’on l’aime, qu’on le haïsse, on s’incline devant son génie et la voix
publique
le place sur cette cime accessible à un petit nom
telle de ses comédies, on pourrait sans inconvénient et sans, que le
public
s’en aperçoive, intervertir l’ordre des scènes. O
la France et de son temps, sont applaudies par les étrangers, par le
public
du xxe siècle, comme elles le furent par ses con
u raffinés sans doute, mais de sage jugement, qui constituent le gros
public
. La plus évidente, évidente jusqu’à la banalité,
es les plus susceptibles de les accuser et de faire impression sur le
public
. Argan, vieux, malade, ne serait point ridicule à
. En écoutant Le Misanthrope, Tartuffe, Le Malade imaginaire même, le
public
communie réellement dans un vaste sentiment d’hum
te la réalité, il élimine, choisit, retient les seuls éléments que le
public
puisse comprendre sans effort, les seuls qui puis
raisonnable qui ne surprend et ne choque personne et il n’est pas de
public
qui ne l’approuve. Il serait curieux d’étudier à
ychologie est large, simple, faite pour tous les lecteurs et tous les
publics
. Taine a reproché au xviie siècle d’avoir créé d
au contraire, des âmes simples, peu complexes, accessibles à tous les
publics
. Les traits saillants de leur caractère sont à la
. Mais la vérité dramatique ne perd rien à cette simplification et le
public
éprouve une satisfaction inconsciente à n’avoir a
ifestation extérieure et scénique, la plus sensible par conséquent au
public
, d’une passion obsédante. Il y a, en effet, une p
mais elle choisit, elle invente des détails susceptibles de donner au
public
une impression à la fois immédiate et saisissante
intes aux dépens peut-être des couleurs. Mettez-les sur la scène : le
public
aura peine à reconnaître en eux les originaux don
rés, irréels donnent une impression plus forte de la réalité. Pour le
public
de tous les milieux, le symbole de l’hypocrisie n
présent, a rempli, animé la pièce de sa personne, sans se montrer au
public
. À la scène II du 3e acte seulement, il paraît po
pprend plus sur un caractère que ne le ferait une longue analyse ? Le
public
n’oublie plus ces formules qui prennent une sorte
autés. Les Auteurs écrivent que c’est la faute des Comédiens & du
Public
; de son côté le Public en accuse les Auteurs &am
ent que c’est la faute des Comédiens & du Public ; de son côté le
Public
en accuse les Auteurs & les Comédiens ; ceux-
s plus respectées chez toutes le nations, c’est-à-dire, le plaisir du
public
, les talents & le génie. Ce que j’avance paro
ont conviennent les vrais Comédiens, c’est-à-dire, ceux qui, voués au
public
par le desir de se faire un nom, s’écrient journe
l le rend mal, n’y fait aucune sensation ; la piece déplaît, & le
public
vous attribue votre chûte. Quelle ressource vous
rcera plus les étrangers à ne voir qu’elle pendant tout un hiver ; le
public
se réchauffera en voyant multiplier sous ses yeux
l’établissement d’un second théâtre ? Ce ne sera pas certainement un
public
toujours avide de nouveautés, ni les Auteurs qui
qu’on leur dresse des statues, rien n’est plus juste, ils servent le
public
: mais qu’on ôte aux mal-intentionnés les moyens
s travaillé bien efficacement pour faire disparoître la honte dont le
public
a couvert pendant long-temps ceux qui l’amusoient
plus grand. Qu’arrive-t-il ? Le pigmée reste, accoutume peu à peu le
public
à ses défauts, agence quelques rôles à sa taille,
e façon une troupe excellente ne peut que devenir mauvaise ; & le
public
, qui perd de vue tout objet de comparaison, est c
sans s’en appercevoir. 56. Je souffre pour les Comédiens de voir le
public
se faire un jeu de casser leurs arrêts. Ce n’est
ter ces drames étonnants qui blasent le goût, & produisent sur le
public
l’effet des liqueurs fortes sur les palais délica
ctacle sans payer. Pourquoi ne rendent-ils pas leurs réglements aussi
publics
? Personne n’oseroit les enfreindre. 63. M. de B
est la chose la plus funeste aux pieces, la plus désagréable pour le
public
, & la plus nuisible à la caisse des Comédiens
c, & la plus nuisible à la caisse des Comédiens. Premiérement, le
public
, qui voudroit toujours voir ses Acteurs chéris, s
reposer : il est encore nécessaire d’accoutumer les doubles à voir le
public
: comment concilier des choses si contraires » ?
un Comédien étoit malade ou fatigué, son double le remplaceroit ; le
public
, consolé de l’absence d’un seul premier Acteur pa
qui pour se dédommager de son loisir, n’ait voulu faire connaître au
Public
qu’il était homme de discussion, et de discerneme
e toujours juste ; Ainsi il trouvera bon que je le fasse connaître au
Public
par ma Réponse. Je me flatte même que mon Censeur
mon Livre, pour en former sa Critique. J’y vais répondre pour ôter au
Public
la prévention que des termes vifs et bien placés
lettres ». Je n’ai pas écrit seulement pour ces Mrs-là ; mais pour le
Public
qui veut avoir tout ce qu’on peut lui donner. Cet
passé de sa vie, puisqu’elle ne touche point l’État. Je ne sais si le
Public
recevra ce sentiment ; mais il est, ce me semble,
rmis, ce que je ne suppose pas, il ne me convenait point d’exposer au
Public
des Personnes de considération à qui je dois tout
ur, si les Journaux ne lui imposent point pour juger d’un Ouvrage, le
Public
ne m’impose point aussi pour juger d’une Pièce de
t dans les situations de Molière. Il savait par son expérience que le
Public
de Paris n’était pas aisé à gagner dans un temps,
s Auteurs et un goût pour lesquels il était prévenu. Il savait que ce
Public
ne jugeait pas avec autant de discernement que Sa
sans nommer les Auteurs : Et je m’en rapporte sur cela au jugement du
Public
, quoique nous ne soyons pas toujours d’accord sur
ien soit, je l’ai dit, je ne m’en dédis point : c’est le sentiment du
Public
; c’est celui même de chacun des Comédiens en par
lte. Le Comédien doit se considérer comme un Orateur, qui prononce en
public
un discours fait pour toucher l’Auditeur. Deux pa
’il puisse comprendre que les principes de l’Orateur, qui prononce en
public
, sont communs à la Chaire et au Théâtre ; et qu’a
fils de l’Avocat, qui voulait se donner au Théâtre, ferait un vol au
public
, s’il ne se faisait Prédicateur, ou Comédien. J’a
, pour me reprendre à bon titre : je serais ravi qu’il eût informé le
Public
mieux que je ne l’ai fait. Mais je le vois bien,
aux du Tartuffe ? Est-il à présumer qu’il l’ait jamais dit ; c’est le
Public
qui a fait son application, donc la chose est vra
icle que de ne lui point répondre, c’est une question décidée dans le
public
depuis longtemps. À entendre parler l’Auteur de l
s dessein, et que j’aie attendu à m’en former un après le jugement du
Public
? Non, j’ai taché de prévenir le Lecteur par mes
e mon Censeur si petit en cet endroit que je l’abandonne au mépris du
Public
, sur cet article. Il est fort éveillé sur tout ce
Troupe que j’estime fort, et si les autres leur ressemblent tous, le
Public
est injuste de se plaindre d’eux si souvent. Mon
u sur les Pièces de Molière : Je sais que cela aurait fait plaisir au
Public
; et peut-être lui donnerai-je cette satisfaction
us débarrasser de tous préjugés, dans une bagatelle, a donné celui du
Public
, au sujet de Molière. Il devait observer à la sim
de n’a pas jugé comme lui, et elles ont du moins servi à détromper le
Public
de ce qu’il pensait sur cette mort : c’était la p
fois dans sa Critique, qu’il ait des sentiments si opposés à ceux du
Public
, qu’il prenne si souvent à gauche : avec ses gran
Mais je me flatte, sans trop présumer de mon Ouvrage, que puisque le
Public
a daigné souffrir et agréer mon travail, qu’il pr
ence, et dont enfin l’issue, favorable au théâtre, a eu sur la morale
publique
une influence qu’on peut qualifier diversement, m
l’auteur, n’en avait pas moins cru devoir défendre la représentation
publique
d’une comédie qui, quoique dirigée contre la seul
t pas de la défense qui lui avait été faite de produire sa comédie en
public
. Attribuant la longue durée de cette interdiction
per : c’est ici l’auteur même du Tartuffe qui se plaint, à la face du
public
, de ceux qui ont eu le pouvoir d’écarter de la sc
faire jouer Le Tartuffe, puisqu’il n’avait que ce moyen de prouver au
public
l’innocence d’un ouvrage si odieusement calomnié
lière fit l’annonce en question le lendemain de la défense, devant un
public
qui l’ignorait et s’était porté en foule au théât
ont la morale était excellente , et qu’elle ne contenait rien dont le
public
ne pût faire grandement son profit. Il est fâcheu
dée, et, le 5 février 1669, Le Tartuffe eut sa seconde représentation
publique
qui fut suivie de quarante-trois autres sans inte
cier, le jour même où il lui était permis de les livrer à la dérision
publique
. On n’a peut-être jamais fait un récit complet et
signé particulièrement dans les chaires comme corrupteur de la morale
publique
, il considérait, non sans raison, les prêtres et
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et à la risée
publique
un hypocrite imaginaire, ou même, si vous le voul
me vertueux sur qui tous les yeux sont attachés, soit dans les places
publiques
, soit dans les tribunaux, toutes les fois qu’il a
de préparer ses armes. L’ouvrage remplit, surpassa même l’attente du
public
, dont la faveur se déclara si hautement, que, pou
-huit que son chef-d’œuvre jouissait sans opposition des suffrages du
public
, lorsqu’un des hommes les plus dignes d’en appréc
nc jouer si bien son rôle, que tous les personnages de la pièce et le
public
même fussent dupes de lui aussi bien qu’Orgon ; q
rtuffe ; mais il n’a pas à se reprocher de s’être dénoncé lui-même au
public
par des soliloques postiches, et à ses interlocut
re après la mort de l’auteur, on la jouait dans les temps de calamité
publique
, afin d’apaiser la colère de Jupiter. Plaisant mo
t pouvoir emprunter à l’antiquité fabuleuse et exposer aux regards du
public
un homme à qui sa femme apprend qu’un autre homme
t point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en
public
, et se priva soi-même de ce plaisir, pour n’en pa
ine à souffrir ; et cette autre phrase, « Il la défendit pourtant en
public
, et se priva soi-même de ce plaisir, etc. »a été
etc. »a été changée en celle-ci : « Il défendit cette comédie pour le
public
, jusques à ce qu’elle fût entièrement achevée, et
de cette même pièce qu’il avait d’abord jugé impossible de donner au
public
? 4. Les auteurs si exacts de l’Histoire du Thé
ru celui qui était pour moi le plus commode. Je crois du reste que le
public
est assez indifférent à l’ordre qu’on suit, pourv
’emblée à Oronte : « Votre sonnet ne vaut rien, jetez-le au feu », le
public
dirait : « Voilà tout simplement un grossier pers
e de rhétorique, Molière sert Alceste, lui est favorable, lui rend le
public
favorable, fait de lui le sincère tel que le publ
able, lui rend le public favorable, fait de lui le sincère tel que le
public
, avec raison, veut qu’il soit, le sincère bien él
use de mauvais procédés envers Alceste pour le rendre antipathique au
public
; les deux parties de la thèse me paraissent faus
ant que Molière a voulu à cet égoïste concilier toute la sympathie du
public
. Portrait du Philinte de Molière par Rousseau : «
tère et la conduite d’un pleutre : « Au risque de faire rire aussi le
public
à mes dépens, j’ose accuser l’auteur d’avoir manq
u’il fallait que le misanthrope fût toujours furieux contre les vices
publics
et toujours tranquille sur les méchancetés person
lui. En effet, j’observe que ces gens si paisibles sur les injustices
publiques
sont toujours ceux qui font le plus de bruit au m
faut prendre nos précautions contre le préjugé que pourra prendre le
public
de mon personnage, contre l’idée superficielle et
tement après. C’est une héroïne. Mais Racine sait parfaitement que le
public
n’y verra qu’une femme qui veut se faire épouser
nant pourquoi Molière « en a trop mis ». Connaissant les choses et le
public
, il voulait absolument que personne ne pût se tro
la précaution excessive a été la précaution inutile. Les préjugés du
public
sont tenaces. Rousseau me semble donc s’être tr
ridicule, mais non pas fou, et c’est ce qu’il paraîtrait aux yeux du
public
, s’il était tout à fait sage. » Si l’intérêt de l
compliments d’Oronte, outrés à la vérité, donnent cependant l’idée au
public
qu’Alceste jouit de l’estime publique ; autant en
rité, donnent cependant l’idée au public qu’Alceste jouit de l’estime
publique
; autant en font les douceurs d’Arsinoé qu’on sen
érité par tous les moyens qui sont en son pouvoir l’auteur crie à son
public
: « Estimez Alceste ! Je lui donne des défauts, e
six ans, plus tard, mon argument en serait meilleur, — et que déjà le
public
est accoutumé à la passion maîtresse de Molière,
solu, a réussi à faire et quels personnages il a mis sous les yeux du
public
. L’idée première de « le Philinte de Molière ou l
pour quelque M. de Pourceaugnac à qui il n’a jamais eu affaire, et le
public
, sauf quelques crudités de forme, peut reconnaîtr
er d’abord Philinte comme indifférent au malheur général, sur quoi le
public
s’est dit : « Bon ! c’est un égoïste », puis, cet
c’est un égoïste », puis, cette idée une fois entrée dans l’esprit du
public
, d’amener son Philinte à l’égoïsme radical, impli
’égoïsme radical, impliquant l’infidélité et l’ingratitude, ce que le
public
, simpliste, accepte, la première idée qu’il s’est
e la méchanceté des hommes », est « toujours furieux contre les vices
publics
et tranquille sur les méchancetés personnelles do
n’est-il pas l’honnête homme ? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt, et le
public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
as l’honnête homme de la pièce ? N’a-t-il pas pour lui l’intérêt ? Le
public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
à remporter chez soi. Et, par suite de cette habitude des auteurs, le
public
n’en a été que plus rengagé dans la sienne et dan
rve que nous ferons tout à l’heure, il n’y en a pas. Rousseau, « gros
public
» en cela, ou se laissant entraîner à l’être, ou
ulu absolument qu’il y en eût un, et il a pris le procédé habituel du
public
: « Qui est opposé à celui dont on se moque ? Qui
et que ses destinées ne nous sont aucunement indifférentes. Mais « le
public
n’applaudit-il pas à tous les tours que Dorante f
t ridicule, plus le trompeur est méprisé. Il ne faut pas connaître le
public
, ni le cœur humain, pour croire que si le public
aut pas connaître le public, ni le cœur humain, pour croire que si le
public
rit d’un homme qui s’étale parce qu’on a retiré u
ofonde pour celui qui a retiré la chaise. Autant vaudrait dire que le
public
admire Tartuffe, que Tartuffe a l’intérêt, que Ta
pplaudi et que Tartuffe est l’honnête homme de la pièce, parce que le
public
rit d’Orgon. Je nie la conséquence. Le public rit
la pièce, parce que le public rit d’Orgon. Je nie la conséquence. Le
public
rit d’Orgon et méprise Tartuffe. De même il rit d
rises, Rousseau aurait dû tenir un peu compte. Sans doute pour que le
public
ne pût pas dire, même par erreur : « Vous nous do
e Dorante à Dorimène à la fin de la pièce. C’est une façon de dire au
public
: « Dorante est un petit seigneur fort peu scrupu
otaire pour nous marier, Madame et moi. » En d’autres termes, pour le
public
: « Nous ne paraîtrons plus, Dorimène ni moi, dan
n’est donc pas du côté des scélérats, et il ne fait rien pour que le
public
soit de leur côté, et il fait quelque chose pour
ête homme », au personnage qui est truchement de l’auteur et guide du
public
relativement à ce que le public doit croire, dans
st truchement de l’auteur et guide du public relativement à ce que le
public
doit croire, dans les pièces où une grande questi
ns. Pourquoi ne reproche-t-il pas à Jourdain, comme Molière, comme le
public
, son ambition et de vouloir sortir de sa sphère ?
n imagination sans éclairer beaucoup sa conscience. Or la majorité du
public
est enfant. Lui peindre le vice le corrompt plus
édie pessimiste, la comédie noire, n’est profitable qu’à la partie du
public
qui est très intelligente et très capable de réfl
de George Dandin et de sa femme, faut-il nécessairement, parce que le
public
méprisera Harpagon, qu’il estime le fils, et parc
y a du vrai ; mais tant s’en faut que ce soit vrai tout à fait, et le
public
ne laisse pas, dans une pièce où tout le monde es
e monde est méprisable, de mépriser tout le monde. Diriez-vous que le
public
prend parti dans la querelle entre Trissotin et V
i intention. — Que fait cela ? me dira-t-on, pour l’impression que le
public
peut en remporter ? — Si bien ! cela fait beaucou
us les couleurs qui doivent le rendre le plus sympathique du monde au
public
. Molière lui a donné toutes les grâces, tous les
Tartuffe, semblant vouloir, on le dirait vraiment, égaler, devant le
public
, devant son jugement et ses rires, ce qui est une
qui ne hanterait pas les églises et la pousser dans un couvent. Or le
public
, et avec pleine raison, comprend ainsi. Comprenan
é à mon avis, selon mon impression ; mais non pas égalité aux yeux du
public
, au jugement du parterre ; car si Tartuffe attire
i fin connaisseur en mœurs des hommes et qui connaît si bien l’âme du
public
, c’est Molière lui-même qui dit : « On veut bien
parlât beaucoup, mais qu’il dît nettement ce que Molière veut que le
public
croie sur la question qui est soulevée. Le public
Molière veut que le public croie sur la question qui est soulevée. Le
public
a besoin de ce personnage-là pour le guider et po
en a l’air, et cela suffit. Cela suffît pour que l’on craigne que le
public
ne remporte une impression mauvaise, mêlée au moi
ment à la tragédie les empereurs, les rois et les princes, les hommes
publics
et qui sont mêlés aux intérêts publics, peindra l
ois et les princes, les hommes publics et qui sont mêlés aux intérêts
publics
, peindra les mœurs, toutes les mœurs, ridicules o
comédie. Ensuite, comme directeur de théâtre, il était aux ordres du
public
, et le public de son temps était habitué à la com
ite, comme directeur de théâtre, il était aux ordres du public, et le
public
de son temps était habitué à la comédie comique,
à Paris, Molière le fait remarquer, et précisément pour accoutumer le
public
à ces procédés nouveaux. Or il ne dépend pas d’un
à ces procédés nouveaux. Or il ne dépend pas d’un homme qui dépend du
public
de faire faire à celui-ci plusieurs progrès ou pl
eut un grand succès. On conviendra que Molière n’était point par son
public
excité à viser haut et était plutôt par son publi
tait point par son public excité à viser haut et était plutôt par son
public
vivement ramené à la farce. Il faut cependant sav
même temps qu’il est dans l’essence de la comédie et dans l’esprit du
public
d’alors, est dans le tour d’esprit du public de t
édie et dans l’esprit du public d’alors, est dans le tour d’esprit du
public
de tous les temps. Le peuple est intarissable sur
out entier en action et en mouvement. Que le théâtre imite en cela le
public
, qui ne vient chercher au théâtre que, mieux fait
nq actes avec Tartuffe. C’est grâce à Orgon que sa pièce a réussi, le
public
jouissant de la bêtise d’Orgon, s’indignant contr
ieil anticléricalisme français, la vieille irréligion nationale et le
public
se disant pêle-mêle de Tartuffe et d’Orgon : « To
t pas très encouragé à faire la pièce contre les coquins. De plus, le
public
, et je dis de tous les temps, n’aurait-il pas un
e les défauts et travers, parce que lui-même, sans plus considérer le
public
et sans plus réfléchir sur l’essence ou sur la po
nd, non du tout de lui, mais de l’état d’esprit et de l’état d’âme du
public
. Si le public est à instincts anarchiques, c’est
t de lui, mais de l’état d’esprit et de l’état d’âme du public. Si le
public
est à instincts anarchiques, c’est dans le sens d
ues, c’est dans le sens de ceux qui, sur la scène, renversent l’ordre
public
qu’il inclinera ; s’il est à instincts sociaux, i
endre un auteur responsable de l’impression que fera son œuvre sur un
public
qui se trouvera être gangrené. L’œuvre la plus mo
eille d’être un sans-patrie, ou tout au moins d’avoir livré au mépris
public
l’idée de patrie dans les Horaces ? Il répondrait
jour : Garde à vous ! Demi-tour ! Aux propos contre la religion, le
public
applaudit ; aux propos contre la morale, il appla
tre son père, qui peut entraîner la mort de celui-ci. A l’inceste, le
public
hésite ; au parricide, il se renferme dans le sil
sme on est capable de tous les crimes. Sur ses premières démarches le
public
l’avait pris pour un anarchiste et l’avait accuei
venue. L’auteur avait voulu expérimenter jusqu’à quel point précis le
public
du Théâtre libre était anarchiste et il y avait t
ompte que de la première partie de cet ouvrage. Voici une œuvre où le
public
approuve tout ce que l’auteur condamne. L’auteur
ue l’auteur condamne. L’auteur est-il responsable des opinions de son
public
et de l’interprétation que, conformément à ces op
on public et de l’interprétation que, conformément à ces opinions, le
public
fait de son œuvre ? Aucunement. Et le critique do
le de toutes les interprétations saugrenues qu’il est possible que le
public
fasse de l’œuvre de l’auteur ? Je ne crois pas. C
s. C’est pourtant ce que fait Rousseau. Il commence par supposer un «
public
corrompu ». Puis, le plaçant en face de l’œuvre d
’œuvre de Molière, il nous fait remarquer qu’il est impossible que ce
public
ne prenne pas parti pour le fils d’Harpagon contr
, pour Scapin contre Géronte. Fort bien ; mais il a fallu supposer un
public
corrompu et très corrompu, et, à ce compte, les p
r conservateur et religieux enseignant toutes les anarchies à tout un
public
qui n’était pas incompréhensif, mais qui était an
qu’il n’y peut porter que ce qui y est et puisque, par conséquent, le
public
seul est responsable ? 2° que, parmi les sentimen
sable ? 2° que, parmi les sentiments exprimés par les personnages, le
public
choisira précisément pour les caresser et pour le
tantôt cédant à la première idée, il affirme que ce serait plutôt le
public
qui donnerait des leçons de vertu aux auteurs, ta
montrer seulement la vérité au parterre, c’est, parce qu’il est un «
public
corrompu », l’incliner à l’admiration, à l’amour
vertueuse ne réussit pas, il dit que c’est qu’elle avait affaire à un
public
corrompu ; et vous voyez bien que le théâtre ne p
r la vertu, puisque la pièce la plus vertueuse est sans effet sur tel
public
, exemple Nanine. Si une pièce morale réussit, ce
Nanine. Si une pièce morale réussit, ce ne peut être que parce que le
public
est moral, et il était inutile de le moraliser ;
aliser ; si une pièce morale échoue, ce ne peut être que parce que le
public
était immoral, et alors rien n’a pu le moraliser.
ainsi ; mais alors Molière est en dehors de tout débat. De ce que le
public
s’est démoralisé à une pièce de Molière, concluez
ue le public s’est démoralisé à une pièce de Molière, concluez que le
public
était immoral et ne concluez rien du tout contre
ait immoral et ne concluez rien du tout contre Molière ; de ce que le
public
s’est moralisé à une pièce de Molière, concluez q
que le public s’est moralisé à une pièce de Molière, concluez que le
public
était moral et ne concluez rien ni pour ni contre
uchent plus personne. Les auteurs concourent à l’envi, pour l’utilité
publique
, à donner une nouvelle énergie et un nouveau colo
2° Il semble bien dire que cette scène aurait fait un vif plaisir au
public
comme flattant son impiété secrète, puisqu’il dit
e pas, n’y pouvant songer, et c’est, chose bien significative pour le
public
, si le public y prend garde que ce soit en dehors
vant songer, et c’est, chose bien significative pour le public, si le
public
y prend garde que ce soit en dehors de la famille
crois, que Molière était directeur de théâtre, qu’il dépendait de son
public
et que, de 1662 à 1672, son public a exercé sur l
de théâtre, qu’il dépendait de son public et que, de 1662 à 1672, son
public
a exercé sur lui une grande influence. Il est à
amoureux. Elle présente un vieillard amoureux qui est sympathique au
public
ou que l’auteur veut qui le soit et qui est aimé.
dire encore personnel, et le Molière dressé et plié peu à peu par son
public
parisien. Dans le Misanthrope, il tient la balanc
sien. Dans le Misanthrope, il tient la balance égale entre l’homme du
public
qui est Philinte et son homme à lui, qui est Alce
squ’en 1667, il est en plein contact et en pleine communauté avec son
public
, soit qu’il flagelle Tartuffe, soit qu’il berne O
oup d’endroits, c’est qu’Arnolphe a été pris ainsi par la majorité du
public
. La preuve en est que Dorante qui répond à Lysida
t honnête homme, homme sérieux et homme d’esprit. Or, où, diantre, le
public
a-t-il pu voir ces parties d’honnête homme que co
n libéral, un esprit large et partisan de tous les progrès, et que le
public
parisien, le public des bourgeois de Paris, en a
large et partisan de tous les progrès, et que le public parisien, le
public
des bourgeois de Paris, en a fait un conservateur
conservateur, proverbial et d’esprit étroit. Je dis seulement que son
public
de Paris et les nécessités de son métier de direc
en bien faisant, ne dépend que de lui-même et peut braver le jugement
public
; mais la femme, en bien faisant, n’a fait que la
de ignorance sur tout le reste ; mais il faudrait pour cela des mœurs
publiques
très simples, très saines ou une manière de vivre
n entendue en cette partie. Les jeunes filles paraissaient souvent en
public
, non pas mêlées aux garçons, mais rassemblées ent
; les filles avaient, comme je l’ai dit, beaucoup de jeux et de fêtes
publiques
; les femmes vivaient retirées. Cet usage était p
rce qu’il faut qu’il le soit, comme homme en contact immédiat avec le
public
, et le dramatiste est en ceci logé à même enseign
ntrer quelquefois, à son dam, et, en la laissant voir, de choquer son
public
. Cela est arrivé à Corneille avec Polyeucte, avec
était pas sensiblement, comme intelligence générale, au-dessus de son
public
de bourgeois parisiens. —Mais, cependant, il avai
réussit auprès d’elle. Elle est certainement de meilleur goût que le
public
contemporain des auteurs. On réussit auprès de se
ement que, sans comprendre un mot du fond des tragédies de Racine, le
public
s’est laissé pénétrer à l’harmonie caressante de
te. Dans l’Amphitrion de Plaute, Jupiter fait la conversation avec le
public
, & lui adresse ces mots : ACTE III. Scene I.
