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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
teres à traiter, mais qu’il étoit très difficile d’en trouver de bien propres à jouer un grand rôle sur notre théâtre. C’est ce
, ont-elles examiné si les prétendus caracteres qui les frappent sont propres pour la scene ? D’ailleurs, comment auroient-elle
and leur imagination a arrangé deux ou trois mauvaises scenes à peine propres à faire un proverbe 39, elles pensent avoir enfan
est des caracteres de plusieurs especes, & qui sont plus ou moins propres à la scene selon leur qualité. Caracteres génér
moins propres à la scene selon leur qualité. Caracteres généraux ou propres à tous les pays. Caracteres nationaux ou propre
cteres généraux ou propres à tous les pays. Caracteres nationaux ou propres à une seule nation. Caracteres principaux ou qu
principal. Caracteres simples. Caracteres composés. Caracteres propres à tous les états. Caracteres pris chez les homm
fessions. Caracteres éternels. Caracteres du moment. Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement, &c
2 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
es. Leurs personnages se replient sur eux-mêmes, se drapent dans leur propre individualité, et ont tous je ne sais quel accent
u corps social, séparé même Je son enveloppe corporelle, acquit à ses propres yeux et à ceux d’autrui une valeur infinie, la va
unique. Ils ne doutent pas d’eux-mêmes ; ils n’examinent jamais leur propre cause ; ils n’admettent point que la cause d’autr
’ils offensent ; tantôt il célèbre, dans un chant magnifique, et leur propre courage et la vertu divine qui agit en eux. IV
bre et contenant en lui-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens moral, son propre sens religieux, grave, éle
-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens moral, son propre sens religieux, grave, élevé, profond203. Symbole
ant son chef politique et sa hiérarchie sociale, n’est pas un terrain propre à faction comique, un État démocratique au contra
la comédie sentent eux-mêmes le néant de leur rôle. Il faut que leur propre personnage soit aussi frivole, aussi nul aussi so
st pas imposée par la morale seulement, mais qui résulte de la nature propre du comique. L’on doit bien se garder de confondre
é de l’homme fort, qui, se sentant bardé de fer et cuirassé contre sa propre fortune, brave les contretemps et rit quand son v
res de cet ordre étant moins capables de passions profondes sont plus propres à figurer sur une scène d’où le pathétique doit ê
ment, sans rien apercevoir au-delà, dans les étroites limites de leur propre sottise, au point de poursuivre l’impossible, l’a
e lourde et stupide impuissance de l’homme à s’élever au-dessus de sa propre contradiction offre le spectacle le plus pénible,
n et l’accepter gaiement. De peur d’être entraîné dans la ruine de sa propre activité, il n’a garde de s’intéresser à ce qu’il
scène, comique sans le savoir, resta grave dans l’inconscience de sa propre sottise, et les spectateurs, seuls à rire, eurent
e d’idées hautement générales, que le poète n’avait pas tirées de son propre fonds, dans une forme plastique, pure, transparen
x choses divines, ils doivent, pour se montrer comiques, rire de leur propre extravagance. Car le simple spectacle de la contr
e assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce héros si riche de son propre fonds, et si follement révolté contre l’ordre soc
Pistol et le héros entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur propre personnage. Leurs idées valent beaucoup mieux que
ur fait défaut du côté de l’esprit. Pénétrés de la conscience de leur propre mérite, ils n’ont garde de se confiner tout entie
x pieds la nature, la règle et la coutume, efface, éclipse, annule sa propre conception par l’éblouissant éclat de ses caprice
t il met en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de sa propre personne, cherchant à étonner le lecteur par des
ont repris le thème développé dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la vraie nature du comique, q
de l’aigle229. » Le juge, enchaîné à un texte, ne peut juger selon sa propre inspiration. Le général d’armée, impatient de cou
trouvé. 2º Puisque le personnage comique doit avoir conscience de sa propre sottise, je puis admirer ce bon Sancho presque d’
i en moins d’une demi-heure ; mais quand tu auras vu celles-là de tes propres yeux, tu pourras juger en conscience pour toutes
abstrait du terme, ne représenter dans sa personne et par son énergie propre , que l’État romain, c’est là ce qui fait le série
nt dans ses résolutions et ses préparatifs d’exécution, périt par ses propres lenteurs et par la complication extérieure des ci
a comédie, qui nous fait rire des personnages qui échouent dans leurs propres efforts et par leurs efforts mêmes, apparaît cepe
infinie, la sécurité qu’on éprouve de se sentir élevé au-dessus de sa propre contradiction et de n’être pas dans une situation
iliée avec elle-même qui, lors même qu’elle détruit sa volonté parles propres moyens qu’elle emploie et se porte préjudice à el
des mœurs, d’une société corrompue et dépravée qui se détruit par sa propre folie. C’est ainsi qu’Horace nous trace un portra
et ses rivaux dans l’art ; quelquefois même il livre publiquement su propre personne et les particularités de sa vie. T. V, p
res comiques le sont seulement pour les spectateurs, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le vrai comique, avait fait de
prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il devient éminemment propre à être l’expression mobile de l’esprit qui se man
e soumis à lui comme individu ; ils n’obéissent pas à sa personnalité propre  ; ils sont là pour un tout autre objet que celui
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
projets. Ils devroient donc tous ambitionner de traiter un caractere propre à toutes les nations. Le but de la comédie étant
caracteres nationaux, parcequ’il faut distinguer parmi les caracteres propres à toutes les nations, ceux qui sont si bien artic
es plus illustres n’avoient pas dit que « cette piece étoit seulement propre à notre nation, & qu’elle ne sortiroit jamais
s. J’exhorte les Auteurs, lorsqu’ils ne trouveront pas des caracteres propres à toutes les nations par le fond & les nuance
4 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
es frais ; car le prologue et tous les intermèdes furent tirés de ses propres pièces, Les Amants magnifiques, Psyché, George Da
eut-on se figurer l’importance qu’avait, aux yeux des autres et à ses propres yeux, l’habitant d’une petite ville de quinze cen
s qui soient sortis du pinceau de Molière ? Est-il un accessoire plus propre à mettre en jeu, à faire valoir et en même temps
jures grossières, pour les punir de leurs tromperies, ou plutôt de sa propre sottise. Sans doute, la comédie de Turcaret porte
accueillait un chef-d’œuvre, et ramenât le public à la vérité de ses propres impressions. La pièce n’avait point encore paru s
essein de jouer l’abbé Cotin, et à le faire paraître ensuite sous ses propres vêtements. Ajoutons que, dans ce temps-là, le cos
re initiale. Cotin étant désigné dans la pièce par son nom et par ses propres écrits, est-il besoin d’ajouter qu’il y est fait
ette, n’est plus l’abbé Cotin ; mais il est l’abbé Cotin lui-même, en propre original, quand il récite complaisamment ces fame
t par le titre ou le texte d’un de ses écrits, on dispose d’une chose propre , inhérente à sa personne, et qui ne peut apparten
aison que le rôle du premier n’offre aucun trait qui soit entièrement propre et particulier à la personne du second. Beaucoup
onnage que Molière a chargé d’exprimer l’opinion commune et la sienne propre sur la part qu’une femme doit prendre aux choses
soit à part, soit comparativement, ne pût suggérer de ces réflexions propres à faire éclater le génie de Molière dans la compo
re comédie, des altérations plus ou moins considérables, soit de leur propre fait, soit d’après ces changements que les comédi
tte fois, Molière ne reçut point d’ordre du roi, et que ce fut de son propre mouvement qu’il fit Le Malade imaginaire. On peut
n’en devait plus produire. L’amour de nous-mêmes et le soin de notre propre conservation sont, sans contredit, nos sentiments
enfants de son bienfaiteur, veuille aussi séduire sa femme, et que la propre mère de Damis et de Mariane ne serait pas assez j
et il n’est un notaire que parce qu’un homme de cet état est le seul propre à seconder efficacement les projets de cette femm
ridicule, qu’elle contraste plus avec la force de corps qui nous est propre , et avec la vigueur d’âme qui en est la compagne
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
rme à chacun de ces trois sujets. Un homme habile peut faire des vers propres à une farce, & de la prose digne d’une grande
. Les uns disent que les vers libres & les rimes mêlées sont plus propres , en ce qu’il y a plus de liberté & plus de va
au sujet de la prose & des vers : l’une & l’autre poésie est propre au théâtre quand elle est vraie, précise, sonore.
n’être réglé que par ses humeurs, & de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu’il peut prendre !
e,  D’être réglé par ses humeurs,  Et de se voir réduit à faire   Ses propres affaires  De tous les soucis qu’il peut prendre.
