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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
à les varier. Il vous fera voir que le même personnage peut fort bien reconnoître dans une scene, & être reconnu dans une autre
même personnage peut fort bien reconnoître dans une scene, & être reconnu dans une autre. L’ECOLE DES MERES. ACTE IV. Scene
e.O trop heureuse mere ! Voilà, comme je l’ai dit, un personnage qui reconnoît , & qui se fait reconnoître ensuite ; ce qui e
là, comme je l’ai dit, un personnage qui reconnoît, & qui se fait reconnoître ensuite ; ce qui est très bien varié, comme vous
est, lui répondroit celui-ci, qu’un pere & un fils viennent de se reconnoître . L’étranger, réfléchissant là-dessus, s’écrieroit
surement : « Les parents sont bien dénaturés en France ; un fils n’y reconnoît jamais son pere, ou un pere n’y reconnoît jamais
rés en France ; un fils n’y reconnoît jamais son pere, ou un pere n’y reconnoît jamais son fils, qu’ils ne pleurent & ne s’af
te ni larmoyante, mais bien froide. ACTE V. Scene derniere. Enrique reconnoît sa fille dans Agnès, & s’écrie : Je n’en ai
, ou qui ne le peut pas, vu la gravité des personnages qui doivent se reconnoître , fera beaucoup mieux, à l’imitation des Anciens,
aira davantage. Moliere avoit besoin, dans son Etourdi, que Trufaldin reconnût Célie, son esclave, pour sa fille ; Andrès, cru E
Andrès, cru Egyptien, pour son fils. Il falloit qu’Andrès & Célie reconnussent Trufaldin pour leur pere, qu’ils se reconnussent
u’Andrès & Célie reconnussent Trufaldin pour leur pere, qu’ils se reconnussent eux-mêmes ; ce qui étoit très difficile, puisqu’A
semblable, me dira-t-on, que Cléanthis & Strabon ne se soient pas reconnus plutôt. Rien n’est plus vrai : aussi n’ai-je prop
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
, que M. Grichard ne doit jamais regarder quelqu’un en face, & le reconnoître , puisque dès l’instant que l’Olive paroît devant
sergent ; & notre grondeur le regarde encore mieux, puisqu’il le reconnoît . ACTE III. Scene IX. M. Grichard, bas, en trembl
danser ! Cateau. Monsieur, c’est lui-même : je ne l’avois pas d’abord reconnu . L’Olive. Oui, Monsieur. Depuis que je n’ai eu l’
e qui en a vu un autre, qui lui a parlé, qu’il a eu à son service, le reconnoît ordinairement, s’il a quelque chose à démêler ave
amp; ta voix. Si Silvestre ne se déguise point de façon à n’être pas reconnu , s’il ne change pas bien le son de sa voix, si, s
3 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
rite A redressé les faux Dévots. La Précieuse à tes bons mots A reconnu son faux Mérite. L’Homme ennemi du Genre humain
ses services après sa mort. Il prétend au contraire que l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôl
ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des Humains, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. Toute la Comédie a
allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Misanthrope. M. Pradon qui s’
que Molière n’est pas si défiguré dans le Scapin qu’on ne l’y puisse reconnaître . Il dit qu’il n’a pas prétendu faire dans Scapin
autres maîtres, pourvu qu’il suivît le goût de ses spectateurs qu’il reconnaissait pour ses uniques juges. Le Père Rapin prétend, qu
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
les pieces de théâtre ; elle est le caractere général auquel on doit reconnoître un bon & un mauvais Drame. La vraisemblance e
ous deux figures différentes, & par le même Peintre, sans en être reconnu  : cette singularité, quoique vraie, seroit bien d
parler à ses parents, à son frere, à sa maîtresse même, sans en être reconnu  : il ne mettoit, pour tout déguisement, que de la
nt & son nom & sa voix. Il est nuit ; Sganarelle peut ne pas reconnoître Isabelle : prévenu par ce qu’elle lui a dit, il p
u’il la tenoit dans ses bras. Pourquoi donc Valere ne l’auroit-il pas reconnue à la voix, à la taille ? &c. Sganarelle peut-
Valere ait donné sa foi à une femme, & ait reçu la sienne sans la reconnoître  ? Non sans doute ; rien de tout cela ne peut avoi
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
r à tort & sa fille & Celio. Scapin lui soutient qu’il a bien reconnu le portrait de Celio : Pantalon lui ferme la bouc
d’injures le portrait de son rival. Arlequin vient à petit bruit ; il reconnoît son portrait ; il entend toutes les épithetes qu’
l prétend que le peintre est un sorcier. La fille cadette de Pantalon reconnoît le portrait de ce qu’elle aime, l’arrache des mai
s lire, & prie Scapin de lui faire lecture de l’épître ; celui-ci reconnoît l’écriture d’Argentine, & substitue aux décla
6 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
amen attentif, nous apprend que les contemporains de Molière; crurent reconnaître dans Alceste le duc de Montausier. A ce fait se r
e de quelques notes sur le manuscrit du Journal du Dangeau : « Chacun reconnut dans Alceste M. de Montausier et prétendit que c’
s obliques des passions et des intérêts ; » tandis que Mme de Sévigné reconnaît « une sincérité et une honnêteté de l’ancienne ch
temps de Molière, « quel homme, » dit M. Bazin, « se serait avisé de reconnaître dans -Oronte, dans ce faquin de qualité tout au p
scrupuleusement de son art la licence de la satire. D’autres ont cru reconnaître dans Célimène cette haineuse Mlle de Longueville
iosité s’est aussi exercée sur les deux marquis de la pièce. On a cru reconnaître dans Clitandre et Acaste, à qui Molière a prêté u
ci Alceste devient Molière lui-même ; sous les traits de Célimène, on reconnaît sa femme; dans le rôle d’Éliante, on devine Mlle
, plus avides de découvrir la satire d’un travers ou d’un vice que de reconnaître une vertu ou une qualité. Restent quelques person
grand homme meurt victime de son art .et des déceptions de la vie. On reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de L’Écol
ibelle40 ? Dans ce désolant tableau de la cour et des courtisans, ne reconnaissez -vous pas cet esprit observateur qui a vu de près
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
ins d’un homme. Il lui demande de qui il le tient. Sganarelle, qui le reconnoît pour l’original de la miniature, lui dit d’un air
equ’il a tué un homme qui en vouloit à la vie du Docteur. Arlequin le reconnoît pour l’original du portrait. D’un autre côté Céli
t cela de loin, devient furieux. Eléonora a paru à sa fenêtre, elle a reconnu son cher Célio malgré son déguisement ; elle desc
téresse à lui, & qui sollicite sa grace. Il va chez Scapin qui le reconnoît , lui dit que son ami est à la campagne, que sa ma
i répond que c’est dans les mains de sa femme. Colere d’Arlequin, qui reconnoît Célio pour l’original du portrait. Désespoir de C
ffit dans une comédie.   Piece Italienne, Acte II, Scene X. Eléonora reconnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’i
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
omme, vit familiérement avec lui sous le nom de Mendoce, sans en être reconnue . Elle laisse tomber son portrait : Dom Lope voit
’est celui du faux cavalier. Aurore chante sans se montrer ; Dom Lope reconnoît la voix de celle qu’il aime, & n’a pas reconn
ntrer ; Dom Lope reconnoît la voix de celle qu’il aime, & n’a pas reconnu le son de voix du faux Mendoce : enfin, cet amant
is à la ville, quand Scapin, qui vient à la tête de quelques soldats, reconnoît l’habit de l’homme qui a blessé Silvio, fouille d
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
rsonnages, & qu’il ne peut pas les jouer lui-même, crainte d’être reconnu , il fait agir une Languedocienne & une Picard
un Limousin nommé M. de Pourceaugnac ; un Exempt qui feint de l’avoir reconnu , de vouloir le mener en prison, & qui s’assur
r tous ces rôles par Sbrigani que Pourceaugnac ou le beau-pere auroit reconnu  ; d’un autre côté, il a voulu le rendre attachant
idée, lorsqu’après avoir visité les clefs, il en trouve une qu’il ne reconnoît pas. Grand train, grand tapage. Il découvre enfin
10 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
e rapports, pourront seuls faire rétrograder. Cette division une fois reconnue , le génie prit bientôt l’essor le plus sublime, e
ple, porte avec soi cette empreinte ineffaçable de vérité qui la fait reconnaître dans tous les temps. J’appelle mœurs, une manière
s idées. Au reste, ces règles, essentiellement fondées sur la nature, reconnues par la raison et le goût, ont produit de si grand
nguent la vraisemblance ? A quels signes parfaitement sûrs peut-on la reconnaître  ? Que d’avis différents sur le degré de possibili
unes pour être parfaitement imbus de nos idées sociales : partout ils reconnaissent la nature. Aussi, Molière recommandait-il toujour
te, s’il tenait à son approbation, c’est que ce grand homme lui avait reconnu ce naturel, cette justesse, qui seuls saisissent
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
autre amant de Lucrece, qui est arrivé avec elle & sa mere, vient reconnoître l’appartement où elles doivent loger. Cléandre, q
ement. Licipe qui le croit s’apprête à partir, quand Cléandre paroît, reconnoît le cabaretier, rit de son déguisement, & aver
in, qui, sans contrefaire sa voix, s’écrie, je suis Philipin. La mere reconnoît l’amant de sa fille, ne sait quel parti prendre,
s la chambre de son frere : celui-ci, au moyen d’un clair de lune, le reconnut  ; & le voyant en cet état, il jetta un grand
ta un grand cri, qui ne donna pas moins d’appréhension à Philippe qui reconnut la voix de son frere, & qui s’en retourna à s
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
nu. Un instant après, Don Alonse, second frere d’Elvire, paroît & reconnoît Don Juan pour le séducteur de leur sœur : il veut
description de sa bravoure, dit qu’il a pris la fuite, mais qu’il l’a reconnu pour le Duc Octave. Il lui apprend ensuite que la
rave qui fait sentinelle au bout de la rue ; il prie Don Juan d’aller reconnoître le terrein, & lui prête son manteau. On chant
Juan la rencontre toujours, sans pouvoir atteindre son adversaire. Il reconnoît enfin son valet, lui raconte le tour galant qu’il
Prince. Don Juan est aussi arrivé en Castille avec Arlequin. Celui-ci reconnoît le Docteur Gouverneur du Duc, & lui fait de g
gagner de l’argent à ce prix. Acte V. On voit un mausolée. Don Juan reconnoît la Statue du Commandeur : il oblige Arlequin de l
mesures pour que Don Juan n’échappe point. Celui-ci, craignant d’être reconnu , troque d’habit avec Philippin. Le Prévôt & s
arante, Bélise. . . . . . . . . . Don Juan revient, voit un tombeau, reconnoît la Statue de Don Pedre, mort du coup d’épée qu’il
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
travaillent de concert pour l’engager à se retirer. Eraste prétend le reconnoître , l’engage à venir chez lui ; & feignant de pa
suis ravi de vous voir ! Comment ! il semble que vous ayez peine à me reconnoître  ? M. de Pourceaugnac. Monsieur, je suis votre ser
e, si je suis de votre pays ou non, mais j’ai bien de la peine à vous reconnoître . Bon Dieu ! répondit l’artificieux Ordogno, je n’
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
rt que des portraits dans lesquels il nous eût été impossible de nous reconnoître . L’Abbé Dubos dit des choses excellentes qui peuv
s peine le ridicule des personnages, auront encore assez de peine à y reconnoître le ridicule qui peut être en eux. « Or, nous ne p
connoître le ridicule qui peut être en eux. « Or, nous ne pouvons pas reconnoître aussi facilement la nature quand elle paroît revê
m’offre mon libérateur !  Le sentiment me donne des lumieres.   Pour reconnoître un bienfaiteur,   Les yeux ne sont point nécessai
15 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
peut-être qu’à l’aide de l’extrait baptistaire elle pourrait la faire reconnaître et lui procurer un établissement avantageux. M. d
en Armande-Grésinde Bejard. La vieille madame Bejard, Marie Hervé, la reconnut pour sa fille, quoiqu’elle fut véritablement son
émoires qu’il fournit à Grimarest, pour la vie de cet homme illustre, reconnaît que la femme de Molière est fille de Madelène Bej
90, conséquemment avant sa mort, citées par Bayle30 et par Joly31, la reconnaît aussi pour fille de Madelène Bejard, et d’un gent
