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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
re le détrompe bientôt, en lui dévoilant ses vrais sentiments. Il n’a pris le parti de l’hypocrisie que pour mieux se livrer
nt au Duc Octave. Don Juan en est instruit, & va dans l’obscurité prendre la place de l’amant heureux. La Duchesse passe un
e c’est un homme avec une femme. Le Roi appelle ses soldats. Isabelle prend la fuite. Don Pedre, Ambassadeur d’Espagne, vient
n Pedre, après avoir fait une description de sa bravoure, dit qu’il a pris la fuite, mais qu’il l’a reconnu pour le Duc Octa
sabelle même l’accuse, que le Roi est furieux, & lui conseille de prendre la fuite par la porte du jardin. Tisbéa, fille d’
ort pour pêcher & tendre des filets : au lieu de poissons, elle y prend les cœurs ». Tisbéa accourt désespérée, en crian
p;, en récompense de ton amour, tu jouiras le premier de mon honneur. Prends un manteau de couleur, il servira de signal à Léo
ur onze heures à la porte de Dona Anna, & qu’on lui recommande de prendre un manteau de couleur. Le Marquis embrasse à plus
encore, & représente l’appartement de Dona Anna. Elle paroît aux prises avec Don Juan, lui dit qu’il est un imposteur, qu
pointe de son épée. Don Juan se bat, lui donne un coup mortel, & prend la fuite. Don Gonzalo blessé se débat entre les b
ent, suivi de la garde, & arrête le Marquis, que son manteau fait prendre pour le meurtrier de Gonzalo. Le Roi paroît pour
er à lui & recevoir l’absolution : la Statue lui répond qu’il s’y prend trop tard. Don Juan tombe mort. Le tombeau, la ch
e mettre à mal Dona Anna. Le Marquis, charmé, l’épouse. Le Duc Octave prend Isabelle comme si elle étoit veuve de Don Juan. L
sabelle, désespérée, crie. Don Pedre vient avec une bougie : sa fille prend la fuite. Don Juan éteint la lumiere. Don Pedre é
la petite fille qui l’a secouru fort jolie26, il feint de vouloir la prendre pour sa femme, afin de lui prouver sa reconnoissa
les serments qu’il a faits. Don Juan lui dit qu’il lui a promis de la prendre pour sa femme, mais qu’il a voulu dire par-là qu’
i remettre une lettre : Don Juan se nomme effrontément le Duc Octave, prend la lettre, la lit, voit qu’on y donne un rendez-v
eur le poursuit : ils se battent ; le Commandeur tombe mort. Don Juan prend la fuite. Dona Anna arrive avec des flambeaux, je
lui qui lui fera voir l’assassin mort, & dix mille à celui qui le prendra vivant. Arlequin a tout entendu : il est tenté de
. Plusieurs lazzis interrompus par l’arrivée de la Statue. Elle vient prendre un couvert, invite à son tour Don Juan. Lazzis de
répare à fuir dans un autre pays, quand il apperçoit la Statue qui le prend par la main & s’engloutit avec lui. Arlequin
reste de la piece. Rappellons-nous cet exemple lorsque nous voudrons prendre un sujet chez nos voisins.   Les Auteurs d’Italie
t pas déguiser Don Juan & son valet comme Moliere ; mais il avoit pris cette idée de de Villiers, le premier Auteur Fran
pproche des domestiques. Don Philippe tâche de consoler Amarille. Ils prennent des mesures pour que Don Juan n’échappe point. Ce
e reconnu, troque d’habit avec Philippin. Le Prévôt & ses archers prennent le valet pour le maître, & s’enfuient : Phili
& s’enfuient : Philippin surpris s’écrie : Où diable ai-je donc pris ce morceau de courage ? Dans la premiere scene d
nir souper dans son tombeau : Don Juan promet, s’amuse en attendant à prendre de force une jeune mariée ; ensuite il va voir l’
e qui connoît le goût du peuple, celui du grand monde, & qui sait prendre un milieu pour ménager les deux partis. Il a sent
ui donnant, comme une poudre très rare, du tabac qu’il lui ordonne de prendre dans un œuf frais. Par ce moyen, l’éloge du tabac
eur. Il n’y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, & pour voir publiquement confirme
n. Hélas ! point du tout. C’est un dessein que votre sœur elle-même a pris  : elle a résolu sa retraite, & nous avons été
suffit, Don Juan, je vous entends. Ce n’est pas ici que je veux vous prendre , & le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu’
ouper parcequ’il a un rendez-vous avec une veuve très jolie. Don Juan prend feu là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve,
suite de Don Juan, un scélérat qui l’a séduite à Naples, & qui a pris la fuite. Le Duc promet de lui faire rendre justi
n Juan, plus pressé, veut l’épouser tout de suite : elle résiste : il prend son poignard & la menace de la tuer si elle n
elle crie. Le pere accourt l’épée à la main ; Don Juan le tue, & prend la fuite. Desespoir d’Anna ; regrets de Don Alpho
vient avec la garde, arrête Don Juan : Elisa sort. Don Juan se voyant pris fait un discours très pathétique à Don Alphonse,
la Dame le rebute. Il revient au jeu, gagne des sommes considérables, prend un équipage magnifique, va voir sa belle-sœur, qu
2 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
t j’ai cru que le Public la verrait avec plaisir, par l’intérêt qu’il prend à la mémoire d’un Auteur si Illustre. Fait à Pari
ns Molière toute la docilité et toute la pénétration nécessaires pour prendre les connaissances de la Philosophie, se fit un pl
uite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la Comédie : ses études n’av
bien sérieusement aux moyens d’exécuter leur dessein : et après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le je
la Croix blanche, au Faubourg Saint Germain. Ce fut alors que Molière prit le nom qu’il a toujours porté depuis. Mais lorsqu
rs porté depuis. Mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait engagé à prendre celui-là plutôt qu’un autre, jamais il n’en a vou
n Auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris , de jouer la Comédie. Il avance que sa famille al
est absolument inventé par les personnes de qui Mr P**a peut l’avoir pris pour nous le donner. Et quand je n’en aurais pas
Italiens. On sait qu’ils passèrent en 1660 au Palais Royal, et qu’ils prirent le titre de Comédiens de Monsieur. Molière qui e
titre de cet ouvrage, disaient-ils, n’est pas noble ; et puisqu’il a pris presque toute cette Pièce chez les Étrangers, il
lui avaient assez publiquement causés, s’imagina que Molière l’avait pris pour l’original de son Cocu imaginaire. Ce Bourge
en faisant le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? Il vous a pris du beau côté ; et vous seriez bien heureux d’en ê
ayant versifiée, en fit la plus belle Scène de ses Fâcheux, et le Roi prit beaucoup de plaisir à la voir représenter. L’Éco
nt encore paru : et lorsque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre  : il dit à ses Comédiens de le lui déterrer à que
ndit à l’empressement de Molière ; mais celui-ci remarqua qu’il avait pris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotr
ut gâté de lui déclarer le dessein qu’il avait d’épouser sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette fe
a de l’en désabuser ; au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à ce qu’il lui semblait, pour tout
enfants ayant les bras levés. Ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec laquelle il montait cet instrument
saient rouler, Tricassin rival, et l’Andouille de Troie. Cette Troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et
e. Ainsi destituée de moyens pour jouer la Comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris, avec ses petits Comé
is du jeune Acteur, que l’était le Public, surtout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup en amitié ; et qui bien sérieuseme
r toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendr
soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si
à son service, en lui donnant une pension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du Roi, qu’elle a tou
il travaillait ; on sait même que lorsqu’il voulait que quelque Scène prît le Peuple des Spectateurs, comme les autres, il l
―  Comment ! disait Monsieur le Duc de … Molière est-il fou, et nous prend -il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Ac
nna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, auxquelles Molière prit le parti de ne point répondre ; il se retrancha à
, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la Province avec sa Troup
l lui faisait, il lui envoya un nouvel ordre du Roi, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès d
t Mondorge, celui de Comédien, se trouvant dans une triste situation, prit la résolution d’aller à Hauteuil, où Molière avai
uprès de Molière, que l’urgente nécessité où il était, lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en éta
ot la troupe était un peu dérangée, et chacun des Acteurs méditait de prendre son parti. Molière était lui-même embarrassé comm
s bon que les Comédiens leur fissent imposer une loi si dure ; et ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de
l était. Quand tout ce vacarme fut passé la Troupe tint conseil, pour prendre une résolution dans une occasion si périlleuse. ―
cours, et désespérant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son Âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du Théâtre, et d
est risible que ce Philosophe fût exposé à de pareilles aventures, et prît sur lui les Personnages les plus comiques. Il est
elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends cette négligence pour du mépris ; je voudrais des
s lui, et vous nous le donnerez. Il fallut l’abandonner : et Molière prit son lait devant eux, et s’alla coucher. Les Convi
notre portée. ―  Cela est vrai, dit N. Nous ne pouvons jamais mieux prendre notre temps pour mourir bons amis, et dans la joi
gné la rivière ; et ils s’étaient déjà saisis d’un petit bateau, pour prendre le large, afin de se noyer en plus grande eau. De
ien souvent le dégoûtait de Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus. Chapelle était heureux en sem
ue avait l’honneur d’être toujours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteuil, de
ur se jeter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le Valet se défend, et le Cocher ne p
u juges mieux qu’homme de France. Molière étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de Chapelle ét
n en trouva le Misanthrope beaucoup meilleur, et insensiblement on le prit pour une des meilleures pièces qui eussent jamais
oulut point tenir compte à Molière. ―  Comment ! disait-il, il a tout pris sur Rotrou, et Rotrou sur Plaute. Je ne vois pas
t lui eut reproché son mensonge, et qu’il lui eut dit qu’il les avait pris dans Théophile, Molière le lui avoua, et lui dit
is dans Théophile, Molière le lui avoua, et lui dit qu’il les y avait pris avec d’autant plus d’assurance, qu’il ne croyait
trouverait tous pillés de cette force-là. Et même quand il ne sait où prendre , il se répète sans précaution. De semblables Cri
en rapporter à lui. Au contraire après les défenses du Roi on pouvait prendre pour une témérité la hardiesse que Molière avait
de représenter le Tartuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’aprè
est vrai, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très dangereux de prendre ses intérêts au prix qui m’en coûte. Je me suis r
plaçait point à l’aventure, comme on fait aujourd’hui. D’ailleurs il prenait toujours les plus difficiles pour lui. Ce n’est p
aron, que cette conversation ennuyait fort, ces gens-là vous ont fait prendre du Pouss avant que de revenir. ―  Taisez-vous, j
nier, et vous ne savez pas que c’est mon ami, peu s’en faut que je ne prenne sérieusement votre imprudence. ―  Comment ! répl
lière, ils ne furent pas longtemps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Min
ns intéresser son mérite. Mais avant que de sortir du bateau, il alla prendre sous les pieds du batelier sa besace, qu’il y ava
nu, Monsieur de Molière, dit-il avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au Théâtre, sous le titre
faire, je vous avoue, Monsieur, que je ne pourrais mieux faire que de prendre dans votre personne le contraste que j’ai accoutu
e jeune homme. ―  Eh bien, lui répliqua Molière, je vous conseille de prendre sa profession ; la nôtre ne vous convient point ;
isons pour persister dans sa résolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre réciter ce jeun
-il au jeune homme, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris  ; faites-vous Avocat, je vous réponds du succès.
h ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua Chapelle, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le plaisir ? dit-il au je
s leur donnez de votre temps pour se réjouir avec vous ; puisque vous prenez le plaisir avec le premier venu qui vous le propo
olière ; mais je suis accoutumé à ses défauts ; et il faudrait que je prisse trop sur moi, pour m’accommoder aux imperfections
, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. Aussitôt ce valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son ma
et ornée comme si vous alliez à une fête ! déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez
er : Et tous les Courtisans la mettaient en morceaux. ―  Molière nous prend assurément pour des Grues de croire nous divertir
e pauvre homme extravague : Il est épuisé, si quelque autre Auteur ne prend le théâtre il va tomber : Cet homme-là donne dans
1670, que l’on représenta le Bourgeois Gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette pièce. Chaque Bourgeois y croya
pièce. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent que Molière ait pris l’idée du Bourgeois Gentilhomme dans la Personne
dicule d’un Pédant : Est-ce un caractère à m’occuper ? Que Molière en prenne à la Cour, s’il veut me faire plaisir. ―  Où a-t
qui quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à Baron, prit le parti de ne rien répondre, et de se retirer. J
tre dans de plus grands détails, pour en faire voir la cause. Mais je prends ici occasion de dire que l’on a débité, et que l’
n’y a guère eu que les Précieuses Ridicules et l’Amphitryon qui aient pris tout d’un coup. Le jour que l’on devait donner la
conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là, et de prendre du repos, pour se remettre. —  Comment voulez-vou
u’en prononçant, Juro, dans la cérémonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant remarqué lui-même que l’on
n ris forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la Pièce fut finie il prit sa robe de chambre, et fut dans la loge de Baron,
u, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Molière avait toujours provi
corps, dit-il, je l’éprouve volontiers ; mais les remèdes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perd
pour me faire perdre ce qui me reste de vie. Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte, et après avoir craché
s honoré, les Personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la vertu dans se
stiques, à qui il avait ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa traduction pour faire des papillo
re eurent du succès chacun dans sa profession : Et qu’enfin lorsqu’il prit fantaisie à Molière de quitter le Barreau pour mo
jesté lui donne le petit Bourbon : 31 — Elle passe au Palais Royal et prend le titre de Comédiens de Monsieur : 33, 34 — Elle
représenter dans Paris : 33, 34 — Le Roi lui donne une pension et la prend à son service : 106 Troupe de Monsieur le Daufin 
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
dont le dialogue ne brille que par des qualités tout-à-fait opposées. Prenons pour exemple la fameuse scene dans laquelle Tartu
nt encore tout le sel du reste de la scene. La réponse de Valere, qui prend le parti d’Harpagon, & qui dit à Maître Jacqu
ivions ordinairement Phédria. Vis-à-vis du lieu où cette fille alloit prendre ses leçons, il y avoit une boutique de barbier ;
squ’à demain. Laissez-le-moi finir en deux mots. (A Scapin.) Son cœur prend feu dès ce moment ; il ne sauroit plus vivre qu’i
r les difficultés. Il consulte dans sa tête, agite, renonce, balance, prend sa résolution : le voilà marié avec elle depuis t
rle, on vous met en courroux. Mad. Grognac. Oui. Valere. Oui.Vous ne prendrez point des sentiments plus doux ? Mad. Grognac. No
arras d’un interlocuteur, & l’impatiente curiosité de l’autre. Je prends mon exemple dans l’Ecole des Femmes de Moliere. A
e me les baiser il n’étoit jamais las. Arnolphe. Ne vous a-t-il point pris , Agnès, quelque autre chose ? (La voyant interdit
Hé ! il m’a.... Quoi ?Pris.... Arnolphe. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris ....Hé ! Agnès. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris.
 ! il m’a.... Quoi ? Pris....Hé ! Agnès. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris .... Hé !Le.... Arnolphe. Ouf. Hé ! il m’a.... Qu
... Quoi ? Pris.... Hé !Le.... Arnolphe. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris .... Hé ! Le....Plaît-il ? Agnès. Ouf. Hé ! il m’
 ? Pris.... Hé ! Le....Plaît-il ? Agnès. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris .... Hé ! Le.... Plaît-il ?Je n’ose : Et vous vous
z donc votre foi. Arnolphe. Ma foi, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il m’a pris .... Vous serez en colere ? Arnolphe. Non. Agnès.
.Non, non, non, non. Diantre, que de mystere ! Qu’est-ce qu’il vous a pris  ? Agnès. Qu’est-ce qu’il vous a pris ?Il.... Arn
ystere ! Qu’est-ce qu’il vous a pris ? Agnès. Qu’est-ce qu’il vous a pris  ?Il.... Arnolphe, à part. Qu’est-ce qu’il vous a
e qu’il vous a pris ?Il.... Arnolphe, à part. Qu’est-ce qu’il vous a pris  ? Il....Je souffre en damné, Agnès. Il m’a pris l
u’est-ce qu’il vous a pris ? Il....Je souffre en damné, Agnès. Il m’a pris le ruban que vous m’aviez donné. A vous dire le v
du secret, comme dans le Philosophe marié, s’il savoit ce qu’Horace a pris à Agnès, cette scene seroit bien moins plaisante,
à laquelle il tient si bien, qu’on les a souvent confondus : il doit prendre , comme elle, le caractere des interlocuteurs, de
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
nt va la santé de Madame Hollande ? Frelingue. Chacun dit que son mal prend un fort mauvais cours. Goulemer. Comment ? Frelin
Chacun la tient fort mal.Oui, je la viens de voir. Marille. Elle doit prendre encore un lavement ce soir : On la fera mourir. B
tout. Marille. Qu’elle laisse aller tout.De moment en moment Elle en prend , mais c’est bien contre son sentiment. Ces laveme
sais, l’on diroit de la poudre à canon. Badzin. C’est cela. Ce mal la prit avec violence. Marille. C’est un air empesté qui
... Marille. A peine trouve-t-elle une place à se mettre ; Son mal la prend par-tout. Badzin. Son mal la prend par-tout.Qu’o
ne place à se mettre ; Son mal la prend par-tout. Badzin. Son mal la prend par-tout.Qu’on change en peu de temps ! Elle n’es
us, auroit-il pu comprendre Que des maux si fâcheux dussent jamais la prendre Dans le meilleur état qu’elle eût jamais été ? .
ien qui me pût fortifier le cœur ? Marille. Oui, Madame, il vous faut prendre quelque liqueur. La Hollande. Un peu de vin d’Esp
t être tourné. La Hollande. Il peut être tourné.Je n’en pourrois pas prendre . Marille. Hé bien, s’il est gâté, prenez-le par e
tourné.Je n’en pourrois pas prendre. Marille. Hé bien, s’il est gâté, prenez -le par en bas. La Hollande. Qu’entends-tu par en
s : Est-ce le vin d’Espagne ? Marille. Est-ce le vin d’Espagne ?Oui, prenez -le en clystere. La Hollande. Eh bien, fais-le por
l que le vôtre. Madame Flandres rend visite à Madame Hollande ; elle prend beaucoup de part à son mal : elle en a été attaqu
Médecins ly sont bourreaux, mon Dame ; Il vont fair mourir vous. Dieu prenne vous votre ame. La Hollande reproche à deux Bou
rançois & le Médecin Anglois arrivent. Les Bourguemestres veulent prendre un ton imposant avec eux ; mais les deux étranger
. Le Médecin Anglois, à la Hollande. Il vont fair mourir vous. Dieu prenne vous votre ame. Vos transports sont extrêmes. La
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
entations. Nous avons déja dit ailleurs qu’on accuse l’Auteur d’avoir pris ce sujet à Dufresny. Regnard prétend au contraire
end du Palais, & trouvant au bas du grand degré un carrosse qu’il prend pour le sien, il se met dedans : le cocher touche
x, à un homme oisif, qui se retirera à la fin : il l’espere, & il prend patience. La nuit arrive qu’il est à peine détrom
sur les épaules, & ses deux mains jointes & étendues qui lui prennent le nez & lui ferment la bouche ; il se retire
er, qu’il a trouvé malade auprès de son feu, & dont, avant que de prendre congé de lui, il a ramassé la pantoufle, comme un
t continuer de jouer, il entre dans son cabinet, ouvre une armoire, y prend sa cassette, en tire ce qu’il lui plaît, croit la
r & de lui apporter du tabac ; Carlin exécute ses ordres. Léandre prend la montre & le tabac des mains de son valet,
e, un autre le monte, à qui il dit, c’est vous que je cherche ; il le prend par la main, le fait descendre avec lui, traverse
té aux tables une grande cuiller pour la commodité du service ; il la prend , la plonge dans le plat, l’emplit, la porte à sa
e faire tout hâter dans sa cuisine ; il se leve avant le fruit, & prend congé de la compagnie : on le voit ce jour-là dan
l’a envoyé, & lui rend un fidele compte de sa commission. Vous le prendriez souvent pour tout ce qu’il n’est pas ; pour un st
enfants, il lui échappe de l’appeller son fils dix fois le jour. Il a pris la résolution aussi de marier son fils à la fille
ns, ils y étoient. Outre les traits que j’ai rapportés, Regnard en a pris encore plusieurs chez la Bruyere, qu’il a mis tan
r des moyens tout-à-fait contre nature ? Agissons de bonne foi, & prenons dans toute la piece la distraction qui produit l’
x mille écus d’un usurier, à gros intérêt. LA MOSTELLAIRE. Philolache prend chez un usurier quarante mines, à un & demi p
e fois, Monsieur, avez-vous touché à cette maison-là ? Theuropide. Me prends -tu pour un menteur, puisque je te dis que j’y ai
maison. Theuropide. Il le tua ! Tranion. Et de plus, après lui avoir pris tout son argent, il l’enterra dans le logis même
séparée de son corps, ne devoit-elle pas, pour venir voir votre fils, prendre le temps qu’il seroit pleinement éveillé ? Je sui
nt voir tous les jours. LE RETOUR. L’usurier chez lequel Clitandre a pris deux mille écus, demande cette somme à Merlin en
u, & les deux vieillards se plaignent mutuellement. Tout cela est pris de Plaute, mais de deux pieces différentes. LA MO
qu’il retienne le maître. Alors Tindare se sacrifie pour son patron, prend son nom & le laisse partir comme s’il étoit r
r est frénétique, & qu’il ne sait ce qu’il dit quand son accès le prend .   Regnard a fort bien fait de marier les deux i
cette entrée devant la maison, & ce promenoir ? Comme il est bien pris  ! Theuropide. Certainement, &, par Pollux ! i
autours ? La corneille se tient sur ses pieds, comme pour épier & prendre bien son temps ; elle mord tour à tour les deux o
parés d’une maison, il est aussi peu naturel que les diables en aient pris possession. S’il n’est pas dans la nature que The
chez l’Auteur François. Concluons cependant que si Regnard n’a point pris chez l’Etranger l’intrigue & les caracteres p
nd cette triste nouvelle, pleure son fils, son petit-fils, & fait prendre le nom de Menechme à Sosicle. Celui-ci devient gr
etrouver ce frere qu’il croyoit mort, qu’un marchand d’Epidaure avoit pris avec lui lorsqu’il se fut égaré dans la foule, qu
la courtisanne va à l’emplette, revient, trouve Menechme Sosicle, le prend pour celui qui lui fait exercer son emploi, l’exh
euse, trouve précisément son beau-frere avec la robe sous le bras, le prend pour son mari, l’accable de reproches. Le beau-fr
es esclaves. Heureusement pour lui le valet de son frere survient, le prend pour son maître, le délivre & lui demande la
let, qui doit distinguer la malle de son maître à cent pas de lui, en prend une autre, parcequ’il voit sur le dos cette adres
eu trop vîte par un médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend congé de la compagnie avant que d’avoir dicté ses
e, peut-il être cru le vieillard, le moribond Géronte ? « Le fourbe a pris ses précautions, va-t-on s’écrier ». Acte IV. S
t jeune ou vieux. — Il falloit du moins pour cela, que Regnard ne les prît pas dans le voisinage du vieillard. Acte I. Scen
er depuis peu. — A merveille ! Mais l’un des Notaires, ayant une fois pris Crispin pour Géronte, peut-il une heure après pre
es, ayant une fois pris Crispin pour Géronte, peut-il une heure après prendre ce même Géronte pour l’homme qu’il a vu dans son
e devant le Colonel, qui est peint comme un poltron : il a peur & prend la fuite. Cette comédie ressemble à la fausse Agn
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
ractere principal, rien n’est de l’invention de Moliere ; tout en est pris dans plusieurs pieces différentes, qui n’ont aucu
ien fouillé par-tout, il lui dit : « Allons, rends-moi ce que tu m’as pris , sans te fouiller ». Il finit enfin par l’envoyer
secouer. Il lui dit ensuite : « Je renonce à chercher ce que tu m’as pris  : allons, rends-le-moi de bonne grace ». Il le co
e vii. Harpagon veut absolument marier sa fille à un vieillard qui la prend sans dot. On a beau lui peindre les dangers des m
ces raisonnements très solides, que la promesse qu’on lui a faite de prendre sa fille sans dot. L’Aulularia de Plaute. Acte
un homme très âgé qui la lui demande en mariage, à condition qu’il la prendra sans dot. Il lui répete : « Gardez-vous bien d’ou
ire faire son bonheur en l’unissant à un homme assez généreux pour la prendre sans dot. Mais, avant que de finir cet article, j
e sans dot. Mais, avant que de finir cet article, j’aurai occasion de prendre la scene de Plaute d’un autre sens, & de prou
supérieure. L’Avare de Moliere. Scene ix. Harpagon veut que Valere prenne sur sa fille un pouvoir absolu : il ordonne à Eli
n’ayant que douze mille livres comptant, l’emprunteur sera obligé de prendre , pour les mille écus restants, un vieux lit, un f
’usure au fils même de l’Avare. Riccoboni ignoroit d’où Moliere avoit pris cette idée : le Lecteur va l’apprendre. L’Avare
ce seule annonce un homme supérieur. Mettre un vieillard amoureux aux prises avec une intrigante, qui le cajole, qui flatte so
jole, qui flatte son amour propre & sa tendresse ridicule, qui le prend par l’endroit le plus foible chez tous les hommes
mp; ensuite la Dame d’intrigue, ou le Riche vilain. Moliere a bien pu prendre dans cette comédie l’idée d’introduire une intrig
s en viennent aux mains : Scapin les sépare à plusieurs reprises, les prend l’un après l’autre à l’écart, leur demande la rai
ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris  ? Hé ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il fau
ur me surmonte ; il faut que je cede, que je succombe : je ne saurois prendre patience dans un si grand renversement de fortune
! Malgré ses prieres, Desiré trouve la bourse la remplit de cailloux, prend l’argent & s’en va. Severin revient, s’apperç
uis perdu ! je suis détruit ! je suis ruiné ! Au voleur ! au larron ! Prenez -le : arrêtez tous ceux qui passent ; fermez les p
on vient de le trouver : il croit qu’on lui parle du voleur qui lui a pris sa bourse, & fait le quiproquo d’Euclion, de
ire.   Il ne faut pas être fort clair-voyant, pour voir que Moliere a pris de l’Italien les amours de Valere & de Marian
hædrie, fille d’Euclion, & la demande en mariage : il offre de la prendre sans dot. Mais son neveu Liconide a violenté Phæd
en dit qui ait pu m’attirer une moquerie si grossiere. Mégadore. J’en prends Pollux à témoin : je ne suis point venu ici pour
lle ? Euclion. A la condition que je vous ai dite ; c’est que vous la prendrez sans dot. Mégadore. A cela près, vous me la prome
us, n’est pas tel que vous le prétendez ; notre marché ne doit pas se prendre dans un sens absolu, précis, & indépendant de
is, & indépendant de tout incident : enfin, quand l’envie vous en prend , vous ne manquez jamais de chicane ni de détours.
romptement au marché. Euclion. Le voilà parti. Dieux immortels ! j’en prends votre toute-puissance à témoin, qui pourroit expr
être assuré de la probité d’Anselme, de la promesse qu’il lui fait de prendre Elise sans dot, après avoir calculé les ressource
a pour lui. Quant aux scrupules que vous avez, votre pere lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le mond
ors un peu de fumée qui s’éleve de son tison. Va-t-il se coucher ? il prend fort bien la peine de lier la gueule du soufflet
e quitter son cher foyer, parcequ’il y a caché son trésor. Quel parti prendre  ? Il voudroit pour une obole, oui pour une obole,
rmet l’entrée de sa chambre à qui que ce soit. Il s’enferme seul ; il prend son cher trésor, le met sur la table, s’assied à
7 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ssi fille d’un Tapissier établi sous les mêmes piliers des Halles. Il prit le nom de Moliere lors qu’il embrassa la professi
Moliere toute la docilité & toute la penetration necessaires pour prendre les connoissances de la Philosophie, se fit un pl
uite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avoit pris dès sa jeunesse pour la Comedie ; ses études n’av
n serieusement aux moyens d’executer leur dessein ; & après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le je
a Croix blanche, au fauxbourg Saint Germain. Ce fut alors que Moliere prit le nom qu’il a toûjours porté depuis : mais lorsq
s porté depuis : mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avoit engagé à prendre celui-là plûtôt qu’un autre, jamais il n’en a vou
t. Il avance que le pere de Moliere fâché du parti que son fils avoit pris d’aller dans les Provinces jouer la Comedie, le f
eurent du succès chacun dans sa Profession & qu’enfin lors qu’il prit fantaisie à Moliere de quiter le barreau pour mon
fut l’école de Moliere, ne remplit pas le titre pompeux qu’elle avoit pris en se nommant l’Illustre Theatre.† Elle n’eut poi
accordée pour y jouer alternativement avec les Italiens. Cette Troupe prit la titre de la Troupe de Monsieur & commença
itre de cet Ouvrage, disoient-ils, n’est pas noble, & puisqu’il a pris presque toute cette Piece chez les Etrangers, il
lui avoient assez publiquement causez, s’imagina que Moliere l’avoit pris pour l’original de son Cocu imaginaire. Ce Bourge
en faisant le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? Il vous a pris du beau côté ; & vous seriez bien heureux d’e
t versifiée, en fit la plus belle Scene de ses Fâcheux ; & le Roi prit beaucoup de plaisir à la voir representer. *Il d
it représenter pour la premiere fois L’Ecole des Femmes. Ce sujet est pris d’une Nouvelle Espagnole que Scarron a narrée sou
e dont la principale maxime semble insinuer que, quelques soins qu’on prenne pour s’assurer d’une femme, il est impossible d’y
homme qui vouloit lui faire caresse. Moliere s’étant incliné, il lui prit la tête & en lui disant Tarte à la crême, Mol
s encore paru, & lorsque Moliere en eut besoin il ne savoit où le prendre  : il dit à ses Comediens de le lui déterrer à que
ndit à l’empressement de Moliere ; mais celui-ci remarqua qu’il avoit pris presque tout son travail dans la Thebaide de Rotr
ut gâté de lui declarer le dessein qu’il avoit d’épouser sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette fe
se fit peu après qu’il eut établi sa troupe à Paris, mais sa femme ne prit l’essor qu’après qu’elle eut representé la Prince
ut de ne pas retrouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voioit bien
rs accusée d’une chose dont elle étoit innocente ; qu’il n’avoit qu’à prendre des mesures pour une separation & qu’elle ne
elle & en fut aimé & l’attira dans sa troupe. Les soins qu’on prit pour appaiser la Moliere furent inutiles elle con
nt rouler, Tricassin rival, & l’Andoüille de Troyes. Cette Troupe prit le titre de Comediens de Monsieur le Dauphin, &am
e. Ainsi destituée de moyens pour joüer la Comedie à Roüen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris, avec ses petits Come
s du jeune Acteur, que l’étoit le Public, sur tout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup en amitié ; & qui bien serieus
r toutes les qualitez necessaires pour profiter du soin qu’il vouloit prendre de lui ; il n’avoit garde d’ailleurs, à le prendr
soin qu’il vouloit prendre de lui ; il n’avoit garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si
à son service, en lui donnant une pension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de la Troupe du Roi, qu’elle a toû
il travailloit ; on sait même que lorsqu’il vouloit que quelque Scene prît le Peuple des Spectateurs, comme les autres, il l
ment ! disoit Monsieur le Duc de . . . Moliere est-il fou, & nous prend -il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Ac
nna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, ausquelles Moliere prit le parti de ne point répondre ; il se retrancha à
, qui l’avoit excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la resolution de courir la Province avec sa Troup
ui faisoit, il lui envoya un nouvel ordre du Roi, & lui marqua de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès d
p; Mondorge celui de Comedien, se trouvant dans une triste situation, prit la resolution d’aller à Hauteüil, où Moliere avoi
uprès de Moliere, que l’urgente necessité où il étoit, lui avoit fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en éta
la Troupe étoit un peu dérangée, & chacun des Acteurs meditoit de prendre son parti. Moliere étoit lui-même embarrassé comm
on que les Comediens leur fissent imposer une loi si dure ; & ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de
étoit. Quand tout ce vacarme fut passé, la Troupe tint conseil, pour prendre une resolution dans une occasion si perilleuse. V
rs, & desesperant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux deux aîles du Theâtre,
risible que ce Philosophe fût exposé à de pareilles avantures, & prît sur lui les Personnages les plus comiques. Il est
songe que sa femme jeune, belle & coquette refuse de lui laisser prendre sa part des plaisirs qu’elle prodigue aux amans d
ue vous n’auriez pas si c’étoit une maîtresse, & la vengeance qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
e vous n’avez encore rien aimé, lui repondit Moliere, & vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
, & vous nous le donnerez. Il fallut l’abandonner : & Moliere prit son lait devant eux, & s’alla coucher. Les Co
t à nôtre portée. Cela est vrai, dit N.. Nous ne pouvons jamais mieux prendre nôtre temps pour mourir bons amis, & dans la
né la riviere, & ils s’étoient déja saisis d’un petit bateau pour prendre le large, afin de se noyer en plus grande eau. De
ue avoit l’honneur d’être toûjours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteüil, de
e jetter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, & le prend au collet ; le Valet se défend, & le Cocher n
tu juges mieux qu’homme de France. Moliére étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le merite de Chapelle ét
n trouva le Misanthrope beaucoup meilleur, & insensiblement on le prit pour une des meilleures Pieces qui ait jamais par
n voulut point tenir compte à Moliere. Comment ! disoit-il, il a tout pris sur Rotrou, & Rotrou sur Plaute. Je ne voi pa
ui eut reproché son mensonge, & qu’il lui eut dit qu’il les avoit pris dans Theophile, Moliere le lui avoüa, & lui d
dans Theophile, Moliere le lui avoüa, & lui dit qu’il les y avoit pris avec d’autant plus d’assurance, qu’il ne croyoit
trouveroit tous pillez de cette force-là. Et même quand il ne sait où prendre , il se repete sans precaution. De semblables Crit
er à lui. Au contraire après les premieres défenses du Roi on pouvoit prendre pour une temerité la hardiesse que Moliere avoit
de representer le Tartuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’aprè
est vrai, disoit Moliere ; mais je trouve qu’il est très-dangereux de prendre ses interêts au prix qui m’en coûte. Je me suis r
aron, que cette conversation ennuyoit fort, ces gens-là vous ont fait prendre du Pouss avant que de revenir. Taisez-vous, jeune
r, & vous ne savez pas que c’est mon ami, peu s’en faut que je ne prenne serieusement vôtre imprudence. Comment ! repliqua
iere, ils ne furent pas long-temps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un Min
ns interesser son merite. Mais avant que de sortir du bateau, il alla prendre sous les pieds du Batelier sa besace, qu’il y avo
nu, Monsieur de Moliere, dit-il avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au Theâtre, sous le titre
aire, je vous avouë, Monsieur, que je ne pourrois mieux faire, que de prendre dans vôtre personne le contraste que j’ai accoûtu
d le jeune homme. Et bien, lui repliqua Moliere, je vous conseille de prendre sa profession ; la nôtre ne vous convient point ;
isons pour persister dans sa resolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Moliere lui fit entendre reciter ce jeun
-il au jeune homme, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris  ; faites-vous Avocat, je vous répons du succès. A
h ! puisque nous sommes sur le serieux, repliqua Chapelle, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le plaisir ? dit-il au je
s leur donnez de vôtre temps pour se rejouïr avec vous ; puisque vous prenez le plaisir avec le premier venu qui vous le propo
ere ; mais je suis accoutumé à ses défauts ; & il faudroit que je prisse trop sur moi, pour m’accommoder aux imperfections
, dit gravement Moliere, ce bas est à l’envers. Aussi-tôt ce Valet le prend par le haut ; & en dépouillant la jambe de so
ornée comme fi vous alliez à une fête ! deshabillez-vous vîte, & prenez un habit convenable à la situation où vous devez
er : & tous les Courtisans la mettoient en morceaux. Moliere nous prend assurément pour des Gruës, de croire nous diverti
pauvre homme extravague : il est épuisé ; si quelque autre Auteur ne prend le Theâtre, il va tomber : Cet homme-là donne dan
ter de ces Courtisans Mr. Colbert. C’étoit à lui qu’il auroit falu se prendre des balachou, balaba & de la ceremonie Turque
1670. que l’on representa le Bourgeois Gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette piece. Chaque Bourgeois y croyo
piece. Il y a des gens de ce temps-ci qui pretendent que Moliere ait pris l’idée du Bourgeois Gentilhomme dans la personne
dicule d’un Pedant ? Est-ce un caractere à m’occuper ? Que Moliere en prenne à la Cour, s’il veut me faire plaisir. Où a-t-il
qui, quoique très-mal satisfait de la remontrance de Moliere à Baron, prit le parti de ne rien répondre, & de se retirer
gueres eu que les Precieuses. Ridicules & l’Amphitryon, qui ayent pris tout d’un coup. *Dans cette piece qui est la der
s de grandes incommoditez, Dieu merci, il n’y a que ma fluxion qui me prend de temps en temps : à quoi Frosine répond : vôtre
jurerent, les larmes aux yeux, de ne point joüer ce jour-là, & de prendre du repos, pour se remettre. Comment voulez vous q
qu’en prononçant Juro, dans la ceremonie du Malade Imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant remarqué lui même que l’on
ris forcé, ce qui venoit de lui arriver. Quand la Piece fut finie il prit sa robe de chambre, & fut dans la loge de Bar
, où il logeoit. Quand il fut dans sa chambre, Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Moliere avoit toûjours provi
corps, dit-il, je l’éprouve volontiers ; mais les remedes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perd
pour me faire perdre ce qui me reste de vie. Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte, & après avoir cra
e ne sais où l’Auteur de la Description de Paris (septieme Edition) a pris que ce fut le 13. mais la remarque qu’il ajoute*
stiques, à qui il avoit ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa traduction pour faire des papillo
aveur de ces sortes de compositions que le gros des Spectateurs avoit pris goût pour l’Auteur, & plus de gens vont à la
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ere a fait encore voir dans cette comédie l’art avec lequel il savoit prendre l’esprit de plusieurs ouvrages pour en composer u
je crois, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre , & que sur votre idée La sureté d’un front pu
t lui faire confidence de tout ce qui lui arrive avec elle. Le jaloux prend là-dessus des mesures qu’il croit infaillibles ;
la disgrace qu’il redoute si fort, précisément aux précautions qu’il prend pour l’éviter. Le comique naît encore de la simpl
tant que son mari fût parti. Si-tôt que Maître Raimon fut arrivé, il prit quelques petites drogues qui lui étoient lors néc
de faire, & se partit bien fâché contre lui. Toutefois, avant que prendre congé de lui, il lui dit : « Monsieur, y retourne
ne chose ni au lit, ni aux coffres, comme étourdi & hors de sens, prit du feu & le mit aux quatre coins de la chambr
es Argus : qu’irai-je, à votre avis,   Chercher en de pareils logis ? Prendre la lune aux dents seroit moins difficile. Ha, ha,
. . . . . . . Il offroit l’eau lustrale. Un ange entre les autres En prit de bonne grace : alors l’étudiant   Dit en son cœ
ns civiles ; Et tous ces compliments sont choses inutiles. Sans qu’il prît le souci de m’en écrire rien, Vous pouvez libreme
primerons, & qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innoc
tre dans la tête,   Malgré le train d’aujourd’hui, Que l’homme qui la prend , ne la prend que pour lui. Maxime II.   Elle ne
ête,   Malgré le train d’aujourd’hui, Que l’homme qui la prend, ne la prend que pour lui. Maxime II.   Elle ne doit se parer
urs ce sont drogues mortelles,   Et les soins de paroître belles   Se prennent peu pour les maris. Maxime IV. Sous sa coeffe, e
 ; il arriva une affaire pour laquelle il fallut nécessairement qu’il prît la poste le jour même, & qu’il allât à la Cou
s ma chambre, & je me mets au lit sans leur aide & fort tard. Prenez cette clef, qui ouvre toutes les portes de la mai
où donne un petit escalier qui conduit à ma chambre ». La vieille lui prit les mains & les lui baisa cent fois, lui disa
e vous aviez souffert sa vue & ses harangues ; Mais je n’ai point pris foi sur ces méchantes langues, Et j’ai voulu gage
an l’étant aussi de Grenade, le drôle s’en retourna dans Cordoue sans prendre congé de Laure : & je crois que ce fut aussi
pprouve, & qui n’est pas couronnée de la main du vice. Moliere a pris encore l’idée d’une petite scene dans une piece i
e. Vous êtes un frippon.Fort bien !... « Ma mort est sure « Si tu ne prends pitié des peines que j’endure. Georgette. Vous êt
’avoir, Georgette, un cotillon. (Ils tendent tous deux la main & prennent l’argent.) « Ce n’est de mes bienfaits qu’un foi
endre ? Arnolphe. Oui, fort bien ; hors l’argent qu’il ne falloit pas prendre . Georgette. Nous ne nous sommes pas souvenus de c
le mariage. Le Capitan croit les prévenir par les précautions qu’il a prises auprès de la sage Lucinde, qu’il n’a pas quittée
caution leur est chose inutile. Dans trois originaux, Dorimon n’a pu prendre qu’une piece d’un acte dans laquelle il a exactem
arer une divinité. Le plus fâcheux pour Dorimon est que Moliere lui a pris l’idée de son sot Docteur, & a mis à la place
u’un esprit bien fait, quoi qu’on die, Doit admirer sa comédie, Et le prendre , tout bien compté, Pour Térence ressuscité. Comma
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
lui plaire, le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : V
faisait-il point aussi quelques caresses ? Agnès. — Oh tant ! il me prenait et les mains et les bras, Et de me les baiser il
as, Et de me les baiser il n’était jamais las. — Ne vous a-t-il point pris , Agnès, quel qu’autre chose ? — Il m’a… — Quoi ?
a-t-il point pris, Agnès, quel qu’autre chose ? — Il m’a… — Quoi ? —  Pris … — Eh ! — Le… — Plaît-il ? — Je n’ose. Et vous vo
it. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre foi. — Ma foi, soit. — Il m’a pris … vous serez en colère ! — Qu’est-ce qu’il vous a
soit. — Il m’a pris… vous serez en colère ! — Qu’est-ce qu’il vous a pris  ? — Il… — Je souffre en damné. — Il m’a pris le r
— Qu’est-ce qu’il vous a pris ? — Il… — Je souffre en damné. — Il m’a pris le ruban que vous m’avez donné. On conçoit diffi
de la pièce, rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux
e et non pas elle, puisqu’elle parle seulement d’un ruban qu’on lui a pris . » Il y a peu de bonne foi dans cette réponse. D’
ements de la cour, était absous d’avance de toutes les libertés qu’il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Crit
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
oit encore il ne s’opposeroit plus à leur hymen. Arlequin se leve, le prend au mot ; Scapin fuit tout épouvanté. L’acte finit
ntir ; mais quand elle est seule, elle soupire de l’absence de Célio, prend le portrait de cet amant, s’attendrit si fort qu’
ene fort en colere. Celio arrive vêtu en pélerin : il a été obligé de prendre ce déguisement parcequ’il a tué un homme qui en v
e sauroit se déterminer à donner la main au Docteur ; elle aime mieux prendre la fuite, & se fait accompagner par Arlequin,
u en femme. Elle lui donne la clef de son cabinet, pour qu’il aille y prendre tous ses bijoux. Magnifico & le Docteur le re
re tous ses bijoux. Magnifico & le Docteur le rencontrent. Ils le prennent pour Eléonora, parcequ’il porte ses habits, &
iliarité. Eléonora lui ordonne de respecter Arlequin, parcequ’elle le prend sous sa protection. Cependant Scapin reproche à A
ra, seule sur la scene, se plaint de l’absence de Célio qu’elle aime, prend son portrait, s’attendrit & se trouve mal. P
n, voit son portrait dans les mains d’un inconnu, lui demande où il a pris cette miniature : l’autre lui répond que c’est da
& la copie. Je crois que le Poëte François a très bien fait de ne prendre que la quintessence de la comédie italienne ; mai
acte Sganarelle ne se déguise point en femme comme Arlequin ; mais il prend un ajustement aussi burlesque, puisqu’il s’arme d
mon honneur me dit que d’une telle offense Il faut absolument que je prenne vengeance : Ma foi, laissons le dire autant qu’il
ne bile Qui veut me conseiller une action virile. Oui, le courroux me prend , c’est trop être poltron, Je veux résolument me v
11 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
entrées. Lully avait composé cette partition avec des divertissements pris dans diverses comédies de Molière; il ne s’était
301. Le Carnaval, ballet-mascarade, huit entrées et prologue; paroles prises dans Quinault, Benserade et Molière, musique de L
es entrées du Carnaval, avec l’indication des pièces où elles ont été prises  : L’introduction, avec chœurs, contenant l’air :
xaminer, on peut acquérir la certitude que toutes ces entrées ont été prises sans changement — sauf trois morceaux de peu d’im
ification faite, nous le répétons, les intermèdes du Carnaval ont été pris dans les divertissements indiqués sans changement
r’ al corpo di Bacco Che questi consultanti Sono tutt’ ignoranti. Il prend les deux avocats, et leur dit : Vien’ qua, anima
« Bénin, bénin. » Les deux opérateurs veulent forcer Pourceaugnac à prendre le remède en chantant : Pigliate lo presto, (bis
to Pigliate (bis) lo presto Pourceaugnac répond qu’il ne veut pas le prendre et chante : Non lo voglio pigliare No (4 fois).
are ! Les opérateurs et les matassins veulent à toute force qu’il le prenne . Piglia lo su, Signor monsu Etc .... Les parole
peu avec son personnage, ou, si l’on veut, avec son public, qu’il ne prend pas môme la peine de lier la scène qui finit à la
admettre que Pourceaugnac, ayant parlé français tout le temps, aille prendre subitement la langue italienne ; cela passe pour
temps et de tous les pays. On a aussi cherché si Molière n’aurait pas pris l’idée de Pourceaugnac dans quelque pièce composé
ement Parmi celles que l’on a reconnues comme ayant pu lui servir à «  prendre son bien » où il le trouvait, on a cité : le Disg
ire encore que Lully a mis de son cru dans le Carnaval ; mais Lully a pris tous les autres intermèdes tout faits sans y rien
Le talent bouffe de Lully pouvait se développer à loisir, et quand il prenait la langue italienne avec suite, ou quand les autr
l servi? Le rôle n’a aucune importance. Lully ne se fût pas abaissé à prendre un rôle à ce point effacé, et si le nom de Chiacc
; là où l’on croyait trouver Lully, on ne le trouva pas, et on le vit prendre le principal rôle dans une troupe où certes on ne
rer au premier rang. Suivant un grand nombre d’éditions, Lully aurait pris ce surnom de Chiacchiarone pour ne pas éprouver d
produit par Lully, il est évident que la comédie de Pourceaugnac dut prendre la forme que nous connaissons. Molière ne chantai
aussi bien que de son beau-père et de sa belle-mère, qui ne l’avoient pris pour leur gendre qu’à cause de ses grands biens..
in de la comédie parle d’aller se jeter à la rivière, celui du ballet prend un parti contraire et plus philosophique, puisqu’
ncidence du Barbacola trouvé dans un recueil d’intermèdes entièrement pris chez Molière, nous ont semblé justifier la transc
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ochons qui sont dans ces sacs, & les lui vend vingt écus. Tabarin prend un couteau de cuisine, délie les sacs, il est for
temps, Lucas arrive des Indes. Il voit ce sac où est Rodomont, il le prend pour un ballot de marchandises, & l’ouvre. Il
riche de cinquante mille écus. Lucas, tenté par une si grosse somme, prend la place du Capitaine, & se met dans le sac.
ce sac un voleur qui en vouloit à ses biens & à son honneur. Ils prennent tous un bâton, battent beaucoup Lucas, qui trouve
voir ; mais c’est particuliérement de sa derniere farce que Moliere a pris l’idée de la seconde scene du troisieme acte de s
de rendre la ressemblance plus parfaite. Tabarin a vraisemblablement pris l’idée de ses sacs dans la source où le Seigneur
sentinelles, demande qui va là, appelle le caporal : le faux caporal prend une autre voix pour appeller le sergent : le serg
capin, qui croit entendre dix à douze personnes, meurt de peur, & prend la fuite. La scene de Moliere est plus favorable
elle est une espece de petite comédie, & les voix différentes que prend l’acteur peuvent ajouter au plaisant, mais n’en f
ent ajouter au plaisant, mais n’en font pas le principal mérite. J’en prends à témoin le Lecteur. Henri veut déterminer son ma
’autre côté.) « Oui, j’ose le dire, & je le soutiendrai ». (Il se prend aux cheveux, & crie, après quoi il en va fair
est passée, je vous demande très humblement pardon. Je me détermine à prendre la fille de M. Léonard ». Là-dessus M. Léandre es
fférentes mines, les différents maintiens que l’acteur est obligé d’y prendre pour peindre les divers personnages qu’il représe
acheter ; mais à peine avons-nous éloigné la côte, que nous avons été pris par une galere turque. Granger. Hé ! de par le co
, m’a-t-il dit ; mais si tu n’es ici de retour dans un moment, j’irai prendre ton maître dans son college, & vous étrangler
up de fautes ; & que s’il lui arrive une autre fois de se laisser prendre , je leur promets, foi de Docteur, de ne leur en p
Dieu ! faut-il être ruiné à l’âge où je suis ! Va-t’en avec Paquier, prends le reste du teston que je lui donnai pour la dépe
pense il n’y a que huit jours. Aller, sans dessein, dans une galere ! Prends tout le reliqua de cette piece Ah ! malheureuse g
misérable, dis-moi, que diable allois-tu faire dans cette galere ? Va prendre dans mes armoires ce pourpoint découpé que quitta
l’y eût envoyé en si bonne compagnie, que les Turcs ne l’eussent pas pris . Corbineli. Notre Domine, ne songez-vous pas que
é gauche, qui est celle de mon grenier. Scapin. Oui. Géronte. Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande mall
donner, pour racheter son fils, le reste d’un teston sur lequel on a pris la dépense pendant huit jours, & un vieux pou
Remarquons d’ailleurs avec quel art ce bout de scene est filé. Scapin prend avec transport la clef du coffre ; il croit qu’on
& son fils, un quart d’heure après, lui manda qu’il venoit d’être pris prisonnier par des Pirates Turcs, à l’embouchure
lere, que je ne puis arrêter mon esprit à penser aux voies que j’ai à prendre . C’est pourquoi, tous tant que nous sommes, lorsq
p; tout ce qui arriveroit contre ce que nous aurions attendu, nous le prendrions pour un gain fort considérable. Géta, à Phédria.
