s possèdent la tradition, qu’ils ne se trompent point sur le sens des
rôles
de l’ancien répertoire. Cette opinion ne me sembl
as malaisé de leur montrer que le sens qu’ils donnent parfois à leurs
rôles
ne s’accorde pas avec l’intention de hauteur et b
ns le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les Femmes savantes, plus d’un
rôle
est complètement dénaturé, que répondront mes con
plus facile à établir. Je ne dis pas, Dieu m’en garde ! que tous les
rôles
de cette comédie sont joués à contre-sens ; mais
ue tous les rôles de cette comédie sont joués à contre-sens ; mais le
rôle
principal, le rôle d’Arnolphe, celui qui résume l
e cette comédie sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal, le
rôle
d’Arnolphe, celui qui résume la signification phi
ur inintelligents en donnant du relief à la partie mélancolique de ce
rôle
. Pour expliquer cette méprise et cette obstinatio
e, sur sa pénétration, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son
rôle
de l’École des femmes ; il ne veut pas endosser l
trompé sait qu’il est justement trompé, pourquoi Agnès, chargée d’un
rôle
d’ingénue, n’imiterait-elle pas son exemple, et n
me hâte de reconnaître que Mlle Emilie Dubois, chargée maintenant du
rôle
d’Agnès, ne commet pas cette bévue, et accepte fr
Français n’interprètent pas fidèlement l’École des femmes. Faire d’un
rôle
mélancolique, d’un rôle profond et sincère, un rô
pas fidèlement l’École des femmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un
rôle
profond et sincère, un rôle tout à la fois ridicu
emmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rôle profond et sincère, un
rôle
tout à la fois ridicule et goguenard, est à mes y
que si elle excellait dans Araminte, elle rendait très habilement le
rôle
de Célimène. Aujourd’hui, je suis forcé de le dir
e rôle de Célimène. Aujourd’hui, je suis forcé de le dire, ce dernier
rôle
est dénaturé d’une étrange manière. La physionomi
ble être perdu dans le lointain. À parler sans détour, jouer ainsi le
rôle
de Célimène, c’est le travestir. En cette occasio
ue nous voyons aujourd’hui. Si le sens nouveau qu’on veut donner à ce
rôle
est désavoué par la raison, il a du moins le méri
ême ; autrement sa cause serait perdue. Mme Plessy ne comprend pas le
rôle
de Célimène et le joue d’une manière inintelligib
’il faut dire pour demeurer fidèle à la vérité. — M. Geffroy, dans le
rôle
d’Alceste, a su se concilier la sympathie. Il est
ui manque surtout à M. Geffroy, c’est la souplesse, la variété, et le
rôle
d’Alceste n’est pas un rôle tout d’une pièce, com
oy, c’est la souplesse, la variété, et le rôle d’Alceste n’est pas un
rôle
tout d’une pièce, comme on paraît le croire au th
faut reconnaître que depuis Firmin et Menjaud personne n’a compris ce
rôle
aussi bien que lui. Peut-être ne lui est-il pas d
nonciation, qui n’est pas nette, se trouve d’accord avec la nature du
rôle
; on dirait qu’il a de lui-même une trop haute op
ager un amour qu’elle ne partage pas ne sera jamais pour une femme un
rôle
moral, un rôle d’accord avec la dignité d’épouse
u’elle ne partage pas ne sera jamais pour une femme un rôle moral, un
rôle
d’accord avec la dignité d’épouse et de mère. La
le bon sens dont il a donné tant de preuves s’est trompé en jouant le
rôle
d’Orgon. MM. Anselme et Talbot se trompent après
randes œuvres s’obscurcit de jour en jour parmi les gens du monde, le
rôle
d’Orgon, ainsi compris, c’est-à-dire ainsi dénatu
ayé de sa hardiesse, et pour atténuer, pour conjurer le danger de son
rôle
, il exagère par l’accent le prosaïsme bourgeois d
le parti adopté par les jeteurs chargés aujourd’hui d’interpréter le
rôle
de Chrysale, car ils dénaturent la pensée de Moli
e à l’engouement de la foule. M. Provost et M. Anselme comprennent ce
rôle
de la même façon : c’est la doctrine du Conservat
de finesse ; je me refuse à croire qu’il n’ait pas pénétré le sens du
rôle
de Clitandre. Il a cédé aux habitudes de sa profe
tout prix, et ne s’est pas aperçu qu’il altérait ainsi l’unité de son
rôle
. Bélise, sous les traits de Mme Thénard, n’est pa
de l’alexandrin s’aperçoivent-elles que Mme Thénard, pour égayer son
rôle
, ajoute aux vers qu’elle récite des interjections
pas ébranlé ma conviction. Je persiste à croire qu’il faut jouer les
rôles
écrits par Molière tels qu’il les a conçus, et la
doit étonner personne. On a tant répété que les acteurs créaient les
rôles
confiés à leur intelligence ! Comment n’auraient-
s : la méditation n’est pas inutile. Avant de méditer pourtant sur le
rôle
qui leur est confié, il faut qu’ils en acceptent
l ne signifie pas l’art de mettre en harmonie toutes les parties d’un
rôle
, il ne mérite aucune attention. S’il exprime la f
ux effets de détail qu’aux effets d’ensemble. S’ils composaient leurs
rôles
dans l’acception vraie du mot, nous ne les verrio
employer une expression reçue au théâtre, qui ont créé les différents
rôles
. Cette indication fidèle complète l’histoire de l
vers ; elle étincelle de vives saillies et de boutades comiques ; le
rôle
de Mascarille est écrit avec une verve entraînant
ous sur ces deux comédies que pour faire observer qu’en y plaçant les
rôles
de valets sur le premier plan, Molière avait cédé
peut être présentée comme un chef-d’œuvre de vérité et de comique. Le
rôle
entier de Sganarelle, qu’un fatal ascendant attac
médecins et les apothicaires ; mais quelle effrayante vérité dans le
rôle
de cette femme qui compte les derniers moments de
tour la perfide Angélique. La même variété se fait remarquer dans ses
rôles
de raisonneur. Ariste, Chrysale, Philinte, Cléant
ur voir cette comédie dans laquelle l’auteur remplissait le principal
rôle
. À la quatrième représentation, au moment de la c
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes
rôles
. Il demeura estropié d’une blessure qu’il reçut a
i, peu de temps après, donna sa comédie de L’Avare, chargea Béjart du
rôle
de La Flèche, dont Harpagon dit par allusion : «
ta aussitôt sur tous, les théâtres de province, non seulement dans le
rôle
de La Flèche, où cela devenait nécessaire, mais i
dans le corps par les efforts qu’il fit en représentant le principal
rôle
de sa comédie de Timon, et mourut des suites de c
avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le
rôle
de Colin dans sa petite comédie de La Noce de vil
e comédie de La Noce de village. Louis XIV, charmé de son jeu dans le
rôle
d’Alain de L’École des femmes, qu’il créa, ne put
dire : « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indépendamment des
rôles
que nous venons de citer, Brécourt jouait supérie
ri à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans la tragédie, les
rôles
de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre av
ûrement le théâtre comique que M. Baron ? Baron débuta en 1670 par le
rôle
de Domitien dans Tite et Bérénice de Corneille, e
le de Domitien dans Tite et Bérénice de Corneille, et en 1671, par le
rôle
de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort d
s de Louis XIV, il joua pour la dernière fois, le 22 octobre 1691, le
rôle
de Ladislas dans Venceslas. On a assigné plusieur
jours, n’espérait plus le revoir, il reparut le 10 avril 1720, par le
rôle
de Cinna, en présence du duc d’Orléans, régent ;
rer de la génération précédente6. Il joua successivement les premiers
rôles
tragiques et comiques, et plusieurs autres, ou qu
un faible acteur, Molière étudia son peu de talent, et lui donna des
rôles
qui le firent supporter du public ; mais celui qu
u public ; mais celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le
rôle
de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade ima
qui y jouaient, et principalement de mademoiselle Beauval, chargée du
rôle
de Toinette ; cette actrice, peu endurante, après
; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. » Après la mort de Molière, Beauval et sa femme
t, en 1673, à l’Hôtel de Bourgogne ; Beauval remplaça Hubert dans les
rôles
d’hommes travestis en femmes. Beauval quitta la c
avec ses camarades dans une grande union. Son talent était borné aux
rôles
de niais, à quelques valets et aux vieilles ridic
jours rempli ces deux emplois au gré du public. Il joua d’original le
rôle
de Bobinet dans La Comtesse d‘Escarbagnas. De
ière et les comédiens de son temps, de Brie succéda à Duparc dans les
rôles
de Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteu
la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière composa le
rôle
de Tartuffe. Cet acteur avait des rôles où il éta
our lui que Molière composa le rôle de Tartuffe. Cet acteur avait des
rôles
où il était original, entre autres celui de Tartu
aucunes particularités sur sa vie. Il paraît qu’il joua d’original le
rôle
d’Ariste, dans L’École des maris, car Guéret, dan
du public ; et, quoique parvenu à un certain âge, il remplissait les
rôles
d’amoureux d’une manière aussi noble qu’aisée. Il
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de
rôle
qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
le ainsi du sieur Hubert : « Cet acteur était l’original de plusieurs
rôles
qu’il représentait dans les pièces de Molière, et
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les
rôles
d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le
rôle
du vicomte de L’inconnu, ainsi que dans ceux de m
connu, ainsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Les
rôles
de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauva
el homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jouait parfaitement les
rôles
de rois et de paysans. Cependant on lui trouvait
cteur du Théâtre français depuis 1722, où il remplissait l’emploi des
rôles
à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudi
et s’établit enfin à Paris en 1658. Madeleine Béjart remplissait les
rôles
de soubrettes. Elle mourut le 17 février 1672, un
urut le 17 février 1672, un an avant Molière. Elle joua d’original le
rôle
de Dorine dans Tartuffe, et celui de Jocaste dans
; elle jouait dans le grand tragique, et le noble comique. Parmi les
rôles
de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de L’É
ant sa retraite du théâtre, ses camarades l’ayant engagée à céder son
rôle
d’Agnès à mademoiselle du Croisy, et cette derniè
, qu’on fut forcé de l’aller chercher chez elle. Elle vint et joua le
rôle
en habit de ville, parce qu’on ne voulut pas lui
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le
rôle
d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. El
elle quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits
rôles
, dont elle s’acquitta très bien. Filandre, après
t nettement avec Molière, lui dit qu’il fallait donner à une autre le
rôle
de Nicole qu’elle devait remplir dans Le Bourgeoi
de jours, il était impossible qu’une autre personne put apprendre ce
rôle
dans un temps si court ; de sorte que mademoisell
Versailles dans la comédie, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les
rôles
de mademoiselle Beauval dans le comique, pour dou
elait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses
rôles
; et c’était la seule personne dont elle pût lire
e d’Escarbagnas. L’emploi de cette actrice était celui des troisièmes
rôles
dans le tragique, et des ridicules dans le comiqu
Fille de l’acteur, femme de Poisson ; elle remplit en janvier 1671 le
rôle
d’une des Grâces dans Psyché, mais ne fut reçue d
ernier partit pour la province, et parut avec succès dans les seconds
rôles
tragiques et comiques. Elle joignit au talent de
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
rôle
de façonnière. Molière. Mon dieu, Mademoiselle !
en représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Le
rôle
d’Axiane, que mademoiselle Duparc joua dans la tr
proposition à mademoiselle Duparc, qui l’accepta. Elle fut chargée du
rôle
d’Andromaque qu’elle rendit supérieurement. Des c
onnaisseurs, trop sévères peut-être, prétendirent que c’était le seul
rôle
que mademoiselle Duparc avait bien rendu, et que,
Le père de Baron mourut d’un accident très singulier : il faisait le
rôle
de don Diègue dans Le Cid ; son épée lui était to
uisé dans les entrailles de la nature. Sa manière de jouer les grands
rôles
fit une révolution au théâtre ; mais on ne l’admi
isins de la familiarité. 7. Il y avait en effet quelques-uns de ces
rôles
qui faisaient avec son âge un contraste trop frap
icule. Lorsque La Motte donna sa tragédie des Machabées, il confia le
rôle
du jeune Misaël à Baron ; et le costumier du théâ
mme suivante : Le vieux Baron, pour l’honneur d’Israël, Fait le
rôle
enfantin du jeune Misaël, Et pour rendre la
donc à une actrice de quarante-deux ans que Molière aurait confié le
rôle
d’Agnès ? Cela est-il probable ? M. de Tralage, c
able Qui préfère l’ail à l’honneur. Mascarille, au contraire (et ce
rôle
était rempli par Molière lui-même), Mascarille es
te partout comme un fourbe sublime ?... L’honneur, ô Mascarille ! Le
rôle
se terminait par ces vers risibles, qui pourtant
efuser un emploi si avantageux; il leur répondit que chacun avait son
rôle
en ce monde, que le sien était d’amuser le peuple
rs d’une passion si étrange. Molière, dans le Dépit Amoureux, joua le
rôle
d’Albert ; pourquoi plus celui de Mascarille ou d
deux de ses camarades de faire valoir leurs talents comme valets. Le
rôle
de Gros-Réné fut même écrit exprès pour Duparc, q
ux patois des pays qu’il traverse ? À chaque nouvelle ville, nouveaux
rôles
à apprendre : comédies, tragédies, tout y passait
À quoi donc passez vous le temps, mesdames, leur demandait-il dans le
rôle
de Mascarille. À rien du tout, répond Cathos. Le
propres terreurs. Pour s’en punir, il écrivit et joua en personne le
rôle
de Sganarelle Cocu Imaginaire. Cette pièce fut u
sérieux. La pièce n’eut aucun succès, et Molière y fut sifflé dans le
rôle
de Don Garcie. Il ne voulut jamais la faire impri
r un cœur. Tout parle dans l’amour. Molière avait écrit pour lui le
rôle
de Don Garcie : c’était un peu lui-même, mais dan
uchement. Il s’y était arrangé en prince, en personnage d’État, et ce
rôle
lui allait mal. Don Garcie fut le tâtonnement d’u
harmante élève il avait faite ; il écrivit pour elle le court et joli
rôle
de Léonor, qui lui ressemble tant. Les plus savan
aintenant il ne faut pas Quitter la nature d’un pas. Molière joua le
rôle
d’Éraste, amoureux d’Orphise, et le rôle d’Orphis
e d’un pas. Molière joua le rôle d’Éraste, amoureux d’Orphise, et le
rôle
d’Orphise fut rempli par Armande : J’ai de l’amo
sa grâce, confiant dans l’avenir, écrivit tout d’inspiration ce beau
rôle
d’Ariste, pour enseigner à tous, naïvement, son s
ote, à la bonne heure ! Dans cette situation d’esprit, il écrivit le
rôle
d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l’œuvre d
ne sais quelle douleur. Peut-être crut-il que, par le contraste de ce
rôle
d’Arnolphe et de sa propre conduite, il ferait se
sentiments. Il ne voulut point, chose bien remarquable, lui donner de
rôle
dans l’École des Femmes. Elle assista donc à cett
ectatrice, et put ainsi en mieux sentir la portée, le sens intime. Le
rôle
d’Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au rôle
, le sens intime. Le rôle d’Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au
rôle
d’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu
’Arnolphe, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu’il avait mis dans ce
rôle
plusieurs allusions à sa propre situation, que qu
exposait aux rires de la foule ! On dit qu’il était admirable dans ce
rôle
; cela se conçoit assez lorsqu’on songe qu’il y di
l’avait attaqué dans l’éducation des femmes; tout à l’heure, dans le
rôle
de Don Juan, par le spectacle de Done Élvire en p
, à démasquer l’hypocrisie religieuse. Qu’était-ce, cependant, que le
rôle
de don Juan, si non la critique devenue plus séri
in d’écrire pour lui, comme un rafraîchissement de l’âme, le charmant
rôle
de Sganarelle : « Pour moi Monsieur, disait-il, j
l bientôt fait d’Hubert un de ses plus excellents acteurs. Le premier
rôle
qu’il écrira pour lui, après cette aventure, sera
s coups. Plus tard, l’ayant mieux connu encore, il lui fera jouer des
rôles
de femmes : de Madame de Sottenville, du Lucette
n, de la comtesse d’Escarbagnas, de Philaminte. Hubert, dans tous ces
rôles
, était inimitable, et il s’y attira les applaudis
éclate contre le bon Sganarelle, par la raison que Molière jouait ce
rôle
, et que c’était lui, au théâtre, que ces Messieur
ée, elle s’y voit par tout ce qu’elle a de bon et d’éternel, dans les
rôles
de Cléante, de Damis, de Valère, d’Elmire, de Mar
À quelle classe appartient-il ? Mystère. Molière écrivit pour lui le
rôle
d’Orgon : il avait été sauvé par le roi de l’impo
l’avertissement le plus fort qu’ait reçu la royauté en France, sur le
rôle
qu’elle avait à jouer. XVI. Molière n’avait
aient plus que le soir à la comédie, mais, à la comédie même, dans le
rôle
d’Alceste, il lui dira ces vers: Puisque vous n’
’arriver à ce retour de jeunesse, à cette création pure et sereine du
rôle
d’Henriette, traverser six années encore de souff
L’Amour Médecin fut joué en septembre 1665 ; Molière y remplissait le
rôle
de Sganarelle, ce père dans l’embarras... « Cham
Peut-être aussi fut-il bien aise de pouvoir se préparer longtemps au
rôle
d’Alceste, si différent de tous ceux où il s’étai
voir. Sa figure, son jeu, sa voix entrecoupée, sa toux même, dans les
rôles
de vieillard, ne se pouvaient oublier. Quoique gr
le jusque dans le sérieux; mais c’est dans le comique, c’est dans ses
rôles
à lui qu’il savait reproduire Ces mouvements du
le mettre en colère, comme cet excellent M. Jourdain, dont il joua le
rôle
et auquel il fait dire si plaisamment, lorsque le
’existent plus de nos jours, et que Molière n’a rien exagéré dans ses
rôles
de Lisette, de Dorine, de Nicolle, de Toinette. L
Femmes savantes; Molière eut la singulière idée de lui faire jouer ce
rôle
à elle-même, quoique la pauvre fille n’eût, de sa
n a dit que la réception du Mamamouchi était une scène outrée, que le
rôle
de M. Jourdain sortait, ici, de toute vraisemblan
usque sur le théâtre. Un certain soir, on l’avait préparé à jouer son
rôle
, Laforêt, derrière les coulisses, le tenait par l
etteur, que Molière n’aimait guère, aussi ne lui fit-il jouer que des
rôles
de rien dans ses pièces. Il en fait le bretteur L
le maître d’armes, dans le Bourgeois-Gentilhomme. Ailleurs, dans des
rôles
de quelques lignes, Debrie sera toujours le plus
e sera l’affreux Monsieur Loyal. Molière lui attribuait ces sortes de
rôles
parce que, sans doute, l’apparition du visage de
lic. La sincère Éliante, c’était Mlle Debrie. Elle joua elle-même ce
rôle
. La prude Arsinoé, c’était Mlle Duparc. Elle jou
rôle. La prude Arsinoé, c’était Mlle Duparc. Elle joua elle-même ce
rôle
. L’ami du genre humain, Philinte, c’était Chapel
burlesque, et l’on ne pouvait point revenir de le voir, dans ce noble
rôle
d’Alceste, si pathétique, sans cesser, cependant,
l était au bout de ses forces. Les émotions coup sur coup répétées du
rôle
d’Alceste, toutes ses plaies rouvertes et remuées
une comédie ; il se mit aussitôt à Mélicerte. Baron devait y jouer le
rôle
du petit Myrtil, et lui-même celui de Lycarsis (
ttre d’entrave à la pièce promise à Sa Majesté, et qu’il jouerait son
rôle
; mais qu’immédiatement, quelque peine qu’il en re
e voyait obligé de prendre congé de lui. Il représenta, en effet, son
rôle
de Myrtil ; mais Mélicerte n’était point finie, e
que... Navré du départ de Baron, il voulut jouer lui-même cet effréné
rôle
de Lycas (dont plus tard il brûla le manuscrit).
sse en beauté feu Narcisse, Etc. Molière paraît s’être plu dans ces
rôles
grotesques; Mais Boileau ne l’y pouvait voir ; ce
fit le plus grand plaisir à toute la cour : Molière y remplissait le
rôle
du jaloux don Pèdre. Mais la pièce ne put être jo
tant de charmes que Molière bientôt écrira pour lui, dans Pysché, le
rôle
de l’Amour. XXII. Molière avait une autre j
avante, que Molière seul et La Fontaine ont connue. Voyez si, dans le
rôle
de Sosie, l’on ne croit pas entendre le fabuliste
y eut jamais un génie plus divers. Il se chargea, dans Amphitryon, du
rôle
de Sosie, mari de Cléanthis, dont l’humeur le fai
fait enrager... Il lui allait, par d’autres côtés encore, de jouer ce
rôle
. Auteur et acteur, rêvant sans cesse à tous ces p
Ce que tu fais. SOSIE. Je fais le bien et le mal tour à tour. Dans ce
rôle
, tout de fantaisie, Molière se surpassa; et les a
u’au tragique, tant il remuait en lui de douleurs. Qu’on songe que le
rôle
d’Alcmène fut écrit pour sa femme, et qu’il avait
ne sais pas ; mais CE N’ÉTAIT PAS MOI. Molière, lorsqu’il écrivit ce
rôle
, était au plus haut de sa gloire; il allait voir
t, au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molière joua lui-même le
rôle
du pauvre mari. La pièce commence par des valets
scènes, il n’avait qu’à rester lui. Il voulut aussi qu’Armande fît le
rôle
d’Angélique, femme de Georges Dandin. XXIV.
de fatigues et de souffrances ; il voulut se vieillir aussi dans ses
rôles
; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux,
ns ses rôles ; il se mit en scène avec sa fluxion et sa toux, dans le
rôle
d’Harpagon. Après avoir si longtemps mis ses chag
e Pourceaugnac. Il avait écrit pour lui, pour sa figure amaigrie, le
rôle
du Limousin, que les médecins, rien qu’à le voir,
e, et elle ne fut imprimée qu’après sa mort. Il y joua, néanmoins, le
rôle
de Clitidas, plaisant de la princesse. Il avait
eois gentilhomme ; mais il ne l’y dit plus lui-même. Il joua, lui, le
rôle
de Monsieur Jourdain ; quant au rôle de Lucile, i
plus lui-même. Il joua, lui, le rôle de Monsieur Jourdain ; quant au
rôle
de Lucile, il ne l’en confia pas moins à Armande
érité qu’il mettait dans ses pièces, que nous retrouvons ici, dans le
rôle
du roi, les vers qu’il avait adressés autrefois à
remière, n’ayant que dix-neuf ans, il joua d’une manière charmante le
rôle
de l’Amour. Armande fit Psyché, tandis que Molièr
greur extrême, représentait Zéphyre. La Molière était à ravir dans le
rôle
de Psyché ; Baron, dans celui de l’Amour, enlevai
e, qui disait la première à Baron qu’elle l’aimait ; elle étendit son
rôle
à la réalité. La voilà donc, coquette un peu déla
a douleur de Molière : à partir de cette époque, il cessa de jouer le
rôle
d’Arnolphe ; il le confia à un autre, il ne pouva
point écrire lui-même cette déclaration de Psyché à l’Amour, dont les
rôles
devaient être remplis par sa femme et Baron, il e
miers, et partant ses meilleurs applaudissements. Il voulut revoir ce
rôle
de sa jeunesse, il voulut le rejouer; mais combie
ible et le satisfaisait peu maintenant ! Il le refit en prose dans le
rôle
de Scapin ; mais avec combien plus de science et
plus achevée, la plus délicieuse de toute ses créations féminines, le
rôle
d’Henriette, dans les Femmes savantes. Cependant
s. Cependant il joua dans cette pièce, non plus, comme autrefois ; le
rôle
de l’amant, mais le rôle du père (le rôle de Chry
cette pièce, non plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le
rôle
du père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici co
plus, comme autrefois ; le rôle de l’amant, mais le rôle du père (le
rôle
de Chrysalde). Remarquons ici combien Molière aim
e ? Qu’il parte, qu’il soit chassé ; et que la femme, laissant là son
rôle
de philosophe, revienne aux soins de sa famille !
me style, à son plus haut point de perfection ; mais, excepté dans le
rôle
de Martine, joué d’original par la servante de Mo
n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers
rôles
? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
r lui-même sa pensée... Qui donc aurait pu le remplacer dans tous ces
rôles
écrits pour lui. Il ne se pouvait plus passer de
oms se trouve celui d’une Mlle Menou, qui faisait la néréide Éphyre,
rôle
de figuration à peu près muet, car il ne compte p
putent avec elle le cœur de Molière, mais surtout la distribution des
rôles
. Si Armande est la même personne que Mlle Menou,
ûts d’élégance, de « dépenser en habits, linge et nœuds. » Il est, ce
rôle
d’Ariste, plein d’une franchise de brave homme, d
mme d’un homme jeune encore, dans la maturité de l’âge. Tout, dans ce
rôle
de Léonor, par la raison sereine et l’honnêteté v
érentes. En 1670, dans le Bourgeois gentilhomme, où Armande tenait le
rôle
de Lucile, Molière la représentait avec une délic
essentiment, Covielle s’empresse d’obéir et prend très au sérieux son
rôle
d’aristarque galant : « Elle, monsieur, voilà une
e quantité de cheveux épars. » En revanche, elle excellait dans « les
rôles
de femmes coquettes et satiriques, » lesquels s’a
it-il, d’un naturel accompli, et lorsqu’une fois on les a vus dans un
rôle
, on ne peut plus y voir qu’eux ; ils produisent l
ttention de l’acteur : « Leur jeu continue encore, lors même que leur
rôle
est fini ; ils ne sont jamais inutiles sur le thé
lent et agissent comme s’ils ne voyaient que ceux qui ont part à leur
rôle
et à leur action. »Ainsi qu’Armande, La Grange ex
» Le croirait-on, Armande n’y est coquette que dans la mesure où son
rôle
l’exige : « Si Mlle Molière retouche quelquefois
aractère de sa voix ; « elle prend autant de divers tons qu’elle a de
rôles
différens. » III Mais elle excelle su
lle Poisson et Grandval s’accordent encore à dire qu’il « faisoit ces
rôles
pour elle » et « travailloit exprès pour ses tale
ur elle du succès. Comment n’eût-elle pas réussi avec l’aimable petit
rôle
qu’il lui confiait : celui d’Elise ? Il en est pe
elui-ci pédant et pesant, celui-là fat, évaporé, turlupin. Ce premier
rôle
a si bien fait valoir Armande qu’elle en reçoit u
Molière se laisse déjà voir avec ses traits essentiels dans ces deux
rôles
de début ; la femme y est aussi, ce me semble, av
19 elle a donné un fils à Molière. Il y a cependant pour elle un joli
rôle
de figuration, dont elle prendra possession après
re du Tartuffe, Armande aborde un caractère autrement sérieux que les
rôles
d’aimable fantaisie et de convention romanesque o
é à la beauté de sa femme. Aussi Armande crut-elle pouvoir aborder le
rôle
avec tous ses avantages : le jour de la première
, cependant, les intonations et les gestes des grandes interprètes du
rôle
; la tradition les conserve et ils s’enseignent ;
sourire tranquille. La comédienne qui, la première, sut porter un tel
rôle
et s’y incarner fut vraiment une grande actrice.
ent encore toute leur force. Qu’il y ait beaucoup d’elle-même dans le
rôle
, on ne saurait le méconnaître. Célimène est, par
la grande coquette, et il semble bien qu’à la ville Armande tenait le
rôle
comme au théâtre. A défaut d’autres preuves, son
la simple farce du Médecin malgré lui. Armande y fait Lucinde, petit
rôle
d’ingénue sans grande importance, car le personna
remière et la dernière de ces pièces ; dans la seconde elle tenait le
rôle
de Zaïde, personnage de simple figuration, et ell
énage qu’elle faisait à ce moment avec son mari. En revanche, dans le
rôle
d’Angélique, elle est au premier plan de George D
-ci n’eut pas trop à violenter sa nature pour entrer dans l’esprit du
rôle
, et qu’Angélique, avec son humeur impérieuse et s
e le caractère de cette fille exaspérée lui conviendrait mieux que le
rôle
passif de Mariane ; cependant, c’est bien celui-c
e de 1685. L’incertitude continue avec M. de Pourceaugnac, quoique le
rôle
de Lucette, la « feinte Gasconne, » y semble fait
e égal à celui qu’elle avait obtenu dans le Misanthrope, mais dans un
rôle
tout sympathique cette fois et tout aimable. Il y
est entourée d’une véritable idolâtrie. Armande dut éprouver dans ce
rôle
d’enivrantes joies d’amour-propre ; princesse, am
re de sa sœur Madeleine, qui, dans toute sa carrière, jouait tous les
rôles
, les plus modestes comme les plus importuns, elle
tuffe avant le mariage. Angélique du Malade imaginaire fut le dernier
rôle
qu’elle dut au génie de son mari. Plus ingénue qu
Purgon. La voix touchante d’Armande était bien celle qu’il fallait au
rôle
, et c’est surtout le souvenir du Malade imaginair
ns qu’elle lui inspirait. Et d’abord, s’est-il peint lui-même dans le
rôle
d’Arnolphe de l’École des femmes, l’a-t-il peinte
que l’on possède, et le souci de l’honneur en danger. Il y a, dans le
rôle
d’Alceste, je ne sais quoi de profondément vrai q
objecte qu’un assez grand nombre de vers, et des plus passionnés, du
rôle
d’Alceste, notamment aux scènes deuxième et trois
thrope qui ne sont pas dans Don Garcie ! Il y a surtout, dans tout le
rôle
d’Alceste, un relief et une vérité dont le pâle e
e libelle le retient en scène, et pour lui faire jouer un fort vilain
rôle
. Furieux d’être abandonné par Armande, il aurait
nde est laissée de côté : c’est Mlle de Brie qui en obtient les beaux
rôles
; ne serait-ce point un effet du ressentiment de
elle a réussi la scène et la tirade. Sauf en un point, toutefois, le
rôle
prêté à Chapelle. Epicurien insouciant, Chapelle
il est celui d’un fort vilain égoïste ; .jamais confident ne joua son
rôle
de façon plus piteuse. Il ne comprend rien à la d
au premier. C’est Mlle de Brie qui aurait rempli auprès de Molière ce
rôle
d’abnégation. Dans le Misanthrope, elle avait rep
très jeune Baron, qui faisait l’Amour, et ils auraient continué leur
rôle
hors du théâtre. Cette liaison n’est guère admiss
es à Iris n’en aimait pas moins jouer auprès des reines de théâtre le
rôle
du don Guritan de Ruy Blas auprès de dona Maria d
ut écrire pour sa déesse une tragédie dont elle jouerait le principal
rôle
et où il se représenterait-lui-même sous les trai
; avec un jugement plus large, elle aurait rempli près de lui le beau
rôle
que bien des femmes surent prendre en pareil cas,
ne puisse, malgré qu’il en ait, s’empêcher de lui conserver un peu du
rôle
qu’elle avait dans la réalité. Reste la conduite.
t, estimé dans son art ; pourquoi aurait-elle joué sans conviction le
rôle
d’une Andromaque inconsolable ? Soyons indulgens
ollier, qui, en 1785, compromit le nom de Marie-Antoinette. Les mêmes
rôles
sont repris à cent dix ans de distance, celui d’A
. La plus mauvaise des comédies de Regnard : rien à imiter, que le
rôle
de Mathieu Crochet pour un rôle de basse charge.
es de Regnard : rien à imiter, que le rôle de Mathieu Crochet pour un
rôle
de basse charge. LE JOUEUR. La meilleure de
n, et où je ne voudrais ni marquis ni comtesse. LE DISTRAIT. Le
rôle
du Distrait est bien fait d’un bout à l’autre. La
le dénouement : voilà ce qu’il y a de plus joli. DÉMOCRITE. Le
rôle
de Démocrite a de temps en temps. de la philosoph
al mener et veut ensuite le faire dégainer. La pièce est mauvaise. Le
rôle
du marquis est un rôle de fat bien soutenu. LE
e le faire dégainer. La pièce est mauvaise. Le rôle du marquis est un
rôle
de fat bien soutenu. LE CHEVALIER JOUEUR.
