[59, p. 96-98] Boileau lut sa deuxième
satire
adressée à Molière, à quelques amis parmi lesquel
e n’avait pas la modestie du citoyen Champagne, auteur d’une mauvaise
satire
, qui parut il y a environ un an. Quelques journal
un an. Quelques journalistes mal intentionnés prétendaient que cette
satire
ne valait rien. Pour répondre à l’inculpation, le
e affiche longue d’une aune241, où, tout en citant des morceaux de sa
satire
, il traitait les journalistes d’ignorants et de m
our l’enfant chéri. On déchira l’affiche, on fit des papillotes de la
satire
, et depuis ce temps on n’a plus parlé du poète ni
de la satire, et depuis ce temps on n’a plus parlé du poète ni de sa
satire
.242 240. Cela renvoi a une note de bas de page
itiques de Phèdre a la société de Rambouillet. — Autre méprise sur la
satire
de Boileau à l’occasion de Phèdre. — Fausseté de
rique de Boileau, en le privant de la gaîté et de la confiance que la
satire
exige. L’adversité, qui, dans le même temps, mena
madame de La Sablière que s’appliquent ces quatre vers de sa dixième
satire
, publiée en 1693, dix-neuf ans après l’épître cri
il paraissait vouloir s’élever à un genre plus grave que celui de la
satire
; qu’il aura mise dans son portefeuille, en atten
u’il aura mise dans son portefeuille, en attendant que le démon de la
satire
le reprît. C’est ainsi qu’il en a usé, en 1677, c
1677, époque de son épître à Racine, jusqu’en 1693, temps où parut la
satire
des Femmes, ne publia aucun autre écrit que son d
omme je l’ai dit, parut en 1677 dans la même année que Phèdre ; et sa
satire
contre les femmes, dont j’ai parlé aussi, et qui
tte épitre ne désigne personne comme admirateur de Pradon. La dixième
satire
de l’auteur, publiée en 1693 contre les femmes, p
qu’il a quelques beautés, Ne trouve en Chapelain, quoi qu’ait dit la
satire
, Autre défaut, sinon qu’on ne le saurait lire, Et
r une folle ? etc. Il est bon d’observer que la publication de cette
satire
, en 1693, est de seize ans postérieure au débat o
ait quarante-trois ans, et on 1693, quand Boileau a publié sa dixième
satire
, elle en avait cinquante-neuf. Est-ce un âge auqu
que Boileau avait en vue ; qu’il s’agit de madame de Sévigné dans la
satire
de 1693. J’avoue que j’ai une grande répugnance à
que ce pourrait bien être d’elle que Boileau eût voulu parler dans sa
satire
. Cette imputation est contraire à tous les docume
ame de Sévigné n’était en butte aux traits ni de la comédie, ni de la
satire
des grands poètes du temps ? Elle appréciait ces
scernement pour reconnaître si elles ou leurs amis étaient l’objet de
satires
courantes, il aurait suffi de leur supposer un pe
curiosité maligne qui ne manque jamais aux bénévoles auditeurs d’une
satire
. N’en doutons pas, ceux-ci s’étaient assurés de l
le poète consentait (tout au moins) qu’on appliquât les traits de sa
satire
. Il importait la vérité historique de montrer, no
coup de pied la barrière élevée par la nature entre la comédie et la
satire
. Alors, volant un houx dans le bois sombre de Juv
speare. Mais il n’a produit qu’une plante monstrueuse qui n’est ni la
satire
ni la comédie155. — La satire tonne et s’indigne
’une plante monstrueuse qui n’est ni la satire ni la comédie155. — La
satire
tonne et s’indigne contre les vices individuels,
folle et surtout trop universelle, pour mériter l’indignation156. La
satire
attache à son pilori des fous responsables et cor
ou une époque est poétique, plus elle change facilement la comédie en
satire
. Moins une nation ou une époque est morale, plus
s une nation ou une époque est morale, plus elle change facilement la
satire
en comédie157. — À la base de quelques-unes de le
comparable à la sérieuse Angleterre. § 29. 154. Le domaine de la
satire
touche de très près au domaine de Cornus ; l’épig
la frontière. § 29. 155. Le persiflage est un compromis entre la
satire
et l’humour. § 88. 156. § 29. 157. § 29. 158.
nes de mérite. En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la
satire
adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière
e l’a introduit dans les notes de l’ouvrage. Voici la note : Elle [La
satire
II] fut faite en 1664. la même année, l’auteur ét
a jeunesse. En attendant le dîner, on pria M. Despréaux de réciter la
satire
adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière
ade il avait dit qu’il faudrait jeter dans la rivière les faiseurs de
satires
: paroles que Boileau a parodiées dans ces vers q
vière. La considération de Montausier avait le pouvoir d’émousser la
satire
qu’il condamnait. Il imposait au poète, il refroi
nuer une protection indéfinie aux amis qu’il avait défendus contre la
satire
. Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer
eu même60. Mais Molière a frappé le coup le plus juste de toute cette
satire
du vice élégant dans le tableau de la corruption
qui regarde sur la rivière, et… la referme tout doucement.116 » Cette
satire
comique du suicide est achevée dans l’adieu larmo
erre représentés à Paris (Voir la note de Brossette au vers 130 de la
Satire
III de Boileau, et Laharpe, Cours de Littérature,
X). 42. Le Festin de Pierre, act. III, sc. II, IV, V. 43. Boileau,
Satire
X, v. 165. 44. Le Festin de Pierre, act. I, sc.
inte- Beuve, Port-Royal, tome III, chap. XV, XVI, etc. 79. Boileau,
Satire
X, v. 525. 80. « Sous prétexte de condamner l’h
eté parle Fénelon (Lettre à l’Académie française, VII). 95. Boileau,
Satire
X, v. 250. 96. L’Avare, act. I, sc. I, VI, VII.
« On ne saurait signaler (dans le Dépit amoureux) aucune intention de
satire
contemporaine, si ce n’est peut-être le passage o
este que quelques paroles chantées, mais qui étaient certainement une
satire
fort risible du duel.
qu’ils lui donnèrent : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas
es tu me blâmer ? Pour éviter sans doute la consonance de la rime de
satire
avec le mot lire qui termine cet hémistiche ; mai
e réponse en épigramme : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas
la marquise octogénaire, je ne m’inquiète guère pour sa mémoire, des
satires
de Boileau contre les deux premiers, et je suis f
celle de Voltaire, et surtout par leurs œuvres. C’est en parlant des
satires
de Boileau contre eux, que Montausier mécontent a
. Il blâme Boileau de l’avoir accablé, ainsi que Chapelain, sous ses
satires
, bien qu’ils ne lui eusse ni donné aucun sujet de
ongtemps contre Boileau qui avait accablé Chapelain et Cottin par ses
satires
. Voltaire est évidemment dans l’erreur : c’est se
ement supposé de l’hôtel Rambouillet en représaille des épigrammes et
satires
de Boileau, durant les derniers jours d’une femme
t art, une des plus grandes erreurs qui soient parmi les hommes . La
satire
, il est vrai, sortait de la bouche de dom Juan, q
n’ont pas les écrivains qui, de même que lui, ont poussé trop loin la
satire
de la médecine. Il travaillait pour le théâtre, e
de Molière plus qu’à aucune autre époque, les médecins prêtaient à la
satire
. Jamais la pédanterie, l’entêtement de l’esprit d
commune, et quelquefois sa propre opinion ; faisant à tout propos la
satire
de la société, et menaçant de rompre avec elle en
à apercevoir. Molière, voulant ouvrir un champ vaste et fertile à la
satire
des vices et des ridicules, élargit, pour ainsi d
de sa malignité. Ainsi ces deux personnages se partagent entre eux la
satire
de tout ce qui existe, et nul ne peut échapper au
’auraient laissé ni espace ni temps pour ces larges développements de
satire
morale qui sont le véritable sujet de la pièce. J
s scènes, l’intention de se moquer encore une fois de la médecine. La
satire
, à la vérité, n’est point directe ; Sganarelle n’
st proprement un dialogue, et non une comédie. Molière y fait plus la
satire
de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits fai
omnies, et en partie pour répondre à la pièce de Boursault. C’est une
satire
cruelle et outrée, Boursault y est nommé par son
eût été de la bienséance et de l’honnêteté publique, de supprimer la
satire
de Boursault et celle de Molière. Il est honteux
style. La pièce est d’un bout à l’autre à peu près dans le style des
satires
de Despréaux, et c’est de toutes les pièces de Mo
le. Enfin on prendrait la liberté de dire, que Le Misanthrope est une
satire
plus sage et plus fine que celles d’Horace et de
ant qu’on supprimait cet ouvrage, qui était l’éloge de la vertu et la
satire
de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur
Vadius, et que Trissotin est le fameux abbé Cottin, si connu par les
satires
de Despréaux. Ces deux hommes étaient pour leur m
ait également contre Ménage, contre Molière et contre Despréaux : les
satires
de Despréaux l’avaient déjà couvert de honte, mai
Bourgogne, et n’en fut pas moins estimé : le vrai mérite résiste à la
satire
. Mais Cottin était bien loin de pouvoir se souten
oup, qu’il tomba dans une mélancolie qui le conduisit au tombeau. Les
satires
de Despréaux coûtèrent aussi la vie à l’abbé Cass
lus la malignité humaine, qu’elle n’inspire le bon goût. La meilleure
satire
qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de d
ier, dont il était secrétaire. L’ouvrage de l’abbé d’Aubignac est une
satire
grossière, rédigée par l’auteur pour plaire à la
toutes pour galantes et hypocrites, sottes et beaux esprits. Dans sa
satire
