re, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes
savantes
. — Cette pièce n’a pas de succès. — Des commenta
quence, le 11 mars 1672, il remit sur la scène, sous le nom de Femmes
savantes
, les prudes bourgeoises et beaux esprits qu’il av
tis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La pièce des Femmes
savantes
, jouée pour la première fois, en 1672, est une de
ent ces femmes-là que le poète voulait attaquer sous le nom de Femmes
savantes
. Mais le ridicule d’étaler de la science ne pouv
e du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer simplement les femmes
savantes
, c’eut été s’exposer à de dangereuses inimitiés.
te union des cœurs où les corps n’entrent pas. Aussi dans Les Femmes
savantes
reproduit-il, en vers bien frappés, ce qu’il a fa
nse avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Les Femmes
savantes
, ai-je dit, sont Les Précieuses ridicules reprodu
tait absolument contraire à la réalité. Cette dégradation des femmes
savantes
sauvait Molière du danger d’essayer le ridicule c
opulentes ; il n’y avait pas là de quoi assurer le succès des Femmes
savantes
, aussi n’en eurent-elles point. Le vice du sujet,
, se montrent fort à découvert dans des scènes où paraissent les deux
savants
et surtout dans celle où Clitandre, homme de la c
avait une bonne raison pour ne pas aimer que l’on décriât les femmes
savantes
(c’était son attachement pour la marquise du Chât
ordres ; et c’est ce que Molière entreprit dans sa comédie des Femmes
savantes
, où il représente tout savoir dans les femmes com
er des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes
savantes
. Il est fort probable que les directions primitiv
n des méprises, Les commentateurs veulent que le Trissotin des Femmes
savantes
soit précisément l’abbé Cottin. Mais Trissotin es
s exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les Femmes
savantes
: Charpentier, directeur perpétuel de l’Académie
qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les Femmes
savantes
, et que Ménage, à qui elle demandait vengeance, a
se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes
savantes
, 1672, était morte aussi depuis deux ans ou envir
e justifier Molière d’avoir attaqué madame de Sévigné dans Les Femmes
savantes
qui sont de 1672, puisque le premier débat qui a
e comédie de Molière,comédie qui ne pouvait être autre que Les Femmes
savantes
, publiée au mois de mai de cette année ; le secon
ardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des Femmes
savantes
, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux. La Bruyè
définir ce mot aux spectateurs des Précieuses ridicules et des Femmes
savantes
: grâce à Molière, ils savent aujourd’hui, aussi
iérées, et absurdement coquettes, les femmes se mirent en tête d’être
savantes
, non-seulement en lettres, mais en philosophie, e
s. Il mit sous les yeux la maison gouvernée par les précieuses et les
savantes
: il montra toutes les conséquences funestes de l
u silence par son amour de la paix, méprisé par ce trio de précieuses
savantes
, qu’indigne son peu d’esprit, et forcé enfin de p
de tout. Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante ; Et j’aime que souvent, aux
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait
ruction, mais sans devenir jamais une femme pédante ni même une femme
savante
. Molière met sous vos yeux, en exemple, la femme
outes les chaînes d’un despotisme absurde, sous tous les voiles d’une
savante
erreur, comme sous la glace immobile on entend l’
atire X, v. 447. 301. Qui s’offrira d’abord ? Bon, c’est cette
savante
Qu’estime Roberval, et que Sauveur fréquente.
rise du Malade imaginaire (1673), act. II, sc. VI. 302. Les Femmes
savantes
(1672). Si Bélise est une précieuse ridicule, Phi
uelle réponse de F. Génin, Vie de Molière, chap. X. 303. Les Femmes
savantes
, act. Il, sc. V- VIII ; act. III, sc. VI ; act. V
epuis ce temps-là elles ont été plus en garde contre la réputation de
savantes
et de précieuses que contre celle de galantes et
endant le dix-septième siècle, article Molière. 310. Les Femmes
savantes
, act. II, sc. VII, Chrysale : Nos pères sur c
ient gens bien sensés, etc. 311. Id., act. III. 312. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I - Le principe que la femme est fai
i ! Un mari ! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III). 313. Les femmes
savantes
, act. II, sc. VII. 314. Id., act. I, sc. III.
tes, act. II, sc. VII. 314. Id., act. I, sc. III. 315. Les Femmes
savantes
, act. II ; sc. VII. 316. Id., act. III, sc. II,
Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le Mari confondu, les Femmes
savantes
. Les costumes donnés par Molière à ses personnage
ordre, affirmée nettement par Henriette et Clitandre dans les Femmes
savantes
, prouvée implicitement de la manière la plus vict
chap. XII. 497. Les Précieuses ridicules, sc. V. 498. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. IV. 499. Id., act. IV, sc. II. 50
antes, act. I, sc. IV. 499. Id., act. IV, sc. II. 500. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I. 501. Id., act. IV, sc II. — Voi
sc. I. 505. M. de Pourceaugnac, act. II, sc. XI. 506. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I — Voir plus haut, chap. V, p. 91.
act. I, sc. II 508. Le Tartuffe, act. IV, sc. V. 509. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I. 510. Id., act. I, sc. I. 511.
act. IV, sc. II. 517. L’Etourdi, act. IV, sc, IV. 518. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I. 519. Voir plus haut, chap. VII,
I, sc. I. 519. Voir plus haut, chap. VII, p. 128. 520. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I. 521. Id., act. V, sc. V. Qua
ap. V, p. 96. 523. Le Mariage forcé, sc. II, III. 524. Les Femmes
savantes
, act. V, sc. I. 525. Le Festin de Pierre, act.
I, sc. II. 526. Le Mari confondu, act. I, sc. I. 527. Les Femmes
savantes
, le Malade imaginaire. 528. Le Mariage forcé,
naire. 528. Le Mariage forcé, le Mari confondu. 529. Les Femmes
savantes
, Le Malade imaginaire. 530. Le cocu imaginaire
les gens. » 537. Le Tartuffe, le Bourgeois gentilhomme, les Femmes
savantes
, le Malade imaginaire. 538. Elmire dans le Tar
c. III. 541. Le Festin de Pierre, act. I, sc. II. 542. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I. 543. Id., act. I, sc. I. 544.
’Avare, act. I, sc. VII. 556. Id., act. I, sc. V. 557. Les Femmes
savantes
, act. V, sc. V. 558. Le Misanthrope, act. V, sc
XXII. 562. L’École des Femmes, act. III, sc. II. 563. Les Femmes
savantes
, act. V, sc. III. 564. Id., act. II, sc. IX. 5
sc. II. 575. L’École des Femmes, act. III, sc. II 576. Les Femmes
savantes
, act. V, sc. III. 577. La Jalousie du Barbouill
, sc. II. 579. La Jalousie du Barbouillé, sc. XI. 580. Les Femmes
savantes
, act. II, sc. VII. 581. L’École des Femmes, act
é, des Fourberies de Scapin, de la Comtesse d’Escarbagnas, des Femmes
savantes
, du Malade imaginaire 446 ? Dieux, princes, berge
ois, la pourrait accepter478. Il semble que le Clitandre des Femmes
savantes
pourrait se laisser aimer par les deux sœurs, et
offrir ses vœux à Armande avant de trouver son Henriette (les Femmes
savantes
, act. I, sc. II). Alceste s’use à vouloir aimer C
nts par Molière que pour exciter le rire fou, comme Bélise des Femmes
savantes
ou la Comtesse d’Escarbagnas. Quant aux amours ob
malheurs une félicité. De Lamartine, Jocelyn. 435. Les Femmes
savantes
. 436. Oui, cette passion, de toutes la plu
cœurs, etc. La Princesse d’Elide, act. I, sc. I. 437. Les Femmes
savantes
, act. III, sc. IX. 438. J. Racine, Phèdre, act.
X. 455. Cléante et Valère dans l’Avare ; Henriette dans les Femmes
savantes
; Angélique dans le Malade imaginaire. 456. Voir
maginaire. 456. Voir surtout l’Avare, M. de Pourceaugnac, les Femmes
savantes
. 457. L’Amour médecin, l’Amour peintre, le Méd
, Psyché. 459. Les deux Écoles, le Misanthrope. 460. Les Femmes
savantes
. 461. Il est inutile de multiplier les notes :
s, très-curieux, très-sensés, et très-bien écrits. 467. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. I, II, IV. 468. La Comtesse d’Esca
exagération donne néanmoins une profitable leçon. 479. Les Femmes
savantes
, act. I, sc. II, IV. 480. Id., act. V, sc. I.
t. I, sc. II : le Bourgeois gentilhomme, act. II, sc. VI ; les Femmes
savantes
, act. III, sc. II, la Comtesse d’Escabargnas, sc.
apin, act. I, sc. III ; la Comtesse d’Escarbagnas, sc. I : Les Femmes
savantes
, act. I, sc. II, III ; act. IV, sc. VII, VIII ; l
, act. II, sc. IV-VI, XI ; act. III, sc. XXI, XXII. 487. Les Femmes
savantes
, act. IV, sc. VIII. 488. Les deux Écoles, le Mar
9. La Fontaine, liv. IV, fab. V l’Ane et le petit Chien. — Les Femmes
savantes
, act. III, sc. VI ; act. V, sc. I ; le Malade ima
ntra, se rangea, Puis but, chanta, dansa, mangea. 1672. Les Femmes
savantes
Comédie en cinq actes, et en vers, de M. Moliè
le 11 marsa. « [*]Molière travailla à loisir la comédie des Femmes
savantes
. Il a voulu y peindre le ridicule du faux bel esp
rend compte de ce fait1. « Au reste, la charmante scène (des Femmes
savantes
, acte III, scène V) de Trissotin et de Vadius est
molant sur le théâtre à la risée publique, dans la comédie des Femmes
savantes
, sous le nom de Tricotin, qu’il changea depuis en
iculiser Cotin. Voici les termes de Ménage : « On dit que Les Femmes
savantes
de Molière, sont mesdames de … et l’on me veut fa
ère, sont mesdames de … et l’on me veut faire accroire que je suis le
savant
qui parle d’un ton doux1. Ce sont choses cependan
r : verb. act. faire des reproches. Cotin, dans la comédie des Femmes
savantes
, reproche à Ménage d’assez plaisantes choses. Mén
e l’Académie française, qui parle2. « Molière a joué dans ses Femmes
savantes
l’Hôtel de Rambouillet, qui était le rendez-vous
mblable à celle que l’on voit si plaisamment dépeinte dans Les Femmes
savantes
. Cotin avait introduit Ménage chez Mme de Ramboui
r allant voir cette dame, après la première représentation des Femmes
savantes
, où elle s’était trouvée, elle ne pût s’empêcher
e du Mercure galant, rendit compte du succès de la comédie des Femmes
savantes
; mais avec sa partialité ordinaire contre l’aute
achevée. On y est bien diverti, tantôt par ces précieuses, ou Femmes
savantes
, tantôt par les agréables railleries d’une certai
y a au troisième acte une querelle entre ce M. Trissotin et un autre
savant
, qui divertit beaucoup ; et il y a au dernier un
ssage de M. Bayle va nous apprendre l’effet que la comédie des Femmes
savantes
produisit sur Cotin et sur les personnes qui avai
e Paris, après les premières représentations de la comédie des Femmes
savantes
, racontèrent en province qu’il fut consterné de c
pas d’être sortis de notre sujet, en joignant à l’article des Femmes
savantes
, plusieurs faits sur l’abbé Cotin ; cet auteur ti
a. Si l’on veut s’en rapporter à Grimarest1, la comédie des Femmes
savantes
parut à la Cour avant que d’être représentée à Pa
e roi n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard de ses Femmes
savantes
, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet d
ccorde point avec tous les faits que l’on a sur la comédie des Femmes
savantes
, et pourrait bien être inventé par cet auteur, po
fut M. Despréaux qui fournit à Molière l’idée de la scène des Femmes
savantes
entre Trissotin et Vadius. La même scène s’était
le nom de Vadius, il ne faut que lire la scène où il fait paraître ce
savant
; ses ouvrages mêmes y sont désignés. 1. [Note m
’en 1672, qui est l’année qu’on joua pour la première fois Les Femmes
savantes
, l’âge l’eût déjà mis hors de combat ; car il bai
ie des pédants et de la pédanterie, mais elle n’a jamais blâmé ni les
savants
ni les sciences. Suivant cette règle, il n’a pu t
vantage aujourd’hui, dans les lettres, et partout. 338. Les Femmes
savantes
, act. III. 339. Le Malade imaginaire, act. II,
des Femmes, sc. III. 344. Voir surtout le Misanthrope et les Femmes
savantes
. 345. Le Tartuffe, act. II, sc. I, III, Marian
Avare, Elise ; M. de Pourceaugnac, act. I, sc. IV, Julie ; les Femmes
savantes
, Henriette ; le Malade imaginaire, act. III, sc.
uiv., Angélique. 346. Le Bourgeois gentilhomme. 347. Les Femmes
savantes
. 348. Voir surtout M. de Pourceaugnac. 349.