ERROMPUE. Au-dessous de Dufresny. LE MALADE SANS MALADIE. Le
rôle
de la malade, celui de la fausse et caresseuse Lu
ils sont charmants. L’ESPRIT DE CONTRADICTION. Chef-d’œuvre. Le
rôle
de la femme qui contredit, du benêt de mari, du j
esprit et d’intrigue. LE JALOUX HONTEUX. Comédie excellente. Le
rôle
du Jaloux est admirable ; l’intrigue n’est pas au
e le Chevalier joueur. LA COQUETTE DR VILLAGE. Jolie pièce : le
rôle
de la Coquette charmant. LA RÉCONCILIATION NOR
gulière, et peu agréable. LE DÉDIT. Charmante petite pièce : le
rôle
de valet est excellent. LE MARIAGE FAIT ET ROM
écile Vivien est ce qu’il y a de plus comique. LES VACANCES. Le
rôle
de M. Grimaudin est vraiment comique. LE MARI
demande conseil au bailli est comique. LE GALANT JARDINIER. Le
rôle
de Lucas est celui d’un paysan bien fripon et bie
père est plaisante. L’AMANT MYSTÉRIEUX. Pièce faible ; mais le
rôle
et le caractère de l’amant sont très comiques.
scène sixième, où Baliveau et Damis se rencontrent en répétant leurs
rôles
, et se reconnaissent, tandis que Francaleu crie b
. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Mauvaise pièce, où le
rôle
de l’impatient est très bien fait. LE BABILLAR
impatient est très bien fait. LE BABILLARD. Charmante pièce. Le
rôle
du Babillard est fait à merveille, et doit servir
ervir de modèle. LE FRANÇAIS À LONDRES. Jolie petite pièce ; le
rôle
du marquis est bien soutenu et bien fait. LES
iselle Mars. « Ce soir-là, le jour du crime, elle avait donc joué son
rôle
de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le rôle de
le avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le
rôle
de la grande comédie qu’elle aime le plus et qu’e
qu’elle n’a pu deviner qu’à force de goût, d’élégance et de génie. Ce
rôle
de Célimène est fait d’ailleurs à la taille de ma
, si veut Célimène. — Et justement voilà pourquoi Célimène, fidèle au
rôle
qu’elle s’est imposée, est si prodigue envers les
empêché. Il hésite, il se trouble, et pour trop approfondir ce grand
rôle
, il va tantôt trop loin, tantôt il s’arrête en ch
osophe qui s’en attriste. Ainsi, le comédien Molé se montrait dans ce
rôle
comme le représentant des vieilles mœurs, des vie
dmirable, et c’est justement pourquoi il n’a jamais été grand dans le
rôle
d’Alceste. Alceste dédaigne l’esprit et l’ironie,
tentions de Menjaud, de Firmin. Firmin, à tout prendre, comprenait le
rôle
d’Alceste. Il y avait mis tous ses soins, toute s
en frappant du pied, comme cet amateur homme d’esprit qui, jouant le
rôle
d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle e
esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du
rôle
en s’écriant : — Ce n’est pas ça ! « Quant à made
oui, certes, il est besoin de répéter que, d’un bout à l’autre de son
rôle
, mademoiselle Mars était charmante, alerte, animé
le et incroyable perfection. « La dernière fois qu’elle joua ce grand
rôle
avant son départ, elle obéissait à une demande co
oura d’attentions et de respects. Lui, cependant, Baron, fidèle à ses
rôles
, et sachant très bien qu’en fin de compte le part
ssion dans la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin, le
rôle
des beaux jeunes gens amoureux que Molière avait
ions naïves et sensées. Il joua toujours dans l’Etourdi le principal
rôle
, lequel fut rempli après sa mort successivement p
ercure, où il n’est question ni de son père Du Croisy, le créateur du
rôle
de Tartuffe, ni de son beau-père Raymond Poisson,
e l’on n’a bien reconnu son mérite qu’après qu’il eut joué le dernier
rôle
de sa vie, et que l’on a beaucoup mieux jugé du p
f. Il avoit de petits cheveux crêpés avec lesquels il jouoit tous les
rôles
de héros sans avoir jamais voulu mettre de perruq
e Saint-Evremond64 raporte qu’il fit de si grands efforts enjouant le
rôle
d’Hérode, dans la tragédie de Mariane 65, que cel
ut entendre par là, c’est que Mondory tomba en apoplexie en jouant ce
rôle
; il resta paralytique d’une partie du corps, et
de Richelieu le fit revenir à Paris et l’engagea à jouer le principal
rôle
dans la comédie de l’Aveugle de Smirne 67, mais i
, arrivée vers l’an...68, ayant vécu fort vieux. Il jouoit les grands
rôles
avant Floridor. Scaron fait dire à la Rancune dan
chose par la mort de cet acteur. Un grand comédien eût trop poussé un
rôle
assés plein de lui-même, et eût fait faire trop d
i Moliere fait allusion dans la même pièce. Il joüoit les rois et les
rôles
emportés ; il laissa trois enfans : un fils connu
diocre, mais il avoit de beaux yeux et de belles dents. Il jouoit les
rôles
de rois et de paysans. On remarquoit un défaut en
tristes. Il étoit contemporain de La Fleur93, et lui succéda dans les
rôles
de rois94. L’auteur de la Recherche sur les théât
la troupe de Guenegaud en 1681112, avec une part. Son fort étoit ses
rôles
de travestissement en homme113. C’étoit une grand
e, beau de visage, fort bien fait, et excellent acteur pour jouer les
rôles
de rois ; il étoit des plus anciens comédiens de
it point à ce degré de perfection. Il joua d’original, en 1672121, le
rôle
du vizir Acomat dans la tragédie de Bajazet. Il s
é. C’étoit un très-grand et bel homme, fort bien fait ; il jouoit les
rôles
de jeunes rois. Il étoit dans la Troupe Royale en
bien tous les exercices des armes, etc. Il a joué d’original tous les
rôles
de rois des pièces de Capistron126, hors Tyridate
le 4 février 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. Moliere y joua le
rôle
du héros de la piece, et l’on trouva qu’il n’avoi
fusé ces dons exterieurs, si nécessaires au théâtre, surtout pour les
rôles
tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures,
ion, mais auxquels on s’accoûtuma. Non seulement il plaisoit dans les
rôles
de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., il ex
Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., il excelloit encore dans les
rôles
de haut comique tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgon
comédien qui le représentait152 ; aussi se chargeoit-il toujours des
rôles
les plus longs et les plus difficiles. Il s’étoit
rgeois gentilhomme est lait d’après elle. Elle jouoit tous les grands
rôles
dans les pièces de son mari155, qu’il travailloit
ur morte avant 1673161. N. Béjar, oncle162 des Dlles Bejar, jouoit le
rôle
de la Flèche dans l’Avare. Il avoit quitté la tro
arais, et joüa d’original, dans une des tragedies.de P. Corneille, le
rôle
de Rodogune, pour lequel le cardinal de Richelieu
2 Edme Villelain183, sieur de Brie. Il succéda à Du Parc184 dans les
rôles
de Gros René, et joua d’original Loyal dans le Ta
70. Acteur tragique ; on croit que c’est lui qui a joué d’original le
rôle
de Cinna dans la tragédie de ce nom. Il étoit en
r de les orner. Floridor lui succéda187 dans cet emploi. Il a joué le
rôle
du Menteur d’original. Le cardinal de Richelieu l
magnifique pour le jouer, ce qui piqua si fort l’acteur qui jouoit le
rôle
d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au rôle du Men
ort l’acteur qui jouoit le rôle d’Alcipe, qui étoit fort inférieur au
rôle
du Menteur, qu’il fit valoir cet Alcipe autant et
té admirée sur le théâtre du Marais, où elle jouoit tous les premiers
rôles
sérieux et comiques. Elle avoit joué la comédie à
e un gentilhomme, quoique comédien. Il représentoit tous les premiers
rôles
d’une maniéré si originale, si imposante et si na
leury comme des deux meilleurs comédiens du monde. Floridor joüoit le
rôle
de Ptolémée dans la tragédie de la Mort de Pompée
Le tragique étoit son fort : on prétend qu’elle a joué d’original le
rôle
d’Hermione dans l’Andromaque de Racine, que M1Ie
Roy, dont le goût étoit si sûr en toutes choses, que, pour remplir ce
rôle
parfaitement, il faudroit que la des Œillets joüâ
re. Il avoit été de la troupe du Marais226, où il jouoit les premiers
rôles
; mais, quand il fut à l’Hôtel de Bourgogne, il n
cine, Arbate dans Mithridate, Narcisse dans Britannicus, et plusieurs
rôles
comiques dans la plus grande originalité, tels qu
t une pension en 1674. C’étoit un petit homme qui jouoit les seconds
rôles
comiques, et les jouoit très-bien ; il avoit la v
oy de Pologne, électeur de Saxe. C’étoit un excellent acteur pour les
rôles
de roy et pour le grand comique, surtout pour les
teur pour les rôles de roy et pour le grand comique, surtout pour les
rôles
de Moliere. Il ne voulut jamais se présenter pour
1734 : Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. 136. Ces deux
rôles
furent joués d’original par Molière lui-même. 13
iens français riches en habits et qui exécutaient admirablement leurs
rôles
». (Chappuzeau, l’Allemagne protestante, 1672.)
dèles, d’avec ceux qui peuvent l’égarer ? Aucune, si, en méditant ses
rôles
, il ne sait lire en même temps dans la tête, dans
pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le
rôle
de Mascarille, et c’est de la vivacité qu’il dema
te de l’imaginative, pour me servir du mot consacré dans la pièce. Ce
rôle
est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de
e. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de Molière,
rôles
à grande casaque. J’ai vu des Pandolphe, des Anse
t assez souvent la pièce de Nicolo Barbieri. Zanutzi y remplissait le
rôle
de Fulvio, non en amant troublé par son amour, ma
ois plus encor que je ne di. » J’ai vu quelques acteurs commencer le
rôle
de Lélie avec une vérité charmante ; j’en ai dist
tion, vous suivez la mauvaise ; vous vous perdez, et vous gâtez votre
rôle
: ne voyez-vous pas que Lélie doit constamment co
Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’imiter dans ces deux
rôles
Armand et Préville ; le premier y était plus vigo
r la scène14, mais je sais que madame Bellecour, en l’imitant dans ce
rôle
, a mérité d’être appelée la servante de Molière.
tions, et dès la seconde, les huées contraignirent Molière à céder le
rôle
de dom Garcie qu’il y jouait. Cependant, d’après
s la décence ? Isabelle, en les partageant, n’enlève-t-elle pas à son
rôle
cette fleur de délicatesse qui l’embellissait ? e
ajouterait-elle pas à son comique ? « Baron représentait, dit-on, le
rôle
de Sganarelle, avec un habit de velours noir, plu
rerie, et non l’extravagance. » Je doute que Baron ait représenté le
rôle
de Sganarelle, celui d’Ariste lui convenait mieux
ns un grimoire, dont je vais détacher quelques mots magiques. Dans ce
rôle
, Baron se donnait cinquante-huit ans à peu près ;
! qu’il est doucereux ! c’est tout sucre et tout miel. Baron dans ce
rôle
, portait aussi sans doute une perruque noire, pui
es plus frappants ? Commençons par Arnolphe. Thalie ne créa jamais un
rôle
plus beau, et peut-être Melpomène n’en a-t-elle p
sse la vérité ! Veut-on, dès le premier acte, juger un acteur dans le
rôle
d’Arnolphe, on n’a qu’à l’observer au moment où H
en de lui. Lorsque j’arrivai à Paris, Bonneval était en possession du
rôle
d’Arnolphe ; très applaudi dans les Pères grimes,
s Pères grimes, il trouvait commode de donner ce caractère à tous les
rôles
à manteau de Molière. Après Bonneval, parut Deses
parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques
rôles
de notre auteur ; mais ceux où les nuances se suc
frapper aussi fort qu’il le désire, au moins indique-t-il juste33. Le
rôle
d’Agnès serait-il aussi difficile que celui d’Arn
es puces qui les ont la nuit inquiétées, partent de là pour jouer le
rôle
en idiotes ; elles le sont tant que le cœur d’Agn
-ils jamais voir que les bons auteurs notent pour ainsi dire tous les
rôles
, et que Molière n’a pas oublié de prendre cette p
Dont il n’est point de cœur qui se pusse défendre. Disons mieux : le
rôle
d’Agnès est tout entier dans la lettre qu’elle éc
ie de Molière : « La demoiselle de Brie, qui avait joué d’original le
rôle
d’Agnès, l’avait, à près de soixante ans, cédé à
ement la demoiselle de Brie, qu’elle fut obligée de reprendre ce même
rôle
, et elle le garda encore jusqu’à soixante-cinq an
ersuadera à personne, que si mademoiselle de Brie eût voulu céder son
rôle
ou former une jeune actrice, elle n’eût pu être r
e dos, comme un mulet chargé, Les yeux fort égarés, puis débitant ses
rôles
, D’un hoquet éternel, sépare ses paroles. Voilà,
iage que toutes les prédictions de l’enfer. De la tradition. Le
rôle
d’Alcidas exige quelques soins. Alcidas parlant
er Molière, pour nous procurer le plaisir de voir bien jouer ce petit
rôle
! Bellecour en tirait grand parti, cet acteur ava
ge qu’il n’y ait pas de rue Saint-Denis en Sicile. — Molière, dans ce
rôle
, n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait plac
rs pompeux ; nous avons grande obligation à Bellecour d’avoir tiré ce
rôle
de la poussière. Croirait-on que, Grandval n’ayan
lu le jouer, il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades, comme ce
rôle
est beau, varié, nourri, taillé dans le grand, au
; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper joua le
rôle
d’Elvire à merveille, et l’homme aux bah ! qui s’
tère principal. — Molière a le mérite d’avoir choisi pour son premier
rôle
un caractère de tous les temps et de tous les pay
aurait bientôt un succès éclatant. » De la tradition. Tous les
rôles
de cette pièce offrent, dans leur ensemble et leu
à l’essentiel, au fond du caractère qu’il représente. Si je jouais le
rôle
d’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès s
i préparé, annonçait déjà son caractère. Continuons ; si je jouais ce
rôle
, et que, séduit par l’exemple, je crusse le bien
a fadeur, à la loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon
rôle
, et si je prends un ton mielleux en disant à Céli
ls pas niais et ridicules ? Grandval jouait parfaitement, dit-on, le
rôle
d’Alceste 49, et, cependant, je sais que, lorsqu’
de rire et le ton de fausset de Clitandre son rival. Si je jouais le
rôle
d’Acaste, je me rappellerais que le marquis de Re
on de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais le
rôle
d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma scène ave
jugement des Parisiens, que le 10 juin suivant. Il s’était chargé du
rôle
de dom Pèdre, et sa poitrine, déjà très affaiblie
r. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le
rôle
est si beau, qu’il n’est pas difficile à rendre.
ces deux actrices, mademoiselle Lusi, charmante dans une infinité de
rôles
, mais plus femme de chambre que soubrette, et mad
u moins avoir été content de Cléante ; on voit qu’il possède bien les
rôles
de raisonneur. — Oui, s’il savait les diversifier
ent, les talents qu’ils déploient journellement dans plusieurs autres
rôles
, tout semble m’annoncer, je le sens, que je suis
mbre : c’est à lui que je vais proposer mes doutes. Orgon a joué son
rôle
, d’un bout à l’autre, en homme cassé par l’âge ;
ctrice elle-même, que ce soit la dernière, et passons vite à un autre
rôle
. Elmire portait un bouquet, qu’on critiqua peut-
’ouvrage est merveilleux ? Les actrices à qui l’on reproche, dans ce
rôle
, soit une mise trop négligée, soit une parure tro
rête à céder. Depuis longtemps on dispute sur la manière de rendre le
rôle
de Tartuffe. Les uns soutiennent que Molière a vo
ues dieux de se faire hommes, il en est peu qui, en jouant le dernier
rôle
, n’aient été punis d’avoir mis l’autre un peu tro
ité de n’entendre finesse à rien, et bien pénétrée de l’esprit de son
rôle
, elle disait tout naturellement, comme une honnêt
ent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux
rôles
; l’écolier et le maître disparaissaient ; le pre
représentation de cette pièce ? Que Molière l’a consignée dans chaque
rôle
principal, en marquant bien distinctement le cara
ueilleuse ? George Dandin, tu dois sentir que, pour faire valoir ton
rôle
, il faut t’immoler sans réserve à la correction d
sant ; tant pis : il ne pouvait y réussir qu’en blessant la vérité du
rôle
. Encore une fois, il faut que l’acteur s’immole ;
de Pourceaugnac ? De la tradition. Il est dans cette pièce des
rôles
bien faciles à jouer, Oronte s’y rapproche de nos
de sa balourdise, et ne lui prêtent du comique en la variant. Pour le
rôle
de Sbrigani, superbe par sa coupe, par la manière
on état. Les scènes. — Il n’en est pas une qui ne serve à peindre le
rôle
principal. La moralité. — Excellente, puisqu’ell
i du Bourgeois gentilhomme. Préville remplissait merveilleusement le
rôle
de Bourgeois gentilhomme, il y était gauche de co
le. Je dirais même qu’il est impossible de remplacer Préville dans ce
rôle
, si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…,
la mettre à la porte. Dans la même scène, madame Préville, jouant le
rôle
de madame Jourdain, se souvenait qu’elle revenait
tais un jour madame Bellecour sur la manière dont elle riait dans son
rôle
de Nicole ; je dois ce succès, me répondit-elle,
n entrée en applaudissements, me demanda, avez-vous vu un tel dans le
rôle
de Cléonte ? — Un tel dans le rôle de Cléonte ? J
manda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — Un tel dans le
rôle
de Cléonte ? Je ne veux pas trahir son secret en
n, et l’amant de Lucile a tout au plus trente ans ; pourquoi gâter un
rôle
dont les meilleurs acteurs ont senti toutes les d
le crois bien ; dès qu’un acteur, une actrice sont applaudis dans un
rôle
, ils disent fièrement : ce rôle m’appartient : et
r, une actrice sont applaudis dans un rôle, ils disent fièrement : ce
rôle
m’appartient : et malheur à quiconque voudrait to
ontrefaction, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de
rôle
en rôle, à l’espoir de donner à Nestor les grâces
tion, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de rôle en
rôle
, à l’espoir de donner à Nestor les grâces d’Adoni
é ; quelle folie ! quand la gloire les attendait peut-être au premier
rôle
propre à leur âge, pour couronner leurs vieux jou
s vieux jours d’une palme méritée. Qu’a-t-il donc de si difficile, ce
rôle
de Cléonte, pour lequel vous vous passionnez si f
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers
rôles
, C’est de l’esprit embrasser les deux pôles ; Par
e secret de les rendre et même d’adoucir celles qui en ont besoin. Le
rôle
de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin,
ignement. Plusieurs comédiens, séduits par la variété que présente ce
rôle
, lui donnent la préférence sur celui de Sbrigani
marets, tous deux jeunes, beaux, épris l’un de l’autre, animèrent les
rôles
de l’Amour et de Psyché 73, de tous les feux qu’i
is, qu’il réunissait souvent à Auteuil, ses chagrins domestiques, des
rôles
nouveaux à étudier, tout cela ne lui laissait que
Trissotin vivra toujours. Molière a-t-il voulu jouer Ménage, dans le
rôle
de Vadius ? Je l’ignore ; en tout cas, celui-ci s
j’ai prescrit, Et faites le contrat, ainsi que je l’ai dit. Tous les
rôles
sont conçus, sont faits, sont écrits, sont nuancé
uter les moindres grimaces, les moindres gestes exagérés, il gâte son
rôle
et l’ouvrage. Nous avons entendu Armande dire à C
ce dont il s’agit. Un acteur peut être encore bien sûr de nuire à son
rôle
, s’il y ajoute un seul mot ; et cependant, nous e
arme secret à voir briller sa femme ; il travaillait avec volupté aux
rôles
qu’il lui destinait ; il la plaçait toujours, san
e le dernier de ces avantages78. On dit, pour excuser Molière, que le
rôle
de la Comtesse était alors joué par un homme trav
Nous lisons, dans les derniers commentaires sur Molière, qu’il fit le
rôle
de Madame d’Escarbagnas exprès pour un nommé Hube
pour ces sortes de travestissements ; il résulterait de là, ou que le
rôle
devrait être joué par un homme, ou que la femme q
ttre la charge la plus exagérée ; mais il en est vraisemblablement du
rôle
de Madame d’Escarbagnas, comme de celui de madame
fut représentée la première fois, mademoiselle Marotte remplissait le
rôle
de Madame d’Escarbagnas, et le sieur Hubert celui
ui de Tibaudier. J’exhorte donc les actrices à puiser la tradition du
rôle
de Madame d’Escarbagnas dans le rôle même. On lit
ctrices à puiser la tradition du rôle de Madame d’Escarbagnas dans le
rôle
même. On lit, dans La Sentinelle, journal de Louv
tre depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur Harpin, et si le
rôle
de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène, n’est
e encore si les comédiens qui retranchent de la comédie de Molière le
rôle
de Harpin, ne sont pas des barbares ? Comment peu
poète lui a fait bien d’autres larcins ! N’a-t-il pas fondu, dans ses
rôles
de raisonneurs, les traits les plus philosophique
ent de la demoiselle Beauval, pour laquelle il avait fait l’excellent
rôle
de Toinette, se plaignit plus d’une fois d’elle,
; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de
it par la modestie de l’affiche, se présente et demande à remplir les
rôles
de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en
rotégées, que chaque élève ait la taille, la mine, l’âge, l’accent du
rôle
auquel il se destine. Mon projet est de vous fair
inaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix, je prends le
rôle
d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le
x, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le
rôle
de Cléante. Un élève. Mon extérieur, mon son d
ntien, de l’assurance sans fatuité, et voilà ce qu’il faut pour votre
rôle
. L’élève. Et surtout pour cette scène charmante,
certainement, parce que, bien pénétré de ma situation, je parlerai le
rôle
, au lieu de le papilloter. Le professeur. Vous p
mettez un Cléante comme on n’en voit plus ; passez à ma droite. Le
rôle
d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôl
à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le
rôle
d’Argan ? Je vous préviens que si trop de maigreu
jà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le
rôle
de Malade imaginaire, parce que, ni trop gras ni
liciter des soins, il ne lui manquait absolument rien pour remplir le
rôle
d’Argan. L’élève. Il faudra donc, mon cher profes
et vois à quoi vous pouvez être excellent. Passez à ma gauche. Le
rôle
d’Angélique. Le professeur. Approchez, ma bel
z, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le
rôle
d’Angélique. L’élève. Hélas ! vous me flattez san
ec quelle adresse les bonnes actrices ajoutent aux charmes de ce même
rôle
, des beautés qui ont échappé à l’auteur ; par exe
Cléante, ma belle écolière ; vous êtes dignes l’un de l’autre. Le
rôle
de Béralde. Le professeur. Quelqu’un se prése
e, gaîment et sans brusquerie ? L’élève. C’est ainsi que j’ai jugé le
rôle
, et je m’en charge, vous dis-je. Le professeur.
s derniers Béralde se dandinait de manière qu’il paraissait danser ce
rôle
, plutôt que le jouer : faut-il suivre son exemple
jusqu’à nouvel ordre, placez-vous entre ma droite et ma gauche. Le
rôle
de Béline. Le professeur. Vous paraissez, bel
-ci peut vous faire sentir à quoi il vous oblige : parcourez tous les
rôles
auxquels vous vous destinez ; vous n’y verrez que
sibles, sans cependant laisser voir toute leur laideur ; au reste, le
rôle
de Béline n’est pas dans la classe de ceux dont n
; aussi, madame Grandval ne se donnait-elle que cet âge en jouant le
rôle
, et, par cette attention, la jalouse taquinerie d
tant d’autres ; placez-vous… L’élève. Un moment ; n’avez-vous pas le
rôle
de Louison à distribuer ? Je me charge… Le profe
à ses difficultés ; je ne connais, dans tout notre théâtre, que deux
rôles
d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite L
eux rôles d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite Louison. Le
rôle
de Joas, soutenu par la majesté de l’appareil tra
e celle-ci une petite rusée ; et c’est pour vous indiquer l’esprit du
rôle
qu’Argan la nomme presque toujours ainsi. Parcour
cette condition que je vous place entre ma gauche et ma droite. Le
rôle
de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a
Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a vu jouer ce
rôle
par Préville, osera s’en charger sans se promettr
lève. Après un si parfait modèle, il est hardi sans doute de jouer ce
rôle
; mais ses successeurs n’y ont-ils pas ajouté des
eur. Fort bien. J’ai des projets sur vous ; passez à ma gauche. Le
rôle
de Toinette. Le professeur. À Toinette, maint
de votre fait. L’élève. C’est que j’ai travaillé, j’ai décomposé mon
rôle
. Le professeur. Peste ! voilà de grands mots. L’
i, travaillé, décomposé ; nous avons des soubrettes qui confondent le
rôle
de Toinette avec celui de Dorine, dans le Tartuff
emps que ses principes ! Allez joindre Angélique et son amant. Les
rôles
de MM. Diafoirus. Diafoirus père. Je vous pr
sente mon fils, que la nature semble avoir fait exprès pour rendre le
rôle
de Thomas, à miracle. Le professeur. Il est vrai
pénètrent bien de l’idée qu’il faut chercher la bonne tradition d’un
rôle
dans l’esprit de son auteur. Lorsqu’un débutant,
vous commencerez par m’apporter par écrit l’extrait de la pièce et du
rôle
que vous voudrez répéter. Quant à vous, qui figur
t d’être prêts à quatre heures. » Il eut beaucoup de peine à finir le
rôle
d’Argan, et en prononçant juro dans la cérémonie,
rinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le
rôle
de Mascarille, les Provençaux eurent de la peine
e : « ah ! mes amis, que j’étais mauvaise ! » 15. On nomme ainsi les
rôles
des jeunes amants. 16. Antoine Bodeau de Somaize
s du parterre étaient alors à dix sols. 18. Molière joua, dit-on, ce
rôle
avec un masque : il ne connaissait donc pas encor
; voyez sa lettre à d’Alembert. 49. Comment est-il possible que ce
rôle
fut jadis joué par les acteurs en possession des
ait très bien l’Homme au sonnet, il était cependant en possession des
rôles
de niais auxquels la nature paraissait l’avoir de
pins petits-maîtres, s’évertuer pour mirliflorer à qui mieux mieux ce
rôle
? 64. Voltaire dit, dans ses questions sur l’Enc
e, le jour de sa réception posthume à l’Académie française. 73. Ce
rôle
avait été rempli à la cour par mademoiselle Moliè
nt, mais pas davantage. 82. Je n’ai jamais vu jouer passablement ce
rôle
, quoique l’intérêt inspiré par l’enfance le fasse
chez madame de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien tous les
rôles
que l’ouvrage fut généralement applaudi, surtout
imprimée au commencement de 1663. Mademoiselle de Brie fut chargée du
rôle
d’Agnès, et le conserva, dit-on, jusqu’à l’âge av
’y voulut jamais souffrir une autre actrice qu’elle. Brécourt joua le
rôle
d’Alain, et le joua si plaisamment que Louis XIV
pêcher de s’écrier : Cet homme-là ferait rire des pierres. Quant au
rôle
d’Arnolphe, Molière se l’était réservé, et il y e
de la comédie, et l’on sait que Le Kain vit assez de tragédie dans ce
rôle
pour avoir envie de se l’approprier : c’était moi
ent ce personnage sous les traits de l’acteur à qui appartiennent les
rôles
d’amoureux sexagénaires. Arnolphe a quarante-deux
provient que de son faux calcul, et elle en est la juste punition. Le
rôle
d’Agnès n’est point inférieur à celui d’Arnolphe.
on. Le rôle d’Agnès n’est point inférieur à celui d’Arnolphe. Dans ce
rôle
, Molière s’est éloigné de Scarron. Laure (c’est l
facile de Molière. Tout l’artifice du poète consiste à transposer les
rôles
, c’est-à-dire à mettre l’ignorance et la sottise
s hommes de la cour, en leur persuadant qu’il les avait joués dans le
rôle
du marquis turlupin ; et Boursault ne se montra p
pouvaient avoir dans une simple esquisse. Quelques traits détachés du
rôle
de Climène et du portrait d’Araminte ont servi à
mps. Envisageons-le d’abord comme comédien. Charmé de son jeu dans le
rôle
d’Alain de L’École des femmes, Louis XIV ne put s
erait rire des pierres ! Il remplissait dans la tragédie les seconds
rôles
, et il joua d’original ceux d’Antiochus dans Béré
une veine par les efforts qu’il fit pour en bien rendre le principal
rôle
, et mourut des suites de cet accident. Les premie
tude et une probité scrupuleuse. Il joua d’original tous les premiers
rôles
des pièces de Molière, et celle-ci prouve tout ce
moins en débitant ses compliments (terme technique) qu’en jouant ses
rôles
. Il ne fut pas heureux dans son intérieur. Sa fem
up de talent, pour la comédie du moins, puisque Molière lui confia le
rôle
de Tartuffe. Il joua aussi le Philosophe du Bourg
l ; il y mourut le 9 mars 1676. Ce fat de Brie qui joua d’original le
rôle
de M. Loyal dans Le Tartuffe. Ce renseignement ét
de succès. Racine, frappé du talent qu’elle avait montré en jouant le
rôle
d’Axiane, dans sa tragédie d’Alexandre, forma le
re, le brouilla sans retour avec Racine. Mademoiselle du Parc joua le
rôle
d’Andromaque en 1667, et les comédiens de l’hôtel
sa fille le tourmenta après. On ne connaît avec certitude, parmi les
rôles
établis par mademoiselle Béjart, que ceux de Dori
omme auteur, comme directeur. Mademoiselle de Brie joua d’original le
rôle
d’Agnès dans L’École des femmes, et son succès y
donc à une actrice de quarante-deux ans que Molière aurait confié le
rôle
d’Agnès dans L’École des femmes, jouée en 1662. I
lé, on la vit jouer admirablement, et avec la plus grande finesse, un
rôle
écrit tout entier en italien. Sa voix était charm
le cours des représentations d’Andromaque. Racine lui avait confié le
rôle
d’Oreste ; et ce rôle, suivant une tradition popu
ations d’Andromaque. Racine lui avait confié le rôle d’Oreste ; et ce
rôle
, suivant une tradition populaire, fut la cause de
t avec beaucoup de succès les grands confidents tragiques et d’autres
rôles
plus importants. Mais il serait inconnu actuellem
e chose sur sa carrière dramatique. On croit qu’il joua d’original le
rôle
d’Alcippe dans Le Menteur. Il mourut en 1665.
Scudéry (Observations sur le Cid) nous apprend qu’elle remplissait le
rôle
de l’Infante. En 1673, elle faisait encore parti
un personnage, nommé Alcidon, contrefait Molière, à son tour, dans le
rôle
de César, de La Mort de Pompée. Le passage est tr
os, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses
rôles
, D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et, lor
son ami, qu’il fît violence à son goût, en le peignant, dans quelque
rôle
tragique, sous ce costume bizarrement mêlé d’anti
, dans cette comédie, faite par son ordre, il joue, sans paraître, un
rôle
des plus importants. La pièce qu’on n’a pu parven
nnaître une certitude, celle de la douleur, et, changeant avec lui de
rôle
, lui conseille à son tour de substituer le langag
t un vif attrait, c’était la présence d’actrices élégantes jouant les
rôles
féminins, tandis que les rôles de femmes étaient
ésence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les
rôles
de femmes étaient tenus chez nous par des hommes.
lètement renouvelée. Flaminio Scala avait alors dans sa troupe quatre
rôles
de vieillards ou de pères nobles, comme nous diri
e la Vallée infernale). C’était l’usage de choisir pour ces sortes de
rôles
les noms les plus retentissants. Nous avons déjà
râce à nos matamores français, le genre de plaisanteries propres à ce
rôle
du capitan. Francesco Andreini, par exemple se fa
die récitée à Pise par les étudiants, pendant le carnaval de 1590, le
rôle
du capitan est très développé, et se termine par
ans environ, pas davantage. Un des traits les plus plaisants de ce
rôle
qui nous reviennent à la mémoire est celui de ce
t avec une grâce infinie, avec une grande richesse d’imagination, les
rôles
de première amoureuse dans la commedia dell’arte
sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses
rôles
de théâtre. Isabelle peut être citée comme un exe
italiennes, qu’on appelle encore des burattini. Burattino faisait les
rôles
de valet grognon et maladroit, mais plus souvent
se nommait Simone, de Bologne. Nous ne savons l’acteur qui tenait le
rôle
de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les ca
ous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce
rôle
est, dans les canevas des Gelosi, fort pareil à c
fère Pedrolino à Arlequin. 9. — Arlequin au seizième siècle. Les
rôles
de servante (fantesca) ou, comme on dit plus tard
el n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait des
rôles
de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieille
’est Schrœder, c’est Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux
rôles
. C’est à ses pièces qu’ont recours tons les direc
Molière, jouera un peu plus tard, devant la petite cour de Weimar, le
rôle
de Lucas, dans Le Médecin malgré lui. Molière n’é
plus grands noms de l’aristocratie anglaise s’était chargé du modeste
rôle
de Covielle, et faisait rire, aux dépens du grand
rfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au
rôle
de Leslie. C’était une bonne fortune, comme il y
l’ancien répertoire, deux hommes sur le patron de qui les deux seuls
rôles
importants de la pièce semblaient avoir été taill
utes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son
rôle
de faux Arménien. Il lui donne l’air d’un homme f
. Je parle plus volontiers de Delaunay que de Coquelin. C’est que son
rôle
est plus difficile et plus ingrat, et que, pour a
ançaise sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de feu. Ce
rôle
est un des plus longs et plus fatigants qu’il y a
ous n’avons à citer que Mlle Croizette, qui dit gentiment son bout de
rôle
, et dont le costume est charmant. Le bruit de ce
’y entrera que plus malaisément. C’est Boucher qui faisait Éraste. Le
rôle
est fort long, puisque Éraste est toujours en scè
rçât à peine une secrète inquiétude. Ce sont là des nuances ; mais ce
rôle
devient fatigant si le ton du dépit ne se modifie
mpêchent point que M. Boucher n’ait été applaudi et justement dans ce
rôle
. M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne sais pour
le comique à pleines mains, et il ne l’a point mis seulement dans les
rôles
accessoires ; il l’a fait sortir du fond même de
point ; mais il lui baisait les mains et les bras. Il était dans son
rôle
; et vous n’êtes pas dans le vôtre, et voilà pour
’être pathétique au dernier. Non, vous ne devez pas appeler sur votre
rôle
la sympathie et la pitié. Vous ne devez pas, quan
ceste est le premier et le plus radical des républicains. Relisez son
rôle
, je vous prie, avant de me rire au nez, et de tro
et non pas nos mœurs. Ah ! qui ne se sentirait, à lire cet admirable
rôle
d’Alceste, échauffé d’une vaillante et sainte rés
à la Comédie-Française, n’est pas, en dépit de son talent, l’homme du
rôle
. Il lui prête un visage sévère et une voix morose
ssait pas que l’on eût jusqu’ici accordé assez d’attention à ces deux
rôles
, qui ont leur importance réelle dans le drame. 4
e et de sa figure ; ce sont là assurément des qualités nécessaires au
rôle
. Mais, ce qui nous a délicieusement remués, c’est
détacher un dont il attendait plus d’effet. Et parfois même, quand le
rôle
ne lui plaisait pas, il ne détachait rien du tout
lent, mais c’était un Jupiter triste. Mounet est incomparable dans ce
rôle
. Il y déploie une tendresse toute pleine de noble
dans ce duo avec le plus malicieux enjouement qui se puisse voir. Le
rôle
d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’avoue ; mai
, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le
rôle
en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n
le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n’y a pas de
rôle
absolument mauvais dans Molière. Le moindre a enc
ique. Ah ! si Got voulait bien pour une fois se charger de ce bout de
rôle
! Mme Pauline Granger a obtenu dans celui de Cléa
e se défera plus tard, quand elle aura passé l’âge de l’imitation. Le
rôle
d’Alcmène n’était pas trop bien choisi pour cette
e ; on lui a su gré de ce qu’elle montrait déjà en attendant d’autres
rôles
où elle pourrait donner mieux sa mesure. Un simpl
ndre un digne gentilhomme : y aurait-il grand-chose à changer à leurs
rôles
pour en faire de respectables figures de vieux ge
vement rectiligne et énergique au but qu’il s’est proposé. Il joua le
rôle
tel qu’il l’avait conçu, et ce fut, je puis l’aff
ux fantoches échappés d’une fantaisie bouffonne, qu’il y a dans leurs
rôles
des traits de vérité poignante… Je me charge, qua
ement, mais à jouer, et que l’on y est toujours assuré du succès. Les
rôles
portent leurs interprètes. Une demi-douzaine d’él
façon supérieure. Mais c’est aussi le plus facile à jouer de tous les
rôles
, car il fait toujours de l’effet, joué n’importe
t-Vernon ; il n’importe, vous ferez toujours de l’effet, parce que le
rôle
est à effet. Et Elmire ! j’ai vu toutes les Elmir
cent) des incertitudes où nage une malheureuse actrice qui étudie ce
rôle
aujourd’hui ? Vous avez tous présente à l’esprit
e ne comprends rien, non plus que la Chambre. 30 juin 1862. V. Le
rôle
et l’âge de Dorine [A] Au deuxième acte
5. [B] L’étude que j’ai faite, dans mon dernier feuilleton, du
rôle
de Dorine m’a valu la lettre suivante, qui m’a pa
in. Je n’y ai point d’objections. Thiron n’est pas du tout l’homme du
rôle
, qui exige beaucoup de naïveté et d’infatuation.
