacha
qua pas, du reste, des secours de la religion ; il mourut comme on le
sait
, entre les bras de deux sœurs de la charité, ange
curieuse à observer. Si l’on veut bien connaître le siècle de XIV, et
savoir
par quelle pente la France de la Fronde est desce
z de réflexions sur les inconvénients qui en peuvent arriver. Il faut
savoir
à combien de choses et à combien de gens le lansq
ant une question renouvelée dernièrement par un spirituel écrivain, à
savoir
que l’on a exclu injustement les femmes de l’Acad
e qu’ils se connaissent ? Madame Argante Je ne crois pas; Eraste aura
su
que nous nous aimons : il va lui faire cent sots
ui le seront davantage ; et ceux qui ne l’auront point été du tout me
sauront
gré d’avoir dupé les autres. Les Parisiens n’ont
eille ne sauva pas de la misère l’auteur de tant de chefs-d’œuvre. Ne
sait
-on pas qu’un chaussetier, assis devant sa boutiqu
ase Pour qui me prenez-vous ? Gabrillon Monsieur ! M. de la Protasse
Savez
-vous que vous parlez au premier homme du monde po
que le cheval hennit, que l’âne brait et que le parterre siffle : je
sais
dire tout cela comme eux, Sire ; mais Votre Majes
is il sifflait ; actuellement il s’enroue de bravos, et pourtant Dieu
sait
que bien souvent on lui donne belle matière pour
pièces a diminué on s’est étudié à perfectionner le succès ; nous ne
savons
trop à la rigueur s’il existe encore un parterre.
e main de maître, et dont nous n’avons pas encore parlé. Personne n’a
su
prêter aux paysans un langage plus vrai, et n’a m
telles qu’il fait, dit-il, il n’a besoin que du livre du monde : il y
sait
lire, il le connaît, il pille là-dedans comme tou
ui m’aiment peu, que je n’estime guère. Pourquoi le fais-je ? si j’en
sais
rien que la peste m’étouffe ! Sottise de jeune ho
r voisin, implorer les faveurs d’une autre dame ; mais M. Jérôme, qui
sait
à quoi s’en tenir, ne le lâche pas ainsi. Au mot
de si belle apparence, où l’on ne peut manquer de payer fort cher. On
sait
que le Mari retrouvé est fondé sur le procès d’un
n’avait pu faire que ces deux vers : Hélas ! Pour mes péchés je n’ai
su
que trop lire Depuis que tu fais imprimer. Ce
nnèrent : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de satire, De ne
savoir
pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! &c. Ce
elle : « C’est bien à vous à en juger, lui dit Chapelain, vous qui ne
savez
pas lire. » Puy-Morin lui répondit : « Je ne sais
elain, vous qui ne savez pas lire. » Puy-Morin lui répondit : « Je ne
sais
que trop lire, depuis que vous faites imprimer »,
pigramme : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de satire, De ne
savoir
pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes péc
savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes péchés, je n’ai
su
que trop lire, Depuis que tu fais imprimer. Mon p
Anglois, si cher à Thalie, à Melpomene, & sur-tout à l’honnêteté,
sait
si bien composer à son gré l’expression de son vi
la féerie. Il est inutile de s’étendre sur la seconde espece : on le
sait
assez, les Auteurs qui font des Drames à baguette
en prennent le sujet dans la fable, ont de très grands privileges. On
sait
encore qu’ils en abusent, comme on fait ordinaire
qui a fait un mémoire, qui a fort bien lu une écriture à la main, ne
sait
plus lire un livre imprimé : il le dit lui-même ;
is. Hector. Voilà Séneque. Lis.Que je lise Séneque ! Valere. Oui. Ne
sais
-tu pas lire ? Hector. Oui. Ne sais-tu pas lire ?
je lise Séneque ! Valere. Oui. Ne sais-tu pas lire ? Hector. Oui. Ne
sais
-tu pas lire ?Hé ! vous n’y pensez pas ; Je n’ai l
il étoit vraisemblable de pouvoir écrire & lire des mémoires sans
savoir
lire des livres imprimés, pense-t-il que le spect
onne ici n’aura l’entrée Que cette volonté ne m’ait été montrée. Vous
savez
qui je suis, & j’ai fait mon devoir En vous s
le. Il est vrai ; mais... Hé ! quoi ?Vous me voyez confuse, Et je ne
sais
comment vous en dire l’excuse. Sganarelle. Quoi d
tienne, Et ménager enfin pour elle, adroitement, Ce que pour moi l’on
sait
qu’il a d’attachement. Sganarelle. Et tu trouves
le qui était à ses pieds, la foule a passé à d’autres amours, elle ne
sait
plus rien de ses transports de la veille ; elle b
ître jusqu’à ce que peu à peu la trace s’efface et disparaisse, on ne
sait
dans quelles broussailles, où de temps à autre el
contre mesdames les marionnettes. À qui restera la victoire ! On n’en
sait
rien : aux comédiens de bois ? ils sont bien intr
maître et d’en faire un des gros sociétaires de la rue de Richelieu !
Savez
-vous cependant ce que devint le Prince des Sots,
ait un des grands poètes comiques qui ont foi en leur comédie, et qui
savent
que la comédie est bonne à prendre, partout où el
et par quel artifice imprévu votre ami Lesage, avec tout son esprit,
saura-t
-il se tirer de ce pas difficile ? Voilà pourtant
eunesse. Il est des choses qu’il est bon d’ignorer, même quand on les
sait
le mieux. À ces enthousiastes de la chose jouée e
et ces sourires ; demander le nom de cette vieille toute courbée, et
savoir
, horreur ! que c’est la même jeune fille dont vou
roses desséchées, rubans fanés, jeunesses évaporées et perdues on ne
sait
où ! Cette sorte de collection des momies qui ont
e Corneille. — Aujourd’hui, maître Lekain, que dirait-il s’il pouvait
savoir
où en est la tragédie de son poète bien-aimé. — P
Le Bourgeois gentilhomme. Où prenez-vous La Femme invisible ? Je n’en
sais
rien. C’était là, sans nul doute, un de ces capri
ssaire sur ses genoux ; en fin de compte, personne mieux que Molé, ne
sait
porter le chapeau, l’épée et l’habit de cour. C’é
Frontin, un riboteur plus goguenard dans les Larissolle ; et comme il
savait
l’art de se travestir ! — Larochelle était un adm
s-vous ? c’est Baptiste aîné en personne, c’est Le Philosophe sans le
savoir
, c’est Le Métromane, c’est Le Glorieux, c’est Rob
isait pitié, cette passion faisait peine à voir. Pour les esprits qui
savent
voir et comprendre, la comédie de Molière a toujo
tés envolées, le vestige, en un mot, de l’œuvre des maîtres, et je ne
sais
quel parfum d’atticisme qui vous fait deviner que
e vie abandonnée à l’heure présente, ils n’ont pas été étonnés que je
sache
. Et de quoi se peuvent-ils étonner ! Ils ont pass
ns en chemin, les mains gelées sur leur fusil. — Venez à mon aide, je
sais
par cœur tout le répertoire dramatique, et je pou
passion, cœur généreux ; il avait l’intuition de tant de choses ! Il
savait
par cœur, aussi bien qu’elle-même, le jeu parfait
qu’il le voulait tuer à grands coups de pied dans le ventre ! Et Dieu
sait
s’il inquiétait la garde et le commissaire, et Di
re ! Et Dieu sait s’il inquiétait la garde et le commissaire, et Dieu
sait
s’il avait une armée à sa suite et s’il jugeait s
à sa suite et s’il jugeait sans appel ! Même d’une pièce déchirée il
savait
relier et sauver les meilleurs lambeaux ! Même da
raison, les ineptes et sottes créatures que nous serions, si nous ne
savions
que ce que nous avons lu ! » Aussi bien il ne lis
ise et la coulisse ; il était tout ensemble l’architecte français qui
sait
dire, et l’architecte athénien qui sait faire ; i
ble l’architecte français qui sait dire, et l’architecte athénien qui
sait
faire ; il s’étendait et se confiait à qui voulai
t que la nature ait donné au comédien, les qualités de la personne, à
savoir
: la figure, la voix, le jugement, la finesse ; i
e elle sera cent jours après. C’est elle, la voilà, la voici, vous la
savez
par cœur. Tout au rebours, la Dumesnil déchaînée
l’usage ; elle crie, elle parle, elle se plaint, elle gémit, elle ne
sait
rien des choses convenues : la voix qui tremble,
x, et voilà notre héros qui se baisse et qui ramasse, en disant je ne
sais
quoi, cet instrument à demi brisé de son éloquenc
Peut-être ! De vivre familièrement avec les femmes de théâtre que je
savais
faciles ? assurément. Je ne sais ce que je n’aura
avec les femmes de théâtre que je savais faciles ? assurément. Je ne
sais
ce que je n’aurais pas fait pour plaire à la Gaus
tout de bruit, de fumée et de louanges, et qui s’est habituée, on ne
sait
de quel droit, à humer tous les encens dans toute
’honneur d’être un bourgeois, un électeur, un garde national, il faut
savoir
être modeste. C’est bien peu de chose un duc de P
ou de Frontin, Mégani devint le plus grand comédien de l’Italie. Vous
savez
, au reste, que le plus difficile, le plus héroïqu
de pareils noms est assurée. Qui donc a bâti le temple d’Éphèse ? Le
savez
-vous ? Ils ont été peut-être dix mille… ! il n’y
d’un poète nommé Molière, s’il n’avait pas quitté son vrai domaine, à
savoir
les œuvres faites pour lui seul, et dont il était
lière, est retombée affaissée sur elle-même et comme épouvantée de se
savoir
arrivée là ! Il y avait, entre autres, parmi les
te plaisir ! Lamentable histoire ! la vieillesse des comédiens qui ne
savent
pas quitter le monde, au moment où le monde les q
ine Paroles, qu’aux autres hommes de bien supporter le bonheur. Je ne
sais
pas pourquoi cette image à la Falstaff, ce capita
ien qu’à être démenti », dit Shakespeare, et encore ! Si vous tenez à
savoir
dans quel endroit des œuvres du poète anglais se
ées pour faire accepter ce héros qu’on appelle chez nous, car nous ne
savons
rien inventer, nous autres, — un blagueur ! Shake
ette peste, et, depuis la première journée jusqu’à la dernière, je ne
sais
quel souvenir de ces morts soudaines, de ces égli
t donc, lui dit-il, une si jeune femme, giovane femmina, en peut-elle
savoir
plus long que les plus vieux médecins ? — Monseig
ait, et qu’après le sang royal auquel elle n’a garde d’aspirer, on ne
saurait
trouver rien de mieux. C’est donc marché conclu.
lie. Shakespeare donne un nom propre à cette dame veuve et pauvre, et
savez
-vous comme il l’appelle ? Il l’appelle du plus gr
es Capulets, qui doit comprendre mieux que personne, pour peu qu’elle
sache
l’histoire de sa maison, les chagrins, les douleu
eût mis sur la trace d’une imitation qui n’a pas été remarquée. Vous
savez
ce passage du Mariage de Figaro, où il est dit qu
à la diète ; il a mis la camisole de force à des chefs de secte ; il
savait
le côté faible et le côté fort de ces intelligenc
ouffle la pousse, et quel souffle l’arrête ? Il n’y a que Dieu qui le
sache
! Elle va, rapide comme la foudre, — elle s’arrêt
us besoin sans cesse et sans fin du secours du docteur Blanche, et le
saviez
-vous trouver, tantôt au sommet de sa montagne de
u’il avait sauvés ; il cachait le nom de ceux qui étaient, morts ! Il
savait
que ce mot-là : Un fou ! est plus cruel à dire et
t ces esprits impuissants qui veulent produire, à toute forces, on ne
sait
quelles œuvres malades. Mais autant il était sans
dit : — Accourez tous à cette fête ; voici un malheureux homme qui ne
sait
plus son nom, qui ne reconnaît plus ses enfants,
, que c’est chose curieuse, cet être sans nom, qui ce matin encore ne
savait
pas qui il était, et qui ce soir redevient tout d
veugle ; — et la voix de madame Dorus, que madame Dorus l’ait perdue.
Savez
-vous à quelle heure commence, dans ce système, le
nologie, la philosophie, la médecine, l’explication des songes, — que
sais
-je ? Mais expliquez-nous donc ce mystère ! Cet ho
du docteur Blanche ? Quand il est là prodiguant la louange à Rosine,
sait
-il bien ce qu’il dit, et ce qu’il fait et ce qu’i
style, de son esprit, de sa prose, de ses vers, chacun s’inquiéta de
savoir
pourquoi Molière, après avoir fait si bonne justi
e interprète du plus grand poète de l’univers. Voilà pourquoi il faut
savoir
bon gré, à ces jeunes filles qui se hasardent dan
et ce qui la trouble à chaque instant, ce qui contrarie plus qu’on ne
saurait
le dire, des habitudes déjà violentes, c’est que
chaque instant il faut se retenir pour ne pas tomber dans ce piège, à
savoir
le grand effet dramatique ! — En vain le drame se
nt marchander, à l’odieux du personnage qu’elles représentent ! On ne
sait
en effet laquelle des deux on doit le plus haïr,
ouer… la comédienne aura-t-elle assez d’ironie, assez de sang-froid ?
Saura-t
-elle écouter, d’une façon assez railleuse, le poé
e laissera aux dames de la cour. — Les débutantes jeunes et belles ne
savent
pas, ou ne veulent pas savoir que Chrysale n’est
r. — Les débutantes jeunes et belles ne savent pas, ou ne veulent pas
savoir
que Chrysale n’est pas un financier, mais bien un
ent Le Misanthrope ou Le Bourgeois gentilhomme ! A-t-on bataillé pour
savoir
à quelle époque appartiennent ces robes, ces habi
de si grands peuples. Le critique le plus timoré ne court pas, que je
sache
, un très grand danger à reconnaître l’auteur du M
mœurs élevées de l’Italie. On dirait qu’il respire, à l’avance, je ne
sais
quelle prévision du siècle d’Auguste, et le siècl
de Paris, ce mot mal sonnant et pis que romain : l’Eunuque ? On n’en
sait
rien ; ce qui est sûr, c’est que la chose est étr
é le modèle, avait affiché, lui aussi, L’Eunuque de Térence ; mais je
sais
aussi que la ville et la cour sifflèrent de compa
! Ne me parlez pas de cet incommodé, disait la princesse de Conti. Je
sais
aussi que, plus tard, en pleine régence, quand la
er des traducteurs ; le traducteur est un maladroit sans génie qui ne
sait
pas comment on se rend maître absolu de ses empru
e avec grâce ; homme nécessairement médiocre et sans invention, il ne
sait
que mettre au jour une traduction sèche et indige
ait cette petite danseuse dont se moque la duchesse de *** dans je ne
sais
quel roman de Crébillon : — « Elle renvoie les Ma
action du jeune homme qui viole, de gaieté de cœur, et même sans trop
savoir
à qui il s’adresse, une enfant sans défense, est
ans défense, est un crime horrible, hideux, insupportable et qu’on ne
saurait
montrer à d’honnêtes gens sans les insulter. Mais
es traducteurs doit laisser à quelques hommes de génie, à ceux-là qui
savent
composer des œuvres vraiment nouvelles, avec les
estime de ces hommes jaloux de tout ce qui sortait de l’égalité, vous
saviez
à l’avance de quel prix serait payée votre domina
que les fables des poètes sont les mystères des philosophes. » Vous
savez
quel est le sujet des Nuées 33 Un vieillard athén
agne qui s’élève entre l’Attique et la Béotie. Au même instant (on ne
sait
plus si en effet nous n’avons pas quitté pour jam
té comique ; c’est la chose qui tient aux mœurs, au langage, au je ne
sais
quoi de la vie humaine ; c’est le chic, c’est le
vince ! Qui dit cela à la grisette ? qui le lui explique ? Comment le
sait
-elle ? Elle ne le sait pas, elle le sent, elle le
la grisette ? qui le lui explique ? Comment le sait-elle ? Elle ne le
sait
pas, elle le sent, elle le comprend, elle le devi
prit et la gaîté des siècles devanciers ; la plupart du temps on n’en
sait
rien, on ne s’en doute pas, tout vous échappe, ou
s, ces passages difficiles, et autres tours de force auxquels nous ne
savons
plus rien comprendre, tant les siècles emportent
nent à merveille. La jeune fille est déjà un habile praticien sans le
savoir
. Elle panse, de ses blanches mains, une pauvre fe
: Je vous aime ! ce qui est un grand point ; mais quand elle vient à
savoir
que le baron aimait autrefois une jeune fille, et
ubrette, mademoiselle Henriette, et même un peu de politique. Si vous
saviez
le nom de l’auteur, vous trouveriez qu’il faut êt
s peuples qui s’amusent à moins de frais ! Maintenant, si vous voulez
savoir
le nom de l’auteur de La Malade imaginaire, — eh
sur les mœurs de cette grande époque. Dites-moi, en effet, si vous le
savez
, quel a été le sort de tous ces héros de la coméd
œur toutes les injures qu’il avait reçues ; il voulait se venger ; il
savait
attendre — il attendit. — On l’aima, il fut insol
c de la bonne volonté et quelques heures de méditation, vous pourriez
savoir
, à ne pas vous tromper, ce qu’ils sont devenus, t
le trou-madame. Il y a des vices que l’on ne corrige pas : Molière le
savait
mieux que personne, et voilà pourquoi il flagelle
et sans lui enlever sa fille. En vain a-t-on couru après lui, nul n’a
su
retrouver ses traces. Le seul homme qui eût pu le
faner comme les fleurs de l’automne. Seulement les œuvres du génie ne
sauraient
mourir. Elles ont à réclamer un printemps éternel
que l’an de grâce et d’esprit 1696 ne dut être fier de Regnard. — On
sut
enfin qu’il s’appelait Regnard, qu’il avait à pei
les dames qu’il avait ramenées de ses voyages. Et pour entrer en jeu,
savez
-vous ce qu’il avait fait, le hardi poète ? Il ava
les comédies plaisantes que leur promettait Regnard. Car à la fin on
savait
non seulement son nom, mais sa demeure. Il habita
ontre une pièce de quinze sous. Ce bel esprit était un épicurien ; il
savait
trouver des charmes aux choses mêmes les moins ch
ette ville avide de nouveautés ? Ainsi fut fait pour Regnard. Sans le
savoir
, il frayait à la littérature de ce pays, un senti
e oisif, amoureux et goguenard, sur lequel a déteint Rabelais, et qui
sait
à fond la langue de Mathurin Regnier, devina qu’i
upe-toujours en pleine gaîté, et il a agi en conséquence. Par exemple
savez
-vous rien de plus amusant que Le Joueur, ces deux
s sujet plus rempli de gros rire n’avait été inventé ; jamais, que je
sache
, on n’avait fait d’un cercueil un tréteau plus pl
e ne devint un bouffon, ce qui est la plus misérable condition que je
sache
en ce monde. Mais, Dieu merci ! Dieu n’a pas voul
que qu’il amuse, et voilà justement pourquoi c’est un grand art. Vous
savez
d’ailleurs que Regnard est mort d’une façon conve
e pension de la cour, qui n’appartient à aucun prince du sang, qui ne
sait
pas le nom du ministre, qui méprise la favorite e
sur la belle humeur. Dans l’Iliade, Homère a placé Thersite, et vous
savez
de quel rire éclatant il fait rire les immortels
s sortes de grimaces à te faire rire, même de ta damnation éternelle.
Savez
-vous quelque chose de plus merveilleux que le Don
rs ! derniers efforts d’un malheureux qui se respecte ! Or vous devez
savoir
d’autant plus de gré à cet indigent bel esprit de
s près et pour le réchauffer. À cette heure, ils se sont compris, ils
savent
ce qu’ils ont à faire : il faut attendre. Dans de
rose, et fut le bienvenu, grâce au peu de mémoire du parterre, qui ne
sait
pas que M. de Boissy ait jamais écrit les Dehors
e petite place pour cette miniature dans sa veste de chasse ! et pour
savoir
ces secrets amoureux, une soubrette est à l’affût
Avec moi devrait-il y mettre du mystère ? Il me redoute. — Eh bien,
sachons
tout malgré lui. Que vois-je, juste ciel ! Que vo
ant que sa belle-mère, qui est une assez bonne diablesse de mère, qui
sait
au juste la valeur morale de monsieur son fils, e
i l’osent encore entreprendre, s’en défendent comme d’une honte. Vous
savez
ce que disait ce gentilhomme anglais au roi Louis
eule femme sans état dans le monde que Molière se soit permise, on ne
saurait
le soutenir. Célimène c’est l’esprit qui ose tout
t ce Moncade est un drôle impudent, mais c’est encore un homme qui ne
sait
pas son métier. D’abord son métier est de recevoi
offre-fort un moyen sûr d’avoir un autre Moncade, au même prix. Je ne
sais
pas si vous pensez comme moi, mais ces trois femm
e, déguise sa voix ! Il ne reconnaît pas la voix de Lucinde ! — Il ne
sait
pas que le salon, dans lequel il parle, est rempl
oyau de son roman comique ; le père de d’Ancourt, bon gentilhomme, ne
savait
guère s’il devait se fâcher contre son fils ou lu
musique, (hélas ! il n’a rien conservé), n’était pas inventé, que je
sache
, non plus que les professeurs de pathétique et de
s de la comédie des bourgeois. Il les aimait, il les flairait, il les
savait
par cœur. Il marchait à la piste de ces petites v
anthrope, il n’a guère hanté les salons de Célimène ; en revanche, il
sait
mieux que personne quelle était Célimène, il l’a
enchères, et il est trop habile marchand pour rien donner au rabais.
Savez
-vous, je vous prie, un plus ignoble caractère, et
rriger. Voilà pour les deux premières comédies, et pour peu que vous
sachiez
quelle est la gaieté imperturbable de Regnard, vo
de, par exemple, est interpellé par Ergaste, le frère de Léonor, pour
savoir
s’il épousera sa sœur ; Moncade répond à cet Erga
, de trois dames masquées, le montant du même mémoire, M. Dimanche ne
sait
pas comment est fait l’argent de Don Juan et de s
pas comment est fait l’argent de Don Juan et de ses maîtresses… Vous
savez
avec quelle monnaie est payé M. Dimanche ; voilà
e sa vie, et ses vers, dignes de son contemporain, M. de Chaulieu, ne
sauraient
soutenir, quoique nous en disions, aucune compara
ence, n’offrent du moins rien de révoltant. Le peintre le plus novice
sait
que toutes les parties d’un tableau doivent être
s naufrages, il faut avoir fait des voyages heureux sur une mer, pour
savoir
en marquer les écueils & pour enseigner les m
l’Académie avoit lu mon ouvrage en entier ; qu’elle y avoit trouvé du
savoir
, une connoissance profonde du théâtre ; que je n’
t apparemment toutes les recherches nécessaires au poëte comique. Ils
savent
sous combien de faces différentes ils doivent env
faut connoître la théorie d’un art, n’en pas ignorer les regles, pour
savoir
apprécier le mérite des chefs-d’œuvre qu’il enfan
le, ou elle est délicieuse, s’écrie un merveilleux, qui de sa vie n’a
su
juger que par contagion : une jolie femme confirm
tous les dons de la nature & de toutes les acquisitions de l’art,
sauroit
subjuguer en même temps les yeux, les oreilles, l
toujours avec certitude, ce que l’un & l’autre demandent de lui ?
Saura-t
-il graduer ses effets, & concourir à l’ordonn
é d’expression au degré d’intérêt que son personnage prend au sujet ?
Saura-t
-il distinguer & saisir les ressorts principau
leur travail, des rivaux d’autant plus intéressants pour moi, que je
sais
combien il faut de courage & de noblesse d’am
Quel homme fut jamais doué d’un génie plus créateur que Moliere ? Il
sut
le soumettre à des regles établies par son goût &
, une réputation bien établie doivent rendre moins chatouilleux ; ils
savent
que l’ouvrage le plus parfait a ses défauts. Il f
ains ? les sciences que tu m’as enseignées vont devenir communes : tu
sais
cependant que j’aime encore mieux surpasser les h
te ; la sienne était surtout de faire rire, et l’on doit avouer qu’il
sut
parfaitement y réussir. On connaît la réponse de
u’un jeune cavalier Dans mon art au plus tôt se fasse initier ? Qu’il
sache
, quand il perd, d’une ardeur non commune, À force
er ? Qu’il sache, quand il perd, d’une ardeur non commune, À force de
savoir
rappeler la fortune ; Qu’il apprenne un métier q
enrichisse à jamais. En suivant mes leçons on court peu de hasard. Je
sais
, quand il le faut, par un peu d’artifice, Du sort
teur occupe dans notre littérature. Voltaire, dont l’esprit judicieux
savait
si bien apprécier les talents quand la passion ne
e vices; Le plaisir d’entasser vaut seul tous les plaisirs. Dès qu’on
sait
que l’on peut contenter ses désirs, Qu’on en a le
veut rien croire. Pasquin ajoute, pour le persuader : Oui, monsieur,
savez
-vous qu’à présent on le nomme Le petit Harpagon
eut-il ignorer quelle réprobation inspire généralement l’avarice ? Ne
sait
-il pas que partout elle est flétrie comme un vice
croit à la ruine de sa famille et ne veut plus épouser son amant. Je
sais
, lui dit-elle, Le peu de bien que vous avez, Cli
n style, et néanmoins elles séduisent par le grand art avec lequel il
sait
les mettre en œuvre. On pourrait dire de cet aute
eur heureusement doué, et qui devait un jour devenir célèbre, Picard,
sut
trouver encore dans les ridicules et les travers
ternels de la morale, mais sur l’opinion des gens d’un certain monde,
savaient
la subordonner à leur intérêt. C’est ainsi que ce
mplir des emplois qui absorbaient tout son temps; et plus tard, on le
sait
, il se consacra presque entièrement à la politiqu
les comédiens ! » s’écrie Molière dans L’Impromptu de Versailles. Il
savait
, en effet, par expérience, quelles tribulations,
? Ou sa façon de rire et son ton de fausset Ont-ils de vous toucher
su
trouver le secret ? Voilà, certes, un original f
rands dîners qu’elle donne, des beaux esprits qu’elle y invite. Je ne
sais
pas, dit-il, De quel air on écoute Vos auteurs
a est comme non avenu pour le vicomte. On lui parle de Wagram ; il ne
sait
ce qu’on veut dire, et demande si ce n’est point
, sans jamais se compromettre, poussant toujours les autres en avant,
savent
, en dépit de toutes les commotions politiques, se
us par les défauts que par les qualités de son talent. Il a, comme on
sait
, trop souvent substitué, dans ses ouvrages, le ro
e faire pour l’homme désintéressé qui lui prend sa fille sans dot. On
sait
à combien de scènes plaisantes donne lieu cet étr
pas plutôt celui de vos goûts et de vos penchants que les auteurs ont
su
deviner et exploiter? Vous courez au théâtre, non
ecture, à la première représentation de cet ouvrage, excita, comme on
sait
, des bravos universels, et dès lors, au lieu d’êt
eux qui travaillent pour le théâtre ; et la comédie romanesque, on le
sait
, est celle où l’on peut le plus aisément réussir.