6 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
e même qui sert pour l’épopée et pour la tragédie, est beaucoup moins propre à exprimer la liberté des entretiens familiers, q
rner la moindre partie pour satisfaire aux besoins des siens et à ses propres besoins. Tel est l’avare de Molière ; tel n’est p
édiocre encore que fécond, qui n’avait sans doute vu qu’une situation propre à exciter le rire, là même où son heureux plagiai
peuvent être, c’eût été épargner à leurs tyrans ce qu’il y a de plus propre à les corriger ou du moins à les faire rougir, et
moureux. Quoi de plus contraire à l’avarice, et en même temps de plus propre à la balancer, à l’emporter sur elle, que l’amour
ell dont l’impertinence a ému la bile de Voltaire. Ce Shadwell dit en propres termes, que nos meilleures pièces, maniées par le
ustice des plaintes qu’il forme contre sa femme, et l’indignité de sa propre conduite. Mais que sont quelques paroles dures et
i flattera votre manie pour s’en faire un revenu, vous fera payer ses propres folies, et ne vous remboursera de tous vos frais
ses degrés et ses variétés ; elle a son originalité et sa perfection propre , elle a enfin ses saillies et presque son sublime
it des divertissements nombreux, variés et magnifiques : quoi de plus propre à les amener sur le théâtre, que la rivalité de d
t, et demeure ce qu’il était, le premier de sa race et le fils de ses propres œuvres. L’aventure de Sostrate est plus brillante
que le titre de deux de ses comédies, La Surprise de l’amour, a paru propre à les dénommer toutes plus exactement qu’il n’ava
que Molière cherchait d’avance à introduire quelques-unes des formes propres à la versification. Depuis l’époque où Voltaire é
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ent souvent, il trouvoit, comme les jeunes Artistes, des guides surs, propres à diriger ses premiers pas, à lui indiquer les ro
vre qu’il enfante ; ou bien on s’expose à la honte de revenir sur son propre jugement ; ou, ce qui est bien pis, à celle de le
se taire ou de montrer son ignorance, je crois très agréable pour la propre satisfaction d’un homme, quel qu’il soit, de conn
celler, doit avoir reçu de la nature une taille, une figure, une voix propres aux rôles auxquels elle le destine. Il est un don
omper ; cette noble, cette superbe partie de l’homme n’entend que son propre langage. L’acteur doit encore avoir reçu du Ciel
ois obligé de les avertir que j’ai tiré parti de ce qui m’a paru plus propre à notre théâtre, peut-être avec moins d’art qu’il
8 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
dix-huitième siècle, il a brûlé l’antique idole, pour édifier de ses propres mains des Poétiques et des Esthétiques successive
enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et, jusqu
eulement il les juge, les condamne ou les justifie à la lumière de sa propre raison ; mais il écrit sur l’art sans s’inquiéter
croire qu’il ait voulu nous en imposer. Il a été dupe lui-même de sa propre logique avec une naïveté touchante et vraiment al
elle subit dans la poursuite d’un but contradictoire, et riant de ses propres infortunes. Tout cela est fort ingénieux ; mais t
es297 ; Hegel, que c’est la personnalité mettant en contradiction ses propres actes, qu’elle détruit par eux-mêmes298, et les p
Goethe à dire à ces sages : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propres auxquelles la raison ne peut pas et ne doit pas t
, à la vérité, et bruyamment, lorsqu’Arnolphe attend à la porte de sa propre maison, s’impatiente, tempête et reçoit un coup p
la valeur dramatique des récits d’Horace et d’Agnès, sur le caractère propre de l’art et du génie de Molière, et sur la haute
, comme doit faire toute personne sérieuse, qui a quelque souci de sa propre dignité intellectuelle. Car, un jour de rêverie p
xte a par lui-même pour convaincre et persuader tous les hommes de sa propre beauté, le commentaire ne l’a point pour rendre c
utôt à un orateur sacré, plein de grâce et de modestie, qui compte sa propre parole pour rien, et croit avoir fait par ses com
pète ici, sur la foi de Virgile, un vieux conte. Si quelque chose est propre , au contraire, à nous tirer de la mélancolie, c’e
9 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
re que la puissance qui avait dit l’État c’estmoi ne séparait pas sa propre grandeur de celle de l’État, et qu’elle était la
un long noviciat d’épreuves morales et d’observations. L’étude de son propre cœur troublé par la passion lui avait donné des l
sque les maîtres ont parlé, il est bon d’écouter. C’est sans doute sa propre opinion qu’il exprime, lorsqu’il met dans la bouc
ntre pas un sens moins droit ni moins délicat lorsque, parlant en son propre nom2, il combat les scrupuleux qui proscrivent ab
e de vertu ; de sorte qu’en paraissant défendre Alceste, il plaide sa propre cause. Le fond de la misanthropie est un orgueil
Alceste a le tort de se croire parfait et infaillible, d’exagérer sa propre valeur morale, de ramener tout à soi et de ne voi
tère de l’auteur, et il ne l’emploie guère que lorsqu’il parle en son propre nom. Lorsqu’il fait parler ses personnages, il sa
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
d’un caractere, quels sont ses défauts, ce qui le rend plus ou moins propre à la scene, & plus ou moins facile à traiter 
ti que nous pourrons en tirer. Tel frappe d’abord en grand, qui n’est propre bien souvent qu’à figurer dans une petite scene ;
ur, & s’il a cru faire présent aux jeunes comiques d’un caractere propre à fournir une petite ou une grande piece ; par co
he. Vous l’avez dit, Monsieur. Depuis quelques mois il a érigé, de sa propre autorité, sa terre de Clincan en Comté, & il
es & dans les emplois de distinction, trouvent le moyen, par leur propre industrie, de se faire valoir eux-mêmes. M. de Co
ces dépêches... Enfin, Madame... N’oubliez pas de les donner en main propre . La Branche. Sans doute, Monsieur. Le Comte. Enfi
mme qui se défie de tous les autres est certainement un original très propre à mettre sur la scene. Il peut fournir autant de
11 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
eur. C’est encore le théâtre espagnol qui avertit Corneille de son propre génie. Une tragédie espagnole avait suscité le Ci
de la société française. Enfin, à un langage qui n’appartient pas en propre aux personnages, qui vise au trait, et que gâtait
Enfin j’ai vu le monde, et j’en sais les finesses. Il corrompra ses propres domestiques, pour les rendre plus fidèles. Il fer
it pitié pour la passion d’Arnolphe et pour quelques souvenirs de son propre cœur, Molière termine la pièce par un dénouement
emploi. Chacun parle à la fois le langage le plus général et le plus propre à la personne. Leurs pensées sont en même temps d
avancé ; personne n’y est incommodé médiocrement. C’est d’ailleurs le propre du travers religieux, d’endurcir, de dessécher, d
ie de notre théâtre, par la fécondité et par cette plénitude de génie propre à lui seul, qui fut sans commencement et sans déc
e des Fâcheux une vigoureuse apologie des jaloux, défendant ainsi son propre penchant, ou peut-être, par un scrupule d’honnête
l’honnête homme et le désintéressement de l’homme de génie, entre sa propre situation et celle de ses personnages. Aussi rien
ressemblance n’allait pas jusqu’à la copie ; et ces peintures de son propre cœur respirent plutôt la sérénité d’un retour sur
ont tels habiles hommes dans la vie civile, lesquels savent mieux nos propres affaires que nous. C’est ainsi que Molière imite.
mprennent pas. Voilà bien des choses entre l’art et le public ; or le propre du dramatique est de saisir le spectateur dès le
12 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
upe de Molière, en suivant un plan général, tirait le Dialogue de son propre fond, à la manière des Comédiens Italiens ; mais
i soigneusement amassés, et que j’aimais et tenais plus chers que mes propres yeux ? Mes écus que j’avais épargnés, retirant le
mauvais ouvrage pour exercer sa critique, et Despréaux lui apporta le propre Sonnet de l’Abbé Cotin* avec un Madrigal du même
lles. Beauchâteau et de Villiers y jouaient des rôles sous leurs noms propres . Tome I, p. 453-454 Cette Pièce [L’imprompt
il fallait qu’il consultât l’intérêt de ses Acteurs aussi bien que sa propre gloire. C’était aussi la réponse que le célèbre S
Motte104 disait que le Roman de Psyché par la Fontaine, est un sujet propre à produire un Spectacle magnifique, où la Terre,
é au roi, décida que l’Auteur était digne du feu, et le damnait de sa propre autorité. Des Prélats109 et le Légat110, après av
le récompenser de ses bontés, veut séduire sa femme, le chasser de sa propre maison, et se charge de conduire un Exempt145 pou
t joué le premier en plusieurs endroit, sur ce qui se passait dans sa propre famille. Tome III, p. 348 1705, Grimarest,
son De sarcienda Ecclesiae concerdia. […]. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 4. Chapuzeau, 1661, L’Académie des femme
uis XIV lui-même, il fut disgracié en 1693. (Le petit robert des noms propres 2007). 6. Dacier, Anne Lefebvre, Mme(Preuilly-s
des Causes de la corruption du goût (1714). (Le Petit Robert des noms propres 2007). 7. Dolce, Ludovico (Venise, 1508 – 1568)
sépara bientôt. Elle a laissé des Mémoires. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 25. Il Ritratto ou Arlichino cornuto pe
finales dans l’explication des phénomènes. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 48. Boccace (1349-1253) Le Décaméron. 4
La Veuve, Les Esprits, Le Morfondu (1579). (Le Petit Robert des noms propres 2007). 55. Acte III, scène 6. 56. Anne d’Autr
-de-Grâce lorsque son fils prit le pouvoir. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 57. 1663, Le Fagoteux, selon les Anecdot
a en vain à se l’attacher comme secrétaire. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 59. Juvenal, Decimus Junius Juvenalis (A
elle que l’on exaltée Cicéron et Tite-Live. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 60. Cotin, abbé, 1690-1700, La Critique
e, et d’une Versification française (1671). (Le Petit robert des noms propres 2007). 63. Madame de Rambouillet, Catherine de
t composer pour elle La Guirlande de Julie. (Le Petit Robert des noms propres 2007) 64. Tirso de Molina, ou Feray Gabriel Té
1674 – Versailles 1723) : régent de France. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 102. Ratabon, Antoine (1617 – 12 mars 16
t été repris dans une édition de 1822-1826. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 119. Onuphre (La Bruyère, 1688, Caractèr
13 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
tualité au passage, d’exercer enfin l’esprit observateur et satirique propre à la nation. Voyez Gros-Guillaume s’ébattre dans
ans cette alternative, ou d’être imitateur en perdant son originalité propre , ou de ne conserver son originalité qu’en dehors
demi-siècle au moins pour qu’on en vienne à être assez maître de son propre génie pour le garder tout entier, même en présenc
14 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
, il n’y eut peut-être ni méprise, ni mauvaise foi. Abandonnés à leur propre jugement, tant que le monarque n’avait pas exprim
noblesse une sorte de morale et même de probité cavalières, tellement propres aux personnes de cette classe, qu’on les voyait s
elques torts, dont la plupart furent si magnanimement effacés par son propre aveu, pourraient-ils jamais obscurcir son noble c
de vie, c’est qu’elle prend beaucoup de peine pour tenir son ménage propre , sans pouvoir en venir à bout. Pour la troisième
t cette publication qui donna à Molière l’idée de traiter ce sujet si propre , satisfaire les intentions du monarque, ce sujet
es expressions ; son style, infecté des vices communs à son siècle et propres à son pays, brille néanmoins de toutes les qualit
dont l’esprit, si je puis parler ainsi, assimilait naturellement à sa propre substance tout ce qui se présentait à lui de comi
pruntées, il répand avec profusion les brillantes saillies nées de sa propre verve. Voilà, si je ne me trompe, l’histoire de l
15 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
érieure, Molière eut l’avantage de connaître la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il sut très habilement imiter le l
e ; mais souvent aussi on retrouve ce qu’il y avait d’étroit dans ses propres opinions, ou dans celles qui régnaient de son tem
age, se trouve être le neveu du vieux célibataire, et celui-ci de son propre gré se retire et lui cède la place. Tous les inci
à ne pas avoir et à ne pas savoir. Selon toute apparence, ce sont ses propres opinions que Molière a exprimées dans la doctrine
à cet égard n’était pas entièrement impartial, car il avait dans son propre caractère et dans sa conduite à l’égard des homme
ment, peuvent avoir du rapport avec les mimes des anciens. Elles sont propres à faire briller un acteur qui a du talent pour im
tes pas le théâtre comique des Grecs ; il a donc entièrement dû à son propre génie (je ne crains pas de me servir de ce mot),
sédé de la manie des vers, Piron a voulu, en quelque sorte, faire son propre portrait. Mais comme on s’y prend toujours avec d
a visé à l’héroïque et au tragique dans un genre qui n’est nullement propre à de tels effets. Au lieu de traiter avec une fan
poète tirait une lettre de change sur facteur, au lieu de payer de sa propre bourse4. Sans doute tous les bons auteurs dramati
des saillies piquantes, et surtout par de continuelles allusions à sa propre carrière d’écrivain. Le plan du Barbier de Sévill
16 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
s habitants par la famine et rasa la ville. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 239. Note de bas de page. Scipion l’Afr
e et malgré l’opposition des conservateurs. (Le Petit Robert des noms propres 2007).