E III. Scene II. Agorastoclès. Voyez ; c’est de l’or. Colibiscus, au
Public
. Oui, Messieurs ; mais de l’or de comédie, dont o
prouver combien ces mal-adresses sont préjudiciables à une piece. Le
public
ne s’intéresse à la peine, au plaisir d’un person
a, Cuclion cherchant celui qui a volé son trésor, apostrophe ainsi le
public
: ACTE IV. Scene IX. De quoi riez-vous ? Je vous
évité ce défaut. Harpagon, cherchant le voleur de sa cassette, dit au
public
. ACTE IV. Scene VII. Que de gens assemblés ! Je
açon plus marquée, par quelque plaisanterie qu’il adresse toujours au
public
. Son Pseudolus finit ainsi : Ballio. (On l’invit
mot. N’imitez pas mon caractere. Cette maniere honnête de mettre le
public
à contribution, & de le forcer à applaudir, m
e de Monseigneur le Chancelier, La Vie de Moliere, et j’ai cru que le
Public
la verrait avec plaisir, par l’intérêt qu’il pren
, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. Le
Public
est rempli d’une infinité de fausses Histoires à
t négligé ceux qui peuvent réveiller mon Lecteur. Je me flatte que le
Public
me saura bon gré d’avoir travaillé : je lui donne
bien de l’applaudissement en passant à Lyon, en 1653, où il donna au
Public
l’Étourdi, la première de ses Pièces, qui eut aut
ous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur, si j’en crois la voix
publique
; je puis être un fort mauvais Secrétaire. Je div
sir sensible de conduire sa petite République ; Il aimait à parler en
public
, il n’en perdait jamais l’occasion ; Jusque-là qu
jours de ses forces, eut peur alors que ses ouvrages n’eussent pas du
Public
de Paris autant d’applaudissements que dans les P
ique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de livrer ses Ouvrages au
Public
. ― Je ne comprends, disait-il, à ses camarades e
çues avec applaudissement ; et Molière enleva tout à fait l’estime du
Public
en 1659, par les Précieuses ridicules ; Ouvrage q
point de vue du Théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le
Public
; et ce principe lui a toujours réussi dans tous
nnes inquiètes, le Cocu imaginaire passa avec applaudissement dans le
Public
. Un bon Bourgeois de Paris, vivant bien noblement
ou le Prince jaloux, n’eut point de succès. Molière sentit, comme le
Public
, le faible de sa Pièce. Aussi ne la fit-il pas im
24 Juin 1661. Cette Pièce qui est une de ses meilleures, confirma le
Public
dans la bonne opinion qu’il avait conçue de cet e
s qui parlaient de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfait du
Public
, qui applaudit fort à sa Pièce ; c’est aussi une
inte avec des traits si vifs, enlevaient tous les applaudissements du
Public
. On avoua que Molière avait trouvé la belle Coméd
ait sur ses Pièces, n’en empêchaient pourtant point le succès ; et le
Public
était toujours de son côté. On lit dans la Préfac
e l’École des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette pièce fit plaisir au
Public
: elle était du temps, et ingénieusement travaill
, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le
Public
ignorant lui donnait. De sorte qu’il s’appliquait
e perfectionner dans la Poésie, avant que de hasarder ses Ouvrages au
Public
: et il lui dit de revenir le trouver dans six mo
se fît honneur de son premier ouvrage, pour disposer favorablement le
Public
à en recevoir de meilleurs. Mais comme le temps p
i fut prête dans le temps, et qui fut d’autant plus applaudie, que le
Public
se prêta à la jeunesse de Mr Racine, qui fut anim
urgeois les choses les plus communes. Molière, qui avait accoutumé le
Public
à lui donner souvent des nouveautés, hasarda son
lui attira du monde les premières fois suffisamment pour que tout le
Public
fût averti que jamais on n’avait vu une chose aus
e, et ils n’étaient pas moins surpris du jeune Acteur, que l’était le
Public
, surtout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup e
les dispositions extraordinaires qu’il avait pour la déclamation. Le
Public
sait comme moi jusqu’à quel degré de perfection i
si elle en serait touchée. Cependant il ne saisissait pas toujours le
Public
d’abord ; il l’éprouva dans son Avare. À peine fu
s son Avare. À peine fut-il représenté sept fois. La prose dérouta ce
Public
. ― Comment ! disait Monsieur le Duc de … Molière
en d’être diverti par de la prose ! Mais Molière fut bien vengé de ce
Public
injuste et ignorant quelques années après : il do
foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est vrai que le
Public
goûte rarement les bonnes choses quand il est dép
r contre leur Chef. Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le
public
; et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces
vue en 1667. Molière sentait la difficulté de la faire passer dans le
public
. Il le prévint par des lectures ; mais il n’en li
ais il se trompe, et il devait savoir par sa propre expérience que le
public
n’est pas docile. Cependant Molière rendit compte
le était excellente, et qu’il n’y avait rien qui ne pût être utile au
Public
. » Molière laissa passer quelque temps avant que
l’on donna pendant ce temps-là Scaramouche Hermite, qui passa dans le
Public
, sans que personne s’en plaignît. ― Mais d’où vi
les Hypocrites dans la sienne. Molière ne laissait point languir le
Public
sans nouveauté ; toujours heureux dans le choix d
actères, il avait travaillé sur celui du Misanthrope ; il le donna au
Public
: Mais il sentit dès la première représentation q
s. Molière s’applaudissant du succès de son invention, pour forcer le
public
à lui rendre justice, hasarda d’en tirer une glor
ne sais s’il n’aurait pas eu raison de leur répondre que le commun du
Public
aime les charges, et que le jeu délicat ne l’affe
appris la déclamation. ― J’ai toujours eu inclination de paraître en
public
, lui dit-il, les Régents sous qui j’ai étudié ont
ens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un
public
, qui est en droit de nous gourmander pour l’arge
de mérite pour brailler à un barreau : Et c’est un vol qu’il fait au
public
s’il ne se fait Prédicateur, ou Comédien. ― En
dire que l’on a débité, et que l’on donne encore aujourd’hui dans le
public
plusieurs mauvais mémoires remplis de faussetés à
t qu’il donna Psyché au mois de Janvier 1672, il ne désabusa point le
public
, que ce qui était de lui dans cette pièce ne fût
devais entrer dans le détail de la mort de Molière, pour désabuser le
Public
de plusieurs histoires que l’on a faites à cette
rs occupé de plaire à Sa Majesté, sans cependant négliger l’estime du
Public
, à laquelle il était fort sensible. Il était ferm
naient dans ces sentiments ; et ils n’omettaient rien pour les rendre
publics
par leurs discours, ou par leurs Ouvrages. Il y e
le décrier. Mais j’ai de bons Garants de la vérité que j’ai rendue au
Public
à l’avantage de cet Auteur. L’estime, les bienfai
des personnes que je devais supposer en savoir mieux la vérité que le
Public
; et je devais me rendre à leurs bonnes raisons.
cat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au
Public
telle qu’on me l’a assurée, comme une particulari
qui n’est peut-être pas le mot propre, mais qui portera sur un grand
public
, qui le fera tressaillir, qui éveillera son imagi
t, car elles enfoncent chaque fois plus avant l’idée dans l’esprit du
public
. N’avez-vous donc pas remarqué, vous qui êtes un
tre estimé à sa juste valeur, d’être lancé, par-dessus la rampe, à un
public
nombreux. Il faut, même alors qu’on le lit dans l
cervelle d’un franc marquis. J’imagine qu’au temps de Molière tout le
public
riait à cette boutade du Misanthrope : Et de nos
’a effacé tant qu’il a pu de L’École des femmes et, pour plaire à son
public
des mardis, il a saccagé une scène, qui est regar
s d’une fille, Seul reste des débris d’une illustre famille, tout le
public
des mardis du vingtième siècle se lèvera effarouc
e tête. Et cependant je serais d’avis que l’on continuât d’imposer au
public
les pièces de Molière où se rencontrent ces mots
consacrés. Il est certain que, si l’on en déshabitue les oreilles du
public
, il en arrivera bientôt à ne plus entendre que le
ces quatre ou cinq personnes que je ne blâme pas d’ailleurs, tout le
public
a pris sa part de ce rire honnête et sain que pro
ère en général, étaient assez nombreuses. On peut dire que c’était un
public
d’élite. Il ne venait pas là pour satisfaire cett
ait une des joies caressées par M. Thierry, de donner cette soirée au
public
; les événements politiques l’ont privé de ce pla
e serait-ce pas là — si la cause n’était déjà gagnée dans l’esprit du
public
— un merveilleux argument en faveur des subventio
la gloire du théâtre que du gain, et qui se plaisent à satisfaire un
public
choisi. Ce public a été enchanté. Il n’y a guère
re que du gain, et qui se plaisent à satisfaire un public choisi. Ce
public
a été enchanté. Il n’y a guère que Paris où l’on
amille et qui porte l’épée. Coquelin n’a pas besoin qu’on le loue. Le
public
lui témoigne assez, par les applaudissements qui
Précieuses obtenir encore aujourd’hui un si vif succès de rire sur le
public
de 1884. — Le public ne rit pas tant que cela, me
core aujourd’hui un si vif succès de rire sur le public de 1884. — Le
public
ne rit pas tant que cela, me dit-il, et, s’il rit
s, l’histoire romaine mise en madrigaux, etc., paraissent froids ; le
public
ne rit que du bout des dents. Ah ! voilà la chans
il arrangea la chose dans la nuit et l’essaya le lendemain devant un
public
de province ; le succès fut tel, qu’il rapporta l
à cette conclusion que la parodie du langage affecté n’a plus pour le
public
qu’un intérêt secondaire dans Les Précieuses ridi
souvenirs de Ronsard et Du Bellay. Imaginez-le débité au théâtre, le
public
n’y comprendra goutte et ne sourcillera pas. En 1
franchise du style et la sonorité du vers, de fatiguer quelque peu le
public
. C’est un régal de lettrés ; la foule n’y entrera
ison : « zet devant et derrière » ; car c’est comme si vous disiez au
public
: Vous savez, ami public, et je ne l’ignore pas n
rrière » ; car c’est comme si vous disiez au public : Vous savez, ami
public
, et je ne l’ignore pas non plus, que laquais pren
nt coup sur coup débiter leur petite affaire avait fini par lasser le
public
, qui commençait à n’y plus prêter la même attenti
t contre lui, déconcertant son entreprise et le livrant à la risée du
public
. Molière n’a pas voulu mettre autre chose dans s
bre de traits extrêmement accusés, et il les enfonce dans les yeux du
public
. Il met en présence, sur la scène, Charlotte et M
un et l’autre, dans ces deux couplets qui étonnent toujours un peu le
public
, la théorie du mariage français, tel qu’il subsis
lin arrive souriant et bavard. Il cherche à faire saillir aux yeux du
public
, par la manière dont il débite ses compliments, l
l est maintenant en pleine possession de talent : il a conquis sur le
public
une grande autorité ; il ne risquerait rien à se
ou presse moins le débit, s’il veut que les paroles arrivent jusqu’au
public
. Et c’est vraiment dommage quand un des vers de c
loyé une franchise et une verve qui ont à diverses reprises enlevé le
public
. Mlle Augustine Brohan lançait le fameux : Non, l
nières et s’élever au-dessus de son état ; il l’a livré aux risées du
public
, victime d’une mystification odieuse. Mais qu’est
par tous les esthéticiens de l’époque ; mais la pièce assomme tout le
public
, qui consent à l’admirer sur parole, mais qui se
e dans ce fond de bouffonnerie l’éternelle vérité humaine. Le gros du
public
se laissera emporter à cette allure rapide. Le Mo
n moyenne trois ou quatre fois par an, il m’a semblé remarquer que le
public
, sans trop se l’avouer, en était comme attristé.
ttristé. 13 octobre 1873. « Tartuffe » I. « Tartuffe » et le
public
J’avais lu avec une surprise extrême, dans le
e fois, et partout, et sur les scènes les plus infimes, et devant les
publics
les plus différents. Je l’ai vu en province, je l
ez tous. Dirais-je à que cette émotion est d’autant plus vive que le
public
est moins lettré, et se laisse mieux, comme disai
s dont parle Horace, quand il invoquait le Deus ex machina. Mais tout
public
naïf en est profondément remué. J’ai toujours, po
c’est une question de fait que je discute avec lui. Il prétend que le
public
reste insensible à ces émotions et s’en retourne
on ni d’autre plaisir ici-bas que de noter les impressions des divers
publics
dont je faisais partie, et de chercher, quand par
troisième acte, alors qu’il était déjà connu, accepté, excusé par le
public
. Mais il ne me semble pas qu’on ait donné la vrai
entation de la discuter ou de la révoquer en doute. Il fallait que le
public
tout entier comprît et acceptât cet entêtement bi
aricature, et l’auteur se moque de nous ! » Ces réflexions, jamais le
public
ne les fait. Elles sont pourtant naturelles, et d
secret des nombreuses amours d’Ida s’est ébruité ; il est devenu même
public
; sa confiance reste inébranlée. Sur quoi repose-
nt parti contre son héros, est obligé de mettre à nu sous les yeux du
public
son hypocrisie, et de la lui rendre odieuse et dé
s, si imprudemment tendus ! Et cependant, j’en reviens là, le gros du
public
n’a point de ces révoltes. Il suit docilement l’a
uence sur Orgon, il se fut à chaque instant heurté à l’incrédulité du
public
. Car les génuflexions de Tartuffe, car son allure
c’est là-dessus que vous vous enflammez ! s’écrie Ariste. Et tout le
public
après lui s’écrie de même : « Et c’est là-dessus
me prévention d’Orgon. C’est elle qui donne à Tartuffe son audace. Le
public
répète avec ce maître fourbe : C’est un homme en
rt. Comme on dit dans la scène du Légataire : c’est sa léthargie ! Le
public
tout entier répéterait : C’est sa prévention ! Le
Ces changements soudains sont toujours comiques ; sans compter que le
public
, sachant qu’Orgon destine sa fille à Tartuffe, vo
la tête que ces discussions courtoises intéressent cent fois plus le
public
que les récriminations aigres et même les railler
« M. de Pourceaugnac » M. de Pourceaugnac a énormément amusé le
public
de la matinée, qui était plus spécialement compos
es mots qui se rapprochent du français et qui expliquent le reste. Le
public
, au théâtre, n’a pas tant besoin de comprendre qu
de la prise de bec des deux vieilles au dernier acte de L’Étourdi. Le
public
entendait vaguement qu’il s’agissait d’une batail
este ne compte pas. Le reste, c’est affaire d’archéologues ; le grand
public
n’a plus rien à y voir. Et pour prendre un exempl
entir des trous nombreux, mais amusant, mais digne d’être revu par le
public
. En art, il n’y a que l’excellent qui compte. Mol
mandent le chœur ! — Bah ! les amis de M. Cohen. — Mais non, c’est le
public
. — Quoi ! le public ? — Lui-même ; écoutez ! — Qu
Bah ! les amis de M. Cohen. — Mais non, c’est le public. — Quoi ! le
public
? — Lui-même ; écoutez ! — Que faire alors ? Rien
it d’une façon bien agréable ; et pourtant il a été facile de voir le
public
, dès cette première scène, s’éveiller en sursaut
qu’il a des pattes. Mlle Devoyod ne s’en est point aperçue ; mais le
public
lettré a goûté, en dépit d’elle, comme il devait,
ce morceau est touché d’une main délicate et légère, qui a charmé le
public
. La colère naïve de ces deux filles envieuses, l’
vi ; j’ai revu la pièce le surlendemain, et bien que ce ne fût pas un
public
aussi facile aux impressions vives, la scène a ex
! Ce chef-d’œuvre, fait pour un autre temps, a enchanté le nôtre. Le
public
a trouvé les chœurs un peu traînants et les danse
pris une initiative hardie et une responsabilité dangereuse ; pour le
public
aussi, qui témoignera, en venant écouter cette œu
iration de tous les dilettantes, mais voilà ! qui eût laissé froid un
public
de théâtre. Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il
théâtre. Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le
public
, que ce qui est de théâtre. Une idée n’y existe q
oi aussi parfois. Jamais, entendez-vous, jamais elle ne s’imposera au
public
. Le public, qui est la logique même, n’admet, ne
rfois. Jamais, entendez-vous, jamais elle ne s’imposera au public. Le
public
, qui est la logique même, n’admet, ne goûte, n’ai
dit-elle d’une voix éclatante. Toute la salle part d’un fou rire. Le
public
rit ; Mlle Jouassain a donc cause gagnée. Elle fa
e heure que nous mourrons tous les deux dans l’impénitence finale. Le
public
semble donner raison à Cadet, qui possède sur lui
ançaise, je serais sûr de faire un effet, en montrant mon derrière au
public
. — La première fois peut-être, lui dit doucement
ue vous exagérez, mon cher ami. Si je guignolisais ces deux rôles, le
public
, le juge suprême, ne m’accueillerait pas favorabl
ent tous et se mettent à rire ! »Dès lors, le rôle a été faussé et le
public
trompé. Harpagon est un rôle infiniment comique —
is, mais je sens bien que ma tentative est suivie avec intérêt par le
public
, qui rit à mon jeu et m’encourage dans ce que je
ersévérer, dans ce que vous appelez, vous, mon guignolisme, et que le
public
appelle peut-être, lui, la vérité moliéresque. Tr
d cela d’un ton doucereux et qui sonne faux ; elle a l’air de dire au
public
: « Je suis encore plus maligne qu’elle. À rouée,
a peur d’être battu, il montre les dents comme un chat en colère. Le
public
rit beaucoup, et jamais les Toinette ne se font f
, en la couvrant d’un jeu de scène qui occupe ailleurs l’attention du
public
. Ainsi, L’Avare se termine par une double reconna
rt comme un Turc sur les principes… » L’actrice, au lieu de tirer le
public
à soi, le ramène sans cesse à l’acteur qui parle,
d’une œuvre se fondent dans un ensemble général, et que le plaisir du
public
ne soit troublé par aucune dissonance. Le Malade
car tout cela, c’est de la farce ! » Tels sont mes sentiments à moi,
public
. J’imprime cette façon de voir, qui m’est personn
it, creusait, fouillait ? Il s’amusait et ne prétendait qu’amuser son
public
. Il ne voyait que la superficie des choses. Ne me
s votre air, dans votre voix, il y ait quelque chose qui avertisse le
public
et lui dise : Vous savez, tout ça n’est pas série
r sa légèreté d’allure, par sa vivacité de langue, a enchanté tout le
public
: Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, Ê
t pas possible ; non, rien ne vous donnera une idée du ravissement du
public
; ce public, je vous en ai bien souvent parlé, il
le ; non, rien ne vous donnera une idée du ravissement du public ; ce
public
, je vous en ai bien souvent parlé, il est composé
u le moment où elle serait obligée de revenir en scène pour saluer le
public
avant que le rideau fût tombé. Mais elle est de l
it du bon tour qu’on a joué à la dupe ; il commet un faux en écriture
publique
; et n’en est que plus gaillard. Regnard ne s’en
par un je ne sais quoi d’évaporé et de plaisant qui fasse illusion au
public
et l’enlève. Il faut que nous nous sentions nager
; c’est un pacte que nous concluons ensemble. Est-ce convenu ? Si le
public
regimbe, s’il refuse de signer, ah ! pour le coup
a plus de pièce ; voilà qui est entendu, car, toutes les fois que le
public
n’accepte pas la donnée, la pièce est perdue d’av
il est impossible de bâtir un édifice sur une base croulante. Mais le
public
a signé ; il a dit : — C’est bien ; je m’engage à
our nous. La pièce y eût au contraire beaucoup perdu pour le reste du
public
, qui a pris son parti de cette invraisemblance, c
osper entre par le fond ; Vincent se jette dans ses bras, le cache au
public
, qui serait bien en peine de dire si les deux frè
fidèles de vous dire que tel n’a pas été l’avis d’une bonne partie du
public
et d’en chercher la raison ? Ne parlons pas de la
es d’ordre digestif, la répugnance est aujourd’hui trop forte chez le
public
« honnête » et, franchement, je la crois légitime
les comme le projet de mariage de Géronte avec Isabelle, qui jette le
public
sur une fausse piste. Même la véritable action, d
r héroïque, Tous vous feriez fesser dans la place
publique
.
propres extravagances, et Lisette, et Éraste, et les notaires, et le
public
! Tout le monde sait qu’il ne faut rien prendre d
elle de M. Perrin. Jamais il n’a (en dehors de deux scènes), amusé le
public
. Le style de Regnard y a même perdu de son aisanc
ars qu’il faut attribuer l’honneur d’avoir fixé à nouveau les yeux du
public
sur les comédies oubliées ou démodées de Marivaux
a nuance. Le revirement se fit peu à peu. On sait qu’il y eut dans le
public
un retour du goût vers les peintres du dix-huitiè
aise les comédies de Marivaux et pour les consacrer chefs-d’œuvre. Le
public
, en écoutant Le Caprice, Les Caprices de Marianne
qui prouve bien que le sujet était dans le courant des préoccupations
publiques
. À peine le prix fût-il décerné, que ce fut dans
re, s’il est le régal des plus connaisseurs, il plaît encore au grand
public
; c’est que Le Jeu de l’amour et du hasard, Le Le
uvre de Molière, pour épargner un frisson aux chastes oreilles de ses
publics
du mardi. Ce soin m’avait paru quelque peu puéril
que le comédien tienne compte de vos préjugés, puisque c’est à vous,
public
, qu’il veut plaire. Il est donc obligé de faire u
st pas que la hâte du débit soit absolument nécessaire pour donner au
public
l’illusion de la rapidité. On peut parler lenteme
davantage, il ait multiplié le nombre des sensations éprouvées par le
public
, on a l’illusion de la rapidité, et tout au théât
ades de cette scène de dépit ; mais il faut absolument qu’on donne au
public
la sensation d’un dépit irrité, saccadé, se tradu
t duré six heures d’horloge, tirait à sa fin ; tout le monde, jury et
public
, était horriblement harassé ; on ne songeait qu’à
r tous les comédiens et comédiennes qui avaient occupé l’attention du
public
. — Talma ! nous disait-il ! oui, Talma, ma mère a
le jeu de tel ou tel acteur, et surtout sur l’opinion qu’en avait le
public
. Les journaux n’entraient pas dans tous ces détai
antage pour nous autres de ces réimpressions, si utiles même au grand
public
, c’est que le jour où les volumes nous arrivent,
ue ce trait porte, pour qu’il éblouisse à la fois les yeux de tout un
public
, il faut que la vérité dont il est le résumé, le
u le moindre succès ? Non, sans doute, il aurait étonné ou révolté le
public
de ce temps-là. S’il lui a plu, c’est que depuis
érité de bon aloi. Quel charabias ! J’avoue que le morceau est sur le
public
d’un effet infaillible, surtout Coquelin le disan
mieux de nous les donner pour rien, répondait Brid’oison, et ce même
public
battait encore des mains, d’abord parce que le mo
qui avaient cours, dont l’expression devait faire tressaillir tout un
public
! Analysez ce mot, qu’y trouvez-vous ? Eh ! mais,
scène Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Cette reprise a fait au
public
des mardis et des jeudis un plaisir extrême. La p
ts de parti pris au théâtre toutes les conventions qu’a consacrées le
public
. Febvre a changé heureusement cette mise en scène
Bartholo s’installe sur son fauteuil, Febvre se met au piano, face au
public
et Mme Baretta reste à côté de son tuteur pour ch
jouait plus généralement le dimanche. Elle plaisait singulièrement au
public
de ce jour-là. J’étais bien aise de voir si l’eff
en aise de voir si l’effet du Mariage de Figaro serait le même sur un
public
qui vient d’échapper aux horreurs de la Commune,
se renvoient la balle sans autre idée que de montrer leur adresse au
public
. C’est justement le procédé de Beaumarchais. Un p
out mener et de tout faire, tandis qu’en réalité, il ne fait rien. Le
public
le croit sur parole et se laisse prendre à ces fa
en variant ses intonations et en lançant la tirade en plein visage au
public
? Voilà qui va bien encore ! Beaumarchais n’a vis
ge de leur conduite : je ne parle que des sentiments répandus dans le
public
. Ils sont trop présents à toutes les mémoires pou
inanciers qui étalaient un luxe insolent et triomphaient de la misère
publique
, c’étaient encore des collecteurs d’impôts et d’i
teur dramatique, s’il en mettait jamais un à la scène, d’expliquer au
public
ce qui devait le rendre parfaitement odieux. C’ét
e parfaitement odieux. C’était un sous-entendu entre l’écrivain et le
public
. Il n’avait qu’à prononcer ce nom de partisans, e
de M. Rafle ; elle est fort courte, et d’ailleurs peu intelligible au
public
d’aujourd’hui, qui n’est plus au courant de ces d
la baronne qui parle ainsi. Cette baronne-là exprime le sentiment du
public
. Oui, ou finit par se sentir pris de compassion p
raille avec un si outrageant mépris, il est fort probable que tout le
public
de 1709 éclatait de rire. C’est qu’à cette époque
e, et le côté le plus important. Il s’en est fié sur la complicité du
public
de son époque, sans songer que la postérité n’ent
pleine poitrine. Voilà bien des raisons pour expliquer la réserve du
public
en face de cette œuvre remarquable. Elles sont du
ficulté n’est pas dans le rôle en lui-même, mais dans les préjugés du
public
, sur lesquels on n’a aucune action. Je trouve, po
dehors brillants qu’on avait coutume de livrer les poètes à la risée
publique
. Leurs sentiments et leur langage étaient encore
de la Comédie-Française de remettre de temps à autre sous les yeux du
public
des ouvrages qui ont longtemps passé pour chef-d’
offriraient peut-être encore ce spectacle une ou deux fois au plus au
public
du dimanche, et que ce serait tout ; que l’ouvrag
compte que ce texte resterait lettres closes pour les trois quarts du
public
. Ils ne se sont pas trompés : la représentation a
n souvenir très exact de cette soirée… Ce fut comme un éveil subit du
public
intéressé et charmé. La grande scène où Damis déf
mis si honnête homme et si fou de poésie. On ne connaît guère dans le
public
que le Piron de la légende, débraillé, cynique, é
le et un esprit généreux. Que de gens de lettres ont joui de l’estime
publique
, qui n’avaient ni sa large bonhomie, ni la fierté
s aviez hâte d’en être délivrée, comme si vous craigniez d’ennuyer le
public
. Mais non, ce n’est pas cela. Il fallait nous la
morceaux, qui sont charmants ; elle y a emporté un gentil succès. Le
public
, en France, est toujours ravi de voir une actrice
dire, son honneur, est de remettre de temps à autre sous les yeux du
public
d’aujourd’hui, non pas seulement les chefs-d’œuvr
té : ce mélange de spectacle, de chants et de danse a paru charmer le
public
l’autre soir. Toute cette figuration, manœuvrée p
qu’elles étaient avant d’être changées, et j’ai remis même ce que le
public
m’a forcé de supprimer, l’or donné après la recon
la reconnaissance, l’arrivée des musiciens, etc. Ce n’est pas que le
public
n’ait bien ou si bien décidé. J’avais diminué la
destitués, s’ils laissent passer un mot dangereux, ou bafoués par le
public
, s’ils le retranchent. 23 août 1875. II L
r le compte de la chaleur, qui était intolérable, cet affaissement du
public
. Je suis convaincu que le résultat n’eût pas sens
mais il était visible qu’elle ne touchait pas, qu’à aucun endroit le
public
n’était pris par les entrailles. Peut-être même q
vois bien encore que nombre de scènes qui ont dû plaire énormément au
public
du dix-huitième siècle ont perdu pour nous toute
in l’Histoire des Comedies de Moliere, & les premiers jugemens du
public
, quoique ce ne soient pas toujours les plus sûrs.
bien de l’applaudissement en passant à Lyon, en 1653. où il donna au
Public
l’Etourdi, la premiere de ses Pieces, qui eut aut
ous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur, si j’en crois la voix
publique
; je puis être un fort mauvais Secretaire. Je div
sir sensible de conduire sa petite Republique : il aimoit à parler en
public
, il n’en perdoit jamais l’occasion ; jusques-là q
rit la titre de la Troupe de Monsieur & commença à representer en
Public
le 3. Novembre de la même année & donna pour
mois suivant. Il fut près d’un an sans donner de nouveaux ouvrages au
public
, mais il le dédomagea de cette attente par la Com
tte piéce ; supposé que ce ne soit pas un pretexte pour se montrer au
public
: pretexte usé parce qu’une infinité d’Auteurs s’
e point de vûë du Theatre qui demande de gros traits pour affecter le
public
. Ce principe a toûjours réussi à Moliere dans tou
nnes inquietes, le Cocu imaginaire passa avec applaudissement dans le
Public
. Un bon Bourgeois de Paris vivant bien noblement,
medie n’eut point de succès. Il en sentit le foible aussi bien que le
public
; aussi ne la fit-il pas imprimer, & on ne l’
de Juin 1661. Cette Piece, qui est une de ses meilleures, confirma le
Public
dans la bonne opinion qu’il avoit conçue de cet e
ui parloient de la sorte ; & Moliere eut lieu d’être satisfait du
Public
, qui applaudit fort à sa Piece. Elle* a perdu que
einte avec des traits si vifs, enlevoient tous les applaudissemens du
public
. On avoüa que Moliere avoit trouvé la belle Comed
sur ses Pieces, n’en empêchoient pourtant point le succès ; & le
Public
étoit toûjours de son côté. Personne* n’ignore le
roit. Il se passa plus d’un an avant qu’il donnât aucune Nouveauté au
Public
. Ce ne fut que le lendemain de Noël de l’an 1662.
