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1 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
s possèdent la tradition, qu’ils ne se trompent point sur le sens des rôles de l’ancien répertoire. Cette opinion ne me sembl
as malaisé de leur montrer que le sens qu’ils donnent parfois à leurs rôles ne s’accorde pas avec l’intention de hauteur et b
ns le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les Femmes savantes, plus d’un rôle est complètement dénaturé, que répondront mes con
plus facile à établir. Je ne dis pas, Dieu m’en garde ! que tous les rôles de cette comédie sont joués à contre-sens ; mais
ue tous les rôles de cette comédie sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal, le rôle d’Arnolphe, celui qui résume l
e cette comédie sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal, le rôle d’Arnolphe, celui qui résume la signification phi
ur inintelligents en donnant du relief à la partie mélancolique de ce rôle . Pour expliquer cette méprise et cette obstinatio
e, sur sa pénétration, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son rôle de l’École des femmes ; il ne veut pas endosser l
trompé sait qu’il est justement trompé, pourquoi Agnès, chargée d’un rôle d’ingénue, n’imiterait-elle pas son exemple, et n
me hâte de reconnaître que Mlle Emilie Dubois, chargée maintenant du rôle d’Agnès, ne commet pas cette bévue, et accepte fr
Français n’interprètent pas fidèlement l’École des femmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rôle profond et sincère, un rô
pas fidèlement l’École des femmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rôle profond et sincère, un rôle tout à la fois ridicu
emmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rôle profond et sincère, un rôle tout à la fois ridicule et goguenard, est à mes y
que si elle excellait dans Araminte, elle rendait très habilement le rôle de Célimène. Aujourd’hui, je suis forcé de le dir
e rôle de Célimène. Aujourd’hui, je suis forcé de le dire, ce dernier rôle est dénaturé d’une étrange manière. La physionomi
ble être perdu dans le lointain. À parler sans détour, jouer ainsi le rôle de Célimène, c’est le travestir. En cette occasio
ue nous voyons aujourd’hui. Si le sens nouveau qu’on veut donner à ce rôle est désavoué par la raison, il a du moins le méri
ême ; autrement sa cause serait perdue. Mme Plessy ne comprend pas le rôle de Célimène et le joue d’une manière inintelligib
’il faut dire pour demeurer fidèle à la vérité. — M. Geffroy, dans le rôle d’Alceste, a su se concilier la sympathie. Il est
ui manque surtout à M. Geffroy, c’est la souplesse, la variété, et le rôle d’Alceste n’est pas un rôle tout d’une pièce, com
oy, c’est la souplesse, la variété, et le rôle d’Alceste n’est pas un rôle tout d’une pièce, comme on paraît le croire au th
faut reconnaître que depuis Firmin et Menjaud personne n’a compris ce rôle aussi bien que lui. Peut-être ne lui est-il pas d
nonciation, qui n’est pas nette, se trouve d’accord avec la nature du rôle  ; on dirait qu’il a de lui-même une trop haute op
ager un amour qu’elle ne partage pas ne sera jamais pour une femme un rôle moral, un rôle d’accord avec la dignité d’épouse
u’elle ne partage pas ne sera jamais pour une femme un rôle moral, un rôle d’accord avec la dignité d’épouse et de mère. La
le bon sens dont il a donné tant de preuves s’est trompé en jouant le rôle d’Orgon. MM. Anselme et Talbot se trompent après
randes œuvres s’obscurcit de jour en jour parmi les gens du monde, le rôle d’Orgon, ainsi compris, c’est-à-dire ainsi dénatu
ayé de sa hardiesse, et pour atténuer, pour conjurer le danger de son rôle , il exagère par l’accent le prosaïsme bourgeois d
le parti adopté par les jeteurs chargés aujourd’hui d’interpréter le rôle de Chrysale, car ils dénaturent la pensée de Moli
e à l’engouement de la foule. M. Provost et M. Anselme comprennent ce rôle de la même façon : c’est la doctrine du Conservat
de finesse ; je me refuse à croire qu’il n’ait pas pénétré le sens du rôle de Clitandre. Il a cédé aux habitudes de sa profe
tout prix, et ne s’est pas aperçu qu’il altérait ainsi l’unité de son rôle . Bélise, sous les traits de Mme Thénard, n’est pa
de l’alexandrin s’aperçoivent-elles que Mme Thénard, pour égayer son rôle , ajoute aux vers qu’elle récite des interjections
pas ébranlé ma conviction. Je persiste à croire qu’il faut jouer les rôles écrits par Molière tels qu’il les a conçus, et la
doit étonner personne. On a tant répété que les acteurs créaient les rôles confiés à leur intelligence ! Comment n’auraient-
s : la méditation n’est pas inutile. Avant de méditer pourtant sur le rôle qui leur est confié, il faut qu’ils en acceptent
l ne signifie pas l’art de mettre en harmonie toutes les parties d’un rôle , il ne mérite aucune attention. S’il exprime la f
ux effets de détail qu’aux effets d’ensemble. S’ils composaient leurs rôles dans l’acception vraie du mot, nous ne les verrio
2 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
employer une expression reçue au théâtre, qui ont créé les différents rôles . Cette indication fidèle complète l’histoire de l
vers ; elle étincelle de vives saillies et de boutades comiques ; le rôle de Mascarille est écrit avec une verve entraînant
ous sur ces deux comédies que pour faire observer qu’en y plaçant les rôles de valets sur le premier plan, Molière avait cédé
peut être présentée comme un chef-d’œuvre de vérité et de comique. Le rôle entier de Sganarelle, qu’un fatal ascendant attac
médecins et les apothicaires ; mais quelle effrayante vérité dans le rôle de cette femme qui compte les derniers moments de
tour la perfide Angélique. La même variété se fait remarquer dans ses rôles de raisonneur. Ariste, Chrysale, Philinte, Cléant
ur voir cette comédie dans laquelle l’auteur remplissait le principal rôle . À la quatrième représentation, au moment de la c
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes rôles . Il demeura estropié d’une blessure qu’il reçut a
i, peu de temps après, donna sa comédie de L’Avare, chargea Béjart du rôle de La Flèche, dont Harpagon dit par allusion : « 
ta aussitôt sur tous, les théâtres de province, non seulement dans le rôle de La Flèche, où cela devenait nécessaire, mais i
dans le corps par les efforts qu’il fit en représentant le principal rôle de sa comédie de Timon, et mourut des suites de c
avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dans sa petite comédie de La Noce de vil
e comédie de La Noce de village. Louis XIV, charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, qu’il créa, ne put
dire : « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indépendamment des rôles que nous venons de citer, Brécourt jouait supérie
ri à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans la tragédie, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre av
ûrement le théâtre comique que M. Baron ? Baron débuta en 1670 par le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice de Corneille, e
le de Domitien dans Tite et Bérénice de Corneille, et en 1671, par le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort d
s de Louis XIV, il joua pour la dernière fois, le 22 octobre 1691, le rôle de Ladislas dans Venceslas. On a assigné plusieur
jours, n’espérait plus le revoir, il reparut le 10 avril 1720, par le rôle de Cinna, en présence du duc d’Orléans, régent ;
rer de la génération précédente6. Il joua successivement les premiers rôles tragiques et comiques, et plusieurs autres, ou qu
un faible acteur, Molière étudia son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du public ; mais celui qu
u public ; mais celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade ima
qui y jouaient, et principalement de mademoiselle Beauval, chargée du rôle de Toinette ; cette actrice, peu endurante, après
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . » Après la mort de Molière, Beauval et sa femme
t, en 1673, à l’Hôtel de Bourgogne ; Beauval remplaça Hubert dans les rôles d’hommes travestis en femmes. Beauval quitta la c
avec ses camarades dans une grande union. Son talent était borné aux rôles de niais, à quelques valets et aux vieilles ridic
jours rempli ces deux emplois au gré du public. Il joua d’original le rôle de Bobinet dans La Comtesse d‘Escarbagnas. De
ière et les comédiens de son temps, de Brie succéda à Duparc dans les rôles de Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteu
la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière composa le rôle de Tartuffe. Cet acteur avait des rôles où il éta
our lui que Molière composa le rôle de Tartuffe. Cet acteur avait des rôles où il était original, entre autres celui de Tartu
aucunes particularités sur sa vie. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’École des maris, car Guéret, dan
du public ; et, quoique parvenu à un certain âge, il remplissait les rôles d’amoureux d’une manière aussi noble qu’aisée. Il
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
le ainsi du sieur Hubert : « Cet acteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les pièces de Molière, et
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte de L’inconnu, ainsi que dans ceux de m
connu, ainsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauva
el homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jouait parfaitement les rôles de rois et de paysans. Cependant on lui trouvait
cteur du Théâtre français depuis 1722, où il remplissait l’emploi des rôles à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudi
et s’établit enfin à Paris en 1658. Madeleine Béjart remplissait les rôles de soubrettes. Elle mourut le 17 février 1672, un
urut le 17 février 1672, un an avant Molière. Elle joua d’original le rôle de Dorine dans Tartuffe, et celui de Jocaste dans
 ; elle jouait dans le grand tragique, et le noble comique. Parmi les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de L’É
ant sa retraite du théâtre, ses camarades l’ayant engagée à céder son rôle d’Agnès à mademoiselle du Croisy, et cette derniè
, qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle. Elle vint et joua le rôle en habit de ville, parce qu’on ne voulut pas lui
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. El
elle quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits rôles , dont elle s’acquitta très bien. Filandre, après
t nettement avec Molière, lui dit qu’il fallait donner à une autre le rôle de Nicole qu’elle devait remplir dans Le Bourgeoi
de jours, il était impossible qu’une autre personne put apprendre ce rôle dans un temps si court ; de sorte que mademoisell
Versailles dans la comédie, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les rôles de mademoiselle Beauval dans le comique, pour dou
elait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses rôles  ; et c’était la seule personne dont elle pût lire
e d’Escarbagnas. L’emploi de cette actrice était celui des troisièmes rôles dans le tragique, et des ridicules dans le comiqu
Fille de l’acteur, femme de Poisson ; elle remplit en janvier 1671 le rôle d’une des Grâces dans Psyché, mais ne fut reçue d
ernier partit pour la province, et parut avec succès dans les seconds rôles tragiques et comiques. Elle joignit au talent de
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonnière. Molière. Mon dieu, Mademoiselle !
en représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Le rôle d’Axiane, que mademoiselle Duparc joua dans la tr
proposition à mademoiselle Duparc, qui l’accepta. Elle fut chargée du rôle d’Andromaque qu’elle rendit supérieurement. Des c
onnaisseurs, trop sévères peut-être, prétendirent que c’était le seul rôle que mademoiselle Duparc avait bien rendu, et que,
Le père de Baron mourut d’un accident très singulier : il faisait le rôle de don Diègue dans Le Cid ; son épée lui était to
uisé dans les entrailles de la nature. Sa manière de jouer les grands rôles fit une révolution au théâtre ; mais on ne l’admi
isins de la familiarité. 7. Il y avait en effet quelques-uns de ces rôles qui faisaient avec son âge un contraste trop frap
icule. Lorsque La Motte donna sa tragédie des Machabées, il confia le rôle du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du théâ
mme suivante :      Le vieux Baron, pour l’honneur d’Israël, Fait le rôle enfantin du jeune Misaël,      Et pour rendre la
donc à une actrice de quarante-deux ans que Molière aurait confié le rôle d’Agnès ? Cela est-il probable ? M. de Tralage, c
3 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
able Qui préfère l’ail à l’honneur. Mascarille, au contraire (et ce rôle était rempli par Molière lui-même), Mascarille es
te partout comme un fourbe sublime ?... L’honneur, ô Mascarille ! Le rôle se terminait par ces vers risibles, qui pourtant
efuser un emploi si avantageux; il leur répondit que chacun avait son rôle en ce monde, que le sien était d’amuser le peuple
rs d’une passion si étrange. Molière, dans le Dépit Amoureux, joua le rôle d’Albert ; pourquoi plus celui de Mascarille ou d
deux de ses camarades de faire valoir leurs talents comme valets. Le rôle de Gros-Réné fut même écrit exprès pour Duparc, q
ux patois des pays qu’il traverse ? À chaque nouvelle ville, nouveaux rôles à apprendre : comédies, tragédies, tout y passait
À quoi donc passez vous le temps, mesdames, leur demandait-il dans le rôle de Mascarille. À rien du tout, répond Cathos. Le
propres terreurs. Pour s’en punir, il écrivit et joua en personne le rôle de Sganarelle Cocu Imaginaire. Cette pièce fut u
sérieux. La pièce n’eut aucun succès, et Molière y fut sifflé dans le rôle de Don Garcie. Il ne voulut jamais la faire impri
r un cœur. Tout parle dans l’amour. Molière avait écrit pour lui le rôle de Don Garcie : c’était un peu lui-même, mais dan
uchement. Il s’y était arrangé en prince, en personnage d’État, et ce rôle lui allait mal. Don Garcie fut le tâtonnement d’u
harmante élève il avait faite ; il écrivit pour elle le court et joli rôle de Léonor, qui lui ressemble tant. Les plus savan
aintenant il ne faut pas Quitter la nature d’un pas. Molière joua le rôle d’Éraste, amoureux d’Orphise, et le rôle d’Orphis
e d’un pas. Molière joua le rôle d’Éraste, amoureux d’Orphise, et le rôle d’Orphise fut rempli par Armande : J’ai de l’amo
sa grâce, confiant dans l’avenir, écrivit tout d’inspiration ce beau rôle d’Ariste, pour enseigner à tous, naïvement, son s
ote, à la bonne heure ! Dans cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l’œuvre d
ne sais quelle douleur. Peut-être crut-il que, par le contraste de ce rôle d’Arnolphe et de sa propre conduite, il ferait se
sentiments. Il ne voulut point, chose bien remarquable, lui donner de rôle dans l’École des Femmes. Elle assista donc à cett
ectatrice, et put ainsi en mieux sentir la portée, le sens intime. Le rôle d’Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au rôle
, le sens intime. Le rôle d’Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au rôle d’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu
’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu’il avait mis dans ce rôle plusieurs allusions à sa propre situation, que qu
exposait aux rires de la foule ! On dit qu’il était admirable dans ce rôle ; cela se conçoit assez lorsqu’on songe qu’il y di
l’avait attaqué dans l’éducation des femmes; tout à l’heure, dans le rôle de Don Juan, par le spectacle de Done Élvire en p
, à démasquer l’hypocrisie religieuse. Qu’était-ce, cependant, que le rôle de don Juan, si non la critique devenue plus séri
in d’écrire pour lui, comme un rafraîchissement de l’âme, le charmant rôle de Sganarelle : « Pour moi Monsieur, disait-il, j
l bientôt fait d’Hubert un de ses plus excellents acteurs. Le premier rôle qu’il écrira pour lui, après cette aventure, sera
s coups. Plus tard, l’ayant mieux connu encore, il lui fera jouer des rôles de femmes : de Madame de Sottenville, du Lucette
n, de la comtesse d’Escarbagnas, de Philaminte. Hubert, dans tous ces rôles , était inimitable, et il s’y attira les applaudis
éclate contre le bon Sganarelle, par la raison que Molière jouait ce rôle , et que c’était lui, au théâtre, que ces Messieur
ée, elle s’y voit par tout ce qu’elle a de bon et d’éternel, dans les rôles de Cléante, de Damis, de Valère, d’Elmire, de Mar
À quelle classe appartient-il ? Mystère. Molière écrivit pour lui le rôle d’Orgon : il avait été sauvé par le roi de l’impo
l’avertissement le plus fort qu’ait reçu la royauté en France, sur le rôle qu’elle avait à jouer. XVI. Molière n’avait
aient plus que le soir à la comédie, mais, à la comédie même, dans le rôle d’Alceste, il lui dira ces vers: Puisque vous n’
’arriver à ce retour de jeunesse, à cette création pure et sereine du rôle d’Henriette, traverser six années encore de souff
L’Amour Médecin fut joué en septembre 1665 ; Molière y remplissait le rôle de Sganarelle, ce père dans l’embarras... « Cham
Peut-être aussi fut-il bien aise de pouvoir se préparer longtemps au rôle d’Alceste, si différent de tous ceux où il s’étai
voir. Sa figure, son jeu, sa voix entrecoupée, sa toux même, dans les rôles de vieillard, ne se pouvaient oublier. Quoique gr
le jusque dans le sérieux; mais c’est dans le comique, c’est dans ses rôles à lui qu’il savait reproduire Ces mouvements du
le mettre en colère, comme cet excellent M. Jourdain, dont il joua le rôle et auquel il fait dire si plaisamment, lorsque le
’existent plus de nos jours, et que Molière n’a rien exagéré dans ses rôles de Lisette, de Dorine, de Nicolle, de Toinette. L
Femmes savantes; Molière eut la singulière idée de lui faire jouer ce rôle à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa
n a dit que la réception du Mamamouchi était une scène outrée, que le rôle de M. Jourdain sortait, ici, de toute vraisemblan
usque sur le théâtre. Un certain soir, on l’avait préparé à jouer son rôle , Laforêt, derrière les coulisses, le tenait par l
etteur, que Molière n’aimait guère, aussi ne lui fit-il jouer que des rôles de rien dans ses pièces. Il en fait le bretteur L
le maître d’armes, dans le Bourgeois-Gentilhomme. Ailleurs, dans des rôles de quelques lignes, Debrie sera toujours le plus
e sera l’affreux Monsieur Loyal. Molière lui attribuait ces sortes de rôles parce que, sans doute, l’apparition du visage de
lic. La sincère Éliante, c’était Mlle Debrie. Elle joua elle-même ce rôle . La prude Arsinoé, c’était Mlle Duparc. Elle jou
rôle. La prude Arsinoé, c’était Mlle Duparc. Elle joua elle-même ce rôle . L’ami du genre humain, Philinte, c’était Chapel
burlesque, et l’on ne pouvait point revenir de le voir, dans ce noble rôle d’Alceste, si pathétique, sans cesser, cependant,
l était au bout de ses forces. Les émotions coup sur coup répétées du rôle d’Alceste, toutes ses plaies rouvertes et remuées
une comédie ; il se mit aussitôt à Mélicerte. Baron devait y jouer le rôle du petit Myrtil, et lui-même celui de Lycarsis ( 
ttre d’entrave à la pièce promise à Sa Majesté, et qu’il jouerait son rôle ; mais qu’immédiatement, quelque peine qu’il en re
e voyait obligé de prendre congé de lui. Il représenta, en effet, son rôle de Myrtil ; mais Mélicerte n’était point finie, e
que... Navré du départ de Baron, il voulut jouer lui-même cet effréné rôle de Lycas (dont plus tard il brûla le manuscrit).
sse en beauté feu Narcisse, Etc. Molière paraît s’être plu dans ces rôles grotesques; Mais Boileau ne l’y pouvait voir ; ce
fit le plus grand plaisir à toute la cour : Molière y remplissait le rôle du jaloux don Pèdre. Mais la pièce ne put être jo
tant de charmes que Molière bientôt écrira pour lui, dans Pysché, le rôle de l’Amour. XXII. Molière avait une autre j
avante, que Molière seul et La Fontaine ont connue. Voyez si, dans le rôle de Sosie, l’on ne croit pas entendre le fabuliste
y eut jamais un génie plus divers. Il se chargea, dans Amphitryon, du rôle de Sosie, mari de Cléanthis, dont l’humeur le fai
fait enrager... Il lui allait, par d’autres côtés encore, de jouer ce rôle . Auteur et acteur, rêvant sans cesse à tous ces p
Ce que tu fais. SOSIE. Je fais le bien et le mal tour à tour. Dans ce rôle , tout de fantaisie, Molière se surpassa; et les a
u’au tragique, tant il remuait en lui de douleurs. Qu’on songe que le rôle d’Alcmène fut écrit pour sa femme, et qu’il avait
ne sais pas ; mais CE N’ÉTAIT PAS MOI. Molière, lorsqu’il écrivit ce rôle , était au plus haut de sa gloire; il allait voir
t, au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le rôle du pauvre mari. La pièce commence par des valets
scènes, il n’avait qu’à rester lui. Il voulut aussi qu’Armande fît le rôle d’Angélique, femme de Georges Dandin. XXIV.
de fatigues et de souffrances ; il voulut se vieillir aussi dans ses rôles  ; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux,
ns ses rôles ; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux, dans le rôle d’Harpagon. Après avoir si longtemps mis ses chag
e Pourceaugnac. Il avait écrit pour lui, pour sa figure amaigrie, le rôle du Limousin, que les médecins, rien qu’à le voir,
e, et elle ne fut imprimée qu’après sa mort. Il y joua, néanmoins, le rôle de Clitidas, plaisant de la princesse. Il avait
eois gentilhomme ; mais il ne l’y dit plus lui-même. Il joua, lui, le rôle de Monsieur Jourdain ; quant au rôle de Lucile, i
plus lui-même. Il joua, lui, le rôle de Monsieur Jourdain ; quant au rôle de Lucile, il ne l’en confia pas moins à Armande
érité qu’il mettait dans ses pièces, que nous retrouvons ici, dans le rôle du roi, les vers qu’il avait adressés autrefois à
remière, n’ayant que dix-neuf ans, il joua d’une manière charmante le rôle de l’Amour. Armande fit Psyché, tandis que Molièr
greur extrême, représentait Zéphyre. La Molière était à ravir dans le rôle de Psyché ; Baron, dans celui de l’Amour, enlevai
e, qui disait la première à Baron qu’elle l’aimait ; elle étendit son rôle à la réalité. La voilà donc, coquette un peu déla
a douleur de Molière : à partir de cette époque, il cessa de jouer le rôle d’Arnolphe ; il le confia à un autre, il ne pouva
point écrire lui-même cette déclaration de Psyché à l’Amour, dont les rôles devaient être remplis par sa femme et Baron, il e
miers, et partant ses meilleurs applaudissements. Il voulut revoir ce rôle de sa jeunesse, il voulut le rejouer; mais combie
ible et le satisfaisait peu maintenant ! Il le refit en prose dans le rôle de Scapin ; mais avec combien plus de science et
plus achevée, la plus délicieuse de toute ses créations féminines, le rôle d’Henriette, dans les Femmes savantes. Cependant
s. Cependant il joua dans cette pièce, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du père (le rôle de Chry
cette pièce, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici co
plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici combien Molière aim
e ? Qu’il parte, qu’il soit chassé ; et que la femme, laissant là son rôle de philosophe, revienne aux soins de sa famille !
me style, à son plus haut point de perfection ; mais, excepté dans le rôle de Martine, joué d’original par la servante de Mo
n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers rôles  ? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
r lui-même sa pensée... Qui donc aurait pu le remplacer dans tous ces rôles écrits pour lui. Il ne se pouvait plus passer de
4 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
oms se trouve celui d’une Mlle Menou, qui faisait la néréide Éphyre, rôle de figuration à peu près muet, car il ne compte p
putent avec elle le cœur de Molière, mais surtout la distribution des rôles . Si Armande est la même personne que Mlle Menou,
ûts d’élégance, de « dépenser en habits, linge et nœuds. » Il est, ce rôle d’Ariste, plein d’une franchise de brave homme, d
mme d’un homme jeune encore, dans la maturité de l’âge. Tout, dans ce rôle de Léonor, par la raison sereine et l’honnêteté v
érentes. En 1670, dans le Bourgeois gentilhomme, où Armande tenait le rôle de Lucile, Molière la représentait avec une délic
essentiment, Covielle s’empresse d’obéir et prend très au sérieux son rôle d’aristarque galant : « Elle, monsieur, voilà une
e quantité de cheveux épars. » En revanche, elle excellait dans « les rôles de femmes coquettes et satiriques, » lesquels s’a
it-il, d’un naturel accompli, et lorsqu’une fois on les a vus dans un rôle , on ne peut plus y voir qu’eux ; ils produisent l
ttention de l’acteur : « Leur jeu continue encore, lors même que leur rôle est fini ; ils ne sont jamais inutiles sur le thé
lent et agissent comme s’ils ne voyaient que ceux qui ont part à leur rôle et à leur action. »Ainsi qu’Armande, La Grange ex
 » Le croirait-on, Armande n’y est coquette que dans la mesure où son rôle l’exige : « Si Mlle Molière retouche quelquefois
aractère de sa voix ; « elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différens. »     III Mais elle excelle su
lle Poisson et Grandval s’accordent encore à dire qu’il « faisoit ces rôles pour elle » et « travailloit exprès pour ses tale
ur elle du succès. Comment n’eût-elle pas réussi avec l’aimable petit rôle qu’il lui confiait : celui d’Elise ? Il en est pe
elui-ci pédant et pesant, celui-là fat, évaporé, turlupin. Ce premier rôle a si bien fait valoir Armande qu’elle en reçoit u
Molière se laisse déjà voir avec ses traits essentiels dans ces deux rôles de début ; la femme y est aussi, ce me semble, av
19 elle a donné un fils à Molière. Il y a cependant pour elle un joli rôle de figuration, dont elle prendra possession après
re du Tartuffe, Armande aborde un caractère autrement sérieux que les rôles d’aimable fantaisie et de convention romanesque o
é à la beauté de sa femme. Aussi Armande crut-elle pouvoir aborder le rôle avec tous ses avantages : le jour de la première
, cependant, les intonations et les gestes des grandes interprètes du rôle  ; la tradition les conserve et ils s’enseignent ;
sourire tranquille. La comédienne qui, la première, sut porter un tel rôle et s’y incarner fut vraiment une grande actrice.
ent encore toute leur force. Qu’il y ait beaucoup d’elle-même dans le rôle , on ne saurait le méconnaître. Célimène est, par
la grande coquette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le rôle comme au théâtre. A défaut d’autres preuves, son
la simple farce du Médecin malgré lui. Armande y fait Lucinde, petit rôle d’ingénue sans grande importance, car le personna
remière et la dernière de ces pièces ; dans la seconde elle tenait le rôle de Zaïde, personnage de simple figuration, et ell
énage qu’elle faisait à ce moment avec son mari. En revanche, dans le rôle d’Angélique, elle est au premier plan de George D
-ci n’eut pas trop à violenter sa nature pour entrer dans l’esprit du rôle , et qu’Angélique, avec son humeur impérieuse et s
e le caractère de cette fille exaspérée lui conviendrait mieux que le rôle passif de Mariane ; cependant, c’est bien celui-c
e de 1685. L’incertitude continue avec M. de Pourceaugnac, quoique le rôle de Lucette, la « feinte Gasconne, » y semble fait
e égal à celui qu’elle avait obtenu dans le Misanthrope, mais dans un rôle tout sympathique cette fois et tout aimable. Il y
est entourée d’une véritable idolâtrie. Armande dut éprouver dans ce rôle d’enivrantes joies d’amour-propre ; princesse, am
re de sa sœur Madeleine, qui, dans toute sa carrière, jouait tous les rôles , les plus modestes comme les plus importuns, elle
tuffe avant le mariage. Angélique du Malade imaginaire fut le dernier rôle qu’elle dut au génie de son mari. Plus ingénue qu
Purgon. La voix touchante d’Armande était bien celle qu’il fallait au rôle , et c’est surtout le souvenir du Malade imaginair
ns qu’elle lui inspirait. Et d’abord, s’est-il peint lui-même dans le rôle d’Arnolphe de l’École des femmes, l’a-t-il peinte
que l’on possède, et le souci de l’honneur en danger. Il y a, dans le rôle d’Alceste, je ne sais quoi de profondément vrai q
objecte qu’un assez grand nombre de vers, et des plus passionnés, du rôle d’Alceste, notamment aux scènes deuxième et trois
thrope qui ne sont pas dans Don Garcie ! Il y a surtout, dans tout le rôle d’Alceste, un relief et une vérité dont le pâle e
e libelle le retient en scène, et pour lui faire jouer un fort vilain rôle . Furieux d’être abandonné par Armande, il aurait
nde est laissée de côté : c’est Mlle de Brie qui en obtient les beaux rôles  ; ne serait-ce point un effet du ressentiment de
elle a réussi la scène et la tirade. Sauf en un point, toutefois, le rôle prêté à Chapelle. Epicurien insouciant, Chapelle
il est celui d’un fort vilain égoïste ; .jamais confident ne joua son rôle de façon plus piteuse. Il ne comprend rien à la d
au premier. C’est Mlle de Brie qui aurait rempli auprès de Molière ce rôle d’abnégation. Dans le Misanthrope, elle avait rep
très jeune Baron, qui faisait l’Amour, et ils auraient continué leur rôle hors du théâtre. Cette liaison n’est guère admiss
es à Iris n’en aimait pas moins jouer auprès des reines de théâtre le rôle du don Guritan de Ruy Blas auprès de dona Maria d
ut écrire pour sa déesse une tragédie dont elle jouerait le principal rôle et où il se représenterait-lui-même sous les trai
; avec un jugement plus large, elle aurait rempli près de lui le beau rôle que bien des femmes surent prendre en pareil cas,
ne puisse, malgré qu’il en ait, s’empêcher de lui conserver un peu du rôle qu’elle avait dans la réalité. Reste la conduite.
t, estimé dans son art ; pourquoi aurait-elle joué sans conviction le rôle d’une Andromaque inconsolable ? Soyons indulgens
ollier, qui, en 1785, compromit le nom de Marie-Antoinette. Les mêmes rôles sont repris à cent dix ans de distance, celui d’A
5 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
. La plus mauvaise des comédies de Regnard : rien à imiter, que le rôle de Mathieu Crochet pour un rôle de basse charge.
es de Regnard : rien à imiter, que le rôle de Mathieu Crochet pour un rôle de basse charge. LE JOUEUR. La meilleure de
n, et où je ne voudrais ni marquis ni comtesse. LE DISTRAIT. Le rôle du Distrait est bien fait d’un bout à l’autre. La
le dénouement : voilà ce qu’il y a de plus joli. DÉMOCRITE. Le rôle de Démocrite a de temps en temps. de la philosoph
al mener et veut ensuite le faire dégainer. La pièce est mauvaise. Le rôle du marquis est un rôle de fat bien soutenu. LE
e le faire dégainer. La pièce est mauvaise. Le rôle du marquis est un rôle de fat bien soutenu. LE CHEVALIER JOUEUR.
