gligent depuis quelque tems ; c’est celle de placer la scene dans les
provinces
. Il est certain que dans les villes du second ord
cles brillants de Paris, & croiroient qu’il végete encore dans la
province
: plutôt que de courir ce risque, il vaut bien mi
etite piece d’une aventure assez plaisante dont j’avois été témoin en
province
. A ce mot de province, les femmes me toiserent, p
ture assez plaisante dont j’avois été témoin en province. A ce mot de
province
, les femmes me toiserent, pour examiner, à mon ai
dicté. « Le pere & la mere de mon héroïne, suivant l’usage de la
province
, soupoient de fort bonne heure en été, & desc
de nos acteurs, qui se persuadent, & veulent faire croire, que la
province
gâte tous les comédiens, & qu’il n’y en a plu
Auteurs, que les acteurs soient assurés qu’on trouve encore dans les
provinces
quelque sens commun. La preuve en est qu’on n’y p
teur & l’acteur rendent naturellement. Les gens bien élevés de la
province
ont-ils moins de goût, de jugement ? Eh ! il ne f
’est celui de tourner en ridicule dans la capitale, les habitants des
provinces
. Les Espagnols jouent sur le théâtre de Madrid, l
; un frere qui se détestent, peuvent être non seulement de toutes les
provinces
, mais encore de toutes les nations ; que la haine
ut du fil du moindre procillon, Un quartier de terrein dans toute une
province
, Je m’accrois, je m’étends, j’anticipe, j’évince,
bien vîte. La piece ne prouve donc point qu’un caractere propre à une
province
puisse fournir assez de matiere pour une grande p
ses pieces sur le vice ou le ridicule attribué à quelques-unes de nos
provinces
, n’a seulement pas daigné en faire des scenes dét
rceaugnac est Limousin, d’accord ; mais rien en lui ne caractérise sa
province
, que l’appétit avec lequel il mangeoit son pain42
à l’instant, m’apporte la lettre que M. Hermann Fritsche, de Stettin (
province
de Poméranie), a cru devoir adresser à ce journal
z, je me suis mis dans de vilains draps ! M. H. Fritsche, de Stettin (
province
de Poméranie), prend la chose au vif. Il en est t
Remettons-nous d’une alarme si chaude !… M. H. Fritsche, de Stettin (
province
de Poméranie) est-il content ? L’autorité de Goud
sait que Molière n’habita pas dix ou douze ans le Languedoc, mais la
province
de Poméranie. C’est à Stettin — en Prusse — que M
ann Fritsche assistaient au spectacle. Et M. H. Fritsche, de Stettin (
province
de Poméranie), ne saurait tolérer qu’un Français
’à la tête d’une troupe ambulante il se mit à parcourir les villes de
province
. On exigeait alors des comédiens plus d’études et
plus sérieuse prête le plus aux tableaux comiques. Il y avait dans la
province
une actrice qui s’était fait une grande réputatio
t la permission de représenter une des petites pièces qu’il jouait en
province
. De là l’origine de la petite pièce sous la grand
rtu. Un jour, un pauvre diable d’acteur, que Molière avait entrevu en
province
, vint le voir à Paris, et lui laissa deviner sa p
Béjart à laquelle il avait associé sa fortune durant ses tournées de
province
. La légèreté de sa femme ne tarda pas à le jeter
rit fort jeune l’état de comédien. Il fut camarade de Molière dans la
province
, et revint avec lui à Paris en 1658. Son emploi d
sait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous, les théâtres de
province
, non seulement dans le rôle de La Flèche, où cela
ès bonne heure le parti de la comédie ; il la joua quelques années en
province
dans différentes troupes, et enfin dans celle de
de Pitel de Longchamp, comédien qui suivit la carrière du théâtre en
province
. La réputation de madame Beauval ayant percé jusq
ades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en
province
. Sa proposition fut acceptée de la plupart de ses
roisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de
province
, lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
es cérémonies à sa place. Du Croisy avait épousé Marie Claveau, de la
province
du Poitou. De ce mariage naquirent deux filles :
Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, comédien dans une troupe de
province
, s’engagea dans celle de Molière ; il débuta en 1
e avec elle, et fut reçu dans la même troupe. Après avoir parcouru la
province
jusqu’en 1650, cette troupe revint à Paris, joua
son mari dans la troupe de Molière lorsque ce dernier partit pour la
province
, et parut avec succès dans les seconds rôles trag
Paris et répandait le ridicule sur les précieuses, Molière égayait la
province
aux dépens des précieuses ridicules, qui s’y étai
ziers sa comédie des Précieuses ridicules. Il prit ses personnages en
province
, parce que ce fut là qu’il les trouva ; il les pr
nos biographes modernes ont contesté qu’elle eût jamais été jouée en
province
, et faite contre des femmes de province : ils aff
’elle eût jamais été jouée en province, et faite contre des femmes de
province
: ils affirment qu’elle a été faite à Paris, cont
de persuader que la pièce a été faite à Paris, pour Paris, et non en
province
, pour la province. Mais la représentation de cet
la pièce a été faite à Paris, pour Paris, et non en province, pour la
province
. Mais la représentation de cet ouvrage à Béziers
été faite contre l’hôtel de Rambouillet, qu’elle n’ait pas débuté en
province
cinq ans avant de paraître à Paris. Quoique la pi
n, « n’a pas seulement infecté Paris, il s’est aussi répandu dans les
provinces
; et nos donzelles ridicules en ont humé leur bon
es paroles ne prouvent pas positivement que la pièce ait été faite en
province
, elles ne détruisent pas non plus les témoignages
de leur faire croire qu’il n’avait voulu attaquer que les sociétés de
province
(les peckes provinciales) ». M. Taschereau dit au
ce, après avoir parlé des premiers succès de Molière dans différentes
provinces
, continue ainsi son discours : « En 1658, ses am
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les
provinces
. « Ce compliment, dont on ne rapporte ici que la
en vers et en cinq actes que Molière ait composée. Elle fut faite en
province
, et jouée pour la première fois à Lyon en 1653.
e, ainsi que celle de L’Étourdi, avait été composée et représentée en
province
. Ce fut aux états de Béziers en 1654 que Molière
es, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré ; les
provinces
, qui outrent toutes les modes, avaient encore enc
comédie des Précieuses ridicules avait été composée et représentée en
province
, avant que de l’être à Paris. Il y a toute appare
le premier et le seul qui parle des représentations des Précieuses en
province
, et nous trouvons deux auteurs contemporains* qui
Saint-Victor. a. Molière, après avoir couru quelque temps toutes les
provinces
, et avoir joué à Grenoble, à Lyon et à Rouen, vin
en est le sujet. M. Ribercourt, gentilhomme manceau, est député de sa
province
pour venir à Paris demander la suppression du lan
il de scènes italiennes, dont il faisait de petites comédies pour les
provinces
. Ces premiers essais très-informes tenaient plus
nd et se resserre par tout ce qui nous environne. Il fit donc pour la
province
le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, l
les Précieuses ridicules. Cette petite pièce des Précieuses faite en
province
, prouve assez que son auteur n’avait eu en vue qu
au prince et au comédien. Après avoir couru quelque temps toutes les
provinces
, et avoir joué à Grenoble, à Lyon, à Rouen, il vi
ant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en
province
. La mode de représenter ces petites farces après
ieuses ridicules, Comédie en un acte et en prose, jouée d’abord en
province
, et représentée pour la première fois à Paris sur
res, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré. Les
provinces
, qui outrent toutes les modes, avaient encore ren
oulu jouer que les fausses. Cette petite pièce, faite d’abord pour la
province
, fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de s
ries de Scapin sont une de ces farces, que Molière avait préparées en
province
. Il n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux sc
aïve, peut-être en quelques endroits trop simple, des ridicules de la
province
; ridicules dont on s’est beaucoup corrigé à mesu
qui prit alors le nom de Moliere faisait de petites comédies pour les
provinces
, Le docteur amoureux, Les trois docteurs rivaux,
rdi en cinq actes. Il la représenta à Lyon en 1653 et il fit aussi en
province
, et y joua, Le Dépit amoureux et Les Précieuses r
agnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la
Province
et pour Paris, plusieurs petites Farces, comme le
Tome I, p. 129 Béjar le Comédien18, qui fut camarade de Molière en
Province
et à Paris, demeura estropié d’une blessure qu’il
voir ce chien de boiteux-là »20. Ce fut un signal pour les Acteurs de
Province
; ils se mirent tous à boiter, non-seulement dans
La Casaque : C’est une de ces petites Farces, que Molière donnait en
Province
, et qu’il faisait jouer ensuite à Paris après les
l’avait retenue par cœur ; que, dans ce même temps, un de ses amis en
Province
l’ayant prié de lui mander des nouvelles de cette
l’avoir retenue par cœur ; que, dans ce même temps, un de ses amis en
Province
l’ayant prié de lui donner des nouvelles de cette
224 Cette petite Pièce est une peinture naïve des ridicules de la
Province
. Bien des gens de goût se récrièrent contre elle
Tome I, p. 270, 271 Molière avait fait cette petite Pièce pour les
Provinces
; et la donna à Paris, lorsqu’il vint y débuter d
nt qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les
Provinces
». Ce Compliment fut fort bien reçu, et la petite
st en partie une de ces petites Farces que Molière avait préparées en
Province
, sous titre de Gorgibus dans le Sac 72. Despréaux
e plusieurs Fragments des petites Pièces qu’il avait faites et jouées
Province
, entre autres, du Médecin volant, et du Fagoteux.