M. de Pourceaugnac. 349. L’Avare, act. V, sc. V. 350. Les Femmes
savantes
, Henriette ; le Malade imaginaire, Angélique. 3
ue. 351. Le Tartuffe, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, les Femmes
savantes
, le Malade imaginaire. Remarquer particulièrement
p. VII et VIII. 353. Le Mariage forcé, Dorimène. 354. Les Femmes
savantes
, Philaminte. 355. Le Misanthrope, Célimène. Voi
c. VII-IX ; act. II, sc. VII ; act. III, sc. XVIII. 370. Les Femmes
savantes
, voir plus haut, chap. V. 371. Le Mari confondu
, X-XIII. 378. Le Malade imaginaire, voir note 4. 379. Les Femmes
savantes
, act. V, sc. III. 380. Eliante dans le Misanthr
ns le Misanthrope, Elmire dans le Tartuffe, Henriette dans les Femmes
savantes
, etc. 381. Le Misanthrope, act. II, sc. V; act.
pelle, Cyrano de Bergerac, Hénault, Bernier. Le plus grave et le plus
savant
d’entr’eux, Bernier, auteur d’un abrégé de la phi
e ce jésuite contre le doute provisoire de Descartes. Dans les Femmes
savantes
, Molière reproduit sous une forme comique l’ironi
ention au bel air et aux belles manières, il attaque, dans les Femmes
savantes
, la prétention à la science et à la philosophie.
ilosophie. Depuis les Précieuses ridicules, en 1659, jusqu’aux Femmes
savantes
, en 1672, le Cartésianisme avait tout envahi ; il
anisme avait tout envahi ; il était en faveur non seulement parmi les
savants
et dans les académies, mais parmi les gens du mon
e parmi les dames françaises que toutes les autres modes3. Les femmes
savantes
Philaminte, Bélise, Armande sont des cartésiennes
cartésien porté à l’excès et contre la manie philosophique des femmes
savantes
. La lutte entre ces divers personnages rappelle l
tombants. J’appliquerai la même remarque au Misanthrope qu’aux Femmes
savantes
. Je serai cependant moins sévère que Rousseau, et
de la physique de Descartes qu’il a placés dans la bouche des Femmes
savantes
. Est-ce le sentiment de Molière sur la physique d
a engendré les précieuses affectant un jargon inintelligible, et les
savantes
engouées de sciences qu’elles ne comprennent pas
envahisse pas tout l’homme et n’étouffe pas en lui, sous l’orgueil du
savant
, les autres qualités qu’il faut posséder d’abord1
énovation de la philosophie, et ne sonnait-il pas194 aux oreilles des
savants
la nécessité du bon sens, de l’observation195 et
aris. 172. Voir plus haut, chap. II, p. 22 et 29. 173. Les Femmes
savantes
(1672), act. II, sc. VII. 174. Le Malade imagin
l’exemple terrible d’un de ces mariages de vanité.² 181. Les Femmes
savantes
, act. II, sc. VII ; act. III, sc. I, II, V ; act.
te; la Comtesse d’Escarbagnas, sc. Xi, XVI, M. Tibaudier ; les Femmes
savantes
, act. III, sc. I, II, III, IV, V ; act. IV , sc.
h. IV, v. 121. — Remarquez que le Misanthrope est de 1666, les Femmes
savantes
sont de 1672, et l’Art poétique ne fut achevé qu’
e, act. V, sc. I, IV, VI, VII ; l’Avare, act. V, sc. III ; les Femmes
savantes
, act. V, sc. IV, etc. 210. Pascal, Pensées. 21
cole des Femmes, Chrysalde. 214. Le Tartuffe, Cléante ; les Femmes
savantes
, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde. 215.
savantes, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde. 215. Les Femmes
savantes
, Clitandre. 216. L’École des maris, Ariste et
t Sganarelle ; l’École des Femmes, Chrysalde et Arnolphe ; les Femmes
savantes
, Trissotin, Vadius, Clitandre ; les marquis, les
cins, etc. 217. Les marquis ; tous les Aristes, Clitandre des Femmes
savantes
, etc. 218. L’École des maris, act. I, sc. I
’en passant. Nous avons, grace au Ciel & à Moliere, peu de femmes
savantes
: mais hélas ! il en est encore. Je suppose qu’un
nt bien écrire47. mais elle le pensera : elle aura, comme les femmes
savantes
, un bureau de bel esprit chez elle, où l’on juger
hétif article dans l’Encyclopédie 51, & l’on fera enfin une femme
savante
déguisée sous le vernis d’une petite-maîtresse :
prétention. 45. M. Rousseau de Geneve. 46. Personnages des Femmes
savantes
de Moliere. 47. Vers de la même piece, acte III,
t ma vie, je le sois au moins après ma mort ». 49. Vers des Femmes
savantes
, acte II, scene VI. 50. Vers des Femmes savantes
49. Vers des Femmes savantes, acte II, scene VI. 50. Vers des Femmes
savantes
, acte II, scene VIII. 51. On voit bien que ce tr
e genre d’ouvrages. Notice historique et littéraire sur Les Femmes
savantes
Il y avait treize ans que Molière avait frap
uer une seconde fois sous leur nouvelle forme ; il composa Les Femmes
savantes
. Une simple observation suffit pour prouver que L
vation suffit pour prouver que Les Précieuses ridicules et Les Femmes
savantes
, ces deux ouvrages dont, en quelque sorte, l’un o
position. On a prétendu qu’il n’avait tant tardé à montrer ses Femmes
savantes
sur le théâtre, que pour laisser au ridicule qu’i
re des précieuses, avait précédé d’un an la représentation des Femmes
savantes
. Rien n’est moins raisonnable. Celui qui n’avait
té, ou ne méritassent plus d’y être remarqués ? La comédie des Femmes
savantes
fut représentée sur le théâtre du Palais-Royal, l
t joué ouvertement dans le rôle d’Alceste. Molière, occupé des Femmes
savantes
, et ayant besoin d’un poète ridicule pour mettre
ajouter qu’entre cette mort et la première représentation des Femmes
savantes
, il ne s’était pas écoulé moins de dix années. Ce
Ménage lui-même : « On veut me faire accroire, dit-il, que je suis le
savant
qui parle d’un ton doux : c’est une chose cependa
ntièrement propre et particulier à la personne du second. Beaucoup de
savants
, comme Trissotin le reproche à Vadius, et comme o
le rôle de Vadius. Mais, comme les traits empruntés à la figure de ce
savant
pouvaient appartenir à celle de beaucoup d’autres
ition du faux culte dont il était un des ministres2, jusqu’aux Femmes
savantes
elles-mêmes, qu’il eut la bonne foi ou, si Ton ve
sorte de pudeur qui doit voiler leur esprit même. Une femme vraiment
savante
aurait déjà à se faire pardonner d’être supérieur
son langage, Thomas, a fait le procès à Molière, au sujet des Femmes
savantes
. « Il mit, dit-il, la folie à la place de la rais
de tout ; Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante ; Et j’aime que souvent, aux
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fai
es savait imiter. Il n’est pas un personnage de la comédie des Femmes
savantes
, qui, soumis à cette espèce d’analyse, et considé
celle d’une sœur jalouse de sa cadette, qui ne s’est peut-être faite
savante
que pour complaire à sa mère, maîtresse absolue a
drait être de l’avis de ceux qui prétendent que la comédie des Femmes
savantes
peint des individus qui n’existent plus et des mœ
nombreux de nos jours, sont un peu moins grossiers et beaucoup moins
savants
; mais, en revanche, les Trissotins fourmillent,
ive, vaincue par la ténacité de ses efforts, est devenue de la bêtise
savante
, qui est armé contre la raison de toutes les subt
ondamner au cloître. Ce dénouement a du rapport avec celui des Femmes
savantes
. Le feint trépassement d’Argan et les fausses let
dain dans le Bourgeois gentilhomme. 661. Henriette dans les Femmes
savantes
, Angélique dans le Malade imaginaire. 662. Clé
e Tartuffe, Béralde dans le Malade imaginaire, Ariste dans les Femmes
savantes
. 663. Le Mari confondu. 664. Le Cocu imagin
ois gentilhomme. 682. Les Fourberies de Scapin. 683. Les Femmes
savantes
. 684. Le Malade imaginaire. 685. Les Femmes
Les Femmes savantes. 684. Le Malade imaginaire. 685. Les Femmes
savantes
, le Bourgeois gentilhomme. 686. Don Louis dans
rtuffe, act. I, sc. I-VI ; act. IV, sc. I ; act. V. 691. Les Femmes
savantes
, act. II, sc. I-IV, IX ; act. IV, sc. VII ; act.
eois gentilhomme. Voir plus haut, chap. VI, p. 110. 698. Les Femmes
savantes
. Voir plus haut, chap. V, p. 91. 699. Le Malade
. VI, p. 109. 701. Voir plus haut, chap. V, p. 88. 702. Les Femmes
savantes
. Voir plus haut, chap. V, p. 91. 703. Le Tartuf
dans le Festin de Pierre (act. V, sc. I), et Chrysale dans les Femmes
savantes
(act. III, sc. IX) sont les seuls pères de Molièr
IV, p. 79. 737. L’lmpromptu de Versailles, sc. I. 738. Les Femmes
savantes
, act. IV, sc. III. 739. Voir plus haut, chap. II
. II, sc. I. 745. Les Fâcheux, act. III, sc. II. 746. Les Femmes
savantes
, act. IV, sc. III. 747. Les Fâcheux, act. I, sc
ude. Il entend les convives de Cléon, on lui persuade que ce sont des
savants
qui disputent : mais le Baron vient le détromper.
l’on fait là-dedans ? Géronte. Oui, mon neveu chez lui rassemble des
savants
Qui disputent entre eux. Le Baron. Qui disputent
vants Qui disputent entre eux. Le Baron. Qui disputent entre eux.Des
savants
! La cervelle Vous tourne, assurément. Vous me la
a cervelle Vous tourne, assurément. Vous me la donnez belle, Avec vos
savants
! Géronte. Avec vos savants !Mais. Le Baron, à G
ément. Vous me la donnez belle, Avec vos savants ! Géronte. Avec vos
savants
!Mais. Le Baron, à Géronte. Avec vos savants ! M
ts ! Géronte. Avec vos savants !Mais. Le Baron, à Géronte. Avec vos
savants
! Mais.Suivez-moi ; vous verrez Des docteurs avec
, en riant. Il me fait grand’pitié !Parbleu, vous en tenez, Avec vos
savants
! Ah ! Géronte, d’un ton piqué. Avec vos savants
en tenez, Avec vos savants ! Ah ! Géronte, d’un ton piqué. Avec vos
savants
! Ah !Pourquoi me rire au nez ? Pasquin, bas à Gé
s ses accès il se pâme de rire. Le Baron, riant à gorge déployée. Des
savants
! Le bon tour que l’on vous joue ici ! Des savant
orge déployée. Des savants ! Le bon tour que l’on vous joue ici ! Des
savants
! (Il rit encore plus fort.) Géronte, à Cléon.
i ! Des savants ! (Il rit encore plus fort.) Géronte, à Cléon. Des
savants
!Sur mon ame, il me fait rire aussi. Oui, Baron,
on. Des savants !Sur mon ame, il me fait rire aussi. Oui, Baron, des
savants
. (Il rit de tout son cœur.) Le Baron, riant de
de tout son cœur.) Le Baron, riant de plus en plus. Oui, Baron, des
savants
.La scene est excellente. . . . . . . . . . . Pas
cdotes dramatiques, tome I, p. 354 Molière a joué, dans les Femmes
savantes
, l’hôtel de Rambouillet*, qui était le rendez-vou
adius, qui eurent la querelle si plaisamment dépeinte dans les Femmes
savantes
. Cotin* avait introduit Ménage* chez madame Rambo
r allant voir cette dame, après la première représentation des Femmes
savantes
, où elle s’était trouvée, elle ne put s’empêcher
es avaient une violente inclination à devenir, ou du moins à paraître
Savantes
, ce qui ne s’accorde point avec l’esprit du ménag
l’une intitulée : Les Précieuses ridicules ; et l’autre : Les Femmes
savantes
. Ces Comédies firent tant de honte aux Dames qui
epuis ce temps-là elles ont été plus en garde contre la réputation de
Savantes
et de Précieuses, que contre celle de Galantes et
e des Pédants et de la Pédanterie, mais elle n’a jamais blâmé, ni les
Savants
, ni les Sciences. Suivant cette règle il n’a pu t
15. VII. Les Fourberies de Scapin (1671), pp. 5 209. VIII. Les Femmes
savantes
(1672), pp. 5/93. (Bibliothèque nationale, Inven
ique est un Collé greffé sur un Machiavel. * * * À propos des Femmes
savantes
16 : Modèles dans la nature Julie d’Angenes. Mme
des coffres en 1800 aux trois ou quatre premières lectures des Femmes
savantes
; aujourd’hui Henri et moi n’y rions plus parce q
s. 138 feuillets chiffrés : I — F. 1 Commentaire sur les Femmes
savantes
. C’est-à-dire, idées que eues en lisant cette Com
II Reprise des observations sur les Femmes — F. 16 recto : {
savantes
(3 9bre 1813). Acte 2. — F. 18. recto : Act
des notes sommaires extraites des papiers de Grenoble sur les Femmes
savantes
et les Amants magnifiques : ce n’est donc qu’une
e que des scènes peignant, par exemple dans presque toutes les Femmes
savantes
, le clandestin Mariage de Colmann. [Acte II, s
e cela soit science chez moi. Il faut porter un exemplaire des Femmes
savantes
aux Français et noter les endroits où l’on rit. m
uis seulement rappelé qu’on rit à cette plaisanterie : Quelque petit
savant
qui veut venir au monde. Il me semble que Collé,
e. Cette idée est peut-être téméraire. (Voir les notes sur les Femmes
savantes
, page 150.) Comédies classiques, par la facilité
est impossible. Je ne suis pas comme Archimède.) VI. Les Femmes
Savantes
Les Femmes savantes 89 Si vous lisez
pas comme Archimède.) VI. Les Femmes Savantes Les Femmes
savantes
89 Si vous lisez une comédie pour votre plai
’auteur. Ces idées me sont venues ce matin en voulant lire les Femmes
savantes
, pièce sur laquelle je suis loin de voir clair. i
dix paires de bas et quatre fauteuils par an ? Le caractère de Femme
savante
ne me paraît donc pas susceptible d’un véritable
eilleures choses sont susceptibles d’abus. Il donnera donc aux femmes
savantes
quelques ridicules des savants masculins, mais il
es d’abus. Il donnera donc aux femmes savantes quelques ridicules des
savants
masculins, mais il ne leur donnera pas des ridicu
pas des ridicules provenant de la qualité de femme réunie à celle de
savant
. Ici Molière voudrait rendre ridicule aux yeux d
prendre, un mal moral (selon lui) qui consiste à ce qu’une femme soit
savante
. Or quelles sont les positions ridicules de la fe
quante ? Christine. Mme Necker me semble avoir été un ambigu de femme
savante
, pédante, de prude et d’ambitieuse. Donc Mme de S
la Cour : désapointement donc, ridicule possible. Mais, si réellement
savante
, pour le plaisir de l’État, elle eût composé son
e. Le ridicule propre du poète est de faire des vers détestables ; du
savant
, de trouver dans l’analyse d’une eau minérale une
i donné ci-dessus, elle est ridicule, mais ce n’est pas en qualité de
savante
ou de poète, c’est comme coquette. Passons à l’ex
horribles. Réponse. Vous voudriez donc que toutes les femmes fussent
savantes
; il n’en resterait plus pour faire des enfants.
pour faire des enfants. Le bonheur public ne demande qu’un nombre de
savantes
très limité. Je trouve cette pièce très bien écri
e cela soit science chez moi. Il faut porter un exemplaire des Femmes
savantes
aux Français et noter les endroits où l’on rit. M
suis seulement souvenu qu’on rit à cette plaisanterie Quelque petit
savant
qui veut venir au monde. Il me semble que Collé,
de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante ; Si cela était exact, ces d
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
; Si cela était exact, ces dames voudraient s’at
Elle sache ignorer les choses qu’elle sait. Fort bien. La qualité de
savante
détruit net la grâce, l’extermine partout. Voilà
dernière, à la démarche que Clitandre fait auprès de Bélise. Cela est
savant
, l’auteur est profondément raisonnable, mais aujo
e moins bon dans cette pièce, ce sont les caractères des trois femmes
savantes
. Encore à proprement parler il n’y en a que deux.
