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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
r qu’une seule piece dans ce genre, qui se joue avec succès, c’est le Sage étourdi de Boissy : ce titre nous annonce un pers
teres tout-à-fait opposés, il faut voir l’effet qu’ils produisent. LE SAGE ÉTOURDI, Comédie en vers, en trois actes. Léandr
sse. De pareils sentiments sont-ils d’un étourdi ? Et quand je me dis sage , hem ! vous ai-je menti ? Rendez-moi donc justice
& son pere s’écrie : Jamais je n’aurois cru que mon fils fût si sage . Je demande présentement si Léandre a les deux c
acteres que le titre de la piece nous promet. Non sans doute : il est sage  ; mais il n’est étourdi ni dans ses actions, ni d
ut bien dans la tête que si Léandre eût été aussi souvent étourdi que sage dans le courant de la piece, elle eût été détesta
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
 ; en sorte qu’il réalise le vœu de Platon, qui demande que la vie du sage soit un effort pour se rendre semblable à Dieu 12
ous les hommes me sont à tel point odieux Que je serois fâché d’être sage à leurs yeux. PHILINTE. Vous voulez un grand mal
reux d’une façon qu’il condamne lui-même147, pour nous montrer que le sage inébranlable rêvé par l’orgueil stoïcien148 ou pa
t Pierre150. Enfin vous. avez. su, en nous peignant ces infirmités du sage , et en nous faisant rire de ses travers, nous ins
, hélas ! c’est le défaut le plus enraciné dans le cœur même des plus sages .   L’amour propre tient assez de place dans le mo
ie pensée est celle qui reste palme et maîtresse210. Mais ce calme du sage n’est ni l’indifférence211 ni l’orgueil212 : il f
ptée sous le joug de la passion, et montré par là surtout que le plus sage ne peut être complètement sage,   Et que dans
, et montré par là surtout que le plus sage ne peut être complètement sage ,   Et que dans tons les cœurs il est toujours
faire regarder ;   L’un et l’autre excès choque, et tout homme bien sage   Doit faire des habits ainsi que du langage,  
3 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
t Molière ? Une de ces convenances que la multitude révère, et que le sage respecte, l’avait privé pendant sa vie des honneu
Comédien ; et cet homme, qui a obtenu une place distinguée parmi les Sages , parut faire une folie de jeunesse en obéissant à
ce ridicule. Ce Maître, si heureux en Disciples, était Gassendi, vrai Sage , Philosophe pratique, immortel pour avoir soupçon
ccréditées dans l’Europe, et il apprit de bonne heure ce qu’un esprit sage ne sait jamais trop tôt, qu’un seul homme peut qu
me la protection immédiate d’un grand Prince, il mêla les études d’un Sage à la vie tumultueuse d’un Acteur, et sa passion p
qué un traître, insulté un Magistrat, flétri un délateur, calomnié un Sage . Une certaine verve comique, et quelquefois une r
’un travers, était une figure vraiment théâtrale ; et dans ce sens le Sage de la Grèce était le Poète comique des honnêtes g
les abus qu’elle entraîne nécessairement, il enseigne à quel prix le sage doit acheter les avantages qu’elle procure ; que,
sa. Arrêter ses funestes effets serait-il un dessein moins digne d’un sage  ? Verrait-il, sans porter la main sur ses crayons
4 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e femme n’est pas dans les grimaces. Il sied mal de vouloir être plus sage que celles qui sont sages. L’affectation en cette
s grimaces. Il sied mal de vouloir être plus sage que celles qui sont sages . L’affectation en cette matière est pire qu’en to
véler au père, elle dit : Non, Damis ; il suffit qu’il se rende plus sage , Et tâche à mériter la grâce où je m’engage. Puis
76. Elle deviendra la sauvegarde et l’honneur de la famille, comme la sage et rieuse Nicole 377 et la médecine Toinette 378.
sations où le prochain est toujours attaqué ; qu’elle apprenne à être sage sans aigreur, et à avoir de l’esprit sans médire3
déclaration de Tartuffe : J’aime qu’avec douceur nous nous montrions sages , Et ne suis pas du tout de ces prudes sauvages, D
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
, gardant mes avantages, J’en substitue aussi d’autres prudents & sages , Qui, n’offrant à mon gré que des as à tous coups
je n’en serois point tenté. Le Marquis. Je le crois : vous êtes homme sage , vous, & je vous empêcherai bien d’être tenté
nue en moi aussi forte que la nature. Ma ruine ne peut me rendre plus sage  ; & même dans ce moment je voudrois jouer. Qu
esse, la folie du préjugé le plus ridicule, & la plus éloignée du sage  ? Aussi Dieu sait le bon ménage qu’elles font, &a
d’une piece. J’eus le chagrin mortel de voir soutenir « qu’un Auteur sage doit, pour être plus sûr de réussir, ne placer da
6 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [91, p. 135] »
à la honte de l’esprit humain. C’était, dit Voltaire, l’ouvrage d’un sage qui écrivit pour les hommes éclairés, et il fallu
e d’un sage qui écrivit pour les hommes éclairés, et il fallut que le sage se déguisât en farceur pour plaire à la multitude
7 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
ne, À braver comme moi les coups de la fortune. Il n’est pour le vrai sage aucun revers funeste ; En perdant toute chose, à
st, pour n’être pas sot, Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage Mais une femme habile est un mauvais présage. Et
douce d’humeur, droite de cœur et de jugement, modeste, indulgente et sage , possédant enfin ces qualités essentielles au bon
us ne me plaît nullement, J’aime qu’avec douceur, nous nous montrions sages . Elmire enfin, la belle et froide Elmire était
déjà plus relevé de Nicole, la confidente des chagrins de la bonne et sage Mlle Jourdain, pour qui elle est plutôt une humbl
ux de suivre mes leçons, ce n’est pas seulement les rieurs, mais les sages qu’elle a de son côté. Comme elle prend à cœur le
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
té, lorsque je l’envisage, Je voudrois lui trouver un air un peu plus sage . Mad. Lisban. Cela le gâteroit ; il est charmant,
me Lisban répond qu’elle aime Lindor comme un enfant, & qu’on est sage quand on le veut. Marton se connoît mieux, &
t sage quand on le veut. Marton se connoît mieux, & dit qu’on est sage quand on le peut : sa vertu a couru de grands ris
tirer un reproche : votre honneur m’est aussi cher que le mien. Soyez sage , ne vous exposez qu’autant que le devoir l’exige,
; & je gagerois, sans aller plus loin, que vous avez toujours été sage . — Ma foi, mon cher Abbé, peu s’en faut que je ne
chois sa dissipation, voulez-vous faire un petit miracle ? Rendez-moi sage tout d’un coup ; je ne demande pas mieux. J’enten
un coup ; je ne demande pas mieux. J’entendis bien que pour le rendre sage il falloit cesser de l’être moi-même. Je lui dema
e le crois pas, le miracle seroit opéré : l’amour seul vous eût rendu sage . — Oh non ! Madame, il faut être juste : j’abando
9 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
, Traças pour tous les temps la peinture historique, Ô Molière ! Vrai sage et hardi novateur, Qui, même en imitant, demeuras
d’Alceste empruntant le visage, Tu divertis la foule et fis penser le sage . Modèle inimitable, es-tu mort tout entier, Laiss
replis de notre âme intime scrutateur, Tes deux épais sourcils que ta sage malice Semblait froncer exprès pour effrayer le v
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
au cœur de la maîtresse du monarque et essayé de la séduire. Il était sage conseiller du roi quand il lui montrait ses flatt
leurs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur…………… C’était un sage politique quand il montrait dans la fable du Viei
s vaisseaux tout prêts à quitter le rivage ? Disait au roi Pyrrhus un sage confident, …………………………………………… Je vais, lui dit ce
11 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