veau ; & tout ce qui m’arrivera contre ce que j’ai attendu, je le prendrai pour un gain fort considérable. . . . . . . LES
roître ferme au premier choc, de peur que, sur votre foiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. Là, tâchez
c mon pere. Que je crains les résolutions que son retour lui va faire prendre  ! Géta. Je vais les aborder. Ah ! notre bon Chrém
. Qui t’a chargé de dire cela ? Chrémès. Ah ! il ne pouvoit pas mieux prendre la chose pour le mener où nous voulons. Antiphon.
hrémès. Il l’aura tout-à-l’heure. Qu’il retire sa parole, & qu’il prenne cette fille. Démiphon. Puisse-t-elle lui porter m
’argent. Phédria prie Géta de lui en procurer. Celui-ci ne sait où en prendre , lorsqu’il apperçoit les deux vieillards en grand
somme. Chrémès veut bien la payer. Les vieillards vont chez eux pour prendre de l’argent. Antiphon entend tout ce que dit Géta
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
HAPITRE II. Des Comédies Héroïques. Ce genre devoit nécessairement prendre naissance chez une nation fiere, romanesque, &
deux plus belles pieces héroïques du Théâtre Italien, toutes les deux prises de l’Espagnol, toutes les deux traduites en Franç
e papier qui lient ses bras. Brisez-vous, fers honteux. Il feint de prendre un fauteuil pour un rocher, & lui fait faire
: A moi des griffons, dit-il ! voyons, il faut le combattre. Si je le prends par devant, il me pochera un œil ; si je le prend
ombattre. Si je le prends par devant, il me pochera un œil ; si je le prends par derriere, c’est le prendre en poltron : il fa
devant, il me pochera un œil ; si je le prends par derriere, c’est le prendre en poltron : il faut le prendre en flanc. Il se j
i je le prends par derriere, c’est le prendre en poltron : il faut le prendre en flanc. Il se jette sur le prétendu griffon, il
plus alarmé par l’emportement de son caractere, imagine de lui faire prendre un breuvage somnifere, & de le faire porter,
lazzis qui ne font point rire le Prince : ne sachant plus comment s’y prendre , il le chatouille. Sigismond est furieux. Arlequi
étoit pour lors à la guerre, si bien que revenant au bout d’un an, il prit aisément cet enfant pour le sien, & l’éleva c
pensoit être, il quitta le nom de Sanche qu’on lui avoit donné, & prit celui de Carlos. Sous ce nom il fait tant de merv
s à leurs Princesses réfugiées en Castille, pour les prier de revenir prendre possession d’un Royaume qui leur appartenoit. Dep
deux morceaux de sa piece. ACTE I. Scene III. (Ici les trois Reines prennent chacune un fauteuil, & après que les trois Co
il la résolvoit. . . . . . . . . . D. Isabelle. . . . . . . . . . Je prends sur moi la dette, & je vous la fais bonne. Se
de raison Que moi qui n’en connois que la race & le nom. Marquis, prenez ma bague, & la donnez pour marque Au plus dig
l’ira rendre à la Reine : Ce sera du plus digne une preuve certaine. Prenez entre vous l’ordre & du temps & du lieu,
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
rticle huitieme de l’Imitation, page 147, que le sujet du Tartufe est pris de deux canevas très anciens. Nous sommes intérie
s les trois viennent au lieu indiqué, se font peur mutuellement & prennent la fuite. Acte III. Les trois hommes déguisés se
t s’être trompé. Colombine sort : Brighella, déguisé en Diable, vient prendre sa place, épouvante le Docteur, & prend la fu
éguisé en Diable, vient prendre sa place, épouvante le Docteur, & prend la fuite en voyant revenir Colombine. Arlequin, c
d linge blanc, vient aussi se mettre à table. Enfin les trois masques prennent séance. Le Docteur crie : tout le monde vient au
; lui persuade que son amant est parti avec une autre maîtresse. Elle prend la fuite pour aller chercher celui qu’elle croit
nd qu’il lui a cependant donné une aumône assez honnête : alors Célio prend le ton le plus humble, le plus modeste, & lui
d’ennemis, & sur-tout par Scapin qui veut lui enlever Tiennette, prend Célio à son service, & lui annonce qu’il a un
un soufflet. Il revient vers Célio, qui lui présente du tabac : il en prend  ; il éternue. Célio lui dit : Cela est bon. Arleq
oche les fleurs du fameux bâton, afin qu’il s’endorme aussi. Arlequin prend la donation dans la poche de Célio, ensuite il en
. . . . . . . Dans la piece italienne, Arlequin ne s’est déterminé à prendre Célio à son service, que parcequ’il refuse l’aumô
n fait de ne pas ressembler en tout à Célio. Je doute qu’Orgon se fût pris de belle passion pour lui s’il eût accompagné ses
avoit eu toutes les peines du monde à se défendre. Don Gilles rougit, prend la fuite, reparoît ensuite couvert d’une peau d’o
perdu la vie, si Montufar, par une présence d’esprit admirable, n’eût pris sa protection, le couvrant de son corps, écartant
t je ne suis rien moins, hélas ! que ce qu’on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est q
u cœur que tout le reste. Je veux sortir encore plus matin, s’il m’en prend envie, répondit Blanche, que les dernieres parole
moi, répliqua le plus vîte qu’il put le turbulent Don Diegue, je veux prendre congé de vous, & vous avertir, avant que de v
r, lui dit-il encore, & vous faites fort bien : la peine que vous prendriez seroit inutile ; &, pour vous le montrer, je
Non. Non !Que me conseillez-vous ? Valere. Je vous conseille, moi, de prendre cet époux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ma
lutaire. Valere. Ne vous excusez point sur mes intentions, Vous aviez pris déja vos résolutions ; Et vous vous saisissez d’u
Si... je le veux. Cessez ce badinage, & venez-çà tous deux. (Elle prend Valere & Mariane par la main & les ramene
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
ces éclats de rire universels, qu’à l’occasion d’une méprise. Mercure pris pour Sosie, le Chevalier Ménechme pris pour son f
ccasion d’une méprise. Mercure pris pour Sosie, le Chevalier Ménechme pris pour son frere, Crispin faisant son testament sou
Mérope pleure la mort de son fils : on lui amene un jeune homme qu’on prend pour le meurtrier de ce fils ; elle veut l’immole
point, il l’outrage. Constance veut consulter Damon, ami commun, pour prendre de lui des conseils sur la conduite qu’elle doit
mettre. Le Masque remet en tremblant une lettre à Constance, elle la prend en s’imaginant y lire l’arrêt de sa mort.  Que m
ora. Après cette instruction on le quitte. Arlequin est surpris qu’on prenne tant de précautions pour une chose aussi facile,
de différence d’une action à l’autre : cependant lorsque l’Avare, qui prend Valere pour son voleur, lui dit de confesser l’ac
dans sa main la réponse au billet doux qu’elle a reçu. Mondor, qui la prend toujours pour Madame Cléonte, voudroit la mettre
Mondor. J’avoue que c’est une liberté que je ne devrois peut-être pas prendre . Mlle. Cléonte. Pourquoi donc ? Mondor. Je crains
t. Mais que vois-je ? des pleurs les ont presque effacées ! Pourquoi prendre un prétexte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . .
r ; & je veux que tu me dises des nouvelles de l’argent qu’on m’a pris . J’exhorte les Auteurs à réfléchir sur ces deux
out ; mon mari étoit plus embarrassé que moi. Il fut si honteux qu’il prit la fuite. — Honteux de voir des beautés ! il a to
s que vous me ferez l’honneur de venir chez moi, il me sera facile de prendre un prétexte pour vous la faire voir. — Oh ! Madam
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
tant que je puis m’en souvenir, le Dépit Amoureux est dans ce cas. Je prends le livre, l’Auteur a mis au bas du nom des person
oujours vécu à la ville d’une maniere douce & tranquille, qu’il a pris le parti des gens qui aiment le repos & qui f
; que son frere au contraire a passé ses jours à la campagne, qu’il a pris une femme dont il a eu deux fils : quand Micio se
. Orgon. Ah ! si vous aviez vu comme j’en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour, à l
y prospérer. Je vois qu’il reprend tout, & qu’à ma femme même Il prend , pour mon honneur, un intérêt extrême : Il m’aver
e scandaliser ; Jusques-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce, en faisant sa priere, Et de l’avoir tué
l vous plaît. Informé du grand bien qui lui tombe en partage, Dois-je prendre le soin d’en savoir davantage ? Et cet époux, aya
ons pour ne pas en raconter les particularités à un tiers. Quel parti prendre pour les faire savoir au public ? celui qu’a pris
iers. Quel parti prendre pour les faire savoir au public ? celui qu’a pris l’ingénieux Moliere dans les Précieuses ridicules
s de huit ans Que ton maître, embarqué sur mer pour ses affaires, Fut pris , & chez les Turcs vendu par des corsaires. Tu
de rechercher, craignant sa délivrance, Elle le tint pour mort, & prit le deuil d’avance. Tu sais fort bien aussi que la
viens de citer plus haut. Scene I. Du Croisy. Il me semble que vous prenez la chose fort à cœur. La Grange. Sans doute je l’
le que vous prenez la chose fort à cœur. La Grange. Sans doute je l’y prends , & de telle façon, que je me veux venger de c
ondent, il vient pour faire le dénouement. En revanche, il faut aussi prendre bien garde de n’annoncer que les acteurs qui doiv
paroît pas ; mais les spectateurs n’en sont point inquiets. Valere a pris la peine de leur dire que sa mere étoit malade ;
s-nous que ce malheur arrive à celui qui, comme tu m’as dit, vient de prendre mon parti avec tant d’honnêteté ? tâchons plutôt,
cion, servante de la maison. Hola, garçon ! n’y a-t-il là personne ? Prenez cet argent, donnez-le à Dorcion. Pourquoi Géta n
e, les jugeant morts après ce temps-là, Il vint en cette ville, & prit le nom qu’il a : Sans que de cet Albert ni de ce
rêvé, C’est qu’en fait d’aventure, il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être à le
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
comparer à une femme sensible, mais foible & sans caractere, qui prend alternativement celui de tous ses amants. Nous l’
s y trempe, Un mariage en huile avec un en détrempe ; Quand une femme prend un galant à son choix, Que d’un lit fait pour deu
de matrimonium en pilules. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remede ; mais comme vous êtes habile homme dan
mpativos nocturnes ; Angélique lui répond qu’il n’y a pas grand mal à prendre le frais de la nuit : alors George Dandin s’écrie
a nuit : alors George Dandin s’écrie : Eh ! oui, l’heure est bonne à prendre le frais ; c’est bien plutôt le chaud, Madame la
; Et, dans un tel retour, je te vis la tromper Jusqu’à faire refus de prendre au lit la place Que les loix de l’hymen t’obligen
lignité, d’acharnement & de mal-adresse, que les ignorants en ont pris occasion de jetter du ridicule sur la littérature
salde. Quel abus de quitter le vrai nom de ses peres, Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimeres ! De la plupart des gens
tout à l’entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux. Arnolphe répond avec raison, V
ent. Qu’on en demande des nouvelles à Cotin. Moliere, non content de prendre un sonnet & un madrigal dans les ouvrages imp
acteur qui joua le rôle de Trisotin ou de Tricotin 47, eut le soin de prendre un habit, un son de voix & des gestes propres
t rien, mais qui fait de grandes courbettes. On consent à la fin à le prendre pour acteur, s’il a quelque talent. On lui dit de
blez de joie ; mais je ne saurois dans ce moment : je n’ai pas encore pris mon chocolat ; j’ai la voix & l’estomac un pe
n’être pas l’Auteur d’un pareil vomitif. On doit cependant moins s’en prendre à lui qu’au mauvais goût de sa nation : il a su l
nt. Je ne puis mieux finir cet article qu’en rapportant quelques vers pris dans l’Epitre à l’Envie, ouvrage de M. de Voltair
est le nôtre ! Mon ami, dites franchement, Voudriez-vous présentement Prendre emploi ? Cléandre. Prendre emploi ?C’est bien mo
s franchement, Voudriez-vous présentement Prendre emploi ? Cléandre. Prendre emploi ?C’est bien mon attente, Si l’occasion s’e
ications du même œil. Jeunes nourrissons des Muses, gardez-vous de le prendre pour modele. Quand vous serez assez heureux pour
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
amais, & dans aucun sujet, employé d’autre style que le familier. Prenons un exemple dans Aristophane 26. LES NUÉES. ACTE I
iens. Phidippide, seul. Mon pere a perdu l’esprit. Quel parti dois-je prendre  ? Dois-je le faire déclarer fou en justice, ou le
éprouve. Se peut-il que Dieu dirige une telle barbarie, & qu’il y prenne plaisir ? Dans l’équipage où je suis, toute tremb
ercez contre les bons tant de rigueur & de dureté ; enfin si vous prenez plaisir, si vous trouvez des délices dans les pei
si poli, si recherché, est infiniment plus naturel que nos Modernes. Prenons , pour le prouver, le moment intéressant où Pamphi
ue je lui désobéisse ? Que je suis malheureux ! Je ne sais quel parti prendre . Diction des François. Toutes les nation
est prête à verser, l’autre reprend haleine : L’œil même qui les voit prend sa part de leur peine. L’eau, que ce vain travail
eroient bien dans une inscription. Je soupçonne même l’Auteur d’avoir pris son idée dans l’inscription de la ville de Venise
faut avoir l’une & l’autre prunelle. Que ferai-je sans yeux ? Tu prendras une vielle. Ah ! pardon, Jodelet ! Non, non ; il
S GENTILHOMME. ACTE III. Scene XII. Cléonte. Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médit
eaucoup : on tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre , & l’usage aujourd’hui semble en autoriser le
ant mes vœux dès le premier abord, Mon cœur n’auroit eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompeur voir ma flamm
, dans une maison entichée de la manie des vers, tout le monde y doit prendre un ton poétique ; d’accord : mais chacun sur un t
à la forêt : nous lui donnons alors La vieille meute ; & moi, je prends en diligence Mon cheval alezan. Tu l’as vu ? Tém
dans sa nouveauté ; d’accord : mais la province, qui a le malheur de prendre le style de bon ton pour un entortillage insuppor
bon ton pour un entortillage insupportable, pour un jargon ridicule, prend la liberté de siffler la piece, en attendant qu’o
ëte comique doit parler la langue de toutes les nations, & savoir prendre à propos le ton du bourgeois, de l’homme de Cour,
19 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
détails. Enfin tous les commentateurs, sans exception, semblent avoir pris à tâche de négliger les recherches utiles à l’int
qu’il était parfaitement placé dans le discours de Mascarille‌ 10. Je prendrai mon second exemple dans le Tartuffe, acte II, scè
ns Molière toute la docilité et toute la pénétration nécessaires pour prendre les connaissances de la philosophie, se fit un pl
te de Louis XIII34. La cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la comédie ; ses études n’av
ien sérieusement aux moyens d’exécuter leur dessein ; et, après avoir pris toutes leurs mesures, ils s’établirent dans le je
Croix-Blanche, au faubourg Saint-Germain36. Ce fut alors que Molière prit le nom qu’il a toujours porté depuis. Mais lorsqu
rs porté depuis. Mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait engagé à prendre celui-là plutôt qu’un autre, jamais il n’en a vou
n auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris de jouer la comédie.Il avance que sa famille, ala
absolument inventé par les personnes de qui M. Perrault peut l’avoir pris pour nous le donner ; et quand je n’en aurais pas
Italiens. On sait qu’ils passèrent en 1660 au Palais-Royal, et qu’ils prirent le titre de Comédiens de Monsieur. Molière qui,
itre de cet ouvrage, disaient-elles, n’est pas noble ; et puisqu’il a pris presque toute cette pièce chez les étrangers, il
lui avaient assez publiquement causés, s’imagina que Molière l’avait pris pour l’original de son Cocu imaginaire. Ce bourge
en faisant le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? il vous a pris du beau côté ; et vous seriez bien heureux d’en ê
ayant versifiée, en fit la plus belle scène de ses Fâcheux, et le roi prit beaucoup de plaisir à la voir représenter57. L’E
int encore paru, et lorsque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre  ; il dit à ses comédiens de le lui déterrer à que
ndit à l’empressement de Molière ; mais celui-ci remarqua qu’il avait pris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotr
ut gâté de lui déclarer le dessein qu’il avait d’épouser sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette fe
a de l’en désabuser ; au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à ce qu’il lui semblait, pour tout
que vous n’auriez pas si c’était une maîtresse ; et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière, et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
prendre combien on est peu maître de soi-même, quand elle a une fois pris sur nous un certain ascendant que le tempérament
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements : aussi le mariage ne rale
qui, par cette raison, n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris , dès lors, la résolution de vivre avec elle comme
nfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec laquelle il montait cet instrument
aient rouler, Tricassin rival, et l’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de comédiens de Monsieur le Dauphin, et
e. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits coméd
ris du jeune acteur que l’était le public, surtout la du Parc, qui le prit tout d’un coup en amitié, et qui bien sérieusemen
r toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendr
soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si
son service, en lui donnant une pension de sept mille livres74. Elle prit alors le titre de troupe du roi, qu’elle a toujou
’il travaillait ;on sait même que lorsqu’il voulait que quelque scène prît le peuple des spectateurs, comme les autres, il l
urs77. « Comment ! disait M. le duc de….… Molière est-il fou, et nous prend -il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq ac
nna beaucoup de mauvaises raisons, piquantes même, auxquelles Molière prit le parti de ne point répondre ; il tâcha seulemen
, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette femme prit la résolution de courir la province avec sa troup
l lui faisait, il lui envoya un nouvel ordre du roi, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès d
et Mondorge celui de comédien, se trouvant dans une triste situation, prit la résolution d’aller à Auteuil, où Molière avait
auprès de Molière, que l’urgente nécessité où il était lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en éta
t, la troupe était un peu dérangée, et chacun des acteurs méditait de prendre son parti. Molière était lui-même embarrassé comm
as bon que les comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de
l était. Quand tout ce vacarme fut passé, la troupe tint conseil pour prendre une résolution dans une occasion si périlleuse. V
cours, et désespérant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre, et d
est risible que ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures, et prît sur lui les personnages les plus comiques. Il est
elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends cette négligence pour du mépris ; je voudrais des
lui, et vous nous le donnerez. » Il fallut l’abandonner ; et Molière prit son lait devant eux, et alla se coucher. Les conv
à notre portée. — Cela est vrai, dit N., nous ne pouvons jamais mieux prendre notre temps pour mourir bons amis, et dans la joi
ent gagné la rivière, et s’étaient déjà saisis d’un petit bateau pour prendre le large, afin de se noyer en plus grande eau. De
ien souvent le dégoûtait de Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus89. Chapelle était heureux en
ue avait l’honneur d’être toujours dans le carrosse de son maître. Il prit fantaisie à Chapelle, en descendant d’Auteuil, de
ur se jeter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le valet se défend, et le cocher ne p
juges mieux qu’homme de France. » Molière étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de Chapelle ét
n en trouva le Misanthrope beaucoup meilleur, et insensiblement on le prit pour une des meilleures pièces qui eussent jamais
voulut point tenir compte à Molière. « Comment, disait-il, il a tout pris sur Rotrou, et Rotrou sur Plaute. Je ne vois pas
t lui eut reproché son mensonge, et qu’il lui eut dit qu’il les avait pris dans Théophile, Molière le lui avoua, et lui dit
is dans Théophile, Molière le lui avoua, et lui dit qu’il les y avait pris avec d’autant plus d’assurance, qu’il ne croyait
rouverait tous pillés de cette force-là ; et même quand il ne sait où prendre , il se répète sans précaution. »De semblables cri
n rapporter à lui. Au contraire, après les défenses du roi on pouvait prendre pour une témérité la hardiesse que Molière avait
de représenter le Tartuffe une seconde fois, sans en avoir auparavant pris l’ordre de Sa Majesté. Tout le monde sait qu’aprè
est vrai, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très dangereux de prendre ses intérêts au prix qui m’en coûte. Je me suis r
plaçait point à l’aventure, comme on fait aujourd’hui ; d’ailleurs il prenait toujours les plus difficiles pour lui. Ce n’est p
aron, que cette conversation ennuyait fort, ces gens-là vous ont fait prendre du pouss avant que de revenir. — Taisez-vous, jeu
ernier, et vous ne savez pas que c’est mon ami ; peu s’en faut que je prenne sérieusement votre imprudence. — Comment !répliqu
lière, ils ne furent pas longtemps sans faire naître une dispute. Ils prirent un sujet grave pour se faire valoir devant un min
s intéresser son mérite : mais avant que de sortir du bateau, il alla prendre sous les pieds du batelier sa besace, qu’il y ava
nu, monsieur de Molière, dit-il avec hauteur dès la porte, qu’il vous prend fantaisie de m’ajuster au théâtre, sous le titre
faire, je vous avoue, monsieur, que je ne pourrais mieux faire que de prendre dans votre personne le contraste que j’ai accoutu
e jeune homme. — Eh bien ! lui répliqua Molière, je vous conseille de prendre sa profession ; la nôtre ne vous convient point ;
isons pour persister dans sa résolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre ce jeune homme.
-il au jeune homme, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris  ; faites-vous avocat, je vous réponds du succès.
h ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua Chapelle, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le plaisir ? dit-il au je
us leur donnez de votre temps pour se réjouir avec vous, puisque vous prenez le plaisir avec le premier venu qui vous le propo
olière ; mais je suis accoutumé à ses défauts ; et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections
, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. »Aussitôt ce valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son ma
et ornée comme si vous alliez à une fête ! Déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez
per ; et tous les courtisans la mettaient en morceaux. « Molière nous prend assurément pour des grues, de croire nous diverti
pauvre homme extravague ; il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber ; cet homme-là donne dan
1670, que l’on représenta le Bourgeois gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette pièce. Chaque bourgeois y croya
te pièce. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent que Molière a pris l’idée du Bourgeois gentilhomme dans la personne
dicule d’un pédant ? est-ce un caractère à m’occuper ? Que Molière en prenne à la cour, s’il veut me faire plaisir. Où a-t-il
qui, quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à Baron, prit le parti de ne rien répondre, et de se retirer. J
ntre dans de plus grands détails pour en faire voir la cause. Mais je prends ici occasion de dire que l’on a débité, et que l’
n’y a guère eu que les Précieuses ridicules et l’Amphytrion qui aient pris tout d’un coup. Le jour que l’on devait donner la
conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là, et de prendre du repos pour se remettre. « Comment voulez-vous
qu’en prononçant juro, dans la cérémonie du Malade imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant remarqué lui-même que l’on
ris forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron,
u où il logeait. Quand il fut dans sa chambre, Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Molière avait toujours provi
corps, dit-il, je l’éprouve volontiers ; mais les remèdes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perd
our me faire perdre ce qui me reste de vie. » Un instant après il lui prit une toux extrêmement forte, et après avoir craché
s honoré, les personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’attaquer le vice et de relever la vertu dans se
stiques, à qui il avait ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa traduction pour faire des papillo
tre eurent du succès chacun dans sa profession, et qu’enfin lorsqu’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour mo
e. » BÉJART CADET. Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune le parti de la comédie. Il fut camarad
e frappé de la foudre, et y demeurai quatre jours sans remuer ni sans prendre aucuns aliments… A moins d’un coup du ciel, c’éta
de la part de mon ami Béjart et de toute sa généreuse famille, que je prisse cœur, que je me consolasse, et que je ne manquero
ange, né à Amiens en Picardie, excédé par les chicanes de son tuteur, prit le parti de la comédie, et courut quelques années
range était un très honnête homme, docile, et poli ; et Molière avait pris plaisir lui-même à l’instruire. (de M. de Tralage
naissance de ses parents, une blanchisseuse eut pitié de son sort, la prit avec elle, et l’éleva jusqu’à l’âge de dix ans, q
le linge. Cet acteur, qui n’avait point d’enfant, avait fait vœu d’en prendre un dans le cas où se trouvait cette petite orphel
ance. Peu de temps après être entrée dans la troupe de Paphetin, elle prit du goût pour Beauval, qui n’était alors que gagis
se leva et déclara qu’en présence de l’Église et des assistants, elle prenait Beauval pour son légitime époux ; à l’instant par
n légitime époux ; à l’instant parut Beauval, qui dit également qu’il prenait la demoiselle Bourguignon pour sa légitime épouse
à la suite de cet article. Ainsi le roi va à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec sa cour si florissante. Et pendan
gié, Comme seul des talents doué, Pour y divertir ce cher sire, En prend , ce me vient-on de dire. La route, sans doute lu
). J’ignore ce qu’il pensait de son travail ; mais un beau jour il se prit à le refaire, ou, si l’on aime mieux, à l’enrichi
trop bien, car il fut décrété ainsi que ses deux compagnons. Ceux-ci prirent la fuite ; mais Gros-Guillaume fut arrêté et mis
ec le fameux Scaramouche. Quelques Mémoires assurent même que Molière prenait dès lors des leçons particulières de ce dernier.
homme qui voulait lui faire caresse. Molière s’étant incliné, il lui prit la tête, et, en lui disant tarte à la crème, Moli
ante ; elle en est si persuadée elle-même, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différen
aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la Baron ; et elles prenaient la fuite. Le père de Baron mourut d’un accident t
aille, et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne que l’on i
ervante, lui lut quelques scènes d’une pièce de Brécourt. Laforest ne prit point le change, et, après avoir ouï quelques mot
, Scaramouche, après avoir arrangé tout ce qu’il y a dans sa chambre, prend sa guitare, s’assied dans un fauteuil, et joue en
grimaces ; et que les autres viennent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses habits. Dans une a
rrait faire venir tous les auteurs et tous les vieux bouquins où il a pris ce qu’il y a de plus beau dans ses pièces. On pou
 ; mais Rohault lui-même ne l’était pas. Molière d’ailleurs n’a pu le prendre pour modèle d’un philosophe qui ne débite que des
20 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
le de traits empruntés au maître, et si l’on en retirait ce qui a été pris à L’École des femmes, au Misanthrope et au Tartuf
pour un temps à l’école de Molière. Il traduisit ses œuvres, non sans prendre de grandes libertés d’arrogance, et les fit jouer
du dialogue. Croyez-vous qu’ils s’en battront moins bien, pour avoir pris , entre deux nuits passées aux avant-postes, cette
doute, appliqué à des Allemands, qui vont au fond des choses, et les prennent fortement, par leur côté sérieux et mélancolique.
isait le poète, chose légère et qui vole à tout objet ; c’est qu’elle prend gaiement son parti de tout, et se hâte, comme Fig
oi ! si Molière était resté Poquelin, fils du père Poquelin, s’il eût pris la succession de son père, s’il fût devenu un bon
uis Veuillot, il n’y a qu’à ouvrir le volume de M. Lapommeraye, qui a pris la peine de le suivre pied à pied et d’opposer à
te a dû sourire tout bas de l’innocence de son contradicteur, qui l’a pris au sérieux et s’est donné tant de mal en pure per
le tonnerre de l’éloquence sacrée va éclater sur leurs têtes. Ils en prennent leur parti de bonne grâce. Louis XIV lui-même, ce
ndait viser : — Mon père, lui dit-il, en l’interrompant, je veux bien prendre ma part des sermons que l’on me débite ; je n’aim
continuent d’être mauvaises, on pourrait, avec un peu de malice, s’en prendre à lui de l’inutilité de ses efforts. C’est le pré
a été la plus haute expression de ce génie national. Du jour où il a pris possession de lui-même, il a commencé cette crois
femmes savantes, les prétentions des bourgeois jouant à la noblesse ; prenez toutes ses pièces, vous y verrez presque toujours
up qui écrivent proprement, élégamment, spirituellement, éloquemment, prenez tous les adverbes qu’il vous plaira, et qui ne pa
e, tant sa prose et son vers se plient à l’allure de la conversation. Prenez , ajoutait-il, prenez le passage qui au premier ab
on vers se plient à l’allure de la conversation. Prenez, ajoutait-il, prenez le passage qui au premier abord semble le plus en
l’idée s’accroît de cette puissante vibration de l’alexandrin ! J’ai pris là, pour l’analyser, un des moindres passages de
rtificielles, ou aventurières et à la mode, est prompt à s’évanouir ? Prenons des exemples dans le théâtre de notre époque : Du
ui se composait de termes détournés de leur signification première et pris par métaphore dans un sens imprévu ; d’alliances
faire la même remarque sur une foule de pièces plus modernes encore ; prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces
onversation ordinaire ; les autres ont passé à l’état d’antiquailles. Prenons des exemples, car il n’y a jamais rien de tel pou
que de repas ? Aujourd’hui, quand Trissotin prononce ces vers, on n’y prend pas trop garde, c’est une métaphore un peu trop e
on voudra, à mesure qu’elle se développait, emplissait certains mots, pris un peu au hasard par elle, d’images ou libertines
l s’est empli peu à peu d’images égrillardes ou même brutales qui ont pris le dessus. Le mot fille, si nous n’y prenons gard
le dessus. Le mot fille, si nous n’y prenons garde, ne tardera pas à prendre une vilaine couleur. Il en sera de lui comme d’un
à débattre, puisque nous n’y pouvons rien. C’est un fait ; il faut le prendre tel qu’il est. Le contester, ce serait vouloir en
seizième siècle, pour peu que vous ayez lu nos vieux auteurs, et vous prenez pour un instant les façons de voir et de sentir d
re ou cinq personnes que je ne blâme pas d’ailleurs, tout le public a pris sa part de ce rire honnête et sain que provoquent
uailleurs que Molière a empruntés à la comédie italienne et qu’elle a pris elle-même au théâtre antique. Sa joyeuse figure,
l est fait pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relief et de la couleur. Te
de théâtre particulier. Leslie n’est point un étourdi au sens où nous prenons le mot aujourd’hui. La pièce italienne, d’où cell
s ; les porteurs de chaise lui réclament le prix de la course ; il le prend de très haut avec eux ; ces manants le menacent d
e à quelque musicien célèbre du temps, Charpentier ou Lulli ; il aura pris quelque pont-neuf en vogue de ce temps-là. La mus
vous avancez ? — Je l’ai vérifié moi-même. Dugazon et Dazincourt ont pris ces libertés avec la prose de Molière, car vous s
il ne parlait plus d’aller au Louvre, au petit coucher, mais d’aller prendre des glaces au Palais-Royal. De même, Dazincourt.
est un fâcheux de naissance. Il l’est, non pas seulement parce qu’il prend grand plaisir à parler de lui, de ses petites aff
. Éraste est toujours ennuyé ; mais il ne l’est pas de la même façon. Prenons un exemple. Il est abordé par deux jolies femmes,
vé doucement sans rien dire… quel relief et quelle couleur tout cela prendrait tout de suite ! Il faut absolument, lorsqu’on dit
les donnent à la diction un ton d’affectation et de pédanterie. Ainsi prenez ce vers : Et comblé de laquais et devant et derr
uais et devant et derrière. Il est clair qu’en le prononçant il faut prendre un instant haleine sur cet hémistiche superbe « e
: Vous savez, ami public, et je ne l’ignore pas non plus, que laquais prend une s à la fin du mot ; je ne peux pas vous faire
t dans ce rôle. M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne sais pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène, y reprendra la p
eine, ne s’interrompant qu’aux endroits marqués par le poète : …… Je prends en diligence Mon cheval alezan ; tu l’as vu ! Ce
ligence Mon cheval alezan ; tu l’as vu ! Ce « tu l’as vu » permet de prendre haleine un instant ; c’est une note familière qui
; si ce n’est que c’est une vieille pièce et d’un nommé Molière. J’ai pris ma stalle à l’orchestre ; le rideau se lève. Un b
qui grisonne ; et Chrysale a raison quand il s’étonne de voir son ami prendre femme si tard ; et quelle femme ! un tendron de s
n’est pas entrée dans ses calculs. Chose bizarre ! Si Arnolphe avait pris garde à ce détail et qu’il eût été philosophe, sa
et qu’il eût été philosophe, savez-vous ce qu’il aurait fait ? Il eût pris juste le contrepied du parti auquel il s’est arrê
s les civilisations très avancées, qu’une jeune fille de seize ans se prenne de passion pour un homme de cinquante. Je ne parl
mme qui pourrait être son père. Ces raisons, croyez-vous qu’il lésait prises dans l’instinct du sexe, dans l’ingénuité et l’ig
ant de toute éducation, on l’a livrée en proie à la nature, qui va la prendre tout entière et l’emporter sans résistance aucune
i, pour lui, est la plus cruelle de toutes, et, pour s’en parer, il a pris la nature corps à corps ; il a chassé l’amour de
outes les comédies passées, présentes et futures, les précautions que prend un des personnages se retournant contre lui, déco
a fait sortir du fond même de la situation. Voyons comment il s’y est pris dans la pièce dont il s’agit. Toute disproportion
ucoup observé les femmes, et au lieu de les aimer, il les méprise. Il prend donc, pour s’en faire aimer, les moyens les plus
sorte il prétende en être aimé. L’événement lui donne tort ; Agnès se prend tout naturellement d’amour pour Horace ; non pas
amour. Arnolphe s’en aperçoit, et l’idiot qu’il est ! au lieu de s’en prendre à lui-même, au lieu de se dire : « C’est ma faute
On a feint d’admirer beaucoup cette invention de Molière, qui met aux prises un simple homme du peuple, pétri de préjugés, ave
et quatre-vingts fois certaines pièces de Molière, et j’y ai toujours pris le même plaisir. Don Juan m’énerve. La représenta
d’elles croit avoir des droits, ne lui laissent pas le loisir de les prendre à part, de leur parler à l’oreille ; elles s’aper
e consulter que la réalité de la vie ordinaire, qu’elles s’y laissent prendre . Mais c’est que la scène est vraie d’une vérité p
ues, dans L’Avare, faisant le brave, et forçant à reculer Valère, qui prend le bâton à son tour, rabat le caquet du bravache
t ; on déclare que l’adultère est le pire de tous les crimes, et l’on prend la femme de son voisin ; et l’on a pour soi l’ass
ur chemin, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Molière ne l’a mis aux prises qu’avec les détails un peu mesquins de la vie des
té mes vœux dès le premier abord ; Mon cœur n’aurait eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompeur voir ma flamm
r ne pas le voir, quoiqu’il soit trop amoureux pour ne pas se laisser prendre , et rien n’est plus plaisant et plus triste à la
finirait par dire, la main sur son épée : Mais, mon petit Monsieur, prenez -le un peu moins haut. La scène n’en était pas mo
ngue, réservées à la seule poésie :                Mais je m’en vais prendre mon voile, Je n’ai garde sans lui de paraître à s
r qui ne marque l’intention de faire œuvre de poésie. Car jusques ne prend point l’s en prose. Ajoutez que le langage est ca
s n’ont pas besoin d’un autre langage que celui de la prose. Ainsi je prends la dernière scène. Don Pèdre, furieux de sa pupil
plaisant trop au bercement de la mélodie. Il y a là un juste milieu à prendre , on ne peut l’attraper et s’y tenir qu’après de l
 ! Est-il si étranger que Jupiter soit un peu jaloux de celui dont il prend la place et qu’il sent seul aimé. C’est pour son
a grosse, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vo
s n’en seront pas moins de gigantesques et réjouissantes caricatures. Prenez maintenant M. et Mme de Sotenville ; supposez que
un état dans le monde, un rang à soutenir, en mettant son avarice aux prises avec sa condition sociale. Tel qu’il nous est pré
est moins lettré, et se laisse mieux, comme disait Molière lui-même, prendre par les entrailles. Et je ne laisserai pas Weiss
ope, L’Avare et tant d’autres comédies du maître. Je me chargerais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe
st le pivot du drame. Il fallait donc l’établir si fermement qu’il ne prît à aucun spectateur la tentation de la discuter ou
La Bruyère a hasardée du Tartuffe, en peignant son Onuphre. À quoi se prend -il en effet dans le Tartuffe de Molière ? Un faux
prit, ou encore à la façon dont vous étiez disposé en ce moment-là, a pris à vos yeux une importance extraordinaire et fait
ance reste inébranlée. Sur quoi repose-t-elle ? L’auteur n’a pas même pris la peine de le dire. Sur tout et sur rien. — Sur
lui-même : Non ! cela n’est pas possible ! Jamais je ne me laisserais prendre à des pièges si visibles, si imprudemment tendus 
nstruit, Qui, pour servir son prince, a montré du courage se laisse prendre pour dupe à ces vaines simagrées. Comment Molière
mot trois ou quatre fois, tandis que sa servante lui rit au nez. À ne prendre la scène qu’au point de vue d’une vraisemblance é
c son frère ; et ce frère qui est philosophe, qui sait raisonner, s’y prend avec lui comme on fait dans le monde avec tous le
ssé duper à des affectations niaises d’allures dévotes, il est encore pris cette fois à un piège si grossier que personne ne
d’un sentiment vrai, de s’amuser d’une douleur sincère. La voilà aux prises avec Tartuffe. Elle sait fort bien, quand elle en
vous retirer dans les lieux communs de la conversation générale, et à prendre congé en saluant. Or, Tartuffe continue, et ce n’
l faut donc qu’Elmire ne lui ait pas parlé ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce qu’il vaut, en femme qui en a v
temps qu’avec l’onction pénétrée d’un dévot, et il faut qu’Elmire le prenne sur un ton de joli badinage, sans émotion, en fem
l’on adopte ! l’une ou l’autre de ces deux interprétations, la scène prend une physionomie toute différente, et elle doit êt
Mon frère vous seriez charmé de le connaître, Et vos ravissements ne prendraient point de fin. C’est un homme qui… ah !… un homme…
oi aussi, je ne donne pas plus de trente-cinq ans à Toinette. J’avais pris soin de le déclarer en propres termes quand j’ava
renne le français, en écoutant ce qui se dira autour d’elle ; qu’elle prenne peu à peu, grâce à la confiance qu’elle inspirera
l’accoutumance nous rend tout familier et commode. Et si le feu avait pris  ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le
eu avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le feu ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jama
u ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jamais tant pris dans les théâtres que depuis qu’on a multiplié le
rement fait, je vous le jure. Mais, à présent, me sera-t-il permis de prendre texte de cet exemple offert par le hasard d’une c
les accessoires qui en avaient, jadis, relevé la saveur. Il aimait à prendre pour exemple, précisément, Le Bourgeois gentilhom
aire d’archéologues ; le grand public n’a plus rien à y voir. Et pour prendre un exemple : Le Bourgeois gentilhomme est, j’en
telle qu’il l’a vue et représentée sur la scène. Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre façon. Dorimène peut fort bie
gue a survécu pourtant : on se lève le matin en se demandant qui l’on prendra dans ses filets ; on est bien aise d’avoir pour a
rait battre des montagnes, et l’on pétillerait de joie à les voir aux prises . Dorimène est invitée par son amant, un franc esc
lière et M. Thierry avaient gain de cause. C’est Corneille qui allait prendre la parole, et le vieux tragique ne devait pas êtr
it de grandes dépenses par pur amour de l’art ; pour M. Thierry qui a pris une initiative hardie et une responsabilité dange
mes lecteurs, dans une lettre qui affecte la longueur d’un mémoire, a pris la peine de noter un par un tous les changements
rois sortent, et les deux jeunes gens, comme il serait de droit, vont prendre le pas devant. Mais, d’un geste souverain, Scapin
it composé une dissertation philosophique sur ce thème ; Soit mis aux prises deux personnages le discutant avec plus ou moins
du rôle, au reste, même alors qu’il se fâche et qu’il s’est résolu à prendre le dessus, on voit, on sent en lui l’homme que sa
e ; c’est qu’il le mettra en pleine lumière ; c’est que ce petit coin prendra , grâce à lui, une importance extraordinaire. Et j
n’est pas artiste. Mais, si c’est un comédien supérieur, il essaye de prendre dans l’idée de Molière ce qui va le mieux à son t
lade imaginaire une simple farce de tréteaux. Il y a tel moment où il prend sa fille à bras-le-corps et exécute avec elle un
Toinette, comme le texte l’exige : — Donnez-moi mon bâton… Et l’ayant pris , au moment de partir, s’arrêtait, croisait la jam
t-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-il pris simplement dans l’observation de la nature. Au mo
façon assez malpropre, si vous courez assez vite aux cabinets. Chacun prend les grands rôles par où il peut. Vous m’annoncez
oirus une petite chaise d’enfant, qui le pincera, le lutinera, et qui prendra sa thèse de médecine, la trouvant bonne pour l’im
ut : c’est une imagination fantasque qui lui passe par la tête. Sitôt pris , sitôt pendu. — Une idée !.. Monsieur mettez-vous
amuse. Elle se la donne à elle-même pour son propre plaisir ; elle en prend sa part ; elle en rit la première, Mme Argan ne s
On pourrait se méfier de Mlle Dinah Félix, comment ne pas se laisser prendre au ton de Mlle Brohan ? Tout le monde se rappelle
rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la jeune fille se prend de pique avec sa belle-mère ; c’est au dernier ac
e bon. J’avoue qu’au fond elle a de bonnes raisons à alléguer pour le prendre ainsi. C’est la situation qui le veut. Angélique
tel aux douze cents personnes à qui il s’adresse. C’est-à-dire qu’il prend son point de départ non dans la nature, mais dans
 ; voilà M. Baillet qui nous fait Valère après Leroux et Delaunay. Il prend le joueur au sérieux ; il tâche de nous rendre, e
faut que nous montre aujourd’hui l’artiste qui nous joue Valère. Et, prenez bien garde : on ne doit pas le prendre au sérieux
de deux frères jumeaux se ressemblant assez de visage pour qu’on les prît l’un pour l’autre, les quiproquos qu’il en ferait
entin, le valet du chevalier, lui dit qu’il faut changer de costume, Prendre d’un héritier l’habit et la figure, L’air entre t
revenu. On demande à Ménechme ce qu’il a l’intention de faire, s’il prendra charge à la cour ou à l’armée. Et il répond avec
és l’un sur l’autre ; il est certain que dans la vie ordinaire on les prendra l’un pour l’autre, et que cette confusion pourra
ons ici en présence d’une impossibilité de fait ; vous pourrez vous y prendre de toutes les manières, jamais vous ne ferez qu’A
cette dissemblance est plus ou moins grande ; il en a, dès l’avance, pris son parti. L’auteur lui a dit au début de sa pièc
rères Lionnet qui sont si exactement semblables d’extérieur qu’on les prend l’un pour l’autre. Vous pensez bien qu’à moins de
eur qu’on les prend l’un pour l’autre. Vous pensez bien qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux-mêmes je ne peux pas, au t
nte. Mais le public a signé ; il a dit : — C’est bien ; je m’engage à prendre pour exactement semblables les deux acteurs charg
n avant ! dit le poète. Et tout aussitôt il met chacun des frères aux prises avec les mêmes situations et il les rend plus piq
le duc de Richelieu doit, dans un moment bien délicat, se tromper et prendre la marquise de Prie pour Mlle de Belle-Isle. S’es
us ; descendez, mon ami, mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu prè
ièce y eût au contraire beaucoup perdu pour le reste du public, qui a pris son parti de cette invraisemblance, car le meille
rôles d’où ils espèrent tirer grand honneur et tous deux se laissent prendre à cette vue fausse, tous deux s’entendent pour né
Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris tout de suite, et j’aurais donné le rôle de l’aut
d’ombre, tout cela n’est pas de la fantaisie, et l’excellent Clerh le prend fort au sérieux ; aussi est-on choqué de voir la
cène iii.) Ceci d’Andromaque :                     Nos affaires vont prendre une place nouvelle.                              
, si nous voulons à toute force d’une pièce de Regnard au répertoire, prenons Le Joueur : là il y a au moins un effort sincère
Deux ans encore après j’accouchai d’un posthume. Rien que neuf ! À prendre les choses au pied de la lettre, rien de plus abs
et les notaires, et le public ! Tout le monde sait qu’il ne faut rien prendre de tout cela au sérieux. Il n’y a plus dans les r
c l’idée de s’abandonner tout entier au libre génie du poète. Il sera pris comme les autres. Et d’autant mieux que Le Légata
-là. « Chez lui l’esprit et le mauvais goût sont continuellement aux prises  ; sans cesse il se tourmente pour se défigurer lu
ec un coloris d’une fraîcheur un peu fardée des figures de convention prises à ce monde de marquis, de chevaliers, de comtesse
de Marianne, On ne badine pas avec l’amour, Il ne faut jurer de rien, prit le goût de ces analyses délicates et subtiles de
s jeunes filles et qui font battre mystérieusement leur cœur. Tenez ! prenez La Mère confidente. Quelle est la jeune fille qui
s noms. Il y a dans ce jugement quelque exagération ; mais si l’on ne prend que ses chefs-d’œuvre, il est certain que l’on tr
œud très léger qu’il agite et qu’il tourmente, il ne faudrait que s’y prendre d’une certaine manière pour le dénouer à l’instan
rase de la marquise : « Ah ! ah ! s’écrie-t-elle en riant, nous avons pris un plaisant détour pour arriver là ! » Ce mot, aj
res et en faire presque au théâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plaisir à citer les pièces où Marivaux, comme dan
tainement perdu son caractère primitif. Les héritiers des Italiens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les
rtout ». Aux premières représentations, stylée par son auteur, elle «  prenait assez bien l’esprit de ses rôles », nous disent l
ur ne citer dans Le Jeu de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes, prenez celle qui termine le premier acte. Pasquin a fait
que moi non plus je n’avais pas été bien satisfait de Truffier. Il a pris le contrepied de la tradition et de la vérité. Il
minute à cette plaisanterie. Hélas ! il faut bien que M. Larroumet en prenne son parti : le personnage de Pasquin ne sera jama
repassé en ont fait saillir des mots auxquels l’auteur n’avait point pris garde, y ont découvert des effets inattendus. Il
et avec un joli babil d’échappée de couvent, qui, pour deux remarques prises à la volée, tranche du La Rochefoucauld, la voilà
onomie si aimable que nous lui voyons et qui n’est qu’un masque qu’il prend au sortir de chez lui. » Oh ! que je haïrais la c
mme si c’était Le Prince d’Aurec ! Ces abstractions sont impossibles. Prenons -en notre parti ; je vous disais donc que Marivaux
ysage et marchent entourés de leur atmosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sen
Sylvia, un étonnement mêlé de rêverie. Elle est surprise du tour que prennent les choses : « Je voudrais bien savoir comment il
arrive et qui donne des coups de bec à tort et à travers ; elle s’en prend à tout le monde de ce qu’elle éprouve ; elle s’en
 ! Point de grands éclats de colère ! Non, elle boude comme un enfant pris en flagrant délit de vol de confitures. Son frère
es lancer d’un train rapide, à coups pressés de piston. Ce n’est pas, prenez -y bien garde, vous, mes amis, qui êtes élèves au
é. Supposez que vous jetiez vingt-cinq vers ou lignes d’affilée, sans prendre haleine, avec une précipitation extraordinaire, l
ng ! Il n’est pas allé assez vite. Supposez en revanche qu’au lieu de prendre deux minutes pour ces vingt-cinq lignes un acteur
nde, jury et public, était horriblement harassé ; on ne songeait qu’à prendre son chapeau et à partir ; on donnait au diable la
de Mlle Mars pâlit et s’efface. Mme Allan est revenue de Russie et a pris possession de la Comédie-Française. Nous sommes e
que charmant nous paraît poétique. Et pour ne pas sortir de Marivaux, prenons encore un exemple. Mlle Judith venait de reprendr
ur du jeune homme ! que la seule chose qui lui pût coûter, c’était de prendre un parti ! Elle avait conscience qu’il lui faudra
umes étincelantes ; mais il n’en a pas inventé une ; et bien lui en a pris  ; car s’il eût prêché un Évangile nouveau, il eût
l’envie de discuter, au lieu de se laisser tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’écrivain de théâtre ne doit
Voltaire, Montesquieu et Diderot. Il y a beaucoup de vrai là-dedans. Prenez tous ces mots qui ont fait la fortune du Mariage
s révolutionnaire, au vrai sens du mot. Il était homme de théâtre. Il prenait des mains de tout le monde l’or en fusion des vér
ie reluisante et sonore, qui en faisait surtout une monnaie courante. Prenez l’un après l’autre tous les mots dont cette pièce
du moment que cette idée est rendue visible, qu’importent les moyens pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, i
Sardou se rattachaient à l’œuvre du maître. C’est chez lui qu’ils ont pris ce merveilleux art d’intrigue, et ce goût des pet
réalité, il ne fait rien. Le public le croit sur parole et se laisse prendre à ces faux semblants d’activité incessante. Et co
qu’il est tout en tirades et en mots, et que Figaro n’est, à le bien prendre , qu’un raisonneur de l’ancienne comédie, mais un
le contraire à l’essence même de l’art dramatique, cet art consiste à prendre soit une situation, soit un caractère, une force
ersonnage dont l’allure reste aussi incertaine et l’allure peu nette. Prenez les tous l’un après l’autre, il vous sera impossi
aronne-là exprime le sentiment du public. Oui, ou finit par se sentir pris de compassion pour ce Turcaret, qu’un tas de gred
qui vit des femmes tout comme son ami le chevalier, quand le marquis prend à partie M. Turcaret et le raille avec un si outr
être assez sotte, elle qui est si sujette à caution, pour s’en aller prendre une femme de chambre qui connaît des prudes de ce
sir d’offrir une curiosité intéressante à trois mille amateurs qui ne prendront peut-être pas même la peine de témoigner un peu d
e a paru ne rien comprendre à la pièce. Il est vrai que, si vous n’en prenez que la contexture, elle est tout ensemble peu cla
moi je jette en bronze. » On s’amusa beaucoup de cette saillie qu’on prit pour la rodomontade d’un vaniteux écrivain, et le
t me gagne ainsi qu’eux tous ; Je le sens, j’entre en verve et le feu prend aux poudres ; Il part de moi des traits, des écla
arrose de vinaigre. Le Méchant de Gresset, par un procédé contraire, prend la blague parisienne, et la déporte dans un milie
ment, parce qu’il était un homme d’esprit, mais qu’il avait très vite pris en aversion, parce qu’il possédait un fond de pri
ant un cigare. La conversation tombe sur les parents. En voici un qui prend parole ; que dit-il ? justement ce qui est le fon
olière n’eût pas manqué de faire. Valère, ébloui de son Cléon qu’il a pris pour modèle, commence par avoir une peur horrible
ne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la pièce en prend plus d’intérêt et de piquant. Vous avez eu beauco
é sur son cheval.     Mettant le pied à terre,     Entre ses bras la prend  : « Embrasse-moi, la belle enfant. »     « — Héla
u, la veille, une altercation avec un officier, dans un café, et il a pris jour pour se battre. Ce jour est précisément celu
ut, il finit par lui conter l’histoire de sa querelle, le rendez-vous pris , et la nécessité pour lui de s’y trouver au momen
demment que ces trois partis-là, et il faut qu’il choisisse, qu’il en prenne nettement, hautement, résolument un des trois. C’
actère, que vous m’avez soigneusement décrit ; vous me le montrez aux prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce
r appris ce que je tenais à savoir, c’est à vous, auteur, que je m’en prend  : car vous témoignez par là ne pas savoir votre m
t écrit les lettres de recommandation pour l’Angleterre, et qu’il eût pris ses précautions pour des relais en cas de fuite.
n tendre pour la censure en ce temps-là ! Pauvres censeurs ! toujours pris entre l’enclume et le marteau : ou destitués, s’i
visible qu’elle ne touchait pas, qu’à aucun endroit le public n’était pris par les entrailles. Peut-être même quelques-uns s
naturel, à cette heure, qu’un jeune homme, qui est militaire et qui a pris querelle dans un café, se batte en duel, et nous
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
la même intention. Le premier donne ses habits à son domestique & prend les siens ; la future fait le même échange avec s
antité des personnes qui se déguisent, & dans les habits qu’elles prennent . Il y a dans un très grand nombre de pieces intri
q représentations, &, selon moi, la moitié d’une suffisoit. C’est prendre tous les spectateurs pour des imbécilles que de v
à la main, s’écrie qu’il est blessé. Rosaura rentre chez elle, Celio prend la fuite ; le Docteur & Pantalon accourent, s
cacher mieux dans l’épaisseur du bois ; il voit l’habit de paysan, le prend , met le sien à la place, bien sûr de se sauver pl
Celio, qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne & d’aller à la ville ; de cette façon
des nouvelles de Rosaura, & rendre service au malheureux qu’on a pris pour lui. Chambre. Le Docteur dit à Pantalon qu
feindre encore, & lui promet de le récompenser. Le Geolier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant les Juges.