icule comme ayant été obligé de jouer la passion. Le sujet des Femmes
savantes
me semble raté, mais c’est le rat du grand maître
veille, intéresse (a [ex. ce paradoxe]). Chrysale et les trois femmes
savantes
sont pour moi dans ce cas. J’aurais eu du plaisir
uantes tomber sur cette Tartuffe d’Armande. Grand défaut. Les femmes
savantes
ne sont point désappointées dans l’effet qu’elles
imée des hommes, donc un moyen de les rendre amoureux est de se faire
savante
. Peindre une femme voulant plaire à son amant à f
ien comique. Ce qui contribue beaucoup à rendre ennuyeuses les femmes
savantes
de Molière, c’est qu’elles sont bien froides n’ay
mettra-t-elle pas avec la science. Placer dans la société des femmes
savantes
, le goujon que ces sortes de filets prennent natu
comédie quelques rognures de celles de journalistes, comme les femmes
savantes
fesant faire un article à leur guise, dictant de
u journaliste. Et quelques rognures de l’homme de lettres, les femmes
savantes
intrigant pour donner une place à l’Institut. Il
omédie de Molière Première conférence : La femme niaise, la femme
savante
, la femme coquette. Mesdames, Messieurs, Malgr
; mais les oreilles pudiques n’ont rien à craindre. Je prie donc les
savants
de me pardonner ce que mon discours aura de commu
rer toute la fortune à sa propre fille ? Préférez-vous Philaminte, la
savante
? Vous apprendrez à la connaître plus loin ; ou e
L’ingénue ou la niaise n’est pas notre fait ; je ne pense pas que la
savante
nous convienne mieux. Molière a tracé, dans la mê
pour nous et pour lui17. Enfin, lorsqu’elle a reconnu la bassesse du
savant
et la noble conduite de Clitandre, elle reconnaît
t propre qu’à nous en dégoûter. Heureusement, il n’y a plus de femmes
savantes
, dans le sens où Molière l’entendait, c’est-à-dir
la croire tout à fait sur parole. C’est une vérité reconnue même des
savants
, j’entends les savants qui se piquent de quelque
sur parole. C’est une vérité reconnue même des savants, j’entends les
savants
qui se piquent de quelque galanterie, que les ann
avez pardonnées. J’ai promené mon jeune prétendant de la niaise à la
savante
; je l’ai introduit dans le boudoir de Célimène,
promettait guère une telle merveille. Elle a pour mère Philaminte, la
savante
; pour tante, la folle Bélise ; pour sœur la péda
Lui refuser Clitandre ? Et pourquoi, s’il-vous-plaît, Lui bâiller un
savant
, qui sans cesse épilogue ? Il lui faut un mari, n
osophe ; Si le vôtre est né propre aux élévations Où montent des
savants
les spéculations, Le mien, ma sœur, est né pour a
14. Le livre du Chevalier de la Tour Landry, ch. XXXI. 15. Femmes
savantes
, III, 2. 16. Ibid., II, 6. 17. Femmes savante
XXXI. 15. Femmes savantes, III, 2. 16. Ibid., II, 6. 17. Femmes
savantes
, V, 4. 18. Ibid. II, 7. 19. Femmes savantes,
, II, 6. 17. Femmes savantes, V, 4. 18. Ibid. II, 7. 19. Femmes
savantes
, V, 5. 20. Éducation des Filles, ch. X. 21. F
e Molière, l’École des femmes, le Misanthrope, Tartuffe et les Femmes
savantes
. Le premier de ces ouvrages est de 1662, le derni
École des femmes, dans le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les Femmes
savantes
, plus d’un rôle est complètement dénaturé, que ré
i, qui sait si elle ne triomphera pas demain ? À mon avis, les Femmes
savantes
sont la meilleure comédie de Molière. Non-seuleme
de ses leçons avec plus de bonheur et d’habileté que dans les Femmes
savantes
. Je n’ai rien à dire aujourd’hui de la thèse sout
e en essayant de lui faire pardonner ses railleries contre les femmes
savantes
. Au lieu de se borner à mettre en relief toutes s
si Chrysale ne prend pas au sérieux ses railleries contre les femmes
savantes
, s’il se trouve ridicule, et s’applique à provoqu
e que j’adresse aux comédiens du Théâtre-Français à propos des Femmes
savantes
, Trissotin et Vadius ne sont pas rendus assez sim
prouver que l’École des femmes, le Misanthrope Tartuffe et les Femmes
savantes
ne sont ni compris ni rendus au Théâtre-Français
nt de l’École des femmes et du Misanthrope, de Tartuffe et des Femmes
savantes
. Je crois bien faire en circonscrivant le champ d
se appelle son livre : continue de flatter cette folle, à qui ton nom
savant
en impose. Théophraste & Dortidius viennent d
es Philosophes ressemble fort, si je ne me trompe, à celui des Femmes
Savantes
. Cidalise veut donner sa fille à un homme qui fla
re ces deux pieces, du moins quant au fond, la voici. Dans les Femmes
savantes
, Trissotin, croyant Kenriette ruinée, se retire :
ée de philosophie & de bel esprit, comme la Philaminte des Femmes
Savantes
: l’une & l’autre font des livres. Rosalie éc
son épouse, pourvu qu’il jouisse de sa fortune ? Le héros des Femmes
Savantes
& celui des Philosophes seroient, je pense, t
tin & ceux du Méchant. Ressemblance dans les Scenes. LES FEMMES
SAVANTES
. Acte III. Scene V. . . . . . . . . . Trissotin
’il ne doive cet honneur à quelque autre piece. La comédie des Femmes
savantes
est bien meilleure sans contredit que celle du Ma
rs femmes, ou pour leur persuader à force de flatteries qu’elles sont
savantes
, parcequ’elles ont quelques notions aussi confuse
it, qu’il vaille mieux avoir fait le Malade imaginaire que les Femmes
savantes
; mais je soutiens que si l’Auteur s’étoit donné
n centre restreint. Qu’on se figure Molière, faisant jouer Les Femmes
savantes
dans un petit chef-lieu de sous-préfecture, dont
. Quelques-unes de ses pièces, Les Précieuses ridicules et Les Femmes
savantes
, ont une portée semblable à celle des Satires de
quelques-unes de ses pièces, le Tartuffe, Le Misanthrope, Les Femmes
savantes
. Commençons par la première. Molière s’est attaqu
ance. L’Allemagne nous a donné plusieurs exemples d’une critique plus
savante
, mais non moins étroite. Poussés par le désir trè
n son expression, il a su nous prendre par les entrailles, les règles
savantes
de Schlegel ne nous empêcheront pas de trouver du
enfin : Il pense que louer n’est pas d’un bel esprit, Que c’est être
savant
que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux s
qui touche au Misanthrope, il est facile de faire voir l’erreur de ce
savant
critique. Les luttes intérieures de la passion, q
s aux dépens de sa vie et de son cœur. Leçon cinquième. Les Femmes
savantes
. Messieurs, Molière, à ce qu’on nous assure,
Messieurs, Molière, à ce qu’on nous assure, envisageait Les Femmes
savantes
comme la meilleure de ses comédies. C’était sur e
elle qu’il comptait pour passer à la postérité. Assurément Les Femmes
savantes
sont une de ses œuvres les plus remarquables. Tou
que Molière put envisager comme des témérités littéraires. Les Femmes
savantes
sortent beaucoup moins du cadre ordinaire de la c
ventureuse et se sentir mieux appuyé. Une seule chose dans Les Femmes
savantes
trahissait la hardiesse du novateur, la satire ou
la liberté de critique qui lui était nécessaire. Mais par Les Femmes
savantes
il fit un pas de plus; il osa désigner nettement
teurs qu’il avait particulièrement en vue, Ménage et Cotin. Tous deux
savants
et pédants, tous deux choyés dans les cercles des
ux sonnet de Cotin pour le faire lire par son héros devant les femmes
savantes
et le livrer à la risée du public. Cette hardiess
deux fut le plus hardi. Mais si les attaques dirigées dans Les Femmes
savantes
contre le faux goût du temps nous rappellent Aris
ans la comédie c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les Femmes
savantes
un rôle assez semblable, quoique moins tragique,
ence n’a pas langui sans exercice, quoiqu’elle refuse d’embrasser les
savants
pour l’amour du grec. Elle est jolie; mais on ne
ui s’est divisée en deux camps, le camp des gens simples et celui des
savants
ou plutôt des savantes. Clitandre est le prétenda
ux camps, le camp des gens simples et celui des savants ou plutôt des
savantes
. Clitandre est le prétendant des premiers. Il est
s moins des traits fort piquants contre le bataillon serré des femmes
savantes
. Martine a un principe : La poule ne doit point
La poule ne doit point chanter devant le coq. La phalange des femmes
savantes
, égale en nombre, est beaucoup plus redoutable da
é, qui est au-dessus des coups de la fortune: elle est l’àme du parti
savant
, moins par son titre de mère que par l’ascendant
mme la cendre sur le brasier. Entre le parti des simples et celui des
savants
, la lutte s’engage avec vivacité et se poursuit a
nnes; Mais j’aimerais mieux être au rang des ignorants Que de me voir
savant
comme certaines gens. TRISSOTIN. Pour moi, je ne
. CLITANDRE. Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant Qu’un sot
savant
est sot plus qu’un sot ignorant. TRISSOTIN. Le se
ques fournis par les travers et les ridicules de société. Les Femmes
savantes
sont peut-être le type le plus heureux de ce genr
ler. Quelques-uns des types nouveaux qu’il a dessinés dans Les Femmes
savantes
, sont au nombre des meilleurs. Chrysale, par exem
e : Et ne supprimez point, voulant qu’on vous seconde, Quelque petit
savant
qui veut venir au monde. Il ne faut pas dire tro
son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit ; ces femmes
savantes
, qui savent citer les auteurs Et clouer de l’espr
ceux qui concernent la forme. Nous avons déjà reconnu dans Les Femmes
savantes
un grand exemple d’un art régulier, élégant et de
ont de hardi dans la pensée, sont d’une exécution qui n’est pas moins
savante
, d’un art tout aussi ennemi des lacunes, des soub
ments, des irrégularités et des j complications gratuites. Ces formes
savantes
étaient» celles qui cadraient le mieux avec le ge
cules, avait déjà joué les Cathos et les Madelon, et, dans Les Femmes
savantes
, il devait livrer à la risée Trissotin, Vadius, P
e cette passion, que Molière trouve justement choquante, De se rendre
savante
afin d’être savante, cela s’explique mal aisément
Molière trouve justement choquante, De se rendre savante afin d’être
savante
, cela s’explique mal aisément : ce malheur ne lui
indre qu’une femme pédante ne sache plus aimer. C’est dans Les Femmes
savantes
que les héros de Molière parlent de la manière la
s femmes, ni même aux Précieuses ridicules; mais seulement aux Femmes
savantes
. Évidemment la fausse interprétation y a été pour
s contre les Sganarelle et les Arnolphe aussi bien que sur Les Femmes
savantes
. Dans ces diverses satires, Molière a pu faire ad
mais seulement pour l’homme, son maître et seigneur. Dans Les Femmes
savantes
, Molière ne s’élève guère plus haut. Les rôles d’
ès est-il un événement beaucoup plus heureux que le succès des Femmes
savantes
? Il est permis d’en douter. Que nous apprennent-
Ariste dans L’École des maris, Henriette et Clitandre dans Les Femmes
savantes
, Cléante dans le Tartuffe, etc., etc. La modérati
[24, p. 52] Le Trissotin 171 de la comédie des Femmes
Savantes
, est l’abbé Cotin. Jusques-là que Molière fit ach
if péjoratif », (p. 1529). 172. Coquille : Vadins → Vadius. Vadius :
savant
. 173. Acte III, scène 3. 174. Acte III, scène 2
ait si sérieux, qu’il croit devoir parler latin, la langue sacrée des
savants
. Le langage vulgaire eût été sans doute indigne,
dans toutes les sciences, naturelles, morales et politiques, — homme
savant
, savantissime, per omnes modos et casus, — homme
ue-t-il les Précieuses et dépasse-t-il presque le but dans les Femmes
savantes
, sinon par haine de l’école transformée en coteri
Et ce n’est sans raison, selon nous, que, dans ce passage des Femmes
savantes
, on a cru voir une allusion aux deux mots célèbre
alet trop crédule, — l’avare et son fils le dissipateur, — les femmes
savantes
et le rustre Chrysale,… et partout vous apparaiss
n adversaire. (Voir la note de la fin sur Gassendi.) 32. Les Femmes
savantes
, acte I, sc. i. 33. Id. 34. Les Femmes savan
32. Les Femmes savantes, acte I, sc. i. 33. Id. 34. Les Femmes
savantes
, acte IV, sc. ii. 35. Id., acte V, sc. iii. 36
d., p. 271. 38. Voir sur Gassendi la note à la fin. 39. Les Femmes
savantes
, acte II, sc. vii. 40. Id. 41. Les Femmes s
Les Femmes savantes, acte II, sc. vii. 40. Id. 41. Les Femmes
savantes
, acte II, sc. vii. 42. Id., acte III, sc. ii.
