huitième période). — Mademoiselle De Fontanges, nouvelle maitresse du
roi
. — Madame de Montespan moins jalouse d’elle que d
. — Éloignement définitif de madame de Montespan. — Étroite amitié du
roi
et de madame de Maintenon. — Triomphe de madame d
madame de Maintenon. — Triomphe de madame de Maintenon qui obtient du
roi
un retour vers la reine dont il faisait le malheu
ée Fontanges. » Madame de Montespan ne connaissait pas la passion du
roi
pour madame de Fontanges, elle ignorait sa grosse
ecret que pour elle. Elle était seulement blessée de la négligence du
roi
et de ses attentions pour cette jeune et belle pe
à faire. Madame de Montespan revint bientôt à la cour. La liaison du
roi
avec madame de Maintenon inquiétait plus madame d
de Saint-Géran son amie : « Madame de Montespan m’accuse d’aimer le
roi
: je m’en suis moquée, et je lui ai dit qu’il ne
causaient — Et qui vous retient ici ? m’a-t-elle dit. — La volonté du
roi
, lui ai-je répondu, mon devoir, ma reconnaissance
ons que celle de gémir de sa condition dans le sein de son amie. « Le
roi
, lui écrit-elle, a passé deux heures dans mon cab
nt les yeux jaloux de madame de Montespan ont découvert l’intrigue du
roi
et de madame de Fontanges. Elle en fait de violen
roi et de madame de Fontanges. Elle en fait de violents reproches au
roi
, qui ne prend pas la peine de dissimuler. Madame
parle ainsi à madame de Saint-Géran dans une lettre du 4 mai : « Le
roi
eut hier une conversation fort vive avec madame d
ésente. Diane (Fontanges) en était le sujet. J’admirai la patience du
roi
et l’emportement de cette glorieuse. Tout finit p
nseils. Je lui parle de Dieu, et elle me croit d’intelligence avec le
roi
. Elle s’emporte contre la pauvre fille, contre le
M. de Louvois et avec madame de Thianges… L’habitude lui a attaché le
roi
. Je crains qu’il n’y revienne par pitié. » Après
tié. » Après cette scène, madame de Montespan se retira à Clagny. Le
roi
ne l’alla point voir et ne la rappela point. Mada
Maintenon écrit à ce sujet à madame de Saint-Géran, le 26 mai : « Le
roi
fuit avec trop d’affectation madame de Montespan.
à Clagny ; toute la cour croit qu’ils sont brouillés sans retour. Le
roi
avoue qu’il l’aime encore, et plus qu’il ne voudr
, celle-ci écrit à son amie, madame de Saint-Géran : « Les bontés du
roi
ne me dédommagent point de la perte de ma tranqui
e de Montespan veut absolument que je cherche à être sa maîtresse (du
roi
). Mais, lui ai-je dit, il en a donc trois ? Oui,
mes artifices… Elle m’a reproché ses bienfaits, ses présents, ceux du
roi
… Je l’aime, et ne puis me persuader qu’elle me ha
u’elle supposait à madame de Maintenon, elle ne se doutait pas que le
roi
, déjà las de madame de Fontanges, faisait la cour
à madame de Saint-Géran. « Le prince (le duc du Maine) est l’idole du
roi
. Plus sa tendresse pour son fils augmente, plus i
ce n’est plus que comme un premier goût. Il est homme d’habitude… Le
roi
lit quelquefois l’Écriture sainte, et il trouve q
es faiblesses. Il faut attendre que la grâce agisse. » La rupture du
roi
avec madame de Montespan fut déclarée définitive
e par un de ces bienfaits qui acquittent tous les comptes passés : le
roi
lui donna la charge de surintendante de la maison
garde à la maîtresse en titre, madame de Fontanges, dont pourtant le
roi
s’appliquait à manifester le règne par une ostent
e ostentation et des profusions sans exemple. À la fin de février, le
roi
partant pour aller au-devant de madame la dauphin
de rente et un tabouret qu’elle a, et voulant la santé et le cœur du
roi
qu’elle n’a pas. » Le 21 juillet, madame de Sévi
. Madame de Sévigné nous apprend, dans une lettre du 5 juin, que « le
roi
la console de cette disgrâce. Elle va chez lui, d
ntenon. Enfin, nul autre ami n’a autant de soin et d’attention que le
roi
en a pour elle : et ce que j’ai dit bien des fois
mbre : « La faveur de madame de Maintenon est toujours au suprême. Le
roi
n’est que des moments chez madame de Montespan et
e se plaise à en discerner le caractère d’après les circonstances. Le
roi
, en 1672, essayait ses premières séductions, et s
rappelait celle de madame de La Vallière, l’âge, la réflexion dont le
roi
prenait l’habitude avec madame de Maintenon, le j
sante pour sa mémoire. Cette lettre disait entre autres choses : « Le
roi
commence à penser sérieusement à son salut et à c
me de Maintenon a favorisé, peut-être même a déterminé le penchant du
roi
à la dévotion, et fait jouer ce ressort pour assu
sser en leur faveur, que madame de Maintenon était née calviniste. Le
roi
se fit un titre de cette déclaration pour interdi
e toute observation à cette femme qu’on supposait toute-puissante. Le
roi
imputait à l’ancienne religion qu’elle avait prof
stème suivi contre les protestants, et de la honte qu’elle inspira au
roi
des excès qui continuèrent après la révocation de
acine pour la maison de Saint-Cyr, et qui y fut représentée devant le
roi
. Assuérus était manifestement le roi trompé par A
qui y fut représentée devant le roi. Assuérus était manifestement le
roi
trompé par Aman d’accord avec Wasti. Aman c’était
reviens aux faits et j’en reprends la suite. Au mois de mars 1682, le
roi
s’établit à Versailles. Il exila plusieurs des je
e lettre où se trouvent de légères traces de son secret amour pour le
roi
et une nouvelle indication de la tendresse du roi
ecret amour pour le roi et une nouvelle indication de la tendresse du
roi
pour elle. Elle promet à Gobelin le plaisir de vo
ndresse du roi pour elle. Elle promet à Gobelin le plaisir de voir le
roi
très aimable et très chrétien à la messe, quand i
je suis ! » Toutefois elle est ravie de ce que tout le monde loue le
roi
, et voudrait qu’il en rapportât la gloire à Dieu
voudrait qu’il en rapportât la gloire à Dieu seul. La sévérité que le
roi
exerçait alors sur les mœurs de la jeunesse de la
s moins l’espérance d’un retour ; mais rien n’y prêtait de la part du
roi
. La naissance de M. le duc de Bourgogne lui donna
écrivait le 7 août madame de Maintenon à madame de Saint-Géran ; « le
roi
a fait un fort beau présent à madame la dauphine.
sortes de commerces, ni l’éloignement que je voudrais en inspirer au
roi
. La plupart s’imaginent que je conspire avec elle
s dispositions que a naissance du duc de Bourgogne avait inspirées au
roi
, et réalisa une des grandes espérances qu’elle av
plus suivie. Madame nous apprend dans ses lettres originales que « le
roi
, malgré ses intrigues, couchait régulièrement tou
t désiré en bonne Espagnole. Par là elle s’apercevait fort bien si le
roi
avait fait de ses tours ordinaires139. »Plus loin
ce qu’elle avait chassé la Montespan. Grâce à madame de Maintenon, le
roi
couchait avec la reine. C’était avoir acquis de g
s loin encore, Madame raconte que « la reine était enchantée quand le
roi
couchait maritalement avec elle. Elle avait tant
an : « La famille royale vit dans une union tout à fait édifiante. Le
roi
s’entretient des heures entières avec la reine. L
Versailles le vendredi 30 juillet 1683, âgée de quarante-cinq ans. Le
roi
, fort affligé, se retira à Marly : madame de Main
aint-Géran, dans sa lettre du 18 novembre, « je sais qu’elle a dit au
roi
que je m’étais mis en tête de le gouverner, et je
e sais aussi qu’elle n’a pas eu lieu d’être contente de la réponse du
roi
. C’est l’homme de la cour qui a le plus de sens e
donne le moins dans les pièges… » Vers le milieu de l’année 1685, le
roi
épousa madame de Maintenon, un peu plus de deux a
ntenon ne fut pas de s’élever au rang de femme légitime d’un puissant
roi
: ce fut d’avoir ramené ce prince à ses devoirs e
ut douter et comme le disait sa clairvoyante rivale, qu’elle aimât ce
roi
dont elle remettait la reine en possession, et qu
it en œuvre tous les manèges de la coquetterie pour se faire aimer du
roi
, et elle qui, pouvant devenir sa maîtresse, le ra
r des prêtres pour se faire épouser, elle qui avait acquis le cœur du
roi
et obtenu sa renonciation aux maîtresses, durant
Marie-Thérèse, la religion, qui faisait encore obstacle aux désirs du
roi
, lui offrait aussi le moyen de les satisfaire mai
adame de Maintenon. L’amour aurait suffi peut-être pour déterminer le
roi
à l’épouser ; mais quelle puissance aurait eue, e
c’est le vertueux usage de l’empire qu’il lui donnait sur le cœur du
roi
pour le remettre dans ses devoirs : et c’est à l’
? « Nul autre ami, dit-elle, n’a autant de soin et d’attention que le
roi
en a pour elle. Et ce que j’ai dit bien des fois,
s que madame de Maintenon déposait ou faisait naître dans l’esprit du
roi
, furent les fondements de sa fortune. Qui pouvait
dre ; et ce qu’il devait compter pour le plus grand de ses avantages,
roi
d’une nation alors heureuse et alors le modèle de
réunion, ornement de la paix, était toujours une menace de guerre. Le
roi
, gardant toutes ses troupes, quand l’Empire d’Esp
les leurs, « fit de la paix, dit Voltaire, un temps de conquête ». Le
roi
réunit à la couronne, par des tribunaux qu’il éta
. Dans cette période de splendeur pour le royaume, les arts y furent
rois
en honneur et les plaisirs enivraient la cour. En
s bel effort de la dévotion du temps. Un dévot est celui qui, sous un
roi
alliée, serait alliée143. » Cependant La Bruyère
, « le dos tourné directement aux autels, les faces élevées vers leur
roi
que l’on voit à genoux sur une tribune, marque d’
; on n’y manque point son coup : on y est vu… Au lieu de la messe du
roi
, on verra de beaux saluts à Paris. Ceux des Théat
urs, de leur a me délicate et pure, sur les habitudes désordonnées du
roi
, à son tour le changement opéré dans l’esprit et
oi, à son tour le changement opéré dans l’esprit et dans les mœurs du
roi
en opéra un pareil dans cette innombrable multitu
136. Charamante avait été un des quatre premiers valets de chambre du
roi
. Il était maître d’hôtel de madame la dauphine.
de cette femme de quarante-cinq ans, dont la résistance affligeait le
roi
le plus galant du monde, et plus jeune qu’elle de
de son écharpe pour en revêtir une personne qui manquait d’habits. Le
roi
la rencontre ainsi en chassant du côté de Mainten
ur son sein qu’un simple mouchoir de la mousseline la plus claire. Le
roi
vit pour la première fois une taille parfaite, le
tant de charmes que tout le monde pensa qu’il était impossible que le
roi
la vit si souvent et dans une telle intimité sans
ame de Maintenon comme l’ouvrage de la religion ou des prêtres. Si le
roi
avait eu un enfant avec madame de Maintenon, et q
mère dans le déshonneur, on pourrait dire que la religion a décidé le
roi
à épouser sa concubine, surtout s’il avait été dé
le par la possession. Mais ce n’était point là l’état des choses : le
roi
était amoureux, et madame de Maintenon résistait
La religion était donc obstacle ; l’amour seul était donc le motif du
roi
. À la vérité, la religion, qui était obstacle aux
if du roi. À la vérité, la religion, qui était obstacle aux désirs du
roi
, était aussi moyen de les satisfaire. Il est fort
moyen de les satisfaire. Il est fort probable que pour déterminer le
roi
à l’employer comme moyen, madame de Maintenon fit
favorisa tous les hommes qui pouvaient les justifier dans l’esprit du
roi
et lui en inspirer à lui-même. En se défendant pa
rer à lui-même. En se défendant par l’intérêt de l’honneur, auquel le
roi
pouvait opposer la promesse du secret, elle l’aur
son cœur, et comme assez contraire à son inclination pour laisser au
roi
l’espérance d’en obtenir l’oubli dans un moment p
venait à la solution habile de cette grande difficulté de renvoyer le
roi
toujours affligé, jamais désespéré ; en prolongea
ntier ne seraient parvenus à la faire épouser si elle n’eût charmé le
roi
; et il était fort possible que sans leur secours
ans leur secours elle réussît par l’art uni à ses charmes. La main du
roi
fut sollicitée par la religion en faveur de l’amo
de Montespan. — Les enfants légitimés sont présentés à la reine. — Le
roi
est même enchanté du duc du Maine. — Il donne 100
édés de la marquise de Montespan envers madame Scarron. — Embarras du
roi
. — À la fin de l’année, nouveau don de 100 000 f.
Madame de Montespan croyant avoir moins à craindre les infidélités du
roi
en composant le service de la reine de dames d’ho
d’honneur. » Madame de Montespan ne considérait pas qu’en donnant au
roi
un enfant chaque année, elle l’avait habitué aux
énement le prouva : car madame de Soubise ne tarda pas à lier avec le
roi
une intrigue qui dura quelque temps. Madame de Mo
de domination et de jalousie tournerait contre elle dans l’esprit du
roi
, lorsqu’elle aurait perdu ce qui lui restait d’em
evoir comme princes de la maison royale les fruits des infidélités du
roi
! Toutes ces choses profitaient à madame Scarron,
profitaient à madame Scarron, qui ne cessait de blâmer le commerce du
roi
avec madame de Montespan, et dont le blâme, agréa
la reine, n’était pas sans quelque intelligence avec la conscience du
roi
. Le 8 janvier, madame de Sévigné écrivait : « On
ené à Saint-Germain ou à Versailles, par madame Scarron ; qu’ainsi le
roi
avait habituellement occasion de la voir, et n’av
si dans ces temps où les princes ne se montraient qu’à moitié, que le
roi
s’amusant à la campagne (à Clagny sans doute) à r
s contre la cour, l’intérêt qui l’y attache, et comme dépit contre le
roi
, l’amour qu’il ressent et celui qu’il inspire, et
ns l’état naturel. Alors elle n’était point encore assez bien avec le
roi
pour être mal avec madame de Montespan. Elle lui
s le même temps qu’eut lieu un premier don de 100 000 fr. fait par le
roi
à la gouvernante. On en apprend le motif dans une
ois à madame de Montespan ; on se trompe. Je le dois au petit duc. Le
roi
s’amusant avec lui et content de la manière dont
ai une gouvernante qui est la raison même.— Allez lui dire, reprit le
roi
, que vous lui donnerez ce soir 100 000 fr. pour v
z ce soir 100 000 fr. pour vos dragées. — La mère me brouille avec le
roi
, son fils me réconcilie avec lui. Je ne suis pas
ne craint rien tant que le soupçon d’une secrète intelligence avec le
roi
. Cette appréhension qui conduit ou plutôt retient
utôt retient sa plume, toutes les fois qu’elle parle d’un bienfait du
roi
, est une des causes qui ont fait penser à un gran
s le même temps encore, et probablement à la suite du don fait par le
roi
, de son propre mouvement, que se rapportent les p
e passe ici des choses terribles entre madame de Montespan et moi, le
roi
en fut hier témoin ; et ces procédés, joints aux
des enfants à Versailles, c’est-à-dire à 1674. En effet, pour que le
roi
fut témoin d’une querelle, et pour que madame Sca
ituation, et pour qu’elle fût du voyage de la Saint-Hubert, et que le
roi
lui payât ses habillements, il fallait qu’elle fû
oyer l’art, le manège, l’intrigue d’une femme galante pour séduire le
roi
; tandis qu’elle renonçait pour la paix à tous se
accord avec madame de Richelieu, cherche à l’éloigner de la maison du
roi
en la mariant à un vieux duc, assez malhonnête ho
ames, et sur sa cause, et sur la mauvaise humeur qu’en avait prise le
roi
, fatigué de leurs altercations. « Les froideurs q
rise le roi, fatigué de leurs altercations. « Les froideurs qu’on (le
roi
et sa maîtresse) a pour moi ont augmenté depuis v
ur ma disgrâce. » Cette apparence de disgrâce s’explique aisément. Le
roi
avait donné une marque de bienveillance à madame
itait la gouvernante en particulier et la calomniait dans l’esprit du
roi
, à qui elle reprochait de la rendre insolente et
oi, à qui elle reprochait de la rendre insolente et insubordonnée. Le
roi
, ou pour apaiser la favorite, ou pour la tromper,
i hier au matin à madame de Montespan, et je lui dis que je priais le
roi
et elle de ne point regarder la mauvaise humeur o
r que j’étais très mal avec elle et qu’elle m’avait brouillée avec le
roi
. » Brouillée avec le roi ! ce mot suppose qu’elle
ec elle et qu’elle m’avait brouillée avec le roi. » Brouillée avec le
roi
! ce mot suppose qu’elle avait été en bonne intel
art et d’autre. Ensuite j’allai à la messe et je revins dîner avec le
roi
. »La brouillerie avec le roi n’était donc pas bie
ai à la messe et je revins dîner avec le roi. »La brouillerie avec le
roi
n’était donc pas bien déclarée ; c’était de la fr
bien déclarée ; c’était de la froideur et de l’embarras de la part du
roi
, et rien de plus. « On rendit compte (madame de M
assait. » Ceci prouve la crainte que la favorite avait de déplaire au
roi
en donnant lieu à l’éloignement de la gouvernante
l pas entendu les raisons d’une femme qu’il savait ne pas déplaire au
roi
? « Je le les lui expliquai peut-être avec un peu
la quitter à la fin de l’année. » Ce peut être à cette époque que le
roi
dit à madame de Montespan : Si elle vous déplaît,
te de Versailles, à Gobelin, sans date, lui annonce un nouveau don du
roi
. « J’avais, dit-elle, une grande impatience de vo
. « J’avais, dit-elle, une grande impatience de vous apprendre que le
roi
m’a encore donné 100 000 fr. ; ainsi, en voilà 20
ue le nouveau don de 100 000 francs est encore du propre mouvement du
roi
; qu’il est fait à l’insu de madame de Montespan,
n de La Beaumelle, sur le mot il et l’occasion du nouveau bienfait du
roi
. Voici ses expressions : « Le roi étant entré che
t l’occasion du nouveau bienfait du roi. Voici ses expressions : « Le
roi
étant entré chez son fils, la trouva seule (madam
de ces enfants malades, et elle croyait n’avoir encore rien fait. Le
roi
lui envoya 100 000 francs. » Cette situation dur
tespan, qui ne voyait pas avec plaisir cette acquisition payée par le
roi
, et qui craignait peut-être qu’il n’eût la curios
tte lettre respire le contentement, et la confiance dans la faveur du
roi
. « Vos affaires, lui dit-elle, ne vont pas si bie
s si bien que les miennes. M. de Louvois est toujours malade. Mais le
roi
a entendu parler de ce que, vous demandez pour
inces sont toujours malades. Le petit duc parle souvent de vous. » Le
roi
a entendu parler, veut dire : j’ai parlé au roi.
souvent de vous. » Le roi a entendu parler, veut dire : j’ai parlé au
roi
. 98. Cette anecdote ne peut être qu’antérieure
e de la huitième période). — Domination de madame de Montespan sur le
roi
. — Inquiétudes de madame de Maintenon. — Intrigue
le roi. — Inquiétudes de madame de Maintenon. — Intrigues galantes du
roi
avec madame de Ludres, ensuite madame de Grammont
ensuite madame de Grammont. — Querelles de madame de Montespan et du
roi
, de madame de Montespan et de madame de Maintenon
an et de madame de Maintenon. — Agitation de celle-ci. — Confiance du
roi
en elle, attestée par la réserve qu’elle garde dé
otone, des mêmes alternatives de refroidissement et d’ardeur entre le
roi
et madame de Montespan ; de galanteries entre le
’ardeur entre le roi et madame de Montespan ; de galanteries entre le
roi
et quelques femmes de la cour ; et au milieu de c
sensible de l’empire que madame de Maintenon prenait sur l’esprit du
roi
, par la sagesse, la convenance, le charme de sa c
, par la sagesse, la convenance, le charme de sa conversation121. Le
roi
n’avait jamais donné de fêtes plus magnifiques qu
s, après une grande bataille gagnée à Cassel. On annonce le retour du
roi
triomphant à Saint-Germain, pour la fin du mois d
al avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu’elle écrivait au
roi
, réussissait toujours à regagner, non son cœur, m
son cœur, mais sa faveur. Aussitôt qu’elle vit approcher le retour du
roi
, elle décida que le voyage de madame de Maintenon
féra l’exécution de ses ordres. Elle voulut se trouver à l’arrivée du
roi
, par la même raison qui décidait madame de Montes
y trouvât. Le 27 mai, madame de Maintenon écrivait à son frère : « Le
roi
arrive lundi à Versailles, et nous y allons diman
, que l’on ne s’en défait pas aussi aisément. Quand nous aurons vu le
roi
, je vous écrirai le jour que M. du Maine et moi p
nous nous y soutiendrons. » Ce que madame de Maintenon attendait du
roi
était un accueil bienveillant, pas autre chose. J
ignan ce qu’elle savait, ce qu’elle avait vu de l’accueil fait par le
roi
à madame de Montespan : « Ah, ma fille ! quel tri
qu’il était piquant, lorsqu’on la voit confondre les empressements du
roi
voluptueux, au moment d’un retour après une longu
vives sympathies des âmes délicates et des intelligences élevées ? Le
roi
, à peine arrivé, et pendant que l’orgueil de mada
. Le 18 juin, madame de Montmorency écrivait au comte de Bussy : « Le
roi
, allant ou revenant de la messe, regarda madame d
le-ci la pensa étrangler et lui fit une vie enragée. Le lendemain, le
roi
dit à Marsillac, qui était à la messe de la veill
pion ; de quoi Marsillac fut fort embarrassé. Le lendemain il pria le
roi
de trouver bon qu’il allait faire un petit voyage
librement122. » On voit par les lettres de madame de Sévigné que le
roi
, après avoir disgracié Marsillac, craignant le re
Une autre lettre du 15 juin nous apprend que Jo a été à la messe du
roi
à la suite de Madame : « Le roi l’a regardée sous
us apprend que Jo a été à la messe du roi à la suite de Madame : « Le
roi
l’a regardée sous cape ; mais on (le roi) est ins
à la suite de Madame : « Le roi l’a regardée sous cape ; mais on (le
roi
) est insensible à son état et à sa tristesse. »Le
rt avancé. Après madame de Ludres vint madame de Grammont, quoique le
roi
fût toujours, servilement plutôt qu’amoureusement
Madame de Caylus dit qu’elle avait pour elle le goût et l’habitude du
roi
; c’est-à-dire sa familiarité. Cette passade donn
es bouderies de madame de Montespan et des dérèglements continuels du
roi
. Ce qui mérite ici d’être observé, c’est l’effet
ndance de madame de Sévigné avec madame de Grignan. Le libertinage du
roi
inspirait un dégoût général dans cette société. «
, voyait juste, et du premier coup d’œil. Il arriva, en effet, que le
roi
, entre une femme qui l’excédait de ses feintes ar
us. » Plus tard, en 1678 et 1679, l’intimité s’étant établie entre le
roi
et madame de Maintenon, les relations qu’elle ava
us prive d’informations précises sur ses progrès dans la confiance du
roi
, est une preuve de leur marche et de leur rapidit
lle devint confidente et dépositaire des sentiments et des pensées du
roi
, et même des secrets de l’État, elle cessa de s’a
de s’appartenir à elle-même : ce fut un devoir pour elle de donner au
roi
une parfaite sécurité sur le dépôt que sa confian
un temps vide d’événements remarquables. Supposons-la perdue pour le
roi
dans une vaine galanterie, comme la précédente ;
dame de Montespan exerçait de douces ou de malignes influences sur le
roi
, marchant néanmoins d’un pas lent, égal et ferme
ferme vers son but, qui était la considération du public par celle du
roi
, celle du roi par celle du public ; et vers un bu
but, qui était la considération du public par celle du roi, celle du
roi
par celle du public ; et vers un but plus éloigné
par sa correspondance sur ses progrès dans l’estime et l’affection du
roi
, manquent tout à fait, et, par une fatalité très
Chapitre XXXII Année 1675 (suite de la huitième période). — Le
roi
donne, pour la première fois, à madame Scarron, l
— Prédications du P. Bourdaloue. Nouvelle et éclatante séparation du
roi
et de madame de Montespan. — Fables accréditées s
ées sur les motifs et sur les circonstances de cette séparation. — Le
roi
va en Flandre, madame de Maintenon à Barèges avec
lagny. — Dépenses de madame de Montespan à Clagny. — Rapprochement du
roi
et de madame de Montespan. — Mort de Turenne. — N
t de madame de Montespan. — Mort de Turenne. — Nouvelle séparation du
roi
et de madame de Montespan. — Madame de Maintenon
sinuations, faisait varier sans cesse, non l’estime et l’affection du
roi
pour la gouvernante, mais son accueil et son hume
à ses soins. Peu de temps après, un mot tout à fait inattendu, que le
roi
prononça tout simplement et comme par habitude, m
rès vrai », écrit-elle, le 6 février, à madame de Coulanges, « que le
roi
m’a nommée madame de Maintenon et que j’ai eu l’i
que de porter le nom d’une terre qu’il m’a donnée. »Ce nom échappé au
roi
comme un mot dès longtemps usité, cette rougeur d
nner un autre, annonçait le dessein de faire d’elle, ou plutôt que le
roi
voyait déjà en elle une autre personne sous cet a
est au reste, inutile de faire remarquer ces mots : une terre que le
roi
m’a donnée ; ils prouvent, qu’outre les 200 000 f
s prouvent, qu’outre les 200 000 francs dont nous avons vu le don, le
roi
avait ajouté le complément du prix de la terre, q
e de madame de Maintenon : ce fut la séparation qui eut lieu entre le
roi
et madame de Montespan, après les prédications de
ient pourtant rien obtenu. On voit la raison de cette différence : le
roi
, fatigué de madame de Montespan comme eut pu l’êt
dame de Montespan, toujours soupçonnée d’avoir eu peu d’amour pour le
roi
, était irritée de la préférence qu’elle entrevoya
qu’il lui restait de pouvoir et peut-être de rajeunir l’affection du
roi
. Les déclamations des prédicateurs contre les uni
que qu’affermissaient les exhortations de madame de Maintenon ; et le
roi
, informé de ce départ inattendu, fait appeler cel
de Maintenon emploie toute son éloquence pour combattre la douleur du
roi
et ramener à une sainte résignation. Trente pages
ns ce que dit La Beaumelle que l’appel de madame de Maintenon près du
roi
, après le départ de madame de Montespan, ainsi qu
int à Paris, visita les églises, jeûna, pria et pleura ses péchés. Le
roi
, de son côté, fit tout ce qu’un bon chrétien doit
vénement, madame de Scudéry écrivait au comte de Bussy-Rabutin : « Le
roi
et madame de Montespan se sont quittés, s’aimant,
etournera à la cour sans être logée au château et sans voir jamais le
roi
que chez la reine. J’en doute, ou que du moins ce
s amants l’était peu. Dès que la séparation fut décidée et opérée, le
roi
fit ses dévotions et partit pour l’armée sans voi
span alla à Clagny, où elle avait à dépenser quelques millions que le
roi
lui avait donnés pour adoucir ses chagrins ou pou
ennui de la contrainte passagère à laquelle elle se soumettait107. Le
roi
, étant à l’armée, recevait par écrit la suite des
de Bossuet. Le 7 juin 1676, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Le
roi
a fait ses dévotions à la Pentecôte108. Madame de
ttre de madame de Maintenon à Gobelin, au moment que la résolution du
roi
éclata. Voici ses paroles : « Je n’ai jamais eu t
ne puis vous marquer le jour. Vous entendrez dire que je vis hier le
roi
. Ne craignez rien ; je lui parlai en chrétienne e
s’étaient séparés à la fin d’avril, le furent pour plusieurs mois. Le
roi
était, comme on l’a vu, à l’armée de Flandre, mad
et dont l’amitié est plus vive qu’elle ne voudrait, est évidemment le
roi
. Je ne néglige aucune preuve de l’attention persé
nt le roi. Je ne néglige aucune preuve de l’attention persévérante du
roi
, parce que la longue durée de ses sollicitations
se passait-il à la cour et à l’armée ? L’histoire nous apprend que le
roi
, qui était parti dans les premiers jours du mois
as qu’elle fait faire112. « Madame de Richelieu a reçu des lettres du
roi
si excessivement tendres et obligeantes, qu’elle
es, qu’elle doit être plus que payée de tout ce qu’elle a fait. » Le
roi
, dont l’amour s’était ranimé par l’absence, par l
toute morale, que résidait la grande puissance qui devait ramener un
roi
dissolu à des mœurs décentes ; car la religion n’
u, crut devoir tenter un dernier effort114. Il se rendit au-devant du
roi
, à huit lieues de Versailles, et parut devant lui
vigné, dans une lettre du 24 juillet, raconte à sa fille l’arrivée du
roi
. « Le roi arriva dimanche matin à Versailles ; la
s une lettre du 24 juillet, raconte à sa fille l’arrivée du roi. « Le
roi
arriva dimanche matin à Versailles ; la reine, ma
e tous leurs appartements ordinaires. Un moment après être arrivé, le
roi
alla faire ses visites. La seule différence, c’es
u, c’est Madame qui le veut. Il est certain que l’ami de Quantova (le
roi
) dit à sa femme et à son curé par deux fois : Soy
rt, etc.) s’apercevant que le dessous des cartes (le trop d’amitié du
roi
pour cette glorieuse et la jalousie de madame de
de Maintenon consentissent à regarder les préférences marquées par le
roi
à la gouvernante comme des avances sérieuses et p
nnent qu’il y a quelque chose, mais que tout est raccommodé (entre le
roi
et madame de Montespan). Je ne réponds ni du prés
tueuse, et l’insolence qu’affectait madame de Montespan, le dégoût du
roi
était devenu la mesure de ses scrupules de dévoti
upules de dévotion ; et il s’établit une séparation formelle entre le
roi
et elle. Lisons madame de Sévigné qui en donne la
elle à sa fille, le 11 septembre 1675. « Il est certain que l’ami (le
roi
) et Quanto (madame de Montespan) sont véritableme
tion (d’attachement), et l’on pleure. Et si le contraire était (si le
roi
était triste), on pleurerait et on tremblerait en
10 novembre. « Rien ne fut plus agréable que la surprise qu’on fit au
roi
. Il n’attendait M. du Maine que le lendemain ; il
tuation. Elle était l’objet des secrètes et tendres sollicitations du
roi
et ne voulait pas y répondre ; et madame de Monte
s : ce sont des avis que j’ai demandés et obtenus, et sur lesquels le
roi
me donnera quelque somme : je ne sais pas encore
n est arrêtée par un mouvement de dévotion qui paraît avoir décidé le
roi
à se séparer d’elle : elle s’éloigne ; le roi rap
paraît avoir décidé le roi à se séparer d’elle : elle s’éloigne ; le
roi
rapproche de lui madame de Maintenon qui croit à
ui madame de Maintenon qui croit à sa conversion et l’y encourage. Le
roi
va à l’armée ; madame de Maintenon à Barèges avec
Montespan à sa campagne. L’absence, les lettres, raniment l’amour du
roi
pour sa maîtresse. Il lui prodigue l’argent, elle
end son rang, son service, son appartement à la cour. Mais bientôt le
roi
retombe dans sa froideur. C’est durant cette rech
vec une inquiétude mélancolique les témoignages de la satisfaction du
roi
, les amitiés équivoques de madame de Montespan, l
ntendez : Dans les bonnes grâces de la reine, et n’oubliez pas que le
roi
était à l’armée. 113. T. II, p. 71. 114. Manusc
ode). — Madame Scarron chargée de l’éducation des enfants naturels du
roi
et de madame de Montespan. — Habitudes de madame
arron. — Sa société quand elle fut nommée gouvernante. Des amours du
roi
et de madame de Montespan, commencés, comme nous
deux enfants fut tenue secrète pendant plusieurs années. Dès 1669, le
roi
et madame de Montespan avaient employé des négoci
à mes amis qu’on me tend un piège. Cependant, si les enfants sont au
roi
, je le veux bien 80. Je ne me chargerais pas sans
s sans scrupule de ceux de madame de Montespan : ainsi il faut que le
roi
me l’ordonne. Voilà mon dernier mot. J’ai écrit à
air dans son esprit. Il s’agissait évidemment des enfants naturels du
roi
et de madame de Montespan. On faisait mystère de
maison de madame de Montespan, la placerait au-dessous des regards du
roi
, de ces regards qu’elle avait trouvés si doux, et
Scarron, certainement bien instruite des relations établies entre le
roi
et madame de Montespan, aurait-elle pu se persuad
vait d’autres enfants à faire élever que ceux de son commerce avec le
roi
? Et ensuite, comment madame Scarron aurait-elle
, comment madame Scarron aurait-elle pu croire que si la maîtresse du
roi
avait eu des enfants d’un autre que lui, on se fû
as que c’est l’orgueil ou l’ambition qui me font demander un ordre du
roi
; qu’on croie encore moins que c’est le désir d’a
ent dans les écrits qui ne sont pas francs : « Si les enfants sont au
roi
, je veux bien m’en charger ; je ne me chargerais
tespan. » Ces mots signifient, je veux bien me charger des enfants du
roi
et de madame de Montespan, si le roi me l’ordonne
x bien me charger des enfants du roi et de madame de Montespan, si le
roi
me l’ordonne. Mais ma conscience aurait trop à so
s à élever des enfants de madame de Montespan, qui ne seraient pas du
roi
. La conscience aurait pourtant été moins chargée
de Lauzun qui était garçon, que de ceux de madame de Montespan et du
roi
qui était marié. Le mot de scrupule est donc empl
u’elle exprime, celle qu’on lui tendit un piège. Elle voulait voir le
roi
, elle voulait recevoir sa mission de la bouche du
voulait voir le roi, elle voulait recevoir sa mission de la bouche du
roi
, et apprendre, dans une nouvelle entrevue, le pri
le à madame de Montespan, si elle-même n’avait eu intérêt à ce que le
roi
préludât, par l’ordre demandé, à la reconnaissanc
à l’exiger. Mais cela prouverait qu’elle connaissait l’intérêt que le
roi
portait à madame Scarron et son désir de lavoir p
de la bienveillance. Le dernier mot de madame Scarron fut rapporté au
roi
. On ne sait par qui. Le roi la reçut pour la seco
ier mot de madame Scarron fut rapporté au roi. On ne sait par qui. Le
roi
la reçut pour la seconde fois en particulier, lui
ré cette figure dont le premier aspect n’avait pas été indifférent au
roi
. Le nouveau bienfait qu’elle recevait, la confian
as affaiblir la reconnaissance qu’elle avait gardée du premier, et le
roi
n’eut pas besoin de donner à ses paroles un accen
l’âme de madame Scarron. Je vois donc, de ce moment, l’amour pour le
roi
s’unir en elle à son autre besoin, celui de la co
ominantes se réduire à une seule passion, celle d’obtenir l’estime du
roi
et sa confiance. Il n’est guère de cœur de femme
diverses raisons de son attachement. Les premières impressions que le
roi
avait faites sur madame Scarron, à son entrée dan
ues aux sympathies morales. La pompe, l’appareil dans lequel le jeune
roi
se montrait, cette grandeur empreinte sur toute s
ule gloire des femmes, avait été la première idole ! Les bienfaits du
roi
, ses regards, unirent tous les sentiments de mada
ds bienfaits. Madame Scarron voyait dans l’estime et la confiance, du
roi
la pleine satisfaction de sa passion native et de
se y avait associée. Elle sentait d’avance que fixer les regards d’un
roi
aimable et aimé des français, d’un roi amant de l
nce que fixer les regards d’un roi aimable et aimé des français, d’un
roi
amant de la gloire, gage de leurs respects et de
si marcha la passion de madame Scarron. Persuadé que l’inclination du
roi
pour elle a été le premier motif de sa nomination
de Montausier pour la place de gouvernante des enfants de France. Le
roi
trouvait dans madame Scarron une femme qui lui pl
able pour elle, pour la société dans laquelle elle vivait, et pour le
roi
qui l’y distingua. Ce fut un témoignage de l’honn
Ici se place une observation essentielle : c’est qu’en 1669, quand le
roi
autorisa de premières démarches pour engager mada
t ; et j’ajoute qu’aucune apparence de dévotion n’avait atteint ni le
roi
, ni madame Scarron ; de sorte que la gloire de sa
cette garantie contre le reproche de s’être dévouée à la maîtresse du
roi
, et d’être entrée en quelque sorte au service de
fants qu’elle allait élever lui rendait la vie désagréable, et que le
roi
ne la dédommageât point de ses disgrâces. Elle en
se défendre des jalousies de la favorite, si la bienveillance que le
roi
lui accorderait venait à l’exciter. Elle en avait
mme d’une précaution contre elle-même, contre son inclination pour le
roi
, dans le cas où la bienveillance de ce prince, ré
ser avec elle les bornes de la protection. Voulant être distinguée du
roi
, lui être agréable, parce qu’elle l’aimait, mais
la piété, il est vrai, elle put à la suite combattre la faiblesse du
roi
pour madame de Montespan ; mais par l’emploi de c
? Et comment aurait-elle pu se défendre elle-même de la séduction du
roi
et prévenir le danger de se voir en quelques sema
tait un charlatan et un mondain, quand, plus tard, voulant ramener le
roi
à la soumission aux lois de l’Église, il invoquai
n de la quitter, suivant qu’elle avait à se plaindre ou à se louer du
roi
ou de madame de Montespan. La première question q
’avait résolue d’avance, et elle était déterminée à l’acceptation. Le
roi
lui avait imprimé, au fond du cœur, la réponse qu
t lui faire. Comment Gobelin aurait-il pu lui fermer le chemin que le
roi
avait lui-même ouvert à la fortune ambitionnée pa
ultère, parce que c’était jeter un voile charitable sur les fautes du
roi
et de madame de Montespan ; il ne voyait pas que
se d’avoir une pénitente initiée dans les secrets de la vie privée du
roi
et de sa favorite, et qui pouvait s’avancer et l’
gements qui eurent lieu pour l’éducation des deux premiers enfants du
roi
et de sa maîtresse, en 1670, ne doivent pas être
vril 1670, puisqu’en 1669 madame de Montespan n’avait qu’un enfant du
roi
, et que le duc du Maine ne naquit que six jours a
ur ne point passer les bornes de mon état. (Elle était alors femme du
roi
.) Je m’en tiens à cette décision générale, autrem
Suite de 1676 (continuation de la huitième période). — Passades du
roi
. — Madame de Louvigny, madame de Théobon, madame
pprochement avec madame de Montespan. — Madame de Maintenon occupe le
roi
. — Il embellit Maintenon. — Inquiétude jalouse de
adame de Montespan pour se rajeunir. — Elle danse, elle se pare. — Le
roi
se plaît à la parer. Cependant le roi et madame
lle danse, elle se pare. — Le roi se plaît à la parer. Cependant le
roi
et madame de Montespan se tiennent encore à dista
core à distance, et ne se voient que dans les grands appartements. Le
roi
continue ses passades. On lit dans une lettre de
aventure d’une madame de Louvigny que son mari a surprise écrivant au
roi
sur un ton d’intelligence suspecte. Le 31, c’est
un ton d’intelligence suspecte. Le 31, c’est madame de Théobon que le
roi
a distinguée en passant, et sans tirer a conséque
st madame de Soubise qui, suivant madame de Caylus, paraît occuper le
roi
. Madame de Montespan avait remarqué que madame de
raude les jours que M. de Soubise allait à Paris ; elle fit suivre le
roi
un de ces jours-là, et il se trouva que c’était e
a que c’était effectivement le signal d’un rendez-vous L’intrigue du
roi
avec madame de Soubise inquiéta madame de Montesp
uvelle crise. Madame de Maintenon était revenue de son domaine, où le
roi
lui avait « envoyé Le Nôtre pour ajuster cette be
rême, dit madame de Sévigné dans sa lettre du 26. L’ami de Quanto (le
roi
) en parlait comme de sa première ou seconde amie
arés aux autres. » Ces on là, c’est la cour. L’on qui suit regarde le
roi
: « On (le roi) joue fort gaîment, quoique la bel
. » Ces on là, c’est la cour. L’on qui suit regarde le roi : « On (le
roi
) joue fort gaîment, quoique la belle garde sa cha
ame de Sévigné écrit à sa fille : « Tout le monde croit que l’ami (le
roi
) n’a plus d’amour, et que Quanto (madame de Monte
é écrit, le 2 octobre, à sa fille « que la veille l’ami et l’amie (le
roi
et madame de Montespan) avaient passé toute la jo
érables ! alternatives grossières d’appétits et de dégoûts du côté du
roi
; de futiles jouissances et de chagrins avilissan
ombe cette vanité par l’évidence de la disgrâce. Désormais le cœur du
roi
suit madame de Maintenon dans son domaine. Il l’e
écrit, avant d’expirer, une lettre pleine d’estime et d’affection. Le
roi
savait la douleur profonde que madame de Mainteno
ue j’ai vue, c’est le portrait du maréchal d’Albret : j’ai pleuré. Le
roi
veut faire un lieu charmant de ce château. Il y a
our à Maintenon, prouvaient un retour de sécurité sur l’amour dont le
roi
lui redonnait des marques. Madame de Maintenon cr
plus désintéressée que madame de Maintenon, jugeait mieux le cœur du
roi
à l’égard de madame de Montespan. « Il n’y a plus
e. Madame de Sévigné la regardait comme tout à fait sortie du cœur du
roi
. Le 15 du même mois, elle adressait à sa fille ce
de danses comme il y a 20 ans, et dans un ajustement extrême. » Et le
roi
, toujours voluptueux, qui se flattait par moments
de Sévigné, du 6 novembre, raconte avec sa grâce ordinaire comment le
roi
, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’avent
t de pareille sur la terre. On essaie le corps, il est à peindre ; le
roi
arrive. Le tailleur dit : Madame, il est fait pou
t une galanterie. Mais qui peut l’avoir faite ? C’est Langlée, dit le
roi
; c’est Langlée, assurément, dit madame de Montes
s’en doutât, longtemps encore après qu’elle en eût la certitude ; le
roi
se trouvant alors partagé entre la maîtresse qu’i
le public sut fort inexactement l’époque où cessa l’intime liaison du
roi
avec madame de La Vallière, et où de vint exclusi
tespan. Les mémoires de Bussy-Rabutin présentent l’étrange tableau du
roi
faisant à la fois la désolation de la reine par l
e histoire, de déterminer approximativement l’époque du changement du
roi
. Voltaire l’indique à l’année C’est plus de deux
lière s’aperçut que madame de Montespan prenait de l’ascendant sur le
roi
. » Si la liaison du roi avec madame de Montespan
me de Montespan prenait de l’ascendant sur le roi. » Si la liaison du
roi
avec madame de Montespan n’avait commencé qu’en c
ue jusqu’à la mort de la reine-mère, arrivée le 20 janvier 1666, « le
roi
avait gardé quelques mesures de secret sur son am
e de La Vallière, qui était ravie de la voir chez elle pour amuser le
roi
. » C’est cet amusement du roi qui commença l’intr
vie de la voir chez elle pour amuser le roi. » C’est cet amusement du
roi
qui commença l’intrigue dont Bussy-Rabutin racont
ns le commencement de la campagne de Flandre, au mois de mai 1667, le
roi
étant en marche pour l’armée, accompagné de la re
t le nom est resté en blanc, et que là s’établit la liaison intime du
roi
et de madame de Montespan, Mademoiselle explique
i fut faite pour assurer la communication secrète de l’appartement du
roi
à la chambre de madame de Montespan, et la manœuv
celle de Tournay, le 6 juillet suivant. Après la prise de Tournay, le
roi
vint passer quelques jours à Compiègne. Pendant c
lle de la reine . De Compiègne, la cour revint à Versailles, et là le
roi
, dit toujours Mademoiselle, continua les mêmes v
ites particulières à madame de Montespan . Au commencement d’août, le
roi
retourne à l’armée ; la reine le suit, accompagné
suspecter la conduite. Elle fait un séjour à Arras, pendant lequel le
roi
assiège Lille, qui fut prise le 21 août 1667. Pen
une lettre adressée à a reine par la poste lui découvre l’intrigue du
roi
avec madame de Montespan, et accuse madame de Mon
nie qui regardait madame de Montausier, celle de seconder les vues du
roi
, et lui en témoigna son mécontentement. On peut d
es, le marquis de Montespan se déchaîner contre sa femme et contre le
roi
. « Monsieur de Montespan, dit-elle, qui est un
femme, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on disait que le
roi
avait pour elle, allait par toutes les maisons fa
l manquait de conduite par ses harangues dans lesquelles il mêlait le
roi
avec des citations de la Sainte-Écriture et des P
sottises et les débitait agréablement ; il voulait faire entendre au
roi
, qu’au jugement de Dieu, il lui serait reproché d
it jeter par les fenêtres ; qu’elle avait été obligée d’en avertir le
roi
, qui le faisait chercher pour l’envoyer en prison
espan, au commencement de son éclat avec son mari, pour les amours du
roi
et l’asile que le roi lui-même lui donna, en choi
de son éclat avec son mari, pour les amours du roi et l’asile que le
roi
lui-même lui donna, en choisissant M. et madame d
es choses horribles. » Tous les détails de ce récit sont inexacts. Le
roi
ne donna point asile à madame de Montespan chez M
du marquis de Montespan depuis que sa femme, enivrée de la passion du
roi
, était devenue dédaigneuse et insolente pour ce m
duchesse de Montausier, comme complice de la séduction exercée par le
roi
sur sa femme. Il est fâcheux, ce me semble, que l
chronologique amène à la suite du premier éclat que fit l’intrigue du
roi
avec madame de Montespan et de la colère du mari,
n zèle et de son talent, aucune occasion de divertir et de flatter le
roi
, et qui enfin avait cela de particulier, qu’amant
adame de Montausier. Mademoiselle ne voulait pas, par respect pour le
roi
, paraître savoir ni ce que c’était que le prétend
yeux de cette femme respectable furent dessillés sur les relations du
roi
avec madame de Montespan ; qu’elle fut épouvantée
sier « qu’immédiatement après la mort de Madame (le 20 juin 1670), le
roi
et la reine allèrent à Saint-Cloud pour jeter de
alais-Royal pour rendre visite à Monsieur. La reine y laissa aller le
roi
, pour aller diner aux Carmélites de la rue du Bou
plus de celles qu’on divulgue. C’était ou ce devait être le secret du
roi
, de la reine, de madame de Montespan, de son malh
n grave incident de cette scandaleuse union, de ce double adultère du
roi
et de madame de Montespan62. Combien cette mort f
ses amis. — Madame Scarron concentrée dans l’éducation des enfants du
roi
. — L’inclination du roi pour elle commence à perc
on concentrée dans l’éducation des enfants du roi. — L’inclination du
roi
pour elle commence à percer. — Madame Scarron com
n commence à voir quelques amies. — Légitimation des trois bâtards du
roi
. Le commencement de l’année 1673 fut marqué par
rands changements dans la situation, dans l’esprit et le caractère du
roi
, et a confirmer l’ascendant qu’avaient pris sur l
s’est fait d’une manière qui peut laisser espérer d’autres grâces. Le
roi
vit l’état des pensions, il trouva 2 000 liv. pou
et mit 2 000 écus. » Il est évident que ce certain homme c’était le
roi
, et que celle des amies de madame Scarron, chez q
plutôt la crainte d’être soupçonnée d’avoir trop les bonnes grâces du
roi
que l’effusion de la reconnaissance qu’elle resse
ction continuelle ; pas un moment à donner à mes amis ; les bontés du
roi
ne sauraient me dédommager de toutes ces pertes.
uce. La visite des deux ou trois amies suppose que le mystère dont le
roi
et madame de Montespan avaient voulu envelopper l
de brouilleries et de raccommodements entre madame de Montespan et le
roi
, entre madame Scarron et madame de Montespan. Dur
icissitudes, madame Scarron fera des progrès suivis dans la faveur du
roi
ainsi que dans l’estime et l’affection de la rein
de la reine. Tout cela s’explique par le résumé des faits passés. Le
roi
avait déclaré, en voyant la douleur que ressentai
sespéré. Enfin, madame de Montespan était informée de ces visites, le
roi
trouvait à qui parler quand il revenait chez elle
vait à qui parler quand il revenait chez elle. Voilà l’inclination du
roi
bien indiquée par ses empressements pour madame S
raciée par madame de Montespan, parce que je suis eu faveur auprès du
roi
. Il est constant, par une lettre de madame de Sév
5), « Elle rend compte à l’un et point à l’autre. On gronde l’ami (le
roi
) d’avoir trop d’amitié pour cette glorieuse. » T
espan est tout ensemble l’accusation et la preuve du trop d’amitié du
roi
pour cette glorieuse de Scarron. Madame de Sévign
crètes des relations de la gouvernante avec madame de Montespan et le
roi
. Leur amitié est attestée par une lettre de madam
Sévigné à sa fille. Vers la fin de 1671, non seulement la bigamie du
roi
n’était plus un mystère, mais elle devint un titr
à ses enfants, par madame Scarron, avait contribué, dans l’esprit du
roi
, à la faveur qu’il leur accordait ; elle devait d
evait donc de la reconnaissance à la gouvernante qui plaisait trop au
roi
. Elle était placée entre cette reconnaissance et
Mais cet esprit aimable, ce ton de bonne compagnie pouvait étonner le
roi
dans madame Scarron, en qui il pouvait ne voir qu
été. » Cependant vient bien après l’approbation d’un homme tel que le
roi
; mais quel ridicule serait égal à celui de madam
XXXIII Année 1676 (suite de la huitième période). — Mot tendre du
roi
à madame de Maintenon. — Son départ pour l’armée.
reine son voyage à Bourbon. — Coïncidence de son retour avec celui du
roi
. — On reprend les anciennes habitudes. — Humeur d
e de Maintenon. — Explication entre elle et Madame de Montespan. Le
roi
languissait entre madame de Montespan dont il éta
d’une cour. D’un autre côté, madame de Maintenon ne promettait pas au
roi
le genre de plaisirs dont il avait le goût si vif
moqueries, par les imitations chargées ; mais elle faisait sentir au
roi
un intérêt de cœur, elle lui faisait pressentir d
se l’assurer. Cette sympathie, en s’exaltant dans leur âme, aidait le
roi
à concevoir le véritable amour où les puissances
aux idées de plaisir. Mais en attendant que l’avenir qui s’offrait au
roi
se réalisât, il lui fallait du plaisir, toujours
aisir n’est pas le bonheur sans cloute, mais il aide à l’attendre. Le
roi
s’abandonna donc à tous ses caprices, se livra à
l’ordre où les documents les présentent. Dans le mois de janvier, le
roi
eut l’occasion de dire un mot plus que galant à m
rait, elle se déclara pour Atys. Atys est trop heureux , répondit le
roi
, en citant un vers de la quatrième scène du deuxi
ait aller à Bourbon, n’irait pas ; ce qui persuadait que le retour du
roi
serait plus prompt qu’on n’avait cru. En effet, m
vre avec la femme coupable qu’un double adultère met dans les bras du
roi
? Verrons-nous l’impudence d’un côté, la résignat
mais je suis contente. Quanto lui parla fort du frère de Monsieur (du
roi
), et si elle voulait lui mander quelque chose, et
celle-ci avait pour elle les affidés qui comptaient sur l’habitude du
roi
jugée invincible, l’autre ceux qui comptaient sur
sans bassesse et sans importunité. » Dans le même temps, que fait le
roi
? Il signale sa présence à l’armée de Flandre par
int-Germain. Le 8 juillet, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Le
roi
arrive ce soir à Saint-Germain, et par hasard mad
emain, madame de Sévigné écrit à sa fille les détails de l’arrivée du
roi
: « Le bon ami de Quanto avait résolu de n’arrive
nt que si son mari partait elle serait du voyage. » Au moment où le
roi
allait revenir de l’armée de Flandre et où la sai
ficulté : madame de Montespan, ajoutait-on, paraîtra-t-elle devant le
roi
sans préparation ? Il faudrait qu’ils se vissent
es inconvénients de la surprise. Sur ce principe il fut conclu que le
roi
viendrait chez madame de Montespan ; mais pour ne
plus graves de la cour seraient présentes à cette entrevue, et que le
roi
ne verrait madame de Montespan qu’en leur compagn
et que le roi ne verrait madame de Montespan qu’en leur compagnie. Le
roi
vint donc chez madame de Montespan, comme il avai
la correspondance qui, nonobstant le jubilé, s’était établie entre le
roi
et sa maîtresse. Aussi, dès le 27 juin, exprimait
les faire réussir. Il a déploré vingt fois avec moi les égarements du
roi
; mais pourquoi ne lui interdit-il pas l’usage de
fut la perte des espérances qu’elle avait déjà conçues de ramener le
roi
à une conduite plus conforme aux sentiments de re
. La place de précepteur de M. le dauphin l’avait familiarisé avec le
roi
, qui s’était plusieurs fois adressé à lui dans le
le cours de ses liaisons plus d’une fois ; il avait osé poursuivre le
roi
qui lui avait échappé. Il fit à la fin cesser tou
nts de cette année, 1680 et des précédentes, qui été l’inconstance du
roi
, la lassitude des continuelles avanies qu’elle lu
ustre un témoignage mérité de son heureuse influence sur le retour du
roi
à des habitudes régulières, pour l’attribuer excl
la partie souffrante, j’ai beaucoup pleuré. Elle en a rendu compte au
roi
à sa mode. Je vous avoue que j’ai bien de la pein
moi les oppositions qu’elle y trouve sans me haïr. Elle me redonne au
roi
comme il lui plaît, et m’en fait perdre l’estime.