st pas un don de la nature; car sans lui le vrai but de la comédie ne
saurait
jamais être atteint. C’est pour avoir trop perdu
d’Hamlet, et rend souvent son dialogue inintelligible. Molière, lui,
sut
se garantir du jargon précieux, en si grand honne
ue l’expérience ou de plus mûres réflexions leur avaient acquises. On
sait
ce qui arriva à Le Kain pour le Gengis-Kan de L’O
lument posséder pour être vertueux, puisque, sans leur secours, on ne
saurait
être juste. Lorsqu’Alceste s’écrie : Je veux que
ous ce beau nœud, Vous montrer un sonnet que j’ai fait depuis peu, Et
savoir
s’il est bon qu’au public je l’expose. Pour jus
s de petits vers doux, tendres et langoureux. … « L’espoir... » Je ne
sais
si le style Pourra vous en paraître assez net et
’éloge sans restriction, autrement vous me désobligeriez trop, »on ne
saurait
être plus clair. L’importance qu’Oronte attache à
nte attache à son sonnet, le soin qu’il prend de venir consulter pour
savoir
s’il doit le publier, montrent assez tout le ridi
rendre malheureux à toujours, et que la douce et sincère Eliante, qui
sait
apprécier son mérite, serait un choix plus digne
diamétralement opposée à celle qu’on lui voit tenir, il répond : Je
sais
que vous parlez, monsieur, le mieux du monde ; En
i, mal préparés, mal armés pour une lutte que cependant ils devraient
savoir
inévitable, n’opposent aux revers qui les frappen
e leur imitation. L’avarice, pour n’en citer qu’un seul, l’avarice ne
saurait
être d’un exemple bien dangereux, le mépris qu’on
le coquette, jusqu’au vindicatif Oronte, le mérite de les éclipser ne
saurait
être bien grand pour Alceste, et rien ne prouvera
touchant ? & Je veux bien, perfide, oublier vos forfaits ; J’en
saurai
dans mon âme excuser tous les traits, Et me les c
précède, et vous verrez que lui-même se fait meilleure justice : Je
sais
combien je dois vous paraître coupable, lui dit
. Or, il y a telles difficultés dont toute l’intelligence possible ne
saurait
entièrement triompher. On doit alors composer ave
ir ma flamme applaudie, C’est une trahison, c’est une perfidie Qui ne
saurait
trouver de trop grands châtiments, Et je puis tou
r devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et
savent
y donner de favorables noms, etc. Alceste, lui,
ais me dégage. Mais enfin, ce qu’il y a de certain, et ce dont on ne
saurait
disconvenir, c’est qu’Alceste n’est subjugué ni p
yen d’arriver au grand effet comique de cette scène, effet que Fleury
savait
si bien produire lorsque, par une transition habi
out ce qu’on dit, Et que, par un chagrin que lui-même il avoue, Il ne
saurait
souffrir qu’on blâme ni qu’on loue. Je n’ai cité
conduite. Pourquoi, dit-elle, Surtout depuis un certain temps, Ne
saurait
-il souffrir qu’aucun hante céans? En quoi blesse
que de parler, prenez-moi ce mouchoir. ... Couvrez ce sein que je ne
saurais
voir : Par de pareils objets les âmes sont blessé
rapporte que tout en disant à Dorine : ... Couvrez ce sein que je ne
saurais
voir, il y jetait les yeux à la dérobée avec une
lors il est à présumer aussi que, plus froid, plus maître de lui, il
saurait
éviter le piège où celle qu’il aime finit par le
ne la discipline... S’il se trouve bien d’un homme opulent à qui il a
su
imposer, dont il est le parasite, et dont il peut
ile, et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très ridicule. Il
sait
où se trouvent des femmes plus sociable et plus d
t assurément rien de dramatique et révolterait les spectateurs. On ne
sait
trop d’ailleurs, d’après l’habileté de sa conduit
faiteur; car si Molière en eût fait l’amant de toute autre femme, qui
sait
si le pauvre Orgon, fanatisé comme il l’est, ...
omme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté, qui
sait
, dis-je, en apprenant la faiblesse de son saint a
point de là que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de
savoir
se défendre. Ce sont mes sentiments ; et vous n’a
ère, et dont il pouvait seul triompher. Aussi les jeunes comédiens ne
sauraient
-ils étudier avec trop d’attention, pour les mieux
aux douces paroles d’Elmire qu’autant qu’elle aura Par des réalités
su
convaincre sa flamme. Enfin Elmire, malgré son b
courroux, Que le cœur d’une femme est mal connu de vous ! Et que vous
savez
peu ce qu’il veut faire entendre, Lorsque si faib
lement. Réduite enfin par l’inconcevable entêtement d’Orgon à ne plus
savoir
que faire : Ouvrez un peu la porte, dit-elle à Ta
n’ont point de ces sortes de passions; que chez eux les sens, qu’ils
savent
contenir ou satisfaire clandestinement, ne les fo
vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Je
sais
qu’un tel discours de moi paraît étrange ; Mais,
; Mais, madame, après tout, je ne suis pas un ange. Plus loin : Je
sais
que vous avez trop de bénignité, Et que vous fere
ARTUFFE. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame ; et je
sais
l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de
’est là encore un effet comique obtenu aux dépens de la vérité. On ne
saurait
admettre que l’homme qui vient d’implorer à genou
ection, il connaît trop bien le caractère têtu de son ami pour ne pas
savoir
que la résistance en pareil cas est ce qui le pou
abiles, en s’avouant coupable du crime dont l’accuse Damis, il a déjà
su
convaincre Orgon de son innocence; il lui a dit :
votre courroux, Et comme un criminel chassez-moi de chez vous; Je ne
saurais
avoir tant de honte en partage Que je n’en aie en
le agréable aventure Vous voit-on au Sacré Vallon ? Mercure. Vous
savez
, grand Dieu du Parnasse, Que je ne me tiens gue
es Messieurs-là. . . . . . . . Laissons cela, Seigneur Mercure, Et
sachons
ce dont il s’agit. Mercure. C’est Jupiter, comme
s bête. . . . . . . . La Nuit. Sur de pareilles matieres Vous en
savez
plus que moi ; Et, pour accepter l’emploi, J’
s, ce Prince genéreux, Sur la galanterie étoit fort dangereux ; Et je
sais
qu’Elpénor, qu’on appelloit mon pere, A cause qu’
sois en passe. Pour le cœur, dont sur-tout nous devons faire cas, On
sait
, sans vanité, que je n’en manque pas ; Et l’on m’
s’il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Haut.)
Savez
-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas,
aître Jacques.) Maître Jacques. Hé, je ne parle pas de cela. Valere.
Savez
-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à v
. LE JOUEUR. Acte III. Scene IX. LE MARQUIS, VALERE. Le Marquis.
Savez
-vous qui je suis ? Valere. Savez-vous qui je sui
LE MARQUIS, VALERE. Le Marquis. Savez-vous qui je suis ? Valere.
Savez
-vous qui je suis ?Je n’ai pas cet honneur. Le Mar
t. Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et, si vous l’ignorez,
sachez
que je faufile Avec Ducs, Archiducs, Princes, Sei
er son cœur. Valere. De me barrer son cœur.C’est pure médisance : Je
sais
ce qu’entre nous le sort mis de distance. Le Marq
nous le sort mis de distance. Le Marquis, bas. (Haut.) Il tremble.
Savez
-vous, Monsieur du lansquenet, Que j’ai de quoi ra
ansquenet, Que j’ai de quoi rabattre ici votre caquet ? Valere. Je le
sais
. Le Marquis. Je le sais.Vous croyez, en votre hu
oi rabattre ici votre caquet ? Valere. Je le sais. Le Marquis. Je le
sais
.Vous croyez, en votre humeur caustique, En agir a
Dimanche. Monsieur, vous vous moquez, &... Don Juan. Non, non, je
sais
ce que je vous dois ; & je ne veux point qu’o
je revienne ? Valere. Mais... quand il vous plaira. Dès demain : que
sait
-on ? Hector. Je vous avertirai quand il y fera bo
t exaucer mes vœux. Le temple de Thalie apparaît à mes yeux ; Je n’en
saurais
douter, je la vois elle-même. Elle pleure, je cro
e. Je vous parais changée, à ce que j’aperçois ? Molière. Oui, je ne
sais
comment je vous ai reconnue, À cet air triste et
ur réparer l’injure, Votre sexe a besoin de fard et de parure ; Je le
sais
. La Vieille Thalie. Quoi ? Monsieur… Molière. U
e, Sont dignes de Thalie ; à tort on les déprise. Quelques-uns, je le
sais
, captant votre faveur, Se sont trop conformés à v
alie. À ma sœur ? La superbe a déjà trop d’orgueil ! Je voudrais bien
savoir
d’où vient le froid accueil Qu’on me fait aujourd
e suppose, Quoique insensible et froid, d’avoir été sifflé ; Car vous
savez
, je vois… Molière. Et j’en suis consolé. J’avoue
us plaît, il est temps d’en finir ; Nos goûts sont différents ; je ne
saurais
qu’y faire. Molière. Ainsi, vous me chassez ? L
e vos anciens amants et surtout de Molière, Ayant seule hérité, je ne
sais
trop pourquoi, Daignerez-vous enfin partager avec
ue les oreilles chastes. 3. Ce trait (ainsi que quelques autres) ne
saurait
atteindre les grands talents, ornements de la scè
ice, la piece finit. Je demande présentement à l’Europe entiere, qui
sait
le Tartufe par cœur, ce que Moliere doit au Docte
nteresse : il voudroit descendre, mais il ne peut s’y résoudre. Il ne
sait
s’il est arrêté par le desir ou par la charité. I
roire à son rapport. Pourquoi, sur un tel fait, m’être si favorable ?
Savez
-vous après tout de quoi je suis capable ? Vous fi
ne seriez pas sortie hier dès trois heures du matin, pour aller je ne
sais
où, avec je ne sais qui, & peut-être faire je
hier dès trois heures du matin, pour aller je ne sais où, avec je ne
sais
qui, & peut-être faire je ne sais quoi, qui m
aller je ne sais où, avec je ne sais qui, & peut-être faire je ne
sais
quoi, qui me tient plus au cœur que tout le reste
laira, mener avec moi qui je voudrai, & faire à mon aise le je ne
sais
quoi qui vous tient si fort au cœur, & qui me
faire douter de ce que vous dites. Dans ce qui m’échappe il y a je ne
sais
quoi de passionné, qui montre assez que je vous a
cene IV. Valere. On vient de débiter, Madame, une nouvelle Que je ne
savois
pas, & qui sans doute est belle. Mariane. Quo
st le dessein où votre ame s’arrête, Madame ? Mariane. Madame ?Je ne
sais
. Valere. Madame ? Je ne sais.La réponse est honn
rrête, Madame ? Mariane. Madame ?Je ne sais. Valere. Madame ? Je ne
sais
.La réponse est honnête, Vous ne savez ! Mariane.
ne sais. Valere. Madame ? Je ne sais.La réponse est honnête, Vous ne
savez
! Mariane. Vous ne savez !Non. Valere. Vous ne
Je ne sais.La réponse est honnête, Vous ne savez ! Mariane. Vous ne
savez
!Non. Valere. Vous ne savez ! Non.Non ! Mariane.
nnête, Vous ne savez ! Mariane. Vous ne savez !Non. Valere. Vous ne
savez
! Non.Non ! Mariane. Vous ne savez ! Non. Non !Q
s ne savez !Non. Valere. Vous ne savez ! Non.Non ! Mariane. Vous ne
savez
! Non. Non !Que me conseillez-vous ? Valere. Je v
on ame offensée Vous préviendra peut-être en un pareil dessein, Et je
sais
où porter & mes vœux & ma main. . . . . .
sujet, ce qu’un Romancier laisse tout uniment tomber de sa plume. Tel
sait
orner ses romans, ses contes, ses histoires, de t
sur-tout pour découvrir des richesses théâtrales où les autres n’ont
su
voir que des fleurettes propres à parer l’ouvrage
de Molière. L’illustre comédien (donnons-lui hautement ce nom qu’il a
su
venger d’un injuste mépris) est représenté assis
tant de fois dépassée d’ailleurs par l’école de la couleur locale, ne
saurait
empêcher de rendre justice çà la vérité de la pei
l’a pas créé. On jouait déjà des mystères avant cette époque, et nous
savons
, par exemple, que le mystère du Vieil Testament f
exemple, jusqu’à compter, avec M. Magnin, trois périodes dramatiques,
savoir
: « la 1ère du premier au VIe siècle, dont il ne
ne pouvait échapper à cette double influence. Écoutons Boileau : Le
savoir
, à la fin, dissipant l’ignorance, Fit voir de ce
vient du génie. En vérité d’ailleurs, et quoi qu’on en ait dit, je ne
saurais
trouver un résumé plus net et plus saisissant de
ompositions, qui sont en latin et qui appartiennent à l’Allemagne, ne
sauraient
être regardées comme un commencement de théâtre f
onséquent, au XIVe, moment que nous avons admis tout d’abord, vous le
savez
, comme l’époque initiale de notre théâtre. Ainsi,
victimes humaines, puis des initiateurs sublimes, on est arrivé à ne
savoir
pas au juste ce qu’ils étaient ; mais que d’autre
dont j’ai cherché à maintenir devant vous l’autorité. Il nous reste à
savoir
ce qu’était ce théâtre des Confrères, ce théâtre
genre le mystère qui fut joué à Metz, en 1437, année célèbre, vous le
savez
, par la rentrée de Charles VII à Paris et l’expul
mprise dans le périmètre fortifié, cette naumachie est devenue, je ne
sais
si c’est une demi-lune ou une lunette, et c’est c
, d’argent, d’azur et autres riches couleurs, qu’impossible est de le
savoir
réciter. » Vous vous rappelez peut-être, Messieu
Bethléem et qui en vaut bien quatre, un beau calendrier de bois pour
savoir
les jours et les mois » et autres cadeaux de ce g
là, avec bien d’autres sujets analogues, sur quoi s’exerçait, vous le
savez
, le talent des Giotto (né en 1366), des Fra Angel
enons. » Aux Noces de Cana, lorsque l’eau a été changée en vin : « Si
savais
faire ce qu’il fait, dit Abiras disciple de Saint
ires. Je dis, Messieurs, le théâtre du XVe siècle : celui du XVIe ne
saurait
être apprécié de la même façon. L’un, malgré tout
cher fils, que nous as-tu fait? Qu’as-tu fait à ta pauvre mère ? Dieu
sait
combien je, et ton père. T’avons quis dolents et
les que les maîtres de la peinture ont souvent reproduites ; et je ne
sais
même si le Mystère (sc. 15e de la 4e journée) ne
lin et Guillemette lui font voir tant de couleurs, qu’il finit par ne
savoir
plus que croire et s’en va en grommelant. Il ne t
quelques germes des situations que le génie de notre grand comique a
su
s’approprier en les transformant. Aujourd’hui nou
ui enseignait la philosophie à Chapelle et à Cyrano de Bergerac. Nous
savons
aussi qu’en 1637, il obtint la survivance de l’em
des intérêts qui s’étaient armés les uns contre les autres, sans trop
savoir
de quoi ils avaient à se plaindre, ni ce qu’ils p
ants, fâcheux, fanfarons, fripons, dupeurs et dupés, bel esprit, faux
savoir
, avarice, prodigalité, coquetterie, égoïsme, entê
e, nul n’a donc possédé plus souverainement cette magie créatrice qui
sait
communiquer la vie à tout un monde de personnages
l’œuvre de premier jet, d’inspiration, par cet irrésistible élan qui
sait
profiter de l’heure décisive où la rapidité du co
ui, et qui passèrent la nuit en prières, près de leur bienfaiteur. On
sait
que la sépulture religieuse faillit être refusée
e noie, il le plongera au plus profond. » Mais il veut pourtant faire
savoir
à tous son changement de fortune, « pour que ses
ôt que des portraits. Que Molière ait utilisé son expérience, on n’en
saurait
douter. Mais sa fantaisie usait librement de ces
le plus malheureux des hommes, et je n’ai que ce que je mérite. » On
sait
que, vers le temps où il raillait si gaiement Arn
e. L’étude qui va suivre prouvera que ces erreurs ou ces paradoxes ne
sauraient
résister à un examen vraiment impartial des inten
e n’a qu’une préférence de caprice entre des indifférents, et elle ne
sait
pas même respecter celui qu’elle préfère. Il vien
r la façon dont il y est jeté, et par la façon dont il en sort. On le
sait
honnête homme et véridique, et les poètes de tout
érité. Pourquoi gâte-t-il sa probité en se prétendant le seul probe ?
Savons
-nous bien d’ailleurs si l’opposition qu’il fait à
iment est de n’oser renvoyer même les amants qu’elle méprise. Elle ne
sait
point se fixer : n’est-il pas naturel que tout le
stice et de la vérité. J’ajouterai même qu’avant d’aimer Célimène, il
savait
évidemment se contenir ; car il est de ces honnêt
Passion malheureuse. Contradictions À cette question la réponse ne
saurait
être douteuse, et nous ne dirons point avec Phili
naturel et acquis d’observation pénétrante nous garantit que Célimène
sait
fort bien discerner les caractères ; aussi n’est-
d’humeur que blâme son silence ou que pacifie sa bienveillance, elle
sait
, à l’occasion, donner à l’entretien ce tour génér
nt d’après nature. Mlle de Scudéry ne louait-elle pas Montausier de «
savoir
écrire, en vers aussi bien qu’en prose » ? Un abb
me leurs calembours. Ces petits-maîtres fanfarons se vantent aussi de
savoir
pousser galamment une affaire d’honneur. Bref, c’
l’esprit du poète, et qu’il ne se serait point engagé si avant, sans
savoir
où il allait. Car une action si fortement liée su
. Qui en choque un se les attire tous sur les bras ; et ceux que l’on
sait
même agir de bonne foi là-dessus… sont toujours l
ce prétexte, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d’impiété, et
saurai
déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui, s
ximes et réflexions sur la comédie, lorsqu’il disait : « La postérité
saura
la fin de ce poète comédien qui […] passa des pla
agion. On jugera de son intensité par la colère même de la satire qui
sut
égaler la rigueur du châtiment à la scélératesse
: Le scandale, l’opprobre est cause de l’offense. Pourvu qu’on ne le
sache
, il n’importe comment, Qui peut dire que non ne p
olère est l’âme d’une action ardente, et donne à ses péripéties je ne
sais
quoi de tragique. La maison d’une honnête femme i
andons pas notre gratitude au poète ou à son protecteur. Molière a
su
mêler le comique à l’odieux D’autres censeurs
gnation ; mais nous n’en persistons pas moins à louer Molière d’avoir
su
concilier l’un et l’autre ton avec une telle dext
rne à piquer Marianne au vif, elle est vraiment comme un lutin qui ne
saurait
lâcher prise123. C’est ainsi que, dans les chœurs
s casuistes les plus déliés ; confite en mysticisme, sa galanterie ne
sait
-elle pas lever tous les scrupules ? Il est nourri
du Palais-Royal ; car, dans le Registre de la Troupe, tenu, comme on
sait
, par La Grange dont l’exactitude était scrupuleus
l’autre il fait rire. Si cet éloge exclut l’idée d’une chute, on ne
saurait
nier du moins que, par routine ou préjugé, beauco
irme le témoignage de Grimarest rappelant cette protestation de je ne
sais
quel duc et pair qu’il ne nomme pas : « Molière e
re, malgré les vifs éclats de rire qui la traversent. La sympathie ne
sait
guère à qui s’attacher dans cette fable où nul pe
seul modèle qui mérite d’entrer en comparaison avec L’Avare 143. Pour
savoir
dans quelle mesure le thème dramatique de Plaute
uvreté. Mis par le hasard en possession d’une grosse somme dont il ne
sait
que faire, il est plutôt soucieux que ladre ; ou,
? Avant même qu’il soit entré en scène, chacun le connaît déjà. Nous
savons
que son fils s’endette parce qu’un père lui refus
cepte le marché sans indignation ; car en lui le père est mort, et ne
sait
pas plus se faire respecter que se faire aimer.
me, des Aristarques d’outre-Rhin ont découvert, par exemple, qu’on ne
saurait
admettre la crédulité avec laquelle Harpagon donn
l cette langue si drue, si spontanée, si franche et si populaire, qui
sait
tout dire par le trait le plus énergique et le pl
on puni par Cléante. Le vice châtié par le vice Mais il importe de
savoir
si la leçon a toute sa portée morale, et si Moliè
qui voulaient passer pour telles, se passionnèrent pour le grec sans
savoir
le lire, et pour la physique ou l’astronomie sans
« Madame, j’ai vu cette comédie ; elle est parfaitement belle, on n’y
saurait
trouver rien à critiquer. » Sur ce point donc, il
s du défunt ; mais un ami de Molière lui fit cette oraison funèbre :
Savez
-vous en quoi Cotin Diffère de Trissotin ? Cotin a
dupes sans être corrigées. Admirons donc avec quelle adresse Molière
sut
enrichir un sujet qui semblait indigent ; car il
un peu de monotonie ; mais, en conservant l’air de famille, Molière a
su
varier les nuances et distinguer les figures par
: car c’est le désespoir d’un soupirant éconduit. Nulle d’ailleurs ne
saurait
être plus accommodante, si j’en juge par la façon
té lui manque. S’il parle d’or, il n’ose agir ; car il tremble, et ne
sait
plus où se cacher, dès que sa femme prend ce qu’i
ns-lui cette boutade : car la faute en est à Philaminte, dont le faux
savoir
lui gâte le savoir véritable. Quand son dépit va
e : car la faute en est à Philaminte, dont le faux savoir lui gâte le
savoir
véritable. Quand son dépit va jusqu’à proscrire l
nts d’Armande qui rougit au seul mot de mariage ! Femme d’esprit, qui
sait
le monde, elle a pourtant le charme de la candeur
t la morale de la pièce. La morale de la pièce. Le faux et le vrai
savoir
. L’éducation des femmes. Des clartés de tout. La
ancunes contre les pédants, ne déteste que le charlatanisme d’un faux
savoir
. Ce n’est pas lui qui condamnerait l’intelligence
d’être savante ; Et j’aime que souvent aux questions qu’on fait Elle
sache
ignorer les choses qu’elle sait. De son étude enf
ouvent aux questions qu’on fait Elle sache ignorer les choses qu’elle
sait
. De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et
sait. De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du
savoir
, sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les aute
eux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir, sans vouloir qu’on le
sache
, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots
rait décisif, et les plus zélés avocats des prérogatives féminines ne
sauraient
guère en désirer davantage. Tout en réservant les
est bien Monsieur pour toi. » 34. Dès le troisième jour, dit-il. Ou
sait
pourtant d’autre part que cette pièce fut représe
e froid et sévère qu’il garde avec ceux qui ne lui plaisent pas. » On
sait
qu’en 1668, Montausier fut nommé gouverneur du da
de nécessaire. » 82. Dans la première scène des Fâcheux, Éraste ne
sait
comment se débarrasser d’un marquis prompt aux em
article de M. Janet, {Revue des Deux Mondes) : « L’Église, dit-il, ne
saurait
encourager à la libre pensée celui qui a l’air d’
s Brus, les Contes de Marguerite de Navarre. 119. « Je voudrais bien
savoir
, disait le Roi après avoir vu Scaramouche ermite,
meri pluralis. — Babille. Je n’ai point appris ces choses-là ; chacun
sait
ce qu’il a appris. — Josse. Sentence de Sénèque,
isant Œdipe à Colone. Il n’était pourtant dépourvu ni d’esprit, ni de
savoir
. Il entendait l’hébreu et le syriaque Il pouvait
isant Œdipe à Colone. Il n’était pourtant dépourvu ni d’esprit, ni de
savoir
. Il entendait l’hébreu et le syriaque Il pouvait
amour, un hélas ! je me meurs ! 174. Je vous estime autant qu’on
saurait
estimer ; Mais je trouve un obstacle à vous pouvo
r ; Mais je trouve un obstacle à vous pouvoir aimer. Un cœur, vous le
savez
, à deux ne saurait être. Et je sens que du mien C
e un obstacle à vous pouvoir aimer. Un cœur, vous le savez, à deux ne
saurait
être. Et je sens que du mien Clitandre s’est fait
auté, de gloire et de liberté. En ces moments choisis, la critique se
sait
écoutée aussi bien que la poésie ; elle prend tou
nt volontiers une fatigue ; ils sont honteux, au fond de l’âme, de se
savoir
si peu dignes de tant de soins et d’être servis,
cette tribune éclatante, élevée à leur génie. À les entendre, et Dieu
sait
si elle était attentive à ces éloquences du flot
ui s’en va, — la France était en doute, et en grand travail ; elle ne
savait
plus où étaient ses hommes, où étaient ses dieux.
é de courage et de probité, qui font vivre un journal ! Le public qui
sait
lire et qui aime les choses bien faites, s’inquiè
ance à la conviction. Oui, l’intelligence est une belle chose ; on ne
sait
pas où elle finit, on ne sait pas où elle commenc
ntelligence est une belle chose ; on ne sait pas où elle finit, on ne
sait
pas où elle commence. M. Arnauld n’entendait rien
suivi, d’être obéi, applaudi, d’être débattu, c’est d’apprendre et de
savoir
, et de montrer ce qu’on sait. L’esprit aime à cha
’être débattu, c’est d’apprendre et de savoir, et de montrer ce qu’on
sait
. L’esprit aime à changer d’objet et d’action, — à
erveille ; il ne hait pas le crépuscule ; si la nuit est profonde, il
saura
tirer parti des ténèbres ! Sachez cependant parle
uscule ; si la nuit est profonde, il saura tirer parti des ténèbres !
Sachez
cependant parler son langage à chacun de ces espr
brasser une quantité d’objets curieux, utiles, bons à étudier, bons à
savoir
; l’esprit enjoué, grâce à sa bonne humeur, fait
z, si vous êtes un des heureux et des privilégiés de ce bas monde, et
sachez
vous en servir habilement, honnêtement. C’est la
a-t’en ! pauvre diable mal venu au monde, horrible avorton dont je ne
sais
que faire. — Va-t’en, Don Juan, frère cadet de Ta
qui blasphèment ce qu’ils ignorent, qui se corrompent dans ce qu’ils
savent
. Gens longtemps redoutés et redoutables, dont le
venues, son éternelle proposition de mariage. Il faut bien du génie,
savez
-vous ? dans des œuvres si compliquées, pour dépla
let, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la comédie, à
savoir
le rire et la leçon ? Tel a été l’aide tout-puiss
suspens, dans l’attente du chef-d’œuvre qui allait venir, bref, on ne
savait
rien de Tartuffe, sinon dans les salons de mademo
, Molière avait à produire sa plus terrible comédie, son Tartuffe. Il
savait
très bien que c’était son œuvre et son chef-d’œuv
nciales dans son ampleur et dans sa majesté, voilà, certes, ce qui ne
saurait
se comprendre. — En présence de cette profanation
ène de ce drame n’explique mieux le caractère de notre héros ; enfin,
savez
-vous une façon plus nette et plus vive de prépare
— Prenez-vous-en au ciel ! — Le ciel le souhaite comme cela ! — Vous
savez
cependant que je ne manque pas de cœur, et que je
cela ! — Vous savez cependant que je ne manque pas de cœur, et que je
sais
me servir de mon épée. Je m’en vais passer tout à
arelle. Le Sganarelle de Molière ne songe guère à se faire ermite, et
savez
-vous à quoi il, pense, le bonhomme ? Il pense… à
soyeux de leurs maîtresses, ivres d’amour ! Quant à Sganarelle, il ne
sait
pas ce que c’est que le pauvre… Le pauvre ! Il es
le pauvre, trouvant votre défroque sur le dos de M. Dimanche, voudra
savoir
, à son tour, ce que pèse votre manteau royal ! Al
ne voix assez ferme ; enfin, toi aussi, tu as passé devant le pauvre,
sais
lui rien donner ! — Ami Sganarelle, tu n’as que c
ux millions d’hommes, le mauvais citoyen que l’exécration publique ne
saurait
châtier, d’un châtiment trop honteux, cet énergum
cet échappé de prison ? Prends garde ! tu as l’esprit malin, nous le
savons
, mais prends garde, nous avons tout quitté pour t
Quinault, à la prose de Molière, et quelle est la voix puissante qui
sait
chanter, d’une façon si lamentable, les héros de
la gloire, c’est Lulli ! C’est ce méchant petit Italien, arrivé on ne
sait
d’où, dans les cuisines de la grande Mademoiselle
selle, et qui déjà se faisait remarquer par le bruit harmonieux qu’il
savait
rencontrer dans le choc de deux casseroles de cui
i, à la cour), et que ce métier de librettiste lui fit horreur. On ne
sait
plus aujourd’hui (et tant mieux !) ce qu’était un
eurs en scène du Théâtre-Français, c’est que le metteur en scène, qui
savait
son métier à merveille, avait trop oublié le ton,
olière ! À qui la faute ? au public ? Non pas ! Il n’est pas forcé de
savoir
par cœur L’Amour médecin ! Il n’est pas forcé de
Louis XIV ont été le sujet, et parmi ces drames (car il faut que l’on
sache
de quelle façon ces royales amours ont été traité
tresses de Louis XIV ; aussi ne furent-elles jamais insultées, que je
sache
, ni dans les histoires, ni dans les salons, ni da
nom est d’ailleurs en son pays ce qu’on appelle une célébrité ; nous
savons
déjà qu’il s’appelle M. Bulwer ; il a écrit grand
pté au pauvre Bragelone. Mademoiselle de La Vallière n’a pas l’air de
savoir
ce que vaut Bragelone. « Ce rôle, dit M. Bulwer,
ls les cœurs honnêtes frappent, eux aussi, leur métal massif. » Je ne
sais
pas si c’est là du métal massif, c’est de la lour
et pour sa fiancée, s’en vient dans les jardins de Fontainebleau pour
savoir
quelques nouvelles ; en ce moment le lion est enc
à fait plus d’un pas, mais il ne faut pas l’engager à plus qu’elle ne
saurait
soutenir… » Certes, nous voilà bien loin de la h
lle de La Vallière ! Ah ! dramaturges, race ignorante ; ils n’ont pas
su
tirer parti de cet aveu de Bossuet ! Madame de Mo
s qu’il appelle l’abbesse, car il n’a pas voulu se donner la peine de
savoir
le nom de ce collaborateur de Bossuet : Entre, da
le au sentiment, etc. » Madame de Montespan répondait à Lauzun : « Je
sais
que tu as été l’architecte de ma puissance. »On v
ésespoir sublime de ce Romain, qui sentait qu’il perdait un monde… Se
savoir
à lui ! quel orgueil, quelle gloire, même quand t
joute Lauzun : « Et si j’obtiens la main de cette riche duchesse, je
sais
, plus d’un honnête juif d’Israël qui seraient bie
langage qu’elle n’entend pas, vous lui faites des menaces qu’elle ne
saurait
comprendre ! Dans tous les arts, mais surtout dan
XIV qui s’ennuie. L’auteur n’entend guère plus les passions qu’il ne
sait
l’histoire, et il se perd lui-même dans un chaos
n, l’athéisme sans motif ; un drame où le héros, qui insulte Dieu, ne
sait
pas même rendre à son père des respects apparents
evé27. Dès la première scène, Sganarelle est charmant, et comme on ne
sait
pas encore à quel abominable service ce brave hom
ne s’arrête sur rien et sur personne, jette dans toute la pièce je ne
sais
quoi de décousu que Molière lui-même avait presse
me, si Don Juan répond parfois, Don Juan répond comme un homme qui ne
sait
pas ce qu’on lui a dit, et si même on lui a parlé
oué par Provost), n’égayait pas quelque peu cette lugubre méditation.
