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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
gligent depuis quelque tems ; c’est celle de placer la scene dans les provinces . Il est certain que dans les villes du second ord
cles brillants de Paris, & croiroient qu’il végete encore dans la province  : plutôt que de courir ce risque, il vaut bien mi
etite piece d’une aventure assez plaisante dont j’avois été témoin en province . A ce mot de province, les femmes me toiserent, p
ture assez plaisante dont j’avois été témoin en province. A ce mot de province , les femmes me toiserent, pour examiner, à mon ai
dicté. « Le pere & la mere de mon héroïne, suivant l’usage de la province , soupoient de fort bonne heure en été, & desc
de nos acteurs, qui se persuadent, & veulent faire croire, que la province gâte tous les comédiens, & qu’il n’y en a plu
Auteurs, que les acteurs soient assurés qu’on trouve encore dans les provinces quelque sens commun. La preuve en est qu’on n’y p
teur & l’acteur rendent naturellement. Les gens bien élevés de la province ont-ils moins de goût, de jugement ? Eh ! il ne f
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
’est celui de tourner en ridicule dans la capitale, les habitants des provinces . Les Espagnols jouent sur le théâtre de Madrid, l
; un frere qui se détestent, peuvent être non seulement de toutes les provinces , mais encore de toutes les nations ; que la haine
ut du fil du moindre procillon, Un quartier de terrein dans toute une province , Je m’accrois, je m’étends, j’anticipe, j’évince,
bien vîte. La piece ne prouve donc point qu’un caractere propre à une province puisse fournir assez de matiere pour une grande p
ses pieces sur le vice ou le ridicule attribué à quelques-unes de nos provinces , n’a seulement pas daigné en faire des scenes dét
rceaugnac est Limousin, d’accord ; mais rien en lui ne caractérise sa province , que l’appétit avec lequel il mangeoit son pain42
3 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
à l’instant, m’apporte la lettre que M. Hermann Fritsche, de Stettin ( province de Poméranie), a cru devoir adresser à ce journal
z, je me suis mis dans de vilains draps ! M. H. Fritsche, de Stettin ( province de Poméranie), prend la chose au vif. Il en est t
Remettons-nous d’une alarme si chaude !… M. H. Fritsche, de Stettin ( province de Poméranie) est-il content ? L’autorité de Goud
sait que Molière n’habita pas dix ou douze ans le Languedoc, mais la province de Poméranie. C’est à Stettin — en Prusse — que M
ann Fritsche assistaient au spectacle. Et M. H. Fritsche, de Stettin ( province de Poméranie), ne saurait tolérer qu’un Français
4 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
’à la tête d’une troupe ambulante il se mit à parcourir les villes de province . On exigeait alors des comédiens plus d’études et
plus sérieuse prête le plus aux tableaux comiques. Il y avait dans la province une actrice qui s’était fait une grande réputatio
t la permission de représenter une des petites pièces qu’il jouait en province . De là l’origine de la petite pièce sous la grand
rtu. Un jour, un pauvre diable d’acteur, que Molière avait entrevu en province , vint le voir à Paris, et lui laissa deviner sa p
Béjart à laquelle il avait associé sa fortune durant ses tournées de province . La légèreté de sa femme ne tarda pas à le jeter
rit fort jeune l’état de comédien. Il fut camarade de Molière dans la province , et revint avec lui à Paris en 1658. Son emploi d
sait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous, les théâtres de province , non seulement dans le rôle de La Flèche, où cela
ès bonne heure le parti de la comédie ; il la joua quelques années en province dans différentes troupes, et enfin dans celle de
de Pitel de Longchamp, comédien qui suivit la carrière du théâtre en province . La réputation de madame Beauval ayant percé jusq
ades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province . Sa proposition fut acceptée de la plupart de ses
roisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de province , lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
es cérémonies à sa place. Du Croisy avait épousé Marie Claveau, de la province du Poitou. De ce mariage naquirent deux filles :
Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, comédien dans une troupe de province , s’engagea dans celle de Molière ; il débuta en 1
e avec elle, et fut reçu dans la même troupe. Après avoir parcouru la province jusqu’en 1650, cette troupe revint à Paris, joua
son mari dans la troupe de Molière lorsque ce dernier partit pour la province , et parut avec succès dans les seconds rôles trag
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
Paris et répandait le ridicule sur les précieuses, Molière égayait la province aux dépens des précieuses ridicules, qui s’y étai
ziers sa comédie des Précieuses ridicules. Il prit ses personnages en province , parce que ce fut là qu’il les trouva ; il les pr
nos biographes modernes ont contesté qu’elle eût jamais été jouée en province , et faite contre des femmes de province : ils aff
’elle eût jamais été jouée en province, et faite contre des femmes de province  : ils affirment qu’elle a été faite à Paris, cont
de persuader que la pièce a été faite à Paris, pour Paris, et non en province , pour la province. Mais la représentation de cet
la pièce a été faite à Paris, pour Paris, et non en province, pour la province . Mais la représentation de cet ouvrage à Béziers
été faite contre l’hôtel de Rambouillet, qu’elle n’ait pas débuté en province cinq ans avant de paraître à Paris. Quoique la pi
n, « n’a pas seulement infecté Paris, il s’est aussi répandu dans les provinces  ; et nos donzelles ridicules en ont humé leur bon
es paroles ne prouvent pas positivement que la pièce ait été faite en province , elles ne détruisent pas non plus les témoignages
de leur faire croire qu’il n’avait voulu attaquer que les sociétés de province (les peckes provinciales) ». M. Taschereau dit au
6 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ce, après avoir parlé des premiers succès de Molière dans différentes provinces , continue ainsi son discours : « En 1658, ses am
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les provinces . « Ce compliment, dont on ne rapporte ici que la
en vers et en cinq actes que Molière ait composée. Elle fut faite en province , et jouée pour la première fois à Lyon en 1653.
e, ainsi que celle de L’Étourdi, avait été composée et représentée en province . Ce fut aux états de Béziers en 1654 que Molière
es, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré ; les provinces , qui outrent toutes les modes, avaient encore enc
comédie des Précieuses ridicules avait été composée et représentée en province , avant que de l’être à Paris. Il y a toute appare
le premier et le seul qui parle des représentations des Précieuses en province , et nous trouvons deux auteurs contemporains* qui
Saint-Victor. a. Molière, après avoir couru quelque temps toutes les provinces , et avoir joué à Grenoble, à Lyon et à Rouen, vin
en est le sujet. M. Ribercourt, gentilhomme manceau, est député de sa province pour venir à Paris demander la suppression du lan
7 (1739) Vie de Molière
il de scènes italiennes, dont il faisait de petites comédies pour les provinces . Ces premiers essais très-informes tenaient plus
nd et se resserre par tout ce qui nous environne. Il fit donc pour la province le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, l
les Précieuses ridicules. Cette petite pièce des Précieuses faite en province , prouve assez que son auteur n’avait eu en vue qu
au prince et au comédien. Après avoir couru quelque temps toutes les provinces , et avoir joué à Grenoble, à Lyon, à Rouen, il vi
ant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en province . La mode de représenter ces petites farces après
ieuses ridicules, Comédie en un acte et en prose, jouée d’abord en province , et représentée pour la première fois à Paris sur
res, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré. Les provinces , qui outrent toutes les modes, avaient encore ren
oulu jouer que les fausses. Cette petite pièce, faite d’abord pour la province , fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de s
ries de Scapin sont une de ces farces, que Molière avait préparées en province . Il n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux sc
aïve, peut-être en quelques endroits trop simple, des ridicules de la province  ; ridicules dont on s’est beaucoup corrigé à mesu
8 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
qui prit alors le nom de Moliere faisait de petites comédies pour les provinces , Le docteur amoureux, Les trois docteurs rivaux,
rdi en cinq actes. Il la représenta à Lyon en 1653 et il fit aussi en province , et y joua, Le Dépit amoureux et Les Précieuses r
9 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
agnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la Province et pour Paris, plusieurs petites Farces, comme le
Tome I, p. 129 Béjar le Comédien18, qui fut camarade de Molière en Province et à Paris, demeura estropié d’une blessure qu’il
voir ce chien de boiteux-là »20. Ce fut un signal pour les Acteurs de Province  ; ils se mirent tous à boiter, non-seulement dans
La Casaque : C’est une de ces petites Farces, que Molière donnait en Province , et qu’il faisait jouer ensuite à Paris après les
l’avait retenue par cœur ; que, dans ce même temps, un de ses amis en Province l’ayant prié de lui mander des nouvelles de cette
l’avoir retenue par cœur ; que, dans ce même temps, un de ses amis en Province l’ayant prié de lui donner des nouvelles de cette
224 Cette petite Pièce est une peinture naïve des ridicules de la Province . Bien des gens de goût se récrièrent contre elle 
Tome I, p. 270, 271 Molière avait fait cette petite Pièce pour les Provinces  ; et la donna à Paris, lorsqu’il vint y débuter d
nt qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les Provinces  ». Ce Compliment fut fort bien reçu, et la petite
st en partie une de ces petites Farces que Molière avait préparées en Province , sous titre de Gorgibus dans le Sac 72. Despréaux
e plusieurs Fragments des petites Pièces qu’il avait faites et jouées Province , entre autres, du Médecin volant, et du Fagoteux.