17 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
multipliaient, de plus en plus téméraires et vastes, de plus en plus propres à la manifester, trop de gens considérables parti
» dont se laissent bonnement éblouir tant d’imbéciles, n’est pas plus propre à couvrir les médiocres intrigues et les grotesqu
l’accusent de ruiner la religion et la morale, ce n’est pas pour leur propre compte : derrière leurs indignations, une main, e
t de Dernières ; elle s’ajoute, pour les corroborer, aux autres faits propres à nous faire croire que Molière les a visés entre
sont « incommodes, »et ils sont « dangereux : » ils appliquent à leur propre vie extérieure la rigueur fâcheuse des maximes ch
demandé mieux que de s’agréger une société nouvelle, analogue à leurs propres créations, et à la naissance de laquelle l’un des
sprit, toujours selon le Père de Condren, consiste à fuir tout esprit propre et particulier pour n’en avoir point d’autre que
int-Sacrement, il indique, lui aussi, qu’elle trouverait « des sujets propres  » à son dessein « dans les Congrégations des Jésu
a vie chrétienne? C’est le soin que chaque individu doit avoir de son propre « salut. » Là-dessus, tous les moralistes de Port
nce dogmatiquement hostile à ses efforts, dédaigneuse de ses projets, propre à détruire par son scepticisme le bien qu’elle vo
18 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
upe de Moliere, en suivant un plan général, tiroit le dialogue de son propre fonds,7 à la maniére des comédiens italiens ; mai
nt, qui détournoit Sganarelle de son mariage. Ce ne fut point par son propre choix que Moliere traita le sujet de Dom Juan, ou
u Roi, décida que l’auteur étoit digne du feu, & le damnoit de sa propre autorité. Enfin Moliere eut à essuyer tout ce que
ns Amphitrion, a pû faire penser que ce genre de poësie étoit le plus propre à la comédie, parce qu’en s’éloignant du ton sout
nnée. embellie aussi de chants & de danses, est d’un comique plus propre à divertir qu’à instruire. Le ridicule outré d’un
ntermédes, tout ce que le théatre48 lui pût fournir de divertissemens propres à flater le goût de la cour. Le personnage de Sos
ment machinal. L’auteur, qui, par de solides réfléxions, & par sa propre expérience, avoit appris à distinguer ce qui conv
& celui auquel il aspire, pour que le seul contraste des maniéres propres à ces deux états, peignît sensiblement, dans un s
mp; à tous les pays, il les a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation, que ses comédies peuvent être regard
théatre, aux dépens des foiblesses humaines, ne put se garantir de sa propre foiblesse. Séduit par un panchant qu’il n’eut ni
oit que Moliere, qui avoit été amoureux de la Béjart, avoit épousé sa propre fille, mais elle étoit née en Languedoc avant qu’
19 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
l une femme selon son cœur, pauvre comédien qu’il était, rebuté de sa propre famille ? Chaque jour il se plaisait davantage au
noms. On avait donné à tout des appellations merveilleuses. Les noms propres eux-mêmes, ceux des rues et ceux des personnes, n
. Hélas ! S’il donnait la comédie aux autres, la contemplation de ses propres passions la lui donnait à lui-même bien autrement
de la belle petite le rassurait et le faisait s’égayer ensuite de ses propres terreurs. Pour s’en punir, il écrivit et joua en
de l’ascendant sur son esprit, qu’avait-il voulu, sinon l’élever à sa propre hauteur, en faire son égale ? Ah ! S’il l’eût ten
eut-être crut-il que, par le contraste de ce rôle d’Arnolphe et de sa propre conduite, il ferait sentir à sa jeune épouse ce q
-même. Dirai-je qu’il avait mis dans ce rôle plusieurs allusions à sa propre situation, que quelques-uns des ridicules qu’il y
r sourdement en lui ? Qu’enfin dans la passion d’Arnolphe, c’était sa propre passion qu’il exposait aux rires de la foule ! On
u’à étudier la nature. Ce fut le monde intérieur surtout, ce fut son propre cœur qu’il étudia. Non pas qu’il n’ait observé to
l s’instruisit que par une longue et douloureuse contemplation de ses propres infirmités. Il sentait ses pauvretés humaines, le
ement avec les ridicules d’autrui qu’il fit rire, mais avec les siens propres . Il se vit et se montrera, désormais, luttant et
requête contre Molière, dans laquelle il l’accusait d’avoir épousé sa propre fille, après avoir vécu en concubinage, autrefois
XI. Molière, par cela même qu’il osait chaque jour interroger ses propres sentiments, sentit plus qu’aucun autre sa solitud
it une œuvre dans laquelle il allait réfléchir, non plus seulement sa propre maison, mais la société tout entière, et montrer,
que pour avoir pitié d’eux, que pour entrer avec compassion dans leur propre démence. Sa femme, il ne cessa jamais de l’aimer;
ne l’a-t-il jamais oublié. Molière éleva Baron comme s’il eût été son propre fils ; l’éducation de ce jeune homme fut, pendant
este, il ne lui avait pas suffi de sa passion, de ses chagrins, de sa propre maison, il avait pris jusque chez Boileau. En eff
iens chantants et dansants, et se servit, pour exciter le rire, de sa propre figure amaigrie par les travaux, les chagrins et
i arriva-t-il pas quelquefois de sentir, ne sais comment, vaciller sa propre existence ? car où était, au milieu de toutes ces
le ; mais c’est son fils qui emprunte, et l’hypothèque repose sur ses propres biens. Ô ciel ! Le marché manque. Que de calamité
20 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e vous parler guère que de vous, — vous montrer à vous-mêmes avec vos propres larmes et vos propres sourires, sans compter vos
e de vous, — vous montrer à vous-mêmes avec vos propres larmes et vos propres sourires, sans compter vos propres robes et vos p
mes avec vos propres larmes et vos propres sourires, sans compter vos propres robes et vos propres, chapeaux. Eh bien! Agnès...
larmes et vos propres sourires, sans compter vos propres robes et vos propres , chapeaux. Eh bien! Agnès... je ne dis pas qu’ell
ncroyable vitalité se démontre par le seul fait d’avoir résisté à ses propres excès. Elle est encore la seule chose littéraire
e, une femme de chambre française qui ne buvait de rien: ce n’est pas propre . Un soir que tout le monde était couché bien tran
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
Groto, ou dans L’Angelica, de Fabritio di Fornaris. Il lui restait en propre l’art avec lequel il avait su fondre ces éléments
médie de Nicolo Secchi, ni autre part. C’est là ce qui appartenait en propre à Molière, et c’est beaucoup, puisque c’est ce qu
e chose à remarquer dans ces petites pièces dont Molière, suivant ses propres expressions, régalait les provinces, et auxquelle
upe de Molière, Duparc-Gros-René, de tenir tête aux Italiens sur leur propre terrain. Au mois de mai 1659, nous voyons ces deu
oir. Molière déployait une verve endiablée dans ces jeux, qui, de son propre aveu, contribuèrent singulièrement à sa fortune.
tive, il aborde la critique des mœurs contemporaines, il y exerce son propre esprit d’observation, il est lui-même et doit for
22 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
; ce sont des êtres doués de vie, portant le cachet d’une originalité propre et distincte, et auxquels il donne une âme prise
ns prises à la réalité tantôt triste, tantôt heureuse et riante de sa propre existence ? Ce penchant, auquel nul écrivain n’éc
e des maris marque l’avènement de la personnalité de Molière dans son propre théâtre. Elle se continue jusqu’au Malade imagina
et une brusquerie saisissantes ce rôle d’Alceste tout empreint de sa propre personnalité, avec sa femme pour Célimène; c’est
cteur d’êtres vivants, qui sont assez eux-mêmes et assez sûrs de leur propre vie pour ne pas aller calquer eux-mêmes et assez
propre vie pour ne pas aller calquer eux-mêmes et assez sûrs de leur propre vie pour ne pas aller calquer leurs démarches sur
23 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
venant : l’antiquité, l’Espagne, l’Italie, le milieu contemporain, sa propre vie lui ont fourni les matériaux de son œuvre. Il
une morale qu’il ne crée pas, une morale qui ne lui appartient pas en propre , mais qui, par-dessus tous les dogmes, par-dessus
s paroles, tout ce par quoi ils se manifestent à nous, est personnel, propre à eux seuls, et les individualise. Vadius, Trisso
artiste pour les exprimer. Mais il est un don qui nous appartient en propre , que nos origines multiples, fondant en un tout h
24 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
hée de mettre Angélique au couvent pour assurer toute la fortune à sa propre fille ? Préférez-vous Philaminte, la savante ? Vo
e maison écartée, sous la garde de deux domestiques qui ne sont guère propres à lui donner de l’esprit. Là, il la sermonne, lui
Là, il la sermonne, lui rappelle la bassesse de son origine, vante sa propre générosité, fait enfin tout ce qu’il faut pour êt
es d’humeurs, et gâtées à des degrés différents par la science, n’est propre qu’à nous en dégoûter. Heureusement, il n’y a plu
squ’enfin elles en ont, et que les défauts sont avec les ridicules la propre matière de la comédie. Mais en homme qui connaît
Qui se trouve taillée à faire un philosophe ;     Si le vôtre est né propre aux élévations Où montent des savants les spécula
sserre. Elle sait fort bien mettre Armande en contradiction avec ses propres maximes, lorsque, malgré ses principes, la philos
dans cet amour qui la venge des dédains d’Armande et l’ennoblit à ses propres yeux. Incapable de légèreté et de perfidie, elle
de plus habiles. Je rappellerai seulement un mot de Shakespeare bien propre à faire réfléchir ceux qui approuvent en elles de
25 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
n’étaient point des étourderies, mais de simples incidents comiques, propres à mettre en jeu l’imagination et activité de Masc
lequel chaque personnage se peint lui-même des couleurs qui lui sont propres . Le style est rempli, à la vérité, de négligences
nt de la plus redoutable des concurrences, de celle qui lui donne son propre génie pour adversaire. Molière a eu, pour Le Dépi
26 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
p; d’autres qui varient selon les tems & les lieux, ou les usages propres à chaque nation : il faut aussi distinguer des ca
auroit mieux réussir qu’en rassemblant le plus grand nombre de traits propres à le faire connoître, & par conséquent qu’il
les prévarications des magistrats, les fautes des généraux, & sa propre facilité à se laisser corrompre ou séduire. C’est
fait souvent qu’on ne ressemble pas à soi-même, & qu’on outre son propre caractere, de peur de se plier au caractere d’aut
ce qu’il présente le miroir aux hommes, & les fait rougir de leur propre image ; le plus difficile & le plus rare, en
s triomphateurs, des chevaliers. La dignité de ces personnages si peu propres au comique, a répandu bien de l’obscurité sur la
rs parfait, quelquefois meme sublime, lorsqu’il suivoit le feu de ses propres idées. Voyez Pastorale & Ballet. (B) COME
pour le premier. Ce n’est pas que le même homme ne puisse rire de sa propre image, lors même qu’il s’y reconnoît : cela vient
e le ridicule de se perpétuer & de se répandre, en détruisant ses propres modeles ; & que s’il ne ressemble plus à pers
a carriere du haut comique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre , & dont un auteur est d’abord effrayé. La plû