orruption que Destouches choisit pour son mari honteux précisément un sage dont l’esprit sans cesse fortifié par la lecture,
e vain orgueil et l’impuissance de la philosophie en nous montrant un sage dont les discours sont si peu d’accord avec les a
tiez d’avare. Ce dont il conviendra, c’est d’être économe, prudent et sage . Était-il moral, d’ailleurs, de montrer sur la sc
esquissée dans Regnard, Dancourt et Destouches. Il était réservé à Le Sage de la peindre à grands traits, et son Turcaret en
qu’il en reproduit le plus fidèlement les mœurs. On peut dire que Le Sage a été le véritable historien de cette époque. Le
qu’on se croyait même dispensé de lui rendre cet indigne hommage. Le Sage , avec une incomparable vigueur, avec une vérité s
e plusieurs historiens s’accordent à dire qu’à l’époque peinte par Le Sage , « il existait encore une bonne bourgeoisie qui f
er le vice et que de rendre son humiliation comique, comme le fait Le Sage  ; mais ce n’est pas assez peut-être. Molière, du
ffe, le plus odieux des hommes, il nous montre le véritable dévot, le sage Cléante et l’aimable Elmire, le modèle des épouse
proie devait éclairer les spectateurs sur le vain orgueil de ce faux sage , si sévère, si dépourvu pour ses semblables de ce
rterre : « Bravo ! Molière, voilà la bonne comédie ! » Pourquoi cette sage et chaleureuse exhortation ? C’est que Molière al
es limites d’un art que de vouloir les trop étendre. Esprit libre et sage à la fois, Molière, avec la supériorité de son ju
résentant des exigences incompatibles avec la réalisation de ses vues sages . Ne serait-il donc pas possible de revenir à ses
ous les hommes me sont à tel point odieux, Que je serais fâché d’être sage à leurs yeux ! Il n’a certes aucun des vices qu’
n de l’orgueil ?), Molière a placé près de lui un homme véritablement sage et vertueux, Philinte, ami dévoué, qui lui fait t
euse, admirable ! Mais comme, d’après son faux système et malgré les sages avertissements de Philinte, Alceste s’est fait un
e l’amour-propre du poète? » Les choses vont si loin que ce prétendu sage , pour ne pas démordre de son opinion sur un sujet
par orgueil, il se fait gloire d’y résister. Ce n’est donc pas là un sage , bien qu’il fasse la leçon à tout le monde; ce n’
? Non, certes. Toujours véhément, toujours passionné, sourd, aux plus sages remontrances de l’amitié, il n’obéit qu’à ses emp
lui des rapports frappants ! Que d’esprits chagrins, que de prétendus sages (très honnêtes d’ailleurs) croient, à son exemple
e l’avoir placé qu’au second plan, n’en a pas moins fait le véritable sage de la pièce. Dans ses discours comme dans ses act
allez me voir la pousser jusqu’au bout, Montrer que c’est à tort que sages on nous nomme, Et que dans tous les cœurs il est
que le Misanthrope a pu inspirer une amitié sincère à l’homme le plus sage de la pièce, il pouvait aussi, en raison de ses p
e combinaison heureuse de Molière, ayant à punir le fol orgueil de ce sage prétendu, dominé par une passion méprisable, et n
et bien que les mœurs d’une nation puissent s’améliorer par des lois sages , et surtout par la forme de son gouvernement, jam
mbattus par lui Aussitôt qu’il les voit dans la bouche d’autrui. Le sage Philinte, par une remarque analogue, confirme la
12 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
œurs et à la religion. Mais les philosophes n’étaient pas tout à fait sages , les critiques ne sont pas tout à fait religieux.
je ? elle existe encore, mais ce n’est plus l’homme pervers, c’est le sage qui se déguise. On rougit des affections les plus
la scène, et ce n’est plus un jeune seigneur perdu de mœurs, c’est un sage qui se mésallie. Moncade sait qu’il s’avilit ; Do
stes dangereux, il n’est pas moins vrai, que son titre a calomnié des sages . Mais, quand tout semble conspirer pour l’anéanti
13 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
plus comique que l’exposition de la folie humaine, qui se croit seule sage , et qui, malgré ses précautions, fait constamment
enseignement psychologique. A quelle source Molière a-t-il puisé les sages préceptes qu’il a semés à profusion dans ses œuvr
es savantes. Armande, livrée à l’étude de la philosophie, connaît les sages conseils que cette science enseigne ; mais étant
font prendre souvent pour chose véritable un objet décevant. » A ces sages paroles, le jaloux, dominé par sa passion et ne p
irations extravagantes ou chimériques ; prendre ces inspirations pour sages et raisonnables : tel est le phénomène psychique
pirations de ces mauvais instincts, et regarde comme irrationnels les sages avis qu’on lui donne, et comme fous ceux qui les
es la même pensée. « D’où vient, cher Le Vayer, que l’homme le moins sage croit toujours seul avoir la raison en partage, e
é dans l’Introduction, de faculté de ce nom. La raison qui inspire de sages règles de conduite, des appréciations justes, des
curer de l’argent par le meurtre. Puis, lorsque son valet lui fait de sages remontrances, il se moque de lui en le qualifiant
dans la tête des hommes, et que, pour avoir bien étudié, on est moins sage le plus souvent. Pour moi, Monsieur, je n’ai poin
assionnées, il taxe d’impertinence les raisons au moyen desquelles le sage Philinte cherche à lui prouver qu’il a tort de se
utuellement, et, en fin de compte, chacune persiste à se croire seule sage et seule raisonnable. Dans cette scène, Molière p
blessée au cœur. célimène. Au contraire, Madame ; et si l’on était sage , ces avis mutuels seraient mis en usage. On détr
it, et elle continuera de même. En disant à Arsinoé que si l’on était sage il serait bon de se donner de mutuels avis pour s
allez me voir la pousser jusqu’au bout ; montrer que c’est à tort que sages on nous nomme et que dans tous les cœurs il est t
és, le sens moral principalement? Orgon, n’ayant rien à répliquer aux sages observations de Cléante, mais ne restant pas moin
ère, tout le savoir du monde est chez vous retiré ; vous êtes le seul sage et le seul éclairé, un oracle, un Caton dans le s
s tout dit? Cléante. Oui. Orgon. Je suis votre valet …» De même, aux sages considérations que Dorine lui présente pour le di
ce morale, il est sans honte et sans remords. Si Molière fait dire au sage Cléante, en parlant de Tartuffe dévoilé et arrêté
bles. Que de sottises l’amour ne fait-il pas commettre, même aux plus sages  ! Dans la science du cœur humain, répéterai-je en
uence de son indignation, ce qui ne les empêchera pas d’applaudir aux sages maximes qu’il prononce lorsque, étant calme, il e
hrope, du fou Sganarelle de l’École des maris, soit les sentiments du sage Ariste de la même comédie, etc. Cette appréciatio
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage , Montfleury, &c. Si toutes les bonnes piece
e puni, comédie en cinq actes en prose, traduite de l’espagnol par le Sage . La piece originale est de Don Francisco de Rojas
châtiment. On verra ses beautés & ses défauts dans la piece de le Sage . Parallele du Traître puni de le Sage & de l
es défauts dans la piece de le Sage. Parallele du Traître puni de le Sage & de la Trahison punie de d’Ancourt. LE TRAI
ifiant au devoir ? Ici Don Juan fait beaucoup de train, comme dans le Sage  ; mais à quel titre, puisqu’il n’est pas l’époux
ve les défauts avec le même soin. Il est ridicule dans la piece de le Sage , ou dans celle de l’Auteur Espagnol, que Don Andr
ieur, un bon usage. Damis. Ah ! mon pauvre neveu, quand deviendras-tu sage  ? Les deux Dorante, sous prétexte d’avoir une pl
on. Je vous le disois bien, elle a toujours passé pour une fille fort sage . L’Orange. Si vous saviez, Monsieur, comme il m’a
entendu, Messire Bon lui dit : j’ai toujours cru Le fauconnier garçon sage & fidele, Et c’est à lui que plus je me fiero
15 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