1801, Moliérana, 68, p. 104 Tome II, p. 209 Des acteurs de Province jouaient dans une ville dont l’Évêque était mort
eauce, était avec distinction, à la tête d’une Troupe de Comédiens de Province , lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
ur, prit le parti de se faire Comédien, et courut quelques années les Provinces  : il s’engagea ensuite dans la Troupe de Molière,
agnas, et le Malade imaginaire. Molière avait encore composé, pour la Province et pour Paris, plusieurs petites Farces, comme le
e de Molière, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les Provinces jouer la Comédie, le fit solliciter inutilement p
n, dit (Paris, v. 1628 – v. 1664) : acteur et auteur, joua surtout en province et à l’étranger : Lyon, 1658 ; Savoie, 1659 ; Tur
gne. Jean Monnet l’engage à l’Opéra-Comique en 1743 puis il tourne en province , avant de débuter à la Comédie-Française en 1753.
10 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
e heure le parti du théâtre, et, après avoir joué plusieurs années en province , entra au théâtre du Marais, d’où il passa en mai
la troupe de Molière le 25 avril 1659, après avoir exercé son état en province avec distinction, fut conservé à la réunion de 16
était un gentilhomme de Beauce, qui se trouvait chef d’une troupe de province lorsqu’il entra dans celle de Molière, le 25 avri
ua la comédie de très bonne heure, et fut camarade de Molière dans la province . Arrivé avec lui à Paris, en 1658, il s’y fit bea
preuve de son goût ; parce que Béjart boitait, tous les comédiens de province qui jouaient son emploi, se crurent obligés de bo
use, Molière qui en était aussi, proposa à ses camarades de courir la province . Ils agréèrent son projet, et leur troupe fut bie
que sa femme, de la troupe de Molière, lorsque cette troupe quitta la province avec son chef, pour venir débuter à Paris, en 165
agea avec son mari dans la troupe de Molière lorsqu’il partit pour la province , et revint avec lui, en 1658, à Paris, où elle eu
ou. D’abord page du duc de Guise, il le quitta bientôt pour courir la province avec une troupe de comédiens, et vers 1635 il ent
11 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
qui arrive à beaucoup de nouveautés) il fut obligé de courir par les Provinces du Royaume, où il commença de s’acquérir une fort
r ses services à feu Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette Province , et Vice-roi de Catalogne. Ce Prince qui l’estima
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les Provinces . Ce compliment dont on ne rapporte que la substan
12 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
famille, son éducation, l’histoire de ses pérégrinations à travers la province ont fait l’objet de tant de travaux qu’il faut bi
t infiniment plus précieuse, en ce qui concerne les pérégrinations en province et les dates surtout des représentations. Plus ta
de Molière lui-même. Avec Molière donc très chastement elle courut la province ! La vie publique de Molière commence. Son père,
nt. Molière n’a pas pu réussir à Paris  : il se décide à parcourir la province , et formant avec les débris de l’Illustre Théâtre
m multorum vidit et urbes. Les mœurs étaient alors très diverses, de province à province, et les ridicules, par conséquent, éta
vidit et urbes. Les mœurs étaient alors très diverses, de province à province , et les ridicules, par conséquent, étaient plus a
Molière une assignation de 5000 livres sur le fonds des étapes de la province . Dès cette époque, la troupe n’était pas seulemen
à Paris la consécration de la gloire qu’elle s’était acquise dans les provinces , elle se rendit à Rouen, — qui jadis avait été la
re : Georges Dandin et la Comtesse d’Escarbagnas dont la scène est en province , ni dans l’une ni dans l’autre les noms ne sont a
’a cessé de préférer 1’« honnête homme » au bourgeois de Paris ou des provinces , et au gentilhomme provincial. Et c’est ici qu’il
pas sans doute qu’il eût rapporte de ses pérégrinations à travers la province   ! S’il avait pu, dans, sa vingtième année, céder
, et il l’est demeuré jusqu’au bout. Et puis, il a longtemps couru la province , qui conserve si bien les mots et les tournures d
13 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
r son talent, et à préparer quelques pièces ; il en fit alors pour la province , plusieurs en prose qui sont aujourd’hui absolume
olière avait alors 34 ans. Après avoir couru quelque temps toutes les provinces , il vint enfin à Paris en 1658. On permit à sa tr
née. Peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus dans la province , d’où ils ont été bannis à mesure que le goût et
14 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
ui prit alors le nom de Moliere, faisoit de petites comédies pour les provinces , le docteur amoureux, les trois docteurs rivaux,
urdi, en cinq actes. Il la représenta à Lyon en 1653. Il fit aussi en province , & y joua, le Dépit amoureux & les Précie
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en province  : L’Étourdi, ou les Contre-temps et Le Dépit amou
es que Molière avait composées pour sa troupe, et qu’il rapportait de province , la part qui devait revenir à l’Italie dans ces é
es pièces dont Molière, suivant ses propres expressions, régalait les provinces , et auxquelles il ne renonça pas en s’établissant
mptu. La troupe de Molière, qui avait fait son apprentissage dans les provinces du Midi les plus fréquemment visitées par les com
grand ordinaire pour l’Allemagne et pour l’Italie, et pour toutes les provinces du royaume qui sont sur la route ; le mercredi et
16
matériaux suffisants, ou ignorés faute d’une occasion favorable ! En province , de précieux documents sont encore enfouis dans l
avo de 427 pages, tiré à 300 exemplaires seulement : L’Instruction en Province avant 1789 : histoire littéraire de la ville d’Al
adressée aux consuls d’Albi par le comte de Breteuil, intendant de la province du Languedoc :                      Messieurs  
onseigneur le comte d’Aubijoux, lieutenant général pour le Roi, en la province du Languedoc : « La troupe des comédiens de Mgr
dans un avenir prochain, reconstitué l’Odyssée complète de Molière en province . L’Histoire littéraire de la ville d’Albi 4 mérit
rgeoisie en famille, les troisièmes loges pour les petites gens de la province , les gens de l’entriguet, et le théâtre pour les
mbulante, durant leurs treize ou quatorze années de pérégrinations en province , n’aient joué souvent dans les foires, d’ailleurs
Molière commença par Rouen dès 1643 le cours de ses pérégrinations en province , de même qu’il l’y termina en 1658. La Grange, so
’on lit dans Perrault (Hommes illustres) que Molière, partant pour la province , alla d’abord à Rouen. Si l’on veut bien se rappe
du Roy à présent régnant, et gouverneur général pour sa Majesté en la province de Languedoc, despuis la présante ville d’Alby, j
igneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour sa Majesté en la dite province , résultant par deux lettres missives. Appert du d
du Roi à présant régnant et gouverneur général pour sa majesté en la province du Languedoc ; sçavoir est : la somme de huictant
onseigneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour le Roy en la dite province , résultant par deux missives… La présante quitanc
art pendant son long séjour dans le midi, voyageaient aux frais de la province  ? Ici, c’est le duc d’Arpajon, lieutenant général
rès certain que la première édition du Dépit amoureux fut imprimée en province . Bien qu’on ne connaisse aucun exemplaire de cett
et de Palaprat était certainement Antonio Verrio, né à Lecce, dans la province d’Otrante, et mort en 1707 à Hampton-Court en Ang
Le Boulanger de Chalussay avait été comédien dans une des troupes de province rivales de celle des Béjart. Quoi qu’il en soit,
17 (1900) Molière pp. -283
elle croît aux champs, où on la foule aux pieds ; les bonnes gens de province la mettent à leur boutonnière, le soir, quand ils
, messieurs, qui ont habité pendant tout un hiver une petite ville de province peuplée de quinze à dix-huit mille âmes ! Vous y
e de trente-huit ans, treize ans après. Tout ce temps-là, il court la province , pendant treize ans, jouant où il peut, arrangean
y découvrirez pas. Vous verrez que Molière a eu à subir treize ans de province et d’obscurité, treize ans pendant lesquels Paris
comédie forte. Au reste, pour le génie de Molière, ce long séjour en province n’a pas été un malheur. Il faut revenir de provin
ce long séjour en province n’a pas été un malheur. Il faut revenir de province , il faut en revenir assez vite, mais cependant il
fournit aux auteurs de quoi tailler en pleine étoffe, mais la vie de province est une lice où toutes les passions sont en prése
ai champ de l’espionnage. Si vous voulez voir ce que Molière dut à la province , vous avez un moyen très simple. Ce que Molière c
vous avez un moyen très simple. Ce que Molière conçut dans sa vie de province de charmantes et de fécondes idées, a fructifié d
ne, et qui plus tard deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en province de bonnes idées comiques, il faut convenir qu’il
qu’il les paya leur prix : nous avons peu de documents sur sa vie de province , mais, en lisant ses œuvres, nous trouvons bien d