On entrevoit ici l’aveu d’un peu de dépit causé par les variations du
roi
.) « Mais je ne vois rien qui nous défende de song
moral du quatrumvirat de Molière, La Fontaine, Racine et Boileau. Le
roi
était tout-puissant sur la nation par sa gloire,
qu’il faisait de sa gloire même : Molière était tout-puissant près du
roi
par le plaisir qu’il donnait à la cour, par la lo
4, dans La Renommée aux muses, Boileau, en 1665, dans son Discours au
roi
, avaient porté l’art de louer au plus haut degré.
ang. Les hommes de génie dans les lettres peuvent être courtisans des
rois
, et avoir eux-mêmes des rois pour courtisans. Ils
les lettres peuvent être courtisans des rois, et avoir eux-mêmes des
rois
pour courtisans. Ils peuvent être considérés comm
les plus éminents d’une république souveraine et puissante, dont les
rois
ont besoin ; la république des lettres, Voltaire
clarant qu’il l’eût faite à Corneille. Pour les hommes vulgaires, les
rois
sont des sources de fortunes particulières et rie
xviiie siècle tenait pour maxime que c’était par l’amélioration des
rois
qu’il fallait commencer l’amélioration du sort de
avec ceux de Louis XIII. Sully et Montausier n’ont voulu plaire ni au
roi
guerrier, ni au roi galant et dissolu. Ils ont év
III. Sully et Montausier n’ont voulu plaire ni au roi guerrier, ni au
roi
galant et dissolu. Ils ont évité de déplaire sans
ni au roi galant et dissolu. Ils ont évité de déplaire sans raison au
roi
honnête homme ; ils ont voulu lui plaire même qua
vir utilement et honorablement. Nos quatre poètes ont voulu plaire au
roi
galant et magnifique ; ce fut leur tort. Ils n’on
alant et magnifique ; ce fut leur tort. Ils n’ont pas voulu plaire au
roi
ambitieux et guerrier ; c’est leur mérite. Une ut
ges. Un de leurs artifices de courtisan fut de condamner les vices du
roi
par l’éloge de ses propres vertus. Tout cela est
pres vertus. Tout cela est louable. D’ailleurs désirer de plaire à un
roi
galant, mais vaillant et glorieux, est le faible
it du redoublement de faveur obtenu par l’Amphitryon, pour obtenir du
roi
la permission de jouer ce Tartuffe, prohibé par a
sion de jouer ce Tartuffe, prohibé par arrêt du parlement, et dont le
roi
lui-même avait refusé pendant deux années de perm
tisan quand il mettait dans la bouche du comte de Fiesque, parlant au
roi
, ce vers d’adulation inouïe : Jupiter prend de v
esse du monarque et essayé de la séduire. Il était sage conseiller du
roi
quand il lui montrait ses flatteurs à La Cour du
ucheron et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des
rois
méchants, dans La Cour du Lion. Toute fable de La
maître. Boileau était courtisan quand il disait à Louis XIV : Grand
roi
, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. Mais il
crire. Mais il était moraliste, et surtout moral, quand il disait au
roi
dans sa première épître : …………… Laissons là les
Fontaine, Boileau et Racine, pour exalter les brillantes qualités du
roi
. — Ils favorisent le règne naissant de la galante
oi. — Ils favorisent le règne naissant de la galanterie. En 1662, le
roi
se ligue avec la Hollande pour l’invasion des Pay
tes de Versailles font oublier le carrousel de l’année précédente. Le
roi
fait concourir à leur éclat et à leur charme, la
court avec Molière, l’un en poète du roi de France, autre en poète du
roi
jeune et galant. Le roi comble Molière de faveurs
en poète du roi de France, autre en poète du roi jeune et galant. Le
roi
comble Molière de faveurs. En 1660, il fut avait
nfant du poète. Comment l’opinion publique contestera-t-elle à un tel
roi
le droit d’avoir une maîtresse, quand il y a peu
emmes qui ne désirassent de l’être ? Néanmoins, quand la maîtresse du
roi
ne fait pas scandale dans la société, la société
it pas scandale dans la société, la société est plus corrompue que le
roi
, parce que, en l’imitant, elle n’a pas comme lui
olitique, au lieu de l’être par les convenances morales. L’exemple du
roi
produisait donc un désordre pire que le sien, en
un accroissement de force par le concert des éloges que donnèrent au
roi
quatre poètes à jamais célèbres : Molière et La F
is dans la capitale, ils se lièrent avec Molière, valet de chambre du
roi
, fort aimé de ce prince, et dispensé de faire la
e premier par son ode aux Nymphes de la Seine, au sujet du mariage du
roi
; l’autre, par sa première satire, où il invite l
ar la combinaison de leurs efforts pour mériter la bienveillance d’un
roi
galant et la protection des femmes les plus sédui
atre amis, le seul à portée de connaître les secrètes dispositions du
roi
; La Fontaine, le plus répandu parmi les dames du
and monde, donnaient à leurs jeunes amis, l’un l’exemple de plaire au
roi
, l’autre celui de plaire aux femmes qui plaisaien
e plaire au roi, l’autre celui de plaire aux femmes qui plaisaient au
roi
: ce qui ramenait toujours à plaire au roi. Moliè
x femmes qui plaisaient au roi : ce qui ramenait toujours à plaire au
roi
. Molière et Boileau avaient besoin de la protecti
roi. Molière et Boileau avaient besoin de la protection immédiate du
roi
; ils en avaient besoin pour le plus noble et le
thétique dont la sienne renfermait le secret ; tous avaient besoin du
roi
pour obtenir la vogue, objet ordinaire de l’ambit
huitième période). — Accroissement du nombre des enfants naturels du
roi
. — Maison, rue de Vaugirard, où madame Scarron s’
du roi. — Maison, rue de Vaugirard, où madame Scarron s’établit. — Le
roi
va la voir secrètement. — Faux bruits de sa gross
oi va la voir secrètement. — Faux bruits de sa grossesse. — Parole du
roi
qui indique un goût très vif pour madame de Scarr
Louvois, ou du moins n’entrait habituellement. Il est certain que le
roi
y allait quelquefois, au grand déplaisir de madam
bruit, ou que madame Scarron était grosse, qu’elle l’était du fait du
roi
, qu’elle avait fait cet affront à madame de Monte
ait fait cet affront à madame de Montespan, ou qu’après avoir cédé au
roi
, dans l’espérance de supplanter madame de Montesp
ance de supplanter madame de Montespan, elle avait été déçue ; que le
roi
ayant passé sa fantaisie, était retourné à madame
retourné à madame de Montespan avec plus d’ardeur qu’avant, et que le
roi
avait donné à la belle abusée une maison pour y c
et qu’elle cachait sa honte et son ingratitude dans une maison que le
roi
lui donnait en attendant qu’elle allât expier sa
rossesse était une calomnie. Mais il reste cette particularité que le
roi
avait décidément jeté des regards amoureux sur ma
e madame de Montespan en avait déjà de l’inquiétude et en marquait au
roi
. La lettre qu’on vient de lire chargeait madame d
exerçait sur la bienveillance de madame de Montespan et sur celle du
roi
. Quand elle dit : ceux qui attribuent ma retrait
augirard, c’est-à-dire en 1672, au lieu de la prétendue prévention du
roi
contre madame Scarron, on voit son inclination bi
, dont les accès de jalousie sont des accusations d’intrigue entre le
roi
et madame Scarron, se défiait de ses visites clan
défiait de ses visites clandestines, et qu’en rentrant chez elle, le
roi
trouvait à qui parler. Ajoutez cet autre fait rap
comme une mère tendre, et beaucoup plus que la véritable. Sur quoi le
roi
dit, en parlant de madame Scarron : Elle sait bie
romanesque, ne peuvent aller jusqu’à méconnaître que cette parole du
roi
fait époque dans l’histoire de ses relations avec
rron dans l’expression de son chagrin, cet accent qui alla au cœur du
roi
, ne sortît du cœur de la gouvernante dont la doul
tons-nous aux conséquences que le fait a dû amener. Si les paroles du
roi
ne prouvent pas en lui réveil d’un sentiment nouv
madame la duchesse venait de soulager. Dans le mois de septembre, le
roi
donne le gouvernement d’Amersfort au frère de mad
à d’Aubigné une lettre qui respire la reconnaissance, l’amour pour le
roi
, et le sentiment de la faveur toute particulière
chemin à autre chose. Faites donc de votre mieux pour le service d’un
roi
qui, comme homme, le mérite. Je vous crois encore
ne histoire des Illustres Françoises ; la Partie de chasse, à côté du
Roi
& du Meûnier, Piece Angloise ; & le Galan
l’Auteur, est imitée d’une piece Angloise traduite sous ce titre : Le
Roi
& le Meûnier de Mansfield, Conte dramatique.
de nous conduire hors de ce bois. Ils s’enfoncent dans le bois. Le
Roi
, seul, dit : Non, non : ce ne peut être ici une r
que le moindre paysan, ni marcher aussi bien que lui. Qu’est-ce qu’un
Roi
? N’est-il pas plus éclairé qu’un autre homme ? N
e seul agisse. Le Meûnier court au bruit du coup de fusil, saisit le
Roi
au collet, le prend pour le braconnier qui a tiré
qui a tiré, le traite de coquin, de menteur, lui demande son nom. Le
Roi
, qui n’est pas accoutumé, ni à de pareilles épith
thetes, ni à de pareilles questions, lui dit qu’il est de la suite du
Roi
, & qu’il ne ment jamais. Le Meûnier est surpr
la maison paternelle. Les amants projettent de demander vengeance au
Roi
la premiere fois qu’il chassera dans ce canton. R
t-on ; il est sorti pour arrêter le coquin. Le Meûnier arrive avec le
Roi
qu’il croit toujours un Seigneur de la Cour, le p
là... vous m’entendez, si vous avez quelque espérance de réussir. Le
Roi
. Vous ne songez guere que je suis Courtisan, à ce
culieres à faire, & je veux croire que vous en êtes la preuve. Le
Roi
. Passons, passons : je n’aime point à être flatté
re description que tu puisses nous faire ? Richard. Oui, mon pere. Le
Roi
. Comment, Richard, vous êtes satyrique, à ce que
es arrêtent & les emmenent. (La scene est dans le moulin.) Le
Roi
est à table avec toute la famille du Meûnier, on
i est à table avec toute la famille du Meûnier, on boit à la santé du
Roi
: la Meûniere fait des façons que le Meûnier désa
du Roi : la Meûniere fait des façons que le Meûnier désapprouve : le
Roi
est de son avis, & dit : Je pense comme vous.
e la vraie piété ; ceux-là, toute sincérité & toute bonne foi. Le
Roi
enchanté se livre à la joie avec ses hôtes, &
’ouvrage. Puisqu’un Meûnier est si heureux, qui diantre voudroit être
Roi
? Peggy arrive ; le Meûnier est surpris : elle
Lord leur a fait ; ils demandent à leur hôte sa protection auprès du
Roi
, qui la leur promet. Les Gardes ont pris, disent-
qui la leur promet. Les Gardes ont pris, disent-ils, des coquins : le
Roi
reconnoît ses Courtisans, rit du titre qu’on leur
our : le Meûnier & toute sa famille restent dans l’étonnement. Le
Roi
dit à Milord Lurewell, qu’il est charmé de le voi
e faire paroître un témoin irrévocable. Peggy se montre, fait voir au
Roi
les lettres que Milord lui a écrites pour la sédu
faite : Milord traite tout cela de petite affaire de galanterie. Le
Roi
. Une petite affaire, Milord ! dites une affaire b
jesté considérera mon rang, & ne m’obligera point à l’épouser. Le
Roi
. Votre rang, Milord ! La grandeur qui s’abaisse à
r justice, épouser celle que vous avez injuriée. Peggy, aux genoux du
Roi
. Que mes larmes, Sire, soient mes seuls remerciem
supplie donc Votre Majesté de ne lui point donner un pareil ordre. Le
Roi
. Levez-vous, & écoutez-moi. Milord, vous voye
offensé un amour si généreux ! Le Meûnier se prosterne aux genoux du
Roi
pour le remercier ; le Roi lui fait présent de so
x ! Le Meûnier se prosterne aux genoux du Roi pour le remercier ; le
Roi
lui fait présent de son épée, le nomme Sir, &
un revenu de mille marcs d’argent : le Meûnier reçoit les faveurs du
Roi
avec plaisir, parcequ’il n’a fait aucune bassesse
ans la Galerie des Réformés, au bout de laquelle est l’antichambre du
Roi
.) Acte I. Dans cet acte l’Auteur peint au natur
rt à lui, le trouve bien chagrin de n’avoir pu se jetter aux pieds du
Roi
, comme il l’avoit projetté, pour lui demander jus
sur la scene ; ils se sont égarés, il est nuit. Sully tremble pour le
Roi
: Concini est piqué de ne pouvoir aller mettre fi
ennent la fuite dès qu’il parle. Le Meûnier Michaud accourt, prend le
Roi
pour un Braconnier, l’arrête, le traite de coquin
ui lui gagna tous les cœurs ; se dit un petit Officier de la suite du
Roi
, lui demande une retraite pour la nuit. Michaud l
les droits de l’hospitalité. On se met à table, on boit à la santé du
Roi
, on chante des couplets qui lui peignent l’amour
isément dans ce temps-là avec Sully & Bellegarde : ils nomment le
Roi
, aux pieds duquel le Meûnier tombe avec toute sa
lui reproche son crime. Le Marquis avoue qu’Agathe est vertueuse : le
Roi
le condamne à faire une rente de deux cents écus
ant pour Lucas & Cateau : Sully applaudit à cette générosité : le
Roi
veut rester l’ami de Michaud : tout le monde béni
3. Cour de Justice pour les Débiteurs. 44. Tout le monde sait que le
Roi
& le Fermier de la comédie italienne est imit
XIV. Quand un peu de terre eut couvert la marquise de Rambouillet, le
roi
ne laissa pas à la duchesse de Montausier le temp
e pour avoir, dit Saint-Simon, fait murer une porte secrète par où le
roi
se rendait de nuit dans la chambre des filles de
é à madame de Navailles, si glorieusement chassée pour avoir fermé au
roi
la porte des visites nocturnes, est absolument dé
tait de nature à motiver la disgrâce et non à la rendre glorieuse. Le
roi
croyait que la duchesse avait fabriqué une lettre
d’Espagne, pour informer la reine de France, sa fille, des amours du
roi
avec madame de La Vallière. L’imputation fut reco
; mais personne à la cour n’était juge des preuves sur lesquelles le
roi
se décida au renvoi de madame de Navailles ; bien
Espagne était supposé instruire la reine de France de l’infidélité du
roi
. Le comte de Guiche glissa cette lettre dans le l
de ses femmes, qui, au lieu de la lui remettre, la porta au roi60. Le
roi
, très irrité, demanda à Vardes, qu’il traitait av
délité conjugale. Vardes, qui était le coupable, appuya le soupçon du
roi
, et le roi ne douta pas qu’il ne fût bien fondé.
ugale. Vardes, qui était le coupable, appuya le soupçon du roi, et le
roi
ne douta pas qu’il ne fût bien fondé. « Cette ca
étaient les plus honnêtes gens de la cour. Cela était vrai ; aussi le
roi
fut-il détrompé à la suite, et ne laissa-t-il pas
e issue de main de courtisan, avec de telles circonstances, que ni le
roi
, ni les personnes instruites de ses motifs, ne po
e La Rochefoucauld. Boileau publia dans le même temps son Discours au
roi
, dont j’ai déjà parlé : c’est un de ses meilleurs
eurs écrits. Molière obtint pour sa troupe le brevet de comédiens du
roi
, au lieu du titre de troupe de Monsieur. Il obtin
Chapitre XXVII Année 1671 (huitième période). — Séparation du
roi
et de Madame de Montespan sous prétexte de religi
ou de mai 1671, fait connaître un incident survenu dans les amours du
roi
et de madame de Montespan. « Ce que vous me deman
lution, elle en a été extrêmement surprise ; elle s’en est plainte au
roi
, qui très surpris lui-même, n’a pas voulu condamn
nt de force, a fait venir si à propos la gloire et la religion que le
roi
, à qui il ne faut que dire la vérité, s’est levé
en. Toute la cour est chez madame de Montausier. Reste à savoir si le
roi
partira pour la Flandre sans dire adieu. Ce jour-
impatience84 ». Rien ne m’a appris ce qui était arrivé au départ du
roi
pour l’armée de Flandre. Mais ceci un fait généra
amants ne fut pas longue. Toutefois, l’accès de piété, éprouvé par le
roi
, plus vivement que par madame de Montespan, était
arquèrent si longtemps le refroidissement de son amour. Le respect du
roi
très chrétien pour la religion et le soin de sa g
où le crédit de son ennemie était attaquable et peut-être le cœur du
roi
accessible. Une autre circonstance est remarquabl
lus dit, au sujet de la première espérance de conversion que donna le
roi
, que madame de Montausier avait aussi contribué à
imations de ceux-ci comme à peu près équivalentes à la légitimité. Le
roi
avait légitimé les enfants qu’il avait de madame
nnes, dont le marquis de Rambouillet était le chef ; et que, quand le
roi
donna à madame Scarron, comme on le verra en suiv
pour recommandation près de la favorite et les bonnes dispositions du
roi
. On ne peut douter de la part qu’eut madame Scarr
près elle beaucoup d’autres ont confondu cette première séparation du
roi
et de madame de Montespan, avec une autre plus éc
te le 15 novembre de cette année. 2º Elle est antérieure au départ du
roi
pour l’armée de Flandre, qui eut lieu à Saint-Ger
and bonheur, de commencer avec Louis XIV, profitant de la jeunesse du
roi
, de ses loisirs, de ses amours. Jean-Baptiste Poq
de la grande ville. On appelait, naguère, M. le duc de Beaufort : le
Roi
des halles, et le sobriquet ne déplaisait pas au
alles, et dans la boutique de son père, valet de chambre-tapissier du
roi
. C’était déjà de la bourgeoisie : entrer chez le
bre-tapissier du roi. C’était déjà de la bourgeoisie : entrer chez le
roi
, avoir bouche en cour, avec trois cents livres de
te à Paris ; le voilà directeur de comédies et de comédiens. Le jeune
roi
est absent, la cour marche à sa suite, ils vont a
deux sexes, honorés à la ville, écoutés à la cour, étaient restés les
rois
de la mode. Aussi bien, quel fut leur étonnement
t à la bourgeoisie. Il fut très applaudi, très écouté ; mais le jeune
roi
, ramenant l’aimable reine et la paix dans Paris e
ureux, qui permit à Molière d’adresser un placet à Monsieur, frère du
roi
, disant : que lui et sa troupe représentaient ses
it sous le fard sa lente agonie ; il ne trompait personne, excepté le
roi
jeune et superbe, et qui ne pensait pas que l’on
e roi jeune et superbe, et qui ne pensait pas que l’on pût mourir. Le
roi
se tenait debout, appuyé sur le dos de la chaise
ais-Royal aurait pu se faire sons de meilleurs auspices, mais déjà le
roi
savait le nom de son poète. À la cinquième représ
Garcie ; on n’a jamais songé à le reprendre, non plus que Mirame. Le
roi
se souvint du poète ! Il eût cherché vainement au
blement chargé de la haine publique », disait le cardinal de Retz. Le
roi
lui fit l’honneur de le pleurer tout un jour : ma
etites tyrannies qui l’entouraient ; grâce à Mazarin : il laissait un
roi
riche au milieu d’une noblesse appauvrie, et par
au milieu d’une noblesse appauvrie, et par conséquent dépendante. Ce
roi
-là, très intelligent, se servit tout d’abord de s
e Richelieu par la hache. Ainsi s’établit, entre le poète et le jeune
roi
, on dirait aujourd’hui « une entente cordiale »,
es devait s’accomplir toute sa destinée. Il se hâtait de vivre, et le
roi
se bâtait d’utiliser son génie au profit de ses p
s maris fut, tout d’abord, la revanche éclatante de Don Garcie, et le
roi
, cette fois, s’amusa d’un bout à l’autre de la co
de ces aimables leçons. Monseigneur le duc d’Orléans, frère unique du
roi
; madame Henriette, et la reine et le roi, toute
d’Orléans, frère unique du roi ; madame Henriette, et la reine et le
roi
, toute la jeune cour, qui attend patiemment à Sai
e reine, un peu sérieuse, et se tenant à l’écart des tumultes dont le
roi
était entouré. Rien de plus beau que monseigneur
aient aux moins clairvoyants la tendresse et les soins de sa mère. Le
roi
ne touchait pas encore à la grandeur dont il fit
et prudent. Qui encore ? M. Colbert, se cachant dans l’ombre ; et ce
roi
du moment, M. Fouquet, superbe, intelligent, plei
cour, pour s’occuper comme il l’eût fallu de ces trois hommes dont le
roi
prenait parfois les conseils. En revanche, on n’a
inal de Mazarin, d’un esprit simple et doux, mais agréable, aimant le
roi
d’une grande amitié, et lui parlant librement ; s
avait espéré quelque temps qu’elle serait reine de France ( vous êtes
roi
, vous m aimez, et je pars ) : il fallut renoncer
’été, sous les ombrages de Saint-Cloud, ses préférences pour le jeune
roi
… le roi, dans le lointain, l’écoutait ! On faisai
us les ombrages de Saint-Cloud, ses préférences pour le jeune roi… le
roi
, dans le lointain, l’écoutait ! On faisait aussi
prodigieux que leur hôte magnifique avait jeté sur leur toilette, le
roi
, imposant silence à sa haine, contemplait un port
e montraient naïfs, sincères et tout joyeux ces. fâcheux, auxquels le
roi
lui-même ajouta plus tard M. de Soyecourt. Ainsi,
d M. de Soyecourt. Ainsi, cette fois Molière eut un collaborateur, le
roi
lui-même, et Molière eut l’honneur de s’en vanter
l ne fallait rien moins que la volonté, disons tout, la complicité du
roi
lui-même, pour mettre au jouir un pareil monstre,
la flatterie à son égard, que les courtisans vous raconteront que le
roi
fit déjeuner Molière à sa table, et le servit de
ire à la sécurité de son mariage, au milieu d’une cour, où régnait un
roi
de vingt-cinq ans, parmi la fleur de la noblesse
ands que chez les petits. Il disait cela, songeant à lui-même, et le
roi
, le lendemain, sans pitié pour sa fatigue, lui co
ions supprimée, et qu’il fallait laisser faire à Benserade. Ainsi, le
roi
ne tenait nul compte des chefs-d’œuvre. Il oublia
ers de Britannicus qui, dit-on encore aujourd’hui, avaient corrigé le
roi
de danser en public : Il excelle à conduire un c
ut prendre le voile à Chaillot, sous la parole ardente de Bossuet. Le
roi
, qui déjà passait à d’autres amours, se consola b
gleterre, les brèves amours de l’Angleterre et de la France. Alors le
roi
commanda à Molière un divertissement intitulé La
opres’ souffrances, et s’amusant des plus tristes pronostics. Mais le
roi
et ses amis bien portants, et madame de Montespan
qu’il fût enterré sans prières, sans cérémonies et sans honneurs. Le
roi
, ingrat comme tous les rois, s’inquiéta peu du gr
ères, sans cérémonies et sans honneurs. Le roi, ingrat comme tous les
rois
, s’inquiéta peu du grand poète qui ne pouvait plu
ernante de M. le Dauphin. — Mademoiselle de La Vallière, maîtresse du
roi
. Dans le commencement de cette période, l’esprit
lle y succombera quelques années plus tard, victime d’une perfidie du
roi
et de sa maîtresse. Mais son malheur même aura ac
sée, avait épousé le connétable Colonna. Nous verrons le sacrifice du
roi
, célébré à la suite par Racine dans sa tragédie d
Des fêtes magnifiques et continuelles signalèrent le mariage du jeune
roi
. Le 9 mars 1661, et elles sont suspendues par la
goût fêtés par les précieuses. Le 1er avril 1661, Monsieur, frère du
roi
, épouse Henriette d’Angleterre, et les fêtes, les
s les femmes qui vous hantent, ce sont elles qui vous déshonorent. Le
roi
négligea pour Henriette la jeune reine qui était
la France un héritier de la couronne : grand événement qui imposa au
roi
une obligation sérieuse ; c’était de nommer une g
adé que la France voyait sans scandale des maîtresses attitrées à ses
rois
, et regardait l’usage qui les avait introduites c
i cette phrase dans une vie de Louis XIV : « Le 1er novembre 1661, le
roi
nomme pour gouvernante de M. le Dauphin, une des
ées contre les dames de Rambouillet étaient fondées. Si la liaison du
roi
et de Madame fut très intime, elle fut du moins t
e, elle fut du moins très courte. Madame, disent les uns, trompait le
roi
pour le comte de Guiche. Selon d’autres, le roi t
les uns, trompait le roi pour le comte de Guiche. Selon d’autres, le
roi
trompait Madame pour mademoiselle de La Vallière,
e, vers le milieu de la grossesse de la reine, commença l’intimité du
roi
avec madame de La Vallière. C’était certainement
a littérature de son temps. Si l’on veut dire simplement que le grand
roi
a été animé d’intentions excellentes à l’égard de
istance. Ce que nous contestons, c’est la part que l’on veut faire au
roi
dans la gloire littéraire du XVIIe siècle, de ce
ce se souviendra avec plaisir que, sous le règne du plus grand de ses
rois
, a fleuri le plus grand de ses poètes. » Eh ! mon
uis plusieurs aimées, quand Louis XIV parut. Mazarin léguait au jeune
roi
, avec la France respectée au dehors et tranquille
e Lyonne, Louvois1, Colbert. On sait qu’en recommandant ce dernier au
roi
, Mazarin mourant disait : « Je crois m’acquitter
uère cette initiative personnelle qu’on se plaît à attribuer au grand
roi
. Tous ces hommes, qui ont entouré de tant d’éclat
ce qui a fait la grandeur du règne, ni l’illustration personnelle du
roi
. Si son initiative est au moins fort contestable
oit-on considérer comme des jeunes gens de quelque espérance, dont le
roi
aurait assuré l’avenir en encourageant leurs débu
de Bossuet, pour l’éducation du dauphin, que se réduit l’influence du
roi
sur ce grand écrivain. Pourquoi ne soutiendrait-o
IV commença à régner. Qu’héritier d’une charge de valet de chambre du
roi
il ait été reçu avec bienveillance par Louis XIV,
eurs au Misanthrope et au Tartufe, tout cela est vrai. Que de plus le
roi
ait accordé à ce poète, qui était en même temps s
comme il est ridicule de s’en extasier2. Le plus grand service que le
roi
ait rendu à Molière et aux lettres consiste en ré
’en aurait pas permis la représentation. Il faut encore savoir gré au
roi
d’avoir permis à Molière d’attaquer les ridicules
d’uniformité décente et polie. Cet effacement des individus devant le
roi
ou la nation pouvait être un bien dans la société
es opinions dominantes, officielles et approuvées. On sait combien le
roi
goûtait peu ce bel-esprit chimérique, et la corre
ondance de Fénelon prouve qu’il n’était guère plus juste à l’égard du
roi
. L’aversion que Fénelon éprouvait pour le système
uence d’antipathie : n’a-t-on pas insinué que c’est aux faiblesses du
roi
que nous devons les plus beaux sermons de Bossuet
in. Rien ne prouve d’ailleurs qu’il ait eu le moindre rapport avec le
roi
. Quant à Boileau, qui s’était déjà, comme Racine,
r de cet entretien qui lui valut les premières faveurs qu’il reçut du
roi
, une pension de deux mille livres, — sa première
plorable que celle que présentent les vingt dernières années du grand
roi
. En prose, Fontenelle ; en poésie, Jean-Baptiste
t, qu’en faut-il conclure ? C’est que l’influence littéraire du grand
roi
a été ou nulle ou fatale. Je sais que cette concl
personne. Sans remonter plus haut que Henri IV, nous trouvons que ce
roi
, de peu généreuse mémoire, pensionnait déjà des g
eux que la prudence de Descartes ne rassurait point. Louis XIV devenu
roi
, Colbert eut l’idée de donner des pensions à tous
n’avait pas peu contribué, Colbert crut qu’il était convenable que le
roi
se chargeât de cette portion de son héritage, et
avec cette étiquette : « C’est ici le dernier argent que j’ai reçu du
roi
. Aussi depuis ce temps n’ai-je jamais dit du bien
ière était déjà célèbre9. Il reste donc prouvé que les libéralités du
roi
ont pu récompenser les écrivains que l’opinion pu
s étrangers, et le reste en gratifications. Il est vrai qu’en 1673 le
roi
s’avisa envers les académiciens d’une générosité
té à proportion beaucoup plus libéral envers les lettres que le grand
roi
. Les gouvernemens seraient moins généreux qu’il n
c, s’est aussi grossièrement trompé que le grand ministre et le grand
roi
. Plus judicieux dans ses affections, il est aussi
ore son père Letellier. 2. Il n’est pourtant pas bien certain que le
roi
ait apprécié comme il le devait le génie de Moliè
répondit Louis XIV. Molière, comme Lulli, contribuait aux plaisirs du
roi
, et c’est surtout à ce point de vue égoïste que L
ses regrets. « Il n’y a pas un an, écrivait Grimarest en 1706, que le
roi
eut occasion de dire qu’il ne remplacerait jamais
te de faveur : c’était quelque chose que de réussir à amuser le grand
roi
. On a bien souvent rappelé l’anecdote de Louis XI
e Scaramouche, par le sieur Angelo Constantini, comédien ordinaire du
roi
dans sa troupe italienne, 1698, chap. 25. L’ouvra
uche la distance était plus grande encore, et il ne semble pas que le
roi
l’ait toujours bien mesurée. Ce qui fait peu d’ho
t-il : il me fera plaisir. » Ce fut à la reine qu’on le dédia, car le
roi
mourut entre deux. » Tome III, p. 71. 8. Ménagi
ept ans, et Molière quarante. Quant à Boileau et à Racine, en 1677 le
roi
les nomma ses histioriographes aux appointemens d
èches à prendre des moineaux et qui était devenu son favori, le jeune
roi
secoue l’autorité de sa mère. Accusée de honteuse
t pour n’avoir pas voulu prier Dieu. Louis avait neuf ans et il était
roi
. Les historiens ont-ils pu croire un tel fait san
r jeunesse ne les empêchait pas de vivre ensemble très froidement. Le
roi
eut successivement deux passions assez vives, mai
onnable de penser que l’état d’humiliation où la première jeunesse du
roi
fut tenue par sa déraisonnable mère, lui rendait
orce et de leur gloire ? Quelle que fût la cause de l’indifférence du
roi
pour la reine, Anne n’eut pas moins le droit de s
ensée. Elle a été soupçonnée de s’être entendue avec Gaston, frère du
roi
, pour le détrôner, et d’être convenue avec ce pre
de remarquer que le trouble et le désordre étaient dans la maison du
roi
comme dans l’État, et que la manière de vivre ado
ait fait remarquer, dès l’âge de quinze ans, par une longue épitre au
roi
, ouvrage de jeune homme, mais où, parmi les antit
Bertrand, sous celui de secrétaire du cabinet, et ensuite lecteur du
roi
. Henri IV commanda à Malherbe de se tenir près de
val à son service. Racan commença par être page de la chambre du même
roi
. Mainard était secrétaire de la reine Marguerite
d’Orléans. Voiture commença par se faire poète de Monsieur, frère du
roi
, qui lui confia d’importants emplois : il le fut
, forcé par S. M., il fut contraint d’en exécuter le commandement. Le
roi
, se voyant pris : Je vois bien, dit-il, qu’il fau
ns, les personnes qui devaient aux autres l’exemple du respect. « Le
roi
étant hier après dîner aux Tuileries, dit qu’il b
es ; M. de Souvray et le prince burent de furie de ces bouteilles. Le
roi
arrivant incontinent après, demanda s’il y avait
e celui qui faisait l’essai le fit en l’autre verre ; de sorte que le
roi
, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le
sorte que le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le feu
roi
son père buvait même avec les moindres soldats, i
ouvray fit aussi sa plainte. Les conclusions furent au désavantage du
roi
; mais elles ne furent point exécutées. » 20.
ucation. — Son mariage avec Scarron. — Naissance de son amour pour le
roi
. Nous touchons à la fin de cette guerre élevée
ictoire paraît vouloir se décider pour la première, mais l’exemple du
roi
, et le désordre de la cour, et les habitudes géné
rdaloue a tonné le jour de Noël 1687, dans un sermon prêché devant le
roi
, qui le lendemain exila plusieurs jeunes gens de
pagnie se confondent avec l’histoire des mœurs de la cour et celle du
roi
lui-même. Il est, ce me semble, curieux de savoir
t été trop heureux si l’ambition des ministres n’eut jeté l’esprit du
roi
dans une extrémité opposée ; je veux dire dans l’
e la nourrir ; devient à quarante-cinq ans l’amie, la confidente d’un
roi
galant, parvient à le détacher de ses maîtresses,
ndre la place d’aucune, et à quarante-huit ans devient la femme de ce
roi
, plus jeune qu’elle de trois ans. La marche d’une
tère, rendu à la condition des autres hommes, qui abusent de ce grand
roi
au point qu’on le voit, et qui ne peuvent se sati
puissant roi de l’Europe. La première fois que madame Scarron vit le
roi
, elle fut frappée de sa beauté, de son air de gra
madame de Villarceaux. Lorsqu’elle y vient à parler de la personne du
roi
, elle remplit trois pages de détails. Ces détails
en 1666, à la mort de cette princesse. Elle en sollicita vainement du
roi
la continuation par des placets que rédigeait l’a
an la détourna de son dessein, et se chargea de faire réussir près du
roi
la demande d’une pension. La pension fut rétablie
par la protection de madame de Montespan. Madame Scarron, annoncée au
roi
comme une femme agréable, fut admise à lui faire
omme une femme agréable, fut admise à lui faire ses remerciements. Le
roi
lui dit ces paroles qui me paraissent dignes de r
u de moi a raison, que madame de Scarron a plu très sensible me ni au
roi
dans sa première visite ; que le compliment qu’il
à lui céder. De son côté, madame Scarron dut être émue des paroles du
roi
, de ces paroles qui ne purent être proférées sans
able qu’elle ne les avait pas entendues sans émotion ; déjà la vue du
roi
l’avait frappée et peut-être disposée à un sentim
entiment profond. On peut, je crois, regarder la première entrevue du
roi
et de madame Scarron comme l’époque de la naissan
ersant les nombreuses intrigues de galanterie, même d’amours, dont le
roi
fut occupé dix années. En 1666, quand madame Scar
nnées. En 1666, quand madame Scarron eut sa première entrevue avec le
roi
pour le remercier de sa pension, elle était âgée
t le plus délié. Telle était madame Scarron quand elle reçut du jeune
roi
la réponse galante dont il me semble qu’il serait
qu’il faut penser d’un moment de froideur témoignée plus tard par le
roi
à madame Scarron. 72. Ce travail n’a pas été de
la terre. La Fosse, qui sommeillait, lui demanda ce qu’il disait. Le
roi
, qui avait entendu d’Aubigné, dit : Vous n’entend
Poquelin ; il était Parisien, fils d’un Valet de Chambre Tapissier du
Roi
, et avait été reçu dès son bas âge en survivance
protection, et le titre de sa Troupe, le présenta en cette qualité au
Roi
et à la Reine Mère. Ses compagnons qu’il avait la
araître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Théâtre que le
Roi
avait fait dresser dans la Salle des Gardes du vi
’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
Roi
du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté
nsieur de Molière une occasion nouvelle d’avoir recours aux bontés du
Roi
, qui lui accorda la Salle du Palais Royal, où Mon
s esprits. Son exercice de la Comédie ne l’empêchait pas de servir le
Roi
dans sa Charge de Valet de Chambre où il se renda
it ses Comédies était si souvent employée pour les divertissements du
Roi
, qu’au mois d’Août 1665 Sa Majesté trouva à propo
ltesse Royale s’applaudit du choix qu’il avait fait d’eux, puisque le
Roi
les trouvait capables de contribuer à ses plaisir
son estime. La Troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du
Roi
qu’elle a toujours retenu jusques à la jonction q
inua de donner plusieurs Pièces de Théâtre, tant pour les plaisirs du
Roi
que pour les divertissements du public, et s’acqu
travailler avec une très grande précipitation, soit par les Ordres du
Roi
, soit par la nécessité des affaires de la Troupe,
mimum fingere sa va negat. Après la mort de Monsieur de Molière, le
Roi
eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qu
bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la Troupe du
Roi
. Les commencements de cet établissement ont été h
n d’une manière si satisfaisante pour le Public, qu’enfin il a plu au
Roi
d’y joindre tous les Acteurs et Actrices des autr
t le titre de la seule Troupe Royale ont été réunis avec la troupe du
Roi
le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’Ordre d
lus présentement dans Paris que cette seule Compagnie de Comédiens du
Roi
entretenu par sa Majesté : Elle est établie en so
et qui exerçaient pour l’instruire un indigne espionnage, fatigua le
roi
de ses emportements. Femme d’un esprit médiocre,
t médiocre, la reine excusait ces emportements par les infidélités du
roi
, le roi excusait ses infidélités par les emportem
re, la reine excusait ces emportements par les infidélités du roi, le
roi
excusait ses infidélités par les emportements de
s pures et décentes, de partager le dégoût général pour les amours du
roi
, qui n’avaient plus l’excuse de la jeunesse. Rien
arquis de Pisani, son père, et qui était indignement persécuté par le
roi
, follement l’amoureux de la femme qu’il lui avait
qui veille aux barrières du Louvre N’en défend pas nos
rois
? Racan, dit Boileau, avait plus de génie que Ma
i avaient été jusqu’à jeter dans l’esprit de Marie de Médicis, que le
roi
voulait se défaire d’elle, et étaient parvenus à
bre. » 3. Sully dit un jour au prince de Condé qui se plaignait du
roi
: « Je vous ai entendu reconnaître plusieurs fois
VIII, pag. 143. L’Écluse, t. V, pag. 282, cite en note une réponse du
roi
au reproche la tyrannie que lui faisait le prince
ez point. » Ces paroles se rapportent à la cassation ordonnée par le
roi
, d’un arrêt qui déclarait enfant adultérin le pri
qui, comme la reine, était jalouse de Charlotte de Montmorency dit au
roi
en bouffonnant : « N’êtes-vous pas bien méchant d
à intriguer près d’elle. On a cru qu’elle répondait aux sentiments du
roi
. Il écrivit un jour à Sully : « Le prince fait le
première se vengeait par des sarcasmes. « Vous voulez, disait-elle au
roi
avant le mariage, la marier à votre fils (car vou
l l’était), pour la lui enlever. »Après le mariage, elle disait :« Le
roi
a voulu abaisser le cœur au prince de Condé et lu
aient furieux. On lit dans les Mémoires de Sully, qu’après la mort du
roi
le prince « le Condé écrivit à la reine : Vous sa
commune. » (Ibid.) Le prince de Condé emmena sa femme à Bruxelles. Le
roi
entra en fureur ; il voulait faire la guerre à l’
t sa femme à Bruxelles. C’est trois mois après cette sommation que le
roi
est tué par Ravaillac. On lit dans l’Histoire uni
surprise et assez affligée de la mort funeste d’un de nos plus grands
rois
. » Ce mot pas assez surprise laisse à douter si e
Son père, Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre tapissier chez le
roi
, marchand fripier, et Anne Boutet, sa mère, lui d
. Ses parents obtinrent pour lui la survivance de leur charge chez le
roi
; mais son génie l’appelait ailleurs. On a remarq
servir, il fut obligé d’exercer les fonctions de son emploi auprès du
roi
. Il suivit Louis XIII dans Paris. Sa passion pour
s de Monsieur frère unique du roi Louis XIV ; Monsieur le présenta au
roi
et à la reine mère. Sa troupe et lui représentère
s Majestés la tragédie de Nicomède, sur un théâtre élevé par ordre du
roi
dans la salle des gardes du vieux Louvre. Il y av
mède, s’avança sur le bord du théâtre, et prit la liberté de faire au
roi
un discours, par lequel il remerciait Sa Majesté
arces après de grandes pièces était perdue à l’hôtel de Bourgogne. Le
roi
agréa l’offre de Molière, et l’on joua dans l’ins
ices en général ; et il eût succombé sous ces accusations, si ce même
roi
, qui encouragea et qui soutint Racine et Despréau
elle de pareille somme d’aujourd’hui. Le crédit qu’il avait auprès du
roi
, paraît assez par le canonicat qu’il obtint pour
s’appelait Mauvilain. Tout le monde sait qu’étant un jour au dîner du
roi
: Vous avez un médecin, dit le roi à Molière ; q
sait qu’étant un jour au dîner du roi : Vous avez un médecin, dit le
roi
à Molière ; que vous fait-il ? — Sire, répondit M
r le mariage de Louis XIV, M. Colbert lui envoya cent louis au nom du
roi
. Il est très- pour l’honneur des lettres que Moli
onnu par ses intrigues galantes, à refuser la sépulture à Molière. Le
roi
le regrettait ; et ce monarque, dont il avait été
rante fois de suite, quoique dans l’été, et pendant que le mariage du
roi
retenait toute la cour hors de Paris. C’est une p
x, Comédie en vers et en trois actes, représentée à Vaux devant le
roi
, au mois d’Août, et à Paris sur le théâtre du Pa
Molière à composer cette comédie pour la fameuse fête qu’il donna au
roi
et à la reine mère, dans sa maison de Vaux, aujou
vrai, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de Molière, que le
roi
lui eût alors fourni lui-même le caractère du cha
même le caractère du chasseur. Molière n’avait point encore auprès du
roi
un accès assez libre : de plus, ce n’était pas ce
rince qui donnait la fête, c’était Fouquet ; et il fallait ménager au
roi
le plaisir de la surprise. Cette pièce fit au roi
fallait ménager au roi le plaisir de la surprise. Cette pièce fit au
roi
un plaisir extrême, quoique les ballets des inter
célèbre dans les lettres, composa le prologue en vers à la louange du
roi
. Ce prologue fut très-applaudi de toute la cour,
e, quelque temps après, Molière donna cette pièce à Saint-Germain, le
roi
lui ordonna d’y ajouter la scène du chasseur. On
. Molière fit ce petit ouvrage en partie pour se justifier devant le
roi
de plusieurs calomnies, et en partie pour répondr
, Représentée le 7 Mai 1664, à Versailles, à la grande fête que le
roi
donna aux reines. Les fêtes que Louis XIV donna d
l le 22 du même mois. L’Amour médecin est un impromptu, fait pour le
roi
en cinq jours de temps : cependant cette petite p
te, pastorale héroïque Représentée à Saint-Germain-en-Laye pour le
roi
au Ballet des Muses, en décembre 1666. Molière n
e 1666. Molière n’a jamais fait que deux actes de cette comédie ; le
roi
se contenta de ces deux actes dans la fête du Bal
s trois premiers actes avaient été représentés à Versailles devant le
roi
le 12 mai 1664. Ce n’était pas la première fois q
le zèle de ses amis aux cabales naissantes de ses ennemis, obtint du
roi
une permission verbale de jouer Le Tartuffe. La p
temps, Molière fut délivré de la persécution ; il obtint un ordre du
roi
par écrit de représenter Le Tartuffe. Les comédie
dénouement ; on sent combien il est forcé, et combien les louanges du
roi
, quoique mal amenées, étaient nécessaires pour so
artuffe, sous lequel ses impostures étaient supposées être connues du
roi
. À cela près, la pièce était comme elle est aujou
ballet en prose et en trois actes, faite et jouée à Chambord, pour le
roi
au mois de septembre 1669, et représentée sur le
troupe de Molière prit pour la première fois le titre de la troupe du
roi
. Pourceaugnac est une farce ; mais il y a dans to
olon. Tous les grands talents étaient employés aux divertissements du
roi
, et tout ce qui avait rapport aux beaux-arts étai
tribut de l’espèce humaine, fait que les princes prennent le titre de
rois
, que les grands seigneurs veulent être princes ;
ragédie-ballet en vers libres et en cinq actes, représentée devant le
roi
, dans la salle des machines du palais des Tuileri
n musique, telles qu’Andromède et La Toison d’or. On voulut donner au
roi
et à la cour pour l’hiver de 1670, un divertissem
y eut jamais de plus excellent au théâtre se fût réuni pour servir un
roi
, qui méritait d’être servi par de tels hommes. P
rendirent bientôt à Molière les suffrages de la ville ; et un mot du
roi
, lui donna ceux de la cour. L’intrigue, qui en ef
s, Comédie-ballet en prose et en cinq actes, représentée devant le
roi
à Saint-Germain, au mois de janvier 1670. Louis
, en lui donnant des fêtes magnifiques et galantes. Molière servit le
roi
avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux
nas, Petite comédie en un acte, et en prose, représentée devant le
roi
à Saint-Germain, en février 1672, et à Paris sur
me l’erreur ; le mensonge ne lui déplaît pas toujours. — L’esprit est
roi
, il est le maître, il est maître absolu, il appel
ans de prospérité, sous le règne bienveillant du meilleur de tous les
rois
, la révolution de 1848, qui faisait sourdement so
prose Le Tartuffe n’avait pas encore vu le jour, la protection du
roi
lui-même avait été vaincue par les clameurs des d
tique qui brise l’autel du dieu, ne pouvant pas renverser le trône du
roi
. Regardez le Don Juan de Molière, et vous allez p
ud, qui tuera à coups de pieds dans le ventre, l’orphelin de tous les
rois
de la maison de Bourbon ! Don Juan, c’est votre c
sse du pain frais, le savant de l’étude, l’enfant de la bouillie ; le
roi
même se lasse de son trône : il n’y a que l’Argen
it la comédie à machines, afin que les plus beaux rêves amoureux d’un
roi
de vingt ans soient réalisés sur un théâtre ? — Q
t dansé devant Leurs Majestés, par Monsieur, par Mademoiselle, par le
Roi
enfin. Ce serait toute une histoire, l’histoire d
n dehors de la danse noble. Quand donc on dit : « ballet dansé par le
Roi
», cela veut dire que le jeune roi, semblable à u
onc on dit : « ballet dansé par le Roi », cela veut dire que le jeune
roi
, semblable à un roi d’Asie dans toute la splendeu
es, disait un académicien, parce qu’elles nous servent à glorifier le
Roi
», on se figure que, plus tard, après Richelieu e
Carlovingiens un instant ressuscités… tout ce que peut faire le jeune
roi
, maître de sa personne et de son royaume, c’est d
s des mascarades du Palais-Cardinal. Lui-même, le roi-soleil, le plus
roi
des rois, disait Leibnitz, en habit d’émeraudes e
scarades du Palais-Cardinal. Lui-même, le roi-soleil, le plus roi des
rois
, disait Leibnitz, en habit d’émeraudes et de perl
torze luths ! Voilà donc comment se passait la vie à Versailles. « Le
roi
, comme un autre Godefroy, assis sur son trône, di
pas un seul des Français ne se lassait de bénir la gentillesse de son
roi
et de s’étonner comment la majesté, qui semble co
s programmes, à côté des plus grands noms de la monarchie. « Le jeune
roi
, dit Saint-Simon, élevé dans une cour brillante o
ce grand deuil éternel, avait représenté la Flore du printemps, et le
roi
avait dit qu’elle était charmante ! Mademoiselle
de La Vallière avait chanté les louanges de l’Été, il est vrai que le
roi
représentait Cérès, Flava Ceres, la tête couronné
ière. « Ceci est un simple crayon, dit-il, un petit impromptu dont le
roi
a voulu se faire un divertissement. — Ce divertis
mandés ; il a été proposé, fait et, appris en cinq jours… » Ainsi, le
roi
ne se gênait avec personne, pas même avec le géni
atre médecins est un chef-d’œuvre de gaieté, eh bien ! tant mieux, le
roi
ne se fâchera pas pour si peu ! Les voilà donc la
eux, le roi ne se fâchera pas pour si peu ! Les voilà donc lancés, le
roi
, le poète, le musicien ; les chanteurs et les dan
rois, d’une ardeur sans seconde, Pour donner du plaisir au plus grand
roi
du monde. Ce n’est donc pas une comédie que vous
ient montrer toujours avec les ornements qui les accompagnent chez le
roi
» ! Sinon, non. Un ballet, en effet, n’est pas un
es se rappellent qu’ils sont à Versailles et qu’ils sont les hôtes du
Roi
. — C’est surtout, par ce genre de vérité et d’obs
n’a accordé qu’à celui-là, cette louange éternelle ? Quoi donc ! les
rois
ont oublié de fêter la naissance de Louis XIV, le
rois ont oublié de fêter la naissance de Louis XIV, le patriarche des
Rois
, disait le grand Frédéric ; quoi donc ! les évêqu
mme, exposé à ce coup de feu n’est rien moins que Louis XIV, le grand
roi
, le maître du pompeux Versailles, l’élégant amour
V fait du sentiment à la façon d’un héros du Gymnase. En grimpant, le
roi
a mis le palais en rumeur ; on accourt, une voix
au lit », répond-elle. Alors la voix grondeuse s’éloigne, et c’est le
roi
qui éteint la bougie en se jetant aux pieds de la
e de madame la duchesse de La Vallière ! Il se trouve qu’elle aime le
roi
, qu’elle aime en lui le beau jeune homme, l’habil
ccompli, et elle ne songe pas qu’il est tout-puissant ; elle parle du
roi
comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de Cavoye
du roi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le
roi
entend la jeune fille qui parle d’amour ; à ces p
ont le portrait l’a frappé chez le surintendant Fouquet ; aussitôt ce
roi
égoïste se sent ému jusqu’au fond de l’âme ; c’es
écompense. Elle a été le bon génie, elle a été le sincère amour de ce
roi
gâté par toutes les obéissances et par tous les e
ée, pleurante, le sein nu, chargée de deuil, alors encore une fois le
roi
la trouve belle et revient la disputer aux autels
encore bien des agitations ; la mort de son enfant, les désordres du
roi
, qui lui était toujours si cher, et enfin la visi
tenon, de La Vallière et de La Montespan. Après l’acte du boudoir, le
roi
part pour ses victoires de Flandres, avec cette a
ns, que nous avons vue dans les Mémoires du chevalier de Grammont. Le
roi
est absent, mademoiselle de La Vallière, assise s
ls jouaient encore au temps des frères Francœur ; puis tout à coup le
roi
arrive, le roi vainqueur, La Vallière (je veux di
ore au temps des frères Francœur ; puis tout à coup le roi arrive, le
roi
vainqueur, La Vallière (je veux dire mademoiselle
’amuse à jouer avec les dames de la cour, à parler de l’enfant que le
roi
a fait à la duchesse de Roquelaure : il est duc e
onçoivent guère dans cette éclatante et spirituelle maison. Arrive le
roi
: Sa Majesté revient du Parlement, les auteurs lu
t on ne s’est servi que trop souvent, et que les admirateurs du grand
roi
ne lui pardonnent qu’en faveur de sa grande jeune
pardonnent qu’en faveur de sa grande jeunesse. Ce fouet, à la main du
roi
qui revient de sa conquête, est un misérable anac
oin où elle pleure. Elle trouve dans son appartement des tablettes du
roi
à madame de Montespan, et ses larmes redoublent.