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
heures du soir. Ils devraient mieux employer ce temps18. Les amoureux reconnaissent la justesse de cette réflexion et se réconcilient
onnages intercèdent en faveur de Silvia. Le capitaine s’attendrit. Il reconnaît que Silvia est d’une naissance honorable, qu’elle
s personnages les auteurs des Ingannati : Regardez, messer Spavente, reconnaissez votre page, celui qui s’est fait votre serviteur
t-il possible que j’aie été à ce point aveugle et que je ne l’aie pas reconnue  ? Je crois certainement que c’est Dieu qui a eu p
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
à Mauregat, & la conduit dans Astorgue. Don Silve l’y voit, ne la reconnoît pas pour sa sœur, la préfere à Dona Ignès. Il réu
Alphonse son frere, qu’il n’en est instruit que depuis un instant. Il reconnoît Ignès, l’épouse ; & Dona Elvire est trop cont
rt. . . . »    A Valence.            Del. . . . Le Prince, furieux, reconnoît l’écriture de Delmire. Il demande à Arlequin de q
t’aimera jusqu’à la mort.    A Valence.            Delia. Rodrigue reconnoît son erreur : il demande pardon ; on le lui accord
endre sa sœur. A ce mot Rodrigue voit qu’il s’est emporté à tort ; il reconnoît même Don Pedre. Delmire a la complaisance de cach
ur aller se coucher. Délia porte des flambeaux devant elle. Don Pedre reconnoît la Duchesse de Tyrol dans le Peintre, il l’embras
oyant encore un étranger dans l’appartement de Delmire. Delmire sort, reconnoît le Prince, prie le faux Célidoro d’aller se remet
18 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
t a l’histoire de sa vie, c’est un point qu’il est juste de concéder. Reconnaissons toutefois que l’histoire du poète est intimement
éciaux, sinon des découvertes aujourd’hui bien difficiles, il faut le reconnaître , du moins des recherches personnelles sur les que
vocat, rédacteur de ses requêtes et mémoires. Guichard paraît même en reconnaître et en regretter l’exagération quand il s’excuse,
n rôle, car les allégations les plus graves de ses adversaires furent reconnues calomnieuses. Ils prétendirent que Guichard n’en
nait à venir en la chambre du conseil, et la, nu-tête et à genoux, se reconnaître coupable et être blâmé. Quant à Aubry, contrairem
mnation sévère. » Et ailleurs : « L’accusation qui pesait sur lui fut reconnue fondée. On remarquera la sévérité avec laquelle l
cris, et comme Lescot, irrité, lui arrachait un collier qu’il croyait reconnaître pour celui dont il avait gratifié La Tourelle, el
gné leur repentir, étant bien celle qui vient d’être exposée, il faut reconnaître qu’elle vient à l’appui de certaine hypothèse d’a
ombe eslevée d’un pied hors de terre. » Il n’y a point, M. Moland le reconnaît , il n’y a point à se tromper sur la situation bie
arge part faite aux objections, qui sont capitales, comme on voit, je reconnais que l’opinion de M. Moland a le grand avantage d’
 : l’un, M. Gazier, s’est rallié à mon opinion dans l’article où il a reconnu qu’il n’avait pas pris le mot excommunier dans le
la thèse de l’excommunication, thèse combattue d’ailleurs par le chef reconnu de l’école théologique française, le cardinal Gou
’autres autographes de Molière dont l’authenticité serait unanimement reconnue . Or, il n’y en a point de tels. On connaît aujour
 ; mais, après un nouvel examen, il me semble également fabriqué. J’y reconnais l’encre jaunâtre et la main assez habile du fauss
ède, si Paul Lacroix, avec sa féconde imagination, n’a pas hésité à y reconnaître l’écriture de Molière, — ce sont ses propres expr
ons, — je me bornerai à déclarer que je ne suis pas assez habile pour reconnaître une écriture dont tout spécimen autre que des sig
. de la Pijardière rouvre le débat sur les autographes de Molière. Je reconnais aisément que la teneur de la quittance de 1650, m
s qu’il sème sur sa route. Alceste janséniste ! Mais Molière, vous le reconnaissez , s’est, en maints endroits et par plusieurs point
19 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
te jolie petite pièce est sûrement de Dufresny, du moins je crois l’y reconnaître . La première scène, où Pasquin demande son congé
ptième du deuxième acte, où Strabon et Cléanthis se plaisent, sans se reconnaître pour mari et femme, est très comique, mais nullem
ble ; la scène septième du quatrième acte, où Strabon et Cléanthis se reconnaissent et s’abhorrent, est très plaisante et d’un vrai c
e, où Baliveau et Damis se rencontrent en répétant leurs rôles, et se reconnaissent , tandis que Francaleu crie bravo ; la scène suiva
20 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
mais Ménage fit preuve d’une candeur plus admirable encore, lorsqu’il reconnut de si bonne grâce une longue erreur de son esprit
s qui ne pouvaient offenser personne, puisque personne ne pouvait s’y reconnaître , les tableaux ou plutôt les miroirs fidèles qui d
qui n’a pas empêché les meilleurs juges, et Voltaire entre autres, de reconnaître que le style du Cocu imaginaire l’emporte de beau
t beaucoup valoir des scènes grossières et insipides ; mais forcés de reconnaître son talent pour la farce, ils voulurent l’y renfe
avait pas seul et que sûrement il ne croyait pas avoir, ne dut pas se reconnaître plus qu’un autre dans le portrait du chasseur rid
aisir peut-être, que La Fontaine avait été des premiers à sentir et à reconnaître le talent de Molière. Ces deux génies étaient de
21 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
d’Oronte, de Célimène et d’Arsinoé, d’Acaste et de Clitandre, on crut reconnaître l’extravagant Cléonte, le fatigant Damon, le myst
u monde, qui ne veut pas accepter un ridicule public, et refuse de se reconnaître dans un prétendu portrait plus fait, quoi qu’on e
tous justiciables de la censure du théâtre : je ne me refuse point à reconnaître ses qualités non moins nombreuses, que l’auteur n
ucun ridicule de caractère et de profession, on ne peut s’empêcher de reconnaître , dans quelques scènes, l’intention de se moquer e
imarète, du roman de Cyrus, de mademoiselle de Scudéry. Mélicerte est reconnue pour fille d’Amasis, roi d’Égypte, qui avait usur
eur. Dans l’un, comme dans l’autre, Myrtil et Mélicerte devaient être reconnus pour des enfants nés d’un sang illustre, que des
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
mbre comme un paquet de linge. A peine est-elle sortie, que Brighella reconnoît son étourderie, engage Arlequin à se mettre à sa
u se moquer d’eux, & projettent de se venger. Silvio vient, & reconnoît Pantalon. Il lui apprend que l’Ecolier & le D
tre son bâton. Arlequin, rassuré, fait venir la fausse Tiennette, qui reconnoît Célio : Célio la reconnoît aussi ; mais ils n’ose
ssuré, fait venir la fausse Tiennette, qui reconnoît Célio : Célio la reconnoît aussi ; mais ils n’osent rien dire à cause d’Arle
s sa poche : il la cherche & ne la trouve point. Pantalon arrive, reconnoît sa fille & Célio, leur avoue la supercherie q
onjuroient de se souvenir d’eux dans leurs bonnes prieres, ils furent reconnus de ce gentilhomme dont je viens de parler, qui, s
23 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
espectée; mais ce n’est pas dépasser les bornes de la critique que de reconnaître des défauts à cette œuvre, surtout lorsque nous s
te que nous exposons nos idées, et que nous sommes tout disposé à les reconnaître fausses si les raisonnements qui vont suivre para
ait la comédie. Y avait-il là tradition ? Toujours est-il que c’était reconnaître la manière défectueuse dont se termine la comédie
ais un gentilhomme Italien, un Bouffon, un Cassandre. En tous cas, on reconnaîtra que si Lully a joué, il devait chanter mieux que
ac dans quelque pièce composée antérieurement Parmi celles que l’on a reconnues comme ayant pu lui servir à « prendre son bien »
(sauf les arguments trop courts et trop insignifiants pour pouvoir y reconnaître la main de Molière) il n’y eût aucune phrase fran
24 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
rotection des magistrats, qu’il devient une institution permanente et reconnue . Et même, à l’instar de toutes les anciennes inst
les, telles que l’adoration des mages, les noces de Gana, la Passion. Reconnaissons aussi que, soit dans les couvents, soit dans les
ux, sans vouloir raffiner sur les germes et innover sur les origines, reconnaître tout simplement qu’il n’y eut pas de théâtre en F
osition en ait moins de caractère. Assurément il n’est pas malaisé de reconnaître dans mainte et mainte scène de nos vieux Mystères
é se présente à Marie-Madeleine «en forme d’un jardinier; »elle ne le reconnaît point et lui demande si c’est lui qui a enlevé le
auveur la regarde et lui dit ce seul mot : «Marie ! »Aussitôt elle le reconnaît et tombe à ses pieds. Quelle toile ou quel marbre
Térence en remplissant leurs pièces de filles enlevées en bas âge et reconnues ensuite, de déguisements et de surprises, sans co
25 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
es Aristarques français, et l’opinion qu’ils ont rendue dominante, ne reconnaissent dans la comédie qu’un seul poète classique, Moliè
sont d’une nature et d’un mérite si différents, qu’on peut à peine y reconnaître le même écrivain, et pourtant on les confond tout
es des productions de Molière qui sont entièrement à lui, et que l’on reconnaît généralement pour des chefs-d’œuvre, nous ferons
et didactique qui est proprement étrangère à la comédie : on peut la reconnaître dans la manière dont il s’attaque continuellement
e respect. Que Marivaux soit maniéré, c’est une chose si généralement reconnue en France, que l’on a même inventé, pour désigner
ette manière de saisir et d’arrêter le moment présent. Comment ne pas reconnaître de véritables inspirations romantiques dans de pe
davantage à l’espérance de voir paraître dans les deux genres qu’on a reconnus pour réguliers, quelque chose de vraiment neuf et
e n’est pas là ce qui s’appelle avoir agrandi le domaine de l’art. On reconnaît çà et là les membres dispersés du poète, mais tou
es du siècle de Louis XIV surtout, auraient je crois assez de peine à reconnaître leurs tragédies telles qu’on les joue aujourd’hui
26 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
esser, parce que si nous venons, par bonne foi accidentelle, à nous y reconnaître , nous pouvons profiter tacitement de la leçon san
portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les piè
urage, de prudence sociale, accompli avec génie ? Tous les moralistes reconnaissent qu’il n’y a pas de vice au-dessus de l’hypocrisie
nt de beautés neuves. Boileau, qui ne put jamais avouer ni sans doute reconnaître la supériorité de Molière sur Térence, tant était
mps si franche et si ouverte que l’humanité n’hésite nulle part à s’y reconnaître . Leurs faiblesses, et ils en ont, ne sont que des
27 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ut le monde. » A l’époque où ce tableau fut peint, Molière était déjà reconnu grand homme et la gloire de l’écrivain accompagna
dans le début des Amours de Psyché 4, on regrette de ne pouvoir plus reconnaître Molière parmi les quatre amis qui s’en vont écout
t légèrement traité la tragédie, et le grand Corneille, dit-on, avait reconnu la sienne propre dans celle qui « se guindé sur l
tise et de la fatuité, la passion de la franchise et du naturel. On a reconnu les traits essentiels de cette morale des honnête
rge reposent sur la même notion de la vie. Dans tout cela, il faut le reconnaître , la pensée maîtresse du siècle, l’idée chrétienne
ner des protestations d’un Bourdaloue, même d’un Rochemont, et ne pas reconnaître qu’à leur point de vue de croyant et de prêtre, i
un simple lettré, de « toucher une étrange matière. » Les aliénistes reconnaissent eux-mêmes, et nous prouvent à l’occasion, qu’il e
ruque plus pleine de lauriers qu’un jambon de Mayence, » tout cela se reconnaît dans le portrait de la Comédie-Française, d’autan
doit-il faire pleurer, ou tous les deux à la fois ? Soyons franc, et reconnaissons que, si c’est là un chef-d’œuvre de l’esprit huma
rdent que des éloges perfides, par exemple lorsqu’ils consentent à le reconnaître bon farceur en ajoutant que c’est là son véritabl
et mes soins vous les ont procurés, Et, lâches, toutefois, loin de le reconnaître , En valets révoltés vous traitez votre maître, Vo