, il décrit leurs usages, leurs mœurs, leur conver
et d’odieux. Reprenons ici l’ordre des faits. En 1654, pendant que la
satire
de l’abbé d’Aubignac courait Paris et répandait l
le ne peut s’appliquer le moins du monde à l’hôtel de Rambouillet. La
satire
de d’Aubignac et Les Précieuses de Molière, deux
u bon et du mauvais. Ce n’est point une apologie ; ce n’est point une
satire
: c’est une narration plus ou moins suivie, plus
e toute atteinte, et les ridicules, qui étaient un véritable objet de
satire
; il assura que ces dernières seules étaient repr
ence, et surtout de sottise, à diriger en plein théâtre des traits de
satire
contre une octogénaire qui, ne disposant plus de
amis y applaudirent de tout leur cœur52. Il faut se persuader que la
satire
du poète répondait au goût et aux opinions de mad
e, de bel esprit, de mauvaises mœurs, sous un gouvernement absolu, la
satire
, la comédie satirique, devaient être en grand hon
n égal. 1. Ce n’est point dans La Critique désintéressée sur les
satires
du temps, que Cotin a attaqué Molière, comme ont
le croire tous les biographes et tous les critiques ; c’est dans une
satire
principalement dirigée contre Boileau, satire don
tiques ; c’est dans une satire principalement dirigée contre Boileau,
satire
dont il est partout question, mais dont nulle par
mpés ; mais les critiques du siècle suivant, ne connaissant pas cette
satire
, ou, faute de réflexion, ne la reconnaissant pas
désintéressée, où il n’est pas dit un seul mot contre Molière. Cette
satire
de Cotin, intitulée, Despréaux, ou la Satire des
ot contre Molière. Cette satire de Cotin, intitulée, Despréaux, ou la
Satire
des Satires, est tombée entre mes mains : on ne d
olière. Cette satire de Cotin, intitulée, Despréaux, ou la Satire des
Satires
, est tombée entre mes mains : on ne doutera pas q
on aura rapproché les passages que j’en vais extraire, de ceux de la
satire
IXe de Boileau, qui en sont la réponse et la puni
uvénal était mort sans écrire, Le malin Despréaux n’eût point fait de
satire
, etc. C’est pour se venger de cette accusation r
n roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Dans cette même
satire
où il attaque Boileau avec tant de fureur, Cotin
aux Côteaux (***) donne la comédie. (*) Tout ceci fait allusion à la
satire
III de Boileau, où il est dit : Molière avec Tar
éditions de Boileau avec commentaires, la note sur le vers 107 de la
satire
III. 2. On sait son mot : Il nous faudra brûle
. — VII. Les Chinois. — Aristophane. — Altération de la comédie. — La
satire
romaine. — VIII. Grandes divisions de la comédie
que s’évanouit, et sur la scène d’où elle s’est envolée s’installe la
satire
, cette profession de loi haute et ferme, mais tro
eauté, de ce dualisme intérieur de l’art, qu’on appelle proprement la
satire
. C’est à Rome, la ville sans sérénité, la ville d
ns. Horace seul s’est montré vraiment poète dans quelques-unes de ses
satires
, où il a eu le bon goût de peindre sans colère, s
erdant elle-même par l’excès de sa folie211. C’est là, c’est dans ces
satires
fines et animées que l’on doit voir la véritable
tre de Plaute et de Térence, qui est d’origine grecque. VIII La
satire
, en repliant l’individu sur lui-même, eu le sépar
us-entendu, détruit, nous l’avons vu, la comédie, et la transforme en
satire
. À quoi bon mettre constamment en regard de la so
rofonde. Les vices de l’homme, par exemple, n’ont rien de comique. La
satire
, qui retrace avec d’énergiques couleurs le tablea
e. La forme de l’art qui entreprend de représenter cette lutte est la
satire
. T. II, p. 363. 210. Comme Aristophane met en
ltats que produit la poésie du peuple grec. T. V, p. 190. 211. La
satire
, prosaïque en elle-même, ne peut devenir poétique
t de toutes les sottises qu’il avait sous les yeux. Chez d’autres, la
satire
n’est qu’un parallèle entre le vice et la vertu.
l. T. V, p. 194. 213. Rappelons-nous la définition hégélienne de la
satire
. 214. Expression de Hegel. T. V, p. 206. 215.
ose qu’il ne croirait ; » le malin Despréaux lui décoche un trait de
satire
et le peint en un vers : « Le ris sur son visage
nature, et d’avoir écarté scrupuleusement de son art la licence de la
satire
. D’autres ont cru reconnaître dans Célimène cette
sie. Mais quel intérêt Molière aurait-il pu avoir à poursuivre de ses
satires
la sœur de M. le prince, -vouée depuis treize ans
dit génie, et rabaisser l’art du poëte comique au triste niveau de la
satire
personnelle. Mais qu’est-il besoin de discuter l’
d’un flegme utile, d’un esprit facile et accommodant, peu enclin à la
satire
, une manière d’optimiste, si l’on veut, mais non
rcé la curiosité des chercheurs de clefs, plus avides de découvrir la
satire
d’un travers ou d’un vice que de reconnaître une
se coaliser, il faut bien que la cabale des pédants applaudisse à la
satire
des hypocrites, en attendant que vienne son tour.
t-ce pas la nature humaine prise sur le fait ? Ailleurs ce sera telle
satire
accablante, qui, pour n’exciter que le rire, ne p
idicules et Les Femmes savantes, ont une portée semblable à celle des
Satires
de Boileau ; d’autres, telles que La Critique de
table mesure. D’autres écrivains lui vinrent en aide, Boileau par ses
satires
, Racine par ses exemples; mais le succès de la pr
as même sûr que Molière ait compris d’abord tout ce que signifiait la
satire
qu’il venait de lancer. On a discuté sur la quest
l’épigramme suivante : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas
x, rajustent dans le monde tout ce qu’ils peuvent faire. » Voilà une
satire
de l’hypocrisie bien fortement écrite; mais c’est
s laisse l’impression la plus poétique : nous n’avons pas entendu une
satire
, nous n’avons pas reçu une leçon; nous avons vu u
nous poursuit comme un mauvais rêve, et l’intérêt historique de cette
satire
qui portait trop juste en balance presque l’intér
hose dans Les Femmes savantes trahissait la hardiesse du novateur, la
satire
ouvertement dirigée contre des ridicules connus e
ainement supérieur à Aristophane. Les comédies d’Aristophane sont des
satires
avouées. Il s’agit pour lui de ridiculiser à fond
’est la culbute du bouffon de cirque. Dans les comédies de Molière la
satire
ne l’emporte pas sur le drame, et la recherche de
s en cela que consiste sa principale beauté poétique. Vous avez lu la
satire
d’Alfred de Musset, intitulée La Paresse. En fais
est, à proprement parler, le trait poétique, tel qu’il convient à la
satire
. Boileau, dont le nom vient si facilement sur les
u, dont le nom vient si facilement sur les lèvres lorsqu’il s’agit de
satire
, est à cet égard bien inférieur à Molière et au v
ne et Molière : La Fontaine, dans les fables duquel se glissaient des
satires
dont il n’a pas toujours compris la portée; Moliè
ujours avec raison, s’abandonner à l’enthousiasme ou se jeter dans la
satire
: dans tous les temps, Aristophane et Sophocle, C
féériques caricatures qui sont dans ses œuvres la forme vivante de la
satire
. Il serait piquant de comparer ce qu’est le comiq
une sorte d’âpre saveur. C’est le comique tel qu’il apparaît dans la
satire
. Ce comique-là abonde dans Aristophane autant que
le jeu, un jeu d’enfant inépuisable de verve et d’entrain, cache une
satire
impitoyable. Il ne serait pas nécessaire de nous
i de l’idéal; elle ne compte pas un seul chef-d’œuvre qui ne soit une
satire
en action. Molière connaît aussi le comique de la
ne soit une satire en action. Molière connaît aussi le comique de la
satire
vengeresse et méprisante, comme le prouvent suffi
res allures; il n’a pas non plus l’âcreté pénétrante du comique de la
satire
: il a ordinairement quelque chose de calme, de m
rde l’un après l’autre les ridicules de son siècle, et chacune de ses
satires
porte coup sur un point donné. Le Misanthrope lui
et de libertés démocratiques, rien ne s’opposait à la hardiesse de la
satire
. Molière n’était qu’un petit bourgeois facile à r
ans lequel Molière a excellé. Les burlesques et folles parodies d’une
satire
aggressive et véhémente, comme celle d’Aristophan
l’inspiration, il frappa tantôt à droite, tantôt à gauche. Dans cette
satire
à double tranchant Molière a déployé une rare jus
es Arnolphe aussi bien que sur Les Femmes savantes. Dans ces diverses
satires
, Molière a pu faire admirer la justesse pratique
la licence des mœurs athéniennes, en est une ingénieuse et éloquente
satire
. Il persécuta Euripide, parce que Euripide était
seul empêche que ce ne soit une œuvre immorale. N’oublions pas qu’une
satire
pareille était un acte de courage dans un siècle
oulants sur le reste. Il faut s’estimer heureux quand il y a dans une
satire
de l’honnêteté et du courage. Toutefois, en si gr
est pire que l’offense. C’est qu’il est absolument impossible qu’une
satire
dramatique, comme le Tartuffe, ne prête pas à mil
hesse et la beauté de l’œuvre de Molière : cette œuvre immense, vaste
satire
, variée comme le siècle où vécut le poète, sembla
coupables, résulte un enseignement négatif, et que cette perpétuelle
satire
peut indiquer aux chefs de famille tout ce qu’ils
oujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie737. » Cette
satire
des marquis est faite avec verve et hardiesse, ma
éditent, etc. » Voir tout ce plaidoyer fort ingénieux. 712. Boileau,
Satire
VIII, v. 194. 713. Le Festin de Pierre, act.