Savez
-vous, dans notre langue, un plus beau passage que
la plainte de ce vieillard déshonoré par son fils, mais en même temps
savez
-vous une création plus amusante que M. Dimanche ?
it la statue du Commandeur ? Elle n’est plus qu’un vain spectacle. Ne
savons
-nous pas en effet qu’il faut absolument que Don J
tout au moins, est-ce un de ses défauts les plus charmants de ne pas
savoir
le premier mot de sa plus difficile entreprise ;
e. Qu’y a-t-il de caché derrière les vapeurs du lointain ? Il faut le
savoir
! » Les Mémoires de Don Juan.
es titres pompeux, & avant que de mettre un caractere au théâtre,
sachons
voir d’un coup d’œil le parti que nous pourrons e
nts à l’Académicien célebre qui nous les a indiqués, parceque si nous
savons
peser leur juste valeur & les placer comme il
enser plus qu’un homme qui ne seroit ni avare ni prodigue. Il reste à
savoir
lequel de ces deux sujets seroit plus fécond. Est
ere, ou n’en auront laissé que pour faire un acte tout au plus. Je ne
sais
pas comment M. de Marmontel a envisagé son Petit
rte sur les habits. M. de Cornichon. Cependant la terre de Clincan ne
sauroit
fournir à mon neveu... La Branche. Parlez bas, Mo
vous êtes aujourd’hui... Elles sont de conséquence. La Branche. Je le
sais
, Monsieur. Le Comte. Vous êtes aujourd’hui de noc
aire. Allez. Non, non, demeurez, Monsieur ; Madame le veut bien. Vous
savez
, Madame, que c’est un homme de condition. . . . L
de noce aujourd’hui, Madame ? La Marquise. En vérité, Monsieur, je ne
sais
pas encore trop bien ce que je dois faire..... Vo
sieur, je ne sais pas encore trop bien ce que je dois faire..... Vous
savez
, Monsieur, qu’on veut me faire donner ma fille à
n ! Madame, ce n’a été que pour faire plaisir à des gens qui... Il ne
sait
ce qu’il dit. Le Banquier, en colere. Monsieur vo
it. Le Banquier, en colere. Monsieur votre oncle, dont je suis connu,
sait
si je dis la vérité : & puisque l’on me force
u, sait si je dis la vérité : & puisque l’on me force de parler ;
sachez
, Madame, que Monsieur, à qui je vois que l’on don
: il les a attaqués & combattus avec une noble audace, dont on ne
sauroit
assez le louer ; mais il se fût perdu s’il eût ét
rendre la dupe de son caractere ; ce qui n’est pas aisé, puisqu’on ne
sauroit
le faire trahir par un de ses confidents, comme l
répete, à celui qui nous les a indiqués. Ceux qui par leur nature ne
sauroient
remplir une grande piece, ou y occuper la premier
e la piece. « Quoique je ne sois pas l’Auteur de cette comédie, j’en
sais
les particularités aussi-bien, & peut-être mi
ature. Lorsque de tels penseurs sont guidés par un jugement droit qui
sait
discerner, sans jamais faire fausse route, tout c
ecrets les plus cachés, ses lois par lesquelles tout est régi, et ils
savent
en tirer des conséquences pratiques. La science q
ués de raison. Sous l’influence de ces passions, leur intelligence ne
saurait
les éclairer ; car, de même que l’intelligence pr
ractères qu’il avait sous les yeux qu’il a trouvé ses personnages. On
sait
que Molière parlait fort peu en société. Sans ces
homme qui observe et qui étudie. Son mérite scientifique est d’avoir
su
découvrir dans ces faits les effets naturels des
hologiques qui débordaient de sa plume la forme séduisante que chacun
sait
. Et cependant, en travaillant à ses comédies, il
qu’en parlant il faisait de la prose. Faire de la psychologie sans le
savoir
, c’est n’avoir pour guide que l’étude des faits,
ur Henriette : « Hé ! doucement ; ma sœur, où donc est la morale qui
sait
si bien régir la partie animale, et retenir la br
rien ne l’y engage dans sa conscience. Nous allons voir que Molière a
su
discerner ces deux cas. Si par les paroles suivan
son trésor, dans le but de s’assurer qu’il est bien caché, qu’il fait
savoir
le lieu où il l’a mis. Pensant toujours à son or,
s un bonheur tout parfait, on n’en est pas content si quelqu’un ne le
sait
.» La passion dominante d’Arnolphe de l’École des
lement l’esprit. Ce sont ces compléments indispensables que Molière a
su
mettre en relief dans ses comédies. En soutenant
le le dit à son tuteur avec une adorable naïveté : « Vraiment il on
sait
donc là-dessus plus que vous, car à se faire aime
que, dans l’École des Maris, Ariste, quoique plus âgé que Sganarelle,
sait
se faire aimer de sa jeune pupille, tandis que ce
e faire aimer de sa jeune pupille, tandis que celui-ci et Arnolphe ne
savent
que se faire détester des jeunes personnes qu’ils
moral, lorsqu’il fait dire à Léonor en parlant d’Isabelle : « Je ne
sais
si ce trait doit se faire estimer, mais je sais b
’accepter. Je n’ai point de bien, vous n’en avez point aussi, et vous
savez
que sans cela on passe mal le temps au monde, et,
a vue de cette personne si affectueuse et dont il cause le malheur ne
saurait
l’attendrir, puisqu’il est dénué de tous les sent
hologique : « Mon Dieu (dit la paysanne Charlotte à don Juan), je ne
sais
si vous dites vrai ou non ; mais vous faites que
. Pour moi, Monsieur, je n’ai point étudié comme vous, et personne ne
saurait
se vanter de m’avoir jamais rien appris ; mais, a
t pas même en germe, et nous allons voir avec quelle vérité Molière a
su
exprimer cet excès d’insensibilité. Toutes ces co
ps est froid et humide ; vous vous enrhumerez. » C’est tout ce qu’il
sut
dire. Enfin, comme dernier trait caractéristique,
; ce quelque chose est un de ses mauvais penchants, la lubricité. «
Sais
-tu, dit Don Juan à son valet, que j’ai ressenti q
usement affronté les galères, et qui est exilé de son pays pour je ne
sais
combien d’actions honorables qu’il a entreprises.
e donne toujours aux passions qu’il expose leur caractère réel. On ne
saurait
peindre avec plus de vérité l’amour tel qu’il est
par des moyens détournés, et finalement en quittant la partie: « Je
sais
que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde ; en
ocès pour avoir le droit de haïr davantage le genre humain. Molière a
su
rendre avec beaucoup de naturel ces différents ef
réelle d’exposer dans le Misanthrope les effets du fanatisme ? Je ne
saurais
le dire. Mais ce qui est certain, c’est que dans
de cette comédie célèbre, peut servir à devenir meilleur à quiconque
saura
le mettre en pratique. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI
« Allons, vous, vous rêvez et bavez aux corneilles. Jour de Dieu ! je
saurai
vous frotter les oreilles… Marchons, gaupe, march
Dieux qui ravit sa fille à son affection : « Mon juste désespoir ne
saurait
se contraindre (dit-il), Je veux, je veux garder
n homme qui… Ah !… un homme… un homme enfin!» Voilà tout. Molière a
su
arrêter là son passionné, afin de montrer que le
possède les sentiments moraux, éléments constitutifs de la raison, ne
sait
pas toujours se tenir dans les limites du vrai, d
moral : « Oui, vous êtes sans doute un Docteur qu’on révère, tout le
savoir
du monde est chez vous retiré ; vous êtes le seul
femme de son hôte, il n’hésitera pas à chercher à la séduire. Il faut
savoir
, pour comprendre combien Molière est resté vrai d
ec avidité cette occasion sans jamais être difficile sur le choix. Il
sait
très bien que le rôle qu’il joue ne peut être que
mme des ennemis personnels? Ce sont les poètes et les dévots. Rien ne
saurait
leur être plus odieux que les gens ridicules et m
raison que, l’homme étant porté à juger du particulier au général, on
sait
très bien que les passionnés irréligieux feront t
priser, la critique du comédien qui, par la puissance de son génie, a
su
devenir un des plus grands littérateurs dont s’ho
une démonstration nouvelle de ce caractère de l’amour. Plutôt que de
savoir
sa femme victime d’une erreur qui le blesserait d
aces de la vaste science qu’il tenait de la facilité avec laquelle il
savait
discerner les effets naturels des passions dans l
n a besoin des hommes, il faut bien s’ajuster à eux ; et puisqu’on ne
saurait
les gagner que par-là, ce n’est pas la faute de c
endre grâce au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
sait
ce que c’est que de vivre. Lorsqu’on s’offre de p
peut pas souffrir les flatteurs, et il exprime le désir de lui faire
savoir
dans son intérêt, tant il lui est attaché, tout c
olère. Harpagon assure que, loin de s’en fâcher, il sera charmé de le
savoir
. Confiant en cette affirmation, Jacques raconte à
nde fois : Cléante. « Oui, j’aime ; mais avant d’aller plus loin, je
sais
que je dépends d’un père et que le nom de fils me
psychologiques, font le pendant l’une de l’autre. Molière a toujours
su
reproduire des effets semblables dans des conditi
La scène vi de l’acte III met en évidence cette maxime, dont on doit
savoir
se servir à l’occasion, lorsque la douceur est re
s exprimer à un fils voué à tous les vices s’est présentée, il a bien
su
en profiter. Quel beau caractère n’a-t-il pas dép
me fait trembler par avance, et j’ai une timidité naturelle que je ne
saurai
vaincre. Scapin. Il faut pourtant paraître fer
Ils vous l’ont dit ? Belise. Aucun n’a pris cette licence ; ils m’ont
su
révérer si fort jusqu’à ce jour qu’ils ne m’ont j
est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères ; et je ne
savais
pas que j’eusse des chimères. Chrysale. Notre sœu
e de Molière à l’égard des femmes est réellement « … qu’une femme en
sait
toujours assez quand la capacité de son esprit se
engage ma foi, un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, qui ne
sache
A ne B, n’en déplaise à Madame, et ne soit, en un
si bien les qualités aimables de la femme. D’après cette étude, on ne
saurait
disconvenir que la psychologie ne doive renfermer
dans leur œuvre une lacune immense que le pouvoir associationniste ne
saurait
combler. Ce qui est instinctif en nous, ce qui qu
ésirs et même, dans le plus grand nombre des cas, de nos volontés, ne
saurait
ni se supprimer, ni s’amoindrir. De ces considéra
le et de génie en toutes choses, régnait, au sujet de la femme, je ne
sais
quel faux goût, qui fut cause que ni le sublime C
es Précieuses ridicules et des Femmes savantes : grâce à Molière, ils
savent
aujourd’hui, aussi bien que ceux qui vivaient il
t emporté 297 ; le beau style lui a si bien tourné la tête qu’elle ne
sait
plus parler français, excepté quand le naturel re
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie, et
sache
tant de choses313 ; et à la délicatesse de cette
’être savante ; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle
sache
ignorer les choses qu’elle sait. De son étude enf
vent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle
sait
. De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et
sait. De son étude enfin je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du
savoir
sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les ancie
veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le
sache
, Sans citer les anciens, sans dire de grands mots
qu’elle ignore le mal ! « C’est assez pour elle, » dit Arnolphe, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pa
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre fou, une sotte
sait
-elle aimer ? Molière a une parole de philosophe,
la : Mais comment voulez-vous, après tout, qu’une bête Puisse jamais
savoir
ce que c’est qu’être honnête ? Une femme d’esprit
rd d’un précipice qu’on ne voit pas. Le vrai mérite connaît le mal et
sait
l’éviter. Arnolphe a fait l’impossible pour accom
osophique vérité, que le vrai se confond avec le bien, et que si nous
savions
parfaitement, nous pourrions ne faillir jamais. Q
ses et honnête en d’autres », outre cela, il ne serait pas mauvais de
savoir
que la vertu même a plusieurs sources qui ne sont
nnement rectiligne n’est pas du tout d’un psychologue. Le psychologue
sait
que la vertu vient, certes, de la pureté d’âme, m
aire, Philinte donc, à qui, d’une part, Alceste tient à montrer qu’il
sait
dire leurs vérités aux gens, à qui, d’autre part,
’un amoureux passionné ; mais c’est d’un ami franc, sage, dévoué, qui
sait
préférer les intérêts de son ami aux siens, chose
ait préférer les intérêts de son ami aux siens, chose si rare, et qui
sait
reconnaître le mérite de son ami comme supérieur
’il trace de lui-même. Il est taquin. Il pourrait ne pas l’être et je
sais
des Philinte qui ne le sont pas ; mais, il est as
stinés à exciter Alceste et ses pinçades de pince-sans-rire. Philinte
sait
très bien que, quand il demande à Alceste : « Vou
? » Alceste va répondre : « Oui », mais il veut le lui faire dire. Il
sait
très bien qu’Alceste ne sollicitera jamais ses ju
n fils et se tuer immédiatement après. C’est une héroïne. Mais Racine
sait
parfaitement que le public n’y verra qu’une femme
point, si qu’on ne s’y méprît pas était possible. Au Ve acte, Alceste
sait
très bien que Philinte l’aime ; il n’en peut plus
ui a montré dans son affaire devant le tribunal des maréchaux ; il le
sait
tellement qu’il va tout à l’heure lui céder Elian
; il le sait tellement qu’il va tout à l’heure lui céder Eliante ; il
sait
qu’il est aimé de Philinte et il l’estime ; les d
discours et me citerait le premier mot de la réponse d’Alceste : « Je
sais
que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde. » S
est d’un honnête homme, très détaché de son intérêt personnel ou qui
sait
s’en détacher à la voix de la raison. Mais il fai
» Tout ce que Molière a ajouté à l’essence du caractère d’Alceste, à
savoir
à la misanthropie, il ne l’a ajouté que pour fair
spositions qu’il prend pour cela. De prime abord et d’emblée, et l’on
sait
quelle est la force au théâtre des premières impr
it qu’il ne peut pas, qu’il ne doit pas se tromper sur la question de
savoir
avec qui est Molière dans le Misanthrope. En tou
i, a tout le théâtre de Molière sous les yeux, de s’y méprendre. On
sait
que sur le sommaire, je dirais presque sur le scé
ez Ce qu’il peut résulter des plus injustes causes. Tout est bien ! —
Savez
-vous que vous extravaguez ! — Tout est bien et le
ntenant à l’autre fripon. Je cours chez le procureur. » L’avocat n’en
sait
pas plus. Alceste lui-même apparaît. Il vient de
» On irait jusqu’à dire que ce jeu est infiniment adroit, si l’on ne
savait
, pour avoir lu la préface du Philinte de Molière,
e méconnu à moitié et trace le portrait de l’homme moral supérieur, à
savoir
d’un stoïcien pessimiste, stoïcien en tant qu’ins
enfants. Ces hommes, d’abord sont parfaitement vénérables, et l’on ne
saurait
le dire trop haut ; ensuite, comme il n’y a pas u
avec passion à cette nouvelle histoire. : « Ô grand Dieu !… Mais vous
savez
le nom de ce monsieur ? C’est un misérable !… Le
n ose lui trouver des défauts ! Mais peignez-le donc tel qu’il est, à
savoir
impeccable et indéfectible ! » et c’est en effet
llusion de la façon la plus claire à trois pièces de Molière, c’est à
savoir
le Bourgeois gentilhomme, George Dandin et l’Avar
gauchement, la même chose au fond. Il veut être gentilhomme, il veut
savoir
tout ce que savent les gentilshommes et il veut m
e chose au fond. Il veut être gentilhomme, il veut savoir tout ce que
savent
les gentilshommes et il veut marier sa fille avec
dre les coquins sympathiques et tant ce désir est vif chez lui. Je ne
saurais
disconvenir que, tout compte fait, il y a bien un
ables pour le devenir, pour s’élever au-dessus de ce qu’il est par le
savoir
et l’acquisition des bonnes manières. George Dand
fait pas du tout. L’Avare est la plus mauvaise de ses pièces. » Je ne
sais
trop et je crois même qu’on ne peut passavoir. Il
iminations et ses attaques. Je ne dis point qu’il les approuve ; pour
savoir
s’il les approuve, il faudrait que nous l’eussion
un courtisan capable de tout ; encore est-il que nous ne pouvons pas
savoir
si c’a été la pensée de Molière ; et que les homm
’adressant à George Dandin : « Comment donc, Monsieur Dandin, si vous
saviez
à qui vous parlez, ou si vous y appliquiez votre
é là l’idée rapide de Jean-Jacques Rousseau. Et tout simplement je ne
sais
pas pourquoi Rousseau n’a point parlé d’Amphitryo
nt je ne sais pas pourquoi Rousseau n’a point parlé d’Amphitryon. Je
sais
peut-être pourquoi il n’a point parlé de Don Juan
il en fait un hypocrite de religion, un Tartuffe, un Tartuffe, je le
sais
, qui reste un peu gentilhomme puisqu’il se bat ;
es, (voir Provinciales, VII) : « Vous ferez ce que vous voudrez. Vous
savez
que je ne manque pas de cœur et que je sais me se
e que vous voudrez. Vous savez que je ne manque pas de cœur et que je
sais
me servir de mon épée quand il le faut. Je m’en v
enre de religion et à quel genre de piété Molière en veut, et c’est à
savoir
à une religion et à une piété où il n’entre pas u
e, comme l’Avare est une famille disloquée par le vice de son chef, à
savoir
par l’avarice, comme les Femmes savantes sont une
avantes sont une famille disloquée par le travers de son vrai chef, à
savoir
par la manie de l’intellectualisme, de même Tartu
, de même Tartuffe est une famille ravagée par le vice de son chef, à
savoir
par la religion. C’est donc bien la religion queM
On veut bien être méchant ; mais on ne veut pas être ridicule. » Qui
sait
même, sans rien exagérer, si aux yeux de beaucoup
l s’y moque des malades imaginaires, et Rousseau l’était ; mais il ne
savait
pas qu’il le fût et il était ici dans la position
assez difficile à Rousseau de leur appliquer son éternelle formule, à
savoir
que dans Molière le trompé est toujours antipathi
n’y en a pas dans Don Juan ; il n’y en a pas dans le Misanthrope (on
sait
que je ne tiens nullement Philinte pour un raison
maris, est précisément le raisonneur que désirerait Rousseau, c’est à
savoir
un sage qui parle et qui aussi agit conformément
fait que pour éviter le reproche de Rousseau ; car Cléante doit bien
savoir
qu’il est inutile de faire une démarche auprès de
quelle raison, puisqu’elle est bonne ? C’est un argument, comme vous
savez
, que Molière a parfaitement connu. Il ne l’a pas
et sensibles, qui sont pour les rendre sympathiques. À Chrysale qu’on
sait
qu’il ridiculise pour sa faiblesse tout autant qu
cle, Roqueplan je crois, pourtant ils ne le font pas exprès. —Je n’en
sais
rien », répondait-il. C’est la différence entre l
: « Vous êtes un excellent homme, et je prendrai le soin de le faire
savoir
; mais vous êtes dévot, et ce n’est pas un vice ;
t plutôt par son public vivement ramené à la farce. Il faut cependant
savoir
ces choses et en tenir quelque compte. Ensuite ce
enir quelque compte. Ensuite ce qu’on a reproché le plus à Molière, à
savoir
de s’être attaqué aux ridicules plutôt qu’aux cri
mais le laissent pensif sans le faire guère parler ; il y pense sans
savoir
qu’en penser ; cela lui semble une de ces calamit
le public, qui ne vient chercher au théâtre que, mieux fait, ce qu’il
sait
faire et, mieux dit, ce qu’il sait dire, il est n
théâtre que, mieux fait, ce qu’il sait faire et, mieux dit, ce qu’il
sait
dire, il est naturel. Molière en a fait l’expérie
définition de l’art réaliste, de peindre les mœurs moyennes, c’est à
savoir
vérifiables, tout en choisissant les cas qui offr
r, dans une note du Contrat social, que les dictionnaires français ne
savent
même pas le sens du mot « citoyen ». Dans ses ouv
me de tout cela. Molière n’offre pas une trace de patriotisme ; on ne
sait
de quel pays il est que par la langue dans laquel
mme stupide ? Je répète qu’il y a doute et forte raison de douter. On
sait
que la scène a été prise à la première représenta
de quoi manger. — Cela ne se peut pas, répliquait Don Juan ; Dieu ne
saurait
laisser mourir de faim ceux qui le prient du soir
Sedaine, et l’intendant, très homme du peuple, du Philosophe sans le
savoir
, est représenté comme très honnête homme et comme
ontre lui. Enfin Rousseau est tout plein de sentiment religieux et ne
saurait
s’en passer. Or il lui semble bien que Molière es
e sont les gens de Molière. On peut les fréquenter cinquante ans sans
savoir
qu’ils sont chrétiens. Ce sont les gens de Molièr
it un poème merveilleux d’humour en ridiculisant Don Quichotte. Je ne
sais
qui a dit : Comica non virtus, vitium non comica
te ?… Mais comment voulez-vous, après tout, qu’une bête Puisse jamais
savoir
ce que c’est qu’être honnête ? Outre qu’il est as
itié fort sage ; Mais une femme habile est un mauvais présage ; Et je
sais
ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pri
je ne veux point d’un esprit qui soit haut ; Et femme qui compose en
sait
plus qu’il ne faut. Je prétends que la mienne, en
l ne faut. Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, Même ne
sache
pas ce que c’est qu’une rime ; Et s’il faut qu’av
norance extrême ; Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Telle est
pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
, sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disaient qu’une femme en
sait
toujours assez Quand la capacité de son esprit se
du monde : Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on
sait
tout chez moi hors ce qu’il faut savoir ; On y sa
s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi hors ce qu’il faut
savoir
; On y sait comme vont Lune, Etoile polaire, Vénu
oncevoir, Et l’on sait tout chez moi hors ce qu’il faut savoir ; On y
sait
comme vont Lune, Etoile polaire, Vénus, Saturne e
Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire ; Et, dans ce vain
savoir
, qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va m
t affaire ; Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, On ne
sait
comme va mon pot, dont j’ai besoin. …………………………………
rnolphe disait : Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Dans le pr
l faut que par l’hymen il reçoive ma foi : Il s’y peut assurer ; mais
sachez
que mon âme Ne répondrait de rien, si j’étais vot
e paradoxe, et, il faut bien le dire, un peu choquant. Molière, on le
sait
assez, n’y est pas retombé. Il a été si loin d’y
eaux godelureaux, pour donner envie de leur peau, et je voudrais bien
savoir
quel ragoût il y a à eux ? Harpagon : Pour moi,
a à eux ? Harpagon : Pour moi, je n’y en comprends point ; et je ne
sais
pas comment il y a des femmes qui les aiment tant
on compte, je gagerais que sa tirade maîtresse (épouser une sotte… De
savoir
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer) a été appla
vous remarqué que dans la Critique de l’École des Femmes, que l’on ne
saurait
étudier d’assez près, « M. de la Souche » n’est p
acte qu’on accuse d’être trop outré et trop comique, je voudrais bien
savoir
si ce n’est pas faire la satire des amants et si
elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien
savoir
… » De même Rousseau écrit : « Les femmes ne cesse
oursuivons. Or qu’est-ce qui, dans la femme, est utile à l’homme ? Le
savoir
? Non, pour trois raisons. La première, c’est que
ice. Or les facultés intellectuelles de la femme ne supportent pas le
savoir
: « La recherche des vérités abstraites et spécul
s sensibles et des lois de la nature… » La seconde raison pourquoi le
savoir
des femmes n’est pas utile à l’homme, n’est pas r
t du côté d’une femme de bon sens. Et la troisième raison pourquoi le
savoir
des femmes non seulement est inutile aux hommes e
ne au mari ? » Voilà les trois raisons principales pour lesquelles le
savoir
des femmes n’est nullement relatif aux hommes. Or
. . . . . . . . . . Ainsi qu’une novice Par cœur dans le couvent doit
savoir
son office, Entrant au mariage, il en faut faire
r ce qui est de ce qu’on appelle communément l’instruction, Sophie ne
saura
rien de ce que l’on apprend aux garçons même de l
ombinaisons qui semblent souffrir quelque difficulté] , son esprit ne
sait
pas ; mais il est cultivé pour apprendre ; c’est
d avantage d’enseigner à sa femme exclusivement ce qu’il veut qu’elle
sache
. Qu’enseignera-t-on donc à la jeune fille ? Uni
ie « aura la voix flexible et juste, chantera avec goût, à la rigueur
saura
s’accompagner, mais sans connaître une seule note
que pour elle-même ; mais c’est un goût plutôt qu’un talent ; elle ne
sait
point déchiffrer un air sur la note ». Voilà la m
e siècle philosophe, il lui en faut une à l’épreuve ; il faut qu’elle
sache
d’avance et ce qu’on lui peut dire et ce qu’elle
alde : Mais comment voulez-vous après tout qu’une bête Puisse jamais
savoir
ce que c’est qu’être honnête ?… Une femme d’espri
z elles la même activité et pour la même raison. L’homme dit ce qu’il
sait
, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a b
ent essentiel de la femme telle qu’il désire qu’elle soit. Enfin nous
savons
tout ce que doit être « la femme » (titre complet
n ont l’air. Que peut désirer un mari de moyen état ? Que sa femme ne
sache
rien, pour qu’il ne lui apprenne que ce qu’il lui
ache rien, pour qu’il ne lui apprenne que ce qu’il lui plaira qu’elle
sache
, et surtout, ce qui est sa terreur, pour qu’elle
a qu’elle sache, et surtout, ce qui est sa terreur, pour qu’elle n’en
sache
pas plus que lui ; que sa femme soit habile aux t
conversation ; car il admet qu’on reçoive Dès qu’on reçoit, il faut
savoir
causer, savoir démêler les sentiments de ceux qu’
car il admet qu’on reçoive Dès qu’on reçoit, il faut savoir causer,
savoir
démêler les sentiments de ceux qu’on reçoit, et m
ût. Elle était ignorante ; rien de mieux ; oh ! la chose vaine que de
savoir
quelque chose ! Mais Rousseau eût désiré qu’elle
mestiques ; voilà l’essentiel, certes, mais il eût souhaité que, sans
savoir
la musique, elle chantât agréablement au dessert.