grands exemples de l’une et de l’autre. Sa vie privée fut celle d’un sage obscur comme sa vie publique est celle d’un sage
rivée fut celle d’un sage obscur comme sa vie publique est celle d’un sage illustre. Il fut le conseil, l’arbitre, quelquefo
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
rvir ici de votre autorité. Si j’en crois votre fils, vous êtes homme sage , Qui, loin de chicaner sur un bon mariage, Signer
s que votre belle-fille. Géronte, à Lisimon. C’est donc là cet esprit sage , modeste & doux, Qui devoit tout d’abord désa
fils me l’avoit dit. Mais quelle est ma surprise ! Je crois que notre sage a fait une sottise. Géronte. Et vous me retiendre
rbleu, va me faire raison. Allons, malgré ce fils, que vous croyez si sage , Je prétends qu’un arrêt casse le mariage. Il se
17 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
areille somme d’aujourd’hui. Il faisait de son bien un usage noble et sage  ; il recevait chez lui des hommes de la meilleure
à la honte de l’esprit humain. C’était, dit Voltaire, l’ouvrage d’un sage qui écrivit pour les hommes éclairés, et il fallu
e d’un sage qui écrivit pour les hommes éclairés, et il fallut que le sage se déguisât en farceur pour à la multitude ». 13
18 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
itive. En reprochant à Molière d’avoir prêté des inconséquences à son sage , on blâme chez lui ce qui est peut-être la perfec
ié le philosophe Montaigne. La vertu n’est qu’une chose relative ; le sage est celui qui vaut mieux que ses contemporains ;
mi Philinte qu’il met en opposition avec le sien : ce Philinte est le sage de la pièce…»Sans doute l’auteur a rendu Alceste
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ensemble, J’étois absent. Finette. J’étois absent.Votre oncle est un sage en effet ; (S’il est pourtant permis à quelque ho
combien cet homme est fou !) De sa jeune pupille il prétend faire un sage ,  Qui, renonçant au mariage,  Dans sa retraite de
Que tout-à-l’heure... Oui... Mais... Quoi donc ?Seroit-il beau  Qu’un sage , en matiere pareille ?... C’est de l’amour... L’a
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
au grand jour pour ôter tout scandale, Et chacun, en bon ordre, aussi sage que moi, Sans bruit au petit pas se retire chez s
aire regarder. L’un & l’autre excès choque, & tout homme bien sage Doit faire des habits ainsi que du langage, N’y r
monde, Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous, Que du sage parti se voir seul contre tous76. Il est à propo
ls me paroissent eux-mêmes bien plaisants, de vouloir se montrer plus sages que la nature, cette mere bienfaisante qui donne
ds de philosophie qui annonce le Précepteur du genre humain, & un Sage qui, non content de rendre les hommes meilleurs e
sus je suis le sentiment, Qui, par un dogme exprès, défend à tous ses sages L’indigne empressement de lire leurs ouvrages. Vo
l’esprit de cette vision, Et d’attacher l’honneur de l’homme le plus sage Aux choses que peut faire une femme volage ! Puis
21 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
oisir pour sujet de nos premières études. J’y étais encouragé par les sages avis d’un chef1 que l’enseignement supérieur n’a
gtemps attribuée à Saint Grégoire de Nazianze, et par le Jeu des sept sages , composé par Ausone vers la même époque, c’est-à-
ni à M. Raynouard la pièce, devenue célèbre, où l’on voit des vierges sages et des vierges folles, « prudentes, fatuæ » atten
ritique, qui n’a connu ni « le théâtre » de Hroswitha, ni les Vierges sages et les Vierges folles, ni les Epîtres farcies ; i
pas grand mal et, quand les idées reçues ont du bon, je trouve assez sage de s’y tenir. De notre temps, il faut le dire (pe
t, dirent-ils, plus belle que Lucrèce, plus [p.17] que Sara dévote et sage  ; c’est une Judith en courage, une Esther en humi
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
de ses fourberies. On pourra me répondre que le Crispin rival, de Le Sage , est un petit chef-d’œuvre, que cependant on y vo
s doigts. Angélique. Il s’en mordit les doigts.Lisette, il n’est pas sage . L’Auteur l’étoit bien moins, lorsqu’il fit parl
23 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
enche pour Philinte, ce n’est pas Alceste, c’est Philinte qui est son sage . Il est vrai que Philinte, de même que Clitandre
ve-t-il pas les maximes opposées de Philinte ? Je veux que l’on soit sage avec sobriété… Je prends tout doucement les homme
son pour voir le bien et la liberté pour le faire. Recommander d’être sage avec sobriété et de s’accoutumer aux vices des ho
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
it, malgré moi, l’épreuve malheureuse. Mais ma femme, après tout, est sage , vertueuse : Plus amant que mari je possede son c
dit par réflexion : Me voilà justement : c’est la vive peinture D’un sage désarmé, dompté par la nature. N’ai-je point eu
son de dire qu’on se flatte toujours lorsqu’on se peint soi-même ? Un Sage que la nature a désarmé aussi honnêtement, n’a pa
25 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
Sganarelle en dit autant sous d’autres formes, et Ariste lui-même, le sage vieillard, en suivant une voie opposée, ne met pa
a assez de finesse et de tact pour ne jamais trop appuyer ; c’est le sage formé par le monde, le véritable honnête homme, t
s à contre-balancer celui de Tartufe; c’est un rôle d’éloquence et de sages maximes plutôt que de fortes actions. Il n’y avai
as un homme que dévore le zèle de la dévotion; c’est encore un de ces sages qui ne sortent pas de la juste mesure. Il respect
n’est pas Cléante qu’il faut opposer à Tartufe, c’est Alceste. Si de sages discours sont peu de chose en présence de cet abî
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
egret d’un outrage ? Sosie. Je n’aurois jamais cru que j’eusse été si sage .  . . . . . . . . . .  Les médecins disent, quand
u.Se peut-il qu’à votre âge Vous n’ayez pas encor les airs d’un homme sage  ? Si j’en faisois autant, je passerois chez vous
re agir. Aucun de ces deux motifs ne leur fait honneur. A quoi bon le Sage , dans son Turcaret, va-t-il parler de M. Gloutonn
tre paroles dans un repas, mais qui pense & mange beaucoup » ? Le Sage parle comme feroit un Auteur très affamé, qui ne
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
r625. La charmante Daphné et la trop aimable Eroxène 626 suivent ces sages maximes, et viennent s’offrir 627 au jeune Myrtil
s, chantons, jouons-nous ! Lorsque pour rire on s’assemble, Les plus sages , ce me semble, Sont ceux qui sont les plus fous :
e comme eux647. On peut citer encore le prologue de Psyché : Est-on sage Dans le bel âge, Est-on sage De n’aimer pas ? Qu
encore le prologue de Psyché : Est-on sage Dans le bel âge, Est-on sage De n’aimer pas ? Que sans cesse L’on se presse De
28 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
sa fille ; et elle la mariera, car il s’est rencontré un homme assez sage pour distinguer les qualités de sens et de cœur q
r qu’aux bons jours seulement ; Qu’enfermée au logis en personne bien sage Elle s’applique toute aux choses du ménage, À rec
er plus tard. C’est d’abord Léonor, de L’École des Maris, personne si sage , si réservée, et qui répond si dignement à la con
iré à l’amour son bandeau et l’a rendu très bon calculateur. Les plus sages se plient à la destinée, et s’accommodent d’un ma
que. Que la conduite d’Elmire, en ces deux occasions, est prudente et sage en même temps que ferme ! Malgré l’offense que Ta
sus ne me plaît nullement. J’aime qu’avec douceur nous nous montrions sages , Et ne suis point du tout pour ces prudes sauvage
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
ort surprenant. Clitandre. Je veux être pendu si je vous aime ; & sage ... Bélise. Non, non, je ne veux rien entendre dav