représentation est du 15 février 1665), donna à Boileau l’idée de sa
Satire
V, qui fut composée la même année, et qui avait d
. Il est curieux de remarquer que cette idée, qui est de Juvénal (
Satire
VIII, v. 138) : Incipit ipsorum contra testar
Langeais ; Ménandre, M. Fernon le cadet ; Caliste, Mlle Hilaire. Deux
Satires
, MM. Estival et Morel ; Philinte, berger, le sieu
aîné et Foignard le cadet. Bacchus, M. Gaye. Silène, M. Blondel. Deux
Satires
chantants, les sieurs de La Grille et Bernard. De
del. Deux Satires chantants, les sieurs de La Grille et Bernard. Deux
Satires
voltigeants, les sieurs Meniglaise, et de Vieux-A
Cotin, irrité contre Despréaux, qui l’avait raillé, dans sa troisième
Satire
, sur le petit nombre d’auditeurs qu’il avait à se
petit nombre d’auditeurs qu’il avait à ses sermonsa, fit une mauvaise
satire
contre lui, dans laquelle on lui reprochait comme
ime d’avoir imité Horace et Juvénal, etc. Cotin ne s’en tint pas à sa
satire
, il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Cr
ia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les
satires
du temps, in-8°, 1666. Il y chargea Despréaux des
]Cotin, qui n’avait été déjà que trop exposé au mépris public par les
satires
de M. Despréaux, tomba entre les mains de Molière
honore du nom de son ami, puisse être cru l’objet d’une si sanglante
satire
. Le portrait en effet qu’on lui attribue ne convi
ertit des ouvrages d’imagination en écrits historiques, et fait d’une
satire
ou d’une comédie un répertoire d’anecdotes. Quand
accorder, éclaircir le fatras mêlé dans son Pantagruel avec quelques
satires
piquantes et de bon sel, devrait bien dégoûter le
intures vraisemblables, cherchant moins à réjouir les lecteurs par la
satire
de quelqu’un, qu’à leur proposer des défauts à év
s traits les plus opposés se confondre dans le caractère de ce Poète.
Satire
cynique, censure ingénieuse, parodie, vrai comiqu
is des beautés inattendues. D’une seule Scène partent mille traits de
satire
qui se dispersent et frappent à la fois. En un mo
is sous lui une forme plus utile. Les Poètes que la loi privait de la
satire
personnelle, furent dans la nécessité d’avoir du
naïve de Rabelais et de Verville, dans quelques traits piquants de la
Satire
Ménippée, et surtout dans les Lettres provinciale
re un cours de morale à l’usage de la société. Cet art qui manque aux
satires
de Boileau, de tracer une ligne nette et précise
l’École des Femmes, et dans l’Impromptu de Versailles. Quelle bonne
satire
du raffinement d’esprit substitué à la nature du
Boileau,
Satire
X, v. 447. 301. Qui s’offrira d’abord ? Bo
on embryon Il faut chez du Verney voir la dissection. Boileau,
Satire
X, v. 425. — Boileau, qui n’acheva cette satire q
section. Boileau, Satire X, v. 425. — Boileau, qui n’acheva cette
satire
qu’en 1693, emprunta plus d’un trait à Molière, p
plus librement que je ne ferais. Je n’irai point toutefois jusqu’à la
satire
, et tout ce que je dirai sera tant soit peu plus
s : mais comme il n’était encore ni assez hardi pour entreprendre une
satire
, ni assez capable pour en venir à bout, il eut re
se : et la réussite qu’elles eurent lui fit connaître qu’on aimait la
satire
et la bagatelle. Il connut par là les goûts du si
llait dans le genre lyrique, qu’en des termes qui exprimaient plus la
satire
que la louange. En récompense il a porté jusqu’au
ière, qui cependant n’y est pas nommé. « … Il met sur le théâtre une
satire
qui, quoique sous des images grotesques, ne laiss
-8°, intitulé : Le Dictionnaire des précieuses, où il y a beaucoup de
satires
sur les personnes de son temps. Somaize avait com
contraire à l’usage, puisque Bussy-Rabutin ajoute encore ce trait de
satire
: « Il n’y a guère que l’usage qui la pourrait co
r d’une multitude de vers répandus dans les odes d’Horace et dans les
satires
, comme celui-ci : Nam fuit ante Helenam cunnus t
plus librement que je ne ferais. Je n’irai point toutefois jusqu’à la
satire
, et tout ce que je dirai sera tant soit peu plus
ts. Mais comme il n’était encore ni assez hardi pour entreprendre une
satire
, ni assez capable pour en venir à bout, il eut re
e et la réussite qu’elles eurent lui fit connaître que l’on aimait la
satire
et la bagatelle. Il connut par là les goûts du Si
des procédés. On sait que Boileau l’avait attaqué dans ses premières
satires
, dont il a depuis retranché son nom. Il lui savai
Regnard ne sont pas indignes d’attention. Ce sont des épîtres et des
satires
remplies d’imitations des anciens, et surtout d’H
mais c’est bien le ton et la manière qui convient à l’épître et à la
satire
. Regnard a traduit assez bien, à quelques fautes
, s’était brouillé avec le satirique, et avait répondu assez mal à sa
satire
contre les femmes par une satire contre les maris
que, et avait répondu assez mal à sa satire contre les femmes par une
satire
contre les maris. Il avait même fait une autre pi
volume ! Boileau,
Satire
II, à Molière, v. 77. 446. Voir, pour les restr
IV. 468. La Comtesse d’Escarbagnas sc. II, XV-XXII. 469. Boileau,
Satire
X, v. 158. 470. Le Misanthrope, act. III, sc. V
ieillir, Et dans votre désert aller m’ensevelir ! 472. Boileau,
Satire
X, v. 169. 473. Le Misanthrope, act. III, sc. V
X, v. 169. 473. Le Misanthrope, act. III, sc. V. 474. Boileau,
Satire
X, v. 533. — On alliait très-bien la débauche ave
, il est impossible d’approuver, même en les acceptant comme typés de
satire
, des personnes comme la jeune Dorimène du Mariage
Satire
X, v. 626. 383. L’Impromptu de Versailles, sc.
se, Et ce n’est pas pécher que pécher en silence. 397. Boileau,
Satire
X, V. 525. - Voir encore, sur Célimène et Arsinoé
tude. Despréaux ne lui donne pas moins de louange dans sa deuxiéme
Satire
qu’il lui adresse, où il commence par ces Vers.
p; qui le lui donna gratuitement. Despréaux dans ses Remarques sur sa
Satire
deuxiéme adressée à Moliere, dit qu’il avoit trad
u’en 1667. a. On peut voir la note sur le premier Vers de la seconde
Satire
de Despréaux à Moliere, où il est parlé de cette
tures en différents endroits, comme l’atteste ce vers de la troisième
satire
de Boileau, publiée en 1665 : Molière avec Tartu
roit gagner en faisant de ses entretiens et de ses discours autant de
satires
de l’hypocrisie et de la fausse dévotion. Car com
présente, lui décerne cette louange où l’on trouvera peut-être que la
satire
domine : « Ce n’était point Tartuffe, ce n’était
més dans cette circonstance si glorieuse pour lui ; c’est une ignoble
satire
en forme dramatique, intitulée Critique du Tartuf
e du Tartuffe, une simple épître en vers adressée à l’auteur de cette
satire
; l’épître, sans être bonne, est moins méprisable
oileau fait allusion à cet empressement, dans ce vers de la troisième
satire
où il fait la description d’un mauvais repas. Mo
bois, c’est le mot qui l’avait fui. Sa vraie supériorité est dans la
satire
littéraire ; dans la satire morale, il est déclam
ait fui. Sa vraie supériorité est dans la satire littéraire ; dans la
satire
morale, il est déclamateur : c’est Juvénal et Hor
é pour la première fois à Louis XIV, en 1669, il avait déjà écrit ses
satires
littéraires, et ce qui est notable, c’est que, au
onstance. Boileau ne reçut une pension qu’après la publication de ses
satires
; l’ancien pensionnaire de Fouquet, La Fontaine,
tait lié d’amitié avec Molière, Racine et Boileau. Un écrit contre la
satire
des femmes le brouille momentanément avec l’irrit
de Despréaux. Louis Racine nous apprend que ce même Despréaux fut sa
satire
sur Le Festin, publiée en 1665, chez le comte de
s apprend qu’elle était chez le duc de Brancas quand Boileau y fit sa
satire
du Festin, en 1665. C’était l’année de son mariag
n attache à cette statue de Pasquin. On le dit par extension de toute
satire
, raillerie ou bon mot qu’on dit contre le public
l’essence de la comédie. Que la colère et le mépris lui inspirent une
satire
, ou la malice une épigramme ; si elle ne tue pas,
leurs délicates fantaisies. Il est complètement absent de ces lourdes
satires
politiques où l’on a parfois prétendu rendre au p
par là de la force comique du poète grec89. Le Tartuffe est une belle
satire
en forme de drame ; mais à quelques scènes près,
ntage de la gaieté et de la comédie. En sorte que le Tartuffe est une
satire
, entremêlée de sermons et terminée comme un drame
haine, ainsi que le prouve l’exemple des iambes chez les Grecs et des
satires
chez les Romains. — Cours de littérature dramati
son entrée dans ta vie avec cet événement. — Septième leçon. 37.