n pas beaucoup plus, voilà le bon parti. » Mlle Le Vasseur n’a jamais
su
quels immenses services lui avaient rendus Mme d’
e Molière était de s’assujettir à l’objet, je répliquerais qu’on n’en
sait
rien du tout, Molière ayant écrit autant de pièce
nt. « Entre tant de moyens qu’il y a de provoquer le rire, si Molière
savait
trop bien son triple métier d’auteur, d’acteur et
nt que chez M. Jourdain l’ambition et la vanité n’ont qu’une forme, à
savoir
le désir de passer pour gentilhomme, M. Jourdain
explique encore et surtout le caractère de sa satire, si, comme on le
sait
, il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari « ne doit
savoir
A ni B ». Après avoir fait dire à Clitandre qu’un
elle fût mauvaise. Ils professaient seulement que ses inspirations ne
sauraient
en général différer de celles de la sagesse… que
es marquis, le fléau des sacristains et le contempteur des femmes qui
savent
lire, ce qui fait qu’il est tenu pour un des plus
n ne diffère du sens social qu’en ce qu’il est le sens social sans le
savoir
, le sens social instinctif ; et le sens social ne
croit évidemment que la santé sociale dépend de quelques-uns, c’est à
savoir
, point du tout d’une classe supérieure, mais des
s. . Non plus dans Sophie, mais dans la Lettre à d’Alembert. » On ne
saurait
trop exciter et aiguillonner chez les jeunes fill
ue du goût Quel dénouement pourrait-on trouver à ceci ? Car je ne
sais
point par où l’on pourrait finir la dispute.
ace ; j’ose le trouver bon sans le congé de messieurs les experts. Tu
sais
que je suis un peu sceptique sur notre art. Je ne
bien, explique-moi un peu en quoi celui-ci est bon ? — Mon ami, je ne
saurais
. Ce sont de ces choses que nous devons sentir par
s avons tous été, en dépit de Minerve et de lui, ses prophètes. Je ne
sais
si l’histoire de l’esprit humain offre un spectac
nce de la critique fondée sur le goût Et d’abord, je voudrais bien
savoir
quelles sont les idées dont l’éloquente expressio
ile à sa thèse. Omne ignotum pro magnifico habetur. Si nous voulons
savoir
ce que vaut ce goût qu’il vante sans nous le fair
geur et d’intelligence universelle ? Le paradoxe est fort, et l’on ne
saurait
avec plus d’audace donner un démenti aux faits. Q
meurant fidèle à son principe, c’est ce que je nie absolument. Qui ne
sait
que le goût, par l’étroitesse native de ses vues
mmer, sans s’avilir, une chèvre, un mouton, une brebis ; mais elle ne
saurait
, sans se diffamer, nommer un veau, une truie, un
emblance. Quoi de plus misérable que cette sotte querelle, où l’on ne
sait
quels aveugles on doit le plus admirer, ceux qui
s changions de méthode. Parmi nos lecteurs, il n’y en a pas un qui ne
sache
que le récit de Théramène est inopportun, que les
nstre envoyé par Neptune, et l’épouvante du flot qui l’apporta. Je ne
sais
si le raisonnement est bien bon, mais je sais que
ot qui l’apporta. Je ne sais si le raisonnement est bien bon, mais je
sais
que le temps vient où la critique, s’imaginant av
lâmes outrés368. Précurseurs de l’école historique Le Chevalier
sait
maintenant pourquoi je regarde sa méthode comme c
à être de tous les temps et de tous les pays369 ? déclarant qu’il ne
sait
à qui donner la préférence des Français ou des An
férence des Français ou des Anglais, mais déclarant heureux celui qui
sait
sentir leurs différents mérites370 ? donnant en p
ion à part. Ce grand esprit félicitant le dix-neuvième siècle d’avoir
su
comprendre toute la richesse de l’art et de l’esp
la pierre : J’en conviens. Toi, Romain ! la guerre te fait roi. Rome
sait
, pour tout art, faire au monde la loi, Adoucir au
t national. La pièce, à tout prendre, est-elle trop française ? Je ne
sais
; la France ne s’en est jamais plainte. Si elle a
u’on ne se hâte pas trop de dire qu’aucune portion du genre humain ne
saurait
être intéressée par un pareil spectacle. L’Alarco
curieux à son sol naturel, et transplantée dans un climat où elle ne
saurait
vivre. Qu’on la remette à sa véritable place, qu’
mette à sa véritable place, qu’on lui rende son soleil, sa terre, qui
sait
? peut-être sera-t-elle belle là-bas. Un pays exi
Allemand comme William Schlegel, juge Molière de la manière que l’on
sait
, nos Français l’excusent, par cette raison qu’il
Ton s’affligeait de voir des vallées dans un pays de montagnes. Je ne
sais
pas pourquoi l’on est convenu de considérer comme
artout, ce calme et ferme esprit d’observation que rien n’étonne, qui
sait
rendre instructives jusqu’aux folies de nos sembl
re espagnole, et nous aura répété ces paroles enthousiastes : « Je ne
saurais
trouver une plus parfaite image de la délicatesse
re ni politesse ni jugement. Comment n’aurais-tu pas haï Molière ? Tu
savais
comme il se serait moqué de toi, si tu avais vécu
ens, et le texte de deux grands poèmes sanscrits que, sauf toi (tu le
savais
très bien), personne ne pouvait comprendre. Ta to
de notre époque, et donner à Lamartine et à lord Byron des rivaux. Je
sais
qu’il y a des écrivains qui détruisent à plaisir
raison de l’homme avec la dent d’un engrenage. Mais, en vérité, je ne
sais
pas pourquoi ces critiques pensent, veulent, agis
nité. Molière, au contraire, développe et compose comme Racine415. Il
sait
clairement ce qu’il veut, et ne craint pas de mon
rement ce qu’il veut, et ne craint pas de montrer clairement qu’il le
sait
. Il ne dit rien de trop, et il dit tout ce qu’il
telle que Le Misanthrope ou Les Femmes savantes, qu’aucune scène n’y
saurait
être ajoutée, retranchée, changée, et que l’espri
st trop rompu au bel usage pour tomber jamais dans la pédanterie ; il
sait
qu’il y a des femmes dans le salon. Il est plus n
ausses précieuses, de grands et de petits écrivains, des causeurs qui
savaient
rendre la raison agréable et des bavards qui fais
longtemps sur le mot avoine. De par tous les diables ! dit-il, on ne
sait
comment parler céans… En province, il y eut bien
ortune laissent un loisir dont il semble que les dames elles-mêmes ne
sauraient
faire un meilleur usage qu’en s’instruisant. Les
aceutiques ». Guénaut, médecin de la reine, disait naïvement qu’on ne
saurait
attraper l’écu blanc des malades, si on ne les tr
s contrainte, il en faut accuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne
saurait
persuader ce qu’il sait si bien faire. » Enfin Mo
cuser le peu d’éloquence d’un homme qui ne saurait persuader ce qu’il
sait
si bien faire. » Enfin Molière était malade, et d
tre le ciel, une bravade douloureuse d’incrédulité : Votre plus haut
savoir
n’est que pure chimère, Vains et peu sag
be du peuple à une cigale ? Un jour sur ses longs pieds allait, je ne
sais
où, le héron au long bec emmanché d’un long cou.
e de Francisquine. Lucas veut faire un voyage aux Indes ; mais il ne
sait
comment faire garder la vertu de sa fille Isabell
. On lit ensuite sa plainte : « Rector & Professoribus, vous font
savoir
que devant nous est cité.... » Je supprime le res
urroit s’excuser de tenir sa promesse ». (De l’autre côté.) « Vous ne
savez
peut-être pas, Monsieur mon collegue, quelle est
vous parlez d’une façon si déraisonnable » ? (De l’autre côté.) « Je
sais
, aussi bien que vous, ce que c’est que l’amour ».
ire courir toutes les nuits, comme vous aviez de coutume. Léandre. Je
saurai
me souvenir en temps & lieu de tout ce que je
use ; & quoique l’on ne les ait point vus en France que cela, que
sait
-on s’ils ne sont point venus de Constantinople ju
aussi-tôt suffoquant sa parole, m’ont bien mieux expliqué qu’il n’eût
su
faire les tendresses qu’il a pour vous. Granger.
te. Et quelle ?... Scapin. Je l’ai trouvé tantôt tout triste de je ne
sais
quoi que vous lui avez dit, où vous m’avez mêlé a
science ? Scapin. Vraiment oui, de la conscience à un Turc ! Géronte.
Sait
-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? Scapin
-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? Scapin. Oui, Monsieur, il
sait
que c’est mille cinq cents livres. Géronte. Croit
urois pas cent francs de tout ce que vous dites ; & de plus, vous
savez
le peu de temps qu’on m’a donné. Granger veut d
du Caire, où on le trouva dans une vieille cave, à l’entour de je ne
sais
quelle momie, sous les saintes masures d’une pyra
. Oh bien, écoutez donc. Ce vieux bouc veut envoyer son fils en je ne
sais
quelle ville, pour s’ôter un rival ; &, afin
une lettre ? Sylvestre. Par une lettre. Octave. Et cet oncle, dis-tu,
sait
toutes nos affaires ? Sylvestre. Toutes nos affai
fond. Passons à d’autres. PHORMION, Acte I. Scene V. Démiphon. Je ne
sais
à quoi me déterminer, car c’est une affaire que j
s pour un gain fort considérable. Géta, à Phédria. O Monsieur ! on ne
sauroit
croire de combien je passe mon maître en sagesse.
z-vous ? Arrêtez ; arrêtez, vous dis-je. Antiphon. Je me connois : je
sais
la faute que j’ai faite. Je vous recommande Phani
plaudissements que l’acteur reçoit reviennent à l’Auteur. Peu de gens
savent
voir la scene sur leur papier quand ils travaille
hormion ? Géta. Cet homme qui nous a empêtrés de cette... Chrémès. Je
sais
. Géta. Tout d’un coup il m’est venu dans l’esprit
. Les Dieux lui auroient-ils tourné l’esprit ! Géta. Car, & je le
sais
fort bien, pour peu que vous vous mettiez à la ra
u’il fait cela ? Est-ce de dessein prémédité ou sans y penser ? Je ne
sais
qu’en croire. Démiphon. Eh quoi ! s’il doit jusqu
n repos ; & faites seulement que votre fils épouse celle que vous
savez
. Antiphon. Que je suis malheureux ! Ah ! Géta, tu
es deux vieillards arrivent. Le Gouverneur est au désespoir. Démiphon
sait
déja que son fils est marié. On lui dit qu’il a é
n vîte de l’argent. Phédria prie Géta de lui en procurer. Celui-ci ne
sait
où en prendre, lorsqu’il apperçoit les deux vieil
projetté. Ils veulent obliger Phormion à rendre l’argent ; mais il ne
sauroit
, puisqu’il l’a donné à Phédria, qui a déja acheté
ere n’est le plus grand Comique de tous les siecles, que parcequ’il a
su
mettre à contribution ses prédécesseurs les plus
ique aux charmes de l’esprit et aux caresses du cœur ; enfin ce je ne
sais
quoi 421, matière infinie des poètes, mystère ine
en face du génie de Molière, quand on voit que cet acteur de farces a
su
représenter l’amour aussi bien que les plus grand
ne put éteindre ni l’indifférence ni l’infidélité. Et le peu que nous
savons
de l’histoire de son cœur permet de supposer qu’i
ont le plus funestes, est pleine de joie et de dignité, quand l’homme
sait
se garder assez pour n’y céder que dans le temps
s servantes comme Covielle et Nicole 440. C’est l’Eternel amour qu’il
sait
peindre et varier à l’infini, toujours le même et
is il est peut-être plus beau, meilleur, plus glorieux encore d’avoir
su
, en s’élevant dans ces régions supérieures et pre
ces, Une fausse vertu qui s’abandonne aux vices474. Jamais celle qui
sait
et veut aimer ne mettra le pied sur ce gazon fleu
elle le prendra à part pour lui dire : Je vous estime, autant qu’on
sauroit
estimer ; Mais je trouve un obstacle à pouvoir vo
; Mais je trouve un obstacle à pouvoir vous aimer : Un cœur, vous le
savez
, à deux ne sauroit être, Et je sens que du mien C
un obstacle à pouvoir vous aimer : Un cœur, vous le savez, à deux ne
sauroit
être, Et je sens que du mien Clitandre s’est fait
fatigué de rire, s’y repose avec une émotion délicieuse ; et l’auteur
sait
quelquefois, par la simplicité du style et la vér
ur De recevoir de vous cette preuve d’amour487 ! Voilà comme Molière
savait
atteindre au sublime par le naturel. Il est reven
a nature et à la raison, sans qui l’amour devient tout brutal ! On ne
saurait
trop remarquer quel enseignement pratique résulte
s le sec paragraphe de l’Essai sur le Goût, de Montesquieu : Du je ne
sais
quoi. 422. Phèdre. 423. Voir, sur le mariage
lle a grâce à tout cela ; et ses manières sont engageantes, ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. Pour de
en aide, arriver à quelque utile résultat. On n’a jamais fait, que je
sache
, une histoire complète de l’art dramatique ; auta
il y en a qui sont des fanatiques, ceux-là veulent tout voir et tout
savoir
; ils courent après l’anecdote, et même ils reche
fréquentent le carrefour, la coulisse et le foyer du théâtre ; ils en
savent
les passions et les vices, ils en savent l’argot…
le foyer du théâtre ; ils en savent les passions et les vices, ils en
savent
l’argot… Nous ne sommes pas de ces fanatiques, et
scendre à ces détails de nouvelles à la main. Nous nous contentons de
savoir
, de ces choses-là, ce qu’en doivent savoir les ho
n. Nous nous contentons de savoir, de ces choses-là, ce qu’en doivent
savoir
les honnêtes gens qui ne veulent pas rester étran
vis Eques atque senator… De ces choses-là, c’est un danger d’en trop
savoir
; pour peu qu’on ensache causer avec ceux qui en
causer avec ceux qui en jasent, à la bonne heure ! Même celui qui en
sait
trop ne sait pas tout. Chaque année, chaque jour
ceux qui en jasent, à la bonne heure ! Même celui qui en sait trop ne
sait
pas tout. Chaque année, chaque jour amène avec so
société civile. Pendant que le nombre des historiens nous échappe, on
sait
, à un homme près, le nombre des poètes. Vous ne c
al élevée, il est vrai, mais la satire même finit par arriver à je ne
sais
quelle ressemblance violente, qui ressemble à la
istance, d’une gloire incontestée. Ésope était esclave, on n’a jamais
su
le nom de son maître ! Cervantes… on ne dira pas,
ous aurez toujours la même ville, avec les différences que le peintre
saura
voir, et voilà tout le problème. Une ville avide
aujourd’hui, comment Paris sera vu et jugé dans cent ans, nul ne peut
savoir
de quelle comédie il sera le héros, de quel drame
belles passions, à l’heure ordinaire où les jeunes gens commencent à
savoir
ce que c’est que l’amour. Il ne manque, à la déba
ission de ce monsieur ; ils ont regardé dans les yeux de Trajan, pour
savoir
si Trajan était content ; ils ont été attentifs à
ceptent les emplois et les charges. Aujourd’hui l’homme habile et qui
sait
vivre, est une créature à part qui méprise l’ambi
sa grandeur, les passions environnantes… à peine si demain, le monde
saura
le nom de cette Muse ! Hélas ! la langue elle-mêm
les ont une année de plus, elles font si bien leur compte que vous ne
savez
plus le leur, ni le vôtre. Elles vous embrouillen
Elles vous embrouillent si bien dans leurs soustractions que vous ne
savez
plus (elles ne le sauraient pas elles-mêmes !) co
si bien dans leurs soustractions que vous ne savez plus (elles ne le
sauraient
pas elles-mêmes !) comment faire la preuve de tou
voulait mourir debout, et dans l’exercice entier de sa majesté. Elle
savait
confusément que si, d’ordinaire, le comédien et l
pour que je l’avoue, et que j’en sois sûr, il faut attendre que nous
sachions
ce que tu as vécu. L’esprit, le génie, la bonne g
creuset de tes mérites, et le monde, étonné de tes cheveux blancs, va
savoir
enfin ce que tu vaux par toi-même, ou si vraiment
ce point qu’il pourrait en remontrer aux femmes les plus habiles. Il
sait
donner à l’amour un si bel air de galanterie, et
se lamentent, elles prophétisent, elles soupirent des odes ; elles ne
savent
plus ni sourire, ni écouter, ni répondre, elles n
t dans tout leur éclat, pour la dernière fois, fut empreinte de je ne
sais
quelle fièvre inquiète avec toutes les agitations
donnent, à cœur joie, de toutes ces larmes ; mais qu’importe ? on ne
sait
pas s’ils ont pleuré. Quand tout a été dit, la sa
e… le lendemain le public prend sa revanche, et c’est à peine si l’on
sait
le nom de cette adorée. Tant qu’elle a touché le
é ! comment ! je suis en procès sur de si grands intérêts, et je n’en
sais
rien ! » 42. Regula ad quam eorum dirigantur ra
Tartuffe Je ne suis pas un érudit ; on le
sait
de reste, sans doute, et les études que je hasard
des papiers de Molière, à la disparition de ses malles volées, on ne
sait
comment, mais on se doute bien par qui, à la cons
, la récolte est pauvre et plus d’un point reste obscur encore. On ne
saurait
donc s’étonner si, dans la brève étude qui suit,
nage comique de la pièce, le ridicule, la dupe. Oui, il est dupe ; et
savez
-vous pourquoi ? Parce qu’il est sincère ; parce q
tard ; l’autre, à un dévot, qui le garda. Condé enfin, qui, comme on
sait
, tenu à l’écart par le roi, s’occupait, et fort n
t répétée. Le roi a-t-il connaissance des deux derniers actes ? On ne
sait
, mais l’interdit persiste. Molière écrit Don Juan
in, après Amphytrion, après Georges Dandin, après l’Avare, sans qu’on
sache
comment ni pourquoi, le roi autorise la reprise d
analyse qu’en donne la lettre sur l’lmposteur. De la première nous ne
savons
rien. Malheur irréparable, car ce Tartuffe origin
ciel, lui aussi, on lui permettrait après de jouer les dévots ? Je ne
sais
; mais cette audace ne lui réussit pas. Il fallut
donc l’ancien dénouement ? demandera-t-on peut-être. Hélas ! je n’en
sais
rien. La malle de Molière a disparu, je vous l’ai
prenantes de hardiesse. On ne peut donc former que des hypothèses. On
sait
, par exemple, que Boileau n’aimait pas le dénouem
as son étude à l’homme, à l’individu. Et Tartuffe est légion, nous le
savons
que trop. Il est jésuite par sa doctrine, janséni
17. Et tout cela n’empêcha pas Bossuet de s’écrier : « La postérité
saura
peut-être la fin de ce comédien qui en jouant le
iée à quelque butor, et avait-il dû s’éloigner par prudence ? Nous ne
savons
; mais à le voir débarquer, suivi de son Laurent,
maison est riche et bien montée. On y vivrait grassement. Tartuffe en
sait
bientôt les êtres. Il y a un fils, cela est fâche
’exquis romancier. C’est bien plutôt l’Onuphre de La Bruyère, et l’on
sait
qu’en traçant le caractère d’Onuphre, le moralist
exte est là : Dorine ne se lasse pas de nous peindre l’homme, et vous
savez
si elle a la touche grasse : Tartuffe a le teint
’avoir de pareils objets à portée de la main. Quant aux mouches, vous
savez
ce qu’en fait Laurent, Laurent son garçon, reflet
jeune homme : « Non, vous feriez mieux de le croire, je vous assure…
Savez
-vous après tout de quoi je suis capable, Vous fie
udrais le servir du meilleur de mon âme ; Mais l’intérêt du ciel n’y
saurait
consentir, Et, s’il rentre céans, c’est à moi d’e
Que le cœur d’une femme est mal connu de vous ! Lui qui doit si bien
savoir
que quand une femme vous dit : Vous ne connaissez
t qu’on en rie, parce qu’il est méchant. Le rire est son arme et vous
savez
comme il en joue ; Tartuffe, après deux siècles,
oue ; Tartuffe, après deux siècles, en est toujours incommodé ; je ne
sais
s’il en mourra, il a la vie si dure ! mais la pla
’altérations évidentes à la physionomie du héros, qui y devient on ne
sait
quel traître de mélodrame, fort différent dans se
à la cave Dorine l’emplit de sa belle humeur ; pas bégueule, comme on
sait
, la verve exubérante, mais ce défaut, qu’elle a a
humains, mon frère que voilà ! Molière plaide pour l’humanité. Je ne
sais
pas, le père Bernard n’ayant pas trahi le secret
Molière ne serait pas ce Molière que lit chaque Français de plus qui
sait
lire. C’est son œuvre caractéristique, sa gloire
ler de son amour, malgré tous les fâcheux qui l’environnent, & de
savoir
s’il est payé de retour. Cléante. C’est propreme
ire dans la maison de sa bergere pour apprendre ses sentiments, &
savoir
d’elle la destinée à laquelle il doit se résoudre
s ? il n’y a là que de la musique écrite. Cléante. Est-ce que vous ne
savez
pas, Monsieur, qu’on a trouvé depuis peu l’invent
i ; mais je suis prudente. Arlequin. De là dépend votre bonheur. Et
savez
-vous aussi le sujet qui m’amene ? Rausaura. Dit
vez-vous aussi le sujet qui m’amene ? Rausaura. Dites-le-moi, je le
saurai
. Arlequin. Un petit mot d’écrit que, pour charmer
ndez rien. C’est un pere Comme on n’en trouve guere, Un pere qui
sait
son devoir : S’il entend, il saura se taire ; I
n’en trouve guere, Un pere qui sait son devoir : S’il entend, il
saura
se taire ; Il baissera la tête afin de ne rien vo
. Il est aisé de nous toucher ; Et nous sommes humains plus qu’on ne
sauroit
croire. Donnez-nous seulement six pistoles pour b
r. Crispin. Mais il faut te montrer.Ah ! Monsieur, je ne l’ose, Sans
savoir
si vos soins auront fait quelque chose. Je m’en v
. . . . . . . . . . . Votre ensoutané saute mieux qu’un cabri, Je le
sais
. Mais chez vous que peut-il aller faire ? Réponde
sont deux.Il le semble : il n’en est pourtant rien : Mais de bien le
savoir
je découvre un moyen. Dites que devant vous il em
n’est pas une feinte. Philipin. Je n’y vois, ma foi, goutte, & ne
sais
ce que c’est. Crispin, à Fernand. A présent ?...
ui, par bonnes raisons, Ne loge son voisin aux petites-maisons. Nous
savons
, par tradition, que Moliere, frappé de la vérité
ment des personnages qu’il livroit à la risée publique. Tout le monde
sait
qu’il fit habiller l’acteur représentant le rôle
a grace à tout cela ; & ses manieres sont engageantes, ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. Covielle
tation, n’a pas donné à tous le même talent pour l’imiter. Les uns ne
savent
que copier ses détails les plus minutieux ; les a
res ne la voient qu’en grand, ou montée sur des échasses : ceux-ci ne
savent
peindre que ses caprices & les monstres qu’el
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dorimene, dictant. « Je ne
sais
, Monsieur, si je fais bien de vous répondre. An
ne sais, Monsieur, si je fais bien de vous répondre. Angélique. Je
sais
que je fais mal. Dorimene, dictant. « J’ai comba
tiences qu’il me cause . . . A merveille. Dorimene, dictant. « Je ne
sais
qui je ne lui préférerois pas. Angélique. Je ne
— Il s’expliquera. — Point du tout, dit Lucile toute troublée ; je ne
sais
par où commencer. — Je vois bien, s’écria Dorval,
, & cependant j’en ignorois la vraie cause ; maintenant que je la
sais
, cette inquiétude redouble. . . . » Mais, Monsieu
& Dorval à dicter. « On m’a dit que vous vous croyez malheureux,
sachez
qu’il n’en est rien. . . . » En vérité, Marquis,
e ? — Eh ! quoi ! Mademoiselle, qu’a donc cet aveu d’extraordinaire ?
Savez
-vous que je ménage prodigieusement votre délicate
Molière est certainement le premier des philosophes moralistes. Je ne
sais
pas pourquoi Horace, qui avait tant de goût, veut
’homme sans annoncer qu’il l’observait; et même il a plus l’air de le
savoir
par cœur, que de l’avoir étudié. Quand on lit ses
vous chez Barbin; ils sont aujourd’hui plus fins et plus polis, et en
savent
beaucoup davantage. Oublierons-nous dans les Femm
dessus de ses juges, et Racine s’en aperçut dans Britannicus. On n’en
savait
pas encore assez pour trouver le sonnet d’Oronte
ble de s’y être trompé. Mais s’il avait été assez raisonnable pour en
savoir
gré à l’auteur, je l’admirerais presque autant qu
noux de Molière, et vous répéterez ce- mot de Sadi : Voilà celui qui
sait
comme on aime. Qu’est-ce qui égale Racine dans l
uelques articles, on finit par être de son avis; c’est qu’alors on en
sait
davantage. Les jeunes gens pensent communément qu
fait-il pas rire? Et personne ne le disait plus haut que ceux qui ne
savaient
ni faire rire ni faire pleurer. Du temps de Moliè
l s’en empara à son tour, après d’autres écrivains français ; et l’on
sait
avec quelle puissance et quelle hardiesse il tran
gouverne le chef de famille Liseo, vieillard à la tête faible, qui ne
saurait
faire un mouvement sans consulter le saint homme.
o entre en scène en se livrant à part lui à ces réflexions : Qui ne
sait
feindre ne sait vivre ; la dissimulation est un b
en se livrant à part lui à ces réflexions : Qui ne sait feindre ne
sait
vivre ; la dissimulation est un bouclier qui émou
s lapiderait. IPOCRITO. Je tiens la chose pour faite. MALANOTTE. Vous
savez
quel homme c’ est. IPOCRITO. Que diront les malve
n par la charité. ZEPHIRO. Je me fie en vous. IPOCRITO. Tout le monde
sait
le cas que fait de moi Liseo Rocchetti, et vous n
t lui cette réflexion : « Avec quelle adresse les gens comme Ipocrito
savent
s’insinuer dans les secrets des femmes ! » Comme
il soulève contre lui autant de haine et de terreur que le théâtre en
saurait
faire naître. L’Arétin reste plutôt dans la coméd
? Strepsiade. Qui ? Socrate, Diagoras le Mélien, & Chairephon qui
sait
calculer les sauts des puces. Phidippide. Quoi !
alléguer, bonne ou mauvaise ? J’ai été muet : au lieu que si j’avois
su
ce qu’il avoit à me dire.... Mais si quelqu’un me
Mais si quelqu’un me demandoit ce que j’aurois fait quand je l’aurois
su
? J’aurois fait quelque chose pour ne pas faire c
-il après cela que je lui désobéisse ? Que je suis malheureux ! Je ne
sais
quel parti prendre. Diction des François.