ul prouve la distance qu’il y a d’un Auteur à l’autre. Moliere est un sage qui prend le ridicule sur le fait, & le peint
30 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
e : le libertin ne peut tirer aucun avantage de l’hypocrisie des faux sages ou de l’hypocrisie des faux dévots. Il doit se di
et sérieux, comme le Cléante de Tartuffe ? Pourquoi n’y-a-t-il pas de sage dans la pièce ? L’un des deux apologistes de Moli
Sganarelle ont été à leur adresse ? Un discours en règle, fait par un sage de théâtre, aurait-il eu cet accent de vérité et
remarquera que Molière a fait en général assez peu d’usage du rôle de sage dans ses comédies. Les Ariste sont des personnage
nolphe qu’il est un fou. Dans George Dandin, il n’y a pas non plus de sage en titre ; c’est lui qui se dit à lui-même : « Tu
ra-t-on de Célimène, comme Rousseau l’a dit de Philinte, que c’est le sage de la pièce ? Est-ce là pour Molière l’idéal de l
auté, sa jeunesse, sa royauté féminine ; l’autre sauve sa fortune. Le sage de la pièce, de Jalin, épouse, comme Philinte, l’
pour le plaisir, un Montaigne qui ne veut point de vertu farouche, un sage indifférent qui demande que l’on s’accommode des
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
i, qui, en traitant Ctésiphon avec sévérité, en a fait un jeune homme sage & prudent.   La surprise de Déméa amene des s
ore avant que vos parents soient instruits. Si je puis le rendre plus sage , à la bonne heure : sinon, vous ferez tout ce qu’
une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur tous ses pas nous
32 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
femme savante. Molière met sous vos yeux, en exemple, la femme douce, sage , instruite, spirituelle et modeste ; il vous mont
une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur tous ses pas nous
r. Et à côté s’en place un autre non moins élevé : c’est qu’un maître sage doit régner par le cœur. Comme la vertu est aima
33 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
st pas ainsi. L’homme parfaitement vertueux est nécessairement bon et sage . Bon, il accorde aux autres l’indulgence qu’il se
qu’il pardonne le plus facilement, sont ceux qui lui nuisent le plus. Sage , il n’exige pas de ses semblables plus de perfect
ce modèle. Il est orgueilleux, car il se donne sans façon le titre de sage , et ne voit, dans tout le reste du monde, qu’obje
ts à la vertu dans sa personne, sans lui immoler l’homme du monde, le sage et doux Philinte : il avait proposé ses idées pou
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
,                  « Les romans et le jeu, « Cent autres passions des sages condamnées « Ont pris comme à l’envi la fleur de
oulières, à cause du sonnet qui était son ouvrage. Encore est-il plus sage de s’en tenir au doute qu’exprime M. Daunou dans
don, et qui fit un sonnet sur la Phèdre de Racine. » On dit, est fort sage , en effet, en 1677, quand Phèdre a paru, madame D
35 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
enfin, point vile ni vénale, ayant plus de travers que de perversité, sage sur le tard, et n’ayant pas beaucoup de cœur peut
’est pas incarné dans tel ou tel de ses héros ; non pas même dans les sages , les Cléante, les Ariste, les Philinte ; et s’il
humeur » disait de lui Boileau. « Mon gendre est fou à force d’être sage  », ajoutait Mme de Rambouillet . Mais cette sages
ous les hommes me sont à tel point odieux, Que je serais fâché d’être sage à leurs yeux, cela ne l’empêche pas de s’écrier
que les hommes ne sont pas parfaits et ne peuvent le devenir, le plus sage est encore de les prendre tout doucement comme i
dans le Misanthrope, je le vois mieux, lui, le contemplateur, dans la sage et indulgente sérénité de Philinte que dans le ra
36 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
ue le Grec a pu dire. Si ses théories sont d’accord avec celles de ce sage , il loue hautement la sagacité extraordinaire de
ane et les Shakespeare ; s’ils se bornaient comme Goethe à dire à ces sages  : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propr
pas été inutile à Uranie. Elle en a retiré, comme fruit, une défiance sage des premiers mouvements d’antipathie de son goût,
ez sans doute ; nous vous écoutons ; parlez. Ah ! si ces personnes si sages et si froides n’avaient pas tant de savoir, tant
oit l’impuissance des arguments d’Uranie, elle doit disputer avec ces sages , parce que son goût pour Molière, sans avoir de f
vec toute notre naïveté, à cette émotion maîtrisée par la sagesse des sages , en laissant à de plus fins que nous la satisfact
37 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
qu’à ce qu’il arrive à cette conclusion : [...] que c’est à tort que sages on nous nomme, Et que dans tous les cœurs il est
e doux et simple. Quand ses amis lui faisaient de la peine avec leurs sages paroles, il ne leur répondait guère. D’ailleurs,
si un mouvement lui échappait contre quelque injustice, aussitôt une sage personne, avec un beau discours : Tons ces défau
coquetterie de celle qu’il aime. L’amitié, par les conseils les plus sages , a beau le détourner de ce mariage, il n’écoute q
re le dit fort bien : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage  ; Et pour servir son prince il montra du courage.
s-en de nous-mêmes avec gloire, comme de vrais amis et comme de vrais sages . Embrassons-nous pour la dernière fois, et allons
vions oublié. Viens te noyer avec nous. Doucement,dit Molière, une si sage résolution doit être réfléchie jusque dans la man
ù peut aller notre crédulité. N’a-t-on pas vu, depuis M. Jourdain, un sage de la terre, un docteur en théologie, l’abbé de S
. » Et le soir sous le manteau d’Arnolphe, il disait au public : En sage philosophe on m’a vu vingt années Contempler des
ille sans dot au seigneur Anselme, qui est un gentilhomme doux, posé, sage et fort accommodé. Mais, hélas ! Un malheur survi
inaire. Votre plus haut savoir n’est que pure chimère, Vains et peu sages médecins ; Vous ne pouvez guérir par vos grands m
38 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
t un drapeau pour les uns, une torche pour les autres : pour les plus sages , il n’était qu’un brave homme, fort discret, dont
baraque s’ouvrait à tous les amours défendus. Or, parmi ces derniers sages , il y avait des juges au Parlement, voire des jug
ateur qui va venir ! Comprend-on, je vous prie, que la vie d’un homme sage se passe ainsi à entendre, chaque soir que Dieu f
er un peu de leur esprit ! Vous aviez aussi mademoiselle Rose Dupuis, sage , intelligente, agréable. Madame Sainval aînée, co
ttu et non payé d’un arracheur de dents. Galimafré est aujourd’hui un sage machiniste de théâtre ; il ressemble à l’homme de
e et de Sganarelle30. » Véritablement, il faut avoir l’autorité d’un sage et l’éloquence d’un homme, pour parler si libreme
n’est pas dans son jour, ne frappe point. Une comédienne, si elle est sage , je veux dire si elle ne favorise qu’un amant à l
plus que vous vous plaigniez dans ce temps-là d’avoir une femme trop sage  ! — Oh ! je ne m’en plains guère à présent, dit a
s galantes histoires, si galantes qu’elles en sont naïves ! Grande et sage habileté du conteur, qui, à force de terreur et d
gronder chez lui. — « Ce n’est pas ma femme que je crains, disait un sage  ; je crains le bruit ! »À côté de Chrysale, Marti
elle arrache ses beaux cheveux, elle crie à s’enrouer… Thaïs est plus sage  ; elle a une dette à payer au capitaine Thrason,
mmode guère de ces traductions fidèles ; les gens sensés, les esprits sages et prudents ne peuvent guère approuver ces imitat
uge ! » Qu’est-ce que la pantoufle rouge, je vous prie ? sinon cette sage prudence d’un esprit modeste et plein de réserve,
ie logique, et parce que l’oracle de Delphes l’avait proclamé le plus sage de tous les hommes : voilà pourquoi il est mort !