1801, Moliérana, 68, p. 104 Tome II, p. 209 Des acteurs de
Province
jouaient dans une ville dont l’Évêque était mort
eauce, était avec distinction, à la tête d’une Troupe de Comédiens de
Province
, lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
ur, prit le parti de se faire Comédien, et courut quelques années les
Provinces
: il s’engagea ensuite dans la Troupe de Molière,
agnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la
Province
et pour Paris, plusieurs petites Farces, comme le
e de Molière, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les
Provinces
jouer la Comédie, le fit solliciter inutilement p
n, dit (Paris, v. 1628 – v. 1664) : acteur et auteur, joua surtout en
province
et à l’étranger : Lyon, 1658 ; Savoie, 1659 ; Tur
gne. Jean Monnet l’engage à l’Opéra-Comique en 1743 puis il tourne en
province
, avant de débuter à la Comédie-Française en 1753.
e heure le parti du théâtre, et, après avoir joué plusieurs années en
province
, entra au théâtre du Marais, d’où il passa en mai
la troupe de Molière le 25 avril 1659, après avoir exercé son état en
province
avec distinction, fut conservé à la réunion de 16
était un gentilhomme de Beauce, qui se trouvait chef d’une troupe de
province
lorsqu’il entra dans celle de Molière, le 25 avri
ua la comédie de très bonne heure, et fut camarade de Molière dans la
province
. Arrivé avec lui à Paris, en 1658, il s’y fit bea
preuve de son goût ; parce que Béjart boitait, tous les comédiens de
province
qui jouaient son emploi, se crurent obligés de bo
use, Molière qui en était aussi, proposa à ses camarades de courir la
province
. Ils agréèrent son projet, et leur troupe fut bie
que sa femme, de la troupe de Molière, lorsque cette troupe quitta la
province
avec son chef, pour venir débuter à Paris, en 165
agea avec son mari dans la troupe de Molière lorsqu’il partit pour la
province
, et revint avec lui, en 1658, à Paris, où elle eu
ou. D’abord page du duc de Guise, il le quitta bientôt pour courir la
province
avec une troupe de comédiens, et vers 1635 il ent
qui arrive à beaucoup de nouveautés) il fut obligé de courir par les
Provinces
du Royaume, où il commença de s’acquérir une fort
r ses services à feu Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette
Province
, et Vice-roi de Catalogne. Ce Prince qui l’estima
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les
Provinces
. Ce compliment dont on ne rapporte que la substan
famille, son éducation, l’histoire de ses pérégrinations à travers la
province
ont fait l’objet de tant de travaux qu’il faut bi
t infiniment plus précieuse, en ce qui concerne les pérégrinations en
province
et les dates surtout des représentations. Plus ta
de Molière lui-même. Avec Molière donc très chastement elle courut la
province
! La vie publique de Molière commence. Son père,
nt. Molière n’a pas pu réussir à Paris : il se décide à parcourir la
province
, et formant avec les débris de l’Illustre Théâtre
m multorum vidit et urbes. Les mœurs étaient alors très diverses, de
province
à province, et les ridicules, par conséquent, éta
vidit et urbes. Les mœurs étaient alors très diverses, de province à
province
, et les ridicules, par conséquent, étaient plus a
Molière une assignation de 5000 livres sur le fonds des étapes de la
province
. Dès cette époque, la troupe n’était pas seulemen
à Paris la consécration de la gloire qu’elle s’était acquise dans les
provinces
, elle se rendit à Rouen, — qui jadis avait été la
re : Georges Dandin et la Comtesse d’Escarbagnas dont la scène est en
province
, ni dans l’une ni dans l’autre les noms ne sont a
’a cessé de préférer 1’« honnête homme » au bourgeois de Paris ou des
provinces
, et au gentilhomme provincial. Et c’est ici qu’il
pas sans doute qu’il eût rapporte de ses pérégrinations à travers la
province
! S’il avait pu, dans, sa vingtième année, céder
, et il l’est demeuré jusqu’au bout. Et puis, il a longtemps couru la
province
, qui conserve si bien les mots et les tournures d
r son talent, et à préparer quelques pièces ; il en fit alors pour la
province
, plusieurs en prose qui sont aujourd’hui absolume
olière avait alors 34 ans. Après avoir couru quelque temps toutes les
provinces
, il vint enfin à Paris en 1658. On permit à sa tr
née. Peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus dans la
province
, d’où ils ont été bannis à mesure que le goût et
ui prit alors le nom de Moliere, faisoit de petites comédies pour les
provinces
, le docteur amoureux, les trois docteurs rivaux,
urdi, en cinq actes. Il la représenta à Lyon en 1653. Il fit aussi en
province
, & y joua, le Dépit amoureux & les Précie
Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en
province
: L’Étourdi, ou les Contre-temps et Le Dépit amou
es que Molière avait composées pour sa troupe, et qu’il rapportait de
province
, la part qui devait revenir à l’Italie dans ces é
es pièces dont Molière, suivant ses propres expressions, régalait les
provinces
, et auxquelles il ne renonça pas en s’établissant
mptu. La troupe de Molière, qui avait fait son apprentissage dans les
provinces
du Midi les plus fréquemment visitées par les com
grand ordinaire pour l’Allemagne et pour l’Italie, et pour toutes les
provinces
du royaume qui sont sur la route ; le mercredi et
matériaux suffisants, ou ignorés faute d’une occasion favorable ! En
province
, de précieux documents sont encore enfouis dans l
avo de 427 pages, tiré à 300 exemplaires seulement : L’Instruction en
Province
avant 1789 : histoire littéraire de la ville d’Al
adressée aux consuls d’Albi par le comte de Breteuil, intendant de la
province
du Languedoc : Messieurs
onseigneur le comte d’Aubijoux, lieutenant général pour le Roi, en la
province
du Languedoc : « La troupe des comédiens de Mgr
dans un avenir prochain, reconstitué l’Odyssée complète de Molière en
province
. L’Histoire littéraire de la ville d’Albi 4 mérit
rgeoisie en famille, les troisièmes loges pour les petites gens de la
province
, les gens de l’entriguet, et le théâtre pour les
mbulante, durant leurs treize ou quatorze années de pérégrinations en
province
, n’aient joué souvent dans les foires, d’ailleurs
Molière commença par Rouen dès 1643 le cours de ses pérégrinations en
province
, de même qu’il l’y termina en 1658. La Grange, so
’on lit dans Perrault (Hommes illustres) que Molière, partant pour la
province
, alla d’abord à Rouen. Si l’on veut bien se rappe
du Roy à présent régnant, et gouverneur général pour sa Majesté en la
province
de Languedoc, despuis la présante ville d’Alby, j
igneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour sa Majesté en la dite
province
, résultant par deux lettres missives. Appert du d
du Roi à présant régnant et gouverneur général pour sa majesté en la
province
du Languedoc ; sçavoir est : la somme de huictant
onseigneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour le Roy en la dite
province
, résultant par deux missives… La présante quitanc
art pendant son long séjour dans le midi, voyageaient aux frais de la
province
? Ici, c’est le duc d’Arpajon, lieutenant général
rès certain que la première édition du Dépit amoureux fut imprimée en
province
. Bien qu’on ne connaisse aucun exemplaire de cett
et de Palaprat était certainement Antonio Verrio, né à Lecce, dans la
province
d’Otrante, et mort en 1707 à Hampton-Court en Ang
Le Boulanger de Chalussay avait été comédien dans une des troupes de
province
rivales de celle des Béjart. Quoi qu’il en soit,
elle croît aux champs, où on la foule aux pieds ; les bonnes gens de
province
la mettent à leur boutonnière, le soir, quand ils
, messieurs, qui ont habité pendant tout un hiver une petite ville de
province
peuplée de quinze à dix-huit mille âmes ! Vous y
e de trente-huit ans, treize ans après. Tout ce temps-là, il court la
province
, pendant treize ans, jouant où il peut, arrangean
y découvrirez pas. Vous verrez que Molière a eu à subir treize ans de
province
et d’obscurité, treize ans pendant lesquels Paris
comédie forte. Au reste, pour le génie de Molière, ce long séjour en
province
n’a pas été un malheur. Il faut revenir de provin
ce long séjour en province n’a pas été un malheur. Il faut revenir de
province
, il faut en revenir assez vite, mais cependant il
fournit aux auteurs de quoi tailler en pleine étoffe, mais la vie de
province
est une lice où toutes les passions sont en prése
ai champ de l’espionnage. Si vous voulez voir ce que Molière dut à la
province
, vous avez un moyen très simple. Ce que Molière c
vous avez un moyen très simple. Ce que Molière conçut dans sa vie de
province
de charmantes et de fécondes idées, a fructifié d
ne, et qui plus tard deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en
province
de bonnes idées comiques, il faut convenir qu’il
qu’il les paya leur prix : nous avons peu de documents sur sa vie de