28 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
plus touché du grandiose que du simple. Je m’imagine qu’il n’eût pas reconnu Hercule dans cette statuette de Lysippe, dont par
qui entre au moment même où le menteur le donnait pour mort7 ? Je ne reconnais plus là un menteur, mais un reste du faux brave,
u’il peut, et c’est assez pour les faire vivre. On rit du rôle, et on reconnaît la vigoureuse et naïve ébauche de caractère qui e
, et si piquante ces locutions parisiennes où le bon sens de Malherbe reconnaissait le vrai français. Il y a un écrivain de génie dan
par un fil tous ses personnages ; sous leurs intonations diverses, on reconnaissait sa voix. Dans la comédie de caractère, le poète d
dée de s’accréditer par la fausse piété, savent à quels signes on les reconnaît  ; et Tartufe n’est pas seulement un chef-d’œuvre
en possession de tout ce qui s’était fait avant lui dans son art. On reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de l’Écol
que du génie dans le poète comique, en quoi y a-t-il moins de génie à reconnaître la nature dans l’auteur qu’on lit, qu’à la surpre
aïsme, et pour la rudesse naïve de quelques tours. Les gens de goût y reconnaissent la langue la plus près de la pensée, et l’express
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
 : ils mettent l’épée à la main : on apporte des flambeaux ; le Baron reconnoît son fils dans son adversaire : Sir Charles voit a
regrette paroît, elle le prend long-temps pour son esprit : mais elle reconnoît Don Alvar lui-même en qui Jacinthe retrouve son f
ent ; elle souhaite qu’il ne vienne point, quand il arrive. Don Pedre reconnoît sa maison, voit que le Comte est l’amant de sa sœ
s, ceux de sa mere & de son grand papa : ils le suivent ; le Lord reconnoît Fanni, se jette à ses pieds, lui demande pardon :
30 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
; c’est dommage ; beaucoup auraient fait d’excellents maris. Vous les reconnaîtrez à leur embonpoint qui marque une vocation manquée
n peut nous suffire et pour nous et pour lui17. Enfin, lorsqu’elle a reconnu la bassesse du savant et la noble conduite de Cli
reconnu la bassesse du savant et la noble conduite de Clitandre, elle reconnaît franchement son erreur et revient à lui sans arri
ersonne qu’elle-même. Tels sont les traits principaux que nous allons reconnaître dans le caractère de Célimène. Célimène est jeune
’est pas obligé de la croire tout à fait sur parole. C’est une vérité reconnue même des savants, j’entends les savants qui se pi
le douloureusement la moitié qui lui manque. S’il la rencontre, il la reconnaît d’abord et se porte vers elle de toute la puissan
ps ; peut-être n’y est-elle pas encore. Si je me trompe en croyant la reconnaître , n’aurai-je pas le droit et même le devoir de ten
nriette qu’elle s’appelle, c’est Elmire ; mais sous un autre nom vous reconnaîtrez la même personne. Elle est mariée à Orgon qui l’a
31 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
aux diverses parties de l’œuvre poétique, il vous sera facile de les reconnaître , à savoir : la proposition, le nœud, le dénouemen
n géant aux pieds d’argile, et l’on se demande comment il a fait pour reconnaître , lui-même, au fond des cinq actes où ils s’agiten
 ? Les poètes grecs, en pareille occasion, et lorsqu’ils voulaient se reconnaître au milieu des divers membres de plusieurs famille
a petite Agnès, vous ne voulez pas que je m’attriste quand je viens à reconnaître , dans cette enfant qui débite en rougissant tout
me. Ainsi il parle ! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit humain, reconnaissaient très volontiers les devoirs de la critique ; ils
vive, agaçante, coquette, est déjà Célimène, et le Misanthrope, ne le reconnaissez -vous pas dans Molière ? Vous avez aussi dans L’Im
32 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
nous l’avouerons, bien que d’une allure assez franche, ne ferait pas reconnaître Molière ; cet esprit si net n’a pas dédaigné, en
argir la sphère de son art. Il jeta les yeux autour de lui, disposé à reconnaître la faveur du roi, en faisant la guerre aux ridicu
êcher la contradiction de faire grimacer sa charmante figure ; il lui reconnaît l’empire de la faiblesse et de la grâce ; il exig
rtain duc de La Feuillade, un de ces sots de cour qui prétendaient se reconnaître dans les portraits satiriques de Molière, s’imagi
mique; cependant il est là comme un père au milieu de ses enfants. On reconnaît la meilleure et la plus honnête nature du monde d
sse pas effleurer impunément son honneur. Dans cette noble fierté, ou reconnaît l’auteur du Misanthrope. Voici ces lignes frappée
îne dans un esprit cent vertus après elle… C’était ainsi que Molière reconnaissait la protection que le roi lui accordait contre ses
’est plus pervers que le sien. Il a érigé l’égoïsme en système; il ne reconnaît que la volupté ! Voyez-le quand dona Elvire, vêtu
hrope eut à faire jouer son nouveau chef-d’œuvre ; chacun voulait s’y reconnaître . On prétend qu’une aventure pareille à celle qu’i
t parvenus, n’en plaisaient pas moins aux spectateurs romains qui s’y reconnaissaient . Il n’y avait que les noms de changés. Voici la m
s vers si connus : Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe. Je ne reconnais pas l’auteur du Misanthrope. Il a eu deux fois
le battre à son aise, et que veut dire ensuite cette phrase : Je ne reconnais pas l’auteur du Misanthrope dans le sac où Scap
elle est, incomplète et précipitée, le traits du grand maître se font reconnaître . Si le dessin n’en est pas très-correct, le color
lignes si pures du visage, cette tête un peu penchée, nous font bien reconnaître l’observateur et l’ami des hommes. C’est bien là
mes Sbrigani explique son industrie et en relève les avantages. On va reconnaître la franchise qui caractérise tous les personnages
eurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle est tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein
té organique, qu’au dire de M. de la Protase les naturalistes lui ont reconnu . A mesure que la valeur des pièces a diminué on s
pour la relever de ce crime, mais sans que la justice voulût d’abord reconnaître son identité. Les Vendanges et l’Impromptu de Sur
33 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
le poète comique avait-il cueilli cette première moisson ? Il faut le reconnaître  : c’étaient là des imitations, et l’on pourrait p
t ce qui se passe entre son maître et Virginia, puis il est battu. On reconnaît la scène iv du premier acte du Dépit amoureux et
etite pièce, et l’originalité saisissante et hardie que le public lui reconnut . Il fut peut-être un peu plus redevable à ses dev
tainement d’une date plus récente que la comédie de Molière : cela se reconnaît aux seuls noms des personnages. Comment décider e
oète qu’il y a lieu de noter cela par le détail. Mais il convenait de reconnaître la part considérable que l’art antérieur de l’Ita
34 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ivacité dans La Critique, pour que ceux qui avaient servi de modèles, reconnus par tout le inonde, ne se reconnussent pas eux-mê
ceux qui avaient servi de modèles, reconnus par tout le inonde, ne se reconnussent pas eux-mêmes, et n’en devinssent pas plus furieu
comédie. Boursault, qui eut, dit-on, la malheureuse fantaisie de se reconnaître dans le Lysidas de La Critique, eut l’idée plus m
férence, afin de remplir un trône de la belle manière , et que nous y reconnaissons le portrait fidèle de Montfleury, qui était si gr
’une des plus perfides suggestions de l’amour-propre avait porté à se reconnaître dans le personnage de Lysidas. Boursault fit Le P
hanche ; tout s’y trouve, et la peinture héroïque de Mignard force à reconnaître une certaine fidélité dans la description grotesq
ence qu’il y ait entre le héros de l’une et celui de l’autre, on peut reconnaître un certain rapport de situation entre Sganarelle
, à coups de bâton, Marphurius de son scepticisme obstiné, le force à reconnaître une certitude, celle de la douleur, et, changeant
35 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
Molière. Toute superstition, j’y consens, est respectable, et même je reconnais qu’il y en a de touchantes ; à la condition cepen
là une intrigue fort embrouillée et extravagante  : Thomas Corneille reconnut lui-même plus tard — dans l’édition de 1660 — la
la coquetterie des écrivains des âges classiques, un signe où on les reconnaît , que de faire quelque chose de rien. Et rien, c’e
médie de la vie commune. Chacun des spectateurs de ses pièces peut se reconnaître , ou reconnaître son voisin, dans ces personnages
commune. Chacun des spectateurs de ses pièces peut se reconnaître, ou reconnaître son voisin, dans ces personnages français. Et Mol
i. — On a voulu voir dans ces dénouements, dont on doit, malgré tout, reconnaître l’infériorité, un calcul  : ils seraient destinés
portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. »Aussi bien a-t-il pein
la morale est de nous enseigner à la combattre pour en triompher. On reconnaît là l’idée fondamentale de la « philosophie » de R
obliquement à la grande question qui divisait alors les esprits. Ils reconnurent dans l’Ecole des Femmes une intention qui la pass
gion même. S’ils avaient pu s’y méprendre un instant, c’est ce qu’ils reconnurent tous,quand,après bien des difficultés, Tartufe, e
raire ne peut-on dire qu’en bon français ce serait plutôt le rompre ? Reconnaissons -le donc  : si nous ne pouvons affirmer avec Vauve
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
uelque College, il lui tombe une taie sur les yeux, de sorte qu’il ne reconnoît plus même ses meilleurs amis. . . . . ACTE II. S
souvent prêté de l’argent, arrive pour la féliciter ; Madelaine ne la reconnoît plus & la fait mettre à la porte. ACTE V. Cr
re Bourg-mestre que pour se moquer de lui : il en est enchanté, & reconnoît sa folie. Le héros de la piece Danoise est un trè
37 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
a mort, M. Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile, une aimable nég
angage, à la délicatesse de ses formes, et l’œil le moins clairvoyant reconnaît Érato sous le masque de Thalie. L’homme a beau va
re déguisement. Ah ! si tu revivais parmi nous, divin Molière, tu les reconnaîtrais encore ! Quel vaste champ ! quelle abondante mois
38 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
eurs ; ces noms sont ceux des camarades de Molière, on prétend même y reconnaître l’écriture de celui-ci. Parmi ces noms se trouve
planches. Or, quiconque est un peu familier avec l’envers du théâtre, reconnaît dans la Fameuse Comédienne un parfum de coulisses
histoire suspectes, et, s’il lui prend fantaisie de les contrôler, il reconnaît que toutes celles que l’on peut contrôler sont dé
rose française en sa plus belle époque. Faut-il aller plus loin, et y reconnaître , comme on le veut, l’esprit ou la main de Molière
’en apercevoir. Mon âme, de ce feu nonchalamment saisie, Ne l’a point reconnu que par ma jalousie ; Tout ce qui l’approchoit v
’indigne, il s’emporte ; dans un collier qu’elle portait, il croit en reconnaître un dont il avait fait présent à La Tourelle et il
de sa mâle rage. L’accusation d’empoisonnement qui pesait sur lui fut reconnue fondée et, le 27 février 1676, il s’entendit cond
rotecteur et un appui ? Peut-on, sa situation une fois connue, ne pas reconnaître que la nécessité d’un second mariage s’imposait à
âcheux. L’auteur de la Fameuse Comédienne, lui-même, est obligé de le reconnaître  ; il s’empresse, naturellement d’expliquer cette
39 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
isser les grands biens qu’il possédait, si par la suite il ne l’avait reconnu incapable de les gouverner : Il se contenta de lu
la déclamation, en les contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son jeu. Il épargna le seul Floridor. Il ava
que, avec laquelle ils récitaient également tous leurs rôles ; on n’y reconnaissait ni mouvements, ni passion : et cependant les Beau
ent de Molière, fortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa femme ; ce qu’il fut contraint de faire.