es, nous trouvons bien des traits de lumière sur ce qu’était alors la province . Figurez-vous cet homme de génie qui a tout quitt
là des compliments plus outrageants que des mépris. « Oh ! la sotte province  ! » Il l’a marquée au front, dans sa colère, de d
il n’y aura rien à changer à ce tableau. Molière déteste donc bien la province pour tout ce qu’il y a souffert ; et je crois bie
our tout ce qu’il y a souffert ; et je crois bien que, dans sa vie de province , ce qu’il détestait encore le plus, pour le momen
supposez Molière, le soir du jour où il vient de jouer Mascarille en province , songeant à l’auteur de Don Japhet d’Arménie, ou
paysans les plus mal façonnés. Il attrape également le patois de nos provinces  ; regardez dans Monsieur de Pourceaugnac comment
e pied en cap, mais tout son entourage, mais toute sa ville, toute sa province  ; Limoges tout entier est là, non seulement Pourc
qui l’on va faire des parties fines : tout le croquis d’une ville de province , ressuscitée et peinte, vous saute aux yeux dans
près autant de Madame d’Escarbagnas : tous deux peignent l’esprit de province  ; mais non pas seulement dans ce qu’il a de plus
les lieux d’où les fait venir Molière lui-même. Ils ne sont pas de la province , ils sont d’une province ; vous ne rencontrerez j
enir Molière lui-même. Ils ne sont pas de la province, ils sont d’une province  ; vous ne rencontrerez jamais M. de Pourceaugnac,
s travers, contre les fâcheux, les précieux, contre les importants de province , contre les tuteurs jaloux, contre les maris desp
a bienveillance ? La fougue méridionale, l’humeur hospitalière de nos provinces du Nord, la gaillardise gasconne, la finesse, la
e. La morgue des pairs accablait le simple duc ; les gentilshommes de province déclamaient contre les courtisans, et, tandis que
18 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
oins de train qu’ils pourraient, qu’on n’écrirait plus aux groupes de province que des lettres sans suscription et sans signatur
iller avec plus d’ardeur que jamais à examiner toutes les lettres des provinces qu’elle avait reçues au sujet des duels et qui po
tard, Molière quittait définitivement Paris et s’en allait courir les provinces pour treize ans. S’il y resta si longtemps, c’est
r provoqué en Normandie contre le Jansénisme, qui prospérait en cette province , une sorte de soulèvement populaire. Cette relati
ées par les Jésuites, ne fut pas sans effrayer, vers cette époque, en province , les autorités locales: en 1631, en Normandie, le
nce dut maintenir dans le Saint-Sacrement, sinon à Paris, du moins en province , la couleur première qu’il avait reçue de Condren
oyée dès le 8 octobre, par la Compagnie de Paris à ses succursales de province dans notre publication sur la Compagnie secrète d
19 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
sérieuse, qui a enchanté Versailles et Paris, après avoir enchanté la province par les grâces de sa figure et par l’esprit de so
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix, aussi
aris, la mit par orgueil au théâtre ? Madeleine Béjart avait couru la province avec ses deux frères avant de se hasarder avec Mo
tradition elle a fait représenter deux de ses comédies en courant la province . Le registre de La Grange cite une pièce qu’elle
nu ; il savait ce que vaut la vertu d’une grande coquette courant les provinces sur le chariot du Roman comique. Si la Du Parc l’
ment ne l’aurait-il pas voulue cette autre héroïne de roman égarée en province  ? Il ne faut pas douter que plus tard, s’il s’est
erre Corneille pour la marquise. Mlle du Parc l’a arraché à la vie de province où le grand homme s’était confiné avant l’heure.
ouble effet : elle arracha le poète à sa retraite, à son existence de province , pour le lancer sans espoir de retour dans la lut
de cette troupe illustre. Comme sa femme, La Grange avait parcouru la province . C’était le modèle du galant homme, aussi Molière
ui roule n’amasse pas de mousse, mais les comédiennes qui courent les provinces se font une famille. Il paraît que la demoiselle
comédien, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flandres et les provinces de la république de Hollande, vit Jeanne chez sa
ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleurs des provinces pour son divertissement, et étant informée que la
sse de quatre mois, Louis XIV dit avec humeur : « Qu’elle retourne en province faire des enfants. » Enfin la Beauval joua ; joue
utres lettres de Mlle Du Croisy. 15. On croit qu’elle avait couru la province avec Molière. 16. Qui a le mieux peint en une p
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
. Qu’on n’accorde aucun privilege aux Directeurs, aux Actionnaires de Province , qu’en les soumettant à payer la part d’Auteur du
ris chaque exemplaire coûte trente sols, & qu’on le vend vingt en Province . Eh bien ! l’Auteur, ayant une fois ses planches,
is ses planches, pourroit aisément satisfaire les souscripteurs de la Province  : & les contre-factions, toujours imparfaites
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »
ère un peu différente, mais non moins satirique, par des comédiens de province . Ils étaient dans une ville dont l’évêque était m
22 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ces comédiens47. Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cette province , par les deux premières pièces de sa façon qu’il
confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la province , pendant qu’il en tint les états ; et ayant remar
le prince de Conti49. Après quatre ou cinq années de succès dans la province , la troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
eussent pas du public de Paris autant d’applaudissements que dans les provinces . Il appréhendait de trouver dans ce parterre des
omme le peuple. » Les comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la province , et ils commencèrent à représenter, dans cette gr
chés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans les provinces  ; et la cour et la ville lui présentaient tous le
me dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la province avec sa troupe, qui réussit assez partout à cause
tage, comme Baron. Au contraire, dans les commencements, même dans la province , il paraissait mauvais comédien à bien des gens ;
prit fort jeune le parti de la comédie. Il fut camarade de Molière en province et à Paris. Son emploi dans le comique était les
isait beaucoup de plaisir, on boita aussitôt sur tous les théâtres de province , non-seulement dans le rôle de La Flèche, où cela
rès bonne heure le parti de la comédie, et la joua quelques années en province dans différentes troupes, et enfin dans celle de
tait frère de Pitel de Longchamp, comédien, qui n’a jamais joué qu’en province . Beauval suivit sa femme, lorsqu’elle vint à Pari
ades de se joindre à lui, et de former une troupe pour aller jouer en province . Sa proposition fut acceptée de la plupart de ses
roisy, gentilhomme du pays de Beauce, était à la tête d’une troupe de province , lorsqu’il se joignit à celle de Molière, qui, pe
-George, en octobre 1695. Du Croisy avait épousé Marie Claveau, de la province du Poitou, alliée de M. du Landas, lieutenant gén
on tuteur, prit le parti de la comédie, et courut quelques années les provinces  ; il s’engagea ensuite dans la troupe de Molière,
uedoc et la Provence avec ses deux frères. Ce fut dans cette dernière province qu’elle fit la connaissance d’un gentilhomme, nom
çu dans la troupe dont elle faisait partie. Cette troupe parcourut la province jusqu’en 1650, revint à Paris, et joua à l’hôtel
Molière, lorsque ce dernier en composa une pour aller représenter en province . Mademoiselle du Parc y parut avec succès dans le
te époque, c’est-à-dire en 1645, Molière quitta Paris et parcourut la province avec sa troupe. Il y resta quatre ou cinq ans pou
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix, aussi
z le Boléana.) Outre ces deux farces, Molière avait encore composé en province le Maître d’école, le Médecin volant, et la Jalou
23 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
passa dans ses mains; et, sous sa direction, l’on s’en alla jouer en province . Caravane joyeuse ! un peu folle peut-être ; mais
aux en châteaux, jusqu’aux extrémités du royaume, si mélangé alors de provinces , de mœurs, de langages. Ils portaient avec eux le
et ils adoucirent, au fond de leurs donjons, ces vieux tyrans de nos provinces lointaines. « Nous jouâmes un mois devant cette
peu de détails sur les cinq premières années de ses pérégrinations en province ; on sait seulement qu’il passa par Bordeaux, qu’i
pour bouffons les plus grands personnages ? Ils s’en retournèrent en province , et de nouveau les détails manquent jusqu’en 1653
u’il y donna l’Étourdi. On voit dans cette pièce combien Molière, en province , organisa ses comédies en vue des populations au
lière la direction des spectacles et des plaisirs dont il régalait la province pendant les États. Mais bientôt Molière lui parut
une amitié qui dura toute leur vie. Ces pérégrinations, ces succès en province durèrent treize années (tout le temps de la Frond
s, il ne se hâtait pas trop, il n’était pas fâché d’étudier à fond la province  : il sentait combien il pouvait, par ces gentils
ur, ou de deux méchants violons au plus. » Molière et les Béjart, en province , avaient joué bien des fois dans des loges du gen