. Saint Jean. Pas requérir ne me devez, Car, mon cher Seigneur, vous
savez
Qu’il n’affiert pas à ma nature. Je suis créatur
eurs maris leurs mains ensanglantées ; Et souffrant un travail qui ne
sauroit
finir, Semblent incessamment aller & revenir.
moi mortellement piqué. C’est la premiere fois qu’il m’avoit, que je
sache
, L’impertinent qu’il est, donné sur la moustache.
pas que, sans être vengé, Je souffre le dépit de me voir outragé. Je
sais
que sur les vœux on n’a point de puissance, Que l
r ma flamme applaudie, C’est une trahison, c’est une perfidie, Qui ne
sauroit
trouver de trop grands châtiments ; Et je puis to
re personne ; Mais l’âge, dans son ame, a mis ce zele ardent, Et l’on
sait
qu’elle est prude à son corps défendant. Tant qu’
âment la vie, Non point par charité, mais par un trait d’envie Qui ne
sauroit
souffrir qu’un autre ait les plaisirs Dont le pen
la force de lutter contre le goût du siecle ; & voilà le mal. Ils
savent
qu’on ne veut, qu’on ne demande plus que de l’esp
comme à la coeffure ; mais la diction à la mode révolte ceux qui ont
su
se préserver de la contagion. Les esprits justes,
u’un poëte comique doit parler la langue de toutes les nations, &
savoir
prendre à propos le ton du bourgeois, de l’homme
ion. Il paraît qu’il se décida pour le droit ; mais, sans que l’on en
sache
trop le comment ni le pourquoi, il revint de cett
re ne vous convient point; c’est la dernière ressource de ceux qui ne
sauraient
mieux faire, ou des libertins qui veulent se sous
ard dans le cœur de vos parents que de monter sur le théâtre; vous en
savez
les raisons. Je me suis toujours reproché d’avoir
e étrange ingratitude; et la manière dont il faisait l’aumône. Chacun
sait
l’histoire de ce pauvre à qui il avait jeté un lo
lle a grâce à tout cela ; et ses manières sont engageantes, ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. — Pour d
s de ces sortes de choses, le railla de ce qu’un homme comme lui, qui
savait
si bien peindre le faible des autres hommes, tomb
vivre avec elle comme si elle n’était point ma femme ; mais, si vous
saviez
ce que je souffre, vous auriez pitié de moi. Ma p
t avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée que je ne
sais
rien, en son absence, qui me puisse divertir. Qua
vois, une émotion et des transports qu’on peut sentir, mais qu’on ne
saurait
exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion; je n’a
r devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et
savent
y donner de favorables noms. La pâle est au jasmi
Monsieur, c’est une grande et subtile question entre les docteurs, de
savoir
si les femmes sont plus faciles à guérir que les
bras de deux religieuses qu’il avait comblées de ses bienfaits. Vous
savez
ce qui suivit sa mort; vous savez quelle lâche re
ait comblées de ses bienfaits. Vous savez ce qui suivit sa mort; vous
savez
quelle lâche revanche prit ce siècle hypocrite su
cendres de celui qui avait osé dessiner les traits de Tartuffe. Vous
savez
comment l’archevêque de Paris, Harlay de Champval
fameux par mille scandales, s’opposa à la sépulture de Molière. Vous
savez
avec quelle violence de langage de vénérables pré
de principes et toute une polémique littéraire mise en comédie. Vous
savez
le rôle que joua l’hôtel de Rambouillet, au comme
des lettres, purent-ils le servir en obéissant à un instinct, qui ne
saurait
être rangé dans le nombre des mobiles égoïstes. Q
ait la satire qu’il venait de lancer. On a discuté sur la question de
savoir
si, en écrivant Les Précieuses, il avait en vue l
rnés. Monime n’a à reprochera Xipharès aucune gaucherie; mais elle ne
saurait
lui répondre que sérieusement et en livrant le se
avoue que je n’ai aucune habitude avec ces messieurs-là, et que je ne
sais
point les règles de l’art. DORANTE. Vous êtes de
s les jours, sans le secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien
savoir
si la grande règle de toutes les règles n’est pas
sieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les
savent
mieux que les autres, font des comédies que perso
elain. « C’est bien à vous d’en juger, lui dit Chapelain, vous qui ne
savez
pas lire. » Cette impertinence fut suivie d’une v
s lire. » Cette impertinence fut suivie d’une vive réplique : « Je ne
sais
que trop lire, depuis que vous faites imprimer. »
uivante : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de satire, De ne
savoir
pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! Pour mes péc
as lire oses-tu me blâmer ? Hélas ! Pour mes péchés, je n’ai que trop
su
lire Depuis que tu fais imprimer. « Mon père, di
urs on a fait précisément l’inverse. On a réclamé pour le poète je ne
sais
quelle inviolabilité; on a voulu le soustraire à
il fait assister à ses répétitions, tout lui est précieux; de tout il
sait
tirer des leçons. Noble et touchante modestie d’u
e Molière ait paru lui-même sur les planches; et nous éprouvons je ne
sais
quel sentiment pénible lorsque Boileau nous rappe
i. Qui en choque un se les attire tous sur les bras; et ceux que l’on
sait
même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun c
nt la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau
savoir
leurs intrigues, et les connaître pour ce qu’ils
. »N’est-ce pas exactement le mot du grand Condé : « Je voudrais bien
savoir
, disait le roi après avoir vu jouer Scaramouche e
. Le scandale, l’opprobre, est cause de l’offense. Pourvu qu’on ne le
sache
, il n’importe comment. Qui peut dire que non, ne
croyance et à leur passé. Enfin elle réussit à l’emporter ; mais qui
sait
s’il ne faut pas voir dans le zèle des trouvères
intérêt littéraire : il a une portée historique et morale que l’on ne
saurait
trop méditer. Dans le temps où il fut joué, il av
elà fable une idée particulière, en prenant pour base le peu que l’on
sait
d’Esope, a cru pouvoir traiter avec dédain tout c
Molière a fait autrement que lui. Mais si, selon son expression, il a
su
nous prendre par les entrailles, les règles savan
et complies, tout cela entre Dieu et lui, et sans que personne lui en
sût
gré : il aime la paroisse, il fréquente les templ
à par complaisance. S’il se trouve bien d’un homme opulent à qui il a
su
imposer, dont il est le parasite, et dont il peut
haut, s’accommoderait sans peine du personnage d’Onuphre; mais il ne
saurait
accepter celui de Tartuffe. Lorsque Marivaux, dan
age l’action et elle la clôt; mais avec quel art incomparable ! On ne
sait
si elle fait une plus plaisante figure dans cette
es de marcher à la tête d’une compagnie ; mais il en est fort peu qui
sachent
faire manœuvrer avec ensemble tous les corps d’un
le seul but d’être plaisant, qu’il a fait ressortir ce contraste. Il
savait
, sans doute par l’expérience des hommes, que les
is. ALCESTE. Oui, je veux bien, perfide, oublier vos forfaits : J’en
saurai
dans mon âme excuser tous les traits. Et me les c
s’étonner s’il a jugé défavorablement la poésie française, car, on ne
saurait
trop le répéter aux Allemands qui le prennent enc
ains discours. Ici encore nous touchons à un de ces points où il faut
savoir
associer aux exigences générales de la nature hum
oblème de l’art. Or, il faut rendre à Molière cette justice, et je ne
saurais
en faire un plus grand éloge, qu’il est à la fois
apeurs de la nuit. Il est né et il a grandi au sein d’une société qui
savait
les Maximes de La Rochefoucauld, et qui ignorait
mbrasse l’univers dans ses méditations mélancoliques ; il voudrait en
savoir
le commencement et la fin, et son regard, à la fo
elle de la passion véritable éclatant au milieu d’un monde où elle ne
saurait
se satisfaire, parce que rien n’y est plus commun
les écrivains français : c’est, nous l’avons dit déjà, la question de
savoir
ce que vaut en fait la vertu des hommes, et s’ils
laît à prendre la vertu sur le fait et à l’examiner de très près pour
savoir
si elle est, oui ou non, de bon aloi. Ce genre d’
elle n’en a qu’à propos, et elle ne cherche pas à en montrer. Nul ne
sait
ce qu’on lui a enseigné, et, quand on la surprend
ait sortir des conditions naturelles de son art. Malgré la cour, il a
su
rester populaire; mais elle lui a donné le sentim
l regarde en pitié tout ce que chacun dit ; ces femmes savantes, qui
savent
citer les auteurs Et clouer de l’esprit à leurs m
froids poètes dont nul aiguillon divin n’élève le courage, et qui ne
savent
Que proser de la rime et rimer de la prose. Ma
; aussi ne prive-t-il pas Léonor des plaisirs chers à la jeunesse, il
sait
être pour elle un guide et un ami. La leçon moral
s L’École des femmes s’agite une question du même genre. Il s’agit de
savoir
s’il faut retenir les jeunes filles dans l’ignora
lui qui présidait à l’éducation d’Isabelle. Il entend qu’une femme ne
sache
rien, qu’elle n’ait dans ses meubles ni écritoire
mme ne soit en tout que sa très humble servante. Il estime qu’elle ne
saurait
être mieux préparée que par l’ignorance la plus a
mes au foyer domestique pour en faire les prêtresses galantes du faux
savoir
et du bel esprit; qui, au lieu de les laisser ass
arme et de séduction que la femme exerce dans la famille contre je ne
sais
qu’elle férule chamarrée de rubans roses et de de
ande, les Cathos et les Madelon de l’autre, arrivent au même point, à
savoir
qu’elles perdent cette retenue sans laquelle la f
le monde aux lois de son intelligence se laisse aller à l’orgueil du
savoir
, cela s’explique aisément : c’est le péril de sa
e vie dont les intérêts du cœur doivent être la grande affaire, il ne
saurait
y avoir aucune place pour la pédanterie, et il es
pour la pédanterie, et il est fort à craindre qu’une femme pédante ne
sache
plus aimer. C’est dans Les Femmes savantes que le
le voyez : Clitandre, heureusement, ne condamne pas le beau sexe à ne
savoir
Que connaître un pourpoint d’avec un haut-de-cha
épines. Loin de là. Il n’y a pas deux sciences, et la femme qui veut
savoir
, même superficiellement, doit se résigner à se pi
d de son cœur, comme un trésor sacré, elle la repousse aussitôt. Elle
sait
de la plus certaine de toutes les sciences, de ce
un médecin, un avocat, un pasteur, un commerçant, un agriculteur, que
sais
-je ? — Raison toute pratique, mais bien forte pou
l vient dérider son front ou reposer ses bras. Heureux est-il si elle
sait
lui rendre les heures trop courtes, si elle sait
ureux est-il si elle sait lui rendre les heures trop courtes, si elle
sait
les mettre à profit pour lui inspirer courage, ar
tant d’autres, a fait preuve d’un si parfait bon sens, qui a si bien
su
fuir les extrêmes et se placer dans le milieu con
t pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
ille. Quand elle manque ou quand elle est dénaturée, rien au monde ne
saurait
la remplacer. La mère de famille joue dans les so
’une grande variété de créations par lesquelles le poète prouve qu’il
sait
deviner ou sentir les choses qui lui sont le plus
in. Elle est noble; elle a nom de Sottenville : les de Sottenville ne
sauraient
faillir. .Le pauvre mari se morfond à répéter ses
êt. D’ailleurs une œuvre d’art n’embrasse pas le monde entier : on ne
saurait
tout dire à la fois. Elle prend un moment dans la
pas toujours sur ses devanciers grecs ou latins. Aristophane, vous le
savez
, est le plus indécent des poètes comiques. Rien n
noblesse, qui sied à l’épouse outragée. Elle a dans le langage je ne
sais
quelle teinte de bel esprit qui double les périls
Il ne faut pas faire d’un badinage une affaire sérieuse. ALCMÈNE. Je
sais
, moi, comment il m’a blessée au cœur. JUPITER. P
e la vraie et la fausse dévotion ont tant d’actions communes qu’on ne
saurait
attaquer l’une sans blesser l’autre. Mais ne sera
rendre ses précautions et flanquer le héros d’un Cléante ; Cléante ne
saurait
être à côté de Tartuffe qu’un nain à côté d’un gé
ère personne; Mais l’âge, dans son âme, a mis ce zèle ardent, Et l’on
sait
qu’elle est prude, à son corps défendant. Tant qu
matière à y regarder à deux fois. Il faut plutôt l’en remercier. Qui
sait
si l’opposition que rencontra le poète comique, s
nt pas l’occasion d’un travail intérieur énergique et salutaire ? Qui
sait
si Le Misanthrope serait tout ce qu’il est sans c
ciles; les autres réellement pieuses et convaincues de cœur, mais qui
savaient
rendre la piété traitable, et, comme dit Philinte
les dont on n’a pas conscience: pensée de poète, pensée d’enfant. Qui
sait
s’il n’a pas ri quelquefois avec Célimène et Phil
approcher de ce modèle impossible à surpasser, et que peut-être on ne
saurait
atteindre. Nous allons donc, en premier lieu, che
antage de connaître la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il
sut
très habilement imiter le langage et les habitude
tantôt grotesques, et même quelquefois de simples tours de force. Il
savait
tirer parti de tout. Le blâme que ses pièces avai
ouru, les manières ridicules de certains acteurs que lui et sa troupe
savaient
contrefaire à s’y méprendre, l’embarras où il se
pport il est vraiment supérieur. Ce dont il s’agit seulement c’est de
savoir
si son mérite, quelque saillant qu’il soit, donne
ssions, quoique sérieuses, ne peuvent jamais satisfaire, car elles ne
sauraient
épuiser le sujet ; et comme à la fin du dialogue
isemblable que Zerbinette qui, en sa qualité de bohémienne, doit bien
savoir
cacher une friponnerie, s’en aille courir dans la
d’une fausse culture de l’esprit et de la sotte présomption d’un vain
savoir
; mais l’orgueil de l’ignorance et le mépris de t
n et son frère, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne
sait
pas le français, tous cherchent à se faire honneu
r de ce qu’ils ne sont pas, de ce qu’ils n’ont pas et de ce qu’ils ne
savent
pas, comme de, tout ce qu’ils cherchent à ne pas
e, tout ce qu’ils cherchent à ne pas être, à ne pas avoir et à ne pas
savoir
. Selon toute apparence, ce sont ses propres opini
stination des femmes, dans celle de Clitandre sur le peu d’utilité du
savoir
, et ailleurs encore dans des dissertations sur la
ères plus profitables que celle d’écrivain. Le Misanthrope, comme on
sait
, fut d’abord reçu froidement par le public ; cett
bornes de l’art ; aussi a-t-on irrévocablement décidé que Molière ne
saurait
être surpassé, et cette opinion est devenue plus
comique rende hommage au Misanthrope comme à son modèle, pour que je
sache
d’avance où le mèneront ses efforts. Il sacrifier
et qu’au premier coup d’œil elle n’est pas sans quelque charme. On ne
saurait
lui refuser de la finesse d’esprit, mais seulemen
vent, un mot à demi prononcé qui reste suspendu sur les lèvres, on ne
sait
souvent trop pourquoi. Du reste, ses motifs sont
çà celle que Métastase a suivie longtemps après lui. Le poète italien
sait
se prêter admirablement aux intentions d’une musi
ifié au goût de son pays le mélange de la gaîté et du sérieux : je ne
sais
si l’on a raison. En revanche, on lui reproche un
e de deux langages trop divers, peut déplaire à l’oreille, mais on ne
saurait
nier qu’il ne soit avantageux à la structure de l
Une autre cause de leur peu de succès, c’est qu’aucun d’entre eux n’a
su
appuyer sa doctrine de son exemple. Lors même que
sing le nomme le meilleur juge de l’art chez les Français, mais je ne
saurais
me ranger à cet avis. Je ne m’arrêterai pas à pro
ais en quoi les spectateurs ont-ils mérité un pareil tourment ? On ne
saurait
nier que Diderot n’ait fondé en France une sorte
le rôle d’Hérode. Une actrice, à qui Voltaire voulait enseigner je ne
sais
quel rôle tragique, lui dit : « Mais, monsieur, s
olumes de ses œuvres ne seraient pas en si grand nombre. » 2. Je ne
sais
si l’on a déjà remarqué que l’idée principale du
qu’il y a loin, dis-je, de cet essai à la perfection de l’art ! Vous
savez
, Madame, qu’une comédie angloise fort irréguliere
es astres, trouve l’heure très propice pour faire la barbe, vante son
savoir
, fait l’énumération des sciences qu’il possede, &
p; ordonne à sa fille d’accepter Valere, qui, non content de l’aimer,
saura
la conduire. Elle l’exhorte encore à lire un livr
te en lui protestant qu’il n’aura pas sa fille. Crispin accourt pour
savoir
si Damis son maître a fléchi Cidalise. Il le voit
adius. Oui ; hier il me fut lu dans une compagnie. Trissotin. Vous en
savez
l’auteur ? Vadius. Vous en savez l’auteur ?Non :
s une compagnie. Trissotin. Vous en savez l’auteur ? Vadius. Vous en
savez
l’auteur ?Non : mais je sais fort bien Qu’à ne le
us en savez l’auteur ? Vadius. Vous en savez l’auteur ?Non : mais je
sais
fort bien Qu’à ne le point flatter, son sonnet ne
sérable. Et, si vous l’avez vu, vous serez de mon goût. Trissotin. Je
sais
que là-dessus je n’en suis point du tout, Et que
teur. Vadius. Vous ? Trissotin. Vous ?Moi. Vadius. Vous ? Moi.Je ne
sais
donc comment se fit l’affaire. Trissotin. C’est q
Ma plume t’apprendra quel homme je puis être. Trissotin. Et la mienne
saura
te faire voir ton maître. Vadius. Je te défie en
e le suppose au moins. Certainement.Les filles Ne font rien, comme on
sait
, sans l’avis des familles : C’est la regle. Il fa
toit ce titre. Comme c’est tout ce qui nous en reste, nous ne pouvons
savoir
si Moliere lui est redevable de quelque chose ; m
e évident. Fernand. Il est vrai. . . . . . . . . . . . . . . . On ne
sait
ce que Boursault 32 veut dire. On ne comprend pas
ge ! Encore si après cela il venoit à moi, afin qu’au moins je puisse
savoir
ce qu’il dit, & quelle est sa résolution ! Gé
qu’il ne souhaite pas de se retrouver. Genevote. Je n’ai point encore
su
le lieu ni le temps où commença votre passion. Gr
conjurant d’avoir pitié des maux que je souffre ; & je m’en vais
savoir
de mon valet s’il lui a dit la résolution que j’a
ier. Fuis-t’en donc, de peur qu’il ne te frappe. Granger le jeune. Je
sais
qu’à moins d’une couronne sur la tête, je ne saur
Granger. Comment marier ! C’est une comédie. Corbineli. Hé bien ! ne
savez
-vous pas que la conclusion d’un poëme comique est
utés qui sont dans Moliere sont bien dans Cyrano ; mais notre Poëte a
su
les mettre au creuset & les séparer d’avec l’
et & les séparer d’avec l’alliage qui les dégradoit. Si Moliere a
su
imiter en homme de goût ses prédécesseurs, M. Gol
teur : ensuite il dit à part qu’un Médecin assez ignorant pour ne pas
savoir
écrire ses ordonnances, ne doit pas en effet s’in
mal. Béatrice assure qu’un mari la guérira radicalement. Pantalon ne
sauroit
se persuader qu’un mari eût plus de soin de sa fi
, qu’il n’a que le mariage en tête. Il se persuade que Buona Testa en
sait
plus en dormant que l’autre en veillant, & ce
sera guérie avec une saignée. Lélio se réjouit. Le Docteur Merlino ne
sait
que répondre à Lélio. Il lui dit tantôt que Rosau
et elle s’est passée tout entière dans un cercle fort restreint. Vous
savez
qu’il est mort prématurément. Il n’a pas laissé d
n’en est pas moins un chrétien, le plus épouvanté des chrétiens. Vous
savez
que Pascal avait toujours un gouffre sous les yeu
Fontaine, qui a été un bien bon homme, mais qui était aussi, vous le
savez
, un affreux libertin, La Fontaine est toujours en
mais aussi dont le théâtre ne vivra pas, dont le théâtre est mort. Je
sais
, mesdames et messieurs, que je dois vous parler d
ous disons aujourd’hui ; on y a cherché une pensée d’éducation, je ne
sais
quelle vue d’avenir. Pour un rien, et si l’on veu
d’aucune sorte, et, comme il nous le dira lui-même, « pourvu qu’elle
sache
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer » elle en sa
« pourvu qu’elle sache prier Dieu, m’aimer, coudre et filer » elle en
sait
assez. Il ne faut pas que j’oublie de vous dire q
donné à son personnage quelques années de plus. Mais Molière, vous le
savez
, se tient toujours le plus près possible de la na
dicules soins ? Ce n’est même pas pour gagner le cœur d’Agnès, il n’y
saurait
prétendre ; c’est seulement pour s’assurer sa fid
L’École des femmes. Vous connaissez la pièce aussi bien que moi. Vous
savez
qu’Horace continue ses confidences à Arnolphe ; q
c’est George Dandin que nous allons consulter. George Dandin, vous le
savez
, est un homme de petite condition, un paysan, qui
de sa vie, a pris la défense de son ouvrage, et il a composé, vous le
savez
, une seconde comédie intitulée La Critique de l’É
té appuyé de ce côté, s’il n’avait pas eu son théâtre et ses acteurs,
sait
-on ce qui serait arrivé de lui ? Il est possible
st tout à fait coupable. Ne lui demandez pas un conseil pratique ; il
sait
très bien qu’il ne corrigera pas Le Misanthrope,
ires, bons dieux, que d’écritures pour une comédie ! Il s’agissait de
savoir
— insondable mystère ! — si Molière a bien eu l’i
ropres et d’exemples notoires de « cacologie », selon le mot de je ne
sais
plus qui. Mais les défauts de Molière ne sont pas
lus comprendre Molière. Les moliéristes s’inquiètent beaucoup plus de
savoir
en quelle année Molière donna des représentations
e ou d’un acte de mariage, la signature de Molière. Grâce à eux, nous
savons
que l’on peut voir au numéro 83 de la rue Saint-D
i ressemble à celui qui jadis orna la maison natale de Molière ; nous
savons
que Molière avait trente-huit fauteuils, à moins
uelques détails, de mince importance au fond, nous échappent. Nous ne
savons
pas si, comme le voulait un commentateur de l’ava
vec raison sur l’importance relative d’une charge qui passa, comme on
sait
, à Molière, et qui conférait, sinon la noblesse a
tre témoignage qu’un mot, un seul mot de Tallemant des Réaux, et l’on
sait
s’il s’en faut que la parole de ce nouvelliste à
nations, faisons encore une remarque : acteur pendant trente ans, on
sait
que Molière l’a été, mais on n’a pas tiré de ce f
udissements, l’accueil ami du public familier. C’est à Lyon, comme on
sait
, que Molière subit pour la première fois l’influe
nq ou six mois. La campagne y fut bonne. A la fin de la session, nous
savons
que le prince de Conti fit donner à Molière une a
t abrégé la vie de Molière. Ne le plaignons pas trop cependant : qui
sait
si la « prude Arsinoé », qui sait si la « sincère
plaignons pas trop cependant : qui sait si la « prude Arsinoé », qui
sait
si la « sincère Eliante » eussent mieux fait son
our le maître de déboires humiliants, et de désillusions amères ? On
sait
comment mourut Molière, et quelles difficultés sa
e prétexte qui s’offrait de leur témoigner leur hostilité. Mais il ne
saurait
pas être question de Tartufe, ni de la cabale, en
aux raisons de leur principe, elles sont faciles à apercevoir : ils
savent
quelle est l’inépuisable fécondité d’un seul suje
d’en modifier, chacun selon son génie, la disposition. Les classiques
savent
, en outre, la raison de cette fécondité littérair
lieux peut rendre le sujet entièrement nouveau. Enfin les classiques
savent
quelle est la nature de l’art, et qu’il est fait
ière nous oblige à réfléchir sur de certaines questions, nous voulons
savoir
quels sont précisément ces questions. Puisqu’il l
s sont précisément ces questions. Puisqu’il les a posées, nous devons
savoir
comment il les a décidées. Et d’abord sa morale,
ion de Molière ne le portait assurément pas au jansénisme. Si l’on ne
saurait
prouver qu’il ait jamais entendu ni beaucoup conn
les mêmes fruits ? Celles qu’il se donna lui-même ne pouvaient, on le
sait
, que corroborer les premières. Au XVIIe siècle, l
tissante, la langue plus franche et la philosophie plus optimiste, je
sais
plusieurs de ses dévots qui veulent y voir encore
nos instincts, nous obéissons au vœu de la nature ; il croit qu’on ne
saurait
dire s’il y a plus d’insolence et plus d’orgueil
nent de l’objet de la vie, qui est d’abord de vivre. C’est ici, je le
sais
, qu’on invoque la distinction de Cléante entre le
». Molière, soutenu par le roi, paya d’audace et riposta, comme l’on
sait
, en écrivant Don Juan. Il fit mieux encore : il
ature, il y a quelque chose d’autant plus surprenant que, comme on le
sait
assez, la vie n’a pas toujours été douce pour lui
ment qu’elle était la nature, que ses inspirations ou ses conseils ne
sauraient
en général différer de ceux de la sagesse ; et su
sent un carrosse, qu’ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? »Je ne
sais
trop ; mais il y en a d’autres, et de plus graves
premier qui se rapporte à Arnolphe lui-même, — qu’Horace, ainsi qu’on
sait
, ne connaît pas encore, à ce moment de l’action,
ns, l’humain le moins humain »,etc., ou relisons George Dandin. On ne
saurait
parler plus « bourgeois », et tout ce qui manque
ppelait familièrement la « bourre » dans les vers de Ronsard : Vous
savez
mieux que moi quels que soient vos efforts, Que l
ation. Des vers, conçus et faits pour être « dits » sur le théâtre ne
sauraient
aller à leur but sans donner un peu de relâche à
tention de l’auditeur. Elles nous donnent le temps de respirer. Je ne
sais
si l’on ne pourrait ajouter qu’elles règlent la d
dents eux-mêmes, et aussi de conserver il la parole qui la rend je ne
sais
quel air d’improvisation, c’est le style parlé. E
pour si peu qu’on y tienne, je suis volontiers disposé à proclamer le
savoir
fabuleux des Allemands — savoir d’autant plus fab
uis volontiers disposé à proclamer le savoir fabuleux des Allemands —
savoir
d’autant plus fabuleux que, parfois, bon gré, mal
bien orné de ce fameux « préfix S » ? Il arriverait à point. Reste à
savoir
si je ne l’ai pas perfidement inventé pour le bes
s parlaient peut-être à Molière lui-même, et que le devoir m’oblige à
savoir
? IV Eh ! bien non, je n’y entends rien ! I
cela soit, c’est impossible ! Impossible, vous dis-je ! Tout le monde
sait
que Molière n’habita pas dix ou douze ans le Lang
spectacle. Et M. H. Fritsche, de Stettin (province de Poméranie), ne
saurait
tolérer qu’un Français du Midi soutienne que Sgan
s-tu de cette querelle d’allemand, toi qui, en Gaulois au franc rire,
savais
très bien qu’en notre joyeux pays de Languedoc, l
d’Outre-Rhin, grands « inspectateurs d’enseignes ; » mais, vrai ! je
sais
qu’un irrésistible instinct me porte à les raille
est un sujet ingrat, que l’art de trois Marthons des mieux stylées ne
sauroit
embellir ; elle est toujours d’une laideur amere
effectivement sujet d’être content de ses amours. Ils feignent, pour
savoir
la vérité, de renoncer, l’un à Lucile, l’autre à
omme alors que l’on l’abuse. Mais d’où diantre, après tout, avez-vous
su
la ruse ? Car cet engagement mutuel de leur foi N
qui vous consomme, Le mal n’est pas si grand que de tuer un homme. On
sait
que la chair est fragile quelquefois, Et qu’une f
usieurs nuits de suite ? L’Amour porte un bandeau, d’accord ; mais il
sait
lorgner à travers. D’ailleurs Valere est époux, &
ge est dans les arts ce que les monstres sont dans la nature ; ils ne
sauroient
se perpétuer : rien n’est plus vrai. Mais si les
ture qui nous a déridés en passant, doive également amuser le public.
Sachons
distinguer celles qui sont faites pour intéresser
Mais, mais, voilà qui est du dernier plaisant ! il y a de quoi pâmer.