ent qu’il ne cherchait point à se remettre avec lui, parce qu’il s’en reconnaissait indigne. Ces discours furent rapportés à Molière 
e à la porte Saint Victor le jour qu’il devait arriver. Mais il ne le reconnut point. Le grand air de la campagne et la course l
l’avait tellement harassé et défiguré, qu’il le laissa passer sans le reconnaître , et il revint chez lui tout triste après avoir bi
dre de s’envelopper tellement dans son manteau que personne ne pût le reconnaître  ; parce qu’il n’était pas habillé, quoique fort p
s avec lui ; et un jour qu’il apporta des vers à son Régent, celui-ci reconnut qu’il les avait pillés ; l’autre assura fortement
i fit entendre qu’il y avait dans le monde un Dandin, qui pourrait se reconnaître dans sa pièce, et qui était en état par sa famill
ens de parler : Dans les commencements qu’il monta sur le théâtre, il reconnut qu’il avait une volubilité de langue, dont il n’é
ns tous les détails de l’action. Mais s’il revenait aujourd’hui il ne reconnaîtrait pas ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les r
onsieur, lui repartit Molière, qu’aviez-vous à craindre ? Vous eût-on reconnu dans un caractère si opposé au vôtre ? —  Tubleu,
et plus les temps s’éloigneront, plus l’on travaillera, plus aussi on reconnaîtra que j’ai atteint la vérité, et qu’il ne m’a manqu
ence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope, etc. Mr de la Bruy
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
as sans mérite pour opérer cette révolution. Aussi Boileau lui-même y reconnaît -il « une narration également vive et fleurie, des
cdotes scandaleuses. À peine le Ier volume de L’Astrée parut, qu’on y reconnut , dit Patru, une pastorale allégorique , un assem
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
nversation des honnêtes gens . Le succès de cet ouvrage, que l’auteur reconnaît être fort défectueux, « fut, dit-il, surprenant ;
moins tendre que citoyen énergique, est une naïveté sublime. On peut reconnaître encore des différences entre la naïveté pastorale
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
a bassesse D’où l’avoit su tirer le manque de justesse, Et qu’il soit reconnu du public assemblé, Pour un fils du Faux-goût, mé
st une autre erreur qu’il est bien aisé de combattre. Tout le monde a reconnu dans les bons Auteurs comiques trois especes de p
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
e XXIV. Dom Félix veut courir après la dame voilée pour tâcher de la reconnoître  : Laura l’arrête en lui disant qu’il la connoît a
evient à Sicyone, voit par hasard Phanostrate, & l’épouse sans la reconnoître pour la personne qu’il a jadis violée. Il le déco
de fille de Démiphon. On apporte les joujous d’enfant, pour les faire reconnoître par la mere de la fille exposée. Le hasard veut q
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
r les agréments de sa voix, & lui donne son portrait sans en être reconnue , quoiqu’elle ait déja été très bien avec lui sous
pris de Rosalie, avoue que Mélanide prend mal son temps pour se faire reconnoître . Cependant Darviane aime Rosalie ; il s’emporte c
ez ! Mélanide paroît, tombe avec son fils aux pieds du Marquis, qui reconnoît ses torts, embrasse sa femme, & marie Darvian
45 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
oûts du siècle et de s’opposer à ses appétits déréglés pour lui faire reconnaître son erreur, ils s’accommodent à sa faiblesse, il
passait dans le monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts. Mais comme il n’était encore ni asse
meilleurs amis, croyant qu’il y avait de la gloire pour eux que l’on reconnût leurs impertinences dans ses Ouvrages et que l’on
46 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
nt de ses œuvres, une fois qu’elles sont lancées dans le torrent, les reconnaît cependant comme on reconnaît un vieil ami qui a f
’elles sont lancées dans le torrent, les reconnaît cependant comme on reconnaît un vieil ami qui a fait un long voyage. Il était
s, tout couvert de haillons, et changé… Dieu le sait. Mais son ami le reconnaît à ce petit coin du sourire, à ce son argenté de l
urire, à ce son argenté de la voix, au feu du regard ; surtout il les reconnaît , parce qu’il a conservé le souvenir, le respect e
einte de mes premiers doutes ! peut-être aurais-je quelque honte à te reconnaître en public ; en revanche, quand nul ne me verra, j
porte à sa lèvre consolée le gage rustique de quelque villageoise ! À reconnaître ainsi ses premiers essais au milieu des étincelle
our, qui n’était pas loin, — uniquement à cette gloire : qu’il serait reconnu un des grands écrivains de son siècle ; et comme
non oportet. Quelques-uns, même au premier rang des braves gens qui reconnaissent que la poésie a droit de cité parmi nous, que la
au fond de l’Océan ; le flot qui l’emporta la rapporte, et chacun la reconnaît , en dépit des tempêtes dont elle fut si longtemps
ichelieu et du Mazarin. Aussi, vous pensez bien que la cour les avait reconnus , l’un et l’autre, ces deux ministres devant lesqu
re si parée, si attifée, et si pimpante, qu’il eut bien de la peine à reconnaître cette Elmire malade, souffrante et triste, qu’on
ut barbouillé de la lie native et tout de suite M. le prince de Conti reconnaît son camarade ; il lui promet son appui ; il lui f
r dans le labyrinthe sanglant des passions héroïques, il voulait tout reconnaître , de fond en comble, jusqu’au fidèle Arbate, jusqu
e toutes sortes d’élégances, de finesse et de tours nouveaux, et vous reconnaîtrez à coup sûr la source et la cause première de la c
us que par celle d’autrui, est-ce à dire qu’il eût le droit de ne pas reconnaître tout ce qu’il y avait de bon goût et de bon ton,
que peut faire le ministre ? Déjà la comédie, (même la comédie !) ne reconnaît plus au pouvoir le droit de lier ou de délier à s
vous), figure-toi, ma chère, qu’ils y ont été pris ; ils ne m’ont pas reconnue dans le rôle de Sylvia ; ils se sont parfaitement
pas toujours si bête qu’il en a l’air, découvrit la supercherie ; il reconnut tout de suite mademoiselle Anaïs, sous ses habits
oubli du grand art de la conversation parisienne. — Alors il faudrait reconnaître , en s’inclinant, que ce reproche est un des plus
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
les indécences de son original. Dans Plaute, Amphitrion, après avoir reconnu son rival, est dévoré d’un grand chagrin ; le voi
près de sa maîtresse en qualité de maître Italien ; son oncle le fait reconnoître sans le vouloir : voici comment cet honnête neveu
de prendre un habit, un son de voix & des gestes propres à faire reconnoître l’original. Enfin Moliere fit si bien, que Cotin,
prodigieux, non pas tant à cause de son mérite, que parcequ’on crut y reconnoître l’histoire du Comte de ***, qui avoit vendu sa fe
48 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
se fixer sur lui, comme si l’auteur le dénonçait. Et cependant, si je reconnaissais là un côté de moi-même, je ne me reconnaissais pa
t. Et cependant, si je reconnaissais là un côté de moi-même, je ne me reconnaissais pas tout entier, je n’étais pas enveloppé dans l’
ime se tiendra trop heureuse. Singulier contrat qui porte sur un fait reconnu faux par les deux contractants ! Personne ne s’y
49 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
e nœud, & peu de vraysemblance dans le dénouement. Cependant on y reconnoît dans le jeu des personnages, une source de vray c
fut plus marqué.11 Il produisit une réforme générale ; on rit, on se reconnut , on applaudit en se corrigeant. Ménage qui assist
derniére piéce, quand il crut que le mérite de la premiére avoit été reconnu  ; sans cette adresse, le misantrope devenoit la v
vec son maître, nous découvre Orgon tout entier, & nous prépare à reconnoître Tartuffe dans le portrait de l’hypocrite, que Clé
leau qu’on lui présentoit ; la foule imposa silence aux critiques. On reconnut dans monsieur Jourdain un ridicule commun à tous
, ni la scéne de la galére, rectifiée d’après Cyrano, & se seroit reconnu dans la vivacité qui anime l’intrigue. Térence ne
ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable comédie,
50 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des Humains ; On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. L’aimable Comédie av
ce allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où 1 Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Misanthrope. Le Comique ennemi d
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
fois mal à propos, partage la colère de Lavinia, dément Scapin et ne reconnaît son tort que lorsque Scapin lui explique dans que
ons, passe avec une autre esclave qu’il vient d’acheter. Le capitaine reconnaît sa fiancée Laudomia. Dès lors il consent à céder
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
; Patelin est surpris de le voir, se cache le visage : le marchand le reconnoît , fait un galimatias de six aunes de mouton, de si
déclare au bon-homme toutes les fourberies de Frontin, & qui est reconnu lui-même pour le frere de la nourrice de Zaïde. C
à dire. Pour peu qu’on soit familiarisé avec le théâtre italien, on reconnoît aisément Arlequin dans l’impatience que Simon a p
ens, & qu’il ne parle ni espagnol ni languedocien. On peut encore reconnoître dans le rôle du Baron la bêtise de Pantalon, &
53 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
’ignorance, et qui la réservé à l’honneur de sa couche. Je me hâte de reconnaître que Mlle Emilie Dubois, chargée maintenant du rôl
de Célimène, c’est le travestir. En cette occasion, je me hâte de le reconnaître pour justifier Mme Plessy, personne ne songe à in
aintenant à la représentation du Misanthrope, il aurait grand’peine à reconnaître son ouvrage et demanderait ce qu’on joue. Il y a
s la même, toujours mordante, souvent un peu aigre. Cependant il faut reconnaître que depuis Firmin et Menjaud personne n’a compris
54 (1910) Rousseau contre Molière
t, il ne l’est pas franchement, il ne l’est pas strictement. Rousseau reconnaît que c’est bien ainsi, d’une façon générale, que M
ule qui l’assomme et il fait son procès au méchant goût du siècle. Je reconnais que dans les scènes avec Célimène, c’est à Célimè
ent de cette moyenne de l’humanité que peignent les moralistes et que reconnaît le lecteur, mais même des parties les plus élevée
référer les intérêts de son ami aux siens, chose si rare, et qui sait reconnaître le mérite de son ami comme supérieur au sien, cho
crois qu’il s’en trouve peut-être Un ou deux ; mais ils sont aisés à reconnaître , Et puis, j’aime bien mieux, je le dis sans détou
amais eu affaire, et le public, sauf quelques crudités de forme, peut reconnaître approximativement son Philinte dans celui que Fab
peu près, non pas tout à fait, enfin qui approche d’être cela, ne se reconnaît qu’à demi, se plaint d’être méconnu à moitié et t
des traits étrangement nouveaux qu’il a donnés à l’Alceste, nous les reconnaîtrions dans l’Alceste de Molière — ou nous nous étonneri
au méconnaît très vite l’amitié, Alceste est assez enclin à ne pas la reconnaître  ; et Rousseau est toujours convaincu que lui seul
où il est très flatté, où il ne se trouve pas assez flatté, où il se reconnaît pourtant et qu’il déchire. Le Misanthrope est la
quand il conçoit une comédie, encore que, personnellement, comme l’a reconnu Rousseau, il fût assez honnête homme. Je ferai re
coupable, coupable de vanité sotte, autant qu’on peut l’être. Il faut reconnaître cela, pour ne pas accuser Molière d’une absolue i
belle-mère, et à Angélique elle-même, et à toute la terre ; tantôt il reconnaît , déclare et proclame qu’elle est naturelle, mérit
ngulière. Il le charge durement. Il en fait un menteur, ce qui, je le reconnais , était à peu près imposé par le sujet ; mais, ce
ster ; et s’il ne leur donnait point générosité et courage, on ne les reconnaîtrait pas et il tient tant à ce qu’on les reconnaisse !
courage, on ne les reconnaîtrait pas et il tient tant à ce qu’on les reconnaisse  ! Mais, incomparablement, c’est la haine et le mé
Molière excite peu à la vertu. Il n’a pas une âme cornélienne, et je reconnais que qui vient au théâtre de Molière en comptant y
naturel qu’il ait bien quelque affection sourde pour son instrument. Reconnaissez -le ; le berneur aime toujours sa berne. Tout au m
Il dit à Philaminte : « Je fais le plus grand cas de vous et je vous reconnais une hauteur d’esprit et même une grandeur d’âme,
eint-il quelque chose de vrai et de vérifiable ? Sans aucun doute. Je reconnais qu’il n’est pas d’une vérité moyenne et facilemen
mettre sous les dents. » — « Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins. Ah ! ah ! je m en vais te donner un
consiste-t-il ? — A fuir toute extrémité. — Sans doute ; mais à quoi reconnaît -on que l’on donne dans une extrémité ou que l’on
ule en de certaines choses et honnête homme en d’autres ». Et donc il reconnaît lui-même qu’Arnolphe est « honnête homme ». Il lu
eux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses…  » Et donc il reconnaît lui-même qu’Arnolphe est fort honnête homme et sé
Adversaires et défenseurs de l’École des Femmes sont donc d’accord à reconnaître Arnolphe partiellement honnête homme, homme série
laisent ; il ne leur suffit pas d’être sages, il faut qu’elles soient reconnues telles ; leur honneur n’est pas seulement dans le
stante que Sophie ! — Tout compte fait, il est très vrai ; et il faut reconnaître que, de la Nouvelle Héloïse à Sophie, l’idéal fém
pher de ce que Nicole déconcerte la science de M. Jourdain, puisqu’on reconnaît que cette science est toute neuve, et c’est-à-dir
es apophtegmes de Martine, mais par le mépris qu’elle fait d’eux ; je reconnais qu’il y a un grand sens dans cette page et je pri
ît donc une idée inexacte. Il y a ceci de remarquable, que Brunetière reconnaît lui-même qu’elle est inexacte. Il dit dans ce mêm
55 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
pe lui-même, et dans le scepticisme universel de Marphurius, on croit reconnaître une parodie du doute, si fort recommandé dans les
çue, Mais nous en bannissons la substance étendue (35). Le lecteur a reconnu les deux définitions du corps et de l’âme, de la
usion aux deux mots célèbres : Ô Esprit, ô chair. De plus, nous avons reconnu qu’il se moquait, et à juste titre, peut-être, d’
ncore dans telle ou telle scène justement blâmée, — hâtons-nous de le reconnaître , il a voulu, disons mieux, il a dû parfois s’élev
. vi. 22. Le Mariage forcé, sc. vi. 23. « Aristote a toujours été reconnu dans l’Université pour juge sans appel, et non co
56 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée, L’aimable Comédie av
œud, et trop peu de vraisemblance dans le dénouement : cependant on y reconnaît dans le jeu des personnages une source du vrai co
passait dans le monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts : mais comme il n’était encore ni ass
meilleurs amis, croyant qu’il y avait de la gloire pour eux que l’on reconnût leurs impertinences dans ses ouvrages, et que l’o
st interrompue par l’arrivée de M. de Gréval, ami des précieuses, qui reconnaît Picorin pour un laquais de feu M. Du Ryer. PICOR
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
de cette dépression par la tendresse de personnes désintéressées. Me reconnaît -on pas un sentiment : de faiblesse dans ces homma
ù, parmi les antithèses et les jeux de mots, on ne peut s’empêcher de reconnaître de l’esprit, du talent et surtout de l’élévation.