étoit indigné d’un jeu si mal reglé, & des applaudissemens que le
Public
ignorant lui donnoit. De sorte qu’il s’appliquoit
se perfectionner dans la Poësie avant que de hazarder ses Ouvrages au
Public
; & il lui dit de revenir le trouver dans six
se fît honneur de son premier Ouvrage, pour disposer favorablement le
Public
à en recevoir de meilleurs. Mais comme le temps p
ut prête dans le temps, & qui fut d’autant plus applaudie, que le
Public
se prêta à la jeunesse de M. Racine, qui fut anim
rtain qu’ils étoient reconciliez en 1665. lorsque Mr. Racine donna au
public
sa tragedie d’Alexandre le Grand. Ce fut la troup
On fit appercevoir Moliere que le grand soin qu’il avoit de plaire au
public
lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa femm
urgeois les choses les plus communes. Moliere, qui avoit accoûtumé le
Public
à lui donner souvent des nouveautez, hazarda son
vention ; les Bateleurs l’avoient souvent representée dans les places
publiques
. Un Comedien nommé Villiers entreprit de la trait
lui attira du monde les premieres fois suffisamment pour que tout le
Public
fût averti que jamais on n’avoit vû une chose aus
& ils n’étoient pas moins surpris du jeune Acteur, que l’étoit le
Public
, sur tout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup
les dispositions extraordinaires qu’il avoit pour la déclamation. Le
Public
sait jusqu’à quel degré de perfection il l’a élev
Moliere ne pouvoit manquer de mettre à profit les applaudissemens du
public
; mais il ne bornoit point là son ambition : il v
uve que l’Auteur travailloit à son Misantrope en 1664. & comme le
public
semble être convenu de reconnoitre dans ce caract
si elle en seroit touchée. Cependant il ne saisissoit pas toûjours le
Public
d’abord ; il l’éprouva dans son Avare. A peine fu
s son Avare. A peine fut-il representé sept fois. La prose dérouta ce
Public
. Comment ! disoit Monsieur le Duc de . . . Molier
en d’être diverti par de la prose ! Mais Moliere fut bien vengé de ce
Public
injuste & ignorant quelques années aprés : il
le, & il fut joüé presque toute l’année ; tant il est vrai que le
Public
goûte rarement les bonnes choses quand il est dép
contre leur Chef. Ils n’avoient point encore Baron pour rappeller le
public
; & l’on ne parloit pas de son retour. Enfin,
vûë en 1667. Moliere sentoit la difficulté de la faire passer dans le
Public
. Il le prévint par des lectures ; mais il n’en li
il se trompa, & il devoit savoir par sa propre experience que le
Public
n’est pas docile. Cependant Moliere rendit compte
étoit excellente, & qu’il n’y avoit rien qui ne pût être utile au
Public
. » Moliere laissa passer quelque temps avant que
l’on donna pendant ce temps-là Scaramouche Hermite, qui passa dans le
Public
, sans que personne s’en plaignît. Mais d’où vient
ë les Hypocrites dans la sienne. Moliere ne laissoit point languir le
Public
sans nouveauté ; toûjours heureux dans le choix d
acteres, il avoit travaillé sur celui du Misanthrope ; il le donna au
Public
: Mais il sentit dès la premiere representation q
ique. Mr. Grimarest n’a pas été loué par son critique, ni même par le
public
d’avoir traité cette Lettre avec mepris. Voici ce
s. Moliere s’applaudissant du succès de son invention, pour forcer le
Public
à lui rendre justice, hazarda d’en tirer une glor
re remit son Avare sur le Theâtre. Cette Piece avoit été imprimée, le
public
qui avoit eu le temps de la lire & d’en goûte
ne sai s’il n’auroit pas eu raison de leur répondre que le commun du
Public
aime les charges, & que le jeu délicat ne l’a
it appris la declamation. J’ai toûjours eu inclination de paroître en
public
, lui dit-il ; les Regens sous qui j’ai étudié ont
avec qui nous avons à vivre, & à captiver les bonnes graces d’un
Public
, qui est en droit de nous gourmander pour l’argen
de merite pour brailler à un Barreau : Et c’est un vol qu’il fait au
public
, s’il ne se fait Predicateur ou Comedien. En veri
l’égard de ce dernier qu’à l’égard de Rohaut, car aiant envie que le
Public
ne le méconnût pas, il trouva le moyen d’avoir un
ne à jouer son Rôle. Il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup & le
public
connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce q
devois entrer dans le détail de la mort de Moliere, pour desabuser le
Public
de plusieurs histoires que l’on a faites à cette
rs occupé de plaire à Sa Majesté, sans cependant negliger l’estime du
Public
, à laquelle il étoit fort sensible. Il étoit ferm
ble Acteur, &c. Moliere n’a jamais été plus loué qu’après que le
public
a senti la perte qu’il avoit faite, & qu’il n
teur, & soutenu sa reputation d’une maniere satisfaisante pour le
Public
, enfin il plut au Roi d’y joindre tous les Acteur
paucis Offendar maculis, &c. Et il seroit à souhaiter pour le
public
que les Auteurs Comiques qui travaillent aujourd’
jourd’hui la ressource des Comediens, lors qu’ils veulent rapeller le
public
rebuté par quelque Comedie des Auteurs modernes.
fripons, sous le masque religieux, exploitaient aisément la crédulité
publique
. Molière avait jeté un regard d’aigle sur les mœu
récautions et du temps ; « il défendit dès lors cette comédie pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par d
, où il sollicitait la permission de faire représenter son ouvrage en
public
; il invoquait cette faveur comme le seul moyen q
nt des abominations, sur lesquelles renchérissait encore la crédulité
publique
, et qui, s’exagérant sans cesse en passant de bou
i que le poète comique avait cherché des garanties ; il avait dans le
public
un autre maître qu’il fallait se rendre favorable
que Molière, homme grave et homme de cour, se soit permis de dire au
public
assemblé : « Nous nous proposions de vous donner
ction personnelle qu’à ces cris impérieux d’une cabale que les hommes
publics
sont trop souvent exposés à prendre pour l’expres
empires et les révolutions des âges. Une statue au milieu d’une place
publique
n’est qu’une louange froide et muette ; elle atti
s d’une multitude inattentive ; mais un ouvrage de théâtre captive un
public
qui se renouvelle de jour en jour ; il excite au
la fraude, il était le protecteur du génie ; en battant des mains, le
public
le remercie d’avoir flétri l’hypocrisie, et d’avo
les marquis, tous les charlatans que Molière avait livrés à la risée
publique
, crient à la fois à l’impiété ; les libertins, le
nt son bienfaiteur, et livreraient comme non révélateur à la vindicte
publique
Orgon, qui fut toujours royaliste, mais qui n’a p
on y découvrait sans cesse de nouvelles beautés. Son auteur reçut de
publics
hommages, on le proclama le vengeur de la religio
aux pourpoints et aux grands canons, il ne mériterait pas une censure
publique
et ne se serait pas assuré l’indignation de toute
es sacrements, qu’il puisse être reçu à pénitence sans une réparation
publique
, ni même qu’il soit digne de l’entrée de l’église
ne d’un supplice exemplaire. Ce n’est point assez que le feu expie en
public
mon offense, j’en serais quitte à trop bon marché
le moment où il fut permis de jouer la pièce pour la première fois en
public
, c’est-à-dire de 1664 à 1667. Et précisément, le
ssai qui fut le signal donné à la foule de ses détracteurs, étonne le
public
de la perfection du Misanthrope ? Abandonnait-il
ce : cependant les mêmes hommes qui traitaient Molière d’empoisonneur
public
, et qui demandaient des bûchers pour l’auteur de
esquels il ait cru devoir se défendre devant ses deux protecteurs, le
public
et le monarque. Quelques auteurs lui ont cependan
u théâtre a une certaine importance, et mérite d’exciter la curiosité
publique
. Le nom d’un chef-d’œuvre mérite bien autant de r
t service à la religion et à l’humanité, en imprimant une flétrissure
publique
à cette détestable hypocrisie qui corrompt les pe
de la vertu. Quand la ferme volonté du roi et les applaudissements du
public
eurent réduit au silence l’esprit de persécution,
plus rien à y prétendre : ce sont des richesses mal employées que le
public
a confisquées au profit du génie. Les étrangers,
avoir joué successivement tous les rôles pour abuser de la crédulité
publique
, ils arrivent à Séville, où ils prennent le masqu
ue gentilhomme est obligé de se soustraire par la fuite à la vindicte
publique
. M. Petitot, dans l’édition qu’il a donnée de Mol
e absolument fausse. La pièce de Molière est conçue de manière que le
public
ou le lecteur ne peut un seul instant se méprendr
e fanatisme : aussi travaille-t-on de toutes ses forces à l’ignorance
publique
. Que deviendraient les charlatans s’il n’y avait
raînent la chûte entiere de l’édifice, devez-vous être étonnés que le
public
fasse un si mauvais accueil à vos monstres dramat
égards, je déclare que cet ouvrage est une restitution que je fais au
public
, & non pas un présent. J’ai assisté avec la p
que qui m’a déja valu des encouragements bien flatteurs de la part du
public
, mais qui seroit encore dans mon porte-feuille, s
, devant l’Assemblée la plus brillante, à la soumettre au jugement du
Public
. Ce que je dis là est si flatteur, qu’il paroît i
on en parleroit avec éloge ». En effet M. Duclos fit, dans la séance
publique
, une mention honorable de l’ouvrage qui avoit pou
i... ah ! un homme... un homme enfin. Il exhorta l’Auteur à le rendre
public
. Je jugeai à propos de différer pour deux raisons
t ; ou, ce qui est bien pis, à celle de le voir condamner par la voix
publique
. On affiche une piece nouvelle, tout Paris y vole
ques de la récitation ! que de jeux muets à étudier, à essayer sur le
public
, à choisir après l’examen ! A combien de variatio
. Il faut les regarder comme des millionnaires auxquels, pour le bien
public
, on peut enlever, sans déranger leur fortune, ce
bien nés, & particuliérement les gens de lettres, se doivent ; le
public
décidera. Je le prie de se souvenir que si, dans
hasardera sur ses ouvrages rien qui soit contraire aux sentiments du
public
éclairé. Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris e
ièces, et qu’ils n’étaient point déshonorés pour parler avec grâce en
public
devant leurs concitoyens. Il fut plus encouragé p
and nombre de partisans, et presque autant d’ennemis. Il accoutuma le
public
, en lui faisant connaître la bonne comédie, à le
t le moindre défaut d’un auteur célèbre, joint avec les malignités du
public
, suffit pour faire tomber un bon ouvrage. Voilà p
s du temps de Desmarets l’appelaient l’inimitable comédie. Le goût du
public
s’est tellement perfectionné depuis, que cette co
n’allait pas plus loin. Il eût été de la bienséance et de l’honnêteté
publique
, de supprimer la satire de Boursault et celle de
is. Ceux à qui la fête est donnée, sont toujours indulgents : mais le
public
libre est toujours sévère. Le genre sérieux et ga
ration qu’on a pour lui, prouve peut-être plus qu’on ne pense, que le
public
n’est point injuste. Il court en foule à des comé
ait encore chercher dans le cœur humain la raison de cette tiédeur du
public
aux représentations du Misanthrope, peut-être les
, qui, tout bien amené et tout sage qu’il est, semble être attendu du
public
sans inquiétude, et qui venant après une intrigue
ndu son chef-d’œuvre du Misanthrope, le rendit quelque temps après au
public
, accompagné du Médecin malgré lui, farce très gai
oi se contenta de ces deux actes dans la fête du Ballet des Muses. Le
public
n’a point regretté que l’auteur ait négligé de fi
yal le 9 septembre 1668. Cette excellente comédie avait été donnée au
public
en 1667 ; mais le même préjugé qui fit tomber Le
et sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au
public
le temps de revenir, et ne rejoua L’Avare qu’un a
public le temps de revenir, et ne rejoua L’Avare qu’un an après : le
public
, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à
idicule. L’Imposteur, ou Le Tartuffe, Joué sans interruption en
public
le 5 février 1669. On sait toutes les traverses q
oilà comme ce grand homme fut traité de son vivant ; l’approbation du
public
éclairé lui donnait une gloire qui le vengeait as
ries, en janvier, et durant le carnaval de l’année 1670, et donnée au
public
sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le specta
tenu, en 1669 le privilège de l’opéra ; mais ils ne donnèrent rien au
public
qu’en 1671. On ne croyait pas alors que les Franç
ridicule, les vers de Trissotin, sacrifiés sur le théâtre à la risée
publique
, étaient de l’abbé Cottin même. S’ils avaient été
tous ceux qui n’ont que leur talent pour appui, de travailler pour un
public
ingrat. On demande pourquoi Molière, ayant autant
Réception de M. Étienne.Discours prononcé dans la séance
publique
le jeudi 7 novembre 1811. Paris, Palais de l’I
tophane ? Un auteur qui parvint à la célébrité en immolant à la risée
publique
les grands hommes de son temps, vivait à coup sûr
ur, car les fripons se couvraient de son masque pour usurper l’estime
publique
; Tartuffe nous l’apprend. Les lettres étaient en
Mais, à mesure que les classes de la société se confondent, les mœurs
publiques
se pervertissent. Bientôt la noblesse se prodigue
de grands malheurs ont nécessité de grands sacrifices, car la fortune
publique
est livrée à des parvenus grossiers ; des laquais
cusables : voyez ces jeunes débauchés qui semblent se parer du mépris
public
; voyez ce marquis de Moncade, qui oublie sa dign
dis-je ? ils sont eux-mêmes spectateurs, et battent des mains avec le
public
qui leur insulte ! Dès longtemps l’horizon était
sont, a dit Chamfort, des coupables dont il a donné le signalement au
public
, et qui se cachent dans la société sous un autre
ges de ces deux grands génies eut à combattre d’abord les préjugés du
public
. Le Misanthrope de Molière, qui fera toujours l’a
ont introduits, la beauté de la versification, ne frappèrent point le
public
, et ce chef-d’œuvre ne fut reconnu pour tel qu’à
ce est demeurée, c’est maintenant celle des miennes que la Cour et le
public
revoient le plus volontiers ; et si j’ai fait que
i on osait chercher dans le cœur humain la raison de cette tiédeur du
public
aux représentations du Misanthrope, peut-être les
qui, tout bien amené, et tout sage qu’il est, semble être attendu du
public
sans inquiétude, et qui venant après une intrigue
nnet étaient, De ces colifichets, dont le bon sens murmure. « Le
public
, confus d’avoir pris le change, s’indisposa contr
u le désagrément de voir plusieurs de ses pièces froidement reçues du
public
. Je ne disconviendrai certainement point des fait
excusables. Les comédiens, obligés par leur état à suivre le goût du
public
, comparaient les pièces de Molière avec les coméd
emps, bien qu’ils n’en demeurent pas d’accord. » Le froid accueil du
public
aux premières représentations du Misanthrope est
ourraient l’altérer dans leur récit, et donner le change à un certain
public
, toujours disposé à diminuer la gloire des grands
éâtres, tant pour les plaisirs du roi que pour les divertissements du
public
, et s’acquit par là cette haute réputation qui do
ors établi sur le théâtre français, et crut devoir ménager le goût du
public
, accoutumé à voir réunis dans un même sujet les i
s, dont le genre même était inconnu à l’Antiquité, sont celles que le
public
a reçu avec le moins d’empressement : et cependan
bablement dans les répétitions ordinaires des pièces qu’il donnait au
public
. Rien de ce qui pouvait rendre l’imitation plus v
lui qu’une source de chagrins. Les personnes qui attirent les yeux du
public
sont plus exposées que les autres à sa malignité
ndu son chef-d’œuvre du Misanthrope, le rendit quelque temps après au
public
, accompagné du Médecin malgré lui. Il crut devoir
quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant, dans l’espérance que le
public
se laisserait insensiblement éclairer sur le bon,
duc d’Anjou (mais qui mourut très jeune) occasionna des réjouissances
publiques
. Les différentes troupes de comédiens de Paris ne
esse de l’être. » « [*]Cette excellente comédie avait été donnée au
public
(avant le 9 septembre 1668), mais le même préjugé
et sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au
public
le temps de revenir, et ne rejoua L’Avare que sep
lic le temps de revenir, et ne rejoua L’Avare que sept mois après. Le
public
, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à
seulement à des parties. Comme il craint à chaque pas une révolte du
public
, il est obligé de conserver quelques-unes des par
s parties défectueuses que le goût régnant soutient encore, et que le
public
par conséquent serait fâché qu’on lui enlevât, ma
ppe son système, il perfectionne son ouvrage, et oblige enfin ce même
public
à proscrire ce qu’il avait protégé. Ainsi, Molièr
ute semblable. Voilà deux défauts que je trouve dans L’Avare, mais le
public
lui en trouve une troisième que je ne prétends pa
. Lettre en vers du 15 septembre 1668. Prenant soin du plaisir
public
, Moi, qui marchant ne fais point clic, J’avertis
du roi et des reines. Le roi défendit dès lors cette comédie pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par d
n veulent point démordre, et tous les jours encore, ils font crier en
public
des zélés indiscrets qui me disent des injures pi
ents sur ses ouvrages. a. « [*]Molière ne laissait point languir le
public
; toujours heureux dans le choix de ses caractère
ractères, il avait travaillé sur celui du Misanthrope, il le donna au
public
, mais il sentit dès la première représentation qu
die que nous ayons aujourd’hui, on n’est pas surpris néanmoins que le
public
ait hésité durant quelques jours à l’avouer pour
aisants. Jusque-là, pour ainsi dire, on n’avait pas encore diverti le
public
avec des visages naturels. Ainsi le public, accou
vait pas encore diverti le public avec des visages naturels. Ainsi le
public
, accoutumé depuis longtemps à un comique grossier
vaient du théâtre, que ce nouveau genre de comédie ne valait rien. Le
public
hésita donc durant quelques jours : il ne savait
la vue meilleure que les autres, prévirent même d’abord quel parti le
public
prendrait avant peu de jours. On sait les louange
ée, que cette comédie aurait bientôt un succès des plus éclatants. Le
public
justifia bien la prédiction de l’auteur de L’Art
parut, j’ai cru que je ne pouvais rien faire de plus agréable pour le
public
que de lui faire part de cette lettre, qui fut éc
des personnes que je devais supposer en savoir mieux la vérité que le
public
… Cependant sa famille m’a si fortement assuré du
un acteur qui seul faisait l’annonce des pièces, et qui haranguait le
public
dans l’occasion ; Molière, quelques années avant
oi se contenta de ces deux actes dans la fête du Ballet des Muses. Le
public
n’a point regretté que l’auteur ait négligé de fi
si elle en était touchée. Cependant il ne saisissait pas toujours le
public
d’abord ; il l’éprouva dans son Avare (qui parut
nvier 1668). À peine fut-il représenté sept fois. La prose dérouta ce
public
. Comment ! disait M. le duc de ***, Molière est-i
en d’être diverti par de la prose ! mais Molière fut bien vengé de ce
public
injuste et ignorant, lorsqu’il donna son Avare po
foule, et il fut joué presque toute l’année ; tant il est vrai que le
public
goûte rarement les bonnes choses quand il est dép
était excellente, et qu’il n’y avait rien qui ne pût qu’être utile au
public
. » [*]. [Note marginale] Préface du Tartuffe.
au mariage de Molière : c’était un endroit délicat à toucher ; car le
Public
a de fâcheuses préventions sur cet article : et i
grimacé que la Toreillière, et ainsi des autres. Il me suffit que le
Public
soit content de leur Jeu, pour que je sois persua
xpérience façonne sans aucunes règles, que de s’accommoder au goût du
Public
. Ou Molière avait bien peu de raison de demander
e. Je le nommerais, si je ne voulais épargner à l’Auteur la confusion
publique
de l’avoir maltraité si mal à propos. Je suis as
vient-il pas dire ? C’est, dit-il, un vol que ce jeune homme fera au
Public
s’il ne se fait Prédicateur ou Comédien. Comme si
ntéressent à le connaître, sans les faire servir de divertissement au
Public
. Il fait beau voir cet homme grave envoyer cherch
grand Homme : Oh, je ne dis tout cela, dit l’Auteur, que pour ôter au
Public
le préjugé qu’il a sur la mort de Molière. Et bie
des faits que l’on rapporte. Pour moi, je n’en juge que par le bruit
public
: on accuse l’Auteur de n’avoir pas dit tout ce q
il en a connaissance, il ne se tiendra jamais de me commettre dans le
public
pour son honneur, et je serais très fâché que lui
n’est pas sans fondement. Je remarque que lorsqu’on veut préparer le
public
à quelque nouveauté suspecte, on commence à la fa
er l’indulgence du Spectateur. Il est très aisé de prouver que le
public
n’a nul égard aux prieres qu’on lui prodigue avan
mandé son indulgence ? Prologue fait pour demander l’attention du
Public
. Les Anciens, comme je l’ai déja dit, demando
e l’ai déja dit, demandoient dans tous leurs prologues l’attention du
Public
. Avoit-il égard à ses prieres ? Térence va lui-mê
tte comédie se nomme l’Hecyre. La premiere fois qu’elle fut donnée au
public
, il arriva un malheur que notre poëte n’avoit jam
ns les mémoires que l’un des deux Auteurs a dérobés à l’autre. Si le
public
entroit dans les bons ou les mauvais procédés des
il est le gendre du Roi, il n’est pas à propos de le faire mourir en
public
: persuadé cependant que pour empêcher qu’une pla
flexion que vous êtes mon gendre, je ne veux pas vous faire mourir en
public
. Voilà trois présents que je vous envoie ; choisi
e, pourquoi perdre du temps & du papier à mettre sous les yeux du
public
les mêmes idées en deux langues différentes ? Ne
r, et c’est le résultat de ce travail que nous donnons aujourd’hui au
public
. Nous en dirons de suite quelques mots en ce qui
crime de La Grange ; c’est le crime d’un acteur qui veut occuper son
public
. Il est impardonnable, sans doute, mais il y a lo
exercé n’a présidé à ce travail, on en recueillera peu de gloire ; le
public
ne tient pas compte du poids d’un livre, mais de
règles que je m’efforçais de suivre alors, et dont le travail que je
public
aujourd’hui me fait sentir de nouveau la nécessit
t l’on eût trouvé que ce demi-vers, si obscur aujourd’hui, offrait au
public
de Molière une image aussi vive que comique de l’
vie de Molière sont exempts d’erreurs. Le travail que je présente au
public
montre assez ce qu’il faut penser de celui de Gri
res et de galeries, ont encore aujourd’hui le mérite d’avoir donné au
public
l’ouvrage le plus complet, le plus exact, et le p
, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. Le
public
est rempli d’une infinité de fausses histoires à
t négligé ceux qui peuvent réveiller mon lecteur. Je me flatte que le
public
me saura bon gré d’avoir travaillé : je lui donne
bien de l’applaudissement en passant à Lyon, en 1653, où il donna au
public
l’Étourdi, la première de ses pièces, qui eut aut
ous déplaçons jamais ; je suis passable auteur, si j’en crois la voix
publique
; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je div
sir sensible de conduire sa petite république : il aimait à parler en
public
; il n’en perdait jamais l’occasion ; jusque-là q
jours de ses forces, eut peur alors que ses ouvrages n’eussent pas du
public
de Paris autant d’applaudissements que dans les p
ique, peut-être ne se serait-il pas hasardé de livrer ses ouvrages au
public
. « Je ne comprends, disait-il à ses camarades en
eçus avec applaudissement ; et Molière enleva tout à fait l’estime du
public
en 1659, par les Précieuses ridicules, ouvrage qu
point de vue du théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le
public
; et ce principe lui a toujours réussi dans tous
nnes inquiètes, le Cocu imaginaire passa avec applaudissement dans le
public
. Un bon bourgeois de Paris, vivant bien noblement
24 juin 1661. Cette pièce, qui est une de ses meilleures, confirma le
public
dans la bonne opinion qu’il avait conçue de cet e
s qui parlaient de la sorte ; et Molière eut lieu d’être satisfait du
public
, qui applaudit fort à sa pièce : c’est aussi une
inte avec des traits si vifs, enlevaient tous les applaudissements du
public
. On avoua que Molière avait trouvé la belle coméd
sait sur ses pièces n’en empêchaient pourtant point le succès ; et le
public
était toujours de son côté. On lit dans la préfac
e l’Ecole des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette pièce fit plaisir au
public
: elle était du temps, et ingénieusement travaill
, était indigné d’un jeu si mal réglé, et des applaudissements que le
public
ignorant lui donnait. De sorte qu’il s’appliquait
se perfectionner dans la poésie avant que de hasarder ses ouvrages au
public
, et il lui dit de revenir le trouver dans six moi
se fît honneur de son premier ouvrage, pour disposer favorablement le
public
à en recevoir de meilleurs. Mais comme le temps p
i fut prête dans le temps, et qui fut d’autant plus applaudie, que le
public
se prêta à la jeunesse de M. Racine, qui fut anim
urgeois les choses les plus communes. Molière, qui avait accoutumé le
public
à lui donner souvent des nouveautés, hasarda son
lui attira du monde les premières fois suffisamment pour que tout le
public
fût averti que jamais on n’avait vu une chose aus
ne, et ils n’étaient pas moins surpris du jeune acteur que l’était le
public
, surtout la du Parc, qui le prit tout d’un coup e
les dispositions extraordinaires qu’il avait pour la déclamation. Le
public
sait comme moi jusqu’à quel degré de perfection i
elle en serait touchée76. Cependant il ne saisissait pas toujours le
public
d’abord ; il l’éprouva dans son Avare. A peine fu
d’être diverti par de la prose ! » Mais Molière fut bien vengé de ce
public
injuste et ignorant quelques années après : il do
foule, et il fut joué presque toute l’année : tant il est vrai que le
public
goûte rarement les bonnes choses quand il est dép
r contre leur chef. Ils n’avaient point encore Baron pour rappeler le
public
, et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces
vue en 1667. Molière sentait la difficulté de la faire passer dans le
public
. Il le prévint par des lectures, mais il n’en lis
ais il se trompa, et il devait savoir par sa propre expérience que le
public
n’est pas docile. Cependant Molière rendit compte
le était excellente, et qu’il n’y avait rien qui ne pût être utile au
public
. » Molière laissa passer quelque temps avant que
l’on donna pendant ce temps-là Scaramouche ermite, qui passa dans le
public
, sans que personne s’en plaignît.Louis XIV, ayant
e qu’ils ne peuvent souffrir. » Molière ne laissait point languir le
public
sans nouveauté ; toujours heureux dans le choix d
ractères, il avait travaillé sur celui du Misanthrope, il le donna au
public
; mais il sentit, dès la première représentation,
s. Molière s’applaudissant du succès de son invention, pour forcer le
public
à lui rendre justice, hasarda d’en tirer une glor
ens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un
public
qui est en droit de nous gourmander pour l’argent
de mérite pour brailler à un barreau ; et c’est un vol qu’il fait au
public
s’il ne se fait prédicateur ou comédien. — En vér
dire que l’on a débité, et que l’on donne encore aujourd’hui dans le
public
plusieurs mauvais Mémoires remplis de faussetés à
qu’il donna Psyché, au mois de janvier 1672, il ne désabusa point le
public
que ce qui était de lui, dans cette pièce, ne fût
devais entrer dans le détail de la mort de Molière, pour désabuser le
public
de plusieurs histoires que l’on a faites à cette
rs occupé de plaire à Sa Majesté, sans cependant négliger l’estime du
public
, à laquelle il était fort sensible. Il était ferm
enaient dans ces sentiments, et ils n’omettaient rien pour les rendre
publics
par leurs discours, ou par leurs ouvrages. Il y e
le décrier. Mais j’ai de bons garants de la vérité que j’ai rendue au
public
, à l’avantage de cet auteur. L’estime, les bienfa
des personnes que je devais supposer en savoir mieux la vérité que le
public
; et je devais me rendre à leurs bonnes raisons.
