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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
a soit vrai ou non, les partisans outrés de Racine le rapportent pour prouver la vérité de sa diction ; ils ont raison, mais il
nt pour prouver la vérité de sa diction ; ils ont raison, mais ils ne prouvent point ainsi la vérité & sur-tout la vivacité
’est pas nécessaire de faire une récapitulation de ces incidents pour prouver qu’ils tiennent tous naturellement au fond du suj
u. Lucinde, furieuse, montre la lettre à Moncade, qui entreprend de prouver qu’elle est adressée à elle-même. Il y réussit en
; rien n’est plus naturel, puisqu’il est occupé dans le moment même à prouver à son frere que les remedes le tueront. M. Fleura
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
en coûtera tant : Et vantant tout le prix d’un accommodement, Je leur prouve , bien loin de les faire combattre, Qu’un procès q
mais il ne m’instruit ni ne me corrige. Cette piece n’est bonne qu’à prouver aux dames qu’en épousant un distrait, elles risqu
our les hommes en général. De la Fortune. Destouches a voulu prouver que l’homme le plus vain s’humanise à l’aspect d’
se manquer à une regle dictée par le sens commun. Il est aisé de leur prouver le contraire ; & je cite le Joueur de Regnard
distraits, plaisantant sur les coups, ou les remarquant à peine, ils prouvent combien la partie est peu intéressante. Ce sont d
s morale, intéressante & comique. Un seul exemple suffira pour le prouver  ; & je choisis l’Ecole des Femmes de Moliere.
je me tue ? oui, dis si tu le veux, Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme. Pourquoi le spectateur s’intéresse-t-
is on en voit, & cela suffit. D’ailleurs la timidité des premiers prouve leur peu d’amour propre ; celle des seconds fait
s noms, & qui les placeroit aussi bien que le hasard, auroit beau prouver , par la liste des cuisiniers, des orfevres, &
s donné à ses personnages un nom conforme à leurs caracteres. Pour le prouver , je ferai voir qu’il donne les noms de Cléon &
ferme que le Lisimon du Glorieux est foible : ce bout de scene va le prouver . LE PHILOSOPHE MARIÉ. ACTE III. Scene XIII. Géro
ens les plus aimables & les plus respectables à tous égards. Cela prouve qu’un Auteur est plus embarrassé qu’on ne croit p
est plus embarrassé qu’on ne croit pour nommer ses personnages. Cela prouve encore que la partie la plus facile dans l’art dr
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
e l’école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui disent-ils, de prouver une seule de vos théories. Nous savons, il est vr
prouver une seule de vos théories. Nous savons, il est vrai, qu’on ne prouve pas qu’il fait jour, qu’on ne prouve pas non plus
us savons, il est vrai, qu’on ne prouve pas qu’il fait jour, qu’on ne prouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilit
qu’on ne prouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilité de prouver ne prouve elle-même rien contre certaines vérités
ouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilité de prouver ne prouve elle-même rien contre certaines vérités, et de pe
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
trompent leurs maîtres ; cela est vrai : mais on a grand soin de leur prouver que quelques années de galere ou de bons coups d’
use chez nos Martons & nos Frontins. Ce que je viens de dire pour prouver que la comédie ne corrompt point les valets, peut
puni, c’est la faute de Moliere & non de la comédie. Il l’a bien prouvé dans ses autres pieces. Il a fourni de bons &
e, & non tels qu’ils sont. Ils font de fort doctes préfaces, pour prouver que leur maniere est la meilleure ; & les per
ses prédécesseurs & successeurs pour la partie comique est assez prouvée dans différents Chapitres de cet ouvrage. Je pour
voir mis le portrait de sa maîtresse en gage. LE DISTRAIT. Nous avons prouvé dans le Chapitre de l’état des personnages, que c
r jargon & leur attirail, que par leurs ordonnances. Moliere leur prouve leur ridicule dans le Malade imaginaire, le Médec
nt un crime des moindres libertés. Sganarelle, Alnolphe, le Sicilien, prouvent que ce n’est pas le moyen de se rendre aimables ;
rages prétendus galants, & le fait débiter par un courtisan, pour prouver que c’étoit le ton de poésie à la mode parmi le b
es jaloux se forment mille fantômes qui les tyrannisent. Moliere leur prouve , dans le Prince jaloux & dans le Cocu imagina
, se démasque après la noce, & leur fait des infidélités. Moliere prouve clairement à ces martyrs de l’hyménée, que lorsqu
qu’ils lui font de se moquer de lui, & le ruinent enfin. Moliere prouve combien on est dupe en se comportant ainsi. M. Jo
as son masque ! Les exemples ramassés dans ce Chapitre suffisent pour prouver la différence qu’il y a entre la morale de Regnar
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
ont que trop faites pour en imposer au grand nombre. Il est bon de le prouver par l’extrait de l’une de ces rapsodies. Je donne
que ; elle se moque de lui, ainsi que Scapin qui est présent. Il leur prouve sa puissance en leur volant alternativement leur
e l’Auteur les a rangées dans la classe des Comédies-Ballets : ce qui prouve suffisamment que nos pieces à spectacle, nos Comé
le nient. Mais je me pique de connoître assez bien leur théâtre pour prouver ce que j’avance, s’il étoit nécessaire. Cela n’em
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
t pour solliciter l’indulgence du Spectateur. Il est très aisé de prouver que le public n’a nul égard aux prieres qu’on lui
on du Public. Avoit-il égard à ses prieres ? Térence va lui-même nous prouver le contraire. Sa comédie de l’Hecyre n’ayant pu ê
n’attendrai pas qu’on ait commencé pour sortir, à moins que tu ne me prouves ces prétendues différences. Valere. Il y en a bea
pas décider sur les deux pieces..... . . . . . . . . . Je prétends te prouver qu’elles n’ont rien de semblable que le fond du s
notre scene. Ce reproche n’est pas si bien fondé qu’on le croit. J’ai prouvé que les défauts de cette espece de prologue étoie
défauts de cette espece de prologue étoient dans nos romans. Qu’on me prouve que les romans les plus tragiques ne passent pas,
uteur a fait à-peu-près de même ; il écrit un long prologue pour nous prouver qu’il ne faut pas en faire. 18. J’ai long-temp
7 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
, et je crois utile de dire pourquoi. Lors même qu’on arriverait à me prouver que les comédiens d’aujourd’hui ont reçu les révé
leurs prétentions. Non-seulement en effet ils ne réussiront jamais à prouver que le secret de Corneille, de Racine, et de Moli
ue j’avance peut paraître singulier ; mais pourtant, si j’arrive à le prouver , si je démontre que dans l’École des femmes, dans
es de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des lettres. Molière a prouvé une fois de plus que pour une fille de seize ans
personnages d’Elmire et d’Orgon, ils ne sont pas compris, et pour le prouver , il n’est pas besoin de prodiguer les argumens :
M. Bressant, que j’ai vu commettre par bien d’autres ? M. Bressant a prouvé maintes fois que son intelligence ne manque pas d
e science, et la pensée de Molière s’évanouit. J’en ai dit assez pour prouver que l’École des femmes, le Misanthrope Tartuffe e
tte précaution, il n’arriverait pas à gouverner. Qu’il essaie donc de prouver à ses administrés que la meilleure manière de rep
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
’on joue Moliere. Voulez-vous une raison plus convaincante, & qui prouve mieux qu’on ne veut plus de ces pieces à l’antiqu
yantes & dans les drames ne soit dans la Nature ». — Eh bien, que prouve cela ? — « Cela prouve que ces pieces sont faites
rames ne soit dans la Nature ». — Eh bien, que prouve cela ? — « Cela prouve que ces pieces sont faites pour figurer avec grac
mes aux Romains, & n’y a-t-il pas réussi ? Il suffit pour vous le prouver de mettre sous vos yeux l’extrait de sa piece fav
re s’appelloit Hégion, &c. En voilà suffisamment, je pense, pour prouver aux Auteurs du genre larmoyant que les Anciens fa
otre genre le titre fastueux de genre philosophique, parceque je vous prouverai , lorsque vous le voudrez, qu’il y a plus de philo
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
les fois que la situation est mise en action sur le théâtre. Rien ne prouve mieux la distance qu’il y a entre Moliere & R
’approfondir, fait toujours rire par le mot seulement. Je pourrois le prouver par mille exemples puisés dans chacune de ses pie
plaisant, nous disions quelque chose du rire. Je ne m’amuserai pas à prouver la différence qu’il y a entre le rire de joie, le
d’un éclat de rire involontaire ? ce sont ceux où le faux dévot, pour prouver son amour, emploie des termes mystiques qui lui s
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
piece, il est indubitable qu’il doit la dénouer. Nous l’avons presque prouvé dans le premier volume, en faisant voir le ridicu
rée fasse le dénouement, il s’en faut bien qu’en lisant la lettre qui prouve sa générosité & qui dénoue la piece, on s’écr
 ». Ce n’est certainement pas bien voir les choses, puisque Francaleu prouve à l’Empyrée qu’il ne doit pas compter sur la bell
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
et suivit l’intrigue des deux amants. Les faits postérieurs ont bien prouvé sa clairvoyance. En effet, on voit bientôt, dans
nt faire avanie à celle-ci : et au contraire le récit de Mademoiselle prouve qu’alors elle et madame de Montespan étaient ense
hension, et il voulait en faire rougir madame de Montausier. La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable fure
tait accablée. Les visites que la reine lui faisait durant sa maladie prouvent assez combien elle en honorait la cause ; peut-êt
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
pas nécessaire de citer Psyché, tragédie-ballet du même Auteur, pour prouver ce que j’ai avancé, & faire voir que les piec