es de la multitude. C’est de lui que parle Horace en nous montrant le sage , inflexible sous les ruines du monde ; c’est la d
pensée… un vrai proverbe : Que les Athéniens étaient plus heureux que sages  ! Singulière aventure cependant cette louange que
l’Injuste ! C’en est fait, notre jeune homme, maintenant qu’il est un sage , renonce à la poésie, au chant, à la musique ; il
oiselle Cathos et mademoiselle Madelon, les précieuses, devenues plus sages , ont épousé, à leur premier cheveu blanc, deux pr
la mousse pétillante de son esprit : Moi je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge… J
vité, par son ami, à un dîner sans façon, et il répond comme un homme sage qu’il est : Je crains ces dîners là ; j’aime la
fut aimé de Molière ; La Bruyère le méprisait ; il eut la haine de Le Sage qui ne haïssait personne. Ce sont là trois fortun
us naturel ? » Voilà de l’indignation ! Quant à la haine que porte Le Sage à Baron, on la retrouve en plusieurs endroits du
p d’épingle, comparé au fer chaud. Voici le portrait de Baron, par Le Sage  : « Premièrement, c’est un grand homme qui a été
n. » Certes, l’homme qui a occupé à ce point Molière, La Bruyère, Le Sage , vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa com
venait l’amitié de Molière, le mépris de La Bruyère et la haine de Le Sage  ? Trois immenses fardeaux à porter. À vrai dire,
porter. À vrai dire, en ceci, nous comprenons mieux La Bruyère et Le Sage que nous ne comprenons Molière. Molière a aimé Ba
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
à la vie que les repas et la nourriture… Mais il ne veut pas que les sages passent le temps comme le vulgaire. Le commerce d
atesse du goût, et se prêtent le mieux aux plaisirs d’une imagination sage et réglée ? Au reste ces conversations particuliè
40 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
contre le bourreau comique qui leur enfonce aux applaudissements des sages , ses coups d’épingle dans le corps, et lui arrach
nsformée en glaive de feu dans le sein du bourreau, et dans celui des sages qui applaudissent129. — L’humoriste installe sa p
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
elui de haïr croît avec la vieillesse. D’ailleurs, d’avoir aimé femme sage a regret ; Mais sans aucun remords la vertueuse h
n pouvoir. Le Comte. Non, donnez-le-moi, vous ; je fuis prudent & sage . . . . . . . . . . La Marquise. Je reconnois mon
42 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e fut plus courtisan que l’auteur d’Amphitryon ! Tel est l’art de ces sages . Ils consentent à se priver de glorifier toujours
pas aux crimes des comédiennes et de leurs amants, ni au précepte du sage , où il est prescrit d’éviter les femmes dont la p
ces fous, ni à guérir ces méchants, ni à devenir pour mon compte plus sage et meilleur ! Sagesse et folie, vice et vertu, c’
t la clémence du roi. Si le spectateur n’est pas un saint, ni même un sage , capable de distinguer la fausse dévotion de la v
èce, et il est aisé de prévoir quel empire aura sur lui le conseil du sage Cléante, qui l’engage à pécher plutôt encore de l
x noms de prudence, de douceur et de charité. A ces prudents et à ces sages qui se mêlent pour tout soin de bien vivre, c’est
scret que lui ? Non, disait David, il ne faut point que je m’érige en sage et en politique, et malheur à moi si je le suis a
e ; il le faut même pour éviter le scandale ; car les prudents et les sages qui soufflent en leur présence le scandale sans é
: le modèle de Molière est précisément ce chrétien politique, ce faux sage qui se dérobe à la cause de la justice, ce lâche
gens à la solitude et au désert, c’est métier de dévot et non pas de sage et d’acteur comique. — Quoi ! dirait Molière, tou
te donc, dans les coulisses du théâtre, était considéré comme le vrai sage , le parfait homme de bien, qui montre que son âme
able ; La parfaite raison luit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des vertus de
e quam oportet sapere : Sed sapere ad sobrietatem. Il convient d’être sage avec sobriété. Mais ces dictons ne sont de mise t
ont de mise tout au plus que contre les excès d’Alceste qui n’est pas sage du tout, et le quiétisme du flegmatique est un au
s questions que l’emportement d’Alceste a très mal posées. Mais où ce sage de salon, plus misanthrope au fond que son ami, m
se précipiter dans ce redoutable tête-à-tête, il la refuse. Le voilà sage une fois, et c’est à la honte de son cœur. Comme
grimaces ne servent de rien, et que, quand même elles seraient aussi sages qu’elles le veulent paraître, elles seront toujou
c un parfait bon sens. Je vous dis que mon fils n’a rien fait de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage ;
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
r d’excellents conseils. Parmi plusieurs, nous rapporterons l’avis si sage qu’il donna à Chapelle* et à son valet, avis qui
44 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ument toute leur, philosophie paternelle ; Si notre esprit n’est pas sage à toutes les heures, Les plus courtes erreurs son
oureux commence la galerie de ces charmantes filles de Molière, aussi sages que belles, honnêtes personnes qui ont tant de si
ts auteurs qui faisaient grand bruit, il a voulu montrer qu’une fille sage pouvait lire leurs ouvrages sans en perdre l’espr
ours par la raison d’un honnête homme, et par l’esprit de deux femmes sages et bien disantes. C’est là que l’auteur se justif
mpositions de l’auteur. Vous voyez en effet le comte Alceste, le plus sage des hommes, se débattre dans les filets où l’a en
ière ait dépeints se trouvent dans cette comédie. Elmire est la femme sage sans pruderie, qui sait se défendre et se faire r
se remarient ; seulement au lieu de cinq jours comme Pétrone, la loi sage et prévoyante a exigé une année. Ne trouvant pas
en 1670. Quel abus de quitter le vrai non de ses pères ! S’écrie le sage Chrisalde de l’Ecole des Femmes. Molière, dès alo
création de Molière la plus nettement posée peut-être ! Parfaitement sage , au milieu d’un entourage à demi fou, honnête san
la femme qu’il épouse se trouvent réunies en effet chez cette belle, sage et spirituelle personne. Un fond admirable de bon
t leurs amans en galants d’été et galants d’hiver; mais, malgré cette sage précaution, elles s’ennuyaient mortellement penda
45 (1739) Vie de Molière
s fais point, et je guéris. Il faisait de son bien un usage noble et sage  : il recevait chez lui des hommes de la meilleure
rer l’auteur ; enfin dans le dénouement, qui, tout bien amené et tout sage qu’il est, semble être attendu du public sans inq
prendrait la liberté de dire, que Le Misanthrope est une satire plus sage et plus fine que celles d’Horace et de Boileau, e
our rire, que pour être instruit. Le Misanthrope était l’ouvrage d’un sage qui écrivait pour les hommes éclairés ; et il fal
d’un sage qui écrivait pour les hommes éclairés ; et il fallut que le sage se déguisât en farceur pour plaire à la multitude
46 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
un mépris trop naturel ou simplement systématique pour la littérature sage , pour les poètes honnêtes, pour Walter Scott, pou
vaisseau en pleine mer à cinq cent mille sur le continent. En vain le sage Despréaux, législateur du bon goût dans l’Europe
scène ; cela lui plaît mieux que l’éloquence la plus noble et la plus sage , et plus d’un grand seigneur a le goût fait comme
plaisanteries de Polichinelle à l’éloquence la plus noble et la plus sage . C’en est fait, nous dégringolons dans la barbari
et de se mettre à la diète de la raison ; il ne demande pas au poète sage et tempéré de briser les belles lignes de son élo
homme, l’homme distingué, comme on dit en France aujourd’hui, est un sage qui veut plaire et qui plaît, comme l’oiseau chan
d’une pièce ; madame de Rambouillet dit qu’il est fou à force d’être sage . Jamais il n’y en eut un qui eût plus besoin de s
Votre plus haut savoir n’est que pure chimère,          Vains et peu sages médecins ; Vous ne pouvez guérir par vos grands m
47 (1910) Rousseau contre Molière
édie ? Tant mieux, c’est ce que je demande, et je serais fâché d’être sage aux yeux des hommes. » Il lui fait dire : « J’aur