ques à faire dans le reste de l’interprétation. Quand on pense que le
rôle
de Mme Jourdain a été confié à Mlle Jouassain ! M
n tout à fait supérieure, n’a pas l’ampleur ni l’éclat qu’exigent les
rôles
de Molière. Elle n’a été que gentille dans les sc
octobre 1880. II. Dorimène Il y a deux façons d’interpréter le
rôle
de la marquise. Dorimène doit être, à ce qu’il me
l l’a vue et représentée sur la scène. Mais on peut encore prendre ce
rôle
d’une autre façon. Dorimène peut fort bien être u
rnée. Je ne crois pas, à parler franc, que ce soit là le vrai sens du
rôle
; mais, l’interprétation une fois admise, il faut
été de désappointement et de déplaisir. Mlle Favart n’a plus l’âge du
rôle
; elle a été obligée de le transposer, et l’effet
point d’excuse. Il est tout naturel qu’elles haïssent Mlle Favart. Le
rôle
n’y perd-il pas de l’intérêt qu’il doit inspirer
t qu’il n’y a guère à la Comédie-Française d’actrice qui joue plus de
rôles
différents, les jouant tous d’une façon convenabl
re. Mlle Fix a du talent, de la bonne volonté : elle avait étudié son
rôle
avec goût. Mais comment voulez-vous qu’une femme,
L’impression serait infiniment plus vive. C’était Baron qui jouait le
rôle
autrefois, et en le jouant il devint éperdument a
lise. — Trissotin et Vadius. — Henriette Barré joue à merveille le
rôle
de Chrysale. C’est un de ceux où l’on peut dire q
ut à fait supérieur, et restera inimitable. Voyez, pourtant, comme un
rôle
peut être interprété de diverses façons, sans qu’
t dans sa tournure, dans son visage, dans sa voix, le prédispose à ce
rôle
de mari trembleur, mené à la baguette par son dra
tous, au cinquième acte, où il est impayable. D’un bout à l’autre du
rôle
, au reste, même alors qu’il se fâche et qu’il s’e
l’homme que sa femme mène par le bout du nez. Mais est-ce là tout le
rôle
? N’y peut-on voir autre chose ? Chrysale est un
des Femmes savantes de Molière, longuement insisté sur cette face du
rôle
. C’est chez lui que j’ai trouvé ce détail, qui es
. Il n’y en avait pas encore de française. C’est également ce côté du
rôle
que Provost s’était efforcé de mettre en lumière.
otre imagination évoque si aisément le souvenir. Il a joué à ravir le
rôle
de M. Maréchal, dans Les Effrontés d’Émile Augier
jours, et qui ne pouvait être que Geoffroy. Il ramenait donc tous les
rôles
à sa personnalité ; il leur donnait à tous un asp
devant sa femme. Il ne pouvait pas faire autrement, puisque c’est le
rôle
. Mais il ne tremblait pas de la même façon que Ba
, nous rendre les sensations que le père Provost nous donnait dans le
rôle
, il n’y arriverait pas : il ne serait qu’un médio
ques se figerait dans une tradition immuable. Tenez ! il y a, dans le
rôle
de Chrysale, un petit coin de sensibilité douce e
ts de tendresse pénétrante ; que son goût le porte à répandre sur les
rôles
qu’il joue ce caractère de bonté qui lui est pers
est personnel. Qu’arrivera-t-il ? C’est qu’il verra surtout, dans le
rôle
de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heu
ge s’est enrichi de leurs découvertes. C’est ce qui fait que certains
rôles
deviennent impossibles et sont, par cela même, tr
Il est certain que si Molière ressuscitait pour un jour et voyait son
rôle
ainsi interprété, il sentirait un premier mouveme
gracieux. C’est ainsi que Mme Crosnier, qui est incomparable dans ce
rôle
, le rend à l’Odéon. Voyez Mlle Jouassain ; elle s
a donc cause gagnée. Elle fait ce que font tous les acteurs dans les
rôles
de l’ancien répertoire : elle accommode le person
que nous traduit Got. Ce n’est point que Got soit trop marqué pour le
rôle
. Il l’est, en effet ; mais, je l’ai dit fort souv
ui aurait réellement vingt ans serait incapable de jouer Célimène, un
rôle
qui exige vingt-cinq ans d’étude et de planches.
oulu que l’on songeât à lui, qu’on le tournât en ridicule à propos du
rôle
, cela est malheureusement trop certain. Mais Moli
n de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du
rôle
, est radicalement et ridiculement fausse. Il a pe
’originalité de la scène de la dispute. Mlle Baretta était chargée du
rôle
d’Henriette. Quel joli portrait M. Nisard, dans c
» Mlle Baretta est peut-être plus petite fille que ne le comporte le
rôle
, mais elle a un naturel délicieux et un aimable t
qui étonnera peut-être le gros de mes lecteurs, quand il s’agit d’un
rôle
aussi connu, et d’un acteur aussi célèbre. Ils ne
iesse d’innovation et de l’applaudir. Delaunay a été, tout le long du
rôle
, charmant de jeunesse, de bonne grâce, d’amour te
J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le
rôle
d’Argan : Clerh, Talbot, Provost, Saint-Léon, que
ns antiques, et que je soupçonne d’avoir plus d’une fois causé de son
rôle
avec Molière. Cadet fait du Malade imaginaire une
pas protester contre cette interprétation de quelques-uns des grands
rôles
de Molière (Harpagon, Argan), qui deviennent entr
rs, un artiste très convaincu et il y a plaisir à causer avec lui des
rôles
qu’il a étudiés et qu’il joue. Voici cette lettre
imaginaire et dans L’Avare. Il faut pourtant s’expliquer sur ces deux
rôles
. Vous dites que je suis un guignol dans Argan et
Je pense que vous exagérez, mon cher ami. Si je guignolisais ces deux
rôles
, le public, le juge suprême, ne m’accueillerait p
n tragédie et en le vociférant lamentablement. Molière, qui a créé le
rôle
, faisait rire à tout casser, et il fallait que so
er à outrance. C’est à la fin du siècle dernier que quelques premiers
rôles
, mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpagon à
onnage : « Ils me regardent tous et se mettent à rire ! »Dès lors, le
rôle
a été faussé et le public trompé. Harpagon est un
»Dès lors, le rôle a été faussé et le public trompé. Harpagon est un
rôle
infiniment comique — idem Argan — qui est, comme
à un comédien qui croit sérieusement avoir pénétré les profondeurs du
rôle
, quand il nous a dit qu’Argan ne songe qu’à s’env
s ne trouveront pas plus rosse. Les mots de ce genre abondent dans le
rôle
. Il y a eu des comédiens qui se demandaient avec
opre, si vous courez assez vite aux cabinets. Chacun prend les grands
rôles
par où il peut. Vous m’annoncez que ma critique n
uivons dans le détail ; car chaque détail se sent de la façon dont le
rôle
tout entier a été compris. Argan se plaint à sa f
ecté, elle étouffe de rire ! C’est qu’elle est gaie, elle est dans le
rôle
, et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et
lle Brohan, et peut-être le premier de tous : jamais elle n’égaie son
rôle
d’aucune charge ; elle se tient au texte même et
aretta a très gentiment joué, avec son charme tendre et pénétrant, le
rôle
d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la
aniement de l’alexandrin ! C’est une merveille de voir jouer ainsi un
rôle
de l’ancien répertoire par une femme qui en possè
e grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie moderne ; le
rôle
est un second comique, et un second comique du te
n dernier article j’avais reproché aux deux artistes chargés des deux
rôles
des frères Ménechmes d’avoir été pour ainsi dire
la pièce de Regnard. Il y a donc pour les acteurs chargés de ces deux
rôles
deux tâches à remplir : la première, c’est d’obte
de Belle-Isle. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux
rôles
, deux femmes qui eussent la même taille et qui re
mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux
rôles
deux actrices à peu près semblables de formes, l’
ord à l’esprit des auteurs dramatiques, c’est de faire jouer les deux
rôles
par le même acteur ; c’est ainsi que, dans La Bou
ur son jeu, les transformations que réclame le drame. Ajoutez que ces
rôles
sont très lourds, car l’acteur est toujours en sc
rtie de l’action. Il a fallu, pour résister à la fatigue de ce double
rôle
dans La Bouquetière des Innocents, le tempérament
un homme qui est le théâtre en personne ; ils étudient avec soin deux
rôles
d’où ils espèrent tirer grand honneur et tous deu
la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, pour jouer le
rôle
du Ménechme provincial, je l’aurais pris tout de
chme provincial, je l’aurais pris tout de suite, et j’aurais donné le
rôle
de l’autre Ménechme à Bressant s’il avait encore
s pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant les jolis
rôles
de Sylvia et d’Araminte étaient joués par Mlle Co
ommes de ce temps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces
rôles
que les rôles ne faisaient de plaisir par eux-mêm
mps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces rôles que les
rôles
ne faisaient de plaisir par eux-mêmes. J’ai eu l’
dans la critique. Ils louaient Mlle Mars d’avoir été égale aux grands
rôles
de Célimène et d’Elmire. Mais lorsqu’il s’agissai
euses confidences ? Oh ! si sa mère pouvait un instant renoncer à son
rôle
de mère et se résoudre à n’être que l’amie qu’ell
ochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le
rôle
sans trop d’invraisemblance ; ils ont des airs de
consacrés par la tradition, et qui remontent jusqu’à la création des
rôles
par les Italiens de 1730. Pour ma part, une longu
s et de sous-entendus, avec un art très raffiné et compliqué pour les
rôles
de femmes, avec une verve brillante et une gaîté
femmes, avec une verve brillante et une gaîté très en dehors pour les
rôles
d’hommes. Ce n’est pas là ce que voulait Marivaux
tte leur amour propre que de ne pas paraître entendre finesse à leurs
rôles
. » En parlant ainsi, il avait surtout en vue les
moureuse de la troupe. Il évitait le plus possible de lui confier des
rôles
importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amou
ossible de lui confier des rôles importants, dont elle enrageait. Les
rôles
d’amoureux étaient tenus par Louis Riccoboni (Lél
ons, stylée par son auteur, elle « prenait assez bien l’esprit de ses
rôles
», nous disent les contemporains, mais aux suivan
, elle devenait précieuse et maniérée ». De dépit, elle abandonne ces
rôles
. Ils sont repris par Mlle Grandval, actrice bien
simple et naturelle ; aussitôt les deux pièces se relèvent. Pour les
rôles
d’amoureux, Marivaux avait à lutter contre les pr
tre l’incarnation de Silvia et d’Araminte comme de Célimène. Pour les
rôles
d’amoureux, le défaut était moins sensible ; mais
n, quoique un peu lourd et froid, est en somme très suffisant dans le
rôle
de Dorante, ils le doivent en grande partie à leu
ute son intelligence, il a trouvé le moyen de rendre insupportable le
rôle
si amusant du valet. Got et Coquelin, ses prédéce
ant l’imposte, qu’on n’eût pas été trop étonné. Est-ce là l’esprit du
rôle
? Le comique de Pasquin me semble consister dans
ces additions (lazzis et jeux de scène) n’ont jamais porté que sur un
rôle
, celui d’Arlequin, qui depuis a changé de nom et
la tradition de ce costume et de ce masque. Et de fait, bien que son
rôle
soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux,
ttes et triviales. C’est ainsi que Régnier et Coquelin comprennent ce
rôle
. Et je ne puis me tromper à cela, car la première
e tout autre que le monde réel. J’ai été bien aise d’apprendre que le
rôle
de Silvia avait été joué vite « avec une brillant
nsciente et bon enfant qu’y ont portée jadis les créateurs des divers
rôles
. Ils étaient bien à leur aise. Eh, oui ! je le sa
ase ; de la vivacité et du charme, il n’en faut pas davantage pour un
rôle
. Mais quoi ! Ce rôle, il a été, depuis Marivaux,
et du charme, il n’en faut pas davantage pour un rôle. Mais quoi ! Ce
rôle
, il a été, depuis Marivaux, étudié, fouillé, dans
’ai jamais vue, même en mon enfance. Je n’imagine pas non plus que le
rôle
de Mario eût pu jamais être mieux joué par aucun
nnage : je m’engageai alors à expliquer comment il me semblait que le
rôle
dût être interprété. Faisons ce qu’on devrait tou
n notre parti ; je vous disais donc que Marivaux avait ainsi conçu le
rôle
. Il ne cessait, nous apprend d’Alembert, de recom
ez elles, vives et fortes. Et la voilà qui, tout de suite, essaye son
rôle
de suivante, se donne à elle-même et à son père u
r insister de la sorte sur ce qu’il y a de gai et de brillant dans le
rôle
de Sylvia ; c’est qu’on nous en fait parfois une
s les jeunes premières de la Comédie-Française, s’est essayée dans le
rôle
de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent
e jeune fille, en qui surabonde la joie de vivre et d’aimer. Voilà le
rôle
; il est tout le temps en dehors, et je laisse à
e ce que disait jadis Théophile Gautier et précisément à propos de ce
rôle
de Sylvia. Théophile Gautier exposait cette thèse
seconds prix de Conservatoire ; il l’engagea et se dit, que pour son
rôle
de début il ne trouverait rien de mieux à lui off
son rôle de début il ne trouverait rien de mieux à lui offrir que ce
rôle
d’Angélique dont elle avait si agréablement joué
sur l’émotion qu’éprouvèrent les vieux amateurs, à cette idée que les
rôles
, que l’éminente comédienne avait marqués de son e
d’autres : « Nous aimons Marivaux, disait Janin, parce que les beaux
rôles
de Sylvia et d’Araminte ont été ressuscités par M
e habitude du chef d’emploi, qui veut toucher, avant de mourir, à ces
rôles
qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rô
i, qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des
rôles
de son emploi. « Les rôles de l’emploi de Mlle Ma
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les
rôles
de l’emploi de Mlle Mars ! Ainsi nous avons vu pa
comédienne intelligente, à coup sûr, habile et bien posée, aborder le
rôle
de Sylvia. Mlle Anaïs était cette comédienne habi
ïs, je t’ai fait un beau pont. Tu pourras jouer maintenant ces grands
rôles
, etc. Les années passent ; le souvenir de Mlle Ma
ofanation, à l’audace insensée. « Certes, Mlle Mars déployait dans le
rôle
d’Araminte une finesse, un esprit, une grâce inim
de plusieurs générations, il nous a semblé qu’elle manquait dans ses
rôles
à la fois si maniérés et si vrais, de l’élément a
ssible à une actrice nouvelle de donner une nouvelle physionomie à un
rôle
où sa devancière a été incomparable en l’interpré
s bien fait ressortir la partie fantastique, romanesque et rêveuse du
rôle
. Si elle n’est pas aussi preste à ce jeu de raque
e son maître, quel jeu terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-même le
rôle
d’Araminte repris par une aimable comédienne qui
s grâces souveraines de Mme Arnould-Plessy. Mais elle portait dans ce
rôle
le laisser-aller de son indolente et aimable natu
très bien à l’air de Mme Plessy, à la physionomie qu’elle imprime au
rôle
. Mais l’Araminte que nous présente Mme Brohan n’e
ue se marque un caractère. Mme Madeleine Brohan répandait sur tout le
rôle
une teinte quelque peu uniforme de bienveillance
fines et délicates. Je ne veux que montrer par cet exemple comme les
rôles
de l’ancien répertoire peuvent sans cesse être re
ier de Séville est non seulement plein de gaieté et de verve, mais le
rôle
de la petite fille est d’une candeur et d’un inté
t charmants. Il y a des nuances de délicatesse et d’honnêteté dans le
rôle
du comte et dans celui de Rosine, qui sont vraime
oir si je donne le pas cette fois à Mme Barretta-Worms. C’est dans le
rôle
difficile de Rosine la perfection même, c’est l’i
nce même. L’innocence même ! c’est cela ; voilà la caractéristique du
rôle
. Lorsque Rosine aperçoit tout à coup le comte dég
les qualités aimables dont se compose son talent. Étudiez-la dans ce
rôle
; il n’y a pas un geste, pas un mouvement de phys
ur, mais pénétrée de sentiments d’honneur, une Française exquise ! Un
rôle
interprété de la sorte, cela est divin. Quel domm
r, — Febvre n’essaye pas, et il a cent fois raison, de porter dans le
rôle
du comte la gaminerie ! jeune et spirituelle qu’y
empresse, comme la mouche du coche. Une des grandes difficultés de ce
rôle
, me disait un des acteurs qui l’ont joué le mieux
ire plus de besogne. Ce n’est pourtant pas sa faute ! Mais étudiez le
rôle
! vous verrez avec quelque surprise qu’il est tou
e monde, soit ! mais le théâtre ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un
rôle
dans l’action d’un drame ? Cela semble contraire
l est un acteur de composition. Il cherche à imprimer un cachet à ses
rôles
; il leur donne une physionomie spéciale. Figaro
si Coquelin, qui n’y met pas tant de malice, est-il excellent dans ce
rôle
! Il dit bonnement, naïvement les choses comme el
tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne parle point du
rôle
même de Turcaret. J’ai entendu faire, le premier
au plus habile de résoudre. C’est que la difficulté n’est pas dans le
rôle
en lui-même, mais dans les préjugés du public, su
en tirait, et je ne pense pas qu’elle en ait pu tirer grand-chose. Le
rôle
n’est pas des meilleurs. J’ai sous les yeux le fe
monter La Métromanie. Il y faut un bon mois de répétition ; tous les
rôles
sont difficiles et quelques-uns très longs et trè
mon siècle et la postérité. Ah ! que Delaunay était charmant dans ce
rôle
! Il lui donna une désinvolture pleine de nobless
pes solides, mais sans ouverture ni variété d’imagination. Étudiez le
rôle
de Cléon à ce point de vue ; en lisant ces verts
lui-même. Il n’y a rien de plus antipathique à l’art de la scène. Le
rôle
de Chloé est vraiment délicieux. C’est peut-être
ordinaire qui donne à son caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce
rôle
est difficile à bien jouer : une jolie fille fait
s extravagances ; il y a un ton qui ennoblit l’impertinence même ; le
rôle
de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette.
dirions pas mieux à cette heure, nous ne dirions pas autrement : « le
rôle
de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette
ustre maréchal a joué dans toute cette affaire de cœur un bien vilain
rôle
, d’un pandour retors et hypocrite. Elle a été sa
ue Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre théâtre de
rôle
où il faille passer par plus de sentiments divers
encore de la grâce, une grâce qui s’insinue dans tous les détails du
rôle
, spirituelle et même libertine à de certains endr
que la beauté. Mlle Ludwig n’a très bien rendu qu’un des côtés de ce
rôle
multiple. Tout ce qui est de gaminerie gouailleus
as paru se douter du changement qui s’opère au troisième acte dans le
rôle
. Il y a dans cette gamine une vraie femme, dont F
lairée et sage, la digne associée et compagne du grand Soliman. Si le
rôle
est conçu de cette façon, la pièce en prend plus
très mérité ; c’est parce que je voudrais vous voir parfaite dans ce
rôle
, qui est si joli, si à effet, que je vous ai prés
se. Mais, comme disait ce bon Dacier, ma remarque subsiste. Tous les
rôles
ont été sacrifiés à celui-là. Je n’en sais guère
at que celui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le
rôle
d’un sot, offrant son visage aux nasardes qu’y ap
it autour de moi qu’il était peut-être un peu trop majestueux pour ce
rôle
, d’une majesté odéonienne et maubanesque. Je voud
: la grâce fragile qui en est le premier charme y périrait. À côté du
rôle
de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a p
té du rôle de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a placé deux
rôles
de femme qui lui servent de repoussoirs. L’un est
ont la couleur du temps et ils ont fait le plus vif plaisir. L’autre
rôle
est celui de la troisième sultane, Elmire, dont F
fait une Espagnole hautaine et fière. Je disais tout à l’heure que le
rôle
du sultan est ingrat ; celui-là l’est bien davant
sa part à la supériorité de l’ensemble. J’ai gardé pour le dernier un
rôle
qui a été la joie de cette soirée : c’est celui d
i de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce
rôle
, ayant lu bien souvent la pièce. Berr me l’a révé
n, manœuvrée par Donato, a fait merveille, et même Gravollet, dans un
rôle
de muet, a obtenu un succès de fou rire. Les dans
oi, vu jouer plus d’une fois par Geffroy, qui était excellent dans le
rôle
principal. On ne s’occupait donc point de remonte
tion de M. Thierry. Elle était fort bien montée en ce temps-là, et le
rôle
de Vanderck père, le principal rôle, était tenu p
bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal
rôle
, était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à
re, dans une loge de premier rang, l’artiste qui venait de remplir le
rôle
de Pourceaugnac, et il invitait les acteurs à lui
lle prendre subitement la langue italienne ; cela passe pour un petit
rôle
épisodique comme celui des médecins, mais non qua
dique comme celui des médecins, mais non quand il s’agit d’un premier
rôle
, du moins dans notre Théâtre-Français ordinaire,
ourceaugnac. A-t-on remarqué, à propos de la nationalité passagère du
rôle
de Pourceaugnac, celle de Sbrigani? ERASTE : … V
s seulement que pour une seule fois que Pourceaugnac fut joué avec un
rôle
italien et un ordre différent ; ce ne fut là qu’u
texte et notes, est écrit d’un seul jet. 4° Lully a joué une fois le
rôle
de Pourceaugnac. Ce fut sans doute le premier jou
la musique étaient le principal et la comédie l’accessoire. Quant au
rôle
de Pourceaugnac, gentilhomme italien, le mélange
ffonnerie comme on le voit parfois encore au Théâtre-Italien dans les
rôles
comiques. De nos jours, la grande plaisanterie es
n. Tout semble au reste confirmer pour nous que Lully n’a pas joué le
rôle
d’un des deux médecins dansants. Pourquoi Molière
d’un des deux médecins dansants. Pourquoi Molière, auquel on donne le
rôle
de Pourceaugnac (qu’il remplit dans la suite), n’
que de croire que Lully, pour faire sa cour au roi, a été choisir le
rôle
d’un des deux opérateurs. Car à quoi cela lui eût
e rôle d’un des deux opérateurs. Car à quoi cela lui eût-il servi? Le
rôle
n’a aucune importance. Lully ne se fût pas abaiss
rôle n’a aucune importance. Lully ne se fût pas abaissé à prendre un
rôle
à ce point effacé, et si le nom de Chiacchiarone
trouver Lully, on ne le trouva pas, et on le vit prendre le principal
rôle
dans une troupe où certes on ne se serait pas att
, il fallait qu’on sût que c’était lui qui jouait ; et, outre que les
rôles
des opérateurs étaient insignifiants, ces rôles é
t ; et, outre que les rôles des opérateurs étaient insignifiants, ces
rôles
étaient masqués5 ; Lully ne pouvait avoir l’idée
roi, et pour cela Lully se cachant, portant un masque pour chanter un
rôle
infime, nous paraît impossible ; et d’ailleurs, d
fait à Chambord, après que le divertissement de Pourceaugnac avec le
rôle
italien, joué par Lully, eut été offert en primeu
eureux. Quant au troisième acte, l’analyse laisse voir qu’il y eut un
rôle
supprimé, celui de l’ami qui persuade Georges Dan
’on voudroit employer pour cela, seroit de faire représenter les deux
rôles
par le même acteur. On a souvent voulu engager le
même acteur. On a souvent voulu engager le fameux Préville à jouer le
rôle
des deux Ménechmes dans la piece de Regnard. On n
lle-ci, & je crois l’avoir deviné. On aura vu jouer à Carlin deux
rôles
dans une piece Italienne, intitulée gli due Gemel
t jamais ensemble sur la scene, & qu’un seul pût remplir les deux
rôles
; ensuite il nous sera facile de faire remarquer
r faire briller un seul acteur, & que cet acteur, pour jouer deux
rôles
, n’a qu’à passer bien vîte d’une coulisse à l’aut
te comédie, dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécessité, deux
rôles
, sera jugée très mauvaise, à moins qu’on ne lui f
rant à tout l’art dont il est capable, nuance supérieurement les deux
rôles
: quel bien en résultera-t-il ? Les yeux du spect
par une ressemblance, dans lesquelles un seul acteur ne joue pas deux
rôles
: dans les deux Arlequins, piece calquée sur les
e Cassandre, & prend un appartement chez lui, où il joue moins le
rôle
de frere de Flaminia, que celui de son amant. Il
ncore que Philocomasie va profiter de la fausse porte pour jouer deux
rôles
, ne risque plus de faire une méprise, & rit à
e même tout-à-fait opposé ; de cette façon l’Acteur qui joue les deux
rôles
peut les varier, y mettre infiniment plus de comi
faisait parler ses comédiens selon leur nature ou selon la nature du
rôle
qu’ils jouaient. Voilà pourquoi Montfleury ri a r
iaiserie ? Remarque que Mlle Beaubourg, qui débuta à huit ans dans le
rôle
de Louison du Malade imaginaire, avait laissé le
le jeune imprésario dut, dans ses voyages, jouer de temps en temps le
rôle
qu’il fait jouer au vicomte poète, soi-disant riv
ec votre suite amoureuse. Ce fut Madeleine qui créa dans Tartuffe le
rôle
de Dorine ; elle y fut excellentissime, tout à la
ar si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier
rôle
dans la comédie humaine. Elle avait été touchée a
our l’entraîner, ses adorables coquetteries, mais au lieu de faire un
rôle
à celle que l’on surnommait la Marquise, il lui r
out honneur — la Du Parc pour le théâtre du Marais où il lui donna le
rôle
de Jocaste. Mais ce fut vainement qu’il voulut l’
ion des Amours de Diane et d’Endymion, où Mlle Du Parc remplissait le
rôle
de la Nuit, Corneille se montra encore parmi ses
mps signalés par la critique avec les éloges qu’ils méritent. Tout ce
rôle
de Martian dans Pulchérie, écrit moins d’un an ap
our Molière se fit donc tragédienne pour Racine. Elle commença par le
rôle
d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle jo
ussi quand Racine fit Andromaque, il ne pensa qu’à elle pour ce grand
rôle
. Sans la mort inattendue de la Du Parc, nous n’au
tait pas bonne actrice. Il fit Andromaque pour elle, il lui apprit ce
rôle
, il la faisait répéter comme une écolière. Il la
dire qu’au moment où il écrivait Andromaque, il songeait à donner un
rôle
à la Du Parc. Il ne pouvait entendre qu’elle fût
on de remarquer que Racine ne fit pas jouer à cette actrice celui des
rôles
de sa tragédie où respire la passion de l’amour,
s si Molière accompagna jusqu’aux Carmes celle qui avait créé tant de
rôles
dans ses pièces, Dorimène, Aglante, Arsinoé, où e
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
rôle
de façonnière. Molière. Mon Dieu, mademoiselle !
, était un des bons camarades de Molière. On peut dire qu’il créa les
rôles
à manteau. Ce fut lui aussi qui créa le rôle de T
eut dire qu’il créa les rôles à manteau. Ce fut lui aussi qui créa le
rôle
de Tartuffe, mais il ne le créa pas tout d’une pi
le de Tartuffe, mais il ne le créa pas tout d’une pièce. C’est que ce
rôle
est un masque ; c’est que le caractère se cache ;
Du Croisy mit en scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe est le
rôle
des grands comédiens. Sa femme, sa sœur et sa fil
peste doucereuse ». Il est probable qu’elle ne jouait pas les grands
rôles
chez Molière, puisqu’elle se contente de dire qu’
bien du prochain. Je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce
rôle
. » Molière avait-il une arrière-pensée quand il
entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux. Il a créé vingt-deux
rôles
dans les pièces de Molière, car il était là au Dé
u Dépit amoureux ; il y était encore au Malade imaginaire. Vingt-deux
rôles
où ce merveilleux comédien montrait vingt-deux fi
tait comment Molière lui donnait des conseils sur le caractère de ses
rôles
; par exemple, dans le poète de L’Impromptu de Ve
des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en récitant ses
rôles
. » Maintenant, passons à la fille qui commence a
nt la retraite de Mlle de Brie, ses camarades l’engagèrent à céder le
rôle
d’Agnès de L’École des femmes à une autre actrice
e, qu’on fut obligé de l’aller chercher chez elle. Elle vint, joua le
rôle
en habit de ville, parce qu’on ne voulut pas même
, reçut des applaudissements qui ne finissaient point, et conserva le
rôle
d’Agnès jusqu’à sa retraite. Elle le jouait encor
arais, et joua d’original, dans une des tragédies de P. Corneille, le
rôle
de Rodogune, pour lequel le cardinal de Richelieu
Le tragique était son fort ; on prétend qu’elle a joué d’original le
rôle
d’Hermione, dans l’Andromaque de Racine, que Mlle
Roi, dont le goût était si sûr en toutes choses, que pour remplir ce
rôle
parfaitement il faudrait que la Des Œillets jouât
mière porta le surnom de Marotte (Marie-Marotte), avait joué tous les
rôles
avant de monter sur la scène ; aussi fut-ce pour
re, et La Comtesse d’Escarbagnas, où elle joua la comtesse. Singulier
rôle
pour être suivi d’un mariage ! Mais que dire à ce
troupe de Molière quand la troupe battait les campagnes. Il jouait le
rôle
d’un homme de particule, toujours suivi de deux p
besoin d’un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son
rôle
fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
avait surnommé Molière le Misanthrope. C’est qu’il jouait si bien ce
rôle
au naturel ! Un autre Misanthrope, Saint-Simon pa
n et Jeanne. Jeanne jura qu’elle serait soumise à son mari ; mais les
rôles
furent bientôt intervertis dans le ménage. Quoi q
té à l’emporte-pièce. Regnard, qui, à son tour, lui donna à jouer ses
rôles
de soubrettes, se garda bien d’amortir son jeu fr
rd. Elle ne savait rien des livres puisqu’elle ne savait pas lire ses
rôles
, mais comme elle savait bien le livre de la vie !