ERROMPUE. Au-dessous de Dufresny. LE MALADE SANS MALADIE. Le rôle de la malade, celui de la fausse et caresseuse Lu
ils sont charmants. L’ESPRIT DE CONTRADICTION. Chef-d’œuvre. Le rôle de la femme qui contredit, du benêt de mari, du j
esprit et d’intrigue. LE JALOUX HONTEUX. Comédie excellente. Le rôle du Jaloux est admirable ; l’intrigue n’est pas au
e le Chevalier joueur. LA COQUETTE DR VILLAGE. Jolie pièce : le rôle de la Coquette charmant. LA RÉCONCILIATION NOR
gulière, et peu agréable. LE DÉDIT. Charmante petite pièce : le rôle de valet est excellent. LE MARIAGE FAIT ET ROM
écile Vivien est ce qu’il y a de plus comique. LES VACANCES. Le rôle de M. Grimaudin est vraiment comique. LE MARI
demande conseil au bailli est comique. LE GALANT JARDINIER. Le rôle de Lucas est celui d’un paysan bien fripon et bie
père est plaisante. L’AMANT MYSTÉRIEUX. Pièce faible ; mais le rôle et le caractère de l’amant sont très comiques.
scène sixième, où Baliveau et Damis se rencontrent en répétant leurs rôles , et se reconnaissent, tandis que Francaleu crie b
. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Mauvaise pièce, où le rôle de l’impatient est très bien fait. LE BABILLAR
impatient est très bien fait. LE BABILLARD. Charmante pièce. Le rôle du Babillard est fait à merveille, et doit servir
ervir de modèle. LE FRANÇAIS À LONDRES. Jolie petite pièce ; le rôle du marquis est bien soutenu et bien fait. LES
6 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
iselle Mars. « Ce soir-là, le jour du crime, elle avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le rôle de
le avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le rôle de la grande comédie qu’elle aime le plus et qu’e
qu’elle n’a pu deviner qu’à force de goût, d’élégance et de génie. Ce rôle de Célimène est fait d’ailleurs à la taille de ma
, si veut Célimène. — Et justement voilà pourquoi Célimène, fidèle au rôle qu’elle s’est imposée, est si prodigue envers les
empêché. Il hésite, il se trouble, et pour trop approfondir ce grand rôle , il va tantôt trop loin, tantôt il s’arrête en ch
osophe qui s’en attriste. Ainsi, le comédien Molé se montrait dans ce rôle comme le représentant des vieilles mœurs, des vie
dmirable, et c’est justement pourquoi il n’a jamais été grand dans le rôle d’Alceste. Alceste dédaigne l’esprit et l’ironie,
tentions de Menjaud, de Firmin. Firmin, à tout prendre, comprenait le rôle d’Alceste. Il y avait mis tous ses soins, toute s
en frappant du pied, comme cet amateur homme d’esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle e
esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle en s’écriant : — Ce n’est pas ça ! « Quant à made
oui, certes, il est besoin de répéter que, d’un bout à l’autre de son rôle , mademoiselle Mars était charmante, alerte, animé
le et incroyable perfection. « La dernière fois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à une demande co
oura d’attentions et de respects. Lui, cependant, Baron, fidèle à ses rôles , et sachant très bien qu’en fin de compte le part
ssion dans la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens amoureux que Molière avait
7 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ions naïves et sensées.  Il joua toujours dans l’Etourdi le principal rôle , lequel fut rempli après sa mort successivement p
ercure, où il n’est question ni de son père Du Croisy, le créateur du rôle de Tartuffe, ni de son beau-père Raymond Poisson,
e l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier rôle de sa vie, et que l’on a beaucoup mieux jugé du p
f. Il avoit de petits cheveux crêpés avec lesquels il jouoit tous les rôles de héros sans avoir jamais voulu mettre de perruq
e Saint-Evremond64 raporte qu’il fit de si grands efforts enjouant le rôle d’Hérode, dans la tragédie de Mariane 65, que cel
ut entendre par là, c’est que Mondory tomba en apoplexie en jouant ce rôle  ; il resta paralytique d’une partie du corps, et
de Richelieu le fit revenir à Paris et l’engagea à jouer le principal rôle dans la comédie de l’Aveugle de Smirne 67, mais i
, arrivée vers l’an...68, ayant vécu fort vieux. Il jouoit les grands rôles avant Floridor. Scaron fait dire à la Rancune dan
chose par la mort de cet acteur. Un grand comédien eût trop poussé un rôle assés plein de lui-même, et eût fait faire trop d
i Moliere fait allusion dans la même pièce. Il joüoit les rois et les rôles emportés ; il laissa trois enfans : un fils connu
diocre, mais il avoit de beaux yeux et de belles dents. Il jouoit les rôles de rois et de paysans. On remarquoit un défaut en
tristes. Il étoit contemporain de La Fleur93, et lui succéda dans les rôles de rois94. L’auteur de la Recherche sur les théât
la troupe de Guenegaud en 1681112, avec une part. Son fort étoit ses rôles de travestissement en homme113. C’étoit une grand
e, beau de visage, fort bien fait, et excellent acteur pour jouer les rôles de rois ; il étoit des plus anciens comédiens de
it point à ce degré de perfection. Il joua d’original, en 1672121, le rôle du vizir Acomat dans la tragédie de Bajazet. Il s
é. C’étoit un très-grand et bel homme, fort bien fait ; il jouoit les rôles de jeunes rois. Il étoit dans la Troupe Royale en
bien tous les exercices des armes, etc. Il a joué d’original tous les rôles de rois des pièces de Capistron126, hors Tyridate
le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Moliere y joua le rôle du héros de la piece, et l’on trouva qu’il n’avoi
fusé ces dons exterieurs, si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures,
ion, mais auxquels on s’accoûtuma. Non seulement il plaisoit dans les rôles de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., il ex
Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., il excelloit encore dans les rôles de haut comique tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgon
comédien qui le représentait152 ; aussi se chargeoit-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles. Il s’étoit
rgeois gentilhomme est lait d’après elle. Elle jouoit tous les grands rôles dans les pièces de son mari155, qu’il travailloit
ur morte avant 1673161. N. Béjar, oncle162 des Dlles Bejar, jouoit le rôle de la Flèche dans l’Avare. Il avoit quitté la tro
arais, et joüa d’original, dans une des tragedies.de P. Corneille, le rôle de Rodogune, pour lequel le cardinal de Richelieu
2 Edme Villelain183, sieur de Brie. Il succéda à Du Parc184 dans les rôles de Gros René, et joua d’original Loyal dans le Ta
70. Acteur tragique ; on croit que c’est lui qui a joué d’original le rôle de Cinna dans la tragédie de ce nom. Il étoit en
r de les orner. Floridor lui succéda187 dans cet emploi. Il a joué le rôle du Menteur d’original. Le cardinal de Richelieu l
magnifique pour le jouer, ce qui piqua si fort l’acteur qui jouoit le rôle d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au rôle du Men
ort l’acteur qui jouoit le rôle d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au rôle du Menteur, qu’il fit valoir cet Alcipe autant et
té admirée sur le théâtre du Marais, où elle jouoit tous les premiers rôles sérieux et comiques. Elle avoit joué la comédie à
e un gentilhomme, quoique comédien. Il représentoit tous les premiers rôles d’une maniéré si originale, si imposante et si na
leury comme des deux meilleurs comédiens du monde. Floridor joüoit le rôle de Ptolémée dans la tragédie de la Mort de Pompée
Le tragique étoit son fort : on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’Hermione dans l’Andromaque de Racine, que M1Ie
Roy, dont le goût étoit si sûr en toutes choses, que, pour remplir ce rôle parfaitement, il faudroit que la des Œillets joüâ
re. Il avoit été de la troupe du Marais226, où il jouoit les premiers rôles  ; mais, quand il fut à l’Hôtel de Bourgogne, il n
cine, Arbate dans Mithridate, Narcisse dans Britannicus, et plusieurs rôles comiques dans la plus grande originalité, tels qu
t une pension en 1674. C’étoit un petit homme qui jouoit les seconds rôles comiques, et les jouoit très-bien ; il avoit la v
oy de Pologne, électeur de Saxe. C’étoit un excellent acteur pour les rôles de roy et pour le grand comique, surtout pour les
teur pour les rôles de roy et pour le grand comique, surtout pour les rôles de Moliere. Il ne voulut jamais se présenter pour
1734 : Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 136. Ces deux rôles furent joués d’original par Molière lui-même. 13
iens français riches en habits et qui exécutaient admirablement leurs rôles  ». (Chappuzeau, l’Allemagne protestante, 1672.)
8 (1802) Études sur Molière pp. -355
dèles, d’avec ceux qui peuvent l’égarer ? Aucune, si, en méditant ses rôles , il ne sait lire en même temps dans la tête, dans
pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’est de la vivacité qu’il dema
te de l’imaginative, pour me servir du mot consacré dans la pièce. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de
e. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de Molière, rôles à grande casaque. J’ai vu des Pandolphe, des Anse
t assez souvent la pièce de Nicolo Barbieri. Zanutzi y remplissait le rôle de Fulvio, non en amant troublé par son amour, ma
ois plus encor que je ne di. » J’ai vu quelques acteurs commencer le rôle de Lélie avec une vérité charmante ; j’en ai dist
tion, vous suivez la mauvaise ; vous vous perdez, et vous gâtez votre rôle  : ne voyez-vous pas que Lélie doit constamment co
Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’imiter dans ces deux rôles Armand et Préville ; le premier y était plus vigo
r la scène14, mais je sais que madame Bellecour, en l’imitant dans ce rôle , a mérité d’être appelée la servante de Molière.
tions, et dès la seconde, les huées contraignirent Molière à céder le rôle de dom Garcie qu’il y jouait. Cependant, d’après
s la décence ? Isabelle, en les partageant, n’enlève-t-elle pas à son rôle cette fleur de délicatesse qui l’embellissait ? e
ajouterait-elle pas à son comique ? « Baron représentait, dit-on, le rôle de Sganarelle, avec un habit de velours noir, plu
rerie, et non l’extravagance. » Je doute que Baron ait représenté le rôle de Sganarelle, celui d’Ariste lui convenait mieux
ns un grimoire, dont je vais détacher quelques mots magiques. Dans ce rôle , Baron se donnait cinquante-huit ans à peu près ;
! qu’il est doucereux ! c’est tout sucre et tout miel. Baron dans ce rôle , portait aussi sans doute une perruque noire, pui
es plus frappants ? Commençons par Arnolphe. Thalie ne créa jamais un rôle plus beau, et peut-être Melpomène n’en a-t-elle p
sse la vérité ! Veut-on, dès le premier acte, juger un acteur dans le rôle d’Arnolphe, on n’a qu’à l’observer au moment où H
en de lui. Lorsque j’arrivai à Paris, Bonneval était en possession du rôle d’Arnolphe ; très applaudi dans les Pères grimes,
s Pères grimes, il trouvait commode de donner ce caractère à tous les rôles à manteau de Molière. Après Bonneval, parut Deses
parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques rôles de notre auteur ; mais ceux où les nuances se suc
frapper aussi fort qu’il le désire, au moins indique-t-il juste33. Le rôle d’Agnès serait-il aussi difficile que celui d’Arn
es puces qui les ont la nuit inquiétées, partent de là pour jouer le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœur d’Agn
-ils jamais voir que les bons auteurs notent pour ainsi dire tous les rôles , et que Molière n’a pas oublié de prendre cette p
Dont il n’est point de cœur qui se pusse défendre. Disons mieux : le rôle d’Agnès est tout entier dans la lettre qu’elle éc
ie de Molière : « La demoiselle de Brie, qui avait joué d’original le rôle d’Agnès, l’avait, à près de soixante ans, cédé à
ement la demoiselle de Brie, qu’elle fut obligée de reprendre ce même rôle , et elle le garda encore jusqu’à soixante-cinq an
ersuadera à personne, que si mademoiselle de Brie eût voulu céder son rôle ou former une jeune actrice, elle n’eût pu être r
e dos, comme un mulet chargé, Les yeux fort égarés, puis débitant ses rôles , D’un hoquet éternel, sépare ses paroles. Voilà,
iage que toutes les prédictions de l’enfer. De la tradition. Le rôle d’Alcidas exige quelques soins. Alcidas parlant
er Molière, pour nous procurer le plaisir de voir bien jouer ce petit rôle  ! Bellecour en tirait grand parti, cet acteur ava
ge qu’il n’y ait pas de rue Saint-Denis en Sicile. — Molière, dans ce rôle , n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait plac
rs pompeux ; nous avons grande obligation à Bellecour d’avoir tiré ce rôle de la poussière. Croirait-on que, Grandval n’ayan
lu le jouer, il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades, comme ce rôle est beau, varié, nourri, taillé dans le grand, au
; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper joua le rôle d’Elvire à merveille, et l’homme aux bah ! qui s’
tère principal. — Molière a le mérite d’avoir choisi pour son premier rôle un caractère de tous les temps et de tous les pay
aurait bientôt un succès éclatant. » De la tradition. Tous les rôles de cette pièce offrent, dans leur ensemble et leu
à l’essentiel, au fond du caractère qu’il représente. Si je jouais le rôle d’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès s
i préparé, annonçait déjà son caractère. Continuons ; si je jouais ce rôle , et que, séduit par l’exemple, je crusse le bien
a fadeur, à la loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon rôle , et si je prends un ton mielleux en disant à Céli
ls pas niais et ridicules ? Grandval jouait parfaitement, dit-on, le rôle d’Alceste 49, et, cependant, je sais que, lorsqu’
de rire et le ton de fausset de Clitandre son rival. Si je jouais le rôle d’Acaste, je me rappellerais que le marquis de Re
on de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma scène ave
jugement des Parisiens, que le 10 juin suivant. Il s’était chargé du rôle de dom Pèdre, et sa poitrine, déjà très affaiblie
r. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le rôle est si beau, qu’il n’est pas difficile à rendre.
ces deux actrices, mademoiselle Lusi, charmante dans une infinité de rôles , mais plus femme de chambre que soubrette, et mad
u moins avoir été content de Cléante ; on voit qu’il possède bien les rôles de raisonneur. — Oui, s’il savait les diversifier
ent, les talents qu’ils déploient journellement dans plusieurs autres rôles , tout semble m’annoncer, je le sens, que je suis
mbre : c’est à lui que je vais proposer mes doutes. Orgon a joué son rôle , d’un bout à l’autre, en homme cassé par l’âge ;
ctrice elle-même, que ce soit la dernière, et passons vite à un autre rôle . Elmire portait un bouquet, qu’on critiqua peut-
’ouvrage est merveilleux ? Les actrices à qui l’on reproche, dans ce rôle , soit une mise trop négligée, soit une parure tro
rête à céder. Depuis longtemps on dispute sur la manière de rendre le rôle de Tartuffe. Les uns soutiennent que Molière a vo
ues dieux de se faire hommes, il en est peu qui, en jouant le dernier rôle , n’aient été punis d’avoir mis l’autre un peu tro
ité de n’entendre finesse à rien, et bien pénétrée de l’esprit de son rôle , elle disait tout naturellement, comme une honnêt
ent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles  ; l’écolier et le maître disparaissaient ; le pre
représentation de cette pièce ? Que Molière l’a consignée dans chaque rôle principal, en marquant bien distinctement le cara
ueilleuse ? George Dandin, tu dois sentir que, pour faire valoir ton rôle , il faut t’immoler sans réserve à la correction d
sant ; tant pis : il ne pouvait y réussir qu’en blessant la vérité du rôle . Encore une fois, il faut que l’acteur s’immole ;
de Pourceaugnac ? De la tradition. Il est dans cette pièce des rôles bien faciles à jouer, Oronte s’y rapproche de nos
de sa balourdise, et ne lui prêtent du comique en la variant. Pour le rôle de Sbrigani, superbe par sa coupe, par la manière
on état. Les scènes. — Il n’en est pas une qui ne serve à peindre le rôle principal. La moralité. — Excellente, puisqu’ell
i du Bourgeois gentilhomme. Préville remplissait merveilleusement le rôle de Bourgeois gentilhomme, il y était gauche de co
le. Je dirais même qu’il est impossible de remplacer Préville dans ce rôle , si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…,
la mettre à la porte. Dans la même scène, madame Préville, jouant le rôle de madame Jourdain, se souvenait qu’elle revenait
tais un jour madame Bellecour sur la manière dont elle riait dans son rôle de Nicole ; je dois ce succès, me répondit-elle,
n entrée en applaudissements, me demanda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — Un tel dans le rôle de Cléonte ? J
manda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — Un tel dans le rôle de Cléonte ? Je ne veux pas trahir son secret en
n, et l’amant de Lucile a tout au plus trente ans ; pourquoi gâter un rôle dont les meilleurs acteurs ont senti toutes les d
le crois bien ; dès qu’un acteur, une actrice sont applaudis dans un rôle , ils disent fièrement : ce rôle m’appartient : et
r, une actrice sont applaudis dans un rôle, ils disent fièrement : ce rôle m’appartient : et malheur à quiconque voudrait to
ontrefaction, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de rôle en rôle, à l’espoir de donner à Nestor les grâces
tion, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de rôle en rôle , à l’espoir de donner à Nestor les grâces d’Adoni
é ; quelle folie ! quand la gloire les attendait peut-être au premier rôle propre à leur âge, pour couronner leurs vieux jou
s vieux jours d’une palme méritée. Qu’a-t-il donc de si difficile, ce rôle de Cléonte, pour lequel vous vous passionnez si f
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles , C’est de l’esprit embrasser les deux pôles ; Par
e secret de les rendre et même d’adoucir celles qui en ont besoin. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin,
ignement. Plusieurs comédiens, séduits par la variété que présente ce rôle , lui donnent la préférence sur celui de Sbrigani
marets, tous deux jeunes, beaux, épris l’un de l’autre, animèrent les rôles de l’Amour et de Psyché 73, de tous les feux qu’i
is, qu’il réunissait souvent à Auteuil, ses chagrins domestiques, des rôles nouveaux à étudier, tout cela ne lui laissait que
Trissotin vivra toujours. Molière a-t-il voulu jouer Ménage, dans le rôle de Vadius ? Je l’ignore ; en tout cas, celui-ci s
j’ai prescrit, Et faites le contrat, ainsi que je l’ai dit. Tous les rôles sont conçus, sont faits, sont écrits, sont nuancé
uter les moindres grimaces, les moindres gestes exagérés, il gâte son rôle et l’ouvrage. Nous avons entendu Armande dire à C
ce dont il s’agit. Un acteur peut être encore bien sûr de nuire à son rôle , s’il y ajoute un seul mot ; et cependant, nous e
arme secret à voir briller sa femme ; il travaillait avec volupté aux rôles qu’il lui destinait ; il la plaçait toujours, san
e le dernier de ces avantages78. On dit, pour excuser Molière, que le rôle de la Comtesse était alors joué par un homme trav
Nous lisons, dans les derniers commentaires sur Molière, qu’il fit le rôle de Madame d’Escarbagnas exprès pour un nommé Hube
pour ces sortes de travestissements ; il résulterait de là, ou que le rôle devrait être joué par un homme, ou que la femme q
ttre la charge la plus exagérée ; mais il en est vraisemblablement du rôle de Madame d’Escarbagnas, comme de celui de madame
fut représentée la première fois, mademoiselle Marotte remplissait le rôle de Madame d’Escarbagnas, et le sieur Hubert celui
ui de Tibaudier. J’exhorte donc les actrices à puiser la tradition du rôle de Madame d’Escarbagnas dans le rôle même. On lit
ctrices à puiser la tradition du rôle de Madame d’Escarbagnas dans le rôle même. On lit, dans La Sentinelle, journal de Louv
tre depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur Harpin, et si le rôle de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène, n’est
e encore si les comédiens qui retranchent de la comédie de Molière le rôle de Harpin, ne sont pas des barbares ? Comment peu
poète lui a fait bien d’autres larcins ! N’a-t-il pas fondu, dans ses rôles de raisonneurs, les traits les plus philosophique
ent de la demoiselle Beauval, pour laquelle il avait fait l’excellent rôle de Toinette, se plaignit plus d’une fois d’elle,
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de
it par la modestie de l’affiche, se présente et demande à remplir les rôles de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en
rotégées, que chaque élève ait la taille, la mine, l’âge, l’accent du rôle auquel il se destine. Mon projet est de vous fair
inaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le
x, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le rôle de Cléante. Un élève. Mon extérieur, mon son d
ntien, de l’assurance sans fatuité, et voilà ce qu’il faut pour votre rôle . L’élève. Et surtout pour cette scène charmante,
certainement, parce que, bien pénétré de ma situation, je parlerai le rôle , au lieu de le papilloter. Le professeur. Vous p
mettez un Cléante comme on n’en voit plus ; passez à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôl
à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôle d’Argan ? Je vous préviens que si trop de maigreu
jà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire, parce que, ni trop gras ni
liciter des soins, il ne lui manquait absolument rien pour remplir le rôle d’Argan. L’élève. Il faudra donc, mon cher profes
et vois à quoi vous pouvez être excellent. Passez à ma gauche. Le rôle d’Angélique. Le professeur. Approchez, ma bel
z, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le rôle d’Angélique. L’élève. Hélas ! vous me flattez san
ec quelle adresse les bonnes actrices ajoutent aux charmes de ce même rôle , des beautés qui ont échappé à l’auteur ; par exe
Cléante, ma belle écolière ; vous êtes dignes l’un de l’autre. Le rôle de Béralde. Le professeur. Quelqu’un se prése
e, gaîment et sans brusquerie ? L’élève. C’est ainsi que j’ai jugé le rôle , et je m’en charge, vous dis-je. Le professeur.
s derniers Béralde se dandinait de manière qu’il paraissait danser ce rôle , plutôt que le jouer : faut-il suivre son exemple
jusqu’à nouvel ordre, placez-vous entre ma droite et ma gauche. Le rôle de Béline. Le professeur. Vous paraissez, bel
-ci peut vous faire sentir à quoi il vous oblige : parcourez tous les rôles auxquels vous vous destinez ; vous n’y verrez que
sibles, sans cependant laisser voir toute leur laideur ; au reste, le rôle de Béline n’est pas dans la classe de ceux dont n
 ; aussi, madame Grandval ne se donnait-elle que cet âge en jouant le rôle , et, par cette attention, la jalouse taquinerie d
tant d’autres ; placez-vous… L’élève. Un moment ; n’avez-vous pas le rôle de Louison à distribuer ? Je me charge… Le profe
à ses difficultés ; je ne connais, dans tout notre théâtre, que deux rôles d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite L
eux rôles d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite Louison. Le rôle de Joas, soutenu par la majesté de l’appareil tra
e celle-ci une petite rusée ; et c’est pour vous indiquer l’esprit du rôle qu’Argan la nomme presque toujours ainsi. Parcour
cette condition que je vous place entre ma gauche et ma droite. Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a
Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a vu jouer ce rôle par Préville, osera s’en charger sans se promettr
lève. Après un si parfait modèle, il est hardi sans doute de jouer ce rôle  ; mais ses successeurs n’y ont-ils pas ajouté des
eur. Fort bien. J’ai des projets sur vous ; passez à ma gauche. Le rôle de Toinette. Le professeur. À Toinette, maint
de votre fait. L’élève. C’est que j’ai travaillé, j’ai décomposé mon rôle . Le professeur. Peste ! voilà de grands mots. L’
i, travaillé, décomposé ; nous avons des soubrettes qui confondent le rôle de Toinette avec celui de Dorine, dans le Tartuff
emps que ses principes ! Allez joindre Angélique et son amant. Les rôles de MM. Diafoirus. Diafoirus père. Je vous pr
sente mon fils, que la nature semble avoir fait exprès pour rendre le rôle de Thomas, à miracle. Le professeur. Il est vrai
pénètrent bien de l’idée qu’il faut chercher la bonne tradition d’un rôle dans l’esprit de son auteur. Lorsqu’un débutant,
vous commencerez par m’apporter par écrit l’extrait de la pièce et du rôle que vous voudrez répéter. Quant à vous, qui figur
t d’être prêts à quatre heures. » Il eut beaucoup de peine à finir le rôle d’Argan, et en prononçant juro dans la cérémonie,
rinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarille, les Provençaux eurent de la peine
e : « ah ! mes amis, que j’étais mauvaise ! » 15. On nomme ainsi les rôles des jeunes amants. 16. Antoine Bodeau de Somaize
s du parterre étaient alors à dix sols. 18. Molière joua, dit-on, ce rôle avec un masque : il ne connaissait donc pas encor
 ; voyez sa lettre à d’Alembert. 49. Comment est-il possible que ce rôle fut jadis joué par les acteurs en possession des
ait très bien l’Homme au sonnet, il était cependant en possession des rôles de niais auxquels la nature paraissait l’avoir de
pins petits-maîtres, s’évertuer pour mirliflorer à qui mieux mieux ce rôle  ? 64. Voltaire dit, dans ses questions sur l’Enc
e, le jour de sa réception posthume à l’Académie française. 73. Ce rôle avait été rempli à la cour par mademoiselle Moliè
nt, mais pas davantage. 82. Je n’ai jamais vu jouer passablement ce rôle , quoique l’intérêt inspiré par l’enfance le fasse
chez madame de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien tous les rôles que l’ouvrage fut généralement applaudi, surtout
9 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
imprimée au commencement de 1663. Mademoiselle de Brie fut chargée du rôle d’Agnès, et le conserva, dit-on, jusqu’à l’âge av
’y voulut jamais souffrir une autre actrice qu’elle. Brécourt joua le rôle d’Alain, et le joua si plaisamment que Louis XIV
pêcher de s’écrier : Cet homme-là ferait rire des pierres. Quant au rôle d’Arnolphe, Molière se l’était réservé, et il y e
de la comédie, et l’on sait que Le Kain vit assez de tragédie dans ce rôle pour avoir envie de se l’approprier : c’était moi
ent ce personnage sous les traits de l’acteur à qui appartiennent les rôles d’amoureux sexagénaires. Arnolphe a quarante-deux
provient que de son faux calcul, et elle en est la juste punition. Le rôle d’Agnès n’est point inférieur à celui d’Arnolphe.
on. Le rôle d’Agnès n’est point inférieur à celui d’Arnolphe. Dans ce rôle , Molière s’est éloigné de Scarron. Laure (c’est l
facile de Molière. Tout l’artifice du poète consiste à transposer les rôles , c’est-à-dire à mettre l’ignorance et la sottise
s hommes de la cour, en leur persuadant qu’il les avait joués dans le rôle du marquis turlupin ; et Boursault ne se montra p
pouvaient avoir dans une simple esquisse. Quelques traits détachés du rôle de Climène et du portrait d’Araminte ont servi à
mps. Envisageons-le d’abord comme comédien. Charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des femmes, Louis XIV ne put s
erait rire des pierres ! Il remplissait dans la tragédie les seconds rôles , et il joua d’original ceux d’Antiochus dans Béré
une veine par les efforts qu’il fit pour en bien rendre le principal rôle , et mourut des suites de cet accident. Les premie
tude et une probité scrupuleuse. Il joua d’original tous les premiers rôles des pièces de Molière, et celle-ci prouve tout ce
moins en débitant ses compliments (terme technique) qu’en jouant ses rôles . Il ne fut pas heureux dans son intérieur. Sa fem
up de talent, pour la comédie du moins, puisque Molière lui confia le rôle de Tartuffe. Il joua aussi le Philosophe du Bourg
l ; il y mourut le 9 mars 1676. Ce fat de Brie qui joua d’original le rôle de M. Loyal dans Le Tartuffe. Ce renseignement ét
de succès. Racine, frappé du talent qu’elle avait montré en jouant le rôle d’Axiane, dans sa tragédie d’Alexandre, forma le
re, le brouilla sans retour avec Racine. Mademoiselle du Parc joua le rôle d’Andromaque en 1667, et les comédiens de l’hôtel
sa fille le tourmenta après. On ne connaît avec certitude, parmi les rôles établis par mademoiselle Béjart, que ceux de Dori
omme auteur, comme directeur. Mademoiselle de Brie joua d’original le rôle d’Agnès dans L’École des femmes, et son succès y
donc à une actrice de quarante-deux ans que Molière aurait confié le rôle d’Agnès dans L’École des femmes, jouée en 1662. I
lé, on la vit jouer admirablement, et avec la plus grande finesse, un rôle écrit tout entier en italien. Sa voix était charm
le cours des représentations d’Andromaque. Racine lui avait confié le rôle d’Oreste ; et ce rôle, suivant une tradition popu
ations d’Andromaque. Racine lui avait confié le rôle d’Oreste ; et ce rôle , suivant une tradition populaire, fut la cause de
t avec beaucoup de succès les grands confidents tragiques et d’autres rôles plus importants. Mais il serait inconnu actuellem
e chose sur sa carrière dramatique. On croit qu’il joua d’original le rôle d’Alcippe dans Le Menteur. Il mourut en 1665.
Scudéry (Observations sur le Cid) nous apprend qu’elle remplissait le rôle de l’Infante. En 1673, elle faisait encore parti
un personnage, nommé Alcidon, contrefait Molière, à son tour, dans le rôle de César, de La Mort de Pompée. Le passage est tr
os, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles , D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et, lor
son ami, qu’il fît violence à son goût, en le peignant, dans quelque rôle tragique, sous ce costume bizarrement mêlé d’anti
, dans cette comédie, faite par son ordre, il joue, sans paraître, un rôle des plus importants. La pièce qu’on n’a pu parven
nnaître une certitude, celle de la douleur, et, changeant avec lui de rôle , lui conseille à son tour de substituer le langag
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
t un vif attrait, c’était la présence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient
ésence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient tenus chez nous par des hommes.
lètement renouvelée. Flaminio Scala avait alors dans sa troupe quatre rôles de vieillards ou de pères nobles, comme nous diri
e la Vallée infernale). C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les noms les plus retentissants. Nous avons déjà
râce à nos matamores français, le genre de plaisanteries propres à ce rôle du capitan. Francesco Andreini, par exemple se fa
die récitée à Pise par les étudiants, pendant le carnaval de 1590, le rôle du capitan est très développé, et se termine par
ans environ, pas davantage. Un des traits les plus plaisants de ce rôle qui nous reviennent à la mémoire est celui de ce
t avec une grâce infinie, avec une grande richesse d’imagination, les rôles de première amoureuse dans la commedia dell’arte 
sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses rôles de théâtre. Isabelle peut être citée comme un exe
italiennes, qu’on appelle encore des burattini. Burattino faisait les rôles de valet grognon et maladroit, mais plus souvent
se nommait Simone, de Bologne. Nous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les ca
ous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les canevas des Gelosi, fort pareil à c
fère Pedrolino à Arlequin. 9. — Arlequin au seizième siècle.   Les rôles de servante (fantesca) ou, comme on dit plus tard
el n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieille
11 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
’est Schrœder, c’est Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux rôles . C’est à ses pièces qu’ont recours tons les direc
Molière, jouera un peu plus tard, devant la petite cour de Weimar, le rôle de Lucas, dans Le Médecin malgré lui. Molière n’é
plus grands noms de l’aristocratie anglaise s’était chargé du modeste rôle de Covielle, et faisait rire, aux dépens du grand
rfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au rôle de Leslie. C’était une bonne fortune, comme il y
l’ancien répertoire, deux hommes sur le patron de qui les deux seuls rôles importants de la pièce semblaient avoir été taill
utes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de faux Arménien. Il lui donne l’air d’un homme f
. Je parle plus volontiers de Delaunay que de Coquelin. C’est que son rôle est plus difficile et plus ingrat, et que, pour a
ançaise sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de feu. Ce rôle est un des plus longs et plus fatigants qu’il y a
ous n’avons à citer que Mlle Croizette, qui dit gentiment son bout de rôle , et dont le costume est charmant. Le bruit de ce
’y entrera que plus malaisément. C’est Boucher qui faisait Éraste. Le rôle est fort long, puisque Éraste est toujours en scè
rçât à peine une secrète inquiétude. Ce sont là des nuances ; mais ce rôle devient fatigant si le ton du dépit ne se modifie
mpêchent point que M. Boucher n’ait été applaudi et justement dans ce rôle . M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne sais pour
le comique à pleines mains, et il ne l’a point mis seulement dans les rôles accessoires ; il l’a fait sortir du fond même de
point ; mais il lui baisait les mains et les bras. Il était dans son rôle  ; et vous n’êtes pas dans le vôtre, et voilà pour
’être pathétique au dernier. Non, vous ne devez pas appeler sur votre rôle la sympathie et la pitié. Vous ne devez pas, quan
ceste est le premier et le plus radical des républicains. Relisez son rôle , je vous prie, avant de me rire au nez, et de tro
et non pas nos mœurs. Ah ! qui ne se sentirait, à lire cet admirable rôle d’Alceste, échauffé d’une vaillante et sainte rés
à la Comédie-Française, n’est pas, en dépit de son talent, l’homme du rôle . Il lui prête un visage sévère et une voix morose
ssait pas que l’on eût jusqu’ici accordé assez d’attention à ces deux rôles , qui ont leur importance réelle dans le drame. 4
e et de sa figure ; ce sont là assurément des qualités nécessaires au rôle . Mais, ce qui nous a délicieusement remués, c’est
détacher un dont il attendait plus d’effet. Et parfois même, quand le rôle ne lui plaisait pas, il ne détachait rien du tout
lent, mais c’était un Jupiter triste. Mounet est incomparable dans ce rôle . Il y déploie une tendresse toute pleine de noble
dans ce duo avec le plus malicieux enjouement qui se puisse voir. Le rôle d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’avoue ; mai
, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n
le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n’y a pas de rôle absolument mauvais dans Molière. Le moindre a enc
ique. Ah ! si Got voulait bien pour une fois se charger de ce bout de rôle  ! Mme Pauline Granger a obtenu dans celui de Cléa
e se défera plus tard, quand elle aura passé l’âge de l’imitation. Le rôle d’Alcmène n’était pas trop bien choisi pour cette
e ; on lui a su gré de ce qu’elle montrait déjà en attendant d’autres rôles où elle pourrait donner mieux sa mesure. Un simpl
ndre un digne gentilhomme : y aurait-il grand-chose à changer à leurs rôles pour en faire de respectables figures de vieux ge
vement rectiligne et énergique au but qu’il s’est proposé. Il joua le rôle tel qu’il l’avait conçu, et ce fut, je puis l’aff
ux fantoches échappés d’une fantaisie bouffonne, qu’il y a dans leurs rôles des traits de vérité poignante… Je me charge, qua
ement, mais à jouer, et que l’on y est toujours assuré du succès. Les rôles portent leurs interprètes. Une demi-douzaine d’él
façon supérieure. Mais c’est aussi le plus facile à jouer de tous les rôles , car il fait toujours de l’effet, joué n’importe
t-Vernon ; il n’importe, vous ferez toujours de l’effet, parce que le rôle est à effet. Et Elmire ! j’ai vu toutes les Elmir
cent) des incertitudes où nage une malheureuse actrice qui étudie ce rôle aujourd’hui ? Vous avez tous présente à l’esprit
e ne comprends rien, non plus que la Chambre. 30 juin 1862. V. Le rôle et l’âge de Dorine [A] Au deuxième acte
5. [B] L’étude que j’ai faite, dans mon dernier feuilleton, du rôle de Dorine m’a valu la lettre suivante, qui m’a pa
in. Je n’y ai point d’objections. Thiron n’est pas du tout l’homme du rôle , qui exige beaucoup de naïveté et d’infatuation.