, l’amere critique de ses rivaux, & lui firent des envieux de ses propres amis ; c’est Despréaux qui nous l’apprend. Mille
27 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
ou quatrième fois, se met entièrement à sa discrétion, et lui dit, en propres termes, de la conduire où il voudra. Ils se retir
et le jeune homme que ce vieillard est chargé de gourmander, est son propre fils. Le moine, bon dans un conte, était inadmiss
ntéressé, un personnage qui agît contre lui-même, qui travaillât à sa propre ruine. Mais, d’un autre côté, un père, non seulem
tre dans le portrait du chasseur ridicule ; et si quelque chose était propre à éloigner de lui l’idée que Molière l’eût choisi
ication. Chapelle, dont la plume était ingénieuse et facile, semblait propre à lui rendre ce service. Il lui confia donc la sc
raire Ribou, lequel avait imprimé cette même édition. 3. Ce sont les propres termes de l’avertissement mis en tête de la pièce
28 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
il fait quelque chose de plus que d’honorer le génie ; il consacre sa propre gloire. Cette consécration par la sculpture, de l
igions les nôtres. Aussi le peuple restait-il dans l’ignorance de ses propres vertus ; excepté les statues de quelques-uns de s
aîtres, il reconnaîtra la France aux monuments qu’elle consacre à ses propres enfants. Celle France comprend enfin qu’elle n’es
el, glissant dans les rôles qu’il leur confie quelques traits de leur propre caractère. Mais le peuple, le vrai peuple, où l’a
ssé sa nature, À l’étude en naissant n’étant point asservi, C’est son propre génie, enfant, qu’il a suivi. Mais bientôt un dés
le ambitieux au pouvoir toujours prêt, Ne servant pas l’État mais son propre intérêt ; Le parvenu, malgré l’égalité conquise,
e Molière est né rue Saint-Honoré. 14. On l’accusa d’avoir épousé sa propre fille. Il dédaigna toujours de répondre à cette a
29 (1739) Vie de Molière
il dans cette courte histoire de la vie de Molière ; on ne dira de sa propre personne, que ce qu’on a cru vrai et digne d’être
ux qui eurent le privilège de l’opéra, quoique ce vaisseau soit moins propre encore pour le chant, que pour la déclamation. De
ans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu’un comé
mes se livrent à leur caractère et à leur ridicule, est le seul temps propre pour la comédie : car c’est le seul où ceux qui o
vrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué. Le théâtre fut
s libres. On prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la comédie que les rimes plates, en ce qu’il y
l était réduit à consulter l’intérêt de ses acteurs aussi bien que sa propre gloire. Le Bourgeois gentilhomme, Comédie-b
du Tartuffe et du Misanthrope, attaquait un ridicule qui ne semblait propre à réjouir ni le peuple, ni la cour, à qui ce ridi
magie étonnante du style de Racine, qu’elle ne peut l’être du langage propre à la comédie ; ce langage peut plaire, mais il ne
30 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
t été discutées dans des notes qui en rapportent l’origine et le sens propre , ainsi que le sens métaphorique. Un homme de let
la voie celui qui se déciderait à l’entreprendre ? «  Rien n’est plus propre , disait-il, à guider un étranger, et un tel trava
L’oligarchie ayant succédé à la démocratie pure, on défendit les noms propres , les vêtements pareils et les masques ressemblant
tout ce qu’il veut. Ainsi, cette fois, la susceptibilité et l’intérêt propre des magistrats tournèrent à l’avantage de l’art,
style, plus d’analogie avec la verve de gaieté bouffonne qui lui est propre  ; et qu’au contraire, Apollodore et Ménandre, pri
, d’une main trop avare peut-être, des railleries fines et délicates, propres à charmer le sage Lælius et l’hôte glorieux de Li
pour modèles, elle introduisit sur la scène quelques peintures de ses propres mœurs, qui étaient remarquables surtout par la li
inégales et les rangs distincts ; les caractères agissent selon leur propre impulsion ; les mœurs, qui ne sont que des habitu
stances où apparut le génie naissant de Molière étaient d’autant plus propres à le seconder, qu’alors l’état de la société étai
ute occasion, les âges, les sexes et les états divers, sans caractère propre et sans physionomie particulière. Sous des noms d
qu’il croit victime de trop de confiance, et il le rend témoin de sa propre disgrâce ; causée par une défiance excessive. Le
arquis, que lui-même qualifie de ridicules y ne sont que des bouffons propres à divertir le public par une espèce particulière
de son style. Par le style, il faut entendre ici, non pas le langage propre à chaque personnage, suivant son âge, son sexe, s
ont l’esprit, ainsi que je l’ai dit ailleurs, semblait assimiler à sa propre substance tout ce qui s’offrait à lui de comique
la fille de son ancienne maîtresse, dont la calomnie voulait faire sa propre fille, avait, dans le système établi sur les pièc
nne maîtresse de l’autre, et allait même jusqu’à donner à celui-ci sa propre fille pour épouse, on n’en doit pas conclure ou q
entier. Nous le voyons dessiner chaque caractère, indiquer les traits propres à chaque ridicule, donner des instructions précis
dispositions auraient péri dans le germe sur d’ignobles tréteaux peu propres à les développer. Pour l’arracher à ce double dan
en les apercevoir lui-même, et il les voyait mieux sans doute par ses propres yeux que par ceux d’autrui. Si je ne me trompe, i
nible et méritoire dans l’homme indigent, qui toujours lui immole ses propres besoins et ceux de sa famille. Observateur exact
si du goût pour le commandement, et sa gravité habituelle l’y rendait propre . Les soucis, les dégoûts attachés aux fonctions d
é autorisés par Sa Majesté elle-même ; et le curé, plus occupé de ses propres intérêts que de l’objet de sa démarche, crut devo
voir vécu avec la mère, on lit ceux-ci, il l’accuse d’avoir épousé sa propre fille. Louis Racine traduisait fidèlement sans do
u’un homme sensé dut agir et parler de la sorte, connaissait donc son propre travers, et s’amusait à le jouer en public, au li
Vie, où on ne voit ni vérité, ni style, ni sens commun, ouvrage plus propre à rendre méprisable et ridicule cet illustre aute
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
èce dont nous parlons, « Molière attaque un ridicule qui semblait peu propre à réjouir ni la cour, ni le peuple à qui ce ridic
ni occasion, ni prétexte ; ils ont pris sur eux d’appliquer des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes
ns la clef qu’on a donnée des Caractères de La Bruyère, sur cent noms propres , il s’en trouve quatre-vingts dont l’auteur n’a j
32 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
nt de critique littéraire, dont nous profiterons largement dans notre propre étude. Au reste, on doit s’attendre que M. Paul M
ment son venin ? N’est-ce pas le cas de répondre à Bourdaloue par ses propres paroles : Pourquoi, mon cher prédicateur, de deux
e mot digne de Molière : « Mais je suis donc un imbécile ! » C’est le propre de la fausse dévotion et du cagotisme stupide de
se démasque ; c’est par là qu’elle ne se contient plus : car c’est le propre du libertinage d’emporter toute prévoyance et de
as grand mal dans la séduction qu’il médite ; il prête aux autres ses propres désirs ; il suppose que toute femme est prête à a
ute obligation classique, n’eussent écouté comme Shakespeare que leur propre génie, et se fussent abandonnés à toute la libert
ns Le Misanthrope, Philinte dit aussi ses vérités à Alceste, mais son propre caractère à son tour n’est pas moins blâmable que
s deux ouvrages, mais, encore une fois, de cette hardiesse qui est le propre du génie dramatique. Quant à aller plus loin et à
est l’âpreté de ses critiques, l’emportement de son humeur, enfin ses propres faiblesses, puisque, fier comme il est, il se lai
, il a emprunté pour la peinture de ce caractère quelques traits à sa propre femme, ne sent-on pas qu’il a voulu, au contraire
ra jamais le monde qui aura tort, car l’arme du ridicule est son arme propre  : c’est lui qui l’a forgée, façonnée, aiguisée de
33 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
us ses actes la tutelle et le contrôle de la raison. Or, le caractère propre de la raison, c’est de vouloir se rendre compte d
critiques, et les fous ne valent pas mieux. L’imagination a ses lois propres . Une œuvre d’imagination a sa raison et sa logiqu
le, s’adressant à l’assemblée par l’entremise du chœur, eût vanté son propre mérite et dénigré ses compétiteurs, ou si, en ver
ur citoyen de la seconde, et n’auraient-ils pas ambitionné pour leurs propres cités la constitution la plus haute et la plus pu
nimé par une veine heureuse de folie, le poète comique se joue de ses propres inventions, les exagérant à dessein et transforma
s la honteuse tirade où Molière par la bouche de Chrysale exprime ses propres opinions, je ne puis m’empêcher d’épouser la quer
ossiers dans leur comique, n’accentuent pas eux-mêmes à l’excès leurs propres ridicules. Mais il y a aussi de certaines faibles
pocrisie comme Tartuffe, pourvu qu’ils se contentent de chercher leur propre avantage, sans nuire autrement à leur prochain qu
qu’ils renferment, et je n’ai pas négligé une occasion de répéter les propres paroles du maître, certain qu’elles charmeraient
ut complet, bien terminé, et qui ne laisse rien à désirer hors de ses propres limites. — Deuxième leçon. 40. La fiction de
à ne pas avoir et à ne pas savoir. Selon toute apparence, ce sont ses propres opinions que Molière a exprimées dans la doctrine
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
ires, des Caracteres composés. Soit que nous prenions un caractere propre à plusieurs nations ou à une nation seulement, il
aracteres principaux, parcequ’ils sont plus frappants & bien plus propres à fournir l’action nécessaire à une Comédie que l
aire éclater ton mérite. Avec de la naissance, à l’âge où tu te vois, Propre & fait pour remplir les plus brillants emploi
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
e toutes choses, & renonçoient toujours l’un pour l’autre à leurs propres plaisirs. Anselme étoit devenu très passionnément
ontente-toi là-dessus des sentiments de tout le monde & des tiens propres  ; & puisque tu connois pour le moins autant q
te reprendre le soin de la maison, parceque Lothaire songe plus à ses propres affaires qu’à celles de son ami. Anselme comprend
MM. Parfait trouvent assez passable à la lecture, mais point du tout propre au théâtre. Je ne suis pas tout-à-fait de leur av
e Léandre, feint d’arriver de Lorraine & d’apporter des nouvelles propres à retarder le mariage de son maître. Géronte se
la scene ? Croit-on que le trait n’offre pas naturellement un comique propre à tous les temps & à toutes les nations ? Enf
36 (1871) Molière
grandeur, Moins gros par l’un des bouts, mais plus que trente gaules. Propre , comme je pense, à rosser les épaules ; Car il es
ison, et porté la guerre civile en Guyenne, avait fini par épouser la propre nièce du Mazarin, et maintenant il présidait les
ieil esprit gaulois, avant de trouver des ressources infinies dans sa propre invention ; il est comédien avant d’être un poète
aine, ces mêmes Italiens à qui Molière empruntait, sans façon, un nom propre , une gaudriole, une gaieté. « Il n’y a rien de