laire quand Mlle Desmares reçut de Versailles l’ordre « d’étudier les
rôles
de Mlle Beauval dans le comique » pour doubler ce
ces pièces de quatre sols et liards en icelle qui jouent un si grand
rôle
? « Pourquoi ayant demandé, en présence de son j
oir au théâtre avec un ordre de Versailles qui l’appelait à jouer les
rôles
de servantes de Molière. « Eh bien ! dit Mme Beau
nd Molière fit répéter Le Malade imaginaire, Mlle Beauval, chargée du
rôle
de Toinette, s’impatienta de voir Molière méconte
jusqu’au Roi ? Ce fut une belle comtesse d’Escarbagnas. Elle créa le
rôle
à l’emporte-pièce, en femme qui comprend bien la
ouer Georgette dans L’École des femmes, Aglaure dans Psyché et autres
rôles
où il ne fallait pas mettre l’épée à la main. Ml
ucelle au pardessus. Mais ce ne fut pas assez pour jouer les premiers
rôles
; elle resta toujours dans le troisième dessous,
toujours dans le troisième dessous, c’est-à-dire dans les troisièmes
rôles
, tragédies ou comédies. Quand elle était au théât
moment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait pas son
rôle
par cœur, n’observa point le moment, et dès qu’il
e demande pourquoi. C’est bien simple : Molière lui faisait jouer des
rôles
— de son emploi — ; ainsi dans la distribution de
é, pour le naturel de son jeu, pour la vérité de son comique dans les
rôles
de paysan. Le Roi pardonna bien des folies au spa
es filles de la Beauval. C’est elle qui, à l’âge de huit ans, créa le
rôle
de Louison dans Le Malade imaginaire ; elle était
cure de France, était servante de Molière et avait joué d’original le
rôle
de Martine des Femmes savantes. Ce serait encore
s. 6. Mlle Du Parc variait ses plaisirs. Non-seulement elle joua les
rôles
tragiques et les rôles d’amoureuses comiques, mai
iait ses plaisirs. Non-seulement elle joua les rôles tragiques et les
rôles
d’amoureuses comiques, mais selon le Mercure de F
des de Molière, qui l’estima assez grand comédien pour lui confier le
rôle
de Tartuffe. La Grange, sous la date de 1659 : «
ait jouer devant le Roi à Chambord, dans le Bourgeois-Gentilhomme, le
rôle
de Nicole11. Le Roi, qui n’aimait point cette Act
n’aimait point cette Actrice, dit à Molière, qu’il fallait donner ce
rôle
à un autre. Molière représenta respectueusement a
de jours, il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce
rôle
dans un temps si court. De sorte que Mlle Beauval
nd Acte de l’Avare 16, en disant à Harpagon17, dont Molière jouait le
rôle
: « Ce n’est rien ; votre fluxion ne vous sied po
séparant deux de ses amis qui se battaient en duel. Il fut chargé du
rôle
de la Flêche 19 dans la Comédie de l’Avare ; et H
eurs de Province ; ils se mirent tous à boiter, non-seulement dans le
rôle
de la Flêche, mais dans tous ceux que Béjard remp
e pour qui Molière l’avait faite, la vie en foule et avec plaisir. Le
rôle
de la Comtesse était rempli par Hubert*, Acteur s
Acteur si excellent pour ces sortes de caractères de femmes, que les
rôles
de Mde. Pernelle27, de Mde. Jourdain28, de Mde. d
la Raisin. Molière, contre son ordinaire, joua assez mal le principal
rôle
; et l’on remarqué que les Dom Quichotte et les S
Molière. Elle jouait dans le Tragique, et le noble Comique. Parmi les
rôles
de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès44 de L
avant sa retraite du Théâtre, ses camarades l’engagèrent à céder son
rôle
d’Agnès à Mlle Ducroisy ; et cette dernière s’éta
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le
rôle
d’Agnès, jusqu’à ce qu’elle quitta le Théâtre. El
on Impromptu de Versailles. Beauchâteau et de Villiers y jouaient des
rôles
sous leurs noms propres. Tome I, p. 453-454
our, de leur donner du pain ». Les efforts qu’il fit pour achever son
rôle
, augmentèrent son mal ; et l’on s’aperçut qu’en p
. N’y a-t-il que vous dans la Troupe qui puisse exécuter les premiers
rôles
? Contentez-vous de composer ; et laissez l’actio
un faible Acteur : Molière étudia son peu de talent, et lui donna des
rôles
qui le firent supporter du Public. Celui qui lui
rter du Public. Celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le
rôle
de Thomas Diaforius 81, dans le Malade Imaginaire
u. La Nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
». Tome I, p. 509-511 1705, Grimarest, p. 7
joué Antiochus 91 dans la Tragédie de Bérénice 92, il représentait le
rôle
de Colin93 dans la petite Comédie de La Noce de V
ite Comédie de La Noce de Village 94. Cet Acteur jouant d’original le
rôle
d’Alain95, dans L’École des femmes, fit dire à Lo
t froid ; cependant il eut une fois, en sa vie, de la chaleur dans un
rôle
. On avait remis Psyché. Mademoiselle Desmares100,
fût annoncée sous le titre de l’Imposteur ; que l’Acteur chargé de ce
rôle
, portât le nom de Panulphe ; que l’on déguisât le
nt parée, à changer d’habit ; parce que la parure ne convenait pas au
rôle
d’Elmire122 convalescente, qu’elle devait représe
dans quatre jours se promettre ma mort ?127 Baron* devait faire le
rôle
de Domitian128 dans cette Tragédie ; et comme il
le rôle de Domitian128 dans cette Tragédie ; et comme il étudiait son
rôle
, l’obscurité de ces vers lui fit quelque peine :
audir au Jeu forcé de quelques-uns de mes camarades : j’ai chargé mes
rôles
, pour recevoir les mêmes applaudissements. Si la
si grand tort de dire que nombre de Comédiens ne connaissent que leur
rôle
, même dans les Pièces qu’ils représentent journel
ur de Modène146, était aussi Comédienne, jouait les Soubrettes et les
rôles
ridicules, et mourut en 1672. Tome III, p. 163
la Troupe du Palais Royal ; et ce fut pour lui que Molière composa le
rôle
de Tartuffe, que Ducroisy* joua au gré de l’Auteu
André) Acteur François, mort en 17…. Il était l’original de plusieurs
rôles
qu’il représentait dans les Pièces de Molière ; e
t, il y réussissait parfaitement. Jamais Acteur n’a porté si loin les
rôles
d’homme en femme. Celui qu’il représentait dans l
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le
rôle
du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux des
onnu, ainsi que dans ceux des Médecins, et des Marquis ridicules. Les
rôles
de femme, que Hubert* jouait, furent donnés à Mll
de Ducroisy*, Comédien de la Troupe de Molière, et qui avait joué le
rôle
d’une des Grâces dans Psyché en 1671, a donné ce
ent qu’il lui faisait, un magnifique habit de Théâtre, pour jouer les
rôles
Tragiques. 1801, Moliérana, 45, p. 77-78 T
it arrangée au sujet de sa profession : il n’aurait plus joué que des
rôles
de Haut-Comique ; mais sa mort précipitée le priv
les Précieuses ridicules. Tome III, p. 490 Un Acteur, jouant le
rôle
d’Harpagon dans cette Pièce, se laissa tomber en
e chercher à se relever, il eut la présence d’esprit de continuer son
rôle
par terre, comme un homme affaissé sous le poids
du Petit-Bourbon. Il boitait, et ne tint jamais, semble-t-il, que des
rôles
secondaires, sauf dans l’Avare où il représentait
; la seconde Mlle de Villiers, Marguerite Béguet, fut la créatrice du
rôle
de Chimène au Marais en 1637, avant de suivre, ve
e à Grenoble. En 1673, il entra à la troupe du Marais où il reprit le
rôle
de Molière dans Le Malade imaginaire. Il mourut d
l’« enfant de la nature ». Il joue beaucoup et crée plus de soixante
rôles
dont le Figaro de Barbier de Séville, avant de pr
rançais de la troupe de Molière à partir de 1659. Spécialisé dans les
rôles
de jeune premier, il est surtout connu comme aute
Molière savait faire intervenir les passions de ses acteurs dans les
rôles
qu’il leur destinait, afin d’ajouter à la vérité
rouvera à la tête de chaque pièce le nom des acteurs qui ont créé les
rôles
. En réunissant tout ce que les critiques les plus
ulée et emphatique, avec laquelle ils récitaient également tous leurs
rôles
; on n’y reconnaissait ni mouvements ni passions
us connaissez celui-là, et encore dans un temps où il est chargé d’un
rôle
dans la pièce que nous devons représenter incessa
, il était trop irrité ; cependant il promit qu’il représenterait son
rôle
, mais il persista à ne point rentrer chez Molière
oment que la scène le demanderait. Mais l’âne, qui ne savait point le
rôle
par cœur, n’observa point ce moment ; et dès qu’i
nt passé. Sa troupe était bien composée ; et il ne confiait point ses
rôles
à des acteurs qui ne sussent pas les exécuter ; i
s ; il conduisait sa troupe, il se chargeait toujours des plus grands
rôles
; les visites de ses amis et des grands seigneurs
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes
rôles
. Il demeura estropié d’une blessure qu’il reçut a
i, peu de temps après, donna sa comédie de l’Avare, chargea Béjart du
rôle
de La Flèche, de qui Harpagon dit par allusion :
ita aussitôt sur tous les théâtres de province, non-seulement dans le
rôle
de La Flèche, où cela devenait nécessaire, mais i
dans le corps par des efforts qu’il fit en représentant le principal
rôle
de sa comédie de Timon, et mourut de cet accident
avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le
rôle
de Colin dans sa petite comédie de la Noce de vil
etite comédie de la Noce de village. Cet auteur, jouant d’original le
rôle
d’Alain dans l’Ecole des Femmes, fit dire au roi,
on jeu, « Cet homme-là ferait rire des pierres. » Indépendamment des
rôles
que nous venons de citer, Brécourt jouait supérie
ri à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans le tragique, les
rôles
de confidente. En 1680, elle quitta le théâtre av
on représente. (V.) — Il débuta du vivant de Molière, en 1670, par le
rôle
d’Antiochus dans la Bérénice de Corneille, et en
le rôle d’Antiochus dans la Bérénice de Corneille, et en 1671, par le
rôle
de l’Amour dans Psyché. L’année même de la mort d
un faible acteur, Molière étudia son peu de talent, et lui donna des
rôles
qui le firent supporter du public ; mais celui qu
u public ; mais celui qui lui fit le plus de réputation alors, fut le
rôle
de Thomas Diafoirus dans la comédie du Malade ima
; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les
miennes pour ce rôle. » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les
rôles
de femme dont ce premier était en possession. Bea
e grande union. Le talent qu’il avait pour le théâtre était borné aux
rôles
de niais, et à quelques rôles de femme ; mais il
l avait pour le théâtre était borné aux rôles de niais, et à quelques
rôles
de femme ; mais il a toujours rempli ces deux emp
ré du public. (Frères Parfait, t. XIV, p. 534.) Il joua d’original le
rôle
de Diafoirus, et celui de Bobinet dans la Comtess
et les comédiens de son temps136, de Brie succéda à du Parc dans les
rôles
de Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteu
ens, à Vincennes, devant le roi et toute la cour, où Gros-René fit un
rôle
. Voici de quelle façon Loret rend compte de ce fa
la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière composa le
rôle
du Tartuffe, que du Croisy joua au gré de l’auteu
pectateurs. M. de Tralage a dit de cet acteur qu’il avait de certains
rôles
où il était original, entre autres celui du Tartu
en 1659 ; il y reste jusqu’en 1663. On ne sait rien de sa vie ni des
rôles
qu’ils remplissent. Gueret, dans sa Promenade de
ole des Maris ; et tout fait présumer que Molière lui avait confié le
rôle
d’Ariste. LA GRANGE. Charles Varlet, sieur
du public ; et, quoique parvenu à un certain âge, il remplissait les
rôles
d’amoureux d’une manière noble et aisée. Il n’ava
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de
rôle
qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
rle ainsi du sieur Hubert. « Cet acteur était l’original de plusieurs
rôles
qu’il représentait dans les pièces de Molière ; e
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les
rôles
d’homme en femme. Celui de Bélise, dans les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le
rôle
du vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux de m
connu, ainsi que dans ceux de médecins, et de marquis ridicules. »Les
rôles
de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauva
il avait les yeux extrêmement beaux, et jouait admirablement bien les
rôles
de rois et de paysans. Cependant on remarquait un
r, acteur du théâtre français depuis 1722, où il remplit l’emploi des
rôles
à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudi
juin 1675, après une maladie de trois années. Elle joua d’original le
rôle
de Bélise dans les Femmes savantes. ARMANDE B
e ; elle jouait dans le grand tragique et le noble comique. Parmi les
rôles
de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de l’E
avant sa retraite du théâtre, ses camarades l’engagèrent à céder son
rôle
d’Agnès à mademoiselle du Croisy ; et cette derni
On peut juger des acclamations qu’elle reçut ; et ainsi elle garda le
rôle
d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. El
ître quelque talent pour le théâtre, il lui fit jouer quelques petits
rôles
, dont elle s’acquitta très bien. Filandre, après
Sa Majesté s’en expliqua à Molière, et ajouta qu’il fallait donner le
rôle
qu’elle devait jouer dans le Bourgeois gentilhomm
de jours, il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce
rôle
dans un temps si court ; de sorte que mademoisell
lle avait joué à Versailles, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les
rôles
de mademoiselle Beauval dans le comique, pour dou
elait ses lettres les unes après les autres. Son mari lui copiait ses
rôles
; et c’était la seule personne dont elle pût lire
Parfait, tome XIV, page 527.) C’est mademoiselle Beauval qui créa le
rôle
de Cléanthis dans Amphitryon. Mademoiselle MAR
porte le titre. L’emploi de cette actrice était celui des troisièmes
rôles
dans le tragique, et les ridicules dans le comiqu
Fille de l’acteur, femme de Poisson. En janvier 1671 elle remplit le
rôle
d’une des Grâces dans Psyché ; mais il paraît qu’
n province. Mademoiselle du Parc y parut avec succès dans les seconds
rôles
tragiques, et dans les seconds rôles d’amoureuse
rut avec succès dans les seconds rôles tragiques, et dans les seconds
rôles
d’amoureuse comique. Elle joignit au talent de la
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
rôle
de façonnière. MOLIÈRE. Mon Dieu, mademoiselle, v
en représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Le
rôle
d’Axiane, que mademoiselle du Parc représenta ave
si, lorsqu’elle fut entrée dans la troupe, M. Racine lui fit jouer le
rôle
d’Andromaque , qu’elle rendit supérieurement. Des
sseurs ont dit, peut-être un peu trop sévèrement, que c’était le seul
rôle
que mademoiselle du Parc avait représenté parfait
La Grange ne jouait au gré du public que lorsqu’elle remplissait les
rôles
de ridicule ; elle ne représentait point dans le
il est à remarquer que dans aucune de ses pièces il n’a introduit de
rôle
de magistrat. 26. Pierre le Meslier, dit Beller
e Bellerose : « que l’on croit que c’est lui qui a joué d’original le
rôle
de Cinna. Il était, ajoute-t-on, en grande réputa
ours plaisir à entendre. (Il était orateur de la troupe. Il a joué le
rôle
du Menteur d’original.) Le cardinal de Richelieu
Richelieu lui avait fait présent d’un habit magnifique pour jouer ce
rôle
. » (Mercure de France, mai 1740.) Ses talents sup
Maître d’École, le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, et le
rôle
de Métaphraste, pour son maître de pension : on s
our son maître de pension : on sait avec quel soin il appropriait ses
rôles
au caractère de ses acteurs. 39. A cette époque,
besoin d’un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son
rôle
fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
s demoiselles de Brie et Duparc. C’est pour Duparc que Molière fit le
rôle
de Gros-René du Dépit amoureux. 44. Molière ne
nfirme tout ce qu’on vient de lire. Racine avait confié à Floridor le
rôle
de Néron dans Britannicus ; mais cet acteur était
s’étant aperçu de ce singulier effet du mérite de Floridor, confia le
rôle
à un autre acteur, et la pièce s’en trouva mieux.
. Beauchâteau était gentilhomme. Il n’a jamais rempli que les seconds
rôles
tragiques et comiques. Molière, dans l’Impromptu
omptu de l’hôtel de Condé, où il contrefit à son tour Molière dans le
rôle
de César de la Mort de Pompée. Heureux, s’il eût
il mourut de la fièvre, il est vrai, peu de jours après avoir joué ce
rôle
. Montfleury était gentilhomme, et il avait été pa
dans leur récit, et que leur jeu continue encore, alors même que leur
rôle
est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâ
, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de
rôles
différents. » (Entretiens galants, Paris, Ribou,
val, le père, disait de madame Molière qu’elle jouait à merveille les
rôles
que son mari avait faits pour elle, et ceux des f
Le père de Baron mourut d’un accident très singulier : il faisait le
rôle
de don Diègue dans le Cid ; son épée lui était to
ns la suite, et une absence de plusieurs années, que Baron remplit le
rôle
de l’Amour. Il était alors âgé de dix-huit ans. I
rôle de l’Amour. Il était alors âgé de dix-huit ans. Il s’agit ici du
rôle
de Myrtil dans Mélicerte. (Voyez le tome XV de l’
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands
rôles
à manteau, et dans le noble et haut comique de l’
procurer un des vieux habits de Cotin, et c’est avec cet habit que le
rôle
fut joué. 115. Ce fut peu de temps après la repr
n’y a-t-il que vous dans la troupe qui puissiez exécuter les premiers
rôles
? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
osait a pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son
rôle
admirablement, il faisait un compliment de bonne
l n’a pu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué ses
rôles
après sa mort. Il a aussi entendu admirablement l
l’amour de l’humanité. » A qui, je le demande, appartient ici le beau
rôle
? Je me trompe peut-être, mais il me semble que c
n échange des scènes capitales qu’il a retranchées, il nous donne les
rôles
assez jolis de Léonor et de sa tante Pascale, c’e
brement avec la statue du commandeur. Il a retranché la moitié de son
rôle
, et il a bien fait. Dans Tirso et dans le traduct
me livré à tous les souffles de la mobilité humaine ; ce n’est pas un
rôle
conséquent et logique ; plus on l’étudie de près,
s de deux siècles de silence. L’élite de la Comédie s’est partagé les
rôles
. Remarquons, en passant, que, par suite de l’anci
sente bien rarement ; ils n’ont pas eu seulement, comme toujours, des
rôles
à composer et à apprendre : ils ont eu, ce qui es
u, ce qui est peut-être plus difficile, des habitudes à perdre et des
rôles
à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première f
et des rôles à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première fois le
rôle
de don Juan, l’a composé avec beaucoup d’art, et
plus haut quel grand et légitime succès Ligier a obtenu dans le petit
rôle
de Francisque, le mendiant sublime. Quelques pers
sonnes ont regretté qu’il ne se soit pas montré de préférence dans le
rôle
demi-tragique de don Louis, ce Chromes iratus, si
ersonnages et des détails qui donnent une idée des mœurs du temps. Le
rôle
du marquis, quoique un peu forcé, est cependant l
dénouement, ce comédien ayant déclaré ne vouloir point se charger du
rôle
principal si son personnage était humilié. Mais p
ns cet ouvrage que Le Glorieux. Ils y admirent surtout la création du
rôle
de Géronte. Petitot la trouve d’autant plus remar
abus. Les ruses féminines, si délicatement peintes dans le délicieux
rôle
de Rosine, avaient déjà montré le grand esprit d’
animés des mêmes sentiments, s’y montrent sans cesse. Les principaux
rôles
de ses pièces sont presque toujours des tatillons
époque, des petits marquis, comme on les appelait, que les délicieux
rôles
d’Acaste et de Clitandre. Dans L’École des Vieill
ui dans les mains d’un Molière eût été, nous le croyons, le principal
rôle
de la pièce, laisse beaucoup à désirer sous le ra
et nombreuses difficultés de l’art. Janvier 1848. Études sur les
rôles
du Misanthrope et du Tartuffe. Lettre sur le
toujours aussi facile qu’on pourrait le croire de bien comprendre un
rôle
et de se faire une idée exacte de son caractère.
de L’Orphelin de la Chine, et combien sa méprise fut complète sur ce
rôle
. Comment ne serait on pas exposé à se tromper sur
ux, ne sont pas toujours exempts d’erreur, et sur un point capital du
rôle
d’Alceste, il pourrait bien aussi s’être un peu f
e lettre, mon cher élève, est d’essayer sous vos yeux l’analyse de ce
rôle
difficile ; d’ajouter, si je le puis, quelques tr
faire de la misanthropie. Et de cela seul on peut conclure que si le
rôle
d’Alceste était joué comme il la conçu, c’est moi
s yeux. Il arrive aux acteurs bien épris de leur art, en étudiant un
rôle
, de s’en pénétrer si fortement, que leur imaginat
rai d’indiquer comment, devrait être compris et exécuté cet admirable
rôle
du Misanthrope, l’un, assurément, des plus diffic
ne devrait plus lui faire oublier. Une des principales difficultés du
rôle
est de concilier cette chaleur, cette énergie de
r le front, pourvu toutefois que d’autres parties plus importantes du
rôle
n’en souffrent en rien, auquel cas il vaudrait mi
’être au moral le personnage qu’on représente. Fleury offrait dans ce
rôle
un exemple frappant de ce que j’avance. Malgré la
cour, de ce que l’on appelait autrefois les petits maîtres, genre de
rôles
où il excellait et auxquels ses manières dégagées
en pouvait dire autant du Misanthrope, et cependant jamais dans aucun
rôle
peut-être il ne fit preuve de plus d’intelligence
t que possible l’air imposant du personnage, je remarquai que dans ce
rôle
du Misanthrope, Fleury prenait grand soin de se t
il n’essaya pas de les combattre davantage, jugeant sans doute que le
rôle
, dans son exécution générale, perdrait plus qu’il
, on n’est pas grand comédien à la condition d’exceller dans tous les
rôles
; s’il en était ainsi, aucun ne mériterait ce titr
xécution, quelque opposée que soit sa propre nature avec celle de son
rôle
; c’est, dis-je, à son art, qui le met à même d’e
sait Fleury dans le Misanthrope ; il indiquait très intelligemment ce
rôle
difficile, plutôt qu’il ne le jouait bien. J’ai d
lesse de ses moyens, réservait seulement pour quelques parties de son
rôle
; et je ferai la remarque à ce sujet que la meille
ut faire. Fleury comprenait parfaitement toute la passion qu’exige le
rôle
d’Alceste; mais ne subordonnant point assez sa ch
ainsi sa verve passionnée, la répartir à un moindre degré sur tout le
rôle
, en jeter une teinte locale, comme le dirait un p
ce de l’organe, de l’énergie de la passion, à toutes les exigences du
rôle
d’Alceste, c’est à coup sûr de l’accent le plus c
que de la folie. Il faut donc, de toute nécessité, mettre le débit du
rôle
en harmonie avec l’exagération des sentiments. J’
à corroborer ce que j’ai dit sur la nécessité d’animer l’ensemble du
rôle
d’une chaleur et d’une verve soutenues. Il faut d
écrit ce qu’il me reste à vous en dire. Comment, par exemple, dans un
rôle
tout de force et de passion, vous indiquer les mo
ns passionnées ; j’aurais beau ajouter encore que la composition d’un
rôle
ayant quelque analogie avec celle d’un tableau, c
qu’à vous prémunir contre certains préjugés trop bien établis sur le
rôle
du Misanthrope, je n’aurais pas encore à regrette
’aurais pas encore à regretter de l’avoir entrepris. Lettre sur le
rôle
de Tartuffe. De tous les caractères qu’on a m
ent de scélératesse nécessaire pour tromper Orgon. L’acteur chargé du
rôle
de Tartuffe devrait considérer l’époque à laquell
l me semble commettre une faute d’autant plus grande en chargeant son
rôle
, que non seulement il n’est plus dans la nature d
i me semblaient les plus propres pour arriver à ce but. C’est dans un
rôle
comme celui de Tartuffe que l’avantage d’une voix
peu de modestie, Ou je vais sur-le-champ vous quitter la partie. Ce
rôle
difficile, dans lequel tant de comédiens de mérit
ns succès, n’a jamais appartenu de droit à aucun emploi. Des premiers
rôles
, des raisonneurs l’ont représenté tour à tour; et
mblance, parce que chacun des personnages y restant toujours dans son
rôle
, agit et parle selon son caractère et conformémen
s, à l’exemple de beaucoup de comédiens, débiter certains passages du
rôle
avec cet accent tendre et véhément que d’ordinair
Aussi l’acteur doit-il établir entre cette scène et les autres de son
rôle
une grande différence. Il faut ici que l’humilité
ieux avec ce qu’il vient de dire et faire, il achève jusqu’au bout le
rôle
qu’il s’est tracé et que le fourbe sait bien être
ents que je propose, portant moins sur le fond que sur les détails du
rôle
, ne sont que des nuances légères auxquelles il ne
dre que d’abord les divers changements apportés dans les détails d’un
rôle
peuvent en modifier sensiblement la physionomie e
se trompe pas d’une manière tout à fait grossière sur l’ensemble d’un
rôle
, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d
cteur, mais qu’il faut indispensablement posséder pour le devenir. Le
rôle
de Tartuffe est du petit nombre de ceux sur lesqu
lus encore l’amour-propre qu’un triomphe complet obtenu dans d’autres
rôles
. 1. Cette lettre et celles qui la suivent f
connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les
rôles
d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti,
x sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, jouait les
rôles
d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Celle-ci est
sa 21. 11. — Lavinia. Un acteur qui eut un grand succès dans les
rôles
naïfs, sous le nom de Bertolino, et qui jouit de
’est le nom de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui faisait le
rôle
de la femme de Tabarin ou de Lucas sur les trétea
ous reproduisons ce dessin qui donne une idée du costume des premiers
rôles
féminins dans la troupe des Fedeli. 22. Fracisch
acteurs, et lui-même les stylait, leur donnait la vraie expression du
rôle
;le grand roi ne dédaignait pas d’être le metteur
es grands acteurs eurent pour ambition de briller dans les principaux
rôles
de son théâtre. L’Italie eut aussi les œuvres de
pendant que Paris subissait les désastres de la Commune. En 1879, son
rôle
ne fut pas moins important. On put constater même
gré lui et Le Mariage forcé furent joués avec beaucoup de succès. Les
rôles
de femmes étaient remplis par de jeunes garçons c
les frères et sœur de Molière, qui n’ont pas joué d’ailleurs un grand
rôle
dans son existence. La part que Marie Cressé lais
Baptiste (c’est à son aïeul paternel que l’on a longtemps attribué ce
rôle
, mais celui-ci étant mort en 1626, ainsi que l’a
harlatans du Pont-Neuf : Chez deux grands charlatans il apprenait un
rôle
, Chez ces originaux, l’Orviétan et Bary, Dont le
5 sans contredit par les auteurs, sans qu’aucun puisse se plaindre du
rôle
qui lui sera donné ; que les pièces qui seront im
e que tous les susd. accordent à lad. Magdelaine Béjart de choisir le
rôle
qui lui plaira. Item que toutes les choses qui c
t de remplir alternativement avec Germain Clerin et Joseph Béjart, le
rôle
du héros dans chaque pièce. Passons rapidement en
emier et non pas l’acteur comique, mais l’acteur tragique. Les grands
rôles
de tragédie, les rôles de héros le tentèrent d’ab
ur comique, mais l’acteur tragique. Les grands rôles de tragédie, les
rôles
de héros le tentèrent d’abord. Et il est probable
renchérissaient tant qu’ils pouvaient sur l’emphase cornélienne. Ces
rôles
du héros, que se partageaient Joseph Béjart, Germ
se partageaient Joseph Béjart, Germain Clerin et Molière, étaient des
rôles
pompeux, solennels, boursouflés. Molière s’efforç
eigneur, qu’avec cette belle espérance de jouer un jour dignement son
rôle
dans cette illustre pièce où, sous des noms empru
enne se joindre à une troupe déjà constituée et y prendre de nouveaux
rôles
. Il convient de renoncer à cette imagination amus
ain de la comédie errante. Dufresne, qui va prendre dans la troupe le
rôle
de directeur ou tout au moins de régisseur, était
tre qu’on allait au théâtre pour la voir, non pas jouant elle-même un
rôle
, mais assistant comme spectatrice à la comédie. E
upes ambulantes remplissaient une sorte d’emploi public, une sorte de
rôle
officiel dans les fêtes et solennités, elles avai
ent ordinairement leurs adeptes. Dans la seconde partie, Molière a le
rôle
de la harengère qui est mise en contraste avec l’
n organisée à l’occasion du second centenaire de la mort du poète. Le
rôle
de Molière dans la boutique n’était pas toujours
LIÈRE : Persée. L’ESTANG : Chœur de peuple. Molière avait d’abord le
rôle
de Phinée, et Châteauneuf celui de Persée ; mais
Ragueneau mourut à Lyon le 18 août 1654. La représentation où il a un
rôle
est donc antérieure à cette date. Mlle Duparc n’e
lle n’eût été qu’une enfant en 1653, et, quoique Éphyre soit un petit
rôle
de quatre vers, encore n’est-ce pas un rôle d’enf
ique Éphyre soit un petit rôle de quatre vers, encore n’est-ce pas un
rôle
d’enfant : c’est une des Néréides jalouses d’Andr
efusé les dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les
rôles
tragiques : il avait la voix sourdes, des inflexi
e est pour le sculpteur. Il travaille avec eux ; il leur applique ses
rôles
. « Molière a le secret, dit un contemporain48 d’a
dans son naturel et dans sa situation morale ; on lui voit donner les
rôles
débonnaires et conciliants à Mlle Debrie, les rôl
i voit donner les rôles débonnaires et conciliants à Mlle Debrie, les
rôles
de coquette à Armande Béjart, les ferrailleurs à
ie, etc. Il cherche, pour les mettre en face l’un de l’autre dans des
rôles
hostiles, ceux qui précisément ne s’aiment point
rillant succès, auquel Molière contribua surtout comme acteur dans le
rôle
de Mascarille. Le Dépit amoureux vint ensuite, da
oupe jouait au Louvre L’Étourdi pour le roi. Joseph Béjart acheva son
rôle
de Lélie avec peine ; il mourut quelques jours pl
it, et l’absence encore cette fois du nom de l’auteur, qui, jouant le
rôle
de Mascarille, ne s’appelait pas autrement pour l
e peuvent soulever les mêmes récriminations, et qui lui restituent le
rôle
d’amuseur public qu’il n’entend pas abandonner. M
t quoique Molière doive bientôt prendre son essor fort au delà de ces
rôles
à physionomies connues, revenant toujours les mêm
s la farce du Médecin volant, introduit sur le théâtre régulier en un
rôle
qui sent un peu son Scarron, il se naturalise com
mmé Neufvillenaine, a parlé avec admiration du jeu de Molière dans ce
rôle
de Sganarelle : « Molière changeait vingt fois so
les plus élevées, et il était préoccupé de voir trop restreindre son
rôle
et spécialiser son génie. Il ne s’avisait pas enc
ion. » Il n’était nullement dans l’esprit de Molière d’assumer un tel
rôle
, et il sut parfaitement l’esquiver. Jamais homme
mbreux. Les Mémoires sont remplis d’héroïnes qui auraient pu jouer ce
rôle
au naturel. On se souvient peut-être du trait que
partialités de vos trois grandes actrices pour la distribution de vos
rôles
. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble (
rit de la campagne), et tâchant de faire réussir l’application de vos
rôles
à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
aurait-il pu le suivre ? Il fallait bien distribuer aux actrices les
rôles
de ses pièces, et par conséquent satisfaire les u
Menou ? Il est assez curieux que, dans la distribution manuscrite des
rôles
de L’Andromède de Corneille, dont nous avons parl
ce même nom figure comme celui de l’actrice qui fut chargée du petit
rôle
d’Éphyre. L’auteur de Molière inconnu, M. A. Balu
iste, qui annonçait déjà des dispositions brillantes. On a dit que le
rôle
de Léonor, de L’École des maris, fut écrit pour e
lle peut m’épouser ; sinon, choisir ailleurs. Molière, dans ce beau
rôle
d’Ariste, semble expressément justifier son desse
ons sont vaines, Molière avait donné à l’Épy, le frère de Jodelet, ce
rôle
d’Ariste, et lui-même joua Sganarelle. Le contrat
n, dans ce nouveau récit, le dessein que l’on prête à Madeleine et le
rôle
qu’on attribue à Molière sont absurdes et odieux.