ques à faire dans le reste de l’interprétation. Quand on pense que le rôle de Mme Jourdain a été confié à Mlle Jouassain ! M
n tout à fait supérieure, n’a pas l’ampleur ni l’éclat qu’exigent les rôles de Molière. Elle n’a été que gentille dans les sc
octobre 1880. II. Dorimène Il y a deux façons d’interpréter le rôle de la marquise. Dorimène doit être, à ce qu’il me
l l’a vue et représentée sur la scène. Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre façon. Dorimène peut fort bien être u
rnée. Je ne crois pas, à parler franc, que ce soit là le vrai sens du rôle  ; mais, l’interprétation une fois admise, il faut
été de désappointement et de déplaisir. Mlle Favart n’a plus l’âge du rôle  ; elle a été obligée de le transposer, et l’effet
point d’excuse. Il est tout naturel qu’elles haïssent Mlle Favart. Le rôle n’y perd-il pas de l’intérêt qu’il doit inspirer 
t qu’il n’y a guère à la Comédie-Française d’actrice qui joue plus de rôles différents, les jouant tous d’une façon convenabl
re. Mlle Fix a du talent, de la bonne volonté : elle avait étudié son rôle avec goût. Mais comment voulez-vous qu’une femme,
L’impression serait infiniment plus vive. C’était Baron qui jouait le rôle autrefois, et en le jouant il devint éperdument a
lise. — Trissotin et Vadius. — Henriette Barré joue à merveille le rôle de Chrysale. C’est un de ceux où l’on peut dire q
ut à fait supérieur, et restera inimitable. Voyez, pourtant, comme un rôle peut être interprété de diverses façons, sans qu’
t dans sa tournure, dans son visage, dans sa voix, le prédispose à ce rôle de mari trembleur, mené à la baguette par son dra
tous, au cinquième acte, où il est impayable. D’un bout à l’autre du rôle , au reste, même alors qu’il se fâche et qu’il s’e
l’homme que sa femme mène par le bout du nez. Mais est-ce là tout le rôle  ? N’y peut-on voir autre chose ? Chrysale est un
des Femmes savantes de Molière, longuement insisté sur cette face du rôle . C’est chez lui que j’ai trouvé ce détail, qui es
. Il n’y en avait pas encore de française. C’est également ce côté du rôle que Provost s’était efforcé de mettre en lumière.
otre imagination évoque si aisément le souvenir. Il a joué à ravir le rôle de M. Maréchal, dans Les Effrontés d’Émile Augier
jours, et qui ne pouvait être que Geoffroy. Il ramenait donc tous les rôles à sa personnalité ; il leur donnait à tous un asp
devant sa femme. Il ne pouvait pas faire autrement, puisque c’est le rôle . Mais il ne tremblait pas de la même façon que Ba
, nous rendre les sensations que le père Provost nous donnait dans le rôle , il n’y arriverait pas : il ne serait qu’un médio
ques se figerait dans une tradition immuable. Tenez ! il y a, dans le rôle de Chrysale, un petit coin de sensibilité douce e
ts de tendresse pénétrante ; que son goût le porte à répandre sur les rôles qu’il joue ce caractère de bonté qui lui est pers
est personnel. Qu’arrivera-t-il ? C’est qu’il verra surtout, dans le rôle de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heu
ge s’est enrichi de leurs découvertes. C’est ce qui fait que certains rôles deviennent impossibles et sont, par cela même, tr
Il est certain que si Molière ressuscitait pour un jour et voyait son rôle ainsi interprété, il sentirait un premier mouveme
gracieux. C’est ainsi que Mme Crosnier, qui est incomparable dans ce rôle , le rend à l’Odéon. Voyez Mlle Jouassain ; elle s
a donc cause gagnée. Elle fait ce que font tous les acteurs dans les rôles de l’ancien répertoire : elle accommode le person
que nous traduit Got. Ce n’est point que Got soit trop marqué pour le rôle . Il l’est, en effet ; mais, je l’ai dit fort souv
ui aurait réellement vingt ans serait incapable de jouer Célimène, un rôle qui exige vingt-cinq ans d’étude et de planches.
oulu que l’on songeât à lui, qu’on le tournât en ridicule à propos du rôle , cela est malheureusement trop certain. Mais Moli
n de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du rôle , est radicalement et ridiculement fausse. Il a pe
’originalité de la scène de la dispute. Mlle Baretta était chargée du rôle d’Henriette. Quel joli portrait M. Nisard, dans c
» Mlle Baretta est peut-être plus petite fille que ne le comporte le rôle , mais elle a un naturel délicieux et un aimable t
qui étonnera peut-être le gros de mes lecteurs, quand il s’agit d’un rôle aussi connu, et d’un acteur aussi célèbre. Ils ne
iesse d’innovation et de l’applaudir. Delaunay a été, tout le long du rôle , charmant de jeunesse, de bonne grâce, d’amour te
J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, Talbot, Provost, Saint-Léon, que
ns antiques, et que je soupçonne d’avoir plus d’une fois causé de son rôle avec Molière. Cadet fait du Malade imaginaire une
pas protester contre cette interprétation de quelques-uns des grands rôles de Molière (Harpagon, Argan), qui deviennent entr
rs, un artiste très convaincu et il y a plaisir à causer avec lui des rôles qu’il a étudiés et qu’il joue. Voici cette lettre
imaginaire et dans L’Avare. Il faut pourtant s’expliquer sur ces deux rôles . Vous dites que je suis un guignol dans Argan et
Je pense que vous exagérez, mon cher ami. Si je guignolisais ces deux rôles , le public, le juge suprême, ne m’accueillerait p
n tragédie et en le vociférant lamentablement. Molière, qui a créé le rôle , faisait rire à tout casser, et il fallait que so
er à outrance. C’est à la fin du siècle dernier que quelques premiers rôles , mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpagon à
onnage : « Ils me regardent tous et se mettent à rire ! »Dès lors, le rôle a été faussé et le public trompé. Harpagon est un
 »Dès lors, le rôle a été faussé et le public trompé. Harpagon est un rôle infiniment comique — idem Argan — qui est, comme
à un comédien qui croit sérieusement avoir pénétré les profondeurs du rôle , quand il nous a dit qu’Argan ne songe qu’à s’env
s ne trouveront pas plus rosse. Les mots de ce genre abondent dans le rôle . Il y a eu des comédiens qui se demandaient avec
opre, si vous courez assez vite aux cabinets. Chacun prend les grands rôles par où il peut. Vous m’annoncez que ma critique n
uivons dans le détail ; car chaque détail se sent de la façon dont le rôle tout entier a été compris. Argan se plaint à sa f
ecté, elle étouffe de rire ! C’est qu’elle est gaie, elle est dans le rôle , et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et
lle Brohan, et peut-être le premier de tous : jamais elle n’égaie son rôle d’aucune charge ; elle se tient au texte même et
aretta a très gentiment joué, avec son charme tendre et pénétrant, le rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la
aniement de l’alexandrin ! C’est une merveille de voir jouer ainsi un rôle de l’ancien répertoire par une femme qui en possè
e grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie moderne ; le rôle est un second comique, et un second comique du te
n dernier article j’avais reproché aux deux artistes chargés des deux rôles des frères Ménechmes d’avoir été pour ainsi dire
la pièce de Regnard. Il y a donc pour les acteurs chargés de ces deux rôles deux tâches à remplir : la première, c’est d’obte
de Belle-Isle. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux rôles , deux femmes qui eussent la même taille et qui re
mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu près semblables de formes, l’
ord à l’esprit des auteurs dramatiques, c’est de faire jouer les deux rôles par le même acteur ; c’est ainsi que, dans La Bou
ur son jeu, les transformations que réclame le drame. Ajoutez que ces rôles sont très lourds, car l’acteur est toujours en sc
rtie de l’action. Il a fallu, pour résister à la fatigue de ce double rôle dans La Bouquetière des Innocents, le tempérament
un homme qui est le théâtre en personne ; ils étudient avec soin deux rôles d’où ils espèrent tirer grand honneur et tous deu
la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris tout de
chme provincial, je l’aurais pris tout de suite, et j’aurais donné le rôle de l’autre Ménechme à Bressant s’il avait encore
s pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylvia et d’Araminte étaient joués par Mlle Co
ommes de ce temps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces rôles que les rôles ne faisaient de plaisir par eux-mêm
mps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces rôles que les rôles ne faisaient de plaisir par eux-mêmes. J’ai eu l’
dans la critique. Ils louaient Mlle Mars d’avoir été égale aux grands rôles de Célimène et d’Elmire. Mais lorsqu’il s’agissai
euses confidences ? Oh ! si sa mère pouvait un instant renoncer à son rôle de mère et se résoudre à n’être que l’amie qu’ell
ochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; ils ont des airs de
consacrés par la tradition, et qui remontent jusqu’à la création des rôles par les Italiens de 1730. Pour ma part, une longu
s et de sous-entendus, avec un art très raffiné et compliqué pour les rôles de femmes, avec une verve brillante et une gaîté
femmes, avec une verve brillante et une gaîté très en dehors pour les rôles d’hommes. Ce n’est pas là ce que voulait Marivaux
tte leur amour propre que de ne pas paraître entendre finesse à leurs rôles . » En parlant ainsi, il avait surtout en vue les
moureuse de la troupe. Il évitait le plus possible de lui confier des rôles importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amou
ossible de lui confier des rôles importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amoureux étaient tenus par Louis Riccoboni (Lél
ons, stylée par son auteur, elle « prenait assez bien l’esprit de ses rôles  », nous disent les contemporains, mais aux suivan
, elle devenait précieuse et maniérée ». De dépit, elle abandonne ces rôles . Ils sont repris par Mlle Grandval, actrice bien
simple et naturelle ; aussitôt les deux pièces se relèvent. Pour les rôles d’amoureux, Marivaux avait à lutter contre les pr
tre l’incarnation de Silvia et d’Araminte comme de Célimène. Pour les rôles d’amoureux, le défaut était moins sensible ; mais
n, quoique un peu lourd et froid, est en somme très suffisant dans le rôle de Dorante, ils le doivent en grande partie à leu
ute son intelligence, il a trouvé le moyen de rendre insupportable le rôle si amusant du valet. Got et Coquelin, ses prédéce
ant l’imposte, qu’on n’eût pas été trop étonné. Est-ce là l’esprit du rôle  ? Le comique de Pasquin me semble consister dans
ces additions (lazzis et jeux de scène) n’ont jamais porté que sur un rôle , celui d’Arlequin, qui depuis a changé de nom et
la tradition de ce costume et de ce masque. Et de fait, bien que son rôle soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux,
ttes et triviales. C’est ainsi que Régnier et Coquelin comprennent ce rôle . Et je ne puis me tromper à cela, car la première
e tout autre que le monde réel. J’ai été bien aise d’apprendre que le rôle de Silvia avait été joué vite « avec une brillant
nsciente et bon enfant qu’y ont portée jadis les créateurs des divers rôles . Ils étaient bien à leur aise. Eh, oui ! je le sa
ase ; de la vivacité et du charme, il n’en faut pas davantage pour un rôle . Mais quoi ! Ce rôle, il a été, depuis Marivaux,
et du charme, il n’en faut pas davantage pour un rôle. Mais quoi ! Ce rôle , il a été, depuis Marivaux, étudié, fouillé, dans
’ai jamais vue, même en mon enfance. Je n’imagine pas non plus que le rôle de Mario eût pu jamais être mieux joué par aucun
nnage : je m’engageai alors à expliquer comment il me semblait que le rôle dût être interprété. Faisons ce qu’on devrait tou
n notre parti ; je vous disais donc que Marivaux avait ainsi conçu le rôle . Il ne cessait, nous apprend d’Alembert, de recom
ez elles, vives et fortes. Et la voilà qui, tout de suite, essaye son rôle de suivante, se donne à elle-même et à son père u
r insister de la sorte sur ce qu’il y a de gai et de brillant dans le rôle de Sylvia ; c’est qu’on nous en fait parfois une
s les jeunes premières de la Comédie-Française, s’est essayée dans le rôle de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent
e jeune fille, en qui surabonde la joie de vivre et d’aimer. Voilà le rôle  ; il est tout le temps en dehors, et je laisse à
e ce que disait jadis Théophile Gautier et précisément à propos de ce rôle de Sylvia. Théophile Gautier exposait cette thèse
seconds prix de Conservatoire ; il l’engagea et se dit, que pour son rôle de début il ne trouverait rien de mieux à lui off
son rôle de début il ne trouverait rien de mieux à lui offrir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué
sur l’émotion qu’éprouvèrent les vieux amateurs, à cette idée que les rôles , que l’éminente comédienne avait marqués de son e
d’autres : « Nous aimons Marivaux, disait Janin, parce que les beaux rôles de Sylvia et d’Araminte ont été ressuscités par M
e habitude du chef d’emploi, qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rô
i, qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rôles de l’emploi de Mlle Ma
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rôles de l’emploi de Mlle Mars ! Ainsi nous avons vu pa
comédienne intelligente, à coup sûr, habile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia. Mlle Anaïs était cette comédienne habi
ïs, je t’ai fait un beau pont. Tu pourras jouer maintenant ces grands rôles , etc. Les années passent ; le souvenir de Mlle Ma
ofanation, à l’audace insensée. « Certes, Mlle Mars déployait dans le rôle d’Araminte une finesse, un esprit, une grâce inim
de plusieurs générations, il nous a semblé qu’elle manquait dans ses rôles à la fois si maniérés et si vrais, de l’élément a
ssible à une actrice nouvelle de donner une nouvelle physionomie à un rôle où sa devancière a été incomparable en l’interpré
s bien fait ressortir la partie fantastique, romanesque et rêveuse du rôle . Si elle n’est pas aussi preste à ce jeu de raque
e son maître, quel jeu terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-même le rôle d’Araminte repris par une aimable comédienne qui
s grâces souveraines de Mme Arnould-Plessy. Mais elle portait dans ce rôle le laisser-aller de son indolente et aimable natu
très bien à l’air de Mme Plessy, à la physionomie qu’elle imprime au rôle . Mais l’Araminte que nous présente Mme Brohan n’e
ue se marque un caractère. Mme Madeleine Brohan répandait sur tout le rôle une teinte quelque peu uniforme de bienveillance
fines et délicates. Je ne veux que montrer par cet exemple comme les rôles de l’ancien répertoire peuvent sans cesse être re
ier de Séville est non seulement plein de gaieté et de verve, mais le rôle de la petite fille est d’une candeur et d’un inté
t charmants. Il y a des nuances de délicatesse et d’honnêteté dans le rôle du comte et dans celui de Rosine, qui sont vraime
oir si je donne le pas cette fois à Mme Barretta-Worms. C’est dans le rôle difficile de Rosine la perfection même, c’est l’i
nce même. L’innocence même ! c’est cela ; voilà la caractéristique du rôle . Lorsque Rosine aperçoit tout à coup le comte dég
les qualités aimables dont se compose son talent. Étudiez-la dans ce rôle  ; il n’y a pas un geste, pas un mouvement de phys
ur, mais pénétrée de sentiments d’honneur, une Française exquise ! Un rôle interprété de la sorte, cela est divin. Quel domm
r, — Febvre n’essaye pas, et il a cent fois raison, de porter dans le rôle du comte la gaminerie ! jeune et spirituelle qu’y
empresse, comme la mouche du coche. Une des grandes difficultés de ce rôle , me disait un des acteurs qui l’ont joué le mieux
ire plus de besogne. Ce n’est pourtant pas sa faute ! Mais étudiez le rôle  ! vous verrez avec quelque surprise qu’il est tou
e monde, soit ! mais le théâtre ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l’action d’un drame ? Cela semble contraire
l est un acteur de composition. Il cherche à imprimer un cachet à ses rôles  ; il leur donne une physionomie spéciale. Figaro
si Coquelin, qui n’y met pas tant de malice, est-il excellent dans ce rôle  ! Il dit bonnement, naïvement les choses comme el
tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne parle point du rôle même de Turcaret. J’ai entendu faire, le premier
au plus habile de résoudre. C’est que la difficulté n’est pas dans le rôle en lui-même, mais dans les préjugés du public, su
en tirait, et je ne pense pas qu’elle en ait pu tirer grand-chose. Le rôle n’est pas des meilleurs. J’ai sous les yeux le fe
monter La Métromanie. Il y faut un bon mois de répétition ; tous les rôles sont difficiles et quelques-uns très longs et trè
mon siècle et la postérité. Ah ! que Delaunay était charmant dans ce rôle  ! Il lui donna une désinvolture pleine de nobless
pes solides, mais sans ouverture ni variété d’imagination. Étudiez le rôle de Cléon à ce point de vue ; en lisant ces verts
lui-même. Il n’y a rien de plus antipathique à l’art de la scène. Le rôle de Chloé est vraiment délicieux. C’est peut-être
ordinaire qui donne à son caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer : une jolie fille fait
s extravagances ; il y a un ton qui ennoblit l’impertinence même ; le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette.
dirions pas mieux à cette heure, nous ne dirions pas autrement : « le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette 
ustre maréchal a joué dans toute cette affaire de cœur un bien vilain rôle , d’un pandour retors et hypocrite. Elle a été sa
ue Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre théâtre de rôle où il faille passer par plus de sentiments divers
encore de la grâce, une grâce qui s’insinue dans tous les détails du rôle , spirituelle et même libertine à de certains endr
que la beauté. Mlle Ludwig n’a très bien rendu qu’un des côtés de ce rôle multiple. Tout ce qui est de gaminerie gouailleus
as paru se douter du changement qui s’opère au troisième acte dans le rôle . Il y a dans cette gamine une vraie femme, dont F
lairée et sage, la digne associée et compagne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la pièce en prend plus
très mérité ; c’est parce que je voudrais vous voir parfaite dans ce rôle , qui est si joli, si à effet, que je vous ai prés
se. Mais, comme disait ce bon Dacier, ma remarque subsiste. Tous les rôles ont été sacrifiés à celui-là. Je n’en sais guère
at que celui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le rôle d’un sot, offrant son visage aux nasardes qu’y ap
it autour de moi qu’il était peut-être un peu trop majestueux pour ce rôle , d’une majesté odéonienne et maubanesque. Je voud
: la grâce fragile qui en est le premier charme y périrait. À côté du rôle de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a p
té du rôle de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a placé deux rôles de femme qui lui servent de repoussoirs. L’un est
ont la couleur du temps et ils ont fait le plus vif plaisir. L’autre rôle est celui de la troisième sultane, Elmire, dont F
fait une Espagnole hautaine et fière. Je disais tout à l’heure que le rôle du sultan est ingrat ; celui-là l’est bien davant
sa part à la supériorité de l’ensemble. J’ai gardé pour le dernier un rôle qui a été la joie de cette soirée : c’est celui d
i de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle , ayant lu bien souvent la pièce. Berr me l’a révé
n, manœuvrée par Donato, a fait merveille, et même Gravollet, dans un rôle de muet, a obtenu un succès de fou rire. Les dans
oi, vu jouer plus d’une fois par Geffroy, qui était excellent dans le rôle principal. On ne s’occupait donc point de remonte
tion de M. Thierry. Elle était fort bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal rôle, était tenu p
bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal rôle , était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à
12 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
re, dans une loge de premier rang, l’artiste qui venait de remplir le rôle de Pourceaugnac, et il invitait les acteurs à lui
lle prendre subitement la langue italienne ; cela passe pour un petit rôle épisodique comme celui des médecins, mais non qua
dique comme celui des médecins, mais non quand il s’agit d’un premier rôle , du moins dans notre Théâtre-Français ordinaire,
ourceaugnac. A-t-on remarqué, à propos de la nationalité passagère du rôle de Pourceaugnac, celle de Sbrigani? ERASTE : … V
s seulement que pour une seule fois que Pourceaugnac fut joué avec un rôle italien et un ordre différent ; ce ne fut là qu’u
texte et notes, est écrit d’un seul jet. 4° Lully a joué une fois le rôle de Pourceaugnac. Ce fut sans doute le premier jou
la musique étaient le principal et la comédie l’accessoire. Quant au rôle de Pourceaugnac, gentilhomme italien, le mélange
ffonnerie comme on le voit parfois encore au Théâtre-Italien dans les rôles comiques. De nos jours, la grande plaisanterie es
n. Tout semble au reste confirmer pour nous que Lully n’a pas joué le rôle d’un des deux médecins dansants. Pourquoi Molière
d’un des deux médecins dansants. Pourquoi Molière, auquel on donne le rôle de Pourceaugnac (qu’il remplit dans la suite), n’
que de croire que Lully, pour faire sa cour au roi, a été choisir le rôle d’un des deux opérateurs. Car à quoi cela lui eût
e rôle d’un des deux opérateurs. Car à quoi cela lui eût-il servi? Le rôle n’a aucune importance. Lully ne se fût pas abaiss
rôle n’a aucune importance. Lully ne se fût pas abaissé à prendre un rôle à ce point effacé, et si le nom de Chiacchiarone
trouver Lully, on ne le trouva pas, et on le vit prendre le principal rôle dans une troupe où certes on ne se serait pas att
, il fallait qu’on sût que c’était lui qui jouait ; et, outre que les rôles des opérateurs étaient insignifiants, ces rôles é
t ; et, outre que les rôles des opérateurs étaient insignifiants, ces rôles étaient masqués5 ; Lully ne pouvait avoir l’idée
roi, et pour cela Lully se cachant, portant un masque pour chanter un rôle infime, nous paraît impossible ; et d’ailleurs, d
fait à Chambord, après que le divertissement de Pourceaugnac avec le rôle italien, joué par Lully, eut été offert en primeu
eureux. Quant au troisième acte, l’analyse laisse voir qu’il y eut un rôle supprimé, celui de l’ami qui persuade Georges Dan
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
’on voudroit employer pour cela, seroit de faire représenter les deux rôles par le même acteur. On a souvent voulu engager le
même acteur. On a souvent voulu engager le fameux Préville à jouer le rôle des deux Ménechmes dans la piece de Regnard. On n
lle-ci, & je crois l’avoir deviné. On aura vu jouer à Carlin deux rôles dans une piece Italienne, intitulée gli due Gemel
t jamais ensemble sur la scene, & qu’un seul pût remplir les deux rôles  ; ensuite il nous sera facile de faire remarquer
r faire briller un seul acteur, & que cet acteur, pour jouer deux rôles , n’a qu’à passer bien vîte d’une coulisse à l’aut
te comédie, dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécessité, deux rôles , sera jugée très mauvaise, à moins qu’on ne lui f
rant à tout l’art dont il est capable, nuance supérieurement les deux rôles  : quel bien en résultera-t-il ? Les yeux du spect
par une ressemblance, dans lesquelles un seul acteur ne joue pas deux rôles  : dans les deux Arlequins, piece calquée sur les
e Cassandre, & prend un appartement chez lui, où il joue moins le rôle de frere de Flaminia, que celui de son amant. Il
ncore que Philocomasie va profiter de la fausse porte pour jouer deux rôles , ne risque plus de faire une méprise, & rit à
e même tout-à-fait opposé ; de cette façon l’Acteur qui joue les deux rôles peut les varier, y mettre infiniment plus de comi
14 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
faisait parler ses comédiens selon leur nature ou selon la nature du rôle qu’ils jouaient. Voilà pourquoi Montfleury ri a r
iaiserie ? Remarque que Mlle Beaubourg, qui débuta à huit ans dans le rôle de Louison du Malade imaginaire, avait laissé le
le jeune imprésario dut, dans ses voyages, jouer de temps en temps le rôle qu’il fait jouer au vicomte poète, soi-disant riv
ec votre suite amoureuse. Ce fut Madeleine qui créa dans Tartuffe le rôle de Dorine ; elle y fut excellentissime, tout à la
ar si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier rôle dans la comédie humaine. Elle avait été touchée a
our l’entraîner, ses adorables coquetteries, mais au lieu de faire un rôle à celle que l’on surnommait la Marquise, il lui r
out honneur — la Du Parc pour le théâtre du Marais où il lui donna le rôle de Jocaste. Mais ce fut vainement qu’il voulut l’
ion des Amours de Diane et d’Endymion, où Mlle Du Parc remplissait le rôle de la Nuit, Corneille se montra encore parmi ses
mps signalés par la critique avec les éloges qu’ils méritent. Tout ce rôle de Martian dans Pulchérie, écrit moins d’un an ap
our Molière se fit donc tragédienne pour Racine. Elle commença par le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle jo
ussi quand Racine fit Andromaque, il ne pensa qu’à elle pour ce grand rôle . Sans la mort inattendue de la Du Parc, nous n’au
tait pas bonne actrice. Il fit Andromaque pour elle, il lui apprit ce rôle , il la faisait répéter comme une écolière. Il la
dire qu’au moment où il écrivait Andromaque, il songeait à donner un rôle à la Du Parc. Il ne pouvait entendre qu’elle fût
on de remarquer que Racine ne fit pas jouer à cette actrice celui des rôles de sa tragédie où respire la passion de l’amour,
s si Molière accompagna jusqu’aux Carmes celle qui avait créé tant de rôles dans ses pièces, Dorimène, Aglante, Arsinoé, où e
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonnière. Molière. Mon Dieu, mademoiselle !
, était un des bons camarades de Molière. On peut dire qu’il créa les rôles à manteau. Ce fut lui aussi qui créa le rôle de T
eut dire qu’il créa les rôles à manteau. Ce fut lui aussi qui créa le rôle de Tartuffe, mais il ne le créa pas tout d’une pi
le de Tartuffe, mais il ne le créa pas tout d’une pièce. C’est que ce rôle est un masque ; c’est que le caractère se cache ;
Du Croisy mit en scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe est le rôle des grands comédiens. Sa femme, sa sœur et sa fil
peste doucereuse ». Il est probable qu’elle ne jouait pas les grands rôles chez Molière, puisqu’elle se contente de dire qu’
bien du prochain. Je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle . » Molière avait-il une arrière-pensée quand il
entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux. Il a créé vingt-deux rôles dans les pièces de Molière, car il était là au Dé
u Dépit amoureux ; il y était encore au Malade imaginaire. Vingt-deux rôles où ce merveilleux comédien montrait vingt-deux fi
tait comment Molière lui donnait des conseils sur le caractère de ses rôles  ; par exemple, dans le poète de L’Impromptu de Ve
des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en récitant ses rôles . » Maintenant, passons à la fille qui commence a
nt la retraite de Mlle de Brie, ses camarades l’engagèrent à céder le rôle d’Agnès de L’École des femmes à une autre actrice
e, qu’on fut obligé de l’aller chercher chez elle. Elle vint, joua le rôle en habit de ville, parce qu’on ne voulut pas même
, reçut des applaudissements qui ne finissaient point, et conserva le rôle d’Agnès jusqu’à sa retraite. Elle le jouait encor
arais, et joua d’original, dans une des tragédies de P. Corneille, le rôle de Rodogune, pour lequel le cardinal de Richelieu
Le tragique était son fort ; on prétend qu’elle a joué d’original le rôle d’Hermione, dans l’Andromaque de Racine, que Mlle
Roi, dont le goût était si sûr en toutes choses, que pour remplir ce rôle parfaitement il faudrait que la Des Œillets jouât
mière porta le surnom de Marotte (Marie-Marotte), avait joué tous les rôles avant de monter sur la scène ; aussi fut-ce pour
re, et La Comtesse d’Escarbagnas, où elle joua la comtesse. Singulier rôle pour être suivi d’un mariage ! Mais que dire à ce
troupe de Molière quand la troupe battait les campagnes. Il jouait le rôle d’un homme de particule, toujours suivi de deux p
besoin d’un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son rôle fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
avait surnommé Molière le Misanthrope. C’est qu’il jouait si bien ce rôle au naturel ! Un autre Misanthrope, Saint-Simon pa
n et Jeanne. Jeanne jura qu’elle serait soumise à son mari ; mais les rôles furent bientôt intervertis dans le ménage. Quoi q
té à l’emporte-pièce. Regnard, qui, à son tour, lui donna à jouer ses rôles de soubrettes, se garda bien d’amortir son jeu fr
rd. Elle ne savait rien des livres puisqu’elle ne savait pas lire ses rôles , mais comme elle savait bien le livre de la vie !