les retrancher sans toucher aux beautés solides de la piece. Pour le prouver , il suffit de citer le Mariage forcé, l’Amour Pei
pour amener des divertissements, ces divertissements pour la plupart prouvent eux-mêmes qu’ils n’ont pas été fondus avec la pie
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
que le personnage sacrifié auroit gâté toute l’intrigue. Après avoir prouvé qu’une piece intriguée par un seul intrigant est
it ridicule. Le Baron d’Albikrac, que nous venons d’analyser, nous le prouve . Angélique, Léandre, Oronte, la Montagne, ont tou
trouvent, & l’on seroit moins sévere sur les défauts. Après avoir prouvé que plusieurs intrigants nuisent à une piece lors
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
es deux rivaux se rencontrent, se raillent mutuellement ; chacun veut prouver à son adversaire qu’il est le favorisé. Eraste, p
cun veut prouver à son adversaire qu’il est le favorisé. Eraste, pour prouver que c’est lui, montre un billet qu’il vient de re
rejetter celui qui ne réuniroit pas ces trois qualités, comme nous le prouverons ailleurs ; mais il faut de toute nécessité qu’il
souvent ; cela n’est-il pas égal ? Je me flatte d’avoir suffisamment prouvé , par le Dépit Amoureux, que si le pere du Tartufe
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
ans une comédie, & qui puisse attacher vivement le spectateur. Je prouve le contraire par une piece de Moliere même, cet A
avail seroit ennuyeux, & encore plus inutile. Un peu de réflexion prouvera qu’en évitant les fautes, en imitant les beautés
à l’autre, que celle qu’on regarde comme une simple farce ; qu’on me prouve que le spectateur y craint ou y desire continuell
e crois, de faire voir clairement l’une de ces propositions ; j’avois prouvé la seconde dans deux ou trois articles différents
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
on fait une objection contre mon sentiment, elle ne suffit point pour prouver le sentiment opposé à celui que j’expose ; d’aill
ment par la voie de la chicane n’est qu’accessoire. Il est aisé de le prouver par l’extrait de la piece. LA RÉCONCILIATION NORM
oyen plus sûr que les procès, ils l’embrassent bien vîte. La piece ne prouve donc point qu’un caractere propre à une province
able des pieces qui nous offrent des mœurs étrangeres, comme nous l’a prouvé dans ce même article M. l’Abbé Dubos : « Il y a
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
harme en même temps & redouble mes peines, De mon bonheur détruit prouve la vérité. Je le sens cet amour dont je brûle pou
côté de Sigismond. « Eh bien, me dira-t-on peut-être, vos exemples ne prouvent pas que le genre héroïque soit mauvais ; ils font
, l’a embelli, de l’aveu de tous les connoisseurs. Il suffit, pour le prouver , de rapporter un ou deux morceaux de sa piece. AC
de Voltaire & que tous ceux qui le trouvent mauvais ; il nous le prouvera en le traitant mieux que Corneille : jusqu’à ce t
es, & ce que nous appellons comédie-ballet. Mon dessein est de le prouver dans les deux Chapitres qui vont suivre celui-ci.
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
s différents degrés qui séparent ces deux extrêmes. Il est aisé de le prouver . Méprise tragique. Mérope pleure la mort
piece ou une scene plus ou moins comique, selon le génie de l’Auteur. Prouvons maintenant que, pour rendre ce même comique bon &
& croyoit qu’il étoit trop libre de vous écrire ; mais je lui ai prouvé , par beaucoup de raisons, que cela étoit à sa pla
des plus grandes. Il s’en fait tous les jours dans les sociétés, qui prouvent le contraire : telle est l’équivoque que voici. L
19 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
son fils qu’il a dix mille écus chez lui, c’est-à-dire en voulant lui prouver par des raisons fort maladroites qu’il ne peut pa
inspirations passionnées sur des raisonnements fort bien combinés qui prouvent que si, par ses points de départ, ses facultés mo
elle a trouvé le moyen de paraître innocente aux yeux du monde, elle prouve qu’elle n’a point changé. Avec effronterie, elle
en, il semble que du côté du mal elle n’a pas de bornes. L’expérience prouve que de ce côté l’inimaginable même est possible.
x qui, par leur désir du crime hautement et itérativement manifestés, prouvent qu’ils commettront indubitablement cet acte, plut
inence les raisons au moyen desquelles le sage Philinte cherche à lui prouver qu’il a tort de se fâcher de ce que l’humanité es
lucidité d’Alceste à l’égard des défauts de Célimène. Cette lucidité prouve avec quelle exactitude Molière a décrit dans le M
se croire seule sage et seule raisonnable. Dans cette scène, Molière prouve une fois de plus qu’en voulant réformer les vices
ui a présentées, et elle clôture la discussion par un faux-fuyant qui prouve que, bien qu’elle n’ait rien à répondre, elle res
imères. Revenons maintenant à notre sujet. Les fanatiques qui veulent prouver l’excellence de l’objet qui les enthousiasme, son
e, se défend par des paroles ironiques qui ne répondent à rien et qui prouvent la persistance de son aveuglement moral : « Oui,
Tartuffe, convaincu de scélératesse et obligé de quitter son masque, prouve que son insensibilité morale égale au moins sa pe
infamie, il la relève pour écraser de ses menaces son bienfaiteur. Il prouve par sa nouvelle attitude que, comme tous les crim
i en a point offert le modèle. L’AVARE La circonstance suivante prouve bien qu’en écrivant ses comédies, Molière avait u
u dialogue. Un peu plus loin, Molière revient encore à la charge pour prouver la toute-puissance des bons procédés, et il l’app
sychiques semblables. Ces reproductions si fréquentes dans ses œuvres prouvent bien, répéterons-nous, qu’il avait des principes
t égard. Plus les raisons qu’il lui présente sont patentes, plus elle prouve son aveuglement par les fausses interprétations q
ce ! Ce mot chimère, qui revient sans cesse dans la bouche de Belise, prouve que ce mot, qui l’a vivement froissée, occupe tot
paroles soient mises dans la bouche de Chrysale, personnage qui fait prouve de beaucoup de bon sens lorsqu’il n’est pas sous
us heureux en amour. L’exemple de Molière entre autres est là pour le prouver . De grands niais ont séduit plus d’une fois des f
e étrangers par conséquent à toute science. Les œuvres de Molière ont prouvé qu’il n’en est point ainsi. La statistique, appli
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
mitées, en général ou en partie, d’un autre Auteur ; & je vais le prouver  : loin de vouloir par-là diminuer le nombre de se
difficile, que lui seul l’a connu supérieurement : c’est ce que nous prouverons encore en plaçant quelquefois Moliere imité à côt
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
es détachent, encore n’est-ce qu’aux yeux du spectateur seulement. Je prouverai , quand il en sera temps, que l’action principale
de dire, c’est une faute qu’ils font pour diminuer celle de l’Auteur. Prouvons à présent que ce défaut n’est pas dans l’original
’imposant, j’aurois pu faire ronfler le chant des Anciens, dire & prouver que leurs scenes n’étoient pas liées lorsqu’on po
22 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
contraire le résultat d’un calcul très sage ? et n’achève-t-il pas de prouver que Molière profitait, aussi bien dans la conduit
du trône. Voici de quelle manière le dévot calomniateur essaie de le prouver  : Tartuffe ici nous en fait foi. En fidèle suje
nciation bien caractérisée. Ainsi les Tartuffes, en accusant Molière, prouvaient la vérité de ses portraits ; ils mettaient leurs
montre jusqu’à l’évidence ce qui a été avancé dans, cette notice ; il prouve que la coterie des faux dévots n’attaquait dans l
gies beaucoup moins raisonnables que celle-là. Mais ce qui semblerait prouver qu’avant la pièce de Molière le nom de Tartuffe e
duquel ils donnaient le dernier coup de pinceau, et ils achevaient de prouver que les dévots, non contents de leurs pieuses gri
e la maison. Cette coutume existe encore dans ce pays, dont l’exemple prouve que rien ne s’allie plus facilement que l’intolér
it, qui n’en est pas moins précieux pour l’histoire des mœurs, et qui prouve qu’en attaquant la fourberie des faux dévots, il
tous les commentateurs de Molière semblent avoir eu la prétention de prouver qu’ils savaient mieux le français que lui, comme
met De l’amour sans scandale et du plaisir sans peur. S’il veut lui prouver que Il est avec le ciel des accommodements, et
t de faire déshériter le fils même de la maison ; et si l’auteur nous prouve que le fanatisme peut aveugler un père jusqu’à lu
s et la vie et l’honneur ; Celui-ci, ne pouvant, au gré de son envie, Prouver que votre ami trahissait la patrie, Et vous trait
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
ulte, me paroît tout-à-fait indigne de la grande comédie : je vais le prouver par deux exemples, l’un pris chez les Italiens, &
fera pas, je crois, un grand nombre d’admirateurs, & me servira à prouver avec l’exemple précédent que le plaisant qui résu
iere qu’il croit les complices des déréglements de sa femme : il veut prouver à ses filles mêmes les torts de leur mere : enfin
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
l’esprit de détail. Malheur à ceux qui balancent. Il est question de prouver que ce même Térence, si poli, si recherché, est i
erché, est infiniment plus naturel que nos Modernes. Prenons, pour le prouver , le moment intéressant où Pamphile, amoureux de l
irés : grands Dieux ! Mettons sous les yeux du Lecteur un exemple qui prouve le mauvais goût des auteurs de ce temps-là, &
que de la stérilité des Auteurs : la moindre réflexion suffit pour le prouver . Diction d’esprit. Les Auteurs qui sont v
ec justice, une basse bouffonnerie & une obscénité grossiere, qui prouvent autant la corruption du poëte que celle de ses co
25 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
goûtait peu ce bel-esprit chimérique, et la correspondance de Fénelon prouve qu’il n’était guère plus juste à l’égard du roi.