; ces services ne compteront pas. Arnolphe disait : une fille avisée,
savante
, habile, me ferait courir trop de risques ; Moliè
, mesdames et messieurs, je ne vais pas vous parler encore des Femmes
savantes
. C’est un proche parent d’Arnolphe, c’est George
sur l’éducation quelque part, c’est bien certainement dans Les Femmes
savantes
, c’est là et pas ailleurs qu’il faudrait aller le
chercher. N’essayons pas de le dissimuler. La satire, dans Les Femmes
savantes
, est des plus nettes, des plus vives et des plus
, c’est Trissotin. On a déjà fait remarquer, je crois, que Les Femmes
savantes
et Tartuffe se ressemblaient par un point : la ma
quise par un sot. Et cependant, après avoir recherché dans Les Femmes
savantes
tout ce qu’elles renferment, dans cette comédie c
r sa devise : la liberté, dans la famille ! Car, pour les femmes trop
savantes
, la famille n’existe plus. Telle est, suivant moi
et donc en pratique le précepte d’Horace traduit par Boileau : Qu’en
savantes
leçons votre muse fertile Partout joigne au plais
son génie, quand il ne manque plus à ses chefs-d’œuvre que les Femmes
savantes
et le Malade imaginaire, que Molière donne les Fo
de comédies excellentes ; et qui sait, comme le Clitandre des Femmes
savantes
, à toutes les qualités de la fortune270, de l’esp
Horace, Epistolæ, Iib. II, III, 125. 270. Les Femmes
savantes
(1672), act. V, sc. V 271. Id., act. I, sc. III
is (act. I, sc. I, II, III ; act. III, sc. VI-X), l’Ariste des Femmes
savantes
(act. II, sc. I-IV ; act. IV, sc. VII ; act. V, s
a comédie, empruntant de toutes mains, sans reproche et sans peur. Un
savant
éditeur de Molière, M. Louis Moland, nous raconta
. Tartuffe et Don Juan appartiennent à Molière, autant que Les Femmes
savantes
et Le Misanthrope. Arlequin disait un jour : « Si
qu’à la mort. Des Précieuses ridicules, il finit par faire les Femmes
savantes
. Le Misanthrope et Les Femmes savantes, voilà le
il finit par faire les Femmes savantes. Le Misanthrope et Les Femmes
savantes
, voilà les deux grandes œuvres. Il écrivit le rôl
s fort qu’il ait lu à Laforest le Misanthrope, Tartuffe et Les Femmes
savantes
; mais qu’il se soit complu à rire avec elle des
, en ce temps-là, incrédulité. Le Misanthrope, Tartuffe et Les Femmes
savantes
, Le Bourgeois gentilhomme et La Critique de l’Éco
que Molière était railleur du Tartuffe, du Misanthrope, et des Femmes
savantes
. Il voulait danser dans un ballet, il le commanda
Pépingué, 1666. 2. Nous lisions, l’autre jour, dans les jugements du
savant
Baillet,le Cocu imaginaire, annoncé ainsi : le C…
it de Tartuffe ou du Misanthrope, de l’École des femmes ou des Femmes
savantes
, il est bon, il est utile d’étudier les intention
impénétrable, si nous ne consultions que le Misanthrope et les Femmes
savantes
. Tout en rangeant Molière parmi les plus habiles
e période chargée d’expressions parasites, tandis que dans les Femmes
savantes
il serait bien difficile de rencontrer des expres
il doit compter parmi les plus judicieux et les plus profonds de nos
savants
, car il a exposé avec une vérité merveilleuse la
ésultat n’a été obtenu que par les Précieuses ridicules et les Femmes
savantes
. Et encore ne l’a-t-il été que parce que les erre
ute autre science, je dois présenter une explication sur le titre, de
savant
, qui lui est décerné ici pour la première fois. M
ici pour la première fois. Molière n’appartient point à la classe des
savants
érudits qui possèdent tout ce qu’on a écrit sur l
r faute d’originalité intellectuelle et de génie ; il fait partie des
savants
dont l’esprit est fixé sans cesse sur l’étude de
tion, qu’à trouver celles qui dirigent le monde physique. Beaucoup de
savants
ont marché sur les traces des grands physiciens e
et retenus par la mémoire. Molière a signalé ce fait dans les Femmes
savantes
. Armande, livrée à l’étude de la philosophie, con
madame ; mon mal vous touche trop et vous me fendez l’âme.» En vrai
savant
qu’il était, Molière n’a jamais visé aux saillies
a si bien rendu dans le vers suivant emprunté à la comédie des Femmes
savantes
, et qui a passé en proverbe : « Nul n’aura de l’
e une étude sérieuse de la part du psychologue, car elle renferme une
savante
exposition de l’anomalie morale qui fait le crimi
e. Molière était un observateur trop judicieux et un psychologue trop
savant
pour se tromper à cet égard. Partout où il a mis
on, est convaincu au contraire que Molière a dépeint ce personnage en
savant
toujours esclave de la réalité. Toutes les perver
r Valère. Enfin, il s’en est servi une quatrième fois dans les Femmes
savantes
pour caractériser l’irritation qui s’empare de Be
rance, un moraliste et un peintre de caractère incomparable, enfin un
savant
professeur de la science du cœur humain. AMPHI
omine, par l’amour surtout, l’homme même le mieux doué. LES FEMMES
SAVANTES
Molière, avec son grand sens psychologique, av
n philosophe. Si le vôtre est né propre aux élévations où montent des
savants
les spéculations, le mien, ma sœur, est né pour a
nes ; mais j’aimerais mieux être au rang des ignorants que de me voir
savant
comme certaines gens.» La critique de M. De Lapr
e n’a pas épargné l’œuvre que nous étudions en ce moment. «Les Femmes
savantes
, dit-il, complètent la théorie de Molière à l’end
nt la théorie de Molière à l’endroit des femmes… La pensée des Femmes
savantes
ne semble au premier abord dirigée que contre un
sans réserve l’opinion que sa servante Martine professe à l’égard des
savants
. En état de calme, Chrysale n’eût certainement pa
général ce qu’elles rencontrent chez les grandes intelligences et les
savants
. Et puis, l’amour étant tout sentiment, ce ne peu
c Boileau, que les plus burlesques paroles de Molière représentent de
savantes
vérités. CONCLUSION Arrivé au terme de ma t
portée scientifique. Sauf dans les Précieuses ridicules et les Femmes
savantes
, où il a frappé sur un travers d’esprit de son te
A quel besoin nommer tous ces démons ? Pancrace. C’est des Dieux, des
Savants
dont je t’ai dit les noms ; Et j’en ai mille enco
n nomme plus, je suis prêt à te croire. Pancrace. Donc tous ces vieux
Savants
n’ont pu nous exprimer D’où vient cet ascendant q
diable le pendard qui ne veut rien apprendre ! Jodelet. Au diable les
savants
, & qui les peut comprendre ! Pancrace. Va, si
.Encore me parler ! Bon soir & bonne nuit. Nous avons entendu le
savant
bavardage de Pancrace du Déniaisé, prêtons l’orei
peu, je vous conjure ! Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas D’un
savant
qui se tait. Albert, sortant. D’un savant qui se
t ne se distingue pas D’un savant qui se tait. Albert, sortant. D’un
savant
qui se tait.Parbleu, tu te tairas. Métaphraste, s
! que les grands parleurs sont par moi détestés ! Mais quoi ! si les
savants
ne sont point écoutés, Si l’on veut que toujours
one, car chacun y babille, et tout le long de l’aune ») et les Femmes
savantes
(« … offenser la grammaire. — Qui parle d’offense
e Villejuif ou d’Aubervilliers ») que l’on retrouvera dans les Femmes
savantes
(« Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. — Ma fo
émoin l’Étourdi et l’Alceste du Misanthrope et le Chrysale des Femmes
savantes
. Le style de l’Étourdi ne plaisait pas du tout à
isons pour cela ; car Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas D’un
savant
qui se tait. Or on n’a jamais assez montré que l
D’un savant qui se tait. Or on n’a jamais assez montré que l’on est
savant
. Métaphraste est un orateur intempérant. Il est d
t égard, mettre en parallèle avec elle que L’Amphitryon et les Femmes
savantes
. Le titre n’est pas très bon, puisqu’il ne s’ajus
u’ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie sur les Femmes
savantes
, elle ait supprimé cette dissertation.La traditio
t une légende. Comme il y a quatre ans entre Amphitryon et les Femmes
savantes
, il est peu probable que Molière préparât les Fem
Femmes savantes, il est peu probable que Molière préparât les Femmes
savantes
ou même songeât à les faire en 1668. Il faut cons
de celui de Plaute ! — Non ; elle aurait été effrayée par les Femmes
savantes
qui étaient en préparation. » Et, comme il arrive
’ignorait, Mais Molière la connaissait. Quel dommage ! Les Femmes
savantes
Les Femmes savantes, comme l’Avare, comme le
a connaissait. Quel dommage ! Les Femmes savantes Les Femmes
savantes
, comme l’Avare, comme le Tartuffe, comme aussi le
érentes façons, ne sont bien élevées ni l’une ni l’autre. Les Femmes
savantes
sont une comédie très complexe et c’est même la c
t même la comédie la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femmes
savantes
une comédie, une farce et une thèse. La comédie c
c’est la partie du rôle de Chrysale où il récrimine contre les Femmes
savantes
et même contre celles qui s’instruisent. J’étudie
relative une raison qui me paraît juste, qui est que dans les Femmes
savantes
Molière « attaquait un ridicule qui ne semble pro
ssait être également étranger. » Il est certain qu’il n’y a de femmes
savantes
ni dans le peuple ni dans les classes supérieures
core il faut observer peut-être que le peuple aime qu’on se moque des
savants
parce qu’on lui reproche son ignorance et que les
aussi pour la même raison ou une raison très analogue, et les Femmes
savantes
plairont toujours à ceux qui n’ont point d’instru
ez nombreux pour former un très bon public. J’observe dans les Femmes
savantes
des traces de l’état pathologique de Molière, qui
e chercher à s’enrichir par de beaux mariages. Il y a dans les Femmes
savantes
une âpreté qui touche très souvent à l’injustice.
ous n’y songeons jamais, mais il a raison quand il dit : « Les Femmes
savantes
conduisirent Cotin au tombeau comme les satires d
e observation analogue à une de celles que j’ai faites sur les Femmes
savantes
, c’est que le Malade imaginaire est un mélange de
t 1662, il a soutenu précisément le contraire en 1672 dans les Femmes
savantes
, de telle sorte que les arguments de Sganarelle e
rnière, si l’on me permet le mot. Et de l’École des femmes aux Femmes
savantes
il y a revirement complet. Dans les Femmes savant
femmes aux Femmes savantes il y a revirement complet. Dans les Femmes
savantes
, c’est l’instruction des femmes que Molière fait
nvention sociale et « la nature » dans George Dandin. Dans les Femmes
savantes
? Où est le préjugé, où est la convention ? Il y
té que Philaminte est punie. — Mais il y a un préjugé dans les Femmes
savantes
. Ce préjugé, dont Chrysale est saturé, c’est l’ho
s. — Oui bien, mais c’est précisément ce préjugé qui, dans les Femmes
savantes
, n’est pas ridiculisé, mais est épousé, et qui n’
— la Nicole du Bourgeois gentilhommeou Martine encore dansles Femmes
savantes
, vraies filles de la nature s’il en fat, qui ne f
t confié par lui à Dorine et que le grand plaidoyer contre les Femmes
savantes
soit mis par lui dans la bouche de Martine, qui,
che d’une servante, puisque cette même thèse il la met, en ses Femmes
savantes
, dans la bouche d’Henriette. Mais Dorine est surt
amais de la sorte ? Les tirades de Martine au dernier acte des Femmes
savantes
ne sont pas du tout une thèse ; elles ne sont que
a ridiculiser sans réserves. Il ne faut pas, quand on est femme, être
savante
: pourquoi ? Parce que les femmes qui s’instruise
près de Tartuffe ; il agit autant qu’il peut agir, et dans les Femmes
savantes
l’honnête homme de la pièce, le raisonneur, agit
que de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la comédie des Femmes
savantes
, ou d’une partie très considérable des Femmes sav
die des Femmes savantes, ou d’une partie très considérable des Femmes
savantes
: « La Cour a quelques ridicules, j’en demeure d’
serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre que leurs grimaces
savantes
et leurs raffinements ridicules,, leur vicieuse-c
s soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte Ions les gens
savants
qui y seuil, que,du simple bons sens naturel et d
le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, la Coquette, la Femme
savante
. Ajoutons, si l’on veut, la Jeune fille ; mais au
ui se fait tout blanc d’Aristote et qui a pour doctrine que seuls les
savants
, à l’exclusion de la Cour et du parterre, se conn
des femmes), les auteurs du temps, en général, avec « leurs grimaces
savantes
et leurs raffinements ridicules » (affectation et
soin d’être expliqué. C’est enfin Trissotin et Vadius dans les Femmes
savantes
, à savoir L’auteur dans le monde bourgeois. L’aut
cer dans la politique, variété inconnue au xviie siècle. La Femme
savante
est aussi un type que Molière a présenté dans
et presque du lendemain. En 1671, époque où forent écrites les Femmes
savantes
, Mme de la Sablière n’a que trente-cinq ans. Les
dont s’engouèrent les femmes et que l’on trouvera dans les Éloges des
Savants
de Fontenelle, n’ont pas encore conquis leur répu
isse lui souhaiter ou se souhaiter à soi-même. L’Henriette des Femmes
savantes
est toute semblable avec un peu plus de causticit
e : Et ne supprimez point, voulant qu’on vous seconde, Quelque petit
savant
qui veut venir au monde. Mais elle déteste surto
peut-être là quelque chose de trop. On peut remarquer dans les Femmes
savantes
l’absence de servante gaillarde et remarquer auss
e fille ; dans l’Avare, un père, un fils, une fille ; dans les Femmes
savantes
, un père, son frère, sa sœur, sa femme, ses deux
on sa dit, partie intégrante de la famille, et la Martine des Femmes
savantes
me semble être depuis peu dans la maison, mais do
rès de la figure peinte des accessoires significatifs, livres pour un
savant
, plumes et encrier pour un écrivain, violon pour
icide. Une famille désorganisée par la spiritualité, c’est les Femmes
savantes
. Parce que le chef de la famille, qui, ici, est u
urs le caractère du médecin au parlage scientifique et à la verbosité
savante
. Il s’est aperçu que les libertins sans doute son
echerché par la police pour certains méfaits anciens. Dans les Femmes
savantes
il aurait suffi qu’Ariste se fût annoncé comme ca
qui ne doivent pas tromper. Philaminte est déçue à la fin des Femmes
savantes
et paraît désabusée de la spiritualité si l’on pr
s plus de pièce bien, faite qu’il ne s’en soucie lui-même. L’intrigue
savante
est là ressource, fort estimable encore, de reste
, on pourrait appeler les comédies qui ont suivi L’Avare, Les Femmes
savantes
, Le Misanthrope et L’École des femmes, le relief
es romaines. — Poésies fescéniennes, du nom d’une ville de la Toscane
savante
. On appelait des mimes, certaines pièces déshonnê
erbeer ! Appelez seulement Liszt ou madame Pleyel à poser leurs mains
savantes
sur ces touches silencieuses, et vous entendrez l
t ans ! Ce petit cri d’oiseau joyeux est remplacé par une déclamation
savante
: ce geste d’enfant par les belles révérences. À
le nom de Molière sur cette glorieuse liste de gens de lettres et de
savants
, honorés des libéralités de Sa Majesté, et le poè
ura tort, plus tard, de mettre l’abbé Cottin tout vif dans Les Femmes
savantes
; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue,
e langue ( utriusque linguæ , disait Horace) : « Ne paraissez pas si
savant
, de grâce ; humanisez votre discours et parlez po
CHAPITRE XXIV. Les Femmes
Savantes
, comédie en cinq actes, & en vers, comparée,
ui la voient. Il est certain que le caractere de la Bélise des Femmes
Savantes
est calqué sur celui d’Hespérie : toutes les deux
utre, qui le lui jure, & qui ne peut le lui persuader. LES FEMMES
SAVANTES
. Acte I. Scene IV. Clitandre amoureux d’Henriet
as toi qui as inventé ce sublimé Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes
savantes
, et même l’Avare, malgré quelques traits de Plaut
’on en pouvait tirer d’excellents principes d’économie. Et les Femmes
savantes
? quelle prodigieuse création ! quelle richesse d’
lis, et en savent beaucoup davantage. Oublierons-nous dans les Femmes
savantes
un de ces traits qui confondent? C’est le mot de
syché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin, les Femmes
Savantes
, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade imaginai
quait. Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes
Savantes
devint intelligible. On cessa de turlupiner à la
vent entrer en parallèle avec le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes
Savantes
, etc ; mais plus d’un trait, dans ces première pr
oup de choses qui ressemblent aux Précieuses Ridicules, et aux Femmes
Savantes
de Molière. Tome I, p. 33-34 1704, Furetiri
mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une Comédie des Femmes
Savantes
, elle supprima sa dissertation. Dans le fort de l
13 La Scène cinquième du troisième Acte de cette Pièce [Les Femmes
savantes
], est l’endroit qui a fait le plus de bruit. Tris
Tome I, p. 354 Le Silence du Roi sur cette Comédie [Les Femmes
savantes
], causa à Molière le même chagrin qu’il avait épr
. 354 1724, Carpentariana, p. 55-56 Molière a joué dans ses Femmes
Savantes
, l’Hôtel de Rambouillet*, qui était le rendez-vou
er allant voir cette Dame après la première représentation des Femmes
Savantes
où elle s’était trouvée, elle ne put s’empêcher d
olant sur le Théâtre, à la risée publique, dans la Comédie des Femmes
savantes
. Tome I, p. 355-356 cf. 1742, Bolaeana, p.