laire quand Mlle Desmares reçut de Versailles l’ordre « d’étudier les rôles de Mlle Beauval dans le comique » pour doubler ce
ces pièces de quatre sols et liards en icelle qui jouent un si grand rôle  ? « Pourquoi ayant demandé, en présence de son j
oir au théâtre avec un ordre de Versailles qui l’appelait à jouer les rôles de servantes de Molière. « Eh bien ! dit Mme Beau
nd Molière fit répéter Le Malade imaginaire, Mlle Beauval, chargée du rôle de Toinette, s’impatienta de voir Molière méconte
jusqu’au Roi ? Ce fut une belle comtesse d’Escarbagnas. Elle créa le rôle à l’emporte-pièce, en femme qui comprend bien la
ouer Georgette dans L’École des femmes, Aglaure dans Psyché et autres rôles où il ne fallait pas mettre l’épée à la main. Ml
ucelle au pardessus. Mais ce ne fut pas assez pour jouer les premiers rôles  ; elle resta toujours dans le troisième dessous,
toujours dans le troisième dessous, c’est-à-dire dans les troisièmes rôles , tragédies ou comédies. Quand elle était au théât
moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœur, n’observa point le moment, et dès qu’il
e demande pourquoi. C’est bien simple : Molière lui faisait jouer des rôles — de son emploi — ; ainsi dans la distribution de
é, pour le naturel de son jeu, pour la vérité de son comique dans les rôles de paysan. Le Roi pardonna bien des folies au spa
es filles de la Beauval. C’est elle qui, à l’âge de huit ans, créa le rôle de Louison dans Le Malade imaginaire ; elle était
cure de France, était servante de Molière et avait joué d’original le rôle de Martine des Femmes savantes. Ce serait encore
s. 6. Mlle Du Parc variait ses plaisirs. Non-seulement elle joua les rôles tragiques et les rôles d’amoureuses comiques, mai
iait ses plaisirs. Non-seulement elle joua les rôles tragiques et les rôles d’amoureuses comiques, mais selon le Mercure de F
des de Molière, qui l’estima assez grand comédien pour lui confier le rôle de Tartuffe. La Grange, sous la date de 1659 : « 
15 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ait jouer devant le Roi à Chambord, dans le Bourgeois-Gentilhomme, le rôle de Nicole11. Le Roi, qui n’aimait point cette Act
n’aimait point cette Actrice, dit à Molière, qu’il fallait donner ce rôle à un autre. Molière représenta respectueusement a
de jours, il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce rôle dans un temps si court. De sorte que Mlle Beauval
nd Acte de l’Avare 16, en disant à Harpagon17, dont Molière jouait le rôle  : « Ce n’est rien ; votre fluxion ne vous sied po
séparant deux de ses amis qui se battaient en duel. Il fut chargé du rôle de la Flêche 19 dans la Comédie de l’Avare ; et H
eurs de Province ; ils se mirent tous à boiter, non-seulement dans le rôle de la Flêche, mais dans tous ceux que Béjard remp
e pour qui Molière l’avait faite, la vie en foule et avec plaisir. Le rôle de la Comtesse était rempli par Hubert*, Acteur s
Acteur si excellent pour ces sortes de caractères de femmes, que les rôles de Mde. Pernelle27, de Mde. Jourdain28, de Mde. d
la Raisin. Molière, contre son ordinaire, joua assez mal le principal rôle  ; et l’on remarqué que les Dom Quichotte et les S
Molière. Elle jouait dans le Tragique, et le noble Comique. Parmi les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès44 de L
avant sa retraite du Théâtre, ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Agnès à Mlle Ducroisy ; et cette dernière s’éta
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès, jusqu’à ce qu’elle quitta le Théâtre. El
on Impromptu de Versailles. Beauchâteau et de Villiers y jouaient des rôles sous leurs noms propres. Tome I, p. 453-454
our, de leur donner du pain ». Les efforts qu’il fit pour achever son rôle , augmentèrent son mal ; et l’on s’aperçut qu’en p
. N’y a-t-il que vous dans la Troupe qui puisse exécuter les premiers rôles  ? Contentez-vous de composer ; et laissez l’actio
un faible Acteur : Molière étudia son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du Public. Celui qui lui
rter du Public. Celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diaforius 81, dans le Malade Imaginaire
u. La Nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle  ». Tome I, p. 509-511 1705, Grimarest, p. 7
joué Antiochus 91 dans la Tragédie de Bérénice 92, il représentait le rôle de Colin93 dans la petite Comédie de La Noce de V
ite Comédie de La Noce de Village 94. Cet Acteur jouant d’original le rôle d’Alain95, dans L’École des femmes, fit dire à Lo
t froid ; cependant il eut une fois, en sa vie, de la chaleur dans un rôle . On avait remis Psyché. Mademoiselle Desmares100,
fût annoncée sous le titre de l’Imposteur ; que l’Acteur chargé de ce rôle , portât le nom de Panulphe ; que l’on déguisât le
nt parée, à changer d’habit ; parce que la parure ne convenait pas au rôle d’Elmire122 convalescente, qu’elle devait représe
dans quatre jours se promettre ma mort ?127 Baron* devait faire le rôle de Domitian128 dans cette Tragédie ; et comme il
le rôle de Domitian128 dans cette Tragédie ; et comme il étudiait son rôle , l’obscurité de ces vers lui fit quelque peine :
audir au Jeu forcé de quelques-uns de mes camarades : j’ai chargé mes rôles , pour recevoir les mêmes applaudissements. Si la
si grand tort de dire que nombre de Comédiens ne connaissent que leur rôle , même dans les Pièces qu’ils représentent journel
ur de Modène146, était aussi Comédienne, jouait les Soubrettes et les rôles ridicules, et mourut en 1672. Tome III, p. 163
la Troupe du Palais Royal ; et ce fut pour lui que Molière composa le rôle de Tartuffe, que Ducroisy* joua au gré de l’Auteu
André) Acteur François, mort en 17…. Il était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les Pièces de Molière ; e
t, il y réussissait parfaitement. Jamais Acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui qu’il représentait dans l
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux des
onnu, ainsi que dans ceux des Médecins, et des Marquis ridicules. Les rôles de femme, que Hubert* jouait, furent donnés à Mll
de Ducroisy*, Comédien de la Troupe de Molière, et qui avait joué le rôle d’une des Grâces dans Psyché en 1671, a donné ce
ent qu’il lui faisait, un magnifique habit de Théâtre, pour jouer les rôles Tragiques. 1801, Moliérana, 45, p. 77-78 T
it arrangée au sujet de sa profession : il n’aurait plus joué que des rôles de Haut-Comique ; mais sa mort précipitée le priv
les Précieuses ridicules. Tome III, p. 490 Un Acteur, jouant le rôle d’Harpagon dans cette Pièce, se laissa tomber en
e chercher à se relever, il eut la présence d’esprit de continuer son rôle par terre, comme un homme affaissé sous le poids
du Petit-Bourbon. Il boitait, et ne tint jamais, semble-t-il, que des rôles secondaires, sauf dans l’Avare où il représentait
; la seconde Mlle de Villiers, Marguerite Béguet, fut la créatrice du rôle de Chimène au Marais en 1637, avant de suivre, ve
e à Grenoble. En 1673, il entra à la troupe du Marais où il reprit le rôle de Molière dans Le Malade imaginaire. Il mourut d
l’« enfant de la nature ». Il joue beaucoup et crée plus de soixante rôles dont le Figaro de Barbier de Séville, avant de pr
rançais de la troupe de Molière à partir de 1659. Spécialisé dans les rôles de jeune premier, il est surtout connu comme aute
16 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
Molière savait faire intervenir les passions de ses acteurs dans les rôles qu’il leur destinait, afin d’ajouter à la vérité
rouvera à la tête de chaque pièce le nom des acteurs qui ont créé les rôles . En réunissant tout ce que les critiques les plus
ulée et emphatique, avec laquelle ils récitaient également tous leurs rôles  ; on n’y reconnaissait ni mouvements ni passions 
us connaissez celui-là, et encore dans un temps où il est chargé d’un rôle dans la pièce que nous devons représenter incessa
, il était trop irrité ; cependant il promit qu’il représenterait son rôle , mais il persista à ne point rentrer chez Molière
oment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait point le rôle par cœur, n’observa point ce moment ; et dès qu’i
nt passé. Sa troupe était bien composée ; et il ne confiait point ses rôles à des acteurs qui ne sussent pas les exécuter ; i
s ; il conduisait sa troupe, il se chargeait toujours des plus grands rôles  ; les visites de ses amis et des grands seigneurs
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes rôles . Il demeura estropié d’une blessure qu’il reçut a
i, peu de temps après, donna sa comédie de l’Avare, chargea Béjart du rôle de La Flèche, de qui Harpagon dit par allusion :
ita aussitôt sur tous les théâtres de province, non-seulement dans le rôle de La Flèche, où cela devenait nécessaire, mais i
dans le corps par des efforts qu’il fit en représentant le principal rôle de sa comédie de Timon, et mourut de cet accident
avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dans sa petite comédie de la Noce de vil
etite comédie de la Noce de village. Cet auteur, jouant d’original le rôle d’Alain dans l’Ecole des Femmes, fit dire au roi,
on jeu, « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indépendamment des rôles que nous venons de citer, Brécourt jouait supérie
ri à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans le tragique, les rôles de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre av
on représente. (V.) — Il débuta du vivant de Molière, en 1670, par le rôle d’Antiochus dans la Bérénice de Corneille, et en
le rôle d’Antiochus dans la Bérénice de Corneille, et en 1671, par le rôle de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort d
un faible acteur, Molière étudia son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du public ; mais celui qu
u public ; mais celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade ima
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les
miennes pour ce rôle. » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les rôles de femme dont ce premier était en possession. Bea
e grande union. Le talent qu’il avait pour le théâtre était borné aux rôles de niais, et à quelques rôles de femme ; mais il
l avait pour le théâtre était borné aux rôles de niais, et à quelques rôles de femme ; mais il a toujours rempli ces deux emp
ré du public. (Frères Parfait, t. XIV, p. 534.) Il joua d’original le rôle de Diafoirus, et celui de Bobinet dans la Comtess
et les comédiens de son temps136, de Brie succéda à du Parc dans les rôles de Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteu
ens, à Vincennes, devant le roi et toute la cour, où Gros-René fit un rôle . Voici de quelle façon Loret rend compte de ce fa
la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière composa le rôle du Tartuffe, que du Croisy joua au gré de l’auteu
pectateurs. M. de Tralage a dit de cet acteur qu’il avait de certains rôles où il était original, entre autres celui du Tartu
en 1659 ; il y reste jusqu’en 1663. On ne sait rien de sa vie ni des rôles qu’ils remplissent. Gueret, dans sa Promenade de
ole des Maris ; et tout fait présumer que Molière lui avait confié le rôle d’Ariste. LA GRANGE. Charles Varlet, sieur
du public ; et, quoique parvenu à un certain âge, il remplissait les rôles d’amoureux d’une manière noble et aisée. Il n’ava
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
rle ainsi du sieur Hubert. « Cet acteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les pièces de Molière ; e
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux de m
connu, ainsi que dans ceux de médecins, et de marquis ridicules. »Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauva
il avait les yeux extrêmement beaux, et jouait admirablement bien les rôles de rois et de paysans. Cependant on remarquait un
r, acteur du théâtre français depuis 1722, où il remplit l’emploi des rôles à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudi
juin 1675, après une maladie de trois années. Elle joua d’original le rôle de Bélise dans les Femmes savantes. ARMANDE B
e ; elle jouait dans le grand tragique et le noble comique. Parmi les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de l’E
avant sa retraite du théâtre, ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Agnès à mademoiselle du Croisy ; et cette derni
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. El
ître quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits rôles , dont elle s’acquitta très bien. Filandre, après
Sa Majesté s’en expliqua à Molière, et ajouta qu’il fallait donner le rôle qu’elle devait jouer dans le Bourgeois gentilhomm
de jours, il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce rôle dans un temps si court ; de sorte que mademoisell
lle avait joué à Versailles, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les rôles de mademoiselle Beauval dans le comique, pour dou
elait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses rôles  ; et c’était la seule personne dont elle pût lire
Parfait, tome XIV, page 527.) C’est mademoiselle Beauval qui créa le rôle de Cléanthis dans Amphitryon. Mademoiselle MAR
porte le titre. L’emploi de cette actrice était celui des troisièmes rôles dans le tragique, et les ridicules dans le comiqu
Fille de l’acteur, femme de Poisson. En janvier 1671 elle remplit le rôle d’une des Grâces dans Psyché ; mais il paraît qu’
n province. Mademoiselle du Parc y parut avec succès dans les seconds rôles tragiques, et dans les seconds rôles d’amoureuse
rut avec succès dans les seconds rôles tragiques, et dans les seconds rôles d’amoureuse comique. Elle joignit au talent de la
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonnière. MOLIÈRE. Mon Dieu, mademoiselle, v
en représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Le rôle d’Axiane, que mademoiselle du Parc représenta ave
si, lorsqu’elle fut entrée dans la troupe, M. Racine lui fit jouer le rôle d’Andromaque , qu’elle rendit supérieurement. Des
sseurs ont dit, peut-être un peu trop sévèrement, que c’était le seul rôle que mademoiselle du Parc avait représenté parfait
La Grange ne jouait au gré du public que lorsqu’elle remplissait les rôles de ridicule ; elle ne représentait point dans le
il est à remarquer que dans aucune de ses pièces il n’a introduit de rôle de magistrat. 26. Pierre le Meslier, dit Beller
e Bellerose : « que l’on croit que c’est lui qui a joué d’original le rôle de Cinna. Il était, ajoute-t-on, en grande réputa
ours plaisir à entendre. (Il était orateur de la troupe. Il a joué le rôle du Menteur d’original.) Le cardinal de Richelieu
Richelieu lui avait fait présent d’un habit magnifique pour jouer ce rôle . » (Mercure de France, mai 1740.) Ses talents sup
Maître d’École, le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, et le rôle de Métaphraste, pour son maître de pension : on s
our son maître de pension : on sait avec quel soin il appropriait ses rôles au caractère de ses acteurs. 39. A cette époque,
besoin d’un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son rôle fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
s demoiselles de Brie et Duparc. C’est pour Duparc que Molière fit le rôle de Gros-René du Dépit amoureux. 44. Molière ne
nfirme tout ce qu’on vient de lire. Racine avait confié à Floridor le rôle de Néron dans Britannicus ; mais cet acteur était
s’étant aperçu de ce singulier effet du mérite de Floridor, confia le rôle à un autre acteur, et la pièce s’en trouva mieux.
. Beauchâteau était gentilhomme. Il n’a jamais rempli que les seconds rôles tragiques et comiques. Molière, dans l’Impromptu
omptu de l’hôtel de Condé, où il contrefit à son tour Molière dans le rôle de César de la Mort de Pompée. Heureux, s’il eût
il mourut de la fièvre, il est vrai, peu de jours après avoir joué ce rôle . Montfleury était gentilhomme, et il avait été pa
dans leur récit, et que leur jeu continue encore, alors même que leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâ
, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différents. » (Entretiens galants, Paris, Ribou,
val, le père, disait de madame Molière qu’elle jouait à merveille les rôles que son mari avait faits pour elle, et ceux des f
Le père de Baron mourut d’un accident très singulier : il faisait le rôle de don Diègue dans le Cid ; son épée lui était to
ns la suite, et une absence de plusieurs années, que Baron remplit le rôle de l’Amour. Il était alors âgé de dix-huit ans. I
rôle de l’Amour. Il était alors âgé de dix-huit ans. Il s’agit ici du rôle de Myrtil dans Mélicerte. (Voyez le tome XV de l’
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de l’
procurer un des vieux habits de Cotin, et c’est avec cet habit que le rôle fut joué. 115. Ce fut peu de temps après la repr
n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers rôles  ? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
osait a pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son rôle admirablement, il faisait un compliment de bonne
l n’a pu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort. Il a aussi entendu admirablement l
17 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
l’amour de l’humanité. » A qui, je le demande, appartient ici le beau rôle  ? Je me trompe peut-être, mais il me semble que c
n échange des scènes capitales qu’il a retranchées, il nous donne les rôles assez jolis de Léonor et de sa tante Pascale, c’e
brement avec la statue du commandeur. Il a retranché la moitié de son rôle , et il a bien fait. Dans Tirso et dans le traduct
me livré à tous les souffles de la mobilité humaine ; ce n’est pas un rôle conséquent et logique ; plus on l’étudie de près,
s de deux siècles de silence. L’élite de la Comédie s’est partagé les rôles . Remarquons, en passant, que, par suite de l’anci
sente bien rarement ; ils n’ont pas eu seulement, comme toujours, des rôles à composer et à apprendre : ils ont eu, ce qui es
u, ce qui est peut-être plus difficile, des habitudes à perdre et des rôles à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première f
et des rôles à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première fois le rôle de don Juan, l’a composé avec beaucoup d’art, et
plus haut quel grand et légitime succès Ligier a obtenu dans le petit rôle de Francisque, le mendiant sublime. Quelques pers
sonnes ont regretté qu’il ne se soit pas montré de préférence dans le rôle demi-tragique de don Louis, ce Chromes iratus, si
18 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ersonnages et des détails qui donnent une idée des mœurs du temps. Le rôle du marquis, quoique un peu forcé, est cependant l
dénouement, ce comédien ayant déclaré ne vouloir point se charger du rôle principal si son personnage était humilié. Mais p
ns cet ouvrage que Le Glorieux. Ils y admirent surtout la création du rôle de Géronte. Petitot la trouve d’autant plus remar
abus. Les ruses féminines, si délicatement peintes dans le délicieux rôle de Rosine, avaient déjà montré le grand esprit d’
animés des mêmes sentiments, s’y montrent sans cesse. Les principaux rôles de ses pièces sont presque toujours des tatillons
époque, des petits marquis, comme on les appelait, que les délicieux rôles d’Acaste et de Clitandre. Dans L’École des Vieill
ui dans les mains d’un Molière eût été, nous le croyons, le principal rôle de la pièce, laisse beaucoup à désirer sous le ra
et nombreuses difficultés de l’art. Janvier 1848. Études sur les rôles du Misanthrope et du Tartuffe. Lettre sur le
toujours aussi facile qu’on pourrait le croire de bien comprendre un rôle et de se faire une idée exacte de son caractère.
de L’Orphelin de la Chine, et combien sa méprise fut complète sur ce rôle . Comment ne serait on pas exposé à se tromper sur
ux, ne sont pas toujours exempts d’erreur, et sur un point capital du rôle d’Alceste, il pourrait bien aussi s’être un peu f
e lettre, mon cher élève, est d’essayer sous vos yeux l’analyse de ce rôle difficile ; d’ajouter, si je le puis, quelques tr
faire de la misanthropie. Et de cela seul on peut conclure que si le rôle d’Alceste était joué comme il la conçu, c’est moi
s yeux. Il arrive aux acteurs bien épris de leur art, en étudiant un rôle , de s’en pénétrer si fortement, que leur imaginat
rai d’indiquer comment, devrait être compris et exécuté cet admirable rôle du Misanthrope, l’un, assurément, des plus diffic
ne devrait plus lui faire oublier. Une des principales difficultés du rôle est de concilier cette chaleur, cette énergie de
r le front, pourvu toutefois que d’autres parties plus importantes du rôle n’en souffrent en rien, auquel cas il vaudrait mi
’être au moral le personnage qu’on représente. Fleury offrait dans ce rôle un exemple frappant de ce que j’avance. Malgré la
cour, de ce que l’on appelait autrefois les petits maîtres, genre de rôles où il excellait et auxquels ses manières dégagées
en pouvait dire autant du Misanthrope, et cependant jamais dans aucun rôle peut-être il ne fit preuve de plus d’intelligence
t que possible l’air imposant du personnage, je remarquai que dans ce rôle du Misanthrope, Fleury prenait grand soin de se t
il n’essaya pas de les combattre davantage, jugeant sans doute que le rôle , dans son exécution générale, perdrait plus qu’il
, on n’est pas grand comédien à la condition d’exceller dans tous les rôles ; s’il en était ainsi, aucun ne mériterait ce titr
xécution, quelque opposée que soit sa propre nature avec celle de son rôle  ; c’est, dis-je, à son art, qui le met à même d’e
sait Fleury dans le Misanthrope ; il indiquait très intelligemment ce rôle difficile, plutôt qu’il ne le jouait bien. J’ai d
lesse de ses moyens, réservait seulement pour quelques parties de son rôle ; et je ferai la remarque à ce sujet que la meille
ut faire. Fleury comprenait parfaitement toute la passion qu’exige le rôle d’Alceste; mais ne subordonnant point assez sa ch
ainsi sa verve passionnée, la répartir à un moindre degré sur tout le rôle , en jeter une teinte locale, comme le dirait un p
ce de l’organe, de l’énergie de la passion, à toutes les exigences du rôle d’Alceste, c’est à coup sûr de l’accent le plus c
que de la folie. Il faut donc, de toute nécessité, mettre le débit du rôle en harmonie avec l’exagération des sentiments. J’
à corroborer ce que j’ai dit sur la nécessité d’animer l’ensemble du rôle d’une chaleur et d’une verve soutenues. Il faut d
écrit ce qu’il me reste à vous en dire. Comment, par exemple, dans un rôle tout de force et de passion, vous indiquer les mo
ns passionnées ; j’aurais beau ajouter encore que la composition d’un rôle ayant quelque analogie avec celle d’un tableau, c
qu’à vous prémunir contre certains préjugés trop bien établis sur le rôle du Misanthrope, je n’aurais pas encore à regrette
’aurais pas encore à regretter de l’avoir entrepris. Lettre sur le rôle de Tartuffe. De tous les caractères qu’on a m
ent de scélératesse nécessaire pour tromper Orgon. L’acteur chargé du rôle de Tartuffe devrait considérer l’époque à laquell
l me semble commettre une faute d’autant plus grande en chargeant son rôle , que non seulement il n’est plus dans la nature d
i me semblaient les plus propres pour arriver à ce but. C’est dans un rôle comme celui de Tartuffe que l’avantage d’une voix
peu de modestie, Ou je vais sur-le-champ vous quitter la partie. Ce rôle difficile, dans lequel tant de comédiens de mérit
ns succès, n’a jamais appartenu de droit à aucun emploi. Des premiers rôles , des raisonneurs l’ont représenté tour à tour; et
mblance, parce que chacun des personnages y restant toujours dans son rôle , agit et parle selon son caractère et conformémen
s, à l’exemple de beaucoup de comédiens, débiter certains passages du rôle avec cet accent tendre et véhément que d’ordinair
Aussi l’acteur doit-il établir entre cette scène et les autres de son rôle une grande différence. Il faut ici que l’humilité
ieux avec ce qu’il vient de dire et faire, il achève jusqu’au bout le rôle qu’il s’est tracé et que le fourbe sait bien être
ents que je propose, portant moins sur le fond que sur les détails du rôle , ne sont que des nuances légères auxquelles il ne
dre que d’abord les divers changements apportés dans les détails d’un rôle peuvent en modifier sensiblement la physionomie e
se trompe pas d’une manière tout à fait grossière sur l’ensemble d’un rôle , et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d
cteur, mais qu’il faut indispensablement posséder pour le devenir. Le rôle de Tartuffe est du petit nombre de ceux sur lesqu
lus encore l’amour-propre qu’un triomphe complet obtenu dans d’autres rôles . 1. Cette lettre et celles qui la suivent f
19 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti,
x sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Celle-ci est
sa 21. 11. — Lavinia.   Un acteur qui eut un grand succès dans les rôles naïfs, sous le nom de Bertolino, et qui jouit de
’est le nom de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui faisait le rôle de la femme de Tabarin ou de Lucas sur les trétea
ous reproduisons ce dessin qui donne une idée du costume des premiers rôles féminins dans la troupe des Fedeli. 22. Fracisch
20 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
acteurs, et lui-même les stylait, leur donnait la vraie expression du rôle  ;le grand roi ne dédaignait pas d’être le metteur
es grands acteurs eurent pour ambition de briller dans les principaux rôles de son théâtre. L’Italie eut aussi les œuvres de
pendant que Paris subissait les désastres de la Commune. En 1879, son rôle ne fut pas moins important. On put constater même
gré lui et Le Mariage forcé furent joués avec beaucoup de succès. Les rôles de femmes étaient remplis par de jeunes garçons c
les frères et sœur de Molière, qui n’ont pas joué d’ailleurs un grand rôle dans son existence. La part que Marie Cressé lais
Baptiste (c’est à son aïeul paternel que l’on a longtemps attribué ce rôle , mais celui-ci étant mort en 1626, ainsi que l’a
harlatans du Pont-Neuf : Chez deux grands charlatans il apprenait un rôle , Chez ces originaux, l’Orviétan et Bary, Dont le
5 sans contredit par les auteurs, sans qu’aucun puisse se plaindre du rôle qui lui sera donné ; que les pièces qui seront im
e que tous les susd. accordent à lad. Magdelaine Béjart de choisir le rôle qui lui plaira. Item que toutes les choses qui c
t de remplir alternativement avec Germain Clerin et Joseph Béjart, le rôle du héros dans chaque pièce. Passons rapidement en
emier et non pas l’acteur comique, mais l’acteur tragique. Les grands rôles de tragédie, les rôles de héros le tentèrent d’ab
ur comique, mais l’acteur tragique. Les grands rôles de tragédie, les rôles de héros le tentèrent d’abord. Et il est probable
renchérissaient tant qu’ils pouvaient sur l’emphase cornélienne. Ces rôles du héros, que se partageaient Joseph Béjart, Germ
se partageaient Joseph Béjart, Germain Clerin et Molière, étaient des rôles pompeux, solennels, boursouflés. Molière s’efforç
eigneur, qu’avec cette belle espérance de jouer un jour dignement son rôle  dans cette illustre pièce où, sous des noms empru
enne se joindre à une troupe déjà constituée et y prendre de nouveaux rôles . Il convient de renoncer à cette imagination amus
ain de la comédie errante. Dufresne, qui va prendre dans la troupe le rôle de directeur ou tout au moins de régisseur, était
tre qu’on allait au théâtre pour la voir, non pas jouant elle-même un rôle , mais assistant comme spectatrice à la comédie. E
upes ambulantes remplissaient une sorte d’emploi public, une sorte de rôle officiel dans les fêtes et solennités, elles avai
ent ordinairement leurs adeptes. Dans la seconde partie, Molière a le rôle de la harengère qui est mise en contraste avec l’
n organisée à l’occasion du second centenaire de la mort du poète. Le rôle de Molière dans la boutique n’était pas toujours
LIÈRE : Persée. L’ESTANG : Chœur de peuple. Molière avait d’abord le rôle de Phinée, et Châteauneuf celui de Persée ; mais
Ragueneau mourut à Lyon le 18 août 1654. La représentation où il a un rôle est donc antérieure à cette date. Mlle Duparc n’e
lle n’eût été qu’une enfant en 1653, et, quoique Éphyre soit un petit rôle de quatre vers, encore n’est-ce pas un rôle d’enf
ique Éphyre soit un petit rôle de quatre vers, encore n’est-ce pas un rôle d’enfant : c’est une des Néréides jalouses d’Andr
efusé les dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques : il avait la voix sourdes, des inflexi
e est pour le sculpteur. Il travaille avec eux ; il leur applique ses  rôles . « Molière a le secret, dit un contemporain48 d’a
dans son naturel et dans sa situation morale ; on lui voit donner les rôles débonnaires et conciliants à Mlle Debrie, les rôl
i voit donner les rôles débonnaires et conciliants à Mlle Debrie, les rôles de coquette à Armande Béjart, les ferrailleurs à
ie, etc. Il cherche, pour les mettre en face l’un de l’autre dans des rôles  hostiles, ceux qui précisément ne s’aiment point 
rillant succès, auquel Molière contribua surtout comme acteur dans le rôle de Mascarille. Le Dépit amoureux vint ensuite, da
oupe jouait au Louvre L’Étourdi pour le roi. Joseph Béjart acheva son rôle de Lélie avec peine ; il mourut quelques jours pl
it, et l’absence encore cette fois du nom de l’auteur, qui, jouant le rôle de Mascarille, ne s’appelait pas autrement pour l
e peuvent soulever les mêmes récriminations, et qui lui restituent le rôle d’amuseur public qu’il n’entend pas abandonner. M
t quoique Molière doive bientôt prendre son essor fort au delà de ces rôles à physionomies connues, revenant toujours les mêm
s la farce du Médecin volant, introduit sur le théâtre régulier en un rôle qui sent un peu son Scarron, il se naturalise com
mmé Neufvillenaine, a parlé avec admiration du jeu de Molière dans ce rôle de Sganarelle : « Molière changeait vingt fois so
les plus élevées, et il était préoccupé de voir trop restreindre son  rôle et spécialiser son génie. Il ne s’avisait pas enc
ion. » Il n’était nullement dans l’esprit de Molière d’assumer un tel rôle , et il sut parfaitement l’esquiver. Jamais homme
mbreux. Les Mémoires sont remplis d’héroïnes qui auraient pu jouer ce rôle au naturel. On se souvient peut-être du trait que
partialités de vos trois grandes actrices pour la distribution de vos rôles . Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble (
rit de la campagne), et tâchant de faire réussir l’application de vos  rôles à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
aurait-il pu le suivre ? Il fallait bien distribuer aux actrices les rôles de ses pièces, et par conséquent satisfaire les u
Menou ? Il est assez curieux que, dans la distribution manuscrite des rôles de L’Andromède de Corneille, dont nous avons parl
ce même nom figure comme celui de l’actrice qui fut chargée du petit rôle d’Éphyre. L’auteur de Molière inconnu, M. A. Balu
iste, qui annonçait déjà des dispositions brillantes. On a dit que le rôle de Léonor, de L’École des maris, fut écrit pour e
lle peut m’épouser ; sinon, choisir ailleurs. Molière, dans ce beau rôle d’Ariste, semble expressément justifier son desse
ons sont vaines, Molière avait donné à l’Épy, le frère de Jodelet, ce rôle d’Ariste, et lui-même joua Sganarelle. Le contrat
n, dans ce nouveau récit, le dessein que l’on prête à Madeleine et le rôle qu’on attribue à Molière sont absurdes et odieux.
faire son véritable orgueil, c’est-à-dire du génie de son mari, et du rôle secourable qu’il lui appartenait de remplir dans
rait eu de sérieux griefs contre la jeune Armande, traduisant dans le rôle d’Arnolphe sa déception et son désespoir. Ils ant
tre ou la Contre-Critique de L’École des femmes. Boursault, joyeux du rôle important qui lui était confié, avait soin de se
ent biographique le plus curieux sur lui-même. Il s’y montre dans son rôle de directeur et d’auteur ; il nous y révèle sa mé
vers de la chanson de La Coquille, faite contre elle à propos de son rôle de nymphe dans le prologue des Fâcheux, il ajoute
dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés; puis, débitant ses rôles , D’un hoquet éternel sépare ses paroles; Et lorsq
ut la représenter ou la lire. Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle , disait Boileau dans la satire III, et il ajouta
e époque, où les femmes furent si distinguées et jouèrent un si grand rôle . À peine si elle le céda à sa sœur aînée, Marie-L
e, acteur de la troupe de Molière, jouant dans la pièce de Molière le rôle de Valère, le fiancé de Marianne, devait être ren
donc pour qu’il tienne ces deux comédies prestes et s’il y a quelque rôle à repasser qu’il les fasse repasser à ces (sic) c
et qu’elle ne choqua nullement le roi ni la cour. Molière avait-il un rôle dans cette tragi-comédie ? On ne sait, mais il ne
es que son bonheur conjugal reçut, dit-on, de mortelles atteintes. Le rôle de La Princesse d’Élide avait été pour Armande Bé
aine, Gélaste est ordinairement nommé le dernier ; il n’a pas le beau rôle dans la discussion ; il exprime des sentiments vu
le Duparc, la meilleure actrice dans le tragique, pour lui confier le rôle d’Andromaque. Malgré ces griefs, Molière continua
Ce mal se révélait par une toux fréquente : il en sut tirer pour ses rôles des effets plaisants. Il se fait dire à lui-même
la même situation réciproque sur le théâtre que dans la vie, et leurs rôles ne pouvaient qu’emprunter à cette conformité un a
grandes espérances. Baron avait treize ans quand Molière lui donna le rôle de Myrtil dans Mélicerte. « Objet des innocentes
s connaissez celui-là ; et encore dans un temps où il est chargé d’un rôle de six cents vers dans la pièce que nous devons r
it une véritable folie du carnaval royal109. Molière y remplissait le rôle insensé et effréné de Lycas : « Six démons dansan
ndre. Ce n’était pas tout, que ces travestissements fantasques et ces rôles extravagants ; Molière était encore exposé sur so
par Madeleine Béjart), et, dans cette comédie, Molière remplissait le rôle de Sancho Pança. Il y paraissait monté sur un âne
l attendait le moment d’entrer en scène, l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœur, n’observa pas ce moment, et, dès qu’il
eul pas sans abandonner bientôt tout le terrain ? S’il renonçait à un rôle , il n’y avait point de motif pour qu’il ne renonç
eu qui fait un si révoltant abus de la souveraine puissance ; le beau  rôle n’appartient pas du tout à Jupiter. Alcmène aime
t constater que Molière remplissait, dans Les Fâcheux, les principaux rôles de fâcheux ou d’importuns. Le 9 septembre, moins
, pour lui servir de modèle. Molière jouait dans cette cette pièce le rôle du gentilhomme limousin : « Vous n’avez qu’à cons
ageuse, d’une figure à la fois correcte et expressive, il fut dans ce rôle de l’Amour, ravissant de grâce et de jeunesse. Ar
e présentement, Et bientôt, étant drue et saine, Icelle reprendra son rôle sur la scène. Mlle Beauval la remplaça dans son
e reprendra son rôle sur la scène. Mlle Beauval la remplaça dans son rôle de Psyché, et la jeune Angélique Du Croisy supplé
de vous assez bien connue, Qui, dans deux jours, avait appris Ce beau rôle , qu’elle avait pris De la grande actrice choisie,
uval, qui, d’un beau feu saisie, Sait jouer admirablement, Surtout un rôle véhément. Or cette merveilleuse actrice. Lors de
Or cette merveilleuse actrice. Lors de Psyché coadjutrice, Jouait son rôle et le jouera Tandis que malade sera Mademoiselle
. N’y a-t-il que vous dans la troupe qui puisse exécuter les premiers rôles  ? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
dit avec raison que, pour l’auteur comédien, pour l’acteur créant ses rôles , l’existence est double : les rêves de son esprit
, mais avec cette différence que ce qu’il y aurait de fictif dans son rôle , ce serait, non pas la maladie, mais la santé. Lo
eur de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle dudit Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhum
mposait pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son rôle admirablement, il faisait un compliment de bonne
net brodé or et argent fin. L’habit de la représentation de Tartuffe ( rôle d’Orgon), consistant en pourpoint, chausses et ma
, ses airs importants, ne parlant que de vapeurs, et joua si bien son rôle qu’un homme plus connaisseur y eût été trompé. El
e, croyant que ce fût elle : il l’admirait alors avec justice dans le rôle de Circé, qu’elle jouait et dont elle s’acquittai
Et vous rirez de l’aventure. C’était Mlle Molière qui remplissait le rôle de la comtesse. Le dernier jour de mai 1677, c’es
une chose toutefois l’on reconnaît que la même plume a écrit tous ces rôles , c’est qu’il y a dans tous la même netteté et la
ortionne naturellement nos recherches sur chacun d’eux à la mesure du rôle qu’ils ont eu vis-à-vis de leur illustre camarade
grande satisfaction du public parisien. Joseph Béjart jouait donc le rôle d’Éraste dans cette comédie. MADELEINE BÉJART
Par une avanie inhumaine, Tenait une actrice au collet, Laquelle d’un rôle follet Ou d’un sérieux tout de même S’acquittait
tienne Autant que bonne comédienne Et rempli, ce dit-on, des mieux Ce rôle des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel jo
Geneviève Béjart est peu connue comme actrice : on ne peut dire quels rôles lui étaient attribués, ni si elle avait de la bea
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes rôles . Il avait de la bravoure et du sang-froid. On en
ution, l’infirmité de l’acteur devint, pour ainsi dire, une partie du rôle  ; tous ceux qui jouaient ce même personnage boitè
on-Rival, ils boitèrent, par esprit d’imitation, dans tous les autres rôles qui appartenaient à ce comédien. Béjart l’Éguisé,
nce. En un mot, ils entendent admirablement bien le théâtre, et leurs rôles ne réussissent jamais bien lorsqu’ils ne les joue
jugement dans leur récit, et que leur jeu continue lors même que leur rôle  est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâ
e que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différents. Son talent comme actrice ne peut don
eslé, on la vit jouer admirablement et avec la plus grande finesse un  rôle écrit tout entier en italien. Mais la curiosité s
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonnière. MOLIÈRE Mon Dieu! mademoiselle, vo
de Mlle Duparc, qu il avait vue remplir, avec un brillant succès, le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, pendant le
imait pas. « C’est pourquoi, dit M.E. Noël, il ne lui donnait que des rôles  de rien dans ses pièces : le bretteur La Rapière,
le maître d’armes, dans Le Bourgeois gentilhomme. Ailleurs, dans des rôles de quelques lignes, Debrie sera toujours le plus
e sera l’affreux Monsieur Loyal. Molière lui attribuait ces sortes de rôles parce que, sans doute, l’apparition du visage de 
c est inconnue, ainsi que celle de sa naissance. Nous avons dit160 le rôle que le roman fait jouer à Mlle Debrie dans les am
gnès de L’École des Femmes, l’Éliante du Misanthrope. Elle remplit le rôle d’Agnès avec une rare perfection, et cela jusque
une note de M. du Tralage161, ses camarades l’engagèrent à céder son rôle d’Agnès à Mlle Du Croisy ; et cette dernière s’ét
On peut juger des acclamations quelle reçut ; et ainsi elle garda le rôle d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. »
n caractère doux, conciliant, paisible comme on en peut juger par les rôles mêmes que Molière lui attribua. C’est d’elle que
saint de l’année 1660, jour de sa mort, Il n’y joua d’original que le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicul
u’à sa mort, au mois de mars 1692. Il remplit la plupart des premiers rôles  dans les pièces de Molière ; c’était un excellent
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
besoin d’un homme pour faire un personnage de suisse, où, quoique son rôle fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
; elle jouait la comédie, quand il en était besoin, faisant de petits rôles effacés de servantes ou autres. C’est elle qui fu
un peu plus qu’une utilité. Molière ne craignit pas de lui confier le rôle de la comtesse d’Escarbagnas. Robinet, dans sa le
sez importante dans la compagnie, si l’on en juge par la liste de ses rôles , qui furent distribués aux autres sociétaires lor
nge, à Pâques 1659. Ce fut un acteur de mérite. Molière lui confia le rôle de Tartuffe. Après la mort de Molière, Du Croisy,
e et dans le tragique. Il obtint également beaucoup de succès dans le rôle d’Alain, de L’École des Femmes, et dans le rôle d
oup de succès dans le rôle d’Alain, de L’École des Femmes, et dans le rôle d’Antiochus, de la Bérénice de Racine. On cite de
qu’il s’était rompu une veine en représentant à la cour le principal rôle de sa comédie de Timon, et en s’efforçant de fair
es épousèrent Baron et Dancourt. Toute cette famille remplit un grand rôle dans l’histoire anecdotique de la comédie françai
e ainsi du sieur Hubert : « Cet acteur était l’original de plusieurs rôles qu’il représentait dans les pièces de Molière, et
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte, de L’Inconnu, ainsi que dans ceux de
e cachet (pour rompre son engagement), et eut une part. » Le premier rôle que joua Baron à son retour fut celui de Domitien
ovembre 1670). L’année suivante, il joua avec un très grand succès le rôle de l’Amour dans Psyché. Nous avons rapporté précé
l’énergie de Jeanne-Olivier Bourguignon, qu’il épousa. Il jouait les rôles de niais, et Molière sut utiliser l’aptitude natu
sut utiliser l’aptitude naturelle que cet acteur avait à remplir ces rôles . Beauval représenta Thomas Diafoirus, du Malade i
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . » Beauval, fort honnête homme du reste et bon ca
ut joué à Chambord le 13 octobre suivant. Mlle Beauval fut chargée du rôle de la servante Nicole. Le roi, à qui elle n’avait
de plaire, s’en expliqua à Molière et ajouta qu’il fallait donner le rôle à une autre actrice. Molière représenta respectue
au roi qu’il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce rôle dans un temps si court ; de sorte que Mlle Beauva
vendredi 24 par le Misanthrope. » Baron remplissait, à vingt ans, le rôle d’Alceste. Le Malade imaginaire fut repris le ven
maginaire fut repris le vendredi, 3 mars, avec La Thorillière dans le  rôle d’Argan, et continué jusqu’à la clôture ordinaire
a même manière : rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Eustache. Enfin, un rôle  des taxes levées en 1637 pour le nettoiement des
ot disposer était alors le mot technique pour distribuer partager les rôles . Nous avons reproduit ailleurs ces lignes du proc
ançais à la date du 26 juillet 1693 : « M. de Champmeslé a disposé le rôle de Josselin dans La Coupe enchantée à M. de La Th
roisy) avait pu conserver le souvenir de Molière : elle avait joué le rôle d’une des sœurs de Psyché en 1671, elle avait sup
sœurs de Psyché en 1671, elle avait suppléé Molière lui-même dans le rôle de Réphyre à partir des derniers jours de janvier
« rue des Pâtures ». qui subsiste, en conserve le souvenir. 113. Le rôle d’Aglaure a deux cent trente vers, celui de Cidip
exagère donc. Toutefois cela donne penser que Mlle Du Croisy joua le rôle d’Aglaure plutôt que celui de Cidippe. 114. Voy.