on, qu’une réaction contre les excès dont il était le témoin. Rien ne prouve d’ailleurs qu’il ait eu le moindre rapport avec l
e de Montesquieu, de Voltaire et de Rousseau. S’il est vrai, comme le prouve le simple exposé des faits, que notre littérature
cette expérience malheureuse n’a pas désabusé tout le monde. Il reste prouvé pour bien des gens que le régime qu’il faut regre
tous ses chefs-d’œuvre, et Molière était déjà célèbre9. Il reste donc prouvé que les libéralités du roi ont pu récompenser les
ces chiffres ne sont-ils pas inutiles. Au moins peuvent-ils servir à prouver qu’on a peu de raison de regretter à cet égard le
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
tient au sujet, & que les différentes nuances y répondent. Je le prouve en donnant un précis de l’ouvrage. L’Amour a fait
bien applaudi, me dira-t-on. Cela se peut ; mais je crois avoir déja prouvé que le spectateur, entraîné par l’habitude, &
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
emple. Nous pourrions nous étendre beaucoup sur le genre mixte, & prouver qu’il se divise en plusieurs classes ; mais parlo
ls puissent se faire valoir mutuellement : tout au contraire. Pour le prouver , mettons aux prises les deux héros une fois seule
er. Opposons à la mal-adresse de Palaprat l’adresse de Moliere, & prouvons qu’il est un moyen sûr pour éviter les défauts re
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
s contre-sens pareils ? Il n’en est point ». Doucement ! Je vais vous prouver le contraire, & cela par une piece que l’on j
ncade, tel qu’il nous le fait voir, est un homme de trente ans. Il le prouve par l’adresse avec laquelle il ménage ses perfidi
& d’épuiser une matiere dans une piece seule. Moliere va nous le prouver . Il a voulu nous donner un tableau de la dévotion
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
ns vu comment ce genre s’étoit élevé peu-à-peu jusqu’à la perfection. Prouvons présentement qu’il a dégénéré, & que si les A
ucoup dégénéré dans les mains de MM. Rochon & Sedaine ; mais j’ai prouvé que l’un lui a fait faire un pas en arriere, l’au
s aisé de démasquer la véritable origine de tous les genres, & de prouver , par des exemples frappants, que ceux à qui l’on
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
un diminutif des autres dont ils émanent : la chose est bien facile à prouver . Deux caracteres s’offrent à mon imagination, le
e, savez-vous que j’ai vingt ans passés ? Il suffit de mon choix pour prouver ma sagesse ; Mes feux sont raisonnés. Je veux une
patrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Léandre, non content de prouver qu’on doit se marier & prendre un état, s’emp
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
lle tient la copie : Aurora lui jure le contraire, &, pour le lui prouver , lui abandonne cette miniature qui cause sa jalou
es qu’on lui a écrites ; Argentine ramasse les morceaux de la lettre, prouve qu’elle est très tendre, & se découvre enfin.
32 (1802) Études sur Molière pp. -355
tique, des remarques sur l’Art du comédien ; décomposez celui-là pour prouver à celui-ci qu’il ne peut le bien rendre s’il ne l
se aurait pu enlever de temps en temps Molière à Thalie, et tout nous prouve que des soins partagés réussissent rarement, même
ltitude, nous l’ont conservé bien pur, ce dépôt précieux ? Si tout ne prouve pas qu’il s’est altéré sur la route, que nous avo
rtito voulait dire un homme non prévenu, non averti, et prétendait le prouver par l’intrigue même de la pièce, puisqu’elle tire
t qu’un gros bon sens, et jamais de l’esprit. Mademoiselle Dangeville prouvait aussi, dit-on, à toutes nos Marinettes, combien i
rit dans une vie de Molière : « Cette petite pièce faite en province, prouve assez que son auteur n’avait en vue que le ridicu
autre femme, ne peut épouser Célie. La moralité. — Bonne ; elle nous prouve à quel point un cœur jaloux peut égarer l’imagina
j’aurais trouvé plaisant de m’adresser à la personne jouée, pour lui prouver que je n’avais pas voulu la jouer. Il y a grande
dans ses Nouvelles nouvelles une critique de L’École des Femmes, et y prouva .… à quel point la gloire d’autrui le tourmentait.
immoler dans L’Impromptu de Versailles. Ces trois ouvrages vont nous prouver successivement s’il était prudent d’attaquer un a
6 saisissaient toutes les occasions de contrarier ses succès ; ils le prouvèrent en donnant Le Portrait du peintre, ou la Contre-C
liens font entrer dans tous leurs canevas. En donner le précis, c’est prouver que Molière a bien fait de ne pas la prendre en e
ur accorde le pas à la matière, Arlequin soutient le contraire, et le prouve en racontant qu’un cordonnier lui ayant cassé la
ements au sonnet de l’homme de cour, fut piqué, dit-on, lorsqu’on lui prouva qu’il avait applaudi des sottises, prit de l’hume
s être aux yeux du public tout ce que Célimène m’a reproché, et je le prouve , puisque je fais des avances à son amant ; avance
d’une chanson latine ; il eût, je pense, été facile à notre auteur de prouver le contraire, en avouant qu’il en avait pris l’id
qu’en ait dit Riccoboni, Molière ne doit rien aux Italiens ; je l’ai prouvé dans mon Art de la Comédie : tout est à lui dans
ader une populace sans réflexion ; il dissuade un père à qui son fils prouve évidemment qu’on a voulu le déshonorer, et Tartuf
voulu payer à son protecteur le tribut d’éloges qu’il lui devait, et prouver que les Muses peuvent s’acquitter même envers les
turelle qu’elle conserve tontes les grâces de la nouveauté. Tout nous prouve que Molière voulait parler du Tartuffe lorsqu’il
âce à son intelligence, quelques minutes de réflexion sur son art lui prouveront que les soubrettes de Marivaux et de ses imitateu
res d’Harpagon ; mais l’un et l’autre sont troublés, et leur déraison prouve également leur avarice. Harpagon, forcé de donne
nne au contraire l’âge, l’inconséquence d’un adolescent ; et pour lui prouver , qu’il a, comme les acteurs, une bonne et une mau
ndin, tu l’as voulu. Angélique, chaque situation, chaque mot ne vous prouvent -ils pas que, pour la punition du fou qui vous a é
a plus grande décence, et surtout pendant la scène du rendez-vous, ne prouve pas au spectateur que vous êtes sincère, en disan
nt certainement dans ce cas ; ce que j’ai cité des ouvrages imités le prouve . Sentiment sur la pièce. Le genre. — Farce
nité ! Examinons scrupuleusement Le Bourgeois gentilhomme, il va nous prouver qu’il est des comédies-ballets dans plus d’un gen
me donnent leur recette, et je les absous ; cependant, comme tout me prouve , chaque jour, l’impuissance de leur talisman, je
gon pédantesque de la fausse philosophie, et Les Femmes savantes nous prouveront s’il y réussit. Molière avait encore à se venger
s commentateurs disaient toujours vrai, aucune pièce ne pourrait nous prouver , mieux que celle-ci, combien le goût et le bon se
gereuse. Chaque acte, chaque scène, chaque mot de sa pièce nous l’ont prouvé . Le d énouement. — Nous laisse-t-il quelque cho
ndonner. L’élève. Croyez-vous ? Le professeur. Je fais mieux ; je le prouve . Béline avoue qu’elle ne veut pas avoir perdu ses
. L’élève. Je sens tout ce que vous me faites remarquer ; ma fille le prouvera . Le professeur. À la bonne heure ; et c’est sous
écu ; il était aimable, honnête ; je l’aimais, je l’estimais, et pour prouver , après sa mort, que je fais cas de ses commentair
is et la vie et l’honneur ; Celui-ci ne pouvant, au gré de son envie, Prouver que votre ami trahissait la patrie, Et vous trait
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
Sganarelle espere que son maître aura quelques remords ; Don Juan lui prouve le contraire, en sortant pour préparer l’enleveme
a tendresse & de mes ordres, si ton amour fut vrai, tu peux me le prouver dans cette occasion. Je veux te faire voir combie
e joindre aux autres malheureuses que Don Juan a trompées. Le Marquis prouve qu’il est innocent de la mort de Gonzalo, & q
rt jolie26, il feint de vouloir la prendre pour sa femme, afin de lui prouver sa reconnoissance ; il le lui jure. Il quitte le
no l’accable de reproches : il a tout entendu. Son infidelle veut lui prouver qu’elle est innocente ; elle y réussit, en feigna
voyant pris fait un discours très pathétique à Don Alphonse, pour lui prouver que sa passion excessive pour Dona Anna doit le r
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
prendre la plume, comme si M. de Marmontel leur eût assuré, leur eût prouvé que chacun des fonds qu’il leur donne peut fourni
ue le héros de cette piece est exactement son Petit Seigneur. Pour le prouver , réunissons quelques morceaux de l’Important 64,
ue je dis pour persuader que le Défiant est très difficile à traiter, prouve tout le contraire, puisqu’on peut l’associer à un
nheur,   Me rendre malheureux moi-même66. En voilà suffisamment pour prouver qu’un Auteur seroit extrêmement gêné en traitant
t, que le rôle du pere n’étoit pas dans la nature. « Oh ! parbleu, je prouverai le contraire, s’écria le grand Rameau, & ma f
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
utres que nos Modernes ont tâché en vain d’imiter. Il suffit, pour le prouver , de comparer le dénouement du Distrait, dont j’ai
tre placé à la fin de la piece ; cependant ce que nous venons de voir prouve combien il est essentiel de rappeller cette regle
ouviens de temps en temps que Sganarelle, dans le Médecin malgré lui, prouve , par le chapitre des chapeaux d’Aristote, qu’il d
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
t supportable. Avons-nous un poëte à Pope comparable ? Depuis qu’il a prouvé qu’ici-bas tout est bien,  Je verrois tout aller