t c’est Rousseau qui a dit lui-même « qu’en irritant adroitement » un sage , « on peut parvenir à le faire passer pour méchan
gtemps que cela, Oronte a répondu que c’était là parler en homme très sage . Qu’est Oronte, à ce moment, pour Alceste ? Un ét
st point du tout d’un amoureux passionné ; mais c’est d’un ami franc, sage , dévoué, qui sait préférer les intérêts de son am
able ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété. ……………………………………………………………… Et c’est
auts, exactement, symétriquement, comme Alceste. « Ce Philinte est le sage de la pièce ! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n
le sage de la pièce ! » s’écrie Rousseau. Mais non ; il n’y a pas de sage de la pièce ; il y a deux honnêtes gens très diff
c’est ce qu’il paraîtrait aux yeux du public, s’il était tout à fait sage . » Si l’intérêt de l’auteur était de rendre Alces
e peut pas être récusée comme le personnage éminemment raisonnable et sage de la pièce. Et enfin si aucun homme dans la pièc
dans Turcaret, et je trouve que ce serait comme une balourdise que Le Sage y en eût mis un. Mais enfin, il n’y a pas nécessi
de foudroyer une pièce où encore se trouve un si honnête homme et si sage . Je vois, tout compte fait, plus de raisons pour
précisément le raisonneur que désirerait Rousseau, c’est à savoir un sage qui parle et qui aussi agit conformément à ses di
ussi d’un scélérat. Vous devenez idiot, vous qui avez « l’air d’homme sage  », car toute passion devenant dominatrice et excl
rons toujours assez et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages par tout ce qui se fait et tout ce qui se dit. Cr
n devient que plus coupable en forçant, par un charme invincible, les sages mêmes de se prêter à des railleries qui devraient
hique ; nous sommes encore en pleine monarchie aristocratique avec Le Sage , et Le Sage, dans son Turcaret, nous apitoie sur
sommes encore en pleine monarchie aristocratique avec Le Sage, et Le Sage , dans son Turcaret, nous apitoie sur les pauvres
une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une femme qui n’est sage que par contrainte. En vain sur tous ses pas nous
n entend ces discours dits par le personnage donné évidemment pour le sage de la pièce 4: Et que prétendez-vous qu’une sot
qu’aux bons jours seulement ; Qu’enfermée au logis, en personne bien sage , Elle s’applique toute aux choses du ménage, A re
t pour n’être point sot. Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage  ; Mais une femme habile est un mauvais présage ;
être belles, il faut qu’elles plaisent ; il ne leur suffit pas d’être sages , il faut qu’elles soient reconnues telles ; leur
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
plus des hommes ; ils n’ont plus une ame qui mérite l’attention d’un sage habitant de la capitale. D’ailleurs il seroit for
e & Sainval l’aimoient publiquement. Le dernier, plus riche, plus sage que les autres, avoit l’approbation du pere &
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
int selon les loix. J’ai raison de m’en plaindre, & si je n’étois sage , On verroit arriver un étrange carnage. Lélie. D’
Avec le feu constant, tendre & respectueux D’un amant jeune & sage , aimable & vertueux ! Vous possédez, Marquis,
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
comme M. Turcaret. Mais croirons nous de bonne foi que l’ingénieux le Sage ne nous ait pas fait des larcins considérables, l
on puisse faire un nouveau Financier sans rentrer dans la piece de le Sage . Le héros, au lieu d’être né laquais, sera, si l’
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
charme à sa beauté, de la grâce et de la vie à son esprit éminemment sage et éclairé, et une puissance infinie à sa convers
hose de l’âme la plus douce, la plus sensible, et de l’esprit le plus sage et le plus délié. Telle était madame Scarron quan
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
l. C’est ainsi que ses passions diverses n’en firent qu’une. Un amour sage , élevé, éclairé, est d’une autre puissance que le
nt un calcul d’ambition, la une hypocrisie. Je le répète, c’était une sage précaution pour conserver tout ensemble et sa rép
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
rneille, distingué, encouragé, soutenu, y commencer la sienne ; et le sage , le vertueux, le sévère Montausier y fixer les vœ
54 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
is goût ont le privilège d’égayer les sots, et parfois de dérider les sages . On rit aux vérités les plus graves, pour peu qu’
ages : Messieurs les acteurs de la comédie, nous sommes beaucoup plus sages que vous, et nous comprenons parfaitement que vou
, ce doyen du vice, cette iniquité en cheveux gris », Falstaff est un sage  ; il raisonne ; il débite des maximes ; il donne
ion de la sagesse satisfaite, un signe qui annonce que nous sommes si sages que nous comprenons le contraste et nous en rendo
ues politiques, les événements et les situations du jour. Il donne de sages conseils à ses concitoyens, rembarre ses adversai
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
era un causeur impertinent qui le fera expirer tôt ou tard : s’il est sage , qu’il évite, quand il sera plus âgé, les grands
ortun langage D’un fâcheux : qu’il s’en garde, estant grand, s’il est sage . . . . . . . . . . Voici venir quelqu’un d’assez
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
on élève, lui reprocher l’énormité de son crime et la ramener par ses sages exhortations dans la bonne voie. Il monte, en eff
voie. Il monte, en effet, trouve la jeune personne endormie. Alors le sage précepteur s’arrête et décrit complaisamment tous
57 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
e plus tard, quand il aura repris son sang-froid. Ainsi la morale des sages et la morale de la vie sont également satisfaites
t exception, sans doute parce qu’à tout prendre il est encore le plus sage  ; car si son optimisme semble trop prompt à se ré
ami : La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété55. Or cette mesure, Alceste ne la
out espoir. Aussi serait-on tenté de la nommer lady Tartuffe75. Ces «  sages dehors » que dément tout le reste, ces mines et c
À cette distinction éclatante s’ajoutèrent les sympathies d’un esprit sage , d’un honnête homme, dont la raison accourut cord
ir pas été Frondeur : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage , Et, pour servir son Prince, il montra du courage
homme du monde curieux de s’instruire, Molière a cru devoir prêter au Sage de la comédie une impartialité qui se garde de to
ot de malédiction que Rousseau fait sonner si fort, mais qu’il serait sage de ne point prendre à la lettre : car ce que l’av
e les armes ; mais il déclare sans vergogne « qu’à tous événements le sage est préparé ; »et la conclusion de ses intrigues
ette et le chalumeau. 54. Épître : ad Romanos, XII. « Ne soyons pas sages plus qu’il ne faut, mais avec sobriété. » 55. R
a ferait pas triompher, sans le concours d’Ariste. Ici, le rôle de Ce sage est moins important que dans L’École des maris, o
58 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
t de siècles ; cet art également odieux aux philosophes païens et aux sages chrétiens ; odieux à Tertullien, à Sénèque, à sai
mademoiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand ma
inoé ; mademoiselle de Brie, indulgente et dévouée, sera plus tard la sage Éliante ; mademoiselle Molière, vive, agaçante, c
59 (1871) Molière
mphalement de la correction des mœurs ; ils sont, tout à la fois, des sages et des écrivains ; ils inventent leur comédie, il
maison de Sa Majesté. Ils étaient riches, ces Poquelin ; ils étaient sages  ; seulement le grand-père était un bel esprit qui
les vieux paradoxes sur lesquels la comédie est fondée. Ariste est un sage et Sganarelle est un jaloux : le premier, pour pl
60 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
er l’auteur ; enfin, dans le dénouement qui, tout bien amené, et tout sage qu’il est, semble être attendu du public sans inq
n prendrait la liberté de dire que Le Misanthrope est une satire plus sage et plus fine que celles d’Horace et de Boileau, e
personnage, il n’a pas manqué de le faire plaider : et comme les plus sages s’emportent ordinairement quand ils ont des procè