province
, mais, en lisant ses œuvres, nous trouvons bien d
es, nous trouvons bien des traits de lumière sur ce qu’était alors la
province
. Figurez-vous cet homme de génie qui a tout quitt
là des compliments plus outrageants que des mépris. « Oh ! la sotte
province
! » Il l’a marquée au front, dans sa colère, de d
il n’y aura rien à changer à ce tableau. Molière déteste donc bien la
province
pour tout ce qu’il y a souffert ; et je crois bie
our tout ce qu’il y a souffert ; et je crois bien que, dans sa vie de
province
, ce qu’il détestait encore le plus, pour le momen
supposez Molière, le soir du jour où il vient de jouer Mascarille en
province
, songeant à l’auteur de Don Japhet d’Arménie, ou
paysans les plus mal façonnés. Il attrape également le patois de nos
provinces
; regardez dans Monsieur de Pourceaugnac comment
e pied en cap, mais tout son entourage, mais toute sa ville, toute sa
province
; Limoges tout entier est là, non seulement Pourc
qui l’on va faire des parties fines : tout le croquis d’une ville de
province
, ressuscitée et peinte, vous saute aux yeux dans
près autant de Madame d’Escarbagnas : tous deux peignent l’esprit de
province
; mais non pas seulement dans ce qu’il a de plus
les lieux d’où les fait venir Molière lui-même. Ils ne sont pas de la
province
, ils sont d’une province ; vous ne rencontrerez j
enir Molière lui-même. Ils ne sont pas de la province, ils sont d’une
province
; vous ne rencontrerez jamais M. de Pourceaugnac,
s travers, contre les fâcheux, les précieux, contre les importants de
province
, contre les tuteurs jaloux, contre les maris desp
a bienveillance ? La fougue méridionale, l’humeur hospitalière de nos
provinces
du Nord, la gaillardise gasconne, la finesse, la
e. La morgue des pairs accablait le simple duc ; les gentilshommes de
province
déclamaient contre les courtisans, et, tandis que
oins de train qu’ils pourraient, qu’on n’écrirait plus aux groupes de
province
que des lettres sans suscription et sans signatur
iller avec plus d’ardeur que jamais à examiner toutes les lettres des
provinces
qu’elle avait reçues au sujet des duels et qui po
tard, Molière quittait définitivement Paris et s’en allait courir les
provinces
pour treize ans. S’il y resta si longtemps, c’est
r provoqué en Normandie contre le Jansénisme, qui prospérait en cette
province
, une sorte de soulèvement populaire. Cette relati
ées par les Jésuites, ne fut pas sans effrayer, vers cette époque, en
province
, les autorités locales: en 1631, en Normandie, le
nce dut maintenir dans le Saint-Sacrement, sinon à Paris, du moins en
province
, la couleur première qu’il avait reçue de Condren
oyée dès le 8 octobre, par la Compagnie de Paris à ses succursales de
province
dans notre publication sur la Compagnie secrète d
sérieuse, qui a enchanté Versailles et Paris, après avoir enchanté la
province
par les grâces de sa figure et par l’esprit de so
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la
province
de France qui produit les plus belles voix, aussi
aris, la mit par orgueil au théâtre ? Madeleine Béjart avait couru la
province
avec ses deux frères avant de se hasarder avec Mo
tradition elle a fait représenter deux de ses comédies en courant la
province
. Le registre de La Grange cite une pièce qu’elle
nu ; il savait ce que vaut la vertu d’une grande coquette courant les
provinces
sur le chariot du Roman comique. Si la Du Parc l’
ment ne l’aurait-il pas voulue cette autre héroïne de roman égarée en
province
? Il ne faut pas douter que plus tard, s’il s’est
erre Corneille pour la marquise. Mlle du Parc l’a arraché à la vie de
province
où le grand homme s’était confiné avant l’heure.
ouble effet : elle arracha le poète à sa retraite, à son existence de
province
, pour le lancer sans espoir de retour dans la lut
de cette troupe illustre. Comme sa femme, La Grange avait parcouru la
province
. C’était le modèle du galant homme, aussi Molière
ui roule n’amasse pas de mousse, mais les comédiennes qui courent les
provinces
se font une famille. Il paraît que la demoiselle
comédien, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flandres et les
provinces
de la république de Hollande, vit Jeanne chez sa
ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleurs des
provinces
pour son divertissement, et étant informée que la
sse de quatre mois, Louis XIV dit avec humeur : « Qu’elle retourne en
province
faire des enfants. » Enfin la Beauval joua ; joue
utres lettres de Mlle Du Croisy. 15. On croit qu’elle avait couru la
province
avec Molière. 16. Qui a le mieux peint en une p
. Qu’on n’accorde aucun privilege aux Directeurs, aux Actionnaires de
Province
, qu’en les soumettant à payer la part d’Auteur du
ris chaque exemplaire coûte trente sols, & qu’on le vend vingt en
Province
. Eh bien ! l’Auteur, ayant une fois ses planches,
is ses planches, pourroit aisément satisfaire les souscripteurs de la
Province
: & les contre-factions, toujours imparfaites
ère un peu différente, mais non moins satirique, par des comédiens de
province
. Ils étaient dans une ville dont l’évêque était m
ces comédiens47. Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cette
province
, par les deux premières pièces de sa façon qu’il
confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la
province
, pendant qu’il en tint les états ; et ayant remar
le prince de Conti49. Après quatre ou cinq années de succès dans la
province
, la troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
eussent pas du public de Paris autant d’applaudissements que dans les
provinces
. Il appréhendait de trouver dans ce parterre des
omme le peuple. » Les comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la
province
, et ils commencèrent à représenter, dans cette gr
chés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans les
provinces
; et la cour et la ville lui présentaient tous le
me dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la
province
avec sa troupe, qui réussit assez partout à cause
tage, comme Baron. Au contraire, dans les commencements, même dans la
province
, il paraissait mauvais comédien à bien des gens ;
prit fort jeune le parti de la comédie. Il fut camarade de Molière en
province
et à Paris. Son emploi dans le comique était les
isait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous les théâtres de
province
, non-seulement dans le rôle de La Flèche, où cela
rès bonne heure le parti de la comédie, et la joua quelques années en
province
dans différentes troupes, et enfin dans celle de
tait frère de Pitel de Longchamp, comédien, qui n’a jamais joué qu’en
province
. Beauval suivit sa femme, lorsqu’elle vint à Pari
ades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en
province
. Sa proposition fut acceptée de la plupart de ses
roisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de
province
, lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
-George, en octobre 1695. Du Croisy avait épousé Marie Claveau, de la
province
du Poitou, alliée de M. du Landas, lieutenant gén
on tuteur, prit le parti de la comédie, et courut quelques années les
provinces
; il s’engagea ensuite dans la troupe de Molière,
uedoc et la Provence avec ses deux frères. Ce fut dans cette dernière
province
qu’elle fit la connaissance d’un gentilhomme, nom
çu dans la troupe dont elle faisait partie. Cette troupe parcourut la
province
jusqu’en 1650, revint à Paris, et joua à l’hôtel
Molière, lorsque ce dernier en composa une pour aller représenter en
province
. Mademoiselle du Parc y parut avec succès dans le
te époque, c’est-à-dire en 1645, Molière quitta Paris et parcourut la
province
avec sa troupe. Il y resta quatre ou cinq ans pou
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la
province
de France qui produit les plus belles voix, aussi
z le Boléana.) Outre ces deux farces, Molière avait encore composé en
province
le Maître d’école, le Médecin volant, et la Jalou
passa dans ses mains; et, sous sa direction, l’on s’en alla jouer en
province
. Caravane joyeuse ! un peu folle peut-être ; mais
aux en châteaux, jusqu’aux extrémités du royaume, si mélangé alors de
provinces
, de mœurs, de langages. Ils portaient avec eux le
et ils adoucirent, au fond de leurs donjons, ces vieux tyrans de nos
provinces
lointaines. « Nous jouâmes un mois devant cette
peu de détails sur les cinq premières années de ses pérégrinations en
province
; on sait seulement qu’il passa par Bordeaux, qu’i
pour bouffons les plus grands personnages ? Ils s’en retournèrent en
province
, et de nouveau les détails manquent jusqu’en 1653
u’il y donna l’Étourdi. On voit dans cette pièce combien Molière, en
province
, organisa ses comédies en vue des populations au
lière la direction des spectacles et des plaisirs dont il régalait la
province