mane, il auroit été aussi satisfait qu’il étoit mécontent : il me l’a prouvé lui-même. Voici comment. Le premier jour on conda
& a plusieurs représentations. Ai-je tort de dire que le public a prouvé ce que j’ai avancé, & que le sort d’une piece
37 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
comédie en vers fort au-dessus de la comédie en prose. J’ai tâché de prouver que les unités de lieu et de temps sont en contra
Pourceaugnac, La Comtesse d’Escarbagnas et même Le Malade imaginaire prouvent suffisamment qu’il avançait en âge, sans que son
héâtre, est Le Menteur, imité de Lope de Vega, et qui, à mon avis, ne prouve aucun talent comique. Un poète habitué à monter s
jà rassemblées sous un même titre. L’exécution du Légataire universel prouve plus de talent comique ; mais l’absence de sentim
saisir avec toute l’exactitude du peintre de portrait : c’est ce que prouvent de reste tant de mémoires du siècle passé, et jus
tromanie de Piron et du Méchant de Gresset. La première de ces pièces prouve de la verve, de l’invention. Dans le rôle du jeun
ais, mais je ne saurais me ranger à cet avis. Je ne m’arrêterai pas à prouver qu’il méconnaît l’essence de la poésie et des bea
 : terre ! terre ! termine la pièce. Voilà une idée et des effets qui prouvent un vrai sentiment de l’art, mais l’exécution lais
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
de leur concurrence que de celle des filles d’honneur. L’événement le prouva  : car madame de Soubise ne tarda pas à lier avec
ministres ne l’coutent point. Elle ne peut rien, etc. Madame Scarron prouve encore ici, ne fût-ce que par l’absence de toute
de Montespan sans doute) à M. de Louvois de ce qui se passait. » Ceci prouve la crainte que la favorite avait de déplaire au r
39 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
rmettre de faire jouer Le Tartuffe, puisqu’il n’avait que ce moyen de prouver au public l’innocence d’un ouvrage si odieusement
les lui attirent tiennent uniquement à la forme de son opinion. J’ai prouvé jusqu’à l’évidence que le fond en était d’accord
posés à n’y jamais renoncer. Finissons par une remarque qui achève de prouver , contre l’opinion de La Bruyère, quelle idée just
isation n’avaient pas encore permis de mettre sur la scène l’adultère prouvé par les aveux de la coupable, et constaté par les
Trissotin pour gendre ; et Trissotin est bien l’abbé Cotin, comme le prouvent le sonnet et le madrigal tirés des œuvres mêmes d
épété d’après lui, que madame Dacier avait fait une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus d
40 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
. La présence de Jean Poquelin et de André Boudet aux deux cérémonies prouve d’abord que l’union projetée ne rencontra pas, da
mment. Enfin, les mots et autres, qui suivent la mention des témoins, prouvent que ces derniers n’étaient pas les seuls assistan
’on paie. Malheureusement pour l’effet de son récit, elle voulut trop prouver , et, surtout en pareille matière, qui veut trop p
e voulut trop prouver, et, surtout en pareille matière, qui veut trop prouver ne prouve rien. La réputation d’une femme est cho
op prouver, et, surtout en pareille matière, qui veut trop prouver ne prouve rien. La réputation d’une femme est chose fragile
hapelle n’en était pas moins sensible aux peines de ses amis ; il l’a prouvé en plusieurs circonstances. Or, le langage qu’il
orsqu’elles font chanter la romance aux Chérubins. De plus, il semble prouvé que Baron, traité par Molière avec la plus grande
he que six jours ; il n’y avait pas de temps à perdre si elle voulait prouver son intention de survivre. Elle aurait pu se join
aître que la nécessité d’un second mariage s’imposait à elle ? Ce qui prouve bien que, dans le premier, tous les torts n’étaie
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
nts. Oui par la forme, & jamais par le fond : je puis aisément le prouver par les plus fameuses de nos pieces fondées sur u
onneur, fauteuil, petit More, squelette, &c. &c. &c. Tous prouvent que la seule différence gît dans la qualité ou da
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
x bavardes qui prétendent avoir l’art de se taire, & qui, pour le prouver , babillent sans cesse ; M. Chicaneau & M. San
ent Moliere de l’avoir fait. Mais ce n’est point assez ; je veux leur prouver présentement que Moliere, s’il l’eût jugé à propo
dmirer en elle. On me soutiendra que la chose n’est pas faisable ; je prouverai le contraire par les vers mêmes de Moliere, puisq
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
qu’elles ne cachent pas à un observateur profond. Il est essentiel de prouver la vérité de ce que j’avance ; & je demande :
ais cette même intrigue, toute fine, toute agréable qu’elle est, nous prouvera que les ressorts imaginés par des personnages dis
nde ; Dorimene auroit aussi bien fait de ne pas l’imaginer. Tout cela prouve , comme je l’ai dit, que la politesse françoise, q
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
c des ménagements & des précautions. Un Auteur doit s’appliquer à prouver au spectateur que la ressemblance qu’il va mettre
allons opposer les deux Jumeaux Italiens aux deux Jumeaux François ; prouver que l’Auteur Italien, en composant sa piece, a pr
au point surtout de faire méprendre un pere & une sœur. Tout cela prouve que les pieces intriguées par une ressemblance de
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
rriere du Théâtre : sa Fausse Antipathie & son Amour Castillan le prouvent assez. Bientôt rebuté par une maîtresse trop exig
ique, & beaucoup plus aisé. Forçons maintenant la Chaussée à nous prouver qu’il est plus difficile d’être imitateur dans le
gea d’elle qu’elle lui promît par écrit de l’épouser lorsqu’il auroit prouvé clairement qu’il étoit libre ; &, sur cet écr
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
urai occasion de prendre la scene de Plaute d’un autre sens, & de prouver qu’elle est égale à celle de notre Poëte, si elle
onner des leçons.   Il ne sera pas besoin d’une grande éloquence pour prouver qu’il est bien plus comique d’entendre un pere ex
’ai-je un licol pour me pendre ! &c. &c. En voilà assez pour prouver que cette scene a les beautés & les défauts d
approchant premiérement ce qu’on a dit de l’un & de l’autre, pour prouver leur avarice ; secondement, ce qu’ils ont dit eux
on n’en peut pas dire du bien. Acte II. Scene V. La Fleche, pour prouver à Frosine qu’elle ne pourra pas tirer de l’argent
n & de Fesse-Mathieu. PLAUTE, Acte II. Scene VI. Strobile, pour prouver à Congrion que l’Avare ne se déterminera pas à fa
47 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
et les traductions que l’on fit de cette pièce en plusieurs langues, prouvent qu’elle eut de tout temps un très-grand succès, p
arfaite, plaisamment inventées et remplies de vers heureux. Ce qui le prouve , c’est, qu’ils sont dans la mémoire de tous ceux
is ce qui l’est un peu moins, c’est que des faits très attestés aient prouvé que ce n’est pas une plaisanterie. Le sort à d’Es
ofession est porté jusqu’à l’excès dans une épître où il s’efforce de prouver qu’il n’y a réellement ni vice ni vertu, puisque
et lui avait été dérobé; mais quand il donna son Chevalier joueur, il prouva que les sujets sont en effet à ceux qui savent le
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ations donnent lieu à des détails empoisonnés comme leur source. Pour prouver ce que j’avance, revenons à deux pieces que j’ai
e la malice des Dames les plus expertes ». Ce qu’on voit de ce drame prouve assez que rien n’en peut être décent. S’il n’est
r sur le théâtre comme dans le monde. Un seul exemple suffira pour le prouver . Le voici dans l’Homme à bonne fortune, comédie e
moins s’en prendre à lui qu’au mauvais goût de sa nation : il a su le prouver . Nos jeunes Dramatiques n’ont pas encore avili le
49 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
ort de ce noble mouvement des cœurs et des intelligences : Voltaire a prouvé que ce n’était pas sans raison. Nous savons bien
tout autre allure, et Molière a peint leurs mœurs avec une vérité qui prouve à quel point il les estimait, et que réellement i
illustre, une branche pourrie ». Dans cette double exécution, Molière prouve sa haute impartialité : de souche bourgeoise, il
traits de vérité plus frappants et des arguments de sincérité. Ce qui prouve victorieusement la parenté et la puissance de leu
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
cemment, & sans contrainte. Revenons un peu sur nos pas ; je vais prouver ce que j’avance. Nous trouvons fort indécent, &am
rement ; & la Sémiramis du Chantre immortel de Jeanne d’Arc me le prouve . Que Moliere, au lieu de placer la scene à Thebes
e plus commode pour faire passer une action comique. Je viens de leur prouver qu’ils pouvoient introduire, faire parler, agir a
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ur tendresse, qu’ils cessent de disserter sur leur passion, qu’ils en prouvent la violence en agissant ou en faisant agir tout c
d’en avoir toute la vivacité, toute la délicatesse, & pensent le prouver en s’extasiant au seul mot de tendresse, en sauti
un & de l’autre sexe qui débutent dans les rôles amoureux ; & prouvons qu’avec tout l’esprit possible, elle n’a pas le s
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
aime mieux aller au fait dont il est question dans cet article, & prouver que l’Auteur qui suivroit cette route se trouvero
t son devoir ; il le consulte, & tous deux s’exécutent. Tout cela prouve qu’en remettant les états, les professions sur la
es professions ; ils n’ont pas varié davantage : nous tâcherons de le prouver dans le chapitre suivant.