faire arrêter le surintendant le même jour, sur sa terre, et dans son propre château. Il se contint, et daigna rire aux Fâcheu
mot ( mes gages ! mes gages !) dans les enfers, Molière effrayé de sa propre audace, hésite et se demande, en effet, s’il peut
37 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
dans celui des sages qui applaudissent129. — L’humoriste installe sa propre personne sur le trône130, parce que le petit mond
si je ne me trompe, sur le théâtre français, Molière met en scène sa propre personne, et se joue hardiment de tout le monde c
maces de singe et à un langage de perroquet… Il doit savoir écrire sa propre écriture à rebours. § 39. L’humour ressemble à
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
dramatique54, le plus beau sans contredit, le plus difficile, le plus propre à former l’ame & les mœurs des citoyens, &
crois que le moyen le plus facile, le plus prompt, ajoutons, le seul propre à rétablir sa gloire, seroit une seconde troupe f
e bordée de huées. N’est-il pas juste que chacun soit sifflé pour son propre compte ? Enfin vous obtenez les honneurs de la re
dis qu’on a le fonds le plus riche ; qu’on y reprenne ces parodies si propres à corriger les ridicules, si nécessaires pour la
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
sont pas souvent immorales, parce que l’immoralité n’est pas souvent propre à exciter une émotion qui plaise. On peut même di
ne mauvaise fin ?   D’ailleurs, les types mis sur le théâtre sont peu propres à instruire, parce qu’ils sont artistiques. Il n’
ne sorte de comparaison tacite faite par notre conscience entre notre propre personne et ces personnages en l’air produits dev
e son voisin, dont on est plus aise de voir les défauts que les siens propres . » Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en
40 (1900) Molière pp. -283
sagace, d’un libre et pénétrant esprit, qui regarde de près avec ses propres yeux, et scrute curieusement. Sans y donner plein
ter ici Molière tel que je le conçois, en lui appliquant mes procédés propres de critique, procédés qui consistent à ne pas sép
troubles de son ménage, le scandale de sa femme et le scandale de sa propre vie… Cette histoire du mariage de Molière est inf
mais cette même amertume, qui se complaisait dans le spectacle de ses propres souffrances et des misères et des souffrances de
umant ; il peut ensuite regarder dans son âme elle-même, et mêler ses propres passions à l’observation du monde extérieur, et t
lière ; je voudrais vous montrer maintenant comment il transforme ses propres passions, ses propres souffrances, et en tire, po
us montrer maintenant comment il transforme ses propres passions, ses propres souffrances, et en tire, pour une part aussi, la
tite fille de dix-sept ans, Armande Béjart, élevée au théâtre dans sa propre troupe, parmi les maximes licencieuses dont le th
uvre où il brise tout à fait sa coque ; Arnolphe, c’est lui, c’est sa propre situation qu’il a peinte, il n’est pas possible d
aciles à avouer et surtout pour des infirmités physiques où l’honneur propre n’est pas engagé ? Il en tirera la comédie avec p
plein d’honneur, ne lui aurait été alors qu’un prétexte à exposer ses propres opinions, à lancer en son propre nom ces mots si
alors qu’un prétexte à exposer ses propres opinions, à lancer en son propre nom ces mots si étranges à la date où ils sont la
la cause de Dieu : il y a Dona Elvire ; il y a Dom Louis Tenorio, le propre père de Dom Juan, et le Pauvre, dans la fameuse s
, le Pauvre soutient la cause du ciel de la noblesse de son caractère propre , de l’énergie absolue de sa résistance contre Dom
autre chose en 1715, au lendemain de la mort de Louis XIV ; les vices propres à Tartuffe qui ont grandi, ont produit leur réact
arier et violer son mariage avec Dona Elvire, comme il viole dans son propre père la sainteté du caractère paternel. Il veut t
n conseil de famille. Voilà un droit qui au premier abord semble très propre à assouplir le caractère des femmes et à les main
our fraternel qu’un pareil sentiment, et celui-ci est bien réellement propre au xviie  siècle, et non pas au nôtre. Cent ans o
hez les autres, a cela de redoutable, qu’il se déguise toujours à nos propres yeux sous les prétextes les plus saints ; c’est u
ps ; toutes les passions, selon le mot d’un moraliste, tous les vices propres à chaque âge attendent et guettent l’homme, dans
t pour le susciter, et on calomnie l’esprit lui-même en ne le croyant propre qu’à produire de jolies bagatelles et à se raille
ous la dégagez de tout mélange en ne lui ôtant rien de ce qui lui est propre , si vous supposez qu’une bonne nourriture, pour p
oire, où l’on ne parvient pas sans s’aider d’un peu d’esprit, du sien propre ou de celui des autres ; car cette bonté suppose,
l’histoire de nos travers, un déplacement de la vanité sociale, bien propre à dérouter et à confondre ceux qui se figurent qu
de basses flatteries que je ne lui demandais point, et d’enlever à sa propre dignité tout ce qu’il imaginait d’ajouter à la mi
mille livres de revenu ; ce n’est pas un impertinent. ——— Rien n’est propre à nous guérir des femmes comme de voir qui réussi
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
hercher Dieu dans tout ce que je ferai. Ce n’est pas que je sois bien propre à une dévotion tout intérieure et toute de contem
mps encore, et probablement à la suite du don fait par le roi, de son propre mouvement, que se rapportent les plaintes contenu
t par cette lettre que le nouveau don de 100 000 francs est encore du propre mouvement du roi ; qu’il est fait à l’insu de mad
42 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
sont aussi, à moins d’impossibilité matérielle, plus particulièrement propres à recevoir les monuments qu’on leur érige. Où leu
large, et au point de section d’un angle à côtés inégaux. C’est là le propre du talent, de savoir s’élever au-dessus des circo
arbre a de la transparence et par conséquent une légèreté qui lui est propre ; il réfléchit les jeux de la lumière et de l’ombr
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
il ne connoissoit nulle souplesse, nul manege ; ce qui l’a rendu très propre à peindre la vertu romaine, & très peu propre
qui l’a rendu très propre à peindre la vertu romaine, & très peu propre à faire sa fortune. Il fut reçu de l’Académie Fra
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
man est une pastorale allégorique dans laquelle l’auteur a décrit ses propres amours dégagés de toute idée grossière, et où, « 
assassinat qui l’enleva à la France. Toutes ces circonstances étaient propres sans doute à mettre en vogue la première publicat
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
e Princesse.... « L’Auteur, qui par de solides raisons & par sa propre expérience avoit appris à distinguer ce qui conve
à précisément ce qui me confirme dans mon idée. Moliere voyant par sa propre expérience, ou persuadé par la justesse de son go
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
rdar, de Calderon, etc. Molière fut également à même d’étudier de ses propres yeux l’art et les représentations théâtrales des
éâtre italien dans son ensemble ou dans tel développement qui lui est propre . En ce cas, on remarquerait tout d’abord que, dan
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
urelle de la reine la portait à la galanterie ; elle aimait les fêtes propres à l’exalter. Soit qu’elle voulut éveiller les pas
veiller les passions du jeune roi, soit qu’elle voulût satisfaire son propre penchant, et peut-être faciliter son commerce ave
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
ces de courtisan fut de condamner les vices du roi par l’éloge de ses propres vertus. Tout cela est louable. D’ailleurs désirer
e jeune prince des chaînes de madame de Montespan, et à l’armer de sa propre vertu contre une passion désordonnée.
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
é Ne doit plus conserver une sotte bonté : Abandonnons l’ingrat à son propre caprice, Et puisqu’il veut périr, consentons qu’i
rône où tu es née ; épouse corrompue, amante sacrilege, ennemie de ta propre gloire ; en un mot, femme que le crime & la n
ue m’aurois-tu pu répondre, quand bien même, refusant d’en croire mes propres yeux, j’eusse été assez insensible pour t’écouter
iere devoit imiter l’Auteur Espagnol de façon à rendre sa piece aussi propre à son théâtre que l’Auteur Italien l’a rendu prop
re sa piece aussi propre à son théâtre que l’Auteur Italien l’a rendu propre au sien. Disons mieux ; Moliere devoit sentir que
50 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
posant ce qu’il avait pris de l’un et de l’autre, travailla plus à sa propre gloire, et à la confusion des critiques, que s’il
tresse, valet et soubrette ; Voilà, dès le commencement, Quel fut mon propre sentiment, Sans être pourtant adversaire, De ceux
et même si royale, Obtenu ce riche régale, À savoir épée et baudrier, Propres pour un jeune guerrier. Illec les quatre âges par
our* aux flambeaux, Un grand ballet, et des plus beaux, Dont était en propre personne, Notre digne porte-couronne, Avec maint
end que sa cousine est promise au prince qui l’a demandée, et que ses propres noces seront célébrées le même jour que celles de
nt néanmoins que si elle veut se venger, il est prêt d’exécuter de sa propre main l’arrêt qu’elle prononcera ; la princesse lu
servir d’une fable étrangère, et de quelle manière on peut la rendre propre aux mœurs et à la langue de son pays. Il fait voi
il n’ait que douze ans à peine, Et certes, il sera quelque jour, Fort propre aux rôles de l’amour. La permission que la veuve
en Carême, Que chacun l’aille voir soi-même. Ce ne fut point par son propre choix que Molière traita le sujet de Dom Juan, ou
é ; au lieu que la seconde, plus douce et plus insinuante, était plus propre à la correction des mœurs, et remplissait mieux s
is ceux qui s’offrirent d’abord à mon esprit, et que je crus les plus propres à réjouir les augustes personnes devant qui j’ava
51 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
olière. La scène dixième du deuxième acte, où Cécile se plaint de son propre malheur, tandis que Sganarelle croit que c’est au
e en sa présence sur ses véritables sentiments, et le trompe sous ses propres jeux ; l’acte qui finit par le dessein d ‘épouser
s, mais la suivante, la troisième, où Zerbinette raconte à Géronte sa propre histoire, et celles que j’ai indiquées : voilà le
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
des Sots. Quoi donc ! Chez nous, dans notre maison, à la lueur de nos propres chandelles, à notre barbe (ce sont ces dames qui
ue spectateur autant de comédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque rôle se lisait, tout haut, dans
s, elle a écrit, elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-
’avance. On pouvait dire, de son jeu, ce que disait Démosthène de ses propres harangues, qu’elles sentaient l’huile. Mais, en f
vieillesses, ils ne reconnaissent que deux jeunesses éternelles, leur propre jeunesse et celle des chefs-d’œuvre qu’ils ont ap
mieux, un enfant trouvé de Molière. Elle était venue au monde dans la propre maison de M. Orgon ; Damis a été son parrain, et
petit coin de terre à habiter, elle à qui autrefois appartenaient en propre , de si beaux domaines dans le pays des Climènes.