Satires
, I, 4. Traduction de M. Patin. 38. Le principe
donne le signalement le plus exact de ce vice ; c’est une excellente
satire
sérieuse, mais à quelques scènes près, ce n’est p
lque chose d’utile et de moral. La cruelle, horrible exactitude de la
satire
contre les docteurs qui causent de leurs petites
Fâcheux, act. I, sc. V. 166. Id., act. II, sc. II. — Voir Boileau,
Satire
X, 216. 167. Id., act. II, sc. VII. 168. L’Et
ir Le Libraire au Lecteur, au commencement de Psyché). 188. Boileau,
Satire
IX, v. 152. 189. Platon, République, liv. III.
relie entre elles ces scènes ingénieuses dont chacune semblerait une
satire
de Boileau, si une fine logique ne les faisait to
onner l’éveil à l’ennemi, et assurer un patronage tout-puissant à une
satire
périlleuse, de telle sorte que plus tard il eût l
Molière comme coupable d’abord de discréditer tous les dévots par la
satire
de la fausse dévotion, ensuite de s’ériger sans c
suspectes d’offenser la pudeur, le théâtre d’exciter les passions, la
satire
d’être contraire à la charité, l’éloquence et la
cette contagion. On jugera de son intensité par la colère même de la
satire
qui sut égaler la rigueur du châtiment à la scélé
nt qu’aime la vie119. »Dans cette revue, où il ne faut pas oublier la
Satire
Ménippée, figure encore le patelinage doucereux d
n but, et non un moyen, qu’en choisissant l’hypocrisie comme sujet de
satire
, il fut seulement désireux de léguer à la postéri
das, ce proche parent de Vadius. Bref, entre les victimes de ces deux
satires
il n’y a guère qu’une différence, celle qui sépar
reconnaître que le poète usa du droit de représailles ; car, dans sa
Satire
des Satires, l’abbé Cotin avait eu l’insolence de
e que le poète usa du droit de représailles ; car, dans sa Satire des
Satires
, l’abbé Cotin avait eu l’insolence de diffamer to
firont à l’analyse d’une action aussi simple que naturelle. C’est une
satire
dramatique du bel esprit, et des ravages que sa m
où l’amour-propre fut si vivement excité par l’esprit de salon, cette
satire
eut tout son à-propos ; et, de nos jours mêmes, l
ciété pourrait bien être une caverne de brigands. Le pendant de cette
satire
envenimée est L’Optimiste de Collin d’Harleville.
emps encore, comme l’atteste Boileau disant, vingt ans après, dans la
satire
sur Les Femmes : Qui s’offrira d’abord ? Bon, c’
âtre, et jusqu’à certaines théories philosophiques. » 619. Boileau,
Satire
X, v. 141. 620. 1664. 621. La Princesse d’Elid
de la Fête de Versailles du 18 juillet 1668, par Félibien. 635.
Satire
X, v. 131 : Par toi-même bientôt conduite à l
ons, Avec quelque Médor pratiquer ces leçons. 636. Doileau,
Satire
X, v. 159 : Recevant ses amants sons le doux
Tome I, p. 284-285 Despréaux disait que, lisant à Molière sa
satire
qui commence par : D’où vient, cher le Vayer46,
un Dialogue plutôt qu’une véritable Comédie. Molière y fait autant la
satire
de ses Censeurs, que l’apologie de L’École des fe
Cotin*, irrité contre Despréaux qui l’avait raillé dans sa troisième
satire
, sur le petit nombre d’Auditeurs qu’il avait à se
petit nombre d’Auditeurs qu’il avait à ses Sermons, fit une mauvaise
satire
contre lui dans laquelle on lui reprochait, comme
me, d’avoir imité Horace58 et Juvenal59. Cotin* ne s’en tint pas à sa
satire
; il publia un autre ouvrage sous ce titre : La C
voulait le détourner de l’acharnement qu’il faisait paraître dans ses
satires
contre Chapelain* ; il lui disait que Chapelain*
, comme Tom Thumb (Tom Pouce, 1730) et The Covent Garden Tragedy, des
satires
de la tragédie pompeuse, et Grub Street Opera, de
(l’Époux moderne), et adapte Molière puis, irréductible, passe à des
satires
du théâtre et de la corruption. Son thème favori,
tout comme l’entremetteuse Lena, dominent par la ruse et l’argent. La
satire
est vive, mais le style très maîtrisé en tempère
um, Campanie, v. 55 – v. 140) : poète satirique latin Auteur de seize
Satires
dans lesquelles il poursuivit avec une violence p
faciles établit la moyenne de la France et le bilan humain. Son amère
satire
, sans cesser de sourire et de rire, se jette dans
e qu’obtiendront toujours au théâtre les personnalités cruelles de la
satire
, substituées aux innocentes généralités de la cen
t du particulier au général et de l’individu à l’espèce, veut voir la
satire
injuste de toute une classe d’hommes respectables
us durement blâmé. « L’Impromptu de Versailles, dit Voltaire, est une
satire
cruelle et outrée… La licence de l’ancienne coméd
trait du peintre contre Molière ; il fit contre Boileau La Satire des
Satires
; mais du moins cette fois il se défendait au lie
pas infidèle. Le sujet véritable de L’Impromptu de Versailles est la
satire
des acteurs, des auteurs et des courtisans qui se
regret. Le travail littéraire, l’œuvre d’art, que ce soit une modeste
satire
pour Boileau ou une grande tragédie pour Racine,
besoins et les mensonges de la polémique qui ont fait de Tartuffe la
satire
définitive de l’Eglise et de la religion. On en a
u’il faudrait aller les chercher. N’essayons pas de le dissimuler. La
satire
, dans Les Femmes savantes, est des plus nettes, d
Aristophane* songeait principalement à attaquer : c’est une sorte de
satire
perpétuelle. Plaute* tendait surtout à faire rire
peut-être, les raffinés, les corrompus, athées au fond, et mêlé cette
satire
à une étrange comédie où lui-même se permettait d
ne s’y résigna pas), il lui fit faire leur éloge en même temps que la
satire
des grimaciers. Ensuite, très probablement, Moliè
n d’abord : c’est Cléante qui répliquait à Mme Pernelle et faisait la
satire
des voisins : Daphné et son petit époux. Molière
ez-le d’autant plus qu’il est sincère, et comme le dit superbement la
satire
de Du Lorens : Gardez-vous bien de lui, les jour
Tartuffe en exposant la vérité pure avec tant de franchise, c’est la
satire
des confessions générales ; c’est la charge de l’
ce moraliste, n’est pas assez gai pour être comique ; la raison et la
satire
des mœurs prédominent trop sur l’imagination dans
r être comique ; l’imagination, dans son théâtre, prévaut trop sur la
satire
des mœurs et sûr la raison. On n’est poète et poè
raiment des comédies. Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une
satire
, Le Misanthrope une tragédie, et Molière tout ce
éléments de notre définition, pour décider si le poème didactique, la
satire
et la comédie nouvelle doivent être ou non élimin
t madame de Staël, même dans les meilleures pièces de Molière, que la
satire
raisonnée tînt moins de place, et que l’imaginati
tits Maîtres, & les Medecins, ont été les principaux objets de sa
satire
. Il étoit aussi bon acteur qu’excellent auteur ;
s comédies, trop locales pour être vraiment humaines, ne sont que des
satires
empreintes d’un caractère d’actualité transitoire
n’est plus un simple contraste, c’est une guerre vive et déclarée. La
satire
et la comédie se rangent du côté de la cour ; la
tres écrivains n’avaient pas toujours été respectueux. La parodie, la
satire
, s’étaient attaquées au roman pastoral, aux lango
la salle était pleine de spectateurs, et des plus intéressés dans la
satire
. Mlle de Rambouillet y était ; Mme de Grignan (An
est-il que, dans la puissante coterie dont faisait partie Ménage, la
satire
de l’audacieux comédien ne fut pas supportée avec
lles eurent (Les Précieuses) fit connaître à l’auteur qu’on aimait la
satire
et la bagatelle. Il connut par là les goûts du si
e elles les œuvres d’une haute portée et d’une actuelle et périlleuse
satire
par des œuvres qui ne peuvent soulever les mêmes