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
ios une pensée relative à la poésie. En ce temps-là, pour M. Lysidas, prouver une proposition quelconque sur Part, c’était pure
consiste dans sa conformité aux règles posées par les anciens. Il ne prouve plus, par Aristote et par Horace, que L’École des
idées d’Uranie sont justes ! Et pourquoi ? Vous le dites, il faut le prouver . Vous en êtes sûr : où est la raison de votre cer
hant à tout prix, de la trouver au prix delà vérité même ? 3º Elle ne prouve rien. M. Lysidas, lui, démontre que Molière n’est
Uranie n’est pas de cette force. Il lui est absolument impossible de prouver que Molière soit un poète comique. Il est vrai qu
e sont pas susceptibles d’une démonstration rationnelle, et que, pour prouver qu’il fait jour, comme pour prouver Dieu, il ne f
tration rationnelle, et que, pour prouver qu’il fait jour, comme pour prouver Dieu, il ne faut point raisonner, mais ouvrir les
54 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
e, il ne se serait pas mis en si grands frais de sophismes, pour nous prouver que Molière n’avait eu d’autre but, dans son Misa
u n’aurait que ce seul mot de sa préface, il y aurait là de quoi nous prouver que les procédés du moraliste diffèrent essentiel
-elle pas cette autre lettre qu’un lâche fit tenir à Molière pour lui prouver l’infidélité d’Armande 42 ? Ce salon déserté43, n
. Armande Béjart, sœur et non fille de Madeleine Béjart, ainsi que le prouvent d’une manière irréfutable les savantes et conscie
55 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
u apologie passionnée du scepticisme, suffisaient à elles seules pour prouver la vérité de ce que nous avançons. Une fois ce po
’une matérielle, l’autre raisonnable, mais où il échoue quand il veut prouver que l’âme raisonnable n’est pas matérielle comme
e christianisme est ajouté à la philosophie. La philosophie seule est prouvée enchaînée, — le christianisme est affirmé, avancé
stème ne consiste pas dans ce qu’un auteur avance, mais dans ce qu’il prouve . » Si le prêtre était chrétien, le philosophe ét
ues aux annales de la faculté de médecine. Ils suffisent presque pour prouver cette vérité, méconnue souvent : Des médecins de
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
XIII. George Dandin, seul. George Dandin, désespéré de n’avoir pu prouver son déshonneur, s’écrie : Je ne dis pas un mot ;
eut contribuer à la gloire de notre théâtre, il faut l’adopter, & prouver notre reconnoissance à l’Auteur en marchant sur s
quittant de cette commission, il fit un beau & long discours pour prouver que les Comédiens méritoient, par le secours qu’i
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
à la fin de ce Chapitre, l’exemple que j’ai en vue : il me servira à prouver plus d’une vérité. Si toutes les personnes qui on
is du caractere annoncé. Je choisis l’Avare de Moliere, & je vais prouver que j’ai fait un bon choix. Comme il n’est questi
Valere qu’il ne la défend pas avec assez de vivacité : son amant lui prouve que c’est pour ne pas heurter de front le sentime
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
on cherche à lui persuader que son amant est un perfide : pour le lui prouver , on dit à Moncade qu’une belle dame est charmée d
re à la jeune veuve que Valere est épris de ses charmes, & le lui prouve par un des traits le plus ingénieux qu’il y ait d
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
u’elle s’obstine à compter parmi ses amants des personnes dont on lui prouve l’indifférence, & même les mauvais procédés à
ne folle comme on en voit mille dans le grand monde. Ce jugement seul prouve la distance qu’il y a d’un Auteur à l’autre. Moli
60 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
l n’était justifié par l’impossibilité de faire autrement, semblerait prouver l’impuissance de faire mieux. C’est ce que n’ont
onnait ce prince, ami des plaisirs magnifiques6. Si j’avais besoin de prouver à quel excès de ridicule un critique peut se lais
x représentations, et la dédia à Molière lui-même, en essayant de lui prouver qu’il ne lui avait causé aucun préjudice. Après a
’édition du Cocu imaginaire, donnée par Neufvillenaine, et, ce qui le prouve , c’est cette instance jugée à l’encontre du libra
61 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
n, qui suivit de près Le Festin de Pierre, vint dissiper le doute, et prouver que Molière n’était pas moins impie en médecine q
a représentation de L’Amour médecin, d’une manière inexacte, mais qui prouve que personne ne se méprit sur l’intention satiriq
ie sur la destinée du Misanthrope à sa naissance. Je suis sûr d’avoir prouvé qu’elle n’a aucun fondement : je suis également s
che dans un puits pour faire des ronds . Ces prétendues ressemblances prouvaient une seule chose, c’est qu’il existait dans le mon
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
nd. Quelle raison pitoyable ! Ne lui auroit-il pas été bien facile de prouver ce qu’il étoit & à qui il appartenoit ? Chez
e, Mercure s’amuse à rosser Sosie, à lui voler sa ressemblance, à lui prouver qu’il est le vrai Sosie, à le renvoyer au port sa
e a copié plusieurs tirades entieres de Rotrou. Il m’est bien aisé de prouver le contraire en rapportant une scene dans laquell
’attend pas,  Et mon abord la va surprendre. Cet exemple suffit pour prouver combien le style de Moliere est supérieur à celui
63 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
irs des époux et des femmes, des fils et des pères, ainsi que nous le prouverons dans l’analyse succincte de chacune de ses pièces
dessus, à moins de se placer au faux point de vue de Rousseau, ce qui prouve que la raison des hommes de génie n’est point inf
ressions), qui jettent les hauts cris au moindre mot scabreux, ce qui prouve chez elle une intelligence dépravée, au lieu de d
ont la sagacité ne trouve d’autre argument que tarte à la crème, pour prouver que la pièce est détestable. Plein de rancune, le
eux que la comédie tout entière du Portrait du Peintre. Une anecdote prouve que Boursault avait au fond quelque noblesse dans
ère faisait du jeu des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ce qui sert à prouver son talent de mime. S’il contrefait si bien leur
l n’est gros. Mais nous citerons l’autorité de Molière ;une anecdote prouve qu’il a cherché longtemps une expression aussi ca
en colère et faire du fracas dans la maison, comme tous les sots : il prouve ainsi qu’il est le maître. Molière a creusé le rô
ns de l’Avare. Nous en avons vu une marquée par un petit incident qui prouve que les spectateurs devraient souvent mettre un p
rle du mariage, et de tout ce qui s’ensuit, comme dit sa sœur Bélise, prouve qu’elle n’est ni ignorante ni prude ; en outre, l
n a fait sur le théâtre moderne une réflexion pleine de justesse, qui prouve la supériorité de Molière sur ses devanciers : « 
identité. Les Vendanges et l’Impromptu de Suresne semblent essayer de prouver l’excellence du vin de Suresne. Il se peut que ce
faite pour apprendre aux bourgeois à ne pas visiter le camp, et pour prouver la suprématie de l’armée, on rencontre ce trait e
64 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « epigraph »
si, comme on l’a dit et comme de notre temps on ne se lasse pas de le prouver , l’histoire est toujours à faire, cela est vrai s
65 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
e défendre une bonne cause par de mauvais arguments. Les dates ici ne prouvent rien, car elles plaident à la fois le pour et le
ffre. Cette mention est écrite d’une autre encre que le reste, ce qui prouve bien qu’elle est postérieure à la première visite
nou l’avait fait entrevoir ; sa passion plus profonde pour Armande le prouva tout à fait. Son rêve fut de l’épouser, rêve de
a naissance ; mais, néanmoins, partout on le pensait, on le répétait. Prouver l’absurde méchanceté de ces bruits était impossib
aveur près du roi, si, les bruits d’inceste continuant, il ne pouvait prouver de façon authentique l’impossibilité de l’accusat
jour à la seconde. Alors tout changea pour le jeune Poquelin, ce qui prouve , sans doute possible, que la belle-mère avait été
légataire universelle, à l’exclusion de ses autres parents19, semble prouver qu’elle voyait en elle plus qu’une sœur, une fill
donner le trépas :      J’ay reveu ma princesse !27 Ce couplet, qui prouve que rien n’était impossible à Molière, et qu’il p
e inspirée, selon nous, que par la vue du poteau allégorique. Nous le prouverons , en citant les derniers vers : On dit que le vie
aux représentations qui suivirent, s’étonneraient de ce qu’il dit, il prouve qu’il n’invente rien. Comment la scène présente a
-t-elle pu survivre et venir jusqu’à nous ? C’est ce qui nous reste à prouver  ; c’est le second point du débat. Du vivant de l’
rné des ennemis de Molière intervenir, pour témoigner en sa faveur et prouver d’une façon incontestable que la scène mise en do
ancienne bêtise, comme victime de sa malice de fraîche date. Rien ne prouva bientôt plus qu’il était un personnage d’importat
il était sieur de Molière. Or, Poquelin fut toujours, ses comédies le prouvent , grand lecteur, non pas de romans, comme le convi
rer d’une amère pitié. Que serait-ce donc, si, comme je crois l’avoir prouvé ailleurs71, ce Cormier, qu’on va presque jusqu’à