cat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au
public
telle qu’on me l’a assurée, comme une particulari
tous nos auteurs comiques celui qui a le mieux su ménager le goût du
public
, par la beauté du dialogue, par un fonds inépuisa
son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du
public
; mais celui qui lui fit le plus de réputation al
rôles de femme ; mais il a toujours rempli ces deux emplois au gré du
public
. (Frères Parfait, t. XIV, p. 534.) Il joua d’orig
u matin. La Grange était un bon acteur ; il a toujours joué au gré du
public
; et, quoique parvenu à un certain âge, il rempli
des rôles à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudissement du
public
. (Frères Parfait, tome XI, page 326.) Actric
le 2 ou le 3 février 1727. Mademoiselle La Grange ne jouait au gré du
public
que lorsqu’elle remplissait les rôles de ridicule
e de Néron dans Britannicus ; mais cet acteur était tellement aimé du
public
, que tout le monde souffrait de lui voir représen
juge et partie, qui partagea un moment avec le Tartuffe la faveur du
public
. On dit que Montfleury se rompit une veine en jou
autre. » 82. C’est entre les mois de mars et d’octobre 1670 que le
public
déserta le théâtre de Molière pour suivre Scaramo
depuis 1667 jusqu’au commencement de 1670, explique l’empressement du
public
. Le Bourgeois gentilhomme et la tragédie de Tite
une preuve signalée de la vanité et de l’inconséquence des jugements
publics
; il tend même à rehausser la gloire de Molière,
n sous le nom de Vadius et de Trissotin ; mais, ne voulant pas que le
public
pût se méprendre sur le dernier de ces deux perso
se laissa séduire ni par l’intérêt particulier ni par le jugement du
public
. Il dit tout haut, en sortant, que cette comédie
à quelqu’un de vos camarades : cela vous fera plus d’honneur dans le
public
, qui regardera vos acteurs comme vos gagistes ; v
on, je l’avoue, m’a fait naître plusieurs fois la pensée de donner au
public
mes sentiments sur cet auteur, et de redresser le
ont en très petit nombre, mais pour tous les esprits qui composent le
public
; que ce qui peut paraître outré sur le papier, d
era rétablis dans celle-ci, et ce n’est pas un petit service rendu au
public
par ceux qui ont pris ce soin, puisque les nombre
rande réputation. Il vint à Lyon en 1653 et ce fut là qu’il exposa au
public
sa première Comédie ; c’est celle de L’Étourdi. S
it, prit le titre de la Troupe de MONSIEUR, commença à représenter en
public
le 3 Novembre 1658 et donna pour nouveautés L’Éto
héâtre, tant pour les plaisirs du Roi que pour les divertissements du
public
, et s’acquit par là cette haute réputation qui do
ine à jouer son Rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, et le
public
connut aisément qu’il n’était rien moins que ce q
teur, et soutenu sa réputation d’une manière si satisfaisante pour le
Public
, qu’enfin il a plu au Roi d’y joindre tous les Ac
peu de malice et de ruse. Tous ces personnages ramassés sur la place
publique
, la commedia dell’arte les mit en scène et les fi
raient toute la vie du comédien qui avait le talent de les imposer au
public
. De même beaucoup d’autres personnages furent int
fantaisie, suivant la disposition du moment et celle que montrait le
public
. Les acteurs de la Comédie de l’art n’avaient pas
premières, secondes et troisièmes loges, exercice si périlleux que le
public
, tremblant pour la vie de cet acteur, l’obligea d
lle a sa période instinctive. Dès qu’un pitre s’installe sur la place
publique
et y débite des facéties de son cru, dès que l’es
u célèbre notamment par le fameux pitre Tabarin. Il tire la langue au
public
sous son masque. Nous n’oserions décider quel act
sse ressemble à Damis, dont il n’est seulement point parent. Aussi le
public
se prêteroit-il bien moins à l’illusion dans la d
é le véritable Damis mort. Il a tout réparé par ce coup d’adresse. Le
public
ne pouvant juger les deux personnages par compara
Dunciade, je me contenterai de dire que les méprises continuelles du
Public
sur les deux Rivaux causerent seules la chûte de
préparées, ménagées comme celle de Philocomasie & de Glycere, le
public
ne s’avise point de chicaner sur la ressemblance,
pas besoin de la moindre complaisance pour se prêter à l’illusion. Le
public
sachant encore que Philocomasie va profiter de la
l’ignominie qui devoit en résulter. Ce moment alloit devenir pour le
public
l’époque d’une comédie plus piquante encore que l
iece même, &c. » Puisque M. Palissot me paroît aimer à donner au
public
des scenes singulieres, je me fais un plaisir de
paroître Alcippe. Il faut en citer une qui surprenne en même temps le
public
, la plupart des acteurs, & qui fasse un si gr
abelle avec le spectateur, & que la seconde surprend seulement le
public
, puisqu’Isabelle, qui l’imagine, & Sganarelle
contre lui ; mais cette action n’a surpris que Mascarille, puisque le
public
savoit presque le dessein de Valere. Citons-en un
en voici une dans l’Ecole des Maris, qui surprend également & le
public
& le personnage auquel il s’intéresse. ACTE I
lle fuit. Isabelle ne s’attendoit surement pas à le trouver là, ni le
public
à l’y voir arriver. Il est, selon moi, une autre
t une révolution subite, la premiere ne fait que l’annoncer, & le
public
a besoin de voir la scene entiere pour savoir si
t avec le plus d’esprit possible, où il est nécessaire de plaire à un
public
. Mais rien de tout cela ne se retrouve au barreau
ion, mais avec sa raison et son expérience des affaires ; et quant au
public
, ignore-t-on que les portes de l’audience ne sont
dans le scandale, l’intérêt dans l’aspect d’un malheureux ? Non ; le
public
aussi joue son rôle dans l’administration de la j
ent rendue, et qui veut que chacun puisse écouter ses arrêts. Mais le
public
n’existe pas pour l’avocat ; il n’a devant lui qu
l’audience, viendraient l’entendre comme orateur, ne seront jamais un
public
, car ils n’ont le droit ni d’applaudir ni d’impro
n contents de préparer le dénouement, ils l’annoncent si bien, que le
public
le devine ; & sa curiosité n’étant plus piqué
je n’en citerai aucune. Le lecteur n’a qu’à se rappeller celles où le
public
, à l’arrivée subite d’une lettre, d’un bracelet,
Des gens de lettres peuvent-ils raisonner ainsi ? Ignorent-ils que le
public
, une fois assemblé, ne considere les choses qu’au
un ou quelques acteurs, & celles qui surprennent en même temps le
public
& la plupart des personnages. Les surprises d
ises de la premiere espece demandent un art infini. Il faut mettre le
public
dans la confidence, lui dévoiler les moyens qu’on
iblesse de Chrisale, tiennent dans l’incertitude deux amants & le
public
qui s’intéresse à eux. Ariste porte deux lettres
directeur en fait-il la remarque, il en a bientôt pris son parti. Le
public
n’y pense guère, ou, s’il y pense, ce n’est pas p
de sa condition, au divertissement du monarque. Parmi ses récréations
publiques
, celle que Louis XIV aimait le plus était le ball
s, à Saint-Germain, à Chambord, aux Tuileries, avant d’être donnés au
public
sur la scène du Palais-Royal, (et tous n’y parvie
ends bien que, plus ces cadres seront nombreux, mieux les plaisirs du
public
seront assurés et la gloire de Molière entretenue
’ornement du ballet, jusque-là réservé à la cour, les recommandait au
public
. Mais pour nous, point de ballet, — qui, d’ailleu
la trompe d’un virtuose comme M. Coquelin, elle ragaillardit tout le
public
! Mais, hors ce moment, et malgré les petits plai
ir sur la scène, ni surtout de les voir bien joués, et du milieu d’un
public
assez chaud. Et, pour les chefs-d’œuvre, en voici
pelée. Une souscription fut bientôt ouverte parmi les sociétaires. Le
public
voulut y prendre part. Les Chambres s’y associère
ulariser encore plus son souvenir en l’associant à un objet d’utilité
publique
et journalière. Contrairement à l’opinion qui dem
ière n’a pas manqué de provoquer les démonstrations de l’enthousiasme
public
: si avant tout elles étaient pour Molière, l’enf
indécentes d’intention que ces deux courtisanes, exposées sur la voie
publique
aux regards de nos femmes et de nos filles. Il es
n’en doutons pas, ne peut être que bien accueilli par la majorité du
public
. Molière a obtenu la justice qui lui était due. M
Ne serait-il pas temps de réparer cet oubli, et d’élever sur la place
publique
, comme un témoignage d’orgueil national, un monum
pas cru y manquer en permettant à Molière d’égayer plus d’une fois le
public
aux dépens de ces jeunes marquis éventés, dont Tu
pant les quatre premiers rangs de l’amphithéâtre, ne donnèrent pas au
public
un spectacle moins amusant que celui de la scène
ul homme, qu’il appela M. Jourdain ; et, loin que, dans cet homme, le
public
vît le chapelier Gandouin, il n’y eut peut-être p
rpétuelle, dont l’intérêt se payait en exemption de certaines charges
publiques
. Tout objet de commerce, tout monopole a ses faus
x qui achetaient la noblesse, puisque c’était une branche des revenus
publics
; et la générosité ne permettait guère d’y attaqu
’est-il pas l’honnête homme ? n’a-t-il pas pour lui l’intérêt ? et le
public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
t-il pas (toujours le fripon), n’a-t-il pas pour lui l’intérêt, et le
public
n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à
ont vraiment dignes d’inspirer ce sentiment, il faut supposer dans le
public
l’excès de la sottise ou de la dépravation, pour
nt les brillants dehors ne peuvent dérober aux yeux la turpitude. Le
public
applaudit à tous les tours qu’il fait à l’autre.
à l’abri de leurs rôles, de se déclarer, de se témoigner, en face du
public
, l’amour dont ils étaient enflammés l’un pour l’a
la scène, lui avaient inspiré l’envie d’en faire jouir de nouveau le
public
, en se les appropriant. Son théâtre demande une p
ne réussit pas mieux comme acteur. Il n’appella point du jugement du
public
; il ne fit pas même imprimer sa piéce, quoiqu’il
e garantit point des critiques sans nombre qui se répandirent dans le
public
contre son ouvrage, mais elle servit à l’en conso
détruire, du moins en partie, qu’au mois de juin 1663, qu’il donna au
public
sa comédie intitulée la critique de l’école des f
ngeance ; mais, du moins, le bon goût l’a-t-il réglé, & l’utilité
publique
en pouvoit être l’objet, puisque dans l’imitation
liens, dit Rosimond,24 que toutes les troupes en voulurent régaler le
public
. En 1660, Villiers comédien de l’hôtel de Bourgog
s en prose, fût plus fort que l’esprit de vertige qui avoit attiré le
public
en foule aux italiens & à l’hôtel de Bourgogn
tifiques que les médecins de son tems affectoient, pour en imposer au
public
, il a crû pouvoir tirer de leur ridicule un fonds
e sonnet étoient « De ces colifichets dont le bon sens murmure. Le
public
confus d’avoir pris le change, s’indisposa contre
quelque ouvrage moins bon, mais plus amusant, dans l’espérance que le
public
se laisseroit insensiblement éclairer sur le bon
i & des Reines. Le Roi défendit 31 dès lors cette comédie pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût achevée & examinée pa
établi sur le théatre françois, & crut devoir ménager le goût du
public
, accoutumé à voir réunis dans un même sujet, les
s, dont le genre même étoit inconnu à l’antiquité, sont celles que le
public
a reçûes avec le moins d’empressement, & cepe
bablement dans les répétitions ordinaires des piéces qu’il donnoit au
public
. Rien de ce qui pouvoit rendre l’imitation plus v
lui qu’une source de chagrins. Les personnes qui attirent les yeux du
public
, sont plus exposées que les autres à sa malignité
es personnes que je devois supposer en sçavoir mieux la vérité que le
public
...... Cependant sa famille m’a si fortement assû
cteur, qui seul faisoit l’annonce des piéces, & qui haranguoit le
public
dans l’occasion. Moliere, quelques années avant s
rofit et gloire de leurs représentations, et d’ouvrir leur théâtre au
public
. Le projet était sérieux, si sérieux, qu’ils s’ét
à blâme, et préjudiciât à la réputation du comédien dans le commerce
public
. Il n’en fallait pas tant pour affermir nos jeune
Que je me trouve à bout de ma subtilité ; Et que deviendra lors cette
publique
estime Qui te vante partout comme un fourbe subli
nouveaux rôles à apprendre : comédies, tragédies, tout y passait ; un
public
à haranguer, des acteurs à instruire, une troupe
; et quarante représentations ne suffirent point à l’empressement du
public
. Après ce succès, il y eut, dans les représentati
véritable confident de sa passion jusqu’à la fin de sa vie, ce fut le
public
, ce public, qui chaque soir accourait, avide de l
onfident de sa passion jusqu’à la fin de sa vie, ce fut le public, ce
public
, qui chaque soir accourait, avide de l’entendre :
nt. Les gazetiers y suffisaient à peine. Molière fut joué, insulté en
public
, indignement moqué par les comédiens de l’hôtel d
de la Critique, tissue de fine badinerie, amusa les amis, divertit le
public
, mais irrita davantage. Les libelles se rempliren
ait encore son amour, en la faisait être, sur le théâtre, aux yeux du
public
, ce qu’il n’avait pu la faire dans sa maison. La
XIII. Les choses en étaient à ce point lorsque l’attention du
public
fut détournée par une comédie que les Italiens se
la mer, un palais, une forêt, un tombeau. Molière voulait préparer le
public
au Tartuffe, il commença, dans le Festin de Pierr
il n’avait réussi à s’attirer le moindre encouragement de la part du
public
: il était gauche, sans naturel. Molière, qui tou
uche, et faisaient que la pièce était de jour en jour plus désirée du
public
; mais la cabale n’en était aussi que plus épouva
dans les premiers jours de 1666, Molière se disposait à le donner au
public
, lorsque sa meilleure protectrice auprès du roi,
es contemporains, il fut admiré surtout comme acteur. À la vérité, le]
public
d’alors ne le connaissait pas par la lecture auta
le]public d’alors ne le connaissait pas par la lecture autant que le
public
d’aujourd’hui ; mais on allait le voir. Sa figure
se doivent noyer des philosophes ? C’est en plein jour, et devant le
public
. À l’heure qu’il est nous perdrions la gloire d’u
al emporta maître et servante au milieu des acteurs, sur la scène. Le
public
fit à Sancho, à Laforêt et à l’âne un accueil tou
. Laforêt, depuis ce jour-là, ainsi que Molière, aima toujours ce bon
public
, tant elle l’avait, disait-elle, trouvé honnête.
umé de tomber. » Et le soir sous le manteau d’Arnolphe, il disait au
public
: En sage philosophe on m’a vu vingt années Cont
t sa vie, sa maison, son cœur, que Molière livrait ainsi en pâture au
public
. La sincère Éliante, c’était Mlle Debrie. Elle j
devant eux et réciter des vers. Mais c’était au grand ami, c’était au
public
qu’il aspirait de montrer son élève. Le voir à se
Le 5 août 1667, le roi étant en Flandre, la pièce fut représentée en
public
, à Paris, devant un auditoire immense. Molière en
roi leva enfin tout obstacle, et Tartuffe fut pour toujours livré au
public
(le 5 février 1669). La ville entière, durant tro
a gaîté, de la gaîté ! La douleur n’est que fantaisie. Le roi et le
public
furent enchantés de cette pièce. Le roi, à la vér
à quelqu’un de vos camarades : cela vous fera plus d’honneur dans le
public
, qui regardera vos acteurs comme vos gagistes; vo
avait autre chose encore : Molière aimait ses planches, il aimait le
public
. D’ailleurs, il se plaisait à réaliser lui-même s
ait fait qu’augmenter à mesure que tout le reste lui avait manqué. Ce
public
, assemblé tous les soirs, qui venait l’écouter de
theatre. Sa prémiere Comédie fut celle de l’Etourdi : il l’exposa au
public
dans la ville de Lion l’an 1653. S’étant trouvé q
à joüer son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le
public
connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce q
out sans se faire beaucoup de tort ; mais le zêle qu’il avoit pour le
public
eut une suite bien cruelle pour lui ; car dans le
it appercevoir 10 Moliere, que le grand soin qu’il avoit de plaire au
public
lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa femm
cœur de l’homme, par les portraits que j’en expose tous les jours au
public
, je demeurerai d’accord que je me suis étudié aut
t dire, Médecin gueri-toi toi-même : Moliere, qui divertissez tant le
public
, divertissez-vous vous-même. Vous jouez tout le m
en que le Sénat32. Il faut donc qu’elle soit proportionnée au goût du
public
, c’est-à-dire, qu’elle soit capable d’attirer bea
t Mr. Begon35 a fait graver les Portraits, & dont il a procuré au
public
l’Eloge Historique. Monsr. Perrault qui a écrit c
ns l’Hôtel du Roi à la rue Mazarine38, & commença à se montrer en
public
le Dimanche 9 de Juillet 1673 : le Théatre du Pal
theatre. Sa premiere Comedie fut celle de l’Etourdi : il l’exposa au
public
dans la ville de Lion l’an 1653. S’étant trouvé q
à joüer son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le
public
connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce q
out sans se faire beaucoup de tort ; mais le zêle qu’il avoit pour le
public
, eut une suite bien cruelle pour lui ; car dans l
fit appercevoire Moliere, que le grand soin qu’il avoit de plaire au
public
lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa femm
cœur de l’homme, par les portraits que j’en expose tous les jours au
public
, je demeurerai d’accord que je me suis étudié aut
t dire, Medecin gueri-toi toi-même : Moliere, qui divertissez tant le
public
, divertissez-vous vous-même. Vous joüez tout le m
s’adressent trop exclusivement à quelques-uns et dédaignent le grand
public
, celui pour lequel Molière lui-même écrivait et c
rveuses ou maladives d’aujourd’hui. Notons ce symptôme excellent : le
public
accourt dès qu’on lui annonce Molière. Après tant
le, de Célimène, etc. M. Lewinski s’est avancé et a lu, aux bravos du
public
, une longue poésie, composée par lui. Peut-être y
x manuscrits ; sa gloire est célébrée dans d’innombrables conférences
publiques
; les expressions qu’il met dans la bouche de ses
ure l’a créée : faite pour les joies du ménage et non pour briller en
public
. Et c’est avec ce bon sens que Molière s’est atta
emercier, de Broglie, Laffitte, etc., voulut élever, par souscription
publique
, un monument à Molière. Peine perdue ! Aucun (je
nté qu’il estimait convenable et honorable d’annoncer ce même jour au
public
et de motiver dans les journaux que le bénéfice e
voix, que le sieur Lekain se chargerait de l’annoncer aujourd’hui au
public
. Il a été pareillement décidé que la copie de la
73, Lekain s’avança sur le devant de la scène et fit cette annonce au
public
: « Messieurs, mercredi prochain, nous donnerons
le. On s’imagine que dès que Molière dut paraître, dès qu’il donna au
public
ses premiers essais, fussent-ils informes, on l’a
, fussent-ils informes, on l’accueillit et on lui fit fête. Point. Le
public
est l’éternel avare, et répond presque toujours à
lleurs, ne s’inquiétait guère, et ce n’était point la lutte contre le
public
qui lui donnait cet air d’assombrissement brûlant
’ai recueillie à Limoges même, veut que Molière ait été sifflé par le
public
limousin et s’en soit vengé en créant ce type rid
it une farce à la hâte et se donnait simplement la tâche d’amuser son
public
. Mais le génie n’abdique jamais, et jusqu’en cett
ur et auteur, Molière succès avait séduit et pour toujours conquis le
public
. Ce n’est rien, cet Étourdi, un caprice, une fant
, admirateur passionné de Molière, demanda un jour, par lettre rendue
publique
, si on ne pouvait le mettre sur la trace des manu
les fît connaître ? » Depuis que Beffara adressait cette question au
public
, bien des années se sont passées et les manuscrit
aurons au juste comment fonctionnait ce théâtre qui s’ouvrait pour le
public
tous les mardis, vendredis et dimanches21. Ce man
e son éventail. Je ne sais rien de plus tragique que cette confession
publique
d’un homme qui vient dire à une foule : « Voici q
alors son œuvre, comme en cachette, dans des maisons amies, devant un
public
trié et d’esprit libéral. Il se cachait pour dire
e femme mariée, et revenait de temps à autre à la fenêtre annoncer au
public
qu’il prenait soin de « mortifier la chair » : —
a troupe toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ; mais, à côté de ce
public
de goût qui se pressait aux quarante-quatre repré
e de représentations considérable pour le temps), il y avait un autre
public
, intelligent ou jaloux, qui tenait à faire le suc
s ». P. Roulès demandait pour lui « un dernier supplice exemplaire et
public
». Notez que l’on brûlait encore les poètes en Gr
plus ni moins, le gouvernement du monde et la direction des affaires
publiques
. Il prétend instruire, conduire, former et déform
ion que nos ennemis ont reçue de nous et perfectionnée après nous. Le
public
, en applaudissant Tartuffe, est de cet avis, à co
n de Dom Juan, où un acteur put dire une telle vérité à la face de ce
public
de gentilshommes. Regnard devait plus tard fouail
its pourpoints et aux grands canons, il ne mériterait pas une censure
publique
et ne se serait pas attiré l’indignation de toute
’hui, des débutants. On le revit plus d’une fois renouveler devant le
public
des conférences analogues à celle qu’il avait fai
ère s’est suffisamment justifié de cela par une harangue qu’il fit au
public
deux jours avant la première représentation de sa
discours et le prurit de la langue qui poussaient Molière à parler en
public
, mais l’âpre besoin d’expliquer ses idées et son
usqu’à des fagots . Orateur, il devait avoir beaucoup de prise sur le
public
par ce charme souffrant et musical de sa voix de
à nourrir que leurs appétits personnels et qui cependant flattent le
public
dans ce qu’il a de bas et de niais, oubliant ains
ce nom d’Élomire, cet anagramme était devenu une sorte de pseudonyme
public
de Molière. On l’appelait aussi, dans un certain
ace, Le Boulanger prétend que Molière avait dit, en particulier et en
public
, qu’il s’allait jouer lui-même et que ce serait l
mpris, se consolant avec ses réflexions intimes de ses dures épreuves
publiques
et vivant non pas heureux, mais silencieux, dans
telligent acteur qui devait, avec un ami de Molière, Vinot, donner au
public
la première édition des Œuvres de Molière (Paris,
voix humaine, lesquelles serviront non-seulement de divertissement au
public
mais serviront d’instruction pour la jeunesse ; L
nt privilége, à condition par lui de ne rien faire contre l’honnêteté
publique
, deffendant à toutes personnes, de quelque qualit
. Hillemacher sur La Troupe de Molière. 39. « Il aimait à parler en
public
, il n’en perdait jamais l’occasion, jusque-là que
Molière, cette comédienne de tous les théâtres, étaient des créatures
publiques
de toutes les manières… » À la suite de ces cita
ens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un
public
qui est en droit de nous gourmander261 pour son a
de mérite pour brailler à un barreau ; et c’est un vol qu’il fait au
public
, s’il ne se fait prédicateur ou comédien. En véri
le théâtre. Lekain n’écouta point Voltaire et s’en trouva bien, et le
public
aussi. Aujourd’hui le préjugé qui flétrissait la
ientôt toutes les autres ; elle obtint des succès si brillants que le
public
lui donna le titre un peu emphatique d’Illustre t
le Tartuffe pour n’être pas fier d’avoir composé L’Étourdi. La faveur
publique
se déclara pour la troupe de Molière dans la cité
on : l’usage était alors de versifier les pièces en cinq actes, et le
public
sut mauvais gré à Molière d’avoir dérogé à cet us
mmes savantes ; Philaminte, Bélise et Armande offrirent à la vindicte
publique
le pédantisme personnifié ; le bon homme Chrysale
t les formes péniblement contournées de sa conversation. Le véritable
public
devint l’instrument de quelques sots et de quelqu
s faux dévots furent, dans la personne de Tartuffe, livrés à la risée
publique
. Jamais pièce, depuis Le Cid, n’avait attiré une
d’une manière générale le vice le plus funeste à la société, mais le
public
d’alors s’amusa à faire des applications ; un abb
lui attira du monde les premières fois suffisamment pour que tout le
public
fût averti que jamais on n’avait vu une chose aus
ne, et ils n’étaient pas moins surpris du jeune acteur que l’était le
public
, surtout la Duparc, qui le prit tout d’un coup en
les dispositions extraordinaires qu’il avait pour la déclamation. Le
public
sait comme moi jusqu’à quel degré de perfection i
a résolution, au bout de trente années de retraite et au moment où le
public
, qui le regrettait tous les jours, n’espérait plu
son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du
public
; mais celui qui lui fit le plus de réputation al
lles ridicules ; mais il a toujours rempli ces deux emplois au gré du
public
. Il joua d’original le rôle de Bobinet dans La Co
s la troupe de Guénégaud en 1673. La Grange a toujours joué au gré du
public
; et, quoique parvenu à un certain âge, il rempli
des rôles à manteaux et ceux de financiers, avec l’applaudissement du
public
. Actrices. Mlle Béjart. Madeleine Bé
e le 2 ou le 3 février 1727. Mademoiselle La Grange n’était goûtée du
public
que dans Les Caractères ; elle ne jouait point la
rigants ; aux comédiens en chair et en os ? ils sont bien mal avec le
public
. Et vous avez beau dire avec un mépris mal dissim
c le public. Et vous avez beau dire avec un mépris mal dissimulé : le
public
! fi du public ! Le public peut supporter facilem
vous avez beau dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! fi du
public
! Le public peut supporter facilement toutes les
eau dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! fi du public ! Le
public
peut supporter facilement toutes les tyrannies, m
a comédienne est perdue. Imposez vos amours à la comédie, aussitôt le
public
s’éloigne ou il brise les banquettes. Il veut auj
ent le ciel et la terre à leur aide, contre les comédiens de bois, le
public
étranglera de ses mains, tout l’Hôtel de Bourgogn
ens ! Ils disaient que l’art était perdu, que c’en était fait du goût
public
; les marionnettes outrageaient (c’est l’usage) l
t féaux successeurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ils vivaient, et même le
public
les aimait comme de gros réjouis qui ne sont pas
s’en émut ; de quel droit ces coquins-là faisaient-ils rire encore ce
public
ignorant ? De là citations, enquêtes, dits, contr
e. Nul ne reconnaît en ce monde l’aristocratie de l’éclat de rire. Le
public
rit où il peut rire ; trop heureux quand il s’amu
-t-il se tirer de ce pas difficile ? Voilà pourtant où l’attendait ce
public
amoureux de l’esprit de son poète et charmé de se
s rire plus unanime, épigramme plus acérée. Ajoutez que l’indignation
publique
faisait justice de toutes ces tracasseries mesqui
us pouvez juger combien c’était un rare plaisir : jouer la comédie en
public
, chanter des couplets à la façon des mousquetaire
homme a été dans son genre, un de ces formidables journalistes que le
public
écoute même avant qu’ils aient parlé. Aimait-il l
ds comédiens d’autrefois. Cela les amusait outre mesure, d’imposer au
public
des œuvres insipides dont ils étaient toute la re
e, ils ont évité, par fortune, les deux écueils des comédiens dont le
public
ne veut plus, — le Café des Comédiens, et l’arriè
hante l’avenir, soyez tout simplement un comédien quelque peu aimé du
public
, une danseuse au tendre sourire, un bouffon amusa
anes de Louis XIV, mais à une condition : que cet argent que donne le
public
à ses comédiens ordinaires soit loyalement dépens
onne le public à ses comédiens ordinaires soit loyalement dépensé. Le
public
prodigue cet argent-là pour qu’il soit prodigué.