58 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
es portraits ressemblent, et vous n’avez rien fait si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. Molière, Critique de l’
icule, mais afin, au contraire, de mieux apprécier leur mérite, et de reconnaître s’ils ont toujours suivi le bon chemin, ou s’ils
nt obligés de contrefaire leur voix. Chérubin et le comte Almaviva ne reconnaissent pas la comtesse qui prend la voix de Suzanne ; Fi
econnaissent pas la comtesse qui prend la voix de Suzanne ; Figaro ne reconnaît pas Suzanne qui prend la voix de la comtesse ; et
 ; et pas un non plus des personnages enfermés dans le pavillon ne se reconnaissent à la voix. Le style de Beaumarchais est vif, bril
ose « un cachet d’originalité qui tout d’abord, dit-il, doit la faire reconnaître .»Sans doute elle est exempte de manière et de mau
après une absence, ou plutôt après un sommeil de quarante ans. Il ne reconnaît plus son Paris, qu’il prétend qu’on lui a gâté. L
ner, on peut apprécier la pensée qui présidait à leur composition, et reconnaître qu’à défaut d’autre mérite, ils auraient du moins
icule est ce que les hommes redoutent surtout, plus encore que d’être reconnus pour méchants, la loi suprême du poëte doit être,
, ou du moins à les plaindre, et non à les haïr ? On doit admettre et reconnaître aussi que si la vertu chez quelques-uns provient
e supposer que, ayant ouvert les yeux sur le compte d’Alceste, elle a reconnu que le bonheur ne pouvait se trouver avec un homm
nt que plus ou moins satisfaisants. Mais, où le comédien supérieur se reconnaît aisément, c’est à son art, quelque insuffisants q
ns doute à saisir le côté ridicule des gens, mais avec cela l’on doit reconnaître que son esprit est plein de pénétration et de jus
al sont-ils tout d’une pièce ? N’est-ce pas, au contraire, une vérité reconnue que dans les organisations, même les plus fortes,
nombreux, et si l’on veut bien tenir compte de cette observation, on reconnaîtra sans doute que, dans la peinture du faux dévot, M
59 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
s ennemis qui l’accusaient d’être un esprit fort, un impie, un athée, reconnut qu’il devait faire une profession de foi solennel
s mettaient leurs noms au bas comme si on ne les eût pas suffisamment reconnus . Cette tactique des faux dévots n’a point changé 
ement en peine de faire réformer ou supprimer ses ouvrages. » Qui ne reconnaît à ces derniers mots la noirceur des tartufes de d
mérite en s’efforçant de l’abaisser ; plus elle le nie, plus elle le reconnaît . Ce scandaleux libelle fut bientôt suivi d’une le
ues se débrouillent, les ennemis se réconcilient, les deux jumeaux se reconnaissent , la paix et la joie rentrent dans le sein de la f
e l’accorder ! » L’admirable scène où Tartuffe, accusé par Damis, se reconnaît coupable de tous les crimes, est imitée d’une nou
r un vrai chevalier d’industrie, arrive un beau jour à Séville, et il reconnaît à la porte d’une église ce misérable dont une mul
dupes ? En assistant aujourd’hui à la représentation du Tartuffe, ne reconnaît -on pas les grimaciers religieux de notre époque,
60 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
e, à ce que j’aperçois ? Molière. Oui, je ne sais comment je vous ai reconnue , À cet air triste et froid. Bon Dieu ! Qu’est dev
eureux caractère. À cet air précieux, à cette mine austère, Qui vous reconnaîtrait  ? Vous prude ! Ah ! Quel malheur ! Vous n’aviez p
61 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
nde, s’est sauvé seul après avoir vu mourir Sillare à Memphis. Il est reconnu de Manille, veut faire pendre Lisandre, et enfin
en Alexandrie, Où vous avez trouvé ce marchand Marseillais Qui vous a reconnu pour chrétien, pour Français, Pour natif de sa vi
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
reconnoissance Se partage entre vous & la toute-puissance. Elle reconnoît l’objet de son amour dans le héros qui lui sauve
sent une soif si ardente qu’il croit toucher à son heure derniere. Il reconnoît alors que le bras de Dieu s’appesantit sur lui, &
nt près d’arriver : c’est par son arrivée que l’aventurier Carlos est reconnu pour le Prince Don Sanche, après quoi la Reine D.
63
ond Diogène avec le mot d’Alceste. Mais le cynique a lu Boileau et ne reconnaît pas l’auteur du Misanthrope « dans le sac ridicul
ns se soient laissé convaincre : mais la postérité, mieux placée pour reconnaître les chefs-d’œuvre, n’a pas regardé Les Plaideurs
cine l’avait odieusement prévenu, mais l’avait bien éclairé. Il avait reconnu tout de suite dans la forte conception de Molière
un sans doute, de ces auteurs modestes, et Molière était un fanfaron reconnu à qui le modeste Racine ne pardonnait pas le brui
t honnête homme qu’était Molière, il eût peut-être été moins prompt à reconnaître le singulier mérite des Plaideurs, s’il n’eût pas
llement, « Ne sont encor pour moi que du haut allemand. » Compagnoni reconnaît qu’il aurait dû traduire ainsi : « Mio padre, no
nécessaires pour l’impression du Théâtre français traduit en italien, reconnu pur de toute attaque contre la Foi catholique. — 
errement religieux, et de montrer que les Jésuites, bien loin d’avoir reconnu un des leurs sous les traits de Tartuffe, ont app
n a une physionomie très accentuée ; dans le dessin un peu confus, on reconnaît un vêtement court, une soutanelle boutonnée, avec
on sens et de clarté ! Et, puisque j’ai nommé Trissotin, il faut bien reconnaître que Molière rencontre parfois la personnalité agr
hercheurs d’anecdotes, un intérêt tout particulier. Mais il faut bien reconnaître que, dans ses chefs-d’œuvre, Molière évite la not
’une jeunesse ardente à s’emparer de l’avenir, et surtout, il faut le reconnaître , ce charme personnel qui est souvent le premier d
ne part de collaboration dans la célèbre édition de 1682. J’avais cru reconnaître notre Vinot dans le Robert Vinot « composeur de s
s de comédie, et ces vers ont le cachet de son style, ce cachet qu’on reconnaît entre tous, car Molière avait le style précieux,
là comment deux autres ballets, dansés chez Gaston d’Orléans, ont été reconnus , par Édouard Fournier et par moi, comme étant bie
attributs, des types comiques, etc. Au bas des affiches du Marais, on reconnaît les grotesques de Callot. Cette bordure est large
phe des mots. Il est des négligences, dans l’écriture, que le lecteur reconnaîtra bien vite ; et, quant aux noms que nous aurions p
64 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
isser les grands biens qu’il possedoit, si par la suite il ne l’avoit reconnu incapable de les gouverner : il se contenta de lu
de celui qu’ils vouloient tourner en ridicule. Boursaut avoit cru se reconnoître dans Lisidas Personnage de la Critique de l’Ecole
ent de Moliere, fortement resoluë de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa femme ; ce qu’il fut contraint de faire.
e à la porte saint Victor le jour qu’il devoit arriver. Mais il ne le reconnut point. Le grand air de la campagne & la cours
ient tellement harassé & défiguré, qu’il le laissa passer sans le reconnoître , & il revînt chez lui tout triste après avoir
dre de s’envelopper tellement dans son manteau que personne ne pût le reconnoître  ; parce qu’il n’étoit pas habillé, quoique fort p
du côté de l’intrigue ; mais c’est une farce de Moliere, & on l’y reconnoît par tout, quoi qu’il y soit fort au-dessous de lu
vec lui ; & un jour qu’il apporta des vers à son Regent, celui ci reconnut qu’il les avoit pillez ; l’autre assura fortement
i fit entendre qu’il y avoit dans le monde un Dandin, qui pourroit se reconnoître dans sa piece, & qui étoit en état par sa fam
iens de parler : Dans les commencemens qu’il monta sur le Theâtre, il reconnut qu’il avoit une volubilité de langue, dont il n’é
onsieur, lui repartit Moliere, qu’aviez-vous à craindre ? Vous eût-on reconnu dans un caractere si opposé au vôtre ? Tubleu, ré
deux Comedies ont des Scenes, & des Dialogues où Moliere se fait reconnoître facilement ; & il seroit à souhaiter que ceux
croions les Menagiana, il fut assez debonnaire pour ne se pas vouloir reconnoître dans un portrait si bien marqué. †Moliere étoit
ses fatales mains, La Parque l’eût raié du nombre des humains, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. L’aimable Comedie
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
a France de bien plus que celle-ci ne lui avait dû jadis. L’Italie le reconnut et le proclama elle-même avec un enthousiasme qui
t il l’alla voir en habit de ville. Santeul se refusa absolument à le reconnaître et prétendit que ce visiteur solennel n’avait rie
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
a été son but secret. C’est sans doute une preuve de sagacité d’avoir reconnu le fond des intentions du poète ; mais n’avoir po
, qui y marche si franchement, a manqué ici de ces mérites, on aurait reconnu ce qu’il y avait d’embarrassant dans sa position
67 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
urni à Molière le sujet de La Princesse d’Élide, est Augustin Moreto, reconnu supérieur, dans le genre de la comédie, à Caldéro
ce n’est qu’une qualification sans exactitude ; car ce prétendu athée reconnaît formellement la divinité en plus d’une occasion,
au secours de son incrédulité aux abois, son orgueil qui rougirait de reconnaître un pouvoir qu’il a toujours méconnu ; et, sans av
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
marquer que l’astrolabe sert à mesurer la hauteur des astres et non à reconnaître si la terre tourne ou est fixe ; et que parallaxe
ait professer plutôt qu’embrasser deux ans plus tard, système dont il reconnut la convenance quand il fut élu à l’Académie, et q
ces personnes n’avaient pas besoin d’un bien grand discernement pour reconnaître si elles ou leurs amis étaient l’objet de satires
69 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [9, p. 41] »
ui fit entendre qu’il y avait dans le monde un Dandin qui pourrait se reconnaître dans la pièce, et qui était en état, par sa famil
70 (1801) Moliérana « Préface »
plus scrupuleux, ont fait un abrégé si court qu’il est impossible de reconnaître l’auteur du Misanthrope. C’est pour remplir ces l
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
de Thalie ont beau s’écrier que le rire est devenu bourgeois, la Muse reconnoît leur impuissance à travers le faux-fuyant ; leur
amp; applaudit : demain, graces à la légéreté de l’original, on ne le reconnoît plus ; le tableau ne représente qu’un fatras ridi
un peu trop faciles à la vérité, placent à ses côtés. A ces traits on reconnoît Regnard : nous allons jetter un coup d’œil rapide
ls frappent même ceux qui les érigeoient en agréments : on rit, on se reconnoît , on applaudit, on se corrige, & la piece prod
stimer heureuse, quand tu triomphas de l’hypocrisie, & que tu fis reconnoître ce monstre à sa voix, à ses affectations, à son a
72 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
échelle des rangs ; et, dans ce bourgeois qui fait le gentilhomme, on reconnaîtra toutes les espèces de gens qui veulent sortir de
e prêter raisonnablement à une interprétation toute chrétienne, y ont reconnu le péché originel effacé par la rédemption ; enfi
s parents dès l’enfance, vendue comme esclave, devenue courtisane, et reconnue à la fin par quelque honnête citoyen. Ces événeme
nce allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. Ces vers ont donné
73 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
s le style de la Critique est aisé ; il n’est point raboteux ; je n’y reconnais point l’Auteur qui m’avait d’abord causé des soup
arques de l’estime que la Cour et le Peuple avaient pour lui. On doit reconnaître son penchant à faire du bien dans tout ce qui se
ieure, je ne serais pas plus criminel ! Mais j’ai dit, que Molière ne reconnaîtrait pas ses Pièces dans le jeu d’aujourd’hui. Et bien
éral ; c’est Molière qui parle encore une fois. En mon particulier je reconnais ces Mr-là pour de fort honnêtes gens ; ils ont de
74 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ces dehors trompent toujours parce qu’ils trompent quelquefois ? » Il reconnaît que ces exemples de vraie piété sont rares ; mais
faveur de ceux qui croient et qui pratiquent. D’ailleurs, il faut le reconnaître , si l’on devait renoncer aux pratiques extérieure
aquer. M. Eugène Despois, dans son Théâtre-Français sous Louis XIV, a reconnu que les dévots avaient quelque raison de se forma
e. »Il lui reproche de n’avoir pas le talent de l’invention ; mais il reconnaît qu’il traduit assez bien l’italien et parle passa
talien et parle passablement français. Malgré tout cela, il faut bien reconnaître le succès, et le critique avoue que Molière a eu
ertu ? Cette opinion a été réfutée par Marmontel et par La Harpe. Ils reconnaissent qu’Alceste est l’homme vertueux de la pièce et au
ertu de l’honneur. C’est cette vertu elle-même, la seule que le monde reconnaisse , c’est celle-là qui lui devient à charge et qui a
75 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
de ses fatales mains, La parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable comédie av
76 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
esse si austère » et qui n’étaient pas tous si zélés pour la comédie, reconnaissaient qu’Aristote n’est pas l’unique législateur du gen
rir l’espérance ; Mes regards observaient en vous des qualités Où je reconnaissais le sang dont vous sortez ; J’y découvrais un fond
s s’extasier la plupart des critiques. C’est, disent-ils, à quoi l’on reconnaît le philosophe, l’homme qui a sondé les profondeur
es préfaces de l’efficacité du théâtre pour épurer les mœurs, on doit reconnaître qu’il a toujours su parfaitement à quoi s’en teni
raison à s’affranchir des erreurs qui l’ont prévenue, il faut savoir reconnaître la puissance de la mauvaise foi, de la sottise et
ne dissimulait point les impressions qu’il en avait gardées. Prompt à reconnaître le mérite de l’orateur, il se rendait indulgent p
de rhétorique, de philosophie et de théologie morale. Partout on lui reconnut « un génie facile et élevé, un esprit vif et péné
ait, étaient-ils encore insatiables, sinon parce que c’est une vérité reconnue , constante, éternelle, que jamais les faveurs du
a sevré ses désirs. « Sous les traits d’Orante, dit Aimé-Martin, nous reconnaîtrons la duchesse de Navailles, ambitieuse, prude et dé
n enfant. Bientôt, quelque mouvement naturel de la vraie piété ferait reconnaître l’hypocrite en dépit de sa ruse, on le chasserait
e les seuls adversaires de sa pièce sont les « fourbes » qui s’y sont reconnus . Au style près, on croirait entendre un membre de
e rendre évidents les signes les plus subtils à quoi chacun pourra le reconnaître  ; non content de le punir dès ce monde, en lui ôt
le peut lire, et encore moins sans doute pouvait-on l’entendre, sans reconnaître la beauté, la force et la justesse de cette expre
rer et pour conniver quand il faudrait reprendre et punir. » Il faut reconnaître que ces obligations s’éloignent fort de l’idéal p
ffet, les traits de part et d’autre sont assez marqués et on les peut reconnaître  : le modèle de Molière est précisément ce chrétie
et qui ne déclamaient enfin contre sa comédie que pour s’y être trop reconnus . Entre l’homme de Molière et l’homme de Bourdalou
oute la grâce que nous pouvons faire à la nature humaine, c’est de la reconnaître faible ; cette compassion ne peut aller jusqu’à d
à la place de l’amour amène l’amitié. C’est le dernier trait où l’on reconnaît la nature relativement honnête de la coquetterie.