ré encore, mais riche d’espoir, de jeunesse et d’amour, il courait la province de ville en ville et de châteaux en châteaux, écr
24 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
s un petit tort, Que cela ferait à nos princes, Qui de ces marquis de provinces , Parfois se divertissent fort. Cela me fait dire
ervices à M. le prince de Conti, qui tenait à Béziers les états de la province . Armand de Bourbon le reçut avec bonté, et fit do
mission de donner un de ces divertissements qu’il avait joué dans les provinces . Il l’obtint, Le Docteur amoureux fut représenté
enfant de la troupe de la Raisin dans la sienne. La Beauval quitta la province pour venir briller sur le théâtre du Palais-Royal
prologue, 1673. Comédies du même auteur, non imprimées, et jouées en province . Le Docteur amoureux, joué depuis à Paris en 165
es petites pièces, ou approchant, que la troupe avait représentée (en province ). La troisième représentation du Misanthrope fut
rits de M. de Tralage*, Molière avait commencé de jouer la comédie en province sur la fin de l’année 1645. Ce fut à Bordeaux qu’
t son coup d’essai, où M. d’Épernon, qui était alors gouverneur de la province de Guyenne, le goûta et l’honora de son amitié. C
ts, acquit par sa faveur l’estime et la bienveillance des états de la province  ;Molière, Du Parc, de Brie, et les deux frères Bé
té de s’y établir. Du Croisy, qui avait paru avec réputation dans les provinces à la tête d’une troupe, et La Grange, dont le mér
comédien. » a. « [*]Après quatre ou cinq années de succès dans la province , la troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
és dans ses Œuvres, et plusieurs pièces qu’il avait composées pour la province , il avait laissé quelques fragments de comédies q
25 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [17, p. 47-48] »
e de Molière, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les provinces jouer la comédie, le fit solliciter inutilement p
26 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
aise. Fille d’ouvriers, elle joue en amateur à Paris, puis circule en province jusqu’à ses débuts à la Comédie-Française en 1717
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
en conséquence ils ont pris pour le sol de leur scene une ville, une province , un royaume. Les autres assurent au contraire que
il transporte à la bienséance des acteurs, les différentes villes ou provinces dont ils ont besoin ? & n’est-ce pas vouloir
28 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
s à ces Comédiens. Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cette Province , par les trois premières Pièces de sa façon qu’il
confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu’il donnait à la Province , pendant qu’il en tint les États. Et ayant remarq
eur le Prince de Conti. Après quatre ou cinq années de succès dans la Province , la Troupe résolut de venir à Paris. Molière sent
divertissements, qui lui avaient acquis un peu de réputation dans les Provinces . En quoi il comptait bien de réussir, parce qu’il
eussent pas du Public de Paris autant d’applaudissements que dans les Provinces . Il appréhendait de trouver dans ce Parterre, qui
comme le Peuple. Les Comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la Province , et ils commencèrent à représenter, dans cette gr
, de même que l’Étourdi, et le Dépit amoureux, quoique jouée dans les Provinces pendant longtemps, eut cependant à Paris tout le
chés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans les Provinces  ; et la Cour et la Ville lui présentaient tous le
me dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la Province avec sa Troupe, qui réussit assez partout à cause
rtage, comme Baron. Au contraire dans les commencements, même dans la Province , il paraissait mauvais Comédien à bien des gens ;
29 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
âtre savent que Molière, dans sa jeunesse, et lorsqu’il parcourait la province en jouant la comédie, a composé plusieurs farces
30 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
, soulevé d’espoir. Il musarde aux rues de Paris, court les routes de provinces , portant légèrement son génie. Il passe de l’écol
31 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
s à monsieur le prince de Conti, qui tenoit à Béziers les états de la province . Armand de Bourbon le reçut avec bonté, & fit
mission de donner un de ces divertissemens qu’il avoit joués dans les provinces , il l’obtint ; le docteur amoureux fut représenté
’une peinture simple des ridicules qui étoient alors répandus dans la province , d’où ils ont été bannis, à mesure que le goût &a
de pere,71 est devenu le Roscius de son siécle. La Beauval quitta la province pour venir briller sur le théatre du palais Royal
s cette édition, & plusieurs piéces qu’il avoit composées pour la province , il avoit laissé quelques fragmens de comédies qu
32 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
à Schiller. Je me trompe. L’anniversaire de Molière a été célébré en province , par quelques poètes et quelques comédiens moins
ncore de lui-même, en proie aux soucis et aux contrariétés, allant de province en province… Le premier effort de son génie se ma
-même, en proie aux soucis et aux contrariétés, allant de province en province … Le premier effort de son génie se manifesta d’un
ut-être exagéré tout à l’heure en comparant l’existence de Molière en province à celle des bateleurs héroïques du Roman comique
les qui tombent parfois de la bouche du génie. Ce sont ces séjours en province , l’étude qu’il faisait des mœurs, des traditions,
, des traditions, des caractères et même du langage, des patois de la province , qui permirent à Molière de mettre au théâtre des
nne qu’avec cette connaissance approfondie des langages divers de nos provinces — patois dont la Convention devait abolir l’usage
omme il le dit, que reprendre son bien où il le trouvait18. La vie de province , cette dure vie laborieuse, avait fait que Molièr
uchés par la quantité de petites farces qu’il avait hasardées dans la province . » On a vu qu’il avait débuté au Louvre par le Do
er à Paris et s’y fixer. Il avait trente-six ans. Il rapportait de la province une science profonde de la vie et des travers hum
erello, Meneghino viennent déposer de la verve ou de la sottise d’une province . Les créations de la Commedia dell’ arte ont pers
r des renseignements en un tel sujet56. Lorsque Molière parcourait la province , sa troupe, qu’il est bien difficile de reconstit
elevée par des spectateurs peu endurants, inde iræ. » La Voix de la province , revue littéraire, année 1862, ier  numéro, Chron
33 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
nfia la conduite des plaisirs & des spectacles qu’il donnoit à la Province  ; & ayant remarqué en peu de tems toutes les
s’acquittoit très-bien. Après quatre ou cinq années de succès dans la Province , Moliere quitta le Languedoc avec l’agrément du P
34 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
e ridicule portât davantage, — toujours la rivalité de Paris et de la province  ! — L’anecdote du gentilhomme provincial dont Lor
demanda l’autorisation de jouer une des deux petites comédies qui, en province , lui avaient acquis le plus de réputation. C’étai
barde (voir la Valise de Molière, de M. Ed. Fournier, et la Revue des provinces , 15 janvier 1865, article de M. P. Lacroix). Quel
35 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
oursuivies sans relâche dans tous les dépôts, tant de Paris que de la province . Il ne serait plus exact de dire aujourd’hui que
rère d’un procureur du Châtelet, avait fort bien pu faire lui-même en province une tournée avec les deux aînés de ses enfants et
Paris ne voulait pas d’elle ; elle quitta Paris et alla demander à la  province , moins exigeante, un plus favorable accueil. L’es
lière, on ne savait presque rien sur les pérégrinations de Molière en province . Depuis lors, l’érudition a pris à tâche de reche
apercevons distinctement dans ce récit fictif la rudesse des mœurs de  province , l’absence à peu près complète de police, l’imper
comédie. « Je suis un gentilhomme d’une maison assez connue dans la province , dit dans le Roman comique Léandre à Destin ; j’e
adressée aux consuls d’Albi par le comte de Breteuil, intendant de la  province du Languedoc. Voici cette lettre : « Messieurs,
monseigneur le comte d’Aubijoux, lieutenant général pour le roi en la province du Languedoc, extrait ainsi conçu : « La troupe
e octobre dudit an 1647. » Ainsi l’intervention de l’intendant de la province du Languedoc avait été immédiatement efficace : l
ient devenir des héroïnes de roman. Le mouvement gagna rapidement les provinces , où il redoubla la licence. L’agitation commença
t le titre de comédiens de le duc d’Orléans, voyageait dans les mêmes provinces , un peu plus tard, en 1657. Nous voyons, par des
ordres de Mgr le duc d’Arpajon, lieutenant général pour le roi en la province . Comme ces comédiens se rendaient à Pézenas, où s
alla offrir ses services à M. le prince de Conti, gouverneur de cette province et vice-roi de Catalogne. Ce prince, qui l’estima
es de la Fronde, avait traîné jusqu’alors la guerre civile dans cette province  ; un traité venait d’être conclu avec lui, et ce