e des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour, cette excellente
satire
dialoguée, cette galerie de portraits pris sur le
leur auditoire. La vérité des caractères mis en scène, les traits de
satire
, les piquantes controverses, les anecdotes, les a
rs d’Élomire que dans les leurs, et ils trouvent que l’amertume de la
satire
a quelque chose qui leur est utile. » Bien plus,
oulant montrer sans doute qu’il ne méconnaissait pas les droits de la
satire
, lors même qu’elle s’exerçait contre lui, alla vo
autres, déclare que Molière a dépassé les bornes permises, que cette
satire
est cruelle et outrée, et qu’il est honteux que l
ent encore mieux faire ressortir la différence qu’il y avait entre la
satire
de Molière et les attaques que se permettaient se
es habits. Les censeurs, du Panégyrique, feignent de croire que cette
satire
du tuteur d’Isabelle exprime les sentiments du po
gement. Quoique ses adversaires se fussent empressés de publier leurs
satires
, il ne fit même pas imprimer L’Impromptu, qu’il c
t-Royal ; les jansénistes, d’autre part, prétendant que l’objet de la
satire
comique, c’étaient les capitulations de conscienc
Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle, disait Boileau dans la
satire
III, et il ajoutait en note : « Le Tartuffe en ce
étroite et mal entendue. Pour se rendre compte de l’opportunité de la
satire
, il faut se placer à une trentaine d’années de l’
roi dans son discours de 1665 : Tous ces gens éperdus au seul nom de
satire
… Ce sont eux que l’on voit d’un discours insensé
gtemps persécuté, il ne devait se faire aucun scrupule de livrer à la
satire
, les termes, les usages, les travers de la généra
qu’ils ont mis en pleine lumière et la vérité et la légitimité de la
satire
du grand comique. Bien souvent même les tableaux
ur qu’ils fassent rire quelquefois. » C’est peu après cette première
satire
contre l’art de guérir que Molière éprouva un acc
ublics, qui révoltent Alceste, qui donc les fait, sinon le roi ? » La
satire
allait aussi près du trône que possible ; et cett
roi ? » La satire allait aussi près du trône que possible ; et cette
satire
, qu’on ne l’oublie pas, était donnée non plus à l
et cette gaieté entraînante se cache une railleuse ironie, et que la
satire
qui, dans Le Misanthrope, allait jusqu’au pied du
oute la vie de notre civilisation. Molière, que ne troublèrent ni les
satires
personnelles ni les censures publiques, paya bien
aussi, lorsque le moment fut venu de les passer par les verges de la
satire
, il n’y manqua pas. La comtesse d’Escarbagnas fut
bé académicien. L’abbé Cotin avait eu le malheur de répliquer par des
satires
injurieuses aux satires de Boileau et de mêler Mo
otin avait eu le malheur de répliquer par des satires injurieuses aux
satires
de Boileau et de mêler Molière dans sa querelle.
tintamarre soudain Vint interrompre ce lutin. Lorsque, par une ample
satire
. Il me figurait Élomire Qui ne trouva dedans sa f
Lysidas. Le bien jaillit du conflit, le vrai ressort du contraste. Sa
satire
ne procède d’aucune doctrine, elle n’est faite, p
e époque, c’est précisément de ne pouvoir rencontrer dans le passé la
satire
et l’ironie sans supposer aussitôt une intention
aît les vers que le critique adresse au poète au début de la deuxième
satire
: Rare et sublime esprit dont la fertile veine I
t connus. Borgne, on peut douter qu’il le fût, car il n’y a que cette
satire
beaucoup plus violente que véridique qui lui ait
accommode ses nœuds et ses pierreries, ses petites façons cachent une
satire
judicieuse et naturelle. Elle entre par là dans l
gâté. (Scarron,À Monseigneur le maréchal d’Albret, épître chagrine ou
satire
II.) Les voyageurs Chapelle et Bachaumont avaien
ou satire II.) Les voyageurs Chapelle et Bachaumont avaient fait la
satire
desprécieuses de Montpellier. On peut lire cette
fanatisme aristotélique de l’université. Boileau adresse à Molière sa
satire
II. Anecdote invraisemblable à cette occasion. Hi
alculer tout ce que le poète avait à faire en s’armant du fouet de la
satire
, de constater tout ce qu’il a fait. Il existait à
poque, n’avait encore rien publié, mais il avait composé trois de ses
satires
, en avait fait des lectures nombreuses, et l’on t
sa pièce. Cette piquante bagatelle est une petite scène animée par la
satire
la plus mordante. Mais, malgré tout, l’attaque co
s, dans sa scène vii, l’accuser d’avoir voulu faire dans son École la
satire
de la prédication religieuse, ajoutant : Et de q
our par Boileau, il voulut se venger de ses sarcasmes en composant sa
Satire
des satires ; mais le législateur du Parnasse, qu
leau, il voulut se venger de ses sarcasmes en composant sa Satire des
satires
; mais le législateur du Parnasse, qui comptait d
t l’Arrêt burlesque de Boileau. Ce poète adressa en 1664 à Molière sa
satire
II, dans laquelle il lui dit : Enseigne-moi, Mol
ire, Molière s’était écrié en interrompant son ami qui lui lisait sa
satire
: « Voilà la plus belle vérité que vous ayez jama
s sa jeunesse. En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la
satire
adressée à Molière. Mais, après ce récit, Molière
stes attaques. Molière, à l’exemple de Montaigne, a poursuivi par une
satire
raisonnée des charlatans qui spéculaient sur la c
purger toutes les semaines par Fagon ; Louis XIV avait approuvé cette
satire
, sous prétexte, dit-on, que les médecins font ass
l’épigramme que voici : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas,
goût cette scène, qui n’eut pas moins d’influence que les meilleures
satires
de Boileau. Le Misanthrope est une véritable gal
’était cette même femme de la cour dont Boileau a dit dans sa dixième
satire
: Nous la verrons hanter les plus honteux brelan
cette rapsodie ait jamais été représentée. Elle était précédée d’une
satire
contre le même chef-d’œuvre, adressée à l’auteur
nnées s’était exercé à usurper les droits de Molière ou à publier les
satires
dirigées contre lui, au lieu de continuer à se fa
ridicules, dépeint les cercles où, avant le succès de cette piquante
satire
, tout ce que la littérature, la noblesse et le cl
tin, après avoir essayé de lui rendre trait pour trait dans une plate
satire
, composa encore un pamphlet, Despréaux, ou la Sat
t dans une plate satire, composa encore un pamphlet, Despréaux, ou la
Satire
des satires, où, non content de prodiguer à son c
plate satire, composa encore un pamphlet, Despréaux, ou la Satire des
satires
, où, non content de prodiguer à son censeur les i
nvisagé la question que celui qui a dit à ce sujet que « la meilleure
satire
qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de d
ce sur son siècle de cet écrivain qui renversa le faux goût avant les
Satires
; posa les règles de la comédie avant l’Art poéti
demoiselle La Fontaine ». Nous pourrions encore citer pour preuve les
Satires
sur les femmes bourgeoises qui se font appeler Ma
utefois, une anecdote curieuse, racontée par Colin dans La Ménagerie,
satire
contre Ménage, donnerait à croire que l’enthousia
Il avait été précepteur de Monsieur. Boileau lui a dédié sa quatrième
satire
. « Il avait, dit Brossette, un attachement singul
ant plusieurs années sous ce maître. 89. Molière. 90. Allusion à la
satire
III de Boileau. 91. Fameux cabaret du temps. 92
es de la Seine, au sujet du mariage du roi ; l’autre, par sa première
satire
, où il invite la munificence royale à se répandre
oie sacrée, alors qu’il s’en allait, comme il le dit dans sa neuvième
satire
: Nescio quid meditans nugarum, totus in illis.