ée, il la brise et il sort. Puis, madame de La Vallière, entendant le
roi
qui monte, se jette entre les bras de la supérieu
érieusement et plus innocemment la gloire et les amours du plus grand
roi
qui ait honoré un trône. L’auteur de cette œuvre
é est froide ; elle tient plus d’Auguste que d’Ovide. Lauzun. — « Un
roi
doit avoir une maîtresse. Quand le roi vit chaste
e que d’Ovide. Lauzun. — « Un roi doit avoir une maîtresse. Quand le
roi
vit chastement, il nous pille, il nous vole quatr
, et le plus grand héros est le plus grand coquin ! » Entre alors le
roi
; il a vu mademoiselle de La Vallière à sa cour,
ois que mes créanciers se réjouiront de l’aventure de cette nuit. Le
roi
, Lauzun et Grammont, cachés dans un bosquet, prêt
Diane qu’accompagnent des caprices de vestale » comme dit Lauzun, le
roi
ne se sent pas de joie et il s’écrie : — « Charm
. C’est l’heure de tirer les billets gagnants à la loterie royale. Le
roi
gagne un bracelet de diamants dont chaque pierre
e sera bientôt fait ! Bragelone. — « On m’a dit à Dunkerque, que le
roi
aimait une certaine jeune personne, la fille du b
Lauzun). — « Je n’ai jamais ouï parler de filles d’honneur fuyant des
rois
. Lauzun. — « Si vous aviez été fille, vous aurie
t pair ! On prenait son temps, on choisissait son heure et l’heure du
roi
. On a la disposition prochaine, la grâce, oui, ma
’il vous plaît, entrer dans ce couvent des Carmélites22 à la suite du
roi
et de M. de Lauzun. Écoutez maintenant comment M.
ir le nom de ce collaborateur de Bossuet : Entre, dans le couvent, le
roi
suivi de Lauzun. L’abbesse. — « Quel tumulte sou
bbesse. — « Quel tumulte souille la demeure de Dieu ! Lauzun. — « Le
roi
, Madame. L’abbesse. — « Le roi ! Vous plaisantez,
e la demeure de Dieu ! Lauzun. — « Le roi, Madame. L’abbesse. — « Le
roi
! Vous plaisantez, Monsieur ! » J’avoue franchem
onstance la mère Agnès ait répondu : — Vous plaisantez, Monsieur ! Le
roi
qui ne plaisante pas, « s’avance avec passion, s’
une abbesse, dans son propre couvent, et qu’en tout cas, si jamais le
roi
eût tenu ce discours, il ne l’aurait pas tenu ave
eût tenu ce discours, il ne l’aurait pas tenu avec dignité ! Alors le
roi
, sans plus de préparation enlève mademoiselle de
te Louis XIV jouant aux échecs avec mademoiselle de La Vallière. Le
roi
(à mademoiselle de La Vallière). — « Pourquoi si
l cherche à remplir d’un soleil sans nuages. » Et un peu plus bas ce
roi
gentilhomme, si plein de tact et de goût, s’oubli
parcourez la terre en Cupidon monté sur une paire de torches. » Le
roi
(au marquis de Montespan). — « Le décorum exige v
inventions se terminaient par un très inutile affront que faisait le
roi
, en pleine cour et chez la reine, à mademoiselle
ner. — « Athénaïs, disait Lauzun à madame de Montespan : Maîtresse du
roi
, avez-vous demandé au roi la place que vous aviez
Lauzun à madame de Montespan : Maîtresse du roi, avez-vous demandé au
roi
la place que vous aviez désiré de me faire obteni
er la véritable grandeur, pour ne pas prendre en main la défense d’un
roi
pareil et d’une pareille époque. C’est pourquoi l
elle de La Vallière est tombé de son cœur comme un fruit mûr ; que le
roi
, désirant calmer sa conscience, permet à lui Lauz
té, heureusement pour le xviie siècle), tu accepterais le rebut d’un
roi
! Fi ! tu n’as pas de cœur ! » Mademoiselle de L
a première personne que rencontre le moine chez la duchesse, c’est le
roi
, qui vient voir comment vont les amours de Lauzun
e-toi ! » Or, le tentateur ne s’en va guère, car Bragelone insulte le
roi
de toutes les façons. Il parle ni plus ni moins,
’Édit de Nantes, et le règne de madame de Maintenon. Et que répond le
roi
à ces injures ? Le roi répond par trois bêtises i
règne de madame de Maintenon. Et que répond le roi à ces injures ? Le
roi
répond par trois bêtises insupportables : Premiè
que se prépare à écrire le duc de Saint-Simon. Deuxième bêtise. — Le
roi
(au moine) : « On n’a jamais dit que Louis XIV, à
pontife. Avant de mettre une pareille phrase dans la bouche du grand
roi
, M. Bulwer aurait bien dû interroger le premier é
ger le premier écolier venu ; celui-ci lui eût rappelé la conduite du
roi
, quand M. de Créqui, notre ambassadeur à Rome, fu
de Créqui, notre ambassadeur à Rome, fut insulté par la populace. Le
roi
exigea une réparation complète ; en vain le pape
qui n’est pas la dernière. — Quand le roi de France, c’est-à-dire le
roi
de M. Bulwer, a été bel et bien écrasé par les dé
les prédications furibondes de ce moine, que pensez-vous que fasse le
roi
pour se remettre d’une alarme si chaude ? Je vous
ettre d’une alarme si chaude ? Je vous le donne en cent à deviner. Le
roi
appelle un des gens de madame de La Vallière, et
ère, et il demande — « Du vin !… C’est bien, cela nous remet. » Et le
roi
boit ! Le cinquième acte est digne des quatre aut
e l’un de l’autre le moine Bragelone, mademoiselle de La Vallière, le
roi
, l’inévitable Lauzun, madame de Montespan. Lauzun
ontespan. Lauzun donne son congé à madame de Montespan, de la part du
roi
: — « Notre gracieux roi vous permet de quitter V
n congé à madame de Montespan, de la part du roi : — « Notre gracieux
roi
vous permet de quitter Versailles. » Bragelone dé
sons de la musique, pour prononcer ses vœux ; au pied de la croix, le
roi
l’arrête, en s’écriant : — « Tu es rendue à l’amo
touchent pas, le moins du monde, la sœur Louise de la Miséricorde. Le
roi
s’en va en disant : — « Je ne veux pas t’entendre
r allait éclater, dans cette salle admirablement réparée aux frais du
roi
qui est parti et qui est mort, sans qu’il lui ait
ctave. Il est bien temps, comme on le voit. Elle appelle la garde. Le
Roi
accourt au bruit. Il demande qui va là. Don Juan
Don Juan répond en plaisantant, que c’est un homme avec une femme. Le
Roi
appelle ses soldats. Isabelle prend la fuite. Don
Pedre, Ambassadeur d’Espagne, vient à la tête de quelques soldats. Le
Roi
lui ordonne d’arrêter l’homme & la femme qui
eille de sauter par le balcon, & d’aller à Milan ou en Sicile. Le
Roi
, revient, & demande où est le criminel. Don P
e Duc Octave. Il lui apprend ensuite que la coupable est Isabelle. Le
Roi
ordonne qu’on la conduise devant lui. Isabelle pa
lle. Le Roi ordonne qu’on la conduise devant lui. Isabelle paroît. Le
Roi
, toujours jaloux de l’honneur de son palais, lui
e l’avoir profané avec Octave. Isabelle veut excuser Octave ; mais le
Roi
l’empêche de parler, ordonne qu’on la mette dans
ui promettant de l’épouser, lui dit qu’Isabelle même l’accuse, que le
Roi
est furieux, & lui conseille de prendre la fu
lo emploie environ deux cents vers pour en faire une description : le
Roi
a la complaisance de la trouver très courte, &
lui apprennent l’affront fait par son fils à la Duchesse Isabelle. Le
Roi
indigné ne veut plus le marier à Dona Anna, fille
pays, parcequ’une Dame l’a accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Le
Roi
se doute que la Dame en question est Isabelle : i
arquis, que son manteau fait prendre pour le meurtrier de Gonzalo. Le
Roi
paroît pour ordonner qu’on fasse promptement le p
u’il a donnée à la Statue, afin qu’on parle de sa valeur. Il sort. Le
Roi
ordonne qu’on fasse sortir Isabelle du couvent où
s’est retirée. Il veut la marier à Don Juan. Le Duc vient demander au
Roi
la permission de se couper la gorge avec Don Juan
emander au Roi la permission de se couper la gorge avec Don Juan ; le
Roi
la lui refuse, & sort avec sa Cour. Aminta co
n tombe mort. Le tombeau, la chapelle, l’église, tout s’engloutit. Le
Roi
reparoît avec sa Cour. Patricio lui demande justi
nzalo, & que Don Juan l’a tué. Catalinon accourt & raconte au
Roi
tout ce que nous avons vu en action, c’est-à-dire
e Duc Octave prend Isabelle comme si elle étoit veuve de Don Juan. Le
Roi
loue le Ciel, qui a puni le criminel Don Juan. Il
sauter par le balcon, & de fuir dans un autre climat la colere du
Roi
, qu’il a méritée en déshonorant son palais. Arleq
t introduit dans son appartement. Ils vont ensemble porter plainte au
Roi
, qui charge Don Pedre d’arrêter l’audacieux. On v
tranquille dans sa chambre. Don Pedre arrive, lui annonce l’ordre du
Roi
, & lui conseille de fuir dans un autre climat
s, veut lui faire épouser Dona Anna, fille du Commandeur d’Oliola. Le
Roi
en parle lui-même au Commandeur, qui est charmé d
portent le mort : sa fille suit en pleurant. Acte IV. Le Duc prie le
Roi
d’ordonner bien vîte les apprêts de son mariage.
e Pantalon » ? « La chose est simple, répond Arlequin. J’irai dire au
Roi
que vous avez tué le Commandeur, on me comptera l
place. On a découvert que Don Juan est le meurtrier du Commandeur. Le
Roi
donne des ordres pour qu’il soit arrêté mort ou v
dres pour qu’il soit arrêté mort ou vif. On vient demander justice au
Roi
contre Don Juan qui a séduit une bergere en lui p
ommandeur de Lopa, pere de Dona Anna. Il annonce à cette belle que le
Roi
, charmé de sa beauté, veut l’unir au sang royal.
veut l’unir au sang royal. Dona Anna se flatte en secret de plaire au
Roi
. Le Commandeur arrive de son ambassade, veut parl
arque. Son ami lui annonce le bonheur de sa fille, lui apprend que le
Roi
veut la marier avec le Duc Octave son neveu. Dona
a ; regrets de Don Alphonse. Le Duc Octave ordonne qu’on instruise le
Roi
du crime de Don Juan, & qu’on courre après lu
Ministre de la guerre. Tchao-so, fils de Tchao-tun, & gendre du
Roi
. La Princesse, fille du Roi, & femme de Tcha
o-so, fils de Tchao-tun, & gendre du Roi. La Princesse, fille du
Roi
, & femme de Tchao-so. Un Envoyé du Roi. SIÉ
i. La Princesse, fille du Roi, & femme de Tchao-so. Un Envoyé du
Roi
. SIÉ-TSÉE, ou PROLOGUE. Scene I. Tou-ngan, se
vois en venir à bout. Tchao-so, fils de Tun, avoit épousé la fille du
Roi
: j’avois donné ordre à un assassin de prendre un
à un Roi d’Occident offrit un grand chien qui avoit nom Chin-ngao. Le
Roi
me le donna, & je formai le dessein de m’en s
u bout de ce temps-là je vais à la cour, & je dis publiquement au
Roi
: Prince, il y a ici un traître qui a de mauvais
il y a ici un traître qui a de mauvais desseins contre votre vie. Le
Roi
demanda avec empressement quel étoit le traître.
ître. Je répondis, le chien que Votre Majesté ma donné le connoît. Le
Roi
montra une grande joie. Jadis, dit-il, on vit sou
que chose de semblable ? Où est ce chien merveilleux ? Je l’amenai au
Roi
. Dans ce moment, Tchao-tun étoit à côté du Roi av
lleux ? Je l’amenai au Roi. Dans ce moment, Tchao-tun étoit à côté du
Roi
avec ses habits ordinaires : si-tôt que Chin-ngao
its ordinaires : si-tôt que Chin-ngao le vit, il se mit à aboyer : le
Roi
me dit de le lâcher, en disant, Tchao-tun ne sero
avoit retiré des portes du trépas. Pour moi, étant demeuré auprès du
Roi
, je lui dis ce que j’allois faire pour son servic
reste que Tchao-so avec la Princesse son épouse ; il est le gendre du
Roi
, il n’est pas à propos de le faire mourir en publ
t en arracher jusqu’à la plus petite racine, j’ai supposé un ordre du
Roi
, & j’ai envoyé de sa part à Tchao-so trois ch
s les Mandarins d’armes & les Mandarins de lettres, tromperoit le
Roi
, & le porteroit à faire mourir toute notre ma
parents. La Princesse. Ah ! vous m’accablez de douleur. Un Envoyé du
Roi
entre, & dit : J’apporte de la part du Roi un
douleur. Un Envoyé du Roi entre, & dit : J’apporte de la part du
Roi
une corde, du poison, un poignard, & j’ai ord
evant le Prince, il lui dit :) Tchao-so, à genoux, écoutez l’ordre du
Roi
. (Il lit.) Parceque votre Maison est criminelle d
mp; l’on veut que le nom de Tchao soit entiérement éteint. L’ordre du
Roi
ne se differe point : Tchao-so, obéissez, ôtez-vo
ipe, la Reyna, el Rey, le Comte, la Duchesse, le Prince, la Reine, le
Roi
. Mais ils ont senti qu’un ton de dignité constant
plus sensible la différence qu’il y a d’un bouffon à un Seigneur, un
Roi
, une Reine, ils ont rendu le contraste plus choqu
fois au même ouvrage. Samson combat les Philistins. On amene à leur
Roi
, Emmanuel, pere de Samson : il est conduit en pri
s le sein. Le théâtre change, & représente le Temple de Dagon. Le
Roi
& sa Cour y sont assemblés lorsqu’on y condui
liberté ; Barbare, voilà mon partage, Et tes leçons d’humanité. Le
Roi
, touché des malheurs de son fils, mais plus alarm
de son autorité. Au second acte, le théâtre représente la chambre du
Roi
. Sigismond y paroît richement vêtu, & endormi
s ennemis. Sigismond, avec transport. Puisque ce fer brillant rend un
Roi
formidable, Puisque par lui je dois vaincre &
de cette témérité, ordonne à Arlequin de le jetter par la fenêtre. Le
Roi
arrive à propos pour empêcher l’exécution. Sigism
l tire un almanach de sa poche, & nomme enfin Sophronie, niece du
Roi
, en fait un portrait avantageux que cette Princes
l’abus odieux qu’il a voulu faire de sa puissance ; il lui dit qu’un
Roi
ne doit jamais avoir, même en songe, des pensées
cene où l’amour, la valeur & la générosité brillent également. Le
Roi
arrive enchaîné, & parle ainsi à son fils :
, Et qu’on est à son gré cruel ou généreux. Il se jette aux pieds du
Roi
, qui, vivement touché du repentir de son fils, s’
à nourrir, sans lui dire qui il étoit ; mais seulement qu’un jour le
Roi
& la Reine d’Aragon le feroient Grand, lorsqu
éleva comme s’il en eût été le pere. La Reine ne put jamais savoir du
Roi
où il avoit fait porter son fils ; & tout ce
igne d’elles. Cependant, tous les Grands de Castille ne voyant pas de
Rois
voisins qui pussent épouser leur Reine, prétendan
assez d’autres exploits Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes
Rois
. Tel me voit & m’entend, & me méprise enc
Don Lope & pour moi ? Carlos. Je parle seulement de ce qu’a vu le
Roi
, Seigneur ; & qui voudra, parle à sa conscien
Seigneur ; & qui voudra, parle à sa conscience. Voilà dont le feu
Roi
me promit récompense ; Mais la mort le surprit co
puisse plus que moi : J’en ai fait un Marquis, je veux qu’il fasse un
Roi
. S’il a tant de valeur que vous-même le dites, Il
qui lui ayant accordé sa projection, eut la bonté de le présenter au
Roi
et à la Reine mère. Ces Comédiens eurent l’honneu
t le Maître d’École, qui étaient entièrement dans le goût Italien. Le
Roi
parut satisfait du compliment de Molière, qui l’a
t qu’elle s’établît à Paris : et pour faciliter cet établissement, le
Roi
eut la bonté de donner le petit Bourbon à ces Com
asseur qu’il introduit sur la Scène, est Mr de S** c : que ce fut le
Roi
qui lui donna ce sujet, en sortant de la première
e l’ayant versifiée, en fit la plus belle Scène de ses Fâcheux, et le
Roi
prit beaucoup de plaisir à la voir représenter.
Impromptu de Versailles, qui fut joué pour la première fois devant le
Roi
le 14e d’Octobre 1663, et à Paris le 4e de Novemb
n’eut point de part à cette Critique ; elle est de Mr de Subligny. Le
Roi
connaissant le mérite de Molière, et l’attachemen
lle livres. On voit dans ses Ouvrages le remerciement qu’il en fit au
Roi
. Ce bienfait assura Molière dans son travail ; il
a Princesse d’Élide, qui fut représentée dans une grande Fête, que le
Roi
donna aux Reines, et à toute sa Cour au mois de M
is le Mariage forcé, qui fut représenté le dernier jour de la Fête du
Roi
, n’eut pas le même sort chez le Courtisan. Est-ce
la Comédie de l’Amour Médecin, dont il fit un divertissement pour le
Roi
le 15 de Septembre 1665, et qu’il représenta à Pa
remarques que Mr de Mauvilain, et lui, étant à Versailles au dîner du
Roi
, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre Mé
isième placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au
Roi
un Canonicat de Vincennes pour le fils de ce Méde
vingt mille livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au
Roi
; Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’inven
eau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
Roi
ordonna sur-le-champ que l’on ouvrît le corps de
z pour moi. ― Eh ! bien, lui dit Molière, c’est une chose faite, le
Roi
vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la
’il le retenait. ― Comment voulez-vous que je fasse, lui dit-il ; le
Roi
veut que je le retire de votre Troupe ; voilà son
, a soutenu plus sûrement le Théâtre comique, que Monsieur Baron ? Le
roi
se plaisait tellement aux divertissements fréquen
ension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du
Roi
, qu’elle a toujours conservé depuis, et elle étai
réputation qu’il s’était acquise, et pour répondre aux bontés que le
Roi
avait pour lui. Il consultait ses amis ; il exami
vers dans la pièce que nous devons représenter incessamment devant le
Roi
? On donna beaucoup de mauvaises raisons, piquant
erait point chez Molière. En effet il eut la hardiesse de demander au
Roi
à Saint Germain la permission de se retirer. Et i
épondrait au bien qu’il lui faisait, il lui envoya un nouvel ordre du
Roi
, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre
nvoyer sa femme et ses enfants ; et quelque temps après il demanda au
Roi
la permission de se retirer en son Pays. Sa Majes
, qui ne comptait pas de revenir, ne fit aucune attention à ce que le
Roi
lui avait dit : il avait de quoi se passer du Thé
ce, pour se délivrer de la triste situation où il était en Italie. Le
Roi
eut la bonté de lui permettre de revenir ; et son
naissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au
Roi
. Les Mousquetaires, les Gardes-du-corps, les Gend
qu’aucune personne de sa Maison n’entrât à la Comédie sans payer. Le
Roi
le lui accorda. Mais ces Messieurs ne trouvèrent
ma leur fureur. Molière leur parla aussi très vivement sur l’ordre du
Roi
. De sorte que réfléchissant sur la faute qu’ils v
donné de repos, dit Molière à l’Assemblée, que je n’aie importuné le
Roi
pour avoir l’ordre, qui nous a mis tous à deux do
s à faire. Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du
Roi
, tant il appréhendait une seconde rumeur. Plusieu
olière, qui était ferme dans ses résolutions, leur dit que puisque le
Roi
avait daigné leur accorder cet ordre, il fallait
Ce dessein ne plut nullement à Hubert, qui tremblait encore. Quand le
Roi
fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna a
t pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la Maison du
Roi
, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour l
croyait pas que des Gentilshommes qui avaient l’honneur de servir le
Roi
dussent favoriser ces misérables contre les Coméd
effet que Molière s’était promis ; et depuis ce temps-là la Maison du
Roi
n’est point entrée à la Comédie, sans payer. Quel
n’avait été l’attachement inviolable qu’il avait pour les plaisirs du
Roi
, il aurait tout quitté, pour vivre dans une molle
e manière qu’il n’avait plus de satisfaction que par l’estime dont le
Roi
l’honorait, et du côté de ses amis. Il en avait d
les gens austères se révoltèrent contre cette pièce. On représenta au
Roi
qu’il était de conséquence que le ridicule de l’H
ranquillité domestique des familles. Enfin ceux qui représentèrent au
Roi
, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Maj
ce que le public n’est pas docile. Cependant Molière rendit compte au
Roi
des bonnes intentions qu’il avait eues en travail
tre sur le Théâtre. Au mois de Décembre de la même année, il donna au
Roi
le divertissement des deux premiers actes d’une P
que Molière allait leur donner sur le théâtre malgré les défenses du
Roi
. Rien ne leur paraissait plus effronté, rien plus
de la part des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du
Roi
. Les Comédiens firent aussitôt éteindre les lumiè
’argent à tout le monde. Cette défense était judicieuse, parce que le
Roi
était alors en Flandre : Et l’on devait présumer
as obligé de s’en rapporter à lui. Au contraire après les défenses du
Roi
on pouvait prendre pour une témérité la hardiesse
poste sur-le-champ la Torellière et la Grange pour aller demander au
Roi
la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse
de temps qu’il en fallut aux deux Comédiens pour apporter l’ordre du
Roi
, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur
ien, sans que je lui en fasse la description, quel plaisir l’ordre du
Roi
apporta dans la Troupe, et parmi les personnes de
lque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du
Roi
, cependant la Femme juge et partie de Montfleury
entraîner au spectacle, sans que la pièce soit bonne. La bonté que le
Roi
eut de permettre que le Tartuffe fût représenté,
sieur, dit Baron, Mr de Molière est en de bonnes mains. Depuis que le
Roi
a eu la bonté de donner un Canonicat au fils de s
ez que cela à faire. Mais si vous étiez comme moi occupé de plaire au
Roi
, et si vous aviez quarante ou cinquante personnes
rd au mois de Septembre de l’année 1669, et à Paris un mois après. Le
Roi
s’étant proposé de donner un divertissement à sa
; et aucune de celles de Molière ne lui a donné tant de déplaisir. Le
Roi
ne lui en dit pas un mot à son souper : Et tous l
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
Roi
, qui n’avait point encore porté son jugement, eut
ourtisans, qui tous d’une voix répétaient tant bien que mal ce que le
Roi
venait de dire à l’avantage de cette pièce. ― Ce
j’ose me prévaloir d’une occasion si peu considérable par rapport au
Roi
, on ne peut trop admirer son heureux discernement
t eu intention de les faire, les vit en foule, et avec plaisir. Si le
Roi
n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard
ot pour rire à tout cela pour l’homme de Cour, et pour le Peuple. Le
Roi
n’avait point parlé à la première représentation
. Molière n’en demandait pas davantage, assuré que ce qui plaisait au
Roi
, était bien reçu des connaisseurs, et assujettiss
donc de faire des vers du goût de ceux de Benserade, à la louange du
Roi
, qui représentait Neptune dans une fête. Il ne s’
vite ; mais il n’était pas fâché qu’on le crût expéditif. Lorsque le
Roi
lui demanda un divertissement, et qu’il donna Psy
e qui était de lui dans cette pièce ne fût fait ensuite des ordres du
Roi
; mais je sais qu’il était travaillé un an et dem
ussitôt que Molière fut mort Baron fut à Saint Germain en informer le
Roi
; Sa Majesté en fut touchée, et daigna le témoign
s expressions. II avait un attachement inviolable pour la Personne du
Roi
, il était toujours occupé de plaire à Sa Majesté,
au Public à l’avantage de cet Auteur. L’estime, les bienfaits dont le
Roi
l’a toujours honoré, les Personnes avec qui il av
mes : 52 Du Croisy : 257 Mr de Cyrano : 12 D Défense à la Maison du
Roi
d’entrer à la Comédie sans payer : 130 et suivant
uedoc : 22 — Elle revient à Paris : 27 et suiv. — Elle joue devant le
Roi
: 28 — Sa Majesté lui donne le petit Bourbon : 31
sieur : 33, 34 — Elle commence à représenter dans Paris : 33, 34 — Le
Roi
lui donne une pension et la prend à son service :
au foyer domestique: pour le chasser, il devint plus puissant que le
roi
, et obtint une autorisation qui devait paraître i
e, que de le voir lui succéder un jour dans sa charge de Tapissier du
Roi
. Dans ces vues, il lui fit apprendre à lire, à éc
cer pendant quelque temps sa charge de tapisssier-valet de chambre du
roi
, et d’accompagner Louis XIII à Narbonne. Dans ce
s les jeunes âmes étaient emportées par le succès du Cid. De plus, le
roi
avait publié, en 1641, une déclaration par laquel
encore l’empêchaient d’accepter : il aimait le théâtre, il se sentait
roi
dans sa petite république, il se plaisait à faire
Paris au mois d’octobre de la même année, et sa troupe, présentée au
roi
par Monsieur, fut admise à l’honneur d’une représ
ault ; mais ce fut au Louvre, sur un théâtre dressé par les ordres du
roi
, qu’eut lieu ce début devant leurs Majestés. Ils
le bord du théâtre, salua avec une grâce infinie, fit un discours au
roi
, à toute l’assemblée (c’était l’usage), et demand
re sous l’accoutrement du docteur. Il y eut un si grand succès que le
roi
, dès ce jour-là, le prit en estime. Le discours,
lière, quoique jouée au milieu de l’été, et pendant que le mariage du
roi
tenait toute la cour éloignée de Paris; mais la v
re le portail du Louvre. Molière prit cette occasion pour demander au
roi
la salle du Palais-Royal, qui lui fut accordée, t
mbre que lui avait laissée son père. Cet emploi lui donna, au près du
roi
, des entrées fréquentes qui furent sa force contr
eva de la chute de Don Garcie, acheva d’emporter les bonnes grâces du
roi
et celles de la foule. Mais entre le roi et la fo
mporter les bonnes grâces du roi et celles de la foule. Mais entre le
roi
et la foule, que de Messieurs, que de dames, que
n effet, combien, dès cette époque, Molière était en faveur auprès du
roi
, puisque Sa Majesté elle-même daigna lui indiquer
e premier théâtre de France, honoré applaudi, protégé par l’amitié du
roi
, ayant, seul en son temps peut-être, conquis et m
remiers temps de son mariage, il s’en alla en Lorraine, à la suite du
roi
, comme valet de chambre; mais ce voyage est doute
mépris Censurer ton plus bel ouvrage ; Sa charmante naïveté, Etc. Le
roi
lui-même ne voulut pas rester neutre : il se décl
a par une pension de 1000 livres à Molière. De là, le Remerciement au
Roi
, causerie simple et sereine du poète avec sa muse
de décembre 1663, un Montfleury, de l’Hôtel-de-Bourgogne, présenta au
roi
une requête contre Molière, dans laquelle il l’ac
, la demandaient à grands cris... Molière gardait le silence. Mais le
roi
, qu’en pensait-il ? Il ne venait de réponse de nu
t (1664), deux mois après la requête de Montfleury, la France vit son
roi
, Louis le Grand, avec la plus belle et plus aimée
, pièce de circonstance, improvisée comme la précédente, par ordre du
roi
, pour le magnifique divertissement des Plaisirs d
dmirables qui durèrent sept jours, avec cavalcades, jeux, courses; le
roi
y remporta quatre prix. Après les courses, la nui
te de temps, fut achevée en prose. Molière, devenu le divertisseur du
roi
, y joua le rôle de Moron, plaisant de la princess
cuter une telle œuvre, quelle habileté, quelle insinuation, auprès du
roi
, auprès du haut clergé, serait jamais capable de
premiers actes du Tartuffe furent représentés à Versailles devant le
roi
. Les dévots alarmés remuaient, prêchaient: il fal
umes ; et, la même année, conférait à la troupe le titre de Troupe du
Roi
. Molière désirait ce titre depuis longtemps : il
es chevaux-légers s’imaginèrent, comme faisant partie de la maison du
roi
, qu’ils pouvaient entrer à la comédie sans payer,
i, qui toujours harcelaient Molière pour qu’il demandât des grâces au
roi
, le pressèrent d’obtenir un ordre qui interdît to
furieux, sut les apaiser : son attitude noble et calme, les ordres du
roi
qu’il leur rappela avec sévérité, les firent rent
croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de servir le
roi
, dussent favoriser ces misérables contre les comé
ombre devait se mêler à toutes choses autour de Molière. XV. Le
roi
lui avait promis toute sa protection pour Tartuff
rches, dans ses paroles, pas une réticence. Voilà pourquoi, auprès du
roi
, auprès du légat, auprès de plusieurs évêques, au
ontre la souveraineté de Dieu; et, si on laisse vivre l’auteur, si le
roi
ne protège pas le ciel contre sa rébellion, tout
Boileau, sentant le danger, vint à l’appui de Molière; il écrivit au
roi
sa noble Épître où parlant de ceux Qui tout blan
s chez ses amis et chez les personnes puissantes, démarches auprès du
roi
, conférences réitérées avec les dignitaires de l’
Molière écrivit pour lui le rôle d’Orgon : il avait été sauvé par le
roi
de l’imposture de Montfleury, il sauva Orgon de l
? Là était l’embarras. La cabale prenait autour de Molière, autour du
roi
lui-même un développement formidable ; l’hypocris
ait à le donner au public, lorsque sa meilleure protectrice auprès du
roi
, la reine mère, Anne d’Autriche, mourut. Il voulu
e, accablé d’affaires, acteur, auteur, directeur, valet de chambre du
roi
, cent personnes à conduire et les trois quarts du
e Parlement. Le cas était si obscur, qu’il y fallut l’intervention du
roi
. La scène de Molière est-elle plus comique que ne
a beauté de ses ouvrages, et ne s’est-il pas laissé recevoir écran du
roi
? Molière savait bien, et savait par lui-même, qu
ileau. En effet le mot d’Alceste : Hors qu’un commandement exprès du
roi
ne vienne De trouver bons les vers dont on se met
ière n’avait plus voulu y travailler. On la représenta donc devant le
roi
telle qu’elle était, c’est-à-dire les deux premie
nt rentrer chez Molière. En effet, il eut la hardiesse de demander au
roi
, à Saint-Germain, la permission de se retirer, et
, avait besoin, plus que jamais, à cause de Tartuffe, de contenter le
roi
. Le temps où nous sommes est celui du premier pla
l’engager à revenir. Il accompagna cette lettre d’un nouvel ordre du
roi
, qui le replaçait parmi les comédiens de Sa Majes
lle du retour de Baron: il allait jouer Tartuffe. Le 5 août 1667, le
roi
étant en Flandre, la pièce fut représentée en pub
lic, à Paris, devant un auditoire immense. Molière en avait obtenu du
roi
, avant son départ, la permission, mais permission
ermission verbale seulement : Molière crut que cela lui suffisait. Le
roi
avait exigé, toutefois, que le titre fut changé (
perdit pas de temps ; deux jours après, le 8 août, il dépêcha vers le
roi
, devant Lille, deux de ses comédiens, Lagrange et
, avait fermé son théâtre; il ne le rouvrit qu’après cette réponse du
roi
, le 25 septembre. La polémique, durant cet interv
e ! » Mais voici bien plus : au dernier acte, l’exempt, par ordre du
roi
, emmène Tartuffe en prison, alors Orgon s’écrie :
le repos du cœur ! Au mois de juillet suivant, pour une fête que le
roi
donnait à son retour de ses victoires de Franche
ser malgré ses chagrins, d’organiser des ballets et des fêtes pour le
roi
? Pour jouer de semblables scènes, il n’avait qu’
justice, il perd vingt-mille francs, où il lui faut, par un ordre du
roi
, faire des excuses à Oronte de ne pouvoir pas adm
, il fait son entrée dans la capitale. Il vient pour être présenté au
roi
, pour se marier, se montrer à la cour... C’est le
tisfaction de tous ceux qui la virent. À trois mois et demi de là, le
roi
leva enfin tout obstacle, et Tartuffe fut pour to
eu demandent tout un homme. XXVII. Au commencement de 1670, le
roi
voulant de nouveau donner à sa cour un spectacle
mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent aviser. L’idée du
roi
fut exécutée aussitôt, et les Amants magnifiques,
rre, cette fois, aux astrologues et aux faiseurs de faux miracles. Le
roi
, avec toute la cour, dansa dans cette pièce ; ce
ccédaient coup sur coup. Malade, mourant presque, mais chargé par le
roi
d’une comédie pour ses divertissements de Chambor
aîté, de la gaîté, de la gaîté ! La douleur n’est que fantaisie. Le
roi
et le public furent enchantés de cette pièce. Le
fantaisie. Le roi et le public furent enchantés de cette pièce. Le
roi
, à la vérité, ne dit son avis qu’à la deuxième re
emps. Mais Molière ne l’ayant pu terminer pour le jour assigné par le
roi
, appela à son secours Corneille, Quinault et Lull
’il mettait dans ses pièces, que nous retrouvons ici, dans le rôle du
roi
, les vers qu’il avait adressés autrefois à Lamoth
ui, dans tout ceci, se comporta dignement, son corps, sur un ordre du
roi
, fut déposé la nuit, aux flambeaux, mais sans pri
époque un poète n’aurait eu assez de courage pour l’entreprendre, un
roi
assez de force pour la permettre ; c’était peut-ê
evait lui appartenir : le prince jugea le poète, et le poète jugea le
roi
. Louis ouvrit l’entrée de sa cour à l’auteur comi
s : l’auteur plaçait en quelque sorte l’ouvrage sous la protection du
roi
; le fait seul de sa représentation à Versailles
utes les scènes héroïques et galantes de L’Île enchantée, où le jeune
roi
paraissait lui-même sous l’armure de Roger, et s’
llets du duc de Saint-Aignan, devait former un étrange contraste : le
roi
parut sérieux, et le visage des courtisans se rem
rions plusieurs chefs-d’œuvre de moins. Toute la puissance d’un grand
roi
est à peine assez grande contre la colère des dév
ajouta que personnellement il n’y trouvait rien à dire1. » Ainsi le
roi
faisait d’abord pencher la balance par le poids d
e sur lui, il cherchait partout des protecteurs à son Tartuffe, et le
roi
lui-même l’aidait à en trouver, comme s’il eût se
qua pas de le dire aux flatteurs empressés de le répéter. En 1662, le
roi
était en Lorraine à la tête de son armée ; son an
it rien moins que sobre. À chaque mets succulent qu’ils nommaient, le
roi
s’écriait : Le pauvre homme ! Molière était du vo
lers-Cotterêts chez Monsieur, le 24 septembre suivant, en présence du
roi
et de toute la famille royale. Enfin, le 29 novem
rs tous les foudres de l’église. Ce fut alors que Molière présenta au
roi
un premier placet, où il sollicitait la permissio
raiment pieux. Pour justifier le Tartuffe, il fallait le produire. Le
roi
l’avait jugé sans reproche, il était donc intéres
a représentation. Mais ce n’était pas seulement dans la protection du
roi
que le poète comique avait cherché des garanties
août 1667 que Molière, usant de la permission qu’il avait obtenue du
roi
, donna la première représentation de cet ouvrage
le salut de l’état. On s’étonne que Molière ait attendu l’absence du
roi
pour faire jouer le Tartuffe ; ce qu’on regarde c
Louis XIV à Versailles se serait cru forcé de défendre l’ouvrage ; le
roi
ayant prononcé, il n’y avait plus de recours poss
Grange, furent envoyés au camp devant Lille, où se trouvait alors le
roi
, pour lui présenter le deuxième placet qui se tro
le poète sut concilier ce qu’il devait à l’art et ce qu’il devait au
roi
; il plaçait le génie sous l’égide du pouvoir, et
hauffe, il électrise tous les cœurs : c’est une vivante apothéose. Un
roi
qui voyait au-delà des flatteries contemporaines,
tion en génération, que ce concert, que cet écho des louanges du même
roi
se répétant par tous les siècles et sous tous les
alent ; dans le prince qui permit le Tartuffe, il applaudit encore le
roi
qui vengea Molière. Louis devina juste en lui prê
lettres et vainqueur de l’étranger, au-dessus des faiblesses du vieux
roi
ordonnant les dragonnades, et tournant, à la voix
médie du Tartuffe n’eût pas vu le jour ; Le Tellier aurait défendu au
roi
de la permettre, et Molière, qui jugeait si bien
: Tartuffe ici nous en fait foi. En fidèle sujet, il va trouver son
roi
, Et l’instruit d’un secret qui le tire de peine :
ène, Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison Fait commander au
roi
qu’on le mène en prison ; Et, contre son devoir,
on est bien digne de toi, Et que tu connais mal le cœur d’un si grand
roi
! Ce n’est pas ici de la critique littéraire, c’
soins à maintenir la religion, Molière travaille à la détruire ; le
roi
abat les tempêtes de l’hérésie, et Molière élève
ur des tartufes de dévotion ? L’écrivain frénétique n’ose attaquer le
roi
, il commence même par en faire un pompeux éloge.
ans le cœur des jeunes princes impatients du sceptre ; ou si un jeune
roi
s’affranchit de leur tutelle, ils lui opposent un
politique implacable et jalouse jette la division dans la famille des
rois
comme dans la famille des plus obscurs citoyens.
t autre que le curé de… dont parle Molière dans son premier placet au
roi
? Qu’on rapproche en effet les passages qu’on vie
elle du placet de Molière ; mais il est certain qu’il fut présenté au
roi
dans l’intervalle qui s’écoula entre la représent
eues jusqu’alors pour lui une marque éclatante de sa munificence. Le
roi
doubla sa pension, et ses acteurs reçurent la per
ccordé à l’auteur du Tartuffe bien plus qu’à l’auteur de Don Juan. Le
roi
, si imprudemment accusé, vengeait sa propre cause
mise dans sa préface du Tartuffe : « Je voudrais bien savoir, dit le
roi
, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de
es, à toutes les diatribes que par de nouveaux succès. Ses placets au
roi
, sa préface du Tartuffe, tels sont les seuls écri
des moralistes. Lorsqu’en 1667 Molière, sur une permission verbale du
roi
, donna l’unique représentation de sa comédie, il
it mois après la défense du Tartuffe par le premier président, que le
roi
en permit de nouveau la représentation. Depuis ce
t en disant que l’hypocrisie était autant en horreur dans l’esprit du
roi
quelle était accréditée parmi ses sujets. L’auteu
résultat de désenchanter même de la vertu. Quand la ferme volonté du
roi
et les applaudissements du public eurent réduit a
it d’ailleurs que l’intolérance religieuse augmentait à mesure que le
roi
avançait en âge ; l’on peut même s’étonner que le
s toutes les familles, et porté la terreur jusque dans le conseil des
rois
. Ce fut par un motif de cas de conscience, J’all
-elle moins d’effet. Dans ces jours de fièvre et de délire, le mot de
roi
était proscrit jusque sur la scène, et le dénouem
ne se contenta point de lui accorder sa Protection, il le presenta au
Roi
& à la Reine Mere. Ses Camarades qu’il avoit
fut pour Moliere† une nouvelle occasion d’avoir recours aux bontez du
Roi
qui lui accorda sa Salle du Palais Roial où le Ca
Chasseur qu’il introduit sur la Scène, est M. de S** : que ce fut le
Roi
qui lui donna ce sujet, en sortant de la premiere
ayant versifiée, en fit la plus belle Scene de ses Fâcheux ; & le
Roi
prit beaucoup de plaisir à la voir representer.
eaucoup de plaisir à la voir representer. *Il dedia cette Comedie au
Roi
& comme la Scene que sa Majesté lui avoit fou
étant fort durs & fort tranchans lui mirent le visage en sang. Le
Roi
qui vit Moliere le même jour, aprit la chose avec
ptu de Versailles, qui fut representé pour la premiere fois devant le
Roi
à Versailles le 14. d’Octobre 1663. à Paris le 4.