e son fâcheux caractère et le seul qui le rende intéressant. Ceux qui reconnaissent là l’humanité fréquentent peut-être une humanité
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
, quand il tombe dans un embarras bien plus grand. Scene V. L’Exempt reconnoît la feinte dame pour ce M. de Pourceaugnac qu’il c
duire en prison. Scene VI. Sbrigani paroît, s’afflige de ce qu’on a reconnu son ami, & propose un accomodement à l’Exempt
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
is il est très défectueux. Je citerai celui du Tartufe. Quand Orgon a reconnu les coquineries de son imposteur, & qu’il le
eux en a tiré un dénouement pareil à celui que je viens de citer ? On reconnoît le mérite d’un dénouement, dans quelque genre qu’
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
dont le fait est représenté dans les Femmes savantes. Ménage lui-même reconnaît dans une de ses lettres qu’il est le Vadius de ce
80 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
et à l’oubli d’une douzaine de lignes dans cette pièce où Boileau ne reconnaissait pas l’auteur du Misanthrope. C’est donc l’éditio
années, une étude approfondie de cet auteur ; mais je ne tardai pas à reconnaître mon insuffisance, et la nécessité de m’environner
, d’intentions calomniées, dans lesquelles il faut toujours finir par reconnaître un trait de morale et de génie ! Et combien peu d
ser les grands biens qu’il possédait, si, par la suite, il ne l’avait reconnu incapable de les gouverner. Il se contenta de lui
la déclamation, en les contrefaisant tous si naturellement, qu’on les reconnaissait dans son jeu. Il épargna le seul Floridor59. Il a
que, avec laquelle ils récitaient également tous leurs rôles ; on n’y reconnaissait ni mouvements ni passions ; et cependant les Beau
ent de Molière, fortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa femme, ce qu’il fut contraint de faire. M
ent qu’il ne cherchait point à se remettre avec lui, parce qu’il s’en reconnaissait indigne. Ces discours furent rapportés à Molière 
à la porte Saint-Victor le jour qu’il devait arriver ; mais il ne le reconnut point. Le grand air de la campagne et la course l
l’avait tellement harassé et défiguré, qu’il le laissa passer sans le reconnaître  : et il revint chez lui tout triste après avoir b
dre de s’envelopper tellement dans son manteau que personne ne pût le reconnaître , parce qu’il n’était pas habillé, quoique fort pr
es avec lui, et un jour qu’il apporta des vers à son régent, celui-ci reconnut qu’il les avait pillés ; l’autre assura fortement
t entendre qu’il y avait dans le monde un Dandin qui pourrait bien se reconnaître dans sa pièce, et qui était en état par sa famill
iens de parler. Dans les commencements qu’il monta sur le théâtre, il reconnut qu’il avait une volubilité de langue dont il n’ét
tous les détails de l’action : mais s’il revenait aujourd’hui, il ne reconnaîtrait pas ses ouvrages dans la bouche de ceux qui les r
onsieur, lui repartit Molière, qu’aviez-vous à craindre ? vous eût-on reconnu dans un caractère si opposé au vôtre ? — Tubleu !
et plus les temps s’éloigneront, plus l’on travaillera, plus aussi on reconnaîtra que j’ai atteint la vérité, et qu’il ne m’a manqu
ence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope, etc.130. M. de La
ait plu, et il eut un soin particulier d’elle ; et, comme il crut lui reconnaître quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer
burlesque dont Grimarest semble vouloir faire honneur à Baron. On n’y reconnaît ni Molière ni Bernier, et ce n’est point ainsi qu
81 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
me font quelques-uns, nier les plaisirs de l’avare, et refuser de les reconnaître  : c’est assez de ne pas les comprendre. D’une sou
e a le plus de force et de profondeur, la scène où le fils d’Harpagon reconnaît dans son père même l’infâme usurier qui travaille
es amis l’avertit qu’il y avait à Paris un homme qui pourrait bien se reconnaître dans le personnage de George Dandin, et qui était
t d’obtenir ce prix, don Sanche, cru fils d’un pêcheur, venait d’être reconnu pour fils d’un roi ; tandis que Sostrate, d’amant
moins brillant sans doute, mais peut-être encore plus rare, c’est de reconnaître qu’on en a fait un mauvais. Molière possédait à l
82 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
situer dans son temps et dans le monde particulier où il a vécu ; de reconnaître son tempérament et son caractère surtout à ce qu’
d cas de lui. Il vaut mieux, moralement, que son œuvre, ce qui, je le reconnais , n’est pas beaucoup dire ; mais il y a tant d’aut
t ce qu’il dit — Corneille, La Fontaine et Molière en fourmillent. Je reconnais du reste que, même en se plaçant au point de vue
e Soyecourt lui-même. Il était bien certain que M. de Soyecourt ne se reconnaîtrait point. C’est ce qui arrive toujours et Molière ne
onne, puisque, pour qu’elle corrigeât quelqu’un, il faudrait qu’on se reconnût dans les portraits qu’elle présente, ce qui n’arr
ui est de cette dernière pièce il faut rappeler que Boursault crut se reconnaître dans le personnage de Lysidas et, de dépit, fit j
ir sa place à écouter le Médecin malgré lui. Pour être juste, ii faut reconnaître que si le Médecin malgré lui n’est qu’une farce,
en faveur de Molière notre amour pour lui nous entretienne, doit être reconnue comme faisant trou. Il plut des libelles contre M
t-on un curé de Paris, alla jusqu’à demander qu’on brûlât Molière, On reconnaît là ces moyens de discussion qui ont toujours été
où il n’aurait pas voulu que Molière se permît de descendre. Il faut reconnaître cependant ceci que les Fourberies de Scapin sont
vant très bon, un vers de Molière qu’il savait bien que tout le monde reconnaîtrait , et ce serait une allusion. Je penche pour cette
e donc que Don Juan ? Que faudrait-il que Molière eût écrit pour être reconnu comme ayant attaqué l’ambition, le libertinage et
rûlante de jalousie. Que de choses dans la nature ? Tout y est, je le reconnais  ; mais c’est pour cela que c’est clef à toutes po
e ce que Nicole déconcerte la science de Monsieur Jourdain, puisqu’on reconnaît que cette science est toute neuve et donc ébranla
laissant un reste des belles parties du gentilhomme, que le public le reconnût , reconnût en loi les Lauzun et les Vardes, ce qu’
n reste des belles parties du gentilhomme, que le public le reconnût, reconnût en loi les Lauzun et les Vardes, ce qu’il n’aurai
l dit à Philaminte : « Je fais le plus grand cas de vous ; en vous je reconnais une élévation d’esprit, une grandeur d’âme, une m
r ramener les accusations dont il est l’objet à leur mesure juste, je reconnais qu’il y a un fonds de vérité dans ces incriminati
Molière ne voyait pas ou voulait ne pas voir. La Bruyère, qui, je le reconnais , était plus libre dans un livre, que Molière dans
urir l’espérance ; Mes regards observaient en vous des qualités Où je reconnaissais le sang dont vous sortez ; J’y découvrais un fond
portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle […] » On sait assez que
lage industrieusement fait que d’un être respirant et se mouvant7. Je reconnais , cependant, qu’Harpagon n’est pas une simple abst
avec scandale, qu’on les veut détourner de leurs devoirs, devront se reconnaître et ne se reconnaîtront pas en Bélise. Armande est
les veut détourner de leurs devoirs, devront se reconnaître et ne se reconnaîtront pas en Bélise. Armande est l’intellectuelle idéal
s l’orgueil que de vanité, ce qui la fait très supérieure, sachons le reconnaître , aux Cathos, aux Magdelon et aux Bélise. Elle s’e
est femme, très vulgairement ou très communément femme, et souffre à reconnaître qu’elle l’est et que le personnage qu’elle a joué
de Molière (je dis seulement moins), s’il sent un peu, de loin je le reconnais , la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de
ciens enlèvements en mer, forbans, pirates et captivités en Alger, je reconnais qu’ils sont accidents ultra-accidentels et que, c
et au xviiie , c’était en lui ce qui avait été le plus contesté. Il reconnut , ce qui m’étonne un peu, que les chevilles sont t
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
e, le désir de se fixer à la possession du noble cœur qu’il lui avait reconnu . Mais supposé que la sagesse de Bossuet ait en ef
attachait à la gloire de Bossuet, et surtout de l’aversion qu’il a dû reconnaître dans le duc de Saint-Simon pour madame de Mainten
84 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
our les plus brutales et des peintures d’amour les plus lubriques, on reconnaît que Molière a rendu service à la morale en présen
ais tout sied bien aux belles ; on souffre tout des belles. » On peut reconnaître Molière dans Ariste de l’École des Maris. Dans le
fanée naît une fleur toute semblable, et des milliers de familles se reconnaissent sous la rosée aux premiers rayons du soleil. Chaq
85 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
hypocrite, A redressé les faux dévots. La précieuse à tes bons mots A reconnu son faux mérite. L’homme ennemi du genre humain,
services, après sa mort. Il prétend, au contraire, que l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôl
t de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. Toute la comédie,
Moliere comme indignes des autres productions de ce poëte, n’ont pas reconnu que dans les pièces mêmes qu’ils blâmoient sans r
vent à Moliere. Des gens qu’il n’avoit jamais eu en vûë, croyoient se reconnoître dans ses pièces, et il avoit toujours des plainte
res en 32204 représentations. On assure que le poète Boursaut crût se reconnoître dans le portrait de Lisidas, et que, pour s’en ve
86 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
érence, et l’étude assidue qu’il en fit. Il n’est pas sans intérêt de reconnaître , suivant des conjectures plausibles, que les para
de société. J.-B. Poquelin s’était distingué parmi eux, puisqu’on lui reconnaît le droit de remplir alternativement avec Germain
t dit d’un ton assez haut : « Est-il possible que M. de Molière ne me reconnaisse  point ? » Il s’approche entre les rideaux : « Il
proche entre les rideaux : « Il serait difficile, madame, que je vous reconnusse  », répondit-il. Elle les fait tous lever et ouvri
it-il. Elle les fait tous lever et ouvrir toutes les fenêtres ; il la reconnaissait encore moins : « Sans doute, ajouta-t-il, c’est l
changée. Molière prend, comme on dit, le haut du pavé. Il est le chef reconnu  ; c’est lui qu’on appelle aux États, lui qui touc
conseiller du roi, receveur des tailles en l’élection de Montélimart, reconnaît , par une obligation passée devant le « notaire de
ne changea rien à la publication de Neufvillenaine, quoique celui-ci reconnût d’ailleurs qu’il pouvait s’être glissé quantité d
génies, les plus originaux de leur époque, se sont devinés, compris, reconnus avant leurs plus illustres contemporains. Il y a
sieur Poquelin de Molière, nommé en son contrat de mariage ci-dessus, reconnaît et confesse que ladite damoiselle Marie Hervé, ve
t plus probable, c’est que cette dot de dix mille livres, que Molière reconnaît avoir reçue par quittance du 24 juin, était une d
n préjugé. La présence de Jean Poquelin, par exemple, a bien forcé de reconnaître qu’il n’avait pas gardé rancune à son fils le com
ent de Molière, fortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa femme, ce qu’il fut forcé de faire ».Il n
portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les piè
ui, et qui dut avoir un incroyable attrait pour les contemporains. On reconnaît  là, mieux même que dans les chefs-d’œuvre, le gén
doublement d’hostilités de la part des adversaires de Molière, qui se reconnaissaient tous dans les portraits de la nouvelle comédie. L
pas rester sans obtenir quelque effet. Le duc de La Feuillade crut se reconnaître dans le personnage du marquis de La Critique, qui
dénonciations manquèrent absolument leur but sous Louis XIV. De Vizé reconnaît lui-même sa défaite. « car, dit-il en terminant,
franchir ce dernier degré de la corruption, c’est un peu, il faut le reconnaître , pour les besoins de sa propre cause : l’auteur d
ée par lui à Sa Majesté. Les gardes furent rassemblés, afin qu’on pût reconnaître et punir les coupables. Molière prononça, devant
Gélaste, dans les jardins de Versailles. On a cherché naturellement à reconnaître ceux que désignaient ces noms tirés du grec. Poly
scène quatre docteurs dans lesquels les contemporains s’accordèrent à reconnaître les principaux médecins de la cour. « On a joué à
u’étant un jour engagé dans un embarras de voitures, un charretier le reconnut et s’écria : « Laissons passer M. le docteur, c’e