de Corneille et de Molière. Un comédien qui achète des rentes vole le
public
. Une comédienne qui place son argent manque à sa
ue et immense Diderot. Pour quiconque aspire à l’honneur de parler au
public
, dans ces feuilles changeantes, chères à la multi
pareils mensonges. On représente une œuvre considérable qui tient le
public
attentif ; on rit, on pleure, on s’extasie, on cr
il n’y en a peut-être aucune où l’intérêt commun de tous et celui du
public
, soient plus constamment et plus évidemment sacri
ient contre des dentelles et des velours et des diamants, et quand le
public
ne leur donnait pas assez d’argent pour payer tou
yer tout cela, elles y mettaient du leur. Elles auraient cru voler le
public
en vivant de la vie des petites gens ; d’ailleurs
la rampe et le bruit du parterre comme font ses confrères, — et si le
public
l’eût voulu oublier, il n’eût demandé pas mieux q
l n’appartenait à aucune des ambitions du théâtre ; l’enthousiasme du
public
ne pouvait rien sur lui, aussi bien que sa froide
s du lecteur ; ajoutez l’indifférence, la pitié et l’insensibilité du
public
, et tant et tant de causes qui pèsent incessammen
ependant, il fallait que Monrose se montrât, une dernière fois, à son
public
du Théâtre-Français. Son humble fortune y était e
misère et de cette intelligence éteinte, augmenterait la curiosité du
public
et le porterait à cette représentation dernière,
ue la comédie, et le théâtre, et Monrose ? Ainsi est-il. Cependant le
public
veut le revoir. Plus on dit : — Il est malade ! e
montrer pour être trouvée belle, et pour être applaudie de ce facile
public
qui se contente de rien : un mot, un signe, un re
es, resteront éternellement accablées sous la haine et sous le mépris
publics
. À la rigueur, on peut espérer que mademoiselle C
l’admiration et au contentement de la foule immense ; il faut que son
public
s’amuse à tout prix, que sa gaieté soit affranchi
e n’a pas tort. L’un et l’autre, ils obéissent à leur époque, à leur
public
, au génie de la langue qu’ils parlent si bien, ch
se, du vers, de la chanson bachique, de l’ode amoureuse, de l’insulte
publique
, de la déclamation effrontée ; tout cela s’appela
lant comme on parle dans les tavernes, dans les bains, sur les places
publiques
, chez les courtisanes, pleine de sel attique, de
comédie latine, imaginèrent une incommodité moins révoltante pour un
public
français, et de L’Eunuque ils firent un Muet. « C
à son rival ; il explique aussi (c’est un étrange dénouement pour un
public
parisien) ce Phœdia, amant reconnu de Thaïs qui c
pond la délicatesse française. Il est riche ! la belle excuse pour un
public
qui vient d’applaudir Le Misanthrope ! — Mais, re
ilence est d’un effet tout-puissant ; car plus elle sera respectée en
public
, moins elle sera proche du bouffon, du capitan, d
approuver ces imitations si pénibles que, par la force même des mœurs
publiques
, il faut qu’elles s’arrêtent, à l’instant même où
ra nécessairement jeter un voile ? Enfin ne voyez-vous pas combien le
public
se fatigue à reconnaître dans vos traductions d’A
et grandissait au milieu des huées ; les citoyens oisifs sur la place
publique
, les rhéteurs dans leurs écoles, l’orateur à la t
votre popularité dans la Grèce entière. Je veux parler des violences
publiques
et coupables de la comédie primitive, prisca comœ
lté en plein théâtre par Voltaire) ! assister, de sang-froid, à cette
publique
immolation de sa personne et de son nom ! Comment
omédie satirique, notre homme, qui espérait les honneurs de l’insulte
publique
, aura vu que son nom était passé sous silence. Qu
s du poète, ses insultes à cette fange ? Non pas, certes, le bon sens
public
l’aura bien vite emporté sur ces injures d’un mom
lui-même hors d’insulte à force de sang-froid, couvrir de ses dédains
publics
les libertinages de cette plume insolente, et cha
ore, — ce fut une belle journée, une insulte heureuse, une récompense
publique
, un très rare honneur dont il fut le premier à s’
nt de commettre en mettant à mort cet homme juste, quand l’exécration
publique
eut fait justice des accusateurs de Socrate, à ce
de lésiner dan ; un coin de sa maison. — À ces causes, toute dépense
publique
fut supprimée ; Aristophane lui-même consentit à
comédie de Molière de ne s’occuper ni du gouvernement, ni de la chose
publique
, mais des mœurs, des lois, des vices, des usages,
u. Je n’en finirais pas, si je voulais suivre jusqu’au bout la rumeur
publique
, à propos du nouveau poète. On ne compte plus ses
nent vérité, vraisemblance, intérêt. Ajoutez qu’en ceci, la curiosité
publique
était singulièrement favorisée par la vie même du
Œdipe, en portant la queue du grand prêtre, et en tirant la langue au
public
. Aussi, peu s’en est fallu que Regnard, à force d
peine au milieu de toutes ces vertus bourgeoises, ont fait pousser au
public
de Paris et de Versailles ! Les hurleurs prétenda
rd, soient si peu semblables celui-ci à celui-là, et pourquoi donc le
public
du Misanthrope et des Femmes savantes accepte, av
détacher la jarretière de la mariée. Il est donc arrivé que le jeune
public
de Regard s’est bien plus amusé au Retour imprévu
gâté de la foule ; s’il ne réussit pas aujourd’hui, tant pis pour le
public
et tant pis pour messieurs de la Comédie ; ce n’e
. C’était lui qui portait la parole s’il fallait parler au roi, ou au
public
. Louis XIV l’aimait pour ses façons de grand seig
ni Baron, ni Regnard, ni d’Ancourt, n’ont pu satisfaire l’engouement
public
pour ce chevalier d’industrie, qui permet aux fem
ent de la sorte se placer sans cesse à côté des fictions, pour que le
public
qui écoute et le critique qui annote, en suivant
usurpée de philosophe, le même qui, prenant en pitié l’admiration du
public
pour L’École des femmes, s’écriait dans son grote
a plus formelle par M. Taschereau4. Toutefois, la ressemblance que le
public
a cru trouver entre Alceste et le duc de Montausi
it très-réellement, mais qu’il gâtait à la fois par un grand faste en
public
et par de secrètes complaisances. Malgré cela l’a
ré la manière du grand poète à celle de la Bruyère 26. « Je rends au
public
ce qu’il m’a prêté, » dit l’auteur des Caractères
lles ? Écoutez les deux, interlocuteurs mis en scène pour éclairer un
public
toujours trop avide d’allusions : « — Juge-nous,
e donnant en spectacle sur les bancs de l’avant-scène, a dû offrir au
public
le malin plaisir de comparer la copie à l’origina
quer à nous-mêmes les traits d’une censure générale : ce sont miroirs
publics
, etc., etc. »(Scène VII.) 30. E. Geruzez, Études
oëme en autant de parties qu’il juge à propos, & si le plaisir du
public
devoit être plus ou moins vif selon le nombre de
dit-on, que le premier, le troisieme & le cinquieme frappent : le
public
glisse aisément sur les deux autres. Cela peut êt
e par quelque trait intéressant, qui, réveillant toute l’attention du
public
, & piquant sa curiosité, lui fasse desirer l’
e doit avoir aussi toutes ces parties bien distinctement marquées. Le
public
veut voir clairement le commencement, le milieu,
mp; qu’elle n’est pas de moi. On avoit déja débité deux actes, que le
public
n’avoit pas approuvés : son impatience redoubloit
emoiselle Mars ; c’est qu’à entendre parler de cette femme adorée, le
public
, inconstant d’habitude, ne se lassait pas ! Elle,
c’est une bonne parole et devant témoins ; c’est un tendre regard, en
public
; ce sont des lettres qu’ils puissent montrer à t
ns cette foule, comme s’il eût pu découvrir les insulteurs : — Ingrat
public
que j’ai formel dit-il en les montrant du doigt ;
prier et le supplier de reparaître, il ne reparut plus. « Oui, ingrat
public
, qui ne voit pas ces insultes cachées ! Ingrat pu
. « Oui, ingrat public, qui ne voit pas ces insultes cachées ! Ingrat
public
, qui ne comprend pas tout ce qu’il va perdre ! In
rtificieuse du mérite d’autrui, l’intérêt personnel dans les affaires
publiques
, échappent à la sévérité des lois ; la comédie sa
loit la subir en plein théatre. Le coupable y étoit traduit, & le
public
se faisoit justice. C’étoit sans doute pour entre
& dans la forme des gouvernemens : l’administration des affaires
publiques
, & par conséquent la conduite des chefs, étan
especté, & où les intrigues privées prirent la place des affaires
publiques
. Les Romains sous les consuls, aussi jaloux de le
cru sur sa parole, tant la legéreté & l’indifférence d’un certain
public
, sur les opinions littéraires, donne beau jeu à l
es autres, mais on ne se trompe jamais ; & tel prétend à l’estime
publique
, qui n’oseroit se montrer s’il croyoit être connu
rance un plaisir ignoré. De pélerins, dit-on, une troupe grossiere En
public
à Paris y monta la premiere, Et sottement zélée e
elles furent joüées en plusieurs endroits du royaume sur des théatres
publics
; & la Fête-Dieu d’Aix en Provence en est enc
toire de la même ville, liv. III. ch. liij. fait mention d’un théatre
public
dressé à Lyon en 1540. « Et là, dit-il, par l’es
pieces de théatre, composées pour l’instruction & l’amusement du
public
. On donne ce nom, en général, aux acteurs & a
e des comédiens proprement dits, que contre des histrions ou farceurs
publics
, qui mêloient dans leurs jeux toutes sortes d’obs
ire d’une impertinence, qu’à s’instruire d’une maxime utile. Voilà le
public
à qui Aristophane se proposoit de plaire. Ce n’es
’auteur lui-même les ayant tous, il s’est livré sans peine au goût du
public
pour qui il écrivoit. Il étoit satyrique par méch
joie, La sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. On vit, par le
public
un poëte avoué, S’enrichir aux dépens du mérite j
il n’eût écrit que pour eux, il n’eût point du tout travaillé pour le
public
. De-là vient qu’il y a dans ces pieces de mauvais
nt de si près à la poésie, à la littérature, à la critique, aux mœurs
publiques
et privées : Docentem Artes
ait de la Cour. À la ville on s’attend au passage, dans une promenade
publique
, pour se regarder au visage les uns les autres ;
couchées sur un lit, comme sur un théâtre, — exposées à la curiosité
publique
et aux quolibets des marquis. Ces gens-là passent
ne du théâtre, et enfin : qu’elle fasse place à d’autres ! — « Ingrat
public
! que j’ai formé » disait Baron ! Mais cependant
éreux qui s’arracheraient le cœur, plutôt que de s’avouer vaincus, en
public
. Elle était comme cet empereur romain qui voulait
jeunesse, sa grâce, son charme enfin. Pendant très longtemps, ce même
public
, qui la devait adorer, n’a voulu ni la voir, ni l
ril 1844 que mademoiselle Mars se montra, pour la dernière fois, à ce
public
, dont elle était encore (après tant d’années) la
uelle fièvre inquiète avec toutes les agitations de la fièvre ; et le
public
et les comédiens semblaient animés des mêmes regr
semblaient animés des mêmes regrets ; les comédiens jouaient mal, le
public
écoutait mal, Tartuffe (on jouait encore Tartuffe
temps-ci. Le lendemain du jour où mademoiselle Mars prit congé de son
public
en deuil, chez un honnête citoyen que je ne veux
ant mademoiselle Mars ; elle portait un de ces noms très rares que le
public
aime à rencontrer dans nos discours ; elle était
tes ardentes des premières représentations, s’il fallait imposer à un
public
rebelle, quelque renommée à son aurore ! Que d’es
e si lâche et de si rampant qui ne fût à leur taille… le lendemain le
public
prend sa revanche, et c’est à peine si l’on sait
les soirées d’hiver. Heureusement la critique est plus humaine que le
public
. La critique se souvient par reconnaissance et pa
dans son triomphe de Charles VI, et pleuré comme un être réel dont le
public
espérait encore tant de pitié et tant de terreurs
de Molière à celui du comique latin, et il n’avait pas attendu que le
public
revint de sa prévention, pour se déclarer en fave
ue Molière fasse aimer le fils insolent, car il n’est pas vrai que le
public
l’aime. Le public, dans cette pièce, ne prend rée
imer le fils insolent, car il n’est pas vrai que le public l’aime. Le
public
, dans cette pièce, ne prend réellement personne e
L’avare, à qui ses pères ont transmis de grandes richesses connues du
public
, ne peut pas vivre avec la même lésine que l’obsc
ec le sentiment des convenances sociales, et la crainte des jugements
publics
, sans cesse en butte aux plaintes, aux ruses et a
emme qui cherche à déshonorer son mari ? Que penser d’une pièce où le
public
applaudit à l’infidélité, au mensonge, à l’impude
e qu’il s’agit d’examiner. Rousseau prétend que, dans cette pièce, le
public
applaudit à la femme infidèle, et rit du mari tro
pose d’abord en fait ce qui est en question. Est-il bien vrai que le
public
applaudisse à l’infidélité, au mensonge, à l’imp
u moraliste ou de la bouche du prédicateur, obtiendrait l’approbation
publique
, le poète comique le met en action. Comment le ta
ière eût satisfait à cette justice du théâtre, il eût vengé la morale
publique
outragée par la conduite coupable d’Angélique, s’
gazette rimée, rendant compte de la première représentation donnée au
public
, s’exprime en ces termes : L’original est à Pari
e plus au parterre, si l’on se divertissait moins sur le théâtre : le
public
aime à rire tout seul ; et c’est surtout le série
n ne députerait plus de membres de la Compagnie aux œuvres de charité
publique
. » Toutes ces précautions n’empêchèrent pas que,
par des excès de zèle bien imprudens. Il était devenu « de notoriété
publique
»qu’il s’assemblait, dans cette ville, « une congr
à Caen, deux libelles qui portaient brusquement la question devant le
public
: un Mémoire pour faire connaistre l’esprit et la
cabale, » d’« intrigues ruineuses au service du Roi, de l’État et du
public
... » Plus fâcheux encore était le commandement do
et logique de ne rien laisser subsister du prestige des dévots sur le
public
, et de l’empire qu’ils prétendaient exercer sur l
e Nazianze27. En 1662, Molière commence d’être attaqué par des écrits
publics
: une polémique de deux ans suivit l’École des Fe
ce ne sont pas les jugemens plus ou moins téméraires de la médisance
publique
, c’est la piste où se dirigèrent, on le voit, dès
couverts. Et justement, il y eut, en ce temps-là, un « dévot »dont le
public
de 1664 ne mit pas, que je sache, le nom sous cel
du clergé constitué, à une date où Port-Royal, soutenu par la faveur
publique
, allait imposer au pouvoir royal, et au Pape lui-
évéler. La « Relation, » si documentée, par laquelle le pouvoir et le
public
furent saisis de l’existence et des menées du Sai
de Notre-Dame secondèrent leurs efforts. Même l’immixtion dans la vie
publique
de ces petites sociétés, créées et dirigées par l
t scélérats quand ils sont devenus prudens ? N’est-ce pas cela que le
public
de Molière peut comprendre, doit sans doute compr
lorsque Mascarille prétend que sa subtilité de fourbe lui a acquis la
publique
estime, qui donc le prend au mot ? Il est loin de
qu’ils regardent ces escroqueries comme un avancement d’hoirie, et le
public
est presque tenté de partager leur manière de voi
s railleries continuelles sur ce sujet de porter atteinte à la morale
publique
; Jean-Jacques Rousseau en a pris l’occasion de la
es fois qu’il en aura envie. Il a emprunté au théâtre ancien la place
publique
; il jalonne de chaque côté les maisons des gens d
, pour mettre en scène ses adversaires et les traduire au tribunal du
public
. La Critique de l’Ecole des Femmes, manifeste qu’
t de railler les acteurs de l’Hôtel de Bourgogne ; il faisait rire le
public
à leurs dépens. Un écrivain d’alors assure, et ce
si vous ne trouvez pas le nom de vos femmes ou de vos maîtresses. »Le
public
, qui était de fort bonne composition, applaudissa
t fournies, il osa, sous des masques, livrer leurs figures à la gaîté
publique
, afin que ceux qui avaient fait pleurer si souven
, est de ne s’en prendre qu’à des ridicules privés et non à des vices
publics
. Cette vigoureuse haine qu’il avait dans l’âme, i
mpérament excellent ; mais la comédie ne .peut s’occuper des affaires
publiques
, que lorsque les affaires publiques se mêlent int
e ne .peut s’occuper des affaires publiques, que lorsque les affaires
publiques
se mêlent intimement aux mœurs. Nous marchons un
de son temps était ainsi que nous l’avons dit, telle que le sentiment
public
le secondait, non moins que le bon plaisir du roi
nt de poursuivre une de ses esclaves, Zaide, qui a osé se dévoiler en
public
; Zaide se réfugie dans la maison de don Pèdre, l
t emporté par sa convoitise d’Elmire, ne se livre jamais, pas même au
public
; il ne se permet pas un à parte ; il y a plus, c
de caractère ; on dirait que le poète, pour faire un compliment à son
public
, a dénaturé sa comédie, en la traitant comme une
possédait un tact si sûr, ne craignît pas de lutter avec le goût d’un
public
ami des vers. On prétend que l’Avare en souffrit
lèvent, les portes des loges s’ouvrent, et grand est l’étonnement du
public
, peu familiarisé avec Molière, de voir commencer
es comédiens de nos jours ont sacrifiée, avec raison, aux bienséances
publiques
, influait beaucoup sur son succès ; quoique les o
. Songez qu’Henriette est amoureuse et que Clitandre n’est pas là. Le
public
ordinaire ne prend pas garde peut-être à celte pa
la justice, à force de s’être joués de la crédulité et de la sottise
publique
. Tel est le monde de Dancourt ; comme nous sommes
du roi, il oubliait que Lesage avait donné Turcaret en 1709. Près du
public
, je tâche à trouver grâce, C’est son goût qui for
ces agioteurs de bas étage qui se fondent un revenu sur la niaiserie
publique
. Dans la Loterie, il a saisi ce caractère avec be
oup de vigueur. Sbrigani est le type de ces aventuriers qui dupent le
public
, et que le théâtre a si souvent représentés depui
n ne s’entendrait plus si tout le monde se plaignait. La tranquillité
publique
serait troublée par ces lamentations, et l’on se
qu’après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du
public
, leur zèle est tous les jours mal reconnu par cer
ue chose à redire. A la grande satisfaction des Protases nouveaux, le
public
siffleur a disparu du théâtre ; cette vieille mal
ma poche ; car dans ma mémoire, je ferais scrupule de l’y mettre. Le
public
est fou, Dieu me damne, De trouver à l’auteur un
é d’une noblesse avare même d’estime, et de la constante adoration du
public
. Plus connu, pendant sa vie, que Corneille, mieux
ans chaque ville du royaume. Si ce n’est pas une rue, c’est une place
publique
; si ce n’est une place publique, c’est un théâtre
ce n’est pas une rue, c’est une place publique; si ce n’est une place
publique
, c’est un théâtre qui porte son nom au fronton. C
e une millième fois, votre architecture, ce sont les rues, les places
publiques
, les ponts suspendus, les bateaux à vapeur. Vous
s, pût être innocente et raisonnable sur d’autres, les médecins et le
public
hésitèrent peut-être d’abord à penser que l’auteu
et ne trouvait plus la médecine bonne à autre chose qu’à divertir le
public
. Sa conduite dans la vie était conforme en ce poi
ine, avaient beaucoup contribué à les décréditer. Quelle confiance le
public
pouvait-il continuer d’avoir en des hommes qui se
un homme, dont l’opinion n’était pas sans influence sur les jugements
publics
, avait pris la défense de sa pièce attaquée par t
une preuve signalée de la vanité et de l’inconséquence des jugements
publics
; il tend même à rehausser la gloire de Molière,
it, et qu’il a obtenu depuis. Ce n’est la faute ni de l’auteur, ni du
public
: c’est celle de l’époque. Souvenons-nous qu’alor
oins adroit d’un homme du monde, qui ne veut pas accepter un ridicule
public
, et refuse de se reconnaître dans un prétendu por
les font admirer de leurs égaux ; docteurs au cabaret et sur la voie
publique
; aimant leurs femmes et leur donnant des coups ;
eut à peine sept représentations lorsqu’il parut. La prose dérouta le
public
. Comment ! Disait-on, Molière est-il fou, et nous
d’être diverti par de la prose ! Molière fut vengé de ce jugement du
public
, lorsqu’il donna cette pièce pour la seconde fois
la vie et des ouvrages de Molière. Quant à l’exécution matérielle, le
public
est à même d’en juger. Préface de l’Histoire d
levée de l’interdiction qui avait longtemps arrêté la représentation
publique
et l’impression de ce chef-d’œuvre. Dans le premi
médiens de l’hôtel de Bourgogne ; il excepte Floridor, acteur aimé du
public
. Montfleury fils et De Visé répondent à L’Impromp
De Visé en devient l’apologiste ; examen de cette pièce ; méprise du
public
sur le sonnet d’Oronte ; clef des personnages ; c
s, auxquels Corneille n’avait pas encore entièrement enlevé la faveur
publique
, étaient des modèles très utiles, non à suivre, m
comédie du Pédant joué obtint assez longtemps les applaudissements du
public
; mais elle n’a guère d’autre mérite que celui d’
ar des personnes que je devais supposer savoir mieux la vérité que le
public
, et je devais me rendre à leurs bonnes raisons. C
cat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au
public
telle qu’on me l’a assurée, comme une particulari
appris la déclamation. « J’ai toujours eu inclination de paraître en
public
, lui répondit celui-ci ; les régents sous qui j’a
ens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un
public
qui est en droit de nous gourmander pour l’argent
au, elle avait été conduite dans un grand réservoir destiné à l’usage
public
. Le magistrat municipal venait provisoirement de
fre, pense qu’elle fut rejetée parce que Molière « aimait à parler en
public
, et que cela lui aurait manqué chez M. le prince
ous déplaçons jamais : je suis passable auteur, si j’en crois la voix
publique
; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je div
gne, et qui avait pour premier sujet Floridor, acteur idolâtré par le
public
, non moins aimé de la cour, « particulièrement co
, devenus la Troupe de Monsieur , frère unique du Roi, l’attention du
public
à attirer d’abord, et ensuite sa bienveillance à
tragédie, les troisièmes et quatrièmes rôles. Nous le verrons aimé du
public
. Du Parc était un comique fort gai, qui avait pri
r des Trépassés, 3 novembre 1658, la troupe commença à représenter en
public
», dit La Grange, sur le théâtre du Petit-Bourbon
succès du Menteur de Corneille, la Thalie française n’avait attiré le
public
à ses jeux que par les turlupinades de Scarron et
e, alors ignorée et depuis si souvent méconnue. Du jour de leur début
public
à la suspension de Pâques 1659, il est impossible
de l’accueil que ces sortes de petites comédies pouvaient attendre du
public
, soit par tout autre motif, qu’aucune autre que c
lleurs, c’était de la part de Molière un bon calcul pour apprendre au
public
le chemin de son théâtre, de ne pas faire voir se
e, ses deux ouvrages et ses camarades furent à leur début bien vus du
public
de Paris et surent l’attirer. De Visé, dans son a
en, parvenait à faire connaître son existence, sa présence à Paris au
public
de la capitale : par ses seules affiches, jusqu’à
eau imprimait ceci, les phrases, les compliments, les provocations au
public
, et d’autres fois les mises en demeure les moins
ent à éveiller la curiosité des badauds et à commander l’attention du
public
. Enfin, Monsieur étant allé au théâtre du Petit-B
éplorer la mort d’un des siens. Le samedi 11 mai, elle avait donné en
public
L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la m
économiser. Peut-être encore son Armorial du Languedoc avait-il dû au
public
un accueil plus généreux que celui que nous avons
des pièces en vogue est curieux, sa constatation de l’empressement du
public
précieuse, et son indifférence pour le nom de l’a
re dans le midi de la France, ne purent rien contre l’empressement du
public
. Aux cris des Zoïles effrayés de la vogue de Moli
et dont il ne croyait probablement pas avoir autant désaffectionné le
public
. Dom Garcie de Navarre, que, dans sa préface des
ri, qui, pour paraître généreux, n’avait eu qu’à disposer des deniers
publics
; pourquoi faut-il qu’il le soit devenu envers le
Rambouillet, Plapisson, ne pouvant résister au crève-cœur de voir le
public
y applaudir, leva d’abord les épaules de pitié ;
e l’éclat et de la persistance des attaques48, tenait à ne rejouer en
public
son École des femmes qu’avec La Critique, et qui
dit La Grange dans son Registre, le Roi nous honora de sa présence en
public
». Et pour cette représentation, donnée un jour e
de voir Damon, sur la réputation qu’on lui donne et les choses que le
public
a vues de lui. Vous connaissez l’homme et sa natu
doivent être regardées sans chagrin de tout le monde. Ce sont miroirs
publics
où il ne faut jamais témoigner qu’on se voie. » C
le directeur, comme cela se fait quand la rampe est éteinte, quand le
public
est absent, et comme cela ne s’était jamais fait
ur ce que l’on respecte on n’a point de mépris. Molière crut que ces
publiques
incriminations méritaient un châtiment public. L’
Molière crut que ces publiques incriminations méritaient un châtiment
public
. L’Impromptu de Versailles fut représenté le 4 no
considérer comme un témoignage prudent de respect pour le jugement du
public
. Cet acteur était si aimé, qu’il ne put conserver
nt des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant pour le
public
, et se priva soi-même de ce plaisir, pour n’en pa
tte comédie », qu’il croyait cependant devoir défendre de produire en
public
. « Mais, ajoute Molière, malgré cette glorieuse d
tous ces augustes témoignages… Ce n’est pas assez que le feu expie en
public
mon offense, j’en serais quitte à trop bon marché
ait voir, eut deux parts comme auteur dans le produit des recettes du
public
et dans les gratifications allouées à la compagni
u cœur de l’homme par les portraits que j’en expose tous les jours en
public
, je demeurerai d’accord que je me suis étudié aut
le nouvelliste qui exerçait alors le plus d’influence sur l’esprit du
public
, et la preuve en est qu’à partir de ce moment De
ouvé par l’homme modéré de la pièce. Ce panneau, dans lequel donna le
public
, dut nécessairement nuire un peu à la vogue de l’
its pourpoints et aux grands canons, il ne mériterait pas une censure
publique
et ne se serait pas attiré l’indignation de toute
es sacrements, qu’il puisse être reçu à pénitence sans une réparation
publique
, ni même qu’il soit digne de l’entrée des églises
e sortir de son esprit diabolique une pièce toute prête d’être rendue
publique
, en la faisant monter sur le théâtre, à la dérisi
par cet attentat sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et
public
, et le feu même avant-coureur de celui de l’enfer
a hardiesse démoniaque, pour lui donner le temps d’en faire pénitence
publique
et solennelle toute sa vie. Et, afin d’arrêter av
ue L’Imposteur, ainsi châtié, fut représenté pour la première fois en
public
. Il serait, dans toute autre circonstance, assez
ersonne qui n’ait lu dans tous les ana que le 7 août, au moment où le
public
, accouru pour la seconde représentation, comptait
is il semble avoir oublié surtout que Molière ne se fût pas permis en
public
une aussi grossière attaque envers un homme dont
de titres à la reconnaissance des hommes de lettres et à l’estime du
public
pour que quelqu’un eût pu le croire « joué » ; et
ce soit, la susdite comédie, de la lire ou entendre réciter, soit en
public
, soit en particulier, sous peine d’excommunicatio
on talent, tout son génie, c’est parce que ses arrêts exercent sur le
public
une influence puissante, que nous avons voulu dém
ordre beaucoup plus élevé. Le 9 septembre 1668, il exposa aux yeux du
public
le tableau des vilenies d’Harpagon. Cette comédie
La Princesse d’Élide et Le Festin de Pierre avaient dû y habituer le
public
. Il est bien plus naturel de croire que les ennem
moyen de n’être pas révolté en entendant de semblables critiques ! Le
public
revint bientôt de la pression qu’avaient exercée
otre faute et pour votre supplice, seront encore intéressants pour le
public
que vous révoltez.” « Je demanded si cette leçon
ux. Le 5 février 1669, Le Tartuffe fut rendu à la juste impatience du
public
, que quarante-quatre représentations presque cons
s regardaient avec raison comme propre à piquer vivement la curiosité
publique
. En effet, le sujet de la pièce, fourni à l’auteu
de cette réponse, qui eût obtenu plus difficilement les suffrages du
public
. Guy Patin prétend dans sa correspondance (21 nov
tentative non moins malheureuse en la voulant reproduire aux yeux du
public
, à l’aide de changements dans les intermèdes. Cet
XIV, après la pièce, dit à Molière : « Je reçois votre actrice. » Le
public
avait abandonné depuis quelque temps le théâtre d
es ici les musiciens et musiciennes n’avaient point voulu paraître en
public
; ils chantaient à la comédie dans des loges gril
été choisi pour représenter son amant ; qu’il devait l’approbation du
public
à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficil
é l’impôt qu’il devait aux plaisirs de la cour. Cette dette envers le
public
payée, il vit Paris, auquel il n’avait pas depuis
mais pensé ; que je suis sur le point de faire entendre, au Roi et au
public
, un genre de musique tout particulier, et qu’enfi
de son sujet. Plus tard, l’autorité des hommes de goût fit revenir le
public
de ses injustes préventions, et ce chef-d’œuvre r
enter Le Malade imaginaire, tant que la pièce n’aurait pas été rendue
publique
par l’impression, ce qui valut peu après à cette
ion posthume, l’Académie Française fit prendre, le jour de la lecture
publique
de l’Éloge de Chamfort, une place honorable à deu
istre de l’intérieur d’alors signifia à ses promoteurs que les places
publiques
de Paris devaient être exclusivement consacrées a
ans une circonstance qui en détermina le succès. Un édifice d’utilité
publique
allait être élevé en face de la maison où mourut
ôture, on donna uniquement Le Tartuffe, et, outre les représentations
publiques
, on alla le jouer cinq fois en visite, usage bien
; l’attention et le succès ont été croissants, et la satisfaction du
public
s’est manifestée par des bravos et des acclamatio
éjour », s’est échappé des Enfers et se trouve à Paris sur une place
publique
, en plein xviie siècle. Le hasard de sa fuite l’
is Racine éprouva bientôt par lui-même que les premiers mouvements du
public
trompent souvent de légitimes espérances. À tous
à la pièce était venue du lieu même où elle avait été représentée. Le
public
, comme il arrive encore quelquefois de nos jours,
e. En dépit de tout, Racine soutient son paradoxe contre le sentiment
public
, il le soutiendrait contre sa conscience littérai
é plus humble, plus discret, plus réservé, plus médiocre ! Lorsque le
public
ne se laissait pas encore aller sans hésitation a
stoire des mœurs, mais elle ne se prête plus à être jouée. Le goût du
public
a trop changé. Le théâtre national de Hollande vi
ent de discuter cette question. Elle a été abordée d’ailleurs pour le
public
hollandais par M. J. N. Van Hall, dont l’intéress
èce le 18 avril à La Haye et le 20 à Amsterdam. Assurément acteurs et
public
ont joint alors à l’hommage que réclamait le géni
. — Ce jour-là, tout le flot des curieux habituels des grandes ventes
publiques
s’était porté sur les boulevards et aux Champs-Él
es termes dont se servait sans doute le comédien chargé d’annoncer au
public
le spectacle que l’on se proposait de lui donner,
ce sonnet fut vivement applaudi, à la première représentation, par le
public
, qui donna tort ainsi à Alceste contre Philinte.
ait négligé d’employer les moyens ordinaires pour piquer la curiosité
publique
, soit dans les affiches, soit dans les annonces v
ut qu’il n’ait pas tout fait pour éveiller à l’avance la curiosité du
public
parisien. On peut s’en fier pour cela à son arden
avait été exposée au peuple pour m’en faire concevoir, par un conseil
public
, une honte particulière. J’avoue que le dépit et
is trompés et des femmes assez dévergondées. C’était alors le goût du
public
, mais depuis ce temps, on est devenu ou plus mora
dant M. Cibber, dans le prologue de la comédie anglaise, s’adresse au
public
en disant que le traducteur, pour satisfaire le g
scène, de les y traîner sous leur nom et de leur infliger un ridicule
public
et éclatant. Ajoutons, à sa décharge, qu’il ne s’
on à souper, « sur la réputation qu’on lui donne et les choses que le
public
a vues de lui », convaincue, d’ailleurs, « qu’il
us le règne de Louis XIV, tenaient constamment en haleine l’attention
publique
, il faut signaler un très curieux passage, emprun
s de deux provinciales, au jeu de paume du Marais Lustucru amusait un
public
moins délicat en reforgeant et en repolissant à c
ongtemps d’avance La Conquête de la Toison d’or, qui ne fut donnée au
public
parisien que vers le milieu de février 1661 ? D’o
ovembre 1660. Si bien que la tragédie de Corneille ne parut devant le
public
parisien que vers le 13 février 1661. Il y avait
de Racine, avec quelle chaleur d’affection il amena au jeune poète un
public
favorablement prévenu, et à quel prix faisant un
procher d’un brillant farceur, d’un auteur comique en vogue auprès du
public
et en crédit auprès du Roi, un théâtre voué à la
e brillantes représentations qui attiraient la foule ; après quoi, le
public
disparaissait. Les acteurs eux-mêmes disparaissai
réellement de l’Hôtel. Sa pièce y a été reçue, elle y est promise au
public
, et Floridor en a parlé dans l’annonce. Comment s
ut ainsi que La Thébaïde se produisit pour la première fois devant le
public
, le vendredi 20 juin 1664, représentée par la tro
la pièce. Les Frères ennemis furent donc joués quinze fois devant le
public
, dix-huit fois en tout, y compris le voyage à la
incesse d’Élide était un en-cas. Molière ne l’offrit pas autrement au
public
du Palais-Royal, puisqu’il la laissa telle qu’ell
ruit qu’avaient fait Les Plaisirs de l’Île enchantée, la curiosité du
public
parisien devait suffire au succès, et l’opinion p
ulement, elle se rencontra à l’imprévu avec une de ces préoccupations
publiques
, avec un de ces grands actes de la religion devan
et qui eût paru jusqu’à lui. Il l’a légué, en 1698, à la bibliothèque
publique
de l’abbaye de Saint-Victor, à Paris, avec les li
les événements politiques, compliqués d’un état alarmant de la santé
publique
, ne lui permettaient pas de s’éloigner. À cet ann
cu. Sous le règne de Louis-Philippe, lorsque l’on élevait un monument
public
à Molière, l’idée vint de placer la statue de Bou
pagnes, dans les châteaux, dans les villes, partout où il trouvait un
public
et un lien quelconque pour servir de théâtre ; to
ession si décriée, le métier de comédien n’a rien gagné dans l’estime
publique
. Rousseau de Genève s’est piqué d’en découvrir la
et d’amuser toujours celui-là. Nous devons ajouter que jamais traité
public
où la foi du monarque aurait été solennellement e
e privée de Molière n’était pas aussi douce et triomphante que sa vie
publique
. Le luxe et l’opulence n’y manquaient pas. Même e
détresses intimes contre lesquelles la faveur royale ni la faveur du
public
ne pouvaient rien. En 1662, lorsqu’il venait de f
’était attirés qu’en offensant Dieu ; il en aurait fait une pénitence
publique
s’il lui eût été permis. N’étant plus retenu à la
’auteur de Sganarelle devenu bien délicat sur le choix des amusements
publics
! Mais nous saurons tout à l’heure à qui il en ve
mêmes ; qu’il y en a eu d’autres qui n’ont pas dédaigné de réciter en
public
celles qu’ils avaient composées ; que la Grèce a
de ces flèches qui percent les cœurs, de les immoler à l’incontinence
publique
d’une manière plus dangereuse qu’on ne le ferait
ur ainsi parler, sous ses ailes, avec tant de soin, pour la livrer au
public
et en faire un écueil de la jeunesse ? Qui ne reg
rificateurs, est de savoir qui porte le plus de préjudice à la morale
publique
, ou la tragédie, ou la comédie, ou l’opéra. Mais
’attirera ce qu’il faut de spectateurs pour soutenir l’entreprise. Le
public
n’aime le théâtre qu’à la condition de n’y point
a toujours été et est encore aujourd’hui en France trop forte et trop
publique
pour que J’aie besoin d’en retracer même une légè
in de rappeler l’assistance qu’elle donne à la charité et à la morale
publique
; la plupart des œuvres de bienfaisance vivent pa
droit se faire entendre aux deux principales époques de la pénitence
publique
, l’Avent et le Carême12. Elle y apportait ses lum
teur continua. On pouvait en sa présence éclater contre les désordres
publics
, attaquer les passions des grands. Il prenait sa
IV ne démentit point ce noble langage. Il y avait aussi des calamités
publique
en 1662 ; des suites cruelles de la guerre, qu’ag
nté, ne savent plus qu’il y a un Dieu . Il dénonce au roi les charges
publiques
et le supplie d’en alléger le poids, d’ épargner
lesse. Son père, « recommandable par une grâce singulière à parler en
public
15 », était conseiller au présidial de Bourges,
it à ses supérieurs. Ceux-ci, ayant remarqué l’applaudissement que le
public
avait donné à quelques sermons d’essai, résoluren
Jésuites, rue Saint-Antoine. U était mûr, en effet ; et l’intelligent
public
de Paris ne s’y trompa point. De toute la ville,
a gloire. Il fut soudain en possession de l’estime et de l’admiration
publiques
et elles ne le quittèrent plus. L’invitation à la
’orateur était désormais à ce sommet où elle resta sans décroître. Le
public
apprit vite à le connaître personnellement, et ac
i. Dans la préface qu’il a mise au Tartuffe, cet athlète de la morale
publique
, qui ne pensait guère, comme Bourdaloue, à épurer
i pleinement dévouée au plus noble et au plus nécessaire des services
publics
. En 1685, le roi, qui devait l’entendre pendant l
s dit donc que, dès 1664, et bien avant qu’il fût dans le commerce du
public
, le Tartuffe était devenu un événement du monde.