urs tres obstiné & la piéce fut donnée à la troupe de Moliere. Le
Roi
connoissant le merite de Moliere,† & l’attach
ille livres. On voit dans ses Ouvrages le remerciment qu’il en fit au
Roi
. Ce bienfait assura Moliere dans son travail ; il
e jeunesse brillante de la Cour. Car à peine fut elle à Chambor où le
Roi
donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle d
Princesse d’Elide,* qui fut representée dans une grande Fête, que le
Roi
donna aux Reines, & à toute sa Cour, au mois
is le Mariage forcé, qui fut representé le dernier jour de la Fête du
Roi
, n’eut pas le même sort chez le Courtisan. Est-ce
la Comedie de l’Amour Medecin, dont il fit un divertissement pour le
Roi
le 15. de Septembre 1665. & qu’il representa
arques, que M. de Mauvillain & lui étant à Versailles au dîner du
Roi
, Sa Majesté dit à Moliere : Voilà donc vôtre Mede
isiéme Placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au
Roi
un Canonicat de Vincennes pour le fils de ce Mede
vingt mille livres à Raisin. Le bruit de cette Epinette alla jusqu’au
Roi
; Sa Majesté voulut la voir, & en admira l’in
eau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
Roi
ordonna sur le champ que l’on ouvrît le corps de
s avez pour moi, Eh bien ! lui dit Moliere, c’est une chose faite, le
Roi
vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la
s’il le retenoit. Comment voulez-vous que je fasse ? lui dit-il ; le
Roi
veut que je le retire de vôtre Troupe : Voilà son
t ce qu’on a avancé dans un Libelle imprimé en 1676 à savoir que « le
Roi
aiant chargé ce Seigneur de distribuer ses libera
e mots. Ce fut Mr. Colbert & non point Mr. de Montausier à qui le
Roi
confia le soin des pensions, & Mr. Colbert fi
à naître. 2. Ce fait arrivé en 1664. c’est à dire un an après que le
Roi
eut honoré Moliere d’une pension, est une nouvell
e pension, est une nouvelle refutation de la pretendue anecdote. aLe
Roi
se plaisoit tellement aux divertissemens frequens
ension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du
Roi
, qu’elle a toûjours conservé depuis, & elle é
putation qu’il s’étoit acquise, & pour répondre aux bontez que le
Roi
avoit pour lui. Il consultoit ses amis, il examin
vers dans la Piece que nous devons representer incessamment devant le
Roi
? On donna beaucoup de mauvaises raisons, piquant
eroit point chez Moliere. En effet il eut la hardiesse de demander au
Roi
à saint Germain la permission de se retirer. Et i
épondroit au bien qu’il lui faisoit, il lui envoya un nouvel ordre du
Roi
, & lui marqua de prendre la poste pour se ren
sa femme & ses enfans ; & quelque temps après, il demanda au
Roi
la permission de se retirer en son pays. Sa Majes
, qui ne comptoit pas de revenir, ne fit aucune attention à ce que le
Roi
lui avoit dit : il avoit de quoi se passer du The
ce, pour se délivrer de la triste situation où il étoit en Italie. Le
Roi
eut la bonté de lui permettre de revenir. Paris l
ssance, & ils le harceloient toûjours pour demander des graces au
Roi
. Les Mousquetaires, les Gardes-du-Corps, les Gend
qu’aucune personne de sa Maison n’entrât à la Comedie sans payer. Le
Roi
le lui accorda. Mais ces Messieurs ne trouverent
ma leur fureur. Moliere leur parla aussi très-vivement sur l’ordre du
Roi
. De sorte que reflechissant sur la faute qu’ils v
donné de repos, dit Moliere à l’Assemblée, que je n’aye importuné le
Roi
pour avoir l’ordre, qui nous a mis tous à deux do
ns à faire. Hubert vouloit qu’on laissât toûjours entrer la Maison du
Roi
, tant il apprehendoit une seconde rumeur. Plusieu
oliere, qui étoit ferme dans ses resolutions, leur dit que puisque le
Roi
avoit daigné leur accorder cet ordre, il falloit
Ce dessein ne plut nullement à Hubert, qui trembloit encore. Quand le
Roi
fut instruit de ce desordre, Sa Majesté ordonna a
t pour eux, ni pour les autres personnes qui composoient la Maison du
Roi
, qu’il avoit demandé à Sa Majesté un ordre pour l
croyoit pas que des Gentilshommes, qui avoient l’honneur de servir le
Roi
, dûssent favoriser ces miserables contre les Come
et que Moliere s’étoit promis ; & depuis ce temps-là la Maison du
Roi
n’est point entrée à la Comedie sans payer. Quelq
n’avoit été l’attachement inviolable qu’il avoit pour les plaisirs du
Roi
, il auroit tout quitté, pour vivre dans une molle
e maniere qu’il n’avoit plus de satisfaction que par l’estime dont le
Roi
l’honoroit, & du côté de ses amis. Il en avoi
les gens austeres se revolterent contre cette piece. On representa au
Roi
qu’il étoit de consequence que le ridicule de l’H
ranquillité domestique des familles. Enfin ceux qui representerent au
Roi
, le firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Maj
ce que le Public n’est pas docile. Cependant Moliere rendit compte au
Roi
des bonnes intentions qu’il avoit euës en travail
t au fonds du sujet ; mais que quelqu’un aiant raconté en presence du
Roi
une Histoire à peu près semblable arrivée du temp
tre sur le Theâtre. Au mois de Decembre de la même année, il donna au
Roi
le divertissement des deux premiers Actes d’une P
que Moliere alloit leur donner sur le Theâtre malgré les défenses du
Roi
. Rien ne leur paroissoit plus effronté, rien plus
de la part des personnes préposées pour faire executer les ordres du
Roi
. Les Comediens firent aussi-tôt éteindre les lumi
’argent à tout le monde. Cette défense étoit judicieuse, parce que le
Roi
étoit alors en Flandre. Et l’on devoit présumer q
de s’en rapporter à lui. Au contraire après les premieres défenses du
Roi
on pouvoit prendre pour une temerité la hardiesse
ste sur le champ la Torilliere & la Grange pour aller demander au
Roi
la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse
de temps qu’il en fallut aux deux Comediens pour apporter l’ordre du
Roi
, qui vouloit qu’on joüât le Tartuffe. Le Lecteur
ien, sans que je lui en fasse la description, quel plaisir l’ordre du
Roi
apporta dans la Troupe, & parmi les personnes
qu’il y fit pour calmer les gens d’Eglise. Dans son second Placet au
Roi
, il marquoit à Sa Majesté qu’il en avoit changé l
premier President refusa la permission de jouer la Piéce, quoique le
Roi
l’eût accordée. Quelques-uns ont attribué à Molie
lque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joüa après l’ordre du
Roi
, cependant la Femme Juge & Partie de Monfleur
entraîner au spectacle, sans que la Piece soit bonne. La bonté que le
Roi
eut de permettre que le Tartuffe fût representé,
sieur, dit Baron, M. de Moliere est en de bonnes mains. Depuis que le
Roi
a eu la bonté de donner un Canonicat au fils de s
que cela à faire. Mais si vous étiez, comme moi, occupé de plaire au
Roi
, & si vous aviez quarante ou cinquante person
au mois de Septembre de l’année 1669. & à Paris un mois après. Le
Roi
s’étant proposé de donner un divertissement à sa
amp; aucune de celles de Moliere ne lui a donné tant de déplaisir. Le
Roi
ne lui en dit pas un mot à son souper : & tou
n homme de cette Nation étoit venu à la Cour avec une commission : le
Roi
qui aimoit alors à briller en toute occasion, lui
on joüa cette piece pour la seconde fois. Après la representation, le
Roi
, qui n’avoit point encore porté son jugement, eut
ourtisans, qui tous d’une voix repetoient tant bien que mal ce que le
Roi
venoit de dire à l’avantage de cette piece. Cet h
j’ose me prévaloir d’une occasion si peu considerable par rapport au
Roi
, on ne peut trop admirer son heureux discernement
u intention de les faire, les vit en foule, & avec plaisir. Si le
Roi
n’avoit eu autant de bonté pour Moliere à l’égard
pour rire à tout cela pour l’homme de Cour, & pour le peuple. Le
Roi
n’avoit point parlé à la premiere representation
. Moliere n’en demandoit pas davantage, assuré que ce qui plaisoit au
Roi
étoit bien reçû des connoisseurs, & assujetti
donc de faire des vers du goût de ceux de Benserade, à la loüange du
Roi
, qui representoit Neptune dans une fête. Il ne s’
Moliere pour s’en vanger d’une maniere nouvelle, fit des vers pour le
Roi
representant Neptune & le Soleil d’un style f
s vîte, mais il n’étoit pas fâché qu’on le crût expeditif. Lorsque le
Roi
lui demanda un divertissement, & qu’il donna
ce qui étoit de lui dans cette piece fut fait en suite des ordres du
Roi
, cependant M. Grimarest dit savoir, qu’il étoit t
si tôt que Moliere fut mort, Baron fut à Saint Germain en informer le
Roi
; Sa Majesté en fut touchée, & daigna le témo
s expressions. Il avoit un attachement inviolable pour la personne du
Roi
; il étoit toûjours occupé de plaire à Sa Majesté
emme de Moliere alla sur le champ à Versailles se jetter aux pieds du
Roi
, pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à
isoit à la Memoire de son Mari, en lui refusant la sepulture. Mais le
Roi
la renvoia en lui disant que cette affaire dépend
rs ces belles descriptions de Lucrece. *Après la mort de Moliere, le
Roi
eut dessein de ne faire qu’une Troupe de celle qu
t de la ruë de Guenegaud, toûjours sous le même titre de la Troupe du
Roi
. Ce Theâtre est fermé depuis long-temps. Les comm
putation d’une maniere satisfaisante pour le Public, enfin il plut au
Roi
d’y joindre tous les Acteurs & Actrices des a
t le titre de la seule Troupe Royale, furent réunis avec la Troupe du
Roi
le 25. Août 1680. Cela se fit suivant l’ordre de
deux moralistes, deux connaisseurs du cœur humain, deux princes, deux
rois
de l’éloquence. Après avoir grandement excité l’a
exerçait la charge assez recherchée de tapissier valet de chambre du
roi
, fit ses humanités et sa philosophie chez les jés
vit. Si l’honnête bourgeois des Halles, tapissier valet de chambre du
roi
, s’était procuré une lettre de cachet pour arrête
la province. » Il eut l’honneur de faire rire aux éclats le frère du
roi
, qui assistait à la représentation ; « et c’est l
s deux hommes, placés à de telles distances dans l’ordre social, l’un
roi
hors de tutelle, l’autre bouffon émérite 6 et mo
u’il se sente échauffé par les rayons de ce soleil, que le sourire du
roi
lui promette appui, et avant trois ans vous l’aur
ur la puissance littéraire. Il a grand soin de relever la fidélité du
roi
à remplir les conditions du marché ; et, ce qui f
nt à Dieu7. Mais laissons cela. Il avait d’autres moyens de plaire au
roi
: il servait et glorifiait ses vices. Nous aurons
té de la pensée qu’un autre histrion eût l’honneur de faire rire le «
roi
qui faisait trembler tout le monde ? » Enfin, un
llière ne résistait plus à la passion qu’elle avait inspirée au jeune
roi
. Louis XIV donnait officiellement la fête à la re
e comédie perverse. C’est la comédie italienne, dont les comédiens du
roi
, par plus d’une raison, ne souffraient pas volont
s une farce intitulée Scaramouche ermite. Molière donc raconte que le
roi
, ayant voulu voir ce Scaramouche, avait demandé p
ant à les rendre plus hardies devant l’Église, plus souples devant le
roi
, il ait eu la naïveté de croire qu’il les rendrai
égèses. Il avait trop de sens pour trancher du prophète. Plaire à son
roi
, amuser son parterre, profiter de la puissance qu
êt de la morale, il aurait répondu : « Que la scène soit vive, que le
roi
s’amuse, que le parterre applaudisse, que mon hum
maison du Seigneur, les livres de la Loi, les cérémonies du sacre des
rois
de Judée. J’ai la tête remplie de nouvelles proph
m’a pénétré d’une terreur religieuse et d’un profond respect pour le
Roi
des rois. Les violons jouent, Georges Dandin para
étré d’une terreur religieuse et d’un profond respect pour le Roi des
rois
. Les violons jouent, Georges Dandin paraît ; et d
ntané et souvent périlleux que les prophètes remplissaient auprès des
rois
d’Israël. Dans l’histoire sacrée, les prophètes a
Israël. Dans l’histoire sacrée, les prophètes apparaissent devant les
rois
, les rappellent à l’observation des lois divines
fois ils payent de la vie leur courageuse intervention. A la cour des
rois
de France, la parole de Dieu venait comme de plei
u sur le devoir qui ordonnait aux prédicateurs de dire la vérité, aux
rois
de la subir. Les contemporains l’attestent, les d
pendant qu’au milieu de ces splendeurs où il semblait être plus qu’un
roi
et de ces flatteurs qui n’épargnaient rien pour l
qu’il était plus qu’un homme, Louis XIV a reçu, comme homme et comme
roi
, des leçons que les tribuns modernes auraient cra
nnés qu’on a vus trembler devant eux. L’esprit de faction insulte les
rois
pour parvenir à les détrôner ; la religion leur f
génie révolutionnaire ne s’y trompe pas, il compte les flatteurs des
rois
parmi ses adeptes, et leur pardonne, comme à Moli
me à Molière, ce qu’ils ont osé de plus exorbitant. Molière disait au
roi
jeune et amoureux qu’il ne pouvait rien faire de
était là le complément des vertus d’un monarque ; il vantait l’air du
roi
, Cet air qui sur les cœurs fait un effet charman
uis XIV sans se rappeler que toute puissance vient de Dieu et que les
rois
sont les ministres de Dieu pour le bien. Grande d
oir et, parlant au nom de cette multitude, ils prétendent réduire les
rois
à n’être que les exécuteurs aveugles des volontés
ns le fond du cœur. » Ce travail de la grâce se fait dans le cœur des
rois
comme dans celui des autres hommes, et peut-être
l et accomplir le bien. Un savant religieux observe que la classe des
rois
est une de celles qui ont donné le plus de saints
Cependant, tout compté, il était chrétien, et du nombre de ces grands
rois
qui, pour employer encore une parole de Bossuet,
vertu, avouait que son courage était bien soutenu par la présence du
roi
. Son attention, dit-il, tenait en respect toute l
nt porté à traiter une matière que la considération de la jeunesse du
roi
et d’une cour alors dans les plaisirs aurait dû l
armé jusqu’à faire craindre à l’orateur l’indignation du monarque. Le
roi
ne l’ignora pas, mais le prédicateur s’étant prés
la Reine Mère, comme Molière était le comédien de Monsieur, frère du
roi
. Lorsque Molière donnait les Précieuses pour réfo
ient point de bonté, ne savent plus qu’il y a un Dieu . Il dénonce au
roi
les charges publiques et le supplie d’en alléger
e prince, en qui Mazarin disait qu’il y avait de l’étoffe pour quatre
rois
et pour un honnête homme : « Sire, vous savez les
sté quelque chose d’illustre et de grand et qui passe la destinée des
rois
vos prédécesseurs. Soyez fidèle à Dieu et ne mett
ères aux scandales que donne tout cet orgueil de la vie ; il dit à ce
roi
triomphant qu’il n’est qu’un homme, un homme qui
raité en Dieu, Molière y allait plus rondement que les autres : « Les
rois
éclairés comme vous… voient,comme Dieu, ce qu’il
t n’étend pas ses bras pour faire le bien. » L’orateur s’adressant au
roi
conquérant, lui dit : La paix par inclination, l
lui souhaite la grâce d’être toujours juste, toujours pacifique. Au
roi
qui veut que tout plie sous son ordre : — « Fais
Dans un sermon prêché au Louvre le 2 février 1662, il parle au jeune
roi
d’une volupté toute céleste qui se forme du mép
c un accent plus vif, déjà marqué d’angoisse : « O Dieu ! bénissez le
roi
que vous nous avez donné ! Que vous demanderons-n
nt Mlle de la Vallière, étalerait le faste de l’adultère à la cour du
roi
très-chrétien, au milieu des adulations des grand
la représentation d’Amphitryon, Mascaron prêchant le Carême devant le
roi
, paraphrasa l’histoire de David, et prononça les
venge sa parole méprisée. » Le coup parut fort. Dire de craindre au
roi
qui faisait trembler tout le monde, le menacer de
e Jésus-Christ ! Les courtisans osèrent murmurer. Louis XIV se montra
roi
et chrétien. « Le prédicateur a fait son devoir,
vré aux sens est comparé à la brute, fut également prononcé devant le
roi
. La favorite, sans doute présente, ainsi que la r
laissait pas d’avoir encore son effet secourable. Ne pouvant tirer le
roi
du libertinage des sens, elle l’empêchait du moin
général, était bon juge et vous tendait la main pour vous conduire au
roi
et à Paris. A présent, l’on rencontre ou l’on ach
rt de Molière. Arrêtons-nous ici, et voyons Bourdaloue en présence du
roi
et de la cour, devant cet auditoire où Molière, d
comédien ordinaire en prenant la liberté de haranguer publiquement le
roi
pour obtenir la faveur de lui donner « une de ces
e ce qu’il sait faire, et des œuvres que lui inspire son zèle pour le
roi
. Le voilà donc dans cette chaire redoutée, sur la
arole de vie, et ici et ailleurs, aura plus ou moins d’efficacité. Le
roi
est là ; là est ce monde hautain et agité de la c
courtisans. L’orateur termina, suivant l’usage, par un compliment au
roi
. Il n’est pas inutile d’en citer quelque chose. J
est encore trop peu pour vous. Il n’en fallait pas tant pour faire un
roi
accompli selon le monde : mais Votre Majesté est
esté est trop éclairée pour croire que ce qui fait la perfection d’un
roi
selon le monde, suffise pour faire le bonheur et
on le monde, suffise pour faire le bonheur et la solide félicité d’un
roi
chrétien. Régner dans le ciel sans avoir jamais r
dangers, malgré tous les obstacles du salut auxquels la condition des
rois
est exposée, Votre Majesté, sanctifiée par la vér
du monde, je pouvais attirer sur elle une de ces grâces qui font les
rois
grands devant Dieu et selon le cœur de Dieu ! Car
Dieu ! Car c’est à vous, ô mon Dieu ! et à votre grâce, de former des
rois
de ce caractère, de saints rois ; et ma consolati
ieu ! et à votre grâce, de former des rois de ce caractère, de saints
rois
; et ma consolation est que celui à qui j’ai l’ho
ce ; la sainteté d’un grand en est le chef-d’œuvre ; la sainteté d’un
roi
en est le miracle ; celle du plus grand et du plu
’un roi en est le miracle ; celle du plus grand et du plus absolu des
rois
en sera le prodige. » Quel doux, quel beau, quel
maintes fois servie far Molière, était toute-puissante sur le cœur du
roi
. Bourdaloue osa attaquer plus fortement et plus c
la passion qui la faisait si forte. Un jour, au sortir du sermon, le
roi
sentit et déplora la honte de ses liens, et enfin
Lorsque, quelques jours après, le prédicateur vint prendre congé, le
roi
lui dit : « Mon père, vous serez content de moi ;
le courage, et l’une des actions les plus hardies qui aient heurté le
roi
le plus puissant et le plus redouté qu’ait eu la
plaisance pour les faiblesses », qui condamnait les désordres dont le
roi
donnait l’exemple. C’est devant ce roi, en présen
ndamnait les désordres dont le roi donnait l’exemple. C’est devant ce
roi
, en présence de cette cour, que Bourdaloue allait
emploi, par ce calcul ignominieux qui fit descendre les maîtresses du
roi
d’un degré plus bas dans l’abjection du vice. Der
èce de sérail. De désordre avait triomphé, personne ne l’ignorait. Le
roi
, parvenu à la force de l’âge et de la volonté, se
ils rentrent dans cette maison et ils y habitent. » Puis, saluant le
roi
, ce roi adulé et adoré, ce sultan chrétien : « Si
rent dans cette maison et ils y habitent. » Puis, saluant le roi, ce
roi
adulé et adoré, ce sultan chrétien : « Sire, lui
que ces courtisans qui tournaient le dos à l’autel pour mieux voir le
roi
, craignirent en ce moment de rencontrer ses regar
resque tous les exemples qu’il cite et qu’il accumule s’appliquent au
roi
. Comme s’il avait peur de n’être pas assez clair,
e fard, il déchire les lâches ornements de la passion qui corrompt le
roi
et le royaume ; à travers les adulations qui la g
Amphitryon et de Georges Dandin ? Et que tout cela avait bien gêné le
roi
et les maîtresses ! Si l’on parle de guerre coura
l’audace de ses flatteries, et par le zèle avec lequel il immolait au
roi
tout ce qui gênait ses vices. Lorsque Bourdaloue
ses vices. Lorsque Bourdaloue eut prêché le sermon sur l’impureté, le
roi
quitta la chapelle grave et rêveur. Les courtisan
rières. Mmede Montespan quitta la cour et n’y fut point remplacée. Le
roi
revint à son épouse dédaignée, et ses mœurs, jusq
au plus noble et au plus nécessaire des services publics. En 1685, le
roi
, qui devait l’entendre pendant l’Avent, le donna
semble plutôt, au premier abord, faite pour les derniers jours de ce
roi
galant et de ces courtisans débordés. Bazin ne se
Il signale l’irritation et les vues étourdies et téméraires du jeune
roi
, acceptant le concours du comédien contre les cen
monarque une pareille alliance et qui saura s’y faire une part que le
roi
ne voudrait pas lui accorder. Le règne était jeun
jamais, Molière n’est plus jeune et n’est pas satisfait. Il offre au
roi
de le venger des gens religieux qui l’ennuient ;
tant tout disposé à la censure des dérèglements joyeux de la cour. Le
roi
, qui donnait en effet l’exemple du désordre, et à
olière se constituait le défenseur de la politique et des plaisirs du
roi
contre l’Opposition, et il faisait cela sans verg
la cour et ne pardonnait rien ; Molière flattait ainsi secrètement le
roi
et réjouissait la jeune cour, charmée de voir liv
our plaire aux reines (la mère et la femme de Louis XIV), défendit au
roi
l’entrée des appartement des filles d’honneur (la
scandaleux éclat n’avait d’autre but que d’empêcher les entretiens du
roi
avec Mlle Lamotte-Houdancourt à travers les fente
différente de celle de Molière, allait à perdre les bonnes grâces du
roi
, en contrecarrant des « entretiens » où il se pla
s d’honneur étaient sous sa garde. Lorsqu’elle vit les entreprises du
roi
et qu’elle sut qu’il y avait non pas une cloison,
on mari : « Ils mirent la vertu et l’honneur d’un côté ; la colère du
roi
, la disgrâce, le dépouillement, l’exil de l’autre
te la célérité et le mystère qu’il fallait, prit ses dispositions. Le
roi
voulut ouvrir la porte ; elle était murée. Une pa
me rehausse cette femme courageuse, puisqu’en sacrifiant la faveur du
roi
, elle en perdait les avantages matériels. Voilà q
relations et qui serait mort plutôt que de soupçonner la vertu de son
roi
, ne pouvait mieux faire que de livrer Mmede Soiss
t du pape, devant qui la pièce avait été lue ; on avait l’agrément du
roi
, celui de M. le Prince, celui de la reine mère, e
citer la représentation, afin de démontrer son innocence, laissant le
roi
juge de ce qui lui serait dû pour sa réputation a
n, et pour justifier à tout le monde l’innocence de mon ouvrage : les
rois
éclairés comme vous n’ont pas besoin qu’on leur m
moqué des prudes, des dévotes, des maris trompés, toutes gens que le
roi
n’aimait point, et que même il était forcé de cra
n veut à toute force justifier l’audacieuse hypocrisie des placets au
roi
et de la préface, et prétendre que l’imposture es
de tout le monde ; les corrections que j’ai pu faire, le jugement du
roi
et de la reine, qui l’ont vue ; l’approbation des
s écrase de la masse de ses partisans ; il leur montre de son côté le
roi
, la reine, les grands princes, MM. les ministres,
ande là-haut , il a quelque chose à méditer pour amuser le plus grand
roi
du monde. D’ailleurs, que lui veut-on ? A Tartuff
u peut-être tout simplement pour relever la sagesse et la clémence du
roi
. Si le spectateur n’est pas un saint, ni même un
. Le contraste va devenir plus éclatant. « Ce n’est pas seulement un
roi
comme David, poursuit l’orateur sacré, qui doit p
iscours, tous doivent prendre soin de l’âme de tous ; cela regarde le
roi
et le mendiant : Mandavit unicuique de proximo su
inquante ans. Voyez plus haut comment l’entendait Bossuet. 7. « Les
rois
éclairés comme vous, n’ont pas besoin qu’on leur
vent mieux que nous ce qu’ils nous doivent accorder. » (1er Placet au
Roi
, à l’occasion de la comédie de l’Imposteur). Dans
trefois volontairement la charité ! 12. On prêchait encore devant le
roi
le jeudi saint et le jour de la Pentecôte. Il y a
e jour de la Pentecôte. Il y avait primitivement huit prédicateurs du
roi
, choisis parmi les plushabiles théologiens du roy
présentation d’essai du Tartuffeencore inachevé, le 12 mai 1661, « le
Roi
connut tant de conformité entre ceux qu’une vérit
e de la société d’élite ; et enfin celle des précieuses. Louis XIV,
roi
à l’âge de 5 ans, sous la régence d’Anne d’Autric
âgé seulement de 22 ans, remportait sur les ennemis de la France. Le
roi
enfant n’entendait parler que de la gloire de ses
èrent en 1648, furent le duc d’Orléans, frère de Louis XIII, oncle du
roi
, âgé de quarante ans ; le prince de Conti, frère
dé, qui avait été condamné à mort, se retira à la cour d’Espagne ; le
roi
avait recommencé la guerre contre la France. Made
nt, le peuple, tout s’empressa à lui rendre hommage. Il voulut que le
roi
, alors âgé de 16 ans, se rendît à l’armée ; le je
été frappée du récit de ces fêtes somptueuses et magiques où le jeune
roi
n’était pas simple spectateur et qu’il embellissa
igeaient pas de diriger l’esprit et les premières affections du jeune
roi
. Ils prirent à tâche de le prémunir contre les fa
opres à l’exalter. Soit qu’elle voulut éveiller les passions du jeune
roi
, soit qu’elle voulût satisfaire son propre pencha
ille qui fait cette remarque. La reine-mère trouvait bon que le jeune
roi
fréquentât la maison de la comtesse de Soissons,
ue ses progrès et les préférences que madame de Maintenon obtenait du
roi
sur ses maîtresses même, furent devenus très sens
versité, qui, dans le même temps, menaçait les intérêts politiques du
roi
, concourut puissamment à arrêter l’essor du poète
provinces goûtées, Pourvu qu’ils puissent plaire au plus puissant des
rois
, Qu’à Chantilly Condé les souffre quelquefois, Qu
qui avait les plus justes et les plus étendues, depuis la morale des
rois
, qui est si bien établie dans toutes celles de se
; à la comtesse de Soissons, en Flandre ; à toutes les maîtresses du
roi
; à madame de Montespan, et par occasion à madame
sque. Il n’excepta des faveurs poétiques prodiguées aux maîtresses du
roi
, que la plus intéressante de toutes, madame de La
fit amende honorable sur ses contes, qui avaient longtemps empêché le
roi
d’approuver son élection. Dans la même année, il
nnicus, ouvrage sévère, où l’on voit le peu de distance qui sépare un
roi
voluptueux d’un tyran. Dans la même année, il mon
la vertu triomphant d’une passion désordonnée ; c’était encourager le
roi
à la vertu par son propre exemple et rappeler à l
t galant Le naufrage élevé D’un
roi
vaillant……………………………… Que Rome et quarante ans ont
orier de France, après Mithridate. En 1675, Racine fit Iphigénie ; le
roi
le nomma historiographe de France avec Boileau. I
eux poètes, qu’ils n’étaient pas capables de bien faire l’histoire du
roi
, non faute de talent, mais parce qu’ils avaient l
vaient l’habitude de louer et de flatter ce prince (lettre 617). « Le
roi
», dit-elle ailleurs, « méritait d’avoir d’autres
qui elle écrivait lui avait témoigné l’ambition d’être l’historien du
roi
. Au reste, elle ajoute à son opinion sur les deux
urs louanges fort ridicules qu’on disait avoir été données par eux au
roi
en personne à l’armée, et elle finit avec beaucou
brillant et délicat. Entre les vers qu’il a faits pour les ballets du
roi
, il en est qui ne sont pas au-dessous des charman
e de Sévigné, p. 132, t. Ier des lettres. 132. Une nymphe disait au
roi
qui représentait le soleil : Je doute qu’on le p
des Scenes de cette Piece, est M. le Marquis de Soyecourt. Ce fut le
Roi
lui-même qui lui donna le sujet, & voici comm
ere représentation de cette Comédie, qui se fit chez Mr. Fouquet ; le
Roi
dit à Moliere, en lui montrant M. de Soyecourt :
ene fut faite & apprise en moins de vingt-quatre heures, & le
Roi
eut le plaisir de la voir en sa place, à la repré
noit à cette qualité celle de Valet de Chambre de Monsieur. (frere du
Roi
.) XV. Moliere a joué dans ses Femmes Savant
i qu’en jugeoit M. Despréaux. XXXI. Moliere étant pressé par le
Roi
au sujet de la Comédie des Fâcheux eut recours à
-lui. M. Roze de l’Académie Françoise, & Secretaire du cabinet du
Roi
, fit des paroles latines sur cet air ; d’abord, p
que Moliere sut mort sa femme alla à Versailles se jeter aux pieds du
Roi
pour se plaindre de l’injure que l’on faisoit à l
fusant la sépulture : mais elle fit fort mal sa cour en lui disant au
Roi
que si son mari étoit criminel, ses crimes avoien
chargé auprès de sa Majesté. Ce contretemps acheva de tout gâter : le
Roi
les renvoya brusquement l’un & l’autre, en di
ées pourroient lui faire des affaires auprès de ce Ministre, & du
Roi
même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis not
ons trop sérieuses ayant mis notre Poëte en mauvaise humeur : Ho ! le
Roi
& M. Colbert feront ce qu’il leur plaira, dit
feront ce qu’il leur plaira, dit-il brusquement ; mais à moins que le
Roi
ne m’ordonne expressément de trouver bons les ver
opos : (Acte II. Scene derniere.) Hors qu’un commandement exprès du
Roi
ne vienne, De trouver bons les vers dont on se me
ns & la Médecine. Et pour rendre la plaisanterie plus agréable au
Roi
devant qui elle fut représentée à Versailles, il
ien et un chef de troupe, heureux, avec toute la France, de servir le
roi
. C’était un roi de vingt ans, lorsque Molière don
e troupe, heureux, avec toute la France, de servir le roi. C’était un
roi
de vingt ans, lorsque Molière donna la première r
ue Molière donna la première représentation de l’Étourdi à Paris ; un
roi
de trente-cinq ans, lorsque Molière joua le Malad
nq ans, lorsque Molière joua le Malade imaginaire et mourut ; et quel
roi
, depuis cette aurore jusqu’à ce midi de sa fortun
ac, les Amans magnifiques, le Bourgeois gentilhomme… Dansés devant le
roi
, et quelques-uns par le roi, à Vaux, à Fontainebl
e Bourgeois gentilhomme… Dansés devant le roi, et quelques-uns par le
roi
, à Vaux, à Fontainebleau, au Louvre, à Versailles
M. le duc de Saint-Aignan. Et, dans la première journée, où parut le
roi
lui-même, armé « à la grecque » pour représenter
ou du moins son texte comique n’y est pas le principal. Songez que le
roi
lui-même joue un des Égyptiens du Mariage forcé ;
lement un Impromptu de Versailles que Molière imagine, par l’ordre du
roi
et pour son délassement, mais plusieurs sous dive
urs se montrer à vous avec les ornements qui les accompagnent chez le
roi
. » Cependant, à ses moments perdus, ce fournisse
nouveauté, — point de bonne chère, point de feu d’artifice, point de
roi
! A la fin, lorsque le valet annoncera : Monsieu
îchis et tout vivants1. Alors, — passez-moi ce dicton populaire, — le
roi
n’est pas votre cousin ; ou plutôt, si ! justemen
pas votre cousin ; ou plutôt, si ! justement, vous êtes le cousin du
roi
, et du grand roi ; vous êtes à sa cour : ces ball
; ou plutôt, si ! justement, vous êtes le cousin du roi, et du grand
roi
; vous êtes à sa cour : ces ballets eux-mêmes, qu
sein de se fixer, il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au
Roi
et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs
dans celle du Palais Royal. Enfin sa Troupe fut arrêtée au service du
Roi
en 1665 ; et ce fut alors, que l’on vit règne le
de faire des vers dans le goût de ceux de Benserade*, à la louange du
Roi
qui représentait Neptune dans une fête, et qu’il
es, dans le jeu de cette Pièce, qui fut d’abord représentée devant le
Roi
, l’Auteur y joua les premiers Médecins de la cour
Mlle Beauval, Actrice de la Troupe de Molière, devait jouer devant le
Roi
à Chambord, dans le Bourgeois-Gentilhomme, le rôl
ait donner ce rôle à un autre. Molière représenta respectueusement au
Roi
, que, la Pièce devant être jouée, dans peu de jou
que Molière fait pour elle, et le joua si bien, qu’après la Pièce, le
Roi
dit à Molière : Je reçois votre Actrice. Tome
première représentation de cette Pièce[Le Bourgeois gentilhomme], le
Roi
n’en dit pas un mot ; et tous les courtisans en p
on joua cette Pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
Roi
, qui n’avait pas encore porté son jugement, dit à
nges par les Courtisans, qui répétaient, tant bien que mal, ce que le
Roi
venait de dire à l’avantage de cette Pièce. 180
âtre que trois fois, dans le Bourgeois-Gentilhomme, et cela devant le
Roi
; ils furent sourds. Il alla s’en plaindre à M. d
lla s’en plaindre à M. de Louvois, qui lui dit que les Secrétaires du
Roi
avaient raison. Quoi ! Monsieur, lui répondit Lul
es du Roi avaient raison. Quoi ! Monsieur, lui répondit Lully*, si le
Roi
vous ordonnait, tout Ministre que vous êtes, de d
s Provinces ; et la donna à Paris, lorsqu’il vint y débuter devant le
Roi
et toute la Cour. Elle fut jouée après Nicomède.
’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
Roi
du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté
s’acquitta de ce personnage, le mit dans une si grande estime, que le
Roi
donna ses ordres pour établir sa Troupe à Paris.
outons qui, étant fort durs et fort tranchants, le mirent en sang. Le
Roi
qui vit Molière le même jour ; apprit la chose av
Molière à composer cette Comédie pour la fameuse Fête qu’il donna, au
Roi
, et à la Reine Mère56, dans sa maison de Vaux, au
e, Molière parut sur le Théâtre en habit de Ville, et, s’adressant au
Roi
, avec le visage d’un homme surpris, fit des excus
en vrai que dans la Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le
Roi
, eut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène
en vrai que dans la Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le
Roi
, eut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène
[1693] 1715, Ménagiana, tome III, p. 24 1705, Grimarest, p. 26-27 Le
Roi
, en sortant de la première représentation des Fâc
en vers par ledit Sieur Corneille. Tome I, p. 354 Le Silence du
Roi
sur cette Comédie [Les Femmes savantes], causa à
btint de Sa Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de la Maison du
Roi
n’eut ses entrées gratis 83 à son spectacle. Ces
lma leur fureur. Molière leur parla aussi très-vivement de l’ordre du
Roi
; de sorte que, réfléchissant sur la faute qu’ils
donné de repos, dit Molière à l’assemblée, que je n’aie importuné le
Roi
pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doi
. Plusieurs étaient d’avis qu’on laissât toujours entrer la maison du
Roi
; mais Molière, qui était ferme dans ses résoluti
lière, qui était ferme dans ses résolutions, leur dit que, puisque le
Roi
avait daigné leur accorder cet ordre, il fallait
et je pars dans ce moment, leur dit-il, pour l’en informer. Quand le
Roi
fut instruit de ce désordre, il ordonna aux Comma
i pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la Maison du
Roi
, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour l
croyait pas que des Gentils-hommes qui avaient l’honneur de servir le
Roi
, dussent favoriser ces misérables contre les Comé
et que l’Orateur s’était promis ; et depuis ce temps-là, la Maison du
Roi
n’est point entrée gratis à la Comédie. 1801, M
ntitulé : Le Vilain Mire 84, qui était manuscrit à la Bibliothèque du
Roi
, et qui a été imprimé en 1756. Tome I, p. 533
eries outrées pourraient lui attirer la disgrâce de ce Ministre et du
Roi
même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis le
sérieuses ayant mis le Poète satirique de mauvaise humeur : « Oh ! Le
Roi
et M. Colbert* feront ce qu’il leur plaira, dit-i
feront ce qu’il leur plaira, dit-il brusquement ; mais à moins que le
Roi
ne m’ordonne expressément de trouver bons les ver
t Molière oppose le naturel au précieux du Sonnet d’Oronte89 : Si le
Roi
m’avait donné Paris sa grand’Ville, etc.90 Baro
ème journée des fêtes de Versailles le douze mai 1664, en présence du
Roi
et des Reines. Le Roi défendit dès-lors cette Com
de Versailles le douze mai 1664, en présence du Roi et des Reines. Le
Roi
défendit dès-lors cette Comédie pour le Public, j
re connu ni des uns ni des autres. Un Curé, dans un livre présenté au
roi
, décida que l’Auteur était digne du feu, et le da
ndu la lecture de cet ouvrage, en jugèrent plus favorablement ; et le
Roi
promit verbalement à Molière de faire représenter
aire un jour de jeûne. Cette réponse ayant fait rire un Courtisan, le
Roi
voulut en savoir le motif. Le rieur répondit que
n de cette Scène, dont il sut si bien se servir dans son Tartuffe. Le
Roi
, en écoutant les trois premiers Actes de cette Co
dernier ouvrage sur l’autre. Tome II, p. 206 Deux ans après, le
Roi
donna une permission authentique de remettre Tart
er mortificar la carne. Cette Pièce fut représentée à la Cour ; et le
Roi
, en sortant, dit au grand Condé* : « Je voudrais
raits fins, à toutes les Épigrammes, dont cette Pièce est remplie. Le
Roi
, surpris de n’éprouver pas la même sensation, leu
sein de se fixer, il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au
Roi
et à la Reine mère. Il joua en présence de leurs
dans celle du Palais Royal. Enfin sa Troupe fut arrêtée au service du
Roi
en 1665 ; et ce fut alors, que l’on vit régner le
femme de Molière alla sur le champ à Versailles se jeter aux pieds du
Roi
, pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à
mémoire de son mari, en lui refusant la sépulture ecclésiastique. Le
Roi
la renvoya, en lui disant que cette affaire dépen
p. 348 Le Grand-Condé* disait que Corneille était le Bréviaire des
Rois
; on pourrait dire que Molière est le Bréviaire d
es Farces proprement dites, comme ces vilaines Pièces de Scarron*. Le
Roi
demeura pensif ; et Despréaux, s’apercevant qu’il
les yeux, ainsi que les autres Courtisans. « Si bien donc, reprit le
Roi
, que Despréaux n’estime que le seul Molière ? » «
(Moreri, 1759). 32. Traduction : « Quel fut le successeur de Belus,
roi
des Assyriens ? 33. Selon Clément et de Laport
progrès qu’il lui fit faire la décidèrent à le placer auprès du jeune
roi
, de 1652 à 1660. (DLF XVII, p. 689). 47. Strato
usée de trahison pour avoir correspondu secrètement avec son frère le
roi
d’Espagne. À la mort de Louis XIII, elle devint r
r les fêtes de la cour en 1664 notamment et collabora aux Mémoires du
roi
, adressé à son fils. Sa femme composa une parodie
2007). 102. Ratabon, Antoine (1617 – 12 mars 1670) : conseiller du
roi
, il fut le surintendant général des bâtiments de
à la cour, devint secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet du
roi
, lequel le désigna comme ambassadeur en Turquie.
– Paris, 26 décembre 1765) : comédien de grande réputation, auquel le
roi
accorda une pension. Quelques-unes de ses nombreu
20. Il étoit fils & petit-fils de valets de chambre-tapissiers du
Roi
; sa mere, fille aussi de tapissiers,1 s’appelloi
sein de se fixer, il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au
Roi
& à la Reine mere. Dès le 24 octobre de la mê
s gardes du vieux louvre. A la fin de la piéce, Moliere ayant fait au
Roi
un remerciement, dans lequel il sçut adroitement
La cour avoit tellement goûté le jeu de ces nouveaux acteurs, que le
Roi
leur permit de s’établir à Paris, sous le tître d
rante représentations, quoique ce fût en été, & que le mariage du
Roi
retînt la cour hors de Paris. Quelques auteurs vo
Vaux chez monsieur Fouquet, surintendant des finances, en présence du
Roi
& de la cour ; Paul Pelisson, moins célébre p
sques dans ses malheurs, en avoit composé le prologue à la louange du
Roi
; la scéne du chasseur dont le Roi14 avoit donné
it les originaux copiés d’après nature. Moliere pénétré des bontés du
Roi
, dont il venoit d’éprouver de nouvelles marques,2
de son mariage avec la fille de la comédienne Béjart.22 En 1664, le
Roi
donna aux Reines une fête aussi superbe que galan
amour propre & la vanité des femmes. Le mariage forcé, ballet du
Roi
, Le Mariage forcé, comédie-ballet en un acte en p
ngemens, le 15 novembre de la même année. ainsi intitulé parce que le
Roi
y avoit dansé une entrée dans la représentation q
à la suite des fêtes de Versailles,30 le 12 may 1664, en présence du
Roi
& des Reines. Le Roi défendit 31 dès lors cet
Versailles,30 le 12 may 1664, en présence du Roi & des Reines. Le
Roi
défendit 31 dès lors cette comédie pour le public
i des uns ni des autres. Un curé de . . .34 dans un livre présenté au
Roi
, décida que l’auteur étoit digne du feu, & le
urs la Thorilliere & la Grange, au camp devant Lille, où étoit le
Roi
, pour lui présenter le41 mémoire qui est imprimé
férentes éditions de Tartuffe. Ce ne fut néanmoins qu’en 1669, que le
Roi
donna une permission autentique de remettre cette
eut-elle des censeurs, & peu de critiques ; elle parut devant le
Roi
avec des intermédes, qui n’ont encore été imprimé
. Les intermédes se ressentent du ton peu noble de toute la piéce. Le
Roi
donna le sujet des amans magnifiques. Les amans m
de la conduite, à des ornemens accessoires. Pressé par les ordres du
Roi
, qui ne lui donnérent pas le tems d’écrire sa pié
us est resté que les noms des personnages, parut dans une fête que le
Roi
donna à Madame, à saint Germain en Laye, au mois
e plusieurs divertissemens qui avoient déjà été représentés devant le
Roi
. Le malade imaginaire Le malade imaginaire, com
er à Paris pendant le carême, & qu’il avoit retirées chez lui. Le
Roi
, touché de la perte d’un si grand homme, & vo
oûter. Uniquement rempli du désir d’exécuter promtement les ordres du
Roi
, il ne songeoit qu’à répondre, du moins par son z
e sujet est la répétition d’une comédie qui devoit se jouer devant le
Roi
, est l’image de ce que Moliere faisoit probableme
, alors âgé d’environ onze ans, avoit déterminé Moliere à demander au
Roi
un ordre pour faire passer cet enfant, de la trou
la façade du louvre qui est du côté de saint Germain l’Auxérrois, le
Roi
accorda à Moliere & aux comédiens italiens la
is dans l’état des gens de lettres qui eurent part aux libéralités du
Roi
en 1663, par les soins de m. Colbert. On trouve à
la fin du tome VI de cette édition le remerciement que Moliere fit au
Roi
à ce sujet. L’impromptu de Versailles, comédie e
1664, le furent encore à Villers-côterèz chez Monsieur en présence du
Roi
& des Reines le 24 septembre suivant. La piéc
on seulement, en 1665, il obtint pour sa troupe le tître de troupe du
Roi
, avec sept mille livres de pension ; mais, sur le
nces réitérées de ses camarades, il demanda, & obtint un ordre du
Roi
, pour qu’aucunes personnes de sa maison n’entrass
à la troisiéme représentation, & obtint le lendemain un ordre du
Roi
, pour faire entrer Baron dans sa troupe. Voyez Gr
sur le théâtre de Guénégaud, le vendredi 15 octobre 1688a. « [*]Le
roi
donna le sujet des Amants magnifiques. Deux princ
en lui donnant des fêtes magnifiques et galantes. Molière servait le
roi
avec précipitation. Il mit dans cet ouvrage deux
an l’aîné, Magny, Joubert, Mayeu, La Montagne et Lestang. Neptune, le
Roi
. Six Dieux marins, dansants, M. le Grand, le marq
pré, Carbonnet, et Ferier. Un timbalier, le sieur Daïere. Apollon, le
Roi
. Suivants d’Apollon, M. le Grand, le marquis de V
tribut de l’espèce humaine, fait que des princes prennent le titre de
rois
, que les grands seigneurs veulent être princes, e
rties De chasse ; illec en bonne foi, Plus qu’ailleurs, un plaisir de
roi
. Mardia, ballet et comédie*, Avec très bonne mélo
stes, Comme on sait, dans leur noble emploi Pour divertir notre grand
roi
. Lettre en vers de Robinet, du 15 novembre 1670
auteur contemporain. * …… « C’est le grand et superbe salon que le
roi
(Louis XIV) conçut et fit faire fixe et permanent
façade, l’affranchiraient de toute ruine et de tous changements. « Le
roi
agréa fort cette proposition, et les ordres furen
et les ordres furent donnés à M. Ratabon (contrôleur des Bâtiments du
roi
) de hâter l’ouvrage, et au sieur Vigarani de prép
plus éclatant. » Cette salle ne servit qu’aux représentations que le
roi
fit faire de la tragi-comédie de Psyché, après le
de la conduite à des ornements accessoires. Pressé par les ordres du
roi
, qui ne lui donnèrent pas le temps d’écrire sa pi
ché, Mlle Molière. Deux sœurs de Psyché, Mlles Marotte et Beauval. Le
Roi
, père de Psyché, le sieur de La Thorillière. Son
du Palais-Royal le 8 juillet 1672. (Registre de Molière.) « [*]Le
Roi
s’étant proposé de donner un divertissement à Mad
us est resté que les noms des personnages, parut dans une fête que le
roi
donna à Madame, à Saint-Germain-en-Laye, au mois
plusieurs divertissements qui avaient déjà été représentés devant le
roi
. » Nous croyons devoir finir cet article par un
t les âmes et les cœurs ; Ensuite, on but à tasse pleine, La santé du
roi
, de la reine*, Et de Monsieur, aussi d’Anjou, De
e française, la mena ces jours passés à Versailles, pour remercier le
roi
de l’honneur qu’il a fait à cette illustre compag
de protecteur, qu’avait feu M. le chancelier. Il fit un compliment au
roi
, à sa manière ordinaire, c’est-à-dire plein d’esp
’on ne crût qu’il s’était servi de cette occasion pour se plaindre au
roi
de la comédie qu’on prétend que M. Molière ait fa
rginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Le
roi
, qui ne veut que des choses extraordinaires dans
; et aucune de celles de Molière ne lui a donné tant de déplaisir. Le
roi
ne lui en dit pas un mot à son souper : tous les
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
roi
, qui n’avait point encore porté son jugement, eut
rtisans, qui tous d’une voix répétaient, tant bien que mal, ce que le
roi
venait de dire à l’avantage de cette pièce. Cet h
unté, sous lequel le fameux Lully représenta plusieurs fois devant le
roi
le rôle du Muphti, et même peu de jours devant sa
et même peu de jours devant sa réception à la charge de secrétaire du
roi
. Voyez la vie de Quinault, à la tête du théâtre d
t d’une même main. Le Carnaval approchait, et les ordres pressants du
roi
, qui voulait en voir plusieurs représentations av
avant que d’être représentée à Paris. Voici ce qu’il en dit. « Si le
roi
n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard
mot pour rire à tout cela pour l’homme de cour et pour le peuple.” Le
roi
n’avait point parlé à la première représentation
. Molière n’en demandait pas davantage, assuré que ce qui plaisait au
roi
était bien reçu des connaisseurs, et assujettissa
a réputation de l’acteur français, le faisait appeler quelquefois. Le
roi
est entouré de tous les cadets de Gascogne qui on
er le battre, et Gros-Guillaume dit : « Cousis, ne bous faschez… » Le
roi
retient Roquelaure en riant aux éclats. Rien de p
à l’Hôtel de Bourgogne une plaisante farce, à laquelle assistèrent le
roi
, la reine et la plupart des princes, seigneurs et
on les exécutait tous les jours pour la taille qu’il fallait payer au
roi
, qui prenait tout ce qu’ils avaient ; et que, aus
sser, puisqu’aussi bien ce ne serait pas pour nous, mais pour ce beau
roi
? Cela fera que j’en boirai encore davantage, et
r Dieu ! j’en boirai dorénavant à six sous pour le moins. Monsieur le
roi
n’en croquera pas de celui-là. Va m’en quérir tou
missaire, l’ayant avisée, lui fait commandement de se lever de par le
roi
, et leur en fait faire l’ouverture. Après plusieu
; mais ils furent mis dehors le jour même, par exprès commandement du
roi
, qui appela les autres sots, disant Sa Majesté qu
1669, Molière publia trois placets successivement adressés par lui au
Roi
, pour obtenir la levée de l’interdiction qui avai
de ces lignes, en tête : « Placet de Molière, comédien, présenté au
Roi
, sur les injures et les calomnies que le curé de
pour lui la survivance de sa charge de tapissier valet de chambre du
Roi
. Il entre au collège ; ses condisciples. — 1642.
re du Roi. Il entre au collège ; ses condisciples. — 1642. Il suit le
Roi
à Narbonne. — 1644. Il étudie le droit à Paris. —
, joués chez le surintendant Fouquet. Sa disgrâce ; fêtes de Vaux. Le
Roi
indique à Molière le caractère du chasseur ; M. d
es de Boileau à Molière. Pension accordée à Molière ; Remerciement au
Roi
. Représentation de La Critique de l’École des fem
Louis XIV en Franche-Comté. Le pauvre homme ! du Tartuffe, est dû au
Roi
. Boursault compose Le Portrait du peintre contre
t marraine de son premier enfant ; mot de Belloc, valet de chambre du
Roi
; Louis XIV fait asseoir Molière à sa table. Repr
. Représentation à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le
Roi
danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce
femme ; il lui pardonne. Scènes de violence de la maison militaire du
Roi
pour l’entrée du théâtre ; présence d’esprit de B
IV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du
Roi
. L’Amour médecin. Motifs de la guerre contre les
endre aux acteurs des masques représentant les traits des médecins du
Roi
; il cherche à se réconcilier avec la Faculté. Ce
e un affreux libelle sous le nom de Molière. Conditions auxquelles le
Roi
lève l’interdiction de la pièce. Première représe
le Parlement de le jouer une seconde fois. Vaines démarches auprès du
Roi
alors en Flandre. Réfutation du prétendu mot de M
ement. Les courtisans se déchaînent contre la pièce. L’approbation du
Roi
change subitement l’opinion de la cour. Le succès
que de Paris s’oppose à son enterrement. Sa femme va s’en plaindre au
Roi
, qu’elle blesse par son langage, mais qui fait né
estiné au métier des siens. L’office de tapissier valet de chambre du
Roi
, dont fut investi son père, comme successeur de N
qualité de survivancier de l’emploi de tapissier valet de chambre du
Roi
, il fut obligé, en 1642, de suivre Louis XIII dan
courage de l’Espagnol, l’audace des mécontents et la pusillanimité du
Roi
: telles furent les scènes pleines de mouvement e
ent fait admettre dans la survivance de tapissier valet de chambre du
Roi
? Revenu à Paris, Poquelin s’abandonna avec ardeu
nna à Molière aucune inquiétude pour la charge qu’il occupait chez le
Roi
. La famille de Molière ne fit pas moins d’efforts
qualité de procureur au Châtelet de Paris, tantôt celle d’huissier du
Roi
ès eaux et forêts. Quelle qu’ait été sa professio
t voter près de 2 millions pour concourir à l’entretien des armées du
Roi
et 60 000 livres pour son compte personnel, il ne
a troupe pour les États que le comte de Bioule, lieutenant général du
Roi
en Languedoc, fut chargé d’ouvrir dans cette vill
ts, a été arrêté qu’il sera notifié par Loyseau, archer des gardes du
Roi
en la prévôté de l’hôtel, de retirer les billets
du premier ministre, le cardinal Mazarin ; la troupe des Comédiens du
Roi
, établie au Marais depuis longues années, et enfi
par le public, non moins aimé de la cour, « particulièrement connu du
Roi
, qui le voyait de bon œil, et qui daignait le fav
commencement de septembre, le recommanda à Monsieur, frère unique du
Roi
. Celui-ci le présenta, connue chef d’une troupe q
oi. Celui-ci le présenta, connue chef d’une troupe qu’il adoptait, au
Roi
et à la Reine mère, et Molière parvint ainsi à êt
s au mois d’octobre 1658, et se donnèrent à Monsieur, frère unique du
Roi
, qui leur accorda l’honneur de sa protection et l
s XIV avait été plus séduit par la pensée d’avoir sa troupe, comme le
Roi
avait la sienne, qu’il n’était pénétré des obliga
raître, devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le
Roi
avait fait dresser dans la salle des gardes du vi
’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
roi
du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté a
rmission de s’établir au théâtre du Petit-Bourbon fut accordée par le
Roi
à la troupe de Molière. Ce théâtre était bâti dan
t pour ses camarades, devenus la Troupe de Monsieur , frère unique du
Roi
, l’attention du public à attirer d’abord, et ensu
du Docteur amoureux » fut déterminante pour enlever l’autorisation du
Roi
. « Il excellait, ajoutent-ils, comme acteur par d
tre en matière comme s’il n’avait jamais fait autre chose : De notre
roi
le frère unique Alla voir un sujet comique En l’h
ic L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la même pièce pour le
Roi
. « M. Béjart, dit La Grange, tomba malade, et ach
s théâtres. Que l’on mette dans la balance d’un côté une fille de nos
rois
, protectrice des Cotin, d’illustres apôtres de la
nir la levée de cette interdiction, faire appel à la bienveillance du
Roi
. Louis XIV était depuis plus de trois mois aux Py
sceaux. Madame Sanguin était la femme du maître d’hôtel ordinaire du
Roi
, et si le grand Condé, qui envoyait la comédie ch
t, à qui chaque veuvage avait valu une élévation nouvelle, veuve d’un
roi
, n’avait plus à s’unir qu’à son Dieu. Toutefois,
au, bourgeoise riche et renommée pour la vivacité de ses saillies. Le
Roi
, l’apercevant un jour à son cercle et voulant met
dans la bouche d’une femme, ait en aucune façon choqué la cour et le
Roi
, et les ait empêchés d’applaudir à la repartie.