ana, p. 34 Boileau corrigea deux vers de la première Scène des Femmes
savantes
, que le Poète Comique avait faits ainsi : Quand
ent quelques-uns, qui fournit à Molière l’idée de la Scène des Femmes
savantes
, entre Trissotin et Vadius. La même Scène s’était
’a pas dissimulé. Ménage* disait à ce sujet : « On dit que les Femmes
Savantes
de Molière, sont Mesdames de…63 et l’on me veut f
re, sont Mesdames de…63 et l’on me veut faire accroire que je suis le
Savant
qui parle d’un ton doux. Ce sont des choses cepen
les rôles d’homme en femme. Celui qu’il représentait dans les Femmes
Savantes
, Mde. Jourdain 148, dans le Bourgeois Gentilhomme
syché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin, les Femmes
Savantes
, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade imaginai
quait. Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes
Savantes
devint intelligible. On cessa de turlupiner à la
vent entrer en parallèle avec le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes
Savantes
, etc ; mais plus d’un trait, dans ces premières p
4. Ces jours-ci, le 30 mai, en pleine Académie des Inscriptions, un
savant
français, M. Oppert, reprochait à un autre savant
es Inscriptions, un savant français, M. Oppert, reprochait à un autre
savant
français d’attribuer à un Allemand une découverte
si ce n’est pas en votre compagnie que Molière apprit à se moquer des
savants
d’Outre-Rhin, grands « inspectateurs d’enseignes
de Monsieur. (frere du Roi.) XV. Moliere a joué dans ses Femmes
Savantes
l’Hotel de Rembouillet, qui étoit le rendez-vous
mblable à celle que l’on voit si plaisamment dépeinte dans les Femmes
Savantes
. Cotin avoit introduit Ménage chez Mde. de Rambou
r allant voir cette Dame. Après la premiere représentation des Femmes
Savantes
, ou elle s’étoit trouvée ; elle ne put s’empêcher
réaux, qui lui corrigea ces deux vers de la premiere Scene des Femmes
Savantes
, que le Poëte Comique avoit faits ainsi : Quand
ations sur les sciences, & du soin d’entretenir commerce avec les
savants
. L’un d’eux fait sa déclaration qui est mal reçue
t sans cesse remplie de femmes aussi ridicules qu’elle, & de faux
savants
. L’un d’eux, appellé Hortense, déclare l’amour qu
tant au grand mérite d’une piece que le génie de l’Auteur. Les Femmes
savantes
seroient moins parfaites, si le hasard n’avoit pa
ngé, qu’il a déridé le front de ses auditeurs. Que seroit-ce si, plus
savant
dans l’art d’imiter son maître, il eût fait rire
Misanthrope qu’ils trouvoient détestable ? Quand l’Avare, les Femmes
savantes
& ses meilleures pieces sont tombées aux prem
r Scott… Elle avait eu le malheur de voir à Argitti-Rooms les miladys
savantes
. Tricot Ah ! Les Femmes savantes. L’Anglai
voir à Argitti-Rooms les miladys savantes. Tricot Ah ! Les Femmes
savantes
. L’Anglais Yes… Et elle avait jeté au feu le
es complètement vouées à la moquerie, telles que la Bélise des Femmes
savantes
, Mme Pernelle et la comtesse d’Escarbagnas, ne vo
r un dernier et plus vif enseignement, nous le voyons dans Les Femmes
savantes
faire de nouveau justice de cette affectation, de
de tout ; Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante ; Et j’aime que souvent aux q
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent aux questions qu’on fait
est de faire rire : voilà la vérité. Quand Molière a écrit les Femmes
savantes
, le Misanthrope, même le Tartuffe, il songeait à
ueur avec laquelle sont accusés les traits des personnages, la mesure
savante
avec laquelle le ridicule est porté graduellement
ait qu’on ne devait ni les blâmer ni s’en offenser : « Les véritables
savants
et les vrais braves ne se sont point encore avisé
ise que Molière fait approuver la philosophie atomistique (Les Femmes
savantes
, act. III, sc. II). — Voir plus loin, sur la ques
are (9 septembre 1668), Le Bourgeois gentilhomme (1670) et Les Femmes
savantes
(1672)20. Vue d’ensemble sur son théâtre Ch
inal de Retz, et M. le Prince auxquels il donna la primeur des Femmes
savantes
et du Bourgeois gentilhomme, aimé du Roi qui le f
Célimène en cas de légitime défense ? Elle n’est, du reste, pas moins
savante
, quand elle se trouve seule avec un de ses préten
e peindre fidèlement toutes les formes de la nature humaine, comme le
savant
de poursuivre toutes les vérités avec une souvera
théâtre vaut l’école de la vie ; et c’est sa gloire. Les Femmes
savantes
(1672) I. Faits historiques Les Femmes
Les Femmes savantes (1672) I. Faits historiques Les Femmes
savantes
sont une suite des Précieuses ridicules. Les trav
serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre que leurs grimaces
savantes
, leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de l
» N’était-ce pas là montrer comme en lointaine perspective Les Femmes
savantes
, et tracer d’avance un léger crayon de cette comé
Pour ce qui est de Ménage, le cas peut rester douteux ; car plus d’un
savant
eut alors le travers de piller les Grecs et les L
n parti, non sans courage162, notamment lorsqu’il défendit Les Femmes
savantes
contre la colère des salons. En effet, il eut le
voient punies de leur vanité par le bonheur d’une rivale. Les Femmes
savantes
sont dupes sans être corrigées. Admirons donc ave
ngouement pour la science ; car elle voudrait régner sur un cercle de
savants
et de poètes, diriger une académie, lui imposer d
use173. Les Pédants. Trissotin. Sottise et bassesse Au trio des
Savantes
répond le duo des Pédants. Quel maître sot que ce
as n’apprend point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si
savants
en bons mots ; En cuisine peut-être auraient été
de tout ; Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
, afin d’être savante ; Et j’aime que souvent aux
lui veux point la passion choquante De se rendre savante, afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent aux questions qu’on fait
ont tout être moral a besoin pour accomplir sa destinée ? « Une femme
savante
de profession est odieuse, dit Sainte-Beuve ; mai
partis religieux par un bref du pape Clément IX. 20. Dans Les Femmes
savantes
, Cotin et Ménage seraient déguisés sous les noms
ion outrée. 71. P. 144, t. II, édition Aimé Martin. 72. Les Femmes
savantes
. 73. La Critique de l’École des femmes. 74. Do
la satire sur Les Femmes : Qui s’offrira d’abord ? Bon, c’est cette
savante
Qu’estime Roberval, et que Sauveur fréquente. D’
cette affaire un accommodement. 177. La Bruyère disait d’une femme
savante
: « C’est une pièce de cabinet qu’on montre aux c
érieusement combien de scenes & de vers il faut dans un acte. Des
Savants
ont dit, & écrit plus sérieusement encore, qu
; comme dans les médicaments, par les nombres impairs. La réponse des
Savants
sur le nombre des scenes est encore plus plaisant
eut l’Abbaye d’Aubignac & celle de Meimac. Il joua dans le monde
savant
une sorte de rôle. Il fut tour à tour Grammairien
se tournant souvent vers la cantonnade, pour apostropher un prétendu
savant
avec lequel il vient d’avoir une dispute très viv
rit, & demande ensuite gravement au Docteur quel est son avis. Le
Savant
fait un grand raisonnement pour prouver que de to
dans toutes les sciences naturelles, morales & politiques ; homme
savant
, savantissime, per omnes modos & casus ; homm
ble ». Comme Socrate jadis, et avec plus d’énergie encore, à tous les
savants
gonflés de fausse science, Molière crie qu’ils ne
ertes ; et pour être convaincus qu’en définitive, l’auteur des Femmes
savantes
n’a nullement admis … Qu’une femme en sait toujo
de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante… De son étude enfin je veux q
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
… De son étude enfin je veux qu’elle se cache Et q
sidas, vous nous assommez avec vos grands mots. Ne paraissez point si
savant
, de grâce ; humanisez vos discours et parlez pour
ême, fait infiniment plus d’impression sur les auditeurs que les plus
savants
raisonnements du monde : Argan. Je ne mettrai
ome I, numéro 10, 1er janvier 1880 Alfred Friedmann : Les Femmes
savantes
et les Meininger à Wien Le Moliériste : revu
eater, l’ancien Opéra-Comique Viennois, une représentation des Femmes
savantes
par la troupe, en ce moment ambulante, du Duc de
reproduire un salon du temps de Molière. Cette traduction des Femmes
savantes
est du savant Dr Werther, directeur du théâtre de
alon du temps de Molière. Cette traduction des Femmes savantes est du
savant
Dr Werther, directeur du théâtre de Mannheim. Les
rendu il y a quelques années Le Malade imaginaire, et hier Les Femmes
savantes
. [1880-01] Dr Alfred FRIEDMANN. Mondorge : L
en critique. Je soumets humblement les réflexions qui précèdent à nos
savants
amis les moliéristes, en leur demandant leur avis
e a été unanime à retracer les mérites de l’homme, du littérateur, du
savant
, du critique. Nous n’avons à parler ici que du mo
de l’enseignement, et où, depuis quelques années, les hommes les plus
savants
et les plus distingués s’occupent d’insuffler une
à apprendre et à réciter des scènes de L’École des femmes, des Femmes
savantes
ou du Misanthrope, et vont même jusqu’à essayer d
sseur digne de lui. Puis ce sont Le Misanthrope, Tartuffe, Les Femmes
savantes
qu’on a essayé de traduire en vers. Mais aucune d
terdam en jouent parfois une ou deux scènes. La traduction des Femmes
Savantes
, qui d’ailleurs n’était pas neuve, avait en outre
due, et l’on souffrait de ne pas retrouver, dans la bouche des femmes
savantes
et de leurs acolytes, la finesse du bel esprit et
gk Thym, professeur à l’école des Beaux-Arts d’Amsterdam, littérateur
savant
et poète distingué, a donc fait une œuvre fort ut
digne, à tant de titres, et par sa richesse, et par le goût si sûr du
savant
qui l’avait formée, de devenir une propriété nati
itée par Molière. Esprit toujours en éveil, chercheur curieux, actif,
savant
jusqu’aux ongles, M. Sardou s’inquiète de tout ce
autorisés, que la mort vient d’enlever en plein labeur, au milieu de
savants
travaux, brutalement interrompus. Voici la répons
gens de robe longue, membres du Parlement, des Conseils suprêmes, des
savants
, etc. ; c’est celui que portent Pellisson dans le
dicules et de L’École des maris, avec deux caractères pris des Femmes
savantes
, et quelques petits discours de La Comtesse d’Esc
ire des parties. » Le grammairien Vaugelas est nommé dans Les Femmes
savantes
; et Vadius y renvoie Trissotin à « l’auteur des
es M. Ch. Nuitter a consacré dans Le Moliériste une si curieuse et si
savante
notice, deux m’ont paru plus importantes que les
revue mensuelle, tome II, nº 19, 1er octobre 1880, p. 216-217. Notre
savant
collaborateur Paul Lacroix a publié récemment, ch
Et voici ce que je me propose : d’abord, de ne pas imiter ceux de nos
savants
qui, faute d’humaniser leur savoir, semblent affe
est un intendant : chez Molière Métaphraste est un précepteur, et son
savant
galimatias est bien plus naturel. La ruse de Valè
oïne de Chappuzeau n’affecte que le ridicule de s’entretenir avec des
savants
; celles de Molière poussent l’affectation jusque
atelier. Chapelle était furieux d’avoir pris un frère quêteur pour un
savant
; Molière, mettant à profit sa méprise, dit grave
ut ce qu’il y avait d’hommes de bien à la cour, et par les véritables
savants
de la ville, généralement estimé pour la droiture
s hommes si rares, à tant de titres ! Année 1672. Les Femmes
savantes
; La Comtesse d’Escarbagnas. Molière, tourmenté
e livrer aux charmes de la composition ; aussi, la comédie des Femmes
savantes
fut-elle plus de quatre ans sur le bureau : on en
de Molière, et dans lequel le poète latin avait la préférence. Si la
savante
madame Dacier n’était pas impartiale, du moins fu
esprit au jargon pédantesque de la fausse philosophie, et Les Femmes
savantes
nous prouveront s’il y réussit. Molière avait enc
tous les jeunes littérateurs, et il l’épargna si peu dans Les Femmes
savantes
, d’abord sous le nom de Trissotin, ensuite sous c
rfaite : on n’y peut trouver à redire ni à critiquer. Les Femmes
savantes
. Les Femmes savantes et La Comtesse d’Escarb
er à redire ni à critiquer. Les Femmes savantes. Les Femmes
savantes
et La Comtesse d’Escarbagnas se suivirent de très
eur, lutter contre Le Misanthrope. Tartuffe l’emporte sur Les Femmes
savantes
, par l’importance du sujet ; il est plus beau, pl
hautes sciences76 ; mais nous remarquerons, dans la fable des Femmes
savantes
, encore plus d’art que dans celle du Tartuffe, pu
toujours juste, disait à ses amis les plus intimes : « Si Les Femmes
savantes
ne me conduisent pas à l’immortalité, je n’y parv
cène, sont fort embarrassées pour faire un pareil reproche aux Femmes
savantes
; il faut venir à leur secours. Desmarets a, dan
je leur offre pour modèle la cinquième scène de l’acte III des Femmes
savantes
. Vadius et Trissotin s’y donnent d’abord mutuelle
. Parmi les critiques qu’on se permet contre la comédie des Femmes
savantes
, on distingue celles-ci : Le sujet n’est pas int
és de tout, Mais je ne lui veux pas la passion choquante De se rendre
savante
, afin d’être savante ; Et j’aime que souvent aux
e lui veux pas la passion choquante De se rendre savante, afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent aux questions qu’on fait,
au point qu’il ne se montra plus en public après le succès des Femmes
savantes
; que la princesse de Montpensier et madame de Ro
dans ses observations sur les comédies de Molière, article des Femmes
savantes
, ajoute, en parlant de Cotin : Les Satires de D
daigné pour ne pas s’occuper de lui ? D’ailleurs, l’auteur des Femmes
savantes