t les plus condamnables faiblesses. Vous trompez et vous corrompez le
public
pour obtenir ses suffrages. Jugez-vous là-dessus,
’assister à Une représentation de cette pièce, non pas même devant un
public
ému des passions « anticléricales » et qui veut p
apistes. Je me rendais compte de ses applaudissements. Mais ce pesant
public
des dimanches, composé de demi-bourgeois, gens de
uffe et demi, si la popularité lui vient et si l’on voit que l’estime
publique
s’attache à lui ! Comment ne serait-on pas heureu
n’en veulent pas démordre, et tous les jours encore ils font crier en
public
de zélés indiscrets, qui me disent des injures pi
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et à la risée
publique
un hypocrite imaginaire ou même si vous voulez un
matière à beaucoup de larmes et sans vouloir en faire une confession
publique
, un cœur chrétien regrettera devant Dieu d’avoir
se corrompra ; voilà son partage dans ce grand bénéfice de la morale
publique
. Il se trompera en confondant désormais la sincér
, mais selon son gré et son intérêt. Il tient seul contre le jugement
public
; où personne ne forme le’ moindre doute, il imag
e de la vertu. En 1795 les révolutionnaires installèrent dans un lieu
public
une figure monumentale de saint Vincent de Paul,
dition, doivent à Jésus-Christ, à sa loi, à son Église, un témoignage
public
de leur amour et de leur servitude Bourdaloue leu
du parterre que ses propres chutes ; il savait prévoir l’ignorance du
public
et n’hésitait pas à la corriger. Il prit donc soi
démasqués ; je peux passer au pied de sa statue érigée sur nos places
publiques
; je peux entendre l’Académie française regretter
des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette comédie pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût entièrement achevée et ex
s des Caractères. Au commencement de 1672 on ignorait encore dans le
public
l’existence des enfants de madame de Montespan, e
étaler de la science ne pouvait être assez général pour être connu du
public
, pour le blesser et lui causer du plaisir sur la
i reproduisait la préciosité au moment où elle venait de rassasier le
public
, et où, par l’influence du théâtre même, elle ces
emés dans un ouvrage, s’appliquent à découvrir lesquels et donnent au
public
de longues listes ou clefs des originaux auxquels
ange anomalie. Il s’étonnait, en parcourant nos jardins et nos places
publiques
, de n’y voir que les images des divinités du paga
i, Dijon, Meaux, Bordeaux, Montbart, Périgneux, ont orné leurs places
publiques
des glorieuses images de Bossuet, de Fénelon, de
rdente raillerie. On a dit que Molière avait été obligé de former son
public
. L’éloge est plus grand qu’on ne pense, car on n’
’éloge est plus grand qu’on ne pense, car on n’a pas vu que former un
public
à des chefs-d’œuvre, c’était faire une nation. Et
t l’initiative. Les temps étaient venus, et en 1769, dans un concours
public
et solennel elle appela l’éloge de celui qu’elle
is au Ministre de l’intérieur qui refusa son approbation. "Les places
publiques
de Paris, étant exclusivement consacrées aux monu
e butin ! Qu’ils sont gais ces labeurs si pleins d’insouciance Que le
public
charmé chaque soir récompense ! Au riche en l’éga
ctère ; La volonté d’un seul était l’unique loi ; Tout, jusqu’au goût
public
, suivait le goût du roi. C’est ce maître absolu
que le matin même du jour où Molière expira presque sous les yeux du
public
, madame Molière et le jeune Baron firent tous leu
de la tragédie, et pour en faire un spectacle plus riant aux yeux du
public
, ils rendirent l’amour le maître dominant de la s
le forme que les poètes leur avaient donnée, et à la persuasion où le
public
était que Corneille avait pour toujours renoncé a
nna en divers temps, et sous des formes différentes, afin que ce même
public
, comparant ce qu’il avait vu à ce qu’on lui prése
e ne doute point que je ne hasarde beaucoup en donnant cet ouvrage au
public
; il a eu tant de bonheur au théâtre qu’il est di
it, prit le titre de la Troupe de Monsieur, commença à représenter en
public
le 3 novembre 1658 et donna pour nouveautés L’Éto
’à leurs dépens ; qu’ils voulaient que l’on fît voir leurs défauts en
public
; qu’ils étaient les plus dociles du monde, et qu
nnes inquiètes, Le Cocu imaginaire passa avec applaudissement dans le
public
. » Un particulier nommé Neufvillenaine, qui, en
ns doute un vendeur d’orviétan, qui jouait des farces pour attirer le
public
et débiter ses drogues. La boucherie de la Villen
el de Bourgogne ; il y a toute apparence qu’elle ne fut pas goûtée du
public
, peut-être à cause du peu de personnes qui entend
pour toujours les idées de leurs maîtres, qu’ils sachent bien que le
public
ne verra jamais en eux que des doublures. Au Théâ
d’ingénue, n’imiterait-elle pas son exemple, et ne dirait-elle pas au
public
par son regard, par son attitude : Je ne suis pas
ans hésiter la nouvelle Célimène. On ne sait pas à quel point le goût
public
est dépravé par les œuvres uniquement destinées à
si, quand je parle du spectateur exempt d’inquiétude, ce n’est pas du
public
pris en masse que j’entends parler, mais d’une mi
onc pas inutile de signaler les bévues des comédiens et d’éclairer le
public
sur les contre-sens qu’ils commettent dans l’inte
r les rôles écrits par Molière tels qu’il les a conçus, et laisser au
public
le soin d’en deviner le sens. C’est faire injure
ris et mieux rendu, relèverait le goût des spectateurs, et lorsque le
public
se serait familiarisé avec les grands ouvrages si
prit, il voulut donc conquérir son droit de franc-parler ; et le vrai
public
l’encouragea de ses applaudissements, comme fit c
exigences les plus diverses, aux ordres du roi comme aux plaisirs du
public
, aux intérêts de sa troupe comme à ceux de sa glo
tredisent ces assertions, dont l’origine vient peut-être de ce que le
public
, s’étant mépris d’abord sur le sonnet d’Oronte, a
nts éclats, insultent le parterre, et font un brouhaha qui trouble le
public
comme les acteurs. Dans les salons ou les ruelles
scrétions. Aussi La Bruyère écrivait-il en sa préface : « Je rends au
public
ce qu’il m’a prêté. » Mais il est superflu de dé
, en même temps qu’une revanche pour la justice, la raison, la morale
publique
et l’honneur de l’esprit français. Avant d’entrer
bienveillance personnelle, crut devoir interdire toute représentation
publique
d’un ouvrage qui alarmait les consciences et soul
ux des zélés indiscrets, qui, sans connaissance de cause, crieront en
public
contre eux, les accableront d’injures et les damn
Janséniste Nicole traitèrent les auteurs dramatiques d’empoisonneurs
publics
; et Molière eut indirectement sa part dans ces e
ient pas eu l’autorité d’un engagement103. Première représentation
publique
de L’Imposteur, 5 août 1667. Interdit prononcé pa
nes. C’était narguer plaisamment les ennemis qu’il livrait à la risée
publique
. S’il faut plaindre le grand homme des douloureus
un jour l’une d’elles le reconnaît, l’injurie et le malmène, en place
publique
. La foule accourt ; et, révoltée de ce qu’elle re
aire, et non pas artificiel, comme on l’a prétendu122 : car une peste
publique
devait être légitimement punie par la Puissance p
ar une peste publique devait être légitimement punie par la Puissance
publique
. Aujourd’hui, la Loi suffirait à trancher le nœud
se conviennent au loisir du goût et au sang-froid de la réflexion, le
public
d’un théâtre doit être conquis à force ouverte. I
lise, et dénoncé du haut des chaires comme un corrupteur de la morale
publique
, n’ait pas été un chrétien très fervent, nul ne s
este. L’Avare (1668) I. Faits historiques Froideur du
public
. Préjugé contre la comédie en prose Quoi qu’en
’Avare fut joué huit fois jusqu’au dimanche 30. Mais, pour attirer le
public
, Molière dut l’amorcer par la vogue d’une farce d
on morale du spectacle contribua peut-être à la froideur du sentiment
public
; car il faut bien avouer que l’ensemble de la pe
uis deux siècles, se perdent dans les explosions de l’applaudissement
public
? Bornons-nous à dire que les tendres soupirs d’H
fiés, et deux auteurs qui déshonorent leur profession. Froideur du
public
. Préventions. Sous Vadius et Trissotin, faut-il v
rie, et les vanités furent d’autant plus ombrageuses que la malignité
publique
signala sous le masque des originaux contemporain
un retour à ce comique tempéré qui devait plaire à Boileau plus qu’au
public
. Quelques mots suffiront à l’analyse d’une action
et que toutes les vérités ont leur prix, même en dehors de l’intérêt
public
ou privé. Mais non : ne reprochons rien à Molière
ce de Condé fit jouer toute la pièce au Raincy. Mais elle ne put être
publique
que le 5 août 1667. La clameur fut si grande qu’e
multitude, et je tiens aussi difficile de combattre un ouvrage que le
public
approuve que d’en défendre un qu’il condamne. » D
pour répondre si ponctuellement au caprice du maître, et aux vœux du
public
. 29. La Bruyère lui-même qui lui reproche « le j
ent souvent Pour la vouloir outrer, et pousser trop avant. 128. Le
public
n’hésita pas à voir dans le Tartuffe Escobar trad
0. La pièce fut imprimée le 10 décembre 1672. L’édition fut livrée au
public
en 1673, à Paris, au Palais, et chez Pierre Promé
Molière s’en est suffisamment justifié par une harangue qu’il fit au
public
, deux jours avant la première représentation. »
doute d’avoir été devancée deux fois, mais estimant que la curiosité
publique
n’était pas encore épuisée, pressa Molière de fai
à l’hypocrisie, travaillait sans relâche à empêcher la représentation
publique
de ce chef-d’œuvre. Molière en était justement ir
ttribuée à un auteur de profession dont le nom, répandu alors dans le
public
, n’est point arrivé à notre connaissance. De quel
, cinquante ans après (en 1730) Voltaire crut faire une révélation au
public
, en lui donnant quelques traits de la scène du pa
ographique est maintenant éclairci ; et, ce qui vaut mieux encore, le
public
aura désormais dans son intégrité, sinon un des p
rs fondements de la religion naturelle ? C’est une question de morale
publique
et presque d’administration que je ne veux pas di
jure que fit aux pairs, aux princes, à la nation entière, à son droit
public
, à ses mœurs, l’élévation du duc du Maine, fruit
qui avait favorisé son élévation. « Que penser, dit-il, d’une créole
publique
, veuve à l’aumône de ce poète cul-de-jatte (Scarr
urs, de grandeurs, si monstrueux et si attaquant de front l’honnêteté
publique
, toutes les lois et la religion, s’ils attentent
e contradiction73. » Madame de Maintenon ne fut ni créole, ni créole
publique
, ce qui signifie femme publique, ni à l’aumône. E
Maintenon ne fut ni créole, ni créole publique, ce qui signifie femme
publique
, ni à l’aumône. Elle est née le 27 novembre 1635,
, femme de Henri IV, qui, par cette raison, le vit de mauvais œil. Le
public
connaissait l’intrigue de d’Urfé et l’aversion du
s’en mêlât. Les publications successives de L’Astrée furent reçues du
public
avec la même faveur que la première. « Ces ouvrag
ême faveur que la première. « Ces ouvrages, dit Huet, furent reçus du
public
avec un applaudissement infini, et principalement
sse, toutefois sans déserter sa couche. Cette complication fit que le
public
sut fort inexactement l’époque où cessa l’intime
u du roi faisant à la fois la désolation de la reine par les honneurs
publics
décernés à madame de La Vallière, et celle de mad
ais que quand il fut hors de cette appréhension, cette affaire devint
publique
» ; et Mademoiselle ajoute que dans ce temps-là…
a corruption générale qui demandait au poète comique de faire rire le
public
aux dépens des époux malheureux, peut-être même d
t-on, jusqu’à l’âge avancé où elle se retira du théâtre, parce que le
public
n’y voulut jamais souffrir une autre actrice qu’e
es, ne pas craindre de se donner en spectacle, et accroître la gaieté
publique
par d’extravagantes démonstrations de mécontentem
e Corneille, accoutumé depuis nombre d’années à occuper uniquement le
public
de ses ouvrages, et importuné d’un succès qui ven
L’École des femmes. Il fallait que le lieu de la scène fût une place
publique
, puisque les nombreux entretiens d’Horace avec Ar
our la plus grande gloire des règles, l’écrivain coupable d’amuser le
public
qu’ils sont en possession d’ennuyer. Ces divers r
importance dans un temps où les comédiens parlaient tous les jours au
public
. La Grange s’y distingua singulièrement ; il avai
ent qui honorait son courage, il n’en continua pas moins de plaire au
public
. Le troupeau servile des imitateurs donna en cett
it nécessaire que dans L’Avare, où Molière, sûr de l’affection que le
public
portait à Béjart, n’avait pas craint de faire dir
es plus outrées, et se donnaient en spectacle jusque sur les théâtres
publics
. L’odieuse imputation faite à Molière est depuis
chapeau, prendre la forme pour la figure, expose naïvement à la risée
publique
les inintelligibles absurdités du moderne péripat
s qu’on n’oserait plus mettre aujourd’hui sur le théâtre. L’honnêteté
publique
a-t-elle gagné à cette réserve ? Cela est fort do
de mérite qu’on aura voulu lui donner, plus il sera insipide pour le
Public
; & sa réputation finira surement avec la fêt
ris. Ceux à qui la fête est donnée sont toujours indulgents ; mais le
public
libre est toujours sévere ». Voilà comme parle M
composées pour des fêtes ne réussissent jamais quand on les livre au
public
, ou qu’elles n’ont du moins qu’un succès momentan
au but qui seul l’intéresse. Cependant, comme ce même intérêt que le
public
prend à la chose rejaillit sur les personnes qui
lui-même ; aussi devient-il un personnage conséquent dans l’esprit du
public
: le gré qu’on lui sait de sa peine rejaillit sur
t, leurs efforts réunis auroient produit le même effet : cependant le
public
moins content n’auroit peut-être pas écouté la pi
son théâtre, il a dû se résigner à ne pas se contenter pour plaire au
public
, et renoncer à l’instruire pour l’égayer. Quelque
une passion sincère, elle doit s’appliquer à élever le niveau du goût
public
, et, pour atteindre ce but, le chemin le plus cou
it à l’étudier. Venceslas et Turcaret peuvent servir à l’éducation du
public
. Les vers bien faits, la prose bien faite, ne son
autes où ils ont été entraînés, et j’encourrais moi plus que le blâme
public
, si aucun hommage ne rachetait la témérité de ma
entation. Il était grand citoyen aussi quand il livrait à la moquerie
publique
la manie de se faire noble, de se donner des titr
contient la preuve, qu’il avait à défendre, non, comme le croyait le
public
, le ministre prévaricateur, mais le galant magnif
définitive par Houdon, dans le buste qui décore aujourd’hui le foyer
public
de la Comédie-Française. Depuis lors, nos peintre
oirs. On comprend qu’un homme ainsi bâti n’ait jamais pu s’imposer au
public
dans les amoureux tragiques ; mais, mieux fait et
ou malheureux, tranquille dans son intérieur, ou façonné pour un rôle
public
, cela est surtout vrai de Molière, qui fut tant d
sse moustache en parenthèse, il s’avance à la rampe pour haranguer le
public
. Plus l’ombre, cette fois, de noblesse ou même de
ans ses heures de tristesse, quelque mépris pour son métier d’amuseur
public
et rêvé quelque autre emploi de son génie. Mais d
rd il n’avait guère le physique de l’emploi et, avec un tragédien, le
public
ne saurait prendre son parti de certaines imperfe
le monde. » Pour Molière, c’était toute sa personne qui chagrinait le
public
dans la tragédie. De plus, il prétendait faire pr
que ces deux noms furent quelque temps des sobriquets acceptés par le
public
et sous lesquels amis et ennemis le désignaient c
binet, mais elles sont enthousiastes et traduisent visiblement le cri
public
. Il avait recueilli, en effet, tout ce que la tra
llustres connut les ennuis de tous les directeurs. Mais qu’importe au
public
par quels efforts on parvient à lui plaire ! Au t
jours faire une place. Ces moyens consistent à piquer la curiosité du
public
, à se préparer des spectateurs bienveillans, à dé
la troupe, tous les événemens intérieurs qui pouvaient intéresser le
public
. Jusqu’en 1664, où il en remit le soin à La Grang
et aussi qu’il était très comédien par le constant désir d’occuper le
public
de sa personne. J’y verrais plutôt le désir d’ent
; doucement attirée, la société élégante y vint par mode, et le grand
public
, suivant l’exemple, y vint par imitation et y res
8-150 1742, Bolaeana, p. 104-105 Racine voulant donner sa Tragédie au
public
, la lut à Corneille qui lui dit : « Cette Pièce m
point. Quant à l’ouvrage même, qui s’est si fort acquis la faveur du
Public
, Despréaux ne le goûtait que médiocrement. Il pré
’Avare. Molière, en homme qui connaissait le monde, donna le temps au
Public
de revenir, et ne rejoua l’Avare qu’environ un an
Divertissement a paru, pour la première fois, en 1675, pour amuser le
Public
, après qu’on en eut régalé la Cour. Tome I, p.
p. 12-15 C’est la première Pièce régulière que Molière ait donnée au
Public
. Elle avait d’abord été jouée à Lyon, en 1653. Le
de le perdre de réputation, en l’immolant sur le Théâtre, à la risée
publique
, dans la Comédie des Femmes savantes. Tome I,
i ses jours, Trissotin vivra toujours. À l’égard de Vadius, le
Public
a été persuadé que c’était Ménage*. Et Richelet62
de vengeance ; mais du moins le bon goût l’a-t-il réglé, et l’utilité
publique
en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation
à quelqu’un de vos camarades ; cela vous fera plus d’honneur dans le
Public
, qui regardera vos Acteurs comme vos Gagistes ; s
son peu de talent, et lui donna des rôles qui le firent supporter du
Public
. Celui qui lui fit le plus de réputation alors, f
e ce Sonnet étaient De ces colifichets dont le bon-sens murmure. Le
Public
confus d’avoir pris le change, s’indisposa contre
du Roi et des Reines. Le Roi défendit dès-lors cette Comédie pour le
Public
, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par d
le était excellente, et qu’il n’y avait rien qui ne pût être utile au
Public
». Tome II, p. 206-207 Le fameux Père Bourd
oilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le Théâtre et à la risée
publique
un hypocrite imaginaire, et tournant dans sa pers
rsonnes : « Je voudrais pour tout au monde, qu’on n’eût pas enlevé au
public
le droit de siffler. Je l’ai vu applaudir au Jeu
ndroit où la nature et la vérité lui permettaient de le faire ; et le
Public
fut persuadé qu’il était tombé exprès, pour mieux
ieuses dont l’abbé de Marolles avait donné une traduction destinée au
public
mondain en 1655, et Tibaudier le situe mal ou le
is 1793) : auteur dramatique italien, dont le nom est attaché pour le
public
à quelques titres rendus prestigieux par les repr
comédiennes et un deviendra auteur dramatique. Tragédien apprécié du
public
et de la cour malgré sa rondeur, interprète de Pi
a troupe. Orateur chargé à la fin du spectacle de présenter devant le
public
la pièce suivante, économe, secrétaire, il sut re
org). 157. INCARTADE : Insulte ou affront qu’on fait à quelqu’un en
public
et par bravade. (Furetière, 1690). 158. Albert
ite ces entrées et ces sorties dont l’entrecroisement amusait tant le
public
espagnol. Voilà ce que nos auteurs imitaient des
ega, et tout ce qui échappe de vérités à un génie heureux, malgré son
public
et malgré lui-même. Ils ne se doutaient pas, et j
biles, que la comédie fût autour d’eux, à leur main, en eux. Quant au
public
, il n’avait pas été encore averti qu’il n’y a pas
dédain, des moyens d’effet les plus à la mode, et d’élever le goût du
public
, avant de lui offrir les vrais modèles. Le public
d’élever le goût du public, avant de lui offrir les vrais modèles. Le
public
même n’en demandait pas plus ; et la preuve, c’es
s spectateurs ; c’est un plaisir pour le cabinet ; Molière l’a dit du
public
: « Ces gens-là ne s’accommoderaient nullement d’
Le Misanthrope, le Tartufe acquittaient Molière envers Boileau et le
public
délicat, dont il était l’organe. Cependant, six a
n outre, la convention y tenant plus de place que dans la comédie, le
public
se croit le droit d’y demander plus de changement
nt, ou ne la comprennent pas. Voilà bien des choses entre l’art et le
public
; or le propre du dramatique est de saisir le spe
n de la salle, et dans l’ombre d’une loge, l’effet de la pièce sur le
public
, avec un parti pris de complaisance pour l’une et
elque cabale pour expliquer les sifflets, il interrogeait lui-même le
public
, et, selon la réponse, l’acteur corrigeait le poè
velles. Ces combats purement littéraires, attentivement suivis par un
public
de fidèles, ont l’avantage de maintenir une sorte
é confrère s’en prenait, à Bressant qui s’était avisé de présenter au
public
un Tartuffe gentilhomme, et, comme le dit spiritu
ables sans cette précaution. Malgré ces facilités d’entrée données au
public
, il n’entra pas. La gêne se fait bientôt sentir,
iste saison pour déloger, mais excellent moment pour tâter un nouveau
public
. Il faut deux choses indispensables : une salle,
Temple, signant une obligation de 291 livres à Jeanne Levé, marchande
publique
, entre les mains de laquelle il laisse comme nant
n victorieuse, on les esquiva clandestinement. Au lieu des trois bans
publics
exigés pour tous les mariages, on obtint, par grâ
son fort triste pour déloger, mais excellente pour tâter d’un nouveau
public
. Il faut deux choses indispensables : une salle,
tion de deux cent quatre-vingt-onze livres à Jeanne Levé, « marchande
publique
», entre les mains de laquelle il laisse, comme n
uer l’amertume, et s’appliquant alors à traduire en sourires, pour le
public
, toutes ses secrètes mélancolies. Si Molière n’ét
u’un raccommodement ne suivait pas toujours ; mais, cette fois-là, le
public
avait pu se méprendre sur les personnages, tandis
re ce motif la toucha-t-il faiblement ; mais l’espérance de plaire au
public
dans un rôle écrit pour elle, la décida. Le rappr
ur son théâtre. S’il avait eu le malheur de donner le titre exact, le
public
routinier n’eût pas reconnu le sujet en vogue et
avis : seulement il éprouva le besoin de faire donner aux délicats du
public
, à ces gens qui ont la manie de vouloir tout savo
toire, pour les jeux de scène des acteurs, pour les menus plaisirs du
public
. Un bon hasard, inspiré par Molière, le mit au mo
de son maître et de la conduite qu’il tint à cette époque de désordre
public
, où il avait, au moins, eu le bon sens de rester
es les foudres de l’Église, pour punir une impiété si flagrante et si
publique
. Le prince de Conti mêla sa voix à ce concert de
t point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en
public
, et se priva soi-même de ce plaisir, pour n’en pa
e sortir de son esprit diabolique une pièce toute prête d’être rendue
publique
, en la faisant monter sur le théâtre, à la dérisi
ar cet attentat sacrilège et impie, un dernier supplice exemplaire et
public
, et le feu même, avant-coureur de celui de l’enfe
ée ; il tenait adroitement en haleine l’attention, non pas de tout le
public
, mais de cette partie éclairée du monde, qu’il lu
etite guerre de lecture, il avise bientôt à se donner cette vengeance
publique
sur les faux dévots : il fait le cinquième acte d
dans cette chambre qu’on lui laisse, il travaille pour faire rire le
public
et donner du pain à tous les pauvres gens de sa t
us L’Alexandre de Racine, se trouvait sans pièce nouvelle à offrir au
public
, et que, malade lui-même, il était hors d’état, n
re que les lectures qu’en faisait Molière avaient achevé de la rendre
publique
, l’abbé était devenu la fable de tous ceux qui l’
ffe corrigé. Mais, en pareille circonstance, il se trouve toujours un
public
à Paris. D’où sort-il ? On ne sait ; mais, à l’he
de ne pouvoir nous étendre, il pensait avoir suffisamment expliqué au
public
l’esprit de sa comédie, ses motifs et son but, il
, date de la publication du Bref, il put définitivement reparaître en
public
. C’est, dit M. Bazin, le 5 février 1669, qu’il re
si bien français, et il l’aimait d’autant plus, qu’il sentait que le
public
l’aimait tout autant que lui, comme un vrai fruit
délassement qu’il sentait nécessaire pour son esprit et pour celui du
public
. Après le Misanthrope, il donna le Médecin malgré
l’opposition de la satire amusante et du rire éclatant ; parce que le
public
aussi, ce public parisien qu’on n’avait pas encor
a satire amusante et du rire éclatant ; parce que le public aussi, ce
public
parisien qu’on n’avait pas encore déshabitué de l
ie d’une portée trop essentiellement littéraire pour être comprise du
public
tout entier, il joua le Malade imaginaire, de mêm
agi-comédie, et, de l’autre, la farce, genre vrai, mais tombé, que le
public
de Paris, après l’avoir adoré avec Gros-Guillaume
e, qui, au lieu d’avoir embarrassé Jodelet, l’entendait ainsi dire au
public
le secret de ses amours avec leur camarade l’Espy
ueuse sur le théâtre. Une phrase, un mot, suffisaient, et rarement le
public
les laissait échapper. Les pièces en prose se prê
e tenter pareille épreuve, pour s’amuser un peu et pour faire justice
publique
de certaine façon de parler prétentieuse dont ses
l’amuser, le soir, dans sa chambre. Elle donnait des représentations
publiques
à l’hôtel d’Argent, vieille maison située rue de
ours jouer sans élan, sans franchise, et comme en demandant pardon au
public
de ce qu’il tâchait de le faire rire. Le feu sacr
chose y est visible, c’est qu’il hésitait entre ses deux métiers. Le
public
ne voulut pas le laisser dans cet embarras : il f
avoir détroussé, elle décampa. Molière ne risqua ses farces devant le
public
, que lorsqu’il eut été enhardi par le succès qu’e
re 1658, après Cinna, furent très bien accueillies, et depuis lors le
public
, reprenant son appétit d’autrefois, voulut toujou
ossier comédien de campagne, et qui n’est digne, ni de Molière, ni du
public
. » Chauvelin fut sans doute de cet avis, car les
rais qu’on réunit ces deux pièces dans un seul spectacle, pour que le
public
fût à même de le mesurer mieux, en le voyant pass
e, tout ensemble, le surintendant qui l’avait fait venir à Vaux et le
public
qui le redemandait à Paris. C’était en juillet 16
ère amenait ainsi peu à peu, non pas les critiques peut-être, mais le
public
, dont il se souciait davantage, i\ accepter et ap
t répondu que par quelques allusions dans le Misanthrope. Aux satires
publiques
de Boursault et des comédiens de l’Hôtel de Bourg
inement deux ans après, supprima la pièce, au lieu d’en faire part au
public
et de la débiter. » Mais notre homme était d’un p
é les autres. Car, il y a longtemps qu’il a dit, en particulier et en
public
, qu’il s’allait jouer lui-même, et que ce serait
é à l’attaque, bravement, y payant même, au besoin, de sa personne en
public
. Quand, parlant de lui-même, il fait dire par Bré
1664, aux fêtes des Plaisirs de Vile enchantée, ne fut représenté en
public
qu’une seule fois, au mois d’août 1667, puis auss
Molière Alloit paroître… Il fallut près de trois mois, pour que le
public
se remît de cette émotion, en épuisant peu à peu,
blié, Voyez-vous un théâtre affichant L’Imposteur, par Molière, et le
public
y courant, comme à une pièce inédite ? Depuis tan
d’une primeur, n’eut que les reliefs du régal servi a Paris. S. M. le
public
eut le pas sur S. M. le roi. Molière ne s’en tint
as facilement sa disgrâce, devenait chaque jour plus violent, même en
public
, Molière renouvela sa leçon amère. Il prit de nou
urs, écrivait-il, le 22 janvier 1637, à son ami, le Manceau Belin, le
public
a été diverti du Cid et des deux Sosies, à un poi
e. Cet exercice de représentations sans cesse renouvelées, devant des
publics
aussi multiples qu’elles, lui avait fait voir le
tyle, par l’éclat des beaux vers ! fi ! c’était irrespectueux pour le
public
! Voilà ce que l’on disait chez les ennemis de Mo
teurs de l’Avare, à son avènement. Ce n’était pas assez pour faire un
public
. Que voulez-vous ? Sa prose, je le répète, le per
et amis, pour qu’ils y vissent passer leur ridicule, sous le rire du
public
, et voilà pourquoi, comme toutes ses pareilles en
écrivit, un fait d’actualité, et parfois un enseignement, auquel son
public
n’avait garde de se tromper. Quand vous entendrez
ri trompé et confondu ; pour ceux qui le virent les premiers, pour ce
public
de gentilshommes qui eurent la primeur de son com
e en connaissance avec cette madame d’Escarbagnas. Elle n’aime pas le
public
, loin de là, et, de plus, elle instruit ceux qui
un homme dont on ne se lasse point, ni chez les comédiens, ni dans le
public
: c’est Molière. Je l’ai expérimenté avec plaisir
s en œuvre, et sans trop de maladresse, à ce qu’il parait, puisque le
public
n’a pas crié contre les pauvres phrases qui se fa
pas assez pour les étrangler. C’est, je crois, ce qu’il fallait ; le
public
l’a pensé de même, car, et j’ai un vrai plaisir à
lise a passé, à cause de ce qu’elle contenait. C’était du Molière, le
public
l’a flairé tout de suite, et lors même que celui
limène avec cette couleur négligée et de campagne,pour qu’aussitôt le
public
du temps devinât, avant même qu’il eût parlé, ce
pas surpris, tant il y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain
public
, modifier ses rôles et les violenter jusqu’au con
pas surpris, tant il y est dameret. Il faut, pour plaire à un certain
public
, modifier ses rôles et les violenter jusqu’au con
rtorius de Corneille, qui se jouait alors, même chez Molière. Pour le
public
d’aujourd’hui, qui ne sait plus rien de ce répert
sion, il m’a semblé qu’il comprenait le personnage d’Alceste. Pour ce
public
tout peuple, qui se connaît en franchise et en br
s et sonores, quoiqu’ils partissent de mains bien gantées. C’était un
public
homme du monde, qui saluait le retour de la grand
nce. L’entraînement du personnage, tenu avec ce prestige, est pour le
public
le même que pour Alceste : on voit le défaut, mai
imène avec cette couleur négligée et de campagne, pour qu’aussitôt le
public
du temps devinât, sans même qu’il eût parlé, ce q
oulignés, qui ne sont bons que pour les médiocres acteurs, devant les
publics
médiocres. Il en est un, entre autres, dont il fa
é qu’il estimait convenable et honorable d’annoncer, ce même jour, au
public
, et de motiver dans les journaux, que le bénéfice
kain avait désiré s’exécuta : les annonces du spectacle apprirent, au
public
où irait la recette, s’il prenait la peine de l’a
ublic où irait la recette, s’il prenait la peine de l’apporter, et le
public
n’y manqua pas. Il y eut foule de gens de toutes
féliciter en phrases chaleureuses les comédiens si bien inspirés, le
public
si empressé, et jusqu’à l’auteur de la Centenaire
pièces, dit-il, ne pouvaient manquer de réussir ; elles offraient au
public
l’occasion d’acquitter un acte de religion envers
par le seul argument qui nous soit irrésistible : le succès. Pour le
public
, nous sommes content : après avoir un peu hésité
omédies. Toutes ont été précédées d’une conférence, qui, préparant le
public
à chacun de ces réveils du grand homme dans son œ
eriez cette conférence, entretien ou lecture, dans la Revue des cours
publics
159. Les pièces de Molière, auxquelles ce petit a
partie de cette étude, sur la comédie de l’Etourdi, fut présentée au
public
sous la forme d’une Conférence ; ce qui en justif
tombées entre nos mains, et nous nous empressons d’en faire jouir le
public
. Afin de prévenir les doutes qui pourraient s’éle
deux ou trois actes. Molière ne fît donc que se conformer au goût du
public
et à l’usage établi, en composant ces espèces d’a
Préface Je n’ai aucun scrupule à dire que l’on a peut-être trop en
public
, moi tout le premier, parlé de Stendhal. Il en es
par les uns, admiré à outrance par les autres, tel est le Stendhal du
public
: il reste cependant à étudier un Stendhal moyen,
* * Moscou, 1er octobre 1812. Unité de lieu Loi bête, imposée par un
public
bête, et qui heureusement se contente des plus gr
nº 958, p. 288, du Catalogue général des Manuscrits des Bibliothèques
publiques
de France, Grenoble : « Commentaires sur Molière
parce qu’il me semble BON (autrement j’en changerais) avec le goût du
public
Je dis le meilleur public de 1830 HAINE des détai
(autrement j’en changerais) avec le goût du public Je dis le meilleur
public
de 1830 HAINE des détails mise en honneur par M.