Molier, chef de la Troupe des Comédiens de Monsieur , frère unique du
Roi
. Il justifie auprès de lui son procédé en allégu
mmença à être démoli par M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du
Roi
, sans en avertir la troupe, qui se trouva fort su
trouva fort surprise de demeurer sans théâtre. On alla se plaindre au
Roi
, à qui M. de Ratabon dit que la place de la salle
que les dedans de la salle, qui avaient été faits pour les ballets du
Roi
, appartenant à Sa Majesté, il n’avait pas cru qu’
t apparente41. Cependant la troupe, qui avait le bonheur de plaire au
Roi
, fut gratifiée par Sa Majesté de la salle du Pala
nça quelques jours après à faire travailler au théâtre, et demanda au
Roi
le don et la permission de faire emporter les log
à la réserve des décorations, que le sieur de Vigarani, machiniste du
Roi
, nouvellement arrivé à Paris, se réserva, sous pr
upe subsiste, qu’elle s’établit au Palais-Royal avec la protection du
Roi
et de Monsieur. » Pendant cette suspension de pl
t six fois au palais du Louvre et à Vincennes42, et la munificence du
Roi
, comme la rémunération privée, les indemnisèrent
ce venait d’épouser ; le 13, dans le jour, à Fontainebleau, devant le
Roi
et la Reine, et le soir chez la surintendante. Pu
rains s’accordent à vanter la magnificence de la réception que fit au
Roi
et à toute sa cour ce Mécène financier qui avait,
son jour ce titre à la direction des affaires, il voulut recevoir son
roi
dans une fête qui étalât à ses yeux tous les bril
levée, il parut sur le théâtre en habit de ville, et, s’adressant au
Roi
avec le visage d’un homme surpris, fit des excuse
urintendant, qui avait cherché par son influence à balancer auprès du
Roi
le crédit de Mazarin, délivré par la mort de ce p
ndres faiblesses, était attachée à la maison de Madame, belle-sœur du
Roi
. La douceur de ses mœurs, la modestie de son cara
me, qui fit goûter à ce prince le bonheur si doux et si peu connu des
rois
d’être aimé pour soi-même. Rencontrant un jour da
omme, se troubla, se retira outrée, et alla le soir même instruire le
Roi
de l’indiscrète félicitation de Fouquet et des pr
ins, les tourments qui agitaient quelques spectateurs des Fâcheux. Le
Roi
, cependant, malgré son trouble intérieur, eut ass
e scène fut faite et apprise en moins de vingt-quatre heures. » Et le
Roi
eut la satisfaction, à la représentation de cette
peut rendre à la société, seconda dans cette pièce les efforts de son
roi
pour abolir la barbare coutume du duel. Les édits
l’ode qu’elle lui avait inspirée l’année précédente sur le mariage du
Roi
. On ne dit pas que Racine ait été ingrat envers l
t. « En ce même temps, dit La Grange, M. de Molière a reçu pension du
Roi
en qualité de bel esprit, et a été couché sur l’é
r, fut, en même temps que l’expression de sa reconnaissance envers le
Roi
, sa première vengeance contre certains courtisans
Sans être pourtant adversaire De ceux qui sont d’avis contraire. Le
Roi
n’y mettait pas autant de ménagement, car la pièc
u’avec La Critique, et qui avait besoin, pour protéger sa défense, du
Roi
et de sa cour, se vit ainsi conduit à interrompre
cet état fut d’abord tenu secret, et la Gazette du 2 juin parlait du
Roi
de manière à donner le change. Molière ne crut do
ère : « Retiré par M. Du Croisy pour la neuvaine des Capucins pour le
Roi
, sept livres. » Mais « le lundi ixe juillet, dit
. » Mais « le lundi ixe juillet, dit La Grange dans son Registre, le
Roi
nous honora de sa présence en public ». Et pour c
ux ne furent pas ouverts, que le premier gentilhomme de la chambre du
Roi
disposa de la salle et que la troupe eu fut récom
son habit, en répétant : « Tarte à la crème ! Tarte à la crème ! » Le
Roi
ne tarda pas à être instruit de ce mauvais traite
idicule, dont les jugements sont sans appel. Mais en attendant que le
Roi
fût obéi, La Critique fut achevée d’imprimer le 7
des assistants un rire qui, bien que retenu, n’avait point échappé au
Roi
; lorsque l’évêque fut sorti, il voulut en savoir
ts recherché que le conteur faisait passer sur la table du prélat, le
Roi
s’écriait : Le pauvre homme ! et chaque fois il
plus inattendu, le plus nouveau pour elle. Huit jours auparavant, le
Roi
, suivant l’expression de Molière, « lui avait com
s’était jamais fait et ne se fera jamais de nouveau en présence d’un
Roi
tout-puissant, commandant le respect et faisant s
nt le respect et faisant si rigoureusement observer l’étiquette. « Le
Roi
ne doit venir de deux heures », dit Molière au co
is après avoir bien eu le soin de répéter par trois fois que c’est le
Roi
qui lui a ordonné de se venger, il se venge encor
sanglante la scène ? AMARANTE. Dans une tragédie, un prince meurt, un
roi
. DORANTE. « Nous sommes tous mortels, et chacun e
nt à lui être prodigués de toutes parts, mais particulièrement par le
Roi
, les princes et les hauts fonctionnaires. Le maré
de prendre contre lui le rôle infâme de calomniateur : il présenta au
Roi
une requête dans laquelle il l’accusait d’avoir é
avait été présentée vers la fin de 1663, et le 28 février suivant le
Roi
et la duchesse d’Orléans firent à l’accusé l’insi
t un Louis XIV pour que la France pût s’enorgueillir d’un Molière. Ce
Roi
, qui savait si bien confondre les ennemis de notr
nfrères, les valets de chambre de service, refuser de faire le lit du
Roi
avec Molière, dit à ce dernier : « Monsieur de Mo
r de Molière, voulez-vous bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
Roi
avec vous ? » On verra par le trait suivant que L
ous à cette table, et qu’on me serve mon “en cas de nuit”. » Alors le
Roi
, découpant la volaille et invitant Molière à s’as
antes et les plus favorisées de la cour. « Vous me voyez, leur dit le
Roi
, occupé de faire manger Molière, que mes officier
r suivant. Les plus grands seigneurs figurèrent dans le ballet, et le
Roi
lui-même y dansa un rôle d’Égyptien. Il aimait pa
ns y songer, l’interprète du sentiment pénible que cette faiblesse du
Roi
faisait éprouver à la France. Il fit dire par Nar
i dans la cérémonie dont il avait fait la musique, les secrétaires du
Roi
refusèrent pour ce motif de le recevoir dans leur
r confrère un maître baladin. — S’il fallait pour faire votre cour au
Roi
, répondit Lulli au ministre, faire pis que moi, v
ais cette machine étonnante lui causa une surprise mêlée d’effroi. Le
Roi
, pour détruire cette impression, ordonna qu’on l’
exposa tout le tort que lui causait la divulgation de son secret. Le
Roi
, touché de sa position, l’autorisa à établir à Pa
ues, le 30 avril, « la troupe, dit La Grange, est partie par ordre du
Roi
pour Versailles, et y a séjourné jusqu’au xxiie
une journée des fêtes données à Versailles au mois de mai 1664 par le
Roi
à la Reine et à la Reine mère, selon l’histoire ;
ssante ». Le mardi 13, on joua la comédie du Mariage forcé, « puis le
Roi
prit le chemin de Fontainebleau le mercredi xive
à se produire. Laissa-t-il ses camarades à Versailles et suivit-il le
Roi
à Fontainebleau pour essayer de conjurer l’orage
lière, Dont la Muse n’est point ânière, Avait fait quelque plainte au
Roi
, Sans m’expliquer trop bien pourquoi, Sinon que s
r, était loin d’interdire aussi définitivement toute espérance : « Le
Roi
connut tant de conformité entre ceux qu’une vérit
« Le Roy glorieux au monde, ou Louis XIV le plus glorieux de tous les
rois
du monde », panégyrique où il félicitait ce princ
ère, informé que cet odieux et perfide pamphlet avait été présenté au
Roi
, lui adressa un placet, le premier de ceux qui so
ais, ajoute Molière, malgré cette glorieuse déclaration du plus grand
roi
du monde et du plus éclairé, malgré l’approbation
ui préludait par les comédiennes pour s’élever bientôt aux filles des
rois
. Ce commerce dura quelque temps ; mais d’obligean
es instantes sollicitations de ses camarades, avait réclamé auprès du
Roi
contre le privilège abusif dont les mousquetaires
s vivement les torts qu’ils s’étaient donnés en violant les ordres du
Roi
. Ils sentirent la justesse de ses observations, o
erver que, puisqu’ils l’avaient poussé à demander cet ordre et que le
Roi
avait daigné le leur accorder, ils en devaient su
t pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la maison du
Roi
qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour le
croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de servir le
Roi
dussent favoriser ces misérables contre eux ; que
t. Mais Grimarest a prétendu à tort que depuis ce moment la maison du
Roi
n’entra plus à la comédie sans payer. Le même abu
dien Molière, qui les avait faits. C’était un fort bel esprit, que le
Roi
même honorait de son estime, et dont toute la ter
is de septembre suivant à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, devant le
Roi
, la Reine et la Reine mère. Deux mois après, le p
ise”, placée au milieu de l’assemblée ». C’était une vengeance que le
Roi
lui permettait d’exercer ; mais elle ne suffisait
acteurs qui la composaient prirent dès lors le titre de Comédiens du
Roi
: noble réponse aux lâches efforts que la cabale
ès vint inaugurer ce titre nouveau. Demandé pour un divertissement du
Roi
, L’Amour médecin fut, en cinq jours, proposé, fai
s du métier, le spirituel Guy Patin, Daquin, attaché à la personne du
Roi
par la faveur de madame de Montespan, et congédié
nous a fait la grâce de tuer le cardinal. » Le quatrième médecin du
Roi
, Esprit, était également partisan du vin émétique
que gloire. « Il peut faire entendre, disait-il, que la présence du
Roi
a déshonoré le fleuve. » Boileau ne se rendit poi
artuffe. Ils se trouvaient un jour ensemble à Versailles, au dîner du
Roi
, quand le prince dit à son valet de chambre : « V
précier ; et une circonstance qui les honore, c’est qu’à l’exemple du
Roi
ils foulèrent aux pieds le préjugé qui faisait pe
: « Montfleury a fait une requête contre Molière, et l’a présentée au
Roi
. Il accuse Molière d’avoir épousé sa propre fille
qu’il eut laissé expirer le terme que devait imposer aux Comédiens du
Roi
l’étiquette, d’accord pour lui avec la reconnaiss
èrent s’y hasarder, et ces personnes furent fort mal reçues. Enfin le
Roi
voulut voir Le Misanthrope ; et les frayeurs de M
ns attendre, pour exécuter ce projet, que la représentation devant le
Roi
eût eu lieu. Il s’enrôla immédiatement après dans
vait été composée que pour offrir des Turcs et des Maures aux yeux du
Roi
. Où est le temps où de semblables caprices enfant
rée au théâtre du Palais-Royal que le 25 février suivant, et reçut du
Roi
, pour cette absence, deux années de la pension qu
in est ce rare ouvrage Qu’il ne se sent point de son âge, Et que d’un
roi
des plus mal nés, D’un héros qui saigne du nez, I
y manifeste, Et chacun, selon son emploi, Se montre digne d’être au
Roi
. Bref, les acteurs et les actrices De plus d’un s
ilien, que Molière, Avec sa charmante manière, Mêla dans le Ballet du
Roi
, Et qu’on admire, sur ma foi. …………………………… Et lui,
s soins à maintenir la religion, Molière travaille à la détruire ; le
Roi
abat la tempête de l’hérésie, et Molière élève de
, œuvre d’un curé de Paris, qui n’avait pas craint de le présenter au
Roi
. On ignorait jusqu’ici le nom de ce curé, sa paro
re la permission que son premier placet n’avait pu encore arracher au
Roi
. Ce prince sentait qu’il ne pouvait s’opposer plu
tit avec résignation à tout ce que demandait la conscience timorée du
Roi
. Sa pièce fut appelée L’Imposteur, son principal
ère et La Grange, partirent de Paris en poste pour aller présenter au
Roi
, qui se trouvait alors au siège de Lille, le seco
aire défendre ; néanmoins les comédiens eurent assez d’amis auprès du
Roi
pour la faire réhabiliter. Celui qui fit l’annonc
ble piété fût blessée par une représentation si scandaleuse et que le
Roi
même avait ci-devant très expressément défendue ;
és. On le vit au contraire solliciter sans relâche des permissions du
Roi
dans des placets qui respiraient une noble fermet
ral, et démontre qu’elle ne peut sortir que du cerveau d’un ennemi du
Roi
. Il faudrait être bien obstiné pour ne pas se ren
’arguments semblables : En fidèle sujet il (Tartuffe) va trouver son
Roi
, Et l’instruit d’un secret qui le tire de peine :
ène, Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison Fait commander au
Roi
qu’on le mène en prison ; Et, contre son devoir,
on est bien digne de toi, Et que tu connais mal le cœur d’un si grand
Roi
! C’est ainsi que les ennemis de Molière se part
ublier une seconde qu’il fit précéder des trois Placets de Molière au
Roi
. Le 6 octobre, Chambord retentit des applaudissem
e la cour. Mais cette réussite était inévitable ; ce succès de par le
Roi
ne fascina point les yeux de notre auteur, et ne
t un ouvrage dont l’idée première appartenait eu quelque sorte à leur
Roi
, outre le plaisir plus libre que leur devait caus
se dut se reconnaître dans le caractère d’Ériphile, qui préfère à des
rois
dont elle est recherchée un simple gentilhomme. O
e allusion ? Rien n’est plus douteux. Il est naturel de croire que le
Roi
dit à l’auteur de faire une comédie où deux princ
fut que le jeudi 18 décembre 1670, que cette défense fut faite par le
Roi
à la princesse, ainsi que le constatent les annal
de cour dont il avait à confondre l’orgueil.Benserade, chargé par le
Roi
de la composition du Ballet des Muses, s’était vu
ins, inséra dans le premier intermède des Amants magnifiques, pour le
Roi
, qui représentait Neptune, des vers tout à fait d
la France avait de plus éminent. L’impénétrable impassibilité que le
Roi
conserva pendant la représentation, et la crainte
t auxquels le rôle de Dorante en fournissait même de nouveaux, que le
Roi
partageait leur sentiment sur la pièce ; alors il
désespéré de ce concert de diatribes, mais plus encore du silence du
Roi
, renfermé dans sa chambre, dont il n’osait sortir
. La seconde représentation fut aussi calme que la première ; mais le
Roi
dit à Molière après le spectacle : « Je ne vous a
Siam, et les épreuves subies si patiemment par l’aspirant « Écran du
Roi
», justifient complètement la cérémonie du muphti
ons déjà eu occasion de parler, joua d’original le rôle de Nicole. Le
Roi
, auquel elle n’avait pas eu le bonheur de plaire,
nations, et de Louis XIV la permission de retourner dans son pays. Le
Roi
la lui donna, mais en le faisant prévenir qu’il n
on de la compagnie de représenter Psyché, qui avait été faite pour le
Roi
l’hiver dernier et représentée sur le grand théât
nages, un divertissement intitulé Le Ballet des ballets, donné par le
Roi
lors de l’arrivée à Paris de la princesse de Bavi
n, qui avait sollicité et obtenu, le 14 avril 1672, une ordonnance du
Roi
portant défense à tous autres spectacles qu’à l’A
eussent jamais pensé ; que je suis sur le point de faire entendre, au
Roi
et au public, un genre de musique tout particulie
e de ses pièces de machines, puisque je ne fais la musique auprès des
Rois
que pour ma gloire et pour mes amis, sans intérêt
eût mérité des autels ? »Elle alla à Versailles se jeter aux pieds du
Roi
, et se plaindre de l’injure qu’on faisait à la mé
cusation de jansénisme dont il croyait qu’on l’avait chargé auprès du
Roi
. Ce contretemps acheva de tout gâter. Le prince l
rs sujets, mademoiselle Molière fut obligée de recourir aux bontés du
Roi
, qui, par égard pour le nom qu’elle portait, auto
is, qu’une société de comédiens français sous le titre de « Troupe du
Roi
». Molière mourut âgé de cinquante et un ans un m
utant plus de raison que son service de valet de chambre tapissier du
Roi
et la direction de sa troupe ne devaient lui lais
son jeu. La Grange nous apprend que, dès son début à Paris, devant le
Roi
, dans le rôle du Docteur amoureux, « la manière d
our suffire à la fois aux plaisirs des habitués de leur théâtre, d’un
roi
magnifique qui les appelait à toutes ses fêtes, d
oupe étaient de plus payés dans toutes les occasions où le service du
Roi
les réclamait en dehors de Paris. Enfin la munifi
on siècle. « Sire, c’est Molière. — Je ne le croyais pas, répondit le
roi
; mais vous vous y connaissez mieux que moi. » La
t « Catherine-Marguerite Mignard, fille de Pierre Mignard, peintre du
Roi
». 9. Turlupinade. 10. Élomire, anagramme de
n représentée ; Paris, Jean Ribou, 1660, in-12.) 37. Le privilège du
Roi
accordé à Guillaume de Luyne était du 19 janvier.
faire travailler à aucun nouveau bâtiment sans permission expresse du
Roi
, scellée du grand sceau, sous peine de 10 000 liv
Éminence M. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le
Roi
vit la comédie incognito, debout, appuyé sur le d
pe de trois mille livres. » La Grange ajoute en marge : « Nota que le
Roi
vit la comédie incognito, et qu’il rentrait de te
du 9, avait manifesté un étonnement non moins grand pour un voyage du
Roi
à Dunkerque, aller et retour, dont les deux fois
is la Gazette nous prouve que l’exactitude est du côté du premier. Le
Roi
et la cour n’arrivèrent de Vincennes à Versailles
ais sans quantième : « Les Suisses iront dimanche à Notre-Dame, et le
Roi
a demandé la comédie pour eux à Molière ; sur quo
andre VII, envoyé par la cour de Rome pour les excuses exigées par le
Roi
à la suite de l’insulte faite au duc de Créquy, s
pour l’impression de deux pièces de théâtre : l’une intitulée Arsace,
roi
des Parthes, tragédie composée par le sieur de Pr
tion à la Cour au 16 ; le manuscrit intitulé Journal des Bienfaits du
Roi
(tome I, 1661-70, septembre 1665) la fixe au 15.
si faible, La Nymphe de la Seine, sur la liste soumise par Colbert au
Roi
, pour une pension de 800 livres : chiffre énorme,
s comédiens ». (Journal du sieur de Catheux, gentilhomme ordinaire du
Roi
, touchant les Moscovites arrivés en France en l’a
site, usage bien près d’être abandonné par la troupe des Comédiens du
Roi
, que la noblesse de son nouveau titre obligeait s
au Luxembourg. Elle ne se déplaça plus ensuite que pour aller chez le
Roi
et chez Monsieur. 77. Voir précédemment, page 54
rt. — Archives de l’Empire, Registres du Secrétariat de la maison du
Roi
. Imprimé par M. Depping, t. IV, p. 571 de la Corr
so du feuillet 88 de l’ancien Registre du secrétariat de la maison du
Roi
, E. 3345 (fº 88 verso), devenu O 1er, deux formul
Marais, l’autre pour faire venir un capucin prêcher l’avent devant le
Roi
, conçus tous les deux à peu près dans les mêmes t
que / Qu’il semble avoir, en bonne foi, / Été grand ministre ou grand
roi
. » b. [NdE] Citation très largement remaniée pa
ssitôt qu’il apprit la fâcheuse aventure survenue à ses comédiens, le
roi
négocia pour obtenir leur délivrance, et il l’obt
er leurs comédies dans la salle des États à Blois ; et leur permit le
roi
de prendre demi-teston de tous ceux qui les viend
il manqua totalement son but. Le Tiers-État refusa inflexiblement au
roi
qui l’avait régalé de ces divertissements imprévu
s Gelosi présentèrent les lettres patentes qu’ils avaient obtenues du
roi
. La cour refusa de recevoir ces lettres et défend
e mois de septembre à jouer leurs comédies, « par jussion expresse du
roi
, dit l’Estoile, la corruption de ce temps étant t
e les farceurs, bouffons, p… et mignons avaient tout crédit auprès du
roi
». Ils s’en allèrent à l’automne et rentrèrent en
’artillerie ? LE CAPITAINE. Je vous dis qu’elle mit au monde un petit
roi
sur un trône, avec le sceptre et la couronne, et
Rien. LE PÉDANT. Fuit monstrum in natura, s’il en est ainsi. Et du
roi
, de la reine et du trésorier qu’advint-il ? LE CA
un bouclier ; et, tirant Durandal du fourreau, je la dirigeai vers le
roi
qui s’avançait pour me frapper ; d’un coup, je fe
squ’aux abîmes où Neptune fut frappé de stupeur. Pluton trembla et le
roi
s’engloutit. Je retirai ma lame, l’essuyai et la
nt quelque peine à faire ses frais, si elle n’avait été à la solde du
roi
. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, à qui les
s Gelosi) vint à Paris. L’Arlequin de cette troupe voulait engager le
roi
à lui faire présent d’une chaîne d’or, avec une m
ille. Il imagina de faire un livre, de l’imprimer et de l’adresser au
roi
. Ce livre contient soixante et dix pages. À la pr
e de Conti, & amena sa Troupe à Paris : Monsieur, frere unique du
Roi
, lui accorda sa protection, eut la bonté de le pr
ue du Roi, lui accorda sa protection, eut la bonté de le presenter au
Roi
& à la Reine sa mere, & permit à sa Troup
e du petit Bourbon, & peu de tems après celui du Palais Royal. Le
Roi
content de Moliere & des Spectacles qu’il fai
es Comédiens, & leur accorda une pension de sept mille livres. Le
Roi
donna aussi en 1663. une pension particuliere de
e exerçoit toûjours sa Charge de Tapissier Valet-de-Chambre, & le
Roi
le gracieusoit en toute occasion. Voici un trait
très-jolis Vers. Un jour que Moliere se presenta pour faire le lit du
Roi
, R*** aussi Valet-de-Chambre de Sa Majesté, qui d
r de Moliere, vous voulez bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
Roi
avec vous ? Cette aventure vint aux oreilles du R
e faire le lit du Roi avec vous ? Cette aventure vint aux oreilles du
Roi
, qui fut très-mécontent du procedé de R***, &
Chapelle, Bernier, Fourcroi. Outre la pension de mille livres que le
Roi
donnoit à Moliere, il lui faisoit encore de tems-
, Comédie en Vers, trois Actes, précedez d’un Prologue à la gloire du
Roi
, 1661. VIII. L’Ecole des Femmes, Comédie en Vers,
ôme du Val-de-Grace sur la Peinture, dont Mignard, premier Peintre du
Roi
, a decoré le Dôme du Chœur de cette superbe Eglis
iéme année de son âge. Sa mort affligea Paris & la Cour, & le
Roi
même en parut fort touché. Ce ne fut pas sans dif
recevoir ses Sacremens. M. de Harlay, Archevêque de Paris, auquel le
Roi
fit écrire à ce sujet, ordonna que le corps de Mo
qui, lui ayant accordé sa protection, eut la bonté de le présenter au
roi
et à la reine mère. Ces comédiens eurent l’honneu
ue l’envie qu’ils avaient d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
roi
du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté a
t le Maître d’école, qui étaient entièrement dans le goût italien. Le
roi
parut satisfait du compliment de Molière, qui l’a
t qu’elle s’établit à Paris ; et pour faciliter cet établissement, le
roi
eut la bonté de donner le Petit-Bourbon55 à ces c
seur qu’il introduit sur la scène est M. de Soyecourt ; que ce fut le
roi
qui lui donna ce sujet en sortant de la première
e l’ayant versifiée, en fit la plus belle scène de ses Fâcheux, et le
roi
prit beaucoup de plaisir à la voir représenter57.
Impromptu de Versailles, qui fut joué pour la première fois devant le
roi
le 14 d’octobre 1663, et à Paris le 4 de novembre
eut point de part à cette critique ; elle est de M. de Subligny65. Le
roi
connaissant le mérite de Molière, et l’attachemen
lle livres. On voit dans ses ouvrages le remerciement qu’il en fit au
roi
. Ce bienfait assura Molière dans son travail ; il
La Princesse d’Élide, qui fut représentée dans une grande fête que le
roi
donna aux reines et à toute sa cour au mois de ma
is le Mariage forcé, qui fut représenté le dernier jour de la fête du
roi
, n’eut pas le même sort chez le courtisan. Est-ce
la comédie de l’Amour médecin, dont il fit un divertissement pour le
roi
, le 15 septembre 1665, et qu’il représenta à Pari
remarques, que M. de Mauvilain et lui, étant à Versailles au dîner du
roi
, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre mé
isième placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au
roi
un canonicat de Vincennes pour le fils de ce méde
vingt mille livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au
roi
; Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’inven
au : mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
roi
ordonna sur-le-champ que l’on ouvrît le corps de
vez pour moi. — Hé bien ! lui dit Molière, c’est une chose faite ; le
roi
vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la
’il le retenait. « Comment voulez-vous que je fasse ? lui dit-il ; le
roi
veut que je le retire de votre troupe ; voilà son
is sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. Baron ? Le
roi
se plaisait tellement aux divertissements fréquen
pension de sept mille livres74. Elle prit alors le titre de troupe du
roi
, qu’elle a toujours conservé depuis ; et elle éta
réputation qu’il s’était acquise, et pour répondre aux bontés que le
roi
avait pour lui. Il consultait ses amis ; il exami
nt rentrer chez Molière. En effet, il eut la hardiesse de demander au
roi
à Saint-Germain la permission de se retirer ; et,
épondrait au bien qu’il lui faisait, il lui envoya un nouvel ordre du
roi
, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre
nvoyer sa femme et ses enfants ; et quelque temps après il demanda au
roi
la permission de se retirer en son pays. Sa Majes
, qui ne comptait pas de revenir, ne fit aucune attention à ce que le
roi
lui avait dit : il avait de quoi se passer du thé
ce, pour se délivrer de la triste situation où il était en Italie. Le
roi
eut la bonté de lui permettre de revenir. Son ret
naissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au
roi
. Les mousquetaires, les gardes du corps, les gend
qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la comédie sans payer. Le
roi
le lui accorda. Mais ces messieurs ne trouvèrent
ma leur fureur. Molière leur parla aussi très vivement sur l’ordre du
roi
; de sorte que, réfléchissant sur la faute qu’ils
donné de repos, dit Molière à l’assemblée, que je n’aie importuné le
roi
pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doi
ns à faire. Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du
roi
, tant il appréhendait une seconde rumeur. Plusieu
lière, qui était ferme dans ses résolutions, leur dit que, puisque le
roi
avait daigné leur accorder cet ordre, il fallait
Ce dessein ne plut nullement à Hubert, qui tremblait encore. Quand le
roi
fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna a
nt pour eux ni pour les autres personnes qui composaient la maison du
roi
, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour l
croyait pas que des gentilshommes qui avaient l’honneur de servir le
roi
dussent favoriser ces misérables contre les coméd
ffet que Molière s’était promis ; et depuis ce temps-là, la maison du
roi
n’est point entrée à la comédie sans payer. Quelq
chement inviolable qu’il avait pour sa troupe et pour les plaisirs du
roi
, il aurait tout quitté pour vivre dans une molles
e manière qu’il n’avait plus de satisfaction que par l’estime dont le
roi
l’honorait, et du côté de ses amis ; il en avait
les gens austères se révoltèrent contre cette pièce. On représenta au
roi
qu’il était de conséquence que le ridicule de l’h
estique des familles. Enfin ceux qui faisaient ces représentations au
roi
donnèrent de bonnes raisons, puisque Sa Majesté j
ce que le public n’est pas docile. Cependant Molière rendit compte au
roi
des bonnes intentions qu’il avait eues en travail
sur le théâtre100. Au mois de décembre de la même année, il donna au
roi
le divertissement des deux premiers actes d’une p
que Molière allait leur donner sur le théâtre malgré les défenses du
roi
. Rien ne leur paraissait plus effronté, rien plus
de la part des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du
roi
. Les comédiens firent aussitôt éteindre les lumiè
’argent à tout le monde. Cette défense était judicieuse, parce que le
roi
était alors en Flandre ; et l’on devait présumer
s obligé de s’en rapporter à lui. Au contraire, après les défenses du
roi
on pouvait prendre pour une témérité la hardiesse
poste sur-le-champ La Thorillière et La Grange pour aller demander au
roi
la protection de Sa Majesté dans une si fâcheuse
de temps qu’il en fallut aux deux comédiens pour apporter l’ordre du
roi
, qui voulait qu’on jouât le Tartuffe. Le lecteur
ien, sans que je lui en fasse la description, quel plaisir l’ordre du
roi
apporta dans la troupe, et parmi les personnes de
lque succès qu’eût le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du
roi
, cependant la Femme juge et partie de Montfleury
entraîner au spectacle, sans que la pièce soit bonne. La bonté que le
roi
eut de permettre que le Tartuffe fût représenté,
ieur, dit Baron, M. de Molière est en de bonnes mains ; depuis que le
roi
a eu la bonté de donner un canonicat au fils de s
que cela à faire. Mais si vous étiez, comme moi, occupé de plaire au
roi
, et si vous aviez quarante ou cinquante personnes
mois de septembre de l’année 1669, et à Paris un mois après 113. Le
roi
s’étant proposé de donner un divertissement à sa
; et aucune de celles de Molière ne lui a donné tant de déplaisir.Le
roi
ne lui en dit pas un mot à son souper ; et tous l
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
roi
, qui n’avait point encore porté son jugement, eut
rtisans, qui tout d’une voix répétaient, tant bien que mal, ce que le
roi
venait de dire à l’avantage de cette pièce. « Cet
j’ose me prévaloir d’une occasion si peu considérable par rapport au
roi
, on ne peut trop admirer son heureux discernement
ion de les faire, s’y rendit en foule, et les vit avec plaisir. Si le
roi
n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard
ot pour rire à tout cela pour l’homme de cour et pour le peuple. » Le
roi
n’avait point parlé à la première représentation
. Molière n’en demandait pas davantage, assuré que ce qui plaisait au
roi
était bien reçu des connaisseurs, et assujettissa
donc de faire des vers du goût de ceux de Benserade, à la louange du
roi
, qui représentait Neptune dans une fête. Il ne s’
s vite, mais il n’était pas fâché qu’on le crût expéditif. Lorsque le
roi
lui demanda un divertissement, et qu’il donna Psy
qui était de lui, dans cette pièce, ne fût fait ensuite des ordres du
roi
; mais je sais qu’il était travaillé un an et dem
ssitôt que Molière fut mort, Baron fut à Saint-Germain en informer le
roi
; Sa Majesté en fut touchée, et daigna le témoign
s expressions. Il avait un attachement inviolable pour la personne du
roi
; il était toujours occupé de plaire à Sa Majesté
u public, à l’avantage de cet auteur. L’estime, les bienfaits dont le
roi
l’a toujours honoré, les personnes avec qui il av
sa vie n’était pas en sûreté, et sur-le-champ il revint en France. Le
roi
, informé de la bonne volonté dont il avait donné
ouant d’original le rôle d’Alain dans l’Ecole des Femmes, fit dire au
roi
, qui était charmé de son jeu, « Cet homme-là fera
d’être placé ici. En l’année 1678, ce comédien, étant à la chasse du
roi
à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec
garde, il mit ce furieux animal hors d’état de se faire craindre. Le
roi
eut la bonté de lui demander s’il n’était point b
at : il disait qu’un comédien était un homme nourri dans le giron des
rois
. « J’ai lu, disait-il, toutes les histoires ancie
par deux acteurs français et quatre italiens, à Vincennes, devant le
roi
et toute la cour, où Gros-René fit un rôle. Voici
e, parent de Joseph du Landas, sieur du Pin, comédien de la troupe du
roi
. Mademoiselle du Croisy a joué la comédie, mais p
vec une grande satisfaction des auditeurs, dans la nouvelle troupe du
roi
. Un contemporain a dit de lui : « Quoique sa tail
celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture de la troupe du
roi
(le dimanche 9 juillet 1673), était dans la derni
en annonçant les changements arrivés dans la troupe des comédiens du
roi
, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert. « Cet acte
nder à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe de Molière. Le
roi
, surpris de cette demande, lui donna quelque temp
chargea d’aller avec La Grange, son camarade, présenter un placet au
roi
, dans son camp devant la ville de Lille en Flandr
les yeux extrêmement beaux, et jouait admirablement bien les rôles de
rois
et de paysans. Cependant on remarquait un défaut
oiselle Beauval se répandit jusqu’à Paris. Molière obtint un ordre du
roi
pour faire passer cette actrice dans sa troupe du
le passage, d’autant qu’il sert à la suite de cet article. Ainsi le
roi
va à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Ave
té certaine. Mademoiselle Beauval n’eut pas le bonheur de plaire au
roi
à Chambord ; Sa Majesté s’en expliqua à Molière,
e Nicole) à une autre actrice. Molière représenta respectueusement au
roi
que, la pièce devant être jouée dans peu de jours
ait fait pour elle, et le joua si excellemment, qu’après la pièce, le
roi
dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Cepe
t les deux victimes qu’il conduisait à l’échafaud. Toujours auprès du
roi
, Molière fut témoin de l’imprudence du favori, du
ques. Les plus grands seigneurs étaient eux-mêmes domestiques chez le
roi
. 49. Grimarest oublie ici un fait qui a pu influ
0, p. 55.) 51. Ce début eut lieu le 24 octobre sur un théâtre que le
roi
avait fait dresser dans la salle des gardes du vi
frotta le visage contre ses boutons, et lui mis le visage en sang. Le
roi
, qui vit Molière le même jour, apprit la chose av
les manières ; il était fort aimé de la cour, et particulièrement du
roi
. De Visé a dit de lui : « Il paraît véritablement
à M. Le Vasseur, a fait une requête contre Molière, et l’a donnée au
roi
: il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir
couper la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un
roi
de théâtre, comme moi, se ferait tuer avec une ja
anges réclamations. Le libelliste Rochemont avait appelé la colère du
roi
sur cet ouvrage ; intéressant la religion dans ce
Déjà depuis deux ans Molière recevait une pension de 1,000 fr. que le
roi
lui avait accordée après le succès de l’École des
ef-d’œuvre. 75. Quoique comédien, Molière faisait toujours auprès du
roi
son service de valet de chambre. Cette double fon
nous allons rapporter. Un jour, s’étant présenté pour faire le lit du
roi
, un autre valet de chambre, qui devait le faire a
r de Molière, voulez-vous bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
roi
avec vous ? » Louis XIV, instruit de l’affront qu
la table du contrôleur de la bouche avec Molière, valet de chambre du
roi
, parce qu’il jouait la comédie, cet homme célèbre
. (Tous les services de prévoyance s’appelaient des en cas.) Alors le
roi
coupant sa volaille, et ayant ordonné à Molière d
quantes et les plus favorisées de la cour. Vous me voyez, leur dit le
roi
, occupé à faire manger Molière, que mes valets de
on règne : Boileau nomma Molière. Je ne le croyais pas, poursuivit le
roi
, mais vous vous y connaissez mieux que moi. Ce mo
olière, pour s’en venger d’une manière nouvelle, fit des vers pour le
roi
, représentant Neptune et le soleil, d’un style fo
ue Molière fut mort, sa femme alla à Versailles se jeter aux pieds du
roi
pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à l
éfendu qu’on l’inhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour en disant au
roi
que, si son mari était criminel, ses crimes avaie
hargé auprès de Sa Majesté. Ce contre-temps acheva de tout gâter : le
roi
les renvoya brusquement l’un et l’autre, en disan
l’archevêque. » (Cizeron-Rival, pages 23 et 24.) Ajoutons ici que le
roi
fit donner au prélat les ordres nécessaires pour
aptiste Pocquelin de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du
roi
, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son ab
1620. Il était fils et petit-fils de valets de chambre-tapissiers du
roi
; sa mère, fille aussi de tapissiersa, s’appelait
sein de le fixer, il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au
roi
et à la reine mère. Dès le 24 octobre de la même
s gardes du Vieux Louvre. À la fin de la pièce, Molière ayant fait au
roi
un remerciement, dans lequel il sut adroitement l
*]La Cour avait tellement goûté le jeu de ces nouveaux acteurs que le
roi
leur permis de s’établir à Paris, sous le titre d
t pour M. Molière une occasion nouvelle d’avoir recours aux bontés du
roi
, qui lui accorda la salle du Palais-Royal, où M.
s esprits, son exercice de la comédie ne l’empêchait pas de servir le
roi
dans sa charge de valet de chambre, où il se rend
it ses comédies était si souvent employée pour les divertissements du
roi
qu’au mois d’août 1665, Sa Majesté trouva à propo
esse Royale s’applaudit du choix qu’elle avait fait d’eux, puisque le
roi
les trouvait capables de contribuer à ses plaisir
n estime. « La troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du
roi
, qu’elle a toujours retenu jusqu’à sa jonction qu
nua de donner plusieurs pièces de théâtres, tant pour les plaisirs du
roi
que pour les divertissements du public, et s’acqu
travailler avec une très grande précipitation, soit par les ordres du
roi
, soit par la nécessité des affaires de sa troupe,
uêter à Paris pendant le Carême, et qu’il avait retiré chez lui. « Le
roi
, touché de la perte d’un si grand homme, et voula
uter. Uniquement rempli du désir d’exécuter promptement les ordres du
roi
, il ne songeait qu’à répondre, au moins par son z
e sujet est la répétition d’une comédie qui devait se jouer devant le
roi
, est l’image de ce que Molière faisait probableme
, âgé alors d’environ onze ans, avait déterminé Molière à demander au
roi
un ordre pour faire passer cet enfant de la troup
a donc de faire des vers du goût de ceux de Benserade à la louange du
roi
, qui représentait Neptune dans une fêtea. Il ne s
pour son partage une pièce comique, représentée par les Comédiens du
roi
(la troupe de Molière), et composée par celui de
s sieurs Le Prêtre, Chicanneau, Mayeu, Pesans ; Maures de qualité, le
Roi
, M. le Grand, les marquis de Villeroy et de Rasan
s mantes, Valent bien de l’argent, ma foi : Ce sont aussi présents du
roi
. 1668. Amphitryon Comédie en trois actes,
le théâtre du Palais-Royal, au commencement de janviera, et devant le
roi
le lundi 16 du même mois. Lettre en vers de Rob
es, sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre suivant. « [*]Le
roi
ayant accordé la paix aux instances de ses alliés
comédie ; le maréchal de Bellefonds, comme premier maître d’hôtel du
roi
, prit soin de la collation, du souper, et de tout
un endroit pour le souper, et le sieur de Vau, premier architecte du
roi
, un autre pour le bal. « Le mercredi, dix-huitièm
tre pour le bal. « Le mercredi, dix-huitième jour de juillet 1668, le
roi
étant parti de Saint-Germain, vint dîner à Versai
la Cour étant arrivé incontinent après-midi, trouva les officiers du
roi
qui faisaient les honneurs, et recevaient tout le
dressées, et de quoi se rafraîchir… « Sur les six heures du soir, le
roi
ayant commandé au marquis de Gesvres, capitaine d
le qui est à droite, en montant vers le château, s’appelle l’allée du
Roi
, et celle qui est à gauche l’allée des Prés. Ces
plus de treize toises en carré. C’est dans cet endroit de l’allée du
Roi
que le sieur Vigarani avait disposé le lieu de la
he aussi de marbre, dans le milieu de laquelle on voyait les armes du
roi
sur un cartouche doré, accompagné de trophées. L’
très bonne place, À Mademoiselle Hubert grâce, L’excellente Troupe du
roi
*, Fit à ravir, en bonne foi, Tant dans Les Fâche
xième journée des fêtes de Versailles le 12 mai 16641, en présence du
roi
et des reines. Le roi défendit dès lors cette com
s de Versailles le 12 mai 16641, en présence du roi et des reines. Le
roi
défendit dès lors cette comédie pour le public, j
onnua, ni des uns ni des autres. Un curé…3, dans un livre présenté au
roi
, décida que l’auteur était digne du feu, et le da
endu la lecture de cet ouvrage, en jugèrent plus favorablement, et le
roi
permit verbalement à Molière de faire représenter
s sieurs La Thorillière et La Grange au camp devant Lille où était le
roi
, pour lui présenter le Mémoire (sous le titre de
fférentes éditions de Tartuffe. Ce ne fut néanmoins qu’en 1669 que le
roi
donna une permission authentique de remettra cett
e de tout le monde. Ces corrections que j’ai pu faire, le jugement du
roi
et de la reine, qui l’ont vue, l’approbation des
ta, devant la Cour, une pièce intitulée : Scaramouche ermite a, et le
roi
, en sortant, dit au grand prince que je veux dire
le façon Robinet parle de la représentation de Pourceaugnac devant le
roi
et la Cour, à Chambord. Lettre en vers, du 12 oct
de Lutèce, Vous avouerez, en bonne foi, Que c’est un vrai plaisir de
roi
. Nous ne rapportons point les noms des acteurs c
qui, lui ayant accordé sa protection, eut la bonté de le présenter au
roi
et à la reine mère. » [*]. [Note marginale] Pré
femme de Molière alla sur-le-champ à Versailles, se jeta aux pieds du
roi
pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à l
isait à la mémoire de son mari, en lui refusant la sépulture. Mais le
roi
la renvoya, en lui disant que cette affaire dépen
Non seulement en 1665 il obtint pour sa troupe le titre de Troupe du
roi
, avec sept mille livres de pension, mais sur les
nstances réitérées de ses camarades, il demanda et obtint un ordre du
roi
qui fit défense aux personnes de sa maison d’entr
qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la comédie sans payer : le
roi
le lui accorda ; mais ces messieurs ne trouvèrent
ma leur fureur ; Molière leur parla aussi très vivement de l’ordre du
roi
, de sorte que réfléchissant sur la faute qu’ils v
donné de repos, dit Molière à l’assemblée, que je n’aie importuné le
roi
pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doi
s à faire ; Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du
roi
, tant il appréhendait une seconde rumeur ; plusie
olière, qui était ferme dans ses résolutions, leur dit que puisque le
roi
avait daigné leur accorder cet ordre, il fallait
t je pars dans ce moment, leur dit-il, pour l’en informer. « Quand le
roi
fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna a
t pour eux, ni pour les autres personnes qui composaient la maison du
roi
, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour l
croyait pas que des gentilshommes, qui avaient l’honneur de servir le
roi
, dussent favoriser ces misérables contre les comé
ffet que Molière s’était promis : et depuis ce temps-là, la maison du
roi
n’est point entrée à la comédie sans payer. »
a. « [*]Molière n’a jamais fait que deux actes de cette comédie, le
roi
se contenta de ces deux actes dans la fête du Bal
tons ici, on voit non seulement que cette comédie fut jouée devant le
roi
le 16 janvier précédent, mais aussi qu’elle avait
réputation qu’il s’était acquise, et pour répondre aux bontés que le
roi
avait pour lui. Il consultait ses amis ; il exami
64 le furent encore à Villers-Cotterêts chez Monsieur, en présence du
roi
et des reines, le 24 septembre suivant. La pièce
le zèle de ses amis aux cabales naissantes de ses ennemis, obtint du
roi
une permission verbale de jouer Le Tartuffe. La p
er président ne veut pas qu’on le joue. » a. « [*]La bonté que le
roi
eut de permettre que Le Tartuffe fût représenté d
dénouement ; on sent combien il est forcé, et combien les louanges du
roi
, quoique mal amenées, étaient nécessaires pour so
é cette pièce à Molière pour orner une fête magnifique qu’il donna au
roi
et à toute sa cour. On trouvera ici le détail de
sublime, Sous le nom du grand Cléonime ; Ce sage donc, ce libéral, Du
roi
procureur général, Et plein de hautes connaissanc
e troupe ayant la pratique, Du sérieux et du comique, Pour reines, et
roi
contenter. L’allât encore représenter. « [*] L’
Molière à composer cette comédie pour la fameuse fête qu’il donna au
roi
et à la reine mère dans sa maison de Vaux, aujour
…… Mercredi* dernier étant donc, En ce lieu beau, s’il en fut onc, Le
roi
, l’illustre reine mère, Monseigneur d’Orléans son
de toute la France, Arrivèrent en bel arroi, Avec notre cher et grand
roi
, Que ce fameux et beau génie, De sagesse presque
Une naïade, ou belle fillea… Qui récita quarante vers, Au plus grand
roi
de l’univers, Prônant les vertus dudit sire : Et
re personnage, Capable du plus haut emploi, Festoya son maître et son
roi
; N’épargnant ni soin ni dépense, Pour montrer sa
t a dit de cette pièce. Muse historique du 13 janvier 1663. Le
Roi
festoya l’autre jour, La plus fine fleur de sa co
uze, Dont ce monarque avait fait choix. Ce fut la veille, ou jour des
Rois
*, Certes, ce festin admirable, N’eut jamais rien
e 4 novembre de la même année. « [*]Molière, pénétré des bontés du
roi
, dont il venait d’éprouver de nouvelles marquesa,
i méritent d’être admirées, Où princes et grands de la Cour, Et notre
roi
digne d’amour, En comblant nos cœurs d’allégresse
et sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 novembre suivantb. « [*]Le
roi
, voulant donner aux reines et à toute sa cour, le
en ce beau lieu, où toute la Cour se rendit le cinquième mai, que le
roi
traita plus de six cents personnes jusqu’au quato
r augmenté qu’afin de faire voir que la prévoyance et la puissance du
roi
étaient à l’épreuve des plus grandes incommodités
ort savant en toutes ces choses, inventa et proposa celles-ci ; et le
roi
commanda au duc de Saint-Aignan, qui se trouva lo
Majesté le plaisir d’une comédie, dont la scène était en Élide. « Le
roi
fit donc couvrir de toiles, en si peu de temps qu
Versailles ne l’étaient pas ; et la magnificence et la galanterie du
roi
en avait encore réservé pour les autres jours, qu
, et dont l’usage est venu d’Allemagne. » « [*]Le dimanche 11 mai, le
roi
mena toute la Cour l’après-dînée à sa ménagerie…
hypocrites ; mais quoiqu’elle eût été trouvée fort divertissante, le
roi
connut tant de conformité entre ceux qu’une vérit
même sieur Molière, mêlée d’entrées de ballet et de récits ; puis le
roi
prit le chemin de Fontainebleau le mercredi quato
Enfin où chacun a marqué si avantageusement son dessein de plaire au
roi
, dans le temps où Sa Majesté ne pensait elle-même
la place aux intermèdes de musique, et aux ballets de la fête que le
roi
lui avait demandée. Mais s’il avait été le maître
vingt mille livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au
roi
. Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’invent
i rapporte de quelle façon Raisin fit exécuter son épinette devant le
roi
. Muse historique du 9 avril 1661. Mardi de
, Qu’on croit avec étonnement, Que ce soit un enchantement. « [*]Le
roi
fit passer l’épinette dans l’appartement de la re
eau : mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée, de sorte que le
roi
ordonna sur-le-champ que l’on ouvrît le corps de
ge que nous venons de rapporter, cet auteur poursuit ainsi. Le
roi
, la reine, et reine mère, D’icelui roi, l’unique
teur poursuit ainsi. Le roi, la reine, et reine mère, D’icelui
roi
, l’unique frère, Et l’objet de son amitié, Son ai
n ouvre, Les plus importants lieux du Louvre, La présenta lui-même au
roi
, Qui (comme ai dit) en bonne foi, Reçut de la sus
end que l’épinette et les enfants de Raisin parurent encore devant le
roi
et toute la Cour ; voici ses termes : Muse histor
, Ce Raisin, habile Troyen, Qui l’an passé trouva moyen, De donner au
roi
le régale, D’une épinette machinale, Qui d’elle-m
out son discours sur le même ton, et finit par implorer l’autorité du
roi
et celle de la justice contre la comédie de Moliè
u’un acte, a plus d’étendue que celle-ci. Molière la fit par ordre du
roi
, et n’employa que cinq jours à la composer et à l
z dire moi, parut sur le théâtre en habit de ville et, s’adressant au
roi
avec le visage d’un homme surpris, fit des excuse
*. [Note marginale] Contrôleur des menus plaisirs de la Maison du
roi
. a. Dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages
et voici au contraire Loret qui dit que ce fut à Fontainebleau que le
roi
fit jouer Les Fâcheux. a. Indépendamment de ce b
a une nouvelle scène à sa comédie, qui est celle du chasseur, dont le
roi
lui avait donné l’idée1. Voici de quelle façon M.