pas tout : pour que la palinodie fût complète, et pour qu’il fût bien prouvé à tous que le prince brûlait ce qu’il avait adoré
n. La faveur accordée et longtemps conservée à Molière suffirait pour prouver que cet abbé était tout autre que l’abbé Roquette
devenait troupe du roi, avec 7,000 livres de pension. N’était-ce pas prouver à tous, de la plus éclatante manière, que les ser
compléter ses personnifications par des détails de costume, comme le prouve ce qu’il fit dans le Malade Imaginaire, où il s’a
’effleurer un peu. Par un excès de prudence toute personnelle, et qui prouve à quel point il redoutait les criailleries dévote
insolentes protestations qu’on lui prête et dont nous avons ailleurs prouvé la fausseté. Il vit combien il avait eu raison de
, et, en faisant jouer devant lui Georges Dandin et L’Avare, il avait prouvé à Molière, que ses bonnes grâces lui étaient plus
à cette occasion. La pièce y est indiquée sous son vrai titre, ce qui prouve que celui de L’Imposteur n’était que pour la form
age plus accessible aux intelligences de l’époque, et cela tendrait à prouver qu’on les représenta certainement sous cette form
’auteur écrivit pour lui, concilier de son mieux les deux métiers, et prouver que l’un ne le faisait pas déroger à l’autre. La
re dans sa conscience : « En cet endroit, dit-il, avec un sérieux qui prouve de quel ton sévère on jugeait alors la moralité d
trouva rien de surprenant à cela. Il fallait un coup plus hardi pour prouver qu’il s’émancipait. Que fît-il ? Ayant à écrire e
état où il est, Arnolphe pouvait avoir l’esprit à ce qu’il fait et ne prouvait pas, au contraire, par cette distraction même, l’
t, et la reprise du chef-d’œuvre, ces jours derniers, ne l’a que trop prouvé . Il semblerait que les comédiens les plus instrui
te partie de son Avare, et il suffirait de cet absurde reproche, pour prouver qu’il n’était pas digne d’y toucher. Il fit plus,
eçurent les confidences de son roman, va répondre à tout cela et nous prouver , en même temps, que, puisque Racine fut de cette
, quand lui-même il a, bon gré, mal gré, débité le reste, il arrive à prouver au charlatan, que ce salmigondis sera « un ragoût
on tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin, nous le prouverons , de singulariser son misanthrope, par l’habit, co
erons pas La Monnoye, le président Bouhier, et Chorier lui-même, pour prouver que les hommes sérieux ne haïssaient pas les grav
Orgon, qui croit à tout, même à cette noblesse ; mais l’air du drôle prouve à chacun que ce n’est qu’un mensonge, comme le re
farce, où, comme les intermèdes réveillés hier achèvent encore de le prouver , rien n’a pourtant été négligé, pour faire rire,
Orgon, qui croit à tout, même à cette noblesse ; mais l’air du drôle prouve à chacun que ce n’est qu’un mensonge, comme le re
urvécu de l’exécution du chef-d’œuvre par son auteur, suffira pour le prouver . A la scène dernière du second acte, quand Alcest
on tailleur, surtout quand il jouait Alceste : il avait soin, nous le prouverons , de singulariser son misanthrope par l’habit, com
tains points où il a peut-être trop préféré ce qui se dit à ce qui se prouve , et pour lesquels, je crois, il n’est pas assez r
loche ne provenait pas de la paroisse du Louvre, et, bien mieux, elle prouvait et prouve encore, par la date inscrite sur ses pa
venait pas de la paroisse du Louvre, et, bien mieux, elle prouvait et prouve encore, par la date inscrite sur ses parois de br
les traditions ne me trouvent pas hostile, loin de là, et je vais le prouver . Pour une que je démolis dans le curieux volume d
car tout le monde alors aimait Molière, et ne négligeait rien pour le prouver à ceux qui aidaient à le lui faire aimer : « On
ne veulent, en tout cela, se rappeler que la mort de Molière, pour se prouver que ce n’était pas le moment de le fêter ! Mais,
les sophistes, partie gagnée ! Notre confrère Sarcey l’a parfaitement prouvé dans son éloquente causerie d’inauguration : il é
ines du théâtre de Lyon, où sont imprimées des pièces d’archives. qui prouvent que Mlle du Parc s’appelait réellement marquise d
ertations de M J. Taschereau dans sa Vie de Molière, ont suffisamment prouvé que c’est dans cette maison, portant le n° 96 de
145. Voyez ci-dessus, à la page 107, cette plaisante histoire, qui prouve que Gaveau pouvait bien être le type de Monsieur
66 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [39, p. 69] »
mmentateurs, elle n’en eût pas eu l’esprit, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitrion de Plaute était fort au-dessus d
67 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
e en 1814 chez Nicolle, en 6 volumes in-S annotés par Petitot. Ce qui prouve que la reliure fut exécutée après l’annotation, c
’avais déjà marqué dans Stendhal et ses amis, p. 18, les raisons8 qui prouvent que l’exemplaire a été relié pour Beyle lui-même 
ant plusieurs siècles, il faut qu’il y ait beaucoup d’incidens qui le prouvent et beaucoup de naturel dans la manière d’exposer
ant plusieurs siècles, il faut qu’il y ait beaucoup d’incidens qui le prouvent , et beaucoup de naturel dans la manière d’exposer
sans se soucier du lieu, ou du temps où elle serait jouée. Méchante Prouve même qu’il y avait une espèce d’inquisition. Loui
Dorine Ah ! vous êtes dévot, et vous vous emportez ! La mine d’Orgon prouve d’une manière invincible la force et la bonne foi
Cette scène suppose un amour extrême entre Valère et Élise, et ne le prouve point par le coloris. Il fallait attacher en mont
it les connaître. * * * [Nº 2, page 21.] Le coloris de cette scène ne prouve point encore la résolution forte qui y est énoncé
notre secrétaire, nous nous ferions quelques raisonnements pour nous prouver qu’il nous en faut 200 pour faire ce voyage avec
lis… Cette politesse est le premier signe de la hauteur… la politesse prouve une éducation soignée et qu’on a vécu dans un mon
suis loin de voir clair. iº la proposition morale que Molière tend à prouver me semble fausse. Il est important pour le bonheu
un bon petit sanguin de cinquante-cinq ans. Cette scène est probante, prouve le caractère, mais ne fait nullement rire. Avant
ec raison vous chasse, Coquine, et votre crime est indigne de grâce. Prouve le caractère. Martine Qu’est-ce donc que j’ai fa
ciété, le désir d’être distingué des autres hommes), c’est ce qui est prouvé par plusieurs vers de la pièce. Le Sexe aussi, p
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ce qu’il pense comme elle ; qu’il ne lui donne des fêtes que pour lui prouver son respect, & non la sincérité d’une passion
efforcé de feindre que pour suivre les regles de la fête ; il le lui prouve en prenant un prétexte pour se retirer. La Prince
del Desden con desden ; mais une légere esquisse de l’ouvrage italien prouvera que notre Poëte a puisé dans la source même. Rit
69 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
utôt trouver tout naturel qu’ayant omis de le faire, il ait essayé de prouver qu’il était inutile ; mais on est d’autant moins
es vers de Molière, où nous voyons aujourd’hui des fautes de diction, prouveront jusqu’à l’évidence ce que je viens d’avancer ; et
déclarer qu’une façon de parler est vicieuse, sans prendre soin de le prouver par quelques mots d’explication. Son grand talent
t les plus estimées, ce texte est scandaleusement défiguré ; et, pour prouver cette assertion, je n’ai besoin que de l’explique
es, indignées d’une telle calomnie, prirent le soin de la réfuter, et prouvèrent que Molière n’avait connu la mère qu’après la nai
ne pouvait plus même, en exhibant l’extrait baptistaire de Françoise, prouver , du moins, que la naissance de cette fille était
loignée de cette carrière, où tout semblait l’appeler, n’a-t-elle pas prouvé qu’elle la réservait, comme fille du comte de Mod
encore qu’une preuve négative, c’est-à-dire une de ces preuves qui ne prouvent rien. La prétendue clandestinité de l’acte de mar
achever Psyché, eut recours à Corneille, que ce partage mit à même de prouver un nouveau talent et d’acquérir une nouvelle gloi
ode que glorieuse ; et, quand il disait, Lulli, fais-nous rire, il ne prouvait nullement qu’il eût pour lui de l’affection. Ce m
s jours pour soutenir jusqu’au bout des comédiens et des gagistes. Il prouva trop bien qu’il l’entendait ainsi.Le jour de la q
is d’en douter. En tout cas, elle ne fut pas durable, ou celle qui le prouvait sut bien la maîtriser ; car elle joua, dit-on, la
surance. Dépit amoureux. Cet exemple, qnoteue je cite entre mille, prouve que Voltaire, pour commenter grammaticalement Cor
econnu la dette avec une franchise et une bienséance d’expression qui prouvent la délicatesse de son esprit et l’honnêteté de so
les des pièces de Molière, qui estimait beaucoup son talent, comme le prouve ce mot de l’Impromptu de Versailles(t. III, p. 27
le croire. L’extrait du registre de La Grange, cité page 162, note 2, prouve que cette clôture du théâtre tint aussi à d’autre
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Préface » pp. -
, tout cela est très fastidieux ; et cependant comme mon but était de prouver que les notions généralement reçues confondaient
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
périodes de 1600 à 1610, et de 1610 à 1620. Que reste-t-il donc de prouvé sur le caractère de la société de Rambouillet et
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