pendant les États. Mais bientôt Molière lui parut
une amitié qui dura toute leur vie. Ces pérégrinations, ces succès en
province
durèrent treize années (tout le temps de la Frond
s, il ne se hâtait pas trop, il n’était pas fâché d’étudier à fond la
province
: il sentait combien il pouvait, par ces gentils
ur, ou de deux méchants violons au plus. » Molière et les Béjart, en
province
, avaient joué bien des fois dans des loges du gen
ré encore, mais riche d’espoir, de jeunesse et d’amour, il courait la
province
de ville en ville et de châteaux en châteaux, écr
s un petit tort, Que cela ferait à nos princes, Qui de ces marquis de
provinces
, Parfois se divertissent fort. Cela me fait dire
ervices à M. le prince de Conti, qui tenait à Béziers les états de la
province
. Armand de Bourbon le reçut avec bonté, et fit do
mission de donner un de ces divertissements qu’il avait joué dans les
provinces
. Il l’obtint, Le Docteur amoureux fut représenté
enfant de la troupe de la Raisin dans la sienne. La Beauval quitta la
province
pour venir briller sur le théâtre du Palais-Royal
prologue, 1673. Comédies du même auteur, non imprimées, et jouées en
province
. Le Docteur amoureux, joué depuis à Paris en 165
es petites pièces, ou approchant, que la troupe avait représentée (en
province
). La troisième représentation du Misanthrope fut
rits de M. de Tralage*, Molière avait commencé de jouer la comédie en
province
sur la fin de l’année 1645. Ce fut à Bordeaux qu’
t son coup d’essai, où M. d’Épernon, qui était alors gouverneur de la
province
de Guyenne, le goûta et l’honora de son amitié. C
ts, acquit par sa faveur l’estime et la bienveillance des états de la
province
;Molière, Du Parc, de Brie, et les deux frères Bé
té de s’y établir. Du Croisy, qui avait paru avec réputation dans les
provinces
à la tête d’une troupe, et La Grange, dont le mér
comédien. » a. « [*]Après quatre ou cinq années de succès dans la
province
, la troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
és dans ses Œuvres, et plusieurs pièces qu’il avait composées pour la
province
, il avait laissé quelques fragments de comédies q
e de Molière, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les
provinces
jouer la comédie, le fit solliciter inutilement p
aise. Fille d’ouvriers, elle joue en amateur à Paris, puis circule en
province
jusqu’à ses débuts à la Comédie-Française en 1717
en conséquence ils ont pris pour le sol de leur scene une ville, une
province
, un royaume. Les autres assurent au contraire que
il transporte à la bienséance des acteurs, les différentes villes ou
provinces
dont ils ont besoin ? & n’est-ce pas vouloir
s à ces Comédiens. Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cette
Province
, par les trois premières Pièces de sa façon qu’il
confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la
Province
, pendant qu’il en tint les États. Et ayant remarq
eur le Prince de Conti. Après quatre ou cinq années de succès dans la
Province
, la Troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
divertissements, qui lui avaient acquis un peu de réputation dans les
Provinces
. En quoi il comptait bien de réussir, parce qu’il
eussent pas du Public de Paris autant d’applaudissements que dans les
Provinces
. Il appréhendait de trouver dans ce Parterre, qui
comme le Peuple. Les Comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la
Province
, et ils commencèrent à représenter, dans cette gr
, de même que l’Étourdi, et le Dépit amoureux, quoique jouée dans les
Provinces
pendant longtemps, eut cependant à Paris tout le
chés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans les
Provinces
; et la Cour et la Ville lui présentaient tous le
me dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la
Province
avec sa Troupe, qui réussit assez partout à cause
rtage, comme Baron. Au contraire dans les commencements, même dans la
Province
, il paraissait mauvais Comédien à bien des gens ;
âtre savent que Molière, dans sa jeunesse, et lorsqu’il parcourait la
province
en jouant la comédie, a composé plusieurs farces
, soulevé d’espoir. Il musarde aux rues de Paris, court les routes de
provinces
, portant légèrement son génie. Il passe de l’écol
s à monsieur le prince de Conti, qui tenoit à Béziers les états de la
province
. Armand de Bourbon le reçut avec bonté, & fit
mission de donner un de ces divertissemens qu’il avoit joués dans les
provinces
, il l’obtint ; le docteur amoureux fut représenté
’une peinture simple des ridicules qui étoient alors répandus dans la
province
, d’où ils ont été bannis, à mesure que le goût &a
de pere,71 est devenu le Roscius de son siécle. La Beauval quitta la
province
pour venir briller sur le théatre du palais Royal
s cette édition, & plusieurs piéces qu’il avoit composées pour la
province
, il avoit laissé quelques fragmens de comédies qu
à Schiller. Je me trompe. L’anniversaire de Molière a été célébré en
province
, par quelques poètes et quelques comédiens moins
ncore de lui-même, en proie aux soucis et aux contrariétés, allant de
province
en province… Le premier effort de son génie se ma
-même, en proie aux soucis et aux contrariétés, allant de province en
province
… Le premier effort de son génie se manifesta d’un
ut-être exagéré tout à l’heure en comparant l’existence de Molière en
province
à celle des bateleurs héroïques du Roman comique
les qui tombent parfois de la bouche du génie. Ce sont ces séjours en
province
, l’étude qu’il faisait des mœurs, des traditions,
, des traditions, des caractères et même du langage, des patois de la
province
, qui permirent à Molière de mettre au théâtre des
nne qu’avec cette connaissance approfondie des langages divers de nos
provinces
— patois dont la Convention devait abolir l’usage
omme il le dit, que reprendre son bien où il le trouvait18. La vie de
province
, cette dure vie laborieuse, avait fait que Molièr
uchés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans la
province
. » On a vu qu’il avait débuté au Louvre par le Do
er à Paris et s’y fixer. Il avait trente-six ans. Il rapportait de la
province
une science profonde de la vie et des travers hum
erello, Meneghino viennent déposer de la verve ou de la sottise d’une
province
. Les créations de la Commedia dell’ arte ont pers
r des renseignements en un tel sujet56. Lorsque Molière parcourait la
province
, sa troupe, qu’il est bien difficile de reconstit
elevée par des spectateurs peu endurants, inde iræ. » La Voix de la
province
, revue littéraire, année 1862, ier numéro, Chron
nfia la conduite des plaisirs & des spectacles qu’il donnoit à la
Province
; & ayant remarqué en peu de tems toutes les
s’acquittoit très-bien. Après quatre ou cinq années de succès dans la
Province
, Moliere quitta le Languedoc avec l’agrément du P
e ridicule portât davantage, — toujours la rivalité de Paris et de la
province
! — L’anecdote du gentilhomme provincial dont Lor
demanda l’autorisation de jouer une des deux petites comédies qui, en
province
, lui avaient acquis le plus de réputation. C’étai
barde (voir la Valise de Molière, de M. Ed. Fournier, et la Revue des
provinces
, 15 janvier 1865, article de M. P. Lacroix). Quel
oursuivies sans relâche dans tous les dépôts, tant de Paris que de la
province
. Il ne serait plus exact de dire aujourd’hui que
rère d’un procureur du Châtelet, avait fort bien pu faire lui-même en
province
une tournée avec les deux aînés de ses enfants et
Paris ne voulait pas d’elle ; elle quitta Paris et alla demander à la
province
, moins exigeante, un plus favorable accueil. L’es
lière, on ne savait presque rien sur les pérégrinations de Molière en
province
. Depuis lors, l’érudition a pris à tâche de reche
apercevons distinctement dans ce récit fictif la rudesse des mœurs de
province
, l’absence à peu près complète de police, l’imper
comédie. « Je suis un gentilhomme d’une maison assez connue dans la
province
, dit dans le Roman comique Léandre à Destin ; j’e
adressée aux consuls d’Albi par le comte de Breteuil, intendant de la
province
du Languedoc. Voici cette lettre : « Messieurs,
monseigneur le comte d’Aubijoux, lieutenant général pour le roi en la
province
du Languedoc, extrait ainsi conçu : « La troupe
e octobre dudit an 1647. » Ainsi l’intervention de l’intendant de la
province
du Languedoc avait été immédiatement efficace : l
ient devenir des héroïnes de roman. Le mouvement gagna rapidement les
provinces
, où il redoubla la licence. L’agitation commença
t le titre de comédiens de le duc d’Orléans, voyageait dans les mêmes
provinces
, un peu plus tard, en 1657. Nous voyons, par des
ordres de Mgr le duc d’Arpajon, lieutenant général pour le roi en la
province
. Comme ces comédiens se rendaient à Pézenas, où s
alla offrir ses services à M. le prince de Conti, gouverneur de cette
province
et vice-roi de Catalogne. Ce prince, qui l’estima