faire son véritable orgueil, c’est-à-dire du génie de son mari, et du
rôle
secourable qu’il lui appartenait de remplir dans
rait eu de sérieux griefs contre la jeune Armande, traduisant dans le
rôle
d’Arnolphe sa déception et son désespoir. Ils ant
tre ou la Contre-Critique de L’École des femmes. Boursault, joyeux du
rôle
important qui lui était confié, avait soin de se
ent biographique le plus curieux sur lui-même. Il s’y montre dans son
rôle
de directeur et d’auteur ; il nous y révèle sa mé
vers de la chanson de La Coquille, faite contre elle à propos de son
rôle
de nymphe dans le prologue des Fâcheux, il ajoute
dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés; puis, débitant ses
rôles
, D’un hoquet éternel sépare ses paroles; Et lorsq
ut la représenter ou la lire. Molière avec Tartuffe y doit jouer son
rôle
, disait Boileau dans la satire III, et il ajouta
e époque, où les femmes furent si distinguées et jouèrent un si grand
rôle
. À peine si elle le céda à sa sœur aînée, Marie-L
e, acteur de la troupe de Molière, jouant dans la pièce de Molière le
rôle
de Valère, le fiancé de Marianne, devait être ren
donc pour qu’il tienne ces deux comédies prestes et s’il y a quelque
rôle
à repasser qu’il les fasse repasser à ces (sic) c
et qu’elle ne choqua nullement le roi ni la cour. Molière avait-il un
rôle
dans cette tragi-comédie ? On ne sait, mais il ne
es que son bonheur conjugal reçut, dit-on, de mortelles atteintes. Le
rôle
de La Princesse d’Élide avait été pour Armande Bé
aine, Gélaste est ordinairement nommé le dernier ; il n’a pas le beau
rôle
dans la discussion ; il exprime des sentiments vu
le Duparc, la meilleure actrice dans le tragique, pour lui confier le
rôle
d’Andromaque. Malgré ces griefs, Molière continua
Ce mal se révélait par une toux fréquente : il en sut tirer pour ses
rôles
des effets plaisants. Il se fait dire à lui-même
la même situation réciproque sur le théâtre que dans la vie, et leurs
rôles
ne pouvaient qu’emprunter à cette conformité un a
grandes espérances. Baron avait treize ans quand Molière lui donna le
rôle
de Myrtil dans Mélicerte. « Objet des innocentes
s connaissez celui-là ; et encore dans un temps où il est chargé d’un
rôle
de six cents vers dans la pièce que nous devons r
it une véritable folie du carnaval royal109. Molière y remplissait le
rôle
insensé et effréné de Lycas : « Six démons dansan
ndre. Ce n’était pas tout, que ces travestissements fantasques et ces
rôles
extravagants ; Molière était encore exposé sur so
par Madeleine Béjart), et, dans cette comédie, Molière remplissait le
rôle
de Sancho Pança. Il y paraissait monté sur un âne
l attendait le moment d’entrer en scène, l’âne, qui ne savait pas son
rôle
par cœur, n’observa pas ce moment, et, dès qu’il
eul pas sans abandonner bientôt tout le terrain ? S’il renonçait à un
rôle
, il n’y avait point de motif pour qu’il ne renonç
eu qui fait un si révoltant abus de la souveraine puissance ; le beau
rôle
n’appartient pas du tout à Jupiter. Alcmène aime
t constater que Molière remplissait, dans Les Fâcheux, les principaux
rôles
de fâcheux ou d’importuns. Le 9 septembre, moins
, pour lui servir de modèle. Molière jouait dans cette cette pièce le
rôle
du gentilhomme limousin : « Vous n’avez qu’à cons
ageuse, d’une figure à la fois correcte et expressive, il fut dans ce
rôle
de l’Amour, ravissant de grâce et de jeunesse. Ar
e présentement, Et bientôt, étant drue et saine, Icelle reprendra son
rôle
sur la scène. Mlle Beauval la remplaça dans son
e reprendra son rôle sur la scène. Mlle Beauval la remplaça dans son
rôle
de Psyché, et la jeune Angélique Du Croisy supplé
de vous assez bien connue, Qui, dans deux jours, avait appris Ce beau
rôle
, qu’elle avait pris De la grande actrice choisie,
uval, qui, d’un beau feu saisie, Sait jouer admirablement, Surtout un
rôle
véhément. Or cette merveilleuse actrice. Lors de
Or cette merveilleuse actrice. Lors de Psyché coadjutrice, Jouait son
rôle
et le jouera Tandis que malade sera Mademoiselle
. N’y a-t-il que vous dans la troupe qui puisse exécuter les premiers
rôles
? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
dit avec raison que, pour l’auteur comédien, pour l’acteur créant ses
rôles
, l’existence est double : les rêves de son esprit
, mais avec cette différence que ce qu’il y aurait de fictif dans son
rôle
, ce serait, non pas la maladie, mais la santé. Lo
eur de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le
rôle
dudit Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhum
mposait pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son
rôle
admirablement, il faisait un compliment de bonne
net brodé or et argent fin. L’habit de la représentation de Tartuffe (
rôle
d’Orgon), consistant en pourpoint, chausses et ma
, ses airs importants, ne parlant que de vapeurs, et joua si bien son
rôle
qu’un homme plus connaisseur y eût été trompé. El
e, croyant que ce fût elle : il l’admirait alors avec justice dans le
rôle
de Circé, qu’elle jouait et dont elle s’acquittai
Et vous rirez de l’aventure. C’était Mlle Molière qui remplissait le
rôle
de la comtesse. Le dernier jour de mai 1677, c’es
une chose toutefois l’on reconnaît que la même plume a écrit tous ces
rôles
, c’est qu’il y a dans tous la même netteté et la
ortionne naturellement nos recherches sur chacun d’eux à la mesure du
rôle
qu’ils ont eu vis-à-vis de leur illustre camarade
grande satisfaction du public parisien. Joseph Béjart jouait donc le
rôle
d’Éraste dans cette comédie. MADELEINE BÉJART
Par une avanie inhumaine, Tenait une actrice au collet, Laquelle d’un
rôle
follet Ou d’un sérieux tout de même S’acquittait
tienne Autant que bonne comédienne Et rempli, ce dit-on, des mieux Ce
rôle
des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel jo
Geneviève Béjart est peu connue comme actrice : on ne peut dire quels
rôles
lui étaient attribués, ni si elle avait de la bea
les seconds valets, et dans le tragique les troisièmes et quatrièmes
rôles
. Il avait de la bravoure et du sang-froid. On en
ution, l’infirmité de l’acteur devint, pour ainsi dire, une partie du
rôle
; tous ceux qui jouaient ce même personnage boitè
on-Rival, ils boitèrent, par esprit d’imitation, dans tous les autres
rôles
qui appartenaient à ce comédien. Béjart l’Éguisé,
nce. En un mot, ils entendent admirablement bien le théâtre, et leurs
rôles
ne réussissent jamais bien lorsqu’ils ne les joue
jugement dans leur récit, et que leur jeu continue lors même que leur
rôle
est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâ
e que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de
rôles
différents. Son talent comme actrice ne peut don
eslé, on la vit jouer admirablement et avec la plus grande finesse un
rôle
écrit tout entier en italien. Mais la curiosité s
al de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce
rôle
de façonnière. MOLIÈRE Mon Dieu! mademoiselle, vo
de Mlle Duparc, qu il avait vue remplir, avec un brillant succès, le
rôle
d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, pendant le
imait pas. « C’est pourquoi, dit M.E. Noël, il ne lui donnait que des
rôles
de rien dans ses pièces : le bretteur La Rapière,
le maître d’armes, dans Le Bourgeois gentilhomme. Ailleurs, dans des
rôles
de quelques lignes, Debrie sera toujours le plus
e sera l’affreux Monsieur Loyal. Molière lui attribuait ces sortes de
rôles
parce que, sans doute, l’apparition du visage de
c est inconnue, ainsi que celle de sa naissance. Nous avons dit160 le
rôle
que le roman fait jouer à Mlle Debrie dans les am
gnès de L’École des Femmes, l’Éliante du Misanthrope. Elle remplit le
rôle
d’Agnès avec une rare perfection, et cela jusque
une note de M. du Tralage161, ses camarades l’engagèrent à céder son
rôle
d’Agnès à Mlle Du Croisy ; et cette dernière s’ét
On peut juger des acclamations quelle reçut ; et ainsi elle garda le
rôle
d’Agnès jusqu’à ce qu’elle quittât le théâtre. »
n caractère doux, conciliant, paisible comme on en peut juger par les
rôles
mêmes que Molière lui attribua. C’est d’elle que
saint de l’année 1660, jour de sa mort, Il n’y joua d’original que le
rôle
du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicul
u’à sa mort, au mois de mars 1692. Il remplit la plupart des premiers
rôles
dans les pièces de Molière ; c’était un excellent
eur, soit pour le sérieux, soit pour le comique, et il n’y a point de
rôle
qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
besoin d’un homme pour faire un personnage de suisse, où, quoique son
rôle
fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta
; elle jouait la comédie, quand il en était besoin, faisant de petits
rôles
effacés de servantes ou autres. C’est elle qui fu
un peu plus qu’une utilité. Molière ne craignit pas de lui confier le
rôle
de la comtesse d’Escarbagnas. Robinet, dans sa le
sez importante dans la compagnie, si l’on en juge par la liste de ses
rôles
, qui furent distribués aux autres sociétaires lor
nge, à Pâques 1659. Ce fut un acteur de mérite. Molière lui confia le
rôle
de Tartuffe. Après la mort de Molière, Du Croisy,
e et dans le tragique. Il obtint également beaucoup de succès dans le
rôle
d’Alain, de L’École des Femmes, et dans le rôle d
oup de succès dans le rôle d’Alain, de L’École des Femmes, et dans le
rôle
d’Antiochus, de la Bérénice de Racine. On cite de
qu’il s’était rompu une veine en représentant à la cour le principal
rôle
de sa comédie de Timon, et en s’efforçant de fair
es épousèrent Baron et Dancourt. Toute cette famille remplit un grand
rôle
dans l’histoire anecdotique de la comédie françai
e ainsi du sieur Hubert : « Cet acteur était l’original de plusieurs
rôles
qu’il représentait dans les pièces de Molière, et
t, il y réussissait parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les
rôles
d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les Femme
l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le
rôle
du vicomte, de L’Inconnu, ainsi que dans ceux de
e cachet (pour rompre son engagement), et eut une part. » Le premier
rôle
que joua Baron à son retour fut celui de Domitien
ovembre 1670). L’année suivante, il joua avec un très grand succès le
rôle
de l’Amour dans Psyché. Nous avons rapporté précé
l’énergie de Jeanne-Olivier Bourguignon, qu’il épousa. Il jouait les
rôles
de niais, et Molière sut utiliser l’aptitude natu
sut utiliser l’aptitude naturelle que cet acteur avait à remplir ces
rôles
. Beauval représenta Thomas Diafoirus, du Malade i
; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. » Beauval, fort honnête homme du reste et bon ca
ut joué à Chambord le 13 octobre suivant. Mlle Beauval fut chargée du
rôle
de la servante Nicole. Le roi, à qui elle n’avait
de plaire, s’en expliqua à Molière et ajouta qu’il fallait donner le
rôle
à une autre actrice. Molière représenta respectue
au roi qu’il était impossible qu’une autre personne pût apprendre ce
rôle
dans un temps si court ; de sorte que Mlle Beauva
vendredi 24 par le Misanthrope. » Baron remplissait, à vingt ans, le
rôle
d’Alceste. Le Malade imaginaire fut repris le ven
maginaire fut repris le vendredi, 3 mars, avec La Thorillière dans le
rôle
d’Argan, et continué jusqu’à la clôture ordinaire
a même manière : rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Eustache. Enfin, un
rôle
des taxes levées en 1637 pour le nettoiement des
ot disposer était alors le mot technique pour distribuer partager les
rôles
. Nous avons reproduit ailleurs ces lignes du proc
ançais à la date du 26 juillet 1693 : « M. de Champmeslé a disposé le
rôle
de Josselin dans La Coupe enchantée à M. de La Th
roisy) avait pu conserver le souvenir de Molière : elle avait joué le
rôle
d’une des sœurs de Psyché en 1671, elle avait sup
sœurs de Psyché en 1671, elle avait suppléé Molière lui-même dans le
rôle
de Réphyre à partir des derniers jours de janvier
« rue des Pâtures ». qui subsiste, en conserve le souvenir. 113. Le
rôle
d’Aglaure a deux cent trente vers, celui de Cidip
exagère donc. Toutefois cela donne penser que Mlle Du Croisy joua le
rôle
d’Aglaure plutôt que celui de Cidippe. 114. Voy.
s à travers le moyen âge, jusqu’à l’époque de la Renaissance, où leur
rôle
s’agrandit et leur succès prit des proportions no
ts. Il n’est pas surprenant dès lors, qu’ils ne se bornèrent point au
rôle
d’interprète, qu’ils se chargèrent d’inventer, no
le souhaiter dans le pays de l’imbroglio. Tels furent les principaux
rôles
dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces
les principaux rôles dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces
rôles
sont fixés d’avance, invariables comme les masque
dir quelque trame perfide ; ainsi de suite. Chacun reste fidèle à son
rôle
. La comédie se joue comme avec les pièces connues
ieurs discours. L’esprit devait d’ailleurs se plier, se façonner à ce
rôle
perpétuel, et l’on finissait par entrer sans dout
ra, malheureusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les
rôles
des pièces de notre auteur, fera jouer par exempl
ue huit ans après ; et dans nombre d’autres pièces, pour une foule de
rôles
, des interprètes imaginaires5. M. Bazin s’y est l
ous fait voir Molière jouant devant Louis XIV, au château de Vaux, le
rôle
d’Éraste des Fâcheux 6 qui, dans le fait, fut cré
ion à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi danse un
rôle
d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit
du public sur le sonnet d’Oronte ; clef des personnages ; critique du
rôle
d’Alceste par J.-J. Rousseau et par Fénelon. But
Il se refuse à une suppression demandée par Madame. Il remplissait le
rôle
d’Alceste et sa femme celui de Célimène. Le Médec
M. Jourdain. Ce n’est pas Rohault qu’il avait en vue en composant le
rôle
du maître de philosophie. La leçon de prononciati
tte pièce. Retour de Scaramouche à Paris. Aventure de Molière dans le
rôle
de Sancho. — 1671. Psyché, composée pour les fête
ciation du génie de Molière : caractères qu’il avait encore à tracer.
Rôles
qu’il s’était réservés. Son talent comme acteur e
qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes
rôles
, car il n’était né qu’à la fin de 1630. Ceux-ci t
amoureux d’un homme de trente ans, ne peut être longtemps reléguée au
rôle
de confidente : aussi en prit-elle bientôt un plu
lus tard, il fit allusion à sa position entre ces deux femmes par les
rôles
de Clitandre, d’Henriette et d’Armande des Femmes
e héros d’une aventure amoureuse dans laquelle il imposa à un mari le
rôle
auquel plus tard il devait être condamné à son to
et Vinot viennent de nous dire que « la manière dont il s’acquitta du
rôle
du Docteur amoureux » fut déterminante pour enlev
les seconds valets, et dans la tragédie, les troisièmes et quatrièmes
rôles
. Nous le verrons aimé du public. Du Parc était un
été contesté par aucun. Elle remplissait dans le comique une foule de
rôles
, mais elle tenait l’emploi, fort important dans l
sses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds
rôles
d’amoureuse. Elle joignait encore au talent de la
fait donner le surnom de « la Marquise », que, dans la plupart de ses
rôles
, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ;
lles ne gâtaient rien sans doute, mais son renom s’est établi sur des
rôles
créés avec un vrai talent. Mademoiselle De Brie é
e élévation dont le créateur de notre double scène avait empreint ses
rôles
de Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un com
tement intriguée que la première. Quel nerf ! quelle habileté dans le
rôle
de Mascarille ! quel ensemble ! quelle suite dans
cènes, parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus d’une fois un
rôle
. Eh bien ! quel est le cœur assez glacé pour y tr
sy, sa femme et La Grange. Il ne craignit pas plus tard de confier le
rôle
de Tartuffe à Du Croisy, qui le créa avec beaucou
pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba malade, et acheva son
rôle
de L’Étourdi avec peine. » Il mourut le 21, et ap
é par une sincérité poussée si loin, qu’on le prit pour l’original du
rôle
du Misanthrope ; M. de Montausier, plus séduit pa
ire les honneurs de sa maison et à diriger la conversation. Un pareil
rôle
, par la familiarité qu’il exigeait entre les préc
érite dont Molière avait fait preuve en en remplissant les principaux
rôles
: de là grande jalousie de la part des comédiens
lui donner à Vaux la fête dont nous avons énuméré les merveilles. Le
rôle
qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir
comédie donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y voir joint ce
rôle
, « dont il avait eu la bonté de lui ouvrir les id
dictionnaire de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le
rôle
que joue Arnolphe dans L’École des femmes lorsqu’
ndigner de ce qu’un personnage de L’Impromptu, Du Croisy, chargé d’un
rôle
de poète, l’a représenté comme un prête-nom57. No
gement du public. Cet acteur était si aimé, qu’il ne put conserver le
rôle
de Néron de Britannicus, créé par lui avec une gr
agique. Il mit, selon quelques biographes, tant de chaleur à jouer le
rôle
d’Oreste d’Andromaque, que, par ses cris, il se r
os, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses
rôles
, D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et lors
onse qu’il pût faire à son antagoniste était de prendre contre lui le
rôle
infâme de calomniateur : il présenta au Roi une r
ds seigneurs figurèrent dans le ballet, et le Roi lui-même y dansa un
rôle
d’Égyptien. Il aimait passionnément cette sorte d
t sentie, et depuis ce temps on ne vit plus ce monarque se ravaler au
rôle
grotesque de baladin, à un âge où son esprit deva
à la première représentation du Bourgeois gentilhomme à Chambord, du
rôle
du Mufti dans la cérémonie dont il avait fait la
Pâques 1664, l’entrée de l’acteur Hubert, remplaçant, sinon dans ses
rôles
, parce que l’emploi n’était pas le même, du moins
figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les
rôles
de travestissement, où il était, dit Le Mercure,
alent dans les deux genres. Il avait créé d’une manière si comique le
rôle
d’Alain de L’École des femmes, que Louis XIV s’ét
imait pas le “brailler” et qu’il n’entendait pas le “raisonner”. » Le
rôle
de Moron, le seul peut-être qui ait empêché cette
les premiers actes y avaient été joués, se trouve la distribution des
rôles
de La Princesse d’Élide, où l’on voit celui de Ly
lisé parfois comme assistant et était à l’occasion chargé de bouts de
rôles
. Il figure nominativement de loin à loin dans les
el Molière savait dresser la nature la plus inculte à rendre un petit
rôle
, qu’il avait tracé en l’ayant en vue, le dispensa
vre de La Thorillière, au 8 juin : « À Phlipote 1 livre 10 sous. » Ce
rôle
avait bien peu d’importance, mais nous verrons pl
, mais nous verrons plus tard le même système suivi notamment pour un
rôle
qui en avait beaucoup, pour celui de Martine des
fs au mari. Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seulement de
rôles
secondaires, n’avait pas encore trouvé l’occasion
icile avec tout le talent et tout l’art qu’elle mettait à remplir ses
rôles
. Elle avoua adroitement son inclination pour le c
re qui s’était peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal
rôle
de sa pièce. Deux partisans de Molière répondiren
ière ait, comme on l’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des
rôles
de ces quatre médecins des masques qui reproduisa
raient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le
rôle
de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et
lques années avant sa retraite, ses camarades l’engagèrent à céder le
rôle
d’Agnès de L’École des femmes à mademoiselle Du C
plusieurs salves d’applaudissements, et prit le parti de conserver ce
rôle
jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On préte
y prenait rarement une part active, et se bornait presque toujours au
rôle
d’arbitre. Un jour cependant qu’il se trouvait en
Récréations littéraires. « Baron, ce célèbre acteur, devait faire le
rôle
de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il é
le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il étudiait son
rôle
, l’obscurité de quelques vers lui fit quelque pei
la troupe de Molière, pour l’hôtel de Bourgogne où elle débuta par le
rôle
d’Andromaque. Molière n’attendit pas ce second pr
vait le faire ; et dès ce moment, il cessa de voir Racine. Honteux du
rôle
qu’il avait joué, celui-ci essaya de redevenir ju
montré le véhément détracteur de Molière, soit qu’il rougît enfin du
rôle
que la passion et l’envie lui faisaient jouer, so
e Molière avait eus en vue en traçant quatre de ces figures ou de ses
rôles
. Timante le mystérieux n’est autre que l’antagoni
’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de faire jouer à Molière un
rôle
inconciliable avec la noblesse de son caractère,
calomnie à ceux de J.-J. Rousseau, qui ne voit dans la conception du
rôle
d’Alceste que l’intention de faire rire aux dépen
lui ait adressé ce reproche au sujet du Misanthrope ; ce n’est que le
rôle
d’Alceste mal saisi qui a pu lui faire prendre le
s plaies de son cœur, et ralluma tout son amour. Il s’était chargé du
rôle
d’Alceste ; mademoiselle Molière remplissait celu
Rosine et l’amant de Susanne. Selon Ménage, Molière en composant son
rôle
de Sganarelle eut en vue le perruquier Didier l’A
Montespan et des principales beautés de la cour, qui y remplirent des
rôles
dansants. Baron, alors âgé de treize ans, fut cha
appant ce jeune acteur, et celui-ci la fuyant ! Les sentiments et les
rôles
de ces divers personnages devaient bientôt change
ment final est à l’adresse de mademoiselle Molière, qui débuta par ce
rôle
dans la tragédie et sut y faire preuve de talent.
nous apprend dans ses Mémoires que Molière, en traçant son principal
rôle
, eut en vue l’abbé de Roquette, depuis évêque d’A
tiques. Outre les reproches adressés par le Théophraste français à ce
rôle
, on lui a encore fait celui d’être odieux, et par
’exécution scénique fût également irréprochable. Il s’était chargé du
rôle
d’Orgon, et avait confié celui d’Elmire à sa femm
ssible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un
rôle
. L’anecdote suivante fait connaître les qualités,
femme entrer dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci créa plusieurs
rôles
avec un véritable talent ; et son mari, dont on a
; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. » Ces divers faits prouvent suffisamment qu’il n
haise, tomba en arrière et faillit se tuer. La folâtre gaieté dont le
rôle
du nouveau Sosie est empreint, les boutades si co
le ; ils poussèrent l’imitation jusqu’à boiter, non seulement dans le
rôle
de La Flèche, où la phrase d’Harpagon le rendait
e de désintéressement, de laisser mieux constater encore la vérité du
rôle
que Molière avait créé à leur image. Deux personn
ues traits comiques, à une ou deux scènes ingénieusement filées et au
rôle
spirituel de Clitidas, il en était un autre beauc
ent point oublié leurs anciens griefs contre l’auteur, et auxquels le
rôle
de Dorante en fournissait même de nouveaux, que l
i était d’une forme toute particulière ; mais que Rohault, informé du
rôle
que l’on voulait faire jouer à son chapeau, le re
auval, dont nous avons déjà eu occasion de parler, joua d’original le
rôle
de Nicole. Le Roi, auquel elle n’avait pas eu le
a fête était trop prochain pour qu’une autre actrice pût apprendre le
rôle
. Force fut donc de le laisser à mademoiselle Beau
u répertoire. L’auteur du Tartuffe et du Misanthrope y remplissait le
rôle
de Sancho. Un jour qu’on la représentait (c’était
nt où il fallait entrer en scène. « Mais l’âne, qui ne savait pas son
rôle
par cœur, dit Grimarest, n’observa point ce momen
e. On croit peut-être qu’il chargea une de ses actrices de remplir ce
rôle
? Non : il le confia à une de ses servantes qui p
our très incertain. Molière ne joua-t-il pas Cotin et Ménage dans les
rôles
de Trissotin et de Vadius ? Quels motifs eut-il p
pectateur aucune espèce de doute sur le modèle qui avait posé pour ce
rôle
; et nous ne croyons pas que Molière ait pu abuse
mort de Madeleine Béjart, sa belle-sœur, Molière, qui remplissait le
rôle
d’Argan, se sentit plus malade que de coutume. Ba
qu’il lui fallut faire de grands efforts intérieurs pour achever son
rôle
. Dans la cérémonie, au moment où il prononça le m
ame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses
rôles
de Diafoirus et de Purgon, l’avait vu en esprit,
horillière qui assuma la tâche difficile de remplacer Molière dans le
rôle
d’Argan, comme Baron venait de le remplacer dans
même dans lequel il s’est assis le jour de sa mort, en remplissant le
rôle
d’Argan. Cette charmante comédie continua d’attir
Baron, de La Thorillière, de Beauval et de sa femme, en possession de
rôles
dans beaucoup de pièces, et que l’hôtel de Bourgo
isirs. Encore lui fallait-il en consacrer une partie à l’élude de ses
rôles
. Il joua dans presque tous ses ouvrages ; ce fut
range nous apprend que, dès son début à Paris, devant le Roi, dans le
rôle
du Docteur amoureux, « la manière dont il s’en ac
La Serre a dit à son tour : « Non seulement Molière plaisait dans ses
rôles
de Mascarille, de Sganarelle, etc., etc., mais il
carille, de Sganarelle, etc., etc., mais il excellait encore dans les
rôles
du haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
ge représenté d’avec le comédien ; aussi se chargeait-il toujours des
rôles
les plus longs et les plus difficiles. » Il remp
mposait pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son
rôle
admirablement. Il faisait un compliment de bonne
demeurer cruelle. Mademoiselle Molière remplit d’abord assez bien son
rôle
; mais elle avait affaire à forte partie. Éclairé
re admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alors avec talent le
rôle
principal de la tragédie de Circé, de Thomas Corn
Inconnu, et la présence de mademoiselle Molière, qui y remplissait un
rôle
, dut donner du piquant aux représentations de cet
justement compromis avec ceux d’une intrigante et d’un prélat dont le
rôle
fut, sinon celui d’un fripon, du moins celui d’un
par suite de cet arrangement, promis de ne plus paraître que dans des
rôles
de haut comique. Nous ignorons si cette conventio
de la naissance de Molière, le monument fut inauguré. Ici finit notre
rôle
d’historien ; mais il nous reste encore à venger
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers
rôles
, C’est de l’esprit embrasser les deux pôles, Par
1740, p. 847. La Lettre ajoute que De Brie succéda à Du Parc dans les
rôles
de Gros-René. Après la mort de celui-ci peut-être
fait ont faite de cette même erreur, est celle qui joua réellement le
rôle
d’Aglaure, et peu après, à la cour, celui de la c
attends M. Coquelin à la lumière de la rampe ; peut-être joue-t-il le
rôle
autrement qu’il ne le définit, et l’on ne saurait
oterie les emplois du service, de telle sorte qu’on y était à tour de
rôle
secrétaire ou frotteur, cocher ou cuisinier. Voi
e avec sa mère, sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, premier
rôle
pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègue, s’
éjard, dont il ne tarde pas à être épris, lui fait bientôt changer de
rôle
dans la troupe. C’est alors qu’il « s’en met », c
, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de
rôles
différents. » Molière fit, à ses dépens, une étu
nciliation ne les eût encore une fois rapprochés. Un simple détail de
rôle
, qui flatta chez Armande la coquetterie de la com
venait d’achever son Malade. Dans l’intention d’offrir à sa femme le
rôle
d’Angélique, et sachant combien la douceur de la
uterait à l’expression des sentiments naturels, il avait su rendre ce
rôle
assez aimable, pour l’aire applaudir d’un bout à
toucha-t-il faiblement ; mais l’espérance de plaire au public dans un
rôle
écrit pour elle, la décida. Le rapprochement eut
théâtre, qu’avec cette belle assurance de jouer un jour dignement un
rôle
dans cette illustre pièce, où, sous des noms empr
emps au régime du laitage, put toutefois mettre tant de verve dans le
rôle
de Sganarelle, l’ivrogne fagottier, et surtout da
e quand il joua cette pièce à machines, et qu’elle y était chargée du
rôle
presque muet d’Ephyre la Néréide. Ce n’était cert
artialités de vos trois grandes actrices, pour la distribution de vos
rôles
. Il faut être à Paris, pour en résoudre ensemble,
résoudre ensemble, et, tâchant de faire réussir l’application de vos
rôles
à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
sent, c’est mademoiselle du Parc, tandis que Madeleine Béjard joue le
rôle
d’Élise, à qui la jalousie ne déplaît pas. Par ma
ux. Dans les Fâcheux, mademoiselle du Parc, qui joue Orante, tient un
rôle
semblable à l’autre et non moins conforme à son h
is que mademoiselle de Brie, d’un caractère différent, est chargée du
rôle
de Climène, dont la nuance est aussi toute contra
sespoir. Aussi, dans le Misanthrope, est-ce pour elle que fut le beau
rôle
. Célimène, vous le savez déjà, c est Armande ; Ar
ère, d’ailleurs, avait pu le voir en œuvre et jouant quelques-uns des
rôles
de son multiple personnage. Ainsi, plus d’une foi
tateurs passifs et des auditeurs muets. Or, comme nous l’avons vu, ce
rôle
lui plaisait toujours dans le monde, et il applau
eurs, mais parmi ceux qui écoutent ? Je laisse M. de Grignan dans son
rôle
et je reste dans le mien. Il parle et s’agite, mo
, il est un trait des plus saillants, et même, en ce point, le mot du
rôle
, pour ainsi dire, dont on sait l’origine. L’homme
, qui veut de l’esprit partout. » Que fit-il donc ? II en mit dans le
rôle
d’Arlequin, et dès lors ce fut un rôle retourné,
it-il donc ? II en mit dans le rôle d’Arlequin, et dès lors ce fut un
rôle
retourné, une métamorphose complète. Comme le suc
pût mais, il lui fallut continuellement se tenir en haleine dans son
rôle
d’observateur, et, par conséquent, dans le sentim
plus anciens amis de Poquelin, et celui même qui lui fit ses premiers
rôles
, puisqu’il travailla pour la troupe de L’Illustre
comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté. Le
rôle
de l’intrigant de la comédie ne commence donc qu’
r Tartuffe ou Pantalon. Ce qu’on vient de lire rentre dans ce dernier
rôle
. Voilà ce qu’il était dans les plus hautes région
alon, notre prêtre Scaramouche, toujours en scène, toujours jouant un
rôle
, même en chaire, car il n’y prêchait que les serm
our allécher ses convives : Molière, avec Tartuffe, y doit jouer son
rôle
. Ménage nous apprend que Molière alla faire une
ouve ce qu’il fit dans le Malade Imaginaire, où il s’affubla, pour le
rôle
d’Argant, d’une robe de chambre et d’un bonnet de
qui ne fût convenable et tout à fait d’accord avec certains traits du
rôle
, puisque Tartuffe, en effet, se targue d’être gen
pris, on l’attendait, et il lui fallut, comme à l’ordinaire, jouer le
rôle
d’Orgon. Forcé de faire rire, le jour de la mort
au Grondeur ; je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son
rôle
, et mon bonhomme de père se corrigea un peu. Fa
u, nous serions embarrassé de savoir quels acteurs y avaient tenu les
rôles
. Alors, en effet, se trouvait à Paris une seconde
’il venait dire pour terminer le spectacle ; soit encore que, dans le
rôle
de vieillard de farce, qui lui était le plus habi
it été imité par les Italiens. Par la plus singulière interversion de
rôles
, ils faisaient de Molière, qui avait emprunté, le
s le comédien, ne s’accommoda pas de la métamorphose. Il dit adieu au
rôle
qu’on lui assimilait trop ; il jeta aux orties ce
appuyant jamais. Le genre même de l’intrigue l’exige. Il y a, dans le
rôle
de Mascarille, des évolutions et des Volte-face d
ù, vous en conviendrez, celui qui les demandait aurait bien mérité un
rôle
. C’est avec cette commande en tète, et n’ayant qu
’après une fausse indication, l’on avait cru qu’il n’avait joué qu’un
rôle
dans cette pièce des Fâcheux, celui d’Eraste, qui
baleine. Il fit à lui seul tous les Fâcheux ; sa tâche ne fut pas un
rôle
, mais un rassemblement de rôles. II joua Lisandre
s les Fâcheux ; sa tâche ne fut pas un rôle, mais un rassemblement de
rôles
. II joua Lisandre le danseur, le duelliste Alcand
que les costumes étaient dans sa garde-robe, il allait de soi que les
rôles
étaient dans son répertoire. Voici un article for
de bataille. Ce que nous disions tout à l’heure des mille facettes du
rôle
d’Arnolphe, si complexe, si multiple, et, pour ai
amené que par la rime. Du temps de Molière, quand lui-même jouait le
rôle
, en joignant l’action à la parole, c’était différ
agesse pratique et humaine, il avait le droit de se donner un si beau
rôle
. Un autre de ses desseins, plus réel, car lui-mê
il avait fait une comédie trop excellente, et dans cette comédie, un
rôle
, celui d’Agnès, trop favorable aux coquetteries d
ait ainsi parler, garda dans sa pièce le nom de Croisy, qui jouait le
rôle
. Il fut ainsi plus facile de reconnaître le coméd
des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en déclamant ses
rôles
, qu’il récitait toujours de la même manière. » Où
sources, traditions et texte, comment doit se mimer et s’accentuer le
rôle
d’Alceste, on sait mieux encore, grâce à la décou
inventaire de Molière, après décès, avec le détail de sa. garde-robe,
rôle
par rôle, comment il faut habiller le personnage.
e de Molière, après décès, avec le détail de sa. garde-robe, rôle par
rôle
, comment il faut habiller le personnage. Cela dit
s ne prendrons qu’une scène, la première de toutes, celle qui pose le
rôle
. Quel est d’abord scéniquement le caractère d’Alc
ette seule nuance suffit pour donner tout le ton, toute la couleur du
rôle
, tel que le jouait celui qui l’avait doublement c
ndiqué. Je n’en ferai voir qu’un ou deux exemples, et d’après un seul
rôle
, celui de Dorine. A la première scène du second a
n dans la faute qui lui avait valu son succès. Celles qui jouèrent ce
rôle
après elle l’auront imitée, avec l’empressement q
tradition, mais ce que nous appelons, nous, un contresens. L’effet du
rôle
d’Orgon souffre un peu, dans cette scène, ainsi j
n souffre un peu, dans cette scène, ainsi jouée, de l’intervention du
rôle
de Dorine, et de la distraction qu’elle y jette ;
. C’est une des pièces que Molière avait dû jouer le plus, à cause du
rôle
de Sosie dont son comique avait si bien le tempér
e au Grondeur : je priai l’acteur d’ajouter ces propres paroles à son
rôle
, et mon bonhomme de père se corrigea un peu. ».
faut pas y chercher autre chose. Insister, par exemple, sur ce que le
rôle
de Dandin pourrait avoir de pénible au point de v
ien ne manquait au prestige de la pièce. Molière y jouait lui-même le
rôle
de M. Jourdain. Lully, qui avait rajeuni, pour en
ement ridicule, comme au temps des petits marquis. Auprès de l’odieux
rôle
du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un
l’odieux rôle du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un beau
rôle
. Le roi, qui voyait juste, avait dû saisir tout c
ière ; c’est Mélicerte, où Molière fit, pour Baron, encore enfant, le
rôle
du berger Myrtil. On a ramassé ce débris, et on l
e y parut, moins d’un mois avant sa mort. IL y jouait le plus modeste
rôle
, celui de Zéphyre, qui n’a qu’une scène. Ce fut,
ne scène. Ce fut, avec le personnage du Malade imaginaire, le dernier
rôle
où on l’ait vu. Onze ans après, en 1684, la pièce
pour rire, où les fleuves Lignon et Jourdain me semblent reprendre le
rôle
qu’ils avaient pu jouer déjà dans la Pastorale co
d’Alceste : au moment où la pièce se passe, la note culminante de ce
rôle
, à l’heure où Molière nous le montre en proie à m
déteignent par places. Or, qu’avait-il lu, afin de s’inspirer pour ce
rôle
, où l’on ne veut voir que de la fougue de sincéri
à la colère violente, jusqu’à l’emportement, est une des exigences du
rôle
. Molière, — qu’on ne s’y trompe point, — ne veut
e Il y a tant à voir, tant à étudier, tant à comprendre dans les
rôles
des Comédies de Molière, joués chaque jour depuis
âtre, un débat de ce genre s’éleva tout à coup sur un ou deux vers du
rôle
d’Orgon. Ces deux vers, qui sont des plus connus,
y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain public, modifier ses
rôles
et les violenter jusqu’au contresens inclusivemen
ie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les
rôles
qui tiennent à celui de l’hypocrite. Bressant n’a
a sans doute encore assez, pour que Bressant puisse le revoir dans ce
rôle
, et s’instruire en le voyant. Quand on s’est trom
rt beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre de Molière joue le grand
rôle
, et qui méritent de vivre au delà du jour qui les
dont le Florentin avait écrit la musique, et où il s’était réservé le
rôle
grotesque du Muphti. Chacun d’eux pouvait, séparé
rendre tout simplement cette robe à pointe qui lui va si bien dans le
rôle
de la baronne, de Mademoiselle de la Seiglière, e
comédien s’oublie lui-même, pour n’être plus que le personnage de son
rôle
. M. Delaunay, qui, à ma connaissance, du moins, j
avec une finesse délicate et un grand tact de raillerie contenue, le
rôle
un peu narquois de Léonor ; Mlle Marie-Royer, la
fera corps avec lui. L’éloge de M. Provost n’est plus à faire dans le
rôle
de Sganarelle, non plus qu’en beaucoup d’autres d
de tels chefs-d’œuvre. Mme Guyon abordait, pour la première fois, le
rôle
de Philaminte, et Mlle Judith, celui d’Armande, d
e rôle de Philaminte, et Mlle Judith, celui d’Armande, deux terribles
rôles
! Il y faut, avant tout, un grand soin de composi
er d’une raideur, se carrer dans une prétention, qui, pour tout autre
rôle
, seraient insoutenables. Le comique et l’effet so
our savoir comment elle se manie, il faut avoir vu Mlle Mante dans ce
rôle
de Philaminte. C’est elle, à la bonne heure, qui
il faut, dans ces Femmes savantes, une comédienne savante pour chaque
rôle
: Mlle Judith l’a été pour le sien. Barré joue Ch
, la vraie, lui vient peu à peu. Ses progrès nous ont surpris dans le
rôle
d’Henriette. 23 janvier 1865. Nous avons eu
y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain public, modifier ses
rôles
et les violenter jusqu’au contre-sens inclusiveme
ie, tandis que dans le Tartuffe, le trop réel imposteur joue tous les
rôles
qui tiennent à celui d’hypocrite. Bressant n’a mi
a sans doute encore assez, pour que Bressant puisse le revoir dans ce
rôle
, et s’instruire en le voyant. Quand on s’est trom
ir donner sa petite leçon. Mlle Jouassin, entre autres, démontrait le
rôle
de Mme Pernelle, et par conséquent oubliait de la
ez pour Dorine. Où donc est-elle, celle qui fut si merveilleuse en ce
rôle
; qui, même dans les salons où l’on avait exilé s
nt même, la voix. L’instrument et le talent s’améliorent ensemble. Le
rôle
de Marianne, tenu par elle, a, ce soir-là, été l’
pour un seul de ses fiers silences. Je voudrais louer Provost dans le
rôle
d’Orgon, comme je l’ai loué jadis si souvent et d
onté L’École des Femmes, pour le premier essai de Noël Martin dans le
rôle
d’Arnolphe, et pour le début de Mlle Laurence Gér
en pareil cas, le comédien, aux prises pour la première fois avec le
rôle
redoutable, s’est débattu contre lui, plutôt qu’i
trop attaché a la tradition aujourd’hui admise, ne joue pas assez le
rôle
dans cette allure de franchise à continuels éclat
nquait pas. Bressant doit se le tenir pour dit, et jouer désormais le
rôle
tout entier comme il l’a joué aux endroits que ce
it pas le peuple, qu’il en croie Molière lui-même, qui laissa dans ce
rôle
une tradition toute de comique. Un trait, le seul
audir dans le jeu de Bressant, le système qu’il suit pour exécuter le
rôle
d’Alceste étant accepté. Pour celui de Célimène,
a complet, incomparable. Mlle Favart s’allanguit agréablement dans le
rôle
d’Éliante. Mirecour, qui joue depuis trente ans l
ement dans le rôle d’Éliante. Mirecour, qui joue depuis trente ans le
rôle
d’Oronte, ne l’a jamais joué mieux, et je ne croi
est Offerte, cette fois, par la rentrée de Mme Arnould-Plessy dans le
rôle
de Célimène. Vous savez déjà que ce fut une vérit
le, ou plutôt c’est elle-même, c’est sa vie, et elle en fait vivre le
rôle
dès qu’elle y entre ; être d’autre sorte lui sera
uisqu’ils ont été à peu prés suivis, et puisque son interprétation du
rôle
est arrivée maintenant à une justesse bien souten
e trop de chaleur est le défaut ; qu’il ne soit plus excessif dans ce
rôle
tout d’excès, et je réponds, comme je l’ai déjà d
ceste, au moment où la pièce se passe ; quoique la note culminante du
rôle
, à l’heure où Molière nous le montre en proie à m
violence et cet emportement. Quant à vouloir qu’ils ne soient pas du
rôle
, c’est autre chose. Molière lui-même ne nous a la
nent par places. Or, qu’a-t-il lu surtout, afin de s’inspirer pour ce
rôle
où l’on ne veut trouver que de la fougue de sincé
à la colère violente, jusqu’à l’emportement, est une des exigences du
rôle
. Molière, qu’on ne s’y trompe point, ne veut pas
ages. ». 4 octobre 1869 Nous avons enfin vu Lafontaine dans le
rôle
de Tartuffe, pour lequel il se préparait depuis l
rieuse, n’est pas tout à fait mûre. Il jouera, je crois, très bien le
rôle
, mais il ne le joue pas encore. Son Tartuffe n’es
né d’une noblesse. Du temps de Molière, il avait même déjà l’habit du
rôle
qu’il se voyait, jouer. Du Croissy, dans le perso
rêve, cet horizon de politique, doit vaguement se pressentir dans le
rôle
. Ce n’est pas le pied-plat de la veille, mais bie
à sur le qui-vive. Plus de papelardise ; il se défie, il observe. Les
rôles
sont changés : c’est Elmire à présent qui attaque
et où, avant tout, il ne souligne rien, et ne vise pas à l’effet. Son
rôle
est l’affectation même, comme le lui dit Dorine,
ais profonde et terrible. Quand il aura bien ainsi le vrai souffle du
rôle
, et qu’il en jouera vraiment la grande partie, il
era tout à fait acquise, et nous en reparlerons. Mme Brohan a tenu le
rôle
d’Elmire avec la parfaite convenance qui lui est
elin a joué à ravir, avec un goût et un brio de comique excellent, ce
rôle
de Loyal. Il s’en est peu fallu qu’avec son uniqu
ètent. Là encore on trouve à se prendre, et nous nous y prendrons. Le
rôle
d’Arnolphe est, comme presque tous ceux que Moliè
Molière fit pour lui-même, notamment celui du Misanthrope, un premier
rôle
. Molière, dont c’est le roman, car il y mit toute
à ce même moment il prit pour femme et pour supplice, Molière tira ce
rôle
de son cœur, de ses entrailles mêmes. Il le joua
plus pratique et la plus patiente, à la complète interprétation d’un
rôle
qui est ainsi bien plus qu’un personnage, puisqu’
e pouvait être, de prime saut, absolument complet. On le sent dans le
rôle
mieux qu’on ne l’y tient encore. Il faudra qu’il
le Maître d’école, le Docteur amoureux, etc., où le pédant jouait le
rôle
principal ; la plupart de ceux qui s’occupèrent d
s lecteurs seuls, aurait, dans sa préface, été pour tout le monde. Le
rôle
du cuistre Pinel et celui du jeune Poquelin sont
vieilli, comme il arrive toujours à un comédien trop jeune, pour son
rôle
, donne au pédagogue Pinel la plus amusante, physi
it toute en vers et s’appelait L’Assemblée, Dugazon prit le principal
rôle
, « un poète », et Auger, celui du « gagiste » Rob
bouquet de la double fête. Chaque chef d’emploi parut dans un coin du
rôle
qu’il préférait, et où il était sûr de n’avoir qu
ges Dandin. Dans une apparition de quelques phrases, Mlle Hus prit le
rôle
d’Angélique ; Mlles Fanier et Drouin, ceux de Cla
luny, qui est venu tenir, avec un entrain de bonhomie merveilleux, le
rôle
de Chrysale et d’Orgon, dans les Femmes savantes
dans les Femmes savantes et le Tartuffe ; Paul Clèves, émigré de ses
rôles
des jeunes sots d’aujourd’hui, pour entrer dans l
on meilleur métal, qui nous est venu dégoiser à neuf les plus alertes
rôles
de l’emploi : Toinette, Martine, Dorine, et, par
à connaître, car il a du soin, du zèle et du savoir, Marck, chargé du
rôle
d’Alceste, en a très crânement porté le poids. Il
, se tenant juste entre la brusquerie, qui le pousse où va surtout le
rôle
, c’est-à-dire au comique, et la distinction de gr
après la mort de Molière, donne de l’habit qu’il portait dans ce même
rôle
: « haut-de-chausses et justaucorps de brocart ra
ourgogne, qui avoient au théatre des noms particuliers, tant pour les
rôles
sérieux, que pour les rôles de bas comique. On le
atre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux, que pour les
rôles
de bas comique. On le perd ici de vûë pendant que
ut contribuer au peu de succès de cet ouvrage ; Moliere qui jouoit le
rôle
de Dom Garcie, ne réussit pas mieux comme acteur.