êtes beau, lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait une de ses propres comédies ! Il devait être, en effet, si beau, éco
oints qui n’arrêtent pas la phrase, lancée au galop. Il disait de son propre sophisme, « que les sophismes d’un homme d’esprit
t, l’allure et la véhémence de Diderot. Même quand il s’enivre de son propre bruit, son ivresse est belle, et ne ressemble pas
t lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son propre compte, et ne songeant qu’à ses amours, le voilà
x… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son propre caractère. Vous êtes un tartufe, un avare, un mis
harpe, un violon, un violoncelle ; il n’a point d’accord qui lui soit propre , mais il prend l’accord et le ton qui conviennent
je viens à vous par la volonté de Dieu. Rappelez-vous que je suis la propre fille du fameux médecin Gérard de Narbonne ; enfi
nglais va plus loin que le conteur d’Italie. Shakespeare donne un nom propre à cette dame veuve et pauvre, et savez-vous comme
ce humaine, et dans quel abîme peut tomber l’imagination livrée à ses propres forces ! Que de poètes, que d’écrivains, et combi
e traductions littérales) nous ramener à des vices corrigés par leurs propres excès, à des ridicules anéantis depuis des siècle
? Pensez-vous que le peuple d’Athènes sera si cruel que d’ajouter ses propres injures aux injures du poète, ses insultes à cett
ns. C’est alors qu’Aristophane a des paroles de roses, car il fait sa propre louange. Quoi ! on lui a refusé, l’an passé, le p
dique. M. Bonnefoi est consulté par M. Argan, qui veut dépouiller ses propres enfants de tout son bien. — La coutume y résiste,
jeunes et les plus élégants courtisans de Versailles, trahie par ses propres faiblesses, passa de mains en mains et d’amours e
la dame presque pour rien. Si donc notre Regnard fut content pour son propre compte, il dut être fort mortifié dans ses amours
un qui ne fait pas d’emprunt à messieurs les Comédiens, qui vit de sa propre vie, et sur son propre bien, à son propre soleil 
prunt à messieurs les Comédiens, qui vit de sa propre vie, et sur son propre bien, à son propre soleil ! C’était beaucoup dire
es Comédiens, qui vit de sa propre vie, et sur son propre bien, à son propre soleil ! C’était beaucoup dire, et c’était beauco
; il cause avec lui-même ; à table, monsieur dîne tête à tête avec sa propre personne ; pour être heureux, poli, gracieux, bie
inde est persuadée comme si elle l’aimait d’amour. Ce n’est pas là le propre d’une femme qui paie son amant. Lucinde, cette fo
qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse,
t il nous paraît encore plus vil. Baron s’est ménagé lui-même dans sa propre comédie. Il n’a pas poussé très loin les petites
aient plus comiques si on nous les montrait enfin, amoureux pour leur propre compte, partagés entre leur amour et leur avarice
Juan accepterait ou même volerait la fortune, et cet homme c’est son propre père ; l’argent de sa maison, est le seul argent
53 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
se, la suprême impartialité de l’observateur planant au-dessus de ses propres misères, allant aux causes et absolvant Armande a
et absolvant Armande au nom de la faiblesse humaine qu’il sent en son propre cœur et de l’éternelle faillibilité féminine. Il
pour entrer dans la peau de personnages parfois très différents de sa propre nature. C’est ainsi qu’il créait Alceste, comme A
aucun n’est Molière. Croyez-vous donc qu’il ne vît clair que dans son propre cœur ? Non. Cette petite fenêtre que Momus, le my
étaient de la vieille race française, celle qui raille. Rire est le propre de l’homme , avait dit l’ancêtre Rabelais. Et Mol
n’est besoin pour répondre que d’exposer ce qu’était ce seigneur, le propre mari de la plus fameuse, après sa mère Arthénice,
s les hommes et se tirer de leur commerce, et cela au nom de sa vertu propre  : et voilà de quoi Molière le raille. Molière, ne
54 (1884) Tartuffe pp. 2-78
une pièce : voilà la vérité ; sans parler d’autres singularités, très propres à tenir l’esprit en suspens : comme l’absence abs
t commencement d’embonpoint dévot. Il était, nous en sommes sûr, fort propre sur soi, vêtu d’étoffes fines et chaudes, mais de
soin Molière confiait ses rôles aux comédiens extérieurement les plus propres à en rendre l’esprit. Il tirait un merveilleux pa
l’art du jésuite a été de les réduire en un petit nombre de maximes, propres à toutes les circonstances de la vie, faciles à s
ue à toute son œuvre, le rire qu’il convient de susciter, est le rire propre à la pièce. Ce n’est pas le même que celui des Pr
ue. Tartuffe est joué pour la seconde fois, et par un revirement tout propre à désopiler le parterre, la prison qu’il a fait p
onfondre, à son insu peut-être, les intérêts de son Dieu et les siens propres  ; il a indiqué quels ravages peut faire dans une
55 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
avait pu ne pas s’en apercevoir, Les Plaideurs de Racine étaient bien propres à l’y faire penser3; mais ce silence était volont
es ridicules, pire encore peut-être, mais tout cela lui appartient en propre et nullement à sa profession. En est-il de même a
56 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
vrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu qu’à être joué. Le théâtre fut d
et à tous les pays, il les a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation que ses comédies peuvent être regardé
théâtre aux dépens des faiblesses humaines, ne put se garantir de sa propre faiblesse ; séduit par un penchant qu’il n’eut ni
………………… Or ce médecin tout nouveau, Et de vertu si singulière, Est le propre Monsieur Molière, Qui fait sans aucun contredit,
envie.             Rien au monde n’est si plaisant,             Ni si propre à vous faire rire :             Et je vous jure q
la bonne sorte. ……………………………………………… Vous y verrez certaine nuit, Fort propre à l’amoureux déduit ; Et de même certaine Alcmène
a seule). On prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la comédie que les rimes plates, en ce qu’il y
les personnes qu’il jugea les plus capables pour disposer les choses propres à cela… « Pour l’exécution de cette fête, le duc
Cléante et de Marianne, avec cette différence, qu’elle est bien plus propre à faire valoir le caractère principal, puisque Ha
é au roi, décida que l’auteur était digne du feu, et le damnait de sa propre autorité. Enfin Molière eut à essuyer tout ce que
Pourceaugnac, embellie de chants et de danses, est d’un comique plus propre à divertir qu’à instruireb. Le ridicule outré d’u
était réduit à consulter l’intérêt de ses acteurs, aussi bien que sa propre gloire. » Voici de quelle façon Robinet parle de
isait que Molière, qui était amoureux de Mlle Béjart, avait épousé sa propre fille, mais elle était née en Languedoc avant qu’
upe de Molière, en suivant un plan général, tirait le dialogue de son propre fond, à la manière des comédiens italiens ; mais
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
être étudié à faire tout le contraire, puisque ses Adelphes sont très propres à corrompre les mœurs, à autoriser le libertinage
r la nuit à crier, lui fait voir que l’heure ni le lieu ne sont point propres à cela, & le renvoie chez lui en disant que t
s son Homme à bonne fortune, & met en action quelques-unes de ses propres aventures. Si cela est, voilà Baron imitateur dan
oid & minutieux sur le théâtre. Reprenons la Bruyere. « C’est le propre d’un efféminé de se lever tard, de passer une par
tons en cela ni Térence ni Baron. Un Auteur consacre ses veilles à sa propre gloire & non à celle des autres. Qu’il n’ache
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
qui en sortent ou ne doivent pas se trouver avec eux, soit pour leur propre intérêt ou pour celui de l’Auteur. A cela il n’y
oit-on les monologues sans difficultés, ou plus séduisants & plus propres à la marche d’un drame ? quelle erreur ! Passons
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
se rend aussi odieux que lui. En 1619, le duc d’Épernon délivre de sa propre autorité Marie de Médicis : Luynes est fait conné
 Je pense, mademoiselle, vous l’avoir dit quelquefois, vous êtes plus propre à écrire un cartel qu’une lettre. » Mais n’antici
60 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
é la tragédie, et le grand Corneille, dit-on, avait reconnu la sienne propre dans celle qui « se guindé sur les grands sentime
x ; c’était là une pratique générale chez les comédiens. Mais, en son propre et seul nom, « il donnait aux pauvres avec plaisi
r la synthèse de leurs traits divers, représenteraient assez bien son propre caractère. Il n’est pas tout l’un ou tout l’autre
bruyans, c’était pour le plaisir de ses amis plutôt que pour le sien propre , car, au moment où la fête s’animait trop, il se
rlé ni ne parlera de la sorte ; c’est Molière lui-même qui exprime sa propre pensée avec insistance, avec acharnement, car la
e un débat sur la médecine, soutient contre elle une thèse, et en son propre nom, car il se nomme ; pour cela, il interrompt l
a bien des choses dans une habitude si générale : la confiance en ses propres forces, la défiance de celles d’autrui, cette ame
ure, encore plus à l’art, par-dessus tout interprète admirable de ses propres œuvres. Il parlait d’abord avec une volubilité ex
61 (1802) Études sur Molière pp. -355
Cathos et Madelon oublient que Molière leur prescrit des ajustements propres à peindre leur ridicule ; et lorsque Lagrange et
ice, sa contemporaine, la nature semblait lui avoir donné un physique propre à la tragédie. « Il n’était, dit-elle, ni gras ni
qui l’on ne donna que quinze jours pour concevoir et remplir un sujet propre à satisfaire promptement les projets du surintend
ur fit paraître une seule pièce, mais excellente. Deux divinités bien propres à donner des distractions, l’amour et l’hymen, av
, au point d’avoir tout le mérite d’une action ! La moralité. — Bien propre à faire frémir quiconque voudrait risquer un mari
dans La Critique de l’Ecole des femmes ; un comique de mots, toujours propre à la chose37. Le but. — Celui de se venger, va-t
ée, sous les auspices de Louis XIV, et l’Histoire des théâtres dit en propres termes : « Ce roi qui venait de se déclarer le p
relle et son amant, qui, se croyant seuls, font des projets bien plus propres à dégoûter du mariage que toutes les prédictions
mme, à l’esprit nécessaire pour le fixer, et à la coquetterie la plus propre à le désespérer. Devenue l’épouse de Molière, plu
teurs. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène, un sujet si propre à séduire le peuple ; et Molière ne pouvant résis
i, l’athée est encore un sujet à traiter, etc. Le dénouement. — Bien propre à frapper un peuple superstitieux, aussi la scène
is n’en a-t-il pas rétréci l’effet, en ne lui donnant que des nuances propres à n’être senties qu’en France seulement ? Il n’es
pour s’instruire, n’avait pu saisir les finesses d’une comédie moins propre à exciter la grosse joie qu’à faire sourire l’esp
’il est, dans l’une et dans l’autre de ces deux manières, des nuances propres à être saisies, à être adroitement mises en usage
t Voltaire. Sentiment sur la pièce. Le titre. — Précis et bien propre à piquer la curiosité. Le genre. — De caractère 
uefois réduit à consulter l’intérêt de mes acteurs, aussi bien que ma propre gloire. » Selon moi, Molière eût pu se permettre
pagnole. Le fripon Ordogno rencontre Mendoce, qui, lui paraissant propre à faire une dupe, feint de le reconnaître, et l’a
’ont pas songé qu’un plaisant de cour, un astrologue, n’étaient guère propres à lui valoir cette réputation de pièce héroïque.