ui était précédée d’une lettre satirique. Cette lettre, où l’on a cru reconnaître  le style de Pradon, se termine par ces deux vers 
ger de Chalussay, publiée en 1670. Il est fort difficile toutefois de reconnaître de quelle rancune procédait cette œuvre ; l’indig
récusable. Ménage, désigné moins clairement, refusa obstinément de se reconnaître dans le savant Vadius, et fit partout l’éloge de
ypocrite, A redressé les faux dévots ; La précieuse à tes bons mots A reconnu son faux mérite ; L’homme ennemi du genre humain
difficile de distinguer l’origine particulière. M. Maurice Raynaud a reconnu l’ironie triomphante des médecins dans ces vers :
ouvons, malgré les protestations qui s’élevèrent de différents côtés, reconnaître la voix dominante de la vérité et de la justice.
it de ses fatales mains, La Parque fut rayé du nombre des humains. On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable comédie, a
ècles : « Y a-t-il, après tout, moins de génie, remarque M. Nisard, à reconnaître la nature dans l’auteur qu’on lit que dans l’orig
ence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. Ce jugement était
is Boileau ajoute : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. Eh ! Tant mieux s’
plus l’auteur du Misanthrope. Eh ! Tant mieux s’il ne s’y fait plus reconnaître  ! Aurait-il usé de toutes les ressources de son a
ent celui des docteurs de cette époque ; et l’on s’accorde du reste à  reconnaître qu’un médecin a pu seul lui fournir les éléments
elles obtiendraient un semblable résultat. À une chose toutefois l’on reconnaît que la même plume a écrit tous ces rôles, c’est q
ance indomptable. Ces qualités ne sont pas les seules qu’on doive lui reconnaître . On a longtemps célébré sa vertu, qui égalait, di
s. Son talent comme actrice ne peut donc être mis en doute. Il était reconnu même par ses ennemis, et le libelle de La Fameuse
ette double infamie. Aujourd’hui le culte de Molière, il faut bien le  reconnaître , se compose d’un juste enthousiasme pour le génie
ent qu’il ne cherchait point à se remettre avec lui, parce qu’il s’en  reconnaissait indigne. Ces discours furent rapportés à [p.389]
à la porte Saint-Victor le jour qu’il devait arriver ; mais il ne le reconnut point. Le grand air de la campagne et la course l
’avaient tellement harassé et défiguré qu’il le laissa passer sans le  reconnaître  ; et il revint chez lui tout triste, après avoir 
87 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
té. Nous ne voulons pas dissimuler que Rousseau, tout en consentant à reconnaître que le fond des deux farces appartient à Molière,
88 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
re, honorer ce qui fut au nom de ce qui est, affirmer sa tradition et reconnaître son ancêtre. Cette tradition vivante, cet ancêtre
89 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
e ses aventures et par le rang d’épouse morganatique que semblait lui reconnaître le vaillant et romanesque comte de Modène ? En un
e pédantisme ou de monotonie. En ces morceaux curieux et piquants, on reconnaît la piété fervente du moliériste et la touche légè
ui se nommaient Poquelin, parentes de Molière ; elles rougissaient de reconnaître comme parent l’auteur de Tartuffe ; elles jeûnaie
ameau, et descendait, par conséquent, de ceux qui n’avaient pas voulu reconnaître Molière. Il l’avait, lui, pour son compte, reconn
ient pas voulu reconnaître Molière. Il l’avait, lui, pour son compte, reconnu plus volontiers, et même avec une sorte de vanité
pérances de mariage, dont avait été le gage la naissance d’une fille, reconnue par lui, quatre ans auparavant. Qu’arriva-t-il de
ses débauches les belles qualités de son esprit18. » Une fille, qu’il reconnut , naquit en 1638, de ses relations avec Madeleine,
serait Armande, la future femme de Molière. Le comte de Modène ne la reconnut pas ; bien plus, Madeleine elle-même n’avoua pas
s propres parents, son père Joseph Béjard et sa mère Marie Hervé, qui reconnurent cet enfant, non comme leur petite-fille, mais com
aître ; à un moment de l’histoire, le père revient de même et se fait reconnaître aussi. Les œuvres de Molière sont ainsi l’indiscr
souvenir au dénouement. Là encore, un père revient, des enfants sont reconnus , et cette fois, pour qu’on ne s’y méprenne pas, c
eu le malheur de donner le titre exact, le public routinier n’eût pas reconnu le sujet en vogue et ne fût pas venu voir la pièc
anquait plus que d’être traité comme un pestiféré49 ! M. de Soleinne reconnut bientôt quelle en était l’inappréciable valeur. Q
e les mains du fils de Pierre Marcassus. M. Simonnin avait, dès 1813, reconnu l’inestimable prix de la plaquette d’Amsterdam, e
, Molière ne possédait pas moins l’art aussi incomparable, que je lui reconnaissais déjà tout à l’heure, de faire pour les caractères
ème, dans la Critique de l’École des femmes, où tout le monde l’avait reconnu , et où il s’était reconnu lui-même, l’avait notam
’École des femmes, où tout le monde l’avait reconnu, et où il s’était reconnu lui-même, l’avait notamment fâché tout rouge. Un
s, il se fût encore retrouvé tout lui-même ; c’est lui qu’il eût fait reconnaître dans Arnolphe, moins vieux peut-être, mais plus d
e ; puis, un beau jour, faussant compagnie à ce savoir dont il aurait reconnu la vanité, et ne voulant plus être docteur qu’en
rétexte : « Le roi, dit l’auteur de la Relation citée tout à l’heure, reconnut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dé
émons », disait M. de Péréfixe, des religieuses de Port-Royal ; et je reconnais bien ici leur morgue sans indulgence, leur rigori
XIV, en effet, ne s’était ému de toutes ces criailleries, que pour en reconnaître la sottise et l’injustice. Il en craignait le tap
œuvres : Il a permission d’être franc scélérat ; ne l’avez-vous pas reconnu  ? C’est celui que le Tartuffe a le plus visibleme
dre publique, l’abbé était devenu la fable de tous ceux qui l’avaient reconnu  ; et ceux-là, c’était tout le monde. La copie ava
l », dit Grimarest137 ; et, faute de ce trait, on aurait pu ne pas le reconnaître . Malgré ce conseil qui valait un ordre, la phrase
pour en amortir la violence. Tartuffe, malgré son nouveau masque, fut reconnu et bafoué140. Le jour suivant, qui était un samed
ser le numéro sous bande ; en lisant, vous vous diriez : « Si l’on me reconnaît , et l’on me reconnaîtra, tout le monde va bien se
de ; en lisant, vous vous diriez : « Si l’on me reconnaît, et l’on me reconnaîtra , tout le monde va bien se moquer de moi aujourd’h
éfinissait, un jour, de façon à ce qu’il me fût impossible de n’y pas reconnaître tous les types de la vieille comédie italienne, e
rs de la Cour. Toute la livrée était en surtout gris, pour n’être pas reconnue . Mais les suisses, qui avaient ordre de ne laisse
taque, ne se méprirent pas sur cette satire. Dans Arnolphe, la cabale reconnut quelqu’un des siens, un homme moral et pur à sa m
ans le trio si joliment bissé, il va sans dire que les masques furent reconnus et sans retard montrés au doigt. Marquis et Climè
ù tout était arrangé de sorte qu’on pût, avec un peu de méchanceté, y reconnaître Molière, dès le premier trait. M. Lycidas signa,
sault, leur porte-nom, il cingla du même coup tous ceux dont il avait reconnu la main dans l’élaboration de sa satire : « Comme
èce le nom de Croisy, qui jouait le rôle. Il fut ainsi plus facile de reconnaître le comédien bel esprit, l’acteur poète, qu’il ava
te force de divination, qui lui était particulière, et que Molière se reconnaissait à lui-même. « Molière, disait-il un jour à un de
a fin de sa vie, se retrouve, par quelques traits, dans la pièce. S’y reconnût -il ? Je ne sais. En tout cas, Molière, pour qu’il
en I… Je n’en citerai pas plus long. Gela suffit pour que vous ayez reconnu le Maître de M. Jourdain, sous le texte doctoral
omédie, dans les lectures dont elle fut pour lui le motif, et qu’on y reconnaît çà et là : malgré le soin qu’il mit à les fondre
gnis un peu, j’en conviens. Le peuple, me disais-je, voudra-t-il bien reconnaître , dans cette comédie, si sérieuse, et qui le devie
té, sur tout cela, une tout autre tète. Ceux qui s’étonnent de ne pas reconnaître Molière dans ce portrait qui se donne pour le sie
90 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ée, un pli du visage, un cheveu qui blanchit, et le monde hésite à la reconnaître  ! Cette taille svelte a-t-elle pris quelque peu d
que la comédie est bonne à prendre, partout où elle se montre. Nul ne reconnaît en ce monde l’aristocratie de l’éclat de rire. Le
de proclamer leurs oracles, et qui les écoute un instant, a bien vite reconnu l’amateur. L’amateur du Théâtre-Français était na
ui souffle ; l’herbe qui se cache dans un tas d’herbes, et qu’il faut reconnaître à son fruit à peine formé, ce sont là des joies q
ux tout le monde a vieilli, — et parmi toutes ces vieillesses, ils ne reconnaissent que deux jeunesses éternelles, leur propre jeunes
obe, la paille pourrie du fiacre qui l’a portée ! Même à Dorine je ne reconnais pas le droit de porter des socques. Comme aussi M
exagéré par le comédien. » C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à reconnaître à la ville, l’homme que l’on a vu agir sur un thé
passait, sans le saluer, à côté d’un malade sauvé par lui ! Il ne les reconnaissait plus, tant qu’ils se promenaient dans les jardins
tte fête ; voici un malheureux homme qui ne sait plus son nom, qui ne reconnaît plus ses enfants, ses amis ; tous ceux qu’il aime
plus de sans-gêne et de bonne humeur. Et maintenant que Monrose s’est reconnu lui-même, laissez-le faire, il n’a plus besoin de
que le plus timoré ne court pas, que je sache, un très grand danger à reconnaître l’auteur du Misanthrope au fond du sac où se cach
e, rosas Melithenses ? — c’est la vieille comédie qui passe ! Vous la reconnaîtrez aux franges de sa robe, à sa démarche avinée, à l
sénateurs, aux chevaliers ! À chaque mot de cet excellent génie, vous reconnaissez l’ami de Furius, de Lælius, de Scipion, grands es
c’est un étrange dénouement pour un public parisien) ce Phœdia, amant reconnu de Thaïs qui consent désormais à recevoir chez lu
ter un voile ? Enfin ne voyez-vous pas combien le public se fatigue à reconnaître dans vos traductions d’Aristophane ou de Térence,
elui pour qui il m’a pris ! » — Ceci dit, il est impossible de ne pas reconnaître la vivacité et la bonne humeur de l’action comiqu
rès lui, nul n’a su retrouver ses traces. Le seul homme qui eût pu le reconnaître , Molière, était mort depuis vingt-quatre heures,
es ses inventions, si plaisantes qu’elles tiennent du délire, et vous reconnaîtrez , à chaque scène, le plus facile, mais aussi le mo
insensée de billets mal séants, à ce persiflage de mauvais ton, je ne reconnais là qu’un méchant bâtard de Lovelace ou de M. de R
ont de la même société et qui se rencontreront dans les mêmes salons, reconnaissent , au premier coup d’œil, cette substitution de bij
cade ne voit pas, que la femme qui lui parle, déguise sa voix ! Il ne reconnaît pas la voix de Lucinde ! — Il ne sait pas que le
petites dettes de ce Moncade. Or, ces dames, qui ne veulent pas être reconnues , étaient masquées ! En fin de compte, cet homme e
dédaigne les présents comme un moyen indigne de lui, au moins faut-il reconnaître que notre gentilhomme ne prend à ces dames que ce
91 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ui fut conquis dès le premier jour, et, quoi qu’en dise Boileau, elle reconnaît encore son Shakespeare jusque « dans le sac ridic
e a-t-il représenté des originaux contemporains ? Ils prétendirent reconnaître dans Alceste le duc de Montausier, dans Philinte
ont l’origine est éminemment généreuse et désintéressée. Il nous faut reconnaître en effet, avec Rousseau, qu’Alceste est « un véri
profiter du moindre hasard pour se dérober, et rompre la partie ! On reconnaît ici les manœuvres de celle qui, dans sa lettre à
luptueusement, aux dépens de ses dupes. Mais un jour l’une d’elles le reconnaît , l’injurie et le malmène, en place publique. La f
et même du Tartuffe est trop sérieux pour convenir à la comédie. Nous reconnaîtrons volontiers qu’ici le rire fait souvent place à l’
re d’une fresque. Onuphre est destiné à des lecteurs. Chacun d’eux le reconnaîtra  ; car ils ont dû le coudoyer chemin faisant. C’es
runts les plus voisins, par exemple de la scène où le fils d’Harpagon reconnaît son père dans l’usurier qui le ruine136. Il est c
l n’y voit de honte que pour l’emprunteur qui se ruine ; et, quand il reconnaît en lui son fils, il confesse « qu’il n’est pas fâ
une irrésistible revanche. On le verra bien quand le seigneur Anselme reconnaît son fils dans Valère, et sa fille dans Marianne.