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
llassions marier notre fille avec quelque Baron, qui, quand il lui en prendroit fantaisie, lui chanteroit pouilles, en l’appellan
tu en devrois crever, & quelque chose que tu en dises. Mon mari, prenez bien garde à ce que vous dites, repartit Thérese 
us voulez, & habillez-vous à la grandeur, si la fantaisie vous en prend  ; mais notre fille & moi n’en ferons pas un p
s, s’il lui plaît. Mais, après tout, je ne sais pas où votre Maître a pris le Don, car son pere ni son grand-pere ne l’ont j
je ne crois que tu as un Lutin dans le corps ! Et où, mille diables, prends -tu toutes les choses que tu viens d’enfiler ? Qu’
es femmes ne sont que les servantes. En même temps la pauvre femme se prit à pleurer à chaudes larmes, comme si elle eût por
JOURDAIN, LUCILE, COVIELLE, NICOLE. Cléonte. Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médit
beaucoup. On tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre  ; & l’usage aujourd’hui semble en autoriser l
on souper. Tous les courtisans la mettoient en morceaux. Moliere nous prend assurément pour des grues, de croire nous diverti
e pauvre homme extravague : il est épuisé. Si quelque autre Auteur ne prend le théâtre, il va tomber : cet homme-là donne dan
23 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
nous le prouverons dans l’analyse succincte de chacune de ses pièces prises au point de vue de la morale. Molière, en un mot,
aisant de l’intrigue consiste dans la crédulité outrée d’un père, qui prend pour argent comptant le galimatias de ce médecin
e sa subtilité de fourbe lui a acquis la publique estime, qui donc le prend au mot ? Il est loin de le croire lui-même, et co
rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la foi de son valet, et le prend pour un fantôme. On voit que Molière, comme il le
voit que Molière, comme il le disait lui-même, ne se gênait pas pour prendre son bien où il le trouvait. Molière, bien que fil
de votre charge de valet-de-chambre-tapissier du roi, bien vous en a pris d’avoir un fils comédien ! Molière, outre Armand
ui aime sans être aimé; puis viendront les emportements d’Alceste aux prises avec la coquetterie, et la fuite sans retour de l
reux fut représenté à Béziers, en cinq actes ; la Comédie-Française a pris la liberté de retrancher, de son autorité privée,
dirait que les auteurs qui ont porté la main sur cette œuvre ont été pris d’un ardent amour national, et qu’ils ont voulu e
, à peine encore établi. Molière eut toujours bon courage; il ne s’en prit jamais qu’à des adversaires puissants. Le bon sen
que son époque permettait d’atteindre. Les Précieuses ridicules s’en prenaient aux ridicules de la société, et plus tard, lorsqu
é par Molière; quant aux Précieuses de l’abbé de Pure, il n’en a rien pris  ; il n’y avait rien à y prendre en effet. Mais il
ieuses de l’abbé de Pure, il n’en a rien pris ; il n’y avait rien à y prendre en effet. Mais il a emprunté à un certain Chappuz
t à se moquer des infortunes des époux, eut son tour, assure-t-on, et prit l’affaire fort au sérieux. On a accusé ses raille
t de porter atteinte à la morale publique; Jean-Jacques Rousseau en a pris l’occasion de lancer sur lui les foudres de son é
? Molière, se voyant accuser de bas comique, en vint presqu’à vouloir prendre pour modèles les héros de l’Urfé et de mademoisel
arcie de Navarre au rang des morts. Notre auteur avait une revanche à prendre ; il se la fit éclatante. L’Ecole des Maris obtint
u’un philosophe doit se laisser habiller par son tailleur. Molière a pris à Térence ses deux frères, dont l’un est doux et
te pièce fournit plusieurs exemples de certaines libertés que Molière prendra avec ses spectateurs, toutes les fois qu’il en au
ucun trait n’a été omis par le grand peintre, depuis l’homme qui vous prend au collet pour vous débiter ses hémistiches, jusq
ur, vers la jeune La Vallière, cette tendre fille d’honneur. Il avait pris au sérieux le vers de Boileau : Jamais surintend
re : Nescio quid meditans nugarum, totus in illis. Mais Molière n’a pris que l’idée d’Horace : tous les portraits sont de
rd, Molière identifié avec les douleurs du Misanthrope. La pitié vous prend en vérité, à voir ce malheureux Arnolphe atteint
a femme de son professeur, malgré toutes les précautions que celui-ci prend pour sauver son honneur. Molière a eu recours par
s’engager une lutte de laquelle il était certain de sortir vainqueur, prit occasion de cette levée de boucliers contre l’Eco
et de vers : « Il semblait que la comédie n’avait eu le temps que de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donn
sses de Louis XIV, La Vallière, en vérité, est la seule à laquelle on prenne intérêt, parce que l’amour purifia ses faiblesses
e celles de Marivaux. Toutes ses héroïnes, dont le cœur insensible se prend en un jour, et va jusqu’à l’extrême de la passion
ge. Le second reproche que Rousseau adresse à Alceste, est de ne s’en prendre qu’à des ridicules privés et non à des vices publ
aux. Il n’est donc pas étonnant qu’Alceste, ennuyé de cette manie, le prenne à cet égard sur un ton fort haut. Les petites cho
s en plus de notre éducation. La troupe que dirigeait Molière, et qui prit bientôt le nom de la troupe du roi, servait aux p
oir réduit à faire ses propres affaires de tous les succès qu’il peut prendre . Ne voilà-t-il pas le caractère ambitieux de Fig
x, et un jeune amant. Il ne s’agit plus que de l’enlever. Comment s’y prendre  ! Adraste fait semblant de poursuivre une de ses
oir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu’il peut prendre , le mari me fait éprouver ces inquiétudes parce q
ir réduit à faire Ses propres affaires. Dé tous les soucis qu’il peut prendre  ! Le mien me fait ici Epouser ses inquiétudes, Et
 ; mais on n’ignorait pas l’intention première de Molière; lui-même a pris soin, comme il le dit assez naïvement au roi dans
e Louis XIV s’y trouve flatté ! Quel prince, ainsi loué, n’aurait pas pris la responsabilité d’un ouvrage plus dangereux enc
e a honte de son subterfuge, cette digne créature lorsque Tartufe est pris au piège de sa propre convoitise. Marianne est un
ient aisément pardon du plus rigide spectateur, puisque Jupiter avait pris le visage de son époux. C’est un bel éloge donné
x dames de l’antiquité, qu’un Dieu pour les séduire ait été obligé de prendre ce moyen tombé en désuétude depuis lors. Dans nos
vorce étant rejeté par notre législation. Si tout le monde d’ailleurs prenait ce parti désespéré, le cours ordinaire de la just
gueur absolue. Il arrive souvent qu’à la fin du second acte les dames prennent leurs chapeaux, les hommes se lèvent, les portes
d’avoir représenté un homme qu’on fait médecin malgré lui, résolut de prendre le contre-pied de cette donnée comique, et de mon
il se moqua, ainsi que nous l’avons vu des imbéciles qui, au lieu de prendre une femme de leur condition, épousaient des demoi
serait une grande absurdité, surtout dans le temps où nous vivons, de prendre à la lettre les plaisanteries de Molière, et de p
tions du bel air après les prétentions du bel esprit. La comtesse qui prend Martial, l’auteur des épigrammes, pour un faiseur
e la niaiserie et une intelligence trop émancipée, il y a un milieu à prendre en se servant de la raison pour compas. Henriette
arier de lui-même sa fille à Clitandre, il dit à ce dernier: Allons, prenez sa main et passez devant nous ; Menez-la dans sa
t l’en faire repentir et s’en divertir d’autant. Le voilà donc qui se prend tout d’un coup à faire tout haut, comme se croyan
ne pièce intitulée l’Ombre de Molière, ou il met le poète comique aux prises avec tous les personnages dont il s’est moqué, a
lla avec sa famille ; et n’ayant plus de ressource que le théâtre, il prit le parti de s’y réfugier, afin d’épouser sa maîtr
t protecteur, et l’on raconte qu’un jour s’y ôtant trouvé mal, le roi prit lui-même la peine d’aller ouvrir une fenêtre pour
e la régence, il faut dans la dernière partie du dix-septième siècle, prendre pour guide notre auteur. Dans le peu d’années qui
oripeaux de noblesse, afin d’avoir droit au respect de la foule et de prendre le haut du pavé, sans qu’on y trouve rien â redir
travagants, d’oisifs et de fripons se faisait bien venir. Cette manie prit un caractère si violent, que la police fut obligé
Molière, dans le rôle de Dorante du Bourgeois Gentilhomme, avait déjà pris le caractère du Chevalier à la Mode, et qu’il ava
r ce moyen Quand Molière est assis le premier au Parnasse, Je pouvais prendre , un jour, mon rang si près du sien, Qu’entre nous
Pour quelque bonne rencontre peut-être ? M. de la Protase Pour qui me prenez -vous ? Gabrillon Monsieur ! M. de la Protasse Sa
que vous. M. de la Protase Patience ! Gabrillon Pourtant, à le bien prendre , il vous en devrait coûter moins qu’à qui que ce
ns espérer… etc. ». Gabrillon Oh ! pour le coup, voilà les siffleurs pris pour dupe et les marchands de sifflets ruinés. I
elà fin du 18e siècle pour épurer le ciel. Nous avons vu Dancourt aux prises avec les grandes dames insolentes, les bourgeoise
e peut le quitter. Le Chevalier Oh ! parbleu, M. de Fonscq, je vous y prends ; vous êtes un rude joueur, c’est vous qui avez fa
24 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ion, il invite Arlequin à lui conter quelque jolie histoire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à côté du
les hommes n’étaient qu’un homme, ah ! quel homme ! Si ce grand homme prenait ce grand couteau, pour en donner un grand coup à
e avec Pantalon. Resté seul avec Arlequin, Don Juan lui dit qu’il n’a pris le manteau d’Ottavio que pour tromper plus aiséme
uras la somme promise et la grâce de quatre bons camarades.” Arlequin prend la parole et dit : “C’est… c’est… c’est Pantalon.
our qu’il leur découvre la retraite où son maître est caché. Arlequin prend la bourse et leur donne de fausses indications. «
il défoncé, tenant sa lanterne élevée, Arlequin paraît sur les flots, prend terre, fait une culbute, et se trouve sur ses pie
til, d’une agréable physionomie, de mœurs douces, dans sa taille bien pris , conçut tant d’amitié pour le petit cochon, qu’au
croit coupable du tour qu’on vient de lui jouer. Il court au buffet, prend une assiette, l’essuie à son derrière et la prése
stant pour aller au rendez-vous qu’elle vient de lui donner. Don Juan prend feu là-dessus, et lui permet de s’asseoir à son c
r parole. » Arlequin fait encore une infinité de facéties. Ainsi, il prend la salade, y verse un pot de vinaigre, quatre sal
alet y court, revient saisi d’épouvante et culbute Arlequin. Celui-ci prend un poulet rôti d’une main, un chandelier de l’aut
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
en un état heureux. Mais quoi ! jugez, ma sœur, quel conseil je dois prendre  ; Et si je puis l’aimer, aimant un Alexandre. Hes
lexandre. Hespérie. Vous pensez m’abuser d’un entretien moqueur, Pour prendre mieux le temps de le mettre en mon cœur. Mais, ma
ux le temps de le mettre en mon cœur. Mais, ma sœur, croyez-moi, n’en prenez point la peine. En vain vous me direz que je suis
tre à s’attribuer les déclarations adressées à sa sœur, & qu’elle prend pour autant de ruses amoureuses les démarches que
LITANDRE. Clitandre. Souffrez, pour vous parler, Madame, qu’un amant Prenne l’occasion de cet heureux moment, Et se découvre
de ma vue il vous faut exiler. Clitandre. Des projets de mon cœur ne prenez point d’alarme : Henriette, Madame, est l’objet q
. Ariste. Ils vous l’ont dit ? Bélise. Ils vous l’ont dit ?Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont su révérer si fort jusq
nt emportements d’une jalouse rage. Ariste. Cléonte & Licidas ont pris femme tous deux. Bélise. C’est par un désespoir o
la distance qu’il y a d’un Auteur à l’autre. Moliere est un sage qui prend le ridicule sur le fait, & le peint avec auta
26 (1802) Études sur Molière pp. -355
 XIII à Paris, à Narbonne, dans les camps ; partout il voit l’intérêt prendre les masques variés du courtisan ; son œil philoso
nfin, riche de plusieurs pièces dramatiques, et dominé par son génie, prendre la résolution de s’y livrer entièrement, comme au
eur amoureux. Le roi satisfait des nouveaux comédiens, leur permit de prendre le titre de, la troupe de Monsieur, et de jouer a
upait le terrain où se trouve maintenant la façade du Louvre. Molière prit les mardis, les vendredis, les dimanches ; et peu
he cet usage de ses fondateurs. Nous touchons au moment où Molière va prendre l’essor le plus rapide. S’il est vrai qu’un auteu
aris le 3 novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène, pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douville,
voir un précis de l’italienne, ne fût-ce que pour avoir le plaisir de prendre notre auteur sur le fait, à mesure qu’il tentera
ppelle son jeune maître, qui, craignant de gâter encore ses affaires, prend la fuite ; Scapin le ramène malgré lui, et le for
’on verra que le héros de la pièce italienne, en passant en France, a pris cette grâce, cette amabilité, cette galanterie si
naissent même que sous ce dernier rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de théâtre les plus impo
de la pièce, puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du soin qu’a pris l’auteur de n’avertir jamais l’amant de ce que va
u temps de Molière, ce retranchement se faisait de son aveu. J’aurais pris la liberté de dire à Molière lui-même, ces quatre
pièce de Molière. Des imitations. Molière a, comme on le voit, pris du canevas italien jusqu’à ses défauts : même inv
aractérisaient les femmes les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris naissance dans la province ? n’est-il pas plus vr
ait du goût et du véritable esprit : le galimatias allait pour jamais prendre leur place, si Molière en foudroyant l’idole n’eû
quelque temps avant celle de notre auteur ; je pense, moi, qu’il n’a pris ses matériaux que dans le grand livre du monde. S
r la consolation d’oser se plaindre. Ménage est d’entre eux celui qui prit le plus galamment son parti, en leur disant : « N
oint. Eleonora, seule sur la scène, se plaint de l’absence de Celio, prend son portrait, s’attendrit, se trouve mal, et lais
arrive Celio, qui, voyant son portrait, demande à Arlequin où il l’a pris , celui-ci dit que c’est dans les mains de sa femm
user le Docteur, puis, se repentant bientôt de sa promesse, elle veut prendre la fuite ; Arlequin, de son côté, voulant fuir sa
sabelle24 ? De la tradition. Dans toute cette pièce, Molière a pris soin d’indiquer exactement la pantomime ; et la t
e ; mais que dire des valets qui l’ouvrent, cette boîte, feignent d’y prendre du tabac, et d’en offrir aux personnes dont ils s
r de sa perruque, l’âge qu’il se donnait, la mine, le caractère qu’il prenait  ; j’entends même jusqu’au son de sa voix. Oui ; j
our son âge, puisque je lis : C’est un étrange fait du soin que vous prenez , À me venir toujours jeter mon âge au nez, Et qu’
ille qu’en moi sans cesse je vous voie blâmer l’ajustement […] Baron prenait un ton doux, affable, caressant, puisque je lis :
avais pas voulu la jouer. Il y a grande apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout,
lière son mari, s’était familiarisée avec le projet de lui en laisser prendre les droits ; mais sa mère, désapprouvant ce maria
s supprimons, et qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innoc
Cependant, d’après ce dernier vers, l’actrice doit bien se garder de prendre le ton et les manières d’une jeune personne tout
tent pour ainsi dire tous les rôles, et que Molière n’a pas oublié de prendre cette précaution pour celui d’Agnès ; témoin ces
pas demander pourquoi ses cheveux sont frisés en crochets, et où elle prend de quoi acheter des35 boucles d’oreilles, des col
, au lieu de parler humainement à votre capitaine des gardes, vous ne preniez pas un ton démoniaque. Peut-être servirait-on l’a
tés, on se fût permis, contre l’auteur, des personnalités ; ce prince prit les intérêts de Molière si fort à cœur, qu’il lui
a guerre déclarée entre les deux troupes ! mais les auteurs tragiques prennent le parti des comédiens, qui, malgré leur prononci
le mît à terre devant le couvent des Bons-Hommes, et alla modestement prendre sa besace sous les jambes du batelier. Chapelle é
sa besace sous les jambes du batelier. Chapelle était furieux d’avoir pris un frère quêteur pour un savant ; Molière, mettan
le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèdes, elle prit le titre qu’elle porte à présent. C’est à tort qu
de se battre pour se venger de l’insulte, ou d’épouser bien vite ; il prend bravement le dernier parti. Lisez la pièce de M
donner le précis, c’est prouver que Molière a bien fait de ne pas la prendre en entier. Arlequin et un Docteur très bavard se
plus loin, et ajouter : Alcidas, en parlant d’un ton doucereux , ne prendra pas un air insultant ; Alcidas, en parlant d’un
n, pour faire sa cour aux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il prit son sujet dans le théâtre de leur nation. La Pri
e, plus vaine que fière de ce titre, elle se crut une grande dame, en prit le ton, les manières, la parure, et ne ferma plus
arter les soupçons jaloux de son mari qui, le désespoir dans le cœur, prit le parti de se concentrer dans son cabinet, où il
ruit que dom Octave doit passer la nuit avec la duchesse Isabelle, va prendre la place de l’amant favorisé ; la belle ne s’aper
s la chambre de la jeune épouse, lui dit que son mari lui a permis de prendre sa place, elle lui demande un serment, il consent
as oublié lui-même où il avait placé la scène ? — Affaire de costume, prenez celui de la Sicile, et tout sera réparé. — Tu en
ver, de printemps, de cour, de ville, de campagne, de deuil, tous ont pris l’air : Montrez-nous des talents, et non pas des
mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même, et non le valet, qui prend l’habit de docteur pour s’introduire auprès de ce
sa malignité, n’échappât à son favori ; pour inspirer l’autre, elle a pris son masque le plus grotesque ; quant aux deux der
iqué, dit-on, lorsqu’on lui prouva qu’il avait applaudi des sottises, prit de l’humeur, et la pièce s’en ressentit ». Ajouto
ersonnes ont dit que Molière, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette pièce le style d’Aristophane ; d’autre
loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon rôle, et si je prends un ton mielleux en disant à Célimène : Oui, je v
de ménager ses rivaux, et qu’elle lui disait en minaudant : Dois-je prendre un bâton pour les mettre dehors, il ne manquait
er ? et que ce vers : Non, ce n’est pas, madame, un bâton qu’il faut prendre , ne doive pas être prononcé avec le ton le plus
ilosophe autant que votre bile ; En philosophant avec mon ami, je ne prendrais pas un ton moqueur ; et, dans la scène où la coqu
té d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais je le crois plutôt pris dans un conte, Le Vilain Mire, titre que l’on don
ile à notre auteur de prouver le contraire, en avouant qu’il en avait pris l’idée dans une comédie de Larivey. Une femme y c
e son sujet. La sérénade que fait exécuter Adraste, le prétexte qu’il prend pour s’introduire auprès de sa maîtresse, le dégu
èce de Molière. Des imitations. Nous avons vu ce que Molière a pris dans Les Hypocrites de Scarron ; mais nous ne pou
Ah ! pour être Romain, je n’en suis pas moins homme. Notre auteur a pris , dans la huitième nouvelle de la troisième journé
ts : Et lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Dans la nouvelle italienne,
z moi un jeune homme ; il avait son portefeuille sous le bras ; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! c’était l’auteu
à une représentation du Tartuffe ; et la pièce finie, nous voilà aux prises dans le foyer. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’
e désabuser. Pourquoi s’obstiner à voir au-delà, et pourquoi surtout prendre le ton du persifflage et de la légèreté ? peut-il
e, mais je vois, par ce qu’il m’en coûte, qu’il est très dangereux de prendre ses intérêts ». La Bruyère lâche aussi son petit
de deux époux nouvellement réconciliés ; Sosie arrive, Amphitryon le prend pour le téméraire qui l’a insulté, et veut le tue
e qui remercie Jupiter de ce qu’il a bien voulu se donner la peine de prendre sa place ; l’Amphitryon français gémit en secret,
ec les mêmes égards les Alceste, les Clitandre, etc. ? Depuis qu’il a pris fantaisie à quelques dieux de se faire hommes, il
cour, faisait dire au duc, au marquis : « Molière est-il fou, et nous prend-t -il pour des grues, de nous faire essuyer cinq act
rt pauvre, et ne consent à promettre Phédrie, qu’en exigeant qu’on la prendra sans dot. Cependant un malheureux coq gratte la t
: d’un autre côté, il tremble de quitter son cher trésor ; quel parti prendre  ? La situation n’est-elle pas excellente ? Molièr
it pour cela ? Il a associé l’usure à l’avarice, et mis l’avarice aux prises avec l’amour. Oh Molière ! Molière ! De la tra
era la plus absurde des traditions. Cher parterre, quelques Laflèche prennent des lunettes pour lire à Cléante le mémoire de so
au, représentant le puits. On ne peut douter encore que Molière n’ait pris , dans la seconde nouvelle, les divers caractères
quer son ordre ; mais Molière, toujours inébranlable, dès qu’il avait pris une résolution, insista pour qu’il fût maintenu.
nte pistoles sur une bague, s’adresse à un chevalier d’industrie, qui prend la bague et la met entre les mains d’un filou dég
e, bien excédé, bien mortifié, bien alarmé, se trouve trop heureux de prendre la fuite, en payant le fripon qui, sous le nom d’
ce de se joindre aux burlesques médecins qui exhortent Pourceaugnac à prendre des lavements ; le croirait-on ? Faute d’entendre
u de s’être fait expliquer ces mots, piglia losu , qui veulent dire, prenez -le vite, il les prononça constamment avec l’air,
cet aveu, lui écrit : « je vous envoie un ordre du roi, de l’argent, prenez la poste, venez me joindre ». Et voulant devancer
Boileau, Mignard, Chapelle, etc., et à la suite duquel les convives, pris de vin, résolurent d’aller se jeter dans la riviè
aisir de mourir ensemble. Tout le monde sait que Molière, après avoir pris son lait en présence de ses amis, était allé se c
lles fantaisies ! Mais nous examinerons s’il est vrai que Molière ait pris au grand Corneille l’intrigue de son Don Sanche.
de choisir entre eux, remet sa bague à Carlos, et lui dit : Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marque, Au plus dign
nt avec emphase la fausse divinité qui ordonne à la princesse mère de prendre pour gendre son libérateur, imaginait en même tem
souper ; tous les courtisans la mettaient en morceaux ; Molière nous prend assurément pour des buses, de croire nous diverti
son héros dans une classe qui, grâce à sa fortune, peut le mettre aux prises avec les charlatans de tous les états, depuis l’h
urdain, bien battu, bien trompé par sa femme, sa fille et son gendre, prendra toutes ces petites gentillesses ? Les divertissem
s proche parent. D’un autre côté, Phedria, fils de Chremès, se laisse prendre par les charmes d’une chanteuse trop exactement g
e droit de dire : « Cela est bon, cela m’appartient, il est permis de prendre son bien où on le trouve. » Le sac si reproché à
pour l’introduire chez la demoiselle. Soudain Lucas arrive des Indes, prend le sac pour un ballot de marchandises, l’ouvre et
ent, Rodomont leur persuade qu’il a caché dans le sac un voleur, tous prennent un bâton et rossent Lucas avant qu’il puisse se f
un sujet propre à amener des divertissements qui tinssent du miracle, prend dans la fable de Psyché l’instant le plus favorab
cène iii , une matrone donne ce conseil à un amoureux : Un galant ne prend nullement garde à ce qu’il donne ni à ce qu’il pe
vantes ; que la princesse de Montpensier et madame de Rohan n’osèrent prendre le parti de celui qu’elles avoient appelé leur am
laudissements à l’auteur, et d’en mériter soi-même ; mais si l’acteur prend sur lui d’y ajouter les moindres grimaces, les mo
le lecteur y trouvera des choses propres à satisfaire l’intérêt qu’il prend à notre auteur. Pésenas, 7 ventôse an 7.   Je n
s barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combi
t l’on ne sait ce qu’elle est devenue. Les informations que j’ai fait prendre à Marseillan, détruisent absolument ce qui vous a
ation. Montaigne a dit, dans son Essai sur l’Homme : « J’en ai vu prendre la chèvre, dès qu’on leur trouvait le visage frai
édecin, pour servir les amours de son maître ; chez Molière, Toinette prend l’habit de médecin pour conseiller à Argan de fai
surtout le clystère ! Purgon l’a ordonné, ce clystère précieux, il a pris plaisir à le composer lui-même ; Argan refuse de
écieux, il a pris plaisir à le composer lui-même ; Argan refuse de le prendre  ; Purgon furieux, vient accabler son malade de re
ous eussions pu montrer les acteurs de tous les théâtres affectant de prendre les défauts de leurs prédécesseurs, même ceux aux
es beaux côtés qu’il lui faut ressembler ; Et ce n’est pas du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de crache
r que, dans vos divers articles sur la tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la pièce dont vous parliez : d’après ce
alade imaginaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante
e rappeler scrupuleusement jusqu’à ses moindres intentions, et de les prendre pour autant de leçons ? Car, certainement, nous n
re parti pour un de ses enfants chéris, pour ce clystère qu’il avait pris plaisir à composer lui-même . L’élève. Après un s
inir le rôle d’Argan, et en prononçant juro dans la cérémonie, il lui prit une convulsion qu’il voulut en vain déguiser par
mme à qui la Grèce eût accordé des autels84 ! » fut bientôt forcée de prendre un ton suppliant ; encore n’aurait-elle peut-être
près sa mort, que je fais cas de ses commentaires, je me propose d’en prendre tout ce qui pourra m’être utile. 5. Boulanger,
M. de Modène, gentilhomme d’Avignon ; cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari. 8. Deux p
i en était l’auteur. 66. Grandménil, m’entendant lire cet article, prit le parti de Molière, et dit : « La scène se passe
gtemps par le désir de posséder Molière dans son sein, avait, dit-on, pris son parti, et se proposait de donner la première
le Tartuffe ! 77. C’est dans les Œuvres même de Cotin que Molière a pris , mot à mot, et le sonnet et l’épigramme que débit
out de feu ; Elle avait un mari d’esprit, qu’elle aimait peu, Elle en prend un de chair, qu’elle aime davantage. 85. Parmi
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
nsuite qu’ils sont morts de la clavelée. Il le fait assigner. Agnelet prend Patelin pour son Avocat, & celui-ci lui conse
t ensuite se faire payer par Agnelet. Le coquin lui répond bée, & prend la fuite.   Extrait de la Piece moderne. Acte
vient lui-même confirmer le mensonge par mille extravagances, il fait prendre la fuite à son créancier. Colette fiancée avec Ag
te à son créancier. Colette fiancée avec Agnelet exhorte ce dernier à prendre Patelin pour son Avocat : mais elle lui recommand
matin à cinq heures. Patelin. A cinq heures, soit. J’ai peut-être mal pris mon temps, Monsieur Guillaume ; je crains de vous
ornettes, il se retire bonnement en disant que le diable a sans doute pris son drap. Guillemette. Par mon serment il se mou
avoir si à propos prodigué des éloges à Guillaume, qu’il lui a laissé prendre son drap : Guillemette débite à ce sujet la fable
récapitulation est très ingénieuse ; mais est-il naturel que le Juge prenne une tête de bœuf pour celle d’Agnelet ? & ce
MUET. La scene est à Naples. Avant-scene. Un Capitaine de vaisseau prend une fille de deux ans sur les côtes d’Espagne, il
de la confidence. Frontin survient, tremble de voir le faux Muet aux prises avec la Soubrette, feint de la croire infidelle,
va lui parler : son pere & le Capitaine viennent le troubler, il prend la fuite. Frontin se joue du vieillard, en lui di
it, revient. La Comtesse lui dit que son Muet est trop dangereux ; il prend cela pour une raillerie, sur-tout en voyant paroî
son départ il a trouvé un Muet mieux fait que Simon, & qu’il l’a pris de préférence. Alors Timante donne dix pistoles à
déja dans l’hôtellerie où tu m’as mis en attendant que ton maître me prenne , j’ai voulu faire le muet pour m’exercer ; je m’y
mandé, & non pas un homme de condition. Voici comment il t’y faut prendre . (Il lui montre, & Simon l’imite.) Oui-dà, ou
c’est un vrai Médecin. (Haut.) Tenez, Monsieur. Frontin. Fases-me-li prendre , prenere, & vitamente fatte-li pigliar, e pre
e piece, a l’air contraint, jusqu’à l’habit extraordinaire qu’on fait prendre au faux Muet, pour lui conserver la crainte qu’av
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
s ; il veut être honnête homme en dépit de la robe. D’abord que je la pris , dit-il, Scene II. Ariste.  Elle voulut me tour
n siege. Faites asseoir Monsieur... Non, offrez le fauteuil. Il ne le prendra pas ; mais... Lisimon. Il ne le prendra pas ; ma
offrez le fauteuil. Il ne le prendra pas ; mais... Lisimon. Il ne le prendra pas ; mais...Je vous fais excuse ; Puisque vous m
ons ; Et je ne suis ami qu’à ces conditions. Lisimon. Ouais ! vous le prenez haut. Ecoute, mon cher Comte, Si tu fais tant le
e, à Pasquin, se levant brusquement. Ou sinon, marché nul.Je vais le prendre au mot. Pasquin. Vous en mordrez vos doigts, ou j
cs. Ici le Marquis, en faisant l’énumération des défauts d’Hortense, prend occasion de louer les belles qualités de la Comte
rtense : il n’y a point à hésiter : vous n’avez point d’autre parti à prendre . Le Marquis est contraint, en cas qu’il n’épouse
z d’espérance. La Comtesse. Allons par ordre. Si Hortense alloit vous prendre au mot ? Le Marquis. J’espere que non : en tout c
cas, je lui paierois la somme, pourvu qu’auparavant la personne qui a pris mon cœur, ait la bonté de me dire qu’elle veut bi
ire de se fâcher. Ne diroit-on pas que tout est perdu ? Calmez-vous : prenez que je n’ai rien dit. La Comtesse. La belle chûte
malgré moi ; sans cela, de ma vie, De me donner un maître il ne m’eût pris envie. Je demande à présent s’il est décent, s’i
uel bruit ! A vous entendre, J’ai cru qu’à la maison le feu venoit de prendre . Mad. Grognac. Vous plairoit-il vous taire, &
Je ne suis point, Monsieur, femme que l’on plaisante. Le Chevalier la prend par la main, chante & la fait danser par forc
our un Notaire un nom bien ridicule. Moliere n’a pas jugé à propos de prendre cette précaution dans son Malade imaginaire, quan
liere cette liberté, ils condamneront à plus forte raison celle qu’il prit de nommer Boursault 11 en plein théâtre, devant t
ès celui de rapax. Pour peindre la pédanterie d’un autre, il lui fait prendre le nom de Caritidès 12. Destouches s’est singula
urre fondu, le Comte de dindon rôti 14. Il seroit bon que, pour faire prendre à la comédie un air plus vraisemblable, on ne don
air plus vraisemblable, on ne donnât à tous les acteurs que des noms pris dans la société ; mais on risqueroit de tomber da
, comme fait un lecteur dans son cabinet : je ne sais pas pourquoi il prend cette peine ; je sais encore moins pourquoi on le
tion des genres. 8. Nous examinerons ailleurs si Destouches a bien pris son sujet lorsqu’il a donné à son Glorieux l’envi
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
appelle son jeune maître, qui, crainte de gâter encore ses affaires, prend la fuite. Tout le monde court après lui : Scapin
peut voir, d’après l’extrait de la Piece Italienne, que Moliere en a pris presque tous ses matériaux. Il est des choses que
alien, après avoir continuellement gâté ses affaires par sa présence, prenne la fuite quand on a besoin de lui. Mais, en revan
lle lui a promis de rompre l’hymen projetté : elle l’entend cependant prendre des mesures pour le faire réussir : elle est au d
s Philipin. La mere reconnoît l’amant de sa fille, ne sait quel parti prendre , veut consulter son frere nouvellement revenu des
métier, il se fit recevoir maître, & s’habitua dans Paris, où il prit femme, de laquelle il eut quelques enfants. Phili
r la fenêtre quelques pieces de drap à ses compagnons, n’osant pas en prendre beaucoup, ni d’autres meubles, de peur qu’on ne s
e s’endormit point la nuit, crocheta un petit cabinet, dans lequel il prit une petite boîte où il y avoit quelques bagues &a
ce qui le confirma bien davantage en cette appréhension, fut qu’ayant pris envie à Philippe, étant couché, d’aller aux lieux
n drap, l’orfevre de sa boîte ; mais il fallut que l’un & l’autre prissent patience, parcequ’ils ne voyoient aucun remede à
doute plaisant qu’un homme à qui l’on persuade que son ami est mort, prenne ce même ami pour un revenant dès qu’il le voit, &
heureuse, Moliere ne laissoit presque plus rien à desirer. Qu’il eût pris de Quinault l’idée de transporter la scene en Fra
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
hage fait par artifice, d’où même la fête des Tabernacles des Juifs a pris son nom de Scenopegia ; & encore certain peup
antre, ou quelque autre lieu sombre & solitaire, comme Virgile le prend dans l’Enéide, l. 1.                           
n, son intrigue, son dénouement. Appliquons à cette maxime un exemple pris dans Moliere, & choisissons une scene qui, pe
anarelle, & nous sommes bien aises de voir d’abord comment il s’y prendra pour venir à bout de ses desseins. Passons à l’in
amp; elle intéresse davantage le spectateur. Les soins que Sganarelle prend pour se débarrasser des godelureaux, font craindr
te. Ce début n’est pas mal ; & contre le prochain La conversation prend un assez bon train. Clitandre. Timante, encor, Ma
in, pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vous prenez l’assistance ; Le beau temps, & la pluie, &am
ur, Appuyer le serment d’être son serviteur. Clitandre. Pourquoi s’en prendre à nous ? si ce qu’on dit vous blesse, Il faut que
ne l’applaudît pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit par-tout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre. P
u des cieux ? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penseroi
quelqu’un. L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
s. Je demande bien des pardons aux fanatiques du Misanthrope, si j’ai pris la liberté de toucher à l’objet de leur idolâtrie
n Théâtre qu’à être lues dans une Académie. Il a tenu parole, bien en prend à sa réputation, & à la gloire du Théâtre Fra
s’il s’en écarte quelqu’une, ou qu’il se casse quelque chose, je m’en prendrai à vous, & le rabattrai sur vos gages. (A Brin
r d’avoir en même temps trahi le secret du pere & du fils : aussi prennent -ils la fuite. Moliere n’a pas jugé à propos de le
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
abit de femme. MÉLANIDE, en cinq actes, en vers. La Chaussée a pris cette piece entiere dans un roman intitulé, Mémoi
auroit prouvé clairement qu’il étoit libre ; &, sur cet écrit, il prit le parti le plus extravagant qu’un homme de sa so
sommes pas liés ensemble par des nœuds indissolubles, je vous prie de prendre votre parti sans bruit, & de vous retirer dan
a toute la ville. Il n’y eut pas une personne de considération qui ne prît sans balancer le parti de la Marquise, & qui
re que vous n’êtes pas mon fils, & je vous défends désormais d’en prendre le nom. Je veux bien seulement, par bonté, &
i-ci parle au Marquis, qui, trop épris de Rosalie, avoue que Mélanide prend mal son temps pour se faire reconnoître. Cependan
lheureux ! Je vous vois attendri ! Je me flatte, j’espere Que vous ne prenez pas le parti de mon pere. Le Marquis. Il seroit m
trop malheureux pour n’être pas timide. Dans cette extrémité, je vous prends pour mon guide. Le Marquis. Moi ? Darviane. Moi 
er que je me suis mépris, Qu’en effet je n’ai point le titre que j’ai pris , Et que je n’ai sur vous aucun droit à prétendre.
ng un si sensible outrage. Osez donc me punir puisque vous le devez ; Prenez aussi ma vie, elle me désespere. Le Marquis. Malh
us seulement à ceux qui transportent sur la scene de petits incidents pris dans la société, qui ne font que dialoguer des ro
32 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
ce sera mon premier point, que c’est maintenant une habitude, un pli pris , de voir Alceste autrement qu’il n’est et de cher
nneur même, rendant ses oracles ; on se ferait une mauvaise affaire à prendre contre lui le parti d’Oronte, de Philinte ; à plu
ps de nous le spectacle et la leçon ; tandis que Molière nous met aux prises avec l’événement et l’homme de tous les jours, et
est donc forcé, pour corroborer la page de l’Évangile en question, de prendre ça et là, dans Molière, dans le Bourgeois gentilh
fit dire : Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de chair qu’elle aime davantage. Avec cela, e
urs, ces sempiternels larmoiements ! En vérité l’homme aujourd’hui se prend trop au sérieux, René, Obermann, Byron, Lamartine
tout à l’heure, c’était de peindre les défauts des hommes ; et il les prenait où il les trouvait, chez les marquis ou chez les
e. » Et de fait, c’est un bâton épineux ; on ne sait par quel bout le prendre . Qu’on dise blanc, qu’on dise noir : il contredit
as parfaits et ne peuvent le devenir, le plus sage est encore de les prendre tout doucement comme ils sont  ; et le flegme aim
s’expliquer ! Et si Célimène persiste à se taire, Alceste aime mieux prendre son silence pour un refus, c’est-à-dire pour un c
ceux du nôtre ; — je crois que Célimène ne se corrigera jamais, j’en prends mon parti en brave, je l’aime comme cela, je me s
le confesse, si Célimène voulait réellement qu’il sortit, et qu’elle prit pour cela un bâton ou un balai, je n’éprouverais
erais aucune fausse honte à me trouver du côté du manche ! Il faut le prendre en pitié, dit-on. Il aime, il est malheureux. D’a
ant mes vœux dès le premier abord, Mon cœur n’aurait eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompeur voir ma flamm
perdu… mais c’est votre faute, c’est … lorsque dans votre vue J’ai pris pour mon malheur le poison qui me tue Et que j’ai
ort d’écrire, — il ne faut pas écrire ! — mais en femme de tête, elle prend ses précautions ; elle ne signe pas ; et elle ne
grossières ? Et croyez-vous les gens si privés de lumières ? Vous me prenez donc pour un imbécile ! Vous vous figurez donc qu
e dans ses mains, et elle se prépare à en abuser. Plus Alceste l’aura pris de haut, plus elle se donnera le plaisir de le fa
oux, c’est Alceste qui demande qu’elle se calme ! … sans s’emporter, prenez un peu souci De me justifier les termes que voici
de mes sentiments l’obligeante assurance Contre tous vos soupçons ne prend pas ma défense ? Auprès d’un tel garant sont-ils
à rendre la société impossible ! Parce qu’à force de haïr le vice, il prend l’homme même en aversion, parce qu’il est le Misa
pour vivre ensemble. Passons-nous en donc le plus que nous pourrons. Prenons y garde, nous, républicains, qui applaudissons le
répondrais donc à aucun de mes adversaires, si l’un d’eux ne m’avait pris à partie ici-même, — fort courtoisement d’ailleur
rôle. D’abord, je ne nie point que le rôle ait un grand sens ; je le prends autrement que vous, voilà tout. Mais si votre ass
ment, il cherche toujours à découvrir quelqu’un qui le trompe et à le prendre en flagrant délit. Quand il a trouvé, il n’a pas
ce que j’ai dit contre ce duc et pair. Après quoi, M. de La Pommeraye prend la défense d’Alceste comme critique littéraire. A
dessus de Shakespeare, — où voulez-vous que je le mette plus haut ? —  Prenez -y garde, c’est vous qui rapetissez le vrai Molièr
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
’illustrent gueres ; Et, parmi ces Messieurs, c’est l’usage commun De prendre un nom de terre, ou de s’en forger un. Mondor. Vo
i s’y promene-t-il bien. On est enchanté encore des arrangements que prend le Poëte pour payer ses dettes. Damis. Arrangeon
re. Ces deux scenes, ainsi que celles dont nous venons de parler, ont pris naissance de la manie poétique, puisque c’est pou
ouille, & le congédie en mettant sur sa conscience ce qu’il lui a pris . Scene IV. Harpagon, seul, dit que ce n’est pas
à l’épouser, parcequ’on vante ses grands biens. Scene VII. Harpagon prend pour juge, entre Elise & lui, Valere, qui est
nnes, &c. L’unique réponse de l’Avare est que le Seigneur Anselme prend Elise sans dot. Il entend un chien, craint qu’on
ue la grande raison de sans dot s’y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu’on lui donne. Harpagon, enchanté de
vous a donné. Il sait ce que c’est que de vivre. Lorsqu’on s’offre de prendre une fille sans dot, on ne doit pas regarder plus
tions des usuriers, lui lit la liste des meubles qu’il sera obligé de prendre pour parfaire la somme qu’il emprunte, & le p
la est inutile ; elle ne peut en obtenir le moindre petit secours. Il prend un air sévere toutes les fois qu’elle lui en fait
vec sa proie, avertit son maître de sa bonne fortune, & tous deux prennent la fuite entendant les cris d’Harpagon. Scene VI
Anselme reconnoît Valere & Marianne pour ses enfants. Harpagon le prend à partie pour dix mille francs que Valere lui a,
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
uis disant à Cidalise : Quant au beau-pere, c’est un intendant que je prends , & un intendant d’espece nouvelle... D’ordina
res, l’une pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait un quiproquo. On prend la lettre, on l’ouvre sans regarder le dessus. On
amener le Vicomte, le Chevalier, le Marquis, & le gros Abbé. J’ai pris soin de vous assembler un tas d’originaux qui com
t l’esprit le mieux fait du monde, & je les ai mis sur le pied de prendre les brocards des gens de Cour pour des compliment
Abraham : ils signent le contrat. Après cela les parents de la future prennent leur revanche, disent à Moncade que lui & ses
ec ma permission ! M. Pot-de-vin, vous êtes mon intendant, je vous ai pris pour faire mes affaires. N’est-il pas vrai que si
ez une ; & convenez franchement que vous seriez bien fâché que je prisse plus garde à mes affaires : mais, parbleu, laisse
ir son mépris pour Stukéli ; il la remercie du tendre intérêt qu’elle prend à lui, & la prie de couronner son amour en lu
u’actuellement je desire de vous : depuis que je vous ai quitté, j’ai pris la résolution d’abandonner l’Angleterre : j’aime
éverley. Stukéli veut faire croire à Madame Béverley que son époux a pris ses diamants pour les donner à une rivale méprisa
lexions sur la mort, sur ses suites, veut prier, n’en a pas la force, prend le verre, sent frémir la nature, & boit : le
exposé, s’assied auprès de lui, se leve, veut le délivrer de la vie, prend un couteau dans sa poche : le fils s’éveille, lui
35 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
. Ils obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Molière ; ils prirent à leur tour les jours extraordinaires, et, sur l’
la main, s’écrie qu’il est blessé. Aurelia rentre chez elle, Valerio prend la fuite ; le Docteur et Pantalon, accourus, s’af
ur se cacher dans l’épaisseur du bois ; il voit l’habit de paysan, le prend , met le sien à la place, bien sûr de se sauver pl
alerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la ville ; de cette façon il
ndre des nouvelles d’Aurelia, et rendre service au malheureux qu’on a pris pour lui. (Une chambre.) Le Docteur dit à Pantalo
de feindre encore, et lui promet de le récompenser. Le geôlier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant les juges.
plus grands rois et des gens du meilleur goût ; c’est un caméléon qui prend toutes les couleurs. » Arlequin, s’il n’était jad
s : nouvelle surprise ; enfin, on lui remet la sienne en place. Il la prend , commence à en jouer : pendant ce temps-là. Arleq
ue les autres en mettent aussi et se tiennent en pareille posture. Il prend un sifflet, une sonnette, etc. Les autres font de
ui fait le médecin, et lui demande un remède pour le mal de dents : «  Prenez une pomme, répond Arlequin, coupez-la en quatre p
ion, vous ne la trouverez pas toujours si commode. » Ces traits sont pris parmi les meilleurs que l’on puisse glaner dans l
t qu’elle avait toutes les peines du monde à se défendre. Scaramouche prend la fuite ; il reparaît ensuite couvert d’une peau
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. Soit que nous prenions un caractere propre à plusieurs nations ou à une
. . . . . . Léandre. Et moi, moi, pour ton bien, je veux te marier. A prendre ce parti c’est l’honneur qui t’invite. Malgré toi
la ville ? Du destin qui t’attend, il faut remplir l’éclat ; Il faut prendre une femme, il faut prendre un état : C’est là le
’attend, il faut remplir l’éclat ; Il faut prendre une femme, il faut prendre un état : C’est là le seul parti qu’il te convien
. . . . Léandre, non content de prouver qu’on doit se marier & prendre un état, s’emporte contre le valet de son ami qui
e accusé de ne présenter que le côté favorable à mon opinion, je vais prendre pour un moment les armes contre moi, & mettre
long détail, vous ne m’avez questionné que sur un seul article. J’ai pris plaisir à vous voir, sur cet article seul, une cu
ez ces visions en tête ; & je blâme fort les précautions que vous prenez là-dessus. Pourquoi, par exemple, vouloir vous re
mp; pour mettre en repos l’esprit d’un mari qu’on aime, on ne sauroit prendre trop de précautions. Le Président, riant. La poss
37 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
le nom de l’Illustre Théâtre. Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre celui de Molière, soit par égard pour ses parents
si ressemblants avec les objets qu’il avait voulu peindre. La Comédie prit une nouvelle forme, et s’anoblit entre ces mains.
nseil fut suivi ; et la Pièce réussit très heureusement. Le parti que prit Racine de faire jouer sa Tragédie sur un autre Th
esprit, curieux de savoir ce qui agitait si fort cet Ecclésiastique, prit la liberté de le lui demander avec l’air de l’int
aris, qui faisait l’homme d’importance, s’imagina que Molière l’avait pris pour l’original de son Cocu Imaginaire. Il en mar
vu qu’il s’en était répandu plusieurs copies très-difformes, il avait pris le parti de la faire imprimer, et de la lui dédie
sieurs copies très-difformes, tant des vers que de la prose, il avait pris le parti de la faire imprimer, et de la lui dédie
qui avait une ressemblance parfaite avec Mlle Molière*, et qui avait pris son nom. La Ledoux et La Tourelle furent punies d
homme qui voulait lui faire caresse. Molière s’étant incliné, il lui prit la tête, et en lui disant : Tarte à la crème, Mol
lde : Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ! De la plupart des gens
it tout à l’entour faire un fossé bourbeux Et de Monsieur de L’Île en prit le nom pompeux.45 1801, Moliérana, 11, p. 42
s fous des Petites-Maisons. Mais le dessein du Poète Comique était de prendre plusieurs fous de société qui tous auraient des m
tué un Vieillard au Confesseur ; et, au lieu d’une femme mariée, il a pris une jeune pupille dont le vieillard amoureux se t
rouve aussi, dans la même Pièce, un monologue d’un Avare à qui l’on a pris son argent, dont Molière a profité dans la derniè
Je suis perdu, je suis détruit, je suis ruiné. Au voleur, au larron ! Prenez -le. Arrêtez tous ceux qui passent. Fermez-les por
on à tous les beaux-esprits, comme à tous les ivrognes du Marais ; on prenait son attache pour débiter dans le beau monde des v
ait : « Tu passes ta vie à prier Dieu ; il te laisse mourir de faim ! Prends cet argent, je te le donne pour l’amour de l’huma
x cochons qui sont dans ces sacs, et les lui vend vingt écus. Tabarin prend un couteau de cuisine, délie les sacs, et est for
temps, Lucas arrive des Indes. Il voit ce sac où est Rodomont ; il le prend pour un ballot de marchandises, et l’ouvre. Il es
qui avait cinquante mille écus. Lucas, tenté par une si grosse somme, prend la place du Capitaine, et se met dans le sac. Alo
ns ce sac un voleur, qui en voulait à ses biens et à son honneur. Ils prennent tous un bâton, battent beaucoup Lucas, qui trouve
05, Grimarest, p. 104-106 Le sujet de cette Pièce [George Dandin] est pris d’un Conte de Bocace*. Lorsque Molière se prépara
ntation à quatre heures précises. Sa femme et Baron* le pressèrent de prendre du repos, et de ne pas jouer. « Hé ! Que feraient
nonçant le mot juro, dans le Divertissement du troisième Acte, il lui prit une convulsion. On le porta chez lui dans sa mais
e prétendu malade, qui se trouve là dans ce moment, le détourne de le prendre . L’Apothicaire s’irrite, et lui dit toutes les im
nt pas bon que les Comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de
. Quand tout ce vacarme fut passé, les Comédiens tinrent conseil pour prendre une résolution dans une occasion si périlleuse. «
ntermèdes. Les Comédiens refusèrent cette Pastorale87. La Dlle Raisin prit les intérêts de l’auteur ; et obtint de Monseigne
e ces colifichets dont le bon-sens murmure. Le Public confus d’avoir pris le change, s’indisposa contre la Pièce. Despréaux
Desdein, d’Augustin Moreto105. C’est de cette dernière, que Molière a pris l’idée de la Princesse d’Elide ; et plusieurs Poè
de la nouvelle Pièce vengea notre Poète des airs avantageux qu’avait pris Benserade* avec lui depuis la Pastorale Comique.
u Sicilien, plaisamment imaginée pour procurer à Adraste le moment de prendre ses mesures avec Isidore, que l’on trouve cette p
uction libre de la Serva amoroso 106 de M. Goldoni107, qui lui-même a pris dans le Malade Imaginaire de Molière, la plus gra
lut pas. Tome II, p. 203 On a ignoré longtemps où Molière avait pris le nom de Tartuffe, qui a fait un synonyme de plu
i. Molière, qui était toujours un Spectateur attentif et observateur, prit de-là l’idée de donner à son Imposteur le nom Tar
le menaçant de faire jeter la cassette par les fenêtres. Le Dévot s’y prit d’une autre façon ; il dit qu’il avait employé so
est vrai, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très-dangereux de prendre ses intérêts : au prix qu’il m’en coûte, je me su
e) né à Amiens en Picardie, excédé par les chicanes152 de son Tuteur, prit le parti de se faire Comédien, et courut quelques
s les Provinces : il s’engagea ensuite dans la Troupe de Molière, qui prit plaisir lui-même à l’instruire. La Grange n’avait
le nom de l’Illustre Théâtre. Ce fut alors qu’il changea de nom, pour prendre celui de Molière, soit par égard pour ses parents
si ressemblants avec les objets qu’il avait voulu peindre. La Comédie prit une nouvelle forme, et s’anoblit entre ces mains.