eindra aussi fortement un caractere en prose qu’en vers : & je le prouve par le portrait que la Fleche fait d’Harpagon à F
nt l’art de rendre une piece comique par sa contexture, s’évertuent à prouver que les comédies doivent être versifiées ; c’est
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
e, & que, la voyant tout-à-fait différente de la sienne, il ne le prouve pas. D’une ou d’autre façon, cette scene peche es
voilà justement pourquoi tout ce qu’il amene l’est si peu. Pour mieux prouver ce que j’avance, qu’on me permette d’imaginer que
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
blent avoir abandonné la carriere. Nous avons d’ailleurs suffisamment prouvé , je pense, qu’aucun des successeurs de Moliere n’
fait rire l’ame ? Le rang décerné à Regnard par tous les connoisseurs prouve incontestablement qu’on veut rire à la comédie &a
75 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
sertations en jeux de mots, excita dans Paris une sorte d’ivresse qui prouvait le mauvais goût dominant et servait à l’entreteni
rdu : celui-ci est pour moi, celui-là est pour mon voisin ; et ce qui prouve le plaisir que procure une imitation parfaite, c’
ais de se réunir contre le talent, sans songer que cette réunion même prouve sa supériorité. De Villiers, comédien de l’hôtel
urs d’un grand homme. Il avait de l’esprit et du talent, et ce qui le prouve , c’est qu’on joue encore deux de ses pièces avec
eures choses? Ce principe est si reconnu, qu’il serait superflu de le prouver . Or, si tout excès est blâmable et dangereux, la
dans des prémisses avouées. Quel était le but de Rousseau? Il voulait prouver que la comédie était un établissement contraire a
’humeur, quoique au fond Alceste ait raison sur le principe. Rousseau prouve très-bien ce que tout le monde savait déjà, qu’il
onvenons d’abord qu’il n’y attachait aucune prétention ; et ce qui le prouve , c’est que presque toutes ne furent imprimées qu’
la manière dont il s’en est servi, il a justifié cette innovation, et prouvé qu’il entendait très-bien ce genre de versificati
76 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
core une fois, je ne donne ceci que comme une conjecture, car rien ne prouve qu’ils aient été déterminés par ce motif, et je c
ux de l’honneur, précisément parce qu’il a moins droit d’y prétendre, prouve que la vanité d’un artiste est toujours proportio
ectement à la pièce dont je viens de m’occuper moi-même ; et mon zèle prouvé pour la gloire de Molière, ne m’empêchera pas de
t su défendre l’un qu’en attaquant l’autre avec indécence, et qui ont prouvé par là qu’ils étaient incapables de les apprécier
77 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
, surtout dans l’art de la comédie, il arrive souvent que celui-là ne prouve rien, qui veut trop prouver. Comptez aussi, et po
comédie, il arrive souvent que celui-là ne prouve rien, qui veut trop prouver . Comptez aussi, et pour beaucoup, pour ces mauvai
ts de ces mauvais présages, s’appelle mademoiselle Mars ! Ce qui vous prouve que les chefs-d’œuvre ne portent jamais malheur à
ue ; ils étaient, avant tout, de véritables hommes de lettres, et ils prouvaient , par leur exemple, que cette qualité d’homme de l
78 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
de ces deux anecdotes a fait fortune ; outre qu’elle peut, comme l’a prouvé Alfred de Musset, être un thème à beaux vers, que
aginaire, où il fait parler une petite fille avec un naturel si rare, prouve qu’il les connaissait bien, et l’on devine l’affe
ne étrange matière. » Les aliénistes reconnaissent eux-mêmes, et nous prouvent à l’occasion, qu’il est souvent malaisé de consta
lui reproche, à lui aussi, d’être emphatique, criard et tendu ; cela prouverait que la simplicité tragique est, comme je le viens
là qu’une caricature violente et grossière, mais l’Impromptu suffit à prouver qu’elle renferme une part de vérité, que la conco
détail l’existence théâtrale de Molière, ce n’est pas seulement pour prouver combien son métier lui tenait à cœur et marquer d
e cette recherche est surtout littéraire. Elle contribue, en effet, à prouver que, comédien beaucoup plus qu’auteur, et subordo
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
’estime, la vénération que les autres ont pour ces ouvrages décousus, prouvent assez que l’envie fait parler les premiers, &
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ctère. Les maris que la marquise de Rambouillet donnait à ses filles, prouvent mieux son bon goût que le contraire n’est prouvé
nait à ses filles, prouvent mieux son bon goût que le contraire n’est prouvé par la fréquentation de quelques écrivains ridicu
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
t qu’il croit adressé au Marquis. Laurette profite de l’occasion pour prouver à sa jeune maîtresse qu’Accante la méprise à l’ex
apporter la scene, parcequ’elle est de moi. La précédente suffit pour prouver que l’enthousiasme de Frontin seroit aussi ridicu
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
J’ai dit ailleurs que nombre d’Auteurs, entraînés par la vanité de prouver ou de faire croire qu’ils vivent dans le grand mo
eulement des flots de ridicule sur les originaux qu’il attaque ; il y prouve encore aux gens en place, que, loin de s’affecter
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
Docteur quel est son avis. Le Savant fait un grand raisonnement pour prouver que de tout temps la matiere fut avant la forme.
it de savoir que Pancrace impatiente encore Sganarelle en voulant lui prouver , par raisons démonstratives & convaincantes &
84 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
ral, c’est-à-dire, qu’il eut le premier emploi après celui de duc. Il prouva qu’il en était digne. En moins d’un mois il soumi
le à comprendre pour, un manuscrit dont l’auteur n’est pas l’éditeur, prouve que la tradition n’a pas varié, qu’elle est unive
85 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
 ; il composa Les Femmes savantes. Une simple observation suffit pour prouver que Les Précieuses ridicules et Les Femmes savant
l que Sophocle, lisant son Œdipe à Colone devant les magistrats, pour prouver que sa raison n’était point affaiblie, comme d’in
res, c’est un fait dont on n’a aucune raison de douter. Mais il a été prouvé plus d’une fois, dans le cours de la présente édi
des plus excellentes choses que nous ayons. »Le seul rôle de Béralde prouve , mais prouve invinciblement que Molière, à l’époq
ellentes choses que nous ayons. »Le seul rôle de Béralde prouve, mais prouve invinciblement que Molière, à l’époque du moins o
ne ne va point directement au sujet ; que l’important pour lui est de prouver à Argan, son frère, non pas qu’il aurait tort de
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
différentes éditions, traductions ou imitations qu’on en a faites11, prouvent qu’elle eut un grand succès dans son origine. Ell
onnoisseurs & les ames honnêtes les siffleront à coup sûr. Ce qui prouve que la véritable Thalie, amie des bienséances &am
révoltant par lui-même, & qui le devient davantage quand Phædria prouve qu’il n’est pas ce qu’on croit. Palaprat s’applau
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ir un public hypocrite ou sceptique. L’obligation de croire est mieux prouvée dans les ridicules paroles de Sganarelle que dans
t la chanson. » Cela n’est qu’un mot, d’un goût discutable, et qui ne prouve rien. Mais la note est plus grave : « Une petite
inutieuse des vingt-six arguments par lesquels l’épicurisme essaie de prouver que l’âme est mortelle, réfutation qui n’occupe p
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
prodigieuse qui peut se trouver entre deux imitateurs. Nous espérons prouver encore par-là que les successeurs les plus célebr
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ac et Les Précieuses de Molière, deux ouvrages de la même année 1654, prouvent l’existence des Précieuses dans cette même année,
pays baisé. J’espère que cette digression sera pardonnée au besoin de prouver une des puissances de la conversation et de reven
donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. » Si ces paroles ne prouvent pas positivement que la pièce ait été faite en pr
ite en province, elles ne détruisent pas non plus les témoignages qui prouvent qu’elle l’a été. Mais il nous suffît qu’elles ann
90 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
je me tue ? Oui, dis, si tu le veux, Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme. Hélas ! tout ce qu’il fait là, Horace
s cet extraordinaire poème sûr la Gloire du Dôme du Val de Grâce, qui prouvé entre parenthèse quel amateur il était ; et ce n’
toujours de l’homme ! Mais pourquoi, me dira-t-on, tenez-vous tant à prouver que Molière ne s’est pas mis en scène dans ce rid
je me tue ? Oui, dis si tu le veux, Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme… Mais si dans ces vers vous introduise
me tue ? Oui ; dis, si tu le veux, Je suis, tout prêt ; cruelle, à te prouver ma flamme Ah ! si. vous aviez entendu dire cela
s esprits s’entendent comme les cœurs. Voilà, je crois, ce qu’a voulu prouver Molière. Et ce n’est pas, dans sa pensée, d’instr
91 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ensée que Kant a dit quelque part : « Il est absolument impossible de prouver par l’expérience avec une entière certitude qu’il