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
s à travers le moyen âge, jusqu’à l’époque de la Renaissance, où leur rôle s’agrandit et leur succès prit des proportions no
ts. Il n’est pas surprenant dès lors, qu’ils ne se bornèrent point au rôle d’interprète, qu’ils se chargèrent d’inventer, no
le souhaiter dans le pays de l’imbroglio. Tels furent les principaux rôles dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces
les principaux rôles dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces rôles sont fixés d’avance, invariables comme les masque
dir quelque trame perfide ; ainsi de suite. Chacun reste fidèle à son rôle . La comédie se joue comme avec les pièces connues
ieurs discours. L’esprit devait d’ailleurs se plier, se façonner à ce rôle perpétuel, et l’on finissait par entrer sans dout
22 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ra, malheureusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exempl
ue huit ans après ; et dans nombre d’autres pièces, pour une foule de rôles , des interprètes imaginaires5. M. Bazin s’y est l
ous fait voir Molière jouant devant Louis XIV, au château de Vaux, le rôle d’Éraste des Fâcheux 6 qui, dans le fait, fut cré
ion à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit
du public sur le sonnet d’Oronte ; clef des personnages ; critique du rôle d’Alceste par J.-J. Rousseau et par Fénelon. But
Il se refuse à une suppression demandée par Madame. Il remplissait le rôle d’Alceste et sa femme celui de Célimène. Le Médec
M. Jourdain. Ce n’est pas Rohault qu’il avait en vue en composant le rôle du maître de philosophie. La leçon de prononciati
tte pièce. Retour de Scaramouche à Paris. Aventure de Molière dans le rôle de Sancho. — 1671. Psyché, composée pour les fête
ciation du génie de Molière : caractères qu’il avait encore à tracer. Rôles qu’il s’était réservés. Son talent comme acteur e
qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles , car il n’était né qu’à la fin de 1630. Ceux-ci t
amoureux d’un homme de trente ans, ne peut être longtemps reléguée au rôle de confidente : aussi en prit-elle bientôt un plu
lus tard, il fit allusion à sa position entre ces deux femmes par les rôles de Clitandre, d’Henriette et d’Armande des Femmes
e héros d’une aventure amoureuse dans laquelle il imposa à un mari le rôle auquel plus tard il devait être condamné à son to
et Vinot viennent de nous dire que « la manière dont il s’acquitta du rôle du Docteur amoureux » fut déterminante pour enlev
les seconds valets, et dans la tragédie, les troisièmes et quatrièmes rôles . Nous le verrons aimé du public. Du Parc était un
été contesté par aucun. Elle remplissait dans le comique une foule de rôles , mais elle tenait l’emploi, fort important dans l
sses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds rôles d’amoureuse. Elle joignait encore au talent de la
fait donner le surnom de « la Marquise », que, dans la plupart de ses rôles , sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ;
lles ne gâtaient rien sans doute, mais son renom s’est établi sur des rôles créés avec un vrai talent. Mademoiselle De Brie é
e élévation dont le créateur de notre double scène avait empreint ses rôles de Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un com
tement intriguée que la première. Quel nerf ! quelle habileté dans le rôle de Mascarille ! quel ensemble ! quelle suite dans
cènes, parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus d’une fois un rôle . Eh bien ! quel est le cœur assez glacé pour y tr
sy, sa femme et La Grange. Il ne craignit pas plus tard de confier le rôle de Tartuffe à Du Croisy, qui le créa avec beaucou
pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba malade, et acheva son rôle de L’Étourdi avec peine. » Il mourut le 21, et ap
é par une sincérité poussée si loin, qu’on le prit pour l’original du rôle du Misanthrope ; M. de Montausier, plus séduit pa
ire les honneurs de sa maison et à diriger la conversation. Un pareil rôle , par la familiarité qu’il exigeait entre les préc
érite dont Molière avait fait preuve en en remplissant les principaux rôles  : de là grande jalousie de la part des comédiens
lui donner à Vaux la fête dont nous avons énuméré les merveilles. Le rôle qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir
comédie donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y voir joint ce rôle , « dont il avait eu la bonté de lui ouvrir les id
dictionnaire de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’École des femmes lorsqu’
ndigner de ce qu’un personnage de L’Impromptu, Du Croisy, chargé d’un rôle de poète, l’a représenté comme un prête-nom57. No
gement du public. Cet acteur était si aimé, qu’il ne put conserver le rôle de Néron de Britannicus, créé par lui avec une gr
agique. Il mit, selon quelques biographes, tant de chaleur à jouer le rôle d’Oreste d’Andromaque, que, par ses cris, il se r
os, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles , D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et lors
onse qu’il pût faire à son antagoniste était de prendre contre lui le rôle infâme de calomniateur : il présenta au Roi une r
ds seigneurs figurèrent dans le ballet, et le Roi lui-même y dansa un rôle d’Égyptien. Il aimait passionnément cette sorte d
t sentie, et depuis ce temps on ne vit plus ce monarque se ravaler au rôle grotesque de baladin, à un âge où son esprit deva
à la première représentation du Bourgeois gentilhomme à Chambord, du rôle du Mufti dans la cérémonie dont il avait fait la
Pâques 1664, l’entrée de l’acteur Hubert, remplaçant, sinon dans ses rôles , parce que l’emploi n’était pas le même, du moins
figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les rôles de travestissement, où il était, dit Le Mercure,
alent dans les deux genres. Il avait créé d’une manière si comique le rôle d’Alain de L’École des femmes, que Louis XIV s’ét
imait pas le “brailler” et qu’il n’entendait pas le “raisonner”. » Le rôle de Moron, le seul peut-être qui ait empêché cette
les premiers actes y avaient été joués, se trouve la distribution des rôles de La Princesse d’Élide, où l’on voit celui de Ly
lisé parfois comme assistant et était à l’occasion chargé de bouts de rôles . Il figure nominativement de loin à loin dans les
el Molière savait dresser la nature la plus inculte à rendre un petit rôle , qu’il avait tracé en l’ayant en vue, le dispensa
vre de La Thorillière, au 8 juin : « À Phlipote 1 livre 10 sous. » Ce rôle avait bien peu d’importance, mais nous verrons pl
, mais nous verrons plus tard le même système suivi notamment pour un rôle qui en avait beaucoup, pour celui de Martine des
fs au mari. Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seulement de rôles secondaires, n’avait pas encore trouvé l’occasion
icile avec tout le talent et tout l’art qu’elle mettait à remplir ses rôles . Elle avoua adroitement son inclination pour le c
re qui s’était peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal rôle de sa pièce. Deux partisans de Molière répondiren
ière ait, comme on l’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ces quatre médecins des masques qui reproduisa
raient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et
lques années avant sa retraite, ses camarades l’engagèrent à céder le rôle d’Agnès de L’École des femmes à mademoiselle Du C
plusieurs salves d’applaudissements, et prit le parti de conserver ce rôle jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On préte
y prenait rarement une part active, et se bornait presque toujours au rôle d’arbitre. Un jour cependant qu’il se trouvait en
Récréations littéraires. « Baron, ce célèbre acteur, devait faire le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il é
le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il étudiait son rôle , l’obscurité de quelques vers lui fit quelque pei
la troupe de Molière, pour l’hôtel de Bourgogne où elle débuta par le rôle d’Andromaque. Molière n’attendit pas ce second pr
vait le faire ; et dès ce moment, il cessa de voir Racine. Honteux du rôle qu’il avait joué, celui-ci essaya de redevenir ju
montré le véhément détracteur de Molière, soit qu’il rougît enfin du rôle que la passion et l’envie lui faisaient jouer, so
e Molière avait eus en vue en traçant quatre de ces figures ou de ses rôles . Timante le mystérieux n’est autre que l’antagoni
’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de faire jouer à Molière un rôle inconciliable avec la noblesse de son caractère,
calomnie à ceux de J.-J. Rousseau, qui ne voit dans la conception du rôle d’Alceste que l’intention de faire rire aux dépen
lui ait adressé ce reproche au sujet du Misanthrope ; ce n’est que le rôle d’Alceste mal saisi qui a pu lui faire prendre le
s plaies de son cœur, et ralluma tout son amour. Il s’était chargé du rôle d’Alceste ; mademoiselle Molière remplissait celu
Rosine et l’amant de Susanne. Selon Ménage, Molière en composant son rôle de Sganarelle eut en vue le perruquier Didier l’A
Montespan et des principales beautés de la cour, qui y remplirent des rôles dansants. Baron, alors âgé de treize ans, fut cha
appant ce jeune acteur, et celui-ci la fuyant ! Les sentiments et les rôles de ces divers personnages devaient bientôt change
ment final est à l’adresse de mademoiselle Molière, qui débuta par ce rôle dans la tragédie et sut y faire preuve de talent.
nous apprend dans ses Mémoires que Molière, en traçant son principal rôle , eut en vue l’abbé de Roquette, depuis évêque d’A
tiques. Outre les reproches adressés par le Théophraste français à ce rôle , on lui a encore fait celui d’être odieux, et par
’exécution scénique fût également irréprochable. Il s’était chargé du rôle d’Orgon, et avait confié celui d’Elmire à sa femm
ssible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un rôle . L’anecdote suivante fait connaître les qualités,
femme entrer dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci créa plusieurs rôles avec un véritable talent ; et son mari, dont on a
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . » Ces divers faits prouvent suffisamment qu’il n
haise, tomba en arrière et faillit se tuer. La folâtre gaieté dont le rôle du nouveau Sosie est empreint, les boutades si co
le ; ils poussèrent l’imitation jusqu’à boiter, non seulement dans le rôle de La Flèche, où la phrase d’Harpagon le rendait
e de désintéressement, de laisser mieux constater encore la vérité du rôle que Molière avait créé à leur image. Deux personn
ues traits comiques, à une ou deux scènes ingénieusement filées et au rôle spirituel de Clitidas, il en était un autre beauc
ent point oublié leurs anciens griefs contre l’auteur, et auxquels le rôle de Dorante en fournissait même de nouveaux, que l
i était d’une forme toute particulière ; mais que Rohault, informé du rôle que l’on voulait faire jouer à son chapeau, le re
auval, dont nous avons déjà eu occasion de parler, joua d’original le rôle de Nicole. Le Roi, auquel elle n’avait pas eu le
a fête était trop prochain pour qu’une autre actrice pût apprendre le rôle . Force fut donc de le laisser à mademoiselle Beau
u répertoire. L’auteur du Tartuffe et du Misanthrope y remplissait le rôle de Sancho. Un jour qu’on la représentait (c’était
nt où il fallait entrer en scène. « Mais l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœur, dit Grimarest, n’observa point ce momen
e. On croit peut-être qu’il chargea une de ses actrices de remplir ce rôle  ? Non : il le confia à une de ses servantes qui p
our très incertain. Molière ne joua-t-il pas Cotin et Ménage dans les rôles de Trissotin et de Vadius ? Quels motifs eut-il p
pectateur aucune espèce de doute sur le modèle qui avait posé pour ce rôle  ; et nous ne croyons pas que Molière ait pu abuse
mort de Madeleine Béjart, sa belle-sœur, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, se sentit plus malade que de coutume. Ba
qu’il lui fallut faire de grands efforts intérieurs pour achever son rôle . Dans la cérémonie, au moment où il prononça le m
ame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses rôles de Diafoirus et de Purgon, l’avait vu en esprit,
horillière qui assuma la tâche difficile de remplacer Molière dans le rôle d’Argan, comme Baron venait de le remplacer dans
même dans lequel il s’est assis le jour de sa mort, en remplissant le rôle d’Argan. Cette charmante comédie continua d’attir
Baron, de La Thorillière, de Beauval et de sa femme, en possession de rôles dans beaucoup de pièces, et que l’hôtel de Bourgo
isirs. Encore lui fallait-il en consacrer une partie à l’élude de ses rôles . Il joua dans presque tous ses ouvrages ; ce fut
range nous apprend que, dès son début à Paris, devant le Roi, dans le rôle du Docteur amoureux, « la manière dont il s’en ac
La Serre a dit à son tour : « Non seulement Molière plaisait dans ses rôles de Mascarille, de Sganarelle, etc., etc., mais il
carille, de Sganarelle, etc., etc., mais il excellait encore dans les rôles du haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
ge représenté d’avec le comédien ; aussi se chargeait-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles. » Il remp
mposait pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son rôle admirablement. Il faisait un compliment de bonne
demeurer cruelle. Mademoiselle Molière remplit d’abord assez bien son rôle  ; mais elle avait affaire à forte partie. Éclairé
re admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alors avec talent le rôle principal de la tragédie de Circé, de Thomas Corn
Inconnu, et la présence de mademoiselle Molière, qui y remplissait un rôle , dut donner du piquant aux représentations de cet
justement compromis avec ceux d’une intrigante et d’un prélat dont le rôle fut, sinon celui d’un fripon, du moins celui d’un
par suite de cet arrangement, promis de ne plus paraître que dans des rôles de haut comique. Nous ignorons si cette conventio
de la naissance de Molière, le monument fut inauguré. Ici finit notre rôle d’historien ; mais il nous reste encore à venger
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles , C’est de l’esprit embrasser les deux pôles, Par
1740, p. 847. La Lettre ajoute que De Brie succéda à Du Parc dans les rôles de Gros-René. Après la mort de celui-ci peut-être
fait ont faite de cette même erreur, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la cour, celui de la c
23 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
attends M. Coquelin à la lumière de la rampe ; peut-être joue-t-il le rôle autrement qu’il ne le définit, et l’on ne saurait
oterie les emplois du service, de telle sorte qu’on y était à tour de rôle secrétaire ou frotteur, cocher ou cuisinier. Voi
e avec sa mère, sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, premier rôle pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègue, s’
éjard, dont il ne tarde pas à être épris, lui fait bientôt changer de rôle dans la troupe. C’est alors qu’il « s’en met », c
, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différents. » Molière fit, à ses dépens, une étu
nciliation ne les eût encore une fois rapprochés. Un simple détail de rôle , qui flatta chez Armande la coquetterie de la com
venait d’achever son Malade. Dans l’intention d’offrir à sa femme le rôle d’Angélique, et sachant combien la douceur de la
uterait à l’expression des sentiments naturels, il avait su rendre ce rôle assez aimable, pour l’aire applaudir d’un bout à
toucha-t-il faiblement ; mais l’espérance de plaire au public dans un rôle écrit pour elle, la décida. Le rapprochement eut
théâtre, qu’avec cette belle assurance de jouer un jour dignement un rôle dans cette illustre pièce, où, sous des noms empr
emps au régime du laitage, put toutefois mettre tant de verve dans le rôle de Sganarelle, l’ivrogne fagottier, et surtout da
e quand il joua cette pièce à machines, et qu’elle y était chargée du rôle presque muet d’Ephyre la Néréide. Ce n’était cert
artialités de vos trois grandes actrices, pour la distribution de vos rôles . Il faut être à Paris, pour en résoudre ensemble,
résoudre ensemble, et, tâchant de faire réussir l’application de vos rôles à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
sent, c’est mademoiselle du Parc, tandis que Madeleine Béjard joue le rôle d’Élise, à qui la jalousie ne déplaît pas. Par ma
ux. Dans les Fâcheux, mademoiselle du Parc, qui joue Orante, tient un rôle semblable à l’autre et non moins conforme à son h
is que mademoiselle de Brie, d’un caractère différent, est chargée du rôle de Climène, dont la nuance est aussi toute contra
sespoir. Aussi, dans le Misanthrope, est-ce pour elle que fut le beau rôle . Célimène, vous le savez déjà, c est Armande ; Ar
ère, d’ailleurs, avait pu le voir en œuvre et jouant quelques-uns des rôles de son multiple personnage. Ainsi, plus d’une foi
tateurs passifs et des auditeurs muets. Or, comme nous l’avons vu, ce rôle lui plaisait toujours dans le monde, et il applau
eurs, mais parmi ceux qui écoutent ? Je laisse M. de Grignan dans son rôle et je reste dans le mien. Il parle et s’agite, mo
, il est un trait des plus saillants, et même, en ce point, le mot du rôle , pour ainsi dire, dont on sait l’origine. L’homme
, qui veut de l’esprit partout. » Que fit-il donc ? II en mit dans le rôle d’Arlequin, et dès lors ce fut un rôle retourné,
it-il donc ? II en mit dans le rôle d’Arlequin, et dès lors ce fut un rôle retourné, une métamorphose complète. Comme le suc
pût mais, il lui fallut continuellement se tenir en haleine dans son rôle d’observateur, et, par conséquent, dans le sentim
plus anciens amis de Poquelin, et celui même qui lui fit ses premiers rôles , puisqu’il travailla pour la troupe de L’Illustre
comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté. Le rôle de l’intrigant de la comédie ne commence donc qu’
r Tartuffe ou Pantalon. Ce qu’on vient de lire rentre dans ce dernier rôle . Voilà ce qu’il était dans les plus hautes région
alon, notre prêtre Scaramouche, toujours en scène, toujours jouant un rôle , même en chaire, car il n’y prêchait que les serm
our allécher ses convives : Molière, avec Tartuffe, y doit jouer son rôle . Ménage nous apprend que Molière alla faire une
ouve ce qu’il fit dans le Malade Imaginaire, où il s’affubla, pour le rôle d’Argant, d’une robe de chambre et d’un bonnet de
qui ne fût convenable et tout à fait d’accord avec certains traits du rôle , puisque Tartuffe, en effet, se targue d’être gen
pris, on l’attendait, et il lui fallut, comme à l’ordinaire, jouer le rôle d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de la mort
au Grondeur  ; je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle , et mon bonhomme de père se corrigea un peu. Fa
u, nous serions embarrassé de savoir quels acteurs y avaient tenu les rôles . Alors, en effet, se trouvait à Paris une seconde
’il venait dire pour terminer le spectacle ; soit encore que, dans le rôle de vieillard de farce, qui lui était le plus habi
it été imité par les Italiens. Par la plus singulière interversion de rôles , ils faisaient de Molière, qui avait emprunté, le
s le comédien, ne s’accommoda pas de la métamorphose. Il dit adieu au rôle qu’on lui assimilait trop ; il jeta aux orties ce
appuyant jamais. Le genre même de l’intrigue l’exige. Il y a, dans le rôle de Mascarille, des évolutions et des Volte-face d
ù, vous en conviendrez, celui qui les demandait aurait bien mérité un rôle . C’est avec cette commande en tète, et n’ayant qu
’après une fausse indication, l’on avait cru qu’il n’avait joué qu’un rôle dans cette pièce des Fâcheux, celui d’Eraste, qui
baleine. Il fit à lui seul tous les Fâcheux ; sa tâche ne fut pas un rôle , mais un rassemblement de rôles. II joua Lisandre
s les Fâcheux ; sa tâche ne fut pas un rôle, mais un rassemblement de rôles . II joua Lisandre le danseur, le duelliste Alcand
que les costumes étaient dans sa garde-robe, il allait de soi que les rôles étaient dans son répertoire. Voici un article for
de bataille. Ce que nous disions tout à l’heure des mille facettes du rôle d’Arnolphe, si complexe, si multiple, et, pour ai
amené que par la rime. Du temps de Molière, quand lui-même jouait le rôle , en joignant l’action à la parole, c’était différ
agesse pratique et humaine, il avait le droit de se donner un si beau rôle . Un autre de ses desseins, plus réel, car lui-mê
il avait fait une comédie trop excellente, et dans cette comédie, un rôle , celui d’Agnès, trop favorable aux coquetteries d
ait ainsi parler, garda dans sa pièce le nom de Croisy, qui jouait le rôle . Il fut ainsi plus facile de reconnaître le coméd
des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en déclamant ses rôles , qu’il récitait toujours de la même manière. » Où
sources, traditions et texte, comment doit se mimer et s’accentuer le rôle d’Alceste, on sait mieux encore, grâce à la décou
inventaire de Molière, après décès, avec le détail de sa. garde-robe, rôle par rôle, comment il faut habiller le personnage.
e de Molière, après décès, avec le détail de sa. garde-robe, rôle par rôle , comment il faut habiller le personnage. Cela dit
s ne prendrons qu’une scène, la première de toutes, celle qui pose le rôle . Quel est d’abord scéniquement le caractère d’Alc
ette seule nuance suffit pour donner tout le ton, toute la couleur du rôle , tel que le jouait celui qui l’avait doublement c
ndiqué. Je n’en ferai voir qu’un ou deux exemples, et d’après un seul rôle , celui de Dorine. A la première scène du second a
n dans la faute qui lui avait valu son succès. Celles qui jouèrent ce rôle après elle l’auront imitée, avec l’empressement q
tradition, mais ce que nous appelons, nous, un contresens. L’effet du rôle d’Orgon souffre un peu, dans cette scène, ainsi j
n souffre un peu, dans cette scène, ainsi jouée, de l’intervention du rôle de Dorine, et de la distraction qu’elle y jette ;
. C’est une des pièces que Molière avait dû jouer le plus, à cause du rôle de Sosie dont son comique avait si bien le tempér
e au Grondeur : je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son rôle , et mon bonhomme de père se corrigea un peu. ».
faut pas y chercher autre chose. Insister, par exemple, sur ce que le rôle de Dandin pourrait avoir de pénible au point de v
ien ne manquait au prestige de la pièce. Molière y jouait lui-même le rôle de M. Jourdain. Lully, qui avait rajeuni, pour en
ement ridicule, comme au temps des petits marquis. Auprès de l’odieux rôle du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un
l’odieux rôle du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un beau rôle . Le roi, qui voyait juste, avait dû saisir tout c
ière ; c’est Mélicerte, où Molière fit, pour Baron, encore enfant, le rôle du berger Myrtil. On a ramassé ce débris, et on l
e y parut, moins d’un mois avant sa mort. IL y jouait le plus modeste rôle , celui de Zéphyre, qui n’a qu’une scène. Ce fut,
ne scène. Ce fut, avec le personnage du Malade imaginaire, le dernier rôle où on l’ait vu. Onze ans après, en 1684, la pièce
pour rire, où les fleuves Lignon et Jourdain me semblent reprendre le rôle qu’ils avaient pu jouer déjà dans la Pastorale co
d’Alceste : au moment où la pièce se passe, la note culminante de ce rôle , à l’heure où Molière nous le montre en proie à m
déteignent par places. Or, qu’avait-il lu, afin de s’inspirer pour ce rôle , où l’on ne veut voir que de la fougue de sincéri
à la colère violente, jusqu’à l’emportement, est une des exigences du rôle . Molière, — qu’on ne s’y trompe point, — ne veut
e Il y a tant à voir, tant à étudier, tant à comprendre dans les rôles des Comédies de Molière, joués chaque jour depuis
âtre, un débat de ce genre s’éleva tout à coup sur un ou deux vers du rôle d’Orgon. Ces deux vers, qui sont des plus connus,
y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain public, modifier ses rôles et les violenter jusqu’au contresens inclusivemen
ie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui de l’hypocrite. Bressant n’a
a sans doute encore assez, pour que Bressant puisse le revoir dans ce rôle , et s’instruire en le voyant. Quand on s’est trom
rt beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre de Molière joue le grand rôle , et qui méritent de vivre au delà du jour qui les
dont le Florentin avait écrit la musique, et où il s’était réservé le rôle grotesque du Muphti. Chacun d’eux pouvait, séparé
rendre tout simplement cette robe à pointe qui lui va si bien dans le rôle de la baronne, de Mademoiselle de la Seiglière, e
comédien s’oublie lui-même, pour n’être plus que le personnage de son rôle . M. Delaunay, qui, à ma connaissance, du moins, j
avec une finesse délicate et un grand tact de raillerie contenue, le rôle un peu narquois de Léonor ; Mlle Marie-Royer, la
fera corps avec lui. L’éloge de M. Provost n’est plus à faire dans le rôle de Sganarelle, non plus qu’en beaucoup d’autres d
de tels chefs-d’œuvre. Mme Guyon abordait, pour la première fois, le rôle de Philaminte, et Mlle Judith, celui d’Armande, d
e rôle de Philaminte, et Mlle Judith, celui d’Armande, deux terribles rôles  ! Il y faut, avant tout, un grand soin de composi
er d’une raideur, se carrer dans une prétention, qui, pour tout autre rôle , seraient insoutenables. Le comique et l’effet so
our savoir comment elle se manie, il faut avoir vu Mlle Mante dans ce rôle de Philaminte. C’est elle, à la bonne heure, qui
il faut, dans ces Femmes savantes, une comédienne savante pour chaque rôle  : Mlle Judith l’a été pour le sien. Barré joue Ch
, la vraie, lui vient peu à peu. Ses progrès nous ont surpris dans le rôle d’Henriette.   23 janvier 1865.    Nous avons eu
y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain public, modifier ses rôles et les violenter jusqu’au contre-sens inclusiveme
ie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les rôles qui tiennent à celui d’hypocrite. Bressant n’a mi
a sans doute encore assez, pour que Bressant puisse le revoir dans ce rôle , et s’instruire en le voyant. Quand on s’est trom
ir donner sa petite leçon. Mlle Jouassin, entre autres, démontrait le rôle de Mme Pernelle, et par conséquent oubliait de la
ez pour Dorine. Où donc est-elle, celle qui fut si merveilleuse en ce rôle  ; qui, même dans les salons où l’on avait exilé s
nt même, la voix. L’instrument et le talent s’améliorent ensemble. Le rôle de Marianne, tenu par elle, a, ce soir-là, été l’
pour un seul de ses fiers silences. Je voudrais louer Provost dans le rôle d’Orgon, comme je l’ai loué jadis si souvent et d
onté L’École des Femmes, pour le premier essai de Noël Martin dans le rôle d’Arnolphe, et pour le début de Mlle Laurence Gér
en pareil cas, le comédien, aux prises pour la première fois avec le rôle redoutable, s’est débattu contre lui, plutôt qu’i
trop attaché a la tradition aujourd’hui admise, ne joue pas assez le rôle dans cette allure de franchise à continuels éclat
nquait pas. Bressant doit se le tenir pour dit, et jouer désormais le rôle tout entier comme il l’a joué aux endroits que ce
it pas le peuple, qu’il en croie Molière lui-même, qui laissa dans ce rôle une tradition toute de comique. Un trait, le seul
audir dans le jeu de Bressant, le système qu’il suit pour exécuter le rôle d’Alceste étant accepté. Pour celui de Célimène,
a complet, incomparable. Mlle Favart s’allanguit agréablement dans le rôle d’Éliante. Mirecour, qui joue depuis trente ans l
ement dans le rôle d’Éliante. Mirecour, qui joue depuis trente ans le rôle d’Oronte, ne l’a jamais joué mieux, et je ne croi
est Offerte, cette fois, par la rentrée de Mme Arnould-Plessy dans le rôle de Célimène. Vous savez déjà que ce fut une vérit
le, ou plutôt c’est elle-même, c’est sa vie, et elle en fait vivre le rôle dès qu’elle y entre ; être d’autre sorte lui sera
uisqu’ils ont été à peu prés suivis, et puisque son interprétation du rôle est arrivée maintenant à une justesse bien souten
e trop de chaleur est le défaut ; qu’il ne soit plus excessif dans ce rôle tout d’excès, et je réponds, comme je l’ai déjà d
ceste, au moment où la pièce se passe ; quoique la note culminante du rôle , à l’heure où Molière nous le montre en proie à m
violence et cet emportement. Quant à vouloir qu’ils ne soient pas du rôle , c’est autre chose. Molière lui-même ne nous a la
nent par places. Or, qu’a-t-il lu surtout, afin de s’inspirer pour ce rôle où l’on ne veut trouver que de la fougue de sincé
à la colère violente, jusqu’à l’emportement, est une des exigences du rôle . Molière, qu’on ne s’y trompe point, ne veut pas
ages. ».   4 octobre 1869    Nous avons enfin vu Lafontaine dans le rôle de Tartuffe, pour lequel il se préparait depuis l
rieuse, n’est pas tout à fait mûre. Il jouera, je crois, très bien le rôle , mais il ne le joue pas encore. Son Tartuffe n’es
né d’une noblesse. Du temps de Molière, il avait même déjà l’habit du rôle qu’il se voyait, jouer. Du Croissy, dans le perso
rêve, cet horizon de politique, doit vaguement se pressentir dans le rôle . Ce n’est pas le pied-plat de la veille, mais bie
à sur le qui-vive. Plus de papelardise ; il se défie, il observe. Les rôles sont changés : c’est Elmire à présent qui attaque
et où, avant tout, il ne souligne rien, et ne vise pas à l’effet. Son rôle est l’affectation même, comme le lui dit Dorine,
ais profonde et terrible. Quand il aura bien ainsi le vrai souffle du rôle , et qu’il en jouera vraiment la grande partie, il
era tout à fait acquise, et nous en reparlerons. Mme Brohan a tenu le rôle d’Elmire avec la parfaite convenance qui lui est
elin a joué à ravir, avec un goût et un brio de comique excellent, ce rôle de Loyal. Il s’en est peu fallu qu’avec son uniqu
ètent. Là encore on trouve à se prendre, et nous nous y prendrons. Le rôle d’Arnolphe est, comme presque tous ceux que Moliè
Molière fit pour lui-même, notamment celui du Misanthrope, un premier rôle . Molière, dont c’est le roman, car il y mit toute
à ce même moment il prit pour femme et pour supplice, Molière tira ce rôle de son cœur, de ses entrailles mêmes. Il le joua
plus pratique et la plus patiente, à la complète interprétation d’un rôle qui est ainsi bien plus qu’un personnage, puisqu’
e pouvait être, de prime saut, absolument complet. On le sent dans le rôle mieux qu’on ne l’y tient encore. Il faudra qu’il
le Maître d’école, le Docteur amoureux, etc., où le pédant jouait le rôle principal ; la plupart de ceux qui s’occupèrent d
s lecteurs seuls, aurait, dans sa préface, été pour tout le monde. Le rôle du cuistre Pinel et celui du jeune Poquelin sont
vieilli, comme il arrive toujours à un comédien trop jeune, pour son rôle , donne au pédagogue Pinel la plus amusante, physi
it toute en vers et s’appelait L’Assemblée, Dugazon prit le principal rôle , « un poète », et Auger, celui du « gagiste » Rob
bouquet de la double fête. Chaque chef d’emploi parut dans un coin du rôle qu’il préférait, et où il était sûr de n’avoir qu
ges Dandin. Dans une apparition de quelques phrases, Mlle Hus prit le rôle d’Angélique ; Mlles Fanier et Drouin, ceux de Cla
luny, qui est venu tenir, avec un entrain de bonhomie merveilleux, le rôle de Chrysale et d’Orgon, dans les Femmes savantes
dans les Femmes savantes et le Tartuffe ; Paul Clèves, émigré de ses rôles des jeunes sots d’aujourd’hui, pour entrer dans l
on meilleur métal, qui nous est venu dégoiser à neuf les plus alertes rôles de l’emploi : Toinette, Martine, Dorine, et, par
à connaître, car il a du soin, du zèle et du savoir, Marck, chargé du rôle d’Alceste, en a très crânement porté le poids. Il
, se tenant juste entre la brusquerie, qui le pousse où va surtout le rôle , c’est-à-dire au comique, et la distinction de gr
après la mort de Molière, donne de l’habit qu’il portait dans ce même rôle  : « haut-de-chausses et justaucorps de brocart ra
24 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
ourgogne, qui avoient au théatre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux, que pour les rôles de bas comique. On le
atre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux, que pour les rôles de bas comique. On le perd ici de vûë pendant que
ut contribuer au peu de succès de cet ouvrage ; Moliere qui jouoit le rôle de Dom Garcie, ne réussit pas mieux comme acteur.