es de la Fronde, avait traîné jusqu’alors la guerre civile dans cette
province
; un traité venait d’être conclu avec lui, et ce
étourdir un peu, afin qu’ils fussent moins ménagers des deniers de la
province
. Les comédiens furent appelés à Montpellier penda
es hôtes et des spectacles dont elle régalait les représentants de la
province
. Vers l’époque du carnaval, en 1655, fut dansé à
tion « envers ladite damoiselle Béjart ». Le 1er avril, elle fit à la
province
du Languedoc un prêt de dix mille livres. Notez q
jouer sa première œuvre devant lui et devant toute la noblesse de la
province
, il y a encore une présomption toute défavorable
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la
province
de France qui produit les plus belles voix aussi
ation des états, pour la composition d’un lire que j’ai présenté à la
province
, de laquelle somme je quitte ledit Monsieur le Se
présenté un livre à l’assemblée, très curieux et utile pour toute la
province
, les états l’ont renvoyé à messieurs du bureau de
nt il faisait suivre la grande pièce et qui étaient un régal pour les
provinces
. Sa réputation d’honnête homme, c’est-à-dire d’ho
apelle et Bachaumont se rendant aux eaux d’Encausse, traversèrent les
provinces
que parcouraient Molière et ses camarades. Dans l
trois lieues de cette ville et se fait furieusement craindre dans la
province
. Il fait rechercher les vieux crimes, qui y sont
et quel trésor d’impressions et d’images il en devait rapporter ! La
province
était alors infiniment variée d aspects, de costu
lque réputation par ces compositions qui avaient toujours la vogue en
province
. « II fit des farces, dit de Vizé, qui réussirent
ne situation assez prospère. Les dernières années de leurs courses en
province
avaient été fructueuses. Quelques difficultés et
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les
provinces
. » Le roi agréa la demande : Le Docteur amoureux
il y en avait tant dans la salle, mais de ces petites bourgeoises de
province
, les filles du bonhomme Gorgibus, récemment débar
mmé aussi Jean Poquelin, fut, pendant les années que Molière passa en
province
, associé à son père dans l’exercice de sa charge.
rmission de se retirer. Elle lui fut accordée, il partit et courut la
province
. Ce fut sans doute cette circonstance qui détourn
ève Jennequin faisait partie de quelque troupe comique parcourant les
provinces
, comme il y en avait alors un grand nombre. L’act
ne Béjart et ses frères, rebutés à Paris, troussaient bagages pour la
province
et commençaient cette existence de comédiens de c
n 1643. Elle partagea depuis lors les destinées de la troupe, tant en
province
qu’à Paris. Lorsqu’après la mort de Molière la tr
ffront qu’il avait reçu, quitta Paris et s’engagea dans une troupe de
province
. « Par la suite, dit Grimarest, l’âge, le changem
ses comédiens complètes, et pour cet effet appeler les meilleurs des
provinces
, pour son divertissement ; et étant informée que
t la résolution de former une Troupe de Comédiens pour aller dans les
Provinces
jouer la Comédie. Son Père bon Bourgeois de Paris
terminait, comme chef d’une troupe de campagne, cet apprentissage des
provinces
qui devait le conduire, deux ans plus tard, chez
elles qu’il avoit déjà avancées à loisir dans le tems qu’il estoit en
province
, comme sa comédie des Fâcheux qui parut commencée
ministre de la R. P. R., après le décès de laquelle il se maria en la
province
de Brie, où il embrassa la vraie religion, et que
e trois actes, en vers, 1672. Elle n’a pas été jouée ; Les Nobles de
province
, de cinq actes, en vers, 1678 ; Crispin musicien
r de troupe en 1647, florissait de 1633 à 1636 ; elle joua ensuite en
province
. On croit qu’elle mourut en Hollande. 164. Elis
a Bianchi sous les atours et le nom d’Aurélia. Après ses caravanes en
province
, lorsqu’il est de retour à Paris en 1659, Molière
e de Montespan. « Ce que vous me demandez n’est plus un mystère qu’en
province
. Je vous dirai le fait tel que je le tiens de mad
plus une maladie localisée à la cour et à Paris ; elle envahissait la
province
, où elle était encore plus malséante en des perso
ieux n’a pas seulement infecté Paris, il s’est aussi répandu dans les
provinces
. » Les Précieuses ridicules, sc. I. 294. La Com
ent « l’homme de Florence » le paya de retour. Pendant ses courses en
province
, il avait connu Mignard, et cette rencontre fut l
out par la pratique de la vie ; or, son existence, tant à Paris qu’en
province
, était-elle de nature à faire de lui un chrétien
uve que les renseignements fournis par d’Assoucy sur son existence en
province
avec les Béjart : les « sept ou huit plats, » les
e rapporter à ce choix l’insuccès de l’l’Illustre Théâtre à Paris. En
province
, il s’obstine et n’est pas plus heureux : il para
résigné à revenir au comique, et les deux pièces qu’il rapportait de
province
, l’Étourdi et le Dépit amoureux, lui auraient enf
mande Béjart, qu’il épousa dix-sept ans après. — 1646. Ses courses en
province
: à Bordeaux, où il fait jouer une tragédie de sa
t de près d’un an, lui fournit l’occasion de saisir les ridicules des
provinces
, et d’étudier les mœurs de la cour et des gouvern
onnues. On sait seulement qu’il consacra à exploiter la curiosité des
provinces
ce long intervalle de temps durant lequel on ne p
session une assignation de 5 000 livres sur le fonds des étapes de la
province
. Cette délégation était faite par le prince au no
e talent de son peintre. Il y avait treize ans que Molière courait la
province
, et, quoique sa troupe fût la meilleure de toutes
t comiques. » Molière, on le voit, auteur, justement applaudi par la
province
, de L’Étourdi et du Dépit amoureux, directeur d’u
ait été obligé de quitter Paris au mois de mai pour se rendre dans la
province
de Guyenne, au gouvernement de laquelle il avait
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les
provinces
. « Ce compliment, dont on ne rapporte ici que la
tre ces admirables chefs-d’œuvre que Molière n’eût jamais enfantés en
province
, loin de cette cour et de cette société qui posèr
laisser les nouveaux acteurs sortir complètement de leur obscurité de
province
. Béjart le jeune, qui passe pour être monté sur l
amarades, et non pour travailler à sa gloire, fit représenter dans la
province
, où cette caravane comique se trouvait alors, deu
e se faisaient un devoir de prendre le ton et les manières, et que la
province
elle-même s’empressait déjà de singer. Cette soci
des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comédien de
province
venant chercher à Paris des ressources qu’il n’av
Molière et les Béjart, avant d’entreprendre leur pèlerinage commun en
province
, avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’I
re du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, après avoir charmé la
province
, étaient venues faire les délices de Paris ; les
le prévint qu’un comédien nommé Mondorge, que Molière avait connu en
province
, se trouvant sans ressources, hors d’état de rejo
e Roi eût eu lieu. Il s’enrôla immédiatement après dans une troupe de
province
. Plus tard il éprouva de vifs regrets de s’être é
ès aimé du parterre, les acteurs qui étaient chargés de son emploi en
province
cherchaient à reproduire son jeu autant que cela
l’année suivante. Les longues excursions de Molière dans différentes
provinces
avaient fourni à son esprit contemplateur de favo
de ses prestiges brillants, peu d’amour des plaisirs, donnaient à la
province
une grande supériorité sur la métropole sous le r
n d’un nouveau mécompte pour D’Assoucy. Des prétentions des femmes de
province
aux beaux airs, Molière passa aux prétentions des
lités, blasons et armes des seigneurs barons des États généraux de la
province
de Languedoc, tenus par Mgr le prince de Conti en
leur blason, des barons de Tour qui entrent aux États généraux de la
province
de Languedoc, dédié à S. A. S. Mgr le prince de C
grand ordinaire pour l’Allemagne et pour l’Italie, et pour toutes les
provinces
du royaume qui sont sur la route ; le mercredi et
oupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet les meilleurs des
provinces
, pour son divertissement ; et étant informé que l
e-t-il sur les pas de la plaintive élegie ? plusieurs Académies de la
province
vous présentent des lauriers. Aimez-vous à peindr
ur Lucile. » Un jeune Acteur, nommé Desforges, & présentement en
province
, a long-temps lu dans les sociétés de Paris une p
ous apprend que la Comédie des Précieuses ridicules fut faite pour la
Province
, & que jouée à Paris, elle y fut applaudie, &
le de la Campanie Heureuse, une troupe de comédiens qui parcourait la
province
pour gagner quelque chose. Un jour ils débouchère
ns la société, décorés du surnom de la maison régnante, et de noms de
provinces
que les princes du sang même ne portaient pas97.