uelle folie ! quand la gloire les attendait peut-être au premier rôle propre à leur âge, pour couronner leurs vieux jours d’un
ordres de Ratabon et de Vigaroni. Molière, chargé de choisir un sujet propre à amener des divertissements qui tinssent du mira
ours, sans s’en apercevoir, dans le jour le plus favorable et le plus propre à satisfaire le désir qu’elle avait de plaire à t
e lettre que je transcris, parce que le lecteur y trouvera des choses propres à satisfaire l’intérêt qu’il prend à notre auteur
t pour Térence. La comparaison n’est pas juste : Térence défendait sa propre cause, en tâchant d’amortir les coups que lui por
r avec des enfants d’un premier lit ; il n’y en a pas ; c’est avec sa propre bru, encore l’accable-t-elle de bons procédés : o
ez réellement vu cela sur un grand théâtre ? Thomas. Oui vu, de mes propres yeux vu, ce qu’on, appelle vu , et j’ai peine à l
celui de L’École des maris est naturel et bien amené » ; ce sont ses propres mots dans ses observations sur les comédies de Mo
62 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
grotesques; et si les arlequins et les scaramouches leur restaient en propre , nous les avions remplacés par des personnages ég
encore imaginé que la comédie dût faire rire les spectateurs de leur propre ressemblance. Ces rôles postiches étaient distrib
eux, que Molière fit voir les premiers traits du talent qui lui était propre . Deux scènes dont il n’y avait point de modèle, e
otte Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit. Rien n’est plus propre à la comédie que ces sortes de personnages, en qu
i elle y joint le ridicule, ne se sert-elle pas de l’arme qui lui est propre  ? Je dis plus : si ce ridicule tombait sur la ver
e Rousseau, c’est l’aveu qu’il fait lui-même un moment après dans ces propres termes : « Quoique Alceste ait des défauts réels
l y a d’involontairement déréglé dans ses actions : rien n’était plus propre à sauver l’immoralité du sujet. Plaute est peut-ê
s du Luxembourg. On a blâmé Molière, avec raison, de s’être servi des propres vers de l’abbé Cotin : c’est sûrement la moindre
n de pouvoir dire au cinquième acte : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. En un mot, si la s
homme, et de montrer que le méchant peut quelquefois se perdre par sa propre méchanceté , et tomber dans le piège qu’il tendai
63 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
es étaient toutes rouillées. Il se mit à les frotter, pour les rendre propres , sur la manche de son habit. À mesure qu’il les f
es à leurs yeux, ils ont fait des progrès dans l’intelligence de Igor propre littérature. Sur Molière, par exemple, le dix-sep
de Molière, de Racine, de Boileau, opinion formée en partie par leurs propres lectures, en partie par leurs discussions lorsqu’
emier, la constate plus qu’il ne la crée ; il ne la tire point de son propre fonds ; il la dégage des œuvres et de l’esprit de
fidélité de dona Mencia, remarquez bien, mais sur l’intégrité de son propre honneur, parce que dona Mencia est, à ce qui lui
de leur réflexion personnelle, aux impertinentes corrections de leur propre sagesse. Ne comprenant rien, ils censurent tout,
t avoir prévu que le mouvement nécessaire imprimé aux rouages de leur propre machine par leur faculté maîtresse, c’est de s’em
riotes, si je me mettais seulement à lire ses pareils ou lui pour mon propre plaisir, je commencerais par oublier quelques-uns
et lisez-en une page. Puis, pour saisir par le contraste le caractère propre de cet esprit et de ce style, lisez une page de S
les incidents, parce que les situations étranges et variées sont très propres à mettre en lumière et à montrer sous toutes sort
64 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
e Languedoc confine à la Gascogne, j’appellerai mieux que Mirèio, son propre auteur, à la rescousse, pour insinuer que les leç
nn Fritsche, à l’article Mascarille de son excellent Lexique des noms propres qui se rencontrent dans Molière, fait remarquer q
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
er et de l’art d’écrire. Les grands écrivains eurent alors leur style propre  ; de grandes et d’heureuses variétés de style cha
rneille rien de comique dans ses tragédies, rien de tragique dans ses propres comédies. Molière même, à qui Boileau reprochait
66 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
appelle le génie, et semblable au pélican qui donne à ses petits son propre cœur en pâture, s’il vous plaît de répéter cette
ent justifier leur aversion pour les dogmes littéraires. Quant à leur propre doctrine à eux, la voici : Laissons-nous aller, d
67 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [5, p. 37] »
tendue le priva d’une place bien méritée, et l’académie d’un sujet si propre à la bien remplir. 141. C’est la troisième anec
68 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [88, p. 132] »
quefois réduit à consulter l’intérêt de mes acteurs aussi bien que ma propre gloire. »
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
tenir un propos de sens bien dépourvu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu : faut-il vous le re
l aime. Les poëtes trouvent peu de sujets semblables & qui soient propres à faire passer de la bonne morale à la meilleure.
le récompenser de ses bontés, veut séduire sa femme, le chasser de sa propre maison, & se charge de conduire un Exempt pou
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
es Italiens, les François, les Espagnols, sont revêtus de couleurs si propres au temps & au pays pour lesquels il écrivoit,
i, de faire si peu de cas des paroles qu’il lui donnoit, & de son propre honneur. « Qu’ai-je donc fait encore, mon Révéren
pour faire connoître l’art avec lequel notre comique a su les rendre propres à nos mœurs & à son sujet. Ce que Sganarelle
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
iberté, mais le rejoindre sur le champ à ce qu’il aimoit. C’étoit son propre fils qui avoit acheté la jeune Maltoise pour le s
leur tâche, comme vous voyez, pour connoître à quels métiers ils sont propres  ; mais il me paroît qu’ils n’ont pas encore fait
en. Me. Robert. Rien ! Eh ! morgué, voilà un métier qui ne paroît pas propre à grand’chose. La Major. Condamné à faire des nœu
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
de lui raconter le sujet de l’opéra, il lui raconte une partie de sa propre histoire, & continue ainsi en chantant : Di
mplies de ces jeux de la nature. Scene XII. Toinette paroît sous ses propres habits : Argan lui dit de rester, pour voir jusqu
mœurs de son pays, à faire ressortir du fond même une morale qui soit propre aux hommes de sa nation ? Si l’on remplit bien ce
ie n’est pas le mérite le plus estimé des femmes, ou du moins le plus propre à les fixer. Elles aiment pourtant la gloire, dit
73 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
s entrerait dans la communauté et les deux autres tiers demeureraient propres à la future épouse et aux siens de son côté et li
si bien douée et dont le succès lui tenait au cœur autant que le sien propre . L’ampleur et la force manquaient à Armande ; ell
petit rôle qu’il lui confiait : celui d’Elise ? Il en est peu d’aussi propres à faire valoir une actrice. Élise est une jeune f
a beau en savoir tout ce qui peut s’apprendre, si elle ne tire de son propre fond le sentiment du personnage, elle ne fera que
situations s’arrête ici ; il est peu probable que Molière ait vu son propre sort dans celui que l’avenir réserve à Sganarelle
emme une admiration platonique, et il paraît bien qu’il exprimait ses propres sentimens pour Mlle Molière lorsque, dans Psyché,
rée non-seulement de « respect, » mais de « vénération. » Ce sont les propres termes qu’employait en parlant du premier mari de
74 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [39, p. 69] »
des Causes de la corruption du goût (1714). (Le Petit Robert des noms propres 2007).
75 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
grand auteur comique, par un homme qui n’eut jamais de comique que sa propre personne. L’opinion d’un homme d’un esprit aussi
ère, tirées de l’exemplaire de M. de Spoelberch Principe général très propre à décider la question entre Molière et Shakespear
ieurs, le Rire devient un effet nerveux et elles s’ennivrent de leurs propres cris. Shakspeare nous présente des personnages an
s pouvons avoir eu nous-mêmes autrefois ; car nous rions aussi de nos propres pensées, quand elles se présentent tout-à-coup à
uivante que je soupçonne fort Champollion-Figeac d’avoir écrite de sa propre main : II . BIBLIOTHÈQUE DU ROI Paris, le
ue ce n’est pas chez Champollion que mourut Stendhal, mais bien à son propre domicile 78, rue Neuve-des-Petits-Champs ; au sur
Les hommes la plupart sont étrangement faits », ne semble pas la plus propre du monde à ménager l’amour-propre de la petite tê
trois semaines ou un mois d’intrigue tirer de Tartuffe quelque écrit propre à le perdre en le faisant passer sous les yeux d’
esse excellente. Léandre … Mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au traver
ns choisir}. En un mot le pauvre diable de mari étant attaqué par ses propres réserves, par ses secours naturels qui auraient é
une. Une femme qui lit Don Quichotte et Tom Jones n’est-elle pas plus propre à diriger une famille que celle qui fait dix pair
diable à Paris d’où il arrive ; ce manuscrit est de Mme de Necker et propre par son sujet à lui aliéner de plus les femmes de
a Prude, intrigue qu’il craint que celle-ci ne soupçonne. Le ridicule propre du poète est de faire des vers détestables ; du s
Bélise n’est que frottée de ce ridicule, celui qui lui appartient en propre est de croire tous les hommes amoureux d’elle. La
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
iment dans l’appréciation des œuvres d’art. (Le Petit Robert des noms propres 2007). 288. Il y a une erreur ici car dans l’Act
77 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
, et à ne voir dans l’univers que la matière mise en mouvement par sa propre énergie, comme disent les docteurs en athéisme. D
outrer les apparences, et soi-même alors on est dupe le premier de sa propre exagération ; mais celui qui cache une âme perver
t, au moins, ne devrait pas commencer par une majuscule, comme un nom propre  ; mais le mauvais usage a prévalu. D’après l’expl
78 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
entiments contraires, il cède à de prompts revirements, ce qui est le propre des cœurs honnêtes et fortement épris, entraînés
ssion dont ils sentent l’indignité. L’inconséquence n’est-elle pas le propre de la passion ? Certes, Alceste, comme Tartuffe,
nt se peut-il que le malheureux poète n’ait pas fait un retour sur sa propre situation quand il traçait le portrait de cette j
soires encore controversées, des points de vue neufs et indépendants, propres a rajeunir un sujet bien près d’être épuisé, une
succession paternelle et d’en supporter les charges avec leurs biens propres  ; ils n’avaient pour se mettre à l’abri de tout t
! Il ne l’aurait pas indemnisé de quelque façon et, au besoin, sur sa propre fortune ! Tartuffe dépouillait les enfants d’Orgo
s rapports de famille qui existent entre elle et la famille Aubry, le propre frère de Sébastien Aubry ayant épousé la propre s
la famille Aubry, le propre frère de Sébastien Aubry ayant épousé la propre sœur de la Molière. » C’est là, pour le dire en
s discussions littéraires, il conteste les conclusions auxquelles mes propres études m’avaient conduit, et notamment une thèse
, n’a pas hésité à y reconnaître l’écriture de Molière, — ce sont ses propres expressions, — je me bornerai à déclarer que je n
s en lutte avec les lâchetés et les transactions mondaines, la marque propre de la misanthropie. Un misanthrope n’est pas néce
79 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
’Aulularia de Plaute pour montrer comment il s’entendait à adapter sa propre couleur nationale à une donnée puisée en dehors d
Là encore il s’appuie sur une donnée étrangère, mais il puise dans sa propre expérience tous les chagrins, toutes les disputes
; mais souvent aussi il est descendu en lui-même, et il a mis à nu sa propre souffrance, ouvertement et sans égards pour lui-m
de modèle ! Il n’avait, pour peindre le Misanthrope, qu’à étudier sa propre misanthropie. Mais si jamais la définition de la
yal, où le cardinal de Richelieu avait autrefois fait représenter ses propres tragédies et fait parodier Le Cid de son rival Co
s, les jambes fendues et la conscience élargie, Scapins et Sbriganis, propres à tous les travestissements et à toutes les escal
va jusqu’aux oreilles du roi et qui voulait que Molière eût épousé sa propre fille ? Durant les deux années qui précédèrent la
e Sganarelle, et que de traits, pour les peindre, il empruntait à son propre caractère ! Il y a deux sortes de gens : ceux qui
usier le portrait d’Alceste. Ce portrait, Molière le portait dans son propre cœur. L’amour dont il brûlait pour l’indigne Béja
e une situation si décisive, si complètement indécente, que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que, si la pièce e
etrouver en eux des allusions et comme des citations à l’appui de nos propres idées. C’est ainsi que nous ferions volontiers un
conférences que ces causeries où Molière commentait et défendait ses propres pièces. On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la pre
te amitié nous serrâmes les nœuds, Il m’ait toujours traité comme son propre père… On reconnaît, çà et là, plus d’un trait du
ole des femmes, nous rend, par exemple encore, le comédien jouant ses propres pièces. Il est détaché d’un cadre où figurent, à
rt bien étudier les littératures étrangères sans leur sacrifier notre propre tempérament. C’est ce qu’un éminent critique, M. 