leurs grimaces ne servent de rien ; et que quand elles seraient aussi sages qu’elles le veulent paraître, elles seront toujou
et le sérieux, Y sont assaisonnés des mieux, Et ce Misanthrope est si sage , En frondant les mœurs de notre âge, Que l’on dir
e Molière : « J’y vis l’inimitable Molière, et j’osai lui dire : Le sage , le discret Térence, Est le premier des traducteu
our rire que pour être instruit ; Le Misanthrope était l’ouvrage d’un sage , qui écrivait pour les hommes éclairés, et il fal
d’un sage, qui écrivait pour les hommes éclairés, et il fallut que le sage se déguisât en farceur, pour plaire à la multitud
gros tas : Enfin, maints divers personnages, Firent là rire les plus sages , Tout de même que les plus fous, Et leur sagesse
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ant pis pour vous. Quoi ! se peut-il, Monsieur, qu’avec l’air d’homme sage , Et cette large barbe au milieu du visage, Vous s
enfant adoptif, ou de partager sa chûte ! Que leur exemple vous rende sages  ». Ainsi parlent les dignes successeurs des camar
62 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
. C’est ainsi qu’il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu’un sage esprit s’accommode aux vices de son siècle. » Ce
une imprudence n’est-il pas au contraire le résultat d’un calcul très sage  ? et n’achève-t-il pas de prouver que Molière pro
e du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et si zélés pour les intérêts de Dieu,
r par la pétulance de Damis ces vers qu’il a placés dans la bouche du sage Cléante : Modérez, s’il vous plaît, ces transpor
et s’écrie : C’en est fait, je renonce à tous les gens de bien ! le sage Cléante lui répond : Quoi ! parce qu’un fripon
63 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
. Théorie de la comédie. — Pascal, Swift et Voltaire. — Regnard et le Sage . — Piron et Legrand. — Caractère général du tragi
esse ma conscience en m’amusant. Le théâtre de Regnard et celui de le Sage , ainsi que son plus fameux roman, n’excitent guèr
ies. Si l’on prétend qu’elle est plus morale, parce qu’elle abonde en sages maximes et en sentences dorées, je ne lui contest
prit pratique De mes héros sentencieux, Le bourgeois plus moral, plus sage , Apprend à mener sa maison ; Car il rencontre à c
e manqueront jamais d’expédients pour se tirer d’affaire. En effet le sage Alquif possède une bague fée qui a la propriété d
64 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
t ; il en a reculé les bornes, il en a agrandi l’étendue. Molière, le Sage , Dancourt, Dalainval, après avoir d’abord montré
devenir répréhensible ; que, fait pour vivre avec ses semblables, le sage , pour son propre bonheur et la tranquillité de la
65 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ique qui est la conduite et direction des âmes et des familles par de sages guides et conducteurs pieux ». C’était donc ce p
ie borgne du voisinage, il nous semble voir les frères quêteurs de Le Sage , cachant sous la bure Raphaël, le fils de la comé
t se satisfaire et régale son père de la nouvelle toute fraîche. La sage Elmire se retire ; voilà les trois hommes en prés
maison d’Orgon ; le père est plein de faiblesses humaines ; le frère, sage sans égoïsme, s’emploie pour les enfants qu’il ch
66 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
tard, quand il aura repris son sang-froid. En sorte que la morale des sages et la morale de la vie sont également satisfaites
ns l’autre camp on ne se défend pas de main molle. Le plus modéré, le sage de la pièce, Cléante, est toujours près de perdre
en a moins qu’il n’en a prévu, c’est autant de gagné22. » Cela est sage , mais froid. Est-ce bien d’ailleurs une vérité de
is qui en a sujet, devient Sganarelle, qui est dur et ne se croit que sage  ; et Micion, dont la faiblesse n’est que l’effet
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
ligence : au lieu que la pureté des mœurs est le résultat d’habitudes sages , dans lesquelles tous les intérêts de l’âme sont
68 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
i confondent? c’est le mot de Vadius, qui, après avoir parlé comme un sage sur la manie de lire ses vers, met gravement la m
tateurs saisis d’une surprise réelle; ils avaient pris Vadius pour le sage de la pièce. Ces sortes de méprises sont ordinair
fait que confirmer en style de soubrette ce qu’Ariste a dit en homme sage . En effet, du moment où les femmes sont libres pa
dent à leur tribunal. C’est ici que le caractère se montre, et que le sage commence à extravaguer. Quel accommodement veut-
présenter un tableau instructif, c’était en nous montrant combien le sage même peut avoir de faiblesse dans l’âme, de défau
me servir des expressions mêmes du Misanthrope. Que c’est à tort que sages on nous nomme, Et que dans tous les cœurs il est
69 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e valeur, de franchise et de mépris pour le genre humain. Il a un ami sage et sincère, dont il se défie, et une maîtresse do
d prix, Dépeint le mérite sublime, Sous le nom du grand Cléonime ; Ce sage donc, ce libéral, Du roi procureur général, Et pl
ceux qui bien les écoutèrent, Jusques au Ciel les exaltèrent : Leur sage auteur, c’est Pellisson, Des Muses le vrai nourri
collationna, Et tout soudain s’en retourna. C’est ainsi que cet homme sage , Que cet illustre personnage, Capable du plus hau
e seul changement il la rend vraisemblable, et lui donne une conduite sage et régulière. « L’original lui fournissait plusie
ommé Raisin, Pourvu d’esprit, et du plus fin, Lequel étant heureux et sage , En la fabrique de l’ouvrage, En a fait les secre
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
a rébutés. La jeune Dorisée a de l’esprit sans affectation ; elle est sage sans étourderie ; elle sait railler sans mordre ;
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
uver une nuance d’ingratitude dans ces paroles, si l’on n’y voyait la sage précaution d’une femme intacte contre des soupçon
72 (1900) Molière pp. -283
Sans y donner pleinement les mains, n’est-il pas permis, n’est-il pas sage d’en tenir compte pour ce qu’elles ont de subtile
ère ; Tout le savoir du monde est chez vous retiré… Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton dans le s
devoirs extérieurs de la religion, plutôt que ceux qui sont honnêtes, sages , vraiment pieux et habiles dans leur métier. Voye
. C’est ainsi qu’il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu’un sage esprit s’accommode aux vices de son siècle38. « 
les actes du Père Tellier, alors qu’ils étaient glorifiés même par le sage La Bruyère, on sent très bien que Dom Juan eût ét
penser qu’il vaut mieux … Souffrir d’être au nombre des fous, Que du sage parti se voir seul contre tous47. Il y avait une
e l’a mariée malgré elle. Pour mettre de son côté les modérés et les sages , il s’est fait doux et modéré, lui, dont le tempé
e devait faire un directeur de conscience moins désintéressé ou moins sage . Ce n’était pas autre chose que l’inquisition dan
s mœurs et la critique impitoyable de la société du xviie  siècle, le sage et triste La Bruyère, jouir en paix de son indépe
lèves tout un édifice de soupçons. ALCIBIADE Je ne suis donc pas plus sage , Aspasie ; car sur un mot de ta bouche je conçois
peler roi de France. Et plût au ciel que tu eusses toujours été aussi sage  ! NAPOLÉON Et qu’ai-je donc fait qui te déplaise 
es tours Notre-Dame le 26 février 1848, étaient deux hommes également sages . ——— Si vous avez une fois quitté les Charmettes,
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
. Doucement, mon fils, s’il vous plaît : ne dites point de mal de ces Sages qui ont tant de lumieres, & qui portent l’épa
asse. ACTE II. Scene VII. Dorante. Dieu préserve, en chassant, toute sage personne D’un porteur de huchet, qui mal-à-propos
74 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
confondent, par l’autorité du bon sens. En somme, on peut dire que le sage , ou plutôt l’honnête homme de Molière (car dans c
e, ou plutôt l’honnête homme de Molière (car dans cette expression de sage il y a quelque chose d’exceptionnel et d’orgueill
75 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