nis, à mesure que le goût & la politesse s’y sont introduits. Les
rôles
de la comtesse, de monsieur Tibaudier, & de m
ier 1673. fut la derniére production de Moliere. On retrouva, dans le
rôle
de Béline, un caractére malheureusement trop ordi
borne pas à les plaisanter, il attaque le fond52 de leur art, par le
rôle
de Béralde, comme, dans celui du malade imaginair
l jour de leur donner du pain. Les efforts qu’il fit pour achever son
rôle
, augmentérent son oppression ; & l’on s’apper
sé ces dons extérieurs, si nécessaires au théatre, sur tout, pour les
rôles
tragiques. Une voix sourde, des infléxions dures,
ion, mais auxquels on s’accoutuma. Non seulement il plaisoit dans les
rôles
de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, &c ; il
carille, de Sganarelle, d’Hali, &c ; il excelloit encore dans les
rôles
de haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
le comédien qui le représentoit ; aussi se chargeoit-il toujours des
rôles
les plus longs & les plus difficiles. Il s’ét
ent parée, à changer d’habit, parce que la parure ne convenoit pas au
rôle
d’Elmire convalescente, qu’elle devoit représente
mi & leur68 protecteur ; aussi attentif à composer pour eux69 des
rôles
qui fissent valoir leurs talens, que soigneux d’a
u’il lui faisoit, un magnifique habit de théatre, pour jouer dans les
rôles
tragiques. C’est par des exemples pareils, plus s
n fille de du Croisy, comédien de la troupe de Moliere elle a joué le
rôle
d’une des Graces dans Psiché en 1671. 57. Outre
arest, page 131. 69. Il avoit du Croisy en vûë, lorsqu’il composa le
rôle
de Tartuffe ; comme, dans la suite, profitant de
e la taille & des graces de Baron encore jeune, il lui destina le
rôle
de l’Amour dans Psiché. 70. La Raisin, veuve d’u
ée au sujet de sa profession. Moliere n’auroit plus joué que dans les
rôles
du haut comique, mais sa mort précipitée le priva
qui peu de temps après donna sa Comédie de l’Avare, chargea Béjart du
rôle
de la Fleche, de qui Harpagon, dit par allusion :
a aussi-tôt sur tous les théatres de Province ; non-seulement dans le
rôle
de la Fleche, où cela devenoit nécessaire, mais i
e assez âgée, (morte le 3 Novembre 1700.) Elle jouoit à merveille les
rôles
que Moliere, son mari, avoit fait pour elle, &
uettes & Satyriques. Elle remplissoit aussi fort bien les seconds
rôles
Tragiques. Sans être belle, elle étoit piquantes
N’y-a-t-il que vous dans la troupe, qui puisse exécuter les premiers
rôles
? Contentez vous de composer, & laissez l’act
a plus fameuse de ses Actrices, & qui depuis joua à ravir dans le
rôle
d’Andromaque. De-là vint la brouillerie de Molier
gâtaient à l’abîme, il eût trouvé des reines pour jouer tout haut le
rôle
de Suzanne, des ducs et pairs pour représenter Fi
pairs pour représenter Figaro, des princes du sang pour se charger du
rôle
d’Almaviva. Mais au plus bel instant du xviie si
dable badinage, pendant que le comédien, le poète comique, remplit le
rôle
du docteur de Sorbonne, du prédicateur dans sa ch
as, elle était trop occupée à préparer ses ajustements, pour jouer le
rôle
d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin do
première représentation si décisive, il trouva sa femme qui jouait le
rôle
d’Elmire si parée, si attifée, et si pimpante, qu
e et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce beau
rôle
d’Elmire que Molière avait fait pour elle ! Si le
t qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le
rôle
d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était Louis Béjart, un
! Il a été élevé dans cette étude et dans ce respect ! Chacun de ces
rôles
est tracé de la main du maître, et chaque rôle a
spect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque
rôle
a son prix ; donc pas de dispute entre les acteur
ute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout
rôle
est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôl
ra pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque
rôle
a sa récompense ! En trente vers, l’huissier Loya
se ! En trente vers, l’huissier Loyal est récompensé de sa peine ! Le
rôle
de madame Pernelle n’a qu’une scène, il est le me
l est le meilleur de l’emploi ! Les confidents même y jouent un grand
rôle
, et souvent le confident l’emporte sur le maître,
e comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de si petits
rôles
! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce es
autant que l’empereur Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand
rôle
de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on
Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand rôle de l’emploi, le
rôle
unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue
diable ! c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste
rôle
à l’amoureux comte Almaviva. Adraste, lui, est bi
inq cents qui se hasardent à cette lutte désespérée contre ces grands
rôles
d’Alceste et de Célimène, il en reste un à peu pr
rand avenir devant eux, témoin un jeune homme qui a très bien joué le
rôle
d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et qui a d
veux naturels, notre débutant, pour mieux entrer dans l’esprit de son
rôle
, se croyait encore obligé de forcer sa nature bou
on, commun, vulgaire et trivial ; un homme en un mot aux antipodes du
rôle
d’Alceste, un pareil homme ne sait pas, et commen
peu près le dernier représentant parmi nous, il est impossible que le
rôle
d’Alceste soit ainsi abandonné au premier venu qu
s plus douloureux de sa vie. Non content de s’être représenté dans le
rôle
d’Alceste, il a créé le rôle, et avec quelle tris
Non content de s’être représenté dans le rôle d’Alceste, il a créé le
rôle
, et avec quelle tristesse et quelle brusquerie il
sonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le
rôle
facile de despote et de tyran : à savoir, grand-f
rtune, en l’aimant tout bas, en créant tout exprès pour elle le grand
rôle
de Célimène. Hélas ! le malheureux, n’était-ce pa
œur, Célimène, Henriette, Elmire, et comme elle les jouait ces grands
rôles
dont elle avait les traits, la conscience et l’ac
à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce
rôle
d’Elmire exposée aux funestes tentatives de ce vi
sement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce beau
rôle
. On voyait cependant, qu’elle était plus difficil
demoiselle Mars ! Son grand esprit était certes plus à l’aise dans le
rôle
de Célimène, aussi parlez-moi de mademoiselle Mar
ingénieuse, avec l’abandon plein de décence du grand siècle, dans le
rôle
de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle
rand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le
rôle
et elle l’a joué, comme il est impossible de le m
le de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le
rôle
d’Elmire dans Tartuffe, avec travail, avec trembl
igente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux
rôles
de l’ancienne comédie ont été ressuscités par mad
de habitude du chef d’emploi qui veut toucher, avant de mourir, à ces
rôles
qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôl
oi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des
rôles
de son emploi — les rôles de l’emploi de mademois
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les
rôles
de l’emploi de mademoiselle Mars ! Ainsi nous avo
comédienne à coup sûr intelligente, habile et bien posée, aborder le
rôle
de Sylvia ; mademoiselle Anaïs était cette comédi
petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce beau
rôle
, nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jours d’e
us étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce beau
rôle
, alors comme elle se serait moquée et de nous et
, ma chère, qu’ils y ont été pris ; ils ne m’ont pas reconnue dans le
rôle
de Sylvia ; ils se sont parfaitement contentés de
que Biancolelli, dont nous parlerons plus loin, ne traçant qu’un seul
rôle
, ne permet point de se former une idée suffisante
ous paraissent appartenir, au moins pour le fond, à la période où les
rôles
des deux zanni acquirent une importance exception
, sur-le-champ et avec variété, ce qu’il y avait de meilleur dans ses
rôles
; il était sérieux, studieux et très instruit. Le
. Scaramouche notamment semble avoir conservé toute la licence de son
rôle
. On en aura une idée par les situations scabreuse
ngelo Costantini, Scaramouche ne craignait pas de faire allusion à ce
rôle
scandaleux en parlant à la reine mère : « Voilà,
ns un ermitage pour le reste de mes jours. Je joue déjà assez bien le
rôle
de l’Ermite ; et d’ailleurs ce serait un vrai moy
diens français, sept acteurs venaient l’un après l’autre réciter leur
rôle
.
reux ou malheureux, tranquille dans son intérieur, ou façonné pour un
rôle
public, cela est surtout vrai de Molière, qui fut
re assez variées. Celui de la Comédie-Française le représente dans un
rôle
de théâtre, et un rôle tragique : César, de la Mo
de la Comédie-Française le représente dans un rôle de théâtre, et un
rôle
tragique : César, de la Mort de Pompée. Drapé de
ain, il a l’expression solennelle que prennent les comédiens dans les
rôles
de ce genre et qu’il leur est bien difficile de n
it largement, il grimace. C’est encore l’acteur comique, mais dans un
rôle
plus relevé, Arnolphe de l’École des femmes, que
t se dispenser de le ranger, vu le sujet du tableau et une partie des
rôles
créés par Molière. Avec le portrait de Chantilly,
it dans la coulisse et riait aux éclats le jour où Molière, jouant le
rôle
de Sancho et attendant sur l’âne de rigueur le mo
obligé de brusquer son entrée, emporté par l’âne, qui savait mal son
rôle
. La première surtout de ces deux anecdotes a fait
de préférence sur les enfans, qu’il avait toujours beaucoup aimés. Le
rôle
de Louison, dans le Malade imaginaire, où il fait
ers camarades, il se réservait « les héros, » c’est-à-dire les grands
rôles
tragiques ; peut-être même faut-il en partie rapp
’un comédien, Molière avait choisi pour se faire peindre celui de ses
rôles
où il était le plus contestable, mais qui, par so
entre autres causes, le désir chez Molière de se tailler lui-même un
rôle
d’amoureux où il pût déployer ses qualités méconn
» Le souvenir de ses plus grands succès se rattache, du reste, à ses
rôles
bouffons, très en dehors ; il faut lire, dans Élo
lesquels amis et ennemis le désignaient communément. Pour ses grands
rôles
, Arnolphe, Alceste, Harpagon, Sosie, M. Jourdain,
e qui prend le ton de marquis ! Vous ai-je pas dit que vous faites un
rôle
où l’on doit parler naturellement ? » On dirait a
t-il crûment à Armande. Mlle du Parc reçoit avec mauvaise humeur « un
rôle
de façonnière, » sous prétexte qu’elle n’est rien
dans les conseils qu’il donne à ses acteurs sur le caractère de leur
rôle
, il semble faire la satire de leurs défauts. Ses
lesse dont chacun d’eux fît preuve en incarnant un si grand nombre de
rôles
et dans plusieurs emplois, car on ne se cantonnai
des notes pour marquer les tons qu’il devoit prendre en récitant ses
rôles
, » à plus forte raison ceux que devaient prendre
rc Romagnesi et de Brigida Bianchi (Aurelia), débuta dans les seconds
rôles
d’amoureux sous le nom éclatant de Cintio del Sol
olière mourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le
rôle
du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une ré
élangé de sottise et de crédulité, et il eut un très grand succès. Ce
rôle
redevint un des principaux de la comédie de l’art
er de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son
rôle
tout de suite), il lui survint un gros rhume qui
Voy. les Observations du sieur de Rochemont, sur ces derniers mots du
rôle
de Sganarelle. 55. On voit ci-contre l’habit de
féterie, et tout ce qu’elles ont à perdre, au contraire, à usurper un
rôle
qui ne saurait leur appartenir et qui est si cont
tion normale et désirable des filles ; c’est qu’au contraire, dans le
rôle
si charmant d’Agnès de son École des femmes, il s
s’il en eût demandé, Que pour le secourir, j’aurais tout accordé. Le
rôle
d’Agnès est une des plus charmantes créations de
ur et elle dont elle-même se sent indigne. M. Noël pense que, dans ce
rôle
de Célimène, Molière a voulu tracer le portrait d
des. Tel est cependant l’ascendant de la bonté unie à la grâce que ce
rôle
d’Éliante, tout effacé qu’il semble, produit à la
e de l’insuccès et de la punition de l’imposteur. Sous ce rapport, le
rôle
d’Elmire est un chef-d’œuvre de composition. On v
Molière connaissait trop bien le monde pour n’avoir pas observé quel
rôle
important jouent dans les familles ces braves fil
. — Alceste est supérieur à tout son siècle. Celui qui avait conçu ce
rôle
, Molière seul, pouvait lui prêter quelques traits
nce pour de l’amour. — Notre poète joue ici sous quelques rapports le
rôle
d’Arnolphe, de L’École des Femmes, mais moins heu
nte, autre avec Alceste et Célimène ? — Cette absence d’unité dans ce
rôle
doit-elle être imputée à défaut, ou bien considér
ux, dira-t-on, ne pas faire de comédie, que d’accumuler, dans un beau
rôle
, les invraissemblances et les contradictions. — J
uivait qu’une impulsion, rien ne serait si facile que de concevoir un
rôle
de théâtre, ce serait un ouvrage de mathématicien
armi les porteurs de chaises, race plaisante et moqueuse qui joue son
rôle
dans la première comédie de Molière (il n’y a plu
jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué un si grand
rôle
dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos
sons, ce dialogue persécuté. Ils étaient trois qui rimaient à tour de
rôle
et à gaîté que veux-tu ? ces admirables couplets
omédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque
rôle
se lisait, tout haut, dans toutes sortes d’inflex
oir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le
rôle
d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis
elles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le
rôle
de Sémiramis en telle année ? Pourriez-vous me di
ous me dire comment s’appelait Mérope en 1788 ? Et qui donc a créé le
rôle
du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les bel
qui fait le gentilhomme, et cependant il jouait, à s’y méprendre, le
rôle
d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait en
e rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait encore mieux le
rôle
d’Ésope à la cour, à la grande joie des bossus de
l poussait, à un degré incroyable, la fidélité historique, témoin son
rôle
de Frédéric II dans Les Deux Pages. Longtemps ava
er, on se prenait à pleurer. — Mademoiselle Volnais excellait dans le
rôle
d’Agrippine. — Rien n’était plus joli et, disons-
et pas de repos, pas un sourire, tant elle avait pris au sérieux son
rôle
d’impératrice qui persécute, ou de reine persécut
ilieu de la nuit, pendant le sommeil du César. Elle jouait les grands
rôles
: Agrippine de Britannicus, la Cléopâtre de Rodog
la Jocaste d’Œdipe , la Frédégonde de Macbeth, Athalie et Médée, des
rôles
que mademoiselle Georges a sauvés. Le vieil amate
Café des Comédiens), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, le
rôle
de Jocrisse. Mais c’était un si admirable Jocriss
eux fois, le jour de la mort, et le jour où ils quittent les premiers
rôles
. Eh ! le jour où Valère s’appelle Orgon, est plus
conde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les
rôles
de la grande coquette ! Célimène a frappé à la po
ut comme un bon joueur de whist dépend de son partner ! J’ai conçu un
rôle
grandement, il me faudra descendre de ces hauteur
r froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux
rôles
de la jeunesse appartiennent, par droit de conquê
tère. Vous êtes un tartufe, un avare, un misanthrope, vous jouerez le
rôle
, mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait le poète
, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez belle avec votre
rôle
de Don Juan, ma maîtresse m’a mis à la porte ! —
voir et de les entendre, et même à force de jouer, à côté d’eux, les
rôles
de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plu
e cela est commode en ménage ! On fait le même métier, on apprend ses
rôles
dans le tête-à-tête de chaque soir, on les répète
destinés à jouer, pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur, le
rôle
de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoure
ns au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le
rôle
de l’amoureuse, et vous vous mariez, pour vivre e
e vous être un peu nouveaux à vous-mêmes ; attendez, pour répéter vos
rôles
, que vous ayez quitté l’atmosphère conjugale. — M
ce que vous voudrez, mais je ne laisse pas que de jouer les premiers
rôles
; je fais les amoureux. » Alors nos trois amis, l
n’eût demandé pas mieux que de se laisser oublier. — Voulez-vous ses
rôles
? prenez-les, il vous les cède et de grand cœur.
compagnie à son poète I Comme il hésite lui-même à accepter un petit
rôle
dans ces comédies ainsi montées ! — L’été venu, q
ne épaule de çà, et butor ! — Mais on riait ! Mais on lui faisait des
rôles
excellents dans des pièces charmantes ! La foule
es verges salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le
rôle
du comédien. Le supplice dura trois actes. Ce pau
llard alerte, bien portant et ne craignant rien. Mais faites jouer ce
rôle
-là par un vieillard, soudain ma gaîté s’en va pou
avait guère plus de sept ans. Ce petit apothicaire, comme c’était son
rôle
, donnait de grands coup de pied au derrière de ce
qui s’en va brusquement à Rouen, et, au pied levé, il joue un de ses
rôles
favoris. Il avait auprès de lui une excellente co
! Ô pauvre cervelle en proie ail désordre ! Tout se confond dans son
rôle
, dans sa pensée et dans sa raison. — Ô douleur !
appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus à jouer le
rôle
d’Arbate ou à publier des poésies fugitives. Celu
du style, les finesses du dialogue ; pour qu’il fût à l’aise dans un
rôle
, il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit
our qu’il fût à l’aise dans un rôle, il fallait nécessairement que ce
rôle
fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il
le fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si peu de
rôles
dans les comédies modernes, pourquoi il a excellé
la grâce, de l’esprit et de la bonne humeur. Pourtant il y a dans ce
rôle
de Figaro des mots qui nous faisaient frémir, ces
entable. C’est le seul moment où ce malheureux artiste ait oublié son
rôle
de Figaro ; on eût dit, à entendre ce sanglot cac
là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des
rôles
les plus compliqués et les plus complets de la co
édie des Femmes savantes, est peut-être celle qui renferme le plus de
rôles
excellents et bien joués, et parmi ces rôles exce
qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués, et parmi ces
rôles
excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le
, et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le
rôle
le plus charmant qui soit sorti, tout paré de ses
vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce beau
rôle
d’Henriette, s’est montrée une débutante, un peu
savoir bon gré, à ces jeunes filles qui se hasardent dans les grands
rôles
, de leur réserve, de leur hésitation, et de leur
rs du théâtre, comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, dans le
rôle
de Chrysale, se ressent de ce mélange heureux de
natures, le courage de ce bonhomme et l’espérance de cette enfant. Ce
rôle
est fait, on le dirait, à la taille, à la jeuness
ns éthérée. De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand
rôle
de la mère de famille, et voilà pourquoi cette Ph
’il peut ! Et puis la trace et le souvenir de mademoiselle Mars ! Ce
rôle
d’Henriette était son chef-d’œuvre ! Elle y était
pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle jouait ce
rôle
d’Henriette. Henriette modestement, honnêtement é
tout. Donc à quoi bon ces diamants ? — Fi des diamants, à propos des
rôles
les plus honnêtes de Molière ! Célimène en est co
elles du Vaudeville, aux ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce
rôle
d’Henriette est un rôle fâcheux, j’en conviens, p
ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce rôle d’Henriette est un
rôle
fâcheux, j’en conviens, pour les grandes coquette
ures, leurs rivières, leurs peignes, leurs bracelets, mais ces grands
rôles
des ingénuités ingénues ne souffrent pas les diam
ter tonnant, et les coups de bâton jouent, en même temps, un si grand
rôle
; et quand enfin cette étincelante fantaisie est
spectacle à une grande nation, le théâtre moderne est incapable ; le
rôle
de cette esclave, dans la comédie de Térence, est
apable ; le rôle de cette esclave, dans la comédie de Térence, est un
rôle
muet ; en conséquence, mesdames nos comédiennes n
nséquence, mesdames nos comédiennes ne se figurent pas que ce soit un
rôle
; et quand on devrait chercher avec soin quelque
sans retenue et sans style ; pour nous, à ne juger Baron que sur son
rôle
et sur sa comédie de L’Homme à bonnes fortunes, n
opiste, un arrangeur égoïste, un homme qui ne pense qu’à se faire des
rôles
, un inventeur qui prenait de toutes mains, à ce p
naturel, bien railleur. Tout au rebours de Baron, qui se faisait des
rôles
à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses prop
la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans les grands
rôles
de Molière, dont il avait l’éloquence. C’était lu
it protégé la jeune fille contre les emportements de sa sœur. Mais le
rôle
de protecteur de la beauté est un rôle dangereux.
portements de sa sœur. Mais le rôle de protecteur de la beauté est un
rôle
dangereux. Molière en fit l’expérience : âgé déjà
’on aperçoit quelques traces de cette gaie et libre fantaisie dans le
rôle
remarquable du Médecin malgré lui. Le bûcheron Sg
ipes et toute une polémique littéraire mise en comédie. Vous savez le
rôle
que joua l’hôtel de Rambouillet, au commencement
à d’efficaces recettes. De tout temps la critique française a jugé le
rôle
d’interprète peu digne d’elle, et a prétendu à l’
France du moyen âge, ce fut la poésie populaire qui s’acquitta de ce
rôle
. Le trouvère épia le moine. Puis, au XVIIe siècle
e la réalité. Si dans la poésie française l’hypocrite a joué un grand
rôle
, c’est que l’hypocrisie en a joué un semblable d
mps de Plaute et l’était moins en France du temps de Molière. Mais ce
rôle
de convention était accepté et autorisé par l’usa
comiques propres à faire diversion ceux que Molière a trouvés dans le
rôle
de Mme Pernelle, la mère d’Orgon, ne sont pas les
engouée que son fils, elle l’oblige à jouer inutilement avec elle le
rôle
que sa famille a si longtemps joué avec lui. Cett
e d’être amoureux. On lui en a fait un reproche : on a soutenu que le
rôle
du vieil avare amoureux doit être relégué dans la
l fait faire au drame un pas en avant, il agit. À ces deux égards, le
rôle
d’Alceste est irréprochable : il est clair, en ef
e du caractère des héros, le poète rie sort ni de son droit ni de son
rôle
, et l’on peut prédire presque à coup sûr que son
Peut-être, à cet égard, pourrait-on concevoir quelques doutes sur le
rôle
de Philinte. Son caractère est moins original que
presque inévitable à première vue, parce qu’on est surtout frappé du
rôle
d’Alceste, mais qui disparaît quand on y regarde
sophie trop accommodante lui enlève parfois de noblesse. Au reste, le
rôle
de Philinte est le seul qui puisse être en questi
ractères, Molière avait lui-même préparé Le Misanthrope dans quelques
rôles
de La Critique de l’École des femmes, et surtout
mps où il souffrait le plus de ses peines de cœur, et qu’il y joua le
rôle
d’Alceste, tandis que sa femme, dont il venait de
lle nous le montre prenant au milieu de la société du XVIIe siècle un
rôle
assez semblable à celui que jouait Aristophane à
ie c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les Femmes savantes un
rôle
assez semblable, quoique moins tragique, à celui
xpressions : c’est là, en partie, ce qui fait l’intérêt comique de ce
rôle
. Quand on se fait entendre, on parle toujours bi
l’occasion est propice, à lancer quelque allusion grossière. Lisez le
rôle
du Juste dans Les Nuées, et son plaidoyer contre
e a perdu sa voie; c’est une faute qui entraîne et suppose l’oubli du
rôle
que lui a départi la Providence. Dans une vie don
rai qu’un seul vers, celui qui me semble le plus significatif dans le
rôle
de Clitandre. Chrysale, le bon bourgeois que déso
és de tout. D’ailleurs les hasards de sa destinée et la nature de son
rôle
lui font une nécessité d’une instruction de ce ge
qu’elle soit à sa place dans toutes les situations. La nature de son
rôle
. Ce n’est pas à la femme qu’appartiennent à l’ord
le ne prêche pas; elle ne professe pas; elle écrit peu de livres. Son
rôle
est ailleurs. Il est dans la famille, où elle règ
ofit pour lui inspirer courage, ardeur, gaîté et confiance. Là est le
rôle
de la femme, là est sa mission par excellence : e
et pieux office ! Que celle qui le remplit ne se plaigne point de son
rôle
. À tous les genres de travailleurs, quel que soit
timents qu’elle a raison de surveiller d’un œil jaloux. Si tel est le
rôle
de la femme, l’instruction qui lui convient est b
la fausse interprétation y a été pour quelque chose. On a attribué au
rôle
de Chrysale une importance qu’il n’a pas. Ce n’es
ur. Dans Les Femmes savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les
rôles
d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils
lui avaient faite l’histoire et les mœurs-de la société française. Le
rôle
de la femme, dans l’antiquité, était un rôle suba
la société française. Le rôle de la femme, dans l’antiquité, était un
rôle
subalterne, même à Rome, dans les beaux jours de
les idées que cette civilisation y fit passer dans les mœurs, sur le
rôle
et la dignité de la femme, N’eurent-elles rien de
ité, en sorte que, de même que la science, de même que le langage, le
rôle
de la femme au moyen âge se trouva équivoque et d
e: mais parmi celles qu’il faut mettre en première ligne, comptons le
rôle
que la femme a joué en France. Ce ne sont pas les
t la remplacer. La mère de famille joue dans les sociétés humaines un
rôle
éminemment conservateur, non pas conservateur dan
ire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute. Le
rôle
d’Alcmène était un rôle des plus périlleux. Tromp
pas moralement le modèle tracé par Plaute. Le rôle d’Alcmène était un
rôle
des plus périlleux. Trompée par Jupiter, qui a pr
Molière, n’aura-t’il pas une autre signification ? Voyons un peu. Le
rôle
de Cléante, nous l’avons dit, ne suffit pas à con
avons dit, ne suffit pas à contrebalancer celui de Tartuffe; c’est un
rôle
d’éloquence, de sages maximes, de bonnes paroles,
éante. Il est deux tirades satiriques qui rentraient d’abord dans son
rôle
: l’une est, dit-on, un portrait de la comtesse d
iscours était évidemment de nature à compromettre la portée morale du
rôle
de Cléante. Molière l’a senti, et a corrigé ce dé
dut subir le Tartuffe ? La première alarme amena Molière à achever le
rôle
de Cléante; peut-être est-ce à la prolongation de
nom de l’idéal supérieur qu’il entrevoyait déjà lorsqu’il écrivit le
rôle
de Tartuffe, et qu’il avait saisi par une vive et
i sont la joie des esprits justes et des cœurs droits. Il y a dans le
rôle
d’Alceste une protestation cachée. Si Alceste a v
s de temps en temps d’un accès de sombre mélancolie. Hélas ! quand le
rôle
de prophète est dévolu au poète comique, c’est qu
ester chaste en étant coquette, et rehausser son honneur en jouant le
rôle
le moins honorant. On.admire, sans trouver de ter
ù elle aurait le droit d’accuser367. Elle reste inébranlable dans son
rôle
saint et charmant d’épouse, de mère, et même de f
qui veille à tout, môme quand le père oublie son devoir et quitte son
rôle
de chef respecté372. Servante même, la femme aura
ette jeunesse de Célimène, la triste chose \ de finir en Arsinoé ! Ce
rôle
sans paix ni trêve de (honteux mensonge et de bas
e d’abord avec trop de délicatesse et de pudeur, pour être capable du
rôle
qu’elle joue pour dégoûter son provincial prétend
e, mais non une mère de famille. 357. « Molière avait confié le
rôle
A’Elmire à sa femme. Comme elle prévoyait bien qu
(Pantalon dans la comédie improvisée.) Ricciardo, père de Fabio. — (
Rôle
équivalent à celui de Zanobio ou de Cassandro.)
t de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (
Rôle
d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scène i. Pandolfo, s
es avis. La prudence de Virginia le rassure ; elle joue très bien son
rôle
: le jour elle fait semblant de ne point le conna
donnassent à leur verve facétieuse, sans s’astreindre à réciter leurs
rôles
. Cela ressort des scènes qu’ils jouaient, à preuv
stissement de Mascarille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux,
rôles
qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étym
ce, et avant qu’Arlequin, ayant la vogue à Paris, se fût emparé de ce
rôle
et de tant d’autres. Ce qui semble évident, c’est
que Molière diversifia ensuite le costume autant que le caractère du
rôle
: il devait faire paraître encore Sganarelle dans
ucinde, fagotier. Il appropria à chaque fois l’habit du personnage au
rôle
qu’il lui donnait ; l’inventaire après décès l’at
tout à fait tenu compte des ordres du puissant ministre ; car, si le
rôle
de M. Harpin ne contient pas de traits directemen
e persuader au duc de Montausier qu’il était joué ouvertement dans le
rôle
d’Alceste. Molière, occupé des Femmes savantes, e
ahir la vérité, a pu nier que Vadius fût Ménage, par la raison que le
rôle
du premier n’offre aucun trait qui soit entièreme
est le modèle qu’eut principalement en vue Molière, lorsqu’il créa le
rôle
de Vadius. Mais, comme les traits empruntés à la
sont tous amoureux d’elle, même quand ils lui jurent le contraire. Ce
rôle
de Bélise, il le faut bien avouer, manque de véri
résenter ce qui ne peut se trouver dans le monde que par accident. Le
rôle
de Bélise est la seule tache de ce chef-d’œuvre.