étourdir un peu, afin qu’ils fussent moins ménagers des deniers de la province . Les comédiens furent appelés à Montpellier penda
es hôtes et des spectacles dont elle régalait les représentants de la province . Vers l’époque du carnaval, en 1655, fut dansé à
tion « envers ladite damoiselle Béjart ». Le 1er avril, elle fit à la province du Languedoc un prêt de dix mille livres. Notez q
jouer sa première œuvre devant lui et devant toute la noblesse de la province , il y a encore une présomption toute défavorable
r encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la  province de France qui produit les plus belles voix aussi 
ation des états, pour la composition d’un lire que j’ai présenté à la province , de laquelle somme je quitte ledit Monsieur le Se
présenté un livre à l’assemblée, très curieux et utile pour toute la province , les états l’ont renvoyé à messieurs du bureau de
nt il faisait suivre la grande pièce et qui étaient un régal pour les provinces . Sa réputation d’honnête homme, c’est-à-dire d’ho
apelle et Bachaumont se rendant aux eaux d’Encausse, traversèrent les provinces  que parcouraient Molière et ses camarades. Dans l
trois lieues de cette ville et se fait furieusement craindre dans la province . Il fait rechercher les vieux crimes, qui y sont
et quel trésor d’impressions et d’images il en devait rapporter ! La province était alors infiniment variée d aspects, de costu
lque réputation par ces compositions qui avaient toujours la vogue en province . « II fit des farces, dit de Vizé, qui réussirent
ne situation assez prospère. Les dernières années de leurs courses en province avaient été fructueuses. Quelques difficultés et 
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les provinces . » Le roi agréa la demande : Le Docteur amoureux
il y en avait tant dans la salle, mais de ces petites bourgeoises de province , les filles du bonhomme Gorgibus, récemment débar
mmé aussi Jean Poquelin, fut, pendant les années que Molière passa en province , associé à son père dans l’exercice de sa charge.
rmission de se retirer. Elle lui fut accordée, il partit et courut la province . Ce fut sans doute cette circonstance qui détourn
ève Jennequin faisait partie de quelque troupe comique parcourant les provinces , comme il y en avait alors un grand nombre. L’act
ne Béjart et ses frères, rebutés à Paris, troussaient bagages pour la province et commençaient cette existence de comédiens de c
n 1643. Elle partagea depuis lors les destinées de la troupe, tant en province qu’à Paris. Lorsqu’après la mort de Molière la tr
ffront qu’il avait reçu, quitta Paris et s’engagea dans une troupe de province . « Par la suite, dit Grimarest, l’âge, le changem
ses comédiens complètes, et pour cet effet appeler les meilleurs des provinces , pour son divertissement ; et étant informée que
36 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
t la résolution de former une Troupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. Son Père bon Bourgeois de Paris
37 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
terminait, comme chef d’une troupe de campagne, cet apprentissage des provinces qui devait le conduire, deux ans plus tard, chez
elles qu’il avoit déjà avancées à loisir dans le tems qu’il estoit en province , comme sa comédie des Fâcheux qui parut commencée
ministre de la R. P. R., après le décès de laquelle il se maria en la province de Brie, où il embrassa la vraie religion, et que
e trois actes, en vers, 1672. Elle n’a pas été jouée ; Les Nobles de province , de cinq actes, en vers, 1678 ; Crispin musicien
r de troupe en 1647, florissait de 1633 à 1636 ; elle joua ensuite en province . On croit qu’elle mourut en Hollande. 164. Elis
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
a Bianchi sous les atours et le nom d’Aurélia. Après ses caravanes en province , lorsqu’il est de retour à Paris en 1659, Molière
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
e de Montespan. « Ce que vous me demandez n’est plus un mystère qu’en province . Je vous dirai le fait tel que je le tiens de mad
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
plus une maladie localisée à la cour et à Paris ; elle envahissait la province , où elle était encore plus malséante en des perso
ieux n’a pas seulement infecté Paris, il s’est aussi répandu dans les provinces . » Les Précieuses ridicules, sc. I. 294. La Com
41 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ent « l’homme de Florence » le paya de retour. Pendant ses courses en province , il avait connu Mignard, et cette rencontre fut l
out par la pratique de la vie ; or, son existence, tant à Paris qu’en province , était-elle de nature à faire de lui un chrétien
uve que les renseignements fournis par d’Assoucy sur son existence en province avec les Béjart : les « sept ou huit plats, » les
e rapporter à ce choix l’insuccès de l’l’Illustre Théâtre à Paris. En province , il s’obstine et n’est pas plus heureux : il para
résigné à revenir au comique, et les deux pièces qu’il rapportait de province , l’Étourdi et le Dépit amoureux, lui auraient enf
42 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
mande Béjart, qu’il épousa dix-sept ans après. — 1646. Ses courses en province  : à Bordeaux, où il fait jouer une tragédie de sa
t de près d’un an, lui fournit l’occasion de saisir les ridicules des provinces , et d’étudier les mœurs de la cour et des gouvern
onnues. On sait seulement qu’il consacra à exploiter la curiosité des provinces ce long intervalle de temps durant lequel on ne p
session une assignation de 5 000 livres sur le fonds des étapes de la province . Cette délégation était faite par le prince au no
e talent de son peintre. Il y avait treize ans que Molière courait la province , et, quoique sa troupe fût la meilleure de toutes
t comiques. » Molière, on le voit, auteur, justement applaudi par la province , de L’Étourdi et du Dépit amoureux, directeur d’u
ait été obligé de quitter Paris au mois de mai pour se rendre dans la province de Guyenne, au gouvernement de laquelle il avait
ts qui lui avaient acquis quelque réputation, et dont il régalait les provinces . « Ce compliment, dont on ne rapporte ici que la
tre ces admirables chefs-d’œuvre que Molière n’eût jamais enfantés en province , loin de cette cour et de cette société qui posèr
laisser les nouveaux acteurs sortir complètement de leur obscurité de province . Béjart le jeune, qui passe pour être monté sur l
amarades, et non pour travailler à sa gloire, fit représenter dans la province , où cette caravane comique se trouvait alors, deu
e se faisaient un devoir de prendre le ton et les manières, et que la province elle-même s’empressait déjà de singer. Cette soci
des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comédien de province venant chercher à Paris des ressources qu’il n’av
Molière et les Béjart, avant d’entreprendre leur pèlerinage commun en province , avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’I
re du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, après avoir charmé la province , étaient venues faire les délices de Paris ; les
le prévint qu’un comédien nommé Mondorge, que Molière avait connu en province , se trouvant sans ressources, hors d’état de rejo
e Roi eût eu lieu. Il s’enrôla immédiatement après dans une troupe de province . Plus tard il éprouva de vifs regrets de s’être é
ès aimé du parterre, les acteurs qui étaient chargés de son emploi en province cherchaient à reproduire son jeu autant que cela
l’année suivante. Les longues excursions de Molière dans différentes provinces avaient fourni à son esprit contemplateur de favo
de ses prestiges brillants, peu d’amour des plaisirs, donnaient à la province une grande supériorité sur la métropole sous le r
n d’un nouveau mécompte pour D’Assoucy. Des prétentions des femmes de province aux beaux airs, Molière passa aux prétentions des
lités, blasons et armes des seigneurs barons des États généraux de la province de Languedoc, tenus par Mgr le prince de Conti en
leur blason, des barons de Tour qui entrent aux États généraux de la province de Languedoc, dédié à S. A. S. Mgr le prince de C
grand ordinaire pour l’Allemagne et pour l’Italie, et pour toutes les provinces du royaume qui sont sur la route ; le mercredi et
oupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet les meilleurs des provinces , pour son divertissement ; et étant informé que l
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
e-t-il sur les pas de la plaintive élegie ? plusieurs Académies de la province vous présentent des lauriers. Aimez-vous à peindr
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
ur Lucile. » Un jeune Acteur, nommé Desforges, & présentement en province , a long-temps lu dans les sociétés de Paris une p
45 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
ous apprend que la Comédie des Précieuses ridicules fut faite pour la Province , & que jouée à Paris, elle y fut applaudie, &
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
le de la Campanie Heureuse, une troupe de comédiens qui parcourait la province pour gagner quelque chose. Un jour ils débouchère
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
ns la société, décorés du surnom de la maison régnante, et de noms de provinces que les princes du sang même ne portaient pas97.