eut-il le moindre dessein de blesser l’honneur, l
a l’air de ressembler. Philaminte, Armande, Bélise sont trois fausses
savantes
; mais l’une est altière, l’autre prude, la derni
à le dire ; aucun dénouement ne peut être comparé à celui des Femmes
savantes
. Parmi les dénouements à citer, on distingue ceux
joutent à leur portrait quelque trait nouveau ; dans celui des Femmes
savantes
, Philaminte veut corriger le style barbare des no
ances se réunissent pour nous faire préférer le dénouement des Femmes
savantes
à tous ceux que nous connaissons. De la tradit
dessous, plus dangereux encore d’aller au-delà. La comédie des Femmes
savantes
est une des pièces où la plupart des acteurs affe
ir à mon décret contre la calomnie. 56. Encore trop scrupuleusement
savante
. 57. Cette malignité a été parodiée : « des comé
. M. le Texier a lu dernièrement une pièce de Molière chez une de nos
savantes
qui, n’ayant plus à craindre l’auteur, l’a traité
st posée, en somme dans les pièces à thèse (Clitandre dans les Femmes
savantes
, Cléante dans Tartuffe). Dans les pièces où il ne
artuffe, à Don Juan, à Amphitryon, au Malade imaginaire ni aux Femmes
savantes
, il faut cependant que cela ait une raison et acc
e, Amphitryon, Don Juan, Tartuffe, le Malade imaginaire et les Femmes
savantes
. II est bien étrange que Rousseau n’ait pas atta
uée par le vice de son chef, à savoir par l’avarice, comme les Femmes
savantes
sont une famille disloquée par le travers de son
oût d’attaquer Molière relativement à cette pièce. Quant aux Femmes
savantes
, d’abord il eût été assez difficile à Rousseau de
à fait invraisemblables. il y a quelque chose de cela dans mes Femmes
savantes
où, comme si je m’étais conformé à votre avis, je
vrai, qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incriminé les Femmes
savantes
, et cette raison est très bonne : c’est que, sur
t cette raison est très bonne : c’est que, sur la question des Femmes
savantes
, Rousseau est exactement de la même opinion que l
s, Rousseau est exactement de la même opinion que l’auteur des Femmes
savantes
, si tant est qu’il n’en soit pas plus que l’auteu
avantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus que l’auteur des Femmes
savantes
, et ce qu’il lui aurait peut-être reproché, s’il
lement Philinte pour un raisonneur) ; il n’y en a pas dans les Femmes
savantes
; car Clitandre est partout dirigé et inspiré par
nds échecs ? Tout simplement Don Juan, le Misanthrope et les Femmes
savantes
; seul Tartuffe, à cause de l’irréligion national
pur et simple courtisan, qui fait l’éloge de la cour dans les Femmes
savantes
, où l’on ne voit pas très précisément qu’il ait a
sur cette question ; et c’est pourquoi nous n’en viendrons aux Femmes
savantes
qu’après avoir examiné l’École des Maris et l’Éco
dent et sont proprement même chose : Héroïnes du temps, Mesdames les
savantes
, Pousseuses de tendresse et de beaux sentiments,
Or, cette doctrine, précisément la même, sera répétée dans les Femmes
savantes
: mais mise dans la bouche du personnage sympathi
ise dans la bouche du personnage sympathique, de sorte que les Femmes
savantes
sont très symétriquement la contrepartie et le co
as n’apprend point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si
savants
en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été
. Si l’École des Maris est en contradiction flagrante avec les Femmes
savantes
sur la question de l’éducation des femmes, elle e
qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les Femmes
savantes
, de même il réfute, un peu, l’anecdote Chrysalde-
iront aux partisans de l’ignorance féminine, et ils riront des femmes
savantes
tant qu’ils voudront. » Du reste, qu’on ne me fas
e, parce que postrema homines meminere, c’est comme auteur des Femmes
savantes
que Molière se présente à nous, c’est comme conte
: « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas
savantes
? Par quelles lois, par quels édits, par quels re
cent fois mieux une fille simple et grossièrement élevée qu’une fille
savante
et bel esprit qui viendrait établir dans ma maiso
e prendra les siens. Elle vaudra mieux pour lui que si elle avait été
savante
; il aura le plaisir de lui tout enseigner. » To
asculine ; elle devra être une coquette infiniment avisée, adroite et
savante
. Certainement, le portrait est incohérent et le p
éjugé qu’on se moque et le préjugé que l’on flagelle. Dans les Femmes
savantes
? Où est le préjugé ? Où est la convention ? Il y
é, est-ce ce préjugé qui est raillé et qui est vaincu dans les Femmes
savantes
? Point ; c’est la passion elle-même, c’est la va
plaidoyer, un des deux grands plaidoyers, au moins, contre les femmes
savantes
, soit mis dans la bouche de Martine qui, congédié
la Nicole du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les Femmes
savantes
, vraies filles de la nature s’il en fut, qui ne f
uisque cette même thèse, exactement la même, il la met, en ses Femmes
savantes
, dans la bouche d’Henriette. Il croit que cette t
de si c’est là la moralité que Molière veut qui soit celle des Femmes
savantes
, et si l’on peut le soutenir sérieusement, solenn
ération bouffonne jusqu’au burlesque de la pensée générale des Femmes
savantes
, que Molière s’amusant à se moquer un instant de
ent si mal reçus ; voilà pourquoi l’Avare, le Misanthrope, les Femmes
savantes
, l’École des Femmes n’eurent d’abord aucun succès
tourdi eut plus de succès, que le Misanthrope, l’Avare, et les Femmes
savantes
n’en eurent depuis. C’est qu’avant l’Étourdi on n
avait besoin ; à peu près comme à l’opéra, après une musique noble et
savante
, on entend avec plaisir ces petits airs qui ont p
mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie des Femmes
savantes
, elle supprima sa dissertation. L’Amphitryon de M
iage forcé valussent L’Avare, Le Tartuffe, Le Misanthrope, Les Femmes
savantes
, ou fussent même du même genre. De plus, comment
on fit pour ce spectacle, firent pardonner ses défauts. Les Femmes
savantes
, Comédie en vers et en cinq actes, représentée
ston de France, la scène que Molière a si bien rendue dans Les Femmes
savantes
. Le malheureux Cottin écrivait également contre M
oussé là-dessus la licence au dernier point. Il joue, dans les Femmes
Savantes
, l’Abbé Cotin ; & crainte qu’on ne l’ignore,
astâ peritus, bellicosus : bon guerrier. Dorinde. Idem : brave &
savant
militaire. Dorante. Idem : soldat expert, adroit
le soin de le régler sur la signification de son nom. D’ailleurs les
Savants
seuls apperçoivent la faute, au lieu que les orei
12. LES FACHEUX. ACTE III. Scene II. Caritidès. Oui, je suis un
savant
charmé de vos vertus ; Non pas de ces savants don
ritidès. Oui, je suis un savant charmé de vos vertus ; Non pas de ces
savants
dont le nom n’est qu’en us. Il n’est rien si com
ptième du deuxième acte du chasseur, la deuxième du troisième acte du
savant
grec, la troisième du troisième acte de l’homme q
c’est un modèle. Voilà tout ce qu’il y a dans la pièce. LES FEMMES
SAVANTES
. Chef-d’œuvre encore. La première scène du pre
manqué à la grammaire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes
savantes
et leur parle raison ; au troisième acte, les scè
son autorité sur ses jeunes élèves, d’être en relations avec les plus
savants
hommes de l’Europe. On parlait de sa correspondan
s s’en retrouvent dans le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les Femmes
Savantes
; mais il eut pu y puiser encore, entre autres ce
lle le court et joli rôle de Léonor, qui lui ressemble tant. Les plus
savants
commentateurs prétendent que la pièce est tirée d
’esprit; c’étaient des hommes si raisonnables, M. Rohault surtout, le
savant
physicien ! Si quelquefois, dans une causerie int
e elles. Tartuffe était fini, le Misanthrope était fini... Les Femmes
Savantes
étaient loin encore dans l’avenir et bien imprévu
arriver à Cléante ( dans Tartuffe ), et à Clitandre ( dans les Femmes
Savantes
) ? Qui, plus que lui, a vulgarisé le bon sens et
e une certaine Martine, qui servit d’original à la Martine des Femmes
savantes
; Molière eut la singulière idée de lui faire joue
et antique cette fois, mais forme nouvelle, toute française, naïve et
savante
, que Molière seul et La Fontaine ont connue. Voye
rtuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’École des Femmes aux Femmes
Savantes
? Et, parmi ses pièces en prose, comparez Don Jua
e toute ses créations féminines, le rôle d’Henriette, dans les Femmes
savantes
. Cependant il joua dans cette pièce, non plus, co
ima, et en avoir été sevré aussi cruellement qu’il le fut. Les Femmes
savantes
furent représentées le 11 mars 1672. La comédie a
int de succès. XXX. Six mois après la représentation des Femmes
savantes
, en septembre 1672, Armande devint mère pour la t
deleine. Madeleine Béjart, un mois après la représentation des Femmes
savantes
, en février, était morte. Béjart aîné était mort;
IV. 3° De la haute comédie. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes
savantes
. — Des autres pièces de Molière. — § V. Des sourc
cieuses ridicules, autre ébauche admirable, d’où sortiront les Femmes
savantes
; de Sganarelle : quatre comédies d’intrigue, mêm
IV. De la haute comédie. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes
savantes
. Ce mot de haute comédie n’appartient pas seule
désormais contre lui notre conscience et notre vanité. Les Femmes
savantes
. Le Misanthrope, le Tartufe acquittaient Moli
était l’organe. Cependant, six ans après, il faisait jouer les Femmes
savantes
. C’était un retour vers comédie modérée, dont le
l’entendait non-seulement du poète philosophe, mais du poète comique,
savant
entre tous dans son art. Le prince de Condé louai
s parlent, dans les changements que subit la langue générale, devient
savante
. Elle n’arrive dans la plénitude de son sens qu’a
ais à quel coin se marquent les bons vers. Dans les combats d’esprit,
savant
Maître d’escrime, Enseigne-moi, Molière, où tu tr
ait sous son nom verser la Chanmeslé. Ne crois pas toutefois, par tes
savants
ouvrages, Entraînant tous les cœurs gagner tous l
ce nom, et dont Molière a usé dans les Précieuses et dans les Femmes
savantes
: c’est les Visionnaires, de Desmarets de Saint-
es ; c’est la question de leur instruction qu’il pose dans les Femmes
savantes
. Tartufe est un autre fragment d’une conception d
nt je me défierais, si j’étais que d’Horace ! Plus naturelle et moins
savante
, moins piquante aussi que l’Isabelle de l’École d
Maris, elle n’aura jamais la grâce enjouée de l’Henriette des Femmes
savantes
. Pour Arnolphe, Molière lui-même a pris soin de n
« sincère Eliante » départage Alceste et Philinte, et dans les Femmes
savantes
, où ce n’est pas le bonhomme Chrysale, ni le beau
qu’on suppose, Que la science soit pour gâter quelque chose. (Femmes
Savantes
, IV, III.) ou bien : Le Ciel, dont nous voyons
t-puissant, Pour différens emplois nous fabrique en naissant. (Femmes
Savantes
, I, I,) Et cependant ces chevilles bien loin d’ê
’en puis raisonner, Qui blesse la pensée, y fasse frissonner. (Femmes
Savantes
, I, I.) Toutes ces « chevilles » manifestement s
il tend (Tartufe, Don Juan) ; à quoi il aboutit (Misanthrope, Femmes
Savantes
). Le style et la versification. L’Influence : s
est par cette raison qu’il applaudit à tous les entr’actes des Femmes
Savantes
, & qu’il critique ceux de George Dandin. Ne p
ndin. Ne prenons qu’un exemple dans chacune de ces pieces. LES FEMMES
SAVANTES
. ACTE I. Scene V. Clitandre, seul. Clitandre a
un défaut essentiel. Dans l’exemple que je viens de citer des Femmes
Savantes
, ce que fait Clitandre tient & sert à la mach
plus loin que la comédie et que les théâtres, je ne pense pas que les
savants
s’en puissent affranchir, puisque leur profession
os effroyables grimaces, défendez-moi de celles de nos trop critiques
savants
. Et je m’assure que, si vous m’accordez votre pro
siteur de la musique du ballet, représentant Scaramouche ». Aux plus
savants
docteurs je sais faire la loi, Ma grimace vaut mi
, c’est à cela que se reconnaît la vraie noblesse. TANFURO. Vous êtes
savant
, très savant. IPOCRITO. Au contraire, ignorant, t
a que se reconnaît la vraie noblesse. TANFURO. Vous êtes savant, très
savant
. IPOCRITO. Au contraire, ignorant, très ignorant.
s, était pour les conditions médiocres un titre qui les relevait. Les
savants
y trouvaient ce goût exquis et délicat qui fait l
une cour choisie, nombreuse, sans confusion, modeste sans contrainte,
savante
sans orgueil, polie sans affectation. » La caust
e, ni le roman dramatique d’une intrigue nouée et dénouée avec un art
savant
. C’est une fantaisie poétique qui passe devant no
ignorés de la personne qui en est atteinte. Tel est celui des Femmes
savantes
dans Molière. Ces pédantes, parce qu’elles savent
s la moindre conscience de leur sottise. Parce que je cite Les Femmes
savantes
, à titre d’exemple, je ne voudrais pas que person
rossièretés de sa trop fameuse tirade contre la science et contre les
savants
. Non, Molière, la philosophie « n’apprend point à
inte84, et, pour citer encore une fois, une dernière fois, Les Femmes
savantes
, il n’y en a pas davantage dans ce programme où e
upart de ses collègues du nom d’Ariste ou de Cléante. Dans Les Femmes
savantes
, à Bélise, Philaminte, Armande et Trissotin sont
iquités littéraires de la farce ; c’est ce qu’atteste formellement le
savant
Tiraboschi : Molière, dit-il, a tellement tiré pa
v. 80. Acte Ier, scène x. 81. Aulularia, II, 2. 82. Les Femmes
savantes
, acte V, scène ii. 83. Acte V, scène iii. 84.