 III, p. 347 Le père de Molière, fâché du parti que son fils avait pris d’aller dans les Provinces jouer la Comédie, le f
Homère, elle s’opposa aux libres adaptations de Houdar de la Motte et prit vivement position pour les Anciens dans son trait
res, sauf dans l’Avare où il représentait La Flèche. En mars 1670, il prit sa retraite avec une pension de 1000 livres, et m
rmeté pendant la Fronde et se retira au Val-de-Grâce lorsque son fils prit le pouvoir. (Le Petit Robert des noms propres 200
arce en prose mêlée de vers, qui échoue. Il entre à Trappe, mais s’en prend point l’habit, en sort au bout de deux mois et re
Graudot, et du Café Procope. Devenu aveugle à quarante-trois ans, il prit son infirmité avec une résignation magnifique […]
plus de soixante rôles dont le Figaro de Barbier de Séville, avant de prendre sa retraite en 1786. Il est un des créateurs de l
joué à Versailles le 23 décembre 1751. il eut deux fils comédiens qui prirent son pseudonymes : Armand aîné débuta en 1759 et A
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
l’hymen lui déplaît, que ce seroit lui donner la mort que la forcer à prendre un époux. Aristomene & Théocle n’ont plus d’a
rlos lui répond que, pour vaincre la fierté de son inhumaine, il veut prendre une route opposée à celle des deux Princes. Il ex
de passer un cordon à son cou. Son pere ne veut pas la contraindre à prendre un époux ; il la prie seulement de voir les fêtes
angé de sentiment, & que le bien de ses sujets va la déterminer à prendre un époux, Don Carlos triomphe. Diana le mortifie,
riale ne puisse jamais être à la Princesse Aglante, il faut que tu le prennes pour toi. La Princesse. Vous vous moquez, Seigneu
e. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, & je prends à témoin le Prince votre pere, si ce n’est pas vo
je suis. Les Italiens & leurs partisans prétendent que Moliere a pris l’idée de sa Princesse d’Elide dans une comédie i
Rebut pour rebut, Piece en cinq actes. Lélio ne sait plus quel parti prendre pour toucher l’indifférente Flaminia. Scapin imag
e charger de cette commission, crainte de déplaire à son maître, elle prend sur elle de lui écrire & de lui envoyer sa le
le forment un ballet au son des cors réunis avec les violons. L’Amour prend la main de Lélio & la met dans celle de Flami
Dorante est sur le point de s’unir à une Comtesse. Tout d’un coup il prend fantaisie à Madame la Comtesse de laisser là son
lui donne sa main.   Coypel, en imitant la Princesse d’Elide, n’en a pris que le fabuleux, en a même ajouté. Marivaux n’a p
ous vantez, Si ma mere n’eût eu que de ces beaux côtés ; Et bien vous prend , ma sœur, que son noble génie N’ait pas vaqué tou
39 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
de la justice humaine dans les brasiers de la vengeance divine. Il en prit occasion de représenter au roi qu’il était plus j
quand il obtint du roi la permission verbale de faire jouer sa pièce, prit l’engagement d’y faire tous les adoucissements, t
e n’indiquât trop clairement dans quelle classe d’hommes il avait été prendre ses modèles, il avait, comme il le dit lui-même,
à découvert, non sans affaiblir beaucoup l’effet de l’apologie, il a pris soin de faire des altérations de texte qui pussen
ue, il considérait, non sans raison, les prêtres et tous ceux qui les prenaient docilement pour guides dans la carrière du salut,
n des bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, ne fît prendre la vertu et le vice l’un pour l’autre par les per
oue, après eux tous, et lorsque le chef-d’œuvre du Tartuffe eut enfin pris possession de la scène, crut remplir un devoir de
palement à l’ombre des cultes épurés, que le charlatanisme pieux a dû prendre racine et s’étendre. Il infectait déjà le judaïsm
re est plus éclatante. On a beaucoup cherché où Molière pouvait avoir pris l’idée du Tartuffe, et plusieurs sources ont été
ce quatrain de Pibrac : Vois l’hypocrite avec sa triste mine : Tu le prendrais pour l’aîné des Gâtons ; Et cependant tonte nuit,
el et dramatique à la fois ? C’est alors une erreur dont La Bruyère a pris inutilement le soin de nous avertir ; car elle no
u’on se livre à lui d’abord, qu’on lui donne des gages ; et, s’il est pris au piège, c’est que le piège est une de ces machi
ont aucune prévoyance, aucune précaution ne saurait garantir. Pour le prendre sur le fait et le convaincre, il a fallu deux foi
nte tout ce qu’on va voir et entendre, comme s’il craignait qu’on n’y prît trop d’intérêt et de plaisir, lui ait semblé supé
omphe du comique français sur le comique latin. « Molière, dit- il, a pris beaucoup de choses de Plaute ; mais il leur donne
avec un extrême dégoût cette pilule que le seigneur Jupiter a si bien pris soin de dorer. Sosie même, Sosie, malgré la basse
s ils causeraient celle des spectateurs, à moins que l’un des deux ne prît , comme le Jupiter et le Mercure de Plaute, la pré
ut donner sa fille en mariage à Tartuffe ; mais Philaminte aussi veut prendre Trissotin pour gendre ; et Trissotin est bien l’a
souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point
40 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
sont rares J’ai pourtant pu en acheter alors quelques-uns que je n’ai pris qu’après le contrôle le plus rigoureux par les de
ée. Ce fut sans doute l’esprit de Molière bien plus que sa figure qui prit la belle marquise. Molière était jeune encore, ma
de la rose 1 Madeleine Béjart, une des premières, sinon la première, prit la vraie figure de la comédienne, parce qu’elle a
. Molière n’avait pas le temps de pleurer ; du moins il fallait qu’il prit ses heures pour cela ; non seulement le public at
ce qu’il soit payé et baillé telle somme qui sera jugée suffisante, à prendre sur ses biens. Item veut et entend il soit employ
hacun d’eux trois, quatre cents livres de rente et pension viagère, à prendre sur tous et chacuns ses biens, et qui commenceron
d’héritiers ou légataire, suivant ce qui a été sus-expliqué, il soit pris une année du revenu pour être employé en fonds, e
que lorsqu’un notaire fait une estimation, il a toujours peur d’être pris au mot et d’être forcé de payer ce qu’il estime,
on n’osa pas réduire sa part de moitié. Mlle de Brie, toujours douce, prit la réduction pour elle. Elle but le calice en sou
s ; elle y mit tant de malice et tant de vérité que tout le monde fut pris à son innocence. Et cette innocence eut éternelle
ture de la grâce. C’était la meilleure créature du monde. Molière la prenait , l’abandonnait, la reprenait : elle avait toujour
sa jeunesse, comme le Jupiter d’Homère pendant le siège de Troie, aux prises avec Junon, Minerve et Vénus. Voilà l’histoire,
Corneille, par M. Levallois. Molière trouva donc une troupe qui avait pris pied devant lui, c’était la troupe de du Croisy ;
Je vous trouve trop aimable Et crains de vous trop aimer. Mon cœur à prendre est facile, Mes vœux sont des plus constants ; Ma
il y eût de la lune ou qu’il n’y en eût pas. Ce persistant amour, qui prit dans l’âme de Pierre Corneille les teintes chaude
passion inassouvie qui pleure tout haut, car Pierre Corneille a beau prendre le masque du stoïcisme, on voit toujours ses larm
Corneille lui-même, qui connaissait bien le cœur humain, s’y laissait prendre tout le premier. V Mais Racine était le mo
iné, selon l’abbé Dubos, des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en récitant ses rôles. » Maintenant, passons à l
it et parfait selon la rigueur des ordonnances et ce pendant le faire prendre et amener par-devant vous en cas qu’ils le puisse
lainte et dit qu’il y a environ trois mois que la damoiselle sa femme prit pour servante domestique Anne Cochon, fille, de l
r Le Destin, qu’elle feint de ne pas connaître : Je ne sais, je l’ai pris pour ce comédien, Si jeune, si bien fait, qui déc
des marquis autour d’elle. La Grange en véritable amoureux s’y laissa prendre . En ce temps-là, pendant l’entracte, comme il n’y
ice dans la troupe. » De l’Étang ! On voit que le pâtissier lui-même prenait un air de bonne maison. Pourquoi ceux qui jouent
e, elle devenait sociétaire à demi-part, tout comme Mlle de Brie, qui prit une autre femme de chambre pour nouer les rosette
Molière devant Molière ! Il y a pourtant plus d’un trait de caractère pris çà et là. Rivarol a dit : « Le génie égorge ceux
nsi a fait Molière. Je ne suis pas de ceux qui lui reprochent d’avoir pris son bien où il le trouvait. C’était presque toujo
’il y a de plus singulier, c’est qu’on n’a pas accusé Molière d’avoir pris le Misanthrope à Érasme. Il est pourtant peint en
pouvait croire que ce théâtre destiné représenter des ombres errantes prendrait feu tout â coup à tant de chefs-d’œuvre inattendu
deux ou trois chefs-d’œuvre ; familier des grands de ce monde qui lui prennent souvent le meilleur de son temps sous prétexte de
ièce troublée. Hé ! mon Dieu ! nos Français, si souvent redressés. Ne prendront -ils jamais un air de gens sensés ? Ai-je dit, et
Mlle Bourguignon déclara, en présence de Dieu et des hommes, qu’elle prenait Beauval pour son légitime époux. Beauval, jusque-
e époux. Beauval, jusque-là caché, monta sur un banc et déclara qu’il prenait la demoiselle Bourguignon pour sa légitime épouse
ollande, vit Jeanne chez sa blanchisseuse, « II proposa à celle-ci de prendre sa fille d’adoption et de lui donner un état plus
es, dit-elle, je déclare devant Dieu, et de cette déclaration je vous prends à témoin, ainsi que notre digne curé, que moi, Je
fille de parents inconnus, et par conséquent libre de ma volonté, je prends pour époux Jean Pitel, ici présent et consentant.
Jean se leva, et, sans trop de trouble, déclara aussi qu’il entendait prendre pour femme Jeanne Bourguignon, et qu’il appelait
ait le sacrement. Que pouvait faire l’Archevêque ? Quel parti avait à prendre le sieur Paphetin ? Monchaingre se soumit, le pré
trée au Théâtre français est presque de l’histoire : en 1670, Colbert prit les ordres de Louis XIV pour l’engagement d’une S
entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleurs des provinces pour son divertisseme
met ainsi dans sa Gazette : Ainsi le roi va à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec sa Cour si florissante, Et pendant
vilégié, Comme seul des talents doué Pour y divertir ce cher sire, En prend , ce me vient-on dire, La route, sans doute lundi
fait plainte et dit qu’il y a environ six semaines son épouse aurait pris pour servante de cuisine la nommée Catherine qui
poches la monnaie qu’elle y avait, après s’être aperçue que l’on lui prenait et notamment le jour d’hier ayant mis dans sa poc
ambre, à ladite Catherine s’il n’était pas vrai qu’elle lui avait mal pris et volé le surplus de ladite monnaie, elle lui en
plainte et dit que depuis quinze jours ou trois semaines elle aurait pris à son service, en qualité de femme de chambre, la
n de la farce, elle va quérir deux épées point épointées. La fille en prit une, croyant badiner. La Beaupré, en colère, la b
ervante, lui lut quelques scènes d’une pièce de Brécourt. Laforest ne prit point le change, et après avoir ouï quelques mots
retour de Baron, on joua une pièce intitulée Don Quixote. « On avait pris ce sujet de cette pièce au temps que don Quixote
lles « ci-devant capitaine d’infanterie au régiment de Lorraine ». Il prenait pour parrain tour à tour le marquis de Sourdéac o
c de Montifaud : Racine et la Voisin. 10. Ce paveur ordinaire du roi prit alors le titre de sieur des Carrières, ce qui fit
des Carrières, ce qui fit dire, par les gens de théâtre, qu’il avait pris un nom à son gré. 11. Aubry ne se décida qu’un p
arie-Angélique Gassot, épousa Paul Poisson. Nicolle Gassot Du Croissy prit le parti du théâtre comme son frère, et devint :
dans la Gazette en vers de Robinet on trouve çà et là son profil. J’y prends celui de cette autre Marotte : Enfin la pucelle
41 (1900) Molière pp. -283
es journalistes, des étudiants, des curieux, des hommes instruits qui prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au théâtre. C’est
es mœurs de civilisation avancée qu’elles partagent, et dont elles ne prennent pas le meilleur ; pétries de caprice, d’artifice
santé est irréparablement atteinte. C’est dans cette même année qu’il prend à l’auteur de La Jalousie du Barbouillé et de Sga
s son cerveau, et plus tard son imagination se charge de les colorer. Prenez , par exemple, La Jalousie du Barbouillé, et Georg
a Gascogne, et qui plus tard deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en province de bonnes idées comiques, il faut con
rer pour toute sa vie un homme infiniment moins patient que Molière ! Prenez la préface des Précieuses, sa première pièce fait
’impression de ma pièce), j’aurais pu mieux songer à moi, et j’aurais pris toutes les précautions que prennent messieurs les
is pu mieux songer à moi, et j’aurais pris toutes les précautions que prennent messieurs les auteurs, à présent mes confrères. »
qu’il a dévorées jadis sans espoir de vengeance. Eh bien, maintenant, prenez -le dans ses années glorieuses : est-ce que vous c
dira jamais qu’il a exposé régulièrement ce qu’on appelle une action. Prenez par exemple la pièce de Sganarelle ; rien de plus
x le ramasse, toute la pièce tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L’École des maris : le stratagème par lequel l’œu
t toute l’intrigue et le dénouement du Dépit ? Est-ce vraisemblable ? Prenez L’École des femmes : c’est admirable ; et cependa
ous trouverez accumulés nombre de ces exemples de sujets tout entiers pris par Molière à ses voisins. Dans Les Fourberies de
ans Les Fourberies de Scapin, par exemple, il y a des scènes qui sont prises à Cyrano de Bergerac et à Tabarin, ses contempora
temporains, et ce ne sont pas les plus mauvaises ; ces scènes ont été prises , et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène
le est empruntée à un conte de Scarron intitulé Les Hypocrites ; il a pris tout cela sans scrupule ; tant pis pour Scarron !
t ses Hypocrites de façon à ce qu’ils fussent impérissables ? Molière prend son bien où il veut, et nous sommes bien heureux
madame de Maintenon n’aurait pas fait de procès à Molière pour avoir pris à Scarron, dont elle était veuve, la scène du Tar
conte intitulé Annette et Lubin, et c’est dans ce conte que Favart a pris son opéra-comique d’Annette et Lubin.  Marmontel,
elconque que Favart se soit excusé auprès de Marmontel pour lui avoir pris son idée ; mais en revanche, ce que nous avons, c
es procédés du génie ; c’est ce que nous ferons aujourd’hui ; il faut prendre ensuite les trois ou quatre grandes œuvres capita
ai dit que sa phrase était périodique, enveloppée, pénible ! Eh bien, prenez le langage de l’homme de cour dans Dom Juan, et v
vous jureriez que vous êtes en Languedoc et en Picardie ; vous pouvez prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Sui
tte fascinée et séduite d’avance par le beau langage de Dom Juan ? Il prend la circonstance la plus vulgaire, celle de tous l
on, c’est-à-dire que voulant peindre la passion et ses crédulités, il prend un trait ici, un autre là, les assemble, les rapp
and défaut de Molière traçant des caractères de femmes, c’est qu’il a pris , non pas autant qu’on pourrait le croire, la femm
ue les parties qui ne sont ni les plus belles ni les meilleures. Il a pris de la nature féminine uniquement les instincts au
Nous n’accepterons pas ces mauvais discours sur Elmire ; mais je la prendrai dans la scène capitale où les commentateurs la va
chais a parfaitement pillé Molière dans cette circonstance ; il lui a pris l’expédient, la ruse, le maître de chant ; mais i
de cet avare si insensible, d’Harpagon, la scène où l’on vient de lui prendre sa cassette ; il n’y a rien de plus tragique : A
iens de le dire, n’est pas l’homme le plus intéressant du monde. Il a pris une pauvre fille qui lui a été confiée, il l’a fa
veux ; Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme31 ! On est pris de pitié. Un grand acteur mort récemment, Provost
de ces armes ? » il répond en tremblant que c’est un vêtement qu’il a pris pour se mettre à couvert de la pluie. En sa quali
e les sauvent pas du tout, comme Pierrot, quand Dom Juan vient de lui prendre Charlotte : il le menace de le battre, tout unime
que Pierrot se vengera sans merci, le jour où il sera le plus fort ! Prenez un de ces personnages domestiques de Molière, Maî
sa vie privée et particulière, mais encore clans sa vie de poète ; il prit femme, et dans les conditions les plus inattendue
ivait, son guide par conséquent, « son seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’École des femmes, poussée da
un de ces coups d’audace et de brutalité qui lui sont familiers ; il prend les trois médecins les plus en crédit de Paris, l
avait fléchi aux premières atteintes de la maladie. Nous n’avons qu’à prendre Argan, le Malade imaginaire lui-même, ce n’est pa
mi les directeurs de conscience de ce temps-là ; et Molière a si bien pris les plus générales et les plus durables, que je c
s à le définir. Il a aujourd’hui un sens tout à fait honorable, on le prend à chaque instant pour personne pieuse ou personne
es, et signifiait simplement faux dévot, ou dévot intéressé. Je ne le prends dans aucun de ces deux sens, ou plutôt je mêle le
r ressentiment, D’autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révère, Et que leur p
t bruit. Que si je viens à être découvert, je verrai, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défen
vait pas pensé ». Monsieur (dit-il à Dom Juan), quel diable de style prenez -vous là ? Ceci est bien pis que le reste, et je v
x que, comme le dit le prince de Conti, il n’y ait que Sganarelle qui prenne la cause de Dieu dans Dom Juan ; il y a bien d’au
e la cause de Dieu dans Dom Juan ; il y a bien d’autres personnes qui prennent la cause de Dieu : il y a Dona Elvire ; il y a Do
un certain temps ; mais celui-ci est ici tellement en saillie, qu’il prend un sens énorme ; et je ne crois pas qu’il soit av
humaine ; vous n’y trouvez pas le mot humanité. Où Molière a-t-il pu prendre un pareil mot, avec un sens pareil à celui que lu
téméraire et la philosophie la plus saine de notre temps ? Où il l’a pris  ? Si je voulais chercher l’explication des œuvres
 la race, le milieu et le moment », je ne pourrais pas dire où il l’a pris , ce mot. Ce n’est pas dans son milieu : personne
e, malgré toutes les précautions que le Code civil de la Révolution a prises en faveur des femmes et des enfants, que, dans le
aint-Simon ; on y voit que les femmes et les jeunes gens de la Cour y prenaient suffisamment de liberté ; mais c’étaient les mœur
sie parisienne et provinciale. À mon avis, plus les femmes de la Cour prenaient de liberté, plus cette licence témoigne de l’excè
funeste que l’on ne croyait pas qu’elle aurait jamais donné. Je vais prendre le plus universel des sentiments, l’amour materne
res : voilà bien un sentiment qui paraît toujours uniforme : eh bien, prenez une mère spartiate, et une mère française, allema
Pas beaucoup de choses. Qu’y a-t-il de plus éternel que l’amour ? Prenons un ancien, celui qui aura le plus disserté ce sen
ment fraternel aux deux époques ; il ne se ressemble plus du tout. Je prends une comédie quelconque : Le Distrait de Regnard.
d’ailleurs assez froide, La Réconciliation normande. Non ; Regnard a pris la sœur et le frère à l’état normal ; l’un et l’a
cœur ; mais le droit d’aînesse a tué entre eux l’amitié fraternelle. Prenez les pièces de Regnard et celles de Molière, — on
embert sur les Spectacles, où il a si constamment, si continuellement pris à partie Molière. J’ai dit que Molière, poète mon
s femmes, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute femme, selon lui, qui prend quelque soin de ne pas paraître absolument laide,
atriarcal, présidé par le plus ancien magistrat de la République, qui prend ce jour-là le titre glorieux et la charge de Seig
ucoup plus cependant que le premier ; l’honneur en revient à Molière. Prenez les types des professions savantes que vous avez
pes des professions savantes que vous avez sous les yeux maintenant ; prenez les mêmes types dans Molière, ou dans les comédie
mposer des lignes de conduite, à faire des discours et des systèmes ? Prenez -y bien garde ! Vous, pères de famille, très dévou
os propres yeux sous les prétextes les plus saints ; c’est une faute, prenez donc garde. Je sais bien que les fils et les fill
’aviez pas besoin d’aller chercher si loin votre femme, au lieu de la prendre dans la boutique ou l’usine d’à côté ! Malades pa
à preuve, quand il arrive un docteur, blanc ou noir, qui, sans avoir pris ses grades, se pique de guérir les cancers, vous
es et quelquefois fâcheuses qu’il ne l’était, on m’a reproché d’avoir pris trop au sombre ses passions violentes. Il faut ma
cupidité, sont réunis ? La gaieté est pour nous, qui voyons Tartuffe pris au piège, Turcaret écrasé sous son impertinence ;
subi l’affreuse vision avant de les dominer à leur tour, avant de les prendre , de les saisir dans la griffe du génie pour nous
icieux souvenir : le jeune professeur (il avait alors vingt-huit ans) prenait la parole devant une assemblée composée d’avocats
ce qui lui est propre, si vous supposez qu’une bonne nourriture, pour prendre le terme expressif du xvie  siècle, la tient à ég
ux, qui fait la doctoresse et remontre à l’esprit comment il faut s’y prendre pour être spirituel. Lui, stupéfait, l’écoute, ne
rage agitent l’air : le marquis, le bourgeois et le valet. Et pour ne prendre qu’un seul des trois, quelle distance de Scapin,
nelon et de Montesquieu, Weiss met en scène de grands génies, qu’il a pris à sa manière et selon son goût, non sans leur prê
lexandre et Napoléon arrivent d’un côté. César de l’autre. ALEXANDRE Prenons pour juge César. NAPOLÉON Il prononcera en ma fav
mme simple et ignorant ; elles s’emparent de lui, ou plutôt elles lui prennent tout son cœur en lui laissant sa personne ; et el
tait alors qu’un épicier et M. Fleurant ne s’offensait point qu’on le prît pour un apothicaire. Aujourd’hui la boutique s’in
42 (1910) Rousseau contre Molière
jeu. » Quels moyens ? De quels moyens parle Rousseau ? Des moyens que prendra Molière pour rendre Alceste ridicule quelquefois.
e tenant point compte de cet orgueil d’Alceste dont j’ai parlé et qui prend « un secret plaisir à démêler la corruption des h
qu’il soit, le sincère bien élevé ; de sorte que les ménagements que prend Molière pour tenir Alceste loin du ridicule sont
rend Molière pour tenir Alceste loin du ridicule sont ce que Rousseau prend pour des adresses à le faire moquer. Il n’y a pas
contienne une vue générale très juste : les comiques sont entraînés à prendre leurs plus grands personnages par le petit côté ;
le s’adresse à lui, et tout de suite c’est au vice général qu’il s’en prend  : Eh ! Madame, l’on loue aujourd’hui tout le mon
de un peu sombre. Il commence. Molière a eu parfaitement raison de le prendre à ce moment, parce que le moment le plus intéress
même, s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire.   Et cela n’est point du tout
faut que le cœur se brise ou se bronze. » Le sien s’est bronzé. Il a pris son parti des imperfections humaines, non en leur
voir paraître, En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J’accou
oujours est-il qu’il est taquin, à quoi Rousseau n’a rien compris. Il prend pour des « maximes » et « maximes de fripon » les
l court, il s’agite ; il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maison qu’on habite, quoiqu’elle ne
u tout de Philinte un égoïste, ce que je crois avoir démontré, mais a pris d’extrêmes précautions pour qu’on ne le prît pas
s avoir démontré, mais a pris d’extrêmes précautions pour qu’on ne le prît pas pour tel et pour que l’on ne s y trompât poin
philosophie ! » Molière a prévu l’objection. Il s’est dit : « il faut prendre nos précautions contre le préjugé que pourra pren
dit : « il faut prendre nos précautions contre le préjugé que pourra prendre le public de mon personnage, contre l’idée superf
le n’a pour Pyrrhus que de la haine : « Comme cela, dit-il, ils ne la prendront pas, j’espère, pour une coquette ! » Ils n’ont pa
dront pas, j’espère, pour une coquette ! » Ils n’ont pas laissé de la prendre pour cela, la plupart, car les habitudes d’esprit
’esprit sont terriblement contraignantes, mais cependant Racine avait pris des précautions assez véhémentes, si je puis dire
utions assez véhémentes, si je puis dire, pour que quelques-uns aient pris Andromaque pour ce qu’elle était. De même Molière
que pour ce qu’elle était. De même Molière a parfaitement prévu qu’on prendrait Philinte pour un égoïste, et comme il n’était poi
du monde. » Sans doute ; mais je parle des précautions que Molière a prises pour qu’on ne se trompât point sur son personnage
és et que je considère maintenant comme des précautions que Molière a prises pour que l’on ne pût, décidément, pas tenir Phili
ent que personne ne pût se tromper sur Philinte et que personne ne le prît pour un intéressé. Ce qu’il a mis peut- être de t
de l’auteur était de rendre Alceste ridicule, Molière aurait bien mal pris ses intérêts propres, car je crois avoir montré q
, mais non pas qu’on en rie ; car voyez toutes les dispositions qu’il prend pour cela. De prime abord et d’emblée, et l’on sa
ire. Mais Fabre ne s’en indigne pas moins et s’écrie : « Quand on s’y prend de cette manière et qu’on est parvenu à ce comble
celui-ci. Survient Alceste. Dans la solitude où il s’est retiré, il a pris parti pour un pauvre homme qui était molesté par
i Alceste, et forcé de fuir ; il ne fait que passer par Paris, pour y prendre un avocat qui soutiendra sa cause et tous ses int
y échapper par l’officiosité à l’égard d’autrui. Leur caractère, à le prendre dans tout son registre et à en observer les nuanc
s si je devais dire quelques mots des caractères du Philinte de Fabre pris en eux-mêmes pour rendre à cet auteur la justice
eux-mêmes pour rendre à cet auteur la justice qui lui est due, à les prendre en eux-mêmes je me suis écarté de mon sujet, qui
n’a que le tort de faire d’une façon bouffonne une chose raisonnable. Prenez un homme, il y en a beaucoup comme cela, qui n ai
oujours l’honnêle homme de la pièce. Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’honnête homme de la pièce celui qui est op
ou feignant de l’être, a voulu absolument qu’il y en eût un, et il a pris le procédé habituel du public : « Qui est opposé
, ce qui ne l’empêche pas de mépriser Dorante. Ajoutons que Molière a pris quelques précautions, dont je me passerais, pour
passerais, pour mon compte, très aisément, mais dont, puisqu’il les a prises , Rousseau aurait dû tenir un peu compte. Sans dou
il y a une honnête femme ; c’est Mme Jourdain. Pourquoi, puisque vous prenez pour l’honnête homme de la pièce celui qui est op
e homme de la pièce celui qui est opposé à celui dont on se moque, ne prenez -vous pas pour l’honnête homme de la pièce Mme Jou
? J’en suis un peu surpris. Je ne suis pas sans l’approuver un peu de prendre le parti de M. Jourdain, pour les raisons que j’a
comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre , c’est de s’aller jeter dans l’eau, la tête la pr
e fils ? Ne peut-il pas les haïr et les mépriser tous les deux ? — On prend toujours parti, me répondra-t-on ; quand deux hom
que c’est un très grand honneur qu’il y porte réellement, et, à bien prendre les choses, Nous vous faisons, étant seigneur, E
’il y en avait d’autres… Il est possible même que Rousseau n’ait pas pris Don Juan très au sérieux, Don Juan, pièce tirée d
 : Molière veut attaquer la religion, et l’on conviendra bien qu’à le prendre d’ensemble, comme l’Avare est une famille disloqu
Juan, la querelle lui a paru querelle de dévots qu’il ne voulait pas prendre à son compte ; et dans cette hypothèse la considé
aire encore à sa façon ordinaire d’argumenter et l’eût contraint à en prendre une autre ; car mépriser également les honnêtes g
ue l’on voit les scélérats leur tendre. La leçon de la comédie, à la prendre de ce biais, serait celle-ci : « Le monde est un
té de parler des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu peu de prises , en tant que son principal grief contre Molière s
ridicule et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt », il s’arrange de manière que « l’honneu
ue, non plus que La Bruyère. Remarquez-vous que, quand il est bon, il prend un détour ? La Fontaine, qui avait une grande bon
é accompagnée d’esprit satirique, a ridiculisé les hommes après avoir pris le soin de les habiller préalablement en animaux.
ime toujours sa berne. Tout au moins il en a « l’air » comme Rousseau prend la précaution de le dire. Il en a l’air, et cela
s avertir, c’est les instruire, c’est leur montrer le péril, et il ne prend pas les coquins pour instruments à torturer les s
en se moquant de vous et en vous rendant ridicule. Moi aussi, je vous prends par cette anse et j’intéresse votre vanité, par l
de rien. Grand bien vous fasse ; mais, comme en ce monde il faut bien prendre intérêt à quelque chose et se divertir de quelque
mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages par tout ce
plaisanter et faire rire des honnêtes gens. » — Il est possible, mais prenons le texte tel qu’il nous a été transmis. Il veut d
simple marionnette dont on n’a pas assez d’horreur parce qu’on ne le prend pas assez au sérieux. Dans Don Juan seul, il a pe
doit s’occuper. A se guinder jusqu’à la satire, elle se dénature ; à prendre le rôle de la religion, elle est bien ambitieuse 
ble de tous les crimes. Sur ses premières démarches le public l’avait pris pour un anarchiste et l’avait accueilli avec chal
re odieux, je ne vois pas ce que cet art a de si admirable et l’on ne prend là-dessus que trop de leçons sans celle-là. Osera
On a fait la même chose dans la tragédie pour suppléer aux situations prises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et
ellement, Rousseau se sent écarté de Molière toutes les fois qu’il le prend en main ou toutes les fois seulement qu’il y song
ns populaire » est bien tout simplement celui de l’auteur, qui aime à prendre ce truchement ! On le voit sous l’habit de Sganar
as. » — Sganarelle : « Va, va, jure un peu ; il n’y a pas de mal. » «  Prends , le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. » —
 : « Va, va, jure un peu ; il n’y a pas de mal. » « Prends, le voilà, prends , te dis-je, mais jure donc. » — « Non, Monsieur,
s Dont par toute la ville on chante les fredaines, Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, C’est-à-dire d’ouïr aucun j
fesser non seulement par Elmire, mais, conformément à son habitude de prendre pour truchement de lui-même les servantes-raisonn
e énorme à Molière, surtout à considérer l’époque où il écrit, que de prendre pour truchement de sa pensée, pour porte-parole d
e que ce soit en dehors de la famille d’Orgon qu’il est forcé d’aller prendre les modèles et les exemples de la piété telle qu’
ante et demandons-nous un peu quelle est, à le bien voir et à le bien prendre , la religion de ce très parfait honnête homme, la
nt ; Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre , avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel plus
s ne seriez ni plaint ni estimé par les gens raisonnables et droits. Prenez tout doucement les hommes comme ils sont. Et soy
compagnie, ce qui est une ambition louable, elles ne réussissent qu’à prendre des laquais pour des gentilshommes. Sganarelle, d
une ménagère de petit bourgeois ; voilà qui est honorable ; mais elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour s
je croi, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre , et que sur votre idée La sûreté d’un front puiss
t perdre dans ces hantises Les semences d’honneur qu’avec nous elle a prises  ; Et pour l’en empêcher dans peu nous prétendons
is présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pris les leurs avec trop de talents. Moi, j’irais me c
e son amant fit voir qu’il n’avait que cinquante-six ans, et qu’il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. Harpag
ris pour la lésine, ou plutôt, car elle est avare, le plaisir qu’elle prend à ce qu’on ne la prenne pas pour telle et à ce qu
plutôt, car elle est avare, le plaisir qu’elle prend à ce qu’on ne la prenne pas pour telle et à ce qu’on offre à ses mépris d
t un homme d’esprit dans beaucoup d’endroits, c’est qu’Arnolphe a été pris ainsi par la majorité du public. La preuve en est
apostrophe de La Bruyère sur l’ignorance des femmes : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savan
à des puérilités pour rester plus facilement les maîtres. Elles s’en prennent à nous des défauts que nous leur reprochons. Quel
isiblement travailler à leur préjudice ». Aussi voudraient-elles bien prendre nos qualités et nos avantages sans perdre ni leur
ri mais son disciple ; loin de vouloir l’assujettir à ses goûts, elle prendra les siens. Elle vaudra mieux pour lui que si elle
usseau passe du rôle d’Arnolphe à celui de Chrysalde ou, du moins, il prend en grande considération ce que dit Chrysalde : M
e Rousseau n’a pas voulu perdre, mais qu’on voit ensuite que Rousseau prend très au sérieux comme article du programme de l’é
amants, elle les rebuterait tous. Dans la société, les manières qu’on prend avec tous les hommes ne laissent pas de plaire à
a de l’autre. Or, si cette femme leur témoignait la même confiance et prenait avec eux la même familiarité, comment seraient-il
rait-elle pas qu’ils ont les mêmes droits sur elle ? Oh ! qu’elle s’y prend bien mieux que cela ! Loin de les traiter de la m
re « être servi », être amusé. C’est un rêve où il n’entre, à le bien prendre , aucune générosité ni même aucune idée générale ;
parfaitement bien composé, c’est qu’avec tous les soins que vous avez pris , vous n’avez pu parvenir encore à gâter la bonté
que vous n’êtes point crevé de toutes les médecines qu’on vous a fait prendre … Si vous n’y prenez garde, M. Purgon prendra tant
ecines qu’on vous a fait prendre… Si vous n’y prenez garde, M. Purgon prendra tant de soins de vous qu’il vous enverra en l’aut
ni l’ambition ni la débauche ! « C’est ainsi qu’il ne s’en est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est
est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est point pris à l’ambition ; on ne voit même pas qu’il ait mani
, s’il vous plaît, de quelques beaux jours que m’offre la jeunesse et prendre les douces libertés que l’âge me permet. » C’est
que Rousseau raisonne souvent ainsi et que sa méthode courante est de prendre le personnage de Molière qui lui déplaît le plus
chose par la bouche de Philinte, l’honnête homme du Misanthrope : Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, etc. A
rtage Alceste et Philinte [c’est-à-dire, comme l’indique le contexte, prend , interprète de Molière, entre Alceste et Philinte
trarier, et, pour cela, de ne rien mêler à ses opérations qui ne soit pris ou tiré d’elle-même, si je puis ainsi dire, et pu
, et ne s’abandonne pas à la bonne loi naturelle et qui s’en défie et prend ses précautions contre elle, qu’est-ce que c’est
, si Molière n’a eu que le sens commun de 1665… — Oui, mais Molière a pris magnifiquement ses précautions du côté de la post
des idées, d’une part Molière, du sens commun de son temps, n’a guère pris que ce qu’avec un flair très fin, il sentait sens
se sont trouvées assez souvent dans le sens de l’avenir. Il n’a guère pris du sens commun de son temps que ce qui est toujou
ial ne diffère du sens commun qu’en ce qu’il est le sens commun ayant pris conscience de lui-même et s’étant dit qu’il est l
ous a données, sur l’homme, l’homme contemporain. Partant de là, vous prenez pour les mouvements naturels de l’homme, pardonne
me pas être dérangé dans ses habitudes, ensuite l’homme de génie, qui prend ce sens commun lui-même, pour en faire des chefs-
; mais que, peut-être, à se regarder peinte ainsi d’après nature et à prendre le dégoût de soi, elle pourrait, se fuyant elle-m
netière, pour montrer que « le raisonneur » ne peut pas être toujours pris pour le porte-parole de Molière, nous dit, non sa
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
portrait qui marche, ou bien c’est mon miroir. Le Chevalier. Pourquoi prendre , Monsieur, mon nom & ma figure ? Je m’appelle
droit, Monsieur, me volez-vous mon nom ? Je ne m’avise point d’aller prendre le vôtre. Le Chevalier. Pour moi, dès le berceau,
iere personne qui a fait cette belle découverte, n’a pas certainement pris la peine de réfléchir, de voir si l’exécution en
aux François ; prouver que l’Auteur Italien, en composant sa piece, a pris soin de tramer l’intrigue, de la dénouer, & d
; de lui apporter l’argent dans un cabaret qu’il lui indique. Camille prend Arlequin l’étranger pour son perfide, l’accable d
ir volé. Il se sauve ; on court après lui. Arlequin le Napolitain est pris à sa place par ordre de Celio. Pantalon lui prome
ur tuer celui qu’elle croit son perfide : heureusement le pistolet ne prend pas. Pantalon accourt, & somme Arlequin l’étr
, & qu’il peut l’épouser. Il fait le possédé, & tout le monde prend la fuite. ACTE V. Arlequin l’étranger est désesp
re à Milan, où il devient amoureux de Flaminia. Cassandre le voit, le prend pour son fils Mario, & veut le forcer à loger
de Cassandre, alors il se félicite de la méprise de Cassandre, & prend un appartement chez lui, où il joue moins le rôle
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
e rencontrer un de ces caracteres, il faut placer le personnage qu’on prend pour son héros, dans un rang qui le mette à la po
s un rang qui le mette à la portée de tous les autres : il faut enfin prendre pour modele Moliere dans son Bourgeois Gentilhomm
antage qu’il pouvoit tirer d’un ridicule général, puisque les Princes prennent le titre de Rois, que les grands Seigneurs veulen
ssadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages. Moliere s’est gardé de prendre pour son héros un Prince ou un homme élevé à la C
es du même air & du même langage. Moliere n’a eu garde encore de prendre son principal personnage dans le rang le plus bas
45 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
foule de rôles, des interprètes imaginaires5. M. Bazin s’y est laissé prendre , et croyant faire de l’histoire, il a composé un
e Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter . C’était prendre le nom d’un port pour un nom d’ouvrage. Mais ne v
te d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce de le ret
tirer du théâtre, il résiste, et semble toutefois se repentir d’avoir pris ce parti ; il détourne plus tard un jeune homme d
ans l’édition posthume. Louis XIV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du Roi. L’Amour médecin. Mo
ur ignorance au dix-septième siècle. Il est faux que Molière ait fait prendre aux acteurs des masques représentant les traits d
ant, s’obstine à jouer le jour de la quatrième représentation. Il est pris d’une convulsion sur la scène. Ramené chez lui, i
n des théâtres. Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’avait pris en affection, le menait quelquefois aux représent
on poétique du chantre des moutons, madame Deshoulières ; Hesnaut qui prit , par reconnaissance, la défense de Fouquet contre
deux scènes aux Fourberies de Scapin. Molière disait à ce sujet qu’il prenait son bien où il le trouvait : en effet, de tels la
e eurent du succès, chacun dans sa profession, et qu’enfin, lorsqu’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour mo
ement assidu du fameux Scaramouche ; on a même été jusqu’à dire qu’il prit des leçons de ce farceur napolitain." Cette tradi
-Germain, dans le jeu de paume de la Croix blanche, rue de Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». C
e ne fut pas par une folle vanité, que ce ne fut pas Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ; mais bien évidemment
les ris qu’ils excitèrent, Hugues Guéru, Legrand et Robert Guérin, à prendre dans le comique noble les surnoms de Fléchelles,
veillance pour ses camarades, dont il était le seul appui, lui firent prendre la dernière résolution. Il ne fallait rien moins
père est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vous conseille de prendre sa profession : la nôtre ne vous convient point ;
i, encore une fois, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris . » En vain Chapelle, qui survint pendant cette s
sa femme, s’occupèrent peu de l’éducation de leurs enfants, qui tous prirent le parti du théâtre. Malgré l’incurie de leurs pa
ville possédait depuis quelque temps, et dont les principaux acteurs prirent le parti de passer au nouveau. Parmi eux se trouv
ar les efforts qu’il fit pendant quelque temps pour le dissimuler. Il prit à la fin le parti de le confier à mademoiselle De
ans, ne peut être longtemps reléguée au rôle de confidente : aussi en prit -elle bientôt un plus actif, qu’elle n’interrompit
ière. On ne songeait alors qu’à ce divertissement, auquel moi seul je prenais peu de part. » Il y a moins de trente ans, en f
s barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combi
s, beaucoup de gens devant lesquels il faisait fort le triste ; il me prit même à témoin des larmes qu’il n’avait pas versée
ui. Quoi qu’il en soit, son mal commença par une grosse fièvre qui le prit au milieu d’un bal, en dansant devant M. le princ
pier, Martin-Melchior Dufort, et à un nommé Joseph Cassaignes, qui le prirent « à leurs risques et périls », c’est-à-dire en re
rouver engagée par le laisser-aller de quelques-uns de ses collègues, prit , à la date du 6 décembre 1656, la délibération su
verrons aimé du public. Du Parc était un comique fort gai, qui avait pris le surnom de « Gros-René », auquel il laissa du l
oble. Quant à mademoiselle Hervé, sœur de Madeleine Béjart, qui avait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on
mpli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient , que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’
r le divertissement qu’ils y prenaient, que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compag
t les classes un peu élevées de la capitale se faisaient un devoir de prendre le ton et les manières, et que la province elle-m
de Catherine n’avait rien de galant ni de poétique. Le vieux Malherbe prit à tâche de réparer les torts qu’un parrain peu ro
M. de Montausier, renommé par une sincérité poussée si loin, qu’on le prit pour l’original du rôle du Misanthrope ; M. de Mo
out en s’excusant de le faire, il raille encore les originaux qu’il a pris pour modèles, il crut devoir cependant, pour déto
pouvait être pour son esprit, car Tallemant raconte que le feu ayant pris un jour dans sa chambre, elle jeta un grand miroi
uve d’un roi, n’avait plus à s’unir qu’à son Dieu. Toutefois, elle ne prit pas immédiatement ce parti, et attendit qu’elle f
moment de la publication. Mais un corsaire littéraire se préparait à prendre les devants, ainsi que plus tard, dans la même an
on, soit plutôt qu’il désespérât de mettre les rieurs de son côté, il prit le parti de garder le silence et de ne pas retour
Il justifie auprès de lui son procédé en alléguant que, s’il n’avait pris le parti de publier cette leçon très exacte, il e
la comédie commença, et La Grange, qui faisait Éraste, se trouva aux prises avec les Fâcheux. La pièce, rendue avec beaucoup
ont nous avons énuméré les merveilles. Le rôle qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir de s’y rendre. Le luxe qu’il re
rrir cette flamme que la reconnaissance de cette jeune fille, dont il prenait souvent la défense contre sa sœur aînée. Et comme
mademoiselle Béjart aînée pour maîtresse, brise bientôt sa chaîne et prend celle de mademoiselle De Brie. N’en était-ce pas
venir jamais à bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne
onarque lui fit faux bond les premières semaines. La rougeole l’avait pris à son tour. La Gazette du 9 juin 1663 annonça à l
poète, ne fut peut-être pas étrangère à la détermination que celui-là prit plus tard d’autoriser la représentation de ce che
dit Molière au commencement de sa pièce, et, cette fiction posée, il prend toute liberté pour contrefaire quelques acteurs d
s marquis. « Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marqui
autre représentation incertaine. Oui, Molière tint parole ; il y vint prendre une place sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, e
ation religieuse, ajoutant : Et de quelque façon que le sens en soit pris , Pour ce que l’on respecte on n’a point de mépris
ne, auquel l’ouvrage avait été donné. Boursault, quelque temps après, prit sa revanche avec bien de l’avantage. Ayant appris
rgogne. La rivalité entre cette troupe et celle du Palais-Royal avait pris depuis longtemps un caractère d’hostilité latente
er du fondement de ces accusations, si cet acteur n’eut semblé depuis prendre à tâche de les justifier lui-même par sa fin trag
i paraît constant, c’est que Molière, peu satisfait du parti qu’avait pris Racine, l’encouragea à avoir confiance en ses pro
t que la meilleure réponse qu’il pût faire à son antagoniste était de prendre contre lui le rôle infâme de calomniateur : il pr
nt la volaille et invitant Molière à s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne qu’on intr
romesses qu’il avait faites à la famille de mademoiselle Hamilton. Il prit donc la poste un beau matin, et, oublieux de la f
e distingua Baron, et Raisin étant venu presque aussitôt à mourir, il prit le petit acteur avec lui, et apporta à son éducat
te ». Le mardi 13, on joua la comédie du Mariage forcé, « puis le Roi prit le chemin de Fontainebleau le mercredi xive  ». N
souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point
s plus mutins de ceux sur qui pesait cette défense résolurent de s’en prendre aux comédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se re
re où il était. » La troupe alla aux voix sur le parti qu’on avait à prendre . La frayeur portait la plupart à voter pour qu’on
e de Molière, auquel celui-ci avait ordonné d’accommoder sa perruque, prit un cahier de cette traduction pour faire des papi
il était l’objet. « À quoi songiez-vous, Molière, dit un anonyme qui prit alors sa défense, quand vous fîtes dessein de jou
n’avait été que la troupe de Monsieur. Les acteurs qui la composaient prirent dès lors le titre de Comédiens du Roi : noble rép
me siècle, et l’exactitude du portrait est telle qu’aujourd’hui on le prendra peut-être pour une épigramme : Affecter un air p
t. Il est faux toutefois que Molière ait, comme on l’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ces quatre médec
de les guérir ; enfin, depuis que la raison, fortifiée par l’étude, a pris la place du charlatanisme. Mais quelle foi ajoute
que vous n’auriez pas si c’était une maîtresse ; et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière ; et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
ire comprendre combien on est peu maître de soi quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le tempérament lui donne
voulu que l’innocence de mon choix me répondît de mon bonheur : j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. Aussi le mariage ne ralen
qui, par cette raison, n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
ademoiselle De Brie ne l’avait pas quitté, et l’intérêt qu’elle avait pris à ses tourments avait vivement excité sa reconnai
connais, répondit Molière, j’y suis accoutumé, et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections
ille. Elle fut accueillie par plusieurs salves d’applaudissements, et prit le parti de conserver ce rôle jusqu’à la fin de s
qui « ignorait en écrivant le travail et la peine », ne voulait point prendre celle de faire disparaître ce que son ami trouvai
vres en sa faveur. L’abbé Le Vayer accepta la gageure, et Molière fut pris pour juge. Il refusa de prononcer la sentence ; e
usait beaucoup des discussions de ses aimables commensaux ; mais il y prenait rarement une part active, et se bornait presque t
à leur profond savoir ; mais, avant que de sortir du bateau, il alla prendre , sous les pieds du batelier, la besace qu’il y av
divertit nos yeux, Ses bons mots ont besoin de farine et de plâtre ; Prenez -le tête-à-tête, ôtez-lui son théâtre, Ce n’est pl
eur est de ne point naître, et le second de mourir promptement », ils prirent l’héroïque résolution d’aller sur-le-champ se jet
tout à l’entour faire un fossé bourbeux, Et de monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux, et que ces vers firent naître la
ierre Corneille. Son frère avait en effet, pour se distinguer de lui, pris le nom assez banal de de l’Isle. Mais cette perso
illage de Brécourt, en les lui donnant pour son ouvrage. Mais elle ne prit point le change ; et, après avoir entendu la lect
ins, pour disculper Racine, ont prétendu qu’il ne s’était déterminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les comédiens de Moliè
e qu’il y a d’évidemment faux dans ce récit et le soin manifeste qu’a pris l’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de fai
-il, ressemblent beaucoup à celles des fripons. » Fabre d’Églantine a pris ces déclamations pour point de départ. Il est une
nthrope ; ce n’est que le rôle d’Alceste mal saisi qui a pu lui faire prendre le change. Mais l’intention de l’auteur est trop
elle-même sans les corriger : c’est un or qui a besoin d’alliage pour prendre de la consistance et servir aux divers usages de
s épitres dédicatoires un ton d’humilité obséquieuse, il ne s’en faut prendre qu’au protocole du temps, auquel il se conformait
; mais n’anticipons pas sur les événements. Le Sicilien vint ensuite prendre également place dans Le Ballet des Muses. Cette p
la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des myst
es poisons funestes qui étouffent la pudeur et la honte ; après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux fil
comme le défenseur de ce que la religion condamne, encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle
porté par aucun détail à supposer que l’auteur eût eu l’intention de prendre son original parmi les ministres des autels. Croy
cela même généralement accréditée. C’est cependant le parti que nous prendrions , si cette popularité ne nous faisait un devoir d’
urs jusque-là les plus constants, l’abandonner et le laisser seul aux prises avec la cabale. Nous avons tout lieu de croire qu
tait un prélat de conséquence. » Nous avons indiqué où Molière avait pris son modèle, il nous reste maintenant à faire conn
e et ornée comme si vous alliez à une fête. Déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez
rd’hui impossible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un rôle. L’anecdote suivante fait connaître les q
Champmêlé crut qu’il tombait en démence, et ne savait trop quel parti prendre  ; mais Molière, qui s’aperçut de son embarras, lu
t, lorsqu’il l’eut fini, elle se leva et déclara à haute voix qu’elle prenait , en présence de l’Église et des assistants, Beauv
en était donc de chercher à déguiser son style : c’est le parti qu’il prit en cette occasion. Mais quiconque aura étudié la
l’avaient traité ; et, si l’on en croit le colonel Dow, cette fable a pris naissance chez les brachmanes. Voltaire donne la
 : « Molière est-il fou, disait le grand seigneur bel esprit, et nous prend -il pour des benêts de nous faire essuyer cinq act
le style. C’est encore aux intentions morales de l’auteur qu’il s’en prend à l’occasion de L’Avare : « C’est un grand vice d
ion à lui et aux siens ; il se plaint à Frosine de sa toux, « qui lui prend de temps en temps » ; et dit, en parlant de La Fl
se faire pour ainsi dire pardonner la sienne par les spectateurs. Il prit la même précaution pour Béjart cadet. Cet acteur,
ints anathèmes, à leurs délations monarchiques, et il semblait qu’ils prissent à tâche, par leur apparence de désintéressement,
n n’honore pas plus que ses diatribes contre le grand homme dont nous prenons ici la défense. Dans ses Maximes et réflexions su
bras de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin, qui furent inconsolables de sa perte, et qu
se faire intenter des procès77, avait, depuis un certain temps déjà, pris le bon parti de se rendre éditeur avoué et légiti
artiste célèbre ne grossissait pas la foule de ses flatteurs. Molière prend à tâche de justifier la conduite de son ami dans
it pas son crédit s’écrouler entièrement par le démenti que la nature prit sur elle de lui donner en laissant vivre le conda
tant d’empires ! Outre le plaisir obligé que les courtisans devaient prendre en écoutant un ouvrage dont l’idée première appar
de cette dernière production avait encouragé l’avantageux Benserade à prendre des airs de hauteur avec son collaborateur plus m
clater son dépit et sa fureur, « Molière, disait ce zoïle titré, nous prend assurément pour des grues, de croire nous diverti
e pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber dans la farce italienne 
e Corneille, presque simultanément mise à la scène, faisait également prendre le même chemin84. Bientôt après, il n’obtint pas
ecours et désespérant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de
est risible que ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures et prit sur lui les personnages les plus comiques. » Il
assigné, et n’ayant encore mis que la première main à son ouvrage, il prit le parti de s’adjoindre deux collaborateurs, Corn
de cette pièce, à l’exception du premier, qui est de Lulli, semblant prendre à tâche de justifier d’avance, dans ses compositi
ime, madame de Sévigné, Bussy-Rabutin et tant d’autres eussent-ils pu prendre sur eux de s’asseoir à côté d’un comédien ? La ve
aux Coteaux donne la comédie92. Ce libelle parut en 1666, et Molière prit encore le parti de ne pas répondre à un homme don
et crut qu’ils lui avaient, par leurs attaques, donné le droit de les prendre pour modèles des beaux esprits, et de les livrer
eur du Misanthrope devait laisser aux comiques grecs le soin de faire prendre à l’acteur un masque reproduisant les traits de l
rsonne, à même d’user de cette sorte de vengeance, n’ait pas toujours pris cette maxime pour règle de conduite. Mieux eût va
é plus abondamment et plus directement déversé, fut tellement loin de prendre aussi bien la chose, « qu’il demeura, dit Bayle,
compilateurs d’anecdotes sous la plume desquels le récit le plus vrai prend toujours, par les détails, l’apparence d’un roman
sa poitrine devint plus inquiétant chaque jour ; le parti qu’il avait pris pour complaire à sa femme de se soustraire au rég
t résulter du nom donné à un personnage. Monteil le soupçonne d’avoir pris celui de George Dandin sur l’enseigne d’un sellie
rôle. Dans la cérémonie, au moment où il prononça le mot juro, il lui prit une convulsion qui put être aperçue par quelques
eurs laquais portant des flambeaux de cire blanche allumés. Le corps, pris rue de Richelieu, devant l’hôtel de Crussol, a ét
lein de feu. Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de chair qu’elle aime davantage. Leur mariage
agrément de la scène jusqu’au 14 octobre 1694, époque à laquelle elle prit sa retraite avec une pension de mille livres. Ret
us de solennité à cette réparation posthume, l’Académie Française fit prendre , le jour de la lecture publique de l’Éloge de Cha
ra choisir ses patrons dans les fastes de notre gloire littéraire, et prit le titre de Section armée de Molière et de La Fon
sprit, qui crache au plat pour en dégoûter ses convives ». Mais qu’on prenne un seul instant la peine de rapprocher Molière de
nne foi le critique de Nicolas, comme l’appelait Voltaire ; mais nous prendrons sur nous d’affirmer que notre satirique n’appréci
censurés, ce n’est point à lui, c’est au cœur humain qu’il faut s’en prendre . On a comparé avec raison les ridicules aux modes
abit d’été, Fut pour lors assez effronté Pour, je ne sais comment, le prendre , Et de plus pour le faire vendre. Il a bien même
r le faire vendre. Il a bien même été plus loin, Car l’on dit qu’il a pris le soin De l’afficher à chaque rue. De plus, l’on
chaque rue. De plus, l’on a fait La Cocue Imaginaire, dont un sot A pris avec soin mot à mot L’expression et la matière Da
ce administrative du duc d’Épernon avec les jurats, qu’il a récemment pris le soin de compulser, n’en eût rien dit. 13. Tou
ant ci-devant composé quelques autres, aucunes d’icelles auraient été prises et transcrites par des particuliers qui les aurai
nt d’un caractère très entier. On en jugera par les mesures qu’il fit prendre , et qui nous montrent comment était comprise alor
vons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. » Boursault prend durant trois pages cette dédaigneuse plaisanterie
0. Omis ensuite dans l’édition du même Recueil de 1741, ce sonnet n’a pris place que longtemps après dans les Œuvres de Moli
46 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
it ? Tallemant des Reaux, qui n’en sait manifestement rien, puisqu’il prend Madeleine pour Armande et croit que Molière lu ép
de Tartuffe et des Femmes savantes, cette devise du plagiaire : « Je prends mon bien où je le trouve ? » Molière, qui ne se f
ainsi dire de l’actualité. Le grand comédien qui, cette année même, a pris la peine d’expliquer doctement comment il compren
éventive. D’ailleurs, c’est à Bressant que mon regretté confrère s’en prenait , à Bressant qui s’était avisé de présenter au pub
ient assaut d’élégance. Aucun de ces « amoureux » distingués n’aurait pris sur lui de nous rendre l’oreille rouge et le tein
e religieuse. Lorsqu’il eut, en 1635, donné 5,000 livres pour qu’elle prit le voile aux Visitandines de Montargis, il se déc
évoré, pour une éducation désormais inutile, pour son titre d’avocat, pris à Orléans, pour ses études sur les bancs de Sorbo
, pour la survivance de sa charge de tapissier du roi. Molière signa, prit la somme, et sans doute on ne le vit plus, que lo
léans, qui a toujours beaucoup aimé les divertissements du théâtre, a pris la bande sous son patronage. Afin de montrer que
Royale, peut-on faire moins que de quitter un nom bourgeois, pour en prendre un bien sonore, précédé d’une belle particule ! P
continue pendant sept ans, sans s’arrêter une heure, et enfin revient prendre définitivement pied à Paris, où s’arrêteront les
a seule nouvelle de ce mariage. Il brava tout. Des précautions furent prises , cependant. La vérité était, je l’ai fait voir, q
soins si infatigables et si intelligents de M. Eudore Soulié, avaient pris femmes dans la famille Cressé. Un médecin qui fut
ue depuis un peu plus d’un an ; c’est sur son acte de mort,’ qu’il le prit pour la première fois. Où s’était rédigé la plus
ère avait été pour beaucoup dans les dispositions peu bienveillantes, prises à son égard. Son grand-père maternel, Louis Cress
t que c’est pour lui-même, par simple précaution, que Jean Poquelin a pris cette mesure. Il tenait la charge, dont il était
Une religieuse, une visitandine, à Montargis. Enfin, lorsqu’il avait pris la résolution de mettre son fils aîné dans un col
e Poquelin doit-il faire un nouveau stage ? Est-ce à Orléans, où l’on prend les licences pour être avocat ? Non, il n’y a pas
Orléans, qui a toujours beaucoup aimé le divertissement du théâtre, a pris sous son patronage la troupe aventureuse. Il ne v
sse Royale, peut-on faire moins que quitter un nom bourgeois, pour en prendre un des plus sonores, précédé de la noble particul
jamais sous ses propres ennuis le rire dont il a fait son art, il ne prend , de ce chant, moitié rieur et moitié triste, que
uer sa souffrance, en l’exprimant avec toute son amertume, et il n’en prend , pour la montrer aux autres, que ce qui peut leur
ans le Bourgeois gentilhomme, il ne put s’y tromper. Molière lui-même prit plaisir à peindre Lucile, qui affolait et désolai
. Elle en est si bien persuadée elle-même, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différen
avantes ingénuités d’Agnès. Molière n’y fut pas trompé, mais il y fut pris , comme il arrive aux hommes les plus experts, qui
Armande, par ses mines, œillades provocantes, « airs nonchalants7» ne prit que trop de gens, qu’elle n’écouta que trop, et,
voulu que l’innocence de mon choix me répondit de mon bonheur : j’ai pris ma femme, pour ainsi dire, dès le berceau. Je me
r moi. Je n’eus que trop de moyens de me convaincre de mon erreur… Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
douceur et de philosophie, et grâce à ce système qui lui faisait tout prendre en patience, du moment que dans ses ennuis même i
revenir. IV - Un apologue de Molière Molière avait dit : « Je prends mon bien ou je le trouve. » et cette parole, il l
pétait à qui voulait l’entendre, bien sûr que dans sa bouche on ne la prendrait jamais pour la devise d’un emprunteur vulgaire et
diamant perdu, ne devait-on pas lui rendre grâce encore du soin qu’il prenait à le faire briller dans un jour plus digne ? Sûr
air doctoral du père et de la mine niaise du fils ; il se contenta de prendre acte de cette scène plaisante et de son succès d’
it ressemble à une digression. Il faut, de toute nécessité, que je le prenne plus loin qu’il me souvienne, ab ovo, comme dirai
uant à belles dents, raillait sous cape les étourdis, qui, sans qu’il prît la moindre peine, faisaient pleuvoir en ses mains
ut enfant encore, ajouta Molière quand il eut achevé son apologue, je prenais plaisir à regarder cette vieille sculpture, qui s
s richesses de leur esprit, moi, j’écoutais, et, sans rien dire, sans prendre plus de peine, je ramassais à loisir tous les mot
mot de l’énigme s’y trouve dit, en effet, et fort bien. L’envie nous prend , cependant, d’expliquer d’où vient l’erreur ; pou
n certain goût, ce jour-là. Il fallut remanier l’édition, et l’on s’y prit avec beaucoup d’adresse, de l’aveu de M. Beuchot,
ages qu’il fallait faire disparaître. Le libraire avait deux partis à prendre  : 1° sacrifier toutes les feuilles du volume, pos
bon lui eût semblé. Ce n’est heureusement aucun de ces partis qu’il a pris . C’était dans la feuille P, que se trouvait la su
à nous restituer quelque chose de la scène de Molière, et bien lui en prit peut-être : s’il fût resté en France, qui sait s’
ns cela ne l’eut pas, il est vrai, manqué davantage, s’était avisé de prendre de l’humeur de certaines attaques dirigées contre
ils valent davantage ; mais, comme je n’ai pas d’argent présentement, prends -les, je te les donne, pour les deux coureurs que
s’est moqué de moi, et m’a voulu payer en papillons. — Tu devais les prendre , repartit le comte d’Aubusson, cela valoit mieux
é quelque autre qui l’eût contée, sans lui donner les avantages qu’on prend pour soi-même en pareil cas ; je parierais surtou
gentilhomme, le marquis d’Erva56. Ainsi Molière aurait peut-être tout pris , l’homme, son nom et son infortune. Quand il s’ag
tractée envers les Italiens ; il leur rendit plus qu’il ne leur avait pris  : il leur donna Pierrot. Ce que j’avance ici, ne
changer cet habit ; mais il en garda du moins la couleur. Celui qu’il prit alors et qu’il n’a plus quitté est emprunté au Pu
s, cette pupille choyée, que, plus malheureux que M. de la Souche, il prit dans la fleur de ses dix-sept ans pour en faire s
ne daignaient pas le regarder, passé le seuil de la boutique. Molière prit celui qui se trouvait le plus près sous sa main.