48 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ta toujours. Sauf deux ou trois figures de provinciaux burlesques, la province , où il vagabonda pendant douze ans, n’a rien lais
ces troupes dites alors cc troupes de campagne » qui exploitaient les provinces , Il courut les provinces pendant douze ans. On co
c troupes de campagne » qui exploitaient les provinces, Il courut les provinces pendant douze ans. On constate sa présence, et so
es ridicules. En 1658 il vint à Paris, Il avait été connu et aimé, en province , du prince de Conti. Celui-ci le présenta à Monsi
ces farces du genre italien que la troupe de Molière jouait dans les provinces . Il semble’ qu’elle n’ait jamais été jouée à Pari
e c’est là l’interprétation véritable. Le Médecin volant fut joué en province et semble bien n’avoir jamais été joué à Paris, i
malgré lui. Il ne pouvait pas risquer les mêmes choses à Paris qu’en province parce qu’il y avait celte grande différence qu’à
grande différence qu’à Paris les femmes allaient au théâtre et qu’en province elles n’y allaient quasi point. Le Médecin volan
plus modérément. L’Étourdi L’Étourdi est encore une pièce de province , mais elle a été jouée aussi à Paris. C’est un im
été donné à Paris tout de suite après l’Étourdi. Il avait été joué en province . Il est moins complexe que l’Etourdi. Il n’y a qu
en ait dit Voltaire, que les Précieuses ridicules aient été jouées en province avant de l’avoir été à Paris et elles ont bien l’
ovinciales, À peine y avait-il quelques traits rapides de mœurs de la province dans Monsieur de Pourceaugnac. La Comtesse d’Esca
t tout entière en mœurs provinciales. Voici le Vicomte, bel esprit de province , qui n’est point un sot, mais arriéré, et qui en
encore aujourd’hui une bonne comédie sous ce titre : les Parisiens de Province . Tous ces types, bien groupés, forment un tableau
s portefeuilles et assurément il l’avait dans l’esprit en revenant de province à Paris. Comme il est regrettable que Molière, qu
is. Comme il est regrettable que Molière, qui avait tant pratiqué les provinces pendant quinze ans, n’ait pas donné plus de peint
t-être aussi que Molière, solitaire, j’entends Molière parcourant les provinces et n’ayant jamais ou ayant rarement quelqu’un ave
il faut. Enfin il existe comme homme. Molière l’a vu dans Paris ou en province  ; il est un des bourgeois qu’il a observés non lo
es derrière les fenêtres sévèrement closes des maisons bourgeoises de province  ; car ce qu’il savait bien c’était la race, le fo
49 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
t pu ameuter l’opinion contre l’Église, aussitôt, à Paris et dans les provinces , le Tartuffe reparaît. On le joue, on en fait des
lheureux dans la capitale, les Béjart virent qu’il fallait émigrer en province . Le jeune Poquelin, transfiguré en sieur de Moliè
ents qui lui avaient acquis quelque réputation et dont il régalait la province . » Il eut l’honneur de faire rire aux éclats le f
s sa pièce, qui est charmante, c’est lui-même. Il avait apporté de la province beaucoup de phébus et beaucoup de grossièreté ; e
in. L’Étourdi en 1653, le Dépit amoureux en 1656, deux pièces pour la province  ; à Paris, les Précieuses ridicules en 1659, Sgan
ublique. Le luxe et l’opulence n’y manquaient pas. Même en courant la province , il avait ramassé de l’argent. A Paris, on a calc
e que lui de quelques années et qui s’était fait aussi un nom dans la province . La Reine Mère, Anne d’Autriche, ayant eu occasio
re. » La voix de l’orateur devient le cri des malheureux : « Dans les provinces , dans cette ville, au milieu de tant de plaisirs
lu, si l’on veut me permettre ce mot, dut faire une sorte de stage en province , avant d’affronter ces juges délicats de la capit
faveur de lui donner « une de ces petites farces dont il régalait la province . » Bourdaloue aussi, se mettant un instant en scè
e voulait se retirer, quitter Paris, se cacher dans quelque maison de province , pour consacrer ses dernières années à la méditat
rit qui avait conservé beaucoup de monde, malgré ses longs séjours en province , et d’autant de vertu que son mari. »Les filles d
50 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
de 1613, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les provinces du Midi, à laquelle l’avaient obligée certaines c
être de la noce. Après cette halte, il reprend sa course à travers la province , il la continue pendant sept ans, sans s’arrêter
ait sans doute pas tardé à mourir dans un des voyages de la troupe en province . C’est sa place qui fut donnée à Armande ; c’est
ande ville normande, les deux autres, de Picardie ou de Champagne, la province se faisait, dans la gloire littéraire du grand si
ée 1643, elle était revenue à Paris, après une longue course dans les provinces du Midi, à laquelle l’avaient obligée certaines c
bien le saisir nulle part. Il fait des courses sans fin, à travers la province . Son corps s’y fatigue, mais son cœur s’y relève,
vaient eu tant d’éclat : en 1646, nous la trouvons donc, qui court la province avec sa troupe. Elle est à Bordeaux, où le gouver
Molière, on le devine, était de ce voyage de la Béjard à travers la province  ; il consolait et avait les profits de la consola
’était pas fort viable, et qu’elle rencontrerait, dans les troupes de province , pour qui déjà les pièces étaient surtout mises e
vaient inspiré d’amusante pitié les sottises de toutes ces pecques de province , rencontrées par lui, dans ses courses, de Grenob
leurs opérations, vendre leurs remèdes et donner la comédie dans les provinces  ? « L’abbé de Cosnac, ajoute M. Sainte-Beuve, a
gouvernement, s’il lui fallait encore demander, aux députés de cette province , des impôts qu’il lui serait impossible de suppor
crite, qui faisoit l’homme de qualité et était fils d’un chapelier de province , la servoit assez bien (Ninon) ; c’était un drôle
rte d’ingratitude. Ne devait-il pas à la farce ses premiers succès en province  ? Bien mieux que tout le répertoire soi-disant sé
qui, ces farceurs étant morts, s’était, tout honteux, exilé dans les provinces . Molière, comme nous le verrons, l’y retrouva et
Les Précieuses ridicules, qui ne furent d’abord qu’une farce jouée en province , subirent ces modifications de plan, ainsi qu’on
t tout le monde y était dans la consternation, s’en allèrent dans les provinces et entin à Bordeaux. Le maréchal y était lieutena
cement de la farce. » C’était l’usage des comédiens de s’en aller en province , sitôt que, pour n’importe quelle cause, le succè
r la scène du Marais, on ne l’eût plus connue à Paris, que de nom. En province , elle vivait encore, mais si mal ! Un garçon (Tal
ts, qui lui avaient acquis quelque réputation et dont il régalait les provinces . » La proposition fut très favorablement accueil
is, quand Sarrasin écrivait cela. Depuis deux ans déjà, il courait la province  ; mais, comme le Médecin volant n’était pas nouve
ire de campagne. En effet, lorsque, douze ans plus tard, il revint de province , c’est le Médecin volant qui figure des premiers
mps, et, après avoir amusé Paris, se perpétuèrent à l’infini dans les provinces . Chaque troupe emporta les Sosies dans son bagage
avait si bien le tempérament, lorsque, avec les Béjard, il courait la province . Cet exercice de représentations sans cesse renou
mille. Ce n’est pas tout : quand Molière fut revenu de ses courses en province , où il était parti comédien, comme vous savez, ma
ntait à bout, non d’esprit, mais de forces, il prit dans ses notes de province cette esquisse, où le temps n’avait estompé aucun
relation avec ce dernier à Vienne et à Lyon, lorsqu’il parcourait les provinces avec sa Troupe, et Chorier lui-même a consigné de
premiers, l’un dans ses Études sur Molière, l’autre dans L’Ermite en province  ; on a beaucoup parlé de ce haut meuble de bois,
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
de l’Auteur. Alors son héros, au lieu d’en imposer à une Marquise de province , en imposera à une Femme de la Cour encore mieux
ements. On pourroit peindre ces têtes folles qui, jouissant dans leur province d’une fortune & d’un rang distingués, viennen
52 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
on excès même, avait presque les effets de la hauteur. C’est dans les provinces seulement qu’on voyait subsister quelques restes