lons. En effet, il eut le bon goût de louer la pièce et de ne pas s’y reconnaître  ; un jour que Mme de Montausier lui disait : « Qu
illes, mais cruellement C’était aller trop loin. Mais il faut bien reconnaître que le poète usa du droit de représailles ; car,
te comme un ouragan contre la pauvre Martine et ses solécismes170, on reconnaît , dès cette première explosion, la maîtresse femme
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
on par le Pauvre qui « prie le ciel tout le jour, et qui est bien mal reconnu de ses soins, dit don Juan, puisqu’il est dans la
firmations moins précises. Quelque étonnement que cela cause, il faut reconnaître là une intention réfléchie et l’expression d’un s
jet de si fines, amères et victorieuses railleries796 ? Il faut bien reconnaître qu’en fait de morale effective, qui ne soit point
93 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
és. Il y aurait toutefois manque de justice et de bienséance à ne pas reconnaître que le même Bret, après lui Cailhava, et avant eu
s individus ; et la malignité y trouvait un plaisir de plus, celui de reconnaître et de nommer elle-même les gens dont on ne lui mo
e père ou la nourrice de la jeune fille, arrivant tout exprès pour la reconnaître  ; et un esclave imaginant mille stratagèmes pour
sse d’essais qu’appartiennent Eugène ou la Rencontre, de Jodelle ; la Reconnue , de Belleau ; les Corrivaux, de La Taille ; la Tr
euples nouveaux n’ont rien qu’ils lui puissent opposer : eux-mêmes le reconnaissent sans peine. Pour lui seul, on s’est dépouillé de
pouvait se flatter qu’à l’aide de cet acte, elle ferait quelque jour reconnaître sa fille. M. de Modène avait des idées toutes dif
ies, un fond de vérité que l’exagération de la forme n’empêche pas de reconnaître . 5. Cette première édition des œuvres de Molièr
plutôt que d’avouer notre avantage, et ne le niant que pour le mieux reconnaître , venait de rendre au génie de Molière et à la glo
s le nom deJeanseulement. L’objection serait sans fondement. L’église reconnaît principalement deux saints du nom deJean, savoir,
de ses parents ? 2º que ceux-ci, en se mariant, eussent négligé de le reconnaître et de le faire baptiser ? Il est cent fois plus n
on travail, tandis qu’il en profitait pour le sien. Loin de là : il a reconnu la dette avec une franchise et une bienséance d’e
dans ce personnage, ses contemporains, ses amis ne surent donc pas le reconnaître , puisqu’ils s’obstinèrent tous à désigner un autr
Célimène. Voilà tout ce qu’il y a de vrai, et ce que tout le monde a reconnu , du vivant de Molière, comme depuis sa mort. Le r
bord échapper quelques reproches timides, et, comme on refusait de le reconnaître , finit par éclater en propos injurieux, et même p
94 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
i de Molière. Il raconte même que Molière, afin que tout le monde pût reconnaître Rohault, lui aurait fait demander son chapeau, qu
pose souvent, en lui donnant l’avantage, une certaine sagesse où nous reconnaissons , à plus d’un trait, l’esprit de la morale de Gass
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
rise du bon-homme qui le croit un saint ; & l’hypocrisie une fois reconnue , on ne rit plus, on sent d’autres impressions ».
arge de Prévôt, & juge son mari. La méprise de Bernadille, qui ne reconnoît pas sa femme, & qui croit avoir affaire à un
96 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
t-être des couleurs. Mettez-les sur la scène : le public aura peine à reconnaître en eux les originaux dont ils sont la copie aussi
rs et vigoureux de leur espèce. De tous temps et en tous lieux on les reconnaît , parce que, par-delà l’individuel qui est complex
97 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
ur ses rives Te porte les tributs de leurs rimes craintives, Quand tu reconnaîtras dans leurs tristes tableaux Que la timidité, diri
la censure exercée sur les ouvrages dramatiques. Nous nous plaisons à reconnaître la modération du ministère actuel,, mais les mini
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
our au prince de Condé qui se plaignait du roi : « Je vous ai entendu reconnaître plusieurs fois que vous tenez de sa bonté tout ce
: « Je n’ai fait en ma vie acte de tyrannie que quand je vous ai fait reconnaître pour ce que vous n’étiez point. » Ces paroles se
99 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
me école qu’il faut ranger également, comme pourront aider à le faire reconnaître quelques-unes de nos notes3 et comme nous aurons
n de les vérifier par lui-même8. Ajoutons que nous sommes tout prêt à reconnaître qu’il est presque impossible de suffire simultané
it dit d’un ton assez haut : “Est-il possible que M. de Molière ne me reconnaisse point ?” Il s’approche entre les rideaux : “Il se
pproche entre les rideaux : “Il serait difficile, madame, que je vous reconnusse ”, répondit-il. Elle les fait tous lever et ouvrir
it-il. Elle les fait tous lever et ouvrir toutes les fenêtres ; il la reconnaissait encore moins : “Sans doute, ajouta-t-il, c’est la
blement leurs entrées ; mais la majorité des États, qui se refusait à reconnaître la délégation délivrée pour le service de l’année
en portefeuille, bien avant que le succès des Précieuses lui eut fait reconnaître la voie qu’il devait parcourir désormais, avant m
sentit alors à rompre le silence. Si plus d’un trait des Fâcheux fait reconnaître le poète comique, il est une scène qui décèle le
faisant, dans ses Fâcheux, refuser un duel par un homme d’une valeur reconnue . « Cet exemple, dit Chamfort, n’apprendra-t-il po
à Versailles, le 29 mai, qu’il était tombé malade, et comme, avant de reconnaître le caractère de l’indisposition, on avait conçu d
llons voir éclater. On ne permit pas à l’abbé D’Aubignac de ne pas se reconnaître non plus dans un autre passage49, malgré la préca
ne dut divertir que médiocrement le duc de La Feuillade, qui s’était reconnu dans le marquis de La Critique, et qui avait bien
ffirmer que cette enfant, dont le comte de Modène avait bien voulu se reconnaître le père, n’était qu’un fruit secret des liaisons
es de sa maison de les faire mettre sous les armes, afin qu’on en pût reconnaître et punir les auteurs. Mais Molière, qui craignait
ouvait un jour engagé dans un embarras de voitures ; un charretier le reconnut , et s’écria : « Laissons passer M. le docteux ; c
uvre par lesquels on essaye de le détruire. On est toutefois forcé de reconnaître que, si notre premier comique ne dessilla pas les
it-on, contractées envers Le Médecin malgré lui, elles sont faciles à reconnaître , puisque ce ne fut qu’à la douzième représentatio
et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour. Chacun y reconnut M. de Montausier, et prétendit que c’était lui qu
fut vêtu de manière qu’avec la plus mauvaise foi imaginable on ne pût reconnaître en lui un caractère sacré. Ce fut le 5 août que L
l a osé critiquer, c’est que jamais aucun des originaux qui s’étaient reconnus dans le premier portrait, et qui avaient maudit l
nt semblables à celles du héros de sa pièce, et qui, s’il venait à se reconnaître dans ce personnage, pourrait, par l’influence de
comme je lui pardonne ! et que les ennemis de Molière ayant voulu y reconnaître un prétendu travestissement du Dimitte nobis deb
que par Lulli, si vanté et si fêté alors, et dans laquelle on pouvait reconnaître encore et Molière et son génie à quelques traits
éflexions de Petitot sur cette pièce : « Une grande princesse dut se reconnaître dans le caractère d’Ériphile, qui préfère à des r
’espérons, qui, après avoir lu Le Misanthrope et Le Tartuffe, n’y ait reconnu , en même temps qu’un génie supérieur, un homme de
fiques se ressentent du peu d’instants qu’il eut à leur consacrer, on reconnaîtra du moins que George Dandin, Pourceaugnac, et prin
plus grossières et de lui imputer des crimes imaginaires, comme de ne reconnaître ni Dieu, ni foi, ni loi, il eut la maladresse de
sition où tout autre serait probablement demeuré. Il ne voulut pas se reconnaître dans le personnage de Vadius, ne laissa pas aperc
t sa maîtresse étaient allés acheter un collier. L’orfèvre déclara la reconnaître , tant sa ressemblance avec mademoiselle La Tourel
ence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. » Il nous serait d
au a fait bien involontairement le plus bel éloge en disant qu’il n’y reconnaissait pas l’auteur du Misanthrope. Eût-il donc pu, notr
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
eignant d’éviter le courroux de son mari. Crispin l’a vue à Rouen, la reconnoît  ; il couche avec elle, & c’est pendant ce tem
’a pu la voir sans ressentir pour elle la plus vive passion. Elle est reconnue à la fin de la piece pour la fille d’Anselme, qui
est sous ce titre qu’elle est aimée de Magnifico. Quand le Docteur la reconnoît pour sa fille, il faut qu’Arlequin rassure ce per
ent d’obtenir sa main, il ne demande point de dot. Mais Valere, qu’il reconnoît pour son fils, est marié secrètement à cette même
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