à beaucoup près, et ce furent les Précieuses ridicules et les Femmes
savantes
qui portèrent le dernier coup. Les théâtres étran
pas toi qui as inventé ce sublime Misanthrope, le Tartufe, les Femmes
savantes
, et même l’Avare, malgré quelques traits de Plant
on en pouvait tirer d’excellents principes d’économie. Et les Femmes
savantes
! Quelle prodigieuse création ! quelle richesse d
is, et en savent beaucoup davantage. Oublierons-nous, dans les Femmes
savantes
, un de ces traits qui confondent? c’est le mot de
es détracteurs, quand il fit le Misanthrope, le Tartufe et les Femmes
savantes
, que les comédies de caractère et de mœurs étaien
ction IV. Des Farces de Molière, d’Amphitryon, de l’Avare, des Femmes
savantes
, etc. La Comtesse d’Escarbagnas, le Médecin m
ssant, dont il faut assaisonner le comique moral. Le sujet des Femmes
savantes
paraissait bien peu susceptible de l’un et de l’a
ui l’avait déjà attaqué dans les Précieuses, l’acheva dans les Femmes
savantes
. Mais on fut d’abord si prévenu contre la séchere
las n’apprend point à bien faire un potage. Et Malherbe et Balzac, si
savants
en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été
jours. Molière n’a pas même négligé de distinguer les trois rôles de
Savantes
par différentes nuances; Philaminte, par l’humeur
il édifice. Mais les véritables continuateurs de son œuvre furent les
savants
qui enfermèrent leur pensée dans le cercle des ob
n pas en rêve, comme un poète, ni même dans sa bibliothèque, comme un
savant
, mais en réalité, par le bateau à vapeur et par l
uerie, l’insulte, et osent faire des reproches à Dieu394. Aux yeux du
savant
véritable, tout est bien, parce que tout est natu
t aussi l’harmonie d’une pièce telle que Le Misanthrope ou Les Femmes
savantes
, qu’aucune scène n’y saurait être ajoutée, retran
Le ridicule qu’il mit en avant, le prétexte de la comédie des Femmes
savantes
, ce fut, il est vrai, la pédanterie de ces ménagè
illes453. Ce ton est sans proportion avec le petit travers des femmes
savantes
, si exceptionnel, si peu redoutable. Molière a pr
poète au moment même où il le faisait perdre à l’Europe : Les Femmes
savantes
paraissent avec la guerre de Hollande454. Ce Desc
araissent avec la guerre de Hollande454. Ce Descartes, que les femmes
savantes
admiraient et lisaient, avait commencé, contre l’
417. Duclos. 418. Bien lui prend de n’être pas de verre. Les Femmes
savantes
, III, ii. 419. Taine, Histoire de la littérature
us mon esprit / À consentir pour vous à ce dont il s’agit. Les Femmes
savantes
, acte IV, scène ii. 445. Tallemant. 446. Lettre
imité ! Il faut plaindre Plaute de n’être pas né dans un siecle aussi
savant
que le nôtre sur l’art dramatique. Continuons. P
adresse. Deux exemples suffiront : nous les prendrons dans les Femmes
Savantes
& le Tartufe. LES FEMMES SAVANTES. ACTE V. Sc
s les prendrons dans les Femmes Savantes & le Tartufe. LES FEMMES
SAVANTES
. ACTE V. Scene I. Ariste. J’ai regret de trouble
audrait entreprendre l’histoire universelle du genre humain. Les plus
savants
se sont contentés d’écrire un chapitre ou deux de
e, urbanité, — habile à parler des choses de la guerre, ingénieuse et
savante
à parler des choses de l’amour ! De cette Cité du
veut tromper Dieu et qui se trompe elle-même ? Où remplacer la femme
savante
« que l’on regarde comme on fait d’une belle arme
utres sont venus à la suite de ceux-ci ; nous n’avons plus Les Femmes
savantes
de 1666, nous avons les bas-bleus de 1830 et anné
faire aujourd’hui la comédie : des Précieuses ridicules et des Femmes
savantes
, irait chercher ses modèles dans un milieu de bas
passions du cœur, il n’a pas moins changé que le chapitre de La femme
savante
. On n’a entendu parler, de nos jours, en fait de
la traduction banale des beaux esprits, à l’enthousiasme écrasant des
savants
et des commentateurs ? Mademoiselle Mars est part
s ayant entendu dire que Molière voulait faire une comédie des Femmes
savantes
, elle supprima sa dissertation. 207. Dacier, A
u sujet qu’il traite. Les vers du Tartufe, du Misanthrope, des Femmes
Savantes
, sont bien différents de ceux du Cocu imaginaire.
i pourrez en composer d’approchants à ceux du Misanthrope, des Femmes
Savantes
& du Tartufe. Je cite les premiers qui me tom
oins simple et moins incorrecte en son langage que Martine des Femmes
savantes
, dont le patois rustique ne saurait contraster tr
y ont reconnu le péché originel effacé par la rédemption ; enfin, un
savant
danois de nos jours y a découvert un mythe moral,
e son génie, tels que Le Misanthrope, Tartuffe, L’Avare et Les Femmes
savantes
. La seconde comprend ces pièces, tantôt héroïques
- elles pu prendre place entre Le Bourgeois gentilhomme et Les Femmes
savantes
? comment une farce, pleine de sel et de gaieté s
é Beaugénie met à son énigme; la satisfaction qu’il en a et l’analyse
savante
qu’il en fait ; la querelle de maître Sangsue et
le conduisit jusque près du pôle, précisément au même endroit où des
savants
ont été de nos jours vérifier des calculs mathéma
e style qu’on admire dans le Misanthrope, dans le Tartufe, les Femmes
savantes
: ses situations sont moins fortes, mais elles so
t ne consiste que dans une fausse lettre, moyen usé depuis les Femmes
savantes
; et ce n’est pas la seule imitation de Molière, n
. Le public suivait avec un vif plaisir et un réel intérêt ces jeunes
savants
dont la parole était si sûre, si élégante et parf
raîner sur la scène et livrer à la risée du parterre, dans Les Femmes
savantes
, presque sous son nom, avec un sonnet de lui, afi
e envahit le bien d’autrui. Il y a des écrits très bien faits et très
savants
, où vous trouverez accumulés nombre de ces exempl
lointain. Il suit cette marche des passions comme les médecins et les
savants
suivraient une maladie à travers les siècles ; il
les allées et venues de Cléante et de Marianne, elle est devenue bien
savante
, elle dit si bien à son père ce qu’elle a vu ! El
élèbre aussi comme tout à fait charmante ; c’est Henriette des Femmes
savantes
, femme sensée tant que vous voudrez, femme d’un c
non plus s’il s’est jamais placé en face de l’incrédulité doctrinale,
savante
et systématique, pour s’en faire une règle de con
’est le discours, prodigieux d’éloquence, de Chrysale dans Les Femmes
savantes
: « C’est à vous que je parle, ma sœur », où il o
à vous que je parle, ma sœur », où il oppose au portrait de la femme
savante
celui d’une femme d’autrefois, qui savait quoi ?
de Molière. Il l’a encore exprimé dans ce vers très précis des Femmes
savantes
: Il est bon qu’une femme ait des clartés de tou
hommes, à nous, qu’il appartient par nature d’être lettrés, érudits,
savants
, géomètres, jurisconsultes ; et aux femmes, suiva
er ; l’honneur en revient à Molière. Prenez les types des professions
savantes
que vous avez sous les yeux maintenant ; prenez l
calculez combien il a fallu d’années avant qu’un médecin, un juge, un
savant
, un avocat, un procureur, un notaire, devinssent
asion d’écrire, en les transformant, Le Malade imaginaire, Les Femmes
savantes
, George Dandin, Tartuffe même ; non pas Tartuffe
cienne comédie, combien de temps s’est écoulé avant qu’un médecin, un
savant
, un juge, un procureur, un avocat, un notaire dev
se de Weiss, alors que, professeur, il étudiait, avec la curiosité du
savant
et de l’historien, le génie particulier de ceux q
nage de Molière n’est nullement un fait avéré. — On peut voir dans la
savante
notice de M. Paul Mesnard sur Molière publiée en
an, Acte II, sc. iii. 24. Tartuffe, Acte I, sc. i. 25. Les Femmes
savantes
, Acte I, sc. i. 26. Le Malade imaginaire, Acte
ve, de négative : ces termes seuls me font décider que Belise est une
savante
. Chaque personnage de Moliere se peint par sa dic
aux dévots, des chasseurs, des médecins, des apothicaires, des femmes
savantes
, ils parleroient sur le même ton, & s’exprime
; savoir prendre à propos le ton du bourgeois, de l’homme de Cour, du
savant
, de l’ignorant ; & malheur à tout Auteur dram
ieux où l’on représentoit la comédie. Toutes ces recherches sont très
savantes
; mais tâchons de dire quelque chose qui ait rapp
écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit ; Que c’est être
savant
que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux
re bonne piece de notre Auteur ; mais il a fait après elle les Femmes
savantes
, l’Avare, le Tartufe : & je conclus de là, av
istrait, dont j’ai déja parlé dans ce chapitre, avec celui des Femmes
Savantes
. Il est question dans les deux comédies de rompre
éâtre moins prodigieuse. Prenons pour modele le dénouement des Femmes
Savantes
. L’humeur impérieuse de Philaminte, la foiblesse
ses écrits. Voltaire aussi le déclare mauvais poète, mais homme fort
savant
, et, ce qui est étonnant, bon critique. Voltaire
a d’elle comme désapprobateur de sa passion pour le duc de Lauzun. Le
savant
Huet, évêque d’Avranches, fut aussi de sa société
de la manière exactement dont le fait est représenté dans les Femmes
savantes
. Ménage lui-même reconnaît dans une de ses lettre
s qu’une nouvelle édition des œuvres de Molière ne voie le jour ; des
savants
sont occupés sans cesse à rechercher et à épurer
la finance ? « Quelle superbe collection de bas-bleus dans Les Femmes
savantes
, quel modèle de coquette que la Célimène du Misan
la Commedia dell’ arte ont personnifié l’esprit national. Bologne, la
savante
, est incomplète sans le Docteur ; Bergame, c’est
La Comtesse d’Escarbagnas (divertissement). Chrysale dans Les Femmes
savantes
. Argan dans Le Malade imaginaire. Au dire de ses
montre Molière venant, deux jours avant la représentation des Femmes
savantes
, se défendre contre le bruit qui courait que Tris
ipons et honnêtes gens, malades et médecins, philosophes de hasard et
savants
de pacotille, bref un monde entier, tout un monde
r. Il faisait Philinte dans Le Misanthrope, Trissotin dans Les Femmes
savantes
, Jupiter dans Amphitryon, etc. Hubert (André), a
l joua Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste dans Les Femmes
savantes
. Le beau petit baron, comme on disait, avait auss
ement, mais se distingua réellement dans le rôle de Bélise des Femmes
savantes
. De Brie (Catherine Le Clerc du Rozet, demoisell
06. Elle jouait aussi Mariane dans L’Avare et Armande dans Les Femmes
savantes
. Du Parc (marquise Thérèse de Gorlas, demoiselle
_ Ci-gît cet héroïque auteur, Qui fit d’un sage un imposteur, Et des
savants
en médecine, Des bourreaux et gens sans doctrine.
llet des Incompatibles a été réimprimé aussi à la suite du curieux et
savant
travail de M. Lacroix sur la Jeunesse de Molière
, Plutarque universel (tome Ier, in-4, 1866). 23. Voyez dans le très
savant
et amusant ouvrage de M. Édouard Fournier, Le Rom
dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes
savantes
, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué
t eue avec Ménage ; poussant plus loin la satire, l’auteur des Femmes
savantes
alla jusqu’à reproduire un sonnet célèbre de Coti
er de tout ; A faire aux nouveautés, dont je suis idolâtre, Figure de
savant
sur les bancs du théâtre ; Y décider en chef, &am
son caractere, le place bien loin de son modele. MOLIERE. Les Femmes
savantes
. Bélise croit tous les hommes épris de ses char
Imitateur de Moliere dans les dénouements. MOLIERE. Les Femmes
savantes
. Philaminte veut marier sa fille Henriette avec
Le Misanthrope, Le Tartuffe, Le Bourgeois gentilhomme et Les Femmes
savantes
ne sont que des chapitres, et les plus importants
par les traits qui frappent Philaminte, Armande et Bélise. Les Femmes
savantes
, n’en déplaise aux Vadius et aux Trissotins, frap
cle. Et d’abord, quand on a lu Le Misanthrope, Tartuffe et Les Femmes
savantes
, on a peine à comprendre les critiques que Fénelo
ment. Cette Hroswitha (Rose blanche) était une religieuse mystique et
savante
du couvent de Gandersheim en Brunswick. Elle voul
encore dans le recueil des frères Parfaict, recueil qui doit tant aux
savants
abbés Sallier, Desmarais, Contet, que l’on trouve
i se trouve, paraît-il, aux archives de cette ville, et dont M. votre
savant
bibliothécaire m’a bien voulu donner un séduisant
aussi tout imprégné de la saveur du vieux sel gaulois; l’autre, tout
savant
qu’il est, n’offre que des scènes sans vigueur, u
e devaient blesser son goût, irriter sa verve : il composa Les Femmes
savantes
; Philaminte, Bélise et Armande offrirent à la vi
aqué dans Les Précieuses ridicules. Pour rendre le travers des femmes
savantes
encore plus saillant, Molière s’est plu à leur op
ement de L’École des maris ? Quoi de plus simple que celui des Femmes
savantes
? Quoi de plus pathétique et de plus profond que
çu avec une froideur qui ressemblait à de la malveillance. Les Femmes
savantes
n’obtinrent pas un accueil plus favorable ; mais
si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les Femmes
savantes
, madame Jourdain, dans Le Bourgeois gentilhomme,
rs peintres célèbres Étaient de ces honneurs funèbres. Ayant de leurs
savants
pinceaux Été l’un des objets pins beaux. Item, en
Athalie, que de La Jalousie du Barbouillé au Tartuffe, ou aux Femmes
savantes
.
ontraste piquant les groupes inimitables du Misanthrope et des Femmes
savantes
; avec quelle différence il traite le Comique nob
ême honneur ! C’est une gloire que Molière eut encore dans Les Femmes
savantes
. C’est qu’il ne s’est pas contenté de peindre les
que le Tartuffe ? de plus aride en apparence que le sujet des Femmes
savantes
? Et ce sont les chefs-d’œuvre du Théâtre. Quoi d
comédies de caractères, comme le Misanthrope, le Tartuffe, les Femmes
savantes
, c’est un philosophe et un peintre admirable. Dan
Festin de Pierre. Cette note fit du bruit, et l’on en conclut avec le
savant
bibliographe, auteur de la découverte, que l’édit
gourmander. Le nombre des notes importe peu. Eût-on, comme Scalésius,
savant
éditeur de Perse4 , le rare bonheur de joindre tr
er, faisaient leur possible pour décrier sa pièce. Quelques personnes
savantes
et délicates répandaient aussi leur critique : le
n’avait fait : il se livra avec plus de fermeté aux courtisans et aux
savants
, qui le recherchaient avec empressement : on croy
e roi n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard de ses Femmes
savantes
, que Sa Majesté en avait eu auparavant au sujet d
es trois sortes de personnes qu’il avait à divertir, le courtisan, le
savant
, et le bourgeois. La cour se plaisait aux spectac
Mais quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques ! » Tous les
savants
ont porté à peu près le même jugement sur les ouv
si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans les Femmes
savantes
; madame Jourdain, dans le Bourgeois gentilhomme,
trois années. Elle joua d’original le rôle de Bélise dans les Femmes
savantes
. ARMANDE BÉJART, Mademoiselle Molière. Arm
eintres célèbres140 Étaient de ces honneurs funèbres, Ayant de leurs
savants
pinceaux Été l’un des objets plus beaux. Item, en
s initiés dans les anciens mystères de la comédie française, les plus
savants
dans ses annales, et qui avaient fouillé le plus
u, et dans le noble et haut comique de l’École des Femmes, des Femmes
savantes
, du Tartuffe, de l’Avare, du Misanthrope, etc. »
87. Rohault, célèbre physicien, auteur de plusieurs ouvrages que les
savants
consultent encore. On croit qu’il servit de modèl
t l’apologiste de l’abbé Cotin dans le compte qu’il rendit des Femmes
savantes
. (Voyez le Mercure galant, année 1672.) 96. Boi
mais, ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie des femmes
savantes
, elle supprima sa dissertation. (V.) – Ceci est u
blable peut avoir donné lieu à celle-ci. On sait que, dans les Femmes
savantes
, Molière a joué Ménage et l’abbé Cotin sous le no
ut joué. 115. Ce fut peu de temps après la représentation des Femmes
savantes
que Louis XIV demanda à Boileau quel était le plu
toutes ses actions, modeste à recevoir les éloges qu’on lui donnait,
savant
, sans le vouloir paraître, et d’une conversation
curieuses, on y perdrait sa peine et son patois. La race obstinée et
savante
de ces chroniqueurs du théâtre s’est perdue, ou p
aire sa petite preuve d’érudition. Mais quand pour avoir l’air d’être
savant
, vous n’avez qu’à dire, stans pede in uno , et d
— Entre ces deux médecins si profonds, si comiques, si admirablement
savants
, Odry, voyant qu’il n’y comprenait rien, s’est mi
e, si bien contée par la belle Laurette. Gillette était la fille d’un
savant
médecin nommé Gérard. — En mourant, Gérard laissa
rohan, Madame Desmousseaux. — Mlle Mante et Mlle Judith. — Les Femmes
savantes
. — Amphitryon La comédie des Femmes savantes
Judith. — Les Femmes savantes. — Amphitryon La comédie des Femmes
savantes
est une de ces rares merveilles que le temps semb
es que le temps semble rajeunir. Dans vingt ans la comédie des Femmes
savantes
aura deux siècles, et l’on dirait qu’elle est fai
r fait si bonne justice des Précieuses, manifestait contre Les Femmes
savantes
cette indignation qui semblait presque inutile ?