nis, à mesure que le goût & la politesse s’y sont introduits. Les rôles de la comtesse, de monsieur Tibaudier, & de m
ier 1673. fut la derniére production de Moliere. On retrouva, dans le rôle de Béline, un caractére malheureusement trop ordi
borne pas à les plaisanter, il attaque le fond52 de leur art, par le rôle de Béralde, comme, dans celui du malade imaginair
l jour de leur donner du pain. Les efforts qu’il fit pour achever son rôle , augmentérent son oppression ; & l’on s’apper
sé ces dons extérieurs, si nécessaires au théatre, sur tout, pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des infléxions dures,
ion, mais auxquels on s’accoutuma. Non seulement il plaisoit dans les rôles de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, &c ; il
carille, de Sganarelle, d’Hali, &c ; il excelloit encore dans les rôles de haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
le comédien qui le représentoit ; aussi se chargeoit-il toujours des rôles les plus longs & les plus difficiles. Il s’ét
ent parée, à changer d’habit, parce que la parure ne convenoit pas au rôle d’Elmire convalescente, qu’elle devoit représente
mi & leur68 protecteur ; aussi attentif à composer pour eux69 des rôles qui fissent valoir leurs talens, que soigneux d’a
u’il lui faisoit, un magnifique habit de théatre, pour jouer dans les rôles tragiques. C’est par des exemples pareils, plus s
n fille de du Croisy, comédien de la troupe de Moliere elle a joué le rôle d’une des Graces dans Psiché en 1671. 57. Outre
arest, page 131. 69. Il avoit du Croisy en vûë, lorsqu’il composa le rôle de Tartuffe ; comme, dans la suite, profitant de
e la taille & des graces de Baron encore jeune, il lui destina le rôle de l’Amour dans Psiché. 70. La Raisin, veuve d’u
25 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ée au sujet de sa profession. Moliere n’auroit plus joué que dans les rôles du haut comique, mais sa mort précipitée le priva
qui peu de temps après donna sa Comédie de l’Avare, chargea Béjart du rôle de la Fleche, de qui Harpagon, dit par allusion :
a aussi-tôt sur tous les théatres de Province ; non-seulement dans le rôle de la Fleche, où cela devenoit nécessaire, mais i
e assez âgée, (morte le 3 Novembre 1700.) Elle jouoit à merveille les rôles que Moliere, son mari, avoit fait pour elle, &
uettes & Satyriques. Elle remplissoit aussi fort bien les seconds rôles Tragiques. Sans être belle, elle étoit piquantes
N’y-a-t-il que vous dans la troupe, qui puisse exécuter les premiers rôles  ? Contentez vous de composer, & laissez l’act
a plus fameuse de ses Actrices, & qui depuis joua à ravir dans le rôle d’Andromaque. De-là vint la brouillerie de Molier
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
gâtaient à l’abîme, il eût trouvé des reines pour jouer tout haut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs pour représenter Fi
pairs pour représenter Figaro, des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais au plus bel instant du xviie  si
dable badinage, pendant que le comédien, le poète comique, remplit le rôle du docteur de Sorbonne, du prédicateur dans sa ch
as, elle était trop occupée à préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin do
première représentation si décisive, il trouva sa femme qui jouait le rôle d’Elmire si parée, si attifée, et si pimpante, qu
e et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Molière avait fait pour elle ! Si le
t qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le rôle d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était Louis Béjart, un
 ! Il a été élevé dans cette étude et dans ce respect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque rôle a
spect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute entre les acteur
ute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôl
ra pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôle a sa récompense ! En trente vers, l’huissier Loya
se ! En trente vers, l’huissier Loyal est récompensé de sa peine ! Le rôle de madame Pernelle n’a qu’une scène, il est le me
l est le meilleur de l’emploi ! Les confidents même y jouent un grand rôle , et souvent le confident l’emporte sur le maître,
e comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de si petits rôles  ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce es
autant que l’empereur Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on
Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue
diable ! c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste rôle à l’amoureux comte Almaviva. Adraste, lui, est bi
inq cents qui se hasardent à cette lutte désespérée contre ces grands rôles d’Alceste et de Célimène, il en reste un à peu pr
rand avenir devant eux, témoin un jeune homme qui a très bien joué le rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et qui a d
veux naturels, notre débutant, pour mieux entrer dans l’esprit de son rôle , se croyait encore obligé de forcer sa nature bou
on, commun, vulgaire et trivial ; un homme en un mot aux antipodes du rôle d’Alceste, un pareil homme ne sait pas, et commen
peu près le dernier représentant parmi nous, il est impossible que le rôle d’Alceste soit ainsi abandonné au premier venu qu
s plus douloureux de sa vie. Non content de s’être représenté dans le rôle d’Alceste, il a créé le rôle, et avec quelle tris
Non content de s’être représenté dans le rôle d’Alceste, il a créé le rôle , et avec quelle tristesse et quelle brusquerie il
sonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à savoir, grand-f
rtune, en l’aimant tout bas, en créant tout exprès pour elle le grand rôle de Célimène. Hélas ! le malheureux, n’était-ce pa
œur, Célimène, Henriette, Elmire, et comme elle les jouait ces grands rôles dont elle avait les traits, la conscience et l’ac
à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce rôle d’Elmire exposée aux funestes tentatives de ce vi
sement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce beau rôle . On voyait cependant, qu’elle était plus difficil
demoiselle Mars ! Son grand esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi parlez-moi de mademoiselle Mar
ingénieuse, avec l’abandon plein de décence du grand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle
rand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle et elle l’a joué, comme il est impossible de le m
le de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le rôle d’Elmire dans Tartuffe, avec travail, avec trembl
igente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne comédie ont été ressuscités par mad
de habitude du chef d’emploi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôl
oi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi de mademois
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi de mademoiselle Mars ! Ainsi nous avo
comédienne à coup sûr intelligente, habile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia ; mademoiselle Anaïs était cette comédi
petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce beau rôle , nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jours d’e
us étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce beau rôle , alors comme elle se serait moquée et de nous et
, ma chère, qu’ils y ont été pris ; ils ne m’ont pas reconnue dans le rôle de Sylvia ; ils se sont parfaitement contentés de
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
que Biancolelli, dont nous parlerons plus loin, ne traçant qu’un seul rôle , ne permet point de se former une idée suffisante
ous paraissent appartenir, au moins pour le fond, à la période où les rôles des deux zanni acquirent une importance exception
, sur-le-champ et avec variété, ce qu’il y avait de meilleur dans ses rôles  ; il était sérieux, studieux et très instruit. Le
. Scaramouche notamment semble avoir conservé toute la licence de son rôle . On en aura une idée par les situations scabreuse
ngelo Costantini, Scaramouche ne craignait pas de faire allusion à ce rôle scandaleux en parlant à la reine mère : « Voilà,
ns un ermitage pour le reste de mes jours. Je joue déjà assez bien le rôle de l’Ermite ; et d’ailleurs ce serait un vrai moy
diens français, sept acteurs venaient l’un après l’autre réciter leur rôle .
28 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
reux ou malheureux, tranquille dans son intérieur, ou façonné pour un rôle public, cela est surtout vrai de Molière, qui fut
re assez variées. Celui de la Comédie-Française le représente dans un rôle de théâtre, et un rôle tragique : César, de la Mo
de la Comédie-Française le représente dans un rôle de théâtre, et un rôle tragique : César, de la Mort de Pompée. Drapé de
ain, il a l’expression solennelle que prennent les comédiens dans les rôles de ce genre et qu’il leur est bien difficile de n
it largement, il grimace. C’est encore l’acteur comique, mais dans un rôle plus relevé, Arnolphe de l’École des femmes, que
t se dispenser de le ranger, vu le sujet du tableau et une partie des rôles créés par Molière. Avec le portrait de Chantilly,
it dans la coulisse et riait aux éclats le jour où Molière, jouant le rôle de Sancho et attendant sur l’âne de rigueur le mo
obligé de brusquer son entrée, emporté par l’âne, qui savait mal son rôle . La première surtout de ces deux anecdotes a fait
de préférence sur les enfans, qu’il avait toujours beaucoup aimés. Le rôle de Louison, dans le Malade imaginaire, où il fait
ers camarades, il se réservait « les héros, » c’est-à-dire les grands rôles tragiques ; peut-être même faut-il en partie rapp
’un comédien, Molière avait choisi pour se faire peindre celui de ses rôles où il était le plus contestable, mais qui, par so
entre autres causes, le désir chez Molière de se tailler lui-même un rôle d’amoureux où il pût déployer ses qualités méconn
 » Le souvenir de ses plus grands succès se rattache, du reste, à ses rôles bouffons, très en dehors ; il faut lire, dans Élo
lesquels amis et ennemis le désignaient communément. Pour ses grands rôles , Arnolphe, Alceste, Harpagon, Sosie, M. Jourdain,
e qui prend le ton de marquis ! Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle où l’on doit parler naturellement ? » On dirait a
t-il crûment à Armande. Mlle du Parc reçoit avec mauvaise humeur « un rôle de façonnière, » sous prétexte qu’elle n’est rien
dans les conseils qu’il donne à ses acteurs sur le caractère de leur rôle , il semble faire la satire de leurs défauts. Ses
lesse dont chacun d’eux fît preuve en incarnant un si grand nombre de rôles et dans plusieurs emplois, car on ne se cantonnai
des notes pour marquer les tons qu’il devoit prendre en récitant ses rôles , » à plus forte raison ceux que devaient prendre
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
rc Romagnesi et de Brigida Bianchi (Aurelia), débuta dans les seconds rôles d’amoureux sous le nom éclatant de Cintio del Sol
olière mourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une ré
élangé de sottise et de crédulité, et il eut un très grand succès. Ce rôle redevint un des principaux de la comédie de l’art
er de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de suite), il lui survint un gros rhume qui
Voy. les Observations du sieur de Rochemont, sur ces derniers mots du rôle de Sganarelle. 55. On voit ci-contre l’habit de
30 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
féterie, et tout ce qu’elles ont à perdre, au contraire, à usurper un rôle qui ne saurait leur appartenir et qui est si cont
tion normale et désirable des filles ; c’est qu’au contraire, dans le rôle si charmant d’Agnès de son École des femmes, il s
s’il en eût demandé, Que pour le secourir, j’aurais tout accordé. Le rôle d’Agnès est une des plus charmantes créations de
ur et elle dont elle-même se sent indigne. M. Noël pense que, dans ce rôle de Célimène, Molière a voulu tracer le portrait d
des. Tel est cependant l’ascendant de la bonté unie à la grâce que ce rôle d’Éliante, tout effacé qu’il semble, produit à la
e de l’insuccès et de la punition de l’imposteur. Sous ce rapport, le rôle d’Elmire est un chef-d’œuvre de composition. On v
Molière connaissait trop bien le monde pour n’avoir pas observé quel rôle important jouent dans les familles ces braves fil
31 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
. — Alceste est supérieur à tout son siècle. Celui qui avait conçu ce rôle , Molière seul, pouvait lui prêter quelques traits
nce pour de l’amour. — Notre poète joue ici sous quelques rapports le rôle d’Arnolphe, de L’École des Femmes, mais moins heu
nte, autre avec Alceste et Célimène ? — Cette absence d’unité dans ce rôle doit-elle être imputée à défaut, ou bien considér
ux, dira-t-on, ne pas faire de comédie, que d’accumuler, dans un beau rôle , les invraissemblances et les contradictions. — J
uivait qu’une impulsion, rien ne serait si facile que de concevoir un rôle de théâtre, ce serait un ouvrage de mathématicien
32 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
armi les porteurs de chaises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première comédie de Molière (il n’y a plu
jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos
sons, ce dialogue persécuté. Ils étaient trois qui rimaient à tour de rôle et à gaîté que veux-tu ? ces admirables couplets
omédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque rôle se lisait, tout haut, dans toutes sortes d’inflex
oir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis
elles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis en telle année ? Pourriez-vous me di
ous me dire comment s’appelait Mérope en 1788 ? Et qui donc a créé le rôle du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les bel
qui fait le gentilhomme, et cependant il jouait, à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait en
e rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait encore mieux le rôle d’Ésope à la cour, à la grande joie des bossus de
l poussait, à un degré incroyable, la fidélité historique, témoin son rôle de Frédéric II dans Les Deux Pages. Longtemps ava
er, on se prenait à pleurer. — Mademoiselle Volnais excellait dans le rôle d’Agrippine. — Rien n’était plus joli et, disons-
et pas de repos, pas un sourire, tant elle avait pris au sérieux son rôle d’impératrice qui persécute, ou de reine persécut
ilieu de la nuit, pendant le sommeil du César. Elle jouait les grands rôles  : Agrippine de Britannicus, la Cléopâtre de Rodog
la Jocaste d’Œdipe , la Frédégonde de Macbeth, Athalie et Médée, des rôles que mademoiselle Georges a sauvés. Le vieil amate
Café des Comédiens), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, le rôle de Jocrisse. Mais c’était un si admirable Jocriss
eux fois, le jour de la mort, et le jour où ils quittent les premiers rôles . Eh ! le jour où Valère s’appelle Orgon, est plus
conde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les rôles de la grande coquette ! Célimène a frappé à la po
ut comme un bon joueur de whist dépend de son partner ! J’ai conçu un rôle grandement, il me faudra descendre de ces hauteur
r froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de conquê
tère. Vous êtes un tartufe, un avare, un misanthrope, vous jouerez le rôle , mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait le poète
, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez belle avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis à la porte ! — 
voir et de les entendre, et même à force de jouer, à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plu
e cela est commode en ménage ! On fait le même métier, on apprend ses rôles dans le tête-à-tête de chaque soir, on les répète
destinés à jouer, pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoure
ns au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoureuse, et vous vous mariez, pour vivre e
e vous être un peu nouveaux à vous-mêmes ; attendez, pour répéter vos rôles , que vous ayez quitté l’atmosphère conjugale. — M
ce que vous voudrez, mais je ne laisse pas que de jouer les premiers rôles  ; je fais les amoureux. » Alors nos trois amis, l
n’eût demandé pas mieux que de se laisser oublier. — Voulez-vous ses rôles  ? prenez-les, il vous les cède et de grand cœur.
compagnie à son poète I Comme il hésite lui-même à accepter un petit rôle dans ces comédies ainsi montées ! — L’été venu, q
ne épaule de çà, et butor ! — Mais on riait ! Mais on lui faisait des rôles excellents dans des pièces charmantes ! La foule
es verges salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes. Ce pau
llard alerte, bien portant et ne craignant rien. Mais faites jouer ce rôle -là par un vieillard, soudain ma gaîté s’en va pou
avait guère plus de sept ans. Ce petit apothicaire, comme c’était son rôle , donnait de grands coup de pied au derrière de ce
qui s’en va brusquement à Rouen, et, au pied levé, il joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui une excellente co
 ! Ô pauvre cervelle en proie ail désordre ! Tout se confond dans son rôle , dans sa pensée et dans sa raison. — Ô douleur !
appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus à jouer le rôle d’Arbate ou à publier des poésies fugitives. Celu
du style, les finesses du dialogue ; pour qu’il fût à l’aise dans un rôle , il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit
our qu’il fût à l’aise dans un rôle, il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il
le fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si peu de rôles dans les comédies modernes, pourquoi il a excellé
la grâce, de l’esprit et de la bonne humeur. Pourtant il y a dans ce rôle de Figaro des mots qui nous faisaient frémir, ces
entable. C’est le seul moment où ce malheureux artiste ait oublié son rôle de Figaro ; on eût dit, à entendre ce sanglot cac
là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus complets de la co
édie des Femmes savantes, est peut-être celle qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués, et parmi ces rôles exce
qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués, et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le
, et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le rôle le plus charmant qui soit sorti, tout paré de ses
vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce beau rôle d’Henriette, s’est montrée une débutante, un peu
savoir bon gré, à ces jeunes filles qui se hasardent dans les grands rôles , de leur réserve, de leur hésitation, et de leur
rs du théâtre, comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, dans le rôle de Chrysale, se ressent de ce mélange heureux de
natures, le courage de ce bonhomme et l’espérance de cette enfant. Ce rôle est fait, on le dirait, à la taille, à la jeuness
ns éthérée. De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la mère de famille, et voilà pourquoi cette Ph
’il peut ! Et puis la trace et le souvenir de mademoiselle Mars ! Ce rôle d’Henriette était son chef-d’œuvre ! Elle y était
pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle jouait ce rôle d’Henriette. Henriette modestement, honnêtement é
tout. Donc à quoi bon ces diamants ? — Fi des diamants, à propos des rôles les plus honnêtes de Molière ! Célimène en est co
elles du Vaudeville, aux ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce rôle d’Henriette est un rôle fâcheux, j’en conviens, p
ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce rôle d’Henriette est un rôle fâcheux, j’en conviens, pour les grandes coquette
ures, leurs rivières, leurs peignes, leurs bracelets, mais ces grands rôles des ingénuités ingénues ne souffrent pas les diam
ter tonnant, et les coups de bâton jouent, en même temps, un si grand rôle  ; et quand enfin cette étincelante fantaisie est
spectacle à une grande nation, le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave, dans la comédie de Térence, est
apable ; le rôle de cette esclave, dans la comédie de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, mesdames nos comédiennes n
nséquence, mesdames nos comédiennes ne se figurent pas que ce soit un rôle  ; et quand on devrait chercher avec soin quelque
sans retenue et sans style ; pour nous, à ne juger Baron que sur son rôle et sur sa comédie de L’Homme à bonnes fortunes, n
opiste, un arrangeur égoïste, un homme qui ne pense qu’à se faire des rôles , un inventeur qui prenait de toutes mains, à ce p
naturel, bien railleur. Tout au rebours de Baron, qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses prop
la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans les grands rôles de Molière, dont il avait l’éloquence. C’était lu
33 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
it protégé la jeune fille contre les emportements de sa sœur. Mais le rôle de protecteur de la beauté est un rôle dangereux.
portements de sa sœur. Mais le rôle de protecteur de la beauté est un rôle dangereux. Molière en fit l’expérience : âgé déjà
’on aperçoit quelques traces de cette gaie et libre fantaisie dans le rôle remarquable du Médecin malgré lui. Le bûcheron Sg
ipes et toute une polémique littéraire mise en comédie. Vous savez le rôle que joua l’hôtel de Rambouillet, au commencement
à d’efficaces recettes. De tout temps la critique française a jugé le rôle d’interprète peu digne d’elle, et a prétendu à l’
France du moyen âge, ce fut la poésie populaire qui s’acquitta de ce rôle . Le trouvère épia le moine. Puis, au XVIIe siècle
e la réalité. Si dans la poésie française l’hypocrite a joué un grand rôle , c’est que l’hypocrisie en a joué un semblable d
mps de Plaute et l’était moins en France du temps de Molière. Mais ce rôle de convention était accepté et autorisé par l’usa
comiques propres à faire diversion ceux que Molière a trouvés dans le rôle de Mme Pernelle, la mère d’Orgon, ne sont pas les
engouée que son fils, elle l’oblige à jouer inutilement avec elle le rôle que sa famille a si longtemps joué avec lui. Cett
e d’être amoureux. On lui en a fait un reproche : on a soutenu que le rôle du vieil avare amoureux doit être relégué dans la
l fait faire au drame un pas en avant, il agit. À ces deux égards, le rôle d’Alceste est irréprochable : il est clair, en ef
e du caractère des héros, le poète rie sort ni de son droit ni de son rôle , et l’on peut prédire presque à coup sûr que son
Peut-être, à cet égard, pourrait-on concevoir quelques doutes sur le rôle de Philinte. Son caractère est moins original que
presque inévitable à première vue, parce qu’on est surtout frappé du rôle d’Alceste, mais qui disparaît quand on y regarde
sophie trop accommodante lui enlève parfois de noblesse. Au reste, le rôle de Philinte est le seul qui puisse être en questi
ractères, Molière avait lui-même préparé Le Misanthrope dans quelques rôles de La Critique de l’École des femmes, et surtout
mps où il souffrait le plus de ses peines de cœur, et qu’il y joua le rôle d’Alceste, tandis que sa femme, dont il venait de
lle nous le montre prenant au milieu de la société du XVIIe siècle un rôle assez semblable à celui que jouait Aristophane à
ie c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les Femmes savantes un rôle assez semblable, quoique moins tragique, à celui
xpressions : c’est là, en partie, ce qui fait l’intérêt comique de ce rôle . Quand on se fait entendre, on parle toujours bi
l’occasion est propice, à lancer quelque allusion grossière. Lisez le rôle du Juste dans Les Nuées, et son plaidoyer contre
e a perdu sa voie; c’est une faute qui entraîne et suppose l’oubli du rôle que lui a départi la Providence. Dans une vie don
rai qu’un seul vers, celui qui me semble le plus significatif dans le rôle de Clitandre. Chrysale, le bon bourgeois que déso
és de tout. D’ailleurs les hasards de sa destinée et la nature de son rôle lui font une nécessité d’une instruction de ce ge
qu’elle soit à sa place dans toutes les situations. La nature de son rôle . Ce n’est pas à la femme qu’appartiennent à l’ord
le ne prêche pas; elle ne professe pas; elle écrit peu de livres. Son rôle est ailleurs. Il est dans la famille, où elle règ
ofit pour lui inspirer courage, ardeur, gaîté et confiance. Là est le rôle de la femme, là est sa mission par excellence : e
et pieux office ! Que celle qui le remplit ne se plaigne point de son rôle . À tous les genres de travailleurs, quel que soit
timents qu’elle a raison de surveiller d’un œil jaloux. Si tel est le rôle de la femme, l’instruction qui lui convient est b
la fausse interprétation y a été pour quelque chose. On a attribué au rôle de Chrysale une importance qu’il n’a pas. Ce n’es
ur. Dans Les Femmes savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les rôles d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils
lui avaient faite l’histoire et les mœurs-de la société française. Le rôle de la femme, dans l’antiquité, était un rôle suba
la société française. Le rôle de la femme, dans l’antiquité, était un rôle subalterne, même à Rome, dans les beaux jours de
les idées que cette civilisation y fit passer dans les mœurs, sur le rôle et la dignité de la femme, N’eurent-elles rien de
ité, en sorte que, de même que la science, de même que le langage, le rôle de la femme au moyen âge se trouva équivoque et d
e: mais parmi celles qu’il faut mettre en première ligne, comptons le rôle que la femme a joué en France. Ce ne sont pas les
t la remplacer. La mère de famille joue dans les sociétés humaines un rôle éminemment conservateur, non pas conservateur dan
ire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute. Le rôle d’Alcmène était un rôle des plus périlleux. Tromp
pas moralement le modèle tracé par Plaute. Le rôle d’Alcmène était un rôle des plus périlleux. Trompée par Jupiter, qui a pr
Molière, n’aura-t’il pas une autre signification ? Voyons un peu. Le rôle de Cléante, nous l’avons dit, ne suffit pas à con
avons dit, ne suffit pas à contrebalancer celui de Tartuffe; c’est un rôle d’éloquence, de sages maximes, de bonnes paroles,
éante. Il est deux tirades satiriques qui rentraient d’abord dans son rôle  : l’une est, dit-on, un portrait de la comtesse d
iscours était évidemment de nature à compromettre la portée morale du rôle de Cléante. Molière l’a senti, et a corrigé ce dé
dut subir le Tartuffe ? La première alarme amena Molière à achever le rôle de Cléante; peut-être est-ce à la prolongation de
nom de l’idéal supérieur qu’il entrevoyait déjà lorsqu’il écrivit le rôle de Tartuffe, et qu’il avait saisi par une vive et
i sont la joie des esprits justes et des cœurs droits. Il y a dans le rôle d’Alceste une protestation cachée. Si Alceste a v
s de temps en temps d’un accès de sombre mélancolie. Hélas ! quand le rôle de prophète est dévolu au poète comique, c’est qu
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
ester chaste en étant coquette, et rehausser son honneur en jouant le rôle le moins honorant. On.admire, sans trouver de ter
ù elle aurait le droit d’accuser367. Elle reste inébranlable dans son rôle saint et charmant d’épouse, de mère, et même de f
qui veille à tout, môme quand le père oublie son devoir et quitte son rôle de chef respecté372. Servante même, la femme aura
ette jeunesse de Célimène, la triste chose \ de finir en Arsinoé ! Ce rôle sans paix ni trêve de (honteux mensonge et de bas
e d’abord avec trop de délicatesse et de pudeur, pour être capable du rôle qu’elle joue pour dégoûter son provincial prétend
e, mais non une mère de famille. 357.   « Molière avait confié le rôle A’Elmire à sa femme. Comme elle prévoyait bien qu
35 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
 (Pantalon dans la comédie improvisée.) Ricciardo, père de Fabio. — ( Rôle équivalent à celui de Zanobio ou de Cassandro.)
t de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — ( Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scène i. Pandolfo, s
es avis. La prudence de Virginia le rassure ; elle joue très bien son rôle  : le jour elle fait semblant de ne point le conna
donnassent à leur verve facétieuse, sans s’astreindre à réciter leurs rôles . Cela ressort des scènes qu’ils jouaient, à preuv
stissement de Mascarille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étym
ce, et avant qu’Arlequin, ayant la vogue à Paris, se fût emparé de ce rôle et de tant d’autres. Ce qui semble évident, c’est
que Molière diversifia ensuite le costume autant que le caractère du rôle  : il devait faire paraître encore Sganarelle dans
ucinde, fagotier. Il appropria à chaque fois l’habit du personnage au rôle qu’il lui donnait ; l’inventaire après décès l’at
36 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
tout à fait tenu compte des ordres du puissant ministre ; car, si le rôle de M. Harpin ne contient pas de traits directemen
e persuader au duc de Montausier qu’il était joué ouvertement dans le rôle d’Alceste. Molière, occupé des Femmes savantes, e
ahir la vérité, a pu nier que Vadius fût Ménage, par la raison que le rôle du premier n’offre aucun trait qui soit entièreme
est le modèle qu’eut principalement en vue Molière, lorsqu’il créa le rôle de Vadius. Mais, comme les traits empruntés à la
sont tous amoureux d’elle, même quand ils lui jurent le contraire. Ce rôle de Bélise, il le faut bien avouer, manque de véri
résenter ce qui ne peut se trouver dans le monde que par accident. Le rôle de Bélise est la seule tache de ce chef-d’œuvre.