« Fais-je mal d’aller au théâtre ? » disait une femme d’honneur à un sage prélat de nos jours : celui-ci répondit : « Je vo
ts et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. L’âme de La Fon
76 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
; des combats que doit se préparer à soûtenir celui qui ose être plus sage & plus vertueux que son siecle. La sagesse &a
Les héros célébrés par Sophocle & par Euripide étoient morts ; le sage calomnié par Aristophane étoit vivant : on loue l
farouche du Misantrope : entre ces deux excès paroît la modération du sage , qui hait le vice & qui ne hait pas les homme
pieces. Ce mêlange de religion & de bouffonnerie déplut aux gens sages . En 1545 la maison de la Trinité fut de nouveau c
77 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
la même tolérance que dans les matières religieuses. Les leçons d’un sage ne contribuèrent pas peu à doter son âme de cette
ésenter, sous les costumes de divers personnages, d’utiles leçons, de sages conseils, un noble divertissement. On estime un g
e Beaupré. Mademoiselle Marotte Beaupré était extrêmement jolie et sage . Elle joua dans la troupe du Marais jusqu’en 1669
ira le quatrain suivant : Si n’ayant qu’un amant on peut passer pour sage , Elle est assez femme de bien ; Mais elle en aur
78 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
, et fou dans les plaisirs. L’Âge vieil plus mûr, inspire un air plus sage , Se pousse auprès des Grands, s’intrigue, se ména
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
zia l’implore pour qu’il l’emmène avec lui, en promettant d’être plus sage à l’avenir, et dans la mauvaise comme dans la bon
80 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ccordera bien que cette prétention est une imprudence. Il serait plus sage de s’en tenir au sens naturel des paroles écrites
personnage. Qu’elle ait adopté spontanément ce parti, qui est le plus sage , ou qu’elle ait suivi les conseils de son maître,
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
nt une heure avant le jour, & me promirent que si je voulois être sage , & que je ne pleurasse pas, on me démaillotte
82 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
s saisis d’une surprise très-réelle ! Ils avaient pris Vadius pour le sage de la pièce. Ces sortes de méprises sont ordinair
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
t leurs vicissitudes n’étaient pas de nature à y rappeler les esprits sages . La vie intime de Louis XIII avec la jeune reine
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
 » L’aversion des érudits pour les conjectures, et celle des esprits sages pour le romanesque, ne peuvent aller jusqu’à méco
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
, & font en secret mille efforts pour se supplanter. Cependant la sage Cléostrate, comme mere, comme épouse, veilloit so
86 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
e a changé les dehors ; elle ne désire point être plus réservée, plus sage , mais elle veut te paraître. Elle fait des table
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
pour lui reprocher l’énormité de son crime, & la ramener, par ses sages exhortations, dans la bonne voie. Il monte en eff
voie. Il monte en effet, trouve la jeune personne endormie. Alors le sage Précepteur s’arrête, contemple avec admiration la
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
. Ride, si sapis... Martial, L. II. Epig. XLI. 1. Riez, si vous êtes sage . M. Hobbes, dans son Discours sur la nature huma
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
e et aux Dorine du théâtre français ; elle est surtout beaucoup moins sage que celles-ci. Elle vient, comme les valets ses c
90 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
a méprise7. Ceci nous confirme bien dans la pensée qu’il est juste et sage d’indiquer les sources où l’on puise. C’est dimin
fut accompagné De maint courtisan bien peigné, De dames charmantes et sages Et de plusieurs mignons visages. Le premier acteu
t une vogue si grande, Tant la pièce semble friande À plusieurs, tant sages que fous ! Pour moi, j’y portai trente sous ; Mai
inscrit plus tard : « Reçu deux cent vingt livres. » Plus heureux que sages  ! Enfin la maréchale de L’Hôpital, c’était Marie
depuis, il chercha encore à former son jeune cœur à la vertu, par une sage direction et par de bons exemples. Un jour son él
que tous les convives eurent bientôt perdu la raison, tous, jusqu’au sage Boileau lui-même. Ils discutèrent alors divers po
et qui n’ont pas trouvé encore de partisans réfléchis ; car, outre le sage philosophe dont nous rapporterons bientôt la crit
les abus qu’elle entraîne nécessairement, il enseigne à quel prix le sage doit acheter les avantages qu’elle procure ; que,
e du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien, à la vue de tant de sages magistrats et si zélés pour les intérêts de Dieu,
que, qui est la conduite et direction des âmes et des familles par de sages guides et conducteurs pieux. Mais Sa Majesté, apr
faire contre l’impiété et cet impie, que de lui témoigner un zèle si sage et si pieux, et une exécration d’un crime si infe
tisme, aveugle dans son engouement ; Elmire, vertueuse sans pruderie, sage sans ostentation ; le caractère de Damis est impé
en devient que plus coupable, en forçant par un charme invincible les sages mêmes de se prêter à des railleries qui devraient
mauvais exemples de cette nature produisent plus d’effet que les plus sages leçons, leur danger n’accuse pas l’immoralité de
te d’être taxé d’une aveugle admiration pour Molière, attribuer à ses sages leçons, et surtout à ses mordants sarcasmes, le r
h quoi ! Bourdaloue avait-il oublié et la belle tirade de Cléante, le sage de la pièce, sur la vraie et la fausse dévotion,
qu’il s’est peint très fidèlement dans L’Homme à bonnes fortunes. Le Sage , dans Gil Blas, a laissé de son caractère un port
rd y tiendrait une belle place au-dessous de Molière et entouré de Le Sage , Piron, Du Fresny, Bruéis, Palaprat, Dancourt, D’
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
able : La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des vertus de
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
tu ne sais pas ce que tu demandes. Si tu doutes que Camille soit plus sage que les autres, prends ton parti sans vouloir épr
rien que les femmes aiment tant que de se voir parées, & les plus sages même ; & si Camille résiste à cette épreuve,
93 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
étourdi, un présomptueux, un imprudent. Et moi je le trouverais fort sage s’il n’avait rien dit. À l’égard de l’aventure d’
ans les examiner. Et lui-même qui par ses profondes lectures, par ses sages raisonnements, veut nous débarrasser de tous préj
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
l’écorce il ne faut pas mettre le doigt. Il est trivial, mais il est sage & il va à mon sujet. Nous avons quelques peti
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
nne ? Laurette. Je ne me mêle point de conseiller personne : Les plus sages conseils, les meilleures leçons, A gens bien amou
96 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
it soixante ans, pour ce jeune Baron. Or, le parterre de ce temps-là, sage et plein de réserve, trouvait très naturelle cett
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ssi l’occasion de nombreux scandales. Pendant qu’ils se livrent à ces sages réflexions, Isabelle, Flaminia descendent et dema
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ent de conduite en avançant en âge. Espérons que mon maître deviendra sage , raisonnable, en prenant des années.” Le roi se c
99 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
n de la cour 120. » Les instructions de Bossuet, ses représentations sages , mesurées, faites à propos, ont sans doute pu con
100 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
uille et réfléchie, il la met en scène telle qu’il l’a rencontrée. La sage Léonor prétend suivre sa nature, et ceux qui lui
mique le peut faire) ; mais, aux hommes en général, il donne quelques sages conseils, sans distinction de caste ni de conditi
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