a vie littéraire. Ceci nous explique comment cette comédie des Femmes
savantes
est restée pour nous une comédie toute moderne, p
res vénérés. De toutes les comédies de Molière, la comédie des Femmes
savantes
, est peut-être celle qui renferme le plus de rôle
mes, son ironie et sa gaîté ? Assez souvent, cette comédie des Femmes
savantes
est jouée avec un heureux ensemble au Théâtre-Fra
de M. Trissotin et soutenir convenablement l’admiration de ces dames
savantes
? Là est le difficile, et il ne suffit pas de nou
petits appartements, d’un côté Sganarelle, de l’autre côté Les Femmes
savantes
. — Le prologue d’Amphitryon, et la comédie d’Amph
consolateur. Entrez, la maison est ouverte, l’appartement est dans ce
savant
et heureux désordre qui indique un brave homme :
uère le compte d’Anna ; à vrai dire, cet homme de trente-huit ans, ce
savant
modeste, qui aime tant les beaux livres et les oi
instant même, ils oublièrent, les ingrats, Le Misanthrope, Les Femmes
savantes
, Tartuffe, tous ces chefs-d’œuvre sérieux, pour l
Le Misanthrope fut délaissé pour Les Précieuses ridicules, Les Femmes
savantes
pour Les Fourberies de Scapin, et ce fut bien pis
i à celui-là, et pourquoi donc le public du Misanthrope et des Femmes
savantes
accepte, avec tant de bonne grâce et de si grands
miers lustres de sa vie dans une ignorance crasse ; mais pour devenir
savant
, il a pris un précepteur qui lui a appris à épele
le aux élégantes amours, aux belles passions, aux belles manières, au
savant
langage ! Ce Moncade arrive un jour, lui et son v
s de fantaisies. On eût dit, en effet, à voir ce jeune homme bien né,
savant
, hardi, qui vivait dans Paris comme un Bohémien,
était fait de l’art de Molière. Le Misanthrope, Tartuffe, Les Femmes
savantes
, L’Avare, Don Juan, les grands vices, les grands
s celle des Pères de l’Église, d’Heinsius, de Grotius, et de tous les
savants
de quelque renom, qui avaient pu glisser dans leu
d, auteur d’un ouvrage célèbre, qui n’est que la traduction en langue
savante
des principes de critique chers à Molière et à mo
nnu dans le monde philosophique et littéraire pour être le profond et
savant
contempteur de Molière ; il a une réputation et u
es, plus elle aura d’action à la longue sur l’intelligence des hommes
savants
qui l’écoutent et la contredisent. Or, c’est là t
ue et Molière Soyez de bonne foi, monsieur Lysidas. Vous êtes plus
savant
qu’Uranie, et ce n’est point un mal. Mais, prenez
; et aux deux bouts de sa carrière, l’École des Femmes et les Femmes
savantes
se font la réplique : cela d’ailleurs, quoiqu’il
ans se contrarier aucunement. Il y a plus de maturité dans les Femmes
savantes
; mais il n’y a pas moins de profondeur dans la g
er des boutades de Chrysale ne signifie rien. Molière dans les Femmes
savantes
, est contre Philaminte et surtout contre Armande
es, il n’est pas pour Chrysale. Chrysale n’est pas le sage des Femmes
savantes
, tant s’en faut : ce sage, c’est Clitandre, qui c
rmande ; elle n’a pas poussé aussi loin en philosophie, mais elle est
savante
, et je ne serais pas surpris que, quoi qu’elle en
lait du temps de Molière ; qu’elle s’égaie et s’humanise ; et que tel
savant
, qui occupait naguère dans l’Instruction publique
jours qu’il s’élève par dégrés jusqu’au Misanthrope, jusqu’aux Femmes
Savantes
, jusqu’au Tartuffe, jusqu’à cette pièce aprés laq
art et de modestie que l’auteur du Tartuffe, d’Harpagon et des Femmes
savantes
, plus prompt aux métamorphoses que le Protée de l
rfois dans les pièces, tout cela faisait connaître à la France un art
savant
et raffiné qu’elle devait être encore longtemps à
celui du magicien Falcirone. C’était un artiste universel, au dire du
savant
comédien Bartoli qui a fait son éloge. Il jouait
rence. Mais ayant oui dire que Moliere s’apprêtoit à jouer les Femmes
Savantes
, elle jugea à propos de ralentir son zele pour le
rprises, & sur-tout de l’intérêt. Paroissez, Boileau, & vous,
savante
Dacier, soutenez que Moliere a mal fait de ne pas
i la piece étoit dans le genre du Tartufe, du Misanthrope, des Femmes
Savantes
, si, sur-tout, les valets ne faisoient que parodi
e leur bonheur en combattant leurs chimeres, tâche de les rendre plus
savants
dans une infinité d’arts en dévoilant à leurs yeu
leur érudition. Moliere les instruit de cette vérité dans les Femmes
Savantes
, en y couvrant de ridicule Philaminte, Armande, B
de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre
savante
afin d’être savante ; Et j’aime que souvent, aux
lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être
savante
; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait
sur un carrosse couleur d’amaranthe, si bien analysé dans les Femmes
Savantes
.
jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois. Femmes
savantes
. D’un autre côté, comme le plus sûr moyen d’inc
a engendré les précieuses affectant un jargon inintelligible, et les
savantes
engouées pour des sciences qu’elles ne comprennen
formes élégantes dont ils savent les revêtir. Le Clitandre des Femmes
savantes
, unissant la raison et le bon goût à l’honnêteté
i étendue, que celui de l’Avare, du Bourgeois gentilhomme, des Femmes
savantes
, ou du Malade imaginaire ? et qui pourrait ne pas
ux de l’École des Femmes et de Tartuffe, du Misanthrope et des Femmes
savantes
, du Bourgeois gentilhomme et du Malade imaginaire
ofitèrent tous, mais diversement et chacun à sa manière, des sages et
savants
entretiens de Gassendi. Bernier écrivit, pour la
val de l’auteur du Misanthrope, de Tartuffe, de l’Avare et des Femmes
savantes
? Ce serait là trop d’orgueil. Comment plutôt cel
il et honorable en toutes ses actions, modeste à recevoir les éloges,
savant
sans le vouloir paraître, et d’une conversation s
l’École des Femmes, dansl’Impromptu de Versailles, et dansles Femmes
savantes
. 14. J. B. Rousseau, écrivant à Brossette, qui s
s initiés dans les anciens mystères de la comédie française, les plus
savants
dans ses annales, et qui avaient fouillé le plus
u, et dans le noble et haut comique de l’École des Femmes, des Femmes
savantes
, du Tartuffe, de l’Avare, du Misanthrope, etc. Le
s sans conséquence ; et que, dans Tartuffe, leMisanthrope, les Femmes
savantes
, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade ima
lentes piéces de Moliere sont, le Misantrope, le Tartuffe, les Femmes
savantes
, l’Avare, & le Festin de Pierre. Dans le Bour
loge au Louvre les artistes illustres. Il étend ses largesses sur les
savants
étrangers ; il établit l’Académie des inscription
aire de littérature française dans une école, à la fois industrielle,
savante
et littéraire, fondée par la Confédération suisse
s contre les Sganarelle et les Arnolphe aussi bien que sur Les Femmes
savantes
. » Dans ces diverses satires, Molière a pu faire
ais seulement pour l’homme, son maître et seigneur. Dans Les Femmes
savantes
, Molière ne s’élève guère plus haut. Les rôles d’
ire qui est la vérité. M. Livet lui-même, qui, dans un appendice à sa
savante
édition de la Fameuse Comédienne, a publié des fr
e on sait, qui, sans se faire connaître, et sous le nom de son ami le
savant
Jacques Rohault, prêta en deux fois à son père le
M. Loiseleur vient de publier dans le Temps une nouvelle série de ses
savantes
et consciencieuses études critiques. Ses recherch
ovembre 1885. Réponse de M. Loiseleur. Je remercie mon aimable et
savant
confrère M. Livet des termes courtois et bienveil
sont parfaitement de sa main. » On se demande sur quelles preuves le
savant
expert pouvait asseoir un jugement si positif, pu
éternel de l’esprit français : le Misanthrope, Tartuffe et les Femmes
savantes
. Au sujet de l’étude qui précède, M. Étienne C
e l’espère, l’expertise projetée donne des résultats intéressants, le
savant
bibliothécaire d’Orléans acquerra de nouveaux dro
ux-Mondes du ler décembre 1884. 2. On peut consulter sur ce point la
savante
étude de M. Maurice Reynaud, Les Médecins au temp
portatives, faites uniquement pour la lecture : ce sont des éditions
savantes
et définitives, destinées surtout à la recherche
ou tout au moins à rassembler pour l’historique précis et la critique
savante
de nos œuvres les plus populaires. On sait aussi
ne est un droit primordial et imprescriptible, comme le droit pour le
savant
de poursuivre toute vérité. Si l’art ne récusait
ère qui a obligé nos poètes à porter tous leurs efforts sur l’analyse
savante
des mœurs et des caractères. Quoi qu’il en soit,
. Quoi qu’il en soit, et tout en reconnaissant le mérite des méthodes
savantes
de notre théâtre, on aime à rencontrer une œuvre
ressent D’Assoucy. Lettre qu’il adresse à Molière. — 1672. Les Femmes
savantes
. Cotin et Ménage joués dans cette pièce ; à quell
emmes par les rôles de Clitandre, d’Henriette et d’Armande des Femmes
savantes
, et principalement par la scène ii du premier act
une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans contrainte,
savante
sans orgueil, polie sans affectation. » C’est pou
e et pour tragédie, La plume féconde et hardie Écrit d’un style aussi
savant
Que pas un autre auteur vivant. Mais laissons Lo
ovoqua le second manifeste de Molière, l’admirable comédie des Femmes
savantes
? On devine bien cependant que, si les faiseurs d
ancune pour certaine épigramme des Précieuses : beaux esprits, femmes
savantes
, maris trompés, acteurs en vogue, tous conspiraie
de madame Jourdain du Bourgeois gentilhomme, de Philaminte des Femmes
savantes
, et de la comtesse dans La Comtesse d’Escarbagnas
pour un rôle qui en avait beaucoup, pour celui de Martine des Femmes
savantes
. Si Le Tartuffe occasionna, dès sa première appar
. Boileau trouva qu’« il y avait du jargon » dans ces vers des Femmes
savantes
: Quand sur une personne on prétend s’ajuster, C
n parlait de temps immémorial aux bords du Gange, et recueilli par le
savant
colonel ; ce morceau renferme une anecdote qui, a
ice des contemporains de l’auteur. L’Avare est, ainsi que Les Femmes
savantes
, une page immortelle de l’histoire de nos mœurs ;
cette énergie qui distinguent la poésie du Misanthrope et des Femmes
savantes
, et principalement celle des quatre premiers acte
que ses traits malins et mordants aient été dirigés, dans Les Femmes
savantes
, contre les pédants, et, dans L’École des femmes
ui, phénix nouveau, renaissait de ses cendres. Le 11 mars, Les Femmes
savantes
parurent sur le théâtre du Palais-Royal. Accueill
tact Molière savait choisir ses acteurs. La représentation des Femmes
savantes
en fournit une preuve piquante et nouvelle. Il av
uit ridicule. Cotin mourut dix ans après la représentation des Femmes
savantes
, à l’âge de soixante-dix-huit ans. L’on voit que
e le café pour Fontenelle, un poison lent. Après le succès des Femmes
savantes
, les amis de Molière renouvelèrent auprès de lui
é racontée par le petit-fils de ce monsieur Fleurant à un de nos plus
savants
bibliographes, qui nous l’a transmise. Mais nous
lhomme, Zéphyre de Psyché, Scapin des Fourberies, Chrysale des Femmes
savantes
, et enfin Argan dans Le Malade imaginaire. Nous a
toutes ses actions, modeste à recevoir les éloges qu’on lui donnait,
savant
sans le vouloir paraître, et d’une conversation s
ans Le Misanthrope, dans Le Tartuffe, dans L’Avare ou dans Les Femmes
savantes
? Dans lequel de ces chefs-d’œuvre a-t-il « fait
écieuses on doit jouer au Petit-Bourbon Ménage hypercritique, le Faux
Savant
et le Pédant coquet : Vivat ! Les comédiens ont m
un long temps, et ce ne fut que douze ans plus tard, dans Les Femmes
savantes
, qu’il se trouva mis en scène précisément avec Co
Registre, à la douzième représentation, le 29 avril 1671 : Les Femmes
savantes
ou Trissotin, et à la quatorzième, le 3 mai, uniq
athie, dit de même dans une lettre du 4 juin 1673, à Ottavio Ferrari,
savant
professeur de Padoue, qui venait d’être malade d’
u’ayant entendu dire que Molière voulait faire une comédie des Femmes
savantes
, elle supprima sa dissertation. Quand Amphitryon
ès la mort de Molière, et onze ans après la représentation des Femmes
savantes
, que madame Dacier a songé à examiner comparative
de Molière. Elle n’a donc pu être détournée par la crainte des Femmes
savantes
, du projet de publier une dissertation contre l’A
r, faisaient leur possible pour décrier sa pièce ; quelques personnes
savantes
et délicates répandaient aussi leur critique ; le
Étourdi eut plus de succès que Le Misanthrope, L’Avare, et Les Femmes
savantes
, n’en eurent depuis. C’est qu’avant L’Étourdi on
Cet aveu (de Ménage) n’est autre chose que le sentiment réfléchi d’un
savant
détrompé, mais le mot du vieillard, qui du milieu
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