u’il introduit dans une de ces pièces, est M. de Soyecourt. Ce fut le
roi
lui-même qui lui donna le sujet, et voici comme,
ière représentation de cette comédie, qui se fit chez M. Fouquet ; le
roi
dit à Molière, en lui montrant M. de Soyecourt :
tte scène fut faite et apprise en moins de vingt-quatre heures, et le
roi
eut le plaisir de la voir en sa place, à la repré
is dans l’état des gens de lettres qui eurent part aux libéralités du
roi
en 1663 par les soins de M. Colbert. On trouvera
u tome VI, édition de 1739, in-12, le remerciement que Molière fit au
roi
à ce sujet. » a. Dans toutes les éditions des Œ
olière, in-12. Paris, 1739, tome III, p. 247. *. [Note marginale] Le
roi
dansait dans cette entrée. [*]. [Note marginale]
e manque d’attention. *. [Note marginale] Ordinaire de la Musique du
roi
. [*]. [Note marginale] Vie de Molière, par Grima
a jalousie. Don Lope lui répond qu’il faut flatter les foiblesses des
Rois
. Don Garcie arrive d’un air troublé, fait dire à
amp; en meurt d’envie. Don Lope feint de changer de conversation ; le
Roi
le prie de satisfaire sa curiosité. Don Lope l’en
es. Arlequin entre sur la scene en parlant de l’ordre qu’il a reçu du
Roi
pour veiller sur les actions de Delmire, & lu
roir, il trouve la manchette de Florente. Il va, dit-il, la porter au
Roi
pour lui apprendre qu’il est entré un homme dans
eureux : il l’exhorte à bannir de son cœur cette funeste passion ; le
Roi
le lui promet. Pantalon sort content. Le Roi prie
tte funeste passion ; le Roi le lui promet. Pantalon sort content. Le
Roi
prie Delmire de couronner ses vœux. La Princesse
ci répond qu’elle étoit dans les mains de Florente & de Délia. Le
Roi
le chasse avec emportement : il jure que Delmire,
laisser éclater sa vengeance. La Princesse se félicite de trouver le
Roi
dans son appartement. Le Roi lui dit de laisser l
. La Princesse se félicite de trouver le Roi dans son appartement. Le
Roi
lui dit de laisser là ses compliments, & de l
e avant que de répondre. Florente vient en cherchant sa manchette. Le
Roi
lui demande ce qu’il a perdu : Florente le lui di
chette. Le Roi lui demande ce qu’il a perdu : Florente le lui dit. Le
Roi
le lui rend, lui demande le secret, & le renv
mettre ce qui leur en reste, & les congédie. La Princesse prie le
Roi
de joindre les deux morceaux de lettre. Il lit :
présente le cabinet de Delmire. Elle écrit à la Duchesse de Tyrol. Le
Roi
vient à petits pas. Il brûle de lire ce que son a
, qui a toujours suivi Florente & Don Pedre, part pour avertir le
Roi
. La Princesse embrasse son frere, qui la prie de
it quel parti prendre. Thérese continue à l’insulter, en se disant le
roi
des joyeux, l’empereur des vaillants & le flé
criminelle. Par ces noires couleurs, non, ce n’est pas la fille d’un
Roi
, ce n’est pas une Princesse que la médisance avoi
equin le cherche avec un flambeau. Ils font une scene d’équivoque, le
Roi
est désespéré de ce qui vient de lui arriver, &am
lequel on se perd. Dans il Principe geloso, Arlequin sert d’espion au
Roi
; dans le Prince jaloux, c’est un courtisan. Moli
ns l’appartement de la Princesse, une manchette d’homme qui alarme le
Roi
. Moliere a rejetté cet incident. Il est vrai qu’i
raison de sa piece la leçon d’escrime que Delmire prétend recevoir du
Roi
. Quant à la belle scene qui est dans les deux ouv
-même les stylait, leur donnait la vraie expression du rôle ;le grand
roi
ne dédaignait pas d’être le metteur en scène du g
août 1833). Le correcteur s’était attaché à faire disparaître le mot
roi
et tout ce qui a trait à la cour et à la noblesse
1, Jean Poquelin succéda à la charge de tapissier valet de chambre du
roi
, qui était déjà dans la maison. Jean Poquelin dev
s la maison. Jean Poquelin devint tapissier ordinaire de la maison du
roi
le 2 avril 1631, par la résignation de son frère,
saient partie des officiers domestiques et commensaux de la maison du
roi
, compris aux états enregistrés par la Cour des ai
e ans, la survivance de la charge de tapissier et valet de chambre du
roi
, par provision en date du 14 décembre. C’était un
s de Sigean, Martin Melchior Dufort, qui logea les gens de service du
roi
. Pendant ce voyage, il aurait été témoin de l’arr
sant. La France respira à l’aise lorsqu’il ne fut plus. Le règne d’un
roi
de cinq ans s’ouvrait par des victoires : les bat
nnateur de ballets, poète galant, musicien ordinaire de la chambre du
roi
, qui était en renom à cette époque, s’appelait Lo
et requérant en outre de faire pourvoir de la charge de tapissier du
roi
, dont il avait la survivance, tel autre de ses en
ajeur qu’à vingt-cinq ans. La survivance de la charge de tapissier du
roi
fut donnée par le père à son deuxième fils, égale
reste, de se qualifier, à l’occasion, tapissier, valet de chambre du
roi
, même après la renonciation dont nous venons de p
1658, ni à la représentation qu’elle avait donnée au Louvre devant le
roi
, le 24 octobre précédent. Elle arrivait là toute
e famille des Béjart. Le père avait le titre de huissier ordinaire du
roi
ès eaux et forets de France, c’est-à-dire qu’il é
fille aînée d’Étienne de Surlis, commis au greffe du conseil privé du
roi
, et de Françoise Lesguillon, devait être fort jeu
purent s’adresser à Léonard Aubry, paveur ordinaire des bâtiments du
roi
, et passer avec lui un marché pour faire et parfa
ers patrons sous lesquels elle se plaça avant de devenir la troupe du
roi
. Elle fut sans doute maigrement entretenue par ce
fut achevée d’imprimer à la date du 28 avril 1646, et le privilège du
roi
accordé au libraire Quinet pour cinq ans est du 9
entrée de monseigneur le comte d’Aubijoux, lieutenant général pour le
roi
en la province du Languedoc, extrait ainsi conçu
au Parlement, au coadjuteur, au prince de Conti, au duc de Beaufort,
roi
des Halles, et aux duchesses factieuses qui voula
’arrivée en cette ville du comte de Roure, lieutenant général pour le
roi
en Languedoc14 ». « Joué et fait une comédie » ;
u père ; le parrain a été Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre du
Roi
, et la marraine demoiselle Catherine du Rosé ; pr
sfaire aux ordres de Mgr le duc d’Arpajon, lieutenant général pour le
roi
en la province. Comme ces comédiens se rendaient
u XVIe siècle. Des étourdis avaient lutté avec le signor Mazarini, le
roi
des fourbes, un Mascarille homme d’état. Quelles
e. Le parrain a été Monsr Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre du
Roi
, la marraine Mlle Magdelaine de l’Hermite. » Au
’il fit en Roussillon, présida, en vertu d’une commission expresse du
roi
, les états du Languedoc, la première fois à Montp
vogue au XVIIe siècle. Les plus grands personnages, les princes, les
rois
mêmes, étaient souvent mêlés aux comédiens et aux
eux cents livres. Le 18 février 1655, Antoine Baratier, conseiller du
roi
, receveur des tailles en l’élection de Montélimar
éziers, le 17 novembre. Le comte de Bieule39 avait reçu commission du
roi
pour la convocation et la direction des états. En
ux états de Languedoc l’an 1656. M. le comte de Bioule, lieutenant du
roi
, président aux états. » Et dans la préface de l’é
n : a été arrêté qu’il sera notifié par Loyseau, archer des gardes du
Roi
en la prévôté de l’hôtel de retirer les billets q
mes, où une commission est donnée « par Pierre Le Blanc, juge pour le
roi
en la cour de Nîmes », le 12 avril 1657, à l’effe
ile en la maison de monsieur Poquelin, tapissier, valet de chambre du
roi
, demeurant sous les Halles, paroisse de Saint-Eus
es intervinrent certainement en faveur de Molière. Monsieur, frère du
roi
, qui portait alors le titre de duc d’Anjou et qui
on oncle Gaston, en 1660), Monsieur avait deux années de moins que le
roi
, c’est-à-dire dix-huit ans. On lui fit venir l’en
Palais-Royal voudront supprimer les entrées gratuites à la maison du
roi
. Les populations, appauvries par les dissensions
araître devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le
roi
avait fait dresser dans la salle des Gardes du vi
’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
roi
du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté a
t acquis quelque réputation, et dont il régalait les provinces. » Le
roi
agréa la demande : Le Docteur amoureux fit rire a
droit de s’appeler désormais la « troupe de Monsieur, frère unique du
roi
", lequel accordait à chacun des comédiens une pe
gazette en prose n’en firent mention. Le surlendemain, 26 octobre, le
roi
et la cour partirent pour Lyon, où ils devaient r
le 15 du même mois Loret écrivait dans la Muse historique : De notre
roi
le frère unique Alla voir un sujet comique À l’hô
rent enrôlés. Le 11 mai, la troupe jouait au Louvre L’Étourdi pour le
roi
. Joseph Béjart acheva son rôle de Lélie avec pein
st-à-dire aux dimanches, mardis et vendredis. Le cardinal Mazarin, le
roi
et la cour, s’éloignèrent de nouveau de Paris (en
pied des Pyrénées, voulut voir la pièce qui mettait Paris en émoi. Le
roi
et le ministre, qui n’aimaient pas l’hôtel de Ram
euses, et Loret lui avait décoché ce compliment à brûle-corsage : Le
roi
, notre illustre monarque, Menait l’infante Mancin
eur de Molière, chef de la troupe des comédiens de Monsieur, frère du
roi
, » dans laquelle il s’efforce d’expliquer sa cond
t des feux d’artifice ; mais de plus graves périls les menaçaient. Le
roi
avait grande hâte de voir élever la colonnade du
mmença à être démoli par M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du
roi
, sans en avertir la troupe, qui se trouva fort su
trouva fort surprise de demeurer sans théâtre. On alla se plaindre au
roi
, à qui M. de Ratabon dit que la place de la salle
que, les dedans de la salle qui avaient été faits pour les ballets du
roi
appartenant à Sa Majesté, il n’avait pas cru qu’i
ait apparente. Cependant la troupe, qui avait le bonheur de plaire au
roi
, fut gratifiée par Sa Majesté de la salle du Pala
ça, quelques jours après, à faire travailler au théâtre et demanda au
roi
le don et la permission de faire emporter les log
à la réserve des décorations, que le sieur de Vigarani, machiniste du
roi
, nouvellement arrivé à Paris, se réserva sous pré
upe subsiste, qu’elle s’établit au Palais-Royal avec la protection du
roi
et de Monsieur. » […] Notre sire a trouvé bon,
était étendu sur une chaise longue ou plutôt sur un lit de parade. Le
roi
assistait incognito à la comédie ; ce jeune princ
à la ville. Une visite chez M. Sanguin (c’était le maître d’hôtel du
roi
), à la place Royale, Le Dépit amoureux, 200 livre
lac, L’Héritier ridicule (de Scarron) et Le Cocu, 220 livres. POUR LE
ROI
. Le samedi 16 octobre, au Louvre, Le Dépit amoure
ez S. Ém. M. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le
roi
vit la comédie incognito, debout, appuyé sur le d
00 livres. Le 23 novembre, un mardi, on a joué à Vincennes, devant le
roi
et Son Éminence, Don Japhet (de Scarron) et Le Co
e Scarron) et Le Cocu. Le samedi 4 décembre, joué au Louvre, pour le
roi
, Jodelet prince (de Thomas Corneille). Le 25 déce
pondu à son dessein, il tenait à sa pièce. Il la représenta devant le
roi
, le 29 septembre 1662, en octobre 1663 à Chantill
prince, dont Mazarin disait : « Il y a en lui de l’étoffe pour quatre
rois
» inaugura, au milieu des circonstances les plus
s deux hommes, placés à de telles distances dans l’ordre social, l’un
roi
hors de tutelle, l’autre qui n’était encore qu’un
l qu’il fallut aller le jouer à Fontainebleau devant les reines et le
roi
. Cette fois Molière mit lui-même son ouvrage au j
son ouvrage au jour, en le dédiant au duc d’Orléans, frère unique du
roi
, et en inscrivant son nom (J.B. P. Molière) au fr
eu de jours sa chute, et qui, dit-on, la précipitèrent. Il y reçut le
roi
, la reine mère, Monsieur, Mme Henriette, les prin
evée, Molière parut sur la scène en habit de ville et, s’adressant au
roi
avec le visage d’un homme surpris, fit ses excuse
a comédie : ce miracle, que la nature opère pour plaire au plus grand
roi
du monde, vient à propos tirer de peine le direct
re saisit avec empressement l’indication que lui fournissait le jeune
roi
; il se mit aussitôt à l’œuvre, et intercala dans
t acte public : Jean-Baptiste Poquelin Molière, « valet de chambre du
roi
». Il avait toujours conservé ce titre puisque no
e « défunt Jean Poquelin, de son vivant tapissier valet de chambre du
roi
». Le décès de ce frère de Molière fit en tout ca
s’il y en avait une, et Molière se retrouva alors valet de chambre du
roi
. C’est bien de lui qu’il s’agit dans L’État de Fr
es, l’y poursuivirent. Un jour, s’étant présenté pour faire le lit du
roi
, un autre valet de chambre, qui devait le faire a
r de Molière, voulez-vous bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
roi
avec vous ? » Le père de Mme Campan tenait d’un
la table du contrôleur de la bouche avec Molière, valet de chambre du
roi
, parce qu’il avait joué la comédie, cet homme cél
nuit. » (On appelait des en-cas les services de prévoyance.) Alors le
roi
, coupant sa volaille et ayant ordonné à Molière d
ntes et les plus favorisées de la cour : " Vous me voyez, leur dit le
roi
, occupé à faire manger Molière, que mes valets de
int-Simon, qui, parlant de l’étiquette qui régnait à la cour du grand
roi
, à écrit : « Ailleurs qu’à l’armée, le roi n’a j
égnait à la cour du grand roi, à écrit : « Ailleurs qu’à l’armée, le
roi
n’a jamais mangé avec aucun homme, en quelque cas
ince du sang, qui n’y ont mangé qu’à leurs festins de noces, quand le
roi
les a voulu faire. » L’affirmation est précise a
as pu avoir un de ces moments où il redevenait homme ? Sans doute, le
roi
n’a pas voulu faire une manifestation, comme on d
dans le palais de Versailles, fit sortir avec humeur un contrôleur du
roi
qui était venu prendre sur une banquette la place
tait un homme de bonne famille et qui avait eu l’honneur de servir le
roi
vingt-cinq ans dans un de ses régiments. Ainsi ho
nteusement chassé de cette salle, il vint se placer sur le passage du
roi
dans la grande salle des gardes et, s’inclinant d
maison civile, quand son âge lui interdisait le service des armes. Le
roi
s’arrêta, écouta son récit fait avec l’accent de
cent de la douleur et de la vérité, puis lui ordonna de le suivre. Le
roi
assistait au spectacle dans une espèce d’amphithé
nds officiers. Le chef de brigade avait droit à une de ces places. Le
roi
, s’arrêtant à la place qu’il devait occuper, dit
: du sieur Jean Poquelin, son père, tapissier et valet de chambre du
roi
, et sieur André Boudet, marchand-bourgeois de Par
me raconte Racine86, faire une requête contre Molière et la donner au
roi
, l’accusant (non pas d’avoir épousé sa propre fil
tre le parrain de son premier enfant. Comment Molière éclaira-t-il le
roi
? Sans doute en mettant sous ses yeux l’acte qui
oupe de Monsieur alla passer quelques semaines à Saint-Germain, où le
roi
séjournait. Loret nous apprend que les acteurs et
Ils prirent à leur tour les jours extraordinaires, et, sur l’ordre du
roi
, ils payèrent aux Français la somme de deux mille
L’École des Femmes fut représentée au Louvre, le 6 janvier 1663. Le
roi
goûta cette comédie, Qui fit rire leurs Majestés
étant fort durs et fort tranchants, lui mirent le visage en sang. Le
roi
, qui vit Molière le même jour, apprit la chose av
bord L’École des femmes, avait plus de lumières que les autres. » Le
roi
fit inscrire Molière pour mille livres sur la lis
15 et le 19 octobre 1663 (14 octobre dans l’édition de 1682 ; mais le
roi
ne partit de Vincennes que le 15 pour rentrer à V
u’il joue toute la cour, et qu’il n’épargne que l’auguste personne du
roi
, que l’éclat de son mérite rend plus considérable
dait rien moins qu’à envoyer son ennemi aux galères. Il le dénonça au
roi
à propos de son récent mariage. C’est par Racine
rit : « Montfleury a fait une requête contre Molière et l’a donnée au
roi
. Il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir a
re97. Mais Montfleury n’est point écouté à la cour98. » La réponse du
roi
ne se fit pas attendre. Un premier enfant étant n
e cet enfant qui fut nommé Louis par le duc de Créquy, tenant pour le
roi
, et par la maréchale du Plessis, tenant pour Mada
baptisé Louis, fils de M. Jean-Baptiste Molière, valet de chambre du
roi
, et de damoiselle Armande-Gresinde Béjart, sa fem
messire Charles, duc de Créquy, premier gentilhomme de la chambre du
roi
, ambassadeur à Rome, tenant pour Louis quatorzièm
bligeait celui-ci à se montrer plus dévoué que jamais aux plaisirs du
roi
. Il fournit, le 29 janvier 1664, aux divertisseme
Huit entrées de ballet étaient intercalées dans l’action comique : le
roi
lui-même parut dans l’une d’elles sous le costume
avait encore été embellie. » Le dessin de l’action, où figuraient le
roi
et toute la cour, composée de six cents personnes
s’appelait Le Palais d’Alcine ou les Plaisirs de l’île enchantée. Le
roi
représentait Roger ; les autres personnages de ce
isan que pour être libre : s’il sacrifiait beaucoup aux amusements du
roi
, il exigeait d’autant plus de son patronage. C’ét
l’auteur comique tenait de son côté, mais sans négliger de mettre le
roi
à même de le tenir du sien. Ce zèle et ces compla
ambition politique, ne l’emportait pas encore, grâce à la jeunesse du
roi
, mais était déjà puissant et redoutable. Molière
de lui, et, sans s’arrêter à ces joies fastueuses que la jeunesse du
roi
faisait rayonner sur Versailles, il scruta la cou
res plausibles : il grandit en peu de temps au point d’embarrasser le
roi
; et dans le récit des Plaisirs de l’île enchanté
t faite contre les hypocrites, eût été trouvée fort divertissante, le
roi
connut tant de conformité entre ceux qu’une vérit
pe de Molière est mandée à Villers-Cotterets, chez Monsieur, frère du
roi
; elle y reste du 20 au 27 septembre, et, entre a
nt. Le livre du premier, dirigé contre Le Tartuffe, est intitulé : Le
Roi
glorieux au monde. Dans cette amplification où l
Saint-Barthélemy fut présenté à Louis XIV, et lui remit son livre du
Roi
glorieux au monde. C’est afin de parer ce coup qu
es, et la troupe de Monsieur devint dès lors (août 1665) la troupe du
roi
. La Grange écrit sur son registre : « Vendredi, 1
e : « Vendredi, 14e août, la troupe alla à Saint-Germain-en-Laye ; le
roi
dit au sr de Molière qu’il voulait que la troupe
nda la continuation de sa protection, et prit ce titre : La troupe du
Roi
au Palais Royal. » C’était une réplique péremptoi
t, profitant habilement de cette circonstance, s’exprime ainsi : « Le
roi
, qui fait tant de choses avantageuses pour la rel
sie est aux abois et qu’elle tire continuellement à sa fin ; ce grand
roi
, qui n’a point donné de relâche, ni de trêve à l’
école, répliqua avec vigueur aux Rochemont et aux Roullé ; il dit au
roi
dans son discours de 1665 : Tous ces gens éperdu
ent de la troupe. Les camarades de Molière le pressèrent d’obtenir du
roi
la réforme de cet abus, et Louis XIV fit droit, e
intervenant à son tour, leur parla aussi très vivement sur l’ordre du
roi
, de sorte que, réfléchissant aux dangers de leur
que l’on fut obligé de cesser. On appela Me Jean David, conseiller du
roi
et examinateur au Châtelet de Paris (ce qu’on nom
s n’étaient pas même interrompues par la maladie de la reine-mère. Le
roi
saisit l’occasion d’un mieux momentané qui se man
utant plus singulier que cette pièce eût été choisie pour divertir le
roi
et la cour dans la journée du 13 juin. Mais le so
avait valu aucun succès à la ville, et qu’elle ne choqua nullement le
roi
ni la cour. Molière avait-il un rôle dans cette t
redi 12 juin, écrit-il, la troupe est allée à Versailles par ordre du
roi
, où on a joué Le Favori dans le jardin, sur un th
ère. Ils se trouvèrent presque toujours associés pour les plaisirs du
roi
, et il ne semble pas que Lulli eut jamais à se pl
re avait l’honneur d’être le malade », et pour lequel il sollicite du
roi
, dans un placet qui se trouve en tête du Tartuffe
e spécial de M. Raynaud ; il faut y joindre le Journal de la santé du
Roi
107, qui abonde en curieux renseignements et en e
r ceux qu’a tracés la comédie. Le 15 septembre 1665, les comédiens du
roi
allèrent représenter à Versailles une petite pièc
es médecins de la cour, où ils ont été traités de ridicules devant le
roi
, qui en a bien ri. »Lorsque la pièce fut donnée à
e d’Autriche, survenue le 20 janvier. Le 4 juin suivant, la troupe du
roi
joua Le Misanthrope, qui est dans le genre comiqu
ncore que sur Célimène. Mais qu’est-ce que la cour, sinon le monde du
roi
, arrangé pour lui et par lui ? Ces mauvais choix
s emplois publics, qui révoltent Alceste, qui donc les fait, sinon le
roi
? » La satire allait aussi près du trône que poss
rte. Michel Boyron, dit Baron, était fils d’André Boyron, comédien du
roi
, et de Jeanne Auzoult, actrice et beauté célèbre
teur phénomène. Molière le recueillit, l’emmena chez lui et obtint du
roi
une lettre de cachet pour l’ôter de la troupe où
vers dans la pièce que nous devons représenter incessamment devant le
roi
! » Molière tâcha vainement d’adoucir le jeune a
il. Après la représentation, celui-ci eut la hardiesse de demander au
roi
, à Saint-Germain, la permission de se retirer. El
ne avait pour chef le maréchal de Turenne, se mirent en mouvement. Le
roi
partit le 16 mai, et à sa suite toute la cour ; l
elle seule qui me l’eût défendue. » Molière, espérant obtenir que le
roi
confirmerait ses allégations, fit partir, le 8 ao
ble piété fût blessée par une représentation si scandaleuse et que le
roi
même avait ci-devant très expressément défendue ;
e, en rapportèrent une réponse dilatoire : « Qu’après son retour, le
roi
ferait examiner de nouveau la pièce, et qu’ils la
u la pièce, et qu’ils la joueraient. » Lille se rendit le 27 août, le
roi
revint à Saint-Germain le 7 septembre, et l’on ne
ent en poupe En cette rencontre à la troupe Qu’on nomme la troupe du
roi
, Qui tout à fait en bel arroi Joua cette petite p
sans avoir les habits Qui pour tel cas étaient requis, Sachant que le
roi
notre sire La voulait voir, car c’est tout dire.
a Franche-Comté, que des émissaires avaient travaillée à l’avance. Le
roi
partit le 2 février de Saint-Germain. Quatorze jo
n moins brillante que celle de 1664 fut, le 18 juillet, donnée par le
roi
dans les nouveaux jardins dessinés par Le Nôtre.
n ne se firent qu’avec lenteur. Le mardi 5 février 1669, la troupe du
roi
annonça le matin et joua le soir Le Tartuffe ou l
oncilia momentanément les diverses opinions de l’Église de France. Le
roi
aurait profité du moment où tout le monde, jésuit
le jour même de la « grande résurrection du Tartuffe », il adressa au
roi
ce placet, où il sollicite un canonicat pour son
plaisirs la dette de reconnaissance qu’il avait contractée envers le
roi
. Le 6 octobre 1669, il donna à Chambord avec tous
esque aussi baroque et aussi plaisante dans le Journal de la santé du
Roi
, rédigé par Valot, Daquin et Fagon. On serait ten
tissement royal du mois de février 1670. C’est sur les indications du
roi
lui-même qu’il composa la comédie-ballet intitulé
stre : « Jeudi 30 janvier la troupe est allée à Saint-Germain pour le
Roi
. Le retour a été le mardi 18 février. Pour lequel
été le mardi 18 février. Pour lequel voyage et celui de Chambord, le
Roi
, l’a gratifiée de la somme de douze mille livres
des couplets aux musiciens, des madrigaux aux illustres danseurs. Le
roi
prit-il part lui-même à la représentation ? Boile
de Boileau serait assurément contestable. Mais il est douteux que le
roi
ait paru en personne dans ce divertissement. Il y
y était annoncé, pour ainsi dire ; le livre de ballet indique que le
roi
fait les personnages de Neptune et d’Apollon. Il
angements qui méritent d’être rapportés eurent lieu dans la troupe du
roi
; Louis Béjart, âgé de quarante ans, prit sa retr
ge, Du Croisy, La Thorillière et André Hubert, composant la troupe du
roi
, qui, depuis le départ de Mlle Duparc, c’est-à-di
isse, François Loyseau, prêtre de l’Oratoire, conseiller ordinaire du
roi
et aumônier de Sa Majesté. On verra que ce prêtre
re fut parrain à Auteuil d’un fils de Claude Jennequin, « officier du
roi
», cela veut dire comédien (il portait au théâtre
, messire Jean-Baptiste Poquelin Molière, écuyer, valet de chambre du
roi
; sa marraine, Geneviève Jennequin, n’ayant aucun
à ce sujet l’anecdote suivante : « À la première représentation, le
roi
n’avait donné aucun signe de satisfaction, et, à
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
roi
, qui n’avoit point encore porté son jugement, eut
courtisans qui tous d’une voix répétaient tant bien que mal ce que le
roi
venait de dire à l’avantage de la pièce. « Cet ho
on de la compagnie de représenter Psyché, qui avait été faite pour le
roi
l’hiver dernier, et représentée sur le grand théâ
amps (c’était le premier danseur de l’époque et le maître à danser du
roi
) a reçu de récompense, pour avoir fait le ballet
que la troupe était à Saint-Germain, dit La Grange, pour le ballet du
roi
, où on joua La Comtesse d’Escarbagnas. Elle est e
te Aubry, fils de ce Léonard Aubry, paveur ordinaire des bâtiments du
roi
, qui avait fait esplanader en 1643 les abords de
eur de celui-ci auprès de Louis XIV était alors presque illimitée, le
roi
déclarant qu’il ne pouvait se passer de cet homme
Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du
roi
, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son ab
es papiers de Brossette, elle alla à Versailles se jeter aux pieds du
roi
pour se plaindre de l’injure que l’on faisait à l
’eut pas un heureux succès ; « elle fit fort mal sa cour en disant au
roi
que si son mari était criminel, ses crimes avaien
hargé auprès de Sa Majesté. Ce contre-temps acheva de tout gâter : le
roi
les renvoya brusquement l’un et l’autre, en disan
nvoi de Jean-Baptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre du
roi
, illustre comédien, sans autre pompe, sinon de tr
cita dans le sénat pour ses intérêts. Le regret que le plus grand des
rois
a fait paraître de sa mort est une marque inconte
dit M. Soulié, vêtu de drap noir ou de droguet brun, ou bien chez le
roi
en rhingrave de drap de Hollande musc, avec la ve
du 15 septembre 1675 condamna messire François Lescot, conseiller du
roi
, président au parlement de Grenoble, à faire une
te analogue : « À messieurs de l’Illustre compagnie de la comédie du
roi
. Les religieux augustins réformés du faubourg Sa
es devinrent obligatoires : une ordonnance du 25 février porte que le
roi
, « voulant contribuer au soulagement des pauvres,
eleine le premier des enfants de Joseph Béjart, huissier ordinaire du
roi
ès eaux et forêts de France, qui prit le parti de
de feue damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de la troupe du
roi
, pris hier dans la place du Palais-Royal, et port
in de Molière, sa nièce, par substitution. Pierre Mignard, peintre du
roi
, est chargé de placer les deniers comptants. L’in
tiste Aubry, âgé de trente-six ans, paveur ordinaire des bâtiments du
roi
. Aubry composa une tragédie de Démétrius jouée le
, âgée de quarante-quatre ans139, femme de Aubry, paveur ordinaire du
roi
et l’un des entrepreneurs du pavé de Paris, morte
, était fille de Giacomo de Gorla, se qualifiant premier opérateur du
roi
en sa ville de Lyon, et de damoiselle Marguerite
lle Ravanne ; remariée à Jean Brouart, un des vingt-quatre violons du
roi
, Nicolle Ravanne eut une autre fille, Jeanne-Fran
, le 23 avril 1672, Jean Baraillon, tailleur ordinaire des ballets du
roi
, souvent mentionné sur le registre de La Grange.
et ne le médite point ; et quelquefois aussi il l’étudie, quand ou le
roi
, ou Monsieur, ou quelque prince du sang, se trouv
il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture du théâtre de la troupe du
roi
(le dimanche 9 juillet 1673), était dans la derni
tres sociétaires lorsqu’elle prit sa retraite en 1692167. Elle eut du
roi
la pension de mille livres, et mourut le 3 févrie
de lui un trait qui prouve son courage, En 1678, étant à la chasse du
roi
, il joua une assez longue scène avec un sanglier
vice et enterrement de Guillaume Marcoureau, comédien de la troupe du
roi
, qui avait renoncé à la comédie par acte dont la
que Brécourt. C’était un grand et bel homme, qui jouait fort bien les
rois
et les paysans. Cependant il pouvait prendre pour
en annonçant les changements arrivés dans la troupe des comédiens du
roi
, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert : « Cet ac
aris le 8 octobre 1653. Michel était fils d’André Boyron, comédien du
roi
, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzoult, aus
u roi, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzoult, aussi comédien du
roi
, et d’Anne de Crenet. Jeanne Auzoult, ou la Boyro
e suivant. Mlle Beauval fut chargée du rôle de la servante Nicole. Le
roi
, à qui elle n’avait pas eu à première vue le bonh
r le rôle à une autre actrice. Molière représenta respectueusement au
roi
qu’il était impossible qu’une autre personne pût
avait fait pour elle, et le joua si excellemment qu’après la pièce le
roi
dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Mll
rdre où la troupe se trouva après cette [p.394] perte irréparable, le
roi
eut dessein de joindre les acteurs qui la composa
été le dimanche 19 et mardi 21 sans jouer en attendant les ordres du
roi
, on recommença le vendredi 24 par le Misanthrope.
jusqu’alors au jeu de paume du Bel-air près du Luxembourg, obtint du
roi
la salle du Palais-Royal. L’ancienne troupe du Pa
médien du Marais, et Mlle Angélique Du Croisy, âgée de quinze ans. Le
roi
, apprenant ces arrangements, déclara qu’il voulai
e ces deux fameux débris174 continua de porter le nom de la troupe du
roi
, « ce qui, dit Chapuzeau, se voit gravé en lettre
680. Au mois d’août 1680, à la suite de la mort de La Thorillière, le
roi
fit savoir aux deux troupes de l’hôtel de Bourgog
. Vingt-sept noms y furent inscrits175. La lettre de cachet de par le
roi
, qui confirme ces arrangements, est conçue dans l
té exigea que la Comédie fût éloignée du nouvel établissement ; et le
roi
fit signifier aux comédiens, le 20 juillet 1687,
ue de Savoie, dans la paroisse de Saint-André. Le curé a été aussi au
roi
lui représenter qu’il n’y a tantôt, plus dans sa
t, que son église sera déserte. Les grands augustins ont été aussi au
roi
, et le père Lembrochons, provincial, a porté la p
dé à notre prince l’honneur de sa protection, surtout pour obtenir du
roi
une seconde troupe, il leur répondit qu’ils ne do
rue des Fossés-Saint-Germain en 1770 et s’établit, avec l’agrément du
roi
, dans la salle des Machines aux Tuileries, où ell
nsaction entre Nicolas et Jean Poquelin pour l’office de tapissier du
roi
(29 mars 1637), formulent tous son adresse de la
680, in-12. 29. Imprimé à Montpellier, par Daniel Pech, imprimeur du
roi
et de la ville, 1655, in-4°. 30. On l’a déjà vu
.) 58. Noms romanesques de Mmes de Rambouillet, Arragonnais et le
Roi
. 59. Récit en prose et en vers de la Farce des
ssitôt que Molière fut mort, Baron fut à Saint-Germain en informer le
roi
; Sa Majesté en fut touchée et daigna le témoigne
aire-Élisabeth Béjart, femme de M. François-Isaac Guérin, officier du
roi
, âgée de cinquante-cinq ans, décédée le dernier j
is Mignot, neveu de ladite défunte, et M. Jacques Raisin, officier du
roi
et ami de ladite défunte, qui ont signé, Guérin,
Journal du marquis de Dangeau, sous la date du 9 octobre 1700 : « Le
roi
, qui n’avait paru à aucune comédie depuis longtem
eois gentilhomme fut joué pour la première fois à Chambord, devant le
Roi
, le 14 octobre 1670. À cette représentation, le R
ambord, devant le Roi, le 14 octobre 1670. À cette représentation, le
Roi
n’avait donné aucun signe de satisfaction ; et, à
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
Roi
, qui n’avait point encore porté son jugement, eut
rtisans, qui tous d’une voix répétaient, tant bien que mal, ce que le
Roi
venait de dire à l’avantage de la pièce. Cet homm
comédie où un homme de leur sorte, un comte ayant ses entrées chez le
Roi
, faisait le personnage d’un vil escroc ; et, il f
e lorsqu’ils répétèrent, en enchérissant, les louanges données par le
Roi
à une comédie dont ils avaient eu l’imprudence de
t, dans la réalité, celle de fripon lui est trop bien due. Comment le
Roi
ne fut-il pas choqué de l’odieuse bassesse d’un t
e ; mais, ayant entendu dire que, s’il avait voulu être secrétaire du
Roi
, la compagnie se serait opposée à ce qu’il le fût
r mortifier leur vanité, beaucoup plus que pour flatter la sienne. Le
Roi
, qu’il avait prodigieusement diverti par ses grim
vous me comblez de bontés ; mais j’avais dessein d’être secrétaire du
roi
, et vos secrétaires ne voudront plus me recevoir.
t plus me recevoir. — Ils ne voudront plus vous recevoir ! s’écria le
Roi
; ce sera bien de l’honneur pour eux. Allez, voye
d’autre recommandation et d’autres services que d’avoir fait rire le
Roi
! — Hé ! têtebleu, lui répondit Lulli, vous en fe
xtrêmes qui se touchent, et semblent jouir des mêmes prérogatives. Le
Roi
soutint le farceur qui le faisait rire contre le
é à dessein cette espèce de déshonneur. Il intéressa la générosité du
Roi
, en paraissant avoir sacrifié son ambition au dés
ême action qui lui avait valu l’auguste approbation du maître ; et le
Roi
, si porté, en général, à respecter les bienséance
iers sont une farce plus folle que plaisante, c’est que les ordres du
Roi
ne laissèrent pas au poète le temps de finir ains
ique et littéraire sur Psyché Le carnaval de 1671 approchait. Le
Roi
, qui voulait marquer cette saison des plaisirs et
première scène du second, et la première aussi du troisième. Mais, le
Roi
ayant déclaré qu’il voulait voir plusieurs représ
nac, qu’il concevait et exécutait à la hâte, pour obéir aux ordres du
Roi
. La troisième, enfin, consiste dans un petit nomb
endant, Molière, qui voyait le train de la cour continuer, l’amour du
roi
et de madame de Montespan braver le scandale, ima
ion de la cour. Il ne doutait pas que ce ne fut un moyen de plaire au
roi
et à madame de Montespan : en conséquence, le 11
de quelques erreurs de sa morale ; ensuite pour servir les amours du
roi
et de madame de Montespan, qui blessaient tous le
s rendirent bientôt à Molière les suffrages de la ville, et un mot du
roi
lui donna ceux de la cour. » Le suffrage du roi,
ville, et un mot du roi lui donna ceux de la cour. » Le suffrage du
roi
, qui explique très bien celui de la cour, et celu
position en face de la société qu’il voulait attaquer pour plaire au
roi
, et qui, puissante dans l’opinion, gagnait tous l
ui, puissante dans l’opinion, gagnait tous les jouis dans l’esprit du
roi
lui-même. Je ne puis retenir ici l’expression d’u
t pas le crédit de madame Scarron à la cour même, et l’inclination du
roi
vers les mœurs douces, honnêtes, et polies de la
sortie vigoureuse contre la gazette de Hollande qui avait offensé le
roi
. 86. C’est assurément accuser Molière d’une foli
pparence. C’était au dix-septième siècle la demeure d’un tapissier du
roi
. Là naquit, dans l’année 16202, Jean-Baptiste Poq
s’opposaient à son établissement dans la capitale. Monsieur, frère du
roi
, prit l’affaire à cœur : il autorisa la troupe à
’on avait décorée. Molière, après la tragédie de Nicomède, adressa au
roi
un discours plein d’esprit et d’adresse ; il term
it en province. De là l’origine de la petite pièce sous la grande. Le
roi
fut charmé du spectacle ; il donna sur-le-champ à
ale : quelques autres furent composés pour des fêtes que donnaient le
roi
, et même des seigneurs de la cour. Qu’on nous per
lace au moment où nous parlerons des marques de bienveillance dont le
roi
combla notre auteur. Molière dans ses écrits est
en avant, outre le dénouement du Tartuffe qui se fait par un ordre du
roi
, ceux de L’Étourdi, de L’École des femmes, de L’A
écrivain qui eût honoré le siècle, il répondit aussitôt : Molière. Le
roi
, qui affectionnait Molière, le combla de distinct
sa vie n’était pas en sûreté, et sur le champ il revint en France. Le
roi
, informé de la bonne volonté dont il avait donné
ui mérite d’être cité ici. En 1678, ce comédien, étant à la chasse du
roi
à Fontainebleau, joua une assez longue scène avec
parvint à lui enfoncer son épée jusqu’à la garde, et le tua raide. Le
roi
, témoin de cette action, eut la bonté de lui dema
vingt mille livres à Raisin. Le bruit de cette épinette alla jusqu’au
roi
; sa majesté voulut la voir, et en admira l’inven
au : mais sa majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le
roi
ordonna sur-le-champ que l’on ouvrit le corps de
avez pour moi. — Hé bien, lui dit Molière, c’est une chose faite ; le
roi
vient de m’accorder un ordre pour vous ôter de la
s’il le retenait. « Comment voulez-vous que je fasse ? lui dit-il, le
roi
veut que je le retire de votre troupe ; voilà son
at : il disait qu’un comédien était un homme nourri dans le giron des
rois
. « J’ai lu, disait-il, toutes les histoires ancie
il quitta le théâtre pour traiter d’une charge de valet de chambre du
roi
, laquelle lui fut refusée ; les autres assurent q
n société libre par les acteurs eux-mêmes, il fut blessé de ce que le
roi
ne voulut pas consentir à soumettre ses camarades
madame Beauval ayant percé jusqu’à Paris, Molière obtint un ordre du
roi
pour la faire passer au théâtre du Palais-Royal,
par deux acteurs français et quatre italiens, à Vincennes, devant le
roi
et toute la cour, où Gros-René fit un rôle9. Gro
celui dont il sut régaler l’assemblée, à l’ouverture de la troupe du
roi
(le dimanche 9 juillet 1673), était dans la derni
nder à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe de Molière. Le
roi
, surpris de cette demande, lui donna quelque temp
chargea d’aller avec La Grange, son camarade, présenter un placet au
roi
, dans son camp devant la ville de Lille en Flandr
; il avait surtout de beaux yeux, et jouait parfaitement les rôles de
rois
et de paysans. Cependant on lui trouvait un grand
oiselle Beauval se répandit jusqu’à Paris. Molière obtint un ordre du
roi
pour la faire passer sur son théâtre du Palais-Ro
s-Royal. Elle y débuta avec succès14 ; mais ayant été jouer devant le
roi
à Chambord, elle n’eut pas le bonheur de plaire a
e devait remplir dans Le Bourgeois gentilhomme. Molière représenta au
roi
que, la pièce devant être jouée dans peu de jours
le Beauval le joua, et le joua si parfaitement, qu’après la pièce, le
roi
dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Cepe
couper la jambe, il ne le voulut pas souffrir : Non, non, dit-il, un
roi
de théâtre, comme moi, se ferait huer avec une ja
ans une lettre en vers de Robinet, datée du 27 de ce mois : Ainsi le
roi
court à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Av
plus belles Dames de la Cour & les Seigneurs les mieux faits. Le
Roi
même ne dédaignoit pas de les embellir en y faisa
Il est sans contredit bien flatteur de contribuer aux plaisirs de son
Roi
, de son Maître, sur-tout quand il se déclare le p
NTÉE, Représentée le 7 Mai 1664 à Versailles, à la grande fête que le
Roi
donna aux Reines. « Les fêtes que Louis XIV don
Ecoutons présentement l’Editeur des œuvres de Moliere. « En 1664 le
Roi
donna aux Reines une fête aussi superbe que galan
S, Comédie-Ballet en prose & en cinq actes, représentée devant le
Roi
à Saint-Germain, au mois de Février 1670. Voici
amp; par celui de l’à-propos. » Ecoutons l’Editeur de Moliere : « Le
Roi
donna l’idée du sujet des Amants magnifiques. Deu
ece à servir d’exemple pour les comédies à scenes détachées. 3. Le
Roi
cessa de danser dans les ballets de la Cour dès q
miers actes de Tartuffe : la pièce est interdite. Ce n’est pas que le
roi
soit contre : il l’a jugée divertissante et croit
scandalisés ; la reine-mère, Espagnole et dévote, est du nombre ; le
roi
n’est pas dévot, mais il approuve qu’on le soit ;
par un certain Roullé, curé de Saint-Barthélemy, en son libelle : Le
roi
glorieux au monde, où il démontre que : Molière,
son excès de zèle ; mais la pièce restait interdite. Molière suit le
roi
à Fontainebleau (21 juillet-13 août), il lit Tart
qui le garda. Condé enfin, qui, comme on sait, tenu à l’écart par le
roi
, s’occupait, et fort noblement, des choses de l’e
on pas seulement achevée, mais prête, je veux dire sue et répétée. Le
roi
a-t-il connaissance des deux derniers actes ? On
Au mois de septembre suivant, Molière ayant accompli, sur un ordre du
roi
, ce tour de force de composer, de faire apprendre
666), le Sicilien (1667), il ne donne point Tartuffe. Tout à coup, le
roi
étant à l’armée de Flandre, le 5 août 1667, la tr
t ; Tartuffe corrigé, déguisé, Tartuffe puni au dénouement, de par le
roi
, dont l’éloge clôt la pièce, et qui, paraît-il, l
hommes la morale chrétienne et la religion. Il l’ajourna au retour du
roi
. Molière, nous dit Brossette, resta interdit… et
bituels, un très noble accent d’indignation ; et il le fait porter au
roi
par Lagrange et la Thorillière. Le roi fait bon a
tion ; et il le fait porter au roi par Lagrange et la Thorillière. Le
roi
fait bon accueil aux comédiens, lit, mais laisse
ar d’autres pièces ; l’année fuit, puis l’année suivante, sans que le
roi
donne suite à ses promesses ; enfin, après Amphyt
orges Dandin, après l’Avare, sans qu’on sache comment ni pourquoi, le
roi
autorise la reprise de l’œuvre, et sous son vrai
ffe, fut inspirée, peut-être rédigée par Molière lui-même, dit que le
roi
« défendit la pièce en public et se priva lui-mêm
t de suite son cinquième acte, si visiblement destine, par l’éloge du
roi
, à sauver le reste ? Molière, nous l’avons vu dan
que nous possédons ; que le dénouement était tout différent ; que Je
roi
n’intervenait pas. Qu’en un mot, la comédie était
i les gens qui l’avaient attaqué, ceux qui touchaient de plus près au
roi
, les chefs laïques de la cabale, il avait hardime
réussit pas. Il fallut mutiler Don Juan. Et même, symptôme grave, le
roi
ne l’alla point voir. Ceci, sans doute, fit réflé
ue c’est dans cette seconde version qu’il eut l’idée de le confier au
roi
lui-même. L’intervention du roi, cette suprême ad
ion qu’il eut l’idée de le confier au roi lui-même. L’intervention du
roi
, cette suprême adresse de l’auteur, n’est nécessa
ut d’un coup sans doute, et comme une mise en demeure respectueuse au
roi
, d’avoir à donner quelque efficace à ses promesse
soit, son travail de révision achevé, Molière le fit-il connaître au
roi
? Je considère comme probable qu’il lui en lut au
e fait illusion à personne, et M. de Lamoignon le remet sous clef. Le
roi
, invoqué, dit qu’il fera examiner. L’examen eut-i
us des retouches de cette nature qui peuvent avoir touché l’esprit du
roi
: s’il a permis l’œuvre en 1669, après avoir main
du traité ! Je crois bien qu’il faut l’entendre autrement : et que le
roi
rouvrit par Tartuffe la campagne contre les dévot
[6142, p. 37-38] Molière se présenta un jour pour faire le lit du
roi
. Un autre valet de chambre, qui le devait faire a
nsieur de Molière, voulez-vous que j’aie l’honneur de faire le lit du
roi
avec vous ? » Cette aventure vint aux oreilles du
faire le lit du roi avec vous ? » Cette aventure vint aux oreilles du
roi
, qui fut très-mécontent qu’on eût témoigné du mép
llocq, pour son esprit et ses manières, était estimé de la cour et du
roi
, dont il était valet de chambre. (DLF XVII, p. 13
e, Je me rirais de mon blason. Peu jaloux des portraits de tous nos
rois
de France, Si j’avais, par hasard, quelque dette
e-Français : Mon cœur bat et mon sang bouillonne dans mes veines; Ces
rois
de l’art n’ont pas porté de palmes vaines ; Leur
us qui étiez si fier de votre charge de valet-de-chambre-tapissier du
roi
, bien vous en a pris d’avoir un fils comédien ! M
bienveillance de son protecteur. Présenté par lui à Monsieur, puis au
roi
et à la reine, il parvint à obtenir l’autorisatio
icomède et le Docteur amoureux, celte pièce regrettée par Boileau. Le
roi
fut si satisfait des mérites de cette troupe, qu’
t. Il jeta les yeux autour de lui, disposé à reconnaître la faveur du
roi
, en faisant la guerre aux ridicules et aux vices
i accorda pour cette composition, la pièce ayant été commandée par le
roi
à l’occasion des fêtes que le surintendant Fouque
n’avait pas prévu le cas où les surintendants seraient les rivaux des
rois
. Pour en revenir à la comédie dont il est questio
! Le comédien, ne pouvant se venger avec l’épée, alla se plaindre au
roi
, qui lui donna la permission d’immoler cette fois
des, il n’oublie personne ; il profite largement de l’autorisation du
roi
. Ce n’était pas un homme à laisser échapper de si
ne guerre à mort. Montfleury eut môme la lâcheté d’accuser, auprès du
roi
, Molière de s’être marié avec sa propre fille; ce
enfants. Le mariage forcé était primitivement une comédie-ballet ; le
roi
y dansa. Cette pièce en trois actes, réduite à un
neusement qu’il redoutait la jalousie de sa belle-sœur ; car le jeune
roi
, après s’être joué de l’honneur de son ministre M
s elle… C’était ainsi que Molière reconnaissait la protection que le
roi
lui accordait contre ses ennemis. La Vallière, qu
enir de ce temps où la gracieuse chasseresse embellissait aux yeux du
roi
les bois de Satory, de Ville-d’Avray et de Versai
mpruntées à la riante imagination de l’Arioste, et dans lesquelles le
roi
apparut sous les traits de Roger, avec une armure
Quand la tendre femme a appris quelle est la valeur des serments des
rois
et s’est condamnée à une dure expiation, Versaill
On pouvait donc, sans être trop courtisan, flatter les amours du
roi
, lorsque Molière écrivit, pour les fêtes de Versa
Don Juan et son valet s’embarquent ensuite pour fuir la vengeance du
roi
, et, assaillis par une tempête, sont jetés sur un
ore de la liberté d’Aristophane, s’y amuse aux dépens des médecins du
roi
. On prétend même que, non content d’avoir contref
res de cachet : Et ce sont de ces coups que l’on pare en fuyant. Le
roi
qui florissait alors n’était pas un roi constitut
que l’on pare en fuyant. Le roi qui florissait alors n’était pas un
roi
constitutionnel il tenait la France muette, et ne
que le sentiment public le secondait, non moins que le bon plaisir du
roi
. Toutes les fois que le peuple voyait passer Ques
upe que dirigeait Molière, et qui prit bientôt le nom de la troupe du
roi
, servait aux plaisirs de la cour, comme nous l’av
e, avait suspendu jusque-là toutes les fêtes. Molière, pour plaire au
roi
, composa les deux premiers actes de Mélicerte et
de Molière; lui-même a pris soin, comme il le dit assez naïvement au
roi
dans un placet, de déguiser le personnage sous l’
Pouvaient-ils pardonner ! IL fallait que Molière comptât bien sur le
roi
, pour lui faire l’aveu contenu dans son placet, c
ressenti arriva. Les faux semblants de dévotion eurent le dessus ; le
roi
se laissa embégniner, et la révocation de l’édit
peu question, et qui donne matière à Tartufe d’accuser Orgon près du
roi
. Cette cassette ne joue pas un rôle assez actif d
l a de la peine à la diriger. On sent sous le masque de ce Jupiter le
roi
Louis XIV dans tout son éclat ; et l’Amphytrion e
ne réussissait qu’à demi dans ce genre de pastorale héroïque, que le
roi
réclamait quelquefois. Il indiqua lui-même à Moli
donec gratus eram. Les Amans Magnifiques furent représentés devant le
roi
, à Saint-Germain-en-Laye, en 1670. Quel abus de
à la femme de Sancho Pança. Cette comédie, jouée à Chambord devant le
roi
le 14 octobre 1670, n’eût de succès qu’à la secon
re 1670, n’eût de succès qu’à la seconde représentation, parce que le
roi
ne s’était pas prononcé dès la première. Tous les
omédies de Molière, c’est celui de M. Harpin. Molière, quoique ami du
roi
, n’en était pas moins l’ami du peuple, et il se s
d’une faveur insigne. Dancourt avait coutume de lire ses ouvrages au
roi
, dans le cabinet même de ce haut protecteur, et l
haut protecteur, et l’on raconte qu’un jour s’y ôtant trouvé mal, le
roi
prit lui-même la peine d’aller ouvrir une fenêtre
endre l’air. Une autre fois, le comédien avait l’honneur de parler au
roi
sur les intérêts de sa troupe, au moment où Sa Ma
l marchait à reculons, et qu’un escalier se trouvait derrière lui, le
roi
eut la bonté de le retenir par le bras en lui dis
et il l’a fait de main de maître. Ces gens d’affaires placés entre le
roi
et la nation pour commettre sur les bourses parti
ants à Monseigneur de Mortemart, premier gentilhomme de la chambre du
roi
, il oubliait que Lesage avait donné Turcaret en 1
ssieurs n’aient pas fait quelque expédition en mer sur les galères du
roi
par suite d’un malentendu avec la justice. Dans l
oète de Dancourt ne veut pas qu’on le siffle. Il destine un placet au
roi
pour faire réformer cet abus : il se nomme M. de
que cela. Gabrillon Qui est ? M. de la Protase D’aller directement au
roi
. Gebrillon Au roi ? M. de la Protase Oui-dà, au
Qui est ? M. de la Protase D’aller directement au roi. Gebrillon Au
roi
? M. de la Protase Oui-dà, au roi ; ce n’est poin
r directement au roi. Gebrillon Au roi ? M. de la Protase Oui-dà, au
roi
; ce n’est point son intention qu’on siffle perso
comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. Placet au
Roi
. Comme je ne puis faire pour moi que je ne fasse
aris s’entend. Gabrillon Oh ! c’est l’entendre ! M. DE LA PROTASE AU
ROI
. « Sire, " Les auteurs modernes et dramatiques, t
siècle, était le fruit des galanteries de Louis XIV. En vain le vieux
roi
chercha à revenir sur les licences de sa jeunesse
, lui fil défendre de revenir en France ; il y revint pourtant, et le
roi
, qui aimait à rire, lui pardonna.
utrées pourraient lui faire des affaires auprès de ce ministre, et du
roi
même. Ces réflexions trop sérieuses ayant mis le
ions trop sérieuses ayant mis le poète de mauvaise humeur : « Ho ! le
roi
et M. Colbert feront ce qu’il leur plaira, dit-il
feront ce qu’il leur plaira, dit-il brusquement : mais à moins que le
roi
ne m’ordonne expressément de trouver bons les ver
anthrope, acte 2, scène dernière.) Hors qu’un commandement exprès du
roi
ne vienne, De trouver bons les vers dont on se me
e imposante société française qui, pour vous M. le duc, commençait au
roi
, et s’arrête aux ducs et pairs. — Heureux cependa
e, qui était le bon sens et le génie en personne, il eût voulu que le
roi
envoyât Fréron… aux galères ! Eh Dieu ! que de vi
ois premiers actes. Le véritable critique, en ce temps-là, c’était le
roi
. Il était le juge même du goût public, sauf à voi
sté se connaisse en vers mieux que moi, disait Despréaux. Et quand le
roi
appelait M. Chapelain : le roi des beaux esprits
que moi, disait Despréaux. Et quand le roi appelait M. Chapelain : le
roi
des beaux esprits de son temps, Despréaux, Racine
aire, dans un pays comme la France, plus fidèle à ses poètes qu’à ses
rois
. En vingt ans la France accomplira au besoin tout
e la haine publique. Délivré de cette tutelle insupportable, le jeune
roi
avait juré, bien haut, de ne pas appeler l’Église
de plaisirs. À la tête de ce mouvement se faisait remarquer le jeune
roi
qui bâtissait Versailles ; du parti de la résista
ù son âge l’exilait, toutes les prévoyances opposées à la jeunesse du
roi
. En ce temps-là l’Église, qui regrettait le bon t
évère, austère, comme eût pu l’être un plaidoyer de Pascal, jamais le
roi
et la reine ne l’eussent approuvée ; jamais le ro
de et très belle comédie. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que le
roi
donnait, à la fois, pour inaugurer son palais, se
d’une convenance parfaites. Il eut même le grand art de persuader au
roi
qu’il était son collaborateur, et qu’il avait pri
roisième et de son dernier acte, il ne le dit à personne, pas même au
roi
, pas même à mademoiselle de Lenclos ; il l’eût di
le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune
roi
, curieux de tout savoir, amoureux comme il l’étai
oute la joie et dans tout le bonheur du triomphe. Il avait l’ordre du
roi
; aussitôt son théâtre s’illumine, sa troupe est
de Tartuffe jusqu’à nouvel ordre de S. M. En effet, la permission du
roi
n’était qu’une autorisation verbale. Alors Molièr
oulait pas ? Dans cette occurrence, il n’y avait véritablement que le
roi
en personne qui pût tirer d’affaire son poète ; m
nt que le roi en personne qui pût tirer d’affaire son poète ; mais le
roi
était dans son camp, tout occupé de batailles le
olière. Ce placet est hardi, gai, et d’un bon sel. Molière raconte au
roi
toutes ses mésaventures. En vain il avait intitul
s’est scandalisé de la défense qu’on en a faite ; et maintenant si le
roi
veut que Molière travaille encore, il faut que S.