Boursault avait au fond quelque noblesse dans l’âme. Bafoué dans les
satires
de Boileau, il en éprouva un vif chagrin, et pour
fut si touché de ce procédé, que, dans les éditions suivantes de ses
satires
, il effaça le nom de Boursault ; mais comme il lu
au Palais, lieu où se vendaient les comédies et les livres, comme une
satire
de Boileau nous l’apprend. Un marquis vient pour
leries politiques doivent rester habituellement dans le domaine de la
satire
; elles n’ont qu’une valeur passagère, comme les
n impitoyable frondeur. Figaro commence à transporter sur la scène la
satire
du gouvernement. Ce n’est plus la peinture généra
utorisation pour faire jouer son Tartufe, Malgré cette haute et forte
satire
, ce que Molière avait pressenti arriva. Les faux
orte d’un cachet d’individualité. C’est une vengeance de Molière, une
satire
personnelle du grand homme, et, sans le charme du
e M. de la Protasse ; son costume délabré rappelle celui du poète des
satires
de Régner. La plupart des auteurs qui ne vivaient
leur exubérante fantaisie. Mais combien, dans la Farce française, la
satire
était déjà plus directe et plus pénétrante ! Les
qui croient que Molière a tiré l’idée de sa comédie des Fâcheux d’une
satire
d’Horace : Molière avait vu jouer à l’impromptu p
voyant représenter la pièce italienne, Molière ne se soit rappelé la
satire
d’Horace*, puisqu’il s’en est servi pour la compo
st proprement un dialogue, et non une comédie. Molière y fait plus la
satire
de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits fai
qu’il introduisit, il paraît n’avoir pas eu moins en vue de faire la
satire
de ses censeurs que l’apologie de sa pièce, sédui
vez-vous bien, monsieur, où tout ce beau raisonnement aboutit ; à une
satire
de Tartuffe ; l’observateur n’avait garde d’y man
re II, p. 104-111. *. [Note marginale] Ibam forte via sacra , Hor.,
satire
IX, livre premier. *. [Note marginale] Voyez la
ublic. C’était donc une terrible machine de guerre que cette « lourde
satire
à peine comique, entremêlée de sermons édifiants
portants changements, qui tempéraient la violence et l’amertume de la
satire
. Primitivement, Tartuffe était un ecclésiastique.
et mal entendue. À une trentaine d’années de l’époque où parut cette
satire
amère et terrible, on se trouve dans le milieu pr
is publics, qui révoltent Alceste, qui les fait, sinon le roi450 ? La
satire
allait aussi près du trône que possible, et cette
roi450 ? La satire allait aussi près du trône que possible, et cette
satire
était donnée non pas à la cour, mais à la ville ;
article Goût. 328. « Si Boileau avait vécu alors (à l’époque où la
satire
vi vit le jour) dans la bonne compagnie, elle lui
s sérieux, toi qui nous fais tant rire. Austère philosophe armé de la
satire
, Des secrets dont les yeux creusaient la profonde
e que l’insolence a de plus effronté ; & c’est sur le Théatre une
Satire
, qui, quoique sous des images grotesques, ne lais
encore à la confusion. Le Médecin volant, le Portrait du Peintre, la
Satire
des Satires, les Mots à la mode, de Boursault, le
a confusion. Le Médecin volant, le Portrait du Peintre, la Satire des
Satires
, les Mots à la mode, de Boursault, les Scènes de
ère peinture fut sans doute un portrait : la première comédie fut une
satire
personnelle. La comédie, même en ces grossiers co
us, toute la comédie ancienne qu’on peut qualifier, quant au fond, de
satire
personnelle et politique, mise en action. Pour la
ée par lui, dès qu’à son tenir il se voyait en butte aux traits de la
satire
. Au milieu de ces essais informes, où quelques sa
ui constituent la meilleure des sociétés possibles pour la Muse de la
satire
et celle de la comédie. Les circonstances où appa
e des personnages ? Molière, dans l’intention qu’il avait de faire la
satire
des mœurs plus que celle des professions, et peut
it en faire lecture en société, on pria d’abord Boileau de réciter sa
satire
II, adressée à Molière même28. Molière, craignant
Il est dans le goût des compliments de Molière, c’est-à-dire que la
satire
y est adroitement mêlée à la flatterie, afin que
’auteur en avaient des copies entre les mains. 28. C’est dans cette
satire
que Boileau dit, en parlant d’un esprit sublime :
irent cette épigramme : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lires oses-tu me blâmer ? Hélas
assez médiocres. Boileau, pour le punir de ce qu’il avait critiqué sa
satire
contre les femmes, enchâssa malignement son nom d
». Le Deutsche Zeitung dit, par la plume de M. I. Meissner, que « la
satire
de Molière a été rendue non-seulement avec intell
« Eh ! quoi, lui dit Scapin, L’homme qui va frapper du fouet de la
satire
Ceux que l’intérêt guide ou que le vice attire, Q
urnirent l’occasion d’une revanche. Qu’on n’en croie pas l’injurieuse
satire
de Barbier d’Aucourt, Apollon vendeur de Mithrida
jouir le monde. Il eut raison. Il avait fait un chef-d’œuvre, mais de
satire
plus que de comédie. À son insu, ce n’était pas a
s la vérité des caractères et des mœurs, avec des vers d’épitre ou de
satire
. De l’agrément des Plaideurs est sortie la décade
mais de la plus simple clarté. La tentative n’était pas heureuse. La
satire
s’appliquait à un travers de peu d’importance et
ecknoe, qui n’a aucun talent, et que Dryden a attaqué dans une de ses
satires
, a publié, en 1667, une imitation des Précieuses,
une grimace ou pour une chanson, est-ce que ce n’est pas alors que la
satire
franche et sans entraves doit s’opposer à cette i
endrait encore sous ma plume, — qu’il aima à flageller du fouet de la
satire
les méchants poètes, et qu’il se plut à citer iro
Les Femmes savantes ; et Vadius y renvoie Trissotin à « l’auteur des
Satires
». Quant à La Fontaine, son nom n’est pas prononc
on talent, ni même n’accréditait par une approbation éclatante, ni la
satire
directe, ni la comédie satirique ; mais s’il n’ét
e. Cette image fidèle qui ne copie point ce qu’elle représente, cette
satire
générale sans fiel et sans aigreur, comme Boileau
r tacitement de la leçon sans avoir été pris à partie et humiliés. La
satire
directe met en jeu l’amour-propre qui regimbe, qu
SATIRE
IIÀ MONSIEUR DE MOLIÈRE Rare et fameux Esprit,
e article : Critique de l’École des femmes, scène VII. Ces sortes de
satires
tombent directement sur les mœurs, et ne frappent
: le galimatias de Gros-René ne contient que des douceurs auprès des
satires
que font ceux-ci. scène v. Ricciardo, Zucca. R
us paraît fort peu vraisemblable que les Italiens eussent pu faire la
satire
du ridicule que la pièce nouvelle attaquait et qu
reau, ces Provinciales qui respiraient la bonne odeur française de la
Satire
Ménippée. De tous ces mécontentemens divers, le p
venge. Il fait coup sur coup ces deux pièces, « où, dit M. Faguet, la
satire
, contenue en toute comédie, émerge, se dégage, se
urs vices. C’est contre cette organisation funeste que fut dirigée la
satire
de Tartufe, etc. » MM. Eugène Higal (Molière, 190
imons qu’on nous parle de vertu. Nos mœurs sont plus raffinées, et la
satire
est exercée avec tant d’art dans la société qu’el
nseuse de la bonne bourgeoisie s’entassait au théâtre pour écouter la
satire
des « dévots » et des « nobles » qui osaient suiv
ouer Polyeucte ; le théâtre change ; on joue l’École des Maris. Cette
satire
du mariage achèvera-t-elle les beaux sentiments q
nnait Andromaque, les Plaideurs et Britannicus ; Boileau publiait les
Satires
VIII et IX ; la Fontaine, le VIe livre des Fables
e, ajoute-t-il, sont moins puissants, le plus souvent, que ceux de la
satire
; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes
ai zèle », ce qui n’était dans son dessein qu’une légitime et honnête
satire
de la piété feinte ou mal conçue ? Nous l’avons d
t-il de s’en couvrir, lorsqu’on lui montre que sa pièce est moins une
satire
du vice, qu’une raillerie et une parodie de la ve
roit gagner en faisant de ses entretiens et de ses discours autant de
satires
de l’hypocrisie et de la fausse dévotion. Car com
voulu compléter sa leçon, l’autre ne s’est soucié que d’enfieller sa
satire
. Bourdaloue ne se contente pas d’opposer les vrai
it pas surtout se dresser contre les gens d’esprit qui s’amusent à la
satire
. Parce que Dieu est en effet assez fort pour se p
s n’y voient pas plus que le gros vulgaire, lequel ne découvre qu’une
satire
élégante, agréable de forme, médiocre dans le fon
pper. Beaucoup plus qu’Oronte ou Clitandre, Alceste est l’objet de sa
satire
. Cet homme qui ne sait point écouter patiemment d
ait été plus jeune, plus verte ni plus jaillissante. C’est encore une
satire
contre les médecins, mais remarquez ce très heure
l dit : « Les Femmes savantes conduisirent Cotin au tombeau comme les
satires
de Boileau l’abbé Cassaigne, triste effet d’une l
plus la malignité humaine qu’elle n’inspire le bon goût. La meilleure
satire
qu’on puisse faire des mauvais poètes c’est de do
u’il a dans la nature s’explique encore et surtout le caractère de sa
satire
, si, comme on le sait, il ne l’a jamais dirigée q
i jamais affecté de le dire ; Car enfin il faut craindre un revers de
satire
. […] Ainsi, quand à mon front, par un sort qui to
ysalde ne dit pas un mot de sa pensée vraie et simplement « pousse la
satire
», et qu’à plus forte raison il est sans raison d
e de faire cela, que les coquins sont justiciables de la loi et de la
satire
et du discours public et non de la comédie ; que
u côté du drame et flagelle les vices ; mais alors elle est plutôt la
satire
que la comédie. Dans Molière lui-même il y a une
la comédie. Dans Molière lui-même il y a une comédie qui n’est qu’une
satire
, c’est Don Juan, et elle est d’un caractère tout
imaginaire va plus loin ou plutôt il va d’un autre côté. S’il est une
satire
de la maladie imaginaire, il est une satire aussi
autre côté. S’il est une satire de la maladie imaginaire, il est une
satire
aussi de l’imagination maladive. S’il y a des Arg
a femme de sciences, et presque nommément Mme de la Sablière, dans sa
Satire
sur les Femmes. La femme amateur de sciences exis
d’être gonflé de l’idée de son mérite, c’en est un aussi de faire la
satire
caustique de ces défauts et c’en est un surtout d
es Romains qui sont tous avares il ne se pouvait pas que l’on fit une
satire
de l’avarice sans tempérament et sans correctif.