’en est pas éteinte dans le nôtre. Il y a encore, au fond de quelques provinces , des Sotenville et des bons, des Sotenville en li
à faire rire le parterre de la capitale, des ridicules d’un homme de province , qui vient par le coche à Paris, pour y épouser u
53 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
’ouvrage. En 1654, c’est-à-dire un an après que eut été représenté en province et cinq ans avant qu’il le fût à Paris, Quinault
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
l sache faire une ariette, & qu’il concoure dans les académies de province , dût-il être mis constamment sous le tapis. Elle
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
res. Moliere en composa d’abord une farce, qu’il représentoit dans la province . Il en plaça dans la suite quelques traits dans s
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
âgé seulement de vingt-huit ans, il fut nommé gouverneur de l’Alsace, province alors d’une soumission équivoque, où le roi avait
57 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
plus humbles et les plus élevées. Comédien ambulant, il parcourut les provinces et les campagnes. Domestique du roi, il put obser
e négligea pas de peindre les nobles de la cour, de la ville et de la province  ; mais il les plaça ordinairement dans des intrig
On ignore à quelle époque précise il quitta Paris pour parcourir la province . Des traditions peu certaines le montrent à Borde
e fou de d’Assoucy32, l’Empereur du burlesque, courait alors aussi la province , avec son luth, son théorbe, et ses deux petits p
s disposés à la pitié qu’à l’envie, juger le début de cette troupe de province  : ils ne durent pas être aussi satisfaits que le
ur juge de l’Étourdi et du Dépit amoureux, confirma le jugement de la province . Les Précieuses ridicules furent jouées le 18 no
oit décédée hors de Paris, et il est présumable qu’Armande est née en province  : or, les recherches de M. Beffara se sont bornée
rtune d’une troupe enfantine qui courait les foires de Paris et de la province . S’il eût continué ce genre de vie, sa jeunesse s
eux.Un pauvre comédien, nommé Mondorge, qui avait été son camarade en province , vint un jour chez lui pour solliciter quelque se
58 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
Parasite, il n’y aurait sans doute pas manqué ; mais Molière était en province et les troupes de campagne ne pouvaient faire ent
59 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
La comédie des Précieuses ridicules ne fut point jouée d‘abord en province , comme Voltaire l’a répété d’après Grimarest, aut
une fois pour achever de la savoir, la mit par écrit, et l’envoya en province à un de ses amis. Il en courut bientôt dans Paris
60 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
re de Moliere fâché du parti que son fils avoit pris d’aller dans les Provinces jouer la Comedie, le fit solliciter par tout ce q
avorablement de Monsieur le Prince de Conti alors Gouverneur de cette Province & Vice-Roi de Catalogne. Ce Prince, qui goûto
nt qui lui avoient acquis de la reputation & dont il regaloit les Provinces . Ce compliment dont on ne raporte ici que la subs
chez par la quantité de petites farces qu’il avoit hazardées dans les Provinces  ; & la Cour & la Ville lui presentoient t
me dans son ressentiment. Cette femme prit la resolution de courir la Province avec sa Troupe, qui réussit assez par tout à caus
par une troupe de Comediens de Campagne. Elle étoit dans une Ville de Province dont l’Evêque étoit mort depuis peu. Le Successeu
artage, comme Baron. Au contraire dans les commencemens, même dans la Province , il paroissoit mauvais Comedien à bien des gens ;
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
mais voulu être la maîtresse d’un Duc & Pair, Gouverneur de notre province . M. de Sotenville. Il y a eu une Mathurine de Sot
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
nventaient des caricatures nouvelles, des parodies satiriques. Chaque province , chaque ville concourait à la fête, fournissait s
63 (1802) Études sur Molière pp. -355
omme auteur, comme acteur, et, sous le nom de Molière, partir pour la province , avec une troupe qu’il organise en homme de goût 
s appointements et lui confie la direction des fêtes qu’il donne à la province , pendant qu’il en tient les États. Molière y fait
ans, consacre les trois années suivantes à parcourir les différentes provinces  ; partout il réussit, excepté à Bordeaux. Le prés
reur, a écrit dans une vie de Molière : « Cette petite pièce faite en province , prouve assez que son auteur n’avait en vue que l
es les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris naissance dans la province  ? n’est-il pas plus vraisemblable que dans la pro
ssance dans la province ? n’est-il pas plus vraisemblable que dans la province on les ait seulement exagérés ? La comédie des Pr
titre, convenaient cependant qu’on voyait des femmes, surtout dans la province , qui, voulant les imiter, les copiaient mal et de
vées à Paris depuis peu, et, en feignant de peindre les Précieuses de province , il peint traits pour traits celles de l’hôtel de
leurs missions fréquentes, égarer les acteurs, les spectateurs de nos provinces  ; et puis, comment compter sur la tradition ? com
e amoureux ! D’après cela, mon cher habitué, parcourez la ville et la province , choisissez l’acteur le plus adroit à démentir so
cteur ? Cette pièce n’aurait-elle pas plus l’air d’avoir été faite en province , que les Précieuses 79 ? De la tradition. S
malignité a été parodiée : « des comédiens jouaient dans une ville de province dont l’évêque était mort depuis peu ; son success
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
les débauches de sa fille, la défaite de ses légions, la révolte des provinces , et pour apaiser et mettre en repos cette partie
65 (1871) Molière
ouvent même la gloire, les a complètement oubliés ; on les cherche en province , on ne les trouve guère plus que les héros du Rom
inée, il s’en revient, avec bientôt vingt ans de plus, du fond de ces provinces ignorantes, où c’est à peine s’ils trouvaient che
66 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
é d’esprit et la gaieté qui caractérisent les habitants de ces belles provinces , réunis tous deux par la conformité d’humeur et d
é en Bourgogne, il ne parlait encore à treize ans que le patois de sa province . Arrivé dans la capitale, il sentit ce qui lui ma
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
mple, & rond de toutes les manieres, ayant obtenu aux Etats de sa province l’honneur d’en présenter la feuille au Roi, se tr
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
seils des moyens infaillibles pour devenir heureux. Un Gentilhomme de province qui passoit sa vie à tourmenter ses vassaux, un a
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
ons, Et cela cause en vous ces agitations. Tous vos membres étant des provinces unies, Mais qui ne l’étant plus, toutes ces harmo
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
Molière faisaient la guerre aux précieuses, l’un à Paris, l’autre en province . Orpheline depuis l’âge de 5 ans, élevée par un o
71 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
comédie en 1645. C’est le célèbre Molière qu’elle accompagna dans la province , ainsi que ses deux frères et sa sœur, et avec le
72 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
vreté même, Et, libre comme le Bohême, Il part obscur comédien ! De province en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il a
Et, libre comme le Bohême, Il part obscur comédien ! De province en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa
73 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
s consécutives. Molière, dans sa jeunesse, avait beaucoup parcouru la province , et il l’avait vue, comme il voyait tout, en obse
ait vue, comme il voyait tout, en observateur attentif et profond. La province alors différait de la capitale beaucoup plus qu’e
e empreinte saillante et vive qui était si favorable à la comédie. La province copie toujours la capitale ; mais elle la copie a
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
t des acteurs ne sont plus, & la scene se passe dans une ville de province . La nature avoit doué la grosse Présidente de...