Savez
-vous que cela pourroit faire une bonne comédie ?
lle de ses dernieres, & d’y remarquer à quel point l’Auteur avoit
su
châtier son style.
et les trois derniers actes du Cid merveilleux, qui tourne, comme on
sait
, à la comédie, après nous avoir remplis des plus
ngue à part, câline et violente à la fois : M. le cardinal de Retz en
savait
toutes les finesses ; madame de Sévigné, malgré s
n instituteur de nations. Si jeune encore, il voyait toute chose ; il
savait
lire au fond des cœurs les mystères les plus cach
mal gardés, avaient pour père un procureur au Châtelet. Madeleine en
savait
plus long que ses frères ; elle avait déjà monté
m facile à retenir, facile à prononcer ! Des débuts de Molière, on ne
sait
pas grand-chose. Il s’est rencontré des biographe
mprunte à l’hôtel de Rambouillet sa véritablement première comédie, à
savoir
: Les Précieuses ridicules. Quand Molière traduis
s Précieuses ridicules. À peine on les vit entrer l’une et l’autre, à
savoir
: Cathos et Madelon, les nièces de Gorgibus le bo
t renchérir sur le ridicule, qu’une personne se pique d’esprit, et ne
sache
pas jusqu’au moindre petit quatrain qui se fait c
mes de la place Royale s’en inquiétèrent. En même temps, on eût voulu
savoir
ce que penserait la cour de cette censure inatten
Royal aurait pu se faire sons de meilleurs auspices, mais déjà le roi
savait
le nom de son poète. À la cinquième représentatio
s aspirants à l’héritage du Mazarin se montraient dans le lointain, à
savoir
: M. Fouquet, surintendant des finances ; M. Le T
s Maximes). Un jour, tout ce monde heureux, charmant, épanoui, qui ne
savait
pas comment était fait le nuage, accepta l’invita
malgré lui, ceci ne fait pas un doute. Entre autres anecdotes, chacun
sait
l’histoire du mendiant qui rapporte à Molière un
ndrait au tréteau, et la seconde au théâtre. On n’a jamais vu, que je
sache
, en un même esprit, tant de variété féconde ; un
en fit un monstre, à ce point, que l’on a ri de Tartuffe, et nous ne
savons
rien de plus abominable que ce rire victorieux d’
u’il a traité plus mal, certes, que Luther ou Calvin : « La postérité
saura
la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Ma
la troupe du Marais. 3 vol. petit in-12, v. f., contenant dix pièces,
savoir
:Le Pédagogue amoureux, comédie (5 a. v.). Paris,
clair se répandent des obscurités que tous les efforts de l’esprit ne
sauraient
dissiper. Il y a moins d’un siècle et demi que Mo
goût, satisfaire la curiosité, instruire l’ignorance, et procurer au
savoir
même des souvenirs utiles ou agréables. Tel doit
vivacité de ses tours et de ses expressions, sont des qualités qui ne
sauraient
être trop étudiées et trouver trop d’imitateurs.
r contre Molière ; c’était la Grammaire elle-même, La Grammaire, qui
sait
régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main hau
le servir : Je crois que vous seriez un maître d’arme expert : Vous
savez
à merveille, en toutes aventures, Prendre les con
r10 ne m’en rapportant jamais à moi-même de ce que d’autres pouvaient
savoir
mieux que moi, et consultant chacun sur ce qui ap
s-d’œuvre qui les ont inspirés. J’ai dit, en abrégé, tout ce que nous
savons
de la comédie chez les Grecs ; j’emploierai moins
de fortune, qui s’étaient armés les uns contre les autres, sans bien
savoir
de quoi ils avaient à se plaindre, ni ce qu’ils a
se, entre l’antique pruderie et la coquetterie moderne, entre le faux
savoir
qui obscurcissait encore beaucoup d’esprits et le
: encore en pourrait-on douter, car c’est un état dans lequel ils ne
sauraient
demeurer longtemps. Ce qui est certain, c’est que
George Dandin et Amphitryon sont trois maris jaloux. L’art du poète a
su
nous amuser des terreurs imaginaires du premier,
éternelle répétition des mêmes types annonce un art routinier qui ne
sait
plus que se copier lui-même, faute de prendre pou
nt et uniforme. Les successeurs de Molière en ont fait abus. Faute de
savoir
donner du relief et de l’éclat à leurs figures pa
que par esprit de contradiction, à un dégoût non moins outré pour le
savoir
. Molière ne pouvait manquer de mettre en action c
tie de l’innocence des femmes, et Agnès, précisément parce qu’elle ne
sait
rien, le trompe mieux que ne pourrait faire celle
qu’elle ne sait rien, le trompe mieux que ne pourrait faire celle qui
saurait
tout. Sganarelle, de l’École des Maris, est conva
qu’ils nous divertissent ; et leur humeur, quand ils en ont, a je ne
sais
quel tour planant qu’ils ont l’air d’y avoir donn
é. Dans le monde, comme sur la scène, imprévus ou pressentis, ou même
sus
d’avance, le rire le plus franc ne peut manquer d
r qualité ; ils n’empruntent d’elle que les formes élégantes dont ils
savent
les revêtir. Le Clitandre des Femmes savantes, un
uteurs jaloux et malveillants13. C’est qu’après les charlatans qui ne
savaient
pas lui rendre la santé, les envieux qui lui disp
sachant ce qui se passe dans une maison, l’apprend à un autre qui le
sait
aussi ou devrait le savoir, afin que le public qu
dans une maison, l’apprend à un autre qui le sait aussi ou devrait le
savoir
, afin que le public qui l’ignore en soit informé.
ules peines qu’elle puisse infliger, le ridicule ou l’indignation, ne
sauraient
suffire : il faut donc un châtiment qui vienne de
pas d’un travers, qu’on ne s’en corrige que très difficilement, on ne
saurait
donc faire trop d’efforts pour s’en préserver. Or
traces de Corneille, dans le genre de la comédie héroïque ; et je ne
sais
si le peu de succès qu’obtint, dans ce genre si f
chies dont elles exercent l’esprit. Mais il est d’autres lecteurs qui
savent
moins, ou qui ne se souviennent pas aussi bien ;
tier, dont il fit l’apprentissage dans la boutique de son père, il ne
savait
encore, à quatorze ans, que lire, écrire et compt
orace qu’à celle de Gassendi. Molière fut incontestablement celui qui
sut
faire le meilleur choix, dans la doctrine du sage
jeta au feu, de dépit, tout ce qu’il en avait fait.Il importe peu de
savoir
au juste comment fut perdu un ouvrage peu regrett
e plus lâche des crimes, celui de dénoncer son ami ; Monsieur, qui ne
savait
que conduire les siens à l’échafaud et les y lais
pour en tirer l’induction que le délateur n’avait osé exprimer. On ne
sait
ce que Molière dit pour sa défense, ni même s’il
’actes, n’a pas découvert ceux qui trancheraient toute la difficulté,
savoir
, l’acte de décès de Françoise et l’acte de naissa
me qui pénétrait si avant dans le secret des faiblesses humaines, qui
savait
si bien démêler et vaincre l’artifice de leurs in
le plus souvent moqué, était précisément celui dont il avait k moins
su
se garantir. S’il n’était pas le père de sa femme
s ridicules d’un mari jaloux, Avait-il raison de l’être ? Qui peut le
savoir
? Mais il n’importe. La jalousie, pour n’être pas
lousie, pour n’être pas fondée, en est-elle moins un mal réel ? et ne
sait
-on pas qu’ordinairement elle nous fait moins souf
ès sa naissance. L’époque de la mort du premier fils est ignorée : on
sait
seulement qu’elle est antérieure à la mort de Mol
dont ses vers et ses discours rendent plus d’une fois témoignage. On
sait
qu’il l’appelait le contemplateur c’est un éloge
omédie ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art : chaque acteur
sait
combien il y doit faire de pas, et toutes ses œil
Molière, comme s’il se fût douté que la postérité serait curieuse de
savoir
de quelle manière ils instruisent et dirigeait sa
Molière avait-il si fort besoin qu’on lui indiquât des ridicules ? Il
savait
assez bien les apercevoir lui-même, et il les voy
n assure, un maître fort difficile104. Il voulait que ses domestiques
sussent
interpréter son geste et comprendre son silence m
, deux hommes qui ne sont pas plus chargés d’articles de foi que lui,
savoir
Chapelle et Molière. » Cependant nous le verrons,
sans aucun secours, à une telle hauteur, que, dans les temps même de
savoir
et de politesse, il n’a été donné à personne de l
uffe :“C’est un homme… qui… ah !… un homme… un homme, enfin ! ”« — Je
sais
, je sais. Mais, non, messieurs, ce n’est pas là c
est un homme… qui… ah !… un homme… un homme, enfin ! ”« — Je sais, je
sais
. Mais, non, messieurs, ce n’est pas là ce que je
, sur ses ancêtres, l’époque de sa naissance, etc. Paris, 1821. Je ne
saurais
témoigner à M. Beffara trop de reconnaissance pou
ndement. L’église reconnaît principalement deux saints du nom deJean,
savoir
, Jean Baptiste, et Jean l’Évangéliste. On peut in
it, en parlant d’un esprit sublime : Il plaît à tout le monde, et ne
saurait
se plaire, À cet endroit, Molière dit à Boileau,
à descendre d’une espèce d’estrade sur laquelle il était monté, je ne
sais
quel grandseigneur loi dit :Voilà, Monsieur, le p
entateur et biographe de Marot, voulant, à toute force, d’après je ne
sais
quels méchants écrits et quelles traditions menso
lui dit l’auteur courroucé,vous qui n’êtes qu’un ignorant, et qui ne
savez
pas même lire. Je ne sais que trop lire, répondit
,vous qui n’êtes qu’un ignorant, et qui ne savez pas même lire. Je ne
sais
que trop lire, répondit Puimorin,depuis que vous
igramme : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de satire, De ne
savoir
pas lires oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes pé
savoir pas lires oses-tu me blâmer ? Hélas ! pour mes péchés, je n’ai
su
que trop lire Depuis que tu fais imprimer. Racin
5. Cette fille de Mignard était fort belle, et l’on a prétendu, je ne
sais
sur quel fondement, que Molière en avait été très
jusqu’à sa fusion avec la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. 59. Chacun
sait
que Louis XIV indiqua à Molière le personnage du
peint avec vérité dans ce personnage, ses contemporains, ses amis ne
surent
donc pas le reconnaître, puisqu’ils s’obstinèrent
un ouvrage qui mérite qu’on en parle. Il est fait par un homme qui ne
savait
rien de la vie de Molière ; et il se trompe dans
se trompe dans tout, ne sachant pas même les faits que tout le monde
sait
. »J.-B. Rousseau, enchérissant sur ces dédains, é
peut être fort bon à certains égards ; mais vous l’avez connu ; vous
savez
que le talent qu’il avait de peindre emportait qu
d Condé au sujet de la tragédie de Zénobie, par l’abbé d’Aubignac. Je
sais
bon gré, disait-il, à l’abbé d’Aubignac d’avoir s
e les médecins. « S’il avait eu le temps d’être malade, dit-il, il ne
saurait
pas mort sans médecin… Molière, ce même Molière,
nt donc ! Mademoiselle, que voulez-vous dire avec cet ajustement ? Ne
savez
-vous pas que vous êtes incommodée dans la pièce ?
l fit fortune dans les affaires : il est vrai qu’il ne put parvenir à
savoir
quel nouveau nom Provençal avait pris en changean
vait confié, pour ce travail, tous les manuscrits de son mari : on ne
sait
ce qu’ils sont devenus, ni si l’on a fait une gra
son funèbre, quoique, d’abord, la chose eut paru un peu difficile. On
sait
qu’il était fort beau. Un jour qu’il était au mil
ravures. Provost, Samson, Beauvallet, Regnier, Geffroy, Got, qui tous
savaient
regarder par la tradition, m’ont beaucoup empêché
en question habite un petit château non loin de Saint-Germain ; elle
sait
par tradition que ce château a été meublé avec le
et héritier de la fille de Molière, qui était allée mourir, comme on
sait
, à Argenteuil. J’exposerai bientôt tous ces portr
res, n’eussent aimé cette odalisque de carrefour qui a pourtant je ne
sais
quelle fierté dam la bouche, mais dont l’œil ne d
Fille de Molière, qui jusqu’ici n’a jamais tenté un historien. Je ne
sais
pourquoi, car c’est après sa mère une des plus cu
e dessin. Pour n’altérer ni l’air de tête, ni l’attitude, ni ce je ne
sais
quoi qui porte l’empreinte du temps, le graveur a
ière semblent n’avoir eu pour théâtre que son théâtre. J’ai vu, je ne
sais
plus où, qu’une grande coquette du théâtre de Lou
rante pistoles de reste du débris de mon naufrage, comme un joueur ne
saurait
vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans ub
és pour aller aux États, ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne
saurais
dire combien de grâces je reçus ensuite de toute
hiche, Pour acheter des cruautés, Je ne me sens pas assez riche. Vous
savez
que votre laquais Et votre petite suivante Ont f
près de moi tant d’acquêts, Qu’ils mettent de l’argent à rente. Vous
savez
qu’étant indigent, Et voulant toutefois vous plai
vez point de syndérèse ; Philis, pour mes dix mille francs1, Souffrez
su
moins que je vous baise ! On reprochait à Madele
u monde dignement, Que dans un si beau corps ou dans le firmament. Je
sais
que la Nature et les dieux avec elle Ne font plus
ent à la mort quiconque les regarde. Vous brûlez de la sorte, et sans
savoir
comment, Vos plus chaudes amours passent en un mo
avoir comment, Vos plus chaudes amours passent en un moment ; Vous ne
savez
que c’est d’une flamme constante ; Toute chose vo
g Saint-Antoine lès Paris, grande rue dudit lieu, à elle appartenant,
savoir
: moitié de ladite moitié de son chef, comme héri
outre sa fortune en contrats, obligations, rentes et immeubles. Je ne
sais
si, au temps de ses belles extravagances avec le
Du Parc, Catherine de Brie, ou Armande Béjart, car celles-là, qui ne
savaient
sans doute pas faire la cuisine, savaient leur mé
jart, car celles-là, qui ne savaient sans doute pas faire la cuisine,
savaient
leur métier de comédiennes. D’ailleurs il est rec
strophes qui sont quatre petits chefs-d’œuvre, — Alfred de Musset les
savait
par cœur — sont-elles adressées par Molière à la
l’homme espère Pouvoir venir jamais à bout De ce qu’un grand dieu n’a
su
faire. Junon, c’était Madeleine Béjart qui ne vo
Gassendi, disciple d’Épicure. Mais Molière n’était pas un ingénu ; il
savait
ce que vaut la vertu d’une grande coquette couran
Qu’Iris, en toute la cour ; Que n’est-elle autant traitable, Qu’elle
sait
donner d’amour ! On ne serait pas à plaindre, Quo
h ! vous avez beau vous plaindre Que je me plains nuit et jour, Je ne
saurais
me contraindre, Vous voyant si peu d’amour. Voule
ve alors de quoi me satisfaire, Ces charmes attirants, ces doux je ne
sais
quoi. Sont des biens pour tout autre aussi bien q
nfin mon amour prétende cœur pour cœur. je vois mes cheveux gris, je
sais
que les années Laissent peu de mérite aux âmes le
vous encore un captif d’importance ; Car vous aimez la gloire et vous
savez
qu’un roi Ne vous en peut jamais assurer tant que
s du misanthrope, qui est aussi le Miserere du cœur de Molière. Je ne
sais
rien de plus triste que cette passion inassouvie
passion, dont le platonisme, plus ou moins volontaire de sa part, ne
saurait
être mis en doute, eut un double effet : elle arr
raphe, et pour si peu, il n’eût pas été à demi mort de douleur. Je ne
sais
si La Fontaine pleura, mais à la fin du roman de
consacré les larmes de Racine. Tragédie sans musique. VI Je ne
sais
pas si Molière accompagna jusqu’aux Carmes celle
Dieu ! pour moi je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne
sais
pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonni
ui, en montrant ses terres, disait comme Rabelais : c’est beau ce. On
sait
qu’alors dans les entractes de la guerre les gent
lli lui-même qui en donna la première idée — que tout comédien devait
savoir
la musique. « Molière avait imaginé, selon l’abbé
rle de l’acteur Le Destin, qu’elle feint de ne pas connaître : Je ne
sais
, je l’ai pris pour ce comédien, Si jeune, si bien
ante pistoles de reste des débris de mon naufrage, comme un joueur ne
saurait
vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans ta
Brie. Elle avait suivi son père dans le Roman comique de Molière. On
sait
que Cyprien Ragueneau, fils de pâtissier, était p
avant d’être joué à la Cour. Chacun reconnut M. de Montausier, qui le
sut
et s’emporta jusqu’à faire menacer Molière de le
Béjart ou Jeanne Beauval ? C’est Jeanne Beauval. II Voulez-vous
savoir
sa vie aventureuse ? Elle naquit en Hollande ; el
olière ne voulut pas l’attrister par un pédantisme misanthropique. Il
savait
que dans la comédie il faut des rieuses. On ne vi
compagnie de ce « diable à quatre », selon le mot de Regnard. Elle ne
savait
rien des livres puisqu’elle ne savait pas lire se
elon le mot de Regnard. Elle ne savait rien des livres puisqu’elle ne
savait
pas lire ses rôles, mais comme elle savait bien l
procher ? J’ai mis au monde vingt-quatre ou vingt-huit enfants, je ne
sais
plus combien ; une Agnès ou une d’Escarbagnas eût
orages et tempêtes ; mais tout cela finissait par des chansons. On ne
saurait
mieux pénétrer dans la vie intime de ces figures
qu’elle apprendrait à lire à ses enfants, puisqu’elle n’avait jamais
su
lire. Ce n’est pas Molière qui lui eût mis une gr
entrer dans le moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne
savait
pas son rôle par cœur, n’observa point le moment,
gent monnayé, lettres, papiers et enseignements ». La question est de
savoir
si cette Laforest, qui survit à Molière, a été la
e mourir ? Pourquoi s’appelaient-elles Laforest toutes les deux ? Qui
sait
même s’il n’y en a pas trois ou quatre du même no
de sa vie pour donner un nouveau nom à chacune de ses servantes. Qui
sait
d’ailleurs si la seconde n’a pas hérité du nom de
ur avoir figuré le personnage muet d’une servante de Mme Pernelle. On
sait
qu’elle est interpellée par son nom dans la premi
peu tard à briguer les suffrages du public ; il avait cinquante-trois
sus
quand il donna sa première tragédie, Dimitrius, r
ère ; on en fait espérer deux cette année. Avec une prudence qu’on ne
saurait
blâmer, les éditeurs ne voudraient rien entrepren
erme, on ne craindra plus d’entreprendre quelque chose de nouveau. On
sait
quel est l’esprit et l’objet de ces nouvelles édi
e précis et la critique savante de nos œuvres les plus populaires. On
sait
aussi que, pour quelques-unes de ces œuvres, l’ét
non : « Avec toute la bonne volonté que j’ai pour vous, dit-il, je ne
saurais
permettre de jouer votre comédie. Je suis persuad
bjection contre le chef d’œuvre de Molière. Dans ce sermon dont on ne
sait
pas exactement la date, mais qui ne doit pas être
rocher à Molière ce que Bourdaloue condamne ici dans les libertins, à
savoir
de suspecter toutes les vertus et toutes les cond
faire comme si on croyait : « Vous voulez-aller à la foi et vous n’en
savez
pas le chemin ; apprenez de ceux qui ont été liés
arence, de même que l’on ne repousse pas la flatterie, même lorsqu’on
sait
qu’elle est la flatterie. C’est pourquoi les dévo
dans notre dessein. Elle a d’ailleurs été si souvent faite que je ne
sais
s’il y aurait quelque chose à ajouter. Mais peut-
our les faire voir, ce qui sera la même chose. Mais au théâtre, on ne
saurait
ce que c’est qu’une haire et une discipline si l’
va jusque-là : « S’il se trouve, dit-il, un homme opulent à qui il a
su
imposer et dont il est le parasite, il ne cajole
fille, aux artifices hardis et profonds d’une cupide hypocrisie ! Ne
sait
-on pas jusqu’où peut se porter l’aveuglement de l
an, et ne serait-ce pas le souvenir de la musique divine que Mozart a
su
associer à cette fable dans notre imagination ? N
au contraire de ce double combat plus pure et plus respectée. Nous ne
savons
si Molière a fait le calcul que nous lui prêtons
montre « un si grand nombre », que cela serait surprenant si l’on ne
savait
que la plupart « se contrefont et ne sont point t
lice de son impiété : « Qu’elle est dangereuse, cette Ninon ! si vous
saviez
comme elle dogmatise sur la religion, cela vous f
que la question n’est que dans l’exécution. Il ne s’agit donc pas de
savoir
si Molière avait le droit de mettre un athée sur
sque à l’éloquence : « Je ne parle pas à vous, Dieu m’en garde ! vous
savez
ce que vous faites, et si vous ne croyez rien, vo
de certains petits impertinents dans le monde qui sont libertins sans
savoir
pourquoi, qui font les esprits forts parce qu’ils
de l’existence de Dieu, celle dont Kant lui-même a dit que rien n’en
saurait
affaiblir majesté : « Pour moi, monsieur, je n’ai
sente à nous et qui concerne à la fois Tartuffe et Don Juan, c’est de
savoir
quelles ont été au fond les intentions de Molière
vaient marcher plus tard avec une épée exterminatrice ; mais il ne le
savait
pas, et ce n’était pas cela qu’il voulait. Léguer
nous le croyons, sa seule pensée et sa vraie ambition. III. On
sait
que Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie français
« un tour plaisant au vice et une austérité ridicule à la vertu ». On
sait
que J.-J. Rousseau, reprenant cette thèse avec os
t judicieuse, et dans une certaine mesure elle est vraie ; mais je ne
sais
si elle est suffisante et si elle va au fond de l
linte lui-même en le voyant accabler de caresses quelqu’un dont il ne
sait
pas même le nom ? Et si la chaleur de son sang gé
ouchons ici à ce qui nous paraît être le vrai sujet du Misanthrope, à
savoir
le conflit de la vertu et du monde. Molière, en o
de la vie ajoute à l’esprit un éclat triomphant que la malice pure ne
saurait
trouver. Enfin Éliante est encore une autre expre
é de la vie ; un peu effacée, n’ayant rien d’une reine de salon. Elle
saurait
comprendre Alceste, mais elle ne manque pas non p
ait, dit-il, que « personne ne sortit chaste de ses leçons ». Nous ne
savons
pas quel est ce philosophe. 9. Le passage du moi
les détails de la Vie de Plaute. Il faut néanmoins avouer que si nous
savions
certaines particularitez des anciens Comiques, no
s que je viens de nommer. Et comme ce même Cyrano étoit très-avide de
savoir
, & qu’il avoit une memoire fort heureuse, il
uré un fait dont la premiere Vie de Moliere ne fait aucune mention, à
savoir
qu’il ne se fit Comedien que pour être auprès d’u
eroit gueres vraisemblable si on ne la trouvoit que dans ce livre ; à
savoir
que Moliere* après avoir raisonnablement étudié s
iere, qu’elle voyoit continuellement, l’appella son mari, dès qu’elle
sut
parler ; & à mesure qu’elle croissoit, ce nom
voit, & de travailler avec une très-grande précipitation. Mais je
sai
par de très-bons Memoires qu’on ne lui a jamais d
protestation solemnelle faite à la vûë de toute la Cour qui en devoit
savoir
la verité. †On voit dans les Ménagiana que dans
oilà un grand original que vous n’avez point encore copié. Je n’ai pû
savoir
absolument, dit M. Grimarest, si ce fait est veri
galanterie si confuse de dire qui en étoit le Pere. Tout ce qu’on en
sait
, c’est que sa Mere assuroit que dans son déreglem
retirer. †C’est une question souvent agitée dans les conversations,
savoir
si Moliere a maltraité les Medecins par humeur, o
bonnes ou mauvaises. Il est vrai qu’il avoit peu de confiance en leur
savoir
; & il ne se servoit d’eux que fort rarement
in, & elle se donna en spectacle avec succès pendant du temps. Je
sai
que cette Histoire n’est pas tout-à-fait de mon s
et, mais elle m’a paru si singuliere, que je ne crois pas que l’on me
sache
mauvais gré de l’avoir donnée. D’ailleurs on verr
Tante de Baron ce qu’ils vouloient faire de leur pupille. Nous ne le
savons
point, dirent-ils ; son inclination ne paroît poi
dre avoit été expedié sur le champ. La Raisin ne fut pas long-temps à
savoir
son malheur ; animée par son Olivier, elle entra
spositions extraordinaires qu’il avoit pour la déclamation. Le Public
sait
jusqu’à quel degré de perfection il l’a élevé. Ma
te Epoque détruit ce qu’on a avancé dans un Libelle imprimé en 1676 à
savoir
que « le Roi aiant chargé ce Seigneur de distribu
que le sort burlesque en ce siecle de fer D’un pédant quand il veut
sait
faire un Duc & Pair. » Il y a bien des faute
a Satire où se trouvent ces deux vers fut composée en 1660 & l’on
sait
que le Pédant devenu Duc & Pair étoit l’Abbé
ltoit ses amis, il examinoit avec attention ce qu’il travailloit ; on
sait
même que lorsqu’il vouloit que quelque Scene prît
etour de Baron, on joüa une piece intitulée, Dom-Quixote. (Je n’ai pû
savoir
de quel Auteur.) On l’avoit prise dans le temps q
né à vivre avec elle comme si elle n’étoit pas ma femme, mais si vous
saviez
ce que je soufre vous auriez pitié de moi : ma pa
ommencemens du repas furent froids : c’est l’ordinaire entre gens qui
savent
ménager le plaisir ; & ces Messieurs excelloi
on carrosse, comme si c’étoit à un Valet de figurer avec moi. Vous ne
savez
ce que vous dites, répondit Godemer, Monsieur sai
avec moi. Vous ne savez ce que vous dites, répondit Godemer, Monsieur
sait
que je suis en possession du devant de vôtre carr
e M. le M. de..... c’étoit une espece de fat constitué en dignité, on
sait
que la fatuité est de tous les états. Le Marquis
nt d’envie de donner des coups de bâton, donne-les, & t’en va. On
sait
que les trois premiers Actes de la Comedie du Tar
’il s’étoit imaginé que bien loin qu’on dût attaquer sa Piece, ou lui
sauroit
gré d’avoir donné de l’horreur pour un vice si od
Preface à la tête de cette Piece ; mais il se trompa, & il devoit
savoir
par sa propre experience que le Public n’est pas
e l’homme. Oui, je veux bien, perfide, oublier vos forfaits, J’en
saurai
dans mon ame excuser tous les traits, Et me les
on les trouveroit tous pillez de cette force-là. Et même quand il ne
sait
où prendre, il se repete sans precaution. De semb
hasse la Fleche valet de son fils & demande à voir ses mains pour
savoir
s’il ne l’a pas volé. Elle est presque traduite d
en sa personne, on lui a rendu plus de justice & on ne lui a pas
su
plus mauvais gré de ses imitations qu’à Virgile d
’y avoir travaillé. Vous avez raison, dit Moliere à son ami ; mais je
sai
un sûr moyen de me concilier l’homme dont vous me
s, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde
sait
qu’après cela cette Piece fut joüée de suite, &am
composée ; & il ne confioit point ses rôles à des Acteurs qui ne
sussent
pas les executer, il ne les plaçoit point à l’ava
r. Mais si ces personnes-là le lui avoient reproché à lui-même, je ne
sai
s’il n’auroit pas eu raison de leur répondre que
homme, dit Moliere, vous ne connoissez pas M. Bernier, & vous ne
savez
pas que c’est mon ami, peu s’en faut que je ne pr
e. Il les remercia gracieusement, & applaudit fort à leur profond
savoir
sans interesser son merite. Mais avant que de sor
t Chapelle, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui ne peuvent
savoir
si j’ai raison. Il y a une heure que j’use mes po
es, & c’en seroit assez pour amener tout Paris à vôtre Piece : Je
sai
l’attention que l’on a sur moi. Non, Monsieur, di
e ne vous convient point ; c’est la derniere ressource de ceux qui ne
sauroient
mieux faire, ou des libertins, qui veulent se sou
ard dans le cœur de vos parens, que de monter sur le Theâtre, vous en
savez
les raisons, je me suis toûjours reproché d’avoir
é, ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous
savez
que la Barre & Florimond sont de ses amis ; q
ue c’est un vrai squelette ; & qu’elle n’a pas le sens commun. Je
sai
tout cela, Monsieur, lui répondit Moliere ; mais
as arrangé les plis de sa cravate. Il avoit un valet, dont je n’ai pû
savoir
ni le nom, ni la famille, ni le pays ; mais je sa
dont je n’ai pû savoir ni le nom, ni la famille, ni le pays ; mais je
sai
que c’étoit un domestique assez épais, & qu’i
en la voyant si parée, que voulez-vous dire avec ces ajustement ? ne
savez
-vous pas que vous êtes incommodée dans la Piece ?