17, jour de la quatrième représentation, Molière, qui remplissait le
rôle
d’Argan, se sentant plus incommodé qu’à l’ordinai
di 24 du même mois. Comme il avait fallu que La Thorillière apprît le
rôle
d’Argan, les représentations du Malade imaginaire
ont le dénouement obligé de la plupart de nos comédies. Rarement leur
rôle
est ridicule ; plus rarement il est vil et odieux
a mériter : la probité même est pour eux la source de la richesse. Le
rôle
de M. Bonnefoi n’est donc pas, si je ne me trompe
propre à seconder efficacement les projets de cette femme cupide. Le
rôle
de Béralde est, après celui d’Argan, le plus cons
révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons. »Le seul
rôle
de Béralde prouve, mais prouve invinciblement que
aculté5. Cette digression sur la médecine et sur Molière, à propos du
rôle
de Béralde, m’a entraîné loin de quelques autres
I de Boileau, où il est dit : Molière avec Tartuffe y doit jouer son
rôle
. (**) Fameux cabaret de ce temps-là. (***) Pour
ame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses
rôles
de Diafoirus et de Purgon, l’a voit vu en esprit,
une toute pouponne fillette, à qui l’on ne donne encore que de petits
rôles
, à qui même on fournit ses costumes ; Lagrange a
it appeler belle et bonne ; avec quel art elle s’est rajeunie pour ce
rôle
,ou plutôt comme elle a su faire sortir et répandr
t encore Molière qui rouvre le quatrième acte ; et, tout entier à son
rôle
, il nous peint Arnolphe rongeant son frein, jaune
ans une pièce de lui ; et ce fut pour le défendre, puisqu’elle eut le
rôle
si parisien d’Élise, la spirituelle moqueuse. Arm
ut du succès. C’est exactement la contre-épreuve de la Critique ; les
rôles
ridicules y sont dévolus aux partisans de Molière
st de là qu’on tire le portrait, si souvent cité, de Molière dans les
rôles
tragiques, le nez au vent, la tête sur le dos, la
lière, en a engendré une autre non moins incongrue : à savoir que ce.
rôle
d’Arnolphe est un rôle tragique et qu’Arnolphe, c
e autre non moins incongrue : à savoir que ce. rôle d’Arnolphe est un
rôle
tragique et qu’Arnolphe, c’est-à-dire Molière, do
ret plein d’horreur. » Lekain, le tragique incarné, rêva de jouer le
rôle
d’Arnolphe, prétendant que ce n’était pas faire u
Talma, voilà ce qui me console ; car on proposa à Talma de prendre le
rôle
; il l’étudia et le rendit, disant que dans cette
incertitude que pour Alceste ; nous savons comment Molière jouait le
rôle
; il a pris soin de nous en instruire lui-même da
des contemporains. S’il penchait d’un côté dans son interprétation du
rôle
, c’était plutôt du côté de la charge ; et princip
age comique, Molière, donc, a dissimulé habilement tout cet odieux du
rôle
d’Arnolphe en en faisant avant tout un ridicule.
fou, — Delaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un peu dans tous ses
rôles
. J’entends les vrais : ses rôles de jeunes premie
qu’il en a mis un peu dans tous ses rôles. J’entends les vrais : ses
rôles
de jeunes premiers, dans lesquels il sera toujour
mation, où se voit une fois de plus le dessein de Molière de tirer le
rôle
au comique, car oh ! peut être du style noble ; o
genre et portant les mêmes noms que les masques italiens ; jamais ces
rôles
n’ont pu se naturaliser en France. Le caractère f
tout, ne rend pas tout uniforme. Comme on a été obligé, pour que les
rôles
des Sganarelle, des Mascarille, des Scapin et des
ue nous avons nommée le comique avoué, et pour cette bouffonnerie des
rôles
de convention, que nous avons appelée le comique
rce. C’est pourquoi, depuis Molière et sans doute aussi avant lui, le
rôle
d’un vieil avare amoureux a été un des lieux comm
es et de l’opéra buffa des Italiens ; à dire le vrai, c’est là que ce
rôle
est à sa place. Molière a manqué d’art dans la ma
La première de ces pièces prouve de la verve, de l’invention. Dans le
rôle
du jeune homme possédé de la manie des vers, Piro
le visage est presque un masque et qui est aussi inépuisable dans les
rôles
de niais, que Polichinelle l’est dans le sien. En
ne puisse pas se tromper sur la manière de saisir les détails de son
rôle
. Avouons-le donc, il existait longtemps avant Did
aux théâtres inférieurs. C’est là que les mélodrames jouent un grand
rôle
. Un homme au fait de la statistique de la scène f
érieur à Corneille, un acteur s’est tué à force de crier en jouant le
rôle
d’Hérode. Une actrice, à qui Voltaire voulait ens
Hérode. Une actrice, à qui Voltaire voulait enseigner je ne sais quel
rôle
tragique, lui dit : « Mais, monsieur, si je jouai
ut ce que je dis ici. En général, les acteurs français considèrent un
rôle
comme une mosaïque de passages brillants qu’ils c
à jouer un aussi sot personnage dans la maison de sa maîtresse : son
rôle
jure avec son rang, ses prétentions, le lieu de l
’être, un amour extravagant, & qui joue pendant toute la piece un
rôle
dégoûtant, ennuyeux, insipide. Lucinde, second pe
le en méritoit certainement un plus grand nombre. Il y a un excellent
rôle
de valet. L’Histoire du Théâtre François va nous
se fait connoître pour ce qu’il est. Dans la piece de Champmeslé le
rôle
du Marquis n’est rien moins qu’honnête ; Mad. la
ariés, une petite intrigue rapide & bien conduite. Quant aux deux
rôles
du Chevalier Acaste, Chammeslé n’a fait que les i
nte tour à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le
rôle
du père qui gronde toujours ; la chaise de paille
ils n’en sont rien moins que pudiques ! Convenez surtout que ce petit
rôle
d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard d
udiques ! Convenez surtout que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le
rôle
le plus égrillard du théâtre. Laissez-moi dire, e
i : — Il y a déjà un fort longtemps, mon cher Henri, que dans ce même
rôle
d’Agnès débutait une petite fille plus jeune enco
l. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua peu à peu tous les petits
rôles
de Molière ; peu à peu l’esprit lui vint, puis sa
tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son
rôle
. Du Croisy voudrait en être quitte pour dix pisto
coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le
rôle
de Brécourt, vous verrez si sa dignité ne se trou
vait à sa comédie, avait essayé ses trois comédiennes dans les petits
rôles
de L’Impromptu. Mademoiselle Duparc, envieuse et
qu’il aime : lui seul imagine & agit. Il joue alternativement le
rôle
de Campagnard, de Veuve, de Géronte lui-même ; au
ien loin de Paris. Moliere ne pouvoit, dis-je, faire remplir tous ces
rôles
par Sbrigani que Pourceaugnac ou le beau-pere aur
’obligation du succès ; & l’Auteur, embarrassé pour nuancer leurs
rôles
, ou ne met aucune différence entre eux, on ne dif
ans la bouche de ses personnages ! Cela est Vrai d’un petit nombre de
rôles
de paysans, écrits en patois, et du rôle de Marti
t Vrai d’un petit nombre de rôles de paysans, écrits en patois, et du
rôle
de Martine où les vices d’oraison ne sont qu’un m
sonne jusqu’ici n’avait imaginé que Molière, dans aucun de ses autres
rôles
, eût placé volontairement des fautes de langue, p
ammaire ; et, loin que Molière ait écrit avec moins de correction les
rôles
des personnages d’un esprit plus borné ou d’une c
s, moins de fautes en un mot contre l’usage et la règle, que dans les
rôles
où sa diction prend l’essor le plus élevé1. Il se
marié sa fille au fils du grand Turc. Chrysale couronne dignement son
rôle
, en donnant ses ordres avec vigueur, quand il voi
es personnages sans distinction ce qui est vrai seulement de quelques
rôles
de paysans ou d’étrangers, ont prétendu que, afin
ette farce et le jeu plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal
rôle
, excitèrent des rires universels. Les comédiens d
Molière échoua comme auteur et comme acteur : il céda promptement son
rôle
, et il ne tarda pas à retirer sa pièce. Ayant con
décision. Je n’ai point accepté l’honneur qu’elles me conféraient. Le
rôle
plus modeste de rapporteur me convenait beaucoup
é par des acteurs qu’il avait longuement pénétrés de l’esprit de leur
rôle
; et qu’il animait de sa présence sur le théâtre9
rd, son ami, le peignit plus d’une fois sous l’habit romain, dans les
rôles
de César ou d’Auguste110. Il avait été de bonne h
e nous voyons encore subsister aujourd’hui125. 1. Dans tous les
rôles
de petits bourgeois tels que les Sganarelle, les
’aussi péniblement, d’aussi incorrectement écrit que ces deux vers du
rôle
d’Alceste : Et la plus glorieuse (estime) a des
diversement par eux. 11. Voltaire n’avait pas jugé indigne de lui le
rôle
même d’éditeur de Molière. C’est en cette qualité
oncierges au théâtre, ce fauteuil est celui où il s’est assis dans le
rôle
d’Argan. Il sert encore pour les représentations
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands
rôles
à manteau, et dans le noble et haut comique de l’
vait vécu, qu’insensiblement il n’aurait pas fait grand fonds sur les
rôles
de valet dans ses comédies. (Préface des Œuvres d
partialités de vos trois grandes actrices pour la distribution de vos
rôles
. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble,
n résoudre ensemble, et, tâchant de faire réussir l’applicationde vos
rôles
à leur caractère, remédier à ce démêlé qui vous d
moins faussement qu’il avait voulu lui emprunter son chapeau pour le
rôle
du maître de philosophie, dans le Bourgeois genti
emière place vacante, à condition qu’il ne jouerait plus que dans les
rôles
de haut comique. Les uns prétendent qu’il se refu
et 303.) 91. Molière jouadans la plupart de ses pièces ; il créa les
rôles
suivants : Mascarille, de l’Étourdiet des Précieu
caractère et la situation de son personnage. On raconte que, pour le
rôle
d’Elmire, elle s’était fait faire, à l’insu de so
res de Segrais, t. II, p. 159. 95. Molière avait confié à Beauval le
rôle
de Thomas Diafoirus. Madame Beauval lui dit avec
: la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce
rôle
. 96. Michel Boyron, dit Baron, né à Paris en 16
. Il était fort bon comédien, et il joua d’original tous les premiers
rôles
des pièces de Molière, qui estimait beaucoup son
ançais(par Chappuzeau, p. 197 et 198). 109. Psyché.Elle y jouait le
rôle
d’une des Grâces. 110. C’est une copie d’un de c
’y a-t-il que vous dans la troupe, qui puissiez exécuter les premiers
rôles
? Contentez-vous de composer, et laissez l’action
M. de Molière mourut dans sa maison, rue de Richelieu, ayant joué le
rôle
du malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume e
effort d’esprit, cependant la vérité des sentiments répandus dans ce
rôle
et dans celui de Rodrigue avertit le cœur des pla
me qu’il commençait à élever le sien, nous avaient accoutumés à leurs
rôles
de charges, à leurs caricatures grotesques; et si
s Jodelets, les paysans bouffons, les valets faisant grotesquement le
rôle
de leurs maîtres, les bergers à qui l’amour avait
médie dût faire rire les spectateurs de leur propre ressemblance. Ces
rôles
postiches étaient distribués dans les canevas esp
raisonnable, et un style de meilleur goût. Ce mérite et la gaieté du
rôle
de Mascarille ont soutenu cette pièce au théâtre,
ille, on sent qu’il est impossible qu’elle réponde autrement. Tout ce
rôle
d’Agnès est soutenu d’un bout à l’autre avec la m
s on lui persuada que c’était lui que Molière avait eu en vue dans le
rôle
de Lisidor, et il fit contre lui le Portrait du.
l’appela le Ballet du Roi, parce que Louis XIV y dansa. Le principal
rôle
est un Sganarelle, nom qui désignait, dans les an
ant de ne pas l’être? Le censeur genevois n’épargne pas davantage le
rôle
de Philinte : il prétend que ses maximes ressembl
mène, aussi frappant que celui d’Alceste et de Philinte; sur les deux
rôles
de marquis, dont la fatuité risible égaie le séri
nde. Regnard, qui avait de la gaieté, et qui en mit beaucoup dans ses
rôles
de Crispins, ne put pas se résoudre à se passer d
qui par elle-même n’est pas sans intérêt , en répand beaucoup sur le
rôle
d’Alcmène, qui, par la vivacité de sa douleur et
nriette, et qui appelle cela un accommodement. Le dernier trait de ce
rôle
est celui qui peint le mieux cette faiblesse de c
it de nos jours. Molière n’a pas même négligé de distinguer les trois
rôles
de Savantes par différentes nuances; Philaminte,
ornes du ridicule comique, et qui ressemble à la démence complète. Ce
rôle
m’a toujours paru le seul, dans les bonnes pièces
il semble avoir épuisé, quand madame Pernelle joue avec Orgon le même
rôle
que cet Orgon a joué avec tous les autres personn
out, hormis à qui va là? La dernière observation que je ferai sur ce
rôle
, c’est que l’auteur ne lui a donné ni confident n
Charmé du mérite de cette pièce, ainsi que du jeu de Molière dans le
rôle
de Sganarelle, il avait placé, en tête de chaque
nture de mœurs, on ne peut au moins s’empêcher de voir, dans le petit
rôle
de Gorgibus, une esquisse fidèle des opinions, de
ée avec plus de force, mais non avec plus de vérité, dans l’admirable
rôle
du Chrysale des Femmes savantes. Quant à Sganarel
ant à la classe des bourgeois, rappelle, en plusieurs endroits de son
rôle
, l’humeur de ce valet poltron, fanfaron et facéti
fut jouée qu’un petit nombre de fois. Molière qui s’était réservé le
rôle
de Dom Garcie, ne s’en étant pas acquitté à la sa
ns d’en attaquer le principe. Comme Molière avait rempli le principal
rôle
dans ses deux derniers ouvrages, et que la verve
que Dom Garcie soit une pièce tout à fait indigne d’estime. Les deux
rôles
principaux, celui du jaloux et de sa victime, son
’un physique qui me permette de jouer Alceste. L’interprétation de ce
rôle
magistral exige, m’a-t-on dit, un nez fait d’une
bert-Macaire, en m’en tenant simplement à l’espèce, c’est-à-dire à ce
rôle
du Misanthrope, je déclare que j’ai vainement che
j’avance, ou, plus modestement, de m’expliquer, et de vous exposer le
rôle
comme je l’entends, — - comme je le jouerais, — o
lière ne veut pas qu’on s’attendrisse, et comme c’est lui qui joue le
rôle
« ses roulements d’yeux extravagants, ses soupir
, où Molière a subi la mode, il n’y a que le père de don Juan dont le
rôle
soit entièrement écrit du ton noble, et encore, b
er à son premier mari. Mais à côté de cette page où Molière a le beau
rôle
, il y en a d’autres où l’on nous le présente sous
Moi, j’avoue ; et, je le répète, si j’avais eu l’honneur de jouer ce
rôle
, je me serais appliqué avant toute chose à en fai
ne l’ai pas donnée comme telle : cela seul m’aurait condamné. Sur un
rôle
créé par Molière même, la théorie vraie ne peut p
remonte à Fleury, qui, n’ayant pas physiquement la force de jouer le
rôle
comme son prédécesseur, aima mieux, pour y réussi
unanimes, au contraire, pour donner un grand sens philosophique à ce
rôle
. D’abord, je ne nie point que le rôle ait un gran
n grand sens philosophique à ce rôle. D’abord, je ne nie point que le
rôle
ait un grand sens ; je le prends autrement que vo
nage essentiel, des variations, des contradictions. A ce point que le
rôle
, avec tout ce qu’il a d’effets sûrs, n’en est pas
j’ai trouvé, mais j’assurerai qu’en toute conscience je crois que le
rôle
a passé, lui aussi, par une transformation analog
formation analogue à celle d’Alceste, devenu, en dépit de Molière, un
rôle
tragique ; que Tartuffe n’est rien moins que cela
pouvait être belle et instructive, mais ajouta que ce n’était pas le
rôle
des comédiens d’apprendre aux hommes la morale ch
4. Ces changements ont leur valeur, notamment ceux qui portent sur le
rôle
de Tartuffe ; mais on pourrait soutenir qu’ils fu
homme du monde qui se retire du siècle et donne dans la dévotion. Son
rôle
, ajoute l’imaginatif critique, n’est pas du tout
évotion. Son rôle, ajoute l’imaginatif critique, n’est pas du tout un
rôle
comique ; Userait aisément terrible et il l’est u
ouait. Les contemporains ont noté avec quel soin Molière confiait ses
rôles
aux comédiens extérieurement les plus propres à e
moins homme ! qui suffit, à lui seul, à donner la caractéristique du
rôle
. Poursuivons : Damis a entendu : et — que cela es
ment convaincu. » Il est bon de se rappeler que cette appréciation du
rôle
date du moment où la pièce se jouait sous la dire
ne de la confession générale, comme plus loin, à la dernière scène du
rôle
, quand notre homme affirme avec une vertueuse con
ville et du royaume de Naples 2, où lui-même avait joué un très grand
rôle
, en sorte que cet ouvrage a l’intérêt qu’excite t
sa mère elle-même, se prêtèrent à ce déguisement, et y jouèrent leur
rôle
comme ils l’auraient fait sur le théâtre. Quant a
mier nom de baptême. Lorsque son premier mari l’avait inscrite sur le
rôle
des acteurs, il lui avait donné le nom de mademoi
iselle Molière28 ; après son second mariage, elle fut inscrite sur le
rôle
de 1680, sous les noms d’Armande-Grésinde-Claire-
le nom de Lesbino offrir ses services au capitaine qu’elle aime ; ce
rôle
est tenu par la signora Silvia Roncagli, de Berga
sabelle Andreini et qui contiennent certainement des souvenirs de ses
rôles
. Nous prendrions les comédies écrites antérieures
osi, dans lesquelles se rencontrent des situations analogues. Tout le
rôle
de la Milanaise existe, par exemple dans Gli Inga
tre à Venise, en 1607, un recueil des traits les plus comiques de son
rôle
: Le Bravure del capitano Spavento, divise in mol
de Boileau, publiée en 1665 : Molière avec Tartuffe y doit jouer son
rôle
. Ces représentations privées et ces lectures par
e et de La Thorillière, acteurs employés dans un trop grand nombre de
rôles
pour qu’il fût possible de donner aucune représen
l’aventure dont parle Rousseau, et alors la duchesse y aurait joué le
rôle
d’Elmire. Peut-être aussi cette aventure était-el
st-à-dire pour un homme dévot. Tartuffe devait donc jouer si bien son
rôle
, que tous les personnages de la pièce et le publi
e raison, n’a pas mis un seul monologue, un seul a parte dans tout le
rôle
de Tartuffe. Ces moyens faciles et vulgaires, don
olière. Qu’il ait blâmé les logomachies et les subtilités galantes du
rôle
de Jupiter, je le conçois sans peine : son goût p
Cette supériorité si généralement attribuée à Molière, la création du
rôle
de Cléanthis suffisait pour la lui assurer. Plaut
aisamment la scène, est entièrement dû au personnage de Cléanthis. Ce
rôle
toutefois n’était qu’un embellissement dont l’ouv
ne chômions plus. Un artiste éminent, M. Lewinski, habitué aux grands
rôles
du répertoire classique, aux personnages de Schil
rder, pour la première fois, avec Harpagon, le répertoire comique. Le
rôle
lui a porté bonheur. « M. Lewinski a fait d’Harpa
es en proverbes. Chaque spectateur tient essentiellement à ce que les
rôles
de Molière soient interprétés conformément à la t
tuffe, l’avare Harpagon, Alceste, George Dandin, etc. « Est-ce que ce
rôle
du Bourgeois gentilhomme, ce parvenu transporté d
e Béjart et Baron voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là son
rôle
d’Argan. Mais ici reparaît le point d’honneur de
moque du Cimetière des Arènes, il donne, en somme, à Pourceaugnac un
rôle
assez enviable, en tous pays et en tous temps, ce
en triste d’être ainsi dupé. Pour moi, je n’échangerais jamais un tel
rôle
de dupe contre celui de dupeur. Pourceaugnac, ber
représentation du Tartuffe, la voyant parée comme une châsse pour le
rôle
d’Elmire, il la contraignit à se déshabiller, dis
ut un comédien excellent. On le trouvait cependant inférieur dans les
rôles
tragiques, et même exécrable dans les personnages
t-on. Ou bien encore : Tu ne naquis jamais que pour faquiniser ; Ces
rôles
d’amoureux ont l’action trop tendre. Il s’ensuit
trop tendre. Il s’ensuit que Molière n’était excellent que dans les
rôles
de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles
cellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des
rôles
dans son répertoire. On peut dire, jusqu’à un cer
n peut dire, jusqu’à un certain point, qu’il y a rempli les meilleurs
rôles
. Voici d’ailleurs la liste des personnages représ
, Molière, couronne en tête, la barbe entière, est représenté dans le
rôle
de Vulcain ; dans l’autre, daté de 1668, Molière,
cheveux longs, la petite moustache aux lèvres, est représenté dans le
rôle
d’Harpagon. Les gravures sont médiocres, mais d’u
une nouvelle conscience de sa valeur, de sa puissance morale, de son
rôle
, et une espérance nouvelle dans son avenir. Penda
la vente des livres de M. Soleirol, une liste de la distribution des
rôles
de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste
t l’Aiguisé (1645-1678). — Dans le tragique, il jouait les troisièmes
rôles
, dans le comique les pères et les seconds valets.
’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul
rôle
dans les comédies de Molière, le rôle du vicomte
it fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le
rôle
du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicul
Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicules,
rôle
que reprit Brécourt. Consulter sur Jodelet les Hi
e homme, talent modeste ou médiocre, jouait cependant avec succès les
rôles
de niais, Diafoirus fils, par exemple, dans Le Ma
dix siècles pour faire un comédien tel que moi ! » Excellent dans les
rôles
tragiques, il fut l’élève de Molière. Ce Baron «
le ne se distingua que rarement, mais se distingua réellement dans le
rôle
de Bélise des Femmes savantes. De Brie (Catherin
e-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. Joua, entre autres
rôles
, Nicole du Bourgeois gentilhomme et Zerbinette de
sy, demoiselle). Fille de Du Croisy, femme de Paul Poisson. Reprit le
rôle
d’Agnès après Mlle de Brie, qui le jouait encore
tance la même fête, car lui-même en faisait partie et y parut dans le
rôle
de Sextus. VII. Un nouvel autographe de Molièr
i : « Au xviie siècle, les acteurs introduisaient parfois dans leurs
rôles
des réflexions et des allusions qui n’en faisaien
e Pierre Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le
rôle
d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe véhément
avez pas eu soin de vous ménager un parti en promettant les meilleurs
rôles
, si vous avez dédaigné de faire votre cour à Mart
urs de la représentation : mais l’un des Acteurs est mécontent de son
rôle
, ou peut-être ne le sent-il point ; en conséquenc
e reste, accoutume peu à peu le public à ses défauts, agence quelques
rôles
à sa taille, à sa voix, à sa poitrine, à son temp
un frere qui lui ressemble presque parfaitement, & qui jouoit des
rôles
françois à la comédie italienne. Ils ont souvent
laudissements en paroissant rarement, ni ceux qui trouvent les petits
rôles
indignes d’un grand talent. Si l’on donnoit à un
dinal de La Valette ; il est évidemment tout glorieux d’avoir joué ce
rôle
guerrier. La comédie de l’art recouvra une partie
o qui créa au personnage de Scapin une sorte de supériorité parmi les
rôles
de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intriga
ais dépassait de beaucoup le génie italien ; et celui-ci, réduit à un
rôle
inférieur, ne fournissait plus, pour ainsi dire,
onnes... » Mais coupons court à ces détails, qui prêtent à Molière un
rôle
inconciliable avec la noblesse de son caractère,
r croire que de Saint-Aignan avait réellement pu servir d’original au
rôle
d’Oronte. Mais du temps de Molière, « quel homme,
ui-même ; sous les traits de Célimène, on reconnaît sa femme; dans le
rôle
d’Éliante, on devine Mlle de Brie, l’amie dévouée
lui fait donner par ceux qui l’entourent ; tel est en particulier le
rôle
de Philinte. Enfin, bien qu’il soit difficile de
préceptes éternels de l’art ; en un mot, observer et créer, voilà le
rôle
du poëte comique ; et tel fut le secret de Molièr
ère ne jouât pas avec une tristesse et une brusquerie saisissantes ce
rôle
d’Alceste tout empreint de sa propre personnalité
Festin de Pierre. Dans mon petit entendement, la pièce est belle. Le
rôle
principal, don Juan, est un grand coureur de fill
e prononce à peine quelques paroles. Du Croisy, qui comptait avoir le
rôle
de la statue, et qui était tout fait pour ce rôle
i comptait avoir le rôle de la statue, et qui était tout fait pour ce
rôle
, n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de
rôle, n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit
rôle
de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un ch
issent sous tant de a mauvais vouloir. C’est La Grange qui remplit le
rôle
de don Juan ; madame Béjard joue le rôle d’Elvire
est La Grange qui remplit le rôle de don Juan ; madame Béjard joue le
rôle
d’Elvire ; Armande, sa fille, joue un rôle de pay
lle, joue un rôle de paysanne, et moi aussi. Molière s’est réservé le
rôle
de Sganarelle, qui est des plus plaisants. Dieu v
’œil, l’étendue et la magnificence de son sujet. Cette fois, tous les
rôles
sont changés dans la vie humaine. Les femmes, jus
rçons, les jardiniers, et chose étrange, la rue en action, jouant son
rôle
, et portant sur sa robe fleurdelisée, son nom de
les toute cette jeunesse, qui allait être le grand siècle, jouait son
rôle
d’esprit, de bonne humeur et de bonne grâce ? Sur
ux-là, danseurs et danseuses par métier, restaient chargés des grands
rôles
, des railleries, des bruits, des chansons et des
es, ils instruisaient les acteurs ; eux-mêmes, ils se chargeaient des
rôles
les plus difficiles, et pour récompense ils voyai
t fait le ballet du Mariage forcé dans lequel ballet il avait créé le
rôle
de Sganarelle, entre mademoiselle Béjart, mademoi
t du Croisy, mademoiselle de Brie et mademoiselle Molière jouent leur
rôle
; est-il possible de parler un meilleur langage,
tablettes du roi à madame de Montespan, et ses larmes redoublent. Le
rôle
de madame de Montespan est beaucoup trop odieux d
le de La Vallière n’a pas l’air de savoir ce que vaut Bragelone. « Ce
rôle
, dit M. Bulwer, renferme dans ma pièce tout ce qu
fallut, bon gré mal gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le
rôle
de Lauzun, le rôle le plus intellectuel, et que j
l gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le rôle de Lauzun, le
rôle
le plus intellectuel, et que j’avais le plus trav
quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau
rôle
, à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deu
ncore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le beau
rôle
appartient à ces deux jeunes filles qui se défend
n vrai sermon, si M. Dimanche, dont le nom est devenu un proverbe (le
rôle
est bien joué par Provost), n’égayait pas quelque
en ait rapporté l’honneur. Les personnages du Menteur sont plutôt des
rôles
que des caractères ; il fallait en faire des cara
emps. Les personnages de ces pièces sont moins des caractères que des
rôles
composés pour des acteurs. C’était l’usage ; et M
devait commencer par là. Mais en homme de génie, Molière met dans ces
rôles
le plus de l’homme qu’il peut, et c’est assez pou
de l’homme qu’il peut, et c’est assez pour les faire vivre. On rit du
rôle
, et on reconnaît la vigoureuse et naïve ébauche d
solent, ayant mille tours en son bissac, à qui Molière, qui jouait ce
rôle
, a prêté tant d’esprit, qu’il a fait d’une imitat
: c’est nous qui de spectateurs sommes devenus les héros. Au lieu de
rôles
, sous lesquels l’homme perçait, voilà l’homme au
à cette fille, à laquelle il avait fait voir ses beaux côtés dans le
rôle
d’Ariste. Plus tard, marié et malheureux, mais n’
mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa femme, il se servait du
rôle
d’Elmire, dans Tartufe, pour la toucher par le sp
inal, le devient plus encore dans l’imitation, par le changement d’un
rôle
. Dans une farce italienne24, Scapin ôte une bague
acteur de premier ordre. Après avoir créé le caractère, il créait le
rôle
. Il avait expérimenté le parterre par lui-même. I
snard, on ne voit pas que l’athéisme ou l’incrédulité jouent un grand
rôle
: on n’en cite pas un seul trait qui relève de ce
s ingénieuses de Molière. C’est en effet Sganarelle qui représenté le
rôle
du bon sens dans la pièce, comme Sancho dans le r
ut ? On remarquera que Molière a fait en général assez peu d’usage du
rôle
de sage dans ses comédies. Les Ariste sont des pe
l’as voulu ! » Souvent aussi, en confiant à un de ses personnages le
rôle
du bon sens, il a soin d’y mêler des travers ou d
oler sa conscience et à avouer son hypocrisie. Il y a encore, dans le
rôle
de Sganarelle, un mot qui a beaucoup blessé les s
mblait que Molière l’eût deviné d’avance et eût voulu discréditer son
rôle
de censeur de mœurs, en le tournant en ridicule.
ournant en ridicule. C’est que pour Jean-Jacques, c’était en effet un
rôle
qu’il jouait ; et ce rôle, qui n’était pas sans g
que pour Jean-Jacques, c’était en effet un rôle qu’il jouait ; et ce
rôle
, qui n’était pas sans grandeur, n’était pas non p
s grandeur, n’était pas non plus sans quelque mélange de ridicule. Ce
rôle
venait chez lui de l’imagination et de la tête pl
s amis absents. Mais il est certain aussi que celui qui se donnera ce
rôle
de défendre partout la justice et la vérité se re
nde regimbât, ou du moins qu’il renvoyât aux prédicateurs attitrés le
rôle
de convertisseurs ; un tel rôle chez un homme du
renvoyât aux prédicateurs attitrés le rôle de convertisseurs ; un tel
rôle
chez un homme du monde aurait en effet quelque ch
e peut s’y habituer. Nous avons remarqué que dans la distribution des
rôles
faite par Molière pour sa troupe, celui de Léonor
toujours quelque sympathie pour ce désordre de l’esprit, et, dans le
rôle
d’Arnolphe, personnage qui ne devait exciter que
ses acteurs, il les appelle par leurs noms; il explique à chacun son
rôle
; il critique avec finesse les défauts de celui-c
odomontades de ses rivaux. Montfleury, par exemple, chargé des grands
rôles
, semblait avoir le diable au corps; il se démenai
e dos comme un mulet chargé, Les yeux tout égarés, puis, débitant ses
rôles
, D’un hoquet éternel séparant ses paroles… Ce ne
uple n’eût plus besoin de donner qu’un coup d’épaule. C’était un beau
rôle
à jouer en ce temps, mais il était impossible. L’
gatelle ! à Paris !… Arlequin a-t-il tort ? Molière joua lui-même le
rôle
du Misanthrope, et Mlle Molière celui de la coque
les plus graves, est le type le plus achevé que l’auteur ait créé. Ce
rôle
a été tissu avec les fibres de son cœur. Le Médec
Muses de Benserade, et le roi Louis XIV ne dédaigna pas d’y jouer le
rôle
d’un maure de qualité. MmeHenriette d’Angleterre,
n mauresques de qualité. Molière représentait don Pèdre, le principal
rôle
. Don Pèdre, gentilhomme sicilien, l’aïeul de Bart
s italiens et espagnols, dans lesquels la musique joue un aussi grand
rôle
que l’amour, et qui montrent de vieux jaloux dupé
s les sots : il prouve ainsi qu’il est le maître. Molière a creusé le
rôle
d’Elmire dans ses moindres détails. C’est un rôle
Molière a creusé le rôle d’Elmire dans ses moindres détails. C’est un
rôle
plutôt passif qu’actif, et par conséquent d’une g
ancer vers la rampe et dire : « Messieurs, lorsque Préville jouait ce
rôle
, il faisait ce que je viens de faire, et il était
l’avouer ; c’est une pâle production, un peu forcément égayée par un
rôle
de fou, comme l’est la Princesse d’Elide, qui vau
guère posséder qu’après vingt ans. Telle est Henriette à nos yeux. Ce
rôle
a beaucoup d’écueil pour les jeunes actrices. Il
oquetterie, de la puissance et non de la subtilité. Ce n’est point un
rôle
secondaire que celui-là. Il domine les autres, mê
re de ce grand peintre de mœurs. Le spectacle d’une monomanie dans le
rôle
d’Argan et le tableau des plus mauvais sentiments
rfaite d’Angélique, cette dernière sœur de la Marianne du Tartufe. Le
rôle
de la petite Louison elle-même, quelqu’espiègle q
à l’ombre et à la bassette. » Il est bien vrai que Molière, dans le
rôle
de Dorante du Bourgeois Gentilhomme, avait déjà p
y a deux cents ans, sur Molière, sur Alceste ; interrogeons ce grand
rôle
qui n’a pas été étudié à ce point de vue, écouton
lle ose demander des sièges pour tous ! Il y a, en général, dans tout
rôle
, un mot caractéristique qui le résume. Écoutez Ag
ilà le contraire de l’amour, qui est avant tout la bienveillance. Ce
rôle
admirable étincelle de splendeurs cachées. Il fau
décidé à faire une scène terrible ; je parierais qu’il a préparé son
rôle
pour être plus certain de ne pas faiblir ; mais C
e son Auteur, qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut joué le
rôle
du Malade imaginaire. La plus grande partie des P
Moliere presque à la sortie du théatre, où il se força pour jouer le
rôle
du Malade imaginaire, étant très-incommodé de la
u à l’Académie, il falloit qu’il ne jouât plus sur le théatre que des
rôles
graves & à manteau, & qu’il renonçât aux
héatre que des rôles graves & à manteau, & qu’il renonçât aux
rôles
de valets, qui sont sujets à recevoir quelques co
ourgogne, qui avaient au théâtre des noms particuliers, tant pour les
rôles
sérieux que pour les rôles du bas comique*. « On
éâtre des noms particuliers, tant pour les rôles sérieux que pour les
rôles
du bas comique*. « On le perd ici de vue pendant
ication et des études particulières qu’il faisait sur tous les grands
rôles
qu’il se donnait dans ses pièces ; jamais homme n
l jour de leur donner du pain. Les efforts qu’il fit pour achever son
rôle
augmentèrent son oppression, et l’on s’aperçut qu
efusé ces dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les
rôles
tragiques. Une voix sourde, des inflexions dures,
ion, mais auxquels on s’accoutuma. Non seulement il plaisait dans les
rôles
de Mascarille, de Sganarelle, d’Hali, etc., mais
rille, de Sganarelle, d’Hali, etc., mais il excellait encore dans les
rôles
de haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
le comédien qui le représentait ; aussi se chargeait-il toujours des
rôles
les plus longs et les plus difficiles ; il s’étai
ent parée, à changer d’habit, parce que la parure ne convenait pas au
rôle
d’Elmire convalescente, qu’elle devait représente
leur ami et leur protecteura, aussi attentif à composer pour eux des
rôles
qui fissent valoir leurs talentsa, que soigneux d
sent qu’il lui faisait un magnifique habit de théâtre, pour jouer les
rôles
tragiques. C’est par des exemples pareils, plus s
ée au sujet de sa profession. Molière n’aurait plus joué que dans les
rôles
de haut comique, mais sa mort précipitée le priva
son grabat prestement, Et voulut héroïquement, Du gros Lubin faire le
rôle
*, Qui sans doute croit le plus drôle. « [*]Quoi
3, Est une fringante femelle, Et s’acquitte ma foi des mieux, De son
rôle
facétieux. Dorine 4, maîtresse servante, Est enc
s y semble un modèle : Et le bon Tartuffe 9, en un mot, Charme en son
rôle
de bigot. « [*]Les trois premiers actes de Tar
e la troupe de Molière (actuellement vivante en 1747), elle a joué le
rôle
d’une des Grâces, dans Psyché, en 1671. b. Moliè
sans payer. » a. « Il avait Du Croisy en vue lorsqu’il composa le
rôle
de Tartuffe, comme dans la suite, profitant de la
de la taille et des grâces de Baron, encore jeune, il lui destina le
rôle
de l’Amour dans Psyché. » a. On disait que Mol
ires sur la vie et les ouvrages de Molière s’est trompé en donnant le
rôle
d’Hali à Molière. 1. [Note marginale] 10 juin.