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
e même personnage qui s’étoit mis en habit de voyage pour regagner sa province  ; on ne suivit plus l’intrigue, & la piece to
76 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
soit beaucoup de plaisir, on boita aussi-tôt sur tous les théatres de Province  ; non-seulement dans le rôle de la Fleche, où cel
77 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
es. LA COMTESSE D’ESCARBAGNAS. Jolie farce. Les ridicules de la province y sont bien peints. Les scènes quatrième et sixiè
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
ns après les premiers Gelosi, Molière, de retour de ses excursions en province , devait inaugurer par Les Précieuses ridicules sa
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
se tenir encore malpropre & rechignée ? Les sociétés mêmes de la province ont de grandes obligations à Moliere. Des bégueul
& dans leur cercle. Madame la Comtesse d’Escarbagnas en purge la province , y établit le goût de la bonne société, & la
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
vés, & peut-être...Le temps Les a fait oublier : d’ailleurs notre province , Où mon pere autrefois tenoit l’état de Prince, E
81
t les mœurs de son temps. Les fils de noblesse venaient ainsi de leur province à Paris accompagnés de quelque domestique de leur
rçon de leur terroir destiné à montrer -que l’on avait des vassaux en province . Quelques-uns même en amenaient plusieurs, et l’o
et « La farce avant Molière » (1858) ; dans cette précieuse Revue des provinces qu’il venait de fonder, « Les Poquelin à Bordeaux
fait part De cent plaisirs charmants qu’on n’a point autre part. Les provinces , auprès, sont des lieux solitaires. Dans Les Pré
ns de la Cour sont remplis de vers qu’il avait faits dès longtemps en province , soit pour les représentations chez le prince de
ère Fronde (sortie du Roi de Paris en septembre 1648, soulèvement des provinces , etc.), qui ne se termina pas avant les premiers
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
n disant que le refus d’un illustre suffrage la fit reléguer dans les provinces . M. de Voltaire va lui répondre. Corneille prét
83 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
’une peinture simple des ridicules qui étaient alors répandus dans la province , d’où ils ont été bannis, à mesure que le goût et
res représentations de la comédie des Femmes savantes, racontèrent en province qu’il fut consterné de ce coup, qu’il se regarda,
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
ous pousse à battre un support de marmite, fait à un Roi détruire une province  : l’ambition allume une guerre entre deux comédie
85 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
nniversaire de sa mort ; ce fut une assez belle fête pour une fête de province . M. de Bornier fournit des vers ; et je ne sais c
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
qu’avec éclat leurs rimes débitées Soient du peuple, des grands, des provinces goûtées, Pourvu qu’ils puissent plaire au plus pu
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
La piece est applaudie à Paris dans sa nouveauté ; d’accord : mais la province , qui a le malheur de prendre le style de bon ton
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
fait part De cent plaisirs charmants qu’on n’a point autre part : Les provinces auprès sont des lieux solitaires. A quoi donc pas
89 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
riété exclusive de ce digne homme, que si par hasard un curieux de la province fût venu pour s’asseoir dans cette stalle réservé
atiques de la tirade et du couplet, s’en reviennent, du fond de leurs provinces grêlées, chargés de gloire et de misère. Misère i
s attendent qu’un autre pauvre diable de leur espèce, un directeur de province , les vienne passer en revue, comme ferait un amat
st le fion, c’est l’accent, c’est le clin d’œil, c’est le génie de la province , la coupe de l’habit, la forme du chapeau ; c’est
e qui passe, et qui rencontre dans son plus bel attirail une femme de province  : — Voilà une femme de province ! Qui dit cela à
ns son plus bel attirail une femme de province : — Voilà une femme de province  ! Qui dit cela à la grisette ? qui le lui expliqu
salue à peine Forlis ; son abord l’embarrasse, il rougit d’un ami de province  ; enfin on lui prend sa chambre pour la donner à
t commencé par être une espèce de bohémien dans une de ces troupes de province dont Scarron ne fut que le très véridique histori
90 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux comédiens de province , de joüer à la foire saint-Germain, à la charge d
comme Strasbourg, Lille, &c. & les comédiens qui courent les provinces & vont de ville en ville, & qu’on nomme c
91 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
la resolution de former une Trouppe de Comediens pour aller dans les Provinces jouer la Comedie. Son pere – – – – le fit sollici
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
eux n’a pas seulement infecté Paris ; il s’est aussi répandu dans les provinces , & nos donzelles ridicules en ont humé une bo
93 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
les Don Quichotte sont rares, mais il nous en tombe sans cesse de la province et de l’étranger. Moi, je connais Sancho, Sancho
94 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
in siècle de Louis XIV, nous nous faisons un peu l’effet d’arriver de province . C’est l’aurore du grand règne. Louis a vingt-cin
me s’en permettait Monrose ; Monrose disait :          Et si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
age errante à travers les caprices de la ville et les oisivetés de la province a vécu, ne fût-ce qu’une heure ; elle a rencontré
e d’Angleterre à la cour d’Élisabeth, celui-là la gaîté française aux provinces reculées. Molière apprend, en voyage les mœurs, l
t du peuple de France ! De sa naissante comédie il avait entretenu la province , et déjà la ville et la cour adoptaient L’Étourdi
Les Iphigénies à la lisière, les Achilles en sabots, les Frontins de province , les Célimènes de Vienne en Dauphiné7 et de Saint
96 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
ence fâcheuse aux divertissements de la scène, Molière partit pour la province , où, pendant douze années, à la tête de sa carava
. Ce rude apprentissage ouvrit un vaste champ à sa curiosité ; car la province était alors aussi variée de mœurs que de costumes
s classes, toutes les conditions de la société, la cour, la ville, la province , bourgeois, nobles, paysans, marchands, médecins,
. Sur son modèle se formèrent des ruelles bourgeoises, des alcôves de province où l’on n’était admis qu’à condition de connaître
97 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
e pareil à Bourdaloue. Il se sauva de la maison paternelle, courut la province en compagnie de cabotins, rencontra beaucoup d’av
ea la chose dans la nuit et l’essaya le lendemain devant un public de province  ; le succès fut tel, qu’il rapporta la chanson ai
ns et les manières de M. et de Mme de Sotenville, ces gentillâtres de province , si entichés de leur noblesse, et dont les allure
lus infimes, et devant les publics les plus différents. Je l’ai vu en province , je l’ai vu à Montmartre, à Saint-Cloud, dans les
es : ils choisissent Tartuffe : et ils ont du succès. Des cabotins de province veulent donner une représentation solennelle : il
tal. Il apporte à Paris toutes les naïvetés, tous les ridicules de la province . C’est précisément dans ce contraste de deux homm
d’un bon naturel, comme cette délicieuse Chloé, une pudique fleur de province , sont réfractaires à l’inoculation de ce virus, e
précisément d’avoir été lui-même un provincial dans cette étude de la province , qui devait aboutir au triomphe de l’esprit provi
fleur, éclose aux environs d’Amiens, et qui exhale un doux parfum de province . Il est bien fâcheux que l’auteur n’ait pas osé o
i s’occupe ici le plus brave des princes ? L’Arabe révolté menace tes provinces  : Cours le punir, laisse gémir l’amour, Donne-lui
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ont les maîtres d’étudier la terminaison ordinaire des noms de chaque province , & de nommer en conséquence leurs acteurs ; m
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
mpertinent 20. Il y avoit à Florence, ville fameuse d’Italie, dans la province de Toscane, deux illustres cavaliers, Anselme &am
100 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
est aussi calme que s’il avait à parler du début de quelque Ariane de province ou d’un mélodrame de la Gaîté ! — Mais tu ne comp
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