nt toutes sortes de lazis, et même des grossièretés sans lazis que le
public
prend fort bien. Croiriez-vous que ce public en e
èretés sans lazis que le public prend fort bien. Croiriez-vous que ce
public
en est réduit à ce point d’abjection que deux jeu
cesse à chercher que lui dire ; Terme devenu bas, la sensibilité du
public
souffre, comme quand on passe la main sur une ble
ure de Fleury, il contrefait les deux mots mais enfin de Philinte. Le
public
, après tant de sérieux, a soif de rire. Alceste
n voit bien ici la vérité du bégueulisme que Beaumarchais reproche au
public
, dans la préface de Figaro. [Acte II, scène IV
olière prend pour faire son vers, est une absurdité. Sans doute si le
public
ajoute foi à une fausseté, la vérité n’aura pas d
vaincu de la scélératesse de Tartuffe, mais pour ne pas nuire dans le
public
à la cause de la religion ne voudrait rien faire
quoi donc rit-on ? Ne serait-ce pas parce qu’un mari est un ennemi du
public
, qui retient un trésor qui devrait circuler. Ex[p
ais cela ne fait ni rire ni pleurer. Mme de Staël peut désirer que le
public
la regarde comme un génie créateur. On voit dans
iº De se trouver inconnue quand elle se croit l’objet des regards du
public
; 2º Quand elle croit avoir inspiré par sa condui
savantes ; il n’en resterait plus pour faire des enfants. Le bonheur
public
ne demande qu’un nombre de savantes très limité.
its, Moyen de ridiculiser Philaminte en lui montrant ce mépris qu’un
public
éclairé a pour son héros, et l’estime, que ce mêm
épris qu’un public éclairé a pour son héros, et l’estime, que ce même
public
fait d’un autre écrivain du même genre. Clitandr
ssotin En carrosse doré vous iriez par les rues. Vadius On verroit le
public
vous dresser des statues. On rit de voir ces deux
a pièce. Le Sexe aussi, page 49. Quelque bruit. page 64. Le gros du
public
admire un grand dessein, mais ce grand dessein ma
peut-être 1815. 29. Beyle lui-même. 30. Ministère de l’Instruction
publique
et des Beaux-Arts. Catalogue général des manuscri
et des Beaux-Arts. Catalogue général des manuscrits des Bibliothèques
publiques
de France — Départements — Tome VII — Grenoble. P
s principaux rôles sont joués par les acteurs chéris et adoptés par e
public
. Eleury et M lle Mars font au théâtre le destin d
pièces sur le théâtre. Comment s’est comporté à son égard le goût du
public
et l’opinion des lettrés, c’est ce que nous voulo
rand comique1. Pendant ce temps-là, il y avait, au contraire, dans le
public
français comme un moment de fatigue. Les pièces d
on du centenaire de Molière, en 1773, eut l’idée de rendre un hommage
public
au grand poète en lui élevant une statue dans le
sent le reste ». Encore ne purent-ils avoir qu’un buste pour le foyer
public
de leur théâtre. Cela confirme bien ce que nous v
ses farces très épicées, très cyniques, comme l’exigeait le goût d’un
public
encore grossier. Mais peu à peu ils en arrivent à
omparable moment de triomphe pour Molière, et par les transports d’un
public
ramené au rire de la scène, et par l’esprit philo
t l’écrivain. Molière n’a point déchu, depuis lors, dans l’opinion du
public
anglais. On en eut la preuve, lorsque, deux fois
pièces furent mieux appréciées, jugées avec plus de compétence par un
public
qui paraissait le connaître aussi bien qu’un publ
compétence par un public qui paraissait le connaître aussi bien qu’un
public
français. M. Fr. Sarcey, qui a été l’historiograp
e française… Je ne comptais pas que L’Étourdi amuserait beaucoup le
public
anglais. Vous savez que L’Étourdi reproduit duran
énement leur a donné tort. L’Étourdi a, d’un bout à l’autre, tenu son
public
en haleine et a semblé le divertir fort. On m’en
ême une traduction exacte de notre Étourdi. L’œuvre est de Dryden… Le
public
anglais était donc familier avec la pièce qu’il v
conseil municipal, la Chambre des députés et la Chambre des pairs, le
public
, par une souscription, s’associèrent à ce projet
eviendrait excessif et donnerait aux témoignages de la reconnaissance
publique
trop de solennité : il est des illustrations tout
enu déjà à sa huitième année, centralise les découvertes et tient son
public
au courant de ce qui se produit ou se prépare sur
ivain n’a pas le sens de professeur d’écriture, mais celui d’écrivain
public
ou d’homme faisant des travaux d’écriture. George
e devaient pas être considérables. On n’avait pas encore accoutumé le
public
à de coûteuses magnificences. Des tapisseries for
Polyeucte, La Mort de Pompée. Ces grandes œuvres dominaient l’esprit
public
. Les poètes de second ordre renchérissaient tant
sures qu’infligent presque également la moquerie ou l’indifférence du
public
. Mais il n’était pas de ceux qui se découragent e
insi, lorsque ces troupes ambulantes remplissaient une sorte d’emploi
public
, une sorte de rôle officiel dans les fêtes et sol
si : « Il (Molière) vint à Lyon en 1653, et ce fut là qu’il exposa au
public
sa première comédie : c’est celle de L’Étourdi. S
e avec un ruisseau, avait été conduite dans un réservoir à l’usage du
public
. Le magistrat municipal avait fait inscrire sur l
sireraient de passer quinze jours en cette ville pour la satisfaction
publique
, et comme il n’y a point d’autre lieu à représent
l de la troupe les titres d’un certain nombre de ces facéties dont le
public
parisien, à ce qu’il semble, ne s’accommodait pas
lic parisien, à ce qu’il semble, ne s’accommodait pas plus mal que le
public
provincial. C’est ainsi que sur le registre de La
s le genre sérieux, étaient plus que lui accueillis et flattés par le
public
, pour « l’obliger à porter son nom50 », c’est ce
lit sans perdre de temps dans son droit, et commença à représenter en
public
le samedi 2 novembre 165853. Il persista d’abord
egistre de Lagrange donne le meilleur témoignage de l’empressement du
public
parisien : chacune de ces pièces, frais déduits,
is. D’un autre côté, il y avait, pour faire contre-poids, un nombreux
public
bourgeois et populaire, car la nouvelle de la pai
u’à leurs dépens, qu’ils voulaient que l’on fît voir leurs défauts en
public
, qu’ils étaient les plus dociles du monde, et qu’
vre Faramond, qui parut sur ces entrefaites, ne naquit pas viable. Le
public
était tout disposé à revenir au vrai, au simple e
ver les mêmes récriminations, et qui lui restituent le rôle d’amuseur
public
qu’il n’entend pas abandonner. Molière est un émi
vous dit, s’écrie Sainte-Beuve, si un tiers eût ainsi manié devant le
public
vos prudentes œuvres où chaque mot à son prix ? O
u’à la railleuse comédie qui jouissait en ce moment même de la faveur
publique
; il ne se doutait pas que le legs pourrait être
ommodités qui s’y trouvent. Au reste, lorsque ce théâtre fut rendu au
public
, on couvrit ces degrés, qui pourtant ne sont pas
-René. La troupe a reçu, dans l’intervalle qu’elle n’a point joué en
public
, cinq mille cent quinze livres. » La salle du Pa
l’héroïsme des sentiments. Molière comptait avoir affaire à un autre
public
et voulait le servir à son gré. Il conservait l’a
et d’amuser toujours celui-là. Nous devons ajouter que jamais traité
public
, où la foi du monarque aurait été solennellement
rmé, douze jours après la première représentation, devant un illustre
public
. Le 11 juillet, la troupe de Monsieur fut appelée
ramatiques savent ce que valent ces prétendus mémoires fournis par le
public
. Tout au plus pourrait-on admettre que l’excellen
asion se présenta bientôt de la produire à la faveur de réjouissances
publiques
. Un dauphin naquit à Fontainebleau le 1er novembr
t d’Anne Brillart, et l’on a remarqué qu’il se qualifie dans cet acte
public
: Jean-Baptiste Poquelin Molière, « valet de cham
mpression qu’il attendait ne manquerait pas non plus son effet sur le
public
», témoigne assez du contraire, et indique des ha
amoureux, puis Mlle Duparc, enorgueillie par les applaudissements du
public
, difficile à maîtriser et sujette à s’échapper. E
Armande Béjart, l’acte de décès de Louis Béjart, enfin tous les actes
publics
et privés de la famille : ce qui constitue une po
eût osé, pour un motif aussi médiocre, commettre un faux en écriture
publique
, et un faux que ses ennemis n’auraient pas eu bea
avoir existé dans la célébration du mariage. « Au lieu des trois bans
publics
exigés pour tous les mariages, on obtint, dit M.
évrier, Molière et ses acteurs, après avoir donné leur représentation
publique
au Palais-Royal, allèrent jouer L’École des Maris
ensemble. » En revanche, Molière vit se déclarer pour lui, outre le
public
, Boileau-Despréaux et Louis XIV. Boileau lui adre
avec ses farces grossières, disent-ils, a tellement corrompu le goût
public
que les grands comédiens eux-mêmes, ceux de l’uni
mps, qu’à divertir la lie du peuple dans les carrefours et les places
publiques
. Pour mieux préciser sa critique, Robinet imagine
r pourvoir une comédie nouvelle : ce que représenta Molière devant ce
public
de princes, de grands seigneurs et de grandes dam
t point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en
public
, et se priva lui-même de ce plaisir, pour n’en pa
e sortir de son esprit diabolique une pièce toute prête d’être rendue
publique
, en la faisant monter sur le théâtre, à la dérisi
par cet attentat sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et
public
, et le feu même avant-coureur de celui de l’enfer
a hardiesse démoniaque, pour lui donner le temps d’en faire pénitence
publique
et solennelle toute sa vie. » Le livre du sieur
es, et en tire occasion de réclamer « l’autorisation de faire voir au
public
son ouvrage pour justifier son innocence ». Louis
cœur de l’homme, par les portraits que j’en expose tous les jours en
public
, je demeurerai d’accord que je me suis étudié aut
urs ; mais il ne résulte pas moins de son témoignage que la curiosité
publique
distinguait et désignait fort clairement les pers
roi, arrangé pour lui et par lui ? Ces mauvais choix pour les emplois
publics
, qui révoltent Alceste, qui donc les fait, sinon
que Le Misanthrope, à son apparition, fut accueilli froidement par le
public
. On s’est un peu trop pressé d’accepter cette pre
ce soit, la susdite comédie, de la lire ou entendre réciter, soit en
public
, soit en particulier, sous peine d’excommunicatio
n second fils de France, qui fut nommé duc d’Anjou. Des réjouissances
publiques
eurent lieu à cette occasion. Les différentes tro
n cependant que ce chef-d’œuvre fut assez froidement accueilli par le
public
; il n’eut dans le principe que neuf représentati
. Voilà ce qu’ils ont prétendu, exposant sur le théâtre et à la risée
publique
un hypocrite imaginaire, ou même, si vous le voul
se dissimuler l’exploitation plus ou moins hypocrite de la crédulité
publique
, les abus qui se couvrent du nom et du crédit de
lière, que ne troublèrent ni les satires personnelles ni les censures
publiques
, paya bientôt en plaisirs la dette de reconnaissa
s ici, les musiciens et musiciennes n’avaient point voulu paraître en
public
: ils chantaient à la comédie dans des loges gril
été choisi pour représenter son amant ; qu’il devait l’approbation du
public
à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficil
à quelqu’un de vos camarades ; cela vous fera plus d’honneur dans le
public
, qui regardera vos acteurs comme vos gagistes : v
r il ne leur demandera point de secours, » a l’air d’une protestation
publique
. La folle cérémonie qui termine la pièce, cette f
avais repris de leur ingratitude. Voilà des interprètes du sentiment
public
, qui, a des titres divers, méritaient d’être ente
de l’entretenir. Enfin il avait tant de zèle pour la satisfaction du
public
dont il se voyait aimé, et pour le bien de la tro
nommée la Ledoux, dont le métier ordinaire était de faire plaisir au
public
; il lui témoigna qu’il souhaiterait connaître la
et je souhaiterais que tout Paris y fut pour rendre votre honte plus
publique
. — Insolent ! j’aurai bientôt raison de votre e
du critique pour en être ébranlé. En communication constante avec le
public
et avec des publics divers, il savait ce qu’il fa
n être ébranlé. En communication constante avec le public et avec des
publics
divers, il savait ce qu’il faut pour attacher les
bègue dédaigneux déchirant ses poulets, à la grande satisfaction du
public
parisien. Joseph Béjart jouait donc le rôle d’Éra
t important à une époque où les comédiens parlaient tous les jours au
public
. Chapuzeau nous apprend en quoi il consistait, da
u’à son arrivée à Paris elle avait trouvés en possession de la faveur
publique
. » La troupe paya 800 livres aux comédiens itali
e trouvait en face du terrain où l’on construisait alors une fontaine
publique
que M. Régnier demanda, au nom de la Comédie-Fran
885, p. 19. 88. Voyez ci-devant p. 168. 89. Revue de l’Instruction
publique
, 18 février 1864. 90. Prêtée à Montfleury, et qu
nt, ii est vrai, mais qui travaillent, qui sont très attachés au bien
public
et qui sont des hommes supérieurs. Elle n’a jamai
lière. Le Médecin malgré lui est resté en possession de divertir le
public
. Sganarelle médecin est resté le type de l’homme
s qu’eux, ce qui est, du reste, à la honte, non des médecins, mais du
public
. Le Médecin malgré lui est une des plus proverbia
s dans sa nouveauté parce que c’était une grande comédie en prose. Le
public
ne s’y habitua qu’à la reprise et peu à peu. En v
et peu à peu. En vérité, pour une fois je serais tenté de dire que le
public
avait raison. Une grande comédie surtout comme l’
int du Roi une permission verbale de la représenter et il la donna au
public
. Dès le lendemain de la première représentation q
icité de l’anecdote (« on prétend que »), que Molière, s’adressant au
public
de sa seconde représentation, lui dit : « Messieu
comme toujours, du parti des voleurs. C’est raisonner à outrance. Le
public
parce qu’il rit de Monsieur Jourdain n’est pas ab
r en médire. Les Chrysale sont assez nombreux pour former un très bon
public
. J’observe dans les Femmes savantes des traces de
ur ; il les traite de « gredins » ; il les présente comme des ennemis
publics
; il brandit le fouet de Juvénal contré ces pauvr
des idées de sens commue, dans la vraie signification du mot, de sens
public
et de sens moyen. C’est : il faut réfléchir avant
ts où Molière n’ait pas été complètement ou nettement l’interprète du
public
bourgeois de son temps (et du reste du public bou
ttement l’interprète du public bourgeois de son temps (et du reste du
public
bourgeois de toutes les époques). Il a été un peu
fication de la pensée de Molière et Molière a sans doute senti que le
public
avait peu goûté le mariage de sa jeune fille avec
de la pensée de Molière ou plutôt une première concession faite à son
public
, un premier ralliement à l’ornière, si l’on me pe
complètement retourné. Il s’est laissé pénétrer à l’influence de son
public
, comme ce personnage politique qui disait : « Il
’abord, très ingénument, qu’averti par une certaine résistance de son
public
, il les a retirées et qu’il s’est habitué insensi
tre point Molière semble peut-être s’écarter de l’opinion générale du
public
de bourgeois pour lequel il travaille et dont il
l se soit beaucoup écarté de l’opinion ou du sentiment général de son
public
. D’abord il est dans, la tradition de la comédie
ion de la comédie italienne et de la comédie française auxquelles son
public
est fort habitué. Ensuite, aucun public ne serait
édie française auxquelles son public est fort habitué. Ensuite, aucun
public
ne serait avec l’auteur qui, sur la scène, présen
lus droit et de plus favorable à la santé générale de la tribu. Si le
public
voit avec plaisir, malgré l’immoralité de ce spec
tant sortis de la norme et comme justement punis d’en être sortis. Le
public
n’aime pas précisément la raison, il aime les pas
seur du mariage jeune et du mariage d’amour ne contrarie donc pas son
public
et se sent coude à coude avec lui. Du reste, pour
n’était qu’un. Il y a un Molière qui fait son métier et qui amuse son
public
avec des bouffonneries et des gaudrioles du reste
ière est l’apôtre du bon sens et c’est-à-dire de l’opinion moyenne du
public
qu’il a sous les yeux et qu’il veut satisfaire, i
qu’il faut qu’il le soit, comme un homme en contact immédiat avec le
public
, et le dramatiste est ici dans les mêmes conditio
uelquefois, à tous risques et le plus souvent à son dam, et blesse le
public
par le heurt même de l’intelligence personnelle r
ceux qui sont doués de cette intelligence-là choquent d’ordinaire le
public
de leur temps et ont de l’influence sur la généra
ère en fait d’idées, c’est d’avoir très sûrement démêlé celles de son
public
qui devaient très probablement être celles du pub
lé celles de son public qui devaient très probablement être celles du
public
de tous les temps ou du public, au moins, de quel
aient très probablement être celles du public de tous les temps ou du
public
, au moins, de quelques siècles après lui. Molière
à déshonorer son époux (George Dandin). Que penser d’une pièce où le
public
applaudit à l’infidélité, au mensonge, à l’impude
u, en lui laissant un reste des belles parties du gentilhomme, que le
public
le reconnût, reconnût en loi les Lauzun et les Va
es coquins sont justiciables de la loi et de la satire et du discours
public
et non de la comédie ; que la comédie raille les
’il joue Corneille, Corneille, un peu affaibli, et que par ce lait le
public
prend l’habitude de considérer la comédie comme a
ne l’aime pas, s’y essaye un jour pour obéir à un goût persistant du
public
ou pour / faire une expérience sur lui-même, et n
ui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. Veut-on que tout un
public
s’abuse sur ces sortes de choses et que chacun n’
quons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du
public
et ne consultons dans une comédie que l’effet qu’
le : Je ne cherche que la vie ; Je tâche à l’atteindre ; Et je dis au
public
: ma pièce vit-elle ? Or qui que ce soit, pourvu
deux choses où en appelle toujours Molière. Tout son contrat avec le
public
est celui-ci : « Suis-je amusant ? Ce que je vous
phe sous le nom de Chrysalde, en radoucissant, et le présentera à son
public
comme personnage sympathique ; Arnolphe est immor
ises Molière, pour, violant la règle de l’unité de lieu, persuader au
public
qu’il ne violait pas l’unité de temps, Don Juan n
qui est le succès direct, de plein contact et impromptu. Le succès de
public
, d’abord est très rare, et quand on ne l’a point
ille pas comme celui qu’on obtient tête à tête et face à face avec ce
public
rapproché qu’est une ruelle. De là le poète de sa
le il fait métier de pester tout le jour, parce que la Cour, c’est le
public
de ce temps-là et que c’est d’elle que viennent h
se pas attention à lui, comme L’auteur de nos jours s’exaspère que le
public
l’ignore. Il l’accuse d’ignorance, de mauvais goû
ité de Plaute. Imitant Plaute pour faire une comédie à destination du
public
français, l’auteur était forcé de laisser tomber
la connaissance que les hommes ont de leurs mœurs, tout ce qui dit au
public
: « Cela est-il vrai ? » J’insiste un peu, peut-ê
e, ceux-ci, ils ne ressortissent à aucune vérité ; mais songez que le
public
de ce temps a été habitué à ces histoires par les
e genre et que ces dénouements n’ont pas étonner le moins du monde le
public
de 1660. Remarquez que, du reste, ces accidents a
onde. Dans toutes les pièces à pirates il aurait suffi de prévenir le
public
qu’il régnait ; un certain mystère sur les premiè
l est assez sûr de son art comme peintre de mœurs pour savoir que son
public
, à son théâtre, ne se souciera pas plus de pièce
ort estimable encore, de reste, de ceux qui ne peuvent pas retenir un
public
par l’expression puissante des passions humaines.
et tout ce qu’il y a d’essentiel dans l’un et l’autre sens, et que le
public
les connaît assez maintenant pour se croire dispe
parler de Molière ? Et il ajoutait : « C’est, à mon sens, un bienfait
public
que de faire aimer Molière à plus de gens. » Goet
on d’établir dans cette ville une académie de musique pour chanter en
public
des pièces de théâtre. Il s’associa Cambert pour
la Molière, cette comédienne de tous les théâtres, sont des créatures
publiques
de toutes les manières8. » Tel était le langage,
e ce spectacle dans le Figaro que M. Vitu eut occasion de prévenir le
public
que cet acte de piété filiale était purement chim
à l’excommunication. Les comédiens étaient considérés comme pécheurs
publics
, de môme que les concubinaires et les usuriers, c
s, c’est-à-dire que leur péché était connu du prêtre par la notoriété
publique
et non par la confession. Avant donc de leur conf
eurs religieux, lui pécheur dont la faute est connue par la notoriété
publique
? Évidemment non. Mais la veuve demande une enquê
eût rien dans les pièces par eux représentées qui blessât l’honnêteté
publique
. Ils s’appuyaient de plus, en ce qui concernait l
oncent à leur art ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs
publics
; on les exclut des ordres sacrés comme des perso
aisir d’aider son archiviste à les aplanir. On pourrait même faire le
public
juge en dernier ressort de la question et de la s
uittances découvertes à Montpellier, il a réclamé une enquête dont le
public
serait juge en dernier ressort, car ils seraient
indulgente casuistique des jésuites vient en aide a la démoralisation
publique
. Une réaction était inévitable : elle trouva son
igme : « Alceste est un symbolisme : c’est l’explosion de l’honnêteté
publique
indignée, se personnifiant dans un janséniste. »
ui soumettre une idée qui ferait, selon moi, son chemin dans l’esprit
public
si elle était lancée par une main autorisée. Pour
lendide collection on créerait, si l’on rendait ce musée permanent et
public
. Tous les vrais moliéristes y apporteraient leur
res, en vertu de ce don d’attraction que possèdent les établissements
publics
. Car les collections qui durent sans fin arrivent
on qui convient à une belle édition de Molière qui s’adresse au grand
public
, lequel tient plus à connaître les résultats acqu
reraient de passer quinze jours dans cette ville pour la satisfaction
publique
… » 23. En réalité, le secret dont parle Cousin
lement infidelle, ou de s’excuser d’une perfidie dont on l’accuse. Le
public
s’amuse non seulement du ridicule des fâcheux, il
isonner plus mal. Quel a été le but de l’Auteur ? celui de peindre au
public
assemblé le ridicule des fâcheux qui inondoient a
ors sans prétention ; c’est un enfant perdu qu’il livre au caprice du
public
: s’il fait plusieurs actes, l’ouvrage acquiert p
er la piece ; & l’ayant trouvée trop bien faite pour en priver le
public
, il permit qu’elle fût jouée sous le nom de coméd
e ceux qui n’adorent que les bagatelles, qui n’osent démentir la voix
publique
lorsqu’elle a une fois approuvé une chose et qui,
es auteurs en même degré et qu’il loue également leurs productions en
public
et en particulier, sans crainte de hasarder sa gl
u’à leurs dépens, qu’ils voulaient que l’on fît voir leurs défauts en
public
, qu’ils étaient les plus dociles du monde et qu’i
e : il a trop de prudence et ne voudrait pas s’exposer à la raillerie
publique
. Mais il voudrait faire en sorte, par le moyen de
À la fin se trouvera le jugement qui a été porté dans le temps par le
public
et les gens de lettres. En tête de mon Commentair
tres. Mais ayant de publier mon travail, j’ai cru devoir soumettre au
public
et aux critiques le Discours que j’ai fait sur la
Tartuffe qui sont à la tête du commentaire sur ces deux pièces. Si le
public
daigne accueillir favorablement ces parties détac
gère. Que d’art pour bien graduer la peinture qu’il offre aux jeux du
public
, pour ne pas dissiper en un instant tous les maté
usque dans leurs derniers retranchements, et de les livrer à la risée
publique
; il ne pouvait pas s’arrêter là, il devait donne
ais du culte de Corneille, de Racine et de Molière : si tout l’argent
public
était assuré d’un aussi bon emploi, on ne réclame
tième anniversaire de sa fondation ; elle est, parmi nos institutions
publiques
, une des plus anciennes et des plus vénérables :
Racine, autant que Molière, le grand homme du jour a gardé la faveur
publique
; il est même, sinon plus estime ni plus aimé, du
egs ou à La Critique de l’Ecole des femmes. Est-ce le méchant goût du
public
, enfin, qu’il faut charger de tout le péché ? Doi
que ces trois-là, nous répondent heureusement de l’humeur de tout ce
public
. Que reste-t-il donc, si l’on ne peut s’en prendr
l’on n’avait pas, comme aujourd’hui, pour y suppléer, vingt feuilles
publiques
destinées à porter en tous lieux les événements,
es traitants, en général, encore retenus par le frein des bienséances
publiques
, ainsi que par la crainte des chambres ardentes,
cette injuste froideur qui accueillait un chef-d’œuvre, et ramenât le
public
à la vérité de ses propres impressions. La pièce
lière s’en était suffisamment justifié par une harangue qu’il fit au
public
. Il est fâcheux, à tous égards, que cette harang
à venir l’entendre prêcher, et il gagna sa cause tout d’une voix. Le
public
n’apprit qu’il n’existait plus, qu’en apprenant q
de la sienne qu’elle ne se livrât pas, comme auteur, aux jugements du
public
. Elle avait renoncé à se faire imprimer, mais non
onsieur Turbon. Holà, Cato, quelqu’un, drelin, drelin, drelin. » Le
public
, même celui de Hollande, ne pouvait être longtemp
donc attribuer ce succès extraordinaire à l’honorable empressement du
public
, qui ne se lassait pas de venir admirer le dernie
tus nécessaires pour les bien remplir. Ils ont besoin de la confiance
publique
, et ils s’appliquent à la mériter : la probité mê
aindre d’en rire. La pièce ne devait avoir et n’eut aucun succès : le
public
ne permit pas même qu’elle fût achevée. Dufresny
tin ne l’avait pas avouée, et il avait même voulu donner le change au
public
, en en faisant une censure assez vive dans sa Cri
e seul d’un autographe du Maître prend les proportions d’un événement
public
. C’est l’organe de cette petite église littéraire
e sur le Théâtre, ne serait-ce pas un guet à pan contre le plaisir du
Public
? ORONTE. Un habile Auteur tirerait encore du sel
e et d’un marchand de fagots qui se faisaient concurrence, offrant au
public
leur marchandise, à côté l’un de l’autre. On disa
comme à la rue de Richelieu. Deux sièges côte à côte et vis-à-vis du
public
. Tout ce que l’Odéon a pu s’épargner, ç’a été le
solu, rien à craindre du côté de son mari, rien à craindre du côté du
public
: « Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant not
. « Ce pasteur jura qu’il ne le recommanderait point dans les prières
publiques
comme seigneur, mais bien en qualité de marchand.