de l’observation du réel les classiques de 1660 l’ont admis. Boileau (
Satire
sur les femmes), La Fontaine (quelques fables, be
fond de l’homme et qui a tant exploité la vanité comme matière de ses
satires
, il a montré ce magnifique trio d’hommes chez qui
auteur qui parle, il parle bien et tout à fait comme Boileau dans une
satire
ou dans une épître. Et quand Brunetière en vient
isse reconnaître. Il dit qu’il n’a pas prétendu faire dans Scapin une
satire
fine comme dans Le Misanthrope. Scapin, selon lui
un public ami ? Gai pamphlétaire, couvrant de grelots le fouet de la
satire
, il remplirait sur la scène le rôle grave et déli
il n’eut pas à aller bien loin pour étudier ses types : il fit de la
satire
en famille. Sa mère, sur laquelle nous devons ins
tes ses secrètes mélancolies. Si Molière n’était qu’un esprit, l’âcre
satire
ne lui coûterait pas : elle serait l’expression n
caché pour lui, l’avaient surtout frappé. N’y pouvant soupçonner une
satire
directe, mais y devinant toutefois une malicieuse
récente de M. Laverdet nous a fait connaître !42 : « J’avois faict ma
Satire
, longtemps avant que Molière eût faict le Festin
et les plus mondaines, comme celui dont parle Boileau dans sa dixième
satire
; comme M. de Sainte-Beuve, que madame de Sévigné
là ce qu’on appelle vivre. Ces vers sont du père Sanlecque, dans sa
satire
de la Fausse direction, où il n’oublie rien de ce
oileau, qui l’avait en grande considération, lui a dédié sa quatrième
satire
. L’abbé répondait à cette amitié par une vive adm
des pamphlets, et pour tous la plus sotte des homélies. Cette bizarre
satire
étant dédiée au roi, et mettant ses méchancetés à
t toute l’amertume de ses chagrins, il lui fallait l’opposition de la
satire
amusante et du rire éclatant ; parce que le publi
rsistance de son esprit à rester gai dans la raison et enjoué dans la
satire
, enfin pour toutes ces qualités de comique vrai e
aujourd’hui un peu moins cruel que celui d’autrefois. Cet usage de la
satire
quotidienne au théâtre, de la chronique scandaleu
e flair subtil pour ce qui les attaque, ne se méprirent pas sur cette
satire
. Dans Arnolphe, la cabale reconnut quelqu’un des
stice. Pour les critiques intéressées, qui tombaient dans l’excès des
satires
jalouses, il n’avait que du dédain. Il les regard
l n’avait répondu que par quelques allusions dans le Misanthrope. Aux
satires
publiques de Boursault et des comédiens de l’Hôte
coup tous ceux dont il avait reconnu la main dans l’élaboration de sa
satire
: « Comme tous les auteurs et tous les comédiens,
arti pris, put à l’occasion fausser assez complètement compagnie à la
satire
, pour tomber à plein dans son contraire, le panég
s, et confits dans le venin le mieux distillé du monde, la plus amère
satire
qu’il fût possible de faire contre ce roi à bonne
de ses applaudissements. Chez celui-là, du moins, le courage dans la
satire
était une garantie de la sincérité dans l’éloge.
our du Palais. Il n’est pas d’histoires qu’il n’en contât. Sa dixième
satire
, où la lieutenante se prélasse si bien en toute s
condition que la Noblesse, ici encore, ne serait pas en reste dans la
satire
, et qu’à tout prendre, elle aurait même à regrett
ourd’hui à la Bibliothèque Nationale : « La première édition de cette
satire
fut imprimée in-8°, à Paris, dans l’hôtel de Cond
ame de Longueville, qu’il prêcha aux Carmélites. 95. Voyez encore la
satire
sur la Fausse direction, par le P. Sanlecque. 96
té privée. » On a dit que c’était une imitation du 22e vers de la IVe
satire
de Boileau ; mais comme cette satire avait été fa
imitation du 22e vers de la IVe satire de Boileau ; mais comme cette
satire
avait été faite sous l’impression d’un entretien
était délicate, et il la tournait d’une manière si fine, que quelque
satire
qu’il fît, les intéressés, bien loin de s’en offe
le restituer à son pauvre maître. Là-dessus, allons-nous-en tous. La
satire
du pédant aristotélicien est ici poussée jusqu’à
Molière, emporté par la force de son génie, s’est proposé de faire la
satire
de son temps et de tous les temps ; il n’a jamais
ut, puisque tel est le domaine essentiel de la comédie. Pour faire la
satire
de la société, quel meilleur choix que celui du M
u ; et bien que Boileau en ait fort adouci les traits, les sanglantes
satires
de Rabelais et de d’Aubigné contre les Chats-four
t entendre aux oreilles de cette infortune une voix, cette voix de la
satire
de Juvénal où il dit à l’esclave en disgrâce du m
de la déclamation effrontée ; tout cela s’appelait en effet mélange,
satire
. Ce premier hasard plein de gaieté, d’abandon et
us grande réserve. Horace s’est contenté d’en traduire quelques vers (
satire
3, livre II) ; Perse en a traduit une scène (sati
re quelques vers (satire 3, livre II) ; Perse en a traduit une scène (
satire
5) ; — enfin La Fontaine, un plus grand poète que
pouvait dire à La Fontaine ce que dit l’esclave de Cheréastre dans la
satire
de Perse : « Paroles perdues, mon cher maître ! p
ez le but de ces traits acérés, de ces cruautés mal déguisées, de ces
satires
violentes qui couraient les rues, car la rue étai
, se sentir mêlé aux obscénités, aux turpitudes, aux blasphèmes d’une
satire
effrontée ; se voir traîner, sans se plaindre, da
n est coupable du crime dont on l’accuse, si le poète n’a fait que la
satire
des vices personnels du général athénien, si le b
illons ! Et si, en fin de compte, vous trouvez que cependant c’est la
satire
qui surnage, si vous rencontrez dans ce pêle-mêle
préaux ? Quoi ! l’Art poétique ! — Oui, l’Art poétique ! — Quoi ! les
Satires
? Oui, les Satires ! Il avait refait les Satires
rt poétique ! — Oui, l’Art poétique ! — Quoi ! les Satires ? Oui, les
Satires
! Il avait refait les Satires ! Il avait attaqué
tique ! — Quoi ! les Satires ? Oui, les Satires ! Il avait refait les
Satires
! Il avait attaqué en vers les vers de Boileau, e
t pourtant en voilà un qui l’attaquait, vivement, et qui écrivait une
satire
intitulée : Le Tombeau de Boileau ! Mais où allon
t et de goût. La critique du sonnet d’Oronte vaut bien les meilleures
satires
de Boileau. Mais comment se fait-il qu’Alceste ai
nes communes ; à quoi tout auteur honnête homme doit ajouter la douce
satire
pour la correction des mœurs. Cette action demand
de si beaux sentiments, a mauvaise grâce de me demander des traits de
Satire
, qui n’ont nulle apparence de vérité : Veut-il qu
olière reste dans la comédie il est excellent ; mais une fois dans la
satire
, il faut avouer qu’il va trop loin. Il a tort et
sque les grands sujets lui étaient défendus, d’être forcé de faire la
satire
des ouvrages de l’esprit, indique à merveille les
ujours avec raison, s’abandonner à l’enthousiasme ou se jeter dans la
satire
: dans tous les temps, Aristophane et Sophocle, C
Arnolphe aussi bien que sur Les Femmes savantes. » Dans ces diverses
satires
, Molière a pu faire admirer la justesse pratique
que a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout, dans une
satire
d’Horace ; et qu’un canevas italien, intitulé Gli
ner son intrigue ; donnons un aperçu de l’un et de l’autre. Horace.