dans ses enseignements. Ce n’était plus un masque rieur qu’il fallait prendre soi-même, c’était, au contraire, un masque odieux
cceptée à l’étourdie, et que, comme on le voit, il avait, avant de la prendre , pesé avec réflexion tout ce qu’il y avait là de
, cependant, aurait pu ne pas aller jusqu’à la rancune, si l’on n’eût pris plaisir à l’entretenir en lui et à la prolonger b
iques, qu’était-il resté à J.-B. Poquelin ? Quelques traits nouveaux, pris sur le vif, et que nous trouverons fondus dans la
m de guerre à tout nouvel enrôlé. Mondory, en pareille affaire, avait pris le nom de son parrain64 ; pourquoi Poquelin n’aur
re. On ne songeait alors qu’à ce divertissement, auquel, moi seul, je prenais peu de part. Il y a là, ainsi que l’a dit M. Sai
particulière, il se façonne un masque auquel tout le monde se laisse prendre , bien que derrière on eût pu le voir qui continue
a composition de sa comédie du Faux dévot 83. » Molière ne put tout prendre . La partie politique, par exemple, échappait à so
t ce qui pouvait être détail de société, particularité d’époque, s’en prenait seulement aux choses immuablement vraies et étern
trouvé, c’est-à-dire d’avoir besoin de quelqu’un et de ne savoir qui prendre … » Puis, elle dit en finissant : « Je vous irai v
e peut, leur salut : ce n’est qu’un détail. Personne plus que lui n’a pris à cœur ce précepte de la Société de Jésus, formul
ut lui est bon, parce qu’il est en évidence et qu’on le voit agir. Il prend de toutes mains ; il va chez les petites gens, ch
qui pourtant tonnaient fort et tombaient de haut sur lui. A quoi bon prendre souci de cette attaque ? Elle venait des faux dév
souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pouvaient être pris l’un pour l’autre, et, quoiqu’on ne doutât point
fois qu’on faisait dans ce salon une lecture de ce genre, il y était pris copie des morceaux qui avaient été le plus remarq
fire. Il n’acceptera, comme décisive et digne de lui, que celle qu’il prendra sur sa propre scène ; or, tout en continuant sa p
rsaires fertiles en ressorts de toute espèce, il tenait à ne pas être pris lui-même au dépourvu. Il avait accepté le combat
le pour que Molière le récusât. Peut-être n’avait-il point pensé à le prendre  ; mais, puisqu’on le lui prêtait, il n’avait gard
le Festin de Pierre on n’eût point à s’y méprendre. Un passage qu’il prit presque textuellement dans la septième des Petite
t faire ajourner à tout jamais la permission de jouer la pièce. Il le prit comme il lui convenait si bien, c’est-à-dire sur
ival comme auteur, était de ceux qui, ne pouvant avec convenance s’en prendre à lui du côté de la religion, ne le ménageaient p
eaux, de son âme saturée d’amertume. Aussi, ne demandez plus où il la prit , ne cherchez plus qui il voulut peindre : c’est l
it le premier, le facit indignatio versus ne se trouva plus juste. Il prend un à un tous les chagrins accumulés au fond de so
pour l’hypocrisie. Il la poursuit sous toutes les formes qu’elle sait prendre . Il la trouve et il la montre dans les faux sembl
présent, — il montre, à chaque vers, que sa haine contre ceux qu’il a pris à parti dans le Tartuffe ne s’est point refroidie
copie avait fait violemment retour sur le modèle, si bien qu’on avait pris l’habitude de ne le désigner que par le nom du ty
e secret triomphe que dut en ressentir Molière. Ne pouvant ainsi s’en prendre à l’auteur, la rage de l’abbé s’acharna du moins
oins résidant que lui, et c’est à partir même de sa nomination, qu’il prit cette commode habitude. Comme s’il n’eût été qu’u
ir réduit à faire ses propres affaires, de tous les soucis qu’il peut prendre  ! Le mien me fait ici épouser ses inquiétudes ; e
V. Si les délais sont nécessaires à la prudence, la résolution que prenait enfin Louis XIV ne devait certes pas pécher de ce
ndre le bien avec le mal. » En outre de ces précautions, Louis XIV en prit d’autres ; il eut soin, comme nous l’avons vu, d’
op intelligent : tous les coups portèrent, malgré le soin qu’on avait pris , pour en détourner ou du moins pour en amortir la
l au cœur : son père était mort, ce jour-là ; mais l’engagement était pris , on l’attendait, et il lui fallut, comme à l’ordi
aire comprendre que son chemin n’était pas de ce côté-là. Aussitôt il prit de l’autre, c’est-à-dire qu’il se rejeta dans la
ncouragé, se fut peut-être acoquiné dans ce déplorable genre ; il eût pris plaisir à faire des tragédies, comme il aimait à
outenu, que son esprit ne lui aurait certainement pas prêté, s’il eût pris l’habitude de faire parler des don Garcie, au lie
sé, glané chez les conteurs, et les observations du présent, la farce prit des proportions désespérantes ; c’est ce qui fit
er avec sa chambrière ? La vraie farce satirique, dont le sujet était pris , pour ainsi dire, au vol, et qu’on jouait à l’imp
la conter aux comédiens, afin qu ils la missent en farce. Jour était pris , on vous amenait au théâtre, et, bouche béante, v
t les forcèrent tous deux de s’y mettre aussy, et puis ils me vinrent prendre avec Perrette, et, comme si, nous désirant accord
in que nous venons de le voir dans cette aventure. Aujourd’hui on s’y prendrait autrement, pour jouer pareil tour : on enverrait
d’hui. »Mais, au moins, ne verriez-vous pas rire, ce qui rend, à tout prendre , le procédé d’aujourd’hui un peu moins cruel que
développements, comme canevas pour les broderies d’un nouvel esprit. Prendre l’ancien patron, le modifier à sa guise et suivan
ur arrive et cherche avec ses deux sergents s’il ne reste plus rien à prendre . — Il est trop tard, dit le paysan, vos pareils n
lles déclarations en coq-à-l’âne, dont l’auteur du Désert des Muses a pris la peine de mettre en couplets un curieux échanti
gager de la franchise des anciennes mœurs et de l’ancien esprit, pour prendre des habitudes de politesse prétentieuse ; le farc
oint là, avec cette pauvre farce, qu’il avait ainsi commencé de faire prendre en plaisir à ceux qui s’habituaient à ne plus la
ncé de faire prendre en plaisir à ceux qui s’habituaient à ne plus la prendre qu’en pitié. Pour prix du succès qu’il venait de
(Medico volante). Le célèbre Scaramouche, dont on a tant répété qu’il prit des leçons de grimace et de jeu, se montrait, dit
lors, n’est guère espagnole que de nom, et 1 École des Maris, dont il prit l’idée à la Discreta Inamorada de Lope de Vega, e
vre française avec quelques teintes castillanes. Alors, il avait déjà pris assez de force, pour être lui-même, dans l’imitat
il n’était pas encore de taille à lutter avec l’auteur étranger qu’il prenait à partie. Au lieu de l’absorber, comme il fit plu
édie de l’Emilia.    . Barbieri se dit que, puisque Luigi Groto avait pris le sujet à Plaute, il pouvait bien reprendre, lui
force de changer de main, n’appartenait plus réellement à aucune. Il prit donc à Barbieri ce que Barbieri avait pris à Luig
us réellement à aucune. Il prit donc à Barbieri ce que Barbieri avait pris à Luigi Groto, et ce que celui-ci avait pris à Pl
ri ce que Barbieri avait pris à Luigi Groto, et ce que celui-ci avait pris à Plaute. Je pariais tout à l’heure de cascade :
sait plus ni qui emprunte ni qui prête ; et l’on conclut que le sujet pris appartenait à tout le monde. Molière, qui était
it, voler d’autant mieux qu’il démarquait le linge. Point du tout. II prenait une pièce à l’Italie, il lui laissa la marque ita
eul, on ce temps-là, le titre de gran furbo, d’illustre fourbe, était pris en bonne part. Mascarille, qui se dit « fourbe »
utres chez les étrangers à la mode : « Pourquoi emprunter, à quoi bon prendre  ? Chaque fois que j’emprunte, ce que je rends vau
tard, et que, par conséquent, Molière, débarqué à midi, ne put guère prendre , entre son arrivée et son entrée en scène, un seu
epos. Ce que dut être le mois qui suivit, pour le pauvre grand homme, pris , d’un côté, par ses préoccupations de cœur, l’amo
vite encore, craignait sans doute de se fier à la mémoire des autres, prit pour lui tous les personnages de longue baleine.
e façon à ne pas se gêner et à se succéder, sans trop de peine, il ne prit que le temps de changer de costume. C’est par la
emblait avoir alors je ne sais quel air d’altier mépris, que les sots prennent pour de l’orgueil. Le burlesque Dassoucy, qui vit
éfaite. Il appela de la sentence au Parlement, à la grand’chambre, et prit pour plaider sa cause « un des plus habiles et de
être assourdi par les criailleries des mauvais juges. L’impatience le prenait de donner enfin lui-même les raisons de ses œuvre
qui avait tout lu et tout retenu, qui avait conscience de son savoir pris dans les livres et mûri par la méditation, il s’i
fait à ces braillards. L’idée, ainsi venue, ne tarda pas à grandir, à prendre corps, puis à grandir encore, voici comment : « 
entière en ses lumières, il ne hasardait rien, sans avoir auparavant pris son avis. « Molière, écrit Tallemant, lui lisait
tant et congratulant tout le monde : Par une faveur sans égale, J’ai pris part à ce régale    .. Chez une illustre de ce te
dans les ruelles de ce temps-là. Au lieu d’une, Molière en aurait pu prendre cent, de la même prétention évaporée et languissa
anquillité de celui qui la lui avait faite. Molière, ainsi, se trouva pris entre deux complots : au dedans, la conspiration
assez la jalousie de poète et de comédien, pour être sûr qu’il avait pris part à cette œuvre de méchanceté, où tant d’envie
om. C’est dans L’Impromptu de Versailles, joué l’année d’après, qu’il prit le plaisir de cette vive et multiple riposte, où,
ar lequel Molière, en le contrefaisant, dans l’Œdipe de Corneille, se prend vertement à sa façon de déclamer, tombe d’aplomb
achait et faisait marcher au-dessous. Ouvertement, Montfleury ne s’en prenait qu’à Molière, auteur et acteur comme lui : c’étai
acteur comme lui : c’était de bonne guerre ; souterrainement, il s’en prenait à l’homme, remontait dans sa vie, la scrutait dan
e Molière… avait imaginé des notes pour marquer les tons qu’il devait prendre en déclamant ses rôles, qu’il récitait toujours d
renseignements, voyons comment Molière devait jouer Alceste. Nous ne prendrons qu’une scène, la première de toutes, celle qui po
l’approbation définitive de Louis XIV, et le chef-d’œuvre de Molière prit pour jamais possession de sa gloire.’ Ce fut comm
ns sortir du contresens. Quand sur ce vers : Je me moquerais fort de prendre un tel époux, Orgon veut lui donner un soufflet,
bservateur veilla trop, pour que le courtisan put approcher jamais et prendre toute sa place. Boileau, satirique de parti pris,
ir réduit à faire ses propres affaires, de tous les soucis qu’il peut prendre  ! Le mien me fait ici épouser ses inquiétudes, et
ur plus violent, même en public, Molière renouvela sa leçon amère. Il prit de nouveau à partie ces séducteurs de haute ligné
ante de Corneille n’avait guère bégayé. Le secret de la vraie forme à prendre entre le vers iambique de L’Amphitryon de Plaute
Molière quand il fut obligé de faire et de jouer l’Avare. Tout le lui prenait  : ses embarras de directeur de troupe, ses ennuis
oindre, pour le punir de ses meilleures. La forme qu’il fut obligé de prendre , faute de temps, fut son premier crime. On lui av
-il, et je n’en ai pas. Qu’on m’en trouve, et je répare. » Molière le prit au mot, mais discrètement, sans paraître. Il lui
s’habillent insolemment du premier nom illustre, qu’ils s’avisent de prendre  ; » n’oubliez pas, pour trouver à ces paroles tou
s qu’aujourd’hui, et qu’un an même auparavant, on avait été obligé de prendre , à l’égard de toute cette noblesse de fraîche inv
blesse de fraîche invention, certaines mesures de police, comme on en prend contre les vins frelatés et la contrebande. Autre
et ne tardèrent pas à le payer. Ils furent roués vifs : on les avait pris dans la maison même, dont la porte était à secret
ssire Tardieu n’avaient pas été ainsi complètement perdues : il avait pris à son dernier piège ses propres assassins. Cette
de nobles, mais pauvres alliances ; et, donnant l’argent, d’une main, prenaient la gentilhommerie de l’autre. Le roi s’en serait
la familiarité goguenarde et ruineuse d’une coquette et d’un comte te prendra pour dupe, et quand tu croiras marier ta fille au
voir ce que cette « qualité » lui rapporte ! Ce n’est qu’un vaniteux, pris au piège qu’il a cherché, un sot, dupe de sa sott
en ses pièces les plus bourgeoises, comme le Malade imaginaire, il se prend aux caractères. Ici, je le répète, c’est aux mœur
esse, ici encore, ne serait pas en reste dans la satire, et qu’à tout prendre , elle aurait même à regretter de n’y être pas seu
la scène de la leçon de philosophie, Molière n’avait-il pas osé s’en prendre à la méthode qu’on avait suivie pour l’éducation
t vous serez ébahi de voir à quel point l’enseignement comique a tout pris au texte même de l’enseignement sérieux. Si, par
devait mourir, il se sentait à bout, non d’esprit, mais de forces, il prit dans ses notes de province cette esquisse, où le
longueur l’effrayait ? Où vint-il le lire, fragment par fragment, et prit -il, chaque jour, dans le succès d’une page applau
aste (Boileau) « était fort gai. » Quant aux deux autres, Racine, qui prend dans ce roman le nom d’Acante, par une allusion v
t. L’un lui donna un avis, l’autre, un autre, et, de tout cela, il ne prit que ce qui lui plut. Les avis, toutefois, furent,
fort intéressant. On trouve-là une preuve que Molière, lorsqu’il eut pris ce nom en devenant comédien, ne fut pas, comme on
re présentable, comme on dit, pour le jour de la présentation. Je m’y pris de mon mieux. Tout ce que je peux savoir comme ag
de campagne, la trouve, en passant, et la garde. Il a une revanche à prendre contre Molière, qui jadis, dans le Languedoc, lui
LE JUGE Me tuer ? GUSMAN Mais cela ne sera rien : c’est un drosle qui prend avec trop de chaleur les intérêts de mon maistre
ncontre d’Alceste, mis hors de lui par la méchanceté environnante ? Prendre tout doucement les hommes comme ils sont ; et tr
’Orgon :    ■ Jusque-là qu’il se vint, l’autre jour, accuser D’avoir pris une puce en faisant sa prière, Et de l’avoir tuée
ses Mémoires inédits, fait la remarque singulière que voici : « J’ai pris cette réponse, toute simple qu’elle est, pour un
t dire tel mot ? Comment tel vers se prononce-t-il ? Quel ton faut-il prendre ici ? Quelle inflexion faut-il donner là ? Pour l
de ce quelqu’un, de ce révolté, de ce réfractaire à la tradition. Il prit si bien fait et cause pour la version nouvelle, q
En est-il ainsi avec Bressant ? Point du tout. Le nouveau Tartuffe a pris au mot cette phrase d’Orgon : « Il est bien genti
uffrant, qu’il bafoue, ainsi que les médecins, ses ignares ministres, prend le dessus et se venge, en le tuant au milieu de s
pas trop mal de cette affaire au moins profane. Il s’agissait, à bien prendre , d’une espèce de spoliation, et je m’étonne qu’à
poliatrice exista, s’entendit pour les démarches à faire, et jour fut pris pour aller à Versailles. Quand ce jour arriva, le
inaperçu jusqu’ici de la vie de Molière. L’Ombre du poète, elle-même, prend la parole et raconte ainsi l’affaire, avec tous l
her refuge dans un jeu de paume de la rue Mazarine ! Lully avait tout pris  : le théâtre, les chanteurs et les violons. XI
êtus sans doute comme l’aurait désiré Molière, qui entre autres soins prenait celui du costume rigoureusement exact. Mmc Plessy
En est-il ainsi avec Bressant ? Point du tout. Le nouveau Tartuffe a pris au mot cette phrase d’Orgon : « Il est bien genti
té mauvaise. Comme il arrive toujours en pareil cas, le comédien, aux prises pour la première fois avec le rôle redoutable, s’
, opposé même, mais tout aussi vrai en ce qu’il est. Mme Plessy ne le prend pas en s’habillant et en mettant son fard : il es
encontre d’Alceste mis hors de lui par la méchanceté environnante ? Prendre tout doucement les hommes comme ils sont, et tro
st dit gentilhomme. Il faut l’être pour arriver à la cour ; il a donc pris sur ce point ses mesures d’avance, il s’est préca
re, c’est le jeu de ceux qui l’interprètent. Là encore on trouve à se prendre , et nous nous y prendrons. Le rôle d’Arnolphe est
qui l’interprètent. Là encore on trouve à se prendre, et nous nous y prendrons . Le rôle d’Arnolphe est, comme presque tous ceux
tour des jupes d’une fillette de dix-sept ans, qu’à ce même moment il prit pour femme et pour supplice, Molière tira ce rôle
llait qu’il fût avant tout comédien, j’allais dire bouffon — on ne le prit , en effet, jamais pour autre chose tant qu’il véc
lequel nous commencerons, parce que c’est lui qui nous semble l’avoir pris de plus haut, M. Achille Eyraud, excellent esprit
geois de Paris et tapissier du roi, fâché du parti que son fils avait pris , le fit solliciter par tout ce qu’il avait d’amis
mier soir, qui était toute en vers et s’appelait L’Assemblée, Dugazon prit le principal rôle, « un poète », et Auger, celui
et, Georges Dandin. Dans une apparition de quelques phrases, Mlle Hus prit le rôle d’Angélique ; Mlles Fanier et Drouin, ceu
, comme le premier soir, par une déification du grand homme, où, pour prendre le style de la brochure, « par un divertissement
t même les livres se firent les échos de ce grand succès, qui faillit prendre les proportions d’une solennité nationale, d’un é
« Beaucoup de zèle et de gaieté ! » C’est la vraie note qu’il fallait prendre . du zèle pour le grand homme, de la gaieté pour s
et habile. Le dernier acte est trop long, mais très curieux, s’il est pris épisodiquement ; et dans l’apothéose, qui arrive
arade plutôt qu’un ornement ? Le bel habit de velours vert sombre que prennent les Alcestes du Théâtre-Français, en ayant grand
le reproduire, mais malheureusement avec une figure nouvelle. On en a pris la draperie couleur orange, la pose, les mains, q
t certain que, des les premiers temps de sa vie de comédien, Poquelin prit le nom de Molière. On le voit par des vers qui do
iscret, Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose àla perso
47 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ssein ait été de l’exposer dans ses comédies. Gardons-nous surtout de prendre pour sa morale, soit les maximes insensées que so
bizarreries, les immoralités, que ses passions lui suggèrent ; il les prend pour raisonnables, comme étant l’expression du bi
elles représentent à ses yeux le vrai, le juste, le bien ; aussi les prend -il pour prémisses des raisonnements qu’il forme s
c son esprit observateur, d’une justesse exceptionnelle, Molière, aux prises seul avec la nature, était dans des conditions me
ant partie de notre moi, en étant même la partie la plus active, nous prenons , par le fait d’une illusion facile à concevoir, c
onstance de ces effets, et que par conséquent cette exposition pourra prendre de l’intérêt. DON GARCIE DE NAVARRE Les pa
nce extrême. Le peu de résultat que produisent les bonnes résolutions prises par certains passionnés lorsqu’ils ont cessé d’êt
alement aveuglé par ses passions: « Seigneur, nos passions nous font prendre souvent pour chose véritable un objet décevant. »
i, je vous prie: un conseiller me choque en cette occasion, et je ne prends avis que de ma passion. » La folie de Don Garcie
ssions à l’égard de leurs inspirations extravagantes ou chimériques ; prendre ces inspirations pour sages et raisonnables : tel
roire que tout le monde doit être au fait de ce qui le préoccupe et y prend un intérêt aussi vif qu’il y prend lui-même. Alci
u fait de ce qui le préoccupe et y prend un intérêt aussi vif qu’il y prend lui-même. Alcipe, entièrement absorbé par la pass
e faire, moi, voir à toute la terre » comme si toute la terre allait prendre intérêt à ce résultat du jeu ! Un effet semblable
jalousie, croit que tout le monde pense à ce qui le préoccupe, et il prend les paroles courroucées que Célie prononce contre
ovoqué par sa passion, lui fait dire en s’adressant à Célie : « Vous prenez ma défense avec trop de bonté ; tout le monde n’a
nqué le coup qu’il préméditait, il en exprime du regret, disant qu’il prendra mieux ses mesures à une prochaine tentative. Les
ce qu’elles y occupent momentanément la place de ses bons sentiments, prend aussi comme représentant la raison, (c’est-à-dire
ARELLE. « Je vous dirai pourtant que mes intentions sont de ne point prendre de vos corrections ; que j’ai pour tout conseil m
Il ressort seulement que si l’on veut s’attacher la femme, il faut la prendre par de bons procédés, et que si on la tyrannise p
s inspirent. Molière démontre, dans cette pièce, que les opinions qui prennent leur source dans les passions qui dominent l’homm
passionné est tellement imbu de l’excellence des résolutions qu’il a prises d’avance que, si les conseils qu’on lui donne son
Aux conseils qu’on lui a donnés, d’après sa demande, sur les moyens à prendre pour faire cesser la mélancolie de sa fille, Sgan
’ai fait sur l’espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends . Je vous le garantis défunt tout au plus dans six
ts, elle se livre à des protestations hypocrites de repentir que l’on prendrait facilement pour sincères, tant elles sont grimacé
embarras, il jouit de la malheureuse situation où elle se trouve, il prend même un plaisir infernal à la bafouer en donnant
que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repentir m’a pris et j’ai craint le courroux céleste. » Par ces pa
blie la foi jurée à son fiancé, elle le voit battre par Don Juan sans prendre son parti, elle veut même que Pierrot soit bien a
morales qui lui étaient adressées par l’aumônier de la prison, il se prit à répondre ironiquement : « Mais couvrez-vous d
ite à tenir à leur égard, la société devrait, pour agir sagement, les prendre pour ce qu’ils sont et viser uniquement à s’en pr
ses adversaires à des paroles inconvenantes, injurieuses même, qu’il prend pour des raisons péremptoires, et il finit par s’
se, à moins que ces défauts ne blessent son amour. Il pourra même les prendre pour des qualités ; il exaltera comme merveilleus
assionnés satisfont sur tout objet quelconque auquel ils peuvent s’en prendre , sans risquer de voir leur excès retomber sur eux
ti de la répétition pour exprimer l’enthousiasme dont l’avare se sent pris devant les mots: Sans dot ! prononcés par Valère.
ous seriez charmé de le (Tartuffe) connaître ; et vos ravissements ne prendraient point de fin. c’est un homme qui… Ah !… un homme…
orsqu’il est saisi par la justice, le regret égoïste de s’être laissé prendre , et c’est le seul qu’il lui soit possible de ress
tes immoraux. Don Juan, à bout de ressources et menacé de toute part, prend le masque de l’hypocrisie afin d’échapper aux pou
ver sa caisse, et il compte pour cela, ou sur les précautions qu’il a prises , ou sur la fuite. Si la générosité de son bienfai
si ce n’est point une vaine chimère qui sur ses sens troublés ait pu prendre crédit. Oh ! fasse le ciel équitable que ce pense
n mettre dans l’esprit de mon père. Valère. Vous voyez comme je m’y prends , et les adroites complaisances qu’il m’a fallu me
, ce qui est le cas d’Harpagon, force est bien, faute de mieux, de le prendre par l’intérêt, par la flatterie de ses passions,
procédé, ainsi que le dit Molière. Après avoir exposé comment il s’y prend pour parvenir au cœur d’Harpagon, Valère va nous
vous a donné. Il sait ce que c’est que de vivre. Lorsqu’on s’offre de prendre une fille sans dot, on ne doit point regarder plu
le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu’il ne faut prendre qu’en biaisant, des tempéraments ennemis de toute
donné tout au plus que quatre pour cent sous le régime qui consiste à prendre les mauvaises natures en biaisant, comme dit Moli
lle s’élargit et se développe autour du père de famille. Que Tartuffe prenne pour dupe un célibataire, que l’avare n’ait pas d
paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. Ça, essayo
tend sont des machinations combinées dans le but de lui nuire. Belise prend pour une déclaration d’amour s’adressant à elle l
toute leur puissance. Ariste. Ils vous l’ont dit ? Belise. Aucun n’a pris cette licence ; ils m’ont su révérer si fort jusq
sont emportements d’une jalouse rage. Ariste. Cléonte et Lycidas ont pris femme tous deux. Belise. C’est par un désespoir o
Cela croît tous les jours. De même que les fous raisonnants, Belise prend pour absolument vraies ses idées délirantes ; com
ravagances qui se commettent dans sa maison, il ne faut pas cependant prendre ces paroles au sérieux. Dans la disposition d’esp
48 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
isons, etc. Je doute aussi que l’on ait encore écrit, cette Pièce a pris tout d’un coup  ; pour dire qu’elle a eu applaudi
nullement intéressé dans sa naissance ni dans ses actions. Mais à le prendre dans le sens de l’Auteur, je ne vois pas qu’il ai
teur nous le promet, indépendamment de ses Pièces. De bonne foi, à le prendre sérieusement, est-ce là Molière ? Car bien que je
ce devaient au contraire l’éblouir, et il devait tout quitter pour la prendre , et tout employer pour s’en rendre digne. Je renc
t n’est absolument point dans la Nature ; et il faut que l’Auteur ait pris les semaines pour les mois. Trouvez-vous, Monsieu
’il ait été petit Farceur à la Foire S. Germain, ni que Molière l’ait pris tout nu, et qu’il l’ait fait habiller. En habile
ais qu’est-ce que Chapelle a fait à l’Auteur, pour le mettre toujours pris de vin sur la Scène, ou dans la disposition de s’
sur la Scène, ou dans la disposition de s’enivrer ? Ne pouvait-il le prendre de son beau côté ? C’est de gaieté de cœur insult
a passion. De sorte que trouvant des obstacles des deux côtés, il n’a pris ni l’un ni l’autre parti ; et il a choisi la prof
juste ; mais il me semble qu’il pouvait dissuader le jeune étourdi de prendre sa profession, sans lui en faire voir le ridicule
e modération. Mais, Monsieur, pourquoi l’Auteur introduit-il Chapelle pris de vin dans cette occasion ? Molière pouvait bien
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
matique doit être renfermée dans le tour du soleil. Je ne sais s’il a pris cette regle chez ses prédécesseurs, ou si le bon
inaire ; & quand on veut établir des regles, il les faut toujours prendre sur ce qui se fait le plus communément & dans
er & finir dans trois heures ; & l’Auteur a très bien fait de prendre le temps qui lui étoit nécessaire, d’abord qu’il
ieu, il n’est point nécessaire de l’observer : en conséquence ils ont pris pour le sol de leur scene une ville, une province
ction unique d’un des principaux personnages. Aristote ne permet d’en prendre qu’une seule dans la vie d’un homme, quoique cett
il fait lorsqu’il veut sacrifier sa fille à l’amour d’un homme qui la prend sans dot, cette duplicité d’action seroit choquan
e l’eau ne coûte rien ; donner sa fille à un vieillard, parcequ’il la prend sans bien ; cacher son argent, prêter à usure, or
beaux côtés qu’il lui faut ressembler : Et ce n’est point du tout la prendre pour modele, Ma sœur, que de tousser & de cra
pour guérir à fond votre mal, Je crois que vous serez obligée D’aller prendre à la fin l’air natal. Riccoboni se rendit à la
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
même année. Riccoboni dit que plusieurs lazzis de cette comédie sont pris dans le théâtre italien : comment a-t-il pu ignor
’ai fait sur l’espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends . C’est un homme qui mourra avant qu’il soit peu,
nde la permission de lui donner une volée de coups de bâton, & la prend sans attendre sa réponse. Il lui propose encore u
amp; que le point d’honneur ne lui ordonne point de perdre sa vie. Il prend généreusement son parti à l’aspect du bâton &
t cas, si notre Auteur cede en cela aux Italiens, nous allons le voir prendre sa revanche dans une scene qui est visiblement im
ié par tous les cas & modes imaginables. Sganarelle, à part. Il a pris querelle contre quelqu’un. (Haut.) Seigneur... Pa
ne lui parlai plus ; mais je lui donnai des coups de bâton, & je pris bravement la fuite. Il ne me suivit pas, mais il
s, M. le Docteur. Le plaisant de cette scene est d’entendre Arlequin prendre alternativement le ton du Cordonnier & le sie
nque pas de faire les mêmes questions à celui qui l’interroge ; il le prend ensuite par le bout du nez, & le fait passer
51 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
ur qui parle des événements dont il a été le témoin, et auxquels il a pris part. Il est donc naturel que l’on veuille conna
ère de Madelène Bejard, appelée Marie Hervé, fut la marraine. Le père prit alors dans l’acte de célébration du baptême le ti
le parti du comte de Soissons, et entra dans cette ligue fameuse qui prit le nom spécieux de « Ligue confédérée pour la pai
mais qui malheureusement mourut fort jeune12. Le duc de Guise voulant prendre une nouvelle épouse, Modène s’y opposa, et s’effo
élité que Guise prêta au nouveau gouvernement, dans la cathédrale, il prit la qualité de « Général des armées, et de défense
ion de sang, le lundi saint, 6 avril 1648. Le duc de Guise, obligé de prendre la fuite, fut poursuivi avec tant de diligence, q
Le nom de Bejard resta cependant à la prétendue Armande-Grésinde, qui prend seulement le prénom de Grésinde, le 31 mai 1677,
quatre noms aient appartenu à la femme de Molière. Elle n’osa jamais prendre celui de Modène, dont la famille ne l’aurait pas
in n’appartenait pas à la mère ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la femme de Molière en se remariant, et sous lequ
52 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
consacrent les méthodes des praticiens modernes. Mais gardons-nous de prendre à la lettre la boutade de Molière, cherchons de p
la stupidité, Voulu de cet esprit étouffer la clarté ? Nous sommes pris de pitié en entendant Agnès reprocher à Arnolphe
eprocher à Arnolphe (au moment où il ose lui rappeler les soins qu’il prit d’élever son enfance) cette ignorance dont elle s
nes, qui dessèchent le cœur d’Armande, lui font mépriser le mariage, prendre en horreur non pas absolument l’époux, mais les e
à Philis, dont les deux derniers vers sont passés en proverbe et qui, pris dans son ensemble, ne prête à rire en aucune faço
ées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter Je plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes » ; Molière ne condamne do
re en esclave à vos volontés. Dandin. Oui ! C’est ainsi que vous le prenez . Je suis votre mari et je vous dis que je n’enten
-vous qu’on soit capable d’aimer de certains maris qu’il y a ? On les prend parce qu’on ne s’en peut défendre et que l’on dép
toute-puissance et ne songera nullement à s’étonner que celui qui la prend ne la prenne que pour lui. Survient Horace. Elle
ance et ne songera nullement à s’étonner que celui qui la prend ne la prenne que pour lui. Survient Horace. Elle aime, et cett
iez mon désir, et n’ayez point d’effroi ; Je vous réponds de tout, et prends le mal sur moi. Molière n’aime pas les directeur
vouloir être un homme, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un : je le veux ? Vous la
rgan. Je ne me moque point. Toinette. La tendresse paternelle vous prendra . Argan. Elle ne me prendra point. Toinette. U
Toinette. La tendresse paternelle vous prendra. Argan. Elle ne me prendra point. Toinette. Une petite larme ou deux ; des
ne qui dut être vécue mainte fois, la tendresse naturelle du père aux prises avec l’entêtement égoïste du maniaque, et l’opini
t bien enfin Et je vais à Madame annoncer par avance La part que vous prenez à sa convalescence ! Maintenant, consciente du p
oit être maître chez lui, bannir du logis tout directeur qui voudrait prendre sa place, consulter sa femme en toutes choses san
s aux soupirs, est insupportable. — Molière dit à Arsinoé qu’elfe s’y prend un peu tard pour devenir prude ; à Dorante, ami d
53 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
rriers en habits de bal, des combats livrés en cadence, et des villes prises au son du violon. Les personnages qui préparaient
osaient à son établissement dans la capitale. Monsieur, frère du roi, prit l’affaire à cœur : il autorisa la troupe à s’inti
ette, et se livre au plus affreux désespoir ; on séduit sa fille ; il prend l’amant pour le voleur, et cette méprise amène de
ue espèce. Dans Le Misanthrope et L’Avare, le caractère se trouve aux prises avec la passion : Alceste et Harpagon non seuleme
inciaux apportent à Paris. Rien n’est plus plaisant que les soins que prend Argan pour se persuader qu’il est indisposé ; sa
Molière seul, en écrivant, avait le don de s’oublier lui-même, et de prendre , pour ainsi dire, une vie étrangère. Un des gran
n, au moment de la cérémonie, Molière, en prononçant le mot Juro, fut pris d’un vomissement de sang, et tomba sur la scène ;
655. Béjart cadet. Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de comédien. Il fut camarade de
e frappé de la foudre, et y demeurai quatre jours sans remuer ni sans prendre aucun aliments… À moins d’un coup du ciel, c’étai
de la part de mon ami Béjart et de toute sa généreuse famille, que je prisse cœur, que je me consolasse, et que je ne manquera
nfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisait retirer, et prenait une clef, avec laquelle il montait cet instrument
aient rouler, Tricassin rival, et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et
e. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits coméd
pris du jeune acteur que l’était le public, surtout la Duparc, qui le prit tout d’un coup en amitié, et qui bien sérieusemen
r toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendr
soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si
e ses camarades. Plusieurs années après, Molière retrouva Duparc, qui prit le nom de Gros-René, à Lyon ; ils allèrent ensemb
1658, au théâtre du Petit-Bourbon, avec cet homme illustre, qui avait pris plaisir à le former. Ses soins ne furent pas inut
et l’état de ses parents. Une blanchisseuse eut pitié de son sort, la prit avec elle, et l’éleva jusqu’à l’âge de dix ans, q
ance. Peu de temps après être entrée dans la troupe de Paphetin, elle prit du goût pour Beauval, qui n’était alors que gagis
se leva et déclara qu’en présence de l’Église et des assistants, elle prenait Beauval pour son légitime époux ; à l’instant par
n légitime époux ; à l’instant parut Beauval, qui dit également qu’il prenait la demoiselle Bourguignon pour sa légitime épouse
aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la Baron ; et elles prenaient la fuite. Le père de Baron mourut d’un accident t
igure avait ce caractère de beauté mâle qui convient à l’homme : elle prenait un air imposant et fier, tendre et passionné, sel
s étaient vêtus et coiffés comme ceux des bourgeois de Paris, lui fit prendre un toque d’enfant et des manches pendantes : on c
datée du 27 de ce mois : Ainsi le roi court à Chambord, Joyeusement prendre l’essor, Avec sa cour si florissante, Et pendant
vilégié, Comme seul des talents doué, Pour y divertir ce cher rire En prend , ce me vient-on de dire, La route sans doute lund
54 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
trop de sève et de vie pour demeurer dans une médiocrité vulgaire. Il prit le parti d’assiéger son père pour obtenir la perm
geois, comme il y en avait alors plusieurs à Paris. Cette troupe, qui prit le nom de l’Illustre théâtre, joua d’abord par di
père est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vous conseille de prendre sa profession : la nôtre ne vous convient point;
i, encore une fois, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris . » Il y a de l’amertume dans ces paroles de Moli
t rien été, si sa femme avait eu pour lui quelque affection. Il avait pris le mariage au sérieux, et il aimait Mlle Molière.