espèce de diversion dont le libertinage pût profiter2. » Après avoir prouvé aux libertins que lors même que tous les dévots s
ire interdire la pièce, comme on a fait de Tartuffe. Cet exemple même prouve combien il est nécessaire que la police des trave
té, par lequel don Juan coupe court à la prédication de son valet, ne prouve-t -il pas qu’il a été touché au vif et que les parol
humble des hommes ? Mais que dire de la scène où Sganarelle, voulant prouver l’existence de Dieu, s’embrouille dans son raison
res, … ces, … ce poumon et tous ces ingrédients qui ?… » Puis voulant prouver la force de la volonté, il tourne sur lui-même ;
92 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
s même qu’il ne le croit ou qu’il ne lui plaît d’en convenir : il l’a prouvé en d’excellentes pages de ses Études critiques su
cins : certaines expressions techniques, l’exactitude des détails qui prouve une connaissance intime des usages de la Faculté,
mandait tous les autres, et ceux qui ont suivi en découlent. Qu’on le prouve mensonger, et la série entière des pièces où Arma
r sur le prétendu alibi signalé par M. Bazin. L’alibi n’est nullement prouvé , et je renvoie ceux qui seraient tentés de me con
e M. Larroumet aurait bien dû ne pas lui emprunter, car il tendrait à prouver que la mauvaise réputation d’Armande était un fai
ologue les décrit et en analyse les titres. C’est le moliériste qui a prouvé que Molière mourut au n° 40 de la rue Richelieu,
e Armande, en termes exprès, l’accusation d’adultère ; et, pour mieux prouver son dire, il cite la date des infortunes de Moliè
blique ? Évidemment non. Mais la veuve demande une enquête. L’enquête prouve que Molière, s’il ne s’est pas confessé, a du moi
t, ce point-là, M. du Boulan l’effleure à peine. Qu’allègue-t-il pour prouver les tendances jansénistes du Misanthrope ? Ce fai
93 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
   Le Misanthrope, acte II, scène v. Pendant que les Allemands nous prouvent que Molière n’est pas un bon poète comique, nous
94 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
rait ensevelie dans son triomphe. Que Molière nous plaise encore cela prouve surtout qu’il n’a corrigé personne. Ce qui fait u
s deux hypothèses ne sont pas exclusives l’une de l’autre, voulait-il prouver sa thèse par un a fortiori, pour ainsi parler, et
une tradition qui veut que Mme Dacier ait fait une dissertation pour prouver que L’Amphitryon de Plaute est fort au-dessus de
nes : « Si Mme Dacier avait été là au temps d’Amphitryon, elle aurait prouvé la supériorité de celui de Plaute ! — Non ; elle
ouche d’un sot, ce qui eût, évidemment, blessé un croyant, et le tout prouve que Dieu est indifférent à Molière. Quant à la fa
que Molière donne un beau rôle, somme toute, à tous les deux, ce qui prouve qu’il n’est pas hostile à l’idée de Dieu, mais qu
autant plus à la vie, où rien ne commence et rien ne finit. » Ceci ne prouve aucunement que Molière veuille qu’on obéisse, dan
veuille qu’on obéisse, dans la vie, aux suggestions de la nature ; il prouve seulement que, comme auteur, il veut peindre la v
rie serait fausse et l’on sent bien que ce n’est pas possible. Ce qui prouve encore que Molière est toujours avec la nature, m
raire à la seconde et une troisième contredisant les deux autres cela prouve que la théorie est peu sûre, cela prouve que le g
edisant les deux autres cela prouve que la théorie est peu sûre, cela prouve que le guide trompe et que le flambeau vacille. P
de ces clefs qu’il ne faut pas se servir, parce que ce qui peut tout prouver ne prouve lien. Et c’est ainsi que je me demande
fs qu’il ne faut pas se servir, parce que ce qui peut tout prouver ne prouve lien. Et c’est ainsi que je me demande souvent, d
. La méchanceté qui est une volonté de puissance et une volonté de se prouver à soi-même sa puissance, et Nietzsche ne tarit, p
eux mourir de faim… » Voilà seulement ce que Voltaire oublie, ce qui prouve que voilà ce à quoi il n’a pas fait attention en
l ne leur dit rien. Il est assez vieux ; il a quarante ans. Ce qui le prouve , c’est et son émotion et qu’il n’y cède pas ; son
t les ménagements d’homme du monde qu’il prend d’abord avec Oronte le prouvent bien, c’est assez brusquement, sinon promptement,
rait surprendre. Par exemple l’expérience que veut tenter Elmire pour prouver de visu à Orgon que Tartuffe veut faire d’elle sa
de se réhabiliter à ses propres yeux par quelques actes par où il se prouve qu’il est un honnête homme. Ces actes vont quelqu
e paraît pas un instant ébranlé dans son dessein de l’épouser, ce qui prouve qu’il est amoureux, bel et bien amoureux. C’est a
chef de famille peu f maniable. Je vous laisse à juger. Il n’est pas prouvé qu’Orgon soit un personnage complexe ; il n’est p
n’est pas prouvé qu’Orgon soit un personnage complexe ; il n’est pas prouvé qu’il soit un. Il en va à peu près de même pour H
rpagon. On pourrait très bien l’intégrer dans sa passion maîtresse et prouver que ses défauts latéraux dérivent de son vice ess
bable qu’il est complexe, puisqu’il faut se donner un peu de mal pour prouver qu’il ne l’est pas. Mon opinion dernière est qu’i
es dans les autres (l’exemple choisi par Schérer n’est pas très bon à prouver ce qu’il avance, mais on en pourrait trouver ving
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
tâche de ramener l’esprit trop prévenu de son mari. Elle offre de lui prouver la scélératesse de son idole, le fait cacher sous
tres. On accuse Moliere de se répéter quelquefois ; & on pense le prouver en disant que la belle scene du Tartufe, dans laq
su voir que des fleurettes propres à parer l’ouvrage d’un jour. Je le prouverai dans la suite par Scarron, l’Auteur de ce même ro
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ujours, & qui, par des infidélités redoublées, sembla s’étudier à prouver que le génie n’est pas le mérite le plus estimé d
isse. Je l’ai déja dit en parlant de Scarron, & j’ai promis de le prouver par les ouvrages mêmes de cet Auteur : voici le v
prodigieuse qui peut se trouver entre deux imitateurs. Nous espérons prouver encore par-là que les successeurs les plus célebr
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
e son ménage.   M. Chappuzeau semble n’avoir refait sa piece que pour prouver la différence qu’il y a d’un bon à un mauvais imi
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
, parceque nos yeux ne sont pas accoutumés aux grands voiles : ce qui prouve qu’un Auteur, en imitant, ne doit rien transporte
99 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
t, Molière les termina-t-il ? Prit-il son titre d’avocat ? Rien ne le prouve . Aussi bien, ces études de droit, qu’il faudrait
e sont dans M. de Pourceaugnac. Le séjour à Bordeaux, en 1648, semble prouvé par celui d’Agen en 1650. Nous avons remarqué qu’
tainement il ne nous déplairait pas qu’une fois de plus le peuple eût prouvé ce merveilleux instinct qu’il a pour méconnaître
olière ne le portait assurément pas au jansénisme. Si l’on ne saurait prouver qu’il ait jamais entendu ni beaucoup connu Gassen
té dans son Ecole des Femmes. Arrêtons-nous à Tartufe. La chronologie prouve bien en effet qu’elle est une réponse aux détract
tion du spectateur et à la continuité du débit de l’acteur. Ce qui le prouve bien, c’est qu’il y a de la « bourre » dans la pr
100 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ire tout le mal qu’il pense de l’œuvre de son rival. Lysidas offre de prouver que L’École des femmes est contraire à toutes les
l’eût-il fait plus souvent, il importerait assez peu. Son exemple ne prouverait pas contre sa théorie. Plaire en faisant appel à
ns sur ce chef d’accusation. Le mal date de bien plus loin. Ce qui le prouve , c’est que dans le sein de l’église la foi ne fut
du roi. Ce dénouement, dit-on, montre le vice du sujet; mais rien ne prouve qu’il fût le seul possible. À nos yeux il ne trah
il l’appuie. Si le genre de La Fontaine n’est pas celui d’Esope, cela prouve tout simplement qu’il serait peut-être bon d’avoi
erait peut-être bon d’avoir deux noms pour les désigner; mais cela ne prouve pas que celui du fabuliste français soit nécessai
Tartuffe est bien une création comique : nous désirons essayer de le prouver . Il y aurait une troisième manière de plaider la
ont l’âme, au dire de Platon, était le sanctuaire des grâces, nous le prouve à chaque page. De là une sorte de vernis d’un goû
plus facilement dispensé. Grand exemple, qui vient après mille autres prouver qu’il n’a pas de développement complet pour quico
naît aussi le comique de la satire vengeresse et méprisante, comme le prouvent suffisamment les railleries dont il poursuivit le
it n’est pas absolument incompatible avec celui de la gaîté, comme le prouvent Les Oiseaux d’Aristophane; mais en général il n’e
conséquences. Avoir gagné leur esprit, c’est n’avoir rien gagné; leur prouver la justesse d’une idée, ce n’est pas toujours la
es; et, si l’on n’a rien de plus pressé que de se demander ce qu’elle prouve , cela prouve ou que l’on n’y entend rien ou que l
on n’a rien de plus pressé que de se demander ce qu’elle prouve, cela prouve ou que l’on n’y entend rien ou que le poète est s
. Au milieu d’une grande variété de créations par lesquelles le poète prouve qu’il sait deviner ou sentir les choses qui lui s
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