Roi, si spirituel, si délicat et si bien tourné, et joua si bien son
rôle
dans la petite Comedie qu’il donna ensuite de la
n’a peu être imité que très imparfaitement par ceux qui ont joué son
rôle
après sa mort. Il a aussi entendu admirablement l
y par le panégyrique absolu de Molière, de sa personne, de sa vie, du
rôle
politique et social qu’il a joué ou du moins du r
e, de sa vie, du rôle politique et social qu’il a joué ou du moins du
rôle
politique et social que depuis une soixantaine d’
ous le même toit13. Si vous voulez bien songer que Molière a écrit le
rôle
du Misanthrope, et vous représenter tout ce que c
re a écrit le rôle du Misanthrope, et vous représenter tout ce que ce
rôle
suppose de noblesse et de grandeur naïves, si vou
uppose de noblesse et de grandeur naïves, si vous voulez voir, par ce
rôle
d’Alceste, combien la nature avait fait l’âme de
ous le voyons sous nos yeux tous les jours, et l’homme idéal avec son
rôle
historique, dans la littérature et dans l’histoir
troisième partie de ces études, puis, il faut essayer d’apprécier le
rôle
historique joué par l’homme, son rôle de moralist
il faut essayer d’apprécier le rôle historique joué par l’homme, son
rôle
de moraliste, de moraliste influent ; ce sera le
que reparaît. Il y a un exemple beaucoup plus frappant encore dans le
rôle
d’Arnolphe ; vous savez ce qu’il est. S’il y a un
des plus puissantes créations de Molière. Je dois observer ici que ce
rôle
d’Arnolphe est presque toujours joué faux sur not
Un grand acteur mort récemment, Provost, jouait toujours en drame le
rôle
d’Arnolphe, qu’on avait toujours joué en comique.
qu’on avait toujours joué en comique. Peut-être outrait-il ce côté du
rôle
; mais, ce qu’il y a de certain, c’est que, pour
a résignation est basse au possible. Vous la trouvez exprimée dans le
rôle
de Chrysale de L’École des femmes. Ce rôle est tr
a trouvez exprimée dans le rôle de Chrysale de L’École des femmes. Ce
rôle
est très bien supporté maintenant ; depuis quinze
ramatique, il arriva à Molière un événement qui devait jouer un grand
rôle
et exercer une grande influence, non seulement da
ains moments pathétique. C’est encore Armande qui lui inspire dans le
rôle
d’Alceste cette peinture de l’amour noble, élevé,
st mort sur la brèche, sur le théâtre, ou peu s’en faut, en jouant le
rôle
d’Argan, et en prononçant le fatal juro de la cér
la fin réelle de la comédie doive être la mort d’Argan, le comique du
rôle
d’Argan, le comique de tout ce qu’il va dire et s
cules ou odieuses de dévotion le sont dans la trame de Tartuffe : son
rôle
d’ailleurs n’est pas en cela moins digne d’attent
n’est pourtant pas à dire qu’on puisse leur attribuer directement un
rôle
politique, et ce n’est pas ma pensée, quand je pa
, les roturiers aux gentilshommes. Je ne crois pas que tel ait été le
rôle
de Molière. Si, dans la peinture de certains vice
s glacé que la façon dont ils se parlent quand elle n’a plus lieu. Le
rôle
de Dom Carlos, dans Dom Juan, présente une situat
Dom Juan. Vous pouvez bien lire avec tout le soin que vous voudrez le
rôle
de Dom Carlos, qui court après Dom Juan pour le t
e, c’est qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du
rôle
d’Arnolphe, pour qui certes il ne prétend nous in
ion considérable ; mais je ne voudrais pas trop me renfermer dans son
rôle
historique, et vous laisser sur cette impression,
nd on a affaire à un écrivain comme Molière, quand on a traité de son
rôle
moral historique, il ne faut pas oublier ce qui e
verrons la bourgeoisie et le simple peuple s’y élever peu à peu à des
rôles
plus hauts et y faire chaque jour plus honnête fi
2. Ce mot sur Molière, mot risqué et bien sévère, avait trait à son
rôle
de poète amuseur du roi Louis XIV et de la cour.
ns Le Misanthrope ; avec quelle adresse il prend son Comique dans les
rôles
accessoires, ne pouvant le faire naître du rôle p
son Comique dans les rôles accessoires, ne pouvant le faire naître du
rôle
principal, c’est l’artifice du Tartuffe ; avec qu
jeter sur les autres un ridicule qui les exposait à jouer un jour le
rôle
de ces maris, honteux de leurs anciens traits sat
l’hypocrisie de la vraie piété ! C’est à cet usage qu’il a destiné le
rôle
du frère. C’est le personnage honnête de presque
personnage honnête de presque toutes ses Pièces, et la réunion de ses
rôles
de frère formerait peut-être un cours de morale à
ncera ta défaite : De ses climats glacés tout se ressentira : Dans le
rôle
d’Io 9, l’Amour s’enrhumera. Pour rendre ta per
ré vis-à-vis de sa femme. 9. Mlle. Lemaure, qui venoit de jouer le
rôle
d’Amour dans le ballet des Sens. 10. Mlle. Petit
la Vie est un songe, ne se ménage point. 12. Mlle. Gaussin jouoit le
rôle
de Zaïre. 13. Comédie en cinq actes, par de Laun
terre pour le séjour des dieux, tracer pour le maître de l’Olympe un
rôle
de fourbe et pour Mercure un rôle d’entremetteur
racer pour le maître de l’Olympe un rôle de fourbe et pour Mercure un
rôle
d’entremetteur : il ne peut se dégager pour longt
partie de la piece ; & que lors qu’il fut question d’achever son
rôle
, en faisant voir que ce n’étoit qu’une feinte, il
s de cette façon : il eut le tems, quoique fort malade, d’achever son
rôle
. Voici ce qu’on conte dans sa vie « Lea 17. Fevri
fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à joüer son
rôle
: il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, &
vous dire que c’était une Pièce sérieuse et qu’il en avait le premier
rôle
pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait
ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les
rôles
de tous ceux qui jouent à cette Pièce. Jamais Com
mis en Vers et si bien cousu à son sujet, pour avoir si bien joué son
Rôle
, pour avoir si judicieusement distribué tous les
sse aussi, les Parlementaires, sont écrasés ; le Roi les a réduits au
rôle
d’officiers du Roi, de commis aux procès et n’adm
nguer » ses comédiens et cela n’est pas démenti, au contraire, par le
rôle
qu’il se donne, comme on sait, dans L’Impromptu d
femm.es la différence de l’âge. Il le savait et il sa indiqué dans le
rôle
de son Ariste de L’École des maris. Il a été mari
laissé en blanc et abandonné à la fantaisie de l’acteur qui jouera le
rôle
. On voit par exemple dans le rôle de Gros-René :
fantaisie de l’acteur qui jouera le rôle. On voit par exemple dans le
rôle
de Gros-René : « Croyez-vous que ce ne soit pas l
e », comme sa intitulée L’auteur. Molière, qui jouait quelquefois des
rôles
tragiques, dans les pièces de Corneille par exemp
aient bons ou plutôt des morceaux puisque Molière a pu mettre dans le
rôle
d’Alceste des fragments très considérables du rôl
pu mettre dans le rôle d’Alceste des fragments très considérables du
rôle
de Don Garcie et dans Amphitryon un morceau très
». Les connaisseurs jouent à la longue pour les pièces supérieures le
rôle
du Roi pour les Plaideurs et obligent la foule à
in d’avoir dans l’auteur latin. C’est une transformation complète. Le
rôle
de Sosie, amplifié élargi, est devenu une merveil
? » La pièce a quelque originalité encore en ceci qu’elle contient un
rôle
de fou de cour qui est très spirituel. Celui-ci,
ire contre cette pièce et alléguer comme justification de Boileau. Le
rôle
de Scapin est si brillant qu’il s’est comme détac
irer des pédantes, la dispute et altercation des deux poètes, tout le
rôle
de Martine, la servante paysanne (très différente
oppose le bon sens populaire aux prétentions de Philaminte ; tout le
rôle
enfin de Bélise, vieille fille née un peu folle,
out homme qui sa vue est amoureux d’elle. La thèse c’est la partie du
rôle
de Chrysale où il récrimine contre les Femmes sav
même de l’intrigue qui consiste à montrer les mauvais auteurs sous le
rôle
de coureurs de dots est assez faux : les auteurs
cte et presque exalte la religion, puisqu’il donne évidemment le beau
rôle
à l’homme du peuple pieux, au pauvre qui aime mie
« Voyez, disent les critiques de Molière, comme Molière donne le beau
rôle
à Don Juan qui, quoique ayant l’infériorité dans
gion pour être charitable ! » Je dirai, moi que Molière donne un beau
rôle
, somme toute, à tous les deux, ce qui prouve qu’i
le dit nulle part. Il y a Cléante, dira-t-on. Il y a Cléante, mais le
rôle
de Cléante, on le sait et c’est historique, n’est
s qui n’est pas du tout une coquine, que Molière semble avoir créé le
rôle
de Pernelle, sans importance dans la pièce, uniqu
e et qu’il fait. Arnolphe est tout à fait, d’un bout k l’autre de son
rôle
, avec la nature ; c’est contre la raison qu’il es
à Orgon, épigrammes adressées à Tartuffe ; voilà le principal de son
rôle
. Là où elle plaide elle ne soutient que deux thès
omme le chœur antique, dont, aussi bien, elles jouent très souvent le
rôle
. Ille bonis faveatque et consilietur amice Et r
e lente et modeste, l’air recueilli, lui sont familiers : il joue son
rôle
. S’il entre dans une église, il observe d’abord d
ux, serait très bien ; ce serait pour l’assistance, ce serait dans le
rôle
; mais la méditation intérieure, où il se félicit
où il se félicite d’être meilleur que d’autres, ne fait rien pour le
rôle
et suppose une vie intérieure ; or il n’a pas de
précisément c’est ce qui nous indique qu’être coureur de dot est son
rôle
et qu’être auteur est son caractère, et que le rô
ur de dot est son rôle et qu’être auteur est son caractère, et que le
rôle
que l’on se donne n’a pas la force de vaincre le
écieux. Bélise est tout autre. C’est l’intellectuelle romanesque. Son
rôle
pourrait être intitulé à quoi rêvent les vieilles
l fallait ; elle est une honnête femme contrainte un jour de jouer le
rôle
d’une allumeuse et elle n’a pas la main aux procé
vous traiter ainsi. Elle est très honnête femme et rougit un peu du
rôle
qu’elle a joué ; et elle est aussi très bonne fem
e. Mais elle est spirituelle et même madrée ; avec Cléante faisant le
rôle
de maître à chanter, elle improvise un petit opér
it : « Avez-vous perdu la parole et faut-il qu’en ceci je fasse votre
rôle
», elle ne sait que répondre : Contre un père ab
esque unique dans le théâtre de Molière et absolument unique dans ses
rôles
de jeunes filles. Elle se décide, en prenant tout
très âprement. Molière, qui ne perd jamais rien, a transporté dans le
rôle
de Frosine la théorie de Mégadore, et cette théor
oint de vue abstrait, le caractère est tracé, défini, délimité par le
rôle
; il ne doit pas le dépasser ; il ne faut mettre
ire tomber dans la mésaventure qu’on lui prépare : le caractère et le
rôle
se confondent et l’un doit couvrir l’autre exacte
agrins qui suivent de tels feux. Arsinoé elle-même, en dehors de son
rôle
de prude et quand elle parle non à Célimène mais
akespeare, &c. L’opinion commune est que Destouches inventa les
rôles
de Financier : il faut connoître bien peu le théâ
ds ; ceux-ci envoient chercher un Comédien, on lui donne le principal
rôle
& le produit des représentations. On arrange
paroît qu’en second auprès du rival qu’il s’est choisi, & joue le
rôle
d’un malhonnête homme vis-à-vis de sa maîtresse.
arras pour l’accorder avec l’amitié. Léonelle joue chez Cervantes un
rôle
qui donne du ressort à ceux de Camille, de Lothai
ieux sur celui de Dufresne, Comédien auquel il destinoit le principal
rôle
. Nous avons remarqué (dans le second volume de ce
. La pièce, qui a cinq actes, pourrait finir au troisième : il y a un
rôle
de père d’une crédulité outrée, et la scène du va
des scènes entières évidemment calquées sur celles de Campistron. Le
rôle
de Célie, femme du jaloux, est original et intére
représenté en 1701, on fit supprimer au théâtre quelques endroits du
rôle
de Crésus et de celui d’Esope, comme trop hardis.
s. La comtesse est même à peu près inutile, et le faux marquis est un
rôle
outré, et quelquefois un peu froid : mais il est
té celle de l’Esprit de contradiction; aussi n’a-t-il qu’un acte. Ses
rôles
, dont la conception est la plus comique, sont la
. Dans Les Femmes savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les
rôles
d’Henriette et de Clitandre, si charmants qu’ils
abliau narquois, on eut le Tartufe. L’hypocrisie a donc joué un grand
rôle
dans la poésie française, parce qu’elle en a joué
es à distance, le Tartufe n’aura-t-il pas une autre signification? Le
rôle
de Cléante ne suffit pas à contre-balancer celui
de Cléante ne suffit pas à contre-balancer celui de Tartufe; c’est un
rôle
d’éloquence et de sages maximes plutôt que de for
a conscience, il rend hommage à une pensée plus haute. Il y a dans ce
rôle
une protestation cachée. Si Alceste a voulu être
ns la représentation du Tartuffe de l’Odéon, la cheminée joue le même
rôle
que le large divan du milieu, dans la représentat
ce silence n’avait rien à dire et ne parlait pas ? S’il a vu jouer le
rôle
d’Elmire, je ne demande pas par qui ; mais assuré
a-t-elle donc ? Elle a la valeur de la mode. Mlle Périga qui joue le
rôle
d’Elmire, Mlle Bérengère qui joue le rôle de Mari
ante ses deux poings sur la table ou sur ses hanches, elle débite son
rôle
comme une leçon de l’ancien catéchisme poissard.
alais-Royal ? Est-ce qu’elle a pris l’Odéon pour les Variétés, et les
rôles
de Mlle Dupont pour les rôles de Mlle Flore ? Mll
pris l’Odéon pour les Variétés, et les rôles de Mlle Dupont pour les
rôles
de Mlle Flore ? Mlle Bérengère et Armand, — rien
aître de mélodrame, mais un traître élevé à la puissance d’un premier
rôle
. Il se garde bien d’être comique de peur de ne pa
i est extraite d’un manuscrit de la Bibliothèque Nationale intitulé «
Rôle
des taxes faites sur les bourgeois de Paris pour
portait, porte, et portera toujours une garniture de rubans verts. Le
rôle
du Misanthrope étant l’incarnation même de Molièr
erts. Le rôle du Misanthrope étant l’incarnation même de Molière, son
rôle
de prédilection par excellence, il nous a paru cu
Ce n’est donc pas par hasard qu’Alceste portait des rubans verts. Le
rôle
où Molière s’est personnifié devait porter son ca
ita plusieurs années encore la rue Saint-Honoré, comme le prouvent le
rôle
de taxe que j’ai déjà cité, dressé en 1637, et un
sonnage favori de Molière, quand il ne s’est pas jeté dans les grands
rôles
à manteau, et dans le noble et haut comique de L’
le joue. » Gutzkow persiste à attribuer au président de Lamoignon le
rôle
que l’anecdote lui fait jouer. L’auteur ne s’emba
es ; l’inventaire ne donne pas de costume particulier pour ce dernier
rôle
; le même habit servait peut-être pour les deux É
nestes. Il venait de composer Le Malade imaginaire 31 où il jouait le
rôle
d’Argan, lorsqu’à la quatrième représentation, le
. Lorsqu’il joua le personnage d’Alceste en face de Célimène, dont le
rôle
était tenu par sa femme qu’il ne voyait plus qu’a
ai les intentions du poète, il convient d’abord de distinguer dans le
rôle
d’Alceste deux éléments que plusieurs ont eu le t
pas éconduire ses courtisans, et faire ainsi le vide dans son salon :
rôle
périlleux, et auquel ne suffisent plus la jeuness
ma colère, Et vous ne valez pas que l’on vous considère. Bref, les
rôles
finissent par être renversés : c’est elle qui dai
e, n’est donc point un modèle proposé par Molière. L’intention de son
rôle
serait plutôt d’impatienter l’ami qu’il contredit
euses ridicules, une rapide ébauche dans Les Fâcheux, et le principal
rôle
dans La Critique, est dans Le Misanthrope plus él
gères à la perfection de son œuvre. Nous leur devons tout au moins le
rôle
de Cléante : j’inclinerais aussi à croire que les
lus d’un papelard libidineux sous ses airs d’austérité joue aussi son
rôle
dans les fabliaux, farces ou soties qui égayaient
er pour défendre sa vertu ! Mais hâtons-nous d’analyser rapidement un
rôle
dont l’importance est capitale, puisqu’il sert de
le, ou le bafoue, un intendant qui le berne et joue dans la maison un
rôle
équivoque, des valets qui détestent leur maître e
aloir la figure d’Harpagon, et jouent en quelque sorte près de lui le
rôle
d’agents provocateurs. Cléante. À père avare f
ttire et retient surtout l’attention, parce qu’elle joue le principal
rôle
dans l’intrigue. Bien qu’elle ne paraisse qu’à la
aussi le tort de ne pas comprendre l’importance de Célimène et de son
rôle
. Dans ses utopies, la femme a toujours tenu peu d
tour de la demeure isolée de Timon. Être en vue, c’est le bénéfice du
rôle
. 62. « Le Misanthrope, disait Diderot, est à re
prude n’était pas toujours pris dans un mauvais sens. Ajoutons que le
rôle
d’Arsinoé venant contrôler la conscience de Célim
explique le vers que voici : Molière avec Tartuffe y doit jouer son
rôle
. (Sat. III, v. 25.) 96. Molière lui avait dédi
ais il ne la ferait pas triompher, sans le concours d’Ariste. Ici, le
rôle
de Ce sage est moins important que dans L’École d
faut que les acteurs de la comédie sentent eux-mêmes le néant de leur
rôle
. Il faut que leur propre personnage soit aussi fr
ons naturels, dont la profusion éclatante les rend très supérieurs au
rôle
spécial qu’ils ont à remplir ? Dans les autres th
ils n’ont garde de se confiner tout entiers dans l’étroitesse de leur
rôle
de gueux, de fripons ou de débauchés. Ils sont in
s la comédie, où l’accidentel et l’arbitraire jouent naturellement un
rôle
essentiel217, on ne saurait en faire une règle ab
de l’esprit, et élever sa personne à une hauteur infinie au-dessus du
rôle
injuste et faux joué par sa scélératesse. C’est a
e critiquer son roman par les personnage s mêmes qui y remplissent un
rôle
, et la façon spirituelle dont il plaisante au suj
accidentel et l’arbitraire de l’individualité jouent naturellement un
rôle
essentiel. Ainsi Aristophane, dans les Parabases,
tre paraît. Voltaire dit : Je pleure, et Shakespeare pleure ; mais le
rôle
de l’art est précisément de dire et de paraître,
age de la piece, la folle, la capricieuse Céliante qui, dans tout son
rôle
, ne combat pas d’un mot la manie du héros, n’est
Cléon. Il n’y a donc point dans cette scene, ainsi que dans les deux
rôles
, durant toute la piece, le moindre contraste d’in
ouves la rime. 70. Une tirade seule de l’oncle avare vaut tout le
rôle
du Dissipateur, si l’on en excepte le dénouement.
son valet, ridiculement habillés, jouent auprès du premier Tuteur les
rôles
d’antiquaires. Ils lui montrent une lanterne qu’i
ssonates ; un Docteur, & un riche Vénitien. Lélio joue ces quatre
rôles
différents. Le dernier lui réussit. Ressemblance
qui soit de l’invention de l’Auteur ; il parut se soutenir à côté du
rôle
principal : l’entreprise n’étoit pas aisée ; on n
bare » rime avec « mystère, » voilà tout ; si M. Maubant déclamait le
rôle
de Psyché, on ne s’apercevrait pas du changement.
euf ; faire éclater les beaux vers burlesques et presque tragiques du
rôle
de Matamore ; lancer sur la scène la brave et pim
une comédien ; et, pour le jour de ma fête, je leur distribuerais les
rôles
de la Sortie de Saint-Cyr, l’honnête et gentille
seule que nous verrons à Agnès, celle qui remplira et soutiendra son
rôle
d’un bout à l’autre. Elle est un peu sotte, Agnès
utait-on, que grâce aux pantalonnades de l’acteur qui était chargé du
rôle
; l’acteur chargé du rôle, c’était Molière ; on a
ntalonnades de l’acteur qui était chargé du rôle ; l’acteur chargé du
rôle
, c’était Molière ; on atteignait ainsi l’auteur e
pour instruire, au moins dans la mesure où le théâtre peut remplir ce
rôle
et atteindre ce but. Extrait d’un article de A. C
e de l’ouvrage. Je demande présentement s’il ne joue pas un plus beau
rôle
que l’étourdi qui a décidé si lestement. Indépend
sérieuse, haut & bas comique, &c. indépendamment, dis-je, du
rôle
insipide qu’il joue en se voyant forcé de se tair
avoir reçu de la nature une taille, une figure, une voix propres aux
rôles
auxquels elle le destine. Il est un don encore pl
in de décembre 1658 ; et Molière, selon toute apparence, y remplit le
rôle
de Mascarille. Elle ne fut, comme L’Étourdi, impr
le, ainsi qu’aux autres ouvrages où était reproduit le même sujet. Du
rôle
insignifiant de cette sœur dont on emprunte le no
scription d’un mauvais repas. Molière avec Tartuffe y doit jouer son
rôle
.
ée au sujet de sa profession. Molière n’aurait plus joué que dans les
rôles
de haut comique : mais sa mort inattendue le priv
olière reprochant à sa femme de porter des habits trop riches dans le
rôle
d’Elmire, parce que le luxe des vêtements ne conv
— comme dit la Cathos des Précieuses — à La Thorillière, héritier du
rôle
d’Argan après avoir créé celui de Béralde. À Pâqu
it Molière, par le père Duchemin, par Bonneval peint et gravé dans ce
rôle
qu’il jouait supérieurement, et par l’énorme Des
st regrettable que Grandménil, l’excellent financier en possession du
rôle
d’Argan à cette époque, ne nous ait pas laissé de
fait l’encoignure. Certes, l’arbre aux prêcheurs ne joue pas un grand
rôle
dans la vie de Molière, mais il m’a paru intéress
pas. Il y avait pour le traducteur hollandais un danger de charger ce
rôle
, que M. Thym a fort heureusement évité. Par-ci pa
n du Tartuffe avait rencontré tant de difficultés, l’acteur chargé du
rôle
ne prenait plus les précautions indiquées par Mol
empruntée principalement d’un conte espagnol, quoique la plupart des
rôles
aient été inspirés par les caractères de Molière.
ogne qu’il travaillait. Mlle de Beauchâteau avait accepté d’avance le
rôle
de Julie dans Les Amours d’Ovide. Le voyage d’Uzè
mi que la pièce est tantôt achevée, il lui dit aussi qui en jouera le
rôle
le plus touchant : « La déhanchée »— ô jeunesse i
auchâteau, de l’Hôtel de Bourgogne. C’était à elle qu’il destinait le
rôle
d’Antigone, comme il lui avait déjà destiné le rô
u’il destinait le rôle d’Antigone, comme il lui avait déjà destiné le
rôle
de Julie : c’était l’Hôtel qui devait représenter
it pas représenté Étéocle à la place de Molière. Quant aux femmes, le
rôle
de Jocaste revenait à Madeleine Béjard, la grande
ses propres vers, qu’il récitait aussi, puisqu’il jouait toujours un
rôle
dans ses comédies, notamment dans L’Étourdi et da
second acte de L’École des femmes. Plus tard on en a élagué quelques
rôles
, on en a fait une farce en deux actes qui, sous l
. En voici une preuve bien frappante : l’actrice qui est chargée d’un
rôle
d’homme n’hésite pas, fût-elle jeune, à orner (?)
e grand théâtre de Parme, Barbara, qui représentait Arsace, jouait le
rôle
avec de superbes moustaches et une formidable bar
ar un imbécile ; aussi parce que, dans la scène du pauvre, si le beau
rôle
est incontestablement au pauvre qui refuse un lou
blement au pauvre qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauvais
rôle
n’est pas assez au gentilhomme qui donne le louis
aurait pu tirer de Don Juan matière à l’attaquer et à le noircir. Le
rôle
de Sganarelle eût été excellent pour cela. Don Ju
as. Il est goinfre, ce qui est une faute grave dans la composition du
rôle
qu’il joue. Mais quoi ? Il faut qu’il ait tous le
es du genre humain, qu’un des vices de l’humanité. » — Mais il y a le
rôle
de Cléante ! — Si vous ne comprenez pas que le rô
— Mais il y a le rôle de Cléante ! — Si vous ne comprenez pas que le
rôle
de Cléante est un eprécaution, est un paratonnerr
er le personnage de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot. » Donc le
rôle
de Cléante est une simple précaution, un ouvrage
hons le mot, ou, sans le trancher, disons que Molière, en écrivant le
rôle
de Cléante, s’est montré compétent à écrire le rô
e, en écrivant le rôle de Cléante, s’est montré compétent à écrire le
rôle
de Tartuffe. — Mais reste, pourtant, le rôle de T
ré compétent à écrire le rôle de Tartuffe. — Mais reste, pourtant, le
rôle
de Tartuffe lui-même, qui, tout seul, montrerait
ion ni de piété. — Mais, comprenez donc ; car nous voilà au point. Le
rôle
de Tartuffe lui-même est une précaution, un expéd
ueMolièreveut attaquer ; mais pour se couvrir, d’une part il écrit un
rôle
de raisonneur où il logera quelques compliments a
essinions tout à l’heure ; mais remarquez combien tard il a assumé ce
rôle
et combien vite il l’a quitté. Pendant quarante a
pour cet office ; il est utile qu’il y ait un personnage qui joue le
rôle
ingrat et utile de la parabase. Surtout quand, co
uper. A se guinder jusqu’à la satire, elle se dénature ; à prendre le
rôle
de la religion, elle est bien ambitieuse ; et là
nette pour qu’on puisse assurer que dans l’esprit de l’auteur le beau
rôle
y soit pour le pauvre. Et nous voilà revenus à no
oilà revenus à nos conclusions : le peuple n’a presque jamais un beau
rôle
dans Molière, et le plus souvent, tout au moins,
st étranger à la pièce, si bien qu’elle resterait tout entière, si le
rôle
de Cléante en était retranché, comme si Molière a
tait retranché, comme si Molière avait voulu indiquer lui-même que ce
rôle
n’était qu’une pièce rapportée pour les besoins d
i-même les servantes-raisonneuses, par Dorine, à laquelle il donne un
rôle
si considérable dans sa pièce, par Dorine, que, d
important, l’exposition du caractère de Tartuffe. Or, il y a dans le
rôle
de Dorine en général un bon sens robuste et sain,
s médisants la malice étant extrême. Donc enlevons pour un instant le
rôle
de Cléante et regardons le Tartuffe tel qu’il a é
elle de la nature des intentions de Molière, on la trouverait dans le
rôle
et dans les discours de celui de ses personnages
lui peut dire et ce qu’elle en devra penser. » Ici, Rousseau passe du
rôle
d’Arnolphe à celui de Chrysalde ou, du moins, il
x imbéciles qui s’en éloignent. « Considérez seulement la place et le
rôle
qu’y tiennent — je ne dis pas les soubrettes, mai
opos ; épigrammes à Orgon ; épigrammes à Tartuffe ; voilà surtout son
rôle
. Là où elle est didactique — on me pardonnera le
t c’est pour cela qu’il a eu si souvent recours à elles pour jouer le
rôle
du « chœur antique », représentent le bon sens bo
près leur mariage, graces à leurs richesses, avec plus de dignité, le
rôle
de gens de distinction. Conaxa quitta son commerc
tte joua une scene pareille : tous unanimement représenterent un même
rôle
varié en cent façons. Il se regarda comme s’il eû
cation, et des études particulières qu’il faisait sur tous les grands
rôles
qu’il se donnait dans ses Pièces. Jamais homme n’
fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son
Rôle
: il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, et le
oste, de Bibbiena, de Machiavel, de l’Arétin. Ainsi, l’on sait que le
rôle
de la bergère Silvia, dans l’Aminta, la pastorale
ns celle des Comici confidenti, fut la plus fameuse incarnation de ce
rôle
burlesque. L’Affamato ne s’est pas naturalisé en
e le méprisait pas, ne se serait pas réjouie d’entendre la lecture du
rôle
de Trissotin par Molière, si c’eut été Cottin que
lecture du rôle de Trissotin par Molière, si c’eut été Cottin que ce
rôle
représentât. Voici d’autres exemples fort remarqu
ent qu’il lui faisait, un magnifique habit de théâtre, pour jouer les
rôles
tragiques. 216. Cette anecdote figure à la tren
ble ! laissez-les parler si vous voulez, ou bien nous donnerons votre
rôle
à quelqu’un qui s’en acquittera mieux que vous. G
is-t’en donc, de peur qu’il ne te frappe. Paquier. Cela est-il de mon
rôle
? Corbineli. Oui. Paquier. Fuis-t’en donc, de peu
lon ne soit pas décidé comme celui de Sganarelle ; que Rosaura ait un
rôle
aussi monotone, aussi ennuyeux, aussi long ; &
la voyant paraître, parée en effet comme une princesse pour jouer le
rôle
d’Elmire, il lui dit sévèrement : « Oubliez-vous
cette triste affaire, ce ne fut pas Guichard qui joua le plus vilain
rôle
, car les allégations les plus graves de ses adver
t jouer la Princesse d’Elide, pièce dans laquelle elle remplissait le
rôle
de la princesse. Il ajoute : « A peine fut-elle
iens avec son mari, jouissait d’une trop grande aisance pour jouer le
rôle
d’une lionne pauvre, et Molière n’eût pas continu
ossession de la belle comédienne. La Tourelle remplit à merveille son
rôle
de Sosie femelle, opposa d’abord d’habiles résist
oge de la véritable Molière, qui s’y déshabillait après avoir joué le
rôle
principal dans Circé, tragédie de Thomas Corneill
a justice ; La Tourelle, dont plus tard la demoiselle Oliva reprit le
rôle
, parvint à s’enfuir. Mieux traité que ne le fut l
ertain que Molière a été condamné par sa femme à jouer dans la vie le
rôle
de Sganarelle. Ici, je demande à conserver mes do
la troupe de Molière, qui, lui-même, est inscrit comme remplissant un
rôle
dans la pièce. M. Paul Lacroix n’hésitait pas à l
tous. Vous demandez le but que Molière s’est proposé en composant ce
rôle
; le voici, et bien d’autres l’avaient dévoilé av
Shakespeare, s’ils revenaient a la vie, souriraient sans doute de ce
rôle
de sphinx qu’on leur attribue. Et c’est pourquoi
moment que la scène le demanderait. Mais l’âne qui ne savait point le
rôle
par cœur, n’observa point ce moment ; et dès qu’i
s. Ce n’est pas qu’il ne plaisante quelque fois agréablement dans les
rôles
de Sganarelle et de monsieur Dimanche ; mais le t
ébuts à la Comédie-Française en 1717, où elle fait merveille dans les
rôles
tragiques touchants. Elle joue sans déclamer et a
l’impromptu. Nous ne possédons pas le scénario primitif, alors que le
rôle
du valet de Don Juan était rempli par Trivelin. C
Arlequin, doubla Trivelin de 1662 à 1671 et joua ensuite les premiers
rôles
jusqu’en 1688. Le scénario que nous possédons dat
il étoit très difficile d’en trouver de bien propres à jouer un grand
rôle
sur notre théâtre. C’est ce que ne peuvent pas se
r offensé des applications qu’on lui faisait des principaux traits du
rôle
. Cependant, en considérant la position de Molière
barbon en 40 jours, il fallait plusieurs personnes pour jouer le même
rôle
. Ainsi il y avait trois Maries, l’une pour Marie
ne manquait pas d’indiquer ces changements de personnes dans le même
rôle
, « Ci fine la jeune Sara, Ci fine le petit Samuel
-né. » On peut imaginer ce qu’il fallait de monde pour jouer tant de
rôles
et représenter tant d’actions diverses. Dans; le
re, aux enfers même, et tous les: événements sont comme suspendus. Le
rôle
de la Vierge est traité avec un soin infini : c’e
es, les ridicules, les travers, &c. &c. joueront le principal
rôle
. Un Auteur peut-il peindre les mœurs ou les coutu
Baron et Raisin le cadet ; le premier si admirable dans les premiers
rôles
tragiques, et ceux du haut comique, et le second,
acteurs, Ayant des personnages drôles, Y font des mieux valoir leurs
rôles
, Et les femmes mêmement, Car l’agréable nymphe Bé
ne se rencontrent pas seulement dans ce que joue Agnès, mais dans les
rôles
de tous ceux qui jouent à cette pièce. « Jamais c
e douze ans à peine, Et certes, il sera quelque jour, Fort propre aux
rôles
de l’amour. La permission que la veuve Raisin ob
cteurs encore en graine, Peuvent guérir de la migraine, Soit dans les
rôles
sérieux, Soit dedans les facétieux. Ces marionnet
joue à merveille aussi, Vrai comme je l’écris ici. Ah ! que dedans un
rôle
tendre, Elle en forcera de se rendre, Et que main
ous dire que c’était une pièce sérieuse, et qu’il en avait le premier
rôle
, pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait
es acteurs, le personnage d’Alcidas, et le nom de celui qui jouait ce
rôle
. [*]. [Note marginale] Avertissement de l’éditeu
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