endresse rebutée, il lui arriva de se laisser distraire, mais il n’en prit jamais son parti. On nous a conservé un entretien
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière, et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
ire comprendre combien on est peu maître de soi quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le tempérament lui donne
voulu que l’innocence de mon choix me répondit de mon bonheur : j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau; je l’ai
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. Aussi le mariage ne ralen
qui, par cette raison, n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
ellement unies : les événements dépendent en partie des caractères et prennent la teinte des mœurs; les mœurs à leur tour dépend
il était l’objet de premières et vives attaques, il osait songer à se prendre à plus forte partie; il écrivait le Tartuffe. Les
et qui se souvient encore de quelques lambeaux de rudiment, finit par prendre goût à son métier de médecin. Son esprit inventif
jouer si bien avec l’inconnu. Il n’est jamais meilleur que lorsqu’il prend à part le père de Lucinde, pendant qu’elle cause
t naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, il voit que l’inégalité
s. Vous savez ce qui suivit sa mort; vous savez quelle lâche revanche prit ce siècle hypocrite sur les cendres de celui qui
parmi ceux qui ont réfléchi, il n’en est qu’un petit nombre qui aient pris la peine de nous dire leur secret. Molière nous a
la poésie dramatique au XVIIe siècle, pour qu’il soit possible de les prendre pour exemple. Ce sont les mêmes sentiments, souve
er l’esprit français en l’enlevant à ses habitudes et en le forçant à prendre un ton qui ne pouvait pas être le sien. Elle disc
Molière; puis, encouragé par les attaques dont il le voit l’objet, il prend l’attitude d’un homme qui se tait pour ménager un
es, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes; et le même bon sens qui a
s sortes de choses, et que chacun ne soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? URANIE. J’ai remarqué une chose de ces messieurs
e fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de rais
t et de goût, animés parfois d’un noble enthousiasme, s’y sont laissé prendre en grand nombre. Du Bellay, le second de Ronsard,
public et de le désarmer. Aujourd’hui les œuvres les plus étranges le prennent au dépourvu et se font un succès de surprise. Il
ctrine de Molière en l’appelant la théorie du succès. Il suffit de la prendre dans son vrai sens pour qu’elle repose aussi sur
, mais du bon sens de la foule, qui, comme le veut Molière, se laisse prendre par les entrailles et ne cherche point de raisonn
l’hypocrisie. Dans le temps où l’interdit pesait sur le Tartuffe, il prit lui-même la défense de son œuvre dans le cinquièm
maîtresse d’Eugène, a des mots presque dignes de Tartuffe : Il faut prendre patiemment Ce que notre Dieu justement Pour nos c
iété, et y jouant son jeu avec audace et liberté, Molière enfin ayant pris la succession des trouvères, au lieu d’un fabliau
rant dans la lice, Molière venait-il au secours de Pascal, ou bien ne prenait -il en main que la cause des plaisirs de la cour m
lieu, lorsque nous étudierons la portée morale du théâtre de Molière, pris dans son ensemble. Ne cherchons aujourd’hui qu’à
main; puis il constate que Molière ne s’y est point conformé et il en prend occasion de le maltraiter très fort. Ici encore l
a fait autrement que lui. Mais si, selon son expression, il a su nous prendre par les entrailles, les règles savantes de Schleg
. Puis, si l’on veut à toute force avoir des types pour tout, on peut prendre le Tartuffe comme type de ce genre-là, et attendr
entre la prose pure et la pure poésie, qui aime les détails précis et prend les choses de moins haut, s’accommoderait sans pe
, l’a jugé en deux mots : Qu’est-il besoin pour lui du soin que vous prenez  ? C’est un homme, entre nous, à mener par le nez.
ssion éclaire parfois, la bassesse jamais. Iago est assez habile pour prendre dans ses filets un homme de la force d’Othello; i
ulement un penchant ou une mode. Vous connaissez son fleuriste, qui a pris racine au milieu de ses tulipes: « Cet homme rais
? N’était-ce pas une idée infiniment heureuse de mettre l’avarice aux prises avec l’amour ? On objecte que la soif de l’or est
s. Tartuffe, aveugle par impureté, comme Orgon par sottise, se laisse prendre au piège aussi facilement que sa dupe ; c’est à p
mbre et chagrine. Serait-ce par hasard le malheureux qui s’est laissé prendre aux filets de Célimène ? C’est lui-même, c’est Al
la vue de tant de mensonges, son cœur se soulève et s’aigrit : il est pris d’une de ces haines vigoureuses, Que doit donner
a beauté du fait avoir perdu sa cause. Sans Célimène, il aurait déjà pris la résolution De fuir dans un désert l’approche
r aimable ? Et lorsque pour me voir ils font de doux efforts, Dois-je prendre un bâton pour les mettre dehors ? ALCESTE. Non, c
ttre dehors ? ALCESTE. Non, ce n’est pas, madame, un bâton qu’il faut prendre . Mais un cœur à leurs vœux moins facile et moins
envieux. Les deux marquis lui font mille protestations galantes et la prennent par ses côtés faibles ; Eliante l’aime et lui ren
Appuyer les serments d’être son serviteur. CLITANDRE. Pourquoi s’en prendre à nous ? Si ce qu’on dit vous blesse, il faut que
que, par sa coquetterie, elle s’est tendus à elle-même. Elle est aux prises avec les rivaux dont elle nourrissait les espéran
e; il ne fait que le montrer; mais cela suffit pour que l’imagination prenne son vol, et que ce drame d’un jour, dont il a dér
compliquée ; mais elle est suffisante. C’est un préjugé commun que de prendre pour l’action le démêlement de l’intrigue, et de
ie française, car, on ne saurait trop le répéter aux Allemands qui le prennent encore pour guide, il n’en a pas compris le premi
use tend à l’idée fixe et à la folie : à force de se concentrer, elle prend un caractère animal, et par là, en même temps qu’
accuse des caractères, elle devient autre chose qu’un plaidoyer; elle prend une valeur poétique et dramatique. Mais ce n’est
acile parce qu’elle consiste à ne pas trop exiger des hommes et à les prendre tels qu’ils sont. En outre, quoiqu’il figure au p
justesse. Retirées en elles-mêmes, les âmes que le monde a froissées prennent leur revanche sur la société en dressant son acte
ses aspects. Dans la peinture de la passion , la poésie de Molière y prend une teinte personnelle, elle touche presque au ly
essence philosophique et la nature intime du bien; mais il se plaît à prendre la vertu sur le fait et à l’examiner de très près
guisements du vice et aux travestissements de l’égoïsme. Mais il en a pris sans trop de peine son parti. Si les hommes étaie
it Dorante sont les emportements d’une jalouse rage; que si Lycidas a pris femme, c’est par le désespoir où elle a réduit se
et elle pourrait, non sans de grands soupirs et de visibles efforts, prendre assez d’empire sur elle-même pour se laisser impo
est sans doute celle où les deux prétendants sont en présence et aux prises . Trissotin à Philaminte. Je viens vous annoncer
e ignorant et sot sont termes synonymes. CLITANDRE. Si vous le voulez prendre aux usages du mot, L’alliance est plus forte entr
sur le nez, L’âme bizarrement de vapeurs occupée, Comme un poète qui prend les vers à la pipée. Voilà ce que l’on a appelé
l’on y faisait entrer ces illustrations de Grandville, où les animaux prennent la figure de l’homme, et qui nous font deviner, s
es, elle crée. Elle donne un corps à tous les objets auxquels elle se prend , afin de pouvoir à son gré les adorer ou les fust
es soient fréquentes, et que nous ayons d’ailleurs l’esprit disposé à prendre les choses par leur côté fâcheux, nous finissons
in babil l’ennuie et l’étourdit. Isabelle, contrariée dans ses goûts, prend en haine Sganarelle, et engage contre lui une gue
aura longtemps encore. De quelle manière entendront-ils leur tâche ? Prendront -ils exemple sur Ariste ou bien sur Arnolphe et Sg
mme qui reste dans le sein de la la-mille, l’essentiel est de pouvoir prendre intérêt à l’œuvre de celui qui travaille pour ell
mbrasse pas le monde entier : on ne saurait tout dire à la fois. Elle prend un moment dans la vie, une scène dans la grande c
’Alcmène était un rôle des plus périlleux. Trompée par Jupiter, qui a pris la figure d’Amphytrion, son époux, elle est deven
e et Racine deux différences capitales. Le génie du poète tragique ne prit tout son essor que sur la fin de sa carrière, et
là de profanation que si l’œuvre tout entière est une œuvre impie. À prendre les choses simplement et telles qu’elles sont, sa
me le Tartuffe, ne prête pas à mille interprétations. Le poète a beau prendre ses précautions et flanquer le héros d’un Cléante
r morigéné son siècle au nom de l’idéal que ce siècle rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même, et le met en pi
dition qu’il jure. Le pauvre s’y refuse. Don Juan insiste. DON JUAN. Prends , le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. LE
Le pauvre s’y refuse. Don Juan insiste. DON JUAN. Prends, le voilà, prends , te dis-je, mais jure donc. LE PAUVRE. Non, monsi
entrevoyait le poète et qui engloutit sa proie. Pauvre poète, nul n’a pris garde à ses discours, sauf pour s’en divertir de
ui-même dire si vrai. Peut-être riait-il avec les autres, sauf à être pris de temps en temps d’un accès de sombre mélancolie
55 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ur le parterre, censure raisonnable à certains égards, injuste à tout prendre (G). Les Vers que le Père Bouhours composa à la l
ut de ne pas retrouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton fort haut, lui disant qu’elle voyoit bien
rs accusée d’une chose dont elle étoit innocente ; qu’il n’avoit qu’à prendre des mesures pour une separation, & qu’elle ne
; qui n’en étoit point sortie depuis leur mariage. Les soins que l’on prit pour appaiser la Moliere furent inutiles : elle c
vous n’auriez pas si c’étoit une maitresse ; & la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
e vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Moliere, & vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
re comprendre combien on est peu maître de soi, quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le temperament lui donne
iberté d’inventer de nouveaux termes & de nouvelles expressions.] Prenez bien garde qu’on ne blâme ici que l’excès de sa l
qu’il connoissoit parfaitement les anciens Comiques : mais enfin il a pris à notre Theatre ses premieres idées : Vous sçavez
ur le parterre, censure raisonnable à certains égards, injuste à tout prendre .] Moliere étoit mort quand Mr. Despreaux le loua
t le ridicule du vice, on se sentoit porté même par la seule raison à prendre le parti de la vertu. Si nous ne representions qu
ignit avec plusieurs jeunes gens de son age & de son goust, & prit la resolution de former une Trouppe de Comediens
re étant mort en ce tems-là, il eut quatre Comédiens de sa troupe qui prirent dans celle de l’Hôtel de Bourgogne, & comme c
. i. Là-même, pag. 12. k. Il se nomme Nicolas di Castelli, & prend qualité de Sécrétaire de l’Electeur de Brandebour
56 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
n est pas moins fixé. Comment être fixé avec un auteur qui se borne à prendre des personnages dans le monde et à les transporte
nnent possibles. C’est ce qui est arrivé à Molière et à ses ouvrages. Prenons , par exemple, Le Misanthrope. Qu’est-ce que c’est
our sa « naïveté » ? Arnolphe, le personnage principal de la pièce, a pris le parti de se marier. C’est un homme qui ne manq
rsqu’on a beaucoup fréquenté et beaucoup observé les femmes, qu’on ne prend pas d’elles une opinion bien avantageuse. C’est p
lphe qu’il connaît est en même temps celui d’Agnès et il ne l’eût pas pris pour confident. On ajoute qu’Arnolphe est toujour
it de recevoir et qu’il avait le devoir de lui donner ; qu’il ne s’en prenne qu’à lui si Agnès s’est trouvée sans résistance,
vous le savez, est un homme de petite condition, un paysan, qui avait pris , lui aussi, la résolution de se marier. Il ne res
Il y a plus. Molière, pour la première et la seule fois de sa vie, a pris la défense de son ouvrage, et il a composé, vous
que personne ne l’eût signalée, et peut-on supposer que Molière, qui prenait justement la parole, n’en eût pas dit un mot ? Il
dit alors que le sujet, l’imbroglio, les détails accessoires étaient pris un peu partout, et que tout cela d’ailleurs ne dé
es et messieurs, que la critique nouvelle, que les esprits avancés en prennent leur parti. Molière, dans L’École des femmes, n’a
e Mlle de Scudéry assise un instant entre Molière et Racine, Racine y prend le portrait de Bérénice et Molière celui de Phila
nle, et M. Sarcey, qui avait suivi et prolongé le mouvement, chacun a pris position et dit son mot. On a noirci du papier, o
vrai que le morceau serait également à sa place dans toutes les deux. Prenons , par exemple, la fameuse tirade : En effet, tou
57 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
llumer le bûcher. Aussi ne brusqua-t-il point l’attaque avant d’avoir pris position. Il sentit qu’il devait se retrancher so
bruit. Que, si je viens à être découvert, je verrai, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défen
rieux d’une cabale que les hommes publics sont trop souvent exposés à prendre pour l’expression de l’opinion générale. Si l’on
es temps : les médiocrités, pour se venger du talent qui les accable, prennent toujours le masque de la passion dominante ; plus
ille, Le voler à mon tour n’est pas grande merveille. Lise. Il aurait pris ce vers ! Laurent. Ce n’est pas d’aujourd’hui Qu’
l’ennemi de Molière un personnage qui embrasse sa défense, mais il la prend d’une singulière façon. On en jugera par les vers
re le beau génie qui répandait un si vif éclat sur son siècle, et qui prenait une place si élevée sur le Parnasse français. Les
la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec l’évangile, un comédien qui se joue des myst
z-vous ! Voyez de quelle manière fut traité l’homme illustre que vous prenez pour modèle, et que, dans votre désespoir de le s
aradis et l’enfer, il décrie la dévotion sons le nom d’hypocrisie, il prend Dieu à partie et fait gloire de son impiété à la
ces poisons funestes qui étouffent la pudeur et la honte, après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux fil
ous les mauvais livres étrangers ? De même qu’un homme qui se noie se prend à tout, il ne se soucie pas de mettre en compromi
comme le défenseur de ce que la religion condamne, encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle
e. Le roi doubla sa pension, et ses acteurs reçurent la permission de prendre le titre de comédiens ordinaires de sa majesté. Q
ant la pièce de Molière le nom de Tartuffe existait déjà, et qu’il se prenait en très mauvaise part, c’est qu’il l’avait d’abor
plus crié au scandale lui accordèrent de magnifiques éloges. La pièce prit dès lors son rang parmi les chefs-d’œuvre de la s
e s’est emparé ; mais ils lui appartenaient, et quand il a dit : « Je prends mon bien où je le trouve » il a exprimé une pensé
mprimée à Naples il y a une trentaine d’années, prétend que Molière a pris la première idée de son imposteur dans L’Hypocrit
e. C’est avec autant de raison qu’on a reproché à Molière d’en avoir pris l’idée dans une autre comédie italienne intitulée
pour abuser de la crédulité publique, ils arrivent à Séville, où ils prennent le masque de la dévotion, dans l’espérance de fai
ue Cyrano de Bergerac ? N’est-il pas heureux qu’un homme de génie ait pris dans une nouvelle médiocre, et destinée à l’oubli
i pathétiques, cette opposition si savante des caractères ? Où a-t-il pris ces traits si heureux du dialogue, ces tirades où
la polir. Cette allure vive et franche, cet heureux abandon, que nous prenons pour de la négligence, sont l’empreinte du temps
éduisante. C’est un coup de maître d’avoir mis sa fausse dévotion aux prises avec son libertinage ; et c’est de l’amour crimin
précautions d’une charité prudente ». Ces précautions, Molière les a prises avec un soin presque minutieux ; et si Bourdaloue
rofane qui excite l’indignation au plus haut degré. Mais s’il fallait prendre à la lettre le sermon de Bourdaloue, il serait im
; le tartufe de mœurs porter le déshonneur dans les familles, car ils prennent aussi le langage de la philanthropie et du sentim
uez de voir porter le trouble et le déshonneur dans votre famille, de prendre un maître qui vous opprime, un espion qui vous dé
bras de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin, qui furent inconsolables de sa perte, et qu
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
les étés à Paris. Mais tout au moins qu’on me donne quelque chose. Je prendrai tout ce qu’on voudra. Le Marquis. Ah ! voilà parl
 ! voilà parler cela, vous devenez raisonnable. Hé bien, puisque vous prenez les choses du bon côté, d’honneur, vous aurez de
u lutter avec lui. Quel nom donner à Regnard, lui qui, en mettant aux prises M. Galonier & son Joueur, & n’a pas rougi
ait comme vous l’êtes, on va droit au cœur de la belle, & l’on ne prend point les chemins détournés de la négociation. Do
sieur, que vous n’aurez pas lieu de vous plaindre de moi. Le Marquis. Prenez -y garde, & soyez sage. Fanchon, à part. Ah !
é, vous êtes trop fanfaron pour un homme de qualité. Le Marquis. Vous prenez mal les choses ; je suis votre ami. Fanchon, touj
contraire leur neveu à ne pas se marier ; & s’engagent, si elles prennent un époux, à payer chacune à Valere un dédit de ce
duit au point qu’elle veut l’épouser. L’autre est une prude : Frontin prend le nom & le titre du Sénéchal Groux, un habit
omposer un dessein parfait avec des découpures, des pieces de rapport prises çà & là & réunies, mariées ensuite avec g
ne faut pas oublier que le dénouement d’Attendez-moi sous l’orme est pris du Soldat fanfaron, de Plaute. Comme Dufresny &am
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
s prologues. Regnard, pour composer le prologue des Menechmes, a pris l’idée du prologue d’Amphitrion. Que dis-je l’idé
nard, Toutabas, maître de trictrac, veut donner leçon à Géronte qu’il prend pour Valere, lui vante les avantages de son art,
de valeur de l’art par la misere de celui qui le montre. Mais il est pris dans les Fâcheux de Moliere, Acte III. Scene III.
lliés. Nous ne rapporterons pas tous les petits détails que Regnard a pris de Moliere, & nous finirons par une tirade du
Scene I. Acaste. Parbleu, je ne vois pas, lorsque je m’examine, Où prendre aucun sujet d’avoir l’ame chagrine. J’ai du bien,
ques. Il n’y a point de Monsieur Maître Jacques pour un double. Si je prends un bâton, je vous rosserai d’importance. Valere.
ous ? Maître Jacques. Je le disois en raillant. Valere. Et moi, je ne prends point de goût à votre raillerie. (Il lui donne de
onnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille ; car j’y prends beaucoup d’intérêt. M. Dimanche. Nous vous sommes
pour conduire Monsieur Dimanche, & que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter. M. Dimanche, se
mander... Hector, à Monsieur Galonier. Je viens vous demander...Vous prenez trop de peine. M. Galonier, à Valere. Vous... Hec
condition qu’on lui rendra un sac de cuir plein d’argent qu’on lui a pris . Clitandre. Il ne faut pas, mon pere, abuser plu
à répéter, à retourner dans quatre pieces différentes, un dénouement pris chez un autre Auteur ? & quel Auteur encore !
l’accuser de plagiat, puisqu’on reconnoît le plagiaire au soin qu’il prend d’étayer la stérilité de son imagination & de
60 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
gé qui pesait sur elle restreignaient son choix ; il ne pouvait guère prendre sa femme qu’au théâtre ou dans une famille qui ti
Fameuse Comédienne, lorsque la troupe, relativement plus stable, eut pris Lyon pour quartier général, en 1653, Armande, alo
Molière avait fait part à ses camarades de ses projets de mariage et pris ses mesures comme directeur. Sœur et femme de com
contre sa Nicole du même ressentiment, Covielle s’empresse d’obéir et prend très au sérieux son rôle d’aristarque galant : « 
d’art et de poésie, de finesse comique et de grâce, de vérité aussi. Pris un à un, les traits d’Armande Béjart étaient défe
à elle-même ; elle change à volonté le caractère de sa voix ; « elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différen
ère. Il y a cependant pour elle un joli rôle de figuration, dont elle prendra possession après ses relevailles, car on trouve,
qu’elle faisait « le personnage d’une honnête femme » et l’engager à prendre un costume moins éclatant. Elle tint compte de l’
vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge me permet, voir un
ains du poète. Ils le savaient jaloux, et, de fait, n’eussent-ils pas pris soin de nous éclairer sur ce côté de son caractèr
ce point. L’allusion est anodine, et ce serait trop en tirer que d’y prendre un argument contre Armande mariée depuis deux ans
n. Toute profession très absorbante, — et aucune plus que celle-là ne prend son homme tout entier, — imprime une marque spéci
qu’il a sous les yeux un ramassis d’histoire suspectes, et, s’il lui prend fantaisie de les contrôler, il reconnaît que tout
au gain qui la rangent parmi les femmes galantes de profession. Elle prend une entremetteuse en titre, la Châteauneuf, et ne
de larmes ; mais, au lieu de s’humilier une seconde fois, Armande le prend de haut, et exige une séparation. En vain, sa fam
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagemens. Aussi le mariage ne ralent
est dans l’innocence, et que son infidélité rendoit sans charmes. Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
nait. Mais il est fâcheux pour Molière qu’une fois marié il n’ait pas pris à son égard une attitude nette et n’admettant auc
n ajoutant : « Je suis accoutumé à ses défauts, et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections
. Comédien, sa profession admettait alors bien des licences, et il en prit sa part. Il ne faut donc pas chercher dans sa con
troublé. Il semble que peu de temps après son mariage, il avait déjà pris semblable mesure et s’était installé dans cette m
revenu bientôt habiter avec les Béjart. Cette fois, au contraire, il prit toutes les mesures qui annoncent une installation
lle aurait rempli près de lui le beau rôle que bien des femmes surent prendre en pareil cas, celui de l’abnégation et du dévoûm
elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends cette négligence pour du mépris ; je voudrais des
t que d’accueillir le Palais-Royal : une longue rivalité aurait ainsi pris fin. Mais, accepter cette réunion, n’était-ce pas
continua sans incidens sa carrière de comédienne, jusqu’à ce qu’elle prit sa retraite, en 1694, à la clôture de Pâques. Le
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
lé Vilain Mire ; un couplet de chanson de M. Roze ; un second couplet pris dans la Veuve, comédie de Larivey ; & le déno
isé de prouver que s’il doit à l’un ou à l’autre quelques idées, il a pris le plus grand nombre & les plus essentielles
muette, parcequ’elle a perdu la parole, & ordonne qu’on lui fasse prendre du pain trempé dans du vin. Ce qui fait parler le
le pouls, & d’aller ensuite se promener avec elle, pour lui faire prendre un grain de fuite purgative. Il amuse le pere pen
d’être malade, & qu’il servira leurs amours. Arlequin y consent, prend tout l’attirail d’un Docteur, entre chez Pantalon
es Médecins ou volants ou voleurs. Il est aisé de voir que Moliere a pris de l’Auteur Italien la feinte maladie de l’héroïn
ux, & remettre Lucinde en votre pouvoir. Nous avons eu dessein de prendre la fuite tous deux & de nous aller marier ens
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
qui seul l’intéresse. Cependant, comme ce même intérêt que le public prend à la chose rejaillit sur les personnes qui se cha
de la vraisemblance. Alors un Auteur adroit, souple, ingénieux, sait prendre une tournure qui pare à cet inconvénient, sans en
inconvénient, sans enlever presque rien à la gloire de son fourbe. Je prendrai un exemple dans Moliere. Sbrigani, chargé de rom
 ; d’un autre côté, il a voulu le rendre attachant. Quel parti a-t-il pris  ? Il lui conserve toujours le mérite de l’inventi
La Montagne. Le beau jeune Seigneur ! qu’il est bien fait !Ma mere A pris aussi, dit-on, grand plaisir à me faire, Et je m’
re théâtre une seule piece qui mérite de nous servir d’exemple : j’en prendrai un chez les Italiens, encore ne peut-il qu’indiqu
63 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
n’aurait jamais dû se permettre, fut exilé dans ses terres, et le roi prit sa place sans que personne s’en étonnât. Or je ne
nnages lui appartenait, je le croirais difficilement ; comme il les a pris dans la comédie de Plaute, je refuse de le croire
re elle-même, éveille plus de sympathie que l’amant heureux obligé de prendre les traits d’Amphitryon pour obtenir les faveurs
er en lui-même ou autour de lui des sujets nouveaux. Plus d’une fois, pris au dépourvu par les besoins de son théâtre, il a
as inventée, repose sur une donnée qui n’a rien de réel ; l’auteur ne prend aucun souci de la vraisemblance. La donnée une fo
vec la même franchise, la même simplicité que Dorine, il faut nous en prendre à la double profession de l’auteur. N’oublions pa
64 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
devenue le modèle de la galanterie, saisirent cette circonstance pour prendre une nouvelle route ; ils crurent devoir diminuer
le tendre et le pathétique furent celui de ces auteurs modernes. Ils prirent la plupart des sujets de leurs poèmes dramatiques
é et de Thésée. Corneille, entraîné par l’exemple de ceux qui avaient pris sa place, crut devoir s’y conformer, et tempérer
ements, lettres interceptées, aventures nocturnes ; c’est pourquoi on prenait presque tous les sujets chez les Espagnols, qui t
maginés avec beaucoup de peine, et on ne s’avisait point de les aller prendre dans le cœur humain qui en fourmille. Molière est
éomène qui, tâchant de rendre la princesse favorable à Timocrate pour prendre l’occasion de se déclarer, semble toujours agir c
re un examen plus exact des parties qui doivent composer un poème, on prend droit de dire que le cinquième acte est inutile.
nutile. Mais il est certain qu’on n’en peut juger de cette sorte sans prendre le nœud pour le dénouement ; et si je puis me ser
pe, dont M. de Molière était le chef, et qui, comme je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de Monsieur, commença à rep
vue comme un tableau naturellement représenté de certains dépits qui prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux ; et après a
mpli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles pièces), que
l’on n’y jouait que de vieilles pièces), que parce que le monde ayant pris habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagni
omposer quelques comédies, de mettre de bonnes farces au bout, et d’y prendre de l’argent de même que les autres. Et comme il s
e titre de cet ouvrage, disaient-ils, n’est pas noble, et puisqu’il a pris toute cette pièce chez les étrangersa, il pouvait
eur, et de jouer alternativement avec les comédiens italiens. Molière prit les mardis, les vendredis, et les dimanches ; les
Jodelet, de Gros-René, etc. Mais nous ignorons le nom de l’acteur qui prit ce caractère, et le temps qu’il parut au théâtre.
e] Vie de Molière, par Grimarest. a. Ce sujet du Cocu imaginaire est pris d’un canevas italien, joué à l’impromptu, et qui
65 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
t, et le monde hésite à la reconnaître ! Cette taille svelte a-t-elle pris quelque peu d’embonpoint, aussitôt se fait entend
t aux derniers enfants du gai-savoir, une fois séparés, la misère les prit , que dis-je, la misère ? l’ennui les prit. Ils ét
fois séparés, la misère les prit, que dis-je, la misère ? l’ennui les prit . Ils étaient nés pour être des vagabonds, des boh
tel de Bourgogne, ceux-là furent les plus malheureux. Essayez donc de prendre Frédéric Lemaître et d’en faire un des gros socié
attend au théâtre, ceux qui pleurent l’illusion à jamais perdue, s’en prennent tout simplement au flot dangereux du gaz éclatant
qui ont foi en leur comédie, et qui savent que la comédie est bonne à prendre , partout où elle se montre. Nul ne reconnaît en c
n jouée. Je dis farce, je dis comédie et j’ai tort, parce que, à tout prendre , c’est même chose. Quelle grande comédie Le Bourg
tice de toutes ces tracasseries mesquines : aller aux marionnettes, y prendre sa part du dialogue malin, y chanter tout haut ce
s au grand conseil. Ces derniers, une fois sortis de la mêlée Godard, prirent en main la défense des marionnettes, leurs bien-a
suite, la même prose et les mêmes vers ? Certes, je comprends, à tout prendre , que l’on fasse une collection de beaux papillons
ot, pendant trente ans, chaque soir, jusqu’à ce qu’enfin la mort vous prenne et vous couche au cercueil, assister à la rapide
dans deux pièces : La Femme invisible et Le Bourgeois gentilhomme. Où prenez -vous La Femme invisible ? Je n’en sais rien. C’ét
dée par Regnard, vous aviez Dugazon et Dazincourt. Dazincourt, à tout prendre , était plutôt l’intendant et l’homme de confiance
bottes molles et un habit neuf. J’aurais voulu voir Baptiste aîné aux prises avec les haillons, avec la graisse et le sang de
monde des vivants. Tel s’est passé d’une louange méritée, pour avoir pris congé de la vie un jour de quelque première repré
— Madame Talma avait une voix charmante, à l’entendre pleurer, on se prenait à pleurer. — Mademoiselle Volnais excellait dans
e femme, pas de joie et pas de repos, pas un sourire, tant elle avait pris au sérieux son rôle d’impératrice qui persécute,
elle attire, elle passionne les hommes assemblés ; eh ! mon Dieu ! ne prenez pas en pitié ce Bobèche, ne dédaignez pas cet adm
en propre, de si beaux domaines dans le pays des Climènes. Donc, elle prend , encore une fois, sa longue canne à pomme d’or, e
sent rien, et qui se pâme entre vos bras. Quoi de plus juste, à tout prendre , et de quel droit viendriez-vous exiger de cette
t ces Comédiennes qui semblent tant animés de l’ardeur dramatique, il prendrait en haine et en dégoût cet art misérable, exposé à
e béante à ses pieds. Le sang-froid ! le sang-froid ! « Un acteur est pris de passion pour une actrice. Une pièce nouvelle l
, un violoncelle ; il n’a point d’accord qui lui soit propre, mais il prend l’accord et le ton qui conviennent à sa portée. »
on de la jolie fille, c’était d’aller au théâtre du grand-duc (chacun prend son plaisir où il le trouve), et, une fois au thé
vorise qu’un amant à la fois… etc. » C’était là le bon temps ; on ne prenait pas ces dames de si haut, on n’en faisait pas les
le. — C’est assurément jouer de malheur, dit le barbier. Aussi que ne preniez -vous une actrice de la grande troupe de Madrid, v
en, du comédien le grand seigneur. Pendant que l’on vous montre Kean, pris de vin, qui insulte publiquement, du haut de son
veur d’un déguisement. Son frère est un des soldats du grand-duc ; il prend l’habit de son frère. À peine en son logis voilà
emandé pas mieux que de se laisser oublier. — Voulez-vous ses rôles ? prenez -les, il vous les cède et de grand cœur. Voulez-vo
blic ne pouvait rien sur lui, aussi bien que sa froideur ; pour avoir pris son art au sérieux, ce vénérable comédien en avai
souquenille, à l’habit de Paillasse ! — Molière l’a tué, Molière l’a pris au corps, Molière l’a placé entre deux étaux ! — 
plaindre ; son heure n’était pas venue. Mais, juste ciel ! comme il a pris sa revanche depuis ce temps-là ! Quelle vengeance
dit d’une voix émue : — « Monseigneur, je n’ose vous dire que je vous prends pour moi ! C’est moi qui me donne à vous tout ent
he. Ô douleur ! ils ont traité ce malheureux Monrose comme s’il était pris de vin ! Hélas ! à ce bruit inattendu, à ce coup
brutalités habituelles, Figaro ne leur en donne pas le temps ; il les prend , il les pousse, il les obsède si fort que ceux-ci
t la fureur implacable des Trissotins et des Vadius de nos jours ; il prenait en pitié le bon sens du père de famille, notre aï
hante, sur un théâtre où la gaieté même a quelque chose de solennel ; prendre congé du flonflon, du drame improvisé sur le trét
re, je me sauve ; je n’ai pas le temps de si bien écrire… » Molière a pris son temps dans Amphitryon ; il a été un poète tou
n salue, d’un sourire chacun de ces vers, autant de proverbes qui ont pris leur place méritée dans la sagesse des nations ;
e. Ce premier hasard plein de gaieté, d’abandon et de verve moqueuse, prit bientôt une forme certaine dans les compositions
e de vin ! À cette comédie plaisante, toute licence fut donnée ; elle prit tous les costumes, tous les manteaux, tous les vi
hez lui, comme ami de la maison, ce capitaine ridicule qui lui a déjà pris sa maîtresse pendant un jour. — Il est riche, dit
s-là n’a pas une autre allure. On s’aime et l’on se marchande ; on se prend et l’on se quitte pour se reprendre ; cela se pas
ial ; c’est le sigisbéisme qui commence. D’ailleurs la belle Thaïs ne prend pas en traître son ami Phœdia : elle ne lui sert
mœurs l’autorisent, l’usage le permet, Cicéron n’a-t-il pas répudié, pris et repris sa chaste moitié ? M. de La Rochefouca
nous sommes les maîtres de tous les peuples de ce monde ; nous avons pris à nos devanciers tout ce qu’on leur pouvait prend
e monde ; nous avons pris à nos devanciers tout ce qu’on leur pouvait prendre décemment, nous avons traduit tout ce qu’on pouva
de Crébillon : — « Elle renvoie les Maures aux femmes de la robe, et prend à son service des Turcs et des hussards. » Un pe
Parménon est encore une création de Térence ; avant que Térence ne le prît à son service, Parménon était un grand tavernier,
omme ! — il la verra à toute heure, il habitera sous le même toit, il prendra son repas avec elle, quelquefois même son sommeil
ommeil à ses côtés ! » Au même instant l’idée vient au jeune homme de prendre l’habit de l’esclave ; et voyez l’ingénieux retou
s femmes qui lui ressemblent ? C’est de bonne guerre ! Elles nous ont pris notre argent, notre jeunesse ! — Tromper mon père
rte, la jeune esclave, son air triomphant lorsqu’il raconte qu’on l’a pris pour ce qu’il n’était pas : « Elle va au bain, el
ent, on la met dans son lit. — Tiens, Dorus, me dit une des esclaves, prends cet éventail et rafraîchis l’air ! » Et enfin le
le poète va tout à l’heure accomplir son métier d’athlète : il va se prendre corps à corps avec les plus puissants par l’intel
nom, et avec le hasard — la gaieté, l’abondante et facile gaieté, qui prend tous les tons, qui parle tous les langages, qui s
lle courtisane athénienne qui s’en vient sur les bords de la mer Égée prendre un bain dans le flot obéissant ? Elle dénoue d’un
oi, Socrate fait comparaître le Juste et l’Injuste, et il les met aux prises . Naturellement l’injuste démontre, par des preuve
! » Tel est le père Strepsiade ; aussi bien, dans son indignation, il prend une torche et il met le feu à l’école de Socrate 
èces d’Aristophane Strepsiade, c’est le Bourgeois gentilhomme qui s’y prend un peu tard pour apprendre la philosophie. — « Oh
e c’est une galanterie de dame Xantippe… C’était un citoyen qui avait pris Socrate pour son compère. — « Ce n’est pas moi qu
qu’il a mouillé, disait Socrate ; il a mouillé celui pour qui il m’a pris  ! » — Ceci dit, il est impossible de ne pas recon
on, mieux vaut encore la parabase ! Cependant le bourgeois Strepsiade prend sa seconde leçon de philosophie. Ici nous tombons
que vous ravaudez, avec tant de peine et si peu de récompense, a été pris et enlevé par un homme de génie nommé Molière, ou
philosophe, tout comme la servante du Bourgeois gentilhomme consent à prendre un fleuret, et à faire des armes avec son maître.
ement il nous semble que le traducteur eût mieux fait de ne pas aller prendre dans une autre comédie du poète grec (dans le Plu
e très sérieux, et c’est pourquoi il est déplacé dans cette leçon que prend le jeune Phidippide. Disons cependant que le ton
us qu’à me couvrir de mon manteau ! Après cette belle déclamation (je prends le mot en bonne part), la gaîté reparaît avec le
lle Angélique ou de sa petite fille Louison ; sa femme elle-même n’en prend qu’à son aise. — Si vraiment cet homme se sentait
à l’instant même le plus habile médecin de la ville. Anna obéit. Elle prend un parapluie et elle s’en va, au plus fort de ce
siècle boudait contre ce même Molière qui l’avait tant amusé. Il s’en prenait à Molière de la tristesse qui s’était emparée de
saient la chasse aux hommes et aux femmes sur ces côtes. Il avait été pris de compagnie avec cette beauté blonde qu’il accom
é, succession de Molière dignement recueillie, poète né en effet pour prendre sa part de la bonne humeur qu’il semait autour de
comment on vole les oncles sans redouter les galères, comment on s’y prend pour escompter de faux billets, piper les dés, bi
ant que Le Joueur, ces deux passions, le jeu et l’amour, qui sont aux prises , celle-ci renversant celle-là, le gain plaidant c
st le monde dans lequel il a vécu ; il n’en connaît pas d’autre. Il a pris sa part de toutes ces folies plus que galantes. I
la vie. Il est le père du génie français. Aussi, quand une fois il a pris son domicile quelque part, il y reste gaiement, j
Nord : Trente ans ou la Vie d’un joueur… C’était le héros de Regnard, pris au sérieux. Cette fois on vous montrait, du Joueu
son abord l’embarrasse, il rougit d’un ami de province ; enfin on lui prend sa chambre pour la donner à un prestolet d’abbé.
hors trompeurs. Au même instant, et comme si M. de Vaulabelle lui eût pris son bien, M. Casimir Bonjour remettait en lumière
lle et bonne compagnie ; il est entré dans les meilleurs salons, il a pris sa bonne part de cette piquante causerie qui cach
 ; la soubrette raconte à sa façon qu’elle a vu dans la glace Qu’il prenait un fusil (M. Charles) et sa veste de chasse. J’at
Qu’une femme a toujours une vengeance prêle. Mais M. Casimir Bonjour prend son bien où il le trouve, et il a, ma foi, raison
ertinage. Quel bonheur pour lui, et pour nous, si M. Casimir Bonjour prenait encore plus souvent des vers tout faits, et si bi
ie, il faudrait l’intituler : La Femme à bonnes fortunes. Car, à tout prendre , c’est madame Adèle qui les a toutes. D’abord la
de sa vie dans une ignorance crasse ; mais pour devenir savant, il a pris un précepteur qui lui a appris à épeler a en grec
e vous prie, cette Araminte vient-elle ainsi, chez sa voisine, pour y prendre , de force, un bel homme, que Lucinde loge, nourri
veut pas de Lucinde, il vient de le déclarer à Pasquin ! Vraiment on prend plus de soucis pour rompre cet hymen que n’en pre
uin ! Vraiment on prend plus de soucis pour rompre cet hymen que n’en prend Néron pour se défaire de Britannicus. Moncade cep
nt dit que Baron s’était mis en scène lui-même, ont dit vrai, et il a pris là une triste copie. Mais ceux qui ont raconté qu
ain. Le Chevalier à la mode entre les œuvres de d’Ancourt est, à tout prendre , une vive et curieuse comédie. Rien qu’à voir d’A
Justement elle s’arrêta à la porte du jeune homme. Lui, alors, il la prit par la main, et les voilà courant, tout d’une hal
ïste, un homme qui ne pense qu’à se faire des rôles, un inventeur qui prenait de toutes mains, à ce point que le P. Lame a trad
Térence ; d’Ancourt, au contraire, il jette son esprit à qui le veut prendre  ; il est l’inventeur, non pas de la comédie bourg
t, de dons et de présents, envoyés par des femmes. D’Ancourt, lui, ne prend pas tant de soins pour dissimuler la bassesse de
talie, il s’agit d’Arlequin et de Colombine… Regnard, au contraire, a pris si fort au sérieux son Homme à bonnes fortunes, q
able homme à bonnes fortunes, celui à qui pas une ne résiste, qui les prend , qui les dompte et qui les harcèle, sans daigner
plus délicates de l’amour. Suivez Don Juan, écoutez-le, et vous allez prendre en mépris tout ce qui est la passion, tout ce qui
indigne de lui, au moins faut-il reconnaître que notre gentilhomme ne prend à ces dames que ce qu’il peut leur prendre en tou
tre que notre gentilhomme ne prend à ces dames que ce qu’il peut leur prendre en tout bien, sinon en tout honneur. Ce n’est pas
ait, chez nous, pour les représenter ; même il était impossible de le prendre de plus haut, d’avoir plus de verve, plus d’entra
66 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ig Holberg essaya de créer une comédie nationale, c’est Molière qu’il prit pour modèle. Au delà du Sund, sur le théâtre de S
e sortis du collège et j’en sortis savant ; Puis venu d’Orléans où je pris mes licences, Je me fis avocat au retour des vaca
t guère sans doute qu’un jeune étudiant qui se faisait acteur, et qui prenait un nom qui se rapprochait du sien, l’effacerait c
t suivre et ils n’étaient pas faits pour y réussir. La résolution que prit Jean-Baptiste Poquelin, le fils du tapissier, de
été fut passé à Paris. La troupe, avec la présomption de la jeunesse, prenait le nom de l’illustre Théâtre, l’adjectif illustre
nom de guerre sans doute. La qualité de maître écrivain à Paris qu’il  prend dans les actes d’emprunt a fait supposer qu’il ét
es. Molière s’y jette à corps perdu. Il est en tête de la troupe ; il prend la plus grosse part de responsabilité, et subit l
e ambition résolue ; rien ne devait le faire reculer. La jeune troupe prit bravement son parti. Paris ne voulait pas d’elle 
les pérégrinations de Molière en province. Depuis lors, l’érudition a pris à tâche de rechercher partout les traces de la tr
ment de Paris en Guyenne se joindre à une troupe déjà constituée et y prendre de nouveaux rôles. Il convient de renoncer à cett
a scène l’expression de pareils sentiments, quelque soin que l’auteur prît d’ailleurs de les atténuer ou de les condamner. L
e là, tout cela, sans produire la certitude, s’enchaîne assez bien et prend  ainsi quelque consistance et quelque valeur. Voic
tistes déjà habitués au train de la comédie errante. Dufresne, qui va prendre dans la troupe le rôle de directeur ou tout au mo
ufresne comédien, auquel a été par Messieurs déclaré qu’ils entendent  prendre la pièce qui doit être demain représentée, pour l
ville, en date du 9 juin 1648, que Dufresne, étant à Nantes, « avait pris à loyer de Louis Benesteau, maître paumier, le lo
Français, soit pour y contracter de nouveaux engagements, soit pour y  prendre des leçons. Molière revint-il à Paris au printem
Monsieur de Molière. Monsieur, Je vous demande pardon de n’avoir pas pris congé de vous. Monsieur Fresart, le plus froit en
que nous avons vue sillonner le Midi de 1646 au commencement de 1652. prend alors son principal établissement à Lyon, pour de
nements moins sommaires. La situation est évidemment changée. Molière prend , comme on dit, le haut du pavé. Il est le chef re
user (le 24 février 1654) la nièce du ministre contre lequel il avait pris les armes, et il en partit le 26 mai, quittant la
ière. On ne songeait alors qu’à ce divertissement, auquel moi seul je prenais peu de part21. » C’est dans ces circonstances tr
its et les plus délicats des comédies tant anciennes que modernes, il prenait plaisir à les lui faire exprimer naïvement, de so
cette substitution ; l’air candide de la jeune fille lui a souri. Il prend la lettre et la décachette ; mais il remplace la
vue comme un tableau naturellement représenté de certains dépits qui prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux. » Entre L’
ntes que ne pouvait manquer de nouer la liberté de la vie comique. Il prit pour confidente de ses chagrins Mlle Debrie, bonn
à charge de verser 90 livres pour les pauvres de l’hôpital, et de ne prendre que 20 sous pour les pièces nouvelles et 10 sous
Rouen, par un acte passé devant M. Abraham Moisson et Claude Gruchet, prend la fin du bail du jeu de paume des Marais, à Pari
sans doute, moins disposées à se laisser distraire de leurs maux qu’à prendre  de tristes revanches contre les comédiens. Combie
l’auteur de Zélinde 46 : « II faut, si vous voulez réussir, que vous  preniez la manière d’Élomire, et que vous tâchiez de le s
à ce que je viens de dire, lire comme lui tous les livres satiriques, prendre dans l’espagnol, prendre dans l’italien, et lire
, lire comme lui tous les livres satiriques, prendre dans l’espagnol, prendre  dans l’italien, et lire tous les vieux bouquins.
comme pour mieux s’assurer qu’il est dans la tradition nationale ; il prend pied le plus loin qu’il peut ; il s’essaye tout s
t la scène d’Élomire hypocondre, où Le Boulanger de Chalussay met aux prises Molière et les Béjart. Voici comment il fait parl
de profondeur. » Telle était la scène où la comédie française allait prendre son vigoureux essor. Molière s’établit sans perdr
e je croyais de maître, Je me vis en état de n’oser plus paraître. Je prends cœur toutefois ; et, d’un air glorieux, J’affiche
ompée un pareil traitement. Dans ce sensible affront ne sachant où me prendre , Je me vis mille fois sur le point de me pendre ;
isins et rivaux, parmi lesquels il y avait des mimes excellents. S’il prit des leçons de Scaramouche, ce fut sans doute en c
la cour, s’éloignèrent de nouveau de Paris (en juin et juillet) ; ils prirent le chemin des Pyrénées, où de graves événements p
eprocher qu’un peu trop de zèle à ces écolières, qui semblaient avoir pris ses Conversations pour modèles. Venaient enfin le
utte par trop inégale et d’irriter des ennemis puissants qui auraient pris bientôt leur revanche. Il chercha au contraire à
ur laquelle on avait même obtenu par surprise un privilège, Il fallut prendre les devants et devenir enfin un auteur. Dans la p
nocentes de sa devancière. Molière, par ce brillant succès, qui avait pris les proportions d’un événement, se trouvait, comm
Sganarelle est dans ces conditions, et quoique Molière doive bientôt prendre  son essor fort au delà de ces rôles à physionomie
Molière s’est servi. Neufvillenaine, ce bourgeois inconnu qui s’était pris de passion pour Sganarelle, était doué d’une mémo
raire, qu’il ne perdit pas de vue le but qu’il s’était fixé, et qu’il  prit pour y atteindre une autre route. Il se modifia a
tre le plus grand. »Son génie, stimulé par son dernier revers, allait prendre un nouvel essor. En même temps, la mort du cardin
rai. » Il s’agissait, pour Molière, après la chute de Don Garcie, de prendre une revanche et de la prendre éclatante. Pour cel
lière, après la chute de Don Garcie, de prendre une revanche et de la prendre éclatante. Pour cela, il n’eut qu’à revenir à la
a cour, cette excellente satire dialoguée, cette galerie de portraits pris sur le vif dans une antichambre de Versailles. La
i ». Il avait toujours conservé ce titre puisque nous le lui avons vu  prendre à Narbonne, en 1650, dans une circonstance toute 
laille et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne que l’on i
ersailles, fit sortir avec humeur un contrôleur du roi qui était venu prendre sur une banquette la place que lui assignait la c
rdes du corps, faites votre devoir. » Dans ce cas, le devoir était de prendre la personne et de la mettre à la porte. Ce contrô
t à la place qu’il devait occuper, dit à son contrôleur : « Monsieur, prenez près de moi pour ce soir la place de celui qui vi
guerre de Troie. La comparaison n’est pas odieuse, et la fantaisie me prit de la suivre, quand elle me vint. Qu’il vous souv
comme tous les Béjart, à entrer dans la carrière du théâtre. Molière prenait plaisir à former son esprit, à soigner son éducat
sinde-Claire-Élisabeth Béjard, du consentement susdit, se sont promis prendre l’un l’autre par nom et loi de mariage et icelui 
e livres tournois de douaire préfixe pour une fois payé, à l’avoir et prendre , quand il aura lieu, sur tous les biens dudit fut
oux, qu’il hypothèque à cet effet. Le survivant desquels futurs époux prendra par préciput des biens de leur communauté, tels q
lors que la petite Armande avait déjà sept ans. Madeleine aurait donc pris  toutes ces précautions, aurait donc imposé à sa m
it à des transports furieux à la seule pensée de cette union. Molière prit le parti d’épouser Armande secrètement ; il ne pu
ense d’imagination pour inventer cette histoire ; on n’avait fait que prendre tout simplement le dénouement de L’École des mari
elle devint sous la direction de Molière une excellente actrice. Elle prit beaucoup de fierté dans sa nouvelle position, mai
comme ils avaient fait autrefois sur le théâtre du Petit-Bourbon. Ils prirent à leur tour les jours extraordinaires, et, sur l’
, ils feraient de Molière un mari trompé avant même qu’il eût songé à prendre femme, tant ils ont hâte et tant il y a là un thè
l ne sait encore, dit-il, ce qu’il en fera. » Il se résolut bientôt à prendre l’offensive. La Critique de l’École des femmes p
éfendre son mari. C’est la précieuse, la prude Climène, qui cherche à prendre sa revanche du coup terrible qu’elle a reçu en 16
pinion était alors fort communément admise. Le Dorante de La Critique prend le parti contraire : « Quand pour la difficulté,
aux espérances qu’on fondait sur eux. De Vizé déplore qu’ils semblent prendre plaisir à faire rire à leurs dépens : « Ils aimen
peut signaler toutefois plus particulièrement ce passage où Boursault prend la défense de la religion, et cherche à rendre su
 homme qui voulait lui faire caresse. Molière s’étant incliné, il lui prit la tête et, en lui disant Tarte à la crème, Moliè
borna pas là sa hardiesse : ses attaques sont directes cette fois. Il prend à partie d’abord les comédiens de l’hôtel de Bour
eté acerbe et une audace surprenante : « Qui diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marqui
e et de crier son nom sur la scène ; il ne pouvait s’étonner qu’on le prît au mot, et il eut tort de se plaindre de la corre
ntends dire en plein théâtre que ces illustres doivent, à la comédie, prendre la place des valets. Quoi ! Traiter si mal l’appu
en ce rang les chefs-d’œuvre du grand Ariste (Corneille), dont je ne prends que Le Menteur pour l’opposer à tout le misérable
mes et les femmes deviendraient d’effroyables créatures ; il faudrait prendre congé les uns des autres et faire bande séparée ;
e serait assez bizarre, il faut en convenir, si Robinet avait entendu prendre le mot panégyrique au sérieux. La Guerre comique
par le sieur de La Croix (février 1664), est une apologie : Apollon, pris pour juge, prononce un arrêt en faveur de la pièc
e la comédie, dit spirituellement Marigny, n’avait eu que le temps de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donn
à l’autre par ces scrupules ou par les haines jalouses qui sauraient prendre  ce masque ? Molière regarda ses ennemis en face,
souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pouvaient être pris l’une pour l’autre, et quoi qu’on ne doutât point
seigné mieux que personne sur les représentations auxquelles il avait pris  part. Et d’ailleurs, lorsque parut l’édition de 1
ince de Condé ne se souciait peut-être pas que l’on sût la part qu’il prenait à cette comédie ; peut-être croyait-il qu’on juge
ritablement hypocrite ; l’hypocrisie n’est pas dans son caractère. Il prend un masque pour se réfugier dans un parti ; après
be a le front de me faire l’auteur. D’autre part, quelques écrivains prirent la défense de Molière. On a deux de ces apologies
esté donna en même temps six mille livres de pension à la troupe, qui prit congé de Monsieur, lui demanda la continuation de
t congé de Monsieur, lui demanda la continuation de sa protection, et prit ce titre : La troupe du Roi au Palais Royal. » C’
troupe comme à ses comédiens. C’est un titre qu’il leur a commandé de prendre  ; et c’est par là qu’il a voulu faire connaître q
usaient de payer, était un emploi dangereux, et qu’on était obligé de prendre , pour le remplir, des braves éprouvés. Grimarest
s. Il paraît que ce discours, joint aux mesures qui furent sans doute prises par les chefs de corps, prévint momentanément au
avril précédent, une tragi-comédie de Mlle Desjardins, qui avait déjà pris à tort ou à droit le nom de Mme de Villedieu. Cet
meuse Comédienne ou Histoire de la Guérin ; et encore ce livre est-il pris sur ce point en flagrant délit de mensonge : il r
que vous n’auriez pas si c’était une maîtresse ; et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière ; et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
omprendre combien on est peu maître de soi-même quand elle a une fois pris sur nous un certain ascendant, que le tempérament
voulu que l’innocence de mon choix me répondît de mon bonheur : j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. Aussi le mariage ne ralen
t qui par cette raison n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
ts fut dans l’enchantement. Mais il est vrai de dire que le succès ne prit pas les proportions d’une vogue populaire. Cette
’une œuvre trop parfaite pour s’accommoder au goût du grand nombre ne prit pas Molière au dépourvu : il composa immédiatemen
du roi une lettre de cachet pour l’ôter de la troupe où il était. Il prit dès lors le plus grand soin de l’éducation de Bar
secours et désespérant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son âne il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de
est risible que ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures et prit sur lui les personnages les plus comiques. » Boil
ine, les dames même, Montespan, La Vallière, dans de vastes carrosses prirent le chemin des Flandres. Le 3 juin, Louis entrait
i. Le 2 juillet, il était devant Douai, qui se rendit le 6. Le 31, il prenait possession d’Oudenarde. De là, les Français retou
 couplets aux musiciens, des madrigaux aux illustres danseurs. Le roi prit -il part lui-même à la représentation ? Boileau, d
urent lieu dans la troupe du roi ; Louis Béjart, âgé de quarante ans, prit sa retraite et reçut une pension annuelle de mill
ur, notaire, rue Saint-Honoré, le 16 avril 1670, existe. Ceux qui ont pris part à cet acte sont : Molière, Armande Béjart, M
apelle. On sait d’une manière à peu près certaine l’époque où Molière prit possession de cet appartement par un acte d’infor
re est tout à fait absent de la bibliothèque d’Auteuil. Les Parisiens prenaient volontiers, alors comme à présent, le prétexte d’
en finir sur-le-champ avec l’existence. La rivière était proche ; ils prirent le parti de s’y aller noyer. Ils auraient mis ce
oulussent se noyer sans lui, si c’était là un aussi excellent parti à prendre qu’ils le prétendaient ? » Chapelle convint que l
qu’ils s’étaient donné n’était qu’un frère quêteur, et qu’ils avaient  pris un moine ignorant pour un personnage instruit et
taient gris tous deux, comme il ne leur arrivait que trop souvent, il prit fantaisie au maître, en sortant de la maison d’Au
mme un homme en disgrâce, c’est-à-dire à le déchirer : « Molière nous prend  assurément pour des grues, de croire nous diverti
***. Le pauvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le théâtre, il va tomber. Cet homme-là donne dans
is, comme le temps lui manquait pour écrire la pièce tout entière, il  prit pour collaborateur Pierre Corneille, qui avait al
onnue, Qui, dans deux jours, avait appris Ce beau rôle, qu’elle avait pris De la grande actrice choisie, Beauval, qui, d’un
es menaces ? Loin donc de se rendre aux conseils de ses amis, Molière prit le parti de jeter à la maladie croissante un défi
de imaginaire, cette pièce nous apparaît sous un jour nouveau. Tout y prend un autre sens, jusqu’aux petits vers du prologue 
conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là et de prendre du repos pour se remettre. « Comment voulez-vous
qu’en prononçant juro, dans la cérémonie du Malade imaginaire, il lui prit une convulsion. Ayant remarqué lui-même que l’on
rire forcé ce qui venait de lui arriver. Quand la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron,
, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre, Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Molière avait toujours provi
corps, dit-il, je l’éprouve volontiers ; mais les remèdes qu’il faut  prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perd
our me faire perdre ce qui me reste de vie. » Un instant après il lui  prit une toux extrêmement forte, et, après avoir crach
nt soixante-treize. Signé : Le Vasseur. » Toute cette instance avait pris plus de trois jours. Le quatrième jour, 21 févrie
eurs laquais portant des flambeaux de cire blanche allumés. Le corps,  pris rue de Richelieu, devant l’hôtel de Crussol, a ét
t on serre, Va faire après sa mort rire encor chaque jour. Il ne lui prit jamais envie D’appeler à son aide aucun des médec
Car son Malade imaginaire. Lui faisant fermer la paupière. L’envoya prendre possession De cette place de renom. Qui est tombé
olume sur le Théâtre français, s’exprime ainsi : Molière sut si bien prendre le goût du siècle et s’accommoder de sorte à la c
ns pédantesque de L’Art poétique, que l’enthousiasme s’était attiédi, prit sa revanche dans l’épître à Racine (1677), à qui
ises, italiennes et espagnoles ; mais, hélas ! l’huissier-priseur n’a pris le soin de mentionner aucun titre, aucun auteur.