un seul mot de la richesse des pierreries. Quelque Courtisan voulant
savoir
ce qu’il en pensoit s’avisa de le mettre sur ce c
it vif quand on l’attaquoit. Benserade l’avoit fait ; mais je n’ai pû
savoir
à quelle occasion. Celui-là resolut de se venger
t remarquer que Bensserade s’étoit fait un merite unique à la Cour, à
savoir
faire des vers pour les balets, où par des raport
piece fut fait en suite des ordres du Roi, cependant M. Grimarest dit
savoir
, qu’il étoit travaillé un an & demi auparavan
il, les bouillons de ma femme sont de vraye eau forte pour moi ; vous
savez
tous les ingrediens qu’elle y fait mettre : donne
l que Mr. Bayle a suivi dit aussi que ce fut le 17. de Fevrier. Je ne
sais
où l’Auteur de la Description de Paris (septieme
a pris que ce fut le 13. mais la remarque qu’il ajoute* est curieuse,
savoir
que Brecourt & Rosimond, aussi Comediens reno
vant la jonction, il n’y avoit Comedie que trois fois chaque semaine,
savoir
, le Mardi, le Vendredi, & le Dimanche, ainsi
l assez de loisir pour lire de pareils livres ? Crispin. Oh ! il faut
savoir
que mon maître a deux professions. Il est en même
s n’avez qu’à passer dans la chambre commune. Antoine. Il faut que tu
saches
, Crispin, que je dois l’entretenir d’une affaire
lace dans la Magistrature. Pour le Politique après le repas 58, je le
sais
déja sur le bout du doigt : je vous le prêterai.
s Avocats plaident leurs causes devant le nouveau Bourg-mestre qui ne
sait
que répondre, & qui déja est fort ennuyé de s
ande à parler au Bourg-mestre ; celui-ci qui a la tête cassée, qui ne
sait
plus où il en est, lui fait refuser la porte. Les
il a eu la témérité de renvoyer le Résident, & vont au Sénat pour
savoir
ce qu’il décidera de lui après une faute qui met
es Artisans, ceux de la seconde sont de grands Seigneurs : il reste à
savoir
lequel des deux Drames est plus utile à l’humanit
Auteur de cette espece doit être précieux pour le Gouvernement, s’il
sait
l’employer. C’est à lui qu’il faut livrer tous le
souple, adroit, délié ; qui eût de la gaieté, de l’imagination ; qui
sût
donner une tournure plaisante aux choses & le
lettre qui demande un peu d’attention pour être entendue99. « Je ne
sais
pas combien de temps je serai ici (à la cour) ; j
son frère : « La vie que l’on mène ici est fort dissipée, comme vous
savez
, et les jours y passent fort vite. Tous mes petit
date dans toutes les éditions des lettres de Maintenon. « Vous voulez
savoir
, madame, ce qui m’a attiré un si beau présent. La
aîtresse) a pour moi ont augmenté depuis votre départ. Mes amis, vous
savez
quels amis, s’en sont déjà aperçus et m’ont fait
istre courtisan n’aurait-il pas entendu les raisons d’une femme qu’il
savait
ne pas déplaire au roi ? « Je le les lui expliqua
Je le les lui expliquai peut-être avec un peu trop de sincérité, vous
savez
qu’il ne m’est pas possible de parler autrement.
re que Gobelin était un véritable agent de madame Scarron103. « Je ne
sais
si vous êtes content de cet établissement » (de c
i des raisons pour le taire, madame de Richelieu et l’abbé (Testu) le
savent
. »Ces raisons étaient de ne pas exciter de nouvea
rrit très mal cet enfant… On écoute mes conseils, quelquefois on m’en
sait
gré, souvent on s’en fâche, jamais on ne les suit
bonne pour les auteurs que pour les acteurs : ils doivent d’ailleurs
savoir
que Zeuxis, voulant peindre une Helene, ne se con
stres trophées. Goûtez à pleins transports ce bonheur éclatant : Mais
sachez
qu’on n’est pas encore où l’on prétend. La fureur
us prescrit. Quelque juste fureur qui me presse & vous flatte, Je
sais
, Comte, je sais quand il faut qu’elle éclate. Ces
lque juste fureur qui me presse & vous flatte, Je sais, Comte, je
sais
quand il faut qu’elle éclate. Ces lieux vous sont
on-ci, De quel air on y vit, & quel homme est Dorante ? Babet. Je
sais
qu’il a du moins vingt mille écus de rente ; Qu’i
able. Quant à l’homme à bonne fortune de cinquante ans, tout le monde
sait
qu’il doit ses conquêtes à son coffre-fort, &
ulu nous donner un tableau de la dévotion bien & mal entendue. On
sait
que tout humain pense différemment là-dessus, non
à le mal. Il n’avoit pas, comme Moliere, cet esprit philosophique qui
sait
donner à tout une tournure morale.
s des deux grands Baptistes44, Originaux & non copistes, Comme on
sait
, dans leur noble emploi Pour divertir notre grand
foi, au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame ! La pauvre sorte ne
sauroit
comment se tenir, & feroit bien voir que ce n
mon mari, ne songeons pas à hausser notre état plus qu’il n’est ; ne
savez
-vous pas bien ce que dit le proverbe, qu’il faut
de Jean Tocho, qui est un bon garçon, & que nous connoissons ; je
sais
qu’il regarde la petite de bon œil ; c’est son vr
de voix en chapitre : une femme d’honneur a la jambe rompue, & ne
sauroit
sortir de la maison, & les honnêtes filles ne
C’est à ces grosses Madames à courir la pretantaine, parcequ’elles ne
sauroient
faire œuvre de leurs dix doigts. Allez, mon mari,
res ; Dieu les rendra bonnes, s’il lui plaît. Mais, après tout, je ne
sais
pas où votre Maître a pris le Don, car son pere n
t eu en tout leur lignage, pourquoi ne veux-tu pas être de mon avis ?
Savez
-vous pourquoi, mon mari ? c’est à cause du prover
acer des caractères, et se souciait peu de peindre des individus ; il
savait
qu’un type isolé peut amuser, intéresser même, ma
e même aussi l’exercice d’une profession, seulement ici le sourire ne
saurait
trouver place. C’est que le défenseur n’obéit à a
ublic aussi joue son rôle dans l’administration de la justice, qui ne
saurait
être ténébreusement rendue, et qui veut que chacu
e ? Sont-ce des caractères communs à tout le barreau ? Non, l’on n’en
saurait
trouver de tels ; il n’en existe pas, et voilà po
illera de faux exploits sur quoi vous serez condamné sans que vous le
sachiez
. Votre procureur s’entendra avec votre partie et
que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu’on ne me
saurait
condamner sur une simple accusation, sans un réco
I) ; et encore prétend-il que ces mots-là lui viennent sans qu’il les
sache
, ou qu’il les a retenus en lisant les romans; et
n’est pas démenti, au contraire, par le rôle qu’il se donne, comme on
sait
, dans L’Impromptu de Versailles ; mais dans le pr
nsent souvent dans l’esprit des femm.es la différence de l’âge. Il le
savait
et il sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’
calembours (Si se rompt — Cicéron) que Molière aima toujours et l’on
sait
qu’il en a mis jusque dans Tartuffe. (« C’est vér
r grand’mère ni grand-père ? »). On y trouve aussi des coq-à-l’âne («
Sais
-tu d’où vient ce mot ? — Qu’il vienne de Villejui
n a le sentiment qu’elles sont faites pour se dissiper assez vite. On
sait
que Molière a repris dans le Tartuffe la scène de
ruyère quand il cède au démon du burlesque ou du caricatural que l’on
sait
qu’il a bien connu. Les caractères, tous poussés
rait. À son avis, épouser une sotie est pour n’être point sot et vous
savez
le sens spécial qu’a ce dernier mot au xviie siè
ire, Fénelon, et un adversaire, Rousseau : Fénelon, persuadé qu’on ne
saurait
trop élever les femmes, Rousseau, toujours rêvant
t toute en action, et admirable par l’adresse avec laquelle Molière a
su
attacher et plaire pendant cinq actes par la seul
à différents âges de sa vie, mais ceux qui ont vécu un peu longtemps
savent
que ce n’est pas loin d’être Sa même chose » Il y
a mieux écrite, la plus soigneusement la plus adroitement, et l’on ne
saurait
, à cet égard, mettre en parallèle avec elle que L
Voltaire remarque tout aussi bien que Molière est le premier qui ait
su
tourner en scènes les conversations du monde et
e loin il sent son grand monarque ; Dans toute sa personne il a je ne
sais
quoi Qui d’abord fait juger que c’est un maître r
rces ont d’ordinaire un -fond plus bouffon et moins agréable. » On ne
saurait
dire plus juste. L’Amour peintre ressemble assez
vous attendrir, une histoire qu’il y a lieu de trouver plaisante » On
sait
assez l’effet de ces discordances. Les Italiens a
peut très bien approuver Voltaire de blâmer le mot de Frosine : « Je
sais
l’art de traire les hommes », ne peut-on pas s’ét
édie par un dénouement accidentel. Des deux personnages principaux, à
savoir
le trompeur et la dupe, c’est la dupe qui est le
ernellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l’on veut,
savoir
tous les secrets de l’avenir, faire descendre, co
nner toute son âme Regarde-t-on quel droit on a de vous charmer ? On
sait
que Psyché est tirée du roman de La Fontaine donn
iècle et du xviiie siècle encore (Rousseau excepté, mais Rousseau ne
savait
pas voir) est précisément de ne s’être point occu
dire qu’Argan n’est pas un malade imaginaire, mais un vrai malade, à
savoir
un neurasthénique. Je le veux bien ; mais comme d
allant avec lenteur, Du plus tardif génie attend la pesanteur : Elle
sait
secourir, par le temps qu’elle donne, Les faux pa
sonnages sensés de la pièce, et ils sont nombreux, n’ont pas l’air de
savoir
qu’une religion existe. Dans Tartuffe Dieu n’occu
a Cléante, dira-t-on. Il y a Cléante, mais le rôle de Cléante, on le
sait
et c’est historique, n’est qu’un paratonnerre, aj
s médecins, tout en les distinguant des charlatans, et encore il faut
savoir
qu’an peu de charlatanisme est nécessaire à l’exe
rnolphe disait : Mais une femme habile est un mauvais présage, Et je
sais
ce qu’il coûte à de certaines gens, Pour avoir pr
t pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Molière s’est complètement retou
tier et qui écrit Le Misanthrope, trop averti et trop fin pour ne pas
savoir
que Le Misanthrope ne fera pas d’argent et ne ser
turel de Molière était justement de s’assujettir à l’objet. L’on n’en
sait
rien du tout, répondrai-je, puisque Molière a écr
e : « Entre tant de moyens qu’il y a de provoquer le rire, si Molière
savait
trop bien son métier pour en avoir dédaigné aucun
onnement soit probant il faut qu’il ne soit pas vrai que les médecins
savent
guérir, et que dès lors il ne reste de la médecin
présente pas un préjugé, mais une manie, une phobie et une lâcheté, à
savoir
la peur de la mort. Ne voyez-vous pas qu’Argan, a
ainsi, c’est de voir si la passion qu’on examine n’a qu’une forme, à
savoir
le préjugé, et alors c’est préjugé qu’il faut l’a
dain, l’ambition, la vanité, la galanterie même n’ont qu’une forme, à
savoir
le désir de passer pour gentilhomme. Monsieur Jou
explique encore et surtout le caractère de sa satire, si, comme on le
sait
, il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
nous présente un dernier argument, qui du reste est très pertinent, à
savoir
les servantes de Molière. C’est une chose très si
it dire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari ne doit
savoir
ni A ni B après avoir fait dire à Clitandre qu’un
nscience de lui-même et que le sens commun est le sens social sans le
savoir
, le sens social instinctif, le sens social incons
it et qu’il dure. L’homme de sens social suit le troupeau parce qu’il
sait
et parce qu’il sait se dire que le troupeau est u
homme de sens social suit le troupeau parce qu’il sait et parce qu’il
sait
se dire que le troupeau est une chose nécessaire
honnête, Où dans l’occasion l’homme prudent s’arrête ; Et quand on le
sait
prendre, on n’a point à rougir Du pis dont une fe
nt s’envisage ; Et, comme je vous dis, toute l’habileté Ne va qu’à le
savoir
tourner du bon côté. Arnolphe s’emporte en parol
aqué les ridicules et non jamais les vices ; il est presque juste. On
sait
qu’il a été rappelé à satiété par Rousseau : « Mo
ès courtes, de Don Juan. Molière, d’une part, a voulu être vrai et il
savait
qu’il est vrai que des grands seigneurs très vici
’a fait assez odieux, lui donnant le dernier vice à ses yeux, c’est à
savoir
l’hypocrisie, pour qu’il ne puisse point passer p
flamme d’un amant généreux et sincère. Il fait dire à Chrysale qu’on
sait
que pourtant il ridiculise pour sa faiblesse tout
on sens qu’il soit dans votre servante ou dans votre mari. Par suite (
savez
-vous ?) vos filles sont mal élevées : l’une donne
n excellent homme et je prendrai très diligemment le soin de le faire
savoir
au parterre ; mais vous êtes dévot et très bassem
nez garde de le devenir ! » Il dit même à Alceste : « Prenez garde !
Savez
-vous pourquoi vous êtes si sincère ? C’est parce
c les hommes ce qui est forcé, car il n’y a pas de désert. Si vous ne
savez
pas abattre un peu les angles, tout le monde vous
s,, et de ceux qui tirent autant de vanité que de distinction d’avoir
su
, pendant tout le cours de leur vie, tromper les a
ur approuver et flatter les amours adultères de Louis XIV ? Nous n’en
savons
rien du tout et, donc ? nous ne devons pas le dir
din : « Comment donc, Monsieur Dandin, qu’est-ce que vous dites là et
savez
-vous bien à qui vous paries ? Que ne réfléchissez
it, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle […] » On
sait
assez que dans les Amours de Psyché Gélaste, qui
tin, Argan). Il relègue l’extraordinaire dans ses dénouements et l’on
sait
comme il les bâcle. C’est une manière de marquer
eu plus humainement et ne prend guère ce ton de démoniaque. — Vous ne
savez
ce que c’est. Allez-vous-en réciter comme vous fa
même chose. Molière le dit à plusieurs reprises : « Je voudrais bien
savoir
si la grande règle de toutes les règles n’est pas
d’accuser l’injustice du siècle et le peu de lumière des courtisans.
Sachez
, s’il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les court
prit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le
savoir
enrouillé des pédants. » Compliment de courtisan
irituelle » qui recevrait de beaux esprits ; il veut une femme qui ne
sache
pas ce que c’est qu’une rime et qui ne « sache qu
veut une femme qui ne sache pas ce que c’est qu’une rime et qui ne «
sache
que prier Dieu, l’aimer, coudre et filer ». Il a
idiote autant qu’il se pourrait » ; et le succès a été complet. Elle
sait
à peine lire. À la bonne heure ! Et surtout qu’el
nt ces endroits où il s’est montré homme d’esprit et sérieux. Je n’en
sais
rien ; mais j’ai bien peur que ce soit quand il é
ndant pour seule faveur de s’amender ; elle s’en va pour toujours : «
Sais
-tu bien, Sganarelle, dit Don Juan, que j’ai encor
e quoi manger. — Cela ne se peut pas, répliquait Don Juan : Dieu ne
saurait
laisser mourir de faim ceux qui le prient du soir
uan, le grand seigneur méchant homme qui débauche les femmes, est, on
sait
pourquoi et rapprochez les dates, l’ennemi person
re), qui ne séduit jamais les femmes, mais qui, ayant en lui Je je ne
sais
quoi qui les attire, est désiré par elles, obsédé
et comment il a été élevé. Pour ignorer ces choses ou pour ne pas les
savoir
comme-inconsciemment il ne peut l’avoir été que c
mais en indiquant très bien d’où vient cet esprit de contradiction, à
savoir
de la hauteur d’estime où il est de lui-même qui
Ambitieux, cupide, avide, arriviste, comme nous disons maintenant, il
sait
une chose : c’est que l’on n’arrive qu’en exploit
et compiles, tout cela entre Dieu et lui et sans que personne lui en
sût
gré : il aime la paroisse ; il fréquente les temp
aux puissants. « S’il se trouve bien d’un homme opulent, à qui il a
su
imposer, dont il est le parasite et dont il peut
a réalité. Mais d’une part Tartuffe n’est pas Don Juan et peut ne pas
savoir
son métier de Don Juan ; il se peut qu’il y soit
ils de gros marchand de draps, homme riche et presque noble homme, ne
sait
pas la différence de la prose d’avec les vers et
mme, ne sait pas la différence de la prose d’avec les vers et même ne
sait
pas ce que veut dire le mot prose ; Arnolphe a de
tre on eut tort, traversant mon ouvrage, D’empêcher sûrement que l’on
sût
jamais rien Et d’ôter toute preuve ou du mal ou d
à mettre le nez. Ceci n’est pas autre chose que la maladie d’Argan, à
savoir
d’une part la complaisance à ses misères inférieu
expliqué. C’est enfin Trissotin et Vadius dans les Femmes savantes, à
savoir
L’auteur dans le monde bourgeois. L’auteur dans l
ituelles » par lesquelles « on est instruit de cent choses qu’il faut
savoir
de nécessité et qui sont de l’essence du bel espr
tites nouvelles galantes, les jolis commerces de prose et devers ; on
sait
à point nommé qu’un tel a composé la plus jolie p
pas renchérir sur le ridicule qu’une personne se pique d’esprit et ne
sache
pas jusqu’au moindre petit quatrain qui se fait c
Elle a plus l’orgueil que de vanité, ce qui la fait très supérieure,
sachons
le reconnaître, aux Cathos, aux Magdelon et aux B
ans une maison de campagne, voilà qui est un peu trop, et Célimène ne
saurait
renoncer au monde avant que de vieillir. Pour une
e type est éternel. Il devait être assez répandu, d’après ce que nous
savons
, au temps où les salons étaient si multipliés, la
ur lui donner celle qu’elle est une coquette de circonstance. Molière
sait
si bien que la scène de coquetterie, que le manèg
point de là que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de
savoir
nous défendre. ce qui signifie : « Je me suis d
t dire, c’est : De démentir Damis je me suis bien gardée, Tant je le
sais
tenace et ferme en son idée, Et tant lui dire non
e terrible désaccord que je viens de dire. L’effrayant c’est qu’on ne
sait
pas si Agnès est bonne et qu’il se peut très bien
perdu la parole et faut-il qu’en ceci je fasse votre rôle », elle ne
sait
que répondre : Contre un père absolu que veux-tu
mœurs, ce rouleur, ce cabotin, qui a vécu entouré des femmes que vous
savez
, ait eu l’esprit traversé par de si pures, en som
s vouloir s’en rendre compte, mais d’une façon sensible néanmoins, se
sait
dévoré d’une passion qui le rend odieux et ridicu
sait que, encore qu’exceptionnel, il ne fût pas hors du vrai. Or vous
savez
tous qu’il n’y est pas. » Il y a là des apparenc
mais peut-être pas assez, et surtout il n’est pas très fort et il ne
sait
pas dompter ses faiblesses. Il est personnage com
n traits à n’en pas souhaiter de plus nets. Coiffé de son Tartuffe on
sait
assez pourquoi, il s’est avisé que sa famille l’a
r le jeu, ce qui n’est pas commun aux femmes d’aujourd’hui ; et j’en
sais
une de nos quartiers qui a perdu, à trente et qua
’envahit et qui l’absorbe absolument tout entier. L’effet, comme l’on
sait
, est très grand et je n’ai pas besoin d’insister
it de la pitié ? L’image en serait brouillée, me direz-vous. Si je le
sais
! Mais j’aurais la sensation de coudoyer un homme
t l’art de l’art, de maintenir cependant l’unité d’impression, que je
sais
qui est nécessaire, par la fermeté des lignes gén
t et que c’est Balzac qui ne s’en relâche jamais. En tout cas on doit
savoir
gré à Molière de ce qu’il a eu l’audace ou de ce
à, dans le carnaval, vous pourrez espérer Le bal et la grand’bande, à
savoir
deux musettes Et parfois Fagotin et les marionnet
l il tâche d’exhaler la douleur qui l’étouffe, de manière que l’on ne
sait
pas si l’on doit rire ou pleurer dans une pièce o
ue que les causes et origines du défaut il les montre rarement. Je ne
sais
pas comment a été élevée Célimène, comment Philam
nt Argan, et certes il me serait très agréable et très précieux de le
savoir
. Mais je sais les causes, les causes secondes au
tes il me serait très agréable et très précieux de le savoir. Mais je
sais
les causes, les causes secondes au moins, du défa
st ce qu’il est, il allait marier sa fille à un médecin idiot et Dieu
sait
, mais vous aussi, ce qui s’en serait suivi très p
jamais » ; sans doute (quelquefois) sont des hommes très bons qui ne
savent
pas dire : non, à une personne qui dit : oui, dev
ne partie de sa substance, de son cœur, de ses entrailles… Et lui qui
savait
si bien que la vanité, surtout chez les Français,
tranquille, sensée, pratique et du reste noble et désintéressée : Je
sais
le peu de bien que vous avez, Clitandre, […] ell
’une nuance très vraie, très simple et c’est exquis : « Ah ! Que vous
savez
mal vous défendre pour un homme de cour et qui d
ne telle connaissance ne peut plus me servir qu’à me désespérer. Mais
sache
que l’on crime ne demeurera pas impuni et que mêm
crime ne demeurera pas impuni et que même le Ciel dont tu te joues me
saura
venger de ta perfidie […] Il suffit. Je n’en veux
il est logique qu’il soit mené par ce personnage aussi loin que vous
savez
qu’il est poussé. Il est vrai qu’il y a des avare
s jours que l’on croie un procès perdu et que le moment d’après on le
sache
gagné. Il n’est pas, à la vérité, dans la vérité
dénouée par un dénouement accidentel pour que la pièce soit finie. Il
sait
trop son art pour faire une intrigue compliquée q
es mœurs ; et il est assez sûr de son art comme peintre de mœurs pour
savoir
que son public, à son théâtre, ne se souciera pas
la bonne ? […] Je ne suis point, mon frère, un docteur révéré ; Et le
savoir
chez moi n’est pas tout retiré. Mais, en un mot,
ré ; Et le savoir chez moi n’est pas tout retiré. Mais, en un mot, je
sais
, pour toute ma science, Du faux avec le vrai fair
andent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour, Qui
savent
ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts,
contre nous des armes qu’on révère, Et que leur passion, dont on leur
sait
bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
mettre. Il s’y initiait et s’y exerçait d’autre façon encore, c’est à
savoir
par ses rythmes de prose, qui sont très curieux.
même de la versification libre aux siècles classiques étant comme on
sait
l’entremêlement de l’alexandrin et de l’octosylla
uelque bouche, elle fût avertie, Des sentiments qu’on a pour elle, Et
savoir
les siens là-dessus […] C’était pour vous que cel
us d’ardeur et de tendresse Passe aussi celle d’un époux ; Et vous ne
savez
pas, dans des moments si doux, Quelle en est la d
t le suscite et l’entraîne, un écrivain qui écrit trop vite, mais qui
sait
sa langue à fond et en tire des effets excellents
Ne me donnez que la morale de l’expérience. Elle est immorale, je le
sais
, mais j’ai quelque besoin qu’on me peigne le réel
est que par accident, pour ainsi dire, et pour peu de temps : « Je ne
sais
si j’aurai bien fait d’enterrer dans mon jardin d
ordance des genres ‘d’avarice, persiste chez le spectateur. 8. Je ne
sais
pas ce que c’est qu’Arsinoé, elle me paraît plutô
senti que, quoique Elmire parle en langue correcte parce qu’elle n’en
sait
pas d’autre, « la chaleur du mien » serait peut-ê
u lui rendre un peu de cette sérénité naturelle à son âge, mais il ne
savait
comment faire. Comme ce bonhomme aimait la comédi
is Ier auprès du pape Léon X ; et, par tradition de famille, Gassendi
savait
, sur tous ces hommes, des anecdotes qu’il raconta
e voyait continuellement,dit Grimarest, l’appela son mari dès qu’elle
sut
parler, et, à mesure qu’elle croissait, ce nom dé
s sur les cinq premières années de ses pérégrinations en province; on
sait
seulement qu’il passa par Bordeaux, qu’il y fut f
e. Scarron ne puisa-t-il point là l’idée de son Roman Comique ? Je ne
sais
mais il me semble retrouver dans l’esquisse inach
de Marinette et de Gros-Réné. Quant à l’amour, voilà ce que Molière y
sut
peindre en maître, et c’était aussi la chose qu’i
au roi la salle du Palais-Royal, qui lui fut accordée, tant il avait
su
promptement s’acquérir l’estime de toutes les per
forme fut contenue. Sans cesser de plaire au peuple qu’il aimait, il
sut
charmer les hommes éclairés. L’art de parler à to
sait pas d’avoir en soi le sentiment du vrai, qu’il fallait encore le
savoir
communiquer aux hommes de toutes les classes; qu’
: aussitôt les termes et les statues se meuvent, et il en sort, je ne
sais
comment, des Faunes et des Bacchantes. Tout cela
tié, par douceur, par raison, par respect d’elle-même et de lui, elle
saurait
montrer qu’elle n’avait ni méprisé, ni oublié ses
t au moins. Mais, en lisant l’École des Femmes, on sent au fond je ne
sais
quelle douleur. Peut-être crut-il que, par le con
rainte, il n’en faut accuser que le peu d’éloquence d’un homme qui ne
saurait
persuader ce qu’il sait si bien faire. Molière.