sa femme, receveuse des billets ; Phlipote, gagiste qui joua sous son propre nom dans Tartuffe ; Chasteauneuf, qui créa Argati
80 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
que dans la tragédie et la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Molière, heureux par ses succès et ses pro
même théâtre, le 9 novembre de la même année. Pièce d’un comique plus propre à divertir qu’à instruire, quoiqu’il y ait plusie
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
rtune, accablée sous les ruines d’un parti détruit, abandonnée de ses propres vœux et de sa propre espérance. Ce caractère rend
es ruines d’un parti détruit, abandonnée de ses propres vœux et de sa propre espérance. Ce caractère rend inviolable à des enn
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où elle languit, ne recevant qu’
oyait avoir contribué à la déception de madame de Montausier, par son propre aveuglement sur madame de Montespan. Pendant que
83 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
onçu ce rôle, Molière seul, pouvait lui prêter quelques traits de son propre caractère. Dans sa vie de comédien et de valet de
 Mais du moins elle sera punie ? — Sans doute ; à l’aide d’une de ses propres lettres, elle se trouvera humiliée un moment. — Q
84 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
rque d’une victoire sur l’absence. (Dictionnaire le Petit Robert noms propres 2007) 251. Savoye, Eugéne-Maurice de, comte de
85 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s avons choisi pour épigraphe, il exprime par l’organe de Dorante son propre sentiment sur le genre de talent et la mission de
il besoin alors de se montrer bien scrupuleux sur le choix des moyens propres à lier ou dénouer une intrigue ? Et n’est-on pas
cette haute société, dont il devait naturellement l’entourer, étaient propres à faire éclater ses emportements et ses véhémente
nesque doit l’emporter sur la vérité il plaidait, pour ainsi dire, sa propre cause, et devait naturellement chercher à la gagn
ue d’abord il refuse d’être le juge d’Oronte : Monsieur, je suis mal propre à décider la chose \ Veuillez m’en dispenser. Q
demeuré qu’un quart d’heure à le faire. À moins de dire aux gens en propres termes : «Pour Dieu ! Ne trouvez rien à reprendre
soient d’ailleurs ses moyens d’exécution, quelque opposée que soit sa propre nature avec celle de son rôle ; c’est, dis-je, à
peut supposer qu’il la fait mentalement; et l’humiliant aveu de notre propre faiblesse, en attestant la violence de nos sentim
n blâme ni qu’on loue. Je n’ai cité ces passages que comme arguments propres à corroborer ce que j’ai dit sur la nécessité d’a
rvu, et j’ai, en outre, indiqué les moyens qui me semblaient les plus propres pour arriver à ce but. C’est dans un rôle comme c
out le rôle qu’il s’est tracé et que le fourbe sait bien être le plus propre à porter sa dupe aux dernières extrémités. En eff
dien devrait toujours avoir le courage d’y renoncer, quand les moyens propres à le produire ne sont pas d’accord avec la situat
à cette ardeur comme à cette hypocrisie les caractères qui leur sont propres  ; pour ne pas exprimer l’une avec l’accent passio
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
, de léopards, de tigres. Bientôt il découvre que c’est réellement sa propre fille qu’il a condamnée à la mort ; il tire un gr
le sait déja par cœur, & il a trouvé en lui un esprit tout-à-fait propre à être berné : on exhorte Julie à feindre, à lais
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
intains climats  Ne sentoient l’effort de son bras :  Il ravageoit sa propre terre,  Ruinoit ses propres Etats. Son Visir dépl
nt l’effort de son bras :  Il ravageoit sa propre terre,  Ruinoit ses propres Etats. Son Visir déploroit le funeste ravage  San
88 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
la conduisez aux bains, Sans la marchander davantage, Noyez-la de vos propres mains. La querelle entre Trissotin et Vadius, au
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ontrer un caractere commun à toutes les nations, prenons un caractere propre à une nation seule. Mais nous, François, n’allons
l’embrassent bien vîte. La piece ne prouve donc point qu’un caractere propre à une province puisse fournir assez de matiere po
90 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ers à médire d’eux-mêmes sur le théâtre et à faire la satire de leurs propres mœurs. Le recueil de Flaminio Scala nous en offre
des Ingannati : « Pauvre et misérable fille, tu viens d’ouïr de tes propres oreilles, et de la bouche même de cet ingrat, l’a
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
amis qu’il avait défendus contre la satire. Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer un libre essor à leurs talents et a
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ssez exactement ce précepte, excepté dans les occasions où, pour leur propre intérêt, ils auroient dû le perdre de vue moins q
47, eut le soin de prendre un habit, un son de voix & des gestes propres à faire reconnoître l’original. Enfin Moliere fit
let, habillé en Turc, & dit que les Turcs ne l’ont rendu que trop propre à garder l’honneur d’une femme. Il leur raconte s
93 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
te, sans le chercher pourtant dans ses excès presque surhumains, plus propres à inspirer les artistes. Il semble que ce ne soit
 ; car toute vertu, toute intelligence, toute grâce les rendront plus propres à éprouver et à inspirer l’amour. C’est pour eux
ée ; il sera toujours ému de respect devant celle en qui il vénère sa propre dignité et son honneur même. Tout cela surnage au
94 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
dramatique. Prenez ses pièces, en effet ; voulez-vous avoir son idée propre sur la manière dont il faut se conduire avec les
lité par trop complaisante de l’autre. — Voulez-vous avoir sa théorie propre sur l’éducation ? Cherchez un juste milieu entre
st parfait. Molière en morale suit Gassendi, nous avons là-dessus son propre aveu (58), nous avons l’aveu de tout son théâtre.
pas pour conserver tout cet amour à cette créature ainsi réduite à sa propre valeur. Si encore on ne la connaissait pas! Mais
95 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
leur ayent fait beaucoup de mal ; au contraire, il n’y a rien de plus propre pour inspirer la coqueterie que ces sortes de piè
intermedes, tout ce que le théâtre lui put fournir de divertissemens propres à flater le goût de la Cour. Le personnage de Sos
noüement machinal. L’auteur, qui, par de solides réflexions et par sa propre experiencé, avoit apris à distinguer ce qui conve
et à tous les pays, il les a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation, que ses comédies peuvent être regard
a déjà emprunté quelques fragments213, que « ce ne fut point par son propre choix que cet auteur traita le sujet de Don Juan,
i de la troupe avec la pension, en 1704, et mort en 1707253. Il étoit propre à jouer les grands confidens. C’est lui qui joua
96 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
fait constamment, fausse route et finit par se trouver prise dans ses propres filets? Ce thème a de plus l’avantage de se prête
que se trouve sa morale ; et cette morale ne lui appartient point en propre , elle est également celle de tout homme doué de b
r des lois et ne sont point libres, bien qu’ils soient issus de notre propre initiative. Ces éléments instinctifs faisant part
la confidence faite par Don Lope à Elise, que c’est lui qui, dans son propre intérêt, excite la jalousie de Don Garcie, ce moy
son anxiété à l’égard de ce qui le préoccupe lui-même, ce qui est le propre de tous les fanatiques politiques, religieux et a
ère a fait ressortir la folie pendant toute la pièce. Arnolphe, à son propre point de vue, ne peut pas dire autre chose. Dans
oint, ces conseils sont néanmoins presque toujours inspirés par notre propre intérêt et non par celui de la personne qui deman
ndulgence pour ceux qui en sont affectés. Mais il est facile, sur ses propres données, d’aller plus loin, de déduire de cette s
e voir surgir, de la part des hommes, des événements contraires à ses propres intérêts, parce que ces événements motiveront dav
romper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre  ; qu’il faut plutôt croire les lumières de leur p
toffe qui se trouve taillée à faire un philosophe. Si le vôtre est né propre aux élévations où montent des savants les spécula
97 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
intermèdes tout ce que le théâtre lui put fournir de divertissements propres à flatter le goût de la Coura. Le personnage de S
ouement machinal. L’auteur, qui, par de solides réflexions, et par sa propre expérience, avait appris à distinguer ce qui conv
ir et celui auquel il aspire, pour que le seul contraste des manières propres à ces deux états peignît sensiblement, dans un se
à la vérité assez grand, mais le sieur Vigarani ne le trouva ni assez propre , ni assez commode, soit pour la durée, soit pour
vais ouvrage pour exercer sa critique, et M. Despréaux lui apporta le propre sonnet de l’abbé Cotin, avec un madrigal du même
98 (1910) Rousseau contre Molière
s que la sincérité lui attire quelque mauvaise affaire. Mais c’est le propre du candide de toujours retomber dans l’ingénuité.
e faire Alceste sensible à toute l’humaine misère et insensible à ses propres mésaventures, de même la vraie comédie que Molièr
de rendre Alceste ridicule, Molière aurait bien mal pris ses intérêts propres , car je crois avoir montré qu’Alceste est aussi p
s leur ravissez jusques à l’espérance ? Vous endurcissez l’homme à sa propre souffrance Il allait s’attendrir ; vous lui séche
rendrais encor ; mais ne voyez-vous pas Qu’une fois entraîné dans ses propres affaires, Je m’interdis alors mille soins nécessa
(III, x) : Regarde, Amphitryon, quel est ton imposteur ; Et sous tes propres traits vois Jupiter paraître : A ces marques tu p
vous reproche de la défendre en un lieu que l’on peut tenir pour mal propre à cet office et où s’occuper d’elle, soit en bien
lle. Contre eux, il y a la satire, qui est une dénonciation avec noms propres imprimés ou faciles à lire entre les lignes ; il
e que, pour corriger Orgon, il peut suffire de lui faire voir, de ses propres yeux voir, la perfidie de son ami ; mais que cont
lus parce que son esprit est plus délicat que sa conscience. C’est le propre de ces hommes-là de regarder l’humanité et de se
rdre des choses de l’esprit. Mais ce n’est pas précisément son office propre . C’est plutôt Boileau qui est ce législateur-là.
nt les grandes bienséances et les petits devoirs. C’est là le domaine propre de Molière. Il a compris surtout une chose, c’est
passant la moyenne (anomalies morales). Ils se moquent du garçon trop propre , du garçon trop scrupuleux, du garçon trop génére
comédies ; Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’école du
rai que le bon Arnolphe n’a aucun mérite intellectuel ni aucun talent propre à éblouir. Le raisonnement reste cependant, quoiq
uesse aimable, est-ce avoir le sens commun ?…   Ne dirait-on pas la propre caricature de Léonor et que Molière se moque de L
s les femmes les qualités de l’homme et négliger celles qui leur sont propres est visiblement travailler à leur préjudice ». Au
urper les nôtres ; car la laisser au-dessus de nous dans les qualités propres à son sexe et la rendre notre égale dans tout le
es et présentant aux sens dépravés des Grecs un spectacle charmant et propre à balancer le mauvais effet de leur indécente gym
s sont fausses, nous dit-on. Elles le deviennent. Le don qui leur est propre est l’adresse et non pas la fausseté ; dans les v
ns commun c’est, comme son second nom l’indique, le contraire du sens propre  ; c’est la façon moyenne de sentir et de penser c
uelles, et le plus grand hérétique est celui qui ne suit que son sens propre , ou collectives, ce qui arrive quand un groupe et
, ce qui arrive quand un groupe et non plus un individu suit son sens propre  ; qui n’est sens commun que dans les limites de c
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
e, & qui, m’excitant à me venger de vous, m’a fait consentir à ma propre ruine. Pour l’amour de vous-même revenez ici, je
ndre aux promesses des Seigneurs, ne compte que sur le travail de tes propres mains : n’espere jamais que ce que tu pourras te
s pour être vues, celles des gens au-dessus de lui ne sont guere plus propres que les siennes. L’or qui poisse leurs mains, s’a
100 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
sphère où les Anciens avaient été resserrés, il les vainquit sur leur propre terrain. Quel feu ! quel esprit ! quelle verve !
e qu’il avait deviné Racine, Baron, apprécié La Fontaine, et connu sa propre place. Il paraît qu’il méprisait, ainsi que le gr
: il arracherait le voile qui dérobe ces nuances à nos yeux. C’est le propre du génie de rendre digne des beaux-Arts la nature
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