jours savoir s’il y avait lieu d’espérer. Enfin, quand la Ledoux eut pris le temps qu’il fallait pour faire valoir ses pein
romit de se souvenir toute sa vie du service qu’elle lui rendait ; il prit l’heure du rendez-vous, où il se trouva longtemps
et après s’être longtemps défendue, elle lui dit qu’elle voulait bien  prendre un présent de lui, pourvu qu’il ne fût que d’une 
dût comprendre cette façon de s’exprimer, toute muette qu’elle était, prenait pour des marques de colère le refus qu’elle faisa
is pas avoir rien d’assez mystérieux avec vous, monsieur, pour devoir prendre ces sortes de précautions, et vous pourriez avec
traits ressemblants on en parlera mal, Et vous aurez une copie… N’en prenez pas trop de chagrin : Si votre gaillarde figure C
81. Elle restait inimitable dans les pièces de son premier mari. Elle prit sa retraite avec une pension de mille livres, le
n un moment ; j’en suis fâché. De nos jours, nous ne verrons personne  prendre sa place, et peut-être le siècle suivant n’en ver
n a rencontré toutes les bonnes fortunes. Créateur et observateur, il prend la nature humaine sur le vif, dans ce qu’elle a d
istaient pas de son temps. Mais Molière est réellement impartial ; il prend les vices et les ridicules partout où il les trou
dèles. Ni classes ni catégories n’ont été épargnées par lui. S’il les prend  tour à tour en pitié ou en mépris, en amour ou en
s gêné dans un cadre rétréci où n’eussent comparu que des personnages pris dans une haute classe peu nombreuse, et d’avoir f
les comédiens exigent du peuple des sommes excessives, leur défend de prendre plus de 5 sous au parterre et 10 sous aux loges e
araissent avec leur portier, comptent de l’argent sur une table et en prennent chacun leur part ». Il est peu probable qu’au tem
ph Béjart, huissier ordinaire du roi ès eaux et forêts de France, qui prit le parti de la comédie. Né, comme nous l’avons di
convoi de cinquante-quatre, vêpres, de Joseph Beygar (sic), comédien, pris sur le quai de l’Escholle et porté en carrosse à
ue damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de la troupe du roi,  pris hier dans la place du Palais-Royal, et porté en c
de Démétrius jouée le 10 juin 1689 et non imprimée. Nous lui avons vu  prendre une part principale aux démarches qui suivirent l
partenaient à ce comédien. Béjart l’Éguisé, à Pâques de l’année 1670, prit sa retraite. « Le sieur Béjart, par délibération
du défunt. Signé : Aubry, Guérix. » Nous avons déjà vu Louis Béjart prendre cette qualité de lieutenant au régiment de la Fer
homme frappé de la foudre, et y demeurai quatre jours sans remuer ni prendre aucun aliment. À moins d’un coup du ciel, c’était
de la part de mon ami Béjart et de toute sa généreuse famille, que je prisse cœur, que je me consolasse ; et que je ne manquer
hante ; elle en est si persuadée elle-même que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différen
e ne dut compte qu’à elle-même, elle s’interdit d’être coquette. Elle prit  chez elle sa sœur et son beau-frère pour témoins
s, de feu René Du Parc, vivant comédien de Monsieur le duc d’Orléans, pris rue Saint-Thomas-du-Louvre151. »Sa part fut conti
, à ce que l’on croit, un peu apprêtée et façonnière ; il ne faut pas prendre à la lettre ce que Molière dit de cette actrice d
sne dans un acte de baptême, et y est appelée Catherine du Rosé. Elle prit une autre fois ce nom de Catherine du Rosé dans u
9. Ce sont les seules circonstances que nous connaissions où elle ait pris ce nom du Rosé ou du Roset, qui n’était sans dout
ue le roman fait jouer à Mlle Debrie dans les amours de Molière. Elle prit une grande part à toutes les créations du poète c
Molière ; mais je suis accoutumé à ses défauts, et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections
pportent comme un écho des bruits des coulisses du temps. Mlle Debrie prit sa retraite et fut mise à la pension le 14 avril
e ses rôles, qui furent distribués aux autres sociétaires lorsqu’elle prit sa retraite en 1692167. Elle eut du roi la pensio
vie n’était pas en sûreté après la découverte d’un semblable dessein, prit sur-le-champ la poste et revint en France. La bon
e, qui jouait fort bien les rois et les paysans. Cependant il pouvait prendre pour lui, dit-on, une partie du reproche que Moli
té disait à toutes ses dames : « Mesdames, voilà la Baron », et elles prenaient la fuite. Veuve en 1655 elle mourut au mois de se
nt joué par ses enfants et par quelques autres. Cette troupe juvénile prit le titre de Comédiens de M. le Dauphin, et eut be
ous avons dit170 comment Molière l’engagea dans sa troupe en 1665, et prit dès lors le plus grand soin de son éducation. On
n, il lui écrivit à Dijon une lettre très touchante, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès d
se leva et déclara qu’en présence de l’Église et des assistants elle prenait  Beauval pour son légitime époux. Beauval alors se
ise. Si, après avoir considéré ce buste et lu cette inscription, vous prenez la rue Saint-Honoré qui commence précisément à la
ls crurent la trouver, non pas elle précisément, mais celle qui avait pris sa place dans la rue de la Tonnellerie ; et leur
s par M. Soulié, « sous les piliers de la Tonnellerie ». Ils devaient prendre le change d’autant plus facilement que Grimarest
à son nouveau projet. Furieuse d’avoir été jouée, Hortense Desjardins prend le costume d’officier de cavalerie, se rend à Cam
emmes mariées qui étaient filles de parents nobles. C’était celui que prenaient les actrices, à tort ou à droit. 25. Brouchoud,
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
re ce que l’usage y fait de changement. Mon sentiment n’est pas qu’on prenne la méthode De ceux qu’on voit toujours renchérir
vres ; & pour les mille écus restants, il faudra que l’emprunteur prenne les hardes, nippes, bijoux dont s’ensuit le mémoi
ntent du furieux intérêt qu’il exige, sans vouloir encore m’obliger à prendre pour trois mille livres les vieux rogatons qu’il
, ou la tyrannie qu’on exerce sur elles, les rend excusables : encore prend -il la précaution de les faire rougir de leur rôle
laissons pas corrompre par de grands mots : rions de la peine qu’ils prennent pour cacher leur impuissance, & pour se faire
& pour se faire un mérite de cette même foiblesse qui leur a fait prendre la route la plus facile, au hasard de fournir une
onne sensée veut-elle exhorter son fils à être ferme sur ses pieds, à prendre une contenance noble & assurée, elle ne lui d
Tuileries, elle lui montrera du doigt quelques-uns de ces faquins qui prennent un air penché, qui affectent l’anéantissement pou
la philosophie d’un Poëte comique à la philosophie d’un autre. Je ne prendrai point le dernier des Auteurs pour le faire jouter
son fils, à condition qu’on lui rendra son collier. Quand il veut le prendre , on le retient pour le présent de noce ; & Gr
qu’on veuille lui faire aucune violence, Contre un hymen injuste on a pris sa défense. Le moyen qu’un pere ne cede pas à de
sa défense. Le moyen qu’un pere ne cede pas à des personnes qui s’y prennent si décemment ? aussi dit-il aux amants : Oublion
niece. L’autre Ménechme arrive à Paris. Valentin, valet du Chevalier, prend la valise de ce frere pour celle de son maître. M
die encore à tout cela en dictant un testament à deux Notaires qui le prennent pour Géronte. Cette fripponnerie, digne du gibet,
ux. La jalousie est une passion qui aveugle l’homme, qui lui fait prendre la moindre apparence de possibilité pour la certi
comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre , c’est de s’aller jetter dans la riviere la tête
y réprimande ces femmes qui, trop peu jalouses de leur réputation, ne prennent pas même le soin de cacher leur conduite déréglée
ressentiment ; D’autant plus dangereux dans leur âpre colere, Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révere, Et que leur p
à ces quatre vers : A la plus tendre ardeur elle fut consacrée, Qui prit assez long-temps racine dans son cœur :  Mais, pa
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
ce temps-là Dupuis envoie chercher l’autre amant avec son pere, & prend des engagements formels. Au moment même arrivent
it pour m’unir à Mariane, dit-il ! Mais non, il differe toujours : il prend pour prétexte des galanteries qu’il me suppose.
dans le cœur de sa fille. Dupuis feint de se laisser fléchir, il veut prendre jour pour le mariage ; on choisit le jeudi. Dupui
Meûnier court au bruit du coup de fusil, saisit le Roi au collet, le prend pour le braconnier qui a tiré, le traite de coqui
quelque mauvaise aventure. Le second Courtisan. Oui-dà, si l’on nous prend ce que nous avons, nous aurons fait de jolie beso
s aurons fait de jolie besogne ! Le troisieme Courtisa. Qu’on nous le prenne si l’on veut ; je suis si excédé de fatigue, que
uns des autres, dans le dessein de ne point rendre. V. Lorsqu’il lui prend envie d’amasser quelque chose, il imite encore le
hôte sa protection auprès du Roi, qui la leur promet. Les Gardes ont pris , disent-ils, des coquins : le Roi reconnoît ses C
gathe, comme il l’avoit projetté. Ils rencontrent un Bûcheron qui les prend pour des voleurs, se jette à genoux, leur demande
ée, parcequ’il entend un coup de fusil : les Braconniers qui ont tiré prennent la fuite dès qu’il parle. Le Meûnier Michaud acco
t tiré prennent la fuite dès qu’il parle. Le Meûnier Michaud accourt, prend le Roi pour un Braconnier, l’arrête, le traite de
main elle le régala Tout de son mieux en femme de parole. Le drôle en prit le jour & les suivants Pour son argent, &
vres pour donner à Sophie le jour de son mariage, à condition qu’elle prendra un époux de sa main. Le caractere intéressé de Ma
69 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
l’excuse volontiers, pourvu qu’une fois admis dans la compagnie, ils prennent conseil de la réflexion. S’ils voulaient tout d’a
l’ingénuité de mon personnage n’a rien de commun avec moi ? Si Agnès prenait ce parti, elle ne serait pas plus loin de la véri
s’il se moque de lui-même, toute la comédie devient impossible. S’il prend un accent narquois en demandant à Dorine des nouv
ce qu’Orgon ne sera pas trompé, qu’il a trop d’esprit pour se laisser prendre à la dévotion de Laurent et de son maître, Chose
nd je parle du spectateur exempt d’inquiétude, ce n’est pas du public pris en masse que j’entends parler, mais d’une minorit
la représentation des comédies de Molière avec la ferme résolution de prendre les comédiens en défaut. Si j’étais assez malavis
fois que je trouve en face de moi un contradicteur qui ne paraît pas prendre la discussion au sérieux, qui ne s’en soucie pas,
nt les rôles confiés à leur intelligence ! Comment n’auraient-ils pas pris cette parole au sérieux ? Ils croient de bonne fo
ujourd’hui qui mérite un pareil éloge ; mais les acteurs applaudis se prennent volontiers pour les égaux de Talma, et lorsqu’ils
ués à l’improvisation, qui se contentent d’indiquer leur pensée et ne prennent pas le temps de la développer, ce n’est pas là un
ont pas de se récrier. Ils iront peut-être jusqu’à demander si on les prend pour des écoliers ; ils ne sont plus d’âge à rece
ens, fussent-ils animés du zèle le plus ardent, pourraient facilement prendre le change sur le sens du Misanthrope ou de l’Écol
sera réduit au silence, pour peu que le directeur du Théâtre-Français prenne à cœur la tâche qui lui est imposée. Les fonction
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
apidement de l’enfance à la vieillesse, retombe dans l’enfance, & prend alternativement, dans un court espace de temps, c
jeunes rivaux dans leur travail, de leur épargner les peines que j’ai prises , & non à l’orgueil de faire voir que je conno
nt de sourire d’un œil & de pleurer de l’autre, ils ont trop bien pris leur parti pour que mes réflexions puissent leur
ortionner le degré d’expression au degré d’intérêt que son personnage prend au sujet ? Saura-t-il distinguer & saisir les
un sujet. Nous verrons quelles sont les précautions qu’un Auteur doit prendre avant que de se déterminer ; nous raisonnerons su
lusivement ; & nous appuierons nos raisonnements par des exemples pris chez les meilleurs Auteurs comiques. Dans le seco
mp; toujours hérissé de préceptes, peut être ennuyeux, si l’Auteur ne prend les plus grandes précautions. Je n’en ai pas trou
otonie & la sécheresse, compagnes inséparables de l’ennui, que de prendre premiérement le ton familier de la comédie, puisq
s’il m’est permis de m’expliquer ainsi, nous rend en gros ce qu’il a pris en détail chez toutes les nations. Quel seroit mo
p; qu’en leur donnant ou en leur ôtant ce titre, je ne prétends point prendre la balance pour peser leur juste mérite. 3. Vers
71 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
nt, s’adoucissant, fourbant, s’agitant, brûlant les planches. Molière prend l’Inavvertito de Nicolo Barbieri, et le suit pas
e Mascarille, dont l’Inavvertito ne donnait aucune idée : Molière l’a pris à Noël du Fail. A l’acte IV, scène 1, Mascarille
1) : C’est qu’en fait d’aventure il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être à le
et enfin consent à unir les deux amoureux. On voit combien Alcidor, pris sur mer par quelque Turc corsaire, est à point no
urra l’empêcher de passer pour son fils ? L’autre âgé de deux ans fut pris dans cette barque. FRIPESAUCES Son vrai fils sur
udra jaser comme un oison, Vous deviendrez muet, et peut-être Manille Prendra quelque soupçon que vous aimez sa fille ; Que de
’Étourdi, IV, 5, v. 1577) ; Lisandre dit de Fripesauces : Ensuite je prendrai le temps de l’épouster. (Le Parasite, II, 3, p. 4
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
n’être pas reconnue par son époux : elle répond qu’elle avoit soin de prendre un habit de sa sœur, & de contrefaire sa voix
les parents de la belle veulent le tuer. Le Docteur est désespéré. Il prend la résolution de demander Béatrix à Magnifico. Ce
roît avec des pistolets. La moitié des acteurs tombe de peur, l’autre prend la fuite. Acte III. Diane est fâchée d’avoir eu
r Béatrix. Elle mourra si elle ne le voit pas la nuit suivante : elle prend la résolution de lui écrire un billet sous le nom
qu’il a une lettre à lui remettre. Flaminio ordonne à Arlequin de la prendre  : il s’acquitte en tremblant de la commission. Fl
alie qu’en France. Les scenes de dépit entre Eraste & Lucile sont prises dans une comédie italienne dont voici l’extrait.
tre à Béatrix ; il veut en charger Arlequin, qui refuse d’abord de la prendre , & qui y consent ensuite. Il reste seul. Dian
r ; Brighella le rassure, en lui disant qu’il connoît un brave qui le prendra sous sa protection : il l’appelle ; c’est Flamini
son secours : mais Colombine lui apprend que le brave & Diane ont pris la fuite par la porte du jardin. Pantalon est dés
t, connu tout le mérite de leurs scenes de dépit ; il a non seulement pris de cette piece les dépits amoureux d’Eraste &
er ! Flaminio. Oh ! vous feignez d’être irritée : vous avez trop bien pris vos mesures pour l’être réellement. Diana. Vous n
me forcer ; mais j’étois résolue à mourir avant de le terminer. J’en prends à témoin tous les Dieux du Ciel, mon amour, mon i
ivre au dessein de tout rendre, Voilà le diamant que vous m’avez fait prendre . Marinette. Fort bien ! Eraste. Fort bien !Il es
ut avant que de punir Arlequin, le faire convenir de ses torts. Il le prend en particulier & lui reproche de ne savoir pa
73 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
a plus desséchante et la plus exclusive. Il caresse son enfant, il la prend sur ses genoux, et ses marques d’affection / sont
our aller vêtu de la sorte, que vous me dérobiez. Où pouvez-vous donc prendre de quoi entretenir l’état que vous portez ? C’est
édie romanesque. Doué d’un esprit observateur et fin, Marivaux semble prendre à tâche de la gâter. Il subtilise sur tout ; et s
richit le dictionnaire du mot marivaudage, qui cependant, loin d’être pris en bonne part, sert à qualifier toute manière d’é
montré une femme mariée manquant à ses devoirs. La scène où Clitandre prend congé d’Angélique, après avoir passé une partie d
du Barbier de Séville, où Basile, stupéfié par tout ce qu’il entend, prend congé de la compagnie, sur le conseil que chacun
x. Chérubin et le comte Almaviva ne reconnaissent pas la comtesse qui prend la voix de Suzanne ; Figaro ne reconnaît pas Suza
se qui prend la voix de Suzanne ; Figaro ne reconnaît pas Suzanne qui prend la voix de la comtesse ; et pas un non plus des p
peinture de quelque caractère et des mœurs de l’époque. Mais il faut prendre la comédie partout où elle est, sans avoir égard
uses pour l’art ces rivalités, ces haines, ces jalousies lorsqu’elles prennent leur libre essor et qu’elles ne sont plus retenue
ures De voir qu’avec le vice on garde des mesures ; Et parfois il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’
introduit un certain M. Calicot, marchand de nouveautés, qu’une dame prend pour un militaire. « Je ne le suis pas, lui dit-i
ces éperons, et surtout ces moustaches... Excusez, monsieur, je vous prenais pour un brave. —Il n’y a pas de quoi, » répond M.
bureaux de tous les ministères; ils y demeuraient toute la journée, y prenaient leurs repas, et ne les quittaient qu’avec les emp
our la plupart un reflet des mœurs de notre époque. Mais son talent a pris tout son essor; et ce n’est plus par de brillante
d’un grand manteau, armé de ses pistolets, il se met à sa poursuite. Pris pour l’un des conjurés d’une conspiration qu’on v
là ce que l’on a plus de peine à concevoir, en dépit même du soin que prend M. Scribe de nous avertir que la porte du caveau,
ns L’Avare, c’est encore ce même art profond : c’est Harpagon mis aux prises avec certains devoirs, certaines nécessités impér
st bien le moins qu’il puisse faire pour l’homme désintéressé qui lui prend sa fille sans dot. On sait à combien de scènes pl
ction directe. » Mais, s’il en est ainsi, à qui la faute? À qui s’en prendre  ? Est-ce au public ou bien aux auteurs? M. Scribe
cipes vrais dont nous parlons, et que l’immortel auteur de Tartuffe a pris soin de tracer avec tant de sagesse, de profondeu
ées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poëmes ; et le même bon sens, ajo
ple question : Celui qui hait ses semblables, alors même que sa haine prendrait sa source dans un sentiment élevé, peut-il être c
ne l’applaudit pas. C’est ainsi qu’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les humains se répandre.
lus clair. L’importance qu’Oronte attache à son sonnet, le soin qu’il prend de venir consulter pour savoir s’il doit le publi
és ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos yeux... Je le répète,
és de carnage, Des singes malfaisants et des loups pleins de rage. Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J’acco
dit pas d’attendre que le temps ait un peu calmé sa douleur avant de prendre un parti, ce qu’elle n’eût pas manqué de faire, c
pprendre à supporter des maux inévitables. De quelque façon qu’on s’y prenne , en effet, et bien que les mœurs d’une nation pui
t du personnage, je remarquai que dans ce rôle du Misanthrope, Fleury prenait grand soin de se tenir à distance de ses interloc
l’obligeait à ne parler qu’en levant la tête, et ses gestes pouvaient prendre dès lors, on le conçoit, tout le développement po
louables efforts, comme ses allures de marquis perçaient toujours et prenaient le dessus, il n’essaya pas de les combattre davan
’un ton radouci et presque en tremblant : Non, non, sans s’emporter, prenez un peu souci De me justifier le billet que voici.
des cieux? Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Qu’il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserai
quelqu’un. L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses
apparition, le public avait pu être un instant sa dupe, et se trouver pris au théâtre comme Orgon l’a été à l’église. Dans c
is s’il n’inspire la pitié, l’on se moqué d’un benêt qui s’est laissé prendre à des momeries grossières de dévotion. Dans une d
se à Dorine : ... Ah ! mon Dieu ! je vous prie, Avant que de parler, prenez -moi ce mouchoir. ... Couvrez ce sein que je ne sa
me austère qui donne avec douceur un conseil bienveillant. Il ne doit prendre un ton sévère que pour dire : Mettez dans vos di
l est, malgré les espérances flatteuses qu’on lui donne, se contient, prend ses sûretés, montre une défiance extrême, et ne v
ituation où se trouve Tartuffe, plus fin que lui ne se fût pas laissé prendre à ses discours : TARTUFFE. On m’a dit qu’en ce l
ime où l’on vous tient a dissipé l’orage, Et mon mari de vous ne peut prendre d’ombrage. Pour mieux braver l’éclat des mauvais
urs un peu de honte. On s’en défend d’abord ; mais de l’air qu’on s’y prend On fait connaître assez que notre cœur se rend; Q
tant de douceur Écouté tout au long l’offre de votre cœur, Aurais-je pris la chose ainsi qu’on m’a vu faire, Si l’offre de
ance a dû vous faire entendre, Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre  ; Et l’ennui qu’on aurait que ce nœud qu’on résou
s cette galerie. TARTUFFE. Qu’est-il besoin pour lui du soin que vous prenez  ? C’est un homme, entre nous, à mener par le nez,
-dehors voyez exactement Est-ce là un homme à qui l’on fait aisément prendre le change, ou qu’on détourne sans peine de son bu
iscret, Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la pers
me ; Et lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Je sais qu’un tel discours de
avec dédain, puis, sans proférer une parole, aille au fond du théâtre prendre son manteau, redescende la scène, se place entre
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
anscrire, en partie, parcequ’indépendamment du plaisir que le Lecteur prendra en la lisant, il est nécessaire qu’il puisse la c
rrêt livrant mon espoir à la mort, Mon cœur n’auroit eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompeur voir ma flamm
personne qui peut être entrée dans l’appartement de la Princesse : il prend la manchette avec la lettre, & lit :  « L’am
n : elle l’arrête, en lui disant qu’elle sait manier les armes ; elle prend une épée, & se bat. Don Pedre entend le bruit
son frere que son amant se battoit avec elle. La façon dont elle s’y prend est singuliere.   Le Lecteur sera certainement bi
re Delmire ! Delmire, bas. Ah ! perfide Rodrigue ! Don Pedre. Et vous prenez vos leçons avec tant d’emportement ? Delmire. Nou
qu’elle est venue autant pour Don Pedre que pour Delmire. La Duchesse prend le nom de Célidoro, Thérese celui de Perriquito.
a lettre de Delmire. Thérese s’avance, lâche quelques tête-bleu, veut prendre la lettre. Bélise se fait connoître, prie Florent
rince est pétrifié ; il croit voir un fantôme ; il ne sait quel parti prendre . Thérese continue à l’insulter, en se disant le r
ie le faux Célidoro d’aller se remettre au lit. La jalousie du Prince prend de nouvelles forces ; il reste anéanti, & fai
agréables pour moi. Allons, déterminez-vous promptement ; si vous ne prenez pas votre parti, le mien est déja pris. Rodrigue.
ous promptement ; si vous ne prenez pas votre parti, le mien est déja pris . Rodrigue. Non, jamais étonnement n’approchera de
r le cavalier. Holà, Délia !... Rodrigue. Ah ! Madame, arrêtez ; j’ai pris mon parti. Delmire. Hé bien, parlez. Quel est-il 
n. Rodrigue. Pourquoi ? Delmire. Pour marque de l’engagement que vous prenez . Rodrigue. La voilà. Delmire. Je promets à Rodrig
al au doigt ; elle ne peut écrire à son amant, la Princesse veut bien prendre cette peine pour elle ; & la moitié de cette
75 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
sion je me sois écarté de cette rusticité ? Quand bien même j’aurais pris Molière, comme Comédien ; quel mal aurais-je fait
différents langages que mon Censeur n’a point encore étudiés, et il a pris pour égarement ce qui lui a paru nouveau. Je ne p
uenté Molière ? Et quelle certitude puis-je donner des soins que j’ai pris , pour découvrir la vérité des faits, que mon honn
deux personnes qui n’ont rien fait à ce Censeur ? Après cela, dois-je prendre pour sincères les louanges qu’il me donne en d’au
ui mal à propos, puisque c’est après avoir plu au Roi. » Mon Censeur prend avantage de tout, il ne néglige rien pour m’attaq
érité, deux hommes illustres cependant chacun en son genre ; et qu’il prenne si fortement le parti des restes de leur troupe.
je ne fais point de doute qu’il ne lui en veuille personnellement. Il prend de là occasion de désapprouver l’Histoire de l’Ép
endre parler l’Auteur de la Critique avec son ton décisif, on doit le prendre pour un bel esprit. La conversation de Bernier av
ent à l’autre ; et bien sérieusement je ne sais pas pourquoi il lui a pris fantaisie de critiquer mon Livre avec si peu de p
èce, qu’à l’état violent où il était : Il refuse en homme d’esprit de prendre les bouillons de sa femme, parce que les choses,
sens des termes ; il faut tout lui dire pour qu’il le sente. Si l’on prenait toutes les petites circonstances que j’ai rapport
rconstances que j’ai rapportées de la mort de Molière, comme il les a prises , j’avoue que ce ne serait pas le plus bel endroit
moi à redire à la Vie de Molière ; je ne donne que ma pensée. À tout prendre néanmoins cet Ouvrage pourrait avoir le plus gran
Critique, qu’il ait des sentiments si opposés à ceux du Public, qu’il prenne si souvent à gauche : avec ses grands termes, et
que puisque le Public a daigné souffrir et agréer mon travail, qu’il prendra ma défense : Non que je présume absolument avoir
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
inq actes. Le mari d’Ismene s’est embarqué pour ses affaires ; il est pris par les Turcs. Sa femme, très coquette, loin de s
soupirer après le retour de son mari, le fait passer pour mort, & prend le deuil d’avance. Crémente, vieux ami du mari d’
sabelle, & qu’il la marie avec Accante. Lorsque j’ai conseillé de prendre l’intrigue de cette piece pour modele, j’ai voulu
ire appercevoir, en se défendant foiblement lorsque Champagne veut la prendre . Toutes ces simagrées vont à son sexe ; aussi son
Je présenterai, pour modele & pour exemple, un trait de fourberie pris dans une de mes pieces. Je vois déja mes lecteurs
eux point payer, comme il a dit, pour tous. Adieu, Monsieur Damis, je prends congé de vous. Damis. Je suis au désespoir, &
pas le maître De m’appeller un fourbe, un scélérat, un traître ? Vous prenez bien ce droit, & même trop souvent. Damis. So
une lettre ; une aiguille, de la cire, des tablettes & du lin.... Prenez promptement ce stylet & ces tablettes.... « M
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
. le Marquis un tel ; mais, parbleu, si quelqu’un de ces matins il me prend fantaisie d’écrire, je trouverai vingt caracteres
matériaux nécessaires à une piece, je conseillerois à nos Auteurs de prendre bien vîte un de ces Messieurs pour héros : mais c
ail dans plusieurs pieces différentes, je n’exhorterai personne à les prendre pour modele. Hélas ! ils sont condamnés à ne pouv
acteres composés. Caracteres propres à tous les états. Caracteres pris chez les hommes d’un seul état. Caracteres des
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
rande différence entre le comique & le plaisant. Un trait comique prend sa source dans la chose même, naît de la situatio
mples puisés dans chacune de ses pieces ; je me contenterai d’un seul pris dans son Légataire. ACTE III. Scene VIII. Géront
petits fils de pu...... qui l’appellent papa, & contraint enfin à prendre la fuite sous un habit de femme, crainte d’être p
s, produit le plus grand effet chez Moliere. Pour nous en convaincre, prenons le Tartufe. ACTE III. Scene III. L’imposteur décl
ge ; Et si vous condamnez l’aveu que je vous fais, Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits. Dès que j’en vis brille
vous n’y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine & prendre du bon temps. Votre sexe n’est là que pour la dép
, Dont par toute la ville on chante les fredaines, Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, C’est-à-dire, d’ouir aucun
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
la machine ; mais il faut que l’Auteur, guidé par beaucoup d’adresse, prenne les plus grandes précautions pour cela. Choisisso
aussi entre les deux personnages, risque d’affoiblir l’intérêt qu’il prend à l’action. Si un seul personnage se charge de fa
au même but ; mais Laurette, en se chargeant de brouiller les amants, prend tout sur son compte, & ne laisse plus rien à
rainte ici dessous de quelque manigance. (A Célie.) Rentrez, & ne prenez jamais cette licence. Et vous, filous fieffés, ou
; un personnage à caractere vont être en opposition. Mais l’intrigant prend si bien le dessus sur le caractere, d’abord après
valoir mutuellement : tout au contraire. Pour le prouver, mettons aux prises les deux héros une fois seulement. ACTE II. Scene
vous arracherai les yeux. L’Olive. Parbleu, Monsieur, puisque vous le prenez sur ce ton-là, vous danserez tout-à-l’heure. M. G
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
On oubliait les vers de l’aveugle d’Adria. Les vieillards, les valets prenaient les masques de Pantalon, de Brighelle ou d’Arlequ
isé, qu’il a volé ce manteau ? N’avez-vous pas remarqué qu’il voulait prendre la fuite ? MARCA. Oui, mais il donne des explica
ec les écus qui sont restés dans votre robe ; car le voleur ne vous a pris que ceux que vous teniez pour les changer. MAMFUR
reille douleur aux mains. SANGUINO. Soit, comme il vous plaît. Barra, prends -le sur tes épaules. Toi, Marca, tiens-lui ferme l
écus, la robe et tout ce qui vous convient, dimittam vobis. SANGUINO. Prenez , puisqu’il vous les donne, et en outre ce manteau
mmedia sostenuta, qu’ils s’appellent Pandolfo, Polidoro ou Crisoforo, prennent bien vite la physionomie de Pantalon ou de Cassan
n de son babil ni de son effronterie. Un personnage qui paraît avoir pris pied dans la comédie régulière avant de passer da
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
i s’éteint, la gouvernante fait la conversation avec le valet qu’elle prend pour le maître : le Jaloux fait sentinelle à leur
être bien sûr de son fait, parcequ’il entend la voix d’un homme qu’il prend toujours pour Don Juan ; mais celui-ci profite de
nne, les Auteurs n’ayant plus la permission de nommer leurs victimes, prirent des masques qui représentoient les traits de leur
; de spécifier leurs qualités ; ils défendirent encore aux acteurs de prendre des masques & des habits qui fissent reconnoî
connoître les personnages que le poëte avoit en vue. La comédie alors prit le titre de Comédie moderne. N’est-il pas à présu
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
a gloire est plus durable ; il n’est pas douteux que le spectateur ne prenne plus de plaisir à voir jouer sur le théâtre des t
a plus grande partie de ses pieces, & principalement son Avare, a pris des traits chez une infinité d’Auteurs qui avoien
ouclier de la Religion, Ont r’habillé sans bruit leur dépravation, Et pris droit, au milieu de tout ce que nous sommes, D’êt
je suis découvert dans mes plaisirs secrets, Tout le corps en chaleur prendra mes intérêts ; Et, sans me remuer, je verrai la c
eux tous les avantages dont nous venons de parler, qu’il a besoin de prendre le ridicule sur le fait, de saisir ses traits au
83 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
le bâton de commandement à la main, il a l’expression solennelle que prennent les comédiens dans les rôles de ce genre et qu’il
ère entretenait avec sa famille depuis son retour à Paris et ce qu’il prit à ce milieu bourgeois. Pour deviner son attitude
it et papillonne, il dissimule ses inséparables tablettes, dessine ou prend des notes, d’après le marquis qui peigne sa perru
e la blessure. Lui-même, en effet, jouait assidûment Corneille, il le prit pour collaborateur dans Psyché, il représenta d’o
e, on admire son adresse à porter l’effort sur les points essentiels. Prenez , par exemple, ses épîtres dédicatoires, dont il n
leur point de vue de croyant et de prêtre, ils n’avaient pas tort de prendre l’alarme. Molière devait à Gassendi le point de d
nt de départ de cette morale, car de la métaphysique de son maître il prit rien ou peu de chose. Mais, comme il arrive toujo
n’est pas précisément l’œuvre d’un homme sans ressentiment, qu’il y a pris l’initiative de la satire personnelle contre ses
es voient ; le rire qu’ils excitent est sans arrière-pensée et ils en prennent eux-mêmes leur part. Les seconds, Ménandre, Téren
i signaler, outre ses maux physiques, le mal moral dont il souffrait. Prit -il leur avis au sérieux, s’en moqua-t-il ? En tou
rouva, cependant, dès ses débuts, une déception cruelle et dont il ne prit jamais complètement son parti. Il ne voyait pas a
e le physique de l’emploi et, avec un tragédien, le public ne saurait prendre son parti de certaines imperfections. C’est là ce
it. C’est une double infirmité de notre nature, d’abord de ne pouvoir prendre notre parti de nos défauts, et aussi de déprécier
ption différente ? Nous sommes trop heureux de l’avoir pour ne pas le prendre tel qu’il est, en toute sincérité d’admiration ;
es de Molière, où l’élément sérieux est moins envahissant, mais où il prend sa place, assez contraire parfois à la nature mêm
maces, et que les autres lui vinssent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses habits. » Lacroix
répéter, s’il vous plaît… Or sus commençons… Bon ! voilà l’autre qui prend le ton de marquis ! Vous ai-je pas dit que vous f
e bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Prenez bien garde à vous déhancher comme il faut et à bi
aginé, dit l’abbé Dubos, des notes pour marquer les tons qu’il devoit prendre en récitant ses rôles, » à plus forte raison ceux
rendre en récitant ses rôles, » à plus forte raison ceux que devaient prendre ses acteurs. Le résultat de ses efforts était une
l’on n’y jouoit que de vieilles pièces) que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimoient à se fair
un des plus habiles directeurs qu’ait eus la Comédie-Française ne s’y prit pas autrement pour raffermir la fortune chancelan
ine. Il aurait pu, cependant, quitter la scène, se borner à écrire et prendre ainsi sa place parmi les plus honorés de ses cont
ine prétend que les amis du poète lui conseillaient avec instances de prendre ce parti, que même l’Académie française lui faisa
neille ou de Racine. Ce fut seulement vers la fin de sa carrière que, pris d’impatience, à la longue, en se voyant défigurer
par le livre ne leur semblaient pas valoir le temps qu’elles auraient pris à leur occupation maîtresse. J’ai essayé, d’autre
84 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ewman, les Manning, les Faber, tous les nouveaux convertis, voulaient prendre le bien et la femme de leur prochain, crimes jusq
ce qu’ils trouvaient d’amusant à celui-là, et quel intérêt pouvaient prendre des gens de leur mérite aux aventures d’un coquin
le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre face, à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du co
se, la fierté de Julie d’Angennes, la longue constance de Montausier, prises d’une certaine façon bourgeoise, pouvaient prêter
cette nature inférieure qui les condamne au rire et à la parodie, ils prennent leur parti de n’être que des bouffons, il n’y a p
e dire. Mazarin était mort ; Louis XIV, âgé de vingt-trois ans, avait pris possession de son royaume : « Ce fut dans les pr
r par un rire forcé. On l’emporta chez lui à quelques pas du théâtre. Pris d’un vomissement de sang, il envoya chercher sa f
qu’il soutint cette thèse. A vrai dire, il ne semble pas beaucoup la prendre lui-même au sérieux ; Tartuffe vient d’être enfin
iger les passions. Je suis, pour mon compte, convaincu que Molière ne prenait point ce souci, qu’il n’entendait nullement le do
s pas encore, mais j’aimais à aimer. Il cherchait quelque piège où il prit et où il fût pris, et il trouvait ennuyeuse une v
j’aimais à aimer. Il cherchait quelque piège où il prit et où il fût pris , et il trouvait ennuyeuse une vie où il n’y avait
y avait point de ces lacets. Tout en est plein dans le monde : il fut pris selon son souhait ; et c’est alors qu’il fut eniv
, la mort des vertus ; les cinq sens sont cinq ouvertures par où elle prend son cours sur les objets et par où elle en reçoit
comédie, d’ailleurs enveloppée et difficile à saisir. Il ne faut pas prendre pour sagesse une teinte amère de misanthropie qui
n que Damis épouse Henriette. De là, que puis-je conclure, moi qui ai pris un billet de parterre pour étudier la morale et l
parfaitement à quoi s’en tenir sur cette promesse de l’affiche et n’a pris aucun soin de paraître la réaliser. Il s’est amus
ant que possible de l’obscénité. C’est pourquoi le Théâtre-Français a pris l’usage de donner toujours une pièce comique ou b
ement de singe sous lequel le bon sens du monde a chancelé. « Bien en prit , dit-il, au grand Corneille de ne s’être point bo
On conçoit que Bossuet en fût jaloux. Nous avons déjà vu Bossuet aux prises avec Molière sur le sujet de la comédie en généra
ion des lois divines oubliées, leur dépeignent les misères du peuple, prennent les intérêts de la justice, exhortent, supplient,
er contre les désordres publics, attaquer les passions des grands. Il prenait sa part et s’humiliait devant Dieu. « Le zèle d’u
loin de marquer le moindre ressentiment, il le remercia du soin qu’il prenait de son salut, lui recommanda d’avoir toujours le
années encore, et déjà un mal irréparable était fait ; le règne avait pris sa pente, elle allait aux abîmes. Si Louis XIV av
ouis XIV avait davantage et plus lot écouté l’Église, le genre humain prenait une autre direction. L’Église n’est pas responsab
eligieux. Par les emplois, par les arts, par l’Église, la bourgeoisie prenait le pas de tous côtés, et de tous côtés la nobless
uait-il de choses pour l’être ? Vous me direz qu’ils ne devaient s’en prendre qu’à eux-mêmes, puisqu’ils n’étaient malheureux q
oigna la favorite. Lorsque, quelques jours après, le prédicateur vint prendre congé, le roi lui dit : « Mon père, vous serez co
tour, il la trouve vide, balayée et ornée ; il part aussitôt et il va prendre avec soi sept autres esprits encore plus méchants
venait de contracter envers ses auditeurs, ou plutôt envers Dieu. Il prit corps à corps le vice, royal, et sans garder d’au
nguer par un enjouement et une liberté à quoi tant d’âmes se laissent prendre comme à l’appât le plus corrupteur ? L’excès du d
l’Homme, ce qu’ils ont fait contre ses vices, et comment ils s’y sont pris chacun à sa manière pour l’introduire, le guider
sincérité, son habileté, tous ses mérites et toutes ses vertus. Il a pris corps à corps un ennemi formidable, caché, le plu
avori et banni, révolté contre une société dans laquelle il aurait pu prendre une place meilleure, maintenant abdiquée à jamais
goureuse, chagrine, sans complaisance pour les faiblesses. La cour le prit ainsi et s’en égaya fort ; mais la ville s’alarma
de la société, très favorable au jansénisme. En fait d’opposition, on prend ce qu’on trouve, et la querelle religieuse était
ruit, sans éclat, avec toute la célérité et le mystère qu’il fallait, prit ses dispositions. Le roi voulut ouvrir la porte ;
spectateur, jeté de fantaisie dans un monde qu’il ne connaît plus, ne prend à ce qu’il voit qu’un plaisir stérile ou dangereu
is le bon sens, la justice, le goût n’en auront pas moins le droit de prendre à fart le poète, enflé de son triomphe, et de lui
nécessaire, et Tartuffe ne l’a point. Nous nous laissons plus souvent prendre à la feinte franchise d’un mécréant déclaré, qu’a
seuls qui se fassent une affaire de leur salut. Tous les autres n’en prennent qu’à leur aise. Elmire, sans doute, n’offre pas l
ndre que l’imposture est l’unique ennemi à qui l’auteur se soit voulu prendre , encore faut-il avouer, en étudiant le caractère
ussitôt, comme le premier venu du parterre, que tout dévot voudra lui prendre sa cassette et sa femme : C’en est fait, je reno
isait point justice, il n’y aurait pas de meilleur calcul que de s’en prendre adroitement aux abus de la piété et d’entretenir
ésuites, mais en temps calme et quand les spectateurs ne songent qu’à prendre un amusement. J’en ai fait l’expérience. C’était
ec langueur ; la bouffonnerie du pauvre homme fit à peine sourire. On prit doucement la scène très-peu tendre des deux amour
n de ces vers enfiellés où les pensées et le langage même de la piété prennent la physionomie et deviennent l’expression de la p
te et même ridicule. Il se donne toute la physionomie de ces gens qui prennent Avec un zèle extrême Les intérêts du ciel plus q
roi du monde. D’ailleurs, que lui veut-on ? A Tartuffe, n’a-t-il pas pris soin d’opposer Cléante, le véritable homme de bie
i ni leur raison, se laissent séduire par l’hypocrisie d’autrui et la prennent pour la vraie piété. Ainsi, les impies pensent tr
discret Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la pers
e tous suspects, pour leur ôter la liberté de se déclarer en D’avoir pris une puce en faisant sa prière Et de l’avoir tuée
e, parvient à la dépouiller en un tour de main, et va s’enrichir sans prendre d’autre peine que de faire un bon somme après ses
s qui frappent les yeux ? Et moi je lui dis : Pourquoi de deux partis prendre le moins favorable ; et sur un vague soupçon pour
ra. Pour se distraire, il pourra philosopher avec Cléante ; il pourra prendre le divertissement du théâtre, où Molière lui mont
ément de détruire la religion, il suffit qu’il vous amuse et que vous prenez peu de souci du reste : alors on vous comprendra,
’oublie encore ses rapports de poète et de citoyen avec Louis XIV, je prends cela pour innocent, ou je crois qu’il n’a point c
ment, Us attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre avec un zèle extrême Les intérêts du ciel plus qu
ur qui ne peut soutenir l’insolence du vice et qui se lève enfin pour prendre la cause de Dieu. Ah ! nos gens de bien qui « n’a
de fois qu’ils souffrent quelque altération, Dieu a le droit de s’en prendre à nous, puisque le dommage qu’ils souffrent n’est
consolation de dire à Dieu : Seigneur, j’ai suivi vos ordres et j’ai pris le parti de votre loi. Et certes il ne vous appar
cause de Dieu ne succombe pas. Car, que votre discrétion se termine à prendre toujours, quoique sous de belles apparences, le m
d’une manière toute différente et tout opposée l’attitude qu’il doit prendre et le rôle qu’il doit jouer dans le monde. Après
mais toujours fuyant sous la fiction comme dans la réalité, Molière a pris une fois le parti de le dédoubler, et il a fait l
ait prévoir l’ignorance du public et n’hésitait pas à la corriger. Il prit donc soin de ne livrer sa pièce aux lecteurs que
pour le crime, je cherche à n’être que juste envers l’imperfection. A prendre le monde un peu dans le goût de Philinte, c’est-à
n entretien, d’un mot peut-être ; elle lui donne des rivaux, le voilà pris , et elle-même se laisse engager. Cependant l’aven
ure elle-même très médisante, mais en même temps très adoucie, qui ne prend le grand travers et le grand vice que par ses pet
t de n’y vouloir d’autres moyens que les leurs ! Eux seuls savent s’y prendre . Ils savent … Mettre le poids d’une vie exemplai
ve des Arsinoés, que je trouve inutile de dire comment Bourdaloue s’y prend pour corriger la médisance. Le tragique tableau q
pas comme le prince de Molière :Tu chatouilles mon âme.Il dit : Je ne prends point pour juge une cour idolâtre…   On voit que
discret Avec qui pour toujours on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la pers
85 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
et je ne vois rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux
t tout à l’entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l’Ile en prit le nom pompeux4. Il voudrait bien se marier ; ma
; mais il craint les accidents qui peuvent suivre le mariage, et il a pris ses précautions pour les prévenir. Il a pris chez
ivre le mariage, et il a pris ses précautions pour les prévenir. Il a pris chez une paysanne, chargée de famille, une jeune
blanc ! Tra deri da. — Mes yeux se ferment. — Des moustaches !… Il la prend , il l’embrasse et se sauve en courant. À défaut
e dans un autre excès. Les arts d’agrément, surtout la musique, y ont pris une telle place que peu de femmes sont capables a
semble,     Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos yeux, Et ce qui me sur
à les aider, à les relever. Il tâche de corriger le mal ; mais il s’y prend avec indulgence, d’une main douce, comme dit Sénè
e suis hâté de l’en éloigner de peur que son âme novice ne se laissât prendre à cet éclat qui dérobe le vide et la sécheresse d
de bon cœur ! Arnolphe enfin, trompé dans sa prétendue sagesse, s’en prend , comme ses confrères, aux défauts des femmes, et
t raisonnable. Aussi n’est-ce pas encore elle que je lui conseille de prendre . Ne poussons pas à bout sa patience ; il est temp
n bon bourgeois, à qui les travers de sa femme et de sa sœur ont fait prendre en haine les lettres comme la science. Entre le c
nt voir des gens de la cour : ce commerce ne servirait qu’à lui faire prendre un air ridicule et disproportionné… Formez son es
la bonne servante, chassée par Philaminte, mais ramenée par Chrysale, prend la défense d’Henriette avec une verve que le cœur
Et pour mon mari, moi, mille fois je l’ai dit, Je ne voudrais jamais prendre un homme d’esprit ; L’esprit n’est point du tout
madame, Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme. Henriette prend la vie et le mariage pour ce qu’ils sont, sans ta
ux. Peut-être trouverez-vous que dans cette scène admirable Henriette prend trop de liberté, et qu’elle sort de la réserve im
ien, si l’indignation de Damis ne rendait sa réserve inutile. Elle ne prend conseil que de la raison : Pour moi de tels prop
ne autre du soin de les élever, et le temps venu de les instruire, ne prendra conseil que d’elle-même et de son mari. Si elle r
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
e piece eut neuf représentations. Les scenes les plus plaisantes sont prises de l’Ecole des Filles, comédie de Montfleury. Con
r son pere mourant, sans épouser, ce qui diminue l’intérêt qu’il doit prendre à Léonor ; ce qui rendra vraisemblablement son fa
orante. Je ne comprends pas comment les gens sont faits, pour moi. On prend tous les soins imaginables pour embellir la maiso
disent, dans leur Histoire du Théâtre François, que le dénouement est pris d’un Conte de la Fontaine, intitulé le Cocu battu
sa femme, & fort peu la quittoit. . . . . . . . Amour enfin, qui prit à cœur l’affaire, Leur inspira la ruse que voici.