ns ses meubles, soit ; mais il l’a mis aussi dans sa crinoline, et le
public
, qui se moque de la crinoline, l’aime plus qu’il
ue Shakespeare est à Ducis ; mais il arrange les choses au gré de son
public
; il réchauffe Tartuffe avec Le Juif errant comme
vres. » Enfin, par une lettre conservée aux archives de l’Assistance
publique
, en date du 31 janvier 1828, Beffara signalait en
a maison, disent toutes les descriptions des archives de l’Assistance
publique
, comportait trois étages et un grenier : Vincent
lle, sollicitée de faire enlever l’inscription qui entretient dans le
public
une double erreur depuis longtemps reconnue, n’a
itres de propriété très complets que l’administration de l’Assistance
Publique
, qui a possédé cette maison depuis 1681 a conserv
d’un aide puissant, étant donnée l’éternelle sécheresse des fontaines
publiques
; et il transige avec les héritiers Puylon moyenn
erce le même commerce. Dans notre visite aux archives de l’Assistance
Publique
, notre attention avait été tout d’abord attirée p
men des archives si complètes que nous avions trouvées à l’Assistance
Publique
, nous avons essayé de retrouver également celles
equel a reconnu et confessé volontairement que Jeanne Levé, marchande
publique
, lui a fait prêt ci-devant de la somme de deux ce
dant il se tient droit. Poisson, au premier plan, semble haranguer le
public
. Enfin, Molière, calme et digne, est debout, à la
it de renom exposera dans tout un volume. Mais, comme je crois que le
public
préfère parfois les notices aux gros volumes, j’a
ble chez nous qui n’ait parlé de Molière. A. de Sternberg a offert au
public
une nouvelle, « Molière », qui a trouvé bon accue
du Tartuffe annoncée pour le 6 août 1667, aurait adressé ces mots au
public
: « Messieurs, nous allions vous donner Le Tartuf
programme était ainsi conçu : « Rechercher l’influence que l’esprit
public
et les mœurs en France ont exercée sur les divers
s se montraient aux promenades, aux spectacles et dans tous les lieux
publics
en compagnie de leur conquête. De telles femmes,
devenaient à la mode ; et Dancourt, comme bien des auteurs, servit le
public
selon son goût. Il reproduisit, sans doute, les m
te sorte de philosophie ou de cynisme qui lui fait braver la vindicte
publique
? L’Harpagon de Molière est un homme dont les imm
ionomie nouvelle, en l’animant de toutes les passions de l’époque. Le
public
se porte en foule au Barbier de Séville, au Maria
on ne peut nier qu’il n’ait exercé une grande influence sur l’esprit
public
de ce temps, et nombre d’individus exaltés durent
ont, en effet, Dalainville et Dervière, que la crainte de voir rendre
publique
leur ingratitude réduit à cette cruelle extrémité
n blâmant sa conduite. Cela paraît d’ailleurs arranger son époux ; Le
public
plus que lui doit-il être jaloux ? Madame Dalain
e peut plus se produire sur nos théâtres de province. Les processions
publiques
sont autorisées; et l’on voit, sans en être bien
s une grande capitale. M. Scribe expose d’abord, en effet, à la risée
publique
l’outrecuidance de ces malencontreux commis march
itieux aussi et résigné, s’il le faut, dans son dévouement à la chose
publique
, à porter les chaînes du pouvoir et à devenir min
is, s’il en est ainsi, à qui la faute? À qui s’en prendre ? Est-ce au
public
ou bien aux auteurs? M. Scribe ne le dit pas, ou
nne pour justifier ces derniers sont peu concluantes : « Retracer au
public
ce qu’il a chaque jour sous les yeux, n’est pas,
M. Scribe ? Et quand elle serait vraie d’ailleurs ; quand le goût du
public
le porterait, en effet, à préférer le romanesque
s’empresser de le satisfaire ? Si Molière eût exploité le penchant du
public
de son temps pour le bel esprit, il n’eût pas man
re des mœurs est abandonnée ou négligée, ce n’est pas dans l’amour du
public
pour l’extraordinaire et la fiction qu’il faut en
trer un sonnet que j’ai fait depuis peu, Et savoir s’il est bon qu’au
public
je l’expose. Pour justifier ce que la franchise
ait, dit-il, que le Misanthrope fût toujours furieux contre les vices
publics
, et toujours tranquille sur les méchancetés perso
lui. En effet, j’observe que ces gens si paisibles sur les injustices
publiques
sont toujours ceux qui font le plus de bruit au m
lus dramatique et d’un effet plus terrible si, dès son apparition, le
public
avait pu être un instant sa dupe, et se trouver p
pour longtemps, quand ce ne serait que pour faire dire de soi dans le
public
qu’il fait des retraites. Qui, en effet, pourrait
pensée de l’acteur ? Ce ne peut être que de mieux faire comprendre au
public
le dessein criminel de Tartuffe. Mais, en vérité,
et de l’autre. Sa vie privée fut celle d’un sage obscur comme sa vie
publique
est celle d’un sage illustre. Il fut le conseil,
itre, quelquefois même le réformateur de ses amis comme il l’était du
public
au theâtre. Jamais la considération ne s’est unie
emiers doutes ! peut-être aurais-je quelque honte à te reconnaître en
public
; en revanche, quand nul ne me verra, je te veux
té à la foule obéissante, à regret obéissante ; ils brisent ce que le
public
adore, ils relèvent ce qu’il a brisé ; quand ils
itique, en ce temps-là, c’était le roi. Il était le juge même du goût
public
, sauf à voir, lui aussi, son arrêt cassé par les
s respects de ce petit nombre d’honnêtes gens que le poète appelle un
public
. Voilà toute l’ambition du véritable critique ; —
tte façon de vivre au jour le jour, au hasard, du goût et de l’esprit
public
. — « Voyez-vous, monsieur, disait Malherbe à Raca
respecté de l’État, le traîner sur son théâtre, l’immoler à la risée
publique
, le charger, non seulement de sarcasmes, mais enc
de Mazarin venait de mourir, assez raisonnablement chargé de la haine
publique
. Délivré de cette tutelle insupportable, le jeune
incère et profonde. Il y a des gens qui savent tout prévoir. Quant au
public
, il ne comprit nullement le danger. Il était impa
dulgence pour les spectacles, n’a jamais songé à permettre un outrage
public
fait aux bonnes mœurs. Oui, P. Caffaro, c’est-à-d
is d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait beau, le
public
ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant pis pour ce
e un autre jour ! Molière était un artiste sérieux ; il respectait le
public
, autant qu’il respectait le roi ; malgré et peut-
ffet, quand son dernier sarcasme fut lâché, quand encore une fois son
public
se fut amusé tout à l’aise, quand il eut reparu d
lli. Qui que vous soyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au
public
français des belles choses de la poésie et des be
et aux hasards d’une aventure. C’est toujours la comédie de la place
publique
, l’esprit qui se jette en plein air, le rire qui
n qu’homme du monde, et pourtant quelque chose est là entre moi et le
public
qui nous empêche de nous entendre toujours ; quel
t été un talent inspiré, cette lutte abominable du comédien contre le
public
. Ni ses succès passés, ni ses espérances, ni le p
Andromaque, avant L’Étourdi fut impatiemment écoutée ! Évidemment, le
public
était préoccupé de la comédie, et il écoutait san
jouée par un comédien ou par une comédienne célèbre, il arrive que le
public
paresseux n’est attentif qu’aux moments où paraît
u’aux moments où paraît cette illustre ; celle-là sortie, aussitôt le
public
n’écoute plus et se repose. Ce n’était pas ainsi
n parterre de hasard, et non plus au parterre d’élite d’autrefois. Ce
public
dont tu reçois les impressions diverses arrive en
, ils sont tous ainsi faits, ces gens si paisibles sur les injustices
publiques
! — Ils ressemblent à cet Irlandais qui ne a voul
ans ce même parterre et par l’ordre même du poète qui fait rougir son
public
de son admiration facile ; le portrait du comte d
t mademoiselle Plessis en eût été bien contente ; malheureusement, le
public
, qui n’est pas toujours si bête qu’il en a l’air,
vrir toutes sortes d’aspects inattendus. Qui veut parler longtemps au
public
doit s’habituer à tirer le meilleur, et le plus g
ai pris tous les soins nécessaires pour atteindre à ce but. Les faits
publics
ou privés dont Molière a fait plus d’une fois son
pour moi. Je serai amplement récompensé, mes prétentions à la faveur
publique
seront pleinement satisfaites, si l’on accorde qu
ait encore plus borné. Les acteurs obligés de ces intrigues de places
publiques
et de mauvais lieux étaient, outre la courtisane
se, afin qu’il apprît à s’en garantir. Fallait-il, pour l’édification
publique
, qu’il montrât le ridicule faible et confiant de
mais il fallait absolument que le monstre fut immolé à l’indignation
publique
: encore, pour son châtiment, le poète eût-il rec
les anciens, après avoir commencé par immoler effrontément à la risée
publique
des personnages existants qu’elle produisait sous
ménagées et des mots trop fins n’arriveraient pas plus à l’esprit du
public
, que des mouvements trop peu marqués ne parviendr
ualifie de ridicules y ne sont que des bouffons propres à divertir le
public
par une espèce particulière d’impertinence et de
pprend à un autre qui le sait aussi ou devrait le savoir, afin que le
public
qui l’ignore en soit informé. Molière procède dif
avec grâce, et ils ne l’applaudissaient qu’à ce prix. De même, notre
public
actuel exige que toute comédie, sous peine d’être
r des autres écrivains. Il existe, en littérature, une sorte de droit
public
, qui détermine et gradue les différentes espèces
els plagiats sont des inventions ; de tels larcins sont des bienfaits
publics
. C’est ici, peut-être, le lieu de repousser une p
tout étant dégradé, rapetissé, appauvri, les institutions et l’esprit
public
, l’honneur et la morale, les lettres et les arts,
rs fait voir comment, à la faveur d’un peu de ressort rendu aux mœurs
publiques
et privées par l’exemple du vertueux Louis XVI, d
le et généreuse pouvait plaire à son cœur ; et ce talent de parler en
public
, qu’il sentait en lui, et dont il aima, depuis, à
cette ville, il y avait trouvé une autre troupe de comédiens, que le
public
abandonna promptement pour la sienne, et dont les
été répété par la postérité : Voilà la bonne comédie ! L’affluence du
public
devint telle que, pour la diminuer et en profiter
s l’emporter sur un étranger, et le plan d’un médecin pour un édifice
public
être préféré à celui d’un architecte : c’est l’hi
stante ; et, de plus, elle se concilie parfaitement avec la tradition
publique
qui remonte jusqu’au temps même où vivait Molière
e ait fait une mauvaise pièce.Molière assistait aux Plaideurs, que le
public
recevait mal. Cette comédie est excellente, s’écr
bliant les torts d’un ami ingrat, et en soutenant, contre le jugement
public
, un auteur qui pouvait lui faire craindre un riva
rtain nombre de personnes. Il aimait encore à paraître et à parler en
public
, non-seulement comme acteur, mais encore comme or
lesdimanches. Molière, quoiqu’il eût quelquefois le dépit de voir le
public
délaisser ses chefs-d’œuvre, et courir en foule a
orte, connaissait donc son propre travers, et s’amusait à le jouer en
public
, au lieu de s’en corriger ? Et, s’il se voyait lu
tre imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce
public
. »Mais l’opinion, plus forte que les lois, contin
à quelqu’un de vos camarades ; cela vous fera plus d’honneur dans le
public
, qui regardera vos acteurs comme vos gagistes ; e
plus sérieuses, et pour l’exposer avec finesse et naïveté aux yeux du
public
. C’est en quoi consiste l’avantage qu’on lui donn
r pas été du sentiment de ce père sur le peu de reconnaissance que le
public
a témoigné pour tous ses services après sa mort.
vait entrepris au-dessus de ses forces. Les comédiens et les bouffons
publics
sont des personnes décriées de tout temps, et que
uent, & de partager à eux deux par égale portion l’intérêt que le
public
auroit réuni sur un seul. Au lieu qu’un caractere
ement à ses côtés, de l’éclipser, ou de se faire écraser lui-même. Le
public
ne les juge plus alors par comparaison. Lorsque j
st sans contredit bien inférieur à l’autre ; cela doit être ainsi, le
public
s’y attend, mais la résistance qu’il oppose à sa
u principal personnage, plus elle entraîne loin de lui l’attention du
public
, plus elle fait donner la préférence aux acteurs
pe soit peut-être la meilleure Comédie que nous ayons aujourd’hui, le
Public
hésita durant quelques jours à l’avouer pour exce
ée, que cette Comédie auroit bientôt un succès des plus éclatants. Le
Public
justifia bien la prédiction de l’Auteur de l’Art
roient l’altérer dans leur récit, & donner le change à un certain
Public
, toujours disposé à diminuer la gloire des grands
e à quelqu’un de vos camarades. Cela vous fera plus d’honneur dans le
public
, qui regardera vos Acteurs comme vos gagistes ; v
t bien de l’applaudissement en passant à Lyon en 1653. où il donna au
Public
l’Etourdi, la premiere de ses Pieces, qui eut aut
s deplaçons jamais, je suis un passable Auteur, si j’en crois la voix
publique
; je puis être un fort mauvais Secretaire ; je di
sir sensible de conduire sa petite Republique ; il aimoit à parler en
public
, & n’en perdoit jamais l’occasion, dont il s’
erieuses, & pour l’exposer avec finesse & naïveté aux yeux du
Public
. La nature, les graces Comiques, la politesse du
nsemble de tableaux destinés à une action immédiate sur l’ensemble du
public
. Il importe évidemment de se garder de considérer
cartes ; mais cette influence dut être considérable sur l’ensemble du
public
, pour qu’elle liguât contre lui des catholiques c
me Aristophane jadis chassait les Athéniennes babillardes de la place
publique
, Molière dit aux Françaises :
: Si le roi m’avait donné Paris, sa grand’ville…, etc… Aussitôt le
public
d’applaudir à cette mâle simplicité, d’approuver
-on, par la bouche d’Alceste ! et, pour ma part, je crois bien que le
public
fait un contresens. Alceste, homme du monde, et q
ue L’École des femmes, de Molière, est une bonne comédie parce que le
public
l’a bien accueillie ; puis, ayant ainsi fait acte
ions par deux femmes de tête fait admirablement ressortir aux yeux du
public
tous les ridicules du bourgeois gentilhomme. Chry
èbres, Belle-Rose et Montdory, se disputaient les applaudissements du
public
: le premier, à l’Hôtel de Bourgogne ; le second,
âtre en règle, dans le jeu de paume de la Croix-Rouge, et pour que le
public
coure en foule payer leurs plaisirs. Je vois enco
de chef de sa troupe, n’était pas indifférent au plaisir de parler en
public
, préféra la gloire à une place lucrative9. Molièr
rquer à leurs camarades le ridicule de ces coupures, je demanderai au
public
pourquoi il les souffre, et je lui soumettrai cel
toute espèce d’illusion, il va chauffer ses mains sur la rampe, et le
public
a la… bonhomie d’applaudir avec le même discernem
t à l’amant ? et le valet, qui a voulu faire rire, ignore-t-il que le
public
est censé n’être pas là ? Acte II, scène viii, V
r qu’on lui faisait le mensonge le plus gauche ? Ajoutons, comment le
public
, journellement témoin de cette balourdise, n’en r
entendit sans se déconcerter le dernier hémistiche de ces vers, et le
public
aveugle, glissa la dessus, sans distinguer le bla
inguer le blanc du noir. Ce n’est pas tout d’être souvent aveugle, le
public
est quelquefois sourd. Sganarelle, ayant besoin d
au qu’il avait conservé sa véritable scène, et le menaça de la rendre
publique
, s’il continuait à vouloir usurper la gloire d’au
e trouver au lieu indiqué. D’ailleurs, le beau tableau à présenter au
public
, que l’amour effréné d’un vieillard libertin ! Qu
’allait pas plus loin ; il eût été de la bienséance et de l’honnêteté
publique
de supprimer la satire de Boursault et celle de M
si Devisé, Boursault, et tous ceux que Molière a sacrifiés à la risée
publique
, n’ont pas été les premiers à l’attaquer, point d
uteur ses trésors les plus précieux, l’honneur, la gloire et l’estime
publique
? Loin de nous une idée aussi fausse, et d’autant
lais-Royal, le 4 juin. La première représentation fut orageuse ; « le
public
ayant prodigué les plus vils applaudissements au
re, plus difficile à rendre avec bienséance, je dois être aux yeux du
public
tout ce que Célimène m’a reproché, et je le prouv
théâtre dès la troisième représentation du Misanthrope, sentit que le
public
, accoutumé à courir au spectacle pour s’amuser et
des fêtes de Versailles, le 12 mai 1664, « le roi la défendit pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par d
é : Monsieur, mon cher beau-frère, avez-vous tout dit ? et c’est le
public
qui aurait dû répondre ………………………………………………… Oui.
ilà ce qu’ils ont prétendu, en exposant sur le théâtre, et à la risée
publique
, un hypocrite imaginaire ; en tournant dans sa pe
e latin. Le Mercure du poème latin débite tout uniment le prologue au
public
; le Mercure du poème français, en s’adressant à
’honnêteté de répondre à Sosie 62 ; et dans l’ouvrage latin, c’est au
public
seulement que Sosie s’adresse. Le style. — Il se
son rival heureux ; mais chez Plaute, Bromie a déjà mis deux fois le
public
dans la confidence, d’abord, en lui apprenant qu’
pas d’abord ? Parce que les rimailleurs du temps avaient persuadé au
public
qu’une pièce en cinq actes devait être rimée pour
sible lorsque tu es seul ; jusques à quand, enfin, te montreras-tu en
public
le plus imbécile des vieillards ? » La politesse
gaîté vient fort heureusement à leur secours, puisqu’en reprochant au
public
de leur rire au nez, ils parodient ce rire préten
nsuite ; alternativement guidés par le dépit de voir livrer au mépris
public
un homme de cour, et par la plus lâche des compla
personnage, pour en imposer à un sot, et pour rappeler sans cesse au
public
qu’il était témoin d’une mystification. J’ai vu d
her à un vieux comédien, quel qu’il soit, sa persévérance à servir le
public
, à ne pas abandonner un art qui, sans doute, fit
ec trop de cruauté, en l’immolant au point qu’il ne se montra plus en
public
après le succès des Femmes savantes ; que la prin
faiblesse de Chrysale, tiennent dans l’incertitude deux amants, et le
public
qui s’intéresse à eux ; Ariste apporte deux lettr
accordée à M. Simonnin. 10. L’Institut national y tient ses séances
publiques
. 11. Voyez L’Art de la Comédie, troisième volu
ait entendre dans les informations de 1650, faites sur la conjuration
publique
. » Voyez les mémoires de Retz. S’il n’est pas de
etits détails, lorsque, sans nuire à l’ouvrage, ils peuvent plaire au
public
, Molière, dans la première scène, nous donne la v
omédie destinée à célébrer la centenaire de Molière, ils promirent au
public
de consacrer le produit de cette pièce à l’honne
upable audace, Sous le glaive des lois, l’enchaîne à votre place. Le
public
eut la bonté d’applaudir à mon décret contre la c
secours. » Grandménil parut désirer que cette réflexion fût rendue
publique
, je la soumets au lecteur. 67. Voltaire trouve
secours d’une vogue que le ridicule a ralentie, que poursuit la risée
publique
. L’hôtel de Rambouillet est tout à fait hors de c
ésentée par Molière, dans ses Précieuses ridicules, et bafouée par le
public
depuis deux ans », ne croirait-on pas que cet écr
ociale, furent personnifiés dans les Dieux. Jupiter symbolisa l’ordre
public
et l’autorité de l’État ; Cérès, l’agriculture, c
ffections de famille font taire les intérêts de la cité. Là, le salut
public
refoule au fond du cœur d’un général d’armée la t
age soit aussi frivole, aussi nul aussi sot à leurs yeux qu’à ceux du
public
. Il faut qu’ils paraissent bien persuadés les pre
mythologie parodiant la nature des Dieux, le scepticisme sur la place
publique
, dans les familles et au théâtre, les idées moral
, à mesure que l’habitude de philosopher apprit aux auteurs et à leur
public
à se retirer en eux-mêmes pour y chercher le type
ue dangereux, ils étalent leurs défauts ou leurs vices aux regards du
public
avec une sorte de coquetterie. 2º Ils se développ
fine, un abandon mesuré, dans les rapports du poète comique avec son
public
, ne sont pas choses mauvaises. Mais les auteurs n
l n’y avait ni marchands, ni artisans spéciaux nourrissant la paresse
publique
par leur activité mercenaire. Les héros domptaien
, dans les Parabases, se met en rapport de différentes façons avec le
public
athénien. Là, il ne cache pas ses vues politiques
stances particulières. Tout cela constitue une force et une puissance
publique
qui domine les individus, et les ramène à l’ordre
nt d’un acte la fable où il l’avoit laissée à la fin du précédent. Le
public
sait aussi mauvais gré aux acteurs qui l’ont aban
dure toujours trop ; s’il est bon, & qu’il pique la curiosité du
public
, ce même public croira toujours attendre trop lon
rop ; s’il est bon, & qu’il pique la curiosité du public, ce même
public
croira toujours attendre trop long-temps ce qui d
de la peine à la deviner à la lecture ; par conséquent le travail du
Public
doit être bien plus pénible aux représentations :
p; sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au
public
le temps de revenir. Il ne rejoua l’Avare qu’un a
public le temps de revenir. Il ne rejoua l’Avare qu’un an après : le
public
, qui, à la longue, se rend toujours au bon, donna
à vos beautés mon cœur a consacré, Pourroit être blâmé dans la bouche
publique
; Et j’en veux pour témoin unique Celle qui peu
l’exiger ; que la gloire n’est pas tant une dette dont s’acquitte le
public
, qu’un aveu de ce qu’il doit, et tout ensemble un
dicules dans un pays où tous les esprits seraient tendus aux affaires
publiques
, soit par la nature de la constitution, soit par
monarchie ancienne dont rien ne menaçait l’existence, où les affaires
publiques
étaient gouvernées par un pouvoir héréditaire, où
u criminelles, également offensantes à la conscience et à l’honnêteté
publiques
. « Nec pueros coram populo Mædea trucidet. » De
in il ne faut tuer personne. Plus vous avez la main légère et plus le
public
vous en saura bon gré. Le public a en horreur les
vous avez la main légère et plus le public vous en saura bon gré. Le
public
a en horreur les personnalités, les gros mots, le
a attrapé son but, n’a pas suivi un bon chemin ? Veut-on que tout un
public
s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n
i moquons-nous de cette chicane, où ils veulent assujettir le goût du
public
; ne consultons dans une comédie que l’effet qu’e
coup du Misanthrope, d’essayer en même temps et ses comédiens et son
public
! Certes, L’Impromptu de Versailles a longtemps é
st passé dans l’avant-scene. Le premier acteur qui paroît, la doit au
public
; mais comme le public est supposé n’être pas pré
cene. Le premier acteur qui paroît, la doit au public ; mais comme le
public
est supposé n’être pas présent, l’acteur est forc
son pere, veut la marier à un homme qu’elle n’aime pas ; cependant le
public
l’ignore, & il faut l’en instruire. Que fait
articularités à un tiers. Quel parti prendre pour les faire savoir au
public
? celui qu’a pris l’ingénieux Moliere dans les Pr
de très bonne foi ; Mais cela ne tient pas. D’après ce portrait, le
public
s’attend à voir l’inconstance d’Isabelle donner l
er Écrivain de la Nation. Lui seul réveillait sans cesse l’admiration
publique
. Corneille n’était plus le Corneille et du Cid et
on, c’est un homme, et non pas une femme, qu’il offre à l’indignation
publique
. Serait-ce que les grands vices, ainsi que les gr
et ont trouvé une faveur générale. Ce sont des vices protégés par le
Public
, dans la possession desquels on ne veut point êtr
nce (car ils peignent nos mœurs) bannit à jamais de tous les Théâtres
publics
. Qui pourra vaincre tant d’obstacles multipliés ?
uction ? Ce sont des criminels dont Molière a donné le signalement au
Public
, et qui sont cachés sous une autre forme. Les rid
, avant que de travailler au Tartufe, n’a pas voulu sonder le goût du
Public
dans cette tirade du Festin de Pierre, acte V, sc
’aurai soin seulement d’éviter le grand jour, Et saurai, ne voyant en
public
que des prudes, Garder à petit bruit mes douces h
ute aventure qui nous a déridés en passant, doive également amuser le
public
. Sachons distinguer celles qui sont faites pour i
t des loges, rient beaucoup, & applaudissent encore davantage. Le
public
au contraire qui n’est pas du secret, & qui n
commence par bâiller, & finit par huer. Les protecteurs & le
public
ont raison. Consultons les hommes célebres de not
se rassure en réfléchissant qu’elle peut se conformer au jugement du
public
. Dardanus, tragédie lyrique de M. la Bruere, mus
urs fameux ; Mes traits les plus frappants sont tirés d’après eux. Le
Public
, bonnement, dans son erreur extrême, Pense que to
tout ce qui la compose ; ouvrage immense & digne de la curiosité
publique
. Troisieme volume. La Toilette des hommes, revue
our être Philosophe. C’est la source de cent travers, Qui de tout le
public
lui valent l’apostrophe Du plus grand fou de l’u
ur. Le tuteur voit que Damis est aimé, & lui donne sa pupille. Le
public
, qui, avant la réflexion, juge toujours d’après c
releve, & a plusieurs représentations. Ai-je tort de dire que le
public
a prouvé ce que j’ai avancé, & que le sort d’
sentiments de l’auteur. « Je me sens obligé, dit-il, de désabuser le
public
de deux erreurs qui s’y sont glissées touchant ce
avec ses censeurs : et s’ils ont laissé tout le monde dans la liberté
publique
d’en juger, ainsi que j’ai fait, ç’a été, sans s’
ie, ne réussit pas mieux comme acteur. Il n’appela pas du jugement du
public
, il ne fit pas même imprimer sa pièce, quoiqu’il
ère il avait traité ses sujets pour ne pas compter avec raison que le
public
, en les reconnaissant, lui rendrait justice. » M
ntité d’agréments. Elle paraît assez pudique, Et pourtant elle est si
publique
, Que bien des gens vont sans mentir : Avec elle s
détruire, du moins en partie, qu’au mois de juin 1663 qu’il donna au
public
sa comédie intitulée La Critique de l’École des f
de vengeance ; mais du moins le bon goût l’a-t-il réglé, et l’utilité
publique
en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation
des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette comédie pour le
public
, jusqu’à ce qu’elle fût entièrement achevée, et e
Cet art moralement plaisant, Qui nous charme en nous instruisant, En
public
mêmement exposé1, (Partie en vers, partie en pros
lui attira du monde les premières fois, suffisamment pour que tout le
public
fût averti que jamais on n’avait vu une chose aus
s en prose, fût plus fort que l’esprit de vertige qui avait attiré le
public
en foule aux Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne*, s
ts pourpoints, et aux grands canons, il ne mériterait pas une censure
publique
, et ne se serait pas attiré l’indignation de tout
tifiques que les médecins de son temps affectaient pour en imposer au
public
, il a cru pouvoir tirer de leur ridicule un fond
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