ta toujours. Sauf deux ou trois figures de provinciaux burlesques, la
province
, où il vagabonda pendant douze ans, n’a rien lais
ces troupes dites alors cc troupes de campagne » qui exploitaient les
provinces
, Il courut les provinces pendant douze ans. On co
c troupes de campagne » qui exploitaient les provinces, Il courut les
provinces
pendant douze ans. On constate sa présence, et so
es ridicules. En 1658 il vint à Paris, Il avait été connu et aimé, en
province
, du prince de Conti. Celui-ci le présenta à Monsi
ces farces du genre italien que la troupe de Molière jouait dans les
provinces
. Il semble’ qu’elle n’ait jamais été jouée à Pari
e c’est là l’interprétation véritable. Le Médecin volant fut joué en
province
et semble bien n’avoir jamais été joué à Paris, i
malgré lui. Il ne pouvait pas risquer les mêmes choses à Paris qu’en
province
parce qu’il y avait celte grande différence qu’à
grande différence qu’à Paris les femmes allaient au théâtre et qu’en
province
elles n’y allaient quasi point. Le Médecin volan
plus modérément. L’Étourdi L’Étourdi est encore une pièce de
province
, mais elle a été jouée aussi à Paris. C’est un im
été donné à Paris tout de suite après l’Étourdi. Il avait été joué en
province
. Il est moins complexe que l’Etourdi. Il n’y a qu
en ait dit Voltaire, que les Précieuses ridicules aient été jouées en
province
avant de l’avoir été à Paris et elles ont bien l’
ovinciales, À peine y avait-il quelques traits rapides de mœurs de la
province
dans Monsieur de Pourceaugnac. La Comtesse d’Esca
t tout entière en mœurs provinciales. Voici le Vicomte, bel esprit de
province
, qui n’est point un sot, mais arriéré, et qui en
encore aujourd’hui une bonne comédie sous ce titre : les Parisiens de
Province
. Tous ces types, bien groupés, forment un tableau
s portefeuilles et assurément il l’avait dans l’esprit en revenant de
province
à Paris. Comme il est regrettable que Molière, qu
is. Comme il est regrettable que Molière, qui avait tant pratiqué les
provinces
pendant quinze ans, n’ait pas donné plus de peint
t-être aussi que Molière, solitaire, j’entends Molière parcourant les
provinces
et n’ayant jamais ou ayant rarement quelqu’un ave
il faut. Enfin il existe comme homme. Molière l’a vu dans Paris ou en
province
; il est un des bourgeois qu’il a observés non lo
es derrière les fenêtres sévèrement closes des maisons bourgeoises de
province
; car ce qu’il savait bien c’était la race, le fo
t pu ameuter l’opinion contre l’Église, aussitôt, à Paris et dans les
provinces
, le Tartuffe reparaît. On le joue, on en fait des
lheureux dans la capitale, les Béjart virent qu’il fallait émigrer en
province
. Le jeune Poquelin, transfiguré en sieur de Moliè
ents qui lui avaient acquis quelque réputation et dont il régalait la
province
. » Il eut l’honneur de faire rire aux éclats le f
s sa pièce, qui est charmante, c’est lui-même. Il avait apporté de la
province
beaucoup de phébus et beaucoup de grossièreté ; e
in. L’Étourdi en 1653, le Dépit amoureux en 1656, deux pièces pour la
province
; à Paris, les Précieuses ridicules en 1659, Sgan
ublique. Le luxe et l’opulence n’y manquaient pas. Même en courant la
province
, il avait ramassé de l’argent. A Paris, on a calc
e que lui de quelques années et qui s’était fait aussi un nom dans la
province
. La Reine Mère, Anne d’Autriche, ayant eu occasio
re. » La voix de l’orateur devient le cri des malheureux : « Dans les
provinces
, dans cette ville, au milieu de tant de plaisirs
lu, si l’on veut me permettre ce mot, dut faire une sorte de stage en
province
, avant d’affronter ces juges délicats de la capit
faveur de lui donner « une de ces petites farces dont il régalait la
province
. » Bourdaloue aussi, se mettant un instant en scè
e voulait se retirer, quitter Paris, se cacher dans quelque maison de
province
, pour consacrer ses dernières années à la méditat
rit qui avait conservé beaucoup de monde, malgré ses longs séjours en
province
, et d’autant de vertu que son mari. »Les filles d
de 1613, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les
provinces
du Midi, à laquelle l’avaient obligée certaines c
être de la noce. Après cette halte, il reprend sa course à travers la
province
, il la continue pendant sept ans, sans s’arrêter
ait sans doute pas tardé à mourir dans un des voyages de la troupe en
province
. C’est sa place qui fut donnée à Armande ; c’est
ande ville normande, les deux autres, de Picardie ou de Champagne, la
province
se faisait, dans la gloire littéraire du grand si
ée 1643, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les
provinces
du Midi, à laquelle l’avaient obligée certaines c
bien le saisir nulle part. Il fait des courses sans fin, à travers la
province
. Son corps s’y fatigue, mais son cœur s’y relève,
vaient eu tant d’éclat : en 1646, nous la trouvons donc, qui court la
province
avec sa troupe. Elle est à Bordeaux, où le gouver
Molière, on le devine, était de ce voyage de la Béjard à travers la
province
; il consolait et avait les profits de la consola
’était pas fort viable, et qu’elle rencontrerait, dans les troupes de
province
, pour qui déjà les pièces étaient surtout mises e
vaient inspiré d’amusante pitié les sottises de toutes ces pecques de
province
, rencontrées par lui, dans ses courses, de Grenob
leurs opérations, vendre leurs remèdes et donner la comédie dans les
provinces
? « L’abbé de Cosnac, ajoute M. Sainte-Beuve, a
gouvernement, s’il lui fallait encore demander, aux députés de cette
province
, des impôts qu’il lui serait impossible de suppor
crite, qui faisoit l’homme de qualité et était fils d’un chapelier de
province
, la servoit assez bien (Ninon) ; c’était un drôle
rte d’ingratitude. Ne devait-il pas à la farce ses premiers succès en
province
? Bien mieux que tout le répertoire soi-disant sé
qui, ces farceurs étant morts, s’était, tout honteux, exilé dans les
provinces
. Molière, comme nous le verrons, l’y retrouva et
Les Précieuses ridicules, qui ne furent d’abord qu’une farce jouée en
province
, subirent ces modifications de plan, ainsi qu’on
t tout le monde y était dans la consternation, s’en allèrent dans les
provinces
et entin à Bordeaux. Le maréchal y était lieutena
cement de la farce. » C’était l’usage des comédiens de s’en aller en
province
, sitôt que, pour n’importe quelle cause, le succè
r la scène du Marais, on ne l’eût plus connue à Paris, que de nom. En
province
, elle vivait encore, mais si mal ! Un garçon (Tal
ts, qui lui avaient acquis quelque réputation et dont il régalait les
provinces
. » La proposition fut très favorablement accueil
is, quand Sarrasin écrivait cela. Depuis deux ans déjà, il courait la
province
; mais, comme le Médecin volant n’était pas nouve
ire de campagne. En effet, lorsque, douze ans plus tard, il revint de
province
, c’est le Médecin volant qui figure des premiers
mps, et, après avoir amusé Paris, se perpétuèrent à l’infini dans les
provinces
. Chaque troupe emporta les Sosies dans son bagage
avait si bien le tempérament, lorsque, avec les Béjard, il courait la
province
. Cet exercice de représentations sans cesse renou
mille. Ce n’est pas tout : quand Molière fut revenu de ses courses en
province
, où il était parti comédien, comme vous savez, ma
ntait à bout, non d’esprit, mais de forces, il prit dans ses notes de
province
cette esquisse, où le temps n’avait estompé aucun
relation avec ce dernier à Vienne et à Lyon, lorsqu’il parcourait les
provinces
avec sa Troupe, et Chorier lui-même a consigné de
premiers, l’un dans ses Études sur Molière, l’autre dans L’Ermite en