 17, jour de la quatrième représentation, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, se sentant plus incommodé qu’à l’ordinai
di 24 du même mois. Comme il avait fallu que La Thorillière apprît le rôle d’Argan, les représentations du Malade imaginaire
ont le dénouement obligé de la plupart de nos comédies. Rarement leur rôle est ridicule ; plus rarement il est vil et odieux
a mériter : la probité même est pour eux la source de la richesse. Le rôle de M. Bonnefoi n’est donc pas, si je ne me trompe
propre à seconder efficacement les projets de cette femme cupide. Le rôle de Béralde est, après celui d’Argan, le plus cons
révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons. »Le seul rôle de Béralde prouve, mais prouve invinciblement que
aculté5. Cette digression sur la médecine et sur Molière, à propos du rôle de Béralde, m’a entraîné loin de quelques autres
I de Boileau, où il est dit : Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle . (**) Fameux cabaret de ce temps-là. (***) Pour
ame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses rôles de Diafoirus et de Purgon, l’a voit vu en esprit,
37 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
une toute pouponne fillette, à qui l’on ne donne encore que de petits rôles , à qui même on fournit ses costumes ; Lagrange a
it appeler belle et bonne ; avec quel art elle s’est rajeunie pour ce rôle ,ou plutôt comme elle a su faire sortir et répandr
t encore Molière qui rouvre le quatrième acte ; et, tout entier à son rôle , il nous peint Arnolphe rongeant son frein, jaune
ans une pièce de lui ; et ce fut pour le défendre, puisqu’elle eut le rôle si parisien d’Élise, la spirituelle moqueuse. Arm
ut du succès. C’est exactement la contre-épreuve de la Critique ; les rôles ridicules y sont dévolus aux partisans de Molière
st de là qu’on tire le portrait, si souvent cité, de Molière dans les rôles tragiques, le nez au vent, la tête sur le dos, la
lière, en a engendré une autre non moins incongrue : à savoir que ce. rôle d’Arnolphe est un rôle tragique et qu’Arnolphe, c
e autre non moins incongrue : à savoir que ce. rôle d’Arnolphe est un rôle tragique et qu’Arnolphe, c’est-à-dire Molière, do
ret plein d’horreur. » Lekain, le tragique incarné, rêva de jouer le rôle d’Arnolphe, prétendant que ce n’était pas faire u
Talma, voilà ce qui me console ; car on proposa à Talma de prendre le rôle  ; il l’étudia et le rendit, disant que dans cette
incertitude que pour Alceste ; nous savons comment Molière jouait le rôle  ; il a pris soin de nous en instruire lui-même da
des contemporains. S’il penchait d’un côté dans son interprétation du rôle , c’était plutôt du côté de la charge ; et princip
age comique, Molière, donc, a dissimulé habilement tout cet odieux du rôle d’Arnolphe en en faisant avant tout un ridicule.
fou, — Delaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un peu dans tous ses rôles . J’entends les vrais : ses rôles de jeunes premie
qu’il en a mis un peu dans tous ses rôles. J’entends les vrais : ses rôles de jeunes premiers, dans lesquels il sera toujour
mation, où se voit une fois de plus le dessein de Molière de tirer le rôle au comique, car oh ! peut être du style noble ; o
38 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
genre et portant les mêmes noms que les masques italiens ; jamais ces rôles n’ont pu se naturaliser en France. Le caractère f
tout, ne rend pas tout uniforme. Comme on a été obligé, pour que les rôles des Sganarelle, des Mascarille, des Scapin et des
ue nous avons nommée le comique avoué, et pour cette bouffonnerie des rôles de convention, que nous avons appelée le comique
rce. C’est pourquoi, depuis Molière et sans doute aussi avant lui, le rôle d’un vieil avare amoureux a été un des lieux comm
es et de l’opéra buffa des Italiens ; à dire le vrai, c’est là que ce rôle est à sa place. Molière a manqué d’art dans la ma
La première de ces pièces prouve de la verve, de l’invention. Dans le rôle du jeune homme possédé de la manie des vers, Piro
le visage est presque un masque et qui est aussi inépuisable dans les rôles de niais, que Polichinelle l’est dans le sien. En
ne puisse pas se tromper sur la manière de saisir les détails de son rôle . Avouons-le donc, il existait longtemps avant Did
aux théâtres inférieurs. C’est là que les mélodrames jouent un grand rôle . Un homme au fait de la statistique de la scène f
érieur à Corneille, un acteur s’est tué à force de crier en jouant le rôle d’Hérode. Une actrice, à qui Voltaire voulait ens
Hérode. Une actrice, à qui Voltaire voulait enseigner je ne sais quel rôle tragique, lui dit : « Mais, monsieur, si je jouai
ut ce que je dis ici. En général, les acteurs français considèrent un rôle comme une mosaïque de passages brillants qu’ils c
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
à jouer un aussi sot personnage dans la maison de sa maîtresse : son rôle jure avec son rang, ses prétentions, le lieu de l
’être, un amour extravagant, & qui joue pendant toute la piece un rôle dégoûtant, ennuyeux, insipide. Lucinde, second pe
le en méritoit certainement un plus grand nombre. Il y a un excellent rôle de valet. L’Histoire du Théâtre François va nous
se fait connoître pour ce qu’il est.   Dans la piece de Champmeslé le rôle du Marquis n’est rien moins qu’honnête ; Mad. la
ariés, une petite intrigue rapide & bien conduite. Quant aux deux rôles du Chevalier Acaste, Chammeslé n’a fait que les i
40 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
nte tour à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du père qui gronde toujours ; la chaise de paille
ils n’en sont rien moins que pudiques ! Convenez surtout que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard d
udiques ! Convenez surtout que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard du théâtre. Laissez-moi dire, e
i : — Il y a déjà un fort longtemps, mon cher Henri, que dans ce même rôle d’Agnès débutait une petite fille plus jeune enco
l. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ; peu à peu l’esprit lui vint, puis sa
tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son rôle . Du Croisy voudrait en être quitte pour dix pisto
coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa dignité ne se trou
vait à sa comédie, avait essayé ses trois comédiennes dans les petits rôles de L’Impromptu. Mademoiselle Duparc, envieuse et
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
qu’il aime : lui seul imagine & agit. Il joue alternativement le rôle de Campagnard, de Veuve, de Géronte lui-même ; au
ien loin de Paris. Moliere ne pouvoit, dis-je, faire remplir tous ces rôles par Sbrigani que Pourceaugnac ou le beau-pere aur
’obligation du succès ; & l’Auteur, embarrassé pour nuancer leurs rôles , ou ne met aucune différence entre eux, on ne dif
42 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ans la bouche de ses personnages ! Cela est Vrai d’un petit nombre de rôles de paysans, écrits en patois, et du rôle de Marti
t Vrai d’un petit nombre de rôles de paysans, écrits en patois, et du rôle de Martine où les vices d’oraison ne sont qu’un m
sonne jusqu’ici n’avait imaginé que Molière, dans aucun de ses autres rôles , eût placé volontairement des fautes de langue, p
ammaire ; et, loin que Molière ait écrit avec moins de correction les rôles des personnages d’un esprit plus borné ou d’une c
s, moins de fautes en un mot contre l’usage et la règle, que dans les rôles où sa diction prend l’essor le plus élevé1. Il se
marié sa fille au fils du grand Turc. Chrysale couronne dignement son rôle , en donnant ses ordres avec vigueur, quand il voi
es personnages sans distinction ce qui est vrai seulement de quelques rôles de paysans ou d’étrangers, ont prétendu que, afin
ette farce et le jeu plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal rôle , excitèrent des rires universels. Les comédiens d
Molière échoua comme auteur et comme acteur : il céda promptement son rôle , et il ne tarda pas à retirer sa pièce. Ayant con
décision. Je n’ai point accepté l’honneur qu’elles me conféraient. Le rôle plus modeste de rapporteur me convenait beaucoup
é par des acteurs qu’il avait longuement pénétrés de l’esprit de leur rôle  ; et qu’il animait de sa présence sur le théâtre9
rd, son ami, le peignit plus d’une fois sous l’habit romain, dans les rôles de César ou d’Auguste110. Il avait été de bonne h
e nous voyons encore subsister aujourd’hui125. 1. Dans tous les rôles de petits bourgeois tels que les Sganarelle, les
’aussi péniblement, d’aussi incorrectement écrit que ces deux vers du rôle d’Alceste : Et la plus glorieuse (estime) a des
diversement par eux. 11. Voltaire n’avait pas jugé indigne de lui le rôle même d’éditeur de Molière. C’est en cette qualité
oncierges au théâtre, ce fauteuil est celui où il s’est assis dans le rôle d’Argan. Il sert encore pour les représentations
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de l’
vait vécu, qu’insensiblement il n’aurait pas fait grand fonds sur les rôles de valet dans ses comédies. (Préface des Œuvres d
partialités de vos trois grandes actrices pour la distribution de vos rôles . Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble,
n résoudre ensemble, et, tâchant de faire réussir l’applicationde vos rôles à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
moins faussement qu’il avait voulu lui emprunter son chapeau pour le rôle du maître de philosophie, dans le Bourgeois genti
emière place vacante, à condition qu’il ne jouerait plus que dans les rôles de haut comique. Les uns prétendent qu’il se refu
et 303.) 91. Molière jouadans la plupart de ses pièces ; il créa les rôles suivants : Mascarille, de l’Étourdiet des Précieu
caractère et la situation de son personnage. On raconte que, pour le rôle d’Elmire, elle s’était fait faire, à l’insu de so
res de Segrais, t. II, p. 159. 95. Molière avait confié à Beauval le rôle de Thomas Diafoirus. Madame Beauval lui dit avec
 : la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . 96. Michel Boyron, dit Baron, né à Paris en 16
. Il était fort bon comédien, et il joua d’original tous les premiers rôles des pièces de Molière, qui estimait beaucoup son
ançais(par Chappuzeau, p. 197 et 198). 109. Psyché.Elle y jouait le rôle d’une des Grâces. 110. C’est une copie d’un de c
’y a-t-il que vous dans la troupe, qui puissiez exécuter les premiers rôles  ? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
M. de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le rôle du malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume e
43 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
effort d’esprit, cependant la vérité des sentiments répandus dans ce rôle et dans celui de Rodrigue avertit le cœur des pla
me qu’il commençait à élever le sien, nous avaient accoutumés à leurs rôles de charges, à leurs caricatures grotesques; et si
s Jodelets, les paysans bouffons, les valets faisant grotesquement le rôle de leurs maîtres, les bergers à qui l’amour avait
médie dût faire rire les spectateurs de leur propre ressemblance. Ces rôles postiches étaient distribués dans les canevas esp
raisonnable, et un style de meilleur goût. Ce mérite et la gaieté du rôle de Mascarille ont soutenu cette pièce au théâtre,
ille, on sent qu’il est impossible qu’elle réponde autrement. Tout ce rôle d’Agnès est soutenu d’un bout à l’autre avec la m
s on lui persuada que c’était lui que Molière avait eu en vue dans le rôle de Lisidor, et il fit contre lui le Portrait du.
l’appela le Ballet du Roi, parce que Louis XIV y dansa. Le principal rôle est un Sganarelle, nom qui désignait, dans les an
ant de ne pas l’être? Le censeur genevois n’épargne pas davantage le rôle de Philinte : il prétend que ses maximes ressembl
mène, aussi frappant que celui d’Alceste et de Philinte; sur les deux rôles de marquis, dont la fatuité risible égaie le séri
nde. Regnard, qui avait de la gaieté, et qui en mit beaucoup dans ses rôles de Crispins, ne put pas se résoudre à se passer d
qui par elle-même n’est pas sans intérêt , en répand beaucoup sur le rôle d’Alcmène, qui, par la vivacité de sa douleur et
nriette, et qui appelle cela un accommodement. Le dernier trait de ce rôle est celui qui peint le mieux cette faiblesse de c
it de nos jours. Molière n’a pas même négligé de distinguer les trois rôles de Savantes par différentes nuances; Philaminte,
ornes du ridicule comique, et qui ressemble à la démence complète. Ce rôle m’a toujours paru le seul, dans les bonnes pièces
il semble avoir épuisé, quand madame Pernelle joue avec Orgon le même rôle que cet Orgon a joué avec tous les autres personn
out, hormis à qui va là? La dernière observation que je ferai sur ce rôle , c’est que l’auteur ne lui a donné ni confident n
44 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
Charmé du mérite de cette pièce, ainsi que du jeu de Molière dans le rôle de Sganarelle, il avait placé, en tête de chaque
nture de mœurs, on ne peut au moins s’empêcher de voir, dans le petit rôle de Gorgibus, une esquisse fidèle des opinions, de
ée avec plus de force, mais non avec plus de vérité, dans l’admirable rôle du Chrysale des Femmes savantes. Quant à Sganarel
ant à la classe des bourgeois, rappelle, en plusieurs endroits de son rôle , l’humeur de ce valet poltron, fanfaron et facéti
fut jouée qu’un petit nombre de fois. Molière qui s’était réservé le rôle de Dom Garcie, ne s’en étant pas acquitté à la sa
ns d’en attaquer le principe. Comme Molière avait rempli le principal rôle dans ses deux derniers ouvrages, et que la verve
que Dom Garcie soit une pièce tout à fait indigne d’estime. Les deux rôles principaux, celui du jaloux et de sa victime, son
45 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
’un physique qui me permette de jouer Alceste. L’interprétation de ce rôle magistral exige, m’a-t-on dit, un nez fait d’une
bert-Macaire, en m’en tenant simplement à l’espèce, c’est-à-dire à ce rôle du Misanthrope, je déclare que j’ai vainement che
j’avance, ou, plus modestement, de m’expliquer, et de vous exposer le rôle comme je l’entends, — - comme je le jouerais, — o
lière ne veut pas qu’on s’attendrisse, et comme c’est lui qui joue le rôle « ses roulements d’yeux extravagants, ses soupir
, où Molière a subi la mode, il n’y a que le père de don Juan dont le rôle soit entièrement écrit du ton noble, et encore, b
er à son premier mari. Mais à côté de cette page où Molière a le beau rôle , il y en a d’autres où l’on nous le présente sous
Moi, j’avoue ; et, je le répète, si j’avais eu l’honneur de jouer ce rôle , je me serais appliqué avant toute chose à en fai
ne l’ai pas donnée comme telle : cela seul m’aurait condamné. Sur un rôle créé par Molière même, la théorie vraie ne peut p
remonte à Fleury, qui, n’ayant pas physiquement la force de jouer le rôle comme son prédécesseur, aima mieux, pour y réussi
unanimes, au contraire, pour donner un grand sens philosophique à ce rôle . D’abord, je ne nie point que le rôle ait un gran
n grand sens philosophique à ce rôle. D’abord, je ne nie point que le rôle ait un grand sens ; je le prends autrement que vo
46 (1884) Tartuffe pp. 2-78
nage essentiel, des variations, des contradictions. A ce point que le rôle , avec tout ce qu’il a d’effets sûrs, n’en est pas
j’ai trouvé, mais j’assurerai qu’en toute conscience je crois que le rôle a passé, lui aussi, par une transformation analog
formation analogue à celle d’Alceste, devenu, en dépit de Molière, un rôle tragique ; que Tartuffe n’est rien moins que cela
pouvait être belle et instructive, mais ajouta que ce n’était pas le rôle des comédiens d’apprendre aux hommes la morale ch
4. Ces changements ont leur valeur, notamment ceux qui portent sur le rôle de Tartuffe ; mais on pourrait soutenir qu’ils fu
homme du monde qui se retire du siècle et donne dans la dévotion. Son rôle , ajoute l’imaginatif critique, n’est pas du tout
évotion. Son rôle, ajoute l’imaginatif critique, n’est pas du tout un rôle comique ; Userait aisément terrible et il l’est u
ouait. Les contemporains ont noté avec quel soin Molière confiait ses rôles aux comédiens extérieurement les plus propres à e
moins homme ! qui suffit, à lui seul, à donner la caractéristique du rôle . Poursuivons : Damis a entendu : et — que cela es
ment convaincu. » Il est bon de se rappeler que cette appréciation du rôle date du moment où la pièce se jouait sous la dire
ne de la confession générale, comme plus loin, à la dernière scène du rôle , quand notre homme affirme avec une vertueuse con
47 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
ville et du royaume de Naples 2, où lui-même avait joué un très grand rôle , en sorte que cet ouvrage a l’intérêt qu’excite t
sa mère elle-même, se prêtèrent à ce déguisement, et y jouèrent leur rôle comme ils l’auraient fait sur le théâtre. Quant a
mier nom de baptême. Lorsque son premier mari l’avait inscrite sur le rôle des acteurs, il lui avait donné le nom de mademoi
iselle Molière28 ; après son second mariage, elle fut inscrite sur le rôle de 1680, sous les noms d’Armande-Grésinde-Claire-
48 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
le nom de Lesbino offrir ses services au capitaine qu’elle aime ; ce rôle est tenu par la signora Silvia Roncagli, de Berga
sabelle Andreini et qui contiennent certainement des souvenirs de ses rôles . Nous prendrions les comédies écrites antérieures
osi, dans lesquelles se rencontrent des situations analogues. Tout le rôle de la Milanaise existe, par exemple dans Gli Inga
tre à Venise, en 1607, un recueil des traits les plus comiques de son rôle  : Le Bravure del capitano Spavento, divise in mol
49 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
de Boileau, publiée en 1665 : Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle . Ces représentations privées et ces lectures par
e et de La Thorillière, acteurs employés dans un trop grand nombre de rôles pour qu’il fût possible de donner aucune représen
l’aventure dont parle Rousseau, et alors la duchesse y aurait joué le rôle d’Elmire. Peut-être aussi cette aventure était-el
st-à-dire pour un homme dévot. Tartuffe devait donc jouer si bien son rôle , que tous les personnages de la pièce et le publi
e raison, n’a pas mis un seul monologue, un seul a parte dans tout le rôle de Tartuffe. Ces moyens faciles et vulgaires, don
olière. Qu’il ait blâmé les logomachies et les subtilités galantes du rôle de Jupiter, je le conçois sans peine : son goût p
Cette supériorité si généralement attribuée à Molière, la création du rôle de Cléanthis suffisait pour la lui assurer. Plaut
aisamment la scène, est entièrement dû au personnage de Cléanthis. Ce rôle toutefois n’était qu’un embellissement dont l’ouv
50 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ne chômions plus. Un artiste éminent, M. Lewinski, habitué aux grands rôles du répertoire classique, aux personnages de Schil
rder, pour la première fois, avec Harpagon, le répertoire comique. Le rôle lui a porté bonheur. « M. Lewinski a fait d’Harpa
es en proverbes. Chaque spectateur tient essentiellement à ce que les rôles de Molière soient interprétés conformément à la t
tuffe, l’avare Harpagon, Alceste, George Dandin, etc. « Est-ce que ce rôle du Bourgeois gentilhomme, ce parvenu transporté d
e Béjart et Baron voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là son rôle d’Argan. Mais ici reparaît le point d’honneur de
moque du Cimetière des Arènes, il donne, en somme, à Pourceaugnac un rôle assez enviable, en tous pays et en tous temps, ce
en triste d’être ainsi dupé. Pour moi, je n’échangerais jamais un tel rôle de dupe contre celui de dupeur. Pourceaugnac, ber
représentation du Tartuffe, la voyant parée comme une châsse pour le rôle d’Elmire, il la contraignit à se déshabiller, dis
ut un comédien excellent. On le trouvait cependant inférieur dans les rôles tragiques, et même exécrable dans les personnages
t-on. Ou bien encore : Tu ne naquis jamais que pour faquiniser ; Ces rôles d’amoureux ont l’action trop tendre. Il s’ensuit
trop tendre. Il s’ensuit que Molière n’était excellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles
cellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles dans son répertoire. On peut dire, jusqu’à un cer
n peut dire, jusqu’à un certain point, qu’il y a rempli les meilleurs rôles . Voici d’ailleurs la liste des personnages représ
, Molière, couronne en tête, la barbe entière, est représenté dans le rôle de Vulcain ; dans l’autre, daté de 1668, Molière,
cheveux longs, la petite moustache aux lèvres, est représenté dans le rôle d’Harpagon. Les gravures sont médiocres, mais d’u
une nouvelle conscience de sa valeur, de sa puissance morale, de son rôle , et une espérance nouvelle dans son avenir. Penda
la vente des livres de M. Soleirol, une liste de la distribution des rôles de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste
t l’Aiguisé (1645-1678). — Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles , dans le comique les pères et les seconds valets.
’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le rôle du vicomte
it fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicul
Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicules, rôle que reprit Brécourt. Consulter sur Jodelet les Hi
e homme, talent modeste ou médiocre, jouait cependant avec succès les rôles de niais, Diafoirus fils, par exemple, dans Le Ma
dix siècles pour faire un comédien tel que moi ! » Excellent dans les rôles tragiques, il fut l’élève de Molière. Ce Baron « 
le ne se distingua que rarement, mais se distingua réellement dans le rôle de Bélise des Femmes savantes. De Brie (Catherin
e-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. Joua, entre autres rôles , Nicole du Bourgeois gentilhomme et Zerbinette de
sy, demoiselle). Fille de Du Croisy, femme de Paul Poisson. Reprit le rôle d’Agnès après Mlle de Brie, qui le jouait encore
tance la même fête, car lui-même en faisait partie et y parut dans le rôle de Sextus. VII. Un nouvel autographe de Molièr
i : « Au xviie  siècle, les acteurs introduisaient parfois dans leurs rôles des réflexions et des allusions qui n’en faisaien
e Pierre Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe véhément
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
avez pas eu soin de vous ménager un parti en promettant les meilleurs rôles , si vous avez dédaigné de faire votre cour à Mart
urs de la représentation : mais l’un des Acteurs est mécontent de son rôle , ou peut-être ne le sent-il point ; en conséquenc
e reste, accoutume peu à peu le public à ses défauts, agence quelques rôles à sa taille, à sa voix, à sa poitrine, à son temp
un frere qui lui ressemble presque parfaitement, & qui jouoit des rôles françois à la comédie italienne. Ils ont souvent
laudissements en paroissant rarement, ni ceux qui trouvent les petits rôles indignes d’un grand talent. Si l’on donnoit à un
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
dinal de La Valette ; il est évidemment tout glorieux d’avoir joué ce rôle guerrier. La comédie de l’art recouvra une partie
o qui créa au personnage de Scapin une sorte de supériorité parmi les rôles de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intriga
ais dépassait de beaucoup le génie italien ; et celui-ci, réduit à un rôle inférieur, ne fournissait plus, pour ainsi dire,
53 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
onnes... » Mais coupons court à ces détails, qui prêtent à Molière un rôle inconciliable avec la noblesse de son caractère,
r croire que de Saint-Aignan avait réellement pu servir d’original au rôle d’Oronte. Mais du temps de Molière, « quel homme,
ui-même ; sous les traits de Célimène, on reconnaît sa femme; dans le rôle d’Éliante, on devine Mlle de Brie, l’amie dévouée
lui fait donner par ceux qui l’entourent ; tel est en particulier le rôle de Philinte. Enfin, bien qu’il soit difficile de
préceptes éternels de l’art ; en un mot, observer et créer, voilà le rôle du poëte comique ; et tel fut le secret de Molièr
ère ne jouât pas avec une tristesse et une brusquerie saisissantes ce rôle d’Alceste tout empreint de sa propre personnalité
54 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
Festin de Pierre. Dans mon petit entendement, la pièce est belle. Le rôle principal, don Juan, est un grand coureur de fill
e prononce à peine quelques paroles. Du Croisy, qui comptait avoir le rôle de la statue, et qui était tout fait pour ce rôle
i comptait avoir le rôle de la statue, et qui était tout fait pour ce rôle , n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de
rôle, n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit rôle de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un ch
issent sous tant de a mauvais vouloir. C’est La Grange qui remplit le rôle de don Juan ; madame Béjard joue le rôle d’Elvire
est La Grange qui remplit le rôle de don Juan ; madame Béjard joue le rôle d’Elvire ; Armande, sa fille, joue un rôle de pay
lle, joue un rôle de paysanne, et moi aussi. Molière s’est réservé le rôle de Sganarelle, qui est des plus plaisants. Dieu v
’œil, l’étendue et la magnificence de son sujet. Cette fois, tous les rôles sont changés dans la vie humaine. Les femmes, jus
rçons, les jardiniers, et chose étrange, la rue en action, jouant son rôle , et portant sur sa robe fleurdelisée, son nom de
les toute cette jeunesse, qui allait être le grand siècle, jouait son rôle d’esprit, de bonne humeur et de bonne grâce ? Sur
ux-là, danseurs et danseuses par métier, restaient chargés des grands rôles , des railleries, des bruits, des chansons et des
es, ils instruisaient les acteurs ; eux-mêmes, ils se chargeaient des rôles les plus difficiles, et pour récompense ils voyai
t fait le ballet du Mariage forcé dans lequel ballet il avait créé le rôle de Sganarelle, entre mademoiselle Béjart, mademoi
t du Croisy, mademoiselle de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle  ; est-il possible de parler un meilleur langage,
tablettes du roi à madame de Montespan, et ses larmes redoublent. Le rôle de madame de Montespan est beaucoup trop odieux d
le de La Vallière n’a pas l’air de savoir ce que vaut Bragelone. « Ce rôle , dit M. Bulwer, renferme dans ma pièce tout ce qu
fallut, bon gré mal gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le rôle de Lauzun, le rôle le plus intellectuel, et que j
l gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le rôle de Lauzun, le rôle le plus intellectuel, et que j’avais le plus trav
quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle , à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deu
ncore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deux jeunes filles qui se défend
n vrai sermon, si M. Dimanche, dont le nom est devenu un proverbe (le rôle est bien joué par Provost), n’égayait pas quelque
55 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
en ait rapporté l’honneur. Les personnages du Menteur sont plutôt des rôles que des caractères ; il fallait en faire des cara
emps. Les personnages de ces pièces sont moins des caractères que des rôles composés pour des acteurs. C’était l’usage ; et M
devait commencer par là. Mais en homme de génie, Molière met dans ces rôles le plus de l’homme qu’il peut, et c’est assez pou
de l’homme qu’il peut, et c’est assez pour les faire vivre. On rit du rôle , et on reconnaît la vigoureuse et naïve ébauche d
solent, ayant mille tours en son bissac, à qui Molière, qui jouait ce rôle , a prêté tant d’esprit, qu’il a fait d’une imitat
 : c’est nous qui de spectateurs sommes devenus les héros. Au lieu de rôles , sous lesquels l’homme perçait, voilà l’homme au
à cette fille, à laquelle il avait fait voir ses beaux côtés dans le rôle d’Ariste. Plus tard, marié et malheureux, mais n’
mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa femme, il se servait du rôle d’Elmire, dans Tartufe, pour la toucher par le sp
inal, le devient plus encore dans l’imitation, par le changement d’un rôle . Dans une farce italienne24, Scapin ôte une bague
acteur de premier ordre. Après avoir créé le caractère, il créait le rôle . Il avait expérimenté le parterre par lui-même. I
56 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
snard, on ne voit pas que l’athéisme ou l’incrédulité jouent un grand rôle  : on n’en cite pas un seul trait qui relève de ce
s ingénieuses de Molière. C’est en effet Sganarelle qui représenté le rôle du bon sens dans la pièce, comme Sancho dans le r
ut ? On remarquera que Molière a fait en général assez peu d’usage du rôle de sage dans ses comédies. Les Ariste sont des pe
l’as voulu ! » Souvent aussi, en confiant à un de ses personnages le rôle du bon sens, il a soin d’y mêler des travers ou d
oler sa conscience et à avouer son hypocrisie. Il y a encore, dans le rôle de Sganarelle, un mot qui a beaucoup blessé les s
mblait que Molière l’eût deviné d’avance et eût voulu discréditer son rôle de censeur de mœurs, en le tournant en ridicule.
ournant en ridicule. C’est que pour Jean-Jacques, c’était en effet un rôle qu’il jouait ; et ce rôle, qui n’était pas sans g
que pour Jean-Jacques, c’était en effet un rôle qu’il jouait ; et ce rôle , qui n’était pas sans grandeur, n’était pas non p
s grandeur, n’était pas non plus sans quelque mélange de ridicule. Ce rôle venait chez lui de l’imagination et de la tête pl
s amis absents. Mais il est certain aussi que celui qui se donnera ce rôle de défendre partout la justice et la vérité se re
nde regimbât, ou du moins qu’il renvoyât aux prédicateurs attitrés le rôle de convertisseurs ; un tel rôle chez un homme du
renvoyât aux prédicateurs attitrés le rôle de convertisseurs ; un tel rôle chez un homme du monde aurait en effet quelque ch
57 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e peut s’y habituer. Nous avons remarqué que dans la distribution des rôles faite par Molière pour sa troupe, celui de Léonor
toujours quelque sympathie pour ce désordre de l’esprit, et, dans le rôle d’Arnolphe, personnage qui ne devait exciter que
ses acteurs, il les appelle par leurs noms; il explique à chacun son rôle  ; il critique avec finesse les défauts de celui-c
odomontades de ses rivaux. Montfleury, par exemple, chargé des grands rôles , semblait avoir le diable au corps; il se démenai
e dos comme un mulet chargé, Les yeux tout égarés, puis, débitant ses rôles , D’un hoquet éternel séparant ses paroles… Ce ne
uple n’eût plus besoin de donner qu’un coup d’épaule. C’était un beau rôle à jouer en ce temps, mais il était impossible. L’
gatelle ! à Paris !… Arlequin a-t-il tort ? Molière joua lui-même le rôle du Misanthrope, et Mlle Molière celui de la coque
les plus graves, est le type le plus achevé que l’auteur ait créé. Ce rôle a été tissu avec les fibres de son cœur. Le Médec
Muses de Benserade, et le roi Louis XIV ne dédaigna pas d’y jouer le rôle d’un maure de qualité. MmeHenriette d’Angleterre,
n mauresques de qualité. Molière représentait don Pèdre, le principal rôle . Don Pèdre, gentilhomme sicilien, l’aïeul de Bart
s italiens et espagnols, dans lesquels la musique joue un aussi grand rôle que l’amour, et qui montrent de vieux jaloux dupé
s les sots : il prouve ainsi qu’il est le maître. Molière a creusé le rôle d’Elmire dans ses moindres détails. C’est un rôle
Molière a creusé le rôle d’Elmire dans ses moindres détails. C’est un rôle plutôt passif qu’actif, et par conséquent d’une g
ancer vers la rampe et dire : « Messieurs, lorsque Préville jouait ce rôle , il faisait ce que je viens de faire, et il était
l’avouer ; c’est une pâle production, un peu forcément égayée par un rôle de fou, comme l’est la Princesse d’Elide, qui vau
guère posséder qu’après vingt ans. Telle est Henriette à nos yeux. Ce rôle a beaucoup d’écueil pour les jeunes actrices. Il
oquetterie, de la puissance et non de la subtilité. Ce n’est point un rôle secondaire que celui-là. Il domine les autres, mê
re de ce grand peintre de mœurs. Le spectacle d’une monomanie dans le rôle d’Argan et le tableau des plus mauvais sentiments
rfaite d’Angélique, cette dernière sœur de la Marianne du Tartufe. Le rôle de la petite Louison elle-même, quelqu’espiègle q
à l’ombre et à la bassette. » Il est bien vrai que Molière, dans le rôle de Dorante du Bourgeois Gentilhomme, avait déjà p
58 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
y a deux cents ans, sur Molière, sur Alceste ; interrogeons ce grand rôle qui n’a pas été étudié à ce point de vue, écouton
lle ose demander des sièges pour tous ! Il y a, en général, dans tout rôle , un mot caractéristique qui le résume. Écoutez Ag
ilà le contraire de l’amour, qui est avant tout la bienveillance. Ce rôle admirable étincelle de splendeurs cachées. Il fau
décidé à faire une scène terrible ; je parierais qu’il a préparé son rôle pour être plus certain de ne pas faiblir ; mais C
59 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
e son Auteur, qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut joué le rôle du Malade imaginaire. La plus grande partie des P
Moliere presque à la sortie du théatre, où il se força pour jouer le rôle du Malade imaginaire, étant très-incommodé de la
u à l’Académie, il falloit qu’il ne jouât plus sur le théatre que des rôles graves & à manteau, & qu’il renonçât aux
héatre que des rôles graves & à manteau, & qu’il renonçât aux rôles de valets, qui sont sujets à recevoir quelques co
60 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ourgogne, qui avaient au théâtre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux que pour les rôles du bas comique*. « On
éâtre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux que pour les rôles du bas comique*. « On le perd ici de vue pendant
ication et des études particulières qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses pièces ; jamais homme n
l jour de leur donner du pain. Les efforts qu’il fit pour achever son rôle augmentèrent son oppression, et l’on s’aperçut qu
efusé ces dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures,
ion, mais auxquels on s’accoutuma. Non seulement il plaisait dans les rôles de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., mais
rille, de Sganarelle, d’Hali, etc., mais il excellait encore dans les rôles de haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
le comédien qui le représentait ; aussi se chargeait-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles ; il s’étai
ent parée, à changer d’habit, parce que la parure ne convenait pas au rôle d’Elmire convalescente, qu’elle devait représente
leur ami et leur protecteura, aussi attentif à composer pour eux des rôles qui fissent valoir leurs talentsa, que soigneux d
sent qu’il lui faisait un magnifique habit de théâtre, pour jouer les rôles tragiques. C’est par des exemples pareils, plus s
ée au sujet de sa profession. Molière n’aurait plus joué que dans les rôles de haut comique, mais sa mort précipitée le priva
son grabat prestement, Et voulut héroïquement, Du gros Lubin faire le rôle *, Qui sans doute croit le plus drôle. « [*]Quoi
3, Est une fringante femelle, Et s’acquitte ma foi des mieux, De son rôle facétieux. Dorine 4, maîtresse servante, Est enc
s y semble un modèle : Et le bon Tartuffe 9, en un mot, Charme en son rôle de bigot. « [*]Les trois premiers actes de Tar
e la troupe de Molière (actuellement vivante en 1747), elle a joué le rôle d’une des Grâces, dans Psyché, en 1671. b. Moliè
sans payer. » a. « Il avait Du Croisy en vue lorsqu’il composa le rôle de Tartuffe, comme dans la suite, profitant de la
de la taille et des grâces de Baron, encore jeune, il lui destina le rôle de l’Amour dans Psyché. » a. On disait que Mol
ires sur la vie et les ouvrages de Molière s’est trompé en donnant le rôle d’Hali à Molière. 1. [Note marginale] 10 juin.