r que le peu d’éloquence d’un homme qui ne saurait persuader ce qu’il
sait
si bien faire. Molière. Il pleurait donc, mais l
criaient miséricorde. Molière seul, s’avançant au-devant des furieux,
sut
les apaiser : son attitude noble et calme, les or
bien à adapter ses personnages au caractère même de ses comédiens, ne
savait
jamais que faire de celui-ci. Mais à la journée d
t sa réponse : Allez, tous vos discours ne me font point de peur, Je
sais
comme je parle et le ciel voit mon cœur. Il tena
voici vingt autres que je lui donnerai de votre part : je veux qu’il
sache
que c’est à vous qu’il doit le service que je lui
sérieux; mais c’est dans le comique, c’est dans ses rôles à lui qu’il
savait
reproduire Ces mouvements du cœur, peints d’une
roupe de. comédiens, habiles d’ailleurs, dirigée par un tel chef, qui
savait
si bien faire valoir leurs moindres qualités, et
carrosse, comme si c’était à un valet de figurer avec moi. Vous ne
savez
ce que vous dites,répondit Godemer, Monsieur sait
vec moi. Vous ne savez ce que vous dites,répondit Godemer, Monsieur
sait
que je suis en possession du devant de votre carr
t-elle, que vous reconnaissiez que c’est à moi à qui (ces avocats ne
savaient
pas le français) que c’est à moi à qui les Romain
e s’est-il pas laissé recevoir écran du roi ? Molière savait bien, et
savait
par lui-même, qu’il n’y a pas de bornes aux enfan
es trop crédules. J’ai parlé tout à l’heure de Laforêt; tout le monde
sait
que Molière la consultait sur ses pièces; il voul
douceur, naïve et vraie en toute chose. Un air tout engageant, je ne
sais
quoi de tendre Dont il n’est point de cœur qui se
ru au-dessus de ces sortes de choses, et le railla de ce que lui, qui
savait
si bien peindre le faible des autres hommes, tomb
l’ombre... Vous connaissez l’histoire de ma femme et la mienne; vous
savez
ce que j’ai souffert, ce que j’ai pardonné ! Cepe
avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne
sais
rien, en son absence, qui me puisse divertir. Qua
vois, une émotion et des transports qu’on peut sentir, mais qu’on ne
saurait
exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion; je n’a
admirable comédie : elle assistait à la vie de Molière : ARMANDE. Je
sais
combien je dois vous paraître coupable, Que toute
ù il était en exil : « Je viens de lire le Tartuffe de Molière. Je ne
sais
comment on a pu en empêcher si longtemps la repré
on esprit solitaire, ne lui arriva-t-il pas quelquefois de sentir, ne
sais
comment, vaciller sa propre existence ? car où ét
n sort ? dis-moi. SOSIE. D’être homme et de parler. MERCURE. Je veux
savoir
de toi... Ce que tu fais. SOSIE. Je fais le bien
que vengeance. ALCMÈNE. De qui donc vous venger ? AMPHITRION. Je ne
sais
pas ; mais CE N’ÉTAIT PAS MOI. Molière, lorsqu’il
omédiens transportés, qui souvent avaient été difficiles avec lui, ne
savaient
plus maintenant quels égards lui témoigner. Ils n
ayle ! Alegría, alegría, alegría ! Que esto de dolor es fantasia. Je
sais
que je me meurs d’amour. Je sais que je me meurs
Que esto de dolor es fantasia. Je sais que je me meurs d’amour. Je
sais
que je me meurs d’amour. Allons, allons des fête
les yeux du présent, pour ne plus revivre que dans son passé ? Je ne
sais
; pourtant, qu’il dut se plaire au souvenir de ce
e, dans ces derniers temps, n’avait été que feinte et compassion ; il
savait
, d’ailleurs, qu’une femme peut avoir ainsi pitié
crire et jouer, tout mourant, Le malade imaginaire. Votre plus haut
savoir
n’est que pure chimère, Vains et peu sages médeci
r vos grands mots latins La douleur qui me désespère. Votre plus haut
savoir
n’est que pure chimère. XXXII. Le vendredi
les bouillons de ma femme sont de vraie eau-forte pour moi ; car vous
savez
tous les ingrédients qu’elle y fait mettre : donn
repos à Molière; que la haine s’acharna jusque sur son cadavre. On ne
sait
plus maintenant où dorment ses malheureux restes
ors qu’Armande fut morte, des gens soigneux la retirèrent, et l’on ne
sut
plus où reposait Molière. Cette pierre, ainsi bri
igue bizarre, compliquée, peu décente ; mais déjà la main d’un maître
sait
répandre sur ce fonds ingrat, des caractères d’un
sont estimables. Si l’on considère Molière comme acteur, si l’on veut
savoir
quels furent ses talents pour la déclamation, l’a
Jamais la considération ne s’est unie plus intimement à la gloire. On
sait
que Molière fut frappé à mort sur le théâtre, en
es épigrammes, tandis que l’événement devait arracher des larmes ; on
sait
qu’il mourut dans les bras de la piété, et qu’il
issance, les consolations et les soins dans ses derniers moments ; on
sait
jusqu’à quel point la rigueur de nos usages (qu’i
d’après ce qu’en dit Loret dans sa Muse historique, le seul que nous
sachions
qui en ait parlé avec quelque étendue. En 1662, l
xemple, et de tous ceux qui ont été attaqués comme moi, aucun, que je
sache
, n’a eu assez de faiblesse pour convenir d’arbitr
ns du bon homme Aristote du côté de la politique. Ce n’est pas que je
sache
, si ceux qui ont jugé du Cid en ont jugé suivant
dénombre pas ; Outre concerts, et mélodie, Il leur donna la comédie,
Savoir
l’École des Maris, Charme, (à présent) de tout P
spagnol dans une pièce intitulée La Discreta enamorada. Tout le monde
sait
que dans Boccace, une femme, amoureuse d’un jeune
e pareilles circonstances, aurait sans doute beaucoup risqué, mais il
savait
trop de quelle manière il avait traité ses sujets
N’épargnant ni soin ni dépense, Pour montrer sa magnificence, Et j’ai
su
de quelques amis, Que si le bref temps eût permis
3. Le Roi festoya l’autre jour, La plus fine fleur de sa cour,
Savoir
sa mère, et son épouse, Et d’autres jusqu’à plus
dont il veut faire son épouse, qui, bien qu’il la croie ignorante, en
sait
plus qu’il ne croit, ainsi que l’Agnès de la dern
ièces n’est point de son invention, il est tiré de divers endroits, à
savoir
de Boccace, des Contes d’Ouville, de La Précautio
duquel un rival vient tous les jours faire confidence à son ami, sans
savoir
qu’il est son rival, des faveurs qu’il obtient de
comédie ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art, chaque acteur
sait
combien il y doit faire de pas, et toutes ses œil
sprits, et de corps belles, À tous qui ces lettres verront, Ceux qui
sauront
lire liront. Devant Nous querelle s’est mue, Pour
ère, notre mignon ; Les uns en ont dit pis que pendre, Les autres ont
su
la défendre ; Bien informé de leurs raisons, Tout
phées de Miltiade, qui empêchent Thémistocle de dormir. Nous en avons
su
quelque chose, et les vers que M. Despréaux a fai
Que tu ris agréablement ! Que tu badines savamment ! Celui qui
sut
vaincre Numance*, Jadis, sous le nom de Térence,
ment ! Celui qui sut vaincre Numance*, Jadis, sous le nom de Térence,
Sut
-il mieux badiner que toi ? *** Laisse grond
à tort qu’on te révère ; Que tu n’es rien moins que plaisant : Si tu
savais
un peu moins plaire, Tu ne leur déplairais pas ta
nonyme,) Ont aussi mis sur le bureau, Quelque chose de fort nouveau,
Savoir
une pièce comique, Qui s’intitule La Critique ; S
t avoir un auteur comique, quelque genre qu’il mette sur la scène. Il
sut
, par le tableau de ce qui se passa dans les cercl
belle main, Si blanche, et même si royale, Obtenu ce riche régale, À
savoir
épée et baudrier, Propres pour un jeune guerrier.
ècle antique, Rien vu qui fût si magnifique : Car enfin on n’a jamais
su
, Et dans nulle auteur aperçu, Que sans miracles,
it un jour) Les rossignols de la Cour, Que personne ne contrecarre, À
savoir
, Hilaire, et La Barre. Suite de la Muse historiq
ù Sa Majesté ne pensait elle-même qu’à plaire, et où ce qu’on a vu ne
saurait
jamais se perdre dans la mémoire des spectateurs,
laisir de voir le prince l’emporter par la ruse sur la princesse ; on
sait
qu’elle n’a d’autre dessein que de découvrir les
cun obstacle ; elle déclare qu’elle donne la préférence à celui qui a
su
vaincre le dédain par le dédain ; alors le prince
répond : Non, non, prince, ce sont les termes de Molière, je ne vous
sais
pas mauvais gré de m’avoir abusée, et tout ce que
excellent, de défectueux qu’il était dans l’original. » « [*]Je ne
sais
si l’on peut citer une fable dont le fonds soit p
x spectateurs, à qui elle donne en même temps une grande curiosité de
savoir
ce que produira cet entretien. Or, si cette scène
ique du 10 novembre* 1664. De Monsieur la Troupe comique, Qui
sait
aussi mettre en pratique, Cet art moralement plai
; Mais je ne suis pas un oracle, Et n’ayant pas vu ce spectacle, Que
sais
-je moi, je puis errer ; Ainsi pour mieux s’en ass
e qu’à usurper la réputation d’homme de bien, je vous avoue que je ne
saurais
m’empêcher d’éclater, et quoique je n’ignore pas
e Festin de Pierre ne serait pas si criminel. Et plus bas, page 46 : “
Savez
-vous bien, monsieur, où tout ce beau raisonnement
nquer, puisque ses remarques ne sont faites qu’à ce dessein. Comme il
sait
que tout le monde est désabusé, il a appréhendé q
e connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le monde, et
savent
que le grand art d’un médecin est l’art de plaire
ais aussi les connaisseurs admirent avec quelle adresse Molière avait
su
attacher et plaire pendant cinq actes, par la seu
’est la démangeaison ; Et sans vous embrasser dans la comparaison. Je
sais
un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre, Qui n’ayan
Française et à l’Odéon. On est Français ; on paie ses impôts ; on
sait
qu’une partie de ces impôts est destinée à souten
onorés derrière ces portes ; c’est Corneille, Racine, Molière ; on le
sait
, et il suffit qu’on le sache. Napoléon l’a déclar
c’est Corneille, Racine, Molière ; on le sait, et il suffit qu’on le
sache
. Napoléon l’a déclaré : « Le Théâtre-Français est
pour une fête de province. M. de Bornier fournit des vers ; et je ne
sais
combien de corporations, entre autres celle des z
u trop en « bonhomme ? » Il est spécieux de dire aux gens : « Vous ne
savez
pas ce que vous avez perdu à ne pas mourir deux c
elle avoir entendu ce dialogue entre deux spectateurs du parterre : «
Sais
-tu ce que c’est qu’Andromaque ? — Je sais seuleme
spectateurs du parterre : « Sais-tu ce que c’est qu’Andromaque ? — Je
sais
seulement que c’est une comédie et que ça se pass
es-ci. Entre Molière, Regnard, Beaumarchais, Marivaux, représentés on
sait
comme, et les auteurs vivans, qui trouvons-nous s
ez l’avocat, de M. Paul Ferrier, et Les Projets de ma tante, de je ne
sais
qui ; quoi encore ? L’Été de la Saint-Martin, de
nriette Maréchal et L’Arlésienne, malgré leurs dénoûmens funestes, ne
sauraient
compter comme tragédies. Pour faire bon poids, ad
médie-Française. Après M. Mounet-Sully, trop souvent malade et qui ne
saurait
suffire à tout, qui oserez-vous nommer ? M. Silva
i oserez-vous nommer ? M. Silvain, excellent au second plan et qui ne
saurait
occuper le premier. Et puis ? M. Dupont-Vernon et
L’Intendant. Vous savez bien, Monsieur... Le Marquis. Palsambleu, je
sais
, je sais qu’il faut contenter ce pauvre diable. L
ant. Vous savez bien, Monsieur... Le Marquis. Palsambleu, je sais, je
sais
qu’il faut contenter ce pauvre diable. Le Tailleu
es menus plaisirs. Le Tailleur. Mais quand sera-ce, Monsieur ? Que je
sache
le temps, s’il vous plaît. Le Marquis. Ce sera...
te-lutte. Dorante. Mon mérite est médiocre, Monsieur ; croyez-moi, je
sais
me connoître. Le Marquis. Vous devriez donc songe
s personnes dans le monde qu’il est important de ménager. Dorante. Je
sais
tout ce qu’on peut savoir là-dessus. Le Marquis.
e qu’il est important de ménager. Dorante. Je sais tout ce qu’on peut
savoir
là-dessus. Le Marquis. Il est dangereux de me dis
de qualité, soutenons-lui hardiment que les gens d’une certaine façon
savent
être fanfarons avec plus de décence9. Du reste il
iere & pour la derniere fois, le vendredi 27 Novembre 1699. On ne
sauroit
définir le caractere de l’héroïne ; c’est une esp
Procureur. Acte II. Au commencement de cet acte, Manon croit, je ne
sais
à quel propos, être aimée du Prince Alcidamas, qu
pour l’engager au silence. Le Chevalier lui dit en la lui montrant :
Savez
-vous bien à quoi ces beaux & bons louis Etoie
n avec sa fille Victoire, qui est fort mélancolique : le pere veut en
savoir
la cause ; la fille dit qu’elle est triste nature
cteur troublé, agité, croit que son secret est découvert, & qu’on
sait
que Fédéric est une fille. Il se trouble à son to
de mon ardeur ardente, « Et jusqu’à quand je souffrirai : « Mais je
sais
, ô beauté charmante ! « Que toujours je vous aim
Lucile, Lucile ! un cœur comme le mien Se fera regretter, & je le
sais
fort bien. Lucile. Eraste, Eraste ! un cœur fait
ais M. Capperonnier, l’homme le plus fait pour sa place, tant par son
savoir
que par ses soins infatigables & sa complaisa
soins infatigables & sa complaisance pour les gens de Lettres, a
su
s’en procurer un exemplaire à la vente des livres
r. Jodelet. Donc... Pancrace. Donc...C’est la vérité que nous devons
savoir
. Jodelet. Un mot... Pancrace. Un mot...Quoi ! vo
s’éteigne par la mort. Il faut, pour en avoir l’entiere connoissance,
Savoir
que l’ame vient d’une immortelle essence, Et qu’e
es solutions. L’ame n’ayant donc point ces définitions, Pour te faire
savoir
comme elle est immortelle, Ecoute les vertus qui
Et la troisieme enfin, par de divins efforts, Pour faire un composé,
sut
renfermer en elle La nature divine avecque la mor
Albert. C’est comme qui diroit trois fois plus grand.Je meure Si je
savois
cela. Mais soit, à la bonne heure. Maître donc...
une fois, Maître, c’est la troisieme, Mon fils me rend chagrin. Vous
savez
que je l’aime, Et que soigneusement je l’ai toujo
ien donc, votre fils ?... Albert. Eh bien donc, votre fils ?...Je ne
sais
si dans l’ame Il ne sentiroit point une secrete f
nir de ses torts. Il le prend en particulier & lui reproche de ne
savoir
pas travailler à la réputation de son maître. Com
t, avant Moliere, une comédie sur le même sujet, intitulée Aimer sans
savoir
qui ; mais elle ne mérite point d’être opposée au
ond en effet très juste à cette derniere question. Sosie se tâte pour
savoir
s’il veille, s’il est lui ; il ne sait que croire
question. Sosie se tâte pour savoir s’il veille, s’il est lui ; il ne
sait
que croire. Il veut entrer chez Amphitrion pour t
st un faux Amphitrion. Il va tout préparer pour le dîné. Le pilote ne
sait
point décider entre les deux Amphitrion. Acte V.
habit avec lequel je suis venu est cousu de fil ; mais pour moi je ne
sais
ce que c’est que de coudre des tromperies. Mercur
se que je trouve assez plaisante, & que Moliere a négligée, je ne
sais
trop pourquoi ; c’est lorsqu’Amphitrion soutient
re de la bouche de Cléanthis ce qui s’est passé. Il triomphe quand il
sait
que l’autre lui n’a pas voulu coucher avec sa fem
eque le Seigneur Jupiter est vindicatif comme tous les diables. Je ne
sais
pas pourquoi Moliere n’a pas tiré parti de ces de
ene à se féliciter de son bonheur. Un seul point l’embarrasse ; il ne
sait
pas si Madame Alcmene, accoutumée au pain de Juno
l’a fondu non seulement tout entier dans une scene, mais il a encore
su
ennoblir son héros, le faire parler & agir en
scenes de Cléanthis avec son époux. Rien de moins vrai. Il suffit de
savoir
lire pour s’en convaincre. Sosie fait à sa lanter
ccomplir ton voyage. Sosie. Non, non, vos propres yeux vous le feront
savoir
; Ce n’est point en dormant que je fais mon devoi
e I. AMPHITRION, SOSIE. Amphitrion. Viens-çà, bourreau, viens-çà.
Sais
-tu, maître frippon, Qu’à te faire assommer ton di
avez qu’à m’interroger. Amphitrion. Sur l’ordre que tantôt je t’avois
su
prescrire... Sosie. Je suis parti, les cieux d’un
i vous vous mettez en courroux, Plus de conférence entre nous, Vous
savez
que d’abord tout cesse. Amphitrion. Non, sans emp
n. « Ceux qui ont dit que Moliere a imité son prologue de Lucien, ne
savent
pas la différence qui est entre une imitation &am
souvent contradictoires, ont déterminé la direction de son génie. Il
saurait
qu’il n’y a pas un de ses personnages qui ne soit
té leurs plus brillantes victoires ; de Lyonne, Louvois1, Colbert. On
sait
qu’en recommandant ce dernier au roi, Mazarin mou
un langage artificiel, des formules convenues ? Sans doute Louis XIV
sut
apprécier et récompenser le génie et la vertu de
on temps, il n’en aurait pas permis la représentation. Il faut encore
savoir
gré au roi d’avoir permis à Molière d’attaquer le
és pour s’occuper de questions infiniment plus graves, comme celle de
savoir
quel a été le costume de M. d’Hocquincourt à la d
nspiration des écrivains et dans la langue dont ils se servent. Je ne
sais
s’il faut attribuer ce changement à Louis XIV ; m
ue Racine doit ce caractère de son talent pendant sa jeunesse ? Je ne
sais
. Quant à l’œuvre de ses dernières années, cette m
station contre les opinions dominantes, officielles et approuvées. On
sait
combien le roi goûtait peu ce bel-esprit chimériq
siècle auraient trouvé dans Boileau un peintre plus indulgent. Je ne
sais
s’il est vrai, comme l’affirmait un de ses contem
que l’influence littéraire du grand roi a été ou nulle ou fatale. Je
sais
que cette conclusion choque le préjugé vulgaire ;
ercha à se procurer un Corneille et n’y épargna point la dépense : on
sait
ce qu’il obtint. Convenons que les encouragemens
u’en leur donnant des pensions, comme il le fit d’ailleurs. — Si l’on
sait
tant de gré à Louis XIV de sa munificence, au moi
rt de Colbert, ces pensions furent considérablement réduites, et l’on
sait
que Corneille, près de mourir, aurait perdu la si
iffre le plus élevé, la dépense totale ne dépassa pas 100,000 livres,
savoir
: 53,000 livres pour les nationaux, 16,000 pour l
sont émancipées et n’ont plus besoin de protection ; les écrivains le
savent
: loin de méconnaître la puissance de la pensée,
er Molière, — j’entends l’aimer sincèrement et de tout cœur, — c’est,
savez
-vous ? avoir une garantie en soi contre bien des
ce qu’en paroles, de leur ennemi mort ou mourant ; qui usurpent je ne
sais
quel langage sacré et se supposent involontaireme
d’autre part, de ces âmes fades et molles qui, en présence du mal, ne
savent
ni s’indigner ni haïr. Aimer Molière, c’est être
disposé à aimer ni le faux bel esprit, ni la science pédante ; c’est
savoir
reconnaître à première vue nos Trissotins et nos
otzebue se laissaient gouverner par les mœurs du leur ; ils n’ont pas
su
les franchir et s’élancer au-delà. Molière montra
nner une idée de la portée de cette soirée littéraire à Vienne, je ne
saurais
mieux faire que de reproduire ici l’étude spécial
ntéresse tout particulièrement. N’est-il point d’un intérêt absolu de
savoir
ce que les étrangers pensent de nous et de nos gl
stique — ici nous citons textuellement l’écrivain autrichien — qui ne
sache
par cœur des vers ou des phrases extraites des œu
d’un emprunt à la comédie espagnole ; mais avec quel art infini il a
su
franciser ces figures, et les faire se mouvoir da
e lorsque son professeur lui révèle qu’il faisait de la prose sans le
savoir
, ne semble pas copié sur le premier venu de nos h
Molière, les bouillons de ma femme sont de vraies eaux-fortes ; vous
savez
tous les ingrédients dont elle les compose. Donne
ieuses à genoux. Ces notes de Grimarest gardent, on le voit, ce je ne
sais
quoi de précis et de réaliste d’un fait divers qu
e a fait un faux bond ; Et ce tant renommé bouffon N’a jamais
su
si bien faire Le malade imaginaire Qu’il
de directeur, il avait un cheval pour lui seul. Comment M. Raymond le
sait
-il ? La vérité est que Molière et sa troupe voyag
n’aimant que le plaisir, cœur sec et cerveau vide, s’associe à je ne
sais
quelle bande de vauriens pour jouer au provincial
foi, voilà une grande dupe ! » Une grande dupe, à coup sûr. Reste à
savoir
s’il est bien triste d’être ainsi dupé. Pour moi,
te une tradition qu’il est bien difficile de contrôler, mais qu’on ne
saurait
passer sous silence. À en croire Bret, « un nommé
aux lazzis de Scaramouche et s’instruisait aux leçons de Gassendi. On
sait
qu’à ces leçons, il rencontrait Bernier, Hesnaut,
comme vient de le faire le directeur des Archives de Montpellier ! On
sait
que Beffara, le commissaire de police érudit, gra
és, maculés et plus précieux cent fois que les plus purs vélins ? Qui
sait
s’il n’y a pas, dans l’angle poudreux de quelque
bon d’ajouter qu’il aimait plus en lui le bouffon que le philosophe.
Sachons
gré à Louis XIV d’avoir laissé jouer Tartuffe, ma
ce pimpant chef-d’œuvre. Cependant rendons justice à qui de droit et
sachons
remonter aux sources. M. Louis Moland a d’ailleur
t à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer. Mais il
savait
que la mère avait d’autres vues, qu’il aurait de
au premier enfant de Molière27. Ce mariage n’en fut pas moins, on le
sait
, le malheur à jamais irréparable de la vie de Mol
is elle a grâce à tout cela. Ses manières sont engageantes, ont je ne
sais
quel charme à s’insinuer dans les cœurs. COVIELLE
de s’abandonner à ses déplaisirs. — Eh ! lui répondit Molière, je ne
saurais
être philosophe avec une femme aussi aimable que
la patience de m’accommoder aux imperfections d’une autre30. » Je ne
sais
trop ce que la Molière pensait de ces rapports de
anonyme de ce Molière, son fils, — que le vieillard avait banni. Nous
savons
aussi que Molière prêta 12 000 livres à Lulli, ma
it, en parlant de sa femme, Molière à Chapelle, son ami, mais si vous
saviez
ce que je souffre, vous auriez pitié de moi ! » C
ue je souffre, vous auriez pitié de moi ! » Ce qu’il souffrait, on le
sait
lorsqu’on écoute la plainte mâle d’Alceste, et la
soufflette, pour ainsi dire, ou nargue du bout de son éventail. Je ne
sais
rien de plus tragique que cette confession publiq
e ; il se disait plein de mansuétude pour toute chose, et au fond, on
sait
trop ce qu’il aimait : l’argent et l’intrigue. On
onnête et fière, on laissait représenter sur le Théâtre-Italien je ne
sais
quelle farce grotesque et graveleuse, Scaramouche
ni avec les tribulations. Il fallut (et sur ce point, l’histoire doit
savoir
quelque gré à Louis XIV), il fallut l’interventio
chapeau sur l’oreille et la menace à la bouche ! Tudieu ! comme il a
su
quitter lestement son allure rampante et douce !
toute une foule de gens ameutés s’obstinent à refuser à notre pays ce
savoir
qui lui manque, ce besoin de lumière et de scienc
ffe, écrivait Saint-Évremond, c’est le chef-d’œuvre de Molière. Je ne
sais
pas comment on a pu en empêcher si longtemps la r
sens qui raille ou s’indigne, il y a là une grandeur véritable, je ne
sais
quoi de plus profond, un sentiment plus élevé, un
e son audace grandit devant la statue du Commandeur ! Et comme on lui
sait
gré de feindre l’hypocrisie pour la peindre avec
ire entendre son Tartuffe. C’est une gloire pour le grand roi d’avoir
su
du moins protéger ce fier génie, lui qui exilait
C’est une question curieuse et intéressante à résoudre que celle de
savoir
si Molière fut un bon comédien. La question est à
n dont il devait jouer ses personnages, et toujours ce reproche de ne
savoir
jouer que le comique revient sur l’eau : Fais to
serviteur ! De sa vie, il n’entra dans le sens d’aucun autre ! Je ne
sais
si le reproche est bien grave pour le mérite de M
nnaît cette anecdote où, dans certaine pièce, Don Quichotte, de je ne
sais
quel auteur, Molière, jouant Sanche et, dans la c
emps. Ce malheureux Benserade, qu’il parodia tout vif de la sorte, en
savait
quelque chose. Molière d’ailleurs ne lui donnait
c un filet de voix contre une gueule comme celle-là ? » Mais Molière
savait
aussi de quel prix est la voix qui enseigne, comm
s et, je le répète, des conférences. Comédien, on disait de lui qu’il
savait
faire jouer jusqu’aux enfants (Le Malade imaginai
que je veux dire, et Élomire hypocondre dont je veux parler45. On ne
sait
rien ou presque rien de l’auteur d’Élomire hypoco
. L’auteur de cette comédie est peut-être Jean Donneau de Visé, je ne
saurais
l’affirmer en aucune façon, mais, à coup sûr, c’e
: Si dans son art c’est être un ouvrier parfait, Que
savoir
trait pour trait Imiter l
r pour tel ; Michel-Ange, Lebrun et toute la peinture Comme lui n’ont
su
faire un mort au naturel. ___ Pluton voulant do
Dans une autre épitaphe, il est question de L’inutilité du
savoir
De ceux qui font la médecine Et qui n’ont pu sauv
it monter dans cette chaise, il faut pourtant qu’elles y servent : je
saurai
les y accommoder, et je suivrai en cela l’exemple
n que de témoigner d’une admiration personnelle pour un tel génie. Je
sais
trop ce que valent les études, définitives sur ce
loquent et définitif hommage rendu au poète : Tout homme de plus qui
sait
lire chez nous est un lecteur pour Molière. San
n pourra reprocher à Molière de n’avoir pas, comme Shakespeare, je ne
sais
quelle vaste ouverture d’idées qui laisse deviner
tempérament. C’est ce qu’un éminent critique, M. Philarète Chasles, a
su
faire. Mais imiter, mais vêtir à l’allemande, à l
du barbier Gelly, place du Marché-aux-Grains, à Pézenas, où, comme on
sait
, se rendait Molière tous les samedis, jours de ma
et polie, ure colonie d’artistes, une réunion d’hommes d’esprit et de
savoir
, tel est le genre d’étonnement que La Fontaine pa
amour-propre offensé. Pourceaugnac est une œuvre de vengeance qui ne
saurait
s’apprécier impartialement à Limoges. Almanach
té bien des fois, fut sifflé à Limoges ; mais ce que tout le monde ne
sait
pas, c’est qu’il s’attira cette humiliation en jo
“Sire, Votre Majesté se pourrait-elle passer de Molière ?” Le roi qui
savait
le mal que le comte voulait au comédien, et jugea
hasard le jeta dans le commun de Mademoiselle parmi les galopins ; il
sut
adroitement se tirer de la marmite avec son arche
ttre quelque ordre dans notre marche, divisons-les en trois classes ;
savoir
, les reconnoissances larmoyantes, les reconnoissa
ire aux représentations de nos pieces mi-comiques, un étranger qui ne
sût
pas notre langue. Surpris, sans doute, de voir le
es armes furent mon emploi dès que je m’en trouvai capable ; que j’ai
su
depuis peu que mon pere n’étoit point mort, comme
pour ma vie à Naples, m’a fait y renoncer pour toujours ; & ayant
su
trouver moyen d’y faire vendre ce que j’avois, je
i ! Cléanthis. Strabon ! Hai !Pourroit-on aussi, sans vous déplaire,
Savoir
quel nom portoit cette épouse si chere ? Strabon.
Géronte. Voilà pourtant l’époux que ma niece réclame ! Damon. Peut-on
savoir
le nom ?.... Léonore. Peut-on savoir le nom ?...
niece réclame ! Damon. Peut-on savoir le nom ?.... Léonore. Peut-on
savoir
le nom ?....Ne le sachez jamais. Damon. Ne me ref
eut-on savoir le nom ?.... Léonore. Peut-on savoir le nom ?....Ne le
sachez
jamais. Damon. Ne me refusez pas.... Léonore. Ne
aréchal-des-logis de la compagnie de ce gentilhomme, afin que vous le
sachiez
. Mad. La Roche. Je ne me trompe point, c’est lui-
-ci ; & il ne sera pas mal étonné. Maugrebleu. Je suis curieux de
savoir
comme il me recevra. Il en usa mal avec moi la de
hormion. Qu’as-tu entendu ? Géta. Que croiriez-vous ? Antiphon. Je ne
sais
. Géta. C’est la plus merveilleuse chose que vous
▲