Satire
IX. Le poète raconte que, marchant dans la ru
z la pièce de Molière 28. Des imitations. On peut, en lisant la
satire
d’Horace, se convaincre que Molière l’a imitée, c
se, en sait plus qu’il ne faut. Cette comédie, ou plutôt cette plate
satire
, n’eut pas les honneurs de la scène, malgré l’emp
L’auteur de L’Écossaise donne à L’Impromptu de Versailles le nom de
satire
outrée et cruelle ; il ajoute : « Boursault y est
l eût été de la bienséance et de l’honnêteté publique de supprimer la
satire
de Boursault et celle de Molière. » Nous répondr
auteur, il n’en est point qui fasse, avec plus de franche gaieté, la
satire
des charlatans en fourrure, et que son genre de c
, et les autres prétendent qu’il faut le jouer… ; risquons le mot… en
satire
. L’acteur dont je veux parler me semble partager
ère, article des Femmes savantes, ajoute, en parlant de Cotin : Les
Satires
de Despréaux l’avaient déjà couvert de honte, et
x l’avaient déjà couvert de honte, et Molière l’accabla… La meilleure
satire
qu’on puisse faire d’un mauvais poète, c’est de d
. Le discours de cette matrone et celui de Macette, dans la treizième
satire
de Regnier, ont aussi beaucoup de ressemblance ;
r chez un peuple ombrageux, ingrat et jaloux. Si, chez une nation, la
satire
de tout mérite personnel est une des règles du th
taient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le théâtre et à faire la
satire
de leurs propres mœurs. Le recueil de Flaminio Sc
ore les satiriques, race acharnée et mal élevée, il est vrai, mais la
satire
même finit par arriver à je ne sais quelle ressem
! Cette image à faire de la ville où fut engendrée la comédie, où la
satire
a vu le jour, grâce à deux parisiens, c’est à pro
otre livre serait perdu, tant ce chapitre au grand complet, serait la
satire
de tous les autres. Notre lecteur se contentera d
pagnie. » Les Précieuses avaient déjà valu à leur auteur plus d’une
satire
. Un sieur de Saumaise fit les Véritables Précieus
de Lisidor, et il fit contre lui le Portrait du. Peintre. Toutes ces
satires
ne firent pas grande fortune. Dans l’Impromptu de
ridicules, dont la réussite fit connaître à l’auteur lu en aimait la
satire
et la bagatelle, que le siècle était malade, et q
us grand, qui lui valut de fort bons ridicules; ce fut d’imprimer une
satire
contre Despréaux, et d’intriguer à la cour contre
préoccupe si fort à cette heure est tout entière dans cette scène, la
satire
la plus terrible à coup sûr qu’ait jamais lancée
vement La Critique de Tartuffe, et dans le prologue de cette médiocre
satire
on rencontre ces vers qui donnent le ton de la cr
serade. Ces minces vengeances de Molière sont peu de chose à côté des
satires
empoisonnées qu’on décochait contre lui. Il y ava
êtes gens ». Pendant ce temps, l’envie continuait à l’accabler de ses
satires
. Une comédie, jouée en 1669, au théâtre du Marais
ue, m’autorisant de La Fontaine, je ne dise rien de Molière ; mais la
satire
de Molière trahit les ressentiments d’un amour-pr
e peut nier que l’abbé Cotin ne soit l’original de Trissotin. Dans la
satire
que Cotin composa contre Boileau pour le pâtissie
les ruelles, que Cotin avait eue avec Ménage ; poussant plus loin la
satire
, l’auteur des Femmes savantes alla jusqu’à reprod
. Voyez la remarque C. †. Voyez la remarque C. ††. Voyez la 2.
satire
de Mr. Despreaux. †††. Jugem. sur les Poëtes,
oquerait de lui. » Rousseau sent très bien que le Misanthrope est une
satire
de Jean-Jacques Rousseau, et que l’on peut sans c
toute considération ! Un des inconvénients de la comédie, comme de la
satire
, est celui-ci : En rendant sévère pour les défaut
ce. L’Avare est une grande œuvre morale et sociale ; c’est une grande
satire
, où le spectateur le plus obtus et le moins avert
pour en écrire. Le fond de la comédie est l’esprit de raillerie et de
satire
, et c’est-à-dire la cruauté des hommes civilisés.
e malice ou tout au moins une absence de charité à la racine de toute
satire
et de toute comédie satirique, il n’est pas si fa
des ignominies et des turpitudes. Pendant ce temps-là, il criblait de
satires
sanglantes les grands canons et les vastes rhingr
s’attaquer à gens tellement plus forts qu’elle. Contre eux, il y a la
satire
, qui est une dénonciation avec noms propres impri
qui sont sots que la comédie doit s’occuper. A se guinder jusqu’à la
satire
, elle se dénature ; à prendre le rôle de la relig
voir le Gendre de M. Poirier, qui avait très bien vu que c’était une
satire
cinglante contre la noblesse, qui en avait été ra
tré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n’est pas faire la
satire
des amants et si les honnêtes gens mêmes et les p
u’il a dans la nature s’explique encore et surtout le caractère de sa
satire
, si, comme on le sait, il ne l’a jamais dirigée q
œuvre d’un homme sans ressentiment, qu’il y a pris l’initiative de la
satire
personnelle contre ses rivaux de l’Hôtel de Bourg
ractères doivent se peindre d’une façon inconsciente, mais de la pure
satire
. Jamais un médecin n’a parlé ni ne parlera de la
donne à ses acteurs sur le caractère de leur rôle, il semble faire la
satire
de leurs défauts. Ses ennemis profitaient naturel
L’IMPROMPTU DE VERSAILLES. Ce n’est point une comédie, mais une
satire
peu piquante, à présent que personne ne sait les
e et superficielle de la morale de Molière. Examinons de plus près sa
satire
: et nous verrons qu’il ne l’a jamais dirigée qu
peur. L’intention de Molière est évidente ici : Tartufe est bien la
satire
ou la charge de l’hypocrisie. Mais que fait-on de
ur allègre des années d’autrefois. Aussi dans ses dernières pièces la
satire
est plus âpre, la gaîté plus amère, et le rire es
ls que Rabelais, Boccace, Cervantes, Scarron, Béroald de Verville, la
Satire
Ménippée, les Essais de Montaigne, et les Provinc
de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe. Il a mis la
satire
sur le théâtre ; et la promenant par toutes les c
accommode ses nœuds et ses pierreries, ces petites façons cachent une
satire
judicieuse et naturelle. Elle entre par-là dans l
excellente. Racine, irrité contre Molière (il le croyait auteur d’une
satire
contre Andromaque, dont l’auteur véritable était
iscutée de manière qu’elle fournit à Boileau le sujet de sa quatrième
satire
. On croit même que Molière conçut le dessein de l
, qu’ils tournèrent ainsi : Froid, sec et dur auteur, digne objet de
satire
, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? Hélas
Molière, écrite en 1724 ; Commentaires de Brossette sur la quatrième
satire
de Boileau, tome V, page 30, et tome IV, page 44.
s sa jeunesse. En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la
satire
adressée à Molière ; mais, après ce récit, Molièr
vé à Le Sage de la peindre à grands traits, et son Turcaret en est la
satire
la plus sanglante, parce qu’il en reproduit le pl
é souvent effrayante, a mis en action tous ces vices; il en a fait la
satire
à la fois la plus amère et la plus récréative, et
es sont contestés par Voltaire. Voici ce qu’il dit du Méchant dans sa
satire
du Pauvre Diable : Un vers heureux et d’un tour
lante nous semble moins appartenir à la comédie qu’à l’épître ou à la
satire
. Du reste, ce défaut est bien moins sensible, et
e sérieuse morale sont moins puissants le plus souvent que ceux de la
satire
, et rien ne reprend mieux la plupart des hommes q
ent en foule : c’est une collection vivante d’originaux, une suite de
satires
à la manière de Despréaux, arrangées pour la scèn
ndignement moqué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Comédies,
satires
, épigrammes, sonnets, triolets, pauvretés de tous
ne boutade qui, un jour avait échappé, en sa présence, à l’auteur des
Satires
. Mais ce qu’il n’avait pris qu’en lui-même, c’éta
ive. En présence de son théâtre fermé, brochures, libelles, mémoires,
satires
, sermons, mandements et chansons se croisèrent. T
penser dans ce genre de facéties leur malice et leur belle humeur. La
satire
dont use et abuse alors le théâtre italien est to
donne le signalement le plus exact de ce vice ; c’est une excellente
satire
sérieuse, mais, à quelques scènes près, ce n’est
ser par-dessus ces imperfections de l’art en faveur de la force de la
satire
. Mais, à cet égard même, la peinture de mœurs qu’
e l’obtenir sur-le-champ ; rire ou larmes, comédie ou drame ; poésie,
satire
, morale, bouffonnerie. Quel sublime bouffon ! pui
re par l’emportement, la moquerie par le sarcasme, le ridicule par la
satire
, le coup d’épingle par le coup de poignard ; c’es
de Voltaire lui-même qui prétend y retrouver le ton et la forme de la
satire
! Chemin faisant, vous assistez à toutes sortes d
lière emprunte à Despréaux une de ces vives boutades que l’auteur des
Satires
se permettait devant madame de Maintenon elle-mêm
de la plus belle société parisienne au xviie siècle. L’épigramme, la
satire
, la médisance, la calomnie, la passion même y par
ension de mille livres39, est un ouvrage des. plus spirituels, et une
satire
des plus fines des airs des courtisans. Ce fut ve
21. « Avec une franchise des premiers siècles » (omis). 22. Boileau,
Satire
II. 23. Voir Art poétique, ch. III. 24. Réfle
spreaux le loua dans l’une de ses Epitres28autant ou plus que dans la
Satire
qu’il lui avoit adressée29. C’est donc très-injus
lus grande hauteur, devenir la partie éminente de la littérature ; la
satire
, la comédie se tairont ou baisseront le ton devan
Molière ; et, mettant dans ses éloges la même franchise que dans ses
satires
, il louait Molière devant les tartuffes comme il
e qui blâment tout ce qu’ils ne peuvent plus faire. Ce petit trait de
satire
enflammait encore plus le courroux de madame Pern
▲