r est à main gauche en entrant. Mais il vous faut user de stratagême. Prenez ma jupe, & contrefaites-vous : Vous entendrez
mes. Ils y vont. Dorante & l’Olive les rossent en feignant de les prendre pour Angélique & Lisette : M. Bernard remerci
en approchant de l’Olive qu’elle ne voit pas, étend la main & le prend par le collet ; dans le même temps Angélique renc
. Y a-t-il du mal à se promener ? L’Olive, à voix très basse. Je suis pris , Monsieur. Dorante. Et moi aussi. Lisette. Est-ce
veux bien : vous me rendrez justice. Lisette. Il faut donc que Lucas prenne aussi ma place, Madame. Lucas. Volontiers. Morgué
nsi qu’il faut y aller. M. Bernard. Comment donc ? Angélique. Il faut prendre des habits de femmes pour les mieux tromper. M. B
uement de la comédie, comment MM. Parfait ont-ils pu dire qu’il étoit pris de la Fontaine ? Du moment que Messire Bon a reco
nt fourni à d’Ancourt le fonds & l’intrigue de cette piece ; il a pris encore chez Moliere l’idée de deux petites scenes
e d’un Huissier nommé Pillard18, qui est cabaretier dans la ville. Il prend un appartement chez le pere de sa belle, pour tâc
ent dans ce temps à la provision, Dieu sait comment il est régalé. Il prend en homme prudent le parti de se retirer : mais co
on : la femme clabauda, & comme la partie n’étoit pas égale, elle prit la fuite & l’on ne la vit plus. Le lendemain
Justice est une menteuse, Madame Agathe ? Le Bailli. Monsieur Charlot prend fort bien la chose, & il n’est pas qu’il n’ai
que vous, Monsieu le Bailli. Le Bailli. Voilà le fait. La femme aura pris le temps de l’ivresse du mari pour exécuter son m
nier n’y est pas ; vous en voulez à la niece : mais si vous me faites prendre un gourdin... L’Epine. Qu’est-ce à dire un gourdi
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
’il s’est bien corrigé dans l’Ecole des Maris ! Les matériaux qu’il a pris chez les Latins, les Italiens, les François, les
oir même. Isabelle, réduite au dernier désespoir, n’a d’autre parti à prendre que celui d’aller confier son sort à son amant. S
me ; mais Isabelle a si bien préparé l’esprit de son tuteur, qu’il la prend , dans l’obscurité, pour Léonor. Il est bien aise
us les avantages qui font aimer une personne : la fortune n’avoit pas pris le même soin de son établissement, & sa mauva
rs. Après avoir concerté dans sa tête la maniere dont elle devoit s’y prendre , elle choisit une heure commode pour aller au Cou
tout confus, ne vous êtes-vous point trompée, & n’avez-vous point pris une autre personne pour lui ? Nullement, mon Pere
hée ». A peine fut-elle sortie que le Cavalier arriva. Le bon Pere le prit en particulier, & lui dit mille choses sur le
on Pere, qui avoit, sans y penser, si bien servi leur amour, & on prit des mesures pour se voir à l’avenir sans être obl
d nous aurons jetté les yeux sur quelques détails que notre comique a pris chez Térence. ACTE I. Scene II. Ariste. Mon frer
sez, elle pourra prétendre Les mêmes libertés que, fille, on lui voit prendre  ? Ariste. Pourquoi non ? Sganarelle. Pourquoi no
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
aies Parisiennes. L’esprit gaulois a remplacé la fantaisie italienne. Prenez le recueil d’Évariste Gherardi, qui nous a conser
e fils. Dans le crédit où vous êtes, voilà trois hameçons capables de prendre toutes les dupes de Paris. Car, enfin que vous l’
vous rit, et que le monde est bien infatué de vos richesses, il faut prendre à toute main l’argent qu’on vous offre, faire gra
te nouvelle, ceux qui ont prêté le million s’alarment, la frayeur les prend  ; d’abord ils proposent de perdre le tiers de leu
coquin-là ? Ce n’est qu’un laquais. ARLEQUIN. C’est pour cela que je prends mes mesures de loin. On ne sait pas ce que ces me
u. ARLEQUIN. Ces messieurs vous conjurent de leur faire la charité de prendre leur argent et de leur en faire l’intérêt au deni
cent mille francs. LE DOCTEUR. Faites-nous seulement la faveur de les prendre , et nous sommes trop contents. ARLEQUIN. Ma foi,
argent chez monsieur de La Ressource, faites dresser votre contrat et prenez vos sûretés. ARLEQUIN. Quel emploi souhaitez-vous
ns s’amuser à la belle encolure qui souvent attrape les sottes, on ne prendrait que ceux qui ont bon pied, bon œil, et dont on po
pée d’un jeune homme. Car c’est une chose étonnante, qu’on ne veuille prendre à son service un petit laquais sans répondant ; e
89 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
choisis, la critique se sait écoutée aussi bien que la poésie ; elle prend toutes ses aises ; elle se rappelle avec une géné
un journal, il s’inquiète, avant tout, du talent qu’on y déploie ; il prend son plaisir aux saines paroles, aux passages éloq
solument deux femmes pour accompagner la statue de bronze de Molière, prenez donc ces deux-là et vous ferez justice ; — en mêm
mps abordées le cœur troublé, le chapeau bas ! Voici Don Juan qui les prend par la main et qui les mène où il veut, sauf à le
ai maladroitement évoqué ! Ma conjuration se sera mal faite ; j’aurai pris une parole pour une autre, j’aurai tracé mon cerc
t lâché dans ce monde trop étroit pour ses vastes désirs, comment s’y prend Molière pour le suivre, afin que ce bandit ne cau
n. C’est que, pour suivre jusqu’à la fin ce héros vagabond, Molière a pris tout simplement la plus douce, la plus allante et
au, ne diriez-vous pas que vous avez affaire à l’auteur du Roi Lear ? Prenez toutes les pièces de Shakespeare, et dans pas une
amours qui s’enfuient — colombes épouvantées par le vautour ! À tout prendre , et malgré les fleurs, — malgré les fortunes dont
soit que l’heure de la vengeance divine sonne enfin, la fantaisie lui prend d’interroger cette statue qui le regarde. Ô surpr
er acte, le fantôme de Pierre avait paru, toute la comédie de Molière prenait aussitôt une teinte sinistre ; les pas du fantôme
t tout simplement à côté de Bossuet. Tartuffe ! Écraser l’hypocrite ! prendre sa revanche sur ce monde catholique qui a proscri
e Pierre. En effet, disaient ces amis de Molière, où le maître a-t-il pris cette prose solennelle et sépulcrale, et que voul
’endort dans la tranquillité d’un tel amour. Mais, direz-vous, à tout prendre , Thomas Corneille disait les mêmes choses ! Oui,
ies filles de la campagne, deux alouettes au doux plumage qu’il avait prises à la glue, Charlotte et Mathurine, ont échappé à
mme pour avoir donné à ce pauvre un vain espoir. — Tiens, lui dit-il, prends ce louis d’or ; je te le donne au nom de l’humani
otique et sceptique biographie. L’éclat de rire devient plus rare, il prend même quelque chose de funèbre. À peine si Don Jua
e fantaisie, tu cherches qui te gouverne à cette heure, toi qui avais pris un prince, pour pouvoir te passer d’un maître. Pa
énien, à l’aspect de ce bonhomme, vieux, aveugle, infirme, en besace, prend pitié de tant de misères, et le pauvre, en revanc
ffet, comme je suis le plus honnête homme que je connaisse, tu vas me prendre pour ton hôte. — Je le veux bien, dit Plutus ; ma
ne plus les victimes sanglantes. L’Olympe est abandonné à qui veut le prendre , et, pour le remplir, les dieux vaincus poussent,
que Lulli avait été marmiton chez la grande Mademoiselle, et bien en prit au jeune apprenti cuisinier de rencontrer une maî
ertissement à Molière comme il eût commandé au prince de Condé de lui prendre une bicoque. Il fallait que la chose fût prête da
sur le parterre ; Molière lui-même, qui l’avait formé, s’y est trouvé pris plusieurs fois ; le parterre de Molière a applaud
monde français, se trouve entouré de ces souvenirs perpétuels, on s«  prend à se demander si la postérité a été juste, quand
uellement expier ; ce fut en effet à dater de ce moment que M. Bulwer prit l’habitude d’écrire en note, au bas de ses livres
prétend à l’héroïque. » Il avoue même « que, dans ce caractère, il a pris , lui, M. Bulwer, la liberté d’idéaliser la réalit
liberté d’idéaliser la réalité ». C’est comme s’il nous disait : j’ai pris la liberté d’être sublime ! Et sans ajouter : Exc
e l’époque de François Ier . Bragelone est rentré dans sa maison pour prendre ses armes, et il s’entretient avec Bertrand, son
té une comédienne à la mode, en puissance de quelque duc et pair ! On prenait son temps, on choisissait son heure et l’heure du
riques et trop habitué à respecter la véritable grandeur, pour ne pas prendre en main la défense d’un roi pareil et d’une parei
hauteur de tous les autres. Quand donc mademoiselle de La Vallière a pris le voile ; « quand elle fit cette action25, comme
menaient à près d’un demi-mille de chez eux ; mais aujourd’hui un duc prend ses promenades vers la lune26 et fait son demi-mi
e consoler quelques spéculations fameuses… dans les journaux ! (Il en prend un.) Premières des façons nombreuses de lever le
ondres ! C’est bien ! c’est bien ! Que les autres mouches se laissent prendre au miel, ces attrape-nigauds n’auront pas mon arg
— ne nous réduisez pas au désespoir ! Et quoique le couvent nous ait pris notre duchesse, pardonnez-lui ses fautes et elle
éâtre. Notez bien que chacun de ces cinq actes de Molière, si vous le prenez à part, est un chef-d’œuvre, écrit avec tant de s
ive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la comédie le prend sur le ton le plus élevé27. Dès la première scène
e Don Juan n’est pas là. Il s’agit de cette idylle en prose, que l’on prendrait pour du Théocrite brouillé avec du Fontenelle, ta
la campagne sicilienne, deux alouettes au beau plumage que vous aviez prises à la glu de votre déclamation : le mendiant du ch
piédestal, les deux statues de Pradier, la Comédie sérieuse que l’on prendrait , aux belles lignes de son manteau et de son front
rire, au gai regard, aux bras charmants, à la ceinture d’or, que l’on prendrait pour la fille aînée de M. Scribe ou de Marivaux.
et connue de Dieu, échappez-vous à vous-même, sortez de vous-même, et prenez un si noble essor, que vous ne trouviez de repos
90 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
fond de la nature humaine174… Le tragique est le conflit du Divin aux prises avec lui-même dans l’Humanité. Le comique est le
s les puérils excès de sa réaction contre la critique française il se prit d’une admiration affectée pour les productions le
e le rêve d’une ombre, et la mort, anéantissant ce qui n’était point, prit la force d’une double négation ; elle délivra l’e
t à tout ce qui est moral et vrai, il professe pour chaque personnage pris à part une profonde estime, un sérieux intérêt et
stence finie, et les délivrer de la contradiction qui les mettait aux prises , leur permît de reprendre leur vol, libres et réc
toutes ses fenêtres au comique, qui, de gaieté de cœur, peut venir y prendre ses ébats et en bonne conscience la ruiner, parce
, le jour où la cité antique disparut, et où l’Esprit universel ayant pris enfin conscience de lui-même, non plus comme soci
singes malfaisants ». Tartuffe se brise contre la Religion dont il a pris le masque, contre la sainteté du Foyer conjugal,
C’est le point capital. Il faut convenir qu’ici Molière semble avoir pris à tâche de contredire l’idéal autant qu’il est po
nts qui osent le trouver plaisant. — Son Tartuffe, il est vrai, ne se prend pas lui-même au sérieux, puisqu’il est Tartuffe.
de comédie. Le but que veut atteindre un avare est contradictoire. Il prend pour son souverain bien, pour sa fin suprême, l’a
e où serait cette différence, si les personnages comiques devaient se prendre eux-mêmes au sérieux. Comme les figures modernes
soutien de la vie, personne, parmi les hommes n’avait d’autre peine à prendre que celle d’étendre la main, et de cueillir sa no
d’avoir des figures indépendantes ; et pour cela il ne suffit pas de prendre des princes, il faut encore les tirer du fond des
absurde. La logique vulgaire demande comment il est possible que l’on prenne la chevalerie errante pour la plus utile et la pl
e pour la plus utile et la plus nécessaire des institutions, que l’on prenne des moulins pour des géants, un troupeau de mouto
t laissé entraîner trop loin dans la voie de la réaction. Ils se sont pris d’admiration pour des œuvres médiocres, et ont os
ue. À ce point de vue, un personnage n’est comique qu’autant qu’il ne prend pas lui-même au sérieux le sérieux de son but et
’indépendance individuelle se soit éveillé. Il faut que l’homme sache prendre par lui-même une libre détermination, qu’il assum
comiques tombent ainsi dans la simple plaisanterie prosaïque, et même prennent un ton âcre et repoussant. Molière, en particulie
st dans ce cas. Le prosaïque, ici, consiste en ce que les personnages prennent leur but au sérieux avec une sorte d’âpreté. Ils
qu’elle emploie, apparaît naturellement comme nulle de soi ; car elle prend l’abstraction morte de la richesse, l’argent comm
oses, le maintien et les mouvements. Grâce à cette faculté de pouvoir prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il devien
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
onnoissent bien leur femme quoique leurs sourcils & leurs cheveux prennent successivement toutes les couleurs de l’arc-en-ci
le sait assez, les Auteurs qui font des Drames à baguette, ou qui en prennent le sujet dans la fable, ont de très grands privil
aminte ; celle-ci se voyant maltraitée par le Ménechme brutal qu’elle prend pour le Chevalier Ménechme, veut faire valoir ses
ere. Celui qui te viendra le premier sous la main, Il m’importe peu ; prends dans ma bibliotheque. Hector. Voilà Séneque. Vale
t pas elle. De l’honneur, que tu fuis, elle suit trop les loix, Et tu prends faussement & son nom & sa voix. Il est n
sœur, ai-je dit, êtes-vous insensée ? Ne rougissez-vous point d’avoir pris tant d’amour Pour ces sortes de gens qui changent
il ne sera plus obligé de croire que Valere, toujours dans l’erreur, prend Léonore pour Isabelle. J’ose même penser que, de
92 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
n, ce n’est pas dans les Précieuses de l’abbé de Pure qu’il en aurait pris l’idée, mais dans Le Cercle des Femmes, ou les Se
dans Paris des copies incomplètes et défigurées. Neufvillenaine alors prit le parti de la faire imprimer pour n’être point g
ue authentique au moins par son silence. Suivant Riccoboni, Molière a pris le sujet du Cocu imaginaire dans un canevas itali
n pour un tel sujet assez surprenante, c’est qu’en son particulier il prenait , dit-on, fort au sérieux, la chose même dont il s
olière donnait à ce théâtre, depuis trois mois que sa troupe en avait pris possession. Cette espèce d’inauguration ne fut ri
une cause particulière du peu de succès qu’a obtenu son ouvrage. Il a pris pour sujet la jalousie, déplorable maladie de l’â
is Molière, ont mis la jalousie au théâtre, il en est peu qui n’aient pris dans cette pièce quelque situation, quelque trait
jugé littéraire, qui condamne injustement les dénouements de Molière, pris collectivement, vante avec aussi peu de raison pe
sur le patron de L’École des maris. Dans toutes, c’est un tuteur aux prises avec sa pupille qu’il aime, et un jeune homme qu’
ant à imiter les tableaux fantastiques d’une nature de convention, il prend pour uniques modèles, l’homme de tous les temps e
t choisi pour modèle, c’était sans doute le soin qu’il avait eu de le prendre pour auxiliaire de son travail. Quoi qu’il en soi
osé quelques autres pièces de théâtre, aucunes d’icelles auraient été prises et transcrites par des particuliers qui les aurai
couché dans une même chambre avec trois de ses amis, la fantaisie lui prit , pendant la nuit, de parler très haut à l’un d’eu
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
e. Prologue. Mercure annonce que Jupiter est avec Alcmene ; qu’il a pris la figure d’Amphitrion pour plaire à la belle ; q
la figure d’Amphitrion pour plaire à la belle ; que lui, Mercure, va prendre celle de Sosie ; que son pere a triplé la nuit po
te de l’avoir chassé. Jupiter sachant bien qu’Amphitrion va paroître, prend congé d’Alcmene, qui gémit sur son départ. Ils fo
rossiere ; nous n’en croirons rien. Scene III. Dans Moliere, Jupiter prend congé d’Alcmene à-peu-près comme dans Plaute, ave
tendresse de Jupiter pour sa maîtresse, veut engager Mercure, qu’elle prend pour son mari, à la traiter aussi favorablement :
alors elle s’écrie : O Jupiter ! pour peu que vous aimiez la justice, prenez ma cause en main ! Jupiter me paroît là invoqué t
es contretemps que de telles paroles : Ce détour ridicule est en vain pris par vous. . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’
d’aller se mettre à table. Sosie, qui meurt de faim, brûle d’être aux prises . Scene VII. Au moment où Sosie veut aller manger
ayant ouvert la scene, il paroit raisonnable qu’ils se retrouvent aux prises dans le reste de la piece. Dénouement. Enfin, d
Amphitrion remercie Jupiter de ce qu’il a voulu se donner la peine de prendre sa place, cultiver son petit champ, peupler sa fa
je le desire,  Mon courroux n’attend qu’un bâton ? Sosie.  Si vous le prenez sur ce ton,  Monsieur, je n’ai plus rien à dire,
ce ! Faut-il qu’on soit obligé de rire d’une pareille folie ? Moliere prend les devants, & semble nous dire : « Ce que j’
pieds jusqu’à la tête il est comme moi fait ; Beau, l’air noble, bien pris , les manieres charmantes,  Enfin deux gouttes de
94 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
qua cruellement. On peut trouver que l’invention qui consiste à faire prendre par les précieuses des valets pour des hommes d’e
d’abord parce que l’on n’aime pas à rien perdre, ensuite parce qu’il prenait à cela un malin plaisir, en disant : « Je leur fe
sieurs hommes dans Don Juan, ou si l’on veut et c’est le parti que je prends comme favorable à Molière, un homme à différents
en se contenter de ces deux actes et Molière n’avait pas, sans doute, pris assez de plaisir à écrire ces deux actes pour êtr
Rabelais, mais à un Rabelais qui serait de bonne compagnie. Molière a pris l’idée de son prologue dans le Dialogue de Mercur
raisemblable, quoiqu’il ne soit pas impossible, qu’à cet âge elle ait pris les armes. Le parti pris de Mme Dacier de toujour
odieux et ridicule, le ridicule l’emportant toujours et le soin étant pris qu’il y ait une progression constante du ridicule
souris charge de douceurs Qui tend les bras à tout le monde. Mais on prend plaisir à se chantera soi-même, avec un délicieux
eforgées en maître, et s’il a dit ce que rapporte la tradition : « Je prends mon bien où je le trouve » il a dit une chose for
rvante gaillarde qui ne croit pas à la maladie de son maître et qui y prend l’occasion de railleries cinglantes, de plaisante
ue, Et parmi tant d’objets semés de toutes parts, Du voyageur surpris prend les premiers regards […] Les suivants, depuis :
que et qui domine tout son théâtre. Pour comprendre plus précisément, prenez justement les idées contraires ; vous verrez que
de charlatanisme est nécessaire à l’exercice de leur métier. Si vous prenez un à un tous ces contraires des idées de Molière,
overbes à la foule anonyme ; mais qu’il crée des proverbes ; qu’il ne prend pas à son compte les maximes de la sagesse des na
is présage, Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens, Pour avoir pris les leurs avec trop de talents. et Chrysale dit 
parfaitement bien composé, c’est qu’avec tous les soins que vous avez pris , vous n’avez pu parvenir encore à gâter la bonté
que vous n’êtes point crevé de toutes les médecines qu’on vous a fait prendre […] Si vous n’y prenez garde, Monsieur Purgon pre
’on vous a fait prendre […] Si vous n’y prenez garde, Monsieur Purgon prendra tant de soin de vous, qu’il vous enverra en l’aut
r qu’ils n’existent pas ! « C’est ainsi que Molière ne s’en est point pris au libertinage ou à la débauche, qu’il ne s’en es
t point pris au libertinage ou à la débauche, qu’il ne s’en est point pris à l’ambition, qu’on ne voit même pas qu’il ait eu
ard ? Molière n’a pas attaqué l’ambition ! Molière ne s’en est jamais pris non plus au libertinage et à la débauche. Qu’est-
us plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse et prendre les douces libertés que l’âge me permet. » Le voi
ler la règle des règles. C’est le procédé constant de Rousseau que de prendre le personnage qui lui est le plus antipathique po
par la bouche de Philinte, l’honnête homme du « Misanthrope » : « Je prends tout doucement les hommes comme il faut. » Texte
le Misanthrope, la sincère Éliante départage Alceste et Philinte… » [ prend , entre Alceste et Philinte un tiers parti]. Cela
le ? Notez que, huit fois sur dix, c’est à la vanité que Molière s’en prend et s’attaque ; or plus vous descendez dans les cl
qu’elle fait d’eux, je trouve qu’il y a dans cette observation, à la prendre en général et non dans son détail, une idée fort
ieusement, et même avec quelque chose de l’accent lyrique que Molière prend ici pour truchement et pour interprète de sa pens
s commun » qui a des chances de ne pas varier et d’être éternel. Il a pris surtout du sens commun de son temps ce qui est to
sens social que celle-ci, que le sens social est le sens commun qui a pris conscience de lui-même et que le sens commun est
es vices et non pas les ridicules. Je commence par discuter l’exemple pris par Bossuet : Molière approbateur d’une infâme co
ir vécu, On est homme d’honneur quand, on n’est point cocu. À le bien prendre au fond, pourquoi voulez-vous croire Que de ce ca
te, Où dans l’occasion l’homme prudent s’arrête ; Et quand on le sait prendre , on n’a point à rougir Du pis dont une femme avec
s sages prouesses, Qui, pour un petit tort qu’elles ne nous font pas, Prennent droit de traiter les gens de haut en bas, Et veul
montrant aimé de toutes les femmes qui sont dans la pièce, Molière a pris ses précautions, a suffisamment donné à entendre
eux qui accusent Molière de sacrifier les sots aux coquins et de s’en prendre aux- travers plutôt qu’aux vices, c’est d’abord q
re, c’est leur montrer le péril où leurs défauts les mènent, et il ne prend pas précisément les scélérats pour instruments à
essentielle. » Il dit à Orgon : « Vous êtes un excellent homme et je prendrai très diligemment le soin de le faire savoir au pa
savons rien du tout et, donc ? nous ne devons pas le dire. Mais à la prendre strictement en soi, la pièce, qui du reste est un
s. » J’irai moins loin ; mais enfin je dirai qu’une nation qui aurait pris Molière pour guide moral et qui suivrait bien ses
e Corneille, Corneille, un peu affaibli, et que par ce lait le public prend l’habitude de considérer la comédie comme ayant u
eul avec son capitaine des gardes parle un peu plus humainement et ne prend guère ce ton de démoniaque. — Vous ne savez ce qu
cela qu’il a été l’ennemi des fameuses régies, ou plutôt qu’il les a prises , et cela est une vue extrêmement juste, à mon avi
es, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l’on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui
s sortes de choses et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend  ? » — « Car enfin, si les pièces qui sont selon l
e fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles et ne cherchons point de raiso
bout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en générai, je me fierais assez à l’approbation d
utres en jugent par la bonne façon d’en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle,
non : en voici un que je te donne si tu jures. Tiens ! il faut jurer… Prends , le voilà, prends, te dis-je ; mais jure donc !
que je te donne si tu jures. Tiens ! il faut jurer… Prends, le voilà, prends , te dis-je ; mais jure donc ! — Non, Monsieur,
n. C’est Don Juan à différents âges. Car, quelques précautions qu’ait prises Molière, pour, violant la règle de l’unité de lie
« Quoi ? Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend , qu’on renonce au monde pour lui et qu’on n’ait p
pouser, je vous ai dérobée à la clôture d’un couvent… Le repentir m’a pris et j’ai craint le courroux céleste ; j’ai cru que
t et tel qu’il sera au dernier acte. On voit, au moins, que Molière a pris ses précautions pour que le spectateur ne s’étonn
t que ce ne peut pas être autrement, où l’on s’y résigne et où l’on a pris le parti de vivre honnêtement avec les hommes san
e. Quoique très bien élevé, et les ménagements d’homme du monde qu’il prend d’abord avec Oronte le prouvent bien, c’est assez
u des cieux ? Le gentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire. Et pensera
t pas au premier choc, il en est au centième et il s’est habitué à en prendre son parti, à ne jamais s’en fâcher, et il est dev
d’être un peu taquin et ironique. Ajoutez à cela, chez un homme qui a pris un parti pris d’indulgence et d’approbation, le d
l n’a pas été élevé, que je crois, dans un monde religieux, et il n’a pris que le jargon religieux et les mines religieuses 
olière : Ah ! Si vous aviez vu comme j’en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour à l’
llit, inquiet à l’endroit de son salut. Il a, comme une vieille dame, pris un directeur, et c’est Monsieur Tartuffe. Ce dire
quand celle-ci lui fait la proposition dont s’agit : Soit : je vous prends au mot. Nous verrons votre adresse. Et comment vo
se. Et comment vous pourrez remplir cette promesse. C’est lui qui la prend au mot et qui la met au défi de prendre Tartuffe
tte promesse. C’est lui qui la prend au mot et qui la met au défi de prendre Tartuffe en faute. C’est pour cela qu’il se prête
n, c’était : « Il est vrai ». Mais Molière n’est pas de ceux que l’on prend sans vert et il a pris, lui, ses précautions. Il
ai ». Mais Molière n’est pas de ceux que l’on prend sans vert et il a pris , lui, ses précautions. Il a fait Orgon autoritair
oins du monde (ou à peine) et que les gens qui n’ont pas de caractère prennent le caractère de la profession où le hasard les a
avoue ne pas comprendre, mais ce qui peut vouloir dire le soin qu’ils prennent de ne point penser pour ne déplaire à personne et
t un sonnet, médite une dot. Comme tons les exploiteurs de Molière il prend les gens par leur faible, par leur passion maître
eur ; mais qui est encore timide et qui, au moment de lire son œuvre, pris tout à coup de terreur, hésite, atermoie, fait de
, est exactement Don Juan en femme ; elle désunit les bons ménages et prend plaisir à les désunir ; elle prend plaisir surtou
; elle désunit les bons ménages et prend plaisir à les désunir ; elle prend plaisir surtout à voir souffrir celui, ceux, qu’e
qu’il a devant lui ; ensuite l’homme sensuel et léger qui se laissera prendre aux premières approches, mais qui, à peine à demi
ituel, et où l’on parle et dont on parle. L’Honnête femme. On a pris Elmire (du Tartuffe) pour une coquette. C’est la
e) pour une coquette. C’est la fureur de beaucoup de nos critiques de prendre pour des coquettes des femmes qui ne le sont poin
uetterie, que le manège d’Elmire ne sera pas de première force, qu’il prend ses précautions, qu’il prévient, qu’il fait dire
ance a dû vous faire entendre, Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre , Et l’ennui qu’on aurait que ce nœud qu’on résout
», on l’aime avec des redoublements ; et il n’y a rien de plus clair. Prenez exactement le contre-pied de cela, vous avez notr
même, s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire. Mais si, par un hymen qui les j
de Thomas Diafoirus est prononcé, elle se tait, et c’est Toinette qui prend la parole pour elle ; quand elle croit son père m
et qu’elle n’aime point elle se tait et c’est la fidèle servante qui prend la parole à sa place ; mais son étonnement à cett
nature, mais il est très logique et s’explique facilement. Ces hommes prennent ici leur revanche delà. Celui qui est dominé par
l’inhibition. Vous n’avez jamais vu cela ? — Si ! Mais pourquoi le prenez -vous juste à ce moment-là, qui est exceptionnel ?
ien ; et c’est de : ma part le même procédé. J’avais donc le droit de prendre dans la vie d’Harpagon un moment et un moment exc
, le besoin et l’impatience d’arriver ? De quelque façon que l’on s’y prenne , je ne crois pas. Gourmandise et sensualité ne pe
e sa passion religieuse attisée et exaspérée par Tartuffe. Tartuffe a pris en main un bourgeois normal, bon fils, bon père,
able c’est Mégadorus. Mégadorus raisonne ainsi : « Si tous les riches prenaient sans dot les filles des citoyens pauvres, il y au
it point qu’on se moque de lui en la lui exposant et donc, s’il ne la prend pas à son compte, la trouve raisonnable : Harp
erdu, à trente et quarante, vingt mille francs cette année. Mais n’en prenons rien que le quart. Cinq mille francs au jeu par a
agique si elle est sincère ; si elle jette le masque, il faut qu’elle prenne les deux. Molière, avec une sorte de tranquillité
à la fois une commodité et une excuse. Une commodité ; car, lorsqu’on prend un caractère au point de vue abstrait, le caractè
et l’un doit couvrir l’autre exactement et strictement. Mais quand on prend un caractère de cette façon large qui est celle d
à faire ce que, selon Plaute, fait le poète. Plaute dit : « Le poète prend en mains ses tablettes et il cherche ce qui n’exi
r qui collectionne les millions comme d’autres les coquillages et qui prend plaisir à voir s’allonger sa galerie, etc.), négl
tion qu’elle lui suppose et avec quels soins et quelles adresses elle prendrait tous ses intérêts. La romanesque donc Elvire elle
sa honte ; et, sur de tels sujets, un noble cœur, au premier mot doit prendre son parti. N’attends pas que j’éclate ici en rep
reste, ces accidents arrivaient à. cette époque, et qu’un jeune poète pris par les corsaires d’Alger, tenu en captivité pend
in des Femmes savantes et paraît désabusée de la spiritualité si l’on prend comme ironiques les dernières paroles qu’elle adr
nce a dû vous faire entendre, Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre , Et l’ennui qu’on aurait que ce nœud qu’on résou
a conjonction et. Ferdinand Brunetière, quoique n’aimant pas Molière, prit sa défense pour ce qui était de sa manière d’écri
r ressentiment, D’autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révère, Et que leur p
entremêlement de l’alexandrin et de l’octosyllabe. Voici des exemples pris exclusivement dans L’Amour peintre qui, ne l’oubl
emmes Est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour, Tous les soins qu’elles prennent Ne sont que pour cela ; Et l’on n’en voit point d
nquêtes que font ses yeux. […] Certes, voulez-vous que je dise ? Vous prenez un mauvais parti, Et la possession d’un cœur […]
rai même qu’il a mieux réussi pour les vers dans l’Amphitryon où il a pris la liberté de faire des vers irréguliers. Et, don
ale assez basse et qu’il serait déplorable que la nation qui l’admire prît pour guide et directeur de conscience, point démo
tantes ne concordent pas ensemble, Molière est trop avisé pour ne pas prendre des précautions et pour ne pas se couvrir. Ainsi
95 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
tablature à messieurs les commentateurs. Si bien qu’à mon tour il m’a pris envie de vous raconter cette bataille, une des pl
est déjà le Soleil ; nec pluribus impar, dit la devise qu’il vient de prendre , au carrousel des Tuileries. La cour autour de lu
t ces deux rangs de marquis en demi-cercle ? — C’est un mal dont on a pris son parti ; et l’on ne supprime ces places que da
au ciel d’un air de pitié. Voilà une pièce qui commence mal. Comment prend -on Molière au mot ? Ne voit-on pas que c’est son
ne vous faisait-il point aussi quelques caresses ? Oh ! tant ! il me prenait et les mains et les bras Et de me les baiser il n
s Et de me les baiser il n’était jamais las ! — Ne vous a-t-il point pris , Agnès, quelque autre chose ? demande Arnolphe ;
nt naturel du caractère d’Arnolphe ; il n’est point de libertin ayant pris sa retraite et entré au giron du mariage qui n’ai
t n’y tenant plus, las de réprimer sa bile à force de contorsions, il prend congé. Que va-t-il faire ? Il ne sait ; il enrage
s ; il y suffit d’une échelle, Agnès ouvrira la fenêtre, et tous deux prendront la volée. Ainsi dit l’amoureux, affolé de joie, e
ux. La Providence, qui veut qu’Arnolphe soit berné selon ses mérites, prend toujours soin de lui adresser le jeune éventé : e
une, se cache dans son allée, s’enveloppe le nez dans son manteau, et prend la main d’Agnès, qui ne le reconnaît point. Les d
, fait-elle. — Et les obligations que vous m’avez, les soins que j’ai pris de vous ?… — Oh ! comme Agnès le rabroue là-dessu
ternes éclairent la montée en carrosses ou en chaises ; les seigneurs prennent congé des dames, les plumes balayant la terre ; t
ui qu’un acteur, un bouffon de tréteaux ; il fallut bien désormais le prendre pour ce que disait le Grand-Livre : un excellent
une situation intéressante ; mais les actrices d’alors semblent avoir pris cet accident avec plus de philosophie que de nos
ieuse de Boursault : C’est une chose horriblement touchante ; Il m’a pris le… ce le fait qu’on ouvre les yeux. LE COMTE. Ou
ens qui se disent ses admirateurs ; et tandis que le sieur Robinet en prenait texte pour reprocher à Molière de ne pas savoir s
n’est pas Talma, voilà ce qui me console ; car on proposa à Talma de prendre le rôle ; il l’étudia et le rendit, disant que da
t raison. Ce vers est un trait, de génie comique. Je vous défie de le prendre sur le ton noble. Vous pouvez dire en drame : …
que pour Alceste ; nous savons comment Molière jouait le rôle ; il a pris soin de nous en instruire lui-même dans la Critiq
aujourd’hui, s’éloigner Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris  ! Qui donc s’attendrirait à le voir pincé à son
s fait. Tout ce qu’elle ne tient pas d’Arnolphe, elle l’aurait laissé prendre , et n’eût pas cru qu’il en dût être mécontent. Po
lettre : Je veux vous écrire, et je suis bien en peine par où je m’y prendrai . J’ai des pensées que je désirerais que vous suss
e sauver, et que la charmante séquestrée, pour l’aider dans sa fuite, prenne le bras de mon camarade Delaunay. Je voulais dire
du tout pédantes, nullement dénuées de charme féminin ; et je me suis pris à penser que nos jeunes filles françaises y puise
96 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
du Misanthrope.. Utile sans doute en ce temps-là, puisque Fénelon la prenait , cette précaution nous est indispensable aujourd’
emps où des gens de race, des gens de qualité, n’hésitaient pas, pour prendre pied à la cour, à payer chèrement telle charge de
une autorité. Quant à ses études de droit, Molière les termina-t-il ? Prit -il son titre d’avocat ? Rien ne le prouve. Aussi
uis lors. Des amis de Molière persuadent à Monsieur, frère du roi, de prendre la troupe sous sa protection. Il y consent, lui p
; mais il existe un texte précis. « Le corps, dit un témoin oculaire, pris rue Richelieu, devant l’hôtel de Crussol, a été p
e leur expérience, de leur façon de voir ou de rendre la vie. Si nous prenons ce point de vue pour juger l’art de Molière, — ay
en lumière ce qu’ils enferment de plus durable qu’eux-mêmes. Le genre prend dès lors une dignité et une portée nouvelles, dép
de l’auteur, il est, pour ainsi dire, intérieur aux personnages ; il prend sa source dans leur vie, dans leur réalité. Enfin
ue de Molière. Son objet est d’intéresser non plus par des situations prises en dehors de la vie, à la façon des romanciers, m
e vouloir contraindre la nature. C’est ainsi qu’il ne s’en est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est
est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est point pris à l’ambition ; on ne voit pas même qu’il ait mani
Discordance ». Et tel est bien aussi le langage de Montaigne : « J’ai pris , dit-il, ce précepte ancien que  : nous ne saurio
rmi ces débauchés et ces libres esprits, si l’on veut que Molière ait pris des leçons de philosophie, elles ont donc dû ress
de l’Henriette des Femmes savantes. Pour Arnolphe, Molière lui-même a pris soin de nous avertir, en en parlant, « qu’il n’es
’elle est une réponse aux détracteurs de l’Ecole des Femmes. S’il n’a pris possession de la scène qu’en 1669, il a vu le jou
point du tout un imbécile qu’Orgon, et Dorine, dès le premier acte, a pris grand soin de nous en avertir. Nos troubles l’av
s l’apparition du calvinisme et du jansénisme, — que Molière s’en est pris avec son Tartufe ? Ce qu’il a voulu nous montrer,
illantes, je n’aurai pas l’impertinence de dire comment il eût dû s’y prendre ; mais ce n’est pas Cléante qu’il eût choisi pour
ère déclaration de Tartufe, aucun des mots qu’il faudrait : D’autres prendraient cela d’autre façon, peut-être : Mais sa discrétio
s’il vous plaît, des quelques beaux jours que m’offre la jeunesse, et prendre les douces libertés que l’âge me permet ». C’est
trarier, et, pour cela, de ne rien mêler à ses opérations qui ne soit pris ou tiré d’elle-même, si je puis ainsi dire, et pu
ire, qui dès 1728, avec une sûreté de coup d’œil singulière, s’en est pris tout d’abord à Pascal, Voltaire, qui ne croit pas
a « correction » même de la langue de son temps. Gardons-nous donc de prendre à son égard l’attitude que Voltaire a prise à l’é
ance a dû vous faire entendre Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre , Et l’ennui qu’on aurait que ce nœud qu’on résout
leau, Bossuet, Racine nous étonnent souvent par le peu de soin qu’ils prennent de suivre leurs métaphores. C’est qu’aussi bien f
du bon Molière, du meilleur Molière, du vrai fils de Jean Pocquelin. Prenons encore le « couplet » de La Flèche, dans l’Avare.
tion. Artificiel enfin, parce que rempli de métaphores qui, si on les prend à la lettre, et si on se représente l’image qu’el
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
s des Femmes Savantes, & qu’il critique ceux de George Dandin. Ne prenons qu’un exemple dans chacune de ces pieces. LES FEM
préventions ? Allons commettre un autre au soin que l’on me donne, Et prenons le secours d’une sage personne. Nous voyons clai
r leur juste mérite, à raison de l’effet différent qu’ils produisent. Prenons d’abord d’Ancourt 42, & lisons. LES BOURGEOIS
& reviennent à la campagne. Heureusement, M. l’Abbé d’Aubignac a pris la peine de se combattre lui-même, en disant « qu
e derriere la toile, parceque, si la piece est bien faite, l’Auteur a pris soin de l’en instruire avant la fin d’un acte &am
t, & le quatrieme acte commence ». Malgré les soins que l’Auteur prend d’expliquer cette pantomime, on a de la peine à l
a table sur laquelle on a mis la lettre, il faut bien qu’on vienne la prendre dans l’entr’acte, puisqu’elle doit faire le sujet
tête, quand un Ange pisse dans le bassinet & empêche l’amorce de prendre . A-t-on cru continuer à m’intéresser pour Isaac,
ngagé à appuyer tout ce que je dirai par des exemples ; je n’ai pu en prendre dans cette occasion que chez le seul Auteur qui e
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
e trouve mal : dans ce temps l’amant qu’elle regrette paroît, elle le prend long-temps pour son esprit : mais elle reconnoît
veut charger son fils d’une vengeance que sa vieillesse l’empêche de prendre lui-même ; il lui écrit de se rendre bien vîte au
rs & veut le retenir ; le Comte le repousse, le fait tomber & prend la fuite : le vieillard projette d’écrire à son f
lent le venger : le Comte indigné de voir cinq hommes contre un, fait prendre la fuite aux assassins, & engage Don Pedre à
ec Léonore derriere une Eglise. Don Pedre, furieux, y court : Léonore prend la fuite ; son frere veut que le Comte mette sur-
st hasarder notre vengeance que de la reculer, & l’occasion de la prendre peut ne plus revenir. Le Ciel nous l’offre ici, c
esser vos coups il faudra que vous me perciez. D. Alonse. Quoi ! vous prenez le parti de notre ennemi contre moi ; & loin
ire, elle en tirera de l’avantage, & cette occasion de l’avoir pu prendre , la fera paroître plus juste aux yeux de tout le
rémit d’indignation : le Lord désavoue son indigne ami : sa tendresse prend de nouvelles forces : il ne peut vivre s’il ne po
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
Eh bien (voilà où cela vous mène, la persévérance) ! à peine eus-je pris la résolution de pénétrer dans ce vaste champ du
à peu, je suis venu à bout de cette œuvre de ténèbres, et bien m’en a pris d’avoir été fidèle à tout ce que j’aimais ; bien
n m’en a pris d’avoir été fidèle à tout ce que j’aimais ; bien m’en a pris de n’avoir juré par aucun maître, et d’avoir obéi
caprice que les volontés et les caprices d’une imagination qui avait pris les habitudes les plus calmes et les plus réguliè
u… c’est à peine si quelques sénateurs effrontés, et quelques soldats pris de vin osent prêter à cet histrion manqué, l’appu
Tu te plains que ton fameux feuilleton de la semaine passée ait déjà pris son rang parmi les choses expirées… de quel droit
e à représenter les hommes dans une condition privée, ainsi elle doit prendre un ton moins haut que la tragédie. » — Il ajoute,
né ; il est vrai même qu’il a mieux réussi dans l’Amphitryon, où il a pris la liberté de faire des vers irréguliers. Mais en
art de persuader au roi qu’il était son collaborateur, et qu’il avait pris à Sa Majesté un des mots les plus plaisants de la
pitalité sous sa tente, et lui-même il les présenta à Sa Majesté, qui prit connaissance du placet de Molière. Ce placet est
ade, souffrante et triste, qu’on a saignée la veille, et qui n’a rien pris depuis trois jours. Or, mademoiselle Molière ne v
seigneur ? » Pour sortir de cet embarras, vous allez voir comment s’y prit l’évêque de Meaux ! Il découvrit, lui qui voyait
P. Caffaro ? Il faut que vous sachiez aussi, mon père, que Molière a pris en main la défense des passions, et qu’il veut no
hes et les poètes il appelle saint Thomas un homme peu habile d’avoir pris la défense des histrions ; il en veut à saint Ant
le trouvait pas assez plaisant ! J’ai vu l’instant où Bossuet allait prendre la défense de Térence et de Ménandre, contre Aris
n ! — Madame est malade… lisez : « madame est au bal ! » Monsieur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ;
rde, croyez-moi, de se désoler outre mesure ; au contraire, elle aura pris son parti bien vite, et sans se plaindre (à quoi
éface que j’écrivais pour Cinna, pour Tancrède, sois la bienvenue, et prends ta place dans ces feuilles liées l’une à l’autre 
un papillon fixé là à une épingle. Il était si brillant quand il fut pris par cet enfant dans son réseau de gaze, il avait
’un bon feuilleton ou d’un bon tableau ; il est vif, il est leste, il prend son parti avec la bravoure d’un héros ; écrasé, v
tant de cas, Doivent, sans contredit, mettre pavillon bas… nous nous prenons à trembler pour ce pauvre Lélie. L’imprudent ! il
te depuis, madame Menjaud ! Ce soir-là, madame Menjaud, jeune encore, prenait congé du Théâtre-Français, après vingt années d’u
effet vous êtes bien un homme comme tous les autres, vous êtes prêt à prendre en pitié ces grands niais qui rient aux éclats de
sonné, qu’aussitôt et sans attendre une heure de plus, madame Menjaud prit sa retraite ; c’était son droit et elle en usa po
apparentes, quelles épines sous ces fleurs ! Que de fois a-t-elle dû prendre en pitié l’obstination, la peine, et la gloire de
vous n’avez jamais été plus près de Molière, témoin le rire qui vous prend rien qu’à savoir que tout à l’heure Mascarille va
ilà la seule ambition légitime de sa vie ! Notre homme, enrichi, veut prendre femme, et encore veut-il que sa femme soit noble.
et Lycaste son amant. Dorimène est une friponne très éveillée qui ne prend guère plus de détours avec son amant qu’elle n’en
llée qui ne prend guère plus de détours avec son amant qu’elle n’en a pris avec son fiancé. Elle ne tient guère plus à Lycas
ai fait, sur l’espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends . C’est un homme qui mourra avant qu’il soit peu e
me si elle disait : — Monsieur ne compte pas ! Resté seul, Sganarelle prend enfin la résolution de se débarrasser de cette af
ère. Cet Ali est un homme simple et calme dans son dévouement ; il ne prend pas feu tout de suite, comme le seigneur Figaro ;
de Molière que Beaumarchais gaspilla, sans qu’une voix s’élevât pour prendre la défense de l’œuvre originale. On ne saurait cr
omédie de Marivaux. D’où je conclus : Molière, — ô le plagiaire ! — a pris l’intrigue, l’idée première et les personnages pr
le domestique d’une ignoble servante, à quel point la rage le devait prendre , ce misanthrope, obligé de vivre du travail de se
Molière appelle un misanthrope ! Et de quel droit cet Alceste a-t-il pris l’espèce humaine en horreur ? On l’aime, on l’éco
l’épée ; cet avocat que Fabre introduit en sa comédie, bientôt il va prendre sa place dans l’histoire ; car, ne l’oubliez pas,
vient pas à son secours. Mais cet homme, menacé par un fripon, où le prendre , où le trouver ? qui est-il ? Il y a péril en la
t un homme vil, et plus Alceste s’emporte et se courrouce, et plus il prend en pitié le malheureux inconnu que menacent, de t
il court, il s’agite, il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maison qu’on habite, quoiqu’elle ne
énie. À Dieu ne plaise que je chagrine ces gloires naissantes, que je prenne à partie ces Agamemnons et ces Frontins de hasard
donnons pas la patte, mal à propos. « Pour faire un civet de lièvre, prenez un lièvre », disait La Cuisinière bourgeoise ; « 
La Cuisinière bourgeoise ; « pour faire un gentilhomme de la Chambre, prenez un gentilhomme ! » ajoutait le roi Louis XVIII ;
e roi Louis XVIII ; à plus forte raison, pour représenter Alceste, ne prenez pas un bonhomme, sans façon, commun, vulgaire et
austérité tant soit peu janséniste, c’est le ton parfait qu’il avait pris , de très bonne heure, dans l’intimité du prince d
meur et d’allure. À l’instant même, autour de cet homme heureux, tout prend un autre aspect, un autre esprit, un autre visage
’elle, ainsi il se plaint, ainsi il pleure sur cette négligence qu’il prend pour du mépris ; mais elle, elle rit toujours, el
t la plus jeune lui dit vous), figure-toi, ma chère, qu’ils y ont été pris  ; ils ne m’ont pas reconnue dans le rôle de Sylvi
on d’aujourd’hui ne serait pas entré dans la feuille entière. Il faut prendre son temps, il faut obéir à l’heure présente, il f
raison funèbre de Henriette d’Angleterre et Le Doyen de Killerine, il prendrait Le Doyen de Killerine. Le génie à sa place est un
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
e Médecin volant de Boursault, scene XI, Crispin en habit de Docteur, prend le bras du pere de Lucrece. Crispin. Dont notre
peine à répondre de vous, Et votre maladie est sans doute mortelle ; Prenez -y garde. Fernand. Prenez-y garde.O Dieux ! quell
Et votre maladie est sans doute mortelle ; Prenez-y garde. Fernand. Prenez -y garde.O Dieux ! quelle triste nouvelle ! Je sui
donc bien malade, ô Monsieur ?Vous ? pourquoi ? Fernand. Vous n’avez pris le bras à personne qu’à moi ? Crispin. Et cela vo
uisé en Médecin, projette de passer pour un homme extraordinaire : il prend le bras de Sganarelle. ACTE III. Scene V. Clitan
te nature. Démiphon. Et vous, Criton ? Criton. Moi, je suis d’avis de prendre plus de temps pour délibérer : c’est une affaire
. . . . . . . . . . . Corbineli. A force de représenter une fable, la prenez -vous pour une vérité ? Ne voyez-vous pas que l’or
piece à la Polonoise. Granger. Ah ! bon comme cela ! je te permets de prendre Mademoiselle pour légitime épouse. Genevote. Vous
Docteur Onesti, qui n’est qu’un Médecin d’eau claire : il l’exhorte à prendre le Docteur Buona Testa, qui paroît, & dont il
e représente la chambre de Rosaura. Colombine exhorte sa maîtresse à prendre du courage. Elle refuse de rien manger, excepté l
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