e placet ; Molière s’y met convenablement à sa place ; il faut que le
roi
choisisse entre lui ou ses ennemis ; sinon plus d
i était une grande menace à faire à Louis XIV. En sa qualité de grand
roi
, il savait que la gloire et la majesté de cette v
le prince de Condé. Remarquez aussi comme Molière parle hardiment, au
roi
, du mécontentement de Paris. Le roi se montra dig
comme Molière parle hardiment, au roi, du mécontentement de Paris. Le
roi
se montra digne de la supplique ; il autorisa cet
nçais. Tartuffe au contraire, c’est la volonté d’un jeune homme, d’un
roi
vainqueur, et tout glorieux d’ajouter une part no
re scène, ce même parterre avait applaudi à outrance l’éloge du jeune
roi
qui lui faisait ces loisirs. Voilà comment Molièr
l protecteur ; voilà comment il avait trouvé moyen de compromettre le
roi
dans son drame, bien mieux qu’en lui empruntant s
ter ? Toujours est-il que le lendemain de sa victoire, il écrivait au
roi
pour lui demander un canonicat dans la chapelle d
r de la grande résurrection de Tartuffe, ressuscité par les bontés du
roi
. Enfin, pour compléter sa victoire, il écrivit, e
it plus innocent que la comédie. » Il finit par se mettre à l’abri du
roi
et de M. le prince de Condé. En un mot, cette Pré
Ainsi ont fait les fondateurs de la comédie grecque ; ainsi a fait le
roi
du théâtre anglais ; ainsi ces grands génies se s
ce fut alors une belle et glorieuse existence pour Molière ! Il était
roi
, lui aussi ! Il était le maître de son théâtre. I
ur-là Molière est ce qu’on appelle un pouvoir ! Il aida, en effet, le
roi
lui-même à compléter l’œuvre de Richelieu, la sou
e la hache, il l’aurait pu qu’il ne l’aurait pas fait, car c’était un
roi
humain, et trop grand seigneur pour vouloir être
r le ridicule. Molière devint alors l’exécuteur des petites œuvres du
roi
; il frappa impunément, et au grand plaisir de Lo
etite cour qui lui était livrée avec tant de goût et de grâce, par le
roi
lui-même, et dont il fit une si franche lippée, c
pouvait être que Molière, soutenu de toute la bienveillance du grand
roi
! Quelle vie et quelle suite incroyable d’émotion
un soir il l’invita à souper, avec lui, en pleine cour. — Honneur au
roi
! Après les jours de lutte et de gloire pour Moli
e au milieu de cette cour galante où les femmes étaient reines, où le
roi
lui-même obéissait en esclave ! Elle fut légère…
ails. Quand Molière fit représenter cette comédie-ballet, en 1673, le
roi
se portait bien, à coup sûr ; toute cette cour ét
es-moi, de nos jours, dans quel royaume de la terre, prince absolu ou
roi
constitutionnel, un poète comique oserait mettre
la grandeur, de la toute-puissance, de la sereine et calme majesté du
roi
Louis XIV, je n’irais pas m’amuser à citer les po
ificence sans égale de ce beau règne : — Figurez-vous, Mylord, que le
roi
et sa cour ont ri comme des fous, au Malade imagi
e roi et sa cour ont ri comme des fous, au Malade imaginaire ; que le
roi
n’a pas pu s’en lasser, et qu’il l’a fait représe
lus belles personnes de la terre ; c’était bon pour vous qui étiez le
roi
, qui étiez le maître, qui aviez vos jours de méde
artiste sérieux ; il respectait le public, autant qu’il respectait le
roi
; malgré et peut-être à cause de son génie, il ne
es inspirations de son génie ; il se disait qu’il serait le favori du
roi
qui régnait à Versailles et du peuple de France !
uis XIV lorsque nous écrirons Les Fâcheux, tout exprès pour amuser le
roi
un instant. Donc, suivons notre chemin, et suivon
te la livrée, et cependant faites silence ; il est jusqu’à présent le
roi
de la comédie. Il est Espagnol, il est Italien, i
dans Boileau. Or, cette comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du
roi
, jouée devant Sa Majesté en plein Louvre, et appl
et tous les marbres à l’effigie impérissable, à l’honneur éternel des
rois
de France ont été fondus et brisés, obtient, au b
dans l’intimité du prince de Conti et dans les petits appartements du
roi
; c’est son amour passionné pour cette indigne fe
ez à toutes sortes de tours de force. La chanson du bon Henri : Si le
roi
m’avait donné, réhabilitée à ce point, que Baron
Saint-Simon lui-même. Il s’étonne, lui, Molière, valet de chambre du
roi
, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il
Bastille. Mais en l’an de grâce 1666, M. de Lauzun était le favori du
roi
, il était l’homme à la mode ; toutes les femmes c
ultérins de madame de Montespan, tout ce qui restait de la fortune du
roi
son père, avec quelle indignité M. de Lauzun la p
s les deux avocats, les deux héros qui auront bientôt pour clients le
roi
et la reine de France, M. de Sèze et M. Chauveau-
uit à Paris en 1620. Son pere qui étoit valet de chambre tapissier du
roi
, & marchand fripier, lui donna une éducation
enir la survivance de la charge de valet de chambre tapissier chez le
roi
; mais son aversion pour sa profession, & son
il obtint la protection de Gaston, fils de France, qui le présenta au
roi
& à la reine mere. Il joua en présence de leu
de mille livres en 1663. En 1665, sa troupe fut arrêtée au service du
roi
. Il donna avant & depuis ce temps-là, plusieu
qui est une aide de saint Eustache. Moliere avoit été fort estimé du
roi
. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de Plau
rite une indignation telle, que le public n’eût pas été content si le
roi
même n’était venu frapper ce monstre par sa justi
is on ne peut s’empêcher pourtant de remarquer qu’à une époque où les
rois
dansaient en costume d’Apollon devant la cour, et
râce.’ Est-il un sort au monde et plus doux et plus beau ? Et qui des
rois
, hélas ! heureux petit moineau, Ne voudr
ir639 ! De là tout naturellement, la cour entière, à la suite de son
roi
enivré de gloire et d’amour, passe aux réflexions
lui fournissait des types pour ses grandes comédies ; il a vu dans le
roi
dont il flattait les passions ; il a vu, hélas !
it de sens froid au suprême intérêt de la moralité des peuples et des
rois
, au désastre de leur immoralité, on comprend que
rimitivement en trois actes, et contenait des entrées de ballet où le
roi
dansa lui-même, dans un rôle l’’Egyptien (Troisiè
toute son autorité d’évêque et son énergie de chrétien à arracher le
roi
aux scandales de l’adultère ! Molière devait être
Mme de Montespan, dont l’avènement datait de 1668, était maîtresse du
roi
en même temps que Mlle » de la Vallière, qui alla
par Louis XIV lui-même à Molière, et qui est faite uniquement pour le
roi
et la cour. La première représentation est du 7 s
: Donec gratus eram tibi (Lib. III, Od. x) : Philinte semble être le
roi
, Climène, la Vallière, et Chloris, Montespan : My
de Montespan se disputaient encore la première place dans le cœur du
roi
, toute la cour était occupée d’intrigues d’amour
M. Corneille l’aîné. Ces deux pièces furent représentées devant le
roi
, sur un théâtre dressé dans la salle des gardes d
s gardes du vieux Louvre, par la Troupe de Monsieur, (frère unique du
roi
) le 24 octobre 1658. [*]L’ordre chronologique de
acions ici le début de M. Molièrea et de sa troupe à Paris, devant le
roi
(Louis XIV), et pour en rendre compte, nous allon
protection, et le titre de sa Troupe, le présenta en cette qualité au
roi
et à la reine mère. Ses compagnons, qu’il avait l
araître devant Leurs Majestés et toute la Cour, sur un théâtre que le
roi
avait fait dresser dans la salle des gardes du vi
l’envie qu’ils avaient eu d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
roi
du monde, leur avait fait oublier que Sa Majesté
rante fois de suite, quoique dans l’été, et pendant que le mariage du
roi
retenait toute la Cour hors de Paris. » Le lecte
aller divertir à la campagne, mais encore dans le temps du mariage du
roi
, où la curiosité avait attiré tout ce qu’il y a d
is une troupe de comédiens espagnols, la première année du mariage du
roi
(Louis XIV). La troupe royale lui prêta son théât
Calprenède. [*]. Début de Molière et de sa troupe à Paris, devant le
roi
(Louis XIV). a. On trouvera la vie de ce célèbre
de Monsieur, frère unique du roi Louis XIV. (Monsieur le présenta au
roi
et à la reine mère.) Vie de Molière, avec des jug
e l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, lorsqu’ils étaient mandés par le
roi
. Enfin il fut donné à des comédiens italiens, don
16533. Ces comédiens étaient en possession de ce théâtre, lorsque le
roi
permit à Molière et à sa troupe de s’établir à Pa
lle du Petit-Bourbon ayant été démolie vers la fin d’octobre 1660, le
roi
accorda à Molière et aux comédiens italiens la sa
9, attendu que cette pièce fut jouée en été pendant que le mariage du
roi
retint toute la Cour hors de Paris. Voyez ci-dess
Molière, chef de la Troupe des comédiens de Monsieur, frère unique du
roi
, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. b. Cette pièce
it la Grammaire elle-même, La Grammaire, qui sait régenter jusqu’aux
rois
, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois. F
pacifié Louis XIV allait devenir époux par le traité des Pyrénées, et
roi
par la mort de Mazarin ; les grands seigneurs, de
ambulant, il parcourut les provinces et les campagnes. Domestique du
roi
, il put observer de près la cour et ses intrigues
mes ; les marquis qui se vantent des dons de la nature, des bontés du
roi
et des faveurs des dames ; et ce misanthrope lui-
e n’est pas tout. Le jour fixé pour une fête que voulait donner à son
roi
un fastueux surintendant ne lui permettant pas de
en même temps son état et sa charge de valet de chambre-tapissier du
roi
, reçut une première éducation conforme à cette de
de ses infirmités, remplir sa charge de valet-de-chambre-tapissier du
roi
, lus en fit obtenir la survivance et exercer les
tion de Cinq-Mars venait d’être découverte. Cet imprudent favori d’un
roi
pusillanime fut abandonné par lui à un ministre d
et chargé d’un service domestique qui l’approchait de la personne du
roi
et de ses premiers courtisans, il ne manqua sûrem
n jouir sagement, ils aimèrent mieux en abuser. On déclara, au nom du
roi
, la guerre au roi lui-même. Les grands, les princ
ils aimèrent mieux en abuser. On déclara, au nom du roi, la guerre au
roi
lui-même. Les grands, les princes se partagèrent
lonel d’un régiment levé à ses frais. Une princesse, cousine du jeune
roi
, devenue générale d’armée, eut pour maréchales de
chef alors de l’Illustre Théâtre, pour donner des représentations. Le
roi
l’ayant envoyé en 1654 tenir les états de Langued
uit des protections plus élevées encore, celles de Monsieur, frère du
roi
, de la reine-mère et du roi lui-même, et obtint e
vées encore, celles de Monsieur, frère du roi, de la reine-mère et du
roi
lui-même, et obtint enfin la permission de jouer
’envie qu’ils avaient eue d’avoir l’honneur de divertir le plus grand
Roi
du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté a
eureusement en cette occasion, et il a toujours subsisté depuis43. Le
roi
fut si satisfait de la nouvelle troupe, qu’il lui
es, où l’on traitait de la paix avec l’Espagne et du mariage du jeune
roi
: la pièce y fut envoyée, et ne fut pas moins goû
ilhomme avignonnais, nommé le comte de Modène. Il fut même dénoncé au
roi
à ce sujet par Montfleury, qui ne se croyait pas
ne : « Montfleury a fait une requête contre Molière, et l’a donnée au
roi
: il l’accuse d’avoir épousé la fille, et d’avoir
et pour marraine Henriette d’Angleterre, femme de Monsieur. Quand le
roi
et Madame firent cet honneur à Molière, il y avai
e surnom de Grand. La postérité le lui a conservé, parce qu’il fut le
roi
d’un grand siècle, et qu’il s’en montra digne par
de grossiers mépris. Un jour qu’il se présentait pour faire le lit du
roi
, un de ses confrères, qui devait le frire avec lu
r de Molière, voulez-vous bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
roi
avec vous ?Bellocq, que ce trait recommande à la
et l’on verra tout à l’heure qu’il n’était pas seul de son espèce. Le
roi
, à l’oreille de qui l’aventure était parvenue, et
êmes valets-de-chambre, qui auraient cru déroger en faisant le lit du
roi
avec Molière, répugnaient encore davantage à mang
eurs insolents dédains, avait cessé de se présenter à cette table. Le
roi
, l’ayant appris, lui dit un matin, à l’heure de s
vous à cette table, et qu’on me serve mon en cas de nuit 63. Alors le
roi
découpe sa volaille, et, après avoir ordonné à Mo
quantes et les plus favorisées de la cour. Vous me voyez, leur dit le
roi
, occupé à faire manger Molière, que mes valets-de
Molière, répondit-il sans hésiter. Je ne le croyais pas, répliqua le
roi
; mais vous vous y connaissez mieux que moi. Admi
ersel83. Ils unirent plusieurs fois leurs talents pour l’amusement du
roi
; mais, plusieurs fois aussi, Molière, dans ses o
’en avait pas moins pour ami son médecin, qui se nommait Mauvilain.Le
roi
, les voyant ensemble à son dîner, dit à Molière :
ur l’arracher à ce double danger, Molière eut recours à l’autorité du
roi
: Baron lui fut accordé par lettres de cachet. Ce
e droit116. Elle alla sur-le-champ à Versailles se jeter aux pieds du
roi
, accompagnée du curé d’Auteuil, qui devait rendre
moignage des bonnes mœurs du défunt. Elle eut l’imprudence de dire au
roi
que, si son mari était criminel, ses crimes avaie
cusation de jansénisme dont il croyait qu’on l’avait chargé auprès du
roi
. Ce contre-temps acheva de tout gâter117. Le roi
ait chargé auprès du roi. Ce contre-temps acheva de tout gâter117. Le
roi
les congédia assez brusquement l’un et l’autre, e
chef, de leur théâtre et de leurs meilleurs acteurs, les comédiens du
roi
proposèrent à ceux de l’Hôtel de. Bourgogne de se
re jouer des pièces en musique et à machines. Sur ces entrefaites, le
roi
déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris
roupe du Marais et des débris de celle de Molière. Sept ans après, le
roi
, jugeant qu’une seule troupe suffirait pour le se
uvres de Molière réunies, que je n’ai trouvée qu’à la Bibliothèque du
Roi
, est en sept volumes, petit in-12. Les deux premi
l ajoute que, pour sa justification, il a déposé à la Bibliothèque du
Roi
sept volumes in-12, contenant les vingt-trois com
elui qu’il aimerait le mieux habiter.La Suisse, Sire, répondit-il. Le
roi
lui tourna le dos. SesVoyagessont toujours estimé
était le protégé. On parla de ce sonnet à Colbert, qui demanda si le
roi
y était offensé. Non, lui répondit-on.Je ne le su
’ai rien fait en ma vie dont je sois véritablement content. 29. Le
roi
, qui appelait son favori, cher ami, dit, en tiran
fut aussi porté, du vivant de Poquelin, par un hommede la musique du
roi
, dont j’ai lu quelques méchants vers. Enfin, on v
ux pays étrangers, et qui étaient employées au comptedes bâtiments du
Roi
. Suivant l’état de ces gratifications, qui vient
res de Molière, était si souvent employée pour les divertissements du
roi
, qu’au mois d’août 1665, Sa Majesté trouva à prop
ent appelée troupe de Monsieur, elle prit alors le titre de troupe du
roi
, qu’elle garda jusqu’à sa fusion avec la troupe d
i, un en cas, c’est la voiture qui suit immédiatement celle où est le
roi
, en cas que cette dernière vienne à éprouver quel
« Je n’ai pas trouvé aujourd’hui le comte de Saint-Aignan au lever du
roi
; mais j’y ai trouvé Molière, à qui le roi a donn
e Saint-Aignan au lever du roi ; mais j’y ai trouvé Molière, à qui le
roi
a donné assez de louanges, et j’en ai été bien ai
Imposteur, p. 29 dot t. VI de cette édition. 89. Une déclaration du
roi
, du 16 avril 1641, relative aux comédiens, voulai
le désordre on la troupe se trouva après cette perte irréparable, le
roi
eut dessein de joindre les acteurs qui la composa
le dimanche 19 et le mardi 21, sans jouer, en attendant les ordres du
roi
, on recommença le vendredi 24 février, etc. 1
Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet-de-chambre et tapissier du
roi
, et l’un des comédiens de sa troupe, et, en son a
italiens jusqu’en 1697, époque où leur théâtre fut fermé par ordre du
roi
. Ils y furent rétablis, en 1716, par le régent, e
n’a donné à son père que la qualité de valet de chambre tapissier du
roi
. Il est certain que Molière est né à Paris en 162
tait marchand frippier de même que valet de chambre tapissier chez le
roi
. 2°. On dit qu’il fut destiné par ses parents à l
enir la survivance de la charge de valet de chambre tapissier chez le
roi
; mais son aversion pour sa profession, et son pe
cinquante-trois ans, et non de cinquante-un seulement : et lorsque le
roi
eut obtenu de l’archevêque de Paris qu’on l’enter
iere à composer cette comédie pour une fête magnifique qu’il donna au
Roi
& à la Reine Mere. Quoique la piece eût été c
eprésentée dans moins de quinze jours, elle plut cependant si fort au
Roi
, qu’il indiqua lui-même à Moliere le caractere du
posture où vous met votre emploi, J’ose vous conjurer de présenter au
Roi
. Eraste. Hé ! Monsieur, vous pouvez le présenter
ur, vous pouvez le présenter vous-même. Caritidès. Il est vrai que le
Roi
fait cette grace extrême ; Mais, par ce même excè
. Non.C’est pour être instruit, Monsieur, je vous conjure. PLACET AU
ROI
. Sire, Votre très humble, très obéissant, très f
prétentions ridicules de Caritidès adressant directement un placet au
Roi
, & se vantant d’un savoir aussi rare qu’émine
ier** Le 16 Août 1661. étant donc En ce lieu beau s’il en fut onc, Le
Roi
, l’illustre Reine Mere, Monseigneur d’Orléans son
re, d’un esprit pointu, Avoit composée in-promptu... 14. Ce fut le
Roi
lui-même qui donna à Moliere le sujet de son chas
miere représentation de cette comédie, qui se fit chez M. Fouquet, le
Roi
dit à Moliere, en lui montrant M. de Soyecourt :
cquelin) poëte comique, étoit fils d’un valet de chambre-tapissier du
roi
, & nâquit à Paris vers l’an 1620. Il s’est ac
il obtint la protection de Gaston, fils de France, qui le presenta au
roi
& à la reine mere. Il joua en presence de leu
de mille livres en 1663. En 1665. sa troupe fut arrêtée au service du
roi
. Il donna avant & depuis ce tems-là, plusieur
r qu’il fût enterré en Terre-Sainte. Moliere avoit été fort estimé du
roi
, qui le gratifia de plusieurs pensions. Il avoit
u genre qu’il traitait, il a joui de son vivant de la protection d’un
roi
, de l’amitié d’une noblesse avare même d’estime,
ar la postérité mieux que ne l’ont jamais été conquérans, inventeurs,
rois
, législateurs, philosophes, son nom est écrit que
pendant sa vie et après sa mort, que MM. les comédiens ordinaires du
roi
ont voulu rendre l’honneur tardif d’un monument.
or; et si le cadastre ne nous écoute pas, nous irons nous plaindre au
roi
, qui essaiera d’apaiser le cadastre, ce monstre c
rue Richelieu. Savez-vous comment ont agi les comédiens ordinaires du
roi
, dès qu’ils ont eu la généreuse pensée de faire c
arderais pas à faire une comédie en un acte pour MM. les comédiens du
roi
. Que sera-ce pour un homme illustre, intéressé à
ier chantoit un jour ce refrain qu’il répétoit sans cesse, Un jour le
Roi
dit à la Reine, un jour la Reine dit au Roi, &
it sans cesse, Un jour le Roi dit à la Reine, un jour la Reine dit au
Roi
, & que sa femme impatientée lui demanda avec
emme impatientée lui demanda avec humeur : Eh bien, enfin, que dit ce
Roi
à cette Reine, & cette Reine à ce Roi ? Alors
Eh bien, enfin, que dit ce Roi à cette Reine, & cette Reine à ce
Roi
? Alors le savetier indigné imposa silence à sa f
dira-t-on, connoissoit la Cour ; il avoit été chargé des affaires du
Roi
, chez des Princes étrangers ». Je le sais bien ;
Richard, le faiseur de vergettes... Ils détrônent les Empereurs, les
Rois
, les Electeurs : ils en mettent ensuite d’autres
Qui diantre voudroit avoir affaire avec des gens qui dépossedent les
Rois
, les Princes & même les Bourg-mestres ? . . .
becche cornute, Le voglio far frustare Le voglio far impicare ! Site
roi
corne lo posso fare (bis). Vi voglio ben pagare
ait conservé les traditions de Mazarin, malgré le mariage espagnol du
roi
. De plus, pour bien préciser l’ordre des intermèd
lui que nous connaissons. « Lully, ayant eu le malheur de déplaire au
roi
, voulut essayer de rentrer dans ses bonnes grâces
i était dans l’orchestre, et mit le clavecin en pièces. La gravité du
roi
ne put tenir contre cette folie, et Sa Majesté pa
ue de supposer ce fait que de croire que Lully, pour faire sa cour au
roi
, a été choisir le rôle d’un des deux opérateurs.
arone pour ne pas éprouver d’opposition de la part des secrétaires du
roi
alors qu’il voulait entrer dans leurs rangs ; mai
gentilhomme, et ce ne fut qu’en 1670. Si Lully voulait faire rire le
roi
et en retirer quelque avantage, il fallait qu’on
et de rester en même temps inconnu. Donc Lully voulant faire rire le
roi
, et pour cela Lully se cachant, portant un masque
Bourgogne, s’avança sur la scène après la représentation, remercia le
roi
, et demanda l’autorisation de jouer une des deux
e la première de ces deux pièces, et ce fut après cette soirée que le
roi
accorda à la troupe de Molière la permission de j
es et de morceaux, son Carnaval-Mascarade. L’offre que Molière fit au
roi
de lui jouer cette petite comédie autorise à pens
tions qui s’y rapportent, et des relations de Molière et de Lully. Le
roi
quitte Saint-Germain pour Chambord, 16 septembre
sir ouverte à la cour durant la minorité de Louis XIV, et où le jeune
roi
avait été presque entraîné à épouser Hortense Man
. ………………………………………………… Je crois aussi que Brissac, lieutenant De notre
roi
en Piedmont gouvernant, Quand il voyoit … ces Fra
s, ennoblit les monosyllabes. Elle donne force à la loi, à la foi, au
roi
, à cet autre mot qui est l’abrégé de toutes nos p
-il que je vous traite ? En
roi
. Tels sont les vers de César au sénat : Un brui
sur la terre Qu’en vain Rome aux Persans ose faire la guerre ; Qu’un
roi
seul peut les vaincre et leur donner la loi. Césa
re et leur donner la loi. César va l’entreprendre, et César n’est pas
roi
. Tels sont ces vers de Titus parlant de Bérénice
. Au lieu de moi, dites mé ; au lieu de voir, dites ver ; au lieu de
roi
, dites ré ; et vous verrez s’évanouir l’énergie e
, comme preuve de la force ajoutée par la diphtongue oi aux mots foi,
roi
, foi, qu’elle exige une plus forte émission de la
e jusqu’à pouvoir prononcer les mots de royne au lieu de reine, et de
roi
au lieu de ré. La royne succomba et l’on dît la r
e roi au lieu de ré. La royne succomba et l’on dît la reine ; mais le
roi
résista malgré la réprobation de la vocale oi, ré
nt plusieurs mots auxquels était attachée une haute considération. Le
roi
sauva le Valois, quoique le François, né Gaulois,
sa fortune que sur ses nièces, et surtout sur l’inclination du jeune
roi
pour Hortense Mancini, était devenue dévote : de
oir de la régence, brouillée avec le cardinal depuis l’inclination du
roi
pour Marie de Mancini, subit la destinée ordinair
e 1659, la paix fut conclue aux Pyrénées, et au mois de juin 1660, le
roi
épousa l’infante d’Espagne. L’arrivée de la jeune
es écrits, Qu’il soit le mieux renté de tous nos beaux esprits, Comme
roi
des auteurs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alo
itiis temor À ce vice épuisé s’arrête la comédie, elle est comme le
roi
du proverbe : « Où il n’y a rien, le roi perd ses
a comédie, elle est comme le roi du proverbe : « Où il n’y a rien, le
roi
perd ses droits ! » Ce n’est plus que de la rouil
ans l’art d’écrire, nous passons aux badigeonneurs du carrefour ! Des
rois
et des princes nous passons, aux valets de la gar
n’eût pas osé dépasser les petits marquis, ce grain de sable, dont le
roi
avait dit à Molière : tu n’iras pas plus loin ! e
it à Molière : tu n’iras pas plus loin ! et il fallut attendre que le
roi
fût mort, pour en venir à songer que le roi lui-m
il fallut attendre que le roi fût mort, pour en venir à songer que le
roi
lui-même, serait quelque jour, un sujet de comédi
, un sujet de comédie. — « On peut tout croire, hélas ! depuis que le
roi
est mort ! » disait un courtisan, le jour où disp
le plus étrange et le plus incroyable spectacle, cette cour du grand
roi
! Les vieillards y sont galants, polis et civils
renable de cette royauté d’Asie, le peuple arrivait qui s’emparait du
roi
et de la reine de France, et qui les emportait eu
ce, et qui les emportait eux, leur famille, et la couronne de tant de
rois
, pour tout briser sur un échafaud sanglant et sou
e est riche, elle rit aux éclats ; Syrus l’esclave a pris le nom d’un
roi
, et s’appelle Cyrus » Nous aussi nous avons nos a
eut commandé qu’il fût d’un plus rude métal ! La couronne de fer des
rois
Lombards est encore au trésor de l’empereur d’Aut
réduite à faire tambouriner, avec les objets perdus, la couronne des
rois
de Hongrie… elle était d’or et de diamants ! Tout
, vous encourage et vous console ! On est jeune, on est tout ; on est
roi
, on est reine, hélas jusqu’au jour où s’arrête le
nneur à la durée en toutes choses ; elle est venue en aide à bien des
rois
tout-puissants ; elle a manifesté plus d’un grand
, une bienveillance inépuisable, et la profonde conviction parmi, ces
rois
d’un monde croulant, que leur empire leur échappe
ntôt l’orage était venu qui avait jeté dans ces prisons du Temple, le
roi
, la reine et la princesse de Versailles, pendant
s les grandeurs de l’infortune, orpheline à seize ans, orpheline d’un
roi
et d’une reine, que dis-je ! orpheline de père et
ces poètes qui s’empressent à partager tant de gloire, ce parterre de
rois
, cet Empereur Napoléon, dans tout l’éclat de sa g
in que leur joie eût un long souvenir dans l’âme des pauvres gens, le
roi
et la reine avaient constitué une pension de douz
nt qu’elle était riche et âgée, une certaine reconnaissance envers ce
roi
et cette reine, si misérablement traînés à l’écha
Le Bourgeois gentilhomme fut joué la première fois à Chambord. Le
roi
n’en dit pas un mot, et tous les courtisans en pa
on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représentation, le
roi
, qui n’avait pas encore porté son jugement, dit à
nges par les courtisans, qui répétaient, tant bien que mal, ce que le
roi
venait de dire à l’avantage de cette pièce.152
e : la cour, dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédicace. Le
roi
la fit jouer dans un divertissement qu’il donna à
idi pour elle. On lit dans la Muse historique de Loret ces vers : Le
roi
festoya l’autre jour La plus fine fleur de sa cou
sévère, permit que cette nouvelle comédie lui fût dédiée. La ligue du
roi
, de la cour, de Molière et de ses amis, était don
des mœurs, n’avait pas besoin d’excuse. Molière devenu nécessaire au
roi
pour mes fêtes de Versailles et du Louvre, poète
écompensé ; ce qui trois mois après L’Impromptu de Versailles, que le
roi
et Madame durent sur les fonts de baptême le fils
es années auparavant, pour la survivance de sa charge de tapissier du
roi
. Molière signa, prit la somme, et sans doute on n
re du jeu de paume des Métayers, puis avec le paveur des bâtiments du
roi
, Léonard Aubry, qui, moyennant 200 livres, s’enga
nneurs sont venus, mais l’argent est resté en route. L’oncle du jeune
roi
, Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé l
n. Il est gêné, mais il fait le grand seigneur, il donne des gages de
roi
de théâtre. Pendant sa dernière détresse, il n’av
médien, il le cache même. Il signe : tapissier et valet de chambre du
roi
. Il habitait alors, au coin de la rue des Jardins
aincre sa funeste passion, et puisqu’il y allait de sa faveur près du
roi
, si, les bruits d’inceste continuant, il ne pouva
a de son crédit près de la reine-mère, et, par elle, il alla jusqu’au
roi
. A la fin de 1663, il avait fait tout le mal qu’i
mois de décembre, a écrit une requête contre Molière et l’a donnée au
roi
; il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir
voir épousé la fille et d’avoir aussi vécu avec la mère. » Que fit le
roi
? On ne sait. Peut-être demanda-t-il à Molière de
ire un méchant drôle, on disait un violon. Ceux même de la Chambre du
roi
, les vingt-quatre violons, comme on les appelait,
à sa seconde fille, la femme du chirurgien Lirot, valet de chambre du
roi
. C’est par le choix dans les parrainages qu’on pe
ces ; et s’il acheta de Nicolas, son frère, la charge de tapissier du
roi
, ce fut sans doute sur les instances encore plus
e temps, il lui fit donner la survivance de sa charge de tapissier du
roi
. Ces deux actes ont l’air, direz-vous, de se cont
ce, et avec elle le droit de porter toujours le titre de tapissier du
roi
. Il y eut, sur cela, dispute entre les deux frère
que son fils renoncerait à la survivance de sa charge de tapissier du
roi
. Il avait compris que c’était désormais un enfant
utefois, sont venus, si l’argent est resté en route. L’oncle du petit
roi
, Gaston d’Orléans, qui a toujours beaucoup aimé l
connaissance de onze cents livres à Louis Baulot, « maître d’hôtel du
roy
». Il ne leur faut pas moins que cette somme, pou
fin. Il est gêné, mais fait le grand seigneur ; il donne des gages de
roi
de théâtre. Pendant sa dernière détresse, il n’av
ême ; il signe : « Sieur de Molière, tapissier et valet de chambre du
roi
! » Il habitait alors, au coin de la rue des Jard
ne,qu’il tenait de l’héritage de sa mère13 ; le titre de Tapissier du
roi
, dont il devait avoir la survivance et qu’il port
vernait et qui avait tout pouvoir sur sa maison. Si le duc était fait
roi
, Modène serait son premier ministre, et alors que
t écrié : « Eh ! messieurs, ne faisons rien à demi pour le service du
roi
; fi d’une demi-lune ! Faisons-en plutôt une tout
l’attrapa. Le peuple, à son bon sens, décerna la puissance. On n’est
roi
, que par la prudence. V - A propos du Don Jua
comédie nouvelle ; la mesure est comblée : il ne se peut plus que le
roi
et sa mère accordent désormais leur faveur à cet
ue,moitié par dégoût, moitié par charité chrétienne, il fit savoir au
roi
, qu’il ne tiendrait pas les États du Languedoc, c
i serait impossible de supporter. La lettre qu’il écrivit pour que le
roi
, à qui il n’osait pas s’adresser directement, pût
; on y sent les ardeurs de charité d’une âme vraiment chrétienne. Le
roi
lui demande de.réclamer l’impôt, mais Dieu lui pa
de de.réclamer l’impôt, mais Dieu lui parle pour le peuple ; or, « le
roi
, dit-il, voudra bien que Dieu aille le premier, e
dressée ; c’est lui que le prince faisait son intermédiaire auprès du
roi
. Je le regrette, car cette parole si sincère ne d
ne d’Autriche, se trouvait avoir pour lui tout le monde à la cour. Le
roi
l’aimait beaucoup. L’année qui avait précédé l’Éc
stait, lui aussi, par une attaque, mais d’une toute autre vigueur. Le
roi
savait que, depuis quelque temps, Molière travail
-d’œuvre. C’est ce qui eut lieu. On était au commencement de mai ; le
roi
inaugurait par des merveilles et des féeries de t
gnage a son prix. Ainsi la cour a battu des mains ; c’est dire que le
roi
avait applaudi. Molière triomphait à Versailles ;
ait tout à craindre, revint en hâte à Versailles, afin de demander au
roi
sa protection pour l’œuvre qui avait déjà son agr
raient jusqu’à lui, et comment pourrait-il les braver, lui, qui, tout
roi
qu’il était, se sentait vulnérable ? Au lieu de s
es réelles. C’est ce qui fut fait. Après quelques hésitations, que le
roi
devait bien à sa propre dignité, Molière et Tartu
là, furent les raisons mises en avant et données pour prétexte : « Le
roi
, dit l’auteur de la Relation citée tout à l’heure
: Le Roy glorieux au monde ou Louis XIV le plus glorieux de tous les
rois
du monde 102. « Un homme, y est-il dit103, ou pl
conducteurs pieux. » Plus loin, revenant sur la défense faite par le
roi
et qu’il regarde comme un acte si glorieux pour l
spensables ; force était donc de les lui gagner à tout prix. Celle du
roi
, qu’il semblait s’être tout d’abord conquise, lui
à la loi, dont le secours ne pouvait plus être invoqué, 1 autorité du
roi
lui-même, devenu ainsi tout à coup le deus ex mac
importance et le danger de ce secret, s’empresse d’aller la vendre au
roi
, pour perdre son bienfaiteur, ne dut être ajouté
der devant le péril de la lutte engagée, mais bien devant un ordre du
roi
! Jamais plus belle occasion ne s’était présentée
du dénouement, c’est Tartuffe encore, non plus puni par la main d’un
roi
, mais frappé par l’infaillible justice de Dieu. Q
tous la plus sotte des homélies. Cette bizarre satire étant dédiée au
roi
, et mettant ses méchancetés à couvert sous une lo
e dans le monde dont il flattait les rancunes. Il n’alla pas jusqu’au
roi
, ou, s’il y parvint, ce ne fut que pour détermine
et que sa troupe, cessant d’appartenir à Monsieur, devenait troupe du
roi
, avec 7,000 livres de pension. N’était-ce pas pro
point pensé qu’il pouvait faire plus encore. Cette nouvelle faveur du
roi
n’était pas seulement une réponse indirecte aux i
it Racine en 1663, a fait une enquête contre Molière et l’a donnée au
roi
; il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir
après cette naissance, comme pour y ajouter une joie de plus, que le
roi
accorde à Molière la faveur dont nous venons de p
roupe royale ; mais cette grâce était, en quelque façon, négative. Le
roi
, en effet, ne l’avait faite au comédien, que pour
ette main aimable lui rouvrait la porte, Molière n’en sortit plus. Le
roi
préparait de grandes fêtes pour le carnaval de 16
bien mieux encore redonné a son esprit le courage et la sérénité : le
roi
venait de permettre la représentation du Tartuffe
ait pas foule à Paris. La plus grande partie de ceux que le départ du
roi
avait pu y laisser, s’en était allée aux champs.