61 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
Roi, si spirituel, si délicat et si bien tourné, et joua si bien son rôle dans la petite Comedie qu’il donna ensuite de la
n’a peu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué son rôle après sa mort. Il a aussi entendu admirablement l
62 (1900) Molière pp. -283
y par le panégyrique absolu de Molière, de sa personne, de sa vie, du rôle politique et social qu’il a joué ou du moins du r
e, de sa vie, du rôle politique et social qu’il a joué ou du moins du rôle politique et social que depuis une soixantaine d’
ous le même toit13. Si vous voulez bien songer que Molière a écrit le rôle du Misanthrope, et vous représenter tout ce que c
re a écrit le rôle du Misanthrope, et vous représenter tout ce que ce rôle suppose de noblesse et de grandeur naïves, si vou
uppose de noblesse et de grandeur naïves, si vous voulez voir, par ce rôle d’Alceste, combien la nature avait fait l’âme de
ous le voyons sous nos yeux tous les jours, et l’homme idéal avec son rôle historique, dans la littérature et dans l’histoir
troisième partie de ces études, puis, il faut essayer d’apprécier le rôle historique joué par l’homme, son rôle de moralist
il faut essayer d’apprécier le rôle historique joué par l’homme, son rôle de moraliste, de moraliste influent ; ce sera le
que reparaît. Il y a un exemple beaucoup plus frappant encore dans le rôle d’Arnolphe ; vous savez ce qu’il est. S’il y a un
des plus puissantes créations de Molière. Je dois observer ici que ce rôle d’Arnolphe est presque toujours joué faux sur not
Un grand acteur mort récemment, Provost, jouait toujours en drame le rôle d’Arnolphe, qu’on avait toujours joué en comique.
qu’on avait toujours joué en comique. Peut-être outrait-il ce côté du rôle  ; mais, ce qu’il y a de certain, c’est que, pour
a résignation est basse au possible. Vous la trouvez exprimée dans le rôle de Chrysale de L’École des femmes. Ce rôle est tr
a trouvez exprimée dans le rôle de Chrysale de L’École des femmes. Ce rôle est très bien supporté maintenant ; depuis quinze
ramatique, il arriva à Molière un événement qui devait jouer un grand rôle et exercer une grande influence, non seulement da
ains moments pathétique. C’est encore Armande qui lui inspire dans le rôle d’Alceste cette peinture de l’amour noble, élevé,
st mort sur la brèche, sur le théâtre, ou peu s’en faut, en jouant le rôle d’Argan, et en prononçant le fatal juro de la cér
la fin réelle de la comédie doive être la mort d’Argan, le comique du rôle d’Argan, le comique de tout ce qu’il va dire et s
cules ou odieuses de dévotion le sont dans la trame de Tartuffe : son rôle d’ailleurs n’est pas en cela moins digne d’attent
n’est pourtant pas à dire qu’on puisse leur attribuer directement un rôle politique, et ce n’est pas ma pensée, quand je pa
, les roturiers aux gentilshommes. Je ne crois pas que tel ait été le rôle de Molière. Si, dans la peinture de certains vice
s glacé que la façon dont ils se parlent quand elle n’a plus lieu. Le rôle de Dom Carlos, dans Dom Juan, présente une situat
Dom Juan. Vous pouvez bien lire avec tout le soin que vous voudrez le rôle de Dom Carlos, qui court après Dom Juan pour le t
e, c’est qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du rôle d’Arnolphe, pour qui certes il ne prétend nous in
ion considérable ; mais je ne voudrais pas trop me renfermer dans son rôle historique, et vous laisser sur cette impression,
nd on a affaire à un écrivain comme Molière, quand on a traité de son rôle moral historique, il ne faut pas oublier ce qui e
verrons la bourgeoisie et le simple peuple s’y élever peu à peu à des rôles plus hauts et y faire chaque jour plus honnête fi
2. Ce mot sur Molière, mot risqué et bien sévère, avait trait à son rôle de poète amuseur du roi Louis XIV et de la cour.
63 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ns Le Misanthrope ; avec quelle adresse il prend son Comique dans les rôles accessoires, ne pouvant le faire naître du rôle p
son Comique dans les rôles accessoires, ne pouvant le faire naître du rôle principal, c’est l’artifice du Tartuffe ; avec qu
jeter sur les autres un ridicule qui les exposait à jouer un jour le rôle de ces maris, honteux de leurs anciens traits sat
l’hypocrisie de la vraie piété ! C’est à cet usage qu’il a destiné le rôle du frère. C’est le personnage honnête de presque
personnage honnête de presque toutes ses Pièces, et la réunion de ses rôles de frère formerait peut-être un cours de morale à
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ncera ta défaite : De ses climats glacés tout se ressentira : Dans le rôle d’Io 9, l’Amour s’enrhumera.   Pour rendre ta per
ré vis-à-vis de sa femme. 9. Mlle. Lemaure, qui venoit de jouer le rôle d’Amour dans le ballet des Sens. 10. Mlle. Petit
la Vie est un songe, ne se ménage point. 12. Mlle. Gaussin jouoit le rôle de Zaïre. 13. Comédie en cinq actes, par de Laun
65 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
terre pour le séjour des dieux, tracer pour le maître de l’Olympe un rôle de fourbe et pour Mercure un rôle d’entremetteur 
racer pour le maître de l’Olympe un rôle de fourbe et pour Mercure un rôle d’entremetteur : il ne peut se dégager pour longt
66 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
partie de la piece ; & que lors qu’il fut question d’achever son rôle , en faisant voir que ce n’étoit qu’une feinte, il
s de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade, d’achever son rôle . Voici ce qu’on conte dans sa vie « Lea 17. Fevri
fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à joüer son rôle  : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, &
67 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
vous dire que c’était une Pièce sérieuse et qu’il en avait le premier rôle pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait
ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette Pièce. Jamais Com
mis en Vers et si bien cousu à son sujet, pour avoir si bien joué son Rôle , pour avoir si judicieusement distribué tous les
68 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
sse aussi, les Parlementaires, sont écrasés ; le Roi les a réduits au rôle d’officiers du Roi, de commis aux procès et n’adm
nguer » ses comédiens et cela n’est pas démenti, au contraire, par le rôle qu’il se donne, comme on sait, dans L’Impromptu d
femm.es la différence de l’âge. Il le savait et il sa indiqué dans le rôle de son Ariste de L’École des maris. Il a été mari
laissé en blanc et abandonné à la fantaisie de l’acteur qui jouera le rôle . On voit par exemple dans le rôle de Gros-René :
fantaisie de l’acteur qui jouera le rôle. On voit par exemple dans le rôle de Gros-René : « Croyez-vous que ce ne soit pas l
e », comme sa intitulée L’auteur. Molière, qui jouait quelquefois des rôles tragiques, dans les pièces de Corneille par exemp
aient bons ou plutôt des morceaux puisque Molière a pu mettre dans le rôle d’Alceste des fragments très considérables du rôl
pu mettre dans le rôle d’Alceste des fragments très considérables du rôle de Don Garcie et dans Amphitryon un morceau très
». Les connaisseurs jouent à la longue pour les pièces supérieures le rôle du Roi pour les Plaideurs et obligent la foule à
in d’avoir dans l’auteur latin. C’est une transformation complète. Le rôle de Sosie, amplifié élargi, est devenu une merveil
? » La pièce a quelque originalité encore en ceci qu’elle contient un rôle de fou de cour qui est très spirituel. Celui-ci,
ire contre cette pièce et alléguer comme justification de Boileau. Le rôle de Scapin est si brillant qu’il s’est comme détac
irer des pédantes, la dispute et altercation des deux poètes, tout le rôle de Martine, la servante paysanne (très différente
oppose le bon sens populaire aux prétentions de Philaminte ; tout le rôle enfin de Bélise, vieille fille née un peu folle,
out homme qui sa vue est amoureux d’elle. La thèse c’est la partie du rôle de Chrysale où il récrimine contre les Femmes sav
même de l’intrigue qui consiste à montrer les mauvais auteurs sous le rôle de coureurs de dots est assez faux : les auteurs
cte et presque exalte la religion, puisqu’il donne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux, au pauvre qui aime mie
« Voyez, disent les critiques de Molière, comme Molière donne le beau rôle à Don Juan qui, quoique ayant l’infériorité dans
gion pour être charitable ! » Je dirai, moi que Molière donne un beau rôle , somme toute, à tous les deux, ce qui prouve qu’i
le dit nulle part. Il y a Cléante, dira-t-on. Il y a Cléante, mais le rôle de Cléante, on le sait et c’est historique, n’est
s qui n’est pas du tout une coquine, que Molière semble avoir créé le rôle de Pernelle, sans importance dans la pièce, uniqu
e et qu’il fait. Arnolphe est tout à fait, d’un bout k l’autre de son rôle , avec la nature ; c’est contre la raison qu’il es
à Orgon, épigrammes adressées à Tartuffe ; voilà le principal de son rôle . Là où elle plaide elle ne soutient que deux thès
omme le chœur antique, dont, aussi bien, elles jouent très souvent le rôle . Ille bonis faveatque et consilietur amice Et r
e lente et modeste, l’air recueilli, lui sont familiers : il joue son rôle . S’il entre dans une église, il observe d’abord d
ux, serait très bien ; ce serait pour l’assistance, ce serait dans le rôle  ; mais la méditation intérieure, où il se félicit
où il se félicite d’être meilleur que d’autres, ne fait rien pour le rôle et suppose une vie intérieure ; or il n’a pas de
précisément c’est ce qui nous indique qu’être coureur de dot est son rôle et qu’être auteur est son caractère, et que le rô
ur de dot est son rôle et qu’être auteur est son caractère, et que le rôle que l’on se donne n’a pas la force de vaincre le
écieux. Bélise est tout autre. C’est l’intellectuelle romanesque. Son rôle pourrait être intitulé à quoi rêvent les vieilles
l fallait ; elle est une honnête femme contrainte un jour de jouer le rôle d’une allumeuse et elle n’a pas la main aux procé
vous traiter ainsi. Elle est très honnête femme et rougit un peu du rôle qu’elle a joué ; et elle est aussi très bonne fem
e. Mais elle est spirituelle et même madrée ; avec Cléante faisant le rôle de maître à chanter, elle improvise un petit opér
it : « Avez-vous perdu la parole et faut-il qu’en ceci je fasse votre rôle  », elle ne sait que répondre : Contre un père ab
esque unique dans le théâtre de Molière et absolument unique dans ses rôles de jeunes filles. Elle se décide, en prenant tout
très âprement. Molière, qui ne perd jamais rien, a transporté dans le rôle de Frosine la théorie de Mégadore, et cette théor
oint de vue abstrait, le caractère est tracé, défini, délimité par le rôle  ; il ne doit pas le dépasser ; il ne faut mettre
ire tomber dans la mésaventure qu’on lui prépare : le caractère et le rôle se confondent et l’un doit couvrir l’autre exacte
agrins qui suivent de tels feux. Arsinoé elle-même, en dehors de son rôle de prude et quand elle parle non à Célimène mais
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
akespeare, &c. L’opinion commune est que Destouches inventa les rôles de Financier : il faut connoître bien peu le théâ
ds ; ceux-ci envoient chercher un Comédien, on lui donne le principal rôle & le produit des représentations. On arrange
paroît qu’en second auprès du rival qu’il s’est choisi, & joue le rôle d’un malhonnête homme vis-à-vis de sa maîtresse.
arras pour l’accorder avec l’amitié. Léonelle joue chez Cervantes un rôle qui donne du ressort à ceux de Camille, de Lothai
ieux sur celui de Dufresne, Comédien auquel il destinoit le principal rôle . Nous avons remarqué (dans le second volume de ce
70 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
. La pièce, qui a cinq actes, pourrait finir au troisième : il y a un rôle de père d’une crédulité outrée, et la scène du va
des scènes entières évidemment calquées sur celles de Campistron. Le rôle de Célie, femme du jaloux, est original et intére
représenté en 1701, on fit supprimer au théâtre quelques endroits du rôle de Crésus et de celui d’Esope, comme trop hardis.
s. La comtesse est même à peu près inutile, et le faux marquis est un rôle outré, et quelquefois un peu froid : mais il est
té celle de l’Esprit de contradiction; aussi n’a-t-il qu’un acte. Ses rôles , dont la conception est la plus comique, sont la
71 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
. Dans Les Femmes savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les rôles d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils
abliau narquois, on eut le Tartufe. L’hypocrisie a donc joué un grand rôle dans la poésie française, parce qu’elle en a joué
es à distance, le Tartufe n’aura-t-il pas une autre signification? Le rôle de Cléante ne suffit pas à contre-balancer celui
de Cléante ne suffit pas à contre-balancer celui de Tartufe; c’est un rôle d’éloquence et de sages maximes plutôt que de for
a conscience, il rend hommage à une pensée plus haute. Il y a dans ce rôle une protestation cachée. Si Alceste a voulu être
72
ns la représentation du Tartuffe de l’Odéon, la cheminée joue le même rôle que le large divan du milieu, dans la représentat
ce silence n’avait rien à dire et ne parlait pas ? S’il a vu jouer le rôle d’Elmire, je ne demande pas par qui ; mais assuré
a-t-elle donc ? Elle a la valeur de la mode. Mlle Périga qui joue le rôle d’Elmire, Mlle Bérengère qui joue le rôle de Mari
ante ses deux poings sur la table ou sur ses hanches, elle débite son rôle comme une leçon de l’ancien catéchisme poissard.
alais-Royal ? Est-ce qu’elle a pris l’Odéon pour les Variétés, et les rôles de Mlle Dupont pour les rôles de Mlle Flore ? Mll
pris l’Odéon pour les Variétés, et les rôles de Mlle Dupont pour les rôles de Mlle Flore ? Mlle Bérengère et Armand, — rien
aître de mélodrame, mais un traître élevé à la puissance d’un premier rôle . Il se garde bien d’être comique de peur de ne pa
i est extraite d’un manuscrit de la Bibliothèque Nationale intitulé «  Rôle des taxes faites sur les bourgeois de Paris pour
portait, porte, et portera toujours une garniture de rubans verts. Le rôle du Misanthrope étant l’incarnation même de Molièr
erts. Le rôle du Misanthrope étant l’incarnation même de Molière, son rôle de prédilection par excellence, il nous a paru cu
Ce n’est donc pas par hasard qu’Alceste portait des rubans verts. Le rôle où Molière s’est personnifié devait porter son ca
ita plusieurs années encore la rue Saint-Honoré, comme le prouvent le rôle de taxe que j’ai déjà cité, dressé en 1637, et un
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de L’
le joue. » Gutzkow persiste à attribuer au président de Lamoignon le rôle que l’anecdote lui fait jouer. L’auteur ne s’emba
es ; l’inventaire ne donne pas de costume particulier pour ce dernier rôle  ; le même habit servait peut-être pour les deux É
73 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
nestes. Il venait de composer Le Malade imaginaire 31 où il jouait le rôle d’Argan, lorsqu’à la quatrième représentation, le
. Lorsqu’il joua le personnage d’Alceste en face de Célimène, dont le rôle était tenu par sa femme qu’il ne voyait plus qu’a
ai les intentions du poète, il convient d’abord de distinguer dans le rôle d’Alceste deux éléments que plusieurs ont eu le t
pas éconduire ses courtisans, et faire ainsi le vide dans son salon : rôle périlleux, et auquel ne suffisent plus la jeuness
ma colère, Et vous ne valez pas que l’on vous considère. Bref, les rôles finissent par être renversés : c’est elle qui dai
e, n’est donc point un modèle proposé par Molière. L’intention de son rôle serait plutôt d’impatienter l’ami qu’il contredit
euses ridicules, une rapide ébauche dans Les Fâcheux, et le principal rôle dans La Critique, est dans Le Misanthrope plus él
gères à la perfection de son œuvre. Nous leur devons tout au moins le rôle de Cléante : j’inclinerais aussi à croire que les
lus d’un papelard libidineux sous ses airs d’austérité joue aussi son rôle dans les fabliaux, farces ou soties qui égayaient
er pour défendre sa vertu ! Mais hâtons-nous d’analyser rapidement un rôle dont l’importance est capitale, puisqu’il sert de
le, ou le bafoue, un intendant qui le berne et joue dans la maison un rôle équivoque, des valets qui détestent leur maître e
aloir la figure d’Harpagon, et jouent en quelque sorte près de lui le rôle d’agents provocateurs. Cléante. À père avare f
ttire et retient surtout l’attention, parce qu’elle joue le principal rôle dans l’intrigue. Bien qu’elle ne paraisse qu’à la
aussi le tort de ne pas comprendre l’importance de Célimène et de son rôle . Dans ses utopies, la femme a toujours tenu peu d
tour de la demeure isolée de Timon. Être en vue, c’est le bénéfice du rôle . 62. « Le Misanthrope, disait Diderot, est à re
prude n’était pas toujours pris dans un mauvais sens. Ajoutons que le rôle d’Arsinoé venant contrôler la conscience de Célim
explique le vers que voici : Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle . (Sat. III, v. 25.) 96. Molière lui avait dédi
ais il ne la ferait pas triompher, sans le concours d’Ariste. Ici, le rôle de Ce sage est moins important que dans L’École d
74 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
faut que les acteurs de la comédie sentent eux-mêmes le néant de leur rôle . Il faut que leur propre personnage soit aussi fr
ons naturels, dont la profusion éclatante les rend très supérieurs au rôle spécial qu’ils ont à remplir ? Dans les autres th
ils n’ont garde de se confiner tout entiers dans l’étroitesse de leur rôle de gueux, de fripons ou de débauchés. Ils sont in
s la comédie, où l’accidentel et l’arbitraire jouent naturellement un rôle essentiel217, on ne saurait en faire une règle ab
de l’esprit, et élever sa personne à une hauteur infinie au-dessus du rôle injuste et faux joué par sa scélératesse. C’est a
e critiquer son roman par les personnage s mêmes qui y remplissent un rôle , et la façon spirituelle dont il plaisante au suj
accidentel et l’arbitraire de l’individualité jouent naturellement un rôle essentiel. Ainsi Aristophane, dans les Parabases,
tre paraît. Voltaire dit : Je pleure, et Shakespeare pleure ; mais le rôle de l’art est précisément de dire et de paraître,
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
age de la piece, la folle, la capricieuse Céliante qui, dans tout son rôle , ne combat pas d’un mot la manie du héros, n’est
Cléon. Il n’y a donc point dans cette scene, ainsi que dans les deux rôles , durant toute la piece, le moindre contraste d’in
ouves la rime. 70. Une tirade seule de l’oncle avare vaut tout le rôle du Dissipateur, si l’on en excepte le dénouement.
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
son valet, ridiculement habillés, jouent auprès du premier Tuteur les rôles d’antiquaires. Ils lui montrent une lanterne qu’i
ssonates ; un Docteur, & un riche Vénitien. Lélio joue ces quatre rôles différents. Le dernier lui réussit. Ressemblance
qui soit de l’invention de l’Auteur ; il parut se soutenir à côté du rôle principal : l’entreprise n’étoit pas aisée ; on n
77 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
bare » rime avec « mystère, » voilà tout ; si M. Maubant déclamait le rôle de Psyché, on ne s’apercevrait pas du changement.
euf ; faire éclater les beaux vers burlesques et presque tragiques du rôle de Matamore ; lancer sur la scène la brave et pim
une comédien ; et, pour le jour de ma fête, je leur distribuerais les rôles de la Sortie de Saint-Cyr, l’honnête et gentille
78 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
seule que nous verrons à Agnès, celle qui remplira et soutiendra son rôle d’un bout à l’autre. Elle est un peu sotte, Agnès
utait-on, que grâce aux pantalonnades de l’acteur qui était chargé du rôle  ; l’acteur chargé du rôle, c’était Molière ; on a
ntalonnades de l’acteur qui était chargé du rôle ; l’acteur chargé du rôle , c’était Molière ; on atteignait ainsi l’auteur e
pour instruire, au moins dans la mesure où le théâtre peut remplir ce rôle et atteindre ce but. Extrait d’un article de A. C
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
e de l’ouvrage. Je demande présentement s’il ne joue pas un plus beau rôle que l’étourdi qui a décidé si lestement. Indépend
sérieuse, haut & bas comique, &c. indépendamment, dis-je, du rôle insipide qu’il joue en se voyant forcé de se tair
avoir reçu de la nature une taille, une figure, une voix propres aux rôles auxquels elle le destine. Il est un don encore pl
80 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
in de décembre 1658 ; et Molière, selon toute apparence, y remplit le rôle de Mascarille. Elle ne fut, comme L’Étourdi, impr
le, ainsi qu’aux autres ouvrages où était reproduit le même sujet. Du rôle insignifiant de cette sœur dont on emprunte le no
81 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [86, p. 130-131] »
scription d’un mauvais repas. Molière avec Tartuffe y doit jouer son rôle .
82 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [5, p. 37] »
ée au sujet de sa profession. Molière n’aurait plus joué que dans les rôles de haut comique : mais sa mort inattendue le priv
83
olière reprochant à sa femme de porter des habits trop riches dans le rôle d’Elmire, parce que le luxe des vêtements ne conv
— comme dit la Cathos des Précieuses — à La Thorillière, héritier du rôle d’Argan après avoir créé celui de Béralde. À Pâqu
it Molière, par le père Duchemin, par Bonneval peint et gravé dans ce rôle qu’il jouait supérieurement, et par l’énorme Des
st regrettable que Grandménil, l’excellent financier en possession du rôle d’Argan à cette époque, ne nous ait pas laissé de
fait l’encoignure. Certes, l’arbre aux prêcheurs ne joue pas un grand rôle dans la vie de Molière, mais il m’a paru intéress
pas. Il y avait pour le traducteur hollandais un danger de charger ce rôle , que M. Thym a fort heureusement évité. Par-ci pa
n du Tartuffe avait rencontré tant de difficultés, l’acteur chargé du rôle ne prenait plus les précautions indiquées par Mol
empruntée principalement d’un conte espagnol, quoique la plupart des rôles aient été inspirés par les caractères de Molière.
ogne qu’il travaillait. Mlle de Beauchâteau avait accepté d’avance le rôle de Julie dans Les Amours d’Ovide. Le voyage d’Uzè
mi que la pièce est tantôt achevée, il lui dit aussi qui en jouera le rôle le plus touchant : « La déhanchée »— ô jeunesse i
auchâteau, de l’Hôtel de Bourgogne. C’était à elle qu’il destinait le rôle d’Antigone, comme il lui avait déjà destiné le rô
u’il destinait le rôle d’Antigone, comme il lui avait déjà destiné le rôle de Julie : c’était l’Hôtel qui devait représenter
it pas représenté Étéocle à la place de Molière. Quant aux femmes, le rôle de Jocaste revenait à Madeleine Béjard, la grande
ses propres vers, qu’il récitait aussi, puisqu’il jouait toujours un rôle dans ses comédies, notamment dans L’Étourdi et da
second acte de L’École des femmes. Plus tard on en a élagué quelques rôles , on en a fait une farce en deux actes qui, sous l
. En voici une preuve bien frappante : l’actrice qui est chargée d’un rôle d’homme n’hésite pas, fût-elle jeune, à orner (?)
e grand théâtre de Parme, Barbara, qui représentait Arsace, jouait le rôle avec de superbes moustaches et une formidable bar
84 (1910) Rousseau contre Molière
ar un imbécile ; aussi parce que, dans la scène du pauvre, si le beau rôle est incontestablement au pauvre qui refuse un lou
blement au pauvre qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauvais rôle n’est pas assez au gentilhomme qui donne le louis
aurait pu tirer de Don Juan matière à l’attaquer et à le noircir. Le rôle de Sganarelle eût été excellent pour cela. Don Ju
as. Il est goinfre, ce qui est une faute grave dans la composition du rôle qu’il joue. Mais quoi ? Il faut qu’il ait tous le
es du genre humain, qu’un des vices de l’humanité. » — Mais il y a le rôle de Cléante ! — Si vous ne comprenez pas que le rô
— Mais il y a le rôle de Cléante ! — Si vous ne comprenez pas que le rôle de Cléante est un eprécaution, est un paratonnerr
er le personnage de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. » Donc le rôle de Cléante est une simple précaution, un ouvrage
hons le mot, ou, sans le trancher, disons que Molière, en écrivant le rôle de Cléante, s’est montré compétent à écrire le rô
e, en écrivant le rôle de Cléante, s’est montré compétent à écrire le rôle de Tartuffe. — Mais reste, pourtant, le rôle de T
ré compétent à écrire le rôle de Tartuffe. — Mais reste, pourtant, le rôle de Tartuffe lui-même, qui, tout seul, montrerait
ion ni de piété. — Mais, comprenez donc ; car nous voilà au point. Le rôle de Tartuffe lui-même est une précaution, un expéd
ueMolièreveut attaquer ; mais pour se couvrir, d’une part il écrit un rôle de raisonneur où il logera quelques compliments a
essinions tout à l’heure ; mais remarquez combien tard il a assumé ce rôle et combien vite il l’a quitté. Pendant quarante a
pour cet office ; il est utile qu’il y ait un personnage qui joue le rôle ingrat et utile de la parabase. Surtout quand, co
uper. A se guinder jusqu’à la satire, elle se dénature ; à prendre le rôle de la religion, elle est bien ambitieuse ; et là
nette pour qu’on puisse assurer que dans l’esprit de l’auteur le beau rôle y soit pour le pauvre. Et nous voilà revenus à no
oilà revenus à nos conclusions : le peuple n’a presque jamais un beau rôle dans Molière, et le plus souvent, tout au moins,
st étranger à la pièce, si bien qu’elle resterait tout entière, si le rôle de Cléante en était retranché, comme si Molière a
tait retranché, comme si Molière avait voulu indiquer lui-même que ce rôle n’était qu’une pièce rapportée pour les besoins d
i-même les servantes-raisonneuses, par Dorine, à laquelle il donne un rôle si considérable dans sa pièce, par Dorine, que, d
important, l’exposition du caractère de Tartuffe. Or, il y a dans le rôle de Dorine en général un bon sens robuste et sain,
s médisants la malice étant extrême. Donc enlevons pour un instant le rôle de Cléante et regardons le Tartuffe tel qu’il a é
elle de la nature des intentions de Molière, on la trouverait dans le rôle et dans les discours de celui de ses personnages
lui peut dire et ce qu’elle en devra penser. » Ici, Rousseau passe du rôle d’Arnolphe à celui de Chrysalde ou, du moins, il
x imbéciles qui s’en éloignent. « Considérez seulement la place et le rôle qu’y tiennent — je ne dis pas les soubrettes, mai
opos ; épigrammes à Orgon ; épigrammes à Tartuffe ; voilà surtout son rôle . Là où elle est didactique — on me pardonnera le
t c’est pour cela qu’il a eu si souvent recours à elles pour jouer le rôle du « chœur antique », représentent le bon sens bo
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
près leur mariage, graces à leurs richesses, avec plus de dignité, le rôle de gens de distinction. Conaxa quitta son commerc
tte joua une scene pareille : tous unanimement représenterent un même rôle varié en cent façons. Il se regarda comme s’il eû
86 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
cation, et des études particulières qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses Pièces. Jamais homme n’
fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son Rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, et le
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
oste, de Bibbiena, de Machiavel, de l’Arétin. Ainsi, l’on sait que le rôle de la bergère Silvia, dans l’Aminta, la pastorale
ns celle des Comici confidenti, fut la plus fameuse incarnation de ce rôle burlesque. L’Affamato ne s’est pas naturalisé en
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
e le méprisait pas, ne se serait pas réjouie d’entendre la lecture du rôle de Trissotin par Molière, si c’eut été Cottin que
lecture du rôle de Trissotin par Molière, si c’eut été Cottin que ce rôle représentât. Voici d’autres exemples fort remarqu
89 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [45, p. 77-78] »
ent qu’il lui faisait, un magnifique habit de théâtre, pour jouer les rôles tragiques. 216. Cette anecdote figure à la tren
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
ble ! laissez-les parler si vous voulez, ou bien nous donnerons votre rôle à quelqu’un qui s’en acquittera mieux que vous. G
is-t’en donc, de peur qu’il ne te frappe. Paquier. Cela est-il de mon rôle  ? Corbineli. Oui. Paquier. Fuis-t’en donc, de peu
lon ne soit pas décidé comme celui de Sganarelle ; que Rosaura ait un rôle aussi monotone, aussi ennuyeux, aussi long ; &
91 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
la voyant paraître, parée en effet comme une princesse pour jouer le rôle d’Elmire, il lui dit sévèrement : « Oubliez-vous
cette triste affaire, ce ne fut pas Guichard qui joua le plus vilain rôle , car les allégations les plus graves de ses adver
t jouer la Princesse d’Elide, pièce dans laquelle elle remplissait le rôle de la princesse. Il ajoute :  « A peine fut-elle
iens avec son mari, jouissait d’une trop grande aisance pour jouer le rôle d’une lionne pauvre, et Molière n’eût pas continu
ossession de la belle comédienne. La Tourelle remplit à merveille son rôle de Sosie femelle, opposa d’abord d’habiles résist
oge de la véritable Molière, qui s’y déshabillait après avoir joué le rôle principal dans Circé, tragédie de Thomas Corneill
a justice ; La Tourelle, dont plus tard la demoiselle Oliva reprit le rôle , parvint à s’enfuir. Mieux traité que ne le fut l
ertain que Molière a été condamné par sa femme à jouer dans la vie le rôle de Sganarelle. Ici, je demande à conserver mes do
la troupe de Molière, qui, lui-même, est inscrit comme remplissant un rôle dans la pièce. M. Paul Lacroix n’hésitait pas à l
tous. Vous demandez le but que Molière s’est proposé en composant ce rôle  ; le voici, et bien d’autres l’avaient dévoilé av
Shakespeare, s’ils revenaient a la vie, souriraient sans doute de ce rôle de sphinx qu’on leur attribue. Et c’est pourquoi
92 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
moment que la scène le demanderait. Mais l’âne qui ne savait point le rôle par cœur, n’observa point ce moment ; et dès qu’i
93 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [93, p. 136-138] »
s. Ce n’est pas qu’il ne plaisante quelque fois agréablement dans les rôles de Sganarelle et de monsieur Dimanche ; mais le t
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
ébuts à la Comédie-Française en 1717, où elle fait merveille dans les rôles tragiques touchants. Elle joue sans déclamer et a
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
l’impromptu. Nous ne possédons pas le scénario primitif, alors que le rôle du valet de Don Juan était rempli par Trivelin. C
Arlequin, doubla Trivelin de 1662 à 1671 et joua ensuite les premiers rôles jusqu’en 1688. Le scénario que nous possédons dat
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
il étoit très difficile d’en trouver de bien propres à jouer un grand rôle sur notre théâtre. C’est ce que ne peuvent pas se
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
r offensé des applications qu’on lui faisait des principaux traits du rôle . Cependant, en considérant la position de Molière
98 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
barbon en 40 jours, il fallait plusieurs personnes pour jouer le même rôle . Ainsi il y avait trois Maries, l’une pour Marie
ne manquait pas d’indiquer ces changements de personnes dans le même rôle , « Ci fine la jeune Sara, Ci fine le petit Samuel
-né. » On peut imaginer ce qu’il fallait de monde pour jouer tant de rôles et représenter tant d’actions diverses. Dans; le
re, aux enfers même, et tous les: événements sont comme suspendus. Le rôle de la Vierge est traité avec un soin infini : c’e
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
es, les ridicules, les travers, &c. &c. joueront le principal rôle . Un Auteur peut-il peindre les mœurs ou les coutu
100 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
Baron et Raisin le cadet ; le premier si admirable dans les premiers rôles tragiques, et ceux du haut comique, et le second,
acteurs, Ayant des personnages drôles, Y font des mieux valoir leurs rôles , Et les femmes mêmement, Car l’agréable nymphe Bé
ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette pièce. « Jamais c
e douze ans à peine, Et certes, il sera quelque jour, Fort propre aux rôles de l’amour. La permission que la veuve Raisin ob
cteurs encore en graine, Peuvent guérir de la migraine, Soit dans les rôles sérieux, Soit dedans les facétieux. Ces marionnet
joue à merveille aussi, Vrai comme je l’écris ici. Ah ! que dedans un rôle tendre, Elle en forcera de se rendre, Et que main
ous dire que c’était une pièce sérieuse, et qu’il en avait le premier rôle , pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait
es acteurs, le personnage d’Alcidas, et le nom de celui qui jouait ce rôle . [*]. [Note marginale] Avertissement de l’éditeu
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