province
; on a beaucoup parlé de ce haut meuble de bois,
de l’Auteur. Alors son héros, au lieu d’en imposer à une Marquise de
province
, en imposera à une Femme de la Cour encore mieux
ements. On pourroit peindre ces têtes folles qui, jouissant dans leur
province
d’une fortune & d’un rang distingués, viennen
on excès même, avait presque les effets de la hauteur. C’est dans les
provinces
seulement qu’on voyait subsister quelques restes
’en est pas éteinte dans le nôtre. Il y a encore, au fond de quelques
provinces
, des Sotenville et des bons, des Sotenville en li
à faire rire le parterre de la capitale, des ridicules d’un homme de
province
, qui vient par le coche à Paris, pour y épouser u
’ouvrage. En 1654, c’est-à-dire un an après que eut été représenté en
province
et cinq ans avant qu’il le fût à Paris, Quinault
l sache faire une ariette, & qu’il concoure dans les académies de
province
, dût-il être mis constamment sous le tapis. Elle
res. Moliere en composa d’abord une farce, qu’il représentoit dans la
province
. Il en plaça dans la suite quelques traits dans s
âgé seulement de vingt-huit ans, il fut nommé gouverneur de l’Alsace,
province
alors d’une soumission équivoque, où le roi avait
plus humbles et les plus élevées. Comédien ambulant, il parcourut les
provinces
et les campagnes. Domestique du roi, il put obser
e négligea pas de peindre les nobles de la cour, de la ville et de la
province
; mais il les plaça ordinairement dans des intrig
On ignore à quelle époque précise il quitta Paris pour parcourir la
province
. Des traditions peu certaines le montrent à Borde
e fou de d’Assoucy32, l’Empereur du burlesque, courait alors aussi la
province
, avec son luth, son théorbe, et ses deux petits p
s disposés à la pitié qu’à l’envie, juger le début de cette troupe de
province
: ils ne durent pas être aussi satisfaits que le
ur juge de l’Étourdi et du Dépit amoureux, confirma le jugement de la
province
. Les Précieuses ridicules furent jouées le 18 no
oit décédée hors de Paris, et il est présumable qu’Armande est née en
province
: or, les recherches de M. Beffara se sont bornée
rtune d’une troupe enfantine qui courait les foires de Paris et de la
province
. S’il eût continué ce genre de vie, sa jeunesse s
eux.Un pauvre comédien, nommé Mondorge, qui avait été son camarade en
province
, vint un jour chez lui pour solliciter quelque se
Parasite, il n’y aurait sans doute pas manqué ; mais Molière était en
province
et les troupes de campagne ne pouvaient faire ent
La comédie des Précieuses ridicules ne fut point jouée d‘abord en
province
, comme Voltaire l’a répété d’après Grimarest, aut
une fois pour achever de la savoir, la mit par écrit, et l’envoya en
province
à un de ses amis. Il en courut bientôt dans Paris
re de Moliere fâché du parti que son fils avoit pris d’aller dans les
Provinces
jouer la Comedie, le fit solliciter par tout ce q
avorablement de Monsieur le Prince de Conti alors Gouverneur de cette
Province
& Vice-Roi de Catalogne. Ce Prince, qui goûto
nt qui lui avoient acquis de la reputation & dont il regaloit les
Provinces
. Ce compliment dont on ne raporte ici que la subs
chez par la quantité de petites farces qu’il avoit hazardées dans les
Provinces
; & la Cour & la Ville lui presentoient t
me dans son ressentiment. Cette femme prit la resolution de courir la
Province
avec sa Troupe, qui réussit assez par tout à caus
par une troupe de Comediens de Campagne. Elle étoit dans une Ville de
Province
dont l’Evêque étoit mort depuis peu. Le Successeu
artage, comme Baron. Au contraire dans les commencemens, même dans la
Province
, il paroissoit mauvais Comedien à bien des gens ;
mais voulu être la maîtresse d’un Duc & Pair, Gouverneur de notre
province
. M. de Sotenville. Il y a eu une Mathurine de Sot
nventaient des caricatures nouvelles, des parodies satiriques. Chaque
province
, chaque ville concourait à la fête, fournissait s
omme auteur, comme acteur, et, sous le nom de Molière, partir pour la
province
, avec une troupe qu’il organise en homme de goût
s appointements et lui confie la direction des fêtes qu’il donne à la
province
, pendant qu’il en tient les États. Molière y fait
ans, consacre les trois années suivantes à parcourir les différentes
provinces
; partout il réussit, excepté à Bordeaux. Le prés
reur, a écrit dans une vie de Molière : « Cette petite pièce faite en
province
, prouve assez que son auteur n’avait en vue que l
es les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris naissance dans la
province
? n’est-il pas plus vraisemblable que dans la pro
ssance dans la province ? n’est-il pas plus vraisemblable que dans la
province
on les ait seulement exagérés ? La comédie des Pr
titre, convenaient cependant qu’on voyait des femmes, surtout dans la
province
, qui, voulant les imiter, les copiaient mal et de
vées à Paris depuis peu, et, en feignant de peindre les Précieuses de
province
, il peint traits pour traits celles de l’hôtel de
leurs missions fréquentes, égarer les acteurs, les spectateurs de nos
provinces
; et puis, comment compter sur la tradition ? com
e amoureux ! D’après cela, mon cher habitué, parcourez la ville et la
province
, choisissez l’acteur le plus adroit à démentir so
cteur ? Cette pièce n’aurait-elle pas plus l’air d’avoir été faite en
province
, que les Précieuses 79 ? De la tradition. S
malignité a été parodiée : « des comédiens jouaient dans une ville de
province
dont l’évêque était mort depuis peu ; son success
les débauches de sa fille, la défaite de ses légions, la révolte des
provinces
, et pour apaiser et mettre en repos cette partie
ouvent même la gloire, les a complètement oubliés ; on les cherche en
province
, on ne les trouve guère plus que les héros du Rom
inée, il s’en revient, avec bientôt vingt ans de plus, du fond de ces
provinces
ignorantes, où c’est à peine s’ils trouvaient che
é d’esprit et la gaieté qui caractérisent les habitants de ces belles
provinces
, réunis tous deux par la conformité d’humeur et d
é en Bourgogne, il ne parlait encore à treize ans que le patois de sa
province
. Arrivé dans la capitale, il sentit ce qui lui ma
mple, & rond de toutes les manieres, ayant obtenu aux Etats de sa
province
l’honneur d’en présenter la feuille au Roi, se tr
seils des moyens infaillibles pour devenir heureux. Un Gentilhomme de
province
qui passoit sa vie à tourmenter ses vassaux, un a
ons, Et cela cause en vous ces agitations. Tous vos membres étant des
provinces
unies, Mais qui ne l’étant plus, toutes ces harmo
Molière faisaient la guerre aux précieuses, l’un à Paris, l’autre en
province
. Orpheline depuis l’âge de 5 ans, élevée par un o
comédie en 1645. C’est le célèbre Molière qu’elle accompagna dans la
province
, ainsi que ses deux frères et sa sœur, et avec le
vreté même, Et, libre comme le Bohême, Il part obscur comédien ! De
province
en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il a
Et, libre comme le Bohême, Il part obscur comédien ! De province en
province
il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa
s consécutives. Molière, dans sa jeunesse, avait beaucoup parcouru la
province
, et il l’avait vue, comme il voyait tout, en obse
ait vue, comme il voyait tout, en observateur attentif et profond. La
province
alors différait de la capitale beaucoup plus qu’e
e empreinte saillante et vive qui était si favorable à la comédie. La
province
copie toujours la capitale ; mais elle la copie a
t des acteurs ne sont plus, & la scene se passe dans une ville de
province
. La nature avoit doué la grosse Présidente de...