s après, au fort des chaleurs ; aussi, ne serai-je pas surpris que le
roi
, par surcroît de précaution, eût assigné cette ép
il fit partir en poste, pour le camp devant Lille, où se trouvait le
roi
, deux de ses meilleurs comédiens, La Grange et La
n’aurait mieux réussi que lui. La Grange et La Thorillière virent le
roi
, présentèrent un placet de Molière, qui fut bien
ées, que rien de favorable ne se dessinait encore pour leur aînée. Le
roi
pourtant était depuis longtemps de retour à Versa
les deux cents pistoles qu’il avait données pour l’avoir imprimée. Le
roi
, qui maintenant pouvait se permettre le Tartuffe
l’esprit français, et tout au profit de l’ancienne farce. Le nouveau
roi
était fait pour en comprendre la vive gaieté et l
ien hardis ou qu’ils eussent une bien grande confiance en la bonté du
roi
. Voici ce que raconte l’Estoile, de la représenta
de Bourgogne, à Paris, une plaisante farce, à laquelle assistèrent le
roy
, la reine et la plupart des princes, seigneurs et
n les exécutoit tous les jours pour la taille, qu’il falloit payer au
roy
, qui prenoit tout ce qu’ils avaient, et qu’aussit
sser, puisqu’aussi bien ce ne seroit pas pour nous, mais pour ce beau
roy
: cela fera que j’en boirai encore » davantage et
s, par Dieu ! j’en boirai dorénavant à six pour le moins. Monsieur le
roy
n’en croquera pas de celui-là. Va m’en quérir tou
mmissaire l’ayant avisé, lui fait commandement de se lever, de par le
roy
, et de leur en faire l’ouverture. Après plusieurs
mais ils furent mis dehors, le jour même, par exprès commandement du
roi
qui les appela sots, disant Sa Majesté que, s’il
en effet, se trouvait à Paris une seconde troupe de comédiens que le
roi
voulut bien admettre plus d’une fois à l’honneur
le privilège d’amuser Henri IV et d’être souvent mandé au Louvre. Le
roi
se donnait le plaisir de lui faire mettre en farc
l’acteur qui le singeait sur la scène. « Une fois, dit Tallemant, le
roi
le tenoit entre ses jambes, tandis qu’il faisoit
ujours Tallemant qui parle : « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du
roi
, les comédiens n’osant jouer à Paris, tant tout l
les provinces et entin à Bordeaux. Le maréchal y était lieutenant du
roy
; il falloit demander permission : « Je vous la d
amusement de la Cour. C’était la première fois qu’il jouait devant le
roi
. Après que ses camarades et lui eurent représenté
s dans le comique mieux encore que dans le sérieux. Voyant le goût du
roi
et des seigneurs pour ces petites pièces, il ne m
t mandé, soit au Louvre, soit à Vincennes, où la Cour, avec son jeune
roi
, se groupait alors autour de Mazarin vieillissant
que la majesté du parterre lui semblait plus redoutable que celle du
roi
, ou que, tout au moins, doutant de la mémoire de
emiers au nombre des petites comédies qui lui furent demandées par le
roi
lui-même, et qui commencèrent son succès. Le Fago
faux écus d’or ou d argent, on donnait force soufflets sur la face du
Roi
, dans les gentilhommières de Bretagne et autres,
e président de N… donnait un bal dans la rue des Blancs-Manteaux ; le
roi
, qui se plaisait à courir le bal incognito, se re
entrer les masques que par billet, refusèrent l’entrée à la bande du
roi
, quoiqu’il fût une heure après minuit. Sur ce ref
respect à toute l’assemblée. M. de Louvois, qui était de la troupe du
roi
, tira le président à part, et, s’étant démasqué,
e le président ; mais le mal n’alla pas plus loin, par la prudence du
roi
, qui calma le ressentiment des princes et des pri
ils voulurent. Le lendemain, cette aventure fut rapportée au dîner du
roi
et de la reine-mère, par gens qui ignoraient qu’i
joués pour la première fois, à la fête du 17 août 1661 donnée pour le
roi
, ce fut, dit-on, merveilleux d’esprit et de verve
yez-en sûr, bien plus que pour le surintendant, bien plus que pour le
roi
lui-même, qui ne le croyaient pourtant occupé que
ne pouvait comprendre, le premier jour ; ce sont ceux-ci : Et notre
roi
n’est pas un monarque en peinture : Il sait faire
n, le jugement et la condamnation de Fouquet, par l’ordre de ce jeune
roi
, que la mort de Mazarin venait à peine de mettre
Molière était prophète, ou il en savait bien long dans les secrets du
roi
. Ces vers sont, de toute la pièce, ceux qui m’ont
Soyecourt, dont Molière ne s’était amusé que sur la recommandation du
roi
. Il n’y a pas, dans le récit que Molière lui fait
ngeance plus sérieuse. Molière, rentré tout à fait en grâce auprès du
roi
, se sentait fort, et il en usa. La publication de
aussi, et même en grande évidence, par sa position auprès du frère du
roi
; de plus, fort ami de Molière, et enfin, pour qu
plus grands seigneurs, à qui la ferait jouer dans son hôtel, comme le
roi
l’avait fait jouer à Versailles. Le Il décembre,
ait : « Montfleury a fait une enquête contre Molière et l’a donnée au
roi
. Il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir a
, dont les trois premiers actes ont été joués à Versailles, devant le
roi
et la Cour, le 12 mai 1664, aux fêtes des Plaisir
t repousser le chef-d’œuvre, et mille et une causes le ramenèrent. Le
roi
, jeune et amoureux, contrarié dans son amour pour
’il ait voulu, d’une façon bien précise, représenter un des amours du
roi
, par une des passions du dieu, faire directement
an, comme attachée à la reine, avait suivi la Cour, que la passion du
roi
pour elle se déclara tout à fait et devint, pour
ernière main pour qu’elle fût complète. L’à-propos du nouvel amour du
roi
sera venu l’y engager, et les deux mois qui s’éco
oins disposé à des excès de louanges pour sa gloire. Qu’avait fait le
roi
pour lui, en effet ? Qu’avait-il ordonné pour lev
r ce mauvais vouloir, qui dura plus d’une année encore. Il boudait le
roi
. Il ne jouait plus à la Cour ; il ne jouait même
laintes la révolte du cœur ulcéré de Molière, obligé de faire rire ce
roi
, qui ne fait rien pour lui. « Sotte condition, d
aie aucun repos ! » Au mois de février 1668, quand l’envie reprit au
roi
d’avoir sur son théâtre de Versailles Molière, au
liefs du régal servi a Paris. S. M. le public eut le pas sur S. M. le
roi
. Molière ne s’en tint pas là. Il jouait Sosie et
Je ne sais où l’on a pu voir que cette pièce est à l’honneur du grand
roi
. C’est, au contraire, en termes admirablement voi
du monde, la plus amère satire qu’il fût possible de faire contre ce
roi
à bonnes fortunes, contre cet olympique séducteur
nant l’argent, d’une main, prenaient la gentilhommerie de l’autre. Le
roi
s’en serait amusé, sans rien dire, s’il n’y avait
e un roturier. Tout cela n’était pas, on le pense bien, le compte du
roi
, pour les grosses dépenses de son luxe et de ses
fait encore. Son ambassadeur fut le bienvenu : Louis XIV le reçut en
roi
, disons mieux, en empereur de France ; car, ce qu
Dieu bénisse à jamais le règne de Votre Majeste Imperiale. » Le grand
roi
ne réclama pas ; il laissa le Marocain de 1699 l’
re. Il fallait se soumettre aux exigences des fêtes ou des voyages du
roi
, qui voulait, pour lui seul, les primeurs des bon
d’un an après, à Chambord, pendant un de ces séjours de chasse que le
roi
y faisait volontiers en automne. Rien ne manquait
une comédienne, que Molière avait retirée tout exprès, avec ordre du
roi
, de la troupe des comédiens de Màcon, où elle éta
le personnage de Nicole. Malgré tout cela, le succès fut douteux. Le
roi
, sur lequel chacun réglait son rire ou son ennui,
e apparence de disgrâce lui fit un siècle, il osa s’aventurer chez le
roi
, qui daigna le voir et lui dire quelques mots. C’
rquoi ce silence, pourquoi ce retard d’applaudissements de la part du
roi
, qui d’ordinaire était plus prompt à l’éloge, sur
rôle du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un beau rôle. Le
roi
, qui voyait juste, avait dû saisir tout cela du p
une pastorale, dont elle sembla n’être que le cadre, il la servit au
roi
, dont le rire et les applaudissements suffiraient
plus difficile que lui. Autre chose encore que les suffrages du grand
roi
nous obligerait à 1 indulgence, si Molière en ava
va tout à coup fini. Son succès fut très grand, surtout à la cour. Le
roi
, bien qu’il n’aimât guère La Fontaine, à cause de
hé l’avait séduit, pour une de ces grandes pièces à machines, dont le
roi
avait de temps en temps la fantaisie ; et, sans t
e réservait de tout mettre sur pied, et de tout mener à fin, quand le
roi
parlerait. Le roi parla trop tôt. A peine le livr
t mettre sur pied, et de tout mener à fin, quand le roi parlerait. Le
roi
parla trop tôt. A peine le livre de La Fontaine é
re, rien à attendre de lui qu’une rivalité impatiente et haineuse. Le
roi
pressait, cependant ; il lui fallait sa Psyché. M
la faire entière. Le Carnaval approchait, et les ordres pressants du
roi
, qui se voulait donner ce magnifique divertisseme
ans la Pastorale comique, représentée par Molière lui-même, devant le
roi
, à Saint-Germain-en-Laye, en décembre 1666148, et
s gentilhomme. On savait qu’elle fut d’abord jouée à Chambord, où le
roi
emmenait volontiers sa Cour pour les grandes chas
re (1670), écrit-il, la Troupe est partie pour Chambord, par ordre du
roi
. On y a joué, entre plusieurs comédies, le Bourge
grognon, l’était peu, il lui avait rapporté un désir manifesté par le
roi
, que peut-être il avait lui-même inspiré. Sa Maje
é l’ami de Lully. Ils avaient travaillé ensemble pour les plaisirs du
roi
, notamment dans le Bourgeois gentilhomme, dont le
nt pour accaparer à leur profit le privilège de l’Opéra, donné par le
roi
, trois ans auparavant, à l’abbé Perrin, qui, de c
nous avions depuis longtemps, en concourant ensemble aux plaisirs du
roi
, et le succès merveilleux qu’avait eu, depuis peu
ler ensemble mettre la faux dans la moisson d’autrui, en demandant au
roi
le privilège de la représentation des opéras. Voi
deux jours avant celui dont nous étions convenus. Il alla demander au
roi
le privilège pour lui seul ; il l’obtint à la fav
santhrope et l’a compris tout aussi Lien que Louis XIV, l’autre grand
roi
, si différent du nouveau. 9 août 1869. Il e
y pense, quand sa chute arrive. S’il est allé trahir Orgon auprès du
roi
, qui ne veut pas de sa trahison, et l’en punit en
« Son père, dit-il de Molière, bon bourgeois de Paris et tapissier du
roi
, fâché du parti que son fils avait pris, le fit s
j’en réponds, accepté l’anecdote, qui n’est pas moins à la gloire du
roi
qu’à celle du poète : ils s’y font honneur mutuel
elque action, fût-ce la plus vulgaire, si elle était à la gloire d’un
roi
. Parlant, à la page 314 de son volume, de l’anecd
e ce grand homme… La matière mise en délibération, nous, comédiens du
roi
, avons de grand cœur donné notre consentement au
aines après, le 3 mars, la Centenaire de Molière fut jouée, devant le
roi
, à Versailles. Tous les journaux et même les livr
qui se maria richement avec Anne Faverolles, fille d’un secrétaire du
roi
, dont il eut seize enfants. Il faisait la banque,
ils prirent à leur tour les jours extraordinaires, et, sur l’ordre du
roi
, ils restituèrent aux Français les quinze cents l
pensable, dit Angelo Costantini, pour jouer une comédie italienne. Le
roi
leur fit une pension annuelle de 15 000 liv. Dans
s reparties ; quelques-unes courent les ana. Se trouvant au souper du
roi
, Dominique avait les yeux fixés sur un certain pl
rdrix aussi ? demande Dominique. — Et les perdrix aussi », reprit le
roi
qui avait compris le trait. Le plat était d’or. L
chasse, à une pièce italienne que l’on avait donnée à Versailles ; le
roi
dit, en sortant, à Dominique : « Voilà une mauvai
pièce. — Dites cela tout bas, lui répondit Arlequin, parce que, si le
roi
le savait, il me congédierait avec ma troupe. »
r des acteurs de quelque génie, il a fait les délices des plus grands
rois
et des gens du meilleur goût ; c’est un caméléon
présenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche ermite, et le
roi
, en sortant, dit au grand prince que je veux dire
Son père Jean-Baptiste Pocquelin, valet de chambre tapissier chez le
roi
, marchand fripier, et Anne Boulet sa mère, lui do
re. Ses parents tinrent pour lui la survivance de leur charge chez le
roi
; mais son génie l’appelait ailleurs. Pocquelin a
servir, il fut obligé d’exercer les fonctions de son emploi auprès du
roi
. Il suivit Louis XIII : dans Paris, sa passion po
vices en général, et il eut succombé sous ces accusations, si ce même
roi
, qui encouragea et soutint Racine et Despréaux, n
a veuve épousa le comédien Guérin*. On refusa de l’enterrer ; mais le
roi
qui le regrettait, pria l’archevêque de Paris de
vraie de la galanterie et du pédantisme des médecins. Remerciement au
roi
. La Gloire du Val-de-Grâce. 117. Coquille : Del
rnante de M. le dauphin et le commencement du règne des maîtresses du
roi
, jusqu’à la nomination de madame Scarron à la pla
n de madame Scarron à la place de gouvernante des enfants naturels du
roi
. La 8e et dernière, de 1671 à 1683, qui comprend
commencement et les progrès de madame de Maintenon dans la faveur du
roi
; le retour du roi vers la reine opéré par madame
s progrès de madame de Maintenon dans la faveur du roi ; le retour du
roi
vers la reine opéré par madame de Maintenon ; la
is au mois d’octobre 1658 et se donnèrent à Monsieur, frère unique du
Roi
, qui leur accorda l’honneur de sa protection et l
658, par Nicomède et Le Docteur amoureux. » Après avoir joué pour le
Roi
on joua pour le public. Le premier jour ne devait
autres lieux, chambellan des affaires de Monseigneur, frère unique du
roi
, et de damoiselle Magdeleyne Béjart, la mère, dem
étant des cœurs la douce souveraine, Dessus le vôtre, Amour agisse en
roi
! Rendez-vous donc, ô divine Amarante ! Soumettez
ce que ce jour-là « la troupe était à Saint-Germain pour le ballet du
Roi
». IV Madeleine Béjart a, pour ainsi dire,
e feue damoiselle Marie Magdelaine Béjart, comédienne de la troupe du
roi
, prise hier dans la place du Palais-Royal et port
e testament que « Pierre Mignard, dit le Romain, peintre ordinaire du
roi
, demeurant rue Montmartre vis-à-vis l’église Sain
mis et baillés entre les mains du sieur Mignard, peintre ordinaire du
Roi
, dit le Romain, demeurant à présent rue Montmartr
damoiselle testatrice a nommé et élu M. de Châteaufort, conseiller du
Roi
, auditeur en sa chambre des Comptes, qu’elle prie
ptembre suivant, « Jean-Baptiste Poplain Molière, valet de chambre du
Roi
, demeurant dicte rue Saint-Honoré, paroisse Saint
pour marraine « Catherine du Rozet, femme d’Edme de Brix, officier du
Roi
, demeurant dicte rue paroisse Saint-Germain. » Ca
a landerida. Enfin, soit que tu promènes Tes beaux yeux, qui sont mes
rois
, Sur l’onde ou parmi les plaines, Sur les monts o
que De vous faire égaler l’amante de Pétrarque, Et mieux que tous les
rois
je puis faire douter De sa Laure ou de vous qui l
condes noces pour épouser ce Jean-Baptiste Aubry, paveur ordinaire du
roi
, fils de ce Léonard Aubry qui avait secouru Moliè
, âgée de quarante-quatre ans, femme de M. Aubry, paveur ordinaire du
roi
. ». Et ce paveur ordinaire du roi n’était rien mo
me de M. Aubry, paveur ordinaire du roi. ». Et ce paveur ordinaire du
roi
n’était rien moins qu’un poète tragique, resté su
lle et bien faite, et dansait très bien. Elle brillait aux ballets du
Roi
dans les danses hautes ; elle faisait certaines c
Champmeslé joua ensuite en concurrence ; sur quoi on fait dire au feu
Roi
, dont le goût était si sûr en toutes choses, que
e l’année 1659, appartenant au sieur La Grange, l’un des comédiens du
roy
. Édouard Thierry a très bien dit que c’était le l
’à faire menacer Molière de le faire mourir sous le bâton. — Enfin le
Roi
voulut voir Le Misanthrope, et les frayeurs de Mo
in, porta à Jean Pitel et à sa femme l’ordre suivant17 : « De par le
Roi
, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troup
ste de la troupe18. » Mlle Beauval n’eut pas le bonheur de plaire au
roi
, mais elle avait plu à Molière, qui pour elle éta
re au roi, mais elle avait plu à Molière, qui pour elle était le vrai
roi
. Il fallait que Molière fût quelque peu amoureux
V témoigna à Chambord, au début de cette comédienne ; un peu plus, le
roi
ne la voulait pas sur son théâtre. Comme elle éta
e c’était triompher. Robinet la met ainsi dans sa Gazette : Ainsi le
roi
va à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec
sur son passage ! c’était sa raison suprême, elle n’obéissait qu’aux
rois
et aux princes. Le sentiment du devoir lui disait
rue aux Ours, avons trouvé Jean Pitel, sieur de Beauval, officier du
Roi
; lequel nous a dit qu’il y a environ six jours,
mérite punition exemplaire d’autant plus que, par les déclarations du
Roi
, il n’est permis de faire la coupe d’aucun grain
échues pour avoir monté — je veux dire pour avoir descendu — jusqu’au
Roi
? Ce fut une belle comtesse d’Escarbagnas. Elle c
e la vie de Molière, il y a encore le mot de Racine ou de Boileau. Le
Roi
demandait quel était le plus grand homme de son r
Mais Boileau ne voyait guère Louis XIV. La légende dit encore que le
Roi
répliqua devant ce mot de Molière : « Je ne le cr
e son jeu, pour la vérité de son comique dans les rôles de paysan. Le
Roi
pardonna bien des folies au spadassin qui le fais
Marc de Montifaud : Racine et la Voisin. 10. Ce paveur ordinaire du
roi
prit alors le titre de sieur des Carrières, ce qu
an-Baptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre ordinaire du
Roi
», et pour marraine « Catherine Leclerc, femme d’
our marraine « Catherine Leclerc, femme d’Edme Villequin, officier du
Roi
. » C’est là Mlle de Brie. 19. Grimarest dit que
ire avant-garde à bien faire animée ; Là, les archers de Créon, noire
roi
; Et voici le corps d’armée, Qui d’a
mollissent la pierre : J’en conviens. Toi, Romain ! la guerre te fait
roi
. Rome sait, pour tout art, faire au monde la loi,
sang royal, dont il n’est pas amoureux, afin de devenir le gendre du
roi
? Cette raison semble bonne. Assurément des Franç
te ironie ; et Molière, né à Paris, Molière protégé, encouragé par le
roi
qui lui désignait ses victimes, aurait épargné Tr
licence des mœurs d’une part et l’exemple de l’adultère donné par un
roi
, d’autre part une pruderie dont l’austérité jetai
diable que Dieu lui laissa jusque dans ses plus grands désordres, ce
roi
qui pouvait tout se serait fait adorer423 ; où qu
ur sa tête ? Croit-on que sans l’autorisation, sans l’ordre exprès du
roi
qui l’appuyait, il eût prononcé impunément une ph
quer beaucoup contre un homme qui avait eu l’honneur de faire rire le
roi
au dépens des marquis et des ducs. Louis XIV fut
plusieurs jours. À la reprise, les applaudissements redoublèrent. Le
roi
et son ministre, alors aux Pyrénées, voulurent vo
minée. Après une journée de plaisir, on s’assembla sur le théâtre. Le
roi
, les reines, les dames, les courtisans prirent le
aison d’Orgon et Tartuffe. Ce fut la plus flatteuse des surprises. Le
roi
, qui donnait l’exemple du désordre, trouva fort b
sance pour les faiblesses433. La cour fut égayée et contente comme le
roi
. Cependant la pièce était étrangement hardie. La
ndigna, et le blâme grandit en peu de temps au point d’embarrasser le
roi
. Il se sentait complice, il faiblit, et défendit
ux salons de Paris. Mais l’interdiction prononcée par la politique du
roi
fut maintenue. Pendant cinq ans, le Tartuffe ne p
», comme la définissent d’ingénieux esthéticiens435. En l’absence du
roi
, parti pour la guerre de Flandre, le premier prés
eu content de sa femme, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que le
Roi
avait pour elle, allait par toutes les maisons fa
l manquait de conduite par ses harangues dans lesquelles il mêlait le
Roi
avec des citations de la Sainte-Écriture et des P
ions de la Sainte-Écriture et des Pères. Il voulait faire entendre au
Roi
qu’au jugement de Dieu il lui serait reproché de
it jeter par les fenêtres ; qu’elle avait été obligée d’en avertir le
Roi
, qui le faisait chercher pour l’envoyer en prison
s. Madame de Montausier, duègne fort complaisante pour les amours du
roi
dans sa charge de première dame d’honneur de la r
r, plus que sur Célimène, et qu’est-ce que la cour, sinon le monde du
roi
arrangé pour lui et par lui ? Ces mauvais choix p
er trait, l’acte suprême du pouvoir exercé par lui sous l’autorité du
roi
, fut l’exécution d’une coterie qui, par l’austéri
railler l’amour platonique, c’était flatter agréablement l’oreille du
roi
, et l’on ne peut douter de l’intention qu’eut Mol
mort, l’avaient rendu profondément mélancolique. Valet de chambre du
roi
, faisant le lit du roi, sans cesse sur ce terrain
profondément mélancolique. Valet de chambre du roi, faisant le lit du
roi
, sans cesse sur ce terrain de cour qui était un c
r de Molière, voulez-vous bien que j’aie l’honneur de faire le lit du
roi
avec vous ? Ils avaient honte de faire avec lui c
n habit, en disant, tarte à la crème, Molière, tarte à la crème . Le
roi
, qui apprit le même jour cette vengeance brutale,
partie de la nouvelle association, mais il y fut admis, par ordre du
roi
, le 8 janvier 1682, avec demi-part, obtint part e
bien que d’une scène assez longue qu’il joua en 1678, à la chasse du
roi
, avec un sanglier qui l’atteignit à la botte, et
it comme capitaine de cavalerie, pour entrer au théâtre du Marais. Le
roi
fut surpris de cette demande, lui donna quelque t
Thorillière était un grand et bel homme, qui jouait parfaitement les
rois
et les paysans. Cependant il pouvait prendre pour
a Chalpe, veuve de Pierre Rousseau, écuyer, sieur Duclos, comédien du
roi
. Le cardinal de Richelieu voulut que la noce se f
orsque nous lisons, dans L’Impromptu de Versailles, qu’ il faut qu’un
roi
de théâtre soit gros et gras comme quatre, entrip
blessé ; il se plaignit avec indignation. Ses plaintes parvinrent au
roi
, qui entra dans ses intérêts assez vivement pour
ite et mise au théâtre. La date de la représentation donnée devant le
roi
est indécise. Le 4 novembre suivant, la pièce fut
es femmes ; le sujet apparent est la répétition de cette pièce que le
roi
a commandé à Molière de composer : la scène est d
dant un nœud, et par conséquent il en résulte un dénouement. C’est le
roi
qui fait l’un et l’autre ; car, dans cette comédi
ou ne le sera-t-elle point ? Que feront les comédiens, et que dira le
roi
? Voilà le nœud. Un homme vient dire à la troupe
e dira le roi ? Voilà le nœud. Un homme vient dire à la troupe que le
roi
, informé de son embarras, renonce à la pièce nouv
e ballet prennent place parmi les scènes de la pièce. À la demande du
roi
, il composa, dans ce goût, la comédie du Mariage
eprésentée, pour la première fois, au Louvre, le 29 janvier 1664 : le
roi
dansa dans une des entrées. Molière, supprimant l
et la première gloire de ceux qui travaillent d’après les ordres d’un
roi
. Cette comédie, d’ailleurs, pour répondre à sa de
chebaron, duc et pair de France, premier gentilhomme de la chambre du
roi
, certifions avoir ordonné la dépense contenue au
irardin, juillet 1672. 10. Arlecchino creato re per ventura (Arlequin
roi
par hasard), novembre 1672. On y apercevrait aujo
ruter une troupe. Mezzetin s’acquitta si bien de cette mission que le
roi
le nomma camérier intime, trésorier des menus pla
anoblit. Mezzetin, enhardi par ces faveurs, s’éprit de la favorite du
roi
et lui déclara son amour. Il ne s’en tint pas là,
rotecteur et en fit la caricature grotesque devant cette favorite. Le
roi
avait été averti de l’insolence du comédien ; et,
avait laissée croître depuis sa détention ». Il se jeta aux pieds du
roi
; mais, bien que la dame joignît ses supplication
meura inexorable. Toutefois, cette dame travailla si bien l’esprit du
roi
que, quelques mois après, Costantini fut mis en l
prochaine un fils, à la venue duquel assistera pieusement Colbert. Le
roi
, adoré d’elle, est idolâtré de tous ; il est déjà
y a une troisième académie, celle de Danse ; elle a été fondée par le
roi
même, pour remédier aux abus introduits dans l’ar
les mousquetaires font tapage ; ils prétendent, étant de la maison du
roi
, entrer sans payer ; cas de querelle, et de temps
paume du Marais. C’est celle que Richelieu fit bâtir pour Mirame ; le
roi
l’a donnée à Molière, de moitié avec les Italiens
! — Depuis quatre ans ; Monsieur patronne sa troupe ; et il plaît au
Roi
, dont il est valet de chambre — Que me dites-vous
ent qu’impatiemment de partager avec lui l’honneur de faire le lit du
roi
. Cependant il persiste : cela lui donne ses entré
’on ne supprime ces places que dans les pièces à machines, ou chez le
roi
. Cependant le brouhaha qui suit d’ordinaire le le
es armes et se pique d’écrire ; comme presque tous les comédiens ; le
Roi
dit de lui qu’il ferait rire des pierres. Quant à
les dévots se mirent de la partie ; sous l’étincelante cour du jeune
roi
, ils creusaient déjà les sapes par où ils devaien
. Toute cette coalition ne put nuire à la pièce, surtout après que le
roi
se la fut fait jouer, le jour des Rois justement,
la pièce, surtout après que le roi se la fut fait jouer, le jour des
Rois
justement, le 6 janvier, et qu’elle l’eut fait ri
s être pourtant adversaire De ceux qui sont d’avis contraire…… Si le
roi
était pour, en effet, le grand Condé paraissait t
es, puisqu’il eut, lui, 3,000 livres. Il n’importe : la libéralité du
roi
fut précieuse à Molière, pour l’effet moral qu’el
’étant pas ducs et pairs, n’osaient se frotter au valet de chambre du
roi
; et les pièces des Villiers, des Visé, qui font
Molière avait publié, à l’occasion de sa pension, le Remerciement au
Roi
qu’on trouve dans ses œuvres, en tête ou en queue
ir pu dire encore, à la Comédie-Française, à quelque anniversaire. Le
roi
, que cette guerre de plume amusait comme une autr
rendre place sur le théâtre malgré les gardes, — j’ai dit que chez le
roi
cela n’était pas toléré ; — et il eut une convers
ouronna la campagne par une infamie grosse comme lui : il présenta au
roi
une requête dans laquelle il accusa ouvertement M
Versailles ; mais quels qu’en fussent les motifs, cette protection du
roi
couvrant le comédien si venimeusement accusé fait
enait d’épouser la femme qu’il aimait, elle allait le rendre père, le
roi
le protégeait, lui livrait sa cour, il avait pour
la commedia dell’arte 35. « Le drame s’ouvre par un entretien que le
roi
veut bien accorder au valet de Don Juan : Sa Maje
ue mon maître deviendra sage, raisonnable, en prenant des années.” Le
roi
se contente de cette espérance flatteuse ; et, do
r terre, se relève et s’enfuit. Dona Anna vient demander vengeance au
roi
. Dix mille écus et la grâce de quatre bandits son
ne le connaît point. “Mais, lui dit Pantalon, suppose que je suis le
roi
, que je t’interroge : Bonjour, Arlequin. — Servit
oit pour te faire gagner quinze mille francs ? Je vais te dénoncer au
roi
, t’accuser d’avoir tué le commandeur, je reçois l
n huissier chez le diable pour obtenir le payement de mes gages ?” Le
roi
paraît ensuite ; Arlequin se jette à ses pieds, d
ependant, en considérant la position de Molière, et le plaisir que le
roi
prenait à diriger son talent, on se persuaderait
se persuaderait sans peine qu’en approchant l’oreille des rideaux du
roi
, on sur prendrait quelques paroles dites à demi-v
n indéfinie aux amis qu’il avait défendus contre la satire. Plaire au
roi
, servir ses propres amis, assurer un libre essor
décidé de lui-même à tenter une seconde épreuve. Mais les ordres d’un
roi
qui le comblait de faveurs, qui venait, pour ains
jour des fêtes connues sous le nom de Plaisirs de l’Île enchantée. Le
roi
ayant applaudi l’ouvrage, la cour crut l’avoir ad
r parti pour sa fortune, ou du moins pour ses plaisirs. La passion du
roi
pour mademoiselle de La Vallière avait donné à to
et pur. Un exemplaire de l’édition de Paris, dont la Bibliothèque du
roi
a fait, récemment l’acquisition, et dans lequel n
ur le Festin de Pierre, un odieux libelle où Molière était dénoncé au
roi
et à l’église comme un athée, un scélérat pire qu
n. Après avoir dit que Molière fut tellement pressé par les ordres du
roi
, qu’il ne put mettre en vers qu’un acte de sa com
bon mot passait pour un jugement. 4. On avait cherché à prévenir le
roi
contre Le Festin de Pierre, en lui représentant q
une pension dans le brevet de laquelle elle était qualifiée troupe du
roi
.
e la belle Aglante, & feint de sortir pour en faire la demande au
Roi
. La Princesse prie Aglante de repousser les vœux
Acte III. Le Prince d’Ithaque découvre, par Moron, qu’il est aimé. Le
Roi
le remercie de sa feinte, & approuve son amou
mp; le prie de ne pas unir sa cousine avec un mortel qu’elle hait. Le
Roi
lui conseille d’avouer qu’elle aime ; elle soutie
défendre, Don Carlos l’a informé de son bonheur. Il va l’annoncer au
Roi
, & le prier de lui être favorable. La Princes
dains, qu’elle le lui a avoué. Elle cede son amant à la Princesse. Le
Roi
vient avec les Princes de Béarn & de Fox. Il
ur Cintia ; il va les unir. Don Carlos apperçoit la Princesse, dit au
Roi
qu’il aime Cintia en effet, mais qu’il ne veut ri
ar le dédain même. Les autres Princes prennent parti dans la Cour. Le
Roi
leur donne sa bénédiction, & leur souhaite un
folies de Cardenio, piece héroï-comique, deuxieme ballet dansé par le
Roi
dans son Château des Tuileries, le 13 Décembre 17
e ; il avait vingt-trois ans ; il était marié. Il lui manquait d’être
roi
de fait ; il le fut. Il étendit à tous les intérê
XIV ? Pourquoi se remêlent-ils aujourd’hui ? C’est que sous les deux
rois
que je viens de nommer, la France était gouvernée
r ces habitudes de respect : les femmes, les prêtres, les grands, les
rois
. Aujourd’hui, aucune illusion n’entoure ces objet
e Porus à Alexandre qui lui demande comment il veut être traité : En
roi
. Ce serait peu demander aujourd’hui. Sous le règ
nu comme les Français ce quadruple culte des prêtres, des grands, des
rois
et des femmes. On pourrait croire que l’unité de
vais œil. Le public connaissait l’intrigue de d’Urfé et l’aversion du
roi
pour lui. Le marquis d’Urfé devait en grande part
ce premier volume. On voit dans les Mémoires de Bassompierre, que le
roi
s’en faisait faire la lecture pendant un accès de
e Marie de Médicis, les intrigues de sa cour contre les maîtresses du
roi
, le souvenir d’une guerre qu’on avait vue prête à
conduite à Bruxelles, dans la vue de la soustraire aux poursuites du
roi
, tout cela avait inspiré à toutes les âmes délica
les infortunes conjugales qui marquèrent la vieillesse du bouffon, le
roi
intervint par toutes sortes de lettres de cachet
tte troupe s’était engagé le fils d’un tapissier, valet de chambre du
roi
, Jean-Baptiste Poquelin, qui se fit appeler Moliè
porté. Scaramouche reçut toujours le plus favorable accueil du jeune
roi
et de son ministre. Scaramouche et Jean Doucet eu
s, qui représentaient à cette époque les mascarades et les ballets du
roi
, ne trouvèrent rien de mieux, pour égayer les fêt
Baptiste fit exécuter, le 16 janvier 1657, un ballet auquel le jeune
roi
prit part, ballet italien-français intitulé Amor
ouement de la Fronde, la veille du jour (21 octobre 1652) où le jeune
roi
va rentrer dans sa capitale, la duchesse d’Orléan
rit Madame. — Mais ne m’aviez-vous pas dit, continua Monsieur, que le
roi
ne viendrait pas à Paris sans prendre des mesures
lé : « Montfleury a écrit une requête contre Molière et l’a donnée au
roi
; il l’accuse d’avoir épousé la fille et d’avoir
d’intendant des bâtiments de Monsieur, duc d’Orléans, frère unique du
roi
. De Visé raconte, dans son Mercure galant de 1673
vindicatif, au mieux avec Mme de Montespan, fort en crédit auprès du
roi
, qui ne voulait plus entendre d’autre musique que
l est fort peu d’emplois dont je ne sois en passe. Il obtint donc du
roi
, le 29 mars 1672, des lettres patentes qui lui tr
ermer le théâtre du sieur Guichard. Ces procédés étaient familiers au
roi
, qui se croyait en droit d’ouvrir et de fermer le
ope, aspirait à s’asseoir sur le trône de France et soupirait pour le
roi
. Un jour que la princesse venait de sortir de sa
te et le chassa. Ce fut le principe de la haute fortune de Lulli. Le
roi
, qui n’aimait pas sa cousine, voulut entendre les
a cour. L’Italien usa et abusa de l’ascendant qu’il avait pris sur le
roi
. Louis XIV tenait en plus haute estime un ballet
aces, honneurs, pensions, lettres de noblesse, titre de secrétaire du
roi
, il lui accorda tout ce qu’il voulut, et l’insole
triple gosier ; Donnez-lui, fourrez-lui, le glout demande encore ; Le
roi
même aurait peine à le rassasier. Plus loin, le
e 14,000 livres qui leur furent prêtées par « M. Boudet, tapissier du
roi
» 7, oncle et subrogé tuteur de la fille de Moliè
mpher en faisant imprimer chez Sébastien Mabre-Cramoisy, imprimeur du
roi
, l’arrêt qui maintenait à Délita le droit de cont
le de la princesse. Il ajoute : « A peine fut-elle à Chambord, où le
roi
donnait ce divertissement à toute la cour, qu’ell
c être excommunié de piano à cause de sa profession. Les officiers du
roi
pouvaient-ils être excommuniés dans l’exercice de
xcommuniés dans l’exercice de leur emploi ? Non. Molière, comédien du
roi
, officier du roi, était donc couvert contre l’exc
’exercice de leur emploi ? Non. Molière, comédien du roi, officier du
roi
, était donc couvert contre l’excommunication par
poque chaque année. S’ils revenaient l’un et l’autre à leur péché, le
roi
et le comédien, c’était affaire entre eux et Dieu
vait de l’appréciation du. prêtre à qui les comédiens de la troupe du
roi
demandaient les sacrements. Question d’appréciati
rétaient avec un esprit plus large. De là la nécessité 4e recourir au
roi
et à l’archevêque de Paris, Harlay de Champvalon,
e tableau lui a été donné par son ami Sébastien Bourdon, « peintre du
roy
et directeur de l’Académie de peinture ». Sébast
émie. Le directeur était M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du
roi
, le même qui joua un vilain tour à la troupe de M
aire d’ Andromède avec les signatures conservées à la Bibliothèque du
roi
. On dirait qu’une de ces signatures sur parchemin
citer en entier : Devis que Jean Pastel et André Mazières, jurés du
roy
en ouvraiges de maçonneries, fournissent, en suiv
u roy en ouvraiges de maçonneries, fournissent, en suivant l’ordre du
roy
, au sieur Poquelin Moliere, des ouvraiges de maço
e, qui n’était à Paris que depuis dix-huit mois, n’appartînt point au
roi
, mais à son frère, il n’est pas absolument invrai
qu’il voulut profiter de cette occasion qui le mettait en présence du
roi
pour se disculper, ce qui mécontenta le monarque
e avec une rare habileté. Il n’était pas homme à rompre en visière au
roi
ni à le blesser dans ses opinions religieuses, lu
voir donner pour aide de camp : « Mais il est janséniste ! s’écria le
roi
. — Quelle calomnie, sire ! lui, janséniste ! il e
t. I, p. 746. 17. Voyez celle de Marcoureau de Brécourt, comédien du
roi
, mort le 29 mars 1685 ; p. 18 de la brochure de M
e de punition corporelle; » enfin de « s’assembler sans permission du
Roi
ou de la Cour. » Ce fut à Blois, l’année suivant
estion, dans l’Assemblée générale du Clergé de France, de proposer au
Roi
« la translation de toutes les foires qui se tena
dier aux détours par lesquels on éludait la force des déclarations du
Roi
» contre le duel. Si ces soins furent heureux, co
t le retour fréquent dans notre histoire9. A la Cour, autour du jeune
Roi
sur le point de régner par lui-même, tout un part
ées en cette ville et partout ailleurs, sans l’expresse permission du
Roi
et lettres patentes vérifiées, comme aussi de ten
s, comme aussi de tenir aucunes prisons pour retenir aucuns sujets du
Roi
contre leur volonté, sous quelque prétexte que ce
cheux : les mots de « cabale, » d’« intrigues ruineuses au service du
Roi
, de l’État et du public... » Plus fâcheux encore
0 à « procurer » contre les blasphémateurs « une forte déclaration du
Roi
. » Nulle part on ne « laissa périr l’œuvre de Die
ence des trois ministres qui se partaient alors la confiance du jeune
roi
. Colbert, Le Tellier, Hugues de Lyonne16 sont tou
lors ami et commensal des plus avancés « libertins »), où, parlant au
Roi
même, il dénonce assez vertement 17 « des faux zé
, les documente, et qui les enhardit à discréditer le poète favori du
Roi
. Si Boursault écrit le Portrait du Peintre, c’est
Molière ait osé s’en prendre à une Altesse Sérénissime, au cousin du
Roi
. Pour le Tartufe, au contraire, rien de plus vrai
Molière le dit avec une franche précision dans son premier placet au
Roi
pour Tartufe, sont « incommodes, »et ils sont « d
ert; Perrens, les Libertins au XVIIème siècle, etc. 17. Discours au
Roi
, 1663 18. E. Rigal, Molière, t. I, p. 225-226.
evé n’aurait jamais dû se permettre, fut exilé dans ses terres, et le
roi
prit sa place sans que personne s’en étonnât. Or
thébain : elle n’a pas essayé de lui persuader qu’elle avait cédé au
roi
par surprise. Jupiter, pour avoir le champ libre,
Molière, qui frondait les ridicules de la cour avec l’approbation du
roi
, ne se fût jamais permis de placer le roi lui-mêm
cour avec l’approbation du roi, ne se fût jamais permis de placer le
roi
lui-même dans une situation désavantageuse. Or Ju
stes, Comme on sait, dans leur noble emploi Pour divertir notre grand
Roi
. . . . . . . . Jamais ouvrage ne fut plus mal re
mme ; car je devrois m’appeller Thérese Cascayo ; mais là où sont les
Rois
, là sont les loix : tant y a que je suis bien con
amp; aucune de celles de Moliere ne lui a donné tant de déplaisir. Le
Roi
ne lui en dit pas un mot à son souper. Tous les c
on joua cette piece pour la seconde fois. Après la représentation, le
Roi
, qui n’avoit pas encore porté son jugement, eut l
rtisans, qui tous d’une voix répétoient, tant bien que mal, ce que le
Roi
venoit de dire à l’avantage de cette piece. Cet h
. « Il est évident que ce prince des poètes, conquérant tout comme un
roi
, a mis à contribution ses devanciers anciens et m
cette année. Ce fut sur la proposition de Lekain que les comédiens du
roi
, les enfants chéris de Molière, comme il les appe
dance. Ce sont documents à conserver. Délibération des comédiens du
roi
, prise à l’occasion de la centenaire de Molière.
se de ce dernier. La matière mise en délibération, nous, comédiens du
roi
, avons de grand cœur donné notre consentement au
Molière choyé des grands, accueilli à la cour et dînant à la table du
roi
, où vraisemblablement, malgré les anecdotes et le
de Molière à Rouen fut tel que l’écho en parvint jusqu’à Paris, et le
roi
lui-même voulut voir de près le comédien dont on
s fut modéré. Molière, sentant bien que la représentation semblait au
roi
une déception, demanda à jouer une de ses farces
evant Mascarille, fourbum imperator, comme l’autre devant Vautrin, le
roi
des coquins. Quel plaisir parfait on éprouve à éc
Ce n’était pas, lorsque Molière vint interpréter Nicomède devant le
roi
, la première fois qu’il jouait la comédie à Paris
lie pour laisser libre la construction du grand portail du Louvre. Le
roi
accorda à la troupe de son comédien favori la sal
is au mois d’octobre 1658 et se donnèrent à Monsieur, frère unique du
roi
, qui leur accorda l’honneur de sa protection et l
ste de ces visites ou représentations de la troupe de Molière chez le
roi
, les princes, les particuliers, chez M. Le Tellie
« Vendredi 14 août 1665, la troupe alla à Saint-Germain-en-Laye, le
roi
dit au sieur de Molière qu’il voulait que la trou
nda la continuation de sa protection, et prit ce titre : La troupe du
roi
. » « Le vendredi 12 juin 1665, la troupe est allé
vendredi 12 juin 1665, la troupe est allée à Versailles par ordre du
roi
; on a joué le Favori dans le jardin, sur un théâ
qui fit la marquise ridicule placée au milieu de l’assemblée23. » Le
roi
, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon
besoin de réfuter l’infâme calomnie qui arriva jusqu’aux oreilles du
roi
et qui voulait que Molière eût épousé sa propre f
la comédie de L’Amour médecin, dont il fit un divertissement pour le
roi
, le 15 de septembre 1665, et qu’il représenta à P
estés par tous les biographes. Il força les officiers de la maison du
roi
à respecter les droits des comédiens31. » Tout à
ne, tels quels, avant même que le dénouement eût été écrit, devant le
roi
, à Versailles. Louis XIV est charmé ; il applaudi
et d’esprit libéral. Il se cachait pour dire la vérité. A la fin, le
roi
promit de laisser jouer la pièce. Cette permissio
ire doit savoir quelque gré à Louis XIV), il fallut l’intervention du
roi
pour laisser se produire publiquement cette leçon
oulès et il était curé de Saint-Barthélemy. Son pamphlet, intitulé Le
Roi
glorieux au monde, qu’Aimé Martin avait vu et que
’ex-jacobin Bonaparte aimait moins la liberté que le Roi Soleil et le
roi
des dragonnades lui-même. Napoléon d’ailleurs, en
e pouvoir faire entendre son Tartuffe. C’est une gloire pour le grand
roi
d’avoir su du moins protéger ce fier génie, lui q
son temps, qui se carraient et beuglaient . Molière se moque de ce
roi
bien entripaillé qui fait ronfler les hémistiche
pièces. On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la première fois devant le
roi
, prendre la parole pour faire excuser par la nobl
public des conférences analogues à celle qu’il avait faite devant le
roi
. C’est ainsi que le Mercure galant de 1672 (t. I,
cita dans le sénat pour ses intérêts. Le regret que le plus grand des
rois
a fait paraître de sa mort est une marque inconte
sne (Ch.) (1645-1680). — Comédien de l’Illustre Théâtre et peintre du
roi
. On le trouve à Lyon, à Narbonne, à Toulouse, ave
uvent dans les ballets ou cérémonies de Molière, mais, pour amuser le
roi
et désarmer sa défaveur, Lulli joua le rôle de Mo
ui ont figuré dans les divertissements de Molière, et tout d’abord le
Roi
qui dansa en Égyptien dans Le Mariage forcé et en
sous le nom de troupe royale des Pigmées. Louis par la grâce de Dieu
roy
de France et de Navarre à nos amis et feaux les g
in. (Voir aux Documents le Privilège accordé aux Pygmées par le grand
Roi
. — Cette pièce intéressante est inédite.) 17. Br
nement chez Vinot et La Grange. « Après la mort de M. de Molière, le
Roi
eut dessein de ne faire qu’une troupe de celle qu
bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la troupe du
Roi
. » 22. Le Livre d’or, Plutarque universel (to
fit dessein de faire assassiner Molière, et étant au petit coucher du
roi
où on parlait du comédien, il dit au roi : “Sire,
et étant au petit coucher du roi où on parlait du comédien, il dit au
roi
: “Sire, Votre Majesté se pourrait-elle passer de
u roi : “Sire, Votre Majesté se pourrait-elle passer de Molière ?” Le
roi
qui savait le mal que le comte voulait au comédie
es personnages contre Molière. 34. Molière répondit par un placet au
roi
contre ce curé et « les Faux Monnayeurs en dévoti
de la Fronde, il montra du courage pour servir son prince ? Aussi le
Roi
le connaît ; s’il lui fait rendre ses papiers et
non à un autre que Tartuffe peut aller en personne dénoncer Orgon au
Roi
; c’est à ce titre et non à un autre qu’Orgon a a
rgon au Roi ; c’est à ce titre et non à un autre qu’Orgon a auprès du
Roi
le facile accès qui lui permet d’aller avec Cléan
mois, le titre des Plaideurs n’a pas osé reparaître sur l’affiche, le
Roi
s’avise un jour ou permet qu’on lui persuade de d
. La comédie des Plaideurs l’amuse, il en rit franchement. Le rire du
Roi
gagne naturellement la Cour, et la Cour entraîne
ris le 2, il y rentra le 7. Ce fut la troupe de Molière, la troupe du
Roi
proprement dite, qui fit son service, et il n’y a
a Cour, mais c’est à Paris et par ordre de Monsieur. Le 6 janvier, le
Roi
et la Reine prennent encore « le divertissement d
ernier jour, qu’ait eu lieu la représentation des Plaideurs devant le
Roi
; or, puisque Racine et Valincour ne s’accordent
qui avait été trouvée tout entière lors de l’exhumation des corps des
Rois
à Saint-Denis, en 1793. — Fragment du linceul de
sont précises à cet égard : « La troupe de Monsieur, frère unique du
Roi
, commença au Louvre devant S. M. le 24 octobre 16
er la responsabilité sur M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du
roi
. Ce haut dignitaire, qui seul avait qualité pour
e quatre ans après la prouesse de M. de Ratabon. Molière ayant plu au
Roi
en jouant une de ses farces perdues, Le Docteur a
gens de qualité, était retenue à Saint-Jean-de-Luz par le mariage du
Roi
, le succès fut immense. Quoique Paris fût désert,
commença être démoli par M. de Ratabon, surintendant des bâtiments du
Roi
, sans avertir la Troupe, qui se trouva fort surpr
premier janvier 1664, Colbert fut fait surintendant des bâtiments du
Roi
, en remplacement de M. de Ratabon, la façade du L
dégoûté de celui-ci comme il l’avait été de Le Vaux, Colbert pria le
roi
d’autoriser le Bernin de regagner l’Italie, et ad
il résulte que s’il a rendu, pendant la Fronde, les services dont le
Roi
a conservé le souvenir, c’est dans le Parlement,
mpêche pas d’ailleurs d’être homme de cour et d’avoir accès auprès du
Roi
, ainsi que je l’ai fait remarquer dans ma premièr
ouer dans cette pièce, se trouve le nom de Nell Gwyn, la maîtresse du
roi
Charles II. Mme Aphra Behn, veuve d’un négociant
du Marais, aux époques espérées. Ce fut seulement après le retour du
Roi
que Sourdéac donna sa superbe fête en Normandie,
ur Colbert, qui fit honneur à la signature de Chapelain, et obtint du
Roi
pour le poète de vingt et un ans, une pension de
d’un auteur comique en vogue auprès du public et en crédit auprès du
Roi
, un théâtre voué à la comédie, comme celui de Mol
notre ancien Théâtre du Cirque. Les deux troupes, entretenues par le
Roi
, s’appelaient également troupes royales. Les pièc
it soutenir la dépense. Racine avait des dettes, et les cent louis du
Roi
étaient loin de suffire à les payer. Il fallait p
le mois précédent, Racine et Molière s’étaient rencontrés au lever du
Roi
, bien aises tous les deux, Racine, il le dit, « d
r du Roi, bien aises tous les deux, Racine, il le dit, « de ce que le
Roi
avait donné assez de louanges(assez se tient bien
omment se fait-il qu’elle n’y ait pas été jouée ? Les louanges que le
Roi
donnait à Molière y sont déjà pour quelque chose,
ème représentation, lorsque la troupe fut appelée à Fontainebleau. Le
Roi
y recevait en grand appareil le Légat qu’il avait
cependant le 24 août. C’était un dimanche, et la veille de la fête du
Roi
. La circonstance fit à La Thébaïde une recette ho
de Guiry, plus un voyage à Villers-Cotterêts où Monsieur, recevant le
Roi
son frère et ayant sa troupe de comédiens pendant
pe de Monsieur passa huit jours au château, du 20 au 27 septembre. Le
Roi
y alla le 20 et en repartit le 24. On se demande
premiers actes du Tartuffe furent représentés grâce à la présence du
Roi
qui avait indéfiniment ajourné la représentation
t en cinquième lieu, par conséquent à peu près le 26. À ce moment, le
Roi
n’était déjà plus l’hôte de son frère. Il est pro
que la troupe fut encore appelée pour douze jours à Versailles où le
Roi
, parmi ses divertissements et ses chasses, réglai
n bonheur plus doux, plus intime, un espoir à peu près annoncé par le
Roi
, la naissance prochaine d’un second enfant de Fra
, et la foule y revint le dimanche. La reine était hors de danger. Le
Roi
, qui ne l’avait pas quittée pendant sa maladie, s
il dansa depuis lui-même, avec son ami Baptiste, dans les ballets du
roi
, au Louvre et à Versailles. Ce n’est pas tout : M
et la Mascarade des Vrais Moyens de parvenir, tous deux dansés par le
Roi
, au Palais-Cardinal, le 2 mai et le 12 juin 1651.
que Benserade commença d’être chargé de la composition des ballets du
Roi
, et son coup d’essai fut le Ballet de Cassandre,
a dernière scène, et pris Tartuffe au moment où il revient de chez le
Roi
. 27. Le collet ou rabat a son histoire. Voici c
x avait été signé à Aix-la-Chapelle, entre la France et l’Espagne. Le
roi
, par ce traité, renonçait à sa nouvelle conquête,
l’ont aperçu, pour la première fois, dans Le Dolopathos, ou Roman du
Roi
et des Sept Sages, ouvrage bizarre, originairemen
Heureusement Louis XIV, satisfait de réussir dans son noble métier de
roi
, ne trouvait pas mauvais que les hommes de lettre
n Sanche, cru fils d’un pêcheur, venait d’être reconnu pour fils d’un
roi
; tandis que Sostrate, d’amant devient époux sans
ait en possession de faire les paroles pour les ballets dansés par le
roi
, et qui avait gagné, à ce métier, fortune, faveur
Elle déplut à Molière, qui, dit-on, voulant s’en venger, fit pour le
roi
, représentant Neptune et ensuite Apollon, des ver
es vers où la manière de Benserade était habilement saisie, et mit le
roi
lui-même dans la confidence. Les vers furent trou
dépens. Il est peu probable que Molière ait composé, à la louange du
roi
, des vers qui n’eussent été que la parodie d’un s
n niveau. La comédie des Amants magnifiques fut représentée devant le
roi
, à Saint-Germain-en-Laye, suivant les uns, dans l
rs points, La Princesse d’Élide, comédie faite également par ordre du
roi
, et destinée de même à servir de cadre pour des d
ésentation des Amants magnifiques, que Mademoiselle fit confidence au
roi
de son projet, et obtint de lui un consentement q
ote suivante : « On dit que Lulli, ayant en le malheur de déplaire au
roi
, voulut essayer de rentrer dans ses bonnes grâces
i était dans l’orchestre, et mit le clavecin en pièces. La gravité du
roi
ne put tenir contre cette folie, et Sa Majesté pa
de 1653. Le père de Pocquelin, valet-de-chambre-tapissier chez le
roi
, et Anne Boudet son épouse4, fille aussi d’un tap
son père, devenu vieux et infirme, le rappelle pour exercer auprès du
roi
les fonctions de sa charge ; elle avait contrarié
cette pièce, Molière prononça un discours dans lequel il remercia le
roi
de son indulgence : fit adroitement l’éloge des c
jalousie, et demanda la permission de donner Le Docteur amoureux. Le
roi
satisfait des nouveaux comédiens, leur permit de
de Richelieu avait fait élever dans son palais ; Molière l’obtint du
roi
, le 4 novembre 1660, et l’on y représenta, Le Pri
s débats ; la moitié de l’écrit reste entre ses mains, il la donne au
roi
, qui, reconnaissant l’écriture de la princesse, o
elle veut garder l’incognito ; Delmire partage avec elle son lit ; le
roi
les surprend, devient furieux ; la princesse, loi
ans Il Principe Geloso, Arlequin, simple domestique, sert d’espion au
roi
. Dans Le Prince jaloux, c’est un courtisan ; et M
es. Les Fâcheux. Nicolas Fouquet, voulant donner une fête au
roi
et à la reine-mère, engagea Molière à composer un
autrui. La pièce fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup au
roi
, qui dit à l’auteur, en lui montrant M. de Soyeco
Année 1663. La Critique de l’école des femmes ; Remerciement au
roi
; L’Impromptu de Versailles. Molière employa to
ne les épargna pas davantage dans une Épître en vers qu’il adressa au
roi
, pour le remercier d’un bienfait ; et il acheva d
les traits dirigés contre lui et contre le goût. Remerciement au
roi
. Le roi, voulant donner des encouragements aux
dirigés contre lui et contre le goût. Remerciement au roi. Le
roi
, voulant donner des encouragements aux gens de le
y voyons encore que, si son cœur était sensible aux bienfaits de son
roi
, il ne l’était pas moins à l’injustice des critiq
tent le gant. À vous, prétendus connaisseurs, qui ne pensez pas qu’un
roi
de théâtre puisse remplir un trône, s’il n’est gr
e Louis XIV, et l’Histoire des théâtres dit en propres termes : « Ce
roi
qui venait de se déclarer le protecteur de Molièr
dépenser qu’à ses plaisirs, et qu’il lui montra l’ordre par lequel le
roi
lui permettait de quitter la troupe de la Raisin
étroites. Le Mariage forcé a été ordonné et fait pour un ballet où le
roi
dansa dans une fête intitulée Les Plaisirs de l’î
avec des intermèdes, les 29 et 31 janvier, intitulée alors Ballet du
roi
. Représentée le 15 février suivant, sur le théâtr
éâtre du Palais-Royal, le 9 octobre suivant. Pressé par les ordres du
roi
, Molière n’eut le temps de versifier sa pièce que
ou le Festin de Pierre ; L’Amour médecin. Molière, protégé par son
roi
, comblé de ses bienfaits, recherché par tout ce q
sa tendre amitié pour ses camarades, et à sa reconnaissance pour son
roi
, rendons justice aux motifs qui ont dicté les deu
n lui accordant une pension de 7 000 livres, et le titre de troupe du
roi
. Qu’on juge de l’empressement avec lequel Molière
que Molière, avant de travailler à sa pièce, communiqua son sujet au
roi
; sans cela aurait-il couru le risque de lui dépl
acte, scène vii, Alceste s’écrie : Hors qu’un commandement exprès du
roi
ne vienne Pour trouver bons les vers dont on se m
i elle ne connait pas un médecin assez habile pour guérir la fille du
roi
, fort incommodée d’une arête de poisson qui s’est
Saint-Germain, le 2 décembre, composé par Benserade, et dansé par le
roi
. La pièce est tirée de l’histoire de Timarète et
le comique de Molière ; celui-ci, piqué, fit des vers à la louange du
roi
, représentant Neptune dans ce même ballet, et sut
repoussa faiblement les éloges ; alors Molière, qui avait déjà mis le
roi
dans sa confidence, laissa tomber le masque, se n
t, à la sixième journée des fêtes de Versailles, le 12 mai 1664, « le
roi
la défendit pour le public, jusqu’à ce qu’elle fû
urent encore joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence du
roi
et des reines, le 24 septembre suivant. La pièce
ité ; mais comme Molière, dans sa préface et dans ses deux placets au
roi
, en a rendu compte plus plaisamment et avec plus
le premier placet. Molière ne fut pas trompé dans son espérance ; le
roi
permit verbalement la représentation du Tartuffe
es avec l’exempt ; il n’est pas amené par l’envie de faire l’éloge du
roi
, comme l’ont prétendu les ennemis de Molière, et
devait, et prouver que les Muses peuvent s’acquitter même envers les
rois
? Molière, en homme qui connaissait le cœur humai
peuvent seuls blâmer ces deux motifs, puisque l’exempt et l’éloge du
roi
n’enlèvent pas au dénouement une seule des qualit
e, et le vice puni. Or, Tartuffe a calomnié son bienfaiteur auprès du
roi
; il pousse l’infamie jusqu’à conduire l’exempt q
i, fit défendre la pièce. Les acteurs lui opposèrent la permission du
roi
; mais ne pouvant la montrer, puisqu’elle n’était
ai l’Orgon. Lorsque la pièce fut arrêtée par le premier président, le
roi
était dans son camp devant Lille en Flandres ; Mo
e ; mais il eut ensuite la noble hardiesse de demander sa retraite au
roi
, et se réfugia auprès de sa première directrice,
t : « Je pourrais paix mettre, ou trêve pour le moins, entre le grand
roi
et les Vénitiens. » Et Molière pourrait bien avoi
essait de solliciter journellement de nouvelles faveurs. La maison du
roi
jouissait des entrées gratis à tous les spectacle
ffrayée du danger qu’elle avait couru, elle voulait faire supplier le
roi
de révoquer son ordre ; mais Molière, toujours in
besoin ? « Que vous fait votre médecin ? » lui demandait un jour le
roi
: « Sire, répondit Molière, nous raisonnons ensem
olière instruit de cet aveu, lui écrit : « je vous envoie un ordre du
roi
, de l’argent, prenez la poste, venez me joindre »
e Castille. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. « Le
roi
, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la comédie
nnages. Aucune pièce de Molière ne lui a donné tant de déplaisir ; le
roi
ne lui en dit pas un mot à son souper ; tous les
toute la cour était révoltée. Cependant on rejoua cette pièce, et le
roi
eut la bonté de dire à Molière : « je ne vous ai
rtisans, qui tous, d’une voix, répétaient tant bien que mal ce que le
roi
venait de dire de l’ouvrage. Cet homme-là est ini
elle Molière pouvait faire partie de La Comtesse d’Escarbagnas. « Le
roi
, dit l’Histoire du théâtre français, s’étant prop
un ton suppliant ; encore n’aurait-elle peut-être rien obtenu, si le
roi
n’eût fait dire au prélat qu’il désirait voir fin
n-Baptiste Pocquelin de Molière, vivant valet-de-chambre tapissier du
roi
, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son ab
nhumation du corps de Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, comédien du
roi
, en conséquence de laquelle l’inhumation s’en est
résenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche hermite, et le
roi
, en sortant, dit au grand Condé, je voudrais bien
uvent souffrir ». Si cette anecdote est vraie, sa date est fausse, le
roi
n’était-il pas au camp, quand le Tartuffe fut déf
sous le nom de MOLIERE, étoit fils d’un Valet de Chambre Tapissier du
Roi
, & nâquit à Paris environ l’an 1620. Il fit s
tection, & le titre de sa Troupe, le presenta en cette qualité au
Roi
& à la Reine Mere. Cette Troupe commença de p
e jeunesse brillante de la Cour. Car à peine fut-elle à Chambor où le
Roi
donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle d
a tête de ses Oeuvres dans quelques Editions. C’est un Remerciment au
Roi
; il y donne un tour merveilleux, & peut-être
ritât point ; mais selon la Grammaire cela signifie, qu’encore que le
Roi
ne méritàt point ces bienfaits, il ne laissoit pa
mme ceux qui restoient ne furent pas en état de continuer, il plut au
Roi
de réduire en un seul corps la troupe du Marais37
arais, & d’en former une belle troupe sous le nom de la Troupe du
Roi
. Elle fut établie dans l’Hôtel du Roi à la rue Ma
. 79. 37. Elle fut établie l’an 1620, sous le titre de la troupe du
Roi
. 38. Dite autrement des fossez de Nesle. 39.
conseil des Finances le 7 janvier 1620 ; au mois de mars suivant, le
Roi
lui donna la charge de grand-prévôt de France, va
ls, dont il s’agit ici, fut élevé page de Monsieur (Gaston), frère du
roi
Louis XIII, duquel il devint un des Chambellans,
ce14, s’adressèrent au duc de Guise, par qu’il descendait des anciens
rois
de Naples15, et que cette entreprise était digne
L’Art de vérifier les dates. Paris, 1819, t. 18, p. 288. Histoire des
rois
des deux Siciles, par d’Égly. Paris, 1741, t. 4,
, p. 260. 18. L’Art de vérifier les dates, t. 18, p. 290. Hist. des
rois
des deux Siciles, par d’Égly, t. 4, p. 213. 19.
n, au mois de Février 1670, sous le titre de Divertissement Royal. Le
Roi
donna lui-même le sujet : il voulut que deux Prin
sent en même temps satisfaire les Courtisans & la magnificence du
Roi
. Nous remarquerons seulement qu’il y a, dans l’in
Quand je plaisois à tes yeux, J’étois content de ma vie, Et ne voyois
Rois
ni Dieux Dont le sort me fît envie. Climene. Lors
ces jouer la Comédie. Son Père bon Bourgeois de Paris et Tapissier du
Roi
, fâché du parti que son Fils avait pris, le fit s
s Appointements. De là ils vinrent à Paris, où ils jouèrent devant le
Roi
et toute la Cour. Il est vrai que la Troupe ne ré
e réussit pas cette première fois : mais Molière fit un Compliment au
Roi
, si spirituel, si délicat et si bien tourné, et j
ces fêtes connues sous le nom de Plaisirs de l’Île enchantée, que le
roi
, personnellement satisfait des trois actes qu’il
nt également joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence du
roi
et des deux reines. Deux mois après, la pièce ent
rasiers de la vengeance divine. Il en prit occasion de représenter au
roi
qu’il était plus juste que jamais de lui permettr
d’un premier placet dont la date n’est point fixée. Molière obtint du
roi
la permission tant désirée, au moment où ce princ
en frappant son ouvrage, enfreignait la volonté même du monarque. Le
roi
fit dire aux deux comédiens qu’à son retour à Pa
e lui avait répondu le premier président. Molière, quand il obtint du
roi
la permission verbale de faire jouer sa pièce, pr
tés de mémoire. Dix-huit mois s’écoulèrent sans que Molière obtînt du
roi
la permission écrite qui devait lever la défense
pièce. Le jour de la résurrection du Tartuffe , Molière présenta au
roi
un troisième placet dont l’objet était de sollici
aire défendre. Néanmoins les comédiens eurent assez d’accès auprès du
roi
pour la faire réhabiliter. Celui qui fit l’annonc
hypocrites ; mais, quoiqu’elle eût été trouvée fort divertissante, le
Roi
connut tant de conformité entre ceux qu’une vérit
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