e même personnage qui s’étoit mis en habit de voyage pour regagner sa
province
; on ne suivit plus l’intrigue, & la piece to
soit beaucoup de plaisir, on boita aussi-tôt sur tous les théatres de
Province
; non-seulement dans le rôle de la Fleche, où cel
es. LA COMTESSE D’ESCARBAGNAS. Jolie farce. Les ridicules de la
province
y sont bien peints. Les scènes quatrième et sixiè
ns après les premiers Gelosi, Molière, de retour de ses excursions en
province
, devait inaugurer par Les Précieuses ridicules sa
se tenir encore malpropre & rechignée ? Les sociétés mêmes de la
province
ont de grandes obligations à Moliere. Des bégueul
& dans leur cercle. Madame la Comtesse d’Escarbagnas en purge la
province
, y établit le goût de la bonne société, & la
vés, & peut-être...Le temps Les a fait oublier : d’ailleurs notre
province
, Où mon pere autrefois tenoit l’état de Prince, E
t les mœurs de son temps. Les fils de noblesse venaient ainsi de leur
province
à Paris accompagnés de quelque domestique de leur
rçon de leur terroir destiné à montrer -que l’on avait des vassaux en
province
. Quelques-uns même en amenaient plusieurs, et l’o
et « La farce avant Molière » (1858) ; dans cette précieuse Revue des
provinces
qu’il venait de fonder, « Les Poquelin à Bordeaux
fait part De cent plaisirs charmants qu’on n’a point autre part. Les
provinces
, auprès, sont des lieux solitaires. Dans Les Pré
ns de la Cour sont remplis de vers qu’il avait faits dès longtemps en
province
, soit pour les représentations chez le prince de
ère Fronde (sortie du Roi de Paris en septembre 1648, soulèvement des
provinces
, etc.), qui ne se termina pas avant les premiers
n disant que le refus d’un illustre suffrage la fit reléguer dans les
provinces
. M. de Voltaire va lui répondre. Corneille prét
’une peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus dans la
province
, d’où ils ont été bannis, à mesure que le goût et
res représentations de la comédie des Femmes savantes, racontèrent en
province
qu’il fut consterné de ce coup, qu’il se regarda,
ous pousse à battre un support de marmite, fait à un Roi détruire une
province
: l’ambition allume une guerre entre deux comédie
nniversaire de sa mort ; ce fut une assez belle fête pour une fête de
province
. M. de Bornier fournit des vers ; et je ne sais c
qu’avec éclat leurs rimes débitées Soient du peuple, des grands, des
provinces
goûtées, Pourvu qu’ils puissent plaire au plus pu
La piece est applaudie à Paris dans sa nouveauté ; d’accord : mais la
province
, qui a le malheur de prendre le style de bon ton
fait part De cent plaisirs charmants qu’on n’a point autre part : Les
provinces
auprès sont des lieux solitaires. A quoi donc pas
riété exclusive de ce digne homme, que si par hasard un curieux de la
province
fût venu pour s’asseoir dans cette stalle réservé
atiques de la tirade et du couplet, s’en reviennent, du fond de leurs
provinces
grêlées, chargés de gloire et de misère. Misère i
s attendent qu’un autre pauvre diable de leur espèce, un directeur de
province
, les vienne passer en revue, comme ferait un amat
st le fion, c’est l’accent, c’est le clin d’œil, c’est le génie de la
province
, la coupe de l’habit, la forme du chapeau ; c’est
e qui passe, et qui rencontre dans son plus bel attirail une femme de
province
: — Voilà une femme de province ! Qui dit cela à
ns son plus bel attirail une femme de province : — Voilà une femme de
province
! Qui dit cela à la grisette ? qui le lui expliqu
salue à peine Forlis ; son abord l’embarrasse, il rougit d’un ami de
province
; enfin on lui prend sa chambre pour la donner à
t commencé par être une espèce de bohémien dans une de ces troupes de
province
dont Scarron ne fut que le très véridique histori
lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux comédiens de
province
, de joüer à la foire saint-Germain, à la charge d
comme Strasbourg, Lille, &c. & les comédiens qui courent les
provinces
& vont de ville en ville, & qu’on nomme c
la resolution de former une Trouppe de Comediens pour aller dans les
Provinces
jouer la Comedie. Son pere – – – – le fit sollici
eux n’a pas seulement infecté Paris ; il s’est aussi répandu dans les
provinces
, & nos donzelles ridicules en ont humé une bo
les Don Quichotte sont rares, mais il nous en tombe sans cesse de la
province
et de l’étranger. Moi, je connais Sancho, Sancho
in siècle de Louis XIV, nous nous faisons un peu l’effet d’arriver de
province
. C’est l’aurore du grand règne. Louis a vingt-cin
me s’en permettait Monrose ; Monrose disait : Et si dans la
province
Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf
age errante à travers les caprices de la ville et les oisivetés de la
province
a vécu, ne fût-ce qu’une heure ; elle a rencontré
e d’Angleterre à la cour d’Élisabeth, celui-là la gaîté française aux
provinces
reculées. Molière apprend, en voyage les mœurs, l
t du peuple de France ! De sa naissante comédie il avait entretenu la
province
, et déjà la ville et la cour adoptaient L’Étourdi
Les Iphigénies à la lisière, les Achilles en sabots, les Frontins de
province
, les Célimènes de Vienne en Dauphiné7 et de Saint
ence fâcheuse aux divertissements de la scène, Molière partit pour la
province
, où, pendant douze années, à la tête de sa carava
. Ce rude apprentissage ouvrit un vaste champ à sa curiosité ; car la
province
était alors aussi variée de mœurs que de costumes
s classes, toutes les conditions de la société, la cour, la ville, la
province
, bourgeois, nobles, paysans, marchands, médecins,
. Sur son modèle se formèrent des ruelles bourgeoises, des alcôves de
province
où l’on n’était admis qu’à condition de connaître
e pareil à Bourdaloue. Il se sauva de la maison paternelle, courut la
province
en compagnie de cabotins, rencontra beaucoup d’av
ea la chose dans la nuit et l’essaya le lendemain devant un public de
province
; le succès fut tel, qu’il rapporta la chanson ai
ns et les manières de M. et de Mme de Sotenville, ces gentillâtres de
province
, si entichés de leur noblesse, et dont les allure
lus infimes, et devant les publics les plus différents. Je l’ai vu en
province
, je l’ai vu à Montmartre, à Saint-Cloud, dans les
es : ils choisissent Tartuffe : et ils ont du succès. Des cabotins de
province
veulent donner une représentation solennelle : il
tal. Il apporte à Paris toutes les naïvetés, tous les ridicules de la
province
. C’est précisément dans ce contraste de deux homm
d’un bon naturel, comme cette délicieuse Chloé, une pudique fleur de
province
, sont réfractaires à l’inoculation de ce virus, e
précisément d’avoir été lui-même un provincial dans cette étude de la
province
, qui devait aboutir au triomphe de l’esprit provi
fleur, éclose aux environs d’Amiens, et qui exhale un doux parfum de
province
. Il est bien fâcheux que l’auteur n’ait pas osé o
i s’occupe ici le plus brave des princes ? L’Arabe révolté menace tes
provinces
: Cours le punir, laisse gémir l’amour, Donne-lui
ont les maîtres d’étudier la terminaison ordinaire des noms de chaque
province
, & de nommer en conséquence leurs acteurs ; m
mpertinent 20. Il y avoit à Florence, ville fameuse d’Italie, dans la
province
de Toscane, deux illustres cavaliers, Anselme &am
est aussi calme que s’il avait à parler du début de quelque Ariane de
province
ou d’un mélodrame de la Gaîté ! — Mais tu ne comp
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